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Full text of "Klio : Beiträge zur alten Geschichte"

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KLIO 

Beiträge  zur  alten  Geschichte. 

In  Verbindung  mit 
Fachgenossen  des  In-  nnd  Auslandes 

herausgegeben  von 


C.  F.  Lehmann-Haupt,  «nd  E.  Kornemann, 

a.  o.  Professor  der  alten  Geschichte  o.  Professor  der  alten  Geschichte 

an  der  Universität  Berlin.  an  der  Universität  Tübingen. 


Zehnter  Band. 

2Iit  5  Karten.  1  Tafel  2G  Äbbilchoigen.  — 


(öjoX^^f^nfl 


Leipzig 
Dieterich' sehe  Verlags buchhandlunj 

Theodor  Weicher 
Inselstrasse  lo 

1910. 


Druck  von  H.  I.aupp  jr  in  Tübingen. 


Pnnt<^d  in  Germany 


Inhalt. 

Seit« 

BANG.  M..  Marius  in  Minturnae 178—191 

CALDKR,  W.  M..  A  Journey  round  the  Proseilemmene 232—242 

DELBRÜCK.  H..  Antike  Kavallerie 335—340 

DESSAU.  H.,  Der  Mond  und  die  Säkularfeier  des  Augustus 860-362 

ECKHARDT.  K.,  Die  armenischen  Feldzüge  des  Lukullus  II.  in.     72—115.  192—231 

GROEBE.  P..  Zum  Seeräuberkriege  des  Pompeius  Magnus  (67  v.  Chr.)     .  374—389 

.TANKE.  A.,  Die  Schlacht  bei  Issus 137—177 

KAHRSTEDT.  U..  Frauen  auf  antiken  Münzen 261—314 

LEHMANN-HAUPT.  C.  F..  Zum  Wertverhältnis  von  Gold  und  Silber    .     .  243—248 

Berossos'  Chronologie  und  die  keilinschriftlichen  Neufunde.  IX.  X.  476 — 494 
LEHMANN,   K.,   Zur  Geschichte   der  Barkiden.    II.  Hasdrubals  Marschziel 

im  Metaurusfeldzuge 363—373 

LEUZE,   0.,   Die  Kämpfe   um  Sardinien  und  Korsika  im  ersten  punischen 

Krieg.     (259  und  2-58  vor  Chr.) 406—444 

MACCHIORO,  V..  Di  alcuni  frammenti  di  Cassio  Dione 341—359 

NISTLER.  J..  Vettius  Agorius  Praetextatus 462—475 

PERDRIZET,  P..  Scaptesyle 1—27 

SCHUBART,  W..    Spuren   politischer  Autonomie   in   Aegypten   unter   den 

Ptolemäern 41 — 71 

STEINWENDER.  TH..  Der  Gefechtsabstand  der  Manipulare 445—461 

SWOBODA.  H..  Studien  zur  Verfassung  Boiotiens 315—334 

Zur  Geschichte  von  Akarnanien 397 — 405 

VARESE.  P..    Nuovi  contributi  alla  cronologia  della  prima  guerra  punica  28 — 40 

MITTEILUNGEN  UND  NACHRICHTEN. 

IIG— 136;  249—260;  390—396:  49.5—508. 

ADAM.  R..   Die  Aufstellung  der   griechischenvlotte  vor  der  Schlacht  bei 

Salamis .505—508 

CARDINALI,  G.,  Ancora  per  i  confini  nella  pace  di  Antioco 249 — 251 

COSTANZI.  V..  TYPPA 127—129 

GINZEL.  F.  K..  Notiz 133—134 

HILLER  V.  GAERTRINGEN.  F.,  Griechische  Inschriften 116—119 

KAHRSTEDT.  U.,  Zu  Didymos  Vm,  7  ff. .508 

KORNEMANN.  E.,  Vom  syrischen  Limes 134—135 

Borma 258—260 

Neuerscheinungen 395—396 

KUBITSCHEK,  W..  Drobeta  in  Dacien 2.53—256 

LEHMANN- HAUPT.   C.  F.,  Zwei  wichtige  Neufunde 256—2-58 

Didymos  zum  Jahre  344/3 391—393 

Zu  Sarapis 394—395 


IV  Inhalf. 

Seit.^ 

MÜLLER,  W.,  Aus  der  Argolis 390-391 

SIGWART,  (t.,  Sueton  und  das  Monumentum  Ancyranum 394 

Zum  Sprachgebrauch  des  Tacitus 394 

SOLTAU.  W..  Einige  Bemerkungen  zu  der  Entstehung  einer  geschichtlichen 

Tradition  über  die  ältere  römische  Geschichte 129—133 

TÄUBLER,  E.,  Der  Nabatäerkönig  Erotimus 251—253 

TEGLÄS,  G.,  Neue  Beiträge  zur  Inschriftenkunde  Dakiens 495—505 

WEITZ,  H.  PH.,  Sarapis 120—127 

Zwei  neue  Zeitschriften 135 

Personalien 135—136.  260.  396.  .508 

NAMEN-  UND  SACHVERZEICHNIS  (R.  BRÄUER) .509-516 


Scaptesyle. 

P;ir  Paul  Perdrizet. 

C'est  surtout  au  ilebut  du  V''  siinrle  (jue  les  Tliasiens  out  tire  [)roHt 
de  leur  Peree.  Le  temoignage  d'Herodote  ä  ce  sujet  est  formel').  En- 
core  faut-il  le  bien  entendre.  On  fait  dire  ä  rbistorien  que  lors  de  l'ex- 
pedition  de  Mardonios  en  Thrace,  vers  493,  Thasos  aurait  eu  un  levenu 
annuelde  denx  cents  talents,  dont  cjuatre-vingts  produits  par  le,placor"  d'or 
de  Scaptesyle.  un  peu  moins  par  les  placers  de  l'ile,  et  le  reste  par  les 
taxes,  douanes  et  fermages  de  la  Pe'ree ;  parfois  meme,  le  revenu  annuel 
se  serait  eleve  jusqu'ä  trois  cents  talents.  En  realite.  Herodote  dit  qu'ä 
l'epoque  dont  il  s'agit,  vers  493,  les  revenus  de  Thasos  atteignaient  fre- 
quemmeut  {avxvä)  le  total  etonnant  de  deux  cents  talents  d'argent.  Les 
erudits  qui  negligent  ce  petit  mot  av^i'ü')  fönt  une  grave  erreur  de  cri- 
tique:  Herodote  n'a  rapporte  que  des  maximums.  II  se  produisit  sans 
doute  a  cette  epoque,  au  Pangee  et  ä  Thasos,  des  trouvailles  d'alluvions 
auriferes,  trouvailles  comparables,  pour  l'enormite  et  la  rapidite  du  profit, 
et  pour  le  retentissement  qu'elles  eurent  dans  le  monde  grec,  k  la  deeou- 
verte  des  gisements  argentiferes  de  Maronee  au  Sunium,  en  483.  Mais  il 
n'y  avait  pas  tous  les  ans  de  ces  coups  de  f'ortune.     Un  demi-siecle  plus 


1)  VI.  46  //  äe  Tigoaoäöi  rxfi  tyivixo  r-x  rt  T//;  i'/ixelpov  xal  und  ziby  itetä/./.wv 
IX  fiev  yf  rCov  ix  Sxanxiiavhjc  xCov  -/gvosiov  fiezä)./.cov  zö  i:zinaf  uyScoxovza  zr'O.uvza 
TiQüa/jiB,  ix  6i  zü)v  iv  ai'zjj  Oiiau)  iläaato  jxev  zovziov.  ov/ya  Sh  ovxm  maxi  zu  iniTiriv 
ßuaioiai  ioiai  xagnCov  äzff.tai  Tignai/ie  and  zi  z!jc  tjnilgov  xcd  zwr  uizä).)MV  txfog 
hxdozov  änjxüairi  xd/.ayxa,  vze  6h  x6  nliXaxov  TigoaijXS-f,  xgiuxöaia. 

2)  Perrot,  Memoire  sur  l'ile  de  Thasos  {Arclnves  des  missions,  2"  serie,  t.  1),  p.  20; 
Babelon,  Traite  des  momiaies  grecques  et  ronmines,  t.  II,  1,  col.  1197.  ,En  483,  ecrit 
Cavaignac  (Etudes  sur  l'histoire  financiere  d' Äthanes  au  V"  s.  p.  8),  les  Thasiens  comp- 
taient  sur  les  deux  ou  trois  ceuts  talents  que  leur  fourrüssaient  les  miiies  du  Pangee 
pour  former  une  flotte  capable  de  les  defendre  contre  la  Perse.  ,Mais  les  chiffres 
donnes  par  Herodote  valent  pour  les  preinieres  annees  du  X°  siede,  il  n'est  pas  sür 
nu'ils  soieut  eneore  exacts  pour  483 ;  d'ailleurs,  en  483,  Thasos  etait  depuis  huit  ans 
sujette  du  Koi.  et  n'avait  plus  de  flotte  inilitaire,  aj-ant  du,  en  491,  livrer  aux  Perses 
ses  galeres  (virx^  jxaxQäq.  ce  que  Giguet,  copie  par  Babelon,  l.  cit.,  traduit  par  ,grands 
vaisseaux') :  Herodote.  du  reste,  ne  dit  pas  que  les  Thasiens  exploitassent  ,les  mines 
du  Pangee".  il  ne  leur  attribue  que  Scaptesyle:  ni  qu'ils  en  tirassent  deux  ou  trois 
oeuts  talents.  mais  seulenient  les  deux  einquiönies  de  cette  sonune. 

Klio.  BeilrüKc  ziii-  alten  Geschichte  X  1.  ] 

1 


2  Finil  Pcrdnzct. 

tard,  quand  Herodote  sejourriii  ä  Thasos.  les  vieillards.  parlant  au  voya- 
weur  de  la  prosperite  dont  leur  ile  avait  joiii  uutrefois,  ne  se  souvinrent 
que  des  annees  oii  les  recettes  avaient  ete  les  plus  belles.  L'erreur  des 
modernes  a  ete  de  transformer  des  totaux  exceptionnels  en  totaux  ordi- 
naires.  L'enormite  des  sommes  aurait  pourtant  du  leur  donner  a  penser : 
car  enfin,  deiLX  cents  talents.  c'est  le  double  de  ce  que  le  rush  de  Maronee 
rapporta  au  tresor  athenien'),  la  moitie  de  ce  que  le  riebe  nome  d'Ionic 
payait  ä  Darius'-i.  la  moitie  des  revenus  probables  d'Atbenes  et  de  toute 
r Attique  au  debut  de  la  guerre  du  Peloponnese ').  On  a  suppose  *)  qu'He- 
rodote  avait  du  lire,  ä  Thasos,  sur  des  steles,  les  cbiffres  qu'il  donne.  Je 
trouve  plutöt  ä  ses  renseignements  le  caractere  et  l'aecent  de  l'informa- 
tion  orale  et  traditionnelle,  qui  n'est  jamais  qu'une  deformation:  „Souvent. 
au  bon  vieux  temps.  nos  revenus  annuels  montaient  ii  deux  cents  talents. 
voire  a  trois  cents.  Xous  ne  devions  pas  alors  de  tribut  ä  Atbenes,  et 
quoique,  depuis  l'expedition  de  Mardonios,  nous  fussions  vassaux  du  Roi, 
nous  n'avions  pas.  comme  ses  sujets  des  satrapies.  comme  les  Grecs  d  lonie, 
a  Uli  payer  d'imput  direet"*).  Tels  on  s'imagine  les  propos  qu'Herodote 
a  entendus  a  Thasos  vers  435  —  propos  d'allies  d'Athenes.  mecontents 
des  charges  excessives  que  leur  imposait  l'alliance.  II  convient  de  rap- 
pi-ocher  de  renseignements  de  cette  sorte  un  autre  chififre  qui  se  rapporte 
aussi  aux  finances  thasiennes  et  qu'Herodote  a  re^u,  comrae  les  precedents. 
de  la  tradition  orale,  sans  s'inquieter  de  le  contröler:  le  repas  qu'aurait 
fait  l'armee  de  Xerxes  dans  les  localites  de  la  Pe'vee  aurait  coiite  aux 
Thasiens  quatre  cents  talents!  Herodote  ecrit  le  chitfre  sans  sourciUer: 
il  nomme  meme  le  commissaire  thasien  qui  fut  charge'  de  traiter  l'annee 
perse  et  de  faire  l'addition ").  Dira-t-on  aussi  de  ce  compte  fantastique. 
qu'Herodote  l'a  lu  sur  vme  stele,  dans  les  archives  thasiennes?  II  faut 
croire,  comme  lui,  que  l'arme'e  de  Xerxes.  avec  les  femmes  et  les  goujats. 
comptait  cinq  millions,  et  plus,  d'etres  humains')  pour  admettre  qu'elle 
ait  pu  consumer,  en  un  seul  repas,  une  .somme  aussi  formidable. 

II  n  est  pas  donne'  ä  tout  le  monde  de  croire  sur  parole  tont  ce  qu'a 
lui-meme  cru  l'excellent  Herodote:  pai-ticulierement  pour  les  guerres  me- 
diques,  depuis  les  recherches  critiques  de  Nitzsch  **)  et  de  Weclclein^).  de  üel- 


1)  Aristote.  A(^.  tioI.  22.  —  2)  Herod.  III.  90. 

3)  Xenoph.  Anuh.  VII,  1.  27.  Les  revenus  riu"Athene.s  tirait  de  VviteQOQkt.  autre- 
ment  dit  les  tributs  des  allies,  se  montaient,  au  debut  de  la  guene  du  Pelopounese. 
il  600  talents  (Thuc.  II.  13).  —  4)  Perrot,  op.  cit..  p.  2Ö. 

5)  Herod.  VI.  46  &aaiowi  ^ovai  y.ccQnibv  azsÄfat.     Cf.  VI,  42. 

6)  VII.  118.  Cf.  Perrot.  op.  cit.  p.  23  et  Grote,  Eist,  grecque.  t.  VI.  p.  327  do 
la  traduction  franfaise.  —  7)  A'II,  186. 

8)  Uelw  Uerodutii  Quellen  für  die  Geschichte  der  Perserkriege,  ap.  Bhei».  Museum, 
t.  XXVII,  p.  226—268.  —  9)  üeher  die  Tradition  der  Perserlriege.  ap.  Sitmngsherichie 
de  VAcademie  des  sciences  de  Munich.  1876.  p.  239—314. 


ScaptfayU.  3 

brück')  et  d'Eil.  Meyer-),  un  historien  se  disqiuilitierait  aujouril'hui  cn  jiro- 
fessant  encore  l'opinion  de  Curtius  que  le  recit  d'Herodote  „porte  le  canu- 
tere  indeniable  d'une  pleine  veracite  et  que  nous  pouvons  le  prendre  pour  un 
garant  irre'cusable"^).  Mais,  quelque  opinion  qu'on  ait  sur  ce  qu'Herodote 
nous  dit  des  finances  thasiennes,  on  ne  peut  douter  que  Thasos  n'ait  connu, 
au  debxit  du  V'  siecle,  une  phase  d'extraordinaire  prosperite.  Une  bonne 
preuve  en  est  la  floraison  artistique  qui  se  prodnisit  iilors  dans  cette  ville. 
L'art  ne  fleurit  qu'aux  teinps  d'opulence.  Le  plus  grand  peiiitre  du  V"  siecle. 
Polygnote,  est  un  Thasien.  lils  d'un  autre  peintre.  Aglaophon.  Ils  sont 
contemporains  et  couipatriotes  de  sculpteurs  anonymes,  dont  nous  connais- 
sons.  ä  defaut  d'oeuvres  de  ronde  bosse.  vm  assez  gi-and  nonibre  de  re- 
liefs  reinarquables  *). 

Au  debnt  du  V=  siecle.  Thasos  n'e'tait  donc  plus  du  tout  la  terre  in- 
fortunee,  maudite  par  Archiloque.  oü  toutes  les  malcbances  et  les  miseres 
de  la  Grece  s'etaient  donne  rendez-vous. 

a)c  ITaveÄh']v(ov  öfU'C  fg  Qüaov  avviÖQafier. 

Ou  plutöt.  sa  misere.  c'etait  maintenant  d'etre  trop  riebe.  Elle  ex- 
citait  l'envie  et  la  convoitise.  Un  dangereux  aventurier.  Histiee  de  Milet. 
drtjQ  "E/.Xrjv  öeii'ög  xe  xal  aocfdg.  avait  täcbe  de  mettre  la  main  sur  le 
Bas-Strymon  et  sur  le  Pangee.  II  avait  eu  l'adresse.  pendant  l'expedition 
de  Scythie,  de  sauver  Darius  et  l'arme'e.  En  recompense,  il  s'etait  fait 
donner  le  bourg  edone  de  Myrcinos,  sur  le  lac  Strymonique*).  II  l'avait 
fortifie  et  y  avait  installe  des  Colons  Milesiens  ä  sa  devotion  **).  Ses  pro- 
jets  allaient  bien  au-delä;  mais  ils  furent  devines  par  Megabaze.  Celui-ci 
etait  alors  occupe  ä  soumetti'e  au  Roi  toute  la  cöte  thrace,  depuis  le  Bos- 
pbore  jusqu'ä  la  Macedoine.  II  connaissait  la  ville  qu'Histiee  avait  recue 
en  fief.  II  se  häta  d'expliquer  ä  Darius  combien  il  etait  dangereux  d'in- 
staller  un  homme  aussi  ambitieux  et  aussi  intelligent  qu'Histie'e  dans  ce 
pars  du  Strvmon  et  du  Pangee.  oü  fourmillaient.  aiitour  des  comptoirs  et 
des  mines,  les  Barbares  de  l'interieur.  les  Grecs  de  la  cöte,  toutes  sortes 
d'aventuriers ').      Histie'e    fut    mande   ä   Suse    et   oblige    d'y   demeurer:   de 

1^  Die  Perserh-iege  und  die  Burgwiderkriege.  Zwei  homhinierte  kriegsgesch.  Studien 
(Berlin,  1887). 

2)  Herodots  Gesehichtswerk,  ap.  Forschungen  sur  alten  Geschichte,  t.  II  (1899). 
p.  196—229  et  Gesch.  des  Altertums,  t.  III,  p.  237—248.  Quant  au  gros  livre  d'Hau- 
vette,  Htrodote  hi.?torien  des  guerres  mediques,  1894,  je  ne  puls  souscrire  ii  tant  d'ap- 
preciations  bienveillantes  dont  il  a  ete  l'objet  ä  Paris:  ,Hauvette  bietet  wenig",  dit 
justement  Meyer. 

3)  Bist.  gr.  t.  II.  p.  340  de  la  traduction  fran^aise. 

4)  Monument  d'ApoUon  Nymphegete:  Bruun-Bruckmann.  no.  öl;  Dittenberger. 
Syll.'-  624.  Reliefs  des  portes  de  Thasos:  BCE.  1894.  pl.  XVIU;  1900,  pl.  XIV-XV; 
1908.  p.  .391;  Hev.  archeohgiijue.  1908.  t.  I,  p.  2-x  Ex-voto  ä  Aphrodite :  BCH.  1900, 
pl.  XVI.     Stele  funeraire  de  Philis:  Biunn-Bruckmann,  no.  232a. 

.5)  Herodote,  V,  23.  —  6)  Her..  V.  11  et  124. 

7)  Her.   Y,  23   ih   ßuaO.iv.   y.oTür   tt   /uijl^'«  iitoltjaai,   ävÖQi  " E'f.hiVi    äsiiü)   xe   xtü 

1* 

3 


4  Piiiil  Fcidrael. 

iiienie.  la  Porte  a  souvent  i'ait  venir  ä  Constaiitinople  les  cliet's  Arabes. 
Dmzes  ou  Albanais  qui  lui  faisaient  ombrage.  Histiee  laissait  ä  Milet 
son  "endre  Aristagore,  confident  de  ses  desseins.  Äussi,  quelques  anne'es 
apres,  l'Ionie  s'etant  mise  en  revolte  sur  un  ordre  secret  d'Histiee.  quand 
les  Milesiens  quittent  leur  ville,  c'est  ä  Mj-rcinos  qu'Aristagoi-e  les  con- 
duit.  Mais  la  meme  annee,  Aristagore  et  ses  compagnons  sont  massacres 
par  les  Thraces,  devant  une  place  dont  Herodote  na  pas  su  le  nom')  et 
(|ui,  d'apres  Thucydide"'),  aurait  ete  la  boui-gade  d'  'Ervea  "Oöoi,  celle  lä 
meme  que  les  Atheniens  devaient  plus  tard  coloniser  sous  le  nom  d"Am- 
pliipolis.  Ceci  se  passait  en  497.  Sur  ces  entrefaites.  Histiee  etait  revenu 
de  Suse.  Repousse  de  Milet.  il  avait'erre  sur  TEgee  et  l'Hellespont.  vi- 
vant  en  corsaire  aux  depens  des  loniens :  un  beau  jour.  en  493,  quand  il 
avait  cru  le  moment  propice  et  ses  forces  assez  grandes,  il  s'etait  brus- 
quement  porte  sur  Thasos.  Mais  la  ville  avait  resiste  ä  ce  coup  de  maiu. 
et  les  evenements  d'Ionie  avaient  rappele  Histiee  dans  lEst^). 

Ainsi,  en  quatre  ans,  Thasos  avait  echappe  ä  deux  grands  dangers: 
la  tentative  des  Milesiens  pour  s'etablir  sur  le  Bas-Strymon,  l'attaque  ino- 
pinee  d'Histiee.  Mais  eile  ne  pouvait  echapper  au  joug  du  Grand  Roi. 
Dejä,  la  cöte  du  continent  jusqu'au  gelte  de  Macedoine,  y  compris  par 
consequent  la  Peree  thasienne,  etait  soumise  ä  la  Perse,  depuis  l'expedi- 
tion  de  Megabaze.  En  493,  la  flotte  de  Mardouios  parait  devant  Thasos. 
qui  se  soumet  sans  coup  ferir^).  D'aiUeurs.  la  suzerainete  de  la  Perse  ne 
semblait  pas  devoir  peser.  Mardonios  n'exigeait  ni  cbntribution  de  guerre. 
ui  impöt  direct,  ni  soldats;  ni  navires:  il  ne  demandait  pour  son  maitre 
que  l'hommage  symbolique,  par  la  terre  et  par  l'eau.  Les  Thasiens  con- 
tinuerent  apres  son  passage  ä  exploiter  leurs  min  es  et  leurs  comptoirs,  et 
avec  les  ressources  qu'ils  en  tiraient,  ils  renfor^aieut  leurs  murailles  et 
leur  flotte.  Le  danger  couru  lors  de  l'attaque  d'Histiee  leur  avait  fait 
comprendre  la  necessite  d'augmenter  leui's  forces  militaires  *). 

Mais  la  prosperite  subite  de  Thasos  inspirait  une  Jalousie  feroce  aux 
villes  grecques  voisines.  L'accroissement  de  ses  forces  militaires.  tant 
offensives  que  defensives,  inspira  de  la  crainte.  Maronee  etait  en  dilferend 
avec  Thasos  ii  cause  de  Stryme:  Dicsea  et  Abdere  lui  disputaient.  je  sup- 
pose,  les  fructueuses  pecheries  de  la  lagune  Bistonienne  et  du  delta  que 
forme  le  Xestos.  Les  Thasiens  furent  donc  denonces  ä  Darius  comme 
meditant  defection.  Le  Roi  leur  enjoignit  d'amener  leurs  vaisseaux  de 
guerre  dans  le  port  d'Abdere  et  de  demanteler  leur  ville.  Ils  obe'irent. 
Ceci  se  passait  en  491"). 

L'echec  de  l'expedition  de  Xerxes  libera  les  Tluisiens    du   joug  de  la 


xto 


oif.w  öov!;  iyxtiaua^cti  nüh%'  iv  Qgrjixtj,  Vi«  l'Sq  zt  vavTUjyijatuog  iail  rupl^nvog  y.ul  nol'/.ol 
<niti  ifctl  uhtt?./M  aQ-yvQfa,  oftO.di  t6  noU.iq  fisi'"EU.i/i'  ntQioixhi,  7to}.?.dg  äs  ßd^ßapog. 
1)  Her.  V,  124  sq.  —  2)  IV.  102.  —  3)  Her.  VI.  28:   ßiiaoi'  nnöySj/Tor  /f(^^f/. 
4)  Her.  VF.  44.  —  -5)  Herod.  VI.  46.  —  6)  LI  47. 


Smptrsjilr.  5 

Perse.  Cest  ii  ce  monieiit.  je  onii-s.  iiu'lls  durent  lelevfr  Iciirs  n  iii]>arts. 
Les  ruinös  sen  voient  encore:  elles  soiit  imposantes ').  Quelques  pierres 
poi'tent  des  lettres  archa'iques,  marques  de  caniers  ou  d'entrepreneurs. 
liPs  portes  etaient  ornees  de  reliet's,  representant  les  divinih^s  protcctrices 
de  la  cite.  Une,  qui  donnait  sur  la  canipagne,  montrait.  (•(jiiiinc  plus  tard 
les  monnaies  de  l'ile.  Timage  de  Dionysos  et  d'Heracles.  avee  crtte  epi- 
granime: 

Ztjrög  xai  2iefiiZi]g  y.ai    AAKfitii'ijg  Tai'V7TijtM')(r\ 
iaxäaiv  nalöeg,  rj/gde  nö^s(x)g  (pvZaxot  -). 

