K^Mt-
'^^ -XI
^Ä%-
■V-rJ?^V
^
KLIO
Beiträge zur alten Geschichte.
In Verbindung mit
Fachgenossen des In- nnd Auslandes
herausgegeben von
C. F. Lehmann-Haupt, «nd E. Kornemann,
a. o. Professor der alten Geschichte o. Professor der alten Geschichte
an der Universität Berlin. an der Universität Tübingen.
Zehnter Band.
2Iit 5 Karten. 1 Tafel 2G Äbbilchoigen. —
(öjoX^^f^nfl
Leipzig
Dieterich' sehe Verlags buchhandlunj
Theodor Weicher
Inselstrasse lo
1910.
Druck von H. I.aupp jr in Tübingen.
Pnnt<^d in Germany
Inhalt.
Seit«
BANG. M.. Marius in Minturnae 178—191
CALDKR, W. M.. A Journey round the Proseilemmene 232—242
DELBRÜCK. H.. Antike Kavallerie 335—340
DESSAU. H., Der Mond und die Säkularfeier des Augustus 860-362
ECKHARDT. K., Die armenischen Feldzüge des Lukullus II. in. 72—115. 192—231
GROEBE. P.. Zum Seeräuberkriege des Pompeius Magnus (67 v. Chr.) . 374—389
.TANKE. A., Die Schlacht bei Issus 137—177
KAHRSTEDT. U.. Frauen auf antiken Münzen 261—314
LEHMANN-HAUPT. C. F.. Zum Wertverhältnis von Gold und Silber . . 243—248
Berossos' Chronologie und die keilinschriftlichen Neufunde. IX. X. 476 — 494
LEHMANN, K., Zur Geschichte der Barkiden. II. Hasdrubals Marschziel
im Metaurusfeldzuge 363—373
LEUZE, 0., Die Kämpfe um Sardinien und Korsika im ersten punischen
Krieg. (259 und 2-58 vor Chr.) 406—444
MACCHIORO, V.. Di alcuni frammenti di Cassio Dione 341—359
NISTLER. J.. Vettius Agorius Praetextatus 462—475
PERDRIZET, P.. Scaptesyle 1—27
SCHUBART, W.. Spuren politischer Autonomie in Aegypten unter den
Ptolemäern 41 — 71
STEINWENDER. TH.. Der Gefechtsabstand der Manipulare 445—461
SWOBODA. H.. Studien zur Verfassung Boiotiens 315—334
Zur Geschichte von Akarnanien 397 — 405
VARESE. P.. Nuovi contributi alla cronologia della prima guerra punica 28 — 40
MITTEILUNGEN UND NACHRICHTEN.
IIG— 136; 249—260; 390—396: 49.5—508.
ADAM. R.. Die Aufstellung der griechischenvlotte vor der Schlacht bei
Salamis .505—508
CARDINALI, G., Ancora per i confini nella pace di Antioco 249 — 251
COSTANZI. V.. TYPPA 127—129
GINZEL. F. K.. Notiz 133—134
HILLER V. GAERTRINGEN. F., Griechische Inschriften 116—119
KAHRSTEDT. U., Zu Didymos Vm, 7 ff. .508
KORNEMANN. E., Vom syrischen Limes 134—135
Borma 258—260
Neuerscheinungen 395—396
KUBITSCHEK, W.. Drobeta in Dacien 2.53—256
LEHMANN- HAUPT. C. F., Zwei wichtige Neufunde 256—2-58
Didymos zum Jahre 344/3 391—393
Zu Sarapis 394—395
IV Inhalf.
Seit.^
MÜLLER, W., Aus der Argolis 390-391
SIGWART, (t., Sueton und das Monumentum Ancyranum 394
Zum Sprachgebrauch des Tacitus 394
SOLTAU. W.. Einige Bemerkungen zu der Entstehung einer geschichtlichen
Tradition über die ältere römische Geschichte 129—133
TÄUBLER, E., Der Nabatäerkönig Erotimus 251—253
TEGLÄS, G., Neue Beiträge zur Inschriftenkunde Dakiens 495—505
WEITZ, H. PH., Sarapis 120—127
Zwei neue Zeitschriften 135
Personalien 135—136. 260. 396. .508
NAMEN- UND SACHVERZEICHNIS (R. BRÄUER) .509-516
Scaptesyle.
P;ir Paul Perdrizet.
C'est surtout au ilebut du V'' siinrle (jue les Tliasiens out tire [)roHt
de leur Peree. Le temoignage d'Herodote ä ce sujet est formel'). En-
core faut-il le bien entendre. On fait dire ä rbistorien que lors de l'ex-
pedition de Mardonios en Thrace, vers 493, Thasos aurait eu un levenu
annuelde denx cents talents, dont cjuatre-vingts produits par le,placor" d'or
de Scaptesyle. un peu moins par les placers de l'ile, et le reste par les
taxes, douanes et fermages de la Pe'ree ; parfois meme, le revenu annuel
se serait eleve jusqu'ä trois cents talents. En realite. Herodote dit qu'ä
l'epoque dont il s'agit, vers 493, les revenus de Thasos atteignaient fre-
quemmeut {avxvä) le total etonnant de deux cents talents d'argent. Les
erudits qui negligent ce petit mot av^i'ü') fönt une grave erreur de cri-
tique: Herodote n'a rapporte que des maximums. II se produisit sans
doute a cette epoque, au Pangee et ä Thasos, des trouvailles d'alluvions
auriferes, trouvailles comparables, pour l'enormite et la rapidite du profit,
et pour le retentissement qu'elles eurent dans le monde grec, k la deeou-
verte des gisements argentiferes de Maronee au Sunium, en 483. Mais il
n'y avait pas tous les ans de ces coups de f'ortune. Un demi-siecle plus
1) VI. 46 // äe Tigoaoäöi rxfi tyivixo r-x rt T//; i'/ixelpov xal und ziby itetä/./.wv
IX fiev yf rCov ix Sxanxiiavhjc xCov -/gvosiov fiezä)./.cov zö i:zinaf uyScoxovza zr'O.uvza
TiQüa/jiB, ix 6i zü)v iv ai'zjj Oiiau) iläaato jxev zovziov. ov/ya Sh ovxm maxi zu iniTiriv
ßuaioiai ioiai xagnCov äzff.tai Tignai/ie and zi z!jc tjnilgov xcd zwr uizä).)MV txfog
hxdozov änjxüairi xd/.ayxa, vze 6h x6 nliXaxov TigoaijXS-f, xgiuxöaia.
2) Perrot, Memoire sur l'ile de Thasos {Arclnves des missions, 2" serie, t. 1), p. 20;
Babelon, Traite des momiaies grecques et ronmines, t. II, 1, col. 1197. ,En 483, ecrit
Cavaignac (Etudes sur l'histoire financiere d' Äthanes au V" s. p. 8), les Thasiens comp-
taient sur les deux ou trois ceuts talents que leur fourrüssaient les miiies du Pangee
pour former une flotte capable de les defendre contre la Perse. ,Mais les chiffres
donnes par Herodote valent pour les preinieres annees du X° siede, il n'est pas sür
nu'ils soieut eneore exacts pour 483 ; d'ailleurs, en 483, Thasos etait depuis huit ans
sujette du Koi. et n'avait plus de flotte inilitaire, aj-ant du, en 491, livrer aux Perses
ses galeres (virx^ jxaxQäq. ce que Giguet, copie par Babelon, l. cit., traduit par ,grands
vaisseaux') : Herodote. du reste, ne dit pas que les Thasiens exploitassent ,les mines
du Pangee". il ne leur attribue que Scaptesyle: ni qu'ils en tirassent deux ou trois
oeuts talents. mais seulenient les deux einquiönies de cette sonune.
Klio. BeilrüKc ziii- alten Geschichte X 1. ]
1
2 Finil Pcrdnzct.
tard, quand Herodote sejourriii ä Thasos. les vieillards. parlant au voya-
weur de la prosperite dont leur ile avait joiii uutrefois, ne se souvinrent
que des annees oii les recettes avaient ete les plus belles. L'erreur des
modernes a ete de transformer des totaux exceptionnels en totaux ordi-
naires. L'enormite des sommes aurait pourtant du leur donner a penser :
car enfin, deiLX cents talents. c'est le double de ce que le rush de Maronee
rapporta au tresor athenien'), la moitie de ce que le riebe nome d'Ionic
payait ä Darius'-i. la moitie des revenus probables d'Atbenes et de toute
r Attique au debut de la guerre du Peloponnese '). On a suppose *) qu'He-
rodote avait du lire, ä Thasos, sur des steles, les cbiffres qu'il donne. Je
trouve plutöt ä ses renseignements le caractere et l'aecent de l'informa-
tion orale et traditionnelle, qui n'est jamais qu'une deformation: „Souvent.
au bon vieux temps. nos revenus annuels montaient ii deux cents talents.
voire a trois cents. Xous ne devions pas alors de tribut ä Atbenes, et
quoique, depuis l'expedition de Mardonios, nous fussions vassaux du Roi,
nous n'avions pas. comme ses sujets des satrapies. comme les Grecs d lonie,
a Uli payer d'imput direet"*). Tels on s'imagine les propos qu'Herodote
a entendus a Thasos vers 435 — propos d'allies d'Athenes. mecontents
des charges excessives que leur imposait l'alliance. II convient de rap-
pi-ocher de renseignements de cette sorte un autre chififre qui se rapporte
aussi aux finances thasiennes et qu'Herodote a re^u, comrae les precedents.
de la tradition orale, sans s'inquieter de le contröler: le repas qu'aurait
fait l'armee de Xerxes dans les localites de la Pe'vee aurait coiite aux
Thasiens quatre cents talents! Herodote ecrit le chitfre sans sourciUer:
il nomme meme le commissaire thasien qui fut charge' de traiter l'annee
perse et de faire l'addition "). Dira-t-on aussi de ce compte fantastique.
qu'Herodote l'a lu sur vme stele, dans les archives thasiennes? II faut
croire, comme lui, que l'arme'e de Xerxes. avec les femmes et les goujats.
comptait cinq millions, et plus, d'etres humains') pour admettre qu'elle
ait pu consumer, en un seul repas, une .somme aussi formidable.
II n est pas donne' ä tout le monde de croire sur parole tont ce qu'a
lui-meme cru l'excellent Herodote: pai-ticulierement pour les guerres me-
diques, depuis les recherches critiques de Nitzsch **) et de Weclclein^). de üel-
1) Aristote. A(^. tioI. 22. — 2) Herod. III. 90.
3) Xenoph. Anuh. VII, 1. 27. Les revenus riu"Athene.s tirait de VviteQOQkt. autre-
ment dit les tributs des allies, se montaient, au debut de la guene du Pelopounese.
il 600 talents (Thuc. II. 13). — 4) Perrot, op. cit.. p. 2Ö.
5) Herod. VI. 46 &aaiowi ^ovai y.ccQnibv azsÄfat. Cf. VI, 42.
6) VII. 118. Cf. Perrot. op. cit. p. 23 et Grote, Eist, grecque. t. VI. p. 327 do
la traduction franfaise. — 7) A'II, 186.
8) Uelw Uerodutii Quellen für die Geschichte der Perserkriege, ap. Bhei». Museum,
t. XXVII, p. 226—268. — 9) üeher die Tradition der Perserlriege. ap. Sitmngsherichie
de VAcademie des sciences de Munich. 1876. p. 239—314.
ScaptfayU. 3
brück') et d'Eil. Meyer-), un historien se disqiuilitierait aujouril'hui cn jiro-
fessant encore l'opinion de Curtius que le recit d'Herodote „porte le canu-
tere indeniable d'une pleine veracite et que nous pouvons le prendre pour un
garant irre'cusable"^). Mais, quelque opinion qu'on ait sur ce qu'Herodote
nous dit des finances thasiennes, on ne peut douter que Thasos n'ait connu,
au debxit du V' siecle, une phase d'extraordinaire prosperite. Une bonne
preuve en est la floraison artistique qui se prodnisit iilors dans cette ville.
L'art ne fleurit qu'aux teinps d'opulence. Le plus grand peiiitre du V" siecle.
Polygnote, est un Thasien. lils d'un autre peintre. Aglaophon. Ils sont
contemporains et couipatriotes de sculpteurs anonymes, dont nous connais-
sons. ä defaut d'oeuvres de ronde bosse. vm assez gi-and nonibre de re-
liefs reinarquables *).
Au debnt du V= siecle. Thasos n'e'tait donc plus du tout la terre in-
fortunee, maudite par Archiloque. oü toutes les malcbances et les miseres
de la Grece s'etaient donne rendez-vous.
a)c ITaveÄh']v(ov öfU'C fg Qüaov avviÖQafier.
Ou plutöt. sa misere. c'etait maintenant d'etre trop riebe. Elle ex-
citait l'envie et la convoitise. Un dangereux aventurier. Histiee de Milet.
drtjQ "E/.Xrjv öeii'ög xe xal aocfdg. avait täcbe de mettre la main sur le
Bas-Strymon et sur le Pangee. II avait eu l'adresse. pendant l'expedition
de Scythie, de sauver Darius et l'arme'e. En recompense, il s'etait fait
donner le bourg edone de Myrcinos, sur le lac Strymonique*). II l'avait
fortifie et y avait installe des Colons Milesiens ä sa devotion **). Ses pro-
jets allaient bien au-delä; mais ils furent devines par Megabaze. Celui-ci
etait alors occupe ä soumetti'e au Roi toute la cöte thrace, depuis le Bos-
pbore jusqu'ä la Macedoine. II connaissait la ville qu'Histiee avait recue
en fief. II se häta d'expliquer ä Darius combien il etait dangereux d'in-
staller un homme aussi ambitieux et aussi intelligent qu'Histie'e dans ce
pars du Strvmon et du Pangee. oü fourmillaient. aiitour des comptoirs et
des mines, les Barbares de l'interieur. les Grecs de la cöte, toutes sortes
d'aventuriers '). Histie'e fut mande ä Suse et oblige d'y demeurer: de
1^ Die Perserh-iege und die Burgwiderkriege. Zwei homhinierte kriegsgesch. Studien
(Berlin, 1887).
2) Herodots Gesehichtswerk, ap. Forschungen sur alten Geschichte, t. II (1899).
p. 196—229 et Gesch. des Altertums, t. III, p. 237—248. Quant au gros livre d'Hau-
vette, Htrodote hi.?torien des guerres mediques, 1894, je ne puls souscrire ii tant d'ap-
preciations bienveillantes dont il a ete l'objet ä Paris: ,Hauvette bietet wenig", dit
justement Meyer.
3) Bist. gr. t. II. p. 340 de la traduction fran^aise.
4) Monument d'ApoUon Nymphegete: Bruun-Bruckmann. no. öl; Dittenberger.
Syll.'- 624. Reliefs des portes de Thasos: BCE. 1894. pl. XVIU; 1900, pl. XIV-XV;
1908. p. .391; Hev. archeohgiijue. 1908. t. I, p. 2-x Ex-voto ä Aphrodite : BCH. 1900,
pl. XVI. Stele funeraire de Philis: Biunn-Bruckmann, no. 232a.
.5) Herodote, V, 23. — 6) Her.. V. 11 et 124.
7) Her. Y, 23 ih ßuaO.iv. y.oTür tt /uijl^'« iitoltjaai, ävÖQi " E'f.hiVi äsiiü) xe xtü
1*
3
4 Piiiil Fcidrael.
iiienie. la Porte a souvent i'ait venir ä Constaiitinople les cliet's Arabes.
Dmzes ou Albanais qui lui faisaient ombrage. Histiee laissait ä Milet
son "endre Aristagore, confident de ses desseins. Äussi, quelques anne'es
apres, l'Ionie s'etant mise en revolte sur un ordre secret d'Histiee. quand
les Milesiens quittent leur ville, c'est ä Mj-rcinos qu'Aristagoi-e les con-
duit. Mais la meme annee, Aristagore et ses compagnons sont massacres
par les Thraces, devant une place dont Herodote na pas su le nom') et
(|ui, d'apres Thucydide"'), aurait ete la boui-gade d' 'Ervea "Oöoi, celle lä
meme que les Atheniens devaient plus tard coloniser sous le nom d"Am-
pliipolis. Ceci se passait en 497. Sur ces entrefaites. Histiee etait revenu
de Suse. Repousse de Milet. il avait'erre sur TEgee et l'Hellespont. vi-
vant en corsaire aux depens des loniens : un beau jour. en 493, quand il
avait cru le moment propice et ses forces assez grandes, il s'etait brus-
quement porte sur Thasos. Mais la ville avait resiste ä ce coup de maiu.
et les evenements d'Ionie avaient rappele Histiee dans lEst^).
Ainsi, en quatre ans, Thasos avait echappe ä deux grands dangers:
la tentative des Milesiens pour s'etablir sur le Bas-Strymon, l'attaque ino-
pinee d'Histiee. Mais eile ne pouvait echapper au joug du Grand Roi.
Dejä, la cöte du continent jusqu'au gelte de Macedoine, y compris par
consequent la Peree thasienne, etait soumise ä la Perse, depuis l'expedi-
tion de Megabaze. En 493, la flotte de Mardouios parait devant Thasos.
qui se soumet sans coup ferir^). D'aiUeurs. la suzerainete de la Perse ne
semblait pas devoir peser. Mardonios n'exigeait ni cbntribution de guerre.
ui impöt direct, ni soldats; ni navires: il ne demandait pour son maitre
que l'hommage symbolique, par la terre et par l'eau. Les Thasiens con-
tinuerent apres son passage ä exploiter leurs min es et leurs comptoirs, et
avec les ressources qu'ils en tiraient, ils renfor^aieut leurs murailles et
leur flotte. Le danger couru lors de l'attaque d'Histiee leur avait fait
comprendre la necessite d'augmenter leui's forces militaires *).
Mais la prosperite subite de Thasos inspirait une Jalousie feroce aux
villes grecques voisines. L'accroissement de ses forces militaires. tant
offensives que defensives, inspira de la crainte. Maronee etait en dilferend
avec Thasos ii cause de Stryme: Dicsea et Abdere lui disputaient. je sup-
pose, les fructueuses pecheries de la lagune Bistonienne et du delta que
forme le Xestos. Les Thasiens furent donc denonces ä Darius comme
meditant defection. Le Roi leur enjoignit d'amener leurs vaisseaux de
guerre dans le port d'Abdere et de demanteler leur ville. Ils obe'irent.
Ceci se passait en 491").
L'echec de l'expedition de Xerxes libera les Tluisiens du joug de la
xto
oif.w öov!; iyxtiaua^cti nüh%' iv Qgrjixtj, Vi« l'Sq zt vavTUjyijatuog iail rupl^nvog y.ul nol'/.ol
<niti ifctl uhtt?./M aQ-yvQfa, oftO.di t6 noU.iq fisi'"EU.i/i' ntQioixhi, 7to}.?.dg äs ßd^ßapog.
1) Her. V, 124 sq. — 2) IV. 102. — 3) Her. VI. 28: ßiiaoi' nnöySj/Tor /f(^^f/.
4) Her. VF. 44. — -5) Herod. VI. 46. — 6) LI 47.
Smptrsjilr. 5
Perse. Cest ii ce monieiit. je onii-s. iiu'lls durent lelevfr Iciirs n iii]>arts.
Les ruinös sen voient encore: elles soiit imposantes '). Quelques pierres
poi'tent des lettres archa'iques, marques de caniers ou d'entrepreneurs.
liPs portes etaient ornees de reliet's, representant les divinih^s protcctrices
de la cite. Une, qui donnait sur la canipagne, montrait. (•(jiiiinc plus tard
les monnaies de l'ile. Timage de Dionysos et d'Heracles. avee crtte epi-
granime:
Ztjrög xai 2iefiiZi]g y.ai AAKfitii'ijg Tai'V7TijtM')(r\
iaxäaiv nalöeg, rj/gde nö^s(x)g (pvZaxot -).
_(jui terre a. guerre a", dit un vieux brocard. (ju'est-ce, loixpie la
terra que les voisins envient, est riebe en argent et en orV Les Boers
en savent quelque chose. — Thasos allait bientöt avoir aiFaire ä des ad-
versaires autreraent redoutables que les Milesiens et que les Perses. Ni
ses divinites tutelaires. Demeter parienne, le Dionysos thrace. Heracles
itrclaer, Symbole de la force tliasienne, ni les talismans magiques dont la
ville munissait ses remparts ^). ne devaient la preserver du joug athenien.
On sait^). depuis la decouverte de V'A^t]i'akov nohreia, que Pisi-
strate. banni d'Athenes. etait alle refaire sa fortune au Pangee, dans des
entreprises (xQr/fiariaü^ievog). II n'est pas trop hardi de supposer que
<j^.'avait ete' dans des entreprises de niines, et que depuis cette epoque, l'at-
tention des Atheniens avait ete attiree sur le Pange'e. Nous avons vu
que de grandes decouvertes d'or durent etre faites ä Scaptesyle dans les
premieres annees du V° siecle: jusque lä, probablement, le Pangee avait
surtout produit de l'argent. Je crois que la premiere tentative des Athe-
niens pour s'emparer du Pangee remonte ä une date plus haute qu'on ne
dit. et ([u'elle s'explique en definitive par le retentissement qu'avaient du
avoir. en Grece, aux environs de 490. ces subites et enormes trouvailles d'or
scapte'sylique. Dans ce monde egeen si petit en somme. tant la mer y
rapproclie les distances. dans ce monde hellenique si curieux, si bavard,
si bien informe par ses marohands, par ses panegyries, par l'aetivite et
la mobilite de la race, bien des gens devaient savoir que les Thasiens et
les Thraces tiraient depuis quelques annees des profits enormes de Icurs
mines du Pangee. Des reeits couraient, qui eblouissaient le populaire;
rien de contagieux comme la fievre des raines.
On lit partout que les Atheniens n'ont pas songe :i s'emparer du
1) Mendel a voulu y voir les restes du rempart eleve apres l'attaque d'Histiee
{BCH, 1900, p. 264): c'est oiiblier que les Thasiens furent contraints de raser en
491 les murs qu'ils avaient bätis Tan d'avant. D'ailleurs, le style des reliefs dont
les portes etaient decorees semble indiqner une date plus basse que 492.
2) BCH, 1903, p. 392; Ret: circheo!. 1908, t. I, p. 2.5.
3) Conze. Reisen auf den Inseln des thrakischen Meeres, pl. V. p. 12.
4) .'\.ristote, 'A&. no/- XV. 2 TiaQTji.&iv n'g toi;; Tif^'i llayyKiov roTioi.;. iiHtt /ni,-
iif'.riruht^ros xctl arQaziüna; fiiaHionuftn'Oi xx)..
(5 J'iud Pcydr'uet.
Pano-e'e aviint 475, :ivant rexpeilition de Cinion contre Eioii. ("ost. a mon
avis, qu'on n'a pas exprime tont le suc d'un texte d'Herodote. Ici, que
le lecteur nie laisse entrer dans quelques explications. Si alles sont trou-
vees justes, il en jaillira de la lumiere, non seulement sur l'liistoire du
Pangee, niais sur une grave aifaire, restee fort obscure, et dans laquelle
las modernes ont eu tort, je crois, de ratifier le jugement inique rendu
par Äthanes contre un des hommas qui l'ont le mieux servie.
Sitöt las Perses hattus a Marathon, les Atheniens, sous limpulsion
energique da Miltiade, tächent da completer leur victoire en an tirant tout
le parti possible, comme iis tacharont sous l'impulsion de Themistocle,
onze ans plus tard, de tirar parti de Salamine et da Piatees. Sans perdre
temps, ils dassinant une vigoureuse contre-attaque, pour balayer hors des
Cyclades la flotte de Datis et reprendre au Perse les iles qui kii avaient
fait soumission. Aspirant des cette epoque a la domination de la mar.
lils aines de la race ionienne, las Atheniens ne pouvaient pas laisser les
Nesiotes sous le joug et Delos aux mains de la Perse. L'expedition qui
s'ansuivit a ete racontea par Herodote d'une fa^on lamantablament in-
comprehensive ') : Miltiade n'aurait eu d'autre objactif que Paros ; il se sa-
rait attaque aux Parians, pour satisfaira une vieille haina qu'il nourrissait
contre 1 nn d'antra eux; et il aurait echoue, pour avoir commis le sacri-
lege da penetrer dans le Thesmophorion parien, oü seulas les femmas pou-
vaient entrer. Voilä comment la tradition orale, recueillie par Herodote
ä Paros et ä Dalphas, racontait la campagne do 489. Heureusement, pour
apprecier ä sa valeur le plan de Miltiade, nous possedons autre chose que
cette Version locale. si platement edifiante et devote. Par Ephore"-), qui
l'a empruntee aux atthidographes. nous connaissons la Version attique. Mil-
tiade avait bien jjour but, d'abord, de chasser les Perses das Cyclades.
Celles du couchant. Ceos, Cythnos, Seriphos, Siphnos, qui forment comme
le prolongement de l'Attiqua, et au Sud da celles-ci. File plus importante
de Melos ne s'etaient pas soumises ä Datis : leurs galeras combattront ä
Salamine contre les Perses 'l. Mais les Cyclades les plus grandes at les
plus riches, Naxos, Paros, au centre de l'Archipel, avaient accepte le joug
du Roi. Miltiade se präsente devant Paros , qui lui ferme sas portes.
Un long siege commance, tres dur, oü Miltiade est grievamant blasse, dans
xm. assaut. La ville allait se rendre, quand une lueur est aper^ue sur la
mar, du cöte du Nord. C'etait, sur une montagne de Myconos, un de
ces incandias de forets de pins, comme en allument les bargers. Assieges
et assiegaants croient que c'ast un signal de Datis, venant de la mer d'Icarie,
1) VI, 132 — 1.36. Voir la critique qu'ont falte de ce recit Duucker, Geschichte
des Altertums^, t. VII, p. 148, Wecklein. Tradition der Perse rlmr(je. p. 246. et Ed.
Meyer, Gesch. des Alf. Ill, p. 339.
2) Cite par Etienne de Byzance, s. v. IlrirjoQ (Fflff, t. I, p. 263). Cornelius Nepos
(Milt. 7) resume Ephore. Je ne crois pas que le seboUaste d'Aristide (t. III. p. -572
Dindorf) ait, comme on l'a dit, connu Ephore. — 3) Herod. VIll, 46.
Scaptcsi/li'. 7
pai" la lueme route qu'il avait suivie un an plus tot '). Les Atheniens se
rembarquenfc precipitamraent.
Linsucces fle rexpedition, surtout (|uan(l ou sut ä Athenes qu'il n'au-
rait pas fallu decamper ainsi, exaspera la giiepe attique. (3n sait avec
quelle cruaute les Atheniens s'en prirent ä Miltiade, et comme ils lui firent
expier la popularite dont il avait joui jusque lä, la confiance sans bornes
qu'ils lui avaient accordee. (^uand il leur avait demande des vaisseaux,
des credits et des hommes. ils lui avaient tout accorde, sans explications.
Quand il fut de retour, sans avoir egard ni ä ses Services, ni ä sa blessure,
ui ä leur propre part de responsabilite, ils le condamnerent ä la prison
et ä une amende enorme, cinquante talents (340000 francs, qui en vau-
draient quatre millions aujourd'hui). Comment expliquer et I'enormite de
cette amende. et le fait etonnant que Miltiade avait pu faire voter l'expe-
dition, sans etre obUge de dire quel en serait le butV Les historiens con-
servateurs. qui defendenfc le recit pieux d'Herodote et tächent en meme
temps de disculper les Atheniens, s'en tirent par de mauvaises raisons, en
alleguant, avec Grote'), .Timpulssanee d'un Grec ä etre investi de la con-
fiance de ses concitoyens sans etre aussitöt gäte par vin oi-gueil demesure" ;
-Miltiade apres Marathon, dit Curtius^), avait senti sa force, et il l'avait
crue plus grande encore qu'elle n'etait. 11 avait pretendu garder le com-
mandement sans contröle : il n'avait pas envie de soumettre ses projets
;i une discussion publique : ces fa^ons mysterieuses d'agir etaient totale-
ment contraires a l'esprit de la Constitution athenienne: niais on avait
dans le bonheur de Miltiade une confiance absolue".
Les historiens qui admettent comme article de foi le recit d'Herodote,
n'ont pas fait attention au debut de ce recit meme *) : , Quand Miltiade
proposa l'expedition, il ne dit pas quel en serait le but, mais certifia que
ceux qui le suivraient reviendraient riches. car il les menerait dans un
pays d'oii ils rapporteraient sans gi-and peine de Tor ä foisou. ;(^pvffoi'
äq)\}ovov. ,Quel etait cet Eldorado, ce Potose? Les Cyclades? Mais
elles ne produisaient plus d'or. II y avait beau temps que le placer de
Siphnos etait epuise^). Du piUage des iles, meme des moins pauvres. on
ne pouvait attendre qu'un maigre butin, des esclaves. des moutons et des
chevres : et l'on ne devait piller que Celles qui tiendraient pour le Koi.
Miltiade. d'ailleurs. ne promettait pas du butin. mais du metal, beaucoup
de metal, beaucoup de cet or dont la Grece d'Europe — Apollon de Del-
phes excepte — avait eu si peu jusque lä. Si Miltiade a pu promettre
I) Herod. VI. 9ö. — 2) Eist, de la Grece, t. VI. p. 226 de la trathutiou franvaise.
3) Bist, (jrecquf, t. II, p. 2-54 de la traduction franvaise.
4) VI, 132 tth^aag vicci; kßöoui'jxovTa xal azQimrjv Tt xal /(»i.uar« ' A!ti]vuiov(;, ov
<pQäaag oipi in ))>' imaittaztiaeTai X"'(>'l^^ "'■■'■" f^i uvxovg yMxan}.ovTiHv l/v ol enuvxtti ■
fjii yäp Z">p)?v TOiavzijV äi'/ tiva a^HV ö9ev yQvabv fvjifxsviq äif^ovov ol'aovxtu " Xtywv
touwtn cii'tff r«? väag. — 5) Herod. 111. bl ; Pausanias, X. 11,2.
S Ffiid Pridruef.
aiix Atbeiiiens quils rapportcraient de l'or a foisou. cest qu'il sc jiropo-
sait de les mener finalement dans ia partie de l'Ege'e qui. ä cette date.
produisait reellement XQvaov äqi^oi'or. Et si les Atheniens ne lui ont
pas demande d'explicatioiis, c'est qu'ils comprenaient tous, ä mots cou-
verts, Oll il s'agissait d'aller. Et s'ils s'en rendaient tous si bien compte.
c'est qua tous savaient quels profits les Thasiens tiraient de Scaptesyle.
Et comme ils etaient tous fixes sur le but ultime et veritable de l'expe-
ditiou. ils pensaient inutile d'ebruiter leurs projets. L'expedition se di-
rifiea d'abord sur les Cyclades centrales, parce qu'il importait h Miltiade.
avant dojierer dans le Nord, d'assurer ses denieres et sa roiite de retour.
Peut-etre tenait-il a se rendre maitre dabord de Faros, pour que celle-ci
ne püt secourir Tbasos. dont eile etait la metropole.
Plus brillamment avait resplendi le mirage dore. plus violente fut
l'impopularite qui. en un instant, sc- dechalna contre Miltiade. II avait
promis aux Atheniens l'or de la Thrace. il fallait que la promesse füt
tenue: tonte la fortune du grand homme t passa. tont l'or qu'il avait
jadis rapporte de la Chersonnese. l'or de son beau-pere le roi tbrace Oloros.
La victoire de 1 Eurvmedon n'avait pas plus tot aclieve de conjurer
le perü perse. qu'Athenes entrait en conflit avec Thasos au sujet des mines
pangeennes. Ses hommes d'etat. instruits par Pisistrate et Mütiade. com-
prenaient nou moins bien qu'Histiee et que Megabaze. l'importancc du
Pangee et du Bas-Strvnion. En 475*), les Atheniens. reprenant a. leur
compte la tentative avortee des Milesiens, s'emparent d'Eion. a l'embou-
chure du Strymon. ä quelques lieues de Mvi'cinos. Le Perse Boges l'avait
gai-dee jusque lä dans l'obeissance du Koi. Kons ne savons pas Teffet
que la nouvelle fit ä Thasos, mais nous pouvons imaginer celui quelle
produisit k Athenes. La prise d'Eion avait ete difficile. Les Thraces de
linterieur. en haine de ces Grecs dont ils redoutaient l'avarice. aidaient
Boges. H avait fallu. pour les empecher de ravitailler la place, remonter
le fleuve, attaquer leurs villages lacustres. brüler les boiirgs de la plaine -).
1) Pour la date. voir Ed. Meyer. Gesch. d. Alt., t. III. p. 494.
2) Plutarque. Cimoii . 4. Esehyle dut prendi-e part ä cette Operation (Blass.
JEschylos' Perser und die Eroberung von Eioti, ap. Rhein, iluseiim, 1874. p. 481):
c'est alors qu'il vit la Thrace strymonique, dont il devait. trois ans plus tard. rap-
peler le Souvenir ä ses anciens compagnons d'armes:
oim ^TQvuoviov ne).ayoig 'Ay_f-
/.wi'äig tial TiÜQOixot
OQtjxttov htav'/.wi:
h'fivu: x' sxzo0ev d! y.uza. yi^aor i-
hj'/.auivtu nsQi nvQyov (Perses, 867 — 72 ed. Weil').
Ces vers expressifs etaient restes une enigme pour les interpretes jusqu'ä ce que
M. Weil, dans son edition de Giessen, ait eu l'idee d'en rapprocher le teste d'Hero-
dote (V. 16) sur les cites lacustres du lac Prasias. Les vers 871—2 se rapportent
probablpin(>iit ■:> Mvirino^.
Sviqitcgjilr. 9
Le famine^) — oii. selou uiie autre Version qui n est peut-etre pas incoii-
ciliable avec la prece'dente, im expe'tlient lieureux dont s'etaient avises les
ingenieurs atlieniens -) — rednisit la place. Quand tonte re'sistance tut
devenue impossible, Boges, dans un devnier sacrifice au dieu Strymon.
avait jete dans le fleuve tout l'or et l'argent qne contenait la ville, pnis,
comme Cre'sus a la prise de Sardes. s'e'tait voue aux flammes. avec tous
les siens. Se rendait-il compte. ce Barbai-e heroi'que. en hin(,'ant dans le
fleuve les nietaux precienx. quo l'or du Strvmon ■*) etait net'astc — m'-
faste comme l'or du Hhin"?
Cimon revut, ponr la prise d'E'ion, de plus grands honnenrs que Mil-
tiade pour Marathon et The'mistocle pour Salamine. On lui permit d'elever
ä Atlienes, sur le marche, trois hermes avec epigrammes commemoratives.
L'expedition d'Eion y etait coniparee ä celle de Troie. ä laquelle les Atlie-
niens pretendaient que leurs ancetres avaient pris part sons la conduite
de Menesthee. Cimon, par prudence, pour n'exciter ni la Jalousie des
dieux ni celle de ses concitoyens, n'y etait pas nomme. Mais il n'y etait
point parle non plus de Marathon, de Salamine et de Piatees. C'est que
la legende des guerres mediques n'existait pas encore, et que la prise
d'Eion, dont Ihistoire traditionnelle et conventionnelle de ces guerres a
rabaisse l'importance, paraissait aux contemporains un succes capital. Est-ce
ä dire que mieux instruits que nous de lirnj^ortance respective des evene-
ments de 480/79 et de ceux de 475. ils crussent vraimcnt que la prise
d'Eion surpassait Salamine et Piatees V Assurement non. L'explication
1) Epigramme d'un des hermes: h^iöv t' cuBcova. Cf. Herod. VII. 107 et Plutai-
(|ue, Cimon. 7. Plutarque a puise se.s renseignements sur le siöge d'Eion ailleurs
que dans Herodote: il parle d'une grande victoire remportee par Cimon sur les Perses
au debut du siege ; il appelle le eomniandant perse BovTrjQ.
2) Pausanias, VIII. 8, 9. Eion etait au bord du fleuve. du cöte gauche (Thuc.
V, 10). sur un terrain d'alluvion parfaitement plat. Les Atheniens detournerent le
Strymon, de fapon ä ce que l'eau enträt par les portes et inondät la ville. et qu'elle
diluät les remparts, qui etaient en terre (c'est pourquoi on n'en trouve plus trace
aujourd'hui: cf. Leake. Travels in the Northern Greece. t. 111, p. 172. avec lequel
concordent mes propres observations). Wilamowitz {Aristoteles wnd Athen, t. I. p. 1.55).
suivi par Meyer {Geacli. d. Alt. t. III, p. 494), rae semble avoir eu tort de s'inscrii'C
en faux contre Pausanias. On calomnie souvent ce pauvre Pausanias. Fougeres
ecrit (Mantinee. p. 420): , Pausanias, toujours soucieux d'etaler son eruditiou, demontre
qne la manoeuvre d'Agesipolis avait un precedeut, le stratagenie celebre de Cimon
au siege d'E'ione (sie)'. A vrai dire, Pausanias ne , demontre' rien. il rappelle un
fait. tres simplement. Si le stratageme de Cimon etait „celebre', Pausanias. lors-
qu'il en a touche un mot, n'a pas ,etale son erudition'. £st-on sur, d'ailleurs, que
ce stratageme füt si , celebre'? Nous ne le connaissons que par nn temoignage.
celui de Pausanias.
3) On trouvait l'or en paillettes dans les sables du Haut-Strymon : cf. la mon-
naie de Pautalia (Beschr. der antiken Münzen zu Berlin, t. 1, p. 202 : Babelon, Traite.
t. 1, col. 782). ou Ton voit, autour du dieu Strymon, quatre petits genies, CTAXYC,
BOTPYC, APrYPOC. XPYCOC. Encore aujourd'hui. le Haut-Strjnnon aurait ses or-
pailleurs (Erdic. En Bidi/arie tt en Botimelie. Paris. 188.5, p. 312).
10 Pa>'^ Pii-dn.:if.
lies honneurs extraorclinaires qu'elle valut ä Cimon doit t:tre autre. Dejä
les anciens s'etaient rendu compte qu'il y avait la un probleme^). La
Solution juste. c'est, je crois, que les Atheniens penserent avoir pris, avec
Eion, la clef d'iin terroir excessivement riche -), qui leui- donnerait, outre
l'ai-geiit et Tor, les chevaux et le gros betail ^), les salaisons de poisson *)
t't le ble *), les bois de marine — ceux dont on faisait les coques et eeux
dont on faisait les rames*") — enfin, toutes sortes de bonnes denrees a
acquerir soit par l'exploitation directe, seit par echange avec les produits
de l'Attique. vin. huile, poteries. sei. Le troc du sei, surtout, promettait
d'etre lucratif, et dut l'etre effeetivement plus tard, apres la fondation
dAmphipolis'). Les liabitants de l'interieur faisaient, je suppose, une
grande consommation de cette indispensable denrtfe pour les salaisons de
poisson. C'est l'epoque oii les vainqueurs, revenus dEion dans leurs
demes d'Attique, appellent leurs fils nouveau-nes du nom significatif de
Strymodore *) ; oü les Li/cxn/irs d'Eschyle et de Polyphrasmon evoquent h
1) Plutarque, Cimon. <S 6iä zl xohvv tu lußturog i-nfQijyäntioav l'ityov,
2) Id.. 7 yÜDQav evifiveatäztjv ovauv y.al xa?.?.latrjv olxijaat nugf-dcuxf ToTq ' A&r/vaioig.
Cf. Boue, La Turquie d'Europe (Paris, 1840), t. I, p. 196: ,1a plaine ovale de Serres.
Fun des diamants de la couronne de Byzance".
3) Se rappeler les types des monnaies des Bisaltes, des Orresciens, des Tynte-
iiiens et de Geta, roi des Edones: cf. Babelon, Traue, t. EI, pl. 45 — 47 et 49.
4) Pour les pecheries du Strymon, cf. Herodote, V, 16; Cousinery, Voyage dans
la Mucedoine. t. 1. p. 136 : Leake, Travels, t. III. p. 184. Les anguilles surtout pullu-
laient dans le Strymon (Aristote, Hist anim. VIII. 4, 5); elles y atteignaient une taille
enorme (Antiphane, Thamyras, fr. 10.5 Kock: cf. Leake, l. L); les gourmets les pri-
saient fort (Archestrate ap. Athenee, Vll, p. 299 P). Joindre ä ces temoignages des
auteurs anciens et des voyageurs modernes celui des monnaies d'AmphipoIis et de
Berge (Cousinery, op. l. t. II, pl. 6, no. 18; Beschreib, der «id. Münzen -u Berlin,
t. II, p. 37, nos. 16—19; BMC, Thrace, p. 205. no. 3).
.5) Leake {op. 1.. t. 111, p. 172) note en 1806, ä l'embouchure du Strymon, .a store-
bouse for tbe grain of the Strymonic plains, wbich is exported from bence in large
quantities to Constantiuople".
6) Herod. V, 23 [Mvqxivoc], 'Ivu'l'öij zf rctvTiyy//ai,uog iaxl aip&ovog xal noV.ol xw-
Ti&ec;. Cf. Tbucyd. IV, 108 i/Oßivtjg äs t;/? 'Aft(pc7iöf.twg ot '49^)}vaZoi ig ßsya öeog xa-
ttaztjaav, aki.wg re xnl üxi ij 7iö?.ig uvtotg ijv wifehfiog §vi.u)v ze vavTHjyrjoi.uwv nofinf/
xal ygrinäziov UQOaöSo) et Tbeopbraste, Hist. plant. IV, 5, 5 ßQayyg rf' iaxl zönog og
t/ft xal u).wg zljV vavTirjyi/ai.uov v?.tjv • zT/g /isv yäp EvQwnijg doxn zu tiiql zfjv Mcxe-
öovlav xal 'öaa zT/g Bgäxijg xal ntgl ^Iitt}.!av.
7) 0p«| fvytvt/g ei ng&g rO.ag i'/yogaaf/evog (Menandre fr. 828 Kock: cf. Grote,
Uist. grecqtie, t. V, p. 155 de la traduction). Etg zljV /Afoöyfwv avaßävzsg oi siu-nogoi
ixö/xiL,ov a?.ag, avä-' wv zoi-g olxizag ihiußavov (Zenobios. II, 12). TCov QQUxCav oi fxf-
oöyfioi ulüiv avtixax)}}.läxzovxo zove oixexag (Pollux, Vll, 14). Ce qui fait l'impor-
tance de ces temoignages, c'est qu'ils ont trait au commerce d'Atbenes, et que la
partie de la Thrace avec laquelle les marchands atheniens, au V"^ et au IV' siecle,
ont ete le plus en rapport est le pays du Strymon, dont AmphipoUs etait le marche
et le debouche.
8) Ce nom ne s'est rencontre jusqu'ici dans l'epigraphie attique que sous la forme
abregee STPVMOS, dans une inscription {IG. 1. 440) copiee par Pittakis et que M.
10
Hmptisijh'-. 11
limugination di's Atlit'iiieiis les pathetiques legendes, les tultes m3'steneiix
de la montagne de l'or- Les niythes tendancieux que Ic nationalisme athenien
inventa pour justitier les pretentions de la ,plus grande Athenes" sur le pays
strymonique reiiiontent sans doute ä cette date. On racontait que cette partie
de la Thrace appartenaifc aux Atheniens par droit d"heritage. un des fils
de Thesee, Athamas ou Demoplion, l'ayant jadis re^ue de sa femme Phyllis,
ime epiclere edone dont c'etait la dot'). Ces belles inventions, dont le
theätre du V^ siecle est responsable et que les orateurs atheniens alleguerent
souvent en maniere de raisons, passaient dejä, au temps dEschine, pour
d'anciennes legendes, äfjyaioi itrd-oi.
Tiiucydide dit: ,Quelque temps apres la victoire de l'Eurymedon. les
Thasiens voulurent sortir de la confederation attico-delienne. parce qu'ils
etaient en conflit avec Athenes au .sujet des comptoirs et de la mine qu'ils
exploitaient en Thrace. vis a vis de leur ile". L'aveu est grave pour
Athenes. II en dit long sur Tavidite de cette terrible ville. sur l'äprete
qu'elle mettait alors ä lutter pour avoir la richesse, et par la richesse la
force, et par la force Thegemonie. Quels droits avaient donc les Atheniens
sur la Peree thasienne et sur Scaptesyle? Ils ne possedaient alors en
Epithrace que la seule place d'Eion : d'Eion ä Scaptesyle il y avait loin.
Ad. Wilhelm me dit n' avoir pas retrouvee. M. Kirchner n"a pas aduiis Xxpvuog daiis
sa Prosopographia — ä tort, car ^rpv/uog est un „Kurzname" tout ä fait regulier (cf.
Fick-Bechtel, Griech. Personennamen, p. 22 et 2.56). Si Kirchner s'en est defie, c'est que
Kirchhoff avait discredite la copie de Pittakis en y remplagant d'une fa9on arbitraire.
la leciio difficilior par la correction ^T()v/j6[äwpo(;]. Ce nom-ci non plus ne flgure pas
dans la Printapographia atticu, quoique trois pieces d'Aristophane le garantissent
comme athenien. Kirchner pense que c'etait un nom invente par le poete, autre-
ment dit qu'il n'aurait pas esiste, dans TAthenes du V siecle, de citoyens ainsi de-
nommes. Je crois au contraire — et M. Wilhelm, que j'ai consulte, est de mon
avis — que parmi les Atheniens nes ä l'epoque des campagnes victorieuses contre
Eion, Scyros, Carjstos, Naxos, il y en eut qui refurent le nom sonore et glorieux
de Strymodore, comme d'autres ceux non moins süperbes de TxvQox?.r/q (Si/ll. -. no. 32,
1. 22; date 42.5/4). KaQvaxövixo:, yaquiärn (IG, I. suppl. p. 108. no. 446a: date 440
euviron, et non 408, comme l'avait pense Kirchhoff; cf. en demier lieu Hicks-Hill,
Greek hist. inscr. p. 78 et E. Meyer. Gesch. des Altertums. III. p. 494). Le coryphee
du choeur des vieillards. dans Lysistrata, s'appelle Strjmodore (Li/s. 2-59: cf. dans
l'edition Van Leeuwen. p. 1. la liste des personnages teile que la donne le Leidensis) ;
Lysistrata fut jouee en 411. Strymodore aurait eu 64 ans. Dans les Gutpes (v. 233),
Tun des vieillards qui forment le choeur s'appeUe Strymodore, du deme de Konthyle
(cf. Wilamowitz. Aristoteles und Athen, II, p. 172) : lors de la representation des
Guepes, il pouvait avoir -52 ans: ä cet äge. on comptait dejä parmi les nQeaßvtiQot.
Daus les Achurniens (v. 273). il est question d'un rural. Strymodore. qui possedait une
esclave du nom de Opüzia; le nom meme de ce Strymodore donne ä penser qu'il
etait d"une famille en rapport. d'une fa9on ou d'une autre, avec la Thrace : rien
d'etonnant que ce personnage eut une Thrace pour esclave.
1) Eschine, De falsa legat. 31 avec la scholie. Gf. Ovide, Heroides, IT; Bemides d'a-
lUiiur, hh, -591—606 : Art d'aimer, III, 37; Hygin, .59 ; Schot, ad Li/cophr. 49.5 (p. 181 Scheer).
11
12 i^<iiil l'('idri.ict.
Mais le territoive cl'Eioii toucliait ;i celui tle Giilepsos. Tun des coiiip-
toirs thasiens de la Peree: la deliraitation des deux territoires put faire
naitre le diiferend. A Scaptesyle nieme. des capitalistes atheniens avaient
pu tenter, sans y reussir, d'evincei- ceiix de Thasos, de leur disputer les
concessions. Les affaires qui avaient enrichi Pisistrate etaient peut-etre
restees entre des raains atheniennes.
Le conflit avec Tliasos fournissait aux Atheuiens 1 occasion desire'e et
sans doute provoquee de s'approprier les gisements precieux du Pangee.
Ils envoient aussitöt contre Tliasos une flotte commandee par le vainqueur
d'Eion '). Les Thasiens sont defaits dans une bataille navale, les Athe-
niens debarquent dans l'ile et investissent la ville. Apres une resistance
de deux annees, Thasos eapitule. Elle est obligee de se demanteler, de
livrer ses vaisseaux, de payer une iudemnite de gnerre, et pour lavenir
de se soumettre au tribut et de renoncer ä toute pretention sur son an-
cienne Peree et sur Scaptesyle, ri)v re ijneiQOV y.al rö fiercüZoi' äcftmeg-).
Malheureusement pour les Atheniens, dans le temps meme oü ils se
battaient devant Thasos pour Scaptesyle, le placer tant convoite et dis-
pute retombait aux mains des Tin-aces, ses aneiens possesseurs. Les Tha-
siens s'en etaient rendus maitres a une date que nous ignorons. La guerre
entre Thasos et Athenes permit aux Thraces de s en emparer de nouveau.
Les Atheniens aussitöt envoient^), pour le leur reprendre, une expedition
de dix mille i'jTOixoi, tant citoyens qu'allies. sous la conduite de Sophanes
et du beau Leagros^). Elle avait pour objectif imruediat la fondation
dune colonie. ä deux heures en amont de l'estuaire. au lieu-dit „les Neuf-
Routes"*), l'endroit meme oü vingt-neuf ans plus tard s'elevera Amphi-
polis. L'emplacement etait admirable: il commandait le defile par oü l'on
monte de la mer dans la plaine strymonique ; avec cela, bien pourvu d'eau
et facile ä fortifier. De'jä en 475/4 les Atheniens avaient essaye de sen
emparer. Ils avaient essuye un cruel desastre ''). L'expedition de 464
1) Plutarque. Cimoii, 14. — 2) Thuoyd. I, 101.
3) Herod. IX, 7.5; Thucyd. I, 100. IV, 102; Isocrate, De paee, 88; Diodore. XI. 70.
XII, 68; Pausanias, I, 29,4; Schal ad ^schin. de falsa kg. 34.
41 Klein, Lieblingsnamen, p. 70; Pottier, Catalogue des vases antiqiies [Ja Lonvre].
t. III, p. 711 (oü la mort de Leagros est datee ä tort de 467).
5) 'EvviM 'Oäoi. Ce nom me semble la forme hellenisee d"un uom thrace. un
cas d'etymologie populaire. II designe une localite. extremement importante par
sa Situation, de l'Edonie, peut-etre le clief-Iieu de ce district thrace. Or, les 'HöSivai
ou ' HdCovfQ s iippelaient aussi "(iäovtg et l'Edonie ^fidoiiij. Cf. les 'Oäö.uavtfg ou 'Oäußctv
tot, qui sont probablement les memes que les Edones. en tout cas leurs pi-oche voisins.
6) Schol. ad JEschin. de falsa leg. 31 (Oratores attici de la coUection Didot, t. II.
p. 502) AvaiOTQÜiov xal Avxoi-Qyov xcä Kgarlrov azQarsvövxioi' tn 'Hiöra rijv ini —T(jv-
ftöi't ätf<p9äQTjattv vnö Bgnxüiv, fif.rjtpörci; 'Htdva inl apynvxog 'A&fjvrjai i'alöwvog. Cf.
Ed. Meyer, Forschungen, t. II, p. 62. Wilamowitz [Aristoteles und Athen, t. II, p. 292)
pense que la stele vue par Pausanias (I. 29. 4) au Ceramique et que le Periegete
croyait celle des Atheniens massacres ä Drabescos en 464. devait etre celle des
Atheniens morts dans I'affaire dont parle la scholie d'Eschine.
12
Sc(ipti'si/Ir. 13
reussit a oi'CMiper les ,Neuf-lioutes". Mais clk- visait hicii ])lus loin.
Herodote assure expressenient quelle avait pour but veritable la mint-
(Vor du Pangee '1. Apres s'etre saisi des Neuf-Routes, les Atheniens s'en-
foncerent dans rintürienr. ]ionv conquerir le pays de l'or. le district de
Datos ou Daton. ((jiniiic mi l'appelait '-) : c'e'tait la vaste plaine, tres fer-
tile au Nord, assez marecageuse au Sud. oü quelques generations plus
tard Philippe de Macedoine devait fonder la ville de son nom ; c'etait
aussi. dominant cette plaine. la partie du Pange'e oü se trouvait Scapte-
syle. Pour gagner le pays de Daton. deux cliemins s'ofl'raient aus Athe-
niens. Tun le long du versant Sud, par la valiee pierienne, lautre le long
du versant Nord, par lEdonie. celui la meme que suivra plus tard la voie
Egnatienne. Ils prirent celui du Nord, qui, etant en plaine. seniblait le
plus t'acile. 11s avaieut compte sans les surprises ^) de la tactique bar-
bai"e. Une iin tragique les attendait, si terrible que pour l'expliquer. le
chauvinisme athenien faisait intervenir les elements*) et les dieux. Atta-
(jues ;i rimproviste par les Thraces, ils furent estermine's jusqu'au dernier.
Par quels Thraces? Et en quel endroit de la ThraceV
Ni sur Tun ni sur lautre point les temoignages ne concordent, mais
la critique peut determiner celui qu'il faut croire. On na generalement
jias vu qu'Herodote a fait erreur sur les deux points et que Thucydide
a tenu a re'tablir la vOrite. 11 est ainsi arrive plusieurs fois que Thucy-
dide a juge necessaire de corriger Herodote ■'). II le fait sans jamais
nomnier son devancier. mais pour qui sait lire entre les lignes, 1 Intention
n'est pas douteuse. Herodote assurait que l'expeditiou de Sophanes avait
ete massacree i'itö 'Höcoväv ir AäTip. Thucydide dit qu'elle fut mas-
sacree iv AgaßriOxco rij 'HÖMvtxf] vnb ruf 0QaxMV ^t>findvron>. On le
voit. Thucydide ne precise pas seulement. il rectifie. Ce n'est pas assez
de dire qu'il ajoute au temoignage d'Herodote : par ce qu'il y ajoute, il
le contredit. Drabescos etant im bourg d'Edonie, le desastre n'a pas en
lieu Bv Adt(f). car la plaine de Datos s'etend au N. E. et l'Edonie au N. 0.
du Pangee. Et ce ne sont pas les seuls Edones qui ont massacre l'ex-
pedition athenienne. Comment une seule petite tribu. dont le territoire
1) Herodote IX. 75 ^toifui-fcc . . . änoD^ui-Hv ■ ■ . [■>■ Jdny Tiful rCov usTrD./.my noy
■/nviiivjv /xayö.ustov.
2) Sur remplacement du district de Daton, voir les lumineuses explications de
L. Heuzey, 3Ii$sion de Macedoine. p. 63 — 6ö.
3) Pausanias. I, 29, 4 Kvei.Tiiatoi ini&i,uevoi.
-i) Paus. l. c. liyszai Sh xu'i ü)j y.tQCivvol ntooiti' ^Ji" avxoi:.
•")) Le passage de Thucydide le plus important ä est egard est 1. 20. 3, qui vise
Herodote. VI, .57 et IX, 53. Cf. encore Thuc. I, 4 et Herod. I. 171 (sur Minos et les
Cariens des Cyclades); Thuc. IV, 102 et Herod. T, 126 (sur I'endroit oii Aristogoras
et les Milesiens furent exterraines par les Thraces) : Thuc. I, 126, 8 (sur les archontes)
et Herod. V, 71 (sur les prytanes des nauerares); Thuc. I, 89,3 et Herod. IX, 13 (sur
la destruction d'.4thenes par Xerxes) ; Thuc. I. 89, 2 et Herod. IX, 114 (sur le siege
de Sestos) : ete. Cf. Ad. Bauer. Themifioldes (Mersebourg, 1881), p. 28 sq.
13
14 PkkI Fcrdriset.
etaifc graud ä peine coinine un canton fraurais. ciurait-elle pu massacrer
une armt'e gi-ecque de dix mille lionimes":' Pour extenuiner une teile ar-
niee, il a fallu une eoalition des Barbares. Tis s'etaient coalises. car ä
tous l'etablissement des Atbeniejis aux Xenf-Koutes portait ombrage. parais-
sait. non sans raison, un nisiis hell/: -Tpof/^ö/'Tfc . . . fg fieaöysiav. dit Tbu-
cydide (I. lOOl. öis(f&d(ii^aav i'Tiö imv Qqay.Mi' zviittüvkov. oiq TTO/Jfiiov f^r
TO yÜQiov y.jiZöiterov. La conjecture de Poppo. cvirnavTe^^). proposee en
depit des manuscrits. qui tous donnent cvunüvroiv. est aussi arbitraire que
malbeureuse. Non moins malbeureux le commentaire de Stahl, qui garde
cviiTrdvTMV. mais essaie de concilier Thucydide avec Herodote, Diodore
et Pausanias. En realite, la conciliation est impossible. II faut choisir.
Or, qui ne pense que. quand Thucydide juge devoir contredire Herodote,
c'est qu'il a pour cela des raisons sans i-eplique? Particulierement pour
tout ce qui touche ä l'histoire des Atheniens au pays pangeen. qui n'accor-
dera une confiance absolue a Thucydide? II avait ses interets industriels
dans ce pays. il y a commande en chef devant l'ennemi, il y a reside une
grande partie de sa vie.
Par un curieux hasard, la localite de lancienne Edonie qui portait
jadis le nom de Drabescos la garde jusqu'ä nos jours. Malgi-e tant d'in-
vasions. tant de bouleversements dans les races et les langues, ce vieux
nom thrace a survecu. comme ont survecu. plus ou moins modifies, les
noms ti-es antiques. prehelleniques. de Strymon et de Mestos. d'Angistes
et de Siris. Drabescos sappelle aujourdhui Sdravik, c A^aßyy.t, avec
addition de la proposition 'g = eig .a" sans mouvement, comme dans
Stamboul -). Stalimeue. Setinia. Sampsoun. Isnik, Esteves ^) etc. C'est ä
treize kilometres dAmphipolis, un village dune cinquantaine de maisons.
qui, en aoüt 1899, quand j"y passai. appartenait ä trois grands proprie-
taii'es, Tahir-bey de Serres, Abdi-aga et Bairi-Ama, ces deux-ci Albanais.
La Population agricole qui s"y trouvait reunie se composait de Macedouiens
hellenophones et dun plus grand nombre de Bohemiens (yvq^TOi).
L identifieation de Sdravik avec Drabescos a ete indiquee depuis long-
temps par Cousinery^). Voici ce qu'il ecrivait. il y a presque un siecle.
dans le recit d'un voyage qu'il fit de Drama a Serres, par Alistrati et
Zilacbova: .Parvenüs sur le pont d'Anghista. nous avions devant nous
plusieurs villages, savoir: Anghistu. qui porte le nom de la riviere. Fer-
1) Admise par A. Croiset. pour cette raison que si Thucydide avuit ecrit cr.«-
■nävTiuv. il n'aurait pas employe olc, mais vaoiq.
2) Cf. Hesseling, Istamhol ap. Hev. des etudes grecques. Ilt (1890). p. 189.
3) Leiunos, Athenes (cf. V. Hugo, Orieniales, VI: Cri de guerre du Muphti),
Amisos, Nicee, Tliebes (daus uu texte fran9ais du Moyen Age ap. Umnania. t. XTV, p. 41).
4) Voyage dans hi Macedoine. t. IL p. 51 : d'oü eile a passee dans la monographie
de //«//. Moa/ÖTiov'/.oi, 'H ifp« «or»/ ryg Ei'xoattpoivlaatjg (Constantinople. 1896), p. 30.
14
ScaptesiiU:
15
15
l(j P(ud Pirilri.irt.
rista^}. Jcni-Kieiii') et Sdracli.-. Ce derniei' noni rne rappela ce que m'u-
vait dit l'archeveque de Salonique, au sujet des sources de l'Angitas, savoir,
qu'en parcourant son ancien diocese, il avait aper^u beaucoup de ruines
;i Sdravitz, et qu'il ne doutait pas qua ce village n'eüt tire son noni de
celui de Drahesqxc. alte're par les Bulgares, qui de Strymon ont fait Strounia.
et d'Angitas Anghista, a cause des difficultes de prononciation. que leur
presentent les desinences de quelques mots grecs" ^).
11 n y a pas de i'uines a Sdravik. Le bon Cousinery a donne' une
traductiou un peu grossissante du mot A'uQxcda, dont, je suppose, s'etait
servi le metropolite de Salonique. Celui-ci, d'ailleurs, avait dit vrai.
L'humble eglise de Sdravik*) a pour autel un de ces /Joj/to/ funeraires en
marbre blanc, comme on en a trouve beaucoup sur le territoire de la co-
lonie de Philippes^j. De l'epitaplie antique il ne subsiste plus que les
deux premieres lignes. Apres avoir surmonte une tombe, et avant d'etre
consacre dans une eglise cliretienne, ce ßcofiög, retourne, a servi de borne.
comme en temoignent des inscriptions en grandes lettres byzautines, sur
trois des quatre faces. A la porte de l'eglise, pavee dans l'exonarthex,
j'ai releve une autre inscription terminale, eile aussi de la periode byzan-
tine. Enfin, dans le tcliiflik de Tahir-bey. j'ai copie et estampe l'epigramme
suivante, qui est gravee, en fines lettres du IV" ou IIP siecle avant notre
ere, sur une base de luarbre blanc''):
. . . AAIKQSAYrHAoZA?nP . . L|0 . . . o|an . , .
.M'l'APETHITolAAElSPoilNHSOAAAiMAP
. ErroSoPß«AASOQNSETA'J'S21AloNY«loSAY . . .
.QlZoMENoS^IAIANHMnPEPoNEISAAoXoN
[(Pei'] äöiy.(og. Avyi], öö^ag }tQ[d ^f()]o[t'c fi^oi dr\fJ/.(.z\'
[ä]uq>' äQETi'j Toiäö' eig nöoiv ija&a ödfiaQ
lyijf'yyog ÖQ(7)aa' drd-' (Tj»» ae rüqxo Aiotn'miog «r[cw]
[a^q)^öf.iEvog (filiav qv nqinoi' eig äXoxov.
Je n'ignore pas que M. Henzey s'est prononce contre l'identification
de Drabescos avec Sdravik et qu'il place Drabe^cos ä l'endroit oü se trouve
aujourd'hui la grande ville de Drama'). L'identification de Drabescos et
de Drama, proposee aussi par Leake**) et Perrot '■'), est admise aujourd'hui
comme certaine par les geographes '"). Elle va piourtant a l'encontre non
1) Carte autrichienne : Provistii.
2) Carte antricbienne : Neohori (ä l'emiih^reniciit d'Araphipolis).
3) Voi/age dans la ilacedoine, t. II, p. öl.
4) Elle est placee, comme beaucoup d'autres eglises de la Macedoine Orientale,
sous rinvocation d'Athanase, le fondateur de la Grande Laure.
5) Un speciraen dessine dans BCH, 1897, p. 530.
6) Larg. 0"'56; haut. 0"i2'2. Je dois la restitution du premier vers a mon ami
W. Vollgraff. — 7) Mission de Maccdoine, p. 140—142. — 8) Triirels, t. III, p. 183.
0) Didon, Neopolis, les riiines de Philippes, ap. Revue archenlogique, 1860, t. II, p. 73.
10) Philippson. dans Pauly-Wissowa, .•-■. t: Drabescos ; R. Kiepert, Formoe orbis
antiiiui. XVI, p. ■">.
16
Smplr.sylr. 17
seulement de Thucydide, mais de Strabon. ou de l'epitomator de Strabon ')
et d'Appien -), qui lim et l'autre placent Drabescos non pas au Nord de
Philippes, mais ä l'Oue.st, du cöte de Myrcinos et du Strj-mon. On identifie
Drabescos avec Drama, parce que la Table de Peutinger place, ä douze
milles de Philippes, sur la route d'Heraclee Hintique. une localite nommee
DamhescKs. Mais c'est d"une mauvaise me'thode de sacritier des temoi-
gnages comme ceux de Thucydide ou d'Appien, qui sont dairs, categori-
(jues et fondes sur l'^autopsie" des lieux. h celui de la fameuse Table,
laquelle, pour cette regicu, est tout ä fait deconcei'tante, tant on est sur-
pris de n'y pas trouver VEffiiafia. tant las noms semblent defigures et les
distances faussees. La premiere Station qu'elle nomme apres Darabescus,
sur cette route de Philippes ä Heraclee, est celle de ou du Stn/Dion, a,
8 tnilles de Darabescus : or, de Drama au Strymon, il n'y a pas moins de
45 kilometres. Peut-etre le vktts latin qui a precede Drama s'est-il en elFet
appele Darabescus. sans qu'il le faille confondre avec Agaßfioxog d'Edonie
— de meme qu'aujourd'hui il y a, dans cette region, deux gros bourgs
ä peu pres homonymes, Pravista au S. E. du Pangee, et Provista. au N. 0.
Mais revenons au desastre de Drabescos. II dut empecher les Atlie-
niens de tirer parti du traite qu'ils allaient bientöt imposer ;i Tliasos. Je
dis .qu'ils allaient". car Thasos, lors du desastre de Drabescos, ne s'etait
pas encore rendue. Le desastre de Drabescos est anterieur de 29 ans a
la t'ondaiion d'Amphipolis (en 436). 11 date donc de 464. La reddition
de Thasos eut Heu l'an d'apres. Ainsi la clause qui, dans le traite impose
par Athenes ä Thasos concernait Scaptesyle, rö ueia/JMV ä(f£i'[eg, visait
une propriete dont ni les Thasiens ni les Atheniens ne disposaient plus.
C'etait, si Jose dire, vendre la peau de l'ours. A moins qu'il ne faille
entendre fö fitzaZÄoi' clrfäirsg d'un renoncement des Thasiens ä aider les
Satres dans l'exploitation de Scaptesyle, ä y affermer des concessions.
Je sais bien que la plupart de ceux qui ont parle de Scaptesyle s'en
sont imagine autrement les vicissitudes. Le dernier erudit qui ait ecrit sur les
finances atheniennes assure qu'. Athenes fut maitresse des mines du Pangee
de 463 ä 442"^). Sur quoi se fondent cette assertion et ces precisionsV
1) vn, 33.
2) De bell. cir. IV, 105 in di t^s ävatto^, ntSlov /jc^/qi Mvqxivov Tf xul dgafüfi-
xov xal nozaßov —tqvuövoc, XQiaxoaituv nov xul nsviijxovxu ataälwv, tVifOQOv näw
xal xaXüv.
3) Cavaignac. Efudef:. p. 185: lueme assertion ä la p. 50: ,Des le lendemain des
guerres mediques, rattention des Atheniens se poita vers le Pangee. ou l'or et l'ar-
gent se rencontiaient ensemble . . . Eu 463, les mines d'or, qui appartenaient aux
Thasiens, furent conquises (les mines d'argent lesterent au roi de Macedoine) ... Au
uombre des premiers concessionnaires fut le pere de l'historien Thucydide". Tout
cela est errone. L'assertion conceraant le pere de Thucydide resulte d'un contre-
sens sur Plutarque greffee sur une erreur de Plutarque lui-meme. Cimo», IV. 2. L'as-
Klio, Beiträge zur alten Gescliiclite XI. '>
17
18 P""? Fcnhizd,
Elles ne se fondent pas suv le monnayage d'Athenes. L'auteui- que
je viens de citer reiuarque lui-meme qn',,Athenes, maitresse des mines
d'or du Pangee. na pas monnaye l'or". II est exact qu'Athenes n'a pas.
ä cette epoque, monnaye l'or. Si eile en avait tire' de Scaptesyle, et en
aussi grande abondance qu'on le croit, pourquoi ne 1 anrait-elle pas con-
verti en monnaie ? — Cet argument se lieurte, je le sais, ä la theorie fo.r-
mulee en ces termes par M. Babelon: ..Athenes, pas plus que n'importe
quelle autre ville de la Grece, ne pouvait deroger ä la doctrine raonetaire
de toute l'antiquite, qui reservait aux rois et aux generaux a la tete de
leurs armees le privilege du monnayage de l'or" '). .Tavone que ce dogme.
pas plus que bien d'autres, ne peut m'entrer dans la tete: j)Ourquoi. si
Athenes, au milieu du V'' siecle, avait ä Scaptesyle reeolte l'or ä foison.
ne se serait-elle pas cru le droit de le convertir en monnaie — de peur
denfreindre on ne sait quel privilege du Grand Roi contre qui eile se
battait, ou A' imperutores auxquels on ne pouvait songer, car ils etaient
encoi-e a naitre. Cette „doctrine", vraie pour la numismatique de l'em-
pire romain, ne saurait etre etendue a la Grece du V' siecle. En fait, les
enormes emissions d'e'lectrum des villes grecques d'Anatolie, et les pieces
d'or d'iEnos ^), de Lampsaque ^). de Rhodes *). dementent la the'orie de Ba-
belon. Pour ne ]iarler que d'Athenes, si cette puissante cite n'a pas
frappe d'or au milieu du V'' siecle, sauf dans des cas d'absolue neces-
sertion concernant les argentieres pangeennes qui seraieut „vestees au roi de Maee-
doine' resulte d'une confusion avec Tai-gentieie du AvaoQov liong, entie le lac Prasias
et la vallee de l'Axios (Herod. V, 17). II est vrai que Philippe II, dans sa lettre aux
Atheniens, dont Weil a prouve l'authenticite (Les Uarangues de Demosthene-, p. 401
sq.; les remaniements dont la lettre a ete l'objet de la part d'Anaximene ne doivcnt
pas avoir modifie le passage dont il s'agit) assure qu'Alexandre I avait protite de
la defaite de Xeixes pour s'eraparer des Neuf-Routes et que la statue d'or ou de bronze
dore qu'il dedia au dieu de Delphes (Herod. VIII, 121) etait VrmccQ-/)'/ du butin fait en
cet endroit sur les Medes {'Ethoz. <l'iX. '21, ap. Demostli. p. 164). Que les Medes en
deroute aient ete detrousses par le Philhellene au passage du Stryuion, rien de plus
admissible. Mais on doit s'iuscrire en faux contre la tradition mensongere, qui trans-
formait ce succes assez peu reluisant en une premiere prise de possession des Neuf-
Routes par la monavchie macedonienne. Cette tradition, fabriquee ä la cour de Pella,
faite pour servir la cause de Philippe dans la lutte dont Araphipolis etait l'enjeu. a
juste autant de valeur historique que la legende inverse de Phyllis et Demophon, qui
avait cours ä Athenes. On la retrouve dans la curieuse lettre de Speusippe ä Phi-
lippe (Socratis et Socmticoru7n episfohie ed. C. Drelli, p. 262 (i}.>.ä .«/))■ xcci zag vTioyviov;
' A>.&^äv6Q0v TT/g 'Hdiorwv yßjQuc xt/jaeiQ ISlaxtdovSQ ndvzeg i'aaatv) dont Böhnecke a
täche de demontrer I'authenticite {Demosthenes, Lykurgos, p. 572). A cette legende
tendancieuse se rattache celle de la soi-disant donation du pays compris entre l'Olyuipe
et l'Hemus, dont Xerxes aurait gratifie Alexandre I: celle-ci nous est connue par
VEistoire philippique de Pompeius Trogus (Justin, Vll, 7). qui l'avait empruntee, je
suppo.se, aux <l>i).i7inixd de Theopompe.
1) Les momiaies (Vor (V Athenes v.y>. Sevice des etiides (irecriiie,<, II, p. 148; du meme.
La monnaie thihronienne ap. Rev. des et. gr., t. VI, p. 51.
2) BMC, Thrave. p. 77. — 3) BMC. Mysia. — 4) BMC. Bhoäus.
18
ScaptrsijU. 19
Site, dans ceux que les Romaine auraient qualifies de tumultuaires. c'est
qu'elle n'avait pas assez de ce precieux nietal. Pour en frapper de facjon
ii siiffire aux besoins d'une vaste circulation. il en aurait fallu beaucoiip ;
et au milieii da V' siecle, il n'y avait presque pas d'or dans la Grece
propre, car eile neu prodtiisait pas. Seul. Apollon Delphien aurait pu
monnayer l'or, s'il avait eonsenti ;i envoyer au creuset les offrandes de
Gyges, de Cresus et de Gelon. Une bonne preuve que Tor etait encore
tres rare ä cette epoque dans la Grece propre, c'est que l'usage des cou-
i'onnes d"or ue sy introduisit pas avant la fin du siecle. Themistocle et
Eurybiade furent recompenses apres Salamine d'une couronne de feuillage').
En 414 encore, une couronne d'or etait quelque chose de tout ä fait ex-
traordinaire : c'est pourquoi les hommes. devenus ornithomanes. en de-
cement une ä Peitbetairos -).
On s'est persuade qu'Atbenes avait possede et exploite Scaptesyie
pendant vingt annees. parce qu'on s'est mal explique les chiffres concer-
nant Thasos dans les listes du SQuy.ixög q)ÖQo:.
C'est en 454/3 que les bellenotames remirent pour la preraiere fois
aux tresoriers d'Athena VänaQ/j] du soixantieme preleve sur les tributs
des alHes. La liste de 454/3 apprend que le tribut de Thasos n'etait alors
tjue de trois talents. II reste fixe ä cette somme jusqu'en 445, oü il monte
subitement a trente talents, chifi're auquel il se maintient depuis. Pour
expliquer cette hausse si forte et si brusque. Boeckh supposait qu'en 445.
les Atbeniens avaient rendu ä Thasos les comptoirs qu'elle possedait jadis
en terre ferme ■'). L'explication parait bonne. Encore faut-il ne pas se
tromper sur limportance des restitutions qu' Athenes. pour des motifs qui nous
e'chappent, consentit ;i Thasos. une vingtaine d'annees apres l'avoir matee.
Nous ne savons pas le chiffre de l'indemnite de guerre qui ftit im-
posee aux Thasiens en 463. C'est sans preuve qu'on avance qu'ils „rem-
bourserent les frais tres considerables du siege*)". Le texte de Thucy-
dide, le seul que nous ayons lä-dessus, ne dit rien de tel"). II est invrai-
semblable que les Thasiens aient pu. tout de suite apres le siege {avTiHo),
payer une tres forte somme. Ils etaient ruines par une lutte de deux ans.
par un siege oü, pour prolonger la i-esistance, ils avaient tout sacrifie,
juscju'aux tresses de leurs femmes "). Selon les usages de la guerre. l'armee
1) Herod. VIII, 124.
2) Aristophane, Ares. 1274 avec la uotn de Koek. Le plus ancien exeraple de
couronne d'or est celle que Brasidas re^ut eu 423 des Scionaiens (Thuc.vd. IV. 121).
On notera que Scione. en Chalcidique. etait ä proximite du pays de Tor.
3) Staatsharishaitung, ed. Fränkel, t. II, p. 394. — 4) Cavaignac, op. c, p. 49.
.5) I, 101 yQijfiuTa öaa töfi i'moäovi'Cii avti'xa zaSriftfvoi-
6) Polyen, VIII, 67. D'apres Delehaye {Les legendes liagiograpliiques-, p. 30),
rhistoire des femmes d'une ville assiegee qui coupent leurs tresses pour fournir de
quoi faire des cordes de balistes serait un theine legendaire (les textes dans Schwegler,
Hömische Geschichte, t. III, p. 260). Je crois que cette opinion du docte BoUandiste
2*
19
20 l'iiiil J'rrflritrf.
ile Cinion avait couiie les vignes, les olivicrs. II l'allut ;i Tliasos de
longues annees pour se refaire. Doit-on croire que vingt ans apres, eile
avait suffisamment repare ses pertes pour etre taxee, non phis a trois
talents, mais k trente? Assurement non. L'enorniite de la difference entre
les deiix sommes exige une autre explication. C'est bien celle qii'a vue
Boeckh : les Atheniens ont restitue ä Thasos une source importante de
revenus, que duraut vingt ans ils s'etaient appropriee. Mais cette resti-
tution ne doit pas sentendre de Scaptesyle, qu'il n'etait pas du pouvoir
des Atheniens de rendre, puis qu'ils ne la possedaient point. et qu'ils n'au-
raient pas lächee, s'ils l'avaient tenue. Les Atheniens ont rendu aux
Thasiens seulement les comptoirs de la Peree. Galepsos, Apollonie. Qiisyme.
Ils les avaient exploites vingt ans : c'est pourquoi jusqu'en 445 il nen
est pas fait mention dans les listes du 0Qgy.iy.ög (fÖQOQ. Rendus ä Thasos
en 445. les ijiicÖQiu de la Peree durent faire, depuis cette date jusqu'ä
VdnÖTa^ic, de 425/4'), partie integrante de la republique thasiennc : c'est
pourquoi de 445 ä 425/4, les listes du Oqay.ty.bc, cfÖQog continuent ä etre
muettes a leur sujet. Et il ne nous est point parvenu de liste complete
du BQcexiy.dg q>ÖQOQ posterieure ä 425/4. J'insiste la-dessus, parce qu'ou
s'y est trompe -) : on a cm que Neopolis (Xeönohg Ttagä 'ÄvTiaa()ai'),
qui figure sur les Kstes du tribut, etait un coniptoir thasien, et que la ville
de Galepsos, qui y figure aussi. etait le coniptoir thasien de ce nom. alors
qu'il s'agit dune localite homonyme, situee en Chalcidique. dans la pres-
qu'ile sitlionienne.
He'rodote avait visite Scaptesyle. II nous en parle avec precision.
Son temoignage ici merite une confiance absolue. Or il nous dit que.
de son temps, les raines du Paugee etaient exploitees par des Thraces.
Seule, notre hypothese concorde avec ce temoignage: les Thraces exploi-
taient, au temps d'Herodote '*), toutes les mines du Pangee, tant la mine
d'or de Scaptesyle que les mines d'argent eparses sur les versauts Nord
et Sud. Cinquante ans auparavant. au temoignage du meme Herodote^l.
peche par exces de critique. II est ceitain que les iinciens fiuiplo3'aient de preference
les cheveux de femmes pour fabriquer les cordes de baliste. En 250 avant notre
ere, les Rbodiens envoieut aux gens de Sinope 300 talents de cheveux de femmes
(Polybe. IV, .56). Un des auteui-s militaives publies par Weschei- {Foliorcetique des
Grecs. p. 112), s'expi-ime ainsi : dö'e fV rote nyxmai rövog xal ix XQtyCov yivexai yvvat-
xfiioV avxru yuQ ).sn.Tul xe ovaai xal ^tccxQui xal no}.).0> slaiv) XQaifilaat, uxav n/.axibaiv
fvxoylav no/./.i/v '/.außürovaiv, waxf fxi/ nnAdnv x!jg dta xü>v viVQwv layyoc. Cf. le tia-
vail du major K. Schramm. Bemerkungen zu der liekonstruklion griech. röm. Geschütze.
dans le Jahrbuch der Gesell, f. lothring. Geschichte, 1904, p. 147.
1) Sur cette question, voiv nion article Le -^a/joÜ^Qfcxcxo: d' Antiphon e.l la Peree
samothracienne (Eeruc des etudes yrccqiics, 1909, p. 33).
2) Par ex. Peirot, Thasos, p. 30: ,Les anciens comptoirs de Thasos figurent se-
parement, comme villes sujettes, dans la liste des allies d'Athenes".
3) Herodote, VII, 112: /mzk/./.k, zn viuorxai IlicQft: z( xcd'Oäöuavzoi xa'i ßu'/.iaxa
^ax^ai. — 4) VI, 46.
20
Snqitr.sf/Ir. 21
Scaptesyle etait exploitt-c |i:u- los Tliasiens. C'est done tprentre Ic deliut
du V'' siecle et la date oii Hi'i-odote visita le Panpft-e. los niines avaient
ete reprises aux Thasiens par les Thraces.
11 est vrai qu'une inscription attique de la fin du V'' siecle uicntiunne.
;t deux reprises, dans le tresor d'Athena, des lingots d'or scaptt'syliquf.
rf!}oidec XQvaiov ay.anniav?.r/.ov^). II n'en faudrait pas eondure qii'Athenes
alt janiais possede Scaptesyle'. Les tresoriei's des Ieqo, xQt]fiaia recon-
naissaient ces lingots comme provenant de Scaptesyle. peut-etre h leur
eomposition, d'apres la coiileur de la trace sur la pierre de touche'-), plus
)>robabloment aux marques dont ils etaient poin(,'onnes. II ne nous est
point parvenu de lingots d'or de cette epoque ancienne, mais nous en
iivons plusiem-s de l'epoque romaine ^). Ceux-ci portent des poin9ons in-
diquant le titre et l'origine. Les lingots du V' siecle, ceux dont parle
l'inventaire attique du Musee Britannique. devaient polier des marques
analogues. Ces lingots de TAcropoIe etaient des oifrandes. Qui les avait
de'dies? Quelque roi tluace. (piÄctx^/jvaiOQ önegcpvöig*), Sitalces l'Odryse.
PoUis l'Odomante y Je les attribuerais plutöt k quelque riebe Athenien
interesse ä l'exploitation de Scaptesyle. Les Tbraces avaient repris les
XQvaela, mais ils n'etaient pas si sots que d'en defendre l'aeces aux capi-
talistes grecs. Nous connaissons un Athenien qui avait de grands inte-
rets dans le „placer' de Scaptesyle: c'est Tliucydide l'historien. 11 est
possible que les q)d'Oiöeg de l'Acropole aient ete' ofFertes par Thucydide
lui-nieme. comme dnuQyJi de ses benefices. Thucydide nous dit qu'il avait
au Pangee xrijan' rwv ;ijpuaEja)j' ßETÖZZap tQyaalag Iv TJ] tieqI ravia
Ogcixif"). II s'agit assurement de Scaptesyle, qui etait k cette epoque la
seule mine d'or de la Thrace occidentale (les mines de Philippes ne furent
decouvertes qu'au siecle suivant). Le biographe de Thucydide, Marcellin.
assure que l'historien avait epouse une heiitiere de Scaptesyle, et que
c'est ainsi qu'il se trouvait interesse dans l'exploitation des „placers"'
pange'ens"). Cette tradition ne merite point creance. Marcellin, et Plu-
tarque aussi ''). ont mal compris Thucydide ; la legende de la riebe he'ri-
1) IG, I, 184—5 et supiil. p. 33—4. Date probable 410 (Cavaignac, Etudes, p.
XXVIII et 1.53). Dans les deux passages, le rnot axantijovhxov est rautile; raais la
restitution est certaine. KUe est diie ä Hicks, Äncient greel: insci. in the Brit. Mus..
I, p. 55.
2) Haipocration, s. r. jinaurog ' 'AvTKpCor. ^iläoi; o'vzoi xrü.Htai y xö -/Qvoioy na-
pccTQißöfiBfov doxiufx^fTCii. Cr. Stein ad Herod. VII, 10.
3) Tiouves ii Sirmium de Pannonie en 1887. Excellentes reproductions dans
Arcli. ep. Mitt. XII, pl. 2 et 3. Cf. Hill, A handhook of greek and roman coins, p. 137;
Babelon, Tmite I, col. 882 ; Daremberg-Saglio. fig. 5020. — 4) Äristoph. Acharniats, 142.
5) IV, 105. — 6) Vita Tltitc. § 19 /J/ü/fro yvvcüxa anb SxanrrjaihjC rr/g Bffäxr^i
7i>.ov<ilav otpoögn xal f^izulXa xtxxrj^ivrfV ir tf/ OQtix^.
7) Cimon. IV, 2 r« yQvafia ntgl ti)v ßQfixrjV ixixirjzo. Plutarque dit »lue les
■/ovaeia venaient ä Thucydide de son trisa'ieul le roi thrace Oloros. Assertion er-
ronee: Oloros n' avait pas regne au Pangee, mais en Chersonese (Herodote, VI, 39.
21
22 l'"iil l'ei(lri.td.
tiere est nee dun contre-sens. Thucydide ne dit jjas qu'il possedut la
niine d'or de Scaptesyle, ni en totalite, ni en partie. Elle e'tait aux
Tliraces, ils ne l'auraient pas plus alie'ne'e cpie l'etat atbe'nien n"alienait
las mines d'argent du Laurium. Thucydide. sur une concession prise ä
bail, possedait une exploitation, :'.ti)aiv £Qyaoiui. avec laveries, ateliers.
hangars, etc. II n'est pas necessaire, pour sexpliquer la chose. de sup-
poser avec les grammairiens de l'antiquite, que comme le Theseide de la
legende ou comme son bisaieul Miltiade, il eüt epouse une heritiere thrace.
De qui avait-il pris a bail sa concession? Non pas certes de Thasos. ou
d'Athenes. niais des Thraces. Cai- lorsque les Atheniens. le rendant res-
jionsable de la prise d'Auiphipolis par Brasidas, punireut de Texil „ce
vichard qui avait livre TEpitlu-ace" *). c'est ä Scaptesyle qu'il se retira.
Öi Scaptesyle avait appartenu ä Athenes ou ä une ville alliee d'Athenes,
un banni athenien n'y aurait pas trouve asile. Car la perte d'Amphipolis
n'avait pas aneanti la puissance d'Athenes dans cette region. Les expe-
ditions se multipliaient poiu" reprendre la ville d HagTion. Cleon en 423.
Evetion en 414. Cleon avait repiis Galepsos-), la flotte d'Evetion avait
stationne plusieurs mois dans l'estuaire du Stiymon •^). Thasos ne devait
se detacher qu'cn 412 de lalliance d'Athenes. Neopolis, en haine de
Thasos, resta fidele alliee d'Athenes pendant toute la guerre du Pelopon-
nese ■*) : or Neopolis est de toutes les places de la cöte la plus rapprochee
de Scaptesyle. Thucydide n'etait en siirete dans sa concession que paree
qu'elle etait situee hors des limites de l'empire athenien, hors de l'atteinte
de ces commissaires qu'Athenes envoyait en tournee chez ses alHes et
Sujets'). Appien'') mentionne non loin de Philippes des mines d'or du
nom A'Äav?.a. II ne laut pas les identifier avec Scaptesyle, et sans doute
au temps de Thucydide elles n'existaient pas encore. Leur nom n'en est
pas moins instructif. Dejä, au V' siecle, Scaptesyle devait etre uu asile pour
plus d'un bauni, comuie aujourd'hui. plus dun raya grec en delicatesse
avec la justice turque trouve refuge aux mines du Laurium.
Peut-on indicpier. au moins dune facon approximative, l'endroit oii
se trouvait Scaptesyle y
Une ti-adition, rapportee par Marcellin. nous montre Thucydide ecri-
iivec le commentaire de Stein; cf. Classen-Steiip, Thtdi/diiles-Äiiti/.. t. I. p. XIU. i-t
Kirchner, Prosop. att.. II, p. 470).
1) Aristophane. Giüpes, 288/9 ävi/g nci/v; . . . iCoy TTQoädiimr riini 6()üxijg. C'est
G. Hermann qui a reconnu le pvemier dans ce passage des Guepoi une insulte ä l'a-
dresse de Thucydide.
2) Thucydide, V. 6. — 3) Thucydide, VII. 9; .-Viistophane, Oi.<e<tiu\ 1369.
4) Hicks-Hill, Greel- hist. iitfcr. no. 7-5.
5) Aristophane, Oiscaiix, 1022; Antiphon. IIfcjI tov Aiidimv (füoov et lüuä .Ir.i-
anodiov (Blass fr. 23), cite par Harpoeration, 8. f. intaxo:iOi.
6) Guerres civilei^, IV, 106 <Püi7i7iwt' fjsv ovv iaiiv i'zfgog i.üifo: ov /laxQiir, «i-
hoviaov i.gyovaiv, iv öi x(ci xä -/Qi-atia iau xä 'Aavla xa/.ovi.ifrn.
Scaptesiflr. 23
vant rHistoiiT de hi gucire du l'eloponnese dans sa propriete de Scap-
tesylt". h rt)iiil>n> dun sraiul platane. 'haigißwi' iv ^xanifj v/.jj bnö
:T?Mräv(]i /'"/(ua/f ')■ (tuoiquil y ait de tres beaiix platanes dans le pays
pangeen, je n'oseniis garantir qiie celui dont parle Marcellin eüt des droits
!i la veneration des curieux qui le vinrent voir ä l'epoque imperiale (il
devait passer par Pbilippes bien des touristes, qui se rendaient en Asie
en snivant la voie Egnatienne'-). Mais je ne crois pas necessaire de contester
Texistence de cette tradition tardive et de corriger nJ.arüv(t) en Ilayyaico ^).
Les ancieus se tigiiraient Thucydide ecrivant l'Histoire de la (/neirc ibi
PvlopoHulsc ;i l'ombre de son platane, parce qua le platane etait prepose,
si je puis dii-e, au soin d'abriter les doctes travaux de la litterature ■*) :
.. Tbucydide sous son platane". sujet de bas-relief dans le goüt hellenistique,
pour bibliotheque ou villa d liomme de lettres. , Scaptesyle, nous assure
lautem- de la eonjecture ci-dessus, se trouvait au pied du Pange'e riebe
en or. *• Mais justement pai'ce que le Pangee etait riebe en or, il faut
cliercber Scaptesyle dans le Pangee meme, non au pied du Pangee. Hero-
dote dit expressement que les Salres qui exploitaient la plujjart des mines
du Pangee. habitaient les forets qui, en-dessous des neiges, couvrent en-
core aujourd'bui la partie Orientale de la montagne; mais il n'y avait pas
de foret au pied de la chalne, ni dans la plaine marecageuse de Pbilippes,
ni dans la vallee pierienne, ni sur le glacis du versant septentrional. La
„foret fossoyee", ay.ajirii tU)/, se trouvait donc, non pas sous le Pangee,
mais assez haut dans la montagne. Les Pieres''), les Edones, les Odo-
mantes exploitaient les argentieres qui se trouvaient les unes dans le
versant Sud, les autres dans le versant Nord-Ouest. C'est a Celles du
Xord-Ouest que Megabaze pensait quand il redoutait qu'Histiee, maitre
de Myreinos en Edonie, ne mit la main sur les mines d'argent "). La
partie Orientale de la cbaine appartenait aux Satres: oixiovai if yü^j
ilQEa t'(l>)]Zd, 'i'di]ai le navioittai xa'i yiuvi avinjQEifeu'']. C'est en effet,
comme on s'en convaincra en se reportant ;i la carte autricbienne. non
seulement la seule partie boisee de la chalne, mais la partie la plus elevee.
Les travaux de mines executes par les anciens dans le Pangee n'ont
pas encore ete etudie's par des specialistes, ou du moins, les prospecteurs
et les ingenieurs qui ont pu visiter le Pangee, n'ont pas. que je sache.
publie leurs observations. Nous en sommes donc. jtonr Ictude de cet in-
1) Vita Thuc, § 25. Cf. A. Croiset, Thucydide l. I et II. p. 1'2.
2) Fiiodländer, Sittengeschichte^, t. 11, p. 29.
3) Hirschwälder ap. Jnhrh. f. class. Philol. 1883, p. 32. Steup {Thukydidet «id.
CUissen*, t. I, p. XXVII) trouve cette eonjecture .recht wahrscheinlich^.
4) IG, XIV, 1011 et Juvenal, Seit. I, 12 Frontonis platani, avec les remarques
iVA. v. Premerstein ap. Hermes, 1908, p. 321.
5) Herod. VIT, 112 ro Uäyyniov llffog . . . tüv fdya ts xal v\<>tj).öv. iv xO) xgvatu
TS xHi i'iQyvQiK ivi (liruü.a, zu viiiovtai IllsQki re xcd 'OööftKvzoi xcd f.u0.iaTa ^argm.
6) Herod. V, 23. — 7) Herod. VII, 111.
23
24 l^mil l'cnhhet.
teressaut distriit. au point oü se trouvait Bocckh. qiiaiul il ecrivait son
celebre memoire sur les mines de l'Attique. L'afcheologue et riiistorieu
doivent attendre la reprise (si eile se pi'oduit jamais) de rindustrie mi-
niere dans le Pangee, pour rediger, comme Ardaillon l'a fait au Laui-ium.
les observatioiis des ingcnieurs sur les travaux des anciens. Je ne puis
donc examiner en connaissance de cause ce que Lucrece. on ue sait d'apres
quelle source, rapporte de Scaptesyle ') :
Nonne vides etkim terra quoque sulpur in ipsa
(ßignier et taetro concrescerc odorc hitumni :
deniqitc iihi argenti renas aurique seeiaitiir,
terrai pcnitns scriitantes ahdita ferro.
qiaüis e.rpirct Scapfensula siihtcr odorca?
qnidre midi fd nt cxhaJent aimda metnlla .'
Je crois dailleurs qu'il ne faut pas s'exagerer Timportanee des ves-
tiges quont pu laisser les XQvasTa de Scaptesyle. L'emplacement exact en
sera peut-etre tres malaise ä determiner. Qu'on ne mobjecte pas le Laurium.
oü subsistent. comme le dit Strabon-) des mines d'Astyra. 7toZ?Jj ixßo/Jj
y.al ÖQvyfiaTa. ar^fieia t/]c ndXai fieraZ^^Eiac — car l'objection temoignerait
d'une confusion entre deux exploitations minieres en ge'neral tres diiFerentes.
au moins chez les anciens, etant donne les moyens dont ils disposaient.
Les argentieres eparses dans le Pangee ont du laisser comme au
Laurium, des galeries, des amas de scories, des laveries^). Peut-etre
1) VI, 807—811. et'. Festus p. 147 Müller Siaptensitla, locua tihi argentim eß'o-
ditur in Macedonio. Lachmann derivait Scapten.<uhi de 3W«;ii(/ "l/fj. forme de basse
epoque qu'on tiouve dans Plutavque, De e.vil. 14 et Marcellin, Vita Thuc. 25; l's re-
presenteiait Taspiration de "hi (cf. SiVra). Mais dans le dialecte ionien qu'ou par-
lait an Pangee, l'aspiration ne devait plus etre sensible ä ce point. Seaptensula doit
deriver de Sxatijovhj, qui est la forme ancienne, attestee par IG, I. suppl. p. 33 — 4
■/Qvaiov oxunxriOv'Mxov et par Etieune s. v. ^xan x ijO vi.if 7iö/.tg Qtir'cxijg fux^ä «r-
rix()V Öüaov ' zo iQrixbr ^xttmtjavi.izijc, et K a g 6 et ,« v /.»/... . tö t&vixör Kapäa/it-
/■iz>ic, lof ^xanttjavXiztjs (add. Marcellin, Vita Thuc. 14. Dans Herodote A*I. 46, Theo-
phraste, De lapid. 17, Plutarque, Cimou, 4 et Kustathe ad Bionys. Periey. 517, on ne
sait s'il faut lire 2^xu7iziiav?.tjg ou ^xauzTjg 'Yhjc). Pour Vn dans Seaptensula, cf. Sommer,
Laf. Laut- u. Formenlehre (Heidelberg. 1902), p, 256, La disparition, en latin, du son
nasal, apres une longue et devant .s (par exemple dans moisa, qu'on pronon^ait mesa).
a eu assez souvent pour efiet que dans l'orthographe, apres une longue et devant s, s'est
glisse un n dont l'etymologie ne saurait rendre compte. Parce qu'on pronon(;ait
thesaurus comme on prononcait nies«, on a ecrit thensauriis, comme on ecrivait mensa:
peut-etre meme se trouvait-il des gens pour prononcer thensaiirus, de meme que chez
nous les instituteurs primaires prononcent domj/tear, sculp'teur et fönt sonner les
doubles lettre«. Dans VAppeiidij- Probi [lY, 198 Keil), occansio pour occasio: dans
CIL, V, 4220 luside pour Isidi. III. 673 hereits pour heret:.
2) Xir. p. 680.
3) Athenee. II, 16, p. 42 zä öi 7i()dg zolg nitji näyyaiov utza/j.oig (vAuxu). zni-
/xiv x^iuihvog T>)v xozi/.tjv ayovauv tj(ei tvvfi'i'jxovzn Tj, fHpovg 6s zfoaa^dxot'zu fg. II
s'agit peut-etre des sources dont l'eau servait aus laveries. Une circonstance aug-
24
Scapfi'sylr. 25
faudra-t-il clierclKT les aiiias <le scories et les laveries non dans la inon-
tagne meine, niais a ses pieds : le minerai. je suppose. etaifc transporte ii
dos de mulets dans les villages du has. ou l'eau etait en plus grande
abondance quo dans les hauteurs. Quant aux galeries creusees pour snivre
les filons do plomb argentifere, elles doivent subsister: un boyau de mine.
taille dans la pierre ä la pointe et au ciseau, c'est en son genre une oeuvre
eig liei. Les gens du pays parlent de galeries. qui existeraient dans la re-
gion Orientale de la montagne. celle-lä nieme oii devait se trouver Scaptt'syle ' ).
Mais lexploitatioli de lor, teile qu'on devait la pratiquer au Pangee
ne produisait jjas d'amas de scories cliimiques et ne forait pas les profon-
deurs. Les travaux d'extraction etaient ä fleur de sei. Ainsi s'explique
le nom de ay.ajijr^ vXij. Ainsi s'explique que ces ti'avaux se soient effaces
Sans laisser de traces. Pour exploiter lor, les anciens n'avaient pas les moyens
mente l'interet de ce temoignase: Athenee pava'it l'avoir emprunte ä Theophraste :
^1' öh &Q(ixy nsQL xb näyyaiov Imopft OsöipQaaxoq sivai xQt'jvrji; aip ijq xavzo yifiov
vdaxoc ayyHOv laxdiiifvov yfißCovog, i'lxnv dmXdaiov axa&fzov i} &t<>ovg (Pliitarqiie.
Qtiaest. nat.l; Theophraste fr. 161). Or, Theophraste connaissait certaiiiement d', au-
topsie- la region Je Philippe« (Bist. pl. II 2, 7. IV 14, 12. 16, 2. V 12, 7. VI G, 4.
VIII 8,7; Dl' cauxis plant. V 14, .5). II parait avoir herborise pres des niines de
Philippe« {Bist, plant. IX 13, 4). D'une fa^on generale, il semble que les observa-
tions personnelles dont Theophraste a enrichi l'histoire naturelle ont ete faites siir-
toiit en Macedoine — en donnant ä cette expression geographique la valeur qu'elle
avait au temps de Theophraste : la Thrace occidentale, autrement dit la region d'Am-
phipolis, du Pangee et de Paton. avait ete annexee par Philippe ä la Macedoine. Theo-
phraste possedait une propriete, ywoiov, ä Stagire (Diog. Laert. V, 2, 52; cf. Zeller.
Pliil. (1. Griecli.^ II 2. p. 806): il parait avoir surtout connu de la Macedoine. la
Tlirace Macedonienne et la Chalcidique. Les indications donnees par O. Kirchner
[Die botanischen Schriften des Theophrastos ap. Jahrh. f. class. Phil, suppl. VII. p. 469)
devraient sur ce point etre conipletees et precisees.
1) Pierre Belon, Singularites (Paris, 1554) 1. I, eh. 53: ,Nous laissasmes le monl
Pangeus ä dextre, oü encore maintenant on tire des nietaulx d'argent des mineres
de la montagne. Ils la nomment Malaea ou bleu Castagna . . . En venant ä Phi-
lipp!, passant par les niineres de Castagna, j'entendi qu'elles ne bailloient que de
l'argent et du plomb et quelque fois bien de Tor. aussi les vei seulement en pas-
sant, Sans n\\- arrester'''. 11 serait imprudent de conclure de ce texte que les argen-
tieres du Pangee fussent encore exploitees au XVP siecle : Belon a du en entendre
parier, ä Serres et ä Cavalla, par les /.üyioi du pays, qui avaient vu dans les livres qu'elles
avaient existe jadis. Heuzey {Mission, p. 27) dit que ,le seul vestige d'exploitationi^
metallurgiques connu aujourd'hui des montagnards „se trouve sous le Pilaf-tepe, au
dessus du village actuel de Palasochori". „Les montagnes du cazas de Zikhna, ecrit
Verkovitch (Esquisse topographico-ethnographique de la Macedoine, en russe, Peters-
bourg, 1889, p. 96), etaient renommees dans l'antiquite pour leurs mines d'or. Les
galeries de ces niines subsistent encore dans leur integrite. L'entree se trouve dans
la partie du Pangee qui regarde Philippes, entre le bourg de Provichta (Pravista)
et le monastere Kochintsa. „Ce uionastere (xT/q ElxooKpoiviaayg), le seul qui soit au
Pangee, fut fonde au 1X° siecle. Un de ses archiraandrites. /Jafiaax/jyög Moa-/_ÖTioi>/.os,
lui a consacre une savante monographie CH hpix ,«oci/ xTig Elx.. Constantinople, 1896) :
eile ne dit rien des mines anciennes. Je n'oserais gaiantir l'exactitude des renseigne-
ments dont Verkovitch s'est fait l'echo.
25
26 Pniil J'cnlritvl,
(iii'on eiiiploie au Transvaal: ils iie counaissaient ni les concas.seurs. ni laiiial-
gamation niercurielle. ni la chloniration. ni la cyanuration. Ils ne pouvaient
donc gueve exploiter que l'or il'alluvion, que les placcrs. Celui de Öc-apte'-
syle devait se trouver sur \m palier de Timmense montagne. La nature
l'avait forme lentement. par „levigation". Les agents atmosplieriques et
les eaiix avaient piüverise peu ä peu, pendant des myriades d'annees. les
roches auriferes des sommets (quartz et granit), les torrents avaient em-
])orte' et tamise les sables, les paillettes s'etaient deposees dans les
„L'önes de dejection", en quelques endroits. On comprend quels benefices
durent faire les inventeurs de ces gisements, on s'explique les chiffres
enormes rapportes par Herodote. On comprend aussi que l'exploitation de
gisements de cette sorte n'a pas dure des siecles. U en est alle ä Scapte-
syle comme ä Siphnos, ou comme le long du Pactole, du Rhone oii du
lihin : decouverte de sables auriferes d'une richesse extreme, donnant Heu
;i une exploitation d'abord excessivement fructueuse, puis de moins en
moins remuneratrice. Ou parle generalement de Scaptesyle comme si l'ex-
ploitation en avait dm"e toute l'antiquite: c'est meconnaitre la miuera-
logie elementaire, a peu pres comme la meconnaissait l'oracle de Delphes
qui, lorsque l'anias amifere de Siphnos fut epuise, expliqua aux Siphniens
qu'ils ne trouvaient plus d or parce qu'ils avaient inexactement paye le
denier d'ApoUon*). M. Babelon assure que „les mines d'or du Pangee
etaient aussi fecondes que Celles de Philippes" -) : et il cite. ;i lappui de
son assertion, Strabon et Pline : on croirait vraiment que Scaptesyle e'tait
encore en exploitation au temps de Strabon et de Pline. En realite, ces au-
teurs n en ont parle que d'apres des temoignages bien anterieurs. du V" sieele.
tout au jjIus du IV°. Les derniers couffins du precieux sable seaptesylique
etaient tamises depuis longtemps, lorsqu'en 360, la decouverte dun nou-
veau placer, analogue ä celui de Scaptesyle, vint rallumer au pays de
Daton la fievre de l'or: je veux parier du placer A'AavÄa. trouve pres
de Crenides, au pied du Aiovvaov ?M(poQ ^). Celui-ci aussi. du reste. s e-
puisa vite : il n en est plus question ä l'epoque romaine. ni dans les au-
teurs. ni dans les inscriptions. On s'exagere donc le temps pendant lequel
ont ete exploites ces placers.
1) Pausanias X, 11, 2 2itipi'ioi^ ij vTjgoq -/qvoov ßstuiJ.a i'iviyxf. xal avioig Tüiv
7t IJOaiöi'Twv ixiXivaiv o &£dg Ano(pi^fit' Ssxäztjv ig Jt}.<povg . . . '£ig öi vnd änkrjazlag
i§e?.mov zijV ipoQav, inixlvaaaa tj ^A/.aaaa ntfavTi xa ßiiaU.ä otpiaiv inoüpfv. Cf. la
note de Bent ap. Journal nf hellenic sfudies, t. V], p. 195—8. Le texte de Lucreee
(VI 809 aii/enti venas (iiiiique seetmtur) permettrait de soutenir, ä la rigueur. qu'ä
Scaptesyle le mineiai d"or s'exploitait par galeries; de meine pour Asyla, si Ton sol-
licitait dans ce sens Ps. Aristote, nr. &avft. axova,u. 42. Mais les inductions qii'on
est en droit de tirer de ces textes semblent bien fragiles.
2) Tiailr (lex iitoiiiiaies grecijues et romaines. t. I, col. 782.
3) Appien, De h. c. IV, 106. Pour la date de la decouverte, cf. Heuzey, Mission,
p. 65.
2G
Scaptesjili: 27
Oll s'en L'xagere aussi lenombre: .La Tlnace. eciit Anlailloii '). avait
ottVrt aux aneiens les nombreux tilons aurifercs du district du mont Pangi-e.
A cöte des exploitations de la niontagne meme. il \ avait une se'rie de
centres miniers un peu plus a l'Est: c'etaient Daton. Cre'nides. Asyla.
Scapte-hyle". Mais Asyla. Crenides. Daton. ne designent qu'un scul placer:
il etait au lieu-dit "Aav?M, pres de Crenides. petite boui-gade thrace que
les Thasiens et Callistrate d'Atlieues. l'annce meme de la deeouverte. co-
loniserent sous le nom de Aätov et dont Philippes s'empara deux ans
apres ^). En realite. le district pangeeu. le pays de Daton, na possede.
en tout, que deux placers d"or. l'un^) dans le Pangee meme. celui de
Scaptesyle, dont le riish date du debut du V° sieele, l'autre dans les nion-
tagnes ä l'Est du Pange'e. celui i\'''Aav/.u. autrement dit de Crenides. ou
de Daton, ou de Philippes, dont le riish date de 360.
La consequence de ces erreurs touchant le nombre des placers pan-
geens et le temps qu'a dure leur exploitation. c'est qu'on s'exagere la
quantite dor qu'ils ont pu verser dans la circulation, au V° et au IV" sieele.
II ne s'agit plus d'ime simple erreur de topographie ou de geographie:
l'exageration que je signale risque de fausser l'histoire generale, teile que
tentent de l'ecrire ceux des mo;lernes qui attendent l'explication liistorique
principalement des faits economiques. Babelon. qui croit que „les mines
d'or du Pangee ont ete non moins fecondes que Celles de Philippes", evalue
le revenu annuel de eelles-ci ä mille talents d'or, soit 26 200 kilos d'or^).
Comment un historien de la monnaie antique a-t-il pu croire que le seul
placer A"'Anv/M ait donne cliaque annee au roi de Maeedoine un re-
venu aussi enorme"? En realite, Diodore^), qui nous jjarle de ces mille
talents, a voulu dii-e que le placer d"14(7i^/ß rapportait un poids d'or va-
lant mille talents d'argent. Et ce chiffre aussi. comme celui d'Herodote
concemant Scaptesyle. ne doit s'entendre que des meill eures annees. que
des ,vaches grasses" du y«.s7; initial.
Nancv.
1) Dareiuberg-Saglio, art. Metalla, p. 1849. De meme L. de Launay, if.s- mines
il'or antiques, dans La Nature, 1907, II. p. 41: .Les mines d'or situees ä l'O. de Phi-
lippes, ä Daton, ä Asyla pres de Crenides . . .'
2) Pour ces faits, cf. l'admirable expose de Heuzey, Mission, p. 61 — 65.
3) Td iiixaD.ov, dit Thucydide IV, 101. S'il emploie ailleurs I'expression -/Qvafla
fiiraV.a (IV, 105; cf. Plut. Cimon, IV, 2 y^voela). c'est que la mine de Scaptesyle
comprenait plusieurs concessions.
4) Traue des momiaies grecqties et i-omaiiies. t. I, col. 782: ,Eu 356 [sie], Philippe
fonda Philippi comme centre des mines du mont Bermion [sie], qui lui fournirent
Tor necessaire ä la frappe de ses staterea: il parvint ä en extraire aunuellement jus-
qu'ä mille talents, 26.200 kilogrammes*. Le Bermion est ä 250 km environ de Philippes.
5) XVI, 8 za 6i- xuiä tf/v nö/.iv (sie PX ycopav cett. codd.) ygiacia fieia'/.la ■navtf'/.vn;
(IvTCi hrh xal aSo^ct. raig xaTaaxfvais inl tooovtov ijv^ijoev, löaxf äitcaSut ipigeti'
niTö) Ttoöaodov Tt'/.tiov f/ ru/.iJvrwv yi?.lwi:
28
Nuovi contributi alla cronologia della prima guerra punica.
Di Prospero Varese.
L'indagare fiuo a quäl punto il calendario rumaiiu lia finizionato
d'accordo colle stagioni costituisce senza dubbio lui jn'oblema i'ondameu-
tale cosi importante. che e necessafio sia risolto prima di studiare seria-
mente qualsiasi avvenimento di Storia romana a partire da tempi real-
mente storici, ciee dalla fine delle gnerre sanniticlie fiuo alla riforma giu-
liana del calendario. Non pochi dotti si sono infatti oecupati di questa
questione. Sono perö purtroppo giunti a risultati che io non posso ne
in tutto ne in parte accettare \).
Voglio in qnesto articolo portare alcuni nuovi fontributi a (|uanto bo
sostenuto in un mio giovanile lavoro snlla cronologia della prima guerra
punica. pubblicato negli Stiidi dl Storia (intica del mio venerato maestro.
il Prof. Beloch (fasc. III. Roma 1902).
Si sono. quanto alla prima punica, sostenute. ove si jorescinda dal
l'anno girante del Matzat. le due seguenti opiuioni. prima che io pub-
blicassi le mie nuove vediite riguardo all' andamento del calendario: Da
una parte due o ti"e mesi di spostamento in avanti nel calendario romano
(maggio pregiuliano = marzo o febbraio giuliano). e dall' altra la sua re-
golare funzione -).
Col mio succitato lavoro sulla prima j'i^mica, lio creduto. mediante
una Serie di prove dirette e specialmente in base alla valutazione di molti
fatfci i quali, per chi crede alle due veccbie ipotesi, sono addirittura inespli-
cabili o si attribuiscono a pretesi errori delle nostre fonti, di poter dimo-
strare che il calendario romano. durante la prima punica, aveva uno spo-
stamento regressivo col suo massimo grado di circa tre mesi (maggio pre-
giuliano = agosto giuliano) verso la fine di questa guerra; e con un grado
minore anteriormente : di conseguenza tale che Io vediamo andar dimi-
nuendo man mano che retrocediamo verso epoche piü lontane. Col 1"
Vol. poi della mia Cronologia roiiKum mi lusiugo di aver convinto che
1) Vecli Cronologia romana, Vol. I: 11 Calendario Flaiiano, Roma 1908.
2) Matzat, Komische Chrmiologie-, Seipt, QuuesHones chronologicae: Fränkel. Stii-
dieti zur Bömiachen Geschichte: Holzapfel. Römixche Chronologie: Soltau. Röinisehe
Chronologie ecc.
1
Xitofi colli rihiiii iillii inmoliKi'Ki ijilln /iriiiiu i/inTra pitn/ca. 29
tale spostiiniento continua a verificavsi diirante l'etä della guerra (l'Aniii-
bale e della guerra contro Filippo ; e notisi, con uii grado sempre mag-
giore (eioe di circa cinque niesi al tempo della battaglia di Magnesia :
Hb. I. cap. 3. §§ 29 — 30; di poco piü di quattro mesi al tempo della
battaglia di Cinocefale: lib. I, cap. 3, §§ 26 — 27: e minore retrocedendo :
vedi per es. quanto al tempo della battaglia di Becula ciö che ho detto
nel lib. I, cap. 1. § 2; lib. II, cap. 2, §>; 61 — 66; e riguardo ai primi
anni della guerra annibalica, quanto nel lib. I, cap. I, §§ 5 — 7).
Quanto ai miei risultati riguardo alla gaerra d'Annibale ed all' etä
(lelle grandi conquiste, non si sono ancora occupati i critici. Riguardo
alla prima punica, venne la mia teoria accettata dal Beloch {(rricch. GcscIi.
Vol. III. 2 pagg. 208 e 231), e da Max Schennann {Der prstc piiiüsche
Krieg im Lichte der lirianischen Trailifiou, Tübingen 1905). Invece 0. Leuze
(Die ScIiJaeht bei Panormiis, Philolot/. 1907, pag. 135) ed F. Luterbacher
[Beiträfie zh einer kritischen Geschichte des ersten piinischen Krieges, Phi-
lolog. 1907 pag. 396) credono poter rigettare le mie argomentazioni. e
dimostrare che durante la jirima punica il calendario ha funzionato rego-
larmente.
*
Veuiamo a dar uno sguardo alle argomentazioni di questi due dotti.
Inconiinciamo dalla battaglia di Palermo. Che questa battaglia sia av-
venuta non prima della meta di un gingno giuliano. cioe verso il tempo
della mietitura. e certissimo.
Polyb. I, 40, 1, dice: Töv ök Kar/.iöiov iv reo ITavögtiq) öiarQißiir.
it) ÄoiJidi' fiEQog e'xoi'ra r/]g GTQunug. ßovZöfievov icfsÖQeuaai roig nhv
ovuuäxo)!' xaQjioig, äy.fia^ovarjQ n]g avyy.Ofiiör^g xtZ.
Si puö far questione se dobbiamo, in base a cjuesto dato ritenere
ehe si tratti della metä di giugno , oppure della fine di questo mese.
o dei primi di luglio : a seconda cioe delle nostre opinioni riguardo al
tempo in cui nell' antichitä si faceva la mietitura in Italia e in Sicilia :
ma ad uu epoca anteriore al giugno per la battaglia di Palermo, non
])Ossiamo in alcun modo pensare.
Partendo dalla premessa che il calendario romano abbia funzionato
regolannente, si deve di necessita ritenere una di queste due cose: Che
la battaglia sia avvenuta o al prineipio dell' anno di carica di Metello
(i consoli in questo tempo prendevano il comando alle calende di maggio) ;
oppure dopo la fine dell' (uiiiiis. cioe mentre Metello non era piü console.
ma proconsole.
Contro la piima di queste ipotesi voglio riportare quanto ne dice lo
stesso Leuze. pag. 137 :
1) Zur Zeit der Schlacht hat der Kollege des Metellus, G. Furius. mit der Hälfte
des Heeres Sizilien bereits verlassen (Polyb. I, 40, 1 : Zon. VUI, 14, 8). Beide kamen
aber erst im Friihsoramer 251 auf den Kriegsschauplatz. Furius müsste also unmittel-
bar nach seiner Ankunft wieder den Rückmarsch nach Rom angetreten haben. Das
2
30 FroKpero Varesc.
wäre eine höchst aiittallende Massregel, für die nian schluchtertlinas keinen einleuch-
tenden Grund finden kann.
2) In gleicher Verlegenheit befindet mau sich der Frage gegenüber: wenn Me-
tellus im Juni 251 schon den entscheidenden Sieg über das vorher so gefürchtete
Elefautenheer errungen hat, was hat er dann den ganzen Sommer 251 über getan,
wie hat er seinen Erfolg ausgenützt? In den Quellen sucht man vergebens nach
Material zur Beantwortung dieser Frage.
3) Die Friedensgesandtschaft wird auch von solchen, welche die Schlacht ins
Jahr 2.")1 verlegen, dem folgenden Jahr 250 zugeteilt. Darnach wäre zwischen der
Schlacht (Juni 251) und der .\bsendung der Gesandten (Frühling 250) fast ein volles
Jahr vergangen: in der Ueberlieferung wird aber das Friedensangebot als direkte
Folge des niederschmetternden Eindrucks jener Niederlage bezeichnet.
4) Polj'bius hat bereits die Wahl der neuen Konsuln für 504 Varr. und den Be-
ginn der Flottenrüstuug erwähnt (I. 39. 15), ehe er zu dem Bericht über die Schlacht bei
Panormus kommt (I. 40, 1), und I, 41, 2 sagt er. durch die Siegesbotschaft seien die
Römer in ihrem schon vorher gefassten Beschluss. die neuen Konsuln
mit einer Flotte nach Sizilien zu schicken, nur noch bestärkt worden. Schon die
äussere Anordnung bei Polybius spricht somit entschieden gegen die Aunahme. dass
Metellus am Anfang seines Amtsjahres gesiegt habe. Aber auch der innere Zusam-
menhang, in den Polybius die Ereignisse bringt, schliesst diese Datierung aus. Er
gibt I, 39, 14 als Motiv für die Rückkehr der Römer zum Seekrieg die Tatsache au.
dass das Landheer in Sizilien aus Furcht vor den Elefanten nichts ausrichtete. Dieser
TiToia xal SvaO.niaria des Landheers hat aber die Schlacht bei Panormus ein Ende
gemacht. Folglich kann sie nicht ein ganzes Jahr vor der Wahl der neuen Kon-
suln und der daraufhin beginnenden Flottenrüstung angesetzt werden, wenn man
nicht dem Polybius eine starke Ungenauigkeit und eine irreführende Verschiebung
der Ereignisse zumuten will (vg. inoltre la mia cron. della prima piinica, pag. 28).
Yeniamo alla seconda ipote.si: sostenuta questa iiltimameiite da Ln-
terbaclier pag. 416. Riportiamo le sue stesse parole:
Dann fährt Polybius fort: als Hasdrubal erfuhr, dass der eine Feldherr mit der
Hälfte des Heeres nach Italien gegangen sei (im Herbste 251), Caecilius aber mit
den übrigen Truppen in Panormus weile und die Feldfrüchte der Bundesgenossen
schützen wolle, brach er zur Zeit der Ernte mit seiner Heeresmaeht von Lilybäum
auf und lagerte sich an den Grenzen des Gebietes von Panormus. Keine andere
Zeitbestimmung bei Polybius ist klarer als diese : er bezeichnet in Uebereinstimmung
mit den kapitolinischen Fasten den Sommer 250, da Atilius und L. Maulius Schiffe
bauten.
Ed anclie contro quest' ultima ipotesi voglio i-iferire integralmente
le argomentazioni del Leuze, pag. 136:
1) Da das Amtsjahr damals an den Kaienden des Mai begann, so war Metellus im
Juni 250 nicht mehr Konsul. Dementsprechend liest man bei den neuereu Historikern,
soweit sie diese Datierung vertreten, Metellus habe seinen Sieg als Prokonsul er-
fochten. In den Quellen aber ist nirgends eine Andeutung zu finden, dass die Schlacht
nicht mehr in das Amtsjahr des Metellus fiel. Im Gegenteil : von Florus und Eutrop
wird sie unter dem Jahrestitel L. Caecilio C. Furio consulihux erzählt: von Diodor,
Frontin und Orosius wird der Sieger ausdrücklich als Konsul bezeichnet (Flor, I,
18. 27 : Metelto igUur consule . . . apud Panormum sie hostes cecidit [sc. populus Ro-
manus]. — Eutr. 11.24: L. Cuecilio Metello C. Furio Placido [fiüschlich statt Pacilo]
cotisuUbus Metetliis in Sici/ia Afrorum ducem . . . superavit. — Diod. esc. XXllI. 21 :
>ni7iia6fio: Kc.ixt/.iov rov rnuTov ctvToi:. — Front, straf. II, 5,4: L. Metellus cotisul
Nnori confriliiifi «IIa ( ronolofj/d delln prinni (luerrn /iini/rn. 31
1» Sicilia hellum adcersits Uasdritbalem gerins . . . inlia Pauimnum copias temiil. —
Oros. IV, 9, 14: Hiisdruhal . . . cum MeteUo consicle apud Panormum imfjnam consentil).
2) Die Ueberlieferung berichtet von Friedensunterhandhingen. die nacli der Nie-
derlage von den Puniern angeknüpft wurden (diese Friedensverhandlungen werden
von Polybins nicht erwähnt, weil sie erfolglos blieben. Aber sie sind durch andere
Quellen und durch sachliche Gründe [vgl. besonders Oskar Jäger. M. Atiliiix Reflulmt.
Progr. 1878 S. 8—11] so gut beglaubigt, dass die ineisten Forscher [z. B. aucli
Momrasen] sie als geschichtlieh betrachten. Ob bei dieser Gesandtschaft Regulus
beteiligt war. ist eine Frage für sich, die hier nicht in Betracht kommt). Fiel die
Schlacht in den Juni 250. so betrug die Zeit zwischen dem Tag von Panormus und
der Wiederaufnahme des Kriegs durch die Absendung der neuen Konsuln C. Atilius
und L. Manlius allerhöchstens sechs Wochen. Dass in so kurzer Frist die durch
eine Gesandtschaft der Punier in Rom geführten Verhandlungen eingeleitet und be-
endigt sein konnten, ist wohl kaum denkbar.
Come vedesi. .se il Liiterbaclier ha potiito ostinarsi a porre la bat-
taglia (li Palermo dopo la fine rlell" anno di carica di Metello, e pel seni-
plice motivo che questo dotto non ha, diciamolo pure, avuto ima chiara
conoscenza delle qnestioni che si e proposto di risolvere. II Leuze in-
vece ha studiato profondamente questo argomento : co.'?! mi ha fornito il
modo di confntare. senza incomodarmi a rispondere con argomentazioni
mie. fhinn((ue si ostina a determinare la cronologia della battaglia di Pa-
lermo senza accettare la mia teoria sul calendario romano.
Vero e perö che il Leuze, nonostante tutte le ragioni da lui [lortate
in iavore della mia teoria, alla line non l'ha voluta accettare. Ma l'ar-
gomentazione in base alla quäle il Leuze non ammette la mia teoria e
anch' essa una prova in favore di questa: e anzi la piü valida prova che
si possa portare.
Prende le mosse dalla traduzione latina del vecchio Casaubono e dalla
traduzione tedesca del Campe; di qui passa ad argomentazioni che non
credo di dover riferii-e : e viene in sostanza a questa conclusione: ,Essere
vei-o che l'esercito cartaginese e andato contro Palermo nell' aprile rom.
del cons. 503; che perö ,clxftaCovai]£ T/]g avyxofiiörjg non sig-nifica che
era il tempo della mietitura : che si era invece nell' aprile giuliano del 250''.
Quäle prova. in favore della mia teoria. e piü valida di questa V Che
cioe siasi dovuto per distruggere ad ogni costo le mie argomentazioni. ri-
correre ad im tale ripiego V
Si sono insomma Cjuesti avvenimenti svolti nel modo seguente: In
uno degli ultimi mesi dell" anno di carica (poniamo verso i primi di aprile
503) C. Furio ha lasciato la Sicilia per andare a Roma a presiedere i
comizi per le elezioni dei nuovi consoli. II capitano dei Cartaginesi, sa-
puto che Furio era partito (subito dopo e non nientemeno che niolti mesi
dopo. come risulta dalla ricostruzione di Luterbacher, il quäle fa i'itornare
Furio neir inverno precedente), cerca di trarre profitto dal fatto che per
qualche niese cioe tino all" arrivo dei nuovi consoli. le forze romane in
Sicilia erano molto diminuite : e va contro Palermo. Essendo il tempo della
32 Prosjtcro Varcsc.
raccolta, la stagione era nnjlto propizia per o])erare in tt^nitorio nemico.
Ma riportiamo il passo di Polibio :
Kai xataiJTijaai'ieg aiQaztjyovg rdiov 'Aii/.ioi' xa'i Atry.ioi' Mii/.Äior,
ravnijyovvTai jiEvrt'iicovra axäcprj, y.ai y.ariyQWpor y.ai avvt'id-Qoi'Qov otö-
Aov ivegyöjg. '0 de ngoeatchg tüv Kuqx'i'^ovuov AnÖQoi'ißag, i>()wi' dno-
ÖEiAiwviag robg 'Poi^iaiovg tv laig jT()oyeyEv>]fiiraig naQuiü^eaiv, nvd^ö-
fiEVog t!)v fiEV fi'u luv GiQaTi]yd>v /ietu rijg l^funeiag övvüiiEwg Etg tijv
'haÄi'ai' ünti?JMyßat, tbv öe Kaixi/.iov ev reo Ilaröqfio) öiargißEiv, rö
/.oinbv fiEQog E^ovia tilg axqaiiäg, ßovÄöf.iEVOi' £(f>EÖQevaai roTg nov av^i-
(idxi')i' xagnoig, üy.fta^ovatjg Ti]g avyy.ofiid^jg, üraAaßojv ix rov Ai/.vßaiov
■lijv dvi'afuv, ÜQftijijE yal yaiEorQatojiEÖEvaEv TiQÖg roig ÖQOig r/}c X^^Q'^S
riccfOQfiinöog y.tl. (I, 39, 15—40, 2).
Quando e giunta a Roma notizia della vittoria di Metello, i consoli
del 504 0 erano ancora suff'edi, o da poco avevano preso il coinando:
Polyb. 1,41, 1: Tov öe nQOTEQt'jfiaiog xoinov TtQoanEoöptog Eig rijr
'FiofirjV, TtEQtxaQEig rjoar, odx ovtwg Eni rcj) xovg noÄEfitovg ijiattwad'ai,
rwv {^TjQiojv iaTEQtjfiEi'ovg (hg ini toj tovg iöiovg rE^a(j^>]XEvai, xüv iZs-
(pävTOiv y.EXQaTijxöiag. Aiö y.ai itähv inEQ^üad'rjaav öiä lavta xaiä
T>]V £^ <iQX'l9 itqöd'Eaiv, sig rö fierä axökov y.ai vavxiy.i^g övräitEcog xovg
arQUit]yovg im xäg ngd^sig ixjTEfinEiv, ajrovöä^ovxeg lig drvauiv ^rigag
imd-firai xai -Toif'/'f;'-
Da tutto il fin qui detto crediamo risiiltino i diie segnenti fatti:
1 ". — che la battaglia di Palenno e avvenuta verso la tine del
giugno 2cJ0.
2*. — che in questo tempo lanno di carica ili Metello era bensi verso
il termiue, ma non era ancora del tutto trascorso.
Cosi facciamo il seguente ragguaglio : M e t ä d'aprile 5 0 3 =
F i n e d i g i ii g n o 2 5 0.
Se il ealendario roniano avesse funzionato regolannente. i mesi del-
l'anno consolare adatti alla guerra (d-Egeia) sarebbero stati tutti inclusi
neir anno astronomico in cui i consoli entravano in carica : e perciö sempre
in questo avi-ebbero dovuto partire pel campo ritornando poi verso la fine
deir rtHMH.v, un console a Roma per le elezioni. Invece collo spostamento
regi'essivo del ealendario romano, quest' unico modo di inviare i consoli
contro il nemico non poteva sempre essere seguito, perche un console
spesso non avrebbe potuto lasciar il campo, per recarsi a Roma a pre-
siedere i comizi per le elezioni, se non producendo un indebolimento nel-
l'esercito romano in una stagione adattissima alle operazioni militari : come
p. e. abbiamo veduto quanto al ritorno di C. Furio nel 250, che diede
luogo all' assalto di Asdrubale. Quindi sono spesse volte o ambedue i
consoli, oppure uno di essi, partiti äQXO^i£vt]g T/]g d-EQEi'ag dell' anno astro-
nomico seguente a quello in cui entravano in carica : cioe o do])o presie-
2fuovi contrihiiti alla rronoliu/id dclld prima (ptara pimka. 33
duto ai coniizi per le elezioni dei consoli seguenti, ojiijiire oletto nn rl/rf.
comit. cuHsa, all' atto della loro partenza.
Ecco un esempio di questo genere, qiianto alla guerra di Annibale :
Liv. XXX, 39, 4 : .1/. Sarmlius (552), nc comiUorum cnitsa ad inhem
rcvocarefiir, dirtrdorr dicto C. Servilio Gemlno, in procinciam est profrctus.
E da Liv. XXX, 39, 5, conseirne la partenza di questo console non
potersi ascrivere ad un tempo anteriore al dicembre o gennaio rom. (V'edi
Cmi. Hb. I, cap. III. § 22).
Si sono insomma seguiti due modi diversi d'inviare i consoli al campo :
o alla prima d'EQsiu cioe poco dopo preso il consolato. all' incirca nel
nostro agosto; oppure alla seconäa d-egsia cioe nella priniavera successiva
all' anno astr.. in cui i consoli prendevano il comando.
Dei consoli del 505, L. Giiinio e P. Claudio, e quest' ultimo partito
alla prima &£Qeia (249); e Giunio alla seconda (prim. 248). Ecco in so-
stanza ciö che ne dice Polibio. Appena giunto a Lilibeo (Polyb. I. 49, 3),
Claudio deliberö di andare improvviso a Trapani coUa flotta per assaltare
Aderbale; e fu sconfitto (mettiamo verso la metä di settembre). Venuta
a Roma notizia della battaglia di Trapani, L. Giunio, il collega di Claudio,
allestisce nuove navi, coscrive un nuovo esercito (nell' inverno 249/8) : e
fatte le elezioni (Polyb. I 52,5: OTQaTijyovg ■öjtdxovg •/MJaaTijaai'jeg).
parte per la Sicilia.
Quäle passo jJölibiano piü chiaro di questo?
Polibio, e vero, nel rijjortar questa notizia da Faljio. ha. con quel
suo naQavji'y.u %bi> eieqov aörwv igeneftnov Aev'/.iov 'lovviov erronea-
mente scambiato L. Giunio. il console che presiedeva i comizi, per uno
dei consoli eletti di nuovo. Ma questa non e che un inezia i). II fatto,
1) Avendo Polibio. pel suo racconto della prima guerra punica attinto unica-
mente da Filino, autore contemporaneao, e da Fabio, il quäle ha scritto in un tempo
in cui il calendario era ancora spostato, non si trovano nel racconto polibiano di
ijuesta guerra veri e propri errori cronologici originati dall' uso di determinazioni
secondo il calendario romano fatto in un tempo in cui questo funzionava regolar-
mente. Lna certa eccezione e costituita dal succitato scambio di Giunio per uno
dei consoli del 506, derivato dal fatto che quando Polibio ha scritto, non si verifi-
cavano piü partenza alla seconda üegdu; ed un altra (scambio quest' ultima dell'
anno cons. eolla StQila quantitä identiche quando scrisse Polibio), da quel r^c i^i-
QfUcq iniyivonivqq che Polyb. I, 39, 1, riferisce alle partenza di Cn. Cornelio e C.
Sempronio (501) mentre in realtä questi consoli sono partiti durante la stessa sta-
gione di guerra al principio della quäle erano partiti i consoli precedenti: cioe gli
uni alla prima Sioela e gli altri alla seconda (vedi fasc. pag. 22 — 23).
In sostanza perö, insistiamo, le iudicazioni di tempo fornite da Polibio quauto
al racconto della prima guerra punica, non sono spostate. Veri spostamenti di sta-
gione vi sono invece (naturalmente perö non molto numerosi, a causa del carattere
condensatissirao delle medesimc), nelle nostre fonti secondarie. Non sono p. es.
altro che spostamenti il D^itjovc Kaof/.Söi'ioc riferito da Zon. VIII, 11, al ritorno di
Duilio dalla Sicilia; e il 6ia tov yniMyra che Zon. VIll, 10, riferisce al i'itorno dalla
Sicilia di M'. Valeiüo e M". Otacilio (quanto. a proposito di questi due passi di Zo-
Klio, Heiträ^-e zur ;iUi>ii (tesihicliti- XI. 3
6
34 Prospcro Varese,
nellii sua sostanza, sta in ciö: che Polibio ha, iusistianio, raccontato la
partenza di uno dei consoli alla prima dsQei'a, e dell' altro alla seconda,
dopo fatte le elezioni. Chi vuole teuer ferma la vecchia eroiiologia non
puö riescire a comprendere quanto in Polyl). I. 52. 2 — 8. Cosi fa il Lu-
terbacher pag. 418.
Venianio ad esaminare altre partenze di consoli alla seconda d'eQfla.
Ineominciamo da c(uella di M. Emilio e Ser. Fulvio (499).
Questi consoli sono partiti, col compito di andare in Af'rica n libe-
rare gli avanzi dell' esercito di Regolo, al principio di ima buona sta-
gione (Polyb. I, 36, 10: ÜQXofiEvrjC, Tt]c, d-egeiag). Ove si voglia ritenere
che si tratti non di ciuella del 254, ma di qiiella del 255. bisogna porre
la sconfit.hi di Regolo nel corso dell" inverno 256/5. Cosi hanno fiuora
fatto tutti coloro che, mentre si occupavano di questa questione. avevano
presente anche il problema della fnnzione del calendario romano.
Invece Luterbacher (pag. 410) ha riconosci\ito doversi la scontitta di
Regolo assegnare a verso Tagosto del 255.
M. Atilio e L. Manlio (498) entrarono, secondo me. in carica verso
il principio del luglio giul. 256 (vedi Cron. pag. 102 : 1 marzo 498 = 9
maggio 256) : sono partiti da Roma verso i primi di agosto di quest' anno ;
e verso la fine di agosto hanno vinto qnella battaglia che ha aperto loro
il passo all' Africa, in ciii sono sbarcati verso la metä di settenibre. Poco
dopo presa Clupea. hanno inviato ambasciatori a. Roma per cbiedere al
Senato istruzioni snl da l'arsi ; ed avendo cpiesto risposto che Regolo do-
vesse rimanere in Ai'rica e Manlio ritornare a Roma, XEtiiüvoc öe iiri-
yEvottivov ISfä/JuoQ ftsv slg 'Pibfit]v avv vfi ?.eia. äTiinZevae (Zonar. VIII. 13).
Regolo, rimasto da solo in Africa, per tntto l'invei-no se ne stette ai
quai-tieri a Clupea. Intanto i Cartaginesi si prepararono alla guerra per
la prossima primavera ; crearono duci Asdrubale e Bostare e richiamarono
Amilcare dalla Sicilia.
La vittoria di Regolo presso Adi e avvenuta al principio della buona
stagione del 255.
Terujinato Vaiiniis gli venne oh haue f/eshis res prorogato Yhiipcr/niii
(Liv. Per. 18; Val. Max. IV, 4,6: Dion. 43,20; Front. IV, 3,3).
Non e affatto vero, come vorrebbe Luterbacher (pag. 410) che se-
condo Polibio Regolo sia stato fatto prigioniero prima della fine del suo
nara, ho detto nel fasc. pag. 12. e assuvdo; non aveva in quel tempo anconi veduto
chiaro, riguardo agli spostaiuenti). Ne niancano anche le giuste determinazioni : tale
e V[lj(ifc ■Mdf.iaroq di App. lib. :3. riferito al tempo della sconfitta di Eegolo: cosi il
öin zbv yeiftCowi di Zon. VIII. 10, quanto al ritorno di L. Postumio e Q. Emilio dopo
presa Agrigento (sette mesi a partire dal tempo della mietitura, secondo Polvb. I.
18,6; 19,6); cosi pure il /f/.«<ui-o; tniynouivov riferito da Zon. VIII, 13. al ritorno
di Manlio dall' Africa.
Nttori coiitriliuf/ nlla erouoluf/ia delki prima guerra jtHii/cfi. 35
anno cli caricu. Polibio tralascia soltanto di accennare alla proroga del-
\'ii)ij>criinii. pel seniplicissinio motivo che pei- la giierra d'Africa lia seguito
non im annalista. cioe Falno. ma Filino.
La sconiitta di Hegolo ä avvenuta nel cons. 499 e ncl cuore del-
l'estate (App. /./7>. 3: wga y.uriiainz: Liv. XXVIII. 43,17; Xe(/af (Q. Fa-
bius) aditiim esse in Africnm il/. Afilium captitm in Africa comme-
inomf, faiiiqiiam M. Afilins ^mv'/ho accessu ad Africam offenderit, neqiie re-
eordatur Uli ipsi tarn infclici iinperatori patiiisse tarnen portus Afiicae et
res e<ire(iias primo anno c/essisse). Da ciö consegue che hi flotta libora-
trice deir esercito di Regolo. comandata dai consoli del 499 M. Emilio e
Ser Fulvio. e venuta in Africa T/;g d'eQfia^ ÜQyoiiffr^z nou del '2.").5. ma
del 254.
Questo e comprovato dal trionfo di M. Emilio e Sei* Fulvio pro-coss.
XIII e XII K. Febr., cioe nientemeno che verso la fine dell' anno cons.
seguente a quello in cui sono entrati in carica.
E, Dotisi, se i medesimi fossero partiti appena preso il consolato,
non vi sarebbe stato nessun console a Roma a presiedere ai comizi per
le elezioni dei consoli seguenti e si sarebbe nominato xm dict. com. Jiah.
canssa. Ma questo nei fasti consolari non figura.
Che poi Väg/OfievTig T>]g -d^egsiag di Polyb. I, 36, 10, non si po.ssa
in alcun modo rigettare, risulta dal fatto che il naut'ragio di M. Emilio
e Ser. Fulvio, avvenuto subito dopo il loro ritorno in Sicilia, si deve as-
crivere al luglio giul. (Polyb. 1, 37, 4: fieraLv yäg inoiovvzo tov nZovv
■n]z 'QgkovoQ y.al Kvvbg £7tno?Sic).
Dunque i consoli del 499 sono partiti nella prim. del 254. Ritenendo
questo. si deve naturalmente ammettere lo spostamento regressivo del ca-
lendario romano.
Ma Luterbacher non vuol fare ciö. Cosi, dopo avere assegnato la
sconfitta di Regolo all' agosto del 255, vuol sostenere che M. Emilio e
Ser. Fulvio siano venuti in Africa in questo stesso anno.
Ed eceo in base a quali argomentazioni:
1 ". — Perclie Polj'b. I. 36, 5. dice che i Romani. venuta notizia della
scontitta di Regolo, hanno immediataniente (ft'&fcoc) deliberato che si do-
vesse allestire la flotta ed inviarla a liberare gli avanzi dell' esercito d'Africa.
assediati a Clupea.
Ma se (cosa questa riconosciuta anche da Luterbachei-), la disfatta di
Kegolo e avvenuta nell' agosto la notizia della medesima non puö essere
giunta a Roma prima del settembre: ne la flotta poteva essere equipag-
giata in pochi giorni. Devono dunque M. Emilio e Ser. Fulvio essere
partiti nella primavera seguente.
2". — Perche. se i consoli non fossero venuti subito in Africa. gli
assediati di Clupea non avrebbero potuto resistere ai Cartaginesi.
Questa considerazione e in contrasto con Polyb. I. 36. 7. I Carta-
3'
8
36 Prospero Vcirese,
ginesi hanno posto rassedio a Clupea, si sono con ogni potere sforzuti
di ottenerla : finalniente disperati di poter riiiscire nel loro intento. hanno
abbandonato Tassedio (J/fi Si tijV yfvvaiönjia y.cd löZiiar ji7)i< üi'ö^)Mr.
oi'öainoc kP.elv övvdf4ei'0i. reXog äneaTTjaat' ri/C nohoQy.iac).
Devonsi naturalmente a queste operazioni assegnare parecclii luesi.
Venne intanto la nuova che i Romaui apparecchiavano hi flotta per
mandarhi di nuovo in Africa. Da questa notizia mossi i Cartaüinesi at-
tesero ad aliestire la vecchia flotta. a costruire nuove iiavi. (^uando lar-
mata romana di dirigeva alla volta delF Airica. la flotta cartaginese eia
giä pronta. le niiovc navi giä costniite.
3°. — Contro il fatto che, avendo M. Erailio 'e Ser. Fiilvio tiionfato
2)w-ross. XIII e XII K. Febr.. e non essendosi fatto il dirf. com. //ah.
cnits.td. dcvono i medesimi aver fatto le elezioni prima dclla loro partenza.
la quäle quindi si deve ascrivere alla seconda metä del loro anno di ca-
rica. risponde c!ie uno dei consoli, verso la fine dell' an»us avra lasciato
la Sicilia per andare a far le elezioni. oppure si saranno fatti i niiovi con-
soli con nn interrex.
A quest' ultima ipotesi non ci'edo necessario rispondere. Quanto poi
alla prima ipotesi, faccio osservare che il fatto che M. Emilio e Ser.
Fulvio hanno trionfato nello stesso toiupo indica chiaramente che questi
sono ritornati nel medesimo tempo a Roma. Ne si puö ritenere che. verso
il termine dell' anriits, uno dei consoli sia ritornato a Roma per le ele-
zioni, e poi sia di nuovo venuto in Sicilia.
4". — Quanto al succitato fteraCv yciQ eicoiovvio nir n/.ovv ir^z
'ÜQiojrog y.al Kvvbg iniT0Äi]g riferito al tempo del naufragio di Camarina.
Luterbacher dice che non si deve trattare di luglio, ma di gennaio.
Perö (bisogna pur rieonoscerlo a sua lode). anche Luterbacher sembra
non creda troppo a questa ipotesi, poiehe aggiunge che non volendo am-
mettersi ciö si puö benissimo porre la sconfitta di Regolo nel maggio.
E questo, notisi, dopo che lui stesso ha dovuto riconoscere che la disfatta
di Regolo si deve assegnare all' agosto.
5". — Anclie ponendo la sconfitta di Regolo nel maggio 255. non
si puö ugualmente ritenere che i nuovi consoli siano andati in Africa
dgxofih'ijg t/]s x}^EQeiag di questo stesso anno. Cosi Luterbacher dice che
tale passo di Polibio non ha alcun valore
Che devo mai rispondere contro argomentazioni di questo genere ?
Evidentemente per Luterbacher non hanno valore le fonti. ma soltanto
le sue opinioni sul Calendario Romano.
*
* *
Esaminiamo altre partenze di consoli avvenute induljbiamente alla se-
conda d'EQela.
I Romani, perduta la loro flotta presso Camarina. come abbiamo ve-
Xxori coiifr/hiif/ alld rroiiolniiiii dcllit /iriiiin iiiicrni ptni/rit. 37
(liito Hfl liiii'lid de! 254. fecero costriiirc un' altra Hotta : <_■ l'iiiviaroiio in
Sicilia. cni coiisoli ilol 500 A. Atilio o Cii. Cornplin.
Fahio in I'dIvI). 1, 38, 6, ha detto che la niiova Hotta e stata co-
struita in tre mosi; ciö. ed e tutto dire. allo stesso Polibio e sembvato
quasi da non credersi (öjteq ovöi niarevaai ^ädior) ; in realtä la cosa e
del tutto iinpossibile; si devono al!a ricostrn/ione dclla flotta assegnare
alnieno sette od otto mesi.
Sono duncpit' anche A. Atilio e ("n. Corndio partiti alla soiunda ih-
Qfia (prim. 253).
Passianio al piimo anno della guerra. II punto di partenza piii im-
})ortante, per doterminarne la cronologia. viene dato da Polyb. I, 41. 3. se-
condo cui lassedio di Liliboo ha incominciato nell' anno quattordicesimo.
E ciö. mentic erano consoli C. Atilio e L. Manlio (504), i quali sono in
ogni caso venuti in Sicilia e tarda estate del 250. essendo la battaglia di
Palermo, la quäle precede ia partenza dei consoli da Roma (Polyb. 1.
41. 1 — 3). avvenuta. come abbianio veduto. diirante il tenipo deila mieti-
tura di quesi' anno.
Sorge la questione se qnesto calcolo e stato jircsn da l<'ahio oppure
da Filino. Col cap. 42 5; 8. incomincia senza dubbio tma lunga serie di
excerpti di Filino, la quäle, eccettuatine soltanto due brevissimi. cioe quanto
al 42.2 — 8, ed al 45,3 — 10. ed una ))iccolissima contaminazione al 48,5,
continua fino alla i-icostruzione della iiotta romana. che precedette la bat-
taglia delle Egadi. cioe fino al 48.9. Col 41.3 jioi terniina un excerpto
indubbiamente di Fal)io.
Da quäle dunque dei due succitati autori proviene l'f'fo; naoccQfa-
y.aiöey.ccTov di Polibio ?
Da Fabio no certamente. poiche lo storico romano. contando gli anni
della guerra a seconda dei consolati avrebbe detto che era il quindicesimo
anno. Deve quindi questo calcolo essere di Filino, il quäle ha senza
dubbio contato gli anni della guerra partendo dalle primavere.
Faeendo. in base all' i'jog TEaaccQsaxaifJixaror, il calcolo all' in-
dietro vediamo che la guerra fu incominciata bensi dal console Ap. Claudio
(490), ma nell' anno a. C. 263.
II Luterbacher (pag. 417), rievocando un opiniuue giä sosteniita dal
Seipt ed ultimamente dal Reuss, sostiene, per giustificare tale calcolo di
Polibio, che questi abbia contato il 501 come il dodicesimo anno, che;
perciö il 502 dovrebbe essere il tredicesimo: ma che Polibio, avendo tra-
lasciato la coppia consolare del 502. abbia contato il 503 pel tredicesimo
anno e il 504 pel quattordicesimo.
Rispondiamo. Anche ammesso che il calcolo di Polibio emani diretta-
mente da lui, questo non puö essere ugualmente basato che su due punti
fissi, cioe sul principio della guerra e sul tempo in cui e incominciato
l'assedio di Lilibeo: ne l'omissione (per quäle motivo vedi fasc. pag. 21)
10
38 Frospcro Vitrcsc,
(Viina coppia consolare poteva quindi dar luogü ad iin qualsiasi errore lu-l
calcolo.
Ne basta. Abbiamo in Folyl). I. 56. 2. un altro calcolo di questo
t^enere. cioe Virog öxror/.aidiy.aTOV riferito alla nomina di Barca a co-
mandante siipremo ed all' occupazione di Ercte. Barca e rimasto ad Ercte
per tre anni (Polyb. I, 56,11), e due anni ad Erice (Polyb. I, 58.61.
fino alla battaglia delle Egadi. avvenuta secondo me nel 241 ed ancbe
secondo Luterbacher (pag. 424). in ogni caso non prima dell' autunno del
242. Da ciö consegue ebe Barca ba preso il comando supremo nel 246.
il quäle anno era, insistiamo, il diciottesimo della guerra. Veniamo dun-
que, pel prineipio della guerra, di nucvo al 263.
Ne si puö in questo caso dire ebe Polibio ba contato un anno di
nieno pel motivo ebe ba omesso i consoli del 502. Infatti. a partire dal
505 fino al 512, Polibio omette tutti i consolati; non puö dunque aver
fatto il suo calcolo dei dieiotto anni contando le coppie consolari.
Finabnente ebe la spiegazione del calcolo polibiano accettata da Lu-
terbacber non sia da ritenere giusta, risulta ancbe dal fatto ebe Polyb.
I, 63, 4, aserive alla durata della guerra ventiquattro anni. Infatti se le
cose fossero state corae crede Luterbacber. Polibio avrebbe assegnato alla
medesima non ventiquattro anni ma ventitre.
La veritä sta insomma in ciö, ebe tutti que.«ti calcoli non sono il ri-
sultato di computi fatti da Polibio. ma sono stati dal medesimo trascritti
dalle sue fonti: i primi due da Filino, e quest' ultimo da Fabio. il c[uale
ba naturalmente calcolato gli anni di durata della guerra contando i con-
solati.
L'f'rog Teaoaoeoy.aiöfy.aroi' e Ytrog öy.Koy.cadiy.aior non si possono
spiegare ove si voglia porre il prineipio della guerra nel 264. Questa ba
dunque incominciato bensi durante il consolato di Ap. Claudio (490). ma
nel 263, anno quest' ultimo il quäle costituisce uno dei due puuti estremi
SU cui sono basati i succitati calcoli. i quali. insistiamo. j)rovengomo da
una fönte greca, cioe da Filino.
Di calcoli di questo genere abbiamo i seguenti esempi quanto alla
guerra di Annibale :
1 ". — La catastrofe degli Scipioni e avvenuta durante il consolare
542 e nella primavera 211. E Livio, seguendo in ultima analisi una fönte
greca, dice:
Odavo anno postijiiuiii in Hisjyaniaiu cniemf (cioe a partire dal 218)
Cu. Sripio .... esi inierfcdnn (XXV, 36, 14: vedi Cron. pag. 165).
2". — La caeciata definitiva dei Cartaginesi dalla Spagna devesi as-
crivere bensi alla prima metä della buona stagione del 205 : ma ancora
al consolare 548. poiebe P. Scipione alla fine del 548 era giä a Roma,
essendo venuto a cbiedere il consolato pel 549. Dunque la caeciata dei
Cartaginesi dalla Spagna per gli annalisti dev'essere avvenuta nel tredice-
11
Niiori contrihiifi iilld cnuioloi/ia dclhi priiim i/ncrni punica. 39
siiiu) anno a partiro ilal iii'iiu-i]>i() tlella <]f\i('n-a (536) e nAV anno quattor-
(Hcesimo per gli storici greci.
Liv. 28, 6, 14, in base a questi iiltimi dice:
H(M' maxime modo dncti( afque aHspkio F. Scipionis /ndsi Hispania
CarÜHKjiniensefi sunt, quarfo declmo anno post bellum initum, quinfo (cioe
a partire dalla prima campasina di Scipione, 209), quam P. Scipio pru-
rhir/am et rxcrcifum accepit (Vedi Cron. paüfg. 208 — 216).
Filino. Sileno, Sosiio ecc. non potevano naturalniente contare secondo
i consolati e tanto meno in base ai suffeti Cartaginesi. Non riinaneva
quindi loro altro che contare in base alle stagioni di guerra, computo
questo pel quäle aveva loro fornito il tipo Tucididc.
Veniamo ai consoli del 492, L. Postuniio e Q. Emilio. Questi con-
soH. appena vennero in Sicilia, si avviarono con tutto Tesercito contro
Agrigento e si accamparono, secondo Polyb. I, 17, 8, ad otto stadi da
questa cittä, oostringendo i Cartaginesi a rimanersene rinchiusi dentro le
mura. Xon moUo depo viene il tempo della raceolta ; i Cartaginesi as-
saltano improvvisamente i Romani, che si erano dati con troppo ardore
a raccogliere il frumento, e per poco non li sconfiggono.
Naturalmente Liiterbacher crede che si tratti della mietitura del 262.
A pag. 404, dice semplicemente cosi:
Die Konsuln schlössen den Hannibal, den Diktator, d. h. wohl Jahreskönig oder
.Sut'es. der Karthager in Agrigent ein, zur Zeit der Ernte 262, nicht 261, wie Varese
S. 18 und Schermann S. 3-1 annehmen.
Ma ciö e senz' altro impossibile. I consoli entravano in carica alle
calende di maggio : non potevano quindi partire da Roma prima della fine
di questo mese. Da Roma ad Agrigento v'e una distanza di circa lOuO km;
in una lunghissima marcia quäle quella da Roma ad Agrigento, im eser-
cito non puö percorrere in media piü di una ventina di km. al giomo ;
non possiamo dunque, anche ammettendo che i consoli appena arrivati a
Messina, abbiano senz' altro continuato la loro marcia alla volta di Agri-
gento, ritenere che i medesimi abbiano potuto giungere sotto questa citta
in un tempo anteriore alla fine del luglio pregiul.
Devesi quindi anche ove si ritenga che il calendario abbia funzionato
regolarmente, assegnare l'arrivo di L. Postumio e Q. Emilio sotto Agri-
gento ad un tempo posteriore alla mietitura del 262.
Da ciö risulta dimo.strato che anche C(uesti consoli .sono partiti alla
seconda dsgeia (prim. 261).
Diamo uno sguardo alla ci-onologia dell' ultimo anno della guerra.
Mi sono occupato diffusamente di ciö nel fasc. pagg. 4 — 11 e nella Cron.
pagg. 37 — 42; e credo di aver dimostrato quanto segue:
1°. — Che Catulo e venuto in Sicilia non molto prima di Aiinone.
2". — Che l'arrivo di Annone coincide con la battaglia delle Egadi.
12
40 /'. Voirsc. Niiovi confrlhuti alla (■roiiulo(//(i dclln prima (jntrra )iiiiuca.
la quäle e stiita coml);ittutii 17 /'/. Mart. secoiulo Eutr. II. 27; d.itazione
questa confermata du Zon. VI 11. 17.
3". — Che dunque Catnlo i- j);iitit() duiantt' la seconda metä del suo
amius, poniamo un mese e mezzo prima del VI Id. Mart.
4". — Che perö devesi la partenza di Catulo asci'ivere al principio
della buona stagione, poniamo alhi fine di aprile o prinii di maggio (Pölyb.
I, 49,8: ÜQXO/i£i'>jg t/Jc d-£Q£iag).
Cosi ho fatto il seguente ragguaglio: marzo 512 = giugno 241.
Ed ecco con quali ragioni Luterbacher rigetta tutto ciö. Nemmeno
lui (ed e tutto dire). ha potuto scstenere che Catulo sia partito al priu-
cipio del suo amnis. Riportianio le sue stesse parole pag. 422 :
Dass alle diese Schiffe schon bereit waren, als Catulus zum Anführer bestimmt
wurde, ist schlechterdings nicht glaublich. Auch gingen mit der Flotte ohne Zweifel
einige frische Landtruppen zu den oTncnüntäa (Polyb. 1, 61. 8) nach Sizilien. Es
mussten mindestens 100000 Mann an Truppen und socii navales ausgehoben werden (?).
und es war feststehende Sitte, dass die Konsuln selbst ihre Mannschaften aushoben.
Also waren Lntatius und Postumius noch viele Wochen mit den Aushebungen der
Bemannung uud Befrachtung der Schiffe in Rom beschilftigt. Auch mussten sie das
Latinerfest halten. Als sie aber ausfahren wollten, trat ein Hindernis ein: Metcllini
2)oulife.r maximus Posfiimiiim cimsulem euiidemque ftaminem Mariiahm ad bellum ge-
renduni Africam petentcm. ne n siwris discederet, multa dicta urhem egredi passus non
est (Val. Max. T. 1. 2). Wie es bei einer solchen multae dietio zuging, sehen wir aus
einem ähnlichen Handel im .Tahre 190: Et in senatu et ad popidum nvignin cmiten-
tiouilms certatmn, et imperia inhibita nitro citrotjtie, et pignera capla et iindtae dictae
et tribiiiii ttppellati. et prorocnium ad popnlum est (Liv. XX-XVII. 51,. 3). An Stelle des
Postumius gab mau dem Catulus den Prätor Q. Valerius Falto als Befehlshaber bei.
Ammettiamo dunque con Luterbacher che Lutazio sia partito ad anno
consolare moltrato. Ma. in base a Polyb. I, 59, 8. dobbiamo assegnare
ciö al principio di una buona stagione {äQXOuivrjQ t/Jc d-£Q£iag). Si deve
quindi trattare di quella non del 242. ma del 241.
Invece Luterbacher dice:
Die Abfahrt des Catulus von Rom fand also erst zu Ende des Sommers statt :
die Zeitbestimmung des Polybius uQyontvijq iT/^ Sfpf/«? beruht auf Irrtum wie im
Jahre 2-5.5.
Non vogiio piii oltre insistere per ribattere argomeutazioni di questo
genere. Le teorie sono giuste quando con queste si possono chiarire le
fonti ; non quando ei costringono a far man bassa sulle medesime *).
Roma.
1) Per nna trattazione piü particolareggiata della cronologia della prima punica.
rimando il lettore al vol. I parte II, della mia Croti. Rom... di prossima pubblieazione.
13
41
Spuren politischer Autonomie in Aegypten unter den Ptoleniäern.
\"()n W. Schiibart.
Unter den Staaten, die aus dem Erbe des grossen Alexander her-
vorgegangen sind, nimmt das ägyptische Königreich der Ptolemäer eine
besondei-e Stellung ein. Denn während überall sonst die königliche Ge-
walt mit dem Vorhandensein zahlreicher politischer Verbände, vornehm-
lich griechischer Städte, zu rechnen hat und ihrer Autonomie gegenüber
sich gewisse Beschränkungen auferlegen muss, tritt sie uns in Aegypten
als unbeschränkte Machtvollkommenheit über Untertanen entgegen. Hier
ist, so scheint es, kein Kaum für selbständige Organisationen : auch den
letzten Winkel erreicht die absolute Regierung mit ihrem dicht geflochtenen
Netz königlicher Verwaltung, deren Werkzeuge die königlichen Beamten
sind. Dieser Gesamteindruck gründet sich auf Beobachtungen verschie-
dener Art. Zunächst ist es eben die straffe Staatsverwaltung selbst, die
keinerlei Ausnahmen zuzulassen scheint: die Papyrusurkunden zeigen uns
immer und immer wieder den König, vertreten durch seine Beamten, als
die maßgebende Instanz. Sodann weist man mit Recht darauf hin. dass
es in Aegypten an autonomen politischen Gebilden fast ganz fehle : ist
auch die Stadtverfassung von Ptolemais nicht mehr zu bezweifeln und die
von Naukratis so gut wie sicher, so wird sie doch gerade bei der Haupt-
stadt Alexandrien fraglich. Und darüber hinaus können wir autonome
Griechenstädte in Aegypten nicht nachweisen, müssen \ielmehr annehmen,
dass es keine gegeben habe. Jedenfalls haben die Ptolemäer der städti-
schen Autonomie von vornherein nur eine begrenzte Verbreitung gewährt
und auf diesem Wege eine staatliche Einheit in ihrem Lande erreicht, die
sich zum Vorteil ihrer Machtstellung wesentlich von den Zuständen des
benachbarten Seleukidenreiches unterscheidet.
Trotzdem lassen sich Unterschiede in der Stellung ihrer Untertanen
nicht verkennen. Gerade die Papyi'usurkunden haben uns gelehrt, dass
der Grieche in Aegypten, namentlich im ersten Jahrhundert der Ptolemäer-
zeit, einen VoiTang vor dem Aegypter geniesst. Freilich scheint dieser
Vorrang sich in eine Reihe von Privilegien für einzelne Personen oder
auch einzelne Gruppen aufzulösen und darüber hinaus nur in dem höheren
Ansehen der Griechen zu bestehen, also mehr einen gesellschaftlichen Vor-
1
J.2 W. Sckubarf,
Sprung als ein politisclies Vorreclit zu bedeuten. Allein eine genaue Prü-
fung unseres in dieser Beziehung nicht sehr ergiebigen Materials wird, wie
ich glaube, dazu nötigen, das allgemeine Urteil ein wenig zu ändeni.
Versucht man. sich in die Anfänge der Ptolemäerherrschaft zu ver-
setzen, so ist wohl nicht zu bezweifeln, dass die einwandernden Griechen
zunächst die aus ihren Heimatsorten überkommenen Begriffe von politi-
scher Selbständigkeit der ttöPjz mitgebracht haben. Diese haften ihnen
zum mindesten in der Form an, dass sie die Zugehörigkeit zu ihrer Vater-
stadt festhalten und sich Athener, Rhodier u. s. w. zu nennen fortfahren.
Hierin liegt ein nicht ganz unwesentlicher Unterschied von der Art, wie
man in Aegypten den Heimatsort zu bezeichnen pflegt, nämlich mit dnö;
sogar der alexandrinische Jude ist ein 'lovöalog rdv an A/.E:avÖQEiac.
Ausnahmen fehlen nicht; wie sie entstehen, zeigt das Nebeneinander von
ol dno K/.eojiäjQac, und KZeonaTQEiQ (Pap. JReinach 10,27). Am leich-
testen ergeben sie sich begreiflicherweise da. wo es sich um bedeutende
Orte handelt, die zwar nicht gi'iechische TtöZeig aber sonst wirkliche Städte
sind, so z. B. bei Memphis und Theben ; vgl. den AionoZiiijQ und die
Aionomig P. Lonä. IH 882 S. 13, 101 v. Chr. Soweit aber die Grie-
chen nicht einer Ttö/.nz. sondern einer anders organisierten Landschaft an-
gehören, nennen sie sich Thessaler. Kreter u. s. w. Sie besitzen ausser
ihrer durch die Einwanderung erworbenen Eigenschaft als Untertanen des
Königs noch eine zweite, nämlich die Verbindung mit dem heimischen
Gemeinwesen, die nicht nur in der Abstammung, sondern aiTch in Gewohn-
heiten und Rechtsanschauungen, in politischen Begrifi'en besteht. Wenn
neu einwandernde Scharen zum Unterschiede von dem alten Stamme ihrem
Ethnikon ein r/Jg iitiyovfjg hinzufügen und eine Gruppe von ,Xeumake-
donen" und dergl. bilden, so betonen sie damit zugleich wiederum ihren
nationalen Zusammenhangt). Die Tatsache, dass solche nationale Bezeich-
nungen sich durch .Jahrhunderte erhalten haben, bedeutet an sich schon
einen Widerspruch gegen eine völlig absolute Königsgewalt. Denn vom
Standpunkte der königlichen Verwaltung aus wurden die Bevölkerungs-
gruppen nur durch ihr Verhältnis zur Regierung abgegrenzt : es gab Sol-
daten und Militärkolonisten, Beamte, Staatspächter. ßaai/jy.ol yeo)Qyoi und
dergl., es war aber gleichgültig, ob man es mit Makedonen oder Persern,
mit Rhodiern oder Aegyptern zu tun hatte. Vielmehr: es wäre gleich-
gültig gewesen, wenn nicht der König eine weitreichende Rücksicht auf
die nationalen Gruppen hätte nehmen müssen. Im Heere, der Stütze des
Königs, konnte er keinenfalls die Landsmannschaften übersehen ; er hat
im Anfange die nationale Einheitlichkeit der Söldnerregimenter geachtet
und später wenigstens die Namen bestehen lassen. Dies gut nicht nur
für die Griechen im engeren Sinne, sondern auch für eine ganze Reihe
1) Zu der hier vorausgesetzten Deutimg von tTic imyorJji vgl. meine Bemerkungen
Archiv f. Vap. V, 107.
Spuren /lolifisr/icr Aidonotuic in Acifi/pten auf er den PfoJcmnrni. 4:3
anderer Nationalitiitpii, sofern sie sicli nur von den Aegyptern unterscliieden.
Macht man sich klar, dass das Heer immer von neuem durcli Werbungen
auf griechischem Boden ergänzt wurde, so versteht man ohne weiteres,
dass der König auf die Anschauungen dieser Leute beständig Rücksicht
nehmen musste. und dass sie zugleich, ebenso wie Kaufleute und andere
Einwanderer, dahin wirkten, das politische Bewusstsein der in Aegy])ten
ansässigen Griechen nicht einschlafen zu lassen.
Das Verhältnis der Ptolemäer, im besonderen der ersten, zu den Grie-
chen ihres Gebietes, ist durchaus anders als zu den Aegyptern; hier der
Sohn des ße, der über Untertanen herrscht, dort der Nachfolger Alexan-
ders, der dem Griechentum neue Gebiete erschliesst. Ob auch der Grieche
den König bald genug einen Gott nennt, so steht er ihm doch persönlich
als freier Mann gegenüber. Er schreibt an den König nicht anders als
sonst an eine höher stehende Person : der Königsname wird zwar im
Dativ vorangestellt, im übrigen aber mit ihm höflich und sachlich, ohne
jede Ergebenheitsphrase, verkehrt^). Der König wiederum schreibt an
seine Beamten in demselben schlichten, man möchte sagen, bürgerlichen
Tone. Erst im 2. .Jahrhundert wird das allmählich anders, ungefähr um
dieselbe Zeit, wo man sich durch die Aufnahme unter die „Verwandten".
.,ersten Freunde" und „Freunde" des Königs gehoben fühlt. Die Proto-
kolle der Urkunden stellen zwar den König an die Spitze, neben ihn aber
eponyme Beamte, in erster Reihe den Alexanderpriester: diesen freilich
gewissermaßen als den ersten Diener des göttlichen ßaat/.evQ , der im
Grunde der eigentliche Herrscher ist. Man vergleiche nur das griechisch
gedachte Protokoll des Dekrets von Kanopos mit dem ägyptisch gedachten
des Rosette-Steines, und man wird den ganzen Gegensatz des hellenisti-
schen ßaaiÄebg der Griechen zum ägyptischen Pharao empfinden-).
Solche Erwägungen geben uns ein Recht zu fragen, ob sich das be-
sondere Verhältnis des Königs zu seinen nichtägyptischen Untertanen, in
erster Linie zu den Griechen, in irgend welchen rechtlichen Formen aus-
geprägt habe. AVir gewinnen es noch sicherer aus der Tatsache, dass
wenigstens eine Stadt im hellenischen Sinne, Ptolemais, dem Könige ihren
1) Vgl. z. B. Pap. Hibeh I 34 (24.3/2 v. Chr.).
2) Es ist längst bemerkt worden, dass gegenüber der Begünstigung der Griechen
im dritten Jahrh. im zweiten Jahrh. v. Chr. eine grössere Rücksicht auf die Aegypter
zur Geltung kommt. Jedoch ist das A'erhältnis des Königs zu den Griechen und
Aegyptern nicht nur in der Abstufung der Gunst, sondern grundsätzlich verschieden,
denn während bei den Griechen das charakteristische Moment in der Beziehung des
Königs zu ihren Verbänden und Gemeinden liegt, handelt es sich bei den Aegyptern
um einzelne Personen oder Bevölkerungsklassen. Bauern, fAw/ifioi, Priester und dergl.
Auch die ägyptische Priesterschaft steht dem Könige nicht als einheitliche Organi-
sation, sondern als Berufsklasse gegenüber; eine ägyptische , Kirche", wie Otto.
Priester II 281 ff. sie konstruiert, hat es nicht gegeben. Vgl. meine Anzeige des
Ottoschen Buches im Lit. CenimJhl. 1909 Sp. 68 ff.
44 II' Srhubiii-t.
Ursprung' verdankt. Eine grundsätzliche Ablehnung dürfen wir als(j nicht
voraussetzen. Ale.Kandrien und Naukratis fallen weniger ins Gewicht, weil
beide schon bestanden, als Soter Aegypten besetzte.
Zuvor aber muss bemerkt werden, dass die Frage nicht dahin gestellt
werden darf, ob politisch organisierte Städte nachgewiesen werden können,
sondern gemäss den sehr ungleichen griechischen Bevölkerungselemehten
dahin auszudehnen ist. ob Kennzeichen irgend welcher politischen Be-
tätigung und politischer Einrichtungen aufzufinden sind. Alexandriens
Verfassung, einer der dunkelsten Punkte in der Ptolemäergeschichte, steht
unter diesem Gesichtspunkte keineswegs im Vordergrunde, obwohl sie natur-
gemäss ein besonderes Interesse weckt und aus dieser Untersuchung neues
Licht empfangen kann.
Um über die Spuren politischer Autonomie richtig urteilen zu können,
müssen wir einen Blick auf die ptolemäische Verwaltung werfen. Sie
äussert sich in der Form königlicher Erlasse oder Verfügungen, der dia-
ygäfifiara und T[QO(JTdy/.iaTa; neben ihnen werden aber auch Gesetze, vötioi.
angeführt, die sich nicht scharf davon scheiden lassen, da auch der vöfiog
als königlicher Erlass in die Erscheinung getreten sein muss. Vielleicht
sind die grossen allgemeinen Regulierungen bestimmter Verwaltungszweige
als vöfioi bezeichnet worden, während die öiayQfi/iftara und jTQoaTÜyfiaju
mehr den Charakter von Ausführungsbestimmungen hatten : freilich ist
es auffallend, dass die anscheinend grundlegende Ordnung des Gerichts-
wesens immer als tö öiäyQafiua angeführt wird, ein Zeichen, wie sehr
man sich hüten muss, genaue Unterschiede zu suchen. Alle diese könig-
lichen Bestimmungen geben sich als unbeschränkt bindend, sofern sie
nicht selbst Ausnahmen anordnen oder gewähren.
Neben ihnen aber finden wir zitiert ausser den i'öiioi iT^g x^'^Q'^^i- den
einheimisch ägyptischen Gesetzen, die hier nicht in Betracht kommen. ;to-
hriy.oi vöfioi und rjnjrfiaftaju. zu denen ein Beispiel aus der Kaiserzeit
noch üaTty.ot vöfioi hinzufügt.
Die Natur unsres Materials bringt es mit sich, dass wir nirgends über
diese Begriffe unmittelbar belehrt werden. Allein der Hauptpunkt tritt
überall mit genügender Klarheit zu Tage, wenn man ohne eine vorgefasste
Meinung zu prüfen versucht. Zunächst sollte nicht bezweifelt werden,
dass rf)7]q>ia/iaTa Beschlüsse sind, die von einer Körperschaft durch Ab-
stimmung gefasst werden; Nabers Erklärung i|: lutnirum regum constitu-
tiones düi'fte man selbst dann nicht billigen, wenn man beschliessende
Körperschaften im Ptolemäerstaate nicht kennte. Nun wissen wir aber,
dass es solche gab, nicht nur die Priestersynoden ^), die ihre Beschlüsse
1) Arch. f. Pap. II I. 6 ff.
2) Vgl. Otto, Priester und Tempel, Index. Auch Teh. I 6, 23 sind mit xprjcplafiaTcc
ohne Zweifel Beschlüsse von Priestersynoden gemeint, nicht königliche Erlasse, wie
ürenfell und Hunt annehmen. Richtig urteilt Rostowzew, Arch. IV .569; er nimmt
jedoch neuerdings diese Deutung wieder zurück, GGA. 1909 S. 636 Anm.
Spidcii jwlHist/icr Aiifoiioiiiic in Argijpfeii iiniir ilcii Vtolemäcrn. 45
als i/'/;9?/ff//«r« bezeichnen, nicht nur Vereine und v70/jTf(',Hara'). sondern
auch mindestens eine nö/jg. die in aller Form ilirj(piafiaru gefasst hat,
nämlich Ptolcmais. Gerade bei dieser Stadt vermögen wir sogar noch
zu erkennen, dass die il'tjcpiauara sowohl die Stadtverf'assung als auch
das Frivatrecht betrafen -). Vielleicht haben wir aucli in dem frühptole-
mäiscben Text über die Aufnahme in die Phratrien ein i!>>]qinfiu. nicht
einen königlichen Erlass vor uns ^). Demnach ist. um zunächst bei Pto-
lemais zu bleiben, hier das «/'W'f/'ß das Mittel zur Regulierung von Fragen
der Verfassung und des Privatrechts, d. h. es ist die Grundlage gesetz-
licher Bestimmungen und hat zum Ergebnis das Gesetz, den vöfiog. Ge-
setze aber, die aus den Beschlüssen politisch oi-ganisierter Körperschaften
hervorgingen, fielen selbstverständlich nicht unter den Begriif der vom
Könige erlassenen Ordnungen, die z. T. ja auch vöfioi hiessen: sie mussten
davon unterschieden -werden, und ich wüsste nicht, wie man sie anders
als .To/jiixoi vöftoi hätte nennen sollen. Dem entspricht es. wenn wir
nun auch tatsächlich jio?uTiy.oi vöftoi und ifhjq)ia/.taTa neben einander an-
geführt finden. Im Prozesse des Hermias beleuchtet der Anwalt der Gegner
seine Sache unter zwei Ge.sichtspimkten, je nachdem ob das einheimisch
ägyptische Recht vor den Laokriten angewandt würde, oder die nohiixot
vöftoi und die tprj(piaftara*). Man darf hier nicht die letzteren als Königs-
recht dem einheimischen Rechte gegenüberstellen, denn es versteht sich
von selbst, dass vor den Gerichten im jjtolemäischen Aegypten überhaupt
nur Königsrecht gilt: auch die vöfioi ti]: '/mquq gehören dazu, insofern
sie von den Ptolemäem in Kraft gelassen wurden. Xur dem Inhalte nach
könnte man, und soviel ich weiss, ist das bisher immer geschehen, die
von den Ptolemäern eingeführten Rechtssatzungen, das ins Graecum, wie
Naber es nennt, den vöftoi der '/ÜQU gegenüberstellen. Indessen würde
man Königsgesetze doch recht sonderbar mit dem Namen nohiixot vöftoi
und königliche Erlasse direkt falsch als ipri(fi(7fiata anführen ; das Wort
selbst legt es am nächsten, an , politische" Gesetze zu denken, also Ge-
setze, die in politischen Organisationen, Städten oder ähnlich verfassten
Gebilden, Geltung besitzen. Darin liegt nichts Anstössiges. denn auch
1) Vgl. z. B. das wijKptaita der Idumäer. Arch. III 128 f. Nr. 6.
•2) Ditt. OGl I 48 über Wahl der ßov/Ji und der ötxaaztiQia ; P. Pa>/. 22 Eherecht
vgl. meinen Auf-satz Alexandrinische Urkunden, Arch. Y, 7G Anm. 3.
3) P- liilieh I 28. Die Gründe für diese Auffassung habe ich Arch. V 92 Anm. 1
dargelegt.
4) P. Tor. I col. 7 : zöv abzöv öi XQÖnov xul xtiza zoig ■nohxtxovQ vöuoi'c xul
za writpi'aßriza T«c aitäg hniäil^eig noiijaä/ASVOV xccl zu^üusvov zf/v Ana^yJiV xhjonvonlav
aixoyoi'Miaailui tj hnoziviiv uvTov dpayjiag /JVQtccc, xcti ag rlv noifjoiizcti oixovouiac rixv-
ffov: fivai xul fty ^Sfivai ini za zCdv zizei.tvztjxöiwv ijiinopfi-fal^ai. üer Inhalt dieser
ip>l<floitaza und no/.izixol löuot betraf also das Privatrecht. Wenn weiterhin das
nQogxayfxa (pi/.uvf^pcoTiwv angerufen wird, so ist klar, dass vorher rpi'jiptafia nicht einen
königlichen Erlass bezeichnen kann, ganz abgesehen vom Sinn der Wörter: der
König nooiidixtt, er kann nicht wijifiZca&ai.
46 W. Schithart.
diese bedurften selbstredend königlicher Bestätigung oder Zulassung, um
vor Gericht, und zwar vor dem Königsgerieht. wirksam zu sein. Es ist
aber nicht einzusehen, weshalb der König, der die vöftoi rrg xmqu^ be-
stehen Hess, nicht auch ipijq)i(7fiaru und Gesetze der griechischen Städte
und sonstigen politischen Einheiten ') hätte anerkennen sollen. Es ist sehr
wohl denkbar, dass über den Antritt der Erbschaft, denn darum handelt
es sich an unsrer Stelle, besondere königliche Erlasse nicht vorhanden
waren, weil dafür gewisse no?uiiy.ol vöfioi und il>i](pi(j/uaTa durch könig-
liche Anerkennung geltendes Recht geworden waren. Ohne Zweifel haftete
dieser Charakter dem il>>)q:i(!fia und dem Stadtgesetze nicht ohne weiteres
an : vielmehr muss man voraussetzen, dass nur bestimmte Ordnungen dieser
Art als Königsrecht anerkannt und in das Staatsgesetzbuch aufgenommen
waren. Die Geltung dieser Beschlüsse und Gesetze innerhalb der sie be-
schliessenden politischen Organisation ist eine Sache für sich ; hier handelt
es sich nur darum, ob sie zum allgemein geltenden Künigsrecht werden
konnten, was m. E. zu bejahen ist. Die bisher älteste Erwähnung der
Tto/uiiy.ol vöfiot als Grundlage eines gerichtKchen Urteils scheint dieser
Anifassung zu entsprechen -) : denn im 25. .Jahre Euergetes" I legt das
Gericht im Prozesse Dositheos-Herakleia die königlichen öiayQÜfifiaTa und
soweit diese nicht in Beti-acht kommen, die Tto/.nr/.ol vötiot seinem Ur-
teile zu Grunde. Wenn hier, in den offiziellen Gericlitsakten. die könig-
lichen öiayQdfißaTce an erster Stelle stehen und die politischen Gesetze
nur als Aushilfe in zweiter Linie herangezogen werden, so dürfte klar sein,
dass die letzteren eben nicht vom Könige erlassene Gesetze, sondern städti-
sche Gesetze, die vom Könige bestätigt sind, vorstellen. Sonst müssten
die königlichen vöftoi in erster Reibe und die Verfügungen, öicr/QÜiiiiara.
in zweiter Reihe berücksichtigt werden.
Ergibt sich, wie ich glaube, schon hieraus, dass man die jto/.itixoI
vüuoi nicht nur um ihres Namens willen, sondern auch aus sachlichen
Gründen, von der königlichen Gesetzgebung formell scheiden muss, so-
finden wir eine Bestätigung in einigen Stellen, die das Wort noPiiTiy.bg
in prägnantem Sinne belegen. Der Erlass Euergetes' II gegen die Will-
kür der Beamten •'') beginnt mit den Worten : /«i/de lohg aTQalrtjyovg) fitjÖE
1) Dass es solche gab, soll später gezeigt werden; hier setze ich es voraus, um
anzudeuten, dass wir nicht nur an Ptoleraais und ev. Alexandrien denken müssen.
2) Petrie Papyri III 21 g.
3) P. Teb. I, .5, 2-5-5 ff. Der Erklärung von Grenfell-Hunt in der Anm. S. .58 kann
ich nicht zustimmen. Zunächst wäre es mindestens sonderbai-, wenn man zur Er-
läuterung der ßaaihaa zwei Kategorien anführte, die am wenigsten als unmittelbar
königlich bezeichnet weiden können; die ifQUiiyk standen zwar unter königlicher
Aufsicht, waren aber doch ein Ressort für sich, das neben der allgemeinen Staats-
verwaltung bestand. Ebenso verhielt es sich mit den tio'aitixh; auch sie unterlagen
der königlichen Aufsicht, fielen aber mit den unmittelbar königlichen Angelegen-
heiten nicht zusammen. Die von Gr.-H. herangezogene Beschreibung der Chrema-
6
Spuren pol/t/sfl/er Atitonomie in Aegypten unfcr dm l'tolcmücru. 47
jobg ä?J.o(v)g jovQ jiQÖg XQ^'f^'i ncevrag rojc Tf ßaaiÄixMi' y.cii noPjii-
xüv y.ai hQevTixdJv und scheint entweder die Beamten oder, was Gren-
fell und Hunt vorziehen, ihre Geschäfte, in königliciie, politische und prie-
sterliche zu sfliedern : die Beziehung auf die Beamten selbst ist wohl sprach-
lich mehr angemessen. Jedenfalls also war ßuai?uyJ)v und 7io?..niyi)v nicht
dasselbe, und wenn auch tatsächlich königliche Beamte in die Verwaltung
der 7rö?^etQ eingriffen, so gab es doch ein besonderes Verwaltungsgebiet,
das 3ioZiTiy.öv hiess, und. wie uns Ptolemais deutlich zeigt, auch besondre
städtische Beamte, die in ihrer (lesamtheit TTohriy.ol genannt werden durften.
Wenn Grenfell und Hunt bei der Erläuterung dieser Stelle die noZniy.o'i
vöfioi als die für die Griechen geltenden Gesetze gegenüber den ägypti-
schen i'üuot T/yc X^Q^? bezeichnen, so trifft das nur für ihren Inhalt zu.
wird aber der formalen Seite nicht gerecht: denn den Gegensatz zur ;i^w(»a
bildet nicht die griechische Bevölkerung, sondern die Stadt oder die der
Stadt ähnliche Organisation. Im weiteren Sinne sind auch diese beiden
Kategorien königlich, im engeren Sinne aber ist 7to/.iTiy.dv sichtlich etwas
anderes als das direkt a>if den König bezügliche ßaai?.ty.6i', und ein ßa-
ai/.iy.ög vöuog ist formell, seiner Entstehung nach, etwas anderes als ein
noZiTixög vöfiog.
Dass man städtische Beamte in der Tat TTO/.nixol genannt hat, darf
man wohl aus dem Erlass über die Hadriansbibliothek vom Jahre 127
n. Chr. entnehmen. Denn hier werden zur Nachachtung aufgefordert oi
ukt' h' rfi nöZei jtQay/iaTEVöiievot und ol de iv AiyvjiToj: der in der Ab-
schrift folgende Einführungsbefehl des Flavius Titianus sondert ganz ent-
sprechend Ol äjib ri]g AiyvjiTOv vofiiy.ol von den noAenixol ndvreg. d. h.
im vorliegenden Falle die Urkundenschreiber in der ägyptischen ;ij(W()a von
den alexandrinischen Schreibern. Wenn hier die Beziehung der noÄirixot
auf die 7TÖ?ug Alexandrien klar ist, so gilt doch das AVort an sich nicht
tisten {Amii. II 33, 9) als ol tu ßuoihxa xal riQOqoöixä xul löitatixa XQtyoyzec macht,
wie ich glaube, eine ganz entsprechende Unterscheidung, obgleich die npocoSixa un-
fraglich zu den königlichen Sachen gehören. Aber bekanntlich nahm das Finanz-
ressort eine sehr selbständige Stellnng ein. sodass man wohl begreift, wie es von
den ßaaihxa im engeren Sinne gesondert werden konnte. Wie bei uns die .allge-
meine Staatsverwaltung" ein Ressort für sich ist, so waren tk ßuaihxa im engeren
Sinne etwas anderes als nQncofiixa und töiojzixä, etwas anderes als nohTixä und h-
^fviixii. Wäre an unseren Stellen nicht diese Bedeutung beabsichtigt, so hätte die
Hinzufügung der andern Kategorien kaum einen Sinn, denn ßur,i/.txa im weiteren
Sinne waren alle Dinge und ßuaihxol im weiteren Sinne alle Beamten im Ptolemäer-
staate, und mit Ttdvxes ol n(jög ■/QiUag wäi-e alles Nötige gesagt gewesen. Wenn der
König trotzdem drei Klassen nennt, so wollte er offenbar auch diejenigen binden,
die sich nicht unter die königlichen Beamten im engeren Sinne rechneten. Andeuten
möchte ich noch, dass eine Beziehung dieser drei Genitive zum folgenden ariayo-
fievov f(riä6ia keineswegs ausgeschlossen werden kann; damit würde der Sinn der
ganzen Verfügung wesentlich geändert werden.
48 W. Schiiharf.
allein den Beamten Alexandriens, sondern allgemein denen jeder Jt6?.tc \) :
ferner aber bezeichnet es nicht nur die hier gemeinten Personen, sondern
alle, die in der Stadt Funktionen haben, also auch Beamte, die in der
Stadt tätig sind. Der Weg von da zu den eigentlich städtischen Beamten
ist nicht weit : vielmehr traf auf sie dieser Name in erster Linie zu. In
sehr charakteristischer Weise wei'den in der von Lefebvre im BiilJctiii de
hl Sociäc ArcJieoL d' Alexamh-ie X, 1908, 187 ff. publizierten Inschrift, die
zahlreiche Namen weihender Soldaten aus ptolemäischer Zeit anführt, unter
ihnen neben andern Truppen- und üangbezeichnungen Tio/uir/.ol als be-
sondere Kategorie genannt (Z. 69). Ohne hier weitere Folgerungen für
die Heeresgliederung ableiten zu wollen, betone ich nur, dass „Stadtsol-
daten" einen bestimmten Begriff bilden, also Soldaten, die zu einer 7i6?ug
gehören, und zwar, wenn man die übrigen Bezeichnungen in dieser In-
schrift vergleicht, nicht etwa als geborene Städter, sondern als „städtische"
Truppenabteilung. Vgl. die Ausführungen von Lesquier, Revue de Phi-
lologie XXXII 215 ff. Aehnlich erscheinen {Revue des Et. Grecques IV 53)
in den Graffiti von Achmim y.vvriyoi und no/ATiy.ol nebeneinander.
Für unsern Zweck ist es nicht ei'forderlich, das Wort noZ-iTr/MZ in
allen Verbindungen zu verfolgen, da es hier auf seinen sachlichen Inhalt
ankommt, nicht auf seine zahlreichen Anwendungen. Immerhin sei darauf
hingewiesen, dass wir 7to?UTiy.ä als „städtische Angelegenheiten". Tro/.ur/Jj
oiaia als , Stadtvermögen'", öijfiöaia uo/uriy.tc fQyu als „öffentliche städti-
sche Arbeiten", ao/.niy.i] rgäneLa als .städtische Bank". .TO/.niy.bv /.oyi-
GJi'jQiop als -städtisches Rechnungsamt''. Tro/uny.ov aQ/^tTor als „städtisches
Archiv" (dies aus den alexandrinischen Urkunden) belegen können; die
direkte Beziehung auf eine „Stadt" ist hier unverkennbar'). Für die -t^o-
ÄiTtxoi vöuoi aber dürfen wir angesichts der Tatsache, dass es städtische
1) P. Oxji. I 34 Verso: Kol. 11 10 ff. xara/w^i'^tiwaai- oh- fig «.«yort'pK? Tric ßi-
ßhoäTjxu: zu avvtt}.'/.äyi.tata oi fihv iv ii, noi.fi 7i<)uy^iaxtvöfitvo\^i] finü </'«p,«of9t veo-
fir/viag, oi äs tv Atymzw 6/xo!(og find Ilayior. Kol. III 3: ovx e/.a9i /jf, ort oi anb
Tijc AiyinTOv vouixol Tiai'iayov fiäX'/.ov xuxuytoQ[t]'C.ovoi T«c ria<fU>.f!aQ ij tv
t-lSpirn-fii ßiß).io9>'jX7j; 9: Toitovg zf ovr xelivut xul zov; no/.Hzixovs Tiurzag zä äxö/.ovS-a
zoi[g] Tzgocztzrr/fiät'oig tioihv. Ob man vonixal mit Grenfell und Hunt für die ge-
setzeskundigen Berufsschreiber oder für die Gauleute hält, ist unwesentlich, da der
Gegensatz zu den Tto/.izixol in jedem Falle ersichtlich bleibt. Der Befehl in Kol. 111
ist in erster Linie den loitixol zugedacht, daher stehen sie am Anfang, und nur der
Vollständigkeit halber werden auch hier die no/.izixol genannt. Der uns erhaltene
Papyrus stammt ja aus Oxyrhynchos und gibt daher den an die ägyptische ywQa
gerichteten Befehl; für Alexandrien gab es wahrscheinlich eine analoge Anordnung,
worin die no'/.iiixoi voranstanden.
2) IloMzixa P. 0x1/. I .55, 4. no'/.tzixl/ ovaia P. Stntssh. Nr. 25. (Sii/nöatu nohzixä e^ya
P. 0x1/. I 84, 16. 7io/.izix>/ ziji'iTifua ib. 9. tiomzixöv /.oytazt/ptov CPR I S. 110. nohzixbv
rt(jyHov BGU 1131, 22 (vgl. Arch. f. Pap. V, 80). Die Frage, wann nuhc und dem
zufolge auch nohzixög speziell Alexandrien bezeichne, ist von Wilcken, Arch. IV 390
ohne Zweifel zutreffend erledigt, ist aber für uns ohne Belang.
8
Spiorit polifixchir Aidiniiimk' in Arf/ifpfcii mifcr doi l'tolmiüern. 49
Gesetze, d. li. von politischen Körperschaften beschlossene Gesetze, in
Ptolemais gegeben hat, bei dieser äusserh'chen Beziehung nicht stehen
bleiben, sondern müssen anerkennen, dass mit dem Ausdrucke eben dieser
Inhalt gemeint ist, um so mehr, als wir von königlichen Gesetzen, die nur
für Städte gegolten hätten, nichts wissen, vielmehr manchen Grund haben,
ihr Vorhandensein zu bezweifeln. Vielleicht ist es auch nicht überflüssig,
bei unsrer Frage die Deutung von JioP.iriy.ög = urhnims = städtisch o-e-
bildet. ausdrücklich abzuweisen; so konnte wohl Polybios den ägyptischen
Bestandteil der alexandrinischen Bevölkerung bezeiclnicn. olnie im gerin"'-
sten an städtische Verfassung zu denken.
Eine willkommene Ergänzung finden wir endlich in der Erwähnung
von daTixol vöfioi in der Kaiserzeit. In dem Prozesse des Damarion
gegen seinen Patron entscheidet der richtende Präfekt, da die Gesetze der
Aegypter nichts für die Frage ergeben, nach den darixo}. vöfioi. also nach
alexandrinischem Gesetz, denn uarti dürfte wohl mit Sicherheit mir auf
Alexandrien anzuwenden sein^). Grenfell-Hunt denken hierbei an die Pri-
vilegien der Alexandriner und verstehen offenbar unter den üatmoi vöftoi
königliche oder kaiserliche Gesetze solchen Inhalts. Der Sachlage nach
wäre dagegen nichts einzuwenden; allein die sich von selbst aufdrängende
Parallele mit den noXiriHol vöfioi eröffnet zum mindesten die Möglichkeit,
wirkliche Stadtgesetze, autonome Gesetze der Alexandriner, darin zu er-
blicken. In welcher Form die königlichen Privilegien der Alexandriner
ausgesprochen waren, wissen wir nicht; aber eine nicht geringe Wahr-
scheinlichkeit spricht dafür, sie sich als TtgooTäyfiaia der Ptolemäer vor-
zustellen, man vergleiche z. B. das n()öaray/.ia cpi^avd'QWTiiov, das etw^a
eine Analogie bieten dürfte.
Auch die Gegenüberstellung der ägyptischen Gesetze und der üarf/coi
vö/ioi erinnert lebhaft an die Betrachtungen des Kechtsanwalts im Pro-
zesse des Hermias über ägyptisches Recht und jtohriKol vöfioi nebst
i!iij(fiafiaTa. Zugleich aber führt der Inhalt, nämlich das Rechtsverhältnis
des Patrons zum Freigelassenen, auf ein frühptolemäisches Gesetz, das
sich mit der Stellung der Sklaven im Prozesse befasst"-). Ob es ein könig-
1) P. 0x1/. IV, 700, etwa 11.5 n. Chr. Z. 6 ft'. lßovi.fvaaftevo]c ,«frß iwr ifu.mv
ÜTctipiivato ovzox;' \iv pCev rolg tüw] Aiyvmiiov vö/toig oidhv ttsqI xT/^ [14] tjg ^Sovalct^
TÖ)V AnfltvÜlQiuaävrwv [15] n[xo\).oii)u}!: xot<; äaztxnZg i'ofioig usw.
2) P. Lille, Nr. 29, 3. Jahrb. v. Chr. Die Ansicht von Bouche-Leclercq teilen
Collart und Lesquier S. 126 mit. Der Stil ergibt weder für ein königliches Gesetz
noch für ein \f>rjipta,ua etwas Entscheidendes. Dagegen könnte man in der Erwähnung
Alexandriens am Ende des Erhaltenen einen Hinweis darauf finden, dass das Gesetz
nicht alexandrinisch sei: indessen würde Ptolemais dadurch nicht ausgeschlossen.
Für die Beziehung auf Demetrios von Phaleron spricht nach Bouche-Leclercq be-
sonders die Erwähnung der vo/iocpvkaxig I 33 und II 31 ; allein beidemale ist der
entscheidende Wortanfang ergänzt. Ich möchte daher &fauo<pvXaxfg nicht nur für
möglich, sondern für wahrscheinlich halten ; in Ptolemais finden wir sie P. F(iij. 22.
Klio. BeiträKf zur alten Geschichte XI. 4
9
50 TT'. ScJiubart,
liches Gesetz ist, vielleicht gar, wie Bouclie-Leclercq vermutet, ein auf
Denietrios von Phaleron zurückgebendes Gesetz aus der Zeit des Soter.
kann man nicht mit Sicherheit satten, denn auch die Beziehung auf „das
Diagramma" ist nicht entscheidend, da ja auch ein „politisches" Gesetz
sicli über die allgemeine Gerichtsordnung des Diagramma nicht hätte hin-
wegsetzen können. Dass es aber mit den ,, Städten " in Verbindung ge-
bracht werden muss, folgt weniger aus seinem griechischen Charaikter,
als aus der Nennung der {d-ea^fiofi'Aay.eg, die wir für Ptolemais nach-
weisen können, um gar nicht davon zu reden, dass die ägyptische Landes-
verwaltnng solche Beamtentitel nicht kennt. Ist nun hier von der recht-
lichen Stellung der Sklaven die Rede, so liegt die rechtliche Stellung der
Freigelassenen nicht weit davon ab. und ein Zusammenhang mit den oben
besprochenen äanxoi röfioi scheint nicht leeres Phantasiegebilde zu sein.
Jedoch die Hauptfrage bleibt : ist diese Gesetzgebung königlich oder städ-
tiscli, d. h. durch Beschlüsse politischer Körperschaften begründet? Um
das beurteilen zu können, muss man zu der allgemeinen und negativen
Wahrscheinlichkeit, dass es unter den Ptolemäern Ausnahmegesetze könig-
lichen Ursprungs für die n6?.£ig nicht gab. die gesamte Stellung der ttö-
ÄEtg zum Könige in Betracht ziehen.
Hierfür dürfen wir eine wichtige Aufklärung dem von Seymour de
Ricci publizierten Ratsprotokoll aus Antinoe entnehmen, denn die Stellung
der Kaiser zu den jiöÄeig wird sich nicht so sehr von der der Ptolemäer
unterschieden haben. Es heisst darin : f ( roTg drayv(oad-£tai il>7]g:iafia[a]i
inEvavTiov t! tani' y.aiä vöfiov i] y.aiü öiüxahv f[i ya\Q inEvaviiov
eaiiv, TÖ na[Qa\d£iyiia ovy. iayfQÖr. n(ioy.Qei[r]oi'Tai yccQ navxbg oimvog-
ovv ol vöfiot y.al diciTd^eig^). Demnach muss bei jedem il)t'](fiaua der
nö/Ag Antinoe untersucht werden, ob es nicht den Gesetzen oder Verord-
nimgen widerspricht, da es in diesem Falle keine Rechtskraft erlangt, auch
nicht auf Grund von Präzedenzbeschlüssen. Hierin liegt eine wesentliche
Beschränkung der Beschlussfreiheit, zunächst durch die Verfügungen der
Statthalter, sodann durch die Gesetze. Diese letzteren kann man als Lan-
in Alexandrien können wir sie P. P. II 42 c vermuten. AVii- finden nämlich im Briefe
des Philonides an Kleon . . .] rote ^ionotf,]^ . . ., was Wilcken zu &ea,uo<f[oploii; ergänzt ;
aber die Analogie von Ptolemais dürfte doch SsofioiflvXa^t wenigstens zulassen. Dass
die Korrespondenz der Familie des Kleon Alexandrien betrifft, ist wahrscheinlich,
vgl. Arch. V 123 Anm. 5.
1) Comptes Bendues de VAcad. 190.5, 160 ff. Die Lesung ist nicht überall sicher;
so ist de Riccis Lesung Travro? ovzivog OYXOI NAHIOI xcd iiaxri^etg jedenfalls nicht
richtig. Ich habe die mir wahi'scheinlichste Korrektur im Texte gegeben, weil sie
m. E. den beabsichtigten Sinn am besten ausdrückt. Wilcken, Arch. III 556 nimmt
Anstoss am Fehlen des Artikels, vor öiara^fK; und vermutet mit allem Vorbehalt
ovtivog ovy_ ov vöuoi; allein dadurch wird der Ausdruck nur undeutlicher, und das
Fehlen des ui verdient keine besondere Rücksicht. Oder fehlt es überhaupt nicht?
War etwa xcd mit der geläufigen kursiven Abschleifuug ;;, geschrieben und dann cu ''
10
Spinni ptil/t/sr/icr Aidoi/oiii/r in A((/i/pt(ii itidrr den J'/olcniarni. 51
desgesetze oder als Stadt^riinilgesetze deuten, der Wortlaut entscheidet
nicht. Wenn aber weiterhin mitgeteilt wird, dass Antinoe die Gesetze der
Naukratiten habe (NavxQaTshai, mv toTq vöftoig /QMfisd^a), so ist für
Naukratis anzunehmen, dass seine Grundgesetze autonom waren und bis
in die Kaiserzeit als solche bestanden. Und ferner darf man hiernach
vermuten, dass die ohen herangezogenen Gesetze nichts anderes als die
Stadtgrundgesetze von Antinoe sind, deren Uebernahme von Naukratis
Hadrian gestattet oder verfügt hat. Unter dieser Voraussetzung gewinne
ich von den nöÄeig Aegyptens folgendes Bild : sie besassen Grundgesetze
und hatten die Freiheit. i^OjCfiafiaia zu fassen, aber nur .soweit die Ver-
fügungen des Landesherrn dadurch nicht beeinträchtigt wurden. Ihre eigne
beschliessende Tätigkeit stand also unter beständiger Aufsicht. Daher
dürfte es keinen Anstoss erregen, wenn man, wie oben in dem Gesetze
über die Sklaven, ausdrückliche Berücksichtigung des königlichen öiü-
ygaiiua findet ; das Gesetz kann trotzdem sehr wohl das Ergebnis selb-
ständiger städtischer Beschlüsse sein. Wie es sich mit dem verhielt, was
ich Stadtgrundgesetz genannt habe, ist schwer zu sagen : aber ich ver-
mute, dass die ersten Stadtbürger im ptolemäischen Aegypten ähnlich ver-
fahren sein werden wie Antinoe. nämlich die Gesetze einer altgriechischen
Stadt im wesentlichen übernommen haben, sei es auf Anordnung sei es
unter Genehmigung des Königs. Hierüber können wir bis jetzt nicht ur-
teilen, da sowohl die Anfänge von Alexandrien und Ptolemais als auch
die Anfänge der königlichen Gesetzgebung völlig dunkel sind. Wohl aber
ergibt sich, dass neben den königlichen Ordnungen, vötioi. jiQoaTÜyitara
und diayQÜfifiara, andere bestanden, no?uTiy.oi vöuoi, dmiKol i'öfioi und
xfitjqiinfiaTa, die sich von jenen unterscheiden. Die Geltung der letzteren
in ilu-en Ursprungsorten wird niemand anfechten, aber ihre Geltung vor
dem Königsgericht bedarf einer Erkläi'ung. W^ir sehen deutlich, dass die
ersten Ptolemäer, in der Hauptsache wird man an Soter zu denken haben,
keineswegs eine vollständig neue Gesetzgebung in Aegypten begonnen
haben, sondern auf jeden Fall in bestimmten Grenzen das alte ägyptische
Landrecht bestehen Hessen. Taten sie aber dies, so lag erst recht kein
Grund vor, den Griechenkolonien, die weit weniger als die Aegypter ge-
wohnt waren, sich einem königlichen Machtgebote zu fügen, einen könig-
lichen Rechtskodex aufzudrängen. Vielmehr werden diese griechischen
Ansiedlungen sich sofort organisiert und eine selbständige Rechtsordnung
zu schaffen begonnen haben, gleichviel, ob sie in einer Stadt wohnten
oder einen grösseren Landbezirk in loserer Organisation besiedelten. Der
König wird zvmächst in ihre eigenen Angelegenheiten kaum eingegriifen
haben ; da aber sofort mit der Bestellung königlicher Gerichte für das
ganze Land eine einheitliche Gesetzgebung nötig wurde, wird er hierfür
die schon bestehenden ttoäitixo} vöuoi zu Grunde gelegt und ihre Un-
gleichheiten durch königliche Verordnungen ausgeglichen haben. Ich stelle
■t*
11
52 M'. ScJiuhart,
mir vor, dass der ptolemäische Kechtskodex zum Teil aus anerkamiten
.politischen" Gesetzen, zum Teil aus königlichen Verordnungen bestand,
und dass auch seine weitere Entwicklung in derselben Weise vor sich ge-
gangen ist. Indem der König „politische" Gesetze als allgemein gültig
anerkannte, nahm er sie in das Königsrecht auf, ohne iliren Ursprung
verleugnen zu wollen; ein Widerspruch zu seinen Verfügungen konnte
sich nicht ergeben, so lange er eine wirksame Aufsicht über die griechi-
schen Gemeinwesen ausübte. Wo wir also vor dem Königsgericht eine
Berufung auf JTohriy.o'i röuoi und il>i](piaf(aia hnden, dürfen vrir annehmen,
dass der betreifende Gegenstand durch unmittelbar königliehe Gesetzgebung
nicht geregelt war, eben weil die anerkannten politischen Gesetze dafür
ofenügten. Auf der andern Seite gebot den griechischen Gemeinwesen ihr
eignes Interesse, in ihrer gesetzgebenden und beschliessenden Arbeit sich
bestäudig im Einklang mit den königlichen Anordnungen zu linlten. um
das Eingreifen des Königs zu vermeiden.
üeberblicken wir die Gesetze und Beschlüsse, die mit Wahrscliein-
lichkeit den politischen Körperschaften zugeschrieben werden dürfen, so
finden wir darin vertreten 1) innere Angelegenheiten der politischen Ver-
fassung, z. B. Aufnalime von Neubürgern, Wahl des Kats und der Ge-
richte in Ptolemais ; auch das schon erwähnte Gesetz über die Aufnahme
in die Phratrien gehört in diese Gruppe, gleichviel ob es Ptolemais oder
Alexandrien betrifft; endlich Ehrendekrete in Ptolemais.
2) Ordnungen des Privatrechts, z. B. des Erbrechts, des Rechts der
Sklaven und Freigelassenen, dies letztere speziell alexaudrinisch ; Ehege-
setze in Ptolemais. Naukratis und Alexandrien; aber auch über andre
Gegenstände ').
Wenn man soviel den Papyrusurkunden, die fast ausschliesslich die
ägyptische ^w?« betreffen, entnehmen kann, so ist ohne Zweifel der Um-
fang der „politischen" Gesetzgebung viel grösser gewesen, und es fehlen
uns nur die Dokumente aus den politischen Gemeinwesen, um dies be-
weisen zu können.
Politische Gesetze und Beschlüsse setzen politische Gemeinwesen und
beschliessende Körperschaften als ihre Quelle voraus. In erster Linie
kommen hierfür die griechischen nöP-eiQ Aegyptens in Betracht, nämlich
Ptolemais, Naukratis und Alexandrien. Am klarsten sehen wir bei Ptole-
1) Ueber die nnn(i/Ji I'. Tor. 1, 7 (vgl. dazu BGU 11.50, 10). Sklaven P. Lille 29.
Freigelassene P. Oxy. IV 706. Ehegesetz in Ptolemais P. Faij. 22; in Naukratis
FHG II S. 80 angeführt von Wilcken Arch. III .556, ferner das schon cit. Ratsproto-
koll von Antiuoe, wo für diese Stadt die iTiiyK/tla npog Aiyvitzlovi bezeugt wird, ijv^fp
oix e/ovni NavxQatfZtai, wv roTg vouotq yoioiitfia; also eine Abweichung vom naukrat.
Eherecht: in Alexandrien die Eheverträge BGU 1050. 1051. 1098. 1101: sie zeigen
in der avyyQmptj vor den XfQo^vzai einen mit Ptolemais verwandten Zug, der auf ein
analoges Ehegesetz schliessen lässt. — Unklar ist der Inhalt der P. P. III 21 g heran-
gezogenen nohxixol rottoi-
12
SjiiiiTii iMlitisiliir Aiifonoitiic in Äeyypten unter den Ptolrniiieni. 53
mais. das ganz und gar als autonome Stadt mit allem Zubehör vor uns
steht. Obgleich daran kein Zweifel möglich ist. scheint es mir doch an-
gemessen, die wichtigsten Merkmale seiner Autonomie kurz zusammenzu-
stellen.
Der öiluo^ von Ptoleniais besitzt seine Vertretung in der ßov/.i]. der
ein eigener yQafiuaitif zur Verfügung steht: dieser kann sein Amt melirero
Jahre hindurch bekleiden. Die eigentliche Geschäftsführung ruht in den
Händen des aus fünf Mitgliedern und einem Obmann bestehenden Frvtanen-
koUegiums ; der Obmann, mit dem Titel äQyjnQVTavK;. bekleidet sein Amt
mitunter lebenslänglich. Zugleich scheinen die Prvtancn in einem ge-
wissen Zusammenhange mit der Gliederung der Bürgerschaft in Phylen
und Demen zu stehen, vielleicht so, dass jede Phyle durch einen Prytanen
vertreten wird. Ihre Funktionen sind, soweit wir sie kennen, nicht nur
die formelle Ausführung der Volk.sbeschlüsse, z. B. die Einreihung des
Neubürgers in Phyle und Demos, sondei'n erstrecken sich auch auf eine
Aufsicht über das Verhalten der Bürger: sie dürfen Strafen wegen un-
würdiger Haltung verhängen. Die Hauptsache aber ist. dass sie Volks-
beschlüsse, jedenfalls durch Einberufung der iy.yJ.iioia, herbeiführen können.
Die Volksversammlung selbst fasst ihre Beschlüsse gemeinsam mit der
ßovh), denn so ist es wohl zu verstehen, wenn die Einleitung lautet sSo^e
Tf]i ßovArji y.al Twi öi]/t(i)i. Den Antrag stellt ein zu einem Demos ge-
höriger Bürger, also ein Vollbürger, der jedoch weder Buleut noch Pry-
tane zu sein braucht: 'EQfiäc AÖQy.o}i'og Meyiaiebg elnev, oder das Pry-
tanenkoUegium : 7TQViüvf(ov yvöyut]. Den Inhalt der ipij(piafiaTU bilden
neben Ehrungen verdienter Mitbürger und königlicher Abgeordneten, denen
man iTQoeÖQia iv roTg äyüair. Speisung im Prytaneion. Bekränzung mit
dem y.iaaov arlcpavoQ TTÜTQiog im Theater zubilligt, politische Akte, näm-
lich Verleihung des Büi-gerrechtes und Wahl der Beamten, äQxaiQ£oiu,
im besonderen Wahl der ßovli/ und der dr/.aaTi)Qia. .Ja die Stadt be-
sitzt sogar das Recht, ihre Verfassung zu ändern, indem sie mit Bezug
auf Rat und Gerichte das passive Wahlrecht einengt. Und damit nichts
fehle, erfahren wir auch, dass dieser letzte Beschluss aus politischen Wii-ren
hervorgegangen und gegen den Willen der veöneQOi durchgesetzt worden
ist. Endlich befassen sich die Volksbeschlüsse auch mit privatrechthciien
Ordnungen. Die Aufzeichnung der Beschlüsse auf einer nji]?.i] ist Sache
des Ratsschreibers.
Ptolemais besitzt i'öfioi, d. h. Grundgesetze, nach denen die Prytanen
Strafen verhängen, es besitzt auch i)-eGfioq:v/.ay.sg. die über das Privatreclit
zu wachen scheinen. Seine wohl rein hellenische Bevölkerung pflegt das
Gymnasion, dem der Gymnasiarch voi'steht, veranstaltet Agone und ver-
sammelt sich im Theater. Den Kult versehen griechische Priester wie
die icQod'vrai und itQOJioioi : dazu kommt das eponyme I'riestertum des
Gottes Soter. Der Verein der dionysischen Künstler verewigt in Ehren-
13
54 ••'. ■'^(■liiihdH,
iiiscliriften für Pryfcanen seine Anhänglichkeit an die Stadt wie seine Er-
gebenheit gegen den König. Kurz, das politische Leben spielt sich hier
in Formen ab, die durchaus dem entsprechen, was wir sonst aus hellenisti-
schen FreistiLdten kennen. Wenn Strabo der Stadt ein avaTtjfia no?uiiy.br
zuschreibt, so ist dies im Sinne einer autonomen Verfassung zu verstehen ').
Ptolemais stellt sich dem Könige gegenüber ähnlich wie die dem Macht-
bei'eiche der Ptolemäer angehörigon Inselgriechen. In charakteristischer
Weise zeigt sich das in dem Beschlüsse zu Ehren eines königlichen Ab-
gesandten , der ausser andern Auszeichnungen das Bürgerrecht erhält :
önac, (paiv7]Tca i) Tiö/ug q^iPMiljuwg y.a'i c«;/(uc vTrodexo^iävi] rovg nagä
%ov ßaai/Jog [naQay^ivouivovg. Auf der andern Seite lässt der König
der Stadt seine Befehle durch seine Beamten zugehen, wofür wir ein Bei-
spiel die Verleihung des Asylrechts an ein Isisheiligtum in Ptolemais be-
treffend besitzen. Die Autonomie hebt also die königliche MachtvoU-
konimenheit nicht auf; wie sich diese freilich zu eigentlich politischen An-
gelegenheiten, zu Beschlüssen der ixy.Z)j(jia verhält, sagen unsi-e Zeugnisse
uicht. Das Verhältnis der Ttöhg Ptolemais zum Könige spiegelt sich end-
lich darin, dass königliche Beamte hohen Ranges zugleich städtische Aemter
bekleiden. Vielleicht liegt hierin die wirksamste Aufsicht des Königs,
denn wenn der Epistratege der Thebais zugleich äQxiJiQviavtg von Ptole-
mais ist, so wird die Leitung der Stadt unter Schonung der autonomen
Form tatsächlich dem Könige in die Hand gegeben-). .ledocli ist zu be-
1) Die Belege für Ptolemais sind für öT/fiog, ßov?J/, ä^yaiQeala, rprj<pia/xaxa, vö,uoi,
Prytanen, Bürgerrecht, Ehrungen Ditt. OGI I 47. 48. 49. .51. II 728. Arcli. I 209. II
434 Nr. 24. 436 Nr. 82. P. Lond. III 604 S. 71. Inschriften von Kertassi in Nubien.
Zu den öixctan'jpta ist zu bemerken, dass wir allerdings im 2. Jahrhundert das nyytlor
der Chrematisten in Ptolemais aufgestellt finden und in den unpubl. Berl. Pap. P.
11306 und 11309 Ptolemais als Aufenthaltsort der öixaoxai für den Panopolites und
die fifufpiofttvoi TÖnoi genannt sehen. Im letzteren Falle handelt es sich um Leute
aus Syene, die dies Gericht in Anspruch nehmen. An sich ist denkbar, dass die ur-
sprünglichen Stadtgeiüchte von Ptolemais später aufgehoben worden sind ; mindestens
ebenso gut aber kann man annehmen, dass diese königlichen Richter sich in Ptole-
mais nur deshalb zeitweilig aufhalten, weil es als grösster Ort eines weiten Bezirkes
dafür geeignet war, ohne dass hierdurch die städtischen öixaaxijQta beseitigt wären.
Für den griechischen Charakter der Bevölkerung, Priester und ifeafiotpvXaxsg vgl.
Wilcken Arch. IV .534 if. P. Fai/. 22. Arch. II 436 Nr. 32 sowie die Inschriften von
Kertassi. Ueber Phylen und Demen vgl. meinen Aufsatz Alexandr. Urkunden, Arch.
V 82 ff. Ueber Privatrecht ebenda 76 Anm. 3. lieber Gymnasiarchen vgl. die folg.
Anm. Eponymes Priestertum : Urkundenprotokolle, ferner Rei: Egypt. IV 123. Verein
der dionys. Künstler Bidl. Oirr. Hell. IX 133. Im allg. vgl. Preisigke, Stadt. Beamten-
wesen 3.4. Strabo 813: Lumbrosos Deutung Arch. 1113.55 ist sachlich und sprachlich
unhaltbar.
2) Ein königlicher Befehl : Stele der Sammlung Golenischeff aus ptol. Zeit, mit-
geteilt von Pridik: ich führe sie vollständig an, da der Aufsatz vielleicht nicht je-
dem zugänglich ist. 0iij>v rjj nö).ii xCov nxo'/.t^iuiiuir \ yal^tir xcd ^pQÜia&m I X/js /.nx-
fvijyty.utrr/s i<f^ '/,««? | ä7iayy(/.lctg aiv xtjt npöj cuxiiV | npoQXfxayusvw nrxtyQfUfov \
14
Spiorii iiolitisvlnr Aiii<inoiiiic h> Ac</i/jitcii unter de» Ftolcmäcrn. 55
iiclitcn, il;iss wir dies erst für das 1. .lalirli. v. Clir. iiacliweiscu können,
während die Zeugnisse für die Autonomie dem 3. Jahrh. v. Chr. ange-
hören. Dass aber Ptolemais seine Autonomie aucii noch in der Kaiser-
zeit besitzt, ist wahrscheinlich ').
Die Stadtverfassung von Naukratis kennen wir im einzelnen nicht ;
auch von den Timuchen und dem Prytaneion wissen wir nicht mehr als
den Xamen. Dass aber die Autonomie noch in der Kaiserzeit fortge-
dauert hat, bezeugt die Verleihung der Grundgesetze von Naukratis an
Hadrians Gründung Antinoe. Wie Ptolemais so hat auch Naukratis seinen
eignen ycifiixög i'öftog, der hier die Ehe mit Aegyptern verbietet -). Im
übrigen kommt Naukratis für uns kaum in Betracht, da es in der Ptole-
mäerzeit seine Bedeutung verliert und für di(! Stellung dei- Könige zur
Autonomie nur wenig beweisen kann.
lieber Alexandriens Stadtverf'assung kann man heute noch kein ab-
inoxenai, oTiwg sidötfq XHXay\(u\Qiarixe \ iv xib uuq' vfjlv ärj/xoalo) log xa&rjxet | xal hav-
xCiii' i7ii/jf?.ov/j(fVO(, "v' vytuhrixs \ "E(>Qwai}e Lj <Pa/xevu)f^ iß. \ &iwvi | 'PtjSrjZw nig xa-
Br'jxii xo xaxfoxiv-aofiivov ineg xijg Ij/xeTtgag nwxrj^tag | vnö I{rM.i/.idy_ov xoi' iniaxQa-
xi'iyov I ' lacdeiov nnb vöxov TlroXfßalöog \ äxeksq xal aav).ov elvai ovv xoig | neyl avxb
xccxojxn6oii>luiroiQ I nlx/ixiipioig l-dyni xnv xelyovg xT/g nöXeotg | rntnlhw Lg >I>aufvü}9^ f.
Theon, der den Befehl des Königs an Ptolemais weiter gibt, düi-fte imoßv>i/.iaxny(ia(pog
sein. Der Stifter des Isideion, Kallimachos, ist bekannt: Strack. Dyn.\-y2. 62 v. Chr.
Arch. II S. -i-"iT Nr. oSt. P. M. Meyer, Heerwesen S. 90. Auf seine Stiftung beziehe
ich auch eine Inschrift aus Menschije (Ptolemais), deren Photographie ich der Güte
O. Rubensohns verdanke: (rechte Hälfte erhalten). [KulXlftccyng] 6 avyyi-\i'iig xal aii>a-
x'\ijybg x{ai\ \ {^niaxQäxriy'\og xijg &[rj]\[ßai'6og xal t\jil Xyg ' EQ[v-]\[SQäg xal 'lvS\ixTig 9a-
)A- \(i<i']i xal äy]yi7ipixavic | [xal yvi.ii']uij!a()yog \ [i:Xov]g y 'En(l<p a. Die Erg. des
Namens Kallimachos ist wahrscheinlich, weil 1) der Schriftcharakter dem 1. Jahrh.
V. Chr. entspricht und 2) schwerlich mehr als ein Epistratege so nahe Beziehungen
zu Ptolemais hat. Wir sehen nun, dass Kallimachos ausser seinen Staatsämtern auch
städtische Aemter in Ptolemais bekleidete und deshalb sich bewogen fand, in der
Stadt ein Heiligtum zu stiften: zur Isis hatte er, wie die Weihungen in Philae be-
zeugen, enge Beziehungen. Nach der Photographie scheint der Stein oben vollständig
zu sein und demnach nur Namen und Titel des Kallimachos enthalten zu haben:
vielleicht war es der Grundstein des Isideion. Allerdings ist nach der von Pridik
publizierten Inschrift eigentlich ein inig ßaaiiJojg Ilxo/.eualov vorauszusetzen. Neben-
bei beweist die Inschrift, dass der fiQytnQVxavig nicht priesterlich ist, was P. M. Meyer
auf Grund der zufälligen Verbindung \j.i-y6]noibg [xul] nQyinQvxuvig (Arch. II 436 Nr. 32)
vermutet hatte, Jierl. Piniol. Woch. 1904, 495 ff. Aehnliche Aemterverbindung ist auch
bei Hippalos, dem Epistrategen und Priester des Ptolemaios Soter, zu beobachten,
Rcr. Egi/pt. IV 123.
1) Wenn P. Fay. 22 einen im ersten ,Iahrh. n. Chr. gefassten Beschluss dar-
stellt, haben wir einen sicheren Beweis für die Autonomie ; möglicli ist allerdings,
dass nur ein älteres ip/'jifta/ia in neuer Abschrift vorliegt. Alles übrige, Ehrenbe-
schlüsse der nb/.ig und Erwähnung des äpyinpixavig, entscheidet nicht. Jedoch fehlt
auch jeder Beweis für eine Beseitigung der Autonomie.
2) Zu Naukratis vgl. Ditt. OGl I 120. Scymour de Ricci, Comptes rendus de
l'Acad. 1905 p. 160 ff.; dazu Wilcken, Arch. III. 555 ff. H. Prinz, Fimde riKs Xau-
kraus, Kilo 1. Beiheft.
15
56 Tr. ScJiuharl.
schliessendes Urteil f'ällon und nuisste deslialb eine Erörtei'nng dieser Frage
ausscheiden, wenn nicht gerade in diesem Punkte sich das Interesse an
den Spuren der Autonomie in Aegypten vornehmlich sammelte. So recht-
fertigt es sich, wenn ich in Kürze die wesentlichen Momente zusammen-
stelle und zwar unter dem Gesichtspunkte, wie sich die iins bekannten
Daten für Alexandrien zu den als autonom erwiesenen politischen Ord-
nungen von Ptolemais verhalten.
Zunächst liaben wir auch in Alexandrien eine in Demen und Phylen
gegliederte Bürgerschaft vor uns. ja hierin ist Alexandrien wahrschein-
lich das Vorbild für Ptolemais gewesen. Möglicherweise liegt in Pfyj.
Hibeh I 28 ein Bruchstück des hierfür maßgebenden Grundgesetzes vor
uns. Wenn wir gewisse Aenderungen dieser Organisation, insbesondere
diejenige, die unter Philopator erfolgt ist. dem Eingreifen des Königs zu-
schreiben müssen, so wird damit die Möglichkeit, dass königliche Anord-
nungen in Gestalt städtischer -tliriipiafiaia ins Leben traten, nicht ausge-
schlossen. Ob die zweite und tiefer einschneidende Umgestaltung unter
Xero vom Kaiser unmittelbar ausgegangen ist, bleibt zweifelhaft. Jeden-
falls besitzen wir bis heute keinen entscheidenden Beweis gegen die An-
nahme, dass die Demen- und Phylenordnung in Alexandrien selbständiger
Regelung durch die Stadt ofPen gestanden hätte ').
Wie in Ptolemais bildet auch in Alexandrien die Bürgerschaft der
'AXe^avöqtlg einschliesslich der Demosbürger eine mit der :no/.iTeia aus-
gestattete Körperschaft, die sich von der Masse der Einwohner unter-
scheidet: dies haben die neuen alexandrinischen Urkunden bestätigt und
im einzelnen klarer ans Licht gebracht').
Eine weitere Analogie findet sich in den städtischen Behönlen. Die
Prytanen und zwar als Kollegium können wir für die Kaiserzeit vor Se-
verus nachweisen ; es ist kaum zu bezweifeln, dass das Prvtanenkollegium
in der Ptolemäerzeit bestanden und die kritische Periode unter Augustus
überdauert hat. Wo wir in seinen Amtsbereich hineinblicken können,
sehen wir es mit der Einschreibung von Epheben. mit der amtlichen Aus-
stellung einer Vollmacht und mit der Bestellung eines y.vQiog beschäftigt.
also mit Amtshandlungen, die mit der Führung der Bürgerlisten zusammen-
hängen. Berühren sich die alexandrinischen Prytanen hierin mit denen
von Ptolemais, so fehlt uns allerdings auf der andern Seite jedes Anzei-
chen dafür, dass sie auch wie die Prytanen von Ptolemais politische Funk-
tionen im eigentlichen Sinne gehabt hätten •').
1) Tgl. hierzu meine Ausführungen Anh. V 82 tt'. und Wikken, Arch. V 182.
2) Näheres habe ich Arch. V 104 ff. angegeben.
3) Für die Kaiserzeit: P. O.ii/. III 477 und P. Teb. II 317 Eingaben an den Exe-
geten, die Kuiadiiiioi und die andern Prytanen (über Kuiaägfiot vgl. Anh. V 94
Anm. 3). BG U 1084 führt ein inöuvijuu Tipvtäiituv an. Mit Epheben hat auch das
xura?.oyfiov Alexandriens zu tun. Vielleicht kommt auch 1'. O.vij. III 592 in Betracht.
16
Sjninii })()liiisvli(r Aidonowie in Aegi/pten intfcr den Pfolctniicrn. 57
Das Pntiinenkolloifiuiii von l'tolfniais besitzt einen Obniiinn, der unter
dem Titel ÜQXi-^Q^'rctrig erscheint. Aehnlich stellt in Alexandrien zu den
Pi-ytanen vielleicht der Exeget. Die Zeugnisse bis auf die Zeit des Au-
gustus sind spärlich, aber ausreicliend. um darzntun, dass er der vornehmste
städtische Beamte ist. der jTÜtqioi rifial geniesst und das Purpurkleid
trägt. Wo er uns zugleich in königlichen Aerntem begegnet, gehört er
in die Raugkhisse der avyyevsTg : einen städtischen Hang führt er in einem
Falle als y.arä Ti/iij>' ÜQXiyeQcov. d. h. als Ehrenpräsident des Gerusia-
Vgreins. Seine Funktion bezeichnet Strabo als titijii/.sia tcöv tij nöP.ei
XQ>iniiio)i'. also mit einem wegen seiner Allgemeinheit nichtssagenden Aus-
drucke. In der Kaiserzeit hat er mit Erteihnig von Vollmachten. Ein-
schreiben der I]pheben wie das Prytanenkollegium . und wenn man die
jedenfalls ähnlich gestellten Exegeten der Metropolen heranzieht, mit der
ciird minornm sowie allgemein mit städtischen Angelegenheiten zu tun :
noch längere Zeit hindurch bleibt er der höchste Stadtbeamte. Nirgends
enthält seine Amtsführung einen Hinweis auf die Autonomie^). Dass Ehren-
vgl. Wilcken, Arch. IV 118/9. Ueber Prytaneii in Aiitinoe vgl. Preisigke. Siädt. Be-
amienwesen h'l; sie seheineu hier phylenweise zu wecli.seln, ähnlich der für die y.ax'
olxiuv fmoyyacpai eingesetzten Dreimänner-Kommission P. Reinach 49. Ein Zusammen-
hang zwischen Prytanen und ßov'/.ij scheint in Ptolemais zu bestehen und ähnlieh
seit Severus in der den Metropolen verliehenen Verfassung, vgl. Preisigke. a. a. 0.
43 ff., ist aber an sich nicht notwendig, wie wir denn in Griechenstädten Prytanen
als höchste .Tahresbeamte finden, z. B. in Korinth. Lampsakos, Ephesos. Jedoch ist
zu beachten, dass die alexandrinischen Prytanen ein Kollegium sind und dass Pry-
tanen vor 198 n. Chr.. wo wir einen ÜQ/njQVTnrt: von Arsinoe kennen lernen iP. Teb.
II 397). nur in Alexandrien. Ptolemais und Antinoi? begegnen, von denen die beiden
letzten autonome Städte sind. P. M. Meyer. Bert Phil. Wocheiischi: 1904. 49-5 ff.
betont den Beamtencharakter der Pr.ytanen Alexandriens, die eine ßov).!/ nicht zur
Voraussetzung haben: vgl. Wilcken. Arch. IV 118 f. Dass Strabo 797 die Prytanen
nicht nennt, ist ohne Belang, vgl. die folgende Anm.
1) Strabo 797: riöv 6' iniyioQlwv Kp/övroiv xaxa no'/iv uiv '6 ri iSriyr/Ti]: ictTiv
Txngifipäv duTieyäcievo? xcd tyiuv ncixfflovq zifias y.ru iniid'/.fMV iv>v rrj nö/.fi y()>jal/iwv.
xcü o v7io/Ar)j,uazoy(iafpoq xcd 6 UQyiätxaaTi'jc. rt'rßprog <)(? o vvxrffjivös ax<>ar>jyÖQ. ijoctr
,usi' ovv xcd im xüiv ßaaO.kuv uvxru tu anyai. Es handelt sich um die einheimischen
Beamten, die ,iu der Stadt" amtieren, nicht in der ywga ihren Sitz haben. Strabo
will nicht die städtischen Beamten {no).ix(xol müssten sie heisseu) aufzählen, ebenso-
wenig aber diejenigen, die wie z. B. der äiotxtjxi/g zwar in Alexandrien ihren Sitz
haben, aber für das ganze Land da sind. Von städtischen Beamten fehlen in seiner
kurzen Uebersicht z. B. die Prytanen. Während der inoiiytjfiaxoycii(po: der Ptole-
mäerzeit und der chjyiäixccaTi/!; königliche Beamte sind, ist der Exeget sicher städtisch :
vom Nacbtstrategen wissen wir nichts (vgl. Mitteis. P. Lips. 32 Einl., ein vvxx. axg.
in Tralles CIG II 2930). Beim vTiotn'inteaoyiichfog ist ein Zweifel möglich, weil in
der Kaiserzeit ein Stadtbeamter dieses Titels begegnet, z. B. P. Teb. II 286. P. Strassb.
I 22. 26 ff. als Richter; vgl. im allg. Preisigke. Stadt. Beamtenicesen 11.31. Es kann
sein, dass ausser dem königlichen vnnf^ivriuctxoypmfog schon zu Strabos Zeit ein gleich-
namiges städtisches Amt vorhanden war. Der Exeget begegnet in der Ptoleniäerzeit
zweimal: Ditt. OGI I 104 (Delos): XgvafQuov ' Houx/.ilxov '.4/.f5av(fj)t'« xov avyyetTi
58 ir. Srhuhai-t,
inscbrifteii, die von der .yö/jg tüv 'AXe^avÖQiiav gesetzt werden, weder
für noch gegen die Autonomie ins Feld geführt werden dürfen, bedarf
keiner besonderen Darlegung. Wenn die Inschrift zu Ehren des Aristides
zwar den Rat von Antinoe, aber nur die Stadt der Alexandriner nennt
und von Ptolemais und Naukratis schweigt, so folgt daraus, wie Wikken
gezeigt hat, für die letzteren gar nichts; die Autonomie können wir jetzt
für die Kaiserzeit bei Naukratis nachweisen, bei Ptolemais wenigstens für
wahrscheinlich halten. Daher ergibt sich auch für Alexandrien nichts
daraus. Sogar Sonderinschriften von Ptolemais und Naukratis führen nur
die Stadt, nichti den Rat an. Eine Analogie zu dem Ehvendekret aus
Ptolemais für einen königlichen Abgesandten ist atis Alexandrien nicht
liekannt ')■
Dagegen vei"dient es Beachtung, dass wir einige vöuoi kennen, die
mit \^ ahrscheinlichkeit Alexandrien zugeschrieben werden dürfen, nämlich
die üany.ol röfioi über das Verhältnis des Patrons zum Freigelassenen,
ein Ehegesetz, das aus der Aehnlichkeit der alexandrinischen Eheverträge
mit den Bestimmungen eines t^n'jcpiafia von Ptolemais erschlossen werden
kann, und vielleicht auch die frühptolemäischen Vorschriften über die Auf-
nahme in die Phratrien. Königliche Gesetzgebung ist in diesen Fällen
zwar nicht wahrscheinlich, aber immerhin denkbar, obwohl nach den frü-
heren Ausführungen die Annahme näher liegt, dass es sieh hier um -to-
/.tiiy.ol %'ößoi handelt. Allein unmittelbare Belege für ilJriCfiafiaTCt. wie
sie bei Ptolemais zu Gebote stehen, lassen sich aus Alexandrien nicht bei-
bringen.
ßaaileuif Tlioi.ffiaiov i^ijyijzf^v xal inl tCov IutqCov xal imaTaztjv xov Movosiov und
Neroutsos l'anc. Alexandrie 98 Nr. 10: avyyivTi xo.1 xaza. zetßfjv aQyiys^ovza xal 6loi-
xijzijv xal igijytjz^/v xal inl zT/^ 7id).S(og xal yvfivuaiuQyßv. Beidemale besitzt er auch
königliche Aemter, denn inl zSjv lazpMv, imazäzijq zov Movafiov (das Museum ist
ebenso königlich wie die Bibliothek), 6101x1/1!/^ und inl zTjq nöf.fwt; sind königliche
Aemter. Otto, Priester I 1.5.5 tf. identifiziert ihn mit dem Alexanderpriester, m. E.
ohne genügenden Grund. Wenn der alexandrinische Exeget zugleich Dioiket und
i:il zijg -nölnac ist, so haben wir dasselbe Verhältnis wie oben für Ptolemais bei
Kallimachos, der iniozpiizi/yos der Thebais und ÜQyiTZQVzavn; von Ptolemais ist, näm-
lich die königliche Aufsicht ausgedrückt durch Aemtervereinigung. unter Wahrung
der republikanischen Form. Für die Kaiserzeit vgl. die bei den Prytanen angeführten
Stellen, ferner ^rc7i. II 46 Nr. 33. P. Flor. I -57. Oxy. III 477. IV 727. Tch. II 317.
3"29(?). Sein Rang über dem Gymnasiarchen: Arch. II 444 Nr. 66. Exegeten in den
Metropolen: Preisigke, Städi. Beamtenweaen 7 f. 31 tf. Die iqtjytjTcil Arch. III 138 Nr. 21
gehören wahrscheinlich nach Alexandrien und haben sichtlich mit dem Gymnasion
zu tun, dürfen aber nicht mit dem Exegeten xaz' i^oyj/v in Verbindung gesetzt wer-
den; ebensowenig vermutlich der Exeget Montanos, der in der alexandr. Urkunde
BGU 114d vorkommt; er bezeichnet sich weder mit dem Demos noch als ^AXeSavdsffVQ-
Exeget = Ausleger, Priester vgl. Lumbroso. Arch. III 351/2.
1) Aristides-Inschrift CIG 4679, vgl. Wilcken. Observ. 17 f. Preisigke, Stadt. Be-
amtenicesen 6. Inschrift von Ptolemais, Arch. II 434 Nr. 24: 1) tiö/.i^ 1) Tlzo).fu(Ufu)v;
von Naukratis, Ditt. OGl I 120: // nöliq i] Nuvxgazizüiv.
18
Spuren politischer Autonotuic in Aegijptcu unter den Pfofcniücrn. 59
Erwägungen allgemeiner Art scheinen mir dafür zu sprechen, dass
die Hauptstadt, die gi-össte Griechenstadt des Ptolemäerreiches, an der zu-
vor nachgewiesenen .politischen" Gesetzgebung nicht unbeteiligt gewesen
sein möge, mindestens nicht in den Anfängen, wo Ptolemais noch gar
nicht bestand. Dann müsste man allerdings auch die Voraussetzung, näm-
lich Beschlüsse einer autonomen Bürgerschaft, gelten lassen.
Nur nebenbei sei auf einige zweifellos unpolitische Aemter hinge-
wiesen, die Alexandi-ieu mit Ptolemais gemein hat. nämlich ausser dem
Gymnasiarchen, der nicht charakteristisch ist, die Priesterämter der isQO-
&rTai und leQOJioiol und vielleicht auch die dsauocfvÄcr/isg. Das in einer
der neuen alexandrinischen Urkunden erwähnte nohir/.bv UQ^eTov, dessen
Aufgabe in der Führung des Grundbuchs zu bestehen scheint, findet
vielleicht sein Analogon in Ptolemais im (h]uöoior. das in der früher an-
geführten Inschrift über das Asylrecht des Isisheiligtums (Pridik) genannt
wird. Wenn der königliche Beamte es öijuöaiop nennt, so braucht er
einen allgemeinen Ausdruck, der eine anders lautende Benennung dieses
Archivs in Ptolemais nicht ausschliesst. Der Wert dieser Vergleiche be-
steht darin, dass er eine weitgehende Verwandtschaft der öffentlichen
Einrichtungen von Ptolemais und Alexandi'ien dartut M-
Schwierig ist es, sich ein Bild zu machen von dem Wesen der Po-
liteia der Alexandriner. Dieser Begriff schliesst zunächst diejenigen Ver-
günstigungen aus, die dem Stadtgebiete von den Königen gewährt worden
sind, da er sich nicht auf den lokalen Bezirk Alexandrien beziehen kann,
sondern nur auf die eigentliche Bürgerschaft. Ebensowenig darf man
au die Vorteile denken, die einzelnen Personen durch besonderes Piivileg
verliehen werden konnten. Dagegen köimte man daninter die Vorrechte
der Bürgerschaft, Freiheit von der Kopfsteuer, Besonderheiten im Straf-
vollzuge und Freiheit von Liturgien in der X(J}Qa verstehen. Jedoch bleibt
dann der Austoss bestehen, dass solche Vergünstigungen nur ungenau als
noXiTtia bezeichnet würden, zumal wenn wir- den Inhalt des Bürgerrechts
von Ptolemais daneben stellen. Wenn ferner die Römer das alexandriui-
sche Bürgerrecht zur Vorbedingung ihres eigenen machen, so scheinen sie
damit eine engere Grenze zu ziehen, als sie der Umfang der privilegierten
1) Der Gymnasiarch als Vorsteher des grossen städtischen Gymnasion muss scharf
von den Vereinsgymnasiarchen geschieden werden, die wir z. B. in dem Gerusia-
vereine Arch. III 188 Nr. 21 und in der avvodoc ^tßaan) der alexand. Urkunde
BGU 1137 antreffen. Er vertritt die Bürgerschaft vor dem Kaiser P. Oxi/. I 33; seine
hohe Stellung geht auch daraus hervor, dass M. Antonius sie bekleidet hat. was man
freilich in Rom als Schande betrachtete. Heber Gymnasiarchen der Kaiserzeit vgl.
Preisigke. Stadt. Beamtenwesen -53 ff. ' le^oD^vrcu werden bezeugt durch alexandrini-
sche Eheverträge. If^onoiol durch die Korrespondenz des Architekten Kleon. die auch
eine Andeutung der itiouoifv/.uxfi zu enthalten scheint. Vgl. auch Vap. Lille 29
und die frühere Bemerkung darüber. TlohTiy.ui' ä()/ffov vgl. BGV 1131.
19
60 W. Schuhctrt,
Bevölkerungsklassen Aegypteus beschreibt. Genaueres lässt sich aber bis
jetzt nicht feststellen^).
Im Mittelpunkte der Ei-örteruug steht die Frage, ob Alexandrien eine
ßov/.ij besessen habe. Wenn auch nicht formell so doch tatsächlich fällt
sie mit der andern zusammen, ob die Bürgerschaft ihre Angelegenheiten
durch selbständige Beschlüsse bestimmen und durch eine gewählte ■ Ver-
tretung verwalten durfte. Unmittelbare Zeugen finden wir nur iu Dio
Cassius und Spartian. Hat Augustus die ßov/Jj beseitigt, so muss sie
zuvor bestanden haben : hat Severus sie eingeführt, so ist sie entweder in
der Kaiserzeit nicht vorhanden gewesen, oder überhaupt niemals : das letztere
behauptet Spartian. Dieser besitzt vor Dio den Vorzug, ein Missverständnis
seiner Worte auszuschliessen ; ob er in der Sache Recht hat. können wir
heute noch nicht entscheiden. Nicht so klar ist Dio ; aber auch hier wird
man durch erneute Prüfung nicht weiter kommen: ob es sachlich wahr-
scheinlich ist. dass Aiigustus die alexandrinische Autonomie als gefährlich
abgeschafft habe, darf bezweifelt werden. Jedenfalls bleibt es bis auf
weiteres geraten, sich bei der Betrachtung der übrigen Momente weder
dui'ch Dio noch durch Spartian von vorniierein bestimmen zu lassen - 1.
1) Begönstigungeu des Stadtbezirk.? ausser der Ausscheidung aus der Gauver-
waltuug namentlicli in der ptolemäiscben Steuergesetzgebung : P. Teh. I .5, 2.5 ff.
[ö,«]oi(ü? 6h xcd zoig nfC'/' «[>]«nof)i[i'0,«t'roi;c] ix Ttjc 7xo/.fwi rtjv [f!]yovattP ne^l/V oäbv
jißpnyf [ ] y.al toi-c nJib tüv \x\tttviwv t[nl i]«c xatvlaq ii>)[ät anat\Ttiv fujöh iiyäa-
ai\iv XI xti\y ovi'[T(i-]of>' TQÖnov f[zrö]; zviv xtt^rjxovtmr ).f/.fiaäai (1. re/.Hodat.) —
Ib. 13 ff. Steuererlass für Bauern der yÜDQa auf fünf Jahre und Steuererniiissigung auf
weitere drei Jahre: xol: ä tv xTn 'j4/.f5(«>'rfp^(üv) yw^n Trpö; xols ini xtj /cö(jifi) rr(>oc-
äovvai ß[P.Ä]c L y. — Eev. Laws Col. 40 Regulierung der Oelpreise ty xT/i /mgat und
^v ' A/.e^arÖQfiat xcd xf/t Aißirjt näar/t. — Ueber rbiöuoiQU Col. 31. — Besondere Be-
stimmvmgen über den Oelverkauf in Alexandrien durch nuMi'Tipuxovrxf:. gegenüber
den xfimj/.oi und fifxaßöf.oi in der /üipci Col. 47. — Oeleinfuhr verboten ausser für
eignen Gebrauch und gegen Zoll ; aber uaot ds xwv iimö^iav ix Ilij/.ovaiov gfvixöv
8'/.aiov 1] —cnoi' 7iccoccxo,iu^[(u]utf fts [' A>.]e^ard[Q]fiur. rhflfis saxwam' Col. -52 (jedoch
unter Kontrolle der Oelpächter Col. -54). — Das in der lufiturnaijtivtj (Teil der Aißiij)
produzierte Oel ist nur für Alexandrien bestimmt und abgabenfrei Col. 60. — Be-
sondere Bestimmungen betr. Leinenfabrikation Col. 87 ff. — Hierher gehört auch der
Besitz der Normalmaße, P. Lille 21, wo andre Belege zu finden sind. Eine alexandr.
Urkunde nennt gleichfalls das fxexQOv 'Egtiovc und die axvxd/.tj Sixcda. BGU 1142.
Mehrmals wird ausdrücklich auf Alexandrien Bezug genommen. Ferner ist Alexandrien
-Ausgangs- und Endpunkt der Staatspost. P. Bibeli I 110 V. vgl. Preisigke. fi7iO VII.
241 ff. Die Steuerfreiheit der W.fSctyÖQio/v ywoa und das Jlenelaites ist ursprüng-
lich wohl nicht lokales Privileg, sondern Privileg der Bürgerschaft : die neuen alex.
ürk. zeigen überwiegend aber nicht ausschliesslich Bürger. Makedonen und Römer,
also privilegierte Personen, im Besitze solcher Grundstücke. Gerade hier musste
naturgemäss im Laufe der Zeit das Torrecht der Personen in ein lokales übergehen.
— Einzelbegünstigungen bestehen z. B. in der Verwendung von Alexandrinern für
hohe Aemter. in der Zuweisung grosser x/.i/ooi P. l'eh 1 99. vgl. auch P. Land. II p. 224.
2) Dio 51, 17. Spartian. vita Ser. 17. Beide Angaben lassen sich nur dann in
Einklang bringen, wenn man in der Anordnung des Augustus nicht eine Neuerung.
20
Spitrcii poJitisfhrr Axfonomie in Acgypfcn unfrr doi Ifnlemäcni. (jl
Oline Zweifel verdient es Beaclitung, dass die Scbriftstuller, die von
Alexandrien sprechen, weder der ßovAij noch der Autonomie im all<fenieinen
jemals Erwähnung tun. Polybios, der eingehend von den Wirren lii di'r
Stadt bei Piiilopators Tode erzählt, sagt doch kein Wort, das auf eine
Betätigung der alexandrinischen Bürgerschaft als einer politischen Or-
ganisation oder der Uatsversammlung schliessen Hesse. Agathokles und
Sosibios, die Makedonen und die sonstigen Hoftru])pen stehen durchaus
im Vordergründe, und neben ihnen spielt nur die Masse. Ji/.rj&o^ oder
ox^-oQ. der Alexandriner eine Rolle. Wenn sich der Opposition gegen
Agathokles, die von den Makedonen ausgeht, alsbald ndvia lu ylvi], y.al
tu aigaiicoTixä xal t« noZnixä, anschliessen, so darf man aus dem letzten
Worte nur entnehmen, dass auch die Civiibevölkerung sicli beteiligt. Wo
er von ixxÄijoiai redet, sind es die Versammlungen der Makedonen und
der andern avoiij/iaTa ; das mehrmals erwähnte avviÖQiov ist nichts weiter
als ein Kronrat. Jedenfalls hat also die nöXic, %(bv 'AIe^uvöqscov als solche
in dieser Revolutionszeit nichts bedeutet; man darf aber doch auch nicht
mehr daraus folgern. Denn ohne Zweifel waren schon in ruhigen Zeiten
im ptolemäisehcn Alexandrien der König und die Makedonen die tatsäch-
lich ausschlaggebende Macht, und eine Revolution brachte höchstens noch
den .lanhagel der Strasse auf den Plan. Unter dem Uebergewichte des
Militärs, des Hofadels und des Pöbels mussten die Organe einer städtischen
Verfassung völlig versinken, zumal in den Augen eines Geschichtsschrei-
bers, der die politische Umwälzung, nicht die Geschichte der alexandrini-
schen nohg, schildern wollte. Man frage sich nur, ob im Falle einer Re-
volution in Berlin der Oberbürgermeister und der Magistrat eine Rolle
spielen würden. Ausserdem fiel aber der Gegenstand der von Polybios
dargestellten Revolution gar nicht in den Bereich der den städtischen
Körperschaften zustehenden Wirksamkeit. Ein Thronwechsel ging sie nichts
an; sie hatten selbstverständlich keine Stimme dabei'). Wenn ferner auch
Caesar und Strabon nicht die geringste Andeutung über die alexandrinische
Verfassung machen, so folgt daraus nur, dass die Ereignisse und Zustände,
die sie darstellen wollten, keine Berührung mit der städtischen Verfassung
hatten, und dass diese selbst, wenn sie vorhanden war, nicht kräftig zu
wirken vermochte.
Mehr Gewicht messe ich der Beobachtung Mahaffys bei, dass es
keinerlei V\"eihgeschenk oder entsprechende Inschrift, keine Duplikate von
Beschlüssen der Alexandriner an den grossen religiösen Mittelpunkten
der Griechenwelt, in Delphi und Delos, gibt, während fast jede auch noch
so kleine Stadt dort vertreten ist. Bleibt auch die Möglichkeit oifen, dass
sondern nur die erneute Festlegung des bestehenden Zustandes erblickt; m. E. ist
Bios Ausdrucksweise unklar genug, um mehr als eine Deutung zuzulassen.
1) 'Ey.xh}aiiu, 7iÄT/9o: oder u/J.og der Alexandriner Polyb. XV 26, nävta t« yivij.
xui rä oTQUTtvjTixH xal ta Tiohtixä ib. 28, otivtäQtov XVIII, 58. 54.
21
62 ir. ScJiiiharf,
neue Funde Neues ans Liclit fördern, so spricht doch der gegenwärtige
Stand der Kenntnis gegen eine Autonomie der Alexandriner').
Als Hadrian Äntinoe. die Stadt der neuen Hellenen, gründete, verlieh
er ihr die t'öfiot von Naukratis, nicht von Alexaudrien. War dies nicht
autonom, so bedarf Hadrians Verfahren keiner Erklärung, obgleich auch
so noch die alexandrinische noknela Wert und Inhalt besass. Jedoch be-
deutet Hadrians Schritt an sich keinen Beweis gegen Alexandriens Auto-
nomie, denn vielleicht bestimmte ihn ein antiquarisches Interesse an der
ui-alten Hellenenstadt Naukratis; vielleicht aber hatte er auch den politi-
schen Gedanken, das alexandrinische Bürgerrecht, die Vorstufe zum römi-
schen, nicht durch Uebertrngung auf die neue Gründung zu verallgemeinern
Tind seiner bestimmten Begrenzung zu berauben. Für Ptolemais darf man
erst recht nichts daraus ableiten.
Sehen wir von der Kaiserzeit ab, deren Zeugnisse hier nur zur Aus-
hilfe herangezogen worden sind, so bleibt die Autonomie Alexandriens in
der Ptolemäerzeit eine offene Frage. Kann auf der einen Seite der Ver-
gleich mit Ptolemais, der nicht nur durcli allgemeine Erwägimgen, son-
dern auch durch eine Reihe einzelner Aehnlichkeiten unterstützt wird, dafür
sprechen, so fehlt auf der andern Seite ein imanfechtbarer Beweis, den
man um so eher erwarten dürfte, als er für das viel unbedeutendere Pto-
lemais geführt wei'den kann. Immerhin lässt sich auch der Nachweis des
Gegenteils nicht erbringen ; wenigstens scheint mir Spartian, der allein et-
was bestimmtes aussagt, hierfür nicht zu genügen. Mindestens ist es er-
laubt zu fragen, ob Alexander, als er die Stadt gründete, auf den Ge-
danken verfallen sein kann, ihr im Widerspruch zu allen Anschauungen
seiner Zeit keine Autonomie zu verleihen. Denn dass Alexandrien von
Hause aus eine Griechenstadt ist, kann man nicht bezweifeln. W^ir sehen
aber jetzt auch aus den alexandrinischen Urkunden, wie deutlich sich
dieser Charakter durch Jahrhunderte erhalten hat.
Gehen wir den Spuren der Autonomie unter den Ptolemäern nach, so
brauchen wir bei den drei Städten Naukratis. Alexandrien xmd Ptolemais
nicht stehen zu bleiben. Denn ein Blick auf die Griechenkolonien Aegyp-
tens lehrt, dass sie keineswegs alle in städtischen Niederlassungen bestanden,
sondern zum grossen Teile über weitere Bezirke verstreut ansässig waren,
bald dichter zusammen wie in den Dörfern des Faijum, bald in kleineren
Gruppen, wie man es wohl für Oberägypten als Kegel annehmen darf.
Auch diese Griechen stammten so gut wie die Stadtbürger aus griechischen
Gemeinwesen, auch sie waren von Hause aus an autonome Verfassung
oder wenigstens gewisse Rechte politischer Art gewöhnt. Mochte auch
der gelockerte örtliche Zusammenhang dem politischen Bewusstsein mit
der Zeit Eintrag tun. so scheint er es doch nicht überall ganz beseitigt
zu haben.
1) Mahaffy. HiMonj of Erpipt under the Ptol Vi/n. -58/9.
22
Spiiroi politisihrr Autonomie in Acf/i/pfcn unter den Ptoleniäern. 63
Neben den Grieclien kommen hier, wie schon anfangs bemerkt woi'den
ist. iuich andere, nicht ägyptische Nationalitäten in Betracht.
Am kräftigsten blieb das Bowusstsein nationaler Zusammengehörig-
keit und politischer Rechte naturgemäss bei dem eigentliciien Herrenvolke
der Makedonen. Noch mehr als hundert Jahre nach Alexander fühlten
sie sich als makedonische Heei'esversanimhmg, wenn sie das Kecht. den
neuen König zu bestätigen, in Anspruch nahmen. Indessen beweist ihre
Stellung an sich nichts für andre, da die Makedonen ohne Zweifel in jeder
Beziehung einen Vorrang genossen, insbesondere die der Hauptstadt ; denn
abgesehen von dem Verhältnisse des makedonischen Königs zu ihnen als
seinen Landsleuten war er auch tatsächlich in hohem MaLse auf sie an-
gewiesen 1).
Wir finden aber auch an andern Stellen einige beachtenswerte An-
zeichen politischer Organisationen. Einigemale begegnet nämlich im Aegypten
der Ptolemäer der Ausdruck jTO/.hevfta im Sinne einer mit gewissen Rechten
ausgestatteten Körperschaft. Einer Inschrift aus dem 2. Jahrh. v. Chr.
verdanken wir einen Ehrenbeschluss Toi' jioZnevfiaTOQ y.ai rwv djiö r/Jg
jiö/.E(og 'Idovuaiwv für einen Strategen Dorion. Die Scblussfonnel zeigt,
dass die Gesamtheit der ehrenden Körperschaften sich als Vertreter der
nö/jg. nämlich Memphis, betrachtet. Während nöXig nichts als Stadt im
Gegensatze zum Dorfe besagt, stellt sich das Tio/AjEvua als ein besonders
org.misierter Teil der Stadt dar, der seine besonderen Einrichtungen hat
imd Ehren verleiht auf Grund eines nÜTQiog vorlog. Obgleich der Be-
schluss gefasst wird wegen der Verdienste des Dorion besonders um das
Heiligtum, so ist er doch formell durchaus das Werk einer politischen
Körperschaft, nicht eines religiösen Vereins. Die Idumäer der Inschrift
stehen neben dem no/ÜTEViia als der zweite Hauptteil der Stadt, und da
sie an dem Beschlüsse Teil haben, werden sie ähnlich wie jenes :TO?.iTEVfia
organisiert sein. Da nun völlig klar ist. dass mit jioÄiTevua nicht die
Stadt Memphis gemeint ist, so muss es in ihr eine Körperschaft gegeben
haben, die diesen Namen verdiente, und ich glaube, dies kann nur die
griechische Bevölkerung gewesen sein. Eine Stadtverfassung . in vollem
Umfange hat dies no/JiEvua jedenfalls nicht besessen, wohl aber etwas
ähnliches, was dem hellenischen Sinne von ttö/az und .inÄiTE/'u verwandt
war-).
1) Beachtenswert sind auch diejenigen Kleruehentestamente, die König und Königin
zu inhgonoi einsetzen. Für das makedonische Bewusstsein der Könige vgl. z. B.
Pausan. VI .3. 1.
2) Ärch. ni 128 ff. Nr. 6: 'Ezovc; i'xtov inl awaytoyT/q r!jg yivtjS-Biarjc iv tCai aviu
' Arco}.).[w\viftwi xov nohTiiiiaxoq xal zOiv n.Tro Ttjg nöXcoic ' läov/jiaiiov. Der Beschhiss:
«(5o|f 1' Tag fxhv a?.?MC, as ey^ii ri/ndg, fiivuv avzÜH Siä ßi'ov xui. inl xibv Se ihi ytvofitv(ov
i^voiüiv arayOQfviaS-at aizibt ^u).).t)%' y.ara tov naxgiov voixov si« &s xul int xCnv
xov no/.ittvuaxog svw/iüiv axt<pafOvo9r<t Sta navxög iSfif./-wi axt<pävo). Strack deutet
no'/.i'xfvfid im wesentlichen richtig. Für die Bedeutung des Worts vgl. CIG II 3137. 60
23
64 ir. Srhiihart.
Dass man nicht mit Unrecht auch den hier genannten Idumäern eine
Art von no/.iievfta zuschreibt, lehrt das Beispiel des wahrscheinlicli nach
Alexandrien gehörigen no?dxEVfia der Phryger ^). Und fast zur Gewissheit
•ward es durch das no/Jrevfia der Kreter, das den politischen Verband
der zum liegiment ,, Kreter" gehörenden Soldaten bildet. Gerade hier tritt
zu Tage, dass jioXiiEvfia eine politische Organisation ist, denn bei der
üeberweisung des Makedonen Asklepiades an die Kreter wirken die" [^?o]-
y^eiQiad-Evreg bnb [to\v 7ioZii£L'fica[o£ noi' Kqijtcov mit, obgleich diese
Angelegenheit, die sowohl militärisch wie Verwaltungssache ist, von den
königlichen Behörden ausgeht. Und zwar besteht augenscheinlich ihre
Aufgabe nicht darin, das militärische Verhältnis des Asklepiades zu ordnen,
sondern in der Aufnahme in das noÄitevfta der Kreter, d. h. in der Auf-
nahme eines neuen Bürgers. Dass dies auf Befehl geschieht, ist eine
Sache für .sich, die an der Beobachtung der politischen Form nichts än-
dert'). Zufällig besitzen wir gerade für die Kreter ein zweites ungefähr
(Bündnis zwischen Smyrna und Magnesia, etwa 244 v. Chr.). Ueber die Beziehung
der Idumäer zu Apollon vgl. Lumbroso, Arch. III 164. Zum griechischen nollzfvua
in Memphis vgl. den 'EV.tjiofiffKflir/g, der im ' E).h]viov wohnt, P. Loml. I 50 S. 48/9.
1) Ditt. OGI II 6.58, in Pompei gefunden, aber wohl alexandrinisch, Zeit des Augustus :
ri'uog lov/.io:; ' H(fiataiiujrog vtdg "^ Hipruazioiv tiQCTfvacig tov TiohxeifinTOq tCov 4'QvyCov
nvi9iixf diu <Pgi-/iov usw. Könnten diese beiden Beispiele darauf führen, im 7io?.i-
Tev,uce einen religiösen Verein zu erblicken, so wenig das auch zu dem Worte Tioh'-
Tfi'.«« stimmen würde, so zeigt das folgende Beispiel, dass das Tio?.hivfia an sich
nicht religiös und nicht Verein ist. [Man beachte die Analogie der conventtts civ.
Born, im Römerreich. E. K.]
•2) P. Teb. I 32. Auszugehen ist von Z. 9/10. die zeigen, dass Sosos und Aigyptos
die ,vom Politeuma der Kreter Gewählten" sind, also unfraglich nicht königliche
Beamte. Ihre Betätigung beruht auf einer allgemeinen Verfügung, wonach in solchen
Fällen das Nähere durch sie zu veranlassen ist: Z. 13/14 >:Tif\i\ nQo[qxiTa\y.TC'.i di'
I^uCdv = da verordnet worden ist, dass durch uns .... Grenfell-Hunt verbinden di'
/,«(«>■ mit nQoqxixaxxca ; es ist aber undenkbar, dass Apollodoros einem Befehle der
nQoyiiQiO&ivxiq zu folgen habe, und auch sprachlich lässt es sich nicht rechtfertigen.
Im Hinblick darauf hat der Epistates und Grammateus der Katökenreiter Apollo-
doros ihnen von den .500 Mann, die dem ■no'/.ixsvfia der Kreter überlassen worden
sind, den Makedonen Asklepiades zugesandt; Sosos und Aigyptos ersuchen darauf
Pankrates, ttjjÖ; xTfi avvxa^fi xwr xaxoty.wv mnecuv, den Asklepiades in die fünfte
Hipparchie aufzunehmen und den Apollodoros davon zu benachrichtigen. Es geht
also zunächst (vom Könige) der Befehl aus, .500 Mann dem noh'xevft« der Kreter zu
überweisen. Darauf folgt die Regelung der einzelnen Fälle und zwar auf Grund einer
allgemeinen Verfügung unter Mitwirkung der gewählten Organe des noh'xiv/na; dem-
gemäss sendet der mit der Ausführung betraute Epistates und Grammateus den As-
klepiades an diese gewählten Organe zur weiteren Veranlassung, und diese ersuchen
nun den kgl. Beamten Pankrates. die Verhältnisse des Asklepiades als Katökenreiters
zu regeln. Naturgemäss tritt hier nur das zu Tage, was den Katökenreiter betriöt,
nicht was dem neu gebackeneu Kreter gilt. Aber man darf annehmen, dass Askle-
piades zuerst in das jtoXhfvfta der Kreter aufgenommen wird, und dass dieses nun-
mehr die weiteren Schritte von sich aus zu veranlassen hat. Was die gewählten
Vertreter des Kreterpoüteuma hier tun. ist der Sache nach nur Ausführung eines
24
S/itirni /)(il/t/scher ÄHtoiiomie in Ac(/if/it(in unter den Pfolciiiärni. 65
gleichzeitiges Zeugnis. Wenn Di-yton. der Offizier, solange er in Ptole-
luais steht, hier als (l'iÄofitiTÖQetog geführt wird, später aber, zu den Kretern
versetzt, sich A'jj/yg nenut. so tritt er damit aus der Bürgerschaft von
Ftolemais in die der Kreter über. Dies ist die politische Seite der mili-
tärischen Versetzung, beide Bezeichnungen sind einander parallel '). Wenn
aber in solchen Dingen politische Formen berücksichtigt werden, so ist
kaum zu beweifebi. dass das 7xo?dt£Vfia der Kreter in der Tat eine Ai-t
politischer Organisation besessen hat. Und von hier aus wird man es
wagen dürfen, auch bei den übrigen nationalen Verbänden etwas Aehnliches
vorauszusetzen. Thraker und Thessaler, Myser imd Perser kennen wir im
3. Jahrh. als Hipparchien, d. h. als national einheitliche Regimenter: ver-
setzt der König Leute andrer Hei'kunft hinein, so nehmen diese auch die
neue Nationalität an. Man darf in diesen Bezeichnungen nicht lediglich
Regimentsnamen erblicken; sie bezeichnen ausser der militärischen Einheit
eine ursprünglich damit zusammenfallende nationale iind in gewissem Simie
politische Körperschaft'-).
Vielleicht den besten Begriff bilden wir uns von diesen j^olitischen
Organisationen, wenn wir die .Judenscliaft Alexandriens ins Auge fassen.
Sie besitzt im Ethnarchen ihren Vorsteher, in der yEQOvaia ihre Vertre-
tung und geniesst eine beträchtliche Selbständigkeit gegenüber der könig-
lichen Verwaltung im Rechts- und Urkundenwesen. Mögen hier auch an
Stelle mitgebrachter Rechte königliche Privilegien zu Grunde liegen, so
ändert das nichts an der Tatsache, dass diese Judenschaft ein politisches
Gebilde für sich darstellt ^). Das ist um so mehr bezeichnend, als es neben
einem echt hellenischen Verbände politischer Art steht, neben der alex-
andrinischen Bürgerschaft. Ob man die Juden als noMrsvfia bezeichnet
hat, ist dafür gleichgültig. Weder im Namen noch in Organisation und
Rechten werden diese Nationalgemeinden einander geglichen haben : we-
sentlich aber ist es, dass sie vorhanden waren.
Was wir bei Phrygern imd Idumäern, bei Kretern imd Juden vor-
finden, dürfen wir bei den Griechenkolonien und Griechenverbänden, mi-
Befehfs, formell aber ein selbständiger Akt: der König benutzt die politischen Or-
gane, indem er ihnen den Schein der Selbständigkeit lässt.
1) Zu Dryton vgl. P. Grenf. I 12. Amh. 11 36 und meine Bemerkungen Aich. V 102.
2) Die xoiya der ptolemäischen Söldner auf Kypros (vgl. P. M. Meyer, Heerwesen
92 ff.) sind vielleicht verwandte Bildungen, nicht lediglich Vereine ; man braucht da-
bei auf Beispiele wie das xoivbr der Thraker xui tCov avfiJiohztvoftevwv und das ent-
sprechende xoivbv der lonier mit ihrer ausdrücklichen Nennung der ai\u7zo/.nsvöttevoi
kein besonderes Gewicht zu legen, wenn auch das ovaKoUnvsa^ru zusammen mit
dem Soldatenverbande des y.oivbv immerhin beachtenswert ist.
3) Joseph. Antiiiu. XIV 7, 2 (Strabo). Eine Bestätigung linde ich soeben in der
alex. Urk. BGU 1151, wo ein , Archiv der Juden' erwähnt wird; die Lesung des
Namens ist zwar nicht ganz sicher; aber das Erkennbare lässt kaum einen anderen
Ausweg zu.
Klio, Beiträge zur alten Geschichte XI. 5
25
66 W. Schiihaii,
litärisclien und nichtmilitäi'ischen, olme allzugrosse Kühnheit ebenfalls an-
nehmen. Damit wird nicht behauptet, dass jeder Grieche einem noPJrfVfia
angehört habe; weder Name noch Sache ist als durchgängige Regel zu
betrachten. Wohl aber eröffnet sich liiermit ein Ausblick auf Zustände,
die weit mehr hellenisch aussehen, als man es dem Aegypten der Ptole-
mäer zuzutrauen pflegt. Dass unser Material so wenig dafür bietet,- liegt
an seiner Einseitigkeit, die uns nur die königliche Verwaltung und das
private Rechts- und Geschäftsleben vorführt; es liegt aber ohne Zweifel
auch daran, dass jene politischen Verbände in Wirklichkeit mehr Form
als Inhalt besassen ').
Sobald eine nolig, eine autonome Gemeinde, sich einem grösseren
Verbanrle einordnet, verliert sie einen Teil ihrer Selbständigkeit; das gilt
in bemerkenswerter Weise von den Gliedern des attischen Seebundes und
von allen folgenden ähnlichen Gebilden auf giiechischem Boden, erst recht
aber von der Stellung der Griechenstädte im Reiche Alesanders und in
denen seiner Nachfolger. Das Königtum bedeutet eine tatsächliche Ein-
schränkung der Autonomie, die sogar ihren Inhalt so gut wie völlig auf-
heben kann, ohne die Form der Autonomie anzutasten. Diese Form ist
dem Bewnsstsein jener Zeit etwas so Selbstverständliches, dass auch die
Könige sich nicht darüber hinwegsetzen können. Wenn die Inselstädte
des ägäischen Meeres aus der Hand eines Königs in die des andern über-
gehen, so geschieht es in der Form der „Befreiung", die einer Anerken-
nung der Autonomie gleichkommt, nur dass in dem Bixndesverhältnis des
Kleinen mit dem Grossen die Selbständigkeit des Kleineu nicht weiter
reicht, als es der Grosse zulässt.
Das reale Uebergewicht der Ptolemäer über die politischen Verbände
in Aegypten wird man nicht leicht zu hoch veranschlagen können : es
i-eichte so weit, wie der König es ausdehnen konnte und wollte. Jedoch
darf man nicht vergessen, dass namentlich die ersten Ptolemäer schwerlich
beabsichtigt haben, das politische Bewnsstsein ihrer griechischen Unter-
tanen zu nnterdrttcken ; wir haben keinen Grund zu der Annahme, dass
etwa eine Stadt wie Ptolemais nur mit Mühe ihre Autonomie gegen den
König behauptet habe, denn Autonomie und Königsgewalt waren weder
in den Augen des Königs noch in denen der Büi-ger widersprechende Be-
griffe. Aber die Macht des Wirklichen führte von selbst dahin, dass von
vornherein an eine Betätigung der Autonomie nach aussen nicht gedacht
wurde, und dass im Innern die vom Könige für das ganze Land erlassenen
Anordnungen auch in der nö?.iQ befolgt werden mussten. Jedoch in der
Form ist die Autonomie berücksichtigt worden, vermutlich nicht zu allen
1) Mit Vorsiebt sei darauf hingewiesen, dass die früher besprochenen Tio'/.nmii'i
vo/Ltot und ijii](pi'auc'.Ta möglicherweise z. T. auf solche nicht stadtmässige politische
Organisationen zurückgehen, womit man für ihren Ursprung wie für ihren Geltungs-
bereich eine nicht unwahrscheinliche Erweiterung gewänne.
Spuroi politisclicy Autonomie in Äe()>/ptcn unter den l'iolnniinn. fi7
Zeiten in bleicher Weise iinil auch nicht allen politischen Verbänden gegen-
über in gleichem Maße. Eine jzöP.ig wie Ptolemais steht zum Könige
anders als die geringfügigen Verbände, die wir etwa als noXnEVftaja be-
zeichnen können.
Wir haben nur wenig Anzeichen dafür, wie der König sicli zu den
politischen Gemeinden stellte, aber doch genug, um zu sehen, dass er in
der Tat eine besondere Stellung zu ihnen fand. Im 3. .Tahrhundert sehen
wir in Ptolemais einen königlichen Gesandten mit dem Bürgerrechte und
andern Ehrungen beschenkt, nicht anders als in irgend einer Stadt des
Inselmeeres. Welchen Auftrag der Gesandte hatte, wissen wir nicht: aber
schon die Tatsache seiner Bestellung zeigt, wie etwa damals königliche
Anordnungen in Ptolemais zur Geltung gebracht wurden. Ich glaube, es
ist nicht allzu gewagt, wenn ich vermute, daß die Botschaft des Gesandten
in einem ipijfpiaua der Bürgerschaft ins Leben getreten ist. Mehr als
150 Jahre später wird die Verleihung des Asylrechts an ein Isisheiligtum
von der Regierung zwar kurzweg verfügt, aber der mit der Ausführung
beauftragte Beamte teilt doch die Verfügung in einem höflichen Schreiben
der 7i6?aQ tmv UToliuaiEMi' mit. Immerhin fäUfc der Unterschied auf.
Dass übrigens das Asylrecht eine allgemeine Regelung für das ganze Land
fordert, begreift man aus seiner Wichtigkeit für die Rechtspflege : wird
doch in einigen der neuen alexandrinischen Urkunden die Zuflucht des
Schuldners zum äav/.og röjiog ausdrücklich ausgeschlossen. Wahrschein-
lich kommt es sogar in erster Linie bei griechischen Gemeinden in Be-
tracht. Ungefähr gleichzeitig aber sehen wir die köniffliche Macht in einer
anderen, ohne Zweifel viel wirksameren Form ausgedrückt: Kalliniachos.
der Epistratege der Thebais. ist zugleich dQyjTXQinai'ig von Ptolemais.
Denn das bedeutet, dass die Autonomie der Stadt wii-klich nur noch eine
Form ist. Und ebenso ist es nur eine Form, wenn die Vertreter des kre-
tischen TioUisviia im zweiten Jahrhimdert auf Grund einer königlichen
Vei'fügung den Makedonen Asklepiades unter die Kreter aufnehmen und
dann seine Einreihung in die Katökenreiter veranlassen. Hier bedient sich
der König politischer Organe in einer königlichen Angelegenheit.
Besonders lehrreich für das Verhältnis des Königs zu den politischen
Gemeinden ist das Wenige, was wir von Alexandrien wissen. Gerade liier
macht sich die Königsgewalt besonders fühlbai". Nicht nur die Bezie-
hungen der Stadt zu Aegypten regelt allein der König, sondern er besitzt
auch in ihr. seiner Residenz, ein .solches Uebergewicht. dass die politi-
schen Organe nur geringen Spielraum behalten konnten. Schon die starke
Garnison sicherte ihn gegen jeden Versuch, städtische Selbständigkeit an-
ders als er wünschte geltend zu machen ; überdies sassen hier die Zentral-
behörden, vor allem der Dioiketes und der Chef der Gerichtsverwaltung,
der Archidikastes. Ihnen gegenüber traten die städtischen Behörden in
den Hintergrund, und es ist im Grunde nicht verwimderlich, dass wir von
5 *
27
68 ir. Schuhart,
ihrer Wirksamkeit keinen unmittelbaren Beweis entdecken können. Sogar
in rein städtischen Angelegenheiten hat ohne Zweifel der König oder die
Zentralregierung das entscheidende Wort gesprochen, so dass tatsächlich
eine Autonomie in Alexandrien mehr ein Dekorationsstück als eine greif-
bare Macht war.
Wie die ersten Ptolemäer sich zu Alexandrien gestellt haben, wissen
wir nicht; wie es scheint, haben sie sich auch hier mit ihrer tatsächlichen
Uebermacht begnügt. Später aber ist ein eigener Beamter eingesetzt
worden, der die Königsgewalt in der Stadt vertrat. Die erste Spur finde
ich bei Polybios: als der König nach K.anobos ging, erzählt er, machte
Kleomenes einen Anschlag zu seiner Befreiung, aber a\if der TTZ-areTa traf
er zusammen mit ITroZe/iako t(Tj tot' im f/;5 -To/fwg äjioÄE/.Ei/ifiivü)''^).
Ptolemaios führte also damals in der Stadt das Kommando und zwar
schwerlich nur vorübergehend, denn bei der Nähe von Kanobos w-äre ein
eigens für diese Gelegenheit bestimmter Vertreter kaum nötig gewesen :
auch deutet rche vielleicht darauf hin, dass hier nicht zum ersten Male ein
solcher Beamter eingesetzt wurde. Wahi-scheinlich verdankte dies Amt
seine Entstehung solchen Fällen, wo der König für längere Zeit von Alex-
andrien abwesend war. Wenn wir nun später unter den Titeln des hohen
Beamten Lykarion ein ini rjjg jTÖ/.ecog finden, so ergibt sich, dass auch
schon jener Ptolemaios denselben Titel geführt hat. Im letzten .lahrhun-
dert der Ptolemäerherrschaft hat dieser Beamte dann den Titel ajQaiijybz
■r/]g TTÖiewc erhalten'-), und unter diesem Namen ist er von der kaiser-
lichen Verwaltung übernommen worden^). Diese Maßregel entspricht
genau dem. was wir in den auswärtigen Besitzungen der Ptolemäer finden.
Auf Kypros z. B. kennen wir in Amathus und Kition ptolemäische Be-
amte inl Tijg nöP^EOiz. und der TSTay/iivog i.Ti ßijQccg ist ebenso zu ver-
stehen. Hier kommt sogar schon im 3. Jahrh. v. Chr. ein argaTayög rag
KÖhog vor^). Der Inhalt des Amts ist ohne Zweifel überall derselbe,
1) Polyb. V 39. So hatte sclioii Alexander der Grosse Stadtkommandanten ein-
gesetzt, Arrian IV 22 : t'.Tapxor vant; aviGi t'ni t»/c Tto'/.faie röte irdyßtj- Ob das alexan-
drinische Amt inl tT/c TioXfco^ militärische Gewalt einschloss, ist zweifelhaft.
2) Ditt. OGl II 743, wahrscheinlich auf Alexandrien bezüglich.
3) Zum Stadtstrategen der Kaiserzeit vgl. P. M. Meyer Arch. III 71/2, ferner
P. 0x1/. IV 705. 727. Dass hieraus nicht, wie P. M. Meyer glaubt, ohne weiteres auf
mangelnde Autonomie geschlossen werden darf, zeigen die Beispiele der folgenden
Anm. Ob eine der alex. Urkunden, die in sehr schlechtem Zustande ist, von der
alexandrinischen Strategie handelt, ist fraglich. Sie ist ein Bürgschaftsvertrag; die
eine Partei, der Bürge, ist ",4A9ßifrc; der Stratege Zosimos verspricht ixzfiaii' tcoj
IholfiiaiwL u ihv 6i ahrbv ßlaßr^i tj 7rpR/>9(7(. Auf die Tätigkeit des Strategen be-
ziehen sich vereinzelte lesbare Ausdrücke wie [täiv fterä (fv]?.ctxr/g Aya)yi,u(uv und ibi'
acTÖc 6 Zü}ai,uog viUjoyöhjiaL i] i.thzovpytjxfv ^.v rij arpttitjyi'fc. Am ehesten möchte
ich an den vvxzfQivÖQ ax^azijyuc; denken. Vielleicht ist die Urkunde ein Vertrag
zwischen dem antretenden und dem abtretenden Beamten.
4) Amathus : Strack, I)yn. 171 : ".4,Uj«tur([or] ^a[ft\iov [rjtyi- [aQyi\auiuazo<fv).nxior
zöv i.Tt zljg nölfiog xrd 4'i'/.av zt/v yvi'cuxa ctitov usw. Kition : Strack Di/n. 97 : l/
S^ntren polit/sclicr Autonomie in Aegypten unter den Ftolemäern. 69
nämlich die Vertretung der Königsgewalt in einer autonomen Stadt. Wie
aber in den eben genannten Beispielen die Anwesenheit dieses Beamten
die formale Autonomie nicht aufhob, sondern nur ihre Wirksamkeit be-
aufsichtigte und eindämmte, wie es in Pergamon neben der ßovZij einen
aTQaT)jyög d^q nüP^ecog gab, so stand es wohl auch in Alexandrien. Es
ist für die gesamte StelUmg Alexandriens von Bedeutung, dass der König
sein Verhältnis zur Stadt in derselben Weise regelt wie zu den Inselstädten.
Nur ganz entfernt kommt die Analogie mit den Gaustrategen der ägyp-
tischen X''^Q'^ in Betracht, die jedenfalls von Hause aus nicht das Vor-
bild geliefert hat. Mit dem städtischen Exegeten hat dies Amt nichts
zu tun; dass er in einem Falle es zugleich bekleidete, hängt mit der Person
nicht mit dem Amte zusammen. Denn der schon genannte Lykarion ver-
einigt in seiner Person mehrere staatliche und städtische Aemter und ist
insofern allerdings ein neuer Beweis dafür, dass die Stadtverfassung Alex-
andriens mehr Schein als Macht war ').
Tiö/.fg 'Aytav Jauo&fTov KQijza tov A()/iau>uaTO<fi}Mxa xul sm zT/e nöliwi; usw. Thera:
Ditt. OGI I 102: vjthp \4giar[i7in]ov zov Qtoqivov \A'/.[fS(xv\S()i(D(; ziäv äiuiöyjov zo[v
rez^ayuhov inl Ot'iQaq usw. II 73.5 : Aüäafiog Jtoi'va[o<fdvov 'Af.fScivSpivq] zwv 7if(«
uvi.tjv Sia\6öj^u}v o Zizayui-^voq vno zwv ßaaü.imv [tnl 0t]Qnq\ usw. Strack, Arch. II
S. .560 Nr. 47 : o Silva] <l>i?.oazgdzov 'Pctvxto[c] n7toa[za>.hg v]nd zov ßaat/.i'ws IIzo-
/-[ff/]c(iov [fCivaQ]-/_o: xal az(iazaydg t«[? n6]>.iog (vgl. Inschr. von Itanos, Michel 444:
TIc.XQOxAOQ TlazQiuroi; Muxtöuiv diioaztO.eq vnb ßaailirnq nzo).e,ualov azQazayog tc Äp'J-
T«»'). Diese Beispiele zeigen 1) dass das Amt aus speziellen Aufträgen {('nooza-
}.(tc, ziznyftevoc, bei Polyb. cmoW.ii/nfihoQ) sich zur festen Einrichtung entwickelt
hat und den festen Titel tTil zr/g nö/.cux; führt; 2) dass es die formale Selbständig-
keit der Stadt nicht aufhebt, denn z. T. bestehen die Zeugnisse in Ehreninschriften
der Städte für den kgl. Stadthauptmann. Auch die Anwesenheit eines höheren kgl.
Beamten, des azQcmjyb: züiv xaza KinQor oder oznazi/yö: cdzoxQäzuüQ hinderte nicht
an der formellen Betätigung der Autonomie, vgl. Ditt. OGI\ 105. 140. 1.51. 1.52. 153.
Pergamon, azpaztjyog zijg nö'utoc Ditt. OGI II 268.
1) Neroutsos l'ancienne Ale.cnndne S. 98 Nr. 10. Die Tid/.ig hat ihm einen Ehren-
stein gesetzt, der seine Titel anführt: avyyevij xnl xaza zfifjl/V ÜQyiytQovza xul öiot-
xr/ztjV xal fs>iy>iz!,v xal int zTiq Tiö).fcug xal yvi.ivaai'aQyov. Lykarion vereinigte also in
seiner Person staatliche und städtische Aemter, die hier in wechselnder Folge auf-
gezählt werden; in der Regel finden wir sonst die städtischen Aemter hinter den
staatlichen genannt, z. B. bei dem zuvor besprochenen Epistrategen Eallimachos. der
zugleich uQ/jnyvzavig in Ptolemais war. In unserm Falle ist aber ein andres Ver-
fahren befolgt worden ; auch wenn wir nicht wüssten, dass enl zTjq nolfux; ein könig-
liches Amt war, würde es sich aus der Reihenfolge ergeben. Der Titel xazr'c ztut,i
äpyiyeQwv, der ebenso wie avyytvljg den Aemtern voransteht, bezeichnet jedenfalls
ebenso wie dieses nicht ein Amt sondern einen Rang. Man wird ihn deuten müssen
wie die verwandten Ausdrücke, z. B. ägyiairaywydg. (;^yiynu()y6g; zum letzteren vgl.
^Irt7i. V 121 Anm. 1. Demnach dürfte dtiyiytywv Präsident einer yigovalu sein, und ein
xazd zeiaijv uQyiyiQojv dürfte den ,Präsidentenrang'' ausdrücken. Man kennt die
;'f()0L(7('ß-Vereine, die in der Regel in den hellenischen Städten einen halb offiziellen
Charakter hatten. Augenscheinlich gab es einen solchen auch in Alexandrien: und
zwar stand er ohne Zweifel in naher Beziehung zu den städtischen Organen. Daher
ist auch dieser Titel des Lykarion als städtisch, nicht als königlich aufzufassen. An
29
70 II'- Siliiibaii.
Die Funktionendes in) rt]c 7TÖ/.ecog = (jiQaiijvög ri]g jiö/.ECog^] können
wir im einzelnen nicht bestimmen ^) : er wird die Befehle des Königs über-
mittelt und dafür ajesorgt haben, d<ass in den städtischen Körperschaften
nichts beschlossen wurde, was dem Könige nicht genehm war. und wird
im Namen des Königs die rem königlichen Angelegenheiten, z. B. die
Steuern, verwaltet haben ^).
Wenn auf der einen Seite die Stellung des Lykarion. der inl f/;c rro-
/fwc und ilz/yi/T/yC ist. der des zuvor genannten Kallimachos zu Ptoleniais
ähnlich ist, so liegt doch ein nicht unwesentlicher unterschied darin, dass
Alexandrien einem besondern Stadthauptmann untersteht, während in Pto-
lemais der höchste Beamte der umliegenden Provinz zugleich das erste
städtische Amt bekleidet. Mag auch die Grösse und Bedeutung Alexan-
driens es erklären, dass der König einen besonderen Aufsichtsbeamten ein-
setzt, so scheint doch Ptolemais wenigstens in der Form etwas weniger
beschränkt gewesen zu sein als die Hauptstadt.
Im allgemeinen gewinnt man den Eindruck, dass die Selbständigkeit
die Gerusia der Juden ist nicht zu denken. Beachtenswert ist es. dass der Rang
des Gerusiapräsidenten in .^lesandrien offenbar der höchste städtische ist; wie der
Bang des avyyfii/g dem Dioiketen. so entspricht der des cto/iyfgwv dem Exegeten.
Die alexandrinische Gerusia begegnet uns noch einmal in einer Inschrift, die spät
ptolemäisch zu sein und aus Alexandrien zu stammen scheint Arch. III S. 138 Nr. 21.
Otto, Priester I 184 (vgl. 155) fasst in der Lvkarion-Inschrift f'|'/>''/T»/C xcd tni ri/; no-
f.siog als ein Amt zusammen, während der Herausgeber Neroutsos richtig beide ge-
trennt hatte, und Lumbroso Arch. III 351/2 stimmt Otto' bei, ebenso P. M. Meyer.
Arch. 111 71/2. .\llein 1) ist die dem Exegeten zugeschriebene iniftf/.eia rwv t), Tio'/.ti
Xfftjoiiiuor kein adäquater Ausdruck für das Amt ^ni tr,: nö/.fcog, 2) ist auf die Aus-
drücke i^ijyHaHai, inifif/.ftaSat (siehe Lumbroso 1. c.) nichts zu geben, weil sie all-
gemein sind, und ebenso auf einen städtischen Exegeten wie auf einen königlichen
Stadthauptmaun passen, 3) ist sul rz/c nö/.ftuc als selbständiger Titel eines könig-
lichen Beamten durch die obigen Beispiele erwiesen, und 4) liegt kein Grund vor,
in der Lykarion-Inschrift, die die Aemter jedesmal durch xai trennt, an einer Stelle
eine Ausnahme zu macheu, da die Existenz eines kgl. .\mtes tTil Ti/c ■nölfwc keinen
sachlichen Widerspruch enthält. Lykarion war also Dioiket und ijil rr/c nöi.iioc als
königlicher, Exeget und Gymnasiarch als städtischer Beamter,
1) Die Gleichung richtig erkannt von Strack, Arch. 111 135 und Preisigke, Stadt.
Benmtenivesen S. 5 Anm. 1.
2) Vgl, die Ausführungen von Preisigke, Stadt. Beamtenicesen S, 22 über die Stel-
lung des Strategen zu den autonom gewordenen ägj'pt. Städten, die vielleicht Ana-
logien liefern kann. Der Stratege von Alexandrien in der Kaiserzeit steht im Range
unter dem Archidikastes. ganz entsprechend der Sachlage in der Ptolemäerzeit, wo
der Archidikastes als Zentralbeamter naturgemäss über dem lokalen Stadthauptmann
rangieren musste. Mit dem vv>;Tfptvdg OTffaTijyög hat er nichts zu tun. Erwähnt sei
noch der Titel claTvttp-/ro:, der im vierten Jahrh, n, Chr. in Alexandrien vorkommt,
BGü IV 1024 S,5, und der no/.Htä^/tjc O.ry. IV 745 im ersten Jahrh. n. Chr,, der nicht
zu Oxyrhynchos gehöit, möglicherweise aber nach Alexandrien, Ob diese Aemter
Beziehung zum Strategen haben, ist mindestens fraglich.
3) Vgl. Wilcken. Ostr. 1 624.
30
S2)iin')i politischer Autonomie in Aec/i/pfen unter den Ptolcniäcrn. 71
der politischen Geineiiulen ;illmiihlich abgenommen hat. Die ersten Ptole-
miier scheinen die autonomen Formen mehr als die späteren geachtet, die
älteren Bürgergenerationen mehr politisches Bewusstsein als ihre Nach-
kommen gehabt zu haben. Weim wir im Anfang als Quelle der im Königs-
rechte geltenden (['rjCfiafiara und noPuTiy.ol vöfioi politische Gemeinden
vermuten mussten, so werden wir eine so weit gehende Wirkung der
Autonomie nur für den Anfang der Ptolemäerzeit, etwa bis zu Euer-
getes I. annehmen dürfen, und auch für diese Zeit mit der P]inschränkun"',
dass der König eine sehr wirksame- Aufsicht über solche i)>ij(fi<T/iciTa aus-
übte ; auch hier gilt, wie später in Antinoe : „ allem und jedem gehen die
Verordnungen vor". Selbst in ganz unpolitischen, rein kommunalen An-
gelegenheiten vermochte der König seinem Willen Geltung zu verschaffen,
besonders in Alexandrien ; so ist ja teute auch Berlin von der Krone tat-
sächlich abhängiger als die meisten andern Städte.
•Te länger die Griechen unter den Aegyptern wohnten, je mehr die
Könige ägj^ptische Selbstherrsclier wurden, desto mehr verwischten sich
die Spuren der Autonomie, ohne jedoch ganz zu verschwinden. Der Pto-
lemäerstaat ist ihr nicht günstig gewesen, aber nicht in dem Sinne, als
hätte er sie von vornherein abgelehnt, sondern nur insofern, als er sie
nicht kräftig zu erhalten vermochte.
Es wii'd vielleicht Einspruch hervorrufen, wenn ich aus wenig zahl-
reichen Zeugnissen und Andeutungen Schlüsse gezogen habe, die der ge-
läufigen Vorstellung" von der ptolemäischen Monarchie als einer überall
absoluten Regierungsgewalt widersprechen. Aber ich meine, man darf
über all den nQüaiäy^iaxa und StaräyfiaTa. den Eingaben und Berichten,
den amtlichen Listen und Steuern nicht vergessen, dass es Griechen in
Aegypten gab, die sich anders fühlten als ein Petosiris oder Stotoetis, und
dass es Könige gab, die hellenisch dachten und Wert darauf legten, sich
als Hellenen zu zeigen.
Steglitz.
31
72
Die armenischen Feldzüge des Lukullus.
Von Kurt Eckhardt.
IL Absclmitt.
Das Kriegsjahr 69.
1. Kapitel.
Bis zur Einschliessung von Tigranokerta,
§ 1 . Lukullus e n t s c h 1 i e s s t sich zum Kriege.
Nach dem Siege bei Kabira (a. 72) vei-folgte Lukullus den fliehenden
Mithradates bis an die Grenze Armeniens, dann kehrte er um und unter-
warf zunächst das flache Land und nahm die reich gefüllten Schatzhäuser.
Darauf wendete er sich zur Eroberung der festen See- und Landstädte
des Pontos, die sich tapfer verteidigten. Diese Belagerungen zogen sich
bis in das Jahr 70 hin. Solange noch seine Stellung in dem eroberten
Lande nicht gesichert war, Hess er den Mithradates ruhig in Armenien.
Als aber die Belagerungen der Städte zu Ende gingen und schon einige
erobert waren, beschloss er von Tigranes die Auslieferung des pontischen
Königs zu verlangen.
Er war sich wohl bewusst, dass ihn dieser Schritt in einen neuen, ge-
fahrvollen Krieg in einem unbekannten Lande verwickeln würde , da er
annelimen konnte, dass diese Forderung den Stolz des Armeniers tief
kränken und er daher die Auslieferung seines Schwiegervaters verweigern
würde. Doch andererseits war er von dej- Notwendigkeit dieser Forderung
überzeugt. Schon achtzehn Jahre dauerten die Kämpfe mit dem ehr-
geizigen Pontiker, und bevor er, die Triebfeder jeglichen Widerstandes
Asiens gegen Rom, nicht in den Händen der Römer war, war mit einem
definitiven Ende der Kriege nicht zu rechnen. Zudem war es eine ab-
solute Notwendigkeit für die Römer, auch mit Tigranes abzurechnen
und die von ihm eroberten Länder zurückzugewinnen. Sicher hätte sich
schon Sulla mit dem armenischen Eroberer auseinandei'gesetzt , wenn er
nicht durch die Verhältnisse in Rom, die seine schnellste Anwesenheit
erforderten, gezwungen worden wäre in aller Eile den Frieden von Dar-
danos abzuschliessen, der deswegen den Feinden weit günstigere Beding-
ungen gewährte, als sie je unter anderen Verhältnissen zu erreichen hätten
hofi'en können.
Wenn auch Tigranes seinen alten, huidlosen Schwiegervater aus des-
|>otischem Dünkel nicht empfangen und sprechen wollte, so bot er doch
14
Die armenischen Feldsüge des LuhiUus. 73
in seiner Hand eine gefülirliche Waffe gegen Rom. die ihm Liikuiius
auf keinen Fall lassen durfte. Bei allen Untemebmungcn der Armenier
gegen die Kömer. die diese irgendwo auf einem Kriegsschauplatz fesselten,
konnte Tigranes dadurch, dass er den JVIithradates mit ausreichenden
Kräften in sein Stammreich zurückkehren liess, dort den Kömern einen ge-
fährlichen Feind in den Kücken senden , da die Pontiker ihren alten
Herrscher juhelnd aufnehmen würden. So würden die Heere Roms immer
zwischen zwei Feuern stehen. Dem konnte nur der Tod des Mithra-
dates vorbeugen.
Es zeugt von einer völlig unrichtigen Auffassung der Sachlage, wenn
in Rom die Gegner des Lukullus diesem vorwarfen, er habe den Krieg
nur aus Ehrgeiz begonnen, um seinen früheren Siegen noch neue hinzu-
zufügen und weil er sein einflussreiches Kommando so lange wie möglich
behalten wollte. Sein Unternehmen gegen Tigranes war nur der konse-
quente Schluss der früheren Kämpfe. Doch soweit reichte der staats-
männische Blick der hauptstädtischen Parteien zu jener Zeit nicht mehr,
dass sie folgerichtig den letzten Schritt zum dauernden Erfolge machten.
Die glücklichen Taten des bewährten Generals berauschten das Volk
zwar im Augenblick, doch erhob sich sofort auch die Schar der Neider
und Widersacher. Und gerade dieser stolze Aristokrat hatte es gar nicht
verstanden, ja gar nicht einmal versucht, die Neigung des Volkes zu ge-
winnen. Rücksichtslos hatte er das durchgesetzt, was er für gut und
richtig hielt, und sich dadurch zahlreiche Feinde von grossem Einfluss
gemacht. Was den armen, ausgesogenen Bewohnern der Provinz Asien
zum Segen gereichte, die Regelung der Schuldverhältnisse, gerade das
zog ihm die erbittertste Feindschaft des einflussreichen Ritterstandes, der
römischen Geldaristokratie, zu. Offenkundig und im Geheimen wühlten
sie gegen den tüchtigen General, und leicht gewannen sie die allzeit der
Bestechung zugänglichen Volkstribunen, die nun noch die willenlose Masse
des Volkes gegen Lukullus aufhetzten. So wurde seine Absicht gegen
Tigi-anes zu ziehen mit allen nur erdenklichen unlauteren Motiven erklärt,
und das Volk, immer gegen die Aristokraten eingenommen, glaubte das
allzu gerne.
Doch diese künstlich erregte Feindschaft des Volkes hätte wohl kamn
solche Folgen gehabt, wenn nicht gerade im Jahi'e 70 durch das Konsu-
lat des Pompejus und Krassus ein völliger Umschwung von dem aristo-
kratisch-sullanischen Regierungssystem zur Demoki-atie erfolgt wäre. So
musste vor allem der damals wohl bedeutendste Ai'istokrat und Schüler
Sullas, eben unser Lukullus, fallen. Daher wurden ihm alle Hilfsmittel
versagt, auch der Senat, der natürlich ebenfalls, wenn auch ungern, völlig
unter dem demokratischen Einfluss stand, nahm sich seiner nicht an, und
mit eigenen Mitteln, ohne die notwendige Verstärkung musste der uner-
schrockene Führer seinen Plan ausführen.
15
74 Kurt Eclchardi.
Und das war dei" Grund, warum das so grossartig angelegte Unter-
nehmen schliesslich scheiterte. Wie notwendig wäre es gewesen, die
alten Soldaten, die ihre Kriegszeit fast abgedient hatten, durch neue Kräfte
zu ersetzen. So folgten sie ihrem Führer nur widerwillig, ohne Lust zur
Sache. Nachdem sie geglaubt hatten, in Ruhe die Früchte ihrer zahl-
reichen Siege ernten zu können, sollten sie jetzt gegen einen neuen, mäch-
tigen Feind geführt werden. Unbekannt waren die Gefahren des fremden
Landes, hatte doch bis dahin noch kein Römerheer den Euphrat über-
schritten. Zwar fabelte man von dem grossen Reichtum des Landes, doch
sie wussten, dass dieser nicht für sie vorhanden war. Wie in Rom das
Volk, so hatte sich LukuUus auch hier seine Soldaten nicht zu gewinnen
verstanden. Die Beute behielt er grösstenteils selbst und an Plünderungen
war erst recht nicht zu denken. Zwar hatte Lukullus sich dadurch den
Ruf des humansten Generals seiner Zeit erworben, doch die Liebe und
Zuneigung seiner tapferen Soldaten, die diese nach der gewonnenen Beute
und den erlaubten Freiheiten spendeten, hatte er nicht erlangt. So glaub-
ten die Soldaten nicht mit Unrecht, dass nur Mühen und Strapazen ohne
den erhofften Gewinn ihrer warteten, und folgten ihrem Führer nur un-
gern und gezwungen. Doch gerade darin zeigte sich der grosse uner-
schrockene Geist des Lukullus. dass er, obwohl der Senat imd das Volk
den Krieg nicht wollten und ihn nicht unterstützten, obwohl seine Trup-
pen ihm nur missvergnügt gehorchten, dennoch im Vertrauen auf ihre so
oft bewährte Tapferkeit, im Vertrauen auf sein Glück aus eigenen Mitteln
den Krieg zu führen und die Auslieferung des Mithradates zu fordern
beschloss.
§ 2. Die Gesandtschaft des Lukullus an T i g r a n e s.
^^'ährend Lukullus selbst in Asien die Verhältnisse seiner Provinz
regelte, sandte er im Winter 71/70 seinen Schwager Appius Claudius an
den armenischen König mit dem Auftrage, die Auslieferung des Mithra-
dates zu verlangen oder eine Kriegserklärung zu überbringen. Gleich-
zeitig sollte er sich wohl unter der Hand über die Stimmung der Unter-
tanen gegen Tigranes infoitnieren und womöglich mit einigen unterworfenen
Fürsten geheime Beziehungen anknüpfen und sie für Lukullus gewinnen,
so dass dieser wenigstens auf einige freundliche Gesinnung rechnen konnte.
Und gerade zur Ausführung des zweiten Teiles seines Auftrages gab
Tigranes dem römischen Gesandten ausreichend Zeit. Da er selbst in
Phönikien stand '), wo er um die Befestigung seiner Stellung bemüht war
und wo er noch einige feste Plätze unterwerfen wollte, so lag ihm viel
daran, dass der Empfang der ihm so widerwärtigen Gesandtschaft so lange
wie möglich hinausgeschoben wurde. Ehe er nicht in Svrien freie Hand
1) Plut. Luc. c. 21.
16
Dk (irtncnischen Fcld.tiif/r des Litlciilliis. 75
bekommen hatte, wollte ei- sich in keinen neuen Krieg stürzen. Diiriini
hatten die Führer des Claudius den Auftrag ihn auf weiten Umwegen
durch das Land zu geleiten. Endlich merkte der Gesandte die Absicht,
als ein Freigelassener, ein Syrer, ihm den geraden Weg zeigte. Deshalb
schickte er seine armenischen Führer fort, überschritt den Euphrat und
gelangte nach Antiochia, wo ihm Tigranes zu warten befahl, bis er seine
Pläne in Phönikien uusgefühi-t haben würde.
In dieser Zint knüpfte der Kömer mit vielen Fürsten der Umgegend
geheime Vorhandlungen an und brachte sie auf seine Seite. Sogar der
mächtige Zarbienos von Gordyene, dessen Land Tigranes unterworfen und
tributpflichtig gemacht hatte, versprach ihm seine Hilfe, üoch auch viele
unterdrückte Städte wandten sich an Claudius und baten um den Schutz
der Römer, so dass diese Gesandtschaft für den Krieg von grösster Wich-
tigkeit war. da gerade die Landschaften, die Lukullus zuerst durchziehen
musste. um die feindliche Hauptstadt zu erreichen, ihm freundlich gesinnt
wurden, wodurch sein Anmarsch viel leichter vonstatten gehen konnte,
als wenn er sich den Weg erst mühsam hätte erkämpfen müssen. Doch
auch sehr schwer wurde es dem Claudius nicht, die Bewohner und Fürsten
zu gewinnen. Besonders den Griechen war die armenische Herrschaft
unerträglich und die Willkür des Königs, mit der er alles nahm, was
seine Bewunderung erregte, bis ins Innerste verhasst. So konnte Lukullus
mit Recht hoffen bei seinem Einmarsch auf eine freundliche Gesinnung
der Unterdrückten zu treffen.
Wie ich schon oben erwähnte, befand sich Tigranes zu dieser Zeit
in Palästina, wo er vor allem darnach trachtete, die festen Seestädte in
seinen Besitz zu bekommen, um dann das Hinterland zu erobern. So hatte
er sich vor Ptolemais, das heutige Akkon, gelegt und belagerte die Stadt.
Doch kaum hatte es Tigranes gewonneu, als er seine weiteren Unterneh-
mungen aufgab, da sich die Kriegswolken immer drohender um sein Haupt
zusammenzogen '). So stellte er denn alle Pläne bis auf weiteres zurück
und eilte nach Antiochia , wo er den römischen Gesandten mit allem
Prunk eines orientalischen Despoten empfing, in der Hoffnung den jungen
Römer dadurch zu blenden und einzuschüchtern. Doch dies gelang ihm nicht.
Offen und frei forderte Appius die Auslieferung des Mithradates . den
sein General für seinen Triumph brauche , und drohte im Falle einer
Weigerung mit Krieg. Zum erstenmal in seinem Leben hörte der asia-
tische Tyrann die Sprache der Freiheit, und alle Umstehenden merkten
deutlich seinen Unwillen, obwohl er ihn durch ein Lächeln zu verbergen
suchte. Jedoch um die Antwort war er nicht verlegen: Er würde die
Verachtung aller Menschen auf sich ziehen, wenn er den Vater seiner
Gattin ausliefern vrürde. Zwar kenne er genau die Schlechtigkeit des
1) Vergl. Josephus. Antiqii. Jud. Xlll K;, l und bell. Jud. 1 -i. ;
17
76 Kurt Ed-hanJf.
Mithradates . doch auf die Familienelire müsse er Rücksicht nehmeu ').
Wenn daher die Römer einen Krieg wollten, so sei es ihm recht, er werde
sich zu verteidigen wissen. In diesem Sinne schrieb er an den römischen
Heerführer zurück, doch Hess er den Titel Imperator fort, da Lukullus
in seinem Schreiben ihn nur König und nicht König der Könige genannt
hatte. Dadurch war sein Stolz zu sehr gekränkt worden, um so mehr
als doch die Bezeichnung ßaaü.Evz, ßaa i?.iu)v mchi, wie Reinach-) will, ein
blosser dünkelhafter Titel ist. Denn nur ein Fürst, der über zahlreiche
Vasallen zu gebieten hatte, konnte und durfte diesen Titel annehmen. So
war denn Tigranes durchaus berechtigt ihn zu führen, und dadurch, dass
Lukullus ihn nicht anwendete , sprach er dem armenischen Könige die
Oberhoheit über die Vasallen ab, behandelte ihn also nur wie einen kleinen
Stammesfürsten. Doch hinderte den Tigranes diese Kränkung nicht daran,
den Pflichten eines so mächtigen HeiTschers nachzukommen und dem Ge-
sandten beim Abschied reiche Geschenke anzubieten, die er noch ver-
mehren liess, als der stolze Römer ihre Annahme verweigerte, da er
glaubte, die Weigerung erfolge nur, weil er zu wenig geboten habe. Allein
Appius begnügte sich mit einer einzigen Schale und schickte das andere
zurück, worauf er sich schnell ins Hauptquartier zu seinem General begab.
S 3. K r i e g s V o r b e r e i 1 11 n g e n und Stärke des Lukullus.
So war denn der Würfel gefallen und der neue Krieg unvenneidlich.
Doch Lukullus schlug noch nicht im .Jahre 70 los. Erst wollte er auch
den letzten Funken des Widerstandes in den von ihm eroberten Gebieten
beseitigen, um dann von gesicherter Basis aus den Kampf zu beginnen.
Ariobarzanes, der König von Kappadokien. der natürlich gegen die beiden
grimmigen Feinde seines Thrones auf der Seite der Römer stand, erliielt
den Auftrag alles vorzubereiten und für einen bequemen L'ebergang über
den Euphrat zu sorgen, da von diesem Nachbarlande Armeniens aus der
Einmarsch beginnen sollte^).
Als das Frühjahr des Jahres 69 anbrach , hatten die Römer alle
femdüchen Plätze in Pontos in ihrer Gewalt. Auch ein Sohn des Mithra-
dates, Machares, dem der Vater die Statthalterschaft über das bospora-
nische Reich übertragen hatte , schloss mit den Römern Frieden und
Freundschaft^) und schickte dem Lukullus einen Kranz im Werte von
tausend Goldstücken. So war denn der erste Teil des Krieges beendet,
und da auch die Vorbereitungen für den neuen armenischen Feldzug zum
Abschluss gekommen waren, marschierte Lukullus gegen den neuen Feind.
1) Diese Worte bei Memuon c. 46. Alles andere bei Plutarch. Luc. c. 21.
2) A. a. O. S. 340.
3) Die Stellen bei Memnon c. -56 und Sallust. IV frgm. -59 lassen die Mithilfe
des Ariobarzanes als wahrscheinlicli erscheinen.
4) Plut. Luc. c. 24; Appian. Mithr. c. 83 ; Menmon c. -54 und Li\'ius. Per. zu 98.
18
Die armenischen FeMsiige des Lukullus. 77
naclulem er in den eroberten Liindem eine angemessene Besatzung zu-
rückgelassen hatte. In Eilmärschen durchzog er das befreundete Kappa-
dokien und stand in kurzer Zeit am Eupbrat, der Grenze zwischen Arme-
nien und dem Reiche des Ariobarzanes.
Wenn wir nun die Stärke der römischen AngrifFsarmee feststellen
wollen, müssen wir von der Stärke des Lukullus zu Beginn des mithra-
datischen Krieges überhaupt ausgehen. Er hatte aus Italien eine Rckni-
tenlegion mitgebracht, zu der er in Asien vier weitere Legionen übernahm,
die beiden valerianisch-timbrianischen und zwei andere, so dass er im
Ganzen fünf Legionen ^ 30 000 Mann Fussvolk hatte ').
Als Zahl der Reiter gibt Appian 1600. Plutarch 2500 Mann an. Da
aber beide deutlich dieselbe Quelle wiedergeben, kann der Zahlenunterschied
nur auf ein Versehen des Abschreibers zurückzuführen sein. Es entsteht
nun die Frage, welche der beiden Zahlen die richtige ist oder wenigstens
der richtigen am nächsten kommt. Dies ist aber wohl sicher die grössere
Zahl des Plutarch, denn es ist klar, dass die Römer, wenn sie gegen
asiatische Armeen ziehen wollten, deren Stärke von jeher die Reiterei gewesen
ist, sich von dieser Truppengattung so viel wie möglicii zu verschaifen
gesucht haben. Aber auch diese höhere Zahl ist im Verhältnis zur feind-
lichen Reiterei eher zu niedrig als zu hoch bemessen. Wir können daher
zweifellos annehmen, dass Lukullus zu Beginn des Krieges 2500 Reiter
besessen hat. Die Gesamtstärke der Armee des Lukullus betrug also
30000 Fusssoldaten, die fünf Legionen zu je 6000 Mann bildeten, und
2500 Reiter, wozu natürlich noch leichtbewaffnete Hilfstruppen kamen,
die sich aus Provinzialen und Verbündeten rekrutierten und die immer die
Völker stellen mussten, die dem jeweiligen Kriegsschauplatze am nächsten
wohnten. Ihre Zahl ist jedoch hier nicht überliefert.
Mit diesem Heere hatte der römische General fünf siegreiche Feld-
züge ausgeführt, als er im sechsten Jahre gegen Tigranes zu ziehen be-
absichtigte. Wir müssen daher für seine Stärke im Jahre 69 zahlreiche
Verluste an Kranken, Ueberläufern und Toten in Abzug bringen. Beson-
ders die Menge der Toten kann nicht klein gewesen sein, wenn Lukullus
auch nach dem Beispiel seines Lehrmeisters Sulla nur wenige Mann in
seinen Berichten angibt'-). W^enn man bedenkt, wde viele Schlachten zu
Wasser und zu Lande und wie viele schwere Belagerungen sein Heer be-
standen hat, so muss der Verlust ziemlich hoch angenommen werden.
Dazii kommt noch der Abgang an Kranken und Verwundeten, der in
jener Zeit im Verhältnis viel grösser war als heute, wenn man die schlech-
ten sanitären Einrichtungen der damaligen Zeit in Betracht zieht.
Zu diesen Truppen, die er von Anfang an kommandierte, kommen
1) Plut. Luc. 7/8; Appian. ]\nthr. c. 72. Pliotius. Auszug aus Phlegon v. Tralles,
frgm. 12 (Müller FHG. III).
2) Z. B. Flut. Luc. c. 28.
19
78 Kitft Eclhardt.
noch im Jahre 70 die römischen Sokhiten und die Heiter seines Kollegen
Kotta. die dieser, bevor er nach der Eroberuno- von Heraklea nach Italien
zurückkehrte, dem LukuUus schickte, während er die Bundesgenossen zu
Fuss entliess '). Diese Truppen jedoch werden wohl kaum für den Krieg
in Armenien in Frage gekommen sein, da sie wohl als Besatzung der er-
oberten Städte Verwendung finden mussten und daher aus der Feldarmee
ausschieden. So war denn Lukullus für einen Einfall in Armenien nur
auf seine fünf Legionen angewiesen , die jedoch hinter ihrem ursprüng-
lichen Bestände von je 6000 Mann bedeutend zurückgeblieben sein werden.
Von diesen Truppen musste er selbstverständlich in dem von ihm er-
obei'ten Pontos eine starke Bedeckung zurücklassen, um dem Mithradates
die Möglichkeit zu nehmen, liinter seinem Rücken sein Erbland
von Armenien aus wieder zu erobern. Die Aufgabe das pontische Reich
zu schützen fiel dem Sornatius zu, der zu diesem Zwecke 6000 Mann er-
hielt. Mit dem Rest seiner Truppen zog LukuUus gegen Tigranes.
Plutarch gibt uns nun als Zahlen cUeser Einmarscharmee 12000 Mann zu
Fuss und etwas weniger als 3000 Reiter an-).
Hierbei läuft ihm aber augenscheinlich ein bedeutender Irrtum unter.
Denn bei der Schlacht von Tigranokerta ^) gibt er folgende Zahlen an:
Murena 6000 Mann, Lukullus 24 Kohorten = 10000 Legionssoldaten
(= öjiPJrai) und alle Reiter {= 3000) . sowie 1000 Leichtbewaffnete.
Schon jetzt würde sein Heer, wenn wir die Zahl der Reiter aus Kapitel
24 einsetzen. 20000 Mann betragen gegen 15000 Mann beim Ausmarsch.
Aber ich gehe noch weiter als Reinach*), der schon auf diesen Irrtum
aufmerksam gemacht hat. jedoch bei seiner Berechnung auf 20000 Mann
stehen gebheben ist. Dazu müssen wir uns die Situation vergegenwärtigen,
in der die Schlacht stattfand.
Lukullus hat nach einem Siege Tigranokerta eingeschlossen. Die
Stadt wird tapfer veiieidigt, und es erfolgt sogar auf die Römer ein
Nachtangriff armenischer Reiter, die Tigranes zum Entsatz schickte, um
seine Frauen und Kostbarkeiten zu retten. Dies gelingt ihnen trotz grosser
Tapferkeit der Römer durch einen Pfeilhagel, der die Römer von allem
zurückhält. Alle diese Kämpfe haben selbstverständlich dem Lukullus
grosse Verluste an Toten, hauptsächlich aber an Verwundeten gebracht,
so dass zur Schlacht nicht mehr die gleiche Zahl zur Verfügung steht,
wie zum Beginn des Jahres. Nun hat aber Lukullus in der Schlacht noch
10000 Legionare. nachdem er 6000 Mann unter Miu-ena zurückgelassen
hat zur Fortsetzung der Belagerung von Tigranokerta. Nehmen wir nun
die Verluste an Toten und Verwundeten in den Kämpfen und Stürmen
vor der Schlacht auf 2000 Legionare an, dann würde sich für die Ein-
marscharmee eine Stärke von 12000 Mann ergeben, wenn wir von dem
1) Memnoii, c. .52. — 2) Luc. c. 24. — 3) Luc. c. 27. — 4) .\. a. 0. S. 35ö
20
T)ic aniicni.sc/ieii Felchiige des Liikullus. 79
Korps des Miirena vorliiutitr absehen. Damit würden wir aber dieselbe
Zahl erhalten, die l'lutarcii im 24. Kapitel als Stärke des Fussvolkes,
also der Legionaro der Einmarscharmee angibt.
Hieraus geht aber klar hervor, dass er bei dieser Zahl, da die der
üeiter beide Male gleicli ist. die Truppen des Murena vergessen hat.
Auch die Leichtbewaffneten hat er vorher nicht angegeben. Sie nennt er
erst, als es zur Schlacht selbst geht, wo es natürlich auf jeden Mann an-
kommt. Den Anlass zu diesem Irrtum geben ihm die beiden Posten von
6000 Mann, die Truppen des Sornatius und des Murena. Anstatt bei
seiner Berechnung der Einniarscharmee das Korps des Sornatius nur von
dem ursprünglichen Gesamtheere abzuziehen, zog er es von der Einmarsch-
armee noch einmal ab, so dass nun die 6000 Mann des Murena bei der
Berechnung im 24. Kapitel fehlen. So lässt sich der L'rtum leicht er-
klären. Das Angriffsheer hat demnach aus 18000 Legionaren, 3000
Reitern und wenigstens 1000 Leichtbewaffneten, also zusammen aus 22000
Mann, bestanden.
Eutrop dagegen und L'ufus, der mit ihm, wie an vielen Stellen, so
auch hier wörtlich übereinstimmt, geben für den Bestand der Armee des
Lukullus bei Tigranokerta 18C00 milites an, während Frontin 15000 ar-
niati zählt M.
Die Stelle bei Frontiu -J lautet: Lxriilhis adversiis Mithridntcin et
Tigranem in Armenia maiore apiid Tifirimocertam , cum ipse non amplms
(jnimlccüii wil/a armatorum haherd, hostium aciem inrasit.
Diese Angabe bezieht sich lediglich auf die Schlacht von Tigranokerta,
deren Verlauf mit kurzen Worten angedeutet wird. Hieraus geht also
klar hervor, dass uns Frontin nur die Stärke des Lukullus in der Schlacht
selbst angeben will.
Den gleichen Eindruck erweckt Eutrop'*). Hier heisst es: ipsnitti
rcgnii dnccm et ovto ȟJia mUUum hahcns ita ricii, )d iiKti/ixnii
pnrk'm Ariiiciüontm dclecerif.
Diese Worte und die des Kufus^) beziehen sich nicht, wie es wohl
zunächst seheinen könnte, auf den Kampf selbst, hierfür gibt nur Frontin
die genauen Daten, sondern wir erhalten in ihnen einen kurzen Ueberblick
über den ganzen Feldzug, dessen Höhepunkt allerdings die Schlacht und
Eroberung von Tigranokerta war. Wenn dem aber so ist, dann hat sich
Eutrop nur an die Zahlen gehalten, die Livius zu Anfang des Feldzuges
gab, und nicht etwaige Abweichungen im Laufe der Darstellung und bei
der Schlacht selbst berücksichtigt. Wir würden dann also in den 18000
Mann nicht die Zahl der Kömer in der Schlacht bei Tigranokerta. sondern
1) Eutr. VI c. 9; Ruf. c. 1.5; Front. 11 1. 1-t.
2) Stmteg. II 1, 14. - 3) Brev. VI f. 9.
4) Brei: c. l.">: Tigranem, Armeniorum regem,.... cum iJecem et ndo milihiiri Bo-
mannrmn i.'i'oY.
21
80 Kurt Eclchardt,
die Stärke ihrer Einmarscharmee zu Beginn des Feldzuges, wo sie noch
nicht durch VerUiste und Detachements geschwächt war, erblicken müssen.
Doch weiter: Während Frontin von q/ilmhclm m'dia armatorum
spricht, haben Eutrop imd Rufus drcem rf odo nüUa iinl/tiim. Nun ist
aber die ständige Bezeichnung des römischen Legionssoldaten miles und nicht
armatus. Wir können demnach vermuten, dass Eutrop und Rufüs von
18 000 Legionssoldaten sprechen, Frontin aber in seinen qii'niilcchn milia
(irmaforum alle Wafi'engattungen. also auch Reiter und Leichtbewaffnete,
mit einbegriffen wissen will.
Wenn wir dies alles berücksichtigen, dann erhalten wir folgendes
Ei'gebnis: LukuUus bricht mit einer Armee von 18 00U Legionssoldaten,
exklusive der Reiter und Leichtbewaffneten (Eutrop und Rufus), gegen
Armenien auf imd schlägt das Riesenheer des Tigranes bei Tigranokerta
mit 15000 Mann, worin alle Reiter und Hilfstruppen mit inbegriffen sind
(Frontin), nachdem er, wie wir aus Phxtarch ersehen haben, ein Detache-
ment von 6000 Mann zurückgelassen und zahlreiche Verluste erlitten hat.
So können wir die Abweichungen dieser Quellengruppe erklären, obwohl
alle drei Schriftsteller in letzter Linie auf Livius als dieselbe Grundquelle
zurückgehen. Vergleichen wir aber dieses Ergebnis mit dem, welches
wir bei Plutarch erhalten haben , so Hegt die völlige Uebereinstimmung
unserer Quellen, wenn sie zunächst auch durch andere Umstände ver-
dunkelt ist. klar auf der Hand. Denn die 18000 Mann, die Eutrop
und Rufus überliefern, sind die 18000 Legionare des Plutarch, die wir
erhalten, wenn wir die 6000 Mann des Murena. die Plutarch vergessen
hat, zu den 12000 Mann im 24. Kapitel hinzuzählen. Und die Angabe
des Frontin wird ebenfalls unterstützt durch Plutarch. nur dass hier gegen
14 000 Mann an der Schlacht von Tigranokerta teilnehmen, während Frontin
rund 15000 angibt. Diese LTebereinstimmung unserer Quellen wird sich
dadurch erklären, dass Plutarch und Livius auf Sallust zurückgehen.
Bei Appian *) haben wir auch eine Angabe für die Reiter, die 500 Mann
stark gewesen sein sollen. Nun haben wir aber oben gesehen, dass Lu-
kullus ursprünglich 2500 Reiter gehabt hat, wozu noch die des Kotta ge-
kommen sind. Rechnen wir auch hier einige Verluste ab, so wird den-
noch, wie auch oben, wieder die Zahl des Plutarch (nicht ganz 3000) die
richtige, die des Appian jedoch abermals zu verwerfen sein.
Wir kommen nun zu der Einteilung der römischen Einmarscharmee.
Oben haben wir gesehen, dass LukuUus fünf Legionen kommandierte, deren
Stärke zu Beginn des ganzen Krieges -30000 Mann betragen hat. Schon
oben haben wir auch die Notwendigkeit dargelegt, zahlreiche Verluste ab-
rechnen zu müssen. Nim erhalten wir aber aus Plutarch '), wenn wir den
Irrtum berücksichtigen, 24000 Mann'), die dem römischen General für den
1) Mithr. c. 84. — 2) Plut. Luc. c. 24 und 27.
3) 6000 (Sornatius) -f- 12000 (Einmarscbarmee, c. 24) + 6000 (Mureua. c. 27) = 24000.
22
Die armenischen Fehlziit/e des Lid-iiUiis. 81
annenischen Feldziif^ zur Verfügung standen. Die Legion hatte demnach
niclit mehr 6000 Mann, wie ursprünglich, sondern nur noch 4800, die
Kohorte also nur 480 Mann. Dieser Verlust von '/s des Bestandes ist
zwar ausserordentlicli hoch, doch müssen wir immerhin berücksichtigen,
dass die Armee fünf volle Jahre im Felde gestanden hat.
Appian gibt nun an '), dass Lukullus für seine armenischen Feldzüge
zwei auserlesene Legionen bereit stellte. Es ist wohl mit Sicherheit an-
zunehmen, dass er hiermit die alten, kriegserprobten valerianisch-fimbria-
nischen Veteranenlegionen meint, deren Stärke nach unseren Angaben je-
doch 9600 Mann nicht überschritten haben kann. Wir haben aber ge-
sehen, dass Lukullus fast doppelt so viel Legionssoldaten, nämlich 18000,
mitgenommen hat. Hieraus geht aber klar hervor, dass er noch andei*e
Tnippenkontingente für den Feldzug abkommandiert hat.
Diese Annahme wird bestätigt durch eine Angabe des Plutarch, der
in der Schlacht bei Tigranokerta 24 Kohorten ausdrücklich erwähnt").
Schon jetzt hätten wir vier Kohorten zu viel, da zwei Legionen bekannt-
lich nur zwanzig Kohorten enthalten. Wenn wir aber daran denken, dass
kurz vorher 6000 Mann unter Murena vor Tigranokerta zurückgelassen
worden sind, dann müssen wir annehmen, dass die gesamte Stärke der
Armee die Zahl von 24 Kohorten noch weit überschritten hat.
Da nun Lukullus für den armenischen Krieg 24000 Mann zur Ver-
fügung gehabt hat und jede Kohorte etwa 480 Mann stark war, so folgt
daraus, dass er von den fünfzig Kohorten der fünf Legionen mindestens
37 mitgenommen haben muss, was eine Zahl von rund 18000 Legionaren
ergeben würde *). Nun spricht aber Appian nur von zwei Legionen, wir
müssen daher annehmen, dass nur diese als volle Einheit mitmarschiert
sind. Die fehlenden 17 Kohorten verteilen sich dann so auf die drei an-
deren Legionen, dass zwei je sechs und die dritte fünf Kohorten abgegeben
haben.
Diese Eigentümlichkeit, dass eine Legion als Einheit zwar bestehen
l)leibt. aber einen bestimmten Prozentsatz ihres Bestandes für andere Un-
ternehmungen abgibt, findet sich in der Kaiserzeit allenthalben. Es soll
dadurch im Standquartier der Legion der Eindruck hervorgerufen werden,
als ob die ganze Legion noch anwesend sei. Deshalb bleibt häufig sogar
auch die Kohorte noch als Einheit zurück, nachdem sie wieder die nötige
Zahl abkommandiert hat. Vielleicht ist dies auch hier geschehen, und
LukuUus hat dann die einzelnen Leute in neue Kohorten gegliedert. Doch
wahrscheinlicher erscheint mir in unserem Falle die Abkommandienmg
ganzer Kohorten.
So haben wir denn folgende Stärke und Gliederung des AngrifFsheeres
festgestellt: Lukullus hatte die zwei valerianischen Legionen und 17 Ko-
1) Milhr. c. 84. — 2^ Luc. c. 27. — 8) Genau 17760 Manu.
Klio, Beiträge zur alten Geschichte X 1.
23
82 Kiof Kd-Ii<n-(H.
horten von den drei anderen in der Stärke von zusammen rund 18000
Mann, dazu 3000 Reiter und 1000 Leichtbewaffnete.
§ 4. E u p h r a t ü b e r o- a n g und Marsch d u r c li S o p h e n e bis
an den Tigris.
Mit diesen Streitkräften also war Lukullus im Frühling des Jahi-es 69
an den Euphrat gelangt. Obwohl, wie wir gesehen haben, Ariobarzanes
im Winter für eine ausreichende Zahl von Kähnen für den Uebergang
gesorgt hatte'), so war doch der Fluss durch die Schneeschmelze so an-
geschwollen, dass ein Uebergang unmöglich schien. Schon wollte der
rastlose Feldherr ungeduldig werden über dieses unvorhergesehene Hin-
dernis, als das Wasser plötzlich zu sinken begann, wodurch die Römer
einen leichten Uebergang hatten ^). Den Uebergang über den Strom ver-
teidigte auf armenischer Seite, also schon in Sophene, das Kastell Tomisa.
das ehemals zu Kappadokien gehört hatte , aber an Sophene verkauft
worden war ^). Es ist identisch mit dem heutigen Izoli *). Dies war der
einzige bedeutende Uebergang über den Fluss in dieser Gegend. Hier
führte die grosse Karawanenstrasse durch Kappadokien hinüber an den
Tigris bis Amida und weiter nach Nisibis, dem alten Ninive und dann
nach Susa und Indien. Auch heute noch ist der Weg mit wenigen ge-
ringen Abweichungen derselbe*). Und wie wichtig die Beherrschung dieses
Uebergangspunktes war, zeigt deutlich die schon oben erwähnte Stelle bei
1) Sallust, IV frgm. 59. — 2) Plut. Luc. c. 24 und S^illust. lY frgm. fiO.
3) Strabo, XII 2, 1 (53.5).
4) Dies hat zuerst Lehmann erkannt {Verhmidl. des 46. PMlologentages S. 30).
Ueher die Lage von Tomisa vergl. Näheres bei Strabo (XTI 2, 1 (535)), woraus her-
vorgeht, dass der Ort auf dem linken Euphratufer liegt, da Strabo. nachdem er
von Melitene, das Sophene gegenüber auf der anderen Seite des Euphrat liegt {nv-
rixeizai dh z;/ ^^otprjry, /itsooi' tyovaa zöv EhifQaTrjV Tinrnftöi') gesprochen hat, fort-
fährt: EöTi (V T}7 -iifQüitt Töfiiaa. Die zweite Stelle. Strabo XIV 2, 29 (663), Td-
ßtaa yiuQiox^ tT/q S^ocfijvijc, bezeichnet meines Erachtens auch eher die geographische
Lage, als die politische Zugehörigkeit, also einen in der eigentlichen Sophene gelegenen
Ort und nicht einen Ort, der erst im weitereu Sinne zu der Landschaft gehörte. So
sieht es auf den ersten Blick aus, dass Tomisa nicht mit dem heutigen Izoli identisch ist,
da dieses auf unseren Hauptkarten auf dem rechten Ufer verzeichnet ist (vergl. Kiepert.
Nouvelle carte generale und Lynch), obwohl Kiepert es auf der Karte zu dem Aufsatz
von Sachau (a. a. 0.) auch auf das linke Ufer legt. Da Lehmann mir aber gütigst
einen Einblick in seine Reisetagebücher gestattete, kann ich hier feststellen, dass
Izoli in der Tat. wie wir es auch für Tomisa annehmen mussten, auf dem linken
Euphratufer liegt und mit dem Gadi-koi der Karte von Lynch identisch ist, einem
Orte, den Kiepert nicht verzeichnet. Es ist also die Annahme von Tomisa = Izoli
wohl berechtigt. Auch R. Kiepert folgt dieser Ansicht, wenn er Iz Oglu (= Izoli)
auf das linke L'fer legt und es mit Tomisa identifiziert (vergl. seine Karte von Khin-
ftsien, Abt. Mahitia). Vergl. ferner über die Lage von Tomisa: Kiepert. .1//. ant.
tab. IV und Reinach. a. a. O. S. 355.
5) Kiepert. Abhandl. der Akrid. d. Wiss. 1873 S. 180.
24
Die anwulschen Feldziige des Lnhiillus. 83
Strabo '), nach welcher der Herrscher von Sophene das Kastell für die
bedeutende Summe von 100 Talenten von den Kajjpadokiern erworben
hatte. LukuUus eroberte es und sicherte es dann sofort für die Itömer.
indem er es an seinen treuen Verbündeten Ariobarzanes gab. So hatte
er das erste grosse Hindernis glücklich und schnell überwunden und das
feindliche Land betreten, wo er zum Dank für den glücklichen Uebergang
den Göttern ein Opfer darbrachte').
Von hier aus wollen wir den römischen Feldherrn auf seinem Marsche
gegen die feindliche Hauptstadt begleiten. Für die nähere Feststellung
des Marsches ist von unseren drei Hauptquellen unbrauchbar Appian, der
den ausführlichen, bei Plutarch erhaltenen Bericht in die wenigen Worte
zusammenfasst : Lukullus durchzog nach Ueberschreitung des Euplirats die
Länder der Barbaren, indem er die Bewohner schonte. Memnon ^) spricht
von dem eigentlichen Marsche gar nicht weiter. Abgesehen von einer
Xotiz bei Tacitus, auf die wir später zurückkommen werden, sind wir so-
mit allein auf Plutarch angewiesen*).
Von Tomisa aus ist Lukullus durch die armenische Landschaft So-
phene gezogen, die jedoch von Plutarch nicht zu dem eigentUchen Ar-
menien gerechnet wird, da er die Römer erst mit dem Augenblick Armenien
betreten lässt, als sie den Tigris überschritten hatten*). Das erklärt sich
daraus, dass erst Tigranes das Reich des Arianes, dessen Hauptbestand-
teil Sophene war, seinem Reiche hinzugefügt hat. Daher wollen auch
wir von Sophene und Armenien als von zwei verschiedenen Ländei-n sprechen.
Nach dem Euphratübergang gönnte Lukullus seinen Truppen einen
Rasttag, worauf er mit frischen Kräften seinen Eilmarsch fortsetzen konnte,
da ihm natürlich alles darauf ankommen musste, den Feind zu überraschen.
Darum verzichtete er auf alles, was seinen Marsch irgendwie aufhalten
konnte, und als seine Soldaten ein festes Schloss. das viele Schätze barg,
zu erobern wünschten, versagte er ihnen hierzu die Erlaubnis mit den
Worten: ..Tenes Sehloss müssen wir erst erobern, dies bleibt hier für die
Sieger aufbewahrt!" Dabei wies er auf die hohe Tauruskette als auf ein
Schloss, das den Weg der Römer sperrte. Und es war für sie von der
höchsten Wichtigkeit, dass sie dieses grösste Natm-hindemis auf ihrem
Wege so schnell v\ne möglich überschritten, damit die Armenier nicht vor-
her die Pässe besetzten.
Ungehindert gelangte er hinüber, da er noch keine feindlichen Truppen
vorfand und auch die Bewohner des Landes ihm nicht den geringsten
Widerstand entgegensetzten. Denn da es noch nicht lange her war. dass
sie zu Armenien gehörten, nachdem Tigranes ihren angestammten Herr-
scher vertrieben hatte, war ihre Anhänglichlieit an den neuen König
noch nicht gross. Dazu kam noch, dass Lukullus sie vor jedem Ueber-
1) XII 2, 1 (-53.5). — 2) Plut. Luc. c. 24. — 3) C. -56. — 4) Luc. c. 24 u. 2-5.
.5) Plut. Luc. c. 24: .... töv Ti'ypiv Aiußäi; ^vsßaj.tv fi? xf/v "Agfifviav.
6*
25
84 /<>ni F.dhnrdf.
griff seiner Soldaten schützte, um sie für sich zu gewinnen. So erreichte
er, dass sie ihn gern und friedhch durch ihr Land ziehen Hessen, nur er-
klärten sie sich nicht offen für die Römer, da sie erst eine siegreiche
Schlacht abwarten wollten, um sich dann dem Sieger anzuschliessen. So
erreichte Lukullus denn ungefährdet den Tigris, der ihn iillein noch von
AiTnenieii und seiner Hauptstadt trennte.
Doch nun zu dem Wege selbst, den wir um so genauer festzulegen
versuchen müssen, als auch von ihm die Entscheidung der Frage, ob Ti-
granokerta bei Mayafarkin gelegen hat, ausserordentlich abhängt. Der
besseren Uebersicht wegen wollen wir ihn in zwei Hauptabschnitte teilen,
die durch die Gegend bedingt werden, und zuerst das Stück bis zum Taurus
betrachten. Von dem Uebergang bei Tomisa konnte Lukullus zu Anfang
nur die alte Karawanenstrasse benutzen, da sie der einzige Weg ist, der
von diesem Punkte aus weiter führt. Kiepert *) bezeichnet ihn als einen
alten Verkehrsweg, der jedoch keine ausgebaute Chaussee war. Er führte
zunächst in die Ebene von Kharput und fällt mit der heutigen Sti'asse
von Malatia über Izoli nach Kharput zusammen. Bei dem Orte Mezara^)
betritt sie die Ebene in der Südwestecke.
Von hier aus führen heute zwei Wege nach Mayafarkin-Tigrauokerta.
Der eine zunächst am Euphrat (Arsanias) entlang bis Palu, dann über
Lidje und Hazru. der für uns natürlich fortfällt, da Lukullus auf ihm nicht
den Tigris überschreiten konnte, obwohl er heute der gebräuclilichere von
beiden zu sein scheint^). Der zweite führt über Arghana Maden nach
Ai'ghana. Diesen hat Lukullus benutzt, und zwar zog er am Südrande
der Ebene über Kesrik *) an der Xordostecke des Göldjik-Sees entlang
bis Kizin.
L^nd in der Tat steht dieses Stück des AVeges genau fest. Hierzu
hat uns Tacitus verhelfen durch seine Schilderung des Zuges des Korbulo
«rewen die Parther'), wo er sagt: anxilia regum in unum conditctd
npud Mclitenen, qua tramifterc Enphraten panthat. Da nun auch Lukullus
durch diese Provinz von Kappadokien ziehen musste, haben beide Feld-
herren auf dem einzigen Uebergang in dieser Gegend den Euphrat tiber-
schritten, also bei Izoli-Tomisa. Aus den folgenden Worten Mox iter
1) Akad. d. Wiss. 1878 S. 177.
2) So nach Kiepert. Das Mezere der Karte von Lynch liegt hier zu nahe an
Kharput.
3) Dennoch ist er. me mir Lehmann-Haupt, der ihn in umgekehrter Richtung
zurückgelegt hat, mitteilte, sehr beschwerlich.
4") Hier ist wieder die Karte von Lynch richtig, da jetzt Kiepert Kesrik zu nahe
an Kharput legt. Ueher die Lage beider Orte verdanke ich die genauesten Angaben
der grossen Freundlichkeit des Herrn Prof. C. F. Lehmann-Haupt, der die Orte be-
sucht hat. Auch in diesem Punkte entspricht die Karte von R. Kiepert jetzt völlig
den Tatsachen.
.^1 Ann. XV. c. 26 u. 27.
26
Die arnieiiisclicii. Fcldtiiijc des Liilcullus. 85
L. LxaiUo qnondam peiiefndiim, npertis quae »etiistas ohsacpscrat, peni'd
geht hervor, dass Korbulo auch weiter denselben Weg verfolgt hat, wie
Lukiillus. Wo aber Korbiüo gezogen ist, wissen wir sicher durch Inschriften,
die die Namen des Nero und des Korbulo tragen und sich bei Kesrik ge-
funden haben ').
So steht aucli für dieses Stück des Weges die Benutzung der alten
Karawanenstrasse fest. Damit war der weitere Weg bis Arghan a Maden,
dem alten Arsinia, vorgeschrieben, da nur dieser eine Pass in dieser Ge-
gend über den Taurus führt. Um zu dem Orte zu gelangen, rausste Lu-
kullus den westlichsten Quellarm des Tigris passieren, der hier noch ein
seichtes, unscheinbares Bächlein ist'). Von Arghana Maden konnte nun
Lukullus nach der heutigen Topographie auf zwei Wegen nach Tigrano-
kerta gelangen : über Firan, Hani und Hazru oder auf der alten Kara-
wanenstrasse ').
Betrachten wir die erste Mögliclikeit. bei der ein abermaliges Ueber-
schreiten des Arghana-Su oder Tigris erforderlich ist imd die alle die
Historiker für die richtige hätten halten müssen, die sich mit dem Ueber-
gang des Lukullus über diesen kleinen Bach begnügt haben. Denn nur
so war mit dem Ueberschreiten des Tigris ein Einmarsch in Armenien
verbunden. Doch alle lassen ihn die alte Karawanenstrasse benutzen, ohne
zu merken, dass sie sich dadurch in Widerspruch zu dem Bericht Plutarchs
gesetzt haben, der ausdrücklich sagt: rbv Tiyqiv öiaßäg ivtßaAev sig xriv
'ÄQfiEviav, woraus, wie schon oben erwähnt, hervorgeht, dass Plutarch
diesen Fluss und nicht den Euphrat als Grenze ansieht und Sophene von
Armenien trennt. Wenn nun Tigranokerta in Mesopotamien , also auf
dem rechten Tigrisufer gelegen hätte, dann wäre erstens ein Ueberschrei-
ten des Tigris unnötig gewesen , zweitens hätte aber Flutarch in diesem
Falle nie mit dem Ueberschreiten des westlichsten Tigriszuflusses einen
Einfall in Armenien verbinden können, da Lukullus auf diesem Wege drei-
mal den Tigris überschritten und sich bei dem letzten L^ebergang wieder
in Sophene befunden haben würde. Auch glaube ich nicht, dass Plutarch
das dreimalige Ueberschreiten des Quellbächleins besonders hervorgehoben
hätte. Vielmehr hatte der Uebergang einen Einfall in Armenien zur Folge
und setzt demnach ein Verbleiben auf dem linken Ufer voraus ; auch muss
1) CIL 6741/42, vergl. auch 6743.
2) Vergl. Browski, Der obere Tigris. Glohtis LIII 1888.
3) Hierzu möchte ich noch bemex'keu, dass meine Anschauungen über den Marsch
des Lukullus und des Korbulo mit den von Lehmann-Haupt a. a. O. S. 30 ausge-
sprochenen im Einklang stehen. Dagegen nahm Lehmann dort an, dass die Ueber-
schreitung des Tigris durch Lukullus sich auf , einen der Quellarme des Westtigris,
wahrscheinlich den westlichsten Hauptarm, den Arghana-Su" bezieht, teilte mir jedoch
mit, dass er nach Kenntnisnahme meiner Ausführungen sich meiner Ansicht betreffs
der Uebergangsstelle anschliesse. [Korrektur-Zusatz: Siehe jetzt (vgl. Klio IX
S. 406 Anm. 1) Lehmann-Haupt. Armenien einst und Jetzt, Bd. I S. .516: S. .")42 f.].
27
86 Kxrt Erllutnlt.
er an einer Stelle geschehen sein, wo er schon als erwähnenswerte Tat
anzusehen ist, was hier oben nicht der Fall wäre.
Nehmen wir aber dennoch an, LukuUus hat bei Arghana-Maden den
Tigris überschritten und ist in Armenien eingefallen. Demnach hätte er
zweifellos den einzigen Weg, die heutige Strasse über Piran, Hani und
Hazru, benutzt. Er läuft auf dem linken Ufer des Arghana-Su durch ein
vollkommen gebirgiges Terrain, das dui-ch die tiefen Einschnitte der Zu-
flüsse des Arghana-Su zerrissen wird. Zwar konnten die Römer den Ueber-
gang über den schon vereinigten Strom dadurch vermeiden, dass sie diese
kleinen Zuflüsse überschritten, von denen vielleicht der Zibene-Su so be-
deutend war, dass Plutarch ihn als den Tigris, da alle Zuflüsse diesen
Namen führten, beim Uebergange erwähnt hätte, obwohl er nie die Grenze
von Sophene gebildet hat. sondern in der Provinz Anzitene fliesst. Doch
verlor Lukullus durch das schwielige Herabsteigen in die Flusstäler und
durch den Aufstieg auf der anderen Seite sehr viel von seiner kostbaren Zeit.
Dazu kommt noch, dass er auf diesem schmalen Gebirgspfade in einer
sehr dünnen Marschkolonne ziehen musste, die sich fast einen Tagemarsch
ausgedehnt hätte. Auch war in der unübersichtlichen Gebirgsgegend'),
die er erst bei Hazru, etwa 20 km, also einen bequemen Tagemarsch, vor
Tigranokerta hätte verlassen können, leicht ein feindlicher Angriff zu be-
fürchten, der bei der langen Ausdehnung des Zuges üble Folgen hätte
haben können. Zwar war dieser Weg von Arghana-Maden nur ungefähr
120 km lang, doch waren die Gefahren und die i\\ überwindenden Schwie-
rigkeiten so gross, dass der Vorteil der Kürze völlig in den Schatten ge-
stellt wurde. Da hier auch der Tigris nirgends als ein erwähnenswerter
Fluss die Grenze von Sophene und Armenien bildet, so fällt der Weg für
uns fort.
Lukullus musste also die alte Strasse w^eiter bis Arghana benutzen,
wo er das schwierigste Stück, die Bergpassage, überwunden hatte. Von
Arghana sagt Browski folgendes-): „Das Städtchen Arghana liegt am
rechten Ufer in einiger Entfernung vom Tigris, höchst romantisch in der
Mitte einer breiten Schlucht, die sich gegen Süden hin nach einer grossen,
mit zahlreichen Basnltblöcken tibersäten Ebene öffnet. Diese, fast ohne
alle Niveauungleichheiten, ein schönes Tafelland, war im Alter-
tum sehr fruchtbar und dicht bevölkert". Schon der Umstand, dass hier
drei Strassen hindurchführen, zeigt, dass das Gelände einem Marsche keine
Schwierigkeiten entgegensetzt, so dass Lukullus in allen Richtungen auf
den Tigris zustreben konnte.
Der gegebene Weg war jedoch wieder die alte Strasse nach Amida.
dem heutigen Diarbekr, die als die Hauptverkehrsader in dieser Gegend
1) Die Karte von Lynch zeigt besser als die von Kiepert die Schwierigkeiten des
Geländes.
2) A. a. 0. S. 43.
28
Die armenischen FeJdziiye des LukuUns. 87
natürlich noch besonders bequem und gangbar war. Allerdings sp reellen
auch mehrere Bedenken gegen diesen Weg. Dies ist zuerst seine Länge,
mit 150 km ist er die längste Strasse, und da es LukuUus so eilig hatte,
wird er sicher den Umweg vermieden haben, wenn ihm ein anderer be-
quemer und dabei kürzerer Weg zu Gebote stand.
Zu der Zeit des Lukullus war Amida, obwohl es schon in assyrischer
Zeit bestanden hat, doch so unbedeutend, dass es später nirgends erwähnt
wird. Erst unter Konstantin wird Amida berühmt, und die Brücke wird
auch erst in dieser Zeit entstanden sein, so dass Lukullus damals, wenn er
hier über den Fluss gehen woUte, den Tigris durchfurten musste. Browski ')
sagt von dem Ort: „Diarbekr liegt am rechten Tigrisufer etwas abseits
vom Strome, der, hier zwar schon ziemlich entwickelt, doch bei normalem
Wasserstande noch überall zu Pferde durchfurtet werden kann". Und dann
weiter unten -) : „Der Tigris besitzt bei Diarbekr zur Zeit hohen Wasser-
standes eine Breite von 800 Fuss und ist von der fünf Minuten südlich
von der Stadt gelegenen RömerbrUcke an für kleine Kelleks bereits schiif-
bar". Nach Moltke*) wird der Fluss im Sommer bei Diarbekr leicht durch-
furtet. Wenn wir uns so die Wasserverhältnisse des Tigris bei Amida
vergegenwärtigen, so finden wir, dass zwar zur Zeit des niedrigsten Wasser-
standes im Hochsommer und Herbst*) ein Durchfurten, auch zu Fuss,
leicht stattfinden kann. Wenn man aber bei normalem Wasserstande den
Fluss nur mit Pferden überschreiten kann, so hätte Lukullus hier doch
grosse Schwierigkeiten zu überwinden gehabt. Denn wenn noch vor acht
Tagen der Euphrat so viel Hochwasser gehabt hat, dass Lukullus an einer
Möglichkeit ihn zu überschreiten verzweifeln wollte, so können wir auch
für den Tigris eher noch einen höheren als einen normalen Wasserstand
annehmen. Demnach käme zu der Länge des Weges auch noch ein mit
grössei-en Schwierigkeiten verbundener Uebergang über den Tigris.
Wesentlich günstiger stellen sich alle Bedingungen für eine Stelle
ungefähr 20 km oberhalb von Diarbekr dar. Hier hören etwa bei dem Dorfe
Schabian °) die Ausläufer des Taurus auf. und es beginnt die fruchtbare
Tigrisebene, in der Lukullus ohne Rücksicht auf Wege und Berge mar-
schieren konnte, wo er wollte, in jeder beliebigen Marschfonnation. Ferner
führt an dieser Stelle auch auf der Karte von H. Kiepert die Strasse von
Zibene nach Diarbekr über den Fluss, was auf das Vorhandensein eines
leichten Ueberganges schhessen lässt. Denn sonst hätte sie bequem bis
zur Tigrisbrücke auf dem linken Ufer ohne den geringsten Umweg führen
können *).
1) A. a. 0. S. 43. — 2) S. 44.
3) Briefe aus der Türkei S. 236. — 4) Browski. S. 44.
ö) Vergl. Karte von Lynch: Shahaban auf der von R. Kiepert.
6) Bei R. Kiepert, dessen Karte wesentlich grösser und genauer ist. führt bei
Djobeir Kaie, etwas oberhalb von Shahaban eine Strasse über den Tigris, während
29
88 J^iti'f Echliitrtlf.
Da nun ferner das Hochplateau hinter Arghana, wie wir gesehen
haben, einen leichten Marsch nach jeder beliebigen Richtung gestattet, so
ist Lukullus von diesem Orte aus direkt auf die Stelle marschiert, wo die
Gebirgsausläufer, die er auf seinem Marsche umgehen musste, aufhören
und sich ihm ein bequemer Uebergang auch bei höherem Wasserstande
bot. Gleichzeitig treten auch auf dem rechten Ufer die Abhänge des Pla-
teaus von Arghana bis auf 5 km von dem Fluss zurück, so dass Lukullus
eine äusserst bequeme Lagerstätte hatte, von der aus er in aller Ruhe nach
gründlicher Rekognoszierung des ebenen, weit übersehbaren Geländes auf
dem linken Ufer den Uebergang vollziehen konnte. Dazu kommt noch,
dass er auf diesem Wege einen Marschtag erübrigte, da er 25 km kürzer
ist, als der über Diarbekr.
So können wir daher annehmen, dass Lukullus kurz unterhalb der
Einmündung des Devegetschid-Su den Tigiis überschritten hat und somit
auf dem Boden des eigentlichen Armeniens stand, nicht um die Truppen
des Tigranes von Armenien abzuschneiden, denn dabei konnte er leicht
einen Fehlstoss machen, wie denn ja auch Murena in der Tat nur noch
die Nachhut der abziehenden Armenier fasste, sondern um den Feind da
anzugreifen, wo er stand, nämlich bei der Hauptstadt. Zudem hätte Lu-
kullus in diesem Falle den Tigris noch ein zweites Mal an einer Stelle
überschreiten müssen, die ihm die grössten Schwierigkeiten geboten hätte,
da der Fluss dann schon fast undurchfurtbar wird. Doch hiervon und
überhaupt von dem ganzen Umgehungsplan findet sich in unseren Quellen
nicht die geringste Spur. Wahrscheinlich hätte Tigranes dann den gleichen
schwierigen Uebergang sich gespart, die Römer auf dem rechten Ufer er-
wärmtet imd den Uebergang gesperrt. So wäre das ganze Manöver des
Lukullus, wie es sich Mommsen denkt'), so voller Schwierigkeiten und
Glückszufälle gewesen, dass ein so erfahrener Führer sich dem Risiko und
sein Heer den Strapazen eines zweimaligen Flussüberganges nicht ausge-
setzt haben würde. Da wir nun später sehen werden, dass der ganze Feld-
zugsplan darauf aufgebaut ist, dass die Römer den Tigi-anes durch die
Belagerung seiner reichen Hauptstadt zur Schlacht verlocken wollen, so
hätte Lukullus nie imd nimmer den Tigris überschritten, wenn Tigrano-
kerta auf dem rechten Ufer gelegen hätte.
Wenn Lukullus diesen Weg. der vom Euphrat bis zum Tigris rund
150 km beträgt, einschlug, so konnte er bei dem gewaltigen Eilmarsch,
mit durchschnittlich 25 km auf den Tag gerechnet, bequem in einer Woche
nach dem Euphratübergange auf dem linken Tigrisufer stehen. Bei dem
damaligen Nachrichtenwesen konnte er damit allerdings den Tigranes so
die heutige Chaussee vou Arghana Maden nach Tigranokerta über die Brücke bei
Diarbekr führt, nachdem sie diese Stadt berührt hat. Doch nach einer kurzen
Strecke fallt sie mit unserem Wege genau zusammen.
1) Hermes IX od. Ges. Schriften Bd. IV S. 330.
30
Die armenischen Fekhiige des Lnlcullns. 89
tfründlich überraschen, wie es ihm denn auch in der Tat gelungen ist.
Denn jetzt konnte nur noch eine starke Armee die Kömer von den Mauern
der Hauptstadt fernlialten. Doch eine solche stand dem Tigranes in
diesem Augenblicke nicht zur Verfügung.
§ 5. M a II g e 1 li a f t o V o r i) e r e i t u n g e n d e r A r in e n i e r.
Die Armenier hatten die lange Zeit, die ihnen Lukullus nach der Ge-
sandtschaft des Claudius gelassen hatte, fast gar nicht benutzt. Nur das
eine Ei'gebnis hatte die Kriegserklärung, dass Tigranes endlich seinen
alten Schwiegervater zu sehen wünschte, nachdem dieser ein Jahr und
acht Monate aus seinen Augen verbannt gewesen war'). Wahrscheinlich
im April oder Mai 70 fand die Begegnung der beiden Könige unter Ent-
faltung des grössten Pompes statt. Drei Tage lang hatten beide Herrscher
eine Unterredung unter vier Augen , die zum Schaden ihrer vertrautesten
Minister endigte. Sie wurden nun natürlich für die Entfremdung ihrer HeiTen
verantwortlich gemacht. Metrodorus von Skepsis, der gegen das Interesse
seines Herrn dem Tigranes einen Rat gegeben haben sollte, fiel der Rache
des Mithradates zum Opfer, und der Redner Amphikrates aus Athen, der
am Hofe des Tigranes weilte, fand damals auch seinen Tod'). Die Unter-
redung der beiden Fürsten schloss mit prunkvollen Festessen ab.
Das strategische Ergebnis dieser Zusammenkunft war jedoch, dass
Mithradates 10000 armenische Reiter erhielt, mit denen er sein altes
Reich zurückerobern oder, wenn ihm das nicht gleich gelang, wenigstens
die Römer beunruhigen sollte. Schon hierin zeigte es sich, wie recht
Lukullus hatte, als er glaubte, nur der Tod würde den alten König un-
schädlich machen. Doch dieses Absenden des Mithradates ist alles, was
von Unternehmungen gegen den Einfall der Römer berichtet wird, und
auch das scheint erst sehr spät unternommen worden zu sein, da Mithra-
dates erst auf dem Marsche war, als er schon wieder zurückgerufen wurde,
um in Armenien gegen die Römer Verwendung zu finden^).
So verstrich das ganze Jahr 70. ohne dass die Armenier Schritte zur
Abwehr getan hätten. Wenn ja auch Tigranes so dünkelhaft war, dass
er ernstlich die Frage erwog, ob die Römer noch in Epliesus standhalten
oder gleich nach Griechenland hinübergehen würden*), so war doch Mi-
thradates, durch trübe Erfahrungen gewitzigt, frei von solchen unsinnigen
Gedanken. Daher ist es schwer zu erklären, warum er nicht auf genügende
Abwehrmittel gedrungen hat. Vielleicht traute er dem Lukullus keine
schnellen Unternehmungen zu, da er ihn selbst ja nur durch Zögern und
Aushungern, nie dm'ch eine kühne Schlacht besiegt hatte.
Als dann die Nachricht eintraf, dass die Römer schon im Lande
ständen, war es zu spät. Der erste, der diese Unglückskimde brachte,
l) Memuon c. ob. — 2) Phit. Luc. c. 22. — 3) Mernnon, e. 56. — 4) Plut. Luc. c. 2.5.
31
90 Kioi Ed-harcU,
wurde aufgeknüpft, da Tigranes glaubte, er wollte seine Untertanen durch
diese Botschaft aufwiegeln'). So verlor man wieder viel kostbare Zeit.
Als sich dann endlich Mithrobai'zanes. ein Günstling des Grosskönigs, ein
Herz fasste und seinem Herrscher die Nachricht brachte, konnten nur
3000 Reiter^) und eine grössere Menge Fusstruppen den Anrückenden
entgegengeworfen werden. Mithrobarzanes eihielt das Kommando, weil
er selbst die Meldung überbracht hatte, und dass Tigranes immer noch
nicht von seinem Dünkel lassen konnte, zeigt der Befehl, den er seinem
General gab: „Den LukuUus bringst Du mir lebendig, die anderen zertritt!"
§ 6. Erster Z u s a m m e n s t o s s der Gegner.
Nach den Eilmärschen durch Sophene marschierte jetzt Lukullus, als
er alle Marschhindernisse glücldich überwunden und die Tigrisebene, wo
er jeden Augenblick von leichten Reitern angegriffen werden konnte, be-
treten hatte, äusserst vorsichtig, durch Vorposten gut gedeckt, damit er
nicht auf dem Marsche (oiy. iv rü^ei) überfallen werden konnte^). Dies
zeigt deutlich, dass er sich in einer Ebene befand, sehliesst also ebenfalls
den Marsch durch die Berge über Piran und Hani aus. Denn dort konnte
die Sicherung nur gering sein, und an eine wirksame Entfaltung einer so
grossen Reitermasse, wie sie Mithrobarzanes befehligte, war erst recht
nicht zu denken.
So blieb ihm denn der Anmarsch des armenischen Korps nicht vei--
borgen. Sein Heer wollte gerade das Lager schanzen und befand sich
auch zum Teil noch auf dem Marsche, als Lulaillus die Nachricht erhielt.
Er selbst übernahm mit dem Hauptheere die Declaing des Lagers, da er
fürchtete, es könnten noch mehr Feinde in der Nähe sein und ihn an-
oreifen, bevor er sein Heer in Schlachtordnung aufgestellt hatte. Seinen
Legaten Sextilius jedoch schickte er mit 1600 Reitern und fast ebenso
vielen {ov noV.oj nAeioveo] Legionaren und Leichtbewaffneten voraus, um
den Feind aus nächster Nähe zu beobachten und die Vollendung des
Lagers zu decken. Sextilius wollte diesem Befehle Folge leisten und
einen Kampf vermeiden, doch Mithrobarzanes sprengte auf die Römer los,
und es kam zu einem Handgemenge , indem er selbst fiel und seine
Truppen völlig zersprengt und auf der Flucht zum grössten Teil getötet
wurden.
Auf die Nachricht von dieser Niederlage verliess Tigranes. ohne zu
zögern, seine Hauptstadt, über die er das Kommando dem Mankaios über-
trug. Alle Truppen, die sich zu ihm auf dem Marsche befanden, zog er
1) Appian, Mithr. c. 84 u. Plut. Luc. c. 25. Hier wird der Bote jedoch ent-
hauptet.
2) Für dieses und das Folgende: Plut. Iaic. c. 25. Nach Appian. Mithr. c. 84,
erhielt Mithrobarzanes sogar nur 2000 Reiter im ganzen.
3) Auch ferner noch : Plut. Lue. e. 25.
32
Die armenischen Fehhüge des LitkiiUits. 91
so sdinell wip möglich zusammen. Zu diesen gehörten auch die des
Statthalters von Syrien. Magadates. den Tigranes bei dem Einf.all des
Lukullus zu sich beordert hatte '). Doch hierzu wollte ihm Lukullus
keine Zeit lassen. Seine beiden tüchtigsten Legaten, Murena und Sextilius.
sandte er aus . damit dieser ein .stärkei-es Araberkoi^ps. das im Anmarsch
begriflfen war. aufhob , während jener die anderen zu Tigranes eilenden
Truppen abfangen sollte.
Beide lösten ihre Aufgabe. Sextilius überfiel die Araber, als sie ge-
rade ihr Lager aufschlagen wollten, und hieb die meisten nieder. Murena
aber verfolgte den abziehenden Zug des Tigranes und erreichte die Nach-
hut in einem unwegsamen und schmalen Tale, wahrscheinlich in dem des
Kulp-Su, durch das der nächste und bequemste Weg in das Innere von
Armenien führt. Tigranes und seine Begleitung konnten sich vor der
Gefangennahme nur dadurch retten, dass sie ihren Tross den Römern
preisgaben, die dessen Bedeckung teils niederhieben, teils zu Gefangenen
machten. Jedenfalls muss der Kampf mit Mithrobarzanes schon ziemlich
nahe an der Hauptstadt stattgefunden haben, da es dem Murena noch
gelungen war, den abziehenden Feind einzuholen. Auch das zeigt deut-
lich , wie unvorbereitet Tigranes gegen einen römischen Angriff ge-
wesen war.
2. KapiteL
Lukullus vor Tigranokerta.
§ 1 . Beginn der Belagerung der Stadt.
Jetzt wandte sich Lukullus sofort gegen Tigranokerta, da ihm sehr
viel daran liegen musste, diese Stadt in seine Gewalt zu bekommen. Denn
erstens beherrschte er durch sie den Hauptpass nach Armenien, und zwei-
tens befanden sich hier die Schätze des Königs und seine Frauen. Da
es nun die gi-össte Schande für einen asiatischen Herrscher war, wenn
sein Harem in die Hände der Feinde fiel, so konnte Lukullus hoffen durch
seinen Angriff auf die Hauptstadt den Tigranes aus seinen Bergen zu
locken, um seine Frauen vor der schimpflichen Gefangenschaft zu be-
wahren. In der Ebene aber fürchtete er die disziplinlosen Horden des
Armeniers nicht, denn er wusste wohl, dass seine Römer jeder noch so
grossen Uebermacht gewachsen waren.
So schloss er denn Tigranokerta von allen Seiten ein und belagerte
es mit grösstem Nachdruck. Die ungeschützten Teile der Stadt, die vor
der Mauer lagen, so das königliche Schloss, nahm er sofort. Die Stadt
jedoch und die Zitadelle schloss er mit Wall und Graben ein, baute Be-
lagernngsmaschinen und Hess gegen die Mauern Minengänge vortreiben'-).
1) Appian, Si/r. c. 49.
2) Appian. Mithr. c. 84. Appian bat liier offenbar den ausführlichen Bericht,
wie er uns bei Plutarch vorliegt, wie so oft durch Zusammenziehung stark entstellt.
33
92 Kiüi Ixlhardt.
Diese Aufgabe fiel nach Appian, dem Sextilius zu . doch scheint das ein
Irrtum zu sein, da er den Lukullus selbst nicht nennt. Sicher hat der
Imperator, wie auch Plutarch erzählt ') , selbst die wichtige Belagerung
geleitet. Auch hat er sicher nicht sein an sich schon schwaches Heer
noch durch Belagerungen anderer armenischer Städte, die doch nur un-
bedeutend sein konnten, zersplittert, wie es Memnon darstellt"). Denn mit
der Hauptstadt üel dieser Teil Armeniens ohne grosse Anstrengungen
von selbst.
Indessen suchte Tigranes so viel Truppen wie möglich an sich zu
ziehen. ■ So erhielten denn auch die Heiter, die er dem Mithradates für
den Einfall in Pontos mitgegeben hatte, den Befehl, wieder zu ihm zu
stossen. In der grössten Sorge schwebte er um die Sicherheit seiner
Frauen, die er um jeden Preis aus der belagerten Stadt zu sich zu retten
wünschte. Doch er selbst fühlte sich noch nicht stark genug, um die
Römer vor der Stadt anzugreifen. Darum erhielten 6000 Reiter den Be-
fehl die Frauen und die kostbarsten Schätze aus der Stadt zu holen.
Die Leute führten ihren Auftrag sehr geschickt aus. Mitten in der
Nacht griff ein Teil das Lager der Römer an und verhinderte durch einen
Hagel von Pfeilen, dass sich jemand aus den Toren des Lagers heraus-
wagte, während der andere Teil ungehindert in die Stadt eindrang. Frauen
und Schätze herausholte und sofort zu dem Könige vorausschickte. Dies
waren denn auch die einzigen, die unversehrt zurückkehrten. Denn am
Morgen, als die Römer die Sachlage überschauen konnten, rückten sie,
unterstützt von ihren thrakischen Reitern zum Kampfe aus und vernich-
teten die feindliche Abteilung zum grössten Teil. Auch viele Gefangene
hatte ihnen der Tag gebracht, doch auch Tigranes hatte seinen Zweck
erreicht und das, was ihm am meisten am Herzen lag, gerettet bei sich.
Soweit die Darstellimg bei Memnon, die Plutarch ganz übergangen
hat. Nach Appian^) sandte Tigranes diese Reiterschar erst von dem
Marsche aus gegen Tigranokerta, nachdem sich sein ganzes Heer bereits
gesammelt und mit ihm gegen Lukullus in Bewegung gesetzt hatte. Doch
geht aus Memnon klar hervor, dass diese Expedition schon viel früher unter-
nommen worden ist. Und das ist auch ganz natürlich. Wahrscheinlich hat
er gleich nach seiner kopflosen Flucht den Gedanken gefasst, seinen Harem
und einen Teil seiner Schätze zu retten, und diesen Gedanken zur Aus-
führung gebracht, sobald er nur einige Truppen dafür zur Verfügung
hatte. Später wären auch die armenischen Reiter wohl kaum mehr so
bequem in die belagerte Stadt hineingekommen, wenn die römischen Ein-
schliessungswerke schon ganz vollendet gewesen wären. So lässt alles
darauf schliessen, dass diese Unternehmung schon kurz nach dem Be-
ginn der Belagerung stattgefunden hat.
\) Luc. c. 26. — 2) C. .56, wo auch das Folgende. — 3) Mithr. c. 85.
34
Die aniicnischcn Fcldziige des LuhtUns. 93
.ledeni'alls Hess sich Liikiilliis diircli derartiffe Misserfolge nicht ent-
inutiiien und setzte der Stadt heftig 7,11. Doch auch die Verteidiger wehrten
sich mit Geschick und Ausdauer. Sehr viel hatten die Homer schon von
den gutgezielten Geschossen der armenischen Besatzung zu leiden. Dazu
Hess Mankaios noch brennendes Naphtha gegen die Belagerungsniaschinen
schleudern und als die Römer zum Löschen herbeieilten, fanden sie, dass
die ihnen unbekannte Materie sehr schwer zu löschen war und sie die
Maschine, die der Feind damit getroffen hatte, nicht mehr retten konnten ').
So wurde die Belagerung auf beiden Seiten mit der grössten Enei-gie ge-
führt, doch scheint Lukullus schon vor der Ankunft der Entsatzarmee
einige Erfolge gehabt zu haben, da seine Truppen auf Leitern empor-
klommen, die Brustwehren und Verschanzungen einrissen und sich eines
höher gelegenen Punktes bemächtigten '-|.
!; 2. Anmarsch des T i g r a n es u n d G e g e n m a s s r e g e 1 n
des Lukullus.
Während sich so seine Hauptstadt gegen die Belagerer wehrte, hatte
Tigranes im Inneren Armeniens ein grosses Heer gesammelt. Natürlich
durfte das nicht in zu grosser Entfernung von Tigranokerta geschehen,
da es für ein so grosses Heer, wie es das der Asiaten immer war, äusserst
schwer sein musste, auf den verhältnismässig schmalen Bergpfaden durch
die Gebirge Armeniens zu marschieren. Es musste daher im Intei-esse
des Königs liegen, sein Heer in der Nähe der Feinde zu vereinigen, in
einer grossen, fruchtbaren Ebene, die imstande war ein grosses Heer mit
Proviant zu versorgen.
Und in der Tat findet sich vier bis fünf Tagemärsche (ca. 100 km)
von Tigranokerta entfernt die grosse Ebene von Musch, die der Kara-Su,
der Teleboas Xenophons, durchströmt und die ungefähr 75 km lang und
10 bis 15 km breit ist. Dieser Platz ist wie geschaffen zur Konzentrie-
rung und Verpflegung grosser Truppenmassen und schon Kiepert hat
darauf hingewiesen ^), dass Tigi-anes nur hier sein Heer zusammengezogen
haben konnte. Warum sollte er aber so weit in die Berge seiner Heimat
hineinflüchten, um in Ruhe seine Truppen zu sammeln, wenn der P^eind
in Mesopotamien stand, von ihm durch den Masios und den breiten,
undurchwatbaren Tigris getrennt? Auch dies gibt uns die Gewissheit,
dass Tigranokerta auf dem linken Tigi-isufer gelegen hat. Dann allei--
dings musste er die hohen Bergketten von Kulp und Sasuu zwischen sich
und die Feinde legen, um ungestört seine Rüstungen vollenden zu können.
Von Musch führt ein fast direkter Weg über den Gebirgssattel
zwischen dem Darkosch- und dem Antogh-Dagh in das Tal des Kulp-Su, eines
1) Xiphilinos = Cassiu* Dio frgm. 178.2. Vgl. auch Sallust. IV. frgm. 61—62.
2) Sali. IV. frgm. G3. — :^) Akad. d. Wiss. 1873, S. 17-3 u. Hermes IX S. 137.
94 Knrf F(J,/i<inlf,
Quellflusses des Batman-Su und damit in die Nähe von Tigranokerta.
Der Weg beträgt ungefähr fünf Tagemärsche und ist für eine Armee
durchaus gangbar. Ist doch dereinst das Heer der Zehntausend unter
Xenophons Führung nach der unglücklichen Schlacht von Kunaxa den-
selben Weg gezogen'), und wo sie bequem durchgekommen sind, da
konnte auch Tigranes seine Tausende an den Feind führen.
TJeber den Marsch erfahren wir nur etwas bei Plutareh"). der uns
berichtet, Tigranes habe den Taurus überschritten, eine Nachricht, die
unsere Annahme bekräftigt, denn die Berge, über welche Tigranes von
Musch aus ziehen musste, wurden von den Alten Taurus genannt. Wir
können wohl mit Recht annehmen, dass die Armenier nach Ueberschrei-
tung des oben erwähnten Gebkgssattels bis Nerdjiki am Kulp-Su hinab
gezogen sind. Dann bogen sie nach links ab und zogen auf der Wasser-
scheide zwischen Batman-Su und Jezidhane-Su (oder Arzin-Su) entlang^),
bis sie das leicht wellige Terrain betraten, das sich bis an den Zusammen-
fluss des Farkin-Su in den Batman-Su erstreckt. Auf diesem plateau-
artigen Gelände zogen sie entlang, bis sie sein Ende en-eichten, wo sie
sich lagerten, um am folgenden Tage den Batman-Su zu überschreiten,
der an dieser Stelle leicht zu durchfurten ist, imd dann direkt, das Tal
des Farkin-Su entlang, auf Tigi-anokerta zu marschieren.
Am 5. Oktober trafen sie am Batman-Su ein, und von dem Plateau
konnten sie deutlich ihre Hauptstadt und die Zelte der belagernden Römer
erblicken. Deutlich hatten aber auch die Verteidiger von Tigranokerta
von der hohen Zitadelle aus den Anmarsch des grossen Entsatzheeres be-
merkt, das sie jubelnd den Römern zeigten. Und in der Tat kann man
noch heute von dem Burgberg Mayafarkins aus den Rand des Plateaus
überblicken, so dass der Bericht Plutarchs in allen Stücken auf das Ge-
lände passt*).
So waren die beiden feindlichen Armeen bis auf wenige Kilometer
zusammengekommen, und für den römischen General war es die höchste
Zeit, sich zu entscheiden, unter welchen Bedingungen und wo er eine
Schlacht liefern wollte. So berief er denn in aller Eile einen Kriegsrat,
in dessen Verlauf sich zwei Parteien bildeten. Die einen wollten die Be-
lagerimg ganz aufheben und mit allen verfügbaren Truppen dem Feinde
entgegenziehen, während die anderen die Belagerung nicht aufgeben und
dadurch eine gi-össere feindliche Abteilung, die Besatzung von Tigrano-
kerta, die durch einen Abzug der Römer verfügbar geworden wäre, in
1) Vgl. hierzu : Karbe. Der ilarsch der Zehntausend (Rezension von C. F. Lehmann,
Uterar. Zentralhlatt 1900); C. F. Lehmann, Sitzungsber. Bert Ak. d. W. 1899 S. 745
Anm. 1; W. Belck, Zeitsclir. f. Ethiiolog. 1899 S. 2.55 und Verli. Berl. anihrop. Ges.
1899 S. 661 (Sitzg. vom 18. Nov.).
2) Luc. c. 27.
3) Hier weicht die Karte von R. Kiepert, die ich zugrunde lege, von den anderen
völlig ab. — 4) Lehmann, PltiUiJogentag S. 28.
36
Die annrniscJicn FrM^iij/e des Liilnilhis. 95
ilirem Rilcken l-.issen wollton. Sie rieten daher, die Belii<fcrun<:j fortzu-
setzen und den Tio;ranes herankommen zu lassen.
Jedoch LukuUus entschied sich für keine Ansicht vollkommen. Mit
grosser Kühnheit hcsichloss er, ohne die Belagerung ganz aufzugeben, den
Feind anzugreifen und ihm den Uebergang über den Bafman-Su .streitig
zu machen. So Hess er seinen Legaten Murena mit dreizehn Kohorten,
im ganzen 6000 Mann, vor Tigranokerta zurück, jedoch mehr zur Beob-
achtung als zur Belagerung, die von der kleinen Zahl doch nicht mit
Aussicht auf Erfolg durchgeführt werden konnte. Er selbst zog gegen
die Armenier mit dem Uest seines Herres, 24 Kohorten zu 10000 Mann,
also den zwei valerianischen Kernlegionen und vier anderen Kohorten,
denen sich alle riOOO Reiter und lOUO Leichtbewaffnete anschlössen.
S ;5. Das Schlachtfeld.
Um ein getreues Bild von der Schlacht zu erhalten, müssen wir uns
genau das Terrain vergegenwärtigen. Dass alle Angaben Plutarchs, der
die Schlacht allein genauer schildert, auf die Ebene am Einfluss des
Farkin-Su in den Batman-Su passen, hat schon W. Belck genau darge-
legt '). Ich will nun einen für uns passenden Auszug aus seinem Bericht
geben, an der Hand dessen wir eine Kartenskizze herstellen und den Ver-
lauf der Schlacht schildern können. Die Stelle lautet mit einigen Kür-
zungen wie folgt:
„Durch die breite Talmulde des Farkin-Su nach Südosten langsam
herabsteigend, gelangt man etwa nach 20 km in eine grosse Ebene, die Ufer-
ebene des wasserreichen Batman-Su, die bald unterhalb der grossen, etwa
20 km nördlich von hier gelegenen Brücke beginnt und sich nach Süden
wohl noch 12 — 15 km fortsetzt, dann aber aufhört. Sie besitzt eine
wechselnde Breite von 1 — 3 km: in der Verlängerung des Farkin-Tales
fortmarschierend, gelangt man erst nach 5 km zum Uferrand des Fluss-
bettes
Es ist eine vollkommene Ebene ohne irgend welche
Hebungen und Senkungen, gross genug, um dem bedeutendsten Heere
einen Lagerplatz zu gewähren.
Und der von Lukullus .... zu überschreitende Fluss ist der Batman-
Su, der in wechselnder Breite von 30. 40, 50 m still und gräuschlos, aber
in schnellem Laufe seine gewaltigen Wassermassen dem bedeutend kleineren
Fluss von Diarbekr zuwälzt
Von Ende Februar bis etwa Ende Mai ist nach Angabe der Fluss-
anwohner der Batman-Su nicht furtbar, dann aber an den meisten Stellen
sowohl oberhalb wie unterhalb der Brücke, ausgenommen, wenn heftige
Regen im Gebirge fallen, die den Fluss für 1 — 3 Tage unpassierbar zn
1) Zeitschr. für Ethnologie. 1899. S. 271' ft'.
37
96 Smi Ecl-hanlt
machen pflegen. Das Wasser soll den Pferden nur bis etwa zum Kniee
reichen ; jedenfalls bietet der Uebergang a?! den breiteren Stellen nicht die
geringsten Scliwierigkeiten
Gerade gegenüber .... erhebt sich ein grosses Plateau, das ziem-
lich steü nach Westen zu dem etwa 5 — 6 km vom Plateaurande entfern-
ten Batman-Su herunterfällt, nach Südwesten dagegen sehr allmählich
sich zum Fluss herabsenkt, nahe demselben Ton einigen niedrigen Hügeln
geki'önt. Hier oben nun und auf der sanften Plateauabdachung lagerte
das grosse Heer Tigi-ans, der von diesem wohl 150 — 200 m relative Höhe
besitzenden Punkte Tigranokerta und die Zelte des Belageiiingsheei-es er-
blicken konnte, ebenso wie die Belagerten ihn erblickten: denn von hier
aus überschaut man deutlich das ganze Gelände, das Plateau, die sanfte
Abdachung, den Batman-Su und die Ebene.
Gerade an dieser Stelle macht auch der bisher genau in Xord-Süd-
richtung fliessende Batman-Su eine entscheidende Biegung nach Westen,
die heute etwa 35 " beträgt, aber nach dem durch die steilen Uferränder
angedeuteten alten Laufe gut 50 — 60" betragen haben mag, freilich nur
für- eine Strecke von etwa 12 km . um dann wieder eine mehr südliche
Richtung anzunehmen und bis fast zur Mündung beizubehalten.
Bei der sanften Plateauabdachung und den nahe am Fluss
gelegenen kleinen Hügeln befindet sich auf beiden Seiten eine kleine Ufer-
ebene, während weiter oberhalb der westKche Uferand an 4 — 5 m, der
östliche an 3 — 4 m steil abfällt."
Soweit unsere TeiTainbeschreibung. Hier in diesem Gelände fand
am 6. Oktober 69 die denkwürdige Schlacht statt, die von der Nähe der
armenischen Hauptstadt den Namen der Schlacht vou Tigranokerta er-
halten hat und die Mommsen einen der glänzendsten Sterne in der ruhm-
reichen Kriegsgeschichte Roms nennt ^).
§ 4. Die Stärke der A r m e n i e r.
Nach dem Kriegsrate brach LukuUus am 5. Oktober von Tigi'anokerta
auf und marschierte durch das Tal des Farkin-Su, auf dem rechten Ufer
des Flusses entlang , 20 km nach Südosten , bis er in die Talebene des
Batman-Su eintiat. Dort, auf der Westseite des Flusses, schlug er am
Vorabend der Schlacht sein Lager auf, gegenüber den zahllosen Scharen
des Tigranes, die auf dem Plateau und hauptsächlich auf der Abdachung
zum Batman-Su lagerten. Von hier aus sah Tigranes das kleine Bömer-
lager, imd prahlend sprach er die denkwürdigen Worte: , Kommen sie als
Gesandte, dann sind es zu viel, als Soldaten aber zu wenig!"
Diese Prahlerei unterstützten noch seine Heerführer, die sich darin
überboten, ihrem Herrscher zu schmeicheln. Einige von ihnen sa.ssen und
1) Böm. Gesch. III. S. 70.
38
Dir armenischai Fchltüf/c des LnhuUvs. 07
würfelten emsifr. Als der König sie nach dem Grunde fragte, wurde
ihm die Antwort: ., Wir würfeln schon jetzt um die Beute!" Andere
(jcnerale traten an den König heran mit der Bitte sich nicht selbst am
Kampfe zu beteiligen, sondern einen von ihnen auszuwählen, der allein
mit seinen Leuten die kleine Zahl der Römer vernichten würde. Nur
einen Kummer hatte der König, dass er nur gegen den einen der ihm
so verhassten römischen Generale kämpfen sollte und nicht gleich mit allen I
So scherzten und spotteten die Armenier, und sie hatten auch eine
gewisse Berechtigung dazu, wenn sie die grossen Truppenmassen ihrer
Armee mit der römischen verglichen. Da konnte ihnen wohl der Ge-
danke kommen, dass es ein Leichtes sein würde, die winzige Zahl der
K'ömer im ersten Angriff zu überwinden. Geben doch unsere Quellen im
allgemeinen die armenische Annee ungeheuer gross an.
Für diese Angaben haben wir dieselben Schriftsteller, wie bei der
Aufzählung der römischen Streitkräfte, und was wir damals für sie fest-
gestellt haben, gilt auch jetzt noch in ganzem Umfange.
Aucb hier ist es klar erwiesen, dass bei Plutarch') der vortreffliche
Bericht des Sallust zugrunde liegt"); wenn Plutarch die Zalilen der arme-
nischen Armee bis ins einzelne angibt, und als Quelle den Siegesbericht
des LukuUus nennt ^), so wird er diese Kenntnis der Vermittlung Sallusts
verdanken. Doch ist es klar, dass der römische General, um seinen Sieg
noch grossartiger zu gestalten, die Menge seiner Feinde übertrieben hat,
ohne daran zu denken, dass er gerade dadurch die Qualität seiner Gegner
so sehr herabsetzte, dass auch sein Ruhm schliesslich darunter leiden
musste, wenn er gegen so minderwertige Soldaten gefochten hatte. Also
Plutarch gibt folgende Zahlen: 20000 Schleuderer und Bogenschützen.
5.5 OUO Heiter, unter denen sich 17 000 Panzerreiter befanden, und 150000
Fusssoldaten, also im ganzen 225000 Streiter, wozu noch 35000 Leute
kamen, die zu allerhand notwendigen Arbeiten, wie Brücken- und Wege-
bau, Holzfällen u. a. m. verwendet wurden und daher nicht mitkämpften.
Doch wui-den sie hinter die Schlachtreihe gestellt, um einen noch grösseren
Eindruck auf die Feinde zu machen.
Noch stärker ist die armenische Armee nach Appian *). Doch es ist
kaum zu verkennen, dass auch hier Anldänge an die Zahlen des Plutarch
bestehen. Er gibt 250000 Fusssoldaten und 50000 Reiter an, wobei die
Zahl der Reiter fast genau übereinstimmt, zumal noch Appian „^g" also
„ungefähr" hinzusetzt. Auch die andere Zahl, 250 000, kann durch ein
Versehen des Schreibers entstanden sein, der für 205000, die Summe aller
Fusstruppen der sallustisch-plutarchischen Angabe, die uns erhaltene Zahl
schrieb.
1) Luc. c. 26.
2) Maurenbrecher, SuUustii Bistoriarum reliquiae S. 53 u. Keinach. S. 442.
3) C. 26: to; AovxovD.oq eypa^lis ngöi zi)v aiyxh]tov. — 4) Milhi: c. 85.
Klio, Beiträge znr alten Geschichte XI. 7
39
98 KuH Echhardt,
Für völlig unbrauchbar balte ich die Angaben bei Eutrop und Sextus
Rufus'), die. sei es durch eigene, sei es durch Fehler der Abschreiber,
die Zahlen des Livius verdorben haben ^). Sie geben 7500 Panzerreiter
und 100000 bezw. 120000 Bewaffnete und Bogenschützen an^).
Memnon dagegen stimmt mit allen diesen Angaben keineswegs über-
ein. Er gibt die Truppenstärke der Armenier kurz auf 80000 Mann aji^).
Diesen Zahlen nähern sich die des Phlegon von Tralles, der 30000
Reiter und 40000 Fu^ssoldaten, im ganzen also 70000 Mann nennt"*).
Die anderen, Livius in der Epitome. Frontin und Orosius. reden nur
von ungeheuren feindlichen Truppenniengen, haben also wohl auch die
grossen Zahlen vor sich gehabt. So können wir zwei Gruppen von An-
gaben unterscheiden, die des Memnon und Phlegon einerseits und anderer-
seits die des Plutarch, Appian, Eutrop und Rufus, die alle auf den Be-
richt des Lukullus zurückgehen und die am besten und sicher am ge-
nauesten bei Plutarch erhalten sind, da er den Sallust direkt benutzt hat.
Plutarch nun lässt das Riesenheer aus fast allen Stämmen des inneren
Asiens bestehen. Armenien. Gordyene, Medien und Adiabene sandten ihre
ganze Streitmacht zum Heere, von den beiden letzten Staaten waren so-
gar die Könige persönlich anwesend. Nicht mit allen Truppen, aber in
grosser Zahl erschienen die Araber vom Persischen Golf), die Albaner
1) Eutrop, Brec. Tl. c. 9; Rufus. Brei: c. 15.
2) Wie sehr auch jetzt noch die Lesart schwankt, zeigt die Tatsache, dass von
den Eutropeditoren Dietsch 60 000, Drovsen und Rühl 7.500 Panzerreiter schreiben.
3) So fehlen bei beiden die anderen Reiter. Rutus gibt 120000 Bogenschützen
an, doch ist es ganz ungewiss, ob er darunter alle Fusstruppen versteht, oder, was
der Text nur zulassen würde, die Bogenschützen, wobei dann bei ihm aus 20000
120000 geworden wären!
4) C. 57.
5) Frgm. 12 bei Müller. FUG 111 S 606. An dieser Stelle möchte ich mich gegen
Reinach wenden, der die Ansicht vertritt. S. 440 Anm. 2. dass die Angabe des Phlegon in
das Jahr 68 gehört und auf die Arsaniasschlacht geht. Da Phlegon nach richtigen Olym-
piadenjahren rechnet, die sich zur Hälfte mit dem einen, zur Hälfte mit dem anderen
Jahre decken, so ist es allerdings auf den ersten Blick zweifelhaft, ob das erwähnte
Ereignis in die zweite Hälfte 69 oder in die erste 68 fällt. Aus den nachfolgenden Daten
ergibt es sich, dass das Jahr 69 gemeint ist, da sie alle auf dieses Jahr geben, so z. B.
die Einweihung des Jupitertempels in Rom. Ferner hebt Phlegon die wichtigsten Ereig-
nisse der einzelnen Jahre mit ziemlich guter Auswahl hervor, und da sollte er die
ruhmreiche Schlacht bei Tigranokerta zugunsten der viel unbedeutenderen Arsanias-
schlacht übergargen haben? Diese fällt ausserdem sicher in den Herbst 68, also in
die Olympiade 178. 1, und es ist doch klar, dass Phlegon hier nicht auf die Rüstungen,
sondern auf den Römersieg Gewicht legt, also diesen, nicht jene datiert, mithin die
Schlacht bei Tigranokerta (177, 4 = Herbst 69) und nicht die am Arsanias (178, 1
= Herbst 68) meint. Der Grund Reinacbs, dass Tigranes und Mithradates das Heer
gemeinschaftlich sammeln und römisch einüben, passt ja allerdings besser auf das
Aufgebot für 68, kann jedoch kaum als so wichtig in Frage kommen, dass deswegen
die Schlacht falsch datiert ist.
6) Plut. Luc. c. 26: i'aö rijc <?>• Bußi/.Curi 9a/.daaijc.
40
Die armenischen Fcldziigc des Lnl-idliis. 99
und Iberer vom Kaspischen Meer und Anwohner des Araxes , die nicht
als Vasallen sondern freiwillig, durch Geschenke bewo<,'en. den Fahnen
des Königs von Armenien <:fefolgt waren.
Dies waren die Stämme, die Tigranes in der Ebene von Muscli zu-
sammengezogen hatte, um sie gegen die Römer zu führen. Und wenn
man die Stärke und die Grösse der einzelnen Völker berücksichtigt, dann
würde man allerdings mit Leichtigkeit ein Heer, wie Plutarch es aufzählt,
erhalten können. Doch man muss vor allem im Auge behalten, dass
z. B. die Albaner und Iberer, die dem Tigranes nicht unterworfen waren,
nur ein geringes Interesse an dem Krieg gehabt haben und daher nicht
allzuviel Leute den Armeniern zu Hilfe geschickt haben werden. Auch
die Kontingente der Vasallen, mit Ausnahme vielleicht der Meder und
Adiabener, wei'den nicht gross gewesen sein.
Wenn man das alles erwägt und die Hilfskorps nur ziemlich klein
annimmt, dann wird man wohl am ersten den Zahlen des Memnon und
Phlegon den Vorzug geben müssen. Schon für eine Armee von 70 — 80000
Mann war es schwer, auf den Bergwegen, wo höchstens zwei bis drei
Mann nebeneinander gehen konnten'), über die Gebirge in die Ebene zu
gelangen. Wie schwierig musste sich der Durchmarsch für ein Heer von
250000 Mann oder gar noch mehr gestalten! Ich bin daher geneigt, die
Zahlen bei Memnon und Phlegon für annähernd richtig zu halten und
nehme also die Ai-mee des Tigranes auf 70 — 80000 Mann an, wobei dann
auf die Reiter etwa 30000 und auf die Fusstruppen etwa 40000 Mann
entfallen würden. Die weiteren Einzelheiten jedoch, so z. B. die Stärke
der Panzerreiter, lassen sich jetzt nicht mehr feststellen. Wenn die
Zahlen bei Eiitrop und Rufus nicht so unsicher wären, dann würde man
wohl die Angabe von 7500 Mann für die Kataphrakten für ziemlich rich-
tig halten können.
Wenn wir diese Armee der kleinen römischen gegenüberstellen, dann
bleibt der Unterschied immer noch sehr bedeutend, auch wenn wir fast
zwei Drittel haben streichen müssen. Auch jetzt können wir es noch
verstehen, dass die Asiaten voll Siegeszuversicht auf das winzige Römer-
lager bKckten , das sich vor ihnen erhob und in der grossen Flussebene
noch kleiner erschien, als es an sich schon war. So erklären sich die
masslosen Aeusserungen der Prahlerei, in denen sich Tigranes und seine
Heerführer ergingen, sie, die von den siegreichen Römerheeren nur durch
Gerüchte Kunde hatten, ohne doch je mit ihnen gefochten zu haben.
Nur einer weilte in ihrer Mitte, der ohne Unterlass seine warnende
Stimme erschallen Hess, es war Taxiles, ein erfahrener General des alten
Mithradates, der mit seinem Könige so viele Niederlagen und auch Siege
geteilt hatte. Ihn hatte sein Herrscher dem jüngeren , unüberlegten
Schwiegersohn zur LTnterstützung geschickt, da er in der römischen Tak-
1) Belck, a. a. 0. S. 2.^)6.
■11
100 Kini Echlmrdf.
tik wohl erfahren und mit der Art der Körner wohl vertraut war. Er
sollte den armenischen König von übereilten Schritten zurückhalten und
vor Fehlern bewahren. Und eine solche Unbesonnenheit war eine Schlacht
mit den Kömem, ohne die Ankunft des Mithradates abzuwarten, der noch
mit der Bildung einer zweiten Armee beschäftigt war. Wusste doch der
alte, erfahrene König, wie leicht es für die tapferen Krieger Roms mit
ihrer vortrefflichen DiszipHn und Schulimg war, die asiatischen Kiesen-
heere, denen gerade ihre grosse Menge wegen des vollständigen Mangels
an Zucht und Ordnung hinderlich war, zu schlagen. Und als er dann
eine Auswahl traf, die tüchtigsten seiner Truppen durch römische Emi-
granten einüben und gliedern liess, auch da versagten sie den alterprobten
Römern gegenüber völlig.
So sollte Taxiles ') in Tigranes dringen, ja eine Schlacht zu vermeiden
und mit Hilfe seiner zahlreichen Reiterei dem Römerheer in dem fremden,
unbekannten Lande die Zufuhr abzuschneiden und es auszuhungern, wie
es LukuUus einst vor Kvzikus mit ihm gemacht hatte. Wieder imd wieder
warnte er und widerriet einer Schlacht, bis er selbst in Lebensgefahr ge-
riet, weil der unbesonnene Grosskönig glaubte, er wollte ihn nur so lange
aufhalten, bis Mithradates selbst herbeikommen könnte, da dieser ihm allein
einen so leichten Sieg missgönnte und den Ruhm mit ihm teilen wollte.
Nein, daraus sollte nichts werden, mit seinen Tausenden wollte er die
kleine Römerschar erdrücken, bevor der alte, neidische und ohnmächtige
Fürst herankam. Daher tat Taxiles gut. sich vor den Augen des er-
grimmten Königs zu verbergen, du er den Gang des Geschickes doch
nicht mehr aufhalten konnte.
§ 5. Die Schlacht n a c li unserer Darstellung.
So nahte der Morgen des denkwürdigen 6. Oktober heran. In der
Frühe brach Lukullus sein Lager ab und machte sich marschfertig. Neu-
gierig, wie weit ihn seine Kühnheit treiben würde, beobachtete ihn
Tigranes mit seinem Stabe. Da ging ein Frohlocken durch die Reihen
der Armenier. Jetzt zeigte sich's. was den Taxiles in Walirheit bewogen
hatte, eine Schlacht zu verhindern, dass es nur der Neid war, weil sein
eigener Herr noch nicht anwesend war. So gross war die Furcht der
Römer, dass sie, ohne überhaupt eine Schlacht zu ver.suchen, abzogen,
nach Westen, nach Kappadokien hin, wo sie vor mehreren Monaten her-
gekommen waren. Triumphierend liess Tigranes den Taxiles rufen: „Da
ziehen Deine unbesiegten Römer hin, feige ziehen sie ab, ohne Schlacht,
vor meinen gewaltigen Scharen!" Doch so leicht liess sich der erfahi'ene
Krieger nicht aus der Fassung bringen; „Dein Glück wäre es, o König,
1) Nach Appian, Mithr. c. 85, war es Mithradates selber, was aber in diesem
Zusammenhange nicht möglich ist, da sich Mithradates nicht beim Heere befand,
wie ans Plut. Luc. c. 29 ii. Memn. c. .58 klar hervorgeht.
42
Die armenischen Fehhüge des Liil:i<llus. 101
wenn so Unerwartetes geschähe, doch liüte dich, noch nie sah icli Körner
auf dem Marsche mit entblössten Schilden und Helmen, das deutet auf
eine Schlacht!"
Und kaum hatte er ausgesprochen, da sah man schon, wie recht er
hatte. Die Römer machten Halt, und ihre Kohorten nahmen nach Mani-
peln geordnet Aufstellung, um über den Fluss zu gehen. Hatte doch
der ganze fluchtähnlichc Marsch nach Westen nur den Zweck gehabt, die
steilen Uferwände des Batman-Su zu vermeiden und an die Stelle zu ge-
langen, wo sich die flachen Ufer befanden. Hier konnten die Legionen
bequem hinüber und erreichten zugleich das Ende des Plateaus, von wo
sie einen leichten Aufstieg nach dem Lager ihrer Feinde hatten.
Diese Erkenntnis rüttelte jäh die Armenier aus ihrer Sicherheit und
Kühe auf. Wie ein Tnmkener, der sich von seinem Rausch erholt,
stammelte Tigranes: „Gegen uns wollen sie ziehen?" Doch jetzt war
keine Zeit mehr zu verlieren, in grosser Eile wurden die regellosen Massen
an das Ende der Plateauabdachung geführt, wo sie den Römern entgegen-
treten sollten, wenn diese den Aufstieg auf das Plateau und gegen das
Lager bewerkstelligen wollten.
Die Schlacht, die sich nun entspann, wird uns sehr eingehend und
genau von Plutarch, dann aber auch von Appian, Memnon und Frontin
geschildert. Im allgemeinen decken sich unsere Quellen bis auf wenige
Abweichungen. Der oben geschilderte Aufmarsch zur Schlacht ist dem
Plutarch entnommen , der ihn allein genau erzählt. Ich werde nun erst
eine Darstellung von dem Verlauf der Schlacht geben, wie ich ihn mir
denke, und dann die Abweichungen der Quellen berücksichtigen. Meine
Darstellung stimmt im ganzen mit der des Plutarch ii berein, so dass ich
auf ihn nicht näher einzugehen brauche M.
Tigi-anes stellt also seine Truppen auf der sanft nach dem Fluss ab-
fallenden Plateauabdachung auf und zwar so. dass er rechtwinklig zum
Flusse steht, um den Angriff der Römer von vom zu erwarten. Er wird
also seine Truppen so weit zurückgenommen haben, dass die Römer bei
ihrem Uebergange nicht gleich in seine rechte, ungedeckte Flanke kamen,
sondern erst eine Linksschwenkung machen mussten, um der feindlichen
Front gegenüberzustehen. Daher stellte er sein Fussvolk da auf. wo
der steile Uferabhang aufhörte, bis wohin also die Römer nicht hinüber-
kommen konnten. So schien sein rechter Flügel durch den Fluss und
dessen steile Ufer gedeckt, auch befanden sich dicht bei dem Fluss einige
Hügel, die die Sicherheit noch zu verstärken schienen.
'Er TiQOjäyfiaii, also ins Vortreffen, als Deckung des rechten Flügels
stellte er die Mehrzahl seiner Kataphrakten, die so, etwas vor der Front,
am Flusse unterhalb eines Hügels ein gutes Entwicklungsfeld nach vorn
1) Der Aufmarsch findet sicli bei Plut. Luc. c. 27, die Schlaehtsehüderung o. 28.
43
102
Kioi Edhaidf,
und links hatten. Diese Kataphrakten waren der Stolz des Armeniers
und sicher der Kern seines Heeres, da sie sich ja aus den Megistanen, dem
Adel Armeniens, rekrutierten. Sie waren bis auf die Schenkel und Schien-
beine in einen dicken Schuppenpanzer gehüllt, und auch ihre Pferde
waren durch einen solchen Panzer geschützt*). Ihre einzige Waife war
eine Lanze. Der ganze Krieger war infolge seiner Rüstung unbeholfen
1) Sali. hist. rel. IV. frgm. 64—66. (Maurenbrecher.)
44
Die armenischen Feldzüge den LnJciillKs. 103
und äusserst schwerfällig und wirkte nur durch den geschlossenen Stoss nach
vorn. Hieraus geht hervor, dass die Kataphrakten wahrscheinlich ihrer plum-
peren Rüstung wegen noch unbeholfener waren als unsere Ritter im Mittel-
alter, auch scheinen sie ausser der Lanze keine andere Wafi'e geführt zu haben.
Sie sollten also den rechten Flügel decken. Das übrige Heer stand
in breiter Front, wahrscheinlich seiner Menge wegen auch ziemlich tief.
Den rechten Flügel kommandierte der König von Media Atropatene, den
linken der von Adiabene, das Zentrum TigTanes selbst. Noch wogten
diese disziplinlosen Horden ungeordnet durcheinander, als Lukullus seinen
Uebergang bewerkstelligt hatte und den Angriff begann. Man hatte ihn
vor dem 6. Oktober, dem Unglückstage der Schlacht von Arausio. wo die
Römer unter Servilius Caepio gegen die Cimbern und Teutonen die fürch-
terliche Niederlage erlitten hatten, gewarnt. Doch voll Siegeszuversicht
hatte Lukullus gesagt, er werde den Tag zu einem glücklichen machen.
Und er täuschte sich nicht.
Mit scharfem Blick hatte er die Schwäche der Feinde in der Unge-
fügigkeit ihrer Panzerreiter erkannt. Diesen, die ihm auch am nächsten
standen, galt sein Angriff. Seinen leichten thrakischen und galatischen
Reitern gab er den Befehl die Kataphrakten in der Flanke anzugreifen
und sie dadurch wehrlos zu machen, dass sie die einzige Waffe, die Lanze.
beiseite schlugen, und so ihre ganze Aufmerksamkeit auf sich zu lenken.
Hieraus geht hervor, dass Tigranes die Panzerreiter nicht so aufgestellt
hatte, dass sie auch noch von den steilen Ufern gedeckt wurden, denn
sonst hätte sie auch noch so leichte Reiterei nicht von der Flanke an-
greifen können. Die Stellung vor dem Hügel bedingte wohl eine Auf-
stellung da. wo die Ufer schon flach waren. Immerhin war es eine Unvorsich-
tigkeit des Tigranes, seine Kataphrakten in ihi-er Flanke so zu exponieren.
Während nun die römischen Legionen in der Front der Feinde auf-
marschierten und diese sich noch ordneten, führte Lukullus, da aller Augen
nach vorn gerichtet waren, gleich vom Flussübergang aus zwei Kohorten
von hinten auf den Hügel, unter dem die Panzen-eiter standen und der.
vier Stadien entfernt, einen leichten Aufstieg bot, in den Rücken ^) der feind-
lichen Reiter. Unter dem Rufe: „Der Sieg ist imser, Kameraden!"
stürmte er an der Spitze seiner Kohorten unter die Kataphrakten, nach-
dem er vorher seinen Soldaten befohlen hatte, ihre Pilen nicht zu ge-
brauchen, sondern gleich mit dem gezückten Schwerte den Feinden nach
den ungeschützten Schienbeinen imd Schenkehi zu hauen.
Diesem wilden Angriff hielten die plumpen Reiter nicht stand, zumal
sie auch von der Seite durch die leichten römischen Reiter bediängt
wurden. So wandten sie sich zur Flucht, und da hinter ihnen Lukullus
1) So richtig auch Lehmann-Haupt Philologentag S. 28 Abs. 2. Im Folgenden ist
dort „Front' natürlich lapsus calami für , Flanke' {^x nlaylov). — [S,. ^et-ii Armenien
einst und jetzt, Bd. I, S. 404.]
45
104 Kurt EcMardt.
mit seinen beiden Kohorten und vor ihnen das andere Rönierheer standen,
blieb ihnen nur ein Ausweichen nach links, wenn sie sich nicht durch die
Tliraker und Galater hindurch in den Fluss stürzen wollten. Da sich aber
links das ganze Fussvolk anreihte, so warfen sie sich, nur auf die eigene
Rettung bedacht, in dieses und brachten es dadurch in völlige Unordnung.
Man gab jetzt die Schlacht verloren, und so wurde dieses grosse Heer
geschlagen, ohne dass die Mehrzahl den Feind überhaupt gesehen hatte.
Alles strömte in Unordnung den Abhang hinauf zum Lager, auf dem
Fusse gefolgt von den römischen Kohorten. Durch das Lager hindurch
ging die wilde Jagd, keiner dachte an Widerstand. 120 Stadien weit er-
streckte sich die Verfolgung, bei der die Römer so gute Manneszucht
zeigten, dass sie achtlos an den kostbarsten Beutestücken vorbeieilten, nur
von dem Bestreben erfüllt, so viele Feinde wie möglich zu töten. Und
die Natur des Geländes half ihnen bei ihrem gi-ausigen Werk. Im Xorden
und Nordosten geht das Plateau in ein schluchtenreiches Gebiet über, in
dem die Wände der Schluchten oft 30 und 40 m hoch senkrecht hinab-
stürzen'). Hierhin wurden die Ai-menier zusammengedi-ängt und fielen
scharenweis dem Schwerte der Verfolger zum Opfer.
Nur Tigranes selbst entkam mit kaum 150 Begleitern-), da er schon
frühzeitig das Schlachtfeld verlassen hatte, doch gab er. imi unerkannt zu
bleiben, die königlichen Abzeichen seinem Sohne zur Aufbewahrung. Dieser
aber wagte es nicht, sie zu behalten, sondern vertraute sie einem treuen
Diener an. der dann in die Hände der Römer fiel. So konnte Lukullus
in seinem Triumph auch das Diadem de.? armenischen Grosskönigs als
Beutestück aufführen.
§ 6. Die antiken Quellen über die Schlacht.
Dies war der Verlauf der denkwürdigen Schlacht von Tigranokerta.
Wir wollen nun auf die Abweichungen unserer Berichte eingehen. Im
allgemeinen habe ich, wie schon oben erwähnt, den Bericht Plutarchs zu-
grunde gelegt, der hier wieder aus SaUust. der besten Quelle, schöpft.
Viel unklarer stellt Appian die Schlacht dar^). Zuerst spricht er von
keinem Fluss, an dem die Schlacht stattgefunden hat. doch erklärt sich
dies daraus, dass er im allgemeinen ziemlich oberflächlich und leichtfertig
exzerpierte und diese Schlacht nur kurz darstellt.
So ist denn auch seine Erzählung so verworren, dass man daraus
durchaus kein klares Bild von den Vorgängen gewinnen kann. Sein Be-
richt lautet kurz: Lukullus sieht einen geeigneten Hügel im Rücken des
Tigi-anes. Darum lässt er die Feinde von seiner Reiterei in der Front
beunruhigen und durch verstellte Flucht zerstreuen. Mit den Fußsoldaten
gelangt er auf einem Umweg unbemerkt auf den Hügel, blicht in den
1) Belck, a. a. 0. S. 274. — 21 Orosius. VI. 3, 7. — 3) Mithr. c. 85.
Die armcnisdien Feldzi'Kjc des Luktdlus. 105
unter diesem aufgestellten Tross, der sich auf die Fusstruppen wirft und
sie verwii-rt. Diese flielien auf die Reiter, die auch in Unordnung geraten,
worauf eine vollständige Flucht entsteht. Dies ist alles eher als eine
klare Schlachtdarstellung, so dass man sie als unbrauchhar übergehen
kann. Einige Worte seien mir aber noch dazu gestattet.
Lukullus geht mit seinem Fussvolk auf einen Hügel im Rücken der
Feinde. Das stimmt, doch kann er unmöglich mit dem ganzen Fussvolk
dieses Umgehungsmanöver „unbemerkt" ausgeführt haben, wie es bei
Appian heisst, der von dem Fussvolk im Gegensatz zur Reiterei spricht,
die in der Front den Feind beunruhigen soll. Nun wird mir doch jeder
zugeben, dass man mit 10000 Mann nicht einen Marsch „unbemerkt"
ausführen kann, wenn nur 3000 Reiter als eigentliche Kämpfer von dem
ganzen Heere zurückbleiben. Tigranes hätte sicher nach dem Verbleib
der Infanteriemassen geforscht und Gegenmassregeln getroffen. Zwei
Kohoi'ten, also 8—900 Mann, dagegen können wohl unbemerkt eine Armee
umgehen, noch dazu, wenn das Terrain so günstig ist wie am Batman-Su.
Die römischen Reiter sollen den Feind zur Verfolgung locken, um
ihn zu zerstreuen. Wer wird sie verfolgen? Sicher wieder die Reiterei,
und zwar die leichte, da die schweren Panzerreiter die flinken Galater
und Thraker schwerlich einholen konnten. Da Lukullus später die Feinde
auf der Flucht weit verstreut sieht, erkennen wir, dass seine List geglückt
ist. Unter 7ro?.Efiiovg wollen wir also nur die Reiter verstehen, da das
Fussvolk sicher an der Verfolgung nicht teilgenommen hat.
Es steht noch in Schlachtordnung vor dem Tross unter dem Hügel.
Nun ist diese Aufstellung schon ein Nonsens, denn jeder Feldherr ist zu-
frieden, wenn er das Gepäck, dieses so notwendige Uebel, möglichst weit
vom Schuss hat. Und da soll es Tigranes noch zwischen Hügel und
Fussvolk einkeilen, damit es sich bei einer Niederlage ja nicht retten
kann? Er hat es sicher im Lager gelassen, wenn auch Appian von keinem
solchen spricht. Vielleicht wäre es am besten, wenn man für axevoipÖQa
y.axücpQay.TOi setzt, die dann auf dem rechten Flügel stehen, den Angriff
nicht aushalten und das sich links anschliessende Fussvolk niederreiten,
welche Rolle bei Appian dem Tross zufällt, dann würde sich die Ver-
worrenheit wenigstens einigermassen klären. Leider lässt aber der Text
.solche Aenderung kaum zu.
Endlich flieht das Fussvolk auf die Reiter, die doch, wenn jemand
die römischen Reiter verfolgt hat, i&cu auf dem Felde zerstreut sind.
Dann müssen die armenischen Fusstruppen schnelle Füsse haben, wenn
sie ihre Reiter einholen und verAvirren konnten, die leicht die 500 römischen
Reiter, die Appian angibt, aus dem Felde geschlagen haben und dann
den Legionen gefährlich werden mussten, wie bei Kannä die numidischen
Reiter Hannibals und so oft die feindlichen Reiter. Doch auch sie lassen
sich r\iliig von dem fliehenden Fussvolk in Unordnung bringen, eine
47
106 Kurt Eckhardt.
Leistung, die in der Kriegsgeschiclite einzig dasteht, und fliehen, wo-
durch die Fhicht allgemein wird.
Man könnte bei den Reitern jedoch auch an die Kataphrakten denken,
die die Verfolgung ihren leichteren Kameraden überlassen haben könnten
und noch auf ihrem Platze standen. Doch Appian erwähnt von ihnen nichts,
und wenn er sie auf den rechten Flügel stellte, wie Plutarch, dann wäre
es unbegreiflich, warum das Fussvolk gerade nach rechts, in die Panzer-
reiter geflohen sein sollte, da doch links so viel Platz war!
Die Verfolgung erstreckte sich über 120 Stadien, bis die Nacht ein-
brach. Durch diese \Torte glaube ich die Unbrauclibarkeit der Darstel-
lung Appians bewiesen zu haben, und ich bin deshalb so genau auf sie
eingegangen, weil sie in unseren modernen Darstellungen der Schlacht ausser-
ordentlich viel Unheil angerichtet hat.
Es bleiben uns nun noch die ganz kurzen Berichte bei Memnon imd
Frontin. Memnon erzählt'), Lukullus habe zuerst den rechten Flügel ge-
schlagen, darauf die Nächsten und dann alle der Reihe nach, so dass eine
unaufhaltsame Flucht die Folge war. die mit dem Verderben der Kämpfen-
den endete. Mit anderen Worten, Lukullus rollte die feindliche Armee
vom rechten Flügel aus auf. Dies deckt sich vollkommen mit unserer Dar-
stellung, den Fluss, imd wie es im einzelnen war. übergeht Memnon in
seiner kurzen Beschreibung.
Auch Frontin-) stimmt mit uns völlig überein: Lukullus besetzt mit
einem Teil seiner Truppen den breiten Kamm eines Hügels, dringt von
da in die unter ihm stehenden Feinde und greift ihre Reiterei in der
Flanke an, schlägt sie in die Flucht (aversinn) und verfolgt die Infanterie,
nachdem er auch diese in die Flucht gejagt hatte. Hier findet sich eben-
falls kein Widerspruch mit unserer Darstellung. Er führt die Umgehung
mit einem Teil seiner Truppen aus, die feindliche Reiterei (= Kataphrak-
ten) lässt er in der Flanke angreifen, d. h. durch seine Galater und
Thraker vom Flusse aus. So glaube ich unter Berücksichtigung aller
Quellen eine erschöpfende Darstellung der Schlacht gegeben zu haben.
§ 7. Die moderne Literatur über die Schlacht.
Ich möchte nun, bevor ich mich wieder der Belagerung von Tigrano-
kerta zuwende, noch mit einigen Worten auf die Darstellungen einiger
unserer Gelehrten eingehen, die über dieses Gebiet geschrieben haben.
Da ist zunächst Drumann , der in seiner Geschichte Botns^) eine
genauere Schilderung der Schlacht gibt. Sie unterscheidet sich von der
1) C. 57.
2) Strategem. II. 2,4. Vgl. hierzu auch II. 1.14. wo noch besonders hervorge-
hoben wird, dass Lukullus zum Angriff schritt, bevor noch die grosse Armee einiger-
massen geordnet war.
3) Band IV P. 147 ff.
48
Die armenischen Feldziige des Litkullus. 107
meinigen besonders dadurch, dass auch bei ihm, wie bei Appian, Lukulius
den Tross angreift und auf das Fussvolk wirft, während seine leichten Reiter
durch verstellte Flucht die feindlichen Kataphrakten aus ihrer Stellung locken
sollen. Meine Ansicht über den Angriff auf deu Tross habe ich schon bei
der Beurteilung Appians <largelegt. Ich möchte mich nun gegen die An-
sicht wenden, dass Lukulius die Kataphrakten habe aus ihrer Stellung
locken lassen.
Nach der Schilderung Appians mussten wir annehmen, dass, wenn
Lukulius wirklich ein solches Manöver mit seinen verhältnismässig wenigen
Reitern ausgeführt hat. die leichte feindliche Reiterei die Verfolgung
aufgenommen hat. Ferner kann Lukulius, wenn wir den Tross ganz aus-
schalten, nur die Panzerreiter angegriifen haben, die bei ihrer Unboweg-
lichkeit den Trossmassen wohl annähernd gleichgekommen sein dürften.
Das feindliche Fussvolk anzugreifen hat Lukulius wohl unterlassen, da
auch bei noch so disziplinlosen Horden der einzelne so behende ist. dass
er durch eine Schwenkung seinem Gegner die Stirn bieten kann, zumal
die kleine Zahl der Römer sicher nur für die Ueberrumpelung ungefüger
Massen bestimmt war und von einem kleinen Teil des tiefstehenden Fuss-
volkes abgewehrt werden konnte. So würden die 80000 Mann den An-
griff der 800 kaum sehr gespürt haben , sicher wäre nicht eine solche
Deroute der ganzen Armee die Folge gewesen. Sie kann nur dadurch
entstanden sein, dass schwere Massen, die wegen ihrer Schwerfälligkeit
den Rückenangriff auch einer kleinen Schar nicht aushalten konnten, sich
auf das Fussvolk geworfen und dieses niedergetreten haben. Und das war
nicht der Tross. sondern die Panzerreiter. Das erkannte Lukulius sofort.
Und dann sollte er dieses grossartige Ziel seines Angriffes erst durch ver-
stellte Flucht seiner Reiter in die Ebene haben locken lassen, so dass er,
wenn seine zwei Kohorten ihr Ziel erreicht hatten, nur die leere Stelle
vor sich hatte, wo die Panzerreiter gestanden hatten ? Das ist doch kaum
möglich. Der Angriff der Thraker und Galater geschah also nicht von vorn,
wo die Panzerreiter in geschlossenem Gegenstoss sich leicht Luft gemacht
hätten, sondern vom Fluss aus, wohin sie wegen des engen Geländes und
ihrer Ungefügigkeit nicht aixfschwenken konnten.
So diente der römische Reiterangriff erstens dazu, die Aufmerksam-
keit der Feinde von dem Umgehungsmarsch der zwei Kohorten abzulenken,
und zweitens ihn vorzubereiten, da die Panzerreiter, durch den Angriff in
ihre ungedeckte Flanke erschüttert, schon mutlos geworden waren, als die
Legionare in ihren Rücken stürmten. So denke ich, dass hiermit der
Zweck und die Ausführung des römischen Reiterangriffes genügend ge-
klärt worden ist M.
1) Vergl. auch Momiuseu, Rom. Gesch. III. S. 70. der hier ebenfalls von dem Tross
nicht spricht.
49
108 Kidi Ed-Iitirdt.
Auch Neumann ' ) kann sich von dem Tross hinter dem Heere nicht
trennen, doch spricht er nur von einem Beschäftigen der Kataphrakten
durch die leichten Reiter, was der Tatsache schon näher kommt, da da-
mit noch nicht ein Herauslocken aus ihrer Stellung in die Ebene verbun-
den zu sein braucht. Doch auch bei ihm ist der Tross das Ziel des An-
griffes.
Sehr dunkel stellt auch Keinach") diesen Vorgang dar. der auch von
dem Tross und dem Hinablocken der Panzerreiter in die Ebene spricht.
Als „die Trossknechte und Zugtiere in den Reihen des feindlichen rechten
Flügels Verwirrung gesät hatten, macht die römische Reiterei plötzlich
kehrt und treibt in raschem Ansturm die ihr gefolgten armenischen Panzer-
reiter vor sich her, während sie Lukullus in den Rücken fasst". Dieser
Vorgang lässt sich nur dann erklären , wenn die Kataphrakten rückwärts
vor den römischen Reitern her geflohen sind. Das ist aber wohl kaum
anzunehmen; wenn es wirklich den 3000 leichten Reitern gelungen sein
sollte, die 10000 Katajjhrakten vor sich herzutreiben, dann werden sie
auch wohl keine Ausnahme von der Regel gemacht imd den Verfolgern
ileu Rücken zugekehrt haben. In diesem Fall hätten dann die zwei
Kohorten den ganzen Stoss der Zehntausend auslialten müssen. Ob da
wohl von ihnen viel übrig geblieben wäre? Bei Fussvolk Hesse sich ein
Zurückweichen mit der Front gegen den Feind gut erklären, aber ein
noch dazu schwer gepanzertes Ross zum Rückwärtsgehen zu bewegen,
hat wohl nur ein Kunstreiter erreicht, sicher nic-ht 10000 Krieger. Auch
an ein staffelweises Zurückgehen kann hier nicht gedacht werden, da auch
dazu die schweren Reiter zu vmbeholfen waren.
Ich wende mich nun zu der Darstellung Sachaus ^). der die Lage von
Tigranokerta bei Mardln, auf der Stelle von Teil Ermen annimmt und
sich eine für sein Gelände passende Schlacht konstruiert. Er sagt selb.st.
dass es schwierig sei, sich von der Aufstellung der Römer und ihren Be-
wegungen eine klare Vorstellung zu machen. Und es musste dies auch
so sein, da das Terrain, auf dem er die Schlacht stattfinden lässt, mit
unseren Quellen absolut nicht übereinstimmt. Auf die Lage der Stadt
wiU ich nicht näher eingehen. Ich will nur versuchen darzulegen, dass
so, wie Sachau die Schlacht an der Hand seines Geländes schildert, sie
sich unmöglich abgespielt haben kann. Zur näheren Erläuterung füge ich
hier eine Kartenskizze aus Sachaus Aufsatz bei.
Die Armenier überschreiten den Tor auf dem Pass von Mardin und
lagern sich höher als die Römer auf den Vorbergen. Ihr rechter Flügel
lehnt sich an den Pass an. während sich das Zentrum und der linke bis
über Honin erstrecken. Lukullus steht im weiten Bogen um Tigrano-
kerta auf beiden Seiten des Gvrs. Jetzt lässt er den Murena mit 6000 Mann
1) Gesch. Borns II 113 f. — 2) S. 359.
3) Ahh. d. kgl. Akad. d. Wiss:. z. Bert. 1880.
50
Die armenischen Feldziiiic des Lidulliis
109
vor der Stadt und zioht selbst über den Gj'rs, wo er sich zwischen 'Ain
Mischniisch und der Westbiegun«! lagert. Warum tut er das? Warum
überschreitet er den Fluss , wo doch seine Feinde auf der Seite stehen,
auf derer sicher sein Gros hatte? Hier gibt es nur eine Antwort: Sonst
passt es nicht mit Plutarch. der beide Gegner auf verschiedenen Ufern
lagern lässt, den einen auf der West-, den andern auf der Ostseite.
Aber weiter. Am Morgen des 6. Oktober muss Lukullus nach Westen
ziehen und einen Fluss überschreiten, das verlangt Plutarch, der eine
Westbiegung voraussetzt. Hier hat der Gjrs allerdings eine. So muss
denn Lukullus bei Sachau ohne jeden Grund den Gjrs abermals überschreiten
und um die ganze Stadt herummarschieren, um endlich an den Feind zu
T. = Tigr^nokerf-a.
^m Römer
EH J\r/npnier
kommen. Er bat also die ganze Bewegung am Tage vorher nur deshalb
gemacht, weil er auf der Westseite des Flusses lagern und nach Westen
ziehen musste. .Jetzt steht er wieder da. wo er vorher gewesen war, und
hat einen grossen Umweg gemacht, während er bei 'Ain Mischmisch direkt
über den Gyrs gegen den rechten feindlichen Flügel hätte ziehen können,
alles nur, damit Plutarch stimmt.
Für diese einleitenden Bewegungen gibt Sachau keine einzige Er-
klärung. Oder sollte Lukullus die Ai-menier haben foppen wollen, indem
er ihnen einen Rückzug nach Westen, nach Kappadokien, vorspiegelte?
Das ist doch wohl für einen Feldhen-n, der sein Heer nach Möglichkeit
schont, kein Grund zwei Märsche völlig zwecklos zu machen und sein Heer
51
110 Kurf Echhardt,
unnötig zu ermüden. So ist denn bei Sachuu Lukullus so weit, dass er
nach allen Anforderungen Plutarclis die Scblaclit beginnen kann.
Nähere Au.sführungen über den Verlauf der Schlacht macht nun
Sachau nicht mehr, wenigstens nicht unter Berücksichtigung des Geländes.
Zwar findet er ein passendes Hochplateau, unter dem die Kataphrakten
gestanden haben können, doch liegt dieses auf dem linken Flügel bei Qos
und Horrin imd nicht auf dem rechten, wie Plutarch es verlangt, dies
würde in der Kähe vom Pass von Mardln sein, ungefähr beiMtisika. Sachau
fühlt nun zwar selbst den Widerspruch, doch kann er sich nur damit aus
dieser Verlegenheit ziehen, dass er sagt: , Das Gros der armenischen Kata-
phrakten stand zwar auf dem rechten Flügel, also nahe am Pass von
Mardin, doch bin ich geneigt, den Schauplatz des Entscheidungskampfes
nicht zwisclien dem Pass und Goli, sondern in die Gegend von Horrin zu
verlegen." Das ist allerdings ganz einfach, doch stimmt dies nicht mit
Plutarch überein, und dann fehlt auch jeder noch so geringfügige Grund
dafür, dass die Kataphrakten mit einem Male auf den linken Flügel kommen.
So sehen wir bei der ganzen Darstellung nur das eine Bestreben,
einer völHg unzutreffenden Stelle die Schlacht anzupassen, ohne Rücksicht
auf jede praktische Kriegsfiibrung und zum Schluss auch noch auf Kosten
fast aller Quellen. Damit glaube ich erwiesen zu haben , dass hier und
so, wie Sachau es darstellt, die Schlacht immüglich stattgefunden haben
kann. Wie natürlich und praktisch passt sich dagegen der ganze Schlacht-
bericht Plutarchs unserem Gelände am Batman-Su an, so dass jede an-
fangs noch so unverständliche Bewegung der Römer durch die Forderungen
des Geländes erklärt wird.
>; 8. Die Verluste der Gegner.
So war denn am Abend des 6. Oktober die Schlacht beendet. Die
Römer hatten einen grossen, fast mühelosen Sieg errungen und die Armee
des Tigranes, die mit so grosser Siegeszuversicht den Kampf begonnen hatte,
völlig zersprengt. Gewaltig sind die Zahlen der Verluste, die Plutarch
auf der Seite der Armenier angibt'): Fast alle Reiter und 100000 Fuss-
soldaten sollen gefallen sein. Dagegen spricht Orosius') nur von 30000
Toten. Doch auch diese Zahl ist noch viel zu hoch. Denn bei 30 000 Mann
hätten die Armenier fast zweimal so viel Leute verloren, als Römer an
der Schlacht teilgenommen haben. Dies ist schon ein gewaltiges Ver-
hältnis und es erscheint noch grösser, wenn man die Verluste bei heutigen
Schlachten in Betracht zieht, wo die Schnellfeuergeschütze und die
modernen Gewehre eine viel grössere Wirkung ausüben als ein Menschenarm.
Viel geringer, und doch den Tatsachen wesentlich entsprechender, ist
die Angabe bei Phlegon von Tralles'), der die Verluste der Armenier
1) Plut. Luc. c. 28. — 2) Tl. c. :3 § 6. — :3) Müller FHG 111. frgm. li
52
Die artnenischen FeJdziujc des Lulmlhis. 111
auf 5000 Mann beziffert, wozu noch viel mehr an Gefangenen kamen,
ohne die wertvolle Beute zu rechnen, welche die Kömer machten, da ihnen
der ganze Tross, also das feindliche Lager, in die Hände fiel.
So werden wir wohl die Zahl des Phlegon für richtig halten können,
wobei wir ruhig die grösste Zahl der Kataphrakten wegen ihrer geringen
Beweglichkeit als Tote mitrechnen können.
Lächerlich klingt dagegen die Angabe der römischen Verluste: fünf
Tote und hundert Verwundete. Nun hat ja zwar im Altertum das sieg-
reiche Heer im allgemeinen nur geringe Verluste, da immer erst die Ver-
folgung so viele Tote seitens der Fliehenden fordert, aber so wenig Leute
werden die Römer denn doch wohl nicht verloren haben. Auch hier tritt
wieder Sullas Beispiel bei der Berichterstattung glänzend hervor: Viele
Feinde und wenig Römer.
§ 9. Die Eroberung von T i g r a n o k e r t a.
Durch diesen Sieg bekam LukuUus jetzt freie Hand für die Belagerung
von Tigranokerta. ohne unliebsame Störungen von den Armeniern befürch-
ten zu müssen. Daher zog er nun wieder mit seinem Heere vor die
Stadt und betrieb mit grosser Energie ihren Fall. Und doch hätte er
ihn bei der grossen Festigkeit der Mauern und der Tapferkeit der Ver-
teidiger kaum in absehbarer Zeit erreicht, wenn ihm nicht innere Zwistig-
keiten in der Stadt zu Hilfe gekommen wären.
Alle Bewohner hatten genau den Verlauf der Schlacht verfolgen
können und wussten nun, dass sie auf Entsatz nicht mehr zu hoffen
hatten. So scheinen denn die griechischen und kilikischen Söldner des
Mankaios, der die Stadt kommandierte, die Absicht haben durchblicken
lassen, dass sie lieber mit den Römern ihren Frieden machen als in nutz-
loser Verteidigung ihr Leben aufs Spiel setzen wollten. Jedenfalls hielt
es der armenische General für sicherer, die Griechen dadurch iinschädlich
zu machen, dass er sie entwaffnen Hess. Doch diese waren jetzt auf
ihrer Hut, da sie als Wehrlose mit Recht Nachstellungen gegen ihr
Leben fürchten mussten. So rotteten sie sich zusammen, um jederzeit an
einander Unterstützung zu haben, wobei sie sich mit Knüppeln bewaffneten.
Um diesen Unannehmlichkeiten ein Ende zu machen, sandte Mankaios
seine Barbaren gegen sie aus, und es kam zu einem regelrechten Kampfe,
in dem die für ihr Leben ringenden Griechen die Oberhand behielten und
sogar die Waffen ihrer Gegner erbeuteten. ■ Jetzt besetzten sie einige
Mauerabschnitte und halfen den Römern hinüber. So gelang dem LukuUus
der Sturm, und die reiche Stadt fiel ihm in die Hände. Seinen Soldaten
gestattete er die Plünderung.
Memnon') schweigt von einem Aufstand der griechischen Söldner,
1) C. 57.
53
112 Kurt EcMurdt,
(locli iiucli er führt die Eroberung der festen Stadt auf eine Hilfe von
innen zurück. Aber hier sind es die Kommandanten der Stadt, die, auf
ihre eigene Sicherheit bedacht, die ihnen anvertraute Hauptstadt ihres
Königs dem Lukullus übergeben. Wenn Memnon hier von Mid-giöüiov
oiQarriyoi spricht, so sind darunter sicher nicht Generale des entthronten
pontischen Königs zu verstehen, sondern des Tigranes, wenn auch Mithra-
dates vielleicht, wie den Taxiles bei dem Angriifsheere, so auch hier einen
erfahrenen Berater beigegeben hat. Auch in Nisibis ') finden wir den be-
rühmten Verteidiger von Amisos '). den Kallimachos, als Beirat des Guras,
eines Bnidt^rs des Tigranes. Aber aus den tapferen Verteidigungen der pon-
tisclien Städte in diesem Kriege kann man wohl mit Recht vermuten,
dass nicht die Generale des Tigranes, die reiche, stark befestigte und
wohlverproviantierte Stadt dem Feinde aus Rücksicht auf ihre eigene
Sicherheit ausgeliefert haben, sondern dass, wie Plutarch , Appian und
Cassius Dio ") berichten, die griechischen Söldner die Römer in die Stadt
hineingelassen haben.
Gross war die Beute, die Lukullus in dieser reichen Stadt machte. Die
öffentlichen Kassen belegte Lukullus selbst mit Beschlag, während er seinen
Soldaten die übrigen Reichtümer zum Plündern überliess. 8000 Talente \)
fielen ihnen in die Hände, und von dem Erlös der Beute erhielt noch
jeder Soldat ein Geschenk von 800 Drachmen. So grosse Reichtümer
hatte Tigranes durch sein Machtgebot in so verhältnismässig kurzer Zeit
in seiner neuen Hauptstadt aufgehäuft.
Die griechische Schauspielertruppe, die Tigranes zur Einweihung
seines neuen, prächtigen Theaters hatte nach Armenien kommen lassen,
musste nun den Sieg des römischen Imperators durch ihre Kunst verheiT-
liclien. Doch Lukullus war nicht nur der städtezerstörende Eroberer,
denn auch bei der Einnahme dieser Stadt zeigte sich, wie bei den anderen
allen, sein Menschlichkeitsgefühl in reinstem Lichte. Den Besitz der
Griechen und die Frauen der armenischen Grossen schützte er gegen jeden
UehergrifF seiner plündernden Soldaten und gewann sich dadurch die
Neigung ihrer Männer.
Aber er tat noch mehr für die unglücklichen Griechen, die Tigranes
dereinst nach seiner neuen Residenz gewaltsam verpflanzt hatte. Alle ent-
liess er unangetastet in ihre Heimat, ja er stattete sie sogar noch mit
einem Zehi'gelde aus. So erhielten durch die Eroberung dieser einen
Grossstadt alle entvölkerten Griechenstädte ihre Einwohner wieder und
priesen den milden römischen General als ihren Wohltäter und Gründer.
Auch den Barbaren, die sich gezwungen in Tigranokerta angesiedelt hatten,
gestattete er die Heimkehr in ihre alten Heimatstädte. So warb Lukullus
1) Plut. Luc. c. .32. — 2) Plut. Luc. c. 19. — .3) Buch 35, c. 2.
4) Nach unserem Gelde rund 40 Millionen Mark.
54
Die armenischen Feldzüge des Lukulhis. 113
nach allen Seiten um die Neigung und Freundschaft seiner Gegner, und
die Folge lehrte, wie sehr ihm dies gelang.
3. Kapitel.
Die Folgen <ler Schlacht iiiul der Eroherniig von Tigranokerta.
i; 1 . Die Vasallen des T i g r a n e s südlich vom T a u r u s
unterwerfen sich dem Lukullus.
Als sich nach der siegreichen Schlacht und der Eroberung von
Tigranokerta das Glück so offenbar auf die Seite der Römer neigte, zöger-
ten die Vasallenfürsten des Tigranes nun nicht länger sich dem Lukullus
zu unterwerfen. Mit dem Fall der Hauptstadt fielen auch alle südlich
davon gelegenen armenischen Eroberungen an Rom. Zuerst fanden sich die
Scheichs der Zeltaraber bei Lukullus ein und unterwarfen sich ihm ').
Cassius Dio -) nennt den mächtigsten, den Alchaudonius mit Namen. Er
ist mit dem Alchaidamnos Strabos^) identisch, der der Beherrscher der
Rhambäer war , eines Nomadenvolkes , das innerhalb des Euphratkniees
wohnte, und der den Ehrentitel eines Freundes des römischen Volkes
führte. Diese Identität geht aus einer Stelle des Cassius Dio^) klar her-
vor, der ihn hier in demselben Zusammenhang wie Strabo noch einmal
erwähnt.
Ferner ergab sich Antiochos von Kommagene '). und auch für Syrien
brachte der Sieg der Römer einen grossen Umschwung. Denn mit dem
Abzüge der armenischen Truppen unter Magadates, die ja Tigranes bei
dem Einfall der Römer abberufen hatte, fiel auch die armenische Ober-
hoheit . und Antiochos Asiatikus , ein Spross des alten seleukidischen
Heri'scherhauses, wurde von den Syrern als König anerkannt. Er war
ein anderer Sohn des Antiochos Eusebes , dem Tigranes die Oberhoheit
genommen hatte'') und der Selene"), die Tigranes in Seleukia, einem
Kastell in Mesopotamien, gefangen hielt und dann später hinrichten Hess*).
Jetzt zeigten sich auch die Früchte der massvollen und freund-
lichen Behandlung, die Lukullus den Untertanen Armeniens, durch
deren Gebiet sein Marsch ging, gegen den Willen seiner Soldaten hatte
angedeihen lassen. Die Sophener, die, solange ihr Herr noch nicht end-
gültig geschlagen war, noch geschwankt hatten, unterwarfen sich frei-
willig.
Ihnen schlössen sich die tapferen Bewohner von Gordyene an, die
Lukullus noch besonders dui'ch die Ehrung ihres verstorbenen Fürsten
Zarbienos gewann. Dem Tigranes war nämlich verraten worden, dass
1) Plut. Luc. c. 29. — 2) XXXV, 2. — 3) XVI 2, 10 (7.53). — 4) B. 47 c. 27.
.')) Cassius Dio B. 3-5. c. 2. — 6) Apiiian, Syr. 48/49.
7) Appiau, Syi: c. 69/70. — 8) Strabo. XVI. 2, 3 (749).
Klio, Heiträge zur .lUcn Geschichte X 1. 8
55
114 Kini Erl-hardf.
Zarbienos hinter seinem Kücken mit Appius Claudius Verhandlungen an-
geknüpft und ihm Unterstützung zugesagt hatte, deshalb hatte er. noch
bevor die Römer anrückten, den Zarbienos mit Gattin und Kindern hin-
richten lassen. Um ihn zu ehren und zugleich die Gordyener auf seine
Seite zu bringen, veranstaltete Lukullus ein feierliches Leichenbegängnis,
als er nach Gordyene kam. Er Hess den Scheiterhaufen mit kostbaren
Steifen und Beutestücken schmücken und zündete ihn eigenhändig an. Bei
dem Totenopfer erklärte er den verstorbenen Fürsten für seinen Freund
nnd einen Bundesgenossen der Römer imd Hess zu seinem Andenken ein
prunkvoUes Denkmal errichten. Aus Dank dafür öifneten sich ihm die
Burgen des Landes ohne Schwertstreich, und so gross waren die Reich-
tümer und Von'äte, dass er, ohne ein As vom Senat zu erhalten, den
Ki-ieg führen konnte').
So hatte Lukiülus durch einen grossen Sieg aUe Landschaften um
den Tigi-is bis zum Masios in seine Gewalt gebracht und konnte nun
durch die Winten'uhe seine Soldaten stärken, um dann von einer gesicher-
ten und gefestigten Position aus im nächsten Jahre seine Truppen noch
tiefer in das fremde Land führen zu können.
i; 2. T i g r a n e s auf der F 1 u c h t.
Doch jetzt wollen wir zu den Armeniern zurückkehren, die wir auf
ihrer Flucht nach der Schlacht von Tigi'anokerta verlassen haben. Während
hier die Hauptarmee imter Tigraues völlig vernichtet wurde, rückte Mithra-
dates mit den zehntausend aimenischen Reitern, die ihm Tigranes gegeben
hatte, und seinen Truppen, welche dem Verderben bei Kabira entronnen
waren, langsam heran, da er in der Ueberzeugung, dass Lukullus wieder
ebenso langsam und vorsichtig operieren werde, wie in allen Feldzügen
gegen ihn selbst, keine augenblickliche Gefahr für seinen Schwiegersohn
fürchtete. Auch hatte er ihm ja seinen erfahreneu Taxiles als Ratgeber
beigegeben, um ihn von allen unüberlegten und vorschnellen Schritten
zurückzuhalten. Doch wir haben oben gesehen, welche Deutung diese
redHchen Bemühimgen des alten Römerkenners erfuhren.
So kam es, dass Mithradates, als er auf derselben Strasse anrückte,
die Tigi-anes vorher gezogen war, auf die ersten Flüchtlinge der Schlacht
von Tigi-anokerta stiess, denen in kurzer Zeit grössere Mengen folgten-).
Durch sie erfuhr er zu seiner grössten Bestürzung von der furchtbaren
Niederlage und erkannte, dass hier Lukullus im Gegensatz zu seinen
fi'üheren Unternehmungen diircli kühne Entschlossenheit und SchneUigkeit
den Sieg errungen hatte.
Bald traf er auch seinen unglücklichen Sch^viegersohn in einem
Kastell^), bis wohin dieser mit geringer Begleitung und völlig niedei-ge-
1) Plut. Ltic. c. 29. — 2) Vergl. dies und das Folgende bei Plut. Luc. c. 29.
3) Memnon c. .57.
56
Die armenischen Fchhiif/e des LiiJcuIliis. 115
schlagen seine Fluclit tortü;esetzt hatte. Sofort stieg er vom Pferde, be-
grüsste den bedauernswerten Herrscher und tröstete ihn über sein Miss-
geschick. Als er den erbärmlichen Zustand dieses vor kurzem noch so
prunkvollen Königs sah, gab er ihm seine eigenen königlichen Kleider,
die an Pracht den anderen, die Tigranes sonst zu tragen pflegte, nichts
nachgaben'). Nachdem er ihn noch mit Leuten aus seiner Leibwache
umgeben hatte, erreichte er, dass der vom Schicksal so hart getroffene
Sultan wieder mit grösserer Zuversicht in die Zukunft blickte.
Wie unendlich verschieden war dieses Verhalten von dem des Tigranes
gegen ihn, als er flüchtig und ohne Heer nach Armenien kami Wir
können aber wohl sicher annehmen, dass nm- kluge Berechnung den
harten imd grausamen Mithradates, der sich nicht gescheut hatte seine
Mutter, seinen Bruder, drei Söhne und drei Töchter zu töten ^), zu dieser
Milde und Selbstlosigkeit bestimmt hat. Denn Tigranes war in diesem
Augenblick seine einzige Rettung und der einzige, mit dessen Hilfe er
seine ehrgeizigen Pläne verwirklichen konnte, und bei dem schwachen
Charakter dieses vom höchsten Glänze jäh herabgestürzten Despoten, lag
die Befürchtung nahe, dass er nun alle Widerstandskraft verloren hatte
und den Kömern seinen Schwiegervater ausliefern würde. So war es viel-
leicht die grösste Tat des greisen Königs, dass er seinen Stolz und das
Gefühl der Genugtuung und Rache für die erlittene Kränkung überwand
und den gebeugten Herrscher durch seinen Zuspruch wieder aufrichtete.
1) Memnon c. öS. — 2) Appiau, Mithr. c. 112.
57
116
Mitteilungen und Nachrichten.
Griechische Inschriften.
(\g\. VIII 521.)
Von F. Hiller v. Gaertringen.
Im November 1909 erschienen zwei neue Teile des Inselcorpus (IG XII).
Der achte Fasciculus umfasst die inscnpfioiies insuJaniiu maris Thracici und hat
Carl Fredrich zum Bearbeiter. Es sind die Inseln Lemnos Halonnesos
und Imbros, Samothrake. Thasos, Skiathos, Peparethos, Ikos
und S k y r 0 s. Den Inschriften werden historisch-topographische Einleitungen voraus-
geschickt, die durch das Mittelalter bis auf die neueste Zeit der Erforschung durch-
geführt sind; auch die Besiedlungsverhältnisse durch Barbaren und Griechen finden
eingehende Erörterung. Ueberraschend wirken die reichen Notizen über die fränkisch-
venezianisch-türkische Zeit, deren Zusammenbringen viel Mühe gemacht haben mag;
aber sie werden manchem, der das Geschichtsstudium nicht um 336 vor Chr. oder
375 nach Chr. abbricht, willkommen sein. Alle archäologischen, topographischen
und manche religionsgeschichtlichen Fragen waren schon vorher ausführlich mit
reichem Bilderschmuck, der endlich auch der Landschaft voll gerecht wurde, in den
Athenischen Mitteilungen behandelt worden ; mancher möchte daraus wohl ein zusam-
menfassendes hübsches Buch im Stile von Eossens Inselreisen entstehen sehen. Am
Anfang steht Lemnos mit seiner Tvrrhenerinschrift, deren Bild leider etwas zu dunkel
gedruckt ist. Bei seinen Städten Myrina und Hephaistia, sowie bei Imbros interes-
siert besonders die attische Zeit. So wie hier alles Lemnische und Imbrische aus
Literatur und Epigraphik aller Landschaften zusammensteht, so möchte man die
ausserhalb Attikas verstreuten attischen Steinurkunden und aus den Schriftstellern
wenigstens die echten Volksbeschlüsse, Gesetze und andere nicht mehr im Original
erhaltene, ehemals auf Stein oder Bronze geschriebene Texte einmal zusammenge-
druckt sehen ') — aber freilich gehört dazu ungemein viel ; man denke allein an
Delos! — Samothrake bietet ausser den Dekreten und dem schönen Hippomedon-
stein, der seit seiner Auffindung und O. K e r n's erster Ausgabe durch die kritische
Arbeit vieler gefördert ist, die Verzeichnisse der fremden Festgesandten und die
Kataloge der Mysten, unter diesen vieler Römer, zum Teil in lateinischer Sprache,
die, sobald die Texte nicht bilingue sind, in der Einleitung stehen. Thasos hat die
bekannten und oft behandelten, aber immer noch nicht erledigten Urkunden des V.
und IV. Jahrhunderts. Für epigraphische Methode ist der Beschluss von Smyrna
n. 269, den Wilamowitz redigiert hat, als Beispiel hervorzuheben: Corrosas hi-
pidis formas iniitari rclle inaiie esitet. cum saepe umbrae tanttim appareant iieqiie lil-
teram adgnofcus. aiitequam vociihulum idoneum menie praefoimaveris. Xostrti igitiir
emendatiifo aut lajns adeundus est aut certe ecti/pa. Lapicida rem suain summa socordin
peregit. Litterae tarn inaequaJes ut spntia dimetiri non liceaf. Litterae, sgllabac, roca-
bula haud raro omittuntur : scHbendi vitia von desunt neque correcturae : nUqtwtiens
enim alia videtur subesse scriptura, nee tarnen audemus fallacia haec vestigia singula
percensere. Zum Glück sind solche bösen Steine selten ; die älteren thasischen Steine
haben oft wunderschöne, klare Schrift. Sehr bekannt sind unter diesen die Theoren-
1) Dass man andererseits in einem attischen, oder einem lakonischen Corpus die
Schriftquellen nicht so zusammenstellen kann wie für Peparethos oder Imbros, be-
darf keiner Begründung.
Mitteil iHKieu und Nachrichten. 117
Verzeichnisse , wo F r e d r i c h über die trefflichen Leistungen seiner Vorgänger,
Bechtel und Jacobs, noch erheblich hinausgekommen ist; die Indexarbeit hat
hier aus prosopographischen Beobachtungen noch mehr ergeben. Man weiss, wie
wichtig diese Listen für Hippokrates und die Kunstgeschichte (Polj'gnot) sind ; hoffent-
lich ergänzt eine Ausgrabung die Funde Millers, bevor es zu spät wird. Reich und
wichtig sind für Thasos auch die Weih- und Grabinschriften: dass da bisweilen der
Wertung der 0-Laute (0 = eu, ii =^ o) eine gleiche der E-Laute (//= f, E^ r/) ent-
spricht, mag als Kuriosität hervorgehoben werden (.395). Die späten Grabschriften
(und Theorenlisten) zeichnen sich durch ganz absonderlich verschnörkelte Buchstaben
aus, die Grabschriften auch durch manche interessante Spitznamen. Bei Nr. 445 be-
dauert man trotz oder wegen des Zusatzes ludendo omnia supplereram, qiiae adscri-
here nolui. die Zurückhaltung: dem bilderreichen Gi'abgedicht hätte 7nan eine wenn
auch noch so willkürliche volle Ergänzung gegönnt ; weiss doch jeder, dass das, was
in Klammern steht. Ergänzung oder Interpretation des Herausgebers ist. — Auch
Skiathos und Peparethos sind für Athen von Wichtigkeit. — Der Namenindex ent-
hält zahlreiche Personen, die aus der Literatur. Amphorenhenkeln oder sonstigen In-
schriften bekannt sind : der der römischen Namen berücksichtigt zum ersten Male
die Zusammengehörigkeit von Nomen und Cognomen, einem Wunsche Dessaus
entsprechend. Auch sonst spürt man allenthalben die Individualität des Verfassers,
wie denn eine griechische Inschriftensammlung noch freier von schematischer Gleich-
förmigkeit sein muss als jede andere, da jede griechische Landschaft und Insel ihre
scharf abgerissene besondere Physiognomie besitzt und dafür auch im Corpus den
adäquaten Ausdruck verlangt.
Endlich kommt nun auch der zweite, Schlussteil des Kykladenfasciculus
(XII 5). vom Unterzeichneten. Der Anfang steht schon seit 190.3 als Torso da. Die
Ausgrabungen der Belgier auf Tenos, begonnen von H. Demoulin, fortgeführt von
P. Graindor. konnten unter denkbar starker Beteiligung dieser beiden Gelehrten,
von denen der zweite jeden unserer Korrekturbogen sorgfältig durchgesehen hat.
benutzt werden. Ungewöhnlich reich, wenn auch teilweise etwas eintönig ist so
die Zahl der Dekrete des HI. und II. Jahrh. vor Chr.; ihre chronologische Reihen-
folge Hesse sich auf Grund des index honorum IV 4 (z. B. s. v. avccYOQfiftv) und
einiger Formeln (wie der hier, in Andros Sikinos Pholegandros belegten xu) i/it no'/.i-
ftiui figt/vijv xal iv avXeai aavh'av oder ähnlich) noch besser feststellen; auch würde
vielleicht eine verfassungsgeschichtliche Dissertation über alle Kykladen, mit Be-
rücksichtigung des übrigen Griechenlands, lohnen. Die Verzeichnisse der TiQÜofic
etc., vor allem die bekannte des British Museum (Nr. 872), bedurften einer kritischen
Nachlese, werden aber auch juristisch und archäologisch noch manches ergeben.
Von den zahlreichen Weihungen ist die des Audronikos von Kyrra, dem auch der
Turm der Winde in Athen sein Dasein verdankt, und die von Servilius Isaurikus
wiederhergestellte (917) Basis mit der Künstlerinschrift des Agasias von Ephesos
hervorzuheben.
Erheblich sind die Addenda zu den anderen Kykladen. für los und Keos. be-
sonders Karthaia, ebenfalls durch Graindors Ausgrabungen veranlasst, und zahlreicher,
als für eine bequeme Benutzung erwünscht wäre — doch daran darf sich die Wissen-
schaft nicht kehren. Durch die neuen Steine haben auch die altbekannten sehr ge-
wonnen, deren richtige Ergänzungen ohne die hinzugekommenen Analogien kaum
zu finden gewesen wären. Für Paros wurden die Kumanudesschen Scheden von 1849
benutzt, die zu spät für den ersten Teil im Akademiearchiv entdeckt waren ; beim
Archilochosdenkmal hat der Bearbeiter einige seiner frühereu UnvoUkommenheiten
gutzumachen gesucht, ist aber noch lange nicht zum Ziele gelangt. Sehr gewonnen
hat Keos ; aber diese hochwichtige Insel verlangt noch grosse Ausgrabungen und
wird sie in Poiessa sicher und reichlich lohnen ; die Geschichte der avvoixiofioi von
113 Mitti'ihiiujcH iiikI Xadi richten.
Poiessa mit Kartbaia, Koresia mit Julis (Anfang III. Jahrb.), die ptolemäiscbe Grün-
dung Arsinoe und die Dementopograpbie müssen uoeb weit besser berauskommen ').
In der Einleitung ist nach einem kurzen bistoriscben Ueberblick eine Art Ge-
schicbtstabelle für alle Kykladen gegeben, unter Berüeksicbtigung, aber freilieb aucb
nicbt entfernter Ausscböpfung der Deliscben Funde. Die Inscbriften von Delos, an
denen D ü r r b a o b als Leiter unter der tätigen Mitwirkung von Holleaux u. a.
rastlos arbeitet, werden erst, wenn sie gesammelt und geordnet vorliegen, aus diesen
Steinen einen Bau aufzulubren gestatten. Für die Topographie der einzelnen Inseln
ist in einem folgenden Teile das Wichtige beigetragen, unter Beigabe möglichst an-
spruchsloser, meist aus Pbilippson und Meliarakes geschöpfter von Lübke für diesen
Zweck umgezeichneter Kartenskizzen. Ein Münzanbang. dessen Stoff fast ausschliess-
lich H. von Fritze verdankt wird, gibt kurz und ohne den Anspruch auf Selb-
ständigkeit, der langwierige Arbeit bedingen würde, das was wir besitzen — an Münzen
der Kykladen und an Annahmen der Neueren über ihre Zeit.
Die Pbilologenversammlung in Graz bat in der bistorisch-epigrapbischen Sektion
Berichte von Ziebarth über sein Corpus von Euboia {XII 9) und von Kirchner
über Attika (II KI) gebracht, worauf hier nur hingewiesen sein soll. Samos und
Cbios wird A. R e b m abschliesseu, sobald er die höchst wertvollen Urkunden des
Delpbinion von Milet herausgegeben bat. K o I b e s Sammlung der Steine Lakoniens
und Messiniens (V 1) ist soeben (Oktober 1909) im Manuskript vollendet worden.
Andere Pläne werden später zu erwähnen sein, wenn sie weiter gereift sind.
Lieber das grosse Unternehmen des österreichischen Instituts, die Tituli Asiae
miuoris, erfuhr man in Graz privatim, doch so, dass ein Glückwunsch dazu keine
Indiskretion sein wird, dass das Corpus der griechischen Texte Lykiens von Kaiinka
im Manuskript beendigt ist und dass v. P rem erst ein auch Lydien. womöglich nach
einer letzten Bereisung. zum Abschluss bringen will.
Die alte Klage, dass es in der griechischen Epigraphik unmöglich ist, den vor-
handenen Bestand zu übersehen, gilt namentlich auf den Gebieten, für die seit län-
gerer Zeit kein Corpus erschienen ist. Ihr würde am radikalsten und besten abge-
holfen, wenn überall nach Bedarf neue und wieder neue Corpora gemacht würden,
mit unbegrenztem Einsätze von Kraft und Geld und ohne Rücksicht auf Buchhändler
und Zahl der Käufer. Solange dieser paradiesische Zustand noch nicht erreicht ist
— und man kann ja nicht wissen, ob die Welt besser oder schlechter wird — er-
hofft mancher von einer JSphemeris Ejngrcqiliica die Erlösung. Und man könnte sich
denken, dass ein praktischer und tätiger Mann im Bunde mit anderen, der seine
ganze Zeit dieser Aufgabe widmen dürfte, dieses Ideal -) verwirklichte, zu dem er
freilich erst das richtige Rezept erfinden müsste. Mittlerweile sind wir schon für
die regelmässigen Jahresberichte dankbar, die Joseph Reinach und vor ihm andere
Gelehrte in der JRevue des etiides grecques geliefert haben.
Die Corpora werden langsam vollendet und veralten um so schneller, durch
neue Funde und durch zerstörende Kritik. Von allen jetzt lebenden Kritikern aber
bat keiner, wenn man will, mehr zur Antiquierung aller bestehenden Inscbriftsamm-
lungen und, setzen wir gleich hinzu, durch positive Beiträge zur besseren Fundamen-
tierung der kommenden Corpora getan als Adolf Wilhelm. Daher müssen ihm
von allen die am meisten dankbar sein, die von seiner Kritik betroffen werden,
1) Leider ist der für die Zeitbestimmung sehr wichtige ^ AQtoiO(f(bv &fo- ix lio-
p)ja[(']«[?], der unter den [K]Hot steht und durch einen in derselben Liste vertretenen
2^e/.fvxfvg gegen zu hoben Ansatz geschützt wird (Wilamowitz Abh. Beil. Ak. 1909.
Nordionische Steine 21 Anm.) nicbt aufgenommen.
2) Beiläufig wäre es vielleicht wünschenswert, dass solche Mitforscher, die be-
reits ein Ideal fertig in sich herumtragen, darüber in der KJio sich äussern wollten.
3littc/lini(/c)i hikI Nuchrklden. ll'J
sofern es ihnen wirklicli auf die Sache ankommt. Im vergangenen August ist von
ihm ein neuer umfangreicher Band erschienen, mit dem bescheidenen Titel: Bei-
träge zur griechischen Inschriftenkunde. Mit einem Anhange über die öffentliche Auf-
zeichnung von Urkunden ; als siebenter Band der Sonderschriften des österreichischen
archäologischen Institutes in Wien und äusserlich als Pendant zu dem vor drei Jahren
vorangegangenen sechsten Bande, den L'rkunden dramatischer Aufführungen in Athen
desselben Verfassers. Und wie viele kleinere Veröffentlichungen Wilhelms fallen
dazwischen — und für wie viele hat er seit Jahren den Stoff' fast fertig ! Die äussere
Form ist diesmal, von dem Anhange abgesehen, eine kunstlose Aneinanderreihung
einzelner .Beiträge' von sehr verschiedenem Umfange — in Wahrheit die praktischste
Art, solche Beobachtungen, die sich auf ein weites Gebiet erstrecken, zu veröffent-
lichen. Wenn wir uns vergegenwärtigen, dass sie alle in unendlich vielen Zeitschriften
zerstreut stehen könnten, so müssen wir uns gerade darüber freuen, dass wir sie
hier vereint haben, benutzbar durch Indioes, die an Brauchbarkeit noch das über-
treffen, was W. früher geleistet hat, sodass ungenügsame Menschen ihn am liebsten
bitten, möchten, durch Generalindiees zu allen seinen opuscula das Werk zu krönen.
Vom Inhalt eine volle Vorstellung zu geben, ist unmöglich und auch nicht nötig,
da eben jeder leicht findet, was für sein Sondergebiet in Betracht kommt. Sehr
reich sind grammatische Feinheiten vertreten; die Lautlehre, mit besonderer Rück-
sicht auf phonetisch erklärte Sprach- und Schreibfehler (denn „Fehler' nenne ich
sie doch trotz der geistreichen und einleuchtenden Begründung), die Bildung der
Eigennamen, von denen viele Ungeheuer beseitigt werden, die Syntax, vor allem
das Gebiet der Formeln in attischen und hellenistischen Urkunden und der mit den
Formeln zusammenhängenden Institutionen. Dies besonders in der angehängten Ab-
handlung. Für jüngere und ältere Gelehrte, die in die Feinheiten der griechischen
Urkundensprache eindringen wollen, gibt es heutzutage keinen besseren Rat, als
alles was Wilhelm in den letzten zwanzig Jahren geschrieben hat durchzuarbeiten;
auch jeder, der eine griechische Grammatik oder ein Lexikon grösseren Stils vorbe-
reitet, wird auf Sehritt und Tritt bei ihm lernen. Mülheim hat auch das grosse per-
sönliche Verdienst, durch seine Kritik, die keine noch so entlegene Veröffentlichung
übersieht, dafür zu sorgen, dass auf dem ganzen Gebiete der griechischen Epigra-
pbik nicht leicht grobe Irrtümer und Unterlassungen auftreten, ohne rechtzeitig
gerügt und unschädlich gemacht zu werden. Uebrigens hat er auch zu manchen
fremden Arbeiten in liebenswürdiger Hilfsbereitschaft wertvolle Ratschläge und
neues Material gespendet; das Corpus von Amorgos enthält dank ihm schon man-
ches, was man in diesen .Beiträgen' wiederfindet, nicht minder die Nachträge zum
thessalischen Bande; und die attischen Arbeiten von Johannes Kirchner hat er in
uneigennützigster Weise gefördert. Hoffen wir also, dass er auch in Zukunft nicht
nur manches Corpus antiquieren, sondern auch zu manchem neuen verhelfen wird,
das mehr und mehr den Ansprüchen der durch ihn so wesentlich verfeinerten epi-
graphischen xtyvij entspricht. Q. B. F. F. F. Q. S. ').
1) Es kommt hier mehr auf die allgemeine Einschätzung des Werks als auf
Nachweis einzelner Abweichungen an, deren mau bei Wilhelm weniger finden wird
als in jedem Corpus, da W., abgesehen von seiner wissenschaftlichen Ueberlegenheit,
auch meist die Inschriften behandelt, für die er sicher ist etwas Besseres geben zu
können, während der Herausgeber eines Corpus oft genug genötigt ist Texte zu be-
handeln, mit denen er noch lange nicht fertig ist und vielleicht erst nach Jahren,
vielleicht nie ins Reine gekommen wäre. Die Ergänzung zu IG XII 3, 1226 (Melos)
wäre m. E. besser unterdrückt (S. 321); zu XII 3 Suppl. 1586 (Thera) in nr. 222 ist
nicht berücksichtigt, was der Kommentar über die Verschiedenheit der Schrift sagt.
Charakteristisch für die Komposition ist es, dass W., wenn er einen Fehler rügt,
120 Mitteilungen und Nachrichten.
Sarapis.
Von Hans Philipp Weitz.
Die Einführung des Sarapis in Ale.randrin ron Enir^t Schmidt, Inaugural- Disser-
tation zur Erlangung der Doktorwürde der hohen {Mlosojjhischen Fakultät der Ruprecht-
Karls-Universität zu Heidelberg. Naumburg a. S.Druck von Lippert ef- Co. ((?. Pätz'-
sche Buchbinderei. 1909) ') lautet der Titel einer Scbrift, die mir zu einer Zeit bekannt
wurde, als die Drucklegung meines Artikels Sani pis- Typen für Roschers Le.rikon'^)
gerade abgeschlossen war. Meinem Aufsatz geht ein Artikel über die historisch-
mythologische Bedeutung des Sarapis voran ^). dessen Verfasser Lehmann-Haupt
ist. Auch diese Arbeit war schon beendet, als die oben zitierte Dissertation er-
schien. Da Schmidt sich in entschiedenen Gegensatz zu den bisherigen For-
schungsergebnissen setzt, möge es mir gestattet sein, die Ansieht des Verfassers an
dieser Stelle einer kurzen Besprechung zu unterwerfen, und zugleich noch einiges
Material hinzuzufügen, dessen Verarbeitung für die Zwecke des mythologischen Le-
xikons als ungeeignet bei Seite gelassen werden musste*).
Hierbei sehe ich mich genötigt, nochmals auf den Literaturnachweis für Sarapis ^)
hinzudeuten, da der von Schmidt gegebene') mir auch innerhalb der vom Verfasser
gesteckten Grenzen noch einer Ergänzung bedürftig zu sein scheint. Schmidt geht
bei seiner Behandlung des Sarapis-Problems durchaus sachgemäss von einer Kritik
der antiken üeberlieferungsgeschichte aus. Jedoch schlägt er hierbei den Weg ein.
sich zunächst nur mit denjenigen Nachrichten auseinander zu setzen, denen eine Be-
ziehung — wenigstens eine unmittelbare — auf Babylon scheinbar fehlt'). Natür-
dank seinem ausgezeichneten Gedächtnis oder seinen vorzüglich angelegten Notizen
oder beiden sofort eine Unmasse analoger Irrtümer einfallen, zu denen er dann oft
bei späteren Anlässen noch Nachträge gibt; so bei <1>I verlesen zu H, AA verlesen
zu M (= //) u. a. m. Gewiss sind das wertvolle Beiträge für die Geschichte und
Methodik des menschlichen Irrtums. Für die Benutzbarkeit sorgen jetzt die Indices.
in denen 1) jeder, der über die Inschriften einer Stadt oder Landschaft arbeitet, so-
fort findet, wo eine von diesen behandelt ist, 2) zu allen wichtigen Publikationen
die Nachweise geordnet geliefert werden. Gewiss also sind solche Bücher, die nicht
Neubearbeitung ganzer Gebiete, sondern grosse und kleine Berichtigungen zu allem
Möglichen geben, zunächst unbequem: aber was der Autor tun konnte, die Benutzung
zu erleichtern, hat er getan. Dass er die Seiten nicht einseitig bedruckte, um das
Zerschneiden zu erleichtern, ist ihm nicht vorzuwerfen ; solche Munificenz leistet nur
die Generalverwaltung der Königlichen Museen zu Berlin, und auch sie wohl nur
für die Papyrusurkundeu. denen wir es neidlos gönnen wollen, dass sie heutzutage
noch etwas besser behandelt werdeu als die Inschriften — dafür sind sie nicht mit
der traditionellen Pflicht der Majuskeltexte belastet.
1) Schmidt macht den Zusatz: ,Die Arbeit erscheint vollständig als Band Vlll
Heft 2 der Religionsgeschichtlichen Versuche iind Vorarbeiten, herausgegeben von Ri-
chard Wünsch und Ludwig Deubner. (Verlag von Alfred Töpelmann in Giessen).
2) IV 1 Sp. 364 ff. - 3) A. a. 0. Sp. 338 ff.
4) Bei den aus diesem Grunde vorgenommenen Streichungen musste auch eine
Besprechung der Vulgaritas Pelusii {Vita Marci 28.3) in Anschluss an die Polemik
zwischen 0. Th. Schulz und U. Wilcken [Klio VHI (1908) p. 263 ti'.; Ei (1909) p. 131 ff. :
261 f.] geopfert werden, die dabei auch irrtümlich bei einer von mir gelesenen Kor-
rektur des Ganzen aus dem Literaturnachweis (Röscher IV 1 Sp. 338) entfernt wurde.
5) Lehmann-Haupt a. a. 0. Sp. 338 f. — 6) p. 47 f.
7) Behandelt werden : Tac. Eist. 83 f. ; Plut. tzcqI "Iaido? xai 'OoIqiöos 28 ; soll.
an. 36 ; Eustathios zu Dionys. Perieg. 255 ; Geogr. min. ed. Müller II 262, 28 ; Clemens
Mitteihnii/c)) nnil Ndclirirlden. 121
lieh kann Verfasser nicht umhin, auch bei diesen Quellen einige Widersprüche fest-
zustellen'); doch meint er-), diese Widersprüche seien „sämtlich derart, dass sie im
Lauf der Zeit durch Weiterdichten in geläufigen Formen entstehen konnten". Diese
auch schon früher^) dargelegte Beobachtung kann als vollkommen zutrettend be-
zeichnet werden. Elienso zustimmend kann ich mich den Ausführungen gegenüber
verhalten, in denen er wahrscheinlich zu machen sucht ■*). dass Tacitus seine Nach-
richten dem jüngeren Plinius zu verdanken habe. Nun meint aber der Verfasser-'),
dass man dazu neigen könne, der taciteischen Erzählung mehr Glauben zu schenken,
erstens weil sie die ausführlichere ist, zweitens weil sie keine tendenziösen Zwecke
verfolgt, „während sie dem Plutarch nur als Beweis für eine theologische Spekula-
tion dient", drittens endlich weil — worauf Petersen aufmerksam macht') — bei Ta-
citus noch ein Bruchstück der Antwort des Orakels zu Delphi erhalten sein solle.
Nur dieser letzte Grund kann von mir allenfalls als stichhaltig anerkannt werden,
da er als einziger einen gewissen literarischen Stützpunkt gewährt. Auf das zweite
Argument ist zu erwidern, dass bei Plutarch zwar das religionsgeschichtliche Inter-
esse stark in den Vordergrund tritt, dass darum sein Bericht aber doch keineswegs
stärker tendenziös gefärbt ist als der taciteisohe; vollkommene Objektivität wird
man wohl beiden nicht zusprechen wollen. Ich glaube daher auch nicht, dass Ta-
citus die Geschichte so ganz , um ihrer selbst willen bi-ingt". Ferner: der zuerst ge-
nannte Grund ist durchaus haltlos und steht auch im offenbaren Gegensatz zu der
Ansicht, die Schmidt selbst auf Seite 80 seiner Arbeit äussert, die übrigens auch
als Widerspruch gegen den zweiten Grund zu gelten hat. Verfasser sagt hier: ,Die
Existenz einer so ausführlichen Erzählung, wie sie bei Tacitus und Plutarch vor-
liegt, ist nur dann zu erklären, wenn man sie zu einem besonderen Zweck absicht-
lich erdichtet hat", was doch mit einer „Geschichte um ihrer selbst willen" schwer
in Einklang zu setzen ist. Und wie steht es dann ferner um die dem Tacitus nach-
gerühmte stärkere Zuvei'lässigkeit gerade wegen seiner grösseren Ausführlichkeit?
Im übrigen will mir dieses Abwägen zwischen Tacitus und Plutarch als Ge-
währsmann sowohl für Schmidts Zwecke als auch für meine ziemlich unwesentlich
erscheinen, da ja das Endresultat in beiden Fällen nicht durch Vermittelung gerade
dieser Quellen ausgesprochen wird. Denn ganz in Uebereinstimmung mit mir ver-
wirft der Verfasser im Folgenden alle Vermutungen, zu denen die bisher erwähnten
Berichte — ohne Zuhilfenahme weiterer Angaben — leicht führen könnten , als
durchaus unwahrscheinlich und zum Teil unmöglich. So wendet er sich zuerst')
gegen einen in Aegypten heimischen Sarapis *), dann ') gegen eine Einführung aus
Sinope "). Meine Zustimmung zu der Polemik gegen Sinope als Heimat des Sarapis
kann ich allerdings nur mit einigen Einschränkungen erteilen "). Schmidt wendet
sich nämlich hier gegen den Nachweis Lehmann-Haupts '-), dass für die Umgebung
von Sinope in den in Frage kommenden Zeiten auch die Bezeichnung ^AaavQia Gül-
tigkeit hat. Das ist für mich insofern von einer gewissen Bedeutung, da ich zwar
ebenfalls Sinope nicht als Ursprungsort des Sarapis-Kultus anerkenne, andrex-seits
aber durchaus nicht darüber im Zweifel bin, dass diese Stadt für den Weg des Sa-
rapis von seiner eigentlichen Heimat (s. u.) nach Aegypten ihren Einfluss ausgeübt.
Alexandrinus, Protr. IV 48. vol. I p. 37, 16 Stählin. — Hierzu vgl. Lehmann-Haupt
a. a. O. Sp. 341 ff.
1) Lehmann-Haupt a. a. 0. Sp. 344 Z. 53 ff. — 2) p. 52.
3) Lehmann-Haupt a. a. 0. Sp. 343 Z. 19 ff. — 4) p. 55. — 5) p. 57.
6) Archiv f. Religionswias. XIII (1910) Heft 1. — 7) p. Gl f.
8) Lehmann-Haupt a. a. 0. Sp. 352. — 9) p. 64 ff
10) Lehmann-Haupt a. a. 0. Sp. 350 ff. — 11) Lehmann-Hiui])! a. a. 0. Sp. 350 ff.
12) Klio IV 399 ff.; Sitzungsber. d. Berl. AI;. 1899 S. 117.
122 Mitteihingen inid Nachr/cJiten.
Lehmann-Haupts Hinweis hierauf wird von Schmidt als ein unsicherer und auch un-
nötiger Kompromiss bezeichnet"). Während aber der Vorwurf der Unsicherheit un-
begründet bleibt, beruht die Erklärung für das Unnötige dieses .Kompromisses" auf
der Behauptung, dass mit 'Aoav^la nichts anderes als ^vpi'a gemeint und dieses
wieder nur eine Abkürzung für das kappadokisehe .UvxoavQia sei: eine Erklärung,
die — trotz der angeführten Belegstellen — gleichfalls zum mindesten als höchst
unsicher bezeichnet werden muss.
Erst nachdem alle diese Hj'pothesen eben als Hypothesen abgetan sind, kommt
Schmidt auch auf die angenommene Möglichkeit einer babylonischen Herkunft zu
sprechen, die er sowohl bei der Ueberlieferung selbst, wie auch in seinem zweiten,
der Kritik der Ueberlieferung gewidmeten Kapitel nicht einmal streifte. Der Ver-
fasser fühlt selbst, dass er für diese eigentümliche Einteilung einer Schrift, in deren
Mittelpunkt des Interesses Sarapis steht, eine Aufklärung schvildig ist. Diese gibt
er mit folgenden Worten'-): .Was Kaerst. Gesch. d. hell. Z. U 1. 268 von Sinope sagt,
unsere Kenntnis der dortigen reUgiöseu Verhältnisse sei nicht gross genug, um die
Möglichkeit entschieden zu bestreiten, dass es dort Sarapiskult gegeben haben könne ^),
das gilt mit noch viel grösserem Rechte von Babylon'. Bei dem heutigen Stand
der Dinge muss ich mich jedoch gegen eine solche Verallgemeinerung der Unkenntnis
über babylonische Verhältnisse mit aller Energie verwahren. Auch scheint es mit
dieser Unkenntnis, die der Verfasser bescheidenerweise für sich beansprucht, nicht
allzu schlimm bestellt zu sein; jedenfalls sieht er ein, däss der hierhergehörigen
Kenntnisse wenigstens nicht ganz zu entraten ist, da er schon einige Seiten weiter *)
wiederum zur babylonischen Mythologie seine Zuflucht nimmt, indem er der Ver-
mutung Raum gibt: .Vielleicht besteht auch zwischen dem Wesen des babylonischen
Gottes, dem Sterben das Beste dünkte, und dem chthonischen Charakter des Sarapis
eine Beziehung'. Schmidt hätte mit ruhigem Gewissen für das .vielleicht' ein .be-
stimmt' einsetzen können. Zur Sache selbst werde ich .mich noch weiter unten zu
äussern haben: hier nur soviel, dass der Verfasser auf Grund derjenigen Quellen^),
von denen Lehmann-Haupt *) gerade im Gegensatz zu ihm seinen Ausgangspunkt nimmt,
gleich von vornherein zugeben muss'): ,dass es aber in Babylon einen Gott namens
Sarapis gegeben haben muss, mag er nun schon gefunden oder noch zu finden sein,
kann nach dem Zeugnis der Ephemeriden nicht mehr bezweifelt werden'. Hätte
der Verfasser sich weniger auf die Unkenntnis verlassen, so hätte er wissen müssen,
dass dieser von ihm postulierte Gott schon längst gefunden ist. Die Ephemeriden
sind die von Plutarch aus Hieronymus von Kardia exzerpierten Ephemeriden*), wo-
durch die hier so stiefmütterlich behandelte Quelle mit einem Schlage zu der haupt-
sächlichsten ei-hoben wii-d.
Ich will jedoch vorläufig noch dem Gedankengang der Scbmidtschen Ai-beit
einfach weiter folgen, zumal wir uns nunmehr dem Augenblick nähern, an dem
uns das Ergebnis seiner Untersuchung verkündigt werden soll. Auch die baby-
lonische Hypothese teilt das Schicksal der ägyptischen und sinopensischen, da ihr
die Bewertung der Quellen, wie auch das Kultbild des Bryaxis im Wege steht. Am
Schluss meiner Arbeit will ich mich noch einmal mit den Sarapistypen beschäftigen,
daselbst werde ich mich auch mit der Meinung Schmidts über diese Schöpfung des
Bryaxis auseinanderzusetzen haben. Dann heisst es"): -Es gibt einen gewaltigen
Grund dagegen, dass überhaupt eine fertige Religion übertragen wurde: Sarapis hat
1) p. 77 Anm. 3 zu p. 76. — 2) p. 76 Anm. 1. — 3) Lehmann-Haupt a. a. 0. Sp. 355.
4) p. 80 Anm. 2. — 5) Plut., Alex. 73; Arrian, Anab. 7, 26, 2.
6) Röscher IV 1 Sp. 339 S. — 7) p. 76.
8) Lehmann-Haupt Heimes XXXVI 1901, 319 f. ; Röscher IV 1 Sp. 339 (dort auch
weitere Literatur) ; Schmidt p. 74 Anm. 2. — 9) p. 77.
Jlittcihiiiiirii 1(11(1 Nachriclifen. 123
keinen Mythos. So unbegreiflich das wäre, wenn man in Alexsindria einen Gott ein-
geführt hätte, der irgendwo vorher schon Verehrung genoss, also auch Mythen ent-
wickelt hätte so wohl verständlich ist es, wenn der Gott eine künstliche
Neuschöpfung ist", üas also ist das Evangelium, auf das wir fortan zu schwören
haben ! — Neu ist diese Botschaft gerade nicht, was übrigens Schmidt — trotzdem
hier sein wichtigstes Resultat ist — auch nicht behauptet: er beruft sich auf Die-
terich'). Verfasser begründet seine These mit der Behauptung'), dass , keine Ge-
walt der Erde die Aegypter hätte zwingen können, von ihrer viertausendjährigen
Tradition zu lassen und sich einem griechischen Kulte zuzuwenden, aber der König
wollte ebenso wenig die Griechen in ihrem Glauben zu Aegypter werden lassen. So
war es nur möglich, dass ein Höheres beide vereinigte')". Und dieses Höhere, das
eine solche Wundermacht besass, sollte eine ganz moderne Erfindung, ein junger
Extrakt politischer Erwägungen gewesen sein ! Das ist nicht nur unwahrscheinlich,
das ist gerade aus den angeführten völkerpsychologischen Gründen unmöglich. Der
mythenlose Gott ist ein Mythos, und zwar diesmal wirklich ein zu jenem Zwecke
eigens geschatiener. Nie und nimmer wäre es auch der schlauesten Priestermaehen-
schaft gelungen, einen völlig neuen, d. h. zur Zeit autoritätslosen Mythos zu kreieren,
der es vermocht hätte, das religiös-konservative ägyptische Element mit dem leicht
beweglichen Geiste hellenischer Philosophie in sieh zu verschmelzen. Eine Ver-
schmelzung aber, in der die einzelnen Bestandteile ihren Charakter jedoch nicht ein-
büssten, erstrebten Ptolemäos und seine Ratgeber. Schmidt muss selbst zugeben,
dass von dem mythenlosen Gotte, wie er ihm vorschwebt, bis zum Allgotte. wie er
dann später vom Jordanland aus der Welt verkündigt wurde, nur noch ein letzter
Schritt ist. und kein grosser. Einem solchen Allgotte aber hätte der formenfrohe
Hellenismus damals noch fremd und verständnislos gegenüber gestanden, das ägyp-
tische Gedankenreich war von ihm noch himmelweit entfernt.
Nein, nur eine Gottheit mit einem weitverzweigten Mythos, der durch eigene
uralte Tradition reich genug und fähig war, sich einem durch lange Vergangenheit
geheiligten anderen Mythos zu umschliessen. konnte hier helfen, wofür man in Alex-
andria auch das richtige Taktgefühl besass. Wie wäre es umgekehrt möglich ge-
wesen, von einem Gott, dessen ungeheure Bedeutung auch für die geschichtliche
Entwickelung Schmidt selbst anerkennen muss *), nur den Namen zu entlehnen, ohne
nicht zugleich seinen Kult zu übernehmen? Natürlich hat bei einer Auslese der
unter diesen Bedingungen in Frage kommenden Gottheiten neben der engen Bezie-
hung des Sarapis zu Alexander dem Grossen auch die Erwägung mitgesprochen,
durch Namensanklang Sarapis ^ Osiris-Apis ein sichereres Gelingen zu erreichen. Die
Hauptvorbedingung aber bleibt doch immer die, dass die Mythologie des Sarapis
durch ihren Reichtum geschmeidig genug war. über alle sich in den Weg stellenden
Schwierigkeiten hinwegzutäuschen. Einem neugeschaffenen Mythos, der als homo novus
im Pantheon diese Schwierigkeiten nur noch vermehrt hätte, wäre das nie gelungen.
Schmidt zitiert^) Clemens Alexandrinus Protr. IV 48, vol. I p. 37, 16 Stähliii:
"AÄ^.oi 08 (paaiv novttxbv sivat ßgitocq xbv Säpnnt)', xx).- und bemerkt dazu sehr richtig"),
dass novTixov hier nicht als geographischer Eigenname, sondern als Appellativum
zu dem Meergott Sarapis aufzufassen sei. Trotzdem hiermit ein weiterer Beleg für das
Zutreft'ende der Ableitung des Wortes Sarapis von ,sar apsi", dem Beinamen des
Ea, gegeben ist, kann sich Schmidt doch nicht entschliessen '), die Konsequenzen
zu ziehen. Er verhält sich hier vielmehr neutral, indem er wiederum Unkenntnis '),
diesmal philologischer Natur, vorschützt").
1) Vers. d. Fhilol. 1897. 33. — 2) p. 78 f. — 3) Lehmann-Haupt, Röscher IV 1
Sp. 345 Z. 41 «• — 4) p. 79. — 5) p. 51 f. — G) Anm. 6. — 7) p. 75. — 8) Anm. 4.
9) Lehmann-Haupt, Röscher IV 1 Sp. 340 Z. 48 ff.
124 Mitteil lotgeu und Nttcliric/ifrjK
Der starke Einfluss babylonischer Kulte auf die orientalische Welt ist nicht zu
leugnen. Schon oft wurde von verschiedenen Seiten auf die Beziehungen hinge-
wiesen, die zwischen Babylon und der Jahve-Religion bestehen ') , daher auch im
Sarapiskulte ihre deutlichen Spuren hinterliessen. Schmidt verwirft-) mit Recht die
Ableitung des Wortes Sarapis von ^äfigui naii als Sohn der Sarah. Zu dieser fal-
schen Etymologie konnte aber nur der Umstand die Veranlassung sein, dass die Tra-
dition zäh daran festhielt, Sarapis mit semitischen Kulten in Verbindung zu setzen, und
zwar gerade mit jenen semitischen Kulten, die von Babylon aus entweder überhaupt ihre
Richtung erhalten hatten, oder doch wenigstens von dort stark beeinflusst waren.
Durch die Zerstreuung der Juden über die damals bekannte Welt wurden auch ihre
kulturellen Güter über diese mit ausgebreitet, um an den verschiedensten Orten die
mannigfaltigsten Kombinationen einzugehen. Für Mythologie und Kalenderlehre lassen
sich diese verschlungenen Fäden am sinnfälligsten wieder entwirren. Hierbei konnte
es natürlich vorkommen, dass auf ganz verschiedenen Wegen mehrere solcher nach
gleichem Ausgangspunkt getrennter Fäden schliesslich wieder zusammenliefen. Im
Sarapis haben Vir einen solchen Knotenpunkt : in seinem Kulte vereinigte sich wieder
der direkte babylonische Einfluss mit denjenigen semitischen Anschauungen, die ihren
Weg durch das Reich der hellenischen Bildung genommen.
Auf diesem Wege hat Sarapis auch alle diejenigen Elemente in sich aufgenom-
men, durch die in Alexandria dann das Griechische seines Charakters so betont
werden konnte, besonders seines chthonischen Charakters in der Eigenschaft als
Pluto-Hades-Osiris. Au sich sind ja solche Identifikationen innerhalb der antiken
Religionsgeschichte gewöhnlich, daher ziemlich belanglos : meistens handelt es sich
nur um eine naive Ausdehnung des lokalen Pantheons. Tatsächlich nimmt Sarapis
schliesslich neben Isis die Stelle des Osiris ein ; trotzdem kann in diesem Sinne von
keiner Verdrängung') des Osiris durch den Sarapis die Rede sein, sondern nur von
einem endgültigen in einander Aufgehen zu einer neuen Einheit aus alten Bestand-
teilen. Die Darstellung auf einer Silbermünze gewährt hierfür ein treffliches Bei-
spiel*): dort sehen wir einen Sarapis, dessen Haupt mit einem Osirisbild bekrönt
ist. Der Terminus ante quem aber, den Schmidt durch diese Zusammenstellung
Isis-Sarapis für die Einführung des Sarapis in Alesaudria gewinnen wilP), verliert
dadurch seine Bedeutung, dass wir in der mit Sarapis verbundenen Isis wiederum
nur eine Weiterbildung, beziehungsweise neue Kombination der Istar-Astarte zu er-
blicken haben, die ganz ähnlichen Wandlungen unterworfen war, wie der zum Osiris-
Apis modifizierte Sarapis. Uebrigens ein neuer Wertmesser dafüi\ wie viel oder wie
wenig auf Namensanklang zu geben ist.
Auch auf rein römischem Boden finden wir einen Einschlag gerade jener Kalen-
dermythologie, der natürlich nur eine weiter nach Westen vorgeschobene Station
der von Osten kommenden Lehre bedeutet. Mit dem Monat Januar beginnt der
römische Jahreslauf, d. h. mit dem dem Mondgott Jana geheiligten Zeitraum. Von
dem Janus bifrous ist die Geschichte der Zwillinge, deren einer zum Vernichter des
anderen wird, schwer zu trennen. Auch sie weist uns wiederum auf Babylon zu-
rück, wo uns jene Zwillinge bald als Vollmond und Neumond, bald als Soune und
Mond begegnen. Immer ist das Leben des einen durch den Tod des anderen be-
dingt. Für diese Beziehungen gibt uns gleichfalls die typische Darstellung man-
cherlei Nachweise, sowohl in den zahlreichen Reproduktionen des Sarapis in Gesell-
schaft der Dioskuren "), wie in der nahen stilistischen Verwandtschaft des Sarapis
mit dem doppelköpfigen Janus, dessen beide Köpfe meist noch durch eine Mond-
sichel mit nach oben gekehrten Hörnern verbunden sind ').
1) Lehmann-Haupt, Röscher IV 1, Sp. 359 «. — 2) p. G7 .A^um. 2.
3) Schmidt p. 68. — 4) Weitz. Röscher IV 1 Sp. 366 f. — .5) p. 63.
6) Weitz a. a. 0. Sp. 370, Typus 4 b. — 7) Weitz a. a. 0. Abb. 12. Typus 15.
Mitte/liiH(ieu und Xmlnichfot. 125
Meinem Versprechen gemäss bin ich über die Typenbehaudlung des Sarapis über-
haupt hier noch einige Worte schuklig. Auf die typische Gestaltung des Gottes legt
Schmidt besonderen Wert; doch müssen seine hieran geknüpften Betrachtungen ')
als gänzlich "verfehlt bezeichnet werden. Auch ich bin zweifellos davon überzeugt,
dass Bryaxi.s für Alexaudria ein Sarapisbild geschaffen hat-). Ich deutete aber schon
einmal kurz an^). dass uns die Produkte der bildenden Kunst keinen Rüekschluss
erlauben ,auf den Ursprung des Sarapiskults überhaupt und auf die damit zusammen-
hängenden mythologisch-historischen Probleme". Höchstens kann ich hierzu Fol-
gendes bemerken : wenn ein Künstler den Auftrag erhielt, eine Gottheit darzustellen,
die eine babylonisch-griechisch-ägyptische Kombination repräsentierte, und wenn
diese Gottheit durch den auf alle drei Bestandteile bezüglichen Untcrweltscharakter
dem Künstler einen so trefflichen Anhaltspunkt zur Ausführung seines schwierigen
Werkes bot, dann war es unter diesen Umständen nur natürlich, dass aus der Werk-
statt eine Sarapis-Hades-Osiris-Apis Darstellung hervorgehen musste, in der ebenso
selbstverständlich der Hadescharakter überwog, da eine griechische Künstlerhand den
Meissel führte. Vor allem kam es darauf an, ein Bild zu schaffen, das der allge-
meinen Vorstellung von dem zu verehrenden Gotte gerecht wurde. Das ist dem
Künstler nicht vollständig gelungen, wie aus den zu Eingang zitierten Quellen deut-
lich hervorgeht. Er hat aus seiner hellenischen Ideenwelt heraus das eigentliche
Tier des Sarapis dem Hades-Kerberos zu sehr nachgesetzt. Dieses Tier des Sarapis
kann ebenfalls — wie Lehmann-Haupt nachgewiesen*) — sehr gut als m'rjßfpoc xcd
ä^äxtav definiert werden. Diese Darlegung Lehmann-Haupts ist von Schmidt*) in
jeder Weise missverstanden worden").
Die Neuschöpfung eines Bildes überhaupt wurde — trotz des Einführungsbe-
richtes — schon deswegen bedingt, weil der von Ptolemäos neu inaugurierte Kult
auch ein prächtiges und würdiges Bild erforderte ; ein solches hätte aber dem Trans-
porte über so weite Entfernungen zu grosse Schwierigkeit gemacht. Das herbeige-
holte Bild muss also minderwertiger gewesen sein, weshalb es möglichst bald durch
dieses neue Werk des Bryaxis ersetzt wurde. Dass die Nachrichten über diesen Aus-
tausch schweigen, begreift sich leicht: muss es doch im Interesse der Priesterschaft
und der Regierung gelegen haben, diese Reorganisation in aller Stille vorzunehmen,
die Gemeinde gleichsam vor eine vollendete Tatsache zu stellen. Diese Bemühungen
erreichten in dem Maße ihr Ziel, dass schon unsere frühesten Quellen scheinbar nicht
mehr imstande sind, einen Unterschied zwischen dem ersten und dem zweiten Bild
zu machen, und daher vielleicht auch zum Teil von dem letzteren berichten, was
sie über das erste gehört haben. Aus einer Neuschöpfung des Bildes aber auf eine
Neusehöpfung des Kultes zu schliessen, ist ganz unzulässlich. Soweit sich derartig
sensible Anfänge überhaupt verfolgen lassen, sehen wir bei allen Völkern zu allen
Zeiten immer erst aus religiösem — sei es Verehrungs- oder Furchttrieb — eine Form
der Anbetung und Unterwerfung unter die gefühlte unsichtbare Macht entstehen,
die erst nach geraumer Zeit auch nach einem sichtbaren Vertreter dieser Macht ver-
langt. Dieses Stadium wird gewöhnlich erst dann erreicht, wenn die aus LTrnatur
entkeimte religiöse Gottesanbetung zum Dogma erstarrt ist und in die Form eines
geregelten Gottesdienstes eingezwängt wird. Die Errichtung eines neuen Kultbildes
ist also nicht ein Beweis dafür, dass ein neuer Kult entstanden, sondern gerade im
Gegenteil dafür, dass einem alten Kult eine sichere Fortdauer gewährt werden soll.
1) Besonders p. 77. ff. und p. 84, Exkurs II zu p. 81.
2) Weitz a. a. O. Sp. H73. — 8) Weitz a. a. 0. Sp. 36G Z. h7 ff.
4) Wochen »ehr. f. l-lass. Phi/ol. 1898. 125. — 5) p. 77 Anm. 4.
fi) Für den Sarapis des Bryaxis vgl. auch den Aufsatz Le Sarapia de Bniatis
von W. Amelung. Bevue arclicnlac/ique 1908 p. 177 ff.
10
126 MittciJtnigen uiul N((c/i richten.
Das Kultbild selbst wird dann immer ein Produkt der augenblicklich herrschenden
Aesthetik sein und demgemäss in gewissen Zeitabständeu eine Umwandlung erfahren :
das ist der Weg, der von den roh geschnitzten Baumstammidolen zum Wunder-
werk des Phidias, von den kindlich gestammelten Darstellungen der Katakomben zu
Raphaels erhabene Milde leuchtenden Christusantlitz führt.