_(jui  terre  a.  guerre  a",  dit  un  vieux  brocard.  (ju'est-ce,  loixpie  la 
terra  que  les  voisins  envient,  est  riebe  en  argent  et  en  orV  Les  Boers 
en  savent  quelque  chose.  —  Thasos  allait  bientöt  avoir  aiFaire  ä  des  ad- 
versaires  autreraent  redoutables  que  les  Milesiens  et  que  les  Perses.  Ni 
ses  divinites  tutelaires.  Demeter  parienne,  le  Dionysos  thrace.  Heracles 
itrclaer,  Symbole  de  la  force  tliasienne,  ni  les  talismans  magiques  dont  la 
ville  munissait  ses  remparts  ^).  ne  devaient  la  preserver  du  joug  athenien. 

On  sait^).  depuis  la  decouverte  de  V'A^t]i'akov  nohreia,  que  Pisi- 
strate.  banni  d'Athenes.  etait  alle  refaire  sa  fortune  au  Pangee,  dans  des 
entreprises  (xQr/fiariaü^ievog).  II  n'est  pas  trop  hardi  de  supposer  que 
<j^.'avait  ete'  dans  des  entreprises  de  niines,  et  que  depuis  cette  epoque,  l'at- 
tention  des  Atheniens  avait  ete  attiree  sur  le  Pange'e.  Nous  avons  vu 
que  de  grandes  decouvertes  d'or  durent  etre  faites  ä  Scaptesyle  dans  les 
premieres  annees  du  V°  siecle:  jusque  lä,  probablement,  le  Pangee  avait 
surtout  produit  de  l'argent.  Je  crois  que  la  premiere  tentative  des  Athe- 
niens pour  s'emparer  du  Pangee  remonte  ä  une  date  plus  haute  qu'on  ne 
dit.  et  ([u'elle  s'explique  en  definitive  par  le  retentissement  qu'avaient  du 
avoir.  en  Grece,  aux  environs  de  490.  ces  subites  et  enormes  trouvailles  d'or 
scapte'sylique.  Dans  ce  monde  egeen  si  petit  en  somme.  tant  la  mer  y 
rapproclie  les  distances.  dans  ce  monde  hellenique  si  curieux,  si  bavard, 
si  bien  informe  par  ses  marohands,  par  ses  panegyries,  par  l'aetivite  et 
la  mobilite  de  la  race,  bien  des  gens  devaient  savoir  que  les  Thasiens  et 
les  Thraces  tiraient  depuis  quelques  annees  des  profits  enormes  de  Icurs 
mines  du  Pangee.  Des  reeits  couraient,  qui  eblouissaient  le  populaire; 
rien  de  contagieux  comme  la  fievre  des  raines. 

On  lit   partout    que    les  Atheniens    n'ont   pas    songe   :i  s'emparer   du 

1)  Mendel  a  voulu  y  voir  les  restes  du  rempart  eleve  apres  l'attaque  d'Histiee 
{BCH,  1900,  p.  264):  c'est  oiiblier  que  les  Thasiens  furent  contraints  de  raser  en 
491  les  murs  qu'ils  avaient  bätis  Tan  d'avant.  D'ailleurs,  le  style  des  reliefs  dont 
les  portes  etaient  decorees  semble  indiqner  une  date  plus  basse  que  492. 

2)  BCH,  1903,  p.  392;  Ret:  circheo!.  1908,  t.  I,  p.  2.5. 

3)  Conze.  Reisen  auf  den  Inseln  des  thrakischen  Meeres,  pl.  V.  p.  12. 

4)  .'\.ristote,  'A&.  no/-  XV.  2  TiaQTji.&iv  n'g  toi;;  Tif^'i  llayyKiov  roTioi.;.  iiHtt  /ni,- 
iif'.riruht^ros  xctl  arQaziüna;  fiiaHionuftn'Oi  xx).. 


(5  J'iud  Pcydr'uet. 

Pano-e'e  aviint  475,  :ivant  rexpeilition  de  Cinion  contre  Eioii.  ("ost.  a  mon 
avis,  qu'on  n'a  pas  exprime  tont  le  suc  d'un  texte  d'Herodote.  Ici,  que 
le  lecteur  nie  laisse  entrer  dans  quelques  explications.  Si  alles  sont  trou- 
vees  justes,  il  en  jaillira  de  la  lumiere,  non  seulement  sur  l'liistoire  du 
Pangee,  niais  sur  une  grave  aifaire,  restee  fort  obscure,  et  dans  laquelle 
las  modernes  ont  eu  tort,  je  crois,  de  ratifier  le  jugement  inique  rendu 
par  Äthanes  contre  un  des  hommas  qui  l'ont  le  mieux  servie. 

Sitöt  las  Perses  hattus  a  Marathon,  les  Atheniens,  sous  limpulsion 
energique  da  Miltiade,  tächent  da  completer  leur  victoire  en  an  tirant  tout 
le  parti  possible,  comme  iis  tacharont  sous  l'impulsion  de  Themistocle, 
onze  ans  plus  tard,  de  tirar  parti  de  Salamine  et  da  Piatees.  Sans  perdre 
temps,  ils  dassinant  une  vigoureuse  contre-attaque,  pour  balayer  hors  des 
Cyclades  la  flotte  de  Datis  et  reprendre  au  Perse  les  iles  qui  kii  avaient 
fait  soumission.  Aspirant  des  cette  epoque  a  la  domination  de  la  mar. 
lils  aines  de  la  race  ionienne,  las  Atheniens  ne  pouvaient  pas  laisser  les 
Nesiotes  sous  le  joug  et  Delos  aux  mains  de  la  Perse.  L'expedition  qui 
s'ansuivit  a  ete  racontea  par  Herodote  d'une  fa^on  lamantablament  in- 
comprehensive ') :  Miltiade  n'aurait  eu  d'autre  objactif  que  Paros ;  il  se  sa- 
rait  attaque  aux  Parians,  pour  satisfaira  une  vieille  haina  qu'il  nourrissait 
contre  1  nn  d'antra  eux;  et  il  aurait  echoue,  pour  avoir  commis  le  sacri- 
lege  da  penetrer  dans  le  Thesmophorion  parien,  oü  seulas  les  femmas  pou- 
vaient entrer.  Voilä  comment  la  tradition  orale,  recueillie  par  Herodote 
ä  Paros  et  ä  Dalphas,  racontait  la  campagne  do  489.  Heureusement,  pour 
apprecier  ä  sa  valeur  le  plan  de  Miltiade,  nous  possedons  autre  chose  que 
cette  Version  locale.  si  platement  edifiante  et  devote.  Par  Ephore"-),  qui 
l'a  empruntee  aux  atthidographes.  nous  connaissons  la  Version  attique.  Mil- 
tiade avait  bien  jjour  but,  d'abord,  de  chasser  les  Perses  das  Cyclades. 
Celles  du  couchant.  Ceos,  Cythnos,  Seriphos,  Siphnos,  qui  forment  comme 
le  prolongement  de  l'Attiqua,  et  au  Sud  da  celles-ci.  File  plus  importante 
de  Melos  ne  s'etaient  pas  soumises  ä  Datis :  leurs  galeras  combattront  ä 
Salamine  contre  les  Perses 'l.  Mais  les  Cyclades  les  plus  grandes  at  les 
plus  riches,  Naxos,  Paros,  au  centre  de  l'Archipel,  avaient  accepte  le  joug 
du  Roi.  Miltiade  se  präsente  devant  Paros ,  qui  lui  ferme  sas  portes. 
Un  long  siege  commance,  tres  dur,  oü  Miltiade  est  grievamant  blasse,  dans 
xm.  assaut.  La  ville  allait  se  rendre,  quand  une  lueur  est  aper^ue  sur  la 
mar,  du  cöte  du  Nord.  C'etait,  sur  une  montagne  de  Myconos,  un  de 
ces  incandias  de  forets  de  pins,  comme  en  allument  les  bargers.  Assieges 
et  assiegaants  croient  que  c'ast  un  signal  de  Datis,  venant  de  la  mer  d'Icarie, 

1)  VI,  132 — 1.36.  Voir  la  critique  qu'ont  falte  de  ce  recit  Duucker,  Geschichte 
des  Altertums^,  t.  VII,  p.  148,  Wecklein.  Tradition  der  Perse rlmr(je.  p.  246.  et  Ed. 
Meyer,  Gesch.  des  Alf.  Ill,  p.  339. 

2)  Cite  par  Etienne  de  Byzance,  s.  v.  IlrirjoQ  (Fflff,  t.  I,  p.  263).  Cornelius  Nepos 
(Milt.  7)  resume  Ephore.  Je  ne  crois  pas  que  le  seboUaste  d'Aristide  (t.  III.  p.  -572 
Dindorf)  ait,  comme  on  l'a  dit,  connu  Ephore.  —  3)  Herod.  VIll,  46. 


Scaptcsi/li'.  7 

pai"  la  lueme  route  qu'il  avait  suivie  un  an  plus  tot ').  Les  Atheniens  se 
rembarquenfc  precipitamraent. 

Linsucces  fle  rexpedition,  surtout  (|uan(l  ou  sut  ä  Athenes  qu'il  n'au- 
rait  pas  fallu  decamper  ainsi,  exaspera  la  giiepe  attique.  (3n  sait  avec 
quelle  cruaute  les  Atheniens  s'en  prirent  ä  Miltiade,  et  comme  ils  lui  firent 
expier  la  popularite  dont  il  avait  joui  jusque  lä,  la  confiance  sans  bornes 
qu'ils  lui  avaient  accordee.  (^uand  il  leur  avait  demande  des  vaisseaux, 
des  credits  et  des  hommes.  ils  lui  avaient  tout  accorde,  sans  explications. 
Quand  il  fut  de  retour,  sans  avoir  egard  ni  ä  ses  Services,  ni  ä  sa  blessure, 
ui  ä  leur  propre  part  de  responsabilite,  ils  le  condamnerent  ä  la  prison 
et  ä  une  amende  enorme,  cinquante  talents  (340000  francs,  qui  en  vau- 
draient  quatre  millions  aujourd'hui).  Comment  expliquer  et  I'enormite  de 
cette  amende.  et  le  fait  etonnant  que  Miltiade  avait  pu  faire  voter  l'expe- 
dition,  sans  etre  obUge  de  dire  quel  en  serait  le  butV  Les  historiens  con- 
servateurs.  qui  defendenfc  le  recit  pieux  d'Herodote  et  tächent  en  meme 
temps  de  disculper  les  Atheniens,  s'en  tirent  par  de  mauvaises  raisons,  en 
alleguant,  avec  Grote'),  .Timpulssanee  d'un  Grec  ä  etre  investi  de  la  con- 
fiance de  ses  concitoyens  sans  etre  aussitöt  gäte  par  vin  oi-gueil  demesure" ; 
-Miltiade  apres  Marathon,  dit  Curtius^),  avait  senti  sa  force,  et  il  l'avait 
crue  plus  grande  encore  qu'elle  n'etait.  11  avait  pretendu  garder  le  com- 
mandement  sans  contröle :  il  n'avait  pas  envie  de  soumettre  ses  projets 
;i  une  discussion  publique :  ces  fa^ons  mysterieuses  d'agir  etaient  totale- 
ment  contraires  a  l'esprit  de  la  Constitution  athenienne:  niais  on  avait 
dans  le  bonheur  de  Miltiade  une  confiance  absolue". 

Les  historiens  qui  admettent  comme  article  de  foi  le  recit  d'Herodote, 
n'ont  pas  fait  attention  au  debut  de  ce  recit  meme  *) :  ,  Quand  Miltiade 
proposa  l'expedition,  il  ne  dit  pas  quel  en  serait  le  but,  mais  certifia  que 
ceux  qui  le  suivraient  reviendraient  riches.  car  il  les  menerait  dans  un 
pays  d'oii  ils  rapporteraient  sans  gi-and  peine  de  Tor  ä  foisou.  ;(^pvffoi' 
äq)\}ovov.  ,Quel  etait  cet  Eldorado,  ce  Potose?  Les  Cyclades?  Mais 
elles  ne  produisaient  plus  d'or.  II  y  avait  beau  temps  que  le  placer  de 
Siphnos  etait  epuise^).  Du  piUage  des  iles,  meme  des  moins  pauvres.  on 
ne  pouvait  attendre  qu'un  maigre  butin,  des  esclaves.  des  moutons  et  des 
chevres :  et  l'on  ne  devait  piller  que  Celles  qui  tiendraient  pour  le  Koi. 
Miltiade.  d'ailleurs.  ne  promettait  pas  du  butin.  mais  du  metal,  beaucoup 
de  metal,  beaucoup  de  cet  or  dont  la  Grece  d'Europe  —  Apollon  de  Del- 
phes  excepte  —  avait  eu    si  peu  jusque    lä.     Si  Miltiade  a    pu  promettre 


I)  Herod.  VI.  9ö.  —  2)  Eist,  de  la  Grece,  t.  VI.  p.  226  de  la  trathutiou  franvaise. 

3)  Bist,  (jrecquf,  t.  II,  p.  2-54  de  la  traduction  franvaise. 

4)  VI,  132  tth^aag  vicci;  kßöoui'jxovTa  xal  azQimrjv  Tt  xal  /(»i.uar«  ' A!ti]vuiov(;,  ov 
<pQäaag  oipi  in  ))>'  imaittaztiaeTai  X"'(>'l^^  "'■■'■"  f^i  uvxovg  yMxan}.ovTiHv  l/v  ol  enuvxtti  ■ 
fjii  yäp  Z">p)?v  TOiavzijV  äi'/  tiva  a^HV  ö9ev  yQvabv  fvjifxsviq  äif^ovov  ol'aovxtu  "  Xtywv 
touwtn  cii'tff  r«?  väag.  —  5)  Herod.  111.  bl ;  Pausanias,  X.  11,2. 


S  Ffiid  Pridruef. 

aiix  Atbeiiiens  quils  rapportcraient  de  l'or  a  foisou.  cest  qu'il  sc  jiropo- 
sait  de  les  mener  finalement  dans  ia  partie  de  l'Ege'e  qui.  ä  cette  date. 
produisait  reellement  XQvaov  äqi^oi'or.  Et  si  les  Atheniens  ne  lui  ont 
pas  demande  d'explicatioiis,  c'est  qu'ils  comprenaient  tous,  ä  mots  cou- 
verts,  Oll  il  s'agissait  d'aller.  Et  s'ils  s'en  rendaient  tous  si  bien  compte. 
c'est  qua  tous  savaient  quels  profits  les  Thasiens  tiraient  de  Scaptesyle. 
Et  comme  ils  etaient  tous  fixes  sur  le  but  ultime  et  veritable  de  l'expe- 
ditiou.  ils  pensaient  inutile  d'ebruiter  leurs  projets.  L'expedition  se  di- 
rifiea  d'abord  sur  les  Cyclades  centrales,  parce  qu'il  importait  h  Miltiade. 
avant  dojierer  dans  le  Nord,  d'assurer  ses  denieres  et  sa  roiite  de  retour. 
Peut-etre  tenait-il  a  se  rendre  maitre  dabord  de  Faros,  pour  que  celle-ci 
ne  püt  secourir  Tbasos.  dont  eile  etait  la  metropole. 

Plus  brillamment  avait  resplendi  le  mirage  dore.  plus  violente  fut 
l'impopularite  qui.  en  un  instant,  sc-  dechalna  contre  Miltiade.  II  avait 
promis  aux  Atheniens  l'or  de  la  Thrace.  il  fallait  que  la  promesse  füt 
tenue:  tonte  la  fortune  du  grand  homme  t  passa.  tont  l'or  qu'il  avait 
jadis  rapporte  de  la  Chersonnese.  l'or  de  son  beau-pere  le  roi  tbrace  Oloros. 

La  victoire  de  1  Eurvmedon  n'avait  pas  plus  tot  aclieve  de  conjurer 
le  perü  perse.  qu'Athenes  entrait  en  conflit  avec  Thasos  au  sujet  des  mines 
pangeennes.  Ses  hommes  d'etat.  instruits  par  Pisistrate  et  Mütiade.  com- 
prenaient nou  moins  bien  qu'Histiee  et  que  Megabaze.  l'importancc  du 
Pangee  et  du  Bas-Strvnion.  En  475*),  les  Atheniens.  reprenant  a.  leur 
compte  la  tentative  avortee  des  Milesiens,  s'emparent  d'Eion.  a  l'embou- 
chure  du  Strymon.  ä  quelques  lieues  de  Mvi'cinos.  Le  Perse  Boges  l'avait 
gai-dee  jusque  lä  dans  l'obeissance  du  Koi.  Kons  ne  savons  pas  Teffet 
que  la  nouvelle  fit  ä  Thasos,  mais  nous  pouvons  imaginer  celui  quelle 
produisit  k  Athenes.  La  prise  d'Eion  avait  ete  difficile.  Les  Thraces  de 
linterieur.  en  haine  de  ces  Grecs  dont  ils  redoutaient  l'avarice.  aidaient 
Boges.  H  avait  fallu.  pour  les  empecher  de  ravitailler  la  place,  remonter 
le  fleuve,  attaquer  leurs  villages  lacustres.  brüler  les  boiirgs  de  la  plaine  -). 

1)  Pour  la  date.  voir  Ed.  Meyer.  Gesch.  d.  Alt.,  t.  III.  p.  494. 

2)  Plutarque.  Cimoii .  4.  Esehyle  dut  prendi-e  part  ä  cette  Operation  (Blass. 
JEschylos'  Perser  und  die  Eroberung  von  Eioti,  ap.  Rhein,  iluseiim,  1874.  p.  481): 
c'est  alors  qu'il  vit  la  Thrace  strymonique,  dont  il  devait.  trois  ans  plus  tard.  rap- 
peler le  Souvenir  ä  ses  anciens  compagnons  d'armes: 

oim  ^TQvuoviov  ne).ayoig  'Ay_f- 

/.wi'äig  tial  TiÜQOixot 

OQtjxttov  htav'/.wi: 

h'fivu:  x'  sxzo0ev  d!  y.uza.  yi^aor  i- 

hj'/.auivtu  nsQi  nvQyov  (Perses,  867 — 72  ed.  Weil'). 
Ces  vers  expressifs   etaient   restes   une  enigme   pour  les  interpretes  jusqu'ä  ce  que 
M.  Weil,  dans  son  edition  de  Giessen,  ait  eu  l'idee  d'en  rapprocher  le  teste  d'Hero- 
dote  (V.  16)  sur  les  cites  lacustres  du  lac  Prasias.     Les   vers  871—2  se   rapportent 
probablpin(>iit  ■:>  Mvirino^. 


Sviqitcgjilr.  9 

Le  famine^)  —  oii.  selou  uiie  autre  Version  qui  n  est  peut-etre  pas  incoii- 
ciliable  avec  la  prece'dente,  im  expe'tlient  lieureux  dont  s'etaient  avises  les 
ingenieurs  atlieniens  -)  —  rednisit  la  place.  Quand  tonte  re'sistance  tut 
devenue  impossible,  Boges,  dans  un  devnier  sacrifice  au  dieu  Strymon. 
avait  jete  dans  le  fleuve  tout  l'or  et  l'argent  qne  contenait  la  ville,  pnis, 
comme  Cre'sus  a  la  prise  de  Sardes.  s'e'tait  voue  aux  flammes.  avec  tous 
les  siens.  Se  rendait-il  compte.  ce  Barbai-e  heroi'que.  en  hin(,'ant  dans  le 
fleuve  les  nietaux  precienx.  quo  l'or  du  Strvmon  ■*)  etait  net'astc  —  m'- 
faste  comme  l'or  du   Hhin"? 

Cimon  revut,  ponr  la  prise  d'E'ion,  de  plus  grands  honnenrs  que  Mil- 
tiade  pour  Marathon  et  The'mistocle  pour  Salamine.  On  lui  permit  d'elever 
ä  Atlienes,  sur  le  marche,  trois  hermes  avec  epigrammes  commemoratives. 
L'expedition  d'Eion  y  etait  coniparee  ä  celle  de  Troie.  ä  laquelle  les  Atlie- 
niens pretendaient  que  leurs  ancetres  avaient  pris  part  sons  la  conduite 
de  Menesthee.  Cimon,  par  prudence,  pour  n'exciter  ni  la  Jalousie  des 
dieux  ni  celle  de  ses  concitoyens,  n'y  etait  pas  nomme.  Mais  il  n'y  etait 
point  parle  non  plus  de  Marathon,  de  Salamine  et  de  Piatees.  C'est  que 
la  legende  des  guerres  mediques  n'existait  pas  encore,  et  que  la  prise 
d'Eion,  dont  Ihistoire  traditionnelle  et  conventionnelle  de  ces  guerres  a 
rabaisse  l'importance,  paraissait  aux  contemporains  un  succes  capital.  Est-ce 
ä  dire  que  mieux  instruits  que  nous  de  lirnj^ortance  respective  des  evene- 
ments  de  480/79  et  de  ceux  de  475.  ils  crussent  vraimcnt  que  la  prise 
d'Eion    surpassait   Salamine  et   Piatees  V     Assurement  non.     L'explication 

1)  Epigramme  d'un  des  hermes:  h^iöv  t'  cuBcova.  Cf.  Herod.  VII.  107  et  Plutai- 
(|ue,  Cimon.  7.  Plutarque  a  puise  se.s  renseignements  sur  le  siöge  d'Eion  ailleurs 
que  dans  Herodote:  il  parle  d'une  grande  victoire  remportee  par  Cimon  sur  les  Perses 
au  debut  du  siege ;  il  appelle  le  eomniandant  perse  BovTrjQ. 

2)  Pausanias,  VIII.  8,  9.  Eion  etait  au  bord  du  fleuve.  du  cöte  gauche  (Thuc. 
V,  10).  sur  un  terrain  d'alluvion  parfaitement  plat.  Les  Atheniens  detournerent  le 
Strymon,  de  fapon  ä  ce  que  l'eau  enträt  par  les  portes  et  inondät  la  ville.  et  qu'elle 
diluät  les  remparts,  qui  etaient  en  terre  (c'est  pourquoi  on  n'en  trouve  plus  trace 
aujourd'hui:  cf.  Leake.  Travels  in  the  Northern  Greece.  t.  111,  p.  172.  avec  lequel 
concordent  mes  propres  observations).  Wilamowitz  {Aristoteles  wnd  Athen,  t.  I.  p.  1.55). 
suivi  par  Meyer  {Geacli.  d.  Alt.  t.  III,  p.  494),  rae  semble  avoir  eu  tort  de  s'inscrii'C 
en  faux  contre  Pausanias.  On  calomnie  souvent  ce  pauvre  Pausanias.  Fougeres 
ecrit  (Mantinee.  p.  420):  , Pausanias,  toujours  soucieux  d'etaler  son  eruditiou,  demontre 
qne  la  manoeuvre  d'Agesipolis  avait  un  precedeut,  le  stratagenie  celebre  de  Cimon 
au  siege  d'E'ione  (sie)'.  A  vrai  dire,  Pausanias  ne  , demontre'  rien.  il  rappelle  un 
fait.  tres  simplement.  Si  le  stratageme  de  Cimon  etait  „celebre',  Pausanias.  lors- 
qu'il  en  a  touche  un  mot,  n'a  pas  ,etale  son  erudition'.  £st-on  sur,  d'ailleurs,  que 
ce  stratageme  füt  si  , celebre'?  Nous  ne  le  connaissons  que  par  nn  temoignage. 
celui  de  Pausanias. 

3)  On  trouvait  l'or  en  paillettes  dans  les  sables  du  Haut-Strymon :  cf.  la  mon- 
naie  de  Pautalia  (Beschr.  der  antiken  Münzen  zu  Berlin,  t.  1,  p.  202 :  Babelon,  Traite. 
t.  1,  col.  782).  ou  Ton  voit,  autour  du  dieu  Strymon,  quatre  petits  genies,  CTAXYC, 
BOTPYC,  APrYPOC.  XPYCOC.  Encore  aujourd'hui.  le  Haut-Strjnnon  aurait  ses  or- 
pailleurs  (Erdic.  En  Bidi/arie  tt  en  Botimelie.  Paris.  188.5,  p.  312). 