Sarapis gerade hat es uns relativ leicht gemacht, einzelne Zeitströmungen inner-
halb seiner T_ypenentwicklung an verschiedenen Orten zu verfolgen '). Auch hier
möge ein kurzer Ergänzungsexkurs erlaubt sein, der zugleich recht geeignet ist. die
Mannigfaltigkeit der Bestandteile zu erläutern. Babylonische, griechische, ägyptische
Elemente durften uns nicht überraschen : die Natur des Gottes erforderte sie. Aber
auch von römischer Seite war ein Einschlag zu vermerken, wie der Janus uns lehrte,
dem die uralte Tradition des Jana zu Grunde lag. Wenn wir diesen Weg noch
weiter hinauf verfolgen, darf uns ein Hinübergreifen in etruskische Kreise nicht
mehr befremdlich sein. Die Juppiterdarstellnng eines etruskisehen Spiegels-) bot Ver-
anlassung zu derartigen Bemerkungen. Noch überzeugender drängt sich der von
dieser Seite aus dem Sarapis gelieferte stilistische Beitrag bei einem etruski.schen
Juppiter^) auf, dessen ornamental geflochtenes, vou einem schmalen Band umschlun-
genes Haupthaar, dessen mit leichter Eleganz gewellter Bart, dessen ernst sinnende
Züge schon allein für unsere Beobachtung sprechen würden. Dazu kommt noch, dass
das Szepter des Gottes zu einem stilisierten Palmenzweig umgeformt ist, wie wir ihn
als eines der vielen Fruchtbarkeitssymbole auch vom Sarapis her kennen *). Das um
die Hüften des thronenden Gottes reiche Falten werfende Himation lässt den Ober-
körper unbekleidet, ist aber vom Rücken her mit einem Ende über die linke Schulter
und den linken Arm gezogen ; lebhaft erinnert uns die.s alles an einen durch zahl-
reiche Repliken vertreteneu Sarapistypus =). Vielleicht noch grössere Uebereinstim-
muug in der Auffassung von Gesichtsbildnng, Haar, Körper und Kleidung weist ein
als lOVEl inscbriftlich bezeichneter thronender Gott auf). Motiv der Haltung ist
dasselbe, nur fehlt das Szepter in der Linken, die sich diesmal auf die Oberfläche
des Thronsitzes stützt, wie ein von uns schon einmal zum Vergleich herbeigezogener
Zeus auf einer apulischen Vase mit der Rechten '). Dafür kommt hier ein anderes
Attribut hinzu : an der rechten Seite des Gottes, neben dem Postament des Thrones
steht eine kleine männliche Herme, deren Kopf eiuen Modius trägt. Ueber den Mo-
dius verweise ich übrigens auf meine Abhandlung bei Röscher*), mit der Schmidts
wohl stark gekünstelte Aufl^assung") in keiner Weise zu vereinen ist. Endlich können
noch einige andere Gestalten der etruskisehen Welt mit Erfolg zu einer Entwick-
lungsgeschichte des Sarapistypes herangezogen werden. Vor allem Mantus'"), der
zwar in seiner der gallischen, wie zum Teil auch der germanischen Region ver-
wandten Kleidung unverkennbare Abweichungen zeigt, dessen Züge aber ohne weiteres
für den Hades-Sarapis in Anspi-uch genommen werden können; dazu kommt noch der
eigenartige Kopfschmuck in der Weise einer Mauerkrone, der sich der Modius des Sarapis
zuweilen stark anpasst ; auch lassen die Flügel des Gottes an den Kreis Chronos-Saturn-
Sarapis ") denken. Letzteres gilt auch für Junen '-), für den gleichfalls zutrifi't, was
bei Mantus sowohl von der Kleidung, wie von der Gesichtsbildung gesagt wurde.
I) Weitz a. a. 0. Sp. 364 tf. — 2) Weitz a. a. 0. Abb. 11. Typus 13.
3) Gerhard, EtrusJcische Gottheiten, Rist. pJi. El. 1845, Taf. II 1.
4) Weitz a. a. 0. Sp. 371, Typus 5 b. — 5) Weitz a. a. O. Sp. 374 ff. Abb. 5 u. 6.
6) Gerhard, Agathodämon u. Bona Dea, Bist. pli. KL 1847, Taf. 11 1 ; cf. Etrus-
kische Gottheiten, Bist. ph. Kl. 1845 Taf. II 3.
7) Weitz a. a. 0. Sp. 374 f. Abb. 6. — 8) IV 1 Sp. 366. — 9) p. 84.
10) Gerhard, Etruskische Gottheiten, Bist. ph. Kl. 184.5, Taf. VI 2.
II) Weitz a. a. 0., Typus 15. — 12) Gerhard a. a. 0.. Taf. VI 3.
11
Mitfeihtii;/! II und ynr/iriclifen. 127
Wie mehrmals betont, handelt es sich hier nur um Nachträge zu der von mir
bei Röscher gegebenen Typenentwicklung des Sarapis ; im übrigen muss ich auf diese
Arbeit selbst, wie auch besonders auf die am gleichen Orte befindliche historisch-
mythologische Abhandlung von Lehmann-Haupt und auf die daselbst angegebene
lateratur nochmals verweisen.
TrppA.
Di A'hicenzo Costanzi.
Nella cittä denominata oggi Tliira. situata nella valle del Caistro, furono rin-
venute fin dal 1871 alcune iscrizioni greche dell'etä imperiale, di cui la prima e la
terza conservatesi quasi integralmente. la seconda mutila. Poiche la loro contenenza
non ha alcuna importanza per la questione che intendiamo trattare, sorvoliamo ad
una illustrazione antiquaria ed epigrafica di esse, e notiamo subito che in nessuna
e dato il nome della cittä; ma che questo si rileva agevolmente dall' etnico, leggi-
bile per intero nella prima 1. 6 Tfigiivüyr, e agevolmente rieavabile dalla parte su-
perstite nella terza. 1. 5 [Tft]grjiwi: Ammesso che non si tratti di un doppione non
v"ha dubbio che la forma legittima sia la seconda, come suppone l'editore Papadopulos.
— Kerameus (Athenische Miiteihtiigen III p. 55, 57). L' <i infatti si spiega per l'in-
fluenza del seguente to pertinente alla desinenza genetivale, cui era fisso l'occhio del
lapicida. 11 Papadopulos ricava che il nome della cittä fosse Teiga, e giustamente.
L'alterazione in Thira si dovrebbe assumere anche quando mancassero esempi ana-
loghi ; ma esempi analoghi non mancano, e basti rieordare come Pygela e diventato
Phygela (Ramsay The historical geographie etc. p. 111) e Tlilti di Cos e diventato
Pyli (Paton and Hicks Thi inscriptions of Cos p. 122).
L'editore fä notare il riscontro del nome Tfcpci cou la TippK ricordata nel-
FEtymologicum Magnum {rvouyvoQ). ricordando ancora in proposito le seguenti voci
citate nel lessico di Stefano Bizzantino Täggcf nöhg ^Iväla: — Tüffijßot;' 7i6).i; Av-
di'ac hno ToQQt'jßov rov "Arvog — Tigog • . . . jio/.i? 'Ivölag xul Avötag .... Sembra —
giacche non lo afferma esplicitamente — che egli ritenga tutti questi nomi di
cittä deformazioni del nome Tfiga rivelatoci dal documento epigraflco. II Ramsay
(o. c. p. 117), parlando di Tfi'pa, non si ferma a considerare se con questa debba
identifiearsi la TvQpa dell' E. M.. e il Fick {Griechisehe Ortitnumen p. 102), pur ri-
tenendo il nome TvQQr/voi plasmato secondo la foggia delF Asia Minore e sorto in
Lidia, rinuncia alla forza che potrebbe derivare alla sua induzione dal nome Tilget
( . . wenn auch auf die . . . Tipp« nicht viel zu geben ist). Non sarebbe per se
stesso improbabile che l'alterazione di Tf/p« in Tvqqk potesse essere un effetto della
somiglianza degli etnici TeiQijvoi e Typpr/rot '), qualora si ammetta — come a me
sembra — l'origine etimologica della leggenda che fa venire i Tirreni dalla Lidia, e si
convenga che nella prima fase di essa non si intendessero giä gli Etruschi. ma i Tirreni
di Lemuo, d'Imbro e della Calcidica ; ma per varie considerazioni vi e almeno seria-
mente a dubitare cha a questo procediniento si debba la menzione di una cittä de-
nominata Tipp«. Delle cittä ricordate da Stefano Bizantino si puö eliminare Tvqos
(vedi sotto) difflcilmente. senza peccare di arbitrio, si giungerebbe a sopprimere T«pp«
1) Mette conto appena di rieordare che un mito etimologico trova lo spunto in
somiglianze di suono, talvolta avvertite solo con uno sforzo di buona volontä. I
Ki/xfjiSQtoi diventarono XtißSQtoi e Kipßsgiot ; la prima denominazione ha quest' ori-
gine: ßoQfioxuToi jßp, e la seconda da KtQßiQog, prendendo Kratete sul serio lo
Scherzo d'Aristofane {Ran. 187 cfr. SchoL ad ?. 14). Piü sbalorditiva appare la deri-
vazione di Crustumeriiim da ClytaemeMm (Cass. Hem. apd. Serv. Aen. VII 631), e di
Gabü da Galutiiis: e Biits. fratelli di Siciiliis.
12
128 Mitteilungen tmd Niirliric/itcn.
e TÖQQtjßoQ: poiche l'esistenza della prima e accertata non tanto dall' indicazione
che vi si venerava ^ Anö'O.wv TaQQuloq e che era patria di Lucio grammatico, quanto
dairomonimia con la Tarra di Greta e la Tarra del Caucaso : Torebo o Torrebo era
almeno designazione di popolo presso Xanto di Lidia (Diouys. A. R. I 22); e, come
parecchie cittä galliche acquistarono il nome dalle tribü '), cosi puö essersi pffettuato
lo stesso processo anche per le cittä della Lidia. Ora, se dobbiamo maiitenere
iiel novero delle cittä lidie Täpo« e TÖQpijßoc, per cancellarne 'Kq^ci occorrerebbe
con argomenti positivi mostrare l'origine fittizia del nome. La designazione moderna
Thira si deve probabilmente all' etimologia popolare, che vi riconosceva la O^vgcc;
ma per giungere da Telga a S^ip«'-') non occorreva passare per Ti-gga. poiche nei
tenipi bizantini — anzi molto prima — la pronunzia di f; giä equivaleva a quella di v, e
il raddoppiamento del rho avrebbe avuto tutt' altro effetto che di contribuire all' assi-
milazione. Pertanto la confusione sarebbe in ogni caso anteriore all' epoca bizantina ;
ma allora l'ipotesi della confusione apparirebbe giä difficilmente giustificabile. per non
dire gratuita : le probabilitä di essa scemano ancor piü quando si abbia riguardo al con-
testo deir esegesi data nell' E. M. del vocabolo Tvgavfog. Questa parola e fatta deri-
vare . . . »Jto( nnö l^tgorjvCoV tofxol yaii oiizoi' fj And Fvyov ug iari hnb Tüggag TiöAfcu?
.tvxLuxTjC (sie). Si tratta senza dubbio di giuoohi etimologici ; ma non diversi da quelli
secondo cui nella jiarola &föc si scorgeva xöa/itp xtOtviu (Herod. II 51), e nel nome
Ile/.aayol si vedeva adombrata la natura errabonda del popolo, quasi Ilflaayol =
7is).agyoi (Strab. p. 220 — 221). Inoltre secondo la mente del lessicografo i Tvggtjvol
possono bene essere stati gli Etruschi : ma la stessa connessione con zvgarioi e
la concezione dei Tvgg?ji'ol simile a quella che emerge dall'inno omerico Jiot'vaoc >}
/.yaxal fanno pensare che la prima fönte avesse in mente i Tirreni abitanti nelle
isole e nel litorale dell' Egeo : e questo non sarebbe insignificante indizio della an-
tichitä di questa intepretazione etimologica '). Oltre a ciö vorremmo credere che
proprio i Bizantini avessero pensato di far risaUre a Gige l'origine della tiran-
nide? All' incontro questo concetto di Gige corrispo'nde alla rappresentazione pla-
tonica (7?ep. I. 3 pg. 3fi0 B) e al tipo tratteggiato da Tucidide dei tiranni (I. 17), che
avrebbero mirato non all' utile pubblico, ma al proprio Interesse.
1) Cfr. i nomi raccolti dal .Marquardt Römischr SUinturmvaUmu/ I - p. 269. Una
cittä logi'jßiov si trova menzionata presso Nonn. Dioni/n. Xlll 466 (Cfr. MüUer-Deecke
Die Etrusker I p. 75 n. 24.
2) E' inutile osservare che Ovqhc e ßvgc<ia (Ramsay ib. p. 114) sono due grafie
della stessa pronunzia.
3) Molto istruttivi sono gli eserapi di corruttela raccolti da Ottofredo Müller
e W. Deecke (o. c. p. 74 n. 20; p. 75 n. 24; p. 78 n. 31) dei vocaboli Tvggtivd? o
TvQQijvixöi; in Tvquvvoq. L'errore dell' amanuense traeva origine dalla somiglianza
dei vocaboli ; ma dubito seriamente che l'alterazione vada sempre addebitata ai
trascrittori degli autori bizantini, presso cui.si trovano. La corruttela puö ben ri-
salire a un tempo in cui il suono delle parole fosse ancora piü simile, cioe quando
// aveva ancora il suouo di e. ed essersi quindi infiltrata nei testi delle fonti adope-
rate dagli scrittori bizantini. L'etimologia di Filocoro (fr. 5), secondo il quäle rr-
gavvoi; Hgrßai anö Tvggijviäv . . . e l'identificazione che fa lo stesso storico (ib.) coi
Tirreni-Pelasgi dell' Attica (Hecat. apd. Herod. VI 137) mostra che l'epiteto di uyfxoi
si adattava, secondo il ipiü antico autore da cui deriva il cenno dell' E. M. ai Tirreni
deir Oriente. Valga questo esempio, secondo la restituzione, per me sicura, di 0.
Müller (o. c. p. 79 n. 31): Hesych. dcojj.oi Tvqqtjvixol' enl SiOfiCot' oi: iygi'jaavto oi 'A&rj-
ycüoi. E forse giustamente alla voce KvC,ixoq apd. Steph. Byz. lo stesso autore ha
cosi risarcito il luogo {ovzcuq) oi yß.Xt7tol {öfcjuoi TvoQrjVixoi) Sia xb I^otqixovq iirut
xovg TvQQTjvovg.
13
Mitteilungen und Nachrichten. 129
Pertanto l'esistenza di una cittä denominata Ti-QQa ha tiitto il diritto di essere
rivendieata. e forse il nome di essa va scoperto nel Tvqoq di Stefano Bizantino. La
notorietä della cittä f'eiiicia esercitö un influenza sul nome della cittä piu oscura
lidia non altrimenti che nel testo di Polibio (-n^ßat ha in iin luogo soppiantata Stoßt)
(Polyb. XXVII 5.3; Liv. XLII 4(5,7; Niese 11 p. 116 n. (3). Soltanto bisogna rinuni-
ciare a identificarla con la moderna Thira ' e a cercarle una qualunque ubicazione,
non avendo pur troppo che l'insufficiente guida dal cenno occasionale contenuto in
nn libro d'iudole grammaticale, non geografica. Noi ricaviamo che nomi come Tai-ra
e Tyrra dovevano essere fi-equenti nella Lidia, e, tenendo fermo al mite etimologico
della derivazioue dei Tirreni dalla Lidia, non si deve immaginare che gli antichi tissas-
sero in una determinata cittä il luogo di provenienza dei Tirreni, nia li reputas-
sero oriundi dalla Lidia per il frequente ricorso di nomi etnici e locali simili nel
suono a Tvpgrjvoi. Come ai Tvpgijvol delU Egeo venissero nella tradizione so^tituiti
gli Etruschi, ho procurato di dimostrare altrove ; e non credo inutile rilevare che non
e State questo il primo scambio degli Etruschi coi TvpQtjfoi, ma che proprio nel quinto
.secolo lo riscontriamo in un poeta contemporaneo d'Erodoto (Eurip. Cyclop. V 1 1 sq.)-
Einige Bemerkungen zu der Entstehung einer geschichtlichen
Tradition über die ältere römische Geschichte.
Von Wilhelm Soltau.
Mein Buch Die Anfänge der römischen Geschichtschreibung (Leipzig 1909 H. Haessel)
hat die Entstehung einer geschichtlichen Ueberlieferung über die ersten 500 Jahre
Roms aufzuhellen gesucht.
Möge es mir gestattet sein, an dieser Stelle noch auf einige Punkte hinzuweisen,
an welchen die spätere Forschung der Fachgenossen einzusetzen und das Gefundene
zu ergänzen haben wird.
Die Beweisführung meines Buches, welches die kritische Arbeit mancher anderer
Forscher über Naevius-Ennius-Accius, über Römerdramen und römische Epen zusam-
menfasste. hat den grossen Einfluss, welche diese Männer und ihre Dichtungen auf
die Ausbildung, ja die eigentliche Neuschätzung einer römischen Geschichts-Tradition
ausgeübt haben, klargestellt.
Allerdings werden nicht alle Historiker im einzelnen beistimmen.
Es ist möglich, dass nicht sämtliche Erzählungen, welche wegen ihrer dramati-
schen Gestaltung ihre Herkunft aus einer praetexta wahrscheinlich machen, auch
wirklich aus einem römischen Drama stammen. An manchen Stellen ist hierfür nur
ein bestimmter Grad von Wahrscheinlichkeit zu gewinnen. Fest steht aber, dass die
Mehrzahl der erhaltenen Fragmente jener Römerdramen sogar noch auf die liviani-
sche Darstellung einen bestimmenden Einfluss ausgeübt haben, und dass überall, wo
derartige dramatische Behandlungen der älteren römischen Geschichte anzusetzen
sind, Diouys dutzende von Kapiteln braucht, um den Vorgang zu schildern. Man
vgl. Dionys 1, 76 — 84 (Romulus' Jugend), 2, 30 — 52 (Raub der Sabinerinnen), 3, 2 — 22
(Horatier), 7, 21—67 ; 8, 1—60 (Coriolan), 9, 68—82 (Sp. Cassius). Sollte das Zufall .sein ?
Auch über den bedeutenden formalen Einfluss, welchen die griechischen Ge-
schichtschreiber auf die römischen Annalisten ausgeübt haben, ist bereits das Wich-
tigste soweit festgestellt, dass es nicht mehr bezweifelt werden wird, wie überaus
zahlreiche Details bei Schilderungen geschichtlicher Vorgänge der älteren Zeit den
griechischen Schriftstellern entlehnt sind. Man vergl. Zarncke Der Einfluss der grie-
chischen Literatur auf die Knlwickelun<l der römischen Prasa. und Soltau Anfänge der
röm. Geschichtschreibung S. 76 f.
Klio, Beiträge zur alten Geschichte XI. *l
14
130 Milteihtiuiai und Nachrichten.
Aber auf eine mehr formale Nachbildung griechischer Gesehichtschreiber.
auf die Nachahmung mancher Schilderungen griechischer Vorgänge hat sich die
römische Annalistik nicht, beschränkt.
Es gibt eine grosse Anzahl von Erzählungen, namentlich aus der älteren römi-
schen Geschichte vor dem Dezenivirat. welche mit einer uns befremdenden Naivität
mutatis mutmidis aus griechischen Historikern heriibergenommen sind.
So die Kämpfe der Horatier und Curiatier (vgl. Herodot 1. 82), die Fabierkata-
strophe (nach dem Fall der Spartiaten bei Therraopylae Herodot 7, 228 ausgemalt),
die Schicksale der Tarquinier nach Xenophon Hi-U. (5.4.81 und Herodot 3, l.')4: 5,92.
der Opfertod des Curtius Liv. 7. 6 nach der giiecliischen Fabel über Midas" Sohn cf.
Plutarch paraJl. min. 5. (Näheres s. Anfärnje d. Bim. Gesch. S. 86 f.).
Es kann nun nicht bezweifelt werden, dass die Mehrzahl solcher den (iriecheu
entlehnten Erzählungen schon v o r B e g i n n einer r ö m i s c heu A n n a 1 i s t i k
zu Rom in Kurs waren.
Schon Fabius Pictor crziUilte gläubig den Heldentod seiner 80(3 Stammesge-
nossen und die Schicksale des C. Marcius Coriolanus. Die Sage von Lucretia hat
sich schon vor Accius. der sie in seinem Drama B}uiu.< dichterisch darstellte, zu
Rom ein Bürgerrecht erworben.
Andererseits aber können solche Berichte nicht einer uralten volkstümlichen
Sagenbildung entstammen. Ihr Aufkommen ist schon deshalb nicht vor den
Beginn des 3. Jahrhunderts v. Chr. anzusetzen, weil manche der plebeji-
schen Geschlechter, zu deren Ehrung sie erzählt wurden, erst damals bekannt und
berühmt geworden sind, so die J u n i e r und M a r c i e r.
H i e r n u n e r w ä c h s t d e r F o r s c h u n g die n e u e A u f g a b e z u z e i-
gen, welche Schriftsteller vor den Annalisten diese Versuche
gemacht haben, durch Geschichtskonstruktionen nach griechischen Vorbildern
die Lücke der geschichtlichen üeberlieferung auszufüllen.
Darüber konnte mein oben genanntes Buch nur einige Hinweise geben, und des-
halb soll hier ergänzend hervorgehoben werden, wie notwendig es ist. dass genaue
Kenner der hellenistischen Literatur mitwirken mögen, um noch weiteres Material
herbeizuschaffen.
Es ist allerdings nicht zu bezweifeln, dass auch hier zunächst die Dichtungen
des Naevius mit dazu beigetragen haben, manche Angaben griechischer Schriftsteller
in die römische Gedankenwelt und in die ältere römische Geschichtserzählung über-
zulenken und einzuführen. Vielleicht sind erst durch seine Dichtung die Erzählungen
von Aeneas und Ascanius, von Dido und Anna, von Aeneas' Ankunft bei der Sibj'lle
von Cumae und seine Kämpfe in Latium bei den Römern populär und allgemeiner
Vjekannt geworden.
Aber die Uebereinstimniung der Annalisten mit den Stellen griechischer Histo-
riker, namentlich mit Erzählungen Herodots, ist z. T. derart, dass dieselben nicht
durch das Medium einer Dichtung, sondern allein durch prosaische Darstellungen
in die römische Geschichte eingeführt sein können.
Mag immerhin die .lugendgeschichte von Romulus und Remus. ihre wunderbare
Errettung durch Faustulus und ihr Leben unter den Hirten nach Cyrus' Jugendge-
scbichte gebildet, zuerst von Naevius aus Herodot 1, 116 f. entlehnt sein. Sicherlich
sind die Beziehungen von Livius 1, .54 (Dionj's 4, 50 f.) zu Herodot 5, 92 und 3, 154 oder
von Liv. 1,25 f. (Horatier und Curiatier) zu Herodot 1,82, von Liv. 2.8,7 zu Xeno-
phon, sowie die Verwandtschaft der Sage von den 300 Fabiern und den 300 Spar-
tiaten (Herodot 7. 22S) nicht durch die Tätigkeit der Dichter erklärlich. (Ueber Einzel-
heiten vgl. Die Anfänge der riimi-^ehen Geschiclitscli leilmnr/ S. 82 — 89). Und dabei ist
festzuhalten, dass die meisten dieser Erzählungen, so jedenfalls diejenige von den
15
Mitteihimjen und N<ir/ir/clitcii. 131
300 Kabiern, von der Willkür der Tarquinier. von Lucretia ') und Coriolan älteren
Ursprungs sind als die Werke der ältesten Annalisten.
Also das dritte Jahrhundert v. Chr. ist die geschichtsbildende Epoche gewesen,
in welcher die Berichte griechischer Mythographen und Historiker sich in Rom ein-
gebürgert haben.
Hier hat die weitere Forschung ein/.ugreifen und die verschiedenen Wege klar-
zulegen, auf welchen im Laufe dieses Jahrhunderts historische Schilderungen grie-
chischer Provenienz in die römische Chronik gelangt sind.
Namentlich drei Ai'teu von Uebertragungen sind hier zu beachten und von ein-
ander zu scheiden.
I. In erster Linie kommt die Tätigkeit griechischer M y t h o g r a [i li e n
iu Betracht, von Schriftstellern, welche alte griechische Sagen gesammelt, und durch
allerlei Anekdoten und Fabeleien ergänzt hatten, offenbar um das Lesepublikum au-
genehm zu unterhalten. Ein günstiger Zufall hat es gefügt, dass wir namentlich
über einen derselben und seine Beeinflussung der römischen Geschichte ziemlich gut
unterrichtet sind. Plutarch erwähnt in der vita des Romulus (2) einen gewissen Pro-
mathion und seine loTo^ia ' Ixalixi), in welcher ein ganz albernes, täppisches Märchen
über die wunderbare Erzeugung der Zwillinge, ihre Aussetzung und Errettung er-
zählt war. Dann wendet er sich zu den gewöhnlichen Gründungslegenden -) mit den
Worten {Rom. 3) : xov äs nloTiv syovxoQ Xoyov //tO-iaza xai ni.iiaxove /xäinvQug t« f/ev
xvQiwzccTu 71 p (3 r o c flc t o v c E?.X>jvac ^ § i 6 utx i ^tox?.?jq IlfTiaQf/li^ioc, lö xcti
'Pdßiog ü TlixtiOQ iv xolc n/.aiaroi:; intjxoXov&tjxfv. Vgl. auch 8 : Cov t« nXtlaTct xai
<l>aßiov '/.kyorxoQ xai xov TlfnaQ>jf>^tov dioxllovt. v: öox(iTi(>i.öxo^ exöoirai ''P6>ß >j g
X X ! a i >'.
Zwar hat man hier dem Plutarch einen Irrtum zur Last legen wollen und Diokles
zu einem Ausschreiber des Fabius gemacht. Aber abgesehen davon, dass der Nach-
weis nicht gelungen ist ^), ist .jetzt festgestellt, dass weder Fabius noch Diokles Ori-
ginal waren, sondern beide des Naevius' Drama AlinHinid Eomuli getreu gefolgt sind.
Naevius ist der erste gewesen, welcher die Romuluslegende iu allen ihren Einzel-
heiten berichtet und erfunden hat. Seine Praetexta Alimoniii Romuli war eine ge-
naue Nachbildung von Sophokles" Tt/ro. Bei dieser Sachlage ist es immerhin denk-
bar, dass dennoch einige Seiten der Gründungslegende schon vor Naevius ge-
glaubt worden sind. Nicht allein die Zwillinge und ihre Herkunft standen schon
vor Naevius fest, sondern auch die sonderbare Ernährung durch die Tiere des Waldes
— ohne Zweifel im Anschluss an die Gruppe der infuntes comUtore>> sm6 uherilms Iu-
pue (Liv. 10. 47). welche die Ogulnier 296 v. Chr. am Lupercal aufgestellt hatten ■*).
Aber die primäre Quelle für Diokles wie Fabius kann nur Naevius gewesen sein.
Damit aber steht fest, dass Diokles bemüht gewesen ist. ausführlich über die
römischen Sagen den Griechen Mitteilung zu machen, und dass er dabei sehr wenig
kritisch geliandelt hat, einem Drama gefolgt ist. das sich allerdings in Rom einer un-
geteilten Anerkennung erfreute. Plutarch citiert ferner quaest. Graec. 40 eine Angabe
aus Diokles iv xw TifQt ijQtnwv avvxäynaxi. Diokles schrieb also nicht die Geschichte
1) Die Lucretiafabel ist der Gründungslegende des Tempels von Tegea, wie sie
Pausanias YIII 47, 6 überliefert hat, nachgebildet (vgl. Anfänge der Rinn. Gesch. S. 9-5;
zu Coriolan s. ebendaselbst S. 102 f.).
2) Archiv für Religionswissenschaft Xll S. 101 f
3) Durch die Wiederholung der gleichen Worte bei Plutarch {KoiiihI. 3 und 8)
wird die Vermutung nahe gelegt, dass das Zitat indirekt aus Diokles entlehnt ist,
dass dieser schon bei Fabius zitiert war.
4) Die Lupa selbst stand dort schon früher. Archiv Jiir Rcligionstcissenschuft
XII S. 120 f.
9*
16
132 JIifteiliui</iii lind Nacliriiliteii.
seiner eigenen Zeit, sondern er behandelte die entlegenen Zeiten des Heroenalters.
Da wird es mit seinen gescliiehtliehen Bestrebungen nicbt weither gewesen sein.
Zugleich ist durch die Tatsache, dass Diokles nach Naevius geschrieben hat.
während er andererseits um 150 v. Chr. bereits gestorben war, die Zeit seiner schrift-
stellerischen Wirksamkeit fixiei-t.
Auch P r o m a t h i 0 n ist wie Diokles ein treffliches Musterbeispiel für diese
Gattung hellenistischer Schriftsteller, welche bemüht gewesen sind, die Vorgeschichte
Roms und Italiens unter Verwendung griechischer Sagenmotive zu rekonstruieren.
II. üeber eine andere Art, wie Erzählungen aus griechischen Dichtern und Ge-
schichtswerken sich in Rom eingebürgert haben, sind wir leider weniger gut unter-
richtet. Und doch muss dieselbe gleichfalls von grossem Einfluss gewesen sein.
um den ältesten römischen Dichter Livius Andronicus sammelte sich bald ein
grösserer Kreis von Literaten. Schulmeistern und Dichterlingen, welche es sich zur
-Aufgabe machten, ähnlich wie Livius Andronicus durch U e b e r s e t z u u g e n und
Uebertragungeu das römische Publikum mit den Erzeugnissen griechischer
Literatur bekannt zu machen. Wie jener neben seinen zahlreichen Dramen ein epi-
sches Gedicht die Odysia in Saturniern verfasste, so wurde von seinen Genossen ein
Carmen Priami und ein Carmen NeJei aus dem griechischen übertragen. Die Zahl
solcher Schriftsteller, welche z. T. zu Unterrichtszwecken Dichtungen und prosaische
Erzählungen übertrugen, war so gross, dass den Schreibern und Schauspielern auf
dem Äventin im Plebejerquartier der Tempel der Minerva, der Patronin von Hand-
werkern. Künstlern und Gelehrten, als stehender Versammlungsort und gottesdienst-
liche Stätte angewiesen ward ').
Leider ist. wie gesagt, im übrigen unsere Kenntnis hier lückenhaft, in wieweit
die jedenfalls zahlreichen literarischen Produktionen dieses Kreises auch die Schriften
griechischer Historiker berücksichtigt haben.
Aber selbst wenn die Zahl solcher schriftlicher Uebertragungeu gering gewesen sein
sollte, so haben doch die Mitarbeiter des Andi-onicus, welche als Lehrer und Hausgenossen
mancher angesehener Römer tätig waren, sicherlich auch mündlich bei ihrer Unter-
weisung darauf hingewirkt, mit dem über griechische Geschichte und Literatur Gelehr-
ten und Erlernten die römischen Zustände und Ereignisse zusammenzustellen. Die ty-
rannischen Ausschreitungen der Pisistratiden und ihre Vertreibung mussteu zum
Vergleich mit der nahezu gleichzeitigen Vertreibung der Tarqninier aufl'ordern. Der
Befreiungskampf der Römer ward mit dem der Athener, die Verbannung des The-
mistokles mit derjenigen Coriolans verglichen. Die Willkür der zweiten Dezemvirn
wurde vielfach zusammengestellt mit den Sehandtaten der 30 Tyrannen. Athens
und Roms Eroberung (390 v. Chr.) wurden in Parallele gesetzt. Roms Brand ähnlich
wie die Einäscherung Athens durch die Perser geschildert.
Es steht fest, dass uicht etwa spätere Chronographen oder Nepos zuerst solche
sjTichronistische Angaben zusammengestellt, sondern dass bereits Cato und Cassius,
darin ihren hellenistischen Lehrmeistern folgend, wichtige Ereignisse der älteren
römischen und griechischen Geschichte mit einander verglichen und geglichen haben.
(Man lese z. B. Gellius Noct. Ättic. 17, 2L)
in. Verwandt mit diesen Bestrebungen hellenistischer Schulmeister in Rom ist
eine andere. Während jene durch Uebersetzungen und Uebertragungeu die Phan-
tasie der Römer anregten und ihnen manchen geschichtlichen Stoff zuführten, den
sie dann den historischen Ereignissen ihrer eigenen Vorzeit an die Seite stellen
konnten, handelt es sich hier um Sammlungen von Exzerpten aus grie-
chischen Historikern, welche die Erlernung griechischer Sprache und grie-
chischer Literatur fördern sollten. Audi solche Chrestomathien und Auszüge aus
1) Ribbeck, Geschichte der röm. Dichtauf) 1, 11).
17
Mitteilmujett und Nachrichten. 133
jjriechisclii'n Schril'tstelleni führten dadurch, dass sie den geschichtlichen Stoff den
(iemütern der Römer nahe gebracht hatten, zur Rekonstruktion der eigenen Ge-
schichte. AVas man bei den griechischen Helden zu schätzen gelernt hatte, das über-
trug die ruhmsüchtige Nachwelt auf die eigenen Ahnen.
Hier sei besonders darauf hingewiesen, wie selbst ein Cicero statt der Originale
eine Epitome Polybiana, eine Epitorae des Fannius benutzt hat und dass sehr wahr-
scheinlich gemacht werden kann, dass auch andere unbedeutendere Schriftsteller,
welche aber als Quellen sehr in Betracht kommen, derartigen Auszügen ihre Kunde
verdanken. Im übrigen kann jedoch an dieser Stelle nur wiederholt werden, wie
notwendig es ist, dass hier Spezialuntersuchungen eingreifen, welche die häufige
Verwendung derartiger Auszüge erweisen. Auf verwandten Gebieten ist schon man-
cherlei getan, so z. B. indem in meiner Abhandlung Die Quellen Plutarchs im Lehen
lies Poplkola [Programm des Gi/miuisiiims zu Zahern 19U.5) erwiesen ward, dass Plu-
tarch grössere Abschnitte aus Oppius. Caelius. u. a. Annalisten einer Exzerptensamm-
lung entnommen habe, oder indem Münzer Zur Komposition des Velleius (1907 S. 247 f.)
gezeigt hat, dass Velleius eine grosse Anzahl von Exzerpten aus Schriften von der
Gattung de viris illustribus entlehnt hat. Derartige Auszüge müssen in grösserer
Zahl existiert haben, welche nicht nur römische, sondern auch nichtrömische Grössen,
letztere sogar in grösserer Vollständigkeit, als das Buch des Nepos de excellen-
tibus ducihus exterarum gentium behandelt haben.
Namentlich dann, wenn schon früh solche Sammlungen von Auszügen aus griechi-
schen Historikern gebraucht wurden, ist es erklärlich, dass manche Erzählungen Hero-
dots, manche Schilderungen des Thukydides und Xenophon den Römern so bekannt und
vertraut wurden, dass sie Anekdoten und Ausführungen derselben mitverwerteten,
um nach solchen Vorbildern die Geschichte der eigenen römischen Vorzeit zu bilden
und zu schaffen. An eine absichtliche Fälschertätigkeit ist dabei in den seltensten
Fällen zu denken. Man verglich die zeitlich zusammenfallenden Ereignisse ver-
wandter Art mit einander: der Vergleich führte leicht zu einer Gleichstellung man-
cher Vorgänge und darauf dann zu einer Entlehnung wichtiger geschichtlicher Mo-
tive aus dem historisch bekannteren Vorgang für die weniger bekannte Epoche vor-
geschichtlicher Zeiten.
Wie Cato die Tat des Caedicius 2-57 v. Chr. (vgl. frugm. 83) mit der des Leo-
nidas und seiner 300 Spartiaten verglich, so hatten schon früher die Fabier die durch
griechische Chrestomathien und Lehrbücher in Rom bekannte Erzählung mit den
Schicksalen ihrer Geschlechtsgenossen und deren Heldentod an der Cremera zusam-
mengestellt und diesen Vorfall nach jenem wiedererzählt.
Zu derartigen Untersuchungen anzuregen, vor allem die Kenner der hel-
lenistischen Literatur aufzufordern, das Ihrige dazu beizutragen, um das
Dunkel aufzuhellen : das ist der Zweck vorstehender Ausführungen.
Notiz,
lietretfend die Berechnung der Zeit, wann die Neumondsichel vom "23. Febr. 1477
v. Chr. sichtbar sein konnte (ad Ginzel Handh. d. matli. u. techn. Chrono!. I öO).
Das Sichtbarwerden von schwachen Sternen und der ersten Spur des Mond-
Neulichtes ist bekanntlich an die Dauer der astronomischen Dämmerung gebunden.
Gewöhnlich wird für das Ende der Dämmerung, bei welcher erst Sterne sichtbar
werden, der Depression.sbogen der Sonne unter dem Horizont zu 18° angenommen.
Der Betrag von 18° für die Depression der Sonne beim Ende der astronomischen
Dämmerung ist der alte traditionelle, welcher schon von Ptolemäus und Kepler
angenommen worden ist ; der genannte Wert ist dann, wie es scheint seit Brandes.
18
134 M>!ti'>l,l)l,l<li ii;i,/ X,lrh,/rhk'll.
in die meisten astronomischen Handbücher übergegangen. Selbst das streng fach-
liche Lehrbuch der s])härii^cheii Astronomie von F. Brünnow bedient sich seiner
(wenigstens noch in der Auflage von 1881 S. 1801. Ich habe deshalb a. a. 0. eben-
falls von dem Betrage 18° Gebrauch gemacht. Indessen haben schon einige Astro-
nomen des 18. Jahrh. Depressionswerte angegeben, welche vermuten lassen, dass das
Ende der astronomischen Dämmerung schon bei einem etwas weniger tiefen Stand
der Sonne unter dem Horizonte, also etwas früher eintritt. Eine grössere Reihe von
systematischen Beobachtungen mit freiem Auge ist indes erst von J. Schmidt
1856 — 1864 zu Olmütz und Athen gemacht worden {Astron. Nachrichten 63. Bd. 1865):
derselbe gibt für die verschiedenen Jahreszeiten etwas von einander verschiedene
Depressionswerte, das Mittel aus denselben ist 15,9°. Einige Jahre später hat C.
Behrmann auf einer Seereise in den Tropen, zwischen 18° n. Br. und 20° s. Br.,
Depressionsbeobachtungen gemacht, aus welchen nahezu der Schmidtsche Wert,
nämlich 15,6» folgt (Vierteljahrschr. d. Astronom. Ges. 1867 S. 237); diese Beobach-
tungen, welche also einen etwa 2'/4° kleineren Wert als den historischen ergeben,
sind von Astronomen angestellt, bei welchen die Auflassung von Helligkeitsunter-
schieden besonders ausgebildet ist ; für Laien wird der Depressionsbogen mindestens
auf 16° angesetzt werden müssen. Wiederholt man unter Anwendung des Mittel-
wertes der Beobachtungen 15,8 ° die Berechnung der Dauer der astronomischen Däm-
merung für den von Ed. Meyer zur Bestimmung der Regierungszeit Thutmosis 111
herangezogenen Neumond vom 23. Febr. 1477 v. Chr.. so ergibt sich die Dauer
etwas kürzer als 1 >» 26'", nämlich 1'' 15™: da die Sonne um 5 h 43™ m. Zt. unter-
ging (a. a. 0.), war das Ende der Dämmerung um ö'» 58™. Der Mond ging um
7114m unter; also stellt sich für Ed. Meyer die astronomische Sachlage insofern
günstiger, als man 6 Minuten vor Monduntergang die Mondsichel am hinreichend
dunkel gewordenen Himmel hätte schon sehen können. Anderseits steht aber einer
Befestigung dieses Rechnuugsresuttates der schon a. a. O. angegebene Umstand ent-
gegen, dass wir mit unseren Mondtafeln für eine so entlegene Zeit den Mondort und
daher auch die Untergangszeit des Mondes nur mit beträchtlicher Unsicherheit an-
geben können. F. K. ü i n z e 1.
Vom syrischen Limes.
Herr Professor Alois M u s i 1 in Wien schreibt mir zu meinen Austühruugen
über den syrischen Limes in byzantinischer Zeit, KKo IX S. 501 : ,Die angeführten
Ausdrücke des Theophanes und Malalas xö iaüziQOv /.ifuröv. tö i^ioTepov h/nnov
kennen auch die syrischen Schriftsteller, die von ,innerer' und , äusserer Wüste' reden').
Vor kurzem aus Nordarabien, wo ich in der inneren Wüste zehn Monate arbeiten
konnte, zurückgekehrt, kenne ich die Grenze in ihrer ganzen Ausdehnung. Die innere
Grenze (Wüste), vom Standpunkt der Römer aus, bedeutet das von römischen Lagern,
von römischer Militärmacht verteidigte Gebiet, das immer und überall die äusserste
Grenze der Ansässigen bildet. Die äussere Grenze (Wüste) entspricht den Weide-
gi-ünden der mit den Römern verbündeten Stämme, somit der äussersten Einfluß-
sphäre des römischen Reiches. Palmyrene gehört zur Machtsphäre ; denn das ganze
alte Palmyrene ist anbaufähig und war auch angebaut. Es ist mir gelungen, neues
Material zur Festlegung des römischen Limes in Nordarabien zu sammeln. Ich er-
wähne nur die römischen Heeresstrassen von Resäfa nach Damaskus und von Pal-
1) M. verweist hierzu auf die Abhandlung Zur 2'opographie und (leschichte der
Gebiete vmi 'Amra in seiner grossen Publikation Kusejr ^Amra, Wien 1907, wo die
gesamte Quellenliteratur angeführt ist. Das Prachtwerk ist leider auf der Tübinger
Bibliothek noch nicht vorhanden.
19
Mitteiliniffen muJ Nnrlirkhten. 135
m3'ra nach Damaskus mit ihren Meilensteinen, ferner den Kranz der römischen Be-
festigungen zwischen Kuphrat und Hawran, vgl. Noiil-Aiohien. Vorliericht. über die
Forschungsreise l!)()s/9. mit einer KartenxJcigie, Anzeiger der phil.-hist. Klasse der
Wiener Akad. vom j:i. Okt. IDOH. Auch für die T'mgren/.ung der römisch-persisclien Ein-
flulkphäre ist Neues zu Tage getreten.'' Wir dürfen also mit berechtigter Spannung
dem angekündigten Erscheinen des ersten Bandes von Nord-Arabien entgegensehen,
womit ein Werk beginnen wird, das das Gegenstück zu den drei Bänden über
Arnbia Pelnieci (Wien lilOT— >*) bilden wird. E. K.
Zwei neue Zeitschriften.
Aus zwei neuen Zeitschriften, die ziun Teil das gleiche fiebiet wie lüin be-
arbeiten und sich mit ihr dementsprechend ergänzen, seien hier einige der wich-
tigsten Arbeiten angeführt. In Band 1 (1907) des Memnon Zeitschrift für die Kunst-
lind Kulturgeschichte des alten Orients, herausgegeben von R e i n h o 1 d F r e i h e r r n
von Lichtenberg finden wir: E. Brandenburg, Bericht über eine Reise
in .\natolien im Sommer 1906: E. Herzfeld. Untersuchungen über die historische
Topographie der Landschaft am Tigfris. kleinen Zäh und Gebel Hamrin; F. Hommel.
Ein neues Bindeglied zwischen Etrurien und Kleinasien: J. Strzygowski, Bildende
Kunst und Orientalistik. In Band II (1908) : Dune an Mackenzie, The Tombs of
the Giants and the Nuraghi of Sardinia in their West-European Relations ; Marie
Pancritius, Der kriegsgeschichtliche Wert der Geierstele: E. Seil in. Heilig
oder Profan? —
Das Institute of Archaeology der Tniversity of Liverpool, veröffentlicht seit Sep-
tember 1908 Annais of Archaeology and Anthropologg (herausgegeben von J. L. Myres.
unter Mitwirkung von Barnard, Bosanquet, Frazer, Gann, Garstang.
Milne, Newberry und P i n c h e s). Aus Band I seien genannt: J. Garstang.
Notes on a Journey through Asia Minor und Excavations at Sakje-Geuzi. in North
Syria (Preliminary Report for 1908); P. Newberry, The Petty-Kingdom of the
Harpoon and Egypt's earliest Mediterranean Port: A. I. B. Wace, I. P. Daoop.
M. S. Thompson. Early Civilization in Northern Greece. Aus Band II: R. Newstead,
On a recently discovered section of the Roman Wall at ehester: T. E. Pect. Pre-
historic finds at Matera and in South Italy generally : W. H. S. .Tones. Dea Febris:
A study of Malaria in ancient Italy. —
Personalien.
Am 17. Dezember ist in Paris ,1 u 1 e s Delamarre an Kehlkopfschwiudsucht
gestorben, so kurze Zeit nachdem im Jahre 1908 der von ihm bearbeitete FascLkel
-Amorgos" des Insel-Corpus erschienen war. Von seinem Aufenthalt auf Amorgos.
Sommer 1896. datiert auch das schwere Leiden, dem er jetzt erlegen ist. Damals
wurde er, wie die Vossische Zeitung "21. XII. 1909 aus sachkundiger Feder berichtet,
von einem typhösen Fieber befallen und lag lange Zeit von den Aerzten aufgegeben
im Hospital von Hermupolis auf Syra. Halb hergestellt, aber noch schwach, widmete
er sich in der Heimat, von seiner Mutter auf das sorgsamste gepflegt, der Vei-ar-
beitung seiner Funde, beraten von seinen Lehrern und Freunden F o u c a r t und
Haussoullier, in engem Bunde mit seinen deutschen Fachgenossen. Daraus er-
wuchs jene für die Geschichte der Ptolemäeimacht in den Kykladeu und ihr Ringen
mit dem makedonischen Reiche besonders ergiebige Reibe fein ausgearbeiteter ge-
schichtlicher und rechtlicher Studien über einzelne bedeutende Urkunden, in denen
er fortleben wird, wie in seinem Anteil an dem Inschriftenwerk, dessen Vollendung
20
136 Mitfeihaic/en iwrl Naclirirhfcn.
fv erlebte, , nachdem ihm Freunde die letzte Arbeit abgenommen hatten", und das
,Wilamowitz in der Vorrede als Frucht der Freundschaft zwischen französischen und
deutschen Gelehrten gefeiert hat. Der Tod war für ihn eine Erlösung : sein An-
denken aber wird bleiben als an einen hochgesinnten Forscher, der Leben und Ge-
sundheit für die Wissenschaft hingegeben hat'.
Am 1(>. Dezember ist Ludwig Frie dl ander zu Strassburg i. E.. wo er seit
seiner Emeritierung lebte, im 86. Lebensjahr gestorben, seit Henri Weils Tod der
Senior der Altertumswissenschaft. Am 16. Juli 1824 zu Königsberg i. Pr. geboren,
hat er sein mit Früchten reich gesegnetes akademisches Wirken ausschliesslich seiner
Vaterstadt, in dem langen Zeiträume von 1847 — 1892. gewidmet. Dem Schüler von
Lobeck und Lehrs hat zunächst das Studium der griechischen Philologie, insbeson-
ders Homers und der homerischen Frage, im Vordergrund seiner frühzeitig stark ent-
wickelten wissenschaftlichen Neigungen gestanden. Dann aber ist er durch seine
Darstellungen aus der Sittoigescliiclite Korns in der Zeit ron Augustus bis zum Aus-
gang der Antonine, deren erster Band zum ersten Mal im Jahre 1862 erschien, der
Schöpfer einer Kulturgeschichte der i-ömischen Kaiserzeit geworden, die alle seit-
herigen Leistungen auf diesem Gebiet tief in den Schatten stellte. Das auf lang-
jährigen, tiefeindringenden Studien des gesamten in Betracht kommenden Quellen-
materials aufgebaute Werk erschien zunächst in drei Bänden und ist leider in der
7. Auflage von 1901 durch Weglassen der Noten und Exkurse dem Wunsch des Ver-
legers entsprechend auf zwei Bände zusammengestrichen worden. Die vom Vf. druck-
fertig hinterlassene 8. Auflage wird aber, wie Otto Hirschfeld kürzlich in seinem
Nachruf im Zeitgeist Nr. 1 (1910) mitgeteilt hat. höchst erfreulicher Weise das sicher
noch für lange Zeit grundlegende Werk wieder in unverkürzter Fassung bringen.
In der Sittengeschichte und in den ausgezeichneten Sachkommentaren zu den Aus-
gaben des Martial, Juvenal und Petronius steckt die Lebensarbeit dieses
grossen Kulturhistorikers von Rom, der als einer der letzten universalgerichteten
Forscher aus der alten Generation klassische Philologie und alte Geschichte gleich
souverän beherrschte.
Am 13. Dezember ging diesem fiaxQoßioq in ein frühes Grab voran Karl K r u ni-
b a c h e r in München, geb. 23. IX. 1856 in Kürnach, seit 1879 Gymnasiallehrer in
München, seit 1892 a. o., seit 1897 o. Professor an der dortigen Universität, der Or-
ganisator und Träger einer neuen Wissenschaft, der byzantinischen Philologie. Nach
H. Geizers allzu frühem Tod am 11. Juli 1906 {Klio VI S. 383 und VII S. 302) ist
dieses plötzliche und ganz unerwartete Hinscheiden Krumbachers ein ausserordent-
lich schwerer Schlag für seine junge Wissenschaft. Das Hauptwerk des Dahinge-
gangenen, die Geschichte der byzantinischen Literatur, in zweiter Auflage 1897 er-
schienen, hat seinen Weltruhm begründet und München zum Zentrum der deut-
schen Studien über Byzanz gemacht. Dazu trägt vor allem bei die Byzantinisclie
Zeitschrift, die Kr. seit 1891 herausgegeben und zum führenden Organ seiner Wissen-
schaft erhoben hat, durch die unermüdliche Arbeit des grundgelehrten und unge-
mein fleissigen Redakteurs zugleich ein unerreichtes Muster auf dem Gebiet wissen-
schaftlicher Periodica überhaupt.
August Heisenberg, seither ordentlicher Honorarprofessor für mittelgrie-
chische Philologie in Würzburg, ein Schüler Krumbachers, wurde zu seinem Nach-
folger ernannt.
Walter Otto in Greifswald ist zum Ordinarius befördert worden.
Francesco Bertolini. ord. Professor für alte Geschichte an der Univer-
sität Bologna, ist. 69 .Tahro alt. gestorben.
21
137
Die Schlacht bei Issus.
Von A. Jaiike, Oberst z. D.
Xachdem mein Buch Auf Alexanders des Grossen Ffade». Eine Reise
(hl rill KJehntsien (Berlin. Weiflmann 1904) mit den Aufnahmen der Schlacht-
felder am Granikus und bei Issus erschienen ist. hat sich die Kritik mit
meiner Festlegung des ersteren einstimmig einverstanden erklärt. Professor
.Judeich (Erlangen) hat daraufhin eine zusammenhängende Darstellung der
ScIdaeU am Granikus (vgl. KUo. VIII S. 372—397) verötfentKcht. der
ich ganz beistimme. Professor Delbrück {GescJiichfe der Krie(/sJ:nnst
I. Teil, zweite Auflage. Berlin 1908) schreibt S. 182: .Mittlerweile ist
nun das Material für die Granikusscblacht sehr verbessert durch eine topo-
graphische Aufnahme und Beschreibung der Gegend in dem Werke: A»f
Alexanders des Grossen- Pfaden etc. Durch dieses Werk, das am Grani-
kus einen fundamentalen Fehler in den bisherigen Geländevoraussetzungen
aufdeckt und beseitigt, ist in Wahrheit erst die Möglichkeit einer kritisch-
geschichtlichen Behandlung der Schlacht geschaffen worden."
In Bezug auf die Schlacht bei Issus sind einige Stimmen laut
geworden, welche trotz meiner Aufnahmen an der Identifizierung des Pajas-
Flusses mit dem Pinarus der Alten festhalten. Bevor ich auf (Uese ein-
gehe, möchte ich vorausschicken, dass auch hierbei meine Festlegimg der
benachbarten Pässe und meine Annahme der strategi.schen Lage beider
Armeen allgemein Zustimmung gefunden hat. Die einzige Schrift, welche
andere Ansichten verficht, ist diejenige von A. Gruhn, Das Sehlaehtfeld
von Issus. Eine Widerle(/im(j der Ansieiden Janl-es (.Jena 1905). welche
aber nicht als eine ernste, auf sorgfältigen Studien beruhende Arbeit an-
zusehen ist. da sie nach des Verfassers eigenem Geständnis ,. hastig, an
6 Abenden im Galopp anstürmender Keiter" und aus persönlichen Rück-
sichten (vgl. Nr. 8 der Berliner Philoloifiselien Zeitsehrifl vom 24. Februar
1906) niedergeschrieben ist. Die Schrift hat eine eingehende Widerlegmig
durch Lammert. Berliner P/iilologiscIie Woehenschriff 1905 Nr. 50. 51 und
1906 Nr. 8. erfahi-en. Lammert verwirft Gruhns Ansichten vom Anmarsch
der Perser über den Beilan-Pass und von der Lage der Stadt Issus ebenso
wie ich. Auch Dittberner (Issos, ein Beifrag zur Geschiehfe Alexanders
des Grossen. BerKn 1908) weist Gruhns Beilanpass- und Issus-Hypothese
: alten Geschichte X U. 10
1
138 .1. Jaiike.
als liiiltlos nach und erklärt : , Der Gnilinscho Dareios ist ein recht wun-
derlicher Stratege. Seltsam ist aber auch Gruhns Alexander. Die Unge-
heuerlichkeit einer solchen Kriegführung, wie Gruhn .sie Alexander in-
.sinuiert. leuchtet von selbst ein."
1. Lage der Städte.
Die l^age der von Arrian erwähnten Städte Mallus. Issus. Myrian-
(Iros ist noch nicht genau nachgewiesen. Mallus. wo Alexander die Nach-
richt erhielt. das.s die Perser bei Sochoi jenseits des Amanus ständen,
vermutet man nördlich oder nordöstlich vom Vorgebirge Karatash Burun.
Nac-h Heberdey lag es ca. 24 km von der Küste entfernt an der Stelle,
wo sich der Pyramus (h. Djihan) teilt. Die Schwierigkeit des Marsches
von Mallus nach Myriandros. den Arrian auf zwei Tage angibt, was eine
tägliche Marschleistung von über 50 km erforderlich gemacht hätte, sucht
Dittberner dadurch zu erklären, dass er v(jje(jaiu und ösvreQaioQ in das
richtige Verhältnis setzt : Alexander hat die Nachricht erhalten, dass dii'
Perser bei Sochoi jenseits des Amanus stehen; am folgenden Tage bricht
er auf und zwei Tage darauf, also am zweiten Tage nach dem Aufl)ruchs-
tage gelangt er nach Myriandros. Dies ergibt drei Marschtage mit min-
destens je 35 km. die Dittberner richtig als eine respektable Leistung an-
sieht, welche die Heeresleitung zuweilen verlangen muss. Man rechnet
2(t — 30 km als gewöhnliche. 22.5 km als tägliche Durchschnittsleistung in
Deutschland. 50 — 60 km als Gewaltmärsche, daher kann man nicht gerade
von einem ruhigen Marsch von 50 km sprechen, wie Lammert es tut.
Was Issus betrifft, so kann ich nur meine Veraintung wiederholen,
dass es. wie Pomponius Mela (I 13. 1) sagt: in reccssu intimo, also nahe
der äussersten Einbuchtung des Meerbusens von Issus gelegen hat. Xeno-
phon {Anahasis I 7, 1) sagt: t/}c Kür/Aag iayditji' n6?uv enl rf] ^aMtrij
oixov(iEPr]v, fisyäXrjv xal Evöaifiova. Da Mela hinzufügt : Nunc ne minimv
qindem, tiinc ingeitii nrhe celebris fit/t Issus, so ist es nicht zu verwundern,
dass von der schon zu seiner Zeit (1. Jahrhundert n. Chr.) unbedeutenden
Stadt nichts übrig geblieben ist, was nicht ausschliesst, dass bei genauerer
Untersuchung der Gegend noch Spuren von ihr gefunden werden könnten.
Dittberner und Delbrück vermuten Issus am rechten Ufer des Deli Tschai
nahe seiner Mündung, wo wir allerdings keine Spuren gefunden haben.
Aehnhch liegt die Sache bei der Stadt Myriandros. welche in
der Nähe des heutigen Alexandrette zu suchen ist. Da sich an der Strasse
von hier nach Arsus (Rhosus) zahlreiche Ruinen vorfinden, so wird eine
eingehende Untersuchung derselben vielleicht zum Ziele führen. Die Ent-
fernung der Ruinenstätte von Myriandros nach Alexandrette darf keine
grosse sein, da Alexander von Myriandros am nächsten Tage den Beilan-
Pass zu überschreiten gedachte, um die Perser jenseits des Amanus bei
Sochoi anzuijreifen . es muss also ziemlich nahe an der nach Süden füh-
Die Sdiliir/il bei. Issii-s. 139
niideii Strasse ;j:c'k'gfn liabeu oder es ist mit Alexaiidrette identisch, wie
l)ell)rück annimmt. Dittberner vermutet iMyriandios (er hält die Schreil»-
art MvQi'ai'öog für korrekter) 2- 3 \<m südlicli vom lieutiifen Alexandrette.
was als möglich zuzugehen ist.
2. Lage der Pässe.
lieber die 'A}iafi(hg nv'/Mi des Strabo (XIV .">. 18) und die Wnnny.n'i
nr?.ai des Stadiasmus (löü) ist kein Zweifel mehr vorhanden. Diesem
Anmarschwege Alexanders von Mallus nach der Ebene von Issus entspricht
der heutige Pass von Kara K a p u 'j (auch Karanlyk Kapu genannt!.
Ob auch Ptolemäus (V 7) mit Wuavr/.m nv/Mi denselben Pass meint, ist
zweifelhaft ^). Den Pass von Kara Kapu als Cilicische Tore zu bezeich-
nen, wie Dittbenier vorschlägt, möchte ich nicht empfehlen, da sowohl
Plinius {H. N. V 27) selbst, als auch Strabo (XII 2. 7) unter , Cilicischen
Toren" y.ai' i^oyJiv den Gülek Boghas^) im Taurus verstehen.
Der heutige Pass von T o p r a k K a 1 e s s i *) entspricht zweifellos
den TtvXai 'Aftavixai des Arrian (II. 7), den 'AfiaviöeQ nvkui des Poly-
bius (XII17, 2i. den Aimoiinic pylae des Curtius III. (8. 13). Hier ist
Darius, nachdem er sein Lager bei Sochoi (Lage noch nicht nachgewiesen)
verlassen und den Amaniis im Arslan Boghas oder Löwenpass überschrit-
ten hat. nach Süden gezogen, um die Macedouier am weiteren Vormarscli
aus Cilicien zu hindern. Inzwischen hatte Alexander, der noch immer
Darius jenseits des Amanus bei Sochoi vermutete. Issus passiert und die
Cilicisch-syrischen Pässe durchschritten. Es bestätigt sich aufs glänzend-
ste, wie Dittberner richtig bemerkt, die eigenartige Notiz bei Curtius (III
8. 13): foiie mdem iiorte et Alrxatuler ad faiiccs. qiiihit.s Si/ria udifiir (Ci-
licisch-sjTische Tore), cf Didtiis ad nmi Inrinii. f/ucni Aiinnunts ptflnx ro-
aoit (Toprak Kalessi) jxrrcii/f.
Die C i 1 i c i s c h - S y r i s c h e n T o r e im engeren Sinne, ai
Jii'Zai bei Arrian (IL (i. IL 8), Polybius (XII. 8), Strabo (XIV 5. 3 und 19)
werden zunächst durch die schmale Strandebene ^) am Mersin Su. Merkes
Su oder Sarisaki (Kfofjog) gebildet, welche zu Xenophons Zeit (// m'cQO-
öog. Anal). I. 4. 4) durch Mauern geschlossen waren, sodass sie nur an den
Toren passiert werden konnten. Wenn Dittberner S. 115 sagt, dass ich
die südlich (soll wohl .nördlich" heissen) vor den Toren liegende. :] km
lange, '/ä — 1 km breite Strandebene nicht zu den izvÄai gerechnet habe,
so ist er im Irrtum. Ich habe <lie Strandebene S. 18 — 20 beschrieben und
sie ausdrücklich als Detilee. also zu den nvÄui gehörig, bezeichnet. Lam-
niert dagegen hält meine Bezeichnung .Strandpass des Xenophon". die
1) Vgl. Abb. •") und H meines Buches 8. 4-t und 4-").
i) Vgl. Anmerkung 128, S. 103 meines Buches.
8) Vgl. S. 108 meines Buchs und Glohm Nr. lo vom b. April 19U!l 8. JUl.
4) Vgl. Abb. 3 und 4 8. :!? und 38 m. B. — -5) Vgl. Abb. 1 S. 17 m. B.
10*
3
140 A. Jnnh:.
Gruhn merkwürdig findet, zwar für richtig, ist aber der Meinung, dass sie
zu den nvXai xiig KiZixiag xal Tfjg Svgiac, des Xenophon nicht gehöre,
der sie im engsten Sinne des Worts, ebenso wie die nÜQOÖoi. als Tore
auffasst. Das mag sein. Wohl aber gehört sie zu den nvkai des Arrian.
Polybius und Strabo. Lammert's Vermutung, dass die südliche syrische
Mauer an oder auf dem Berge am Jonas-Pfeüer gestanden habe, wider-
spricht Xenophons Bericht von der beabsichtigten Landung der Hopliten
innerhalb und ausserhalb (also südlich) der Tore, mit denen Cyrus den
Feind zu vertreiben und so den Durchmarsch zu eröffnen gedachte. Diese
zwar nicht zur Ausführung gekommene Absicht lässt vielmehr auf den
Lauf der südlichen Mauer in der Ebene schliessen. Am .Jonas-Pfeiler
wäre kein Platz zur Landung gewesen. Auch rührt die alte Flussmün-
dung im Süden nicht vom Sarisaki her, vrie ich berichtigen muss: sie ist
vielmehr der Rest eines aus der Schlucht von Sakaltutan herkommenden
Flüsschens. Dagegen wäre die Möglichkeit nicht ausgeschlossen, dass der
Sarisaki statt des grossen Bogens nach Süden direkt zum Meere, wie der
Mersin Su, geflossen wäre und zwar zwischen den beiden nördlichen Mauern,
deren Linien nach Gaillier und Ainsworth den von Xenophon angeführten
Stellen entsprechen könnten . da ihre Entfernung von einander 3 Stadien
= 555 m beträgt: sie stehen heute c. 600 m auseinander.
Der Berg mit dem Jonas-Pfeile r\^. ein Ausläufer des
Anianus, schliesst unmittelbar südlich die Strandebene ab und bildet einen
wichtigen Teil der Cilicisch-Syrischen Tore im weiteren Sinne, da er bis-
her nur von einem steUen Saumpfad überschritten wurde. Erst jetzt wird
an einer Chaussee gebaut. Ich habe diesen schwierigen Teil im Gegen-
satz zum Strandpass des Xenophon Bergpass des Arrian genannt,
weü dieser ihn ausdrücklich sowohl auf dem Hinmarsch {■bneQßaZMv läg
TTi'daQ), als auf dem Eückmarsch Alexanders [y.ati]Ei dnb tüv nvXöjv)
erwähnt. Ich befinde mich hierljei in Uebereinstimmrmg mit den eng-
lischen Schriftstellei'n. namentlich mit Ainsworth. der in seinen Notes on
thc comparatirc geo(fraj)Jn/ of the Cilician and Sijrian Gates [Journal of thc
Royal gcographical Society. London 1838) ausdrücklich von „the two ma-
ritime passes" .spi-icht ,the one on the sea shore, mentioned by Xenophon.
and that on the ascent by Arrian". Von diesem sagt er: „a little way
to the south of the Mahersy river (Sarisaki) the hüls encroach on the sea
and there, it is conceived, was the pass, described by Arrian to have been
possessed by Alexander's troops on the moming proceeding the battle of
Issos. Certain ruins, named Jonas' Pülars, appear to occupy the spot,
where the pass was situated".
Während über den Pass am Jonas- Pfeiler keinerlei Zweifel in Bezug
auf seine Zugehörigkeit zu den Cilicisch-Syrischen Pässen im weiteren
n Ygl. Abb. 1 S. 17 und 2 S. -21 m. B.
4
Die SrhJncht hei Ismfi. 141
Sinne herrscht, zeigt sich über den nördlichen Abschluss Verschiedenheit
in den Ansichten. Ich sehe in der schmalen Strandebene am Mersin Su
den nördlichen Abschluss der Cilicisch-Syrischen Tore im engeren Sinne.
Lammert behauptet nun, ich hätte den Begriff zu eng gefasst und das,
was ich als solche gelten lasse, unrichtig erklärt. Er rechnet, ebenso wie
Dittberner, auch den Bergrücken am Eski Ras Pajas und sogar die 4 km
breite und nördlich bis zum Pajas reichende Strandebene hinzu. Dem
gegenüber muss ich erklären, dass seine Ansicht eine irrige ist. Der Berg-
rücken erweitert sich von '/a — 1 km der südlichen Strandebene bis zu
3 km, bildet also kein Defilee mehr. Seine Höhe ist im Vergleich zur
Höhe am .Jonas-Pfeiler und in Rücksicht auf die Breite von 3 km. welche
die Breite der Strandebene um das drei- bis fünffache übertrifft, und auf
die Länge von 4 km eine ganz unbedeutende. Die Schummerung auf
meinem Plan ist unrichtig und hätte besser ganz fortbleiben sollen, da sie
nur den steilen Berghang des Amanus bezeichnen soll, auch beim .Jonas-
Pfeilei-, aber nicht am Eski I!as Pajas angebracht ist. Es geht dies auch
daraus hervor, dass die heutige Chaussee fast ohne jeden tiefen Einschnitt
über ihn wegführt, wie der Plan zeigt, während ihre Einschnitte am Jonas-
Pfeiler bedeutend sind und der bi.sherige Saumpfad sowohl nöi'dHch, als
südlich von ihm im Zickzack hat geführt werden müssen, üeber die Be-
schaffenheit des Rückens werde ich weiter unten beim Lager Alexanders
noch zu sprechen haben.
Andererseits lässt sich die ganz ebene Gegend am Pajas und am Deli
Tschai. wie sie vom Amanus im Osten und seinen Ausläufern von Erzin
im Norden begrenzt wird , als eine Enge im weiteren geogra-
phischen Sinne auffassen , wie aus der englischen Seekarte vom
Golf von Iscanderun zu erkennen ist, welche das Kttstengelände und Um-
gebung plastischer hervortreten lässt, als die Kiepertsche Karte und daher
jedem, der sich mit Issus beschäftigt, als Uebersichtskarte nur dringend
empfohlen werden kann. In diesem weiteren Sinne spricht Arrian (II. 7)
von T« OTEVöjTOQa, in welche Darius seine Streitkräfte statt in der weiten
Ebene bei Sochoi zusammengedrängt habe, ebenso Plutarch (Alexander 20),
der dreimal die arsvä erwähnt, in denen Darius möglichst schnell gegen
Alexander vorzurücken, und aus denen er seine Armee wieder herauszu-
Ijringen suchte, als Alexander sich bemühte, ihn noch darin zu treffen.
Endlich sagt Polybius (XII. 8): .dass man von ihm (Timäus) glauben
solle, er sei einer der Generale, die soeben die Perser Iv Talg Kihy.ictig
nvÄatg in offener Feldschlacht durch sein Feldherrntalent besiegt habe".
Von einer solchen kann nicht bei den Toren im engeren Sinne , sondern
nur in den Pässen im weiteren Sinne d. h. in der Ebene von Issus die
Rede sein. Er trennt (XII. 17) ausdrücklich rä otevcc von den nvkai.
Auch könnte die Stelle (XII. 17. 3) ovveyyiaavxa roig aievoig otquio-
neöevaai Ttuqü lov Tlivatjov uoTcqiüv, welche Dittberner S. 117 gerade
142 ^- -J'nih;
zu Gunsten des Pajas erklärt . im weiteren Sinne /,n verstehen sein und
daher ehensouut zum Deli Tschai passen.
3. Wann und wo erhielt Alexander die Nacliriclit von der Anknnft
des Dariiis in Cilicien {
Kallisthenes berichtet (bei Polybius XII. 17): .Alexandros habe des
Dareios Ankunft in Cilicien erfahren, als er 100 Stadien von ihm entfernt
war und die Engpässe bereits hinter sich hatte". Ich habe S. 63 ge-
schrieben: werden diese 100 Stadien = 18.5 km von Myriandros gerechnet,
so weisen sie auf den Pajas : werden sie aber, wie es der Wortlaut zu-
lässt (Bauer: verlangt), vom Sarisaki gerechnet, so weisen sie annähernd
auf den Deli Tschai. Lammert behauptet, ich hätte S. 18 und 25 die
Entfernung des Pajas von Myriandros auf 38 km angegeben. Das ist
eine irrtümliche Auffassung. Ich habe S. 18 die Entfernung des Pajas
vom Sarisaki auf 11 km angegeben, und auf S. 25 erwähnt, dass nach
Xenophon die Entfernung von dort bis Myriandros 5 Parasangen = 27.15 km
betragen habe. Diese falsche Berechnung bei Xenojihon rechnet Lammert
zu meinen 11 km hinzu und erhält dadurch 38 km. also ein falsches Re-
sultat. Ich berechne nunmehr die Entfernung von Myriandros. wenn es
in der Nähe von Alexandrette gelegen liat. wie ich jetzt als wahrschein-
lich annehme, bis zum Sarisaki auf 11. Ijis zum Eski Ras Pajas auf 16.
bis zum Pajas auf 21. l)is zum Deli Tschai auf 31 km. welche sich auf
den Nachtmarsch und den Anmarsch zur Schlacht am folgenden Tage ver-
teilen, also nicht zu gross sind.
Lammert verwirft nun den Sarisaki als Ausgangspunkt, da sich Ale-
xander nicht am Kiide der Pässe, sondern noch mitten darin befand, und
vermutet, dass der Siini dieser Meldung im Referat des Polybius verscho-
ben worden ist. ..Auch würde er. wenn er hier die wichtige Nachricht
erhalten hätte, schwerlich noch 27 km weiter bis Myriandros marschiert
sein. Die 100 Stadien können sich nicht auf Alexander in Myriandi-os
bezogen haben, wohl aber stimmen sie. wenn <lamit die Entfernung des
Darius von den Pässen d. h. vom Beginn des Detilees im weiteren Sinne,
vom Pajas gemeint war. Von diesem bis in die mutmassliche Gegend von
Issns (von hier ans rechnet Diodor) sind es etwa 100 Stadien =18 km".
Lammert rechnet vom Pajas zum Deli Tschai 10. von dort bis Issus 8 km.
in summa IS km.
Dittberner rechnet die 100 Stadien von Myriandros. das er 2 — 3 km
vom heutigen Alexandrette vermutet, bis zum Pajas (22 km) und schliesst
hieraus, dass Darius an diesem Flusse gestanden haben muss. Kallisthenes
erwähnt nicht, von wem obige Meldung herstammt. Da die Flüchtlinge
ans Issus eine solche genaue Entfernungsangabe wohl nicht gemacht ha-
ben dürften, folgert Dittberner. dass die auf einem Dreissigruderer ent-
sandten Generalstabsoffiziere die Entfernung des Feindes nacji Befragen
Dir Siliinclii hei Isstis.
143
auf 100 Stadien angegeben hätten. Er vermutet, class Arrian (II. 7, 2)
mit >coZ::TÖ}öi]g die kleine Einbuchtung am Pajas gemeint habe. Indessen
sowohl die südlich, als auch die nördlich davon vorhandene Einbiegung
der Küste sind so unbedeutend, dass von eigentlichen Buchten an der
langgestreckten Küste keine Rede sein kann. Ich glaube vielmehr, dass
sich die Worte on x.oXn<Jidi]c, i^v i) Tavct] d-dXacaa auf die Bucht von
Issus im Allgemeinen beziehen, deren nordöstliche Umgrenzung vor ihnen
lag, als sie önioo) Eni 'laaöp geschickt wurden. Ich habe wenigstens
diese Vorstellung gehabt, als ich in einer Segelbai-ke von Alexandrette
nach Pajas fuhr, wie ich S. 9 beschrieben habe.
Abb. 1 zeigt die Skala von Pajas. an welcher das 12 m hohe Ufer ilen
Abb. 1. Die ->kula \uu i'aja.-.
Einblick erschwert haben würde, Abb. 2 (S. 144) unser Lager an derselben
Küste mit den Sümpfen südlich davon. Fährt man an Pajas vorüber und
nach Norden weiter, so senkt sich bald die hohe Küste zur Ebene und
man hat einen freien Blick nach dem Deli Tschai. Angenommen . Ditt-
berners Vermutung vom Einlaufen und Beobachten südlich des Pajas wäre
richtig, so würde die Schätzung allerdings in der Luftlinie ziemlich genau
auf den Pajas weisen, während die Entfernung zu Lande 116 Stadien
= 22 km beträgt. Da jedoch Arrian hiervon nichts erwähnt, sondern nui'
berichtet, dass der Feind ir xeoaiv gemeldet sei. so glaube ich. dass man
den Zahlenangaben des Kallisthenes nicht zu sehr vertrauen und ihnen
eine so entscheidende Bedeutung nicht beilegen darf, wie Delbrück und
144
A. Jankc.
Dittbemer es tun. Von seinen 40 und 14 Stadien wird weiter unten noch
die Rede sein.
4. Abmarsch Alexauders.
Der Abmarsch Alexanders von Myriandros erfolgte nach Arrian (II.
8, 1 und 2) in der Nacht, seine Ankunft bei den Pässen um Mitternacht.
Lamraei-t präzisiert den Beginn der Nacht Anfang November auf 6'' Ab.,
Curtius (III. 8. 22) berichtet dagegen, dass das Heer um die dritte Nacht-
wache, d. h. nach römischer Rechnung um Mitternacht aufgebrochen und
bei Sonnenaufgang an den Pässen angekommen sei. Beide Angaben kön-
nen nach Lammert richtig sein : - die eine kann sich auf den Aufbruch
Al.l..
Kiisti- und Si-Iildssriiini' liei l'ajas.
des Fussvolks beziehen , das zur etwaigen Verteidigung der Pässe früher
am Platze sein musste und hier bis zum Sonnenaufgang ruhte, die andere
auf die Reiterei, die in den Pässen nicht gebraucht wurde, und daher noch
i'echtzeitig ankam, auch wenn sie erst um Mitternacht abmarschierte".
Mir erscheint eine solche Teilung nicht wahrscheinlich und ich möchte
daher der Angabe des Arrian. nach der die ganze Armee gleichzeitig auf-
gebrochen sei, aus militäiischen Rücksichten den Vorzug geben. Es lag
ihm daran, möglichst schnell wieder in den Besitz der Pässe zu gelangen,
und dazu war der Nachtmarsch das beste Mittel : die Strapazen desselben
wurden durch die Ruhe am Morgen etwas aufgewogen. Nach Dittberner
mag die zeitliche Verschiebung bei Curtius durch das nächtliche Opfer
des Königs veranlasst sein.
Die Srlilarlif hei Tssiis. 145
Natürlifh hat Alexander am Ta.i>-o bereits Vortruppen in der Richtunif
der Pässe vorausgeschickt, nach Arrian (II. 8, 1 nnd 2) , wenig Bogen-
schützen und Reiter, um über den bereits zurückgelegten Weg Kundschaft
einzuziehen". Es ist nun die Frage, wie weit sind diese gelangt, wo
haben gegen Mitternacht die Vorposten gestanden und wo hat sich das
Heer Alexanders gelagert? Da hierüber die Ansichten auseinander gehen,
so ist eine eingehende Untersuchung, namentlich in Bezug anf das Ge-
lände, ei'f orderlich. Das Gelände von Myriandros bis zum Fuss des Ber-
ges am Jonas-Pfeiler ist ganz eben, sodass der Nachtmarsch längs de.s
Meeresufers keine Schwierigkeiten bereitet. Es sind von Alexandrette
8 km. Dann folgt der ziemlich steile Aufstieg zu dem c. 100 m hohen
Berge; der im Zickzack geführte Saumpfad zieht sich an seinem west-
lichen Hange zwischen Kuppe und Jonas-Pfeiler hinauf und ebenso zur
Strandebene am Sarisaki hinunter. Die Strecke beträgt in der Luftlinie
1^/2 km. Dann folgt die Strandebene mit 3.5 km, der verhältnismässig
niedrige Rücken am Eski Ras Pajas c. 3 km. sodass für den Marsch von
Myriandros. wenn seine Lage in der Nähe von Alexandrette angenommen
wird, sich bis dorthin 16 km ergeben. Man rechnet auf den Kilometer
mit Ruhepausen 15 Minuten. 16 km erfordern also 4 Stunden; für den
Naclitmarsch und für die Steigung am Bergpass des Jonas-Pfeilers sind
je eine Stunde hinzuzureclinen, sodass die Macedonier nach 6 Stimden auf
dem Rücken des Eski Ras Pajas ihr Lager beziehen konnten. Wenn sie
um 6'' Ab. von Myriandros aufgebrochen sind, so konnten sie um Mitter-
nacht da-;plbst angelangt sein, wie Arrian (II. 8. 2) angibt.
5. Lager der Macedonier.
Icli muss bekennen, dass ich diirrli Arrians : y.aTt^ei ÜJiö ron' nvXtov
y.aui li^r oööv , welche er auf den Weitermarsch am folgenden Morgen
l)ezieht. in LTebereinstimmung mit Ainsworth und Wilson veranlasst wor-
den l)in. das Lager am Berge des .Jonas-Pfeilers, an dessen südlichen
Hängen und in der südlich anstossenden Ebene anzunehmen. Lammert
sowohl, als Dittberner haben von dem Rücken am Eski Ras Pajas eine
falsche Vorstellung, wenn sie annehmen, dass er ebenso bedeutend ist,
wie der Berg am Jonas-Pfeiler. Das ist jedoch keineswegs der Fall. Es
ist ein flacher Rücken, fast plateauartig, felsig, sodass Arrians : Ini lüv
TTfTQMV. auf oder an denen Alexander seinen Truppen für die Nacht Ruhe
gönnte, sich auf ihn beziehen könnte. Er ist jetzt mit Buschwerk und
Felsblöcken bedeckt und wh'd von mehreren langen und tief eingeschnit-
tenen Felsspalten durclibrochen. welche die Bewegung geschlossener Trup-
penmassen an diesen zerklüfteten Stellen unmöglich machen. Daher habe
ich ihn als Aufmarschgelände vor der Schlacht nicht geeignet erklärt.
Sonst ist er überall mit Leichtigkeit zu überschreiten, selbst von einer
breiten Marschkolonne, die nicht, wie Lammert annimmt, an eine tjeljalinte
146 A. Jnnlr,
Strasse gebunden ist. Ob eine solche im Altertum bestanden hat. ist
zweifelhaft; ihr entspricht wohl der heutige Saumpfad. Wenn Laniniert
ans meiner Beschi'eibung S. 18 und aus der Karte herausgelesen hat, dass
der Rücken nicht minder schwer, als der Berg am Jonas-Pfeiler zu pas-
sieren ist, so ist er im Irrtum. Am Jonas-Pfeiler ist ein wirklicher Berg,
wie Abb. 1 meines Buchs zeigt. Von Enge und Steilheit des Weges am
Rücken des Eski Ras Pajas ist keine Rede. Die heutige Chanssee führt,
indem sie den Gipfel in einem kleinen Sattel umgeht, fast ohne jeden
Einschnitt und ohne bedeutende Steigung hinauf und hinunter, wie es das
Croki der Cilicisch-Syrischen Pässe richtig wiedergibt. Man vergleiche
damit den Lauf der Chaussee am Nordrande des Bergpasses, der den
liücken um das drei- bis fünffache an Höhe übertrifft. Bei ihm ist die
Schummerung angebracht; beim Rücken des Eski Ras Pajas hätte sie
besser fortbleiben sollen, denn sie hat anscheinend zu falscher Auffassung
Veranlassung gegeben.
Als Lagerplatz ist der Kücken geeignet und ich erkläre mich nun-
mehr mit Lammert und Dittlierner dahin einverstanden, dass auch das
Lager der Macedonier auf ihiu und in der südlich anstossenden Strand-
ebene sich befunden haben kann. Demnach wären seine mit aller Vor-
sicht ausgestellten Vorposten bis an den Nordrand des Rücken vorge-
schoben gewesen. So war Alexander, wie beide richtig betonen, in siche-
rem Besitze der Pässe (rwv nagööcov) als wenn diese nach meiner ei-sten
Annahme nur von den Vorposten besetzt gewesen wären. Ich möchte nun
annehmen, dass Alexander für seine Person auf dem Berge am Jonas-
Pfeiler, dessen Beschaffenheit und beherrschende Lage gegenüber dem
tiefer liegenden Schlosse Sakaltutan aus meiner Abb. 1 S. 17 hervorgeht,
geblieben ist und dass sich Arrians xarf/ei besonders auf ihn beziehen
könnte. Auch Ainsworth sagt: Alexander descended with tlie dawn from
the Marble Gates. Die Stelle bei CLU-tius (III. 8, 22) ipsr in jntiuiu cäiti
nioiifis nsrend/t. um dort unter dem Leuchten zahlreicher Fackeln nach
Vätersitte den Scliutzgöttern des Orts ein Opfer darzubringen, findet dort
oben in der Verlängerung der Abb. nach rechts ihre Erklärung. Ditt-
bcrner meint S. 33, dass er dadurch dem Feinde die eigene Nähe verraten
habe. Dies stimmt, wenn Darius am Pajas gestanden hätte, spricht also
gegen den Pajas und für den Deli Tschai als Pinai-us. Ferner ist jeden-
falls der Tross südlich vom Bergpass geblieben, denn sowohl der Aufstieg
von Süden, als der Abstieg nach Norden sind so steil, dass ein Nacht-
marseh des Trosses über denselben unwahi'scheinlich ist. So glaube ich.
dass ül)er das Lager der Macedonier kein Zweifel mehr herrschen kann.
Vom militärischen Standpunkt nuiss ich jedoch betonen, dass das Lager
mit drn schwierigen Defileen in der Strandebene und am Jonas-Pfeiler im
Üücki'u unmöglich geweseji wäre, wenn die Hauptmacht der Perser so
iiiilic dicht am nördlichen Ufer des Pajas gestanden haben s<dlte. Es
10
T)ir. SihhiiJif hri Tssus. 147
spricht dieser Unistaiul wesentlitli geifen die Fixierung des Schlachtfeldes
an diesem Fhiss durch Delbrück und Dittberner. Die Bedenken fallen
fort, wenn die Schlacht an den Deli Tschai verlegt wird.
Nun melden die Vorposten gegen Sonnenaufgang bei Curtius (III. 8.
■1\) und bei Diodor (XVII. :1:3. 1). dass Darius 30 Stadien = 5.5 km ent-
fernt stand. Diese Entfernung würde allerdings, wenn die Meldung rich-
tig ist, vom Nordrande des Rückens bis zum Gelände nördlich vom Pajas
reichen imd Dittberner sieht hierin einen Beweis dafür, dass die Schlacht
am Pajas stattgefunden haben müsse. Während Bauer und ich gemeint
haben, dass diese Meldung bei Curtius sich auf etwas anderes beziehe,
vermutet Lammert, dass nur die Erkundungsabteihmgen am Pajas auf ein-
andergestossen seien und dass Curtius in leicht erklärlichem Irrtum .Da-
rius" statt .Feind" geschrieben hat. Lammert sagt: ,Dass Darius, ebenso
wie Alexander, die Meldung schon in der Frühe bekommen haben muss,
ersieht man daraus, dass er vor Alexanders Ankunft noch Zeit gehabt
hat, ihm 30 000 Reiter und 20 000 Leichte^) entgegenzuschicken und er-
stere wieder zurückzunehmen. Um das jenseitige Ufer des Pajas noch
rechtzeitig vor der möglichen Ankunft der Perser zu gewinnen und den
Flnssübergang, sowie den Aufmarsch ungestört bewerkstelligen zu können,
briclit Alexander sofort auf. "
6. Alexanders Vormarsch.
Arrian (II. 8, 2) Ijerichtet üljer den Vormarsch : .Alexander marschierte,
so lange das Gelände eng war (ewg ^uv nävri] arevönoQa ijv tu ;^(fjp/a).
in Marschkolonne, als sich das Gelände in die Breite ausdehnte (w; (U
öie/öjQsi ig nÄchog) , liess er aufmarschieren". Es fragt sich nun. wo
endet das enge, wo beginnt das weite Gelände? Dittberner verlegt beide
südlich des Pajas auf einen Raum von c. 3 km, wie wir unten sehen wer-
den . und ebenso vde Delbrück die Schlacht an diesen Fluss. Lammert
befindet sich in Uebereinstimmung mit mir darin, dass er den Pajas erst
in der Marschkolonne überschreiten lässt. Die Beschaffenheit dieses
Flusses ist eine derartige, dass er im oberen und mittlei-en Lauf nur auf
Brücken überschritten werden kann. Diese mögen vielleicht im Altertum
zwischen Ober- und Mittellauf oder zwischen Mittel- und L^nterlauf, wie
heute, voi-handen gewesen sein. Lammert sjjricht von einem Flnssbett am
mittleren Pajas. das 100 m breit ist. Es ist dies ein Irrtum, da die hohen
Ufer hier unmittelbar an den Wasserspiegel stossen. Er scheint dies mit
dem oberen Lauf des Pajas. von dem ich S. 52 gesagt habe, dass die
10 m hohen Felsufer stellenweise bis auf 100 m auseinander treten, oder
mit dem oberen Deli Tschai verwechselt zu haben, von dem ich S. ,5(j ge-
ll Wo die Leichten verbleiben, wird nichts gesagt. Dittberner vermutet daher,
dass sie mit den •200iii» M. ani Ciebirge identisch sind.
11
148 -l- •/'""^•e,
sagt habe, dass sein steinijjes Bett, welches er zuweilen hei Hochwasser
ausfüllt, c. 100 m breit ist.
Der untere Lauf des Pajas kann überall aucli ohne Brücken über-
schritten wei'den. aber das Gelände nördlich von ihm ist etwas sumpfig
und bildet, wie Lammert richtig betont, als weit vorspringende Landzunge
einen toten Winkel, aus dem man erst durch Rechtsschwenken in die freie
Ebene gelangen konnte, ein Umstand, der ebenfalls gegen die Aufstellung
der Perser an diesem Ufer spricht, denn ihr rechter Flügel hätte dort
keinen Platz gehabt oder -wäre in das Meer geworfen worden. Delbrück
findet eigentümlicherweise S. 191 in dem ins Meer vorspringenden ebenen
Ufer am Unterlauf einen Beweis für die persische Stellung am Pajas, ohne
dies zu begründen. Das sumpfige Gelände spricht gegen die Kavallerie-
Gefechte.
7. Aufmarsch Alexanders zur Schlacht.
Ich habe mich für den Beginn des niacedonischen Aufmarschs nörd-
lich des trockenen Kurudere. 3 km vom Pajas erklärt, weil die Schlucht
bei einer Tiefe von 10 m und bei den zwar überall gangbaren Böschungen
der Wände ihn gestört haben könnte. Lammert hält die von mir be-
fürchtete Gefahr nicht für sonderlich gross und lässt den Aufmarsch be-
reits 1 km nördlich vom Pajas vor sieh gehen, was mir etwas kurz er-
scheint, da die Marschkolonne nach üeberschreiten des Pajas erst eine
Hakenschwenlnmg vornehmen musste. Lammert übersetzt und erklärt
Aman (IL 8, 2): „Als sich das Gelände (am jenseitigen oder nördlichen
Ufer) in die Breite (zunächst bis auf 14 Stadien = 2,5 km) ausdehnte,
legte er die Spitze seiner (senkrecht nach vorn gerichteten) Marschkolonne
in die (quer zur Marschrichtung liegende) Schlachtlinie um. indem er ein
Regiment der Schwerbewaffneten nach dem anderen in die Front vorrücken
Hess, auf der einen Seite bis zum Gebirge, auf der linken zum Meere.
Die Reiter blieben zunächst noch hinter dem Fussvolk aufgestellt". Lam-
mei-t versteht unter dvanzvaaeiv „umhalten, umlegen, einen Hakenmarsch
ausführen". Derselbe war notwendig, damit die Linie senki-echt zur neuen
Längenachse der sich nach hnks biegenden Ebene und parallel zur Stel-
lung des Feindes auf der Pinarus-Linie zu stehen kam.
Lammert lässt also den macedonischen Aufmarsch 1 km nördlich vom
Pajas beginnen, wo die Ebene 2,5 Ion = 13.88 Stadien breit ist. Das
sind nach ihm genau die 14 Stadien = 2,59 km, an denen noch etwas
fehlt, bei KalHsthenes (Polybius XII. 17, 4 und 21, 4): tö tov töitov
öidarri^a oii nkEio) tüv xeTjäQoyv y.al dexa araöiav änb n'^g Q^aZÜTrijc
£ft)g TtQÖg Tijv nuQioQEiav. Avrbc, (KaÄhad'svrjg) öe (prjal Xeintiv jwv
öexa TetJccQMV araöicop. Lammert bezieht auch die angnstiae des Cur-
tius auf diese enge Stelle und berechnet bei 42000 M. des Fussvolks,
32 M. tief aufgestellt, eine Linie von 13,12 Stadien = 2,361 km, welche
durcli die bei den Taxen vorhandenen Zwischenräume sich auf annähernd
12
Dh SMncht hei. rssn.s. 140
14 Stadien verlängern können. Während Bauer, Ditt))erner und ich die
14 Stildien für die Länge des l'ajas nur auf irriger Schätzung beruhend
angesehen liaben, da er 21,6 Stadien = 4 km lang ist, glaubt Lanimert.
dass auch bei Kaliisthenes sich die Zahl durch Berechnung unter Zu-
grundelegung der genauen Heeresstärke von 42000 M. Fussvolk ergeben
habe.
Die zweite Aufstelhingslinie verlegt Laniniert dorthin, wo der Buba
T.s(hai in die c. 5 km breite Ebene tritt, also übereinstimmend mit Mo-
ment II meines Planes. Auf sie bezieht er die Worte des Kaliisthenes
(Polyb. XII. 20. 1): fieTonr/ödv äysiv rljv övrafiii' änixorra tüv noZa-
jiiiov TiEQi 'CEQQÜxovTa OTaöiovg und ebenso diejenigen Arrians (11. 8, 9) :
'AAe^avÖQog ög, d)g amio nQÖao) lövti tö xo)Qiov dtea^EV bkiyov ig nZd-
Tog, nQoi]yaye Tovg inTceag. .Jetzt erst, nachdem auch die Reiterei (5000
K. nach Polybius) auf gleiche Höhe mit dem Fussvolk gezogen war. stand
die gesamte Streitmacht der Macedonier in Linie, daher sagt Kaliisthenes:
T7)v dvvaßiv, nicht: riji' (fäXayya. Sie nahm mit der Beiterei etwa i^U
km ein und war von der am nördlichen LTfer des Pinarus (am Deli Tschai)
stehenden persischen Schlachtlinie c. 67-2 km = 36 Stadien entfernt, welclie
annähernd den 40 Stadien des Kaliisthenes entsprechen sollen. Dittberner
erklärt in Uebereinstimmung mit Delbrück den Ausdruck des Kaliisthenes
von den 40 Stadien Frontmarsch, über den sich Polybius entrüstet, für
einen falsch angewandten Terminus technicus : er habe nur den Marsch
von der Strandebene, wo er den Tross annimmt, bei dem sich Kaliisthenes
befunden hat, bis zum Pajas gemeint. Die Gesamtstärke der Macedonier
gibt Polybius auf 47 000 M. an ; Dittberner rechnet nur 32 000 M. Die
letzte Linie bei Lammert. die mit dem Haken auf dem rechten Flügel
67^ km lang ist, fällt mit meinem IV. Moment zusammen und verlängert
sich im letzten Moment V bis auf 7 km. Dann erfolgt der Angriff gegen
die Perser am Deli Tschai, den Lammert ebenso zweifellos für den Pina-
rus hält, wie ich.
Dittberner sagt: „Man muss zugeben, dass Lammerts Berechnungen
auf den ersten Blick etwas ungemein Bestechendes haben : die Eiuzelan-
gaben der Quellen sind auf das geschickteste zu einem einheitlichen Bilde
verarbeitet. Fasst man aber seine Ausführungen genauer ins Auge, so
melden sich bald Bedenken und Einwände ; es stimmt doch nicht alles so.
wie es zuerst schien". Er kommt zu dem Schluss, dass alle diese Schreib-
tischmanöver die notwendige Folge davon sind, dass Lammert den Persern
und Macedoniern einen viel zu grossen Exerzierplatz zur Verfügung stellt.
Sehen wir nun zu. wie Dittberner sich den Voi"- und Aufmarsch
denkt und es wird sich ergeben, dass er in den entgegengesetzten Fehler
verfällt und sich einen viel zu kleinen Exerzierplatz dafür auswählt. Er
verlegt das Lager Alexanders auf den Rücken des Eski Ras Pajas. womit
ich mich bereits einverstanden erklärt habe, und lässt den Vormarsch vom
13
150 A. .Liiihr.
Nordraiule desselben antreten. So lange das Gelände eingeengt ist. mar-
schiert Alexander in der Marschkolonne und zwar die Hopliton voran.
dann wahrscheinlich die Hypaspisten, hinter ihnen die schwere uiul die
leichte Reiterei, schliesslich das leichte Fussvolk. Er verwirft die Lani-
meiische Uebersetzimg von dvamvaasiv und versteht darunter „entwickeln,
aufmarschieren lassen", wie Küstow und ich übersetzt haben, und verbindet
naQäywv mit tj) ^ev mc, im lö ÖQog. fr icQiareQa öe wg im Tt]i' x^cümo-
aav, sodass die Regimenter bald rechts, bald links aus der Marschkolonne
ausgebrochen seien, dass also die Schlachtordnung durch diagonale Auf-
märsche aus der Tiefe hergestellt ist. Der Zusatz .aus der Tiefe" ist
nicht richtig gewählt. Man verstand darunter die besondere Art des Auf-
marschs bez. des Deployirens (wenn die Tetenabteilung hält), bei welcher
der letzte Truppenkörper an die Stelle des vordersten tritt, während die
anderen sich seitwärts bewegen und in die Linie einrücken, sobald ihre
Front frei ist. Er nimmt an. dass die Taxen zunächst ihre Marschfor-
mation beibehalten und, statt hinter einander zu ziehen, sich successive
(äel) neben einander setzen. Es geschieht dies eine Viertelstunde nörd-
lich. Würde Arrian die Marschkolonne erwähnen, wenn sie nur eine
Viertelstunde beibehalten wird y Ich glaube kaum. Die Entfernung vom
Xordrande des Rückens am Eski Ras Pajas bis zum Pajas, an dessen
nördliches Ufer Dittberner die Stellung der Perser verlegt, beträgt c. 4 km.
-2 km südlich vom Pajas marschieren die Macedonier an der äussersten
Spitze des von den Persern in ihre Stellung einbezogenen Bergrückens
vorbei (?); das Gelände erweitert sich, sodass die Taxen aus der Kolonne
in die Schlachtfront rücken können. Parmenion muss sich mit Rücksicht
auf das persische Flankenkorps dicht an den Strand halten. Rechts ver-
breitert sich das Terrain stetig infolge der Ausbuchtung (?) des Amanus
und zwar von 2 bis auf 4 km. Auf diesem Gelände vollzieht sich nun
nach Massgabe des Raumes nach einander das Aufmarschieren der Kaval-
lerie in die Front, die Verstärkung des linken Flügels, die Hakenbildung
(jetzt erst?) und schliesslich das Einrücken der Leichten in die Linie.
Kurz vor dem Eintrefien am Pajas Tschai i) ist also Alexanders Front
4 kTn breit. In Bogenschussweite vom Feind — etwa 120 — 150 m vom
Fluss entfernt — erfolgt der Befehl zum Angriif". Dieser ganze kom-
plizierte Aufmarsch vollzieht sich nach Dittberner im Angesicht des Fein-
des, der in der Front am Pajas. in der rechten Flanke am Gebirge und
im Rücken am Bergvorsprunge steht. Er ist unter diesen Umständen un-
möglich. Ausserdem ist das Gelände gar nicht günstig, deun es steigt
auf dem rechten Flügel von 20 bis 80 m. also um 60 m an.
Vergleichen wir hiermit den Aufmarsch bei Lammert und mir: Die
Marschkolonne bewegt sich vom Nordrande des Rückens am Eski Ras
1) Das türkische Wort Tschai bedeutet Strom und wird niemals beim Pajas an-
gewendet.
14
Dir Srhlarhl l,ri hsHS. 151
l'ajus 1 lau liis /.um l'ajas. den sie am Unterlauf, bez. auf Brücken zwi-
schen Ober- iinil Mittellauf oder zwisclien Mittel- und Unterlauf über-
schreitet. 1 km nördlicii vom Pajas ist das Gelände zwischen Meer und
Gebirge noch en;^; Lannuert verlegt dorthin die 14 Stadien des Kallisthe-
nes. Nachdem die Frontveränderung der Tete der Marschkolonne, der
Hakenmarsch. den Arrian mit dvanivaaEiv andeutet, vorgenommen ist,
lässt er den Aufmarsch beginnen, was mir etwas kurz nach dem Ueber-
schreiten des Pajas erscheint, weshalb ich ihn erst nördlich der trocknen
Schlucht des Kurudere habe beginnen lassen. So stehen nun liei Lammert
c. 9 km. nach meiner Annahme c. 5 km zur Verfügung, nm sämtliche Be-
wegungen in liuhe. wie wiederholt betont wird, und auf ziemlich ebenem
Gelände, das sich allmählich von 2,5 bis auf 6 km erweitert, ausführen
zu können. Ich habe die 4 Momente in meinem Kekonstruktionsverfahren
auf dem Plan angedeutet, aber ausdrücklich S. 167. Anm. 162 bemerkt :
., Inbezug auf Einzelheiten macht er keinen Anspruch auf Unfehlbarkeit.
Es wird Sache der Detailforschnng sein, auf der Plangrundlage die Fragen
über Breite. Tiefe und Zwischenräume der Aufstellung endgültig zu ent-
scheiden — soweit dies überhaupt möglich sein wii-d".
Alexanders Heer ist gegen Tagesanbruch, also in der zweiten Hälfte
des Oktober 333 gegen 6'/2'' aufgebrochen, so dass der Tag von c. 10
bis 11 Stunden zur Verfügung steht. Vom Nordfuss des Rückens am
Eski Kas Pajas bis zum Kurudere sind c. 7 km. Dieselben erfordern mit
Ruhepausen und Aufenthalt am Pajas c. IV2 Stunden, also gegen 8'' kann
der Aufmarsch beginnen. Es bleiben noch 7 km bis zum Deli Tschai
zurückzulegen, die ohne Ruhepausen l'/ä Stunden erfordern. Dazu kommt
der ziemlich komplizierte Aufmarsch, die Truppenverschiebungen auf den
Flügeln, sodass noch 3—4 Stunden hinzuzurechnen sein werden. Der An-
marsch von 14 km, mit dem Nachtmarsch von 30 — 31 km vor der Schlacht
ist nicht zu gross. Wir haben am 17. und 18. August 1870 in einem
Nacht- und Tagesmarsch 56 km bis in die Schlacht von Gravelotte zu-
rückgelegt. Die Schlacht bei Issus könnte also um Mittag gegen 12'/^
bis l'/2 begonnen haben ; sie wird infolge des schnellen und erfolgreichen
Angriffs Alexanders nicht lange gedauert haben. Jedenfalls ist noch Zeit
genug vorhanden, auch die Verfolgung, wie Arrian (II. 11) sie erwähnt,
vornehmen zu lassen.
8. Aufstelluiig der Macedouier am Pajas nach Dittberiier.
Ivehren wir zu Dittljerners Aufstellung zurück. Nach iinn ..steht das
(iros der raacedonischen Kavallerie am Meer, die Hoplitenphalanx ain Mit-
tellauf des Pajas, die Masse der Leichten zu Fuss und zu Pferde in langer
Linie nach rechts bis in die Berge hinein aufgestellt". Auch Curtius (III.
9. 6) bestätigt dies: .Was irgend auf jenem engen Gelände zugänglich
war , war von Truppen erfüllt und die Flügel erstreckten sich einerseits
15
152 A. -Jitiib.
l)is zum Geljirge [nh i>((j(i) und ;uiclert'r.seits bis zum Meere". Wie reimt
.sich nun mit dieser Ausdehnung die Angal)e des Kallisthenes (Polybius
XII. 21), dass ..die ganze Schlachtordnung sich ein beträchtliches Stück
von den Bei'gen entfernt hielt, um nicht einem Angritf der Feinde, welche
den Fuss derselben besetzt hielten, ausgesetzt zu sein"? Auch Arrian (II.
8, 4) und Curtius (III. 9. 10) betonen die Weisung an Pannenio, sich dicht
an das Meer zu halten, damit man desto entfei'nter von den Bergen bliebe
und nicht von der üebermacht der Perser umzingelt würde. Daraus geht
doch klar hervor, dass Alexander seinen rechten Flügel rechtzeitig und
möglichst weit von der persischen Flankenstellung zu entfernen suchte,
wozu am Deli Tschai Platz genug vorhanden ist. Dieser Platz fehlt am
Pajas vollständig. Dittberner lässt die Macedonier sogar an der äussersten
Spitze des von den Persern in ihre Stellung einbezogenen Bergrückens,
der nur 1500 m vom Meere entfernt ist, ruhig vorbeimarschieren und erst
dami den Aufmarsch und die Hakenbildung ausführen, wenn die Perser
bereits in ihrem Kücken stehen. Zu solchen Unnatürlichkeiten gelangt
man, wenn man ä tout prix die beiden an Zahl aufs äusserste reduzierten
Heere auf einem engen, aber unmöglichen Räume unterbringen will, wie
Dittberner und Delbrück es tun. Beide haben von einer Flankenstellimg
keine richtige Vorstellung, wenigstens entspricht die ihrige nicht der
Praxis. Es ist doch wohl selbstverständlich, dass man einen Haken (Ver-
teidigung»- oder Angrifl'sflanke) bildet, bevor man an die feindliche Flan-
kenstellung herankommt und nicht erst, wenn diese schon im Rücken liegt,
wie Dittberner S. 162 ausdrücklich hervorhebt. Ich werde weiter unten
noch einmal darauf zurückkommen müssen.
Der Raum von 4 km ist nun nach Dittberner auf l)eiden Seiten des
Pajas mit Tru]ipen vollständig ausgefüllt. Aber was nützt beiden Teilen
diese Aufstellung, wenn der zwischen ihnen liegende Oberlauf ganz un-
passierbar, der Mittellauf für geschlossene Truppenkörper, also für die
Hoplitenphalanx ebenfalls unpassierbar ist y Dieses auf Grund mehrtägiger
Erkundungen an Oi*t und Stelle von mir und meinen drei Offizieren ab-
gegebene Urteil ist. wie Dittberner erklärt: ., von modenien militärischen
Anschauungen beeinflusst und schmeckt ein wenig nach Manöverkritik ".
Woher er Manöverkritiken kennt und sie zu beurteilen vei-steht. weiss ich
nicht. Er fährt fort: .Man tut gut, sich die Leistungsfähigkeit und Be-
weglichkeit der Hopliten Alexanders nicht zu gering vorzustellen : anderer-
seits hat Janke auch nicht so ganz unrecht: die Phalanx kommt wirklich
nicht „geschlossen" über den Fluss, sondern zerreisst beim Uebergang". Ich
fürchte, es bleibt nichts von ihr übrig; sie ist beim Ueberschreiten des Pajas
nicht gefechtsfähig, wie auch Polybius annimmt, und würde von den Persern
vernichtet worden sein, selbst wenn sie die senkrechten Felsufer hätte er-
steigen können. Wenn man anderen Manöverkritik. Schreibtischmanöver und
Willkür vorwirft, so muss man sich selbst vor diesen Fehlern hüten.
16
Die Schlacht hei Ismts. 153
Delbrück geht von einer falschen Voraussetzung aus, wenn er S. 191
schreibt: ,DerPajas aber erschien den militärischen Reisenden so unmög-
lich, dass sie diesem Fluss nicht einmal eine eingehende Betrachtung ge-
widmet haben, sondern von vornherein alle Aufmerk-samkoit dem Deli
Tschai zugewendet haben". Wie unbegründet diese Behauptung ist. dürfte
aus den Daten unserer Reise hervorgehen, denn wir haben uns vom 14.
bis 19. April 1902 im Lager von Pajas. vom 20. — 23. im Lager von
Tschok Mersimen aufgehalten, also verhältnismässig mehr Zeit zur Auf-
nahme und Erkundung de.s Pajas vei-wendet. als am Deli Tschai. Und
zwar haben wir das mit Absicht getan, weil eine Autorität, wie Professor
Delbrück, sich für den Pajas als Pinarus ausgesprochen hatte, worauf ich
meine Offiziere wiederholt aufmerksam gemacht habe. Delbrück sagt fer-
ner: „.lene Militärs, die an Oi-t und Stelle das Feld besichtigten, waren
noch befangen in der Vorstellung, dass die Perser selbstverständlich viel
stärker gewesen sind, als die Macedonier. Waren sie dies und hatten sie
demgemäss auch den ganzen Oberlauf des Pajas gleichfalls stark besetzt,
so war es freilich völlig unmöglich, dass sie in dieser Stellung angegriffen
wurden. Dann ist die Schlacht hier ausgeschlossen und man könnte sich
höchstens fragen, warum die Perser sicli hier nicht aufgestellt und Ale-
xander zum kampflosen Abzug gezwungen haben. Das Bild verändert
sich aber von Grimd aus, wenn die Perser gegen die 25 000 — 30000 Ma-
cedonier nur, sagen wir, 20000—25 000 M. in Reih und Glied gestellt
haben, und mehr können sie. gemäss ihrem Marsch dui-ch die Amanus-
Pässe. nicht wohl gehabt haben. Die Unpassierbarkeit des Oberlaufs des
Flusses Pajas scheidet also aus. denn bis dahin hat sich die Schlacht gar
nicht erstrecken können : der Raum, der übrig bleibt, ist immer noch fast
2'/2 km breit, also für ein Heer von höchstens 20000 bis 30 000 M. noch
sehr reichlich". Auch hierin irrt Delbrück: wir sind keineswegs befangen
gewesen, denn wir hatten seinen I. Teil der Geschichte der Krietislioisf
gelesen und stimmten mit ihm über die strategische Lage beider Armeen
und über die Stärke der Perser darin überein. dass sie nicht die Hundert-
tausende erreicht haben konnten, von denen einzelne Schriftsteller berich-
ten, auch dass nicht 30 000 gnechische Söldner auf ihrer Seite gestanden.
Ob aber die Gesamtstärke der Perser nur 30 000 bis 40 000 M.. wie Del-
brück damals annahm, oder nur 20 000 bis 25 000 M. nach seiner jetzigen
Annahme ^1 betragen hat, wage ich nicht zu entscheiden. Dass sie sogar
schwächer als die Macedonier gewesen sein soUen , haben wir allerdings
aus den Quellen nicht entnehmen können, da sie sämtlich von der Ueber-
legenheit sprechen. Der Marsch von Sochoi über das Amanus-Gebirge
nach Issus spricht gegen das Riesenheer, aber nicht für eine so grosse
Herabsetzung. Die weite Ebene östlich des Gebirges, welche den Marsch
1) Danach waren die Perser an Reitern und Bognern den Macedoniern über-
legen, an Infanterie und Hopliten aber schwächer.
Kli o, Beiträge zur alten Geschichte X -2. H
17
A. Janice,
154
18
Die Schlacht hei Issus.
155
in breiter Krönt erlaubte, die Möglichkeit, dieses in mehreren Kolonnen
zu überschreiten, wie ich S. 35 und 36 nachgewiesen habe, zwingen noch
nicht dazu, das persische Heer auf 20 000 bis 25 000 M. herunterzusetzen.
Aber selbst von der Stärke ganz abgesehen, kann ich meine Behauptung
nur wiederholen, dass auch der Mittellauf des Pajas jede Gefechtstätigkeit
ausschliesst ; er erlaubt ein Ueberschreiten im Angesicht des Feindes nicht,
da sich nördlich 3 — 4 m hohe senkrechte Felsufer vorfinden , sodass nur
einzelne Leute an wenigen Stellen hinaufklettern können. Zweifellos blei-
ben von den 2400 m des Mittel- und Unterlaufs nur 1150 m als Kampf-
platz übrig, der für die Reiterkänipfe des rechten persischen und linken
j>ia Hohen sind in. Sm, SAuhiUmm.
daTtfesteUt i Meeresspiegel yleuh -0.
Skizze II des Pajas nach Janke.
macedonischen Flügels ausreicht und geeignet ist, aber nicht für die ganze
Schlacht. Am Deli Tschai dagegen sind c. 6 km vorhanden, die mit Aus-
nahme weniger Stellen einen Uferkampf zulassen.
9. Angriff Alexanders mit der Hetäreureiterei am oberen Pajas
nach Dittberner.
Nun sucht Dittberner diejenige Stelle auf dem rechten Flügel aus-
findig zu machen, an der Alexander mit der Hetären-Reiterei trotz der
geschilderten Uferbeschaffenheit am Ober- und Mittellauf im Galopp (ÖQÖfio)
und auovöfi bei Arrian II. 10) über den Fluss gesprengt sein soll. Eine
11*
19
156
^•1. Janke,
solche findet er auf meinem Plan nicht, daher greift er auf die Original-
Messtischplatte in 1 : 25 000 zurück, welche er bei meinem leider 1908
verstorbenen Mitarbeiter. Hauptmann v. Marees, eingesehen hat. Von
dieser mir selbst vorliegenden Originalaufnahme ist der Plan meines Buches
auf die Hälfte, also auf 1 : 50000 reduziert. Dabei entdeckt er eine kleine
Abweichung: dicht östlich der Brücke, also am untersten Teile des Ober-
laufs fehlen die Steilstriche des rechten Ufers an zwei, aber nicht zusam-
menhänu'endeu Stelleu, während auf meiner Reduktion dies nur an einer
0 S^o iooo 2000 3000m
Skizze III des Pajas nach Dittbenier.
Stelle der Fall ist. Darauf beschliesst Dittberner. eine eigene Skizze zu
liefern. Auf dieser, welche er S. 176 seinem Buch beifügt, fehlen die
Steilstriche des rechten Ufers auf einer Strecke von 300 m. diejenigen des
linken Ufers erscheinen längs seines Pfeilstrichs so klein als möglich und
westlich der Brücke fehlen sie wiederum ganz . sodass er nunmehr eine
300 m breite Stelle für den Uebergang der Hetärenreiterei Ale.xanders ge-
funden zu haben glaubt! Ich füge die 3 Skizzen zum Vergleich bei:
Skizze I zeigt die Originalaufnahme. II die meinige. III diejenige Ditt-
berners. Auf letzterer habe ich nur unten rechts die Xiveaulinienzahlen
20
Die. SchlarJit hei [s.siis. l")?
liinzufrefügt. Uchor die Stftilstriche möchte ich zur Erklärung anführen,
dass sie ein konvetitionelles Zeichen sinil. um die militärische Rrauciibar-
keit anzudeuten. Schwache sollen diejenigen Stellen wiedergeben, welche
die Ganjjbarkeit beschränken, starke diejenigen, welche ungangbar sind.
Sie können im Massstab 1 : 25 000 und 1 : 50 000 nicht jede Konfiguration
des Geländes im einzelnen wiedergeben. Wenn ich hätte ahnen können,
dass man die von uns durch Autopsie an Ort und Stelle gewonnene Vor-
stellung vom Gelände und dessen Wiedergabe im Plan am grünen Tisch
in Berlin zu berichtigen unternehmen würde, so hätte ich allerdings eine
topographische Aufnahme in 1:5000 und eine Photographie des ganzen
mittleren Pajas veranlasst. Aber man muss in der Ferne und im Gelände
mit der Zeit rechnen, über die man nicht so beliebig verfügen kann, wie
am Schreibtisch. Man sieht die Natur vor sich und bemüht sich nicht,
sie zu verbessern.
Dittberner macht mir auf S. 177 den Vorwurf, dass ich den Pajas
stiefmütterlich behandelt habe. „Es fehlen z. B. Abbildungen, wie sie
vom Deli Tschai gegeben werden und die für den Vergleich ungemein
förderlich wären Vielleicht beseitigen spätere Forschungsreisende diesen
kleinen Mangel durch photographische Aufnahmen des Pajas Tschai und
bestätigen unsere aus der Karte gezogene Vorstellung". Auch diese Auf-
nahmen sind von mir am oberen , mittleren und unteren Pajas gemacht
worden. Da aber mein Buch nicht Issus allein, sondern eine Reise durch
Kleinasien darzustellen hatte, so musste leider von meiner Seite in Bezug
auf die Abbildungen eine Beschränkung eintreten, zu welcher der Verleger
nötigte. Dittberners Wunsch, dass sich seine aus der Karte gezogene
Vorstellung bestätigen werde, dürfte wohl nicht in Erfüllung gehen. Ich
bin überzeugt, dass sie das Gegenteil beweisen werden. Zunächst zeigt
Abb. 3 (S. 158) die Brücke, welche heute zwischen Ober- imd Mittellauf in
schräger Eichtung und in hohem Bogen über den Pajas führt, um den Höhen-
unterschied der Ufer zum Wasserspiegel zu überwinden. Man sieht rechts
oberhalb der Brücke das für Mittel- und Oberlauf charakteristische i''els-
ufer. soweit es nicht bewachsen ist. Nach Dittberner wurden diese senk-
rechten Stellen von der macedonischen Kavallerie mit Leichtigkeit genom-
men, während dies einer modernen Truppe unmöglich ist! Ich finde in
meinem Tagebuch die Notiz : „östlich der Brücke senkrechte Felsufer, die
immer höher bis 10. 15, 20 m ansteigen". Demgemäss habe ich den
Oberlauf S. 53 geschildert. Dittberner winidert sich S. 177, dass ich über
die Uferbeschaffenheit auf dieser Strecke nichts Näheres im Text gesagt
habe. Gleichzeitig ist aus der Photograjibie zu ersehen, dass Dittberners
Zeichnung auf S. 1 76 der Wirklichkeit nicht entspricht und dass von einem
niedrigeren Nordnfer imd zwei ganz flachen Stellen, die 300 m von der
Brücke nach Osten reichen sollen, keine Rede ist! Wenn v. Marees dies
in seiner Erinnerung bestätigt hat. so hat diese ihn getäuscht. Auch Del-
21
158
Ä. Janke.
brück ist ini Irrtum, wenn er an dem Uebergang vom Mittel- zum Ober-
lauf in den Felswänden eine üuterbrecliimg von 300 m annimmt. Ebenso
ist er im Irrtum, wenn er es „ganz natürlicb findet, dass die militäriscben
Reisenden diesem Punkt keine sonderliche Beachtung geschenkt haben, da
der Raum viel zu klein ist, um gleichzeitig mit so grossen Massen hin-
überzugehen, dass man ein in Schlachtordniuig stehendes überlegenes Heer
angreifen kann'. Ich verstehe nicht, wie Dittberuer und Delbrück an-
nehmen können, dass Offizieren, welche durch jahrelange Tätigkeit als
Topogi-apheu ihren Blick für das Gelände und dessen militärische Benut-
zung geschärft haben, eine solche Stelle entgangen sein sollte, trotzdem
sie, mit dem Aman in der Hand, den Fajas mehrere Tage lang erkimdet
Abb. 3. Brücke über den Pajas zwi.schen Mittel- und Oberlauf.
haben. Erst zwei Gelehiien am gi'ünen Tisch an der Spree gelingt es.
diese hochwichtige Entdeckung zu machen !
Dittberner sckreibt weiter: -Der Raum, zu dem noch ein Stück vom
Mittellauf hinzukommt (ist nicht der Fall), genügt vollkommen, um die
Kavallerie Alesanders über den Fluss zu bringen, zumal wenn man an-
nimmt, dass die Hetären, wie am Granikiis. stafPelförmig vorgegangen sind
(dann brauchen sie doch erst recht Breitenausdehnung). Das Uebersetzen
der Reiter ist eine kavalleristische Bravourleistung, die
mancher modernen Truppe unmöglich (?) sein mag. zu er-
klären aber ist sie aus der gesteigerten Energie, die der Kampf verleiht,
und aus dem vorzüglichen Mannschafts- und Pferdematerial, das Alexander
22
Die Sriiluc/d hei Issus.
159
zur Verfügung hatte. " Hier geht nun auch der ganze reclite Flügel der
Macedonier über, trotzdem er sich bis an das Gebirge (also 1500 m weit)
ausgedehnt hat. Dass auch der unke Flügel der Perser sich bis an das
Gebirge ausgedehnt hat, worauf Dittberner wiederholt, namentlich S. 141,
151. 163. mir gegenüber hinweist, dass er aber nicht so schwach gewesen
sein kann, wie er und Delbrück ihn darstellen, geht aus Arrian (II. 9, 2)
hervor: xarä tö öe^iöv avTco lijv (fükayya ig ovo xigaia öiixovaav te-
Tttxd'tti TÖ fiev (jjg. TTQÖz Aagelöv je xai tovg nigav rov noia^iov rohg
ndvrag IJegaag. Dittberner übersetzt: „Hauptmacht" der Perser. Diese
kann doch nicht mit einem Mal verschwinden ! Auch KalHstheues (Pol}'-
bius XII, 17) betont, ebenso wie Curtius (III. 9. 6 cornuniiue hiiic ah inyo).
Abb. -t. Ubcrlaul' de» l'a,j,i.>.
dass die persischen Peltasten bis dicht an das Gebirge aufgestellt waren.
Am Pajas hätte dies gar keinen Zweck gehabt, denn beide Parteien stän-
den einander gegenüber und könnten nicht an einander gelangen wegen
der ünpassierbarkeit des Oberlaufs.
Abb. 4 zeigt diesen Oberlauf mit seinen weit auseinander stehenden
hohen und senkrechten Felsufern, die ein Ueberschreiten im Gefecht un-
möglich machen. Das Bett ist heute von hohen Bäumen bedeckt, sodass
der Pajas kaimi zu erkennen ist. Was nützt nun Alexander, dass er
seine Schlachtlinie noch über den linken Flügel der Perser hinausreckt,
wie Arrian (II. 9. 4) ausdrücklich erwähnt? Was nützt es Darius. wenn
auch er eine Ueberflügelung anstrebt, wie Dittberner auf Grund von Cur-
23
160 -•!• Janke,
tius |1I!. II, 1) das eircumihatitr aufFasst? l);irttber gibt er uns in seiner
genialen Schlaclitdarstellimg keinen Aufscbluss. Am Deli Tschai nimmt
dies alles einen ganz natürlichen Verlauf, wenn der linke persische und
der rechte macedonische Flügel sich am Bergrücken von Odschaklü be-
rühren und es zum Kampf. Mann gegen Mann, kommt. Am Pajas lässt
Dittberner Alexanders rechten Flügel einfach link.sum machen (auf 1.500 m)
und den Fluss an der nicht vorhandenen Lücke überschreiten. Selbst
wenn eine solche vorhanden gewesen wäre, was für ein Gedränge musste
dort entstehen und wo bleibt der ganze persische linke Flügel, der dicht
am Gebirge stand ? Er war nach Delbrück hier bereits recht schwach,
da Darius das Gros seiner Reiterei, wie er vermutete, zum Entscheidungs-
kampf in der Meeresebene konzentriert hatte. Wo bleiben überhaupt die
persische Infanterie und die 6000 Speerschützen und Schleuderer . wenn
sie diesen schwachen Punkt, wo heute die c. 3 m breite Brücke hinüber-
führt, nicht stark besetzt iind befestigt haben sollten '?
Dittberner sagt: „Es ist gar nicht nötig, dass gleich geschlossene
Truppenmassen an den Feind kommen, ein paar Dutzend Mann, die den
Uferrand erklettern und frisch auf den Feind einhauen (V) . genügen für
den ersten Erfolg. Die persische Linie ist hier im Oberlauf, wie gesagt,
ganz dünn (?) ; man erwartet hier auf keinen Fall den Angriff (?) , sonst
hätte nicht Dareios diesen Flügel fast ganz von Reitern entblösst. Aber
gerade hier an dieser unmöglichen (sehr richtig !) Stelle setzt Alexander
zum Stoss an. Das ist das Ueberi-aschende. das Kühne, das Grossartige
in seiner Schlachtführung bei Issos. der Punkt, wo wir einmal dem krie-
gerischen Genius voll ins Angesicht schauen können (?). Hier liegt der
Schlüssel zum wirkKchen Verständnis der Schlacht in ihrer über das
Schema hinausragenden Eigenart und an diesem Kardinalpunkt sind Janke
imd die drei ihn begleitenden Offiziere vorübergegangen. Sie mussten
das, weil sie sich nicht frei machen konnten von der landläufigen über-
triebenen Vorstellung von der Stärke des Dareios. Das Riesenheer der
Perser fand nach ihrer Meinung keinen Platz am Pajas Tschai. und selbst
wenn der Raum zur Not gereicht hätte, und wenn sie hätten zeigen wol-
len, dass eine HandvoU tüchtiger Reiter mit einiger Mühe über den Fluss
](ommen konnte, so war es für sie undenkbar, dass diese paar Mann die
Phalanx des Feindes durchbrochen haben sollten, die doch hier am Pajas
Tschai in migeheurer Tiefe hätte stehen müssen. So verwarfen sie unter
dem Banne jener Vorstellung den Pajas Tschai und verlegten die Schlacht
an den Deli Tschai. Damit aber nahmen sie der Fruclit den Kern: an
den überall bequem (?) zu passierenden Ufern des Deli Tschai') hebt sieh
1) Es widerspricht dies meiner Beschreibung auf S. 57, wo ich beim mittleren
und unteren Lauf des Deli Tschai stellenweise 2—3, bezw. 3 — 4 m hohe, senkrecht
abfallende Lehmufer nachgewiesen habe, welche nicht ohne weiteres zu passieren
sind, sondern umgangen werden müssen, wie z. B. Abb. 10 auf S. 58 m. B. zeigt.
24
Die Schkicht bei Issiis. 161
(las entscheidende Manöver Alexanders auf (Um rechten Flügel in nichts
mehr tther die Schablone hinaus. Die Schlacht am Deli Tschai hätte jeder
einigermassen (V) befähigte General schlagen und gewinnen können, der
Sieg am Pajas Tschai ist ein Geniestück, wie es nur Alexander fertig
bringen konnte ". Mit diesen allgemeinen Worten und mit dieser Vorstel-
lung von einer Schlacht, die er sich am grünen Tisch zurechtgelegt hat,
glaubt Dittbemer die Issosfrage dahin entschieden zu haben : , Der Pajas
Tschai ist der einzige Fluss. der topographisch vrie militärisch in allen
Stücken dem Pinaros der Alten entspricht". Damit hat Dittbemer nach
Delbrücks Ausspruch die Lösung gefunden! Auf der Lücke von 300 m
haben beide ihre Theorien aufgebaut ; da die Lücke in Wirklich-
keit nicht vorhanden ist. so fällt ihre ganze Theorie
zusammen: ihre Schlacht am Pajas ist nicht möglich.
Delbrück sagt in der Vorrede zur zweiten Auflage seiner Geschichte der
Kriegskunst: „So sind nicht nur unrichtige Auslegningen der Quellen, über
die man verschiedener Ansicht sein kann und immer sein wird, sondern
auch sachlich und physisch unmögliche Konstruktionen ausgebildet und
vorgetragen worden und haben die klaren historischen Vorgänge vielfach
verdunkelt imd der gi-össere Teil meiner Arbeit bei dieser zweiten Auflage
der ersten beiden Bände bestand deshalb darin, diese Unmöglichkeiten
quellenkritisch und sachlich aufzulösen und zu widerlegen*. Ich glaube
die Theorie vom Pajas- Uebergange. wie sie Delbrück auf Grund der Ditt-
bernerschen Untersuchungen aufgestellt hat. als eine sachlich und physisch
unmögliche Konstruktion nachgewiesen zu haben. Man erkennt, wie pro-
blematisch jeder Versuch der Lösung topographischer Fragen am grünen
Tisch ausfällt, selbst an der Hand der besten Karten.
Vom Kampf der Phalangiten hören wir weiter nichts, als dass sie
„erhebliche Schwierigkeiten und harte Arbeit beim Ueberschreiten des
Flusses und bei dem Ringen an seinem nördlichen Ufer haben". Delbrück
schreibt S. 195: „Es wird lange genug gedauert haben, bis das Gros der
macedonischen Phalanx die steilen (senkrechten!) Felswände des Pinarus
überwunden hatte, sodass die Griechen einen Vorsprung gewannen". Also
auch er hält das Ueberwinden von 3— 4 m hohen senkrechten Felswänden
schliesslich für möglich ! Gerade das nördliche Ufer ist das ungangbarere.
Ich wünschte, die beiden Gelehrten ständen mit mir an diesem Ufer und
versuchten, mir diesen Kampf der Phalangiten zu schildern, wie sie sich
an den 3 — 4 m hohen senkrechten Felswänden in einander verbeissen, wie
hier die Macedonier den Feind vom Uferrand zu verdrängen, dort die
(kriechen den Gegner in den Fluss zurückzustossen suchen und wie es
sogar einem Teil der gi'iechischen Söldner des Darius — nach Arrian
8000. nach Curtius 4000 M. — gelingt, die Phalanx an dem nur 1250 m
langen Mittellauf des Pajas zu durchbrechen i). Alles dies macht sich auf
1) Es ist dies eine reine Unmöglichkeit, wie auch Delbrück S. 201 nachweist.
25
162
A. Janke,
dem Papier sehr leicht: nur an Ort und Stelle kann man entscheiden, ob
es dort möglich ist. Auch Dittberner und Delbrück würden erklären
müssen, dass sie sich geirrt haben, dass selbst Alexanders Soldaten nicht
senkrechte Felswände im Kampf erklettern können. Wenn Lammert die
Macedonier eine Weile über ebenes Gelände vorrücken lässt, ohne ausein-
ander zu reissen und in Unordnung zu geraten, dann nennt es Dittberner
S. 169 Schreibtischmanöver; wenn er selbst die macedonische Schlacht-
liiiie einen Fluss mit fast ungangbaren, teilweise senki-echten Felsufern,
die sogar noch von Bognern besetzt sind, im Kampf überschreiten lässt,
dann kommt sie nicht auseinander, sondern gewinnt sogar einen glänzen-
den Sieg! Das ist ein Schreibtisclimanöver. denn es nimmt auf das Ge-
Abb. b. Unterlauf des Pajas.
lande gar keine Rücksicht. Schon Poljbius (XII. 22) fragt gegenüber der
Schilderung des Kallisthenes : „Wie konnte eine Schlachtlinie von Phalan-
giten den schroffen (ich füge .senkrechten" hinzu), mit dornigem Gestrüpp
bedeckten Uferrand des Flusses ersteigen?
10. Der Pinarns nach Kallisthenes.
Abb. b zeigt den unteren Lauf des Pajas von der Brücke am Ort bis
zum Meere und seine Uferbeschaffenheit daselbst. Zum Vergleich füge
Auch sagen die Quellen (Arrian II. 13, Curtius V 5), dass sie sich unmittelbar vom
Schlachtfelde aus in die Berge geflüchtet haben. Das ist nicht am Pajas, sondern
nur nördlich vom Deli Tschai von Erzin nach Islahije möglich. Nach Curtius waren sie,
von den übrigen abgeschnitten, entronnen, ohne dass dies gerade wie eine Flucht aussah.
26
Die Scliloclit hei Issus.
163
ich in Abb. 6 die Müiulung des Deli Tschai (bei niederem Wasserstande)
hinzu. Wenn Arrian (II. 11, 2) erwähnt, dass während des Kampfs die
persischen Reiter des rechten Flügels, welche den Thessalern auf Alexan-
ders linkem Flügel gegenüber standen, nicht auf ihrem Ufer blieben (^i'-
TÖg xov norafiov iv ai)xco xa> s'Qyio), sondern über den Fluss setzten und
attackierten (intöiaßdvTEq eigcjazag ivißaZAov eig xäg ilag tüv Hena-
Awv), so ist dies aus Abb. 6 erklärlich, denn es ist ein Fluss. Die Er-
wähnung wird unwahrscheinlich bei einem Bache, wie ihn Abb. 5 zeigt.
Kallisthenes gilt Delbrück und Dittberner als Kronzeuge für den
Pajas: wie wenig zuverlässig er ist, zeigt seine Angabe der 14 Stadien
für die Entfernung vom Meere bis zimi Gebirge am Pajas. Ebensowenig
Abb. ß. Unterlauf dt- U.li 1 -rluu.
trifft seine Beschreibung des Unterlaufs (Polybius XII. 17. 3) des Pinarus
beim Pajas zu. Er sagt: „quer durch diese Gegend strömt der erwähnte
Fluss. der gleich bei seinem Austritt aus dem Gebirge Schluchten an den
Seitenwänden {iy.QrjyiiiaTa rwi' n^EVQWi') hat". Wenn dies heissen soU,
dass er ein tief ausgehöhltes Bett hat . so habe ich dies wiederholt am
Ober- und Mittellauf des Pajas zugegeben. Er hat dort steile senkrechte
Felsufer, wie Abb. 3 und 4 zeigen. Lammei-t sucht die ixQriyiiaxa des
Kallisthenes oben im Gebirge und glaubt, dass Polybius ihn falsch ver-
standen habe, wenn er sie in die Ebene verlegt. Daher erwähnt sie Ar-
rian nicht. Dem möchte ich nicht beistimmen, da Kallisthenes sie wohl
in der Ebene meint. Der Pajas entsjjringt übrigens , wie ich ergänzend
27
164 A. Jitiil.r.
zu S. 5;-} m. B. bemerke, nicht oben im Gebirge, sondern am Fiisse des-
selben. Kallisthenes fährt fort: „er hat in seinem weiteren Lauf durch
die Ebene bis zum Meere schroffe und den Uebergang erschwerende Ufer
{dnoTÖitovQ y.ai övaßdTOvg P.öfovg)". Schon Polybius (XII. 18) sieht sich
durch diese falsche Beschreibung, welche die Kavalleriegefechte am Meere
unmöglich gemacht hätte, zu dem Einwand veranlasst: ,Dass aber ein
Fluss dazwischen war imd zwar einer, wie er ihn kurz vorher beschrieben
hat. das hat er vergessen". Nun sind aber weder abschüssige, schwer
gangbare, noch überhaupt Uferhöhen am Unterlauf bis zum Meeresufer
vorhanden, wie Abb. 5 zeigt, und wie ich ihn S. 5?> m. B. beschrieben
habe. Es ergibt sich also, dass seine Schilderung, die nach Dittberner
anschaulich genug und von rhetorischer Phrase weit entfernt ist. topo-
gi-aphisch ganz falsch ist. Trotzdem sagt Delbrück S. 198, Kallisthenes
hat mit seinen topographischen Angaben Recht. Es ist der zweite Fehler,
den wir ihm nachweisen können: wir finden das Misstrauen, welches Po-
lybius ihm ausspricht, ganz gerechtfertigt. Er hat als Nichtmilitär der
Schlacht nicht beigewohnt, sondern beim Tross sich aufgehalten und nach-
her durch Hörensagen vmd späteren Augenschein sich Kenntnis über das
Schlachtfeld verschafft. Sein militärisches Verständnis ist gering, wie
Dittberner selbst zugibt, während er sehr richtig von .Avrians abgeklär-
tem, sachgemässem Generalstabsbericht s^iricht. der. sozusagen. Vater und
Mutter nicht verleugnen kann: die Sprache der Ephemeriden klingt noch
nach in den oft Iniappen. nüchternen Sätzen und der alte Militär Ptole-
mäus spricht deutlich genug aus der klaren, liebevoll angelegten Analyse
der Operationen und taktischen Massnahmen beider Gegner". Sollte man
ihm daher nicht mehr Vertrauen schenken, als dem Kallisthenes?
Arrians Schilderung lässt keinen Zweifel übrig, dass sein Pinarus dem
heutigen Deli Tschai und nicht dem Pajas entspricht. Er sagt (II. 10. 1):
„Darius blieb vielmehr au den Ufern des Flusses stehen, die vielfach ab-
schüssig (7io?JMyJj fiEv UTTOXQitjfivoic oöaaig) und an einigen Stellen . wo
sie dem Anschein nach leichter zu ersteigen waren {iva evefpoöwreQa
ifalrsTo). noch durch Pallisaden verstärkt waren". Und (II, 10. 5): „die
Macedonier im Zentrum konnten mit der Reiterei des rechten Flügels
nicht auf gleicher Höhe bleiben . weil sie an vielen Punkten auf die ab-
schüssigen Ufer {JTO/J.axii y.Q7jfiPcbÖEai rmg öyßaic) stiessen". Diese Be-
schreibung passt genau zum Deli Tschai . an dem die steilen Uferstellen
mit den flachen abwechsebi. wie aus meinem Text, den Abb. 7 bis 10 und
aus dem Plan deutlich hervorgeht, und stimmt mit derjenigen am Grani-
kus überein (I. 13. 4: oyd-ai t<7ieQi<ifri]Zot y.ai y.Qi]iiv(öÖ£tg). wo nirgends
Fels sich vorfindet. Würde er nicht die senkrechten Felsufer des Pajas
besonders erwähnt haben V Dittberner folgert, im Gegensatz zu Lammert.
aus dem Wort iro/J.cr/j]. dass nur wenige, nur einige flache Uferstrecken
gemeint seien. Xun ist aber am Ober- und Mittellauf des Pajas auch
28
Dir Schlacht hei Insiis.
165
iiiclit eine einzige flache Uferstrecke vorhiunlen. Diejenige, welche sich
Dittbenier auf S. 175 künstlich konsti-uiert hat. um den IJaum zu ge-
winnen, welchen er für die Kavallerieattacke Alexanders am Oberlauf not-
wendig braucht, ist nicht vorhanden, wie ich oben nachgewiesen habe.
Zur weiteren Charakteristik des Deli Tschai mögen noch Abb. 7 vom oberen
Lauf bei Odschaklü (linker persischer Flügel) und Abb. 8 (S. 166) vom Unter-
lauf unterhalli der Brücke vom Tschaili (Mitteltreifen der Macedonier) dienen.
11. Die persische Flaukenstelliuig: auf dem Itejxriickeii.
Auf alle militärischen Fragen an dieser Stelle einzugehen, nuiss ich
mir wegen Beschränkung des Raumes versagen. Ich möchte nur noch
Abb.
Lauf des Duli Tschai Ijei OdsuhakUi.
einige Punkte klar stellen, die entweder noch nicht berührt oder von be-
sonderer Bedeutung sind. Es handelt sich um den Bergrücken (rö
ÖQog) bei Arrian (IL 8), iugum montis bei Curtius (III. 8, 27). den ich mit
Bauer an den DeH Tschai verlege. Die Stelle bei Arrian lautet: „Darius
stellte auch auf dem Gebirge zu seiner Linken gegen den rechten Flügel
Alexanders etwa 20 000 M. auf und ein Teil von diesen kam Alexanders
Heer in den Kücken, denn das Gebirge, auf (fem sie aufgestellt waren,
ging an einer Stelle in die Tiefe ((S/f;)jwߣt £c ßdd^og) und war hier wie
eine Meeresbucht gestaltet (y.o/.n(Ji)öig ti ctvjov CoaneQ iv d'aXüaatj iyi-
vero). dann in einer Biegung vorspringend (fg i'nixafi7ti]v ngoiöv], brachte
er die. welche an seinen unteren Teilen (i'TicoQeiaig) standen, hinter den
29
166
Ä. Janke,
rechten Flügel Alexanders". Dittbenier sieht diese Biegung des Gebirges
in einem Vorsprung 2 km südlieh vom Pajas und die Ausbuchtung,
von der An'ian ebenfalls spricht , in dem Zurücktreten des Gebirges von
ihm und bis zum Pajas. Dieser Gebirgsvorsprung ist aber nur eine un-
bedeutende Bergnase mit einer kleinen Nullfläche darauf, die wohl nicht
als Aufstellvmgsplatz für 20 000 Leichtbewaffnete (oder weniger) angesehen
werden kann. Auch tritt sie in keiner Weise hervor . denn sie ist bei
einer Höhe von 20 — 40 m — die Nullfläche liegt auf 45 m — gleich hoch
mit dem sich bis zum Mittellauf des Pajas erstreckenden Gelände; es
können also die auf ihr. auf ihren Abhängen oder an ihrem Fuss (inl
ralg ujicogeiaic) aTifgestellten Truppen die Macedonier nicht überhöhen.
Abb. ö. Unterer Lauf des Deli Tschai bei Tschaili.
Dittbenier und Delbrück haben sich (ebenso wie Gruhn) durch die Schum-
merung täuschen lassen, welche leider durch den Lithographen wiederum
zu weit ausgedehnt ist. Sie musste, wie sonst auf dem Plan, bei lUO m
aufhören, statt bis 20 m herunterzugehen. Ich bedaure diesen Fehler der
Zeichnung, da er vielleicht zu falscher Auffassung geführt hat. Genaues
und richtiges Planlesen, wozu das Verfolgen der Niveaulinien gehört, ist
erforderlich, wenn man auf dem Plan militärische Verhältnisse lieurteilen
will. Ich habe, als ich im Gelände stand, gar nicht an die Möglichkeit
gedacht, dass Jemand liier die Flankensicherung suchen würde, sonst hätte
ich jedenfalls eine Photographie davon aufgenommen, wie ich es bei Od-
schaklü (Abb. 12 und 13 ni. B.) gemacht habe.
30
Die Schlacht hei Tssiis. 167
Eine Ausbuclitunif ist überhanjit nicht vorhanden, auch nicht auf dem
Plan, abgesehen von kleinen Mulden nördlich und südlich der Bergnase.
Dittberner hat wiederum das Zurücktreten der Schummerung, die nur den
Fuss des Gebirges ungefähr andeuten soll, irrigerweise als solche ange-
sehen, wenn er S. 145 sagt: „in weit ausholendem Bogen tritt derAma-
nus in Richtung seiner Tiefe zurück". Gerade im Gegensatz zur Aus-
buchtung, die Arrian mit einer Meeresbucht vergleicht, ist eine RUcken-
bildung zwischen der Bergnase und dem Pajas vorhanden, die sich durch
Vorspringen der Niveaulinien nach Westen kundgibt, also kann von einer
Meeresbucht keine Rede sein, wie bei der von mir südlich von Odschaklü
festgestellten Ausbuchtung, die ganz von Wasser ausgefüllt sein könnte.
Dass Dittberner die Bergnase in .südöstlicher Richtung vorspringen lässt,
ist wohl nur auf einen Druckfehler zurückzuführen, da es „südwestlich"
heissen muss. Die Bergnase liegt IV2 km vom Oberlauf, 2 km vom Mit-
tellauf des Pajas entfernt. Er hält diese Entfernung einer Flankensiche-
rung für richtig, diejenige am Bergrücken von Odschaklü von 250 m für
ungenügend. Ich bin entgegengesetzter Ansicht: eine Angriifsflanke. wie
wir sie uns bei der persischen Aufstellung zu denken haben, muss An-
schluss an die Hauptstellung haben, sonst schwebt sie in der Luft und ist
der Isolierung ausgesetzt, wie Delbrück S. 195 richtig auseinandersetzt.
Er lässt die Besatzung „auf die Höhen der Berge", Dittberner „auf die
Höhe des Gebirges" zurückweichen. Diese liegt 1750 m über dem Meere,
kann also wohl von Arrian (II. 9, 4) nicht gemeint sein, wenn er sagt:
„sie floh auf die Spitze {ig rö äxQOp)', sondern nur der Bergrücken bei
Odschaklü ; Gruhn erscheint dieser kurze Daumen am Gebirge trotz seiner
Höhe von 30 m und seiner Länge von 800 m nicht gross genug, um über-
haupt von Abhang und Gipfel zu reden, auch hätten die Quellen die beiden
Abhänge nach Süden und nach Norden nicht erwähnt ! Dittberner meint,
die Besatzung des Bergrückens bei Odschaklü hätte es bequemer gehabt,
wenn sie einfach über den Fluss zurückgegangen wäre und den linken
Flügel der Hauptstellung verstärkt hätte. Am Pajas war ihr dieser Weg
verschlossen und sie wäre völlig isoliert worden, wie Dittberner selbst zu-
gibt. Man muss doch den Persern so viel zutrauen, dass sie sich nicht
von vornherein in eine isolierte Stellung hineinbegeben werden !
Nun sprechen Dittberner und Delbrück von einer Flankenstellung
des persischen Detachements auf den Bergen. Ihre Bergnase liegt aber
gar nicht zu ihrer Linken, wie Arrian (IL 8, 7: tö öqei T(p iv cigiareQÜ)
ausdrücklich betont, sondern genau südlich vor der Mitte der persischen
Stellung am Pajas, zu deren Sicherung ausdrücklich 30000 Reiter und
20 000 Leichtbewaifnete ausser den 20000 M. der Besatzung des Berg-
rückens von Darius vorgeschickt werden. Trotz dieser Sicherungsmass-
regeln lässt Dittberner den ganzen Aufmarsch zwischen der Bergnase und
dem PaJHs vor sich gehen, im Rücken gefährdet durch die Besetzung des
31
168 A. Janke,
Berges. Er betont namentlich und wiederholt, dass, wie Arrian berichtet,
diese den Macedoniern in den Rücken gefallen sei und verwirft deshalb
die Stellung bei Odschaklü. Die Tendenz einer Angi-iffsflanke geht aller-
dings dahin, aber erst wenn der Feind so weit vorgerückt ist, dass sie ihn
im Kücken fassen kann. Von vornherein wird dies in den seltensten Fäl-
len möglich sein ; daher sind die Einwürfe gegen die Stellung am Berg-
rücken von Odschaklü unbegründet; sein Aufmarsch zur Schlacht, seine
Darstellung der Kämpfe mit der feindlichen Besatzung im Rücken sind
unmöglich. Er kämpft mit drei Fronten nach vorwärts, nach rechts seit-
wärts und nach i*ückwärts.
Bei Odschaklü ist ein wirklicher Bergrücken, wie ich ihn auf den
Abb. 12 und 13 meines Buchs dargestellt habe. Er überragt das umlie-
gende Gelände um 20 — 30 m und ist hei seiner Ausdehnung von 800 m
so bedeutend, dass er 20 000 M. ebensogut fassen kann, wie 200 M.. wenn
die erste Zahl herunterzusetzen ist. Eine idealere Stellung für eine Flan-
kensicherung lässt sich gar nicht denken; ihr linker Flügel könnte sich
bis an den hier noch gangbaren Fuss des Gebirges erstreckt haben . wo-
durch derselbe sehr früh in den Rücken Alexanders gekommen wäre.
Arrian (IL 8. 7) sagt ausdrücklich: y-ai jovtwv i'aTiv o7 y.ara rwiov iye-
roPTO T/}c 'AÄe^drÖQOv atgariäg. Also nur ein Teil bedrohte den
Rücken, die anderen waren nuTa rö 'A?.£^dvÖQOv öe^iöv aufgestellt. Ich
habe auf meinem Plan bei A die Stellung der vorgeschobenen Leichtbe-
waffneten angedeutet, welche auf dem ansteigenden Gelände zwischen Od-
schaklü und dem eigentlichen Gebirge den rechten Flügel Alexanders und
auch seinen Rücken bedrohten, wenn er dieser Gefahr nicht durch einen
Haken {ig ijiiy.a^ni]v, d. h. eine nach rückwärts gebogene Verteidigungs-
flanke) begegnet wäre. Dieses merklich von 80 — 100 m ansteigende Ge-
lände ist sehr wohl als tnwQeia, als die Gegend „unten am Berge' zu
bezeichnen, wie sie in den von Arrian (IL 8 und 9) geschilderten Kämpfen
eine Rolle spielt; sie ist keineswegs eben, wie Dittberner S. 163 Anm.
behauptet. Mit leichter Mühe wurden die Perser aus ihrer Stellung da-
selbst geworfen und flohen auf die höchste Spitze {ig tö äxQOf). Die
Stellen bei Curtius. der sich durch topographische Einzelheiten auszeichnet
(III. 8, 26) : alü in iuyitni montis eiaserant, ut hosfhon (Kjmai prospkerent.
(27) : iuynm montis cum parte copianrm occiipare statuit. (9, 6) : qitidqnid
in Ulis (lugustiis adiri potercd, inpleverant copiae, cornuaqtie hinc ab jnyo,
illivc a mmi Rtahani. (9. 6) : qid praemissi ah Dareo inyiim mo)dis inse-
derant können sich nur auf diesen Bergrücken, nicht auf Dittberners Berg-
nase und nicht auf den Hauptkamm des Amanus beziehen. Gruhn und
Dittberner führen als Einwand gegen den Bergrücken die von mir S. 61
beschriebene Schlucht südlich davon an. die von den Schriftstellern nicht
erwähnt wird, weil sie nicht bloss östlich und westlich, sondern überall
mit Leichtigkeit zu passieren ist. denn sie hat keine senkrechten Wände.
32
Die Schlacht hei Issiis. 169
Dalipr ist sie avif dem Plan auch nur durch ganz schwache Steilstriche
markiert, was wohl zu beachten ist. wenn man nach ihnen die Gangbar-
keit des Geländes beurteilen will.
Dittberner bezeichnet es als Willkür, dass ich den linken Flügel der
Perser bei Odsehaklü annehme, während die Quellen angeben, dass er bis
zum Gebirge reiche. Der bedeutende Bergrücken ist aber ein Teil des
Gebirges und zieht sich bis in die Gegend von Odsehaklü; hinter ihm
brauchte er sich nicht weiter auszudehnen, daher bin ich berechtigt, ilm
bei Odsehaklü anzusetzen.
Dittberner bezeichnet meinen Hinweis auf die Schlacht bei Wörth
als einen unglücklichen Vergleich, obgleich derselbe sehr nahe liegt, da
ebenso wie der Pinarus bei Issus der Sauerbach zwischen den beiden
Schlachtlinien liegt und auch die Franzosen eine Verteidigungsflanke nörd-
lich von Fröschweiler gebildet haben, gegen welche die Bayern vorgingen.
Ich habe keineswegs die Schlussfolgerung daraus ziehen wollen, weü bei
Wörth von den Deutschen 10 M., von den Franzosen 6 bis 7 M. auf den
Meter kommen, müsse auch die Sarissenphalanx bei Issus so gestanden
haben. Er scheint Hinweise auf die moderne Kriegsgeschichte, wie sie
z. B. Delbrück {Geschichte der Kriet/shinst II. S. 7) bei Sphakteria im
Vergleich zu Alsen und namentlich Kromayer macht, der in seinem Schluss-
wort Schlachtfeld und Schlacht {Antike 'Schlachtfelder I. S. 317 ff.) eine
Reihe von neuen Schlachten zum Vergleich mit den antiken in Bezug auf
ihre Ausdelinung heranzieht, nicht zu kennen.
12. Gegen den Pajas als Pinarus.
Ich komme zum Schluss. Von den S. 72 und 73 meines Buches auf-
geführten sachlichen Punkten, welche gegen den Pajas und für den Deli
Tschai als Pinarus sprechen, ist kein einziger durch Dittberner widerlegt.
Ich füge dieselben nochmals bei :
Die Punkte 1 und 2, wie ich sie auf S. 72 aufgestellt habe, ändern
sich insofern, als ich nunmehr mit Lammert und Dittberner das Lager der
Macedonier vor der Schlacht ebenfalls auf den Bergrücken am Eski Ras
Pajas verlege. Da Dittberner ihre Vorposten am Nordrande desselben
annimmt, womit ich einverstanden bin. so würde der Marsch in der Ko-
lonne, den Aman (IL 8. 2) erwähnt, solange der Gegner noch in jeder
Richtung eingeengt war, nur 1 — 2 km bis zur engsten Stelle, wo das Ge-
birge sich der Küste bis auf 1500 m nähert, fortgesetzt worden sein, was
mir ebenso zu gering erscheint, um erwähnt zu werden, wie die 2 km, in
denen die Entwicklung zur breiten Front bis zum Pajas erfolgt sein soll.
Der Raum ist so gut von beiden Seiten zu übersehen und so nahe, dass
sich Arrians (IL 10, 3) „in der Feme" (iv äicönico) nicht ganz damit in
Einklang bringen lässt. Da nach Arrian (IL 8, 5) Darius 30000 R.,
20000 Leichtbewaffnete zu Fuss über den Pinarus hinüberschickt, sobald
Klio, Beiträge zur alten Geschichte X 2. lO
33
170 A. Jftnke,
er die Nachricht erhält . dass Alexander in Schlachtordnung^ heranrücke,
so müssten doch beide Parteien, die nur eine halbe Stunde von einander
entfernt sind, in Berührung (bekommen sein und die Perser würden den
Aufmarsch in dem eugen Raum sicher gestört haben. Inzwischen hatte
Darius seine Aufstellung vollendet, wozu doch wohl Stunden gehört haben
werden, und gab jetzt der Keiterabteilung. welche er über den Fluss hin-
übergeschickt hatte, um sein Heer ungestört ordnen zu können, das Zei-
chen zum Rückzuge. Die auch von Curtius (III. 8, 28) erwähnten 20000
Leichtbewaffneten zu Fuss blieben also auf dem linken Pajas-Üfer und
sollten sich nicht gerührt haben, um Alexanders Aufmarsch unmittelbar
vor ihnen zu stören?
AUes dies ist am Pajas unmöglich, während es am Deli Tschai natür-
lich verläuft, denn Darius hat Zeit genug, ungestört sich aufzustellen und
seine Reiterei zurückzunehmen, als sie noch nicht Fühlung mit dem Feinde
hatte.
3. Der Pajas ist an sich unbedeutend, nur ein (jebii-gsbach. wird aber
in seinem Oberlauf (Abb. 4). sobald er in die Ebene tritt, von 10 m hohen
senkrechten Felsufern eingeschlossen, sodass mau ihn dort gar nicht, im
Mittellauf (Abb. 3) schwer, namentlich mit Truppen im Gefecht, im Un-
terlauf (Abb. 5) überall passieren kann. Ich füge hinzu: es wäre selt-
sam, wenn sämtliche Schriftsteller den Pinarus als jiOTaftög bezeichnen
und hiermit den unbedeutendsten Gebirgsbach der Gegend im Sinne ge-
habt haben sollten, während der Deli Tschai (Abb. 6) der bedeutendste,
die anderen Rabat Tschai. Mersin Su, Merkes- oder Sarisaki Su bedeu-
tender sind als der Pajas : es sind wirkliche Flüsse, während dieser, selbst
an seiner Mündung, nur ein Bach ist und nirgends als Tschai (Strom),
wie Dittbemer und Delbrück ihn irriger Weise nennen, uml nicht einmal
als Su (Fluss) bezeichnet wii-d.
4. Das Gelände nördlich vom Pajas ist für die Besetzung insofern
sehr ungünstig, als der rechte persische Flügel, wie Dittbemer S. 165
selbst zugibt, in das Meer geworfen werden konnte, da die Skala vom
Pajas eine wenn auch nicht gerade starke Einbuchtung der Küste nach
Osten bildet. Es bleibt nur ein rechtwinkliges Dreieck übrig, dessen
Grundlinie am imteren Flusslauf entlang vom Meere bis zum Ort, ebenso
wie seine Höhe von diesem Ort bis zum Meere nur 1 km beträgt. Es
leuchtet ein. dass dieser Raum, zumal er Sümpfe enthält, weder für den
rechten Flügel noch für die hinter ihm anzunehmenden Lagei-plätze, welche
nach Curtius (HI. 8, 18) ziemlich weitläufig {max/nie hi.rius) waren, aus-
gereicht haben würde. Da ausserdem am ganzen Oberlauf ungangbares
Gelände sich vorfindet, so bleibt eigentlich nur der Mittellauf mit c. 1^/2 km
Breite übi-ig und an ihm sollen nach Arrian (II. 8. 6) von seinem schweren
Fussvolk an 30 000 M. griechische Mietstruppen (auch Kallisthenes be-
stätigt diese Zahl) mid auf beiden Seiten von diesen gegen fiOOOO M. so-
34
Die Schlarlit hei Issus. 171
genannte Kardakor Platz haben. Denn soviel konnte der Raum, wo sie
aufgestellt waren . in einfacher Schlachtordnung {^m (pdZayyog tcnZrig)
fassen. Die Angaben über die Stärke des persischen Heeres weichen be-
kanntlich sehr von einander ab; nach Arrian nnd Plutarch: 600000. Dio-
dor und Justinns: 500 000. Orosius: 400 000. Curtius : 311200. Bauer:
200 000. Yorck V. Wartenburg: 160 000. Kallisthenes : 60000. Dittberner:
40000. Delbrück (1. Auflage): 30 000—40000. (zweite Auflage): 20 000
bis 25 000 M. Ob eine so bedeutende Herabsetzung, wie bei den letzten
Zahlen, geboten ist, wage ich nicht zu entscheiden.
5. Die von Arrian auf dem linken persischen Flügel erwähnte Aus-
buchtung und der vorspringende Bergrücken sind am Pajas nicht vor-
handen.
13. Für den Pajas als Pinavus.
Dittberner führt auf Ö. 175 Colonel Sir Charles W. Wilson an. der
sich — wie ich schon auf S. 52 meines Buchs, Anm. 142 vermerkt habe
— für den Pajas als Pinarus erklärt hat. Er war Generalkonsul für
Anatolien. Aus seinem Berieht ') über einen Vortrag vom 24. März 1884
geht nicht hervor, ob er sich längere Zeit am Deli Tschai und am Pajas
behufs genauer Erforschung des Schlachtfeldes von Issus aufgehalten und
ob er Aufnahmen von den beiden Flüssen gemacht hat. Die seinem Auf-
satz beigefügte Skizze des Golfs von Scandenni von Capt. Bennet ist
unzureichend. Ihm gegenüber verteidigte Ainsworth in einem Briefe vom
11. .luni 1884 {fJie idenfifimfio» of fite Pinarus with fJie rirer Pii/as in
denselben Proceerl ine/s S. 468) die Ansicht, dass die Schlacht am Deli
Tschai stattgefunden hat. Er sagt richtig: the Piyas was a mere rivulet.
whilst the Deli Tschai or mad river becomes a really small river. Er war
früher auch der Ansicht gewesen, dass der Pajas dem Pinarus entspräche,
hatte aber bei genauer Prüfung seine Ansicht berichtigen müssen. Ihm
schliesst sich Bunbury an (die Proeeedinga nennen ihn the great autlio-
rity on all cpiestions of classical geography). Nur macht er sehr richtig
auf einen Irrtum bei Ainsworth aufmerksam, der die weite Ebene, von der
Arrian (II. 6. 3: Jteöiöv nävTi] ävanema^tEvoj' und 7. 3: ix Tf]g evQVXoj-
Qicto) im Gegensatz zu der engen Ebene bei Issus {tu azevÖTiOQa) spricht,
in die Ebene von Gösene oder Erzin statt nach Syrien verlegt.
Darauf antwortete Wilson in einem Briefe vom 11. August 1884 über
die Identification of the Pinarus with the River Piyas (S. 540 desselben
Bandes) :
1. Die Front von Alexanders Heer war ungefähr l'/o miles (= 2,41
km) . was mit der Breite der Ebene am Pajas und mit der Angabe des
Kallisthenes von 14 Stadien (= 2,5 km) übereinstimmt, während die Ebene
1) Vgl. Notes UH the geographij of Asia Minor, made during journeys in 1S79 — 83
in Proceedings of the Moyal Geographica! Society VI S. :520. London 1884.
12*
35
172 Ä. Jmike.
am Deli Tschai über 5 niiles {= 8.04 km) breit ist, sodass Alexanders
Ai-mee von den Persern flanlriei-t worden wäre. Das ist allerdings durch
die Besatzung des Bergrückens geschehen. Die Ebene am Pajas ist aber
in Wirklichkeit 4 km und am Deli Tschai nur G — 7 km breit.
2. Die Spitze von Alexanders Heer war am Morgen des Schlachttages
an den Marble gates (am Jonas-Pfeiler) 5 miles (= 8.04 km) vom Pajas.
10 miles (^ 16.09 km) vom Deli Tschai entfernt und kam kurz (?) nach dem
Verlassen der Tore (Strandpass des Xenophon) mit den feindlichen Vorposten
in Berührung imd die Schlacht fand am Pajas statt. Seine Entfemimgen
stimmen nicht; es sind bis zum Pajas 11. bis zum Deli Tschai 21 km.
3. Die topoga-aphischen Verhältnisse am Pajas stimmen mit den Schil-
derungen überein . am Deli Tschai nicht. Einen Nachweis dafür gibt er
nicht.
4. Issus verlegt er im Gegensatz zur Annahme der meisten Forscher
iu geringe Entfernung nördlich vom Pinarus, also nach seiner Annahme
vom Pajas und kann die Details der Schlacht, ohne an dieser Stelle auf
sie einzugehen, nicht damit in Einklang bringen, wenn das Schlachtfeld
auf 10 miles (= 16.09 km) von den Marble gates verlegt wird. Dies wird
erklärlich dadurch, dass er die erste Berüha-uug mit dem Feinde bereits in
der Strandebene annimmt.
Wilson versprach, dass er ausführlich hierülier im Winter 1884/85
in der Boi/al United Service Institution vortragen werde. Auf eine An-
frage teilte mir diese mit, dass der Vortrag nicht gehalten worden sei.
In dem von Major-General Sir Charles Wilson bearbeiteten Handhool; for
fravelkrs in Asia Minor (Verlag von Murray 1895) verbleibt der Verfasser
bei der Ansicht, dass der Pajas dem Pinarus entspräche. Er sagt: Here
the piain was so narrow. that. though there was sufficient room for the
Macedouians to deploy. the Persians could not utilise their large force.
Als ich mich mit General Wilson in Verbindung setzen wollte, um seine
Ansicht nach dem Erscheinen meiner Pläne zu erfahi-en. erhielt ich vom
Verleger Sir Murray die Nachricht, dass Wilson leider am 25. Oktober
1905 gestorben ist.
Auf Grund der eindringlichen Schilderung Dittberners erklärt nun
auch Delbrück:
„1. Alle Nachrichten der Quellen,
2. die Entfernungsangaben,
3. die Beschi'eibung der Flussufer,
4. das in das Meer vorspringende Ufer am Unterlauf.
5. der Bergvorsprunsi für das persische Flankendetachement,
alles passt. alles findet sich beim Pajas und nur beim Pajas".
ad 1- — 3. Nur einzelne Nachrichten des nach Polybius nicht ganz
zuverlässigen imd in militärischen Angelegenheiten vöUig unerfahrenen
Kallisthenes lassen sich für den Pajas in Anspruch nehmen. Seine Ent-
36
Die Sclihirlit hei Issks. 17:i
l'ernungeii sind ungenau. Seine Beschreibung der Flussufer stimmt nur
teilweise: diejenige vom Unterlauf des P;ijas ist falsch. Sämtliche Nach-
richten des Arrian dagegen, namentlich seine Beschreibung der Flussufer,
sind in Uebereinstinimung mit dem Deli Tschai; auch nicht eine einzige
lässt sich n u r auf den Pajas beziehen. Auch bei Curtius findet sich
keine Stelle, die im Widerspruch zum Deli Tschai stände.
ad 4. Das in das Meer vorspringende Ufer des Unterlaufs des Pajas
haben Lammert und ich als ungünstig für die Aufstellung des persischen
rechten Flügels erklärt ; auch Dittberner erkennt S. 164 die Gefahr der Perser,
ins Meer geworfen zu werden. Delbrück begründet sein Urteil nicht : ich kaim
nur annehmen, dass er der Ansicht Dittberners in Bezug auf die Fluclit
beitritt, welche nach Curtius (III. 11, 13) die Perser bei der Verfolgung
dui-ch die Reiter des Parmenio vom Meere fort in ilhtä cornu d. h. zum
linken Flügel fortriss. Ich sehe darin nichts, was für die Stelhmg am
Pajas spräche.
ad h. Der Bergvorsjirung, wie Arrian, Polybius. Curtius ihn beschrei-
lien. ist am Pajas nicht vorhanden. Was Dittberner und Delbrück dafür
ansehen, entspricht dieser Beschreibung nicht; ihre nicht überhöhende
Bergnase liegt 2^2 km vor der Mitte der Stellung am Pajas, kimn also
nicht zu einer Flankenstellung benutzt werden, wie alle Quellen sie richtig
andeuten. Da sich Delbrück in Bezug auf den Angriff Alesanders ganz
nn Dittberner anschliesst. kann ich nur wiederholen, dass die von ihnen
künstlich konstruierte Lücke von 300 m am Ober- und
Mittellauf n i c h t v o r h a n d e n ist. wie Abb. 3 zeigt, der Angriff
daher unmöglich wird. Ich kann ihre Ansicht (S. 177). dass der Kaval-
lerie Alesanders möglich gewesen ist, was der modernen unmöglich er-
scheint, nicht teilen. Senkrechte Felsufer konnte sie ebensowenig wie die
heutige im Kampf nehmen. Man pflegt zu sagen, die Kriegskunst sei
veränderlich. Dies hat in Bezug auf die Taktik, welche sich nach Zeit
und Bewaffnung ändert, Gültigkeit. Dagegen gibt es Grundsätze der Kriegs-
kimst, welche weder an Raum noch an Zeit gebunden sind, also einem
Wechsel nicht unterliegen.
Delbrück sagt in der Vorrede zur ersten Auflage seiner Geschichte
der Kriegshun.st {S. VII) sehr richtig: „Um mit der Unter.suchimg bis auf
den Grund zu kommen, muss daher die philologische und die Sachki-itik
bei jedem Schritt und jeder Betrachtung Hand in Hand gehen, .sich un-
ausgesetzt gegenseitig belehren und kontrollieren. Es gibt keine wahre
Sachkritik ohne die quellenmässige, philologisch-genaue Grundlage, und
es gibt keine wahre philologische Kritik ohne Sachkritik ". Der von mir
hochverehrte General v. Schlichting äussert sich bei einer Besprechung des
DelbrUckschen Werks, dessen Vorzüge ich ebenso anerkenne, wie er: ^Der
Kriegsgeschichtsforscher bedarf überhaupt immer des Historikers von Fach.
Dieser ist der gründlichen Ermittlung weltgeschichtlicher Tatsachen jeden-
37
174 A. Janhe,
falls am meisten gewachsen: aber er ancli bedarf des gewiegten und viel-
seitig geübten militärischen Urteils, um die ei-mittelten Tatsachen strate-
gisch wie taktisch richtig einzuschätzen. Bis in die Neuzeit bleibt dieser
Dualismus bestehen. Die Forschungen Sybels und Friedjungs waren un-
entbehrlich, um die gewaltigen Erscheinungen jüngster Vergangenheit all-
gemein zeitgeschichtlich festzustellen. Für ihre Strategie und Taktik blei-
ben Moltke und seine Schüler die Hauptsachverständigen. Es ist daher
begreiflich, wenn sich auf so entstehenden Grenzgebieten beide Fachbe-
mühungen gelegentlich in die Haare geraten, wiewohl sie darin Unrecht
tun. Das Höchste kann nur vom Zusammenwirken beider Teile erreicht
werden: von Historikern, die sich das militärische Urteil erarbeiten, von
Militärs, die sich das Rüstzeug der umfassenden Gelehrsamkeit aneignen".
In der VoiTede zur zweiten Auflage seines Werks (S. IV) macht Del-
brück den Militärs den Vorwurf, dass sie „viel zu schnell und viel zu
sicher glauben, mit den in der Praxis, oft nur des Friedensdienstes, ge-
wonnenen Vorstellungen die Verhältnisse früherer Kriegsepochen kritisch
bemeistern zu können". Lammert') sagt: »Die antike Kriegswissenscbaft
verlangt nicht nur philologisch-historische Schulung, sondern auch mili-
tärisches Sachverständnis. Beides ist selten in einer Person vereinigt.
Militär und Gelehrter müssen sich also- auf diesem Gebiet gegenseitig er-
gänzen". Delbrück gehört zu diesen seltenen Ausnahmen; um so mehr
muss man sich wundern, dass er sich die Theorie seines Schülers Ditt-
berner von der Schlacht bei Issus, seinen Aufmarsch, seinen Angriff mit
der Hetärenreiterei, seine Flankenstellung, welche ich als sachlich und
physisch unmögliche Konstruktionen nachgewiesen habe, ganz zu eigen
gemacht hat, obwohl er in seiner zweiten Auflage gegen diese anzukämpfen
besonders bestrebt gewesen ist.
14. Für den Deli Tscliai als Piiiarus.
Delbrück sagt: „Mit dem Deli Tschai lässt sich auch beider gröss-
ten Künstelei (?) kaum eine oder die andei'e der überlieferten Nach-
richten vereinigen". Sollte es nicht einer grösseren Künstelei bedürfen,
wenn man, um das auf 20 000 bis 25000 M. herabgesetzte persische Heer
unterzubringen, die Schlacht an einen Fluss verlegt, an dem sie unmöglich
stattgefunden haben kann? Ohne mich auf irgend welche Künsteleien
einzulassen, liebe ich nochmals diejenigen Punkte hervor, welche für den
Deli Tschai als Pinai-us sprechen:
1. Das Gelände nördlich vom Pajas bez. Kurudere ist vorzüglich für
den Aufmai-sch geeignet, da es sich von 3 — 4 km Breite allmählich auf
6 — 7 km erweitert. Es entspricht demjenigen, was Polybius (XVIII. 31)
im Sinne hat: ..Nun aber ist es eine anerkannte Sache, dass die Phalanx
1) Berliner Philologische Wochenschrift Nr. 60. 16. Dezember 1905. S. 160:3.
38
Die ScMacM hei Issiis. 175
ein ebenes, freies Gelände erfordert, das auch sonst keine Hindernisse bie-
tet, wie z. B. Gräben. Löcher, Talgründe, Erhebunf(en. Flussbetten, denn
alles ist imstande, eine solche Aufstellung zu hindern und aufzulösen".
Der unbedeutende Rabat Tschai dürfte um die Herbstzeit ziemlich wasser-
los gewesen sein, dalier kein Hindernis gebildet haben.
2. Der Deli Tschai entspricht der Schilderung Arrians (11. H». 1) in
Bezug auf seine Uferbeschafi'enheit vollständig. Sie ermöglicht sowohl
dem Verteidiger bei etwaigem Uferwechsel . als auch dem Angreifer das
üeberschreiten. Ist ein solches Fronthindernis unüberschreitbar, wie der
Pajas an seinem Oberlauf und vorherrschend auch am Mittellauf, so muss
der AngriiF unterbleiben. Dittberuer beti-achtet die Ufer des Deli Tschai
als überall bequem zu passieren. Das ist ein Irrtum. Ich habe auf S. 57
meines Buchs beim Mittel- und Unterlauf desselben stellenweise 2 — 3, bez.
3 — 4 m hohe, senki'echt abfallende Lehmufer nachgewiesen, welche nicht
ohne weiteres zu passieren sind, sondern umgangen werden müssen, wie
z. B. Abb. 10 auf S. 58 zeigt. Die von Arrian erwähnten yüouy.u waren
hier mehr am Platz als am Pajas.
3. Der Lauf des Deli Tschai') ist fast senkrecht zum Strande' gerich-
tet, sodass die Richtung des Angriffs, welche ziemlich parallel dem Strande
erfolgt sein wird, die persische Stellung fast senkrecht trifft. Wenn Kal-
listhenes (Polybius XII. 17) anführt, dass der Fluss gerade längs der per-
sischen Stellung vorbeifloss, so passt dies besser auf den Deü Tschai als
auf den Pajas. der eine so gleichmässige Richtung nicht annimmt. Eine
Aufstellung längs desselben würde einen grossen Winkel bilden : folgt sie
dem Oberlauf, so würde der rechte Flügel c. 1 km nördlich von der Mün-
dung enden, folgt sie dem Unterlauf, so würde der linke Flügel ebenso
weit nördlich vom oberen Pajas enden.
■4. Es ist genügend Raum für den Angreifer sowohl, als für den Ver-
teidiger vorhanden. Die Perser fanden in der c. 6 — 7 km breiten. 5 bis
8 km bis zu den Bergen von Erzin sich erstreckenden nördlichen Ebene
hinreichenden Platz . selbst wenn ihr Heer so stark gewesen sein sollte,
wie die Schriftsteller es angeben. Ihren Angaben widerspricht die noch
nicht bewiesene Annahme Delbrücks, dass es sogar schwächer gewesen
sein soll, als das macedonische. Die Breite der Ebene südlich vom Deli
Tschai bis zum Gebirge — c. 6 km — ist andererseits nicht zu gi-oss. mn
nicht von der macedonischen Schlachtlinie einschliesslich des Hakens aus-
gefüllt werden zu können, wenn wir tatsächlich Lücken und Gelenke zwi-
schen den Taxen annehmen, wie sie in der Praxis stets vorkommen.
5. Die Ausbuchtung am linken persischen Flügel bei Usudschulu und
1) Eine Berichtigung der Skizze von Issus in der zweiten Auflage von Delbrücks
Geschichte der Kriegsiciinst I S. 185 wäre notwendig gewesen, da sie die Flussläufe,
namentlich den Deli Tschai. ganz falsch darstellt.
39
176 Ä. Janlcc,
iler Bergrücken südlicli davon sind genau so am Deli Tscbai vorhanden.
\\ie Anian sie beschreibt.
6. Die Entfemungsangaben der Itinerarien weisen, auch wenn sie nicht
alle zuverlässig sind, voidierrschend auf den Deli Tsehai als Pinarus. Ich
füge femer hinzu:
7. Da sämtliche Schriftsteller den Pinarus als noTaf.wc, bezeichnen
und nur von diesem einen Flusse sprechen, so können sie nur den bedeu-
tendsten im Sinne haben, wie ich unter 3, S. 170 nachgewiesen habe. Nur auf
ihn kann sich Strabo (XIX. •">, 19) beziehen: „Auf Aegaeae folgt das Städt-
chen Issus mit einem Ankerplatz und der FIuss Pinarus. Hier fiel die
Schlacht zwischen Alexander und Darius vor". Vgl. Abb. 4 und 7 — 11
meines Buchs.
8. Es wäre seltsam, dass die bedeutenderen Flüsse weder beim Yor-
marsct zum Pajas noch beim Rückzuge nach der Schlacht erwähnt werden.
Flüsse, welche seuki-echt zur Rückzugsliuie fliessen. sind viel gefährlichere
Hindernisse als Schluchten und sonstige Unebenheiten. Aber auch diese
^«^fzyyfc y.cii öva/coQi'ai finden sieb nördlich vom Deli Tschai mehr als
nördlich vom Pajas vor. Auch dass Arrian ausdrücklich neben diesen die
öfiaZol ywQiOL erwähnt, spricht für das Gelände am Deli Tsehai. Wenn
Dittberner mir auf S. 164 in Bezug hierauf einen Widersprucli unter-
schiebt, so scheint er S. 13 imd 43 meines Buchs übersehen zu haben,
denn er führt nur dasjenige an. was ich über die Verbindmig der beiden
Ebenen in der nordwestlichen Ecke beim Tumulus Teil Arakli gesagt
habe, lässt aber meine Schilderung des schluchtenreichen, fast bis 100 m
ansteigenden Geländes fort, in welchem teilweise der Rückzug des Darius
in der Richtung auf Erzin und Toprak Kalessi erfolgt sein muss, und
wo vielleicht die von Alexander zur Erinnenmg an den Sieg gegründete
Stadt Nikopolis gelegen hat. wie ich aus den dort vorhandenen Ruinen
veiTuuten möchte. Durch den allen bekannten Richtungspunkt von Toprak
Kalessi findet auch das illitä cornit bei Curtius (111. 11, 13) seine Erklä-
rung, während Dittberner es auf die Gegend nördlich vom Pajas bezieht.
Ich verweise auf das. was ich S. 42 und 43 meines Buchs über den Rück-
zug gesagt habe. Ich habe nur die bekannten Schilderimgen der alten
Schriftsteller (Arrian II. 11, 8. Polybius XII. 20) von der Anhäufung der
Leichen in diesen Schluchten für ebenso übertrieben erklärt, wie die mo-
dernen Schilderungen von den Strömen von Blut, welche über die Schlacht-
felder fliessen. Ich habe die beiden grössten Schlachten der Neuzeit mit-
gemacht, solche aber nicht gesehen. Herodian z. B. erzählt bei der vier-
ten Schlacht von Issus. dass die durch das Blachfeld fliessenden Bäche
infolge des Kampfes mehr Blut als Wasser in das Meer geführt hätten.
Dagegen beschi-eibt er den Schauplatz, welchen er genau au dieselbe Stelle
verlegt, wo Alesander den Darius besiegte, ganz treffend: „Das Zusam-
mentreffen beider Heere erfolgte auf dem überaus breiten und weitge-
40
Die Sc/ihicJd hei Issits. 177
streckten Blaclifelrle an dem sotjenannten Meerbusen von Issus; um das-
selbe zieht sicli im Halbkreise ein Bergzug Avie ein Theater herum, wäh-
rend sich der Meeresstrand sehr weit herausstreckt, gleichsam als hätte
hier die Natur selbst den Kampfplatz zu einer Schlaclit gebildet". Man
vorgleiche die englische Seekarte mit dieser Schilderung. Sie passt für
das Schlachtfeld am Deli Tschai, aber nicht am Pajas.
9. Cicero hat mit seinem Heere, nachdem er den Amanus pacifiziert
hatte, bei Issus (wahrscheinlich nahe dem recesso hitiino des Golfs) ein
Lager bezogen und spricht von den Altären, welche Alexander nach
der Schlacht dem Jupiter, Herakles und der Minerva am Ufer des Pinarus
(Curtius ni. 12, 27. rö leQÖv im Stadiasmus) geweiht hat, als noch zu
seiner Zeit vorhanden: Casfra in radicibns Annini hnhiiimxs apud Aras
Ale.randri quadriduum (epist. ad fam. XV. 4, 9|. — Casfra Jadtidmiis ea
ipsa, qitac contra Darinm hahnerat apud Issiim Alexander {ep. ad Atticum
V. 20, 3). — Tta Victoria iusta Imperator appellatits apud Issum, quo in
loco saepc ut ex te audici, ClitarcJms tibi narravit, Daremn ah Alexandra
esse superatum [ep. ad fam. II. 10, 3). Das Lager hat sich demnach zwi-
schen Issus und dem Deli Tschai befunden ; eine Veranlassung für Cicero,
am Pajas zu lagern, lag nicht vor. Dittberners Einwurf, dass der von
Arrian (II. 7, 1) erwähnte Marsch des Darius von Issus zum Pajas und
nicht zum Deli Tschai führen müsse , ist unbegründet. Es brauchte nicht
gerade ein Tagesmarsch sein, in dem er von Issus jTQOvxö^Qfi £ni xov
noja^iöv TÖv IJii'aQov.
Ich habe am Schlüsse des Vorworts zu meinem Buch Auf Alexanders
des Grossen Pfaden den Wunsch ausgesprochen, dass die Pläne sich als
geeignet erweisen möchten, als Grundlage für die Entscheidung aller der-
jenigen Fragen zu dienen, welche sich an diese klassischen Gegenden
knüpfen. Ich habe sie nunmehr durch Abbildungen ergänzt und in Bezug
auf Issus nochmals alles zusammengestellt, was zur Beantwortung der
Frage gehört, ob die Schlacht am Pajas oder am Deli Tschai stattgefunden
hat. Ich unterbreite den Nachweis dafür nochmaliger Prüfimg, um zu
entscheiden, ob die Verteidiger des Pajas oder diejenigen des Deli Tschai
als Pinarus Recht haben.
Schöneberg-Berlin.
41
178
Marius in Mintuniae.
Von M. Bang.
Zu den Erzälüungen, die als cxeuipla fadorum memorahiUum in den
römischen Geschichtsbüchern figurierten, seitdem und so lange es eine
solche Literatur gab, gehört die von Marius und dem Minturnischen Hen-
ker. Daher eine Reichhaltigkeit der Ueberlieferung, wie wir sie sonst für
so kleine und nebensächliche Episoden im Leben grosser Männer vergebens
suchen. Die Quellenverhältnisse, auf den ersten Blick klar und durch-
sichtig erscheinend, stellen sich bei näherer Betrachtung im Gegenteil als
recht vei-wickelt heraus, so dass eine Untei-suchung derselben sich wohl
verlohnt.
Die wimderbare Geschichte von der Verhaftung. Einkerkerung und
schliesslichen Errettung des geächteten Marius geht im letzten Grunde auf die
Schilderungen von Augenzeugen zurück, einerseits, wie wir das beispiels-
weise aus Cicero wissen, auf solche des Hauptbeteiligten. Marius. selbst i).
andererseits auf solche, mündliche und auch schriftliche -), von Einwohnern
Miaturnaes. In Einzelheiten werden diese Berichte natürlich vielfach von
einander abgewichen, zum Teil auch durch bewusste und unbewusste Ueber-
treibungen entstellt gewesen sein, aber ihr Wert als der unmittelbarer
Zeugen wird dadurch nicht beeinträchtigt, so dass der wahre Verlauf der
Begebenheiten im allgemeinen durch sie als festgestellt gelten darf. Da-
neben lief eine andere, minder zuverlässige Tradition. Aussprüche, die
Marius bei dieser oder jener Gelegenheit tat oder getan haben sollte'),
1) Cic. p. red. ad Quir. 8, 19 — 20 : vidi ego fortissimum virum, muiücipem meutn,
C. Manum quem egomet die er e audivi tum se fuisse miserum, cum
in paludibus demersus coucursu ac misericordia Mintiiriiensiutn corpus ac vitam
suam conservasset. Merkwürdigerweise erwähnt Cicero an keiner der Stellen, wo er
auf die Erlebnisse des Marius in Minturnae zu sprechen kommt (ausser dieser noch
pro Sestio 22,50; in Pis. 19,43; pro Pinne. 10,26) , auch nur mit einer Silbe den
Henker.
2) Wie die eines gewissen Belaios, der, selbst an den Vorgängen aktiv beteiligt
gewesen, vartpov nivaxa zwv ngäStwv ixtivwv ypaxpdftcvo? ävs^t/xiv dg zb hgov v^fv
iixßaq 6 Mägioq avi'ffßtj (Plut. Mar. 40).
3) Bei Plutarch finden sich mehrfach solche erwähnt, z. B. Mar. 33. 84 (über
seinen Gesundheitszustand). 36 (zb nivzoi no).}.dxi<; iv z^ fvyij xal zcäc ioy^dzatg ütio-
{)/«(; MÜQiov ftTciLV, tu; üyQig sßädurjg vjiazslac ngöiiOLV, 6,uo).oyov!xtvöv iaziv).
Mariiis in Miiifiirnae. 179
wurden kolpoi-tiert, erfuliren dabei, wie es mit derartigen Aeusseriin<j;en
zu gehen pflegt, mancherlei Verdrehung und Ausschmückung und führten,
immer weiter verbreitet und immer mehr mit Dichtung durchsetzt, schliess-
lich zur Legendenbildung. Ein Stück dieser Mariuslegende haben wir u. a.
in der Erzählung von dem Funde des Adlernestes mit den sieben Jungen
durch den kleinen Marius und seiner Deutung auf die sieben Konsulate '),
eine Erzählung, die, wie sich aus Plutarch entnehmen lässt, als angeblich
aus dem Munde des Marius selbst stammend, vielfach geglaubt und wei-
tergegeben worden ist, freilich nicht ohne bei einsichtigeren Leuten ener-
gische Ablehnung zu erfahren-). Das angeführte Beispiel zeigt, dass
diese legendäre Tradition, die im Volke lebte, so lange das Interesse an
dem Volkshelden lebendig blieb, auf die gleichzeitige historische Literatur
teilweise einen gewissen Einfluss ausgeübt hat.
Leider ist uns diese so gut wie ganz verloren. Ausser den schon
(S. 178 A. 1) erwähnten Cicero-Stellen und einem kurzen Fragment des Si-
senna ^) besitzen wir im Original nichts von gleichzeitigen Berichten über
den hier in Betracht kommenden Zeitraum, Marius Flucht und Rückkehr.
Behandelt hatten ihn in ihren Darstellungen Poseidonios, der, wie er selbst
erzählt, den heimgekehrten Marius noch kurz vor seinem Tode gesehen
und gesprochen''), ein sonst unbekannter C. Piso, von Plutarch für die
letzten Lebenstage des Marius zitiert "). über die er möglicherweise aus
eigener Anschauung berichtet hat, die Annalisten Claudius Quadrigarius '^)
und Licinius Macer, Cornelius Sisenna im 6. Buch seiner Historiuc '), end-
lich Cicero in seinem Epos Nurius^). Aus was für Quellen diese Schrift-
steller im einzelnen geschöpft haben, wissen wir nicht. Nur soviel lässt
sich sagen, dass mündliehe Tradition aus dem Marianischen Kreis eine
grosse Rolle dabei gespielt haben muss, wie ja auch der eben erwähnte
Piso in dem bei Plutarch (natürlich in starker Kürzung) erhaltenen Frag-
ment von ausführlichen Aeusserungen, die Marius gelegentlich eines we-
nige Tage vor seinem Tode mit Freunden gehabten Gespräches selbst über
seine wechselvollen Lebensschicksale getan habe, referierenderweise erzählt,
sei es aus eigener Erinneiimg, in welchem Falle sie als authentisch zu
1) Plut. Mar. 36: Appian h. c. I (U, 27.").
2) Plut. Mar. 36: zavza ol /itv rihjltüit; rö) MaQio) ainxv/Hv ovirn i.iyovaiv. o\
6 h toig r/ire y.al napä jijV a).?.rjv (fv/l/V ttaoiaai'Tag cdiov xal nioziiaarzag ui'aypdil'ai
3) Peter. Hist. Rom. fr. p. 187 u. 12.5. — 4) Plut. Mar. 4-5. — 5) Ebenda.
6) Erhalten sind zwei Fragmente aus dem 19. Buche, die sich auf Ereignisse aus
der letzten Lebenszeit des Marius ("Wahl zum cos. VII — Verhalten nach der Rück-
kehr) beziehen.
7) Vgl. das Urteil Sallusts [Im/. 9-j, 2): L. Sisenna optume et diligentissume omuium,
qtd eas res dixere, persecutus.
8) Aus der Schilderung der Flucht stammt offenbar der von Isidorus orig. XIX
1,20 erhaltene Vers Urne se fluctigero tradit mandatqae paroni.
180 M. Bumj,
hetrachteu wären, sei es auf (Ti-unJ von Mitteilungen, die ihm von anderer
Seite darüber geworden^).
In jedem Falle ist der radikale Verlust sämtlicher Primär([uellen. vor
allem der Historien des Poseidonios, sehr zu bedauern. Nur einigermas-
sen entschädigt uns dafür die überreiche Fülle des sekundären Quellen-
materials. Wir besitzen nicht weniger als ein volles Dutzend solcher aus
zweiter oder dritter oder gar vierter Hand schöpfenden Berichte. Es fragt
sich nun, in welchem Verhältnis sie einerseits zu den oben besprochenen
verlorenen, andererseits zu einander stehen, und, daraus resultierend, wel-
cher Wert einem jeden von ihnen beizumessen ist.
Die ausführlichste und gehaltvollste Darstellung, die wir über die
Minturnische Episode überhaupt haben, liegt vor bei Plutarch im Leben
des Marius c. 37 (Ende) — 40 (Anfang). Ihr am nächsten kommt die
Appians im hell. civ. I 61 — 62 Anf. (§ 272 — 276). Längere oder kürzere
Berichte liefern ferner Velleius II 19, 2 ff., Valerius Ma.^imus II 10, 6 und
dazu I 5, 5; VIII 2. 3, die Perioche von Livius LXXVIl, der Auetor de
viris ühtstribus c. 67, Orosius V 19, 7, Granius Licinianus p. 15 Flem..
Augustiniis de civ. Del II 23, die Commenta Bernensia zu Lucan Phars.
II, 70, die Juvenalscholien zu saf. 10. 276, endlich, in poetischer Form.
Lucan Phars. II. 70 ff., Berichte, die (mit Ausnahme vielleicht desjenigen des
Licinianus) ^), wie sich ohne weiteres sagen lässt, samt und sonders auf
die verlorene Darstellung des Livius im 77. Buche zurückgehen und daher
kurz als die Livianische Tradition bezeichnet werden können.
Sehen wir zunächst zu. in welchen Hauptf)unkten alle diese Schü-
deningen übereinstimmen oder sich doch wenigstens nicht geradezu wider-
sprechen. 1) Das Versteck des Marius : Ganz genau wird die Oertlichkeit
bezeichnet von Plutarch: tieqI rag t/.ßo/Mz rov AiQtog noiauov diü^vaiv
hfifwöi] /.afißärovToc (c. 37); das eigentliche Versteck war ein ycoQiov
y.oiXov Tiagä rbv noTunöv (ebd.). von wo aus dann Marius beim Heran-
nahen der Häscher sich hinabgleiten Hess eh ti)}> L'/ivi]!' vduQ Tjayh xai
TeZfiaTÖiöeg eyovaav (c. 88). Allgemeiner gehalten smd die Angaben der
übrigen : arimdineto circa ■palndem Maricae (Velleius), in cu/ris Minttirnen-
simn in pahide (Comm. Bern.), in nigis in Mintnrnarum pnlndihits (Schol.
Juv.), in paludibiis Minturnensinm (Liv. per.), in Minturncnsinm pahidibus
(Cic. in Pis. 19, 43; Orosius), Minhirnis in palude (Auct. de vir. ill.),
Minttirnarum pcdmhs (Juvenal 10, 276), Jimosa nlva und skif/na avidi soli
laxaeque palndes (Lucan), pidudes (palus) (Cicero zweimal : Val. Max. VIII
1) Plut. Mar. 4-5 : räioq 6i ttg üfloan', dvf/p loTO^ixöc, lazoptT rov Mdpiov nnd
öiinvov TiepinaTOvvza fxcza zibv <pi>.mv iv ?.öyotg yivlad^M ne^l zwv xaS-' savzov irgay-
litäzwv (ivw&ev liQ^dfifvov xal rüg in äiKpoxfQa noV.axig /LcfzaßoXaq diptjyijadfievov fi-
TCfTv, uig ovx eazi vovv t/orzog di-öpös fzt xy zvytj niazcvfiv savzov ix 6h zovzov rovi
naQÖvzag danaadftsvov xal xuTuxhf^irzu avveyws ?//(f'pt<c inzd ze/evrijoni.
2) S. unten S. 184 A. 1.
3Ifir/i(s hl Minfi(nine. 181
2, 3). Bei Appian findet sich überhaupt nichts darüber. — 2) Die Ent-
deckung und Verhaftung: In seinem Schhipfwinkel von den Verfolgern
(Plutarch; von einem Hirten: Comm. Bern.) entdeckt (Plutarch; Conmi.
Bern.; Auct. de rir. HI.; SchoL .Tuv. [dfjiiitKs']) und herausgezogen (Phi-
tarch; Velieius; Vah Max. VIII 2, 3; Orosius; Liv. jje»-. [ab oppkJanis]),
nackt (Plutarch ; Velieius) und schlarambedeckt (Plutarch ; Velieius ; Val.
Max. a. 0.; Oro.-^ius), wird er, eine Schlinge um den Hals (Velieius; tnrpi
specfarulo: Orosius). nach Minturnae geschleppt (Phitarch; Orosius) und
dort den Stadthäuptern {ÜQyoinEq: Plutarch; II vir: Velieius; prbueps :
Comm. Bern.) übergeben (Plutarch; Comm. Bern.). Auch dieser Punkt
fehlt in der Darstellung des Appian. — 3) Sendung eines schwertbewaif-
neten (Plutarch: Appian: Velieius; Val. Max.) Mannes mit dem Auftrage,
Marius zu töten : Plutarch ; Appian ; Velieius ; Val. Max. ; Liv. per. ; Auct.
de vir. Hl. ; Orosius ; Gran. Licin. ; Comm. Bern. ; Schol. .luv. ; Lucan. (Nicht
erwähnt von Cicero !). — 4) Vereitelung der Hinrichtung durch die plötz-
liche Furcht des Henkers, die ihn unter Zurücklassung seines Schwertes
(Plutarch; Velieius; Val. Max.; Schol. .luv.; Lucan) fluchtartig das Ge-
mach verlassen lässt: Plutarch; Appian: Velieius; Val. Max.; Liv. per.;
Auct. de vir. ///.; Orosius; Comm. Bern.; Schol. Juv. ; Gran. Licin. Von
dieser ganzen Geschichte weiss Cicero oÖ'enbar nichts. — 5) Die Freilas-
sung: Auf die Kunde von dem Vorgefallenen strömen die Minturuenser
zusammen (Plutarch; Val. Max. I ö, 5; vgl. Cic. p. red. ad Qiiir.). Ein
öaiuöi'iov c5fog (Appian; tKnh]^i.g: Plutarch) und Mitleid mit dem Schick-
sal des einst so bewunderten und gefeierten Mannes (Cic. j'- *'<-'f'- f"^' Q«'''--
pro Sest. ; Plutai-ch ; Velieius ; Augustinus) bewegen sie ihn ziehen zu las-
sen. Sie stellen ihm ein Schiff zur Verfügung (Cic. jn-o Plane. ; Plutarch
[Br/?,.aiov rivög vavv . . . JiaQaa'/övTog] ; Velieius ; Val. Max. a. 0. ; Liv.
per.; Auct. de vir. Hl.; Comm. Bern.), versorgen ihn mit Kleidung (Vel-
ieius) und Wegzehrung (Cic. pro Pinne. ; Velieius ; Comm. Bern. ; vgl.
Plutarch: t« y.ofii^öfieva) und geleiten ihn votis omnihuft Iacrimis<pie (Gic.
pro Plane. ; vgl. Augustinus), üeber den allgemeinen Verlauf der Bege-
benheiten sind wir also im grossen und ganzen gut imterrichtet. Man
wird daher auch gegenüber dem Consensus so vieler und in der Haupt-
sache gut beleumundeter Zeugen dem an sich höchst auffälligen Schwei-
gen Ciceros über das Erlebnis des Marius mit dem Henker nicht allzu
grosses Gewicht beilegen.
Wenden wir uns nunmehr der Erörterung derjenigen wesentlichen
Punkte zu, in denen sich die Quellen direkt widersprechen. Es sind ihrer
im ganzen drei. 1) Die Internierung des Marius: Der Ort, an dem er
nach seiner Einlieferung in Minturnae untergebracht wird, ist nach der
einen Tradition, deren Vertreter sich in der Mehrheit befinden (\"elleius;
Auct. de vir. HI. ; Orosius ; Comm. Bern. ; Schol. .luv. : Lucan ; femer .Ju-
venal sat. 10, 276; Florus II 9, 10) das Stadtgefängnis (carcer Mintur-
182 31. Bang,
nensium: so austlrücklich Yelleius : bei den übrigen einfach carcer). nach
der andern, vertreten durch Phitarch nnd Valerius Maximus (an allen drei
Stellen), ein Privathaus, und zwar das Haus einer gewissen Fannia. Zur
Erklärung der Wahl gerade dieses Gewahrsams geben beide Autoren eine
längere Erzählung, die sich mit der Person der Fannia und speziell ihren
Beziehungen zu Marius beschäftigt. Bei Plutarch ist diese Fannia-Ge-
schichte in die Darstellung eingeflochten, bei Valerius erscheint sie als
besonderes exemphun (VIII 2, 3). Appian weiss nichts von einer zwangs-
weisen Internierung. Bei ihm ruht Marius. nach Minturnae gelangt (wie.
sagt er nicht), einfach iv o'i'xco to(fiodei aus. Auch Cicero erwähnt nicht
nur keine Gewaltsamkeit auf selten der Minturaenser, sondern hebt viel-
mehr, in Uebereinstimmung mit seinem Schweigen hinsichtlich des Henkers,
ausdrücklich die freundliche Aufnahme, die Marius von vornherein bei
ihnen gefunden, hervor^). Genau genommen haben wir also drei Tradi-
tionen über diesen Punkt. — 2) Die Stellung des Henkers: Wiederum
liegen uns drei Traditionen vor. Die eine (Plutarch; Comm. Bern.) be-
zeichnet ihn als Söldner (<;r;T:£vg imd (TT(iaT«WTi/g: Plutarch: miles: Comm.
Bern.), die andere (Velleius: Val. Max.; Liv. per.) als Sklaven, und zwar
als sermts piiblicus von Minturnae (Velleius; Val. Max.), die dritte (Ap-
pian) als imö)]fiü)v, also als einen aus der Fremde zugewanderten Bewoh-
ner der Stadt. Die übrigen Zeugen reden nur ganz allgemein von einem
percmtsor (Auct. de vir. ilL: Orosius) oder rar«//l?a- (Schol. Juv.; auch die
Comm. Bern, haben so [neben mUes] !). — 3) -Die Nationalität des Hen-
kers: Schon Plutarch verzeichnet das Bestehen einer Diskrepanz in der
Ueberlieferung hinsichtlich dieses Punktes: FaPATi^g tö ysvog »} KiußQog
{diixpoTeQcog yuQ iaiogehai). Den Gallier finden wir ausserdem bei Ap-
pian {FaMzijg äpi]Q), in der Perioche des Livius (natione Galhis), beim
Auetor de vir. ilJ. (Gallus) und in den Comm. Bern. (Gallus genere); den
Ember bei Velleius (natione Germanus qui . . . hello Cimbrico captus erat),
Valerius Maximus (natione Cimher) und bei Luean (friistraqttc hosti con-
cessa potestus sanguiniR invisi . . . htinc, Cinibri, servate sencnif). Schlecht-
hin als barbariis bezeichnet ihn Granius Licinianus in dem ei-haltenen Frag-
ment (]}. 15 Flem.), was aber nicht ausschliesst, dass in dem verloren
gegangenen Anfang der Erzählung seine Nationalität genauer angegeben
war.
Wie ist dieser mannigfache Widerstreit der Aussagen zu erklären?
Ein Blick auf die Gruppierung der Quellen bei der ersten der drei eben
festgestellten Divergenzen zeigt, dass Velleius. Florus, Orosius und der
Auetor de vir. Hl., die Hauptvertreter der Tradition, die Marius im Stadt-
gefängnis von Minturnae intei-niert werden lässt. wie auch sonst, zusam-
mengehen. Da alle diese Autoren bekanntermassen ausgiebig das Ge-
1) Pro Plane. 10. 2G: Minturnenseg . . . C. Marium . . . tecto receperunt . . . fessiim
. recrearunt.
Mnrius in Minturnae. 183
Schichtswerk des Livius benutzt liaben, sei es im Original, sei es in ver-
kürzenden Bearbeitungen, werden wir überall da, wo sie übereinstimmen,
das Vorliegen Livianischen Gutes anzunehmen haben ; somit auch hier.
Schwerer zu beantworten ist die Frage, wer der Gewährsmann für die
andere, an die Person der Fannia sich knüpfende Tradition gewesen sein
mag. Man könnte versucht sein, an Poseidonios zu denken. Allein dem
widerspricht, von anderen Erwägungen abgesehen (s. unten), dass diese
Version samt der Fannia-Anekdote sich nicht nur bei Plutarch, der nach-
weislich aus den ioTogiai geschöi^ft hat. sondern auch bei dem um vieles
älteren Valerius Maximus findet, der ebenso gewiss nichts mit dem Grie-
chen zu tun hat. Nun hat aber Plutarch den Valerius gekannt und viel-
leicht auch direkt benutzt. Wenigstens zitiert er ihn an zwei Stellen^)
mit Namen. Es könnte also sein, dass auch in dem vorliegenden Falle
seine Darstellung durch jenen beeinflusst ist. Eine andere, mir weit wahr-
scheinlichere Möglichkeit wäre die, dass beide in diesem Punkte einer ge-
meinsamen Quelle folgen. Welcher Art diese gewesen, ist bei dem anek-
dotenhaften Charakter der Fannia-Geschichte nicht schwer zu erraten. Es
muss ein Schriftsteller gewesen sein, der auf die Sammlung solcher sich
mit den Personen grosser Männer beschäftigenden Histörchen grossen
Wert gelegt hat, also doch wohl ein biographischer Schriftsteller. Halten
wir unter den älteren römischen Vertretern dieser Literaturgattung Um-
schau, wer als Quelle für die Darstellungen sowohl des Valerius wie auch
des Plutarch in Betracht kommen könnte, so fällt unser Blick füglich in
erster Linie auf Cornelius Nepos. für dessen Schriftstellerei die starke
Hervorkehruug des Anekdotenhaften ja geradezu charakteristisch ist.
Dass Nepos in seinem grossen Werke de viris ülustrihus auch den
Marius behandelt hat (jedenfalls doch in dem Abschnitt über die römi-
schen Feldherren), ist, wenn sich auch keine Spur von dieser Biographie
erhalten hat. mit Sicherheit anzunehmen. In ihr könnte die Fannia-Ge-
schichte gestanden haben. Aber Nepos hat noch ein anderes Werk ver-
fasst, in dem für solche Anekdoten Raum war. Es sind seine Excmpla
(nach Ausweis der Fragmente in wenigstens 5 Büchern), ein Geschichten-
buch zur Unterhaltung und Belehrung nach Art des Valerischen. Dass
dieses letztgenannte in Anlage und Auswahl des Stoffes nach dem Muster
jenes gearbeitet ist, ist im höchsten Grade wahrscheinlich, nicht minder,
dass sein Verfasser aus den Sammlungen des Nepos auch vieles direkt
entlehnt hat^). Mag also die Fannia-Anekdote in der Vita des Marius
oder in den ExempJa oder in beiden Schriften gestanden haben, auf jeden
Fall liegt die Möglichkeit vor, dass Valerius Maximus sie von Nepos über-
nommen hat. Auf der anderen Seite wissen wir, dass auch Plutarch den
1) Brut. .5.3 ; Marc. 30. an letzterer Stelle in enger Verbindung mit Nepos (xKvxtc
ixev nvv Ol ntoi Koqv/j/.iov NsTiona xal OtaltQwv Mä^ti^tov \aroQt]xaai).
2) Traube, S.-Ber. il. Münch. Akad. 1891, S. 40-5."
6
184
J/. Bfüuj,
Nepos verschiedentlicli als Quelle herangezogen hat, so in den Viten des
Lucullus (zitiert c. 43), Ti. Gracchus (c. 21) und Marcellus (c. 30; com-
par. 1). Es dürfte daher die Vermutung nicht unberechtigt sein, dass er
auch in der Biographie des Marius von Plutarch benutzt worden und dass
er es ist, auf den die von den übrigen abweichende Angabe über die In-
temierimg des Marius zurückgeht^).
Bleibt noch Appian. Was sich über die ihm zu Grunde liegende
Quelle mit Sicherheit feststellen lässt, ist einzig dies, dass sie nach dem
oben Bemerkten nicht Livius gewesen sein kann. Nun stimmen aber die
Berichte Appians xmd Plutarchs, abgesehen von diesem und dem unter
2) angeführten Punkte, so genau, zum Teil wörtlich, überein ^), dass man
darin unmöglich bloss ein Spiel des Zufalls erblicken kann. Da an eine
gegenseitige Abhängigkeit nicht zu denken ist, haben wir für beide die
Benutzung einer gemeinsamen Hauptquelle zu statuieren. Beide schreiben
griechisch. Nichts hindert uns anzunehmen, dass auch diese ihre Quelle
1) Aus derselben Quelle stammt auscheiuend die gleichermasseu von Plutarch
und Yal. Maximus (von diesen beiden im Zusammenhang mit der Fannia-Geschichte)
und ausserdem von Granius Licinianus berichtete Anekdote von dem Esel, der Marius
den Weg zur Rettung gewiesen.
2) Eine Gegenüberstellung beider Berichte mag dies veranschaulichen:
Appian :
ö ÖB MÜQioc ai-TOVi (sc. TOi? gj?T>?I«?) EQ
Mivzovpvag öiitpvytv, i p tj ft o g mijQhov
IS xal &egänovTO(:. aal avzov ol rT/g nöi.swq
apxovzec ävanuvöfisvov iv oixu> Zfi-
ifüiSii, äfSwzee fisv z6 xijQvy^ta zov ät'/fiov,
<pv)Mzzöft(voi öl avSQoq i^äxtg vnaziiaavzoq
xal TioU.a xal f.afinpä flftyaafxti'ov av!>evztti
yfV6a9ai. FulaZTiv avÖQa miär^uovvza ftszä
^ I ip o V g iaänfftipav nvf).Hv. zov 6s Fa-
/.lizijv (faalv iv zO) axözio nQoaiövzu zS>
azißaöio) äüoai, öö^avza zovg d<p&ak/^ovg
zov MuQiov nvQog avytjv xal <p).öy a ä<p-
livai ■ tu; 6s xal 6 Mägiog avzog vnaviazä-
/.tfvog ix zTjg tivi/g ivfßotjas naixixiyfdsg
aizw: ^av zoi.fiäg xzfTvat Faiov
Mä^tov' ; nQozQonüörjV 6 Fa/.äztjg S(piv-
Plutarch :
oviui 6t/ Tiavztuv SQTjßog äno'/.fupSilg . . .
fxsizo . . .
zavza 6ia?.sy_&slg zij rpavfi'f. xa&' cvzöv
av tn av i z o ■ . .
ßov?.svo,uii'Oig 6h zoTg KQyovat xal civvi-
6Q0ig zCov MtvzovQvriolwv söoct fifj /jis?.?.fiy,
«/.Aä 6ia/(>>jaaa&ai zov nv6ga. xal zCov fi'sv
TCoXtzwv oi6eig VTisazt] zb SQyov, InTiivg 6s
Fa/.äztjg zb yivog rj Kl/xßQog {äß(fozsQwg
yng lazoQflzai) ).aß<j)v ^i<pog iniiaTiXdfv
aizü). zov 6s olxrjftazog iv w szvys hsqh
xazaxslfitvog ov nävv i.affnQÖv tpütg s/ovzng.
Af.X' uvzog iniaxtov, Xsytzai za ftev ä,u-
fxaza zov MuqIov <f).öya no?./JjV ixßä'/.Xovza
zSi ozQuztüizrj tpavTjvat, (puorijv 6's /jsyrihjv
ix zov na'/.iaxiov ysvia&ai: ,av 6 ij z o /.-
ycv 6|<o ätä S^VQWV /jsfitjvözi ioixwg xal\ ,uäg, aväQ(07i(, Fätov Md^iov avf?.siv;'
i§T/).&sv ovv tiSi-g 6 ßäpßu(iog (pvyjj xal
zb 4i<fOg iv fisaio xazaßaliov i/ü)Qfi 6 1 n
^vqCov, zovzo ßövov ßoü)v: ,ov 6vva-
fiai Frhov Mäptov rlnoxzfTvai". näv-
zag oi'V exii/.>]^ig sayjv. tiza oixtog xal fts-
ßoCbv: ,0V Svvafittt xztivai Fäiov
.Wäptov". d9iv xal zotg UQyovaiv, azs
xal zsüig zaizn avv oxvto xfXQixöaiv, evs-
ninzs ZI 6aiii6vinv 6iog xal /.ivt'jiiij zTjc €x
naiöbg ijii(ptjitia9fio}jg zw nv6gi sßööftijg
vTiazsiug. (Folgt die Erzählung von dem i zävoia zT/g yvwfttjg xal xazäusfirpig iavzwv,
Adlernest mit den sieben Jungen [oben cu? ßov'/.fvfia ßfßov'/.fvxözmv avonov xal aya-
S. 179]). I Qiozov iji «viJpt oiozT/Qi zT/g 'Izauag, lo fiij
ßotj&r/aai öfivbv t/v . . . .
3Iariit.<{ in Mmiurnae. 185
eine griecliische war: im Gegenteil, die wörtlichen Kongruenzen, die sich
andernfalls schwer erklären Hessen, legen eine solche Annahme geradezu
nahe. Wer nun dieser griechisch schreibende Schriftsteller war, ist nach
allem, was die Quellenforschung über Plutarch und Appian gelehrt hat,
unschwer zu sagen. Es kann nur einer in Betracht kommen : P o s e i-
d o n i o s. Auf ihn werden wir also im letzten Grunde die Darstellung
des Appian und. wo sie mit dieser zusammenstimmt, die des Plutarch
zurückzuführen haben ^).
Was die Stellung des Henkers anlangt, so erscheint er bei Appian
als einfacher pere(irini(s. also als vorübergehend oder zu längerem Aufent-
halte im Orte weilender Nichtbürger, eine Angabe, die wir nach dem
oben Gesagten als die Meinung des Poseidonios zu betrachten haben. Mit
ihr und ebenso wieder imter einander stehen im Widerspruch die beiden
Traditionen, die ihn die eine als Soldat, die andere als Sklave bezeichnen.
Dass die letztere, von den Livianischen Ausschreibern verti-etene auf Livius
bezw. dessen Quelle zurückgeht, ist ohne weiteres klar. Schwierigkeiten
bereitet dagegen wieder die Angabe Plutarchs, um so mehr, als sie sich
mit der der Comm. Bern, deckt und an dieser eine Stütze findet. Woher
stammen der GTQaTiöni]g oder Innevg der griechischen imd der inihs der
lateinischen Quelle? Eine befriedigende Antwort auf diese Frage zu finden,
ist nicht möglich. Man könnte bei Plutarch wieder versucht sein, an
Cornelius Nepos zu denken (oben S. 183), aber damit wäre noch nicht
erklärt, woher die Comm. Bern, ihre Angabe haben und wie es kommt,
dass eine Darstellung, die sonst durchaus der Livianischen Tradition folgt,
in einem so wesentlichen Punkte von dieser abweicht und mit Plutarch
zusammengeht. Zu dem allenfalls denkbaren Ausweg, dass die Bewaffnung
des Henkers mit einem Schwerte für beide Autoren die Veranlassung ge-
wesen sei, ihm auf eigene Faust einen militärischen Charakter beizulegen,
wird man sich ungern verstehen.
Nicht geringere Schwierigkeiten bietet auf den ersten Blick die Frage
nach der Nationalität des Henkers. Appian und mit ihm eine Gruppe
von Repräsentanten der Livianischen Tradition (Perioche, Auetor de rir.
ill., Comm. BeiTi.) bezeichnen ihn als Gallier, während Velleius, Val. Ma-
ximus und Lucan, die ebenfalls aus Livius schöpfen, in ihm einen Kimber
sehen. Plutarch verhält sich neutral, indem er einfach diesen Widerstreit
in der üeberlieferung registriert, ohne sich für die eine oder andere Auf-
fassung zu entscheiden. Es zeigt sich also — und dies ist der Angel-
punkt der ganzen Frage — hier wider Erwarten ein Widerspruch in der
sonst durchweg einheitlichen Livianischen Tradition. Aber dieser Wider-
spruch ist, wie wir gleich sehen werden, nur ein scheinbarer. Ganz un-
zweifelhaft ist es, dass in der originalen Darstellung des Livius von einem
1) So schon Miillenhoff. Deutsche Altertumskunde 11-, S. 1.59.
Klio, Beiträge zur alten Geschichte X 2.
186 M. Bang,
Gallier die Rede war; das geht klar und deutlicli aus den Angaben der
drei oben genannten Zeugen, namentlich der der Perioche, hervor. Aber
als ebenso gewiss muss es bei der Uebereinstimmung der drei anderen
Gewährsmänner, die notorisch ebenfalls den Livius ausgeschrieben haben,
gelten, dass in dem Originalwerke auch der Kimber Erwähnung gefunden
hat. Es handelt sich also für' uns darum, die beiden sich scheinbar gegen-
seitig ausschliessenden Angaben mit einander in Einklang zu bringen.
Einen Fingerzeig dazu bietet uns die Fassung der diesbezüglichen Notiz
bei Velleius: servui< puMicus natione Germnn'us, qid forte ah impera-
tore eo hello Cimhrlco capfus erat. Jede Schwierigkeit ist beho-
ben, wenn wir annehmen, dass die Worte des Livius ebenso oder ähnlich
gelautet haben, mit alleiniger Ersetzung des natione Gcrniwws durch na-
tione Gallits, wie die Perioche hat^). Dieser Ausweg ist ohne weiteres
einleuchtend, um so mehr, wenn wir ims daran erinnern, dass Livius in
seiner Darstellung des Kimbernkrieges höchst wahrscheinlich die in diesem
auftretenden germanisclien Völkerschaften, der Auffassung seines Gewährs-
mannes für diese Ereignisse (Poseidonios ?) folgend, als Kelten behandelt
hat. Seine Angabe gleichsam korrigierend und dem fortgeschrittenen
Stande der Kenntnis des germanischen Nordens anpassend, hat dann Vel-
leius den Galliis durch einen Germamts ersetzt, während Val. Maximus sie
mit Unterdi-ückung des Galliers in servus publicus natione Cimher zusam-
mengezogen hat und auf der andern Seite sowohl die Perioche als auch
der Auetor de vir. ill. und die Comm. Bern, oder besser deren unmittel-
bare Vorlagen (s. unten) den die Heimatsangabe natione Gallus erläutern-
den Passus als für ihre Zwecke entbehrlich einfach fortgelassen haben.
Somit löst sich der zunächst unüberbrückbar scheinende Gegensatz der
beiden von Livius abhängigen Zeugengruppen bei näherem Zusehen in
nichts auf, und auch der zwischen Gallus und Cimher, wie ihn Plutarch
formuliert (raZäTTig lö yh'og )} KifißQog). vermutlich mit Anspielung bei
dem ersteren auf Poseidonios, bei dem letzteren auf Livius. ist nach dem
oben Bemerkten streng genommen nicht vorhanden.
Es wird also damit sein Bewenden haben, dass wir in dem von den
Minturuensern mit der Vollstreckung des Todesurteils an dem geächteten
Greise beauftragten carnifex, der älteren (auf Poseidonios zurückgehenden)
und ihrem ganzen Charakter nach glaubwürdigeren Tradition folgend,
einen einfachen Gallier, und zwar einen ortsansässigen Peregrinen, zu er-
blicken und den Kimbrischen Kriegsgefangenen der jüngeren Livianischen
als Erfindung zu betrachten haben, bestimmt, den Vorgang durch eine
Gegenüberstellung von Sieger und Besiegtem dramatiscJier zu gestalten.
1) Ohne Kenntnis zu haben von Müllenhoifs Ausführungen a. a. 0., in denen er
zu demselben Ergebnis gelangt, hin ich vor nunmehr fünf Jahren — so lange liegt
die Beschäftigung mit dem Gegenstande zurück — auf diese Vermutung geführt
worden.
9
Marins in Minturnae. 187
Es erübrigt noch die Masse der mehr oder weniger ausführlichen Be-
richte, die aus der Livianischeu DarsteUung geflossen sind, einer kurzen
Betrachtung zu unterziehen und durch Vergleichung derselben im einzel-
nen die gemeinsame Vorlage so weit möglich zu rekonstruieren. Sämt-
liche Berichte erwähnen zunächst den Sumpf, in dem Marius sich ver-
steckt hält (oben S. 180), wobei die Uebereinstimmung im Ausdruck bei
einzelnen beachtensweii ist^), und (mit Ausnahme des Val. Maximus: oben
S. 182) den cnrcer, in dem er nach seiner Entdeckung-) und Verhaftung
untergebracht wird'). Einige malen dazu die desperable Verfassung aus,
in der sich der Ergnifene befindet *), sowie das klägliche Schauspiel seiner
Einbringung in die Stadt ^). Die Ketten, mit denen ihn Lucan und Florus
(II 9. 10) im Gefängnis beschwert sein lassen, sind sicher nichts als rhe-
torische Uebertreibung. und es ist kaum anzunehmen, dass bei Livius etwas
davon gestanden hat. Wichtig ist die Erwähnung des Minturnischen Ma-
gistrats bei Velleius (// vir) und den Comm. Bern, {princeps Minturnen-
sium). Es folgt die A b s e n d u n g des Henkers, die vollkommen
gleichmässig, teilweis in wörtlicher Uebereinstimmung erzählt wird "), und
die wimderbare Errettung des Delinc^uenten, in deren Schilderung die
Quellen bis auf das freilich sehr wesentliche Moment der Motive, die jenen
veranlassten, von der Ausführimg seines Vorhabens abzustehen '), eben-
1) Per.: cum in paludibus . . . lateret; Comm. Bern. : cum . . . in pahide latttisset:
Auct. de rir. ill.: in palude latuit; Schol. Juv. : latttit in . . . pahidibtis. — Die Be-
merkung des Velleius oculis tantummodo ac naribus eminentihus steht allein, wird
aber wohl kaum auf sein eigenes Konto zu setzen sein.
2) Inventits: Auct. de rir. ilL: Comm. Bern, (auf die singulare Angabe der letz-
teren a pastore werden wir noch zurückkommen). — extractus (protractus) : Per.; Vel-
leius: Orosius.
•3) Beachte die wörtliche Uebereinstimmung in carcerem missiis beim Schol. Juv.
und den Comm. Bern.
4) Velleius : nttdus ac limo ohrutus ; Orosius : htto ohliixs : Val. Maximus (VIII 2, 3) :
caeno paludis . . . oblitiis ; (II 10, 6) : squalore obsittis.
5) Das turpi spectacido des Orosius wird erläutert durch die (jedenfalls nicht
von ihm selbst erfundene) Angabe des Velleius iniecto in Collum loro.
6) Per.: missus ad occidendum eum serrus natione Galhis; Val. Max.: missus ad
etini occidendum . . . servus publicus natione Cimber . . . strictum gladium tenens (vgl.
V^elleius); Schol. Juv.: carnifex (vgl. Comm. Bern.) ad occidendum eum missus; Vel-
leius : ad quem interficiendum missus cum gladio serrus publicus natione Germamts . . .:
Comm. Bern. : ad quem interficiendum quidam carnifex Gallus genere missus.
7) Per.: maiestate tanii riri perterritus = Schol. Juv.: risa circa eum tanta
maiest ate vel quod foHuitu esset = Val. Max. : cluritate viri obcaecaius (vgl. das. zu
Anfang: Marius . . . ex ipso vitae discrimine beneßcio maiest atis emersit) — Auct.
de vir. ill. : vultus auctoritaie = Orosius : solo rultu — Comm. Bern. : horrendum visu
globos flammarum rertice exsurgere vidit rocem{que) patere subitam, quae itlum (a) Mario
coerceret, audicif; vgl. Lucan: riderat inmensam tenebroso in carcere lucem — Velleius:
agnovil Marium . . . expromens indignationem casus tanti ein (profugit).
13*
10
188 M. Bang,
falls, vielfach auch im Auscli-uck, zusammenstimmen^). Immerhin liisst
sich auch bezüglich jenes Punktes eine Einigung unter den verschiedenen
Ansichten erzielen, indem die hoheitsvolle Würde {»la/csfas) des Gefangenen
sich doch zunächst in seiner achtunggebietenden Miene (viiUiis audoritaa)
ausprägt. Hauptsächlich also der gebieterisclie, Furcht und Respekt ein-
flössende Blick des Marius ist es, was den Henker überwältigt und in die
Flucht jagt. So wird Livius ei'zählt haben. Aber er scheint nach seiner
Weise noch eine andere Version -) mitgeteilt zu haben, in der der Vorgang
höchst phantastisch und mit Heranziehung übersinnlicher Erscheinungen
dargestellt war. Darauf führen die 'furchtbar anzuschauenden Flammen-
büschel auf dem Haupte des Marius" und die geheimnisvolle 'j^lötzlich
ertönende Stimme" im Bericht der Comm. Bern, und die immensa lux in
dem des Lucanus. Das von Velleius angeführte Motiv, dass nämlich der
"Cimber" den Marius erkennt und. in Erinnerung an die geschwundene
Grösse seines einstigen Besiegers von Mitleid erfasst, deswegen
sich nicht an ihm vergreifen mag. ist allem Anschein nach nicht Livia-
nisch, sondern eigene Erfindung des Schriftstellers, mit der Tendenz die
Erzählung durch eine ävayvöyqiaiQ der beiden Hauptakteure dramatisch
zuzuspitzen und so den Effekt zu steigern. — Den versöhnlichen Abschluss
des Abenteuers erzählen alle Quellen übereinstimmend (oben S. 181): Ma-
rius wird begnadigt, erhält ein Schifi" gestellt samt Wegzehrung und segelt
ab nach Afrika. Von Einzelheiten seien noch erwähnt die Dunkelheit in
dem Gemach, in dem Marius untergebracht war (Lucan). und der heilige
Hain der Göttin Marica (Augustinus) '^l. Beides stammt ohne Zweifel ans
der Livianischen Darstellung*).
Ueber die Quellen dieser selbst lässt sieh nur vermutungsweise eini-
ges sagen. Anzunehmen ist, dass Livius die Berichte der Annalisten der
Sullanischen Zeit, Claudius Quadrigarius und Licinius Macer (oben S. 179),
wenigstens gekannt hat, ebenso den des Poseidonios. Ob er sich an einen
1) Hiei'bei zeigt sich die interessante Erscheinung, dass die in Betracht kommen-
den sechs Berichte paarweis zusammengehen:
Velleius: Val. Maximus:
abiedo gladio profugit e. carcere , iibiecto ferro attonitits iiidc ac tremens fiifiit
Comm. Bern. : i Schol. Juv. :
quibtis mmistris territtts miJes eii quae gesta
sunt principi renuntiavit
Auct. de vir. ill. :
imnussum ^jercMssorem Gallnm niltux auc-
relicto gladio pave)is fttgit ac reltuUt cogiiita
Ms. a (juibiis viissus fiierat
Orosius :
percussorem ad se missum solo rultu ex-
toritate deterruit , terruit
2) Stint qui . . . putent (dicant, tradant) — alii putant — quidam seripsere — ut
qitidam auctores sunt und ähnliche Einführungen divergierender Traditionen finden
sich ausserordentlich häufig bei ihm.
3) Velleius bringt ihren Namen fälschlich mit dem Sumpfe in Verbindung.
4) Augustin zitiert gleich darauf (II 24) das 77. Buch des Livius, in dem diese
Geschichte erzählt war.
11
Mariiis in Mhiturtuie. 189
von diesen angeschlossen hat, erscheint mir freilich fraglich. Viel eher
möchte ich glauben, dass er im wesentlichen dem des S i s e u n a gefolgt
ist und vielleicht nur für ein oder das andere Detail eine von den oben
genannten Quellen herangezogen hat.
Halten wir nun den so in den Hauptzügen rekonstruierten Bericht
des Livius mit der Plutarchischen Schilderung vergleich.swei.se zusammen,
so zeigt sich, dass eine Reihe von wesentlichen Einzelheiten jenes in dieser
wiederkehrt: Der Ziftvovgyög yeqoyv Plutarchs, der Marius beim Heran-
nahen der Verfolger em Versteck anweist, ist offenbar identisch mit dem
von den Comm. Bern, erwähnten pastor. der aber hier gerade umgekehrt
die Entdeckung des Flüchtlings herbeiführt. Zweifellos ist die Darstellung
Plutarchs die richtige, und man kann nur schwanken, ob man den IiTtum
dem Scholiasten oder seiner unmittelbaren Vorlage, vermutlich einem aus
Livius schöpfenden Geschichtenbuch, zur Last zu legen hat. Letztere
iföglichkeit dürfte die grössere Wahrscheinlichkeit für sich haben. Der
Ort des Verstecks ist hier wie dort ein Sumpf, aus dem Marius nackt (so
von den Livianischen Zeugen nur Velleius: S. 187 A. 4) und schlamrabe-
deckt herausgezogen wird. Beiden Darstellungen gemeinsam ist ferner die
TJebergabe des Gefangenen an die Stadtbehörden von Minturnae und die
Erwähnung des Haines der Göttin Marica. Alle diese Züge fehlen in der
Erzählung Appiaus. Es ergibt sich daraus, wie wir schon in Bezug auf
den Chither vermuteten, dass Plutarch höchst wahrscheinlich auch die Dar-
stellung des Livius eingesehen und aus dieser jene Einzelheiten in die
seinige übernommen hat.
Ein Wort noch über das Verhältnis der von Livius abhängigen Be-
richte zu und unter einander. Es hat sich bereits im Laufe der Unter-
suchung gezeigt (oben S. 187). dass sie sich teilweise ausserordentlich
eng, bis zu wörtlicher Uebereinstimmung, mit einander berühren, so im
besonderen der des Auct. de vir. ill. mit dem Orosianischen, der der Comra.
Bern, mit dem des Juvenal-Scholiasten, dieser wieder mit denen der Pe-
rioche und des Val. Maximus, während auf der andern Seite der der Comm.
Bern, mit dem Velleianisciien eine gewisse Verwandtschaft aufweist. Diese
auffällige Erscheinung erklärt sich und kann sich m. E. nur erklären durch
die Annahme, dass (mit Ausnahme des letztgenannten) alle diese Berichte
nicht unmittelbar aus dem Originalwerk geschöpft, sondern vielmehr es
durch Vermittlung von Zwischeninstanzen benutzt haben. Es fragt sich
nun. wie viele und welcher Art diese waren, Dass die sogenannten Pe-
riochae der einzelnen Bücher des Werkes nach einem allerdings ausführ-
lichen Auszug aus diesem, nicht direkt nach ihm selbst gearbeitet sind,
ist längst nachgewiesen^) und heute wohl unbestritten. Ich halte es nun
1) Zangemeister, Die I'erioclide des Lirius, Festschr. zur 36. Philoh- Vers. (1882).
Vgl. über die Epitoiue-Frage ausserdem E. Kornemaiin. Die neue Lirius- Kpilome aus
12
190 M. Bang,
für sehr wahrscheinlicli, dass diese, jedenfalls weit verbreitete, Epitome
(E) die Vorlage gebildet hat nicht nur für die Darstellung der Perioche,
sondern auch für die des Valerius Maximus und derjenigen (unbekannten)
Quelle — nennen wir sie X — , die der Juvenal-Scholiast benutzt hat.
Die Uebereinstimmung des Ausdrucks nämlich ist stellenweis so frappant *),
dass sie sich nur durch die Annahme einer gemeinsamen Quelle für diese
drei Berichte, eben der genannten Epitome, erklären lässt. Denn dass in
der Phrase missus ad eum occidemluiii nicht Li-s-ius selbst redet, dieser
vielmehr ad quem hiferfidendnm missus oder ähnlich geschrieben hat. geht,
wie mir scheint, mit Notwendigkeit aus dem Zusammenstimmen von Vel-
leius, dessen Darstellung unstreitig das getreuste Abbild der ursprüng-
lichen Livianischen ist und demnach wohl, wenn irgend eine von den in
Rede stehenden, als unmittelbar aus dem Originalwerk geflossen angesehen
werden darf, und Comm. Bern, hervor.
Durch die an drei Stellen"^) hervortretende nahe Verwandtschaft zwi-
schen den Darstellungen der Schol. Juv. und Comm. Bern, wird weiter
für letztere eine Vorlage (X ^) gefordert, die zum mindesten in den ge-
nannten Punkten mit der jener (X) übereinstimmte. Andererseits freilich
muss sie, wenn anders die Berührungen mit Velleius *) ihre Erklärung
finden sollen, auch mit dessen Schilderung eine gewisse Aehnlichkeit auf-
gewiesen haben, was nur der Fall gewesen sein kann, wenn sie, anders
als X, direkt aus dem Originalwerk geschöpft hat. Wir hätten damit eine
zweite, gleich der ersterwähnten verloren gegangene Epitome des Liviani-
schen Werkes gewonnen, oder, wenn man will, ein hauptsächlich auf das
Interesse eines grösseren Publikums berechnetes, aus jenem zusammenge-
arbeitetes Geschichtenbuch. Einen dritten Auszug dieser Art (Y) haben
wir in der Quelle zu erkennen, die dem Auetor de vir. iU. und Orosius
vorgelegen hat; denn ein imd dieselbe haben, wie die S. 188 A. 1 ange-
führte Kongruenz schlagend beweist, beide Autoren benutzt. Mit E zeigt
er, soviel sich sehen lässt. nicht mehr und nicht weniger Verwandtschaft
als mit X^. Zur Veranschaulichung der im Vorstehenden ermittelten
Quellenverhältnisse lasse ich ein Stemma derselben folgen (s. S. 191).
Ich fasse die Hauptergebnisse der Untersuchung kurz zusammen : Wir
können, alles in allem, drei Traditionen über die Minturnischen Erlebnisse
des Marius imterscheiden. Das wesentliche Moment büdet hierbei die
Person des Henkers. Die eine, vertreten von Cicero, weiss überhaupt
nichts von einem solchen. Die andere, höchst wahrscheinlich auf Posei-
Oxyrhi/nchus, 2. Beiheft zur Klio (Leipzig 1904), S. 68 ff. und die dort S. 69 A. 1 an-
geführte Literatur.
1) Missus ad occidendum eum (Per.) = missus ad eum occideiidum (Val. Max.) =
ad occidendum eum missus (SchoL Juv.). — maiestaie tanti viri perterritus (Per.)
= risa circa eum tanta maiestate (Schol. Juv.) = Marius . . . ex ipso vitae discri-
mine beneficio maiestatis emersit (Val. Max.).
2) Oben S. 187 A. 3 und 6; S. 188 A. 1. — 3) .S. 187; S. 187 A. 6.
13
Marius in Minturnae.
191
Livius
Val. Max
Auetor
Orosius Periochae
Lucao
X fXJ X^ oo Velleius
Schol. Juv. Comm. Bern.
(loiiios zurückgehende, die am reinsten sich bei Appian erhalten hat. kennt
den Henker als Gallier, und zwar als einen aus der Fremde zugewander-
ten, und erzählt im übrigen, unter Verzicht auf jede Ausmalung, knapp
und schlicht den Hergang des Abenteuers. Die dritte, die Livianische,
macht den Henker zu einem durch Marius' Sieg in Gefangenschaft gera-
tenen und als Sklave nach Minturnae gekommenen Kimber. Charakteri-
stisch für sie ist — imbeschadet ihi-er besseren Kenntnis mancher Einzel-
heiten — die allenthalben, insonderheit in der dramatischen Gegenüber-
stellung von Sieger und Besiegtem zu Tage tretende Effekthascherei, die
die Farben so stark wie möglich aufträgt und namentlich in der Betonung
des rührseligen Elementes ihr Gefallen findet. Die beiden letzten vereinigt
in sich, unter weiterer Heranziehung einer biographischen Quelle (Nepos?),
die Darstellung Plutarchs, die somit, nach Umfang wie Inhalt, als die
wenn auch keineswegs allein massgebliche Hauptquelle für die in Rede
stehende Episode zu gelten hat.
Rom.
14
192
Die armenischen Feldzüge des Lukullus.
Von Kurt Eckliardt.
III. Abscliuitt.
Das Kriegsjahr 68.
4. Kapitel.
Vorbereitungen beider Gegner und Einmarsch des LuIjuUhs in
das armenische Hochland.
§ 1 . Die V e r h a 11 d 1 u n g e n mit den P a r t h e r n.
So war denn Tigranes durcli den Zuspruch seines Schwiegervaters
so ermutigt, dass er weiteren Widerstand zu leisten beschloss. Ohne zu
zögern, trafen daher die beiden Verbündeten neue Vorbereitungen zur Ab-
wehr der Römer, bei denen Tigranes dem Mithradates völlig freie Hand
liess. dem er jetzt die grössere Erfahrung in den' Kriegen gegen die Römer
zugestehen musste. Infolgedessen erhielt Mithradates den Auftrag ein
neues Heer zu sammeln iind das Kommando darüber zu übernehmen ^).
Jedoch blieb man dabei noch lange nicht stehen und benutzte den Winter,
während Lukullus in den eroberten Ländern seinen Truppen die wohlver-
diente Ruhe gönnte, zur Ausbildung und Einübung dieses Heeres und zur
Werbung neuer Bundesgenossen.
Für das Kriegsjahr 68 tritt nun zu unseren alten Quellen noch eine
neue, Cassius Dio, hinzu. Ein grosser Teil seines Werkes ist uns nur
durch Exzerpte des Xiphilinos sehr fragmentarisch erhalten, und so haben
wir denn für das erste Kriegsjahr nur ein kümmerliches Stück. Anders
wird es für das zweite Jahr. Hier beginnt Dio ungefähr da, wo Memnon,
der bisher eine unserer Hauj)tquellen war, aufhört, nämlich mit den Ge-
sandtschaften an die Parther. Dio hat ohne Zweifel für diesen Teil seines
Werkes den Sallust benutzt, wie aus zahlreichen Uebereinstimmungen mit
den Fragmenten dieses Historikers und mit Plutarch klar hervorgeht. Wo
aber Plutarch und Dio von einander abweichen, da hat es seinen Grund
darin, dass jener zeitweilig einer anderen Vorlage gefolgt ist.
Für die beiden Verbündeten war es nun von der sjrössten Wichtio-
1) Memnou, c. 58 und Appian, Mithr. c. 87. Vei-gl. auch Cassius Dio B. 35. c. 1.
58
Die annenisclien Feldziige des LiihidlKs. 103
keit. die Paiiher, die alten Feinde der Armenier, wenn nicht zu einem
Bündnis, so doch wenigstens zu strengster Neutralität zu bewegen, damit
sie nach dieser Seite hin freie Hand hatten und nicht etwa einen un-
vermuteten Angrifi' zu fürchten brauchten. So ging denn eine Gesandt-
schaft ab an Phraates, den Partherkönig, um ihn zu versöhnen und zu
einem Bündnis zu bewegen. Phraates war ein Sohn des Sinatrukes''),
dem er im Jahre 70/69 (Olympiade 177, 3) in der Regierung gefolgt war.
Dieser Name des Partherkönigs, an den die Gesandtschaft geschickt wurde.
findet sich in unseren Quellen nur bei Memnon und Phlegon. der ihm noch
den Beinamen „Der Gott" gibt, während ihn Cassius Dio und Sallust in
üblicher Weise nur Arsakes nennen").
Die Gesandtschaft an die Parther ist ebeufalls auf den dringenden
Rat des Mithradates zurückzuführen, dessen schwerwiegenden Gi-ünden es
gelungen war, den einst so stolzen Tigranes dazu zu bringen, dass er den
ersten Schritt tat, um mit seinen Erbfeinden Frieden und Bündnis zu
schliessen. Alle Gebiete, die er zu Anfang den Parthern abgenommen
hatte, also Mesopotamien, Adiabene und die gi-ossen Täler, wahrschein-
lich die Talgaue, von denen Strabo spricht ^), musste er nun wieder ab-
treten, wenn er die Parther gegen die Römer gewinnen wollte*). Dies
war wohl einer der schwersten Entschlüsse seines Lebens, und dem klugen
Mithradates gebührt der Ruhm, seinen Schwiegersohn dazu gebracht zu
haben.
So ging denn die Gesandtschaft an Phraates ab. der Mithradates ein
Schreiben mitgab, das den Partherkönig von dem Werte eines Bündnisses
überzeugen sollte und das um so erfolgreicher sein konnte, als es von der Hand
eines Fürsten stammte, der an den vorliegenden Zwistigkeiten unbeteiligt
war. Mit beredten Worten sucht der alte König den Phraates von der
unersättlichen Ländergier der Römer zu überzeugen, der er sicher auch
dereinst erliegen würde, wenn die siegreichen Legionen Roms erst in seiner
Nachbai-schaft festen Fuss gefasst hätten. Darum solle er jetzt den gün-
stigen Augenblick, wo Armenien noch widerstandsfähig sei. nicht verstrei-
chen lassen und mit ihm und Tigranes zusammen der Erobenmgssucht der
Römer ein für allemal ein Ziel setzen. LTnd wenn der Brief auch natür-
lich eine freie Erfindung des Verfassers ist, so spiegelt er doch die Ver-
hältnisse ausgezeichnet wieder. Nur so konnte der pontische König an
Phraates schreiben, wenn er dessen Hilfe eidangen wollte^).
Doch so verlockend auch diese Anerbietnngen waren, so waren doch
1) Dies ist die richtige Form des Namens, vergl. Phlegon v. Tralles. frgm. 12.
Bei Appian, Mithr. c. 104, heisst er Sintrikos.
2) Vergl. hierzu : Memnon, e. -58 ; Phlegon. frgm. 12 ; Dio B. 3-5. c. 1 und Sallust,
IV. frgm. 69.
3) XI 14, 1.5 (.532). — 4) Memnon, c. .58 und Dio B. 35. c. 1.
5) Sallust. IV. frgm. 69.
59
194 Kio-f Erkhirdt,
die Demütigungen noch zu frisch, die die Parther von Tigranes hatten
erduklen müssen. Darum suchte Phraates lieber, ohne sich mit seinen
Gegnern versöhnen zu müssen, seine Zwecke zu erreichen, und bot dem
LukuUus durch eine Gesandtschaft ein Bündnis an '). Dies war dem Lu-
kuUus äusserst angenehm, und so ging denn auch eine römische Gesandt-
schaft ab, die ein Freundschaftsbündnis mit den Parthern abschliessen,
auf jeden Fall aber von ihnen die strengste Neutralität fordern sollte. Um
seinem Werben noch einen grösseren moralischen Nachdruck zu verleihen,
sandte Lukullus zunächst nur Bundesgenossen, die als Unparteiische mehr
eiTeichen konnten. Und in der Tat gelang es diesen, zwischen Lukullus
und Phraates ein Abkommen zustande zu bringen, nach welchem ein par-
thisches Hilfskorps zu den Römern stossen sollte.
Doch als der römische Imperator zur Befestigung des Bundes seinen
bewährten Legaten Sextilius, bei Dio in 2rjXi/.iog entstellt, zu dem Parther-
könig schickte, glaubte dieser, dass der hohe Offizier nur als Kundschafter
seiner militärischen Macht erschienen sei. und fasste Zweifel an der Auf-
richtigkeit der Römer. Zugleich wird wohl auch das Drängen der ver-
bündeten Gegner Roms seinen Höhepunkt erreicht haben. Von diesen
Verhandlungen erfuhr natürlich auch Lukullus. und so trat ein beider-
seitiges Misstrauen an die Stelle der Freundschaft. Das hatte zur Folge,
dass Phraates das versprochene Hilfskorps nicht abgehen Hess und sich
nun neutral verhielt, um im Stillen seine Macht zu vergrössern. während
die Gegner im Kampf ihre Kräfte aufrieben -).
So glaube ich das sonderbare Benehmen des Partherkönigs, dass er
nach Appian, Plutareh und Memnon mit beiden Parteien Verabredungen
traf, und die Abweichungen dieser unserer Berichte zu erklären. Jedenfalls
möchte ich nicht annehmen, dass der so weitsichtige Römer auch nur im
geringsten daran gedacht hat, für diese angebliche Treulosigkeit die Parther
zu beln'iegen und die beiden verbündeten Könige, wie Plutareh es will,
als ungefährliche Gegner zu betrachten. Dazu kannte er den alten, hart-
näckigen Mithradates zu gut. dass dieser sich nicht so leicht zufrieden
geben würde, zumal Tigranes nur einige Grenzgebiete verloren hatte und
über den ganzen ungeschwächten Kern seines Landes gebot. Zuerst musste
die Macht Armeniens völlig gebrochen werden, bevor sich die Römer in
einen neuen, unabsehbaren Krieg stürzten. Das wusste Lukullus sehr gut,
und darum hat er sicher seine Rachegedanken gegen die Parther, wenn
er solche überhaupt hegte, bis nach der Besiegung der beiden Könige zu-
rückgestellt'). Zwar könnte es so scheinen, als ob Lukullus zu der Zeit, da
er sein Winterquartier nach Gordyene in die nächste Nähe der Parther ver-
legte, sich doch mit dem Gedanken getragen habe, sie zu bekämpfen. Doch
1) Plut. Luc. c. 30. — 2) Vergl. über die Gesandtschaften Dio B. 3.5. c. 3.
3) Vergl. hierzu Sextus Rufus c. 15, der erst nach der Eroberung von Nisibis
von den Vorbereitungen zu einem Partherkriege spricht. Desgl. FAitr. Bier. VI c. 9.
60
Die armenischen Felclziige des LiihiUus. 195
spricht für diese Wahl viel eher das rein materielle Motiv, dass dieses Land,
wie wir oben gesehen haben, das reichste dieser Gegend war, dann aber
auch, dass die Bewohner durchaus auf seiner Seite standen.
Wenn auch das dem Lukullus so sehr erwünschte Bündnis mit Phraates
nun wieder auseinandergegangen war, so hatte er doch die feste Ueber-
zeugung. dass ihm von der Seite der Farther keine Unannehmlichkeiten
drohen würden. Dies wäre aber sicher der Fall gewesen, wenn Lukullus
offenkundig gegen ihn zum Kriege gerüstet hätte und nur durch die Meuterei
seiner Truppen verhindert worden wäre, ihn zu bekämpfen. Hätte Lukullus
nun unter solchen LTmständen den Krieg mit den Armeniern wieder aufge-
nommen, so hätte sich Phraates wohl kaum die Gelegenheit entgehen lassen,
den Römern in den Rücken zu fallen. Auch zieht man nicht so leicht
gegen den ins Feld, dessen LTnterstützung man zuerst mit allen Mitteln zu
erlangen gesucht hat. Dies wäre alles eine Inkonsequenz und Ziellosigkeit
gewesen, die wir dem römischen General nach so vielen Proben seines
Könnens und seiner Fähigkeiten in den ersten Kriegsjahren nicht zutrauen
dürfen, wenn auch Plutarch. Eutrop und Rufus von einem beabsichtigten
Zug gegen die Parther sprechen, von dem jedoch Cassius Dio, Appian und
Memnon nichts wissen '). Reinach-) und Niese ') haben sich sicher durch die
ausfuhrliche Darstellung bei Plutarch zu sehr beeinflussen lassen, während
dagegen Mommsen'') von einem Partherkrieg nicht als von einer Absicht
des Lukullus, sondern nur als von einem Gerücht spricht, das die Gegner
des Imperators aussprengten, um die Truppen gegen ihn aufzuhetzen.
J5 2. Die Armenier lieben Truppen aus und organisieren
ein Heer.
So war denn die Bemühung des Mithradates, die Parther zu gewinnen,
gescheitert, und die beiden verbündeten Könige waren auf sich und ihre
heerespflichtigen Untertanen angewiesen. Wenn auch Appian nur von einer
Aushebung der Armenier spricht °) (die naturgemäss am willigsten zum Kriegs-
dienst waren, da es ja nun galt ihren eigenen Herd und Weib und Kind
gegen den eindringenden Feind zu verteidigen unter der Führung ihres ange-
stammten Herrschers, dem sie im Gegensatz zu unterworfenen Fremden das
Gefühl der Treue und Ergebenheit entgegenbrachten), so zeigt doch die Er-
wähnung der Iberer und Marder bei Plutarch '^), dass auch in diesem Kampfe
Vasallen und Bundesgenossen der Fahne des Tigranes folgten. Aber hieraus
zu schliessen, dass der Krieg des Jahres 68 zu einem nationalen und reli-
giösen aller Orientalen gestempelt worden ist, dazu liegt meines Erach-
1) Vergl. hierzu: Plut. Luc. c. 30; Eutr. Bier. VI c. 9; Sext. Rufus c. 15; Dio
B. 35. c. 3; Appian, Mithr. c. 87; Meran. c. 58.
2) A. a. 0. S. 363. — 3) Grinidriss der röm. Gesch.^ S. 194. vgl. * S. 217.
4) Köm. Gesch. III. S. 74. — 5) Mithr. c. 87. — 6) Plut. Lue. c. 31.
61
196 KuH EcMianlt.
tens nicht die geringste Veranlassung vor'). Und die Angabe über die
Stärke des armenischen Heeres, die Appian auf rund 100000 Mann be-
ziffert ^), schliesst die Annahme eines asiatischen Nationalkrieges völlig
aus. Wie sehr bleibt sie hinter der desselben Verfassers für das Vorjahr
zurück, wo es sich nur um einen Kampf der Armenier und ihrer nächsten
Nachbarn und Bundesgenossen handelte ! Um wie viel grösser müsste die
Zahl sein, wenn alle Asiaten an diesem Kriege teilgenommen hätten !
Die ganze Hypothese von dem asiatischen Religions- und National-
kriege geht auf eine Stelle der Rede Ciceros für Pompejns zurück^), der
hier, wie überall, die politische Lage zugunsten der Tendenz seiner Rede
übertrieben oder ganz schief dargestellt hat. Auch lässt meines Erachtens
der sanze Zusammenliang. wenn man durchaus an den Worten Ciceros
festhalten will, nur die Annahme zu, dass der Redner hier den Beginn des
armenischen Krieges überhaupt, also das Jahr 69 meint*). Allerdings
haben wir oben gesehen, dass hier zahlreiche Völkerschaften Asiens den
Amieniern Bundeshilfe leisteten, woraus sich dann Cicero den National-
krieg konstruiert haben mag. Die Absicht, mit der er die armen, meuch-
lings Überfallenen Armenier für ihre Götter eintreten lässt. ist nur die. die
Eroberungssucht des Lukullus, der ohne Befehl und ohne Grund unschul-
dige Völker überfällt, gegen Pompejus in das rechte Licht zu setzen.
Aber wenn auch Mithradates von allen Asiaten, die „sich scharenweis
von nah und fei'n unter die Banner der Könige drängten, welche sie auf-
riefen den Osten und seine Götter vor den gottlosen Fremdlingen zu
schirmen" ^), nur die brauchbarsten Leute zum Felddienst eingeübt hat, da
ja die Erfahrung gelehrt hatte, dass „das blosse Zusammentreiben unge-
1) Vergl. hierzu besonders: Mommsen, Rom. Gesch. III. S. 72/73 und Reinach,
S. 362.
2) Mithr. c. 87.
3) De imp. Cn. Pomp. c. 9 § 23: Ciiiutt {= Tigmnis) in regnum posteaquam L.
Luculhis cum e.iercitu venu, plures etiam gentes contra imperatorem nostnun concitntae
sunt. Erat enim metus iniectns iis natiomlms, quas tmmquam populus Boinanus neque
lacessandas hello neque temptandas putavit : erat etiam alia gravis atque vehemens opinio,
quae animos gentium harbararum. pervaserat, fani lociipletissimi et religiosissimi diri-
piendi causa in eas oras nostrum esse exerciium adductum. Ita nationes muJtne atque
magnae novo quodam terrore ac metu eoticitahantur.
4) Denn die oben angeführten "Worte folgen unmittelbar auf den Satz, der die
Aufnahme des besiegten Mithradates schildert : Bunc in Hin tempore et fuga Tigranes,
rex Armenius, e.rcepit diffidentemque rebus suis confirmamt et adflictum ere.rit perditum-
que recrearit. (Diese Worte illustrieren übrigens auch hinreichend die Art cicero-
nianischer Geschichtsdarstellung, wenn wir berücksichtigen, wie sehr in Wirklichkeit
die Aufnahme in Armenien von dieser Schilderung abgewichen ist!) Und die Er-
oberung der feindliehen Hauptstadt, die, wenn unsere Stelle auf das Jahr 68 be-
zogen werden soll, doch vorher hätte erwähnt werden müssen, folgt gleich darauf:
Noster autem e.rercitus tametsi (i. e. obwohl so viele Völker gegen Rom unter Waffen
standen) urbem ex Tigranis regno ceperat ....
5) Mommsen, Böm. Gesch. Bl. S. 72/73.
62
Die urmenischen Feldzüge des Lukidlus. 197
lieurer Heerhaufen" für einen aussichtsvollen Kampf eher hinderlich als
nützlich gewesen war, warum sollte er da erst alle Orientalen zu einem
Kriege aufbieten, um dann sofort den grössten Teil wieder zu entlassen I
Nie hätte er dies getan, da es ihm vor allem darauf ankam, ein kleines,
aber schlagfertiges Heer zu sammeln, das in dem rauhen Gebirgslande leicht
beweglich und gut zu verproviantieren war. Ferner fehlte auch bei den
entfernter wohnenden Völkern jedes Interesse an einem Kampfe für Ti-
granes, dessen Eroberungspolitik während seiner 25 Hegierungsjahre ihr
berechtigtes Misstrauen erregt hatte. Und wenn nicht einmal die Pai'ther.
die dem Kriegsschauplatz am nächsten wohnten, den alten Nationalhass
gegen die Armenier zugunsten der gemeinsamen Sache aller Asiaten hatten
überwinden können, wie sollten dann die fernen Völker dazu kommen, dem
fremden Armenier gegen die ihnen ebenso fremden Römer zu helfen.
Aber auch die religiöse Einheit dieser Asiaten ist nur eine Erfindung
der Neuzeit, die zwar auf einen heiligen Krieg des Islam passen würde,
aber nicht auf die damalige Zeit, wo jeder Gau seinen eigenen religiösen
Mittelpunkt hatte ; denn ein einheitliches Nationalheiligtum aller Asiaten,
wie es Cicero annehmen will, hat es nie gegeben.
Nein, ganz aus eigener Ki-aft haben die Armenier und ihre Bundes-
genossen vom ersten .Jahre ein Heer aufgestellt. Oder sollten wir an-
nehmen, dass ein Land, das im Vorjahr ein so stai'kes Heer aufgebracht
haben soll, nun mit einemmale nicht mehr so viel Leute hat, um seinen
eigenen Herd schützen zu können ? Im Gegenteil, es melden sich bei Mi-
thradates so viele kriegsfähige Mannschaften, dass er sich die brauch-
barsten aussuchen kann. Zu dieser allgemeinen Aushebung der Armenier
stiessen dann noch einige Bundesgenossen. Aus diesem Menschenmaterial
bildete Alithradates eine kleine auserlesene Armee, deren Stärke Appian
auf 70000 Mann zu Fuss und 35000 Reiter angibt'). Doch seine Angabe
ist, wenn sie auch hinter der des Vorjahres zurückbleibt, noch viel zu
gi'oss. Denn wenn man bedenkt, wie schwierig das Terrain für den Krieg
ist und besonders für Fremde, die das Land nicht kennen, dann begreift
man, dass schon eine viel schwächere Armee imstande ist, dem kleinen
Römerheer die Pässe zu sperren.
Verwimderlich ist auf den ersten Blick die starke Angabe der Reiterei
für ein so unwegsames Gelände, wie das armenische Hochland, wenigstens
für grössere Kavalleriemassen, immerhin ist. W^enn wir aber den Lauf
der Ereignisse in diesem Jahre verfolgen, so sehen wir, dass es gerade
der Plan des Mithradates war, sich in keine Entscheidungsschlacht einzu-
lassen, sondern die Römer durch fortwährende Angriffe der flinken Reiter
zu Unbedachtsamkeiten zu verlocken und in jeder Weise zu schädigen.
Dieser Plan hatte um so mehr Aussicht auf Erfolg, als ja die Reiterei
I) MHhr. c. 87 dq imaxiaßVQiovi ne'C,ovg x(u inneu: ^i,u!aitt^.
63
198 Kioi Eckhardt.
der Kömei-, die an sich schon sehr schwach war, in dem unbekannten
Lande und unter den ihr unifewohnten Bedingungen fast unbrauchbar war
gegenüber den iberischen inid niardischen Reitern der Armenier, die, selbst
Bergbewohner, mit den Gefahren und Verhältnissen eines Berglandes wohl
vertraut waren.
Diese Armee gliederte Mithradates ganz nach römischem Muster in
Schwadronen und Kohorten, die er seinen alten pontischen Veteranen, die
er selbst einst durch römische Verbannte hatte ausbilden lassen, übergab,
um sie ganz vne die Römer einzuüben und zu disziplinieren '). Ferner
liess er im Winter Waffen und Kriegsgerät in ausreichender Menge her-
stellen und häufte an geeigneten Orten in Magazinen') Proviant und Ge-
treide an, damit dieses für das Heer gleich an Ort und Stelle wäre und
nicht erst auf den schmalen Bergpfaden mühsam herangebracht zu werden
brauchte. So hatten denn die Ai-menier unter der umsichtigen Leitung
des alten Mithradates ihre Zeit hervoiTagend benutzt, und es standen die
Dinge für sie durchaus nicht schlecht, als sich Lukullus entschloss. seine Win-
tercfuartiere abzubi-echen und den Krieg tief nach Armenien hinein zu tragen.
§ 3. Schwierigkeiten des Lukullus durch Intrigen in
Rom.
Zu diesem Angriff und um sein Heer noch zu verstärken, gab er seinem
Legaten Sornatius, der bekanntlich mit 6000 Mann die eroberten Gebiete
in Pontes deckte, den Befehl zu ihm zu stossen, da er nun von den Ar-
meniern, die alles zur Verteidigung ihres eigenen Landes aufbieten mussten,
wohl kaum einen Einfall in Pontos zu fürchten hatte. Doch da hatte
sich inzwischen in Rom und in seinem Heere ein derartiger Umschwung
der Stimmung vollzogen, dass daran schliesslich sein ganzes Unternehmen
scheiterte.
In Rom war man lange schon mit Lukullus nicht mehr zufrieden, der
sein umfassendes Kommando mehr zur Befriedigung seines Ehrgeizes als
im Interesse des Staates zu führen schien. So haben wir gesehen, dass
schon zu Anfang der armenischen Expedition das Missfallen an dem be-
währten General einen so grossen Umfang angenommen hatte, dass ihm
der Senat und das Volk jede noch so notwendige Verstärkung und Unter-
stützung versagten, so dass er aus eigenen Mitteln und gegen den Willen
der heimatlichen Autoritäten den Krieg führen musste. Dass hieran vor
allem auch der Regierungsumschwung in Rom schuld war, der durch das
Konsulat des Pompejus imd Krassus die Herrschaft der Aristokraten be-
seitigte und dafür die Demoki'atie ans Ruder brachte, haben vnr schon
oben gesehen.
1) Bei Phlegou. FHG III. S. 606, wird die römische Ausbildung der Armenier
irrtümlich schon vor Tigranokerta gesetzt.
2) Plut. Luc. c. 31 und Appian, Mithr. c. 87.
64
Bic armcniachcn Feldz/if/e des LhIkIIks. 199
Inzwischen wurde die Wühlarbeit gegen Lukullus mit immer steigen-
dem Erfolge ausgeführt, so dass dann im Winter 69/68 das Missfallen
des römischen Volkes zu offenem Ausbruch kam. Zwar scheint der glän-
zende Sieg von Tigranokerta, der dem römischen Nationalgefüiil ungeheuer
schmeichelte, den Ausbruch des Hasses für einige Monate unterdrückt zu
haben. Als es sich dann aber zeigte, dass der Krieg noch immer nicht
beendet war, dass noch ein Jahr mindestens vergehen musste, ehe Lukullus
den Römern ihren Erbfeind Mithradates im Triumph aufführen konnte, da
warf man ihm offen vor, dass er den Krieg absichtlich ganz unnötig in
die Länge ziehe, um nur ja den Oberbefehl um so länger behalten und
von der reichen Beute noch recht viel für sich in Sicherheit bringen zu
können '). War es doch für die Demagogen in Rom klar, dass er nur
deswegen seinen grossen Sieg nicht durch rastlose, schnelle Verfolgung
der Trümmer des feindlichen Heeres ausgenutzt und den Feinden Zeit ge-
lassen hatte ein neues Heer zu sammeln, damit er einen triftigen Grund
hätte im nächsten Jahre den Kampf wieder aufnehmen zu können. So
beschloss man denn ihm den Groll des Volkes deutlich zu zeigen und ihm
seine Macht erheblich zu beschneiden.
Zu Beginn des dritten Mithradatischen Krieges waren ihm die Provinzen
Asien und Kilikien nebst dem Kommando zu Lande übertragen worden. Zwar
erscheint es sonderbar, dass Lukullus Statthalter von zwei Provinzen ge-
wesen sein soll, doch finde ich keinen Grund, die Tatsache zu bezweifeln,
wenn sie auch in den Quellen nicht ausdrücklich erwähnt wird. So be-
richten Memnon und Velleius Paterkulus, dass Lukullus Prokonsul von
Asien gewesen sei, während ihn Plutarch die Provinz Kilikien erhalten
lässt"). Da nun Plutarch so genaue Einzelheiten gibt, muss man als sicher
annehmen, dass seine Ansicht richtig ist. Wenn wir aber sehen, dass
Lukullus, während seine Unterbefehlshaber und sein Kollege Kotta die
grossen pontischen Städte belagerten, in den Jahren 72 — 70 die Verhält-
nisse der Provinz Asien ordnet, wie Plutarch und Appian berichten ^), und
sich dadurch die grösste Zuneigung der Provinzialen gewinnt, so können
wir zweifellos annehmen, dass er nur in seiner eigenen Provinz mit solcher
Machtvollkommenheit geschaltet haben kann, mithin also auch Asien als
Provinz besessen hat.
Dies wird noch mehr glaubhaft durch die Angabe bei Cassius Dio *),
dass die Römer nach der Schlacht bei Tigranokerta die Verwaltung der
Provinz Asien wieder Prätoren übertragen haben, da sie mit Lukullus un-
zufrieden waren. Desgleichen gibt Plutarch ^) als Machtbezirk des Lukullus
Kilikien, Asien, Bithynien, Paphlagonien, Galatien und die von ihm er-
oberten Länder an. So ist es daher wohl glaubhaft, dass er zu seiner
ursprünglichen Provinz Kilikien, die Plutarch hier auch an erster Stelle
1) Cassius Dio B. 3.5 c. 2. — 2) Memnon, c. 37 ; Velleius II c. 33 ; Plut. Luc. c. 6.
3) Luc. c. 20 und 23; Mithi: c. 83. — 4) B. 3.5. c. 2. — 5) Luc. c. 33.
65
200 Kurt EcJcJumU,
nennt, noch Asien und vielleicht auch nach Kottas Abreise nach Rom noch
Bithynien erhalten hat, um ihm in jeder Weise die Organisation der Feld-
züge gegen Mithradates dadurch zu erleichtern, dass man ihm das ganze
römische Kleinasien unterstellte.
Dieses so umfassende Kommando beschränkten ilim nun die Römer,
die auf seine Erfolge neidisch und mit der Länge des Krieges mizufrieden
waren, gerade in einem Augenblick, wo er zur endgültigen Besiegung
seiner Gegner der Zusammenfassung seiner ganzen Macht bedurft hätte.
So übertrugen sie die Verwaltung der Provinz Asien einem Prätor, und.
als Lukullus fortfuhr die Römer dadurch zu reizen, dass er den Mithra-
dates und Tigranes sich erholen und neue Truppen sammeln Hess, de-
signierten sie auch für die Provinz Kilikien den Konsul des Jahres 68.
Q. Marcius Rex, der dann am Schluss seines Amtsjahres dorthin abging,
da wir ihn nach den Misserfolgen des Jahres 68 als Prokonsul in Kili-
kien finden^). Dies zeigt uns die Stelle bei Dio -) .... töv vnaroi' ccvjm.
rbv y.at' Ixelvov rov xQÖvov övra, öidöoxov E7tEfixl>av, was sich, da wir uns
ja im Jahre 68 befinden, unmöglich schon auf den Nachfolger im Ober-
befehl, den M." Acilius Glabrio, den Konsul von 67, beziehen kann. Hierin
bestärkt mich noch der Umstand, dass Dio dieses Ereignis später im 14.
und 15. Kapitel besonders erwähnt. Wenn nun die Angabe im 2. Kapitel
nicht an eine falsche Stelle geraten ist, kann Dio nur von zwei verschie-
denen Nachfolgern sprechen und sich die erste Angabe daher nur auf den
Marcius Rex beziehen, wenn auch die Gründe' für beide Ernennungen die-
selben sind. So blieb dem Lukullus nur noch der Oberbefehl im Kriege,
wenn auch Marcius Rex noch nicht nach seiner Provinz abgehen konnte.
}5 4. Mißstimmung des Heeres gegen Lukullus.
Wie wir nicht oft genug betonen können, war dieser Umschwung der
Stimmung gegen Lukullus durch zwei Gründe hervorgerufen worden. Ein-
mal durch das Wühlen der Finanzwelt, die er sich durch seine Reformen in
Asien zu dem erbittertsten Feinde gemacht hatte. Sie liess durch ihre
Agenten, die Volkstribunen, alle Handlungen des umsichtigen Generals ent-
stellen, so dass der beste Plan von ihm nur als List und Vorwand erschien.
Dann auch dadurch, dass unter dem Konsulat des Pompejus und Krassus
alle Einrichtungen Sullas abgeschafft und die Aristokratie zugunsten der
Demokratie unterdrückt wurde, wodurch Lukullus natürlich als Mitglied
des höchsten Adels und Schüler Sullas ebenfalls betroffen wurde.
Diese ungünstigen Verhältnisse in Rom wirkten naturgemäss auch
auf das Heer ein. War doch dieses Volksheer eng mit der Heimat ver-
bunden, und als von dort die Nachrichten eintrafen, dass man sich schon
mit dem Gedanken vertraut mache, den Lukullus durch einen andei-en
1) Cassius Dio B. 3.5. c. 1.5. — 2) B. 3-5. c. 2.
66
Die armenischen Feldsiige des Lulmlhts. 201
General zu ersetzen, da glaubten auch die Soldaten ihrem Fehlherm den
Gehorsam aufkündigen zu können. Nur ungern und nur durch die harte
Disziplin ihres Imperators, der die geringste Unregelmässigkeit hart be-
strafte '), gezwungen, waren sie ihm in den neuen Krieg nach Araienien ge-
folgt. Als er jedoch jetzt an Sornatius und die anderen Führer in Pontes
den Befehl ergehen Hess, mit ihren Kontingenten zu ihm zu stossen, da
weigerten sich die Soldaten, die hier nicht unter dem direkten Einfluss
des energischen Führers standen, dem Befehl Folge zu leisten und nach
Armenien zu ziehen -). Und den Legaten gelang es nicht, dieser Stimmung
ihrer rebellischen Truppen Herr zu werden, deren an sich schon gelockerte
Manneszucht durch das fast tatenlose Leben in den eroberten Ländern
noch verschlechtert worden war. So musste denn Lukullus auf diese 6000
Mann verzichten und mit seinem kleinen Heere in Armenien eindringen.
Aber auch auf diese Truppen griff der meuterische Geist der ponti-
schen Regimenter über. Als sie deren Weigerung vernahmen, lobten sie
ihre rebelhschen Kameraden, und da sie durch die Eroberung der reichen
feindlichen Hauptstadt in den Besitz grosser Geldmittel gekommen waren
und ihnen das faule Leben in den Gefilden von Gordyene, die uns Plutarch
als sehr reich und üppig schildert'), ausserordentlich gut behagte. so
weigerten auch sie sich zu folgen und forderten ihre wohlverdiente Ruhe
und Entlassung. Hierzu kam noch, dass selbst ein Schwager des Lukullus,
P. Clodius, gegen ihn wühlte und die Truppen noch mehr aufhetzte. Dieser
Erzdemokrat hatte um so grösseren Einfluss beim Heere, als er so nahe
verwandt mit dem Feldherrn war ^).
So sah sich denn Lukullus kurz vor der letzten Entscheidung seiner
langjährigen, erfolgreichen Bemühungen vor das Risiko gestellt, durch
den Widerstand seiner Truppen alle Erfolge aufs Spiel setzen zu müssen.
Doch noch einmal gelang es seiner Energie und seiner imponierenden Per-
sönlichkeit wenigstens die Legionen, die er gegen Tigranes geführt hatte,
in der Pflicht zu erhalten und zu dem Zuge, der den letzten Widerstand
seiner Feinde brechen sollte, zu veranlassen. Vielleicht ist ihm damals
schon der Gedanke gekommen, wie gefahrvoll dieser Entschluss war, mit
Truppen, die er so wenig in der Hand hatte, sich in so grosse Schwierig-
keiten und Gefahren zu begeben, wie sie ein Krieg in dem fremden, rauhen
und unwirtlichen Lande mit sich bringen musste, dessen an sich schon
tapfere Bewohner zur Verteidigung ihrer engsten Heimat den letzten Bluts-
1) So Hess er, als einst einige Manipel geflohen waren, obwohl sie die Schmach
sofort wieder gut machten, diese in Unterkleidern ohne Gürtel vor dem ganzen Heere
einen Graben aufwerfen. Plut. Luc. c. 15. (Äehnliches berichtet Frontin. Strateg.
IV. 1, 21 von Korbulo).
■2) Plut. Luc. c. 30.
3) Luc. c. 29. Vergl. auch Xenophon. An»h. IV c. 1 § 8, wo er von den reichen
Vorräten der Karduchen erzählt.
4) Plut Luc. c. .34.
Klio, Beiträge zur alten Geschichte X 2. 14
67
202 Kurt Eckhardt,
tropfen hingeben würden. Doch fest auf seinen Glücksstern vertrauend,
■n-ie dereinst sein grosser Meister, und bei seiner rastlosen Energie und
dem zähen Festhalten an dem, was er einmal als das Richtige erkannt
hatte, schlug er alle seine Bedenken nieder und rüstete sich zum Auf-
bruch aus seinen Winterquartieren in Gordyene.
Mittlerweile war schon der Hochsommer herangekommen '), da ihn
die Widersetzlichkeiten seiner Truppen so lange aufgehalten hatten. Dazu
kam noch, dass in diesem Gebirgsland das Frühjahr besonders kalt und
rauh ist, so dass er auch aus diesem Grunde den Abmarsch länger, als
ihm lieb war, hinausschieben musste. Wusste er doch sehr wohl, dass
oben in den Bergen des armenischen Hochlandes der Winter viel früher
und mit viel grösserer Strenge eintrat, als sonst irgendwo in Kleiuasien.
§ 5. Einmarsch des L u k u 1 1 u s in das armenische H o c h-
1 a n d.
lieber den Feldzug des Jahres 68 haben wir als brauchbare Quellen
nur die beiden, die den Sallust benutzt haben, nämlich den Plutarch, der
auch hier mit gewohnter Genauigkeit seine Quelle ausschreibt, und den
Cassius Dio, der den ganzen Feldzug in Armenien in einem Kapitel ab-
tut. Zu diesen beiden kommt schliesslich noch Appian, der alles wieder
so verworren und kurz darstellt, dass man sich aus ihm allein kein Bild
von dem Gang der Ereignisse machen könnte, wenn wir nicht eben Plu-
tarch hätten, den wir zugrunde legen und die Berichte der beiden an-
deren an der passenden Stelle einschalten müssen. Livius hat zwar auch
den zweiten Feldzug in Armenien geschildert, wie aus der Angabe Plu-
tarchs"-) nach der Arsaniasschlacht : cpr^ai öe ö Aiovi'og etc. hervorgeht,
doch ist uns bei seinen Ausschreibern kein Wort davon überliefert. So
ist denn das Quellenmaterial für diesen Teil unserer Untersuchung sehr
dürftig, und wir sind mehr auf Vermutungen und Hypothesen angewiesen
als auf feste Angaben.
Als Lukullus seine Truppen zum Einfall in Armenien zusammenzog,
standen diese südlich der hohen Tauruskette und hier wohl zum grössten
Teil in dem befreundeten Gordyene , dessen überaus reiche Vorräte für
den Winterunterhalt der römischen Armee äusserst wertvoll waren. So
wird Lukullus. wenn nicht alle, so doch sicher die Mehrzahl seiner Sol-
daten in diesem Lande gesammelt haben, wie ihn denn auch Plutarch ^)
von Gordyene aus weiter vorrücken lässt. Er hatte also seine Winter-
quai-tiere auf dem linken, östlichen Ufer des Tigris, der hier nach der
Vereinigung aller seiner Quellflüsse, auch der vom Plateau des Wansees
herabströmenden, eine Richtung nach Südosten einschlägt, jedoch sicher
1) Plut. Luc. c. 31 : Si'poi'c äxua^ovzoc und Cassius Dio B. 3.5. c. 4 : uiooCvro^
r^dtj Tov &t(iovg: es war also inzwischen Mitte Juli geworden!
2) Lue. c. 31. — 3) Luc. c. 30.
68
I)ic armenischen Feldsiige des Luliilhis. 203
südlich des Bohtän-Tschai, des Kentrites Xenophons, bezogen, da hier
der Kern von Gordyenc lag '). Dass einige Truppenteile auch auf dem
rechten Ufer des Tigris gelegen haben, ist ja möglich, jedoch kaum an-
zunehmen, da der Fluss hier schon so schwer zu überschreiten ist, dass
ein kleineres Korps leicht von der Besatzung von Nisibis, das sich noch
in den Händen der Armenier befand, angegriffen und abgeschnitten wer-
den konnte, b(>vor das Gros des römischen Heeres imstande war zur
Unterstützung über den ziemlich tiefen Tigris hiniilierziigehen. Dies
bestimmt mich ein Uebergreifen der römischen Winterquartiere auf das
rechte Ufer für ausgeschlossen zu halten.
Hier von Gordyene aus standen nun den Römern drei Wege in das
Innere von Armenien zur Verfügung. Der erste über den Pass von Nerd-
jiki. auf dem. wie ich oben schon annahm, Tigranes zum Entsatz von
Tigranokerta marschiert war. der zweite über den Bitlis-Pass und schliess-
lich der dritte im Süden um den Wansee herum in die Ebene von Bayazid.
Wie wir sehen werden, müssen wir den dritten sofort ausschalten, da alle
Angaben Plutarchs diesen W^eg unmöglich machen. So bleiben uns nur
die Strassen über den Bitlis- und den Nerdjiki-Pass. Bei Karbe-) finden
wir alles Nötige über diese beiden Pässe zusammengestellt. Er unter-
richtet uns auch zugleich sehr gut über die Geographie und die Natur
Armeniens. Er sagt auf Seite 32 über die Brauchbarkeit beider Pässe
folgendes :
„Ueber die Strecke Bitlis-Sert liegen uns zwei Beschreibungen vor
von Reisenden, die sie beide in umgekehrter Richtung durchzogen. Von
Bitlis, der in einer weiten, fruchtreichen Bergschlucht in der Höhe von
1550 m gelegenen Hauptstadt der gleichnamigen Landschaft, zog L. Col.
Shiel 1836 flussabwärts auf Sert zu ^). Der Fluss windet sich durch viele
Engpässe hin, die Wege am hohen Uferrande sind höchst beschwerlich,
mit tiefen Abstürzen zur Seite, voll Steinblöcke, oft kaum breit genug
für den Pferdetritt. Dabei wird heutzutage die Beschwerlichkeit des Weges
vermindert durch mancherlei Werke von Menschenhand, so ca. 20 Stein-
brücken, die gestatten, immer die günstigere Seite des Flussufers zu be-
nutzen, eine durchbrochene Galerie von ca. 20' Länge, welche einen den
Weg versperrenden Felsriegel durchsetzt u. s. w. Unser anderer Gewährs-
mann^) hebt gleichfalls die grosse Schwierigkeit der Strecke von Biths
nach Sert hervor, welche ihm zu Pferde 2 Tage mit ca. 23 Stunden kostete.
Shiel erwähnt noch, dass bei seiner Reise im Sommer zwei Reitpferde und
vier Saumtiere von seiner Karawane unter den grossen Anstrengungen
krepierten ! "
1) Kiepert, Atl. (mtiqu. Tab. lY. — 2) Der Morsch der Zehntumenii (,ob. Bd. IX
S. 401 Anm.). — .3) Ritter: Erdhinde IX. S. 1006 ff.
4) Müller-Simonis: Du Caucuse an f/olfe Persique ü tnivers l'Arminü, le Kurde
sinn et In ilesopoinmie, Washington 1892.
14'
69
204 Kini Ecllionlf,
Der Weg über den Pass von Xerdjiki dagegen , gellt anfangs (d. li.
auch vom Bohtän-Tschai aus) durch ebenes Fruchtland; die Schwierigkeit
der Passage beginnt erst bei Nerdjiki, so dass der Gebirgsmarsch hier
kürzer ist, als auf der Bitlisroute. Von Nerdjiki an wird der Weg aller-
dings ungemein beschwerlich. J. Brant, der diesen Pass, dessen Höhe
2050 m ^) beträgt, überstieg, schildert den Abstieg (der also für Lukullus
der Anstieg war) folgendermassen ^) : Beim Abstieg ging es ,,furchtl)are
Abstürze in fast senkrechtem Zickzack hinab, auf dem die Pferde über
Steiltiefen von mehr als 1000' nicht selten glitten. Auch für Fussgänger
war die Talschlucht gefahi-voll über dem tief rauschenden Strom. So steil
ging der Pfad bergab, dass man nach zwei Stunden Zeit kaum eine Viertel-
stunde in hoiizontaler Distanz fortgerückt war". Brant versichei't. dass
dies der gefahrvollste Weg gewesen, den er in seinem Leben gemacht:
jedes Truppenkorps könne hier durch wenige Mann völlig abgeschnitten
und unbrauchbar gemacht werden, was ja aber für die Bitlisroute genau
so gut zutrifft".
Soweit die Schilderung beider Pässe bei Karbe. Für den Nerdjiki-
pass haben wir jedoch noch eine Darstellung bei W. Belck, bei der die
Schwierigkeiten viel geringer erseheinen. Der Unterschied von dem Brant-
schen Wege ist jedoch der, dass Belck ihn in umgekehrter Richtung, also
wie Lukullus es hätte machen müssen, zurückgelegt hat. Nach seiner Be-
schreibung ^) führen von Xerdjiki zwei Hauptwege in die Muräd-Ebene.
Der eine geht am Nordabhange des Andoog-Dagh*) entlang über den
Kurrtig-Dagh ungefähr nach Musch, der andere mit einem bedeutenden
LTmwege im Tal des Chulp-Su hinauf bis zum Dorfe Sehen ^) und von da
entweder auch über den Kurrtig- oder über den Kozmi-Dagh in die Ebene
von Musch. Diesen zweiten Weg hat Belck gemacht, imd er nennt diesen
Marsch einen „ziemlich beschwerlichen", bei dem er den „schnelldahin-
schiessenden Bergstrom dreissigmal zu überschreiten hatte". Ausserdem
war in steilem An- und Abstieg eine Höhe von ca. 750 m zu übersteigen,
ehe er an die Quelle des Chulp-Su bei Sehen gelangte. Ein Nebenweg,
auf dem man zwei Stunden und den steilen Auf- und Abstieg sparte,
folgte dem Flusse aufwärts bis Sehen, war jedoch wegen der Felsblöcke
im Flussbett — er fiel also wohl teilweise mit diesem zusammen — nur für
Fussgänger, nicht aber für Reiter brauchbar. Dagegen sollte der Berg-
weg, der 3 km östlich vom Dorfe entlang führte, wenn es auch auf ihm
bergauf und bergab ging, doch verhältnismässig leichter sein als der, den
Belck selbst benutzt hatte. Von Sehen aus führten dann drei Wege in
die Ebene von Musch. ein westlicher, der läna'ste zwar, aber dafür auch
1) H. Kiepert: Koiirelle carte generale. — 2) Ritter; X ()94.
3) Zeiischr. für Ethnologie S. 255.
4) Antof^li-Dagli auf den Karten von H. Kiepert und Lynch.
5) Lynch : Shin : H. Kiepert : Schin.
70
Die armenischen FeJ(hü<je des LkJciiUks. 205
der bequemste, über die niedrigsten Partien des Koznii-Diigh — • er wird
auch heute fast ausschliesslich benutzt — , ein östlicher und ein mittlerer.
Von diesen führt der östliche über den KuiTtig-üagh direkt nach Musch.
während der mittlere 12 — 15 km oberhalb der Mündung des Kara-Su
in den Muräd-Tschai die Ebene erreicht. Der westliche führt gleich an
den Murad, unterhalb der Mündung des Kara-Su. Von Nerdjiki bis zur
Ebene sind nach Belcks Angabe zwei Tagemilrsche.
So stellt sich denn nach dieser Schilderung der Weg über den Pass
von Nerdjiki als lange nicht so schlimm dar, wie es erscheinen könnte,
wenn wir allein auf die Schilderung Brants angewiesen wären. Und wenn
wir- nun fragen, zu welcher Route, über den Bitlis-Pass oder den von
Nerdjiki, sich Lukullus entschieden hat, so glaube ich mit Sicherheit, dass
er, wie auch die Zehntausend unter Xenophon, den Weg über den Pass
von Nerdjiki benutzt hat '). Die Vorzüge dieses Weges sind so bedeutend
gegenüber denen des Bitlispasses, dass dieser meines Erachtens kaum in
Frage kommen kann. Denn erstens haben wir gesehen, dass die Berg-
passage viel kürzer ist und, wenn nicht um ein Bedeutendes leichter, so
doch sicher nicht beschwerlicher. Schon dieses Argument hätte genügt,
um in den Augen des Lukullus dem an sich zwar weiteren Weg. der da-
für anfangs auch durch die fruchtbarste Ebene führte, den Vorzug zu
geben vor dem anderen, der rund 80 — 90 km durch die Berge führte.
Dann aber ist auch ein zweiter Punkt, der den Nerdjikiweg ungleich
geeigneter macht. Während über den Bitlispass nur eine einzige Strasse
führt, standen dem Lukullus von Nerdjiki aus zwei, wenn er den Weg
direkt am und im Flusse benutzte, sogar drei, von Sehen aus sicher drei
Strassen zur Verfügung, so dass er ohne allzu grosse Schwierigkeit die Berg-
passage in zwei oder drei Marschkolonnen überschreiten konnte. Wenn
wir hören, dass auf diesem Wege höchstens zwei bis drei Mann neben-
einander gehen konnten"^), so ist es klar, welchen Vorteil Lukullus durch
eine Teilung der Armee hatte. Auch war es ihm viel leichter gemacht,
in die Ebene von Musch einzudringen, wenn ihm drei Pässe zur Verfü-
gung standen. Denn falls die Armenier einen Zugang sperrten, konnte er
ihn von dem einen oder sogar von den beiden anderen aus öffnen. Führte
dagegen nur eine Strasse hinab, so hätte er die Stellung der Armenier
auf den Felsen mühsam umgehen müssen, wie dereinst Xerxes die der Grie-
1) In dieser Ansicht bestärkte mich noch Lehmann-Haupt durch mündliche An-
gaben. Er hat selbst den Weg über den Bitlis-Pass zurückgelegt und hält es für
völlig ausgeschlossen, dass eine Armee hier vorwärts kommen kann. Die Schwierig-
keiten dieses Weges seien so wenig hervorgehoben, dass in der ganzen Literatur
fulsche Vorstellungen über die Gangbarkeit dieses Passes herrschten. Vergl. auch die
Schilderung dieser Reiseetappe in dem Bericht an die Hamburg. Geogr. Gesellsch..
Mitteilungen dieser Gesellsch. XVI (1900). Vergl. ferner sein kürzlich erschienenes
Eeisewerk : Armenien einst und jetzt, I S. 327 — 332.
2) W. Belck; a. a. 0. S. 2-56.
71
206 Kiuf Erl;1ianJt.
c'hen bei Thermopylae. So spricht denn alles dafür, dass Liikullus diesen
Weg benutzt bat, und in diesem Sinne werde ich jetzt seinen Marsch von
Gordyene in das Innere von Armenien darstellen.
Yon Pinaka aus, der grössten und festesten Stadt, und daher wohl
der Hauptstadt des alten Karduchenlandes '), wo er wahrscheinlich sein
Hauptquartier hatte, konzentrierte er seine Armee um die Mitte des Juli,
wie wir oben gesehen haben, in der Umgegend des Dorfes Mutyt. wo
vielleicht nicht der einzige, so doch sicher der beste Uebergang über
den Bohtün-Tschai. den Kenti-ites Xenophons. war und wo dieser auch
seine Griechen hinübergeführt hatte ^). Die Stelle des Ueberganges lässt
sich auch auf der Karte von H. Kiepert feststellen, sie liegt ungefähr da.
wo die Strasse von Beuleuk die von Til nach Benzis führende dicht am
Bohtan-Tschai trifft \
Hier führte er ohne grosse Schwierigkeiten seine Legionen hinüber
und gelangte über das Hochplateau auf dem rechten Ufer nach dem heu-
tigen Kirbipiro und Kedwan. von wo ihm. wie auch einst dem Xenophon.
der Weg über Hazu nach Xerdjiki zur Verfügung stand. Dann teilte er
seine Armee, und während die Reiter und der Tross den becpiemeren Berg-
weg einschlugen, zogen die Fnsstruppen im Tale und oberhalb desselben
in die kleine Ebene von Sehen, wo das Heer sich vereinigte und rastete.
Xun nahmen die Reiter den linken Flügel und zogen mit dem Tross über
den Kozmi-Dagh. während die Legionen den mittleren und östlichen Weg
wählten. In der Ebene vereinigten sich dann, alle Truppen wieder am
nächsten Tage. So hatte LukuUus die 175 km vom Kentritestibergang
bis in die Ebene von Musch in 10 — 11 Tagen, davon die eigentliche Berg-
passage, wie auch Xenophon, in drei Tagen zurückgelegt und befand sich
nun mitten im Feindeslande.
5. Ka])itel.
Historischer Teil der Märsche und Kämpfe.
§ 1. Die Kämpfe in der Ebene von Musch.
Hier musste er die erste Enttäuschung erleben. Denn während sonst
in den südlichen Gegenden im Hochsommer das Getreide schon reif war.
womit er auch hier bei der Mitnahme seines Proviantes gerechnet hatte,
so fand er in der Hochebene von Musch. die um 500 — 600 m höher ist
als die Tigrisebene*), das Getreide auf den Feldern noch allenthalben grün").
1) Vergl. Strabo. XVI 1. 24 (747).
2) Vergl. hierzu: C. F. Lelimann-Haiipt in der Wien. Zeifschr. f. d. Kunde d.
MorgmI. 14 (1900) S. 40 und Abh. d. Berl Akad. d. Wiss. 1899. S. 745 und im Literar.
ZentralNaU 1900. (Rezension zu Kaxbes Aufsatz.) Dazu neuerdings: Armenien einst
lind jeM. I S. 342 ff.
3) Weit klarer gibt die Karte von E. Kiepert die Gegend wieder. Hier ist für
Beuleuk-Balak und für Mutvt-Moti geschrieben.
i) Karbe: a. a. 0. S. 17. — .5) Plut Xi«-. c. 31.
Die armenischen Fekhiige des LukuUns. 207
infolge der Kälte des Frühjahres in dieser Hochlandsgegend '). obwohl in-
zwischen ziemlich sicher der August herangekommen war. Durch dieses
Missgeschick liess er sich aber keineswegs entmutigen, sondern rückte in
der Ebene vor. jedoch ohne dass sich die Armenier, wie er es dringend
hoffte und wünschte, in einen Kampf mit ihm einliessen.
Dies lag durchaus in dem Plan des alten Mithradates. der ja. wie
wir oben gesehen haben, durch die grosse Ueberlegenheit seiner Keiterei
den Römera in jeder Beziehung Schaden zuzufügen bestrebt war. ohne
sich dem Risiko einer grossen Niederlage auszusetzen. So teilte er die
Truppen in zwei Korps. Das eine, welches er selbst kommandierte und
welches aus einigen Reitern imd dem ganzen Fussvolk bestand , zog
er auf einer Anhöhe in einem Lager zusammen, während der Rest, fast
die ganze Reiterei, unter dem Kommando des Tigranes in der Ebene die
Römer umschwärmte und bei der Fouragierung angi-iff. So gerieten die
Römer in eine Zwickmühle, denn während sie den einen angriffen, rückte
der andere nach und schädigte sie. und umgekehrt -).
Dennoch erlitten die Annenier von den geordneten römischen Ko-
horten mehrere Schlappen, so dass es den Römern trotz der regen Tätig-
keit ihrer Gegner doch gelang, zahlreiche Dörfer auszuplündern und zu
verwüsten. -Ja. sogar mehrere wohlgefüllte Magazine konnte Lukulhis vor
ihren Augen wegnehmen, wodurch dem anfänglichen Geti-eidemangel in
reichem Masse abgeholfen war'). Trotzdem kam der römische General
keinen Schritt vorwärts, da ihm die Feinde immer auswichen und sich zu
keiner Entscheidung stellten. Dabei verlor er in den kleinen Scharmützeln,
in denen er seinen Gegnern nur geringen Schaden zufügen konnte, da diese
ein Gefecht, das zu ihren Ungunsten auszulaufen drohte, vermöge ihrer
leichten Beweglichkeit immer schnell abbrechen konnten, mehr Leute, als
je in einer gi-ossen Entscheidungsschlacht. Zudem hatte er es ja immer
nur mit einem Gegner zu tun. während ihn der andere jederzeit in dem
ungelegensten Augenblick belästigen konnte. So musste dem Lukullus
natürlich alles darauf ankommen eine Schlacht zu erzwingen.
Daher rückte er gegen das feste Lager des Mithradates vor und
lagerte sich ihm gegenüber, um ihn zu einem Kampfe zu verlocken oder
regelrecht einzuschliessen und zu belagern^). Auch hier zeigte es sich
deutlich, wie gut der Plan der Armenier war und wie konsequent er durch-
geführt wurde. Denn kaum hatte sich Lukullus in die Ümschliessung des
Lagers eingelassen, da rückte auch schon wieder Tigranes mit seinen Reitern
heran, um ihn in die Mitte zu nehmen. Zur Sicherung gegen diese Um-
zinglimg entsandte er den Kern seiner Reiterei gegen die Armenier, um
diese in einer weiten Entfernung aufzuhalten, er selbst stellte sein Heer
1) Cassius Bio B. 3.5. c. 4.
2) Dieser Plan geht aus Appian. Mithr. c. 87. klar hervor. — 3) Plut. Luc. c. 31.
4) Appian. Mithr. c. 87 und Plut. Luc. c. 31.
73
208 Kurt Eckhardt,
dem Mitbradates gegenüber in Scblacbtordnung auf. in der Hoffnung, dass
er sieb nun endlicb zu dem ersebnten Kampfe stellen würde. Doch auch
jetzt warteten die Römer wieder vei'geblich. Unentwegt hielt der König
seine Truppen im Lager und Hess sich auf nichts ein.
So glaube ich für die Kämpfe in der Ebene von Muscb die Darstel-
lungen bei Appian und Plutarch vereinigen zu können.
§ 2. Der Marsch auf A r t a x a t a und die Schlacht am
A r s a n i a s.
Für- den Zug der Römer auf Artaxata sind wir jedoch nur auf Plu-
tarch und ein Fragment des Sallust *) angewiesen, da Appian nach dem
vergeblichen Einschliessen des armenischen Lagers den Lukullus gleich
wieder wegen Einbruch des Winters nach Mesopotamien zurückkehren lässt.
Wenn auch Cassius Die -) nicht ausdrücklich von einem Zug auf Artaxata
spricht, so kann man doch wohl mit Recht die Worte ijt' aiiTOvg u)Qiii]ae
darauf beziehen, zumal er vorher sagt, dass die Armenier sich nicht in
eine Schlacht einhessen. was sich ja mit unseren anderen Quellen völlig
deckt. Sonst ist von einer Bewegung der Römer gegen die Feinde nur
noch bei der Einschliessuug des Lagers die Rede, worauf sich ja die Worte
auch noch beziehen könnten. Dies erscheint mir aber als ausgeschlossen,
weil ja diese Bewegung den Feind auch nicht aus seiner Passivität heraus-
locken konnte. Da nun die Erzählung im 5. Kapitel einen heftigen Kampf
voraussetzt, so müssen sich die Worte auf den. Zug nach Artaxata be-
ziehen. Demnach wäre die Schilderung des Reiterkampfes als ein Teil
der grossen Arsaniasschlacht anzusehen.
Wenn nun der römische General in diesem Jahre noch einen entschei-
denden Sieg über die vorsichtige Kriegsführung der Annenier davontragen
wollte, dann musste er den Tigranes an seiner empfindlichsten Stelle zu
treffen suchen. Und das war Artaxata. wohin er seine Schätze, Weiber
und Kinder von Tigranokerta aus hatte bringen lassen. Wie der armeni-
sche König im Vorjahre alles tat, um die Stadt, die seinen Namen trug,
zu retten, und zum Entsatz heranrückte, so würde er wohl auch diesmal
eine Schlacht wagen, um sein Liebstes nicht in die Hände seiner Feinde
fallen zu lassen. So Hess denn Lukullus von seinen Gegnern ab und richtete
seinen Marsch auf die alte Hauptstadt Anneniens. die dereinst Hannibal.
der Erbfeind Roms, für Artaxias gegründet und erbaut hatte ^).
Wenn man nun einigennassen noch imstande ist für den ersten Teil
des zweiten Kriegsjahres die Märsche geographisch festzulegen, so ist dies
für den zweiten Teil fast unmöglich. Wir wollen daher den Gang der
Ereignisse dieser Periode lediglich historisch beti-achten imd dann am
Schluss einige Vermutungen über die Topographie hinzufügen.
1) IV fiagm. 74. — 2) B. 3.5 c. 4 und h.
3) Plut. Luc. c. 31 und Strabo. XI 14, 6 (.529).
74
Die armenisrhcn Fel(J,-:/it/e des LtikuUus. 209
Als Tigranes sah, ilass LukuUus seinen Mai'sch geradeswegs auf seine
alte Hauptstadt richtete, erfasste ihn auch diesmal die Besorgnis für seine
Angehörigen und Schätze. Auch jetzt beschloss er lieber eine Schlacht
zu wagen, als sie den liömern preiszugeben. So hatte LukuUus zum
■zweitenmal den Charakter des armenischen Despoten richtig durchschaut
und daraus seinen Vorteil zu ziehen gewusst. Um seine Hauptstadt zu
retten, brach Tigranes mit seinen Truppen auf und lagerte sich am vierten
Tage auf dem rechten Ufer des Arsanias '•), um den Römern den Ueber-
gang über diesen Fluss, den sie unbedingt überschreiten mussten, wenn
sie nach Artaxata wollten, streitig zu machen. Zu gleicher Zeit erreichten
auch die Römer den Fluss an der entsprechenden Stelle des linken Ufers -).
so dass auch hier wieder, wie vor einem Jahre bei Tigranokerta, sich beide
Gegner durch einen Fluss getrennt gegenUberlagerten.
Am Morgen des nächsten Tages bewerkstelligte LukuUus, der auch
hier offensiv vorging, den Uebergang über den Arsanias. Dass die Schlacht
am nächsten, also am fünften Tage stattfand, schliesse ich aus den Worten
TiaQEaiQaTOJiiöevae ToTg 'Ptouaiotg, die ein Lager beider Parteien voraus-
setzen. Ein solches konnte aber nur ein Lager für die Nacht gewesen sein, da
die Römer sonst gleich vom Marsche aus den Uebergang unternommen hätten.
ohne ein Lager aufzuschlagen, wenn sie sich auch vorher einige Zeit auf dem
linken Ufer von dem Marsche erholt hätten. Da LulvuUus aber für den
Fall eines unglücklichen Ausganges jedenfalls für einen befestigten Rück-
zugs- und Sammelpunkt gesorgt haben wird, so können wir mit ziemlicher
Sicherheit annehmen, dass er den Rest des vierten Tages mit dem Schanzen
eines festen Lagers zugebracht und seinen Truppen Ruhe gegönnt hat.
Also am Morgen stellte er sein Heer in Schlachtordnung auf. Er
konnte das schon auf dem linken Ufer ohne Gefahr tun, da der Fluss so
flach war, dass er einen bequemen Uebergang in breiter Front erlaubte.
So stellte er denn von seinen Kohorten zwölf in das erste Treffen, die
anderen dahinter, um gegen eine LTmgehung der feindlichen Reiter ge-
sichert zu sein und eventuell selbst seine Reserve zu Flankenbewegungen
benutzen zu können. Voller Siegeszuversicht brachte er den Göttern Roms
das übliche Opfer und führte dann seine Legionen über den Fluss einem
neuen Siege entgegen.
Auf dem rechten Arsaniasufer hatte Tigranes sein ganzes Reiterkorps
in Schlachtordnung aufgestellt. Das armenische Fussvolk scheint über-
haupt bei der Schlacht nicht anwesend gewesen zu sein. Plutarch er-
wähnt von den armenischen Fusstruppen kein Wort, und aus Cassius Dio
geht ebenfalls nirgends hervor, dass feindliche Infanterie am Treffen be-
teiligt war, ja, die ganze Schilderung der Schlacht schliesst eine derartige
1) Vergl. für die Schlacht Plut. Luc. c. 81.
2) Nach Sallust, IV fragm. 74, waren die Bithyiiier. römische Hilfstruppen, die
ersten, die den Fluss erreichten.
75
210 Kini Erlchardf.
Annalime völlig aus. da hier ja gerade die Schnelligkeit und die den Römern
ungewohnte Kampfesweise der armenischen Keiterscharen gekennzeichnet,
werden soll. So können wir wohl als gewiss annehmen, dass Tigranes
den Römern, als er die feste Ueberzeugung gewonnen hatte, dass Lukullus
seine Hauptstadt bedrohe, nur mit seinen schnellen Reitern nachgeeilt war
und sie beim Uebergang gestellt hatte. Bevor die Absicht des Lukullus
auf Artaxata zu ziehen aus seinen Bewegungen klar hervorging und Ti-
granes daher zur Verfolgung aufbrach, hatten die Römer wohl schon einen
derartigen Vorsprung, dass sie von der feindlichen Infanterie nicht mehr
eingeholt werden konnten.
Daher war die Arsaniasschlacht auf der Seite der Armenier nur
ein Reiterkampf, und nur ein Irrtum kann Mommsen ') zu dem Satze
veranlasst haben : „Die armenische Infanterie zeigte sich, aber es glückte
nicht sie in ein Gefecht zu verwickeln". In keiner unserer Quellen ist
davon die Rede. Man kann diese Aeusserung wohl nur auf eine irrtüm-
liche Deutung der Stelle bei Cassius Die zurückführen, wo er sagt, dass
die römischen Reiter schwer durch die Feinde zu leiden haben, und dann
fortfährt: T(p de neto) oööeig amür eg '/j'Q<^i fi^'- Diese Stelle lässt
sich aber nur auf das römische Fussvolk beziehen, dem bei der SchnelUg-
keit der feindlichen Reiter (= airüv) kein Gegner in die Hände kommt.
Das geht aus dem ganzen Zusammenhang hervor.
Es erwartete also die Römer auf dem anderen Ufer nur die feind-
liche Reiterei, die Tigranes in zwei Treffen aufgestellt hatte. Den Kern
bildeten seine eigenen zahlreichen und erlesenen Reiter, während die be-
rittenen mardischen Bogenschützen und iberischen Speerti-äger im ersten
Treffen standen. Diesen beiden Kontingenten schenkte Tigranes von allen
seinen Bundesgenossen das meiste Vertrauen, und darum fiel ihnen die
Aufgabe zu, die römische Kavallerie durch verstellte Flucht vom Kampf-
platz zu entfernen und zti zerstreuen. Nur so lässt sich die Stelle bei
Plutarch erklären, der diese beiden Abteilungen in einem Atem als die
besten der Bündner lobt und wegen ihrer schnellen Flucht scharf tadelt.
Die Schlacht begann mit dem Angriff der römischen Reiter auf die
Marder und Iberer, da Lukullus seine Kavallerie vorausgeschielit hatte,
um den Uebergang seiner Legionen zu decken, der sich in der oben er-
wähnten Ordnimg schnell und korrekt vollzog. Hier ist wohl sicher die
Stelle bei Dio im 5. Kapitel einzuschalten, da die Erzählung nur auf be-
rittene Bogenschützen passt und die Marder als solche hier zum erstenmal
den Römern gegenüber stehen, denen daher ihre sonderbare Kampfesweise
unbekannt war und ihre Verwunderung erregte. Solange nur die beiden feind-
lichen Reitermassen mit einander kämpften, behaupteten die tapferen Marder
und Iberer ihren Platz. Als aber das erste römische Infanterietreffen über
den Fluss gegangen war und in den Kampf einrückte, flohen sie ihrem
1) Mm. Gexch. III S. 7.5.
76
Die (iniioiisclini FehJziige des LidnUiis. 211
Befehle eingedenk nach beiden Seiten hin und öffneten so dem Gros der
Ai'nienier die Bahn zum Angriff', während die römische Reiterei sie eifrig
verfolgte. Schnell und gewandt wussten sich die Marder selbst allen Ver-
wundungen zu entziehen, während sie ibrerseits auf der Flucht rückwärts
vom Pferde herab sehiessend mit ihren zweizackigen Pfeilen die Bömer
auf den Tod verwundeten. Denn wenn man den Pfeil aus der Wunde
zielien wollte, brach die eine Spitze ab und blieb im Körper des Getroffenen
zurück, da sie zum Herausziehen zu klein war. Dies hatte den sicheren
Tod zur Folge, wenn die Verwundung an sich auch nicht gerade tödlich war.
So hatte sich denn der Reiterkampf von der Front nach den beiden
Flügeln hingezogen, und die armenischen und medischen Reiter setzten
sich in Trab, um das erste Treffen der Römer zu attackieren, wobei sie
wohl hofften, dass die Marder und Iberer, die nun auf den Flügeln kämpften,
die römische Kavallerie werfen und den Kohorten zu ihrer Unterstützung
in die Flanke fallen würden. Auch LukuUus scheint das gefürchtet zu haben
und rief seine Reiterei vom Kampfe zurück wohl einerseits, um sie von der
Vernichtung zu retten, und andererseits, um durch eine Gegenattacke die
Wucht des feindlichen Angriffes zu brechen. Er selbst setzte sich an die
Spitze seiner Kohorten und führte sie im Laufschritt gegen die Atro-
patener, die mit den Edelsten die persönliche Bedeckung des Tigranes
bildeten. Diese wurden durch das mutvolle Anrücken der Römer so
in Schrecken gesetzt, dass sie. bevor noch die Legionen zum Einhauen
kamen, ihre Pferde wandten und flohen, wobei es nun kein Halten
mehr gab. Plutarch erzählt, die Flucht habe sich die ganze Nacht hin-
durch ausgedehnt, bis die Römer darauf verzichteten, zu töten. Ge-
fangene und Beute zu machen und diese fortzuschleppen. Nach Livius
(bei Plutarch) soll der Feind in dieser Schlacht zwar weniger Leute au
Toten und Gefangenen verloren haben als bei Tigranokerta, dafür aber
viel mehr an Vornehmen und Führern. Das nimmt uns auch gar nicht
Wunder, wenn man bedenkt, dass hauptsächlich die Reicheren zur Reiterei
gehörten und eine gute Auswahl bei der Aushebung getroffen worden war.
während im Vorjahre die zusammengetriebenen Massen des Fussvolkes
dem Schwert der Römer zum Opfer gefallen waren.
Höchst sonderbar klingt jedoch die Angabe bei Plutarch. dass von
den drei verbündeten Königen, dem armenischen, dem pontischen und dem
atropatenischen, Mithradates zuerst geflohen sei und nicht einmal das Feld-
geschrei der Römer ausgehalten habe. Dass dies eine völlige Verdrehuns
der Tatsachen ist, liegt auf der Hand ; eine solche Feigheit sind wir an
dem tatkräftigsten der drei Verbündeten nicht gewöhnt, der selbst immer
persönlich seine Truppen gegen die Feinde zu führen pflegte und dabei
oft schwer verwundet wurde '). Diese Notiz, die wohl auf Livius zurück-
geht, hat, wenn sie nicht ganz zu streichen ist, sicher einen anderen Grund.
1) Hierzu u. a. Appian. Mitlir. e. 88/89; Dio B. 3-5 c. 13; Plut. Pomp. c. 42.
77
212 Ktirt Ecl-hardt.
Hier möchte ich einfügen, dass von einem Eingreifen des zweiten
römischen Infanterieti-effens, von dem Drumann und Reinach sprechen, in
keiner unserer Quellen die Rede ist. Es ist ja möglich, dass Lukullus die
Kombination der Waffen schon so weit durchgeführt hat. dass er den
Iberern und Medern sein zweites Treffen zur Unterstützung seiner schwa-
chen Reiterscharen entgegengestellt hat und Drumann daher das Richtige
trifft '). doch beweisen lässt sich das keinesfalls. Dass er daran gedacht
und daher für die nötige Reserve gesorgt hat, um sie gegen eine Bewe-
gung feindlicher Reiter gegen seine Flügel zu verwenden, scheint ja aus
den Worten Plutarchs : nobc, rag xvxZöjasig löjv noP.e^iiwv hervorzugehen,
doch ist es sehr fraglich, ob dieser Plan auch zur Ausführung gekommen
ist. Meines Erachtens war er nach dem Gang der Ereignisse völlig un-
nötig. Die leichten feindlichen Reiter befanden sieh auf der Flucht vor
den römischen, und nichts deutet darauf, dass sie zum Angriff überge-
gangen sind und die Römer wirklich ziu-ückgetrieben haben, wenn diese
auch zahlreiche Verwundete hatten. Dass es in ihrem Plan gelegen zu
haben scheint, haben wir oben gesehen. Doch auch hier hat wohl die
schnelle Entscheidung die Ausführung verhindert, imd ausserdem rief Lu-
kullus seine Reiterei ]-echtzeitig von der Verfolgung zurück, so dass sie
völlig intakt die Flügel der Legionsphalanx decken konnte. Dann aber
hatte der Angriff des ersten Treffens schon die Feinde geworfen, bevor
das zweite irgendwelches Eingreifen nötig hatte.
Noch weniger verständlich ist Reinach "'), der das zweite Treffen den
Mithradates in die Flucht schlagen lässt. Nirgends wird irgend eine Be-
wegung des Mithradates erwähnt, gegen die das zweite Treffen Verwen-
dimg finden konnte, und wenn man sich durchaus an die Angabe Plu-
tarchs klammert und er den Angriff' römischer Infanterie nicht ausgehalten
hat, dann kann er mit gleicher Berechtigung schon vor dem ersten Treffen
geflohen sein! Doch nach Reinach sollte er die Römer in den Rücken
fassen, eine Bewegung, die an sich ja sehr vernünftig ist, schade nur.
dass sie aus keiner Andeutung auch nur konstruiert werden kann und der
Arsanias wohl die Römer im Rücken leidlich gedeckt hat.
Ich glaube vielmehr, dass auch hier, wie bei Tigranokerta, Mithra-
dates gar nicht mitgekämpft und dass er nach wie vor den zweiten Teil
der armenischen Sti-eitmacht. dessen Kern die ganze Infanterie war. ge-
führt hat. Als das Marschziel des Lukullus offenbar geworden war und
Tigranes mit seinen Reiterscharen diesem nacheilte und schliesslich zuvor
kam. hat sich sicher auch Mithradates mit seinem Korps in Bewegung
gesetzt. Leicht möglich ist es. dass er in die Nähe des Schlachtfeldes
kam, als die Schlacht schon entschieden war, und er deswegen auf ein
nutzloses Eingreifen seines Fussvolkes verzichtete und. um es für später
zu erhalten, einem Kampfe auswich und abzog. Das hat ihm dann wohl
1) Gesch. Roms IV S. I-Vi. — 2) A. a. O. S. 16-1 und 165.
Die artnenisrhen FeJxhi'ujc des Lnlcidlus. 213
den Tadel des Liviiis eingetratjen. er habe das Sclilachtgeschrei der Römer
nicht aushalten können und sei geflohen. Vielleicht hat auch Monimsen
das mit seinen oben angeführten Worten gemeint, doch hätte er es dann
nicht als feste Tatsache so bestimmt hinstellen dürfen. Es sind eben nur
Vermutungen, auf die wir wegen der Dürftigkeit unserer Quellen ange-
wiesen sind.
§ 3. W e i t e r m a r s c h und Meuterei des Heeres.
So hatte denn Lukullus noch einmal einen Sieg über die Verbündeten
errungen, von denen, wie wir oben sahen, zahlreiche Tote das Schlacht-
feld bedeckten. Doch auch die Römer hatten in dieser Schlacht unge-
wöhnlich viele Tote und Verwundete. Wenn es auch Plutarch nicht er-
wähnt, so sagt es doch ausdrücklich Cassius Dio, bei dem gerade die
Menge der Verwundeten und Kampfunfähigen ein Hauptgrund zur Um-
kehr gewesen ist. Doch diese eigenen Verluste hätten den römischen Im-
perator nicht so bedrückt, wenn er wirklich mit der Schlacht und dem
blutigen Siege seine Zwecke voll erreicht hätte. Doch dem war nicht so.
Zwar hatte sich ihm der Feind gestellt, um seine Hauptstadt zu decken,
zwar hatte er ihn geschlagen und das Reiterkorps durch eine lange Ver-
folgung zerstreut, doch schnell konnte es sich wieder sammeln, und dann
war das Infanteriekorps unter Mithradates noch völlig intakt, der, seinem
Vorsatze getreu, sich auf keine zweifelhafte Schlacht eingelassen hatte und
den Römern nach Kräften Sehaden zufügte.
So standen denn die Dinge für Lukullus äusserst ungünstig, und doch
setzte er seinen Marsch unentwegt fort, seinem Ziele entgegen. Gerade
das bestärkt mich in der Annahme, dass Artaxata von dem Schauplatz
des Kampfes im Arsaniastal nicht mehr so weit entfernt war, wie Mommsen
und Reinach es darstellen '). Zwar war die Orientierung und Kenntnis
gerade von Armenien sehr schlecht, noch z. B. zur Zeit des Antonius.
doch glaube ich trotzdem, dass Lukullus bei seiner vorsichtigen und sorg-
fältigen Kriegführung, ehe er sich zu einem so folgenschweren Marsche
entschloss, erst ganz genaue Kundschaft eingezogen hat, zumal ihm auch
infolge der Bündnisse mit ehemaligen armenischen Vasallen sicher gute
Führer zu Gebote standen. Denn sonst wäre es Wahnsinn gewesen, wenn
er es unternommen hätte, noch in der zweiten Hälfte des September, wo
in Armenien schon der Winter heftig einzusetzen pflegt, und mit den
zahlreichen Verwundeten, die ihn der Kampf gekostet hatte, einen gi'össeren
Zug zu unternehmen, da ihm seine Soldaten ohnehin schon mehr und
mehr Schwierigkeiten machten. Denn dass die Meuterei mit einemmal
ausgebrochen sein soll, können wnr wohl kaum annehmen. Sicher waren
dem Feldherrn zahlreiche Fälle von Widersetzlichkeit zu Ohren gekommen,
die ihn über die Stimmung seiner Truppen auf dem Laufenden hielten.
1) Mommsen, Eiini. Gcch. III .S. 7-5; Reinach, a. a. 0. S. 36.5.
79
214 li^iirt Ecklnmlf.
zumal er schon vorher so grosse Mühe gehabt hatte, die Legionen in den
neuen Feldziig zu führen. Dazu ivam der Mangel an Lebensmitteln, der
sich empfindlich fühlbar machte, alles triftige Gründe, die den LukuUus.
wenn er auch noch so stark an seinen Glücksstern glaubte, von der Aus-
sichtslosigkeit seiner Unternebmung überzeugt hätten, wenn er sein Ziel
nicht in einigen Tagen erreichen konnte.
An ein Zurücklassen der Ki'anken und Verwundeten und alles dessen,
was ihm hinderlich sein musste, war aber vollends nicht zu denken. Ein
noch so festes und stark verteidigtes Lager wäre wohl den Ti'uppen des
Mithradates gegenüber verloren gewesen und hätte dem römischen Heere,
das durch hohe Gebirge davon getrennt ihm kaum hätte Entsatz bringen
können, einen beträchtlichen Teil der kampffähigen Mannschaft gekostet,
wenn man es mit einiger Aussicht auf eine erfolgreiche Verteidigung be-
setzen wollte. So war Luknllus denn a\if jeden Fall gezwungen, alle Ver-
wundeten mitzunehmen, und dies konnte ohne oifenbaren Schaden nur
dann geschehen, wenn der Weg nicht mehr zu weit war. So glaube ich
den Ort der Schlacht höchstens 6-^7 Marschtage von Artaxata entfernt
annehmen zu dürfen. In der Hoffnung diesen verhältnismässig kleinen
Weg ohne Gefahr zurücklegen zu können, brach Luknllus sein Lager nach
der Schlacht ab und verliess um die Zeit des Winteräquinoktiums das
Arsaniastal, um über die Wasserscheide in das des Araxes hinabzusteigen.
Dieser Marsch durch die hohen Randgebirge, die das armenische
Hochplateau von der Araxesebene trennen. w:ar an körperlichen Stra-
pazen das Schwerste, was Luknllus seinen Truppen je zugemutet hatte.
Denn schon in dem letzten Drittel des September^) fiel der erste Schnee,
an jedem Morgen bedeckte der Rauhreif Bäume und Sträucher, und
jeder Flusslauf und jede Wasserlache waren von einer dünnen Eisschicht
überzogen. An eine solche Kälte und an eine so scharfe Witterung waren
die Söhne des sonnigen Italiens nicht gewöhnt, und schwer hatten sie
darunter zu leiden. Den ganzen Tag über kamen sie aus den nassen
Kleidern nicht heraus, der leise vom Himmel herabrieselnde Schnee durch-
nässte sie bis auf die Knochen, und iu der Nacht mussten sie kümmer-
lieh auf dem feuchten Boden ruhen. Das Trinkwasser war eiskalt und
für die Pferde ungeniessbar, während es die Menschen in erwärmtem Zu-
stande allenfalls zu trinken vermochten. Dabei bot der üebergang über
die dünngefrorenen Flüsse noch ganz besondere Schwierigkeiten. Die Eis-
decke, noch zu dünn, um das Gewicht von Menschen und Tiei-en tragen
zu können, brach ein und vei'letzte mit ihren scharfen Kanten besonders
die Pfei'de selir schwer, da sie ihnen die Sehnen an den Füssen zerschnitt,
und auch die Soldaten werden nicht ohne Verwundungen davongekommen
sein.
Unter diesen Leiden mid Strapazen brach denn die L'nzufriedenheit
1) top« S latjtxfQtu: ifüivoTiwfiivTi:, Plut. Luc. c. 32, wo auch das Folgende.
80
Die armemschc.» Feldzüge des Liikidlus. 215
der römischen Krieger, die so lange unter der Oberflüche geschwiilt hatte,
zu hellen Flammen aus. Nur missvergnügt und widerwillig waren sie in
diesem Jahre ins Feld gezogen, schon hatten sie auf dem Marsche hier
und da ihrer Unlust Ausdruck gegeben, jetzt aber kündigten sie ihrem
General offen den Gehorsam auf. Dass dies der eigentliche Grund zur
Umkehr und des schliesslichen Scheiterns des so gross angelegten Feld-
zugsplanes des Lnkullus war, geht aus Plutarch klar und deutlich hervor.
Zwar verschweigen diese für das römische Heer so unrühmliclie Tatsache
Appian und Cassius Dio, die als Gründe für den Rückzug teils den herein-
brechenden Winter ') , teils die grosse Zahl der Verwundeten und den
Mangel an Lebensmitteln') angeben. Doch diese Gründe, an sich zwar
schwerwiegend genug, machten sich schon geltend, bevor LukuUus das
Schlachtfeld am Arsaniasnfer verliess. Wenn er sie damals, wie wir ge-
sehen haben, nicht für so triftig hielt, um von dem Ziel seines Marsches
abzustehen, so war dies nach einigen Marschtagen noch viel weniger der
Fall, da er jetzt seinem Ziele so viel näher gerückt war. Es müssen ihn
daher andere Ursachen zur Umkehr veranlasst haben, die nicht vorauszu-
sehen waren, und das war eben die Meuterei der Truppen.
Und dass diese nicht eine blosse Erfindung des Sallust, der Quelle
des Plutarc'h. ist, zeigen uns deutlich die Worte Ciceros in der Rede für
den Oberbefehl des Pompejus^). Wenn er sich auch der Pflicht nicht ver-
schliessen kann, dem so oft siegreichen Lukullus einige Komplimente zu
machen, so ist doch sein ganzes Streben in dieser Rede darauf gerichtet,
ihn dem Pompejus gegenüber herabzusetzen, und darum hätte er es sicher
nicht verschwiegen, wenn das Scheitern der armenischen Feldzüge auf eine
falsche Berechnung der Schwierigkeiten seitens des Oberkommandos zu-
rückzuführen war. So muss er aber, wenn auch schweren Herzens, der
historischen Wahrheit Rechnung tragen und das schmachvolle Vei-halten
der alten Krieger Roms erwähnen. Doch geht er mit der ihm eigenen
Gewandtheit über diese allen Römern so peinliche Tatsache hinweg und
sagt nur, dass die Truppen durch die weite Entfernung des Kriegsschau-
platzes von Rom und durch die Sehnsucht nach ihren Angehörigen be-
wogen lieber einen früheren Rückmarsch als ein weiteres Vorrücken for-
derten. Und vorsichtig fügt er hinzu : plura non dicuiii, natürlich, um den
römischen Namen nicht öffentlich an den Pranger zu stellen. So ver-
schweigt er zwar, dass eine offene Meuterei stattgefunden hat, doch lässt
sich dies mühelos zwischen den Zeilen lesen. Nie hätte er jedenfalls so
gesprochen, wenn nicht Lukullus tatsächlich von seinen Truppen gegen
seinen Willen zur Umkehr gezwungen worden wäre.
Diese versuchten zuerst auf dem vorgeschriebenen Wege ihre Wünsche
durchzusetzen und schickten ihre Stabsoffiziere an Lukullus ab und baten um
Einstellung des Marsches und um sofortige Rückkehr. Als sie aber von ihrem
1) Appian, Mithr. c. 87. — 2) Dio B. 85 c. 6. — 3) c. 9 § 23.
81
216 Kurt Ed-hardt.
General abschlägig beschieden wurden, rotteten sie sich zur Nachtzeit lär-
mend in ihren Zelten zusammen und erhoben ein fortdauerndes Geschrei. Lu-
kullus verstand dieses bekaimte Zeichen der Meuterei sehr wohl, und als er
sah, dass seine Soldaten tatsächlich Ernst machten und ihm den Gehorsam
verweigern wollten, da verlegte er sich aufs Bitten und beschwor seine Truppen
sich doch wenigstens noch so lange zu gedulden, bis sie das armenische
Karthago, das Werk des Erbfeindes Roms, erobert und zerstört hätten.
Diese Bitte wäre natürlich ganz widersinnig gewesen, wenn noch ein weiter
Marsch von vielen Tagen zur Erreichung dieses Zieles notwendig gewesen
wäre. Doch auch durch diesen Hinweis auf die Nähe der feindlichen
Hauptstadt Hessen sich die Legionen nicht bewegen und beharrten trotzig
auf ihrem Willen. So musste denn Lukullus dem Starrsinn seiner Krieger
nachgeben und kurz vor der Entscheidung heimkehren und dadurch alle
Erfolge der sieben anstrengenden Kriegsjahre aufs Spiel setzen.
§ 4. Rückmarsch und Einnahme von Nisibis.
Bis ins Innerste getroffen gab er den Befehl zum Rückmarsch, für
den er einen anderen Weg über den Taurus wählte, als er auf seinem
Einmarsch eingeschlagen hatte. So gelangte er denn wieder auf die Süd-
seite des Gebirges, von wo er im Frühjahre von stolzer Siegeszuversicht
erfüllt gegen Armenien aufgebrochen war. Doch ganz so leichten Kaufes
sollten die meuternden Krieger nicht zu ihrer Winterruhe kommen. Noch
war eine feste Stadt auf dem rechten Tigrisufer in Mesopotamien in den
Händen der Armenier, Nisibis oder Antiochia Mygdonia'). Hier lag eine
starke Besatzung unter dem Kommando des Guras, eines Bruders des Ti-
granes, die diesen äusserst wichtigen Grenzposten gegen die Parther, denen
Tigranes die Stadt abgenommen hatte "). verteidigen sollte. Als technischer
Beirat war dem Guras. der wohl als Bruder des Herrschers nur nominell
den Oberbefehl führte, der kriegserfahrene Kallimachos beigegeben, der
sich durch seine äusserst hartnäckige Vei'teidigung von Amisos als Festungs-
kommandant einen bedeutenden Namen gemacht hatte ^). Er wird wohl
auch hier, wie in Amisos. die Seele der A^erteidigung gewesen sein. Dass
ausserdem viele Schätze und reiche Vorräte in Nisibis aufgehäuft waren,
machte Lukullus den Ort noch begehrenswerter, wozu wohl sicher der
Wunsch kam. nicht ohne einen letzten Erfolg von dem Schauplatze seiner
Taten abzutreten. So überschritt er denn den Tigris und zog vor Nisibis.
um die Stadt nach allen Regeln der Kriegskunst einzuschliessen und zu
belagern.
Doch eine leichte Aufgabe war dies keineswegs. Denn wenn auch
Plutarch, der diese Episode des Krieges nur kurz darstellt, sagt, Lukullus
1) Strabo, XVI 1, 23 (747) und Plut. Luc. c. 32, wo auch das Folgende.
2) Cassius Dio B. 3-5, c. 6.
3) Plut. Luc. c. 19; Appian. MUhr. c. 83: Memnon e. 45.
82
T)ic nrmrniftchcn Fcichiir/e des Lu1;hUi(s. 217
habe die Stadt nach kurzer Zeit im Sturm genommen, so gehen docli aus
der Schilderung des Cassius Dio ') die Schwierigkeiten der Belagerung klar
hervor. Zwei selir dicke Backsteinmauern, die durch einen tiefen Graben
getrennt waren, umschlossen den Ort und machten ihn uneinnehmljar, so-
bald die Besatzung ihre Pflicht tat. Und dies war in vollstem Masse der
Fall, so lange die warme Jahreszeit noch anhielt. Dies will Cassius Dio
durch seine Notiz Iv fihv rw d-£QEi ovöhv ineQai'Sv (sc. Lukullus) sagen,
denn dass die Belagerung wirklieh in die Sommerzeit gefallen ist, ist nach
der ganzen Lage der Dinge ausgeschlossen, da ja Lukullus erst um die
Zeit des Herbstaequinoktiums, also in dem letzten Drittel des September,
seinen Rückmarsch aus dem Inneren Armeniens angetreten hatte. Wir
müssen daher den Beginn der Belagerung von Nisibis in den Oktober
legen, wo allerdings in dieser Gegend noch grosse Wiärme herrscht'-). So
konnte denn Lukullus in den warmen Oktobertagen, da sich die Besatzung
aufmerksam und tapfer verteidigte . nichts gegen die feste Stadt aus-
richten.
Als aber der Winter herankam ^) mit seinen kalten und stürmischen
Tagen, da glaubten die Belagerten, dass sie nun die Gefahr überwunden
hätten und die Römer unverrichteter Sache abziehen würden. Sie ver-
nachlässigten daher ihre Pflichten mehr und mehr. Dies entging den
Römern keineswegs, und als in einer besonders stürmischen Nacht, in der
man wegen der Finsternis und des beständigen Regens keinen Schritt weit
sehen konnte, die Verteidiger an keinen Angriff der Römer dachten und
bis auf wenige Posten die Mauern verliessen, gab Lukullus den Seinen
den Befehl zum Sturm. Fast unbemerkt erstiegen die Römer die feste
äussere Mauer, wo sie die Posten niederhieben und dann nach dem Graben,
der sie von der inneren Mauer ti'ennte, hinabstiegen. Hier fanden sie.
dass die Feinde die Brücken abgebrochen hatten, so dass sie einen Teil
des Grabens durch Faschinen zuschütten mussten. Jetzt zeigte es sich,
wie gut es war, dass Lukullus diese dunkle Regennacht zum Angriff ge-
wählt hatte. Denn sicher hätten die Römer am hellen Tage unter dem
heftigen Feuer der Verteidiger der zweiten Mauer nur mit den grössten
Verlusten den Uebergang über den Graben bewerkstelligen können, wenn
sie nicht überhaupt zurückgeschlagen worden wären. So aber hinderte
die finstere Nacht den Feind am Zielen, und das Feuer, wahrscheinlich
brennendes Naphtha. wie bei der Belagerung von Tigranokerta. das er
auf die Angreifer schleuderte, wurde durch den Regen verlöscht. Die Römer
gelangten ohne grosse Verluste über den Graben und erstürmten die
1) B. 3.5 c. G.
2) Vergl. hierzu die Wärmetabelle des Prof. Heiderich in Hommel : Gesch. d. alt.
Morgenlandes. S. 33. Er gibt für Mosul, das wohl in seiner Temperatur von dem
nur 180 km entfernten Nisibis nicht sehr abweichen wird, im Oktober 22.4" C. an.
3) Vergl. für das Folgende: Cassius Dio B. 3.5 c. 7 und Plut. Luc. c. 32.
Klio, Beiträge zur alten Geschichte X 2. l,->
83
218 T^ii^-t FiMardf.
zweite Mauer, die viel weniger stark xmd fest war, tla man sich in erster
Linie auf die Aussenwerke verlassen hatte.
Damit war die letzte feste Stadt des Tigranes im Süden der Taurus-
kette in den Händen des LukuUus bis auf die Burg, wohin sich die tapferen
Verteidiger mit ihren beiden Führern, Guras und Kallimachos, geflüchtet
hatten. Dass sie sich hier nicht längere Zeit mit Aussicht auf Erfolg
würden halten können, war klar. Darum nahmen sie die Bedingungen,
die Lukullus ihnen bot. an und ergaben sich der Gnade des Siegers. Guras.
der Bruder des Königs, wurde sehr milde behandelt. KalKmachos jedoch
in Ketten gelegt, ohne überhaupt vom Imperator gehört zu werden, ob-
wohl er sich erboten hatte, geheime Schatzkammern zu zeigen. Dies war
nach Plutarchs Ansicht die Strafe des Menschenfreundes, dem Kallimachos
durch das Niederbrennen von Amisos die Gelegenheit genommen hatte,
den Griechen seine Milde und Güte zu olfenbaren.
Ob das aber der wahre Grund dieser Behandlungs weise war? Sollte
nicht auch das Gefühl der endlich befriedigten Rache mitgespielt haben,
das ihn den Mann in Ketten legen liess, der ihn, den sonst so glücklichen
Heerführer, zweimal in seiner Siegeslaufbahn lange aufgehalten hatte, ein-
mal vor Amisos und dann jetzt vor Xisibis. durch seine so geschiclde und
tapfere Verteidigung beider Städte. Dass diese Frage entschieden zu be-
jahen ist. geht aus den Worten Plutarchs selbst hervor. Er sagt im 19.
Kapitel ausdrücklich, dass Kallimachos durch seine hervoiTagende Vertei-
digung den Römern grossen Schaden zufügte, wofür er dann später seine
Strafe erhielt {wv vareQov eöcoy.e <?/;«;»•). Auch von der absichtlichen
Brandstiftung spricht er allein. Wenn man jedoch diese Massregel leicht
entschuldigen könnte, da sie wahrscheinlich das einzige Mittel bot den
Rückzug der Besatzung zu decken, so scheint doch aus Plutarchs späterer
Schilderung in demselben Kapitel klar hervorzugehen, dass in der Haupt-
sache die Römer selbst die Stadt eingeäschert haben, wenn nicht absicht-
lich, so doch durch Unvorsichtigkeit beim Plündern '). So sehen wir auch
hier wieder deutlich das Bestreben Plutarchs seinen Helden herauszustrei-
chen und die Tat des LukuUus, die nichts als ein Racheakt war. als eine
gerechte Vergeltung hinzustellen, obgleich er dabei selbst in einen W ider-
spruch gerät.
Die überaus reichen Vorräte der eroberten Festung erlaubten es dem
Lukullus seine Winterquartiere- wieder da aufzuschlagen, wo er auch im
Vorjahre gerastet hatte, doch mit dem Unterschied, dass er nun wohl auf
beiden Ufern des Tigris lagerte, in dem eroberten Nisibis und in dem be-
freundeten Gordyene.
Diese Eroberung der Hauptstadt des Mygdonenlandes war der letzte
Sieg, den Lukullus an seine Fahnen heften konnte, und kann als Abschluss
1) Yergl. auch: Sallust. hist. frgm. IV l-j.
84
J)ie arinenisrhen FehlrUiic des LukuUiis. 219
seiner beiden armenischen Feldziige gelten. Denn was nun folgt, sind
nur Enttäuschungen und Verluste, durch die der tapfere General ein Stück
nach dem anderen von seinen Eroberungen aufgeben musste, da es ihm
nicht mehr gelang, sich das Vertrauen, die Liebe und den Gehorsam seiner
Soldaten wieder zu gewinnen und gegen die übermächtigen Strömungen
in Rom anzukämpfen, die auf seinen baldigen Sturz energisch hinarbeiteten.
Da sich aber die Kämpfe der folgenden .Jahre wieder im Pontos abspielen,
wir also den Boden Armeniens verlassen müssten, so wollen wir den rein
historischen Teil unserer Arbeit mit dem jetzigen Augenblick beschliessen.
0. Kai)it('l.
Topographischer Teil für die Kämpfe und Slärsche des zweiten
Jahres.
Sl. Die Ebene von Muse h.
Wenn wir uns nun zu der topographischen Darstellung der Märsche
und Gefechte dieses zweiten Teiles des Jahres 68 wenden, so geschieht
das nicht in der Hoffnung irgend eine sicher begründete Feststellung zu
geben. Dazu reicht unser Quellenmaterial , wie schon oben erwähnt,
nicht annähernd aus. Wir können nach Prüfung der wenigen positiven
Angaben und des Geländes, wie es uns in Reisebeschreibungen vorliegt,
lediglich vermutungsweise das festzustellen versuchen, was ims als das
Wahrscheinlichste erscheint.
Um nun den Marschweg des Lukullus einigermassen bestiuimen zu
können, müssen wir uns vor allem über den Ausgangspunkt und sein Ziel
klar werden imd dann die möglichen Routen nachprüfen. Auch die Zeit-
dauer dieser Märsche und Kämpfe, so weit sie in unseren Quellen ange-
geben ist, ist für die Feststellung des Weges von grosser Bedeutung.
Für den Ausgangspunkt gilt vor allem das, was ich oben über die
Kämpfe in der Ebene von Muscli gesagt habe. Diese Ebene betrat Lu-
kullus durch den Pass von Nerdjiki, wahrscheinlich in den ersten Tagen
des August. Es folgten dann die zahlreichen, aber völlig ergebnislosen
Scharmützel gegen die beiden Truppen abteilungen der Armenier, die In-
fanterie unter Mithradates und das Kavalleriekorps unter Tigranes, die mit
der Verwüstung des feindlichen Landes und mit der Eroberung der arme-
nischen Magazine endeten. Ihren Abschluss fanden die Kämpfe in der
Einschliessung des mithradatischen Lagers und dem Entsatzversuch der
Kavallerie des Tigranes, doch ohne dass es auch hier zu einer Entschei-
dungsschlacht gekommen wäre.
Mommsen ') denkt sich alle diese Gefechte nur als lästige Aufhaltungs-
versuche des römischen Marsches, der dadurch zwar langsam aber stetig
fortgesetzt wurde. Diese Ansicht kann ich nicht teilen. Das würde gar
1) Rum. Gesch. III S. 75.
1-5*
85
220 Ktni EcMardt.
nicht in dem Plan des Lukullus liegen, dem es in dem ersten Teil der Kämpfe
nicht darauf ankam. Artaxata zu eiTeiclien — dazu entschloss er sich
erst viel später, ja wie wir gesehen haben, sogar zu spät, als kein anderes
Mittel sich ihm bot, eine Schlacht zu erzwingen — sondern darauf, den Feind
in einer Entscheidungsschlacht zu fassen imd zu vernichten. Dies verhin-
derte der glückliche Kriegsplan der Verbündeten. So stellen sich die
Kämpfe nicht als ein Vorrücken dar. sondern als ein Hinundhermarschieren
der Kömer. die den zuiüickweichenden Feind zu packen suchen und. wenn
ihnen das nicht gelungen war. gegen das zweite Korps zogen, ohne mehr
zu erreichen, als das Land zu verwüsten und die Magazine zu plündern.
So kamen meines Erachtens die Römer räumlich eben so wenig vom Fleck
wie strategisch. Allerdings wird sich der Kriegsschauplatz allmählich, als
die Ebene völlig ausgesogen war, auf das Hochplateau von Schatakh hin-
aufgezogen haben, wo die VoiTäte noch unberührt waren. Doch kann man
dies nicht als zielbewusstes Vorrücken bezeichnen.
Meine Annahme, dass sich die Einschliessung des mithradatischen
Lagers nicht direkt in der Ebene von Musch abgespielt hat, wird gestützt
durch die Angabe Appians'), dass der pontische König seine Truppen
im ÄÖcpov konzentrierte, was ja ohnehin für ein festes Lager das allein
Gegebene war. Ein solcher Hügel aber, der gross genug war. einer stär-
keren Streitmacht zum Lager zu dienen, findet sich nach Belcks Angabe'')
nirgends in der Ebene von Musch. die er -glatt wie eine Tisehfläche. ohne
die geringsten Erhebungen" nennt. Zwar finden sich zahlreiche kreisrunde
Erdaufscbüttungen. die er aber für altarmenische Königsgi-äber hält, und
die kaum als Lager für ein grosses Heer benutzt werden konnten. Da er
ferner „den wildzerrissenen Südrand der Ebene als Sammel- und Lager-
platz eines Heeres seiner Katur nach für vollständig ungeeignet hält",
können wir das Lager des Mithradates nur in „einer der grossen, bi-eiten
Talmulden des nördlichen Randgebirges "^) oder gar schon auf ihm suchen.
Dieses Gebirge von Schatakh schildert Belck als , viele Parallelketten mas-
sig hoher Bergi-ücken, die durch breite, flache Talmulden von einander
getrennt und an mehreren Stellen von Quertälern durchschnitten sind".
Der Uebergang über diese Bergrücken in die kleine Ebene von Liz und
weiterhin nach Norden in die grössere von Bidanjk soll keine Schwierig-
keiten bieten, „man kann sie übei-schreiten. wo immer man will"*). So
steht denn unserer Annahme nichts im Wege, dass sich das Lager des
Mithradates auf einer Anhöhe dieser Hügelketten, etwa in der Nähe des
Dorfes Liz befunden haben kann. Somit wäre denn der Ausgangspunkt
für den Marsch des Lukullus ungefähr bestimmt.
1) Mithr. c. 87.
2) Zeitsch. f. Ethnologie: XXXI (1899) S. 663.
3) A. a. 0. S. 662.
4) A. a. 0. S. 664.
Die arhiciiisclioi FfJdiiinc des LnI./iI/iis.
221
J5 "J. ] ) e r M ;i r s c li b i s zum S c h 1 ;i c h t f c 1 il a in A r s a n i a s.
Das Ziel des Luknllus war Artaxata, die zweite Haiii>tstadt Armeniens,
die sicii im Tale des Araxes befand und deren Lage und Hauart uns Strabo
schildert'). Es würde uns zu weit führen, wenn ich hier auf die genaue Lage
eingehen würde, zumal ja die ungefähre kaum mehr bestritten wird. Die
Stadt hat sich an dem Teil des Mittellaufes des Araxes befunden, der
durch die Einflüsse des Zengi-Tschai und des Vedi-Tschai gebildet wird.
Dies genügt völlig für den Zielpunkt des Marsches, um auf die Darstel-
lung der Route eingehen zu können, da beide Nebenflüsse nur etwa 20 km
von einander entfernt in den Araxes münden ^).
Diese Lage der Stadt schliesst aber den Uebergang des LukuUus über
den Euphrat-Arsanias und den Schauplatz der Arsaniasschlacht bei Me-
lazgerd, wo ihn Reinach annimmt^), völlig aus. Die Strasse, die von
Melazgerd aus den Euphrat überschreitet, führt über Koluschlu und dann
weiter über Kinish oder Gök-su nach Hassan-kalah, also an den Oberlauf
des Araxes und würde nur passend sein, wenn man Artaxata dorthin ver-
legen wollte. Sonst wäre die Benutzung dieses Weges für unsere An-
nahme ein unsinniger, strategisch nicht im geringsten zu erklärender Um-
weg. Ein anderer Weg von der Uebergangsstelle bei Melazgerd aus, etwa
auf dem rechten Ufer des Euphrat ist auf der Karte von Kiepert nicht
verzeichnet, scheint also auch gar nicht vorhanden zu sein.
Gegen die Annahme des Schlachtfeldes an dieser Stelle sprechen fer-
ner zwei schwerwiegende Bedenken. Das ist zunächst die sehr weite Ent-
fernung von Artaxata, deren Annahme ich durch meine oben angeführten
Gründe widerlegt zu haben glaube. Dann aber trifft auch die Entfernung
dieses Punktes von dem Schauplatz der letzten Kämpfe, der Einschliessung
des mithradatischen Lagers, kaum zu. Nach Plutarch'') müssen wir im
niedrigsten Falle eine Entfernung von vier Infanterietagemärschen für
beide Punkte annehmen. Weiter unten werde ich darzustellen versuchen,
dass sie wahrscheinlich noch grösser war. Vier Tagemärsche würden nun,
wenn wir die geringste Marschleistung von ungefähr 20 km annehmen,
eine Entfernung von rund 75 km bedingen. Wir können aber wohl kaum
annehmen, dass LukuUus den Feinden die Verfolgung so leicht gemacht
hat, dass sie ihm bequem den Vorsprung abgewinnen und ihn stellen konn-
ten. Man könnte allerdings ja hierin eine List sehen, um sie zur Schlacht
zu locken, wenn er den Uebergang bewerkstelligte, doch ist dies kaum
anzunehmen. Dann aber hätte sicher das Fussvolk unter Mithradates ohne
1) XI 14, 6 (.5291.
2) Nach allen Angaben hat die Identifikation von Ardaschar am heutigen Garni-
Tschai mit Artaxata, die grösste Wahrscheinlichkeit für sich. Vergl. auch Lehmann-
Haupt, Armenien einst und jetzt, I S. 173 tf.
3) A. a. 0. S. 366. Anm. — 4i Luc. c. 31.
87
222 Kurt Ecl;harät,
grosse Mühe an der Schlacht teilnehmen können. In jedem Falle würden
wir dann aber für die Lagerkämpfe wieder die Ebene von Musch erhal-
ten, was wir oben von der Hand weisen mussten. Wollte Lukullus aber
doch in das obere Araxestal gelangen, dann hatte er von Musch aus über
Keravi nach Kinish einen so bequemen und nahen Weg, dass nun sein
Marsch über Melazgerd ein Unsinn gewesen wäre. Nehmen wir aber Liz
als ungefähren Schauplatz der Lagerkämpfe an, würden wir nur bei einem
Sehneckenmarsch vier Tagemärsche bis an den Arsanias erhalten. Dazu
kommt noch, dass der Euphrat bei Melazgerd kavim noch so flach und
unbedeutend sein wird, vtie es die Schilderung bei Plutarch voraussetzt,
da Lukullus ohne jede Scliwierigkeit sein Heer schon in Schlachtordnung
durch den Fluss führen konnte. So weist denn alles auf ein Schlachtfeld
viel weiter oberhalb am Arsanias hin.
Um dorthin zu gelangen, gibt es nach der Karte von Kiepert, von
Liz bis Melazgerd einen, von da jedoch zwei Wege, die allein für uns iu
Frage kommen, wenn wir die oben erwähnte Stelle für Arta-fata anneh-
men, auf denen der Arsanias überschritten werden muss *). Der eine führt
im Flusstal des Euphrat- Arsanias oder Muräd-Tschai westlich um den Ala-
Dagh nach Kai-akilissa, der zweite östlich um das Gebirge nach Diyadin.
Beide Orte liegen am oberen Euphrat und bilden die heute üblichen
Uebergangsstellen über den Fluss. 60 km von einander entfernt -). Der
erste Weg ist von Melazgerd 90 km. der zweite 120 km lang, und beide
sind in Bezug auf ihre Beschaffenheit und Gangbarkeit völlig gleich. Es
lässt sich also aus ihrer Natur kaum feststellen, welchem von beiden
Lukullus den Vorzug gegeben haben wird. LTm dies zu entscheiden,
müssen wir die Zeitangaben, die unsere Quellen enthalten, mit zu Rate
ziehen.
Die einzige, hierfür passende, lindet sich bei Plutarch im 31. Kapitel
und lautet: 'Eni Tcevrijr (= Artaxata) rov Aovy.ovHov ßaöltovTog ovx
fjVEOxeio TiyQdvt]g äÄM rr^v övvafiiv ävalaßojv flfisQa TerägTri naq-
eoTQaTOTreÖEvae rolg 'Pcofialotg, ev /liaoj Zaßiov töv 'Agaariav noiaiiöv . . .
Hier erfahren wir also, dass Tigranes nach vier Tagen, von seinem Ab-
marsch an gerechnet, die Römer überholte und sich ihnen gegenüber auf
dem anderen Ufer des Arsanias lagerte. Wir müssen uns nun vor allem
zuerst darüber klar werden, ob der Aufbruch des Lukullus gleichzeitig
mit dem des Tigranes stattgefunden hat oder nicht. Die Ankunft beider
Armeen am Arsanias scheint mit ziemlicher Sicherheit gleichzeitig ge-
wesen, ja Tigranes sogar etwas später eingetroffen zu sein, da Plutarch
wohl sonst kaum hätte sagen können, Tigranes lagerte sich den Römern
1) Plut. Luc. c. 31: Arsanias, Sv £| hvayxijQ äiaßtjttoi' i/v voiq 'Pu>,uu!o((; ti/v f.T"
'' AQzacihiov Tinpfvoßepoig.
2) Die folgenden Zahlenangaben sind alle abgerundet und nach der Karte von
H. Kiepert festgestellt.
Die anncnischot Feldzüge des Lukullits. 223
gegenüber. Dies muss zur Voraussetzung haben, dass die Römer schon
am Arsanias eingetroffen waren und den Bau ihres Lagers begonnen,
vielleicht sogar schon vollendet hatten. In dem anderen Falle hätte
Plutarch sicher sagen müssen, dass Tigranes die Kömer erwaiiete oder
dass sich die Römer ihm gegenüber lagerten. Ferner erscheint die An-
nahme ausgeschlossen, dass Liikullus sehr viel früher angekommen war
und etwa die Ankunft des Tigranes einen oder mehrere Tage lang er-
wartet hat. Wir können daher die Ankunft der beiden Heere als gleich-
zeitig geschehen ansehen und die paar Stunden, die die Armenier vielleicht
später eintrafen, als belanglos fortlassen.
Da nun das Korps des Tigranes ausschliesslich aus Reiterei bestand,
so folgt daraus ferner, dass er in derselben Zeit, wie die Römer mit ihrer
Infanterie und ihrem Tross, bequem das Doppelte des Weges hat zurück-
legen können. W^enn dennoch die Ankunft beider gleichzeitig erfolgte,
so geht daraus hervor, dass Tigranes entweder noch einmal so viel Kilo-
meter zurückgelegt oder nur die Hälfte der Zeit gebraucht hat, also wenn
er vier Tagemärsche machte, vier Tage nach Lukullus aufgebrochen ist.
Auch hier trifft sicher, wie so oft, die Vereinigung beider Extreme zu,
was ich im folgenden beweisen zu können glaube.
Nach wochenlangem Hinundhermarschieren hatte Lukullus endlich,
um zu einer Entscheidung zu kommen, den Mithradates in seinem Lager
eingeschlossen, als Tigranes heranrückte und die Römer im Rücken be-
lästigte. Zu seiner Abwehr entsandten sie ihre Reiterei, doch wieder, ohne
einen Schwertschlag zu tun, wich Tigi-anes zurück und setzte seine Be-
lästigungen fort. Da fasste Lukullus den kühnen Entschluss, den Feind
in seinem Rücken zu lassen und auf seine zweite Hauptstadt zu mar-
schieren. Da sich Tigranes in Weiter Ferne hielt , weil ihn Lukullus
nicht näher herankommen liess^), dauerte es sicher mehrere Stunden
ehe er genaue Kunde von dem Abzüge der Römer erhielt. Ihre wahre
Absicht konnte er aber erst durchschauen, wenn sie ein bis zwei Tage-
märsche weit auf Artaxata vorgerückt waren. Vorher konnte er eher
alles andere hinter dem Abmarsch des Lukullus vermuten, als die beispiel-
lose Kühnheit, ohne Rücksicht auf den noch völlig ungeschwächten Feind,
tief in das Innere seines Landes vorzurücken, zumal ja die Römer auch
vorher immer hinundhergezogen waren.
Während also der römische General auf Artaxata ohne Aufenthalt
losmarschierte (ßaöi^omoc), erfasste den Tigranes die Angst um seine
Hauptstadt, er konzentrierte seine Reiter, die er sicher weit verteilt hatte,
da er die Römer lange nicht so gut schädigen konnte, wenn er sie in
einem einzigen Lager zusammenhielt, wobei er auch wieder Zeit verlor,
und rückte ihnen endlich nach, um seine Hauptstadt zu retten. Nach
1) Appian. MUhr. c. 87: äfflotovg rCov limimv 7i(>ovncfiipe nopQuiTÜTM av,u7i?Jxeo9ut
89
224 Kioi Echhardt,
alledem können wir für Lukullus einen Vorsprung von zwei Tagen an-
nehmen, da man sicher erst am Morgen oder Mittag des zweiten Tages
über das Ziel seines Marsches Klarheit gewonnen hatte.
Wenn wir nun weiter annehmen, dass die Römer den für sie kürzesten
Weg gewählt haben, so ergibt sich für die Annenier die Notwendigkeit,
einen Umweg zu machen, um sie zu überholen, da sie naturgemäss nur
zur Verfolgung dieselbe Strasse benutzen konnten, wie Lukullus. nicht
aber, wenn sie dessen Armee überholen wollten. So i«t es ein Leichtes,
den unterschied in der Schnelligkeit beider Truppenkörper durch den
längeren Weg und die kürzere Zeit des Kavalleriemarsches so auszuglei-
chen, dass am Ende beide Parteien gleichzeitig denselben Punkt erreichen.
Sehen wir nvm, dass von dem Kampfplatz zwei gleich gute Wege in das
obere Arsaniastal führen, so werden wir nicht fehlgehen in der Annahme,
dass jedes Heer einen gewählt hat. Welchen aber sind nun die Römer
gezogen?
Zu diesem Zwecke müssen wir uns zuerst vergegenwärtigen, welchen
Durchschnittsmarsch die Römer gemacht haben können. Hierzu kann uns
die Anabasis Xenophons helfen, der in den ersten fünf Kapiteln des ersten
Buches so viel Marschangaben macht, dass man die Durchschnittsleistung
der vereinigten Griechen und Perser wohl annähernd genau feststellen
kann. Da besonders die letzteren nach der Art der Orientalen einen sehr
grossen Tross mit sich führten, so werden sie sich nicht übermässig
schnell vorwärts bewegt haben, wenn auch Kyros' allen Grund hatte, sei-
nen Marsch nach Möglichkeit zu beschleunigen. Nun war die Bewaff-
nung und die Marschausdauer der griechischen Söldnerveteranen kaum
wesentlich anders als die der römischen Legionare. Wir werden also
wohl nicht fehlgehen, wenn wir die Leistung beider gleich setzen. Wir
erhalten nun in 22 Etappen 80 Marschtage, an denen 502 Parasangen
zurückgelegt wurden^). Wir würden also auf einen Marschtag rund 6
Parasangen oder, die Parasange zu 5.4 km -) gerechnet, rund 32 km er-
halten. Wenn "vvir nun berücksichtigen, dass in der glatten Ebene Lei-
stungen bis zu 54 km den Tag erfolgten'), die Römer aber immerhin
ziemlich beschwerliche Wege vorfanden und dann wohl auch kaum einen
Rasttag eingelegt haben, der bei einer solchen Kraftleistung unbedingt
notwendig war. so können wir wohl als Durchschnitt 25 km für den Tag
annehmen. Da wir. wie oben dargelegt, für den Marsch der Römer 6
Tage vorausgesetzt haben, so müssten sie ungefähr 150 km zurückgelegt
haben. Wenn wir mm die Karte prüfen, so haben wir von Liz bis Me-
lazgerd 50 km. von da bis Karakilissa 90 km. bis Diyadin 120 km. Also
1) Die Prüfung erfolgte bis I, 5, 5 (bis Pylae).
2) Vergl. Lehmann-Haupt. KonkressvoHrag (ob. Bd. IX S. 400 Anm.) Tabelle.
Hier genau für 1 Parasang = 30 .olympische'' Stadien zu 600 attisch-römische Fuss:
5,3586 km. — 3) So I. 2. 11.
90
Die armenischen Fehhii(/e des LiiliiUus. 225
im ganzen für beide Wege 140 km und 170 km. Wiilirend die Länge
des ersten Weges unserer Berechnung genau entsprechen würde, würde
der zweite einen Durchschnittsmarsch von 30 km verlangen. Dies wäre
aber für 6 Tage hinter einander mit gleich darauf folgender Schlacht
eine zu gi-osse Kraftanspannung'). Somit würde, wenn wir nur die Länge
berücksichtigen wollten, der Weg im Tale des Euphrat. den Helck")
„einen glatten, verhältnismässig leichten' nennt, für uns allein in I''rage
kommen.
Jedoch spricht für unsere Ansicht ein zweites Moment, das ist die
üferbeschaffenheit des Arsanias oder Muräd-Tschai an den Ausmün-
dungspunkten der beiden Strassen, bei Karakilissa und Diyadin. Hierüber
erfahren wir bei Belck ^). dass nach der scharfen Westbiegung des Euphrat.
wo er den nach Süden vorliegenden Bergi-ücken durchbricht, „die bishe-
rigen flachen Ufer in Steilufer übergehen". Hieraus folgt zweierlei,
erstens, dass die Ufer bei Karakilissa flach sind, wie .sie allein die Schlacht-
schilderung voraussetzt, und zweitens, dass der LTebergang über den
Muräd-Tschai iiud die Schlacht nicht unterhalb der Südbiegung stattge-
funden haben kann, da sich dort Steilufer befinden. Dies würde allein
genügen, die Ansicht von Reinach zu Fall zu bringen, wenn wir nach-
weisen könnten, dass sich die Steilufer bis Melazgerd und weiter erhalten
haben und nicht in Flachufer übergegangen sind. So liegen denn auch
in dieser Beziehung die Dinge für den ersten Weg äusserst günstig.
Anders stellen sie sich für den Uebergang bei Diyadin dar. Wir
finden da bei Koch nach den Reisewerken des Generalmajors A. F. Macin-
tosh*) folgende Beschreibung für diesen Ort: „Diyadin liegt an dem
felsigen Ufer des Muräd-Tschai, welcher hier aus einer engen Schlucht
hervorkommt". Und dann weiter^): „Der Weg führte uns über eine
grasige Fläche zu dem Rande einer engen Schlucht, in der der Muräd-
Tschai fliesst. Ein Fusssteig führt im Zickzack zwischen den Felsen nach
imten und auf die andere Seite". Also finden wir hier eher alles andere,
als die flachen, bequemen Ufer, die Plutarchs Schilderung verlangt. Hier
kann daher die Schlacht unmöglich stattgefunden haben. Leider erfahren
wir aber nirgends, wie weit sich diese Steilufer erstrecken, und ob sie
nicht schon bald unterhalb der Stadt in Flachufer übergehen. .Tedenfalls
hätte LukuUus, wenn er auf diesem Wege den Arsanias erreicht hätte,
noch mehrere Kilometer, vielleicht sogar sehr \'iele, flussabwärts ziehen
müssen, bevor er eine Stelle erreichte, die Flachufer hatte und damit für
einen Uebergang geeignet war. Dies hätte den an und für sich schon
langen Weg noch mehr verlängert. So bin ich denn überzeugt, dass
1) Hatten doch die Griechen nach dem dreitägigen Gewaltmarsch von 162 km
fünf Rasttage und im allgemeinen nach fünf bis sechs Märschen zwei bis drei.
2) A. a. 0. S. 666. — .3) A. a. O. S. 666.
4) K. Koch: Dk hauhasischen Länder S. 229. — 5) S. 230.
91
226 Kurt Ju'khcorlf.
Lukullus den ersten Weg gewählt hat nnd im Tale des Arsanias hinauf-
marschiert ist, bis er dann am sechsten Tage die Ebene von Alaschgerd
erreichte und sich in der Gegend von Karakilissa am Flusse lagerte.
Tigi-anes mit seinen Reitern musste nun wohl oder übel den anderen
Weg wählen, der für ihn zwar einen wesentlichen Umweg bedeutete, den
wir aber auch voraussetzen mussten, wenn beide fast gleichzeitig eintref-
fen sollten. Er hatte also erstens die 170 km bis Diyadin und dann
noch ungefähr 60 km bis Karakilissa zurückzulegen. Die üeberwindung
des schwierigen Ueberganges bei Diyadin fiel für ihn natürlich weg.
Denn da er doch nach Karakilissa musste. konnte er so lange auf dem
linken Ufer bleiben, bis die allmählich flach gewordenen Flussränder ihm
einen bequemen Uebergang gestatteten. Diesen vollzog er wahrscheinlich
mehrere Kilometer von den Römern entfernt, worauf er sich dann auf
dem rechten Ufer ihnen gegenüber lagerte.
Er hätte also rund 230 km zurücklegen müssen, wovon er vielleicht
noch einige sparte, wenn er den Uebergang bei Diyadin vermied und den
dadurch bedingten Winkel abschnitt. Wir würden dann also für sein
Kavalleriekorps bei vier Tagemärschen eine Durchschnittsleistung von
57,5 km für den Tag erhalten, die von einer Reitertruppe aber ohne
Schwierigkeit erreicht wird, noch dazu wenn die Pferde, wie wir es von
den armenischen sicher voraussetzen müssen, an das Gelände und das
Klima gewöhnt sind und wenn die schwergerüsteten griechischen Hopliten
drei Tage hintereinander je 54 km zurücklegen konnten. So können wir
denn den Schauplatz der Arsaniasschlacht etwas oberhalb von Karakilissa
annehmen, uud ich glaube auch die Möglichkeit des Anmarsches und des
gleichzeitigen Zusammentreffens bemesen zu haben. Hier allein findet
sich auch an dem ganzen rechten Murädufer eine Ebene, die so lang oder
breit ist, dass sich die Verfolgung der Armenier, ohne dass diese sehr
bald durch Bergketten abgeschnitten wurden, die ganze Nacht, also auch
den Rest des Schlachttages, hindurch erstrecken konnte. A"on hier aus
war auch die Metropole Armeniens nur noch so weit entfernt^), dass
Lukullus sie nach Üeberwindung der hohen Aghri-Daghkette in wenigen
Tagemärschen zu erreichen hoffen konnte.
§ 3. Der Marsch nach der Schlacht bis N i s i b i s.
Aus der Ebene von Alaschgerd und dem Tale des oberen Muräd-Tschai
führen drei Pässe über den Aghri-Dagh in die Araxesebene. imd zwar im-
gefähr in den Teil, wo wir die Lage von Artaxata annehmen müssen.
Da ist zunächst der Pass von Karakilissa nach Kagyzman (55 km), dann
der zweite von Diyadin nach Kulluk (130 km) und der dritte von Bayazid
nach Igdir, der von Diyadin aus auch 130 km lang ist. Welchen dieser
di-ei Pässe Lukullus gewählt hat, lässt sich auch nicht annähernd bestim-
1) In der Luftlinie 120-130 km vom Schlachtfeld!
92
Die armenischen FeMsüge des Litlndbis. 227
raen, da hierfür alle Angaben fehlen. Nur so viel steht fest, dass er
schon in den Agliri-Dagli eingedrungen war, als ihn seine rebellischen
Soldaten zur Umkehr zwangen.
Und in der Tat trifft die Schilderung der Strapazen bei Pluturch im
32. Kapitel auf ein so hohes Gebirge, wie diese Grenzscheide von Eu-
phrat und Araxes, ausgezeichnet zu. Aus dem Umstand aber, dass die Meu-
terei erst nach einigen Tagen {ov jtoÄZäg odv fifiigag üxo/.ov9'i]aavTEg rq)
AovHovXßM ifETCC rijv fidx>]i') zum Ausbruch kam, glaube ich, den Pass
von Kagyzmau ausschalten zu können, da Lukullus auf ihm bequem nach
drei Tagen in der Araxesebene stehen konnte, womit natürlich auch die
Strapazen in der Hauptsache überwunden waren. Lag aber erst das hohe
Gebirge in dem Rücken der Römer und waren sie erst einmal in der
immerhin bedeutend wäiTueren Ebene, dann werden sie doch wohl lieber
A_rtaxata erobert haben, als dass sie die Qualen und Mühen noch einmal
durchkosteten.
Anders ist es mit den beiden anderen Pässen. Hier war noch vor-
her ein Marsch von drei Tagen in ebenem Gelände zurückzulegen, so dass
erst am vierten die Bergpassage begann, und da lässt es sich leichter ver-
stehen, wenn die Soldaten noch vor dem Gipfelpunkt die Rückkehr er-
zwangen. Dazu kommt noch ein Grund. Wäre Lukullus über den Pass
von Kagyzman gezogen, dann hätte er wohl kaum einen anderen Weg
gewählt für den Rückmarsch als den, auf dem er gekommen war. Denn
jede andere Strasse bedeutete einen gewaltigen Umweg, den Lukullus
sicher vermieden hat, da ihm alles darauf ankommen musste, seine meu-
ternden Truppen so schnell wie möglich aus dem Inneren des feindlichen
Landes in wärmere Gegenden zu führen.
Dass er aber wirklich einen anderen Weg gewählt hat, geht aus dem
32. Kapitel Plutarchs hervor, wo es heisst: äm'jyEv amovc, ÖTxiaoi y.al
xai' äÄ?Mg vjtegßoXäg öieZd-wv röv Tavqov usw. Dies kann aber aus
dem oberen Murädtal nur ein Weg sein, der östlich um den Wansee
herumführt. Schon Reinach hat diese Wahrscheinlichkeit ins Auge ge-
fasst^), was ihn veranlasste, das Schlachtfeld in die Nähe von Melazgerd
zu verlegen. Auch da würde Lukullus einen ungeheuren Umweg gemacht
haben. Wie klar ergibt sich aber der Weg östlich um den Wansee von Diyadin
aus oder auch viel besser aus der Ebene von Bayazid. was ein Vor-
dringen auf dem letzten der drei Pässe dem nach Igdir zur Folge haben
würde. Von hier standen ihm mehrere Strassen zur Verfügung, auf denen
er ohne einen allzu grossen Umweg den Tigris erreichen konnte, den er
entweder bei Mosul oder bei Djezire-ibn-Omar. dem alten Sapphe. über-
schritten haben könnte. Obwohl der Tigris von Mitte September bis
Mitte Oktober den niedrigsten Wasserstand hat'-), so ist er doch keines-
1) A. a. 0. S. 366, Anm. — 2) Vergl. Kaulen, Assyrien und Bnhylonien. .S. 10.
93
228 Kiut Eclhardf.
wegs mehr bei Mosiil durchfurtbar, wie mir Lehmann-Haupt freundlichst
mitteilte. Für Djezire-ibn-Omar dagegen, wo er sich in mehrere Arme
teilt und daher nicht so tief ist, ist ein Durchwaten durchaus möglich.
Daraus geht aber hervor, dass die Kömer nur bei dieser Stadt den Ueber-
gang bewerkstelligt haben können. Von da gelangten sie dann bequem
nach Nisibis.
So haben wir denn auch für den Rückmarsch der Römer östlich um
den Wansee herum den Anfangs- und den Endpunkt festgelegt. Es führen
nun aber mehrere Wege von dem oberen Murädtal (Diyadin) und der
Ebene von Bayazid nach Djezire-ibn-Omar. Leider sind wir nicht in der
Lage, über diese Strassen und ihre Gangbarbeit für ein Heer eine ein-
gehende Reiseliteratur befragen zu können. Und so wäre ich denn kaum
imstande, den brauchbarsten Weg feststellen zu können, wenn mir niclit
Lehmann-Haupt gütigst alles, was er selbst teils aus eigener Anschauung,
teils auf Grund seiner Expeditionsermittlungeu über diese Strassen wusste.
mitgeteilt hätte.
Es stehen uns für diesen Teil Armeniens folgende Wege zur Verfü-
gung, für die jedoch beide Karten, von Lynch und Kiepert, gleichmässig
eingesehen werden müssen, da sie sich in sehr vielen Punkten ergänzen.
Hier gebe ich nur das Ergebnis aus dem Vergleich beider.
1. Von Kizildize ') über Wan, Baschkala, Djulamerk direkt nach
Djesire, wobei der Weg bis Wan sich teilt und einer direkt am Ostufer
des Wansees, der andere weiter östlich am Erdjeksee entlang führt.
Ein dritter Zweig geht noch weiter östlicli. trifft aber den zweiten am
Erdjeksee.
2. Bis Djulamerk mit 1 zusammenfallend, dann aber über Daudiye
oder Amadiye-Daudiye nach Zakho und weiter nach Djezire.
3. Bis Wan (siehe 1.) und dann direkt nach Djulamerk und weiter
1 und 2.
4. Von Kizildize über Sarai nach Baschkala und dann 1 oder 2 oder
5. über Diza, Nera nach Rowanduz und von da nach Mosul, entwe-
der über Reschvan und Bäheschika oder Arbela. Von Mosul dann über
Feischabur nach Djezire.
6. Ohne Berührung von Mosul von Rowanduz Alkosch-Feischabur-
Djesire.
7. Kizildize-Choi-Dilnuin-LTrmia-Uschnu über den Kel-i-schinpass nach
Rowanduz und dann 4 oder 5.
8. Bis Dilman, dann Salmas-Taghikpass-Deir-Baschkala und weiter
1 oder 2.
Diese acht Wege fand LukuUus für seinen Marsch voi-. und wenn er
1) Ich wähle diesen Ort zum Ausgangspunkt, da er zwischen Dhadiu und Bayazid
liegt und alle Strassen von Diyadin und Bayazid. die für uns in Frage kommen, in
die Wege von Kizildize einmünden.
94
T)ic urmenhrhcn Fehhiirfe des Jjil:iil/>is. 229
audi kleine Abweichnn<jcn hat machen können, so bedingt doch das Ter-
rain in dieser Gegend die Wege derartig, dass die heutigen fast genau
mit den alten zusammenfallen. Darum sei es mir erlaubt, die heutigen
Bezeichnungen auch ferner beizubehalten.
Von diesen Wegen müssen wir nun sofort diejenigen streichen, die
über Rowanduz nach Mosul oder Feischabur führen, also 5, 6 und 7.
Denn Lehmann-Haupt, der diesen Weg persönlich gemacht hat, hält es für
ganz ausgeschlossen, dass von Rowanduz Truppen nach Mosul, Arbela
oder Feischabur gelangen können , da das Gelände für Armeen unpas-
sierbar ist. Wer über den an sich zwar sehr bequemen Kel-i-schinpass
nach Rowanduz kommt, kann nur nach Nera, Diza usw., also nordwärts
an den Wansee, nicht aber an den Tigris gelangen. Ausserdem sind
diese drei Wege auch bei weitem die längsten, da 5 : 687 km, 6 : 622 km
imd 7 gar 725 bezw. 660 km beti'agen. So müssen wir also einen Marsch
der Römer über den Kel-i-schinpass nach Rowanduz ausschalten.
Der Weg 1 führt, wie wir oben sahen, in drei Abweichungen nach
Wan und scheint ganz brauchbar zu sein, wenn auch mehrere hohe Berg-
rücken zu überwinden sind, besonders der mittlere führt über Pässe von
7345 und 6120 engl. Fuss') (>= 2277 und 1897 m)^). Die grösste Schwie-
rigkeit aber besteht in der Etappe Wan-Baschkala, die Lehmann-Haupt aus
eigener Anschauung kennt, auf der zuerst bei Wan ein Pass von 7080 Fuss
(2195 m). der aber noch keine allzi; grosse Schwierigkeit bietet, und dann
der äusserst beschwerliche Tschuchpass von 9070 Fuss (2811 m) zu über-
winden sind. Diesen Tschuchpass hält Lehmann für ein Heer für so gut
wie unpassierbar, so dass dadurch schon der Weg für uns fortfallen
müsste. Der dritte Teil. Baschkala-Djulamerk. ist durchaus gangbar. Er
führt, wenn auch scheinbar nicht ohne Schwierigkeiten, im Tal des grossen
Zab entlang. Ein Unding ist aber der direkte Weg von Djulamerk bis
Djezire, der nur bei Kiepert verzeichnet ist. Hier ist die Kiepertsche
Karte weiss gelassen, die Höhenzüge also nicht ausgefüllt. Ein Blick
aber auf die Karte von Lynch zeigt deutlich die Unmöglichkeit eines
Weges durch diese zahlreichen Höhenzüge. W^enn der Weg auch nur 427 km
lang ist. so ist er doch für ims unbrauchbar wegen der vielen zu über-
windenden Schwierigkeiten.
Auch 3 ist fast ebenso beschwerlich, Anfang und Ende fallen mit
1 zusammen, die Mitte, Wan-Djulamerk, führt, wie auch das Ende, Dju-
lamerk-Djezire, durch so unwegsame Gegenden, dass an einen Durchmarsch
für eine Armee nicht zu denken ist.
Die 2. Route kommt aus den zu 1 erwähnten Gründen für den ersten
Teil bis Baschkala nicht in Frage, doch sahen wir, dass Baschkala-Djula-
1) Diese Höhenangaben alle nach Lynch.
2) Die Meter sind in abgernndeten Zahlen angegeben, zur Umrechnung vergl.
HuUsch, Metrologie, S. 2.3.
95
230 Ktüi Ecl-hardf.
merk keine grosse Schwierigeiten bietet. Ebenso ist es mit dem letzten
Teil. Während der direkte Weg. Djulamerk-Daudiye, noch zu sehr diu-ch
das Gebirge führt, ist der Talweg nach Amadiye imd dann nach Daudiye
durchaus brauchbar und kaum sehr beschwerlich, wenn man die Karte von
Lynch für das Tal des oberen grossen Zab in Betracht zieht. Der wei-
tere W'eg über Zacho nach Djezire ist viel begangen und fast ohne jede
Unbequemlichkeit. Wir sehen also, dass ein Marsch Baschkala-Djulamerk-
Amadiye-Daudiye-Zacho-Djezire wohl auszuführen ist und für uns daher
sehr in Frage kommt. Dieser W'eg beträgt 245 km. Anders ist es je-
doch mit dem Hinmai-sch nach Basehkala. der. wie wir gesehen haben,
nicht über Wan erfolgt sein kann.
Der Weg 4 von Kizildize über Serai nach Basehkala ist im Anfang
wohl bei weitem der bequemste von allen, die wir bis jetzt betrachtet
haben. Doch bei Schuschmalerg mündet er in den von Wan kommenden
und zwingt so ebenfalls zu einer Ueberschreitung des Tschuchpasses. Er
kann also auch nicht für uns in Betracht kommen. Da ferner 5, 6
und 7 ausscheiden mussten. weil sie nach Rowanduz führen, so bleibt
uns nur noch der letzte Weg.
Und er ist auch in der Tat der gebräuchlichste, wenn er auch einen
grösseren Umweg erfordert. Er fällt bis Dilman mit der grossen Heer-
strasse Bayazid-Urmia zusammen, zweigt sich dann aber ab und führt
über Salmas und den 8100 Fuss (2511 m) hohen, aber sehr leichten und
bequemen Taghikpass nach Deir und Basehkala. Der Pass ist um so
weniger schwierig, als Deir selbst noch ziemlich hoch liegt und der Weg
von da ganz allmählich nach Basehkala fällt. So haben wir denn in ihm
die beste und leichteste Zugangstrasse nach Basehkala. Und wenn wir
sahen, dass auch von Basehkala ein für ein Heer gangbarer Weg nach
Djezire führt, so können wir wohl annehmen, dass LukuUus diesen Weg
gewählt hat. W^enn er auch 500 — 520 km lang ist, so musste doch der
römische General vor allem einen Weg suchen, auf dem seinem erschöpf-
ten und missvergnügten Heere die geringsten Strapazen zugemutet wurden.
Und das ist hier der Fall.
Ferner ist für einen, der die Gegend nicht genau kennt und der
lieber einen Umweg machen als zu schwierige Pässe tiberschreiten will,
dieser Weg der allein gegebene. Er geht östlich in einem TeiTainein-
schnitt um den hohen Tendurek-Dagh herum und führt in einer auf unseren
beiden Kai-ten deutlich ausgeprägten Talsenkung direkt nach Chol. Dann
ist bis Dilman ein niedriger Höhenzug zu überschreiten, der sogar nach
der Karte von Kiepert noch ohne grossen Umweg umgangen werden kann.
Von Dilman geht es last genau nach Westen auf den Taghikpass zu,
der zwischen dem Haravil- und dem Beleko-Dagh einen deutlichen Ein-
schnitt in die hohe Gebirgskette, die Wasserscheide zwischen dem Urmia-
see und dem Zab, und damit dem Tigris bildet. Von Basehkala war das
96
Kurt Eckhardt, Klio Bd. IX S. 400-412; Bd. X S. 72-115 und S. L92— '231.
Die armcnisclirn Fcldziigc des Lulidlus. 231
Zabtal wieder iler von der Natur vorgeschriebene Weg, der dann über
einen niedrigen Höhenzug in das Tal des Ghara-Tschai, eines Neben-
flusses des Zab, und schliesslich in das Khaburtal hinüber f'ühi-te.
So erreichte denn Lukullus Djezire, nachdem er rund 500 km y.urückgelegt
hatte'). Dies scheint auf den ersten Blick eine hohe Zahl zu sein, wenn wir
aber bedenken, dass der Hinweg, den die Homer im Anfang dieses Kriegs-
jahres benutzten, von Djezire rund 480 km lang ist. dann ist der Unterschied
von 20 km fürwahr nicht bedeutend. Es könnte also für unseren Weg im
Osten des W^ansees nicht einmal das Bedenken eines übergrossen Umweges
erhoben werden, wenn er im Vergleich zu dem Einmarschwege nur 20 km
länger ist. Nehmen wir nun als Durchschnittstagesmarsch 20 km an, dann
konnte Lukullus mit den nötigen Rasttagen bequem in fünf bis sechs
Wochen nach der Meuterei seiner Truppen vor Nisibis stehen und, wenn
er den Marsch in bequemem Gelände noch bis auf 25 km steigerte, so-
gar schon in einem Monat sein Ziel eiTeichen. War er also um den
25. September umgekehrt, dann war ihm die Möglichkeit gegeben, noch
im Oktober die Belagerung von Nisibis zu beginnen, was sich mit unserer
Annahme oben völlig deckt.
Als er dann diesen letzten Erfolg, die Eroberung der Stadt, erreicht
hatte, bezog er mit seinen Truppen, wie wir schon oben gesehen haben,
hier und in Gordyene die Winterquartiere, und damit hatten die ersten
Feldzüge, die die Römer in das Innere des rauhen imd unbekannten Ar-
meniens führten, ihr Ende erreicht.
Gross-Lichterfelde.
1) Von hier bis Nisibis waren es noch lüO km, so dass Lukullus im ganzen 600 km
zu marschieren gehabt hatte.
97
232
A Journey round tlie Proseilemmene.
By ^\. 31. Calder.
The joumey of which (on tbe invitation of Professor Lehmann-Hanpt)
a short preliminary account is given here, was the last of a series of
excursions made by me in the summer of 1908 in Lycaonia. Galatia. and
Asia, with funds derived from the University Craven Fellowship. and the
Dixon Research Scholarship in Christ Church. Oxford.
Starting from Konia (Ikonium). I fii-st visited the cinnabar mines at
Sisma, then spent some time at Laodiceia Combiista. which had not been
properly examined since Professor Ramsay's visit in 1882'). Thence I
Struck north by way of Senge, Zebir. Kelhassan, and Bulduk to Yarashli
(Kinna). and from there westwards in zigzags along the north side of the
Desert of the Axylon to Amorium. Xext. after a long detour caused by a
false report of a jjagan temple in the mountains, above Bayat. I trarelled
by Katshuby to Polybotnm. and then eastwards through Phrygia Paro-
reios to Laodiceia and Konia.
The journej^ was made throughont in a Turkish vehicle fitted with a
trocheameter: the distances traversed were thus accurately measured, and
compass readings were taken at all important points. The topographical
results of the journe}^ will be incorporated in a map of the district — the
first map of Lycaonia based on exhaustive travel and exact measurements
of distance — which is being prepared by Professor Callander. of King-
ston University, Canada. A fuller account of my joumey awaits the com-
pletion of this map.
My interest in the excursion was mainly epigraphical. Upwards of
three hundred Greek inscriptions were copied, the majority of them new.
Several had been copied already by Hamilton. Ramsay, Sterrett, and An-
derson : a still larger number by a more recent traveller in this district,
Professor Callander. at places where bis routes intersected mine. These
will be published by Professor Callander. from our Joint copies.
A few of the more interesting inscriptions are appended, with histo-
rical and topographical notes.
1) See Äth. .¥(■« 1888, p. 233 ff.
CTPAT€Y(
KAimKA«
4'A|oYA4'-,
TOX CXPi
CTPATO,
THCCTPAI
'ONO...
ßoY^H(
KATAGAI
K€TA1T0/
^NOIKOA«
KOCHQ.
FNIOCKY
IfrAT^PAfAlfTr
JYIANHNI",
ieTA5W0N k
_ - - - ^^
iicriANoYa
^.T/\tiaA(
JOYCHr€M^
•lACIHNT^^'
«E§?l^i^
jlCKA/^IfCO
WCACATToe
YTCCriNC
AidolMKoiceproiacAJ
Zu Klio, Bd. X, Heft 2, S. 233.
^
,-^/
' i^s^^^^^^^^£uM
^J
A AO yiC6A€P0CKOrHCaa)CBOYA
.ATATTlCIAIANHreKONIKHT/ß I
N^CTOPIANOYCYNICAHTI Ko Y
K^Tfmr^l i^ACCTPATaCAM^lNdlN
,<£AeY«U}CmTHCACHCe H W'
Jf INKAiKHATjC^CCeCGAlTH C
AC K)CAGACANÖKYnoK€l WA C
"^ylOCCTTOY AACAOCAlTAAAÄrN
Kl criANa^NTTICTl N4 YAACCOJ N
, ■€ltAC£NTHAA0A I KeüJNTIQAI
IK PATo p(x:g € OY err I c K oTiq c
(0(reNr€OAOIC€T€CINTHN€TTI CKO
\CAI0||HCACKAIITA(ANtHN6KA HC
(0\ f WMICA ( C YN TTANTATONm p
;H'
TIHN
. WNT6 KAlt^fA CTp(x)NKAI
yCJNtC6YÄP6IOYKAinPOnYAOYICAinA:CI
AYTH
^^A \ TA €TTOJ
ujMANefKtoiruiN
iHCAfcmK.P'tiNe
T»r3'r^:?^:!7^^T3EEr:^?T3^?rr^:5^5g:3:i3!p^
Ä Journcji round ihc Proseilemmene. 233
My best tincl was tlie Epitaph of Bishop Eugenius of Laodiceia
Conibiista, already published, with notes on the text and an historical
commentary, in the Expositor Nov. Dec. 1908 and April 1909. In May
1909 I was privileged to revisit this and some other inscriptions of Lao-
diceia Combusta in Company with Sir W. M. Ramsay and Miss A. M. Ram-
say. With their help I prepared the facsimile copy of the Epitaph which
is reproduced here. Our measurements showed that eight or nine letters
are lost at the beginning of the last line, and that the gap after CK/ con-
tained about six letters. Sir W. M. Ramsay detected traces of O before T
on the riglit-hand side of the gap, and discovered that the faint letters at the
beginning of line 4 which I had transliterated TA are "("A. In all other par-
ticulars my copy of 1908 Stands verified. i.7i\ ^Myijc, än^o in the last line is Sir
W. M. Ramsay's Suggestion : he gives it as nieaning „the Elect in my family ",
iniplying that only some of the relatives of Eugenius were Christians').
1. Ladik. On a niarble sarcophagus lying in a field south of the
mesarJili-^) (s. Tafel).
M(ÜQy.oz) 'Ioi<{?uoi;)Ev[yc:\viog KvQi/iÄov KeAsQog Kov)]aatiog ßov^evrov)
aTQaTEva[cc]fievog iv xfj y.aiu üiaiöiav fiysfioviy.fi rd^i
aal yi'jftag d-vyariQa Fcdov NeaTOQiavov avvxÄrjTiy.ov
0A{aoviav) ^lovAiiav) (I>[?J]ceovtavijv xai //fr' i7iiTei[fi]iag oiQaievaüfttvov
(sie).
EP ÖS Tcjj [/.iJsTa^b XQÜPO) xslsvasiog [(fjo\iiriaüarig snl Ma^ifii'pov
Tovg XQl^E^iGTiavovg d'vsiv y.al fii] (ijta[P,.^/.üaasad'ai i/yg
aTQaTsi[ci]g nlsimag ös öaag ßaaüvo[vg^ i'Tiofisivag
im Aioys[v^ovg fjysfiövog aitovöüaag [r]e äjial?.ayiivcu
T//g OTQUisiag irjv xwv XgsiaiiavMV niativ fvMaao)v
XQÖvov i[s\ ßgoL^vv öiaxQsiipag iv tfj Aaoöixicov jiöXi
xcd ßovÄi]a[s]i lov navioxQätoqog d'sov iniaxouog
z«r«ar«&[f]Jg xcü si'y.oai tisvts öÄoig STsaiv lijV sjtiay.OjtijV
fistä ,T:o/?[i//]s sjinEifiiag dioi[}i\riaag y.al Ttäaav lijv iy.Xrjaiav
üvoi/ioöo\ji\i'iaag äicb d'SfisAiov y.al ai'vnavia töv nsgl aviijp
xöofiop [r^ovi' iaiiv aioüv ts y.al i[si^Qaai6o}v y.al
l^ioyQaq}iC}\;v"[ y.ul y.Evrt]aE<j}v y.s vdqsiov y.al nqonvXov y.al irüoi roTg
Ziihgoi'y.oig SQyoig y.al JT[clvi]ag (sie) uit?.b) (sie) y.aiaay.Evti\aag hipöfi£]i'ög
IS TOP TMP dp&QÖjJTOJP
ßiop eitoiijaa ifiaviM 7iE[lta te] y.al ooqbv iv i] lü \jt]Qo\yEyQaf(ftEra\
lavia inoiijaa SJttyQ{d)(p(E)ip e-
j'c li'itißop i]fiöv Ti'ig T£ iy.l^oyTjg t<,T]ö lov yspovg fiov.
A couple of miles south of Laodiceia Combusta, on the lower slope
of the high ridge whicli divides the Valley of Ladik from the upland
glen eontaining the village and the mines of Sisma, there are considerable
1) See Expositor Jan. 1910. — 2) A commentary on this important inscription
is reserved for a future issue of Kilo.
Klio, Beiträge zur .iltcn Geschichte X 2. 16
234
W. 3f. Calder,
ruins of an ancient temple. Close by, there is one of those fountains
called by the Greeks Ayasmaia. It is a rectangular tank of cement. nine
feet by six. kept füll by a spring of good water. No pai-t of the temple
is now Standing, and its exact site is not clear. but the reniains show
that it was a considerable building. Fragments of Byzantine ..engaged
cohimns" prove that this was later the site of a Christian buikling, pre-
sumably a church. The temptation to identify it with the eburch built by
Bishop Eugenius. with its t'öqdov. is strong. but Eugeniiis' statement implies
that bis church was built on the site of the one destroyed in the Persecution
under Diocletian (ävor/.odofn)aac, dnö d-eße/Jwv) and at this early date we
must suppose that the pagau temple beside the watertank was still standing.
Among the ruins of this temple I copied inscriptions 2, 4, and 5;
No. 3 was in a field some distance away. In 1909, No. 2 was revised
by Miss A. M. Ramsay, No. 5 by Sir W. M. Ramsay. and No. 4 by myself.
2. Ladik. Among ruins of pagan temple.
KOPNHAIAN
CAACDNEINAN
CEI3ACT1-N
KAAYAIOAA
OAIKEON
H B 0 Y A H K' A I
OAHMOC
KoQvi]/Aav
2aZ(ovsTvav
2sßaaTi]v
K?Mvdio/.a-
odty.tioi'
i] ßovZ)) y.al
0 druoQ.
Other dedications to the wife of the Emperor Gallienus are published
by Mr J. G. C. Anderson in JoKnial of Hell. Sfiidies, 1897, p. 423. and
1899. p. 107. This inscriptiou supplies a direct proof, if indeed any
proof were now required ^), that Laodiceia Combusta was not a coJonia in
the time of Gallienus ; otherwise, the dedication would liave been made in the
name of the colonia. A ßovZt] and ör^^iog imply Greek city Organisation.
3. Ladik. In field near pagan temple.
APXlEPEAÖEQN 'AQyjeokc {>ewv
'//
lEBAITONBAI
lONTAT1^0Yl
ONO!
—eßaaroji' Büa-
aoPTCi n?.ovT[i
1) See Catdlogm of Greel- Coins in Brit. Museum. Lycaouia. Introd. i>. XXII; Pro-
fessor Ramsay in Gassical Eevieic, 1905, p. 369.
Ä Joiiniei/ roiiml tlic Frosciloiiniruc.
235
4. Ladik. Amonf>- riiins of pagan temple.
'TTI "'
..;öYTIQNoa
TM^TojPäNoM-I
UNQTEm-TÄSEI
AEIAIoT2H2EAY
nNXP[-<HAT£o KE
nri^AH'^E/TÄEis
iAiHimj^MM
JI?.ovito)vog
clya&öv jToP^ei-
n^v dyoQCCfOfii'i-
aavta üyv<j)Q, x{ai)
ör^ito)(pe?Mg ev-
ö)V(i) TEtfifi rä oeT-
la fiETQ)jaavTa iv-
(hi'ag oöaijg eav-
ro) asnoivijaav-
t\a] ß' di'/a ö»]fioal-
(jiV XQ1]}IÜXCÖV i-
ayojyrjg v[öJarog tov
Eni TÖ EV rfj dyoQcl vvfi-
(fui[6\v ävaZöjfiaaii'
/f5/[o](c iv 7io/J.[o]Tg
■/jjijOifiEi'orra rfj jiöP.ei
y.ici'i) /laQjVQi^&Ei'Ta tpi]-
(fi'a/iaaiv K/.(ccvöto)/.aoöiy.£0)v
■f] ßov/Jj y.a) ö ö)]/iog.
These two inscriptions. ■\vliich were engaved oii separate epistyle
blocks, refer to the same person. 3. is probably later than 4., for liad
Basson been high-priest in the Imperial ciüt when 4. was dedicated, the
fact woiild have been mentioned. „ii'ÖEtag ovar^g lavTco" is an unnsual
qualification.
5. Ladik. Among riiins of pagan temple.
The stone bearing the inscription given on p. 236 was broken oft'
above the first line, destroying the iirst half of the line. It was buried
upside down, and as I had only the meaus of uncovering the inscription.
not of digging up and turning the stone, I could form no opinion as to
whether there had been a further line at the top.
This document contains the only extant record of two Imperial
procuratorships. The person to whom the dedication was made (I can
find no independent clue to his name) was a Jihedus Aiiciiisti, and there-
fore in the service of the Imperial household '). It is necessary to lay
1) A list of the known liherti Augusti and servi Caesaris at Laocliceia Conibusta
is given by Prof. Ramsay Class. Bei: 190-5, \\ 369.
16*
4
236
ir. 31. CahJcr,
stress on this point, because the inscription affords the first instance of
a procurator calendari'i in the Im]ierial service. Curatores calendarU, of
ß?\ZTOYATTEAEY
eEPONETTITPOlToN
l<A/\ENAAPIOY
OYHAIAIMOYETT^,
TPonoNXAPTI-#l
PAIAAEl AN APEI
AlEHlTponON
KAnnAAOKIAL
lOYAlOIIEPEN
T I O I A I M I A I A Nc^
^ON EAYTci^*/^/^
evov —\_E
ß]aaiov unt/.iü-
d-fQov iniTQonov
KaÄevöaQi'ov
OvrjÄiai'ov inl^t-
TQOjToi' ;^«pTj;[c Is-
«c fniiQonoi'
Kannaöoniag
'lovhog 2sQti'-
Tiog Aiftihavög
r]öj> eavto[v
ev^fQysTi][v.
Equestrian rank i), are known to have existed in several mnnk'qHa and co-
lonlae in Italj, Sicil}*, and Spain, sometimss granted (ilntiis) by the Em-
peror, more often chosen (clectits) by him or b}' the governor of the pro-
vince. On the meaning of the word Calendarhan, see especially Kubier
in Ruggiero Dizionario Epigmfko, where the Latin inscriptions mentioning
curatores caJcndarü are collected.
The Caleudurhim VeJianum must be the account-book of a legacy left
by a person called Yelius, niost probably to the Fiscus. In an inscription
of Pisaurum, C. Titius A'^alentinus leaves a legacy to the colonki Fisau-
rensium for a specific purpose; we find in another inscription of the same
city a curator Kalendarii pecuniae Valentin} -). We know that the slave
or freedman in cliarge of a private ledger was a procurator^), and this
fact jDrepares us for an Imperial procurator in charge of the account-book
of a sum bequeathed to the Fiscus. With the Ccdendarium Vetkmum
compare the Ccdendaria Clodianuni- and Minuckinum, CIL X, 1824; Ka-
Jendarium Septimianum, CIL III, 4152. It is possible, but iuiprobable
that the Ccdendarium Velianum also was the account-book of sonie muni-
cipal legacy located in Ronie or Alexandria *). Despite the solicitude
shown by several Emperors for sound municipal finance, it is unükely
1) See Ruggiero Dizionario Epigrafico s. v. Calendarium. Cagnat's inclusion of
this Office among „carrieres inferieures", {EpigrapJne latine^ p. 149) is incorrect.
2) Noticed by Kubier loe. cit.
3) Inferred by Kubier frora Seneca Ep. 14. 18.
4) Not in Laodiceia Combusta, for Ccdendaria do not oceur in Asia j\Iinor, and,
further, careers in inscriptions are regularly set down in chronological order.
A Journeij round flic FroseiJcmnienc.
237
Hiat an Emperor would ever have departed from the rule that the ofti-
cials in charge of municipal calemlariu must be of the Equestrian order.
and have appointed a capable freednian to the office.
This inscription supplying, as it does, an instance of a lihcrtus Au-
ffiisti as procurafor calendarii, does not however justify us in defending
the older Interpretation ') of CIL VI, 8511. In that inscription, Anrelius
Hermkts Aug. lih. prov. K. etc. the abbreviation proc. K. used to he read
proc{iirator) Küdendarü) , but livas coiTectly transliterated pro({uratc>r)
K(asirensis) in the Corpus Inscr. Lid. Compare CIL VI, 652. and 727.
The restoration x^Q'^^{<i 'f]?«?: which occurred to Sir W. M. Kamsay
as soon as he saw my copy, is better than /r'XQTrjQ{i)a£, which involves a
change in the preserved part of the text. It is true that there is scant
room for three Jetters at the end of line 6, but if we suppose that there
was ligature of H and C (thus HC) and that the form igäg was used, tho
difficulty vanishes. 7,ÜQT)i ieqü, instead of the usual mascnline form, is
a Latinism based on Charta Sacra. Another Latinism in this inscription
is xaÄEVöaQiov as contrasted with xaZdvöai, the usual form in Greek in-
scriptions of ccdendae ^). The Egyptian paper-yielding papyrus was an
Imperial raonopoly, and an Imperial prociirator in the Imperial papmis
office in Alexandria need cause no surprise. The regia chcnia ixäQTr^^
ßaaihxög) of Egypt is mentioned by Catullus Carni XXII. 6. The term
came in tirae to denote the best kind of paper (cf. Pliny. HX. XIII. 74;
Suetonius, Beliquine (ed. ReifFerscheid), p. 131, quoted by EUis ad Ca-
tullum, loc. cit.); but was doubtless applied originaUy to all Eg^-j)tian
paper, as being a monopoly of the Ptolemies. The name „Serentius" is
certain, and apparently new.
6. Senge.
On a limestone block, with ornauiented borders.
rV-^jXN I oc tlpea
ßi'Y ' oC<£ Y r E
N ( o Y C Y 4 ' TM
CY NTH IT€N
ö € p A M o Yc|o
MN/MK6TYCT
eiCN/YC MöY
A KT LO ^ ( H^<i
oMV-c A N e CT
1-CATMJ-CYNBit.^
Moy K|y pjaah:
MN/-M+XA P ( IV-f-
':''Ioü]Ziog Ttgea-
ß(vTEQOQ) viög Ei)ye-
vi'ov 2vq:iTri{pov)
all' rij TiEv-
d'eQct fiov Aö-
II VI] y.e rvg r-
ixvvg fiov
'AvTuvhj y.{ai) A-
öuvr^g uvIgt-
r^aa Tfj aurßio)
iiov KvQiP./.r^g
itvi'iu{r^g) yoLQH'.
1) E. g. in Orelli, 4008, Gori, II 24, Forcellini, Lexicoii, s. v. Calendarium.
2) See Cagnat Inscr. Crraec. ad res Born. peii. Vol. III, Index, ji. 665. The Ex
given of KalivSai is a false completion.
238
W. M. Calder,
Tn the thiid line from tlie end, a eross is engraved between TH and
CYNBIW, in the last line two crosses, one after the letters MNHM. tlie
other at the end. The form -vg for -oig, and the use of genitive for da-
tive {Aöfivtjz lines 8 and 9) are characteristic of the epigraphy of the di-
strict '). This inscription probably gives the name of the important early-
Christian settlement at Senge, where a large number of Christian epi-
taphs, some in metre, have been copied. The place was called ^vcfiTog
or Svcpixrj. It was most probably a payus -) of Laodiceia Combusta : or
it may have been on the territory of Savatra.
7. Senge. With a cross at the beginning of the first line.
AYPSCICirvNOCKKOV
eNTOCKMIROCANeCTH
CAMeN TCOnATPIHMW
MARK« KTHNYN0HH
M CO N TP 1 B 1 K T H M A M M H
HMWNeeKAHKMAP
KOYKOYAAeNTIA
AHCMNHMHCXAPIN
N
AvQ(i]/.ioi) —iaii'i'og y.icci) Kov-
e(i)viog ■/.[cü) MiQog ävear/j-
aaj.i£v tci) TjaiQl fifiüv
MägyM y.{ai) t>) rvinfi] >)-
fiöjv Tlgißi y.{ai) t»/ fidfiftt]
)]fiö)v HixAt] y.[ai) Müq-
y.ov y.{cü) OoaÄevTlP,.'
The bearing of this Christian inscription on Anatolian marriage-cu-
stoms will be discussed nnder no. 9.
8. Buldnk. On a votive pillar Iniilt into a foimtain to the north of
the village.
\
' T vä. O 0 O C '
AieieYKAin
w e Y X H
Atel Evy.ü[Q\ji-
(0 £iy/i\v.
y
EiJy.aQjtog = KciQ.joq^ÖQog or KaQjioöÖTtig. Cf. Heberdey und Wil-
helm, Beisen in KU. Inscr. no. 44; Cagnat, Inscr. Graec. ad res Rom.
pert. p. 47, no. 108, etc.
9. KarakiKsse, a village on the north slope of the Karadja Dagh.
The compass reading from Kinna is about 320 ° ; the distance in a straight
line 8 or 9 miles. It is an ancient site, with the foundation of an
ancient building. presumably an early Christian Church. The following
inscription was engraved on a small rough stone; the dedicators were
poor and humble people.
1) Compare Inscr. No. 7.
2) See Ath. Mut. 1888, p. 234.
A Jouinci/ round the l'rosiilemmenc.
239
IsATPOeiNAnONTIKO
YAHMHTPIOYMANOY
T(i)l AKor A Y KITAT(.)A
NAPIANCCTHCAMNH
MHCXAPINATTAAOC
AHMHSPSOY YIOC0€T
OCKAirABPOCANtt
THl AMeN
n]aTQoeiva JIoviixo-
ö ArjfifjTQtov Müvov
iip iöio) y/.ry.tuho) u-
vÖQi di'äaTijoa fo'i]-
J//.M»;| (:]p[/]ow vlög d^er-
'»; xui y[a]fißQ(K dvFO-
i i]aafiev.
Tbis inscription. and no. 7 throw light on tlie marriage-customs of
the native population iiudei- the Roman regime. In no. 7 we have an epi-
taph set up bj^ three brothers to their father, their vvvcpi], theii- grand-
mother, and two persons Marcus and Valentilla whose relationship to the
dedicators is not defined. Marcus and Valentilla were probably the son
and daughter of Pribis, or they may have been the brothcr and sister of
the dedicators.
The interest of the inscription centres in the word vvvq:i] (for rvfKpij).
Pribis is caUed the vvi'cpij of all three dedicators: clearly she must have
been ei t her the wife of one of the three dedicators and the sister-in-law
of the other two. o r the wife of a fourth brother, and the sister-in-law
of all three dedicators. In either case. we find vvf.iq}rj in a new sense,
that of „sister-in-law". From the meaning of „bride", vvfi(pr] yiRsseA into
that of „son's wife" or ..daughter in law", a meaning which it bears in
the New Testament. In the Anatolian family- System, under which the
raarried sons continued to live in the house of their father. the meaning
of ,daughter-in-law" is common, and inscriptions record dedications made
by a vvßfprj to her father-in-law, or by a father-in-law to his v^fiq>T].
But it is a natural extension from tbis use that vvft(prj should have come
to mean, (besides „daughter-in-law" in relatiou to the head of the pa-
triarchal estabHshment.) „sister-in-law" in relation to the husband's bro-
thers and sisters. Such is its meaning in no. 7. This use coufiiins the
restoration y]a[j'|3p](5g in Studies in the Histori) and Art of the Easteni
Roman Frovinces (Ramsay) p. 143 line 11, where the word, if adopted,
must mean .brother-in-law". On the use of the word vvfiq>7] signifying
, daughter-in-law " in Anatolian Epigraphy see op. cit. page 70, no. 39;
also pp. 82, 121, 150. 373.
Xo. 9 is an epitaph in honour of Demetrios son of Manes, dedicated
by his widow Patroeina daughter of Ponticos, and by Attalos, adopted
son and son-in-law of Demetrios. The name of the second dedicator is
added as an after-thought. and included as one subject of the plural verb
dveaii'jaafisv. In a striking chapter of his Historical Commentary on the
GaJatians^), Professor Ramsay has argued that it was customary in Ana-
tolia to encourage the adopted son to marry the daughter by nature of
1) p. 340 f.
240
W. M. Calder.
bis adopted fiithev. in Order to keep her dowrv in the faniily. Tbis inscrip-
tion supplies a pretty confirmation of liis theory, and is to be ranged
with the other evidenee on the subject coUected by Mr. Fräser in Stndics
in thf Historij etc. pp. 137 ff., esp. pp. 147 — 8').
10. A niile and a half sonth of Karakilisse, in a Valley rnnning up
into the Karadja Dagb, there are mean modern ruins, with a Turkish
graveyard. The etbnic recovered from this inscription and the next. botb
of which were erected above a single Turkish grave, gives the name of a
site in the neighbourhood, probably Karakilisse.
\ g AT T A C A A A e (0 C O P B A N A s W N y' " Ai rßc AädiO)c, 'OQßava.\i]wv.
11. A fragmeut of an epitaph of which only a few letters remain.
One line was well preserved, consisting of the letters.
^OQßavijei[Q.
With the form Orbana compare Orba and Orbanoupolis, variants for
Olba in Cilicia-).
Important evidenee on the boimdary between the provinces Asia and
Galatia was found not far from this point. Two inscriptions proving
that the boimdary-line crossed a point a few miles west of Karakilisse
have been published in the ClasskaJ Bcvleic 1908 p. 213 ä).
12. In a cemeterv east of Burnek. near Amorium.
1
APrAICAPTAl OY
KAIAYTPWNIOI
KAIMAP Kocepe
NIOCTWAei
evxHN
"AQyai{6)z 'Agyalov
y.ai AvTQibi'ioi
y.a'i ^läfjy.og 'Eqf-
j'/o; TO) Aal
1) Add Petersen etc. Heise» in Lylien etc. p. 227, N. I.
2) This place cannot (if Ptolemy is trustwortby). be the 'Opßdvttaaa which he
places in Pisidia (Y. .5. 8). But it is possible that this is another Orbanassa. and
that the word is to be restored 'Oeßavä[<j]wy, the name of the town itself. 'O^ßa-
va[l]<i>v (or 'Ooßaya[r]Coi: a third possibilitj) -n-ould be an Ethnic derived from "Op-
ßava.
3) I take the opportunity of correcting two misprints in that article; ,Kosez
Abdullah" should be Kösseh Abdullah (Beardless Abdullah), and ,BaUsha Hissar'
should be ,Baltslii Hissar".
A Jonrney round tlie Proseikmmene.
13. In the villayro ot' Guniuk.
241
\
■n AN E I N I O £•
nAPAMONOZ-
ElATfiEYAN
THTQEYssN
TJaveivio:
Ilaqdfiovo^
'E[n\ÜT\'t]\ svav-
X and ■!] in 'Excctj] have bcen chiselled out.
The worship of Zeus is represented on coins of Amorium, but this
is tlie first mention of a cult of Hecate there. Uagdfiovog occurs in
Petersen etc. JReisen in Li/Iiieti etc. Vol. 11 p. 44. No. 80.
14. At Katshuby or Tclioghu. These are alternative nanies for the
same village; there are not two villages called by these names respec-
tively, as marked on Kieperts map. This inscription. engraved on a
small round limestone pillar, gives the name of the ancient township
(örifiog) on the site of which Katshuby is l)uilt.
YT[€P<iHMOYIATrrro/>H
NivNCuJTHPl AC^MNN IS
vueq ö/jfiov 'AnTtoP.ij-
VMV ao)Ti]Q(ag Mrjvl
'Aa}cot,t]voj evyjiv . . .
The stone is broken off below the third line; illegible traces of a
fourth line remain. The ethnic shows the name of the place to have
been 'AnnoZa or "AitnoZog. 'AaxarjVÖg is the same national or local
name as Ashkenaz in Genesis X. 4 ^).
Two further inscriptions copied here contain dedications to Zeus
Alsenos, a by-form of Alseios, Paton and Hicks, Inscr. of Cos, Xo. 55^).
15. On a small votive tablet. Above are representations of a man.
a woman. and a child.
NOYNAC ITATTAAdI'
i^ovvag ITajTäöo[g
Asi 'AZa[^ijv']oj ev[x>'if^)
1) On the title Askaeuos, and it.s geographica! distribution in Asia Minor, see
Ramsay Cities and Bishoprics of Phrygia ijart II p. B60 and on Men, BCH 1896
p. 55 iF.
2) Compare Apollo Alsaios, quoted s. v. luaaioi in Stephanus.
3) Jh for Jii. Compare Ramsay, Cities and BisJioprics of Fhrtjgia part. I, p. 154,
Inscription 56. Compare also No. 12 above.
10
242 W. M. Calder. A Journey round Ute Proseileiumcnc.
16. Ou a roiinil marble pillar.
MATeiCMANOY Mchnc Mdi'ov
MeTAAPlCTOreNOYKAI ufrcc'ÄQiOToyipov y.ul
T e 1 M 0 (■) e O Y T Q N I Ttifw&iov luv i-
y I (.) NTeKNONANe duöv tIxviov ävE-
CTHCANAllAACHN ar/;CTaj' All \Ua)p'-
n e Y X H N e? w Evxijr.
Selint. (Kiepert). The inscription in Sterretts's Epigraph icnl Journeij,
No. 163. is built into a Turkisli ieJclcc at Regiz. The reading is cpiite
clearly -S£«/n'[(5]«fj[c],. as in a second inscription of the same place pub-
lished by Anderson m Journal of HeUenic Sf/idies, 1898, p. 115. Sterretfs
SsAivöecoQ (taken from an impression commuuicated to liim: he did not
see the stone) is certainly incorrect. Further, the modern pronunciation
of the village name is Silint, not Selint. The ancient name was Silindos,
not Selindos as it is given by SteiTett and Anderson. It is clearly the
. Silindiconense " ^) of the Ada S. TJieodori, which Professor Ramsay has
placed in Galatia (Historicnl Geograplnj of Asia Minor, p. 246).
The niines of Sisma were worked. in ancient tinies. for cinnabar
{y.tvvaßÜQi, oxide of merciu-y, to be distingnished from fii/aog, {)ninii(i)i),
oxide of lead), which was used as a pigment. The ancients did not smelt
mercury, and if Laodiceia Combnsta {KaTay.sy.avfiivif) was so caUed owing
to the presence there of smelting fumaces, as Professor Ramsay has
stiggested -). these furnaces must have smelted copper and lead, which are
also foimd in the mountains above Laodiceia. The ancient cuttings are
being reopened for their mercui*y ore ; and in one cutting a large number
of human skeletons were found, along with diabase hammers and flint
aiTOwheads and spearlieads — a grim record of an ancient mining cata-
strophe. Some of the skulls. (which I secured through the kindness of
Mr. Hugh Whittall of Constantinople). have been examined by Professor
Patersou of Liverpool University. His report. with an anthropological
note by Professor J. L. Myres has been pubhshed in the Annais of Archaeo-
logy and Anfhropology of the University of Liverpool'^).
Brasenose College Oxford.
1) i. e. SiUndi-comense.
2) See Class. Bei: 1905, p. 370. — 3) Vol. II, No. 2, p. 91.
11
243
Zum Wertverhältnis von Gold und Silber.
Von €. F. Lehmami-Haupt.
Bis vor Kurzem war nur ein altijersisches Gewichtsstück (Nr. 1) bekannt
(dunkelgrüne Pyramide aus Diorit). das als ein Drittel Mine bezeichnet
war und das 166,724 gr wog, also auf eine Gewichtsmine von 500,172 gr
führte, d. h. diejenige Form') des babylonisch-persischen königlichen Ge-
wichtes darstellte, auf die der Dareikos (8,4 g) als Goldschekel ausge-
bracht ist und die normal 504 g wiegt.
F. H. W e i s s b a c h ^) ist der Nachweis eines zweiten Gewichtsstückes
(Nr. 2), von 2222,425 g, zu verdanken. Es ist zwar in keiner seiner, in den
drei Sprachen der achämenidischen Inschriften abgefassten Legenden als
Gewicht bezeichnet, aber die Gestalt, ein vierseitiger oben abgerundeter
Pyramidenstumpf, entspricht nicht nur der des sicheren Gewichts Nr. 1,
sondern ist auch eine sehr häufige zu allen Zeiten verbreitete Gewichtsfonn.
Auch das Material (harter, grünlich schwarzer Stein) entspricht dem
von Nr. 1. Weissbach hat nun scharfsinnig und richtig erkannt, dass das
neue Stück das ^''/o fache der Mine darstellt, auf die Nr. 1 führt, mit
anderen Worten, metrologisch ausgedrückt, was Weissbach von seinem
Standpunkte aus vermeidet, dass Nr. 2 vier Silberminen derselben Norm
darstellt, deren Gewichtsmine gedrittelt in Nr. 1 vertreten ist. Denn die
Silbermine ist eben ihrer Entstehung nach '"/g der Gewichtsmine. Das
7i;o der Gewichtsmine, der Gewichtsschekel, bildet die Goldeinheit, den Gold-
schekel, dessen öOfaches die Goldmine ist, die sich also zur Gewichtsmine
wie 5 : 6 verhält. Nach dem Wertverhältnis : 360 : 27 ^j = 40: 3 = IS^/s : 1
zwischen Gold und Silber entspricht einem Goldschekel das *% fache
Gewicht in Silber. Als Ganzes wegen seiner Schwere imverwertbar. wurde
1) Und zwar ist dies die königliche Norm C, auf welcher die königlich i^ersische
Reichsprilgung beruht und die aus der gemeinen Norm, die auch der lydischen Prä-
gung zugrunde liegt, durch Erhöhung um '/s« entstanden ist, Hultsch, Sie Gewichte
(ks Altertums S. 12 Anm. 2; vgl. meine Ausführungen Hermes '35, S. 122 ff. und Ta-
belle bei S. 113 und Haeberlin, Zeitschr. f. Nim. 27 (1909) S. .5 f.
2) Die sogenannte Inschrift von Kerman. Bulletin de TÄcademie Imperiale des
Sciences de St.-Petershonrg 1910, p. 481 tf. („Der Akademie vorgelegt am 10/23. März
1910").
3) Darüber Verh. Berl. anthrop. Ges. 1895 S. 434; 1896, S. 447; Hermes 36 (1901)
S. 118; KlioYl, 1906, S. 327 Anm. 3; Jahresher. d. Geschichtswissenschaft '^'KX (Jahrg.
1907) I. 195 und jetzt besonders ZD3IG 63 Heft 4 (1910) S. 716 ff. Anm. 1.
1
244 C. F. LeIniKtini-HaKpt.
es in 10 Stücke geteilt: jeder dieser Silberschekel, von denen 10 einem
Goldscliekel entsprachen, wog also ^/s Goldschekel (bezw. der /Y//(5/;«6g aiyloc,
als Silberhalbschekel "/s Goldschekel) und die Silbermine von 50 solchen
Silberschekeln verhielt sich zur Goldmine wie ^/a. Da die Goldniine
= ^/e Gewichtsmine, so war die Silbermine *!?. X ^/e = '"/o der Gewichts-
mine. Vier Silberminen sind also "'"/o der Gewichtsmine.
Weissbach aber legt seiner an sich richtigen Ermittelung eine me-
thodische Bedeutung bei, die ihr nicht zuerkannt werden
kann imd verwertet sie zur Stütze anderer früher geäusserter irriger An-
schauungen^), gegen die deshalb wiederholt Verwahrung einzulegen ist.
Er schreibt: , Vergleichen wii-, unter Vernachlässigung der soeben
ermittelten geringfügigen Differenz, das Gewicht des Petersburger Steines
mit dem des Londoner, so ergibt sich das Verhältnis
4o/,:i/3 = «/o:^/9 = 40:3 = ISVs:!").
„Dies ist aber nichts anderes als das Wertverhältnis des Goldes zum
Silber, wie man es für den alten Orient angenommen hatte. Ein Silber-
block von der Schwere des Petersburger Gewichtes hatte also den gleichen
Wert wie ein Goldblock von der Schwere des Londoner Gewichtes. Auch
zum Abwiegen geprägten Geldes waren beide Gewichte bequem zu be-
nutzen : das Londoner Gewicht wog 20 Dareiken auf, das Petersburger
400 medische Sigloi. Im Werte kamen beide Quantitäten einander gleich".
„Damit ist das Rätsel der sogenannten Inschrift von Kerman gelöst.
Die Vergleichung der beiden Darius-Gewichte von Petersburg und London
liefert auf mathematischem Wege den bisher vermissten Beweis'-),
dass das längst vermutete, bezüglich behauptete Wert-
verhältnis-) zwischen Gold und Silber IS^/s : 1 in der A c h ä m e n i-
d e n- Z e i t wirklich bestand"-).
Darauf ist zu erwidern :
Zunächst ist es nur Zufall, dass das Londoner Gevricht '/40 des Pe-
tersburgischen ist und dass so zwischen diesen beiden Gewichtsstücken
das Verhältnis IS'/s : 1 besteht. Wäre zufällig das Londoner Stück
eine halbe, eine Viertel- oder eine Sechstel-Mine (also das Gewichtsäqui-
valent von 30, 15 oder 10 Dareiken), so würde sich dieses Ver-
hältnis nicht ergeben. Welchen Bestandteil der Mine das Lon-
doner Gewicht darstellt, ist im Sinne der Untersuchung belanglos.
Richtig und wesentlich an Weissbachs Beobachtungen ist nur die Tat-
sache, dass die ganze Mine des Petersburger Stückes um V» grösser ist
als die des Londoner Stückes. Und das beruht eben auf dem Wertverhältnis
von Silber zu Gold ISVs:!. Dieses Verhältnis würde man aber
aus zwei Gewichtsstücken, die weder als für Silber, noch
1) XJeber die babylonischen, assyrischen und aUpersischen Geiirichte, Zeitschr. d. Deut-
schen morgenländ. Ges. [ZDMG] 61 (1907) S. 379 ff.
2) Auch bei Weissbacli durch den Druck hervorgehoben.
Zhui Wf)inrhüJtnis ron Gold und Silhcr. 245
als i' ü r Gold gültig i i- g e n d w i e bezeichnet sind, natür-
lich niemals ermitteln können, wenn es nicht ohne-
hin numismatisch und literarisch längst feststünde.
Das Petersburger Stück bestätigt also im besten Falle das längst erwie-
sene, nicht etwa nur .vermutete oder behauptete" Wertverhältnis für die
Achämenidenzeit.
Weissbach hatte vor einiger Zeit das Vorhandensein dieses Wertver-
hältnisses bei den Babyloniern und Assyrern in Abrede gestellt oder doch
für unerwiesen erklärt^). Dagegen hatte er ausdrücklich zugegeben^), „dass
das Wertverhältnis des Goldes zum Silber IS^/s : 1 für eine gewisse Pe-
riode", nämlich „für die Achämenidenzeit" „Geltung hatte. Die Gold-
münzen (Dareiken) der Achämenideukönige waren genau 1 siklu schwer,
ihre Silbermünzen (medische Sekel) "/s siklu". In der hier erörterten Ar-
beit betrachtet er es auch für die Achämenidenzeit als rmerwiesen. In
diesem weiteren Rückschritt bekundet sich das Fortwirken eines metho-
dischen Irrtums, der, wie Regling und ich ^) Weissbach inzwischen entgegen-
gehalten haben, hauptsächlich darauf beruht, dass er als metrologisches
Material mit wachsender Ausschliesslichkeit die Gewichtsstücke in Betracht
zieht, das numismatische Material aber, besonders die einander
kontrollierenden Gewichtsbeträge der Gold- imd Silbermünzen einer und
derselben Prägung und die literarischen Angaben so gut wie völlig
ausser Acht lässt. Die lydische und die altpersische Prägung sind
ein vollkommen einwandfreier Beweis für die Existenz des Wertverhältnisses
40 : 3 schon für die babylonisch-assyrische Zeit, und zwar für die mit der
lydischen Prägung gleichzeitigen Periode ebensowohl wie mittelbar für eine
ältere Zeit, geschweige denn für die Achämenidenzeit. Für letztere wird
es ausserdem durch Xenophon Anah. I. 7. 18 literarisch bezeugt*). Für
die babylonische Zeit ist neben der lydischen Prägung die Tatsache voll
entscheidend, dass Herodot ein gesondertes Silbergewicht kennt, das er aus-
drücklich als das babylonische bezeichnet. Herodots Angaben über
das Wertverhältnis dieses babylonischen Silbergewichts zu dem Goldge-
wicht und damit überhaupt über das Wertverhältnis von Gold zu Silber
liegen uns allerdings in einer Verschiebung voi-, die teils längst durch
Mommsen und Brandis, teils aber erst neuerdings meinerseits erkannt und
erklärt worden ist. Ich möchte diese Erklärung, da sie an einer den Hi-
storikern weniger zugänglichen Stelle veröffentlicht ist "). hier wiederholen.
1) ZDMG 61, S. 390 ff. — 2) A. a. O. S. 392 f.
3) Die Sonderformen des „babylonischen" GewicMssystems, ZDMG 63, Heft 4,
S. 701 ff., ausgegeben Ende April 1910. (Weissbach bei der Drucklegung seines hier be-
sprochenen Ai-tikels wohl auch im Sonderdruck noch nicht bekannt, vgl. S. 243 Anm. 2.)
4) S. zuletzt K. Regling. ZDMG 63, S. 308 f.
.5) ZDMG 63 S. 719 ff. Dort ist auch S. 728 ff", eine, Bourgets Nachweis über
die Grösse des pheidonischen Medimnos (Berue areheol. 1903, II p. 23 ff.) verwer-
tende Erklärung für Aristoteles" ('.4d. no/.. X) Angabe gegeben, dass unter Solon
246 C. F. Lehmann-Haupt.
Zunächst ,ist zu betonen, ilass Herodot uns wiederholt annähernde
Angaben statt der genauen bietet, so. ■wenn es heisst. dass die königliehe
Elle um drei Finger länger ist als die gemeine Elle, während das richtige
3^/3 Finger wäre {Ades VIII. Or.-Kongr. II S. 196 Anm.). Aber immerhin
würde man sich nur ungern dabei beruhigen, wenn wirklich das Verhältnis von
Silber zu Gold auf 13 : 1 statt auf 13^3 : 1 angegeben wäre, ■vvie es nach dem
Wortlaut bei Herodot III, 95 den Ansehein hat. Und die Sache wird da-
durch noch bedenklicber, dass Herodot selbst, wie sich bestimmt nachweisen
lässt, für Zahlen und Massverhältnisse gar kein eigentliches Verständnis
besass ; wo er selbst einmal aus eigenem Derartiges bietet, ist es von einer
rührenden oder erschreckenden Kindlichkeit. So tut er sich (IV, 86) un-
geheuer viel darauf zugute, dass er bei den Massangaben des Pontus die
Stadien schliesslich in Orgyien umrechnet, d. h. nichts weiter tut. als mehr-
mals mit 10 multipliziert. Alles ernstlich Metrologische und Chronolo-
gische geht auf ältere, von Herodot verwertete sachliche Quellen unter
den ionischen Logographen zurück, vor allem auf den ernstesten imd be-
deutendsten. Hekataios von Milet und seinen Schüler und Anhänger Dio-
nvsios von Milet. dem und denen eine Angabe, die das Gold um ^/sg zu
niedrig bewertet, kaum zuzutrauen ist. In der Tat verhält es sich denn
auch nicht so.
„An der betreifenden Stelle (III, 95) wird nämlich offenbar das per-
sische Goldtalent einfach dem euböischen Talente an Gewicht gleichge-
setzt, während beide Talente einander in Wahrheit an Gewicht nur nahe-
kommen und der Entstehung nach gänzlich von einander verschieden sind.
Die euböische Mine ist entstanden als ''/s-Gewicht der babylonischen Silber-
mine gemeiner Noiin und beträgt 436,6 g^). Das persische Goldgewicht
war die Goldmine königlicher Norm, entstanden aus der leichten Goldmine
gemeiner Norm durch einen Zuschlag. Von den drei Formen (A, B, C)
dieses Zuschlags. Erhöhung um V20. um V24 und um ^30, gilt die letzt-
genannte im Betrage von 420 g für das persische Reichsgeld (Dareikos
8,4 g), die zweite für die persische Provinzialprägung. In beiden Fällen
bleibt das Gewicht der königlichen Mine um so viel hinter dem der eu-
böisclien Mine zurück, dass sich daraus die Angabe des Verhältnisses
ISVs : 1 statt 13 : 1 erklärt. Herodots Quelle weiss also, dass in Persien
Gold imd Silber nach verschiedenen Gewichten verwegen wird, kennt auch'
die Silbermine königlicher Xorm, Fonn C 560 g. Form B 568.5 g. hält
aber die Goldmine (in Wirklichkeit 420 g Form C und 426 g Foi-m B)
für identisch mit der attisch-euböischen Mine von 436.6 g. Statt also
bei dem ihm bekannten Verhältnis (10 Goldminen an Wert = 10 Silber-
minen) wie folgt zu errechnen 10 . 560 : 420 = 13.333 . . . (oder 10 . 568.5 :
iyevfTo rä ftiTpa (die Hohlmasse) ftei%(o tü)v 4>ft6a>vfiwv, auf die ich, bis ich etwas
ausführlicher auf sie zurückkommen kann, verweisen möchte. —
1) Hermes 27 (1892), S. 597 f.
Zioii Werf Verhältnis von Gold in»! Si/Ijcr. 247
426 = 13,333 . . .) und also zu sagen .Gold : Silber wie 13*/3 : 1', sagt er
entweder ,10 . 560 : 436,6 = 12,83 (d. h. rund 13) : 1' oder ,10 . 568,5 : 436,6
= 13,01 (d. h. so gut wie genau 13) : 1". Letzteres ist, wie man sieht
das Wahrscheinlichere. Und dass die an der Küste gebräuchlichere Form
B der Erhöhung überhaupt vorherrscht, ergeben weitere Betrachtungen.
„Im Texte des Herodot steht die Gleichung 70 Goldtalente = 60 Silber-
talenten, die Herodots Angaben direkt widerstreitet. Hier ist von Mommsen,
GeschicMe des röiuisehen Mimzwesens, S. 23 ff. und Brandis, Müns-Mass-
nnd GeicirJifsivesen S. 64 die 70 in 78 berichtigt worden, und dieses Ver-
hältnis trifft, wie ich gezeigt habe'), für die beiden Grössen, wenn man
lediglich ihre organische Stellung im bal)yIonischen Gewichtssystem der
königlichen Form B in Betracht zieht, zu. Die euböische Mine ist ''/s, die
königlich babylonisch-persische Silbermine der Form B -^j^i der gemein-
babylonischen SilbeiToine . . . . ^/s : -^Ut verhalten sich aber wie 60 : 78.125.
„Aber, und auch darauf habe ich gleichzeitig schon vor Jahi-en hin-
gewiesen^), selbst Herodots Gleichung von 60 Silbertalenten mit 70 andern
Talenten, so verkehrt sie in dem Zusammenhange ist, in dem er sie bringt,
liegt etwas Tatsächliches zugi'unde. Denn es gibt tatsächlich ein baby-
lonisches Talent, das dem Gewicht von 70 euböischen Minen so gut wie
gleichkommt: nämlich das Talent der leichten königlichen babylonischen
Gewichts mine. Letztere beti-ägt -^la der leichten gemeinen Gewichts-
mine, die euböische Mine ''/ö der babylonischen Silbermine, die ihi-erseits
'% der Gewichtsmine beträgt, d. h. ^/g der leichten gemeinen Gewichts-
mine, ^/o verhalten sich aber zu -"/o» wie 60 : 70,31, also rund wie 60: 70.
„Das ist für die Kritik des Herodot von Bedeutung. Steht ohnehin
fest, dass Herodot bei seinen metrologischen Angaben fast nii-gends auf
eigenen Füssen steht, so erkennen wir hier, dass er. wie so häufig auch
in anderem Zusammenhange, nicht zusammengehörige Angaben seiner Vor-
lage missverständlich zusammenfügte. Es liegt hier also nicht etwa ein
Fehler der Handschriften, sondern ein äusserst belehrender Lapsus des
Herodot selbst vor." —
Kehren wir nunmehr zu Weissbachs Anschauungen zurück. Während
er, wie gezeigt, früher nur die Existenz des Währungsverhältnisses im
Zweistromlande für die vorachämenidische Zeit mit Unrecht bezweifelte,
bezeichnet er sie jetzt auch für die Achämenidenzeit als bisher unbeAviesen
und nur „vermutet oder behauptet", indem er sich lediglich auf die Ge-
wichtsstücke stützt und die literarischen und vor allem die numismatischen
Beweise ganz beiseite lässt. Darauf beruhte es denn auch, wenn Weiss-
bach ferner s. Z. den Anspruch erhob, aus dem einen Londoner Ge-
wichtsstück das Gewicht des Dareikos etwas „genauer als bisher"
(nämlich als aus dem Münzbefund) auf 8.3326 gr anstatt auf 8,4 g be-
rechnen zu können. „Der Münzbefund von Hunderten von erhaltenen
1) Hermes 27, S. 5.51 Anm. 1.
248 C. F. Lehmann-Haupt, Zum WoivcrhäUn/s von Gold xnd Silber.
Exemplaren, tlie erheblich höher stehen, wurde also", wie Regling^) mit
Recht betonte, .von ihm bei seiner übertriebenen Wertschätzimg des Be-
fundes erhaltener Gewichtsstücke gegenüber dem numismatischen Material
weggeblasen und nach einem einzigen Gewichtsstück .korrigiert"". Auf das-
selbe läuft es hinaus, wenn Weissbach auch in dieser neuesten Arbeit aus
den beiden Gewichten, die auf eine Mine von 500.0-106 bis 500,172 führen,
den normalen Betrag der königlich persischen Gewichtsmine, oder wie er sich
ausdrückt, des altpersischen Pfundes tatsäclilich auf rund 500 g anzusetzen
geneigt scheint, während nach dem Gewicht des Dareikos (8.4 g) sich der
Betrag der königlich persischen Gewichtsmine dieser Form (C) auf 504 g
berechnet. Die beiden Gewichtsstücke weisen nur das bei Gebrauchsge-
wichten so häufige geringfügige Zurückbleiben hinter der Norm, sei es bei
der Ausbringung, sei es durch allmähliche Abnutzung auf.
Das Petersburger Gewichtsstück erbringt also weder einen neuen
Beweis für das Wertverhältnis 13^/3:1 in der Achämeniden-
zeit, einen Beweis, der bisher, auch nach Weissbachs eigener früherer
Anschauung, keineswegs mehr „vermisst" wm'de, noch auch darf es etwa
zu einer Korrektur des der königlich persischen Prä-
gimg zugrunde liegenden Gewichtes königlicher Norm der Form C ver-
wendet werden.
Dagegen schliesst Weissbachs an sich richtige Bestimmung des Peters-
burger Gewichtes eine andere meti'ologisch-archäologisch wertvolle, von
ihm nicht ausgesprochene Erkenntnis in sich ; man konnte nämlich bisher
zweifeln, ob nicht die Silber- und die Goldmine zunächst nur als fiktive
Rechnungsgi'össen besonders für den internationalen Verkehr ausgebildet
waren, wie beispielsweise die Mark Banco in Hamburg vor Einführung
der Reichswährung-). Die gefundenen babylonisch-assyrischen Gewichts-
stücke stellten nämlich, soweit sie bezeichnet waren, so gut wie alle die
Gewichtsmine dar. Die Tatsache, dass in den von Babylonien her metro-
logisch beeinflussten westlicheren Gebieten die Goldmine und besonders
die Silbermine als gesonderte Gewichtsstücke wirklich auftraten, machte
es zwar wahrscheinlich, dass sie auch im Zweistromlande bereits als wirk-
liche Gewichtseinheiten zur Verwendung gekommen waren ; aber ein si-
cherer Beweis dafür lag noch nicht vor. Das Petersburger, 4 Silbenninen
(königlicher Norm C) darstellende Gewichts stück liefert diesen Beweis
zunächst für die achänienidische Zeit und ist als Indizium darüber hinaus
für ältere Zeiten bedeutsam. Diese Erkenntnis mittelbar gefördert zu haben,
ist Weissbachs Verdienst.
1) ZDMG 63, S. 708 Anm. 1. Vgl. meine Bemerkungen ebenda S. 725 f.
2) Darauf habe ich bereits wiederholt hingewiesen, zuletzt ZDMG 63, S. 715.
Vgl. Regling ebenda S. 706 f.
249
Mitteilungen und Nachrichten.
Ancora per i confini nella pace di Antioco.
l>i (t. Curdinali.
II Viereck ha nella sua nota pubblicata in questo periodico 1X1909, 371 seg. ')
esercitato una critica assai abile ed acuta contro le ragioni per le quali il MoniraHen
in Bötn. Forsch. II 527 sag. combatte arditamente la correzione, divenuta tradizio-
nale, di Tanciim in Halyn nel passo di Liv. XXXVIII 38,4-), ncl quäle ci sono tra-
mandati i confini che i Romani imposero ad Antioco III dopo la battaglia di Magne-
sia. Con formidabili argomenti ha il Viereck dimostrata l'inconsistenza delle dif-
ficoltä architettate dal Mommsen contro questa correzione e la insostenibilitä della
emendazione dal grande maestro proposta di Tanaim in Taurtim. Tra l'altro il
Viereck ha assai bene messo in luce come il Mommsen sia caduto in errore, quando
cerca una conferma di questa sua emendazione nel passo di Liv. XXXVIII 39, 17 :
de Pamphilia diseeptatinn inter Eumenem et Antiochi legatos cum esset, quia pars eins
citra, pars ultra Taurum ent, integra res ad senatum. reieitur. Di fatto Livio nel passo
ora citato sembra alludere a un fiume Tauro, ma il Viereck riportandosi all' origi-
nale Polibiauo (XXI 48,11): nf(« äi xr/^ IlaiKpvh'as. Eißhovi; ftiv fivai (fdaxovzog
f<i'T//v tnl rr'iSi tov Taijjov. rCav äi na(j' \ivTiü/ov nQsaßeviüiv inixiiva, öianoQi'jaui'Zfi;
äve&tvTO nepl tovtojv ft? rt^v avyxhjtot', dimostra agevolmente che la traduzione di
Livio e errata e che la questione relativa alla Pamfilia sorge per la sua ubicazione
rispetto alla catena del Tauro e non giä rispetto ad un preteso fiume Tauro. Ora
questa argomentazione del Viereck io credo possa essere rinealzata, notando che
non solo, secondo i termini autentici della tradizione, questa questione della Pam-
filia non nacque per la posizione di essa relativamente a un fiume, ma che nemmeno
n priori sarebbe mai potuta nascere per una simile ragione. Se infatti in un trat-
tato vieue stabilito come confine tra le zone di influenza delle parti contendenti un
flume, non poträ poi nascere in nessun caso contestazione circa la pertinenza della
regione attraverso la quäle scorre quel fiume, perehe e troppo chiaro che, ai ter-
mini del trattato, quella regione va divisa in due parti tra i contraenti. Veramente
il Mommsen sembra faccia derivare la questione della Pamfilia non giä dalla sua
posizione rispetto a questo preteso fiume Tauro, ma dalla indeterminatezza di questa
indicazione, e dalle conseguente facilitä di equivoco. Ma il Mommsen stesso non
si mantiene poi coerente con questa sua opinione, perehe dalle modalitä e dai ri-
sultati della spedizione di Gn. Manlio egli inferisce che questo Taurus amnis niun
altro fiume potesse essere che il Kestro. Se tale identificazione con tanta chiarezza
risultava dalla spedizione di Manlio, come l'espressione si sarebbe poi potuta prestare
a fraintendimenti ? E un' ultima osservazione vogliamo fare : pretendere che nel
trattato di Apamea si menzionasse un Taurus amnis significa presupporre nei redat-
tori del capitolato una ignoranza della geografia della Pamfilia, che resta da dimo-
strare, e che, seppure potesse essere ammissibile nella fase in cui vennero in Roma
fissati i preliminari della pace, e invece da escludersi assolutamente nel momento
in cui erano entrati in campo i commissari romani, inviati appunto coli' incarico di
curare i particolari, ed essi erano assistiti da Gn. Manlio, reduce proprio dalla Pamfilia.
Queste osservazioni mi sono state suggerite dal desiderio di corroborare anche
1) Die Festsetzung der Grenze im Frieden des Äntiochus.
2) E.xcedito urbihus agris ricis casteUis eis Taurum montem usque ad Tanaim am-
nein et ea (n Paris.) valle Tauri usque ad iiiga qua in Lgcaaniam vergit.
Kilo, Beiträge zur alten Gescliichte X 2. 17
1
250 Miüeilungcn nnd Nadiriclifen.
piii solidamente, se e possibile, il raziocinio del Viereck, ma aggiungo subito che
esse divengono superflue, come superflua diventa tutta rargomentazione del Viereck,
dinanzi al dato nuovo, che io credo di poter portare alla soluzione della questione.
A diinostrare che i Roniani imposero ett'ettivamente lo Halys come confine ad
Antioeo III. e che quindi e giusta iiel tcsto Liviano la correzione di Tanaim in
Hall/», ahbiamo una prova positiva irrefragabile. che e veramente strano sia sl'ug-
gita a tutti coloro. che si sono sinora occupati dell" argomento.
Si tratta di un passo di autore non davvero elandestino e nemmeno secondario,
di un passo cioe di Appiano. Nel resoconto che questo autore da in Mitlir. 62 del
discorso che Silla, terminata la prima guerra mitridatica, tenue in Efeso nell' inverno
85/4 ai Greci d'Asia Minore, per rimproverare loro il contegno serbato di fronte a
Roma e giustificare le misure di rigore, che egli avera in animo di adottare, e detto,
proprio in principio : /<.«ff; arguTO) ngibiov it; ' Aalav 7iaQ/i>.9o,uii; 'Avnöyov rov ^v-
Q(of ßaaii.tmq noQdoi-yxo: i/iäg . i^e^.daavzfg ä' avrbv, xal rbv A).vv aal Taigov avtö)
9tftirot tj7s ägyi/g öpov, oi xaTtayoftfv i/iütv Ij/iizhQuif f-'c ixiirov yevouh'iov, r'O./.ä ftf-
S^i'jxciftcv «iroi'ö.uof?, nfJ/v st' xiva: Evfttvti xal 'Podioti <jvufta/i]aaaiv ii,uiv täoinev, ov-/
vnoT£).tig aVJ inl ngoaxätaii; flvci.
Passo piü esplicito di questo non si potrebbe desiderare. Non possiamo giurare
naturalmente che queste sieno state per fllo e per segno le parole pronunciate da
Silla in Efeso, ma non e per questo meno certo che dal brano risulta che la fönte
di Appiano sapeva che una delle linee principali di confine imposte dai Romani ad
Antioeo dopo la sua seonfitta era stata precisamente il fiume Halys. Ed allora la
correzione di Taniiim in Halyn nel testo Liviano diventa la cosa piü certa del mondo.
Se contro l'efficacia probatoria di quell' unieo passo di Strabone, che finora fu ad-
dotto in favore di questa correzione '), era possibile pretendere che quell' autore par-
lasse dello Halys come di limite cui era giunta la conquista Romana con la guerra
contro i Galati, e non giä come di limite imposto ad Autioeo, nessun arzigogolo di
questo genere potrebbe essere escogitato contro il passo di Appiano, ed esso eosti-
tuisce perciö una formidabile smentita all' atfermazione troppo sicura del Mommsen
(Rom. Forsch, p. 528): „Aber dass Antiochos Vorderasien bis zum Taurus und zum
Halys abtritt, wird weder von Strabo noch sonst irgendwo gesagt und konnte
auch nicht gesagt werden". Ed io credo che, se, per buona Ventura della scienza. il
Mommsen fosse ancora tra i vivi, mentre forse avrebbe sdegnato i semplici argo-
menti di logica formale in antitesi con la sua idea. non esiterebbe certo a riconoscere
il valore del passo, sul quäle io ho richiamato l'attenzione. II quäl valore e tanto
maggiore in quanto che, sebbene la fönte di Appiano per il periodo che va dal 1-10
al 30 a. C. (e cioe appunto del libro mitridatico. dell' ultima parte dell' iberico e del
numidico, e dei Hbri delle guerre civili) resti sempre disgraziatamente anonima. ciö non
per tanto essa si afferma con caratteri di grande pregio per l'eccellenza degli archetipi
cui risale, Posidonio, Sallustio, Asinio Pollione, Livio. E vero che di questi archetipi la
fönte di Appiano talora abusö modificaudoli arbitrariamente, e qualche volta ^uche
falsificandoli tendenziosamente, ma riesce evidente di per se che il passo che ci riguarda
non potrebbe rientrare davvero nel novero delle falsificazioni. poiche la sua stofFa non
e tale da porgere ansa a falso, e sarebbe arbitrario inserirlo in quello degli errori.
Riesumato, per cosi dire, il passo di Appiano e rivendicatone tiitto il valore.
resta fuori di dubbio doversi anche nel passo di Strabone VI 287 intendere lo Halys
come confine giä imposto ad Antioeo, se poi in realtä ruggiunto prima o dopo la
spedizione di Gn. Manlio contro i Galati, questo non importa.
1) VI 287 : avvsttu/ze(jiaav äs zoTg Kag/tjäoriotg dl S-' ElXrjvsi; xiu MctxsSövsq xcu
zTjq 'Aalai; oi ivzog "A?.vo(; xui zov TavQOv ■ xal zoizovs oi-v lifta avyxazaxzäaSai Tigoi'//-
fttjaav, luv ' Avz/oyög zs yv ö ßnai/.iVQ xal 'Hhnixos xal llfgasvg.
Mitli'ihimidi 1(11(1 Xdchric/itcii. 251
Assicurata in modo iiK-ontrovertibile la lettura Jfal(/ii in luogo di Tanaim ncl
passo di Livio XXXVIII 38.4 rcstano semprc indiscutibilmente dello difficoltä circa
il peicorso clie dovea seguirc la linea di confine imposta dai Komani all' influcnza
di Antioco. 11 teste Liviano depo le parole: Excedito urhihus eis Tauridn
montem us(iue ad Tanaim amnem soggiunge: et ea (a Paris.) valle Tauri usque ((d iuga
qua in Lt/caomam vergit. K qui il Viereck propone Femendazione : et ab ea volle us-
quead iuf/a Tauri etc., e .spiega: dass „mit diesen letzton Worten eine Linie bezeichnet
werden soll, die von dem Punkt, wo der Halys sich nach Norden wendet, südlich
etwa nach der Grenze von Kilikien und Pisidien verläuft, so dass also nach Meinung
der Römer auch Lykaonien eingeschlossen war". Con ciö, se bene io ho inteso il
pensiero dello scrittore, si e costretti non solo alla interpolazione dello ah, ma anclie
a conferire alla espressione Liviana una andatura elittica e una struttura sintattica
abbastanza dura. Infatti il sonso voluto dal Viereck presuppone, mi pare, che il
passo Liviano corrisponda al seguente : usquc ad Halyn amnem et (ad lineani
quae se extendit) ab ea volle usque ad iuga Tauri, qua in Li/camdam vergit, e qui
la elissi e nelle parole che abbiamo chiuso tra parentesi, la stortura sintattica nel
fatto che lo usque dello usque ad iuga va messo in relazione con le parole sottintese
ad lineam quae se extendit, e non come il primo usque col verbo excedito.
A me pare che si potrebbero evitare questi inconvenienti, omettendo la inser-
zione dello ab e intendendo ea valle come equivalente ad un /jo- eam vcdlem. II senso
sarebbe questo : Antioco della porzione di Asia Minore che si trova a Nord della
catena del Tauro dovrä abbandonare la parte che arriva sino allo Halys e, correndo
attraverso la valle di questo, sino ai gioghi pei quali il Tauro volge verso la Licao-
nia. E con quest' ultima espressione, che e certamente assai indeterminata, secondo
me sarebbero da intendere quelle montagne, che, partendo dalle frontiere della Ci-
licia e della Licaonia si spingono verso il Nord attraver.so la Tyanitis e fan parte
deir Antitauro, e di quelle altre che sorgono nella Garsauritis e a sud della curva
dello Halys, e, pur non appartenendo specificatamente all' Antitauro, possono allo
ingrosso essergli annesse. Che queste montagne fossero chiamate iuga Tauri non
puö far uessuna meraviglia, visto che Strabone (XH 534) include le regioni da esse
dominate tra quelle divisioni della Cappadocia che egli chiama al n^dg xöj TavQiu-
E nemmeno puö sorprendere che esse sieno piü particolarmente designate come
iuga Tauri qua in Lycaoniam vergit perche il confine tra la Licaonia e la Cappa-
docia correva appunto tra queste regioni (Strab. XH 558 cfr. XIV 663).
Genova.
Der Nabatäerkönig Erotimus.
In die Königsreihe der nabatäischen Araber, die uns mit den rein semitischen
Namen Aretas (Haritat), Obodas. Malchos (Malkü) und Rabel ') bekannt ist"), führt
Justin den Namen Erotimus ein {epit- 39, 5, 6). Es lag nahe, ihn für eine Gräcisie-
rung des Namens Haritat zu halten '). Die historische Stellung dieses Aretas-Erotimus
wurde aber verkannt.
1) Vielleicht noch Abias. Schürer Geschichte des Jüd. Volkes im Zeitalter Jesu
Christi Bd. I, 1901 S. 739. — 2) Vollständigste Sammlung der Angaben bei Schürer
a. a. 0. S. 726 — 744. Nach Schürer kam hinzu Rene Dussaud. Numismatique des rois
de Nahathene im Journal Asiatique 10. ser., t. 3, 1904 S. 189 — 238.
3) So de Saulcy im Annuaire de la soe. fran<;. de numism. et d'arch. t. 4, 1873
S. 6, Winkler Altorient. Forschungen 2. Reihe. Bd. 3. 1901 S. 554 f., Dussaud a. a. 0.
S. 192 und vorher Mission dans les rcgions desert. de la Syrie moyenne S. 70. Nöl-
deeke (bei Euting. Nabat. Inschr. aus Arabien, Berlin 1885 S. 83) dachte dagegen
an den Ersatz eines mit taim = abd, Knecht, gebildeten Namens. Dagegen Winkler
252 Mitteil iDKjL'H 1(11(1 N(((:liriclit(m.
Die Angabe der Epitome hat eine nicbt ganz gleichartige Parallele im Prolog;
beide Stellen müssen im Zusammenhang betrachtet werden:
Epit. ' Prol.
. . . rcrocato l'tolumeu regnum redditur (a. Ut . . . . occisa per Ale.vaiidriim nudrc rc-
cepit Aegyiiti regnum (sc. Ptol. Lathyrus).
Ut post Lathi/n(m filius Ahx((ndri regnarit
expidsoque eo suffectus sit Ptolomaeus No-
thus (a. 80.)
88)
Biim linec ag((tdur fraicr eins ex paelice susceptus, cid patcr Cgrenarmn regnum
iestamento reliqnerat, herede populo Bomano instiiuto decedit (a. 96) lh(riue el ea
pars Libyae yrovincia facta est (erst 74) ; postea Crefa (67) Ciliciaque (64) piratüo hello
perdomitae in formam prorinciae rediguntur. Quo pacto et Syriae et Aegypti regna
Romana ciciiiitate courtata, quae incrementa de finitimis quuerere solebant, adempto ra-
gandi arbitrio rircs suas in pemiciem mutttam conreiierunt, adeo ut adsiduis proeliis
consumpti in contemptum fimtimorum vene- [ Prol.
rinl pracd((quc Arabum genti, inbelH anten, Ut Syriam ludaei et Arabes terrestribus
fuerint : qiiorum rex Heroiirnus fiihicia sep- latrociniis infestarint, mari Cilices pirati-
tiiigentorum fiUorum, quos ex puelicihtts cum belhm moverint, quod in Cilicia Tto-
susceperat, dirisisexercitibusnuncAegyptitm mani per M. Antonium gesserunt.
nunc Syriam infestabat magnumque nomen Arahum viribus finitimorum exsanguibus fecerat.
Der Prolog nennt also Erotimus nicht; seine Angabe über die Streifzüge der
Araber ist aber dem Zusammenhange wie der Sache nach der Angabe der Epitome
über Erotimus parallel, und da der Prolog auf die Züge der Araber den Seekrieg
gegen die Cilicier (a. 102) folgen lässt, wird allgemein angenommen, dass Erotimus
um diese Zeit, vor 100 v. Chr., geherrscht habe '). Da weiter aus der voraufgehenden Zeit
nur ein zvQavroq Aretas bekannt ist -), Justins Fabelei von den 700 Söhnen des Erotimus
aber wie eine Stammvätersage klingt, wollte man in ihm den mit einem bekannten
Herrscher nicht identifizierbaren Begründer des nabatäischen Königtums erkennen ').
Aber das ist eitel Phantasie. Das wenig sorgfaltige Summarium des Prologs,
das an unserer Stelle, wie ein Vergleich mit der Epitome zeigt, den inneren Zu-
sammenhang der Erzählung des Trogus gar nicht mehr erkennen lässt, wurde zu
einer falschen chronologischen Schlussfolgerung benutzt. Die ausführlichere Epitome
zeigt ganz deutlich, dass Trogus in chronologischer Abfolge erzählte, die auch durch
die Notiz über den Tod Apions von Cyrene nur scheinbar unterbrochen wird : denn
diese ist hier offenbar nur in den Bericht über die Einziehung Cyrenes eingelegt.
Auf dieselbe Weise kam aber im Prolog der Seekrieg des M. Antonius in Zusammen-
hang mit dem Vordringen der Araber: die parallele Erwähnung der Einziehung Ci-
liciens in der Epitome zeigt, dass Trogus an dieser Stelle von Cilicien nicht wegen
des Seekriegs des M. Antonius (102), sondern wegen der Umwandlung Ciliciens in
eine römische Provinz (64) sprach. Wie er die Festsetzung der cyrenäischen Erb-
schaft erst bei ihrer Einziehung nachholte, so hier die gesamten 102 beginnenden
Kämpfe gegen die Cilicier bei ihrem Abschluss.
a. a. 0., der aber mit Unrecht das Vorkommen von Doppelnamen bei den Naba-
täern negiert. Ein Beispiel ist Alvtlac o iitzovonciai}f}i av&te 'AQtzas (Jos. Arch. 16
§ 294). Josephus hat hier und 1 § 240 lO.foätifiOi 6 xal Malyoc das Verhältnis des
ur.sprünglichen Namens zu dem Ersatznamen wohl umgedreht.
1) V. Gutschmid bei Euting, Nabat. Insclir. aus Arabien, Berlin 1885, S. 83.
Schürer S. 731, Willrich bei Pauly-Wissowa v. Erolimos. Winkler S. .5.5.5. Bevan, The
house of SeUiicus, London 1902. 2 S. 257. Dussaud im Journ. Asiat. S. 192.
2) II Makkab. 5, 8 zum J. 169 v. Chr. — 3) Schürer a. a. 0.
MittcihtiKjin lind Nmli richten. 253
Eine proiincia Cilicia wurde allerdings schon 102 eingerichtet. Aber wie die
Voraussetzung des Erwerbs von Cyrene und Creta, so zeigen auch die Worte Syriae
regnum Bomana ricinitate coartatum ganz deutlich, dass hier die endgültige
Provinzkonstituierung im J. 64 gemeint sei. Denn im J. 102 wurden nur einige ci-
licische Küstenpunkte okkupiert '). Das ebene Cilicien, das sich bis zur Grenze von
Syrien erstreckte, kam dagegen erst 66 aus dem Besitz des Tigranes von Armenien
an Rom und wurde 64 mit dem rauhen Cilicien zu der späteren proiincia Cilicia
verbunden '). Also hat die mit der Einziehung Ciliciens verbundene, in der Epitomc
ihr sogar folgende Notiz über Erotimus unzweifelhaft auf das Ende der sechziger .Jahre
Bezug und Erotimus ist identisch mit dem ungefähr von 87 — 62 als Herrscher bekannten
.Kretas, auf den auch Justins rühmende Charakteristik vollständig passt; denn Aretas
hatte bereits Antioohos Dionysos von Syrien bei Kana und Jannaios von .Tudäa bei Adida
besiegt und seine Herrschaft über Coelesyrien und Daraascus ausgedehnt ^). als er im
Zusammenhang mit den jüdischen Thronwirren mit Pompeius in Konflikt kam.
Damals traten, wie der Prolog noch erkennen lässt, die Araber zum ersten Male
in den römischen Gesichtskreis. Es war Trogus' Art, bei dem ersten bedeutenderen
Eingreifen einer Stadt oder eines Stammes in die Geschichte die Vorgeschichte zu
rekapitulieren. Der Prolog notiert das stets*); bei der Erwähnung der Nabatäer
fehlt dagegen ein Hinweis dieser Art, ohne Zweifel, weil Trogus •'■) von ihrer vorauf-
gehenden Geschichte nichts wusste "). E. T ä u b 1 e r.
Drobeta in Dacien.
Von W. Kubitschek.
Seit etwa 16 Jahren liest man in verschiedenen Aufsätzen, Handbüchern, Keal-
encyklopädien und Kommentaren, dass Drobeta (j. Turn Severin) am linken „(nörd-
lichen) Donauufer gelegen bereits in flavischer Zeit römisches Stadtrecht erhalten
habe; man wird also vermuten dürfen, dass diese Ansiedlung nicht die einzige ihrer
.\rt gewesen, dass vielmehr wie am Rhein die römischen Siedler unter dem Schutze
der Donaufestungen ihren Pflug vorbei trieben in jener Ebene, deren Fruchtbarkeit
auch heute noch das Staunen der Reisenden erweckt'. Diese Folgerung wird aus
einer (186-5) doit gefundenen Inschrift vom J. 14-5 gezogen, die von der res publica
mun{icipt) Fl((iri) Hadriani Drohet, gesetzt worden ist [CIL III 1-581 = 8017. vgl. p.
1018); der Name Flariiim erinnere an die Entstehung der Stadt in flavischer Zeit, der
Name Hadi-ianum führe auf die , Neukonstituierung' durch Hadrian zurück, aus der
sich auch die Tribus Sergia erkläre.
Diesen Ansatz eines flavischen Munizipiums jenseits der Donau wüsste ich aus
der kulturellen und politischen Lage Moesiens nicht zu erklären. Zwar wäre an und
für sich die frühe Einverleibung einer auf dem linken Donauufer gelegenen Ansied-
lung in das römische Staatsgebiet nicht weiter bedenklich, wenn sich nur militäri-
sche, kommerzielle oder andere Gründe dafür geltend machen lassen. Hat doch
auch z. B. Augustus Kolonien und vielleicht auch Munizipien an der mauretanischen
Küste einige Dezennien früher geschaffen, bevor das mauretanische Königreich (40 n.
Chr.) in eine römische Provinz verwandelt worden ist; von einer dieser Städte mit
römischem Stadtrecht (Zulil) lesen wir in der plinianischen Naturgeschichte aus-
drücklich: regum dicioni e.rempta et iura in Baeticam petere iussa.
1) Marquardt, Rom. Staatsverw. I S. 379 f., Klebs bei Pauly-Wissowa I 2590.
2) Marquardt I S. 382. — 3) Jos. Arch. 13 § 391 f. — 4) repetita inde in excessii
origo u. ä. — 5) Oder vielmehr dessen Quelle Timagenes, auf dessen Conto auch die
Namensform Erotimus zu setzen sein dürfte. — 6) Nur dies ist auch aus der Bemer-
kung, die Araber seien vorher ein unkriegerisches Volk gewesen, herauszulesen.
254 2H(t(iliniiji:n inid N<t<lirii/itcn.
Aber wie liegen die Dinge doch an beiden Orten verschieden! Dort war in
augusteischer Zeit das seit jeher in starker Verbindung mit der afrikanischen Nord-
kiiste stehende Ost- und Südspanien ziemlich dicht mit römischen Ansiedlungcn, auch
Kolonien und Munizipien, besetzt, und der Seeweg nach Nordafrika und Karthago
fand eine wesentliche Stütze und Sicherung durch die Umformung der wichtigsten
afrikanischen Hafenorte in römische Städte; dabei soll gar nicht weiter in Erwägung
gezogen werden, wie weit dieser Rechtsformulierung durch die mehr als anderthalb
Jahrhunderte umfassende Ausgestaltung italischer Handelsfaktoreien vorgearbeitet
worden sein mag. Der Verkehr auf der unteren Donau hat sich aber zu allen Zeiten
hauptsächlich auf die am rechten Donauufer gelegenen Städte stützen müssen, und
er war auch in der Gegend von Turn Severin auf die Beherrschung des anderen Donau-
ufers nicht mehr als anderswo angewiesen. Es erscheint also umso weniger ver-
ständlich, warum die Römer noch vor der Erwerbung Daciens eine römische Ansied-
luug hier hätten anstreben sollen als damals in Moosien selbst so lang und breit
es war keine Stadt mit latinischem oder römischem Stadtrecht ausgestattet war; ja
(dies füge ich an, obwohl ich weiss, dass es in diesem Zusammenhange keine Beweis-
kraft haben kann), als die Donau damals in ihrem gesamten Lauf keine römische
Kolonie oder Munizipalstadt berührte oder aus ihrem Tal heraus erblicken konnte.
Autiallig erscheint es weiter, dass Kaiser Traian diese vermeintlich älteste und
bis auf seine Zeit einzige römische Ansiedlung in Dacien nicht irgendwie gefördert
haben sollte, als er das Städtewesen und die Verwaltung der neuen Provinz ein-
richtete. Aber vielleicht meinen die eingangs erwähnten Gelehrten, dass die römi-
sche Stadt Drobeta nach dem Untergang des Cornelius Fuscus von den Dakern
vernichtet oder von den Römern verlassen worden sei; dann, dass Kaiser Hadrian
sie habe ,neu konstituieren' müssen, während Traian sich um sie nicht bekümmert
habe. Aber dann konnte man entweder die ehemalige Vernichtung des Munizipiums
als gegebene Tatsache ansehen oder den Rechtsakt seiner Gründung als bestehend
und fortwirkend ansehen. Wählte man den letzteren Standpunkt, dann hätte nicht
bloss der flavische Ursprung, sondern auch die Tribus Quirina dem wieder erstan-
denen Munizipium erbalten bleiben müssen ; ich bitte mir erst wenigstens ein Ana-
logen dafür nachzuweisen, dass in der Kaiserzeit eine Stadt so ,neu konstituiert"
worden wäre, dass damit auch die Einschreibung in eine andere Tribus verbunden
wurde : Drobeta ist aber aller Wahrscheinlichkeit nach '). und wie auch allgemein
angenommen wird, in die Sergia eingeteilt.
Ich halte also den flavischen Ursprung Drobetas einerseits mit der sergischen
Tribus andererseits mit der Entwicklungsform der römischen Verhältnisse in Moesien
und Dacien nicht für vereinbar. Die Schwierigkeit liegt in dem FL der zehnten
Zeile von CIL III 8017. dem einzigen Zeugnis"), das für jenen Ursprung beigebracht
worden ist. Als ich nun durch jene Zweifel aufmerksam gemacht wie billig die
Beglaubigung der beiden Buchstaben prüfte, ergab sich, dass obwohl mehrere Ge-
lehrte Gelegenheit gehabt haben, den Stein zu sehen, anscheinend Römer allein als
Gewährsmann für die Lesung zu nennen ist. Ganz zu schweigen von Pfarrer Kretsch-
mann, auf dessen Kopie CIL III l-'JSl zurückgeht, und der gar nichts in Z. 10 fg. zu
entziffern wagte, hat Florian Römer noch im Jahre der Auffindung des Steines im
Archacologiai Közlemenyeh VI (186.5) 184
RESPVBLICAMVNFL
HADRIANIFRONT
1) Vgl. mein Imperium SomauiDn trilmiim discriptum p. 230, gestützt auf die in
Mehadia gefundene Inschrift CIL III l.">7i) mit L. Juhio) L. fiUio) Sergia Basso,
dec(urio>n) mim(icii)i) Drölietae, quaeMori.
2) Die ganz unvollkommenen Lesungsversuehe der Inschrift 8129, die ins Belgrader
Museum gelangt ist, dort aber verschollen zu sein scheint, lässt man besser ganz beiseite.
MittcUioKicn und Nachrichten. 255
abgeschrieben. Boissiere hat
RESPVBLICMVNI
HADRIANIDROBET
(Desjardins aiin. d. ist. 1868, 36) und bemerkt (Moniniscu CIL HI p. 1018), dass die Lesung
der ganzen zehnten Zeile fragwürdig sei. Otto Hirschfeld hat in .seinem Reisebericht
[Sitzumisberichte Wien LXXVIl, 1874, 422; darau.s Eph. ep. H 444 —nicht 481 — )
keine vollständige Abschrift, sondern nur wenige Varianten mitgeteilt; wenn er nun
zu Z. 10 PVBLICAMVN, zu Z. 11 DROBET und nichts weiter anführt, so kann
das nur so verstanden werden, dass er lediglich zwischen den Lesungen Römers
und Boissieres vermitteln will; dann hat auch er RES und HADRIANI gesehen,
nicht aber FL (Rom.) und nicht 1 (Boiss.). Später hat den Stein nur noch Doma-
szewski 1885 gesehen, der die Inschrift so verwischt fand, ut de locis difficilioribus
iudieari non passet. Wie man sieht, ist eine Bestätigung von Römers Lesung an der
fraglichen Stelle von keiner Seite erfolgt, und ich sehe mich unter diesen Umständen
berechtigt, sie abzulehnen (Römers Namen dabei in allen Ehren). Eine Nachprüfung
des Steines, die ich nicht in der Lage bin einzuleiten, die ich aber den ungarischen
Gelehrten sehr ans Herz legen möchte, könnte wohl zuverlässig darüber entscheiden,
ob nach respublica etwa MVNIC oder MVN EL steht ; richtiger wäre natürlicli die
Schreibung AEL '). aber sie scheint durch das Zusammentreffen von Römer und Bois-
siere ausgeschlossen zu sein, da beide eine vertikale Hasta nach MVN setzen.
Alle Wahrscheinlichkeit spricht dann für MVNIC. Eine gründliche Reinigung des
Steines dürfte geboten sein, da Römer — wenn er auch seine Abschrift für gut
gelungen anzusehen geneigt ist, — auf die von ihm besiegte Schwierigeit der Lesung
hinweist und hervorhebt, dass die Insehriftplatte gerade innerhalb der Buchstaben
durch Kalkbewurf an Leserlichkeit eingebüsst habe. — Das m{ttntcipium) H(adrianum)
D(robctae) wird auch CIL III 14216" erwähnt; ebenso auf einer Inschrift aus Cher-
chel Her. arcli. VI (1905) 208 n. 110 municipium Hadrianum Drohetense ex Dacia.
— Aelium Hadrianum ist eine Ueberfülle des -Ausdruckes, vergleichbar z. B. der co-
lonia Ulpia Traiana Poetocio.
Ael{i(i) Dni[b(eta)\ seheint auch in der Liste städtischer Soldaten, die 204 n.
Chr. ihre Entlassung erhielten, zu stehen {CIL VI 32523a Z. 32). Wenn aber ausserdem
in einer Prätorianer-Liste des dritten Jahrhunderts ein [C] Valer(iiis) C. f. Cl(audia)
Valerianus Druh(eta) VI 32640, 4 aufgeführt wird, so werden wir uns nicht ver-
leitet sehen, was wir jetzt für etwa Domitian unannehmbar angesehen haben, für
einen noch früheren Kaiser glaubhaft zu finden. In derselben Inschrift fin<len wir
Zeile 21 auch einen [M.] Aurel{ius) M.f. Vlp(ia) Emeritus Hadr., und ähnliches 17;
und ebenso in der Prätorianer-Liste 32624 c 13. 14 je einen Soldaten Ulp{ia) Hii-
d{riano)p{oh) und dll Ulp(ia) Hndrian{opoli). Daraus aber auf die Richtigkeit
der Verbindung beider Namen zu schliessen, wie dies Pick und Wilhelm Weber getan
haben, erscheint unstatthaft. Pick hat Antike Münzen Nordgriechenlands 1 183 Anm. 4
diese Verbindung zur Entscheidung der Frage, ob Traian wirklich die Adoption
Hadrians beabsichtigt habe, scharfsinnig zu verwerten gesucht : ,wenn die Stadt
unter Hadrian gegründet worden wäre, hiesse sie Aelia ; da sie Ulpia heisst, ist als
ihr Gründer Traianus anzusehen, der sie nach seinem Verwandten und präsump-
tiven Nachfolger benannte, wie unser Marcianopolis nach seiner Schwester". Weber
hat in seinen Untersuchungen zur Geschichte des Kaisers Hadrianus (1907) 15 If.
Picks Beobachtung zwar anders als dieser zu verwerten gesucht, hält aber .Picks
Forderung, dass Traian die Stadt gegründet hat, für völlig berechtigt" und ver-
weist auf die unfern gelegenen Neugründungen Traians Plotinopolis und Traiano-
polis. Eine Widerlegung von Webers Beweisführung muss ich mir hier versagen,
1) Anstatt EL.
256 Mitteilungen inxl Naehricliicn.
und ich will mich darauf beschränken zu behaupten, dass ülpia ') nicht wie er meint,
einen Stadtnamen bilden kann. Vielmehr ist in den beiden genannten hauptstädtischen
Soldatenlisten neben so und so vielen richtigen Zusammenstellungen von Heimatsnamen
und Tribus oder an deren Stelle tretenden andersartigen Beinamen auch sicher Unrich-
tiges verstreut, so z. B. die Flaria Mursa. Augenscheinlich ist das Streben des Redak-
tors auf ein Ausfüllen der Tribusrubrik gerichtet, im Notfalle womit immer, z. B.
b 19 dom{o) Anf[{]o{chia) \
c 19 AnHiocliid) Dafne
d 17 Ant(iochin) Si/ria I .
Welche Behelfe der Redaktor bei dieser Arbeit herangezogen hat, weiss ich nicht
zu sagen, auch mag der Steinmetz seine Vorlage gerade in der Tribusrubrik ab und
zu wiederholt schlecht gelesen haben. Aber gewiss ist diese Rubrik von einem
Mann ausgefüllt worden, der aus seinem Gesichtskreise und seiner Zeit heraus eine
lebendige Vorstellung mit den Tribus zu verbinden nicht mehr im Stande war.
Wien.
Zwei wichtige Neufunde.
1. Eine neue Semivamis-Inschrlft.
Bei den Ausgrabungen der Deutsehen Orient-Gesellschaft') in Assur sind zwei
Stelenreihen mit Inschriften, die eine von Königen, die andere von Statthaltern, ge-
funden worden; in der ersteren folgende Inschrift der Semiramis:
' Denksäule der Semiramis - der Palastfrau Samsi-Adads , ' Königs der Welt,
Königs von Assur; *der Mutter Adadniraris, * Königs der Welt, Königs von Assur;
« der Salmanassars, ' des Königs der vier Weltgegenden ^).
Semiramis war also nicht, wie man bisher zunächst annehmen musste, die Gemahlin
Adadniraris IV, als dessen Palastfrau sie in der längstbekannten Inschrift der Nebo-
Statuen bezeichnet wird, sondern vielmehr dessen Mutter, die Gemahlin Samsi-Adads,
Sohnes des von 860 — 826 regierenden Salmanassar, der auf Grund neuerer Funde
in Assur nicht mehr als der zweite, sondern als der dritte König dieses Namens zu
rechnen ist*). Auch hat man sich auf der neuen Stele nicht begnügt, von ihr etwa
zu sprechen als der Gemahlin Samsi-Adads, des Vaters Adadniraris, sondern das
Verhältnis der königlichen Frau zu drei Assyrerkönigen wird besonders hervor-
gehoben. Der an dritter Stelle erscheinende Salmanassar kann an sich der Vater
ihres Gemahls oder Salmanassar IV, der Nachfolger ihres Sohnes sein. Ersteres hätte
als sicher zu gelten, sobald festgestellt würde, dass das erste Zeichen in Z. 6 der
1) Bildungen von Stadtnamen wie Julia und Fuhia (beide in Phrygien) oder
Antoiiia (Palaestina) sind noch in der Triumvii'alzeit möglich. In der Kaiserzeit bilden
nur Fortbildungen von Gentilnamen Stadt- oder Ortsbezeichnungen: Claudias, Flavias,
Aurelianum usw.; durch gelegentliche Abkürzungen komplizierter Stadtnamen, be-
sonders in späterer Zeit , darf man sich nicht beirren lassen , also auch nicht
durch die Gewohnheit später Autoren Jerusalem bloss durch Aelia zu bezeichnen ;
der Gebrauch kürzt eben irrationell, vgl. die schon in den Itinerarien nachweisbare
Bezeichnung der colonia Claudia Ära Agrippinenais bloss durch Colonia. Eine zu-
sammenfassende Darstellung der Entwicklung der römischen Stadtnamen wäre übri-
gens sehr wünschenswert.
2) S. deren Mitteilungen Nr. 40 (Mai 1909) S. 24 ff. ; Nr. 42 (Dez. 1909) S. 34 ff.,
bes. S. 38 Anm.
3) ' Sa-lam Sa am-mu-m-mat ^ sinnisti ekalli [Sain]-si-Adiid ^ sur lissati [sar wat
A]-sur * iimnii [Ad]adnintri ^ sar kissati [sar vttit A-sur ^' KID. LAT (hil-iat?) [Su]l-
ma-nu-asaridu ''sar 1;ib-rat ir-hii-ti.
4) S. Delitzsch, Mitteil. d. B. Or.-Ges. Nr. 42 S. 3,"> Anm.
Mtti /IxiujcH iiiid ytuliriilitiu. 257
Inschrift nicht KID, sondern das ihm sehr iUinlicho KAL ist. Dann wäre zu lesen
kal-lat (vgl. Anm. 1) Semiraiuis würde bezeichnet als die Schwiegertochter Salma-
nassars III. ÄiWn/» bedeutet zwar ursprünglich , Braut, .junge Frau". Aber auch im
Hebräischen findet sich für kalläh der gleiche Bedeutungsübergang, den nach Calder'.s
Darlegungen oben S. 239 auch bei dem griechischen Worte vvfufi] oft'enbar unter
orientalischem Einfluss — vv^ifi)] = Schwiegertochter besonders im Neuen Testament
— nachweisbar ist. Dann griffe die Genealogie, die in dieser Inschrift von oben
nach unten fortschreitet, zurück. Erwiese sich dagegen bei Prüfung des Originals,
dass wirklich KID. LAT dasteht, so müsste Semiramis als Grossmutter oder Vor-
mündin Salmanassars IV genannt sein. Dass der betr. Salmanassar anders als die bei-
den vorausgehenden Könige, nur den uralten babylonischen Königstitel „König
der vier Weltgegenden', führt, ist besonders bedeutsam, war doch unter den Auspi-
zien der Semiramis durch die Einführung des Nebokultus in Assyrien die staats-
rechtliche Grundlage für die Vereinigung Assyriens und Babyloniens unter dem no-
minellen Vortritt Assyriens geschaffen worden '). Dass die kluge und umsichtige
Herrscherin sich von vornherein im Klaren darüber war, dass schliesslich der Ge-
winn dieser von ihr geforderten religiös staatsrechtlichen Verschmelzung den Baby-
loniern als den in jeglicher Kultur höherstehenden zufallen würde, wurde bereits im
ersten Bande dieser Zeitschrift (S. 278) hervorgehoben. Ist Salmanassar III gemeint,
was ich jetzt für wahrscheinlicher halten möchte als früher gelegentlich meiner ersten
Aeusserung zur Sache -). so soll der Schwiegervater der Semiramis als der grosse
Eroberer, der auch in die bab3'lonischen Thronwirren nachdrücklich ordnend einge-
griffen und so die neue Lage der Dinge vorbereitet hatte, gekennzeichnet werden.
Wäre dagegen der Enkel der Semiramis, der Sohn Adadniraris, mit dem Titel
„König der vier Weltgegenden ' bedacht, so müsste er noch zu Lebzeiten seines
Vaters und seiner Grossmutter zum Unterkönig von Babylonien ernannt worden sein
oder aber, es wäre ihm überhavipt eine Mitregentschaft übertragen worden und man
hätte dabei — in diesem ersten Falle der rechtmässigen Vereinigung beider Reiche auf
Grund des Nebokultus — das babylonische Königtum in den Vordergrund treten lassen.
Dass die bei den Medern entstandene sagenhafte Tradition, wie sie uns Ktesias
nach iranischen Gesängen und Mären wiedergibt, wesentlich mehr historische Ele-
mente in sich schliesst als man bisher annehmen konnte und dass auch Berossos' Kunde
von der historischen Semiramis klarer hervortritt und besser verwertbar wird als ohne-
hin schon früher, sind weitere wichtige Ergebnisse dieses bedeutsamen Neufundes-).
2. Prozess des Phidias nach Apollodor.
Der Prozess des Phidias nach der Chronik Apollodors ist die neueste Ueberra-
schung, die uns die Papyrusforschung spendet; diesmal entstammt sie der Genfer
Sammlung, und Jules Nicole hat den Schatz gehoben '). Zwei Fragmente, —
beide, besonders das zweite, stark verstümmelt — , aber doch zweifellos grösstenteils ■*)
1) S. 265 S. meiner Abhandlung Die historische Semiramis und Herodot, Klio I.
2) Siehe vor der Hand meinen in der Deutschen Orientgesellschaft im Februar
1910 gehaltenen Vortrag Die historische Semiramis und ihre Zeit. Deutsche Rund-
schau 36, Heft VII, April 1910 S. 70—90 und meinen Artikel Semiramis in Ro-
schers Lexikon der griechischen und rümisclien Mythologie.
3) Le Proces de Phidias dans les Chroniques d'ApoUodore d'aprcs un 2>ai>>irus in-
edit de la coUection de Gcneve, dechiffre et commente. Geneve 1910.
4) Es liegen wiederholte Verstösse gegen das Metrum vo:-, die Nicole als Schrei-
berversehen durch LTuistellungen etc. zu heilen sucht. Da jedoch Apollodor's Chronik
später in einer erweiterten, grossenteils sicher nicht metrischen Bearbeitung ver-
breitet gewesen ist, die u. a. auch ägyptische Königslisten mit verarbeitete (Klio IV
S. 123 f.), so fragt es sich, ob nicht vielmehr der neue Pap3'rus einer solchen Beai'-
Klio, Beiträge zur alten Uescliichte X 2.
9
258 31ifteihi»(ic)i toxi Narlnirliteti.
in jarubischeu Tiinietern abgefasst. lie^ren vor und entscheiden die in den Traditionen
bei Epboros und bei Philochoros vorliegenden Widersprüche endgültig in folgenden
Punkten. Gegenstand der Anklage war nicht das Gold, sondern das Elfenbein; nach
einer scharfsinnigen und einleuchtenden Ergänzung Nicole's war es mittels einer beson-
deren Expedition aus Adule in Nubien geholt worden ') : Frgm. A 2-5 : [«,«]« }■' flf
{' A)äoi>.>jy Ji/.Sor nöi.iw — Phidias ist nicht zu Athen im Kerker gestorben, sondern
hat sein Leben unbehelligt in Elis beschlossen. — Das Bild des ohmpiscben Zeus
ist jünger als das der Athena Parthenos. Dass der Ankläger, wie Ephoros berichtet,
Menon hiess, bestätigt der Papyrus (Z. 7). Als bedeutsame Nova ergeben sich —
neben einigen mehr nebensächlichen Einzelheiten — folgende Hauptpunkte: Phidias
ist, wie das Wernieke scharfsinnig vermutet hatte, selbst bestohlen worden, so dass
die Anklage garnicht auf eine Veruntreuung seinerseits, sondern nur auf mangel-
hafte diligeiilia i» custodiendu lauten konnte-).
6 4'f((i[/]«c oi-r Tor' ijv olxüiv [ir nö'/.fi]
[r»/]r o\v\v ahiar Tag «/lö Tor 4'ndiov x/,[on«c].
Das wichtigste aber ist, dass die Eleer in dem Prozess des Phidias intervenierten,
indem sie durch Hinterlegung von 40 Talenten (u' iidoaaiv H/.iiot lä-
/.ovxa) die Entlassung des Phidias aus dem Gefängnis erlangten und sich, wie Ni-
cole sicher richtig folgert, dadurch die Ausführung des bereits bei Phidias in Auf-
trag gegebenen Bildes des olympischen Zeus sicherten. C. F. L.-H.
Borma.
Von Ernst Korneinann.
J. H. H 0 1 -w e r d a jr. (Leiden) hat zu meinen Ausführungen in Klio IX S. 422 ff.
an zwei Stellen das Wort ergriffen: in den Vragen en Mededeeliiige» op lief Gebied
der Geschiede)iis. Taal- en Leiierkunde Deel I Serie I Nr. 8, 25. Februar 1910, S. 87 f.
mit einem Nachtrag aus anderer Feder (D.) in Nr. 9, 4. März 1910. S. 99 und im
Eömisch-germanischen Korrespondemhlaft IlL 1910, Nr. 2 (März und April) S. 29 f.
Er erkennt an der letzteren Stelle zunächst den von mir .mit trefflichen Gründen'
erbrachten Nachweis an. dass das in dem neuen Tiberiusbrief ,genanute Bouonia
in Boulogne-sur-mer zu suchen sei. wo es wahrscheinlich die alte Ortschaft gewesen
ist, neben welcher Drusus schon den römischen Eriegshafen Gesoriacum ge-
stiftet hat"'). Das ist aber auch das Einzige, was er von meinen Aufstellungen
gelten lässt. In allem übrigen verhält er sich ablehnend. Namentlich passt ihm
nicht meine Behandlung der Florusstelle II 30. 26 und mein Eintreten für J. Becker
(S. 431 ff.). Ich bleibe aber dabei, dass Beckers Inteiiiretation des Wortes pontibus
im Sinn von pontes Jongi einen grossen Fortschritt bedeutet, und ich befinde mich
beitung oder einem die Metrik bewusst oder unabsichtlich vernachlässigenden Zwi-
schen- und L'ebergangstadium zwischen der ursprünglichen Fassung und der Umge-
staltung angehört. Auch in diesem Falle könnten Rekonstellationsversuche von Erfolg
sein. Aber sie müssten nicht von der Voraussetzung des Schreiberversehens ausgehen.
1) Nicole p. 20 ff. möchte {Ai!>i6:no>y^ iin/.ir ergänzen.
2) Worauf sich Nicoles Unterscheidung zwischen der Wohnung des Phidias auf
der Burg und seinem Atelier stützt, ist mir nicht klar geworden, sie erscheint mir
auch mehr als entbehrlich, da sie die gewonnene Klärung mehr erschwert als fördert.
8) Ich hebe das ausdrücklich deshalb hervor, weil der ausgezeichnete Kenner
Galliens C. JuIIian (vgL Eevuf des etiides ancieimes XII Nr. 2, April-Juni 1910,
S. 200 f.) auch diesen Nachweis für nicht erbracht ansieht, vielmehr an Bononia in
Gallia cisalpina (Bologna) denkt; vgl. dagegen meine Ausführungen a. a. 0. S. 427
Anm. 3.
10
MittrilKiii/cn inid Naflirirlifeu. 259
mit dieser Auftussniifj in recht <jiiter (iesellschaft '). Wie der Plural cVnvsiV»«« bei Florus
deutlich zeigt, handelt es sieh um zwei neuerrichtete Flottenstationen. Bei der älteren
Auffassung der Stelle, nach der ponte» Brücke bedeutet, der sich Hohverda anschliesst,
kämen die beiden Stationen ganz nahe bei einander zu liegen, ja man könnte am
besten von einer Doiipelstation reden, deren Zweck nicht recht ersichtlich ist. Da-
gegen bekommt die Neuschüpfung einen guten Sinn, wenn durch die Interpretation
von potites = Bohlenweg die beiden Stationen auseinandergerückt werden. Die eine
Station, Gesoriacum, liegt zudem am Ende der Agrippastrasse, die von Lyon zum
Ozean führt (S. 428 und 43-')) : da ist die Annahme gegeben, dass die pcmtes Jongi des
Drusus die Fortsetzung der Agrippastrasse am Meer entlang darstellen. Da weiter
Tiberius seinen Feldzug vom Jahre 4 n. Chr. nach der neuen Inschrift kombiniert mit
\'ell. II 104, 3 und 105, 1 von Nordgallien aus gegen die Cannancfaten unternommen
hat, so ist die Drususstrasse von Boulogne-sur-mer nordwärts führend anzunehmen
und ebenso ist in dieser Richtung die zweite Seestation Borma zu suchen.
Soweit ist alles in guter Ordnung. Streiten kann man dagegen — das räume
ich gern ein — über meinen Versuch Borma noch genauer und zwar im nördlichen
Holland zu lokalisieren. Ich habe durch Kombination der Florusstelle mit Plinius H. N.
IV 106 Borma ins Land der Marsacer verlegt und diese Völkerschaft nördlich oder
östlich von den Cannauefaten angenommen. Es ist zuzugeben, dass die Verwendbar-
keit der Pliniusstelle durch die schlechte üeberlieferung sehr in Frage gestellt ist.
Aber mit den Oromarsaci, die in Vragen a, a. 0. S, 99 wieder hervorgeholt werden,
ist wirklich nichts anzufangen. Schwerer wiegt der Einwand Hol werdas: , die Worte
Morini Marsacis iuncti bedeuten . , nicht, dass sie durch einen Weg mit einander
verbunden wai-en, sondern hinctng ist hier, wie so oft, ,angr en z e n d". Mit dem
Beispiel Italia DalmdHs iuncta meint er wohl die Velleiusstelle II 110, 3, wo es heisst,
pars petere Italium decrererat iunctmn sihi (i, e. gentibus Dalmatiae) Kmiporti ac Ter-
gestis confinio und übersieht, weil er die Stelle nachzuschlagen unterlassen hat, dass
hier erst durch den Zusatz Nauporti . . . confinio das , Angrenzen' deutlich zum Aus-
druck gebracht ist. Ich will jedoch hierauf keinen grossen Wert legen; denn Pli-
nius selbst, von dessen Sprachgebrauch auszugehen wäre, hat iungere allein in der
von Holwerda angegebenen Bedeutung mehrfach, vgl, H. N. III 127, 138, 146, 149
u. s. w. Aber unsere Stelle tritt aus dem üblichen Schema der Anwendung durch
die Zufügung der Ablative ora und iHtg» heraus. Wenn iuncti hier „angienzend'
bedeutete, müssten wir, da Plinius zunächst die Küstenstämme von der .Schelde-
müudung ab nach Südwesten fortschreitend aufzählt, die Marsacer nicht nordöstlich,
sondern südwestlich von den Morinern ansetzen-). Damit wird aber niemand ein-
verstanden sein. Folglich ist, vorausgesetzt, dass die Marsaci an der Pliniusstelle
genannt waren, nur die Interpretation möglich, die ich mit Hülfe des Florus versucht
habe und die durch die Verwendung desselben Verbums bei beiden Schriftstellern
{iunxit — iuncti) nahegelegt wird. Gelingt also die genaue Lokalisierung der Mar-
sacer für die augusteische Zeit, so haben wir damit auch die Gegend, in der der
zweite Di'usushafen gesucht werden muss^).
1) Sowohl Mommsen (vgl. B. G. V S, 28 A, 2 und dazu Klio IX S. 4.30, 6) wie
V, Domaszewski (a. a, 0. S, 432) fassen ponies wie Becker auf
2) Konsequent ist es daher unstreitig, wenn derjenige, welcher Oromnrsaci bei
Plinius liest (Vragen a, a, O. S, 99), dabei an die Aremorici denken will.
3) Im Anschluss an die von mir [Klio IX S, 434) schon erörterte Möglichkeit,
dass die Marsacer östlich von den Cannauefaten gesessen haben, sei hier noch
nachträglich die Frage aufgeworfen : Sollte etwa Borma in der Nähe von
Fectio zu suchen oder gar mit dieser Station identisch sein?
Bei der letzteren Annahme würden zwei Dinge mit einem Schlage klar : einmal
11
260 MitieihoKjcn uttd Nudirichtcn.
Wenn endlich Holwerda tragt: -wie (lenkt K. sich Boulogne-sur-mer und die Nord-
spitze Hollands durch eine .Brückendaramstrasse' oder Brücken mit einander verbun-
den, quer durch oder über die breiten und grossen Ströme Hollands, von deren einem
Ufer man das andere kaum sehen kann?'', so antworte ich, dass ich zu der Ansicht
neige, dass wahrscheinlich die Strasse das Rheindelta, das, wie der spätere Bau des
Corbulokanals beweist (über ihn vgl. S. 447 und 448 Anm. 1), für den Schiffsverkehr,
nicht aber für den Landverkehr in Betracht kam, wohl durch Einbiegen landeinwärts
umgangen hat.
Personalien.
Maurice H o 1 1 e a u x ist tür weitere sechs Jahre zum Direktor der Ecole
fran^aise in Athen ernannt worden.
Im Dezember 1909 ist in Wien Regierungsrat Dr. M a 1 1 h ä u s M u c h, 78 Jahre
alt, gestorben.
Am 19. Januar ist August M e i t z e n gestorben.
Am 1. Februar starb Professor B. Niese, Ordinarius der alten Geschichte in
Halle, im Alter von 61 Jahren. N. war sehr produktiv und vielseitig. Ursprüng-
lich, wie Th. Noeldeke bezeugt, orientalistischen Studien geneigt, hat er das Ge-
samtgebiet der alten Geschichte durch seine ertragreichen Forschungen befruchtet
und dabei den Berührungen der klassischen Völker und ihrer Kultur mit denen des
Orients eine gewisse Vorliebe bewahrt. Seine mustergültige Ausgabe des Josephus
so\rie seiner Epitome und die bedeutungsvolle Untersuchung Kritik der beiden
Makkahäerhücher nebst Beiträgen zur Geschichte der makkabäischen Erhebung ge-
hören ganz, sein Hauptwerk, die dreibändige Geschichte der griechischen und ma-
kedonischen Staaten seit der Schlacht bei Cliäronea gutenteils hierher. Seit Droysens
schöpferischem und schwungvollem Werke die erste Behandlung der hellenistischen
Geschichte auf Grund des inzwischen so bedeutend angewachsenen Materiales und
mannigfach veränderter Anschauungen, wird dieses schlicht geschriebene Handbuch
seinen Wert neben den ganz anders gearteten Darstellungen von Beloch und Kaerst
behalten. Kurz vor Niese's Tode ist sein nützlicher Grtindriss der Römischen Ge-
schichte nebst Quellenkunde, wiederum erweitert, in vierter Auflage (München 1910) er-
schienen. Niese war ein ungemein sympathischer Mensch, dessen Andenken allen,
die ihm näher getreten sind, teuer bleiben wird.
Am 24. Februar starb Hamdi Bey. seit 1882 Generaldirektor der türkischen
Museen zu Konstantinopel, die die von ihm zu Sidon geborgenen herrlichen Sarkophage
hellenistischer Zeit aufnahmen und die erst durch ihn auf ihre wissenschaftliche Höhe
gebracht wurden, zugleich der Organisator archäologischer Forschung in der Türkei.
Am 26. Februar starb zu Paris H. d' A r b o i s de J u b a i n v i 1 1 e , Professor
der keltischen Sprache und Geschichte.
die Masse augusteischer Keramik, die gerade in Vechten gefunden worden ist (a. a. 0.
S. 436 A. 2) und dann die Fassung der Florusstelle, an der dem Satz Bornuim et
Gesoriacum etc. der andere vorausgeht, wonach Drusus am Rheine mehr als .50
Kastelle errichtet hat. Borma. das an der Spitze des zweiten Satzes steht, war
dann eines der neuen Rheinkastelle und zwar das wichtigste, weil es zugleich
Flottenstation wurde und südwärts durch pontes longi mit dem Ozean bei Gesoria-
cum, nordwärts durch einen Kanal (nach Ritterling die Vechte) mit dem lacus Flevo
in Verbindung gesetzt wurde, weshalb noch im 2. Jahrh. von selten des Legaten von
Germania inferior Weihungen an den Oceanus und den Rhenus hier erfolgen.
Es bleibt dann nur die Schwierigkeit, die Namensänderung Borma — Fectio zu er-
klären, die nicht so leicht wie diejenige von Gesoriacum in Bononia (darüber S. 429 f.)
zu lösen ist.
12
261
Frauen auf antiken Münzen ')■
Von II rieh Kalirstedt.
Das erste Vorkommen von Frauen auf antiken Münzen fällt in die
Zeit, in der Bilder von Sterblichen überhaupt in grösserem Umfange in
der Prägung zu erscheinen beginnen. Man kann, von dieser Zeit — dem
Ende des 4. Jahrhunderts — ausgehend, nun entweder ganz chronologisch
verfahren, oder das Münzrecht der einzelnen Staaten gesondert betrachten.
Ich wähle der Uebersichtliehkeit halber den letzteren Weg.
1. Ptolemaier.
Die erste Frau, die auf Münzen erscheint, ist die Lieblingsgattin Pto-
lemaios I, Berenike, die Mutter der d'eol aöe^fol.
Wir besitzen eine Anzahl Münzen von Kos, auf denen Svoronos (Ptol.
Nr. 83—90) ihr Bild mit gi-osser Wahrscheinlichkeit vermutet-). Es handelt
sich um Silber- wie Kupferstüeke , von denen die ersteren ihren Kopf
im Peplos auf der Rückseite, die letzteren auf der Vordei:,seite tragen.
Daneben erscheinen lokale Embleme und öfters der Name KQION. sowie
die abgekürzten Namen der Prägebeamten. Die Stücke fallen dann nach
310 (Okkupation von Kos durch Ptolemaios), wahrscheinlich erst nach
309, denn damals gab Berenike auf der Insel dem Thronfolger das Leben
und dieses Ereignis dürfte die Ausprägung der Münzen veranlasst haben.
Ferner gibt es Kupfermünzen von ßhodos, auf denen Svoronos (IV
34 f.) ebenfalls Berenike I wiederzutinden glaubt (bei ihm Nr. 91 — 92).
Vs: Berenike mit Stephane und Schleier; Rs: Schiffsvorderteil und Blüte.
PO. Diese Münzen fallen dann nach 304, denn damals wurde hier Ptole-
1) Die nachstehende Untersuchung wurde veranlasst durch eine in den numis-
matischen üebungen von Dr. Regling gestellte Aufgabe. Die damals entstandene
Arbeit, revidiert und erweitert durch das bei der Besprechung herbeigezogene Ma-
terial und die Beobachtungen Dr. Reglings, die er liebenswürdigerweise mit mir
durchsprach, liegt hier vor.
2) B. M. Cat. Caria and ishind^ S. 196 denkt an Demeter. Es fehlen aber Aehren
oder ähnliche Andeutungen. Six hatte an Artemisia gedacht (cf. Svor. Ptol. A' 7^^.)
aber die Technik ist zu spät und die Prägung zu reichlich für die kurze Zeit der
autonomen Regierung Artemisias.
Klio, Beiträge zur alton Geschichte X 3. 18
1
262 Ulrich Kahrsfedt.
lemaios I als -Jcjzt'jQ, Zeus-Heiland; gefeiert, ein Ptolemaion erbaut und
ein Paian zu seinen Ehren aufgeführt^), wozu sich die Verherrlichung
seiner Gattin sehr gut fügt.
Ferner finden wir bei Svoronos die grosse Reihe von Gold- '), Silber-
und Kupfermünzen, die nach seiner Meinung Berenike I als Königin von
Kyrene darstellen (Svor. Nr. 314—321).
314: A/. Vs: Berenike mit Diadem und Himation, jung.
Rs: BA^IA122H2 BEPEXIKH2. Steuer. Hörn. M.
315: A'. Vs: wie 314, dazu Kugelkranz.
Rs: wie 314. Dreizack statt Hern.
316: M. Vs: wie 315.
Rs: wie 314. Keule statt Steuer.
317: M. Vs: wie 315.
Rs: wie 316, Dreizack statt Hörn. Links P.
318: M Vs: wie 315.
Rs: wie 317, links IT".
319: M Vs: wie 315.
Rs: wie 316, links Silphion.
320: M Vs: wie 315.
Rs: wie 316, links Rad.
321: /^ Vs: wie 315, aber Berenike alt.
Rs: wie 316. kein Symbol links.
Alle Reverse werden von verschiedenartigen Kränzen umschlossen.
die hier gleichgültig sind.
Diese Münzen, die man bis auf Svoronos allgemein der zweiten Be-
renike zuwies, der Gattin des Euergetes (z. B. B. M. Cat. Hol. 59 f.), hält
dieser deshalb für solche der Berenike I, weil das Monogramm M, M, 1^
sich in kleinen Variationen auf fast allen wiederholt und Berenikes Solm
Magas Vizekönig von Kyrene war (seit 296).
Zunächst fällt auf, dass so plötzlich und unvermittelt neben den sich
eben erst schüchtern auf die Münzen wagenden Fraueubildern der auto-
nomen Inselstaaten, die keinerlei Beischrift haben, hier in Gold (V) und
Silber mit Kamen und Titel der Königin gepi-ägt werden sollte. Und
wie käme denn Berenike I auf kyrenäische Münzen?
Ptolemaios selbst fängt eben erst an, seinen Kojjf neben dem Alesan-
ders zu verwenden, im Hauptlande Aegypten ist das Bild des Herrschers
selbst noch nicht einmal als Münztypus in vollem Gebrauch, und da sollte
in Kyrene seine Gattin, die Mutter des Vizekönigs, mit Titel und kgl.
Emblemen prägen ? Kyrene in der Welt voran ? Kyrene, wo Berenike
1) Athen. XY. 969.
2) Echtheit zweifelhaft, vgl. Svor. A' pA» und Regung bei Svoronos IV 463. Ich
führe sie im folgenden mit auf; das Ergebnis wird durch die Frage nach der Echt-
heit von Nr. 314 f. nicht berührt.
Frauen auf antiken Münzen. 263
selbst nie gewesen ist, wo ihr Sohn erster Ehe nur als Statthalter, d. h.
ohne eigenes Münzrecht, residiert? Das Monogramm Mu berechtigt nicht
dazu, anzunehmen, dass eine Frau, die gar keine offizielle Stellung in
der Reichsregierung hat, plötzlich Ehren geniesst. die sich für den regie-
renden Herrscher erst zu entwickeln anfangen, und so alle allmähliche
Entwickelung, die wir an den Ptolemaiermünzen der beiden nächsten Ge-
nerationen wahrnehmen werden, zu negieren und ein unverständliches, will-
kürliches Vorgehen seitens Ptolemaios' I anzunehmen^).
Ganz anders aber verhält sich das alles, wenn wir die betr. Münzen
Berenike II, der Gattin des dritten Ptolemaios zuweisen. Erstens fallen
sie dann nicht so völlig aus dem Zusammenhang heraus (wir werden sehen,
dass es von Berenike II Gold- und Silberstücke gibt mit der Aufschrift
BEQ£Vixt]g ßaai?.iaat]z) und zweitens, und das entscheidet, ist Berenike II
wirklich Königin von Kyi-ene gewesen, was ihre Grossmutter eben nicht war.
Ma kann man auflösen wie man wiU, soll man durchaus an Mäfyag)
testhalten, so kann dies allenfalls den Vater der jungen Berenike bedeuten :
mit grösserer Wahrscheinlichkeit aber wird ein Münzbeamter darunter zu
verstehen sein, der am Hofe Berenikes fungierte.