10  Pa>'^  Pii-dn.:if. 

lies  honneurs  extraorclinaires  qu'elle  valut  ä  Cimon  doit  t:tre  autre.  Dejä 
les  anciens  s'etaient  rendu  compte  qu'il  y  avait  la  un  probleme^).  La 
Solution  juste.  c'est,  je  crois,  que  les  Atheniens  penserent  avoir  pris,  avec 
Eion,  la  clef  d'iin  terroir  excessivement  riche  -),  qui  leui-  donnerait,  outre 
l'ai-geiit  et  Tor,  les  chevaux  et  le  gros  betail  ^),  les  salaisons  de  poisson  *) 
t't  le  ble  *),  les  bois  de  marine  —  ceux  dont  on  faisait  les  coques  et  eeux 
dont  on  faisait  les  rames*")  —  enfin,  toutes  sortes  de  bonnes  denrees  a 
acquerir  soit  par  l'exploitation  directe,  seit  par  echange  avec  les  produits 
de  l'Attique.  vin.  huile,  poteries.  sei.  Le  troc  du  sei,  surtout,  promettait 
d'etre  lucratif,  et  dut  l'etre  effeetivement  plus  tard,  apres  la  fondation 
dAmphipolis').  Les  liabitants  de  l'interieur  faisaient,  je  suppose,  une 
grande  consommation  de  cette  indispensable  denrtfe  pour  les  salaisons  de 
poisson.  C'est  l'epoque  oii  les  vainqueurs,  revenus  dEion  dans  leurs 
demes  d'Attique,  appellent  leurs  fils  nouveau-nes  du  nom  significatif  de 
Strymodore  *) ;  oü  les  Li/cxn/irs  d'Eschyle  et  de  Polyphrasmon  evoquent  h 

1)  Plutarque,   Cimon.  <S  6iä  zl  xohvv  tu  lußturog  i-nfQijyäntioav  l'ityov, 

2)  Id..  7  yÜDQav  evifiveatäztjv  ovauv  y.al  xa?.?.latrjv  olxijaat  nugf-dcuxf  ToTq  ' A&r/vaioig. 
Cf.  Boue,  La  Turquie  d'Europe  (Paris,  1840),  t.  I,  p.  196:  ,1a  plaine  ovale  de  Serres. 
Fun  des  diamants  de  la  couronne  de  Byzance". 

3)  Se  rappeler  les  types  des  monnaies  des  Bisaltes,  des  Orresciens,  des  Tynte- 
iiiens  et  de  Geta,  roi  des  Edones:  cf.  Babelon,  Traue,  t.  EI,  pl.  45 — 47  et  49. 

4)  Pour  les  pecheries  du  Strymon,  cf.  Herodote,  V,  16;  Cousinery,  Voyage  dans 
la  Mucedoine.  t.  1.  p.  136 :  Leake,  Travels,  t.  III.  p.  184.  Les  anguilles  surtout  pullu- 
laient  dans  le  Strymon  (Aristote,  Hist  anim.  VIII.  4,  5);  elles  y  atteignaient  une  taille 
enorme  (Antiphane,  Thamyras,  fr.  10.5  Kock:  cf.  Leake,  l.  L);  les  gourmets  les  pri- 
saient  fort  (Archestrate  ap.  Athenee,  Vll,  p.  299  P).  Joindre  ä  ces  temoignages  des 
auteurs  anciens  et  des  voyageurs  modernes  celui  des  monnaies  d'AmphipoIis  et  de 
Berge  (Cousinery,  op.  l.  t.  II,  pl.  6,  no.  18;  Beschreib,  der  «id.  Münzen  -u  Berlin, 
t.  II,  p.  37,  nos.  16—19;  BMC,  Thrace,  p.  205.  no.  3). 

.5)  Leake  {op.  1..  t.  111,  p.  172)  note  en  1806,  ä  l'embouchure  du  Strymon,  .a  store- 
bouse  for  tbe  grain  of  the  Strymonic  plains,  wbich  is  exported  from  bence  in  large 
quantities  to  Constantiuople". 

6)  Herod.  V,  23  [Mvqxivoc],  'Ivu'l'öij  zf  rctvTiyy//ai,uog  iaxl  aip&ovog  xal  noV.ol  xw- 
Ti&ec;.  Cf.  Tbucyd.  IV,  108  i/Oßivtjg  äs  t;/?  'Aft(pc7iöf.twg  ot  '49^)}vaZoi  ig  ßsya  öeog  xa- 
ttaztjaav,  aki.wg  re  xnl  üxi  ij  7iö?.ig  uvtotg  ijv  wifehfiog  §vi.u)v  ze  vavTHjyrjoi.uwv  nofinf/ 
xal  ygrinäziov  UQOaöSo)  et  Tbeopbraste,  Hist.  plant.  IV,  5,  5  ßQayyg  rf'  iaxl  zönog  og 
t/ft  xal  u).wg  zljV  vavTirjyi/ai.uov  v?.tjv  •  zT/g  /isv  yäp  EvQwnijg  doxn  zu  tiiql  zfjv  Mcxe- 
öovlav  xal  'öaa  zT/g  Bgäxijg  xal  ntgl  ^Iitt}.!av. 

7)  0p«|  fvytvt/g  ei  ng&g  rO.ag  i'/yogaaf/evog  (Menandre  fr.  828  Kock:  cf.  Grote, 
Uist.  grecqtie,  t.  V,  p.  155  de  la  traduction).  Etg  zljV  /Afoöyfwv  avaßävzsg  oi  siu-nogoi 
ixö/xiL,ov  a?.ag,  avä-'  wv  zoi-g  olxizag  ihiußavov  (Zenobios.  II,  12).  TCov  QQUxCav  oi  fxf- 
oöyfioi  ulüiv  avtixax)}}.läxzovxo  zove  oixexag  (Pollux,  Vll,  14).  Ce  qui  fait  l'impor- 
tance  de  ces  temoignages,  c'est  qu'ils  ont  trait  au  commerce  d'Atbenes,  et  que  la 
partie  de  la  Thrace  avec  laquelle  les  marchands  atheniens,  au  V"^  et  au  IV'  siecle, 
ont  ete  le  plus  en  rapport  est  le  pays  du  Strymon,  dont  AmphipoUs  etait  le  marche 
et  le  debouche. 

8)  Ce  nom  ne  s'est  rencontre  jusqu'ici  dans  l'epigraphie  attique  que  sous  la  forme 
abregee  STPVMOS,  dans  une  inscription  {IG.  1.  440)  copiee  par  Pittakis  et  que  M. 

10 


Hmptisijh'-.  11 

limugination  di's  Atlit'iiieiis  les  pathetiques  legendes,  les  tultes  m3'steneiix 
de  la  montagne  de  l'or-  Les  niythes  tendancieux  que  Ic  nationalisme  athenien 
inventa  pour  justitier  les  pretentions  de  la  ,plus  grande  Athenes"  sur  le  pays 
strymonique  reiiiontent  sans  doute  ä  cette  date.  On  racontait  que  cette  partie 
de  la  Thrace  appartenaifc  aux  Atheniens  par  droit  d"heritage.  un  des  fils 
de  Thesee,  Athamas  ou  Demoplion,  l'ayant  jadis  re^ue  de  sa  femme  Phyllis, 
ime  epiclere  edone  dont  c'etait  la  dot').  Ces  belles  inventions,  dont  le 
theätre  du  V^  siecle  est  responsable  et  que  les  orateurs  atheniens  alleguerent 
souvent  en  maniere  de  raisons,  passaient  dejä,  au  temps  dEschine,  pour 
d'anciennes  legendes,  äfjyaioi  itrd-oi. 

Tiiucydide  dit:  ,Quelque  temps  apres  la  victoire  de  l'Eurymedon.  les 
Thasiens  voulurent  sortir  de  la  confederation  attico-delienne.  parce  qu'ils 
etaient  en  conflit  avec  Athenes  au  .sujet  des  comptoirs  et  de  la  mine  qu'ils 
exploitaient  en  Thrace.  vis  a  vis  de  leur  ile".  L'aveu  est  grave  pour 
Athenes.  II  en  dit  long  sur  Tavidite  de  cette  terrible  ville.  sur  l'äprete 
qu'elle  mettait  alors  ä  lutter  pour  avoir  la  richesse,  et  par  la  richesse  la 
force,  et  par  la  force  Thegemonie.  Quels  droits  avaient  donc  les  Atheniens 
sur  la  Peree  thasienne  et  sur  Scaptesyle?  Ils  ne  possedaient  alors  en 
Epithrace  que  la  seule  place  d'Eion :  d'Eion  ä  Scaptesyle  il  y  avait  loin. 


Ad.  Wilhelm  me  dit  n' avoir  pas  retrouvee.  M.  Kirchner  n"a  pas  aduiis  Xxpvuog  daiis 
sa  Prosopographia  —  ä  tort,  car  ^rpv/uog  est  un  „Kurzname"  tout  ä  fait  regulier  (cf. 
Fick-Bechtel,  Griech.  Personennamen,  p.  22  et  2.56).  Si  Kirchner  s'en  est  defie,  c'est  que 
Kirchhoff  avait  discredite  la  copie  de  Pittakis  en  y  remplagant  d'une  fa9on  arbitraire. 
la  leciio  difficilior  par  la  correction  ^T()v/j6[äwpo(;].  Ce  nom-ci  non  plus  ne  flgure  pas 
dans  la  Printapographia  atticu,  quoique  trois  pieces  d'Aristophane  le  garantissent 
comme  athenien.  Kirchner  pense  que  c'etait  un  nom  invente  par  le  poete,  autre- 
ment  dit  qu'il  n'aurait  pas  esiste,  dans  TAthenes  du  V  siecle,  de  citoyens  ainsi  de- 
nommes.  Je  crois  au  contraire  —  et  M.  Wilhelm,  que  j'ai  consulte,  est  de  mon 
avis  —  que  parmi  les  Atheniens  nes  ä  l'epoque  des  campagnes  victorieuses  contre 
Eion,  Scyros,  Carjstos,  Naxos,  il  y  en  eut  qui  refurent  le  nom  sonore  et  glorieux 
de  Strymodore,  comme  d'autres  ceux  non  moins  süperbes  de  TxvQox?.r/q  (Si/ll.  -.  no.  32, 
1.  22;  date  42.5/4).  KaQvaxövixo:,  yaquiärn  (IG,  I.  suppl.  p.  108.  no.  446a:  date  440 
euviron,  et  non  408,  comme  l'avait  pense  Kirchhoff;  cf.  en  demier  lieu  Hicks-Hill, 
Greek  hist.  inscr.  p.  78  et  E.  Meyer.  Gesch.  des  Altertums.  III.  p.  494).  Le  coryphee 
du  choeur  des  vieillards.  dans  Lysistrata,  s'appelle  Strjmodore  (Li/s.  2-59:  cf.  dans 
l'edition  Van  Leeuwen.  p.  1.  la  liste  des  personnages  teile  que  la  donne  le  Leidensis) ; 
Lysistrata  fut  jouee  en  411.  Strymodore  aurait  eu  64  ans.  Dans  les  Gutpes  (v.  233), 
Tun  des  vieillards  qui  forment  le  choeur  s'appeUe  Strymodore,  du  deme  de  Konthyle 
(cf.  Wilamowitz.  Aristoteles  und  Athen,  II,  p.  172) :  lors  de  la  representation  des 
Guepes,  il  pouvait  avoir  -52  ans:  ä  cet  äge.  on  comptait  dejä  parmi  les  nQeaßvtiQot. 
Daus  les  Achurniens  (v.  273).  il  est  question  d'un  rural.  Strymodore.  qui  possedait  une 
esclave  du  nom  de  Opüzia;  le  nom  meme  de  ce  Strymodore  donne  ä  penser  qu'il 
etait  d"une  famille  en  rapport.  d'une  fa9on  ou  d'une  autre,  avec  la  Thrace :  rien 
d'etonnant  que  ce  personnage  eut  une  Thrace  pour  esclave. 

1)  Eschine,  De  falsa  legat.  31  avec  la  scholie.  Gf.  Ovide,  Heroides,  IT;  Bemides  d'a- 
lUiiur,  hh,  -591—606 :  Art  d'aimer,  III,  37;  Hygin,  .59 ;  Schot,  ad  Li/cophr.  49.5  (p.  181  Scheer). 

11 


12  i^<iiil  l'('idri.ict. 

Mais  le  territoive  cl'Eioii  toucliait  ;i  celui  tle  Giilepsos.  Tun  des  coiiip- 
toirs  thasiens  de  la  Peree:  la  deliraitation  des  deux  territoires  put  faire 
naitre  le  diiferend.  A  Scaptesyle  nieme.  des  capitalistes  atheniens  avaient 
pu  tenter,  sans  y  reussir,  d'evincei-  ceiix  de  Thasos,  de  leur  disputer  les 
concessions.  Les  affaires  qui  avaient  enrichi  Pisistrate  etaient  peut-etre 
restees  entre  des  raains  atheniennes. 

Le  conflit  avec  Tliasos  fournissait  aux  Atheuiens  1  occasion  desire'e  et 
sans  doute  provoquee  de  s'approprier  les  gisements  precieux  du  Pangee. 
Ils  envoient  aussitöt  contre  Tliasos  une  flotte  commandee  par  le  vainqueur 
d'Eion  ').  Les  Thasiens  sont  defaits  dans  une  bataille  navale,  les  Athe- 
niens debarquent  dans  l'ile  et  investissent  la  ville.  Apres  une  resistance 
de  deux  annees,  Thasos  eapitule.  Elle  est  obligee  de  se  demanteler,  de 
livrer  ses  vaisseaux,  de  payer  une  iudemnite  de  gnerre,  et  pour  lavenir 
de  se  soumettre  au  tribut  et  de  renoncer  ä  toute  pretention  sur  son  an- 
cienne  Peree  et  sur  Scaptesyle,  ri)v  re  ijneiQOV  y.al  rö  fiercüZoi'  äcftmeg-). 
Malheureusement  pour  les  Atheniens,  dans  le  temps  meme  oü  ils  se 
battaient  devant  Thasos  pour  Scaptesyle,  le  placer  tant  convoite  et  dis- 
pute retombait  aux  mains  des  Tin-aces,  ses  aneiens  possesseurs.  Les  Tha- 
siens s'en  etaient  rendus  maitres  a  une  date  que  nous  ignorons.  La  guerre 
entre  Thasos  et  Athenes  permit  aux  Thraces  de  s  en  emparer  de  nouveau. 
Les  Atheniens  aussitöt  envoient^),  pour  le  leur  reprendre,  une  expedition 
de  dix  mille  i'jTOixoi,  tant  citoyens  qu'allies.  sous  la  conduite  de  Sophanes 
et  du  beau  Leagros^).  Elle  avait  pour  objectif  imruediat  la  fondation 
dune  colonie.  ä  deux  heures  en  amont  de  l'estuaire.  au  lieu-dit  „les  Neuf- 
Routes"*),  l'endroit  meme  oü  vingt-neuf  ans  plus  tard  s'elevera  Amphi- 
polis.  L'emplacement  etait  admirable:  il  commandait  le  defile  par  oü  l'on 
monte  de  la  mer  dans  la  plaine  strymonique ;  avec  cela,  bien  pourvu  d'eau 
et  facile  ä  fortifier.  De'jä  en  475/4  les  Atheniens  avaient  essaye  de  sen 
emparer.     Ils   avaient    essuye    un    cruel    desastre '').     L'expedition    de  464 

1)  Plutarque.  Cimoii,  14.  —  2)  Thuoyd.  I,  101. 

3)  Herod.  IX,  7.5;  Thucyd.  I,  100.  IV,  102;  Isocrate,  De  paee,  88;  Diodore.  XI.  70. 
XII,  68;  Pausanias,  I,  29,4;  Schal  ad  ^schin.  de  falsa  kg.  34. 

41  Klein,  Lieblingsnamen,  p.  70;  Pottier,  Catalogue  des  vases  antiqiies  [Ja  Lonvre]. 
t.  III,  p.  711  (oü  la  mort  de  Leagros  est  datee  ä  tort  de  467). 

5)  'EvviM  'Oäoi.  Ce  nom  me  semble  la  forme  hellenisee  d"un  uom  thrace.  un 
cas  d'etymologie  populaire.  II  designe  une  localite.  extremement  importante  par 
sa  Situation,  de  l'Edonie,  peut-etre  le  clief-Iieu  de  ce  district  thrace.  Or,  les  'HöSivai 
ou  '  HdCovfQ  s  iippelaient  aussi  "(iäovtg  et  l'Edonie  ^fidoiiij.  Cf.  les  'Oäö.uavtfg  ou  'Oäußctv 
tot,  qui  sont  probablement  les  memes  que  les  Edones.  en  tout  cas  leurs  pi-oche  voisins. 

6)  Schol.  ad  JEschin.  de  falsa  leg.  31  (Oratores  attici  de  la  coUection  Didot,  t.  II. 
p.  502)  AvaiOTQÜiov  xal  Avxoi-Qyov  xcä  Kgarlrov  azQarsvövxioi'  tn  'Hiöra  rijv  ini  —T(jv- 
ftöi't  ätf<p9äQTjattv  vnö  Bgnxüiv,  fif.rjtpörci;  'Htdva  inl  apynvxog  'A&fjvrjai  i'alöwvog.  Cf. 
Ed.  Meyer,  Forschungen,  t.  II,  p.  62.  Wilamowitz  [Aristoteles  und  Athen,  t.  II,  p.  292) 
pense  que  la  stele  vue  par  Pausanias  (I.  29. 4)  au  Ceramique  et  que  le  Periegete 
croyait  celle  des  Atheniens  massacres  ä  Drabescos  en  464.  devait  etre  celle  des 
Atheniens  morts  dans  I'affaire  dont  parle  la  scholie  d'Eschine. 

12 


Sc(ipti'si/Ir.  13 

reussit  a  oi'CMiper  les  ,Neuf-lioutes".  Mais  clk-  visait  hicii  ])lus  loin. 
Herodote  assure  expressenient  quelle  avait  pour  but  veritable  la  mint- 
(Vor  du  Pangee  '1.  Apres  s'etre  saisi  des  Neuf-Routes,  les  Atheniens  s'en- 
foncerent  dans  rintürienr.  ]ionv  conquerir  le  pays  de  l'or.  le  district  de 
Datos  ou  Daton.  ((jiniiic  mi  l'appelait '-) :  c'e'tait  la  vaste  plaine,  tres  fer- 
tile  au  Nord,  assez  marecageuse  au  Sud.  oü  quelques  generations  plus 
tard  Philippe  de  Macedoine  devait  fonder  la  ville  de  son  nom ;  c'etait 
aussi.  dominant  cette  plaine.  la  partie  du  Pange'e  oü  se  trouvait  Scapte- 
syle.  Pour  gagner  le  pays  de  Daton.  deux  cliemins  s'ofl'raient  aus  Athe- 
niens. Tun  le  long  du  versant  Sud,  par  la  valiee  pierienne,  lautre  le  long 
du  versant  Nord,  par  lEdonie.  celui  la  meme  que  suivra  plus  tard  la  voie 
Egnatienne.  Ils  prirent  celui  du  Nord,  qui,  etant  en  plaine.  seniblait  le 
plus  t'acile.  11s  avaieut  compte  sans  les  surprises  ^)  de  la  tactique  bar- 
bai"e.  Une  iin  tragique  les  attendait,  si  terrible  que  pour  l'expliquer.  le 
chauvinisme  athenien  faisait  intervenir  les  elements*)  et  les  dieux.  Atta- 
(jues  ;i  rimproviste  par  les  Thraces,  ils  furent  estermine's  jusqu'au  dernier. 
Par  quels  Thraces?  Et  en  quel  endroit  de  la  ThraceV 
Ni  sur  Tun  ni  sur  lautre  point  les  temoignages  ne  concordent,  mais 
la  critique  peut  determiner  celui  qu'il  faut  croire.  On  na  generalement 
jias  vu  qu'Herodote  a  fait  erreur  sur  les  deux  points  et  que  Thucydide 
a  tenu  a  re'tablir  la  vOrite.  11  est  ainsi  arrive  plusieurs  fois  que  Thucy- 
dide a  juge  necessaire  de  corriger  Herodote  ■').  II  le  fait  sans  jamais 
nomnier  son  devancier.  mais  pour  qui  sait  lire  entre  les  lignes,  1  Intention 
n'est  pas  douteuse.  Herodote  assurait  que  l'expeditiou  de  Sophanes  avait 
ete  massacree  i'itö  'Höcoväv  ir  AäTip.  Thucydide  dit  qu'elle  fut  mas- 
sacree  iv  AgaßriOxco  rij  'HÖMvtxf]  vnb  ruf  0QaxMV  ^t>findvron>.  On  le 
voit.  Thucydide  ne  precise  pas  seulement.  il  rectifie.  Ce  n'est  pas  assez 
de  dire  qu'il  ajoute  au  temoignage  d'Herodote :  par  ce  qu'il  y  ajoute,  il 
le  contredit.  Drabescos  etant  im  bourg  d'Edonie,  le  desastre  n'a  pas  en 
lieu  Bv  Adt(f).  car  la  plaine  de  Datos  s'etend  au  N.  E.  et  l'Edonie  au  N.  0. 
du  Pangee.  Et  ce  ne  sont  pas  les  seuls  Edones  qui  ont  massacre  l'ex- 
pedition  athenienne.     Comment  une   seule    petite    tribu.    dont    le  territoire 

1)  Herodote  IX.  75  ^toifui-fcc  .  .  .  änoD^ui-Hv  ■  ■  .  [■>■  Jdny  Tiful  rCov  usTrD./.my  noy 
■/nviiivjv  /xayö.ustov. 

2)  Sur  remplacement  du  district  de  Daton,  voir  les  lumineuses  explications  de 
L.  Heuzey,  3Ii$sion  de  Macedoine.  p.  63 — 6ö. 

3)  Pausanias.  I,  29,  4  Kvei.Tiiatoi  ini&i,uevoi. 

-i)  Paus.  l.  c.  liyszai  Sh  xu'i  ü)j  y.tQCivvol  ntooiti'  ^Ji"  avxoi:. 

•"))  Le  passage  de  Thucydide  le  plus  important  ä  est  egard  est  1.  20.  3,  qui  vise 
Herodote.  VI,  .57  et  IX,  53.  Cf.  encore  Thuc.  I,  4  et  Herod.  I.  171  (sur  Minos  et  les 
Cariens  des  Cyclades);  Thuc.  IV,  102  et  Herod.  T,  126  (sur  I'endroit  oii  Aristogoras 
et  les  Milesiens  furent  exterraines  par  les  Thraces) :  Thuc.  I,  126,  8  (sur  les  archontes) 
et  Herod.  V,  71  (sur  les  prytanes  des  nauerares);  Thuc.  I,  89,3  et  Herod.  IX,  13  (sur 
la  destruction  d'.4thenes  par  Xerxes) ;  Thuc.  I.  89,  2  et  Herod.  IX,  114  (sur  le  siege 
de  Sestos) :  ete.     Cf.  Ad.  Bauer.  Themifioldes  (Mersebourg,  1881),  p.  28  sq. 

13 


14  PkkI  Fcrdriset. 

etaifc  graud  ä  peine  coinine  un  canton  fraurais.  ciurait-elle  pu  massacrer 
une  armt'e  gi-ecque  de  dix  mille  lionimes":'  Pour  extenuiner  une  teile  ar- 
niee,  il  a  fallu  une  eoalition  des  Barbares.  Tis  s'etaient  coalises.  car  ä 
tous  l'etablissement  des  Atbeniejis  aux  Xenf-Koutes  portait  ombrage.  parais- 
sait.  non  sans  raison,  un  nisiis  hell/:  -Tpof/^ö/'Tfc  .  .  .  fg  fieaöysiav.  dit  Tbu- 
cydide  (I.  lOOl.  öis(f&d(ii^aav i'Tiö  imv  Qqay.Mi'  zviittüvkov.  oiq  TTO/Jfiiov  f^r 
TO  yÜQiov  y.jiZöiterov.  La  conjecture  de  Poppo.  cvirnavTe^^).  proposee  en 
depit  des  manuscrits.  qui  tous  donnent  cvunüvroiv.  est  aussi  arbitraire  que 
malbeureuse.  Non  moins  malbeureux  le  commentaire  de  Stahl,  qui  garde 
cviiTrdvTMV.  mais  essaie  de  concilier  Thucydide  avec  Herodote,  Diodore 
et  Pausanias.  En  realite,  la  conciliation  est  impossible.  II  faut  choisir. 
Or,  qui  ne  pense  que.  quand  Thucydide  juge  devoir  contredire  Herodote, 
c'est  qu'il  a  pour  cela  des  raisons  sans  i-eplique?  Particulierement  pour 
tout  ce  qui  touche  ä  l'histoire  des  Atheniens  au  pays  pangeen.  qui  n'accor- 
dera  une  confiance  absolue  a  Thucydide?  II  avait  ses  interets  industriels 
dans  ce  pays.  il  y  a  commande  en  chef  devant  l'ennemi,  il  y  a  reside  une 
grande  partie  de  sa  vie. 