Wir finden also Berenike I nur auf Münzen von Kos und Rhodos,
die mit dem Reiche ihres Gatten wohl in engstem völkerrechtlichen Konnex,
aber nicht in staatsrechtlicher Verbindung standen, nominell völlig auto-
nome Republiken, deren Beziehungen zimi Reiche von Alexandria auf der
Basis eines Vertrages gleichberechtigter Mächte beruhten. Diese prak-
tisch natüidich mehr oder minder abhängigen ;iö?.eiQ — die ich im fol-
genden ,Aussenorte" nenne — setzen das Bild Berenikes auf ihr Geld,
was eine ausgesuchte Höflichkeit gegen Alexandria vorstellt, aber auf
einen Beschluss der gesetzgebenden Faktoren einer Republik zurückgeht,
nicht auf ii-gend welche vom Reiche geschaff"enen Normen. Das Königreich
ignoriert in seinem Münzwesen die Existenz einer Gattin des Monarchen
vollkommen.
Erst später, nach dem Tode selbst ihrer Kinder finden wir sie apo-
theosiert auf Münzen mit ihrem Gemahl zusammen (s. u. bei Ptolemaios H).
Die Gattin und Schwester Ptolemaios H, die berühmte Arsinoe II,
die Witwe des Lysimachos und Ptolemaios Keraunos, ist uns schon von
bedeutend mehr Münzbildern bekannt.
1) Ein sebr iibnliclier Kopf, wie auf den Berenikemünzen — ■ wenigstens in der Haar-
tracht autfallend übereinstimmend — , findet sich auf Goldmünzen des Pyrrhos (vgl.
Imboof-BIumer, Mann. Gr. S. 1-tl f. PI. D. Nr. 1.5). Sichere Schlüsse sind daraus
natürlich nicht zu ziehen, am allerwenigsten eine Stütze für die Ansicht Svoronos'
zu ge'ft'innen, dass es sich um Berenike I handeln müsse, da Pyrrhos ihr notorisch
alle möglichen Komplimente gemacht hat (Plut. Pijrrh. 4: BiqsvIxijv /jaXtara i&egä-
Tieve). Es ist wohl ein Zufall, dass die Haartracht so auflallend gleichmässig ist —
bei den Gesichtszügen ist die Aehnlichkeit nicht so deutlich zu erkennen — oder
aber Epirus und Kj-rene, die an einheimischen Künstlern von Rang nicht gerade
Ueberfluss gehabt haben werden, haben sich von ausserhalb, aus derselben Quelle,
Modelle kommen lassen. 18*
3
264 UIrkh Kahrsfeclt,
Nr. 346, 351 f., 383, 386 f. bei Svoronos zeigen uns ein Bild, in dem
man allgemein Arsinoe erkennt, da die Züge der Frau mit denen auf spä-
teren Münzen, die ihren Namen tragen, übereinstimmen. Es sind dies
alles Kupfermünzen folgenden Typs:
Vs: Frauenkopf r., Stephane, Schleier.
Rs: Adler auf BHtz nach 1.. Legende: nTOAEMAIOT BÄSIAEQI.
Diese Stücke gehören, wie Svoronos IV 81 f. darlegt, in die erste
Klasse der Prägung Ptolemaios' 11^), sie tragen noch Monogramme statt der
seit Ptolemaios II, .Jahr 15, herrschenden Datierung. Einige von ihnen
(Nr. 346 und 352) zeigen ein Loch in der Mitte. Da diese Art zu prägen
später, seit dem 15. Jahre des Königs, auf Kupfer überhaupt dominiert.
so werden ■n'ir mit gi-osser Wahrscheinlichkeit Nr. 346 und 352 schon in
die Zeit der Münzreform setzen müssen (271). denn ich sehe keinen Grund,
ein Hin- und Herspringen des Systems anzmiehmen : erst ohne, dann mit.
dann wieder ohue. dann dauernd mit Loch. Die Stücke fallen zwischen
den Beginn des Reformjahres (Oktober 271) und den Tod der auf ilmen
noch menschlich dargestellten Königin (.Juni 270).
Mit dem Jahre 270 ändert sich plötzlich das Bild vollständig: Gold-
(8-Drachmen) und Silber-Münzen (10 Dr., 4 Dr.) — aber keine Kupfer-
münzen — zeigen das Bild der vergotteten Königin mit Schleier, Stephane
und Szepter (Svor. Nr. 408—410, 419—421, 428 f.. 432—435, 443—445,
454—456, 459—461. 471, 475—477. 486—490. 492, 495 f., 502 f., 508,
513. 517 f.). Der Datierungsbuchstabe steht bei. allen diesen Stücken am
Hinterkopf, wenn er überhaupt steht. Bei einigen aber fehlt er (Nr. 408
— 410). Diese erklären sich folgeudermassen :
Die letzten Münzen unter Ptolemaios H (nach Svoronos I Qvd- f.)
sind die aus dem Jahi-e fi = 247/6, d. h. ^ = 270/69. Ai'sinoe wurde so-
fort nach ihrem Tode (.Juni 270) konsekriert, die Münzdatieriuig begann
aber natürlich mit dem Jahresanfang am 30. Oktober 270. Die noch un-
datierten Stücke fallen also in die Zeit Juni-Oktober 270 -).
1) Diese ist (Svoronos a. a. 0.; Regling, Svoronos IV 464) sehr schwer von der
letzten Prägung Ptolemaios I zu scheiden. Das hat aber für unsere Untersuchung
keine Bedeutung, da die uns interessierenden Münzen (Arsinoe U) natürlich erst ge-
schlagen wurden, als Arsinoe Königin von Aegypten war (seit c. 277), also lange
nach dem Tode des Ptolemaios Soter.
2) Die Tabelle bei Svoronos a. a. 0. ist nicht ganz klar. Vielleicht meint S. das-
selba. wie ich, wenn er ansetzt: 271/0 und 270/69 ^ A, 269/8 = B u. s. w. Im übrigen
glaube ich nicht, dass die Einführung der Datierung durch den Tod der Arsinoe
veranlasst wurde. Wenigstens kann ich mir nicht recht vorstellen, wie das ge-
schehen soll, dass eine Regierung wegen des Ablebens einer Königin das Münzsystem
reformiert. Es handelt sich nur um ein zufälliges Zusammentreffen der so wie so
beschlossenen Geldreform und des Todes der Königin. Die konsekrierte Gattin des
Herrschers wurde nun natürlich als Münztypus bei der bevorstehenden neuen Emis-
sion benutzt und schon im selben Jahre mit der Ausprägung begonnen, aber veran-
lasst wurde der Beschluss einer Münzreform sicher nicht durch den Tod der Arsinoe
Frauen auf antihcn Münzen. 265
Der Vorderseite der Gold- und Silber-Stücke entspricht die Art, wie
die Kückseite bebandelt ist: die Legende lautet ylP^V A'0//v (pIAAAEA-
([>0T, und ein Doppelfüllborn mit Früchten nnd Bändern ist das Symbol
der neuen Göttin. Die silbernen, nur bis 265/4 geprägten Vier-Drachmen-
Stücke haben auf dem Revers einen Adler auf einem Blitz mit dem Mono-
gramm X. (Svoronos Nr. 410, 426, 429, 435, 445, 456.)
Soviel über Arsinoe II in Aegypten; nun die kgl. Münzstätten der
Nebenländer :
1. Kypern (Svor. 520 ff.) Vs. wie in Aegypten seit 270 (auf Ky-
pern nur V). aber ohne Datum. Rs ebenfalls wie dort ; dazu Monogramm
der Münzstätte : TJliUpoQ) ^afkajiiQ), Ki(iiov), KalQjiaaia), K( . . ? .
[Karpasia s. Svor. Nachtrag.]
2. Pboinikien ist ganz dem von Kypern Gesagten entsprechend.
An Monogrammen finden wir P ;= Tvqoq ; 2t(d(>}v), mit Datierungen nach
-Fahren Ptolemaios II; 6, m. m = IlToZsficdg. zum Teil mit Datierungen;
""I. '^, ni = loni], mit Datierungen wie Sidon ; lA 7^ := Fa^a, ebenfalls
solche Datierungen. (Svoronos: 680. 685. 696. 699. 747. 750. 752. 754.
779. 785. 794. 823.)
Soweit das Königreich. Ueber Tripolis hinaus nach Norden ist dieses
nicht vorgedrungen, die nächste Münzstätte, M a r a t h o s . zeigt abwei-
chenden Charakter. Wir findeii hier Münzen aus der Zeit vor dem Tode
Arsinoes (Svor. Nr. 844 ff.) :
Vs : Arsinoe (d. h. sehr wahrscheinlich Arsinoe) mit Stephane und
Schleier.
Rs- n^l [M(d)Q(a)d-(oQ)]. Asklepios als lokaler Gott oder andere
lokale Embleme. 845 f. tragen den Stadtnamen auf griechisch : MAPA-
OHNQN. Daneben Datierungen (30, 85, 36, 40) nach der Seleukiden-
ärai).
An Metallen ist Silber wie Kuj^fer in dieser Prägung belegt.
Man sieht es am vollen Gebrauche des Stadtnamens als Bezeichnmig
des Münzherren mid an dem Auftauchen des Kopfes der lebenden Arsinoe
auf Silber, dass wir hier nicht mehr auf dem Boden des ptolemaiischen
Staatsrechtes stehen, sondern im Bereiche der Aussenorte, die eigenes Münz-
recht haben und nominell wenigstens keine andere Regelung ihres Münz-
wesens und ihrer Prägung kennen, als die Beschlüsse der eigenen Stadt.
Marathos stellt sich also nicht den eben besprochenen Münzen von Sidon
270. Er gab nur eine weitere Möslielikeit, neue Formen zu schaft'en, die die alten
nunmehr ersetzen .sollten.
1) Diese rechnet Svoronos immer ;311/0; ist damit die Herbst oder Frühjahrsära
gemeint"? Die erstere. normale Zählung hat Jahr 1 = 312/1. 311/0 ist nur richtig,
wenn man für Phoinikien, wie in Jerusalem, Jahr 1 mit dem Frühjahr 311 (1. Nisan)
beginnen lässt, d. h. mit dem Beginn des 1. einheimischen Jahres nach der Einfüh-
rung der Aera.
266 Ulrich Kahrsfeät,
und Tyros an die Seite, sondern den oben erwähnten von Kos und Rhodos.
Ich ziehe hier die Parallele von Arsinoeia=:Ephesos heran ^).
Svoronos Nr. 890 zeigt eine Silherdrachme. die Svoronos der ägyptischen
Herrschaft über diese Stadt zuzuschi-eiben scheint.
Vs: Arsinoe II nach 1. Hinter dem Kopfe ^1.
Rs: ÄPEl mit DoppelfüUhorn.
Ebenso ein silbernes Drei-Obolen-Stück (Svor. Nr. 891) und Kupfer (892).
Svoronos' Ansatz ist unmöglich. Schon Imhoof- Blumer {Z. f. N. III
325) hat darauf hingewiesen, dass die Darstellung der Arsinoe auf den
Münzen dieser Art sich durch das Fehlen der Stephane von den ägypti-
schen unterscheidet. Das allein ist nicht zwingend, da Ephesos autonomer
Aussenort ist und nominell wenigstens prägen kann, was und wie es ^vill.
wenn es auch tatsächlich ein zweifelhaftes Kompliment vor Alexandria
wäre, die Vergottung der Arsinoe zur d-£Ü q^iMöe/.cfog zu ignorieren. Ent-
scheidend ist aber die Abkürz\;ng AP—I. die natürlich nicht AQai(v6)jgl.
sondern Agaifvoenüi') bedeutet. Die Münzen gehören also in die Zeit,
da Ephesos den Namen Arsinoeia offiziell führte. Dies war aber nur zu
Lebzeiten des Lysimachos der Fall, der Gatte der Arsinoe war und Ephesos
nach ihr neu benannte. Nach seinem Tode aber nahm ihre Stellung ein
rasches Ende, nur unter Lebensgefahr entkam Arsinoe der Empörung der
Ephesier (Polyän Till 57). Dann ist natürlich der der Stadt aufgezwungene
Name Arsinoeia auch nicht länger beibehalten worden.
Die Münzen stellen also ein Kompliment vor Lysimachos, nicht vor
Ptolemaios dar und als Gattin des ersteren. nicht des letzteren ist Arsinoe
auf den lokalen Münzen von Ephesos der Göttin angeglichen, bezw. sind
dieser ihre Züge verliehen worden.
Die Prägimg reiht sich also der Serie 875 — 889 an. die auch Svoronos
in die Zeit des Lysimachos versetzt. Hier ist ebenfalls auf „ arsinoeitischen "
Münzen Arsinoe der lokalen Göttin angeglichen. Die Münzen fallen zwi-
schen 286/5 (Xeugi-ündimg von Ephesos als Arsinoeia durch Lysimachos)
und 281/0. Es ist Silber, wie Kupfer aus dieser Reihe erhalten"-).
1) Regling. a. a. 0. S. 47.5 zieht für Nr. 890 — 892 die Gleichung Arsinoeia =
Ephesos in Zweifel, da auf ihnen Biene und Köcher fehlt. Natürlich hat es noch
mehr Städte gegeben, die in frühhellenistischer Zeit „Arsinoeia' getauft worden sind.
aber ich halte es nicht für nötig, diese Münzen von den sicher ephesischen abzu-
sondern. Sonst hätte man eine andere jtöAic anzunehmen, deren staatsrechtliche
Stellung der von Ephesos ganz analog ist. Die Resultate ändert das nicht, im Gegen-
teil, wir erhielten nur ein weiteres Beispiel für die bei Ephesos beobachtete Norm.
2) Ein interessantes Analogon hierzu hat Imhoof-Blumer im Jahresh. d. österr.
arch. Inst. VIII 227 f. aufgedeckt: die Münzen der Stadt Smyrna als ,Eurvdikeia'
mit dem Kopfe der Eurydike. der Tochter des Lysimachos. Also nicht nur die Gattin,
sondern auch die Tochter des Lysimachos geuiesst in seinem Machtbereich solche Ehren.
Man sieht, wie viel stärker und unmittelbarer der Einfluss des Lysimachos auf die
Städte sich geäussert hat. als der real ebenso starke der viel feineren und gedeckter
Frauen rtuf nnfikcn Münzen. 267
Die Müuzfresetze, tue uns hier angehen, können wir für die Zeit des
Ptolemaios Phihidelphos also formulieren :
Die lebe n d e Gattin des Königs erscheint auf K u p f e r ni ü n z e n .
deren Miinzherr ihr Gemahl ist, sie erscheint als M ü n z t y ]) und nicht
als mehr. Dagegen hat die vergottete Königin ein Bildnis recht
und eine eigene Legende mit ihrem Gottesnamen auf Gold und Silber
der Reichsprägung Aegyptens wie der Nebenliinder, aber eben nur als
Göttin, nicht als Frau. Mit anderen Worten : die tote Königin
steht dem lebenden Könige gleich, denn letzterer prägt
Gold und Silber mit eigenem Bilde und Namen und ist staatsrechtlich Gott.
Daneben benutzen dem Reiche verbündete Orte wie Marathos — wie
Kos und Rhodos schon früher taten — ihr Bild, um sie auf ihren Münzen
zu verherrlichen und so dem Könige eine Aufmerksamkeit zu erweisen.
Dieses Bildnis der Frau (auf M und /%) ist aber auch nur Typ und deutet
nirgends eine Münzherrlichkeit an.
Die Aussenorte sind also auf dem Standpunkte der vorigen Generation
stehen geblieben, während das Reich selbst von der Ablehnung jedes Bild-
nisses der Königin zu einer Zulassung der lebenden ohne Legende auf
Kupfer, der vergotteten auf Edelmetallen mit Gottesnamen übergegangen ist.
Hier seien auch gleich noch die Münzen erwähnt, die A r s i n o e mit
ihrem Gatten Ptolemaios zeigen :
Vs: AAEA^QN, Ptolemaios und Arsinoe mit Diademen
Rs: @EQN, entsprechendes Brustbild von Ptolemaios I und Berenike L
So sind Goldstücke von 8 und 2, SilbermUnzen von 4, 2, 1. V2 Drachme
vorhanden. Eine Datierung, die sich auf manchen Stücken findet, läuft
ebenfalls von 270/69 an, wie die der Münzen, auf denen sich Arsinoe II
allein findet. Diese Stücke bestätigen nur, dass auf Gold- und Silber-
mUnzen lediglich die vergottete Königin zu erscheinen berechtigt ist. Wie
lange diese Königin schon tot ist, bleibt sich natürlich gleich, die Gattin
des Soter steht der des zweiten Ptolemaios völlig gleich.
Svoronos weist von diesen sehr lange gepräg-ten Stücken Nr. 603 — 606.
613 f. 618. 621 Ptolemaios II. 934 der Zeit Ptolemaios III. 1229 der Zeit
Ptolemaios lY, 1247 f. der Ptolemaios V zu. Einige (Svor. Nr. 934) tragen
den Namen (iEQN AAEA0QN auf einer Seite vereinigt: das macht keinen
Unterschied für die staatsrechtliche Beurteilung.
Auch die Prägung mit dem Kopfe des Philadelphos allein auf Gold
und Silber hat Ptolemaios III fortgesetzt und der Typus hat sich in Aegyp-
ten, Phönikien und Kypern noch sehr lange, bis in die Mitte des zweiten
vorgehenden Ptolemaierdiplomatie. Der thrakisch-makedonische König und Kriegsherr
hat seine Macht über die tiö/.hq viel rücksichtsloser und brutaler zum Ausdruck gebracht,
während bei den Ptolemaiern die Komplimente der Aussenorte immer noch ein Mass
und einen Schein von Freiwilligkeit haben, wovon bei den umgetauften ionischen
Oi'ten nicht mehr die Rede sein kann.
268 Ulrich Kahrstedt,
Jahrhunderts vor Chr. erhalten. Dies ist ebenso in-elevant. wie die Bei-
behaltung des Doppelbildes ^).
Eine Generation weiter: Berenike II. die Gattin Ptolemaios III.
Goldene 5-Drachmen-Stücke. sowie Silbermünzen von gleichem Werte zeigen
auf der Vorderseite Berenike II mit Diadem imd Halsschmuck, auf der
Rückseite die Legende BEPE^IKH^ BAIIA122HX ein Füllhorn mit
Bändern und Früchten und je einen sechsstrahligen Stem rechts und links.
Die Kupferstücke dieser Serie zeigen Aramon-Zeus -), in der Weise wie
die Stücke Ptolemaios II seit 270. Das Charakteristikum der Serie ist
das Monogramm =ß. (962 f.)
Ebensolche Serien von Gokl- und Silberstüeken mit dem Bilde Be-
renikes II und derselben Legende sind mit den Monogrammen E. H, ^ imter
Ptolemaios III auch geschlagen worden: Gold im Werte von 10. 5. 2'/2,
1, Vä, 'li Drachme. Silber zu 12, 5, 2V2. 1, V« Drachme (Svor. Xr. 972.
978—991).
Die Erklärung der Monogramme geht uns hier nichts an. Ich ver-
weise auf die — z. T. recht problematischen — Auflösungen von Svo-
ronos, vgl. dazu Regling a. a. 0. 477, 480.
Wir sehen eine gänzlich veränderte Lage vor uns: keine einzige
Kupfermünze, aber Gold und Silber in Massen zeigt das Büd der leben-
den Königin, welche somit dem lebenden Könige gleichsteht oder aber.
anders ausgedrückt, schon bei Lebzeiten die Ehren der Konsekration und
Apotheose geniesst. Zwei Möglichkeiten der Erklärung gibt es :
Entweder kann die Entwickelung, die wir oben den Frauen ein sich
allmählich erweiterndes Bildnisreclit einräumen sahen, jetzt soweit ge-
kommen sein, dass auch Gold und Silber der Prägung mit dem Kopfe
der lebenden Königin freigegeben wäre oder aber wir müssen eine Aus-
nahme annehmen. Die Entscheidung bringt ein Blick in die Reihe der
Monarchinnen der folgenden Generationen: nirgends, werden ■vvir sehen,
wh-d das bei Berenike II übei-raschende Schauspiel wiederholt. Also
nimmt diese eine Ausnahmestellung ein. Der Beweis ist klar: als Ptole-
1) Als Parallele sei noch die geringe Ausbeute angeführt, die Inschriften und
PapjTi für die staatsrechtliche Stellung der Frau in dieser ersten Zeit geben. Letztere
datieren nach der Königin überhaupt nicht, offiziell wird in allen Urkunden ihre
Existenz ignoriert. Erst nach der Konsekration erscheint ihr Name in Datierungen,
da ihre Priesterin epouym ist.
Auch die Inschi-iften entspi-echen dem; zu ihrem Wohle ,i;76p" ■vrird öfters et-
was dargebracht oder errichtet (Strack Nr. 17 tl'.), aber nach ihrem Tode, was der
Beiname beweist, erscheint Arsinoe nicht nur auf Delos mit Apollo, Artemis. Leto
u. a. in gleichem Range genannt (Nr. 33). sondern auch auf Kj-pern und Amorgos, in
Mittelhellas und im Delta sind ihr Altäre und Weihgeschenke errichtet worden.
Von Berenike gibt es — entsprechend der an der Hand der Münzen gemachten Er-
fahrung — fast keine inschriftliche Erwähnung; nur eine kurze Inschrift (CIG 2615
= Strack 3) auf Kypern nennt sie, aber ohne Titel.
2) 969 und 971: Alesander den Grossen.
Fmitcn auf antiken Münzen. 269
niaios III zu dem grossen asiatischen Kriege auszog, liess er bekanutlicli
seine Gattin als Vizekönigin und Bevollniäclitigte in Aegypten zurück;
bei dieser Gelegenheit hat er ihr offenbar auch das Münzrecht anver-
traut und ihr auf diesem Gebiete alle Befugnisse, die er selbst genoss.
eingeräumt.
Es liegt auf der Hand, dass die oben besprochenen Gold- (y) und
SilbeiTüünzen von Kyrene hierher gehören und nicht zu Berenike I.
Sie fügen sich hier harmonisch ein, während sie an der von Svoronos
ihnen zugewiesenen Stelle der ganzen übrigen in den Münzen erkennbaren
Ordnung ins Gesicht schlagen. Allerdings möchte ich, wie auch z. B.
Wilcken Pauly-Wissowa s. v. Berenike (III 1. 284) tut, diese Münzen in
Kyrene vor die Vermählung mit Euergetes setzen, weil ihr Kopf noch
jugendlicher ist imd der Schleier noch fehlt. Das ist selbstverständlich
möglich, denn damals regierte sie als Königin [ßaaihaaa = weiblicher
ßaaiAsvg, nicht = yvvt] ßaaiZiojg). weil die männliche Seite der kyrenäi-
schen Dynastie ausgestorben war.
Dass Berenike damals in Kyrene selbständig herrschen durfte, ist
eine Abweichung des Staatsrechtes dieses Landes von dem ägyptischen,
wenigstens des ersten Jahi-hunderts vor Chr., denn bekanntlich hat dort
Berenike IV, die in ähnlicher Lage war. wie hier Berenike II, nicht
regieren dürfen, sondern sofort einen Gemahl wählen müssen, um die
Kontinuität der Regierung zu sichern.
Ferner lernen wir aus den Vorgängen unter Ptolemaios III, dass,
wie zu erwarten, der absolute König das Recht hatte, seine Befugnisse,
wie hier das Münzrecht auf Gold und Silber, auf bestimmte Zeit oder
dauernd der ihn vertretenden Gattin zu überlassen, die sie dann aber übte,
weil sie die Vertreterin, nicht weil sie die Gattin des Monarchen war;
das muss scharf geschieden werden.
Soviel über Berenike II in Aegypten und Kyrene. Wie steht es in
Phoinikien und auf K y p e r n ? Zimächst werden, wie oben gesagt,
die A/ und M-Münzen der Arsinoe weitergeprägt, der Kopf der Berenike
dagegen tritt nur auf Kupfer auf, weil der König hier selbst im Felde
stand und die Vertretung, die Berenike in Aegypten ausübte, hier keine
Geltung mehr hatte. In Tyros, Sidon, Gaza. Jope, Ptolemais prägt man
auf der Vs Berenike mit der Legende BEPENIKH2 BA2IAI22H2:,
auf der Ks Hörn und andere Symbole mit der Legende BAShVEQS
JTTOAEMAIOr (vgl. Svor. von m-. 1047 an). Hier tritt also die Kon-
tinuität der Entwickelung klar zu Tage: die Königin, d. h. die Gattin
des lebenden Herrschers erscheint im Bereich der kgl. Münze nur auf
Kupfer, wie eine Generation vorher, nur dass ihr Name neben dem des
Gatten in der Legende erscheint. Letzterer ist aber gleichwohl der Münz-
herr, sorgfältig hält man seine Legende fest und opfert lieber das be-
kannte Prinzip hellenistischer Prägungen, die Vereinigung von Kopf und
270 llrkh Kahrsfedf,
Namen (also als Umschrift) auf einer Seite der Münze zu venneiden.
Dieses Aufkommen des Namens der Könijjin ist der — freilich l)ald
wieder verschwundene — Fortschritt der Entwickelung dieser Generation.
Hierher gehören auch die schönen, aber seltsamen Stücke 899 f. bei
Svoronos: Goldene 8-Drachmen-Stücke deutlich nicht-ägyptischer
Prägung. Ys: wie in Aegypten Berenike, Ks: BEPENIKH^ BASIAIS-
2H2. Füllhorn, Biene. Svoronos lässt die Frage offen, ob die Stücke
unter Ptolemaios II oder III gehören : ist ersteres der Fall, so kommt
nur Kvi-ene in Betracht, wo es vor dem Antritte des Euergetes einzig
und allein eine BsQEvly.r} ßaaiZiaaa gab. Ephesos als ürsprungsort (so
Svoronos a. a. 0. und Head. H. X. 714 u. a.) ist trotz des Beizeichens
Biene sekr problematisch. Es gibt nun doch einmal keine Königin von
Ephesos. Hat Ephesos aufgehört, Aussenoi-t zu sein und ist kgl. Münze
und — während Ptolemaios III in Syrien kämpfte — ebenso wie die
Münze in Afrika Berenike übertragen? Das ist doch alles sehr unwahr-
scheinlich. Sicher ist es. dass die Münzen aus kgl. Prägestätte stammen,
dass diese Prägestätte bei der Uebertragung der Reichsverweserschaft mit
an Berenike kam und dass sie doch ausserhalb Aegyptens zu suchen ist.
Wir kennen die staatsrechtlichen Verhältnisse an den Peripherien der
Grossstaaten für diese Zeit herzlich schlecht, wissen vor allen Dingen
nicht, wie weit in Kleinasien königliches Gebiet ging und wo der Kranz der
Aussenorte sich daran schloss. Das wahrscheinlichste ist mir, dass die
Münze aus unmittelbar kgl. Gebiet entweder aus Kleinasien oder von
einer der Inseln stammt. Die Stadt Ephesos ist m. E. gänzlich ausge-
schlossen ^).
Zwei weitere Erscheinungen sind zu besprechen: 1) Berytos zeigt
Bei-enike II in der Gestalt Ai-sinoes II und mit der liegende AP2IN0HS
0IAAAEA0Or auf Gold (Svor. Nr. 1061 f.). Dies ist das erste Bei-
spiel einer Münzsorte, die sich fortan öfters wiederholt: Gold und Silber.
auf dem die jeweilig lebende Königin Arsinoe II, der vergotteten Ahn-
fi-au, angeglichen wird. Ein Münzrecht der lebenden ßaaiPuaaa folgt nie
daraus, denn ein Gott • — ^■ed (pi/.üdE?y(poc, — ist der MünzheiT. Die
Veranlassung der Prägung des Typus wird, wie Svoronos bei späteren
mit K bezeichneten Münzen gleicher Art wahrscheinlich gemacht hat. das
zehnjährige Hochzeitsjubiläum der Königin sein. Sie bedeuten kein Novum.
1) Bürcbner bei Pauly-Wissowa s. v. JEphesos. (V 2, 2794) denkt daran, dass Pto-
lemaios nacb dem Tode des Antiochos Theos 247/6 die Stadt, die ihm zufiel, seiner
Gattin geschenkt habe. Das würde also bedeuten, er stellt sich zu ihr, wie seiner-
zeit Lysimachos. So unptolemäiseh wie möglich ; nichts zwingt uns, eine so unge-
heure Vergewaltigung der ersten Stadt Kleinasiens anzunehmen. Ephesos ist sicher
;iö^.(C, Aussenort. geblieben und der kann nicht vom Monarchen verschenkt werden.
Auch die ägyptische Besatzung c. 241 (Euseb. Chron. Arm. I 251) ändert daran
nichts. Die deckte eben den Verbündeten, die Republik Ephesos. gegen den gemein-
samen Feind, Seleukos ü, bezw. Antiochos Hierax.
10
Frauen auf antil;en Münzen. 271
denn das Münzrecht gehört ja oben der verstorbenen Arsinoe. Uebrigens ist
CS durchaus überflüssig, mit Svoronos IV 184 eine Veränderung in der staats-
rechtlichen SteUung im Berytos (wo Nr. 1061 f. wegen des Beizeichens 14J
wohl sicher geprägt sind) anzunehmen. Unter Ptolemaios II gehört die
Stadt zum Königreich, es folgt nun aus den vorliegenden Münzen keines-
wegs, dass sie jetzt Aussenort war, im Gegenteil, die Prägung ist genau
die königliche mit Andeutung der Einzelgelegenheit, bei der sie erfolgte, ein
Aussenort setzt den Namen der Stadt auf die Münze, die hier fehlt. Die
Goldstücke sind also einfach kgl. ptolemäisch.
2) Abweichend ist, wie zu erwarten, die Prägung des Aussenortes
Marathos (Svor. Nr. 1064 ff.). Hier erscheint Berenike auf Silber,
ohne ihren Namen, aber mit Szepter, das sie in Aegjpten nicht führt.
Die Rs trägt den Stadtnamen — teils griechisch, teils phönikisch —
und wieder Datierungen nach der Aera von 312/1. Es handelt sich also
auch hier um Münzen der autonomen Republik Marathos, die dem Könige
in Alexandrien ein Kompliment machen will. Ausser auf Silber erscheint
Berenike auch auf Kupfer, was nichts ändert. Auch diese Stücke sind
städtisch.
Svoronos schreibt übrigens, um dies auch zu erwähnen, einen Teil der
Exemplare der Gold- vind Silbermünzen der Berenike in Aegypten der Zeit
Ptolemaios IV zu (Nr. 1113 if.) mit der Begründung, dass sonst keine sil-
bernen Dekadrachmen unter der Regierung des Philopator geschlagen
wären '). Dagegen hat schon Regling a. a. 0. 481 polemisiert, und aus dem
Vergleich mit den bisher gesicherten Resultaten ergibt sich sofort die äusserste
UnWahrscheinlichkeit des Ansatzes. Die Münzen — unter Ptolemaios IV
versetzt — würden eine Prägung mit dem Bilde der lebenden Königin
nach dem Tode ihres Gatten bedeuten, was an sich recht unwahrschein-
lich ist und jeden Sinn verliert, wenn man bedenkt, dass die ganze reiche
Prägung der Berenike auf dem Vizekönigtum an Euergetes' Statt basiert
war, ein Grund, der nach dem Tode des letzteren — wie auch schon in
den letzten .Jahren vorher — eo ipso wegfiel.
Um noch einmal das Resultat der Entwickelung dieser Generation
zu wiederholen : die Königin prägt Kupfer, und legal nur Kupfer,
weiter ; aber jetzt mit Namen neben dem des Münzherrn. Ausnahms-
weise wird ihr als Verti-eterin, nicht als Gattin, volles Münzrecht zuge-
standen. Sodann beobachteten wir hier den ersten Fall der Anähnlichung
der Göttin Arsinoe an die Züge der lebenden Monarchin. Damit betritt
das Reich einen Pfad, den die Städte längst beschritten haben : die
Königin der Staatsgöttin im Portrait anzuähneln. Es ist interessant, zu
1) Im Text IV 191 fl'. werden diese Stücke seltsamerweise gar nach Syrien ver-
wiesen, wo eine BEPENIKH BASIAI^^A ganz auffallend wäre. Daran ist gar
nicht zudenken. A auf Nr. 1116 als Jcc{ß(taxog) zu lesen, ist reine Hypothese, vgl.
IV 480.
11
272 ülrkh KnhrMcM,
sehen, wie vollständig gleichmässig die Arsinoe mit z. B. der Artemis
von Ephesos als Göttin behandelt wird, wie die erstere als Göttin genau
so real ist, wie irgend ein altehrwürdiges Numen ^).
Nun zu A r s i n 0 e III, der Gattin Ptolemaios IV. Ihre Münzen
zerfallen, wie nach den aufgestellten Prinzipien zu erwarten ist, in zwei
Klassen: erstens Goldmünzen (Svor. 1159. 1269. 1272) mit Szepter und
allen Attributen der Göttlichkeit, dazu dem Beinamen ^lAOTIATOPOS
und zweitens Kupfermünzen (Svor. 1160 ff., 1174?) mit ihrem Kopfe und
der Legende des Königs selbst. Es ist klar, dass die Kupferstücke vor.
die Goldmünzen nach dem Tode Arsinoes geschlagen sind.
Die letzteren fallen dann aber auch — was Svor. 1269 und 1272
richtig annimmt — später als der Tod des Ptolemaios Philopator selbst,
denn Arsinoe wurde von Ptolemaios selbst umgebracht, ohne dass etwas
davon in der Oeffentlichkeit verlautete. Erst nach dem Tode des Königs
wird es bekannt und führt nun zu hohen Ehren seitens der neuen Kegierungs-
männer und der Bevölkerung für die verstorbene Königin (vgl. Polyb. XV
25, 7 ff.; 33, 11 ff. Justin XXX 2, 7). Da hat natürlich Ptolemaios IV
keine Münzen wie Svor. Nr. 1159 schlagen lassen, denn jeder, der sie in
die Hand nahm, musste stutzen und sich mindestens darüber wundern,
dass der Arsinoe, von deren Ableben man nichts gehört hatte, plötzlich
in einer Weise gedacht wurde, die man sonst nur bei apotheosierten
Königsfrauen gewöhnt war. Die Münzen gehören also in die Anfänge
Ptolemaios V, später als der Sturz der Schreckensmänner um Sosibios,
deren Opfer Arsinoe III geworden war.
Zu erklären ist hier nichts. Dass die Typen der vergotteten Gattin
des Vorgängers auch unter dem Nachfolger weitergeprägt werden, haben
wir bei Arsinoe II und in beschränkter Weise bei Berenike I gesehen ; im
vorliegenden Falle kann es aber noch weniger Wunder nehmen, denn Arsinoe
^^^n•de ja eben erst imter Ptolemaios Epiphanes nachträglich apotheosiert.
Auch die Kupfermünzen vor dem Tode der Arsinoe sind selbstver-
ständlich und bedürfen keiner Erläuterung. Zu bemerken ist lediglich,
dass die Nennung des Namens neben dem des Gatten sich nicht durch-
gesetzt hat und hier wieder aufgegeben ist, vermutlich weil der doppelte
Name die gänzlich verschiedene Stellung von Münzherr (der König) und
dargestelltem Typ (die Frau) zu verwischen drohte.
Daneben stehen die goldenen Hochzeitsmünzen, auf denen Arsinoe III,
1) Auf Inschriften tritt Berenike II nicht mehr hervor, als Arsinoe IL Sie er-
scheint natürlich bei Lebzeiten als »fä svfpyezig (Strack Nr. 43, 4.5, 48 f.), daneben aber
einfach als yvvf/ xal adfX<p>'i (Titular). In Papyri wird nicht nach ihr datiert, auch
nicht, als sie Vizekönigin von Aegyi^ten war. Die Bezeichnung als &6« entspricht
dem grossen Fortschritt zum Gottkönigtum, der in die Zeit des dritten Lagiden fällt,
wurde natürlich ferner dadurch begünstigt, dass sie mehr als yyiv) ßctaü.f-.u)^. näm-
lich ßaai'haaa — weiblicher ßaailivi, wurde, d. h. die göttliche Stellung des Monar-
chen auf sich selbst übernahm, wenigstens so lange, als sie Reichsverweserin war.
12
Frauen auf antiken Münzen. 273
wie früher schon Berenike II, in Gestalt und mit der Legende der Phila-
delphos erscheint (Svor. Nr. 1163 tf.). Auf ihnen finden wir die Datie-
rnngsbuclistaben A = l und A = 11. Beide bedeuten nach Svoronos
dasselbe Jahr 211, das der Yermälilung. weil dieses das 11. des Königs
und zugleich das 1. der Königin war.
Ausserhalb Aegyptens finden wir in M a r a t h o s einen Kopf, den
Svoronos wohl mit Keeht als Arsinoe III deutet (Svor. 1197 fi".). Mara-
thos ist also — da die Münzen städtisch sind — noch immer der getreue
Aussenort des Reiches, der von ptolemäischem Münzregal befreit ist,
aber auch unter der neixen Regierung die Gelegenheit benutzt, in gewohnter
Weise der kgl. Familie zu schmeicheln.
Der Revers trägt neben dem Stadtnamen (phönikisch) Datierungen
nach Seleukidenäi'a ; erhalten sind die .Jahre von 95 — 108. Metall: Kupfer.
In gleichem Verhältnis zum Reiche steht die Stadt Phaseiis, deren
Silbermünzen (Svor. 1196) auf der Vs zwei Portraits, nach Svoronos,
Ptolemaios IV und Arsinoe III, tragen. Die Rs zeigt die Abkürzung
(PA^H, den Xamen des Beamten und ein Schitfsvorderteil.
Dazu kommt noch Methana im Peloponnes (Svoronos, Jouru. (Varch.
mtniism. VII 397 ff.) , das wohl seit 243 Aussenort des ptolemäischen
Reiches war.
jl v
^. Vs : Aphrodite als Arsinoe III, Rs: Ein Heros und Legende p T,
d. h. AQOi{voenoiv).
Die Münze ist interessant dafür, wie weit der Einfluss der ptole-
mäischen Macht reichte, staatsrechtlich bietet sie nichts neues: aus Höf-
lichkeit vor Ptolemaios gibt die Stadt auf ihren Münzen der lokalen
Göttin die Züge Arsinoes. Die Umnennung des Stadtnamens in Arsinoeia
ist gleichfalls nicht ohne Analogie.
Das Material, das Papvri und Inschriften für die staatsrechtliche
Stellung Arsinoes III ergeben, entspricht völlig dem über Berenike Ge-
sagten.
Der Gesamteindruck der Periode ist also ein Stehenbleiben auf dem
unter Ptolemaios Euergetes beobachteten Verhältnis. Die Erwähnung des
Namens der lebenden Königin auf Kupfer hat sich nicht durchgesetzt,
überhaupt ist das erste leise Abflauen der Bewegung zu bemerken, die
auf eine immer weitere Ausgestaltung des Büdnisrechtes der Frauen hin-
zudrängen schien.
Wie im grossen das Reich, so macht im kleinen unser Glied des
Verwaltungsorganismus einen Umschwung durch: eine rückläufige Be-
wegung beginnt. Unter Ptolemaios IV steht alles still, nicht nur das
Büdnisrecht der Königinnen; jetzt folgt die Reaktion.
Von Kleopatra I. der Gemahlin Ptolemaios V, kennen wir zwei
Sorten von Münzen:
13
274 Ulrich KaJrrsfcdt,
1. Die Hoclazeitsmünzen (Stoi\ 1241 f.), auf denen die Königin als
'Aqüivötj 0üüÖ£/.q:og erseheint, die uns bekannt sind.
2. Kupfermünzen, die in Paphos auf Kypern geschlagen sind (Svor.
1380 ff.) mit folgendem Aussehen:
Nr. 1380. /t. Vs: Ammonkopf. Legende: BÄ^LU22H2 KAEOHA-
TPAS.
Rs: 2 Adler. Legende: nTOAEMAlOI BA2IAEQS.
Nr. 1381. ^. Vs: Kopf der , Alexandria'. Legende wie 1380. Rs:
wie 1380.
Nr. 1382. PL. Vs: Isis, Legende und Rs wie 1380.
Svoronos IV 280 deutet diese Stücke als Vormundschaftsmünzen;
sie gehören nach seinem Ansatz in die erste Zeit der Regierung Ptole-
maios' VI, ihres Sohnes. Nattirüch lässt sich aus den Münzen Kleo-
pati-as I allein keine Entscheidung fällen, wir werden aber unten an
mehreren Analogien sehen, dass Svoronos recht hat. Es handelt sich um
das erste uns bekannte Beispiel eines auf Vormundscha f t basierten
Münzrechtes der Königin-Mutter. Die Form, in der es sich äussert,
ist also im Ptolemäerreich : Kupferprägimg ohne ihr oder des Mündels
Bild, aber mit beider Namen auf beide Seiten verteilt. Dies ist ein Novum.
Weiter: Kleopatra II, Gattin Ptolemaios' VI. und Kleopatr a III,
Gattin Ptolemaios VIII, die gewaltigsten Frauen der Ptolemäerdynastie
und zeitweilig die absoluten Herrinnen des Staates, haben überhaupt keine
Münzen geprägt, erscheinen auch nicht auf Münzen anderer Prägeherren,
weder innerhalb noch ausserhalb Aegyptens. Ausgenommen sind nur die
Hochzeitsjubüäumsmünzen der alten Form, wo sie sitb speck deae Fh'da-
delplu erscheinen (Svor. Nr. 1498 ff.). Die Legende lautet wie gewöhnlich
AP2IX0H2 0IAAAEA0Or. {Aqg. ßaaüiaar^g bei Svoronos ist ein
Druckfehler, vgl. IV 430 und die Abbildung III LV. 4).
Die hier gewonnenen historischen Resultate sind von höchster Be-
deuttmg: sie zeigen deutlich, dass die Stellung der Königin in dieser
Periode ebensowenig nominell dem Könige gleichberechtigt ist, wie
friiher. Wenn jemals in der Ptolemäergeschichte die Möglichkeit vorliegt,
über die staatsrechtliche Stellung der Frau Zweifel zu hegen und sie auch
de iure, nicht nur de facto als dem Monarchen gleichberechtigt anzusehen,
so ist es hier. Nicht nur zeigen die Historiker. Polybios, Livius, Justin,
die Chronogi'aphen. das gewaltige Uebergewicht der königlichen Damen
mit grosser Deutlichkeit, sondern auch die Papp-i und Inschriften ')
1) Die Inschriften Ptolemaios' V. und VI. zeigen in der Regel, die Ptolemaios'
\^II fast stets den Namen der Frau. Und die Papyri entsprechen dem. Datierungen
nach den Frauen Ptolemaios' V. und VI. finden wir zwar noch nicht, um so reich-
licher sind wir aber mit solchen nach den beiden Gattinnen Ptolemaios' VIII gesegnet :
P. Teb. I 5 (2 Frauen), P. Amh. II 44 (2 Frauen), P. Beinach 1 (2 Frauen), BGTJAW
993 (1 Frau) u. a. m.
14
Frauen auf antilcen Münsen. 275
scheinen etwas wie eine Sanitlierrschait anzudeuten, die ja Strack dem-
gemäss auch annahm, während Breccia und ihm folgend Beloch — wie
wir sehen durchaus mit lleclit — die entgegengesetzte Ansicht vertreten.
Wir müssen den Ptoleniäermünzen dankbar sein, dass sie ims eine so
durchaus eindeutige Antwort geben durch die rapide Abnahme des Biki-
nisrechtes der Frauen gerade in dieser Periode äusserst entwickelter
Frauenmacht ').
Eine Art von M ü n z r e c h t , aber kein Bildnisrecht Kleopatras III
weisen Svor. Nr. 1727 — 1731 auf. Es sind dies Silbermünzen, die in
na{q)og) geprägt sind. Sie zeigen den Kopf des Soter I und die regel-
mässige Umschrift Ptolemaios XI {nTOAEMAIOT BASIAEQ2), sind
aber durch ihre doppelte Datierung auffallend, die sowohl nach Jahren
des Königs, wie nach denen Kleopatras III, also der Königin-Mutter und
Vormündin, rechnet; z. B. Svor. Nr. 1727 lA (11) = H (8). Dies ist
eine zweite Art, eine Vormundschaft auf Münzen auszudrücken. Sie steht
hinter der oben bei Kleopatra I beobachteten Manier zurück, indem sie
den Namen der Mutter nicht setzt, übertrifft sie aber durch die Aus-
dehnung der Gerechtsame auch auf Silber -).
Ebenso geht es in den folgenden Jahrzehnten weiter: Kleopatra
Selen e, Gattin Ptolemaios X, (Svor. 1726) und vielleicht Kleo-
patra V Tryphaina, die des Ptolemaios Auletes (Svor. 1841, vgl.
IV 508) haben nur solche Hochzeitsmünzen mit Namen der Arsinoe Phila-
delphos aufzuweisen.
Wir kommen zur letzten Frau des Ptolemäerhauses, die in Aegypten
regiert hat, Kleop atra VII, der berühmten Geliebten Caesars und des
Antonius.
Für die nächste Zeit (s. u.) sei das incht-numismatische Material hier gleich kurz
mit abgemacht: Datierungen nach Ptolemaios X und Frau: Fayüm-Towns II 11; II
14. P. Teh. 17; 178; II 33. P. Beinach 9 f., 14 ft., 20. P. Lond. I 23. Pap. d.
Louvre (= Extraits et manuscrits Bd. 82) 5. BG U. III 994 iF.
Dieses Papyrusmaterial, das keineswegs irgend welchen Anspruch auf Vollstän-
digkeit macht, gibt die Lage wieder, wie sie tatsächlich war, wie die Petenten
und Briefschreiber sie sahen. An offiziellem Werte kann sich natürlich ein Papyrus
nicht mit einer Münze messen. Zu beachten ist auch noch, dass unter den Inschi-iften
die offiziellen den Namen der Königin weglassen, vgl. die offiziellste von allen, das
Dekret von Rosette unter Ptolemaios Epiphanes.
1) Es sei noch auf Svoron. Nr. 1732 hingewiesen, f^. Vs : Ammon. Rs : Adler
und K — A. Svoronos löst dies als K).(ionäxQuq) auf, analog Nr. 1733 A — B als ÄliS-
avÖQOV ßaailiwg. M. E. ganz irrtümlich, die Abkürzung eines Personennamens ist
ganz unerhört, nur Ortsnamen findet man so. Und ßaaiXsvg A?Jgav6(tog ist staats-
rechtlich unmöglich. Der ßaai'/.evg heisst Ptolemaios. , Alesander'' ist der Götterbei-
name. Es gibt doch auch keinen ßaat).evg Eie^yäzt/i: oder ßaat>.ii\; —iux/jq !
2) Dies ist eine Parallele zu den häufigen Papyrusdatierungen nach Kleopatra
III und Ptolemaios XI, z. B.: Fayüm-Towns II 12; P. Teb. I 210; P. Leipz. 1: P.
Beinach 22 ft'.; BGU. III 998 II. Vgl. auch P. Amh. II 51 nnd BGU. III 999 f. (Ptol.
XI mit seiner Schwester).
15
276 Vhivh Knhrstnlt,
Für die einzelne Zuweisung dei- Münzen verweise ich auf Regling
a. a. 0. IV 507 und Journ. d'arch. mim. XL 244 ff., wo die Anordnung
bei Svoronos richtig gestellt wird; die grosse Serie von Tetradrachmen
Svor. 1815 ff. gehört zu Kleopatra VII, dagegen die zweite von 1847 an
an erste Stelle unter Auletes.
Die Münzen, die in die Zeit Kleopatras VII gehören, teilen sich in
drei Grupi^en:
1. Königliche Münzen ihres Reiches.
M. Svoronos 1815—35. Datum: Jahr 1 — 22. Kopf Ptolemaios I.
Legende nTüAEMAlOI BASIAEQS. (Tetradrachmen.)
M: Svor. 1853. Datum: Jahr 6. Kopf Kleopatras. Legende A'^lj^O-
HATPAS BAEIAI^SHE. (Draclime.)
/t. Svor. 1871—73. Kopf Kleopatras. Legende KAEOnATPAS
BASIAIEIH^.
^. Svor. 1874. Kleopatra mit Kaisarion als Isis mit Eros. Legende
KAEOnATPAS BAS1A122HE.
/^. Svor. 1887 ff. (in Berj-tos geschlagen). Vs: Kleopatra mit
Legende BA2IAI2SHS KAEOHATFAX Rs: ETOTX KA TOI' KAI c
Kopf des Antonius.
2. Münzen der A u s s e n o r t e.
M. Svor. 1883 ff. Askalon. Vs : Kleopatra und Datierung (33 — 30
V. Chr.?). Rs: lokale Legende.
/^. Svor. 1886. Berytos. Vs: Kleopatra. Rs : Lokaler Gott Posei-
don. BH und Datierung. Jahr 21 = 6.
^. Svor. 1890 ff. Damaskus. Vs: Kleopatra. Rs: Lokale Embleme
und Legende. Datierung 36^32 v. Chr.
/t. Svor. 1894 ff. Tripolis. Vs: Kleopatra. Rs: Lokale Embleme
und Legende und Datierung Jahr 22, bezw. 23. Statt d. Embleme 1896:
Antonius.
JRl. Svor. 1905. Patrai. Vs: Kleopatra. Legende: BA21A1X:^A
KAEOITiTPA. Rs: Isisschmuck und lokale Legende.
3. Münzen des römischen Beamten Antonius.
M. Svor. 1897 f. (Antiochia Prägeort??). Vs: Kleopatra. Legende:
BA2IAI22A KAEOnATPA 0EA NEQTEPA. Rs: Antonius. Legende:
ANTQNIOE AITOKPATQP TPITON TPIQN ANAPÜN.
^. Svoronos 1906 ff. Vs: Kleopatra. Legende: CLEOPATRAE
REGINAE RE6UM (evt. dies mit dem Zusatz FILIORÜM REGUM).
Rs: Antonius. Legende: ANTONI ARMENIA DEVICTA.
^. Svor. 1899 f. (Kyrene Prägeort??) Vs: kein Bild. Legende:
BA^IA—SEA—NE. Rs :" auch kein Bild. Legende: .4i\^rß—ri7^—r.
Dieses Verzeichnis lehrt folgendes:
Kleopatra VII ist die einzige K o n i g i n des Ptolemäer-
hauses gewesen, die ein eigenes, niclit auf Vertretung des Gatten basier-
16
Frauen auf antiken Münzen. 211
tes M ü n z r e c h t iiusgeübt hat. Svor. 1853, eine Silberdrachnie vom
Jahre 46 v. Chi-., zei<?t uns ihr Bild als vollkommen autonome und sou-
veräne Münzherrin, ohne jede Andeutung von Vormundschaft. Dem ent-
spricht das Kupfer 1S71 ff.
Recht eingebürgert hat sich die unerhöi-te Neuerung aber noch nicht.
Bei weitem der grösste Teil des Silbers zeigt den Namen des Schatten-
königs Ptolemaios XIY als den des Münzherm (Svor. 1815 ff.). Auch
flüchtet sich die Monarchin noch gelegentlich unter die species deac als
Isis (/^. Svor. 1874), wenn sie sich auch selbst als ßaaiÄtaaa nennt.
Wie in Aegypten, so verfährt sie auch in den wiedergewonnenen Neben-
ländern. ^. (Svor. 1887 ff.) aus der Münzstätte von Bervtos ist königliches
Geld mit ihrem Kopfe, ihrem Namen und ihrer Doppeldatierung nach Jahren
in Aegypten und in Syrien. Der Kopf des Antonius deutet keine Münz-
herrlichkeit an, er ist nur ein aus politischen Gründen gewählter Typ.
Die Aussenorte. deren Zahl durch die Schenkungen des Antonius
wieder beträchtlich gestiegen ist. benehmen sich genau wie in der Zeit
ptolemäischer Grossmacht, sie prägen das Bild der Königin in Alexan-
drien auf ihre lokalen Münzen.
Interessant ist Berytos, wo aus demselben Jahre (21 = 6 der Kleopatra
= 32/1 V. Chr.) städtische Münzen (Svor. 1886) und königliche (Svor.
1887 fi'.) erhalten sind. Man kann nun die königlichen als früher an-
nehmen und an einen Abfall der Stadt denken, dann wäre es aber schwer,
die fortgesetzte Höflichkeit der Münzen auch des rebellischen Berytos
gegen Kleopatra zu erklären, ausserdem geht das .Jahr Kleopatra 21 noch
V 0 r der Schlacht bei Aktion zu Ende, ein Abfall der Phoinikier ist also
unwahrscheinlich. Umgekehrt wird man das Kichtige treffen: im Jahre
32/1 ist die Münze in Berytos königlich, d. h. ist die Stadt zum Königi'eich
gezogen worden. Es liegt nahe, dies mit den Seerttstungen gegen Octa-
vian in Verbindung zu setzen, die man wohl dadiu'ch zu sichern glaubte, dass
man ein unmittelbar königliches Regiment über die grossen Werftplätze,
z. B. Berytos einrichtete und die lockere Stellung als Aussenort abschaffte.
Das Datum der Abänderung (zwischen Augiist 32 und August 31) passt
recht gut. Warum gerade Berytos davon betroffen wurde und nicht auch
•z. B. Tripolis, ist natürlich nicht mehr zu bestimmen.
Die Münzen der dritten Gruppe sind römische und als solche später
zu behandeln. Kleopatra ist auf ihnen nicht Münzherrin, sondern von
dem MünzheiTn Antonius auf seinen Münzen dargestellt. Es handelt sich
nur lun eine Ehrung der verljündeten Monarchin seitens Roms. bezw. des
Mannes, der die Autorität Roms zu repräsentieren behauptete. Die ent-
sprechende Aufmerksamkeit von der anderen Seite stellt das kgl. Kupfer
von Berytos dar (Svor. 1887 ff.), wo Kleopatra auf eine Seite ihrer Münzen
den Kopf des Antonius setzt. Dieser steht hier in Parallele mit einer
Nike und Athene, wird also deutlich als Münztyp. nicht als MttnzheiT
Klio, Beiträge zur alten Geschichte X 3, 19
17
278 Ulrich Kahrstedt,
dokumentiert. Genau so ist es umgekehrt. Kleopatra ist ein Typus der
römischen Münzen, ebenso wie Antyllos (Svor. 1909 f.) oder irgend ein
Emblem. Dass Antonius auf seinen Münzen neben ihrem Bilde auch ihren
Namen setzte, ändert juristisch nichts, sondern zeigt höchstens, wie wenig
er mit seinen Aufmerksamkeiten auf solch höchst amtlichem Gebiet Mass
zu halten wusste.
Auf einer Reihe von Münzen führt Kleopatra das Beiwort dsu vs(o-
TEQa. Es sind dies Svor. 1887 S. (das kgl. Kupfer in Berytos von 32/1
V. Chr.), 1897 f. (römische Münzen, datiert durch Antonius IMP III =
aitoxqäxoiQ xqkov also seit 35 v. Chr. ^) , 1899 f. (ebenfalls römische
Münzen aus Antonius drittem Konsalat = 31 v. Chr. ^). Die Münzen ge-
hören also alle in die letzte Zeit des Lebens des Antonius und der Kleo-
patra, entsprechend der literarischen Ueberüeferung bei Plutarch. Antonius
54, wo die Proklamation zur vea "laig in Parallele mit der zur Gross-
königin und dem Triumph von 84 v. Chr. steht.
2. Das Seleukideiireicli.
Antiochos III 2Iayag hat als erster aller seleukidisehen Könige
Geld mit dem Kopfe einer Königin geprägt (Babelon. Eois de Syrie 424 ff.):
Ac. Vs : Weibliche Büste, die wohl mit Babelon als Königin anzusprechen ist.
Rs: Elephant und Dreifuss. Legende BÄ2IAEQ2 ANTIOXOr.
Weitere Beispiele bietet erst die Zeit Demetrios' I Soter (Ba-
belon a. a. 0. 791 ff.) Hier erscheint auf Silber, wie auf Kupfer der
Kopf der Königin L a o d i k e , der Witwe des Perseus , neben dem des
Gemahls, niemals allein. Die Legende der Stücke lautet einfach BA21-
AEQS AHMHTPIOr, bei Silber mit dem Zusätze 2QTHF0S. Die
Rückseite zeigt bei Silber eine Psyche, bei Kupfer eine Nike. Die chrono-
logische Fixierung der Emission ist sicher dadurch, dass einzelne Exemplare
(Silber) sich als überprägte Münzen des Timarchos von Babylon heraus-
gestellt haben, der 162 unterworfen wurde. Das Beiwort 2QT HP sihmwi
auch hierzu, denn Demetrios nahm es nach der Ueberwindung des Tyrannen
an. Der Schluss, dass danach die Kiipferstücke in die Zeit vor 162 ge-
hören, da sie diesen Namen nicht ti'agen, ist nicht sicher. Ebensogut
kann auch auf Münzen der gleichen Zeit das Epitheton weggelassen sein,
da seine Nennung keineswegs obligatorisch war.
Femer haben wir Münzen aus der Zeit Alexanders I Balas. die hier
in Betracht kommen und zwar sowohl Silber (Svor. Ptol. I rnt und Li-
teratur daselbst) wie Kupfer (Babelon a. a. 0. Nr. 928 f.).
Vs : Die Köpfe Alexanders und seiner Gattin Kleopatra Thea
(Tochter Ptolemaios VI). Ks: Verschiedene Typen mit der Legende nur
des Königs selbst.
1) Drumann-Groebe Gesch. Eoms I- 337.
2) Druuiaim-Groebe Gesch. Homs I- 346.
18
Frauen auf antiken Münzen. 279
Kleopatra erscheint dann in derselben Weise auch mit ihrem zweiten
(Statten auf Münzen verbunden (Svoronos a. a. 0. ttt^'), auch hier nur
der Name des Königs selbst: BA:£]AEQ:S MIMIITPIOY.
Am wichtigsten sind aber die Münzen Kleopatras aus der letzten Zeit
ihres Lebens, als sie für ihren jmigen Sohn Antiochos VIII Grypos die
Regierung führte, die Münzen, die sie als Vor m ü n d i n und nicht als
Oattin des Königs darstellen.
1. Ein Unikum des britischen Museums, eine silberne Teti'adrachme
mit nur ihrem Bilde und nur ihrem Namen BA^IAl—^H^ KAEOJTA-
TPA2 eEA2 EIETHPIAE. Das Büd hat voUen königlichen Schnmck :
Diadem, Stephane. {B. 31. Caf. Scki(cid Kincjs of Syrki S. 85.) Datiert
auf 125 T. Chr.
2. Silbermünzen mit den Köpfen von Mutter und Sohn ; auf dem Re-
vers BAIIAI2^H^ KAEOnATPAS und BASIAEÜ2 ANTIOXOT
mit verschiedenen Emblemen. Die Datierungen führen auf die Jahre 125,
124, 121, 120; daneben sind einige \mdatierte Stücke. (Die Münzen von
125 und 124 sind als in Sidon geschlagen bezeichnet: SIAQ und tragen
manchmal den Zusatz &EA2 zum Namen der Königinmutter, der auch
121 noch vorkommt.) Babelon Nr. 1336 ff.
3. Die entsprechenden Kupferstücke (Babelon a. a. 0.) haben, soweit
sie datiert .sind (125 — 120), nur den Kopf des Antiochos. einige undatierte
Stücke haben auch die beim Silber beobachtete Vereinigung beider Köpfe,
einige wenige von beiden Sorten haben nur Götterköpfe (1835 f.. 1367).
Die Legende ist stets, auch wo der Kopf des Grvpos allein erscheint:
BA2:iAi:£IHE KAEOHATPA^ KAI BA:£IAEQE AXTIOXOr, öfters
mit Zusatz ßEA2; manchmal fehlt das KAI.
Damit sind die Frauenbilder auf seleukidischen Münzen erschöpft.
Ueber das hier herrschende System ist folgendes zu sagen. Noch unter
Antiochos III. wo ein Bildnisrecht der Frau zum ersten Mal greifbar ■wird,
ist (Ue Prägung der ptolemäisehen analog: die lebende Gattin des Königs
erscheint ohne Namensnennung auf Kupfer. Dann aber lenkt das System
in andere Bahnen: Demetrios I. Alexandros I, Demetrios II haben das
Süber der Prägiuig mit dem Bude der Gattin geöifnet. zugleich aber eine
Beschränkung eingefühlt, dass nämlich der Kopf der Gemahlin nicht allein,
sondern stets nur mit dem des Monarchen zusammen erscheint. Eine
Nennung des Namens der Frau erfolgt auch hier niemals.
Interessant ist aber vor allem die Ausgestaltung des Vormimdschafts-
münzrechtes unter Kleopatra 125 — 120. Auch in Aegypten hatten wir
ein solches Recht gefunden, aber es beschränkte sich auf die Setzung
beider Namen auf Kupfer, bezw. beider Datienmgen auf Silber. So wurde
die Stellung von Mutter und Sohn angedeutet, nie durch Setzung des
BUdnisses der Regentin offen ausgesprochen.
Hier dagegen erscheint die letztere mit Bild und Titel auf Silber,
19*
19
280 Uh'kh Kahrstedt,
teils mit teils (selten) ohne ihren Sohn. Auf dem Kupfer wird sie stets
genannt, wenn auch nicht immer abgebildet. Die Prägung von Silber nur
mit dem Kopfe der ßaaihaaa und 5-fa ist aber augenscheinlich bald ein-
gestellt worden : das einzige erhaltene Exemplar stammt aus dem ersten Jahre
der Vormundschaft. Offenbar hat das Novum zu viel Aufsehen erregt.
Dagegen hat sich die Prägung mit den Köpfen von Mutter und Sohn die
ganze Zeit der Voiiuundschaft gehalten, auf Silber stets, auf Kupfer zum
Teil. Wir werden sehen, wie die hier gesehafl'ene Norm für das Yor-
mundschaftsmttnzrecht der Königinmutter foiigewii-kt hat. Die Süber-
prägung mit beiden Köpfen ist in solchen Fällen immer wieder nachge-
ahmt worden, dagegen hat der Präzedenzfall der völlig autonomen Allein-
prägung Kleopatras höchstens einen nach .sich gezogen.
3. Soustige hellenistische Staaten.
Der drittbedeutendste der hellenistischen Staaten. P e r g a m o n . weist
überhaupt kein Frauenbild auf Münzen auf. Keine Frau des Attaliden-
hauses ist auf dem Gelde des Reiches abgebildet oder genannt; nicht ein-
mal die Aussenorte haben es für gut befunden, die den Ptolemäem gegen-
über beliebte Schmeichelei auch hier anzuwenden. Dasselbe gilt von der
Dynastie von Bithynien.
Von den übrigen kleinasiatischen Staaten, in denen uns Frauenbild-
nisse auf Münzen begegnen, ist chronologisch an erster Stelle zu nennen
das Fürstentum, oder wenn man will Königreich Amastris (vgl. Iter.
d. nionn. Gr. d'Äs. min. 135 f. und Six, Kiini. Chron. 1885, 63 ff.).
Es gibt von Amastris, der Gattin des Klearch und Lysiniachos, der
Gründerin der nach ihr genannten Stadt, Münzen folgenden Aussehens:
1) M Vs : Amastris als Amazone Rs : Amastris sitzend, hält einen Eros.
mit Mitra. Bogen. Legende AMA2TPI02 BA2I-
AIÜSHS.
2) ^ desselben Typus.
M mit anderen Beizeichen.
4) /9\ mit Nike statt Eros auf der Rs.
An diese Münzen schliessen sich Stücke, die der Amastris nicht mehr
gedenken: die Amazone wandelt sich in ein Wappen ohne Portraitähn-
lichkeit. der Xame der Gründerin weicht dem Ethnikon.
Die zeitliche Ansetzung dieser Serien im JRecucU ist unmöglich. Der
Einschnitt wird dort beim Jahre 300 gemacht, als Amastris von Lysima-
chos Verstössen wird. Die Münzen, die sie nennen, sollen in die Zeit der
Ehe mit dem Diadochen gehören, während nach ihrem Sturze, also 300/299.
eine Ehrung der Amastiis unterblieben sei.
Dem widerspricht ganz deutlich Menmon IV am Schluss (FHG. lü.
530), der sagt, dass Amastris nach ihrer Trennung von Lysimachos und
der Beschränkung auf die Vormundschaftsregierung in Herakleia die Stadt
20
Fronen auf antiken Münzen. 281
Amastris anlegte. Die Münzen der ßaaiZiaaa 'AtidarQig gehören also in
die Zeit von 300/299 bis zu ihrem Tode, die zweite Klasse von Münzen
fiiUt später als ihr Tod.
Daraus geht deutlich hervor, ebenso wie aus der Legende „AMA-
^TPIO^ BA2IAI^:SJI2% dass es sich hier um ein wirkHches Münz-
recht handelt, nicht etwa um die Ehrung einer ßaaUiaaa durch einen
Aussenort. Amastris, die in Herakleia nur Königinmutter ist, ist in Ama-
stris Monarchin, so gut wie Ptolemaios in Alexandria, und schlägt als
Königin, d. h. als absolute Herrscherin, ihre kgl. Münzen. Als nach ihrem
Tode Herakleia an das Reich des Lysimachos kommt durch Ueberwälti-
gung ihrer Söhne, verwandelt sich auch Amastris aus einem Fürstentum
in eine 7i6?uc,.
Wir kommen zu K a p p a d o k i e u . zu Ariarathes IV und Xysa. seiner
Mutter.
R\ Vs. Die Köpfe von Mutter und Sohn mit Diadem und Schleier, bezw.
Tiara.
Rs. PaUas. Legende: BASIAISEHS NTSHS KAI BAEIAEQS
APIAPAMjr Eni0ANOT:E TOT YIOY.
Die Annahme von Reinach, Trois rotjaumcs. 46 ff., dass es sich lun
Vormundschaftsmünzen handelt, ist selbstverständlich richtig. Der Zusatz
Tov vlov beseitigt alle Zweifel. Wir finden hier also ein genaues Ana-
logen zu der zweiten Klasse der Vormundschaftsmünzen Kleopatras von
Syrien, nur noch deutlicher als solche kenntlich gemacht, als diese.
Königreich Pontos. Hier kennen wir aus der Zeit Mithradats IV
Silbermttnzeu [BeciieiL S. 12), die auf der Vs den König mit seiner Gattin
und Schwester Laodike. auf dem Revers Zeus und Hera stehend zeigen,
wähi-eud die Legende lautet: BAIIIAEÜE MI&PAAATOT KAI BA2I-
AI:E:SH:S AäOAIKH:S 0IAAAEAWÜX. Andere Süberstücke haben nur
Laodikes Kojif mid dementsprechend nur ihre Legende und nur Hera.
Die Münzen stellen das erste Geschwister-Ehepaar im pontischen
Hause dar. Die Betonung des „WIAAAEA^OI" und die Beziehung auf
Zeus und Hera legen es nahe, die Stücke als Hochzeitsmünzen aufzu-
fassen, die diese erste Ehe solcher Art gebührend verherrlichen sollen.
Für die Stücke mit Laodike allein hat man (vgl. Reinach Hist. p. l. monn.
131 ff. und dazu Regling, Wnrhenschr. f. M. Piniol 1903. 316) die Ver-
mutung geäussert, dass sie Vormundschaftsmünzen seien , dass Laodike
für einen uns imbekannten Sohn die Regentschaft geführt habe. Unbe-
denklich ist die Annahme freilich nicht. Die Reihe der pontischen Könige
ist uns seit Reinachs Untersuchung a. a. 0. so gut greifbar, dass fühl-
bare Lücken nicht mehr auszufüllen sind, aber gerade bei diesen klein-
asiatischen Hen-schen-eihen, z. B. Bithynien. hat man so oft einen aus
der Literatur nicht bekannten Fürsten einschieben müssen, dass die Ver-
mutung immerhin einige Wahrscheinlichkeit hat, so wenig man sie als
21
282 Ulrich Knlnskdt,
sicher betrachten und staatsrechtliche Maximen darauf aufliaueu darf.
Ist sie richtig, so haben wir hier einen Fall von Voriuundschaftsprä-
girng in der Art wie die einzelne Silbermünze Kleopatras von Syrien, einen
Präzedenzfall für diese: denn die pontische Münze gehört dann bald nach
dem Tod Mitbradats IV, also etwa 20 — 25 Jahre vor die Vormundschaft
Kleopatras in Syrien; diese Annahme aber, dass was selbst in Syrien sich
nicht durchsetzt, schon viel früher in Pontos, das doch wirklich nicht
fortgeschrittener war, als jenes, möglich gewesen sein sollte, ist nicht ohne
Bedenken. Eher könnte man versucht sein, die Laodike auf der Münze
mit der Mutter des gi-ossen Eupator zu identifizieren und in die Zeit von
deren vormundschaftlicher Regierung setzen (120 ff.). Das wäre dann eine
Nachahmung des soeben in Syrien gegebenen Beispiels.
Letztere Annahme ist auch entschieden der einer Prägmig der Gattin
ohne Nennung des Gemahls vorzuziehen, denn diese wäre ganz singulär.
die Vormundschaftsprägung hätte aber doch wenigstens ein Analogon.
Ein Bedenken wäre höchstens, dass die zweite Laodike dann nicht mit
der ersten zu identifizieren wäre, wobei die deutliche Identität des Rück-
seitentyps (Hera) Schwierigkeiten macht'). Immerhin wird man bei der
Vormundschaftsmünze stehen bleiben müssen").
Ehe ich die späteren uns hier angehenden Fälle pontischer Prägung
behandele, muss ich die noch übrigen hellenistischen Staaten oder Staaten
der hellenistischen Kulturwelt besprechen, denn diese späteren Pontier
sind bereits dem römischen Einflüsse unterworfen, zeigen also nicht mehr
eine rein hellenistische Form des Münzrechtes.
Dagegen gehört die Prägung der Dyuamis noch vor die Geltend-
machung kaiserlicher Normen für die von ihr beheiTschten Gebiete. Dy-
namis war die Gattin des Asander. des Mörders des Pharnakes, später
des Scribonius, der ihrem ersten Gatten nachfolgte und zuletzt, nach Scri-
bonius' Sturz, des römischen Vasallenfürsten Polemo I von Pontos. Von
ihr ist eine Goldmünze erhalten (Sallet, Beiträge zur Geschichte tmä Nu-
1) Die Aehnlichkeit der Gesichtszüge ist nicht so gross, dass sie die Trennung
absolut verbietet. Die Laodike auf der Münze mit Mithradat hat ein ganz anderes
Kinn als die auf der anderen Münze (Reinaeh a. a. 0. PI. VI und S. 12: veuve de
M IV ou \).
2) Reinach L'liistoire p. 1. mon». S. 132 macht auf eine Drachme von Amisos auf-
merksam, die nach dem Monogramm in die Zeit Mithradats III gehört. Diese zeigt
einen Frauenkopf auf der Vs, auf der Rs das Monogramm BA — .l.-l, das Reinach
ßa{aiXlaarji) Aa{oäixrjg) lesen will. Die Abkürzung wäre ganz ungewöhnlich und ich
kann mir nicht vorstellen, wie eine Stadt oder ein kgl. Münzbeamter — denn wahr-
scheinlich war Amisos damals bereits königliche Stadt — den Namen der Königin
so verstümmelt. Sollte es sich auch hier um Vormundschaft handeln? Das wäre
also abermals eine Alleinprägung auf Silber. Aber sicher ist die Auflösung keines-
wegs, selbst wenn man mit Reinach sich dazu entsohliesst. anzunehmen, dass Laodike
ehrenhalber in dem nach R.s Ansicht noch autonomen Amisos das Jahresamt führt
und ihr Name gleich dem anderer Archonten abgekürzt wird.
22
Frauen auf antiken Münzen. 283
mismatih der Könige des cimnierischen Bosporus S. 15 ff.), die ihren Kopf,
wie ihre Legende zeigt: BASIAISEHS AYNAMEQS; dazu die Datie-
rung 281 bosp. Aera = 17/6 v. Chr. Diese Münze ist geschlagen zwi-
schen dem Tode des Asander und der Ehe mit Scribonius, also als Dy-
namis als selbständige Königin herrschte. Sie trug das Diadem, sie war
ßaaiXiaaa nicht = yvvii ßaaUeojg, sondern als weiblicher Monarch ; dem
entspricht der Befund der Münze, es liegt kein spezielles Frauenbildnis-
recht voi-, sondern das allgemeine Münzrecht des Souveräns.
Interessante Münzen weist die Stadt K i o s in Bithynien auf. Sie Iiat
Kupfermünzen von zwei verschiedenen Königinnen. Die älteren zeigen
einen weiblichen Kopf und die schon im Kreise stehende Aufschrift BA-
2IAI:II:H2 OPSOBAPIOS MOTSHX die Rückseite zeigt den Stadt-
heros Herakles und die Legende nPOY^EIEQX TÜX HPOS f)AAA2:-
2HI {Eecueil S. 316). die wohl späteren tragen einen anderen Kopf mit
der Umschrift ÜPOAAATUO^ BASIAEÜS ATKOMHAOT^ (-JlTA-
TPOI {Eecneil a. a. 0.). Ks wie oben. Beides /t.
Heinach, Trois Roj/aumcs S. 138 ff. vermutet , dass 0 r s o b a r i s -
M u s a von Pompeius, Orodaltis von Caesar eingesetzt ist ; das letz-
tere ist möglich, da wir 47 einen Lykomedes. der eventuell ihr Vater sein
könnte, als Fürsten oder, wenn man will, König von Komana finden (Strabo
XII. 3. 38. Reinach S. 139). Eine Orsobaris kennen wir als Tochter
des Mithradat. die Pompeius im Triumph aufführte, aus App. Mdlirud. 117.
Dass nun diese nach der Gefangenschaft in Rom eine Herrschaft in Asien
empfangen haben soll, wie Reinach S. 140 meint, ist nicht gerade wahr-
scheinlich, trotz Caesars Rede für die Bithyner 63 (s. Gellius V 13. Rei-
nach S. 142). Immerhin ist eine bessere Erklärung mit unserem Material
nicht zu beschaffen.
Bei beiden Münzsorten ist zu beachten, dass nicht nur die Frau son-
dern auch das Ethnikon des Ortes im Genetiv steht, man also zweifel-
haft sein kaim, wer der MünzheiT ist. Namentlich der zweite Fall, Oro-
daltis, ist wohl am einfachsten so zu lösen : Lykomedes hat ein Aufsichts-
recht über eine Anzahl Städte von Caesar (?) erhalten, unter ihnen auch
über Prusias am Meer. Dieses ist also sozusagen sein Aussenort und
setzt, um ihm ein Kompliment zu machen, seine Tochter auf die städtische
Münze. Daher kommt die auffallende Ausdrucksweise ßaai/.ioig . . . ^t'-
yaxQÖg. Eine zweite Möglichkeit ist : Da Prusias von seinem Hauptort, Ko-
mana, zu weit entfernt liegt, hat Lykomedes seine Tochter dorthin dele-
giert und hat ihr zugleich ein beschränktes Münzrecht auf /% übertragen,
etwa wie Euergetes seiner Gattin ein imbeschränktes auf /V und M übertrug.
BaalZiaaa ist sie nicht, sondern nur 9-i'7«r»;o ßaoiZicog und nur als solche
kann sie sich titulieren.
Die Orsobaris dagegen ist ßaai/.ioaa. also entweder Königin oder
Gattin eines Königs, dem die nöhg eine Aufmerksamkeit erweisen will
23
284 Ulrich Kalirstedf,
oder aber eine Selbstherrsclieriii. die irgendwie in Parallele mit den IJqov-
oidg, denn diese werden ausdrücklich genannt, ein Münzrecht ausübt.
Von den Staaten Kleinasiens bleibt Galatien zu behandeln. Hier
kommt eine SUbermünze in Betracht. \s: Bä:SIAEQ2 A[HIOTAPOr
0I]AJJEA0OT. Kopf des jungen Königs Deiotaros. Rs: JiA^IA12i:-
^H^[AA0B0]riQNA2. Büste des Adobogiona (vgl. ßeinach riüst.p.lni.
151 fif., Becndl S. 127, Dressel, Z. f. Xtim. XXI 22ß). Mit vollem Rechte
hat man aus der Münze des jungen Deiotaros (III) geschlossen, dass es
sich um Vormundschaft handelt, dass die auf der Münze dargestellte Ado-
bogiona als Königinmutter die Regierung leitet. Eecueil a. a. 0. wird die
Münze 31 — 5 v. Chr. gesetzt. Dazu ist zu bemerken: Deiotaros III kommt
durch den Tod seines Vaters Kastor auf den Thron. Dieser erfolgt
wahrscheinlich 36 v. Chr. Die Münze gehört also sicher in die Mitte der
30er Jahre, ist auf keinen Fall über 31 hinunterzurücken, wo Deiotaros
als erwachsener Fürst den Antonius nach Aktion begleitete i). Damit ist
nun die Datierung auf der Vorderseite in Verbindung zu bringen: ZKV.
Man hat dies 427 lesen woUen. Damit ist garnichts anzufangen. Was
soll das für eine Aera sein, die ungefähr 463/2 beginnt, nach der die
galatische Dynastie rechnet, und die doch fast zwei .Jahrhunderte über die
Begründung des galatischen Staates überhaupt hinausreicht? Ich lese da-
her lieber V als Jahreszeichen ^) (400 ist auch nicht V sondern Y) und
rechne ,Jahr 27" = 36 v. Chr. Denn 62 v. Chr. ist die Dynastie durch
Pompeius in Galatien eingesetzt worden, das ist ein Zeitpunkt, der eine
Aera begreiflich macht.
Staatsrechtlich liegt kein Novum vor, sondern nur ein neues Beispiel
für die verbreitete Vormundschaftsprägung auf Silber, die sowohl die
Mutter, wie den Sohn zur Geltung kommen lässt.
Im hasmonäischen Juden staat kommt eljenfalls ein Fall
von Frauenregierung vor: Salma Alexandra, die Witwe des Ale-
xandres .Johannes , als Vormündin ihrer aus der Geschichte des Pom-
peius bekannten Söhne Hyrkanos und Aristobulos. Wellhausen, Isr.-Jiid.
Geschichte S. 268. bestreitet die Existenz von echten Münzen der Alexan-
dra überhaupt, während Madden, Coins of the Jews, 2. Aufl. S. 91 f. ihr
einige Kupfermünzen zuschreibt, die aber aUe einen äusserst ungewis-
sen Charakter zeigen. Stücke mit der Legende BAS . . AAES . . v;nd
c"in"n -i:nm '?n:n fnrn ;r:n,T'
sind ihr sicher abzusprechen, die hebräische Legende weist sie unbedingt
dem König, bezw. Hohenpriester Alexander Johannes zu, dem Gemahl der
Sahna Alexandra.
1) Plut. Änt. 61. 63. Dio 50. 13. 5. Diuuiaim-Groebe Gesch. Borns I - 347 Anm. 13.
2) V wäre dann nicMs als eine abweicliende Form des auf seleukidiscben Münzen
und Inschriften oft genug belegten Jabreszeichen L, dessen verschiedene sonstige
Gestalten aus den Papyri bekannt sind.
24
Frauen auf antiken Münzen. 285
Ganz unsicher sind die von Reichhardt in den Wiener numismatischen
Monatsheften 1869 und von Madden im Num. Chron. 1865 veröffentlichten
Münzen. Keine Legende ist völlig lesbar, auf dem einen sind nur die
Buchstaben AI^ zu unterscheiden.
Ein drittes Kupferstück von nicht viel besserer Erhaltung trägt nach
Madden a. a. 0. S. 92 die Legende BÄ2IAI2 AAEE und einen Anker.
Die Rs zeigt eine achtstrahlige Sonne, zwischen deren Strahlen hel)räi-
sche Buchstaben gestanden haben sollen, von denen man noch ein r zu
erkennen glaubt.
Irgend welche Schlüsse aus diesem Material zu ziehen, ist unmög-
lich. Auf Vormundschaftsmünzrecht fehlt jede Anspielung und an eine
Prägung des Königs mit der Legende seiner Gattin zu denken, ist auch
nicht eben ratsam, da nirgends ausser auf der ersten sicher ihm zuzu-
weisenden ein Müuzherr eindeutig zu erkennen ist. Auf dieser aber ist
von der Gemahlin gamicht die Rede. Auch der Anker zwingt nicht eine
besondere Emission mit dem Xamen der Alexandra anzunehmen, im
Gegenteil ; dieses Zeichen ist auf den Münzen des Alexandros Johannes
ganz gewöhnlicli.
Wir wenden uns zu den östlichsten Staaten der hellenistischen Welt,
den Fürstentümern Baktriens.
Hier ist zunächst eine Silbermünze des Königs Eukratidas zu nennen,
dessen Legende BA2IAEr2 MErA:S EIKPAinAS und Büd mit
Diadem und Hebn die Vs einnimmt, während die Rs 2 Büsten mit der
Legende HAIOKAEOYE KAI AAOMKHS zeigt. Ich sehe mit dem
B. AI. Cat. S. 19 in ihnen die Eltern des Münzherra Eukratidas^). Die
Münze soll das Andenken der Eltern feiern, etwa wie die jitolemäischen
Goldmünzen der SeoI 'Ade/.<foi unter Euergetes.
Interessanter sind die Silber- und Kupfermünzen der Agathoklei a
(vgl. Rapson in der Corolla numi.smntica 06, Festgabe für Head S. 2-15 ff.) :
Vs: BA2IAEQS 2QTHP02 ETPATÜyOS KAI AFAfJOKAEIA^.
Beide Büsten.
Rs: Athene und Monogramm l~3;P. Indische Legende, die nur Strato
nennt {^) -).
Ferner (ebenfalls M) Vs: BA^IAl^Ili:^ eEOTPOnO[r] AFA-
0OKAEIA2, ihre Büste.
Rs : Indische Legende, nennt nur Sti-ato: der stehende -König" auf
der Rs ist natürlich Typus, nicht Portrait. f^ ebenso, Rs sitzender
Herakles.
1) B. M. Cat. S. 21 setzt dagegen auch den älteren der beiden Heliokles als
Sohn oder Bruder des Eukratidas an. Ich wäre entsprechend der Gedächtnismünze
geneigt, die Münzen des Königs Heliokles eben dem von seinem Sohn gefeierten
Vater Heliokles zuzuschreiben.
2) = B. M. Cat. S. 4:3.
25
286 Uhich Kuhrstedt,
Dazu Kupfer Vs : BA2IAEQ2 EnMANOl'}- KAI AIKAIOT
^TPATQKO^. aber Agathokleias Büste. Rs: nur seine Legende auf
indisch.
Endlich Silber, das von Agathokleia überhaupt nichts mehr weiss.
Wir haben hier also Münzen, die nur die Frau, solche die nur den
Mann, solche die beide als Münzhen-en nennen. Rapson a. a. 0. hat die
Vemiutung geäussert, dass Agathokleia die Mutter und Vormündin des
jungen Straton gewesen sei; nach dem oben beobachteten Material kann
dies nicht bezweifelt werden. Wir beobachten hier also ein allmähliches
Zurückdräugen des Vonniuidschaftsrechtes in vier verschiedenen Phasen.
I. Agathokleia: Portrait und griechische Legeude. M. ^.
Straton: Indische Legende, kein Portrait.
II. Agathokleia: Portrait und griechische Legende. A*v.
Straton: Portrait, giiechische. indische Legende.
III. Agathokleia: Porti-ait, aber keine Legende. /%.
Straton: Legende auf giiechisch und indisch.
IT. Agathokleia: nichts. A*\.
Straton: Portrait und Legende auf griechisch und indisch.
I und n zeigen zwei Phasen ausgebildeten Vormundschaftsrechtes,
die Königinmutter erscheint in Bild und Legende. III ist schon nicht
^"iel mehr als eine Ehrung der abgedankten Mutter durch den emanzi-
pierten Sohn, er allein ist Münzherr, das Portrait Agathokleias ist auf
das Niveau der Prägung mit dem Kopfe der lebenden Königin in Aegypten
und sonstwo gesunken '). IV nennt dann die Mutter überhaupt nicht mehr.
Dazu kommt noch die vei-einzelte .^-Prägung, die uns Hermaios und
K a 1 1 i 0 p e nennt {B. M. Caf. S. 66) :
Vs: BA^IAEÜ^: ^ÜTHPO^ EPMAIOT KAI KAAAIOnHI.
Beide Köpfe mit Diadem.
Rs: Dasselbe auf indisch. Der König sitzend.
Die Münze ist genau analog den Vormundschaftsmünzen in Syrien
imd bei Agathokleia in Baktrien : es ist also wohl, wenn auch nicht zu er-
weisen, doch das wahrscheinlichste, auch hier an eine Vormundschaft der
Mutter über den Sohn zu denken. Im genaueren entspricht das Stück
der Phase II der Agathokleia. nur dass hier die Mutter auch in der indi-
schen Legende genannt wird.
Noch ein Staat bleibt im Osten zu erledigen: die Part her. Zwei
Beispiele können vrir aus dem Bereiche ihrer Münzprägung heranziehen.
Zunächst Silber- rmd Kupfermünzen Phraates V Phraatakes, des Sohnes
Phraates IV und der T h e a M u s a , der diesem von Augustus geschenkten
italischen Sklavin, die bald zur legitimen Königin erhoben wurde. Sie
setzte die Entfernung ihrer Stiefsöhne zugunsten ihres eigenen Sohnes
1) Es erscheint, wie dort auch nur auf Kupfer.
26
FrdHi'u (Ulf aidikoi Miimen. 287
(Itircli und ilir ist Plinuites auch orleo-en, Avorauf Phraatakes den Tliron
bestieg.
Aus dessen Hegierunicszeit nun gibt es Silbermünzen, deren Vorder-
seite den König mit der Legende BA::£L\EQ:S BASIAEQN und deren
Revers Thea Musa zeigt mit der Legende (')EAS OrPANIAS MOTEHE
BA2IAI22H2. Man kann liier nicht an Yormundschaftsmünzen denken,
denn wenn auch Phraatakes als Knabe auf den Thron gekommen ist —
wahrscheinlich 9 v. Chr. und er kann nicht vor 21 geboren sein, da Thea
Musa erst 22 nach dem Osten ging — , so sind doch die Münzen nicht
darauf basiert, dass die Muttei- die Zügel der Regierung führte ; denn die
Datierung gerade der Stücke, die Musa zeigen und nennen, führt in die
Jahre 313 — ;51.5 seleukidischer Aera. d. h. 1 — 3 n. Chr., nnd die Stücke aus
den ersten Jahren des Phraatakes nennen die Mutter gar nicht (B. 31.
Caf. Parthia S. 139 ff.).
Das Kupfer folgt dem nämlichen Prinzip (a. a. 0. S. 141). nur dass
die Namen nicht genannt werden.
Da ein Vormundschaftsrecht ausgeschlossen ist . bleiben nur zwei
Möglichkeiten; entweder ist Thea Musa schon gestorben und die Münzen
verherrlichen die Vergottete, analog den 0iMöeZfog-M.imzen der Ptole-
maier, wozu der Beiname OYPANIA sehr gut passen würde, oder aber
wir greifen auf die Nachricht zurück, die Josephns {Auf. XVIII 2. 4)
überliefert, dass Phraatakes mit seiner Mutter eine — bei den Parthern
nicht so ungeheuerliche — eheliche Verbindung eingegangen sei. Diese
Annahme ist wohl noch die wahrscheinlichere von beiden.
Dann wäre kein Novum zu konstatieren; Prägungen mit dem Bilde
des Königs und seiner Gattin sind uns schon wiederholt begegnet. Ge-
rade in Syrien, wo man zuerst nach Analogien zu suchen hätte, begegnet
uns eine solche Prägung luiter drei Königen (Demetrios I. Alexandros I,
Demetrios II). Abweichend ist nur, dass Phraatakes die Köpfe auf beide
Seiten verteilt, wie eine Generation vorher Antonius und Kleopatra getan
hatten, von wo es vielleicht entnommen sein könnte.
Noch einmal, unter König Gotarzes (41—51 n. Chr.), gibt es Kupfer-
münzen, die auf der Vorderseite den König, auf der Rückseite einen weib-
lichen Kopf tragen, den man als seine Gattin deutet (B. M. Cat. Paiih/ti
S. 171 f.). Sicher ist die Deutung keineswegs, es ist nicht zu ersehen.
wanun gerade Gotarzes seiner Gemahlin ein Bildnisrecht einräumt. Immer-
hin enthält sie nichts Unmögliches, wenn es auch in Parthien selten ist,
dass die Gattin des Monarchen neben ihm auf Münzen erscheint. Ge-
nannt wird ihr Name niemals, ebensowenig wie der der Thea Musa auf
den entsprechenden Kupferstücken.
Damit ist das System der orientalischen Staaten, die noch nicht unter
den Regeln römischer Prägungen stehen, erledigt.
Es ergaben sich folgende Grundregeln: die lebende Gattin eines leben-
27
288 Ulrich Kahrstedt,
den Herrschers hat Bikinisrecht, aber nicht Münzrecht, auf Kupfer ohne
den Gatten in Aegypteii ; auf Silber und Kupfer, aber nie ohne den Kopf
des Gatten, in Syrien. Pontus, Parthien. Münzrecht hat eine Frau nur
dann, wenn sie in eigener Person regiert, kraft Erbfolge (Aiuastris, Dy-
namis) oder Delegation (Berenike II).
Seit dem 2. Jahrhundert v. Chr. bildet sich ein Vormundschaftsmünz-
recht aus, das wir in Aegypten, Syrien, Pontos (?), Galatien, Baktrien be-
legen können und auch noch später in Pontos und Bosporos wiederfinden
werden. Seine häufigste Erscheinung ist gemeinsame Prägung von Mutter
und Sohn auf Silber und Kupfer, ausnahmsweise auch eine solche nur
der Mutter auf Silber (Syrien, Pontos ?). Die Zusammenstellung von ihrem
und seinem Portrait mit ihrer und seiner Legende ist sehr wechselnd, auch
innerhalb desselben Landes, bald behauptet die Regentin, bald der junge
König das Uebergewicht.
Die verstorbene und vergottete Königin -n-ird dem Könige gleich be-
handelt, sie erscheint stih spccie deae mit göttlichem Namen auf den
Münzen ihres Landes^). Neben allen diesen Reichsmünzen der verschie-
denen Staaten, die die eigene Königin verherrlichen, finden sich, fast nur
in frühhellenistischer Zeit, städtische Münzen, die die Herrscherin eines
verbündeten und befreundeten Grofsstaates darstellen, ihrer eigenen lo-
kalen Göttin anähneln und bald mit mehr bald mit weniger Rücksicht-
nahme auf das Geldsystem der Großmacht selbst dem betr. Hofe ein Kom-
pliment machen, ohne dabei der dargestellten Frau irgendwelche staats-
rechtliche MachtfttUe zuschreiben zu wollen. —
Abseits steht das hellenische Königreich im Westen, die Monarchie
des Hiero in Syrakus (274 — 216), die hier noch zu besprechen bleibt.
Hieros Gattin Philistis erscheint auf silliernen Tetradrachmen und Drach-
men viele .Jahre hindurch.
Vs : Kopf der Philistis mit vielen verschiedenen Beizeichen.
Rs : Quadriga, bezw. Biga. Ebenfalls verschiedene Beizeichen. Le-
gende der Königin.
Sonderbar ist hier die i-eiche Prägung auf Edelmetall mit dem Bilde
der lebenden Königin — denn nichts weist darauf hin. dass sie verstorben
ist — und deren Legende BAIIAII2HE (DIAIITUO^.
Holm, Gesell. Skil/ens III 694 betont mit Recht, dass die Portraits
der verschiedenen Mitglieder der kgl. Familie bestimmten Nominalen ent-
sprechen :
1) Eine besondere Abart dieser Prägung liegt in den ägyptischen Hochzeits-
jubiläumsmünzen aus Gold vor. Sie sind rechtlich Stücke der vergotteten Königin,
nämlich der Philadelphos. Nur werden dem Kopfe dieser Göttin regelmässig die
Züge der lebenden Königin verliehen, deren Hochzeitsfest zu feiei-n die betreifende
Münze bestimmt ist.
28
Fraiutt (Ulf ludikcn Münzen. 289
Li-onprinz.
N
Hieron.
M 32 Litien
Hieron.
M 16 oder 20 L.
Philistis.
M 8 Litren
Gelon. der
A*\ 5 Litren
PhUistis.
M 4 Litren
Gelon.
M 1 Litra
Gelon.
Hier liegt also ein abweichendes System vor. Die Portrait» der Kö-
nigin sind nicht Dokumente einer juristischen Stellung, sondern Wert-
zeichen. Eine Erklärung dafür zu suchen, ist müssig. wir müssen uns
mit dem Befunde begnügen und konstatieren, dass die Regeln der östlichen
Staaten in dem entlegenen Sizilien keine Geltung errungen haben. Das
syrakusanische Königtum ist auf gänzlich abweichender Basis, durch ^'olks-
wahl, entstanden und hat auch in den .Jahrzehnten seiner Existenz diesen
singulären Charakter in seinem Münzwesen offenbart.
Hier sei noch bemerkt, dass das zweite Yolkskönigtum der Zeit, das
der Antigoniden in Makedonien, keinerlei Frauenbildnisrecht kennt.
4. Rom.
Wir kommen zur Prägimg der römischen Kaiserzeit. Sie ist die Prä-
gung der Beamten des römischen Staates, zuerst der Tres-Yiri. später
des Prinzeps. Mit ihr verquickt sich die Tradition der Monarchie, wie
sie aus dem Osten herüberströmt und je nach dem Charakter des Kaisers
und seines Systems mehr oder weniger das beamtenhafte, an die Persön-
lichkeit des einzelnen Prinzeps geknüpfte Bildnisrecht umwandelt in ein
solches dynastischer Färbung, bei dem dann natürlich auch ein Bildnis-
i'echt der kaiserlichen Damen möglich vnrA..
Scharf zu scheiden ist vor allem dieses so gekennzeichnete Münz-
recht, die kaiserlich-römische Prägung, von der sehr verbreiteten Lokal-
prägung der Städte, neben die in geringerem Umfange die anderer lo-
kaler Faktoren, der xoivä oder der Provinzen tritt. Seit Augustus schon
und bis in das Ende des eigentlichen Prinzipats hin') begegnet uns diese
Prägung der nöZeig etc. Normal ist bei ihnen allen die strikte Be-
schränkimg auf Kupfer. Ausnahmsweise, aber lokal wie zeitlich nie sehr
ausgedehnt, kommt auch Silberprägung vor, namentlich wenn lokale Be-
dürfnisse von der oder jener Stelle des Reiches ein zeitweiliges Nach-
lassen der Regeln erforderten, wenn ein bestimmter Bezirk eine grössere
Quantität an Edelmetall brauchte und die vorhandene Reichsmünze nicht
genügte, das Defizit wettzumachen. Solchen momentanen Notlagen sind
die PrägTingen der xoti'ci etc. entsprungen.
1) Das wirkliche Terschwinden lokaler Prägungen fällt in der Revolutionszeit
des 3. Jahrhunderts auf. .Seit Kaiser Tacitus hält sich nur die von Alexandria.
29
290 Uliich Kahrsfedt,
Es war nun entweder Gesetz oder zum allerraindesten an Gesetzes-
statt beobachtete Regel, dass alle diese Lokalprägungen, von TcöAei^,
y.oivd oder Provinzen, die Zugehörigkeit zum Reiche irgendwie auszu-
drücken verpflichtet waren. Am einfachsten geschah dies, indem man den
Kopf des Kaisers und seinen Namen neben den lokalen Emblemen und
Legenden prägte. Aber bei der unendlichen Zahl der lokalen Emissionen
— im westlichen Kleinasien, das allerdings besonders reich damit beglückt
war, finden sich nach einer flüchtigen imd keineswegs vollständigen Be-
rechnung ungefähr 140 Lokalprägimgen ! — lag es nahe genug. Varianten
zu schaffen. Und so wurden denn von Anfang an neben den Bildern der
Kaiser anch ihre Söhne und Brüder, Gattinnen, Schwestern xmA Töchter
auf Münzen verhen'licht, bald zu zweien oder dreien vereint, bald mit,
bald ohne genaue Nennung des Namens, bald der Kopf, bald die ganze
Figui". Genau so machten es dann die römischen Kolonien, die sich im
Weltreiche ausbreiteten. Die Städte, wie Korinth oder Patrai in Griechen-
land, Emerita und Caesaraugusta in Spanien imd viele in anderen TeUen
des Imperium schlugen natürlich genau denselben Weg ein, wie die nö-
/.eiQ. Auch sie prägen die Verwandten des Kaisers auf ihren Kupfer-
münzen und so finden wir in ihren Emissionen ebenso wie in denen der
TiöAeig weitaus die meisten der kaiserlichen Damen verewigt.
So finden wir unter Augustus ^) Livia und Julia auf lokalen Prä-
gungen, unter Tiberius Livia (sehr häufig, der B. JI. Cat. nennt Sardes,
Magnesia a. S.. Mytilene. Pergamon u. v. a.). Unter Caligula ist ein Ab-
flauen der Frauenprägung in den Städten festzustellen, wir kennen sehr
wenige sichere Münzen seiner Schwestern oder Gattinnen (vgl. Cohen P,
248 ff., die Stücke der DrusUla und Julia Livilla sind ganz unsicher.
B. JI. Cat. weiss von Livilla in Mytilene nichts). Claudius' Regierung
zeigt — wir werden sehen, analog der Reichsjirägung — eine raschere
Entwickelung : Messalina, Octavia imd namentlich die jüngere Agiippina
finden sich auf vielen lokalen Prägimgen. Dem Reichsrecht parallel flaut
die Entwickelung unter Nero wieder ab. Poppaea und Messalina sind
selten, die kleine Tochter der ersteren. Claudia, nur zweimal (Cohen a. a. 0.
S. 315 f.) belegt.
Unter den Flaviern wächst die Bewegung, Julia Titi findet sich ziem-
lich, Domitia Domitiani sehr oft. Damit ist die Norm fixiert, genau wie
im staatlichen Geldwesen imd Avir finden im zweiten Jahrhundert fast alle
Kaiserinnen, ebenso wie auf Reichsmünzen, auch auf lokalen Prägungen
wieder. Entsprechend dem Gebrauch, den das Imperium im ausgehenden
Antoninenzeitalter annimmt, wird auch die Kronprinzessin als Augusta
auf Münzen verherrlicht.
1) Die Beispiele, die vor die Begründung des Prinzipats unter das Triumvirat
fallen, behandle ich unten.
30
Francn auf foüihen Miinsen. 291
Bis auf (ialliemis finden wir die Angustae ') auf Münzen in allen
Keichsteilen, die eine häufiger, die andere weniger häufig — nur die bei-
den Frauen der Eintagsregierung des Didius Julianus, seine Gattin Man-
ila Scantilla und seine Tochter Didia Clara, sind noch nicht aus der Reichs-
prägung in die der Einzelgewalten vorgedrungen — dann aber geht es
rasch zu Ende. Aurelians Gattin Severina ist ganz selten und Zenobia
— als letzte Frau auf Lokalmünzen — , die Gemahlin des Odainathos,
auch. Beide erscheinen nur noch auf den Münzen von Alexancb-ia.
Damit komme ich auf die Lokalprägungen der Kaiserzeit nicht wie-
der zmiick: es handelt sich lun autonome Münzen, deren Münzherr die
Stadt etc. ist und deren Typen zwar die Zugehörigkeit zum Reiche aus-
drücken sollen, aber sonst völlig der Entschliessung der lokalen Autoi-i-
tät anheimgestellt sind. Mit dem römischen Staats- und Münzrecht, den
Normen, die für die kaiserlichen Emissionen maßgebend sind, haben sie
nach dem Buchstaben des Gesetzes nichts zu schaffen, wenn sie auch
praktisch nie allzuweit davon abweichen werden. Die Tatsache, dass
mehrere Personen der Dynastien auf ihnen erscheinen, die uns auf Reichs-
geld nie begegnen, zeigt deutlich, dass es keinerlei Bestimmung gab, die
bestimmte Verwandte des Prinzeps auf Münzen zuliess und andere aus-
schloss, sondern dass die Ortsautorität nach eigenem Gutdünken sich aus-
suchte, wessen Portrait man wählte, um die Abhängigkeit von der Mon-
archie zu dokumentieren, auch nach eigenem Belieben bestimmte, ob man
nur den Kopf oder die ganze Figur, ob man die betr. Prinzessin allein
oder mit dem Kaiser zusammen darstellte, wie man den Titel formulierte,
endlich ob man niclit das Bild überhaupt wegliess und nur den Namen
setzte.
Die Münzprägung des Kaiserreichs beginnt mit Caesar, der das Bildnis-
recht des Lebenden analog dem Gottkönigtum in das römische Geldwesen
eingeführt hat. Von ihm haben wir kein Beispiel des BUdnisrechtes einer
Frau, wohl aber von den Triumvirn, die hier auf seinen Bahnen weiter
fortschreiten (vgl. Mommsen, Staatsrecht II- S. 789).
M. Antonius ist der erste der Gewalthaber, der den Kopf einer Frau
auf Münzen setzt. Seine Gattin Fulvia erscheint auf Silber (Cohen I -
51 No. 3); Vs: FuMas Portrait imd Antonius Titel IH. VIR . R . P . C.
Rs : Ein Löwe und Name des Antonius. Antonius betritt hier also Wege,
die denen des hellenistischen Rechtes entsprechen. Die Gattin des Macht-
habers erscheint ohne Namen auf Münzen, die seinen Namen als den des
Münzherren tragen, nur hat Antonius den hellenistischen Gebrauch dadurch
überboten, dass er das Bild der Gattin auch auf Silber zuliess, ohne sein
Portrait daneben zu setzeu. Ebenso begegnet uns Octavia auf Münzen
des Antonius (Cohen, S. 52 f.) , Gold wie Silber. Auch sie wird nicht
1) Zu denen gelegentlich mehr Frauen als Gattin und Kronprinzessin gehören.
So erscheint unter Caracalla, Elagabal und Alexander die Kaiserin-Matter.
31
292 Virich Kdhrstedt,
mit Namen genannt, der Münzlierr ist eindeutig Antonius. Nur ihr Kopf
erscheint, teils allein auf dem Revers, teils neben dem des Gemahls auf
der Vorderseite. In der Goldmünze Cohen S. 52 Nr. 1 erkennt Sallet
vielleicht mit Recht eine Erinnerungsmünze auf die Versöhnung der Macht-
haber und den Ehebund Octavias mit Antonius (vgl. Dressel, Z. f. N.
XXI 240 f.).
Die Münzen des Antonius, die der Kleopatra gedenken, habe ich
erwähnt (S. 16 f.). Sie zeigen eine Weiterentwickelung des Bildnisrechtes
durch den Einfluss der allmächtigen Geliebten und die Stellung des Orients
überhaupt. Sowohl auf den nach römischem Fusse geschlagenen Münzen
(Svor. Ptoleni. Nr. 1906 S.). wie den Tetradrachmen, die zum Umlauf in
Syrien bestimmt waren (Svor. 1897 f.). erscheint Kleopatras Bild und Le-
gende neben dem Portrait und der Legende des Antonius. Auf den viel-
leicht in K3'rene geschlagenen Kupferstücken (Svor. 1899 f.) hat er eben-
falls keinen Vorzug vor ihr: die Legenden finden sich ohne Portrait in
völlig paralleler Weise auf die beiden Seiten verteilt.
Neben dieser Prägung des Beamten Antonius erscheinen Fulvia wie
Octavia auf einigen Münzen, die von Städten oder Münzmeistern auf eigene
Hand geprägt sind. So hat C. Numonius Vala, der Münzmeister des
Antonius zur Zeit des perusinischen Krieges, auf seinen Aurei neben An-
spielungen auf kriegerische Vorgänge auch den Kopf der Fulvia suh spe-
ciae deae Vicforiac geprägt, eine Aufmerksamkeit für die Gattin des Trium-
vim, die in dem Kriege, den sie entfacht, begreiflich genug ist, aber keiner-
lei staatsrechtliche Maximen andeutet. Ihr Name ist selbstverständ-
lich nicht genannt, denn nicht sie ist es ja eigentlich, die verherrlicht
wird, sondern die Victoria (Cohen I" 51 Nr. 2). Dem entsprechen die
Stücke 1 und 4 bei Cohen a. a. 0. Nr. 1 ist ein lüipferstück der Stadt
Fulvia in Phrygien, die ihre Eponymin suh speciae deae verherrlicht, sich
also zum Reiche des Antonius so stellt, wie die Aussenorte in Syrien zu
dem der Kleopatra. Nr. 4 gehört der Stadt Lvxgdunum an (M) und zeigt
das Bild Fulvias, natürlich ohne Legende. Auch hier ist nur eine Nach-
ahmung hellenistischer Stadtgebräuclie, kein Novmn zu konstatieren.
Aehnlich steht es mit Octavia. Sie erscheint auf Kupfer, das des
Antonius Flottenpräfekten .39 — 36 v. Chr. geschlagen haben, ohne Namens-
nennung, nur als Münz typ (Coh. S. 53 ff. Nr. 4 — 13). Daneben auf
Kupfeimünzen der Städte Korkyra, Thessalonike. Tripolis Phoinike. Auch
hier ist nichts zu erläutern.
Antonius steht mit seiner Ausdehnung des Frauenbildnisrechtes in
seiner Zeit ganz allein. Seine orientalisch-dynastische Politik wird von
Augustus in keiner Weise nachgeahmt, bei diesem weicht die Dynastie
dem persönlichen Fürstentum, staatliche Ehrenrechte hängen nicht an der
zufälligen Ehe oder Blutsverwandtschaft mit dem Monarchen, sondern an
der Stellung zum Staat. Das Individuum ist der Untertan des Prinzeps
Frauen auf nntilcen Münzen. 293
und bat keine Rechte, die der Prinzeps bat — im Staat; ob es dabei
in der Familie dem Prinzeps ganz nahe steht, geht den Staat nichts an.
Der Prinzeps ist der Beamte und erste Diener des Reiches, als solcher
prägt er mit seinem Bilde und logischerweise kann er dieses Beamten-
ebrenrecht nicht auf Familienmitglieder übertragen, die nicht solchen (^ba-
rakter eines leitenden Beamten haben. Der hellenistische König herrscht,
weil er Mitglied der imd der Familie ist und die Abspaltungen, die er
am Münzrecht vornimmt, kommen folglich den übrigen Mitgliedern dieser
Familie zugute, vor allem der Gattin. Der Prinzeps herrscht, weil er ein
Amt hat und event. Abspaltungen von dem an dieses Amt geknüpften
Bildnisrechte können nur solchen zugute kommen, die auch ein Amt haben.
(Vgl. die ephemere Prägung der Proconsuln von Asien und Afrika.
Mommsen. Staatsrecht II- S. 789).
Unter Tiberius finden wir die erste Spur einer Wiederaufnahme des
Bildnisrechtes der Frau. Es handelt sich um Kupfermünzen, auf
denen die dargestellte Göttin — Pietas. Salus u. a. — die Züge der Li-
via erhalten hat. Die Legende nennt sie, entsprechend der Darstellung
snh specie deae, nicht. Durch tribunizische Datierungen ist die Zeit der
Münzen festgelegt. Wir haben Stücke aus den Jahren 22. 23. .33. 34
n. Chr. (Cohen V S. 170 f. Nr. 1-4).
Einen anderen Charakter haben Cohen Xr. 6—8 (auch ,^).
Vs: S. P. Q. R. IVLIAE AVGVSTAE. Wagen mit Maultiergespann.
Rs: Legende des Tiberius.
Dieses sind die ersten Beispiele der später immer mehr anwachsen-
den Gattung der Begräbnismünzen.
Es handelt sich durchweg um Kupfermünzen des Senates. Tiberius
selbst steht auf dem Boden des Augustus. er kennt keine Münz her r-
lichkeit der Livia. Er selbst erweist ihr auf den Münzen, die er aus-
gibt — auf Gold und Silber — auch keinerlei Ehre, die an ein Bildnis-
recht, an irgend eine Abspaltung von münzrechtlichen Befugnissen er-
innern könnte. Wenn der Senat bei der Auswahl von Typen, die er zu
treffen hat, dem Prinzeps bezw. seiner Mutter eine Aufmerksamkeit erweist,
ist dies seine eigene Sache. S. P. Q. R. weihen dem Gedächtnis der Livia
Münzen, wie sie sie prägen, die kaiserlichen Emissionen ignorieren sie.
Eine Ausnahme hat Augustus selbst gemacht bei .Julia, seiner Tochter.
der Mutter der als Nachfolger in Aussicht genommenen Prinzen Gaius und
Lucius. Cohen PS. 180 zeigt eine Silbermünze, deren Vs den Kaiser mit
der Legende AVGVSTVS, deren Rs einen Dianakopf mit der Legende C
MARIVS TRO III VIR aufweist. Der Kopf hat deutHch Porti-aitzüge und
ist äusserst wahi'scheinlich Julia. Genannt wird der Name der Frau nicht.
Andere Silberstücke desselben Marius (Cohen a. a. 0. S. 186) zeigen Julia
mit den beiden Prinzen. Auch hier erscheint daneben Bild und Legende
des Kaisers, dagegen nicht die Namen der Julia und ihrer Söhne.
Klio, Beiträge zur alten Geschichte X 3. 0()
33
294 Ulrich Kahrstedt,
Diese Stücke sind walirscbeinlicli (Tescliiclitsmünzen. einmal geprägt
zur Erinnerung an die Proklamation der Prinzen zu prhuipcs inventidls.
d. h. ihrer offiziellen Einführung in die Reihe der Leiter der res puhlica.
Hier ist Julia zugleich mit ihnen verherrlicht worden, da sie das Binde-
glied zwischen dem Kaiser und den Prinzen darstellte. Ein Münzrecht
liegt hier nirgends vor, die Köpfe sind nicht Bezeichnung der MünzheiTen,
sondern sind ein Typus, den die Münze der besonderen Gelegenheit an-
gepasst erhält.
Dazu kommt ein Unikum der Wiener Sammlung (Cohen 214 Nr. 1):
eine Silbeiinünze vom Jahre 21 n. Chr.
Vs: Kopf des Tiberius und sein Name mit Datierung: IMP. VII.
Rs: DIVYS ATGVSTVS IMPER. OCTAVIA. Die Köpfe der Ge-
schwister.
Dass die Münze aus dem Zusammenhang herausfällt, ist deutlich.
Eine Frau wird neben dem verstorbenen Kaiser namentlich aufgeführt
imd zwar auf Silber. Eine Frau, die längst tot ist und zu ihi-en Leb-
zeiten wohl Schwester des Prinzeps und Gattin des Triumvirn Antonius
war. aber niemals zu dem Staate als solchem in Beziehung stand.
Man würde schon allein der Darstellung wegen zögern, das Stück
als Reichsmünze anzusprechen; aber auch der münztechnische Befund ver-
bietet das. Cohen nennt es a. a. 0. ,frappe en Crete". Man ^Ti-d nun
nicht gerade Kj-eta zu urgieren brauchen, aber wie mir Dr. Regling mit-
teilt, macht die grobe Art der ganzen Münze, ihr Stil und vor allem ihr
Fuss einen scharfen Unterschied zwischen ihr und den Reichsmünzen,
wenigstens der stadtrömischen Prägung. Eine lokale Autorität ist nicht
aufgeführt, was die Zuweisung erschwert, vermutlich handelt es sich um
irgend eine Provinz, kaum um eine nö/.ig oder coJonia, die den Namen
nicht auslassen würden.
Soweit die beiden ersten Monarchen des neuen Rom. Der oben
angedeutete Beamtencharakter, das Undynastisch-Persönliche der neuen
Monarchie kommt gerade bei der Behandlung des Frauenbildnisrechtes
zur Geltung. Städte und Provinzen wetteifern in der Verherrlichung der
Dynastie, der Senat selbst benutzt sein Münzrecht, um die Mutter des
Prinzeps zu verewigen, Augustus aber setzt nur ein einziges Mal den
Kopf seiner Tochter, zum Andenken an das Fest der Vorstellung ihrer
Söhne, nicht als Münzherrin, sondern als Münztypus, Tiberius, hier wie
immer der Prinzeps xat' it,oyJiv. kennt kein Büdnisrecht der Frau.
Mit Caligula beginnt der Kampf des dynastischen Königtums
gegen den Beamtenprinzipat. Aus allem, was wir von ihm hören, lässt
sich das erkennen. Sein Gedanke, seine Schwester zu heiraten, ist eine
tendenziöse Nachahmung der Gottkönige, ein bewusstes Negieren der
augusteischen Tradition. Der von ihm erzählte Plan, vom N.-W.-Rande
des Palatin eine unmittelbare Verbindung mit dem Tempel des Jupiter
34
Frauen uitf antilrn Münzen. 295
lierzustellen, dem ev sich ähnlich füliite, ist wohl üherspannt, aber kein Zei-
chen des Wahnsinns, wie die Modernen meist glauben. Die Angleichuiig von
Monarch und Gott ist kein Krankheitssymptom, sondern eine Staatsraison ').
Wir l)emerken zu seiner Zeit eine sorgfältige Imitation des helleni-
stischen Münzrechtes, teils durch ihn, teils durch die Senatskupfeii)rägung,
die n.atürlich nicht ohne sein Wissen geschieht: lebende Frauen auf
Kupfer, tote auch auf Edelmetallen.
1. Lebende Schwestern des Caligula. /%. Vs : der Kaiser und seine
Legende. Rs: Dnisilla, Agrippina, .Julia stehend mit zugesetzten Namen.
Das ist hellenistisch, namentlich wenn man bedenkt, welche gottkoniglich-
hellenistischen Beziehungen zwischen Caligula und seinen Schwestern
walteten (die Proklamation der Ehe mit Drusilla wurde nur durch deren
Tod verhindert). Wir finden die Schwester, wie unter Euergetes I von
Aegypten als Rs. von Kupfer mit Namensumschrift, die natürlich ebenso-
wenig, wie dort, münzherrliche Ansprüche bezeichnen soll (Coh. I ^ 273).
2. Fei'ner haben wir Kupferstücke von Caligulas Mutter Agrippina.
Vs: Ihr Kopf mit der Legende AGRIPPINA . M . F . MAT . C. CAESARIS
AVGVSTI oder AGRIPPINA . M . F . GERMANICI CAESARIS. Rs: Maul-
tierwagen und Legende S. P. Q. R. MEMORIAE AGRIPPINAE (Cohen I -
S. 231 Nr. 1 f.).
Eine andere Reihe von Münzen mit Agrippinas Portrait hat als Rs.
TL CLAVDIVS CAESAR AVG. GERM. P. M. TR. P. IMP. P. P. Dazu :
S. C. im Felde. Es handelt sich in beiden Fällen um Gedächtnismünzen,
die im ersten Falle sich schon durch den Typ als solche dokumentieren.
S. P. Q. R. weihen eine Emission dem Andenken der verstorbenen Kaiserin-
Mutter. Dass unter Claudius die Prägung des Typs fortgesetzt wird,
ändert nichts; nur der Name des Kaisers erscheint als Umschrift auf der
Rs. Der Widmende ist natürlich der Senat, wenn auch die Legende den
Kaiser dazu nennt (Cohen a. a. 0. Nr. 3).
Auf Kupfer setzt Caligula also beide Systeme fort, das hellenistische (1)
und das schon unter Tiberius für Livia beobachtete römische (2).
Ganz hellenistisch aber ist sein Bildnisrecht der Frau auf Edel-
metallen (Cohen a. a. 0. S. 233). Vs: AGRIPPINA MAT. C. CAES.
AVG. GERM. Agrippinas Kopf. Rs: Caligulas Kopf und Legende. Da-
tierungen (37, 40, 41 n. Chr.).
Hier erscheint die tote Frau auf Gold und Silber mit ihrem Namen.
Das ist für Rom etwas gänzlich Neues, wird aber klar durch die helleni-
stischen Instinkte des Caligula. Das Vorbild zu dieser N- imd A-Prä-
gung mit der Toten ebenso me zu der /^-Prägung mit der Lebenden
haben wir in Aegypten beobachtet.
1) Herr Professor Lehmann-Haupt macht mich darauf aufmerksam, dass eine der
meinen entsprechende Anschauung über Caligula bereits von H. W i 1 1 r i c h , Klio HI
288 ff., vertreten worden ist.
20*
35
296 Ulrich Kahrstedt.
Claudius: Hierher gehören zunächst die Münzen der Antonia,
die Cohen a. a. 0. S. 222 f. wenigstens zum Teil unter Caligula setzen
möchte. Da aber auf der ganzen einheitlichen Emission nur Claudius
genannt wird, wo überhaupt eine Kaiserlegende erscheint (auf ^). ist es
unwahrscheinlich, dass die Reihe zu zerreissen und ein Teil dem Caligula
zuzuweisen ist, der zudem die Antonia wohl zuerst mit Ehren überhäufte,
dann aber umbringen liess.
Gold und Silber zeigen auf der Ys Antonia mit der Legende
AXTOXIA AYGVSTA. Der Kopf ist teils mit einem Diadem, teils mit
Aehren gekrönt. Die Rs hat verschiedene Typen: als Legenden er-
scheinen: CONSTAXTIAE AYGVSTI: PACI PERP.. S ACERDOS DIYI
AYGYSTI (was Antonia zu ihren Lebzeiten war).
Das Kupfer hat Antonias Kopf ohne Schmuck, dieselbe Legende und
auf der Rs die Legende des Claudius nebst S. C. Dargestellt ist auf
der Rs zuweilen Antonia stehend, natürlich als Typ. nicht als Portrait.
Zu diesen Münzen tritt die erwähnte Fortsetzung der Kupferprägung
mit dem Kopfe Agrippinas L analog den Kupferstücken der Antonia stets
mit Xamen des Kaisers ausser dem S.C.
Yon den Gattinnen des Claudius finden wir auf Reichsmünzen die
Messalina noch gamicht : den grossen Fortschritt des Frauenbildnisrechtes
bringt die Zeit der jüngeren Agi-ippina (Cohen P 271 f. : Dressel Z. f. N.
XXIY 96 fif.). Sie erscheint allein ohne Xamen oder Portrait des Kaisers
auf Senatskupfer. Ys: AGRIPPIXA AYG. GERMAXIC. F. CAESARIS
AYG. und ihr Kopf. Rs: Ceres und S.C. bezw. Maultierwagen ohne
S.C. 1).
Es handelt sich nur luu Kupfer und gar nicht einmal um eine be-
sonders zahlreiche Emission, aber zum ersten Male ist hier der Kojif
einer lebenden Frau ohne Erwähnung des Kaisers geprägt. Die Ehre,
die der Senat nur der toten Livia und der toten Agrippina I hatte widmen
können, ist hier zum ersten Male auf eine lebende Frau übertragen.
Sogar der Maultierwagen erscheint, auch er zu Lebzeiten, denn sie ist
die Gattin CAESARIS AYG.. was die Münze als vor dem Tode des
Claudius, also lange vor ihrem eigenen geprägt erweist (vgl. Dressel
a. a. 0. S. 98).
Sodann findet sich — auch dies eine Xeueruug — die lebende
Agrippina mit Claudius zusammen auf Gold und Silber (Cohen I- 273 f.).
teils beide auf einer Seite, teils auf beide verteilt, Agrippina teils mit
(Xr. 3 f.), teils ohne (Xr. 1 f.) -) Aehrenkranz der Ceres. Die Legenden
1) Trotzdem sicher Reiehs-jE (Dressel a. a. 0. S. 98). Cohen nach Veillant liest
auf der Ys CAESARIS ATGTSTI M. Das M steM tatsächlich auf keinem Exemplar.
2) Die Stücke, die Agrippina ohne den Kranz zeigen, sind auf Drachmeufuss ge-
sehlagen und dienen lokalen Bedürfnissen in Kleinasien, sind aber gleichwohl Reichs-
münze. Die leichte Terdeckung, die in Born noch ratsam erscheint, fallt hier also
fort. Eine Darstellung stib specie deae ist das natürlich nicht (s. d. Tabelle am Schluss).
86
Fmnen auf antilcen Mümcn. 297
nennen beide: Claudius mit Datierungen (50 n. Chr.) und AGIi'Il'PINA
AVGVSTA, Nr. 2 mit dem Zusätze CAESARIS AVG.
Ein drittes Novum begegnet uns in den Silberstücken Agrippinas
mit ihrem Sohne Nero vor dessen Regierungsantritt, also unter Claudius
(Cohen I^ S. 275 Nr. 5), Vs: Agrippina mit dem Cereskranz, AGIflPPINAE
AVGVSTAE. Rs: NERO CLAVD. CAES. DRVSVS GERM. PRINC.
IVVENT. Büste des jungen Nero.
Soweit die Zeit des Claudius. Wir finden einen gewaltigen Fort-
schritt des Frauenbildnisrecbtes : Die beiden bisher nur verstorbenen
Damen gewidmeten Ehren: Bildnis auf Kupfer allein, auf Gold mit dem
Kaiser, werden beide auf die lebende Agrippina übertragen. Und sogar
die Vereinigung mit dem Kronprinzen Nero genügt, um die Gattin des
Monarchen auf Edelmetall erscheinen zu lassen.
Unter Nero wird zunächst die Prägung fortgesetzt, die ihn und
seine Mutter vereinigt zeigt (Cohen a. a. 0. Nr. 3, 4, 6, 7), sowohl in
Gold wie in Silber. Vs : beide Köpfe, bald gegenüber, bald nebenein-
ander. Rs: Quadriga oder Ehrenkranz, EX S.C. Die Legenden stehen
verschieden, bald seine auf der Vs und Agrippinas auf der Rs (Nr. 3 f.),
bald umgekehrt (Nr. 6 f.). Agrippina wird genannt AGRIPP. AVG.
DIVI CLAVD. NERONIS CAES. MATER. Cohen a. a. 0. Nr. 1 und 2
sind Reichsmünzen (M), die für lokale Bedürfnisse in Asien geprägt sind.
Auf der einen Seite erscheint Nero mit Legende, auf der anderen Agrip-
pina mit der Legende AGRIPPINA AVGVSTA MATER AVGVSTI.
Nur selten ist Agrippina verschleiert, der Kranz ist ganz aufgegeben,
den man unter Claudius noch setzte (Nr. 3 f.), entsprechend der offenen
Nennung des Namens der Augusta in der Legende.
Abgesehen von diesem ersten Anfange der Regierung zeigt die Zeit
des Nero ein völliges Abflauen der Frauenprägungen: Octavia und Poppaea
kommen auf Reichsmünzen überhaupt nicht vor, ebensowenig die jung
gestorbene Tochter der letzteren, Claudia,
Ein Ueberblick über die julisch-claudische Epoche lehrt, dass nach
der so gut wie vollständigen Ablehnung eines Frauenmünzrechtes unter
Augustus und Tiberius unter Caligula eine Nachahmung hellenistischer
Formen eintiätt, die der lebenden Frau das Reichs-/^, der Verstorbenen
auch die Edelmetalle öffnet. Claudius hat darauf auch diesen Maßstab
fallen lassen und seine Gattin Agrippina erscheint auf Kupfer, ohne dass
er genannt wird, auf Gold und Silber — als Lebende — mit ihm imd
Nero zusammen. Hier ist man also weit über die Normen der hellenisti-
schen Reiche hinausgegangen. Nero setzt fort, was er von Claudius
übernimmt, verhält sich aber sonst ablehnend gegen die Wege, die die
beiden letzten Regierungen eingeschlagen haben. Auch lässt Nero nur
die Prägung der Frau mit dem Kaiser fortsetzen, dagegen verschwinden
die Kupferemissionen, die nur den Aveiblichen Kopf und Namen tragen.
37
298 UIrkli KnhrsfeiU.
Galba. Otho und Vitellius — deren Renierung freilich icauni eine
Ausbildung neuer Nomien zuliess — folgen dem Vorgänger hierin.
Vespasian hat seine Gattin D o m i t i 1 1 a verloren, ehe er Kaiser
wurde. Ihrem Andenken sind eine Anzahl Silbermünzen gewidmet
(Coh. V S. 426). die auf der Vs ihr Bild mit der Legende DIVA DOMI-
TILLA AVGVSTA. auf der Rs verschiedene Allegorien tragen.
Auf Gold und Silber ei-scheint sie ferner auf Münzen, die nach Vespa-
sians Tode Titas dem Andenken seiner Eltern weihte (Cohen a. a. 0.
S. 427). Vs: Ihr Bild und Legende wie oben. Rs: Ihr Gatte mit DIVVS
AVGVSTVS VESPASIANVS.
Ebenso gelten ihr') die üblichen Begräbnismünzen in Kupfer, unter
Titus geschlagen. Vs : Maultiei-wagen mit der Legende MEMORIAE
DOMITILLAE S. P. Q. R., bezw. (s^^ Anm.) DOMITILLAE IMF. CAES.
VESP. AVG. S. P. Q. R. Die Rückseite zeigt die Legende des Titus
und seine Datierung (80 und 81 n. Chr.).
Ein neues Aufleben der Frauenprägung l)ringt der Ausgang der
flavischen Zeit, die Regierung Domitians.
Die jüngere Julia, Tochter des Titiis und später angeblich in wilder
Ehe mit Domitian lebend, auch von diesem konsekriert. erscheint auf Gold,
SUber und Kupfer (Coh. I '- 465 ff.).
A/ : Vs Ihr Kopf mit Legende DIVA IVLIA AVGVSTA (das letzte
Wort zuweilen auf der Rs). Rs Elephantenwagen, auf dem Julia thront
(Cohen Nr. 1 und 19).
Andere Stücke (Nr. 6 und 8) zeigen auf der Vs ihren Kopf und
IVLIA AVGVSTA. auf der Rs einen Pfau und DIVI TITI FILIA.
M: Die beschriebenen Goldmünzen auch in Silber (Cohen Nr. 7 und .5.
letztere mit der Legende CONCORDIA AVGVSTI auf der Rs, bezw.
Nr. 20).
Ausserdem gibt es noch Silberstücke mit der Legende IVLIA AVGVSTA
mit oder ohne T. AVG. F. oder DIVI TITI F. Die Rs hat Allegorien -).
/%: Die Kupferstücke sind ähnlich. Die Legende der Vs lautet
IVLIA IMP. T. AVG. F. AVGVSTA. Die Rs hat Allegorien (Cohen
Nr. 2 — 4, 18). Andere sind die üblichen Begräbnismünzen (Cohen Nr. 9 f.).
Vs: DIVAE IVLIAE AVG. DIVI TITI F. S. P. Q. R. Maultiergespann.
Rs: Legende des Domitian mit Titel aus den Jahren 90 und 91.
Es existieren ferner Gold- und Silbermünzen, die Julia als JVLIA
1) Cohen a. a. 0. 427 Aum. weicht mit Recht von der Zuweisung Eckhels an
die jüngere Domitilla ab. Nr. 3 ist zweifellos die ältere wegen des Zusatzes IMP.
CAES. VESP. AVG., der nur die Gattin Vespasians bezeichnen kann. Demnach
wird es mit Nr. 1 und 2 nicht anders stehen, die deutlich mit Nr. .3 zusammenge-
hören.
2) Cohen Nr. 11 — 17, worunter 1-") eine für lokale Zwecke in Kleinasien geschla-
gene Münze auf Drachmenfuss ist. Nr. 17 bei Cohen hat natürlich nicht S. C. auf
der Rs. (M !)
38
Frauen auf antiken Münzen. 299
AYGYSTA DIVI TITI F. auf der einen, den Divus Titus auf der andern
Seite zeigen (Cohen I ^ 468).
Wir kommen zu Domitia, der Gattin des Domitian, die ihn über-
lebte (Cohen I- 534 ff.). Sie erscheint daher stets als Lebende, auch auf
allen drei Metallen.
Die Vs nimmt stets ihr Bild ein mit ihrem Namen DOMlTlA
AVGVSTA. dem in der Regel der Name des Gatten im Genetiv beigesetzt
ist. Die Rückseiten zeigen Allegorien, \vie bei Julia; aussei'dem gelegent-
lich des Todes ihres kleinen Sohnes dessen Bild als Kind (Nr. 10. N.).
Etwas abweichend sind die ^-Stücke Cohen 13 if., die nur ihren
Kopf ^) zeigen, aber die Legende des Kaisers. Die Rs trägt dann keine
Legende.
Viele Gold- und Silbermünzen tragen auch ihr Bild auf der einen,
das des Domitian auf der anderen. Die Legende der Frau lautet eben-
falls DOMITIA AVGVSTA. öfters mit dem Genetiv des Gemahls.
Soviel über die Flavier. Wir sehen, wie die Reaktion gegen das
Frauenbildnis auf Münzen wieder einer entgegengesetzten Strömung Platz
machen muss. Vespasian prägt das Bild seiner vei'storbenen Gemahlin
auf Silber, was Titus auch auf Gold fortsetzt. Hier handelt es sich also
nur um die Verstorbene. Domitian aber, der wieder auf dem Throne eine
Gemahlin hat. schwenkt sofort in die Bahnen des Claudius ein. ja über-
bietet ihn noch. Dass die lebende Kaiseiin allein auf Kupfer erscheint,
hatte auch dieser schon gestattet, dass sie mit dem Gemahl zusammen
auf Edelmetallen geprägt wird, ebenso; dass sie aber allein auf Edel-
metallen erscheint, mit nur ihrem Namen, ist ein gänzliches Novum.
Das nicht einmal durchweg gesetzte „Gattin des Domitian'" ändert
daran auch nichts. Damit ist der Gipfel eines Bildnisrechtes der Gattin -)
erklommen.
Ehe wir die Weiterentwickelung im 2. und 3. -Jahrhundert verfolgen,
müssen wir einen Blick werfen auf die
Vasalleustaateu des Kaiserreichs.
Im Bereiche der von Rom abhängigen Staaten haben wir von Augu-
stus bis zum Ende des 1. Jahrhunderts acht Beispiele von Frauenbildnissen
auf Münzen.
In die armenisclien Wirren, in die Kämpfe der augusteischen Zeit
führt uns das Portrait der E r a t o und des Tigranes (Babelon, Bois de
Si/i-ie 216 Nr. 30).
^. Vs: Tigranes III mit Legende: BA2IAEr2 BA2IAE.QX TIFRi-
NHI.
1) Wenigstens äusserst wahrscheinlich ihren.
2) Julia erscheint natürlich nicht, weil sie die Nichte, sondern weil sie die .Ge-
mahlin' des Kaisers ist. auf Münzen.
39
300 Ulrich Ka/irstedf,
Ks: Eratos Kopf. EFATÜ BAJSIAEQ^ TIFFAXOT AAEA<I>JI.
Diese Münze gehört in die Zeit der SamtheiTscliaft der Erato mit ihrem
Bruder (Tacitus Ann. II 3: sociati morc externa in matriiiionium rcgnumqne),
nicht in die Zeit der alleinigen Herrschaft (Tac. II 4), denn damals war
Tigranes schon tot. Man kann nun an eine wirkliche Samtherrschaft
denken, wie Tacitus sie anzudeuten scheint, dann wäre die Münze ganz
selbstverständlich, da sie ja in Erato den Souverän darstellt. Oder aber
wir legen darauf Ge^vicht, dass die Münze nur den Tigranes ßaai/.evg
nennt, bei Erato aber sogar das ßaaihaaa venneidet und durch äÖ£/.(f!j
ßaaiZeiog ersetzt. Dann wäre sie nur Gattin-Schwester des Monarchen
und nicht Münzherrin. Ihre Prägung entspräche dann den Kupfermünzen
Berenikes II in Aeg\'pten, wo sie auch mit Namen erscheint. Münzherr
aber gleichwohl der ßaaiZeög ist und nicht sie.
Schwierigkeiten macht die Erklärung der Münze in keinem von bei-
den Fällen. Einfluss Roms ist hier nicht zu erkennen, abgesehen von
der technischen Seite. Die beiden Köpfe sind — • wie bei Antonius und
den dies nachahmenden Parthern — auf Avers und Revers verteilt.
Die Polemoniden in Pontes :
Polemo I von Pontos. der durch die Ehe mit der oben erwähnten
Dynamis auch Bosporos seinem Reiche angliederte, hinterliess die Krone
seiner Witwe Pythodoris und zwar nicht als Vormündin eines minder-
jährigen Königs, sondern als Erbin der Herrschaft.
Wir haben von ihr Silbermünzen mit Darstellungen des Augustus,
Tiberius und der Livia *) auf der Vs und der Legende BA21AI——A
nmOAQF12 ETOIS E bezw. ZF auf der Rs. Das Bild der letzteren
ist bei den Stücken mit dem Kopfe des Augustus ein Steinbock, bei denen
mit Tiberius ein Stern oder eine Wage, entsprechend dem Horoskop der
Kaiser (vgl. Babelon, Beciwil 20 f.).
Die Zeit ist sieher dadurch, dass das .lahr Z = 60 sich mit Augu-
stus und Tiberius verbunden findet, also = 14 u. Chr. ist, d. h. 63 = 17
n. Chr. und 1 =: 47 v. Chr., also die Organisation von Pontos durch
Caesar nach der Schlacht bei Zela.
Hier macht sich die kaiserliche Regelung des Müuzweseus deutlich fühl-
bar. Pythodoris ist Münzherrin, setzt aber neben ihrer Legende nicht ihr
eigenes Portrait, sondern eines von Mitgliedern der kaiserlichen Familie. Die
Münze steht auf derselben Stufe, wie die Stadtmünzen, nur dass hier —
entsprechend der grösseren Bedeutung des Vasallenstaates — das Silber
dominiert. Genannt wird der lokale Münzherr, das Portrait auf der Vs
1) Babelon Rec. 20 nennt den weiblichen Kopf Pythodoris. Die Analogie zu den
anderen Münzen legt es nahe, auch liier an ein Mitglied des Kaiserhauses zu denken.
Zudem stimmt die Haartracht auf der ,Pythodoris''-Münze mit der der authentischen
Portraits der Livia überein. Ebenso wird es sich mit den Kupfermünzen verhalten,
die Babelon a. a. 0. Anm. 1 als in Madrid vorhanden erwähnt.
40
Frauen auf antihm iliinzcn. 301
aber ist ein Dokument der Zugehörigkeit zum Kaiserreich. Es ist genau
dieselbe Form, wie wenn etwa Sardes auf seine Münzen Augustus setzt
und auf dem Revers SAPMÄNÜN steht [B. M. Cnt. Lydia S. 250).
Der Kopf des Kaisers und der Name des lokalen Miinzherren, in dem einen
Falle eine Vasallenrepublik, in dem anderen ein Vasallenfürst.
Noch nicht gültig ist aber diese Regelung des Vasallenmünzrechtes
durch Augustus, die wir hier (8 v. Chr. — 19 n. Chr.) beobachten, bei den
Münzen des Staates des .Juba (Mauretanien-Numidien). YiezA.hist. »um.
747. Juba hatte die K 1 e o p a t r a , Tochter des Mark Anton und der
berühmten Kleopatra, geheiratet und war von Augustus als Fürst eines
Gebietes eingesetzt worden, das sich aus Teilen von Numidien und Maure-
tanien zusammensetzte. Er regierte 25 v. Chr. — 23 n. Chr.
Es handelt sich um Silber und Kupfer. Vs: Kopf des Königs und
REX JUBA; Rs: Portrait der Kleopatra und BASIAIS^IA KAEOnA-
TPA. Andere Stücke lassen die Portraits vermissen und nennen nur die
Namen. Als Typen dienen auf den Isiskult bezügliche Gegenstände.
Dazu kommen Münzen, die nur Kleopatra nennen, auch nur ihren
Kopf aufweisen; die Legende ist dann immer gi-iechisch. Die entspre-
chenden Stücke Jubas allein haben lateinische Legende.
Die Erklärung für diese Verhältnisse ergibt sich aus der Beoliach-
tung, die Morarasen Eph. epkjr. I 277 gemacht hat, dass nämlich wahr-
scheinlich Juba Numidien suo iure beherrscht habe, Mauretanien dagegen
der Kleopatra unterstand, also nur insofern an Jubas Reich angegliedert
war, als Kleopatra seine Gattin war ').
Die Münzen .Jubas und Kleopatras erklären sich also sehr einfach :
1) Münzen Jubas, Königs von Numidien, natürlich mit ihm allein.
2) Münzen Kleopatras, Königin von Mauretanien, natürlich sie allein,
als Souverän.
3) Münzen beider nach der Eheschliessung vor der LTuterbindung des
Bildnisrechtes der Vasallenfürsten durch Augustus. Beide als Souveräne
genannt und abgebildet, nicht als Gatte und Gattin.
4) Münzen beider nach dem Ende des Bildnisrechtes der Vasallen-
fürsten. Nur die Namen beider Souveräne.
Diese Periode beginnt früher, als 8 v. Chr., denn Pythodoris (S. 40)
steht seit dem damals erfolgten Tode des Gatten von Anfang an unter der
besprochenen Beschränkung.
Zu erklären ist nichts, die Frau ist Souverän und prägt als solcher,
analog Amastris oder Dynamis.
Hierzu tritt noch die ephemere Prägang mit dem Bilde einer Frau
1) Die bekannteste Analogie bieten Ferdinand und Isabella von Kastilien-Aragonien.
Beide beherrschen auch in der Ehe nominell jeder seinen Teil ; erst ihr Erbe ist
König über das Ganze.
41
302 Ulrich KaJi>-sfe(^f.
in dem Königreiclie des Rliüimetalkes in Thrakien, auch zur Zeit des
Augustus ').
/Rl.Ys: Augustus und Livia. KAI2AP02 SEBA2T0T.
Rs: BASLVEQ2 POIMHTAAKOT. Kopf des Rhoimetalkes und
einer Frau nebeneinander. (B. M. Cat. Thrakien S. 208 f.).
Es wird sich, wie der B. 31. Cat. angibt, um die Gattin des Königs
handeln. Prägung der Frau auf Kupfer ohne Nennung des Namens ist
ja häufig genug.
Man könnte auch an Vormundschaft denken, da die Frauenbiklnisse
plötzlich aufhören, was dann der üebernahme der selbständigen Regierung
entspräche, aber das ist unwahrscheinlich. Als Rhoimetalkes — noch
miter Augustus — stirbt, hat er bereits einen erwachsenen Sohn (Tac.
Am). II 44). da ist es nicht gut möglich, auch noch seine eigene Kind-
heit in die Zeit zu versetzen, wo Octavian bereits den Titel Augustus führt.
Die angedeutete Beschränkung des Yasallenmünzrechtes ist nicht
dauernd festgehalten worden. Als man seit Caligula von den strengen
Regeln des Augustus abzuweichen begann, lebte auch das Münzrecht der
Vasallenstaaten wieder in alter Weise auf.
Zunächst in P o n t o s , wo im Anfange der Regierung des Caligula
P o 1 e m o II, der Sohn der AntoniaTryphaina. Tochter Polemos I
auf den Thron gesetzt ^-ird. Von ihm und seiner Mutter haben wir eine
Anzahl Silbermünzen [Rec. (1. monn. Gr. d'As. min. S. 21). Wir haben
hier ein Vormundschaftsmünzrecht der Muttei-, wie -es sich seit der hellenisti-
schen Zeit wiederholt findet, imd zwar in interessanter Parallele zu der Er-
scheinung, die wir in Baktrien bei Straten und Agathokleia beobachteten,
zeigen die Münzen ein allmähliches Zurückdrängen der Älutter. eine stufen-
weise Emanzipation des jungen Königs.
1) Vs: Tryphaina mit Legende TPmAIXHI BAIIA1I:SH:^.
Rs: Polemos Kopf ohne Legende.
2) Vs: Tryphaina mit Legende wie 1.
Rs: Poiemo ebenfalls ' mit Legende BAIIAEYS HOAEMÜN
(oder im Genetiv).
3) Vs: Kur TPY<DAIXHS BA2TAISSHS. aber kein Portrait.
Rs: Polemos Bild und Legende wie 2.
4) Münzen König Polemos ohne Erwähnung der Mutter.
Die Münzen bieten nichts Neues, beweisen nur, dass die hellenistische
Vormundschaftsprägimg der Frau sich hier bis in die Mitte des ersten
Jahrhunderts der Kaiserzeit gehalten hat.
1) Bei Rhoimetalkes beobacliten wir auch mitten in der Regierung das Verschwin-
den des Portrait« des Vasallen von den Münzen, nachdem er schon vorher Augustus
und zuweilen Livia neben dem eigenen Portrait geprägt hatte. Eine ungefähr 10/8
V. Chr. erfolgte Regelung des Münzwesens der Vasallenstaaten durch Augustus wird
auch hierdurch wieder nahegelegt. (B. M. Cat. TJirace S. 209, Nr. 9 und 101.
42
Frauen auf cnitiloi Münzen. 303
Ungefähr derselben Zeit gehören zwei Kupferstücke des zweiten
A''asallenstaates am Schwarzen Meer an. des Königi-eiches Bosporos
{B. M. Caf. Fonius etc. S. 51). Wir sehen die Büste einer Königin mit
der Legende BA2IAI22H2 rnnAinYPEQS; auf der einen Münze
zeigt die andere Seite Livia (??) als Aphrodite, auf der zweiten den König
Mithradat von Bosporos (c. 42 — 46 n. Chr.) mit seiner Legende.
Man hat (so B. M. Caf. a. a. 0.) Gepaipyris bisher allgemein als
Gattin des Mithradat angesetzt. Ebenso wahrscheinlich ist es aber, auch
hier an ein Vornmndschaftsrecht zu denken. Denn hierfür bieten sich
Analogien, sowohl für die Münze mit, wie ohne Nennung des Königs
und auch — wie eben gesehen — für die Abstufung innerhalb der Prä-
gung. Ich setze daher die Münze der Gepaipyris allein in den Anfang
der Regierung des Mithradat. als sie die Vormundschaftsregierung unum-
schränkt ausübte und lasse die Münze mit beiden Portraits folgen als ein
Zeichen der Zurückdrängung der Muttei-, genau wie in Baktrien und Pontos.
Ihnen schliessen sich dann die Münzen des Mithradat ohne Nennung der
Mutter an ').
In die Zeit des wieder aufkommenden Bildnisrechtes der Gattinnen
gehören die Frauenmünzen von zwei weiteren römischen Vasallenstaaten.
K o m m a g e n e und C h a 1 k i s (am Libanon).
Wir finden auf den Münzen von Komniagene J o t a p e , die Gattin
Antiochos' IV (38, bezw. 41 — 72). Sie war die Schwester ihres Gemahls,
der erste Fall von Geschwistei-ehe in diesem Hause.
Babelon, Bois de Siffie S. 221 f. zitiert folgende Münzen (sämtlich /*c).
1. Münze des Antiochos imd der Jotape (Nr. 30). Vs: Antiochos
und seine Legende. Rs : Jotape ; die Legende ist nicht mehr zu er-
kennen.
2. Münzen der Jotape allein. Vs: Ihre Büste und Legende BASI-
AIS2A lÜTAHH 0IAAAEA0OS. Rs: Skorpion und Ä'OMJVf. 4 PT/A^ßiV
(Babelon Nr. 32 — 36). Soweit die Münzen des Königi-eichs Kommagene.
Sie bieten nichts Merkwürdiges, sondern ahmen einfach nach, was sich auch
im Imperium eingebürgert hatte. Die Gattin des Monarchen erscheint
mit ihm und — da es sich nur um Kupfer handelt — auch allein, ohne
dass dadurch eine Souveränität ausgedrückt w-erden soll.
Nr. 31 (Antiochos und Jotape auf beide Seiten verteilt) und 39 (Jo-
tape mit der Legende wie auf Nr. 32 ff.) sind städtische Münzen, wie die
Aufschriften der Rückseiten beweisen 2EBA2THNÜN, bezw. AAKA-
NATQN. Beides sind von Kommagene abhängige und seiner Kontrolle
unterstellte nöXeig, die den Kopf der Königin prägen, wie die dem Kaiser-
1) Auf keinen Fall darf num annehmen, dass diese Münze die Gattin darstelle
als Nachahmung der auch in Rom unter Claudius aufkommenden Prägung mit der
Gattin, denn die vorliegenden Stücke fallen 42/:?. kaum später. Die entsprechende
Prägung in Rom setzt aber erst mit der Ehe des Kaisers mit Agrippina ein (49).
43
304 lUmli Kniüstedt,
reich direkt unterstellenden Städte den der Gattin des Prinzeps, ebenso
wie diese mit dem Namen der dargestellten Frau. Die Münzhoheit ge-
liört den Städten, nicht der durch die Aufmerksamkeit geehrten D\-nastie.
In noch spätere Zeit, wohl schon in die des Domitian. führt uns die
Kupferprägung mit Frauenbild in C h a 1 k i s am Libanon.
Hier herrscht bis 92 (?) Aristobul als lokaler Vasallenfürst imd ihn
und seine Gattin Salome kennen wir von Münzen (Head, h/st. mim. 684).
Vs: BACIAEQC APICTOBOYAOY luid der Kopf des Dj'nasten.
Rs: BACIAICCHC CAA(:>MHC und der Kopf der Königin.
Auch hier sehen wir nur, dass, wie natürlich, die kleinen Dynasten
den Gebrauch der kaiserlichen Währung in ihren beschränkten Grenzen
nachahmen. Aristobulos hat seiner Gattin einen Platz und eine Legende
auf seineu Münzen eingeräumt, wie dies die Imperatoren auch taten, wie
vor allen Dingen gerade sein Zeitgenosse Domitian es in reichstem Masse
tat. Zu erklären bleibt an der Pi-ägung niclits.
Wir kehren zu den Münzen des Kaisen-eichs zurück, die wir auf einem
Gipfelpunkte der Frauenprägung unter Domitian verlassen haben, wo die
Gattin zu ihren Lebzeiten auf Gold und Silber erscheint, ohne dass dabei des
Kaisers anders gedacht wird als im Genetiv des Gatten hinter dem Namen
der Frau.
Von Traian ist bekannt, dass seine Hauptschwäche die persönliche
und dynastische Eitelkeit war; er liess keine Gelegenheit vorübergehen,
nach seinem oder seiner Frau oder Schwester Namen Orte oder Strassen
zu benennen, ihnen Tempel zu erbauen u. s. f. Wir können uns nicht
wundern, dass er in Bezug auf den Kreis der Personen, die den Augusta-
titel und das Münzrecht erhielten, noch über die Normen Domitians hin-
ausging.
Plotina, die Gattin des Traian, erscheint lebend allein und auf allen
drei Metallen, genau wie Domitia (mit dem für das Münzrecht bedeutungslosen
Namen des Gemahls im Genetiv). Die Rückseite zeigt Allegorien, wie von
nun an stets (Cohen II S. 96 tf.).
Ferner erscheint sie natürlich mit Traian zusammen auf Gold (Cohen II
98 f.), mit Nerva und Traian zusammen ebenfalls auf Gold (Cohen 11 95 f.),
einmal mit der ebenfalls lebenden Matidia zusammen (S. 99). Ihr Name
wird immer genannt: PLOTINA AVGVSTA.
Dazu treten nun auch zwei andere Augustae, des Kaisers Schwester
Marciana und seine Nichte Matidia.
Erstere, die Traian überlebte, erscheint ebenfalls auf Gold und Silber
mit der Legende MARCIANA AVG. SOROR IMP. TRAIANI CAESAR.
AVG. GERMAN. DAC. (Cohen II 100). Sie teilt diese Münzen mit der
Matidia. ihrer Tochter, die mit dem Titel MATIDIA AVGVSTA die Rs
einnimmt.
44
Fronen auf nnfikeu Miimcn. 305
Matidia begegnet uns ausser in den erwähnten Verbindungen mit Plo-
tina (V) und Marciana {N und R\) unter Traian niclit. immerhin ist es
bedeutsam, dass liier bei der Nichte des Kaisers ein Bildnisrecht ;mt Edel-
metallen überhaupt möglich ist.
Hadrian setzt die Prägungen, die er von Traian überkommt, fort.
Wir begegnen unter ihm Plotina auf Gold und Silber mit dem neuen
Kaiser zusammen (Cohen II 99), wobei sie als PLOTIXA AVG. die Vs,
er die Rs einnimmt, und allein (Coli II 97 Nr. 10) als PLOTINA AVG.
DI\T TRAIANI PARTHICI. Ferner hat ihr Hadrian nach ihrem Tode
Konsekrationsmünzen in N (V) und M schlagen lassen mit ihrem Kopf und
Namen auf der Vs und CONSECRATIO auf der Rs.
Marciana, die Schwester Traians, hat unter Hadrian entsprechende
Ehren genossen. Wir können nicht beweisen, dass ihr auch als Leben-
der unter Hadi'ian ein Münzrecht zustand, wohl aber kennen wir Konse-
krationsmünzen, die ihr dieser Kaiser (A/ und M), bezw. sein Senat {^]
widmete (Cohen II 100 Nr. 3 ff.). Sie erscheint als DIVA AVGVSTA
MARCIANA. Die Rs hat CONSECRATIO, der Typus der Rs ist manch-
mal der Maultierwagen , den wir schon früher auf Begräbnismünzen
fanden.
Matidia. ihre Tochter, die unter Traian noch nicht allein auf Münzen
ei'schien, begegnet unter Hadrian sowohl lebend (Cohen II 102 Nr. 8 ff.),
wie konsekriert (Nr. 1 ff.), lebend auf allen Metallen, konsekriert auf Gold
und Silber i). Die Legenden lauten im ersten Falle MATIDIA AVG.
DIVAE MARCIANAE F. (das beweist die Prägung unter Hadrian). im
zweiten DIVA AVGVSTA MATIDIA.
Hadrian hat auch seinem Adoptivelternpaar, Traian und Plotina. nach
dem Tode der letzteren Goldmünzen geweiht, die auf der Vs den regieren-
den Kaiser, auf der Rs Traian und Plotina und die Legende DIVIS PA-
RENTIBVS aufweisen (Cohen II 246).
Abgesehen von der Fortsetzung dieser Prägungen aber hat Hadrian
nur eine Frau auf seinen Münzen zugelassen, seine Gattin Sa bin a. die
Tochter der Matidia, diese allerdings in unerhöi-ter Mannigfaltigkeit. Vor
imd nach ihrer Konsekration — sie starb unter Hadrian — finden sich
Gold-. Silber- und Kupfermünzen mit ihrem Bilde und Legende SABINA
AVGVSTA, DIVA AVGVSTA SABINA, DIVA AVGVSTA u. a. Die
Rs zeigen die verschiedensten Symbole und Allegorien. Fast jeder Tyi)
ist in allen drei Metallen erhalten (Cohen II 246 ff'.). Mit Hadrian zu-
sammen findet sich Sabinas Kopf auf Kupfer und Silber. Vs : Ihr Bild
und Legende SABINA AVGVSTA, Rs : HADRIANVS AVGVSTVS und
sein Bild, zum Teil mit Datierungen nach Konsulaten Hadrians.
Das nächste Frauenbildnis ist das Faustinas I, der 141 gestorbenen
Gattin des Antoninus Pius. Es bietet sich dasselbe Bild, wie unter Ha-
1) Auf Kupfer einmal mit Hadrian zusammen. Coli. II 152. Nr. 5.50.
306 Ulrich Kahrstcät,
drian. DIVA FAVSTINA und FAYSTIXA AVGVSTA wechseln als Le-
genden der Vs der in allen Metallen vorhandenen Münzen. Die Reverse
sind so mannigfaltig, wie bei Sabina. Mit dem Gatten zusammen kommt
Faustina nicht vor (Cohen II 413 ff.).
Von der jüngeren F au st in a, der Tochter des Pius und Gattin
des Marcus Aurelius, gibt Cohen zwei Kupferstücke noch als Prinzessin.
Das erste (Cohen 11 412) zeigt Antoninus Pius auf der Vs, die junge Fau-
stina auf der Rs mit der Legende FAVSTIXAE AVG. PII ÄVG. FIL. ;
das zweite (Cohen II 442) zeigt auf der Vs die ältere Faustina als DIVA
FAVSTINA, auf der Rs FAVSTINA AVGVSTA und den Kopf der
jüngeren Faustina.
Bei beiden ist der Ursprung aus der kaiserlichen Hauptprägestätte
sehr imsicher, weil sie kein S. C. haben, was sonst auf den Kupfern der Fau-
stinen mit gewohnter Regelmässigkeit steht. Ich glaube, dass diese Münzen
wohl im Namen des Reiches geschlagen wurden, aber nur für lokale Zwecke
imd Bedürfnisse, unabhängig von der regelmässigen Folge der grossen
Emissionen, ein Fall, den wir schon ein paar Mal beobachtet haben ^).
Dagegen ist die Tatsache an sich nicht abzustreiten, dass Faustina II
schon als Augusta und Ki-onprinzessin auf Reichsmünzen erscheint.
Wir begegnen ihr nämlich in derselben Weise, wie bisher Sabina und
Faustina der Aelteren, auf Gold, Silber und Kupfer, als Diva und Au-
gusta vor und nach der Konsekration, aber in der Legende heisst sie
öfters Pn. AVG. FIL. Das ist nun äusserst imwahrscheinHch, wenn dieser
bereits DIW^S ist, was er zur Zeit von Faustinas Kaisertum war. Wir
müssen also unter Antoninus Pius ein Novum verzeichnen, dass er die Kron-
prinzessin als Augusta im Münzrecht der Gattin gleichstellte (vgl. hierfür
Cohen III 135 ff. Nr. 62. 82, 108. 114. 118. 124. 128, 129. 131. 183
u. s. w.)
Die Darstellung der Faustina mit Marcus Aurelius zusammen kommt
nur auf Medaillons vor ^Cohen III 127, vgl. aber Eckhel VII 79 1, ebenso-
wenig kann man die von Cohen III 378 aufgeführte Vereinigung von Fau-
stina und ihrem Sohne Commodus annehmen ; das betr. Stück (^) hat
kein S . C.
Als Gattin des Kaisers aber steht Faustina mit einer ebensolchen und
womöglich noch mannigfaltigeren Prägung da, wie ihre Vorgängerinnen
(Cohen IH 135 ff.).
Lucilla, die Gattin des L. Veras, erseheint selbstverständlich in ge-
nau derselben Weise als alleinige Münzherrin auf allen Metallen, wie die
vorhergehenden Kaiserinnen^). Münzen mit CONSECRATIO oder DIVA
1) Dasselbe gilt von dem Stücke der Faustina mit Commodus Cohen HI 378
das ganz unsicher ist.
2) Man könnte höchstens zweifeln, ob die Münzen alle in die Zeit des L. Verus
gehören, oder später weitergeprägt worden sind. Commodus hatte seiner Schwester
46
Frauen auf ntüihm Münzen. 307
fehlen bei ihr natürlicli, da sie als Opfer ihres Bruders Coniniodus fiel iiinl
nicht konsekriert wurde (Cohen III 214 ff.).
Das nämliche gilt von B r u 1 1 i a C r i s p i n a , der Gemahlin des
Commodus (Cohen III 382 ff.). Auch bei ihr fehlen begreitiicherweise die
Konsela-ationsmiinzen, da sie nicht vergottet wurde. Zu ihren Lebzeiten
dagegen begegnet sie uns auf Gold, Silber und Kupfer, wie die anderen
Kaiserinnen.
Mit Commodus zusammen finden wir Crispina (Cohen III 388) abge-
sehen von Medaillons auf Gold, das nach Ausweis der Datierung bereits
unter Marc Aurel geschlagen ist. Damit haben wir ein zweites Beispiel
dafür, dass die Augusta-Kronprinzessin auch Bildnisi-echt hat, es nicht
erst durch den Tod des letzten Kaisers erhält. Wir beobachteten dasselbe
schon bei Faustina IL
Commodus und M a r c i a kommen auf Münzen niciit vor ').
Ein Ueberblick über die Dynastie des Nerva lehrt also folgendes.
Traian dehnt seinen dynastischen Tendenzen entsprechend das Bildnis-
recht zugleich mit dem Titel der Augusta aus. Wir finden bei ihm auch
Schwester und Nichte auf Münzen. Hadrian fixiert dann das selbständige
Münzrecht auf die Gattin, seit seinem Nachfolger gestattet man es auch
der Gattin des künftigen Monarchen, wenn auch letzteres Bildnisrecht an
Bedeutung und Ausdehnung mit dem der Gemahlin des regierenden Kaisers
nicht wetteifern kann.
Das Zeitalter der Severe.
Pertinax' Gattin T i t i a n a haben wir auf Reichsgeld nicht, dagegen
finden wir unter Didius Julianus sowohl seine Gattin M a n 1 i a S c a n -
t i 1 1 a (Cohen III 401 f.) wie seine Tochter D i d i a Clara, die Gattin
des Thronfolgers und Präfectus Praetorio Cornelius Repentinus auf allen
Metallen (S. 402 f.), mit anderen Worten: Didius .Julianus steht genau
auf dem Boden, wie die letzten Kaiser, Münzrecht hat die Kaiserin und
Kronprinzessin.
.Julia D o m n a , die Gattin des Severus, prägt allein auf allen Me-
tallen, wie ihre Vorgängerinnen (Cohen IV 104 ö'.) ; erscheint ausserdem
mit Severus und ihren Söhnen in verschiedenen Kombinationen. Auch
dies ist kein Novum, da die Vereinigung von Augustus und Augusta auf
einem Stück zwar in der letzten Zeit (seit Antoninus Pius) ungebräuchlich
geworden war, aber doch unter Claudius, Domitian, Traian und Hadrian
genug Analogien hatte.
Neu dagegen ist die Fortsetzung ihrer Prägung unter Caracalla und
Geta, wo sie allein als MAT. AVGG (Cohen IV S. 114 Nr. 110 ff.) er-
gegenüber bekanntlich auch etwas hellenistische Instinkte, doch ist die Ueberliefe-
rung zu unsicher, um bei ihm Schwester-Frauen-Priigung analog Caligula anzusetzen.
1) Auch auf den ihr zugeschriebenen Medaillons (Cohen III 378 f.) ist die Be-
ziehung sicher falsch.
47
308 Uhkh Kahrsfedf,
scheint, also als Kaiserin-Muttei*. Auch die Verbindung mit Caracalla
gehört z. T. in diese Zeit (Cohen IV S. 138 Nr. 2), wo sie sich als Augusta
dem regierenden Augustus gesellt, ebenso wie sie zu Lebzeiten ihres Gatten
sich diesem, als dem regierenden Augustus gesellte.
Plautilla, die Gattin des Caracalla als Thronfolger, aber nicht
als Kaiser, erscheint allein auf allen Metallen (Cohen IV 246 ff.) und mit
dem Gemahl, zuweilen mit diesem und .Julia Domna (243 f.), ebenfalls auf
allen Metallen. Die Kron])rinzessin steht also der Schwiegermutter gleich,
entweder prägt sie allein oder vereinigt sich mit einem Augustus. Wir
sehen, dass die Regeln der antoninischen Zeit auf diesem Gebiet wohl
ausgestaltet, aber nicht durchbrochen werden.
Elagabalus: Abermals beobachten wir eine Erweiterung des
Kreises der Frauen, die allein auf Münzen des Reiches erscheinen. Soae-
mias, die Mutter des Kaisers und Julia Maesa, seine Gross-
m u 1 1 e r , sind wie die Gattinnen der früheren Periode und wie die Kaise-
rin-Mutter der letzten behandelt. Sie sind Augustae und begegnen uns
allein auf allen Metallen, auf Silber auch mit dem Kaiser auf einer Münze
vereinigt. Auf Maesa sind nach ihrem Tode Konsekrationsmünzeu, wie
wir sie verschiedentlich beobachtet haben, geschlagen worden (Cohen IV
386 ff.).
Daneben gehen aber stets die Prägungen mit den Gattinnen des Kaisers :
.Julia Paula (/V, M, /^), AquilHa Severa (M, -^), Annia Faustina (M. ^).
in der Kegel allein. Mit dem Gatten finden wir AquilHa und Annia auf
Gold. Konsekrationsmünzen existieren von ihnen natürlich nicht, da sie
sämtlich zu Lebzeiten von Elagabal getrennt wurden (Cohen IV 376 ff.).
Ein ähnliches Bild zeigt die Zeit des S e v e r u s Alexander. Wir
finden seine Gemahlin 0 r b i a n e in der bekannten Weise auf allen Me-
tallen, danel)en aber auch seine — 222 zur Aiigusta erhobene — Mutter Mam-
maea. An Kombinationen finden wir: Severus und Orbiane (/%), Severus
und Mammaea (A/. M. ^) alle drei dagegen nur auf Medaillons (vgl. Cohen l\
S. 478 ff.).
Nun geht es im alten Gleise weiter: die Gattinnen fast sämtlicher
Kaiser und Thronfolger begegnen uns, manche nur sporadisch erhalten,
entsprechend den kurzen Regierungen, und alle in grosser Einförmigkeit.
S a b i n i a T r a n q u i 1 1 i n a . Gattin Gordians III, ohne den Kaiser
(A, /t: Cohen V 88 ff.).
0 t a c i 1 i a , Gattin Philipps, allein (V. ^. /t). mit dem Gatten (V.
M, /^), und mit diesem und ihrem Sohne, auch als Augustus (/^, /% :
Cohen V 133 ff., 143 ff., 179 f.).
Herennia Etruscilla, Gattin des Decius. Allein (/V. /5?v, /«E:). oder
mit Gatten (nur ^), oder mit ihm und den Söhnen (A*v, /%; Cohen V 206 ff.).
Cornelia S u p e r a , Gattin des Aemilianus, allein (A\, /^? Cohen V
295 f.).
48
Fmueu auf anfilcen Münzen. 309
Mariniana, Gattin des Valerianus. Nur als Diva, wohl vor der
Thronbesteigung des Gatten gestorben. Vgl. Prosoj). Imp. Rom. 11 344
{N, Sl ; Collen V 341 ff.).
Cornelia Salonina, Gattin des Gallienus, allein (A/. R\. ^)
und mit dem Gatten {N. ß\. /^), auch als dieser nur Mitherrscher des
Vaters war, und mit ihm und dem Schwiegervater Valerian (M und /^),
was nichts neues ist, da nur Vereinigung der Augusta mit dem Augustus
(Cohen V 339 f., 490 ff., 495 ff.).
Dryantilla, Gattin des Regalianus, allein (M. vyl. Kubitschek.
Oeden: Jahresh. 11 210 ff'.)').
S e V e r i n a , Gattin des AureUanus, allein (A^, ^) und mit dem Gatten
zusammen {^ ; Cohen VI 208 ff.).
Magnia Urbica. Gattin des Carinus. allein (/V, /^) und eben-
falls mit dem Gatten (/% : Cohen VI 405 fl'.).
Von Victor in a. der zeitweilig in Gallien mächtigen Mutter des
Victorinus , deren Rolle freilich nicht ganz klar ist . haben wir keine
Münzen, die „charakteristischen Züge", die die Allegorien auf Münzen des
Sohnes tragen sollen (Cohen VI 85. vgl. 86), sind natürlich wertlos; von
Bildnisrecht kann in der späteren Kaiserzeit nur die Rede sein, wenn wir
ganz klar Portrait und Legende finden, wie bei den anderen Kaiserinnen.
Alles übrige ist Phantasie.
Ebenso ist die Münze einer IMP. VICTORIA AVG. Phantasie. Cohen
VI 85 behandelt sie bereits mit Misstrauen.
Z e n 0 b i a erscheint auf Reichsmünzen nicht, sondern nur auf sol-
chen alexandrinischer Stadtprägung -) (Cohen VI 214 f.).
Für die Zeit Constantins hat Stückelberg. Xohilissimatsmünsen, Z. f.
N. XIX 106 ff. erkannt, dass wir die Münzen zu scheiden haben, die einer
Frau als Augusta und solchen, die ihrer als Xobilissima femina gedenken.
Dieser Gebrauch, eine zeitweilige Ausdehnung des Bildnisrechtes über die
Kreise der Augustae hinaus, verschwindet nach Constantin wieder. Wir
begegnen seit dem Ende des dritten Jahrhunderts folgenden Frauen auf
Münzen.
Helena, Mutter Constantins I, als Nobilissima und Augusta unter
ihrem Sobne geprägt (Nob : ^, Aug: A/ und fic.; Cohen VII 93 ff'.).
Theodora, Gattin Constantins I, als Augusta (^. Cohen VlI 98 f.).
1) Die namenlose „Frau des Postumus', die bei Cohen TI 1.5 A. spukt, ist nur
eine Phantasie. Die weibliche Figur, die auf dem Revers als AETERNITAS erscheint,
ist eiue Allegorie wie alle anderen auch.
2) Hier auch als Gattin des Kaisers, nicht als selbständige Kaiserin, denn die
Datierungen, die sich finden (.5 oder 6), rechnen vom Regierungsantritte Odainaths
an, nicht von dessen Tode (267/8). sonst wäre 6 = 272/3, also später als der Fall
von Palmyra.. Die Münzen sind von derselben Art, wie die Lokalmünzen früherer
Zeit, wie die Grieehenstädte und die Kolonien schon Livia, Julia etc. etc. geprägt
haben.
Klio, Beiträge zur alten Geschichte X 3. 21
49
310 Ulrich KahrMrdt,
Fausta, Gattin desselben, als Nobilissima und Angusta (Nol) : M.
>t; Aug: N, ^] Cohen VII 332 ff.).
Galeria Valeria. Gattin des Galerins. als Angusta (V. /^. wolil
nicht M. Cohen YII 128 ff. M event. Nr. 12y).
Constantia. Schwester Constantins ^). als Nobilissima (/%. Cohen
VIT 211 f.), und zwar %-ielleicht nach ihrem Tode.
Helena, die Gattin .Jixlians (??) %
F 1 a c c i 1 1 a . die Gattin des Theodosius, als erste Frau mit christ-
lichen Symbolen [N. M. /«t ; Cohen VIII 1G4 f.).
Galla Placidia, Schwester des Honorius, Gattin Constantius III,
später am Hofe ihi-es Bruders. Sie erscheint auf Münzen sowohl bei
Lebzeiten ihres Gemahls (Nr. 12 setzt 3 Augusti voraus) wie am Hofe
des Bruders (Nr. 2) auf N, M, AE: (Cohen VIII 193 ff.).
LiciniaEudoxia, Gattin Valentinians III (N. Cohen VIII 218 f.).
Eufemia, Gattin des Anthemius (467 — 472) auf N und M
(Cohen VHI 233 f.).
H o n o r i a , Schwester Valentinians III. nicht Kaiserin, die also wie
Constantia und Plaeidia ki-aft der Augustawürde als Schwester des Kaisers
das Bildnisrecht geniesst (/V: Cohen VllI 219 f.).
Eudocia, Gattin des Arcadius [N, M, — Eckhel VIK 170 f.).
Aelia Eudoxia, Gattin Theodosius II (A/, M. /^: Eckhel VIH
184 f.).
P u 1 c h e r i a , Scliwester Theodosius II und später Gattin des Mar-
cianus (V, M; Eckhel VIH 192 f.).
AeliaVerina, Gattin Leos I [N ; Eckhel \nil 195).
Aelia Zenonis, Gattin des unter Zeno auftretenden und fast
zwei Jahre als Kaiser regierenden L^surpators Basiliscus (476 — 477). Sie
erscheint auf N (Eckhel VIII 204 f.).
Mit Kaiser Zeno ist das Altertum vorüber, seine Gattin A r i a d n e
ist als letzte Frau zu betrachten, die wir hier noch im Rahmen des antiken
Münzrechtes erwähnen können.
Wir sehen seit der Severerzeit ein wolil im einzelnen schwankendes,
im Ganzen aber gleichmässiges Bihl. Die Augustae haben Anspruch auf
1) Als solche erscheint sie auf Münzen, nicht als Gattin des Licinius (Stüekel-
berg a. a. 0. 111).
2) Cohen YIII 64 ft'. findet sie auf einer Anzahl von Kupfermünzen wieder, die
sämtlich nur den Namen einer Göttin tragen. Möglich ist die Beziehung auf Helena
deshalb, weil der Kopf auch mit Julian zusammen erscheint. Das wäre ein auf
Kupfer beschränktes Bildnisrecht uih specie deae. Es ist ein äusserst bedenklicher
Anachronismus, dies im 4. Jahrhundert anzunehmen; freilich kann man einwenden,
dass bei Julian so ziemlich alles ein Anachronismus ist. Immerhin glaube ich nicht
recht an diese Isis-Helena. Als unecht überhaupt bei Seite zu lassen sind die an-
geblichen Stücke der Severa und Justina. Frauen Valentinians 1 (Coh. VllI 99).
.''.0
Frauen cnif nnfikm Nün.~m. ?,\\
Bild und Lef^piido aiif allen Metallen. Meist erscheinen sie allein; seiteuer
mit einem Auj^nstus vereiniLft. In der letzten Zeit kommt diese Ver-
bindung üi)erhaupt ab. Ungleielimässig ist nur der Kreis der Augustae,
schon seit den Antoninen ist die Gattin des Thronfolgers der des Kaisers
zugesellt worden, seit den Severen finden wir die Kaiserinniutter tind
schliesslich kommt auch die Einbeziehung der Schwester in den Kreis
der Münzberechtigten, die Traian einmal versucht liattc, wieder auf (Con-
stantia, Placidia, Honoria, Pulcheria).
Dass unter Constantin I zeitweilig auch die nobilissimae feminae der
Ehre gewürdigt wurden, auf Münzen zu erscheinen, habe ich gesagt. Uebrig
geblieben ist davon nur die Erweiterung des Kreises der Bildnisberechtigten,
die Abtrennung der Nobilissimae hat man wieder aufafeijeben. —
Auf antiken Münzen vorkommende Frauen.
A. Volles M ü n z r e c h t von Frauen.
I. Kraft der Souveränität.
Amastris von Amastris. jRcc. il. monn. Gr. cTAs. min. 135 f.
Berenike II von Kyrene. Svor. Pfol. II Nr. 314 ff.
Kieopatra VII von Aegypten. Svoron. II Nr. 1853. 1871 ff., 1887 ff.
Dynamis von Bosporos. Sallet, Beifrä(/e zur Ninii. <1. Kijr. Foutos 15 ff.
Kieopatra von Mauretanien. Head, hi>it. niim. 747.
Pythodoris von Pontos-Bosporos. Her. <1. monn. (rr. (VÄs. min. 20 f. und
vielleicht :
Orsobaris von Prusias. Rer. d. monn. (ir. tVÄs. min. 316.
II. Kraft der Vormundschaft.
Kieopatra I von Aegypten. Svor. Nr. 1380 ff.
Kieopatra von Syrien. B. 31. Cut. (Seleuc. Kgs.) 85. Babelon, Foi.'i
de S. Nr. 1332 ff.
Laodike von Pontos. Bec. d. immn. (rr. d'As. min. 12.
Kieopatra III von Aegypten. Svor. Nr. 1727 ff.
Nysa von Kappadokien. Keinach, frois ro//. 46 ff.
Agathokleia von Baktrien. Kapson, Corolln für Head 245 ff.
Kalliope von Baktrien. B. 31. Cat. (Bactria) 66.
Adobogiona von Galatien. Rec. d. monn. Gr. d'As. min. 127.
Antonia Tryphaina von Pontos. Daselbst 21.
Gepaipyris von Bcsporos. B. 31. Cat. (Pontos etc.) 51.
III. Sonstige Gründe des Münzrechtes.
Berenike II von Aegypten (von dem Gatten beauftragt). Svor. Nr. 899 f.,
962 f., 972, 978 ff. und vielleicht:
Orodaltis von Prusias (von dem Vater beauftragt?). Frr. d. monn. Gr.
d'A.s. min. 316.
21*
51
312 Uh-irh Kidn-slnlt.
B. Frauen ohne eigenes M ii n z r e c li t ').
I. Verstorbene Frauen.
Berenike I von Aegyi^ten. Svor. Nr. 603—634 passim, 934, 1229, 1247 f.
Arsinoe II von Aegypten. Svor. a. a. 0.; fenier Nr. 520 if., 608, G94 if..
750, 752.
Arsinoe III von Aegypten. Svor. Nr. 1159, 1269. 1272.
Laodike von Baktrien B. M. Caf. (Bactria) 19.
Agrippina I. Cohen I 231 S.
Antonia. Cohen I 222 ff.
Domitilla Yespasiani. Cohen I 426 f.
.Tulia Titi. Cohen I 465 ff.
Plotina. Cohen II 97. 246.
Marciana. Cohen II 100.
Matidia. Cohen II 102.
Sabina. Cohen H 246 ff.
Faustiua I. Cohen II 413 ff.
Faustina II. Cohen III 135 ff.
.Tulia Maesa. Cohen lY 386 ff.
Mariniana (A^aleriani). Cohen V 341 tf. und vielleicht
Constautia. Z. f. K XIX 111.
II. Lebende Frauen.
1. Mit Portrait oder Legende des regierenden Herrschers -)
* Arsinoe II von Aegypten. Svor. Nr. 346, 351 f., 382 f.
Berenike II von AegA'pten. Svor. Nr. 1047 ff. passim.
* Arsinoe HI von Aegypten. Svor. Nr. 1160 ff.
Kleopatra VII von Aegypten (Münzen des Antonius). Svor. 1897 f.. 1906 ff.
* Gattin Antiochos III von Syrien. Babelon. Bois de S. Nr. 424 ff.
* Laodike von Syi-ien. Babelon a. a. 0. 791 ff. Svor. I TTtd^.
* Kleopatra von Syrien. Babelon a. a. 0. 928 f. Svor. I ttic.
Laodike von Pontos. Eec. d. monn. Gr. d'As. min. 12.
Salma von .Tudaia. Madden, Coins of the Jens- 91 f.
Thea Musa von Parthien. B. M. Cat. (Parthia) 139 ff.
* Gattin des Gotarzes von Parthien a. a. 0. 171 f.
Erato von Armenien. Babelon a. a. 0. S. 216.
* Gattin des Khoimetalkes von Thrakien. B. ^L Caf. (Thrace) 208 f.
Jotape von Kommagene. Babelon a. a. 0. 221.
Salome von Chalkis. Head. hist. num. 684.
Fulvia. Cohen I 51 f.
1) D. h. Frauen mit Bildnisrecht auf Münzen des regierenden Fürston und Frauen,
auf deren Namen der regierende Fürst das Münzrecht ausübt.
2) Die mit * bezeichneten Frauen werden auf den betr. Münzen nicht mit Namen
genannt, die Legende nennt also nur den Fürsten. Wenn kein Verwandtschaftsgrad
bezeichnet ist, handelt es sich um dessen Gattin. Schwester-Gattin rechnet als Gattin.
52
Fraiiiii Hilf indikcii Münzen. 313
Ocbivia. Collen I 52.
Dnisilla und ihre Schwestern (Schwester). Cohen I 237. Nr. 4.
Agvippina II. Collen I 273, 275.
Domitia. Cohen I 538.
Plotiiia. Cohen II US f. (aiuli als | Adoptiv- |Mu(ier).
Sabina. Cohen II 256.
Cris])ina. Cohen 11 388 f.
.Julia Domna. Cohen IV 98 f., 137 il., 243 (auch als Mutter),
Plautilla. Cohen IV 103, 243 f.
Aquilia Severa. Cohen IV 373.
Annia Faustina. Cohen IV 374.
Soaeraias. Cohen IV 375 (Mutter).
Maesa. Daselbst. (Grossmutter).
Orbiane. Cohen IV 478 f. 502.
Mammaea. Cohen IV 480 ff. 502 (Mutter).
Herennia Etruscilla. Cohen V 206.
Severina. Cohen VI 208.
Magnia Urbica. Cohen VI 408.
2. Ohne Poi'trait oder Legende des regierenden Fürsten ^).
Philistis von Syrakus. Holm. Gesch. Skil. III 693 ff.
Jotape von Kommagene. Babelon, Bois de S. 221.
Agrippina IL Cohen I 273.
Julia Titi. Cohen I 465 ff.
Domitia. Cohen I 534 ff.
Plotina. Cohen II 96 f.
Marciana. Cohen II 100.
Matidia. Cohen II 100, 102.
Sabina. Cohen II 246 ff.
Faustina I. Cohen II 413 ff.
Faustina IL Cohen III 135 ff auch T.
Crispina. Cohen III 381 ff. T.
Lucilla. Cohen III 214 ff
Manlia Scantilla. Cohen III 401 f.
Didia Clara. Cohen III 402 f. T.
Julia Domna. Cohen IV 104 ff'.
Plautilla. Cohen IV 246 ff". T.
Julia Paula. Cohen IV 376.
Aquilia Severa. Cohen IV 380 fi".
Annia Faustina. Cohen IV 384 f.
Soaemias. Cohen IV 386 ö'. (Mutter).
Maesa. Cohen IV 391 ff. (Grossniutter).
1) Wenn kein Verwandtschaftsgrad angegeben ist, handelt es sich um die Gattin.
Thronfolger-Gattinnen sind mit T. bezeichnet.
53
314 Ulrkli Kithrslcdt, Fnuicii auf (iiii/lccii Mliiiun.
Orbiane. Cohen IV 486 if.
Mammaea. Cohen IV 489 ff. (Mutter).
Für den Rest ist die Tabelle aufgestellt S. 308 bis 310. Alle da-
selbst genannten Augustae erscheinen allein auf Münzen, ausgenommen
die zweifelhafte Helena. Gattin des JuHan. Mariniana gehört, wie er-
wähnt, unter die verstorbenen Frauen. Alles sind Gattinnen, ausge-
nommen Helena I (Mutter) und Constantia, Placidia. Honoria, Pulcheria
(Schwestern).
C. Sub specie deae').
Berenike I (als Göttin von Kos und Rhodos). Svor. Nr. 83 f., 91 f.
Arsinoe II (als Göttin von Marathos und Ephesos). Svor. Nr. 844 ff.,
875 ff.
Eurydike Avaqiüyov (als Göttin von Smyrna). Oest. Jalnrsli. \"III 227 f.
Berenike II (als Philadelphos und Göttin von Marathos). Svor. Xr. 1061 f.,
1064 f.
Arsinoe III (als Philadelphos. Göttin von Marathos, Phaselis und Methana).
Svor. Xr. 1163 ff., 1196 ff'., Joum. (Varch. numism. VII 397 Ö\
Kleopatra I (als Philadelphos). Svor. Xr. 1241 f.
Kleopatra II (als Philadelphos). Svor. 1 „
Kleopatra III (als Philadelphos). Svor. l '
Kleopatra IV (als Philadelphos). Svor. Xr. 1726.
Kleopatra V (als Philadelphos). Svor. Nr. 1841.
Kleopatra VII (als Göttin verschiedener syrischer Aussenorte ihres Reiches).
Svor. Nr. 1883 ff., 1890 ff., 1905 2)".
Jotape von Kommagene (als Göttin von zwei Aussenorten). Babelon, Bois
de S. 221 2).
Livia (als Pietas u. a.). Cohen I 170.
.Julia (als Diana). Cohen I 180.
Helena (? ?), Gattin .Julians (als Isis). Cohen VHT 64 ff.
Charlottenljurg.
1) Eine Frau ist s. s. d. dargestellt, wenn der Kopf Münztypus ist und nicht
sie persönlich, sondern eine Göttin darstellt, wenn also eine eventuelle Legende sie
nicht nennt, bezw. nicht nennen würde. Es ist also nicht s. s. d., wenn Arsinoe als
fffä (pi).ä6(/.(fOQ erscheint, denn das ist sie selbst; auch nicht, wenn z. B. Agrippina
mit voller Legende erscheint, aber den Cereskranz trägt, dagegen sehr wohl, wenn
Berenike II als &tk if>i>.däs>.<fog erscheint, denn das ist eine Göttin, die nicht sie selbst
ist, genau so gut, wie z. B. die Artemis von Ephesos.
2) Hier wird der Name der betr. Frau genannt ; die Darstellung ist also nicht
mehr streng sub specie deae; ich habe sie hierher gestellt, um die Prägung der „Aussen-
orte' zusammenzustellen, die sonst Portraits von Menschen durchweg s. s. d. verbirgt.
54
'Mr,
Studien zur Verfassung Boiotiens.
\ Oll Heinrich Swoboda.
I.
Unsere Kenntnis v(in der Verfassung Boiotiens in der Zeit von -1-17
bis zum Königsfrieden hat durch das kostbare Kapitel 11 der Hcllenini
Oxijrliym-lüa des Theopomp ') eine feste Grundlage erhalten und den sich
an dasselbe anknüpfenden Erörterungen der Herausgeber^), von Goligher'),
Glotz ■•) und endlich von Eduard Meyer ') fällt das Verdienst zu, eine Reihe
von wichtigen Fragen, welche durch die neue Quelle angeregt wurden, in
glücklicher Weise der Lösung näher gebracht zu haben. Dennoch er-
übrigt es, einige Punkte zu besprechen, mit Bezug auf welche entweder
eine tiefgehende Differenz der Anschauungen besteht oder die von den
erwähnten Forschern gar nicht berührt oder bloss gelegentlich gestreift
wurden.
Bekanntlich haben die Herausgeber") und Eduard Meyer') die An-
sicht aufgestellt, dass der Bundesrat nur geringe Kompetenzen hatte, die
Einzelstaaten souverän waren und es bei dem Abschluss von Bündnissen
auf die Zustimmung jedes einzelnen ankam. Was diese Anschauung an-
langt, so kann ich mich kui'z fassen, da, wie ich glaube, Goligher und
Glotz ihre Unrichtigkeit aus der Erzählung des Thukydides V 36 ff., bes.
37, 4 ff. 38 über die Verhandlungen der Boioter mit den Spartanern und
Argivern im Winter 421/0 schlagend ei-wiesen haben"). Vielmehr geht
aus Thukydides' Erzählung klar hervor, dass der Bundesrat, der nach Ana-
logie der Räte der Städte in vier Abteilungen gegliedert war, wie in
Bimdessachen überhaupt, so auch in auswärtigen Angelegenheiten das ent-
1) Bezüjjlich der Frage der Autorschaft schliesse ich mich denjenigen an, welche
Theopompos für den Verfasser der Schrift halten, vgl. meine Rezension über Ed.
Meyers Buch in der Wodmmhrift f. Mass. Philologie 1910, Nr. 11, Sp. 28.5 ff. Ich
zitiere nach der Kapitelteilung der Sonderausgabe von Grenfell-Hunt 1909.
2) Grenfell und Hunt, O.n/rhi/twhus P-jpyri V 119. 223 ff.
3) Classicdl Beriew XXII 1908, 80 ff. — 4) Bull, de con: hell. XXXII 1908, 271 ff.
h) Theopomps Hellenika 92 ff. — 6) O.ry. Pap. V 224. 228. — 7) A. a. 0. 92 ff'.
8) Die richtige Auffassung findet sich bereits bei Ulrich Köhler, Sitz.-Ber. der
Berl. Akademie 189.5, 45.5 ff'.
1
316 Hc/iir/c/i Sicohoda,
scheidende Votum besass '). Nicht Thukydides' vollkommen folgoriclitige
und in sich geschlossene Erzählung ist, wie Grenfell-Himt und Ed. Meyer
annehmen müssen, irreführend (somcirhat misJcadhici) und inkorrekt: viel-
mehr erscheint die Skizze, welche Theopomp von den Institutionen des
Bundes gibt, als unvollständig, insoferne als die Tätigkeit des Bundesrates
gegenüber der Gliederung des Bundes und der aus ihr resultierenden Be-
stellung der Bundesbehörden vernachlässigt wird und muss aus Thukydides
ergänzt werden.
Doch ist es nicht dieser Punkt, auf welchen ich die Aufmerksamkeit
lenken will, da ich ihn, wie bereits hervorgehoben, durch die Behandlung
von Glotz und Goligher für erledigt halte. Eine andere, nicht minder
wichtige Frage ist diejenige nach der Bestellung und Art der Zusammen-
setzung der ßov?,ai in den einzelnen Städten des Bundes. Zunächst han-
delt es sich darum, festzustellen, in welchen Gemeinden Boiotiens solche
Räte überhaupt existiei-t haben. Nun geht aus Theopomp c. 11, 3 her-
vor, dass es seit 447 in rechtlichem Sinn in Boiotien nur 10 (zu Anfang 9)
Städte gegeben hat ^), aus denen sich der Bund zusammensetzte; die Fol-
gerung ergibt sich unmittelbar, dass die Räte, deren Organisation c. 11, 2
geschildert wird, auch nur in diesen Städten vorhanden waren. Die übri-
gen, ziemlich zahlreichen Orte gehörten zu den Gebieten der Bundes-
städte'), sie waren deren av/iftoQOi^) oder avvTeZeTg^), d. h. sie hatten^
staatsrechtlich gefasst, keine selbständige Existenz und waren von den Bun-
desstädten, in deren Territorium sie lagen, abhängig und ihnen untertänig "j.
1) Dass die Räte der Bundesstädte mir die lokalen Angelegenheiten zu besorgen
hatten, ergibt sieh, -wie Glotz (a a. 0. 274) und Goligher (1. 1. 81) überzeugend be-
merken, aus der Ausdrucksweise Theopomps c. 11,3: x[al tä fisv] iSta äieTt?.ovv
ovTw Stoixoiuivoi, rö Se xCov Botwzihv xovzor ijv röv TQÖnov avriixayuivov. Auch ist
Golighers Frage : If the .general assemhlif or .Senate', wlüch met at the Cadmea, did
not decide matters of foreign polici/, one is compelled to ask, wlutt in Heaven's name did
it decide? vollkommen berechtigt.
2) Chaironeia ist erst nach 424 selbständige Stadt geworden (Ed. Meyer a. a. O. 94).
3) Eine erschöpfende Zusammenstellung derselben gibt Ed. Meyer 9-5 ff., vgl. die
seinem Buche beigegebene Karte.
4) Thuk. IV 93, 4.
5) Thuk. IV 76,3; unser Autor c. 11, 3 über die früher plataeischen Gemeinden
{nQÖTiQOv fxkv ixelvoic avia7co?.nevouei'a>v, t d t s äs a vv z f '/. ov r t (o v eis tag 6 >j-
ßag). Isokrates XIV 8 gebraucht aiyre/fT: für .unterwürfig-. Diod. XV 38.3. 4. .iO. 4
}/ Tü>r Oijßalwv ovvxelutt für .Herrschaft'. Dagegen bezeichnet der Ausdruck niQioixot
(nfQLOiy.iäfi; 7iö).itc) sämtliche boiotische Städte ausser Theben (Xenoph. Hell. V 4, 46.
63, cf. VI 1,1. Isokr. VIII 11.5); er ist also lokalen Ursprungs, sicherlich aber von
beiden Schriftstellern mit bewusster Zweideutigkeit (vgl. die lakonischen Periöken)
angewandt worden.
6) Die Stellung dieser Gemeinden ist in der bisherigen Literatur strittig. Wäh-
rend Boeckh CIGl S. 678, Otfried MüWer {Orchomenos und die Mini/er - 397), Sievers
[Gesell. Griechenlands mm Ende des pelopunnes. Krieges bis zur Schlacht l>ei Murttinea
200), C. Fr. Hermann (Grieeh. Staaisaltertiimer^ 722), Freeman {Historg of Federal
Sliid/cit ..-«/■ VirfassiuK) Boiotkns. 317
Miin siebt daraus, dass Goligher') und Glotz ^) im Unrecht sind, wenn sie
auch in den abhängigen Gemeinden die Existenz der ßov?.ai voraussetzen,
welche, wenn die von ihnen bekämpfte Anschauung Ed. Meyers zu Uecht
bestünde, Verträgen ihre Zustimmung zu geben hatten ^).
Die eben beriihi-te Frage ist deswegen von Wichtigkeit, weil sie mit
einer andei'en, nämlich derjenigen nach der bürgerlichen Vollberechtigung
in unserem Zeitraum Jiuf das innigste zusammenhängt. Wie aus c. 11,2
hervorgeht, war diese an einen Zensus, eine gewisse Höhe des Vermögens
geknüpft: o)P ov[x änaai\ toTc, noX[iiaig i^i]\v fierexeiv u\ZAa\ roig
y.Fy.\r)]iiivoigJ nZfjd-ög t[< ;^^»//<d]TCO»'. Nach dem, was oben gesagt wurde,
k;inn man kaum anderes annehmen, als dass dieser Grundsatz der Berech-
ti<>-ung nur für die Bürger der zehn Bundesstädte selbst galt und die
regierenden Bürgerschaften in ihnen konzentriert waren. Die Angehörigen
der abhängigen Orte werden dagegen, auch wenn sie den erforderlichen
Zensus nachweisen konnten, von der Ausübung der Kegierungsgewalt aus-
geschlossen gewesen sein''). Leider gibt Theopomp nichts als eine allge-
meine Aeusserung über den Zensus ; wie wichtig eine genauere Angabe sein
würde, um die damals in Boiotien herrschende Oligarchie näher zu cha-
rakterisieren, ist unmittelbar klar. So bleibt nichts anderes übrig, als be-
züglich der H()he des Zensus zu Vermutungen zu greifen*): so unsicher
solche der Natur der Dinge nach sein müssen, wir dürfen uns der Ver-
])flichtung nicht entziehen, in dieser Richtung wenigstens auf dem Wege
der Hypothese weiter zu kommen. Man könnte daran denken, dass damals
nur die Grundbesitzer politische Kechte hatten, wie Ed. Meyer früher ver-
mutete ") und Glotz jetzt annimmt "). Allein die Stellen bei Aristoteles,
Government in Greece a)i<l ll<ih/- 12f>), Moritz Müller (Gesch. Thebens von der Ein-
wandermg der Boioter bin zur Schlacht bei Koroneia, Leipz. Dissert. 1879, S. 9), Busolt
(Griei'h. Staiitsidterl. - 341, Griech. Gesch. - I 2.58, 6), Schömann-Lipsius {Griech. Älter-
lümcr II 8.5). Ed. Meyer {Gesch. des Altert. II 3:B6 V 21:5) sie als Orte, die von den
Bundesstädten abhängig waren (Boeckh ,subditi et vectigales% auffassten, nahm Wil-
helm Vischer (Kl. Schriften I 341 ff.. 4), dem sich G. Gilbert (Gr. Staatsnltert. II .53, 2) an-
sehloss, an, dass sie zu ihnen im Verhältnis freier Komen oder Demen gestanden hätten.
1) 1. I. 82. — 2) A. a. 0. 274.
3) Die von Goligher herangezogene Wendung Theopomps c. 11,2 i/oav xa&-
satriKvitti ßov/.«i xozt xixTa[QB<; nap 6]z«öTff rwv nölewv bezieht sich eben nur
auf die Bundes.städte. Dass auch die abhängigen Orte kommunale Einrichtungen
besassen, versteht sich von selbst; doch ist dies etwas ganz anderes.
4) Was dies bedeutete, wird unmittelbar klar, wenn man die Verhältnisse At-
tikas daneben hält, wo jeder Bürger, auch wenn er in Rhamnus oder Marathon
sass, an der Volksversammlung teilnehmen konnte. Wenn Vischer mit seiner oben
erwähnten Ansicht Recht behalten würde, müssten auch die im Besitze des erfor-
derlichen Vermögens befindlichen Bürger der Landorte Mitglieder derjenigen Kör-
perschaft gewesen sein, welche in der Bundesstadt Träger der Regierungsgewalt war.
.5) Auch Aristoteles Fgm. öOß R. - hilft nicht weiter: dazu Busolt, Gr. Gesch. ^
I 2.58, 4.
6) GdA. in 620 V 212. — 7) A. a. 0. 27ü.
3
318 Hchir/ch Sivolmla,
auf welche sich letzterer beruft'), beziehen sich ersichtlich auf ältere Zeit");
und anderseits spricht dagegen, dass der Grundbesitz ausschliesslich der
Berechtigung zugrunde gelegt wurde, der Umstand, dass, wie oben ver-
mutet wurde, die vollberechtigten Bürger in den Bundesstädten vereinigt
waren, was, wenn auch viele unter ihnen Besitzer von Gütern oder Grund-
stücken ausserhalb der Tore gewesen sind, doch eine gewisse Berück-
sichtigung des beweglichen Vermögens wahrscheinlich macht. Ich glaube
daher, dass die Grenzen der Berechtigung weiter gezogen waren und dar-
auf lässt auch die Rede des Pagondas bei Thukydides (IV 92) schliessen:
die eindringlichen Ermahnungen, welche er an das boiotische Heer richtet
(bes. 6 ff.), sind nur unter dem Gesichtspunkte begreiflich, wenn wenig-
stens der grössere Teil desselben aus Männern bestand, welche mit dem
häuslichen Herd auch ihre politische Selbstbestimmung zu verteidigen
hatten. Wenn man dazu nimmt, welchen Wert die Boioter stets auf die
militärische Ausbildung legten^), so halte ich es für das Nächstliegende,
dass damals alle diejenigen Bürger der Bundesstädte die politische Voll-
berechtigung besassen, welche als Hopliten oder Reiter dienten und den
zum Besitz einer schweren Rüstung notwendigen Zensus nachzuweisen
veraiochten (die öjrJ.a naQ£XÖ^if>'oi)^). Der Sache nach ist der Unterschied
zwischen meiner Annahme und der anderen nicht so gross, denn dass der
Kern des Hoplltenheeres aus Grundbesitzern bestand, ist bei einer vor-
wiegend ackerbauenden Landschaft, wie Boiotien war, gewiss.
Mit den nun gewonnenen Ergebnissen sind wir der oben aufgeworfenen
Frage nach der Zusammensetzung der Räte in den Städten nälier gerückt.
Zunächst handelt es sich darum : gab es neben diesen Räten noch eine
Gemeindeversammlung? Durch die Ausdrucksweise Theopomps c. 11,3
scheint dies ausgeschlossen zu sein, denn sie bringt die bürgerliche Voll-
berechtigung in enge Verbindung mit der Teilnahme an den Ratsversamm-
lungen: fjaav y.ad-EaTr]y.vTai ßovPMi töte TSTTalgeg nuQ £]y.daT)] tcov nö-
ÄEMV, S) V ov\^x, änaai] TOig jToZ[iTaig e ^ Fjjv fi e t e x £ ' J' d[XAu\ toTc,
•ÄE7i[Ti]fiEV0iQ\ TtlrjQ-ög t[/ ;f(i»///ä] rojj' : imd da diese Ratsversammlungen,
wie aus den bei Theopomp darauf folgenden Worten hervorgeht, über die
Angelegenheiten der Städte beschlossen, sieht man nicht ein, welche Funk-
tionen einer Gemeindeversammlung, etwa die Wahl des Rates und der Be-
1) Polit. B 1274b, 4 f . P 1278a, 2-5 ff. Z 1321a, 28 ff. Hemd. 76.
2) Klütz, De foedere Boeotico 20 ff. O.Müller, Orchomenos- 402. (iilbpit a. a. 0.
II 46. l\ Cauer bei Pauly-Wissowa BE. III 244. Verkannt von Moritz Mülkr 1. 1.
13 ff. 68 ff. An ersterer Stelle nennt Aristoteles Philolaos als Gesetzgeber.
3) Epboros bei Strabo IX 401.
4) Zum Begriff" der o7i>m naQtyöixivoi Thuc. YIII 97. Xen. Hell. II 3. 48. Aristot.
'.4». noA. 4,1. 33,1. Piaton Legen VI 7.")8 B. Dazu v. Wilamowitz, Aristoteles und
AtJien I 77 ff. Busolt, Griech. Gesch.- II 38,1 und im allgemeinen Belocb, Bevölke-
ntng der grieeh.-röm. Welt 16 ft". Noeb in Xenopbons Bericht über die Befreiung
Thebens 379 werden die :io/.lTca mit den ön/.lxai und innili; identifiziert (Hell. V 2. 9).
Studien zur Vcrj'assuiKj Boiotiens. 319
hörden ausgonoiiimon '), zugefallen wären '^). Vielmehr wird man sich die
Sache in der Weise vorstellen müssen, wie sie in dem für die Zukunft
bestimmten Verfas.sungs-Entwurf der attischen Oligarchen aus dem Jahre 411
vorgesehen war, dessen Kenntnis wir Aristoteles (Ad-. noX. c. 30) ver-
danken ^). Es ist jetzt ganz sicher, dass, wie bereits Köhler erkannte '),
für diesen Entwurf die Verfassung Boiotiens als Vorbild gedient hat. Dies
erlaubt aber anderseits die attische Analogie für die boiotischen Institu-
tionen als Ergänzung heranzuziehen. Nach dem erwähnten Projekt sollte
es in Athen keine Volksvei-sammlung geben, sondern die 5000 vollberecli-
tigten Bürger in 4 Ratskollegien gegliedert werden, welche abwechselnd
für je ein Jahr die regierende Körperschaft bildeten. Ganz in der gleichen
Weise wird man sich die Sache für Boiotien vorstellen müssen : der Hat
in den Städten bestand aus sämtlichen nach dem Zensus vollberechtigten
Bürgern : als Grundlage für die Teilnahme musste natürlich eine Liste der
regierenden Bürgerschaft aufgestellt werden, welche von Zeit zu Zeit, wohl
jedes Jahr, einer Revision unterworfen ward"). Doch ist ein wesentlicher
Unterschied zwischen Boiotien und Athen festzustellen, der sehr zugunsten
Boiotiens ausfällt. Während, wie bemerkt, von den vier Abteilungen
{Xfi^Eig), in die man die attische Bürgerschaft zu teilen gedachte, immer
nur eine im Jahre fungieren sollte, war der Rat in Boiotien zwar in vier
Sektionen gegliedert, von welchen eine für ein Vierteljahr die Geschäfts-
führung und Vorberatung hatte, also permanent war, allein deren Anträge
mussten, um Gültigkeit zu erlangen, von einer Vollversammlung der drei
übrigen Sektionen genehmigt werden (Theopomp fährt fort: TOVTon> öe
T(bv ßovÄoj[v y.UTct] /tfQog Ey.äa[n] 7iQ0x]a&t]uipi] xal nQoßov?..ev[ovaa]
nsql TÜ>v jr[^ay//«jT&J»' siaecpagav eig rdg T(i£[rs, o rt] ö' eöo^sv andaaig
tovTO xvQiov iyiyi'Eto). Es handelte sich also hier nicht um einen Turnus
in der Ausübung der Regierungsgewalt, wie er in Athen ins Auge gefasst
war, sondern bloss in der Geschäftsführung: im Grunde genommen stan-
den sich die leitende Ratsabteilung auf der einen Seite, die übrigen drei
Sektionen auf der anderen Seite ganz ähnlich gegenüber wie Rat und
Volksversammlung in Athen und den anderen demokratischen Gemeinden,
nur dass der Schwerpunkt der Staatsleitung noch in höherem Masse in
der geschäftsführenden Sektion gelegen haben wird als in der Bule Athens.
Dadurch aber dass die Bürger stets, nicht alle vier Jahre, Mitglieder der
1) Letzteres teilt ihr PUiton zu {Leges VI 75:5 B ff.).
2) Schon Freeman hat bezweifelt, dass es in Boiotien zur Zeit der Oligarchie
Gemeindeversaramlungen gab (1. 1. 127).
3) Dazu bes. Wilamowitz a. a. 0. II 116 tf. Kaibel. Stil und Text der UoX. '.49//»'.
des Aristoteles 187 ff. Köhler. Sitz.-Ber. der Bert. Alad. 189.5, 453 ff. Ed. Meyer, GdA.
IV 589 ff. Busolt, Gr. Gesch. III 2, 1487 ft". Kuberka, Klio VIII 211 ff.
4) Köhler a. a. O. 455 ff. ; vgl. auch Ed. Meyer, Titeopomps Hellenika 92.
5) Eine solche Revision würde sich auch für Athen, falls der Entwurf von 411
zur Verwirklichung gelaugt wäre, als notwendig erwiesen haben, vgl. Kühler a. a. 0. 454.
320 Uiinnch Sirohoda.
i-pffiereiulen Körperschaft waren, wurde da.sjcniffe erreicht, was der attische
Entwurf in empfindlichem Masse vermissen lilsst '), die Kontinuität in der
Leitung des Staates.
Nun ist allerdings ein Umstand geeignet. Zweifel an der Richtigkeit
der von mir aufgestellten Anschauung zu lassen. Wenn, wie gesagt, nur
in den Bundesstädten Räte existierten und anderseits die Bürger mit Hop-
litenzensus deren Mitglieder waren, kommt man für einzelne dieser Körper-
schaften zu einer hohen Zahl von Teilnehmern : Theben stellte, wie aus
Theopomp c. 11. 4 hervoi-geht, nicht weniger als 4000 Hopliten und 100
Reiter, Orchomenos und Thespiai je 2000 Hopliten und 200 Reiter, Ta-
nagra lüOO Hopliten und 100 Reiter. Der Vorwurf, wie schwerfällig ein
so grosser Körper für die Ausübung der Staatsgewalt gewesen wäre, den
man gegen den regierenden Rat Athens nach dem Entwürfe von 411 er-
hoben hat — welcher nur ein Viertel der .5000 heranzog'^) — könnte in
noch vei-stärktem Masse gegen unsere Ansicht eingewandt werden. Allein
für ein abschliessendes Urteil sind noch einige Momente zu berücksich-
tigen. Einmal können die von Theopomp angegebenen Ziffern für die
Stärke des Hoplitenheeres nur als Maximum, nicht als effektive Höhe, son-
dern als Sollstärke gelten^). Dann kommen nach meiner Ansicht von den
erwähnten Ziffern diejenigen Hopliten in Abzug, welche den von den
Bundesstädten abhängigen Gemeinden angehörten und daher nicht Mit-
glieder des regierenden Rates waren; speziell was Theben anlangt, waren
diese Orte ziemlich zahlreich *) und die von ihnen, gestellten Hopliten wer-
den nicht wenige gewesen sein. Endlich ist kaum anzunehmen, dass sämt-
liche Hopliten schon von dem zwanzigsten Lebensjahre ab in dem Voll-
be.sitz der politischen Rechte waren: viel wahrscheinlicher ist es, dass für
deren Ausübung eine Altersgrenze festgesetzt war, geradeso wie der atti-
sche Entwurf, welcher auch in diesem Fall einen Fingerzeig abgeben
1) Ed. Meyer. GdA. IV 589. Busolt, Gr. Gesch. III 2, 1488. Die wichtige, aus
Xenopli. Hell. V 2, 30. VII 3, 1 iF. sich ergehende Tatsache, dass dem Rat in Boio-
tien eine ausgedehnte richterliche Wirksamkeit zustand und dass er das Recht hatte,
über die von den Polemarchen Verhafteten zu urteilen und eventuell über sie die
Todesstrafe zu verhängen (vgl. meine Bemerkungen, Festgaben zu Ehren Max Bü-
dingers 59 ff.), erklärt sich um so eher, wenn er aus sämtlichen Vollbürgern zusammen-
gesetzt war.
2) Wilamowitz ii. a. 0. 11 121 ft'. BusoU a. ;i. 0. III 2. 1488.
3) Abgesehen davon, dass Tlieopomp 1. 1. von ne^l jctllovg /.li^' ÖTiVixac, Inneaq
de exazöv spricht, ergibt sich dies daraus, dass in der Schlaclit von Dclion, wo si-
cherlich die boiotische Heeresmacht so vollständig als möglich (navirjjxBi) aufgeboten
war, die Zahl der Hopliten nach Thuk. IV 93,3 7000 Mann betrug, gegenüber der
Normalzahl von 10000 für diese Zeit nach Theopomp. Vgl. Busolt, Hermes XL 438
und Beloch, Klio VI 34 ff. 49, welch' letzterer schon vor der Entdeckung unseres
Fragmentes die Sollstärke des boiotischen Heeres ganz richtig auf etwa 10000 Ho-
pliten bestimmt hat.
4) Ed. Meyer, Theop. Hell 98 ff.
Studien .zur Vcrfaasung Boiotkns. 321
kann, eine solche mit der Vollendung des dreissigsten Lebensjahres vor-
sah (Aristot. VIS-. noX. 30, 2). Damit entfällt ein weiterer Bruchteil des
gesamten Hoplitonauigebotes für die Zusammensetzung des Kates '). Alles
in allem genommen sind also die von Theopomp gebrachten Zahlen um
ein Bedeutendes zu vermindern. Berechnen wir diesen Ausfall auf etwa
Vs der Gesamtsumme-), so würden sich für Theben ca. 3000 Mitglieder
des Rates ergeben, für Orchomenos und Thespiai die Hälfte davon. Auch
diese Ziffern sind noch immer von einer respektablen Hölie'); allein es
1) Allerdings sind dafür die in dem Alter von über 60 .Taliren [die WehrpHieht
in den griechischen Staaten dauerte im allgemeinen vom zwanzigsten bis zum sech-
zigsten Jahre, Beloch Becölherung der griech.-röm. Welt 13 ff. Klio V 341 ff., der Beginn
ist für Boiotien bezeugt cf. Beloch KUo VI 48] stehenden Männer in Anrechnung zu
bringen, welche als Hopliten und Reiter gedient hatten und natürlicli nach Absol-
vierung der Wehrpflicht im Besitze ihrer politischen Rechte blieben. Docli war
deren Zahl relativ nicht gross (vgl. die nächste Anmerkung).
2) um diese Dinge nur durch eine ungefähre Schätzung zu illustrieren, möchte
ich Folgendes bemerken und dabei betonen, dass es sich dabei natürlich um im
einzelnen ganz unsichere Zittern handelt. Nach der am 27. Oktober 1907 in C!rie-
chenland stattgefundenen Volkszählung (vgl. 'EzuTtoxixa anoxii.iafiazu xTfi yeitxijg
nnoyQCKfTiq xov nhj&voftov xaxä xf/v 27. 'Oy.rüßQiov 1907 [Athen 1909J I 160. 161) be-
trug die Zahl der männlichen Bevölkerung vom 20. bis 60. Jahre in dem heutigen
Nomos Boiotien. dessen Umfang sich mit der antiken Landschaft deckt (nur Oropos
gehört zum Nomos Attika), 14.586, von welchen .5230 auf die Altersklassen von 20
bis 30 Jahi-en entfielen, was rund 36% der gesamten Summe ausmacht. Wenden
wir diesen Schlüssel mit allem Vorbehalt auf unsere Dinge an, so ergeben sich für
1 1 100 wehrfähige Männer rund 4000, die im Alter von 20 — 30 Jahren standen, für
4400 Männer rund 1600 aus diesen Altersklassen. Zieht man die 20 — 30jährigen ab.
so würden für ganz Boiotien rund 7100 und für das Gebiet Thebens rund 2800
Männer in den Jahrgängen 30 — öO übrig bleiben. Die über 20 Jahre alte männliche
Bevölkerung des heutigen Boiotiens war bei der erwähnten Zählung im ganzen
16483 Köpfe stark, von welchen 1897 die Altersklassen von über 60 Jahren um-
fassten, also ungefiihr 9%. Dies würde für ganz Boiotien rund 1000 Männer dieses
Alters ergeben, für das Gebiet von Theben rund 400 und sich dadurch obige Ziffern
auf rund 8100 und 3200 erhöhen. Allein ich betonte bereits, dass es sich bei den
von Theopomp angegebenen Zahlen um Maximalzifi'eru handelt, die in Wirklichkeit
kaum eireicht wurden; dann sind davon noch die Hopliten der Landstädte in Abzug
zu bringen, die nach meiner Annahme keine politischen Rechte besassen (cf. oben),
was wieder eine Verminderung der Zahl der Vollbürger nach sich zöge. Wie ge-
sagt, ist es mir nur um eine scheraatische Exemplifikation zu tun, da es selbstver-
ständlich ist, dass die Faktoren, welche die Vermehrung und die Alterszusammen-
setzung der Bevölkerung heutzutage bedingen, in mancher Hinsicht anders gestaltet
sind als im Altertum. Den Nachweis der Verhältnisse des modernen Griechenlands
verdanke ich der Liebenswürdigkeit des Vertreters der Statistik an unserer deut-
schen Universität in Prag, Herrn Professors H. Rauchberg, der auch so freundlicli
war, meine Folgerungen einer Prüfung zu unterziehen.
•3) Die Stoa an der Agora, in welcher nach Xenophon (Hell. V 2, 29. vgl. V 4, 8)
der Rat von Theben tagte, wird genug Baum geboten haben, wenn wir, wie wahr-
scheinlich, die ßovh) bei diesem Schriftsteller als die goschäftsführende Abteilung
auffassen.
322 Hehu-kh Sicohoda,
ist nidit zu vergessen, dass der gesamte Rat wälirend des Jahres nur von
Zeit zu Zeit in Tätigkeit trat, geradeso wie die attische Ekklesie, und
dass, wie früher betont wurde, der Schwerpunkt der Staatsleitung durch-
aus in der geschäftsführenden Abteilung ruhte, welche nur ein Viertel der
berechtigten Bürgerschaft umfasste. Gerade durch diese Gliederung wurde
es möglich, den Anspruch sämtlicher YoUbürger auf Teilnahme an dem
Regiment mit dem Bedürfnis nach einer nicht zu schwerfälligen Abwick-
lung der Staatsgeschäfte zu vereinen.
Mit den bisherigen Ergebnissen sind wir einem Problem näher ge-
kommen, welches ebenfalls eingehende Erwägung ei-heischt : wie wui-de
der Bundesrat der Boioter*) bestellt? Die vor Entdeckung der neuen
Quelle geäusserte Ansicht, dass alle vollberechtigten Boioter, die Mitglie-
der der herrschenden Oligarchie, ihm angehörten -). lässt sich heute nicht
mehr aufrechterhalten. Auch abgesehen von der grossen Zahl seiner Mit-
glieder, die sich, falls meine Ansicht über die bürgerliche Berechtigung
zutrifft, ergeben würde '), ersieht man jetzt aus der Ausdrucksweise Theo-
pomps {naQEiXETO Ö£ |sc. T« fiiQif] Ö£ y.al ßovPLevrüg i^i'j'/.ovTa xaiä top
ßoiwTäQX)ji'). dass für den Bundesrat eine Auslese stattfand, die nur im
Wege einer Wahl durch die Ratsversammlungen der Bundesstädte erfolgt
sein kann*). Man darf es aber in Frage stellen, ob diese Wahl direkt,
d. h. nach einer Kandidatenliste entweder mittels Handmehrung oder mit
Stimmtäfelchen vorgenommen wurde, wenn man bedenkt, dass die Rats-
kollegien von Theben nicht weniger als 240 Bundesräte, diejenigen von
Orchomenos und Thespiai nicht weniger als deren je 120 zu delegieren
hatten; jedesfalls wäre die Wahl auf diese Art mit gi-ossen Schwierig-
keiten und nicht ohne die Gefahr einer Zersplitterung der Stimmen und
anderer Komplikationen vor sich gegangen. Ich halte es daher für wahr-
scheinlicher, dass in diesem Falle das Los in Funktion trat, dessen An-
wendung in einer Oligarchie nichts weniger als ausgeschlossen isf). In
1) Bovh'i Thuk. V 38,3, Theop. Hell. 12.2; Thtagec ßovi.cd oder ßoiO.ai {tCov
BokotCov) Thuk. ibid. 2.3.4; cvviä^ia xotvä xCuv Boiwtwv Theop. c. 11,4.
2) Köhler a. a. 0. 456. Ed. Meyer GdA. III 620.
3) Wenn auch die Zahl 11 100 bei Theopomp (c. 11, 4) aus den auf S. 320 ff. vor-
gebrachten Gründen reduziert werden muss.
4) Wenn Theopomp von der Bestellung der Buleuten nach Bundeskreisen (ut'pi/)
spricht, so steht dies durchaus nicht im Widerspruch dazu, denn für Theben mit
seinen 4 Kreisen gab es nur eine Ratsversammlung, ebenso nur eine für Orchomenos
und für Thespiai mit ihren je 2 Kreisen. Dagegen bestanden in den beiden Kreisen,
welche je 3 Städte umfassten, dementsprechend je 3 Räte.
5) Ohne hier die Frage nach dem Ursprung der Loswahl überhaupt aufzurollen,
will ich nur darauf hinweisen, dass die Anwendung derselben in der boiotischen
Oligarchie durch die Tatsache bezeugt ist, dass der Archon von Theben auf diesem
Wege bestellt ward (Kabeirichos 6 xvaucviög aQywv bei Plutarch De genio Socr. c. 31,
S. .597 A). Vgl. auch die Bemerkungen Freemans 1. 1. 129, 3. Die Zusammensetzung
Studien zur Verfnaaung Boiofirns. 323
«floicher Weise und wolil in derselben Form wie an der Wahl der Bundes-
räte waren nun die Bundesstiidte auch an der Bestellun<i der Mitglieder
des Bundesgeriehts beteiligt').
Wie die Räte der Bundesstiidte. war der Bundesrat der Boiotor in
vier Abteilungen gegliedert''), von welchen eine die Geschäftsführung hatte;
ihre Vorschläge wurden der vereinigten Versammlung der drei übrigen
Sektionen zur Genehmigung unterbreitet. Also auch im Bunde war nur
das geschäftsführende Batskolh^gium permanent. Zur Entschädigung für
seine Mühewaltung emptieng es — und die übrigen Buleuten, wenn sie
zusammentraten — aus Bundesmitteln Sold ') ; es ist dies eine weitere,
wichtige Abweichung von dem Verfassungsentwurf der attischen Oligarchen,
durch welchen, jedesfalls aus Gründen der politischen Theorie, jeglicher
Soldempfang abgeschafi't werden sollte (Aristot. 1. 1. 2) *).
Ob zu den Aufgaben des Bundesrats auch die Wahl der elf Boio-
tarchen gehörte''), ist nicht sicher. Theopomp sagt (c. 11, 3), dass das
Gebiet des gesamten Bundes in 11 Kreise gegliedert war: xai romcor
f'xaaiov Eva naqeixETO ßoitoTÜQXV^ [ovto)] xtX. ; nachdem er dann die lo-
kale Einteilung der Bundesstädte in die Kreise geschildert hat, schliesst
er mit den Worten (§ 4): oihoi /lev ovv Ecpeqe tu fi£Q>] rovg äQxomag.
Man kann sich darnach die natürlich in diesem Falle direkte Wahl der
Boiotarchen in verschiedener Weise vorstellen. Entweder wählten die Rats-
versammlungen der Bundesstädte ebenso wie die Buleuten auch die ihnen
zugewiesene Zahl von Boiotarchen (also Theben 4, Orchomenos und The-
und die Reüienfolge der geschäftsführenden Sektionen sowohl im Bundesrat als auch
in den Räten der Städte muss ebenfalls durch das Los bestimmt worden sein.
1) Theop. c. 11, 4 «TtAtü? äi St)).waai yatä zbv aQ'/ovza . . . xul Stxttaizäq) STCtftnoi:
2) Dies geht aus Thukydides' Erzählung V 38 klar hervor, vgl. Köhler a. a. 0.
45.5 ff. Goligher 1. 1. Glotz a. a. 0. 276 ff. Die Ansicht der Herausgeber {Oxij. Pap.
V 228) : , Thal the federal Boule, consisting of (160 metnbers, was divided like the tstate
ßovXcti into four parts, each of which hehl office in turn, is neither stated bi/ P, nor is
dt all lilcehj' ist offenbar unrichtig.
3) Theop. 1. 1. 4 : xal zovzoig aitzol zk xa^'' ijßi()av avijXiaxov, wo, wie Grenfell
und Hunt bemerken (Oxy. Pap. V 228), unter avzol die Boioter zu verstehen sind:
sie übersetzen daher richtig and themselves defrayed iheir daibj expenses. Glotz hat
diesen Passus falsch verstanden, wenn er sagt (a. a. 0. 277): (la confederation) etait
necessairement oligarchique: comme teile, eile ri'accordait aucune retnbution aiix conseil-
leurs. Auch die anderen Bundesbehörden, in erster Linie die Boiotarchen, werden
im Genüsse solcher Bezüge gewesen sein.
4) Ob die Räte in den Bundesstädten gleichfalls Sold erhielten, darüber steht
nichts bei Theopouip; doch ist es aus allgemeinen Gründen wahrscheinlich.
5) Man könnte daran denken, dass für die Qualifikation zum Boiotarchen und
den übrigen Bundesbeamten ein höherer Zensus erforderlich war. Allein auch abge-
sehen von Theopomps Schweigen, das allerdings nicht unbedingt beweist, ist dies
kaum wahrscheinlich, da es dem in Boiotieu so energisch verwirklichten Grundsatz
des gleichen Anteils aller vollberechtigter Bürger an den Geschäften des Bundes und
der Städte widersprochen hätte.
324 Heinrich Swohmht,
spiai je 2 usw.) *), oder es wurden die Boiotarclien von dem Bundesrate
gewählt, jedoch mit Rücksicht auf die den Bundeskreisen zugestandenen
Anteile; in diesem Fall sind wieder verschiedene Modalitäten denkbar,
etwa dass das Plenum der 4 Räte die Wahl vornahm -) oder dass jedesmal
die Vertreter der Kreise im Bundesrat (also für Theben 240) für sich zu
einer Kurie zusammentraten und diese die auf sie entfallenden Boiotarchen
wählte. Für die Wahl der Boiotarchen durch den Bundesrat könnte der
Umstand angeführt werden, dass wohl auch die übrigen Bundesbeamten
auf diese Art bestellt wurden: wir kennen von ihnen nur den Hipparchen*),
es muss aber noch andere, so Verwalter der Bundesfinanzen, gegeben
haben. Anderseits ist nicht zu verkennen, dass die Ausdrucksweise Theo-
pomps und die Verbindung, in welche er (§ 4) die Wahl der Bundesräte
mit derjenigen der Boiotarchen bringt, für die an erster Stelle angedeutete
Eventualität spricht, und es wird wohl besser sein dabei zu bleiben, dass
die Boiotarchen nach der uns mitgeteilten proportionalen Verteilung durch
die Ratskollegien der Bundesstädte gewählt wurden*).
Die Boiotarchen standen in enger Beziehimg zu dem Bundesrate ; aus
den Mitteilungen bei Thuk. V 38 über die diplomatischen Unterhandlungen
des Winters 421 auf 420 geht liervor, dass sie in Sachen der aus-
wärtigen Politik — und man wird dies auf die Bundesangelegenheiten
überhaupt ausdehnen dürfen — ihm referierten und an ihn Anträge
stellten. Sie werden den Sitzungen des Rates, sowohl der geschäftsfüh-
renden Abteilung als den Vollversammlungen der drei übrigen Sektionen
regelmässig beigewohnt haben ^\ Man kann wohl noch weiter gehen und
die Vermutung aufstellen, dass sie auch den Vorsitz wie in der geschäfts-
führenden Sektion so auch in den Vollversammlungen des Rates führten
und letztere im Einverständnis mit der vorberatenden Abteilung einbe-
riefen. Jedesfalls hatten sie in der Leitung der Bundespolitik dem Rate
gegenüber eine sehr selbständige Stellung und sind als die eigentliche He-
1) Eine Analogie dazu würde die Wahl der attischen Strategen darstellen, wenn
sie sich, wie Beloch meint {Attische Politik seit Perildes 274 ff.), in der Weise voll-
zog, dass jeder Strateg mit Ausnahme des von ihm angenommenen Oberstrategen
von seiner Phyle erwählt ward. Mir ist freilich Belochs Ansieht in hohem jMafiC
zweifelhaft.
2) Es würde dies der in den attischen Magistratskollegien öfter vorkommenden
Berücksichtigung der zehn Phylen bei Wahlen, die in der Ekklesie erfolgten, ent-
sprechen. — 3) Thuk. IV 72. .3.
4) Dieser Ansicht sind auch die Herausgeber, wenn sie (0.r)j. Pap. V 233) die
oben angeführten Sätze in folgender Weise übersetzen : The whole popiilation of fhe
countr;/ was diridcd iiiio eleven unit.i, and each of these provided otie Boiotarch as fol-
loics und besonders : Such icas the proportion in which the chief magistrates were ap-
pnintcd hij the diffcrent Units etc. Allerdings haben Greufell und Hunt von der
Kolle des Bundesrats eine viel zu geringe Vorstellung (vgl. oben S. 31.5 ff.).
.">) J[an vergleiche die analogen Rechte der Strategen Athens gegenüber Rat und
Volksversammlung, ef. Bheiu. Mus. XLV 288 ff.
10
SfiitlicH am- Vrrfitssinifj Bnioticna. 325
gierung Boioticns anzusehen; dies ist aus Thukyflidos' Erzählung klar zu
ei-kennen '). Deswegen niöclite ich aber noch nicht mit Grote -) und Free-
man') annehmen, dass der Bundesrat jeglicher Initiative ermangelte und
nur über Angelegenheiten, welche ihm die Boiotarchen vorlegten, beraten
und beschliessen durfte. Das angedeutete Verhältnis der Boiotarchen zu
dem Bundesrate wird ilurcli die Stellung nahe gelegt, welche der leitende
Magistrat in den Städten, die Polemarchen, gegenüber den Räten einnahm '):
dass sie deren Verhandlungen beiwohnten, ist aus Xenophons Erzählung
über die Ereignisse des Jahres 382 [Hell. V 2, 2'.) fF., vgl. 25) zu folgern'').
Aus den von mir vorgebrachten Ansichten, mögen sie auch nach man-
cher Richtung hin hypothetischer Natur sein, resultiert doch manches für
eine nähere Charakteristik der boiotischen Verfassung in der Zeit nach 447.
Zunächst würde es sich, die Richtigkeit meiner Annahme über die Voll-
berechtigung anerkannt, ergeben, dass damals keine exklusive, sondern,
wie Ed. Meyer schon früher meinte *), eine gemässigte Oligarchie herrschte,
deren Kreis recht weit gesteckt war'). Dann aber, und dies ist in dem
grossen historischen Zusammenhang noch viel wichtiger, stellt sich die
Anschauung von Grenfell-Hunt und Eduard Meyer (vgl. S. 315 tf.) als unbe-
rechtigt heraus, dass die Struktur des boiotischen Bundes damals ganz
locker war und die Macht nicht in den Bundesbehörden, sondern in den
1) Bekanntlich war die Iteration der Boiotarchie gestattet. Als Gegenwirkung
zu ihrer ausgedehnten Machtfiille ist das Gesetz anzusehen, das den Boiotarchen
bei Todesstrafe verbot, ihr Amt über dessen Ablauf hinaus zu führen (Pausan. IX
14, 5. Plut. Pel. 24. 25; Äpophth. Epam. 23. Corn. Nepos Eparn. 7, 5. Appian Syr. 41.
Aelian. V. H. XIII 42). Vielleicht gehört es erst in unsere Zeit; es entsprang offen-
bar der Besorgnis der boiotischen Oligarchie vor der Möglichkeit einer militärischen
Diktatur.
2) Hist. of Greece' VI 296. — 3) A. a. 0. 128.
4) Vgl. darüber meine Ausführungen in den Festgaben m Ehren Mnx Büdingers
(1898) 53 ft'., bes. 58 S. Sie wurden jedesfalls gewählt (ebenda 61, 1), nach unserer
.jetzigen Kenntnis natürlich von den Ratsversammlungen der Städte.
5) Sie hatten auch in der späteren Verfassung das Präsidium im Rate und den
Volksversammlungen [Festgaben 57 ff.).
6) GdA. III 620 V 212.
7) Nur die Theten der Bundesstädte und die Bevölkerung der untertänigen Orte
waren von ihr ausgeschlossen. Wenn man (vgl. S. 321) die Vollberechtigten auf
etwa -/s der von Theopomp angegebenen Maximalziffer von 11100 Hopliten und
Reitern schätzt, so würde es damals in ganz Boiotien etwa 7000 Bürger gegeben
haben, die Anteil an dem Regiment hatten. Die Leichtbewaffneten bei Delion be-
trugen etwas mehr, nämlich über 10000 (Thuk. IV 93,9); die Gesamtzahl der Männer
von über 20 Jahren wird von Beloch (BevöUcerung 163) vermutungsweise auf 29000
angesetzt. Wenn nach dieser Annahme auch nur die kleinere Hälfte der Boioter
an der bürgerlichen Vollberechtigung Anteil hatte, so war doch die Verhältnisziffer
günstiger als bei den für Athen in Aussicht genommenen 5000. Die extremen Olig-
archen Athens würden eine solche Regierungsform wohl geradewegs als Demo-
kratie bezeichnet haben (vgl. Thuk. VIII 92, 11); bei Plutarch Ages. c. 6 wird sie als
ndzQiog nohzcla bezeichnet.
Klio, Beiträge zur allen Geschichte X3. 22
11
326 Tlchirifli Simhoda.
Gliedstaaten nibte. Im Gejfenteil wird man sagen müssen, dass in der
damaligen Organisation Boiotiens die Tendenz nach einer strammen Zen-
tralisation vorherrschte '). Abgesehen von der Bedeutung des Bundesrats
und der Stellung der Boiotarchen vreisen auch andere Momente darauf hin.
So existierte ein Bimdesgericht (Theop. c. 11, 4), das sowohl über Ver-
brechen gegen den Bund, als auch über Streitigkeiten unter den Bundes-
gliedern geurteilt haben wird : dann hob der Bund direkte Steuern ein
{eiacpoQai, Theop. c. 11, 4). war also nicht auf Matrikularbeiträge der ein-
zelnen Staaten angewiesen. Von grosser Bedeutung ist. dass in der ganzen
Zeit von 447 bis 386 von den boiotischen Städten keine Münzen geschlagen
wurden, mit Ausnahme von Theben *), d. b. das Münzrecht war in Boiotien
zentralisiert und der leitenden Stadt zur Ausübung übertragen.
Die ganze Organisation des boiotischen Bundes, dessen Einteilung in
Kreise, die Abstufung der Leistungen und Rechte der Bundesglieder sind
von einem einheitlichen, man möchte fast sagen schematischen Gedanken
getragen imd ebenso waren die Verfassungen der Bundesstädte in gleich-
förmiger Weise gestaltet. Die Hegemonie Thebens fand, die Münzprägung
und die Tatsache ausgenommen, dass der Bundesrat und die übrigen
Bundesbehörden dort ihren Sitz hatten, in keinerlei Vori'echt Ausdruck
und Avar daher mehr faktischer Natur, in dem natürlichen Uebergewicht
und der geschichtlichen Rolle der bedeutendsten Stadt Boiotiens begründet.
Allerdings hatte Theben mit Rücksicht auf den Umfang seines Gebietes
relativ die meisten Vertreter in dem Kollegium der Boiotarchen^) und den
Ratskollegien des Bundes , und es ist selbstverständlich, dass die Thebaner
in beiden Körperschaften, wenn sie auch ziffermässig in der Minderzahl
waren (ihr Anteil an ihnen betrug etwas über ','3) *), den meisten Einfluss
besassen und ihren Willen durchsetzen konnten, falls sie geschlossen auf-
traten. Ein ungemein gesunder Gedanke war die proportionale Verteilung
der Rechte und Lasten auf die Bundesstädte, welche unsere Verfassung in
vorteilhafter Weise vor anderen Bundesordnungen des Altertums auszeich-
net*). Wenn man sich von der herkömmlichen, in vielen Fällen aber
1) Schon von Köhler mit Recht betont (a. a. 0. 456), cf. auch Beloch, Griech.
Gesch. IT 523.
2) Barcla_y V. Head, A Catalogue of Ute GreeTc Coins in the British Mxiseum : Cen-
tral Greece XXXIX ff. 70 ff. ; Hist. Numormn 296 ff. Die Münzen tragen zwar auf
dem Avers den boiotischen Schild als Bundeszeichen, auf dem Revers aber die Be-
zeichnung der Stadt in Buchstaben (0i, Ofß, Qtßa. Ofßaiov, Qeßalog).
3) Der Ansicht von Grenfell-Hunt (O.r»/. Pap. V 226 ff.), dass die Thebaner
vor 427 nur 2 Boiotarchen stellten und erst mit der Annexion des Territoriums von
Plataiai die Zahl verdoppelt wurde, kann ich nicht beitreten , da Ed. Meyer nach-
gewiesen hat [Theop. Hell. 98 ff".), dass Skolos, Erythrai und Skaphai schon lange
vorher den Thebanern gehörten. Auch Meyer sieht die Zahl der 4 Boiotarchen The-
bens als ursprünglich an.
4) Entsprechend der Höhe der Truppen, welche sie zum Bundesheere stellten,
ö) Wenn Xenophon Hell. V 1,36 versichert, dass die boiotischen Städte sich
12
Studien zur Verfassung Boiotiens. 327
siclierlicli nicht berechtigten Abneigung gegen die griechische Oligarchie
fornhillt und die historischen Realitäten ins Auge fasst, so wird man der
boiotischen Konstitution, wie wir sie jetzt durch Theopompos genauer
kennen gelernt hal)en, einen ach tungs werten Platz in der Geschichte der
griechischen Bundesverfassungen zuerkennen müssen ; wenn sie auch noch
nicht den ausgebildeten .Bundesstaat' vorstellte^), so kam sie ihm doch
bereits recht nahe.
II.
Die Frage, welche icli an dieser Stelle noch besprerlien will. iM'zielit
sich auf die spätere Zeit und kann sich an Bedeutung mit den Prolilemen
nicht messen, welche ich in dem ersten Teile dieser Abhandliuig erörterte;
da sie aber mit allgemein geschichtlichen Verhältnissen zusammenhängt,
entbehrt sie nicht des Interesses. Ich habe s. Z. in meinem Buche JJic
(jriechisclien Volkshescfilüsse^ S. 149 ff. auf eine Gruppe von Psephismen
ans Akraiphia aufmerksam gemacht und aus ihrer Formulierung den
Schluss gezogen, dass sie auf eine Abänderung der Verfassung hindeute-
ten, welche unter Einwirkung der Römer nach Auflösung des boiotischen
Bundes im Jahre 146 v. Ch. stattfand. Neues Material, das seitdem be-
kannt wurde, und nochmalige eigene Prüfung meiner Aufstellungen nötigen
O O O De?
mich, diese Anschauung einer Revision zu unterziehen ; wenn ich auch
daran festhalte, dass zur angedeuteten Zeit eine Aenderung in den Insti-
tutionen der boiotischen Städte stattfand, so glaube ich jetzt nicht mehr,
dass die besprochenen Urkunden von Akraiphia, wenigstens nicht alle,
dafür als Beweis verwendet werden dürfen.
Es wird am besten sein, hier nochmals die Präskripte der Beschlüsse
von Akraiphia zusammenzustellen, von welchen ich damals ausging -). Sie
haben folgende Formulierung ^) :
IG. VII 4127 (= Michel, 7?«'. (Vinsrr. fp-ecqucs n. 234): [ . . . UQxor]rog
— 7xo?^e iicioyiävT o)v Airo!i('f/\o} \ Xtovviöao, 3/«)'T('ß[o , Evä]P.-
y.(<) — ygaufiaTiöSorrog IlQa:i[^M]iog 'Hax()[tcb]i>öao — :iTQO^[erh]. — Ti<
ägxovTeg y.ij tv a]ovveÖQv i'Ze^av, Inf. Proxeniedekret für einen Römer ;
ib. 4128 [Tii äQXOi']^£S ''(>} tv oovveöqv l'P.e^av, Inf. Ebenfalls Proxe-
niedekret ;
schon längst nach der Autonomie gesehnt hätten, was endlich durch den Königs-
frieden erfüllt wurde (ähnlich die Aeusserung Memurah. III 5. 2), so kann sich dies
zunächst nur auf die abhängigen Orte und auf die demokratischen Parteien (Thuk.
IV 76, 2 ff. 89, 2 VI 95, 2) beziehen. Es ist jedoch nicht zu vergessen, welch' ver-
dächtiger Zeuge Xenophon in diesen Dingen ist.
1) Es ist mir zweifelhaft, ob der damalige Bund von Szanto (Griech. Büri/eirecht
1.58) mit Recht als .Sympolitie' angesehen wird.
2) Sie wurden zuerst herausgegeben von Maurice HoUeaux, Bull, de cnrr. hell.
XIV 1890, S. 8 n. 9 (Z. 1 ff. 7 ff.), S. 187 n. 20 (Z. 21 ff.). S. 193 n. 25, S. 194 n. 26.
3) Die einzelnen Bestandteile des Präskripts sind von mir durch Bindestriche
getrennt.
22*
13
328 Heinrich Sicohodn,
ib. 4132 [K/.]t[io]roQ ÜQyovTOo, — no/.euuQyovvjoiv TToZvHrov lov
Niy.MVOQ, Nvfi(f[co]rog lor 0i/M^ivov, &Fodib()oi! rov Ti(iÜQyoi' — yqufi-
ftajevovrog ['A]ji[oXßMÖ]cjQOv rov ]\Iraalo[r] — oi ÜQyovreg Tita ol avr-
sÖQOi elnav • ineiöi] val. — (Z. 20 ff.) ötöoyiitror tlvai loTg rf oi'i'fÖQOig
y.ai T(p di'jfuü, Inf. Ehrendekret:
ib. 4133 ['Aqxovtoq rov Arifi]i]TQiov — noXEficiQxovvTcov . . .
oy.QiTOv lov ITtQiytrovQ, Nv[ — T]///at xai d(j)[(}s]al
y.fxvQMfiai'Cu ['AQiaTwvi XQvainnov ] — ol ÜQXOVjeg y.ul [ol avv-
iÖQOi iTnai' • ineiölj y.jj... die Uebergangsformel {ötöoyfih'ov sirai yrZ.) nicht
erhalten. Ehrendekret :
ib. 4148 Z. 2 ff. "Eöo^s loTc te uQ[xor]ai y.ul joTg ai'viÖQOig • ineiöli
y.TÄ. — (Z. 6 ff.) öföoy/iirot' (irai loTg je ÜQyovai y.a'i TOig avi'iÖQOig,
Inf. Bekränzung.
Holleaux, der erste Herausgeber, hat die Zeit von n. 4127. 4128 auf
die Jahre 200 — 175 v. Chr. bestimmt, n. 4132 in die zweite Hälfte des
zweiten Jahrhunderts v. Chr., n. 4148 um Christi Geburt, n. 4133 etwas
früher angesetzt ^). Das im wesentlichen übereinstimmende Präski-ipt dieser
Beschlüsse weicht von dem bekannten Lokal - Präskript der boiotischen
Städte ab, welches den Antragsteller stets individuell, öfter mit der auf
die Vorberatung hinweisenden Formulierung ö öeTva eXe^e TiQoßeßiokEV-
fth'ov eT/^iev avrv nör xbv öäfiov einführt') und in den übrigen boiotischen
Städten in Psephismen aus der ersten Hälfte des zweiten Jahrhunderts
V. Chr. noch im Gebrauche ist ^). Holleuux, der darauf aufmerksam wurde,
stellte die Behauptung auf*), die Formel rr ÜQyoviEg y.ij tv aoi'i'EÖqv
i'/.E^av in n. 4127. 4128 sei dahin zu erklären, dass zur Zeit der beiden
Dekrete in Akraiphia ein oligarchisches Regime geherrscht habe. Allein
diese Ansicht wurde von mir widerlegt'^). Ich wies darauf hin, dass die
zitierte Wendung nicht anders aufzufassen sei als ol äQyoviEg acd ol avv-
EÖQOi Einav in n. 4132. 4133, als Anträge der Magistrate, welche von dem
Rate angenommen wurden ; wohl aber seien unter ÜQyovTEg in weiterem
Begi'iff sämtliche höhere Magistrate zu verstehen, welche hier vereinigt
aufti-eten (Synarchie) ^) ; die Magistrate hätten die ständige Stellung von
Anträgen, die von dem Rate ausgingen, die durchgängige Berichterstattung
an das Volk besessen. Diese Aenderung der Verfassung dachte ich mir
unter dem Einflüsse der Römer erfolgt, da ähnliches für Andania festzu-
stellen ist ") und die gleiche Erscheinung von der Kaiserzeit ab in den
1) A. a. 0. 10 ff. 190. 194. 19ß, cf. 49.
2) Vgl. meine Gr. rolHheschl 3G ff. 236 ff. 288 ff.
3) Z. B. in Chaironeia IG. VII 3287. Orchomenos ib. 21. Tanagra ib. .513. 514.
.517 ff., Thespiai ib. 172-5. 1727. - 4) A. a. 0. 12. — .5) A. a. 0. 151 ff.
6) Es waren dies der Archon, die Polemarchen und die durch eine später zu
Tage gekommene, unten zu besprechende Inschrift für Akraiphia bekannt gewor-
denen aovi'äixv {aivöixoi). wie Homolle. Bull, de con: hell. XXII 245 richtig bemerkt.
7) Fo«-s6e.sc7tZ. 147 ff.
14
SIikIkii .:iir ]'i ffi(ssHU<l lid/dliriis. .^29
griecliischun Stadien ziciiilicli alltiumfin wiril. Ich iialini dabei, allerdiiiffs
mit einer gewissen Reserve, an, dass diese Aenderung eine Folge der Auf-
lösung des boiotisclien Bundes im Jahre 1-16 v. Clir. war und dass die
beiden Besclilüsse entgegen der Ansicht von Holieaux erst in die Zeit
nach diesem Jahre zu setzen seien ').
Wenn ich auf diese Dinge wieder zurikkkomnie. so geschieht dies,
weil die zeitliehe Bestimmung der in Frage kommenden Urkunden durch
Ditten berger ^), besonders aber durch das Verdienst von H. van Gelder,
welcher dazu neue, von Perdrizet herausgegebene Konskriptionslisten von
Akraiphia •'') heranzog, in entscheidender Weise gefördert worden isf).
Man kann heute nicht mehr daran zweifeln, dass der Beschluss n. 1127
ungefähr auf das Jahr 170 v. Chr., n. 4132 auf ca. 120 v. Chr. zu da-
tieren ist'^). Wir kommen also liezüglich der Dekrete n. 4127. 4128 un-
gefähr auf den Ansatz von Holieaux zurück. Damit müsste aber die von
mir angenommene Modifikation der Verfassung von Akraiphia — und der
anderen boiotischen Städte — in frühere Zeit gesetzt werden. Als Datum
würde sich am besten das Einschreiten der Römer gegen Boiotien im
Jahre 172/1 v. Chr. darbieten "), wenn ich auch mit Mommsen der Ansicht
bin, dass der boiotische Bund damals nicht aufgelöst ward, sondern dies
erst im Jahre 146 geschah ') : freilich wird er in der Zwischenzeit nur
eine Scheinexistenz geführt haben.
Allein neuere Funde von Urkunden können mit dieser Vernuitiuig
nicht in Einklang gebracht werden. In zwei Proxeniedekreten von Akrai-
1) Holieaux hat später {Bull, de corr. hell. XVI 472) meine Auflassung der Ur-
kunden gebilligt, sicli aber gegen deren zeitliche Herabrückung ausgesprochen.