Par  un  curieux  hasard,  la  localite  de  lancienne  Edonie  qui  portait 
jadis  le  nom  de  Drabescos  la  garde  jusqu'ä  nos  jours.  Malgi-e  tant  d'in- 
vasions.  tant  de  bouleversements  dans  les  races  et  les  langues,  ce  vieux 
nom  thrace  a  survecu.  comme  ont  survecu.  plus  ou  moins  modifies,  les 
noms  ti-es  antiques.  prehelleniques.  de  Strymon  et  de  Mestos.  d'Angistes 
et  de  Siris.  Drabescos  sappelle  aujourdhui  Sdravik,  c  A^aßyy.t,  avec 
addition  de  la  proposition  'g  =  eig  .a"  sans  mouvement,  comme  dans 
Stamboul  -).  Stalimeue.  Setinia.  Sampsoun.  Isnik,  Esteves  ^)  etc.  C'est  ä 
treize  kilometres  dAmphipolis,  un  village  dune  cinquantaine  de  maisons. 
qui,  en  aoüt  1899,  quand  j"y  passai.  appartenait  ä  trois  grands  proprie- 
taii'es,  Tahir-bey  de  Serres,  Abdi-aga  et  Bairi-Ama,  ces  deux-ci  Albanais. 
La  Population  agricole  qui  s"y  trouvait  reunie  se  composait  de  Macedouiens 
hellenophones  et  dun  plus  grand  nombre  de  Bohemiens  (yvq^TOi). 

L  identifieation  de  Sdravik  avec  Drabescos  a  ete  indiquee  depuis  long- 
temps  par  Cousinery^).  Voici  ce  qu'il  ecrivait.  il  y  a  presque  un  siecle. 
dans  le  recit  d'un  voyage  qu'il  fit  de  Drama  a  Serres,  par  Alistrati  et 
Zilacbova:  .Parvenüs  sur  le  pont  d'Anghista.  nous  avions  devant  nous 
plusieurs  villages,  savoir:   Anghistu.  qui  porte  le  nom  de  la  riviere.    Fer- 


1)  Admise   par  A.  Croiset.   pour   cette   raison   que  si  Thucydide  avuit  ecrit  cr.«- 
■nävTiuv.  il  n'aurait  pas  employe  olc,  mais  vaoiq. 

2)  Cf.  Hesseling,  Istamhol  ap.  Hev.  des  etudes  grecques.  Ilt  (1890).  p.  189. 

3)  Leiunos,   Athenes   (cf.   V.   Hugo,    Orieniales,  VI:   Cri   de   guerre  du  Muphti), 
Amisos,  Nicee,  Tliebes  (daus  uu  texte  fran9ais  du  Moyen  Age  ap.  Umnania.  t.  XTV,  p.  41). 

4)  Voyage  dans  hi  Macedoine.  t.  IL  p.  51 :  d'oü  eile  a  passee  dans  la  monographie 
de  //«//.  Moa/ÖTiov'/.oi,  'H  ifp«  «or»/  ryg  Ei'xoattpoivlaatjg  (Constantinople.  1896),  p.  30. 

14 


ScaptesiiU: 


15 


15 


l(j  P(ud  Pirilri.irt. 

rista^}.  Jcni-Kieiii')  et  Sdracli.-.  Ce  derniei'  noni  rne  rappela  ce  que  m'u- 
vait  dit  l'archeveque  de  Salonique,  au  sujet  des  sources  de  l'Angitas,  savoir, 
qu'en  parcourant  son  ancien  diocese,  il  avait  aper^u  beaucoup  de  ruines 
;i  Sdravitz,  et  qu'il  ne  doutait  pas  qua  ce  village  n'eüt  tire  son  noni  de 
celui  de  Drahesqxc.  alte're  par  les  Bulgares,  qui  de  Strymon  ont  fait  Strounia. 
et  d'Angitas  Anghista,  a  cause  des  difficultes  de  prononciation.  que  leur 
presentent  les  desinences  de  quelques  mots  grecs"  ^). 

11  n  y  a  pas  de  i'uines  a  Sdravik.  Le  bon  Cousinery  a  donne'  une 
traductiou  un  peu  grossissante  du  mot  A'uQxcda,  dont,  je  suppose,  s'etait 
servi  le  metropolite  de  Salonique.  Celui-ci,  d'ailleurs,  avait  dit  vrai. 
L'humble  eglise  de  Sdravik*)  a  pour  autel  un  de  ces  /Joj/to/ funeraires  en 
marbre  blanc,  comme  on  en  a  trouve  beaucoup  sur  le  territoire  de  la  co- 
lonie  de  Philippes^j.  De  l'epitaplie  antique  il  ne  subsiste  plus  que  les 
deux  premieres  lignes.  Apres  avoir  surmonte  une  tombe,  et  avant  d'etre 
consacre  dans  une  eglise  cliretienne,  ce  ßcofiög,  retourne,  a  servi  de  borne. 
comme  en  temoignent  des  inscriptions  en  grandes  lettres  byzautines,  sur 
trois  des  quatre  faces.  A  la  porte  de  l'eglise,  pavee  dans  l'exonarthex, 
j'ai  releve  une  autre  inscription  terminale,  eile  aussi  de  la  periode  byzan- 
tine.  Enfin,  dans  le  tcliiflik  de  Tahir-bey.  j'ai  copie  et  estampe  l'epigramme 
suivante,  qui  est  gravee,  en  fines  lettres  du  IV"  ou  IIP  siecle  avant  notre 
ere,    sur  une  base  de  luarbre  blanc''): 

.  .  .  AAIKQSAYrHAoZA?nP  .   .   L|0    .   .   .    o|an   .   ,  . 

.M'l'APETHITolAAElSPoilNHSOAAAiMAP 

.  ErroSoPß«AASOQNSETA'J'S21AloNY«loSAY  .  .   . 

.QlZoMENoS^IAIANHMnPEPoNEISAAoXoN 

[(Pei']  äöiy.(og.  Avyi],  öö^ag  }tQ[d  ^f()]o[t'c  fi^oi  dr\fJ/.(.z\' 

[ä]uq>'  äQETi'j  Toiäö'  eig  nöoiv  ija&a  ödfiaQ 
lyijf'yyog  ÖQ(7)aa'  drd-'  (Tj»»  ae  rüqxo  Aiotn'miog  «r[cw] 
[a^q)^öf.iEvog  (filiav  qv  nqinoi'  eig  äXoxov. 
Je  n'ignore  pas  que  M.  Henzey  s'est  prononce  contre  l'identification 
de  Drabescos  avec  Sdravik  et  qu'il  place  Drabe^cos  ä  l'endroit  oü  se  trouve 
aujourd'hui  la  grande  ville  de  Drama').     L'identification  de  Drabescos  et 
de  Drama,  proposee  aussi  par  Leake**)  et  Perrot  '■'),  est  admise  aujourd'hui 
comme  certaine  par  les  geographes '").    Elle  va  piourtant  a  l'encontre  non 

1)  Carte  autrichienne :  Provistii. 

2)  Carte  antricbienne :  Neohori  (ä  l'emiih^reniciit  d'Araphipolis). 

3)  Voi/age  dans  la  ilacedoine,  t.  II,  p.  öl. 

4)  Elle  est  placee,  comme  beaucoup  d'autres  eglises  de  la  Macedoine  Orientale, 
sous  rinvocation  d'Athanase,  le  fondateur  de  la  Grande  Laure. 

5)  Un  speciraen  dessine  dans  BCH,   1897,  p.  530. 

6)  Larg.  0"'56;  haut.  0"i2'2.  Je  dois  la  restitution  du  premier  vers  a  mon  ami 
W.  Vollgraff.  —   7)  Mission  de  Maccdoine,  p.  140—142.    —  8)  Triirels,  t.  III,  p.  183. 

0)  Didon,  Neopolis,  les  riiines  de  Philippes,  ap.  Revue  archenlogique,  1860,  t.  II,  p.  73. 
10)  Philippson.  dans  Pauly-Wissowa,   .•-■.  t:  Drabescos ;    R.  Kiepert,  Formoe   orbis 
antiiiui.  XVI,  p.  ■">. 

16 


Smplr.sylr.  17 

seulement  de  Thucydide,  mais  de  Strabon.  ou  de  l'epitomator  de  Strabon ') 
et  d'Appien  -),  qui  lim  et  l'autre  placent  Drabescos  non  pas  au  Nord  de 
Philippes,  mais  ä  l'Oue.st,  du  cöte  de  Myrcinos  et  du  Strj-mon.  On  identifie 
Drabescos  avec  Drama,  parce  que  la  Table  de  Peutinger  place,  ä  douze 
milles  de  Philippes,  sur  la  route  d'Heraclee  Hintique.  une  localite  nommee 
DamhescKs.  Mais  c'est  d"une  mauvaise  me'thode  de  sacritier  des  temoi- 
gnages  comme  ceux  de  Thucydide  ou  d'Appien,  qui  sont  dairs,  categori- 
(jues  et  fondes  sur  l'^autopsie"  des  lieux.  h  celui  de  la  fameuse  Table, 
laquelle,  pour  cette  regicu,  est  tout  ä  fait  deconcei'tante,  tant  on  est  sur- 
pris  de  n'y  pas  trouver  VEffiiafia.  tant  las  noms  semblent  defigures  et  les 
distances  faussees.  La  premiere  Station  qu'elle  nomme  apres  Darabescus, 
sur  cette  route  de  Philippes  ä  Heraclee,  est  celle  de  ou  du  Stn/Dion,  a, 
8  tnilles  de  Darabescus :  or,  de  Drama  au  Strymon,  il  n'y  a  pas  moins  de 
45  kilometres.  Peut-etre  le  vktts  latin  qui  a  precede  Drama  s'est-il  en  elFet 
appele  Darabescus.  sans  qu'il  le  faille  confondre  avec  Agaßfioxog  d'Edonie 
—  de  meme  qu'aujourd'hui  il  y  a,  dans  cette  region,  deux  gros  bourgs 
ä  peu  pres  homonymes,  Pravista  au  S.  E.  du  Pangee,  et  Provista.  au  N.  0. 

Mais  revenons  au  desastre  de  Drabescos.  II  dut  empecher  les  Atlie- 
niens  de  tirer  parti  du  traite  qu'ils  allaient  bientöt  imposer  ;i  Tliasos.  Je 
dis  .qu'ils  allaient".  car  Thasos,  lors  du  desastre  de  Drabescos,  ne  s'etait 
pas  encore  rendue.  Le  desastre  de  Drabescos  est  anterieur  de  29  ans  a 
la  t'ondaiion  d'Amphipolis  (en  436).  11  date  donc  de  464.  La  reddition 
de  Thasos  eut  Heu  l'an  d'apres.  Ainsi  la  clause  qui,  dans  le  traite  impose 
par  Athenes  ä  Thasos  concernait  Scaptesyle,  rö  ueia/JMV  ä(f£i'[eg,  visait 
une  propriete  dont  ni  les  Thasiens  ni  les  Atheniens  ne  disposaient  plus. 
C'etait,  si  Jose  dire,  vendre  la  peau  de  l'ours.  A  moins  qu'il  ne  faille 
entendre  fö  fitzaZÄoi'  clrfäirsg  d'un  renoncement  des  Thasiens  ä  aider  les 
Satres  dans  l'exploitation  de  Scaptesyle,  ä  y  affermer  des  concessions. 

Je  sais  bien  que  la  plupart  de  ceux  qui  ont  parle  de  Scaptesyle  s'en 
sont  imagine  autrement  les  vicissitudes.  Le  dernier  erudit  qui  ait  ecrit  sur  les 
finances  atheniennes  assure  qu'.  Athenes  fut  maitresse  des  mines  du  Pangee 
de  463  ä  442"^).     Sur  quoi  se  fondent  cette  assertion  et  ces  precisionsV 


1)  vn,  33. 

2)  De  bell.  cir.  IV,  105  in  di  t^s  ävatto^,  ntSlov  /jc^/qi  Mvqxivov  Tf  xul  dgafüfi- 
xov  xal  nozaßov  —tqvuövoc,  XQiaxoaituv  nov  xul  nsviijxovxu  ataälwv,  tVifOQOv  näw 
xal  xaXüv. 

3)  Cavaignac.  Efudef:.  p.  185:  lueme  assertion  ä  la  p.  50:  ,Des  le  lendemain  des 
guerres  mediques,  rattention  des  Atheniens  se  poita  vers  le  Pangee.  ou  l'or  et  l'ar- 
gent  se  rencontiaient  ensemble  .  .  .  Eu  463,  les  mines  d'or,  qui  appartenaient  aux 
Thasiens,  furent  conquises  (les  mines  d'argent  lesterent  au  roi  de  Macedoine)  ...  Au 
uombre  des  premiers  concessionnaires  fut  le  pere  de  l'historien  Thucydide".  Tout 
cela  est  errone.  L'assertion  conceraant  le  pere  de  Thucydide  resulte  d'un  contre- 
sens  sur  Plutarque  greffee  sur  une  erreur  de  Plutarque  lui-meme.  Cimo»,  IV.  2.    L'as- 

Klio,  Beiträge  zur  alten  Gescliiclite  XI.  '> 

17 


18  P""?  Fcnhizd, 

Elles  ne  se  fondent  pas  suv  le  monnayage  d'Athenes.  L'auteui-  que 
je  viens  de  citer  reiuarque  lui-meme  qn',,Athenes,  maitresse  des  mines 
d'or  du  Pangee.  na  pas  monnaye  l'or".  II  est  exact  qu'Athenes  n'a  pas. 
ä  cette  epoque,  monnaye  l'or.  Si  eile  en  avait  tire'  de  Scaptesyle,  et  en 
aussi  grande  abondance  qu'on  le  croit,  pourquoi  ne  1  anrait-elle  pas  con- 
verti  en  monnaie  ?  —  Cet  argument  se  lieurte,  je  le  sais,  ä  la  theorie  fo.r- 
mulee  en  ces  termes  par  M.  Babelon:  ..Athenes,  pas  plus  que  n'importe 
quelle  autre  ville  de  la  Grece,  ne  pouvait  deroger  ä  la  doctrine  raonetaire 
de  toute  l'antiquite,  qui  reservait  aux  rois  et  aux  generaux  a  la  tete  de 
leurs  armees  le  privilege  du  monnayage  de  l'or"  ').  .Tavone  que  ce  dogme. 
pas  plus  que  bien  d'autres,  ne  peut  m'entrer  dans  la  tete:  j)Ourquoi.  si 
Athenes,  au  milieu  du  V''  siecle,  avait  ä  Scaptesyle  reeolte  l'or  ä  foison. 
ne  se  serait-elle  pas  cru  le  droit  de  le  convertir  en  monnaie  —  de  peur 
denfreindre  on  ne  sait  quel  privilege  du  Grand  Roi  contre  qui  eile  se 
battait,  ou  A' imperutores  auxquels  on  ne  pouvait  songer,  car  ils  etaient 
encoi-e  a  naitre.  Cette  „doctrine",  vraie  pour  la  numismatique  de  l'em- 
pire  romain,  ne  saurait  etre  etendue  a  la  Grece  du  V'  siecle.  En  fait,  les 
enormes  emissions  d'e'lectrum  des  villes  grecques  d'Anatolie,  et  les  pieces 
d'or  d'iEnos  ^),  de  Lampsaque  ^).  de  Rhodes  *).  dementent  la  the'orie  de  Ba- 
belon. Pour  ne  ]iarler  que  d'Athenes,  si  cette  puissante  cite  n'a  pas 
frappe  d'or   au    milieu  du  V''  siecle,    sauf  dans   des  cas   d'absolue    neces- 

sertion  concernant  les  argentieres  pangeennes  qui  seraieut  „vestees  au  roi  de  Maee- 
doine'  resulte  d'une  confusion  avec  Tai-gentieie  du  AvaoQov  liong,  entie  le  lac  Prasias 
et  la  vallee  de  l'Axios  (Herod.  V,  17).  II  est  vrai  que  Philippe  II,  dans  sa  lettre  aux 
Atheniens,  dont  Weil  a  prouve  l'authenticite  (Les  Uarangues  de  Demosthene-,  p.  401 
sq.;  les  remaniements  dont  la  lettre  a  ete  l'objet  de  la  part  d'Anaximene  ne  doivcnt 
pas  avoir  modifie  le  passage  dont  il  s'agit)  assure  qu'Alexandre  I  avait  protite  de 
la  defaite  de  Xeixes  pour  s'eraparer  des  Neuf-Routes  et  que  la  statue  d'or  ou  de  bronze 
dore  qu'il  dedia  au  dieu  de  Delphes  (Herod.  VIII,  121)  etait  VrmccQ-/)'/  du  butin  fait  en 
cet  endroit  sur  les  Medes  {'Ethoz.  <l'iX.  '21,  ap.  Demostli.  p.  164).  Que  les  Medes  en 
deroute  aient  ete  detrousses  par  le  Philhellene  au  passage  du  Stryuion,  rien  de  plus 
admissible.  Mais  on  doit  s'iuscrire  en  faux  contre  la  tradition  mensongere,  qui  trans- 
formait  ce  succes  assez  peu  reluisant  en  une  premiere  prise  de  possession  des  Neuf- 
Routes  par  la  monavchie  macedonienne.  Cette  tradition,  fabriquee  ä  la  cour  de  Pella, 
faite  pour  servir  la  cause  de  Philippe  dans  la  lutte  dont  Araphipolis  etait  l'enjeu.  a 
juste  autant  de  valeur  historique  que  la  legende  inverse  de  Phyllis  et  Demophon,  qui 
avait  cours  ä  Athenes.  On  la  retrouve  dans  la  curieuse  lettre  de  Speusippe  ä  Phi- 
lippe (Socratis  et  Socmticoru7n  episfohie  ed.  C.  Drelli,  p.  262  (i}.>.ä  .«/))■  xcci  zag  vTioyviov; 
' A>.&^äv6Q0v  TT/g  'Hdiorwv  yßjQuc  xt/jaeiQ  ISlaxtdovSQ  ndvzeg  i'aaatv)  dont  Böhnecke  a 
täche  de  demontrer  I'authenticite  {Demosthenes,  Lykurgos,  p.  572).  A  cette  legende 
tendancieuse  se  rattache  celle  de  la  soi-disant  donation  du  pays  compris  entre  l'Olyuipe 
et  l'Hemus,  dont  Xerxes  aurait  gratifie  Alexandre  I:  celle-ci  nous  est  connue  par 
VEistoire  philippique  de  Pompeius  Trogus  (Justin,  Vll,  7).  qui  l'avait  empruntee,  je 
suppo.se,  aux  <l>i).i7inixd  de  Theopompe. 

1)  Les  momiaies  (Vor  (V Athenes  v.y>.  Sevice  des  etiides  (irecriiie,<,  II,  p.  148;  du  meme. 
La  monnaie  thihronienne  ap.  Rev.  des  et.  gr.,  t.  VI,  p.  51. 

2)  BMC,   Thrave.  p.  77.  —  3)  BMC.  Mysia.  —  4)  BMC.  Bhoäus. 

18 


ScaptrsijU.  19 

Site,  dans  ceux  que  les  Romaine  auraient  qualifies  de  tumultuaires.  c'est 
qu'elle  n'avait  pas  assez  de  ce  precieux  nietal.  Pour  en  frapper  de  facjon 
ii  siiffire  aux  besoins  d'une  vaste  circulation.  il  en  aurait  fallu  beaucoiip ; 
et  au  milieii  da  V'  siecle,  il  n'y  avait  presque  pas  d'or  dans  la  Grece 
propre,  car  eile  neu  prodtiisait  pas.  Seul.  Apollon  Delphien  aurait  pu 
monnayer  l'or,  s'il  avait  eonsenti  ;i  envoyer  au  creuset  les  offrandes  de 
Gyges,  de  Cresus  et  de  Gelon.  Une  bonne  preuve  que  Tor  etait  encore 
tres  rare  ä  cette  epoque  dans  la  Grece  propre,  c'est  que  l'usage  des  cou- 
i'onnes  d"or  ue  sy  introduisit  pas  avant  la  fin  du  siecle.  Themistocle  et 
Eurybiade  furent  recompenses  apres  Salamine  d'une  couronne  de  feuillage'). 
En  414  encore,  une  couronne  d'or  etait  quelque  chose  de  tout  ä  fait  ex- 
traordinaire :  c'est  pourquoi  les  hommes.  devenus  ornithomanes.  en  de- 
cement  une  ä  Peitbetairos -). 

On  s'est  persuade  qu'Atbenes  avait  possede  et  exploite  Scaptesyie 
pendant  vingt  annees.  parce  qu'on  s'est  mal  explique  les  chiffres  concer- 
nant  Thasos  dans  les  listes  du  SQuy.ixög  q)ÖQo:. 

C'est  en  454/3  que  les  bellenotames  remirent  pour  la  preraiere  fois 
aux  tresoriers  d'Athena  VänaQ/j]  du  soixantieme  preleve  sur  les  tributs 
des  alHes.  La  liste  de  454/3  apprend  que  le  tribut  de  Thasos  n'etait  alors 
tjue  de  trois  talents.  II  reste  fixe  ä  cette  somme  jusqu'en  445,  oü  il  monte 
subitement  a  trente  talents,  chifi're  auquel  il  se  maintient  depuis.  Pour 
expliquer  cette  hausse  si  forte  et  si  brusque.  Boeckh  supposait  qu'en  445. 
les  Atbeniens  avaient  rendu  ä  Thasos  les  comptoirs  qu'elle  possedait  jadis 
en  terre  ferme  ■').  L'explication  parait  bonne.  Encore  faut-il  ne  pas  se 
tromper  sur  limportance  des  restitutions  qu' Athenes.  pour  des  motifs  qui  nous 
e'chappent,  consentit  ;i  Thasos.  une  vingtaine  d'annees  apres  l'avoir  matee. 

Nous  ne  savons  pas  le  chiffre  de  l'indemnite  de  guerre  qui  ftit  im- 
posee  aux  Thasiens  en  463.  C'est  sans  preuve  qu'on  avance  qu'ils  „rem- 
bourserent  les  frais  tres  considerables  du  siege*)".  Le  texte  de  Thucy- 
dide,  le  seul  que  nous  ayons  lä-dessus,  ne  dit  rien  de  tel").  II  est  invrai- 
semblable  que  les  Thasiens  aient  pu.  tout  de  suite  apres  le  siege  {avTiHo), 
payer  une  tres  forte  somme.  Ils  etaient  ruines  par  une  lutte  de  deux  ans. 
par  un  siege  oü,  pour  prolonger  la  i-esistance,  ils  avaient  tout  sacrifie, 
juscju'aux  tresses  de  leurs  femmes ").  Selon  les  usages  de  la  guerre.  l'armee 

1)  Herod.  VIII,  124. 

2)  Aristophane,  Ares.  1274  avec  la  uotn  de  Koek.  Le  plus  ancien  exeraple  de 
couronne  d'or  est  celle  que  Brasidas  re^ut  eu  423  des  Scionaiens  (Thuc.vd.  IV.  121). 
On  notera  que  Scione.  en  Chalcidique.  etait  ä  proximite  du  pays  de  Tor. 

3)  Staatsharishaitung,  ed.  Fränkel,  t.  II,  p.  394.  —  4)  Cavaignac,  op.  c,  p.  49. 
.5)  I,  101  yQijfiuTa  öaa  töfi  i'moäovi'Cii  avti'xa  zaSriftfvoi- 

6)  Polyen,  VIII,  67.  D'apres  Delehaye  {Les  legendes  liagiograpliiques-,  p.  30), 
rhistoire  des  femmes  d'une  ville  assiegee  qui  coupent  leurs  tresses  pour  fournir  de 
quoi  faire  des  cordes  de  balistes  serait  un  theine  legendaire  (les  textes  dans  Schwegler, 
Hömische  Geschichte,  t.  III,  p.  260).     Je  crois  que  cette  opinion  du  docte  BoUandiste 

2* 
19 


20  l'iiiil   J'rrflritrf. 

ile  Cinion  avait  couiie  les  vignes,  les  olivicrs.  II  l'allut  ;i  Tliasos  de 
longues  annees  pour  se  refaire.  Doit-on  croire  que  vingt  ans  apres,  eile 
avait  suffisamment  repare  ses  pertes  pour  etre  taxee,  non  phis  a  trois 
talents,  mais  k  trente?  Assurement  non.  L'enorniite  de  la  difference  entre 
les  deiix  sommes  exige  une  autre  explication.  C'est  bien  celle  qii'a  vue 
Boeckh :  les  Atheniens  ont  restitue  ä  Thasos  une  source  importante  de 
revenus,  que  duraut  vingt  ans  ils  s'etaient  appropriee.  Mais  cette  resti- 
tution  ne  doit  pas  sentendre  de  Scaptesyle,  qu'il  n'etait  pas  du  pouvoir 
des  Atheniens  de  rendre,  puis  qu'ils  ne  la  possedaient  point.  et  qu'ils  n'au- 
raient  pas  lächee,  s'ils  l'avaient  tenue.  Les  Atheniens  ont  rendu  aux 
Thasiens  seulement  les  comptoirs  de  la  Peree.  Galepsos,  Apollonie.  Qiisyme. 
Ils  les  avaient  exploites  vingt  ans :  c'est  pourquoi  jusqu'en  445  il  nen 
est  pas  fait  mention  dans  les  listes  du  0Qgy.iy.ög  (fÖQOQ.  Rendus  ä  Thasos 
en  445.  les  ijiicÖQiu  de  la  Peree  durent  faire,  depuis  cette  date  jusqu'ä 
VdnÖTa^ic,  de  425/4'),  partie  integrante  de  la  republique  thasiennc :  c'est 
pourquoi  de  445  ä  425/4,  les  listes  du  Oqay.ty.bc,  cfÖQog  continuent  ä  etre 
muettes  a  leur  sujet.  Et  il  ne  nous  est  point  parvenu  de  liste  complete 
du  BQcexiy.dg  q>ÖQOQ  posterieure  ä  425/4.  J'insiste  la-dessus,  parce  qu'ou 
s'y  est  trompe  -) :  on  a  cm  que  Neopolis  (Xeönohg  Ttagä  'ÄvTiaa()ai'), 
qui  figure  sur  les  Kstes  du  tribut,  etait  un  coniptoir  thasien,  et  que  la  ville 
de  Galepsos,  qui  y  figure  aussi.  etait  le  coniptoir  thasien  de  ce  nom.  alors 
qu'il  s'agit  dune  localite  homonyme,  situee  en  Chalcidique.  dans  la  pres- 
qu'ile  sitlionienne. 

He'rodote  avait  visite  Scaptesyle.  II  nous  en  parle  avec  precision. 
Son  temoignage  ici  merite  une  confiance  absolue.  Or  il  nous  dit  que. 
de  son  temps,  les  raines  du  Paugee  etaient  exploitees  par  des  Thraces. 
Seule,  notre  hypothese  concorde  avec  ce  temoignage:  les  Thraces  exploi- 
taient,  au  temps  d'Herodote '*),  toutes  les  mines  du  Pangee,  tant  la  mine 
d'or  de  Scaptesyle  que  les  mines  d'argent  eparses  sur  les  versauts  Nord 
et  Sud.     Cinquante  ans  auparavant.  au  temoignage   du  meme  Herodote^l. 

peche  par  exces  de  critique.  II  est  ceitain  que  les  iinciens  fiuiplo3'aient  de  preference 
les  cheveux  de  femmes  pour  fabriquer  les  cordes  de  baliste.  En  250  avant  notre 
ere,  les  Rbodiens  envoieut  aux  gens  de  Sinope  300  talents  de  cheveux  de  femmes 
(Polybe.  IV,  .56).  Un  des  auteui-s  militaives  publies  par  Weschei-  {Foliorcetique  des 
Grecs.  p.  112),  s'expi-ime  ainsi :  dö'e  fV  rote  nyxmai  rövog  xal  ix  XQtyCov  yivexai  yvvat- 
xfiioV  avxru  yuQ  ).sn.Tul  xe  ovaai  xal  ^tccxQui  xal  no}.).0>  slaiv)  XQaifilaat,  uxav  n/.axibaiv 
fvxoylav  no/./.i/v  '/.außürovaiv,  waxf  fxi/  nnAdnv  x!jg  dta  xü>v  viVQwv  layyoc.  Cf.  le  tia- 
vail  du  major  K.  Schramm.  Bemerkungen  zu  der  liekonstruklion  griech.  röm.  Geschütze. 
dans  le  Jahrbuch  der  Gesell,  f.  lothring.  Geschichte,  1904,  p.  147. 

1)  Sur  cette  question,  voiv  nion  article  Le  -^a/joÜ^Qfcxcxo:  d' Antiphon  e.l  la  Peree 
samothracienne  (Eeruc  des  etudes  yrccqiics,  1909,  p.  33). 

2)  Par  ex.  Peirot,  Thasos,  p.  30:  ,Les  anciens  comptoirs  de  Thasos  figurent  se- 
parement,  comme  villes  sujettes,  dans  la  liste  des  allies  d'Athenes". 

3)  Herodote,  VII,  112:  /mzk/./.k,  zn  viuorxai  IlicQft:  z(  xcd'Oäöuavzoi  xa'i  ßu'/.iaxa 
^ax^ai.  —  4)  VI,  46. 

20 


Snqitr.sf/Ir.  21 

Scaptesyle  etait  exploitt-c  |i:u-  los  Tliasiens.  C'est  done  tprentre  Ic  deliut 
du  V''  siecle  et  la  date  oii  Hi'i-odote  visita  le  Panpft-e.  los  niines  avaient 
ete  reprises  aux  Thasiens  par  les  Thraces. 

11  est  vrai  qu'une  inscription  attique  de  la  fin  du  V''  siecle  uicntiunne. 
;t  deux  reprises,  dans  le  tresor  d'Athena,  des  lingots  d'or  scaptt'syliquf. 
rf!}oidec  XQvaiov  ay.anniav?.r/.ov^).  II  n'en  faudrait  pas  eondure  qii'Athenes 
alt  janiais  possede  Scaptesyle'.  Les  tresoriei's  des  Ieqo,  xQt]fiaia  recon- 
naissaient  ces  lingots  comme  provenant  de  Scaptesyle.  peut-etre  h  leur 
eomposition,  d'apres  la  coiileur  de  la  trace  sur  la  pierre  de  touche'-),  plus 
)>robabloment  aux  marques  dont  ils  etaient  poin(,'onnes.  II  ne  nous  est 
point  parvenu  de  lingots  d'or  de  cette  epoque  ancienne,  mais  nous  en 
iivons  plusiem-s  de  l'epoque  romaine  ^).  Ceux-ci  portent  des  poin9ons  in- 
diquant  le  titre  et  l'origine.  Les  lingots  du  V'  siecle,  ceux  dont  parle 
l'inventaire  attique  du  Musee  Britannique.  devaient  polier  des  marques 
analogues.  Ces  lingots  de  TAcropoIe  etaient  des  oifrandes.  Qui  les  avait 
de'dies?  Quelque  roi  tluace.  (piÄctx^/jvaiOQ  önegcpvöig*),  Sitalces  l'Odryse. 
PoUis  l'Odomante  y  Je  les  attribuerais  plutöt  k  quelque  riebe  Athenien 
interesse  ä  l'exploitation  de  Scaptesyle.  Les  Tbraces  avaient  repris  les 
XQvaela,  mais  ils  n'etaient  pas  si  sots  que  d'en  defendre  l'aeces  aux  capi- 
talistes  grecs.  Nous  connaissons  un  Athenien  qui  avait  de  grands  inte- 
rets  dans  le  „placer'  de  Scaptesyle:  c'est  Tliucydide  l'historien.  11  est 
possible  que  les  q)d'Oiöeg  de  l'Acropole  aient  ete'  ofFertes  par  Thucydide 
lui-nieme.  comme  dnuQyJi  de  ses  benefices.  Thucydide  nous  dit  qu'il  avait 
au  Pangee  xrijan'  rwv  ;ijpuaEja)j'  ßETÖZZap  tQyaalag  Iv  TJ]  tieqI  ravia 
Ogcixif").  II  s'agit  assurement  de  Scaptesyle,  qui  etait  k  cette  epoque  la 
seule  mine  d'or  de  la  Thrace  occidentale  (les  mines  de  Philippes  ne  furent 
decouvertes  qu'au  siecle  suivant).  Le  biographe  de  Thucydide,  Marcellin. 
assure  que  l'historien  avait  epouse  une  heiitiere  de  Scaptesyle,  et  que 
c'est  ainsi  qu'il  se  trouvait  interesse  dans  l'exploitation  des  „placers"' 
pange'ens").  Cette  tradition  ne  merite  point  creance.  Marcellin,  et  Plu- 
tarque  aussi '').    ont  mal  compris  Thucydide ;  la  legende  de  la  riebe  he'ri- 

1)  IG,  I,  184—5  et  supiil.  p.  33—4.  Date  probable  410  (Cavaignac,  Etudes,  p. 
XXVIII  et  1.53).  Dans  les  deux  passages,  le  rnot  axantijovhxov  est  rautile;  raais  la 
restitution  est  certaine.  KUe  est  diie  ä  Hicks,  Äncient  greel:  insci.  in  the  Brit.  Mus.. 
I,  p.  55. 

2)  Haipocration,  s.  r.  jinaurog '  'AvTKpCor.  ^iläoi;  o'vzoi  xrü.Htai  y  xö  -/Qvoioy  na- 
pccTQißöfiBfov  doxiufx^fTCii.    Cr.  Stein  ad  Herod.  VII,  10. 

3)  Tiouves  ii  Sirmium  de  Pannonie  en  1887.  Excellentes  reproductions  dans 
Arcli.  ep.  Mitt.  XII,  pl.  2  et  3.  Cf.  Hill,  A  handhook  of  greek  and  roman  coins,  p.  137; 
Babelon,  Tmite  I,  col.  882 ;  Daremberg-Saglio.  fig.  5020.  —  4)  Äristoph.  Acharniats,  142. 

5)  IV,  105.  —  6)  Vita  Tltitc.  §  19  /J/ü/fro  yvvcüxa  anb  SxanrrjaihjC  rr/g  Bffäxr^i 
7i>.ov<ilav  otpoögn  xal  f^izulXa  xtxxrj^ivrfV  ir  tf/  OQtix^. 

7)  Cimon.  IV,  2  r«  yQvafia  ntgl  ti)v  ßQfixrjV  ixixirjzo.  Plutarque  dit  »lue  les 
■/ovaeia  venaient  ä  Thucydide  de  son  trisa'ieul  le  roi  thrace  Oloros.  Assertion  er- 
ronee:  Oloros  n' avait   pas    regne    au  Pangee,    mais  en  Chersonese  (Herodote,  VI,  39. 

21 


22  l'"iil  l'ei(lri.td. 

tiere  est  nee  dun  contre-sens.  Thucydide  ne  dit  jjas  qu'il  possedut  la 
niine  d'or  de  Scaptesyle,  ni  en  totalite,  ni  en  partie.  Elle  e'tait  aux 
Tliraces,  ils  ne  l'auraient  pas  plus  alie'ne'e  cpie  l'etat  atbe'nien  n"alienait 
las  mines  d'argent  du  Laurium.  Thucydide.  sur  une  concession  prise  ä 
bail,  possedait  une  exploitation,  :'.ti)aiv  £Qyaoiui.  avec  laveries,  ateliers. 
hangars,  etc.  II  n'est  pas  necessaire,  pour  sexpliquer  la  chose.  de  sup- 
poser  avec  les  grammairiens  de  l'antiquite,  que  comme  le  Theseide  de  la 
legende  ou  comme  son  bisaieul  Miltiade,  il  eüt  epouse  une  heritiere  thrace. 
De  qui  avait-il  pris  a  bail  sa  concession?  Non  pas  certes  de  Thasos.  ou 
d'Athenes.  niais  des  Thraces.  Cai-  lorsque  les  Atheniens.  le  rendant  res- 
jionsable  de  la  prise  d'Auiphipolis  par  Brasidas,  punireut  de  Texil  „ce 
vichard  qui  avait  livre  TEpitlu-ace"  *).  c'est  ä  Scaptesyle  qu'il  se  retira. 
Öi  Scaptesyle  avait  appartenu  ä  Athenes  ou  ä  une  ville  alliee  d'Athenes, 
un  banni  athenien  n'y  aurait  pas  trouve  asile.  Car  la  perte  d'Amphipolis 
n'avait  pas  aneanti  la  puissance  d'Athenes  dans  cette  region.  Les  expe- 
ditions  se  multipliaient  poiu"  reprendre  la  ville  d  HagTion.  Cleon  en  423. 
Evetion  en  414.  Cleon  avait  repiis  Galepsos-),  la  flotte  d'Evetion  avait 
stationne  plusieurs  mois  dans  l'estuaire  du  Stiymon  •^).  Thasos  ne  devait 
se  detacher  qu'cn  412  de  lalliance  d'Athenes.  Neopolis,  en  haine  de 
Thasos,  resta  fidele  alliee  d'Athenes  pendant  toute  la  guerre  du  Pelopon- 
nese  ■*) :  or  Neopolis  est  de  toutes  les  places  de  la  cöte  la  plus  rapprochee 
de  Scaptesyle.  Thucydide  n'etait  en  siirete  dans  sa  concession  que  paree 
qu'elle  etait  situee  hors  des  limites  de  l'empire  athenien,  hors  de  l'atteinte 
de  ces  commissaires  qu'Athenes  envoyait  en  tournee  chez  ses  alHes  et 
Sujets').  Appien'')  mentionne  non  loin  de  Philippes  des  mines  d'or  du 
nom  A'Äav?.a.  II  ne  laut  pas  les  identifier  avec  Scaptesyle,  et  sans  doute 
au  temps  de  Thucydide  elles  n'existaient  pas  encore.  Leur  nom  n'en  est 
pas  moins  instructif.  Dejä,  au  V'  siecle,  Scaptesyle  devait  etre  uu  asile  pour 
plus  d'un  bauni,  comuie  aujourd'hui.  plus  dun  raya  grec  en  delicatesse 
avec  la  justice  turque  trouve  refuge  aux  mines  du  Laurium. 

Peut-on  indicpier.  au  moins  dune  facon  approximative,  l'endroit  oii 
se  trouvait  Scaptesyle  y 

Une  ti-adition,  rapportee  par  Marcellin.  nous  montre  Thucydide  ecri- 


iivec  le  commentaire  de  Stein;    cf.  Classen-Steiip,   Thtdi/diiles-Äiiti/..   t.  I.  p.  XIU.  i-t 
Kirchner,  Prosop.  att..  II,  p.  470). 

1)  Aristophane.  Giüpes,  288/9  ävi/g  nci/v;  .  .  .  iCoy  TTQoädiimr  riini  6()üxijg.  C'est 
G.  Hermann  qui  a  reconnu  le  pvemier  dans  ce  passage  des  Guepoi  une  insulte  ä  l'a- 
dresse  de  Thucydide. 

2)  Thucydide,  V.  6.  —  3)  Thucydide,  VII.  9;  .-Viistophane,  Oi.<e<tiu\  1369. 

4)  Hicks-Hill,  Greel-  hist.  iitfcr.  no.  7-5. 

5)  Aristophane,  Oiscaiix,  1022;  Antiphon.  IIfcjI  tov  Aiidimv  (füoov  et  lüuä  .Ir.i- 
anodiov  (Blass  fr.  23),  cite  par  Harpoeration,  8.  f.  intaxo:iOi. 

6)  Guerres  civilei^,  IV,  106  <Püi7i7iwt'  fjsv  ovv  iaiiv  i'zfgog  i.üifo:  ov  /laxQiir,  «i- 
hoviaov  i.gyovaiv,  iv  öi  x(ci  xä  -/Qi-atia  iau  xä  'Aavla  xa/.ovi.ifrn. 


Scaptesiflr.  23 

vant  rHistoiiT  de  hi  gucire  du  l'eloponnese  dans  sa  propriete  de  Scap- 
tesylt".  h  rt)iiil>n>  dun  sraiul  platane.  'haigißwi'  iv  ^xanifj  v/.jj  bnö 
:T?Mräv(]i  /'"/(ua/f ')■  (tuoiquil  y  ait  de  tres  beaiix  platanes  dans  le  pays 
pangeen,  je  n'oseniis  garantir  qiie  celui  dont  parle  Marcellin  eüt  des  droits 
!i  la  veneration  des  curieux  qui  le  vinrent  voir  ä  l'epoque  imperiale  (il 
devait  passer  par  Pbilippes  bien  des  touristes,  qui  se  rendaient  en  Asie 
en  snivant  la  voie  Egnatienne'-).  Mais  je  ne  crois  pas  necessaire  de  contester 
Texistence  de  cette  tradition  tardive  et  de  corriger  nJ.arüv(t)  en  Ilayyaico  ^). 
Les  ancieus  se  tigiiraient  Thucydide  ecrivant  l'Histoire  de  la  (/neirc  ibi 
PvlopoHulsc  ;i  l'ombre  de  son  platane,  parce  qua  le  platane  etait  prepose, 
si  je  puis  dii-e,  au  soin  d'abriter  les  doctes  travaux  de  la  litterature  ■*) : 
.. Tbucydide  sous  son  platane".  sujet  de  bas-relief  dans  le  goüt  hellenistique, 
pour  bibliotheque  ou  villa  d  liomme  de  lettres.  ,  Scaptesyle,  nous  assure 
lautem-  de  la  eonjecture  ci-dessus,  se  trouvait  au  pied  du  Pange'e  riebe 
en  or.  *•  Mais  justement  pai'ce  que  le  Pangee  etait  riebe  en  or,  il  faut 
cliercber  Scaptesyle  dans  le  Pangee  meme,  non  au  pied  du  Pangee.  Hero- 
dote  dit  expressement  que  les  Salres  qui  exploitaient  la  plujjart  des  mines 
du  Pangee.  habitaient  les  forets  qui,  en-dessous  des  neiges,  couvrent  en- 
core  aujourd'bui  la  partie  Orientale  de  la  montagne;  mais  il  n'y  avait  pas 
de  foret  au  pied  de  la  chalne,  ni  dans  la  plaine  marecageuse  de  Pbilippes, 
ni  dans  la  vallee  pierienne,  ni  sur  le  glacis  du  versant  septentrional.  La 
„foret  fossoyee",  ay.ajirii  tU)/,  se  trouvait  donc,  non  pas  sous  le  Pangee, 
mais  assez  haut  dans  la  montagne.  Les  Pieres''),  les  Edones,  les  Odo- 
mantes  exploitaient  les  argentieres  qui  se  trouvaient  les  unes  dans  le 
versant  Sud,  les  autres  dans  le  versant  Nord-Ouest.  C'est  a  Celles  du 
Xord-Ouest  que  Megabaze  pensait  quand  il  redoutait  qu'Histiee,  maitre 
de  Myreinos  en  Edonie,  ne  mit  la  main  sur  les  mines  d'argent  ").  La 
partie  Orientale  de  la  cbaine  appartenait  aux  Satres:  oixiovai  if  yü^j 
ilQEa  t'(l>)]Zd,  'i'di]ai  le  navioittai  xa'i  yiuvi  avinjQEifeu''].  C'est  en  effet, 
comme  on  s'en  convaincra  en  se  reportant  ;i  la  carte  autricbienne.  non 
seulement  la  seule  partie  boisee  de  la  chalne,  mais  la  partie  la  plus  elevee. 
Les  travaux  de  mines  executes  par  les  anciens  dans  le  Pangee  n'ont 
pas  encore  ete  etudie's  par  des  specialistes,  ou  du  moins,  les  prospecteurs 
et  les  ingenieurs  qui  ont  pu  visiter  le  Pangee,  n'ont  pas.  que  je  sache. 
publie  leurs  observations.    Nous  en  sommes  donc.  jtonr  Ictude  de  cet  in- 

1)  Vita  Thuc,  §  25.     Cf.  A.  Croiset,  Thucydide  l.  I  et  II.  p.  1'2. 

2)  Fiiodländer,  Sittengeschichte^,  t.  11,  p.  29. 

3)  Hirschwälder    ap.  Jnhrh.   f.  class.  Philol.  1883,    p.  32.     Steup    {Thukydidet  «id. 
CUissen*,  t.  I,  p.  XXVII)  trouve  cette  eonjecture  .recht  wahrscheinlich^. 

4)  IG,  XIV,  1011    et  Juvenal,  Seit.  I,  12   Frontonis  platani,   avec  les   remarques 
iVA.  v.  Premerstein  ap.  Hermes,  1908,  p.  321. 

5)  Herod.   VIT,  112  ro  Uäyyniov  llffog  .  .  .  tüv  fdya   ts   xal  v\<>tj).öv.  iv  xO)  xgvatu 
TS  xHi  i'iQyvQiK  ivi  (liruü.a,  zu  viiiovtai  IllsQki  re  xcd  'OööftKvzoi  xcd  f.u0.iaTa  ^argm. 

6)  Herod.  V,  23.  —  7)  Herod.  VII,  111. 

23 


24  l^mil  l'cnhhet. 

teressaut  distriit.  au  point  oü  se  trouvait  Bocckh.  qiiaiul  il  ecrivait  son 
celebre  memoire  sur  les  mines  de  l'Attique.  L'afcheologue  et  riiistorieu 
doivent  attendre  la  reprise  (si  eile  se  pi'oduit  jamais)  de  rindustrie  mi- 
niere dans  le  Pangee,  pour  rediger,  comme  Ardaillon  l'a  fait  au  Laui-ium. 
les  observatioiis  des  ingcnieurs  sur  les  travaux  des  anciens.  Je  ne  puis 
donc  examiner  en  connaissance  de  cause  ce  que  Lucrece.  on  ue  sait  d'apres 
quelle  source,  rapporte  de  Scaptesyle  ') : 

Nonne  vides  etkim  terra  quoque  sulpur  in  ipsa 

(ßignier  et  taetro  concrescerc  odorc  hitumni : 

deniqitc  iihi  argenti  renas  aurique  seeiaitiir, 

terrai  pcnitns  scriitantes  ahdita  ferro. 

qiaüis  e.rpirct  Scapfensula  siihtcr  odorca? 

qnidre  midi  fd  nt  cxhaJent  aimda  metnlla .' 
Je  crois  dailleurs  qu'il  ne  faut  pas  s'exagerer  Timportanee  des  ves- 
tiges  quont  pu  laisser  les  XQvasTa  de  Scaptesyle.  L'emplacement  exact  en 
sera peut-etre  tres  malaise  ä  determiner.  Qu'on  ne  mobjecte  pas  le  Laurium. 
oü  subsistent.  comme  le  dit  Strabon-)  des  mines  d'Astyra.  7toZ?Jj  ixßo/Jj 
y.al  ÖQvyfiaTa.  ar^fieia  t/]c  ndXai  fieraZ^^Eiac  —  car  l'objection  temoignerait 
d'une  confusion  entre  deux  exploitations  minieres  en  ge'neral  tres  diiFerentes. 
au  moins  chez  les  anciens,  etant  donne  les  moyens  dont  ils  disposaient. 
Les  argentieres  eparses  dans  le  Pangee  ont  du  laisser  comme  au 
Laurium,    des   galeries,    des    amas    de   scories,   des   laveries^).     Peut-etre 


1)  VI,  807—811.  et'.  Festus  p.  147  Müller  Siaptensitla,  locua  tihi  argentim  eß'o- 
ditur  in  Macedonio.  Lachmann  derivait  Scapten.<uhi  de  3W«;ii(/ "l/fj.  forme  de  basse 
epoque  qu'on  tiouve  dans  Plutavque,  De  e.vil.  14  et  Marcellin,  Vita  Thuc.  25;  l's  re- 
presenteiait  Taspiration  de  "hi  (cf.  SiVra).  Mais  dans  le  dialecte  ionien  qu'ou  par- 
lait  an  Pangee,  l'aspiration  ne  devait  plus  etre  sensible  ä  ce  point.  Seaptensula  doit 
deriver  de  Sxatijovhj,  qui  est  la  forme  ancienne,  attestee  par  IG,  I.  suppl.  p.  33 — 4 
■/Qvaiov  oxunxriOv'Mxov  et  par  Etieune  s.  v.  ^xan  x  ijO  vi.if  7iö/.tg  Qtir'cxijg  fux^ä  «r- 
rix()V  Öüaov  '  zo  iQrixbr  ^xttmtjavi.izijc,  et  K  a  g  6  et ,«  v  /.»/...  .  tö  t&vixör  Kapäa/it- 
/■iz>ic,  lof  ^xanttjavXiztjs  (add.  Marcellin,  Vita  Thuc.  14.  Dans  Herodote  A*I.  46,  Theo- 
phraste,  De  lapid.  17,  Plutarque,  Cimou,  4  et  Kustathe  ad  Bionys.  Periey.  517,  on  ne 
sait  s'il  faut  lire  2^xu7iziiav?.tjg  ou  ^xauzTjg  'Yhjc).  Pour  Vn  dans  Seaptensula,  cf.  Sommer, 
Laf.  Laut-  u.  Formenlehre  (Heidelberg.  1902),  p,  256,  La  disparition,  en  latin,  du  son 
nasal,  apres  une  longue  et  devant  .s  (par  exemple  dans  moisa,  qu'on  pronon^ait  mesa). 
a  eu  assez  souvent  pour  efiet  que  dans  l'orthographe,  apres  une  longue  et  devant  s,  s'est 
glisse  un  n  dont  l'etymologie  ne  saurait  rendre  compte.  Parce  qu'on  pronon(;ait 
thesaurus  comme  on  prononcait  nies«,  on  a  ecrit  thensauriis,  comme  on  ecrivait  mensa: 
peut-etre  meme  se  trouvait-il  des  gens  pour  prononcer  thensaiirus,  de  meme  que  chez 
nous  les  instituteurs  primaires  prononcent  domj/tear,  sculp'teur  et  fönt  sonner  les 
doubles  lettre«.  Dans  VAppeiidij-  Probi  [lY,  198  Keil),  occansio  pour  occasio:  dans 
CIL,  V,  4220  luside  pour  Isidi.  III.  673  hereits  pour  heret:. 

2)  Xir.  p.  680. 