2) In den Anmerkungen zu den betr. Nummern der IG. VII.
3) Bull, de corr. hell. XXIII 1899, 193 ff.
4) In seiner Abhandlung ,.4d titulos Acraephienses', Mnemosyiie N. S. XXIX 1901,
281 ff. Ich hebe dies um so bereitwilliger hervor, da ich die von dem Vf. entwickelte
merkwürdige Anschauung, dass es Polemarchen des boiotischen Bundes gegeben
habe, für ganz verkehrt halte.
5) van Gelder a. a. 0. 289 ff. 295; vgl. auch Dittenberger in der Anm. zu n. 4127.
Dadurch ist auch das Alter von 4133 bestimmt (vgl. S. 328).
6) Dazu Johannes Schmidt, Zeitschr. der Savigmj- Stiftung für Bechtsgeschirhte,
Romanist. Abt. II 1881, 122 ff. Niese, Gesch. der griech. und makedoii. Staaten seil
der Schlacht hei Chaeroneia III 114 tt".
7) Born. Gesch.^ I 772 ff', mit Rücksicht auf Pausanias VII U, fi. 10.9. Ebenso
Wilamowitz Hennen VIII 434, 2. Mommsens Anschauung wird durch die Ausdrucks-
weise von Polyb. XXX 13, 3 (Liv. XLV 31). XXXII 5, 2 und dadurch bestätigt, dass
es für die Zeit bis 146 v. Chr. eine Reihe von Bundesmünzen gibt, cf. Head, A Ca-
talogue of Grcek Coins : Central Greece XLIV ff. Eist. Num. 299. Die gewöhnliche
Ansicht ist, dass der boiotische Bund 171 von den Römern gesprengt wurde, wobei
die meisten Gelehrten eine baldige Wiederherstellung desselben annehmen (Freeman.
Eist, of Federal Government in Greece and Italy- 144. Gilbert, Gr. Staatsaltert. 1152.
Holieaux. Bull, de corr. hell. XIV 28 und Bev. des et. gr. X 174. Schönuinn-Lipsius,
Gr. Altert. 11 88). Niese a. a. 0. III 314, 5 lässt die Sache unentschieden.
15
330 Heinrich Sicohoda,
phia, die von Perdrizet im Bull äc corr. hell XXIII 1899, S. 90 ff. u. I.
II lierausgegeben wurden, lautet das Präskrijat Bicovog aQxoviog — nQO-
zevifj — Th noXqiaQXv y.ij aovvöixv eZs^uv, Inf. Wir sehen hier, dass
ähnlich wie in den früher besprochenen Dekreten die Gesamtheit der höhe-
ren Magistrate, die Polemarchen, die Hauptbehörde in den boiotischen
Städten, und die avvöty.ot^) vereinigt als Antragsteller auftreten. Die Zeit
der beiden Beschlüsse bestimmt der Herausgeber auf ungefähr 200 v. Chr.
Aus gleicher Zeif*) stammt ein Komplex von Proxeniedekreten (ebenda
S. 92 ff. n. III), in welchen die Antragsteller in der üblichen Weise indi-
viduell bezeichnet sind : ö öeiva e2e^£ (in § 2 sind es zwei) — öeööxS'rj
Tvg aovveÖQvg xi] xv ödftv, Inf. Noch wichtiger ist ein weiteres Denk-
mal (ibid. S. 94 ff. n. IV) ^), weil es durch die Erwähnung eines Haliar-
tiers Z. 2 sicher vor das Jahr 171, in welchem diese Stadt von den Rö-
mern zerstört wurde, gehört. Es umfasst 5 Proxeniedekrete, von welchen
das erste und das vierte sicher private Antragsteller aufweisen, während
das dritte auf die Initiative von Behörden zurückgeht*). Wenn wir das,
was sich aus diesen neuen Urkunden für unseren Zweck ergibt, zusammen-
fassen, so ist es folgendes. Einmal sieht man, dass Anträge einzelner
Bürger und Anträge von Magistrats-Kollegien zu gleicher Zeit neben ein-
ander vorkommen, also von einer ständigen Berichterstattung der Behör-
den, welche die Antragstellung der übrigen Bürger ausschloss, nicht die
Rede sein kann. Dann reicht die Stelhmg von Anträgen durch die ver-
einigten Magistrats-Kollegien bereits in die Zeit vor 171 v. Chr. zurück.
Damit verlieren aber die Eingangsformeln von IG. VII 4127. 4128 die-
jenige Beweiskraft, welche ich ihnen früher beimass; sie können nicht
mehr für eine Einwirkung der Römer aiif die Ordnung der boiotischen
Städte im Jahre 171 — oder, wie ich s. Z. annahm, nach 146 v. Chr. — ins
Treffen geführt werden. Vielmehr legen sie, vereint mit Bull, de corr.
hell. XXllI S. 90 ff. n. I bis IV, davon Zeugnis ab, dass in den boiotischen
Städten, wie in anderen griechischen Staaten in späterer Zeit^), die Magi-
stratskollegien sich zur Stellung von Anträgen an Rat und Volk vereinig-
ten (ich habe für solche Vereinigungen den Terminus ,Synarchie' vorge-
schlagen), während in früherer Zeit dieses Recht gewöhnlich nur von den
1) Die avvSixoi finden sich selten in boiotischen Inschriften, nur noch in Orcho-
menos IG. VII 317.3, Z. 9 ff. (als Zeugen bei Aufnahme einer Schuld durch die Stadt)
und in Tanagra, See. des et gr. XII 68 ff. Z. 10. Ihre Funktionen sind nicht näher
zu bestimmen.
2) Perdrizet 1. 1. 94. van Gelder a. a. O. 292.
3) Es enthält nur den linken Teil der Beschlüsse.
4) Perdrizet ergänzt Z. 7 tt'. [<5 6iXva zov Silva siegt xi/ xv nolifiuQx^ xij] aoiv-
Sixv xr?.. ; der Anfang erscheint jedoch als zweifelhaft und es wird geraten sein, auch
hier eine amtliche Person, etwa den Archon, zu vermuten. Bei den Dekreten 2 und
5 ist eine Restitutiou der Präskripte unmöglich.
5) VoH-sbeschJ. 128 fi".
16
Studien .:iir Vcrfits.suug Bohtkiis. 331
Polemarchen iiusgeiibt. ward ^ ; wenn uns bisher dafür nur Zoujjnisse aus
Akraipliia vorliegen-), so darf man doch diese Erscheinung oline Bedenken
verallifenieinern. Daneben aber bleibt, wie bemerkt, das Hecht der /f5(ö;-
tai Anträge zu stellen aufrecht ^).
Entfallen somit die beiden Urkunden von Akraiphia, von welchen ich
früher ausging, für die Beweisführung, so möchte ich trotzdem an meiner
Ansicht festhalten, dass nach 146 v. Chr. unter dem Einfluss der Römer
eine Aenderuug in den boiotischen Stadtverfassungen erfolgte und dass
von da ab die vereinigten Magistratskollegien allein das Hecht hatten,
Anträge an Rat und Volk zu bringen. Dass damals die Römer die Ord-
nungen der griechischen Städte überhaupt in entscheidender Weise umge-
stalteten, steht durch Pausanias' Zeugnis fest*). Für meine Annahme kom-
men zunächst die späteren Inschriften von Akraijjhia selbst in Betracht
(zusammengestellt auf S. 328), vor allem die Formel "Eöozs ToTg te üq^ovöi
xal avveÖQOig in n. 4148, welche Urkunde ungefähr in das .Jahr 140 v.
Chr. gehört^). In demselben Sinne sind zu fassen n. 4132. 4133 mit der
etwas abweichenden Fomiel ol ÜQ^ovrec, y.al ol avveÖQOi eiTtav — öeöoy-
fdvov Eivai TOig %e avveÖQOig y.al riT) St'jfioj (in n. 4133 ist die Ueber-
gangsformel verloren), welche auf ca. 120 v. Chr. zu datieren .sind (oben
S. 329). Wenn in anderen Dekreten von Akraiphia, die wahrscheinlich aus
der Zeit nach 146 v. Chr. stammen«), wie n. 2710. 4130. 4131'). Bidl.
de corr. hell. XXIV 74 ft'. die Uebergangsformel in der Fassung öeööyßai
xoTg (te) avi'eSQoig xal reo dijfno auftritt^), so kann dies keinen ernst-
lichen Grund gegen meine Ansicht abgeben, da es sich hier wohl nur um
eine Verkürzvmg der vollen Ausdrucksweise handelt "). Dass von dem au-
1) Vgl. meine AusCübiiini^en in den Fesi(/ahen su Ehren Max Büdingcrs hl ff.
2) Ausserdem noch das unter diesen Gesichtspunkt fallende Psephisma von Oro-
pos IG. VII 379 : es gehört in die erste Hälfte des zweiten Jahrhunderts, vgl. Ditten-
berger dazu und Sylh- 308. Anm. 1.
3) Dafür liefern die auf S. 328, 3 angeführten Inschriften aus den anderen boioti-
schen Städten ebenfalls Belege.
4) VII 16, 9. Vgl. auch Strabo X 484 und im allgemeinen Vdllcsh. 176 ff.
5) Van Gelder a. a. 0. 291. Es liegt hier ein Ratsbeschluss vor, was aber nicht
zur Folgerung berechtigt, dass damals keine Gemeindeversammlung existierte {Gr.
VoUcsbeschl. 1.52).
6) Holleaus, Bull, de corr. hell. XIV 44. 47. Dittenberger zu n. 4130.
7) Holleaux hat übrigens versprochen zu beweisen (Rev. des ct. gr. X .54, 2. 55, 5),
dass n. 4130, 4131 in die Zeit vor 171 v. Chr. gehören.
8) Der Anfang von n. 2710. 4131 ist verloren, n. 4130 hat kein Priiskript und
beginnt sogleich mit der Begründung des Antrags.
9) Eine Schwierigkeit würden die Dekrete verschiedener boiotischer Städte bieten,
welche in den IG. VII unter n. 4138 — 4142. 4144 vereinigt sind, wenn sie wirklich,
wie Holleaux BuU. de corr. hell. XVI 457 ff', im Gegensatz zu seiner früheren Ansieht
(ebenda XIV 48 ff.) nachweisen will, in das Ende des zweiten oder den Beginn des
ersten Jahrhunderts v. Chr. gehörten ; denn in ihnen findet sich die Uebergangsformel
Siöoyfitvov tivtti Tolq re avviÖQOK; y.cd zöi öi/utu (n. 4138. 4139. 4142 und wahrscheinlich
17
332 lliiurhli Swohoda,
genommenen Zeitpunkte ab die Ordnung in Boiotien die gleiche blieb, er-
gibt sich aus der Formulierung der Beschlüsse, welche wir aus der Kaiser-
zeit besitzen, zunächst der beiden Dekrete von Akraiphia IG. VII 2712
(unter Gaius, Anfang verloren), Z. 89 ff. öi' ä öy nävra töo^ev roTg je
ÜQxovai y.al avvsÖQOig xal tco örjfKo und n. 2713 {unter Nero, Ende 67
n. Chr.)^) Z. 27 ff. '0 dQxiEQEvg löJv ÜEßaatdiv öiä ßiov xal A^EQon'og
auch n. 4144, in den übrigen verloren) und n. 4142 ein Privater als Antragsteller (/Ii-
f^ox/S/g /}w[ etTtcv]). Allein wenn es auch gevpagt ist, einem so ausgezeichneten
Kenner der boiotischen Inschriften wie Holleaux zu widersprechen, so halte ich doch
seine Datierung, trotzdem ihr Boesch OcujQÖg 22, 3 beistimmt, für sehr zweifelhaft : denn
dass diese Dekrete nichts anderes sind als die Antwort auf die von Akraiphia zur Kennt-
nis gebrachte Einrichtung der Ptoia (n. 4135) ist klar (Dittenberger zu dieser Inschrift)
und von Holleaux selbst früher betont worden {Bull, de corr. hell. XIV 48). Nun hat
aber Holleaux gezeigt {Bull, de corr. hell. XVI 453 ff.), dass das Amphiktiouendekret n.
4135 in die zweite Hälfte des dritten Jahrhunderts gehört; das Amphiktionendekret
Btdl. de corr. hell. VII 417 = SGDI. 2524, welches, wie er mit Recht hervorhebt,
der ersteren Urkunde gleichzeitig ist, stammt aus dem delphischeu Archontate des
KalUas, welches von Pomtow (Pauly-Wissowas RE. IV 2G01. 2628) auf das Jahr
226/5 fixiert wird {%'gl. auch Beloch GG. III 2, 338). Die Dekrete IG. VII 4138 ff.
können somit nicht lange nach diesem Datum fallen. Dies wird dadurch bestätigt,
dass das Dekret von Oropos IG. VII 351 (vollständiger 'E<ftiß. uq-/. 1902, Sp. 41 ff.
u. 70), welches ebenfalls eine Antwort auf die Einladung zur Feier der Ptoia ist, in
das Ende des dritten Jahrhunderts gehört; denn der Antragsteller ' Enixpairjc ist
wohl der Amphiaraos-Priester dieses Namens unter dem Bundesarchon Damophilos {'E<p.
fiQx. 1902, Sp. 47 f. n. 71), welchen Holleaux {Bei: des ct. gr. Vlll 187 tf. 197, cf. ib. XHI
187, 1) frühestens 222, spätestens 207 ansetzt. Allerdings ist es auffallend, dass die
Inschriften n. 4138 ff. nicht im Dialekt, sondern in der Gemeinsprache abgefasst sind
und dies war auch der Hauptgrund für Holleaux, sie zeitlich herunterzurücken. .allein
abgesehen davon, dass die Fassung in der xoivi) sich bei diesen Beschlüssen daraus
erklären lässt, dass sie sich nicht auf innere Angelegenheiten der betreffenden Städte
bezogen, sondern gewissermassen Instrumente internationalen Charakters waren, haben
wir genügend Zeugnisse für die Anwendung der xotviij in öffentlichen Urkunden Boio-
tiens seit dem dritten Jahrhundert v. Chr. Bezeichnend ist dafür die Weihung der
Thebaner aus dem Kabeirion IG. VII 2477, denn der in ihr genannte Kabirenpriester
^Kßkci; ^loßijvixhov war zu Ende des dritten Jahrh. Archon des lioiotischen Bundes
{IG. VII 3207). cf. Dittenbergers Bemerkung zu n. 2420. Die Kataloge der Movasla
{Bull, de corr. hell. XIX 332 ff'.) sind ebenfalls durchwegs in der Gemeinsprache ab-
gefasst ; Holleaux setzt {Bei:, des et gr. XIII 188 ff.) den Bundesarchon Lykinos und
den thespischen Archon Philon, die in der Liste n. 6 (S. 332) eponym sind, in die
Zeit von 215—203, Jamot {Bev. des et. gr. XV 353 ff'.) diese Liste bald nach 198 v. Chr.
au. Zu diesen Urkunden treten der Schuldschein der Orchomenier an Nikareta {IG.
VII 3172, 1 ft'.) aus den Jahren 222—220 und die von Wilhelm, Wiener Archäol. Jnhres-
hefte VIII 276 ff. herausgegebenen Beschlüsse von Hyettos. welche (ebenda S. 284 ff.)
in den .Anfang des zweiten Jahrh. v. Chr. gehören. Diese Hinweise genügen wohl,
um die Tatsache glaublich zu machen, dass der boiotische Dialekt zu Beginn des
zweiten Jahrhunderts v. Chr. bereits im Aussterben war (Holleaux, Bei: des et. gr.
XIII 192).
1) Dazu Holleaux. Bull, de corr. hell. Xll 1888. 510 ff. 525 ff. und Discours pro-
nonce par Xcron ä Corinthc cn rendind au.r Grecs hi Uhcrle :^S. A'or. 67 J. C. (Lyon
1889) 21 ft'.
18
Stadien zur Vcrfassmiij Boiotiens. :33:J
KXavöiov KaioctQoz —eßaacov 'Enafieii'wvöag Enafitii'dyvSov elnev ■
nQoßeßovkeiniirov lavrio elvai TiQÖg te xijv ßoiOJjV y.al ibv öi^fiov xiL,
Z. 46 ft". öl' ü ölj nävTcc öeöoyfiivov eirai loTg je äg/ovai xal avi-iSgoig
xai TW öijfdf) xtX. '), zu welchen tlas Dekret von Theben zu Ehren des
genannten Epanieinondas aus 37 n. Chr. n. 2711, Z. 87 ff. (ohne Präskript)
tritt, welches Z. 111 ff. die gleiche Uebergangsfonnel öi' ä ÖEÖoyftirop
Eivat [lOig] TE ÜQym"^t J««* f») ßovP^fj y.al tw öt'jfiq) ßrjßaüov aufweist^).
Meines Wissens gibt es kein Zeugnis für private Antragsteller in den
bolütischen Dekreten, das nach 146 v. Chr. fiele (allerdings besitzen wir
von diesem Datum ab nur wenige Beschlüsse); n. 2708, welches Ditten-
berger in die Zeit nach Auflösung des boiotischen Bundes setzt ^), gehört
nach dem Nachweis van Gelders *) in das Jahr 210 und die gleiche Da-
tierung von n. 3059 (Lebadea) durch Dittenberger giäindet sich nur auf
seine unberechtigte Voi'aussetzung, dass eine im boiotischen Bunde befind-
liche Stadt dem Bürger einer andei'en Bundesstadt nicht die Proxenie ver-
leihen konnte.
Ich will hier nur noch eine Bemerkung anfügen, welche sich auf die
Verhältnisse in der Kaiserzeit bezieht. Die alte Gemeindeverfassung Boi-
otiens hat bis in das dritte Jahrhundert n. Chr. hinein Geltung gehabt^).
An der Spitze der Städte standen wie früher der "Aq/J'^''- jetzt auch in-
lovviiog äQx<^iiv'^) oder ÜQXOiv aT£(pav7](pÖQog') genannt, und die Pole-
marchen **). An Stelle der letzteren sind später die Strategen getreten °) :
denn dass Strategen und Polemarchen nicht nebeneinander bestehen konn-
ten, ist unmittelbar klar. Doch scheint es sich nur um eine Umnennung
zu handeln, indem der leitende Magistrat der boiotischen Städte den in
den anderen griechischen Gemeinden der Kaiserzeit gelmiuchlichen Namen
1) Epanieinondas stellt den Antrag als Vertreter der Synarchie.
2) Ueber diese Urkunden Gr. Volksh. 194. Der Beschluss von Tanagra IG. VII
.533, welcher wegen col. e, Z. -5 [<;rp«]T/;}'ö>' in spätere Zeit gehört, ist ganz verstüm-
melt und die entscheidenden Formeln nicht herzustellen. Vgl. femer für den Be-
griff der «(./oiTf? die Adressen der Schreiben IG. VIT 2711,2. 78 ff. 2870, II. III.
2227 c. Add.^ V z. 10 ff.
3) Anm. zu n. 30.59. Zur Ergänzung der Inschrift HoUeaux, Bull, de corr. hell.
XIV 9,1.
4) A. a. 0. 289. 295.
5) Das späteste datierte Zeugnis dafür stammt aus der Zeit des Kaisers Opellius
Macrinus (217. 218 n. Chr.), IG. VII 3420 (Chaironeia) ; in den Anfang des dritten
Jahrhunderts gehört die Inschrift von Thisbe IG. VII 2226 -(- 2227 (jetzt am besten
Si/ll. - .533), in die Zeit von 170 — 220 n. Clir. die Archontenliste von Anthedon IG.
VII 4173.
6) IG. VII 1864 (Thespiai). 3106 (Lebadea).
7) In der Anm. 5 zitierten Liste von Anthedon.
8) IG. VII 3070 (Lebadea). 3296. 3298 (Chaironeia).
9) Strategen werden erwähnt IG. VII 2519 (wahrscheinlich Thespiai). 2881 (Ko-
roncia). 533«, Z. 5 (Tanagra). Syll.- 533, Z. 18 (Thisbe).
19
334 Hciurkh Swvboda, Studkn zur Verf'ussuiiy Boioticna.
der Strategen annahm'). Für diese Auffassung kann die Urkunde von
Thespiai IG. VTI 1777 Zeugnis ablegen, in deren Eingang drei Archonten
auftreten-): da in ihr der Stadtarchon eponym ist und der Terminus
ÜQyovrec, (im Plural) sonst in Boiotien niu- für die Gesamtheit der höheren
städtischen Magistrate gebraucht \vird (s. oben S. 332 ff.), so sind in ihnen
wohl die Strategen zu erkennen, wofür auch ihre Zahl .spricht (ihre mut-
masslichen Vorgänger, die Polemarchen in den boiotischen Städten waren
drei). Diese Vermutung erhält dadurch eine Stütze, dass in Kleinasien
während der Kaiserzeit die Benennung ägxcov mit axQaTi]y6c, für dasselbe
Amt abwechselt^).
1) Shebelew hat diese Tatsache nicht erkannt ( Ayß'ixä 152).
2) Z. 1 ff. ['.4p]/o[jT]o; Ron/jov tov JhXfjiov, /^tjvdc Bovxuztov, oi ap/ovTig M{ttQ-
xoc) AvTihfiog n^Tf/og xcil M(äpxo:) ' AvriJut'ioc Zmai/tog xid n(6n).ioc) IiuazQi'xtog 'A>.-
xi/io[g] iaxißoyQÜifTjaav xovc iv zw nv<a yvfn'aal(o(i) ix zSiv iöiwv xz)..
.3) I. Le\T, Revue des et. gr. XII 268 ff. Die aQyovriq in Sijll. - 53.B, Z. 13 (Thisbe)
sind sonach mit den Strategen (ib. Z. 18) identisch.
20
335
Antike Kavallerie.
Von Hans Delbriick.
Eduard Meyer hat in seine Schrift über T/ic(ij)oii//)s Ilcllviiika eine
Untersuchung über die antike Kavallerie eingeflochten (S. 39 iF.), die, an-
erkannt, alles, was ich in meiner Gesehkhte der Krkijxhunst nicht nur
über diese Waffengattung, sondern eigentlich über das ganze antike Kriegs-
wesen gelehi-t habe, umwerfen müsste. Meyer glaubt nachzuweisen, dass
die persische Reiterei unter normalen Verhältnissen geschlossenem und in
seinem Selbstvertrauen ungebrochenem griechischen Fussvolk trotz gewal-
tiger Ueberlegenheit nichts habe anhaben können, es weder überreiten,
noch einhauen, noch auch nur zum Stehen habe bringen können. Dasselbe
gelte von den Parthern und den Numidern des .Jugurtha. Von den griechi-
schen, römischen, gallischen, germanischen Reitern spricht Meyer nicht.
Es scheint, dass er einen Unterschied machen will zwischen leichten
und schweren Reitern, Bogenreitern olme Schutzwaffen rmd Panzerreitem
mit Schwert und Lanze. Der Unterschied ist da, aber er ist doch nur ein
relativer. Die persischen und parthischen Reiter führten neben dem Bogen
auch blanke Waffen und waren auch wenigstens zum Teil nicht ohne
Schutzwaffen, die wieder bei den germanischen Reitern gewiss nicht so
sehr bedeutend waren. Vor allem aber kommt für den Hauptpunkt in
Meyers Beweisführung der Unterschied zwischen leichten und schweren
Reitern gar nicht in Betracht. Dieser Hauptpunkt ist der Satz, dass die
Reiter nicht einmal imstande gewesen seien, Hopliten zum Stehen zu bringen.
Dass antike Reiterei, sei es schwere oder leichte, geschlossene schwere
Infanterie zu sprengen und niederzureiten nicht fähig war, ist wohl all-
gemein anerkannt und von mir in der GeschicJite der Kriegskunst ein-
gehend behandelt. Das „Nicht-zum-Stehen-bringen-können" ist das Neue
in Meyers Theorie, worauf es ankommt, und für diese Aufgabe ist der
schwere Reiter mit Schwert und Lanze weniger geeignet als der leichte,
der mit Pfeil und Wurfspiess arbeitet. Was die persischen und parthi-
schen Reiter, die Meister des Bogens, hier nicht leisteten, das konnten
die griechischen und sonstigen Reiter gewiss nicht. Meyer selber hat diese
Konsecpienz nicht gezogen. Da sie a))er unabweisbar ist, so müssen wir
sie hier von vornherein mit hineinnehmen und unsere Untersuchung auf
die gesamte antike Kavallerie erstrecken.
Das Ergebnis meiner Forschungen in der GescJiie/dc der Kriegslnoist
ist, wie gesagt, dass antike Kavallerie die geschlossene, schwere Infanterie
direkt zu überwältigen nicht imstande war, wohl aber sie durch Angriffe
in Flanke und Rücken zum Stehen zu bringen, dadurch ihre eigentliche
Kraft, den Dnick aufzuheben, sie zu lähmen und wehrlos zu machen.
336 Hans IMIiriid;
Auf dieser Auffassung beruht meine Darstellung aller Schlachten, in denen
die Taktik der verbundenen Waffen in Frage kommt, von Marathon und
Platää über Cannä und Zama (Xaraggara) bis Pharsalus.
Meyer führt dagegen ins Feld das Treffen bei Sardes im Jahr 395,
in dem Agesilaus die 23ersische Reiterei schlug und worüber das neuge-
fundene Bruchstück des Theopomp handelt. Nach Xenophon siegte Age-
silaus vermöge eines kombinierten Angriffs von Reitern und Fussvolk;
nach Diodor und Theopomp vermochte die persische Reiterei dem in ge-
schlossenem Karree entlang ziehenden Fussvolk nichts anzuhaben und
wurde schliesslich allein durch einen überraschenden Angriff dieses Fussvolks
geschlagen. Das ist die Tatsache, aus der Meyer folgert, diese Reiterei habe
sich an das Fussvolk nicht heranwagen dürfen, denn die Pferde und Reiter
seien dann von den Hopliten mit der Lanze niedergestossen oder mit dem
Schwert niedergehauen worden, ohne dass sie sich hätten wehren können.
Ehe wir untersuchen, ob das alles A^rklich aus dem neuen Quellenzeugnis
zu erschliessen ist, fragen wir, wie es denn mit der sonstigen Quellenüber-
lieferimg bezüglich des Verhältnisses der Waffengattungen bei den Alten
steht. Auch Meyer hat die Empfindung gehabt, dass er sich doch nicht allein
mit dem Treffen bei Sardes begnügen dürfe, um seine so überaus gewich-
tigen Schlussfolgerungen zu ziehen. Er verweist auf das Gefecht von
Daskyleion (Xenophon. Hell. IV 1, 17 — 19). Phamabazos lässt einen Haufen
leichte hellenische Infanterie durch zwei Sichelwagen sprengen und dann
seine Reiter auf sie einhauen. Wenn wir nicht ohnehin wüssten, dass Kaval-
lerie geschlossenes Fussvolk nicht sprengen kann, aus diesem Uefecht würden
^vir es nicht erfahren, denn dass die Sichelwagen die Sprengung übernehmen,
ist doch kein Beweis, dass die Reiter dazu unfähig gewesen wären. Zu Allem
scheint Meyer übersehen zu haben, dass es sich, wie aus § 19 Schluss zu
entnehmen, um leichte Infanterie handelt. Wenn das Gefecht überhaupt
etwas bewiese, würde es also zu viel beweisen. Es beweist aber gar nichts.
Von der Schlacht von Garrhae, sagt Meyer, sie beweise nichts gegen
ihn, ,da hier die Ueberraschung der an diese Kampfesweise nicht ge-
wöhnten Römer und ihre unsichere Führung den Ausschlag gegeben
hat". Jeder einzelne Zug in diesem Bilde steht in der Luft oder hat
mit dem Problem nichts zu tun. Für die Römer, die so oft und so viel
mit den Numidern gekämpft hatten, die Meyer unmittelbar darauf selbst
mit den Orientalen zusammenstellt, soll deren Kampfesweise etwas ganz
Neues gewesen sein? Oder weil die Parther nicht vorher gemeldet hatten,
dass sie kommen würden, wussten die Römer nicht, wie sie sich gegen sie
wehren sollten? Die römischen Generale und Truppen soUen in einen
Krieg gegen die Parther gezogen sein, ohne sich innerlich auf ihre Rei-
terangriffe vorbereitet, auf sie gefasst gemacht zu haben? Dass Crassus
auf dem Rückzug unsicher geführt hat. mag schon sein, aber auch schon
auf dem Vormarsch ? Und wenn schon — wird dadurch erklärt, dass
Arilihv h'titd/lrrir. 337
ein grosses römisches Heer, an dessen Tüclitigkeit kein Zweifel besteht,
einer Reiterei unterlag, die gegen llopliten schlechtei-dings nichts auszu-
richten, nicht einmal sie zum Stehen zu bringen, fähig war?
Schon Carrhae würde Meyers Ansicht völlig widerlegen. Aber wenn
ein Forscher so grnndstürzende neue Ansichten aufstellt, sollte er doch
nicht bloss dies oder jenes Beispiel heranziehen, sondern die antiken Quellen
einigermassen vollständig vorführen. Ich kann mir doch nicht denken,
dass Meyer jener fundamentale Satz des Polybius (III, 117) unbekannt ist
„xai öTikov iyh'Eco xoTg iniyevo^ilvoic, öii y.QEhtöv iari ngög [ovg lüi'
jioXEficjv xatQobg fjfiiaeig t'x^iv Tiet^oüg, Inuoy.QUTeiP öe totg ö/?o<g, nükXov
■}) nävia ndgiaa roTg no^efiiotg e^ovia öiamvdvvevsiv" . Das militärische
Urteil des Polybius ist zwar jüngst von Kromayer stark angegriffen
worden nnd Meyer hat sich über diese Untersuchung Kromayers sehr
lobend geäussert. Aber ich kann mir — ganz abgesehen davon, dass
Kromayers Beweisführung fragwürdig ist — doch nicht denken, dass
Meyer nun so weit gehen sollte. Polybius' Autorität überhaupt nicht mehr
als beachtenswert anzusehen. Aber lassen wir die Autoritäten — reden
deim die von Herodot V, 63 und VI, 29 erzählten Gefechte und später
die Schlachten von der Trebia, von Cannä, von Zama-Naraggara, die
Niederlage des Curio, Pharsalus, Ruspina nicht deutlich genug? Han-
delte es sich in allen diesen Schlachten, wo die Einwirkung der Kaval-
lerie evident ist, wirklich um eine andere Art Reiter, andere Bewaffnung,
andere Taktik als bei den Persern und Parthern, so müsste darüber doch
erst eine Erklärung gegeben, ein Beweis angetreten werden. Nichts da-
von — vielmehr umgekehrt gerade die Reiter mit Fernwaffen, wie die Perser
nnd Parther, sind für die Wirkung gegen die geschlossene Infanterie, wie sie
uns in all diesen Schlachten vor Augen geführt wird, die allergefährlichsten :
nicht so sehr direkt, um das noch einmal hervorzuheben, aber indirekt.
Wie steht es nun mit dem Gefecht bei Sardes, das Meyers Behaup-
tung zugrunde liegt und alle sonstigen Zeugnisse aufwiegen soll? Et-
was Neues hat uns das Theopomp-Fragment darüber nicht gelehrt, da wir den
Inhalt aus Diodor in allem wesentlichen bereits kannten. Danach hat Age-
silaus sich gegen eine gewaltige Ueberlegenheit persischer Reiter geschützt,
indem er im Karree formiert einherzog, und schliesslich durch einen über-
raschenden Angriff seines Fussvolks die feindlichen Reiter geschlagen. Sowohl
der Marsch, wie das Gefecht, wie die Tatsache, dass infolge dieses Gefechtes
die Perser den Kampf als hoffnungslos aufgaben, zeigen nach Meyer die völlige
Ohnmacht der persischen Reiterei gegenüber den gi-ieehischen Hopliten.
Ich sehe davon ab, dass unmittelbar vorher, nach Xenophon, Agesilaus
gefunden hat. ohne Reiterei könne er in der Ebene gegen die Perser nichts
machen und sich deshalb eine eigene Reiterei organisierte. Ich sehe weiter
davon ab, dass Busolt'). wie mir scheint, schlagend nachgewiesen hat, dass
1) Hermes Bd. 43 S. 255 fl'. Bd. 40 S. 220 ff.
338 Ilcms Delhiirk.
der Zug und die Schlaclit, wie Theoj)oiiip-l)iodor sie schildern, üljcrliaujit
niclit stattgefunden haben, sondern ein Phantasiestück Theo])omps sind.
Ich will unterstellen, dass wir eine im wesentlichen glaubwürdige Erzäh-
lung vor uns haben — was ist damit bewiesen?
Die Schlacht verläuft danach so, dass Agesilaus einen Hinterhalt legt und
die Perser, die völlig überrascht und ungeordnet sind, von zwei Seiten zu-
gleich angreifen lässt. Dass aus einem solchen Gefecht nichts Generelles
über die Leistungsfähigkeit der VVatfengattungen geschlossen werden kann,
ist klar. Nach Xenophon war es überdies nicht bloss das Fussvolk, son-
dern eine Kombination von Fussvolk und Reitern, der die Perser erlagen.
Ebenso wenig beweist der Marsch im Kan-ee. Dass marschierende
Infanterie sich selbst und ihre Bagage gegen sie unischwirrende Keiterei
so zu schützen sucht, wird uns öfter berichtet (Xenophon Anah. III, 1. 19.
HeUen. IV, 3, 4. Auch das Treffen von Buspina gehört hierher; vgl. meine
Gesch. d. Kriegshimst). Marschieren kann sie aber auf diese Weise nur, wenn
der Angreifer schwach ist oder sehr wenig Energie entwickelt oder sonst be-
sondere Umstände mitspielen (vgl. Carrhae und den Untergang Curios in
Afrika). In dem Zuge des Agesilaus etwas Besonderes zu finden, hat sich
Meyer offenbar verleiten lassen durch die Nachrichten von der ungeheuren
Grösse des Perserheeres. Nicht weniger als 10000 Reiter nach Diodor. nach
Theopomp sogar noch mehr, und 50 000 Mann zu Fuss soll Tissaphernes
gehabt haben. Meyer ist besonnen genug, diese Zahlen nicht zu wieder-
holen, spncht aber doch (S. 35) von den 10 000 Reitern und 20000 nsloi,
die nach Diodor 39,5 die persischen Statthalter zusammengebracht hätten
und lässt sie auf jeden Fall eine „gewaltige Ueberlegenheit" haben. Wer
meine Geschichte der Kriegsl-imst kennt, nimmt Zahlen wie „10000 Rei-
ter" kaum noch in den Mund. So ungeheure Reitermassen sind unendlich
selten auf einem Punkt zusammen gewesen, imd Uebertreil)ungen nicht nur
ums zehnfache, sondern auch ums hundertfache begegnen uns in der Welt-
Kriegsgeschichte auf Schritt und Tritt. Hat nun Theopomp eine so hohe
Glaubwürdigkeit, dass man auf seine Autorität hin hier eine solche Zahl
oder auch nur eine annähernd so grosse Zahl annehmen darf?
Meyer schätzt sein Werk ziemlich hoch ein, gibt aber doch zu, dass
(S. 155) er auch „unzureichenden Quellen folgend, völlig in die Irre ging".
Noch ausserordentlich viel schärfer aber urteilt Busolt (a. a. 0.), der Theo-
pomp als einen „ eitlen, auf Effekt bedachten Literaten, ohne Achtung vor
geschichtlicher Wahrheit" charakterisiert und das mit schlagenden Gründen
beweist. Für das Militärische kommt noch besonders dazu, dass Poly-
bius (XII, 25 f. 4. 5.) ihm darin Urteil und Keimtnisse ausdrücklich ab-
spricht, und auch Meyer will (S. 155) militärisches Urteil im allgemeinen
bei ihm nicht finden.
Nach alledem werden wir Bedenken tragen, auf Theopomps Aussage
liin den Persern eine so „gewaltige" Ueberlegenheit an Reitern zuzu-
Antike KiivaUrric. 339
schreiben, aber selbst wenn man das als wenigstens möglich annehmen
will, kriegsgeschichtlich ist dennoch nichts gewonnen, da nach Diodor
es nicht bloss der Marsch im Kan-ee. sondern auch das Gelände war,
vermöge dessen Agesilaus sich deckte. Die Stelle (XIV, 80) lautet
nämlich : Tissaphernes fängt die vom Gros abgekommenen, plündernden
Griechen ab: „Ayi-jOiZceog öh eig nZivxUov avvrdgag xobg aiQUitönag
dvTEtyßto T/)g nagu töv 2invZov nagoigsiag, inirrjQwv y.aiQÖi> ev&etov
eig Tijv jwv noXsßuov ini&saiv. fnsZd-ojv ök Trjv X'^^Q^'" f^^XQ^ ^ÜÜQÖeMv
i'f^siQE Tovg T£ xtjTtovg" xtZ. In dem Theopomp-Papyrus sind von der Schil-
derung dieser Bewegungen nur wenige kleine Fetzen erhalten, in denen das
„Karree" zweimal vorkommt, sonst aber kein Zusammenhang herzustellen ist.
Was ist von Meyers Beweisführung übrig geblieben ? Sein Zeuge taugt
nichts. Der Marsch im Karree und das Gefecht, in dem allein die Infanterie
die Kavallerie besiegt, haben höchst wahrscheinlich überhaupt nicht stattge-
habt. Und wenn der Zeuge wirklich etwas taugen sollte und wahr berichtet,
so besagt sein Zeugnis nicht das, was Meyer ihn sagen lässt. Und wenn es das
besagte, so würde eine so isolierte Aussage dennoch nicht ins Gewicht fallen
gegen die dutzendfach vorhandenen anderweiten Zeugnisse über das, was
die antike Kavallerie, auch die orientalische, zu leisten vermochte.
Der letzte Zweck von Meyers Untersuchung ist die Rechtfertigung
seiner Darstellung der Schlacht von Marathon. Das Problem dieser Schlacht
liegt darin, dass nicht direkt überliefei-t ist, weshalb die persischen Reiter
der athenischen Phalanx bei ihrer Attacke nicht in die Flanke fielen. Ich
habe die Frage dahin beantwortet, dass Miltiades eine Stellung gewählt
hatte, wo die ansteigenden Hügel den Athenern die beiden Flanken deckten
(im Vrana-Tal). Ich selber habe allerdings das Schlachtfeld nicht ge-
sehen, sondern nur nach Karten gearbeitet, aber Offiziere, die jüngst mit
einem meiner Schüler an Ort und Stelle gewesen sind, haben auf Grund der
Besichtigung meine Auffassung bestätigt. Meyer nun, wenn er sich auch
sonst meiner Darstellung der Schlacht angeschlossen hat, hat doch gerade
diesen Hauptpunkt, die Flügelanlehnung verworfen, lässt die athenische Pha-
lanx in die freie Ebene vorgehen und erklärt das Versagen der persischen
Reiter dadui'ch. dass sie durch die Attacke der Athener überrascht und deshalb
unsicher waren. Ich habe das in der Geschichte der Kriegshunst (2. Aufl. S. 70)
zurückgewiesen, da, wenn das persische Fussvolk sich trotz des vielleicht über-
raschenden Anlaufs der Phalanx tapfer schlug (übrigens kann die üeber-
raschung gar nicht so absolut gewesen sein, da ja eine Phalanx, die beschossen
wird, wenn sie nicht sofoi-t flieht, gar nichts anderes tun kann, als angreifen),
kein Grund war, weshalb die Reiter es nicht ebenfalls getan haben sollten,
wenn anders sie nämlich die Gelegenheit dazu hatten. Meyer glaubt aber
auch in dieser neuen Schrift (S. 40) seine Auffassung aufrecht erhalten
zu können, und wäre die neue Theorie über die geringe Leistungsfähigkeit
der persischen Reiter gegen Hopliten richtig, so wäre das in der Tat eine
;U0 II(i))S Dclbn'hi-, Antil;e KnraUrrk.
Stütze für seine Maratlioii-HTjiothese. und er sucht sie nocli weiter zu
stützen, indem er jetzt darauf hinweist, dass die Attacke der Phalanx doch
schwerlich länger als zwei Minuten gedauert habe, eine so kurze Spanne
Zeit also leicht unbenutzt verloren gehen konnte. Das ist völlig richtig
und könnte auch bei meiner Rekonstruktion der Schlacht in Betracht kom-
men ; es ist sehr wohl möglich, dass die Athener bei ihrem Vorstoss aus
ihrer Flankendeckung heraustraten in die freie Ebene und die persischen
Reiter sie dennoch nicht packten, weil der Moment zu kurz war. Aber
um ein sachliches Räsonnement dieser Ai-t richtig durchzuführen, muss
man die Sache auch wirklich beherrschen. Wie der Versuch, den Meyer
jüngst unternommen, die Schlacht bei Pydna zu rekonstruieren \), so dan-
kenswert er cjuellenkritisch ist, doch sachlich unhaltbar ist, weil die Kennt-
nisse des Autors in der Taktik nicht ausreichten, so ist auch die neue
Stütze für die Marathon-Hv^iothese nicht brauch liar. weil das taktische
Räsonnement unvollständig ist.
Es ist nämlich vergessen, zu fragen, weshalb denn die persischen Reiter
so lange warteten? Sahen sie dem Schauspiel des Pfeilhagels der Infan-
terie untätig zu? Hätte die athenische Phalanx keine Flügelanlehnung
gehabt, so hätten die persischen Reiter natürlich nicht abgewartet, bis die
Hopliten sich in Bewegung setzten, sondern wären ihnen, schon ehe der
erste Pfeilschuss des Fussvolks fiel, in beiden Flanken gewesen; die Flan-
kenrotten der Phalanx hätten rechts- und linksum machen müssen und die
berühmte Laufsehritt- Attacke hätte nicht stattfinden können. Ob der Flanken-
schutz wirklich im Yranatal gesucht werden muss oder an eiuer anderen Stelle,
ist bei dem Mangel einer positiven Ueberlieferung natürlich nicht mit ab-
soluter Sicherheit auszumachen. Das Topogi-aphische ist aber auch eine
Frage geringeren Interesses; das Entscheidende ist das Prinzipielle: dass
die Schwäche einer blossen Infanterie-Phalanx gegenüber einem Heer ans
verbundenen Waffen in den Flanken lag und dass das Genie des Miltia-
des diese Schwäche erkannt und das Mittel dagegen in der Stellung mit
beiderseitiger Flügelanlehnung gefunden hat -).
Meyers Versuch, die Schlacht ohne diese Momente zu rekonstru-
ieren, musste missglücken. Durch den weiteren Versuch, vermöge einer
neuen Theorie, welche die aiitike Kavallerie generell als fast unwirksam
hinstellt, jene Konstruktion zu stützen, ist ihre Haltlosigkeit nur um so
mehr zutaife gekommen.
1) Sitz.-Ber. d. Akad. d. Wissensch. Berlin. 1909. S. 780.
2) Meine Hypothese, dass die eigentümliclien Manöver vor der Schlacht von
Platiiä durch eben dasselbe taktische Grundprinzip bestimmt worden seien, ist seit-
dem von Ludwig Winter, , Die Schlacht von Pltitää' {BerVm, Dissert. 1909, Emil
Ehering) im einzelnen nachgeprüft und topographisch fixiert worden. Die Hülfs-
konstruktionen, die ich in der Gesch. der Kriegsk. noch für notwendig hielt, ein
Befehl des Xerxes und ein Umgehungs-Manöver des Artabazus, sind dadurch über-
flüssig geworden.
341
Di aicuni frammenti di Cassio Dione.
iJi Vittorio Maccliioro.
Per giustificaro il metoJo tenuto nel fare le seguenti osservazioni
intorno ad aicuni f'ranimonti di Cassio Dione. bastano alcune considerazioni.
Dalle niie osservazioni parrä al lettore che troppo faeilmente muovo
appunti ad illustri critici. che troppo agevolmente colloco a posto fram-
menti a volte inorganici, e die intine presuppongo talora rehazioni troppo
streite fra Dione e le siie fonti: si tratta ora appnnto di vedere qiiali fos-
sero qiieste vere relazioni. c iiuuli conseguenze se ne piiö trarre per lo
studio di qnesto autore.
La dipendenza di esso dalle fonti e maggiore di qiianto generalmente
non si siippone dai critici. Non parlo dei numerosi modi di dire, delle
cleganze stilistiche che Dione dedasse da molti scrittori anche non storio-
grafi'), ma dei molti casi in ciii egli segne alla parola la fönte non
come m o d e 1 1 o 1 e 1 1 e r a r i o . ma come documento storico.
Do' un solo eserapio per chiarire la distinzione :
Dione in Cedrenus I p. 295, 10: xai diu tovto ötTiQÖaioTtoi' (sc. Javnv)
vnb 'Pio/ialtov TcAärread-ai — Plut. Nura. 19 in fine: y.a'i (}iä Torro irAür-
lovair avTÖ}> (Giano) äficfuiQÜOMnor-).
Qui e chiaro che rimilazione non fu di indole letteraria o lin-
guistica come in moltissime deduzioni da Demostene, Eschine. I'latone.
1) Cfr. per es. Dione fr. 1, 2 e Plat. Apol 17 B [Hemnann] ; Dione XXXVt 17, H
e Plat. Kep. 14 (408 a): Dione XL! 62,5 e Senof. Cyrop. VlI rA (Dindorf); Dione
XXXVIII 40, 2 e Plat. Tkcaet. 10 (154 D) ecc. V. Naber isYc Knnomv dlojva .«tjjoc nftmz.
Zwoll 18f)7 \). 8, Dindorf Dio Ciissius und Phn/nicus, Neue Jahrb. für l'hil. 1869
p. 3 s. Per le imitazioni da Tacito v. Bergraans Die Quellen der Vita Tiherii des C. D
1903 (Heidelberg.-Dissert.) p. 3, 6.
2) Cfr. ancora Dione fr. 24,2 - Plut. Cam. 10; Dione fr. 26, 1 — Plut. Cam. 36:
Dione fr. 246 — Plut. Cam 12. — In <iueste citazioni e in tutto il corso dei lavoro
uso le .seguenti edizioni: per Dione ed. Boissevain (Berlino 1895 — 1901) e qualche
volta ed. Dindorf (Lipsia 1865) ; per Plutaroo, ed. Sintenis (Lipsia 1852) ; per Livio,
ed, Madvig-Ussing (Hauniae 1861) : per Zonara ed. Pinder (Bonn. 1844 nel Corp.
neript. hist. bi/z.) per Dionisio ed. .lacobi, Lipsia Teubner 1885 s. ; per Cedreno, ed.
Bekker (Bonn 1838; nel Corpus su eitato). — Per Zonara, i cui capitoli sono assai
lunglii, cito anche la pagina e la riga ili^ll' id. di Bonn
K 1 i o , Beiträge zur allen (iescliichte X :i. 28
1
342
Vifforit) 3IaccJüoro,
nia (li iiidole storica; se poi si ammette come vuole un dotto critico ')
ehe Flutarco non fosse una fönte diretta di Dione, la dipendenza, rispetto
alla fönte cotnune, non muterä. Una dipendenza non meno stretta mostra
Dione da Livio. Si veggano. per esempio. i seguenti passi;
Liv. I 24, 1 : Forte in duolnis tum
exercitihus cnint trigemini fmtrcs nee
aetate nee viribus dispares.
Liv. I 22, 3: forte evenit nt agrestes
Romuni ex Albano agro, AJhani ex
Romano praedas inviciem agerent. —
24, 3: prinsquam dimicarent foedus
irtiiiti inter Romanos et Alhanos.
Liv. I 34, 8: Aquila suspensis de-
missa lenUer cdis pihum cmfeti, super-
qne carpentum mm magno clamore
rolitnns riirsus, veJut ministerio divi-
n/tus Diissn. capiti npte rcponif.
Liv. I 36, 3 SS. : .. . . inangura, fie-
rine jmssit, qiiod nunc ego mente con-
ripio''^ . . atqui hoc animo ngitavi, in-
qxit, te norarnla cotrm disrissiinini".
Liv. V 27, 9 : Deniidatum dcinde eiiiii,
manilms post tergum iUigatis, rcdii-
cendum Falerios jjiieris tradidit, vir-
gasque eis, quibus proditorem agerent
in urheni rerlicrantes, dcdit.
Zon. VII 6 (II p. 23, 15 s.): ;>ai'
ÖE nuQ' äfufoiv TQidvfioi ädehpoi,
ix iii]TEQO)v yeyövoTEc, öiöv/iojv, iaYj-
hxsg re xai laonaZsig rijv iaxvv.
Zon. VII 6 (II p. 23, 7 s.): äquayr^g
yovv yevofifvtjg nagä 'P(o/iaio)v i^
'AZßavöJr MQgrjaav nqög iidyjiv ty.ü-
legof JtQÖ c5f roi'' av/ißaAeTv xarijÄ-
Xdyrioav.
Zon. VII 8 (11 p. 2H, 11 ss.): Uye-
rai öe /lETOiy.iyOfiärov «frög y.ara-
mäc äQTtdaai töv niÄor dv stxsv ini
T/]g xeq)aXrjg xal fiETecoQia&eig nal
x?My^ag ejtI noÄv avd'ig ambr icfaQ-
fiöaai rf] aiiov y.ecpakfi.
Zon. VII 8 (II 28, 17' s.): ,. . änö-
xQtvat fioi si 0 xaiä vovv s'xm noifj-
aai yerrjOETai .... „ovxovv, i'q)7], rijv
dxövtjv TavTt]r Äaßöir tw ^vq(o tov-
TO) ÖldjEflS.
Zon. VII 23 (II 80, 6 s.) : ngcaha^e
yvfii'co&rjvai fisv töv öiödaxaAov xai
öeofir^aat tmc x^'Q^i öntad'EV, roTg
öe naiai, ^dßöovg dovvai xai fidari-
yag, Iva lamaig töv jTQOöÖTtjv öi)-
aavTsg xai TÜnrovreg eig rijv nöhv
ehivvoiai.
Questa dipendenza ietterale dalla fönte spicca anche meglio nei luogbi
in cui Dione segue Dionisio eontro Livio, e tnttavia toglie da Livio,
indiscutibilmente, alcune parole.
Si confrontino per esempio. Zon. VII 18 (II 68, 4 s.l — Dionis. XII 28
— Liv. III 44. Secondo lo storico latino, quando la figlia di Virginio si
presenta nel foro, M. Claudio, incaricato da A. Claudio, le mette le mani ad-
dosso e la dichiara sua serva ordinandole di seguirlo. La fanciulla resta
timorosa e stupita, e la nutrice colle grida attira gente. II pnpolo parteggia
per la figlia di Virginio e aUora M. Claudio invoca il giudizio del tribunale e
narra che la fanciulla, natagli in easa, gli era stata rapita da Verginio. —
Secondo Dionisio invcce, M. Claudio insienio a molti conipli<i rapisce Vir-
il Haupt Bi'ilr. zu </. Fiai/m. des Diu Cass. Hermes 14 p. 44:5.
T)i (i/cmii fmmmniti ili f'dxs/n Bionc. 343
ginia dall.a scuola e la tiascina apertamente verso il foro. Appio Claudio che
sta sfiiidicando. cedendo alla volontä popolare, rimette il giudizio a quando
vi possano assist-ere i parenti di lei. Nel di del giudizio, M. Claudio attesta
che Virginia e sua schiava. — Zonara. dei diie, segne l)ionisio perche dice
che i rapitori fiirono pavocchi : naQsnxEvanf rii'ag dovXayo)yriaai aiiijv,
ma proprio in qucsta fräse si sente linflusso di Livio la cui versione e
tutta\aa diversa (Liv. III 44. 5 : dient/ necfofiion dedit, nt rirginem in ser-
rit ufern nftsereret) . Questo inflnsso di Livio come teste, ma non come
fönte e tanto evidente che il Wolff usö delle parole di Livio per tra-
durre Zonara.
Aiialogamente si confronti Dionis. III 8. 2—12, 1 con Liv. I 23 e Zo-
nara VII 6 (II 23. 3 s.). Secondo il primo, Mettio Fufezio propone che le
due cittä si riconcilino giustificandosi delle reciproche accuse e invita altri
il esporre opinioni in questo scuso. Tullo accetta la discussione e pro-
pone ehe gli Albani si assoggettino ai Romani formando un solo stato
comune (questa e un' astuzia di Tullo per venir a trattative. Cfr. 12, 1).
Dopo lunga discussione, nessuno dei due volendo rinunciare all' egemonia,
decidono di combattere. Tullo vorrebbe clie il combattimento avvenisse tra
due soll guerrieri e si offre hii stesso. Mettio Fufezio e d'accordo di li-
mitar la battaglia ma vuole che tre .sieno i combattenti. — Secondo Livio,
Mettio Fufezio propone che si limiti lo spargimento di sangue. e dopo
discussione sul modo di far cio. si ricorre alla pugna dei trigemini. — Zo-
nara ripete Dionisio: i nemici si riconciliano e decidono di fondar una
cittä, ma non si accordano, e non volendo combattere con tutto l'esercito.
ne volendo un duello dei duci, eleggono i trigemini. Eppure in Zonara
troviamo imitazioni di frasi da Livio ; per esempio :
Liv. I 24, 1 : Forte in rliiohus etc. 1 Zon. YII 6 (II p. 23. 1.") s.) : /Jct«»'
s. o. S. 342. ! ÖE nag' uiKfoiv y.rk.
Liv. I 22, 3: fotic ereiiif etc. s. o. Zoii. VII 6 (II 23. 7 s.): äon^ayi^g
S. 342. yoiT yevo/iävijQ xtä.
Un terzo esempio: Dionis. IV 5.5. 57 — Liv. I 53 — 4 — Zon. VII 10
(II 35, 22 s.). Secondo Dionisio la finzione di Sesto, ribeUe e transfuga del
padre, arrivö al punto che Tarquinio hatte in publice il figliuolo. Sesto
fugge a Gabii . si iniirazionisce gli abitanti e diventa uno dei priniati.
Manda poi, quando la cosa e a buon punto, un fidato a Tarquinio, il
quäle col noto indovinello dei papaveri gli ordina di disfarsi dei principali
cittadini. Per far ciö Sesto si lagna publicamente che vi sia chi voglia
consegnarlo al padre e ne accusa Antistio Petrone: se ne cerca la casa e
si trovano false lettere di lui dirette a Tarquinio. Egli e ucciso, e si
autorizza Sesto a cercare e punire i suoi nemici, ed egli se ne giova per
uccidere molti cospicui uomini di Gabii. — Zonara segue a puntino Dionisio
perfiuo nel narrare (cosa notevole in un epitomatore) che Tarquinio hatte
in piibüco il figlio. — Nnlla di cii) .^i trova in Livio che mette invece in bocea
•23*
3
344 Vifforio Miirrhioro,
a Sesto un.i concione per coiiimovere quelli fli Gabii; ma anche qui in
Zonara ei sono delle reniiniscenze verl)ali di Livio . coiue ])er cagion
d'esempio :
Liv. I ii4. '^■. (lux (1(1 itIt'nuiDU brilil Zoii. VII U) (II 36. 10 s.): (>iü ratna
lugifiir. \yovv tlQ^^V ^«C' ctvTwi'
aTQaTijyÖQ.
Zon. VII 10 (II 35. 21 s.): y.uKibg
/lev ijycorfaaTO d6?.oi di avioig ix^i-
QÜiaajo.
Zon. VII 10 (11 36. 8): töicuno re
avTor dauEVEOTaTa.
Liv. I .")3. 4 : f'nntde nr fhilo ad-
l/)-/S.'i/IS (sf.
Liv. 1.53,10: hnüfinc nh Gnhinis
c.rcfpifxr.
Sarebbe inutile nioltiplicare esempi per dimo.strar una cosa chiaris-
sima: che Dione moitc volte. anclie indipendenteruente dal contenuto sto-
rico. e in diretta dipendenza verbale dalle sue fonti. e che qiiindi per
ricostruire o riordinare f'rammenti Dionei. possiamo usare delle fonti in
un senso tutto particolare. fondandoci su qnesta speciale e stretti.ssinia
relazione. Con qnesto presupposto ho esaminato alcuni tra i piii inipor-
tanti frainmenti di Dione. la ciii collocazione non era ancora accertata. ed
ecoo i risultati a cui sono giunto.
Lib. I fr. 1,1.
Cod. Peir. 569: anovdijv exco avyyQdij'ai nävO-' 8aa toTq PwftaioK^
y.ai eiQijvovai xal noZe/iovai d^icog ßivyfitjg ingäx^i]. &ais fiijöh' jüv
ävay/.auov fii'jTE exeIvcov tivü fiijre tmv äAÄcov no&i'aai.
II Boissevain colloca questo frammento fra quelli che si riferiscono
a Numa, e, pur riconoscendo che si adatterebbe al proemio, non ha vo-
luto spostarlo dal suo luogo tradizionale. per rispetto all' autoritä del eodice,
e lo lascia dopo il fr. 6. 2. — 11 rispetto al eodice e in questo easo fuori di
luogo. non solo perche in se e per se non costituisce un argomento, ma jierche
la situazione del frammento. dopo il 6. 2. non accenna affatto a una antica
originale continuitä dei due frammenti. Ce ne danno una prova le parole
solite ö ÖE Ai(ov (frjaiv Sn che precedono il frammento: e invero, se i due
frammenti fossero stati originalmente uniti perche l'autore del eodice
li avrebbe staccati inserendo tra l'uno e l'altro quelle parole? — Anzi
qiieste dimostrano che egli estrasse i due frammenti separatamente dal
testo facendoli precedere dalla solita fonnula. Ma nemmeno una conti-
nuitä meno immediata appare verosimiie se si tien conto del contenuto
dei due frammenti. II 6. 2 espone alcune innovazioni peculiari di Numa')
se dunque colle parole del fr. 1. 1 (xai yäg onovöijv Eyco xt/..) Dione
ave.sse voluto giustificare la esposizione di queste abitudini, il frammento
1) "Ort 6 Novftäq wxfi iv xo/.wvS) züi Kogtvauu) öyvottctafifvio azt xal Saßtvog u)V
rä 6f (5// liQ/fia iv Ttj ifp« 6äö> fiye, xal tdc. if äiuioißni; nhjoiov xov ^Eaxiulov inouTro
xal f'aro' tlrf xal xatit yiu^tuv tfitviv.
Di itlriiiü fraiiniicnfi dt ü((ssiu Dioiir. 345
andrebbe se mai collocato d o p o il 6, 2 e non prima (si noti W xal
ydo). E si aggiiinj^a che le parole navO-' oaa roig Piofiaioic tJtQcixO'i]
lianno un contenuto bcn ])iü vasto che non sieno le innovaziorii, e niagari
tutto il regno di Nimia.
Invece queste difficoltä cadono se si ritovna all' antica collocazione
che considerava il fr. 1, 1 coiiie una parte dell' esordio: allora le parole
nävd-' Saa-iuQdxi^i] ap])aiono pienamente giustificate. Ne inancano ana-
logie tra le parole di (piesto frammento e altri spunti oiFerti da esordi
di altri autori. L'intonazione generale somiglia a quella dell' esordio di
Tiitidide: il verbo avyyQmpEiv (cfr. tV. 1, 2) e usato anche da Tucidide.
L'uno e l'altro autore esprimono l'idea della (■ura avuta nello scriver la
storia: Dione la dice esplicitamente (ajtovötjv i'xo)), Tucidide la sottintende
quando uarra che appena scoppiata la giierra peloponnesiaca egli si ac-
cinse a narrarne i fatti. L'a|/wg fivt'jfirjg dioneo corrisponde al tuci-
dideo ä^KOÄoyÖTaxov. Sono analogie tenui ma che acquistano grande va-
lore se raffrontate alle infinite ricorrenti tra Dione e Tucidide'). — Altre
analogie con altri esordi si possono istituire. II concetto anovdi]V £%()i
si trova anche nel liviano: inmihit tarnen reriim ycstarum memoriae et ip-
sum con s ulul s s e: il nävd'' öaa — inQdxx^i] trova il suo riscontro
nel liviano: fadunisne operae prctium sim si a primordio urhis res popidi
Ronumi perscripserim. Passando a Dionisio troviamo un riscontro alle
parole xal eiQijvovai xal noZeftovai in quelle di Dionisio (12, 1): ngd-
^Eig djieöei^aio ^ajjTiQordTag i i> e l q ij v rj je xal xaiä jioÄi/iovg:
anzi il proposito espresso da Dione di nulla tralasciar di quanto fecero
di memorando i Romani si ritrova giä in Dionisio (1. 5, 2) : jieqI 6e tüv
jiQd^eiov .... d(pi]yt'iao/iai n a q a ?.i7i (bv o v ö e v ö a rj fi o i övvafiig
X ü) V ds,i 10 V i a r o Q i a g. Ne occorre rilevare che Va^icov fivrjfirjg del
frammento equivale all' d^icov laiOQiag di Dionisio. Un riscontro e dato
anche da Diodoro (14: ndaag tag fjyEfioviag TavTt]g (dei Romani)
71 Q d ^ £ i g äxQißaig dvEZdßofiEv) al Dioneo: navd' öaa — tjiQdxd't].
Tutte queste analogie danno ai frammenti un colorito proprio di un
esordio. non copiato ne desunto da nessun altro autore, ma ispirato ai
concetti, e un pochino nelle parole, ai pifi noti esordi degli scrittori che
Dione naturalmente aveva studiato. Noi lo riterremo dunque come appar-
tenente all' esordio cullocandolo d o p o i 1 f r. 1, 2. II senso riesce per-
fetto: basta leggere i due frammenti l'uno dopo l'altro, di seguito:
(fr. 1, 2) . . . ndvia wc eIjieiv rd ueqI avtwv iiai yeyQafifiiva, avv-
EyQUifia Ö£ ov ndvia äXl' öaa i^ixQiva, fii] fiEVTOi, fitjö' öti xExalXienr}-
(lEvoig, ig öaov ys xal tä nqdyfiaxa £7i£iQ£tl)£, Äöyoig x£XQi]f*ai, ig trjv
1) V. per esse Melber Die Schlacht der Veneter — Comment. Woelflinianae p. 291
1. 297. Poppo neir ed. 1821 parte I vol. I proleg. 364. Litsch De Cass. Dione iinit.
Thucididis Freiburg in B. 189:3. Columba Cassiu Dione e le giierre galt, di Cexare.
Atti acc. aich. Ncipoli 19U.J (XXIII) p. 28 nota b e p. 24.
346 Vittor/o Miur/iioro,
üZrji^fiav avrwv öiä tomö tig inojtTevGt], ötieq in äkXo)v itrwv avft-
ßeßtjxsv eyd) yäq äfKpörega, wg oloi> rs fjv, Ofioiwg dy.Qißwaai ianoüSaaa.
ctQ^oftai di öS-ev ufq tu aacpearaia iwv jisqI ii'jvöe tfjv y/Jr, i]i> y.aiot-
xovfiEV avußfjvai Aeyofievojv nagsAüßofiev (fr. 1, 1) y.al yag? anovöijp
£%ö) avyyQÜtpai xr?..
Dopo iiver avvertito ehe comincerebbe ad csporre le notizie piü si-
ciu'e intorno al paese stesso abitato dai Rom;ini, Dione aggiunge: infatti
io ho cura di narrare tutte le imprese memorande dei Komani in modo
che niuno ne di essi ne altri desideri nulla di ciö che e necessario. Egli
si scusa quasi di dover cominciar ab ovo affinche alciino non lo actu-
sasse di aver omesso le necessarie notizie intorno alla regione abitata dai
Homani.
Lil). I fr. (), 7.
Cedren. I p. 295, 10: Aioyv 6 'Boj/iaiog üQyaTov iiva iJQoja 'Iiit'öi'
Zeyei diä xijv tov Kqövov ^eviaiv Xaßövra tIjv yvüaiv tüv fie/.AövTcov
y.al TÜv 7tQov7iaQ'x,6vnov, xai diä lomo dinQÖawnov vnb ^Pofialav nXäx-
rea&ai. ^| oi> töv t£ fitp'a xAij&i'jvai 'lavovc'tQiov, xai rijv tov STOvg
(XQyJjV änb tov avTov fujvög yiyvead'ai.
A queste parole corrispondono quelle di Zonaia (VII 7. II p. 21. 21
SS.); Aeysrai öe y.al top 'larovÜQiov .... naq' ai)T0v lolg ftrjai ngooTe-
&f]vai. — (VII 7. I p. 22. 6): y.al ibv ' larovdQiov de No/iäg eig äQxi]V
TOV ETOvg äniveiHEV. — Zouara in questo punto ha per fönte Plutarco,
ma in questo il giro della fräse non eorrispoHde affatto a quella di Zo-
nara'), il quäle dunque segui Dinne. conformemente ad altri luoghi dove.
pur usandü di Plutarco come fönte, toglie qua e lä alcune parole a
Diene ^).
La fönte di queste notizie su Giano e sul me.se di Gennaio e dunque
Dioue. Ora, quasi immediatamente prima di questa fräse Zonara, ne ha
un'altra che a prima vista pare del tutto copiata da Plutarco:
Zon. VHS (11 p. 21, 11 ss):
ix öh TOVTioi' y.al äZ2.cov tiZeiövcov,
ä öiä TÖ Ttkfjd^og naQijxafiEv, ötd-
d'EOlV TlQÖg TÖ d'ElOV TOig TOTE dv-
d'QWTioig i^ i&iafiov ö Noßäg ivE- ' fjv ö id'ia/iög wÖTolg iv£7ioh]GEr.
noitjOEV.
Plut. Niim. 15:
TUVTa flEV OVV TU fivd'cböl] Xul
yEXola Ttjv T(ji)v töte dvd'Qioniov ini-
ÖEi'y.vvTai öidd'saiv jiQÖg rö d-eiov,
1) Plut. Num 18: MiTfxi'vijae äs xai rt/v tdSiv Tötv /t/jvCoV röi' j/ntp MÜQZtov
TipCoTOi' uvra tqItov fxu^i-, hqCoxov di zbv ' Invovdpiov. — 19 in fiue : ö dh nptoTO; '/«-
lovfipiog anb zov lavov.
2) P. es. le parole ßaaif.ivaag htj tui tquiI jiaoanäxni'xa aggiunte a quelle tolte
da Plutarco, alla fine del cap. 21 (Boissevain I p. 14) ; le parole xii; xCoy m-nkuv che
precedon il nome di Giulio Proculo in VII 4 {I p. 17,8): le parole 2£xai6).a<; xifv ini-
xh/aiv ö dij/.nl xbr uoiu/fiQa ij iilj «()T/ö;rf'(>n in VII 13 (I p. 46, 6) : luoghi tutti in
cui la fönte e Plutarco.
Di (iliiiiii Inuiuiicnf/ di Ckss/o D/unc. 'M7
La tViise di Zoiiani c del tiittu diversa sosbiiizialiuente da quella di
Plutarco. Questi dice in fondo : qvieste ridicole e leggendarie cose (= riti,
institiizioni) rivelano la disposizione verso il divino, alla quäle vennero
asstietfatti ; e Zonara : ton <iiieste ad altre molte cose (= provvedimenti
() simili) Niima dispose lun la consuetudine gli aninii verso la divinitii.
La prima fräse suona hitisimo, la seconda, lode. Questa somiglianza di
t'rase e discrepanza di idee non puo spiegarsi se non con una contaniina-
zione di Dione e di Plutarco: Zonara tolse dal primo le parole ix ö'e
fot'iTcoi' — jiaQijxafiEV e vi aggiunse quelle di Plutarco öiäd^soiv — ive-
itoüjaev, i-he venivano in tnglio, non curando quelle precedenti zavia —
Intddy.i'viai , senza ferse avvertire che cosi il senso riusciva del tutto
mutato. Ora queste parole di Dione t/. de xovtoiv — naQrjXa^ev stanno
perfettamente dopo il fr. 6, 4 (Bekker AneccI. p. 158. 23):
{Aicof a ßißkio)) Tüvia re ovv ö Nofiäg ivö^iiasv \ ex öe loimov xcü
ukloir jilEiöroyv, ä öiä %b nXfj&OQ jiaQtjxa^iEV -\- ötü&Eaiv UQÖg ib ^eIov
loig töte avd^QÖJjioig i^ ix^iafwv ö Nofiäg ivö/Aiaev (Uso le parole di
Plutarco invece di quelle di üione mancanti perche dovevano esser assai
simili, come prova anche la contaminazione fatta da Zonara). Tra le
pai-ole 6 No/jclg iveiiohjaEV (cioe le corrispondenti di Dione) e quelle su
citate circa l'istituzione del mese di gennaio desunte anch' esse da Dione
(come prova il testo di Cedreno) stanno pochi riglii desnnti da Plutarco
Num. 16 {xal Trjv x<^Q(^^ — EQ(OTa), meutre invece in Plutarco tra quelle
parole e Taccenno al mese di Gennaio stanno circa due capitoli. Abbiarao
dunque qui una fräse di Plutarco (xal rfjv xüqav — EQona) inserita fra
due altre tolte da Dione e precisamente : 1) ix öi tovtiöv — ivEuoirjaEP.
2) AeysTai öe xal töv 'lavovdgioi' xtZ. II frammento di Cedreno che
corrisponde a questa seconda fräse andrebbo dunque colloeato dopo i 1
fr. 6, 4. ottenendosi la serie: 6, 4, 7, 5, 6.
Con quest' ordine riesce anche meglio a suo posto il fr. 6, 5 il quäle
e tolto da aleune considerazioni finali che chiudono Fesposizione delle in-
novazioni di Numa, descrivendo la pace in cui vivevano i Romani per opera
di lui: cosi questo frammento molto bene chiuderebbe la serie dei fram-
menti che si riferiscono a Numa.
Lil). II fr. 12,3b.
Bekker Aneccl. p. 177, 20: fia&iov ovv tovto ixEivog fjAds te tr,g
varEQcdag HQÖg aiTOvg.
Distinguiamo in questo frammento tre elementi : 1) iiadiov. Accenna
a una persona che viene a risaper qualche cosa. 2) f]^i>£. Un personag-
gio ignoto si reca in un luogo. 3) Tfjg i>aTEQalag. Dimostra che questa
venuta avvenne all' indomani di un dato avvenimento. 4) ixEivog — UQog
aiiTOvg. II personaggio si reca ad una accolta di piü persone.
348 Vitluriu Mnalihro.
In Livio troviamo quattro awcninicnti iici (|uali alcune di queste cir-
costanze si avverano :
A) Quaiido Servio viene a sapeie i discorsi sovversivi di Tarquinio
innanzi ai senatori e intersäene e interrompe la sua concione. Liv. I 48,
1: Uiik orationi Senius ipiiiiu intcrvcnisscf fnpulo iiHutlo cxci-
tat u s etc.
B) Quando Tarquinio Supfrbo aduna i Latini al luco di Ferentina col
pretesto di trattar di gravi affari. Liv. I 50, 2: Cuuccninnt freijiienfes
prima hwe; Ipse Tarquhihts (Hein quidvm scrouüit scä iiaiilo ante qi(u))i sol
ocxkleret v e n i t.
C) Quiindo Tarquinio, irritato dai discorsi di Turne Erdonio in quel
convegno, fa nasconder nella sua casa molte spade j)er poi accusarlo in-
nanzi ai maggiorenti Latini di tradimento e provar l'accusa col ritrova-
mento delle spade. Liv. I 51, 3: Eu qnuin tum iiudc perfecta esscnt,
Tarquinius p a u l o ante In e c in ad sc p r i n c i p ih n s Latiiiorum quasi
re tiova peiiurliatus, inorain suam hcstcrnain , cclnt deoruin quadain Provi-
dentia illaiam, ait saluti sihi atque Ulis fuisse.
D) Quando Sp. Lucrezio tonia ton P. Valerie, Cellatino, e L. Giunio
Brüte a Roma e incontra un messe di Lucrezia e trovano questa in la-
crinie. Liv. I 58, 5 : Sp. Litcretius enin P. Valerio Valeri filio, Collatinns
nun L. Junio Bruto o en it , cum quo fürte Romain redicns a h n u nt i o
uxoris erat concentus.
In tutti questi avvenimenti alcune delle su dette quattre circostanze
si avverano. Nel primo Servio vien a s apere alcuncbe e si reca
a una adunanza di piü persone (1 e 2); nel secendo Tarquinio s i
reca a una accolta di vari (1 e 2); nel terzo Tarquinio saputo
che un avvenimento si e compiute (che le spade sono state
nasce.ste) fa venir a se all' i n d o m a n i vari persenaggi (1,3,4); nel
quarto Spurio Lucrezio e i suei cemj)agni si recano a Roma e rice-
vono un messe, una netizia (1 e 2).
Soltanto nel caso C si avvera la determinaziene cronologica dell' in-
domani che e la circestanza piii impertante, insieme alle altre due.
Anzi, chi ben guardi, vedrä che solo in questo caso era necessaria questa
determinaziene perche essa fa spiccare il vero carattere del tranelle
(o g g i si nascondono le spade, d e m a n i Tarquinio fa agire la trappola),
mentre invece questa determinaziene non calza, come si e viste, per nes-
sun altre fatte della primitiva storia Romana, esposta dal II libro Dieneo.
Per ciö il frammento in questione si puö benissimo metter in relazione
con l'episodio di Turne Erdonio e va quindi collocato tr a il fr. 11. 1 — 7
che parla della signeria di Tarquinio Süperbe e de' suei figli e il fr. 11,
10 che espone la finta pazzia di L. Giunio Bruto, ottenendosi la serie 11,
1 — 7, 12. 3 b. 11. 10. LTn estacolo non sufficiente per infirmare l'ipotesi
sta nel fatte che nel frammento il personaggie igneto si reca lui dagli
8
Di idridii Ihiiiiiiiciil/ (li Cds.s/d Di<iii< . 349
iiKri, nientro in liivio sono i primati cho si portano dal re: ma la dis-
erepanza, assai lieve in se, si puö attribuire a una Variante nel racconto:
Tar(juinio convoca i jiriniali e ))oi si icca da hjro.
Lib. III fr. 12, 1-11').
1. Mai Script, ret. p. 140: öti ol öfuXoi Jtdvtec, uc jiQÜyfKcnc n(>(>g
TOt'5 jiiEraxeiQiCorrag aiica XQivovai, xal önoiovg uv loinovc, <(i(jt)-üro>i'-
rai öinag, loiavta xal iaeiva vo^ii'Covaiv eIvui.
2. Mai iri: näc, ydg itg lö uneiQaiov uqö toi' xacEyi'coofievov jiqo-
aiQEiiai, /iEydXi]v ig xb äÖEXov sknida nagä ib fiEfiiaijfiEvov ijötj noi-
ovfiEvog.
3a. Mai Ivi: näaai fiir yÜQ fiEtaßoAcd aqu/.EQÖiuiui (im, ftd^taia
ÖE ai ii> raig noliiEtaig nAEiaia öi) xai fiEyiara xai iötwiag aal nöXeig
ßAdntovai öib ol vovv E'xoviEg ir loTg avioig dei , xäv (li] ßiXiiaia jj,
d^iovai EfifiEVEiv Tj fiEiaPiaftßdi'oriEg äÄAoiE üX)m dti nXavua^ai.
8. Mai p. 141: öii xai lä ßovXt)naiu xai enid-vfiiag iiQÖg lüg ivyug
Exaaioi üTÜvtai, acd önoht uv xü nciQÖi'tu avroig /}, loiuvia y.cd lu
oii'jfiaxa Xafißdvovaiv.
9. Mai ici: öii xb xiig ßaaiXsiag jiQdyfia oix dQExijg fwvov dXXä
xai imaxij^ijg xai avfij&Eiag, eI'jieq xi äXXo, noXXfjg öetxai, xai ov%
olöv XE Eoxiv ävEv EXEivwv dijiafievöv xiva ao}(pQovfjaai . noXXoi yovv üa-
TiEQ ig vtfiog xi fiiya nagä Xöyov aQd-evxEg ovx fpEyxav xiiv fiexEMQiaiv,
dXX' avxoi xe xaxanEoövxsg vn ixjiXt'i^ewg iniaioav xai xä xwv dQXO-
(iEv<j)v ndvia avi'i]X6i]aap.
11. Bekker p. 130, 2;J. 164, o2: odx öirog jiQÖg avtwi' twv ßaaiJ^-Ev-
ävTcof acpüji', dXXü xai JiQog xwv na^adwaaiEvöricov avtotg yiyvEiai.
4. Bekker p. 120, 24: oh yE xai 6 jiati]Q dfiifinxwg bfiwv ijq^ev.
5 a. Bekker p. 139, 26: öxi fiEi> yÜQ dyand b/xdg, ovöev äv fi£lL,ov
XEXfit'jQiov X.dßotrE ^ öxi xov xe ßiov xov JiaQ vfiiv icptErai.
5 b. Bekker p. 164, 28: xai TiQb jioXXmv xouiaaaQai xä jTQOündQ^avtd
ol jtoieixai.
6. Bekker p. 155, 14: Ticjg ö' äv xai XvaixeXijaEiE xivi xovxo nQä^ai;
7. Bekker p. 139. 29: cootieq nov xai 'Pio/ivXog fjfiiv iniax^jipEV.
10. Mai p. 141: xai jieqI xüv fiEXXövxwv fg u)V i'nQa^EP xEX/x/jQa-
rr&f, dXXä ßi] f^ ojr nXdixovxai IxEXEVovxEg dnaxt]d'f]XE' xu fiev yÜQ
dvöaia i'gya ditb yviofiijg dXijd-ovg exdatio yiyvExai avXXaßäg d' äv xig
EvnQEUEig öVfinXdaELEV ' xai öiü xovi' dcp' ü)v inoiijaE xig, dXX' ovx d(p'
wv (pijaiv noiijoEti' xqiveie.
U Boissevain suppone che i t'rr. 1, 2, 3 a, 8, 9, 11 facessero parte di
un discorso intorno alla mutazione dclla cosa publica avvenuta dopo la
cacciata dei re, oppure che contengano parole dei congiurati che si con-
1) Seguo per comoditä dei lottoie l'ordine in cui i frammenti sono stati ordi-
nati dal Boissevain.
350 Vittorio Macihioro.
certano siil reggimento luiovo da instituii-e, c cita a conforto della sua
ipotesi Dionis. 4, 72. Non ci pare che Dionisio serva all' uopo: tutto al
liiü potroblie servire solo a dimosti'are che i congiurati discussero a liingo
sulla instituenda forma di governo, ciö che perö non dimostra pimto che
quelle parole proprio si fingessei-o pronunciate dai congiurati. In Dionisio
non vi e traccia di quel scetticismo onde riboccano i sei frammenti: Tun
congiurato propone la raonarchia, l'altro il governo democratico, si dis-
cute e si vaglia, ma nessuno dice, come nei frammenti, che ogni molti-
tudine giudica le cose da chi le fa e da queste giudica quelle; che ognuno
prescegKe ciö di cui non ha esperienza piuttosto che ciö che conosee;
ehe la genta forma i suoi desideri secondo la fortuna, e via dicendo^).
La situazione era cosi terribilmente chiara che nessuno certo poteva pen-
sare a far della ironia e dello scetticismo : la cittä awersava, per odio alla
monarchia, perfino l'instituzione del rex sacrificulus (Liv. II 2) : la folla per
poco non aveva ucciso Valerio perche in sospetto di esser monarchico
(Dione fr. 13, 2). Infatti anehe nel racconto di Dione stesso l'azione di
Bruto e rapida e precisa : appena saputa la trista fine di Lucrezia egli
mostra a molti del popolo il cadavere ed eccita la folla all" odio contro
il tiranno (Zon. VII, 11. I p. 42. 5 ss. La fönte e Dione). A tutto questo
non si accordano considerazioni astratte e scettiche. — Xemmeno la prima
ipotesi del chiaro editore ajipare piü fondata, perche queste considerazioni
non si accordano alle tendenze politiche di Dione . certo non favorevoli
alla tirannide dei Tarquini. che egli del resto condanna tieramente ^). Egli
non era un democratico ma era avverso a ogni forma di tirannide: nella
sua storia egH loda, p. es. Pompeo non tanto per le sue vittorie quanto
perche, pur avendo gran potenza e per terra e per mare e potendo dis-
porre di molti popoli italici non volle diventame signore e dimise sponta-
neamente le sue milizie (37, 20. 2 ss.): invece egli e decisamente avverso
Cesare che bolla in modo anche troppo fiero (36, 3. 3; 37. 52, 1 — 2; 43,
41, 2) mentre ha lodi sviscerate per Catone (37, 22, 2 ss.)^). Date queste
idee politiche, non possiarao ammettere che Dione usasse parole scettiche
e spregiative parlando di una rivoluzione che aveva rovesciata la tirannide
— da lui stesso considerata come tale — dei Tarquini. Si noti che pa-
role affini a quelle dei fr. 1 e 2 Dione usa pai-lando di un' altra mutazione
della publica opinione, c h'e gli disapprova. cioe le nuovo correnti
religiöse eterogenee avveratesi dopo alcune battaglie infelici combattute
contro i Falisci (fr. 24, 1 : (püel ydg Jitog tö äi>d^Q(bjteiov iv Talg avfi-
q)OQaig zov fiev avvfjd-ovg, xäv ^elov f], xaxacpQOVElv, xo de änsigatov
1) Cfr. il racconto di Dionisio : 'i2? Si toOr' (le proposte di Bruto) tjxovaav rlnav-
«s xx)..
2) n fr. 11,6: (Tarquinio) SvonoÖGoSöi ze xru övoTCQoai)yo()Oi ijf. x(d r^ vnsQOil'irt
rj TS lofiönizi Ttpöc ndvrnc öuoi'ox; i/Qijto.
3) Cfr. Ferwer Die pol Anscii. des C. D. Progr.-Gross.-Glogau 1878.
10
Di iilrniii Ihtnniini// di (Jass/a Didiir. 3öl
d-ar/idufir). E ])ossil)ilc cIk^ l)iuiie iisa.sse le ste.sst; jijuole ;i |iiü])i).sit()
tiiiito (li Uli iivveniiiiciito (he egli ajiprovava. cioc la cacciata dei Tarf|iiiiii.
(juanto (1 iiiio clu' (lisajijirDvava, cioe r(uello correnti relif^iosc ? — Qiie.sti
frammenti non possono (Umqne attribnirsi ne a iin iliscorso ili Dione sulla
cacciata dei Tarquini ne ai congivirati.
I'er trovarno II vero senso volgiaiiKici agli altri t'raiiuiii'iiti 4, äa, 51),
6, 7. 10. II Gutschinidi) crede che i diie ])niiii sieno tolti dal discorso
della prima ambasceria Tarquiniese, il t'r. 11, daUa risposta data ad essa, i
fr. 5a e 6 dalle parole della seconda ambasceria, il fr. 7 daUa risposta
resa a quest' ultima; in conseguenza, li dispone in qiie.st' ordine: 4, r)a,
11, 5b, 6, 7. II Gutschniid si aj)poggia a Dionisio 5, 4, 5. ma Dionisio
(V, 5, 1) dice: UeQi fiiv Eiaödov TuQKVvioiv sig r/jvöe nöhv naüoaad-f,
äi'ÖQeg TvQQtjvioi , lä nZsico ^eyoineg, inijxiai yäq ijöi] (jiijcpog aiöiov
Hai' avrwv d(ji£^ovaa q)vyrjv, xal d'eovg öfiojfiüxafiev änavtEg /irjz' aviol
xarä^siv tovg Tvgdvvovg fit]öe lotg aaidyovaiv iniTQeif'Eiv • si de rirog
äXlov ÖEiad'e iwv fietQiojv, ä fii] vöfioig fi}]d' ÖQxoig xexwZrfied'a ÖQäv,
^eysTE. I legati replicano chiedendo la restitnzione dei beni. Bruto e
Collatino esprimono pareri diversi, e si decide di rimettersi al giudizio
poiiolare. In quella risposta di Bruto non vi e nulla, assolutamente nulla,
nemmeno una fräse, a cui poter ravvicinare i fr. 6, 7, 10. — Ma vi ha di
piü: Livio che e la fönte di Dione ci dice (II, 3, 5) che i legati vennero
col solo scopo ufficiale di richieder i beni di Tarquinio, e che nientre il
senato per alquanti giorni stette deliberando essi di celato andarono ten-
tando gli animi dei giovani nobili per tirarli dalla banda loro. Ora a
questo scopo ufficiale non si accordano punto le parole dei fr. 4. 5 a,
5 b che logicamente non avi-ebbero dovuto esprimer se non lo scopo u f-
ficiale dell' ambasceria, mentre invece esprimono chiaramente lo scopo
segreto tanto chiaramente che non possono esser state pronunciate da le-
gati ufficiali. — Ma Dione, si dirä, potrebbe aver seguito Dionisio (V, 4,
1 — 2) secondo il quäle i legati tennero in senato un discorso non scevro
da tracotanza esprimendo non poche pretese oltre alla restituzione dei
beni"): ma questo discorso e pur sempre lontano dalla imprudente fran-
chezza che caratterizza i frammenti dionei.
E vero che secondo un' altra tradizione '^) le ambascerie furono due,
l'una con la scopo di arrecare lettere conoilianti e di fare discorsi anche
piü conoilianti, l'altra, ch' e quella ricordata da Livio, per la restituzione
dei beni : ma la fönte e in questo caso Livio, il quäle parla di una sola ;
dei resto, a ogni modo, la prima ambasceria non ebbe alcun esito, perche
Valerio nemmeno permise che i legati parlassero al popolo, quindi non e
possibile che Dione — anche se avesse accettato la versione delle due
1) Kleine Schriften V p. 5.5.'i.
2) Dionis. V. 4, 1 — 2. ovTot ol rirdofg tlg ' Pio/ttjV t/.Oöi-rf; U.fyov inl zT/g ßov/.r^g, xii..
3) Plut. Popl. 2. Zon. VII 12 (II p. 43, 2 ss.).
11
352 ViUoriu Macchioro,
ambascerie — inventasse discorsi e risposto che non fiirono nenimeno t'atti.
E se questi pi-esunti discorsi voglionsi riferire alla seconda ambasceria.
secondo Livio. allora come si e detto, essi apitaiono assolutamente fuori
di Inogo, nella loro franca tracotanza.
Ma se invece supponiamo che questi discorsi fossero bensi tenuti
dajili ambasciatori della seconda legazione. ma privatamente ai nobili
jjiovani, per tentarli — appiinto come dice Livio — allora essi appaiono
del tutto verosimüi : allora si capisce che si facesse ricordo del governo
jrlorioso di Tarquinio e che egli desiderava vivamente di vivere in mezzo
di Komani (5 a) e via dicendo. II irammento si attaglia a im' altra parte
di quei discorsi. a quella in cni i legati distoglievano i giovani dall' ac-
cettare e favorire il nuovo ordiue di cose. il qnale non avrebbe portato
loro nessun giovamento (ed era vero). D fr. 7 poi accenna a un altro
validissimo argomento : voi non dovete rovesciar la monarchia ma con-
tinuarla ,come in certo modo anche Romolo ve lo impose". Parole che
si possono bene riferire a quella specie di consecrazione religiosa che la
nota diceria sulla morte e sulla apoteosi di Romolo ebbe a dare alla
monarchia : basta ricordare che per bocca di Giulio Procolo. com e noto,
il primo re di Roma si era dichiarato nume tutelare dei Romani e che,
morto lui, l'opinione universale era stata di continuare nel regime monar-
chico 1), si che abbattere la monarchia, o almeno non difenderla contro
nemici. era in certo modo una irriverenza verso la divinitä del primo re
di Roma. Era questo certo un forte argomento. tanto piü che i legati
si rivolgevano a giovani della aristocrazia -). Con questa ipotesi rlesce anche
chiarissinio il contenuto del fr. 10. Se la monarchia era stata quasi im-
posta da Romolo. era opera empia [clvöaia egya) il lasciarla abbattere:
a un niovimento tumultuario come la levata di scudi republicana si atta-
gliano le parole: concludete dalle conseguenze che verranno dalle loro
(dei congiurati) azioni, e non vi lasciate ingannare dalle loro supplica-
zioni {y.ai neQi rcöv fieZZövrwv — a7taTi]f^fiT£.) La parola supplicazioni
(iy.eiEvovi£g) si riferisce bene, con calzante ironia. alle preghiere rivolte
da Bruto, e dopo lui dai senatori. a Lucio Tarquinio. affinche anche lui
uscisse di Roma per liberarla da ogni avanzo di progenie regale ^) : a forza
di preghiere avevano dunque definitivamente cacciato da Roma i Tarquini.
Le parole ,giudicate da ciö che uno ha fatto non da ciö che dice di fare"
{öiä TovTO — XQivETe) stanno bene in bocca a emissari i quali dovevano
magnificare il regime splendide di Tarquinio esaltandolo di fronte ai meri
propositi dei congiurati. e trovano il loro perfetto riscontro nei fr. 4 e 5a,
dei quali ü primo ricoi-derebbe appunto il glorioso regno di Tarquinio
(il relativo ob e il sostantivo narijg si possono riferire a L. Tarquinio.
1) Liv. I 17, 3. — 2) Liv. 11 3, 6 : nobilium adolescentium nninws pertemptaiit.
3) Liv. II 2,8: dicere deinde inciinentem primäres civitatis circumsisitmt , endem
m u Itis p r ecibus o ran t.
12
Di (ilnnii franimriüi di Ctissia Dintic 353
cacciato dalla citta, dpi quäle Tarquinio Prisco era padre, e che i legati
opportiin;uiK>nte avi-anno ricordat» ooinc nna vittinia innocente dei repti-
Klicani); il fr. 'ja adduce la jiiviva ulic 'I'aii|uiiiio amava aiicora i Homani.
poielit' desiderava solo di vivere tVa loro.
Anche il fr. 11 rientra bene in quesfca serio se io suppoiiianio ])ro-
nunciato dai legati. Questo reazione, o controrivoliiziünc, avranno essi
detto, non avviene .solo a favore dei re (dei Tarquini) ma anche di quelli
che sono conii)agni dei loro dominio: un altro argomento efficacissimo
per indnrre i giovani aristocratici a parteggiar per Taniuinio, quei giovani
che erano stati compagni ed egiiali dei giovani Tarquini, usi a un t-enore
di vita regale ') e che in una ristovazione vedevano un mezzo di tornare
in äuge. Concludendo, i fr. 4, 5 a, 5 b, 6, 7, 10, 11 sono bensi parole dei
legati Tarquiniesi ma tenute ai nobili giovani che essi, nella seconda am-
basceria, andavano tentando, mentre il senato deliberava sulla restituzione
dei beni. Oltre a tutte le probabilitä e verosimiglianze fin qui esposte.
questa ipotesi ha anche il vantaggio di attenersi strettamente e onni-
namente a Livio.
Restano ora i fr. 1, 2, 3 a, 8, 9. Vedemmo che non possono racchiu-
dere ne parole di Dione intorno alla avvenuta rivoluzione, ne discorsi di
congiurati sul nnovo ordine di cose. Essi pero calzano a capello se si
imaginano riferiti a un movimento politico caratterizzato da leggerezza,
da facilitii a credere piü alle parole che ai fatti. da tendenza a voltarsi
socondo spira il vento. Que.sto movimento non era certo la rivoluzione
republicana, ma senza dubbio la controrivoluzione aristocratica, fomentata
e scatenata dai legati tarquiniesi. Erano i giovani amici e colleghi dei
tarquiniesi che non sopportarono la mutazione gonfiati da discorsi magni-
loquenti {ig vijtog ii ßiya TtaQÜ Xöyov UQd'hneg ovx ijveyxav Ti]V fisrs-
WQiaii'. Fr. 9) che fondavano le loro speranze suU' ignoto (ig tö udeXov
iknlöa . . . TcoiovßEvog Fr. 2) che giudicavano le cose da chi le faceva,
{ngög lohg /(sraxeiQi^oviag airä Fr. 1) e che perciö aggiustavano fede
alle lusinghe degli emissari, che avevano deliberazioni consone alle brame
e alla fortuna (rä ßovXrjfiara xal tag im&v/iiag jiQog rag rv^ag Fr. 8):
questi giovani tanto leggeri da tener un banchetto presso i Vitelli e da
consegnar lettere com})romettenti ai legati^). I frammenti 1, 2, 3a, 8. 9
sono dnnque bensi parole di Dione ma si riferiscono alla controrivoluzione
aristocratica, come i fr. 4. 5 a. 5b. 6, 7, 11 contengono le parole volte dai
legati dei re spodestato ai nobili reazionari. Secondo questi eriteri i fram-
menti vanno riordinati, collocandosi i fr. 1, 2, 3a, 8, 9 fconsidera-
zioni di Dione) dopo i fr. 4, 5a, 5b, 6, 7, 11 (discorsi dei legati). e
restituendo il fr. 11 che contiene la conclusione dei discorsi, Fargomento
1) Liv. II 3,2: neqnnles fiodalesqiie (iihdexreiitium Tar(iuitüonim. ailsueti more rei/lo
vivere.
2) Liv. II 4,5.
13
354 Vittorio Mdcchioro,
finale, iiol siio pvistino liuiifo. (1()])0 il fr. 10. La .serie sarebbe quindi:
-1. 5a. ab, (J. 7, 10. 11, 1. 2. ;5a. S. 0.
Lib. \ fr. 15 c.
Bekker Aiircd. p. 140.10: sn£/.7ii'^o)TtQ nra ainovg o! ävruroi.
II Gcutschmid ') niette qiiesto frammento a coiifronto con Zon. VII 18, 1:
il Boissevain lo colloca in principio del V libro solo perche esso e tolto
da esso : la sede propria e incerta. A proposito di esso dice il chiaro edi-
tore: saepe patrkiorum promissn memornntiir. D'accordo naturalinenfce nel
ritenere che i övraioi sieno in termine generale i patrizi osserviamo che
perö Zonara esprime di solito la parola „patrizio" col termine EvnajQideg:
a volte (Uce TtargiKiog, ma eccezionalmente, come in VII 5 (II p. 18. 16)
dove pero si sente l'influsso di Plutarco N»m. 2 in fine. Si deve perö
osservare che Zonara usa la voce EvnaTQiöijg nel senso piü di c a s t a
che di classe, come si rileva bene da alcuni esempi: VI! 15 (II p. 57,
13 s.): TsZog xdx %ü>v ßovZsincöv xiveg ij^icoaav öijfiagx^^t' , si /^ii] Tig
sinaTQi'öi] g HvyxuvEi'. I vi (II p. 57, 20) : y.al av^voi t ü v a (p ö d q a
E V Ti.aT Q i ö (b V änei.-ravTO ri)r EvyevEiav eqioti xov fiiya övv^jii'ijvai,
xal edijuÜQX^oai'. VII 16 (II p. 59, 19) : kv ahiag d' dXXi)?.oi<g nEJioiyvTo,
Ol fih' Tov öfiiZov Tovg sinaTQiöag öti ig aiiür b KoQioXävog
Tvyxäviov fiETci TÜv Ix'^Q^^ ^^' ''^W ^cctq/^cc aTgarsvoiro. VII 17 (II
p. 63, 20 s.) : xai TivEg öe tcöv örjfidQXMv äkXa je xara t w r e v n a t q i-
ö (ö V avvEyqaipav; VII 17 (II p. 64, 11 s.) : Etg rovro v n ö r C) v ev na-
r Q i ö ü V ngo^x^V ^ SfuÄog; VII 18 (II p. 65, 19 s.): ö ö' ößiAog xai xöre
ov TiQÖTEQOV kv TOig ÖTiÄoig iyevETO nqiv ri nMov axEif r w v Evna-
T Q i S (bv. VII 25 (II p. 90 s.) : Tirog ydq tig d v >] q e v nax q i d rig ecc.
In questi esempi, specie in alcuni, la voce EVJiaTQi'ötjg e nsata nel
senso di casta contrapposta a plebe, Ofitlog. Invece la voce övi'aTÖg
vaAe bensi „patrizio" ma nel senso di classe, per derivazione del senso
originale che e qnello di „ricco"-): questo senso speciale riesce qiianto
mai evidente nelle vite plutarchiane dei due Gracchi, la narrazione classica
delle lotte tra ricchi e poveri, ove övrarög e usato sempre nel senso ge-
nerale di „patrizio" ma con piena equivalenza alla parola jtXovaiog^).
Anche Dione usa övrarög, nel senso di casta, specie dove si tratti di
competizioni fra ricchi e poveri: cosi nel racconto delle leggi agrarie pro-
poste da Cesare XXXVIII 1, 1: ßovh]&Eig Se xal rä r ü v övvaTÜv
öoxEiv Iva fii] xal öi' dnEX^Eiag avTco loai. nQÜitEtv, eTtie ofpiai nokkü-
1) Kleine Schriften V p. .5.56.
2) Per es. Xen. Olxov. XVII 19 (Dindoi-f) : toii; övvuzwxtQoiq rpf<pfiv av Tovg ni.fiovi;
Tigoatä^cttßt. Xen. 'Iure. I 10 (Diudorf) : tovg fxhv loivvv inniaq öTjlov oxl xa^fuidvai
äfiv xarä xov vöiiov Tovg ävvuTWTrizovg xal yQijuixai xal aüi/iiaai xal yixp toic i/TTOv
övvafth'oii; fvl^vc uv fit) anoaxQOtfi), ti fti/ xovg ävvaTutxdxovg Jipturot'c äi'riyxiii^die. Ibid.
IX 5: oiuai äh xal ;i«j)' u()if.raütv xibv ävvazove ol'xovg tyüfxwi:
3) /lvyax6<;: Plut. 77. dr. 8, 10. 13, 15 C. Gr. 3. m.oLiOi: Ti. Gr. 10, 11. 12, 18. 20.
14
Di aIcKui fmwmeitti iJi Cnxsio Dione. 355
x/g Sn oiJjE yQÜtl'oi ti ö fifj xal exeiroig avvoiosi. Interessante per la
ditferenza tra övrarÖQ ed eC'TiarQidijg e un altro passo di Dione in XXX\'1I
51.1: KÄwöioc ö't i:nEd-vfii]a£ fisv ö lä . . . t ov g dv v a t oi) g im ii'i
Sixi] öi]fiaQX>]'Jcet. y.ai Tivag rwf örj/naQxovi'Tcov nQOTiabrjXEV iar]yiaao&ai
11) y.a'i TOtg evnarQiöaig Ti'jg ägy/^g fiETadidöa^ai.
Tomando a Zonara, vediamo ch'ejjli usa öwarög appunto in questo
senso speciale di „(patrizio) ricco"; p. es. VII 14 (II p. 53, 5 ss.): nksi-
(7TWJ' yovv öetvüv roig 'Pcofiaioig airia fj töte t w v dwuTO) teqmv
nqbg rovg vnoÖEEarigovg axQißEla yiyorEV (Wolf: tinn igitur locitple-
f II III erga imuperes srveritas plitr/mormn maJorum JRoinaiiis causa fiiit) ;
\ II 17 (II p. 61. 15 SS.): oi yäg övvaioi fifj äXXwg xutexeiv adrovg
ört'uuEfOi, Jtoliuovg ix noZifKav i^EJintjÖEg ixivovv (Wolf: nam divi-
tes cum pJehem iiliter conthierc non possenf, hella ex hell/s de industriu se-
vermif); VII 17 (II p. 62, 6 s.): ov tiqöteqov i^iiZ^ov T//g nöXEoig ngiv
iwv öt]f.iäQX(or Jii'äg avfKpgovijaai toig dvvaxolg; VII 20 (II p. 74.
14 s.): dib tfjv te ÄEiav avroig ol övvaroi ötiöoaav y.ui iiia&öv roTg
TtELOig Eira xai ToTg innEvaiv iil'TjfiaavTO ecc.
Per tutto ciö il framniento in questione deve riferirsi bensi a una com-
petizione tra patrizi e plebei. ma a una lotta in cui essi comparissero piü
come due classi avverse (ricchi e poveri) che non come caste. Tra i nu-
merosi episodi di questa lotta eonvien qui ricordare ciö che dice Zonara
in VII 17 (II p. 61. 13 s. — 62. 1 ss.): oi öe drjiÜQyoi y/oQcir ix tioXeiiUoi'
jTQoniVi^Elaav Ptouaioig äjifjTOvv öiavEiir^d^f^vui ico 7t/.i]&ei " ö&ev ngög
u/./.tj/.(x)v TE xai jTQÖg Tcii' uo^Efikov nok/M ixaxöi&ijoav' oi yäg övva-
Toi Uli äXXwg xarEyEiv avjorg öfrä/iEvoi, noPJfiovg ix nokEfiwv i^EJii-
TtjÖEg ixivovv, i'v' axnoig dayokoviiEvoi fUjÖEV nEQi r^g y//g no/.VjiQuyuo-
vüaf XQÖvcp Öe jiOTE inoTOfitjOccrTEg TivEg ib nganöfiEvoi'. ovx Eiwr xai
üuqco Tovg vTTÜiovg J] OTQaTtjyovg tnb lüv övi'aTÖJv iiTtoÖEiy.vvad'ai, d?.?.'
ijd'EZov y.al avTo'i ibv eteqov ix twj' EVJxajQiöüi' aiQEiad-ai. — Si tratta
deila (Uvisione delle terre tolte agli Emici (a. 268/486). I tiibuni della
plebe avevano ehiesto che si dividessero fra il popolo. ma i ricehi per
impedir l'attuazione della legge agraria suscitano una guerra dopo l'altra.
finche aleiini, accortisi della astuzia, vogliono che uno dei due consoli sia
di nomina plebea. Si tratta di una lotta in cui i patrizi intervennero per
ragioni di interesse economico, come ricchi : ed avranno tenuto a bada il
popolo promettendo loro le terre che avrebbero conquistato nelle guerre
fnture. Era questo certo I'unico argomento che potesse indurre i plebei
ad accettare una guerra. Messo in relazione con questo passo di Zonara
il frammento acquista nuova luce e puö venir interpretato agevolmcnte
cosi: i ricchi {oi örvaroi), facendo sperare (^TTfA^/r/torrfg) un .(ru'«) prov-
vediinento [una distribuzione di terre] li [avTOvg) persuasero. Prima della
parola ijTE?.7titoi'TEg e da supporre un termine che significhi -legge", ,prov-
vedimeuto ". .distribii/.ione" concordata cipI prononie iiva. dopo la parola
15
356 Viflorio Mnrrhioro,
övvacoi si deve ammettere un verbo prindpale significante ^persuadere",
„indurre". „ealmare" rli cui airovg e l'oggetto.
Cosi inteipretato il passo mostra alcune concordanze con alcune frasi
del racconto liviano: 11 41, 1: Ifl miilfos (püdem putrutn, i])SOS possesso-
rcs, perirulo rernm siiariiDi tcnrixit. . . . Ibid. 7 ss. : Uterque deincle consul
rcrtafim plehi indu l (/ e r c. Vn-ymms d teere, passurum sc assignari af/ros,
dum ne cui nisi cm Bomano aftsif/ncniur. Cassiiis quia in agraria largi-
tione anihitiosus in socios eoqne civihus vilior erat, td aJio nnoicrc sihi re-
conciliaret civium animos, iubere pro sindo frtimento i^ccuviiuii firreptam
refribni popido. — Qui troviamo il terniine possessoreft che equivale a dv-
varoi, e la parola indidgere che e analoga a ETieXniCovrec. — Si noti
che Cassio non era un emissario dei patrizi che anzi erano in voce di
averlo fatfco uccidere') si che Dione (fr. 19) lo dice im benet'attore della
plebe, nia Verginio invece era un eraissario dei patrizi -) e le sue proniesse
valevano come fatte da essi : e Verginio appunt" nsava di quell' argomento
— l'assegnazione dei campi — che era l'unico alto a render la ])lcV)e pro-
clive a far nuove guerre.
Se tutto ciö vale, il framniento löc va posto innanzi al fr. 19
che narra l'uecisione di Cassio.
Lib. VII. fr. 32.
Mai 52 p. 156 „ötönsg nov, xaineQ ovx f/w&öjg h/.ßokcÜQ tov Myov
XQijad^ai äHiog re InEiivrja^ijv avrnv y.a'i ti}v öZv/inidöa jTQoa£yQail>a,
iV ineiöij Zavd-dvei rovg TioA/.obg ö xqövoq Ti]g fieTOixiaeiog. iy.(fuvintE-
Qog i^ ixEivov yerr/Tai'.
11 Boissevain riferisce questo framniento alla venuta di Alcssandro re
di Epiro in Italia (414/340) : nia. come ben vide il dotto editore pur non
tenendo conto dell' usservazione, il vocabolo fiEToixijaig e un grave osta-
colo poiche quella di Alessandro non fu una emigrazione. ma una
incursione. Del resto la data liviana, accettata dal Boissevain. e er-
rata ^), e giä solo per questa ragione la eollocazione del framniento, pro-
posta dair eminente critico, e inaccettaliile. Ma tralasciando anche la que-
stione cronologica e attenendoci alla ipotesi in se, perehe mai Dione di-
reblie che generahnente si ignora il tempo deUa invasione di Alessandro
quando per lo meno in Livio — errore a parte — questa data c'e V e per-
ehe mai il racconto di quell' avvenimento costituirebbe una digressione
(ixßoJiri)?
Convien teuer presente: l) che il racconto di cui il fr. :V2 i- la
ehiusa, costituiva una parentesi, una digressione intorno a fatti non del
tutto pertinenti alla storia romana. 2) che questi fatti erano avvenuti in
1) Liv. II 41. 10.
2) Liv. II 41,4: Consul alter larf/iliom resislclmt, aiiclorihiis patribus.
3) V. Pais, Kiceiche stör, e geofjr. sulla Italia iint. Roma 1908 p. 136.
16
Bi alcimi frammenti di Cassio Dione. 357
eta o data incerta, si che facilmente si potevano dimenticare. 3) che questi
fatti costituivano una emigi-azione.
In tutto il corso degli avvenimenti narrati, per quel che si puö ^u-
dicar dai frammenti, nel libro VII della storia di Dione, cioe dall' anno
363/391 data del primo frammento (25) dol VII libro. fino al 426/328,
data deir ultimo (35), l'unico avvenimento a cui (jucsto tre cireostanze
ealzino a capello, e l'invasione dei Galli: non la nota irruzione galiica
contro Roma (avvenimento di etä certa che non si poteva scoi'dare), ma
la emigrazione piü antica com' e narrata da Livio. 11 quäle (V 34) narra
che dei due nipoti di Ambigato, Segoveso e Belloveso, il primo rimase
nella Selva Ercinia, l'altro ebbe in sorte di invader l'Italia. Ecco dunque
im avvenimento la cui narrazione. perche anteriore al contatto dei Galli
con i Romani, costituiva uua digressione (com' e anche in Livio), un av-
venimento remoto e qiundi anche facile a essere seordato, tanto che giä
al tempo di Livio ne restava solo una vaga tradizione ') ; un avvenimento
infine che era una vera emigrazione, causata, secondo la tradizione, dalla
eai'estia-). II fr. 32 va dunque posto innanzi al fr. 25 che narra la
incursione galiica contro Chiusi e contro Roma.
Lib. XVir fr. 57, 80.
Snida FJ//)ii. s. v. iöijfioj&i]' Aliüv iv Poyiia'i'xwv iL ' y.ai r/c P-öyog
n e Q i avTÖJV t o i 6 a d £ i ö i] fi (b d- 1].
11 Gutschmid^) confronta questo frammento con Liv. 29. 21. e vorrebbe
collocarlo tra i frammenti 57, 61 e 57, 62. II dotto autore non puö rife-
rirsi se non alle voci disparate che correvano intorno alla sorte del sedi-
zioso Pleminio. gli uni dicendo che menti-e si recava in esiiio a Napoli
egli era incappato nel legato G. Metello che a forza l'aveva tratto a
Keggio, gli altri affermando che Scipione stesso aveva mandato ü legato
con 300 cavalieri per trar in catene Pleminio e insierae i caporioni della
rivolta. L'ipotesi del Gutsehmid e distrutta da quel jieqI aircöv secondo
il quäle la diceria riguardava piü p e r s o n e e non una sola. Tra
gli avvenimenti di cui tratta il lib. XII di Dione. stando ai frammenti, e
cioe dal 547/207 al 553/201 trovo solo due fatti dei quali si potesse dire
che inia diceria, una ciarla si diffuse nel popcilo intorno ad alcune per-
sone, e cioe:
1) 547/207. Mentre Roma, ignara della vittoria sul Metauro. era in
grande incertezza. arrivö la nuova che due cavalieri di Nai-ni erano arri-
1) Liv. V 34,1: de tranaitu in Italiam GaUorum haec accepimns. 3.5,3: lianc
gentem ('lusium Bomamque venisse com per io: idparum certum est, so-
lamne an ah omnilms Cixnlpinorum GaUorum popiilis adintam.
2) Plut. Cam. \h: ol 6s rn/.nztu ■ . . i.iyovrui T//r rdiütv tmo/.iTtovTfi ova oianv
uhräfixt] T(if(f(iv fhmvxaq snl yij? ZiiirjOiv *Tfp«c öj)fiijat(t.
3) Kleine Sehr. V .556.
Klio, Beiträge zur alten Geschichte X 3. 24
17
358 VUtorio Macchioro.
vati al campo che fronteggiava le gole umbre. Liv. 27. 50, 4: NKmr/itam
per eos dies, ex quo CJmulium considem profedum fama aünlit, (ih <ni<i sole
ad occklenfem atd senrdos quiscpiam a curia idque rd) nui(/isfrn(ihus nhsces-
sit, (tut popidus e foro; nudronae, quin nihil in ipsis opis erat, in preces
ohtestationesque versae, per omnia deluhra va(/ac suppliciis votiaquc fatii/are
deos. Tarn sollicitae ac suspensae civituii fama incerta prinio accidif, duos
Narnienses eqintes in castra quae in faucihus Vmhriae opposita eranf, rc-
nisse ex proelio mmtiantes raesos hostes. Et primo magis aurihus quam
animis id acceptmn erat, ut maiiis laetiusque, quam quod mente capere aut
satis credere possent; et ipsa eeJrritas fidem impediebaf, quod hiduo ante
pugnatnm dicehatur.
2) 549/205. Quando fii introdotta in IJonia la Maona Mater e il
senato fu tanto piü propenso all" innovazione in quanto ai legati niandati
a Delfo erano riusciti favorevoli gli aiispiei del sacrificio. Liv. 29, 10, 6ss. :
Id Carmen (sc. in libris Sibyllinis inventum) ab decemviris inventum eo
magis patres movit, quod et legati, qui donum Delphos portaverant , refere-
bant, et sacrificantibus ipsis Pi/thio Apollini laeta exta fuisse. Tanto nel
primo cpianto nel secondo caso c'e ima diceria diiFusasi intorno a p i ü
p e r s o n e : nell' imo, intorno ai due cavalieri, nell" altro. intorno ai ilue
legati. Ma chi ben guardi, vedrä che la fräse si adatta nieglio al primo
avvenimento: le parole iöyog T/g rotdcrdf accennano a qualche cosa di in-
definite, quasi incredibile. Certo possiamo ammeitere che la notizia dei
fausti auspici si difFondesse conie una diceria vaga, tale da commover la
cittä, colpita da repens religio. Ma nel primo caso invece, tutta la cittii,
popolo e senato, e in ansia terribiie, ed ecco arriva ima notizia vaga, in-
credibile: il nemico era vinto: e si diiFonde per la cittä, qnasi come una
novella grande ma nön ben sicura; il ?Myo<; rig ioiöqÖe e qui proprio a
suo posto. V'e di piü : le parole tieq] wötüv calzano assai nieglio nel
primo caso che non nel secondo: infatti l'esser o no propizi gli auspici
non riguardava lepersone dei legati, ma l'esser o no reduci dalla zuffa era non
solo una cosa ben personale dei due cavalieri, ma la circostanza unica e
sola per cui la diceria poteva trovar credito. „Sapete? Si dice che sono arri-
vati due cavalieri, si dice che essi, proprio essi, tornano dalla battaglia, e
che abbiamo vinto, pare^^ : ecco ciö che e contenuto nella fräse Xöyog r/g
ToiögÖE nsQi avTwv aö>]fi(bd-t]. II frammento in questione c;ide dunque
nell' anno 547/207 e va posto tra il fr. 5 7. 4 8 (efr. Zon. IX 8; II
p. 221, 16 SS.) che parla delle qualitii di Scipione e il fr. 5 7, 47 (Zon.
IX 10; II p. 229, 22 ss.) il (juale contiene le parole rivolte da Scipione
ai soldati ribelli, con Mandonio e Indibile. in Spagna (Liv. 28. 25 ss.).
Lib. XVIII fr. 57, 77.
Cod. peir. II (p. 609): TiÄelaroi daoi laiQaTEvaai'TO, wc ttov noPJ.u
ky.ovaüog 7T0Ä/.0I wr ovötv (^ävy ävayy.aZöiiEvoi öoüaeiav Tio(ovair . lö
18
Di iilrxni frommrnfi rJi Cnasio Dione. 359
fiFV yuQ TtQoaranufieröv rrcpiai wg xai ßiaiov övayrnaii'ovaip. rn S' ai-
d'ai\)Eroi' (bg xai aöioxQciroQfQ dyanwcnv.
Queste parole suonano biasimo contro quei dnci che di propria ini-
ziativa fauno cose che non farebbero sc costretti, mal soppoi-tanilo gli
onlini, conie fossero imposizioni. II Boissevain seguendo il Gros confron-
tö il passo con Livio lU, 8 o 14: nel primo di questi passi si narra
come il console Sulpicio, nell' occasione della seconda giierra macedonica
(554/200) interrogö i feciali se si dovesse dichiarar la guerra a Filippo III
stesso, ovvero se bastasse dichiararla alla piü prossima guarnigione, e
quelH risposero. tutti due i modi esser buoni. Nel secondo luogo Li-
viano e narrata la spedizione di Sulpicio contro la Macedonia, la niissione
di C. Claudio Centone ad Atene, l'assedio di Abydo, e le cause della osti-
litä tra Filippo e gli Ateniesi. Ma tra questi due luoghi non c'e nessun
nesso, tranne che vi ritorna la persona del console Sulpicio. ne tra essi e
il framniento dioneo vi e concordanza, perche in essi ne il console ne
altri fa cosa che giustifichi il biasimo di Dione.
Non abbiamo nemmeno bisogno di violare la tradizione dei codici
per trovar il vero luogo e il vero significato di quel frammento. II cod.
Peiresc. lo mette dopo il fr. 57, 73 dell' anno 551/203: e precisamente
in quest' anno vi e un episodio al quäle esso si attaglia alla perfe-
zione. In quell' anno si sorteggiarono le provincie per i consoli e per
i pretori, ricevendo ciascuno dei primi l'esercito dai rispettivi predecessori,
e continuandone l'attivitä. Ma pur essendo cosi ben definito il compito
di ciascun magistrato, gli eletti si comporiarono come se tutti avessero
ricevuto in sorte l'Africa. sia perche vedevano che in quella si combatteva
la guerra decisiva (si era al decimosesto anno della seconda guerra punica),
sia per ingrazionirsi Scipione al quäle era stato prorogato l'imperio: Liv.
30, 3, l SS. : omnihns tarnen, vehit eani soriitis, Africac cura erat . . . Itaque
non ex Sardinia tant/ini, sind ante dictum est, sed ex Sicilia qiwqtu: et
Hispania vestimenfa fninientnmque, et arma etiam ex Sicilia et owne (jcniis
rnmme<diis eo portahantur. — Ecco dunque il caso di molti coraandanti
(si noti che il frammento si riferisco piuttosto a molte persone che non
a una sola) che non obbediscono a ordini ricevuti, dando piü cura (si
pensi all' itaque liviano con quel che segue) alle imprese altrui che non al
proprio dovere. — II frammento si adatta benissimo a questo episodio :
quindi esso va restituito alla sua sede primitiva dopo il
fr. 5 7. 7 3 senza violare l'autüritä del codice, che non deve venir neg-
letta, come fa lipotesi Gros-Boissevain, la quäle trasporta il frammento
dal libro XVII al XVIII. A volte giova piü alla critica il rispetto alla
tradizione che non l'audacia piü coraggiosa e indipendente.
Neapel.
19
360
Der Mond iiiid die Säkiilarfeier des Aiigustiis.
Von H. Dessau.
Die im Jahre 1890 aufgefundenen Akta der Säkularfeier des Augustus
vom Jalire 17 v. Chr. ') haben das genaue Datum der einzelnen Festlich-
keiten ergeben, aus denen diese Feier sich zusammensetzte. Die Feier
begann in der letzten Nacht des Mai mit einem Opfer an die Parzen, an
welches sich unmittelbar primitive theatralische Vorstellungen schlössen,
und währte ununterbrochen drei Nächte und drei Tage (l^aJ. luv., u. il. IV
und (I. il. III nonas lunias = 1. 2. 3. Juni) hindurch. Weshalb man diese
Tage gewählt hat. wird nirgends gesagt; auch in der uns erhaltenen an-
geblich aus den sibyllinischen Büchern stammenden Festvorschrift ") findet
sich nichts darüber. Durch eine Anregung, die ich Hülsen verdanke,
glaube ich nun einem Umstand auf die Spur gekommen zu sein, der für
die Wahl jener drei Tage mitbestimmend gewesen war. Hülsen ^) hat in
Bemerkungen über den Braud Roms unter Nero, in welchen er den Kaiser
gegen den Vorwurf der Brandstiftung in Schutz nimmt, darauf aufmerksam
gemacht, dass ganz kurz vor dem Julitag, an dem der Brand seinen An-
fang nahm, Vollmond eingetreten war, und dass der Brandstifter zu seinem
Unternehmen schwerlich solche Hochsonimertage gewählt haben würde,
deren Nächte ganz vom Mond erleuchtet waren. Auch die Nächte der
Säkularfeier des Augustus waren ganz vcm Monde erhellt. Der letzte
Mai. jwidie 1ml. lunias. entsprach, infolge der fehlerhaften Schaltungen,
die die Pontifices nach dem Tode Cäsars vorgenommen hatten ^). dem
2. Juni des richtigen julinnisehen Kalenders''); und am 2. Juni 8 Uhr 31 Min.
1) Mommsen. Ephem. epujr. S p. 227 ff.: CILW 32 323: auch in meinen Inscript.
hat. selectae n. 5050.
2) Phlegon bei Müller f>: h. Gr. 111 p. r.20 = Zosim. 2. f.. Diels. 8/7/. niüller
S. 133 ff.
3) Hülsen. Tlir buriüng of Enme nncler Nero (Awerican Journal nf Ärchiieology
1909 S. 45 ff.).
4) Macrobius s^ai. 1. 14, 13. Plinins h. ii. 18. 211. Solinus 1,45.
.5) Hierfür ist es «jlricligülfig. ob man mit Ideler 2. 132 und Monimsen Bömiftchf
Chronologie S. 289 annimmt, dass Caesar selbst 45 v. Chr.. und die Pontifices 42 39
.36 33 30 27 24 21 18 (also 9 .Talire) — anstatt 41 37 33 29 25 21 17 (7 .Tahren)
— zu Sobaltjaliren gemacht haben : oder ob man mit Mat/.at {Bömisthe Zeitrechmmg
1
//. Dessan, Der Mond und die Sükularfcicr des Äu<iuslns. 361
Morgens römischer Zeit war. wie Herr Prof. Ginzel auf meine Bitte fretm<l-
lieli konstatiert hatte. Vollmond eingetreten, der Mond ging am Abend
dieses Tages, der ersten Nacht der Säkularfeier, wie derselbe Gelehrte mir
bekundet, in Rom ungefähr 7'/2 Uhr (ungefähr 10 Minuten nach Sonnen-
untergang) auf (an den beiden folgenden Abenden ungefähr je eine Stunde
später, also um S'/a resp. um 9'/2 Uhr) und blieb O'/a Stunden (in den
beiden folgenden Nächten etwas weniger) am Himmel. — Sollten die
näclitliclien Spiele ihren Zweck ganz erreichen, sollte der Bevölkerung
der Hauptstadt die Möglichkeit gegeben werden, sich bei der geheimnis-
vollen und eigenartigen Feier auch zu amüsieren — anovdi] 6h yikoyn
fiifii'xd-o). hatte das Orakel (v. 34) vorgeschrieben — , so war es natür-
lich, dass man eine Zeit wählte, zu der der Mond die Nacht hindurch
am Himmel stand ') und man bei den Spielen nicht bloss auf künstliche
Beleuchtung angewiesen war. an der es ja auch nicht gefehlt haben wird
(Zosimus 2, 5. 3 erwähnt in seiner Beschreibung des Festes q>bjra xai nvQd).
Es ist möglich, dass für die älteren Säkularfeiern, die nächtliche Opfer
an Dis und Proserpina kannten -) , dunkle Nächte vorgezogen worden
waren, dass diese Opfer im Finstern vollzogen worden sind, und die
Fackeln und Holzstösse erst bei Beginn der Spiele aufflammten (vielleicht
stammen Zosimus (pcÖTa y.ai ni'Qcc, wie manches andre in seiner Beschrei-
bung, aus dem Ritual der älteren Feste). Augustus musste für seine Feier,
aus der z. B. auch die schwarzen Opfertiere verschwunden waren '), helle
Nächte vorziehen*). — Natürlich war es aber nicht der Vollmond allein,
der die Festordner bei ihrer Ansetzung des Fests auf die Kalendae luniae
und die beiden folgenden Tage bestimmt hat. Der Frübsommer war da-
durch gegeben, dass die Erstlinge der Ernte, wie es schemt, bei der Feier
eine gewisse Rolle spielten '). Das Fest durfte ferner nicht in eine der
gi-ossen Spielzeiten fallen, z. B. nicht in die Zeit der Ludi Florales, 28. April
bis 3. Mai; das wäre, wenn nicht eine unzulässige permixtio sucrorum, so
doch eine unzweckmässige Spaltung der öffentlichen Teilnahme gewesen.
Auch mit den latinischen Ferien durfte die Feier nicht kollidieren, an
denen Augustus, wenn er irgendwie konnte. persönKch teünahm; diese
219-1 V. Chr., S. 76) Schaltungen in den Jahren 44 41 38 35 32 29 26 23 20 17,
oder mit Soltau {Böm. Cliron. S. 173) solche in den Jahren 4-5 41 38 S. annimmt.
(Meiner Meinung nach ist die alte Ansicht die richtige, die Neueren haben die Frage
verwirrt, dadurch, dass sie die von Dio 48, 33 erwähnte ausserordentliche Einschie-
bung eines Tages am Schlüsse des Jahrs mit der Schaltung im Februar in Zusam-
menhang gebracht haben).
1) Im Sommer macht auch jetzt noch in den abgelegenen Teilen Roms der Voll-
mond die Nacht zum Tage.
2) Mommsen. Eph. epigr. 8 p. 237. — 8) Mommsen a. a. 0.
4) Für die griechischen nca'i'v/i'öfc wählte man zwar keineswegs regelmässig
(Panathenäen, vergl. A. Mommsen Heortologie S. 169), aber doch mitunter (Plutarch
Septem sap. cmiviv. 18) mondhelle Nächte.
5) Z. 35. 82 der inschriftlichen Acta. Mommsen a. a. 0. S. 2.51, 253.
362 //. DcssüK, Der Mund kikI die Siiknhtrfeicr dt-s Ai([ii(sti(S.
hätten allerdings verschoben werden können. Ueberhaupt war iiatürlicli
auf etwaige Keisepliine des Kaisers Kücksieht zu nehmen. Und schliesslich
kam es auch etwas auf den Namen des Tages an. Au einem dies posfri-
di(am<s würde man trotz Vollmond die Feier nicht begonnen haben ; während
Kalendae als erster Tag der Feier sich ganz gut machten. — Dass das Säku-
luni des Augustus selbst mit dem Mondhiuf nichts zu tun hatte, ist heute
wohl kaum nötig zu bemerken.
Ich hoffe, dass diese Bemerkungen nicht den Anlass bilden werden,
dem Dichter der am dritten Tage der Feier auf dem Palatin vorgetragenen
und auf dem Kapitel wiederholten Ode') einen Vorwurf daraus zu machen,
dass er auf die Helligkeit der drei Festesnächte nicht ausdrückUch hinge-
wiesen, ja mit den Worten ter die claro totiensque grata nucte (Horat. eartn.
saec. 23. 24) die Lieblichkeit der Nächte in einen gewissen Gegensatz zur
Helle der Tage gebracht hat: ebenso wenig wird man meiner Meinung
nach in der Anrufung der Diana als Lima, sidemm regina bicornis (a. a.
0. 35) eine Anspielung auf den Mondschein der vorausgegangenen Nächte
erbHcken dürfen. Von diesem Mondschein brauchte Horaz nichts zu wissen,
hat wahrscheinlich nichts von ihm gewusst, als er sein Gedicht schrieb,
auf keinen Fall hat er Veranlassung gehabt, ihn zu erwähnen.
1) Vahlen, Sitsuntjsber. der preuss. Akademie d. Wiss. 1894 S. 1019.
363
Zur Geschichte der Barkiden ').
\'on Koiira«! Leliniaiin.
II.
II a s d r u b a 1 s M a r- s c li z i e I i iii M e t a u r u s - F e 1 d z u g e.
Aehnlicli wie Hannibal bei Beginn des zweiten pnnischen Krieges
hatte sein Bruder ein Jahrzehnt später den Alpenttbergang gewagt. Durch
überraschend frühzeitigen Aufbruch aus Südgallien war es ihm gelungen,
ungehindert durch römi.sche Heere, da.s Po-Land zu erreichen, das ihm
als Operationsbasis dienen sollte. Dann war er, durch gallische Bündner
verstärkt, südwärts aufgebrochen, um das überaus schwierige Wagnis zu
unternehmen, in Umbrien seinem Bruder die Hand zu reichen. Umbrien
hatte er selbst in seinem Schreiben an Haimibal als sein Marschziel be-
zeichnet, imd soviel ich weiss, hat man bis auf Nissen (Besprechung der
Oehler'schen Studie Der letzte Fehhug des Barkiden Hasdrubal, Ztschr.
f. d. Gtjmnasialwesen 1897, S. 534 ff.) ganz allgemein dabei an das mitt-
lere Tibergebiet in der Gegend von Narnia gedacht.
Hasdrubal wurde durch die beiden Konsuln des -Jahres 207 v. Chr.,
Livius Salinator und Claudius Nero, an der Ausführung dieses Planes ge-
hindert und durch seine vernichtende Niederlage am Metaurus der kühne
Kriegsplan der Karthager vereitelt. Mindestens bis Fanum Fortunae war
er bereits an der Küstenstrasse des Adriatischen Meeres vorgedrungen und
hatte hier längere Zeit den vereinigten Heeren des Prätors Porcius Licinus
und des Konsuls Livius Salinator gegenübergestanden. Er war jedoch
hier keineswegs der Bedrängte gewesen. Denn Salinator hatte es für
nötig gehalten, dass Nero, der mit 6000 M. z. F. und 1000 R. aus
Süditalien herbeigeeilt war, ganz heimlich unter dem Schutze der Dunkel-
heit in das Lager einrücke^), imd derjenige, welcher zur Schlacht heraus-
gefordert hatte, und zwar anscheineml wiederholt, war der Barkide. nicht
aber die Römer (Liv. XXVH. 47. 1).
Sobald jedoch der karthagische Feldherr, so heisst es in der liviani-
schen Ueberlieferimg weiter, beim feindlichen Heere das Eintreffen von
1) S. Klio IX S. 274—290.
2) Liv. XXVII, 4.5,12: twctc dum iwjredi melius visum est.
364 Knnnttl Lchimtiüi,
Verstärkungen festgestellt, habe er sich eilig in sein Lager zurückgezogen,
und nachdem er mit einiger Mühe festgestellt habe, dass wirklich Konsul
Nero selbst gekommen sei. habe er sich lediglich auf diese Beobachtung
hin die allerschwärzesten und trostlosesten Gedanken über das Schicksal
seines Bruders gemacht und versucht, sogleich in der nächsten Nacht
sich den Römern zu entwinden und über den Metaurus zu gelangen.
Es ist klar, dass ein solcher Beincht aus dem Munde des Gegners
zu den allergrössten Bedenken Anlass gibt. Der Sohn des Hamilkar
Barkas und Bruder Hannibals, von dem Polybius und Livius betonen, dass
er dieser beiden als Feldherr durchaus würdig gewesen sei ^). der Mann,
der den kühnen Zug über die Pyrenäen, duirh Gallien und über die Alpen
trotz aller Gefahren glücklich durchgeführt hatte, um mit seinem Bruder
mitten in Feindesland einen noch verwegeneren, grossartig angelegten
Versuch wii-ksamen Zusammenoperiei'ens zu unternehmen, — dieser Held
soll plötzlich feige und an.vius ciiris zurückgebebt sein, lediglicli wegen
der eingebildeten Möglichkeit eines Misserfolges Hannibals ? Er soll Hals
über Kojjf nächtlicher Weile mit seinem Heere unter zunehmender Un-
ordnung geflohen sein, um über den rettenden Metaurus zu gelangen ? —
Mit einer solchen Darstellung kann es unmöglich seine Kichtigkeit haben.
Nissen verwarf infolgedessen den Bericht als unbrauchbar'^): doch
sah er den Fehler hauptsächlich in der Angabe aus Hasdrubals Brief,
wonach er sich in der Umgegend von Narnia in Umbrien mit Hannibal
habe vereinigen wollen. Ich hielt in meinem Buche Die Angriffe der drei
Barhiden auf Italien (Leipzig. B. G. Teubner. 190.5). übereinstimmend mit
Dehlers Studie, eben diese Nachricht für unantastbar und deutete die
livianische Schilderung von der feigen Flucht der Karthager als eine
römisch-annalistische Entstellung des entschlossenen Versuches Hasdrubals,
sich an den Römern vorbei auf der Via Flaminia über das Gebirge nach
Westumbrien hinübei-zuzielien. Eine Bestätigung dafür fand ich in der
Angabe Appians [Hann. 52): 6 d' oöjio) fidx^od^ai y.exQiy.ibc. ü/J.cc rw
äÖEA(pq) avvEÄ&elv ijiEiyöfiEvoc vneyÜQEi.
Gegen diese Auffassung wendeten sich Sieglerschmidt''), Dehler*),
Luterbacher °) und Kromayer'*) in ihren Besprechungen meines Buches.
1) Pol. XI, 2,1 — 10: Aodyuiilu: A't xcd rör 7i()d znirov /pöi'or xcd xaxk tov ia-
yuxov xatQov av)j^ riya&ö^ yfvö/nivog u. s. w. — Liv. c. 44. ö : nunc . . . diiof: propc
Hannibales in Ifalia esse qiiippe et Hasdiuhalcm jiatre eodein Hamilcare genitxim, aequc
impigrum ducem u. s. w. Vgl. auch c. 49, 3 und 4
2) A. a. 0. S. 534: ,Der livianische Bericht ist recht schlecht und trägt alle
Merkmale der Erfindungsgabe des Antias an der Stirn'.
8) Lit. Beihl. z. Mii-WochenU. 1905, Sp. 331 ff.
4) Beil. philo}. Wochenschr. 1906, Sp. 84 f. und Zeitschr. f. d. &ymnusialwese» :
Jahresher. d philoh Vereins 1906, S. 34—40.
5) Neue pkilol. Rdsch. 1907, S. 367— :i69.
6) Göü. Gel. Am. 1907, S. 458—462.
Zur (ic.scliirhtr der Barlcidcii. 365
Meine üe<fiier sind nach dem Beispiele Nissen.s davon iibeiv.eiijit, dass
Ilasdrubal sich mit seinem Bruder an der Ostküste Italiens, auf der
Küstenstrasse am Adriatischen Meere habe vereinigen wollen, nicht aber
in Umbrien am VVestrande des Apennins. Denn angeblich hätte Hasdrubal
in TTmbrien als Verbündeter der verhassten Gallier keinen Boden gewinnen
können (Nissen S. 534). Sodann wäre der Weg durch Umbrien über
den Apennin viel beschwerliclier und umständliclier und in Anl)etra(dit
der römischen F'estungen an der Via Flaniinia und wegen der Verteilung
der römischen Feldheere obendrein viel gefährlicher gewesen als der
Küstenweg (Nissen, Pittaluga [bei Oehler] und Kromayer). «Ein vor-
zeitiges und unnötiges Einbiegen der Karthager in die Via Flaminia wäre
unter den obwaltenden Umständen (zwischen zwei feindlichen Heeren, wo-
von das eine an Zahl überlegen!) eine Torheit ersten Ranges gewesen"
(Sieglerschmidt). Ueberdies wäre der gebotene Weg nach Westumbrien
der Apenninübergang ins obere Tibertal gewesen (Nissen). Ueberiiaupt
wäre ein Angrifi' auf Rom selbst ohne Flotte aussichtslos gewesen (Nissen).
Vielmehr habe Hasdrubal, ehe er an den Abmarsch nach dem Vereinigungs-
punkt denken konnte, sich erst eine passende üperationsbasis schaffen
müssen, und zwar in Picenum (Oehler nach Pittaluga). Und schliesslich
habe doch die Depesche Hasdrubals den Nero in Wirklichkeit veranlasst,
an der Adriatischen Küste entlangzumarscliieren, nicht aber nach West-
umbrien (Kromayer). Ausser diesen strategischen Erwägungen sprächen
auch schon eine Reihe von formellen Gründen dagegen, dass Hasdrubal
beal)sichtiii't haben könnte, sich in Umbrien in der Gegend von Narnia
mit Hannibal zu vereinigen. Denn die Angabe, dass Umbrien der beab-
sichtigte Vereinigungspunkt gewesen, sei eine Bestimmung, durch welche
die an sich ja von Placentia auch mögliche Marschrichtung Etrurien aus-
geschlossen und Hannibal auf die Rückenlinie Italiens verwiesen worden
sei: auch liege Umbrien bekanntlich auf beiden Seiten des Apennins, und
Ariminum, Fanum, Pisaurum und Sena seien umbrische Städte (Kromayer).
Ferner stehe in der Ueberlieferung kein Wort davon, dass Hasdrubal die
Via Flaminia eingeschlagen habe (Oehler). Vielmehr heisse es bei Zonaras
ausdrücklich, dass Hasdrubal sich habe nQÖg lovg FaMtac, zurückziehen,
nicht aber dass er sich habe nach Narnia durchschlagen wollen (Kromayer).
Was zunächst diese letztgenannten, mehr nur formellen Gründe an-
langt, so ist die Darstellung bei Zonaras wenig belangreich, denn sie be-
deutet offenbar nur eine weitere Ausgestaltung und konsequente Formu-
lierung der durch die livianische Darstellung hervorgerufenen Auffassung
von Hasdrubals angeblichem fluchtähnlichen Rückzug. Uebrigens findet
sowohl bei Kromayer wie auch bei den übrigen Kritikern die Angabe
Appians rcp üÖ£?.(fM avi'sZ&£ii' Lieiyö/nerog vjiEXibqei nicht die gebührende
Beachtung.
Dehlers arscumentum ex silentio kann eijenfalls nicht als ausschlaer-
366 h'itiiniil IaIiii)(iiiii,
gebend angesehen werden, denn tatsächlich nmss Hasdrubal in jedem Falle
die Via Flaminia bereits von Ariminum an benutzt haben, ohne dass in
den Quellen dieses ümstandes irgend eine Erwähnung geschieht. Wenn
Kromayer behauptet, die Tatsache, dass in Hasdrubals Brief Umbrien
als Marschrichtung der karthagischen Heere angegeben worden sei, zwinge
zu der Auffassung, dass Hannibal seinen Bruder auf der Küstenstrasse
erwartet habe, da er sonst Etrurien hätte als Marschrichtung angeben
müssen, so kann ich diesen Ansatz nicht als begründet anerkennen. Denn
wenn Hasdrubal sich im westlichen Umbrien mit Hannibal zu vereinigen
beabsichtigte, so war es doch nicht unumgänglich nötig, dass er von
Placentia aus auf der direktesten Linie durch Etrurien dorthin vorrückte.
Und selbst wenn er durch dieses Land nach der Gegend von Narnia zu
marschieren gedachte, so brauchte in dem Briefe doch nicht Etrurien statt
Umbrien genannt zu werden, denn in dem Zusammenhang des Berichtes
ist nicht von der Marschrichtung, sondern nur von dem beabsichtigten
Vereinigungspunkt die Rede (cum in Uinhria se occursurum Hasdnihal
fratri scribaf). Und selbst zugegeben, dass zu Umbrien auch das Land
östlich des Apennins bis an das Meer gehöre (was nach Kromayer „be-
kanntlich" eine unumstössliche Tatsache sein soll), so ist jedenfalls ein
logischer Grund nicht vorhanden, dass gerade nur dieses Stück und nicht
das Hauptgebiet Umbi'iens von Hasdrubal gemeint gewesen sei. Die for-
mellen Einwände also sind nicht stichhaltig.
Was nun die sachlichen Gründe betrifft, die von den Gegnern geltend
gemacht worden sind, so ist die Frage schwer zu entscheiden, ob wirk-
lich die Umbrer sich durch die Anwesenheit der Gallier im karthagischen
Heere von ihrer Neigung zum Uebertritt auf Hasdrubals Seite hätten ab-
bringen lassen. Ferner halte ich es für unzulässig, auf Grund eines so
dürftigen Quellenmaterials eine strategische Massregel lediglich deshalb
für unmöglich zu erklären, weil ihre Ausführung dein Kritiker als zu
beschwerlich und gewagt erscheint. Denn für den Feldhen-n ist nicht
lediglich die Frage nach der Gefährlichkeit oder Ungefährlichkeit eines
Unternehmens massgebend, sondern wesentlich mitbestimmend dürfte die
Rücksicht auf den bei glücklichem Ausgange zu erwartenden Erfolg sein,
vorausgesetzt natürlich, dass der gefährlichere Weg nicht von vornherein
jeder vernünftigen Ueberlegung hohnspricht. Daher war der nicht ganz
so gefährliche Weg an der Küste durchaus nicht der einzige für Has-
drubal in Betracht kommende. Denn wenn die Vereinigung der kartha-
gischen Heere in Picenum oder in Apulien gelang, so war damit unmittel-
bar noch gar nicht so sehr viel gewonnen, hatten doch die Römer bisher
seit Cannä noch immer nicht gewagt, sich auch nur mit Hannibals zu-
sammengeschmolzenem Heer auf eine Feldschlaeht einzulassen. Das Haupt-
ziel nuisste also doch sein, die Republik Rom ihrer Bundesgenossen, der
Italiker. zu berauben. Die Landschaften jedoch, deren Besitz für Rom
Am- (icsiliirlitc der lidfhidru. 367
am wiclitijxsten wur, Etruricn, Umhrien und Camiianien und in denen es
sclion lanjfe sehr bedenklich gärte ^). hätten vvolil schwerlich den Entscbliiss
zum offenen Abfall von Rom gefunden, wenn sie erfahren hätten, dass
CS Hasdrubal gelungen sei, sich jenseits des Gebirges durchzuschlagen und
sich dort, violleicht sogar fern in Apulien. mit Hannibal zu vereinigen, der sich
ja bis dahin auch ohne die Hilfe seines Bruders den süditalischen Streit-
kräften der Römer gewachsen gezeigt hatte, ohne doch zu irgend einem
nachhaltigen Erfolge zu gelangen. Ungleich wirksamer musste es zweifel-
los sein, wenn es den karthagischen Heeren gelang, überraschend in Um-
brien oder Etrurien selbst die Vereinigung zustandezubringen, die Italiker
sogleich, ehe sich die feindlichen Heere aus Italien dort versammeln
konnten, zum Befreiungskampfe aufzurufen und sie durch eine Ueber-
rumpelung der wenigen in dieser Gegend stationierten römischen Truppen
von ihren Peinigern zu befreien. Uebrigens wäre auch der Marsch über
das Gebirge auf der Via Flaminia an und für sicli, d. h. wenn nicht ein
römisches Feldheer dazukam, nicht so gar gefährlich gewesen, denn im
Gebirge selbst gab es keine römischen Befestigungen imd die Militär-
kolonisten in Spoletium und Narnia wären schwerlich in der Lage ge-
wesen, der karthagischen Invasionsarmee den Weg zu verlegen. Und
wenn sich dann Etrusker und Umbrer sofort den Karthagern anschlössen
und die römischen Legionen sich zur Verteidigung der Heimat selbst und
vielleicht sogar zur Annahme einer Feldschlacht genötigt sahen, so bot
das Gelingen dieses Planes eine ungleich grössere Aussicht, die römische
Republik niederzuwerfen, und auf diesem Wege konnte weiterhin die
feindliche Hauptstadt selbst auch ohne Mitwirkung einer Flotte mit grosser
Wahrscheinlichkeit sehr bald in so grosse Bedrängnis gebracht werden,
dass sie es vorziehen würde, den weiteren Widerstand aufzugeben. Eine
Aussicht also auf solchen Erfolg konnte recht wohl den karthagischen
Heerführern das Wagnis eines Vormarsches nach Westumbrien gerecht-
fertigt erscheinen lassen.
Dass in solchem Falle Hasdrubal nicht bis Fannm Fortvmae habe
vorzurücken brauchen, sondern der Weg über den Apennin ins obere
Tibertal (bei Sarsina) für ihn der einzig richtige und gebotene gewesen
wäre, kann ich nicht anerkennen. An sich wäre dieser Weg, den seinerzeit
Hannibal gezogen, gewiss sehr günstig gewesen, ia, vielleicht noch günstiger
ein Uebergang gleich südlich von Placentia über das Gebirge oder noch
weiter westlich über den ligurischen Apennin, möglichst entfernt von
den römischen Streitkräften. Aber es sind doch sehr wohl Gründe denk-
1) Liv. XXVn, 21. 22, 13. 24, 1—9. XXVIII, 10, 4—5: dictator . . . in Elruriam
provinciam . . . est profectus ad quaestiones habendas, qui Etniscorum Umbrortimce po-
puli defcctionis ah Romanis ad Hasdrubalem sub adventum eins consilia agitnssent.
quique cum auxiliis aut commeatti aut ope aliqua iuvissent. Vgl. die nach Momm-
sens Urteil zur Strafe für Unzuverliissiifkeit auferlegten Lieferungen e. 46.
368 Koiiidd LvliniKiin,
hiir. die Hasdrubal verliindi'rt liabeii könnten, andere Wege einzusclilagon
als die V^ia Flaniinia. Denn es ist nicht ausgeschlossen, dass der l'rätor
L. Porcius Lieinus ihm die Uebergänge über den etruskischen Apennin
streitig gemacht hat i). Vielleicht auch konnte, ja höchstwahrscheinlich
musste es Hasdrubal unratsam finden, sogleich vom Po-Lande aus über
den Apennin zu gehen, denn dann hätte er von vornherein die feindlichen
Heere unfehlbar sofort nach der Gegend gezogen, wo sie den Karthagern
am wenigsten angenehm gewesen wären, weil sie dort möglichst über-
raschend erscheinen mussten, um auf das schnellste und ungestörteste
die Vereinigung bewirken und die Etrusker und Umbrer zum Ab-
fall von Rom veranlassen zu können. Vielmehr könnte es recht wohl in
seinem Plane gelegen haben, die Aufmerksamkeit des Feindes tunlichst
lange von dieser Gegend abzulenken und möglichst viele ihrer Streitkräfte
nach dem Ostabhang des Apennins herüberzulocken, um sich ihnen dann
durch einen schleunigen Uebergang nach Westen zu entziehen und den
strategischen Hauptzweck desto bequemer und vollkommener zu erreichen.
Also aus dem Verstoss bis Fanum Fortunae an der Metaurusmündung
würde noch keineswegs zu folgen brauchen, dass Hasdrubal beabsichtigt
hätte, auf der Küstenstrasse sich mit seinem Bruder zu vereinigen.
Wenn Pittaluga meint, dass Hasdrubal vor seinem Abmarsch nach
dem Vereinigungspunkt sich erst habe in Picenum eine Operationsbasis
schatten müssen, so geht doch wohl mit genügender Klarheit aus den
Quellendarstellungen hervor, dass seine Operationsbasis, in der er sich
für seinen Zug nach Mittelitalien gerüstet hatte, das gallische Po-Land
war. Und schliesslich beweist die Tatsache, dass die abgefangene De-
pesche Hasdrubals den Nero veranlasst hat, auf der Küstenstrasse nach
Norden zu eilen, doch keineswegs, wie Kromayer meint, dass auch Hanni-
bal, wenn er sie richtig erhalten hätte, hätte veranlasst werden müssen,
auf dieser Linie die Vei'einigung mit seinem Bruder zu versuchen, dass
also Hasdrubal beabsichtigt habe, auf der Küstenstrasse nach Süden vor-
zudringen. Vielmehr hatte Nero lediglich das Bestreben, möglichst schnell
zu Livius Salinator zu stossen, und dafür konnte naturgemäss nur die
apulisch-picenische Linie in Betracht kommen. Aus der im Briefe Has-
drubals zweifellos ebenfalls angegebenen Zeit mochte er wohl sehen, dass
er bei eiligem Vormarsch noch nicht zu spät zu seinem Amtsgenossen
Livius nach dem Senonenlande gelangen würde. Auch macht es der
Quellenbericht selbst wenig wahrscheinlich, dass Nero erwartet haben sollte,
dem Hasdrubal bereits irgendwo auf der Küstenstrasse südlich vom Me-
taurus zu begegnen. Denn praemissi per aijrum Larinatem, Marriicinum,
Frcntanum, Praefuttianum, qua exercitum duditrus erat, itf commeatus
1) Liv. XXVII, 46. 6 : per loca alta ducendo exercitum, cum modo insideret angustos
saltics, ut transitum clauderet, modo ah lalere (tut ab terr/o atrperet agmen, ludificatus
Iwstem Omnibus artibus belli fuerat.
Zur Gnftrhichfc der Barkiden. 369
deferrent, cfjuos inmentuqHe (diu pradiirercnt, ut vehicidorinn fessi.i cojiKt
esset. — profccfits »orte flexit ui Piienion. Weitergehende Schlussfolge-
rnngen jedoch von zwingender Logik lassen sich m. E. aus der von Nero
gewählten Marschroute nicht ziehen.
Die strategischen Einwände der gelehrten Kritiker kann ich also
ebensowenig wie die philologisch-l'ornicllen als geeignet ansehen, den
Küstenweg als die einzige für die Karthager in Betracht kommende Ver-
bindungsstrasse gelten zu lassen; vielmehr muss ich den Plan einer Ver-
einigung in West-Ümbrien geradezu als den militärisch ungleich wahr-
scheinlicheren hinstellen und keineswegs mit Sieglerschmidt als eine
„Torheit ersten Ranges". Es ist nun zu fragen, ob auch die Quellen-
angaben das Ergebnis dieser sachkritischen Erwäg^mg bestätigen.
Leider besitzen wir nicht den Wortlaut oder auch nur eine unmittel-
bare Inhaltswiedergabe des Briefes Hasdrubals. sondern nur eine Angabe
der Massnahmen, zu denen sich Nero durch den Inhalt des Briefes ver-
anlasst sah. Immerhin lassen sich daraus Schlüsse auf den Inhalt des
Briefes selbst ziehen. Denn wenn es bei Livius (XXVII, 43, 8 — 9) heisst:
(Nero) pcdres cnnsrriiitos edorcf, nt, eiim in Und)r/n se nrntrsurum Has-
drnhal fratri scrihat, — — exercHum urhriiumi ad Xnrniam Jiosfi oppomint.
so bedeutet der ungekünstelte und schlichte Sinn des Satzes doch nichts
anderes, als dass das stadtrömische Heer, da Hasdrubal nach Umbrien
vorzustossen beabsichtige, sich schleunigst dem Feinde bei Narnia in den
Weg stellen solle und dass man mithin den Feind im westlichen Umbrien
erwarten zu müssen glaubte, nicht aber einen Verstoss an der Ostküste
Italiens nach Apulien vermutete. So hat auch Oehler in seinem Ruche
S. 27 den Satz noch ganz ausdrücklich aufgefasst und sich erst nach-
träglich durch Nissens militärische Einwände beeinflussen lassen. Luter-
bacher (S. 368) wendet zwar ein: „Nero meinte, wenn die Römer wider
Erwarten geschlagen würden und Hannibal sich mit Hasdrubal verbünden
könnte, müsste man ihnen den Uebergang über den Nar und den Vor-
marsch gegen Rom verwehren". Aber das heisst doch, die klare Quelle
trüben. Denn als Grund für Neros Vorschlag, die Stadtlegionen l)ei
Narnia aufzustellen, wird doch nicht die Möglichkeit einer Niederlage der
konsularischen Heere und einer Vereinigung der punischen Heere an der
Ostküste Italiens hingestellt, sondern schlechthin die unmittelbare Absicht
Hasdrubals, in Umbrien mit seinem Bruder zusammenzutreffen.
Kromayer sucht die Nissensche Ansicht dadurch zu retten, dass er
behauptet, auch das Küstenland am Adriatischen Meere um Sena habe zu
Umbrien gehört. Ebenso Luterbaeher S. 368, gestützt auf Frontin und
Valerius Maximus. Auch Oehler (JIj. S. 37, Anm.) vertritt jetzt diese
Auffassung, wenn auch nur mit Zagen und Zweifeln : „Ob bei Livius der
ager Galliens unter Umbria miteinbegriffen ist, ist zweifelhaft, aber nicht
unmögliih : denn Strabo rechnet Sena — — ausdrücklich zu L^mbrien".
370 KiDirad Lcliniann,
Allerdings schlägt Straho V, 227 das ganze Land östlich vom Apennin
bis ans Adriatische Meer mit Ariminum, Sena und Fanum Fortunae aus-
drUcklicli zu Umbrien. Er gibt ja freilich zu, dass ,in dieser Gegend
ehedem die Grenze zwischen Alt-Italien und dem Keltenlande gelegen
habe, doch sei sie oft geändert worden" {tieqI yuQ rovrovg rovg TÖnovg
iarl T« ÖQia rrjg 'IiaZ-iag rPjg ttqöxsqov xal T/}g KeÄTixTjg xarä rö ngög
rf] d'aZctTTr] lavTi] ftigog xaintQ fi£TaTid-£VT(ov noAZdxig rwv 'fjysfiövcov).
Und deshalb fügt er unbedenklich hinzu, „da jetzt das gesamte Land bis
an die Alpen heran zu Italien gerechnet werde, so brauche man diese
Grenze nicht mehr zu berücksichtigen und könne auf Grund der überein-
stimmenden Ansicht aller Schriftsteller das ganze Gebiet bis Ravenna unter
Umbrien begreifen, denn bis dahin sei das Land von Umbrern besiedelt"
{rvri öe ovftnäaijg rjjg fiEXQi ""AZnecov änoÖEixd'eiaijg 'Irakiag rovrovg
/ikr 70vg ÖQOvg iäv öei, tijv ö' 'OfißQixIjv y.ad'' ahit^v oiöhv fJTTOv fisxQi
xal 'Paovivvyg bftokoyovaiv änavjEg diaTEiveiV oixelrai yciQ vnb tovtcov).
Dieses Zeugnis des Strabo erschien Kromayer als eine hinreichend
zuverlässige Grundlage. Er Hess unbeachtet, dass Sena den Beinamen
Gallica. nicht Umbrica trug. Ihm entging wohl, was Kiepert {Lehrbuch
der alten Geof/r. S. 411. § 356) sagt: „Von diesen (den Kelten) besetzte
der zuletzt über die Alpen gekommene Stamm, die Senonen, noch das
adriatische Küstenland bis Ancona herab, bis es ihm durch die römische
Eroberung des .J. 280 entrissen, dann aber als ager Galliens zur Land-
schaft Picenum geschlagen wurde ; erst Augustus gab diesen Landstrich
wieder an Umbrien zurück". (Ebenso Jung, Gritndriss d. Geogr. r. IfaJ.
2. A. 1897. Jw. V. Müllers Handbuch III, 3, 1, S. 49). Er beruft sich
auf Nissens If(d/sehc LandcsJcimde II, 1, S. 374 ff., übersieht jedocli, dass
Nissen seine Behandlung Italiens nach der augusteischen Regioneneintei-
lung gliedert und dass in der historischen Einleitung des Kapitels Die
G(dli.irhe 3IarJ: (S. 376 f.) Bemerkungen stehen, die darauf hindeuten, dass
der Küstenstreifen ehedem niclit zu Umbrien gehörte ').
Livius bezeichnet das Gebiet von Ariminum, Sena und Pisaurum nie-
mals als Umbrien. sondern stets als ager Gallicus (XXIII. 14, 3: XXXIX,
2: 44. 10; XLII, 4). So nennt es auch noch Cicero (pro Srsf/n 4. 9:
l'i'iaiiri et in aliis ayri Galtiei partihus ; vgl. auch Cato nuiior 4. 11;
Brutus 14, 57) ^). Auch wurde zur Zeit des zweiten panischen Krieges das
1) ,Die (gallische) Einwanderung blieb vpesentlich auf den Küstensauni beschränkt
und befasste . . die Stadtgebiete von Ariminum Pisaurum Fanum Sena . . . ; die oberen
Flusstäler wurden von umbrischen Völkerschaften behauptet. — In der Regel . . .
heisst (seit der Ackerverteilung durch den Volkstribunen Gaius Flaminius 2.32 v. Chr.)
das nördlich vom Aesis ausserhalb der italischen Grenze gelegene (Gebiet) ager Gal-
licus . . . Seit Sulla war die Mark zum Inland gezogen, seit Augustus . . . mit den
umbrischen Stammesgenossen (?) jenseit der Berge in einer Region vereinigt".
2) Cato, Origines : Ager GalJjrus Enmaiuix vorahir, qui ririlim eis Arimiinim (hilus
est ultra n(/nim Picentiiini (frgni. 43 in Peters Hist. Bnm. frcjm.).
Zur GcschlrJi/r dir Bndiilcn. 371
Gebiet von Ariminnin gleichbedeutend mit Gallia provincia gebraucht {vi.
Liv. XXVIII. 38. 13). Umbrien dagegen ist bei Livius stets nur das
eigentliche Gebiet dieses Namens, der Name erscheint nie auch auf den
Küstenstreifen des Senonengebietes ausgedehnt, vielmehr bisweilen sogar
in ausdrücklicliem Gegensatz dazu, ■/.. B. Liv. X, 26, 12 u. 13: stmt qiii
Unibros fiiissc, nun GaUox (sc. Senones) tradant. simiJius vero est n Gfillo
honte quam Uiiihro eam dadcm accepfam. Dazu stimmt vorzüglich das
Zeugnis des Polybius II, 16, 3 — 5: rovTOig avvexeig t/.ÜKQov rö y./J/ta
vifioviai Tüv nQoeiQi]fiEVO)v öqojv "OfißQoi. Doch bewohnten sie eben
nur den Abhang des Gebirges, nicht auch die Küstenebene bei Sena.
Denn koiitbv ö /lev 'Ajievvlvoc, a.iti%tiiv T>)g Y.aia. xbv 'ASgiav &aMTTrjg
niadiovQ chnava. nsvTay.oaiovg dnolemEi tu neöia öe^iög dnovevcov .
TÖ ö' clTToZaiJtöfievor /isgog Jieöivöv T//g nAevQäg im d-üAaTrar xai 7io2.iv
xad-ijxn St'irip'. Und auch II. 19. 10—13; 21, 7 und III, 86, 2 bezeichnet
er den Küstenstreifen ausdrücklich als gallisches, nicht als umbrisches
Land. Zum üeberfluss bietet auch der Bericht des Livius über den Me-
taurus- Feldzug selbst zwei Stellen, in denen das Gebiet von Sena als
Gallia. nicht aber als L^mbria bezeichnet wird: XXVII, 44, 2: con.^idem
(Xeronem) in Lucanos ostendisse iter, cum in Pkenum et GaUiam peteret.
c. 46. 10: qui prolatnndo spntinm Jiosti det, eum et Uta castra (des konsu-
larischen Heeres in Apulien) prodere Hannibali et ape>ire in Gallia m
iter, ut per otinm, nhi rclit. (dem bereits seit einiger Zeit bei Sena ange-
langten) Hasdridmli roni/Dij/nfiir. Und Liv. XXVIII, 9, 12 wird das Land,
in dem die Metaurusschlacht stattfand, ausdrücklich als Gallien, nicht
aber als LTmbrien bezeichnet: illiim eqiiitcm (sc. Neronem) aicbant . . .
cum Hasdruhale in Gallia .signi.<s conlatis pugna.sse.
Es ist doch wohl klar, dass Livius unter Umbrien nicht das gallische
Küstenland bei Sena verstanden hat und dass der in Hasdrubals Brief
angegebene Vereinigungspunkt in der Tat auf der VFestseite des Ajiennins
zu suchen ist. was ja auch bei unbefangener und ungekünstelter Deutung
des Quellenberichts sich ohne weiteres ergibt. Da also Kromayer die
Quellennachricht cum in T'mhria se occursurum Hasdruhal fratri scrihat
zwar nicht mit Nissen einfach als falsch verwerfen, ihr aber gestützt auf
das leichtfertige Zeugnis Strabos eine neue Deutung geben will, indem
er behauptet (S. 462): „Was beweist aber in Wirklichkeit dieser Tat-
bestand für Narnia? Schlechterdings garnichts. LTmbrien liegt bekannt-
lich auf beiden Seiten des Apennin : Ariminum. Fanum. Pisaurum, Sena
sind umbrische Städte", so kann ich nicht umhin anzumerken, dass sein
Triumphieren etwas verfrüht war, wenn er am Schlüsse der Besprechung
meiner Untersuchimg über den Metaurus-Feldzug sagte (S. 462): „Also
auch die Voraussetzung Lehmanns, auf welche sich seine ganze Kon-
struktion aufi)aut. dass Hasdruhal durchaus nach Namia gewollt habe,
ist irrig. Es l)leibt von seiner ganzen Hypothese auch kein Fetzehen übrig".
372 Konmd Lelnnnnn.
Die Frage liegt nun so: Welche Angabe des Livius verdient
Glauben — das Kapitel 47, in welchem Hasdrubal als jjlotzlich ganz
verzagt und wegen der nur eingebildeten Möglichkeit einer Niederlage
Ilannibals feige fliehend dargestellt wird, und dessen Anschauung in der
darauf zurückgehenden Ueberlieferung (z. B. Zonaras) sogar konsequenter-
weise präzisiert wird durch die ausdrückliche Angabe . dass er nach
dem Po-Lande, seiner Operationsbasis, habe zurückeilen wollen — oder
die anderen Quellen Zeugnisse, nach denen er ein hervoi--
ragend tüchtiger Feldherr gewesen ist, in Verbindung erstens mit
der seinem eigenen Briefe entnommenen Mitteilung über sein Marschziel,
das ebenfalls auf eine hervorragende strategische Grösse und Heldentum
schliessen lässt. zweitens mit der Notiz Appians. die ihrem Inhalt nach
sich vollständig damit deckt und ganz direkt besagt, dass er aus freiem
Entschlüsse auszuweichen versucht hal)e. um eben diesen kühnen Plan
auszuführen ?
Beim Fehlen karthagischer Quellendarstellimgen muss die Entscheidung
dieser Frage schliesslich dem subjektiven Empfinden anheimgestellt blei-
ben, wenn es auch nicht ganz an sachlichen Momenten fehlt, die als In-
dizien wertvoll sind. Denn schon die militärische Vei-gangenheit Hasdru-
bals spricht gegen die erste der beiden oben gegenübergestellten Mög-
lichkeiten, gegen die Annahme kläglicher Verzagtheit. Ausserdem ist es
nicht zu bezweifeln, dass das ganze psycliologische Gemälde c. 47, 1 — 9
nicht aus karthagischer Quelle stammt, sondern römischen Ursprungs ist
und dass es auf die Quelle zurückgeht, die das Verdienst des Konsuls
Nero sogar auf Kosten des Livius Salinator zu preisen bemüht ist und
die Einschüchterung des karthagischen Heerführers als eine unmittell)are
Wirkung des Erscheinens Neros am Metaurus darstellt. Und schliesslich
ist die Schilderung von dem ratlosen Umherirren des karthagischen Heeres
c. 47. 9 — 10. die das ganze Unglück Hasdrubals auf das heimliche Ent-
weichen der beiden Wegführer zurückführt, wenig glaubwürdig; denn
hier in unmittelbarer Nähe der Küste, auf dem schmalen ebenen Land-
streifen am Strande, und längs des Metaurus-L^fers ist ein Verlieren <ler
Richtung schwer denkbar : auch wäre es schwer vorstellbar, dass ein Heer,
welches sich um jeden Preis habe durch die Flucht nach dem Po-Lande
retten wollen, die ganze Nacht imd einen Teil des folgenden Tages hin-
durch absolut keine Uebergangsstelle habe finden können über ein Küsten-
flüsschen, das nach dem fachmännischen Urteil des Hauptmanns Pitta-
luga (s. Dehlers Studie S. 48) in seinem Lfnterlaufe heute „an jeder Stelle
durchwatbar ist": ebenso ist es wenig wahrscheinlich, dass die Karthager
lediglich aus diesem Grmide so tief ins Binnenland längs des Metaurus
hinaufgezogen seien, bis auf beiden Ufern die Felsen den Fluss einengen
(c. 47, 11 : (iltiorihus coereentlhus anmcni ripis). also bis in die Gegend
von Fossombrone. etwa 25 km von der Küste entfernt. Andererseits ist
10
Zur Gcarhirltfe der Ihiyhkhn. 373
die Stelle c. 4i{, 1 — 12. wo die Erurreifiiiif^ der sechs Reiter Hasdrubals
und die von Nero daraufhin erfjfritfeneii Massretreln berichtet werden, in
ihrer nüchternen Sachlichkeit ganz unbedenklich und frei von subjektiven
Ausmalungen, so dass auch die ans Hasdrubals abgefangenem Briefe ent-
nonunene Nachricht, welche die Grundlage der Entschliessungen Neros
bildete, als zuverlässig angesehen werden muss : in Umhrid sr orciirsunim
fntfri.
Die sachlichen und furmelliii (iriimle niaciien es also durcliaus waiir-
scheinlicli, dass Hasdrubal in der Alisicht bis zur Metaurus-Mündnng
vorgerückt ist und hier einige Zeit hindurch zwei römischen Heeren
gegenüber gestanden hat. den Feind über seinen wahren Plan zu täuschen
— ähnlich wie i. J. 217 Hannibal scheinbar den Küstenweg einschlagen
wollte, um dann etwa 50 km vor dem Heere des Kon.suls Cn. Servilius,
das liei Ariminum stand, plötzlich rechts abzuschwenken und übeiTaschend
den Aj)ennin zu übersteigen. Durch diese Täuschung des Feindes ge-
daclite er jedenfalls möglichst viele römische Streitkräfte nach der Ost-
seite des Apennins hinüberzulocken. um ihnen bereits hier, wenn sich
Gelegenheit dazu böte, durch eine Schlacht Abbruch zu tun. doch vor
allem zur rechten Zeit sich dem Gegner zu entziehen und schnell über
das Gebirge nach Umbrien und Etrurien vorzubrechen. So wollte er die
überaus schwierige Aufgabe lösen, auf der verhältni.smässig schmalen
Apennin-Halbinsel an den feindlichen Heeren vorbeizugelangen, sich über-
raschend mit dem Bruder im Herzen des feindlichen Landes in der Nähe
der Hauptstadt zu vereinigen, die Stämme Mittelitaliens zur Erhebung
gegen Kom aufzurufen und. unterstützt durch die moralische Wirkung
eines solchen Erfolges, die feindlichen Streitkräfte in Schlachten, denen
sie seit Cannä beständig ausgewichen waren, durch wuchtige Schläge
niederzuzwingen. Sein Plan scheiterte erstens daran, dass seine Nach-
richt Hannibal nicht erreichte, zweitens daran, dass das schwierige Ma-
növer, welches später dem Cäsar mit seinen vorzüglich geschulten und
unbedingt zuveidässigen Legionen bei Dyrrhachium in mustergültiger Weise
gelingen sollte (Caes. hell. eh. HI, 75 — 77), nämlich sich unbemerkt dem
Bereiche der feindlichen Truppen zu entziehen, hier am Metauriis wegen
der Disziplinlosigkeit der gallischen Hilfsvölker nicht schnell genug durch-
geführt werden konnte. Nero ist der glänzende Sieger in diesem gross-
artigen, geradezu spannenden Ringen, strategisch und taktisch der Ueber-
winder des Karthagers: aber sein Gegner hat trotz seines Misserfolgs
gezeigt, dass er ebenfalls ein rubmwürdiger Held war, ein echter Barkide.
2.5
11
374
Zum Seeräuberkriege des Pompeius Magnus (67 v. Chr.).
Von P. CJroebe.
1 . Die B e s t i m m 11 n g p 11 der Lex G a b i n i a tl e 1) e 1 1 d ]i i r a t. i e o
(.Tan. 67)
Das Gesetz des Volkstriliiinen A. Gabiniiis, welches nach heftigem
Widerstände der Senatspartei im .Tanuar 67 ^) znr Annahme gelangte und
Pompeius den erstrebten Oberbefehl gegen die Seeräuber verschaffte,
enthielt
1. allgemeine Bestimmungen über Art, Umfang und Dauer des zu
verleihenden Imperiums;
2. besondere Bestimmungen über die Machtmittel.
Die letzteren, die Bestimmungen über die Machtmittel, erfuhren nach
der Annahme des Gesetzes eine Erweiterung. Da diese Erweiterung erst
nach der Erledigung der Persouenfrage und zu gunsten des Pompeius erfolgte,
so wird man annehmen dürfen, dass sie von ihm veranlasst wurde. Eine
Annahme, die denn auch durch das ausdrückliche Zeugnis des Plutai'ch
bestätigt wird {Pomp. 26: 6iejTQät,aio 7iQoa?Mßdv usw.). Es ist daher
sehr wahrscheinlich, dass in dem ersten Gesetzentwurf den Bestimmungen
über die Machtmittel die Klausel angehängt war: „Falls der zu wählende
Oberfeldherr mit diesen Mitteln auszukommen glaubt". Für Pompeius,
der mit erdrückender Übermacht aufzutreten liebte, eine willkommene
Handhabe, seine Machtbefugnisse zu vergrössern!
1) Der Antrag erfolgte unter dem Konsulat des Piso und Glabrio (Die XXXVI 38, 1).
Plut. Pomp. 2.5. App. Mithr. 94. Zonar. X 3. Cic. de imp. Cn. Pomp. 52. Vell. II 31, 2:
Cn. Pompeius .... cum consid (im J. 70) perquam laudahiliter iurasset se in imllam
provinciam ex eo magistratu iturum idque servasset (im Frühjahr 69), 2>ost biennium
(also im Frühjahr 67) A. Gabinius trihunus legem tidit usw. Es geschah wohl schon
im Januar, da Pompeius extrema hieme den Feldzug vorbereitete, iiieunte vere ihn
begann (Cic. de imp. 3.5) und nondum tempestivo ad iiaviginidiim mari .Sizilien, Afrika
und Sardinien aufsuchte (Cic. de ivip. 34). Den Anfang des Frühlings setzten die
Alten auf den 7. (Varro de re ruxt. I 28,1) oder 8. Febr. (Plin. II 122. XVIII 239):
den Beginn der Schiffahrt auf den 10. März (Veget. IV 39). Demnach wird der An-
trag des Gabinius noch im Januar 67 Gesetzeskraft erlangt und Pompeius Ende Fe-
bruar den Feldzug eröffnet haben.
1
P. Groehe, Ziitn SiTröiiherh-iene fies Pompeiitf; Magnus (CT v. Chr.). 375
;i) Die allgemeinen Bestimmungen der Lex (j a b i n i a
ü I) e r Art. Umfang und Dauer des zu verleihenden Im-
periums
liesagten, ohne Pompeius zu erwähnen'):
Man solle einem einzigen PVldherrn den Krieg gegen die Seeräuber über-
tragen^). Sein Machtl)ereich solle das ganze Mittelmeer vom Osten bis
zu den Säulen des Herkules umfassen ') und auf dem Festlande bis zum
50. Meilenstein landeinwärts sich erstrecken ^). Den von Rom abhängigen
Fürsten und Völkern solle seine Unterstützung zur Pflicht gemacht .sein'').
Drei Jahre solle das Kommando dauern'), der Inhaber aus der Zaiil der
Konsulare erwählt ') und mit unumschränkter ") prokonsularischer Ge-
walt bekleidet werden '') und von der Rechenschaftspflicht entbunden
sein '»).
An diesen Bestimmungen wurde in allen Stadien der Verhandlungen
ül)er das Gesetz des Gabinius festgehalten. Auch als die Personen frage
entschieden war, hat man an ihnen nicht gerüttelt. Anders steht es mit
den Bestimmungen über die dem Feldherm einzuräumenden Machtmittel.
Hier ist es schwer, zwischen dem ersten und zweiten Entwurf scharf zu
unterscheiden, da die meisten Schriftsteller beide Entwürfe zusaramenvrerFen
und nur das Schlussergebnis der Verhandlungen im Ange haben. Plu-
tarch allein unterscheidet, sagt aber nicht alles.
li) D i e Vors c h 1 ä g e d e s Gabinius ü b er d i e Macht m i 1 1 e 1.
Zu allen Zeiten ist man in Rom sich darüber klar gewesen, dass zum
Herrschen zwei Dinge gehören: Soldaten und Geld!") Mit unge-
nügenden Mitteln den Kampf gegen die Seeräuber zu beginnen, konnte
verhängnisvoll werden. So beantragte Gabinius von vornherein,
die gesamte Kriegsflotte bereit zu stellen (Dio XXXVT 37, 1 : tüq j'avg
ändaaq. App. Mithr. 94 : t'avg öaag eixov) — diese Flotte bestand aus 200
1) Dio XXXVI 23, .5 : ilviix^ws ftiv ycuj rö tov UoiiTnjiov iivo,ua ohx tinfi: Vell. II
.51,2 lässt den Namen hinzufügen.
2) Cic. de imp. Cn. Pomp. .52: de uno impemtore contra praed<mes coiiKtituendo . .
Dio XXXVI 23,4: azQuziiyov hva i/.ia<hui.
3) Plut. Pomp. 2.5. App. Mitkr. 94. Zonar. X 3.
4) Vell. II 31,2: usqiie ad quiitquagesimum miliorium a mari. Plut. Pump. 25.
Zonar. X 3. Xiphilin. bei Dio XXXVI 36 a und App. Mithr. 94: xul yr/c rlno !^c0.naai)(;
inl ataäi'ovg zezfjcixoaiovg hvu>. Xiphilin. bei Dio XXXVI 17 a: t^c tjitfiQov vauiv r/ftfpibi-
rlnu &«Ä«i;i7»;g rp(ü))'
5) App. Mithr. 94.
6) App. Mithr. 94: i.tl ryifr^-. Dio XXXVI 23,4. 34,3. 37, 1: tjii rp/« ezt/.
7) Dio XXXVI 23,4: ex tüw imazfvxörtuv. — 8) Dio XXXVI 23,4: c<vTnx(>ciio^a.
9) Dio XXXVI 37,1: ch'zl rnärnv. Vell. 1131,2: imperiiim aequitm in omnibus pro-
rinciis cum procoiisitlibus. — 10) Plut. Pomp. 25: övrafttv nrvnfvl^vvov.
11) Dio XLII 49, 4 : ävo zt eirai /.tywv tä zrig öwaazdag 7i«paax(vi'(Zofzct x(d (fv'/.t'ta-
aovzu x(ü tncciiaira, ar(iuzitjiZfie xiü ■/jft'iuuzu (Worte Caesars).
25*
2
376 P. Groehe,
Schlachtschiffen (Plut. Tomp. 25. Zonar. X 3: vavc, öiaxoaiaQ) und 70
leichten Fahrzeugen (App. Miflir. 94: vfjec, de avv f]fiioAiaig eßdo/iij-
xoma xal öiayMOiai) ') — mit der Ermächtigung, die für die Beman-
nung erforderliche Zahl von Soldaten und Matrosen auszuheben (Plut.
PoDij). 25: xvQiov övra nh'j^ovg y.al y.ataXöyov aTQariäg xal jiZ)jqco-
fiänov igeziyMp). Als Unterbefehlshaber inl rag xarä fttQog i)yefio-
viag (Plut. Pomp. 25) wurden 15 Legaten (Plut. Pomp. 25. Zonar. X 3:
neviexatdexa nQeoßEvtäg Dio XXXVI 37, 1) nebst 2 Quästoren -) bewilligt
und den ersteren, die aus der Mitte der Senatoren gewählt werden soll-
ten (Plut. Pomp. 25. Zonar. X 3 : ^k TJJg ßovXTjg), eigenes Imperium
und magistratische Insignien verliehen ^). Dazu ward, wie es scheint,
ein unbeschränkter Kredit bei der Staatskasse in Rom und bei den
öffentlichen Kassen in den Provinzen eingeräumt *), ein Barvorschuss von
6000 Talenten °) aber sofort überwiesen (App. Miihr. 94) und, was an
Truppen vorhanden war, zur Verfügung gestellt (App. M'tthr. 94: ovrt-
nEiiil>av de aal naqä acpajv GTQazöv noXvv ix xaiaXöyov).
Ein unbeschränktes Truppenaushebungsrecht kann der Entwurf nicht
enthalten haben. Sonst wäre die später ausgesprochene Ermächtigung,
bis zu 120 000 Mann aufzustellen, theoretisch betrachtet, nicht eine Er-
weiterung, sondern eine Beschränkung gewesen.
Am Tage der Abstimmung über den Gesetzentwurf des Gabinius. der
die allgemeinen Bestimmungen über Art, Umfang und Dauer des zu ver-
leihenden Imperiums und die Vorschläge des Tribunen über die Macht-
mittel enthielt, begab sich Pompeius, um neutral zu erscheinen, aufs Land
(Plut. Pomp. 26: yne^TjAd-ei' sig clyQÖi'). In seiner Abwesenheit wurde der
Entwurf angenommen (Zonar. X 3 : ixvQcod-i] tö t)>ii(piafia) und unmittel-
bar nach der Annahme in Tributkomitien die Personenfrage entschieden :
universus populus Ponicmits referfo foro Cii. Potiipeium imperaforcm
depoposcit (Cic. de hnp. 44). Noch in derselben Nacht kehrte Pompeius
nach Rom zurück (Plut. Pomp. 26: eiGißd-E vvxtioq sig rrjv nöXiv).
"Afia ö' f]fi£Qa nQoeZ&Mi' i'&vas. xal ysvo/iivijg {xxZrjaiag avrco öie-
TiQÜ^aio nQoakaßelv etsqu nokXä toTg £xpri(pia(üroig ijöij, /iixqov din?M-
aiäaag tIjv naQaaxevijv (Plut. Pomp. 26).
Hier liegt der Schlüssel für das Verständnis des folgenden !
1) Vgl. dazu Kromayer, Die Entimckhmg der röm. Flotte, Pldlol. 1897 LVI 429.
2) Diese 2 Quästoren werden zwar von Plutarch erst bei der Besprechung des
zweiten Gesetzentwurfes erwilhut (Pomp. 26), können aber im ersten nicht gefehlt hahen.
3) Unten S. B79.
4) Plut. Pomp. 25: ;(p//,««ra ö't ).anßdvnv ix tCov tafitUuv xal nu(}a twv xtXwvüji:
Zon. X 3 : ^;f tü)v ra/tteliuv xal tiüv zeXüiv. App. Miflir. 94 : sSoactv xal yQrinKxa ayi'iQfiv.
Dio XXXVI 37, 1 : -/Qi^axa .... ona av i^ilijaii laßslv i\lnj<piaavTo; vgl. Plnt. Luculi. 37.
Möglieh, aber nicht wahrscheinlich ist, dass dieser Kredit erst im zweiten Entwurf
bei der Erweiterung der Machtmittel zugestanden wurde.
5) = 36 Millionen Drachmen.
Zum Sccrüahcrkririjc des Poiiqx/Ks 3I(i(/)it(s ((>? v. Chr.). 'Ml
i) l>io endgültigen Bestimmungen über die Machtmittel
nach dem Vorschlage des Pompeius.
Scheinbar hatte Pompeius dem Gesetzentwurf des Gabinius fernge-
standen, ja sich ablehnend verhalten. Wer eingeweiht war, wusste, dass
er nichts sehnlicher begehrte als den Oberbefehl gegen die Seeräuber und
damit den gegen Mithridates; denn über Kilikien führte der Weg nach
Pontus. Gabinius war von Anfang an nichts als sein Werkzeug '). Ob
erkauft oder nicht erkauft, ist für die Geschichte gleichgültig; wahrschein-
licher ist das erstere. Das Ganze war eine wohl berechnete Komödie ^).
Um nicht von vornherein durch zu hoch gespannte Forderungen das Schick-
sal des Gesetzentwurfes zu gefährden und für den Fall eines ungünstigen
Ausganges sich einen angemessenen Rückzug zu sichern, hielt sich Pom-
peius im Hintergi'unde. Gabinius ward vorgeschickt. Ihn traf der ganze
Hass der Gegner und, wenn sein Antrag fiel, die Verachtung. Pompeius
blieb unversehrt; er hatte ja laut und öffentlich seine Abneigung gegen
die Übernahme eines neuen Kommandos erklärt.
Jetzt war die Vorlage des Gabinius Gesetz geworden. Pompeius tritt
aus dem Dunkel heraus, in das er sich bisher gehüllt hat. Noch in der
Nacht eilt er nach Rom. Um kein Aufsehn zu erregen und etwaigen
Begrüssungen zu entgehen ? ^) Wer das glaubte, kannte Pompeius nicht.
Das Erreichte genügte ihm nicht. Er wollte mehr. Jetzt, wo kein Neben-
buhler mehr zu fürchten war. durfte er kühner fordern. Sofort muss Ga-
binius, von Pompeius" Ankunft rechtzeitig verständigt, in einer zweiten
Volksversammlung (Plut. 26: yevo^iEvrjc, exxPurfGiag amio) des Pompeius
Forderungen (Plut. 26 : ö ITofinrjioc öiEngä^azo ngoa^aßeiv usw.)
vorlegen ^). Dieser selbst steht abseits und opfert den Göttern. Das
Volk versammelt sich und gibt den Beschlüssen des vorhergehenden Tages
eine grössere Ausdehnung: die Kriegsrüstung wird fast verdoppelt (Plut.
Pomp. 26).
Pompeius erhält die Ennächtigung, die vorhandene römische Schlacht-
flotte von 200 bezw. 270 Kriegsschiffen (oben S. 376) durch Neubauten
auf 500 zu erhöhen, die Zahl der Legionen bis auf höchstens 20, die
der Reiter bis auf 5000 ") zu bringen und bis zu 24 bezw. 25 ^) Lega-
tenstellen zu besetzen.
So sind die Worte Plutarchs zu verstehen, Pomp. 26: nemay.öatat
fiev yccQ avicp vP/eg inZt]Q(bd't]aav, bnknibv di /.ivQiäöeg ööiÖExa xal nevia-
1) Dio XXXVI 23,4 zweifelt mit Unrecht daran.
2) Die von Dio erfundenen Reden des Pompeius und Gabinius beleuchten dra-
matisch die Situation (XXXVI 2.5—26 und 27 -29).
3) Plut. Pomp. 26.
4) Druniann. Gesch. Borns IV 406, lässt die Mehrung der Machtmittel ohne das
Zutun des Pompeius zustande kommen, trotzdem er bereits erkannte, dass der Tribun
von Pompeius „nicht nur angestiftet, sondern auch geleitet wurde" (S. 402).
5) App. Mithr. 94: 40Ü0. — 6) So App. Mithi: 94.
378 P. Gror.he,
y.ta](iZioi Inndc, ijO'Qoia9ijoav. 'Hyeftovty.o'i öl xai oiQCtiijyixoi xaTeZE-
yijnav änb ßovkfjc, äi'ÖQsg FiKoaiilaaaQEc. uji aviov. Es ist das Verdienst
Kromayers, nachgewiesen zu haben, dass die Zahl von 500 Schiffen
als änsserste Grenze aufzufassen ist {Die Enticid-liiiif) der römischen
Flotte. Philol. 1897 LVI S. 429). Aber was von den Schiffen gilt, gilt
ebenso von den Fusstruppen, Reitern und Legaten. Pouipeius hat zu keiner
Zeit des Seekrieges 120000 Mann zu seiner Verfügung gehabt. Das Ge-
setz gab ihm nur die Vollmacht, bis zu 20 Legionen (20 • 6000 = 120000)
aufzustellen : eine Vollmacht, von der Pompeius weder im Seeräuberkriege
noch im Mithridatischen Gebrauch gemacht hat. Nicht einmal die Le-
gatenstellen sind, wie es scheint, vollständig besetzt worden. Inwieweit
die Neubauten der Flotte durchgeführt sind, darüber fehlt es an Nach-
richten. Unterblieb die Durcliführung gänzlich '), so haben beide Schrift-
steller mit ihren Zahlen recht: Plutarch, wenn er von 500 Schiffen spricht,
die gesetzlich bewilligt waren; Appian, wenn er sagt. Pompeius habe den
Seekiieg mit 270 Scliiffen begonnen.
Noch bleibt die Frage zu beantworten, wer als der geistige LTrheber
der Lex Gabinia zu betrachten ist. Es will nicht recht glaublich erschei-
nen, dass ein so fein ersonnener Plan dem Kopfe des Pompeius entsjirungen
sein soll. Aber wer hatte ausser Pompeius ein Interesse an dem Streit? —
Der Mann, dessen ganzes Sinnen und Trachten darauf gerichtet war, die
VorheiTschaft des Senats zu brechen, der Volkspartei zum Siege zu ver-
helfen ! Gelang der Plan, Pompeius mit einem so ehrenvollen Auftrage
und gegen den ausgesprochenen Willen seiner einstigen Parteigenossen
aus Rom zu entfernen, so war die Kluft zwischen ihm und dem Senat
unheilbar geworden, in Rom freie Bahn für die Volkspartei geschaffen und
Pompeius dieser Partei und ihrem Fühi-er verptiichtet. So mochte Caesar
rechnen, als er bald nach der Rückkehr aus Spanien durch seine Ver-
mählung mit Pompeia. der Enkelin des Q. Pompeius Rufus cos. 88, dem
Hause des Cn. Pompeius Magnus näher trat (Suet. Caes. 6. Plut. Caes. 5).
Wenn freilich Pompeius die ihm verliehene Macht zu gebrauchen verstand,
so war er, was die Senatspartei fürchtete: nicht Nauarch. sondern Mo-
narch (Plut. Pomp. 25). Aber Caesar wusste — besser vielleicht als Pom-
peius selbst — dass diesem im rechten Augenblick der Mut fehlte, nach
der Krone zu greifen. So konnte er wagen, was kein anderer gewagt
hätte. Und Pompeius wie Gabinius haben ihre Rolle vortrefflich gespielt.
2. Die Legaten.
Über den Titel, den die Legaten des Pompeius im Seeräuberkriege
führten, ist kein Zweifel. Sie waren sämtlich wie später die Legaten Cae-
1) Wie man nach dem späteren Bestand an Kriegssehitleu annehmen muss (Kro-
mayer S. 431).
Z/ii» Sccräuhcrln-Wf/c rirs Ponquiiis Muyiuts (U? i\ Clir.). :?70
sans (/'. (iail. 121,2. 1/. c. 1 ;5U, 2) Iccjuti. pru pritdorc. Appiaii. Mitlir. '.)!
sagt es ausdrücklich (olg ö Tlofi 7t i'ji'og iöiöov aiQaitjyiag arßieia nsQtxeia-
x^ai, i'p' amoy.QdrcoQ irreXtjg ov niatsvoito fiEQOvg exaarog inÜQyoi) '),
und die Inschrift des Cn. Lentuhis Marcellinus in Kyrene bringt dazu eine
willkommene Bestätigung, indem sie Lentuhis als nQsaßeviijg äi'iiajQciia-
yog bezeichnet (Dittenberger Si/Il. inscr. Gracr. 1 - 343). Plut. Pomp. 26:
f]y£ftoi'iy.ot ÖF y.cd atQaii]ymoi ävögeg. Auch in dem Kriege mit Mithri-
dates — wahrscheinlich aus der Zeit dos Lucullus — wird ein lc(/att>s pro
praefore genannt, C. Salluvius C. f. Naso (CIL XIV 2218 = Dittenberger
Oricntis Graeci inscr. sei. II -^5).
Wenn Drurnann Varro und l'iso als le(/(tfi pro quacstorc bezeichnet,
so beruht dieser Irrtum auf einer falschen Datierung der beiden Münzen
mit der Aufschrift Varro proq. bezw. Cn. Pisa proq. und Maijn. procos.
(Babelon, Terent. 15. Calptirn. 30). Diese Münzen gehören zwar dem
Triumvir Poni[)eius. aber sie gehören nicht in das J. 67. sondern in das
J. 49 (Monimsen. Böm. 3Iiinswesen S. 655). in dem derselbe M. Teren-
tius Varro und Cn. Calpurnius Piso im spanischen Heere des Pompeius
dienten, während im Seeräuberkriege nicht Cn. Calpurnius Piso (so Dru-
mann), sondern nach Borghesis unwiderleglicher Beweisführung M. Pupius
Piso Frugi cos. 61 (App. Mithr. 95: IlovnPaog Ilelacov) dem Pompeius
als Legat beigegeben wurde (Borghesi VI 401). nachdem er in der Amter-
stafl'el bis zur Prätur aufgestiegen war '^).
Ebensowenig wie in der Titelfrage herrscht ein Zweifel in der Rang-
frage. Da die Legaten aus dem Senat gewählt werden sollten (oben
S. 376), so mussten sie mindestens die Quästur bereits bekleidet haben.
Denn die Bekleidung dieses Amtes bildete seit Sulla die Vorbedingung für
den Eintritt in den Senat (Mommsen. Sfantsrecht III 863).
Schwieriger ist es, Namen und Persönlichkeit der einzelnen Legaten
zu bestimmen. Über M. Piso ist schon gesprochen. Desgleichen über
den Lentuhis Marcellinus des App. Jiliflir. 95 und Flor. I 41, 9. Die im
.]. 1860 gefundene Inschrift von Kyrene nennt ihn [l}vaiov KoQvt]hov
AevtoZov ÜOTiXio) viöv MaQxePJJi'ov (Dittenberger Si/lJ. inscr. Graec. I "^
343). Es kann demnach kein Zweifel sein, dass Cn. Lentulus Marcellinus
cos. 56 gemeint ist, der jüngere Bruder des P. Lentulus Marcellinus, der
im J. 75 als Quästor in die neue Provinz Kyrene entsandt wurde (Sallust.
1) Das Pompeius gesetzlich zugestandene Recht, den von ihm ernannten Unter-
befehlshabern eigenes Imperium und magistratische Insignien zu verleihen, setzte
zum erstenmal die Regel ausser Kraft, nach der Hilfstätigkeit und eigene Amtsge-
walt einander ausschliessen. Auf derselben Grundlage ward bald darauf im Prin-
zipat das System des militärischen Reichsregiments durchgeführt durch Offiziere, die
vom Monarchen ernannt und dennoch mit eigenem Imperium ausgestattet waren (k-
gati Augusti pro praetore). Mommsen, Abriss des röm. Staatsrechts S. 1-51.
2) Vor dem J. 69, in dem er pro cos. de Bispania triumphierte (Ascon. p. 14
K.-S.).
380 1\ Grucbc,
last. II 43 Maurenbrecher). Druiuann dachte an den Vater, da ihm der
Konsul des J. 56 zu jung erschien. Aber der Vater hiess Publius, der
Lej^at dagegen nach dem Zeugnis der Inschrift von Kyrene Gnaeus und
Publii filius. Im J. 74 war ei Quästor (Mommsen, Rom. Münzwcsen S. 611
Nr. 242), und als Quästorier oder Ädilizier trat er unter die Legaten.
Da er Patrizier war, kann er nicht im J. 71 Volkstribun gewesen sein,
wie Willems, Le Senat de la rcpuhlique Romaine I 447, glaubt. Der
bei Cic. de imp. Cn. Vomp. 58 genannte Volkstribun Cn. Lentulus kann
kein anderer sein als Cn. Lentulus Clodianus cos. 72, der durch Adoption
aus der plebejischen Linie der Gens Claudia in das patrizische Geschlecht
der Lentuli überging (Mün/.er bei Pauly-Wissowa RE IV 1380 Nr. 216) und
vor seiner Adoption zwischen 82 und 76 das Tribunat bekleidete (Ziegler,
Fasti trih. pl 133—70. Progr. von Ulm 1903, S. 26).
M. Terentius VaiTo brachte es bis zum Prätor (Aj)p. h. c. IV 47, 202:
iaTQaTtjyrjyMg). Das Jahr ist ungewiss. Willems I 453 nimmt an: um
das J. 76: Teuffei- Schwabe, Gesch. d. röm. LH. 1" J? 164.1: nach dem
J. 66. Daher muss es unentschieden bleiben, ob er als Prätorier oder als
Ädilizier den Seeräuberkrieg mitmachte.
L. Cornelius Sisenna, der Geschichtschreiber . war im J. 78 Prätor
xajä nöhv y.al im xdJv teviov {SenatusconsuUitm de AsdepimU CIL I
203), gehörte also zu den Prätoriem, als er dem Rufe des Pompeius folgte.
Q. Metellus Nepos wurde nach seiner Rückkehr aus dem Orient im
.1. 62 Volkstribun (Ascon. p. 6 K.-S.). war also im J. 67 Quästorier.
Derselben Rangstufe scheinen P. Atilius. L. Lollius, M. Pomponius
und L. Octavius angehört zu haben, von denen wir sonst nichts wissen.
Im Mithridatischen Kriege des Lucullus wird zwar ein Reiterführer Pom-
ponius erwähnt, der als Gefangener im J. 72 durch seine kühne Sprache
das Staunen des Mithridates erregte. ävriQ ov7. äöo:oc (Plut. Luc. 15).
Aber erstens kennt man seinen Vornamen nicht, und dann ist es unge-
wiss, ob er je wieder in Freiheit gesetzt wm-de. Es ist daher sehr ge-
wagt, ihn mit dem Legaten des Pompeius gleichzusetzen, wie Willems I 5Ü9
vorschlägt. Bei L. Octavius. dem Legaten im Stabe des Pompeius, wäre
die Möglichkeit nicht ausgeschlossen, in ihm denselben Octavius zu er-
kennen, der im J. 53 als Legat des Crassus nach der Schlacht bei Karrliae
sich opferte, ohne Crassus retten zu können (Plut. Grass. 27. 29 — 31).
Tiberius Nero kann kaum ein anderer sein als der Tiberius Claudius
Nero, der im J. 63 im Senat bei der Erörtening über das Schicksal der
KatUinarier für Vertagung eintrat (Sallust. Cat. 50, 4. App. II 5, 19). Er
stimmte als Prätorier vor dem designierten Volkstribunen M. Cato (Momm-
sen, Staatsrecht III 973, 2. Röm. Münzivesen S. 613 Nr. 246) und war der
Grossvater des Kaisers Tiberius. Seine Prätur dürfte vor dem J. 67 an-
zusetzen sein (Willems I 458).
Bei Manlius Torcjuatus kann man zweifeln, ob A. Torquatus gemeint
Ztitit Sccräiilicrl.rii-f/c des Poiii/)('ii(s Mur/nns (d? v. Chr.). 881
ist, der Pro])riU.ur von Afrika (Cic. Vliinr. 27), oder der bekanntere L. Tor-
qiiatiis COS. 65. Da App. Mithr. 9.5 den Vornamen verschweigt und l''lor.
I 41, 9 ihn gar liloss Torquatns nennt, so wird man mit grösserer Waiir-
scheiniichkeit an den Konsul des .lalires 65 denken dürfen. Beide Fami-
lien standen im Bürgerkriege auf der Seite des Pompeius: sowohl L. Tor-
quatus praet. 49. der Sohn des Konsulars, als auch A. Torquatus praet.
52, der Sohn des Statthalters von Afrika.
Über Plotius ist schwerer ins reine zu konuiien. Borglicsi II 195
hat recht, wenn er nach dem Vorgange Drumanns bei App. Mithr. 95 den
beigefügten Zunamen BÜQQoyv tilgt, der oiFenbar von den Abschreibern
aus dem folgenden herübergenommen ist. Aber keinesfalls durfte er Plo-
tius mit P. Plautius Hypsaeus gleichsetzen. Hypsaeus war Quästor des
Pompeius (Ascon. p. 31 K.-S), also nicht Legat. Ausserdem bekleidete er,
nach der Zeit seiner Ädilität im J. 58 zu schliessen, die Quästur erst im
J. 64, als Pompeius in Asien stand (Mommsen, Hörn. Münzwesen S. 628
Anm. 469, wo irrig Cic. Flacc. § 50 statt § 20 angezogen ist), konnte also
im J. 67 noch gar nicht Legat werden, da der Sitz im Senat die Voraus-
setzung für die Ernennung zum Legaten bildete (oben S. 376). Und end-
lich hatte Hypsaeus gar nichts mit Sizilien zu tun. Er scheint vielmehr
in Griechenland gewirkt zu haben (Cic. Flacc. 20 und dazu Schul. Bob.
p. 43 Hildebrandt : Hypsaei Utteris indkdbatur perfidia Graecormn).
Da andererseits weder bei Appian noch bei Florus der Vorname des
Plotius angegeben wird, so darf man schwerlich an eine ganz unbekannte
Persönlichkeit denken. Auf die Spur führt der Denar eines A. Plautius,
der im .J. 54 als kurulischer Adil im Auftrage des Senats prägte (Momm-
sen, Büm. ßliiiizwcsoi S. 629 N. 270. Babelon Plant. 13). Dieser Denar,
eine Nachbildung des nicht viel älteren Denars des M. Aemilius Scaurus,
auf dem die Unterwerfung des Nabatäerkönigs Aretas verherrlicht wird
(Babelon Acmil. 8), zeigt einen knienden Barbaren mit Hosen und weitem
Mantel, ein Kamel am Zügel, einen Ölzweig in der Rechten haltend. Da-
ne])en liest man die Umschrift: Bacchius Judaeus. Was auch das Wort
Barrhms bedeuten mag '), das Gepräge und die Bezeichnung Judaeus
weisen auf ein Kommando im Osten. Wir dürfen also A. Plautius zu
den Legaten rechnen, die Pompeius aus dem Seeräuberkrieg in den Mi-
thridatischen Krieg folgten. Auch als Volkstribun im J. 56 zeigte er sich
dem ehemaligen Oberfeldherrn ergeben (Dio XXXIX 16, 2). Im J. 54 war
er kurulischer Adil, im .J. 51 Prätor. Als Statthalter von Bithynien und
Pontus starb er im .J. 48 (Babelon 11 324).
Zu diesen 12 Legaten prätorischen bezw. quästorischen Kanges kom-
1) Am meisten für .sich hat die von Klebs bei Pauly-Wissowa BE II 2789 Nr. 4
vertretene Ansicht, wonach auf die Unterwerfung irgend eines kleinen jüdischen Dy-
nasten im Libanon angespielt wird.
382 P. (iroehc,
mcn die beiden Konsulare Cn. Cornelius Lcntulus Clodianus cos. 72 cens. 70
und L. Gellius Poplicolji cos. 72 cens. 70.
Mit den übrigen bei Flor. I 41, 10 und 42. 6 genannten Legaten —
Pompe/ iuvenes, Caepio, Forcius Cato, Antonius — ist nichts anzufangen.
An der letzteren Stelle ist offenbar Antoniiim für Odavimn verschrieben.
Die beiden Söhne des Pouipeius aber — Gnaeus und Sextus — waren im
J. 67 noch zu jung, um den Seeränberkrieg mitzumachen. Da ihre Mutter
Mucia erst nach dem J. 82, also frühestens im J. 81, mit dem Triumvir
sich verband (Plut. Pomp. 9), so zählte der ältere höchstens 13 Jahre, der
jüngere erst 8, da er im J. 35 in seinem vierzigsten Lebensjahre den Tod
fand (App. h. c. V 144, 598). Ebenso irrig behauptet Florus, Forcius Cato
habe den Bosporus, ipsas Projioiifidos fances, gesperrt. Dort stand viel-
mehr M. Pupius Piso (Aj)}). ]\l/fln: 95), während Cato überhaupt erst im
J. 65 die Quästur bekleidete (Plut. Cato min. 16), also im J. 67 noch gar
nicht im Senat sass und überdies zu jener Zeit als Kriegstribun in Maze-
donien diente (Diaimann, Gesch. Roms V 154). Möglich, dass der Irrtum
durch falsches Absehreiben entstanden ist: M. Porcius statt M. Pupius!
Über Caepio endlich und seinen Posten im „asiatischen" Meere lässt sich
gar nichts sagen. Von den bekannten Serviliern jener Zeit war Q. Ser-
vilius Caepio, der Quästor des J. 100, bereits tot, und sein gleichnamiger
Sohn, der Adoptivvater des M. Brutus, starb eben in diesem Jahre auf
der Reise nach Asien zu Ainos in Thi'azien (Plut. Cato min. 11).
Ebenso ungewiss bleibt es, welcher Servilius im J. 65 die Flotte des
Pompeius im schwarzen Meere befehligte (Plut. Pomp. 34 a. E.). P. Ser-
vilius Vatia Isauricus cos. 79 war es natürlich nicht, deim nimmermehr
hätte der Besieger der Isaurer seinem Nebenbuhler im Kampfe mit den
Seeräubern als Legat sich untergeordnet. Sein Sohn aber ebensowenig,
denn noch im Bürgerkriege erwies sich dieser als Gegner des Pompeius.
So haben wir. von den bei Florus mit Unrecht genannten abgesehen,
14 Legaten des Pompeius im Seeräuberkriege: 2 Konsulare, 5 Prätorier,
7 Quästorier. Darunter dreizehn im Frontdienst, einen (L. Octaviusj im
Stabe. Damit ist die Liste der Legaten nicht erschöpft. Pompeius wird
mehr als einen Legaten in seinem Stabe gehabt haben. Aber wer immer
die fehlenden gewesen sein mögen : an Rang und Bedeutung standen sie
der Mehrzahl der übrigen nach, wir werden sie unbedenklich den Quästo-
riern zuzählen dürfen.
Ob andererseits Pomj)eius die ihm eingeräumten 24 bezw. 25 Legaten-
stellen sämtlich besetzt hat, erscheint mir zweifelhaft. In den asiatischen
Krieg folgten ihm von den oben genannten Legaten die Quästorier Q. Me-
tellus Nepos '), L. Lollius '), A. Plautius -) und der Prätorier M. Pupius
Piso •^). Dass von den übrigen Legaten des Mithridatischen Krieges —
1) Joseph, ant. Jnrl. XIV 29. — 2) S. oben S. 381. — 3) Joseph, ant. Jud. XIV 59.
9
Zum SccrüitbcrJcrir(/c tlrs I'oitqivJna Maynas (67 r. Chr.). 383
Q. Mctellus Celer ') praot. G3 cos. 60, L. AtVanius '^) piaet. 63 '') cos. 60,
L. V^alerius Flaccus ') praut. 63 ^), A. Gabinius ') tr. pl. 67. praet. 61 cos. 58,
Sorvilius praef. class. '') — der eine oder andere schon wälirend des Soe-
l<riei;'es im Stabe des Pompcius sich befand, ist sehr wabrscheinlich. Mit
ihnen war die Zahl der Le<raten am Sclilufi der F'eldziige — den im J. 67
verstorbenen L. Cornelius Sisenna abgerechnet "; — auf 13 + .5 = 18 an-
gewachsen.
Qnästoren hatte Ponipeius iui Seekriege 2 (l'lut. Punq). 26 1. im Mitliri-
datischen vermutlich je einen für die Provinzen Asien, Bith^nien imd Kili-
kien; also im ganzen 5, von denen wir zwei mit Namen kennen: M. Aenii-
liiis Scaurus praet. 56 (Joseph, ant. Jud. XIV 29 f. App. .S'//r. 51) und I'.
Plautius Hypsaeus (Ascon. p. 31 K.-S.).
So finden wir bei der Rückkehr des Pompeius aus Asien 18 Legaten
und 5 Quästoren. Eben damals machte er im Herbst des .T. 62 in Ephesus
den Truppen das ungeheure Geschenk von 16000 Talenten = 96 Millionen
Drachmen'), wovon nach Plin. XXXVII 16 die Legaten und Quästoren 100
Millionen Sesterzen = 25 Millionen Drachmen erhielten. Legt man bei der
1) Dio XXXVI .54,2. — 2) Dio XXXVII .5,4.
3) Wenn der bei Dio XXXVI .54, 2 genannti' L. Fliutus der von Cicero im .1. -59
verteidigte L. Valerius Flaccus praet. 63 ist (Reinach, Mithridate Eupntar S. 394 Anni. 1).
so gewinnt die Annahme an Wahrscheinlichkeit, dass dann wie Q. Metellus Ccler,
so auch dessen Konsulatskollege L. Afranius im J. 63 die Prätur bekleidete.
4) Dio XXXVII 5, 2. — -5) Plut Pomj]. 34 a. E. — 6) Dio XXXVI 19. 1.
7) App. Mithr. 116: xul ifaot yiyea&ai ruXavra fti'pia xal (Sctxin-/J?.ic(. Aus dieser
Gesamtsumme der ausgezahlten Beträge lässt sich mit einiger Wahrscheinlichkeit
berechnen, wie stark das Heer des Pompeius am Schluss der Feldzüge gewesen ist.
16 000 Talente sind 96 Mill. Drachmen. Davon erhielten nach Plin. XXXVII 16 die
Legaten und Quästoren 25 Mill. Drachmen. So blieben zur Verteilung an die Soldaten,
Zenturionen und Kriegstribunen 71 Mill. Drachmen. Bei dem Truppengeschenk des
Tigranes im J. 66 erhielt der Zenturio das Zwanzigfache, der Kriegstribun das Hun-
dertzwanzigfache des Betrages, der auf den gemeinen Soldaten entfiel (Plut. Pomp.
33 = Strabo XI 14. 10 ; App. Mithr. 104 gibt abweichend den Anteil der Kriegstri-
bunen mit 10000 statt mit 6000 Drachmen an). War das Verhältnis im J. 62 das
gleiche und die Legion durch die Feldzüge auf zwei Drittel ihrer Normalstärke (6000:
Marquardt. Büm. Staatsverw. II - 335, 1) herabgesunken, so ergibt sich folgende Rech-
nung :
4000 legionarii = 4000 . 1500 = 6 000 000 Drachmen
60 centuriones = 60 . 1500 . 20 = 1 800 000
6 trib. mil. = 6 . 1500 . 120 — 1 080 000
1 Legion zu 40UU Mann = 8 880 000
8 Legionen zu 32000 Mann =71040 000
Das also war die Truppenmacht, die Pompeius heimführte. Dass die Legionen
nach den langen Feldzügen im Pontus und in Armenien, am Kaukasus und in Sy-
rien stark zusammengeschmolzen waren, versteht sich von selbst. Lukullus zählte
vor der Schlacht bei Tigrauokerta am 6. Okt. 69 in der Legion 4166 Mann (Plut.
Luadt. 27:24 Kohorten = 10000 Mann). So dürfte die Zahl 4000 nicht zu hoch
gegriffen sein, auch wenn man annimmt, dass zur Heimkehr und bei der Verteilung
sich alles wieder einfand, was noch am Leben war.
10
384
P. Grocbe,
Verteilung eine runde Summe zu'^runde, so dürfte der einzelne mit 4 Mill.
Sesterzen = 1 Mill. Drachmen bedacht worden sein, und nur fünf Namen
von minder bedeutenden Männern fehlten uns zu den 18 Legaten und 2
Quästoren, die wir kennen.
Demnach gibt folgende Aufstellung, soweit wir sie vervollständigen
können, das Verzeichnis der
Legati pro praetore des Pompeius
a) Im See r ä u h e r k r i e g e (67) :
1. Cn. Cornelius Lentulus Clodianus cos. 72. cens. 70 | ,- ,
Kl insulare
2. L. Gellius Poplicola cos. 72. cens. 70 |
3. L. Cornelius Siseima praet. 78 + 67
4. M. Terentius Varro, geh. 116 praet.?
5. M. Pupius Piso Frugi quaest. 8o praet. V cos 61 Prätorier
6. L. Manlius Torcjuatus cos. 65
7. Ti. Claudius Xero praet. V
8. Q. Caecilius Metellus Nejios
tr. pl. 62 praet. 60 cos. 57
9. Cn. Cornelius Leutulus Marcel-
linus quaest. 74 praet. ? cos. 56
10. P. Atilius Quästorier
11. L. LoUius
12. L. Octavius + 53?
13. M, Pomponius
14. A. Plautius tr. pl. 56 aed. cur. 54 praet. 51
Dazu kommen
b) Im M i t h r i d a t i s c h e n Kriege (66— 64) :
15. A. Gabinius tr. pl. 67 ]iraet. 61 cos. 58
16. Q. Caecilius Metellus Celer praet. 63 cos. 60
17. L. Afranitis praet. 63 cos. 60
18. L. \'alerius Flaccus praet. 63
19. Servilius praef. class.
c) Die beiden Quästoren:
20. M. Aemilius Scaunis quaest. 64 praet. 56
21. P. Plautius Hypsaeus quaest. 64
Tribuuizier
(iuästurier
3. Der Kriegsplan des Pompeius.
Mit der Verteilung der Steitkräfte im Seeräuberkriege hat seit Dru-
mann niemand, soviel mir bekannt, sich genauer befasst. Hat schon die
Untersuchung über die gesetzlichen Bestimmungen der Lex Gabinia sowie
11
Zum Scr)-äi<h('fJn-i('(ic des Pompeiufs Magnun (67 v. Chr.). 385
(He Nachprüfuntr der Titel- und Naiiienfrage teils Berichtigungen teils Er-
gänzungen gebracht, so ist das in noch höherem Grade bei der Unter-
suchung ül)er die Kriegsgliederung der Fall. Drumann gibt die Vertei-
lung wie folgt ') :
„L. Gellius Po])licola kreuzte an der Küste von Etrurien und in
„einiger Entfernung, ebenfalls im Westen von Italien, Cn. Lentulus Clo-
„dianus. Plotius stand in den südlichen Gewässern des ionischen Meeres.
, Weiter hinab bis Sizilien M. Terentins Varro. M. Pomponius bei Ligu-
„rien und Gallien. Tiberins Nero vor der Meerenge von Spanien, folglich
„auf dem äussersten Punkte im Westen. Manlius Torquatus bei den
.Balearischen Inseln. Lentulus Marcellinus östlicher, zwischen der Pro-
„vinz Afrika und Korsika. In derselben Gegend, aber von ihm getrennt.
.P. Atilius. L. Cornelius Sisenna an den westlichen Küsten des ägäischen
, Meeres. An den östlichen Küsten bis zum Hellespont L. LoUius. Piso
,bei Mysien und Bitliynien in der Propontis bis zum thrazischen Bospo-
,rus, um den Eingang in das schwarze Meer zu sperren. Q. Metellus
„Nepos endlich an der Südküste von Vorderasien bis Pliünizien. "
In dieser Aufstellung sind nicht weniger als vier Stationen falsch und
zwei ungenau angegeben; falsch die des Lentulus Clodianus, Plautius,
Varro und Marcellinus, ungenau die des Gellius und Atilius.
Für die Kenntnis des Verteilungsplanes sind in erster Linie die Be-
richte der Alten massgebend. Dazu treten ergänzend strategische und ad-
ni inistrative Gesichtspunkte.
An Berichten aus dem Altertum haben wir zwei, den des App. Mithr. 95
und den des Flor. I 41. 9 — 10. Den Vorzug verdient Appian, doch so, dass
Florus daneben nicht unberücksichtigt bleiben darf.
Von den beiden Konsularen L. Gellius und Cn. Lentulus Clodianus
sagt Appian. sie hätten ihre Stellung jieqI avTijv 'IraXiar gehabt. Kann
das lieissen: „an der Küste von Etrurien imd im Westen von Italien?"
Florus schweigt von Lentulus Clodianus: von Gellius sagt er: Titsco muri
/»iposifiis. Diese Angabe in Verbindung mit dem negl 'Tiakiav des Ap-
pian kann nur bedeuten, dass Gellius und Lentulus die beiden Meere
Italiens bewachten, das mare inferum oder Tnscum und das niarc siipennii
oder Adriuticuin. Wo bleibt in der Aufstellung Drumanns das adriatische
Meer, seit alten Zeiten ein Hauptschlupfwinkel der Seeräuber? Als Stütz-
punkte mögen im tyrrhenischen Meere Ostia oder Misenum. im adriati-
schen Ankona oder Ariminum gedient haben (s. unten S. 388).
Von Plautius und Varro sagt Appian: Sty.E?.iav öi y.al töv 'lüviov
i(pvXaaaov airco IlXömög je BÜQQoyv -) y.al TsgevTiog Büqqwv fiixQ'
1) Der folgende Abschnitt ist wörtlich aus Drumann, Gesch. Koma IV 408, über-
nommen. Fortgelassen ist, was mit dem Verteilungsplan nicht unmittelbar in Zu-
sammenhang steht und was in dem Abschnitt über die Legaten bereits berichtigt ist.
2) Über den Namen s. oben S. 381.
12
386 -P- Oroehe,
'AxaQvaviag. Florus: Plotiits Siciilo (mari imposUn.i) Hadriatimm
Varro Tercntlus (ohsedit bezw. ohserovit). Varro selbst, de rc rust. II
prooem. § 6, äussert sich folgendermassen : cum pimtko hello inlcr Deliini
et Skiliam Graeciae classihns pniecsseni. Plinius endlich, naf. hisf. III
100 — 101, berichtet, Varro habe wie schon vor ihm Köniji Pyrrhus. nun
classdms Powpei piimtko hello praeessd, die Meerenge zwischen Hjdriintuni
und ApoUonia. discrimen Jonii et Hadriatici maris. qua in Graeeiam hre-
vissiiinis Irtinsifiif: L (milia passumn) von (implius, überbrücken wol-
len, sei aber durch andere Sorgen an der Ausführung gehindert worden.
Dass dieser von vornherein aussichtslose Plan je ernstlich erwogen wurde,
ist undenkbar. Aber seine Erwähnung zeigt, dass die Meerenge zu Varros
Machtbereich gehörte. Hier sollte Varro den von Lentulus Clodianus im
adriatischen Meere aufgescheuchten Seeräubern den Weg verlegen. Von
dem Zusammenwirken der einzelnen Legaten hing der Erfolg ab. Der
Kriegsplan war so angelegt, dass die Legaten die Seeräuber einander in die
Arme treiben sollten (App. Mithv. 94 a. E.: 'iva eTev oi naviaxö-
&£!' avToTg änavTÖiinEC, re y.al rag ig äXh'ßovg öiaÖQOfiäg änoxkeiovTeg).
War das die Hauptaufgabe Varros, so besteht kein Zwiespalt zwi-
schen den Angaben des Appian und Florus. Varro hatte das adriatische
Meer zu sperren und die Westküste Griechenlands im ionischen Meere zu
bewachen. Seine Operationsbasis war Griechenland (Varro de re rust. II
prooem. § 6: cum Graeeiae chissthus pracessem), der Schauplatz
seiner Tätigkeit war das ionische Meer (Appian). Nach Westen schloss
an ihn A. Plautius sich an, dessen Stützpunkt Sizilien bildete (Florus: Si-
enlo mari impositufi). Ihm lag es ob, das frcfurii Siculinn. zu sperren.
Von Lentulus Marcellinus und P. Atilius sagt Appian, ihnen sei
Afrika, Sardinien und Korsika nebst den benachbarten Inseln übertragen
worden: ETiiaTijaev ^'^ißvy y.a'i 2aQÖövi y.ai Kvqi'oj, y.ai öaai nh]-
aiov vTiaoi. AevtPmv te MaQy.E/dlrov y.ai nÖR?^iov 'AtUiov. Florus: Ati-
lius Li(/HsticHm siiium (ohsedit) Lihyeiiiii Lentidus Marcellinus. So
besteht für Lentulus Marcellinus keine Meinungsverschiedenlieit. Er hatte
die Meerenge zwischen Sizilien und Afrika zu sperren. Seinen Stützpunkt
bildete die Provinz Afrika und das in jener Zeit von einem Quästor ver-
waltete Kyrene '), wo ihm aus Dankbarkeit ein Denkmal errichtet wurde
(Dittenberger, Sylt, inscr. Grace. 1 - 343). Die letztere Provinz war zu ab-
gelegen und zu unbedeutenil, um zu ihn-m Schutze einen eigenen Legaten
zu liestellen.
Den Machtbezirk des Atilius gibt Appian wiederum genauer an als
Florus. Ihm unterstand Sardinien und Korsika xai öaai jthjaiov rrjaoi.
So griif sein Wirkungskreis zwar auch hinüber nach dem Hgurischen
Meerbusen (Florus), aber hier in Konkurrenz mit M. Pomponius, der
äfiq,! liiv AiyvoTix/ji' te xai KE?.tiy.iiV i>dÄaaaai' (App. Mit/n: 9.j) kreuzte
1) Sali. hist. II 4:3 Mauieiibvechcr.
13
Zum Sreriiiiherlirici/e den Pompehi.i Magnus (dj v. Chr.). 387
nnfl seinen Stützpunkt im narbonensischen Gallien hatte, der künftigen Pro-
vinz des Konsuls C. l'iso (Dio X'XXV'I 37. 2). Das Ineinandergreifen der
einzelnen Bezirke an ihren Grenzen verliinderte um so wirksamer ein Ent-
schlüpfen der Seeräuber und findet sich nicht bloss an dieser Stelle.
Im Westen des Mittelineeres standen Ti. Claudius Nero, der Gross-
vater des Kaisers Tiberins, und L. Maniius Torquatus cos. 65. Sie stützten
sich auf die beiden spanischen Provinzen : Nero auf das jenseitige Si)anien
mit der Aufgabe, die Strasse von Gibraltar zu sperren (Florus: Gddifiniiini
frefton oJiscdii) ; Torcpiatus liei den Balearen (Florus : Baharkinn mare
ohsedif) auf das diesseitige (Appian: inEaT7}aEV 'Ißr/Qi^ fiev xal lalc
'Hgay-Äeioig aiijXaiQ Tißegior NeQOjra. y.ai Mä/Juov Togy.oväfov).
Am weitesten im Osten stand Q. Metellus Nepos cos. .")7. Er schützte
Avy.iav xal IlaiKfi'Ziai' y.ai KvnQov y.ai 0oiviy.T]v (Appian). Sein Be-
zirk umfasste natürlich auch das ägyptische Meer, welches Florus irrig
den Söhnen des Pompeius gibt. Die Basis seiner Unternehmungen bildete
aber die im .1. 102 eingerichtete Provinz Kilikien mit den Landscliaften
Lykien. Pamphyjien. Pisidien und Isaurien (Marquardt, Böni. Staat.sveriv.
I ^ 375. 379 — 382). Wenn Florus ihm ausserdem das ninir Arr/acmn et
Pontiruni zuweist, so hat er die Sprengel des Lollius. l'isu und Nepos
zusammengefasst. Wir wissen aus Appian, dass L. Lollius rag vij(joj'g
xal To AiyaToi' ä.iuv y.ai lov 'EAZt'jnjioPzov In' ixslvio zu bewachen hatte.
M. Pupius Piso diigegen Bid-vviav xal 0Qcixrjv xal rijv JjQonovTida xal
TÖ jov Uöi'TOV arüiia. Ihre Stützpunkte bildeten die Provinzen Asien und
Bitliynien. Piso sperrte den Bosporus. Lollius die Dardanellen.
Der dreizehnte und letzte Legat des Pompeius und zugleich der ein-
zige, der den Krieg nicht überlebte (Dio XXXVI 19.1). war der bekannte
Geschichtschreiber') L. Cornelius Sisenna. der Prätor des .1. 78'-). Ihm fiel
die Aufgabe zu. den Peioiionnes und die Ostküste Griechenlands bis hinauf
nach Mazedonien zu i)euaclien (Appian : nsZo7TÖi>i'r;(jov xal tijv 'ArTiy.ijv.
iTi ö' Evßoiav y.ai f)enaa/.iai' y.ul Maxedoviav xal Boioniav. Dio XXXVI
18, 1 : ö Tijg 'E/J.üßog üoyjor). Seine Oper.itionsbasis — die im .1. 146 einge-
richtete Provinz Mazedonien mit Griechenland (Marquardl. T!öi)i. StcKd.svenr.
I - 319 und 322) — musste er mit seinem Fachgenossen M. Terentins
Varro teilen (oben S. 386). Der Grund dieser Teilung ist leicht zu erkennen:
die vielfach gegliederte und langgestreckte Küste Grieclienlands vom akro-
keraunischen Vorgebirge um den Peloponnes herum bis zur Chalkidike
konnte nicht von einem Legaten bewacht werden. Wenn aber Sisennas
Machtbereich den Peloponnes einschloss (Appian), Varro dagegen nach
seinem eigenen Zeugnis inter Dcliim et Siciliam befehligte {de. re rusi. II
proncm. § 6), so werden wir darin wiederum ein Beispiel für das Über-
greifen der Grenzen zu erkennen haben, zwischen Varro und Plantius
1) Peter Eist. Hom. rel. I p. CCCXXTII u. CCCXXVII
2) Seiiatus consulttim de Axdepiude, CIIj I 203.
u
nofim'itOQ cjtiaTtiaev
f(fidaaao7'
388 P. flrnrhc,
(Sizilien) einerseits, Varro unrl Sisenna andererseits. Ganz so wie oben
S. 386 bei Pomponius und Atilius !
Schon bei der Erörterunof über die l'-) Bezirke hat sidi «^ezeiift, dass
der Verteilungsphin des Ponipeius nicht willkürlich neue Grenzen schuf,
sondern unter Berücksichtigung der strütegischen Interessen der vorhan-
denen Organisation des römischen Reiches sich an])asste. In nicht weniger
als acht Fällen gibt Appian ausdrückiicli die Provinz an, die dem betreffen-
den Legaten als Stutzpunkt diente!
1. \,jj . I citerior: L. Manlius Torquatus
2. j ' '^''' 1 ulteri.M-: Ti. Claudius Nero
3. Aißvi]: Cn. Lentulus Marcellinus
4. SaQÖöi'i xa'i Kvi)i'(o: P. Atilius
5. Siy.eXiav: A. Plautius
6. May.söoi'lar usw. : L. Cornelius Sisenna
7. Btd^rriar: M. Pupius Piso
8. AvyJai' y.ai TTa/i(pvZiai': Q. MeteUus Nepos.
In drei weiteren Fällen darf man teils aus der Stellung (bei Lollius),
teils aus Dio XXXVI 37, 2^) und Varro <ir rr nisf. II pruoaii. ^ 6 -) auf die
zugehörigen Provinzen schliessen :
9. Asien : L. Lollius
10. Gallia Narbonensis: M. Pomponius
11. Achaia: M. Terentius Varro.
Von den Provinzen des römischen Ueiches bleibt also nur Gallia
cisalpina ülirig. wenn man von Ulyricnm und Kyrene absieht. Letztere
Provinz wurde in jener Zeit von einem Quästor verwaltet (Sallnst. hisi.
II 43 Maurenbrecher), war aber zu abgelegen und zu unbedeuteml, um zu
ihrem Schutze einen eigenen Legaten zu bestellen, weshalb Pompeius sie
dem Legaten für Afi-ika mit übertrug. Illyricum wurde zwar im J. 167
eingerichtet. Ein Beweis für die Existenz der Provinz lässt sich aber erst
für die letzten Zeiten der Republik geben: sie ward im .1. 59 zusammen
mit Gallien Caesar auf 5 .lahre verliehen und tritt erst unter Vatinius in
den Jahren 45 und 44 als selbständiger Verwaltungsbezirk auf (Marquardt,
llöm. Stantsrenc. I - 298). Daher muss die Frage offen bleiben, ob Cn.
Lentulus Clodianus, der Beherrscher des adriatischen Meeres, seine Ope-
rationsbasis in Illyricum, in Gallia cisalpina oder in Italien hatte, wo An-
kona und Ariminum als Flottenstützpunkte geeignet waren (Hülsen bei
Pauly-Wissowa BEI 2114. II 828). Für die letztere Annahme spricht der
Bericht des Appian und die Analogie mit L. Gellins. Diesem stand als
1) Tov niaiovoq fiij iTctzpeipavTog Toig v7in()xoig xaraXöyovc iv r;/ raXazlit xy Nap-
ßiovrjn'ia, ijq i/Q^f, noiTjoaa^ai, wobei der Ausdruck toTq vnäpyoig nicht recht vorstilnd-
lich ist, da nach dem Zeugnis des Appian und Florus nur M. Pomponius in jener
Gegend beschäftigt war.
2) Cum 2}iTatico hello Graecine clasifibus pmeesscin.
15
P. Groebe, Klio, Bd. X Heft 3 S. 374—389.
Zum Seeräi(hctJcriff/e des rompcius Magnus (G7 v. Chr.). 389
Kiisteriijebiet; im tvivhcnisi-hen Meere nur Italien zur Verfilmung, welches
damals im Westen bis zum Varus reichte, d. h. bis zur Grenze des narbo-
nensisehen Galliens (Murquardt, Böm. Staatsverw. I ^ 219). Und Appian
sagt von beiden Legaten, sie hätten ttsq! aizijv 'IjaXiai' ihre Stellung
gehabt.
Für Gellius kommt als Flottenstützpunkt im tyrrhenischen Meere
wohl am ehesten Ostia und nächstdem Misennm in Frage (Cic. de. imp.
Cn. Pomp. 33), das später von Augustus ausgebaut und mit Ravenna zur
Hauptstation der römisciien Flotte bestimmt wurde (Suet. At((j. 49. Mar-
quardt, Rüm. Staaisvcriv. II - 501).
So hat sich gezeigt, dass Pompeius den beiden rangältesten Legaten,
den Konsularen Lentulus und Gellius. die Bewachung Italiens anvertraute,
die übrigen 11 Legaten des Frontdienstes aber auf die Provinzen des
Keiches verteilte. Diese an sieh verständliche Tatsache wird durch zwei
Bestimmungen der Lex Gabinia bestätigt. Erstens durch das Pompeius
verliehene Recht, die öffentlichen Kassen in den Provinzen in Anspruch
zu nehmen, und zweitens durch die Befugnis zur Aushebung. Die prak-
tische Durchführung dieser Rechte ging nur dann glatt imd rasch von
statten, wenn die Gliederung des Pompeius den vorhandenen Organisationen
sich anpasste.
Das Ergebnis der vorangehenden Untersuchung ülier den Seeräuber-
krieg zeigt die beigegebene Karte.
Berlin.
Geschiclite X 3.
16
390
IVlitteiliiiigen und Nachrichten.
Aus der Argolis.
Von ^^ alter Müller').
Von einer Bereisung der Argolis, die Dr. Frickenhaus und ich zwecks Aufnahme
und Neubearbeitung aller noch über der Erde stehenden antiken Denkmäler planen,
ist der erste Teil im Herbst 1909 ausgeführt worden. Wie sich das Landschaftsbild
des bisher erforschten Teils der Argolis in der mj'kenischen und geometrischen Pe-
riode darstellt, sei hier kurz angedeutet. Ueber die neolithische und frühraykenische
Zeit sind wir bisher ungenügend unterrichtet, nur das lässt sich nach den Tiefgra-
bungen in Tiryns sagen, dass wir mit den ältesten Schichten nicht in die Zeiten zu-
rückkommen, die neuerdings in Thessalien und Böotien aufgedeckt sind. Die älteste,
greifbare Ansiedelung ist die kleine ummauerte Stadt auf der Aspis in Argos; eine
Siedelung aus gleicher Zeit (1. mittelminoische Periode) lässt sich mit Hilfe der Ke-
ramik auf einem kleinen Hügel am Meer bei L e r n a feststellen. Wirklich plastisch
wird das Bild erst in spätmykenischer Zeit. Sie zeigt uns das Herz der Landschaft,
die Ebene von Argos, rings von einem Kranz grösserer und kleinerer Burgen um-
geben. Zu oberst Mykenae, die Herrin der Ebene und die einzige Großstadt dieser
Zeit. Dann der kleine, wahrscheinlich P r o s y m n a zu benennende Herrensitz an
Stelle des späteren Heraion von Argos. Darauf das hohe Midea, das aus ver-
schiedenen Gründen zu den ältesten argivischen Burgen gehört, und Tiryns mit
seiner, wie die letzten Grabungen zeigen, recht ausgedehnten Unterstadt. Endlich
Nauplia, der für die Ebene unentbehrliche Hafen. Gegenüber auf der West-
seite Argos. Hier muss, da die Larissa wegen ihrer Höhe ausgeschlossen ist, die
Burg auf der Aspis angesetzt werden, trotzdem nur wenige keramische Spuren sich
dort gefunden haben. Die mykenischen Reste sind der ständigen späteren Bebauung
zum Opfer gefallen. Um den Hügel herum, unter dem heutigen Argos, lag die Un-
terstadt. Weiter kommen als mykeuische Ansiedelungen noch hinzu L e r n a und
L y r k e i a : das erstere auf dem erwähnten Hügel und wahrscheinlich dem rück-
wärtigen Pontinos, das letztere auf einem Hügel im unteren Inachostal, beim
heutigen Skala. Zwischen diesen Herrensitzen lagen natürlich wie heute Dörfer,
ohne Namen, eines z. B. beim jetzigen Phichtia. Nördlich dieser Ebene können wir
eine Siedelung dieser Zeit bisher nur im Tal von Nemea feststellen, auf einem Hügel
westlich vom Zeustempel.
Der gebirgigen östlichen Halbinsel fehlen die Ebenen, an ihre Stelle tritt die
zerrissene Küste mit ihren vorzüglichen Häfen. Damit ändert sich auch der Typus
der Siedelungen : drüben waren es massig hohe Felsenhügel mit möglichst viel Land
zu ihren Füssen für Acker und Unterstadt. Hier tritt sozusagen das Meer an die
Stelle des Ackers ; da man aber auch auf die wohlgeschützten Akropolen nicht ver-
zichten will, so entstehen die Ansiedelungen auf den felsigen, ins Meer vorspringen-
den Landzungen, deren Hauptbeispiele Nauplia, Asine, Hermione und Epidauros
sind. In Nauplia kann trotz des Fehlens aller Reste nach dem eben Gesagten
die mykeuische Stadt nur auf der Landzunge gelegen haben. Die weite Entfernung
der Nekropole erklärt sich daraus, dass erst dort, nordöstlich vom Palamidi der für
die Gräber nötige weiche Kalk ansteht. Es folgt südöstlich das feste Asine. Noch
weiter östlich die Strandebene von Kandia mit einem landeinwärts gelegenen kleinen
1) Nach einem in der Berliner Archäologischen Gesellschaft (Sitzung vom 7. Juni)
gehaltenen Vortrage.
3Ii/tei/uii(/en und Nachrirlifen. 391
Htrronsit/. ohne Namen nach Art der Burgen in der grossen Ebene, lu Epidauros
und H e r m i o n lassen sich nur die Nekropolen nachweisen ; die Städte haben wir
in beiden Fällen auf den Halbinseln zu suchen. Auch die grossen, z. T. fruchtbaren
Inseln blieben nicht unbesetzt: in Hydra liegt der mykenische Burghügel west-
lich der heutigen Hauptstadt, in Methana ist es die gleichnamige Akropolis der
späteren Stadt, in Porös vorläufig nur eine kleine Siedelung an Stelle des spä-
teren Poseidontempels.
Dieser üeberblick zeigt, wie dicht die Besiedelung ist und wie sie fast alle Ebenen
und Häfen schon besetzt hat; vor allem, wie die wenigen grösseren Städte histori-
scher Zeit bis in die mykenische zurückgehen. Nur wenige kommen später hinzu;
manche gehen in der Folgezeit zu Grunde.
Das griechische Mittelalter hat nur geringe Reste und dementsprechendc ßeob-
achtungsmöglichkeiten hinterlassen, lässt aber das Eine klar erkennen: die Haupt-
sitze halten sich. Im Gegensatz dazu stehen z. B. Kreta und Rhodos, wo die
zuwandernden Derer Stadtverlegungen vornehmen ; an Stelle der offenen mykeni-
schen Städte am Meer treten mehr landeinwärts gelegene, ummauerte Felshüge),
sei es aus strategischen Gründen, sei es dass diese Siedelungsweise die ihnen ge-
wohnte war. In der Argolis dagegen wohnen die neuen Stämme mit den Achäern
in denselben Städten weiter, was für friedliche Auseinandersetzung spricht. Aus-
nahme scheint nur Mykenae zu machen, wo der Palast niedergebrannt wird —
vielleicht war in der Hauptstadt der Widerstand am stärksten. Aber die Besiede-
lung an sich geht weiter, ebenso wie in Prosymna und Tiryns ; Midea scheint ver-
lassen. In Argos wird jetzt die Larissa besetzt wahrscheinlich aus dem Bedürfnis
nach vermehrter Sicherheit. Weiterbewohnt wird auch Asine, Epidauros und die
Burg von Kandia. Neu entsteht Troizen ; in mykenischer Zeit war die reiche Ebene
dort freigeblieben. Einen weiteren Hinweis auf allmähligen. friedlichen Uebergang
gibt die Vasenmalerei. Nirgends ein Bruch. Schritt für Schritt lässt sich jetzt
(Tiryns) der Uebergang vom mykenischen in einen lokalgeometrischen Stil verfolgen,
an den sich weiterhin der protokorinthische und korinthische anschliessen.
Der Untergang der mykenischen Paläste steht uns zeitlich nur in Mykenae selbst
vor Augen, für Prosymna und Tiryns geben uns den terminus ante quem die an
ihrer Stelle entstandenen Heiligtümer. Hier das Heraion von Argos um die Wende
des 8. Jahrhunderts, hier das Heraion von Tiryns, ruud .50 Jahre später gegründet.
(Näheres s. Athen. Mitteilungen 1910 Heft 3.)
Didymos zum Jahre 344/3.
Von C. F. Lehmann-Haupt.
Die auf den Perserkönig bezüglichen Worte der pseudodemosthenischen , in
Wahrheit von Anaximenes von Lampsakos herrührenden ■), vierten Philippika (Dem.
X 34) . . og xal tcqötsqov ovviJttjvtoQiycüOi za. zT/g nöf.iwg 7i()äy/xaTa xal vvv inrjy^U.ero —
f ( (S £ /i }j s 6 s y f o f^' V ß c T g « A A' an i^itjtp 11,10 9-f , ov r « d' ixtlvov y' cti'z la —
. . kommentiei't Didymos (VIII, 7 ff.): n^o zoivvv hiav nevzi zovöe, zov <t>iXlmiov inl uq-
yovtog Avxlaxov (344/343) ^ AiHjvaCf tkqI fiQijftjS ntßipavzog, ßaaü.soig nQtaßitg a v ii-
npoa/jxavxo ot ' Al^tjvaioi, ri?.?M vniQomixmxfQov rj iygr/v öteiJy&rjoav aizolg. iiQtj-
vti'iiv yäp Tigog ' Auxaqip^tjv tnv fiij SJil zag ' ElhiviSag i'iji nöf.HC. r'uprjyoivzai zavzu.
\Av6QOzitov ug xal z[6z' finc, xa'i Wva^iii^tti'rig-).
1) Siehe P. Wendland: Die Schriftstellerei des Anaximenes von Lamjysakos. Hermes
39, 1904 S. 418 ff., vgl. „Anaximenes von Lampsakos. Studien zur älteren Geschichte
der Rhetorik" 1905.
2) Dazu dann Weiteres aus Philochoros.
26*
2
392 Mitti'/Iiiiiijcn und Nachrichten.
Hier hat Wendland') unter Ed. Meyer Beistinimung -) vorgesehlagen oi^fin^oaii-
xarTO zu ändern in oi' nQnai)xuvzo, m. E. mit Unrecht.
Ein Zwang zur Aenderung liegt nicht vor : Objekt zu d ftt/ iSiyiolf und änfifiij-
iflL,fa9e in der 4. Philippika sind die Vorschläge des Perserkönigs, nicht die Ge-
sandten. Das Fehlen einer konzessiven auf das f'O.'/.n hinweisenden Partikel") vor
Ol 'Altijvaioi in Didymos' Worten ist zwar auttällig. aber nicht unmöglich: die Ein-
schränkung liegt bereits in dem avv in ov^iHQÖatjxavTO, das nach der Auffassung
des Androtion und des Anaximenes von Lampsakos die Gesandten des Perserkönigs
in die zweite Linie hinter die Gesandten Philipps rückt.
Für den an sich vertretbaren und daher nicht anzufechtenden Wortlaut ergibt sich
so auch ein vortrefflicher Sinn : Artaserxes Ochos stand, nachdem er den ägyptischen
Aufstand niedergeschlagen, im Begriff, sich gegen die übrigen Aufrührer und die,
die ihnen den Rücken gestärkt hatten, zu wenden. Zu letzteren gehörte Philipp, der
Hermias von Atarueus unterstützte, oder — falls dieser schon gefangen gesetzt war ')
— unterstützt hatte.
Jedenfalls bestand zwischen Philipp und dem Grosskönig ein gespanntes Ver-
hältnis, das leicht zum Kriege fühi'sn konnte. Für beide Teile ein wünschenswerter
Bundesgenosse, wurde Athen von beiden umworben.
Die Gefährdung des Friedens war der Grund für Phüipps Gesandtschaft: 4>i}.in-
1) Hermes a. a. 0. S. 419 Anm. 1. — 2) Isohrates' zweiter Brief an Philipp und Devio-
ulltenes' zweite Philippika. Sitzungsher. Berl. AI: d. W. 1909 S. 758 ff. S. dortselbst S. 777
Anm. 1 : „So emendiert Wendland richtig für das überlieferte ov^nQoaijxnvio."
3) Für ein .17 ^= ,uev zwischen 7i()iaß[ft]i und avftUQoa- oder über der Zeile ist
nach dem Lichtdruck des Pap3'rus nicht Raum noch Spur zu entdecken. Das Gleiche
gut nach W. Schubarts eigener freundlichen Mitteilung für das Original. Dagegen
bedarf an einer anderen nicht bedeutungslosen Stelle die von den Herausgebern ge-
botene Lesung einer Verbesserung. Nach dieser (Did. 12, 64) soll Philipps zweite
im lllyrierfeldzug erhaltene Verwundung den Unterschenkel KN!^ HMH)N betroffen
haben, während nach der Ki-anzrede (Dem. Xll 67 t/)v xi.siv xuxfayöia) und den Scho-
ben dazu (ziiv <Js xi.tlv iv //./up/oic), ein Bruch bezw. eine Verwundung des Schlüssel-
beins vorlag. Von K. Fuhr daraufhingewiesen, dass sowohl Crönert, Hh. Mua. 62 (1907)
S. 387 wie Foueart (Etiides sur Didi/mos) als Lesung des Papyrus an dieser Stelle
KAIN statt Kyy erkannt und befürwortet hatten und dass das auch nach dem
der grossen Berliner Ausgabe beigegebenen Lichtdruck dieser Kolumne zutreffe, rich-
tete ich, zunächst ohne Hinweis auf die oben augeführten Ansichten, die Aufrage
an Sehn hart, ob er die Lesung KN{HMH)N für die allein vertretbare oder ob
er als zweiten Buchstaben hinter K ein A für möglich hielte. Sie wurde dahin be-
antwortet, dass er nunmehr KAIN als die allein mögliche Lesung an-
sah und die bisherige Ä'iViV als irrig verwarf. Bei eigener Prüfung des Lichtdruckes
auch in der Gesamtausgabe konnte ich das nur bestätigt finden : in der Tat steht
KAIS da, das / ist aber so nah an das A herangeschrieben, dass ^11 von A" kaum
unterschieden werden kann. Damit erledigt sich die Discrepanz zwischen Demosthenes
und Didj-mos. Auch der letztere gedenkt des Schlüsselbeins [xf.Tv für x?.&ii). und wir
sind der Notwendigkeit einer Entscheidung überhoben, die Ed. Meyer a. a. 0. S. 758
zu Gunsten der ,.auf sorgfältiger Quelleubenützung beruhenden Angaben des Didymos",
gegen Demosthenes, ,der an dieser Stelle von der Energie und dem Ehrgeiz Philipps
ein möglichst eindrucksvolles Bild zeichnen will und dem es auf geschichtliche Kor-
rektheit der Einzelheiten dabei gar nicht ankommt", treffen zu müssen geglaubt hatte.
4) Letzteres nimmt Didymos (29 ff.) an. ersteres wird das Richtigere sein. s. Ed.
Meyer a. a. 0. S. 777 Anm. 2. Vgl. hierzu und zu dem Gegensatz zwischen Philipp
und Persien überhaupt, F. Stähelin, Klio V (1905) 144 f.
M/tlciliiuf/cii kikI ytirliriilitm. 393
nov nn/i tioi/ti/i; ;1i7(i,"((1T(i,' lu'isst es tlcslialli bui Did_yiiius, wo iiiclil mit Ivl. Mt'.vur ') ;if(jj
z>)<; K'()f/>7/; iils (las im (Jrun<K' Hichti>it'i\; zu bczeiehiieii ist. Denn es handelte sicli um
Kriei? oder Frieden im a 1 1 <; e m e i n e u, nicht um den philokniteisehen Frieden
als solehen. Vielmehr bekundete Philipi), um die Kriegsgefahr abzuwenden, seine
Bereitwilligkeit im Texte des philokrateischen Friedens Aenderungen eintreten zu
lassen, also im Grunde genommen einen neuen Frieden auf veränderter Basis, wenn
auch in Anlehnung an die Bedingungen des bis dahin gültigen, zu st-hliessen. Erst
aus der Bedrohlichkeit der Sachlage erklärt sich dieses, keineswegs als ein spontanes
F/iitgegenkommeu zu deutende, weitgehende Anerbieten Philipps. Was der Perser-
könig anbot, wissen wir nicht, da dessen Vorschläge abgelehnt wurden.