3)  Athenee.  II,  16,  p.  42  zä  öi  7i()dg  zolg  nitji  näyyaiov  utza/j.oig  (vAuxu).  zni- 
/xiv  x^iuihvog  T>)v  xozi/.tjv  ayovauv  tj(ei  tvvfi'i'jxovzn  Tj,  fHpovg  6s  zfoaa^dxot'zu  fg.  II 
s'agit  peut-etre  des  sources  dont   l'eau   servait   aus  laveries.     Une  circonstance  aug- 

24 


Scapfi'sylr.  25 

faudra-t-il  clierclKT  les  aiiias  <le  scories  et  les  laveries  non  dans  la  inon- 
tagne  meine,  niais  a  ses  pieds :  le  minerai.  je  suppose.  etaifc  transporte  ii 
dos  de  mulets  dans  les  villages  du  has.  ou  l'eau  etait  en  plus  grande 
abondance  quo  dans  les  hauteurs.  Quant  aux  galeries  creusees  pour  snivre 
les  filons  do  plomb  argentifere,  elles  doivent  subsister:  un  boyau  de  mine. 
taille  dans  la  pierre  ä  la  pointe  et  au  ciseau,  c'est  en  son  genre  une  oeuvre 
eig  liei.  Les  gens  du  pays  parlent  de  galeries.  qui  existeraient  dans  la  re- 
gion  Orientale  de  la  montagne.  celle-lä  nieme  oii  devait  se  trouver  Scaptt'syle  ' ). 
Mais  lexploitatioli  de  lor,  teile  qu'on  devait  la  pratiquer  au  Pangee 
ne  produisait  jjas  d'amas  de  scories  cliimiques  et  ne  forait  pas  les  profon- 
deurs.  Les  travaux  d'extraction  etaient  ä  fleur  de  sei.  Ainsi  s'explique 
le  nom  de  ay.ajijr^  vXij.  Ainsi  s'explique  que  ces  ti'avaux  se  soient  effaces 
Sans  laisser  de  traces.  Pour  exploiter  lor,  les  anciens  n'avaient  pas  les  moyens 

mente  l'interet  de  ce  temoignase:  Athenee  pava'it  l'avoir  emprunte  ä  Theophraste : 
^1'  öh  &Q(ixy  nsQL  xb  näyyaiov  Imopft  OsöipQaaxoq  sivai  xQt'jvrji;  aip  ijq  xavzo  yifiov 
vdaxoc  ayyHOv  laxdiiifvov  yfißCovog,  i'lxnv  dmXdaiov  axa&fzov  i}  &t<>ovg  (Pliitarqiie. 
Qtiaest.  nat.l;  Theophraste  fr.  161).  Or,  Theophraste  connaissait  certaiiiement  d', au- 
topsie-  la  region  Je  Philippe«  (Bist.  pl.  II  2,  7.  IV  14,  12.  16,  2.  V  12,  7.  VI  G,  4. 
VIII  8,7;  Dl'  cauxis  plant.  V  14,  .5).  II  parait  avoir  herborise  pres  des  niines  de 
Philippe«  {Bist,  plant.  IX  13,  4).  D'une  fa^on  generale,  il  semble  que  les  observa- 
tions  personnelles  dont  Theophraste  a  enrichi  l'histoire  naturelle  ont  ete  faites  siir- 
toiit  en  Macedoine  —  en  donnant  ä  cette  expression  geographique  la  valeur  qu'elle 
avait  au  temps  de  Theophraste :  la  Thrace  occidentale,  autrement  dit  la  region  d'Am- 
phipolis,  du  Pangee  et  de  Paton.  avait  ete  annexee  par  Philippe  ä  la  Macedoine.  Theo- 
phraste possedait  une  propriete,  ywoiov,  ä  Stagire  (Diog.  Laert.  V,  2,  52;  cf.  Zeller. 
Pliil.  (1.  Griecli.^  II  2.  p.  806):  il  parait  avoir  surtout  connu  de  la  Macedoine.  la 
Tlirace  Macedonienne  et  la  Chalcidique.  Les  indications  donnees  par  O.  Kirchner 
[Die  botanischen  Schriften  des  Theophrastos  ap.  Jahrh.  f.  class.  Phil,  suppl.  VII.  p.  469) 
devraient  sur  ce  point  etre  conipletees  et  precisees. 

1)  Pierre  Belon,  Singularites  (Paris,  1554)  1.  I,  eh.  53:  ,Nous  laissasmes  le  monl 
Pangeus  ä  dextre,  oü  encore  maintenant  on  tire  des  nietaulx  d'argent  des  mineres 
de  la  montagne.  Ils  la  nomment  Malaea  ou  bleu  Castagna  .  .  .  En  venant  ä  Phi- 
lipp!, passant  par  les  niineres  de  Castagna,  j'entendi  qu'elles  ne  bailloient  que  de 
l'argent  et  du  plomb  et  quelque  fois  bien  de  Tor.  aussi  les  vei  seulement  en  pas- 
sant, Sans  n\\-  arrester'''.  11  serait  imprudent  de  conclure  de  ce  texte  que  les  argen- 
tieres  du  Pangee  fussent  encore  exploitees  au  XVP  siecle :  Belon  a  du  en  entendre 
parier,  ä  Serres  et  ä  Cavalla,  par  les  /.üyioi  du  pays,  qui  avaient  vu  dans  les  livres  qu'elles 
avaient  existe  jadis.  Heuzey  {Mission,  p.  27)  dit  que  ,le  seul  vestige  d'exploitationi^ 
metallurgiques  connu  aujourd'hui  des  montagnards  „se  trouve  sous  le  Pilaf-tepe,  au 
dessus  du  village  actuel  de  Palasochori".  „Les  montagnes  du  cazas  de  Zikhna,  ecrit 
Verkovitch  (Esquisse  topographico-ethnographique  de  la  Macedoine,  en  russe,  Peters- 
bourg,  1889,  p.  96),  etaient  renommees  dans  l'antiquite  pour  leurs  mines  d'or.  Les 
galeries  de  ces  niines  subsistent  encore  dans  leur  integrite.  L'entree  se  trouve  dans 
la  partie  du  Pangee  qui  regarde  Philippes,  entre  le  bourg  de  Provichta  (Pravista) 
et  le  monastere  Kochintsa.  „Ce  uionastere  (xT/q  ElxooKpoiviaayg),  le  seul  qui  soit  au 
Pangee,  fut  fonde  au  1X°  siecle.  Un  de  ses  archiraandrites.  /Jafiaax/jyög  Moa-/_ÖTioi>/.os, 
lui  a  consacre  une  savante  monographie  CH  hpix  ,«oci/  xTig  Elx..  Constantinople,  1896) : 
eile  ne  dit  rien  des  mines  anciennes.  Je  n'oserais  gaiantir  l'exactitude  des  renseigne- 
ments  dont  Verkovitch  s'est  fait  l'echo. 

25 


26  Pniil  J'cnlritvl, 

(iii'on  eiiiploie  au  Transvaal:  ils  iie  counaissaient  ni  les  concas.seurs.  ni  laiiial- 
gamation  niercurielle.  ni  la  chloniration.  ni  la  cyanuration.  Ils  ne  pouvaient 
donc  gueve  exploiter  que  l'or  il'alluvion,  que  les  placcrs.  Celui  de  Öc-apte'- 
syle  devait  se  trouver  sur  \m  palier  de  Timmense  montagne.  La  nature 
l'avait  forme  lentement.  par  „levigation".  Les  agents  atmosplieriques  et 
les  eaiix  avaient  piüverise  peu  ä  peu,  pendant  des  myriades  d'annees.  les 
roches  auriferes  des  sommets  (quartz  et  granit),  les  torrents  avaient  em- 
])orte'  et  tamise  les  sables,  les  paillettes  s'etaient  deposees  dans  les 
„L'önes  de  dejection",  en  quelques  endroits.  On  comprend  quels  benefices 
durent  faire  les  inventeurs  de  ces  gisements,  on  s'explique  les  chiffres 
enormes  rapportes  par  Herodote.  On  comprend  aussi  que  l'exploitation  de 
gisements  de  cette  sorte  n'a  pas  dure  des  siecles.  U  en  est  alle  ä  Scapte- 
syle  comme  ä  Siphnos,  ou  comme  le  long  du  Pactole,  du  Rhone  oii  du 
lihin  :  decouverte  de  sables  auriferes  d'une  richesse  extreme,  donnant  Heu 
;i  une  exploitation  d'abord  excessivement  fructueuse,  puis  de  moins  en 
moins  remuneratrice.  Ou  parle  generalement  de  Scaptesyle  comme  si  l'ex- 
ploitation en  avait  dm"e  toute  l'antiquite:  c'est  meconnaitre  la  miuera- 
logie  elementaire,  a  peu  pres  comme  la  meconnaissait  l'oracle  de  Delphes 
qui,  lorsque  l'anias  amifere  de  Siphnos  fut  epuise,  expliqua  aux  Siphniens 
qu'ils  ne  trouvaient  plus  d  or  parce  qu'ils  avaient  inexactement  paye  le 
denier  d'ApoUon*).  M.  Babelon  assure  que  „les  mines  d'or  du  Pangee 
etaient  aussi  fecondes  que  Celles  de  Philippes" -) :  et  il  cite.  ;i  lappui  de 
son  assertion,  Strabon  et  Pline :  on  croirait  vraiment  que  Scaptesyle  e'tait 
encore  en  exploitation  au  temps  de  Strabon  et  de  Pline.  En  realite,  ces  au- 
teurs  n  en  ont  parle  que  d'apres  des  temoignages  bien  anterieurs.  du  V"  sieele. 
tout  au  jjIus  du  IV°.  Les  derniers  couffins  du  precieux  sable  seaptesylique 
etaient  tamises  depuis  longtemps,  lorsqu'en  360,  la  decouverte  dun  nou- 
veau  placer,  analogue  ä  celui  de  Scaptesyle,  vint  rallumer  au  pays  de 
Daton  la  fievre  de  l'or:  je  veux  parier  du  placer  A'AavÄa.  trouve  pres 
de  Crenides,  au  pied  du  Aiovvaov  ?M(poQ  ^).  Celui-ci  aussi.  du  reste.  s  e- 
puisa  vite :  il  n  en  est  plus  question  ä  l'epoque  romaine.  ni  dans  les  au- 
teurs.  ni  dans  les  inscriptions.  On  s'exagere  donc  le  temps  pendant  lequel 
ont  ete  exploites  ces  placers. 


1)  Pausanias  X,  11,  2  2itipi'ioi^  ij  vTjgoq  -/qvoov  ßstuiJ.a  i'iviyxf.  xal  avioig  Tüiv 
7t IJOaiöi'Twv  ixiXivaiv  o  &£dg  Ano(pi^fit'  Ssxäztjv  ig  Jt}.<povg  .  .  .  '£ig  öi  vnd  änkrjazlag 
i§e?.mov  zijV  ipoQav,  inixlvaaaa  tj  ^A/.aaaa  ntfavTi  xa  ßiiaU.ä  otpiaiv  inoüpfv.  Cf.  la 
note  de  Bent  ap.  Journal  nf  hellenic  sfudies,  t.  V],  p.  195—8.  Le  texte  de  Lucreee 
(VI  809  aii/enti  venas  (iiiiique  seetmtur)  permettrait  de  soutenir,  ä  la  rigueur.  qu'ä 
Scaptesyle  le  mineiai  d"or  s'exploitait  par  galeries;  de  meine  pour  Asyla,  si  Ton  sol- 
licitait  dans  ce  sens  Ps.  Aristote,  nr.  &avft.  axova,u.  42.  Mais  les  inductions  qii'on 
est  en  droit  de  tirer  de  ces  textes  semblent  bien  fragiles. 

2)  Tiailr  (lex  iitoiiiiaies  grecijues  et  romaines.  t.  I,  col.  782. 

3)  Appien,  De  h.  c.  IV,  106.  Pour  la  date  de  la  decouverte,  cf.  Heuzey,  Mission, 
p.  65. 

2G 


Scaptesjili:  27 

Oll  s'en  L'xagere  aussi  lenombre:  .La  Tlnace.  eciit  Anlailloii ').  avait 
ottVrt  aux  aneiens  les  nombreux  tilons  aurifercs  du  district  du  mont  Pangi-e. 
A  cöte  des  exploitations  de  la  niontagne  meme.  il  \  avait  une  se'rie  de 
centres  miniers  un  peu  plus  a  l'Est:  c'etaient  Daton.  Cre'nides.  Asyla. 
Scapte-hyle".  Mais  Asyla.  Crenides.  Daton.  ne  designent  qu'un  scul  placer: 
il  etait  au  lieu-dit  "Aav?M,  pres  de  Crenides.  petite  boui-gade  thrace  que 
les  Thasiens  et  Callistrate  d'Atlieues.  l'annce  meme  de  la  deeouverte.  co- 
loniserent  sous  le  nom  de  Aätov  et  dont  Philippes  s'empara  deux  ans 
apres ^).  En  realite.  le  district  pangeeu.  le  pays  de  Daton,  na  possede. 
en  tout,  que  deux  placers  d"or.  l'un^)  dans  le  Pangee  meme.  celui  de 
Scaptesyle,  dont  le  riish  date  du  debut  du  V°  sieele,  l'autre  dans  les  nion- 
tagnes  ä  l'Est  du  Pange'e.  celui  i\'''Aav/.u.  autrement  dit  de  Crenides.  ou 
de  Daton,  ou  de  Philippes,  dont  le  riish  date  de  360. 

La  consequence  de  ces  erreurs  touchant  le  nombre  des  placers  pan- 
geens  et  le  temps  qu'a  dure  leur  exploitation.  c'est  qu'on  s'exagere  la 
quantite  dor  qu'ils  ont  pu  verser  dans  la  circulation,  au  V°  et  au  IV"  sieele. 
II  ne  s'agit  plus  d'ime  simple  erreur  de  topographie  ou  de  geographie: 
l'exageration  que  je  signale  risque  de  fausser  l'histoire  generale,  teile  que 
tentent  de  l'ecrire  ceux  des  mo;lernes  qui  attendent  l'explication  liistorique 
principalement  des  faits  economiques.  Babelon.  qui  croit  que  „les  mines 
d'or  du  Pangee  ont  ete  non  moins  fecondes  que  Celles  de  Philippes",  evalue 
le  revenu  annuel  de  eelles-ci  ä  mille  talents  d'or,  soit  26  200  kilos  d'or^). 
Comment  un  historien  de  la  monnaie  antique  a-t-il  pu  croire  que  le  seul 
placer  A"'Anv/M  ait  donne  cliaque  annee  au  roi  de  Maeedoine  un  re- 
venu aussi  enorme"?  En  realite,  Diodore^),  qui  nous  jjarle  de  ces  mille 
talents,  a  voulu  dii-e  que  le  placer  d"14(7i^/ß  rapportait  un  poids  d'or  va- 
lant  mille  talents  d'argent.  Et  ce  chiffre  aussi.  comme  celui  d'Herodote 
concemant  Scaptesyle.  ne  doit  s'entendre  que  des  meill eures  annees.  que 
des  ,vaches  grasses"  du  y«.s7;  initial. 

Nancv. 


1)  Dareiuberg-Saglio,  art.  Metalla,  p.  1849.  De  meme  L.  de  Launay,  if.s-  mines 
il'or  antiques,  dans  La  Nature,  1907,  II.  p.  41:  .Les  mines  d'or  situees  ä  l'O.  de  Phi- 
lippes, ä  Daton,  ä  Asyla  pres  de  Crenides  .  .  .' 

2)  Pour  ces  faits,  cf.  l'admirable  expose  de  Heuzey,  Mission,  p.  61 — 65. 

3)  Td  iiixaD.ov,  dit  Thucydide  IV,  101.  S'il  emploie  ailleurs  I'expression  -/Qvafla 
fiiraV.a  (IV,  105;  cf.  Plut.  Cimon,  IV,  2  y^voela).  c'est  que  la  mine  de  Scaptesyle 
comprenait  plusieurs  concessions. 

4)  Traue  des  momiaies  grecqties  et  i-omaiiies.  t.  I,  col.  782:  ,Eu  356  [sie],  Philippe 
fonda  Philippi  comme  centre  des  mines  du  mont  Bermion  [sie],  qui  lui  fournirent 
Tor  necessaire  ä  la  frappe  de  ses  staterea:  il  parvint  ä  en  extraire  aunuellement  jus- 
qu'ä  mille  talents,  26.200  kilogrammes*.   Le  Bermion  est  ä  250  km  environ  de  Philippes. 

5)  XVI,  8  za  6i-  xuiä  tf/v  nö/.iv  (sie  PX  ycopav  cett.  codd.)  ygiacia  fieia'/.la  ■navtf'/.vn; 
(IvTCi  hrh  xal  aSo^ct.  raig  xaTaaxfvais  inl  tooovtov  ijv^ijoev,  löaxf  äitcaSut  ipigeti' 
niTö)  Ttoöaodov  Tt'/.tiov  f/  ru/.iJvrwv  yi?.lwi: 


28 


Nuovi  contributi  alla  cronologia  della  prima  guerra  punica. 

Di  Prospero  Varese. 

L'indagare  fiuo  a  quäl  punto  il  calendario  rumaiiu  lia  finizionato 
d'accordo  colle  stagioni  costituisce  senza  dubbio  lui  jn'oblema  i'ondameu- 
tale  cosi  importante.  che  e  necessafio  sia  risolto  prima  di  studiare  seria- 
mente  qualsiasi  avvenimento  di  Storia  romana  a  partire  da  tempi  real- 
mente  storici,  ciee  dalla  fine  delle  gnerre  sanniticlie  fiuo  alla  riforma  giu- 
liana  del  calendario.  Non  pochi  dotti  si  sono  infatti  oecupati  di  questa 
questione.  Sono  perö  purtroppo  giunti  a  risultati  che  io  non  posso  ne 
in  tutto  ne  in  parte  accettare  \). 

Voglio  in  qnesto  articolo  portare  alcuni  nuovi  fontributi  a  (|uanto  bo 
sostenuto  in  un  mio  giovanile  lavoro  snlla  cronologia  della  prima  guerra 
punica.  pubblicato  negli  Stiidi  dl  Storia  (intica  del  mio  venerato  maestro. 
il  Prof.  Beloch  (fasc.  III.  Roma  1902). 

Si  sono.  quanto  alla  prima  punica,  sostenute.  ove  si  jorescinda  dal 
l'anno  girante  del  Matzat.  le  due  seguenti  opiuioni.  prima  che  io  pub- 
blicassi  le  mie  nuove  vediite  riguardo  all'  andamento  del  calendario:  Da 
una  parte  due  o  ti"e  mesi  di  spostamento  in  avanti  nel  calendario  romano 
(maggio  pregiuliano  =  marzo  o  febbraio  giuliano).  e  dall'  altra  la  sua  re- 
golare  funzione  -). 

Col  mio  succitato  lavoro  sulla  prima  j'i^mica,  lio  creduto.  mediante 
una  Serie  di  prove  dirette  e  specialmente  in  base  alla  valutazione  di  molti 
fatfci  i  quali,  per  chi  crede  alle  due  veccbie  ipotesi,  sono  addirittura  inespli- 
cabili  o  si  attribuiscono  a  pretesi  errori  delle  nostre  fonti,  di  poter  dimo- 
strare  che  il  calendario  romano.  durante  la  prima  punica,  aveva  uno  spo- 
stamento regressivo  col  suo  massimo  grado  di  circa  tre  mesi  (maggio  pre- 
giuliano =  agosto  giuliano)  verso  la  fine  di  questa  guerra;  e  con  un  grado 
minore  anteriormente :  di  conseguenza  tale  che  Io  vediamo  andar  dimi- 
nuendo man  mano  che  retrocediamo  verso  epoche  piü  lontane.  Col  1" 
Vol.  poi  della  mia  Cronologia   roiiKum    mi    lusiugo    di    aver    convinto    che 

1)  Vecli  Cronologia  romana,  Vol.  I:  11  Calendario  Flaiiano,  Roma  1908. 

2)  Matzat,  Komische  Chrmiologie-,  Seipt,  QuuesHones  chronologicae:  Fränkel.  Stii- 
dieti  zur  Bömiachen  Geschichte:  Holzapfel.  Römixche  Chronologie:  Soltau.  Röinisehe 
Chronologie  ecc. 

1 


Xitofi  colli rihiiii  iillii  inmoliKi'Ki  ijilln  /iriiiiu  i/inTra  pitn/ca.  29 

tale  spostiiniento  continua  a  verificavsi  diirante  l'etä  della  guerra  (l'Aniii- 
bale  e  della  guerra  contro  Filippo ;  e  notisi,  con  uii  grado  sempre  mag- 
giore  (eioe  di  circa  cinque  niesi  al  tempo  della  battaglia  di  Magnesia : 
Hb.  I.  cap.  3.  §§  29 — 30;  di  poco  piü  di  quattro  mesi  al  tempo  della 
battaglia  di  Cinocefale:  lib.  I,  cap.  3,  §§  26 — 27:  e  minore  retrocedendo : 
vedi  per  es.  quanto  al  tempo  della  battaglia  di  Becula  ciö  che  ho  detto 
nel  lib.  I,  cap.  1.  §  2;  lib.  II,  cap.  2,  §>;  61 — 66;  e  riguardo  ai  primi 
anni  della  guerra  annibalica,  quanto  nel  lib.  I,  cap.  I,  §§  5 —  7). 

Quanto  ai  miei  risultati  riguardo  alla  gaerra  d'Annibale  ed  all'  etä 
(lelle  grandi  conquiste,  non  si  sono  ancora  occupati  i  critici.  Riguardo 
alla  prima  punica,  venne  la  mia  teoria  accettata  dal  Beloch  {(rricch.  GcscIi. 
Vol.  III.  2  pagg.  208  e  231),  e  da  Max  Schennann  {Der  prstc  piiiüsche 
Krieg  im  Lichte  der  lirianischen  Trailifiou,  Tübingen  1905).  Invece  0.  Leuze 
(Die  ScIiJaeht  bei  Panormiis,  Philolot/.  1907,  pag.  135)  ed  F.  Luterbacher 
[Beiträfie  zh  einer  kritischen  Geschichte  des  ersten  piinischen  Krieges,  Phi- 
lolog.  1907  pag.  396)  credono  poter  rigettare  le  mie  argomentazioni.  e 
dimostrare  che  durante  la  jirima  punica  il  calendario  ha  funzionato  rego- 

larmente. 

* 

Veuiamo  a  dar  uno  sguardo  alle  argomentazioni  di  questi  due  dotti. 
Inconiinciamo  dalla  battaglia  di  Palermo.  Che  questa  battaglia  sia  av- 
venuta  non  prima  della  meta  di  un  gingno  giuliano.  cioe  verso  il  tempo 
della  mietitura.    e  certissimo. 

Polyb.  I,  40,  1,  dice:  Töv  ök  Kar/.iöiov  iv  reo  ITavögtiq)  öiarQißiir. 
it)  ÄoiJidi'  fiEQog  e'xoi'ra  r/]g  GTQunug.  ßovZöfievov  icfsÖQeuaai  roig  nhv 
ovuuäxo)!'  xaQjioig,  äy.fia^ovarjQ  n]g  avyy.Ofiiör^g  xtZ. 

Si  puö  far  questione  se  dobbiamo,  in  base  a  cjuesto  dato  ritenere 
ehe  si  tratti  della  metä  di  giugno ,  oppure  della  fine  di  questo  mese. 
o  dei  primi  di  luglio :  a  seconda  cioe  delle  nostre  opinioni  riguardo  al 
tempo  in  cui  nell'  antichitä  si  faceva  la  mietitura  in  Italia  e  in  Sicilia : 
ma  ad  uu  epoca  anteriore  al  giugno  per  la  battaglia  di  Palermo,  non 
])Ossiamo  in  alcun  modo  pensare. 

Partendo  dalla  premessa  che  il  calendario  romano  abbia  funzionato 
regolannente,  si  deve  di  necessita  ritenere  una  di  queste  due  cose:  Che 
la  battaglia  sia  avvenuta  o  al  prineipio  dell'  anno  di  carica  di  Metello 
(i  consoli  in  questo  tempo  prendevano  il  comando  alle  calende  di  maggio) ; 
oppure  dopo  la  fine  dell'  (uiiiiis.  cioe  mentre  Metello  non  era  piü  console. 
ma  proconsole. 

Contro  la  piima  di  queste  ipotesi  voglio  riportare  quanto  ne  dice  lo 
stesso  Leuze.  pag.  137 : 

1)  Zur  Zeit  der  Schlacht  hat  der  Kollege  des  Metellus,  G.  Furius.  mit  der  Hälfte 
des  Heeres  Sizilien  bereits  verlassen  (Polyb.  I,  40,  1 :  Zon.  VUI,  14,  8).  Beide  kamen 
aber  erst  im  Friihsoramer  251  auf  den  Kriegsschauplatz.  Furius  müsste  also  unmittel- 
bar nach  seiner  Ankunft  wieder  den  Rückmarsch  nach  Rom  angetreten  haben.     Das 

2 


30  FroKpero    Varesc. 

wäre  eine  höchst  aiittallende  Massregel,  für  die  nian  schluchtertlinas  keinen  einleuch- 
tenden Grund  finden  kann. 

2)  In  gleicher  Verlegenheit  befindet  mau  sich  der  Frage  gegenüber:  wenn  Me- 
tellus  im  Juni  251  schon  den  entscheidenden  Sieg  über  das  vorher  so  gefürchtete 
Elefautenheer  errungen  hat,  was  hat  er  dann  den  ganzen  Sommer  251  über  getan, 
wie  hat  er  seinen  Erfolg  ausgenützt?  In  den  Quellen  sucht  man  vergebens  nach 
Material  zur  Beantwortung  dieser  Frage. 

3)  Die  Friedensgesandtschaft  wird  auch  von  solchen,  welche  die  Schlacht  ins 
Jahr  2.")1  verlegen,  dem  folgenden  Jahr  250  zugeteilt.  Darnach  wäre  zwischen  der 
Schlacht  (Juni  251)  und  der  .\bsendung  der  Gesandten  (Frühling  250)  fast  ein  volles 
Jahr  vergangen:  in  der  Ueberlieferung  wird  aber  das  Friedensangebot  als  direkte 
Folge  des  niederschmetternden  Eindrucks  jener  Niederlage  bezeichnet. 

4)  Polj'bius  hat  bereits  die  Wahl  der  neuen  Konsuln  für  504  Varr.  und  den  Be- 
ginn der  Flottenrüstuug  erwähnt  (I.  39.  15),  ehe  er  zu  dem  Bericht  über  die  Schlacht  bei 
Panormus  kommt  (I.  40,  1),  und  I,  41,  2  sagt  er.  durch  die  Siegesbotschaft  seien  die 
Römer  in  ihrem  schon  vorher  gefassten  Beschluss.  die  neuen  Konsuln 
mit  einer  Flotte  nach  Sizilien  zu  schicken,  nur  noch  bestärkt  worden.  Schon  die 
äussere  Anordnung  bei  Polybius  spricht  somit  entschieden  gegen  die  Aunahme.  dass 
Metellus  am  Anfang  seines  Amtsjahres  gesiegt  habe.  Aber  auch  der  innere  Zusam- 
menhang, in  den  Polybius  die  Ereignisse  bringt,  schliesst  diese  Datierung  aus.  Er 
gibt  I,  39, 14  als  Motiv  für  die  Rückkehr  der  Römer  zum  Seekrieg  die  Tatsache  au. 
dass  das  Landheer  in  Sizilien  aus  Furcht  vor  den  Elefanten  nichts  ausrichtete.  Dieser 
TiToia  xal  SvaO.niaria  des  Landheers  hat  aber  die  Schlacht  bei  Panormus  ein  Ende 
gemacht.  Folglich  kann  sie  nicht  ein  ganzes  Jahr  vor  der  Wahl  der  neuen  Kon- 
suln und  der  daraufhin  beginnenden  Flottenrüstung  angesetzt  werden,  wenn  man 
nicht  dem  Polybius  eine  starke  Ungenauigkeit  und  eine  irreführende  Verschiebung 
der  Ereignisse  zumuten  will  (vg.  inoltre  la  mia  cron.  della  prima  piinica,  pag.  28). 

Yeniamo  alla  seconda  ipote.si:  sostenuta  questa  iiltimameiite  da  Ln- 
terbaclier  pag.  416.     Riportiamo  le  sue  stesse  parole: 

Dann  fährt  Polybius  fort:  als  Hasdrubal  erfuhr,  dass  der  eine  Feldherr  mit  der 
Hälfte  des  Heeres  nach  Italien  gegangen  sei  (im  Herbste  251),  Caecilius  aber  mit 
den  übrigen  Truppen  in  Panormus  weile  und  die  Feldfrüchte  der  Bundesgenossen 
schützen  wolle,  brach  er  zur  Zeit  der  Ernte  mit  seiner  Heeresmaeht  von  Lilybäum 
auf  und  lagerte  sich  an  den  Grenzen  des  Gebietes  von  Panormus.  Keine  andere 
Zeitbestimmung  bei  Polybius  ist  klarer  als  diese :  er  bezeichnet  in  Uebereinstimmung 
mit  den  kapitolinischen  Fasten  den  Sommer  250,  da  Atilius  und  L.  Maulius  Schiffe 
bauten. 

Ed  anclie  contro  quest'  ultima  ipotesi  voglio  i-iferire  integralmente 
le  argomentazioni  del  Leuze,  pag.   136: 

1)  Da  das  Amtsjahr  damals  an  den  Kaienden  des  Mai  begann,  so  war  Metellus  im 
Juni  250  nicht  mehr  Konsul.  Dementsprechend  liest  man  bei  den  neuereu  Historikern, 
soweit  sie  diese  Datierung  vertreten,  Metellus  habe  seinen  Sieg  als  Prokonsul  er- 
fochten. In  den  Quellen  aber  ist  nirgends  eine  Andeutung  zu  finden,  dass  die  Schlacht 
nicht  mehr  in  das  Amtsjahr  des  Metellus  fiel.  Im  Gegenteil :  von  Florus  und  Eutrop 
wird  sie  unter  dem  Jahrestitel  L.  Caecilio  C.  Furio  consulihux  erzählt:  von  Diodor, 
Frontin  und  Orosius  wird  der  Sieger  ausdrücklich  als  Konsul  bezeichnet  (Flor,  I, 
18.  27 :  Metelto  igUur  consule  .  .  .  apud  Panormum  sie  hostes  cecidit  [sc.  populus  Ro- 
manus]. —  Eutr.  11.24:  L.  Cuecilio  Metello  C.  Furio  Placido  [fiüschlich  statt  Pacilo] 
cotisuUbus  Metetliis  in  Sici/ia  Afrorum  ducem  .  .  .  superavit.  —  Diod.  esc.  XXllI.  21 : 
>ni7iia6fio:  Kc.ixt/.iov  rov  rnuTov  ctvToi:.  —  Front,  straf.  II,  5,4:   L.  Metellus  cotisul 


Nnori  confriliiifi  «IIa  ( ronolofj/d  delln  prinni  (luerrn  /iini/rn.  31 

1»  Sicilia  hellum  adcersits  Uasdritbalem  gerins  .  .  .  inlia  Pauimnum  copias  temiil.  — 
Oros.  IV,  9, 14:  Hiisdruhal  .  .  .  cum  MeteUo  consicle  apud  Panormum  imfjnam  consentil). 
2)  Die  Ueberlieferung  berichtet  von  Friedensunterhandhingen.  die  nacli  der  Nie- 
derlage von  den  Puniern  angeknüpft  wurden  (diese  Friedensverhandlungen  werden 
von  Polybins  nicht  erwähnt,  weil  sie  erfolglos  blieben.  Aber  sie  sind  durch  andere 
Quellen  und  durch  sachliche  Gründe  [vgl.  besonders  Oskar  Jäger.  M.  Atiliiix  Reflulmt. 
Progr.  1878  S.  8—11]  so  gut  beglaubigt,  dass  die  ineisten  Forscher  [z.  B.  aucli 
Momrasen]  sie  als  geschichtlieh  betrachten.  Ob  bei  dieser  Gesandtschaft  Regulus 
beteiligt  war.  ist  eine  Frage  für  sich,  die  hier  nicht  in  Betracht  kommt).  Fiel  die 
Schlacht  in  den  Juni  250.  so  betrug  die  Zeit  zwischen  dem  Tag  von  Panormus  und 
der  Wiederaufnahme  des  Kriegs  durch  die  Absendung  der  neuen  Konsuln  C.  Atilius 
und  L.  Manlius  allerhöchstens  sechs  Wochen.  Dass  in  so  kurzer  Frist  die  durch 
eine  Gesandtschaft  der  Punier  in  Rom  geführten  Verhandlungen  eingeleitet  und  be- 
endigt sein  konnten,  ist  wohl  kaum  denkbar. 

Come  vedesi.  .se  il  Liiterbaclier  ha  potiito  ostinarsi  a  porre  la  bat- 
taglia  (li  Palermo  dopo  la  fine  rlell"  anno  di  carica  di  Metello,  e  pel  seni- 
plice  motivo  che  questo  dotto  non  ha,  diciamolo  pure,  avuto  ima  chiara 
conoscenza  delle  qnestioni  che  si  e  proposto  di  risolvere.  II  Leuze  in- 
vece  ha  studiato  profondamente  questo  argomento  :  co.'?!  mi  ha  fornito  il 
modo  di  confntare.  senza  incomodarmi  a  rispondere  con  argomentazioni 
mie.  fhinn((ue  si  ostina  a  determinare  la  cronologia  della  battaglia  di  Pa- 
lermo senza  accettare  la  mia  teoria  sul  calendario  romano. 

Vero  e  perö  che  il  Leuze,  nonostante  tutte  le  ragioni  da  lui  [lortate 
in  iavore  della  mia  teoria,  alla  line  non  l'ha  voluta  accettare.  Ma  l'ar- 
gomentazione  in  base  alla  quäle  il  Leuze  non  ammette  la  mia  teoria  e 
anch'  essa  una  prova  in  favore  di  questa:  e  anzi  la  piü  valida  prova  che 
si  possa  portare. 

Prende  le  mosse  dalla  traduzione  latina  del  vecchio  Casaubono  e  dalla 
traduzione  tedesca  del  Campe;  di  qui  passa  ad  argomentazioni  che  non 
credo  di  dover  riferii-e :  e  viene  in  sostanza  a  questa  conclusione:  ,Essere 
vei-o  che  l'esercito  cartaginese  e  andato  contro  Palermo  nell'  aprile  rom. 
del  cons.  503;  che  perö  ,clxftaCovai]£  T/]g  avyxofiiörjg  non  sig-nifica  che 
era  il  tempo  della  mietitura :  che  si  era  invece  nell'  aprile  giuliano  del  250''. 

Quäle  prova.  in  favore  della  mia  teoria.  e  piü  valida  di  questa  V  Che 
cioe  siasi  dovuto  per  distruggere  ad  ogni  costo  le  mie  argomentazioni.  ri- 
correre  ad  im  tale  ripiego  V 

Si  sono  insomma  Cjuesti  avvenimenti  svolti  nel  modo  seguente:  In 
uno  degli  ultimi  mesi  dell"  anno  di  carica  (poniamo  verso  i  primi  di  aprile 
503)  C.  Furio  ha  lasciato  la  Sicilia  per  andare  a  Roma  a  presiedere  i 
comizi  per  le  elezioni  dei  nuovi  consoli.  II  capitano  dei  Cartaginesi,  sa- 
puto  che  Furio  era  partito  (subito  dopo  e  non  nientemeno  che  niolti  mesi 
dopo.  come  risulta  dalla  ricostruzione  di  Luterbacher,  il  quäle  fa  i'itornare 
Furio  neir  inverno  precedente),  cerca  di  trarre  profitto  dal  fatto  che  per 
qualche  niese  cioe  tino  all"  arrivo  dei  nuovi  consoli.  le  forze  romane  in 
Sicilia  erano  molto  diminuite :  e  va  contro  Palermo.    Essendo  il  tempo  della 


32  Prosjtcro    Varcsc. 

raccolta,   la  stagione  era  nnjlto   propizia  per   o])erare  in  tt^nitorio  nemico. 

Ma  riportiamo  il  passo  di  Polibio  : 

Kai  xataiJTijaai'ieg  aiQaztjyovg  rdiov  'Aii/.ioi'  xa'i  Atry.ioi'  Mii/.Äior, 
ravnijyovvTai  jiEvrt'iicovra  axäcprj,  y.ai  y.ariyQWpor  y.ai  avvt'id-Qoi'Qov  otö- 
Aov  ivegyöjg.  '0  de  ngoeatchg  tüv  Kuqx'i'^ovuov  AnÖQoi'ißag,  i>()wi'  dno- 
ÖEiAiwviag  robg  'Poi^iaiovg  tv  laig  jT()oyeyEv>]fiiraig  naQuiü^eaiv,  nvd^ö- 
fiEVog  t!)v  fiEV  fi'u  luv  GiQaTi]yd>v  /ietu  rijg  l^funeiag  övvüiiEwg  Etg  tijv 
'haÄi'ai'  ünti?JMyßat,  tbv  öe  Kaixi/.iov  ev  reo  Ilaröqfio)  öiargißEiv,  rö 
/.oinbv  fiEQog  E^ovia  tilg  axqaiiäg,  ßovÄöf.iEVOi'  £(f>EÖQevaai  roTg  nov  av^i- 
(idxi')i'  xagnoig,  üy.fta^ovatjg  Ti]g  avyy.ofiid^jg,  üraAaßojv  ix  rov  Ai/.vßaiov 
■lijv  dvi'afuv,  ÜQftijijE  yal  yaiEorQatojiEÖEvaEv  TiQÖg  roig  ÖQOig  r/}c  X^^Q'^S 
riccfOQfiinöog  y.tl.    (I,  39, 15—40,  2). 

Quando  e  giunta  a  Roma  notizia  della  vittoria  di  Metello,  i  consoli 
del  504  0  erano  ancora  suff'edi,  o  da  poco  avevano  preso  il  coinando: 

Polyb.  1,41,  1:  Tov  öe  nQOTEQt'jfiaiog  xoinov  TtQoanEoöptog  Eig  rijr 
'FiofirjV,  TtEQtxaQEig  rjoar,  odx  ovtwg  Eni  rcj)  xovg  noÄEfitovg  ijiattwad'ai, 
rwv  {^TjQiojv  iaTEQtjfiEi'ovg  (hg  ini  toj  tovg  iöiovg  rE^a(j^>]XEvai,  xüv  iZs- 
(pävTOiv  y.EXQaTijxöiag.  Aiö  y.ai  itähv  inEQ^üad'rjaav  öiä  lavta  xaiä 
T>]V  £^  <iQX'l9  itqöd'Eaiv,  sig  rö  fierä  axökov  y.ai  vavxiy.i^g  övräitEcog  xovg 
arQUit]yovg  im  xäg  ngd^sig  ixjTEfinEiv,  ajrovöä^ovxeg  lig  drvauiv  ^rigag 
imd-firai  xai  -Toif'/'f;'- 

Da  tutto  il  fin  qui  detto  crediamo  risiiltino  i  diie  segnenti  fatti: 

1  ".  —  che  la  battaglia  di  Palenno  e  avvenuta  verso  la  tine  del 
giugno  2cJ0. 

2*.  —  che  in  questo  tempo  lanno  di  carica  ili  Metello  era  bensi  verso 
il  termiue,  ma  non  era  ancora  del  tutto  trascorso. 

Cosi  facciamo  il  seguente  ragguaglio :  M  e  t  ä  d'aprile  5  0  3  = 
F  i  n  e  d  i  g  i  ii  g  n  o  2  5  0. 

Se  il  ealendario  roniano  avesse  funzionato  regolannente.  i  mesi  del- 
l'anno  consolare  adatti  alla  guerra  (d-Egeia)  sarebbero  stati  tutti  inclusi 
neir  anno  astronomico  in  cui  i  consoli  entravano  in  carica :  e  perciö  sempre 
in  questo  avi-ebbero  dovuto  partire  pel  campo  ritornando  poi  verso  la  fine 
deir  rtHMH.v,  un  console  a  Roma  per  le  elezioni.  Invece  collo  spostamento 
regi'essivo  del  ealendario  romano,  quest'  unico  modo  di  inviare  i  consoli 
contro  il  nemico  non  poteva  sempre  essere  seguito,  perche  un  console 
spesso  non  avrebbe  potuto  lasciar  il  campo,  per  recarsi  a  Roma  a  pre- 
siedere  i  comizi  per  le  elezioni,  se  non  producendo  un  indebolimento  nel- 
l'esercito  romano  in  una  stagione  adattissima  alle  operazioni  militari :  come 
p.  e.  abbiamo  veduto  quanto  al  ritorno  di  C.  Furio  nel  250,  che  diede 
luogo  all'  assalto  di  Asdrubale.  Quindi  sono  spesse  volte  o  ambedue  i 
consoli,  oppure  uno  di  essi,  partiti  äQXO^i£vt]g  T/]g  d-EQEi'ag  dell'  anno  astro- 
nomico seguente  a  quello  in  cui  entravano  in  carica :  cioe  o  do])o  presie- 


2fuovi  contrihiiti  alla  rronoliu/id  dclld  prima  (ptara  pimka.  33 

duto  ai  coniizi  per  le  elezioni  dei  consoli  seguenti,  ojiijiire  oletto  nn  rl/rf. 
comit.  cuHsa,  all'  atto  della  loro  partenza. 

Ecco  un  esempio  di  questo  genere,  qiianto  alla   guerra   di  Annibale : 

Liv.  XXX,  39,  4 :  .1/.  Sarmlius  (552),  nc  comiUorum  cnitsa  ad  inhem 
rcvocarefiir,  dirtrdorr  dicto  C.  Servilio  Gemlno,    in  procinciam  est  profrctus. 

E  da  Liv.  XXX,  39,  5,  conseirne  la  partenza  di  questo  console  non 
potersi  ascrivere  ad  un  tempo  anteriore  al  dicembre  o  gennaio  rom.  (V'edi 
Cmi.  Hb.  I,  cap.  III.  §  22). 

Si  sono  insomma  seguiti  due  modi  diversi  d'inviare  i  consoli  al  campo : 
o  alla  prima  d'EQsiu  cioe  poco  dopo  preso  il  consolato.  all'  incirca  nel 
nostro  agosto;  oppure  alla  seconäa  d-egsia  cioe  nella  priniavera  successiva 
all'  anno  astr..  in  cui  i  consoli  prendevano  il  comando. 

Dei  consoli  del  505,  L.  Giiinio  e  P.  Claudio,  e  quest'  ultimo  partito 
alla  prima  &£Qeia  (249);  e  Giunio  alla  seconda  (prim.  248).  Ecco  in  so- 
stanza  ciö  che  ne  dice  Polibio.  Appena  giunto  a  Lilibeo  (Polyb.  I.  49,  3), 
Claudio  deliberö  di  andare  improvviso  a  Trapani  coUa  flotta  per  assaltare 
Aderbale;  e  fu  sconfitto  (mettiamo  verso  la  metä  di  settembre).  Venuta 
a  Roma  notizia  della  battaglia  di  Trapani,  L.  Giunio,  il  collega  di  Claudio, 
allestisce  nuove  navi,  coscrive  un  nuovo  esercito  (nell'  inverno  249/8) :  e 
fatte  le  elezioni  (Polyb.  I  52,5:  OTQaTijyovg  ■öjtdxovg  •/MJaaTijaai'jeg). 
parte  per  la  Sicilia. 

Quäle  passo  jJölibiano  piü  chiaro  di  questo? 

Polibio,  e  vero,  nel  rijjortar  questa  notizia  da  Faljio.  ha.  con  quel 
suo  naQavji'y.u  %bi>  eieqov  aörwv  igeneftnov  Aev'/.iov  'lovviov  erronea- 
mente  scambiato  L.  Giunio.  il  console  che  presiedeva  i  comizi,  per  uno 
dei  consoli  eletti  di  nuovo.     Ma  questa  non  e  che  un  inezia  i).     II  fatto, 

1)  Avendo  Polibio.  pel  suo  racconto  della  prima  guerra  punica  attinto  unica- 
mente  da  Filino,  autore  contemporaneao,  e  da  Fabio,  il  quäle  ha  scritto  in  un  tempo 
in  cui  il  calendario  era  ancora  spostato,  non  si  trovano  nel  racconto  polibiano  di 
ijuesta  guerra  veri  e  propri  errori  cronologici  originati  dall'  uso  di  determinazioni 
secondo  il  calendario  romano  fatto  in  un  tempo  in  cui  questo  funzionava  regolar- 
mente.  Lna  certa  eccezione  e  costituita  dal  succitato  scambio  di  Giunio  per  uno 
dei  consoli  del  506,  derivato  dal  fatto  che  quando  Polibio  ha  scritto,  non  si  verifi- 
cavano  piü  partenza  alla  seconda  üegdu;  ed  un  altra  (scambio  quest'  ultima  dell' 
anno  cons.  eolla  StQila  quantitä  identiche  quando  scrisse  Polibio),  da  quel  r^c  i^i- 
QfUcq  iniyivonivqq  che  Polyb.  I,  39,  1,  riferisce  alle  partenza  di  Cn.  Cornelio  e  C. 
Sempronio  (501)  mentre  in  realtä  questi  consoli  sono  partiti  durante  la  stessa  sta- 
gione  di  guerra  al  principio  della  quäle  erano  partiti  i  consoli  precedenti:  cioe  gli 
uni  alla  prima  Sioela  e  gli  altri  alla  seconda  (vedi  fasc.  pag.  22 — 23). 

In  sostanza  perö,  insistiamo,  le  iudicazioni  di  tempo  fornite  da  Polibio  quauto 
al  racconto  della  prima  guerra  punica,  non  sono  spostate.  Veri  spostamenti  di  sta- 
gione  vi  sono  invece  (naturalmente  perö  non  molto  numerosi,  a  causa  del  carattere 
condensatissirao  delle  medesimc),  nelle  nostre  fonti  secondarie.  Non  sono  p.  es. 
altro  che  spostamenti  il  D^itjovc  Kaof/.Söi'ioc  riferito  da  Zon.  VIII,  11,  al  ritorno  di 
Duilio  dalla  Sicilia;  e  il  6ia  tov  yniMyra  che  Zon.  VIll,  10,  riferisce  al  i'itorno  dalla 
Sicilia  di  M'.  Valeiüo  e  M".  Otacilio  (quanto.  a  proposito  di  questi  due   passi  di  Zo- 

Klio,   Heiträ^-e  zur  ;iUi>ii  (tesihicliti-  XI.  3 

6 


34  Prospcro  Varese, 

nellii  sua  sostanza,  sta  in  ciö:  che  Polibio  ha,  iusistianio,  raccontato  la 
partenza  di  uno  dei  consoli  alla  prima  dsQei'a,  e  dell'  altro  alla  seconda, 
dopo  fatte  le  elezioni.  Chi  vuole  teuer  ferma  la  vecchia  eroiiologia  non 
puö  riescire  a  comprendere  quanto  in  Polyl).  I.  52.  2 — 8.  Cosi  fa  il  Lu- 
terbacher  pag.  418. 

Venianio  ad  esaminare  altre  partenze  di  consoli  alla  seconda  d'eQfla. 
Ineominciamo  da  c(uella  di  M.  Emilio  e  Ser.  Fulvio  (499). 

Questi  consoli  sono  partiti,  col  compito  di  andare  in  Af'rica  n  libe- 
rare  gli  avanzi  dell'  esercito  di  Regolo,  al  principio  di  ima  buona  sta- 
gione  (Polyb.  I,  36,  10:  ÜQXofiEvrjC,  Tt]c,  d-egeiag).  Ove  si  voglia  ritenere 
che  si  tratti  non  di  ciuella  del  254,  ma  di  qiiella  del  255.  bisogna  porre 
la  sconfit.hi  di  Regolo  nel  corso  dell"  inverno  256/5.  Cosi  hanno  fiuora 
fatto  tutti  coloro  che,  mentre  si  occupavano  di  questa  questione.  avevano 
presente  anche  il  problema  della  fnnzione  del  calendario  romano. 

Invece  Luterbacher  (pag.  410)  ha  riconosci\ito  doversi  la  scontitta  di 
Regolo  assegnare  a  verso  Tagosto  del  255. 

M.  Atilio  e  L.  Manlio  (498)  entrarono,  secondo  me.  in  carica  verso 
il  principio  del  luglio  giul.  256  (vedi  Cron.  pag.  102 :  1  marzo  498  =  9 
maggio  256) :  sono  partiti  da  Roma  verso  i  primi  di  agosto  di  quest'  anno ; 
e  verso  la  fine  di  agosto  hanno  vinto  qnella  battaglia  che  ha  aperto  loro 
il  passo  all'  Africa,  in  ciii  sono  sbarcati  verso  la  metä  di  settenibre.  Poco 
dopo  presa  Clupea.  hanno  inviato  ambasciatori  a.  Roma  per  cbiedere  al 
Senato  istruzioni  snl  da  l'arsi ;  ed  avendo  cpiesto  risposto  che  Regolo  do- 
vesse  rimanere  in  Ai'rica  e  Manlio  ritornare  a  Roma,  XEtiiüvoc  öe  iiri- 
yEvottivov  ISfä/JuoQ  ftsv  slg  'Pibfit]v  avv  vfi  ?.eia.  äTiinZevae  (Zonar.  VIII.  13). 

Regolo,  rimasto  da  solo  in  Africa,  per  tntto  l'invei-no  se  ne  stette  ai 
quai-tieri  a  Clupea.  Intanto  i  Cartaginesi  si  prepararono  alla  guerra  per 
la  prossima  primavera ;  crearono  duci  Asdrubale  e  Bostare  e  richiamarono 
Amilcare  dalla  Sicilia. 

La  vittoria  di  Regolo  presso  Adi  e  avvenuta  al  principio  della  buona 
stagione  del  255. 

Terujinato  Vaiiniis  gli  venne  oh  haue  f/eshis  res  prorogato  Yhiipcr/niii 
(Liv.  Per.  18;  Val.  Max.  IV,  4,6:  Dion.  43,20;  Front.  IV,  3,3). 