Die Partei, die in Philipp den Retter und Einiger Griechenlands erblickte (die um
isokrates, Phokioii und Aischines, soweit er seiner innersten Ueberzeugung folgte), war
für die Annahme von Philipps Vorschlägen. Die demosthetiische dagegen, die in
di?m Makcdonenkönig den Beherrscher von Barbaren ''), den Feind der Selbständig-
keit Athens und Griechenlands sah, war auf den Perserkönig, der längst aufgehört
hatte, lediglich als Nationalfeind zu gelten und dessen Hilfe man, wie mit Hecht be-
tont wurde, schon früher (vgl. bes Konon^)) in Anspruch genommen hatte, angewie-
sen. Die erstere, für die u. a. Androtion — auch persönlich Demosthenes' Gegner — ,
auf dessen Bericht in erster Linie Didymos fusst, das Wort ergritt*), siegte: Phi-
lipps Vorschläge wurden angenommen, die des Perserkönigs abgewiesen. In dem
0 vfi nyooiixavio, das den Standpunkt der damals siegreichen Partei und ihres Wort-
führers Androtion nachklingen lässt, liegt, wie bereits angedeutet, eine besonders
feine Nuance. Dass nunmehr noch in derselben Sitzung die demosthenische Partei
den Antrag auf eine möglichst radikale Aenderung des philokrateischen Friedeninstru-
ments") durchzudrücken suchte, war begreiflich, wenn auch nicht allzuklng, — wie
denn überhaupt auf der demosthenischen Seite die Liebe zum engeren Vaterland, bei
der Gegenpartei der politische Weitblick überwogt).
Didymos' Worte, so wie sie dastehen, lassen nicht bloss den Gang der Dinge
klarer erscheinen. Es gibt auch schwerlich eine andere Stelle, die sowohl die
Schwierigkeiten, in die Athen und Griechenland, durch die Notwendigkeit, ausser
mit dem Perserkönig auch noch mit der neuen makedonischen Grossmacht zu rechnen,
wie zugleich die — neuerdings so vielfach zu Ungunsten des demosthenischen Staud-
punktes verkannte — Berechtigung der Anschauungen der einen wie
der anderen Partei, so prägnant ins Licht stellte, wie der Bericht des Didy-
mos über die früh im Jahre 343 gleichzeitig vor das athenische Volk gelassenen
Gesandten Makedoniens und Persions.
1) A. a. 0. S. 777.
2) Zur Nationalität der Makedonen s. meine Andeutungen Klio V (1905), S. 134
ni. Anm. 4. Näheres hierzu, wie zur Beurteilung Philipps und seiner Gegner in
meiner im Druck befindlichen Griechischen Geschichte hii zur Schlacht bei Chnironeia
in Bd. TU der von A. Gercke und E. Norden herausgegebenen Einleitung in die Alter-
tumswissenschaft. — 3) Auf ihn weist auch Didymos Col. VII, Ol ausdrücklich hin.
4) ' AvdpOTiwr vq xul r[öx' ehi-] s. im Text S. 391. Vgl. E. Meyer a. a. 0. S. 778.
5) Autrag des Hegesippos ixuitQovi; t/jiv a e/ovaiv — von den Kontrahenten
des philokrateischen Friedens gesagt — sollte verändert werden in i/eif za tavtCitv.
Rede (d. h. Broschüre) über Halonnesos (Verf.: Hegesippos unter Mitwirkung des
Demosthenes, Ed. Meyer a. a. 0. S. 776 Anm. 1), 18 f.
6)2Auch den Gegnern des Jeremias, die für den Kampf bis aufs Messer gegen
das Chaldäerreich waren und die das von der Einsicht in die bittere Notwendig-
keit diktierte Verhalten des Propheten als verräterisch hinstellten, wird man, was
ihre Gesinnung und ihre Vaterlandsliebe anlangt, seine Sympathie nicht versagen.
394 MittciUmgcH und Nachrichten.
Sueton und das Monumentum Ancyranum.
Von Georg Sijrwart.
Dass Sueton in seiner Lebensbeschreibung des Augustus die res gestae tliri Aii-
gusli benützt hat, ist bekannt'). Sehr hübsch zeigt diese Abhängigkeit Suot. Aur).
22 bis oruiis ingressus est urhem, post Philippense et rursus post Siculum bellum, cii-
ritlis triumphos Iris egit, Delmaticum, Äctiacum, Alexandrinum, continiio triduo omnes
im Vergleich mit Mon. Ancyr. 1, 21 [bis] ovdns trtumpha [vi, tris egi c\urulis trium-
phos. Das Adjektivum curulis kommt nämlich in Verbindung mit triumphus in der
ganzen Latinität, soweit sie am Thesaurus linguae latiniie verzettelt und exzerpiert
ist, nur an diesen beiden Stellen vor -). Damit dürfte mit einer Strenge, wie sie
bei Quellenuntersuchungen selten möglich ist, bewiesen sein, dass Sueton bei Ab-
fassung seiner Vita die Schrift des Augustus, wenn nicht vor Augen, so doch dem
Wortlaute nach im Gedächtnis hatte.
Gestützt wird dieses Resultat auch durch andere Erwägungen. Nur an diesen
beiden Stellen werden die zwei Ovationen und die drei Triumphe des Augustus zu-
sammengestellt. Die andern Schriftsteller, die von den Ovationen und Triumphen
des Augustus reden ^), erwähnen sie gesondert. Eben deshalb lag es für .\ugustus
und Sueton nahe, die Triumphe von den Ovationen durch das Beiwort curulis zu
unterscheiden. Jedoch bemerkt Fürst') mit Recht: , Beachtenswert ist hier, dass
Sueton , dem es sonst nicht um Genauigkeit bei staatsrechtlichen Fragen zu tun
ist, die Scheidung der Triumphe in der gleichen Weise vornimmt, wie Augustus'.
Wir können hinzufügen, dass Sueton um so weniger Anlass hatte, das unterschei-
dende Beiwort curulis zu gebrauchen, als er das triumphavi des Augustus durch in-
gressus est urbem ersetzt. Augustus dagegen musste durch das im letzten Satze an-
gedeutete Motiv zu seiner Ausdrucksweise geführt werden, denn seinen Stil be-
herrschte das Streben, sensuvi animi quam apertissime exprimere^).
Zum Sprachgebrauch des Tacitus.
Während der Sitz der römischen Magistrate sonst immer sella curulis, zu-
weilen auch bloss curulis genannt wird, nennt ihn Tacitus stets sedes curulis (Ann.
2,83. 15, 29) neben curulis {Hist. 2, 59. Ann. 1. 75; s. Thes. ling. tat. IV p. 1.543, 44 und
1545, 21). Andere Schriftsteller kennen sedes curulLs nicht. Wir sehen hier an einem
markanten Beispiel die bekannte Abneigung des Tacitus gegen technische Ausdrücke.
München. Georg Sigwart.
Zu Sarapis.
In meinem Artikel .Sarapis- {Roschers Lcvikon der Mijthuhigic Bd. IV Lieferung 61)
lese man Sp. 357 Abs. 1 ") : ,Die babylonischen Götter waren anthropomorph dargestellt,
sie haben aber auch tiergestaltige Erscheinungsformen und Begleiter, und gerade
„ein Meer-Ungeheuer, eine Form des Gottes Ea' {Z,aÄHii< tamdi su[t\ (ilu)
Ha) kennen wir aus bildlicher Darstellung wie aus keiünschriftlichen Schilderungen.
(Bezold, Zeitschr. f. Assyr. 9. 114, 405. Puchstein ebenda 410, Thompson Cunciform
1) S. die Literatur in Tb. Opitz' Bericht über Sueton, Bursians Jahresbericht
Bd. 134. 1907. IL S. 237—270.
2) Thes. ling. lat. IV p. 1544, 80. — 3) S. Mommsens Kommentar zu der Stelle.
4) Suetons Verhältnis zu der Denkschrift des Augustus. Diss. Ansbach 1904 S. 10.
5) Suet. Aug. 86, 1.
6) Vgl. schon die Berichtigung auf dem Umschlag der 62. Lieferung.
Mitteihmgen und Nachnchten. 395
Texts in the nrili.^li Museum XVII 42 ff. ') und The dernls and evil spirits of Bahtj-
Innia vol. II p. 14X) und als ein auch doppelköpfig erscheinendes Wesen-) etc.).'
Hesonders auf den Grenzsteinen erscheint dagegen als Tier des Fla ein antilopen-
artiges Tier mit fischartigem Unterleib, Fischschwanz neben dem Symbol des Ea,
,dem Widderkopf auf einer Stange, die aus einem Gestell hervorragt").
Sp. 361 hatte ich auf das babylonische Element in den Inschriften des von
Wünsch veröffentlichten pergamenischen Zaubertisches aufmerksam gemacht. ,Dic
Inschrift des Zaubertisches beginnt: AovlovtfiQtuQxa^. Es ist bisher unbemerkt ge-
blieben, dass hier rein babylonisches Sprachgut vorliegt. Lü ist die ba-
bylonische Prekativpartikel, die dem Verbum vorangesetzt virird. Lü sarliat = .tov
Znpxnz heisst: .sie möge gerufen werden' oder , rufen', 3 pas. fem. Pcrmansiv des ein-
fachen Verbalstammes von ^nrüMi ms .rufen, schreien', der passendste Anfang für
einen Zauberspruch. Ebenda wird das von Wünsch als Parallele angeführte i.ovXovXov
ßetQ&ri(iftrt(i babylonischen lü bitrnr entsprechen {woraus mit Metathese [vgl. Z. f. Axs.
14, Sp. 361 ff.] und mit Verdunkelung des Vokals hatrar) .er, es möge erglänzen, er-
scheinen', 3 pers. masc. des Iftealstammes von baräru 'hell sein, hell werden'." Dazu
bemerkt mir H. Zimmern, dem ich auch die berichtigenden Hinweise zu Sp. .3.57
verdanke: .das lov 'C.ni>xuT möchte ich lieber mit Metathese, wie Sie sie im anderen
Falle annehmen, als = lü -akral fassen: ,sie sei genannt, beschworen'", von zühäru
"i2i .nennen'. C. F. L.H.
Neuerscheinungen.
Das .Tabr 1909 und die erste Hillfte von 1910 liaben eine ganze Reihe von höchst
bemerkenswerten Neuei-scheinungen auf dem Gebiet der alten Geschichte gebracht:
Von KnhvicMung und Anfgahen der alten Geschichte handelt die Rektoratsrede
von K. J. N e u ni a n n , die vor allem die EnturicMuttg unserer Disziplin zu licht-
voller Darstellung bringt, während die Aufgahen zu kurz geraten sind.
Von der Einleitung in die Alletiumsivissenschoft herausgeg. von A. G e r c k e und
E. Norden i.st soeben Bd. II erschienen. Der dritte Band, der die alte Geschichte
nebst Hilfsdisziplinen enthalten wird, ist im Druck.
In Ullsteins Weltgeschichte herausgegeben von Pflugk-Harttung folgt in
Band I auf einen gutgeschriebenen Abschnitt von M. H o e r n e s , Die Anfänge
menschlicher Kultur, sofort die griechisch-römische Geschichte, dargestellt von .1. Be-
loc h . K. ,J. N e u m a n n , R. P ö h 1 m a n n , während der alte Orient aus der Feder
von C. B e z o 1 d erst im Band III unmittelbar vor dem Islam von sei)ien Anfängen
bis zur Gegemeart (C. Brockelmann) und die Eeiche der Indogermanen iv Asien,
darunter das persische Reich (von R. S t ü b e), in demselben Band sogar nach dem
Islam behandelt werden. So verfehlt diese Stoffanordnung ist. so Tüchtiges steckt
in den einzelnen Beiträgen.
Zu Pöhlmanns Behandlung der Kaiserzeit bei Pflugk-Harttung tritt seit dem
vorigen Jahr A. von Domaszewskis zweibändiges Werk Geschichte der römi-
schen Kaiser, das ebenfalls für ein grösseres Publikum bestimmt ist und durch die
Geschlossenheit der Auffassung imponiert.
1) Es werden in dem betreffenden Keilschrifttext {Cuneiform Texts a. a. 0. pl. 42,
15/2.5; pl. 43 f., 63/74) zwei verschiedene solche .Meer-Ungeheuer" als , Formen des
Ea' geschildert. Der zweite Passus ist sehr verstümmelt. Ich komme darauf nach
Einsichtnahme in Thompson's mir z. Z. leider andauernd unzugängliches Werk The
derils etc. zurück.
2) Auch die Schilderung dieser schlangenköpfigen Mischgestalt bedarf in einigen
Details der Revision, vgl. Anm. 2.
3) K. Frank. Bilder und Si/mhole habylonisch-assgrisclier Gottheiten, S. 10.
396 Miffr/hoii/rii intrl NarJirtrJifrii.
Eduard Moyer hat uns von Amerika herüber einen Band Kleine Schrilien
geschenkt. Sie bringen auch seither Un- oder Halbveröffentliehtes, so den Aufsatz
Der G(ing dei- alten Geschichte : Hellas und Rom und den Vortrag auf der Hamburger
Philologenversammlung vom ö. Oktober 1905 Alexander d. Grosse und die absolute Mo-
vfirchie. Wie gegen Meyers Angustus wird sich auch gegen diesen Alexander man-
cherlei sagen lassen ; zu der sehr wichtigen Frage der Vergötterung Alexanders vgl.
man vorläufig den abweichenden Standpunkt von A. Bauer in dem sehr anregend
geschriebenen Büchlein Vom Grieclientum :um Christentum in der Sammlung VFi.sse«-
schnft und Bildimg Heft 78 S. .53 tf.
Auf dem Gebiete der Religionsgeschichte ist das Erscheinen des Werkes
von A. Deißmann Licht vom Osten in 2. und 3. verbesserter und vermehrter
Auflage. R. Reitzensteins Büchlein, Bic hellenistischen Mgsterienre.ligioiien und
die Uebersetzung von Franz Cumont, Die nrienlcdischen Religionen im römischen
Heidentum durch Georg Gehrich zu notieren. Das tief angelegte Buch des Tübinger
Historikers H. Günter, Die christliche Legende des Abendlandes = lieligionswiss.
llihl. herausgeg. von W. Streitberg und R. Wünsch Bd. II geht, wie natürlich,
auf die heidnische Legende zurück.
Für Armenien liegt der erste Band des grossen Reisewerks von C. F. L e h-
m a n n - H a u p t vor, Armenien einst und jetzt, in welchem auch für die griechisch-
römische Geschichte, z. B. für Xenophons Rückzug, die Kämpfe der Römer und By-
zantiner um Armenien, wichtige Ergebnisse, besonders topographischer Art. erzielt
worden sind.
Aegypten und die Papyrologie haben, was das Material betriftt, durch die
Ausgabe des VH. Bandes der Oxyrhi/nchuji-Papyri, bearbeitet von A. S. Hunt, und
der beiden ersten Hefte der Giessener Papyri von Ernst Kornemann und Paul
M. Meyer eine starke Bereicherung erfahren. Von Arbeiten darstellender Art auf
diesem Gebiete sind die wichtigsten Friedrich Preisigke, Girnwesen im griechi-
schen Aegypten und die tüchtigen Dissertationen der Wilcken-Schüler Matthias
Geizer, Studien zur byzanlinisclien Verwaltung Aegyptens = Leipz. hist. Abh. Heft
XJ7I (1909) und Gerhard Plaumann, Ptolemais in Oberägypten = ebda. XVIII
(1910). M. Rostowzews hoehbedeutsame Geschichte des römischen Kohmaies, deren
Ausgabe in Kürze zu erwarten ist, nimmt ebenfalls von Aegypten ihren Ausgang.
Für Byzanz ist das Erseheinen von Heinrich Geizer. Byzantinische Kultur-
geschichte sehr zu begrüssen. Das Forlleben antiken Urkundenwesens ins Mittelalter
hinein illustriert das Buch von G. Ferrari, I documenti greci medioevali dt diritto
privato dell' Italia meridimialc = Uyzantinisches Arcliir Heß 4. Das längst nicht
genügend beachtete sogen, tna^yixöv ßißXiov I<eos des Weisen bildet die Grandlage
einer Arbeit von A. Stöckle, Spätrömische und byzantinische Zünfte, die als .0. Hei-
lieft dieser Zeitschrift zu Ende des Jahi-es erscheinen wird.
Schliesslich sei noch hingewiesen auf die neue Zeitschrift Der Islam hrsgeg. von
C. H. Becker (Band I Heft 1 vom 10. Mai 1910) und den ersten, einen weiten histori-
schen Blick verratenden Aufsatz des Herausgebers : Der Islam als Protilem. E. K.
Personalien.
Giacomo Tropea, der Begründer und Leiter der liimsta di Storia Antica,
ord. Professor der alten Geschichte an der Universität Padua, ist im März 1910 ge-
storben. T>ie Rirista erscheint fortan unter der Leitung von Prof. Cesare Tropea.
Julius .Tung in Prag ist am 21. .luni 1910 gestorben.
Der Keltologe Heinrich Zimmer in Berlin ist am 29. .luli 1910 gestorben.
397
Zur Geschichte von Akarnanien.
Vou Heinricli Swol»o(la.
Unsere ungemein lückenhafte Kenntnis der Geschichte Akarnaniens
zu Beoinn des dritten Jahrhunderts v. Chr. ist durch die wichtige und
interessante Inschrift aus Thermon. welche Sotii-iadis in der 'Eq:ijßeQig
dQxaioP.oyiy.i] 1905, Sp. 56 ff. herausgegehen hat, in wünschenswerter
Weise bereichert worden. Schon die Tatsache, dass zwei Völkerschaften,
die wir sonst im Laufe der Geschichte stets als Feinde antreffen i), hier
im Gegenteil in enger Verbindung auftreten . wirkte als Ueberraschung.
Der Inhalt der Urkunde, welche sich, abgesehen von der Ueberschrift,
in zwei grosse Partien gliedei-t (z. 1 — 14 /)>. die av7'd^)]y.a, z. 14 bis
zum verlorenen Schluss die avftfiayja) ist kurz folgender*). Zwischen
1) Diod. XIX 67,4.
2) Um die Orientierung zu erleichtern, wiederhole ich ihren Text nach der 'E<f-
TjixfQiq in Minuskeln.
SvilHjxa Kai avjxßayja
AhwXoZg xttl ÄxuQvüvoig.
'Ayrx^äi Ti'/f«. Svi'B^tjxa AitojXoTi; xal ^ AxUQrävoK; oßö).oyoi. EiQt'jvav \ fiitfv xal ipt-
?.ütv noz' liXläXovc, (pü.ov: luvTa: xal av^ud/ovs aua zu rov nnvtu yQorov, oQia f'/ov-
zag zn(; ywQUs zbv 'Ay{?.wiov noza/.t öv nygi ilg &ä/.aaauv. Tä fiiv noz' Au) zov 'Ayf-
).u)iov nozafiov AhioXmv fiftev, zn 6s \\ no&' iontQav ' AxaQi'ävwv 7i>Mv zov ÜQavzog xal
zäq Aeuipiöoc' zavzai; öh 'AxuQVäv'eg ovx kvzmoiovvxta. ''Yhsq <5f zun' zfQftdv<av zov
UgavzÖQ, ii fxiy xa SzQÜTioi xal 'AyQaVoi avy/WQSwvzi avzoi noz' avzoi'g, zovio xi-
(jiov eazw fl 6s ßt/, 'Axagrärsg xal AtzoiXol \ xsQita^ävrui zäft TlQavzl6a y/agav, aitts-
ätvzac sxazsQOjv 6sxa nXnv XzQazlwv xal ' Aygai lov xaSwg 6i xa zip/iä^wvzi, zslstov
sazw. Elftsv 6i xal iniya/nlav noz' ci?.).ä?.ovg xal y\äg syxirjctv rüii zs Alzwlibi sv
' AxuQvuvitu xal zG)i 'AxaQiävL iv AiztoXtai xal noXizav iiui\v xbv Ahw'f.bv iv ' Axug-
vaviui xal zbv ' AxuQväva iv Atz(o).iai caoy xal öfioiov. 'Araypaij.'ävz(o 6s zavza sv
azäJ.atg ■fui.xiaiq in 'Axriwt ftsv ol agyovzsg zibv 'AxaQi'ävwv, iv 6's QiQu\(oi zol ay-
•/ovzSQ xÜDv Aiza)).tt)V, iv ' OXviinlai 6's xal iv As?.(foig xal iv J(a{6)(l)vai xoiväi sxäz\fgoi.
'Eni aQyßvzmv in fi'sv Alzw'/Jai GXQazaysovzoq Iloi.vxpizov Ka'üAog zb 6sixf\\<iOv,
InnuQyiovzoq 4'l).u>vo<; ID.fVQwvlov, yQa/j/iuxfinvxog Nsonxolifiov Navnaxxlov, \ ini?.exz-
uQysövxtov Aajj.s6u>vog Ka/.v6u)Viov , 'Agiazaoyov 'Eozalov, Asiovoq Ka'ipQSOc, Ka)Ma
Kalhiog, Tt/noi.dyov Tlozsi6avisoq, tlufitpaida 'Pvaxsog, Sftov \ 4>vxadog, zaittivövxwv
KU o, Beiträge zur alten Geschichte X 4. 27
1
398 Heinrich Swolwdn,
Aetolern und Akarnanen sollen ewigor Friede und Freundschaft herrschen.
Als Grenze des beiderseitigen Gebiets wird der Acheloos bis zu seiner Mün-
dung bestimmt, bezüglich zweier noch strittiger Distrikte im Norden {Hquq
und Aefifig) wird eine bald erfolgende Einigung vorgesehen (z. 5 — 9) ^).
Die Aetoler soUen in Akarnanien iind umgekehrt die Akarnanen in Aetolien
im Genüsse der Epigamie, der Enktesis und des Bürgerrechtes sein (z. 9 — 11,
spez. xal noÄlrav eifiev rov AItojZöv iv ' Ay.aqvaviai xal xbv 'Ay.aQväva
ii' AiTcoPüai i'aoy xal Sfioiov) ; es wird also zwischen beiden Bünden das
Verhältnis der Isopolitie begründet ^). Darauf folgt die Aufschreibungs-
klausel (z. 11- — 14) und anschliessend der durch die Anführung der in
beiden Föderationen damals eponymen Beamten eingeleitete zweite Teil,
die avfifiaxla zwischen beiden Staaten (z. 14 ff., bes. 25 S.). In üblicher
Weise wird festgesetzt, dass bei einem Einfall in das Territorium des
einen Staates der Verbündete binnen einer gewissen Frist und mit einer
bestimmten Truppenzahl Hilfe leisten solle. Dann werden Bestimmungen
über die Soldzahlung der aufgebotenen Streitkräfte getroffen; der Schluss
der Urkunde ist verloren.
Am wichtigsten ist es natürlicli. zu einer Verständigung über den
Zeitpunkt des Vertrags zu kommen; und in dieser Hinsicht scheint der
Herausgeber, dessen Verdienst um die sorgfältige Erklärung und Verwer-
tung der Urkunde sonst rückhaltlos anzuerkennen ist, nicht das Richtige
getroffen zu haben. Im allgemeinen setzt er ihn in die Zeit zwischen
280 und 272; für die obere Grenze zieht er die Tatsache heran, dass durch
livÖQiwvoq .ivatfictyiog, AviQiuuyov TQiyuviov, ' AQiaT\tovoq Jriiäto:, 'A^iatHi ' IotwqIov,
^ Ay>'i<jovo: Ji^ieoc, Ti/uävSpov 'Epivalog, \\ 'Ayoiov Su)a9iviog' iv äs 'AxciQvavlm arpat-
uyCay BviüÜQOV Olrtäöa, ' E7iil?.]'äov JtjQiioc, ' Ayijawvog —tqc<t1ov, 'A?.xiza <Poniäroc,
'A>.xliov &v^(>iiov, Ofiuv'vog 'Avuxro^iio<;, Hoi.vxi.ioc Atvxadtov, InnaQyiovtoq '' Inno-
laov Oh'iüäa, I yga/xßativovzog nepix?.eo(; Olviadu, xciinia ^Ayf/Mov —ZQaxixov | avfi/ta-
yja Ahoj?.oT<; xal 'AxuQvdvoK; aßazn zbv nävza ygövov. \\ Ei' xlq xa t[ißaV.rjL elg zai'
Aizwh'av ijil nolefiwi, ßoctf^oHV zoi'g \ ^Axagvävag jtfgor? ftev yt).ioic, innevai äs sxazoj;
ovi xa zol agyovxs^g ne/ancavzi, iv a/aiQaig ff. Kai ei' zig iv 'AxuQvaviav ijxßuXXoi inl
nolknuii, I ßoaSoilv Atzwf.ovg netptg ßsv xi).i'oig, Innioig ös ixazbv iv kßSQatg £|, o'vg \
xa zol UQyovztg nifiTioivzL. Ei äs n/.liövwv yQSi'av syoKv azspoi nözSQOi, || ßoaB^oovvzw
z(jioyj?.ioig ixäziQOL ixazsQoig, iv uixsyatg äixa. Tag ie ßoa&oiag r ä? ä7ioazs).?.o/.iiyag
toziu zu ZQizoß /iSQog 6n).lzai. Uf/itTxovzco äs za,u ßod&oiav | iy /x'sv ' AxaQvarlag oi azpaz-
ayol züiv ' AxaQVuvaiv xal ol ovvsdijoi, iy 6s Atzwliag \ oi a(>yovzsg züiv AizcuXwr. 2^iz-
Ujjyovvzu) äs zovg rmoaze/.f.o/^svovg oz^uziü}z',ag sxdzfQOi zovg avzwv ui^is^äv ZQiäxovza '
iL äs nXfiova yQÜvov s^oitv zäg ßou\\9-oi'ag yQSiav ol /xezanfßxpäfiivot zaß ßodSoiav,
äidövzm zag oizapylag ig ri xa | iv oixov dnoozsD.wvzi zovg azQUziwzag. ^izttQyJa ä'
sazu) zov n?.eiovog yQÖv\ov zü)[i /isv Innil aza\z>j() I{0(jlvS^iog zäg a/jiSQag ixäazug, zum
[df] Tß,« navo7i?.lav tyolvzt ], zwi äs zb ijßiOwQaxiov ivvs' ößoloi, \pt).(hi tnz
ußoXol. "^ Aycto9wv . . . (die wenigen Reste in den noch vier übrigen Zeilen können
unberücksichtigt bleiben).
1) Zu diesem Passus Sotiriadis Sp. 7-5.
2) Zum Begriff der Isopolitie Szanto, Griecli. Bürgerrecht C<~ tf. 70 fl".
Zur Geschichte von Akarnanien. 399
die Erwähnung eines ISwad-et'evc als ätolischen Schatzmeisters (z. 20) der
Anschhiss der Aenianen an den Aetolerbund bezeugt ist (vgl. unten S. 400),
für den terminus ante quem dagegen . dass bald nach Pyrrhos' Tode
Akarnanien zwischen Epeiros und Aetolien geteilt wurde. Doch ist er
geneigt, innerhalb dieses Zeitraums die Jahre 275 bis 272, etwa 273,
zu bevorzugen , weil damals die geschichtlichen Verhältnisse sich in
einer Weise entwickelten, die einen engen Zusammenschluss der bisher
feindlichen Staaten Akarnanien und Aetolien, wohl unter dem Einfluss des
Pyrrhos begünstigte. Jedesfalls gehöre die Urkunde in die Zeit vor Pyrr-
hos' Tod.
Dass nun unsere Inschrift in die erste Hälfte des dritten .Jahrhunderts
fällt, ist ganz sicher, denn darauf führt die Erwähnung des ätolischen
Tamias Dorimachos (z. 18), welcher nur der Gros-svater des aus der zweiten
Hälfte desselben .Jahrhunderts bekannten ätolischen Strategen gewesen
sein kann '). Für eine genauere Datierung kormnt nun ein Hilfsmittel in
Betracht, nämlich die Angabe derjenigen Orte, welche nach Z. liff. 20 ff.
damals zu Aetolien und Akarnanien gehörten -) ; schon Sotiriadis hat es
zu diesem Zweck verwendet, ohne aber, wie ich glaube, auf die entschei-
denden Gesichtspunkte aufmerksam geworden zu sein. Vorher eine all-
gemeine Bemerkung : es ist meines Erachtens ganz unmöglich, das Bündnis
zwischen Aetolien und Akarnanien vor Pyrrhos' Tod anzusetzen, wie
Sotiriadis es tut. Seit Kassanders Eingi-eifen (314) ^) war Akarnanien
nicht viel mehr als ein Untertanenland Makedoniens: im Jahi-e 294 wurde
es von Kassanders Sohn Alexandros zusammen mit Ainbrakia. Amphilochien
und den beiden makedonischen Gauen Tymphaia und Parauaia an Pyrrhos.
um dessen Hilfe zu erlangen, abgetreten*). Es gehörte zu den eniy.xt^Ki
1) Cf. Sotiriadis Sp. 69; über den jüngeren Dorimachos Wissowa in Pauly-Wiss.
Realenc. V 1.362 und H. Gillischewski, De Äetolorum praeloribus iitira annos 331 et
KJS a. Chr. n. miiuere fimctis (Dissert. Erlangen 1896), 6 tf. Dagegen halte ich die
Identifikation des Strategen Polykritos (Z. 14 ff.) mit dem Träger dieses Namens bei
Polybios IX 34, 10 für unmöglich, da dessen Beutezüge in der Peloponnes, wie
übrigens Sotiriadis selbst bemerkt (Sp. 70) , in die Zeit um 240 gehören (dazu
Niese, Gesch. der griech. und makedon. Staaten seit der Schlacht bei Chaeronea II 261)
— dreissig Jahre nach dem von Sotiriadis angenommenen Datum seiner zweiten
Strategie.
2) Nur nebenbei sei bemerkt, dass durch Z. 20 ff. 'E7ii[/.]dov AtjQii-oq die hand-
schriftliche Ueberlieferung degielc bei Diodor XIX 67,4 bestätigt wird, die früher
angezweifelt wurde (Bursian, Geographie von Griechenland I 138, .5. E. Kuhn, TJeher
die Entstehung der Städte der Alten 80. Oberhummer, Akarnanien, Amhrakia, Am-
phihichien, Lcukas im Altertum 137, 2. Salvetti in Belochs Studi di storia antica II 96.
ü. Hirschfeld in Pauly-Wissowas U.E. I 889. Beloch. Griedi. Gesch. III 1,62.5,1).
3) Diod. XIX 67, 4 ft'.
4) Plut. Pyrrh. 6. Dazu Beloch, Griech. Gesch. III 1, 229 und bes. 2, 319 gegen
die auch von Oberhummer 1. 1. 142 ff. und R. Schubert, Gesch. des Pyrrhus 128 ver-
tretene Ansicht üngers ; vgl. auch Niese a. a. 0. II 6.
27*
3
400 TTcinrirh SirnJ)o(hi,
tf}vii wie früher Makedoniens (Plnt. l'ip'rli. 6). so jetzt von Epeiros') und
blieb dies bis zum Tode des Pyrrhos. Dies schliesst nicht aus, dass der
akarnanische Bund unter diesen Wecbseltallen der Geschichte bestehen
bliel) und sich formeller Unabhängigkeit erfreute *) — aber nur einer sol-
chen ; eine selbständige auswärtige Politik, wie sie sich in unserem Vertrag
und der durch ihn begründeten engen Verbindimg mit Aetolien ausdrückt,
war mit dem Verhältnis zu Epeiros nicht zu vereinen. Um nun von dieser
notwendigen Abschweifung zu dem Früheren zurückzukehren, so kann nach
dem eben Gesagten die Erwähnung eines Angehörigen der Stadt ^coad-erig.
die unter den Orten der Akarnanen erscheint ^), nicht die Wichtigkeit für
sich beanspruchen, welche Sotiriadis ihr beimass; da die Aenianen bald nach
276 dem ätolischen Bunde beigetreten sind *), gibt sie allerdings den ter-
minus a quo für unsere Inschrift, lässt aber immer noch einen zu weiten
Spielraum. Noch mehr gilt dies von der Erwähnung eines Bürgers von
Erineos unter den ätolischen Schatzmeistern (z. 19) °), da die Doris wahr-
scheinlich bereits nach 285 dem Aetolerbunde einverleibt wurde "). Ueber-
raschend wirkt, dass unter den akarnanischen Bundesbeamten nicht weniger
als drei (ein Strateg, der Hipparch, der Schreiber) aus Otriüöat stammen
(z. 20. 22. 23) ■). Es ist bekannt, dass die Aetoler, wahrsclieinlich 330 **)
sich Oiniadais und damit der Südküste Akarnaniens bemächtigt hatten ").
1 ) Wenn Sotiriadis (Sp. 66 ff.) die Untertänigkeit Akarnaniens leugnet, so be-
ruht dies auf einer Verkennung des Sachverhalts.
2) Dies lehrt eine leider noch immer nicht veröffentlichte, von Foucart -^vieder-
holt zitierte Inschrift (z. B. zu Lebas l'elop. n. 194rf, vgl. auch Oberhummer a. a. 0.
291. 298), die einen Vertrag zwischen Pyrrhos und den Akarnanen enthält.
3) Sie wird erwähnt von Ptolemaios III 12, 42 ; das Demotikon ^wodsitvg kehrt
wieder in der Amphiktionen-Inschrift aus dem Jahre 178/7, SGDI 2.536, Z. 18 und
in der Thearodoken-Liste von Deli^hi ebenda n. 2-580, Fgm. A (col. 3), Z. 31. 40. Ueber
Sosthenis vgl. Pomtow, Jalirh. f. kl. Piniol. CXLIX 1894, 664 und bes. Dittenberger,
i/eraies XXXII 164 XXXIII 324 ff.; Sotiriadis Sp. 61 ff'. ; Gerhard Kip, Thessalische
Stiulien (Dissert. Halle a. S. 1910), 26.
4) Nach Pomtow, Jahrh. f. kl. Phil CLV 1897, S. 791 zwischen den Jahren 278
und 273, S. 819 wahrscheinlich 276; nach Beloch 1. 1. III 2,344 (vgl. 331) um 275.
Wenn man Sosthenis zur Oetaea zählt, so wird nicht viel daran geändert, da diese
Landschaft seit 280 zum aetolischen Bunde gehörte (Pausan. X 20. 9, dazu Salvetti
a. a. 0. 105. Pomtow 1. 1. 792. Kip 1. 1. 34).
5) Dazu Sotiriadis Sp. 61 fl'.
6) Salvetti 1. 1. 104. Pomtow a. a, 0. 789 ff'. Nach Beloch 1. 1. III 2, 331. 344
ebenfalls um das J. 275; es hängt dies damit zusammen, dass er den delphischen
Archon Archiadas in das Jahr 273/2 setzt.
7) Der Schreiber heisst Perikles (Z. 23). Sollte dieser Namen nicht auf eine
Familientradition aus dem fünften Jahrhundert zurückgehen? Wenn auch Oiniadai
damals meist eine athenerfeindliche Stellung einnahm, so wird es gewiss Anhänger
Athens in dieser Stadt gegeben haben.
8) Joh. Gust. Droysen, Gesch. dex Helhiiism.- I 1, 396, 1. Oberhummer a. a. O.
33. Beloch, Gi: Gesch. III 1. 53.
9) Diod. XVIII 8, 6; Plut. Ale.r. 49. Wenn Pausan. I 25, 2. von der Teilnahme
Zur Geschichte von AJcarnunien. 401
Aus unserer Inselirift lernen wir die bisher unbekannte Tatsache kennen,
tlass es den Akarnauen gelungen war. ihnen diese wichtige Stadt wieder zu
entreissen und damit wird die Festsetzung der Grenze zwischen den beiden
Bünden z. 3 if . ÖQia f'xovTag läg /('oQag töv 'AxeIöhov noxa^ibv äxQt
e i g d-d ?.a a a a V erst recht verständlich. Wann dies geschah, ist un-
gewiss, da die literarische Ueberlieferung darüber schweigt und für die
Datierung unserer Urkunde ist damit nichts gewonnen.
Von entscheidender Wichtigkeit dafür ist aber der Umstand, dass unter
den akamanischen Strategen ein Leukadier vorkommt (Polykles z. 22) ;
wir ersehen daraus, dass Leukas, das bekanntlich später, seitdem die Akar-
nanen um 230 ihre Selbständigkeit wieder erlangt hatten, Vorort des neu
hergestellten Bundes wurde '). schon in der ersten Hälfte des dritten Jahr-
hunderts dessen Mitglied war. Damit erhalten wir, wie ich meine, den
terminus post quem für unsere Urkunde. Wann ist Leukas von den Akar-
uanen gewonnen worden ? Die Vermutung Imhoof-BIiuners ^), dass es
bereits um oder sogar vor 314 v. Chr. Hauptstadt des Bundes war, wurde
mit Recht von Oberhummer bekämpft ^) und wird durch folgende Tat-
sachen widerlegt. Kassander gewann zwar 314 Leukas*); allein er gab
es nicht den Akarnanen. sondern behielt es für sich, wie schon daraus
erhellt, dass er in die Stadt eine makedonische Besatzung legte *). Im
Jahre 312 wurde diese mit Hilfe der Korkjräer vertrieben ") und Leukas ward
zunächst unabhängig. Für die folgende Zeit lassen uns die Quellen im
Stich. Die nächste Xachricht ist erst, dass Demetrios Poliorketes einen
Zug nach Korkyra und Leukas unternahm ^). Die früher geäusserten An-
sichten, so diejenige Droysens *), dass er dies tat, um Leukas von Kas-
sander zu befreien, und Oberhummers '), dass er Kleonymos vertrieb, kommen
heutzutage nicht mehr in Betracht, seitdem Wilamowitz nachgewiesen hat.
der 'ixaQväveq ig zo Aizvü.ixov avirs/.ovi'Tfc (es wird wohl zu lesen sein \4xct(tvävf:
(ol) ig TÖ Alxwhxöv ovvzei.ovvTig) an dem lamischen Kriege spricht, so kann da-
mit nur dieses Gebiet gemeint sein. vgl. dazu Freeman, History of Federal Govern-
ment in Greece and Italy- 2.56, 2. Oberhummer a. a. 0. 184. Salvetti 1. 1. 103; von
Droysen 1. 1. -II l..")4 und Niese a. a. 0. I 202, 6 falsch auf Alyzia gedeutet.
1) Oberhummer a. a. 0. 1-53 ff.
2) (Wiener) Niimismat. Zeitschr. X 18 ff. 45. Auch R. "Weil glaubt {Zeitschr. f.
Numismatik VII 120 ff.), dass Leukas 314 in den Akarnanenbund eintrat.
3) 1. 1. 1.54 ff. Auch die Thearodokenliste von Epidauros {IG IV 1504), welche
nach B. Keils Nachweis in die Zeit zwischen 390 — 367 gehört und in der Z. 20 Leukas
unter den Orten Akarnaniens erscheint, kann nicht etwa als Beweis dafür gelten.
Ob alle in ihr aufgeführten Stiidte damals dem akamanischen xotvöv angehörten, ist
zweifelhaft. Die Anordnung wird nach dem landschaftlichen Gesichtspunkt erfolgt
sein. Wie Leukas unter Akarnanien, wird Korkyra (Z. 28) unter Eijeiros aufgeführt.
4) Diod. XIS 67, 5. — 5) Diod. XIX 88, 5. 89, 3.
6) Diod. XIX 89, 3.
7) Demochares bei Athen. VI 253 h. c: dazu Plut. Pyrrh. 10 Ende.
8) Gesch. d. Hellen ism.- II 2. 190. — 9) A. a. 0. 140.
402 Heinrich Sivoboda,
tlass der Zug in das Jahr 290 gehört '). Beloch hat nun mit vollem
Rechte darauf hingewiesen '), dass Agathoklcs von Syrakus sich etwa 298
wie KorkjTas, so auch Leukas' bemächtigt hat und dann beide Inseln um
295 als Mitgift seiner Tochter Lanassa in den Besitz seines Schwieger-
sohnes Pyrrhos übergingen ^). Dass nun nach der Trennung Lanassas
von Pyrrhos Demetrios, der auf ihre Einladung herbeikam, sich 290
Korkyras bemächtigte , ist sicher ■*) und das gleiche muss für Leukas
gelten *). Allein Korkyra wurde nach Demetrios' unglücklichem Ausgang
von Pyi-rhos zurückerobert '') : und dass er sich bei dieser Gelegenheit
wieder in den Besitz von Leukas setzte, ist geradezu selbstverständlich
und wird auch dadurch nahe gelegt, dass der Angriif seines Sohnes Alex-
andros auf diese Stadt (s. unten S. 404) nur als deren Revindikation auf-
zufassen ist. Trifft diese Erörterung das Richtige, so sieht man daraus,
dass Leukas sieh nicht vor Pyrrhos' Tod dem Akarnauenbunde ange-
schlossen haben kann; und dies führt auf eine gleiche Datierung unseres
Vertrages, wie sie sich früher (S. 399) aus allgemeinen Gründen als wahr-
scheinlich ergab.
Auch andere Erwägungen sind diesem Ergebnis günstig. Es ist merk-
würdig, dass Sotiriadis sich überhaupt nicht die Frage vorgelegt hat, gegen
welche dritte Macht sich das Waffenbündnis der Aetoler und der Akar-
nanen richtete und welche Absichten jeder der beiden Staaten bei dessen
Abschluss verfolgte. Was Akarnanien anlangt, so ist es nicht schwer, dies
zu erraten: dass es sich nach Pyrrhos' Tode von Epeiros unabhängig
machte, geht aus der Geschichte der Folgezeit hervor '). Natüi-lich musste
das Bestreben von Pyi-rhos' Nachfolger Alesandros dahin gerichtet sein,
den Akarnauenbund wieder zu unterwerfen, und der Anschluss von Leukas
an denselben mrd seine feindselige Stimmung gegen ihn noch mehr ge-
steigert haben. Dies bewog die Akarnanen, einen vollständigen Wechsel
ihrer bisherigen PoUtik vorzunehmen und bei Aetolien Anlehnung zu
suchen, um ihre von dem nördlichen Grenznachbar in Frage gestellte Un-
abhängigkeit zu sichern ; feindliche Einfälle in Akarnanien, wie sie z. 27 ff.
des Vertrags vorgesehen sind, konnten unter den damaligen umständen
nur von Epeiros di-ohen. Dass die Aetoler auf die Einladung der Akar-
nanen bereitwillig eingingen, ist aber auch nicht schwer zu begreifen. Es
scheint allerdings, wie die gewöhnliche Annahme ist, ihr Verhältnis zu
1) Äntigonos von Karystos 241 ff.
2) Griech. Gesch. III 1,211. 2, 313 tf.
3) Für Korkyra Plut. Pyrrh. 9. — 4) Plut. Pi/rrh. U.
5) Wenn es eines Beweises bedürfte, so liefert ihn Democluu-es' Ausdrucksweise
bei Athen. 1. 1. inuvfy.&dvTu de zöv JrjftriZ^iov dnb Tiji; Aevxääoe xtd KfQxvgaq elg
räc 'A9>'/i'ac oi \4.9iiiaToi iäi/ovro ov ^törov 9vfiiü)VTsg xcd azKfctrovvTfe xcd olvoyoovv-
Tsg xz)..
6) Pausan. I 11, 6. 12, 1. Justin. XXV 4, 8. Cf Beloch 1. 1. 111 1. 247. 2, 313.
7) Niese a. a. 0. II 62. Beloch 1. 1. III 1, 61(i; 2. 319.
Zur Gcscliklitc ron Aharmutioi. 403
E)>eiro.s während l'yrrlios' K'egieniiig im allgemeinen freundliclier Natur
gewesen zu sein '). Wenigstens für die frühere Zeit ist dies sicher, da
Pyrrhos sie im Jalire 289 durch den Sieg über Pantauehos von der In-
vasion des ]\'ni(!trios befreite '); auch in dem Heere, das er 280 nach
Italien hinüberführte, befanden sich ätolische Söldner *). Ob aber diese
Verbindung in der späteren Zeit von 274 ab fortdauerte, da Pyrrhos sich
gegen Antigonos wandte, mit welchem die Aetoler seit 280 verbündet
waren *), ist nicht ebenso gewiss. Es wird dafür angeführt, dass Pyrrhos
bei seinem Zuge in die Peloponnes 272 durch Aetolien marschierte und
seine Truppen von da zur See nach Achaia übersetzte '') ; allein dieses
Faktum ist nicht ausreichend bezeugt °). Aber selbst weim man an ihm
festhält, so kann es mancherlei Gründe gegeben haben, warum die Aetoler
sich damals Pyrrhos fügten: sie hatten die bedeutende Macht des Epci-
rotenkönigs zu fürchten und anderseits richtete sich dessen Zug zunächst
gegen Sparta, mit dem sie von früher her in Feindschaft waren. Nach
Pyrrhos' Tode aber, infolge dessen sein Stammland von der bisherigen
Höhe herabsank, waren die Aetoler jeder Rücksicht auf Epeiros enthoben
und Hessen sich nur von dem Gesichtspunkte ihres eigenen Interesses
leiten. Dieses gebot ihnen auf das Entgegenkommen der Akarnanen un-
bedingt einzugehen und den Versuch zu machen, das Nachbarlaud, ohne
dass sie an die Waffen zu appellieren brauchten, ihrem Bunde anzuglie-
dern. Auf welche Weise .sie dies taten, ist sehr interessant. Szanto hat
schon darauf aufmerksam gemacht, wie die Aetoler bestrebt waren, ihren
Bund über das eigentliche Aetolien hinaas auf dem Wege der Isopolitie
zu erw'eitern ■) ; in unserem Vertrage haben wir ein weiteres Beispiel für
diese Politik, welches zugleich dadurch an Wert gewinnt, dass es zeitlich
das älteste und vom historischen Standpunkt aus das bedeutendste unter
den uns bekannten darstellt.
Um das bisher Gesagte zusammenzufassen, halte ich es für das wahr-
sclieinlichste, dass unser Vertrag in die Zeit von dem Tode des Pyrrhos
(272) bis zum Beginne der Operationen im chremonideischen Kriege (Früh-
jahr 265) gehört **). natürlich näher der oberen Grenze ; denn Akarnaniens
1) Niese a. a. 0. IE 213. Beloch 1. 1. III 1. öSJ.S. 1. — 2) Belocb III 1, 23.5. In
diese Zeit gehört das Pyrrhos in der aetolisehen .Stadt Kallion (Kallipolis) gesetzte
Ehrendenkmal Stßl.'' 919. — 3) Dionys. Hai. Ant. Rom. XX 1. — 4) Justin. XXIV 1, 3.
5) Beloch a. a. 0. III 1, .59.5 mit Anm. 1.
6) Der Text Justins XXV 4, 4 ist au der entscheidenden Stelle verderbt und
Bclochs geistreicher Versuch ihn zu heilen (I. 1.) von fraglichem Werte. Cf. zur
Sache Pomtow, Jahrb. f. Mass. Phil. CLV 1897. 820. 70 und Niese a. a. 0. II .5ü, 4.
7) Griech. Bürgerrecht 81 fF. 80.
8) Bezüglich der Chronologie des chremonideischen Krieges schliesse ich mich
den in den wichtigsten Punkten übereinstimmenden Ansätzen von Beloch Gr. Gesch.
III 2. 424 ff. und Walther Kolbe, Die attischen Ärchonten von 39312—3110 v. Chr. (Ah-
haiicUiingen der Götting. Gesellsch. der Wissenschaften, philol.-hist. KI. NF. X n. 4)
39 ff. an.
404 Heinrich Sirohuda,
AbiVill von Epeiros und Leulcas' Zutritt werden unmittelbar uacli Pyrrhos'
Tod fallen '). Allein der dem bisherigen Verhältnisse zwischen den beiden
Völkern widersprechende Bund *) kann nicht von langer Dauer gewesen
sein; gewiss werden wieder Zwistigkeiten zwischen den beiden Kompazis-
zenten ausgebj'ochen sein und die Aetoler kehrten zu ihi-er alten Eroberungs-
politik gegen die westlichen Nachbarn zurück. Es kam zwischen ihnen
und Alexandres von Epeiros, der die schwierigen Anfänge seiner Regierung
überwunden hatte, zu einer Verständigung, deren Erfolg war, dass zur
Zeit des chremonideischen Krieges Akarnanien zwischen beiden Mächten
aufgeteilt wurde und damit für eine Zeit lang aus der Reihe der selbstän-
digen Staaten verschwand ^). In diesen Krieg ist die von Frontin (III 4,5)
erwähnte Eroberung von Leiikas durch Alexandros zu setzen *). Der nörd-
liche und westliche Teil von Akarnanien (mit Thjai-heion, Limnaia, Mediou)
und Leukas fielen Epeiros zu, während die Aetoler. welche bei ihrer da-
maligen Haltung den Spruch ttJJov ilfiiav navTÖg praktisch betätigten,
den Südosten — Stratos, Phoitia, Matropolis, Oiniadai — erhielten *).
Erst um das Jahr 230 gelang es den unter der epeirotischen Herrschaft
befindlichen Akarnanen. die sich im Genüsse einer gewissen Autonomie
befanden*), sich wieder unabhängig zu machen").
1) Vielleicht gehören die älteren der von Imhoof-Blumer a. a. 0. 'J4 ff. 45 zu-
sammengestellten Silberruünzen des Bundes, welche in Leukas geprägt wurden und
nach ihm der Zeit des Antigouos Gonatas zuzuweisen sind (1. 1. 37 ff.), in unsere
Jahre 272 — 265. Gardner und Head setzen sie allerdings in die Zeit des Antigonos
Doson (Ä Catalogue of the Greelc Coins in the British Museum: Thessaly fo Aetolia
LH. 168 ff. Bist. Kum. 283).
2) In der literarischen Ueberlieferung ist eine Erinnerung, die man früher nicht
zu deuten wusste, an diese Verbindung zwischen Akarnanien und Aetolien bei Strabo
erhalten IX 427 xal yciQ tovtov: (die Aenianen) iSeip^eipav Ahwi.oi xs xcd 'A&uftnveg,
Aixio/.ot ftiv ueiä kxuQt'dvwv no?.f/.iovvz£<: xai fiiyu öwäf-ifvot xx'/.. Freilich ist die
Mitwirkung der Akarnanen bei der Unterwerfung der Aenianen unmöglich, da letz-
tere bei Absehluss unseres Bündnisses bereits zu Aetolien gehörten (s. S. 400).
3) Polyb. n 45, 1. IX 84, 7. Justin. XXVÜI 1, 1. Pausan. X 16, 6. Dazu Ober-
hummer 1. 1. 145 ff. Salvetti a. a. 0. 106 ff. Niese 1. 1. II 287. Beloch a. a. 0. III
1, 616 ff. 638. 2, 819 ft'. Die richtige Datierung zuerst, so viel ich sehe, bei Schorn,
Gesch. Griechenlands von der Entstehung des aetolischen und achäischen Bundes bis auf
die Zerstörung Korinths (Bonn 1833) 58, 2.
4) Ebenfalls von Schorn a. a. 0. zuerst richtig auf den Sohn des Pj'rrhos be-
zogen. Vgl. auch Oberhummer a. a. 0. 145, 3.
.5) Dies geht aus Polyb. IV 63, 7 ff. 64, 4 ff. hervor. Dazu besonders Kuhn 1. 1.
84. Oberhummer a. a. 0. 145 ff. Salvetti 1. 1. 106 ff'. 115 ff.
6) Dies wird dadurch nahe gelegt, dass sie sich nach Alexandros' Tod an die
Römer um Schutz vor den Aetolern wandten, welche auch den epeirotischen Teil
Akarnaniens erobern wollten (Justin. XXVllI 1.5 ff.); ^vie Beloch Gr. Gesch. III 1,
621, 1 treffend bemerkt, kann dies nur im Einverständnis mit Alexandros' Witwe, •
der Königin-Mutter Olympias geschehen sein.
7) Oberhummer a. a. 0. 152 ff. Niese a. a. 0. II 267. Beloch 1. 1. III 1, 6.58.
Xitr Cicsc/iiclilc von ALiihkuücii. 405
Damit ist wolil das wichtigste gesagt, um unsere Urkunde in <l('n
grossen gescliiclitlichen Zusammenhang der Ereignisse einzureihen. Sie
ist auch nach einer anderen Seite hin von Bedeutung, da sie neue Auf-
schlüsse über die Organisation sowohl des ätolischen als Ijesonders des
akarnanischen Bundes gibt. Da ich diese Dinge bei anderer Gelegenheit
behandeln werde, kann ich sie für diesmal übergehen und beschränke mich
darauf, nur einen Punkt hervorzuheben. Es geht aus ihr hervor (z. 10 ff.),
dass es, was Szanto noch in Frage stellte '), in Akarnanien ein von dem
Einzelstaatsbürgerrecht unabhängiges akarnanisches Bundesl)ürgerreclit galj,
also der akarnanische Bund bereits damals eine sympolitische GruniUage
hatte '").
Pras;.
1) A. a. 0. 137.
2) Ausser in dem Gebriiucli des gemeinsamen Ethnikons 'AifUQvru', ' A>!C(i)>äyf^ (so
auch in dem bekannten Beschluss von Ephesos für Euphronios aus 302/1, S;/ll. '■ ISG,
Z. 3) findet dies darin Bestätigung, dass in einem Dekret aus dem Anfange des dritten
Jahrhunderts IG IX 1, 445 (gefunden in Stratos) das Bundesbürgerrecht, verbunden
mit der Proxenie, als Auszeichnung verliehen wird; wenn für die Ausübung dieses
potentiellen Bürgerrechtes dem Beliehenen die freie Wahl einer Bundesstadt anheim-
gegeben wurde, so hat dies dieselbe Bedeutung, wie wenn ein attischer Neubürger
Phyle. Demos und Phratrie wählen konnte. Allerdings deutet dies auf eine gewisse
Zentralisation hin; die Bundesstädte blieben aber im Besitze des Rechtes, Proxenie
und Politie zu verleihen [IG IX 1, 443. 444).
J06
Die Kämpfe um Sardinien und Korsika im ersten punisclien
Krieg.
(259 und 258 vor Chr.).
Eine q u e 1 1 e n Ic r i t i s i- h e U ii t e r s u c h u n g.
Von Oskar Leuze.
Die GeschicLte der beiden Kriegsjabre 259 und 258 bietet mebrere
ebenso interessante wie schwierige cjuellenkri tische Probleme, vor allem
weil die literarische Ueberlieferung Erfolge des Scipio zu erzählen weiss,
die in der zufällig im Original erhaltenen Grabschrift des Mannes nicht
erwähnt sind, sodann auch weil des Polybios kurzer Bericht mehrfach
teils in sachlicher teils in chronologischer Hinsicht der sonstigen Tradition
zu widersprechen scheint. Sehr verscliieden ist denn auch die Stellung
der Kritiker zu diesen Fragen. Zuletzt sind sie von Ake E 1 i ä s o n
in seiner Dissertation^) ausführlich und sorgfältig besprochen worden.
Aber die Ergebnisse, zu denen der neueste Bearbeiter kommt, erscheinen
mir in den Hauptpunkten verfehlt. Er hat sich, wde die meisten seiner
Vorgänger, durch eine unrichtige Verwertung des Elogiums zu einer allzu
skeptischen Behandlung der literarischen Berichte verleiten lassen, und bei
Polybios findet er mit Unrecht Irrtümer und Versehen, weil er die Eigen-
art von dessen Bericht über die beiden Jahre verkennt. Dies suclie ich
in den folgenden Zeilen nachzuweisen und glaube dabei zugleich die bis-
herigen Darstellungen der Kriegsgeschichte der beiden Jahre in mehreren
Punkten auf Grund der Quellen bericlitigen zu können").
1) Beiträge sur Geschichte Sardiniens «»rf Korsikas im ersten j'i'nifchcn Kriege.
Quellenkritisch-geschicMliche Untersuchungen. Upsala 1906. (Ueber 2-59 und i.'iS liau-
deln S. 2-5—82.)
2) Nur mit dem Verfassernameu zitiere ich folgende Schriften : W. B ö 1 1 i c h e r,
Gesch. (1. Karth. 1827. K. Halt aus. Geschichte Bovis im Zeitalter der punischen
Kriege. 1846. C. N e u m a n n , Bas Zeitalter der punischen Kriege 1883. W. 1 h n e,
Rom. Gesch. 11- 1896. Otto Meltzer, Gesch. d. Karth. 11 1896. Ad. Holm,
Gesch. Siziliens HI 1898. Joh. Neuling, De heUi Punici I scriptorum fontibiis.
Diss. Gott. 1873. 0. Gortzitza, Krit. Sichtung d. Quellen zum I. piin. Kriege.
Progr. 1883. Fr. Reuss, Zur Gesch. des I. pun. Kriegs. Philol. 60. 1901. S. 102 £F.
P. Varese, II calendario Romano all' etü della I guerra Punica. 1902 (Studi di
0. Leuzc, Die Kämpfe um Sardinien ii. Kors/hit im rrsfcu jiiiitisiliin Kriiy. 107
I. Prüfiniü; der vorhandenen Berichte anf ihre Ghiiibwürdij^kcit.
!; 1 . Der Bericht des Z o n a r :i s.
Im .lahr 11)5 Varr. (259 v. Chr.) zog der Konsul L. Cornelius
S c i p i 0 liegen Sardinien und Korsika. Er landete zuerst auf Korsika,
eroberte die Hauptstadt Aleriu mit Waffengewalt und unterwart' dann
mühelos das Uebrige *).
Auf der Fahrt nach Sardinien erblickte er ein karthagisches Ge-
schwader und wandte sich sofort gegen dasselbe. Die Punier zogen sich
ohne Kampf zurück, er selbst aber gelangte nach Sardinien und landete
bei der Stadt Olbia. Als dann später die Karthager mit den Schiffen er-
schienen, fürchtete er ihre Uebermacht — denn er hatte kein entsprechend
grosses Landheer — und segelte nach Hause '■^).
Im folgenden Jahr 496 Varr. (2.58 v. Chr.) durchzog der Konsul C.
Sulpicius den grössten Teil von Sardinien. Durch seine Erfolge über-
mütig gemacht, wollte er nach Afrika fahren. Besorgt um die Heimat
folgten ihm die Karthager unter Hannibal. Ein widriger Wind trieb beide
Flotten nach Sardinien zurück. Sulpicius fuhr zum zweitenmal aus, schein-
bar um den Versuch der Fahrt nach Afrika zu wiederholen, in Wahrheit
um die Punier auf die offene See zu locken. Als Hannibal ihm wieder
folgte, überfiel Sulpicius unter Benützung eines Nebels die ahnungslose
feindliche Flotte und vernichtete den grössten Teil der Schiffe. Die
übrigen fielen am Ufer den Römern in die Hände. Denn Hannibal hatte,
da er den Hafen nicht für genügend geschützt hielt, mit den Seinen die
Schiffe verlassen und hatte sich in die Stadt Sulci zurückgezogen. Dort
fand er infolge einer Meuterei seiner Soldaten den Tod.
Als die Römer hierauf allzu sorglos das Land durchzogen, erlitten
sie durch die Karthager unter Führimg des Hanno eine Schlappe').
storia antica, fasc. III). M. S c li e im ;i n n. Der I. pun. Krieg im Lichte der Lii:
Trad. Diss. Tüb. 1905. F. Lu t e ib a c h e r, Beitr. zu einer krii. Gesch. des I. jjit«.
Kriegs. Phil. 66. 1907. S. 396 ff. Fr. Reuss, Der I. pim. Krieg. Phil. 68. 1909
s. 410 ü:
1) Zoll. VIII, 11,7: Aovxio~ rff ^xiniujv . . . inl ^«pdüj xu\ tnt Kiorov laxrjuifvaf.
{xilvTiiL d'i- ir xcji Tvgo'ivixiö nti.üyn oh'yov fi?.h'j?.uiv änf-yovaui, tag /.ilav aiiixg Tiöppw-
üev (ivat SoxHv). xcd TtQoztQcc rij A'rywu TtQoaßtü.üiv xijv fxev OvaV.fQiav [Boissevain
bemerkt dazu : Dio procid dubio !-l>.iQ!av] zi/v XQUzioTtjV avzT/q nöhv ßia ei/.fv, ärcüvioc
61 za loinä iyeiQwaaxo.
2) Anschliessend an das Vorhergehende : 'Eg 6s tfiV Sa^öw n/.äojv xuztUi zl yav-
zixöv KaQyi>j66vto%; xul in avzö izQÜTiezo. xal ol ftiv tipvyov txqIv rj avfi/^l^cci, aizog 6'
ini noliv UjXßiav tjXf^fV ev9a zibv Kapy>j6oviwv ftszä zCbv veü)v iititpavivzwv <poß>jy^ilg
— UV yäp f(/f xö Jff^öv aSi6,ua/ov — in oi'xov änij(ter. (Niebuhr B.G. III 681 A.
1Ü60 vermutete fiszä züjv it/atwxCov statt /^izä zü>v veibv. Seine Konjektur hat aber
nirgends Beifall gefunden, s. Meltzer II, 567. Eliäson S. 53, 3.)
3) Zon. VIII, 12,4 — 6. Den Wortlaut herzusetzen ist hier weniger nötig, da diese
Vorgänge nicht umstritten sind.
408 <Mi,r Lenze.
Von allen erlialfcenen Berichten über die beiden Expeditionen nach
Korsika und Sardinien ist der des Zonaras verhältnismässig der ausführ-
lichste. Er wird auch allgemein von den neueren Historikern für glaub-
würdig gehalten und ihren Darstellungen zugrunde gelegt ^). Und gewiss
gibt er die Hauptpunkte in dem Gang der Ereignisse richtig an. Nur
wird bei Korsika die Einschränkung zu machen sein, dass es sich nicht
um eine Unterwerfung der ganzen Insel handelt, sondern nur, wie Eliä-
son S. 42 es ausdrückt, um eine Eroberung des karthagischen Korsika,
d. h. um eine Verdrängung der Karthager aus den gewiss wenigen
Plätzen, die sie besetzt hatten (vgh Meltzer II 283). Bei dem Bericht
über Scipios Tätigkeit auf Sardinien sodann ist eine gewisse Kürze
und Undeutlichkeit zu bemerken. Aus Zonaras ist nicht zu entnehmen,
wie lange Scipio auf Sardinien gewesen war, als die Flotte erschien, die
iim zur Rückkehr veranlasste, und ferner sagt Zonaras nicht, ob Scipio
dort Erfolge hatte oder nicht. Nun finden sich in anderen Quellen mehrere
Notizen, die bei Zonaras fehlen. Dürfen wir durch diese den Bericht des
Zonaras ergänzen oder müssen wir sie als erfundene Zutaten ablehnen?
§ 2. Nicht durch Zonaras bezeugte Notizen in anderen
Quellen,
Zunächst sollen der Uebersichtlichkeit halber die in der Periocha
Livü^), bei den Epitomatoren Florus^), Eutropius^) und Orosius ^). bei
1) Dies ist noch nicht der Fall Vjei Niebuhr EG. lil C80. der die Katastrophe
des Hannibal, die Zonaras unter Sulpiciiis" Konsulat 496 erzählt, vielmehr uuter Sci-
pios Konsulat 49-3 geschehen sein lässt. Der Grund dieser Abweichung ist eine
falsche Auti'assung des Polybianischen Berichts, s. darüber unten S. 426. .\nni. 1. Nie-
buhrs Ansicht folgen noch Neumann S. 106 und Gortzitza S, 11.
2) Per. XVII: L. Cornelius constil in Sardinia et Corsica contra Scirdos et Corsos
et Hannoiiem, Poenorum ducem, feliciter jiugnavit. Dann nach Erwähnung des Atilius
Calatiuus consul, also aufs Jahr 496 bezüglich : Hannibal, dii.v Poenorum, ricta dasse,
ein praefuerat, a miliiibus suis in crucem sublatus est.
.3) Florus I 18 : i. Cornelia Scipione consule, cum iam Sicilia suburbana esset po-
puli Bomani prorincia. serpente latius bello Sardiniam adnexamque Corsicarn transiit
[sc. populus Romanus]. OlUae hie, ibi Aleriae urbis e.rcidio incolas terruit, adeoque
omni terra et muri Poenos purgavit, ut iam victoriae nihil nisi Äfrica ipsa restaret.
(Die Tätigkeit des Sulpicius 496 wird von Florus nicht erwähnt.)
4) Eutr. II, 20: C. Aquilio Floro L. Scipione consulibus Scipio Corsicam et Sar-
diniam vastuint. mtdta milia inde captivorum abdu.xit, triumphum egit. (Das Jahr 496
wird von Eutrop nicht erwähnt.)
•5) Oros IV, 7 : Postea Carthaginienses C. Aquilio Floro X. Conielio Scipione con-
sulibus Annonem in locum Annibalis subrogaium pro Sardis et Corsis defensandis na-
vali proelio praefecer'unt : qui a Scipione consule victus, amissa exercitu, ipse confertis-
simis hostibtis se immiscuit, ibiqtie interfeclus ei-t. IV, 8 : Anna ab hoc proximo (also
496 Varr.) . . . Annibal senior, a Carthaginiensibus Herum classi praeiKsitus. infeliciter
cum Romanis navali proelio cöngressus et victus, ab exercitu suo seditione orta lapidi-
hus cooperlus interiit.
Die Kämpfi- um Sfinlhi/rn und Korsika im ersten pinusrhen Kr/er/. 100
den Beispielsammlern Valeriiis Maximus') und Frontin-), bei den Dich-
tern Ovid^) und Silius Italiuus ') sich lindenden Zusätze in chronologischer
Ordnung zusammengestellt werden.
1. Scipio wird bei Korsika aus einem gefährlichen Sturm mit seiner
Flotte glücklich gerettet (Ovid) und erbaut zum Dank dafür nach seiner
h'ückkehr den Sturmgottheiten einen Tempel (Grabschrift und Ovid).
2. Scipio besiegt vor Olbia den punischen Feldlierrn ilaiuio. der tapfer
kämpfend fällt (Periocha, Oros. Val. Max., Sil. Ital).
3. Scipio lässt dem Hanno eine ehrenvolle Bestattung zuti-il werden
(Val. Max.. Sil. Ital.).
■4. Scipio erobert Olbia (Florus, Val. Max.; dagegen nicht Oros. wie
Haltaus 231, 2 und Luterbacher 407 irrig angeben).
5. Scipio erobert mehrere Städte Sardiniens (Frontin).
6. Scipio feiei't einen Triumph (Eutrop ; ferner acfn fri/niiiihatid : de
Pocneis et Sardin. Corsira n. d. V. Id. BLirfias).
7. Der von Sulpicius besiegte Hannibal, dessen Todesart von Zonaras
nicht angegeben wird, ist nach der Periocha von seinen Soldaten ge-
kreuzigt, nach Orosius gesteinigt worden. Die Version der Periocha findet
sich auch bei Polybios I, 24, B.
Die erste dieser Notizen wird von niemand angefochten, da
sie durch das Zeugnis der Grabschrift gestützt wird. Die Frage, ob die
Flotte auf der Fahrt von Italien nach Korsika oder erst zwischen dieser
Insel und Sardinien von dem Sturm ])edroht war, ist an sich unerheblich.
Eliäson S. 39 wirft sie auf, ohne sich zu entscheiden, scheint aber mehr
der ersten Möglichkeit zuzuneigen. Dafür kann vielleicht noch das Datum
1) Val. Max. V, 1, 2 (De luimanilate et clrmenlia): L. Cornelius conaiü primn Ptinico
hello, cum Olbiam oiipiäum cepisset, pro quo fortissitne dimicans Hanno dtix Cartlta-
ginicnsium occiderat, corpus eins e tabernacido suo amplo fimere exhdit, nee duhitavit
hostis exequias ipse celebrare, enm demum victoriam et apud deos et apud homines mi-
nimwn invidiae habititram credens, quae quam plurinmm humanitatis habuisset.
2) Front, strat. III, 9, 4 {De imiptione ex diversa parte quam e.rsjjectainmur) : L.
Cornelius Etifinus (Irrtum statt Scipio) consid complura Sardimae cepit oppida, dum
firmissimas partes copiarum noctu exponit, quibus praecipiebat, delitiscereut oppcrircti-
inrqne temjnis, quo ijjse nares appelleret: occurrentilms deinde adveiUuiiti hostihus et ab
ipso 2'er simulationem fujae hngius ad persequendum avocatis, Uli in rclictas ah liis
urbes impetum fecerunt.
III, 10,2 (De disponendis insidiis, in quas elieiantur ohsessi): L. Scipio in Sar-
dinia, cuiusdam civitatis [propugnutores ut eliceret, cum) parte militum, rclicta oppugna-
tionc quam instruxerat, speciem fuyientis pi-aestitit : insecutisque iemere oppidauis per
eos, quos in proximo occultaverat, oppidum invasit. Die Ergänzung ist von Gunder-
mann.
3) Ovid. fast. VI, 193 (Zu Kai. Jun.): Te quoque, Tempestas, meritam delubra fa-
temur, cum paene est Corsis ohruta classis aquis. Vgl. die Grabschrift des Scipio
(CIL I. n. 32) : hec cepnt Corsica Aleriaque urbe dedet tempestatebus aide mereto.
4) Sil. Ital. VI, 669 ff. : Cernit et e.rtremos defuncti civis honores: Scipio ductoris
celehrabat fuiicra Poeni. Sardiia rictor terra.
410 Oslrir Lerne,
der Tempeldedikation {Kai. Jim.) angeführt werden. Man scheint, wo es
möglich war, zur Einweihung eines Tempels gern den Jahrestag des Ge-
lübdes gewählt zu haben ^). War dies hier der Fall, so kann nur die Aus-
fahrt nach Korsika in Betracht kommen (daher auch bei Ovid : Corsis aquis,
nicht Sardis). Denn dass Scipio am 1. Juni, also nur einen Monat nach
seinem Amtsantritt {KaJ. Mai.), die Unterwerfung Korsikas schon beendet
hatte, wird man schwerlich annehmen dürfen.
Auch die letzte Notiz pflegt anstandslos zur Ergänzung des
Zonaras verwendet zu werden, indem man für den Tod des Hannibal
{änö}?i£io bei Zonaras) die Version des Polybios und der Periocha [upeaTav-
Qbj&t], in criiccm siihlatus est) annimmt. Die Version des Orosius wird
als ein wohl durch die Flüchtigkeit dieses Autors zu erklärender Irrtum
verworfen -).
Sehr verschieden sind dagegen die Ansichten über die fünf da-
zwischen liegenden Notizen, die sämtlich die Tätigkeit des
Scipio in Sardinien betreflen. Von einigen Forschern werden sie alle ins-
gesamt verworfen (Wülfflin, Ihne, Eliäson), von anderen nur einige da-
von (Mommsen. Meltzer u. a.), wieder andere lassen alle als glaubhaft
gelten (Haltaus, Luterbacher).
§ 3. Die gegen die Berichte über Scipios Tätigkeit auf
Sardinien geltend gemachten Verdachtsgründe.
Die radikalste Ske])sis findet sich l)ei W ö 1 f f 1 i n in seinem Aufsatz
über die Dichter der Scipionenelogien {SB. Miineh. AI:. 1892 S. 206). Er
verwirft alle jene Berichte über Scipios Tätigkeit auf Sardinien mit der
Begründung, dass sie im Widerspruch mit Zonaras stehen ; denn dieser
melde, „Scipio sei zwar gegen Sardinien gesegelt, aber durch ein karthagi-
sches Geschwader erschreckt umgekehrt". Allein dies ist zweifellos eine
falsche Interpretation der Worte des Zonaras^). Der Aorist fjl^e be-
weist, dass das karthagische Geschwader, das den Scipio zur Heimkehr
veranlasste, nicht erschien, während er auf der Fahi't nach Sardinien be-
gi-ifl"en war, sondern erst, als er sich bereits dort befand*). Wulff lins
1) Vgl. Holzapfel R. Chr. 98. 6, der jedoch zu weitgehende Schlüsse darauf baut.
Als eine sichere Regel darf man es nicht betrachten. Vgl. Matzat B. Z. 86 A. 3
und 4 und Leuze, Die röm. Jahrzählung 1909, S. 34.5.
2) Meltzer II 286. Schermaun S. 61. Eliäson S. 73, 2. Entscheidend ist nach
meiner Ansieht der Bericht des Polj'bios und zwar deshalb, weil dieser, wie weiter
unten gezeigt werden wird (S. 439), nicht aus der römischen UeberUeferung, sondern
aus Philinus stammt.
3) Sie findet sich auch bei Gortzitza (S. 17. 61 und .S. 19, 67). der aber dann von
den zwei angeblich sich widersprechenden Berichten nicht wie Wülfflin den des Zo-
naras, sondern den der andern Quellen für richtig hält.
4) Dasselbe beweist der Gegensatz ieui ol ft'tv tifvyov .... «i'rö^ Jt tni Tiöhv 0).-
ßlav j//&fr, ferner die Nennung der Stadt Olbia.
r>ir Ki'impfr um Siirdinim imd Kors/ln im rrxfn) pKuisrhen Kricf/. 411
Ansicht, dass Scipio überhaupt nicht auf Sardinien gehindet sei, kann sich
somit nicht auf Zonaras stützen. Sie ist denn auch vollständig vereinzelt
ifeblieben; von allen anderen Kritikern wird nicht seine Anwesenheit in
Sardinien geleugnet, sondern nur, dass er dort Erfolge gehabt habe.
Drei Gründe sind es, auf die die Anzweiflung dieser Erfolge sich stützt:
das Schweigen der G r a b s c h r i f t , des P o 1 y b i o s und des
Zonaras. Nicht innere Unglaubwürdigkeit also wird diesen Berichten vor-
geworfen, sondern lediglich arytimcnfii ex silentio werden ins Feld geführt.
Solche sind aber immer nur dann überzeugend, wenn nachgewiesen werden
kann, dass die Tatsachen, wenn sie historisch wären, von den betreffenden
Zeugen hätten imbedingt erwähnt werden m U s s e n. Das aber wird im
vorliegenden Fall schwerlich zu erweisen sein.
Am einfachsten liegt die Sache bei P o 1 y b i o s. Er hat auch die
Erfolge Scipios auf Korsika, die doch von niemand bezweifelt werden,
mit keinem Wort erwähnt: wie kann man also aus seinem Schweigen über
dessen Erfolge auf Sardinien einen Beweis gegen ihre Geschichtlichkeit
herleiten ') ?
Ebensowenig entscheidend ist das Schweigen des Zonaras. \o\-
allem ist zu bedenken, dass sein Bericht nur ein Auszug aus dem viel
ausführlicheren Werk des Cassius Dio ist, wobei der Epitomator „nicht
nur durchgängig verkürzt, sondern auch manches willkürlich ausgelassen
hat"-). Beschränken wir uns zum Beweis dafür auf die Geschichte des
ersten punischen Kriegs, so hat Zonaras z. B. die Friedensbedingungen
des Regulus, die von Dio (fr. 43, 22 und 23) ausführlich angegeben waren,
mit den kurzen Worten zusammengefasst : 7to?Jm äjifjrotnno y.al (poQrrAÜ.
Die grosse Niederlage des P. Claudius bei Drepana und den Schiffbruch
seines Kollegen L. Junius (Dio fr. 43, 33; vgl. Boissevain S. 170) hat
Zonaras nicht erzählt, sondern nur mit den Worten angedeutet: no/.?My.ic,
Ö£ Tov vavTixov y.ivövt'tvoinog ißuQvvovio ol 'Ptofialoi (VIII, 15, 14).
Auch von Hamilkars berühmten Kämpfen am Heirkte und Eryx würden
wir dm'ch Zonaras kein Wort erfahren, obwohl Dio sicher davon ge-
sprochen hat (vgl. Boissevain S. 172 zu Dio fr. 43, 25). Wenn also Zo-
1) Sehr gut hat Meltzer II, 364 tt'. die dem Bericht des Polybios gegenüber ein-
zunehmende kritische Stellung präzisiert, vgl. besonders S. 366: .Unbedingte Voll-
ständigkeit erstrebte Polybios bei seiner Darstellung nicht, ganz besonders nicht, wie
leicht begreiflich, in den zwei ersten Büchern, der TtQoxaxaaxivij. Können wir daher
feststellen, dass irgendwelche unter seinen Vorlagen mehr an Tatsachen geboten
hat, als er deren für seine eigene Darstellung verwertete, so ist daraufhin an sicli
nichts weiter zu schliessen, als dass jene Tatsachen ihm für seinen Zweck als un-
wesentlich erschienen seien. Die Frage nach ihrer Glaubwürdigkeit ist für jeden
Fall noch einer besonderen Prüfung zu unterziehen". Aehnlich äussern sich Holm,
(!. Siz. III :M0. Niese EG.* 96. C. Peter, Zur Kritik d. Quellen d. alt. röm. Gesch. 160.
2) Nissen, Krit. Uiit. S. 308. Vgl. E. Zander, quibus e fönt. Zon. hauserit atmales
suos Homanos. 1849. S. 14. Holm ö. Sii-. III 341 : „Dios Darstellung lernen wir durch
seinen Exzerptor Zonaras kennen, der jedoch bisweilen schlecht gearbeitet hat".
6
412 Oshir Leuze,
naras die Tätigkeit des Scipio auf Sardinien übergeht, so ist daraus noch
nicht einmal mit Sichei'heit zu schliessen, dass auch Dio sie nicht ge-
schiklert hat.
Was endlich die G r a h s c h r i f t betrifft '), so wird ihr Schweigen
über Sardinien von den einzelnen Forschern sehr verschieden gedeutet: die
einen halten dadurch jeglichen Erfolg des Scipio für ausgeschlossen, an-
dere wissen wenigstens den Sieg über Hanno, wieder andere auch noch
die Einnahme Olbias damit zu vereinigen. Da nicht von vornherein ein
sicheres Kriterium dafür existiert, väe weit die Grabschrift als historisches
Zeugnis auch in negativem Sinn verwertet werden darf, so wird es das
geratenste sein, zunächst einmal ganz ohne Rücksicht auf das Elogium die
Notizen über Scipios sardinische Tätigkeit einzeln auf ihre Glaubwürdig-
keit zu prüfen, und am Schluss erst das hiebei gewonnene Ei-gebnis mit
der Grabschrift zu konfrontieren.
!; 4. Untersuchung der einzelnen in Zweifel gezogenen
Notizen.
a) Das Flotteukommando des Hanno im Jahr 2.59.
Dass die dem Scipio zugeschriebenen Erfolge auf Sardinien nur leere
Erfindungen seien, glaubt Ihne-) schon daraus folgern zu können, „dass,
wie wir aus Polybios und Zonaras wissen, im Jahre vor Scipios Konsulat
in Sardinien nicht Hanno befehligte, sondern Hannibal". (JJ. G. \\- 59.)
Ihnes Meinung ist also, dass Hannibal schon iiji Jahr 494/260 nach Sar-
dinien gekommen sei und dort den Oberbefehl geführt habe, bis er im
Jahr 496/258 vom Konsul Sulpicius besiegt und dann von seinen eigenen
Soldaten gekreuzigt wurde. Mit Unrecht beruft er sich aber für diese
Ansicht auf Polybios und Zonaras. Keiner von beiden berichtet, Hannibal
sei schon 494/260 nach Sardinien gefahren. Vielmehr erzählen beide
übereinstimmend, Hannibal sei einige Zeit nach seiner Niederlage bei
Mylae, die im Jahr 494/260 stattfand, nach Karthago berufen worden
(Pol. I 24, 5, Zon. VHI 11, 5). Zonaras fügt hinzu, er sei wegen seines
Missgeschicks zwar nicht ■ — wie das sonst üblich war — am Leben ge-
straft, aber doch seines Kommandos entsetzt worden {y.al 6 ^nv laioQ-rj,
jip> ÖS ■fjyefioi'iav cl(ft]Qe&)j). An der Richtigkeit dieser Nachricht zu
zweifeln, ist gar kein Grund. An Stelle des Hannibal müssen somit die
Punier einen anderen Admiral ernannt haben, als es sich darum handelte,
den römischen Angriffen gegen Korsika und Sardinien zu begegnen. Und
hier fügt sich nun vollkommen passend die Notiz des Orosius ein : Posten
Carthacjinienses C. Ägidlio Floro L. Cornelio Sdpione constdihus Annonem
in loc u m A n n ih al i s snhr o g atn m pro Sardis et Corsis defen-
sandis navali proelio prucfeccrunt.
1) Text s. unten S. 421 Anm. 1.
2) Seine Ansicht wird von Neuling S. 34 und Sclieimann S. .j4 gebiUicft.
Die Kämpfe itni Sardinien und Korftiha im ersten imniselicn Krieq. 413
Nichts ist begreiflicher, als dass die Karthager den bei Mylae be-
siegten Hannibal bei der nächsten nautischen Unternehmung nicht wieder
an die Spitze stellten, sondern durch einen anderen Admiral ersetzten. Es
ist somit gänzlicli unberechtigt von Ihne, an der von den römischen Be-
richten gegebenen Notiz zu zweifeln, dass dem Seipio auf Sardinien als
Befehlshaber der karthagischen Flotte im Jahr 495/259 zunächst ein Hanno
entgegentrat.
Hannibal ist erst in einem späteren Stadium dieser Kämpfe nach
Sai'dinien gekommen. Der Zeitpunkt seiner Ankunft lässt
sich noch genau bestimmen. Zwar Polybios (I 24, 5) sagt nur,
er sei nicht gar lange (.«et' oi> noXv) nach seiner Heimberufung von Kar-
thago nach Sardinien geschickt worden. Aus Orosius erfahren wir, dass
dies nach der Niederlage und dem Tod des Hanno, also frühestens im
Sommer 495/259 geschah. Noch weiter hilft Zonaras. Er spricht zuerst
von einem karthagischen Geschwader, das den Seipio vergebUch an der
Fahi-t nach Sardinien zu hindern suchte, und nachher von einer karthagi-
schen Flotte, deren Erscheinen den Seipio zur Heimfahrt veranlasste. Da
er beidemal den Befehlshaber nicht nennt, so könnte nach dem blossen
Wortlaut die Meinung entstehen, als sei beidemal dieselbe Flotte gemeint ;
und diese Ansicht haben Wölfflin und Ihne offenbar auch gehabt '). Allein
dagegen spricht deutlich die verschiedene Haltung des Seipio: dem ersten
Geschwader fühlt er sich gewachsen und geht kühn darauf los, so dass
dieses ohne Kampf die Flucht ergreift ; dem andern fühlt er sich nicht
gewachsen und weicht durch die Heimfahrt einem Zusammenstoss aus.
Auch wenn man nichts hätte als den kurzen Bericht des Zonaras, müsste
man die Vermutung aufstellen, dass das zweite Geschwader ein anderes und
grösseres gewesen sein müsse als das erste. Der abrupte Bericht
des Zonaras wird nun aufs beste ergänzt und geklärt durch die römische
Ueberlieferung : das erste vavTiy.öv war von Hanno befehligt: dagegen mit
den Worten tCjv KaQyjjdorkov fierä tmv veöjv iTCKpavsvzcov ist die An-
kunft des Hannibal aus Karthago gemeint. Da nun die Heimfahrt des
Seipio von Zonai-as als unmittelbare Folge des Erscheinens dieser Flotte
bezeichnet wird, so gewinnen wir zunächst das Resultat: die Ankunft des
Hannibal erfolgte ganz kurz vor der Rückkehr des Seipio nach Rom.
Aus dieser relativen Zeitbestimmung lässt sich nun weiter eine abso-
lute gewinnen mit Hilfe der Triumphaltafel. Nach ihr hat Seipio V. Id.
Mart. 495 Varr. triumphiert, d. h. etwa l'/a Monate vor dem Ende seines
1) Ihne BG. II- .58: „Von dort segelte Seipio nach Sardinien. Es kam aber
hier zu keinem Zusammenstoss mit den Feinden, indem diese zuerst und dann die
Römer demselben auswichen. Hierauf segelte Seipio nach Hause zurück". Auch
Haltaus (S. 228 u. 231) hatte dieselbe Ansicht; um aber doch die Berichte über Sci-
pios Erfolge zu ihrem Recht kommen zu lassen, erfand er die Auskunft, Seipio sei
nur nach Rom gefahren, um Verstärkungen zu holen, und habe dann erst bei einer
zweiten Fahrt nach Sardinien den Seipio besiegt und Olbia eingenommen.
K n o , Beiträge zur aUen Geschichte X 4. 28
414 Osl-iir Jj'H-e,
Anitsjiibrs (pr. Kai. 3Ia/.). Zweifellos ist er erst ganz kurz vor seinem
Triunipli nach Kom gekommen '). Dann ist seine Abfahrt von Sardinien
und demgemäss die Ankunft des Hannibal dort in den Anfang
des Mai-tius oder das Ende des Februarius 495 Varr. nach vorjulianischem
Kalender zu setzen '^), also, falls der damalige Kalender niclit erheblich
vom julianischen abwich ^), ins Frühjahr 258 v. C h r.
b) Niederlage und Tod des Hanno.
Dass vor der Ankunft des Hannibal ein Hanno auf Sardinien komman-
diert hat, glaubt Eliäson (S. 45 ff., S. 81), im Gegensatz zu Ihne, den römi-
schen Berichten entnehmen zu dürfen. Aber was diese von Hanno er-
zählen, seine Niedei'lage, seinen Tod und sein Begi-äbnis durch Scipio,
hält er für erdichtet, und ist vielmehr der Meinung, dass Hanno mit Er-
folg Sardinien gegen Scipio verteidigt habe nnd dass er mit dem Hanno
identisch sei, der im Jahr 496/258 nach Hannibals Tötung den Befehl auf
Sardinien übernahm (Zon. VHI 12, 6).
Allein dieser Standpunkt, den der neueste Bearbeiter der Frage ein-
nimmt, scheint mir durchaus unhaltbar. Die Streitki-äfte des Hanno waren
offenbar denen des Scipio nicht gewachsen, wie schon die Begegnung zur
See zwischen Korsika und Sardinien zeigt (s. oben S. 413). Erst die An-
kunft des Hannibal mit einer neuen Flotte führte einen Umschwung in
den Stärkeverhältnissen der beiden Gegner herbei. Ein Sieg des Scipio
über Hanno hat also gar nichts Unwahrscheinliches; deshalb haben auch
1) Und zwar direkt aus Sardinien. Merkwürdigerweise nimmt Varese S. 44, 1
an, Scipio liabe Sardinien mit der Flotte schon gegen Ende der Se^iia von 259 ver-
lassen, sei aber erst kurz vor dem Triumph (der nach Vareses Kalenderhypothese
in den jul. Mai 2.58 fällt) nach Rom gekommen. Wo soll er sich denn aber in der
Zwischenzeit aufgehalten haben? Dass Scipio den Winter über in Sardinien blieb,
nimmt auch Luterbacher an, wenn ich seinen etwas unbestimmten Ausdruck S. 407
richtig deute.
2) Haltaus S. 242 lässt den Hannibal erst unter Sulpicius nach Sardinien kom-
men; dies hängt mit seinem oben S. 413, Anm. 1 erwähnten Irrtum zusammen. Ganz
verkehrt und unmotiviert ist Eliäsons Annahme (S. 67), Hannibal sei zweimal nach
Sardinien gekommen ; im Herbst 259 habe sein Erscheinen den Scipio zur Rückkehr
nach Rom bestimmt (warum hätte dann aber Scipio erst im Frühjahr 258 trium-
phiert'?); den Winter habe er mit seiner Flotte nicht auf Sardinien, sondern in Kar-
thago zugebracht ; im Sommer 258 sei er zum zweitenmal nach Sardinien geschickt
worden. Von einer zweimaligen Fahrt des Hannibal nach Sardinien findet .''ich in
den Quellen nirgends eine Spur.
3) Was ich für wahrscheinlicher halte; vgl. meine Besprechung von Vareses
Schrift in der Deutschen Lit. Ztg. 1904 Sp. 672 if. und den Aufsatz im Philol. 66. 1907
S. 148. — Ein ganz analoger Fall ist die Ueberfahrt des Hanno, der bei den Aega-
tischen Inseln VI Id. Mart. von Lutatius besiegt wurde. Beidemal (im J. 258 unter
Hannibal und im J. 241 unter Haiuio) scheint die panische Flotte den Beginn der
für die Schitlahrt günstigeren Jahreszeit (die mit dem Untergang des Arctur un-
gefähr um den 24. Febr. jul. Kai. oder nach Vegetius am 10. März jul. anfängt)
abgewartet, dann aber auch keinen Augenblick länger gezögert zu haben.
Die Kämpfe um Snrdhiien und Korsika im ersten punischen Kriry. 415
Mommsen {CJL 118) und Meltzer (II 284) die Nachricht ,als glauhliaf-
ten Bestandteil der annalistischen Ueberlieferung hingenommen".
Ich möchte aber noch weitergehen zu der Behauptung: die Nach-
richt von Niederlage und Tod des Hanno ist nicht nur
keineswegs unwahrscheinlich , sondern geradezu notwendig anzu-
nehmen, wenn man den Gang der Ereignisse begreifen
will. Wenn nämlich Hanno, wie Eliäson will, die Insel mit Erfolg gegen
Scipio behauptet hätte, aus welchem Grunde hätten dann die Karthager,
in deren Art es gar nicht lag, übermässige, nicht durch den Augenblick
notwendig geforderte Anstrengungen zu machen, eine zweite Flotte nach
Sardinien geschickt? Wenn Hanno nicht gefallen wäre, wie wäre es zu
erklären, dass die Karthager den abgesetzten Hannibal von neuem zum
Admiral machten? Kann man annehmen, die Karthager hätten einem
siegreichen Feldherrn den bei Mylae geschlagenen Hannibal, dem man zur
Vorsicht einige erprobte Trierarcben mitgeben musste (Pol. I 24, 5), als
Vorgesetzten geschickt? Ich glaube, man braucht diese Fragen nur auf-
zuwerfen, um sie zu verneinen. Ich halte deshalb das kritische Resultat
Eliäsons für einen Rückschritt gegenüber dem von Mommsen und Meltzer
eingenommenen Standpunkt M.
c) Ehrenvolles Begräbnis Hannos.
Wenn man die Niederlage und den Tod des Hanno als historisch an-
sieht, so ist kein stichhaltiger Grund vorhanden, die Erzählung von der
edelmütigen Handlung Scipios gegenüber dem gefallenen Gegner zu ver-
werfen, wie denn auch Mommsen und Meltzer sie ebenfalls zu den glaub-
haften Bestandteilen der Ueberlieferung gerechnet haben.
d) Die Einnahme Olbias.
Am wenigsten Glauben hat die durch Florus und Valerius Maximus
überlieferte Notiz gefunden, dass Scipio die Stadt Olbia erobert habe. Sie
wird auch von solchen verworfen, die Hannos Niederlage und Tod als
historisch gelten lassen-). Indessen wer trotz des Schweigens der Grab-
schrift und des Zonaras den Sieg des Scipio über Hanno passieren lässt,
hat eigentlich kein Recht, gegen die Eroberung Olbias nun plötzlich jenes
argumenium ex silciitio geltend zu machen.
An sich ist die Eroberung Olbias durchaus nicht unwahrscheinlich,
vielmehr ist sie auf Grund der historischen Situation — das punische
Heer geschlagen, der Führer tot — geradezu zu erwarten. Ich kann mir
hier eine Argumentation zu eigen machen, die Eliäson S. 52 — aller-
1) Infolge dieser unrichtigen Ansicht ist auch Eliäsons ausführliche Erörterung
über die verschiedenen Hannone (S. 75—81) zu falschen Resultaten gelangt. — Die
Besiegung des Hanno durch Scipio hält auch Neumann S. 106 für historisch, hegeht
aber den Irrtum, sie nach Korsika statt nach Sardinien zu verlegen.
2) Z. B. von Mommsen CIL I 18. Neumann S. 110. Meltzer II 284. Münzer
B.E. IV 1431.
28*
10
416 Oskar Lnizc,
clings in entgegengesetzter Absiclit — vorbringt: „Hätte Scipio wirklich
vor Olbia das karthagische Heer besiegt, so fragen wir uns wohl mit
Recht, ob er denn nicht auch Olbia eingenommen haben müsse. Das
karthagische Heer, dessen Mut schon durch die Niederlage, vor allem aber
durch den Verlust seines Anführers gebrochen gewesen sein musste, hätte wohl
kaum gegen die römischen Soldaten im Ernstfälle Stand halten können,
wenn diese, hingerissen von ihren Erfolgen auf Korsika und zu allerletzt
durch ihr Waffenglück auf der neuen Insel, die Stadt angefallen hätten.
Ist femer Scipio im Bewusstsein der Bedeutung seines Erfolgs im Stand
gewesen, in siegesgewisser Ruhe seinen gefallenen Gegner feierlich zu be-
statten, so wird es uns vollständig imfasslich, dass er nicht auch Olbia
erobert hat". Eliäson schlies.st nun so: Olbia aber hat Scipio nicht er-
obert (wegen des Schweigens der Grabschrift) ; also ist es unwahrschein-
lich, dass Hanno vor dieser Stadt gefallen und begi'aben worden ist. Wir
schliessen umgekehrt: Hanno ist vor Olbia besiegt und getötet worden;
also ist es höchst wahrscheinlich, dass Scipio als Folge des Siegs Olbia
gewonnen hat.
Nach der Besiegung des punischen Heeres und dem Tod Hannos ist
jedenfalls eine längere Zeit vergangen, bis die Nachricht nach Karthago
kam und man sich dort entschloss, eine neue Flotte unter Hannibal zum
Schutz Sardiniens abzuschicken. In dieser Zwischenzeit hatte Scipio jeden-
falls keine beträchtliche karthagische Truppenmacht sich gegenüberstehen,
und es wäre merkwürdig, wenn es ihm nicht gelungen sein sollte, bei
dieser günstigen Situation sich einiger der schwerlich stark besetzten sar-
dinischen Städte zu bemächtigen. Ferner lässt sich aus dem Triumphal-
datum schliessen, dass Scipio erst im Frühling 258 Sardinien verlassen
hat (s. oben S. 414). Er hat also den Winter 259/58 auf der Insel zuge-
bracht. Wäre ihm das wohl möglich gewesen, wenn er nicht einige feste
Städte als Stützpunkte und als Winterlager in seine Gewalt gebracht hätte ?
Auf Grund dieser Erwägimgen glaube ich mit Bötticher. Haltaus und
Luterbacher *), dass auch die Nachricht von der Einnahme Olbias zu den
glaubhaften Bestandteilen der annalistischen Ueberlieferung zu rechnen ist.
e) Scipios Kriegslisten.
Nach Frontin III 10. 2 hat Scipio „eine gewisse Stadt in Sardinien'"
durch eine Kiüegslist erobert, indem er zum Schein sein Belagerungsheer
zurückzog und, während nun die Besatzung unvorsichtig ihn verfolgte,
durch eine in der Nähe verborgene Schar die Stadt übeiTumpeln Hess.
Nach Frontin III 9, 4 hat Scipio -) durch eine andere Kriegslist *)
1) Bötticher S. 190. Haltaus S. 231. Luterbacher S. 407 f.
2) Dass III 9, 4 trotz des falschen Cognomens Rufinus sich nur auf den Konsul
des J. 259 beziehen kann, zeigt Gundermann J. f. Ph. Suppl. 16, 1888, S. 355.
3) Dies hat Eliäson zu wenig beachtet, wenn er S. 38 meint, diese Erzählung
sei wohl nur eine Verallgemeinerung des einzelnen Falls, über den 111, 10, 2 berichte
11
Die Käii/jifc Hill Surd/iiicH und Kinsikd im ersten puni-srhcii Kiiiy. 117
„mehrere Städte Siirdiniens" v;e\vonnen, indem er in der Naclit vor .seiner
eigenen Landung starke Trui)i)enmassen ausschiifte und versteckte, die dann
die Städte angrift'en, während er durch seine bei Tag bewerkstelligte Lan-
dung die Verteidiger auf sich zog.
Mangels weiterer Beglaubigung lässt sich über diese Nachrichten kein
sicheres Urteil fällen. Doch ist eigentlich kein Grund denkbar, weslialb
diese Strategeme gerade dem Konsul von 495 beigelegt woi-den sein soll-
ten, wenn er sie nicht wirklich angewendet hat. Es scheint mir deshalb
in diesen Notizen gerade eine Bestätigung für das im Vorhergehenden
gewonnene Resultat zu liegen, dass Scipio in der Tat auf Sardinien Er-
folg gehabt und mehrere Städte erobert hat. Die in III 10, 2 gemeinte
Stadt könnte vielleicht Olbia sein; die in III 9, 4 gemeinten sind offenbar
Küstenstädte.
f) Scipios Triumph.
Nach den Triumphalakten und Eutrop hat Scipio einen Triumph ge-
feiert. Die geschichtliche Situation, wie sie sich uns im Vorhergehenden
ergeben hat, bietet keinen Anlass an der Bewilligung eines Triumphs für
Scipio zu zweifeln. Er hatte Korsika den Karthagern entrissen und dann
in mehrmonatlicheni Aufenthalt auf Sardinien das punische Heer besiegt
und Olbia nebst anderen Städten erobert. Gegen Schluss seines Amts-
jahrs, als er ohnehin im Begriff stand zur Abhaltung der Wahlen nach
Rom zu fahren, erschien allerdings eine neue punische Flotte unter Hanni-
biil. Klugerweise vermied es Scipio, in einem Kampf mit dem neu auf-
tauchenden Gegner seine Erfolge noch einmal aufs Spiel zu setzen, son-
dern hielt an dem schon vorher gefassten Plane heimzufahren fest, natür-
lich unter Zurücklassung von Besatzungen in den eroberten Städten. Man
konnte annehmen, dass diese sich bis auf weiteres gegen punische An-
griffe behaupten können: und so erschien Scipio als unbesiegter Sieger
über Korsika, Sardinien und den punischen Feldherrn Hanno in Rom.
Aus dem Umstand, dass Scipio nach der Heimkehr den Sturmesgott-
heiten den gelobten Tempel — natürlich aus Beutegeldern — errichtet
hat, schliesst Eliäson S. 57, die Beute könne nicht allzu unbedeutend ge-
wesen sein, und er ist ferner geneigt, die Nachricht des Eutrop von der
grossen Menge Gefangener (miilfa milia iiide mptivorum (diduxit) als glaub-
haft gelten zu lassen. Das sind aber beides Momente, die für die Wahr-
scheinlichkeit eines Triumphes sprechen.
Zweifel an der Geschichtlichkeit dieses Triumphes sind erhoben wor-
den von Ihne, Neuling, G. Schön, Eliäson, imd zwar hauptsächlich wegen
des Schweigens der Grabschrift '). Dass dies kein durchschlagender Gegen-
(ähnlich Scherruann S. .54). Die beiden Kriegslisten beruhen wohl auf demselben
Prinzip, aber die Situationen sind verschieden.
1) Ihne E.G. 11- .59 rechnet den Triumph zu den leeren Erfindungen, Neuling
S. 34 bezeichnet ihn als furlim iidrUtum, G. Schön. Das kap. Tei-. <l. röm. Tr. 1893
12
418 OsJcar Lcaze,
grund ist, wird weiter unten gezeigt werden. Auch ist die Aunalinie nicht
ohne Schwierigkeit, zu der die Skeptiker genötigt sind, dass der Triumph
später in das Triumphverzeichnis eingeschmuggelt worden sei. Denn mag
auch die Liste für die ältere Zeit auf nachträglicher Ergänzung beruhen:
dass in den geschichtlich hellen Zeiten noch ein nicht gefeierter Triumph
in die offizielle Liste eingedrungen sein sollte, scheint mir undenkbar. Ich
stimme hier vollständig dem Urteil Belochs zu {Gr. G. III 2 S. 220):
„Dass die kap. Triumphalfasten, wenigstens seit dem Anfang des I. puni-
schen Kriegs, höchst wahrscheinlich aber schon seit Pyrrhus Zeit, auf
authentischem Material beruhen, und die darin überlieferten Triumphe
durchaus glaubwürdig sind, wird durch jede tiefer eindringende Unter-
suchung bestätigt".
§ 5. Zusammenfassung: E r g e b n i s d e r k r i t i s c h e n
Untersuchung.
Auf Grund der kritischen Prüfung der vorhandenen Berichte stellt
sich der Gang der korsisch - sardischen Kämpfe, chronologisch geordnet,
folgendermassen dar.
Im Jahr 495 Varr. fährt der Konsul S c i p i o ungefähr einen Monat
nach Antritt seines Amts (s. S. 410), also im Sommer 259 v. Chr., nach
Korsika, erobert Aleria und ersetzt den punischen Einfluss durch den
römischen. Noch im gleichen Sommer fährt er von Korsika nach Sar-
dinien, ungehindert durch ein von Hanno geführtes karthagisches Ge-
schwader, das den Versuch, ihn von Sardinien abzuhalten, ohne Kampf
aufgab '). Scipio landet auf Sardinien, belagert Olbia, besiegt Hanno, der
den Tod sucht und von Scipio ehrenvoll bestattet wird, und erobert dann
Olbia und andere Küstenstädte. Den Winter 259/258 bringt Scipio in
Sardinien zu; im Frühjahr 258, als Scipios Amtsjahr sich dem Ende
näherte, erscheint eine neue punische Flotte unter H a n n i b a 1. Scipio
weicht einem Kampf mit dem neuen Gegner aus, um nicht kurz vor Tor-
schluss seine bishei'igen Erfolge aufs Spiel zu setzen, und fährt unter Zu-
S. 28 findet es ^auffällig, dass iu der Grabschrift des L. Cornelius der Triumph, der
doch als die höchste Ehre galt, nicht erwähnt wird' und hält Ihnes Verdacht für
nicht unberechtigt (vgl. auch G. Schön, Die Elogien des Augustusforums 189.5 S. G)
Eliäson S. .58 bezeichnet es als „äußerst zweifelhaft, ob dieser Triumph eine histo-
rische Tatsache sei".
1) Ob Hanno erst infolge der Angriffe Scipios in die sardischen Gewässer ge-
schickt wurde (wie Haltaus 220 annimmt) oder bereits längere Zeit sich dort befand
(wie Eliäson S. 45 vermutet), wird sich nicht mit Sicherheit entscheiden lassen ;
doch neige ich mich der ersteren Ansicht zu, weil Hanno von Orosius als in loctim
Hannibalis subrogatus pro Sardis et Cursis defeiisandis bezeichnet wird. So erklärt
sich auch leichter, dass er für Korsika gar nichts tat; dafür kam er eben offenbar
zu spät. Er traf erst ein, als Scipio schon auf der Fahrt von Korsika nach Sardinien
begriffen war.
13
l)if Kiiiii/ilc Hill Siird/ii/ni iiiiil h'urs/l.fi im ersten jiKii/srI/cu Kriaj. ll'J
lückliissuiig von BesEitzungcii nach Hause, wo er V. hl. Mttrl.. also P/3
Monate vor Ablauf seiner Amtszeit, trium])liiert.
Im Jahr 496 Varr. wird der Konsul Sulpicius nach Sardinien ge-
schickt, weil der eben angekommene Hannibal Versuche zur Rückerobe-
rung der Insel machte. Er hat auf der Insel selbst Erfolge und es ge-
lingt ihm auch, den Hannibal auf offener See zu besiegen und seine
Flotte zu vernichten. An Hannibals Stelle übernimmt wieder ein Hanno
(vielleicht einer der dem Hannibal mitgegebenen bewährten Trierarchen)
den Oberbefehl und bringt einmal den sorglos gewordenen Römern eine
Schlappe bei^). Sulpicius aber fahrt am Ende des Sommers 258 nach
Hause und triumphiert III Naii. Ort. de Poeneis et Sardeis.
§ 6. Das Fehlerhafte an der Darstellung der E ]) i t o -
m a t 0 r e n.
Als Resultat der Untersuchung hat .sieh ergeben, dass die von den
römischen Quellen bei'ichteten Einzelheiten über Scipios Tätigkeit in Sar-
dinien sämtlich glaubwürdig sind und in den Rahmen des knappen, von
Zonaras gegebenen Exzerpts eingefügt werden können und müssen, und
zwar zwischen den Worten Inl nöXiv 'OXßiav fjXd-£i> und fv^a lüv
KaQX^dovaov xtZ. Zonaras hat offenbar nur Ankunft und Abfahrt des
Konsuls aus Dio exzerpiert, das Dazwischenliegende weggelassen-).
Trotzdem aber die von ihnen erwähnten Tatsachen sich als richtig
erwiesen haben, sind die Kompendienschreiber Florus, Eutrop, Orosius und
der Verfasser der Periochä doch von dem Vorwurf der Entstellung des
geschichtlichen Sachverhalts nicht ganz freizusprechen'). Der Fehler liegt
aber nicht in dem, was sie berichten, sondern in dem, was sie verschwei-
gen, nicht im Zuviel, sondern im Zuwenig. Sie haben nicht erwähnt, dass
Scipios sardische Eroberungen durch eine neue punische Flotte wieder
in Frage gestellt wurden und dass erst Sulpicius diese Flotte besiegt hat.
So ergibt sich ein schiefes Bild und eine zu starke Glorifizierung des Sci])io.
Hätten wir nur jene Kompendien, so müssten wir den Eindruck gewinnen,
als wäre durch Scipio Sardinien genau so wie Korsika dauernd für die
1) Nicht zur Sefi, wie Haltaus S. 244 meiut. Nach den Worten des Zonaras
kann es sich nur um einen Kampf zu Lande handebi, zumal ja die punische Flotte
vernichtet war. So richtig Eliäson S. 74, der aher diesen Erfolg ohne Zweifel über-
treibt, wenn er vermutet, er sei der Grund zu des Sulpicius Rückkehr nach Rom ge-
wesen. Nach einer schweren Niederlage hätte dieser nicht triumphiert. Vielleicht
errang Hanno seinen Erfolg überhaupt erst nach des Sulpicius Heimkehr.
2) Genau so ist z. B. das Verhältnis von Zon. VIII, 13,4 zu Dio fr. 43,22. 23. An-
fang und Schluss ist fast wörtlich übernommen, das dazwischenliegende wegge-
lassen.
3) Die Beispielsammler Val. Max. und Frontin werden von diesem Vorwurf na-
türlich nicht getroffen, da sie ja keinen fortlaufenden und vollständigen Bericht
geben, sondern nur einzelne Episoden herausheben.
14
420 Osliur Leuze,
Römer erobert worden. Tatsächlich aber musste um Sardinien von seinem
Nachfolger aufs neue gekämpft werden.
§ 7. Die Grab Schrift.
Nachdem wir die einzelnen Berichte auf ihre Glaubwürdigkeit unter-
sucht und den geschichtlichen Tatbestand festgestellt haben, müssen wir
mm zum ScUuss auf die Grabschrift des Scipio zurückkommen. Die Frage
stellt sich für uns so: wie ist es zu erklären, dass die Grab-
schrift weder die sardischen Unternehmungen des
Scipio nocb seinen Triumph erwähnt?
Wenn Haltaus S. 232 den Gedanken aussprechen konnte, es liege in
der Inschrift vielleicht nur der Anfang der auf Scipio gemachten Nänie
vor, so ist diese Vermutung heute nicht mehr möglich, nachdem Wölff lin
darauf aufmerksam gemacht hat: 1) dass alle vier erhaltenen Scipionen-
grabschriften aus je sechs Saturnischen Versen bestanden, 2) dass in den
zwei ältesten die Disposition ganz konform ist: die drei ersten Verse ent-
halten den Namen mit ehrender Charakterisierung, die drei letzten geben
die Aemter und die Taten '). Daraus geht hervor, dass die Inschrift voll-
ständig ist; für die Nichterwähnung Sardiniens und des Triumphs muss
also eine andere Erklärung gesucht werden.
Wir haben gefunden, dass Scipio auf Sardinien ganz ähnliche Erfolge
errang wie auf Korsika ; und es ist demgemäss im T r i u m p h a 1 1 i t e 1
Sardinien gleichmässig neben Korsika und den Puniern genannt. Warum
erwähnt nun die Grabschrift nur Korsika und schweigt über Sar-
dinien ? Die Erklärung dafür liegt in der Abfassungszeit. Die Grab-
schrift ist frühestens nach Scipios Tod (c. 240), nach Wölff lins Ansatz
aber sogar erst um 200 v. Chr. abgefasst worden. Sechs Jahrzehnte nach
den Ereignissen steht man diesen objektiver gegenüber; man kann sie von
einem höheren geschichtlichen Standpunkt aus betrachten. Wesentliches
von Unwesentlichem, Dauerndes von Flüchtigem imterscheiden. Als Scipio
im Frühjahr 258 nach Hause fuhr, schienen beide Inseln in gleicher Weise
den Puniern entrissen. Das feindliche Heer war geschlagen, der Führer
Hanno gefallen: mit Recht konnte in diesem Zeitpunlct Scipio einen
Triumph über die Punier. Sardinien und Korsika verlangen. Zur Zeit der
Abfassung des Elogiums aber wusste man. dass nur die Eroberung Kor-
sikas dauernd war-), während um Sardinien im folgenden Jahre Scipios
1) S. B. Münch. Ak. 1892, S. 194. 219. Bei den zwei andern Elogien war dieselbe
Gliederung nicht mögHcb, weil die betr. Scipionen jung starben ohne Aemter und
Taten. (S. 198 f.).
2) Nissen, Ital. Landeskunde I 365: „Endlich ward Korsika 2.59 v. Chr. von Konsul
Scipio Barbatus . . . für Rom dauernd erobert". EUäson S. 43, 1 moniert mit Recht,
dass der Konsul nicht Barbatus hiess, sondern vielmehr des Barbatus Sohn war.
Mit Unrecht aber findet er in dem Worte „dauernd' eine Uebertreibung ; er selber
meint, Korsika sei ebenso wie Sardinien wieder in die Hände der Karthager ge-
15
Bit' Kamill^: lim SariUnimi nnii Kurslka im ersten ji/ii/isc/irii Kriri/. -llil
Niichiblger von lU'iieiii kiiuipfi'ii inusstc. Audi die Erfolire des Sulpiciiis
waren nicht von Bestand; denn am Ende des Krie<j;s war Sardinien wieder
in karthagischem Besitz und erst während des Sohlnerkriegs haben die
Kömer durch eine wenig ehrenvolle Politik Sardinien im Jahr 238 defini-
tiv in ihre Gewalt bekommen. Es ist deshalb sehr begreiflich, dass auf
Scipios Grabstein nur geschrieben werden konnte : hie cepit Corsicani, niclit
aber auch: hie cepit Sardiniam.
Aber wenn dem Seipio nicht die definitive Eroberung Sardiniens zuge-
schrieben werden konnte, warum ist nicht wenigstens sein Sieg über
Hanno und die Einnahme Olbias erwähnt worden? Die Erklärung
dafür liegt in der Entwicklungsgeschichte der römischen Grabschriften. Wer
das Elogium Scipios als historisches Dokument in der Weise verwertet,
dass er alles darin nicht Erwähnte als unwahr verwirft, der geht dabei von
der Voraussetzung aus, die Grabschrift müsse alles aufzählen, was irgend
zur VerheiTÜchung des Verstorbenen dienen könnte. Diese Voraussetzung
ist aber durchaus willkürlich. Sie kann sich nicht auf analoge Beispiele
berufen ; und sie wird entschieden widerlegt, wenn man die Geschichte der
Scipionengrabschriften ins Auge fasst: Nach dem Tod des L. Cornelius
Seipio wurde zunächst nur eine kurze Inschrift in Prosa mit roten Buch-
staben aufgemalt ; sie enthielt nur Namen und kurulische Aemter. Erst
später (c. 200) kam die poetische Grabschrift hinzu, die eingemeisselt
wurde und ausser Namen und Aemtern auch noch Taten anführte ^). Zeigen
fallen. Beweise kann er aber dafür absolut keine anführen ; es spricht vielmehr
alles dagegen. Auf Korsika haben die Karthager von jeher viel weniger Wert ge-
legt als auf Sardinien, weil es für sie aus verschiedenen Gründen nicht so wichtig
war; dies wird von Heeren {Ideen 11^ S. 83), Haltaus (220 tf. 227), Neumann (S. 10-5),
Meltzer (II 283) des näheren ausgeführt. So ist denn auch Korsika im Jahr 2.58 von
den Puniern nicht mehr zurückzuerobern versucht worden ; Sulpicius konnte sich so-
gleich gegen Sardinien wenden (Meltzer II 28-5. Auch Eliäson S. 66 gibt dies zu).
Wenn ferner in den Friedensbedingungen des Regulus (Dio fr. 43, 22) die Abtretung
Siziliens und Sardiniens verlangt wird, während von Korsika gar nicht die Rede ist,
so beweist das, dass zwar in Sardinien, nicht aber in Korsika die Panier sich wieder
festgesetzt hatten. Auch während des Söldnerkriegs ist immer nur von Sardinien
die Rede. Korsika konnten die Punier nicht abtreten, weil sie es seit 2.59 nicht mehr
besassen. So wird denn Nissens Satz zu Recht bestehen. Auch Niese RG. * 101
sagt vom J. 259: „Korsika ward erobert, aber Sardinien verblieb nach mannigfal-
tigen Kämpfen in den Händen der Karthager'.
1) Die ältere rotgemalte Grabschrift (jetzt im Vat.-Mus. in Rom) lautet:
[L] CorneKo . L. f. Seipio
[<t]idihs . cosol . cesor
Die spätere poetische Inschrift (jetzt in der Barberinischen Bibl. in Rom) lautet:
Himc oitio . ploirume . cosentiont . Ii[omanc]
Duonoro . optumo . fuise . riro
Lueiom . Scipione . filius . Barhati
[Co\nsol . censor . ai(l>li.'< . hie . fuet . a[j}ud tio.s]
Hec . cepit . Corsiea . Aleriaque . iirbe
Dedet . TempeMatelnat . aide . mereto.
16
422 Osh-ar Lciac,
sich hier zwei Stufen der Entwicklung, so sind beim Sarkophag des Vaters
dieses Scipio, des Barbatus, sogar drei zu konstatieren: hier wurden an-
fänglich nur die Namen (ohne Aemter) mit roter Farbe angeschrieben ;
später (wohl gleichzeitig mit der ersten Inschrift des Sohnes) wurde eine
zweite Inschrift, enthaltend Namen und Aemter, auf Stein eingehauen;
wiederum später (wohl nicht lange nach der poetischen Inschrift des Sohns)
wurde auch bei Barbatus unter Auskratzung der zweiten Inschrift eine
dritte angebracht, welche Namen, Aemter und Taten in sechs Saturniern
enthielt. Es ergibt sich daraus, dass die Grabschriften nur ganz allmäh-
lich ausführlicher wurden und dass die Beifügung von Taten bei der In-
schrift des uns beschäftigenden Scipio überhaupt eine Neuerung war.
Darf man sich unter diesen Umständen wundern, dass man bei dem ersten
Versuch in der Aufzählung der Taten sparsam war und sich auf die wich-
tigsten beschränkte, auf die, welche Rom einen dauernden Gewinn ver-
schafften? Auch von den Aemtern sind ja nur die wichtigsten, die kuruli-
schen, genannt. Dass schon die Abfassung in gebundener Rede eine ge-
wisse Kürze und Abrundung empfahl, wird ebenfalls nicht ausser Acht
zu lassen sein (vgl. die Sechszahl der Saturnier und dazu Wölfflin S. 197).
Endlich ist nach einer Erklärung dafür zu suchen, dass der Triumph,
„diese höchste Ehrung eines römischen Bürgers" (\ in der Grabschrift nicht
erwähnt wurde. Sie liegt wohl eben darin, dass der Triumph eine dem
Scipio widerfahrene Ehrung, nicht eine von ihm vollbrachte Tat ist.
Augenscheinlich war es die Tendenz des Verfassers, die Verdienste des
Verstorbenen um sein Volk hervorzuheben : deshalb wird er als bonoruin
opümus vir, als „bester Patriot" gepriesen; deshalb werden mit den
Worten consol censor aedilis Jiic fiiit apiul cos die vorübergehenden Bürger
apostrophiert^) und an die Leistungen des Verstorbenen für den Staat er-
innert; die Eroberung von Korsika bedeutete einen dauernden Macht-
zuwachs; und auch die Erbauung des (ganz in der Nähe der Scipionen-
gräber stehenden) Tempestastempels diente dem Staatsinteresse. Offenbar
will also die Grabschrift nur die Taten nennen, durch die Scipio sich den
Anspruch auf ewige Dankbarkeit verdient hat^). Durch die Gewährung
Die Ergänzungen sind nach Wölfflin gegeben [S.-B. Münch. AI: 1892 S. 191. Vgl.
Reiiie de phil. XIV 1890 S. 113 ff.). Zum Teil andere Ergänzungen in CIL I n. 32.
1) Vgl. übrigens Laqueur, TJeher ä. Wesen d. röm. Triumphs, Hermes 1909 S. 236.
2) Wölfflin S. 214: „apud vos konnte jeder römische Dichter sehreiben, welcher
die Rolle des Cicerone übernahm ; Ennius musste so schreiben und nicht apnd nos,
weil er erst i. J. 184 das römische Bürgerrecht erhielt." Ich glaube nicht, dass der
Dichter in eigenem Namen spricht, sondern es ist die gens, die durch das elogium
die Vorübergehenden, die Mitbürger, anredet.
3) Vgl. Nissen Eh. M. 41. 1886 S. 484: „Sehen wir von der blossen Namennen-
nung, die das Eigentumsrecht sichert, ab, so verfolgt eine jede Grabschrift den
Zweck, das Gedächtnis des Toten bei den Lebenden zu erhalten. Je nach der Stel-
lung, welche der Tote innegehabt, wendet sie sich an einen engeren oder weiteren
17
Die Kämpfe hui Sdriliii/eii inid Korsi/cd im er.'sfcn pimiselien Krieij. 423
des Triumplis luit er schon zu seinen Lebzeiten einen Teil des Dankes
abgestattet bekommen. Die Grabschrift aber will nur das Soll der Kech-
nung buchen, nicht das Haben, nur die Ansprüche an den Dank der
Nachwelt, nicht den schon von der Mitwelt gespendeten Dank. Als die
gens Scipionmn um 200 v. Chr. die poetischen Inschriften am Grabmal
der längst verstorbenen Vorfahren anbringen liess, war es ihre Absicht,
dem Volke vorzuhalten, welche Verdienste schon ihre Ahnen um den
Staat sich erworben haben. Bei dieser Tendenz war kein Grund vor-
handen, den Triumph zu erwähnen. Auch die Ignorierung des Siegs über
Hanno und der Eroberung Olbias wird von diesem Gesichtspunkt aus von
neuem verständlich. Durch diese Taten hatte Scipio wohl private Lor-
beeren errungen, aber für den Staat nichts Dauerndes gewonnen.
Man hat bisher .stets die Grabschrift als Prüfstein für die historischen
Berichte betrachtet*). Darin sehe ich ein methodisch falsches Verfahren.
Die Ueberlieferung nach dem Elogium zu kritisieren, wäre nur dann be-
rechtigt, wenn uns über die Absicht des Verfassers im speziellen oder über
einen feststehenden Usus bei Grabschriften im allgemeinen Genaueres be-
kannt wäre. Dies ist nicht der Fall, da ja die Grabschrift unseres Scipio
die älteste uns erhaltene und wahrscheinlich sogar überhaujjt die älteste
poetische Grabschrift bei den Römern, also ein Novum in ihrer Art ist.
Wir müssen somit den umgekehrten Weg einschlagen : zuerst sind die
vorhandenen Berichte ohne Rücksicht auf das Elogium einer Prüfung auf
ihre Glaubwürdigkeit zu unterziehen; dann erst kann durch Vergleichung
des als historisch Ermittelten mit dem, was die Grabschrift davon er-
wähnt, ein Schluss auf die Absicht gezogen werden, die den Verfasser der
Grabschrift oder dessen Auftraggeber leitete. Dies ist im Vorhergehenden
versucht worden.
II. Der Bericht des Tolybios iiud seine angeblich fehlerhafte
Chronologie.
§ 1. Der Wortlaut des Berichts.
Einer gesonderten Untersuchung bedarf der Bericht des Polybios, der
sowohl wegen seiner Kürze als auch wegen seiner Stellung im Zusammen-
hang der Polybianischen Erzählung Anlass zu Erörterungen und Missver-
ständnissen gegeben hat.
Alles was Polybios über die Kämpfe um Korsika und Sardinien in
Leserkreis. Für öffentliche Verdienste nimmt sie die Dankbarkeit der gesamten
Bürgerschaft in Anspruch und zählt deshalb alle diejenigen Taten her, auf die sich
ihr Anspruch gründet. Freilich hat in dieser Hinsicht die Mode stark gewechselt usw."-
1) Z. B. Meltzer II 284: ,Auf Sardinien dagegen hat Scipio keinen Erfolg ge-
habt. Dies wird durch das Schweigen der Grabschrift unwiderleglich bewiesen".
Eliäson S. 53: „Olbia hat Scipio nicht erobert : Das Schweigen der Grabschrift über
diesen Punkt bietet ein unwiderlegbares Zeugnis gegen eine solche Annahme'.
18
424 Oshir Leusc,
den zwei Jaliren 495 und 4it6 Vair. mitteilt, ist in folgenden Sätzen ent-
halten :
. I 24, 5 : Meiä de tavziiv tijp uqü^hi ö /iep 'Ari'ißag t^iov t«c öiu-
acod'eiaag vavg äninAsvoEV eig T//f KuQXiiööva,
fiei' oi jro/.v ö' iy.£t^^er dg —agööva Su]q£ , TiQoaZaßöjv varg y.ai
iivag iwv ivöö^cüv TQii]äQy(ov.
(6) XQÖvoig ö' od noßüotg y.aTÖmv iv rfi ^UQÖöi'i avy/cZetaS'elg vnö
'Pcofiaio)v Ev Tivi Ätfiivi y.ai noUMg dnoßaZwv twi> veüv, naqaviixa
ai'lh](f&tlg i<7ib r<ji)v ötaacoO'EVKOv KaQyjjöovlMV äpEaravQW&t].
(7) 'Pioiialoi yuQ ä^ia ti'c \^a/MTTt,g i]^'avTO xal xüv y.axä SuQÖöva
jiQay/iäicoi' EvS^üog ävieh/ovro.
§ 2. Die auffällige Kürze des Berichts.
\'on allen Ereignissen auf Korsika und Sardinien in den beiden Jahren
495 und 496 erwähnt Polybios nur die Ankunft des Hannibal mit seiner
Flotte in Sardinien, die wir nach den übrigen Berichten an das Ende des
Jahres 495 zu setzen haben (s. S. 413 f.), ferner die missliche Lage, in die
er durch die Römer gebracht wurde, und endlich seinen Tod von der Hand
der eigenen Landsleute, beides Ereignisse, die dem Jahr 496 angehören.
Die Namen der römischen Feldlierrn nennt Polybios nicht ; auch von
Kor.sika ist gar nicht die Kede.
Am auffälligsten hat man es gefunden, dass Polybios, der Freund und
Günstling der Scipionen. die Tätigkeit des Konsuls Scipio auf Korsika und
Sardinien vollständig mit Stillschweigen übergeht. Dass es verkehrt ist,
daraus mit Ihne und Neuling einen Beweis gegen die Geschichtlichkeit
der sardischen Erfolge herzuleiten, ^vährend man die korsischen, obwohl
von Polybios ebenfalls nicht erwähnt, ruhig gelten lässt, ist schon oben
betont worden (S. 411). Ganz unmöglich ist auch Gortzitzas Meinung
(S. 11), die Erfolge des Scipio seien von Fabius infolge des Gegensatzes
zwischen dem Hause der Fabier und dem Hause der Scipionen absichtlich
luiterdrückt worden, und Polybios habe sie deshalb übergangen, weil er
sie bei Fabius nicht gefunden. Diese für Fabius beleidigende Vermutung
ist absolut unbeweisbar, ja im Gegenteil schon deshalb ganz ausge-
schlossen, weil Polybios, der Freund der Scipionen, eine solche Partei-
lichkeit des Fabius gewiss entdeckt hätte; nirgends wirft er aber in seiner
mehrfachen Polemik gegen Fabius ihm derartiges vor.
Die einzig richtige Erklärung für das Schweigen des Polybios über
Scipios Taten liegt darin, dass er für den I. punischen Krieg nur eine
gedrängte Uebersicht der Hauptereignisse geben wollte. Weil nun die
Unternehmungen gegen Korsika und Sardinien für den
Fortgang des Kriegs nicht von einschneidender Be-
deutung waren, deshalb hat er sie nur im Vorbeigehen
gestreift. Dass er sich auch durch den fmstand, dass ein Mitglied
19
Die Käiiijifc inn Sard/ii/cn inid Kors/lri im rrfsfni pHviftrhrn Krirf/. 42^>
des Scipionenhauses sich bei dieser Gelegenheit Lorbeeren holte, nicht
verleiten Hess, von seinem Progr:inim abzugehen, stellt seiner Unpartei-
lichkeit lind Objektivität ein glän/endcs Zeugnis aus.
J5 :'). Die chronologische Schwierigkeit.
Die in § l zitierten Worte des Polybios sind angeschlossen an die
Erzählung von Ereignissen, die ins .Jahr der Seeschlacht bei Mylae,
494 Varr., fallen. Es sind dies die Befreiung von Egesta und die Er-
oberung von Makella durch die Römer, sowie ein Sieg des karthagischen
Feldherrn Hamilkar, des Führers der Landmacht, über eine römische
Heeresabteilung zwischen Thermä und Paropus (I 24, 2 — 4). Die Worte
fierä Ö£ Tccvxriv ti]V tcqü^iv, mit denen der oben ausgehobenc Passus be-
ginnt, beziehen sich eben auf diesen Erfolg des Hamilkar.
Andererseits fährt Polybios nach dem zitierten Abschnitt (§ 5 — 7)
fort mit den Worten : {§ 8) Tä ö' iv tij Siy.eXia argaTÖueöa tüv 'Poi-
(laioiv xarä fiev ibv ^S'/g EViavxbv odöef ä^iov enga^av Xöyov, töte öe
nQoaÖE^d/tevoi tovg ijiiicad-EaTafih'ovg ÜQyoviac, Av/mv jlrihov xai Fdiov
Sovkniy.iov ÜQfitjaar inl töv IJävoQfioi' öia tö rag t&v KuQyrfdovioyv
övvd/iEig ixEi nciQax£if(äCEii'. Da nun A. Atiliiis und C. Sulpiciiis im
Jahr 496/258 Konsuln waren, so sind die vorhergehenden Worte y.anc
TÖV i^r^g h'iavTÖv auf das Jahr 495/259 zu beziehen.
Demnach scheint es. als sei alles vor den Worten y.aiu röv
l^i]g iviavTÖv Stehende, also alles in § 5 — 7 Erzählte, von Po-
lybios noch in das Jahr 494 verlegt worden. In der Tat
haben sich auch unter den Neueren manche durch diese Anordnung l)ei
Polybios verleiten lassen, die Fahrt des Hannibal nach Sardinien, seine
Niederlage und seinen Tod daselbst noch unter 494 Varr. zu erzählen ').
Dies kann aber unmöglich richtig sein, da es im Widerspruch mit den
klaren und ausführlichen Berichten anderer Quellen steht, nach denen die
Katastrophe des Hannibal in das Konsulatsjahr des Snlpicius 496 fällt.
Deshalb hat man gewöhnlich angenommen, Polybios habe hier einen
chronologischen Irrtum begangen und man hat die Entstehung
desselben auf verschiedene Weise zu erklären gesucht. So sagt Gortzitza
(S. 11 A. 30): „Weil Fabius hier so kurz gewesen ist und den Namen des
Konsuls, der hier befehligte, weggelassen hat, ist diese Stelle auch in ein
falsches Jahr (494) geraten". Allein Fabius, der ja annalistisch erzählte,
hat die Besiegung des Hannibal doch gewiss unter dem Jahrestitel .-1. Atilio
C. Sidjücio gebracht, konnte also zu einem derartigen chronologischen
Irrtum keinen Anlass geben. Nicht bei den Quellen, sondern bei Polybios
1) So Hudemann im Phil II 1847 S. 629. Duruy, Hist. des Born. I 1879 p. 452
(diese stellen es dann, im Widerspruch mit Polybios und Zonaras s. oben S. 412. so
dar, als sei Hannibal nach der Schlacht bei Mylae mit einem Teil seiner Truppen
direkt nach Sardinien geflohen); ferner Holm G. Sil. III S. 17.
20
426 Oslmr Leuze,
selber sucht Meltzer 11 566 die Entstehnng des Irrtums: „Es erhellt,
diiss hier Polybios in einer Hinsicht einen Fehlgriff getan hat, der nicht
ohne Folgen für die ganze Verteilung der Ereignisse und Personen hex
ihm geblieben ist. Augenscheinlich ist er zunächst durch die ihm vor-
liegenden UeberUeferungen über eine zweimalige Expedition nach Korsika
und Sardinien, sowie über den Tod des einen karthagischen Feldherrn bei
der ersten, des andern bei der zweiten zu der Annahme veranlasst worden,
dass er es mit einer sogenannten Dublette zu schaffen habe ; seine Zweifel
mochten durch das zweimalige Vorkommen von Anführern namens Hanno
noch gesteigert werden. So drängte er die korsisch-sardischen Ereignisse
auf das Jahr 495/259 zusammen und Hess nur den einen, Hannibal, und
zwar von den eigenen Leuten getötet werden". Hiegegen ist in erster
Linie der Einwand zu machen, dass Polybios die korsisch-sardischen Er-
eignisse nicht ins Jahr 495 zusammengedrängt hat; es müsste vielmehr,
wenn chi-onologische Anordnung vorausgesetzt wird, gesagt werden, dass
sie von Polyb noch ins Jahr 494 verlegt seien ^). E 1 i ä s o n (S. 34)
hat diesen schwachen Punkt in Meltzers Darlegung wohl durchschaut und
gibt auch zu, dass dieser Umstand dessen Erklärung zu entkräften scheine.
Aber statt sie aufzugeben, sucht er sie zu stützen durch eine weitere
Hypothese: »Die Ereignisse auf Sardinien haben sich nach der Ueber-
zeugung des Polybios in einem Jahre zugetragen und zwar unter Sci-
p i o s Konsulat (495) ; da jedoch zwei Scipionen in zwei aufeinanderfol-
genden Jahren (494 und 495) Konsuln waren, hat Polybios sie mitein-
ander verwechselt" und also die sardischen Ereignisse in 494 statt, wie
er eigentlich, aber auch irrtümlich, wollte, in 495 verlegt. Allein wie
kann man dem Polybios eine solche Verwechslung zutrauen, zumal er von
dem Scipio des Jahres 494 berichtet hat, dass er schon vor der Schlacht
bei Mylae von den Puniern gefangen genommen wurde? (I 21, 7. 8). Dass
1) Der Irrtum, als hätte Polyb die Katastrophe Hannibals ins Jahr 495 gesetzt,
rührt von Niebuhr (B. G. III 680. 684) her, dem auch Neumaiin S. 106 und Gortzitza
S. 11 folgten. Das Jahr 495 kann aber gar nicht in Frage kommen. Denn es sind
nur zwei Fälle möglich : Entweder hatte Polybios die Absicht, in chronologischer
Folge zu erzählen; dann muss man zugeben, dass er Hannibals Tod, da er ihn vor
dem iSiig triuvzög = 495 bringt, noch ins Jahr 494 gesetzt und damit einen chrono-
logischen Irrtum begangen hat. Oder aber ist Polybios hier von der chronologisch-
annalistischen Erzählung mit Bewusstsein abgewichen; dann ist eine exakte Datie-
rung der antizipierten Ereignisse aus ihm nicht abzuleiten, diese vielmehr nur den
andern Quellen zu entnehmen. Denn gibt man einmal zu, dass Polybios aus spä-
terer Zeit etwas vorausgenommen habe, so kann er ebensogut um mehrere Jahre
wie um eines vorgegriffen haben, und es ist methodisch falsch, bei ihm einen Wider-
spruch mit der übereinstimmenden Chronologie der andern Quellen anzunehmen,
statt eben nach diesen Quellen das Mass der Anticipation bei Polj-b zu bestimmen.
— Ferner hat Niebuhr die Berichte über Hanno und Hannibal in unzulässiger Weise
kontaminiert, indem er den Hannibal von Scipio besiegt, dann von den Karthagern
gekreuzigt und von den Römern ehrenvoll bestattet werden lässt.
21
7)/V Kuiiijifc itiu f^ardiiiic» inid Korsika im crsfrn puuisrhni Krirr/. 427
durch diese Hilt'shypothese Eliäsons der von Meltzer stammende Grund-
gedanke nicht an Wahrschcinliclikeit gewonnen hat, dürfte einleuchtend
sein. Auch an sich hat die Vermutung Meltzers, Polybios habe eine Du-
blette angenommen, nicht viel Bestechendes. Denn der Verdacht einer
Duhlette liegt doch nur dann nahe, wenn die beiden Fälle sehr ähnlich
sind. Nun heisst aber der erste punische Feldherr Hanno und ist im
Kampf gefallen, der zweite heisst Hannibal und ist von seinen eigenen
Leuten gekreuzigt worden : das sind ganz verschiedene Situationen. Auch
das zweimalige V'orkommen von Anführern namens Hanno konnte den
Polybios nicht auf diese Idee bringen, da gerade der Name Hanno wie
auch Hannibal und Hamilkar in der Zeit des I. punischen Kriegs öfters
bei verschiedenen Personen vorkommt. Ausserdem hat Polybios die zwei
Expeditionen nach Sardinien sowie den Tod der beiden karthagischen
Feldherrn zweifellos nicht nur bei Fabius, sondern auch bei Philinus ge-
funden", wenn ihm aber von karthagischer wie von römischer Seite das-
selbe berichtet wurde, konnte er nicht auf den Verdacht einer Dublette
geraten.
§ 4. Der Zweck des P o 1 y Ij i a n i s e h e n Bericht s.
Die bisher besprochenen Erklärungsversuche scheinen mir deshalb
vor allem misslungen zu sein, weil sie von der falschen Voraussetzung
ausgehen, dass Polybios die korsisch-sardischen Ereignisse, bezw. das was
ihm daran als historisch erschien, habe schildern wollen. Allein man be-
achte genau den Text des Polybios und man wird zugeben : Nicht die
Aktionen der Römer gegen die beiden Inseln sind das Thema ; denn Kor-
sika wird gar nicht genannt und auch die Tätigkeit der Römer auf Sar-
dinien nicht als Selbstzweck erzählt, sondern nur gelegentlich erwähnt, um
das Missgeschick des Hannibal zu begründen {'Pcoftaioi yciQ y.iA. 5* 7).
Man kann aber auch nicht sagen, der Zweck der Zeilen sei die Schilde-
rung der karthagischen Unternehmungen zum Schutz der Inseln ; denn
die Tätigkeit Hannos im Jahr 495 wird ja ganz übergangen. Vielmehr
sind die Mitteilungen in 24.5 — 7 oti'enbar lediglich durch das
Interesse für die Person des Hannibal diktiert. Hanni-
bal ist nach seiner Niederlage bei Mylae zuerst nach Karthago gefahren,
später ist er nach Sardinien geschickt und dort von den Römern besiegt
und von seinen Landsleuten gekreuzigt worden: das ist der Inhalt der
Polybianischen Notiz. Um Hannibal dreht sich alles. Daraus erklärt sich
auch die Nichterwähnung Korsikas : mit dieser Insel hatte Hannibal nichts
zu tun gehabt.
Dass wir damit den Zweck des fraglichen Passus riclitig erkannt
haben, wird durch die Beobachtung bestätigt, dass auch sonst in der Er-
zählung des Polybios ein besonderes Interesse für diesen Hannibal und
seine Geschicke zu Tage tritt. Er begegnet uns zum erstenmal als Ver-
22
428 OsJcnr Lettre,
teirliger von Agrigent (I 18. 7; 19, 7): nach der Xiederlage des Entsatzheeres
bringt er durch Kühnheit und List sich und die Besatzung in Sicherheit
(19. 12 — 14). Im Jahr 494 ist er Befehlshaber der in l'anormos stationierten
punischen Hotte (21. 6) ; durch seinen Unterfeldherrn Boodes bringt er den
Konsul Scipio in seine Gewalt; wenige Tage später lässt er sich selber
bei einer Erlaindungsfahrt mit 50 Schiffen von den Feinden überraschen')
und entrinnt mit knapper Not der Gefangenschaft: y.al rdg ^uv nkeiaxac,
djießaZe twv veür. aitjöc öe //et« tüv i'jjtoÄEKfd'Eiaäir' äveZjiiarcog xal
TxaQaööcoiQ dieqvyei' (21. 11). In der Schlacht bei Mylae sodann führte
Hannibal das Kommando auf der Heptere des Königs Pyi-rhus: fiyeijo
d' 'Ari'ißag aviüv — ol'io: ö' /]»' ö rag övväfietg fy.xXäipag ffZTÖg ix
T?)g Töjv ' Ay.Qayavrivcov 7i6?^to)g — ey^wv ejtTfjQrj lijv y£vofiEvi]v Hv^^ov
Tov ßaai?.EO)g. Das Admii-alschiff wird von den Römern erobert ; fast mit
denselben Worten wie 21, 11 wird Hannibals Rettimg aus höchster Ge-
fahr geschildert: Avvlßag ö' ui'E/^TciaTtog y.al nciQaßö/.cog avibg ev ti'j
ay.dcfi] öilqvysv (23. 7). Diese persönlichen Details — die Identifizierung
mit dem Retter der Agrigentinischen Besatzung, die Notiz über das Ad-
miralschiff. die Hervorhebung der dreimaligen unerwartet glücklichen Ret-
tung aus der Gefahr der Gefangennahme — verraten deutlich das beson-
dere Interesse an dem Helden. Es ist begreiflich, dass Polvbios seinen
Lesern nicht vorenthalten wollte, wo und wie den so oft der Gefahr glück-
lich Entronnenen schliesslich doch sein Schicksal ereilt hat. Diesem Zweck
und keinem anderen — also nicht der Schilderung der römischen Unter-
nehmungen gegen Korsika und Sardinien — dienen die kurzen Notizen
in 24, 5 — 7. Hat doch Polybios dem Hannibal noch über dessen Tod
hinaus sein Interesse bewahrt; in I 43, 4 erwähnt er seinen Sohn, der
ebenfalls Hannibal hiess, mit den Worten: ibv vibv tov 'Avvißov tov
/iiETa/üdiavTog iv SaQÖövi.
§ ."). Die L ö .s u n g der chronologischen Schwierigkeit.
Mit der Erkenntnis, dass Polybios in 24. 5 — 7 nicht die Ki-iegsereig-
nisse, sondern das Schicksal des Hannibal schildern will, ergibt sich eine
einfache Lösung der chronologischen Schwierigkeit: Polybios hat nicht
einen chronologischen Irrtum besangen, sondern hat sieh eine bewusste
1) Diese Erzählung ist nach Beloch (ffr. ff. III. 1 S. 677, 1. III, 2 S. 12) .nichts
weiter als ein Duplikat der Schlacht bei Mylae (der karth. Admiral rettet sich das
einemal nrf/.7ri'öT(«c xnl Ttapaiö^wg. das anderemal rh'sXjilatax; xai itapaßö/.iog) und
zwar die Version des Philinus. Es ist charakteristisch, dass Meltzer sich dieser Ein-
sicht verschliesst". Ich kann mir gleich Meltzer diese , Einsieht' nicht aneignen.
Um andere Einwände zu übergehen, so ist doch jedenfalls die Gleichheit der Aus-
drücke für die Rettung des Hannibal kein Beweis dafür, dass der eine Bericht (21. 9 — 11)
aus Philinus. der andere (23. 1 — 10) aus Fabius stammt, sondern eher umgekehrt da-
für, dass beide Erzählungen von Hannibals Rettung demselben Autor (dem Philinus)
entnommen sind und somit auch wirklich auf zwei verschiedene Fakta sich beziehen.
23
T)if h'iiii/pfr 1(1)1 Sardiii/iii mrl h'(irs/l,ii im rrslrii pHii/sr/ir)/ /\'r/ii/. 42''
Abweichung von der chronologischen Folge gestiittet ').
Die Notizen über Hannibal sind ein Exkurs, den ein modenier Historiker
als Anmerkung gegeben hätte-). Bei einer solchen Digression ist es nun
aber nicht verwunderlich, dass Polybios über das Jahr 494, an dem die
Erzählung der Kriegsereignisse stand, hinaiisgeg/ft'en hat. Dass er das
tut, gibt er übrigens deutlich genug zu erkennen, dadurch, dass er die
einzelnen Akte durch die Formeln /lei' ov noZv und ;^()ü«'o/g ö' oi) nok-
/•.oJg y.aTÖJitv trennt. Diese allerdings ganz unbestimmten Zeltangaben
zeigen doch deutlich, dass das in 4 — 6 Erzählte nicht in ein und dasselbe
Jahr von Polyblos gesetzt werden will. Eine genauere Angabe der Inter-
valle schien dem Autor bei dieser beiläutigen Notiz, die gar nicht dazu
bestimmt war. den chronologischen Faden der Kriegserzähhmg fortzu-
setzen, nicht notwendig zu sein. Wir aber müssen diese unbestimmten
Distanzangaben mit Hilfe dessen interpretleren, was uns aus den übrigen
Quellen bekannt Ist. Darnach fällt Hannibals Fahrt nach Karthago In
494, die durch die Formel //fr' ov noZv davon getrennte Fahrt nach Sar-
dinien ans Ende von 495 (Frühjahr 258). der xQÖvoig d' od noMoTg y.a-
röniv angesetzte Tod des Hannibal ins Jahr 49(i (Sommer "258).
§ 6. Die angeblich falsche Verteilung von Ereignissen
und Personen bei P o 1 y b i o s.
Meltzer hat an der früher zitierten Stelle H 566 ausgeführt, die Irrige
Zusammendrängung der korslsch-sardlschen Ereignisse auf das Jahr 495/259
habe bei Polyblos zwei weitere Irrtümer in der Verteilung der Ereignisse
und Personen zur Folge gehabt.
Erstens habe Polyblos das Gefecht bei Thermä und Paropus, nach
dem erst Hannibal nach Karthago fuhr, zeitlich welter hinaufgerückt und
es ins Jahr 494 gelegt, während es nach Meltzers Meinung in 495 gehört.
Zweitens habe er durch jene Zusammendrängung für das .Jahr 496/258
beide Kc)nsuln zur Vei'fügung bekommen und deshalb den C. Sulpicius
anstatt des C. Aciuillius Floriis (Konsul 495. Prokonsul 496) das zweite
Heer auf Sizilien befehligen lassen.
1) So richtig Reuss Phil 60 R. 108 u. 141: ,In I 24,5 u. 6 greift Polyb mit der
Erzählung von Hannibals Tod bereits in das .Jahr 2.58 über, um mit § 8 zu dorn
Jahr 259 zurückzAikehren". Seine daran geknüpften Bemerkungen über das Quellen-
verhältnis kann ich jedoch nicht billigen, s. unten S, 439,
2) Wenn wir uns die Worte /jft' ov noi.v — iv&ewc avttl/ovTO (S 5b — 7) in
Klammer gesetzt oder als Anmerkung unter den Text geschrieben denken, so schlies-
sen sich die beiden Sätze iifxa /ih ravrijv t)/v npnSiv 6 fihv 'Avvißag . . . ansnXfvaiv
ilg xifV KuQ-/)]S6va (§ 5 a) und r« i' iv i} SiXfliK aTQUiöneSa tüiv ' Poj/jw'wv y.axh iirr
t!jv k^ijq ivtuvtiiv oiösv «g/ov t7C(jaSttv h'iyoi (§ 8) sowohl formell (ßiv-Si-) als auch
chronologisch ausgezeichnet an einander an. Das dazwischen liegende hat Pol. viel-
leicht erst nachträglich eingeschaltet, als er sah, dass er sonst auf Hannibal nicht
mehr zu sprechen kommen werde, da er die Kämpfe um Korsika und Sardinien als
unwesentlich übergehen wollte.
Klio, Beiträge zur allen Geschichte X i. 29
24
430 Osl-or Leiise,
In beiden Punkten ist Eliäson der Ansicht Meltzers gefolgt. Wir
müssen sie als irrig zurückweisen. Denn wir glauben festgestellt zu
haben, dass Polybios keineswegs die korsisch - sardischen Ereignisse in
i95/259 zusammengedrängt hat. Somit hatte Polybios auch keinen An-
lass, in der zeitlichen Verteilung der übrigen Ereignisse eigenmächtige
Verschiebimgen vorzunehmen. Doch wird es nicht überflüssig sein, die
zwei von Meltzer dem Polybios zur Last gelegten Verschiebungen auch
noch einzeln ins Auge zu fassen.
a) Das Gefecht zwischen Thermä und Paropus.
Meltzer gibt nicht an, aus welchen Gründen er glaubt, das Treffen
habe erst im Jahr 495 stattgefunden '). Ausser von Polybios wird es nur
von Diodor XXIII 9 erwähnt. Aus dessen Fragmenten lässt sich aber,
wie auch Eliäson (S. .54. 1) zugibt, keine Schlussfolgerung bezüglich der
Zeit ziehen. Wir sind also für die Datierung dieses Ereignisses lediglich
auf Polybios angewiesen. Da nun auch Meltzer die Reihenfolge : Schlacht
bei Mylae, Treffen bei Thermä. Heimfahrt des Hannibal für richtig hält,
und da andererseits nicht angenommen werden kann, dass die Heimbe-
rufung des Hannibal zur Verantwortung wegen der Niederlage bei Mylae
ei-st im Jahre 495, also ziemlich lange nach der Schlacht, erfolgte, da
ferner zwischen der Absetzung des Hannibal und seiner Wiedereinsetzung,
die am Ende von 495 stattfand (S. 413 f.), doch sicher ein gewisses Intervall
lag, so sjj rieht in der Tat alles dafür, dass das Treffen bei Thermä noch
ins Jahr 494 bald nach der Seeschlacht {fiEiü ök rip' vavjiaxiar) fiel.
Es liegt deshalb gar kein Grund vor. an der Polybianischen
Datierung dieses Ereignisses auf 494/260 zu zweifeln^).
b) Der Konsul C. Sulpicius Paterculus.
Nach dem Bericht des Zonaras ist von den beiden Konsuln des Jahres
496 der eine, C. Sulpicius, nur in Sardinien, der andere, A. Atilius Cala-
tinus, nur in Sizilien tätig. Dazu stimmt auch die Triumphaltafel, wo-
nach Sulpicius III Non. Ort. 496 de Poeneis et Sardeis, dagegen Atilius
als Prokonsul XIIII Kai. Fehr. 497 e.r Sicilia de Pocncis triumphierte.
Polybios dagegen — so lautet die allgemeine Ansicht — lässt Ijeide
Konsuln, den Sulpicius zugleich mit seinem Kollegen
Atilius, nach Sizilien gehen. Es liegt hier also nach der herrschen-
1) Auch von Niebuhr III 681, Peter B.G. 1* 301, Neumann 108 wird das Treffen
in 495 verlegt, ebenfalls ohne Begründung. Eine solche versucht nur Eliäson S. 54, 1
zu geben; sie beruht aber auf leeren Vermutungen und wird dadurch nicht empfohlen,
dass Eliäson S. 56 genötigt ist, die Polybianische Angabe s/wv t«c 6ictaw!)fi'aa<;
vcä'c, die ebenfalls deutlich für eine kurze Distanz zwischen Seeschlacht und Heira-
berufung des Hannibal spricht, als Irrtum zu verwerfen.
2) Sie ist mit Recht beibehalten von Bötticher G. d. Karth. 190, Haltaus 218,
Ihne II- 56, Hohn III 16, Schermann 49 (dieser nennt, einen Irrtum Neulings nach-
schreibend, den Sieger Hannibal .statt Hamilkar), Luterbacher Pliil. 66 S. 406, Reuss
Phil. 68 S. 416, Matzat J?. Chr. II 235.
25
Die Kämpfe um Sardijüeti inul Korsika im ersten ivoüsehen Krie;/. 4ßl
den Auffassung ein Widerspruch zwischen Polybios und Zonaras vor.
Unter dieser Voraussetzung sind drei verschiedene kritische Standpunkte
denkbar und alle drei sind vertreten worden. Er-stens kann man I'olybios
Kecht geben und die P]rzälilung des Zonaras von Snlpicius Erfolgen auf
Sardinien als spätere Erfindung verwerfen ').
Zweitens kann man Zonaras Recht geben und den Pol>'bios entweder
eines Versehens oder einer absichtlichen Verschiebung beschuldigen-).
Drittens kann man den Versuch machen, beide Versionen mit einander
zu vereinigen durch die Annahme, Sulpicius sei zuerst mit Atilius nach
Sizilien gesegelt und habe sich erst später von ihm getrennt, um auf Sar-
dinien zu operieren ').
Da wir auf Grund der vorausgehenden Untersuchung die feste Ucberzeu-
gung gewonnen haben, dass der Bericht des Zonaras glaubwürdig, die Tätig-
keit des Sulpicius auf Sardinien also historisch ist, so könnten wir nur dem
an zweiter Stelle genannten Standpunkt beitreten, falls wirklich Poly-
bios berichtet hätte, Sulpicius habe auf Sizilien gekämpft. Al)er
ich glaube, diese ganze Voraussetzung ist irrig und unhaltbar. Wo findet
sich denn bei Polybios die Behauptung, dass Sulpicius zugleich mit Ati-
lius nach Sizilien gegangen sei V Man liest dies heraus aus den Worten
I 24, 8. 9: Tä ö' iv ti) SixeAia aTQUTÖJtEÖa rwv 'Po)fiaiwv y.arä fi'sv
TÖv £§/]s EViavxbv oidev ägtov i'nQa^ai' Zöyov, töte öe ngo aöe^ä^iEvoi
% ov c, enixad^EOTafisvovg ä()XOVTagAiÄov 'Axikiov y.al
r äiov So Zji i y.i ov 6')Qi,ii]aav inl töv IldvoQfiov öiä %b rag rdv
KaQxtJöovicov övväfieig ixsT nasjaxEifiäCtw. Durch das Wort ngonöegd-
fievoi soll die Ankunft der Konsuln angedeutet sein. Aber wäre es nicht
eine seltsame Ausdrucksweise zu sagen: die römischen Landtruppeu in
1) So Niese E.G. 4. Aufl. S. 101,3: ,Die jüngeren Annaleu dehnen die Kämpfe
um Sardinien noch auf 496/2.58 aus, mit Unrecht ; denn aus Polyb I 24, 9 wissen wir,
dass 2.58 beide Konsuln auf Sizilien operierten.'' In der 3. Aufl. 1906 S. 84 hatte
Niese diese Auflassung noch nicht; es heisst dort: „So konnten in den nächsten
Jahren 259 und 258 auch Korsika und Sardinien zur See angegriften werden". Nie-
buhr 111 684 spricht sich nicht deutlich aus, scheint sich aber gegen Zonaras zu
entscheiden. Ebenso Seipt, Qiiaesl. chron. S. 32 f.
2) So Meltzer 11 566 (s. oben S. 429). Holm G. Siz. lU 347: ,Von den bei Polyb
genannten Konsuln hat Sulpicius vielmehr in Sardinien gekämpft; Zon. VllI, 12."
Varese S. 44,2: ,Pol. I 24,9 omette la spedizione in Sardegna di C. Sulpicio, e fa
quindi erroneamente partire per la Sicilia tutt'e due i consoli del 2.58/7." Lu-
terbacher Phil. 66 S. 408: „Polybios I 24,9 irrt, indem er beide Konsuln nach Sizi-
lien gehen lässt." Ebenso Eliäson S. 62 und 66. An dem Feldzug des Sulpicius
nach Sardinien halten ferner fest, ohne sich in Erörterungen über die Angabe des
Polybios einzulassen: Mommsen B. G. P 513, Peter B. G. 1-* 301, Neumann S. 108
Klebs in B. E. \l 2080.
3) So Bötticher G. d. Kaith. 190. 191. Haltaus 233 f. 241. Ihne IP 57. 60. Die
Schwäche eines solchen Komproniifjstandpunktes ist von Eliäson S. 64 richtig her-
vorgehoben worden.
29*
26
432 Osliir LriLTP,
Sizilien richteten im folgenden Jahr nichts ans, dann aber, als sie die
neuen Konsuln aufgenommen hatten i), brachen sie gegen P.anormus a\if.
Ich schlage vor, ngoodixEod^ai hier in der anderen Bedeutung zu
fassen, in der es öfters von Poh'bios verwendet wird: „erwarten, gewärtig
sein, zu gewärtigen haben "^). Dann ist der oben zitierte Satz so zu über-
setzen: „Die römischen Landtruppen in Sizilien richteten im folgenden
Jahr nichts Nennenswertes aus, dann aber, als sie die Ankunft der neu-
gewählten Konsuln A. Atilius und C. Sulpicius erwarteten, brachen sie
gegen Panormus auf, weil das punische Heer dort im Winterquartier lag."
Das Partizipium nQoaöe^ü/iievoi hat zugleich kausalen Sinn : Der Konsul
C. Aquillius Florus hat im Sommer 495/259 nichts Bedeutendes ausge-
richtet: nun will er am Schluss seines Amtsjahrs (im Frühjahr 258), als
schon die neuen Konsuln gewählt waren, vor seinem Abgang womöglich
noch etwas Entscheidendes ausführen, um sich die Ehre des Triumphs zu
verdienen '). Für die Richtigkeit dieser Auffassung spricht, dass t« argaTÖ-
TTEÖa Subjekt auch zu WQfitjaai' ist: also sind die Truppen, die im Früh-
ling 258 gegen Panormus marschieren, dieselben, die im Sommer 259
nichts geleistet haben, und nicht etwa neue, von den Konsuln Atilius und
Sulpicius herbeigeführte. Ferner lässt sich dafür anführen der Bericht des
Zonaras VIII 11, 10. wonach A. Atilius erst in dem Zeitpunkt nach Si-
1) Für eine solche Verwendung des Worts findet sich im Lexicnn I'ohjbianum
von Schweighäuser kein Analogen. Wenn bei Polybios n^oaSsytad^ai = recipere mit
Personen verbunden ist, so heißt es recipere ciliquem in fidcm et societatem. — Es ist
auch bezeichnend, dass die TJebersetzer sich um die Schwierigkeit dieser Ausdrucks-
weise herumdrücken und kurzerhand eine andere Wendung dafür einsetzen, z. B.
Seybold 1779: „als aber die nachfolgenden Konsuln . . . ankamen", Campe 1863:
„als die nachher erwählten Konsuln . . . das Heer übernommen hatten'.
2) Pol. 111 94,4: 4'aßioq ... i^yf ri/v itov/Jav inl xü> -/nQuxi xal n^oaiöi/fjo xi/v
ll//ipät: V 104,10: täv cinaS zä npoipcaro/iifva vvv Anö t//? iantQUQ veip/ n^oaöt^tjzai
xoTg xazä zijv 'EllaSa. zönoie eniazTß-at. XXI 8,7: nwi; yiip ivdtyexai /jit/ Ti^oaätSa-
fitvovg vnaxov avev x/jg ixslvov yvü)ßt]g ßsßaiwani zäc o/xo/.oytj&slaag avv&t'/xaQ; die
Bedeutung ,zu gewärtigen, zu befürchten haben", wird wohl bei der öfters vor-
kommenden Verbindung nQoaäiyfa9ai zoig no/.ff/iovi zugrundliegen : 11 G9, 6 xaxa-
nlayiii wv, ft}/ navxaxöSfv Tt^oaS^^ijxai xovq noXeixioVQ. 111 42, 5 avX'/.oyitpfiivog ix
rCov iia(juvzo)v tnq oihi dirxßcdveiv //fr« ßlaq dvvaxöv ii'n xooovxwv no).tfiiu>v i(ffOTwxioi;
Oll' inifiefsn; /:o) navza/öScv n()oaäisi}xm xovq vntvavxiovt;-
3) Dies ist ein bei römischen Feldherrn nicht ungewöhnliches Motiv. Regulus
ist zu Verhandlungen mit den Karthagern bereit voixl'Cfuv uaov otnui xQaxi]afiv zijg
7iö?.ewg dywvtibv dh f^ij ovfxßy xov inmaQUyivö^fvov o x q ux ijy b v ix xtjq
'Püifiiji; (pääaavxa xi,v iniyQa<fiiv tcüj- uQayfiaxwv Xaßtlv (Pol. 1, 31, 4). Tib. Sempro-
nius liefert voreilig die Schlacht an der Trebia: tTiö t;/? (pdoöo^ias i>Mvv6,u(vog xal
xcnaTttaxBvwv xoTq n^äy/xaai naQtO.öytoq eantvSsv x^lvui dt avxov xa v'/.u xtd fti/xf zbv
nün/.iov öivaaBcci Tiagaxv/m' rj/ ßii'/M f'i^f x o v g inixa&iaxci/iivovg a x p a x rj-
yoig tpD^daai nuonlaßövxag xijv htr//jV oixog yhg ijv ö yoövog (Pol. 111, 70,7) vgl.
Liv. XXI 53 : siimulfthat et tempus propinqiium comitiorum, iie in nuros consules bellum
differrelur, et occnsio in sc unum verlewhie (/loriae, fluni neger coUcga erat.
27
Dif Känijifc Hin Sdnlinnii miil Korsil-a im ersten piiiiiselten Krie<j. 433
/ilicn kii:u. als C. Afiuilliiis I"'lonis mit iler Belagerung von Mytistratum
Ijescliiiftigt war. bei der er diesen dann ablöste. Demnach ist alles, wa.s
l)(>i Poljbios 1 24. 9 — 11 vor der Belagerung von Mytistratum erzählt
wird, der Vormarsch gegen l'anormus, die Eroberung von Hippana, von
('. Ai|uillius Florus allein und vor der Ankunft des Calatinus ausgeführt
worden.
Wenn wir die Polybiosstelle so interpretieren, so ist von einer. ge-
meinschaftlichen Ankunft des Sulpiclus imd Atilius in Sizilien nicht die
Uede. Polybios sagt bloss, man habe in Sizilien die Ankunft der neuen
Konsuln erwartet und das dortige Heer habe sich durch diese Erwartung
zu energischeren Anstrengungen bewegen lassen. Im weiteren Verlauf
der Erzählung lässt er es vollkommen unentschieden, ob und inwieweit
sich diese Erwartung erfüllt hat. Er erwähnt nicht, dass der Senat, ähn-
lich wie 495 eine Teilung vornehmend, den Suljjicius nach Sardinien ge-
sandt, dem Florus das Kommando verlängert und den Atilius erst später
nach Sizilien geschickt hat. Polybios erzählt die römischen
Unternehmungen des .Jahres 2 .5 8 ganz ohne Rücksicht
auf die K o m m a n d o v e r h ä 1 1 u i s s e. Subjekt dieser Taten ist ihm
das römische Heer: die Führer nennt er im ersten punischen Krieg über-
haupt nicht regelmässig, sondern meist nur. wenn sie etwas Besonderes
geleistet hatten ').
So kommen wir zu dem Ergebnis, dass man keinen Cirund hat, be-
züglich der Tätigkeit des Konsuls Sulpicius einen Widerspruch zwischen
Polybios und Zonaras anzunehmen und dem Polybios die irrtümliche Be-
hauptung zu unterstellen, Sulpicius habe auf Sizilien statt auf Sardinien
gekämpft.
III. Die mit den korsisch -sardischeu Expeditionen gleiclizeitigc
Kriegführung in Sizilien in den Jahren 259 und 258.
Durch die vorgeschlagene Interpretation der Pohbiosstelle (I 24, 9)
fällt auch auf die sizilische Kriegführung ein neues Licht und namentlich
in zwei Punkten muss die bisher übliche Darstellung berichtigt werden.
Diese betreffen die Tätigkeit des C. Aquillius Florus im Jahr 258 und den
1) Auch darin, dass in Polybs Bericht über den I. pun. Krieg die Einzelpersön-
lichkeiten noch sehr zurücktreten, zeigt sich die Benützung des Fabius. Denn es
entspricht dies dem Bild, das wir uns von den ältesten Annalen machen müssen.
Vgl. Dion. Hai. I, 5. I, 6. Nep. üato 3. Plin. N. E. VIII, 11. Liv. S, 37, 14. Von
Cato wird gesagt : duces non nominavit, sed sine nominibus res notavit. Auch in Weih-
inschriften der alten Zeit ist immer exercitus populi Eomani Subjekt. ,Das Zurück-
treten des Individuums vor dem Staatsganzen ist bezeichnend für die ältere Zeit der
Republik: langsam aber stetig gewinnt seil dem II. pun. Krieg das Individuum immer
mehr an Selbständigkeit'. (Schön. Die Ehyien d. Aug. For. S. .5.) In der Kaiser-
zeit begann man wieder alte Vorbilder nachzuahmen; bei Florus ist immer populus
Eomanus Subjekt. — Teber oi de atycaiiyoi in § 10 s. S. 438, Anm. 1.
28
434 Oskar Lciise,
Zeitpiinl\t der Ankunft ilos Konsuls A. Atilius Calatin\is auf ilem sizili-
sfhen Kriegsschauplatz.
§ 1 . Die Ankunft des A. Atilius C a 1 a t i n u s.
In fast allen neueren Darstellungen ist zu lesen'), Calatinus sei im An-
fang seines Amtsjahrs, also etwa im Mai oder Juni vorjulianisclien Ka-
lenders, nach Sizilien gekommen und habe dann mit dem Prokonsul
C. Aquillius Florus gemeinsam dort gekämpft bis zu dessen
Abgang zum Triumph, der IV Non. Od. 496 Varr. gefeiert wurde.
Diese bisher allgemein geteilte Ansicht muss m. E. als unrichtig auf-
gegeben werden ; denn sie ist durch kein Quellen zeugnis zu beweisen -) ;
dagegen stehen ihr sowohl allgemeine Erwägungen wie auch einige bis-
her noch nicht genau genug ins Auge gefasste Aeusserungen des Zonaras
entgegen. Zonaras sagt VIII 11, 10: Tto ö' ijtiytyvofiEvo) d-iQEi [496/258]
fV T£ t\i ^ixEÄla Tcal Tfi 2aQÖoi ä/ia snol£fH]aav ol 'Po)f.iaioi xal ol Kuqxi]-
öövioi ■ xal fiSTCC Tom 'AtiAio£ Aaiivog [Irrtiim st. KccAarTrog] ig tIjV —Iixe-
1) So schreibt z. B. Meltzer II 284: „Auf Sizilien glichen die Römer im Jahr
'2.58 den Fehler des vorhergehenden Jahres durch Verdoppelung der Streit-
kräfte aus, indem C. Aquillius mit verlängertem Imperium dort blieb und von
den neuen Konsuln der eine, A. Atilius Calatinus, dazu kam. Jener hatte den Feld-
zug bereits vor der Ankunft des letzteren mit einer erneuten Belagerung von Myt-
tistratum eröffnet. Indem sie nun, wie es scheint, vor dieser Stadt das Notwendigste
an Truppen zurückliessen, rückten sie alsbald nach ihrer Vereinigung gegen Panor-
mus vor, um Hamilkar, der noch vom Winter her dort eingelagert war, womöglich
zu einer Schlacht zu veranlassen. Das gelang ihnen freilich nicht ... So gingen
sie denn zurück — wobei ihnen ein Platz von unbekannter Lage namens Hippana
in die Hände fiel — und nahmen die Belagerung Myttistratums mit aller Kraft wieder
auf usw.'. In dieser Darstellung hat Meltzer die Berichte des Polybios und des
Zonaras in unzulässiger Weise kontaminiert. Polybios sagt nichts davon, dass vor
dem Vormarsch gegen Panormus die Belagerung von Myttistratum bereits begonnen
war; vielmehr betrachtet er offenbar jenen Vormarsch als das erste Ereignis in diesem
Kriegsjahr, als den Anfang der Operationen des römischen Heers nach dem Winter
2-59/8 {6ia zö . . 7inQcr/eifiäC.eiv). Andererseits erwähnt Zonaras nichts von einer Un-
terbrechung der Belagerung, wie sie Meltzer konstruiert; die Reihenfolge der römi-
schen Unternehmungen (Mytistratum, Camarina, Enna u. s. w.) stimmt genau mit
Polybios überein. Es ist somit klar, dass der Bericht des Zonaras sich nur mit Pol.
cap. 24 § IIb— 13 deckt und das von Polyb § 9 — IIa Erzählte von Zonaras über-
gangen ist. (Eliäson S. 65 hat zwar bemerkt, ,dass Zonaras die Schilderung der
Unternehmungen des Atilius erst mit Mytistratum beginnt', hat aber versäumt, daraus
die richtigen Schlüsse zu ziehen.) — Anders wird die Ankunft des Cal. nur von Va-
rese und Beloch bestimmt; über deren Annahme s. S. 435, Anm. 1.
2) Die einzige Stelle, auf die sich diese Darstellung glaubte stützen zu können
— Pol. I 24, 9 nQoade^äfitvoi xr/.. — , spricht nach unserer Auffassung nicht von der
Ankunft des Calatinus. Sie war aber auch schon bei der früheren Auffassung
nicht beweiskräftig, da man wenigstens die Ankunft des Sulpicius als Irrtum Polybs
verwerfen musste und somit auch auf die Angabe über Calatinus nicht zu viel bauen
durfte.
29
Dk Käiiijifc Kill Sanlhikii inid Äor.v/A« ///( ersten punischen Krkij. 4:35
/.iav t/.&öiv y.cc'i MoriiorQaror ji6?av vjib lov <I>ZibQOv noZiOQy.ovfiii'ijv
evQÖJi' xfi Ttccfiaay.evij ixeli'ov ixQi'loaro. In dieser Stelle hat man die
Worte futä tovio zu wenig beachtet. Die sizilische Tätigkeit des Cala-
tiuus ist also nicht gleichzeitig mit der sardinischen seines Kollegen Sul-
picius. sondern folgt ihr nach ; der gleichzeitig mit den sardinisclien
Kämpfen in Sizilien kommandierende Feldherr ist vielmehr Florus. Weiter
geht aus den Schlussworten (f)] TiaQctaxevfi iy.eirov £/^»;f;aTo) hervor, dass
Calatinus, als er den Florus liei der Belagerung der Stadt antraf, nicht
etwa gemeinsam mit diesem die Belagerung fortgesetzt, sondern dass er
ihn und sein Heer abgelöst hat. Florus muss somit unmittelbar nach der
Aukimft des Nachfolgers die Heimfahrt angetreten haben. Da er nun
IUI Not). Od. 496 triumphierte, so kann Calatinus nicht lange vor diesem
Termin in Sizilien angekommen sein'), und da der Triumph des Florus
nur einen Tag vor dem des Sulpicius stattfand^), so ist offenbar Cala-
tinus mit seinem Heer erst dann von Rom abgegangen,
als die Aufgabe seines Kollegen durch Besiegung des Han-
nibal und Vernichtung seiner Flotte beendigt w a r und dessen Ankunft
in Rom unmittelbar bevorstand.
Das aus der Kombination der Zonarasstelle mit dem Triumphdatum
sich ergebende Resultat, dass Calatinus nicht im Anfang seines Amtsjahrs,
sondern erst im September (vorjul. Kai.) nach Sizilien kam und den Florus
dort ablöste, wird nun auch durch folgende Erwägungen gestützt. C.
Aquillius Florus hat im Jahr 259 nichts von Belang in Sizilien ausge-
richtet (Pol. I 24, 8); im Gegenteil hatten in diesem Jahr die Punier
grosse Erfolge und Hamilkar hätte beinahe die ganze Insel unterworfen
(Zon. VIII 11. 6). Wie kommt es, dass die Kömer trotzdem dem Florus
den Oberbefehl verlängerten?*). Dies hat auch Neuinann
S. 108 auffällig gefunden: „Der Konsul C. Aquillius Florus muss in Rom
mächtige Gönner gehabt haben, da ihm, wie wir aus den Triumphalfasten
ersehen, der Oberbefehl für 258 (genauer wohl nicht für das ganze Jahr,
sondern für sechs Monate) verlängert wurde." Diese Ei-klärung dürfte
1) Bei der Annahme von Beloch {Gr. G. IH 2 S. 233) und Varese (S. 44. 70), Ca-
latinus sei erst im Frülijahr 2-57, mehrere Monate nach Florus' Triumph, nach Sizilien
gegansen. ist die Notiz nicht beachtet, dass Calatinus den Florus noch in Sizilien
angetroffen hat.
21 Das Triumphdatum des Sulpicius ist allerdings nicht vollständig erhalten. Es
ist nur noch zu lesen III. N. Allein da der uumittelbar davorstehende, ins gleiche
Konsulatsjahr fallende Triumph IUI. Non. Oct. gefeiert wurde, und Triumphe an
zwei aufeinanderfolgenden Tagen auch sonst häufig in der Liste vorkommen, so ist
die im CIL I- und in Schöns Ausgabe und überhaupt fast allgemein angenommene
Ergänzung III Non. Oct. in der Tat von grösster Probabilität und jedenfalls der
ganz willkürlich von Matzat R. Chr. II 241 aufgestellten und von Varese S. 70 an-
genommenen Ergänzung III Nun. Mart. weit vorzuziehen.
3) Es ist der erste Fall einer prorogatio imperii im I. pun. Krieg.
30
436 Oskar Lviar,
.scliwerlich genügen. Ich vermute, man hat ihm den Oberbefehl verlängert,
weil man ihm nicht sogleich einen Nachfolger schicken konnte. Und
warnm dies? Von den neuen Konsuln war der eine für Sardinien be-
stimmt; was aber hinderte, den andern, wie es im Jahr 495 geschehen
war. nach Sizilien zu schicken ? Ich ghiube. dass hier eine von Zonaras
VIII 11, 8. 9 und von Oros. IV 7, 12 aufbewahrte Notiz den Schlüssel
liefert : Am Ende des Jahres 495 hatten 4000 Samniten. die für den
Flottendienst ausgehoben waren, eine sehr gefährliche Verschwörung
angezettelt, mit der Absicht, die Stadt Rom an allen vier Ecken anzu-
zünden. Der Plan wurde zwar verraten imd die Verschwörung unter-
drückt. Aber der Vorgang mochte den Konsul Calatinus am Anfang
seines Amtsjahrs noch länger beschäftigen oder mochte die dadurch ent-
standene allgemeine Unsicherheit und Furcht die Römer veranlassen, den
einen der beiden Konsuln zunächst nicht nach Sizilien zu schicken, son-
dern zum Schutz der Hauptstadt zu Hause zu lassen.
Dazu kommt ein weiterer Umstand. F 1 o r u s hat als Prokonsul
de Poeneis triumphiert. -Wir wissen nicht, mit welchem Rechte",
sagt Holm G. Sk. III 17. Und allerdings musste das ein Rätsel bleiben,
wenn Florus. der im Jahr 259 notorisch nichts ausgerichtet hat . auch
im Jahr 258 nur in Gemeinschaft mit Calatinus einige Erfolge gehabt
hätte. Dagegen wird der Triumph eher verständlich, wenn Florus bis
zum September 496 (vorjul. Kai.) allein in Sizilien stand und, nach
dem Winter 259/8 energischer den Krieg aufnehmend, dem Hamilkar
mit Erfolg das Gleichgewicht hielt (Zon. VIII 11, 6: y.al ei fii] rdiog
(DP.MQoc, avTÖv iitlay/v ixEi %eifiä(jaQ. rffV 2ixeZiav äv xaTeajQEil'aro
änaaav).
Somit weist alles darauf hin, dass Calatinus nicht zu Beginn seines
Amtsjahrs Rom verliess, und dass er nicht mit dem Prokonsul C. Aquil-
lius Florus gemeinschaftlich operierte, sondern dass er erst, nachdem die
sardinische Expedition seines Kollegen Sulpicius als glücklich beendigt
gelten konnte'), im Sept. 496 nach Sizilien ging und den Florus, der ge-
rade Mj'tistratum belagerte, ablöste. Von dem hei Pol. I 24. 8 — 13 Be-
richteten fällt also auf sein Konto nur das in § IIb— 13 Genannte: Er-
oberung von Mvtistratum. Camarina. Enna und anderer Städte, Versuch
1) Dass bei Zonaras zuerst die Tätigkeit des Calatinus in Sizilien (Vlll 11.10
bis 12, 3), dann erst die des Sulpicius mit der Flotte (VIII, 12, 4—6) erziiblt wird, ist
kein Beweis dagegen, dass die Tätigkeit des Cal. später fällt als die des Sulp. Denn
auch auf der Columna rostrata des Duilius sind zuerst dessen Erfolge zu Land, dann
erst sein grosser Seesieg bei M3lae erwähnt, und ebenso sind im Triumphaltitel zu-
erst die Sikuler und dann erst die punische Flotte genannt — im Widerspruch mit
der chronologischen Reihenfolge. (Unrichtig Luterbacher Phil. 1907 S. 406 f.). Die
.Anordnung ist eben nicht chronologisch, sondern sachlich, und beruht, wie Wölfflin
(S.-B. Münch. Ale. 1890, S. 297) vermutete, darauf, dass die Stadtchronik die Kriegs-
taten in der stereotypen Reihenfolge terra marique aufzählte.
31
Die. Ki'iiii/ifc Hill Sm-fCniicii iintl Kiirsiku im ersten iiiniiselini. Kriei/. IM
der liclaifcnmi:- von Li]iiirM '). Das in S 9— IIa Erzähllc füllt ilcni Klo-
nis /u.
S "J. I) i u 'I' ;i t i g k e i t des ('. A (| \i i 11 i u s Flor u s.
Im -Talir 259 hat C. Aqiiillius Monis nichts Nennenswertes ausjic-
rlchtet (I'i)l. 1 24. 8), musste es vielmehr geschehen lassen, dass Hamil-
kar von Erfolg zu Erfolg eilte'). Haltaiis S. 230 hat vermutet, Florus
sei nicht gleich zu Beginn seines Anitsjahrs nach Sizilien ahgegangen :
sonst hätte er das Umsichgreifen des Hamilkar wohl verhindern können.
Das ist immerhin möglich ; aber wir müssen bei dem Schweigen der Ueber-
lieferung uns bescheiden, darüber nichts zu wissen.
Offenbar aber hat Florus gleich nach dem Winter 2r)!)/8 die Krieg-
führung sehr viel energischer und erfolgreicher aufgenommen als im Vor-
jahr. Aus Polybios I 2-1, 9 lässt sich das Motiv dafür entnehmen; er
wollte vor der Ankunft der Nachfolger noch etwas Entscheidendes aus-
führen. Denn er musste zunächst damit rechnen, dass er bald nach dem
Amtsantritt der neuen Konsuln abgelöst werde ^). So verliess er denn die
Winterc^uartiere zeitiger als die Punier. Sein Y o r m a r s c h gegen
Panormus ist wahrscheinlich noch in die Zeit zu setzen, da
e r n o c h Konsul w a r^). Bald hat er dann erfahren, dass er zunächst
1) Irrtümlich hat Neumann S. 110 den Versuch, sich der liparischen Inseln zu be-
mächtigen, dem Sulpicius zugeschrieben. Zonaras VIII 12. 3 nennt ausdrücklich den
Atilius. — Meltzer II 286 gibt zu, die Nachricht trage sonst nichts Unwahrschein-
liches an sich, ist aber trotzdem geneigt, au eine Verwechslung mit dem Konsul
Atilius des nächsten Jahres 497/257 zu glauben; da ,es dunkel bleibe, woher der
Konsul Atilius von 496 die zu einem solchen Unternehmen doch nötige, nicht ganz
geringe Zahl von Schiffen gehabt haben sollte". Dieses Bedenken erledigt sich durch
die Erwägung, dass die Unternehmung des Atilius gegen Lipara in eine Zeit fällt,
in der die Flotte längst mit der sardischen Expedition fertig und somit zur Ver-
wendung in Sizilien verfügbar war.
2) Zon. VIII, 11,5—6.' Diodor XXIII 9,4.
3) Und zwar musste er, wenn er von der Unterwerfung Korsikas und Sax'diniens
durch seinen Kollegen Scipio benachrichtigt war. zunächst annehmen, dass im näch-
sten Jahr wieder beide Konsuln nach Sizilien geschickt werden; deshalb 7i(ioa6e-
^äftfvot Tovg in- (loyoviaq. Dass diese Erwartung sich nicht erfüllte, war veran-
lasst einesteils durch das Erscheinen des Hannibal in Sardinien, andernteils durch
die Verschwörung in Rom. Die dadurch bedingte Verteilung der prorinciac wurde
wohl erst nach dem Amtsantritt der neuen Konsuln {Ktd. Mai.) beschlossen.
4) Dem steht nicht entgegen, dass Polyb sagt : xazri fihv xdv i^r/g iv lavx bv
oläiv n^inv snQaSuv Xöyov, tözf d« . . . w^/jiijaav- Denn dass Polybios bei iviaviög an
das römische Konsulatsjahr denke, das damals Kai. Mai. begann, ist unerweisbar
(auch I 41.3 ist trog xftTUQfay.cuäixttXov nicht das 14. K o n s u 1 a t s j a h r) ; er
meint hier vielmehr offenbar das natürliche Jahr und lässt einen neuen iviavxög be-
ginnen mit dem Eintritt der zum Kriegführen geeigneten Jahreszeit. — Auch das
Wort imy.a^taxufifvoi beweist nicht, dass die Konsuln bereits das Amt angetreten
hatten. Gegen die Bemerkung von Reuss PhU. 68, 424 verweise ich auf Thouret
Rh. M. 42. 1887, S. 431: xa^iaxavai gebraucht Pol. als technischen Ausdruck für die
32
438 (Mar Lenze,
nicht iil)gelöst werde, sondern dass ihm wegen Unabkömmlichkeit des
Calatinus der Oberbefehl bis auf weiteres (wohl auf sechs Monate?) ver-
längert sei. Nun machte er sich daran, die im Vorjahr von den Puniern
eroberten oder zu ihnen abgefallenen Städte wieder zurückzugewinnen').
Mit Hippana gelang es. Mytistratum aber hielt die Belagerung lange
aus (Pol. I 24, 11: TtoÄZovg XQÖvovg vnofiefiev7]xög xijv jiohoQxiav ötü
iijv dyvQÖji]Ta tov tönov). Florus brachte sie auch nicht zu Ende, son-
dern wurde während derselben im September 496 (vorjul. Kai.) von Cala-
tinus abgelöst und ging nach Rom, wo er einen Triumph erhielt {IV Nun.
Od.).
IV. Das Verliältuis der erlialteiieii IJcriclite zu den Terloreneii Ur-
quellen Fabius und Philinns.
§ 1. Der Bericht des Polybios.
a) Cap. 24 ^ 3 — 4. Der Bericht über Hamilkars Sieg zwi-
schen T h e r m ä und P a r o p u s ^) wird von Neuling (S. 32), Gortzitza
(S. 11), Reuss {Fhil. 60, 130) und Eliäson (S. 54, 1) auf Fabius zurück-
geführt. Ich bin im Gegenteil überzeugt, dass er aus Philin us stammt.
Nicht in dem Sinn, als ob die für die Punier günstige, für die Römer
unvorteilhafte Sache nur von Philinus, nicht auch von Fabius berichtet
worden wäre. Gewiss ist das Treffen selbst in beiden Quellen erwähnt
worden und ebenso gewiss ist mir, dass Polybios beide Ver.sionen ver-
glichen hat^). Aber in der Form hat er sich hier offenbar enger an den
vielleicht ausführlicheren Philinus angeschlossen; denn Hamilkar ist der
Mittelpunkt der Erzählung; den karthagischen Standpunkt verrät beson-
ders der Umstand, dass nicht der Ausln'uch eines Streits im römischen
Lager geschildert, sondern gesagt wird, Hamilkar habe von einem solchen
Wahl der Oberbeamten; was die Konsuln betrittt, so ist es bei Pol. ganz unmög-
licb, einen Unterschied zwischen Designation und Amtsantritt zu machen.
1) An der Erkenntnis, dass die von Pol. I 24. 9 — 11 a erzählten Unternehmungen
dem Florus allein, nicht ihm und Calatinus gemeinsam, zuzuschreiben sind, darf uns
auch der Umstand nicht irre machen, dass Polyb in § 10 schreibt : oi de a x q axri-
y o i avvcyylaavtec t^ nöXti /nera näatjq tT/q dvvä/iieu)q nuperd^civzo. Denn der Pluralis
beweist nicht, dass mehr als ein Konsul beim Heer war, sondern bezieht sich auf
den Konsul mit seinem Stab : so werden auch I 30, 9 ol zwv 'Pujfxai'wv f/yipiövi? han-
delnd eingeführt, obwohl nur Ein Oberkommandierender, der Konsul Regulus, in
Afrika war.
2) Dieses Ereignis gehört ins Jahr 494/260 und deshalb strenggenommen nicht
zu unserem Thema ; es wird aber hier mitbehandelt, teils weil einige es ins Jahr
49.5/2-59 verlegten (s. S. 430), teils weil der Bericht darüber bei Pol. mit dem Fol-
genden eng verbunden ist (durch /istä 6e taitrjv zt/v tiqü^iv), so dass ich nicht zweifle,
dass der ganze Passus 24, 3 — 6 zusammen aus Philinus übernommen ist.
3) Die Stellung, die Polj'bios zu seinen beiden Quellen einnahm, ist von Meltzer
11 557 f. viel richtiger erkannt und gezeichnet worden als von Neuling, Gortzitza
und Reuss.
33
Die Kiimpfc kiii Sardinien aiul Korsika im ersten jinnisilim Krinj. 439
Streit Kiiixle Ijekomnicn. ^V'cnn feiner nach Meltzers Vennutung (II 282)
das von Polyb angegebene Motiv für die Zweiteilung der römischen Streit-
icrüfte schwerlich das richtige ist, so ist ein solcher Irrtum eher liei dem
auf karthagischen als bei dem auf römischen Berichten fussenden Autor
möglich. Der zweifellos auf Philinus zurückgehende Parallelbericht bei
Diodor XXIII 9, 4 unterscheidet sich von Polvb nur durch eine höhere An-
gabe für die auf römischer Seite Gefallenen (GOOO, Pol. 4000). Dies ist
der Grund, warum Neuling und Reuss den Polybischen Bericht nicht als
philinisch gelten lassen. Allein Zahlen sind, weil am leichtesten der Ver-
derbnis ausgesetzt, kein sicheres Hilfsmittel der Quellenscheidung. Ich
will übrigens gar nicht bezweifeln, dass Philinus die Zahl 6000 imd Fa-
bius 4000 hatte. Nur bewei.st diese Einzelheit nicht, dass Polybios den
ganzen Bericht aus Fabins entnommen hat. Dieser ist vielmehr ganz
deutlich vom karthagischen Standpunkt gegeben, für die Zahl der römi-
scherseits Gefallenen aber mag dem Polybios die Angabe des Fabius glaub-
würdiger erschienen sein. „Im allgemeinen hat Polybios anscheinend be-
sonders den Zahlenangaben des Philinus ein tiefes Misstrauen entgegen-
gebracht und sie entweder ganz fallen lassen oder geradezu durch die des
Fabius ersetzt." (Meltzer II 580.)
b) Cap. 24 § 5 — -6. Der Bericht über Hannibal wird von
Gortzitza (S. 11), Reuss {PhiJ. 60, 131), Eliäsou (S. 61) ebenfalls auf Fa-
bius zurückgeführt ') und, wie mir scheint, gleichfalls mit Unrecht. Denn
der von Gortzitza behauptete Widerspruch mit Zonaras existiert nicht,
und was Reuss und Eliäson als einziges Indizium für Fabischen Ursprung
anführen, dass Polybios den Tod Hannibals in gleicher Weise berichte wie
Livius (ävsaTavQM&ij — in cruccm sublafas est), ist schlechterdings nicht
beweisend; denn dasselbe muss doch auch bei Philinus gestanden haben.
GoTtzitza muss selbst zugeben, dass „der Bericht über die Ereignisse in
Sardinien einen karthagischen Eindruck mache". Die Anwesenheit der
Römer in Sardinien wii-d nur beiläufig erwähnt ; auch die Niederlage der
Karthager ist übrigens nicht als Hauptsache behandelt, sondern was Po-
lybios gibt, sind lediglich, wie S. 427 gezeigt worden ist, biographische
Notizen über Hannibal, die hier ausserhalb der chronologischen Ordnung
der Kriegserzählung eingeschaltet sind. Ein solches Interesse für einen
einzelnen und nicht gerade den bedeutendsten der feindlichen Führer ist
aber bei Fabius nicht vorauszusetzen, dagegen sehr begreiflich bei Phi-
linus. Denn dieser stammte aus Agrigent ; Hannibal aber war jes, der
im di'itten Kriegsjahr diese Stadt lange und heldenmütig gegen die Römer
verteidigt hat -). Aus einer Stelle bei Diodor darf wohl geschlossen wer-
1) Der gleichen Ansicht scheint Meltzer zu sein, wenn er II 286 zu der Nach-
richt von der Kreuzigung Hannibals bemerkt : ,wir stehen hier durchaus auf dem
Boden römischer Ueberlieferung-.
2) Aehnlich wird in einer sicher aus Philinus stammenden Stelle bei Pol. I 43, 2
34
440 Osl.-ttr Lctu'c,
den. diiss Pliilimis damals l)ci dem von Hanno bet'eliliiften punischen Ent-
satzheer sich befand '). Dass die Notizen des Polybios in § 5 — 6 aus
Philinus stammen, beweisen auch die Worte TTQoaZaßojv vavg Hai rtvag
rcöv ivöö^wv jQitiQdQXiov. die eine intime Kenntnis der Vorgänge auf
Icarthagischer Seite verraten.
c) Kap. 24 § 7 ist ein erklärender Zusatz des Polyljios. Die tatsäch-
liche Unterlage für diese Bemerkung war natürlich bei Fabiu.s wie l)ei
Philinus in gleicher Weise zu finden.
d) Kap. 24 § 8 — 13. Der Bericht über die Tätigkeit der römi-
schen L a n d t r u ]) p e n in Sizilien während der beiden Jahre 259
und 258 ist von Neuling (S. 34) und Reuss {Phd. 60. 141) auf Philinus
zurückgeführt worden. Eine Begründung dieser Annahme finde ich bei
Reuss nicht, bei Neuling nur die unzureichende : Fohßiius et DkxJorHS
Fliilinum secuti esse viäcnfur. rinn 7rs in S/c/1/(t r/csfas accuratissime tra-
iJanf. Richtiger wird man mit Gortzitza (S. 11) urteilen, dass hier Polybios
sich mehr an F a b i u s gehalten hat. Denn die Tätigkeit des Landheers
ist ganz vom römischen Standpunkt aus geschildert'-), und wenn wir die
Bedeutung von JTQoaöe^dfievoi richtig darin gefunden haben, dass damit das
Motiv für die lebhaftere Aufnahme der Kriegführung im Frühjahr 258 an-
gegeben wird, so weist diese Stelle auf genaue Kenntnis der Vorgänge
und Stimmungen auf römischer Seite hin, die bei Philinus niclit voraus-
zusetzen ist.
§ 2. D e r B e r i c h t des D i o - Z o n a r a s.
Z o n a r a s hat für den ersten punischen Krieg keine andere Quelle
Ijenutzt als den Cassius Dio, aus dem er einen in manchen Partien fast
wörtlichen, im ganzen aber stark gekürzten Auszug gibt.
Cassius Dio hat für die republikanische Zeit den Livius zugrunde
gelegt, aber zur Ergänzung und Kontrolle auch andere Quellen herange-
zogen, z. B. Polybios. Dionys, Plutarch (Wachsmuth. E/nl. 599). Dass
sich in seiner Darstellung des I. punischen Kriegs auch Spuren der phi-
linischen Ueberlieferung finden, wird nicht zu leugnen sein ; ob aber solche
der Verdienste eines andern Mannes um Agrigent gedacht: 6 d' ^Ayaibg 'A/.tgtuv 6
aal Tof; ' Axfjayai'zlvoig xarä zoii; inävio yQovovq ai'tioc yivö(j.(V0Q zijg awrtjQi'aq.
1) Mitten unter Berichten über karthagische Massregeln zur Verteidigung Agri-
gents findet sich in einem Diodorexzerpt (XXIII 8) der Satz: <Pi/.Tiof öl 6 ^AxQayciv-
TLi'og 'tatoQixbq AvfyQaxparn. Nach Ungers Vermutung (Rh. M. 34. 1879, S. 103) be-
zeichnet uviyQaxvuxu den Philinus als Listenführer und somit wohl als Geheimschrei-
ber bei Hanno; nach Gortzitza (S. 7 A. 1-5) ist damit das Aufschreiben tagebuchartiger
Notizen zum Zweck späterer geschichtlicher Darstellung gemeint.
2) Damit meine ich nicht eine Parteinahme für die Römer, eine zu ihren Gunsten
gefärbte Darstellung, sondern den rein formellen Umstand, dass nur die Unterneh-
mungen der Römer geschildert sind, während wir über die Tätigkeit des karthagi-
schen Heers in diesem Jahr gar nichts erfahren.
35
Dir Kiinijifr um Sorfliiifni inul Knrailn im rrstni pimixrjiri) Kiir/i. 441
sich gerade in dem Beriebt über die beiden Kriei^sjabre 259 und 2-")8 mit
Sicherheit konstatieren hissen, scheint mir zweifelhaft.
a) Kap. 11 j! 6. Don Bericht über Hamilkars Erfolge
im Jahr 259 wollen Neuling (S. 34) und Eliilson (S. 31) auf Philinus zu-
rückführen. Aber der dafür von Neuling geführte Beweis, auf dun sich
auch Eliäson beruft, ist nicht stichhaltig : qiiae narraüo ceric Pliilino ilchc-
tiir, cum Poli/hiiis Fahium sccntus nihil memoria rUrpium in Sicilict (jeMiim
esse dicat. Denn Neuling lässt damit den Polybios etwas sagen, was dieser
keineswegs gesagt hat : nicht dass in Sizilien überhaupt nichts Erwähnens-
wertes geschehen sei, berichtet jener, sondern dass die Römer nichts
Derartiges getan haben (I 24, 8). Das ist aber kein Widerspruch mit
Zonaras, sondern harmoniert ganz gut zu dessen Bericht über die Erfolge
der Punier. Dass diese von Fabius und weitei'hin von Livius verschwiegen
worden seien, wird man nicht ohne weiteres behaupten dürfen ; ja sie
mussten wohl erwähnt werden, da Calatinus im Jahr 258 gerade die gleichen
Städte wieder zurückeroberte, deren sich Hamilkar im Jahr 259 bemäch-
tigt hatte (Camarina und Enna: Diodor XXIII 9.4: Polyb. I 24, 11).
b) Kap. 11 ij 7. Der Bericht über Scipios Feldzug gegen
Korsika und Sardinien soll nach Neuling (S. 34), Gortzitza (S. 17 A. 61),
Eliäson (S. 31) aus Philinus stammen. Allein der Umstand, dass Zonaras
die sardinischen Erfolge verschweigt, beweist nichts, da diese Kürze wohl
nur dem Exzerptor, nicht dem Dio zur Last fällt '). Die Meinung, dass
man hier eine Spur der ungetrübten, von römischen Fälschungen freien
Philinischen Version vor sich habe, wird hinfällig, wenn man die Erfolge
Scipios als historisch und nicht als spätei-e Erfindungen betrachtet.
c) Kaj). 11 i; 8 bis Kap. 12 § 6. Die Berichte über die Verschw(>-
rung in liom, über die Tätigkeit des Calatinus in Sizilien und des Sulpicius
in Sardinien werden allgemein auf die römische Ueberlieferung zurückge-
führt (vgl. z. B. Neuling 34. Eliäson 61).
Es findet sich demnach in den Abschnitten des Zonaras, die über
259 und 258 handeln, m. E. niclits, was nicht auch bei Livius und in
letzter Linie bei Fabius gestanden haben könnte.
J^ :'. Die Darstellung der lateinischen E p i t o m a t o i' e n.
Es ist eine verbreitete An.sicht , dass die Berichte der lateinischen
Kompendienschreiber (Florus, Eutrop, Orosius. Periocha) über die Flotten-
expedition des Scipio in , grellstem Kontrast" zu Polybios und Zonaras
stehen, dass sie geschmacklose Uebertreibungen und wesentliche Entstel-
1) Andererseits möchte ich aber auch nicht mit Reuss (Phil. 68, 416) den Ver-
gleich von xsTvrat ö' iv xö) Tvgorjvtxw nf>.nyei h/.>.T/>.(ov o/Jyov rinf/ovaai, ü>? f/lav «i'-
räg nÖQQioaiv ilvat öoxHv mit Florus II 2 Surditiiam annexainque ei Cnrsicam ah
zwingenden Beweis der Quellengemeinschaft ansehen. Dazu ist diese geograpliische
Bemerkung zu naheliegend und der Wortlaut zu wenig ilhnlich.
36
442 OsJi-ar Lcti.fe,
lungen enthalten, die von irgend einem Bewunderer der Scipionisclien Fa-
milie erdichtet und von kritiklosen Benutzern der Familientradition —
man denkt gewöhnlich an Valerius Antias — in die römische Geschichte
eingeschmuggelt worden seien').
Im Gegensatz zu dieser Ansicht haben wir gefunden, dass die ange-
zweifelten Tatsachen — Sieg Scipios, Tod und ehrenvolles Begräbnis
Hannos, Einnahme von Olbia — unbedenklich als historisch betrachtet
werden dürfen, und dass jene Kompendienschreiber nur darin gefehlt haben,
dass sie die Erfolge des Scipio auf Sardinien als ebenso dauernd hinstell-
ten wie die anf Korsika.
Die positiven Nachrichten der Epitomatoren über Scipio darf man
deshalb ohne Zweifel in letzter Linie auf Fabius Piktor zurück-
führen -) : die Frage kann nur sein, auf welciier Station des langen Wegs,
den die Ueberlieferung von Fabius bis zu den Epitomatoren der Kaiser-
zeit zu durchlaufen hatte, jener Fehler hereingekommen ist, infolgedessen
die Darstellung der Lateiner trotz der Richtigkeit der einzelnen Tatsachen
doch einen falschen Gesamteindruck hervorbringt. Da dies bei allen vier
in Betracht kommenden Autoren in gleicher Weise der Fall ist, so ist der
Fehler wohl in einer gemeinsamen Quelle zu suchen. Es ist bekannt,
dass jene Kompendien alle auf L i v i u s beruhen. Livius kann aber der
Urheber des Fehlers nicht wohl sein. Denn jener falsche Gesamteindruck
hängt damit zusammen, dass bei den Ejjitomatoren die Tätigkeit des Kon-
suls Sulpicius gar nicht erwähnt wird. Zwar die in sein Amtsjahr fallende
Niederlage des Hannibal wird von Orosius und der Periocha berichtet,
aber ohne Nennung des römischen Siegers. Livius nun hat in semer aus-
führlichen Darstellung die Konsuhi des .Jahres 496 natürlich ebensogut
genannt wie die des Vorjahrs und hat die Besiegung des Hannibal und
die Vernichtung der punischen Flotte, die Scipios Erfolge wieder in Frage
gestellt hatte, als eine Leistung des Sulpicius erzählt. Aus seiner Dar-
stellung konnte sich somit jener falsche Eindruck nicht ergeben, als ob
Scipio Sardinien definitiv erobert hätte.
Es ist neuerdings allgemein anerkannt, dass zwischen Livius und die
Kompendienschreiber mindestens ein Mittelglied einzuschieben ist, das man
als die verlorene Liviusepitome zu bezeichnen pflegt. In dieser
Epitome waren nicht für jedes Jahr die Eponymen genannt und die chrono-
logische Anordnung war häutig durch eine sachliche ersetzt'). Auf diese
1) Die obigen Ausdrücke sind aus Eliiison (S. 31. 36. 46. 49) entnommen. Aelin-
liche Urteile bei Ihne II ^ .59. Auch Meltzer II 283 betrachtet nicht alle, aber einige
der fraglichen Notizen als „Auswüchse der späteren literarischen Ueberlieferung".
Aehnlich Münzer E. E. IV 1431.
2) Keuss {Phil. 60, 129): „Wenn auch nicht direkt, so beruht doch in letzter
Linie die Darstellung Eutrops und die des Orosius auf Fabius". Aehnlich Schermann
S. 120.
3) Vgl. G. Reiuhold, Bits Gcschichtfiicerk des Livius oh Quelle sjM'Uerer Historil:er,
37
Die Ktiwpfe nm Sardinien itnd Kor.til-n im ersten piinisrhen Krier/. ii?,
Epitome wird die durch die grosse Kürze und die Sorglosigkeit des Ex-
zerpierens, nicht etwa durch eine bewusste scipionent'reundliche Tendenz,
einseitig gewordene Darstelhing der sardinischen Kämpfe ztirückzuf'ühron
sein, nicht auf Livins und ebensowenig auf die Annalistik der reiiublikani-
sclien Zeit ').
('lironoIo2;isclie Ucbersiclit.
259 V. Chr.
Kai. Mai. Amtsantritt der Konsuln L. Cornelius Scipio und C. A(|uil-
lius Florus.
Kai. Jim. Scipio auf der Fahrt nach Korsika (S. 409 f.).
Sommer Scipio in Korsika (Eroberung von Aleria).
Fahrt nach Sardinien (Begegnung mit Hannos Flotte).
Scipio in Sardinien (Sieg über Hanno. Eroberung von Olbia
u. a. Städten).
Florus in Sizilien {ovÖev ägiov Äöyov).
Erfolge Hamilkars in Sizilien (u. a. Eroberung von Cania-
rina und Enna).
Winter 259/8 Scipio überwintert in Sardinien (S. 414. 41G).
Florus „ „ Sizilien.
Harailkar , „ Panorraus.
258 V. Chr.
Frühjahr Ankunft des Hainiibal mit seiner Flotte in Sardinien (S. 4 1 : > f.).
Heimfahrt des Scipio, zur Abhaltung der Wahlen.
V. LI. Marl. Scipios Ti-iumph. hierauf Konsulwahlen.
Verschwörung in Rom (S. 436).
Marl. Apr. Florus beginnt in Sizilien frühzeitig die Kriegsoperationen
Progr. Berlin 1898, S. 13; E. Kornemaini. Die neue Lieius-Epitome a>is (burhi/ncliim.
1904, S. 71.
1) Wenn Meltzer II .567 sagt, es sei äusserst interessant zu sehen, wie die Ueber-
lieferung römisch-annaliätisclien Ursprungs einesteils (namentlich bei Zonaras) den
wahren Tatbestand überraschend rein bewahrt, andernteils aber auch (Flor. I 18, 12
de vir. iU. .39, 1) die ungeheuerlichsten Verdrehungen zuwege gebracht habe, so niuss
ich dem widersprechen. Jene Konfusion darf nicht der annalistischen Ueberlieferung
in die Schuhe geschoben werden, sondern kommt lediglich auf das Konto des Florus,
der überhaupt nicht als Geschichtschreiber zählt, und des ebenso leichtsinnig mit
den Tatsachen umspringenden Verfassers des Buchs de vir. ill. Die Ausdrücke bei
Florus : cum tum Sicilia suburbana esset populi Bomani prorincia und adeu omni terra
et muri Poenos purgarit. ut iam victoriae nihil nisi Africa ipsa restaret sind groteske
Uebertreibungen, die niemals auf die alte Annalistik zurückgeführt werden dürfen,
sondern des Florus persönliches Eigentum sind, hervorgerufen durch das geogra-
phische Prinzip, nach dem er die Geschichte des I. pun. Kriegs erzählte. — Auch
sonst hat man öfter die Sünden der Epitomatoren der Kaiserzeit fälschlich den An-
nalisten der republikanischen Zeit aufgebürdet (vgl. Leuze, Die röm. Juhrsählung
1909. S. 133, A. 107).
38
444 (i. Lrir-r, Die Kilmpfe um Sardinien ii. Korsi]:a im rntten piniisrhfn Krief/.
durch einen Vormarsch gegen Panormus ötä rü r«c rwr
KaQX- dvräuEic, ly.ei 7iaQa/^£ifiüyen\
Kill. Mni. Amtsantritt der Konsuhi A. Atilius Calatinus und ('. Sul-
picius Paterculus. Prorogatio imperii für Florus.
Sommer Calatinus in Rom (S. 434 S.).
Sulpicius in Sardinien (Besiegung Hannibals).
Florus als Prokonsul in Sizilien (Eroberung von Ilippana.
Belagerung von Mytistratum\
September Calatinus kommt nach Sizilien und lüst Florus ab (S. 430).
IV ]^on. Od. Triumph des Prokonsuls Florus.
III Non. Od. Triumph des Konsuls Sulpicius (S. 435. Anm. 2).
Herbst Hannos Erfolg in Sardinien (S. 419. Anm. 1).
Calatinus erobert Mytistratum, Camarina, Enna u. a. Städte,
macht einen Versuch auf Lipara (S. 437, Anm. 1).
Winter 2Ö8/7 Calatinus überwintert in Sizilien (und bleibt auch im
Sommer 257 als Prokonsul dort: er triumphiert erst
XIIII Kai. Fehv. 497 Varr., also nach .jul. Kai. ent-
weder Ende 257 oder Anfang 256 v. Chr.).
Tubingen.
39
415
Der Gefechtsabstand der Manipulare.
Von Tli. Steiinvender.
In einer kürzlich veröifentlicliten Abhandlnnir ') warf ich die ]<'ra<;'e auf,
oh der von Polyhius angegehene Glieder- und Iiottenahstand des Legionars
zur Zeit, der Manipularstellung buchstählich zu nehmen sei, oder oh der Autor
nicht viehnehr einen nur annähernd gleichen Abstand des Römers um der
Kürze und des leichteren Verständnisses seiner griechischen Leser willen dem
ihnen bekannten der Mazedonier gleichgesetzt habe, mit anderen Worten,
oh die in Rede stehenden 3 und 6 Fuss römisch genaues oder ungefähres
Maü bedeuten. Aucli wurde bereits geltend gemacht, dass zur Beantwor-
tung dieser Frage, abgesehen von den Gliedern des menschlichen Leibes,
nur die WatFen und ihre mutmaßliche Führung ein zum Teil noch sicht-
bares und insoweit z\;verlässiges Hilfsmittel darbieten.
Von der gesamten Rüstung des Manipulars kommen dabei lediglich
drei Stücke in Betracht, die W^urflanze (pihim), das Sehwert ((jkulina)
und der Langsehild (scutttm). Was die beiden ersteren anlangt, so sind
ihre Maße und Formen zur Genüge bekannt; anders verhält es sich mit
dem Schilde. Hier darf auf gewisse Eigenschaften hingewiesen werden, die
bisher nicht beachtet oder hinlänglich gewürdigt sind.
Polyhius beschreibt ihn folgendermaßen: „Zur römischen Vollrüstung
gehört fürs erste der Langschild (d-vQEÖg), dessen Breite mit gewölbter
Fläche 2 ^/o, die Länge aber 4 Fuss beträgt. Bisweilen ist er auch noch
vier Fingerbreiten länger. Er besteht aus einer doppolten Bretterlage, die
mittels Rinderleims zusammengefügt und auf der Aussenseite mit Leinwand
und darüber noch mit einem Kalbfell bezogen ist. Um den oberen und
unteren Rand läuft ein eiserner Besatz, der ihn gegen senkrecht geführte
Schwerthiebe sowie beim Stande auf dem Erdboden gegen Nässe schützt -).
Endlich ist er mit einem gewölbten Buckel aus Eisen vei-sehen zum Schutze
gegen die Stosslanze, Steinwürfe und andere schwere Geschosse" '). Es
1) Der pnli/bianische Gefechtsabstand im Hermes XLIV p. 179 tt'.
2) Die Einführung dieses von Verchere de Retl'ye, Les armes cVAKse in der Eerne
archeologique, Paris 1864 p. 340 als „dachrinnenartig" bezeichneten Beschhxges schreibt
Plutarch {Cam. 40) dem Camillus zu.
3) Pol VI 23.
Klio, Keitrage zur alten fiescliiclile X .|. .SO
1
446 Th. Sfrinimxlrr.
darf hinzugefügt werden, dass unter dem Eisenblech in der Mitte, welches
vielleicht erst später die Gestalt des Buckels annahm '), in horizontaler
Richtung die Handhabe lag und dass letztere wie ursprünglicli auch an
den Schilden der Orientalen und Griechen durchaus einfach war ^).
So sind wir imstande, den Langschild der Römer zur Zeit des Mani-
pularwesens lückenlos zu rekonstruieren, falls sich ermitteln lässt. wie das
Breitenmaß zu verstehen ist. Bezieht es sich auf die gewölbte Aussen-
fläche oder auf die Sehne des von ihr umschriebenen Bogens? Der Wort-
laut Tfjg y.vQTTjC, eni(pavela£ spricht für das letztere •') ; damit aber ist,
insofern Polybius den Grad der Krümmung verschweigt, das Rätsel noch
nicht gelöst.
Von vornherein muss der weit verbreiteten Ansicht widersprochen
werden, dass ein Skutum dem halben Hohlzylinder geglichen habe *) ;
denn so musste man es doch unmittelbar am Leibe halten, was aus nahe-
liegenden Gi-ünden ganz unzweckmäßig gewesen wäre. Insbesondere hätte
dann eine dem Pilum ähnliche Wurflanze die Schildwand und damit zu-
gleich den Panzer durchschlagen können ^). Weshalb gaben die Römer
ihrer Waffe das im Lichten 27 Zoll lange Speereisen ? Einzig und allein
um den Gegner trotz seines Schildes, selbst wenn er ihn mit annähernd
gestrecktem Arm von sich hielt, noch zu erreichen ''). Auch Hess sich
bei der in Rede stehenden Haltung nur dui'ch Drehen des ganzen Körpers
parieren, was viel zu langsam von statten gegangen wäre und die Füh-
rung der Klinge unnütz erschwert hätte. Darum rechtfertigen auch bild-
liche Darstellungen späterer Zeit jene Auflassung keineswegs. Auf der
Trajansäule sind die Langschilde nur schwach gewölbt, und iiire Träger
in deren Handhabung augenscheinlich unbeschränkt '). Das Bild eines
zylindrisch gekrümmten Langschildes auf dem Grabstein des Valerius Cri-
spus '*) aber ist nicht maßgebend, da es die wenig geschulte Hand des
Anfängers verrät. Wie der Künstler den Unterschenkel hier viel zu kurz
und zu dick gemeisselt hat. so könnte er wohl auch aus dem Schilde
1) Isid. XVIII 12.
2) So auch an dem zu Corneto in Etrurien gefundenen sehr alten Langschilde
und au sämtlichen im mittleren und nördlichen Europa bisher entdeckten Bronze-
schilden. S. Heibig, Dos homeriache Epos S. 227 ff.
3) So schon Lipsius, De militia romana III 2.
4) Eher möchte der Vergleich mit einem Stück Baumrinde sanfterer Wölbung
oder mit der Sohle eines Kanals zutrett'en. S. Baumeister, Denhnäler des klassischen
Altertums p. 2027; Lipsius a. a. 0. III 2.
.5) Veget. I 20; II 15; vgl. Liv. XXI 8. wo von der falcuica die Rede ist.
6) Diese Ansicht teilt Verchere de Reft'ye a. a. 0. p. 340.
7) Der im Hermes 1886 S. 85 und in Die Perserkriege etc. S. 307 ausgespro-
chenen Ansicht Delbrücks: ,Die Römer pressten naturgemäss den linken Arm mit
dem Schilde eng an den Leib' kann ich daher nicht beipflichten.
8) Lindeuschmit, Tracht und Bewaffnung des römischen Heeres während der Kaiser-
zeit Tafel IV, Fig. 1.
Der (icjirhttiiihstund der 3Ianipiilare. 417
eine Karikatur gemacht haben. Uebrigens stehen ihm auf den Gnibminern
der Kohortalen Annaius und Licaius zwei völlig glatte Stücke gegenüber ').
Sie zeigen wohl die ursprüngliche Gestalt des Türschildes, dem man erst
später aus Gründen der Zweckmäüigkeit die Wölbung mitgeteilt. Die
letztere aber war an gewisse Grenzen gebunden, insofern es dem Träger
gestattet sein musste, die Schutzwehr in allen Lagen, selbst mit völlig
gestrecktem Arm zu führen und insbesondere um das Schultergelenk, ja
um den Rückgrat als Achse zu drehen.
Man sage nicht, dass der Schild bei solcher Haltung zu schwer ge-
wesen wäre. Die zahlreichen in Camuntum aufgefundenen, mit wenigen
Ausnahmen aus Bronze hergestellten Nägel deuten mit ihrem Knick auf
eine Holz- imd Buckelstärke von 1 cm -). Eine Dicke von nur 8 mm setzt
der bei Mainz entdeckte, zu Wiesbaden aufbewahrte Buckel voraus, in
dem noch ein Befestigungsnagel mit rechtwinklig umgebogener Spitze
steckt ^). Dass auch die Schilde der Gallier jedenfalls nicht schwerer waren,
bekunden die mit 5 mm die Holzstärke andeutenden eisernen Kandbe-
schläge eines Exemplars aus St. Etienne au Temple und die Nietnägel
des ebendaselbst entdeckten Buckels im Museum zu St. Germain en Laye ^).
Die germanischen Schilde dürften allerdings schwerer gewesen sein, da
die Haftnägel der Griffspange an einem bei Dietersheim in Rheinhessen
gefundenen und zu Mainz aufbewahrten Stück 14 mm lang sind, davon
nur die Stärke des Griffs in Abzug zu bringen ist *). Wahrscheinlich legte
man die dünnen Holzplatten, um ihnen grössere Haltbarkeit zu verleihen,
stets so übereinander, daß die .JahresHnien sich rechtwinklig schnitten.
Der Schild an dem zu Montaigon bei Vaucluse entdeckten, in Avignon auf-
bewahrten lebensgrossen Steinbilde zeigt an seiner Oberfläche nicht weniger
denn 8 Tafeln, deren Rippen aufeinander annähernd senkrecht stehen '^).
Vom Faustgi-iff bis zum Rückgrat eines Mannes mittlerer Grösse sind
es bei horizontal in Schulterrichtung gestrecktem Ann ungefähr 30 Zoll rhei-
nisch. Davon hat man, insofern diese Linie während des Gefechts in Schulter
und Ellenbogen mehr oder weniger gebrochen wird, mindestens 2 — 3 Zoll
abzurechnen. So entsprach die Wölbung äussersten Falles einem Aktions-
radius von 27 — 28 Zoll. Unter den wenigen auf uns gekommenen Buckeln,
die eine Nachprüfung zulassen, ist der im .Jahre 1867 bei South Shields
in der Tyne gefundene aus der Zeit Hadrians ') von besonderem Interesse.
Hühner ^) nennt ihn schwach gewölbt, und die Abbildung zeigt annähernd
1) Lindenschmit a. a. 0. Tafel VI, Fig. 1 und 2.
2) Der Komische Limes in Oesterreich Heft II, Wien 1901 S. 118 und 119.
3) Lindenschmit. Die Altertümer unserer heidnischen Vorzeit I, Heft 5, Tafel 5.
4) Lindenschmit a. a. 0. III, Heft 2, Tafel 1.
b) Lindenschmit a. a. 0. IV Heft 17. — 6) Lindenschmit a. a. 0.
7) S. die Abbildung bei Lindenschmit a. a. 0. III 4, 3.
8) Hübner, Römische Schildimckel in den ArcMologisch-epigraphi sehen Mitteihmgen,
Wien 1878 II S. 107 «. und Baumeister a. a. 0. .S. 2072.
30*
3
448 Tli. Sfeiinrrmlcr,
dieselbe KrüiuiTiung, welche sich uns durch Kombination ergab. Noch
geringer ist die Wölbung an der ki-eisrunden Basis eines im Jahre 1855
bei Halmagy in Siebenbürgen gefundenen, zu Hermannstadt ai;fbewahrten
Umbo '). Auch die neuerdings in Carnuntum entdeckten Buckel sind ent-
weder nur schwach oder überhaupt nicht merklich gekrümmt '^]. Alle sonst
noch vorhandenen stehen auf völlig horizontaler Basis und kommen le-
diglich insofern in Betracht, als man mittelbar auch aas ihnen auf eine
nur geringe Wölbung der Oberfläche schliessen darf. Denn wäre sie
stärker gewesen, etwa halbkreisförmig wie auf dem Grabstein des Valerius
Crispus, dann müsste auch jetzt noch etwas davon zu merken sein.
Nun lassen sich Höhe und Sehne durch Messen an einem Modell so-
wie durch Rechnung bestimmen. Danach beziffert sich jene auf 85, diese auf
714 mm oder 27 '/i Zoll rheinisch. Sie ist also nur um 26 mm gleich un-
merklich mehr denn 1 Zoll kürzer als der 740 mm betragende Bogen, der
Unterschied mithin so gering, dass er kaum ins Gewicht fällt. Damit
wäre das allein richtige Maß gefunden, an dem auch die spätere Zeit, so
lange Schwert und Pilum das Schicksal der Schlacht entschieden, nicht
viel geändert haben. Wie hätte man beispielsweise auch mit dem halb-
zylindrischen Skutum des Valerius Crispus die Testudo bilden können, wel-
che noch auf den Säulen des Trajan imd Mark Aurel dargestellt ist und
insbesondere beim Angriff auf Festungsanlagen unentbehrlich war. Dann
rollten die vom Feinde geschleuderten Gegenstände nicht wie Regentropfen
vom Dache herab, um mit Livius zu reden ^1, sondern blieben entweder
in den Furchen stecken und wurden hier bald zu einer untragbaren Last,
oder sie trieben schon im Fallen die Schildreihen auseinander und stürzten
ihren Trägern auf die Füsse. Ja. man darf die von uns ermittelte Kurve
als das äusserst zulässige Maß bezeichnen. Die Schilde der Kohortalen
Annaius und Licaius mögen im Gefecht noch brauchbar gewesen sein ;
derjenige des Legionars Valerius Crispus war es nicht.
Die Wölbung des Schildes entsprach also einem Radius von 27 bis
28 Zoll rheinisch, und 27 V4- also beinahe ebenso lang war die Sehne. Ver-
bindet man nun deren Endpunkte mit dem durch die Längsachse des Trägei-s
bezeichneten Mittelpunkt des Kreises, so ergibt sich, wie nachstehende Skizze
veranschaulicht, ein annähernd gleichseitiges Dreieck (s. folgende Seite).
Versuchen wir jetzt auf Grund obiger Darlegung den Gefechtsabstand
des Manipulars zu bestimmen, so ist von vornherein klar, dass 3 römische
Fuss gleich 0,887 m oder 33 '•j» Zoll rheinisch für die Rotten unmöglich genügt
haben können'*). Schon das Pilum erforderte als Wurflanze beträchtlich
1) Hübner a. a. 0. Tafel VI.
2) M. V. Groller. Der Römische Limes in Oestcrreich Heft II Tafel XX Fig. 11, 13;
Heft III Tafel Till Fig. 7, 8, 9; Heft IV Sp. 43—44 Fig. 7; Sp. 10.5 Fig. 6.
3) Liv. XXXII 17 ; XXXIII 8. — 4) Dagegen Lainmert, Pohjhins und die riim. Tul-tilc.
Programm des kgl. Gymnas., Leipzig 1889 und nach ihm Delbrück.
Der Gcfcrhtsubdund der Manijudare.
11 '.I
iiiohr Spielraum; denn beim Ausholen musste der Arm bis zur völligen
Streckung schräg abwärts zurückgezogen und auf dem Wege dahin auch
liorizontal seitwärts gestreckt werden. So kämen zur Schultorbreite von
durchschnittlich 18 Zoll, da ch'e schräge Haltung während des Wurfs nur
eine vorübergehende war, etwa 20 Zoll hinzu. Da ferner vorgelaufen
wurde '), und niemand im Eifer des Gefechts auch nur auf wenige Schritte
die gerade Linie einhalten kann, sowie um zu verhüten, dass die aus-
holende und schleudernde Faust den Schildrand des Xachbars streifte, wird
man dem Schützen beiderseitig noch mindestens eine Handbreite gleich
4 ZoU Spielraum gewährt haben. Der Schild endlich ragte, selbst wenn
er dicht am Leibe und schräg gehalten wurde, noch etwa 10 Zoll nach links
hinüber, so dass der Gesamtabstand auf 56 ZoU rheinisch zu veranschlagen
sein dürfte-). Und dabei sind noch nicht die Unebenheiten des Geländes
sowie andere auf Zufall beruhende Abweichungen berücksichtigt. Das
/-^^xT
iv
~~
^--^
f:\
f
/^
4 \
Ergebnis ist zwar nur ein annäherndes, der Unterschied von dem vermeint-
liclien Rottenabstande jedoch so beträchtlich, dass man nicht anstehen
wird, den letzteren ins Reich der Fabel zu verweisen.
Das Schwert diente, obwohl damit gelegentlich auch gehauen wurde,
in erster Linie als Stosswaffe '). Aber warum sollte, wie Lammert imd
Delbrück meinen, nur die senkrechte Klingenführung üblich gewesen, und
wofür R. Schneider eintritt, lediglich ,mit gekrümmtem Ellenbogen" ge-
stossen sein ? ^). Derartige Vorschriften hat es schwerlich gegeben ; man
1) Veget. III 14; vgl. I 9: II 28.
2) Kromayer, Vergleichende Studien zur Geschichte des griechischen und römischen
Heencesens im Hermes XXXV 1900 S. 248 A. 3, versucht gleichfalls, den Spielraum
des Legionars im Gliede genauer zu bestimmen und gelangt zu dem Ergebnis, dass
derselbe nur um 16 bis 29 cm hinter den von Polybius mitgeteilten 6 römischen
Fuss gleich 1,77 m zurückbleibe. — 3) Veget. 1 12,2.5; II 23,9; UI 4,20; vgl. Pol.
VI 23; Liv. XXII 46; Macchiavelli, Kriegskunst etc. übersetzt von Ziegler S. .51.
4) R. Schneider, Legion und Phalanx S. 92. Schon Kromayer hat sich in den
Vergleichenden Studien etc. a. a. 0. S. 247 sehr entschieden dagegen ausgesprochen.
450 Tli. Steht wciulcr,
würde sie im Ernstfalle auch nicht befolgt haben, sondern stach selbst-
verständlich immer dahin, wo der Gegner sich eine Blosse gab und zu
fassen war, gleichviel ob mit gekrümmtem oder gestrecktem Arm. Darum
dürfte gerade der Horizontalstoss von rechts nach links, der ohnehin
leichter und schneller ausführbar ist als der Stich geradeaus oder von
eisen herab und, insofern das Gesichtsfeld frei bleibt, eine bessere Deckung
ei-möglicht, sich besonderer Beliebtheit erfreut haben *). Der Einwand,
dass er, da gegen die beschildete Seite gerichtet, unzweckmässig gewesen
wäre, ist hinfällig ; denn selbst der Langschild deckte in vertikaler Linie keines-
wegs den ganzen Mann. Das Antlitz, der Hals und die Unterschenkel
einschliesslich der Kniee waren von vornherein ungeschützt, und sie wur-
den es während des Gefechts, wenn auch nur momentan, in noch höherem
Grade. Die Haltung des Gegners aber und damit zugleich die Lage seines
Schildes wechselten beständig, und man dürfte in der Annahme, dass
letzterer, dem natürlichen Zuge des Faustgriffs folgend, mit dem oberen
Rande nach links, dem unteren nach rechts geneigt habe, kaum fehl gehen.
So war insbesondere das linke Knie durch den Horizontalstoss leicht zu
fassen '). weshalb noch Vegetius die Rekruten darauf sorgfältig auszu-
bilden empfahl^). Natürlich wurde die Klinge unter Umständen auch
aufwärts und abwärts geführt. Am wenigsten Erfolg dürfte der Stoss
geradeaus versprochen haben, da er wegen des zur Klinge rechtwinklig
liegenden Handgriffs und der Stärke des Knopfs unbequem war. So er-
streckte sich der Wirkungskreis des Schwertes auf den Bogen von Prim
über Horizontalquart zur Sekond. Von den vielen Möglichkeiten dabei
werde nur eine hervorgehoben. Man konnte mit schnellem Entschluss den
Schild sich über den Rücken werfen*), mit der linken den oberen Schild-
rand des Gegners erfassen, ihn an sich ziehen und darüber hinweg*)
den tödlichen Stoss führen. Demselben Zweck diente vielleicht ein plötz-
liches Anheben des Schildes derart, dass er mit seinem unteren Rande
über denjenigen des Feindes reichte und ihn somit band oder nieder-
drückte. Wenigstens sieht man auf der Trajansäule Kombattanten ihre
1) Das ist auch die Ansicht Kromayers a. a. 0. S. 248. und sie findet durch den
von ihm zitierten Ausdruck lateribiis minari (Veget. I 11) Bestätigung. Die Ent-
gegnung Delbrücks in Geschichte der Kriegskunst etc. II p. 18 ff. kann ich für zu-
treffend nicht erachten. Selbst Lainmert gibt a. a. 0. S. 7 und 9 A. 2 wenigstens
die Möglichkeit der Führung eines Horizontalstosses aus halber Armlänge zu. So
hätte er doch aber weder die erforderliche Kraft gehabt noch eventuell sein Ziel er-
reicht
2) Vgl. Kromayer a. a. 0. S. 248, der diese Evolution als Hieb kennzeichnet.
3) Veget. I 11 : tiro se exercehat . . . ut nunc quasi caput aut fadem feieret, mmc
a lateribus minaretur, interdum contenderet poplites et crura suecidere vgl. I 12; II 23;
III 4.
4) Hom. n. XI 545.
5) Caes. Seil. yall. II 52: repeiii su)it comphires nostri milites. qui in phalanges
insiliretit, sciita nianihus revellerent et desuper ruhierarent.
Jhr (irfcrlilsühsluuil der M((ii/piil(irc. 451
Skutii öfters in ilic gedachte Lage cnipor.scliwingen. Dci-gleichcn Manöver
durften tVeilicli wohl nur besonders gewandte und kräftige Männer wagen.
Der Horizontalstoss aber erforderte die Streckung des ganzen Arms
luid zwar nicht nur in schräg seitlicher, sondern auch in horizontaler Hich-
tung. Es kämen also zur Schulterbreite noch mindestens 20 Zoll rheinisch
hinzu. Mit dem Schilde, welcher wie oben in Ansatz zu bringen ist.
wären es schon wieder 48 und bei der Annahme eines seitlichen Spiel-
raums von je 4 Zoll 56. Denn die Führung des Schwertes veilangt die
freie Bewegung des ganzen Oberkörpers, den bei Angriff wie bei Abwehr
zu drehen und allseitig zu beugen, erlaubt sein miisste. .Ja, man hat, wie
Vegetius xind die Reliefs der Trajansäule bekunden, innerhalb gewisser
Grenzen dabei auch den Stand gewechselt ^). Der römische Legionär ist
eben Fechter und macht als solcher selbstverständlich von allen Mitteln
Gebrauch. Mit den Fankanten unserer heutigen Hochschule freilich,
deren pagodenartige Stellung und sinnwidrige Klingenführung bei einsei-
tiger Beschränkung auf den Hieb nachgerade zur Karikatur geworden ist,
darf man ihn nicht vergleichen -). Die ermittelten Masse aber dürften
stimmen, und angenommen, dass .sie zu hoch gegriffen wären, ist doch
klar, dass 3 Fuss nicht genügt hätten. Auch die von Rüstow und anderen
für hinlänglich erklärten 4 Fuss würden schwerlich ausgereicht haben •').
Dagegen war eine Lockerung des GHederabstandes aus taktischen
Rücksichten im allgemeinen nicht geboten. Nur das erste Glied brauchte
mehr Spielraum; denn es lief, um für die 6^1 i Fuss lange Wurflanze
Platz zu schaffen und ihr die grösstmögliche Wirkung zu sichern, im
Sprunge etliche Schritte vor*). Auch die Führung des Schwertes erfor-
derte gewiss einen grösseren Gliederabstand als 3 Fuss ^). Damit stimmt,
was Appian über den Ausgang der Schlacht bei Philippi berichtet. Da
wichen die Parteigänger des Brutus „anfangs nur Schritt für Schritt und
mit Besonnenheit zurück. Rascher wurde ihr Rückzug, als die Schlaeht-
reihe einmal aufgelöst war, und als endlich auch das zweite und dritte
Glied hinter ihnen zu weichen begann, da gerieten alle ordnungslos durch-
einander, drängten sich selbst und wurden von den rastlos anstürmenden
Feinden gedrängt, bis es zur allgemeinen Flucht kam""). Das erste Glied
muss also, bevor es zurückging, mindestens 2 Schritt von dem zweiten
entfernt gewesen sein. Ob die anderen denselben Abstand gehabt haben,
geht aus der Darstellung Appians zwar nicht hervor: indessen würde die
iTVgl. Veget. I 9; II 23; III 14.
2) So Kromayer im Hermes a. a. 0. S. 249 ; vgl. Wahre und falsche Sachkritik
in der Historischen Zeitschrift 1905 S. 12 ff. Dagegen Delbrück, Kriegskunst etc.
II S. 18.
3) Küstow. Heerwesen und Kriegfilhrunr) Cüsars S. 39; vgl. .liihns. Handbuch etc.
S. 25G.
4) Veget. I 9; n 23; III 14: vgl. Liv. XXXIV 39 und Bell. afr. 71.
r,) Veget. II 23; vgl. Kromayer a. a. 0. 249. — (i) App. Bell. civ. IV 128.
452 Th. StrhnrrDrlrr.
Rücksicht auf Ordnung und Symmetrie sowie der Umstand, dass noch
Vegetius den Gliederabstand in der Tat auf 6 Fuss^) angibt, dafür sprechen.
Wir fanden, dass der gefechtsmässige Rottenabstand auf etwa öH Zoll
rheinisch zu veranschlagen sein dürfte. Es war mithin der von Polybins
Rotten und Gliedern, von Vegetius wenigstens den letzteren zugeschriebene
Spieh'aum um etwa einen Fuss grösser als das augenscheinliche Bedürfnis,
und so entsteht die Frage, wie der Unterschied zu erklären sei.
Bekanntlich rechneten die Alten, wo es auf peinliche Genauigkeit
nicht gerade ankam, nach dem natürlichen Fuss, der beträchtlich kleiner
ist als das gleichnamige konventionelle Mass. Die Vermutung, dass es
hier, wo man ging und stand, geschehen sei, liegt von vornherein nahe,
zumal da die Anwendung eines künstlichen Maßstabes viel zu umständ-
lich und zeitraubend gewesen wäre. Man hätte ihn doch erst in den
natürlichen verwandeln müssen, was bei der Eile und Aufregung ange-
sichts des Feindes zu verhängnisvollen Irrungen führen konnte. Rechnete
man dagegen in der Grundstellung auf den Legionär 3 Fuss natürlichen
Masses, die wir vorläufig dem Schritt gleichsetzen, bezielnmgsweise 6 Fuss
oder 2 Schritt, so war das Verfahren einfach, schnell ausführbar und in
jedem Falle, selbst vor dem Feinde durchaus zuverlässig. Es mag sein,
dass die Griechen, wenn sie von dem Schlachtfelde noch eine Strecke ent-
fernt waren, vermittelst der gespreizten Arme oder Anlegens ihrer durch
3 teilbaren und vielleicht wenigstens über dem Gegengewichtsstück {otj-
xcofia) mit entsprechender Marke versehenen Sarisse die 6 Fuss konven-
tionellen Masses ihrer Grundstellung gefunden und diesen Abstand sodann
dmxh Eindoppeln aus der Tiefe und Aufrücken der hinteren Glieder auf
die Hälfte, unter Umständen auch durch erneutes Eindoppeln und Auf-
rücken bis auf l-ji Fuss verkürzt haben. Bei den Römern dagegen war
ein derartiges Verfahren ausgeschlossen; denn hier wurde die engere Di-
stanz nicht aus der weiteren, sondern umgekehrt diese aus jener ermittelt.
Da hat man mit anderen Worten nicht durch Eindoppeln und Aufrücken
gedichtet, sondern durch Abstandnehmen gelockert. Vorausgesetzt, dass
es möglich gewesen wäre, mittels Stabes oder Schnur den Abstand auf
3 Fuss konventionellen Masses zu bestimmen, so wird doch gewiss niemand
im Ernst behaupten, dass man diese Distanz vor dem Feinde plötzlich auf
das Doppelte zu dehnen vermocht hätte. Hier war nur ein Mittel brauch-
bar, das jeder Mann in sich selbst trug imd darum mühelos, gewissei--
massen instinktiv anwenden konnte , der Schritt , beziehungsweise der
Doppelschritt.
Auf Grund dieser Erkenntnis darf auch die Vermutung ausgesiJrochen
werden, dass man bei Aufstellung des Rahmens der Schlachtordnung unter
dem Schutze der Reiter und Leichtbewaffneten die Front vom rechten zmn
1) Veget. III 14; 1.5.
Da- GcfccMsuhstund der ^[anipulafc. 453
linkeu Flügel ') iu der Kegel abgeschritten und diinach den Maniiieln ihre
Plätze angewiesen habe, worauf die letzteren Glieder und Rotten auf üb-
liche Distanz ausrichteten^). Das war einfach und leicht ausführbar, wo-
fern man die Effc^ktivstärke des Fussvolks genau kannte. So viel Kom-
battanten in der Front stehen sollten, so viel Schritte oder Doiipelschritte
musste sie breit sein.
Die Bemessung nach Schritten war im Heere auch sonst nicht allein
üblich, sondern sogar die Regel. Wallhausen erklärt Rotten- und Glieder-
abstände von 2, 4, 8 und 16 Schritt für branchbar und zweckmässig ^),
Montec\;ccoli gewährte wenigstens den Gliedern beim Frontalmarsch 2
Sehritt Spielraum *). Auch bei uns wurden, bevor die Entfernungsschätzer
in Gebrauch kamen, alle Distanzen abgeschritten, und wenn der Apparat
nicht zur Stelle ist, geschieht es noch jetzt. Die Römer aber hatten in
der Wortverbindung i/radibits miUtarihis metiri nicht umsonst dafür
einen eigenen Ausdruck. Tatsächlich massen sie nach Doppelschritten die
Länge ihrer Märsche, den Zwischenraum, welcher die feindlichen Lager
und Heere von einander trennte, die Breite und Tiefe der Schlachtordnung,
die Entfernungen im Gelände, kurz alles, was dem Fuss des Menschen zu-
gänglich war. Vielleicht haben sie auch die Grundlinien des Lagers, nach-
dem ihre Richtung mittels der Groma festgelegt worden, nicht gemessen,
sondern abgeschritten '). Denn die von Polybius auf 50, 100 und 200 Fuss ')
angegebenen sowie alle hieraus ermittelbaren Distanzen lassen sich zwar
durch 2^/2, nicht aber wie die Masse Hygins durch S') teilen. Darauf
scheint auch die 10 Fuss gleich 4 Schritt lange Meßstange (dccempeda),
1) Veget. II 1.5: acies peditum a prima cohorte incipit ordinari in cormc dextro;
vgl. III 18.
2) Vgl. m. Abhandlung Zur ScMiwhtordnimg der Manipuhire im Blieini sehen Mu-
seum 1910 S. 11 ff.
3) Wallhausen. Kriegslcunst zu Fuss S. 63 und 64. Dass er S. 79 auch von
1 '/= Schritt spricht, steht damit nicht im Widerspruch, da die vorhergehenden Worte :
,naeh Gelegenheit etwas weiter' diesen Abstand auf gewisse Fälle und Umstände
beschränken. Damit soll übrigens nicht in Abrede gestellt werden, dass auch ein
Abstand von 3 Fuss hier und da vorkam. S. hierüber Kromaj'er im Hermes a. a. 0.
S. 228 und 23-5.
4) Den Schritt aber rechnet Montecuccoli in seinen Memoires S. 25 ,(i deux
grands pas geometrüßtes". Das sind 0,75 m oder 2^/ä Fuss rheinisch, also genau so
viel, wie auch wir noch gegenwärtig dem gewöhnlichen Maßschritt für Truppen-
märsche und grössere Entfernungen im Gelände zuschreiben. Daneben gibt es einen
verkürzten Schritt von 2 Fuss, der annähernd dem jetzt üblichen Gliederabstande von
64 cm entspricht. Er lag ehemals der Distanzierung auf dem Scheibenstande zu-
grunde und ist noch heute im Gebrauch, wo es gilt, die Tiefe einer Kolonne auf
den vorschriftsmässigen Abstand zu berichtigen. R. Schneider a. a. 0. S. 77 schätzt
ihn mit 55 cm gleich 21 Zoll rheinisch erheblich zu kurz. Vgl. Kromayer a. a. 0.
S. 229 A. 2, der einen Maßschritt von 60 bis 70 cm annimmt.
.5) So auch bei Wallhausen a. a. 0. S. 122 und 12-5. — 6) Pol. VI 27 und 28.
7) Vgl. Nissen in Noraesium S. 38.
454 Th. Steh) Wender,
mit welclier nach Vegetius *) die Schanzarbeit verteilt und kontrolliert
wurde, hinzuweisen. Dass in späterer Zeit liier jedenfalls nicht gemessen
wurde, bezeugt der Anonymus Byzautinus ^), da er von den zur Absteclaing
des Lagerplatzes entsandten mensores oder metatores sagt: „Sie bedienen
sich nicht der Leine : denn das wäre ja lächerlich, sondern des Bogen-
schusses, durch welchen die Abmessung am schnellsten bewerkstelligt wird."
Diese Bedeutung des polybianischen Gefechtsab.standes ist bisher nicht
erkannt oder doch nicht genügend beachtet worden ^). Daher gibt es inner-
halb der Grenzen von 3 bis 6 Fuss auf Va abgestuft, kein Mass, welches
dieser oder jener Forscher nicht für das richtige erklärt hätte''). Die
Begründung freilich steht meistens auf schwachen Füssen. Dafür nur ein
Beispiel ! Wie Lammert und Delbrück hält auch R. Schneider einen
Rottenabstand von 3 Fuss im Gefecht für ausreichend, da der linke Vorder-
arm fest in den Handhaben des Schildes geruht habe, das Schwert ledig-
lich mit gekrümmtem Arm geführt worden, und die Ausfallstellung schräg
gewesen wäre. Dagegen ist zu bemerken, dass der Schild nur einen Griff
hatte, und Schneider sagt weiterhin selbst, es sei beim Schwertkampf bald
der eine, bald der andere Fuss vorangestellt worden, woraus folgt, dass
der Oberkörper sich bei jeder Wendung entsprechend \\m seine Achse ge-
dreht, also durchaus nicht immer schräg gestanden hat. Weshalb endlieh
sollte die Klinge nur mit gekrümmtem Arm geführt worden sein? Hin-
fällig ist auch die Erklärung seines nach Vegetius =") auf 6 Fuss ange-
nommenen Gliederabstandes. So viel Raum, meint Schneider, habe der
Pilenwurf erfordert; er denkt sich also die Waffe von allen oder doch
mehreren Gliedern der vordersten Gefechtslinie zugleich geschleudeii. was,
obwohl auch Rüstow dafür einti-at ''), gewiss nicht geschehen ist. Denn
erstlich wäre es, da man in den hinteren Gliedern das Ziel nicht mehr
genau sehen konnte, eine sinnlose Verschwendung unersetzlicher Munition
gewesen; sodann hätte das Schleudern schwerer Geschosse dicht über den
Kopf der vorderen Glieder hinweg diese beunriüiigt und am wirksamen
Gebrauch ihrer eigenen Waffe gehindert. Daher eljen Hess Sulpicius sie
gelegentlich eines Gefechts mit den Bojern, wo man ausnahmsweise so
verfuhr, sich niederwerfen '). Endlich würde der Zwischenraum von 6 Fuss
zum Ausholen mit einer zur Zeit des Polybius beinahe 7 römische Fuss
laugen Lanze, wenn sie. was selbstverständlich, mit Nachdruck geschleu-
dert wurde, nicht ausgereicht haben. So wird auch die bekannte Anord-
1) yeget. III 8. — 2) Anon. Byz. XXVII 1.
3) Nur Niebuhr scheint daran gedacht zu haben. Denn er sehreibt in seiner
Hämischen Geschichte V S. .SSI, wo von dem Pilenkampf die Rede ist, also: ,Wenn
nun das erste Glied seine Pila geschleudert, so wird es sich zwischen den dahinter
stehenden hindurchgezogen haben, und ein Doppelschritt vorwärts stellte die Front
ungefähr auf ihrer ersten Linie her".
4) S. die Zusammenstellung bei Kroma3-er a. a. 0. S. 241.
5) Yeget. 111 14. — 6) Rüs^tow a. a. 0. S. 48. — 7) App. Kclt. 1.
10
Btr l i cfcrldsahstand der Mioiijiulurc. \-m
nung Ciisars verstiinclHch, der bei Ruspina seinen Legionaren vr-rbot. sich
um mehr als 4 Fuss von dem signioii, das heisst Manipel zu entfernen').
Mit dem lichten Gliederabstande von 4 Fuss hatten sie dann einen Spiel-
raum von 8, der gerade erst genügte. Dagegen dürfte Rüstows Folge-
rung, dass der Gliederabstand überhaupt, den Mann miteingerechnet, regu-
lär 4 Fuss betragen habe, woraus er des ferneren die Tiefe einer Kohorte
von 10 Gliedern in der Schlacbtonlnung auf 40 Fuss berechnet, liauin zu-
treffen =).
Mit der Frage, ob die von ihnen vorgeschlagenen Masse in Wirklich-
keit zu ermitteln und darum brauchbar gewesen wären, hat sich, soweit
ich sehe, bisher niemand aufgehalten. Nur Schneider streift sie, wenn er
gelegentlich äussert: „Auf dem Exerzierplatz gilt das Schema; in der
Schlacht aber lässt sich nicht alles mit Zollstock und Lineal abmessen"^).
Trotzdem hält auch er, wie schon bemerkt, an dem tatsächlich unbestimm-
baren Rottenabstande von 3 Fuss konventionellen Masses fest. Allen
übrigen ist die Schwierigkeit, ja Unmöglichkeit, ihre Distanzierung zu
verwii-klichen, gänzlich entgangen. Vielleicht wendet jemand ein, dass die
heute üblichen Masse noch unbequemer seien und sich gleichwohl be-
währt hätten. Indessen unsere Rotten rücken bis auf lose Fühlung heran,
so dass die Zwischenräume aufhören, und nichts übrig bleibt, was ge-
messen werden könnte, der Gliederabstand aber entspricht dem kleinen
Schritt von 2 Fuss, der sich wohl ermitteln lässt und früher der Distan-
zieiiing auf dem Scheibenstande zugrunde lag.
Nun fragt sich also, ob bei Umrechnung des polybianischen Abstandes
von 3 Fuss gleich 0,887 m oder 33'/s Zoll rheinisch in natürliches Mass der
römische Schritt von vorläufig 0,74 m oder 28V4 Zoll herauskommt, mit
anderen Worten, ob die Differenz dem Unterschiede zwischen dem konven-
tionellen und natürlichen Masse entspricht. Selbstverständlich kann es
sich dabei nur um ein annäherndes Ergebnis handeln, zumal da für der-
artige Untersuchungen noch wenig zuverlässiges Material vorhanden ist.
Nach neueren Ennittelungen folgen die Rekruten der europäischen
Völker hinsichtlich ihrer Körpergrösse in nachstehender Ordnung: 1. Nor-
weger, 2. Schotten, 3. Schweden, 4. Iren, .5. Dänen, 6. Holländer, 7. Eng-
länder, 8. Deutsehe, 9. Russen, 10. Schweizer, 11. Franzosen, 12. Italiener,
13. Spanier, 14. Portugiesen. Damit stimmt, dass nach den Untersuchungen
.1. Denickers die heutigen Bewohner Italiens überwiegend, diejenigen Mittel-
italiens sogar beinahe ausschliesslich betreffs ihrer Körpergrösse unter dem
allgemeinen Durchschnitt von 168 cm mehr oder weniger zurückbleiben^).
1) Bell afr. 1-5.
2) Rüstow a. a, 0. S. 40. Daneben sei bemerkt, dass 4.9 + 1. wie gerechnet
werden muss, nicht 40, sondern nur 37 ergibt. — 3) R, Schneider a. a. 0. S. 123.
4) Dementsprechend fand Tagliano unter 7000 Italienern nur eine Person von
mehr als 1,90 m das ist 0,74 auf 1000, während Gould unter 300000 Bewohnern der
11
456 Tli. Sfeinwciulcr,
Hieraus folgt zunächst als imbestreitbare Tatsache, dass die Italiener ver-
hältnismässig klein sind. Sollten es da nicht auch die Römer gewesen
sein? Und tatsächlich wird ihre Gestalt, wo davon die Rede ist, so be-
zeichnet. Nur klein, beziehungsweise massig gross waren zum Beispiel
Scipio Aemiliamis^) und T. Manlius Torquatus'-). Wie hätte den Römern
sonst auch die Grösse der Germanen und Gallier auffallen und imponieren
können? Nast schätzt nach einer Stelle des Grammatikers Dositheus •*),
die Gi'enze des römischen Militärmasses nach unten auf 5 Fuss */2 Zoll.
AVenn später die statura militaris auf 5 Fuss 7 Zoll angegeben wird *).
und Vegetius °) für die Reiterei und die Flügelkohorfcen sogar 5 Fuss 10 Zoll
bis 6 Fuss verlangt, so ist das kein Widerspruch, insofern es sich offen-
bar um Ausnahmen von der Regel handelt, und Rom seinen Heeresersatz
damals grösstenteils aus den Provinzen bezog. Da nun die Gliedmassen
des menschlichen Leibes seiner Grösse proiJortional sind, grössere Leute
mithin auch längere Fiisse haben als kleinere **). so können diejenigen der
Römer nicht sonderlich lang gewesen sein ; ja, man ist zu der Annahme
berechtigt, dass sie kürzer waren als diejenigen der oben unter 1 bis 11
angegebenen Völker, insbesondere der Nordeuropäer.
Nach Messungen, die neuerdings Sören Hansen an 2883 militärpflich-
tigen Dänen mit einer Durchschnittsgrösse von 1,675 m vornahm '), schwankte
die Länge des F'usses zwischen 22 und 31 cm. Das arithmetische Mittel
betrug also 0,2643 m gleich 10^/s Zoll rheinisch, aber nicht weniger als
512 Mann hatten mit 26 cm oder 9'/s Zoll das bei weitem am häufig-
sten wiederkehrende Mass. Da mm die Dänen hinsichtlich ihrer Körper-
Vereinigten Staaten von Nordamerika deren -5 auf 1000 ermittelte. Andererseits
wurden hier auf 1000 nur O.Ol Individuen mit weniger als 1,3.5 ni festgestellt; in
Italien dagegen 3. Auf den britischen Inseln gab es deren überhaupt nicht. S.
hierüber G. Buschan, Menschenkunde, Stuttgart 1909 S. 42 U'. und die beigefügte
Skizze.
1) App. Iher. 53. — 2) Liv. VII 10.
3) Nast und Rösch, Eömische Kriegsaltertümer S. 302 A.
4) Coil Theud. L. VII Tit. 13 leg. 3 und tit. 18 leg. 9.
5) Veget. I 5; vgl. I 11. wonach die Pfähle, an denen sich die Rekruten übten,
ebenso hoch waren.
6) Einen interessanten Beleg dafür liefert Dr. Meissner in dem Artikel Die Kör-
pergrüsae der Wehrpflichtige7i im Gebiet der UntereJhe. Er schreibt: , Danach blieb von
400 kleinen rheinischen Füsilieren aus der Gegend von Aachen der grösste Stiefel
noch unter dem Maße des kleinsten Fusses von etwa ebenso viel grossen Schleswig-
Holsteiner Artilleristen".
7) In dem Archiv für Anihroj'oJogie XX S. 321 ö'. gibt Topinard die Durchschnitts-
grösse der Dänen auf 1,68.") m, also um 11 mm höher an. Nur wenig kleiner war
nach dem Stande vom 1. Dezember 1906 der Deutsche. Die an 624261 Personen
angestellte Erhebung ergab eine Durchschnittsgrösse von 1,6774 m. Darunter waren
mit 1,6978 am längsten die geborenen Oldenburger und mit 1,6639 die Sachsen am
kleinsten. S. das Ergänzungsheft 28 zur Zeitschrift des Kgl. Preussischen staUsti-
schen Laudesamts.
12
Der GrfcrhtxdhatnmJ dir Manipxhirr. 4.')?
grosse in dei- oben mitgeteilten Zusammenstellung an fünfter, die Italiener
dagegen erst an zwölfter Stelle rangieren, so dürften die B'üsse der Homer
im allgemeinen kürzer gewesen sein als 26 cm.
Um die Differenz annähernd zu bestimmen, haben wir. da Ermitte-
lungen über die Länge des Fusses der heutigen Bewohner Italiens nielit
vorliegen, als Vei-gleicbsobjekt nur die aus der römischen Kaiserzeit stam-
menden Schuhe. Ein untrügliches Mittel freilich sind sie nicht; denn ihre
Träger könnten ebensowohl Kömer engeren Sinnes wie Personen aus dem
Gebiet des Fundorts gewesen sein ; auch lässt sich weder ihre Altersstufe
noch das Geschlecht mit Sicherheit feststellen. Der Durchschnitt von
26 Exemplaren des Saalburgmuseums, deren Masse mir von Herrn Geheim-
rat .Tacobi freundlichst mitgeteilt wurden, liegt innerhalb der Grenzen von
25 bis 30 cm und übertrifft demnach den oben ermittelten nicht unerheb-
lich. Auch die zu Brugg in der Schweiz aufbewahrten sind, wie Herr
Dr. Eckinger mir gütigst mitteilte, im Durchschnitt noch 26V3 cm lang.
Darunter befinden sich aber zwei hölzerne Sandalen von 239 und 246 mm
oder einer Durchschnittslänge von wenig mehr denn 24 cm oder 9'/4 Zoll
rheinisch'), und vielleicht ist es kein Zufall, wenn dies Mass an den cnlf(/ae
des Mainzer Zentral-Museums wiederkehrt "). Nach den Angaben, die ich der
Güte des Herrn Geheimrat L. Lindenschmit verdanke, zeigen sie in den
Grenzen von 19 bis 27 V2 eine Durchschnittslänge von 24 cm oder 9'/.-.
Zoll^), und dieses Mass ist zugleich das am häufigsten vorkommende. Da
die Schuhe im Moorboden gelegen haben und nicht geschrumpft sind,
sich auch seit ihrer Hebung nicht geändert haben, so könnte das ermit-
telte Mass der wirklichen Länge des damaligen römischen Männerfusses
annähernd entspi-echen, zumal da es an einigen in Torfmooren Nord-
deutschlands aufgefundenen Lederschuhen wiederkehrt*). Auch die in der
Themse entdeckten Sandalen veranschaulichen, soweit sie bekannt gewor-
den, bei einer Länge von 7 bis 11 Zoll annähernd denselben Durchschnitt^);
freilich darf nicht verschwiegen werden, dass hier auch längere Sohlen
vorhanden waren, die in der Zeichnung keine Berücksichtigung gefunden
1) Wie Herr Dr. Eckinger des weiteren mitteilte, sind es nicht Einlagen, woran
gedacht werden könnte, sondern komplette Sohlen. Die eine hat einen etwa 1 cm
hohen Absatz und auf beiden Seiten der unteren Fläche ebenso hohe Wülste, die
nach innen an Breite und Höhe abnehmen und mit der Sandale aus einem Stück
bestehen. Vor dem Absatz befinden sich zwei starke Nägel zur Befestigung der
Riemen. Die andere Sohle hat weder Nägel noch Wangen noch Absatz, aber da,
wo der letztere beginnen würde, zwei Löcher von 1 cm Breite und 2 cm Länge für
die Riemen.
2) Zum Teil abgebildet und beschrieben bei Lindenschmit, Denkmäler etc. IV 37.
3) Das ist genau die Fusslänge des von A. Rausch nach dem Kanon Fritsch
entworfenen Modells eines Durchschnittsmenschen von 1680 mm Höhe. S. Buschan
a. a. 0. S. 41.
4) Lindenschmit a. a. 0. II 7. h.
•5) Ch. Roach Smith, lllustrations of Romain Lmidon 18.')9 p. 131 ff.
13
458 Tli. Sfeinwcnrler,
haben. Die im Museum zu Neapel aufljewahrten, aus Pompeji stammen-
den Sandalen sind nur IT'/o, 18 und 19 cm lang, aber unverhältnismässig
breit. Ihre Masse werden sich also im Laufe der Zeit auf Kosten der
Lance verschoben haben, was, da sie aus Stroh geflochten sind, wohl be-
greiflich ist. So könnte die ursprüngliche Form etwas kürzer, auf keinen
Fall jedoch länger gewesen sein als das auf Grund ungefährer Schätzung
vorhin angenommene Mass.
So wären 3 Fuss natürlichen Masses gleich 72 cm oder 27 ','2 Zoll rheinisch.
Fast ebenso breit, nämlich 2774 Zoll fanden wir auf der Sehne des Bogens
gemessen, das heisst in seiner wirklichen Breitenerstreckung den Schild des
Leo-ionars. Der römische Schritt ist konventionell 28V4 Zoll rheinisch lang :
da er jedoch in Wirklichkeit gewiss ebensowenig erreicht wurde wie der
konventionelle Fuss '). so dürfte man befugt sein, ihn obigem Werte gleich-
zusetzen. Auch bei uns rechnet man den gegangenen Schritt nicht zu
vollen 2V2, sondern nur zu 2-/5 Fuss oder 28*/5 Zoll-).
Aus obiger Darlegung folgt, dass der natürliche Schritt des Legio-
nars, der Abstand von Mann zu Mann und die Breite des Schildes an-
nähernd gleich waren.
Uebrigens versteht es sich doch von selbst, dass man eine Schutz-
waffe dem von ihr zu schirmenden Gegenstande möglichst anpasste. Wie
der Helm dem Haupt, der Panzer dem Rumpf, so musste das Skutum, da
eine Deckung der Langseitenränder, abgesehen von der Flügelrotte, aus-
creschlossen war, dem Raum, welchen sein Träger im Gliede einnahm, ent-
sprechen. Es gilt dies freilich nur für die acies de)isa, welche zugleich
Grundstellung wai". indes die Ja.nda den doppelten Spielraum beanspruchte.
Und diese Auffassung wird durch ein Bildwerk, wenn auch späterer Zeit
bestätigt. Auf der Trajansäule sieht man in Verschildung 6 Reihen Le-
gionare zum Sturm auf eine mit Verteidigern besetzte Mauer schreiten.
Die linke Flügelrotte hält den Schild schräg abwärts zur Seite und deckt
sich damit bis zum Knie; die zweite Reihe trägt ihn der Länge nach zu
Raupten derart, dass ihr linksseitiger Schildrand noch die obere Kante
des Schildes der Flügelrotte, das vordere Schmalende aber den dritten bis
vierten Teil der Schildfläche des vorderen GHedes deckt. Die Skuta der
übrigen Reihen beriüu-en sich nur mit den Langseitenrändern mid reichen
wie diejenigen der zweiten über den hinteren Schmalrand des Yorschildes
hinaus. Auf 6 Rotten kommen also SVs Schildbreiten: die Sturmkolonne
ist auf dem Bilde jedoch nur angedeutet, so dass der Unterschied nicht
ins Gewicht fällt. Schon in der dritten und vierten Reihe steht das Sku-
1) Gellius sagt ausdrücklich, dass man den passiis nur mit Mühe habe schreiten
können. Was aber vom Doppelschritt bezeugt ist, muss auch für den einfachen
gradus gelten.
2) Montecuccoli rechnet den Schritt Jgal n deux j»>rfs giomefriqite.'«'', d. h. zu
0.75 m gleich 2-/» Fuss, also genau so -wie wir.
14
Der Grfrr/i/siihstiiiKl (Irr Mniijiiihirr. 459
tum seinem Träger genau zu llilupten, es entspricht also der Manuesbreite
im Gliede der densa acies, das heisst der Hottenabstand war wie der Schild
2774 Zoll rheinisch hreit. Dass die Veliten Rundschilde von :{ Fuss oder an-
nähernd ;U Zoll im Durchmesser führten*), ist damit kein Widerspruch, in-
sofern sie bei lockerer Aufstellung und durch den Nebenmann weniger
gedeckt, eine Schutzwehr brauchten, die breiter war als das Skutum, aber
nicht so lang sein durfte, weil sie den Träger sonst im Lauf ])elundert
hätte.
Auch der Gliederabstand lässt sich auf Grund des in Rede stehenden
Bildes annähernd ermitteln. In 4 Gliedern tragen behufs Seitendeckung
die Flügelmänner ihr Skutum in Längsrichtung schräg abwärts, derart,
dass die Längsränder sich berühren. So entsteht eine zur Front senkrecht
laufende Schilderwand von 4.27 '/4 Zoll gleich 109 Zoll rheinisch. Nun sind
bei 4 Gliedern allerdings nur 3 Abstände zuzüglich einer Mannestiefe vor-
handen; indessen dürfte man befugt sein, den Ueberschuss mit 15 bis
16 Zoll auf den Raum zwischen dem vorderen Rande des ersten Schildes
und seinem Träger zu verrechnen. Die Nebenmänner rechts ferner halten
•3 Schilde in der Längsrichtung zu Häupten, während der vierte, da als
Stirnschutz senkrecht gestellt, nicht zu sehen, an der Ecke oben links
aber wenigstens angedeutet ist. Die Gesamtlänge der 3 in Betracht kom-
menden beträgt an sich, da Polybius dem einzelnen 1.183 m gleich 45'/4 Zoll
rheinisch zuschreibt, 3,549 m oder IZä^ji Zoll. Aber die beiden vorderen
sind, da ihre Schmalseiten sich decken, um etwa Va der Länge verkürzt, und
so bleiben in Wirklichkeit nur 2.864 m gleich 109 Zoll übrig. Bringt
man nun auch hier etwa 16 Zoll für den über das erste Glied hinaus-
ragenden Stirnschutz des zweiten Schildes ^) und 12 ZoU für eine Manncs-
stärke in Abzug, so entsprechen die restierenden 81 einem Gliederabstande
von 27 Zoll rheinisch.
Dagegen könnte geltend gemacht werden, dass in dem Bilde nicht 4,
sondern 5 Glieder dargestellt sind ^). Gewiss ! und so viele mussten nach
der durch Eindoppeln der damals zehngliedrigen Schlachtordnung herbeige-
führten Verdichtung ja auch vorhanden sein"*). Aber nur 4 tragen hier
Schilde ; denn das oben links sichtbare Skutum gehört zu der senkrecht
gestellten Frontalreihe. Als Seitenschutz aufgefasst, würde er, da nur
etwa ^/s so breit modelliert wie der benachbarte Schild mit dem sehr be-
trächtlichen Rest von 20 Zoll über dessen Vorderrand hinausragen, wäh-
rend er aus sachlichen Gründen mit ihm abschneiden musste. Wenn das
fünfte Glied aber, dessen weit vorgestreckter Kopf und Nacken von dem
hinteren Schmalende der dritten sichtbaren Schildreihe noch gedeckt wer-
1) Polyb. VI 22.
2) Liv. XLIV 9: hahehant xcuta . . . . praetexta pugnaniium more.
.3) So Cichorius, Die Belief s der Trajanssmtle II S. 330 zu Tafel •")1.
4) S. m. Abh. Der Qinncunx etc. p. 260.
15
460 Th. Stewircnder,
den, (las Skutum entbehrt, so liegt es doch näher, hierin eine Lizenz des
Künstlers zu erblicken als in dem Aufbau der taktischen Fonnation,
welche die Hauptsache war und zu bekannt gewesen sein dürfte, als dass
man sie in einem für die Oeffentlichkeit bestimmten Bilde ändern durfte.
Wie so oft mag auch hier die Rücksicht auf räumliche Verhältnisse')
und den Effekt massgebend gewesen sein-). Vielleicht hat der Künstler
dem Beschauer auch nur die handelnden Menschen zeigen wollen, von
denen, wenn er auch das fünfte Glied beschildete. kaum etwas zu sehen
gewesen wäre. So wird der Helm, um das Antlitz seines Trägers besser
hervortreten zu lassen, öfters ohne Wangenschutz abgebildet : ja, der Feld-
herr entbehrt der Kopfbedeckung bisweilen gänzlich. Dass ferner die Schilde
in der Regel zu klein dargestellt wurden ^), lehrt ein Vergleich der Grab-
denkmäler des Legionars Valerius Crispus und der Kohortalen Annaius
und Licaius*). Auf dem ersteren ist das Skutum ungewöhnlich stark ge-
wölbt und zu kurz, auf den andern dagegen völlig glatt imd zu lang.
Die Wahrheit liegt gewiss auch hier in der Mitte, und man wird in der
Annahme, dass noch zur Kaiserzeit seine Masse den von Polvbius mitge-
teilten wenigstens annähernd entsprochen haben, kaum fehlgehen.
Zu ähnlichen Ergebnissen wie das Bild der Testudo auf der Trajau-
säule führt dasjenige auf dem Bogen des Marc Aurel, wo zwei Kolonnen von
je 4 Rotten und Gliedern zum Angriff auf eine Festungsaulage vorgehen.
Durch den Umstand, dass die Seitendeckung fehlt, wird die Ermittelung
des Rottenabstandes hier sogar erleichtert, und der deutlich erkennbare
1) Jahns a. a. 0. S. 191 weist unter anderem darauf hin. dass die Pilen über-
haupt nicht dargestellt werden, weil sie im Relief zu blossen Stöcken zusamnienge-
sehrunipft wären. Vgl. auch Hübner, Zur Bewaffnung der römischen Legionare im
Hermes XVI S. 302. In ähnlicher Weise ist auf den Reliefs zu Gjölbaschi-Trysa die
Stosslanze des griechischen Phalangiten unsichtbar. S. m. Schrift: Die Sarisse und
ihre gefechtsmässige Führung, Danzig bei Saunier 1909 p. 3.5.
2) Ein klassisches Beispiel aus neuerer Zeit ist das den Sturmangriff der Garde
auf St. Privat darstellende Gemälde von Georg Bleibtreu in der Ruhmeshalle zu
Berlin. Da sieht man den Hauptmann Frh. v. Lyncker mit gezogenem Degen seiner
in beschleunigtem Marsch dem Dorfrande sich nähernden Kompagnie, der ersten des
2. Garde-Regiments, voranschreiten. Tatsächlich war er, hinter ihr reitend, vom
Pferde geschossen und nach Ste. Marie ins Lazarett geschafft worden. Gegen die
gleichfalls irrtümliche Stellung des damaligen Divisions-Kommandeurs v. Pape hat
der General selbst gelegentlich Einspruch erhoben. Auch sei bemerkt, dass die Leute
nicht wie auf dem Bilde den Helm, sondern die Feldmütze trugen, dass der Tor-
nister abgelegt war, die Fahne nicht bei der ersten Kompagnie, sondern vorschrifts-
mässig bei der dritten geführt wurde u. s. w. Aehnliche Abweichungen von der
Wirklichkeit würden sich, da noch Augenzeugen leben, an den bildlichen Darstel-
lungen von Begebenheiten aus dem letzten deutsch-französischen Kriege auch sonst
mit Leichtigkeit nachweisen lassen. Dergleichen Geschichtslügen deckt das Dogma
von der künstlerischen Lizenz. Es fragt sich nur, ob man darin nicht zu weit geht.
3) Liers, Kriegswesen der Alten S. 34.
4) Lindenschmit, Tracht und Bewaffnung etc. Tafel IV 1 : VI 1 und 2.
16
Der Gefechtsahstand der Manipulare. 461
clurcligreifende Gleichschritt lässt iiiich den Gliederiibstand in (1er oben
entwickelten Differenzierung noch schärfer hervortreten ').
Natürlich haben die Abstände, auch wenn sie mittels des allein mög-
lichen Schrittes festgelegt wurden, wenigstens im ersten Gliede nicht
immer genau gestimmt, da sie vielmehr schon bei längerem Stehen sicli
verschieben mussten. Noch grösser, wenngleich nur vorübergehend, mochte
der Unterschied während des Gefechts sein -). Der dem Schlachthaufen
zugewiesene Raum jedoch konnte nicht überschritten werden; denn auf
den Flügeln standen als unverrückbare Eckpfeiler die Centurionen.
Danzig.
1) Auf anderem Wege kam Gicsing in den Juhrhüchern für klassische Philologie
1889 S. 161 ff. wenigstens annähernd zu demselben Resultat, indem er das bekannte
yä'i.aafut. des Pol3-bius (XVIH 30) mit 3 und die Mannsbreite mit l'/a Fuss berechnet.
Den gewöhnlichen Abstand jedoch schätzt auch er auf 3 Fuss. Ihn hätte man nach
dem Rücktritt der Yeliten auf 4'/2 Fuss gelockert, was ein sehr einfaches und nur
wenige Sekunden in Anspruch nehmendes Manöver gewesen wäre. Dagegen sei be-
merkt, dass der Soldat, den Rottenabstand um l'/s Fuss zu vergrössern, ohne Mafi-
stab und Zeitverlust ausser stände ist. Uebrigens rechnet Giesing nach Maßfussen,
derart dass die von ihm angenommenen Distanzen ungenau bleiben. Seine Ansicht
aber, dass die Angabe des Polybius. wonach in der Schlacht immer ein Römer zwei
Phalangiten gegenübergestanden hätte, nicht eine genaue, sondern nur ungefähre
sei, düi-fte zutreffen. Aehnlich wie Giesing rechnete auch Soltau in der Deutschen
Literaiiirzeituriy zu Lammerts Programm 1889, nur dass er dem Manne nicht 1'/»,
sondern 2 Fuss gab. Trotzdem schätzte er den Rottenabstand während des Gefechts
nicht einfach auf 5, sondern auf 5 bis 6 Fuss. S. hierüber m. Abhandlung Der po-
hßianische Gefechtsahstand im Hermes XLIV 1909, S. 180 A. 4.
2) Kromayer, Wahre und falsche Sachkritik in der Historischen Zeitschrift 1905
S. 17; vgl. Verg. Geonj. II 277—84.
17
462
Vettius Agorius Praetextatus.
Von Johaima Nistler.
Unter den Vertretern des alten Götterglaubens, die in der zweiten
Hälfte des vierten Jahrliiinderts ihre Kräfte den Interessen des Heiden-
tums unermüdlich widmeten, nimmt Vettius Agorius Praetextatus einen
der ersten Plätze ein.
Sein Leben ist in grundlegender Weise von 0. Seeck (Ausgabe der
Briefe des Si/mmaclms) ') behandelt worden. Da ich aber doch in mehreren
Punkten von seinen Darlegungen abweichen zu müssen glaube imd in
anderen ihn ergänzen möchte, sei es mir gestattet, dieses ganze Thema in
Zusammenhang mit den politischen, religiösen und militärischen Ereig-
nissen der Lebenszeit des Praetextatus nochmals zu erörtern.
Gesellschaftliche Stellung und großer Reichtum hatten es Praetextatus
ermöglicht, frei seinen hervorragenden Charaktereigenschaften nach handeln
zu können und die Abwehr des L^nrechtes, das gerade zu seiner Zeit den
Anhängern der alten Staatsreligion von den christlichen Kaisern zugefügt
ward, fand immer einen Anwalt in ihm. Ich glaube, daß vorzüglich dieser
Umstand, daß die noch am alten Glauben hängende Bevölkerung jederzeit
in religiösen Angelegenheiten auf ihn rechnen durfte, ihm die ungemein
große Popularität"), der er sich erfreute, verschafft hat.
Ueber die verschiedenen Aemter. die Praetextatus bekleidet hat. sind
wir nicht bloß durch die Autoren, sondern auch durch Inschriften unterrich-
tet^). Der Anfang seiner Lauf bahn ist aller Wahrscheinlichkeit nach — chro-
nologische Daten für diese Aemterstufen fehlen — in das Ende der vierziger
oder den Anfang der fünfziger .Jahre des vierten Jahrhunderts zu ver-
legen*). Daß ein Mann, der wie er qi<aestor candidafxs war, in der Zeit
1) Mon. Genn. aiKt. antiqu. VI 1 pg. LXXXIII sqq.
2) Vgl. im Folgenden S. 471 und die entsprechenden Anmerkungen.
3) CIL VI 1777; CIL VI 1778; CIL VI 1779 a.
4) CIL VI 1779 a erwähnt die 40jährige Ehe des Praetextatus. Man wird da-
her kaum fehlgehen, sich Praetextatus bei seinem Tode als mindestens an der Schwelle
des Greisenalters vorzustellen. Hat aber Praetextatus seine Aemterlaufbahn nor-
maler Weise ungefähr im Alter von achtundzwanzig Jahren begonnen, so kommen
wir von diesen zwei Daten ausgehend zu obigem Schluß. — Seecks Ausführungen,
der Praetextatus Geburtsjahr (pg. LXXXVI) infolge der Angabe seiner 40jährigen
Ehe wenig vor das Jahr 330 setzen will, sind leider nicht mit Gründen belegt.
Jolidinm Ni.ttler, Vcftius Äyorius Pradextuius. 463
bis zu Julians Kofifierungsantritt nicht zu höheren Aemtem gelangt ist,
hat seinen Grund darin, daß den christlich gesinnten Kaisern ein Beamter
nicht sonderlich genehm war, der wie Praetextatus die antike Religion zu
neuer Blüte bringen wollte. Als aber Julian zur Regierung gelangte, der
nicht nur den Heiden wohlgesinnt war, sondern auch sich selbst für die
Wiederherstellung der nationalen Religion einsetzte, sehen wir, daß die
Häupter der Pagani eintluüreiche Stellungen im Staate erlangen. So auch
Praetextatus.
Das erste genauer datierbare Amt des Praetextatus ist das Prokon-
sulat über Achaia.
Kaiser Julian war am 11. Dezember in Konstantinopel eingezogen ').
Ammianus Marcellinus berichtet ^), daß bei dem feierlichen Aufzug am Neu-
jahrstage 362 wie bei dem Empfang des Philosophen Maximus von Seite
.Julians und bei anderen Vorgängen am Hofe der Senator Praetextatus
Zeuge war, der sich damals in Privatangelegenheiten in Konstantinopel
aufhielt '). Der Kaiser ernannte ihn zum Prokonsul von Achaia ■*) und
zwar wahrscheinlich schon bald nach seinem Einzug in Konstantinopel im
Dezember des Jahres 361 '"). .Jedenfalls aber hat er sein Amt im folgen-
den Jahr (362) erst angetreten. Himerius, der im Auftrage Julians Athen
verließ, um mit dem Kaiser zusammenzutreffen, bezeugt vor der Abreise
dem neuen Prokonsul von Achaia seine Verehrung '^).
Noch im Amt als Prokonsul von Achaia war Praetextatus nach dem
9. Sept. 364 : denn an diesem Tage verbot Valentinian die nächtUchen
1) Amm. Mareell. ■22.2,4. Sokratos h. c. TU, 1: 'lovf.mvdg de iui zö>v avtü>v
vnätwv niQi Ti/v sväixÜTiji' zov s§!ji; .urjvdg ^fxeftßQi'ov ix tü)v saTf()iu)v ihqüiv iXäaag
elg T//)' KwvaTavxivoimo'/.iv ftath'p.v^e. Cons. Constant. (ad. ann. .361).
2) Amm. Marc. 22, 7, 6.
3) Seeck 1. 1. pg. LXXXVII und adn. 399 (auf der gleichen Seite) verweist auf die
Stelle bei Amm. Marc. 22, 7, 6 und somit auf 362 als den Zeitpunkt der Ernennung
des Praetextatus zum Prokonsul Achaiae.
4) Siehe oben Anm. 2 ; ebenso : Zos. IV, 3 : infl de n^anf^iätog 6 zT/q 'E>.>.dSog
z!jv av&vTiüzov i/mv aQ/J/v ■ ■ ■ ■ — Das Plusquamperfekt praefecerat scheint mir anzu-
deuten, daß die Ernennung den bei Ammian. Marc. (22, 7, 6) erwähnten Vorgängen
vorangegangen ist.
5) Daß .Julians Wahl bei der Besetzung gerade dieses Amtes auf Praetextatus
fiel, hängt wohl damit zusammen, daß der Kaiser, dessen Bestreben auf Wiederher-
stellung des Heidentumes und Hellenisierung des Staates gerichtet war, sich Beson-
deres erhoffte von der Tätigkeit dieses Mannes in Griechenland, das ja noch immer
Zentralstätte des alten Götterglaubens war. Denn wahrscheinlich war Praetextatus
schon zu dieser Zeit bemüht gewesen um die Erhaltung der altväterlichen Religion,
wie er ja tatsächlich als Prokonsul ven Achaia eifrig bestrebt war. die Ausübung
der alten Kulte zu fördern und ihnen neue Lebenskraft zuzuführen.
6) Phot. hibl. cod. 16.5 p. 108: i.cih'av . . . . y.cii tlg zöv ivdvnazov zTtq ' E/./.ädof
IlQaizfxodzov xai zovg «ra/pot?. eiza 7i()ög zöv ßnailia ' lov'uavbv anolgsiv fii>.?.wv ....
Auch diese Stelle hat Seeck pg. LXXXVII herangezogen.
31*
2
464 Jolicuma Nisflcr,
Opfer ^). Praetextatus aber erreichte durch seine Vorstellung; die Zurück-
nahme des Gesetzes"^). Der Zeitpunkt, von welchem an Praetextatus nicht
mehr Prokonsul von Achaia war, ist nicht fixierbar, wir wissen nur. daü
er XV K. Sept. 367^) das erstemal als Stadtpräfekt genannt ist.
In eine Zeit heftiger inneren Kämpfe und Streitigkeiten der christlichen
Gemeinde in Rom fällt die Wahl des Praetextatus zum jjraef. tirh. *). Die eine
Partei wollte Damasus, die andere Ursinus zum Bischof machen. Damasus
erkämpfte sich gewaltsam den Sieg, Ursinus imd seine Anhänger wurden
aus der Stadt verbannt^). Damasus suchte durch Gewalttaten sein Regi-
ment zu befestigen. Nach gräuelvollen Straßenkämpfen — der damalige
Stadtpräfekt Viventius mußte bei diesen Vorfällen sogar mit der Besatzung
die Stadt verlassen '') — wußte sich Damasus zu behaupten. Allein die
Anhänger des Ursinus wußten die Bewilligung zu seiner Rückkehr und
der mit ihm verbannten Parteigänger durchzusetzen '). Praetextatus war
mittlerweile der Nachfolger des Viventius geworden. Er verstand es, mit
Klugheit und Milde die Erregung zu unterdrücken **). Doch die Partei-
kämpfe dauerten fort. Ursinus ward zum zweitenmal verbannt*), wahr-
scheinlich auf Betreiben des Praetextatus ^"j, der mit Energie Ordnung zu
schaffen suchte "). Die Bestätigung dieser Amtshandlung erfolgte durch
den Erlaß vom 12. Jänner 368. so ist wohl statt 12. Juni zu schreiben ^-).
Der Kaiser hat in diesem Erlaß das Verfahren wohl gebilligt, aber die
1) Cod. Tkeod. IX, 16, 7. Zos. IV 3, 2 : rote vvxTf^iväi sxwXvas 9valac inne).fXa-
d^at, roiQ ßvazmüx; npazTOnhoK; i/jnoSiOV Sia rov rotoväs voßov yivsa^ac ßov).öftfvo(;.
2) Zos. IV 3,3: snd 6s IlQaixf^xäzoq 6 rijg^EV.ädog Tf/v av&vJiaTov eyoiv aQyJjv
TOvtov ((ptj xbv vofiov aßiwTov rof; "Etj-rfii xazaoT/jaftr zov ßlov, d /xsU.otcr
X(olvea9ai rä ovviyovxa zb av&QÜmtiov yivoc ayiwzaza fivazijQia xaza QtO(xbv ixxt-
).Hv, inixQimv riQyovvzoc zov röftov ngäzzfaSai ndvzct xazn zä iS c'py//? -näxpia.
3) C. TJi. VIII. 14, 1. Diese und die drei vorhergehenden Stellen sind schon
von Seeck zur Datierung benützt worden.
4) Amm. Marc. 27, 3 (12 bis 14). — Socr. h. e. 4. 29. — Sozom. 6. 23. — Rufiu.
■2, 10. — Hieron. ad mm. 2382 p. 197. — Marcellin. et Faustin. liher prec. (praef.). —
Baron, ann. ecd. IV ad ann. 367.
5) Marcellin. et Faustin. lib. prec. praef. cap. II (A). An Praetextatus ist zu dieser
Zeit wohl auch gerichtet: rescriptum de reddenda basilica. (Baron, aim. ecd. IV
p. 22.5.) Dieses Reskript erweist sich aber als vorzeitig gegenüber dem rescriptum
de indulgentia.
6) Amm. Marceil. 27, 3, 12.
7) Bescripttim. de indxdgentia. Baron, ann. ecd. IV p. 208.
8) Amm. Marcell. 27, 9. 8. — 9) Marcellin. et Faustin. Üb. prec. (praef.) IV B.
10) Amm. Marcell. 27, 9, 9.
11) Sozom. VI, 23 tb; i«f'xp« xd ZQavfiäxwv xat (fbvwv xb xaxbr ^ipof/.östr. 'Eiabxf
<fi) b xT/g PiMfir/S vTiapyoc nol'/.ovs zov äfjßov xui xov xh'jQOV zi,uai()laiQ vjioßalviv, enuvof
xijv Ovgaixlov imyd^rjoiv. (Unter diesem zyq PüiftTjg vjia^yo? kann, wie ich glaube,
nur Praetextatus verstanden werden.)
12) Siehe oben Anm. 9. Der Zeitraum vom 16. Nov. bis 12. Jänner zur Er-
langung der kaiserlichen Sanktion ist erklärlich, eine Zwischenzeit bis 12. Juni ist
kaum möglich.
Vetthis Afiorius Praetextatus. 465
Strafe gemildert '). — Da der letzte Erlaß an Viventius als Stadtpräfekt
vom 5. Mai 367'-) stammt, Ursimis aber am 16. November 367 zum
zweiteninale Rom verließt), so kann man die Daten der Amtstätigkeit des
Praetextatus als praef. iirh. genauer begrenzen, wenn man die Zeitpunkte,
zu welchen an ihn als Stadtprät'cktcn Erlässe gegeben wurden, in Erwä-
gung zieht ^). Demnach würde die Stadtpräfektur des Praetextatus vom
Sommer 367 bis in die ersten Monate des Jahres 368 fallen*).
Während seiner Präfektur hat er in den verschiedensten Richtungen
Nützliches angeordnet. So hat er verfügt, daß alle niuenkina in Rom
abgerissen würden. Das zweite Stockwerk der Häuser sprang nämlich mit-
unter erkerartig vor, wodurch die schmalen Wohnräume des zweiten Stock-
werkes gegen die Straße zu erweitert wurden. Derartige Bauten waren
in alter Zeit in Rom verboten gewesen"). Es scheint aber, daß man diese
1) Bescriptum de pellendis dl) urbe schismaticis (Baron, ann. eccl. IV p. 208.)
2) C. Th. IX, 38, 3. — 3) Siehe Seite 464 Anm. 9.
4) Ich folge hiebei der rektifizierten Datierung, wie Mouimsen sie in seiner Neuaus-
gabe des cod. Theod. gegeben hat und die von allergrößter Wahrscheinlichkeit ist.
Nur das Gesetz vom 20. September [365 (C. Th. I, 6, 6)] möchte ich weder, wie es
früher von verschiedener Seite geschah, in das Jahr 36.5 verlegen, noch auch in das
Jahr 368, wie es Mommsen tat, sondern in das Jahr 367 ; denn zu Anfang des Jahres
368 (C. Th. XIII, 3. 8 n. d. III Kai. Febr.) wird Praetextatus als Stadtpräfekt ge-
nannt, im Juni und Juli des gleichen Jahres aber sehen wir Olybrius schon mit diesem
Amte betraut [(C. Th. IX. 38,4) (a. d. VIII. Id. .Iimias)]: [{C. Th. XI. 36,19) (n. d.
XV. Kai. Sept.)]. Es kann also, da Praetextatus nicht zweimal das Amt des prae-
fectus urhi bekleidete, Praetextatus nicht im September 368 als Stadtpräfekt ange-
führt werden und ich glaube, daß man nicht irrt anzunehmen, es sei das Gesetz
C. Th. I, 6, 6 vom 20. September 367 zu datieren.
Es ist übrigens C. Th. I/l ein Druckfehler unterlaufen. Mommsen pflegte sonst
die unveränderten Daten der Gesetze in caput X (constitutionum auctores et acceptorea
et dies locique) zu geben. (Vgl. z. B. p. CCXLIV Zeile 2 von unten und p. CCXLIX
in der Mitte). Es hat daher p. CLXXXII sechste Zeile von oben zu heißen :
36.5 [368] Sept. 20 (I. 6, 6.)
370 [368] Jan. 30 (Xni, 3, 8.)
Ich lasse die einzelnen an Praetextatus erlassenen Gesetze folgen :
C. Th. K, 40, 10 vom 8. Okt. 366 [rektifiziert in 8. Okt. 367] :
Vm, 14, 1 vom 18. Aug. 367 ;
XTV, 4, 4 vom 8. Okt. 367 [es ist fraglich, ob das Gesetz im Okt. erlassen ist] ;
VI, 35, 7 vom 18. Nov. 367 {acc. III Id. Dec.) ;
I, 6, 6 vom 20. Sept. 365 [von Mommsen in 20. Sept. 368 verbessert] ;
XIII, 3, 8 vom 30. Jänner 370 [rektifiziert in 30. Jänner 368]
Dem Gesetze C. Th. XIII, 3, 8 entspricht C. Just. X, 53, 9, ebenso C. Th. VIII. 14
dem Gesetze C. Just. VIII, 49, 1.
•5) Seeck 1. 1. p. LXXXVII sq. ist der Ansicht, daß Praetextatus bis in die Zeit
zwischen 20. September 368 und 28. Jänner 369 praef. urb. war. Vgl. dazu die von
Mommsen gegebenen Verbesserungen in den Daten der Erlässe des C. Th. CLXXXII
(s. S. 465 Anm. 5.)
6) Amm. Marceil. 27, 9, 10. — Die casa del balcone pensile zu Pompei zeigt ein
derartiges überragendes Stockwerk. Sommer, Photographie 1235 (casa del gran bal-
cone); Durm, Handbuch der Architektur II/2 S. 494, Fig. 560.
466 Johanna Nistler,
Gesetze außer acht gelassen Latte. Ebenso verbot er. daß Mauern von
Privathäusem in Yei-bindung mit Tempelgebäuden stünden '). Auch traf
er Bestimmungen im Maß- und Gewichtswesen, um der Habgier der Händ-
ler vorzubeugen -). Auch um die Wiederherstellung von Gebäuden sakraler
Bestimmung machte sich Praetextatus verdient. Er verfügte die Restau-
rierung der porticus der di consentes mit den Götterbildern während seiner
pracfediira urhana^). —
Nach langer Pause in seinem cxrsits honorum. über deren Ursache
wir nicht unterrichtet sind, ward Praetextatus pracf. praet. Die drei In-
schriften (CIL VI 1777, 1778 u. 1779) stimmen nicht vollkommen überein.
CIL VI 1777 nennt Praetextatus praef. pracforii lUi/rici ItaJine ef Africae.
CIL VI 1778 bezeichnet ihn als 2^f(fßf. praet. II Italiae et IJlyrici.
CIL VI 1779 als praefedus praetorio II Italiae et IlJi/r/ci.
Auffällig ist es, daß für Praetextatus auf der ersten Inschrift (1777)
nicht die Iteration des Amtes verzeichnet ist. Es liegt wahrscheinlich in
dieser Inschrift ein Fehler vor, der vom Steinmetzen begangen wurde beim
Uebertragen des Konzepts in das Steinmaterial, indem in der Vorlage ent-
weder stand: PRAEF PRAETOR II ILLYRICI etc. und der Steinmetz
die Kürzungen falsch auflöste und PRAEF PRAETORII ILLYRICI etc.
schrieb, oder indem auf der Vorlage stand: PRAEF PRAETOKII II
ILLYRICI etc. und er bei dem Nebeneinanderstehen von fünf gleichen
hastae zwei beim Einhauen übersah.
Jedenfalls ist aber eine Iteration des Amtes erfolgt^), und zwar hat
Praetextatus zweimal dieselbe Präfektur verwaltet : Italiae, lUyrici et Afri-
cae. Das et in praef. praet. IJlyrici et Italiae in CIL VI 1778 und 1779
drückt eine Gleichzeitigkeit aus; es kann aber dabei nicht an die selb-
ständige Präfektur von Illyricum (Orientale) gedacht werden, sondern es
sind die Diözesen der praefectura Italiae aufgezählt, zu der auch noch
Afrika als Diözese gehörte, was in nr. 1777 erscheint. Italien und Afrika
aber standen schon längere Zeit unter der Verwaltung derselben praef.
inaet., während Illyricum (occid.) erst seit 379*) zum Verwaltungsbezirk
1) Amm. Marc. 27, 9, 10 : discrerit ah aedihn.'i facris jiriratoriim parictes isdem iii-
rereamde conexo^.
2) Amm. Marc. 27, 9, 10.
3) CIL VI 102. Wann diese Götterbilder aufgestellt worden sind . ist nicht
überliefert: Varro r. r. 1, 1 erwähnt sie bereits.
4) Merkwürdig ist es, daß in den einzelnen Besprechungen der Laufbahn des
Praetextatus die Iteration seiner Praefektur weiter nicht erwälmt wird: weder im
Kommentar zu den im CIL verzeichneten Inschriften, noch bei Seeck, auch nicht bei
Schanz (Uöm. Lit. Gesch. bei J. Müller. Handbuch VIII/4). Nur Borghesi-Villefosse
erwähnt sie. Darüber siehe im Folgenden (Seite 467.)
5) Als Gratian Theodosius zum Augustus des Orients proklamierte, überließ er
ihm außer anderem den östl. Teil von Illyricum. welches als eigene Präfektur ver-
waltet ward, während das westl. Illvricum der Präfektur von Italien und Afrika zu-
Veftiits Agorius Praetextatus. 467
des praef. pract. Italiac et Afrime gehörte und Praetextatus ist erst nach
dieser Neueinteihmg praef. praet. geworden ').
Es ist unmöglich, mit Heron de Villefosse (Borghesi omn: rompl. X
pag. 453) anzunehmen, daß nach CIL VI 1777 Praetextatus zuerst die
selbständige Priifektur von Illyricum (Orientale) und dann die Präfektur
von Italien und Afrika verwaltet habe. Er verweist darauf, daß nur diese
Erklärung für die Voranstellung von Illyr. möglich sei ; denn Italien als
die wichtigste Provinz hätte sonst an erster Stelle geniinnt werden müssen,
wie es in den Inschriften CIL VI 1778 und 1779 der Fall ist.
Doch ist demgegenüber zu bemerken, daß z. B. Polemius praefectun
praeforio Illi/rici et Ifaliae genannt ist^), trotzdem er nicht zuerst die
Präfektur von Illyricum (Orientale) und dann die von Italien, Illyricum etc.
innehatte, sondern nur die von Italien, Illyricum und Afrika. Ebenso ist
Flavianus praef. praet. lUyrki et Italiae genannt'), wozu gut stimmt
CIL VI 1783, welche Inschrift ihn als praef. praet. Italiae lUi/rici et
Africae Herum bezeichnet, so daß man wohl annehmen darf, daß der
Reihenfolge in der Aufzählung keine allzugroße Bedeutung beigemessen
werden darf.
Die Bezeichnung Italiae et Wi/rici für die oben erwähnte Präfektur
genügte also, und CIL VI 1777 gibt nur eine weitläufigere, aber wesens-
eine Bezeichnung des gleichen Amtes.
Die Zeit der ersten praefectura praetorii des Praetextatus wird an-
nähernd bestimmt durch eine von Asklepiodotos, Konsular von Kreta, dem
Praetextatus gesetzte Inschrift*). Asklepiodotos hat eine Reihe von Ehren-
inschriften, die der Landtag oder die Gortyner beschlossen hatten, errichten
lassen'). Der eitrsus houornni der in diesen Inschriften geehrten Persön-
lichkeiten weist auf das Jahr 383 als termimis ante quem. Einem der Ge-
ehrten, Severus (CIG 2595) '') kann die Inschrift erst in der Zeit zwischen
25. März 382 und 1. Aug. 382 gesetzt sein, da Sevenis nach den an ihn
geteilt ward. Die Belegstellen für diese Reichsteilung siehe Güldenpenning und Ir-
land, Kaiser Tlieodosiits der Große S. 62, 63 Anm. 8 u. 10.
1) Die gortyn. Ehreninschrift des Praetextatus {CIG 2.594) lehrt in Zusammen-
hang mit anderen gortyn. Inschriften, daß man 379 als terminus post quem für die
Präfekturen des Praetextatus ansehen darf. Siehe im folgenden Seite 468 fi'.
2) C. Th. XV, 1, 26 u. XV, 1, 28 {p. p. lllyrici et Italiae.)
3) C. Ih. IX, 40, 13 I
II, 1,2= Ü. Tust. I, 18, 12 yp. p. lllyrici et Italiae.
III. 1, 6 = C. List. IV, 38, 14 J
4) CIG 2.594 : 'AyÖQiov npaizf[g]tnTOV, tÖv /.ainTiQdzaxov rlno \ inaQ/wv zT/g ßaai-
Xfvovatjg f P]ä>[M]'?? | Söynaxi zTiq laitnQ&q roQzwlmv ßovi.r/c | Olxovfiivioc ^oat9(OC
'AaxXtjTtiööozoc o XuixitgözuzOi; vnazixbq aviazijatv.
5) CIG 2.593 bis 2597.
6) CIG 2-595 [<f;.ä/?](or 'ZfßTjQov zöv ?.an7t(>6zazov xal | ufya/.onpfTiiazazov tnap-
Xov zTfq ßaai i.noiaij: 'Piü/u;; doy/nazi Tov xoivov | t/^c Kgr^zibv intcQyjiuq \ Olxovfiivtog
Joat&eo? ' Aaxhimödozoi \ 6 i.afXTipoTazog vntxzixbq Aviaxriotv.
468 Johanna Nistler,
erlassenen constitutiones iingefähi- innerhalb dieser Frist Stadtpräfekt war
(C. Th. X, 12, 8; C. Th. VIII, 9, 2). Die Inschrift ist ihm gesetzt, während
er dieses Amt bekleidet hat. denn er ist in ihr i'TtaQxog r//g ßaaiJ.EVovat]g
'Pojfiijg genannt.
Die Inschrift des Anicius Bassus *) ist gesetzt vor dem 22. Novem-
ber 382; denn an diesem Tage fungiert er als Stadtpräfekt'^), während
ihn die Inschrift nur als Prokonsular von Campanien bezeichnet. Pro-
konsular von Campanien ist Bassus sicher von 379 an '), doch könnte er
es auch schon vor dieser Zeit gewesen sein.
Die Inschrift des Probus beansprucht*) als tenidniis post quem den
27. Juni 380 (C Th. VI, 35, 10) und kann nicht früher angesetzt werden.
Die Inschrift des Hypatius kann erst nach dem 28. Mai 383 gesetzt
sein; denn Hypatius ist in ihr änb inccQXcov JVQaitcoQiov genannt, das am
28. Mai 383 erlassene Gesetz (C Th. II, 19, 5) nennt ihn aber noch j/raef.
praet. ^).
Die gortynische Ehreninschrift des Praetextatus nennt ihn änb eicdQ-
Xiov T/Jg ßaaiZevovatjg 'Pcjfitjg, ist ihm also gesetzt, bevor er praef. praet.
ward.
Diese fünf Inschriften sind alle von dem gleichen Prokonsular von
Kreta gesetzt, sie weisen nahezu gleiche Diktion auf und sind sämtlich zu
Gortyn gefvmden. Man wird daher wohl annehmen dürfen, daß der An-
laß ihrer Dedizierung der gleiche war, daß sie also in kurzen Zwischen-
räumen gesetzt worden sind, vielleicht den beiden einander im Amte fol-
genden Stadtpräfekten : Severus und Bassus im Sommer des Jahres 382 und
den drei einander im Amte folgenden pracfcdi pradorio: Hypatius, Pro-
bus, Praetextatus ") im Sommer 384. Vielleicht haben diese fünf Beamten
1) CIG 2597: T. Avixiov Baaaov \ xbv laixnQÖxuxov \ av^inaxov Kaunavi'ag \ äoy-
ßuxi xov xotvov näarjQ | xijq ijiagyjai; Oixovfiivios \ Joai&ioi; ' AaxlriniöSoxoQ \ 6 >.afx-
npozazog vnaxixbi \ xijg Kgtjxibv inaQyJaQ \ ävsaxrjoft:
2) C. Th. I, 6, 8.
3) CIL X 6656. Die Inschrift kann erst nach dem 19. Jänner 379, an welchem
Tage Theodosius zum Kaiser proklamiert wurde, gesetzt sein.
4) CIG 2593 : Il£t()i!ovtov IlQoßov | xüv XauiiQÖxaxov \ uv&VTiaxov xai «ttö indoywv
TiQaixwQituv 1 y 66y/i(axi xJjc XufxiiQäq \ roQXVvltov ßov!Jjc \ OlxovßirioQ /ioaiäto^ \ ' Aa-
xhjTiiödoxoq I o XafiUQÖxttXoq vnaxL\xbt; ävsaxtjaev.
5) CIG 2596: [T.] <P>.. "^Ynäxiov xov i.a,u7iQuxaxdv änb vnaxwv xal änb inägycov
n^atxwQiov Söyfiaxi xov | xoivov näarjg zT/g inapylag \ Oixov/Aeviog Joo!9fog ''Aa^xXrf-
nioöoxog b i.aßnQozaxoq \ vnaxixbq zT/g KqijxCov bnaQ\xiaq äviazrjotv.
6) Die Reihe der praefecti praetorio von den siebziger Jahren des vierten Jahr-
hunderts an bis zu dessen Ausgang ist aus der vorhandenen Ueberlieferung nicht
mit Sicherheit herzustellen. Es gibt Jahre, innerhalb welcher der Ueberlieferung
zufolge sogar fünf praefecti praetorio im Laufe eines Jahres fungiert haben sollen,
einige derselben finden wir im vorangegangenen Jahr oder im folgenden wieder mit
dem gleichem Amtstitel bezeichnet, ohne daß irgendwo sich die Bemerkung für eine
Iteration ihrer Aemter fände. Diese Zerstörung der Reihenfolge ist wohl darauf zu-
l'cttius ÄijoriHS Fraetcxtatus. 469
im Interesse von Gortyn oder Kreta in einer gleichen Angelegenheit sich
betätigt. Wenn aber der Schlulj erlaubt ist, daß die Inschrift des Prae-
textatns aus gleicher Zeit wie die anderen Inschriften stammt, so dürfen
wir wohl weiter schließen, daß er zu dieser Zeit — im Sommer 383 —
noch nicht pmcf. praet. war (wie ihn ja auch die gortynische Inschrift
tatsächlich nicht als solchen nennt), daß also der Beginn seiner ersten
praefedura praetor il erst in die zweite Hiilt'te des Jahres 383 verlegt wer-
den kann ').
Den Zeitpunkt seiner zweiten Präfektin- bestimmen zwei Gesetze: C.
Th. VI. 5, 2 (= C. J. Xll, 8. 1) und C J. I, 54, 5 als ungefähr zwischen
21. Mai 384 bis 9. September 384 liegend. Praetextatus wird vermutlich
die Präfektur bis gegen Ende des Jahres bekleidet haben, da er in diesem
Amt als consiil Ordinarius (lesicinaftts ^) starb.
Während seiner zweiten Präfektur erschien auf Betreiben des Praetex-
rückzuführen, daß vielen Erlässen im Codex Theodosianus und JiiKtini'mus nicht die
Konsuln des Jahres beigefügt sind, in welchem diese Gesetze erlassen wurden, son-
dern sehr oft das Jahr bezeichnet wurde als nachfolgend dem Konsulat der bereits
außer Dienst befindliehen Konsuln. Dazu kommt noch, daß in den achtziger Jahren
des vierten Jahrhunderts durch den Staatsstreich des Maximus Ruhe und Ordnung
ins Reich nicht einziehen wollten und die Amtsgeschäfte wahrscheinlich nur lässig
betrieben werden konnten. So mögen schon damals viele unrichtige Gesetzes-Sub-
skriptionen entstanden sein und später im Codex Aufnahme gefunden haben. Viele
Irrtümer kommen wohl auch auf Rechnung der Handschriftenabschreiber oder mittel-
alterlicher Herausgeber. Da man also auf Grund der Erlässe in den Codices allein nicht
die Amtszeit der einzelnen praefecti bestimmen kann und Inschriften oder Autoren-
berichte nicht immer genügend Unterstützung bieten, so bleiben die Beamtenlisten jener
Jahre vielfach ungelöste Rätsel. Seecks Ansicht, der für ein Jahr drei oder mehr prae-
fecti praetorio gleichzeitig mit kollegialem Imperium annimmt, kann ich nicht beistim-
men (vgl. 1. 1. p. LIV adn. 210). Mit dieser Annahme ist die Tatsache der falschen Sub-
skriptionen nicht aus der Welt geschafft, denn trotz seiner Theorie muß Seeck auch
diese annehmen, und außerdem ist dieser Ausweg nicht für alle Fälle der koinzi-
dierenden Präfekturen der achtziger Jahre anwendbar. Ueberdies sind wir nicht in
dieser Zeit allein genötigt, an schlechte Ueberlieferung zu denken. Auch in anderen
Jahren haben wir ja Gesetze mit falscher Datierung. Ich erinnere nur an die Sub-
skriptionen der Augusti Valentinianus und Valens als Konsuln {cum tradantur fere
numeris otnissis neque ttln per exceptionevi adsunt, iis rede fidamus sagt Mommsen.
Ausgabe d. C. Tit. p. CCXLI). Dort können wir jedes einzelne Gesetz, wenn uns
nicht andere Mittel zu Hilfe kommen, ebensogut ins Jahr 365, 368. 370 oder 373
verlegen. Ich möchte daher, bevor nicht reichlicheres Inschriftenmaterial mit chro-
nologischen Angaben für die achtziger Jahre des vierten Jahrhunderts vorliegt,
glauben, daß wir nur Vermutungen über eine Reihenfolge der Praefecti anstellen
können, aber jeder Versuch genauerer Aemterdatierungen in den meisten Fällen der
Beweise seiner Richtigkeit entbehrt.
1) Seeck p. LXXXHI verlegt diese gortynischen Ehreninschriften alle in die Zeit
zwischen 382 und 384, gibt aber seine Beweggründe dafür nicht an.
2) Das geht aus CIL VI 1777 und 1780 hervor. Vgl. Hieron. hb. conir. Inann.
Hierosol. cap. 8.
470 Johanna Nistler, '
tatus ein kaiserlicher Erlaß ^), in welchem dem Stadtpräfekten Symmachus
der Auftrag erteilt ward : cultum spoJiatorum moeniiim inrestigare. Dieses
Gesetz, das dazu angetan schien, die Christen von Uebergriffen gegen
heidnisches Gut abzuhalten, entfesselte eine Intrigue. Von christlicher Seite
ward anonym die Klage eingebracht, daß Christen zufolge dieses Gesetzes
aus dem Innern der Kirche zur Folter geschleppt worden seien, ja sogar
Bischöfe mit Gefängnis bedroht wurden. Am Hofe schenkte man der
Denunziation Glauben. Das Vorgehen gegen die Christen Ton Seite des
Symmachus wurde gerügt, die Befreiung der Christen verfügt, das oben
erwähnte Edikt aufgehoben. Docli gelang es Svmmachus. sich glänzend
zu rechtfertigen, da er die anbefohlene inquisitio überhaupt noch nicht be-
gonnen hatte -).
Wie ich schon früher erwähnte^), ward Praetextatus während seiner
Präfektur zum consul Ordinarius*) designiert. Erlebt hat er den Amts-
antritt nicht: er starb im .Jahre 384. sein Todestag läßt sich nicht ge-
nau ermitteln*).
Außer mit diesen Aemtern war Praetextatus siebenmal mit dem Ehren-
amt eines Senatsgesandten betraut ^). In der Literatur haben wir nur über
einen einzigen derartigen Fall eine Nachricht, wo er mit Namen als Ge-
sandter angeführt ist '). Diese Gesandtschaft fällt in die Zeit der Tätig-
keit des praefedus annonae Maximinus ^). der als außerordentlicher Ge-
richtsherr in religiösen Angelegenheiten gegen die Pagani und gegen die
Anhänger des Ursinus wütete.
Vielleicht ist es aber erlaubt, auch bei drei anderen in der Literatur
uns überlieferten Gesandtschaften Praetextatus als Teilnehmer zu ver-
muten, indem man dem Winke folgt, den CIL VI 1777 über den Cha-
rakter seiner Sendungen gibt: ad impetramlum rebus arduis semper oppo-
sit{us) : Als Gratian die Reihe seiner Feindseligkeiten gegen das Heiden-
tum mit Ablehnung des Oberpriestertitels ^) begann, dürfen wir wohl ver-
1) Symm. X. 21. 3. 5. Es ist sicher, daß der Befehl an Symmachus direkt gerichtet
■war 0. 1. 3.)
2) Symm. X, 21, 5. — 3) Tgl. S. 469 Anm. 2. — 4) CIL VI 1779.
5) M. L. de Tillemont Bist. d. emp. V hält den von Hieronymus ep. XXIII (siehe
im Folgenden) erwähnten Praetextatus für identisch mit den in den Inschriften an-
geführten. Es dürfte daher seine unzweifelhaft richtige Annahme ein näher be-
stimmbares Datum ermöglichen. Seine Meinung ist gestützt auf die Koinzidenz des
seltenen Falles, daß der cotisul desig)wlus vor dem Amtsantritt stirbt und der An-
gabe, daß dieser consul ein Hauptvertreter des Paganismus gewesen ist; 1. 1. ep.
XXm, (1), (2). (8).
6) CIL VI 1777 und 1779.
7) Aram. Marcell. XXVIll, 1, 24. Auf diese Stelle weist auch Seeck I. 1. p.
LXXXVIII adn. 406.
8) Amm. Marcell. XXVIE, 1, 12.
9) Zos. IV 36, 5 : rtüv ovv novZKfixwv xaza zb aivtj^eq nQoauyayöizwv r^aziavCu
ztjv azo/J,v (ineaiiaazo zijv al'zrjatv, a&tfiizov livai XQiaziarü) zö ayj^ua »o/fiaac.
Vdtiiis Ayorius Fraelcrtaius. All
muten, ilaLi unter iloii zu ihm entsendeten rümisclien pontifkes Pnietcx-
tatus war.
Als dann Gratian seine Erlasse gegen die Heiden erscheinen lieLi, die
Stiftungen für die Tempel einzog'), die Staatsdotationen für den Kultus^),
alle Privilegien der Kollegien und einzelnen Priester aufhob und die Ent-
fernimg des Altars der Victoria aus dem Sitzungslokal des Senates gebot"''),
ward eine Gesandtschaft im Namen des Senates an Gratian entsendet, um die
Zurücknahme des Ediktes zu erwirken. Ihr Sprecher sollte Symmachus
sein. Es ist sehr wohl möglich, daß ein Mitglied dieser so wichtigen
Deputation Praetextatus war.
Als ferner im Sommer 384 Symmachus seine Bittschrift an Valen-
tinian um Aufhebung jener Anordnung des Gratian bezüglich der Viktoria-
statue abgefaßt hatte*), ist dieses Schriftstück wohl nicht ohne Spezial-
gesandtschaft nach Mailand geschickt worden, wo sich Valentiuian fast
das ganze Jahr hindurch aufhielt ^). An ihr kann recht wohl Praetextatus
wieder beteiligt gewesen sein. Seine Stellung und persönlichen Eigen-
schaften schienen schon allein Gewähr zu bieten für den Erfolg einer Ge-
sandtschaft.
Daß das Volk seine Person zu schätzen wußte, zeigt der Eindruck,
den die Nachricht seines Todes hervorrief: allenthalben heiTschte tiefe
Trauer '') und alles pries seine edlen und vorzüglichen Eigenschaften').
Die festlichen Theatervorstellungen, die an jenem Tage stattfinden sollten,
mußten abgesagt oder unterbrochen werden'), so sehr war alle Freude
geschwunden.
Wie groß sein Einfluß auf das Volk gewesen sein muß. zeigt die
Tatsache, daß man am Hofe nach Praetextatus Tod seine Reden an das
Volk zu lesen wünschte^). Der Senat faßte den Beschluß, das Andenken
dieses ausgezeichneten Menschen zu ehren, und es ward für ihn eine Statue,
eine damals nicht häufige Ehrung, beantragt '").
Symmachus legte die Bitte zur Gewährung der Errichtung dieser
1) Diese Erlasse Gratiaiis werden C. Th. XVI, 10,20 (= C.J. I, II,.')) erwähnt.
Ebenso Ambros. ep. I. 17, h: vgl. auch Ambros. I. 17, 14; I, 18, 16; I, 18, 11; 1. .57. 2.
— Symm. X, 111, 6, 7 ; X, III, 11; X, 111, 12, 13; X, III, 15.
2) Symm. X, III, 7: Ambros. ep. I, 17, 3; I, 18, 11 ; I, 18, 13; I, 18, 3.
3) Die Viktoria-Statue in der Kurie war als altrömisches Kultbild gewissermaßen
ein Wahrzeichen des Paganismus. Vgl. Claud. de cons. Stilich. III. 206, 212 f. Ambros.
ep. 1,18 (30—32); Claud. paiiegijr. de sexto cotis. Honor. XXVIII (.597— .599).
4) Es ist dies jene berühmte relatio, die damals auf Kaiser und Senat einen
mächtigen Eindruck machte und auch noch heute dem modernen Leser zu Herzen
geht (X, 111).
5) Vgl. die Reskripte der Erlasse dieses Jahres: C. Th. IX, 38, 7; VI, .5,2; VI.
30, 6; IV, 17,4; XI, 30,44.
6) Symm. X, X, 2; XXII, 1, 2; X, XI. — 7) Symm. X. XXIV, 3. — 8) Symm. X. X, 2.
9) Symm. X, XXIV, 1. - Vgl. C. Th. I, 6, 6.
10) Symm. X, XII, 2.
10
472 Johanna ^istJcr,
Statue Theodosius in einem Schreiben vor^). Die spärlichen Reste der
Basis der Statue sind wahrscheinlich — dem Fundorte, dem Forum Ro-
manum, nach zu schließen — in CIL VI 1779 a erhalten. Wahrschein-
lich ist auch die Inschrift CIL VI 1778, welche die Angabe: dedicata
Kai. Fehr. d. n. Fl. Valmthnano Auy. III et Eidropio conss. -) enthält,
auf Veranlassung des Senates erfolgt. Aufgefunden ist diese Inschrift auf
dem mens Caelius in einer Villa, wo eine kleine Antikensammlung bestand.
Daß aber der Charakter des Praetextatus nicht nur auf alle, die näher
mit ihm in Berührung kamen ^), sondern auch auf Fernerstehende einen ge-
waltigen Eindruck gemacht haben muü^). zeigen die Urteile zeitgenös.si-
scher Autoren '), besonders der Umstand, daß Macrobius in seinen Satur-
nalien Praetextatus als Hauptsprecher figurieren läßt, ja den Ort der
Handlung in dessen Haus verlegt und soviel des Lobes über ihn zu sagen
hat"), daß wir deutHch sehen, daß Macrobius für Praetextatus ehrliche
Bewunderung gefühlt hat. daß also dessen Andenken lange Jahre nach
seinem Tode hoch geehrt fortlebte im Herzen derer, die noch treu zum
alten Glauben standen ').
In der Erhaltung und Ausübung der verschiedenai-tigsten (TÖtterdienste,
einheimischer wie fremder, sah Praetextatus eine wichtige Defensivmaß-
reoel zur Kräftigung des abwelkenden Heidentums. Er übernahm selbst
nicht nur zahlreiche priesterliche Würden altrömischer, sondern auch in
Rom eingeführter fremden Kulte **). Die hereinbrechende Flutwelle des neuen
1) Symm. X, XII, 2.
2) Diese Basis ist im Jahre 387 errichtet, nicht im Jahre 390. wie Marquardt.
Bötn. Staatsverw. S. 260 Anm. 9 annimmt. Vielleicht liegt an dieser Stelle ein Druck-
fehler bei Marquardt vor.
3) Praetextatus zählte zu den vertrautesten Freunden des Svmmachus und die
Briefe, die an ihn von diesem gerichtet sind, zeigen seine aufrichtige Ergebenheit
und Bewunderung für die Persönlichkeit des Praetextatus. So Symm. X, 12, 3; X, 11
X. 21, .i.
4) Vgl. Symm. X. 24. 2.
.5) Amm. Marceil. XXII, 7,6; XXVII, 9,8—10.
6) Die auf Praetextatus bezüglichen ehrenden Stellen sind zusammengestellt in
der Ausgabe der Saturnalien von L. v. Jaii, vol. 1 p. XXII.
7) Vgl. Zos. IV, 3: npairsSTärog . . . avfjQ näaaiq äianQmiuv aQSxalc. — Hiero-
nymus bestätigt durch sein Urteil nur die günstigen Urteile nichtchristlicher Au-
toren; vgl. Hieronym. lib. contra Joann. Hierosol. cap. 8.
8) CIL VI 1778 und CIL VI 1779 zählen je neun Priestertümer auf, die er be-
kleidet hat. Während ihn aber 1778 migur und pater sacroriim nennt, attribuiert ihm
1779 die Würde eines pater patrum und eines sacratiis Libero et Eleusinis. Einzelne
der von ihm bekleideten Priestertümer haben bis jetzt noch keine eingehende Er-
klärung gefunden: so das Amt eines )ieocoriis. vgl. IG XIII 915 = CIL XIV. 47; IG
XIII 914 = CIL XrV 17.32; IG XIII 917 = CIG .5973 (v. IG XIII 919, 920, 921); IG
XIII 1030; CIL XIV, 188; vgl. Jahn, Ber. über d. VerMlg. d. k. sächs. Ges. d. Wissen»ch.
z. Leipzig 1851/52 S. 239; P. Habel, Commmt. in honorem Studemundi, p. 101 sq.;
siehe Biül. d'Inst. 1882 p. 152 sq. Ueber das Amt eines curialis HercultJi, tauroholiatus,
11
Vcttixs Agorius Praetextaius. 473
Glaubens, des Christentums, erstreckte ihr Zerstörun<fswerk alier auch auf
andere Gebiete als das der Religion. In der Philosophie und Literatur
machte die neue christliche Strömung sich immer stärker bemerkbar. Da
aber die Nachkommen der alten, berühmten Geschlechter ihr Ansehen ver-
knüpft glaubten mit der alten, heidnischen Religion, so suchten sie, in
Philosophie und Literatur die alten Güter festzuhalten. So war auch
Praetextatus ^) selbst philosophischen Studien ergeben ^). Er bearbeitete
die Paraphrase des Aristoteles von Themistius ^) und ihm würde nach
Vermutung von Fabricius*) die unter Augustins Namen erhaltene Schrift
de X cafer/orüs zuzuschreiben sein. In engem Zusammenhang mit seinem
Festhalten am nationalen Glauben steht auch seine literarische Tätigkeit.
Er war bemüht •''), den großen Autoren der Vergangenheit ei-höhte Ver-
breitirag durch korrekte Ausgaben zu verschaffen °).
Ueber das Privatleben des Praetextatus haben wir nur wenig Nach-
richten. Wie schon Seeck 1. 1. pg. LXXXVI nachgewiesen hat, darf man
C. Vettius Cossinius Rufinus "). den Konsul des .Jahres 323, als den Vater
des Praetextatus ansehen. Vermählt war Praetextatus mit Fabia Aconia
Paulina. Sie war die Tochter des Aconius Philomatius. der prucf. itrh.
342 — 44, COS. 349 war**). Persönliche Nachrichten über sie fehlen °). Wäh-
hierophanta (Hecatae) vgl. Wissowa, Religion und Kultus der Römer p. 229 adn. 6;
Bull arch. com. XXI, 1892 p. 57, 269. addnn. 4, 6 ; p. .316. Ueber pontifex solis und
pontifex Vestae siehe P. Habel 1. 1. p. 102 sq. Als pontifex Vestcie muß sich Praetex-
tatus große Verdienste um dieses Kolleg erworben haben. Das Pontifikat ist nicht
nur in den Inschriften, sondern auch bei Symmachus erwähnt (I 47 : I, 49), worauf
Seeck 1. 1. p. LXXXVII adn. 396 aufmerksam gemacht hat: vgl. Symm. I. .51: II, 36.
Die Vestalinnen beschlossen, nach seinem Tode ihm eine Statue zu errichten (Symm.
II, 36. 2). Ob dieser Plan zur Ausführung gelangte, wissen wir nicht, jedenfalls
erregte er Widerspruch (Symm. II, 36). Tatsächlich aber hat Coelia Concordia, Ve-
stalis maxima, sei es nun privatim oder offiziell, dem Praetextatus eine Statue er-
richten lassen ; denn dies lehrt ihre eigene, ihr von der Gemahlin des Praetextatus
aus Dankbarkeit dafür gesetzte Ehrenstatue : CIL VI 2145 : vgl. unten S. 475, Anm. 2.
Ueber das Amt eines pater vgl. Hieron. ep. C VII, 2, der die sieben Stufen der Mi-
thraspriester aufzählt. Vgl. Wissowa a. a. 0. S. 309.
1) Vgl. Schanz, Rom. Lit. IV, S. 128.
2) Boeth. comm. in Ärist. de interpr. ed. sec. I, 1, p. 289, welche Stelle Seeck 1. 1.
p. LXXXVII adn. 395 anführt.
3) Siehe Jahn, Ueber die Subskriptionen in den Handschriften röm. Klassiker (Ber.
iiher d. Verfidhjen. d. k. sächs. Ges. d. Wiss. z. Leipz. 1851/52 S. 341).
4) Bihl. grec. III, c, 6 p. 480. — 5) CIL VI 1779 (in parte postiea).
6) Symm. ep. 1,53; 1,47.
7) CIL 'S. 5061. Auf ihn bezieht sich, wie Mommsen meinte, auch C7I- VI 32040.
— Daß Praetextatus aus einem der angesehensten stadtrömischen Geschlechter
stammte, hat Seeck 1, 1. adn. 386 festgestellt.
8) CIL VI 1780. — Vgl. Chronogr. a. 354; v. Pallu de Lessert, Fastes des pro-
vinces Africaines ü, 1 p. 25 sqq. u. 183 sqq.
9) Vgl. CIL VI 1780: 1779 (in latere sinistro) und (in parte postiea). Symm. I. 48
spricht einmal von einer schweren Erkrankung der Paulina und fordert Praetextatus
12
474 Jo/iamia Nistler,
rend der Amtsfunktion des Praetextatus in Griechenland weilte sie sicher
bei ihm, da sie in den Kult der Priestertümer. die sie bekleidete, in Grie-
chenland eingeweiht worden ist und ein anderer Termin für diese Ein-
weihung nur wenig Wahrscheinlichkeit bietet \). Sie scheint eine hohe
Wertschätzung für ihren Gemahl gehabt zu haben"). Die vierzigjährige
Ehe^) beider war nicht kinderlos geblieben'').
Praetextatus scheint über bedeutenden Reichtum verfügt zu haben.
Ueber sein Landgut in Baiae haben wir nur zwei Stellen in den Briefen
des Symmachus''); auch über ein Besitztum in Etrurien, das Praetextatus
möglicherweise hatte, wissen wir nichts näheres *"). Sein Palast wurde
1591 auf dem Esquilin beim Bogen des Gallienus entdeckt"), seine durch
auf, jetzt, nach erfolgter üenesung. guten Mutes zu sein. Doch ist nicht ausge-
schlossen, daß mit dieser im Brief erwähnten Paulina eine Tochter des Praetextatus
und der Paulina gemeint sein kann: Paulina ergo cura communis extremum salutis
accesserat ; an vesler pro illa tantus est metus, ut . . . .
1) Unter dem Einfluß des Praetextatus ühernahm Paulina mehrere Priestertümer.
Vgl. CIL VI 1779 (in parte postica): tu nie marile .. \ \in iempla ducis ac fumu-
lam dirl dicas \ te teste cunciis imhuor mysteriis \ Pauliua wird genannt: CIL
VI 1780: saa-ata apud Eleusinam deo laccho Cereri et Corae; 1779: saerata Cereri et
Eleusinüs; 1780: saerata apud Laernam — die Lernaeischen Mysterien scheinen eine
Nachahmung oder Abart der Eleusinischen gewesen zu sein ; vgl. Preller. Demeter u.
Persephone S. 210 ff. ; vgl. Pausanias II, 36. 7; 11, 37. 2; VIII, 15, 9: Libanius I p. 427
pro Aristophane: 6 xijv Jtgvav xaxixuiv ^lax/oq. Kaibel ep. Gr. 866 = CIG 1, 405 —
deo Libero et Cereri et Corae; 1780: saerata apud Aeginam deabus; 1779: saerata
apud Aeginam Hecatae; 1780 u. 1779: tauroboliata; 1780: Isiaca; 1780: Hieropliantria
deae Hecatae; 1779: Hierophantria; 1780: Graecosacraned deae Cereris.
2) CIL VI 1179 (in parte postica): v. 4: Agori, qui . . \ patriam senatum coniu-
gemq{ue) inluminas \ probitate mentis moribus studiis simul | virtutis apicem quis supre-
mum nanctus es. — v. 30 : te propter omnis me beatam vie piam celebrant qiiod ipse nie
bonam disseminas \ totum per orbein . . . CIL VI 2145 : Praetextato . . omnia
singulari dignoque etiam ab liuiusmodi virginibus et sacerdotibus coli . . . Hieron. ep.
X5III, .3 . . . nunc . . . non in lacteo coeli palatiu (sc. Praetextatus), ut uxor mentitur
infelix . . . Hieron. ep. XXXIX, 3 : . . . Erubesce, Ethnicae compatione superaris
lila (sc. Paulina) inßdelem maritum translatum fingit in coelum.
3) CIL VI 1779 (in fronte baseos) : hi coniuncti simul vixerunt ann. XL.
4) CIL VI 1779 (in parte postica): subolemque pulchram si tuae similis putant.
Vielleicht ist (Seeck 1. 1. p. LXXXVI nimmt es als selbstverständlich an) CIL VI
1777 von einem Sohn des Praetextatus gesetzt (ein Name ist auf der Inschrift nicht er-
halten). Die Gea&nztcWxmg paretiti publice privatimque reverendo scheint mir anzudeuten,
daß wir diesen Ausdruck in zweifachem Sinne zu deuten haben: als Vater und als
Beamten, dem das Volkswohl am Herzen lag. Die Anrede parens gebührte übrigens
Praetextatus als hohem Beamten. Vgl. z. B. Baron, ann. eccl. IV p. 208 rescriptum
de pellendis ab urbe schismaticis, wo parens carissime als Anrede für den praef. urb.
dient. Ebenso 1. 1. p. 225 rescript. d. redd. basil. — Den CIL VI 32163 genannten Vet-
tius Agorius möchte ich für einen Urenkel des Vettius Agorius Praetextatus halten.
Vgl. die adnotatio zu dieser Inschrift im CIIj.
h) Symm. I, 47; I, 48. — 6) Symm. I, 51.
7) Seeck p. LXXXVI adn. 386 will auf Grund der am Aventin gefundenen In-
schrift CIIj VI 1777 auch dort eine Besitzung des Praetextatus annehmen.
13
Vetthts Agorhts Pradextatus. 475
Wasserleitungsrohre') bezeugten Gärten nicht weit davon im Jahre 1817^).
Die Inschrift CIL VI 1781 ist wahrscheinlich auch in der Nähe des Pa-
lastes oder der Gärten aufgefunden worden. Das Epigramm, das sich auf
dem rechten Ende des Inschrift - Fragmentes befindet, scheint sich auf
Vettius Agorius Praetextatus zu beziehen ^).
Wien.
1) CIJj XV 7.363: u) (ab una parte): Vel. Praetextati; — (in parte aversa) : Vet.
Praetextat[i]. — ß) (ab una parte): et [P]attltnae ; — (in parte aversa): IIJXXXX
et PauUnue.
2) Lanciani, the riiins & excavations p. 295: Remains of bis gardens on the Es-
quiline we discovered in 1873/74 near the piazza Manfredo Fanti. The palace con-
nected with the gardens had already been discovered in 1.591 in the grounds of
Federigo Cesi near the arch of Gallienus. It contained, like the gardens, a valuable
set of works of art, araong which was the statue of Coelia Concordia, a Vestalis
raaxima, so perfectly preserved that even the insignia of her order, of gilded metal,
remained fasteued around her neck.
3) CIL VI 1781 : (links) : Vetfä | Agorii ;
(rechts, der Stein ist abgebrochen):
Simplex SU |
casto I
alque fa |
nus I
u
476
Berossos' Chronologie und die keilinschriftlichen Neufunde.
Von C. F. Lehmann-Haupt.
IX 1).
Die neuesten Versuche zur Rekonstruktion der baby-
lonischen K ö n i g s 1 i s t e.
Unsere bisherigen Betrachtungen führten zu dem Ergebnis, dass
„wenn wir, wie es uns als das Gegebene erschien, Kings Folgerungen
aus dem Synchronismus 1 1 n s u m m a - S u m u a b u m imd die Thureau-
Dangins aus dem Synchronismus Kastilias" Anfang - E agamil Ende
kombinieren, das unkorrigierte Datum von Bavian allem Anschein nach
unhaltbar ist", „uns nur noch zu prüfen übrig blieb, ob für die spätere
Zeit durch neugefundenes Material eine Veränderung herbeigeführt werde,
die unseren Standpunkt gegenüber dem Datum von Bavian verschiebe, sei
es dass wir dadurch zu einer Modifikation der Korrektur dieses Datums,
sei es zu einer schliesslichen unerwarteten Anerkennung seines Bestandes"
geführt würden'-).
Dabei sollte besonders der aus dem Archiv von Boghazköi gewoimene
Synchi-onismus zwischen dem Hetiterkönig Hattusil und dem der Dy-
nastie C angehörigen Kassitenkönig K a d a s m a n - T u r gu ^) ins Auge
gefasst werden.
War das erledigt, so konnte alsdann der Frage näher getreten wer-
den, „ob die Zahl 2232 v. Chr. — und zwar, vom Standpunlct der An-
schauung, die uns als die wahrscheinlichste galt, „nicht als in den Be-
reich der ersten babylonischen Dynastie fallend" — als Ausgangspunkt von
Berossos' historischer Kunde aufrecht zu erhalten oder ob sie zu reduzieren
sei, weil auch Berossos Dynastien, die ineinandergreifen, als einander glatt
ablösend betrachtet hat".
Von vornherein hatte ich nämlich dabei betont und näher begründet^),
dass wir „ als gegenwärtiges Endziel der chronologischen Betrachtungen even-
tuell nur die höhere Wahrscheinlichkeit zwischen verschiedenen Möglich-
keiten, nicht die absolute Sicherheit ins Auge zu fassen" hatten.
Das war um so notwendiger, als schon damals namhafte Forscher
wie üngnad und Thureau-Dangin an der Ansicht festhielten, dass das
1) I— Yin siehe Klio VÜI S. 227-251. — 2) Klio Vni S. 2-31.
3) Klio YlII S. 233 f.
26
Bernssos' Cliroiio/di/ic /nid (Jif l:cili.iisclnißl/rh(n Xriifitiidr. 177
aus Hcrossos und Kiillisthenes uewonneno Epochenjahr 2232 v. Clir. iiiif
dem lieginii di/r Dynastie A der Köni<>sliste gleich zu setzen sei. Ihnen
hat sich inzwischen P. Sthnabel zugesellt *). In der Tat steht und fällt
diejenige Anschauung, zu der wir uns oben als zu der wahrscheinlichsten be-
kannt haben, mit der Voraussetzung, dass der llusumma von Assyrien, mit
dem nach der King'schen Chronik Suabum. der mit dem Babylonierkönig
Sumuabnm, dem 1. König der Dynastie A, identisch sein wird, die gleiche
l^prsönlichkeit ist wie llusumma. der Vater des patesi Erisum von Assur ^).
Das kann aber niemand mit voller Bestimmtheit behaupten, denn, wie
in obigem Zusammenhanife bereits betont, gerade die neuesten Kunde,
namentlich die aus den Ausgrabungen i"n Assur, haben uns gezeigt, dass
die in alter Zeit einmal gebräuchlichen Herrschernamen weit häufiger und
regelmässiger wiederkehren, als man es früher ahnen konnte, .letzt kennen
wir 5 Salmanassar''). 4 Tiglatpileser, 4 Adadnirari. Und wenn aucii
1 1 u s u m m a keiner von den in späterer Zeit beliebten Herrschernamen
ist. so kann die Annahme, dass er nur einmal vertreten war. immer nur
ais wahrscheinlich, keineswegs als sicher gelten.
Im Gegensatz dazu hatte, worauf ich bereits in einem Korrektur-
zusatz*) hinwies. Ed. Meyer „die babylonische Chronologie" °) als seines
Erachtens jetzt völlig feststehend behandelt, und worauf diese seine Auf-
fassung beruht, ist seither in der grossartigen zweiten Hälfte der zweiten
Auflage des ersten Bandes seiner Geschichte des Altertums ") dargelegt
worden. Ed. Meyer bietet eine neue Rekonstruktion der babylonischen
Königsliste, die. wenn sie zutreffend wäre, die ärgste von allen den
Schwierigkeiten lösen würde, die mich in meinem Buche Zwei Ilaiipt-
Itrohlcnii der iiltnricntalischen Chronoloc/ie und ihre Lösung dazu geführt
hatten, in der Angabe von Bavian den Störenfried und den damals ein-
zigen Träger der Widersprüche, die der einheitlichen Gestaltung der baby-
lonisch-assyrischen und damit der altorientalischen Chronologie im Wege
standen, zu erblicken.
Diese Hauptschwierigkeit beruhte in dem Befund der baylonischen
Königsliste, wie er von mir') im Einklang mit Knudtzon**) durch Unter-
suchung des Originals festgestellt war. Kolumne IV der Königsliste be-
ginnt nämlich, wie ich nachwies — und darin stimmt Eduard Meyer mir bei
— mit dem ersten Könige der Dynastie J ^) im Jahre 754 v. Chr. Am
Schliisse der Kolumne III der Königsliste ist dagegen ein bedeutendes
1) Die hnb;/lonische Chronologie in Berossos' Babyloniaka. Mitteil, der Vorderas.
Ges. 1.3 (1908) Nr. 5 bes. S. 263" (33). — 2) Klio VIII S. 236 f. — 3) Kliu VIII 234.
4) Klio Vin S. 234 .Inm. 1. — .5) Sitzungsberichte Berl. Ak. d. W. 1908 S. 11.5 Anm. 1.
6) § 32.5 ff. S. 333 tf. nebst Tabelle bei S. 334. — 7) Zivei Hauplprobleme, S. 21—29,
bes. S. 2.5 f. — 8) Anhang zu -seinen Assyrischen Gebeten an den Sonnengott für
Staat und königliches Haus (1895) Bd. I S. 60. Bd. II S. 277.
9) Da I ^ 3 u"d = römisch 1, was Verwirrung stiften könnte, so wähle ich .T
als Bezeichnung der vorletzten Dynastie der bab^-Ionischen Königsliste.
Klio, Beiträge zur alten Geschichte X i. 32
27
478 C. F. Lchmtmn-TIaupt,
Stück weggebrochen und mit ihm mindestens eine Dynastie-Summierung,
so dass dadurch die Verknüpfung mit der älteren Zeit, den Dynastien A
bis G aufgehoben ist, die nun nur mittelbar, eben durch das Datum von Bavian
und durch weitere von diesem abhängige Angaben, hergestellt werden kann.
Hier ergab nun die Prüfung des Originals der Königsliste die Tat-
sache, dass in die Lücke zu Ende der Kolumne III als Mitglieder der
Dynastie H unmöglich so viele Könige untergebracht werden konnten, wie
es das Datum von Bavian erfordert hätte. Dieses musste daher zu hoch
sein und einer Reduktion bedürfen. Hieran musste festgehalten werden,
auch wenn sich das Urteil über andere Erscheinungen, die mir als Stützen
dieser Ermittelung erschienen wai-en, geändert hatte. Es konnten näm-
lich nach den Untersuchungen am Original der Königsliste zu Ende der
Kolumne III nur zwölf Zeilen, d. h. 11 Könige (von 934 — 754. also ca. 180
•Tahre herrschend) und eine Summierung ergänzt, allerhöchstens und un-
wahrscheinlicherweise konnte eine weitere Zeile in Betracht gezogen werden.
Eduard Meyer gibt nun eine Wiederherstellung der Königsliste , nach
welcher am Ende der dritten Kolumne 14 Zeilen ergänzbar sein sollen,
wonach also die Dynastie H 13 Könige umfasst habe, die 251 Jahre
(1004 — 754) geherrscht hätten. Er hält diese Anschauung deshalb für ge-
sichert, weil nach der Chronologie, die er auf dieser Voraussetzung aufbaut,
Burnaburias, König von Babylonien, tatsächlich Zeitgenosse Amenophis' IV.
von Aegypten wird, mit dem er, wie der Fund von Teil el Amarna gezeigt
hat, korrespondierte und dessen Zeit bis auf ein Jahrzehnt feststeht.
Dass diese Argumentation keineswegs bündig ist. beweist schon die
Tatsache, dass natürlich auch ich den Synchi'onismus zwischen Burna-
burias und Amenophis IV meinen Berechnungen mitzugrundegelegt hatte ').
Dass Amenophis IV durch Meyers Korrektur meiner Berechnung der Ke-
gierungszeit Thutmosis' III [ob. Bd. VIII S. 215] um zwölf Jahre (Regie-
rungsbeginn nicht ,1392' sondern 1380) herunterrückt, fällt dabei nicht
wesentlich ins Gewicht. Was Eduard Meyer als Beweis für die Sicher-
heit seiner Ermittelungen betrachtet, zeigt in Wahrheit nur, dass sie ihren
Ergebnissen nach nicht unmöglich ist, ohne jedoch andere Möglich-
keiten auszuscii Hessen.
Und so ist denn auch Eduard Meyers Rekonstruktion der Königs-
liste erweislich falsch.
Um Knudtzons und meine Ermittelungen am Original der Königs-
liste sowie Eduard Meyers diesen widersprechende Aufstellungen und was den
letzteren entgegenzuhalten ist, nach Möglichkeit zu verdeutlichen, wieder-
hole ich hier (S. 479) von Tafel II meiner Zwei Hauptprohleme die frei-
lich nicht aEzu klaren photographischen Autotypien der Vorder- und der
Rückseite der Königsliste.
1) Zwei Hauptproliteme. Kap. XIII (S. 147—160) ^Acgyptixch-hahißonüche Syn-
chronismen".
28
Berossos' üliromhfik und die keilinschrißlivhen Nciifinide. 479
■S-g icä-g^s
'S g g-s-^^
l|^gl |2^J
• "-■ '— ^
-ö--«^
^ilil
o 2» j;-
"^S^.S
|-Sd =
c — ii rPQ
5^2 2^
.£fX §S-i
•/-. •- "t o S
■5 - i 5 §
0 = i-ii
^ — o - :i
sc --.o 5 =
'^l|1|
'S 's '-'S t:
o 3 33 ^ ^a
■iil'~:§ c
iii"'-
c ■- ^ ^
5 o= ä
— 55a
. «^ 1- ,—
_. — D j:
o ^ -- ü
Xr- ~x 5
^— =M
32*
29
480 C. F. Lclnumm-Ilnnpt.
Die beiden Kolumnen iler Vorderseite berechnen sich mit den sichern
Ergänzungen auf 32 Zeilen, und. da tatsächlich die Tafel ganz und sehr
eng von Schrift bedeckt war. so schliesst Meyer, dass auch Kohimne III
Rückseite 32 Zeilen unifasst haben müsste (ebenso wie Kolumne TV. bei
der noch eine weitere Zeile in Betracht gezogen wird). Dann kommen
auf Dynastie H tatsächlieli 13 Könige und 1 Summierung ^).
Eduard Meyers Fehler liegt nun darin, dass er die Zeilen der Königsliste
als gleichwertig behandelt und nicht genügend beachtet liat, was dem Kenner
der Originaltafel klar vor Augen steht, aber auch in den Publikationen (vgl.
die Abbildungen) erkennbar ist. dass die Summierungen einen verhält-
nismässig bedeutenderen Kaum einnehmen, als die Einzelzeilen, die nur
einen Königsnamen mit vorgesetzter Zahl der Regierungsjahre umfassen.
Und zwar aus zwiefachem Grunde : einmal erfordern die durch die Ad-
dition erzielten grösseren Zahlen öfters eine gesteigerte Zeilenhöhe, be-
sonders aber nehmen die beiden tief in den Ton eingegrabenen Linien
selbst, die die Summierungen je von der vorausgehenden und von der fol-
genden Dynastie trennen, jedesmal einen — im Vergleich zu der geringen
Höhe der Zeichen in den gewöhnlichen Zeilen — nicht unbeträchtlichen
Raum ein. Nun enthält die erste Kolumne zwei, die zweite Kolumne eine
Summierung, um die dritte Kolumne aber steht es ganz anders.
Erhalten sind die Summierungen der Dynastien D, E und F. Bei
Dynastie G ändert sich die Sachlage insofern, als sie nur einen König
enthält, den Elamiten. so dass Dynastie und Summierung zusammenfallen,
und somit die Linie, die sonst die Summienuig dieser Dynastie G von
deren Königen trennen müsste, in ihrer gesonderten Existenz in Weg-
fall kommt. In dem erhaltenen Teile der Kol. IV haben wir es also mit
4 Summierungen und zwar nicht acht, aber doch sieben durch sie be-
dingten Trennungslinien zu tun. (Dazu kommt dann in dem weggebrochenen
Teile mindestens noch eine, möglicherweise aber zwei Summierungen mit je
2 Trennungslinien.) Diese Tatsache, die Meyer so gut wie ganz ausser Acht
gelassen hat, erklärt es zur Genüge, dass die Zeilen, die in Kolumne III
erhalten sind, (nämlich 15 in ihrer voUen Höhe und zwei nur in halber
Höhe erhaltene Zeilen) so viel mehr Raum beanspruchen, dass das von
Knudtzon und mir durch genaue Messungen am Original festgestellte Er-
gebnis vollauf zu Recht besteht, wonach zu Ende von Kolumne III nur
1 1 Könige (allenfalls, aber höchst unwahrscheinlich zwölf) und 1 Sum-
mierung oder 10 Könige und 2 Summierungen. sicher aber nicht 13 Könige
imd 1 Summierung zu ergänzen sind.
Diese Tatsache lässt sich nun aber auch, ohne dass man das Original
vor Augen hat, an der photographischen Reproduktion durch eine ein-
fache Vergleichnng der wohlerhaltenen Teile der nebeneinanderstehenden
1) ,Bei Lehmann fUlschlich nur 11". so F.d. Meyer GA. I 2- S. 333 unten.
30
Berossos' Clminologk iiml die hcUinschriftlklim Ncufmuh. 481
Kolumnen III und IV der Königsliste, nachprüfen. Der erste König der
Dynastie K in Kol. IV. steht nahezu auf gleicher Höhe mit dem zweit-
letzten der Dynastie D in Kolumne III. Mit dem 12. Könige der Dy-
nastie K erreichen wir in der Kolumne III erst die 11. Zeile von jenen
vorletzten Könige der Dj-nastie D inkl. ab gerechnet. Mit anderen Worten:
13 Zeilen in Kolumne IV entsprechen 12 Zeilen in Kolumne III. Oder
aber noch genauer: den 5 Zeilen, die in Kolumne III gebildet werden
durch die Summienmg von Dynastie I). die drei Könige von Dynastie E
und die Summierung der letzteren entsjirechen in Kolumne IV nahezu
6 Zeilen und dieses Bild gibt auch Knudtzon's Autograi)hie ziemlich ge-
nau wieder.
Die grössere Häutigkeit der Summierungen in Kolumne 111 bringt es
also mit sich, dass in ihr nicht die Zeilenzahl der übrigen 3 Kolumnen
(32). sondern eine geringere Zahl anzusetzen ist. Die am Original
der Königsliste von Kundtzon und mir gänzlich unabhängig von einander
und auch auf verschiedenem Wege aber mit dem gleichen Ergebnis vor-
genommenen Feststellungen, die auf eine Gesamtzahl von 30, weit un-
wahrscheinlicher höchstens 31 Zeilen in der IV. Kolumne führen, bleiben
also zu Recht bestehen; imd mit einer Zahl von 13 Königen in der Dy-
nastie H darf nicht gerechnet werden.
Meyer verfährt — abgesehen von diesem Irrtum — im übrigen ganz
korrekt, wenn er. wie ich. mit der Gleichmässigkeit der Schrift auf der
Königsliste rechnet:
„Die Schi-ift ist in der Tat", wie ich hervorhob '), ,an den erhaltenen
Teilen der Königsliste durchweg gleichmässig : wir sind daher in keiner
Weise berechtigt, für die weggebrocbenen Teile eine andere, etwa kleinere
Schrift und eine engere Stellung der Zeilen vorauszusetzen. Das wäre ein
Fehler in der p aläographischen Untersuch ungsmeth od e.
Ausserdem aber ist bereits auf den erhaltenen Teilen die Schrift so klein
und stehen namentlich die Zeilen so eng, dass, von dem genannten me-
thodischen Einwand ganz abgesehen, eine Steigerung in dieser Hinsicht
überhaupt nicht denkbar wäre."
Eine gewisse Abweichung von dieser Gleichmässigkeit würde es
freilich voraussetzen, wenn mit Meyer Kolumne IV als „wahrscheinlich
33 Zeilen" ^) umfassend zu betrachten wäre. Und wäre das der Fall, so
könnte jemand versucht sein, daraus zu folgern, dass dann ja die durch
die vielen Summierungen in Kolumne III gebotene Differenz vorhanden
wäre, man also für Kolumne 111 doch 33 ^ 1 = 32 Zeilen rechnen dürfe ').
1) Zioei Haujjtprohleme, S. 24 f. — 2) In seiner Tabelle a. a. 0.
•S) Dabei ist noch hervorzuheben, dass der letzte erhaltene Königsnarae iu Kol. IV
Kan-dal = Kandalanu d. i. der Thronname, den Assurhanabal (668 — 626) als babylo-
nischer König führt, eine Zeile folgt, die, wie auch Ed. Meyer betont, unlesbar ist,
also sicher keinen Königsnamen enthält.
31
482 G. F. Lehmann-Haupt,
Und vielleicht beruht Meyers Ansatz der 33 Zeilen für Kolumne IV doch
auf einer gewissen Berücksichtigung des grösseren Baumes, den die Sum-
mieningen in Kolumne IV beanspruchen.
Daher liegt uns auch noch der \achweis ob, dass Kolumne IV nicht
etwa weitläufiger als Kolumne .1 und II geschrieben ist; er ergibt sich ohne
weiteres wie folgt. Eben den 12 ersten Zeilen der Dynastie K in Ko-
lumne IV, die wir zum Vergleich mit Kolumne HI verwendeten, entspre-
chen in Kolumne I genau die 11 Könige der Dynastie B mit ihrer
Summierung, also 12 Zeilen zuzüglich des üeberschusses, den die
Summierungszeile beansprucht, in Kolumne II aber nahezu 14 Zeilen, die
die Könige 23 — 36 der Dynastie C erfordern.
Die Kolumne IV ist also keinenfalls enger, eher in dem erhaltenen
Teile etwas weitläufiger beschrieben, als Kolumne I und II. Wir dürfen
ihr also — immer unter der Voraussetzung, dass sie bis zum Schluss in
der gleichen Weise beschrieben war — , keinenfalls mehr Zeilen zubilligen,
als die 32 Zeilen einschliesslich einer oder zwei Summierungen, wie sie
für Kolumne I und II festgestellt sind.
Damit ist erwiesen, dass Ed. Meyers Ergänzung der Königsliste an
der entscheidenden Stelle, zu Ende der Kolumne III, irrig ist.
Gleichzeitig ist damit der Versuch Schnabels ') abgetan, die alte,
seit meinen Darlegungen allseitig als endgültig erledigt betrachtete An-
schauung-), als besage die 22 in der Summierung im oberen Teil der Ko-
lumne IV nicht 22 -lahre einer Dynastie J, die wahrscheinlich mit Ko-
lumne IV beginnt, .sondern 22 Könige, die alle der Dynastie H (VIII) an-
gehören.
Dann müssten. da zu Beginn der Kolumne IV der Rand der Tafel
zu erkennen ist und in Kolumne IV nur 5 Könige der Summierung voraus-
gehen, in Kolumne III hinter dem Elamiten (Dynastie G) 17 Könige, und da
eine Summierung hier nicht in Betracht käme, ebensoviele Zeilen zu er-
gänzen sein, d, h. 5 bezw, mindestens 4 mehr, als wirklich ergänzbar sind und
noch 3 mehr, als Ed, Meyer iiTigerweise unterbringen wollte! Schnabel
gelangt dazu, indem er für die Zeilenhöhen der Königsliste mit einer
Durchschnittsberechnung ^), bekanntlich immer einem sehr trügerischen
Mittel, operiert, wobei er dann doch noch genötigt ist, mit der Annahme,
der Schreiber habe zu Ende von Kolumne III erheblich enger geschrieben,
den oben (S, 481) gekennzeichneten Fehler in der paläographiscben Unter-
suchungsmethode zu begehen.
1) Studien zur babyJonisch-assi/ri sehen Chronologie. (Mitt. der Vorderas. GeseUsch.
XIII [1908]), S. 74 ff., vgl. S. 72 f. — 2) Vgl. Ed. Meyer GA. I 2'' § 32-5 Anm. S. 333:
-dass die Zahl 22 . . . nur die Jahreszahl sein kann, nicht die Zahl der Könige, hat
Lehmann erwiesen'.
3) A. a. 0., s. bes. S. 76.
Berossos' Chronologie und die IccilinschriftUclicn NeufiuuJe. 483
Berossos und die historische Semiramis.
Diese seine falsche Wiederherstellung der Künigsliste ist es nun offen-
bar, die Ed. Meyer zu seiner abweisenden Stellungnahme gegenüber der
Rekonstellation der Dynastienliste des Berossos veranlasste, die er selbst
durch seinen Nachweis (ob. Bd. III S. 141), dass die Gesamtsumme der bei
Eusebius erhaltenen Dynastien mit dem anderweitig überlieferten Betrage der
berossischen Dynastien übereinstimmt, angebahnt hatte. Diese Abweisung
kommt einesteils in wiederholten sehr scharf bestimmten Aeusserungen
über das hier vorliegende „ungelöste Rätsel", andererseits aber darin zum
Ausdruck, dass ein Hinweis auf meine die Frage betreffenden Darlegungen
in Klio III und VIII in der neuen Auflage der Geschichte des Altertums
nicht begegnet.
Im Anschluss an seine Ansätze für die Dynastien der Königsliste,
die die Dynastie H auf 13 Könige mit 251 Jahren (1004 — 754) bemisst,
heisst es bei Meyer ') :
„Wie sich zu diesem sicherstehenden Ergebnis die in der Gesamtheit
wie in allen Einzelheiten total abweichende Königsli.ste des Berossos ver-
hält, ist bis jetzt noch völlig dunkel; denn es fehlt jeder Anhalt, um zu
ermitteln, welche geschichtlichen Ereignisse etwa seiner Dynastieeintei-
lung zugrunde liegen mögen. Der einzige Anhalt, der sich bietet, wäre
etwa das Ende seiner fünften Dynastie (9 arabische Könige) im .lalire 1258
mit der Eroberung Babyloniens durch Thukulti-Ninib unter Kastilias (um
1273 — 1256) zu identifizieren ; doch kann diese Koinzidenz nur zu leicht
auf einem neckischen Zufall beruhen".
Etwas früher heisst es: „Dass die Zahlen des Berossos korrekt über-
liefert sind, kann als sicher, dass sie auf die in den keilschriftlichen Listen
aufgezählten Dynastien von Babel (§ 325 f.) zu deuten sind, wenigstens
als wahrscheinlich gelten ; aber mit den völlig authentischen Daten, welche
diese bieten, stehen sie in absolutem Widerspruch, die eine Aufklärung
bis jetzt noch nicht gefimden hat"-).
Schliesslich hat Meyer noch nach Erscheinen seiner Geschichte des
Altertums 12'^ Gelegenheit genommen, zu erklären, dass Berossos' „Dy-
nastienliste noch immer ein ungelöstes Rätsel und mit den Daten der
Denkmäler absolut unvereinbar" sei ^).
Darauf wäre zu erwidern :
Wir kennen die babylonisch-assyrische Geschichte in den für Berossos
Dynastien IV ff. in Betracht kommenden Perioden in den Grundzügen gut
genug, um bestimmt sagen zu können, dass es geschichtliche Ereignisse,
die ein für diese Zeit so völlig abweichendes chronologisches System ver-
1) G. d. A.r-,2% 326 S. 336. — 2) G. d. A. P, 2 § 320 S. 32.5 f.
3) Gedächtnisrede atif Eberhard Schrader (Äbh. Bert. Ak. d. W. 1909), S. 9 Anm. 1.
33
484 (-'. l'\ Le/niKüDi-ll'uift.
anlassen oder auch nur rechtfertigen könnten, überbiiupt nicht gegeben
haben kann. Es können wohl verschiedene Abgrenzungen fler Gruppen
(„Dynastien") untereinander vorkommen, wie wir denn ja auch gesellen
haben, dass die beiden ersten Könige der Dynastie H in Wahrheit zu einer
anderen Dynastie gehören als die fünf folgenden. al)er das Gesamtgerüst
m u s s das gleiche sein.
Was speziell die neun Araber anlangt, so lässt sieb mit Deut-
lichkeit zeigen, dass Bei-ossos sie unmöglich in die Zeit gesetzt haben
kann, die durch die Eroberung Babyloniens unter Kastilias abgeschlossen
wird. Dieser Kastilias trägt einen deutlichen kassitiscben ') Namen,
Kassiten -) sind aber nicht bloss seine 8 Vorgänger, sondern die sämt-
lichen Könige seit Beginn der Dynastie C, also hier einen tiefen auf eine
Veränderung der Herkunft deutenden Einschnitt zu machen, als wären
Kastilias und seine 8 Vorgänger ganz anderer Herkunft als die ihnen voraus-
gehenden Herrscher, kann Berossos keinen Anlass gehabt haben. Bezeich-
nete er die entfernteren Vorgänger des Kastilias als Cbaldäer. so muss
das auch diesem und seinen mittelbaren 8 Vorläufern gegolten haben.
Zudem soll Tukulti-Ninib nach Sanheribs Angaben um 1290, nicht um
1260 regiert haben und ob wir genötigt sind, die Angabe Sanheribs der-
gestalt restriktiv zu interpretieren, wenn wir von Meyers irriger Herstel-
lung der KönigsHste absehen, muss sich noch zeigen.
Macht man sich aber von den mit dieser irrigen W iederherstellung der
Königsliste verbundenen falschen Vorstellungen los. so muss die Erkennt-
nis Platz greifen, dass der zwischen ihr und Berossos' Dynastien bestehende
Widerspruch sehr wobl zu begleichen und wir durchaus nicht mehr einem
unlösbaren Rätsel gegenüberstehen.
Meyer selbst hat darauf hingewiesen'^), dass Berossos sich „für die Zeit
von 731 an und ebenso für die Tradition über die Urzeit vortrefflich be-
währt" habe. Alles, was er berichtet, ist durch die Keilinschriften genau
bestätigt worden, so dass man seine Schriften wo sie uns erhalten sind,
als authentisch babylonische Quellen in gi'iechiscbem Gewände befrach-
ten kann.
Wenn nun bei Berossos die Gesanitsunune der Dynastien mit den
sonstigen Nachrichten stimmt, die älteste Zeit und die spätere Zeit des-
gleichen, dagegen die Zwischenzeit ein mit der Königsliste nicht bloss,
sondern mit der gesamten Geschichte absolut unvereinbares Bild zeigt, so
bleibt methodisch n u r d e r e i n e S c h 1 u s s ü b r i g . dass in der
1) Nicht „Kossäer"! S. Zwei Hauptprobleme S. 211 und was dort zitiert.
2) Babylonisclie Naruen treten an Stelle der echt kas.sitischen gegen Ende der
Dynastie C auf. Damit mag es (vgl. Klia 111. S. 148 Abs. 31 zusammenhängen, dass, wie
wir zeigten, der echte Berossos die ersten 24 Könige seine Dynastie IV ein die von
den 12 letzten trennte und seiner mit den 11 Königen der Dynastie D der Königs-
liste IV 2 vereinigte.
31 Klio III. S. 134.
34
BiTossDs' ('/iri)ii(ilo(j/c Kiiil die lailiilsihiilUirlini Niiijiiiiilr. IH.'»
Tradition J i e an sich v i c h t i <j; o n Posten eine V e r s c h i t-
b u n g erfahren haben.
Den Nachweis, dass eine solche V^erschiebunff stattgefunden liat und
wie sie zu beheben ist. habe ich Kilo III (S. 1:^5 S.) erbracht, und zwar
nicht etwa a priori aus der Erkenntnis dieser methodischen Notwendigkeit
heraus, die sich mir vielmehr erst nachträglich ergab, sondern auf Grund
mehrerer ineinandergreifender überraschender Beobachtungen.
Nur an die wichtigste und schlagendste will ich hier nochmals er-
innern :
Ich erkannte — und P. Schnaliel hat mir jetzt darin beigestimmt*) — ,
dass Berossos" Dynastie IV (.Chaldäer"), wie sie uns iil)erliefert ist. sich
zusiimraensetzt aus zwei ursiiriinoiich bei ihm getrennten Dynastien IV 1
von 26^) und IV 2 von 23') Königen, jener entspricht die der gesamten Dy-
nastie IV beigesetzte Zahl von 458 .lahren. dieser die in Folge der Ver-
schiebung falschlich der berossischen Dynastie V. den 9 Arabern, zugeschrie-
bene Zahl von 245 Jahren, und zwar setzt sich Berossos' Dynastie IV 2
zusammen aus den 12 letzten Königen der Dynastie C der Königsliste und
den 11 Königen der Dynastie D der Königsliste, die in der Tat nach der
KönigsHste 112') + 133 ^ 245 .lahre regiert haben.
Diese Einsicht wie überhaupt die Erkenntnis, dass uns die Dynastien
des Berossos in einer Verschiebung überliefert sind, stützt sich u. a. und
besonders auf die folgenden Worte des Eusebius:
Deniqiie et Arahum IX reges et annos CCXLV. Fast qiios anno.i
et ia m i p s a m Sem i r a in i d e ni in Assi/rios dominatam esse tradit *).
Atque itentm mimite enumerat nominu regttm XLV adsignans Ulis annos
DXXVI. Post qtios, inqnit, rex Chaldneorum cui nomen Phiilus est.
Von 2232 v. Chr. d. h. 1902 Jahre vor 331 v. Chr. als Anfangspunkt
der Berossischen Dynastien ausgehend, erhalten wir für die späteren Dy-
nastien folgendes Bild ") :
•ynastie IV 49 Chakiäer
458 ._
bihre = 1960—1503
V 9 Araber
245
, = 1502—1258
VI 45 Könige
526
, = 1257—732
IVII
401
, =^ 731—3311.
Danach hätte also Berossos die öemiramis als Behen-scherin Assy-
riens in die Zeit nach 1258 gesetzt, und, nachdem er ihrer gedacht hätte.
1) Die habyloiiische Chronologie in Bcnisxus' Buhißimiaka [Miiteil. Vonlerns. Ges. 13
[1908]) S. 271 [41].
2) Ueber die Einrechnung der Usurpatoren s. Klio ]U S. 148 m. Anm. 2.
3) Die Posten stehen alle fest, nur der letzte (Dyn. C Nr. 36) konnte 2 oder 3
gelesen werden ; letzteres die wahrscheinlichere Lesung, für die dann Berossos ent^
schied Klio 111 162 (sub 7b).
4) Die Worte Pont qnox annos bis es.se tradit mit Sehnabel, Die babt/l. Chrono-
logie, S. 37 als eine Interpolation zu betrachten, liegt methodisch nicht der mindeste
Grund vor. Vgl. u. S. 486 .^nm. 3. — 5) Näheres Klio III, S. 134; VIll, S. 230.
35
486 C. F. Lchmanti-Hniipt,
wäre er zur Aufzählung der 45 Könige, die 526 Jahre (1257 — 732) re-
gierten, übergegangen.
Nun lesen wir aber, worauf ich zunächst im Anschluss an Marquart
wiederholt hingewiesen habe *), bei Josephus c. .4^.1142 Tama fitv ov-
TO)Q laTÖQi]y.Fi' (sc. BrjQöyaoc, drrjQ Xa?Jaioc fiev tb yerog, yvÜQiftog öe
xoTq nsQi naiÖEiav ciraaTgecfoueroig ib. I 129) negi tov nQoeiQt]ufi'ov ßa-
aiPJiog (sc. Xaßoy.oÖQoaÖQOv) y.ai noD.ä ngbg rovroig iv rfi igni] ßiß?M
Tü)v Xa/.öai'y.wv, iv l u £ ii cp e r a i t oi g 'E Ä A i] v ix oT g a v y y q a-
(p eva IV , &g fi dr Tj r oi o fi e v oi g i)nb 2 e fi e i gä fis wg t fj g 'An-
av Q iag^) xr la & t] v a i t fj v B a ß v luv a xal x ä & av fi d a i a
xaraaxevaa&rjvai negl ai)ti]v tn ixeivtjg i'gya tjiEv öcjg
yEygacpöoi^)' xal xarä raöra ttjv fitv rwv Xa/LÖaioJV dvayQaq)iii>
diiöniatov f/ytitEov.
Berossos hat also mit allen Mitteln die bei den Griechen seit
Ktesias verbreitete Sage von der Begründung Babylons durch die Semiramis
bekämpft. Wenn er in seiner babylonischen Geschichte einer Semiramis
gedenkt, so kann er nur die historische Semiramis meinen und
diese hat, wie längst bekannt, um 800 v. Chr., nicht im 13. Jahrhundert
gelebt, da sie als Palastfran des 811 — 783, d. h. zur Zeit der Dynastie H
regierenden Adadniraris IV. auf der bekannten Nebo-Statue erwähnt wird*).
Wir sind über sie jetzt durch den neuen Inschriftfund aus der Stelen-
reihe von Assur *) noch genauer infonniert als ohnehin schon früher. Sie
war danach die Gattin Samsi-Adads von Assyrien (826 — 811), des Sohnes
Salmanassars III (bisher II) 860 — 826, — nicht, wie man bisher an-
nehmen musste. die Gemahlin Adad)iiraris : sie hat unter diesen beiden
Herrschern einen tiberragenden Einfluss auf die Herrschaft ausgeübt und
möglicherweise noch einen Teil der Regierung ihres Enkels (783 — 765)
Saknanassar IV (bisher III) erlebt. Sie war, wie wir wissen, eine Baby-
lonierin.
Schon ilir Schwiegervater Salmanassar III Hatte in babylonische Thron-
win-en mit ordnender Hand erfolgreich eingegi-itfen. ihr Gemahl Samsi-
1) Klio l, S. 2.59 und 481; III. S. 149; VIII. S. 230.
2) Vgl. dazu Klio I, S. 277 f.
3) Hieraus will Schnabel a. a. 0. S. 37 (vgl. oben S. 485 Anm. 4) folgern, dass
Berossos von einer Semiramis überhaupt nichts gewusst habe und dass deshalb,
was Eusebius nach Berossos von ihm berichte. Interpolation sei! Das werde auch be-
stätigt durch Abydenus. den Berossos benützt hat bei Eusebius (Schoene) I, -53 de Nino
et Schamirama iiuUa ipsis (sc. ChahJaeis i. e. Berosso) ctira est. In Wahrheit stimmen
alle drei Aussagen, sowohl die von Eusebius aus Berossos bei Alesander Polyhistor
und aus Abydenus wie die bei Josephus aus Berossos zitierten, aufs beste miteinander
und stützen sich gegenseitig. Von N i n o s und Semiramis. das heisst von der
sagenhaften Semiramis des Griechen, haben die Cbaldäer, ihnen voran Berossos. aller-
dings nichts wissen wollen: nur die historische Semiramis hat Berossos gekannt.
4) S. oben S. 256 f.
5) Siehe F. Delitzsch. Mitteil. d. Deutsch. Or. Ges. Nr. 42 (1909) S. 35 Anm.
36
Bero^sos' Chronolof/ie itiid die keiliusrhriftlkhen Neitfiinilc. 487
Adad zwei aufeinander folgende Babylonierkönige bekämpft, den zweiten
nach Assyrien entfülirt und keinen andern an seine Stelle gesetzt.
Unter den Gefangenen, die er aus Babylonien nach Assyrien führte, wird
sich auch die Babylonierin Sammuramat befunden haben. Gemeinsam
mit ihr hat er Assyrien und Babylonion beherrscht, und ihrer beider Sohn
Adadnirari IV, der nachmals die Gefangenen unter „Freude und Jubel"
zurückführte, war von vornherein unter der Oberleitung seiner Mutter Be-
herrscher sowohl Assyriens wie Babyloniens — ein Verhältnis, dem die
unter den Auspizien der Semiramis erfolgte Einführung des Nebokultes
(787 V. Chr.) die staatsrechtliche Grundlage verleihen sollte ').
Da somit in dieser Zeit die Herrschaft in Wahrheit in den Händen
der Semiramis lag, so hatte Berossos allen Anlass. ihrer zu gedenken.
Und so hat er denn Gelegenlieit genommen, gegenüber den irrigen auf
der medisch-persischen Volkstradition beruhenden, hauptsächlich von Kte-
sias den Griechen übermittelten Vorstellungen zu betonen, dass nunmehr,
in der auf die Araber folgenden Zeit, die Semiramis gelebt hat. und zwar
als Gemahlin eines Assyrerkönigs. Dass sie eine babylonische Gefangene,
— ob königlichen Geblütes, steht dahin — gewesen war. tat hierbei nichts
zur Sache (und es ist fraglich, ob das Berossos bekannt gewesen ist), als
Herrscherin war sie eine Assyrerin.
Demnach ist es ganz unmöglich, dass Berossos die
Semiramis in das 1 :^. J a h r li u n d e r t versetzt haben sollte.
Ausserdem schwebt der Satz über die Semiramis. so wie er da-
steht zwischen den 9 Arabern der berossischen Dynastie V und den 45 Kö-
nigen seiner Dynastie VI. in der Luft: die Semiramis würde, wiewohl sie
über Babylon geherrscht hat, weder der einen noch der anderen Gruppe
augehören. Und so ergibt sich, dass hier bei den Exzerptoren des Be-
rossos etwas ausgefallen xmd dadurch im Zusammenhang mit der Ziisara-
menziehung zweier gleich oder ähnlich bezeichneter Dynastien jene Verschie-
bung eingetreten ist, über deren Entstehung und deren Wiederausgleichung
ich des näheren Kl/o III S. 146 ff. und KUo VIII S. 230 ff. gehandelt habe.
Auf diese Darlegungen muss ich mich beziehen und hebe nur noch-
mals das Ergebnis hervor:
Berossos Dynastie IV: 49 Chaldäer = Dynastie C + D der Königsliste^).
Berossos Dynastie V. die 9 Araber, sind = Dynastie K (3 Könige)
+ F (3 Könige) -1- G (1 König) + den 2 ersten noch verwandtschaft-
lich mit F verknüpften Königen der Dynastie H.
Berossos Dyn. VI (45 Könige) läuft vom 3. Könige der Dyn. H bis
auf Alexander den Grossen inkl.
1) Klio I S. 2.59 ft'.. X S. 2.57. Die historisclii: .Seniiniwta und ihre Zeit (Tübingen
1910) S. 60 ff.
2) Vgl. S. 485.
37
488 ('■ /•'. Li/niKiiiii-IfiiH/if.
Mit einer zu s u p ji o n i e r e n d e n Dynastie VII von 731
— 3 3 1 (vgl. S. 485) ist nicht zu operieren.
, Berossos hatte zunächst über die den Dynastien „ H " (Hi und Ha [S. 491])
und J der Königsliste entsprechenden ei sten Könige seiner Reihe von 4.5 Herr-
schern — darunter die historische Semiramis — das Nötige berichtet und
war erst dann mit dem Satze Post (ptos etc. zu der Gruppe übergegangen,
zu deren Beginn (Pol. Kanon XivLijQOC y.a'i IIioqoq 731 v. Chr.) Phulus
hervorragte. Jener Zwischensatz ist in unserer Tradition, vielleicht schon
durch einen dem Polyhistor vorausgehenden Bearbeiter {Klio III 153. IV
124) übergangen worden und dadurch die sinnlose Verschiebung entstanden,
in der uns Berossos' Dynastien bei Eusebius entgegentreten."
So hatte ich mich zuletzt zu dem Punkte geäussert und im Zusam-
menhang damit betont, dass zu den neun Araljern aufs beste die drei
Könige der Meerland-Dynastie E. die weiteren drei der „von Bazi". einem
arabischen Gebiete, stammenden Dynastie F und der die Dynastie G dar-
stellende eine Elamit passen (= 7 Könige).
Dynastien, die aus Gebieten stammten, die südlicher lagen als das
bis zur Mündung der Ströme reichende (^haldäerland, aus dem Meerlande
und von den beiden Küsten des persischen Golfes, dessen Ostufer ja heute
noch Arabi.stän heisst. konnte Berossos nach seinen den geographischen
Vorstellungen seiner Zeit angepassten Terminologie gar nicht anders denn
als Araber bezeichnen').
Der Elamit aber unterbricht in Wahrheit nur zeitlich die regelmässige
Königsfolge. Der erste König der Dynastie H der Königsliste ist. wie
ich nachgewiesen habe -) und wie auch Meyer *) anerkennt. N abukinabli^).
der in nahen verwandtschaftlichen Beziehungen zum letzten Könige der
Dynastie F Nin ib ku d u r r n s ur gestanden hat. Ihm folgte Samasmu-
dammiq. der durch Nabüsumiskun ermordet wurde, der selbst — also als
Begründer einer neuen Dynastie — den Thron bestieg. Samasmiidammiq
ist der letzte der neun Araber. ,Ein wirklicher Dynastiewechsel tritt also
frühestens ein mit dessen Ermordung, was ich schon zu einer Zeit nach-
gewiesen hatte, da ich noch jede Bezugnahme auf Berossos bei der baby-
lonischen Chronologie für A aussichtslos hielt. Somit entsprechen die
Dynastien E, F. G nebst den Königen 1 und 2 der Dynastie H den neun
Arabern. Weiter aber: die Zahl der auf die Araber folgenden Könige
soll 45 sein : in der Tat ergeben die Könige von N r. 3 der
Dyn. H bis auf Alexander den Grossen, wie oben näher
dargelegt"), die Zahl 4 5.
1) Klio III 142 f.: VIII S. 230 f. mit Anm. -5. - 2) Zwei Hauptprohleme S. 121 tf.
3) S. seine Tabelle GA. 1 2^ S. 334. — 4) Oder Nabü-mukiii-abli{abal). Gegen
die von Meyer angewendete Form hal für das Wort .Sohn" in zusammengesetzten Ei-
gennamen (Nabumukinbal) s. meine Ausführungen Samassumuhin (1892) T. I S. 17 ff.
.5) KHo III S. 149. 15.5 f. Tgl. Till 231.
38
Berossos' Cliroiioloi/ir irmJ dir hpirnisrliriftUrhc» Nciif'Kndc. 489
L) (' m n a c h <j e h ö r t die historische S e ni i r a m i s mit in
die Dynastie VI des echten Berossos, d. h. in die ^'rosse
Reihe von 4 5 Königen, die nach den 9 Arabern geherrscht haben
und zwar in eine Gruppe, derselben die der mit Kinzer (731) beginnenden
vorausgeht.
Wann die 9 Araber (— Dvn. E Nr. 1— II Nr. 2 inkl.) geherrscht
haben, wissen wir.
Auf Nabüsuniisknn (S. 488) näiulich folgt nach der synchronistischen
Geschichte N ab u ba I i d d i n . mit dem wir, da er älterer Zeitge-
nosse Salmanassars 11! von Assyrien (860—2 6) ist, auf ge-
s i c h e r t e m chronologischen Boden stehen: er hat mindestens
31 Jahre lang geherrscht und kann, wie ich gezeigt habe'), nicht später als
882 die Regierung angetreten haben. Die synchronistische Geschichte
lehrt uns als reine Nachfolger noch 3 Könige kennen : MarduknadinSum,
Marduk-bala(t)sn-iqbi und Bauahiddin. Der letztgenannte wurde
von S a m s i - A d a d . dem Gemahl der S e m i r a m i s . abgesetzt.
Von Nabükinabli bis auf Bauahiddin kennen wir also 7 Könige der Dy-
nastie H.
Bis zum Schlüsse rler Kol. III der Königsliste sind also falls die
Reihe dieser sieben lückenlos ist. noch vier (höchst unwahrscheinlich fünf)
Zeilen auszufüllen, d. b. wir haben entweder mit weiteren vier (höchst
unwahrscheinlich fünf) Königen zu rechnen oder falls eine neue Dynastie
in Betracht kommt mit 3 Königen und einer Summierung. welch letztere,
da sie breiter ausfallen niusste al-^ die einzelnen Zeilen, den möglichen ge-
ringen Ueberschuss aufzehren würde, so dass man also von „höchst un-
wahrscheinlich" vier Königen und einer Summierung nicht zu sprechen
braucht.
Da Bauahiddin von dem A s s y r e r k ö n i g e abgesetzt
wurde und keinen Nachfolger erhielt, so sind wir ge-
radezu gezwungen, mit einer neuen Dynastie zu rechnen,
von der wir ein Mitglied mit Bestimmtheit kennen,
A d a d n i r a r i IV, den Sohn der S e m i r a m i s.
Er hat nach der mit ihm endigenden „Synchronistischen Geschichte"
— in Wahrheit einem Auszug aus den Archiven, der unter Adadnirari IV^
wegen der zwischen Babylonien und Assyrien streitigen Grenzgebiete ge-
fertigt wurde — in Babylon sich vor Nebo und Marduk gebeugt, hat die
von seinem Vater gemachten Gefangenen nach Babylon zurückgefülirt^),
im Jahre 787 durch Einfülirung des Nebokults in Assyrien die staats-
reciitliche Grundlage für die Vereinigung Assyriens und Babyloniens in
Personalunion unter dem nominellen Vortritt Assyriens geschaffen (ob.
S. 487), und so haben sich unter ihm die „Leute von Assyrien und Ba-
bylonien verständigt. Gebiet und Grenze bestimmt" ^).
1) Zwei HauptpwhUme S. 120 ft'. — 2) Klio I 263 f. — 3) KUo I 2(i4 Aniii. 1.
39
490 C. F. LeliDiuini-Huiqif,
Dass die eigentliclie Urheberin aller dieser Massregeln die Sem i-
r a m i s gewesen, war schon früher aus der ihr mitgewidmeten Inschrift
der Nebostatuen von Kalach deutlich erkennbar, tritt aber jetzt in ein
noch klareres Licht, seitdem wir durch die ihr speziell gesetzte neue In-
schiüft von Assur wissen, dass sie die Mutter, nicht die Gemahlin Adad-
niraris IV gewesen war, die gleichwohl in beiden Inschriften als seine Pa-
lastfrau angeführt wird, in sehr beredter Anerkennung des überragenden
Einflusses, den sie auf den Sohn geübt hat und der noch in der Sage bei
Ktesias nachklingt ').
Welchen Wert man zu Semiramis Zeiten auf die Beziehungen zu Ba-
bylonien legte, geht daraus hervor, dass während in ihrer Steleninschrift
ihr Gemahl und ihr Sohn den Titel „König der Welt, König von Assur" ^),
führen, dem Salmanassar darin nur der uralte babylonische Titel „König
der vier Weltgegenden " ^) beigelegt wird. Ist ihr Schwiegervater Sal-
manassar III gemeint, so soll er als der grosse Eroberer, der auch in die
babylonischen Thronwirren nachdrücklich ordnend eingegriffen und so die
neue Lage der Dinge vorbereitet hatte, bezeichnet sein. Wäre dagegen, was
minder wahrscheinlich, ihr Enkel Salmanassar mit dem Titel „ König der vier
Weltgegenden bedacht", so müsste er noch zu Lebzeiten seines Vaters und
seiner Grossmutter zum Unterkönig von Babylonien ernannt sein, oder
aber, es wäre ihm überhaupt eine Mitregentschaft übertragen worden und
man hätte dabei - — in diesem ersten Falle der rechtmässigen Vereinigung
beider Reiche auf Grund des Nebokultes — das babylonische Königtum
in den Vordergrund treten lassen*).
Hinter Bau-ah-iddin haben w'ir also in Kol. III der
Königsliste eine Summier ung und dann als Mitglied
einer neuen Dynastie (der der Semiramis) Adadnirari IV einzu-
tragen. Wie weit herab reichte diese neue Dynastie V
W. Belck der zuerst die Einsetzung der Dynastie Adadnirari's IV an
dieser Stelle der Königsliste postuliert hat^), wies darauf hin, dass um das
Jahr 754 sowohl in Assyrien wie in Babylonien eine neue Dynastie ans Ruder
kam. Assurnirari von Assyrien (755 — 745) war nach der Aussage der vor-
armenischen Inschrift des Königs Sardur®) Sohn eines Adadnirari, während
sein Vorgänger A ssur-dan(kal)-ili hiess. In Babylonien beginnt die
Dynastie ,1 der Königsliste, die 22 Jahre geherrscht hat und durch Kinzer
731 abgelöst wird, mit dem Jahre 753, das heisst, dies ist das erste volle
Kegierungsjahr ihres ersten Königs, der also im Jahre 754 die Herrschaft
angetreten hat.
Der Schluss liegt nahe, dass damals das unter Adadnirari IV begrün-
1) Vgl. Die historische Semiramis und ihre Zeit (Tübingen 1910) S. 9.
2) Sar kisSati Sar fmatij AsSur. — 3) Snr kibmii urba'i. — 4) Vgl. oben S. 256 f.
.5) S. darüber Klio III, S. 144 f. Vgl. VIII, S. 23.5.
6) Berl. Sitsungsber. 1899. S. 119.
40
Berossoft' Chronologie und die keilinschrifilirhen Neufiindr. 491
dete Verhältnis der Vereinigung beider Heiche in Personalunion durch zwei
ca. gleichzeitige Aufstäude beendet wurde, dass also die beiden Nachfolger
Adadniraris IV, Salmanassar IV und Assurdan (offenbar Adadnirari's Sohn
und Enkel, also der Enkel und der Urenkel der Semiramis), ersterer viel-
leicht noch z. T. unter ihrer Leitung, Babylonien mitbeherrscht haben.
Damit ist aber die Lücke zu Ende der Kol. III der Ivönigsliste völlig
geschlossen. Die 12 (höchst unwahrscheinlich 13) möglichen Zeilen wer-
den ausgefüllt: durch die 7 Könige der Dynastie H, von denen die beiden
ersten eigentlich zur Dynastie F gehören und nur dem Dazwischentreten
des Elamites (Dynastie F) ihre Zuweisung an die Dynastie H verdanken
die Sumniierung und die Dynastie der Semiramis, die wir um
keine Verwirrung zu stiften als H2 von der als Hi gekennzeichneten Grujspe
ihi-er reichen Vorgänger unterscheiden. Hinter dem Elamiten ist also
Kol. III der Königsliste wie folgt zu ergänzen. Ich bemerke, dass nur die
Zahlen der 3 ersten Könige ') aber kein Name auf der Künigsliste er-
halten ist.
1
36
•Tahre Nabükinabli
9
8 Monate 10 + x Tage Samasmudamniiq
3
12
.Tahre (? ev. höher) Nabusumiskun
4
31
„ (-(- x) Nabübaliddin
r.
X
, Marduknadinsum
fi
X
„ Mardukbala(t)su-i(ibi
7
X
„ Bau-ah-iddin
8
87 + X . . . Jahre 7 Könige Dynastie von
9 ( Adadnirari
11 ° Assur-dan(kal)
a I i
O ll2 X Jahre 3 Könige Dynastie von .... ^) ^)
Das wiederhergestellte ursprüngliche Verhältnis zum echten, aus der
Verschiebung befreiten Berossos und gleichzeitig die durch die assyrischen
Synchronismen gebotene absolute Chronologie veranschaulicht folgende
Uebersicht:
1) Zwischen ihnen keine von einer Summierung herrührende Trennungslinie.
2) In Wahrheit Dynastie von Assur, dieser Bezeichnung wird aher wohl die baby-
lonische Königsliste ausgewichen sein.
3) Der geringe Raum, der höchst unwahrscheinlicher Weise noch für eine 13. Zeile
in Betracht kommen könnte, wird wie bereits bemerkt, durch die beiden Summie-
rungen völlig aufgewogen. Wollte man gleichwohl mit einer 13. Zeile rechnen, so
müsste Samsi-.\daJ, der nach der Absetzung des Bauahiddin tatsächlich als Gemahl
der Semiramis, aber ohne eigentliche staatsrechtliche Grundlage über Babylonien
herrschte, an 9. Stelle eingerückt und der Dynastie H2 4 statt 3 Könige zugeteilt
werden. Eine 14. Zeile aber ist, wie im Texte dargelegt, völlig ausgeschlossen,
41
492
C. F. Lclntiinut-Hitupt.
Berossos
Babylonische Königsliste
Assyrische Synchronismen
(nach der .synchron. Ge-
schichte)
Dynastie IV 2
(245 Jahre)
1 Dyn. C Nr. 25—31! = 112 Jahre
i Dyn. D 11 Könige = 133 .
Berossos Dynastie V
(9 Araber, denen in
der Verschiebung
fiUschlich die der
Dyn. IV 2 zukom-
menden Jahre zuge-
teilt würden)
k
Dyn. E (3 Könige) 21 Jahre
Dyn. F (3 , ) 20 ,
Dyn. G (1 , ) 6 ,
36 Jahre Nabükinabli »Dy»- Hi Nr. i
Ju. 2 Akömni-
8Mon. Samaämudammiqjlinged. DjD.F
Mindestens 12 Jahre Nabüsuniiskun
Nabübaliddin
(spät. 883 bis spät. 853)
Marduknadinsum
Mardukbala(t)su-iqbi
Adadnirari II 911—891
Berossos Dyn. VI
(45 Könige.) Deren
erste Gruppe (VI 1)
Tukulti-Ninib II 890—85
Assurnasirabal III 884—60
{ Salmanassar III 859—825
Samsi- Adad IV, der Gemahl
der Semiramis, 824 — 812
Zweite Gruppe(VI 2)
Ij; f Adadnirari IV 7 1 1 — 773 unter Leitung der Semiramis, sr. Mutter.
^ Salmanassar IV, ihr Enkel 782—778
^•j Assur-dan(kal)-il 772—755
Dritte Gruppe (VI 8)
Dynastie J 22 Jahre 753—732
Asurnirari , Sohn eines
Adadnirari 754 — 745
Vierte (rruppe (ev.
noch geteilte
Gruppe)
Kinzer liis Kandalanu 731 — il2ii
Ti>rlatpileser IV 745-727
(als liabylon. König Pulu
729-727) "
Fünfte und folgende
Gruppen
(Ptolemäischer Kanon: Nabopolassar
bis Alexander der Grosse 625—331)
etc.
Da Nabübaliddin (Dyn. H] Nr. 4) spätestens 783 zur Regierung ge-
kommen ist und seine Vorgänger (Nr- 3) mindestens 12, dessen beide
Vorgänger (Dyn. Hi Nr. 1 und 2) 36 (37) Jabre geberrsclit baben . so
kann Nabükinabli und damit die Dynastie H) wobl um 940, unmög-
licb aber wie Meyer will, 1004 zu lierrsehen begonnen baben. Somit er-
geben die Nacbriebten über die bistoriscbe Semiramis und ihr Vorkommen
bei Berossos eine völlige und in sich ruhende Ausfüllung der Lücke zu
Ende der Kolumne III der Königsliste.
Die Dyn. H beginnt um 935. Dazu gerechnet die 47 Jahre der Dto.
E — G, die 133 der Dyn. D, ergibt für das Ende der Dyn. C die Zeit um
1115 V. Chr. und für deren Beginn, ca. 570 Jahre (Königsliste 576 Jahre,
9 Monate) früher, die Zeit um 1685 oder 1700; nicht aber um 1760. wie
es Eduard Meyer, auf dem Datum von Bavian fussend. fordert.
Der entscheidende Gewinn ist eben, dass der in den Grundzügen wie-
dergewonnene Berossos im Einklang mit der Königsliste uns der Berück-
42
Berossoa' Chronologie und die heilinschriftlicJien Neufunde. 49r{
sichtigung der einander widersprechenden chronologischen Distanzangaben
der babyl. -assyrischen Inschriften überhebt.
Welcher oder welchen von diesen dadurch Kecht gegeben wird, ist
dabei ganz nebensächlich, und es bleibt daher auch gleichgültig, dass das
Datum von Bavian, das ich früher als um ein Jahrhundert zu hoch an-
gesprochen hatte, sich auch fei-ner als erheblich zu hoch erweist.
Nach manchen Aeusserungen in der neuesten Literatur muss der nicht
näher Unterrichtete nämlicli annehmen, ich hätte mich seiner Zeit ohne
jeden triftigen Grund gegen das Datum von Bavian gewendet und suchte,
was ich einmal geäussert, koste es was es wolle, festzuhalten. Man lese
z. B. Schnabels Darstellung '), die für den Kundigen keiner Widerlegung
bedarf. Aber auch Ed. Meyers W'orte : „Aber Lehmann hat sich dadurch
in L'rtümer verstrickt, dass er das Datum der Bavianinschriften für Tiglat-
pileser I bezweifelte und diese 8. Dynastie" (H) „fast um ein .Tahrhundert
zu kurz auf 180 Jahre ansetzte""), könnten — , wenn sie sich auch an die
Anerkennung meiner sonstigen die Königsliste betreffenden Ermittelungen
anschliessen und ferner die an einer früheren Stelle *) gegebene allgemeine
Aeusserung. .Die chronologischen Fragen sind durch C. F. Lehmann-Haupt,
Zn-ci HaiqjfiJtohlenie wesenilich gefördert worden", zur Voraussetzung haben,
— doch gar leicht so aufgefasst werden, als sei diese meine Anzweifelung
des Datums vor Bavian a priori und ohne stichhaltigen Grund erfolgt. Dem
gegenüber sei angeführt, was Meyer selbst in seiner Besprechung meines
Buches*) seiner Zeit geäussert hatte:
„Durch nochmalige Untersuchung des Originals" (der Königsliste) „hat
er" (Lehmann) „mehrere bisher unsichere Lesungen in der Königsliste wie
es scheint, definitiv festgestellt, durchweg in Ueberein Stimmung mit den
Resultaten der gleichzeitig vorgenommenen Nachprüfung durch Knudtzon.
In eingehender alle Möglichkeiten sorgfältig erwägender Untersuchung
weist er nach, dass das Datum der Bavian-Inschrift^), an
deren Lesung, wie er aus den Abklatschen nachweist, nicht gezweifelt
werden kann, in der Tat mit zahlreichen anderen Datie-
rungen und auch mit den aus der Königsliste selbst
zu entnehmenden Ansätzen in unlösbarem Widerspruch
stellt, während alle diese Daten untereinander aufs
Beste h a r m 0 n i e r e n °). Da die Differenz ungefähr ein Jahrhundert
beträgt, so kann Lehmanns Annahme, das Datum der Bavian-Inschrift be-
1) Studien zur ass.-bab. Chronologie S. 67 ü'. So ist es z. B. vollkommen unrichtig,
dass meine Gegengründe vor allem in der Anordnung der IIT. Dynastie beruhten,
die vielmehr erst eine Folge der aus ganz anderen Gründen erfolgten Reduktion
des Datums von Bavian war.
2) GA.l 2^- S. 333. — 3) Ebenda § 322 Anm., S. 329.
4) Literarisches ZeniraMatt 1899. Sp. 119 f.
ö) Von mir gesperrt.
K 1 i o , EeiträKe zur alten Geschichte X 4. 33
43
494 C. F. Lehmami-Hanpt , Bcrossos' ChronoJofiie ii. tl. };clJi»srhriff!. Xciifitude.
ruhe auf einem Lesefehler des Steinmetzen, wohl als imabweislich gelten ^).
Damals also, im Jahre 1898. war die einzig mögliche Lösung die. das
anscheinend besonders genaue und deshalb vorher nie angezweifelte Bavian-
Datum als den alleinigen Störenfried zu erkennen imd danach zu behandeln.
Seither haben sich die Dinge geändert, es sind neue, chronologische
Distanzangaben enthaltende Daten gefunden worden'), die miteinander
oder mit den bisher bekannten Daten im Widerspruch stehen, und dieser
neuen Sachlage gegenüber haben sich unsere Wege getrennt.
Meyer stützt auf Grund einer, wie hier nachgewiesen, falschen Re-
konsti'uktion der Königsliste, das Datum von Bavian und verwirft, weil
er an der mit allen übrigen Daten ganz unvereinbaren überlieferten Be-
messung der Dynastien IV if. des Berossos festhält, jegliche Verwertung
des Berossos. Ich hingegen glaube aufs Neue gezeigt zu haben, dass die
Verschiebung, in der uns Berossos Dynastien überliefert sein müssen CS.
487), heilbar ist und dass der hergestellte Berossos, und damit überein-
stimmend die Königsliste in ihren von Knudtzon und mir festgestellten
Raumverhältnissen, die Grundlage für die Herstellung der babylon. -assyri-
schen Chronologie ergeben, durch die wir jeder Entscheidung zwischen
den einander ^vidersprechenden chronologischen Distanzangaben der ba-
bylonischen und assyrischen Inschriften überhoben werden.
Die wichtigsten Aufgaben, von deren Lösung die volle Verwertung
des echten Berossos für die babylonische Chronologie abhängt, sind: die
Herstellung der Dyn. C der Königsliste (^ Berossos Dyn. IV 1 und IV 2
Nr. 1 — 12), die zugleich eine Entscheidung über die zwischen den keilin-
schrifthchen chronologischen Distanzangabeu herrschenden Dilferenzen.
u. a. über den Grad der für das Datum von Bavian zu fordernde Reduk-
tion zu bringen hätte, sowie ferner eine erneute Erörterung über die Haltbar-
keit und die Bedeutung des Jahres 2232 als Ausgangspunkt der Rechnung des
Berossos. in dem am Schluss unseres VIII. und zu Beginn des IX. Ab-
schnittes formulierten Sinne. Ob diese Aufgaben zur Zeit lösbar sind, muss
die weitere Betrachtung zeigen.
1) Aehnlich urteilte u. a. C. P. Tiele, ZeiUchr. f. Ässi/r. XIV (1899) S. 390. „Dies
hat Lehmann luce clarius nachgewiesen". ,Ich schliesse mich diesem seinem Ergeb-
nisse, wie Ed. Meyer Präsek u. a., unbedingt an".
2) Vgl. Klh IV 113 f.. 2ü0 f. VIII 237 f.
44
495
Mitteilungen und Nachrichten.
Neue Beiträge zur Inschriftenkunde Dakiens').
Von (iabriel Tiiglas.
Im Folgenden stelle ich die neuen Inschriften zusammen, die ich seit 1892 his
1907 teils selber für das Devaer Museum als dessen damaliger Leiter und Begründer
sammelte, teils auf meinen Limesforschungsreisen in verschiedenen Sammlungen beob-
achtete. Das vor 1901 gesammelte Material teilte ich grösstenteils in den Museums-
berichten zu Kolozsvär (Erdeti/i Museum 1902 XIX p. 1—50) mit. Das Meiste er-
scheint aber hier zum erstenmal -). Zunächst gebe ich die ins Devaer Museum ge-
kommenen Neufunde und nachher folgt, was ich bei anderen Sammlern abgeschrieben
habe.
A. Deva im Vereinsmusemn.
1. S 11 r m i z e g e t u 8 a (V ä r h e 1 y.)
a. I ns c h r ift e n.
1. Fein polierte Marmortafel, deren vorderer Teil leider abgebrochen ist. H. 0.9,
br. 0,75 m, dick 0.06 m, Schriftfläche 0.6 m. Seitwärts 0.35 m br. Raum mit doppel-
adlerförmig stilisierten Vogelköpfeu. Im J. 1903 erhielt ich den Stein als Geschenk
von der Pfarrerswitwe Särmassy aus Hosdat für das Vereinsmuseum zu Deva, welches
bis dahin unter meiner Leitung stand. Provenienz unbedingt Värhely, woher die Edel-
leute in früheren Zeiten, gewiss nach dem Beispiele Johanns v. Hunyadi der schon im
XV. Jahrhundert sein Schloss in H u n y a d mit römischen Skulpturen und Inschriften
schmückte, die Monumente bezogen. Die schönen Buchstaben 0.05 m h.
MO VA FVIT
«««STATE CONLABSA
BERCVLANVS
coL AEDIL OMNI
impmdlO SVO AMPLI
aio cuM PORTICIBVs
rfSTITVIT
2. Fragment einer Marmorjjlatte mit schönen Buchstaben h. 0.22, br. 0.18; Buch-
stabenhöhe 0.08 Maros Nemeti im Privatmuseum des im J. 1905 verstorbenen Graf
Geza V. Kuun de Osdola.
\AL
ACT
I.PA
1) Seit dem Jahre 1892, in dem wir die Ausgrabung des Amphitheaters in Sar-
mizegetusa (Värhely) beendigten, kamen daselbst nur sporadische Funde zum Vor-
schein. Die Bauern suchen in den Trümmern meistens nach Marmor- und Quader-
steinen, und weil die Eisenbahn- und Brücken-Bauunternehmer hier die Steine eben-
falls billiger bekommen, ivurde das Castrum in den letzten Jahren ziemlich beschä-
digt, obwohl der ehemalige Vereinspräsident Herr Geheimrat Graf Geza Kuun von Os-
dola im Namen des historisch-archäologischen Vereins dagegen Protest bei den be-
treft'enden Behörden wiederholt erhob.
2) Deswegen legte ich alles, was Professor J. Jung und die Herrrn J. Oehlen-
schläger und Münsterberg in den Oesterreich. Jahreslieften aus meiner Sammlung
publizierten, auf die Seite.
33*
1
496 Mitteilumjen und Nachrichten.
3. Fragment eines Altars aus Bukovaer Marmor h. 0.35 m br. 0.3 m, Buchstaben
0.05 m
AVG SAG»m
LIBE
FLAMe«
ob HOnorem
fiAinonii
[Dianae] | Aug{ustae) sac(rum) \ Libe ■ ■ ■ \ fl<im(en) [col. \ Sarmiz.] | [oh] ho[})orem] [/?]«-
[tnonii].
Vergl. CIL. III 1498 Sarmizegetusa 1434 Apulum. 13805 Viminacium und ob
hmwrem flaminatus Mursa 3288.
4. Am unteren Rande eines Grabdenkmales
M LEG m{iles) legiionis XIII GE?) \fia-i]
VSSIT \i]ussit. Eni. Muz. p. 8 n. 13
5. Marmorf'ragment : CAV
V Eni. Muz. p. 8 n. 14
6. An einem anderen Fragment: lA Erd. Muz. p. 8 n. 15
7. Marmorplatte h. 0.15 m br. 0.05 m:
. . . TY . . .
. . . AE . . .
. . . A . . .
8. Marmorfragment, dessen zweiter Teil fehlt.
PRO SALuie imp.?
AN VAL An(tonius) Val(entinus) [%.]
AVG PR P Aug{usH) p)(o) p{raetore) [III Dacia]-
RVM Erd. Muz. p. 6 n. 6.
9. Marmorfragment: MC. Erd. Muz. p. 6 n. 2.
10. Marmorfragment mit freier Hand eingekratzt:
VLT)( Erd. Muz. p. 6 n. 5.
11. Beim Wegweiser in Värhely gegenüber dem Amphitheater im J. 1896 sah
ich ein Altarfragment:
NVIMIN.-
GLAE
AEL Kigei
MAGlster
cOllegii fabrum?
[f(acienäum)\ Q{urarit)
CIL III 7925 Aelius Nepos widmet eine Mithrastafel in Sarmizegetusa.
12. Im Jahre 1902. als ich am 2. Juli Herrn Professor Gl. Tocilescu und die Re-
präsentanten des rumänischen historischen Vereins nach Sarmizegetusa führte, fanden
wir ein Marmorfragment mit diesem grossen Buchstaben: A
IB. Marmorfragment oben abgebrochen h. 0.25 br. 0.2 mit schönen Buchstaben
Al^r [Genio collegii] [f]ahr[u})i]?
S A IVST . . . centurio
LEGXTIlG
14. Revidiert aus Arch. epigr. 3lm. XIII p. 193 n. 9
n«NÜNL-
ei /oRTVNoe
Mitteilungen und Nachrichten. 497
b. Z i e g e 1 s t e m p e 1.
1. Der schönste Ziegelstempel nördlich vom Castrum aus dem grossen Bade ge-
funden im J. 1888 auf einem 0.45 x 0.45 m grossen Ziegel. Buchstaben 0.03 m gross
mit Ausnahme des letzten Buclistabens der kleiner ist:
APONIA^^ (figlina) Aponiae
2. Fragment mit schönen eingepressten Buchstaben: ^TRVFI = T. Kuß
3. Ebenso: G{aius) I(uKus) Va(leriits?)
4. Ebenso eingepresst: AE(Kms) RI . . .?
5. FE
6.
PI
7.
Fragment :
FO
8.
Fragment :
VF
9.
Fragment :
GXIIIGEM = [le]g XIII Gem.
FRONTO = Fwnto
10. Aus dem Amphitheater im ,1. 1890
Figlin{a) Vi. Fortis
11. Mit schönem Reliefdruck: FREA Eid. Miiz. p. 21 n. 1.
12. Fragment: -JVAV
13. Ebenso: SQV Erd. Mm. p. 21 n. 5.
14. Retrograd E G 1 1 IX G E L leg. XIII ge{mina)
AEM LV Aem{iUus) 'Lu{cius-}) Erd. Mus. XIX p. 22 n. 6.
15. C • S • V Erd. Muz. p. 22 n. 8.
16. I • VAL Erd. Muz. p. 22 n. lü.
17. ES Erd. Muz. p. 22 n. 11.
18. RPAV Erd. Muz. p. 22 n. 12.
19. In vielen Exemplaren ausgegraben:
C- VC
PR • AV Erd. Muz. p. 21 n. 4.
20. Aus dem Amphitheater: i< ^ PAM
21. Ebendaher: VR a ]\Ä»v ■>
22. Ebendaher:
Nach dem ersten Fragment Arch. epigr. Mitl. \1II (1888)
p. 59 n. 6 und dem zweiten CIL III 8077.
Tertul\lo et Sacerdote consuUbus] 158 n. Chr.
(■J)ul{ius AQexander).
23. Fragment : M C C Erd. Mm. p. 23 n. 20. 24. Fragment : MI
25. Im Amphitheater ausgegraben: RAM
26. Ebenda LECIIIIFF = leg{io) IUI Fl{avia) F(eU.r)
27. Die ersten Exemplare mit schmalen feinen Buchstaben gewann ich mit meinen
Söhnen Gabriel und Bela aus der Mauer des Amphitheaters noch im Juli 1885. In
mehreren Exemplaren im Devaer Museum :
LEGiniFF
28. Fragment: /«SERoDD
29. Ebenda: CDD Erd. Muz. p. 23 n. 18.
30. Q C • C Erd. Muz. p. 23 n. 19.
498 MUteihoKicu und Nadn-klden.
31. Fragment auf einem Hypokaustenziegel A/G
32. Fragment: AE
33. Ehigepresst retrograd: f1"-1
34. Zajkany westlich vom Sarmizegetusa liings der Traianstrasse aus einem Ge-
bäudefundament 1903 ^ABEL
c. L a m p e n s t e m p e 1.
1. AC
d. Terra s i g i 1 1 a t a.
1. Q VARTI
IL M i c i a (zwischen M a r o s n e m e t i und V e c z e 1 W. von D e v a.)
a. Inschriften. •;
1. Aus rötlichem Aranyer Augitandesit sehr roh gearbeitet mit eingekratzten
Buchstaben
D AA
AVR AVGVS
VIX ANIII
CIANVS
VALER
i)(j.«) M{amhus) \ Aur. Axigusitinus) \ ri.x{it) an{nis) III | G{aius) \ Janu{ürm)s Voler . . .
CIL III 1387.
2. Fragment eines primitiven Grabdenkmals, obere Hiilfte abgebrochen
VITA VIX vif'i vixiii)
AN L VLP PRV aninis) L. UIp{ius) Pru
NCIALIS CONI ncialis eom(ux)
BMP b{ene) m[ere>iti) p{omit)
3. Primitives Grabdenkmal aus Köboldogfalvaer Kalkmergel, mit primitiv einge-
kratzten Buchstaben : I{iclio) Beitse no po suit.
4. Oberer Teil eines Altars aus porösem Siisswasserkalk. seit 1862 als Torsessel
vor dem Hause des Bezirkarztes Dr. Peter v. Dragits in Deva. H. O.B, br. und
dick 0.045 m. Buchstaben 0.04.5 m h. Im J. 1903 erhielt ich den Stein als Geschenk
für das Devaer Vereinsmuseum.
HERCVL = Hercid(i)
5. Aus demselben Hause in das Devaer Museum gebracht. Provenienz Micia,
Material Gyertyänoser Kalk. Die Buchstaben sind einfach; unterer Teil fehlt.
D(is) M{anihus \ Veluru[s)
6. Altar aus Kalkmergel h. 1.2 m, br. 0.5 m, dick 0,35 m. Die Schriftfläche
0.65 m, br. 0.4. die Buchstaben 0.06 — 0.07 m. Schriftfläche sehr verwittert und ab-
gerieben, deswegen die vierte und fünfte Zeile mit dem Namen des Präfekten unsicher.
I O M
DOLICHENO
ÄRA MICIA
M / / / /
/ / / / PRA
COH II FL
COMMAG
NORVM
BENE M
POSVIT
I{ovi) o(ptimo) m{aximo) \ Dolicheno | Ära Micia{e) \ M | . . . . pra[efectus) \ coli 11
F!{aviae) | Commag {e)normn \ bene m{erenti) \ posuit.
Mitteilungen und Nachrichten. 499
Ein piaefectus II Commagenorum aus Micia auch CIL III 1374 (cf. p. 1407) 7848
und 7849; C. Pompouhis Cassianiis. weiter 7854: C. Vettius Sabinus, 7855; (Jul)ius
[A]ram(iHs). Der Name Micia CIL III p. 220 n. 1016, 1402, 2110, 2248. Genius pagi
Mi(ciae) 7847; iu der reformierten Kirche zu Marosnemeti eingemauert 7868: Dada
te vohiit, possedit Micia secum, 7852: pro salute Micens{ium) L. AtH{im) Faustinus et
M. Vi(hiii!<;') I{om{a)nus m{a)g{istri).
h. Ziege I s t e m p e I.
1. Fragment: leg XIIIGE
Ael. VALENS
2. Sehr primitiv eingepresst :
LIIGXIIIGE Leg XIII Ge
AVRCALISTR Aur. Callistr.
CIL III 1(529 10 c. beim verstorbenen Adam v. Värad^', wieder aus Micia.
3. Fragment im J. 1895 ausgegraben: IV
4. Gut eingepresst: I{ulius) Val{enus)
c. L a m p e n s t e m p e I.
1. OFT ATI
III. Alsoviirosviz Hunyader Comitat {CIL III Su])pl. XXX) 8. vom
Szäszvaros (Broos.)
a. Inschrift.
1. Auf einem stark verwitterten Stein, der oben im Kranze Vater, Mutter und
die Tochter im Brustbild zeigt, gelang es mir im September des Jahres 1907 bei
guter Beleuchtung sechs Zeilen zu konstatieren, von denen sich aber nur die vier
ersten lesen Hessen. Material Kalkmergel aus Köboldogfalva h. 1.45 m, br. 0.8 m,
dick 0.17. Die Buchstaben 0.07 m aber stark verwischt. Als Eigentum des Devaer
Museums in der Vorhalle des Comitatshauses aufgestellt
Tympanon rechts und links mit einem Delphin
Vater Tochter Mutter
D M
Olli
FILIAE
MATER
/ / / / /
/ ////
I){if:) M(unibus) \ 0 1 filiae | mater \ |
b. Ziegelstempel.
1. An einem Ziegelfragmeut im J. 1886 im Castrum gefunden:
[leg] XIII g(emina) \ {Aur L)uer{etiiis)
2. J. 1888 aus den Ruinen des Castelles :
MCE = M{ilites) Ce .^
3. Eben dort ausgegraben :
LEGXIIIGE
AEL VALENS
IV. AdAquas = Kiskalan undPusztakaIän Hunyader Comitat.
a. Grabdenkmal.
1. Zwischen Pusztakalän es Kiskalan trafen wir mit Herrn Volksschuldirektor
Gabriel Druhora, der in dieser Gegend mir grosse Dienste leistete, auf einen Grab-
stein, der iu drei Felder eingeteilt war. Oben eine Protome mit männlicher Figur,
500 Mitteihmgen mtd Nachrichten.
unten die 0.73 m hohe Basis zum Eingraben vorgerichtet. In der Mitte das 0.82 m
hohe 0.55 ni breite Schriftfeld mit verwitterten Buchstaben. Das Ganze 1.2 m h.,
0.8 m br. und 0.23 m dick. Das Material Kalkmergel, welcher eben hier gegenüber
am rechten Strigyufer vorkommt. Beim Transport ist das Denkmal in zwei Teile
zerbrochen und befindet sich in diesem Zustand im Devaer Museum :
D M
C lANI lANVAR
VIX ANIS LX
lANI MARCIAN
ET lANI lANARIA
IPSI B M ET C MARC
CONIVX PECVNIA
SVA POSVERE C
B{is) M{anibus) \ G(aius) Iani{us) lanuur{ius) \ vix{it) an(n)is LX \ Iani{us) Marcian{us) \
et Iam{a) Ian{u)aria \ ipsi b(ene) m{erenti) et G{aiae) Marc{iae) | coniu\gi\ pecunia | sua
posnere
b. Ziegelstempel.
1. Neu. Durch Herrn Volksschuldirektor Gabriel Druhora erworben : ^^^\. ^ L. AI . . .
V. Petris (Arany Räpolt.)
Revidiert, s. Oest. Jahreshefte V p. 128 n. 7. Dieser Altarstein stammt aus Petris
und ist zwischen Arany (gegenüber von Piski) und Räpolt zum Vorschein gekommen,
wo die Ruinen, dieser Station sichtbar sind. Als Geschenk des Herrn Ludwig Sandor
de Kenos pens. Oberstuhlrichter, jetzt im Devaer Museum. Material Augitandesit,
wovon Steinbrüche in Petris liegen.
SILVANO
DOMESTICo
P C C
VI. Aus anderen dakischen Fundorten durch mich für das Devaer Museum ge-
sammelte Ziegelstempel.
1. Pota i s s a.
1. LEGXIIIGE 2. LVM 3. LEGVMAC
2. A m p e 1 u m Z a 1 a t n a.
1. Neu MO AD = M{iKtes) 0(srhomurum) a{urariarum?) D(acicarmn ?)
CIL III p. 2500 und 1436 ad. n. 8074/27 (= 1633/6) Ziegelstempel aus Zutor
im Kolozsvar Erdelyi Museum: N(umerus) M(ilüum) 0(srhoenoram) und cf. C. XI n.
3104 und A. v. Domaszewski, Korresp. der Westd. Zeitschrift 1889 p. 46.
3. Värmezö. (Srilagyer Comitat).
1. Aus dem unter der Meszeskette liegenden Limeskastell. Der erste Buchstabe
mit freier Hand, eigentlich mit dem Finger eingekratzt :
Cohiprs) II N{umidarum) CO = miUaria.
CIL III 8074" = 1683, 5 cf. Ephem. ep. II n. 467.
B. In verschiedenen Provinzialsammlungen.
I. Szäszväros (Hunyader Comitat.)
1. Aus Sarmizegetusa. Bruchstück einer Marmortafel im Besitze des ev. refor-
mierten Kuuncollegiums, mit schönen Buchstaben, Fundort unbestimmt, aber nach
den schönen Buchstaben und dem guten Material sicher aus Värhely
imMINi maiestatique
MitteiluHfien und Nachrichten. 501
2. Am Hauptplatz vor dem früheren Stadthaus als Torbau verwendet ein Stein-
sessel aus dem Amphitheater von Värhely mit diesem Monogramm des einstigen Ei-
gentümers : C
II. G e r m i 7. a r a zwischen C s i g m o und A 1 g'y ö g y H u n y a d e r C o m i t a t
bei der Witwe Julius v. Kontz in Deva.
Das römische Kastell, laut Tab. Peuting. Germizara genannt, liegt am rechten
Marosufer zwischen Csigmo und Algyögy auf einem Vorsprung, beim Volke unter
dem Namen Turjakvär, rumänisch: Cetatea Turiak = Törökvär (Turjakburg) bekannt.
Der im .1. 1908 verstorbene königl. Tafelrichter Julius v. Kontz aus Deva Hess mehrmal
dort Probeausgrabungen vornehmen und im J. 1904 fand er diese vier Ziegelstempel.
1- VALE COVIO
LEGXIIIG
CIL III S06.i/4 Tegliis, Arch. epigy. Mitt. IX p. 242 n. 3, Erd. Muz. p. 248.
2. Neu, schön eingerahmt :
LEGXIIIGEM = leg XIII gern
LVCRETAOir Lucret(ius) Aquü(a)
3. Dasselbe nur rahmenlos mit schönem Druck
LEGXIIIGEM
LVCRET AOVILA
4. Noch im J. 1884 und 1886 als Geschenk der H. Ludwig v. Siindor de Kenos und
Ludwig Barauyay erworben.
NSB
N{umerus) S{ingularium) B{ritannorum)
CIL III 7075/32 c. d. e. f. und = 1633. 14 a. h.
5. S • P • N
SiingtihiriumJ P{ed>tum) N{umer>is)
6. Im J. 1904 durch Herrn Julius v. Kontz ausgegraben:
N-S-P
N{iimerus) S{ingulari>cm) P{editum)
7. Im J. 1907 in mehreren Exemplaren aus dem Castrum
N-S-B
N{umerus) S{ingularium) B{ritannorum)
CIL III 8075. 32 (1633. 14) von H. Ludwig v. Sändor dem Devaer Museum geschenkt.
8. Ziegelfragment ebenda:
i.t.GXIIIG
III. Lugos im bischöflichen Museum aus Sarmizegetusa.
1. Schöne Marmortafel mit vier Relieffiguren im Besitze des griechisch-katholi-
schen Bisehofs Dr. Ladislaus v. Hosszu zu Lugos. H. 0.65 br. 0.7. Links Dispater
auf hohem Thron sitzend, mit der Linken hebt er den Hammer auf seine Schulter;
in der rechten Hand ein Schlüssel, unten der dreiköpfige Cerberus auf seinen Herrn
zeigend.
Links Proserpina, in der linken Hand ein Korb voll Obst, auf der rechten Hand
eine Schlange, unten bei ihren Füssen ein Altar.
In der Mitte etwas rückwärts sitzt Demeter, die Mutter der Proserpina, mit der
rechten Hand den Schlangenkopf haltend. Links vom Dispater steht Mercur mit dem
Caduceus als yv-j^ono/znog.
Die Inschrift in vier Zeilen, teils oben teils in der Mitte und unten am Kand.
lautet folgenderweise:
S02 Mitteilungen und Nachrichten.
DITO PATRIET PROSERPI
NAE SACK
< öS
An der Basis : C • V AL ' ZENO DEC • ET II • VIR Co L • V • S
L M
Ditd (anstatt Diti) patri et Pioserpi | nae sacr{iim) | C. Val{eriiis) Zeno dec(urin) et II
vir col(omae) v(otum) s{olrit) | l{ihens} m{erito) ').
Aus Dakien ist in Apabida (18 km nö. von KQlozsvär) noch ein Altar {CIL III
7976) Difi patri et Proserpinae gewidmet. In Sarmizegetusa aber ist es mir im J.
1883 mit meinem Kollegen Paul Kiraly geglückt, nördlich vom Castrum einen Tempel
mit drei jetzt im Devaer Museum aufbewahrten Reliefs auszugraben^).
IV. ? z ä s z s e b e s (M ü h 1 b a c h) im e v. ü n t e r g y m n a s i u m.
1. Marmorfragment aus Apulum:
C • IVL = C. hil(ius)
V. G .V u 1 a f e h e r V a r (A p u 1 u m.")
1. Im reformierten Friedhofe als Grabdenkmal verwendet mit schönen Buch-
staben
Beo AETERNO
Erd. Muz. p. 16 n. 33.
VI. Baläzsfalva, im ünteralbenser Comitat beim erzbischöf-
lichen Obergymnasium.
Bei dem Gymnasium in Baläzsfalva fand ich die folgenden Ziegel aus Apulum :
1. l"eGXI"GE 2. AVR DIONISI
AELIO LEGXIIIGEM
3. LEGXIIIG 4. LEGXIIIG
AEL
5. LEGXIIIGEM 6. LEGXIII
LVCRETAQVILA FLAVITA
7. LEXIIIGE 8. LEGXIIIGEM^)
AVCALLISTI AVR CODES
VII. OmxJolyicza in der Nähe von Apulum beim Herrn Ludwig
V a d a d y in S a r d.
Ompolyicza zwischen Gyulafehervär Apulum und Ampelum (Zalatna) aus grobem
Kalke. 0.35 m h. und 0.32 br. durch gütige Vermittlung meines Freundes, des ehe-
1) Valentin Kuzsinsky, Archaeologiai &tesitö 1907 p. 119 Fig. 1 in photogr. Ab-
bildung.
2) Vorläufiger Bericht von Fr. Studniczka. Archael. epigr. Mitt. 1884. G. Tegläs.
Erdehji 3Imeum 1888 VI p. 368; vgl. auch S. Reinach, Bulletin de Ja societe nat. des
antiquaires de France 1892 p. 139 und 233. Abbildungen p. 142. Antiquites natio-
nales. Description raisonnee du Musee de Saint Germain-en Lai/e p. 182, 183 wieder
mit Abbildungen. Zwei Tafeln wiederholt Valentin Kuzsinsky, Archaeologiai Ertesitö
1907 p. 122, 123 Fig. 2 und 3.
3) Erd. Miiz. XIX p. 29—30 n. .53—58.
8
3Iitteihingen und Nachrichten. 503
maligen Tafelricliters Julius von Kontz in Deva. der auf seinem Landgut weilend
mir von diesem neuen Fund einen Abklatsch nahm.
1. Ära aus grobem Kalk mit primitiven Buchstaben; O.Oö — 0.007 gross.
[lori] 0(i>timo) M(a.wHo) N | VALERIVS 1 lANVARIVS | AIANH
2. Ebendort Ära aus grobem Kalk mit sehr ungeschickten Buchstaben. 0.4 h.,
0,32 br. Die Buchstaben 0.05 — 0.07 h. Nach dem Abklatsch des Herrn Gerichtsrata
Julius von Kontz aus Deva. Die Schriftfläche 0.32 h., 0.23 br.
DIAN((.)E I ARA(m) PO;SVIT | MARTI|VS (ex) VÜTV (sie).
VIII. Zalatna := Ampelum.
(Ünteralbenser Comitat W. von Apulura.)
A. Inschriften.
Im J. 1900/1 stiess man bei den Erweiterungsarbeiten des königl. ung. Gold-
hüttenwerkes auf die Fundamente eines römischen Bauwerks. Ich konnte mit Hilfe
des Bergrats Zigmund Kurovski sämtliche Funde an Ort und Stelle studieren. Ausser
zwei Altären , mehreren gestempelten Ziegeln sind Gefässe aus Kupfer und eine
Menge Scherben, Eisengeräte, Glasstücke und verschiedenes Baumaterial zum Vor-
schein gekommen.
Die beiden Votivaltäre bestehen aus Andesettuf, welches Gestein in der Nähe
am Breazaberg vorkommt. Sämtliche Funde sind jetzt im Museum zu Kolozswar
(Klausenberg).
1. Oben am Fries mit Palmette dekoriert h. 0.8. br. 0.4 m. Buchstaben durch-
schnittlich 0.05 m
DyEEE FORtVAE
SALVTARI M
AVR- VERECVN
DVS D-M- APVL
5. PRO SALVTE SVA
ET SVORVMOVE
OMNIVMV-L-MP
Deae Fortu(n)ae \ Sohtlari M. \ Äunelius) Verecun'dus d(ecurio) vi{unicipii) Apul(ensis) \
pro salufe sku | et sicorumque \ omnium >-{otHm) liihens) m(i'ritn) p(osuit).
Die Stadträte des 38 km entfernten Apulum nahmen auftauend grossen Anteil
an den Bergwerksunternehmungen von Ampelum. Antonius Saturninus decurio co-
loniae ist mit vier Altären vertreten CIL 1282, 1283 dem Jupiter, 1281 der Diana
und 7838, von mir in der gr. orth. Dorfkirche von Petrosan entdeckt, der Juno re-
gina gewidmet.
Ein Verecundus ist aus Viminacium (Valerius Verec. CIL III 1653), ein Verecun-
dus sdcerdos stationis (4721 aus Loncium = Lienz), Julius Verecundus aus Juenna
= Janenthen (3889) bekannt. In Pannonien kennen wir den L. H. Verecundus (3889
aus Emona), in Dalmatien einen Statius (Ve)recundus, Narona n. 1823 usw.
2. Im Jahre 1901 im Monat April fand man in denselben Ruinen wieder einen
Altar aus Breazaer Trachyttuf
I . O . M
OPELVS
SVRVS
V.S .L.M
I{ovi) O(ptimo) M{axim6) \ Opehis \ Surus \ v{otum) s(oh-it) l{ibetts) m(ento).
Ein Surus: Ulpius Surus s(tgmfer) CIL III 1189 existierte in Apulum. In Nori-
cum (Celeia) opferte ein Surus als procurator Atig{usti) dem Jupiter {CIL lU 5779) ').
1) Im Anhaeolngiai Erteaitö 1902 7—12 von mir publiziert.
504 Mitteilungen und Nnrhrirfiten.
B. Z i e g e 1 s t e in p e 1.
1. Auf den Bauziegeln in mehreren Exemplaren
MO AD M(ilites) 0{srhomoriim) a{urarianim?) I){acicarum?)
Siehe oben S. 500.
2. Nicht von demselben Fundplatz, aber auch aus Zalatna stammt der Ziegel bei
der Witwe des Oberbergarztes Dr. Adolf v. Sontagh
LEGXniG Erd. Muz. p. 37 n. 93.
3. Im J. 188'2 erwarb ich dort noch ein Exemplar
Uni. Muz. p. 37 n. 92.
IX. Nagy Enyed bei dem ref. Bethlen Collegium.
1. Aus Beros Bocsard am Unteralbenser Comitat bei Krakko NW. vom Apulum,
am Rande der siebenbürgischen Erzgebirge, mit schönen Buchstaben
LEGXIIIGE
2. Ispänlak [Ö. von Marosujvär, eigentlich Szekelyföldvar (Salinae)], wo an den
sogenannten Sugud Ackerfeldern zwischen Marcs und Kleinhockeltal ausgebreitete
Substruktionen vorkommen. Gesammelt von dem hochverdienten verstorbenen Prof.
Karl V. Herepey:
le(g) XIII g{emhia) H. L.
8. Nagyenyed. Bruchla.
a) Am Hauptplatz beim Bau des Stadthauses ausgegraben
L • V • M
Da Fotaissa, als Garnisonstadt, westlich von Nagyenyed liegt und durch das
Aranyostal diese Punkte über Toroerko miteinander in direkter Verbindung stehen,
dürfte wohl eben Nagyenyed (Brucla) an der Demarkationslinie der zwei dakischen
Legionen liegen. Als Beweis dafür kann der folgende Ziegel dienen.
b) Südlich von Nagyenyed am Kakasdomb (Hahnenhügel), wo die römische Haupt-
strasse nach Apulum hinzieht, fand man bei der Regulierung der jetzigen Landstrasse
einen Ziegel mit
lEGXIII = kg. XIII
X. Nagyszeben (Hermannstadt) im Bruckentalmuseu m.
A. Inschriften.
1. Micia (Marosnemeti 4- Veczel). Ära aus Aranyer Augitandesit. Der Stein
war bis in die letzte Zeit hinein an einem Teich in Felek (Freck) verwendet, wohin
ihn im 18. Jahrhundert Baron Samuel Bruckental aus Micia verbringen Hess. Buch-
stabengrösse 0.05 m
1(0«-) Oiptimo) M(aximo) \ NB ET CR | PRO SAL(Mfe) | V(icanorum) MlQen-
simn) SV|ORVMQ(«e) ] V. S. L. M.
NB vielleicht N(umenis) B{ritannorum], CB = C{oTiors) E{aetonim). Laut Dipl.
XXX VII stand die coliors VII Baeturum im J. 110 in Dacia.
2. Aus Apulum Marmorfragment
CO LLE (giuni)
/ARRV um
3. Berve (= Blutroth) im Unteralbenser Comitat im Szekastal östlich von Apulum,
wo Goos den ersten Ziegelstempel entdeckte (Arch. epigr. Mitf. I p. 116 = Ephem. epigr.
IV n. 201 CIL 111 8065. 20 c). Der dortige Volksschullehrer Mich. Luister, der noch
von Goos instruiert war, führte seit der Zeit seine Forschungen fleissig weiter, und
brachte eine hübsche Sammlung aus Wasserleitungsröhren, verschiedenen Ziegeln
Gefiissfragmenten und prähistorischen Artefakten zusammen. Im J. 1906 schenkte
er folgendes Fragment dem Bruekentalmuseum. Gestein Kalkmergel h. 0.42, br. 0.42,
10
Mitteilimge» und Nachrichten. 505
dick 0.07 m. Es war früher in die alte ev. Kirche eingemauert, wohin es vielleicht
als Baumaterial aus Apulum gebracht wurde.
[{lovi)] O M
den aelERNO
4. Harina (Mönchsdorf) in Beszterere-naszoder Comitat 190-3 vom Bezirksdechant
Daniel Csalluer geschenkt:
CVS/
VS MAGN«s
VX{it)
Es scheint ein Grabdenkmal gewesen zu sein.
ö. Aus unbekanntem Fundorte. Oben zwei Grablöwen und zwischen ihnen die
Pinien. Material Grobkalk und tjuarzkörnchen, was auf Potaissa hinweist. Nur die
schönen Anfangsbuchstaben erhalten:
D M
6. Ära aus schlechtem Grobkalk mit eingekratzten Buchstaben. Fundort unbe-
kannt. H. 0.44, br. 0.22, dick 0.17 m. Schriftfläche h. 0.2 m, br. 0.12 m
DEVS M Deus M{ithra)
VOTA
RUTVS
V S j\I P
B. Ziegelstempel.
1. Szerdahely (Reussmarkt) (Nagyszebener Comitat) vom .Weisskirch" genannten
Ackerfelde auf einem 0.027 x 0.027 m Ziegel im J. 1892 von H. Wilh. Low geschenkt
P- AEL'TEr
Henri Müller, Knrrespnndenzhlatt des Vereins für siebenbürgische Landeskunde XV
p. 136.
2. Angeblich aus Potaissa auf einem Dachziegel:
FDD
Budapest.
Die Aufstellung der griechischen Flotte vor der Schlacht bei Salamis.
Von Rndolf Adam.
Aus den Persern des Aeschylus (v. 397 und 411). Diodor (XI. 18) und dem von
Herodot (VIII, 77) überlieferten Bakisorakel gewinnt man die Vorstellung, dass die
persische Flotte vor dem Beginn der Seeschlacht den südlichen Ausgang der zwi
sehen Attika und Salamis gelegenen Meerenge sperrte und einer Schiffsbrücke ähn-
lich überspannte. Herodot dagegen nimmt (VIII. 70 u. 76) diese Stellung nur für
den linken Flügel an: der rechte habe sich innerhalb des Sundes befunden und längs
der attischen Küste in westlicher Richtung von Munychia aus nach Eleusis hin er-
streckt (VIII, 8-5). Ein Blick auf die Karte zeigt, dass die angegebene Richtung
nicht stimmt ; man gewinnt den Kindruck, als ob Herodot sich bemühte, einen Aus-
gleich zwischen zwei einander widersprechenden Ueberlieferungen herzustellen. Die
neueste Geschichtsforschung ist ihm darin nicht gefolgt, sondern hat sich nach
schwerem Bedenken für die aus Aeschylus und Diodor gewonnene Auifassung ent-
schieden ').
Niemand aber hat bisher das bestimmte Zeugnis Herodots angezweifelt, dass die
Athener es mit den Phöniziern zu tun bekamen, die den rechten Flügel der persi-
schen Schlachtordnung bildeten. Und doch wird dies Zeugnis nur teilweise von
1) Für Herodot ist Beloch, Klio VHI. 1908, S. 477 ff. eingetreten.
11
506 Mitieilungen und Nachrichten.
Diodor unterstützt (XI, 18), -während unsere gesamte andere Ueberlieferung direkt
oder indirekt dagegen spricht. Die Uebereinstimmung erklärt sich daraus, dass Dio-
dor den Ejahorus und dieser wieder den Herodot seiner Darstellung als Haujitquelle
zu Grunde legt. Wenn aber Ephorus-Diodor auch die Lacedämonier dem linken
griechischen Flügel zuweist, die Herodot auf den rechten versetzt, so gibt er damit
zu erkennen, dass er bei einem in gutem Rufe stehenden Gewährsmann eine von
Herodot abweichende Schilderung der griechischen Aufstellung gefunden hat.
Der sicherste Ausgangspunkt einer jeden Untersuchung über die Schlacht bei
Salamis ist der Botenbericht in den Persern des Aeschylus (v. 397 f.): Der rechte
Flügel sei in guter Ordnung vorangegangen ; den ersten Angriff hätte ein helleni-
sches Schiff gemacht und einem phönizischen Schiffe das ganze Hinterdeck zertrüm-
mert. Dem Zusammenhang entsprechend muss man annehmen, dass dies hellenische
Schiif zum rechten Flügel gehörte. Da nun nach dem übereinstimmenden Zeugnis
des Herodot (YHI, 84 u. 93). Plutarch (Them. 14) und Diodor (XI. 27) der Athener
Am ein las den ersten Verstoss wagte, so wäre schon hiermit der Beweis erbracht,
dass die Athener nicht auf dem linken, sondern auf dem rechten griechischen Flügel
standen; der Scholiast zu Aeschylus 397 würde demnach mit seiner Anmerkung Recht
behalten, dass der rechte Flügel der des Themistokles gewesen sei.
Eine ausführliche, fast in allen Einzelheiten anderweitig bestätigte Schilderung
der Aristie des Ameinias gibt uns Plutarch im Leben des Themistokles (e. 14): Der
persische Admiral Arianienes sei mit seinem grossen Schitfe auf Themistokles los-
gefahren und habe ihn wie von einer Mauer herab mit Pfeilen und Wurfspiessen
überschüttet. Da hätten Ameinias und Sokles, sein Jlitbefehlshaber, den Rammstoss
gewagt und das feindliche Schiff zum Sinken gebracht. Als dann Ariamenes auf die
attische Triere hinübersprang, hätten sie ihn mit ihren Speeren niedergestossen und
ins Meer gestürzt. Arteniisia habe den Leichnam geborgen und zu Xerxes gebracht.
Wenn Plutarch den Ameinias Jexf/.eii (statt /7«/A»;>'fi;c) und den Admiral ',4pi«.i<tV)/?
(statt 'Apiaßlyjj:) nennt, so spricht dies dafür, dass seine. Erzählung nicht aus Herodot
herausgesponuen sein kann. Vertrauen zu Plutarch und seiner Quelle muss auch
der Umstand einflössen, dass eine Seeurkunde {CJA II 812 c v. 89) einen ^(ox/J/g Jls-
(Sitii) als ovvTQir'iQaQyOi kennt. Die Quelle Plutarchs ist aller Wahrscheinlichkeit
nach Ephorus gewesen: denn Diodor gibt uns (XL 19 u. 27) dieselbe Darstellung in
verkürzter Ausführung. Zur Bestätigung ihrer Richtigkeit müssen endlich zwei Zeug-
nisse des Herodot selbst dienen: er berichtet (VIII. 89). dass 6 arpaTriyög^Apiaßiyvijg
6 Jagflov, ^t^iov iu)v aöfltfög, vor Salamis gefallen ist. und nennt ihn (VE. 97) als
den Oberbefehlshaber des ionischen und karischen Geschwaders. Nun wird es erst
begreiflich, wie gerade die karische Fürstin Artemisia dazu kam, seinen Leichnam
dem Meere zu entreissen.
Nicht übergehen möchte ich ein Epigramm des Simonides (fr. 136), wonach der
Naxier Demokritos (Herod. Vül, 48) den Kampf als dritter eröflnet hat. Am natür-
lichsten ist die Annahme, dass er dem Angriffsflügel zugeteilt war und als lonier
an der Seite der stammverwandten Athener kämpfen durfte : wiederum ein, wenn
auch schwaches, Zeugnis dafür, dass die Athener den Angriffsflügel, d. h. den rechten
Flügel, bildeten.
Es gilt nun noch, einige Bedenken zu zerstreuen, die uns aus anderweitiger
Ueberlieferung erwachsen. Wenn die Aegineten ihre Aeakidentriere (Herod. VIII,
64 u. 84) den Angriff beginnen lassen, so mag das für den dorischen Flügel der
griechischen Schlachtreihe seine Richtigkeit haben, wenn es überhaupt nicht ein-
fach auf Rechnung des Lokalpatriotismus zu setzen ist. Wenn ferner Plutarch (c. 15)
an der Stelle des Ameinias dem Lykomedes die Aristie zuschreibt, so hat er sich
ofi'enbar eine Verwechselung mit den Kämpfen bei Artemisium zu schulden kommen
lassen (Her. VIII. 11 und Diod. XI. 13). Wenn endlich Aeschylus das zuerst ange-
12
Mitteil II »i/ni 1111(1 Xaclirirhtni. 507
rannte Schiff ein phönizisches nennt, so konnte dies zwar dem Herodot. der mit den
Persern des Aeschylus vertraut war (vgl. VIII, 68), einen Schein von Berechtigunj?
zu seiner Darstellung geben, dass die seegewaltigen Phönizier von der neugeschaf-
fenen athenischen Flotte überwunden worden sind. Aber schon der Scholiast zu
Aeschylus bemerkt, dass tpoivlaaijq nun; metonymisch nyri luv fUpuläog gesetzt sei;
er muss davon Kenntnis gehabt haben, dass es eben nicht die Phönizier waren, mit
denen die athenische Flotte zu kämpfen hatte. Ich ziehe indes eine dritte Erklä-
rung vor und nehme an, dass Ariabigues sich für seine Person eines phönizischen
Scliiffes bediente, obwohl ihm die Führung der lonier und Karer anvertraut war;
denn die phönizischen Schiffe waren die besten (Ilerod. Vll, 96), und Xerxes selbst
bediente sich eines solchen bei seinen Flottenbesichtigungen (VII, 100 u. 128). Nach
Plutarch (c. 15) fiel das Schiff' des Admirals durch seine Grösse unter den andern auf.
Wenden wir uns nunmehr zur Betrachtung des den Athenern entgegengesetzten
griechischen Flügels. Nach Herodot (VIII. 85) standen hier die Lacedämonier, nach
Diodor (XI, 18) die Aegineten und Megarer. Es ist dies also der dorische Flügel
gewesen. Wenn unsere Quellen von einem anfanglichen Zurückweichen der Grie-
chen erzählen (Herod. VIII, 84, Aeschylus v. 411), so haben sie vorwiegend diesen
Flügel im Auge gehabt : wirft doch Herodot den Korinthern geradezu schimpfliche
Flucht vor (VIII, 94). In den Schlachten des Altertums hat der Verteidigungsflügel
gewöhnlich den schwersten Stand. Wenn es trotzdem den Dorern gelungen ist, die
Phönizier zurückzuschlagen, so ist das Lob wohl verdient, das Simonides (fr. 96) den
Korinthern erteilt. Die Aegineten aber, denen die Aristie (Her. VIII, 83) zuerkannt
worden ist, müssen noch etwas Besonderes geleistet haben. Es muss ihnen gelungen
sein, sich in dem flacheren Fahrwasser an der attischen Küste um die tiefergehenden
phönizischen Schilfe herumzuschleichen und ihnen in den Rücken zu kommen, wie
es bekanntlich auch der englischen Flotte bei Abukir gelungen ist. Als dann die
Perser, von den Athenern gedrängt, sich nach dem Phaleron hin zu retten suchten.
•da lagen die Aegineten im Hinterhalt und fügten ihnen empfindlichen Schaden zu
(Herod. VIII, 91). Herodot erwähnt zwei Fälle, in denen die Aegineten mit den
Athenern zusammen einmal ein saraothrakisches, ein andermal ein sidonisches Schiff'
angreifen (VIII, 90—92). Die Athener müssen damals wenigstens einen Teil der
lonier zurückgeschlagen haben und ebenfalls den Persern in die Flanke gekommen
sein. Das ist der Moment, den Aeschylus v. 413 andeutet: ' E'/.hjt'iy.al vr/fg . . xvx'/.io
7it'j)/| f^etvov. Herodot freilich will es nicht wahr haben, dass sich die lonier ab-
sichtlich feig benommen hätten; er wüsste die Namen vieler Kapitäne zu nennen,
die hellenische Schift'e genommen hätten (VIII, 85). Aber sein schwacher Verteidi-
gungsversuch zeigt, dass der öffentlichen Meinung das Gegenteil für richtig galt
(lustin II. 12. Diod. XI, 17. Herod. VIII, 90). Die Kampfesunlust der lonier ist aber
unter der Annahme am begreiflichsten, dass man ihnen absichtlich auf griechischer
Seite die stammverwandten Athener gegenübergestellt hatte; wie nämlich die per-
sische Flotte geordnet war, das war den hellenischen Feldherrn rechtzeitig durch
Ueberläufer mitgeteilt worden (Diod. XI, 17. Herod. VIII, 82).
Herodot kennt noch eine Episode, in der ein athenisches Schiff" (unter Ameinias:
Vin, 87 u. 93) ein halikarnassisches (unter Artemisia) verfolgt und diese schlaue
Fürstin die Maske einer üeberläuferin annimmt, damit ihr Verfolger von ihr ab-
liesse. Sie habe zu diesem Zwecke absichtlich ein der karischen Stadt Kalynda ge-
höriges, ihrem Kommando unterstelltes (Herod. VII, 99) Schiff in den Grund gebohrt.
Herodot fügt hinzu, dass dies erst geschehen sei, intiäfi ig üvQvßov noD.öv änlxsro
tä ßttotUwQ TtQriy/nata. Aber der Umstand, dass Artemisia gerade ein ihr zugewie-
senes Schiff in ihrer nächsten Nähe hatte, scheint mir eher dafür zu sprechen, dass
die „Verwirrung" noch nicht eingetreten war, als sie mit Ameinias in Kampf geriet.
Als Schlussglied in dieser Kette der Beweise möge uns das Epigramm des Si-
13
508 Mitteihmgen und Nachrichten.
monides auf die gefallenen Korinther (fr. 96) dienen : ti-itaös <Poiviaaai; v!ja(; xal IIsq-
aai; k?.övTic xal M/jäove iegav 'Ei./.äSu Qvaä/jif^a. Wer Herodot folgt, muss <PoitiaaaQ
vr/ttc metonymisch auffassen. Bei der von uns vorgetragenen Auffassung aber dürfen
wir alles -wörtlieli verstehen: Die Korinther kämpften gegen phönizische Schiffe, und
diesen waren persische, medisehe (und sakische) Krieger zur Verstärkung der Be-
satzung zuerteilt worden (Herod. VII, 96 und VIII, 92).
Darf man es nun aber einem Manne wie Herodot zutrauen, dass er es versäumte,
wenn er wirklich um 430 sein Geschichtswerk in Athen vollendete, sich bei den noch
lebenden Augenzeugen nach den Einzelheiten der Seeschlacht zu erkundigen ; dass
er es vorzog, sich aus so prekären Quellen, wie das Bakisorakel und die Dichtungen
des Aeschj'lus, ein Bild von dem Hergang dieser so entscheidenden Schlacht zusam-
menzusetzen? Ich halte dies für ausgeschlossen und möchte in den hier vorgetra-
genen Ausführungen eher eine Bestätigung der aus Aristoteles {rhet. III, 9). Suidas
und Stephanus von Byzanz (s. v. ßnioioi) erschlossenen Annahme finden, dass He-
rodot sein Geschichtswerk in Thurii vollendet hat.
Steglitz.
Zu Didymos VIII, 7 ff.
Von Ulrich Kahrstedt.
Im vorigen Heft der KUo (S. 891 ff. dieses Bandes) hat Lehmann-Haupt neues
Material zur Behandlung des Didymos über die i7iay6p9waig t//? ilgtjvtjg von 343 ge-
geben. Er will die Lesung des Papyrus ßaaO.swg Tcgiaßfig ov/mQoafjxavzo ol 'A^-
valoi gegen Wendlands ov ■nQoaijxavxo halten. Das ist wohl möglich, tatsächlich
haben ja die Athener die makedonischen und persischen Gesandten gleichzeitig vor-
gelassen und nach langem Redekampfe sich für die Anerbietungen der ersteren ent-
schieden. Hier ist noch nachzutragen, dass das Bild sich durch die chronologische
Richtigstellung der Ereignisse (vgl. meine Forschungen 1.5 ff.) ') etwas verschiebt ^).
Die Verhandlungen in Athen gehören nicht nach, sondern vor den Feldzug des Ochos
gegen Aegypten. Auch wissen wir, was Lehmann- Haupt bei seiner Anordnung nicht
sehen konnte, sehr wohl, was der Perserkönig anbot, aus Diod. XVI 44, 1. Persien
begehrte Waffenhilfe (oder zum mindesten wohlwollende Neutralität) für den be-
ginnenden ägj'ptischen Feldzug, Athen aber wies das Begehren mit der höflichen
Versicherung der (pi)ia ab. Wir kennen also sowohl das makedonische wie das per-
sische Angebot, ebenso wie die Stellung der makedonischen und der persischen Partei
in Athen. Man stand vor der Wahl, entweder durch Hilfeleistung gegen Aegypten
sich in Persiens Gunst zu befestigen, oder durch ein definitives Abkommen mit Philipp
sich in Europa die Wege zu ebnen.
1) Forschungen zur Geschichte des ausgehenden fünften und des vierten Jahrhun-
derts, 1910. Teil 1 („Die Chronologie") der ersten Abhandlung „Bie Politik des Be-
mosHienes'^ schon vorher (August d. J.) als Dissertation veröft'entlicht.
2) Ich deute hier noch einmal an, was ich im Nachtrag zu den Forschungen (S. 2S3)
kurz gestreift habe ; dabei bemerke ich, dass meine Dissertation, die die von Lehmann-
Haupt verwandte Chronologie richtig stellt, natürlich bei der Niederschrift des im
August erschienenen Artikels von Lehmann-Haupt noch nicht zur Verfügung stand.
Personalien.
Als Nachfolger vou B. Niese ist Prof. Ernst von Stern- Odessa nach Halle
berufen worden.
In Breslau hat sich Hugo Prinz für alte Geschichte habilitiert.
14
509
Namen- und Sachverzeichnis.
Nicht aufgenommen sind Gegenstände, die nur gestreift, nicht neu behandelt wurden. — Die
hochgestellten Zahlen bezeichnen die Anmerkungen. Das lateinische Alphabet ist auch für griechische
usw. Namen massgebend gewesen. Inschriften, Münzen, Papyri s. unter diesen Stichwörtern.
Acheloos, Greiizfluss 398
Adadnirari IV, S. d. Semiramis 256 ; Ein-
führung des Nebokultes in Assyrien 489 ;
1. König der Dynastie H; . . . 489
Adobogiona, Mutter Deiotaros' III auf
Münzen 284
Aegatische Inseln, Schlacht . . 38. 39 f.
Aegineten i. d. Schlacht von Salamis 506. 507
Aegypten : Stellung der eingewanderten
Griechen gegenüber dem König 42 : im
3. Jahrh. 42/43. 67; im 2. Jahrh. 43 u. 43';
ptolemäische Verwaltung 44 ff. : Spuren
von Autonomie 4G tf. ; Tto/.izfviia d. Kreter
64/65; Makedonen in Aeg. 63: Gottkönig-
tum 272'
Aelia Eudoxia, G. Theodosius II auf Münzen
310
Aelia Verina, G. Leos I auf Münzen 310
Aelia Zenonis, G. des BasiUscus auf Münzen
310
Aemilius (M.) Konsul im l.piin. Kriege 34/36
Aemilius Scaurus 381. 383
Aenianen 400
Aetoler, Bündnis mit Akarnanen 397/8 ;
dessen Zeitbestimmung 399/403 ; Ver-
hältnis zu Epirus 403; Geschichte im
3. Jahrh 404
Afranius (L.), Legat des Pompeius . 383
Agathokleia v. Baktrien auf Münzen 285/6
Agathokles v. Sj-rakus, Einnahme v. Kor-
kyra u. Leukas 402
Agesilaus, Sieg bei Sardes . . . 336 ff.
Agrippina d. iilt. auf Münzen . . . 295
Agrippina d. jung, auf Münzen . 296/7
Akarnanen, Geschichte im Anfang des 3.
.labrh. 399/400; am Ende 404; Bündnis
mit Aetolern 397/8. 402; dessen Zeitbe-
stimmung 399/403 ; Bundesbürgerrecht
405 u. 405- ; Zeitbestimmung d. silbernen
Bundesmünzen 404'; Beteiligung am la-
mischen Kriege 400"
Akraiphia. Datierung einiger Inschriften:
Volksbeschlüsse 327/31 ; Proxeniedekrete
329/30; Magistratskollegium 327/31;
Ptoia 331»
Alchaidamnos = Alchaudonius . . 113
Aleria, Einnahme durch L. Cornelius Scipio
407
Alexander d. G., Schlacht bei Issus : Stel-
lung beim Anmarsch d. Darius 142/4;
Vormarsch 144/5 ; Lager 145/7 ; Aufmarsch
u. Aufstellung zur Schlacht 147/155; An-
griff mit d. Hetärenreiterei 155/162; Sie-
gcsaltäre 177
Alexander v. Epirus 404
Klio, Beiträge zur alten Geschichte X t.
Seite
Alexaudreia Stadtverfassung 55/62; Juden-
schaft 65; Verhältnis z. ägypt. König
67; rtoTixol vofioi 49; nofJtfVfta d. Idu-
maeer 64=. 63/64, d. Phryger 64. 64' ; Ein-
führung des Sarapiskults . . . 120/6
''AßaviSfq ni'/.m = ' Afiuvixnl nilai = Pass
von Toprak Kalessi 139
Amastris.G.d.Lysimachus auf Münzen 280/1
Ameinias i. d. Schlacht v. Salamis 506. 507
Amida am Tigris 87 f.
Amorium, Hekatekult 240
Araphikrates a. Athen 89
Anatolien, Heiratsgebräuche . . 239/40
Anicius Bassus praef urb 468
Annia Faustina auf Münzen . . . 308
Antinoe, Ratsprotokoll 50/51
Antiochus lU, Frieden mit Rom 249/51 ; Ein-
führung weiblicher Porträts auf Münzen
278
Antiochus Asiaticus 113
Antonia auf Münzen d. Claudius . . 296
Antonia Tryphaina auf Münzen . . 302
Appius Claudius, Gesandtschaft an Ti-
granes 74/76
" AnnoXa od. 'AnnoXog 241
Apollodorus, Chronik in Prosabearbeitung
257'
Aquillia Severa auf Münzen . . . 308
Aquillius Florus 432; Belagerung von My-
tistratum 433. 435; prorogatio imperii
435/6; in Sicilien 437/8
Aretas s. Erotimos.
Ariabignes, pers. Admiral bei Salamis 506/7
Araxes, Fluss 221
aQyinQVTarii; 54=; in Arsinoe . . . 56'
Arghana-Maden 86. 88
Argolis, Landschaftsbild in d. mykenischen
Epoche 390/1 ; im griech. Mittelalter 391
Ariadne, G. d. Zeno auf Münzen . . 310
Aristagoras, Niederlage bei Myrkinos 4
Armenien. S. Tigranes u. Lukullus.
Arsanias, Fluss, Lager d. Römer u. Armenier
209; Schlacht 209/13: Topographie d.
Schlachtfeldes .... 213/4. 221/6
Arsinoe II auf Münzen .... 264'7
Arsinoe III auf Münzen .... 272/3
Artaxata, Gründung 208: Lage 213/4. 221;
r= Ardaschar am Garni Tschai . 221-
Artaxerxes HI Ochos, Gesandtschaft nach
Athen 392/93. 508
\iaxarivöc = Ashkenaz 241
Asklepiodotus. Konsular v. Kreta 467
Assur-dan(kal)-ibi 490/1
Assyrien. Einführung des Nebokultes 4S9
liaiixol iu,uot in Alexaudreia ... 49
34
510
Namen- und Sachverzeichnis.
Astronomiselie Dämmerung . . . 133/4
" Aatlu, Goldmine 22. 27
Athena Parthenos, Kultbild d. Phidias 258
Athener: Expedition nach Paros 6/8, Ein-
nahme Eions 8/11 ; Expedition nach
Thasos 11/12: Expedition nach ''Evvha
oönl 12/13; Niederlage bei Drabeskos 13:
Fehlen geprägten Goldes 18/19; im Be-
sitz von Skaptes_vle 19; Aufstellung der
Flotte bei Salamis 506/7 : Gesandtschaften
d. Philipp u. Artaxerxes i. J. 343 392/3.
508; Strategenwahl 324'
Atilius Calatiuus. s. Triumph 430 ; in Sicilien
434/6
Atilius Regulus in Afrika . . . 34/35
AtUius (P.) Legat im Seeräuberkriege 380.
386
Augustus, Säkularfeier 860/2; Anlegung von
Munizipien in Mauretanien . . .253/4
.Ayasma". Quelle bei Laodikea . . 234
Babylonische Königsliste: Rekonstruktion
d. Dynastie H in Kolumne HI 477/82.
488/92
bal, ,Sohn' in zusammengesetzten Eigen-
namen 488^
Bäpgcuv 381
ßnat}.fvc ßuai/.iwr 76
Basson, Hohepriester 235
Batman-Su. Fluss bei Tigranokerta 94 ff.
Bauahiddin 489
Bavian-Inschrift 493/4
Bellovesus, Uebersiedlung nach Italien 357
Berenike I auf Münzen . . . 261. 263
Berenike II auf Münzen 268/71; Reiehs-
verweserin 268/9: Königin von Kyrene 269
Berossos, Glaubwürdigkeit 483/5 ; Königs-
liste : 4. Dj'nastie 485 ; 5. Dynastie 484.
488/9; 6. Dynastie 488/9; 7. Dyn. 488;
Chronologie der Semiramis . . 485 tF.
Berytos, Geschichte zur Zeit Kleopatras VII
277
Bildnisrecht von Frauen auf antiken Mün-
zen: in Aegypten 263. 267. 271/2. 273.
274/5: im Seleukidenreich 279/80: in
Pergamon 280: in Bithyuien 280; in
Kappadokien 281; in Pontus 281/2; in
Kios (Bithynien) 283; in Bosporus 282;
in Baktrien 285/6; in Galatien 284; im
hasraonäischen Judenstaat 284; in Par-
thien 286 ; in Makedonien 289 : in Syrakus
288/9; in der Lokalprägung des römi-
schen Reiches 290/1 : in Rom : zur Zeit
der Triumvirn 291/3. in der Kaiserzeit
291/9. 304/11; in Armenien unter Ti-
granes III 299/300: in Kommagene unter
Antiochos IV 803/4; in Chalkis a. Li-
banon 304
Bitlis Pass in Aimenien . . . 203. 205'
Bobtan Tschai = Kentrites . 206. 206-
Böotarchen 323/5
Böotien. Bundesverfassung 315/34. Bun-
desrat 315/6. 322/3; Bundesgericht 323.
326; ßovi.tti d. einzelnen Bundesstädte
316/22; Vollbürgcrrecht 317/18; Steuern
326; Münzreeht 326; Vorort 326; Auf-
lösung d. Bundes 329; Bevölkerungszahl
32P. 325'; Heeresstärke 320'; Böotarchen
323/5; ntQloixm 316°; Polemarchen 329-'.
325. 330; ovvdtxoi 330. 330'; Stadtver-
fassung nach 146 331/3; Gemeindever-
fassung d. Kaiserzeit 333/4 ; Datierung
einiger Inschriften 33P; Aufkommen d.
griech. Gemeinsprache .... 331'
Bononia (Boulogne) 258
Burma. Lage 259 ; identisch mit Fectio 259'
Bruttia Crispina auf Münzen . . . 307
Brvaxis. Sarapiskultbild 125
Bulduk, Inschriften 238
Burnek, Inschriften 240
Bundesrat in Böotien . . 315/6. 322/3
Caecilius Metellus, Sieg bei Panormus 29/32
Caecilius Metellus Celer, Legat d. Pom-
peius 383
Caepio, Legat im Seeräuberkriege . 382
: Caesar. Urheber der lex Gabinia 378 ; Fest-
setzung der Schaltjahre .... 360-''
; Calendarium Velianum .... 236/7
I Calpumius Piso leg. pro quaestore . 379
' Carrhae. Schlacht 336/7
! Cassius. plebejischer Konsul . . . 356
Cassius Dio, s. Quellen 341/4; Erläuterung
u. Einreihung einiger Fragmente 344/59;
politische Ansicht 350 ; als Quelle für
Lukullus" armenische Feldzüge 192. 202:
für 1. pun. Krieg 440/1
Cicero, Geschichtsdarstellung . . . 196'
Cilicien, provificia 252/3
Cilicisch-syrische Tore . . 139/41. 145
Cimon, Einnahme Eions 8/11; Einnahme
von Thasos 11/12
Claudius Nero, Konsul 207 ... 363 ff.
Claudius Nero (T.) Legat im Seeräuber-
kriege 380. 387
Clodius (P.) Schwager des Lukullus 201
Constantia. Schwester Constantins I auf
Münzen 310
Cornelia Salonina, G. Galliens auf Münzen
309 ; Weihinschrift für sie aus Laodikea
234
Cornelia Supera. G. Aemilians auf Münzen
308
Cornelius Scipio (L.) Besitznahme von Kor-
sika 407; Tätigkeit in Sardinien 410/2.
418; Einnahme Olbias 415/6; Kriegs-
listen 416/7; Triumph 417; Grabschrift
420/3.
Cornelius Sisenna, Legat im Seeräuber-
kriege 380. 387
Curiifores calendarii 236/7
Dakien. Lateinische Inschriften 495/505
Damasus. Bisehof v. Rom .... 464
Darius, Schlacht liei Is-^ius. Flankenstelluug
165/9 und siehe u. Alexander d. G.
Daskyleion. Gefecht 336
Datos od. Daton, Expedition der Athener 13
Namen- und Sachverzeichnis.
511
Seite I
Demetrios Poliorketes, Zug nach Korkyra |
u. Leukas 4U1/2 (
Demetrios, S. d. Manes 239 j
Jf^itlq 399=
diaygauiiuTci. königliche Erlasse in Aegyp- '
ten ; 44 ff. I
Didia Clara auf Münzen 307 |
Diokles, Geschichtsschreiber . . 132/3 j
Diyadin in Armenien 225
Domitia. (1. Doinitians auf Münzen 2!)9 I
Domitilla, (i. Vi'spasians auf Münzen 298 1
Doppelnamen bei d. Nabatiiern . . 251' i
Dorimachos. ätolischer Tamias 899 u. 399'
Aijaßijaxöc, Niederlage d. Athener 13; iden- I
tisch mit Sdravik 14 If.
Drepana, Schlacht '■'•'■'•
Drobeta in Dakien 25o/"i
Drusilla u. Schwestern auf Münzen . 295
Dryantilla. G. d. Regalianus auf Münzen 309 i
Dynamis von Bosporos .... 282/3 [
övvazög unterschiedliche Bedeutung v. fh- 1
nazQtötiq SÖ4IÖ ; = possessnres . . 356 I
Ea, babylonischer Gott, als Tier darge- I
stellt 394/5
Eion, Einnahme durch Cimon 8/11 u. 9-
Eleer. Intervention im Prozess d. Phidias
258
'Evita üSoi. Hauptstadt Edoniens 12^
athenische Expedition 12/13; Kinnahme
durch Alexander 17'
triavTOi bei Polybius 437^
Ephesos zur Zeit Ptolemäus TU . . 270'
Erato, Schwester Tigranes' III auf Münzen
299/300
Erotimos, Nabatäerkönig. Name 251. 251';
Identifizierung mit Aretas . . 252/3
Eski Ras Pa^jas, Lager der Makedonier 145/7
Euböische Mine 246
Eudocia, G. d. Arcadius auf Münzen 310
Eufemia, G. d. Anthemius auf Münzen 310
Eugenius, Bischof von Laodikea 233 ; Reste
der von ihm erbauten Kirche . . 234
Eurydike, T. d. Lysimachus auf Münzen 266-
fi-naxQiSijq unterschiedliche Bedeutung v.
övvuTOi 354/5
Exeget, städtisches Amt . . . 57' u. 69'
Fabia Aconia Paulina, G. d. Praetextatus
473/4. 474'
Fabius als Quelle des Polybius 433'. 440
Fausta, G. Constantins I auf Münzen 310
Faustina I auf Münzen .... 305/6
Faustina II auf Münzen 306
Flaccilla, G. d. Theodosius auf Münzen BIO
Flavius Hypatius 468
Flavius Severus praef. urb. . . . 467/8
Florus, Quelle für Seeräuberkrieg . 385
Flotte, griechische, Aufstellung i. d.
Schlacht b. Salamis 505/8; römische
im Seeräuberkriege . . . 375/6. 377/8
Frauen, staatsrechtliche Stellung in Aegyp-
ten u. d. Ptolemaeern 268'. 274'. 274/5;
auf antiken Münzen 261/314; suh specie
(Jeae 314. 314' ; s. auch Müuzrecht.
Frauenhaar zur Anfertigung v. Bogen-
sehnen 19"
Fulvia, G. des M. Antoniu.s auf MUnzen 291/2
Fulvius, Konsul im 1. pun. Kriege 34/36
Gabinius, lex Gabinia 375/7, Legat des
Pompeius 383
Galeria Valeria auf Münzen . . . 310
Galla Placidia auf Münzen .... 310
(ialepsos auf d. sithonischen Halbinsel 20
Galepsos, ApoUonia, Oisvrae, im Besitz der
Athener 20. der Thasier .... 20
iuMl;irlitii:<iiiiiiizen 295. 298
i.rl, r|,i..il,st;nHl der Manipulare 445/61
liclliiis ropiicola. Konsular im Seeräuber-
kriege 382. 385
Gepaipyris. Mutter Mithradats auf Münzen
303
Geschichte, römische. Entstehung einer
Tradition. Einfluss der Römerdramen
129; der griech. Historiker . . 130/3
Gesoriacum 2.58. 259
Gewichtsstücke, altpersische 243 ; das Pe-
tersburger Exemplar .... 243/8
Gewichtssystem, persisches . . 246. 248
Goldgewinnung im Altertum . . 25/26
Goldprägung in Athen 18/19
Gordyene, Winterlager des Lukullus 194.
202/3; Reichtum 201
Gotarzes, König v. Parthien auf Münzen 287
Gottkönigtum in Aegypten . . . 272'
Gratianus 470/1 ; Reichsteilung . . 466*
Griechische Gemein.siiraehe inBöotien 331°
Gumuk, Inschriften 241
Guras, Kommandant von Nisibis 216. 218
Gymnasiarch 59'
Hadrian, Adoptierung durch Traian 255
Halys als Grenzfluss 249/.50
Hannibal, sardinisches Kommando 412 4.
427,8
Hanno, Flottenkommando i. .1. 259 412/4;
Niederlage u. Tod ■ . . . . 414/5
Hasdrubal, Marschziel im Metaurus-Feld-
zuge 363/73
Hekate, Kult in Amorium .... 241
Heimat u. Tribus, Zusammenstellung i.
Namen 255/6
Heiratsgebräuche in Anatolien . 239/40
Helena, G. Julians auf Münzen 310. 310''
Helena,MutterConstantins 1 auf Münzen 309
Hellenica Oxyrhynchia. Autorschaft 315'
Herennia Etruscilla auf Münzen . . 308
Herodot: Glaubwürdigkeit 2/3; Angaben
über das Wertverhältnis v. (xold u. Sil-
ber 245/7; Beendigung des Geschichts-
werks in Thurii 508
Hippana. Eroberung 438
Histiaeus v. Milet 3/4
Hochzeitsmünzen 270. 274. 275. 281. 288'
Honoria . Schwester Valentinians III auf
Münzen 310
34*
512
Namen- und Sachverzeichnis.
Jamis bifrons 124
Iberer, Bundesgenossen des Tigranes 19ö.
210/11
Idumaeer, no/.hfVftc i. Alexandreia 64^. 63/64
Illyricum provincia 388
Inschriften. A c häm enidisclie: d. so-
sogenannte von Kerman 243 ff. Assy-
rische: aus Assur 256/7. 486/7. Grie-
chische: Allgemeines 116/9; IG I 184
—5, Suppl. p. 33/4 21 ; I. 440 10«: IV
1504 40P: VII 4127 4128 327 ff.; VII
4132 4133 4148 328 ff.; VK 4127/8 330:
VII 2712/13 332/3; VII 2711 2708 3059
333; VII 1777 334: BCH XXIII (1899)
p. 90 fl'. 330 ff. XXIV p. 74 tf. 331 ft'.
CIG 2593 2596 2597 468: CIG 2594
467 ff. BuUetiii Sociefe archeol. d'Alexan-
drieX (1908) 187 ft'. 48. Stele der Samm-
lung Golenischetf 54-; I. aus Ptolema'is
.54-; Arch. III 128 ff. Nr. 6 63 f. Dit-
tenberger OGI 11 658 64. Dittenberger
SIG r 343 379. I. aus Bulduk 238.
aus Burnek 240 ; aus Gumuk 241 : aus
Karakilissa 238/40; aus Katshuby 241/2;
Laodikea 233/7: Senge 237/8: Silint
242; aus Tahir-bey 16: aus Thermen
'E<pmifolc «ez- 1905 Sp. 56 ff. 397 f. L a-
teini^ehe' CIL I n. 32 420/3; III
1581 = 8017 253/5; VI 1781 475: VI 8511
237; Mon. Ancyr. 1,21 394; I. aus Da-
kien 495/505
lonier in der Schlacht bei Salamis . 507
lotape von Kommagene auf Münzen 303/4
Isideion bei Ptolema'is 54'^
Isopolitie 398-
Issus: Lage 138; Schlacht. Topographie von
Alexanders Vormarsehgelände 142/5;
Lage s. Lagers 145/7 ; Topographie des
Schlachtfeldes 147/62 ; Topographie der
persischen Flankenstellung . . 165/9
lulia. T. d. Augustus auf Münzen 293/4
lulia d. jung, auf Münzen . . . 298/9
lulia Domna auf Münzen .... 307/8
lulia Maesa auf Münzen .... 308
lulianus in Konstantinopel .... 463
lulia Paula, G. Elagabals auf Münzen 308
iioHtiia. Wortbedeutung 259
luppiter. etruskisch 126
Kalender, römischer zur Zeit d. 1. pun.
Krieges 28/40; Festsetzung d. Schalt-
jahre durch Cäsar 360°
Kaliätu, Wortbedeutung 257
Kallimachos. Feldherr des Tigranes 216. 218
Kallimachos, Stifter des Isideions bei Pto-
lemais 54'
Kalliope von Baktrien auf Münzen . 286
Karakilissa 225: Lager des Lukullus 226:
Inschriften 238/9
Kassander 399. 401
Kassitische Namen 484-
Kastilias 484
Kataphrakten, armenische Kerntruppe 102/3
Katshuby oder Tehoghu, Inschriften 241/2
Seite
Kavallerie, antike 335/40
Kentrites = Bohtan Tschai . 206. 206-
Kerman. sogenannte Inschrift . . 243 ff'.
Kestros, Fluss in Pamphylien . . . 249
Kinfiegioi 127'
Kleopatra I auf Münzen 274
Kleopatra U auf Münzen .... 274
Kleopatra III auf Münzen 274; Datierung
nach ihr auf Münzen von Paphos 275
Kleopatra Selene auf Münzen . . . 275
Kleopatra Tryphaina auf Münzen . 275
Kleopatra VII auf Münzen 276/7 ; 9fu rew
itiict. 278
Kleopatra Thea von Syrien auf Münzen
278/80; als Vormund Antiochos' VIII
Grypos 279/80
Kleopatra. 6. d. luba auf Münzen . 301
Kleruchentestamente 63'
Konsuln, römische im 1. pun. Kriege. An-
tritt des strategischen Kommandos 32/40 ;
L. Postumius u. Q. Aemilius 39; M. Ati-
lius Regulus und L. Manlius 34/35; M.
Aemilius u. Ser. Fulvius 34/36 ; A. Atilius
u. Cn. Cornelius 37 ; C. Atilius u. L. Man-
lius 37; L. lunius u. P. Claudius 33/34;
Lutatius Catulus 39/40
Korbulo, Zug gegen die Parther . 84 f.
Korinther in der Schlacht bei Salamis 507/8
Korsika. Eroberung durch L. Cornelius Sci-
pio . . . . 407. 420«
Kreter, noXlxevfia in Aegypten . 64/65
Lampenstempel aus Dakien . . 498. 499
Langschild, römischer. 445/8. 450. 458/9
Laodikea, Epitaphium des Bischofs Eu-
genius 233: Inschriften 233/7; zur Zeit
Galliens 234; Schmelzöfen für Kupfer
u. Blei 242; südl. von L. Tempelruinen
23.3/4: ^ayasma' 234
Laodike von Baktrien auf Münzen . 285
Laodike. G. u. Schvrester Mithi-adats IV
auf Münzen 281/2
Laodike, G. Demetrios' I auf Münzen 278
Latinismen im Griechischen . . . 237
Legaten im Seeräuberkriege. Titel u. Rang
379 : Namen 379/82
Lentulus Clodianus, Volkstribun 380; Kon-
sular im Seeräuberkriege . . 382. 385
Lentulus Marcellinus, Legat im Seeräuber-
kriege 379/80. 386
Leukas im akarnanischen Bunde 401/2;
unter Pyrrhos 402; Eroberung durch
Alexander 404
Lex Gabinia de belle piratico . . 374/8
Lihcrti Augnsti 235. 235'
Limes, syrischer 134/5
Licinia Eudoxia auf Münzen . . . 310
Livia. Mutter d. Tiberius auf Münzen 293
Livius Salinator im Metaurus-Feldzuge 363
Liviusepiteme. verlorene. Quelle der Kom-
pendienschreiber 442/3
Lellius. Legat im Seeräuberkriege 380. 387
Loswahl ' . . 322_5
l lov/.ov i^aQtfiQxril^ 395
Namen- und Sachverzeichnis.
513
Lucilla, G. d. L. Verus auf Münzen 306/7
Liikiilhis, armenische Feldzüge ; in Pontos |
272/74 ; Gesandtschaft an Tigianes 74/7(i ;
Stärke u. Gliederung seines Heeres 77/82 :
Marsch nach Tigranokerta 82/88: Be-
lagerung von Tigranokerta 91/93; Vor-
bereitungen zur Schlacht 94/95 ; Schlacht
bei Tigranokerta 100/104; Verluste 110/
1 1 ; Unterwerfung von Tigranes' Vasallen
113; Unterhandlungen mit Phraates
194/5 ; Beschränkung im Kommando
199/200; Missstimmung im Heere 200;
Einmarsch in d. armenische Hochland
203/6; Gefecht in d. P)bene von Musch
207/8; Schlacht am Arsanias 209/13;
Marsch nach Artaxata, Meuterei des
Heeres 213/6 ; Marsch nach Nisibis 226/
31; Eroberung von Nisibis . . 216/18
iW«, Monogramm auf Münzen von Kyrene
262/3
Magna Mater. Einführg. d. Kults in Rom 358
Magnia Urbica, G. d. Carinus auf Münzen
309
Makedonen in Aegypten 63
Mammaea auf Münzen 308
Manipulare. Gefechtsabstand . . 445/61
Mankaios 90. 93. 111
Manlia Scantilla auf Münzen . . . 307
Manlius Torquatus, Legat im Seeräuber-
kriege 380/1. 387
Mantus, etruskischer Gott .... 126
Marathon, Schlacht 339/40
Marciana, Schwester Traiaus auf Münzen
304/5
Marcius Rex, Prokonsul in Cilicien . 200
Marder, Bundesgenossen des Tigranes 195
210/11
Marduk-bala(t)su-ikbi 489
Marduknadinsum 489
Mariniana, G. Valerians auf Münzen 309
Marius u. d. Minturnische Henker, Ueber-
lieferung u. Kritik der Legende 178/91
Marsaeer 259
Marschleistung, durchschnittliche . 224
Matidia, Nichte Traians auf Münzen 304/5
Mauretanien, Anlegung von Municipien
durch Augustus 253/4
Metaurus. Fluss. Siegesmeldung in Rom
357/8 u. s. Hasdrubal.
Metellus Nepos. Legat im Seeräuberkriege
380. 387
Metrodoros v. Skepsis 89
Miltiades, Expedition nach Paros 6/8 ;
Schlacht bei Marathon . . . 339/40
Minturnae, Marius u. der Henker 178/91
Mithradates ^^ v. Pontos ; Versöhnung mit
Tigranes 89; sein Edelmut gegen ihn
nach d. Niederlage v. Tigranokerta
114/15; Truppenaushebungen 195/8; Ge-
fecht in der Ebene von Musch 207/8;
in der Schlacht am Arsanias . 211/13
Mithrobarzanes 90; Kampf mit den Rö-
mern 91
Seit«
Moderne Literatur über die Schlacht v.
Tigranokerta 106/10
Münzen : von Alexandreia 309' ; des M. An-
tonius 276. 291/2; von Amastris 280;
Amisos 282'; Armenien 299/3(X); Aska-
lon 276; Baktrien 285/6; Bervtos 270/1.
276. 277/8; Boötischer Bund 326; Bospo-
rus 282/3. 303; Chalkis a'Libanon .304;
Damaseus 276; Ephesos 266; Galatien
284; des hasmonäischen .ludenstaats 284 ;
Kappadokien 281; Kios i/Bithyn. 283,
Kommagene 303/4; Kos 261; Kypern
265. 269/70; Kyrene 262/3. 269; Mara-
thos 26.5.271.273; Mauretanien 301;
Methana 273 ; Paphos 275 ; Parthien 286/
7; Patra276; Phaseiis 273; Phoenikien
265.269/70; des A. Plautius 381; des
Triumvirn Pompeius 379; Pontus 281.
300/1. 302; der Ptolemaeer 264-. 264/5.
267. 268/9. 272/3. 274. 276; kaiserlich-
römische Reichsmünzen 29.3/99. 304/10;
von Rhodos 261; der Seleukiden 278 ff. ;
von Smvrna 266-; Svracus 288/9; Theben
326-: Thrakien 302;" Tripolis 276; s. auch
u. Gedächtnismünzen. Hochzeitsmünzen,
Vormundschaftsmünzen u. Münzrecht.
Münzprägung der römischen Kaiserzeit
289 S.
Münzrecht, im böotischen Bunde 326. —
von Frauen: Berenike ü 268/9; Kleo-
patra I 274; Kleopatra III 275; Kleo-
patra VII 276/77 ; Kleopatra Thea von
Svrien 279/80; Amastris 281; Aga-
thokleia 285/6: Dynamis 282/3 ; Kalliope
286; Kleopatra von Mauretanien 301 ;
Pythodoris 300/1.
Murena 91. 95.
Musch, Gefecht in der Ebene 206/8: To-
pographie 219/20
Mutyt, Konzentrationspunkt d. Heeres d.
Lükullus 206
Myriandros, Lage 138/9. 142
Myrkinos, Sieg der Thraker über Arista-
goras 4
Nabataeer. Doppelnamen 251'; Könige 251
Nabübaliddin von Babylon .... 489
Nabukinabli von Babylon . . 488. 492
Nabüsumiskun 488
Naevius, AlLmonia Rorauli .... 131
Naukratis. Autonome Grundgesetze 51 ;
Stadtverfassung 55; Belege für N. 55-
Neapolis Ttapä 'AvTlactgar .... 20
Nebokult, Einführung in Assyrien 487. 489.
Nerdjiki, Pass in Armenien . . . 203/5
Ninibkudurrusur von Babylon . . 488
Nisibis 203; Belagerung u. Eroberung
durch Lukullus 216/8
i'ditoi in Aegypten 44 ff.
Numa . 346/7
vißtftj Schwägerin 239; Schwiegertochter
im Neuen Testament 239
Nysa. Mutter des Ariarathes FV v. Kappa-
dokien auf Münzen 281
514
Namen- und Sachverzeiclinis.
Seite
Octavia auf Münzen .... 291/2. 294
Octavius, Legat im Seeräuberkriege 380
Od.scliaklü. persische Flankenstellung in
der Schlacht von Issus .... 16.5/9
Oiniadai. im Besitz der Akarnanen 400/1
Olbia. Einnahme durch L. Cornelius Sci-
pio 415/6
o.t/« naQf/öufvou Begriff . . 318. 318*
Orbiane, ö. d. Severus Alexander auf
Münzen 308
Orodaltis auf Münzen 283
Orba, Orbanoupolis, Varianten für das ci-
licische Olba 240
Ooßävaaaa in Pisidien 240^
Orsobaris-Musa auf Münzen von Kios 283/4
Otacilia, 6. Philipps auf Münzen . 308
Pajas. Fluss in Cilicieu . 142/69. 169/74
Pangaeus. Minen 5/6
Panormus. Schlacht 29/32
Pap3'ri. P. Tor. col. 7. 45. 4.5'': Petrie Pa-
pvri in 219 46: P. Teb. 1, 5. 255 ff.
46/47. 463; 1,6,23.44-:!, 32. 64-: Osyrh.
Pap. I 34 Verso: Kol II 10 ff. 48': IV.
706 49': V 119 223 ff. 315 ff.: P. Lille
No. 29 49/50. 49' ; P. Fay. 22. 55' ; Genfer
Papyrus 257/8
Parasange = 5,3586 km .... 224"^
Paropus, Gefecht i. J. 260 . . . . 430
Paros. Expedition der Athener unter Mil-
tiades _. . . . . .6/8
nfgloixoi, Bedeutung in Böotien . 316''
Petrouius Probus 468
Pheidonischer Medimnos .... 24.5=
Phidias. Prozess 257/8
Philinus aus Agrigeut iotoqixöc 440' : Quelle
des Polybius 4.38/40; seine Zeitangaben 39
Philipp von Makedonien, Verwundung im
lUvrierfeldzuge 392' ; Gesandtschaft nach
Athen i. J. 343 392/3. 508
Philistis. G. des Hiero auf Münzen 288/9
Phraates. Pax-therkönig, Unterhandlungen
mit Tigi-anes u. Lukullus . . . 193/4
Phryger. noXiztvua in Alexandreia 64. 64'
Pinaka, Hauptstadt des Karduehenlandes
206
Pinarus. identisch mit d. Deü Tschai 145/69.
174/77
Plataeae. Schlacht 340=
Plautilla, G. Caracallas auf Münzen 308
Plautius Hy psaeus. Quästor d. Pompeius 381 ;
im mithridatischen Kriege . . . 383
Pleminius 357
Plotidia, G. Traians auf Münzen . 304/5
Plotius, Legat im Seeräuberkriege 381.
385/6
nöf.sig in Aegypten, ihre Rechte 51; ihr
Verhältnis zum Könige .... 66/67
Polemarchen in den böotischen Städten
325. 330; des böotischen Bundes 329*
noUzfv^a, politische Körperschaft d. griech.
Bevölkerung in Aegypten 63/66 : Verhält-
nis zum Könige 66/67 ; n. der Phryger 64 ;
der Kreter 64/65 : d. Idumaeer 64=. 63/64
noi.zixol vouoi, il'>j(fi'a,uaTa, üartxoi röuoc
im Ptolemäerreich ; ihre Bedeutung u.
Erklärung 44/52 ; ihre Kompetenz 52 ;
Ursprung u. Geltungsbereich . . 66'
nolnixoc. Bedeutung u. Gebrauch 46/49;
nicht =^ urhanus 49
Polybius, z. Quellenkritik 411'; Verhält-
nis zu Fabius u. Philinus 433'. 438/40.
37/38; Zeitangaben 33'. 37/39; iviavrd?
437*; Quelle für Kämpfe in Sardinien
423/9
Polykritos, Stratege 399'
Pompeius. Seeräuberkrieg 374/89 ; lex Ga-
binia 376/8 ; seine Legaten 879/84 : Ver-
teilung d. Streitkräfte 38.5/9: Stärke s.
Heeres 383'
Pompei, iufenes 382; angebliche Opera-
tionsbasis im Seeräuberkriege . . 387
Pomponius, Legat im Seeräuberkriege 380.
386/7
Pomponius (M.), Reiterführer des Lukullus
380
pontes = ,Bohlenweg'' 258/9
Porcius Cato Legat 382
Porcius Licinius 368
Praefecti praetorio in d. achtziger Jahren
d. 4. Jahrh 468«
Praetextatus (Vettius Agorius) 462/75 ;
Alter 462* ; proconsul v. Achaia 463 ;
praef. urbi 464/6; praef. praet. u. Itera-
tion 466/70. 466*: cousul Ordinarius 470 ;
Senatsgesandter 470/1: Priesterämter
472«: sonstige Tätigkeit 473: Vater,
Gattin. Privatleben 473/4: Kinder 474*:
Tod ... 470. 471
Promathion, Geschichtsschreiber . 132i3
7iooadi/_faacu. Wortbedeutung 431/32. 432'.
432=
■ngoarayuaja. königliehe Erlasse in Ae-
gypten 44 ff.
U'>j(flauc!Trt s. ■ixo/.nixoi vöuol; Wirkung
einer königUehen Gesandtschaft . 67
Ptoia. Einrichtung in Akraiphia . 331'
Ptolemai's. Stadtverfassung 53/54. .55 : Ver-
hältnis zum Könige 54: Dauer der Au-
tonomie 55 : Belegstellen für P. 54' ; In-
schriften 54= : Isideion 54=
Pulcheria, Schwester Theodosius H. auf
Münzen 310
Punischer Krieg, erster : Beginn 37 ; Chro-
nologisches 28/40; Kämpfe in Korsika
u. Sardinien 407 ff".
Pupius Piso (M.). Legat im Seeräuberkriege
382. 387
Pyrrhos. im Besitz von Korkyra u. Leu-
kas 402; Ehrendenkmal in Kallion 403'
Pythodoris von Pontos auf Münzen 300/1
Rasttage nach Gewaltmärschen . . 225'
Rechtskodex, ptolemäischer .... .52
Regia charta 237
Reichsteilung unter Gratian . . . 466°
Religions- und Nationalkrieg der Asiaten
196/7
Namen- und Saehrerzeiciniis.
515
Rhoimetalkfs von Thrakien auf Münzen
mit s. (iaitin 302
Römerflranicii. Kinfluss auf livianische Dar-
stolhinfj 129
Rom: .Sturz der Aristokratie 198. 200: Ein-
fnhrnno- des Kults d. Magna Mater 358;
Meldung des Sieges am Metaurusfluss
357/8; Amtswahlen i. J. 208 . . 359.
Romuluslegende 131
Sabina, G Hadrians auf Münzen . . 305
Sabina Tranquillina, Gr. Gordians auf Mün-
zen 308
Säkularfeier des Augustus . . . 360/2
Salamis. Aufstellung d. griech. Flotte in
d. Schlacht 505/8
Salma Alexandra auf Münzen . . 284/5
Salmanassar IIF . . 257. 486. 489. 490
Salmanassar IV 256/7. 490
Salome, G. Aristobuls auf Münzen . 304
Samasmudammiq 488
Sammuraiuat s. Semiramis.
Samniten, Verschwörung d. 4000 Ausge-
hübeneu 436
Samsi-Adad, G. d. Semiramis . 256. 487
Absetzung Bauahiddins v. Assyrien 489
Sarapis: Kritik der Ueberlieferung 120/21 :
,sar apsi' 123; s. Kult in Aegypten
121, in Sinope 121/2, in Babylon 122:
Einführung in .Alexaudreia 123; Pluto-
Hades-Osiris 124; Typen s. Darstellungen
125/0; Kultbild des Bryaxis . . 125
Sardes, Sieg d. Agesilaus ... 336 ff.
Sardinien: Kämpfe im 1. pun. Kriege 406/
444; Quellen, Zonaras 407 if.; die übri-
gen 408/10. 419. 441/3: Bericht des Po-
lybius 423/9
Schabian am Tigris 87
Schaltjahre Caesars 360^
Sehen, Ebene in Armenien .... 206
Schiffahrt, günstige Jahreszeit . . 414^
Schild, s. Langschild.
Schildbuckel 447/48
Schritt, römischer s. Grösse . 452. 455/8
Schwert, s. Gebrauch 449/51
sedes ciiridis bei Tacitus .... 394
Seeräuberkrieg des Pompeius . . 374/89
Semiramis. G. Samsi-Adads, Mutter Adad-
niraris IV 256/7. 486/7: Chronologie des
Berossos 485. 487; sagenhafte S. 486.
486'; historische S. 486/9; S.-Sammura-
mat 487
Senge, Inschriften 237/8
Serentios, neuer Name auf Inschrift aus
Laodikea 237
Servilius, Legat des Pompeins . . 382
Severina, G. d. Aurelianus auf Münzen 309
Sextilius. Feldherr des Lukullus 90/92. 194
Silint, Inschriften 242
Sinatrukes. Vater des Phraates . . 193
Sisma, Minen, Zinnobergewinnung 242;
menschliche Skelettfunde . . . 242
Skaptesyle, Lage 22/25; Entdeckung der
Goldminen 1. 5: im Besitz d. Thasier,
Abtretung au Athen 12 ; im Besitz der
Thraker 12: im Besitz Athens 19; Art
der (ioldgewinnung 26 ; Dauer der Gold-
minen 26
Soaemias, Mutter Elagabals auf Münzen 308
Sochoi 138. 139
Sophanes, Leiter der athenischen Expedi-
tion nach 'Evvtti döol .... 12/13
Sornatius, Legat des Pompeius 198. 201
^wa&evfvq, ätolischer Schatzmeister 399.
400'
Sosthenis 400. 400'
Stadtnamen, Bildungen 256'
Stadtsoldaten 48
Strategen: attische, Wahl 324'; in Böotien
333/4
OTQaxrjyoQ rr/c nöXtux; li^lld. 68'. 68*. 69'
Strymon, Goldfunde 9»
Strymodoros. Ursprungdes Eigennamens 10'
Sueton. Benützung der rex (jestne äici
Auyusti 394
Sulpicius Paterculus (C.) in Sardinien 419.
430/3
Symmachus praef. urbi 470
avfiTtjjoai'jxai'To in Didym. Vlll. 7 ö'. 391/3.
508
Synarehie in Böotien 328"
Synchronismen, llusumma-Sumuabum 476/
7 : Hattusil-Kadasman-Targu 476 ; Ka-
stilias Auf. — Eagamü Ende 476: Bur-
naburias • Amenophis IV 478 ; Nabüba-
liddiu-Salmanassar III 489
Synchronistische Geschichte . . . 489
ahötxoi in Böotien .... 330. 330'
öuiTt'/.fi«, avvztlBiq; Bedeutung . . 316*
Zv(pno!; oder Sv(pixrj, pagus von Laodi-
kea 238
Tacitus, z. Sprachgebrauch . . . 394
Tahir-bey, Inschrift 16
Tanais ". 249/50
Tarquinius, Gesandtschaft an die jungen
Männer der Aristokratie Roms '349/54
Taurusgebirge als Grenze .... 251
Taxiles 99/100
TftQUVOl, TVQQT/VOI 127 ff.
Tempeleinweihungen 410
Tereutius Varro (M.) Legat im Seeräuber-
kriege 380. 385/6
Terra sigillata aus Dakien .... 498
Thasos, Einkünfte Anfang des 5. Jahrh.
1/3 ; Kulturzustand 3 ; Geschichte An-
fang d. 5. .lahrh. 4/5; im Besitz von
Skaptesyle 12; Einnahme durch Cimon
11/12; tributleistung an Athen 19/20
Thea Musa auf Münzen .... 286/7
Theben, Vorort des böotischen Bundes
326; Anzahl der zu wählenden Böotar-
chen 326'; Münzen 326-
Theodora, G. Constantins I auf Münzen 309
Theophrast. Hauptgebiet für s. naturwis-
senschaftlichen Beobachtungen . . 24'
Theopomp, Autor der Hcllenica O.xyrhyn-
chia 315'; Wertkritik 338
516
Namen- und Sachverzeichnis.
Thermae, Gefecht i. J. 260 .... 430 phaina v. Pontes 302 ; Gepaipyris v.
Thermon, Inschrift 397 Bosporus 303; Kalliope v. Baktrieii 286;
9iono<fv>.axfc iu Ptolemais 49' ; iu Ale- Laodike v. Pontes 281/2 ; Nysa v. Kappa-
xandria 49-': städtische Beamte . . 49 dokien 281
Thraker, Sieg über Aristagoras bei Myr-
kinos 4; im Besitz von Skaptesyle 12; Wertung, gleiche d. 0- u. E-Laute auf lu-
Expedition der Athener nach 'Evvsa schi-iften v. Thasos 117
odni 12/13 Wertverhältnis v. Gold u. Silber . 24.3/8
Thukulti-Ninib 483/84 Wölfin, ogulnisehe am Luperoal 131. 131*
Thukydides. Korrektor herodoteischer Be-
richte 13^ : Pächter eines Goldfeldes in Zarbienos, Fürst v. Gordyene . . 11.3/14
Skaptesyle 21/22 Zenobia 309; auf alexandrinischen Stadt-
Tiberius, Feldzug d. Jahr. 4 n. Ch. G. 2.59 münzen 3ü9. 309'
Tigraues, K. v. Armenien, Gesandtschaft Zeus Alseuos 241
des Lukullus 74/76 ; vor Akkon 7.5 : Zeus v. Olympia, Kultbild d. Phidias 258
Kriegsvorbereitungen 89 ; Nachtangriff Ziegelstempel aus Dakien 497/8. 499. .500.
auf d. römische Lager 92; Sammlung 501. 502. 504. 505
des Heeres in d. Ebene v. Musch 93/94: Zitate, Aeschylos Perser v. 397 f. 506 f. ;
armenische Streitkräfte in d. Schlacht v. 867/72 8-; Appian Mithr. c. 62 2.50/1;
94/95. 97 ; Niederlage bei Tigranokerta c. 85 104/6 ; MI. cii: I. 61—62 180 ff ;
100,04; Verluste 110/11; Flucht 114/5: Arrian II. 7,2 143; II 8.2 148: II 10,
Unterhandlungen mit Phraates 193/94; 1 175: Athenaeus IL 16, p. 42 24^; Cas-
Gefecht in d. Ebene v. Musch 207/8; sius Dio 51. 17 60'; Cedrenus I p. 29.5.
Schlacht am Arsanias . . . . 209/13 10 341. 346/7 ; Didymus Vm 7 ff. 391 ff'. :
Tigranokerta in Armenien, identisch mit XU, 64 392^; Diodor XI, 27 506; XIV, 80
Mavafarkin 84. 94; Lage 8.5. 88. 93; 839; XYL 44,1 .508: Dionysius V. 5.1
Belagerung 91/93: Schlacht 100/04; 3.51 : Eusebius 485/7 ; Herodo't VI, 46, 1 f. ;
Topographie d. Schlachtfeldes 95/96; YI132— 36 6/8; VIL 112 20; TIL 118 2 ;
Aufstand der griech. Söldner 111; Er- VIIL 70, 76,77, 84,8.5,93 50.5/6. 507 f.;
oberung 111/12 | IX. 75 13; Josephusc.^p. L142 486:Mar-
Tomisa = Izoli 82*; Kastell u. Euphrat- i celUnusCT/a T/Ihc. §19 21; §25 23; Phle-
übergang 82 gon. Müller FEG III p. 606 98= ; Poly-
Traiansäule. Relief d. z. Sturm vorschrei- bius I, 24, 5—7 423/33 ; I, 24. 8 425; I, 39,
tenden Legionare 4.58/60 15-40,2 29/32; L 41, 3 37; L 25, 2— 8
Traianus, Adoptierung Hadrians . . 255 33/.34; I. 56.2 38: IlL 16,3—5 371; III.
Tribus u. Heimat, Zusammenstellung in 117 337; T, 39 68'; TL 23 445 ff.; XII.
Namen 25.5/6 17, 4 u. 21,4 148;XU. 20. 1 149; XXL
Triumphalfasten 418 48.11 249 ; Plutarch ü/or. c. 37 346/7;
trktmplius curidis b. Sueton u. Lm Mon. Numa 15 346/7; 19 341; Suidas Etym.
Ancyr 394 s. v. täij/Ltcu&rjSöl/S; Strabo 797 57.57';
Trogus, eine schriftstellerische Eigenart Theopomp. UeUenica 0.ri/rhynchia c. XI
2.52/3 315 ff.: Thukvdides L iOO 13/14; Zo-
zioavvog 128.128', naras TH, 5 "346/7 ; VIL 17 3-55: VHI.
Ti-ppa, TsiQU, Thira. Tupp« . . . 127/9! H. 7, 12,4— 6 ff'. 407 ff. ; VIIL 11. 10
434 f. ; Cod. Peir. 569 344/6 ; II (p. 609)
Lmbrien, Ausdehnung i. J. 207 . 369/71 ; 358/9; Bekker Anecd. p. 158, 23 347;
Ursinus 464.465, p. 177, 20 .347/9; p. 130. 23; 164, 82;
' 120. 24; 139. 26; 164.28: 155, 14; 139,
Valentiniauus. Datierung s. Erlasse 465* 29 349/54; p. 140, 10 854/6; Mai. Script.
Valerius Flaccus 383. 383= ret. p. 140. 141 349/.54; .52 p. 156 856/7.
Vechten. Funde augusteischer Keramik — Florus II, 30. 26 258/9; Justin, epit.
259': identisch mit Borma? . . 2.59' 39. 5, 6 251; Livius L 51. 3 348; IL 41,
Verginius. patrizischer Konsul . . 356 1 u. 7 ff'. 356 ; XXVII, 43. 8—9 369 ff'. ;
Victorina. Mutter d. Victorinus auf Mün- XXVH, 50, 4 858; XXVIIL 43. 17 35;
zen 309 XXES, 10, 6 358; XXX, 3, 1 ff'. 359;
Vormundschaftsmünzen, Kleopatra I von XXXVIII, 38, 4 249/51 ; Lucretius VI,
Aegyi^ten 274; Kleopatra III v. Aegyp- 807 — 811 24; Spartian vita Sev. 17 60';
ten 275 ; Kleopatra Thea v. Syrien 279; Sueton Aug. 22 394; Tacitus ann. XV
Adobogiona v. Galatien 284; Agatho- c. 26 u. 27 84/85
kleia v. Baktrien 285/6; Antonia Try- ZwilHngslegende, römische .... 131
D Klio
51
K6
Bd. 10
PLEASE DO NOT REMOVE
SLIPS FROM THIS POCKET
UNIVERSITY OF TORONTO
LIBRARY
*^x^
i-;^i y
Sr«!
tT\>?
?■•¥<
Pi»*J
mi
y.'fi^
-i^'^vv^»*^"