Non  e  affatto  vero,  come  vorrebbe  Luterbacher  (pag.  410)  che  se- 
condo Polibio  Regolo  sia  stato  fatto  prigioniero  prima  della  fine  del  suo 


nara,  ho  detto  nel  fasc.  pag.  12.  e  assuvdo;  non  aveva  in  quel  tempo  anconi  veduto 
chiaro,  riguardo  agli  spostaiuenti).  Ne  niancano  anche  le  giuste  determinazioni :  tale 
e  V[lj(ifc  ■Mdf.iaroq  di  App.  lib.  :3.  riferito  al  tempo  della  sconfitta  di  Eegolo:  cosi  il 
öin  zbv  yeiftCowi  di  Zon.  VIII.  10,  quanto  al  ritorno  di  L.  Postumio  e  Q.  Emilio  dopo 
presa  Agrigento  (sette  mesi  a  partire  dal  tempo  della  mietitura,  secondo  Polvb.  I. 
18,6;  19,6);  cosi  pure  il  /f/.«<ui-o;  tniynouivov  riferito  da  Zon.  VIII,  13.  al  ritorno 
di  Manlio  dall'  Africa. 


Nttori  coiitriliuf/  nlla  erouoluf/ia  delki  prima  guerra  jtHii/cfi.  35 

anno  cli  caricu.  Polibio  tralascia  soltanto  di  accennare  alla  proroga  del- 
\'ii)ij>criinii.  pel  seniplicissinio  motivo  che  pei-  la  giierra  d'Africa  lia  seguito 
non  im  annalista.  cioe  Falno.  ma   Filino. 

La  sconiitta  di  Hegolo  ä  avvenuta  nel  cons.  499  e  ncl  cuore  del- 
l'estate  (App. /./7>.  3:  wga  y.uriiainz:  Liv.  XXVIII.  43,17;  Xe(/af  (Q.  Fa- 

bius)  aditiim  esse  in  Africnm il/.   Afilium  captitm   in  Africa  comme- 

inomf,  faiiiqiiam  M.  Afilins  ^mv'/ho  accessu  ad  Africam  offenderit,  neqiie  re- 
eordatur  Uli  ipsi  tarn  infclici  iinperatori  patiiisse  tarnen  portus  Afiicae  et 
res  e<ire(iias  primo  anno  c/essisse).  Da  ciö  consegue  che  hi  flotta  libora- 
trice  deir  esercito  di  Regolo.  comandata  dai  consoli  del  499  M.  Emilio  e 
Ser  Fulvio.  e  venuta  in  Africa  T/;g  d'eQfia^  ÜQyoiiffr^z  nou  del  '2.").5.  ma 
del  254. 

Questo  e  comprovato  dal  trionfo  di  M.  Emilio  e  Sei*  Fulvio  pro-coss. 
XIII  e  XII  K.  Febr.,  cioe  nientemeno  che  verso  la  fine  dell'  anno  cons. 
seguente  a  quello  in  cui  sono  entrati  in  carica. 

E,  Dotisi,  se  i  medesimi  fossero  partiti  appena  preso  il  consolato, 
non  vi  sarebbe  stato  nessun  console  a  Roma  a  presiedere  ai  comizi  per 
le  elezioni  dei  consoli  seguenti  e  si  sarebbe  nominato  xm  dict.  com.  Jiah. 
canssa.     Ma  questo  nei  fasti  consolari  non  figura. 

Che  poi  Väg/OfievTig  T>]g  -d^egsiag  di  Polyb.  I,  36,  10,  non  si  po.ssa 
in  alcun  modo  rigettare,  risulta  dal  fatto  che  il  naut'ragio  di  M.  Emilio 
e  Ser.  Fulvio,  avvenuto  subito  dopo  il  loro  ritorno  in  Sicilia,  si  deve  as- 
crivere  al  luglio  giul.  (Polyb.  1,  37,  4:  fieraLv  yäg  inoiovvzo  tov  nZovv 
■n]z  'QgkovoQ  y.al  Kvvbg  £7tno?Sic). 

Dunque  i  consoli  del  499  sono  partiti  nella  prim.  del  254.  Ritenendo 
questo.  si  deve  naturalmente  ammettere  lo  spostamento  regressivo  del  ca- 
lendario  romano. 

Ma  Luterbacher  non  vuol  fare  ciö.  Cosi,  dopo  avere  assegnato  la 
sconfitta  di  Regolo  all'  agosto  del  255,  vuol  sostenere  che  M.  Emilio  e 
Ser.  Fulvio  siano  venuti  in  Africa  in  questo  stesso  anno. 

Ed  eceo  in  base  a  quali  argomentazioni: 

1  ".  —  Perclie  Polj'b.  I.  36,  5.  dice  che  i  Romani.  venuta  notizia  della 
scontitta  di  Regolo,  hanno  immediataniente  (ft'&fcoc)  deliberato  che  si  do- 
vesse  allestire  la  flotta  ed  inviarla  a  liberare  gli  avanzi  dell'  esercito  d'Africa. 
assediati  a  Clupea. 

Ma  se  (cosa  questa  riconosciuta  anche  da  Luterbachei-),  la  disfatta  di 
Kegolo  e  avvenuta  nell'  agosto  la  notizia  della  medesima  non  puö  essere 
giunta  a  Roma  prima  del  settembre:  ne  la  flotta  poteva  essere  equipag- 
giata  in  pochi  giorni.  Devono  dunque  M.  Emilio  e  Ser.  Fulvio  essere 
partiti  nella  primavera  seguente. 

2".  —  Perche.  se  i  consoli  non  fossero  venuti  subito  in  Africa.  gli 
assediati  di  Clupea  non  avrebbero  potuto  resistere  ai  Cartaginesi. 

Questa    considerazione  e   in    contrasto    con  Polyb.  I.   36.  7.     I  Carta- 

3' 
8 


36  Prospero   Vcirese, 

ginesi  hanno  posto  rassedio  a  Clupea,  si  sono  con  ogni  potere  sforzuti 
di  ottenerla :  finalniente  disperati  di  poter  riiiscire  nel  loro  intento.  hanno 
abbandonato  Tassedio  (J/fi  Si  tijV  yfvvaiönjia  y.cd  löZiiar  ji7)i<  üi'ö^)Mr. 
oi'öainoc  kP.elv  övvdf4ei'0i.  reXog  äneaTTjaat'  ri/C  nohoQy.iac). 

Devonsi   naturalmente    a  queste    operazioni    assegnare  parecclii  luesi. 

Venne  intanto  la  nuova  che  i  Romaui  apparecchiavano  hi  flotta  per 
mandarhi  di  nuovo  in  Africa.  Da  questa  notizia  mossi  i  Cartaüinesi  at- 
tesero  ad  aliestire  la  vecchia  flotta.  a  costruire  nuove  iiavi.  (^uando  lar- 
mata  romana  di  dirigeva  alla  volta  delF  Airica.  la  flotta  cartaginese  eia 
giä  pronta.  le  niiovc  navi  giä  costniite. 

3°.  —  Contro  il  fatto  che,  avendo  M.  Erailio  'e  Ser.  Fiilvio  tiionfato 
2)w-ross.  XIII  e  XII  K.  Febr..  e  non  essendosi  fatto  il  dirf.  com.  //ah. 
cnits.td.  dcvono  i  medesimi  aver  fatto  le  elezioni  prima  dclla  loro  partenza. 
la  quäle  quindi  si  deve  ascrivere  alla  seconda  metä  del  loro  anno  di  ca- 
rica.  risponde  c!ie  uno  dei  consoli,  verso  la  fine  dell'  an»us  avra  lasciato 
la  Sicilia  per  andare  a  far  le  elezioni.  oppure  si  saranno  fatti  i  niiovi  con- 
soli con  nn  interrex. 

A  quest'  ultima  ipotesi  non  ci'edo  necessario  rispondere.  Quanto  poi 
alla  prima  ipotesi,  faccio  osservare  che  il  fatto  che  M.  Emilio  e  Ser. 
Fulvio  hanno  trionfato  nello  stesso  toiupo  indica  chiaramente  che  questi 
sono  ritornati  nel  medesimo  tempo  a  Roma.  Ne  si  puö  ritenere  che.  verso 
il  termine  dell'  anriits,  uno  dei  consoli  sia  ritornato  a  Roma  per  le  ele- 
zioni, e  poi  sia  di  nuovo  venuto  in  Sicilia. 

4".  —  Quanto  al  succitato  fteraCv  yciQ  eicoiovvio  nir  n/.ovv  ir^z 
'ÜQiojrog  y.al  Kvvbg  iniT0Äi]g  riferito  al  tempo  del  naufragio  di  Camarina. 
Luterbacher  dice  che  non  si   deve  trattare  di  luglio,  ma  di  gennaio. 

Perö  (bisogna  pur  rieonoscerlo  a  sua  lode).  anche  Luterbacher  sembra 
non  creda  troppo  a  questa  ipotesi,  poiehe  aggiunge  che  non  volendo  am- 
mettersi  ciö  si  puö  benissimo  porre  la  sconfitta  di  Regolo  nel  maggio. 
E  questo,  notisi,  dopo  che  lui  stesso  ha  dovuto  riconoscere  che  la  disfatta 
di  Regolo  si  deve  assegnare  all'  agosto. 

5".  —  Anclie  ponendo  la  sconfitta  di  Regolo  nel  maggio  255.  non 
si  puö  ugualmente  ritenere  che  i  nuovi  consoli  siano  andati  in  Africa 
dgxofih'ijg  t/]s  x}^EQeiag  di  questo  stesso  anno.  Cosi  Luterbacher  dice  che 
tale  passo  di  Polibio  non  ha  alcun  valore 

Che    devo    mai   rispondere    contro    argomentazioni    di  questo  genere  ? 

Evidentemente  per  Luterbacher   non  hanno    valore    le   fonti.    ma    soltanto 

le  sue  opinioni  sul  Calendario   Romano. 

* 
*  * 

Esaminiamo  altre  partenze  di  consoli  avvenute  induljbiamente  alla  se- 
conda d'EQela. 

I  Romani,  perduta  la  loro  flotta  presso  Camarina.  come  abbiamo  ve- 


Xxori  coiifr/hiif/  alld   rroiiolniiiii   dcllit  /iriiiin   iiiicrni  ptni/rit.  37 

(liito  Hfl  liiii'lid  de!  254.  fecero  costriiirc  un'  altra  Hotta  :  <_■  l'iiiviaroiio  in 
Sicilia.  cni  coiisoli  ilol  500  A.  Atilio  o  Cii.  Cornplin. 

Fahio  in  I'dIvI).  1,  38,  6,  ha  detto  che  la  niiova  Hotta  e  stata  co- 
struita  in  tre  mosi;  ciö.  ed  e  tutto  dire.  allo  stesso  Polibio  e  sembvato 
quasi  da  non  credersi  (öjteq  ovöi  niarevaai  ^ädior) ;  in  realtä  la  cosa  e 
del  tutto  iinpossibile;  si  devono  al!a  ricostrn/ione  dclla  flotta  assegnare 
alnieno  sette  od  otto  mesi. 

Sono  duncpit'  anche  A.  Atilio  e  ("n.  Corndio  partiti  alla  soiunda  ih- 
Qfia  (prim.  253). 

Passianio  al  piimo  anno  della  guerra.  II  punto  di  partenza  piii  im- 
})ortante,  per  doterminarne  la  cronologia.  viene  dato  da  Polyb.  I,  41.  3.  se- 
condo  cui  lassedio  di  Liliboo  ha  incominciato  nell'  anno  quattordicesimo. 
E  ciö.  mentic  erano  consoli  C.  Atilio  e  L.  Manlio  (504),  i  quali  sono  in 
ogni  caso  venuti  in  Sicilia  e  tarda  estate  del  250.  essendo  la  battaglia  di 
Palermo,  la  quäle  precede  ia  partenza  dei  consoli  da  Roma  (Polyb.  1. 
41.  1  —  3).  avvenuta.  come  abbianio  veduto.  diirante  il  tenipo  deila  mieti- 
tura  di  quesi'  anno. 

Sorge  la  questione  se  qnesto  calcolo  e  stato  jircsn  da  l<'ahio  oppure 
da  Filino.  Col  cap.  42  5;  8.  incomincia  senza  dubbio  tma  lunga  serie  di 
excerpti  di  Filino,  la  quäle,  eccettuatine  soltanto  due  brevissimi.  cioe  quanto 
al  42.2 — 8,  ed  al  45,3 — 10.  ed  una  ))iccolissima  contaminazione  al  48,5, 
continua  fino  alla  i-icostruzione  della  iiotta  romana.  che  precedette  la  bat- 
taglia delle  Egadi.  cioe  fino  al  48.9.  Col  41.3  jioi  terniina  un  excerpto 
indubbiamente  di  Fal)io. 

Da  quäle  dunque  dei  due  succitati  autori  proviene  l'f'fo;  naoccQfa- 
y.aiöey.ccTov  di  Polibio  ? 

Da  Fabio  no  certamente.  poiche  lo  storico  romano.  contando  gli  anni 
della  guerra  a  seconda  dei  consolati  avrebbe  detto  che  era  il  quindicesimo 
anno.  Deve  quindi  questo  calcolo  essere  di  Filino,  il  quäle  ha  senza 
dubbio  contato  gli  anni  della  guerra  partendo  dalle  primavere. 

Faeendo.  in  base  all'  i'jog  TEaaccQsaxaifJixaror,  il  calcolo  all'  in- 
dietro  vediamo  che  la  guerra  fu  incominciata  bensi  dal  console  Ap.  Claudio 
(490),  ma  nell'  anno  a.  C.  263. 

II  Luterbacher  (pag.  417),  rievocando  un  opiniuue  giä  sosteniita  dal 
Seipt  ed  ultimamente  dal  Reuss,  sostiene,  per  giustificare  tale  calcolo  di 
Polibio,  che  questi  abbia  contato  il  501  come  il  dodicesimo  anno,  che; 
perciö  il  502  dovrebbe  essere  il  tredicesimo:  ma  che  Polibio,  avendo  tra- 
lasciato  la  coppia  consolare  del  502.  abbia  contato  il  503  pel  tredicesimo 
anno  e  il  504  pel  quattordicesimo. 

Rispondiamo.  Anche  ammesso  che  il  calcolo  di  Polibio  emani  diretta- 
mente  da  lui,  questo  non  puö  essere  ugualmente  basato  che  su  due  punti 
fissi,  cioe  sul  principio  della  guerra  e  sul  tempo  in  cui  e  incominciato 
l'assedio  di  Lilibeo:  ne  l'omissione  (per  quäle  motivo  vedi  fasc.  pag.  21) 

10 


38  Frospcro   Vitrcsc, 

(Viina  coppia  consolare  poteva  quindi  dar  luogü  ad  iin  qualsiasi  errore  lu-l 
calcolo. 

Ne  basta.  Abbiamo  in  Folyl).  I.  56. 2.  un  altro  calcolo  di  questo 
t^enere.  cioe  Virog  öxror/.aidiy.aTOV  riferito  alla  nomina  di  Barca  a  co- 
mandante  siipremo  ed  all'  occupazione  di  Ercte.  Barca  e  rimasto  ad  Ercte 
per  tre  anni  (Polyb.  I,  56,11),  e  due  anni  ad  Erice  (Polyb.  I,  58.61. 
fino  alla  battaglia  delle  Egadi.  avvenuta  secondo  me  nel  241  ed  ancbe 
secondo  Luterbacher  (pag.  424).  in  ogni  caso  non  prima  dell'  autunno  del 
242.  Da  ciö  consegue  ebe  Barca  ba  preso  il  comando  supremo  nel  246. 
il  quäle  anno  era,  insistiamo,  il  diciottesimo  della  guerra.  Veniamo  dun- 
que,  pel  prineipio  della  guerra,  di  nucvo  al  263. 

Ne  si  puö  in  questo  caso  dire  ebe  Polibio  ba  contato  un  anno  di 
nieno  pel  motivo  ebe  ba  omesso  i  consoli  del  502.  Infatti.  a  partire  dal 
505  fino  al  512,  Polibio  omette  tutti  i  consolati;  non  puö  dunque  aver 
fatto  il  suo  calcolo  dei  dieiotto  anni  contando  le  coppie  consolari. 

Finabnente  ebe  la  spiegazione  del  calcolo  polibiano  accettata  da  Lu- 
terbacber  non  sia  da  ritenere  giusta,  risulta  ancbe  dal  fatto  ebe  Polyb. 
I,  63,  4,  aserive  alla  durata  della  guerra  ventiquattro  anni.  Infatti  se  le 
cose  fossero  state  corae  crede  Luterbacber.  Polibio  avrebbe  assegnato  alla 
medesima  non  ventiquattro  anni  ma  ventitre. 

La  veritä  sta  insomma  in  ciö,  ebe  tutti  que.«ti  calcoli  non  sono  il  ri- 
sultato  di  computi  fatti  da  Polibio.  ma  sono  stati  dal  medesimo  trascritti 
dalle  sue  fonti:  i  primi  due  da  Filino,  e  quest'  ultimo  da  Fabio.  il  c[uale 
ba  naturalmente  calcolato  gli  anni  di  durata  della  guerra  contando  i  con- 
solati. 

L'f'rog  Teaoaoeoy.aiöfy.aroi'  e  Ytrog  öy.Koy.cadiy.aior  non  si  possono 
spiegare  ove  si  voglia  porre  il  prineipio  della  guerra  nel  264.  Questa  ba 
dunque  incominciato  bensi  durante  il  consolato  di  Ap.  Claudio  (490).  ma 
nel  263,  anno  quest'  ultimo  il  quäle  costituisce  uno  dei  due  puuti  estremi 
SU  cui  sono  basati  i  succitati  calcoli.  i  quali.  insistiamo.  j)rovengomo  da 
una  fönte  greca,  cioe  da  Filino. 

Di  calcoli  di  questo  genere  abbiamo  i  seguenti  esempi  quanto  alla 
guerra  di  Annibale  : 

1 ".  —  La  catastrofe  degli  Scipioni  e  avvenuta  durante  il  consolare 
542  e  nella  primavera  211.  E  Livio,  seguendo  in  ultima  analisi  una  fönte 
greca,  dice: 

Odavo  anno  postijiiuiii  in  Hisjyaniaiu  cniemf  (cioe  a  partire  dal  218) 
Cu.  Sripio  ....  esi  inierfcdnn  (XXV,  36, 14:  vedi  Cron.  pag.  165). 

2".  —  La  caeciata  definitiva  dei  Cartaginesi  dalla  Spagna  devesi  as- 
crivere  bensi  alla  prima  metä  della  buona  stagione  del  205  :  ma  ancora 
al  consolare  548.  poiebe  P.  Scipione  alla  fine  del  548  era  giä  a  Roma, 
essendo  venuto  a  cbiedere  il  consolato  pel  549.  Dunque  la  caeciata  dei 
Cartaginesi  dalla  Spagna  per  gli  annalisti  dev'essere  avvenuta  nel  tredice- 

11 


Niiori  contrihiifi  iilld  cnuioloi/ia  dclhi  priiim  i/ncrni  punica.  39 

siiiu)  anno  a  partiro  ilal  iii'iiu-i]>i()  tlella  <]f\i('n-a  (536)  e  nAV  anno  quattor- 
(Hcesimo  per  gli  storici  greci. 

Liv.  28,  6,  14,  in  base  a  questi  iiltimi  dice: 

H(M'  maxime  modo  dncti(  afque  aHspkio  F.  Scipionis  /ndsi  Hispania 
CarÜHKjiniensefi  sunt,  quarfo  declmo  anno  post  bellum  initum,  quinfo  (cioe 
a  partire  dalla  prima  campasina  di  Scipione,  209),  quam  P.  Scipio  pru- 
rhir/am  et  rxcrcifum  accepit  (Vedi  Cron.  paüfg.  208 — 216). 

Filino.  Sileno,  Sosiio  ecc.  non  potevano  naturalniente  contare  secondo 
i  consolati  e  tanto  meno  in  base  ai  suffeti  Cartaginesi.  Non  riinaneva 
quindi  loro  altro  che  contare  in  base  alle  stagioni  di  guerra,  computo 
questo  pel  quäle  aveva  loro  fornito  il  tipo  Tucididc. 

Veniamo  ai  consoli  del  492,  L.  Postuniio  e  Q.  Emilio.  Questi  con- 
soH.  appena  vennero  in  Sicilia,  si  avviarono  con  tutto  Tesercito  contro 
Agrigento  e  si  accamparono,  secondo  Polyb.  I,  17,  8,  ad  otto  stadi  da 
questa  cittä,  oostringendo  i  Cartaginesi  a  rimanersene  rinchiusi  dentro  le 
mura.  Xon  moUo  depo  viene  il  tempo  della  raceolta ;  i  Cartaginesi  as- 
saltano  improvvisamente  i  Romani,  che  si  erano  dati  con  troppo  ardore 
a  raccogliere  il  frumento,  e  per  poco  non  li  sconfiggono. 

Naturalmente  Liiterbacher  crede  che  si  tratti  della  mietitura  del  262. 
A  pag.  404,  dice  semplicemente  cosi: 

Die  Konsuln  schlössen  den  Hannibal,  den  Diktator,  d.  h.  wohl  Jahreskönig  oder 
.Sut'es.  der  Karthager  in  Agrigent  ein,  zur  Zeit  der  Ernte  262,  nicht  261,  wie  Varese 
S.  18  und  Schermann  S.  3-1  annehmen. 

Ma  ciö  e  senz'  altro  impossibile.  I  consoli  entravano  in  carica  alle 
calende  di  maggio :  non  potevano  quindi  partire  da  Roma  prima  della  fine 
di  questo  mese.  Da  Roma  ad  Agrigento  v'e  una  distanza  di  circa  lOuO  km; 
in  una  lunghissima  marcia  quäle  quella  da  Roma  ad  Agrigento,  im  eser- 
cito  non  puö  percorrere  in  media  piü  di  una  ventina  di  km.  al  giomo ; 
non  possiamo  dunque,  anche  ammettendo  che  i  consoli  appena  arrivati  a 
Messina,  abbiano  senz'  altro  continuato  la  loro  marcia  alla  volta  di  Agri- 
gento, ritenere  che  i  medesimi  abbiano  potuto  giungere  sotto  questa  citta 
in  un  tempo  anteriore  alla  fine  del  luglio  pregiul. 

Devesi  quindi  anche  ove  si  ritenga  che  il  calendario  abbia  funzionato 
regolarmente,  assegnare  l'arrivo  di  L.  Postumio  e  Q.  Emilio  sotto  Agri- 
gento ad  un  tempo  posteriore  alla  mietitura  del  262. 

Da  ciö  risulta  dimo.strato  che  anche  C(uesti  consoli  .sono  partiti  alla 
seconda  dsgeia  (prim.  261). 

Diamo  uno  sguardo  alla  ci-onologia  dell'  ultimo  anno  della  guerra. 
Mi  sono  occupato  diffusamente  di  ciö  nel  fasc.  pagg.  4 — 11  e  nella  Cron. 
pagg.  37 — 42;  e  credo  di  aver  dimostrato  quanto  segue: 

1°.  —  Che  Catulo  e  venuto   in  Sicilia    non   molto  prima  di  Aiinone. 

2".  —  Che  l'arrivo  di  Annone  coincide  con  la  battaglia  delle  Egadi. 

12 


40       /'.  Voirsc.  Niiovi  confrlhuti  alla  (■roiiulo(//(i  dclln  prima  (jntrra  )iiiiuca. 

la  quäle  e  stiita  coml);ittutii  17  /'/.  Mart.  secoiulo  Eutr.  II.  27;  d.itazione 
questa  confermata  du  Zon.   VI  11.    17. 

3".  —  Che  dunque  Catnlo  i-  j);iitit()  duiantt'  la  seconda  metä  del  suo 
amius,  poniamo  un  mese  e  mezzo  prima  del   VI  Id.  Mart. 

4".  —  Che  perö  devesi  la  partenza  di  Catulo  asci'ivere  al  principio 
della  buona  stagione,  poniamo  alhi  fine  di  aprile  o  prinii  di  maggio  (Pölyb. 
I,  49,8:  ÜQXO/i£i'>jg  t/Jc  d-£Q£iag). 

Cosi  ho  fatto  il  seguente  ragguaglio:  marzo  512  =  giugno  241. 

Ed  ecco  con  quali  ragioni  Luterbacher  rigetta  tutto  ciö.  Nemmeno 
lui  (ed  e  tutto  dire).  ha  potuto  scstenere  che  Catulo  sia  partito  al  priu- 
cipio  del  suo  amnis.     Riportianio  le  sue  stesse  parole  pag.  422 : 

Dass  alle  diese  Schiffe  schon  bereit  waren,  als  Catulus  zum  Anführer  bestimmt 
wurde,  ist  schlechterdings  nicht  glaublich.  Auch  gingen  mit  der  Flotte  ohne  Zweifel 
einige  frische  Landtruppen  zu  den  oTncnüntäa  (Polyb.  1,  61.  8)  nach  Sizilien.  Es 
mussten  mindestens  100000  Mann  an  Truppen  und  socii  navales  ausgehoben  werden  (?). 
und  es  war  feststehende  Sitte,  dass  die  Konsuln  selbst  ihre  Mannschaften  aushoben. 
Also  waren  Lntatius  und  Postumius  noch  viele  Wochen  mit  den  Aushebungen  der 
Bemannung  uud  Befrachtung  der  Schiffe  in  Rom  beschilftigt.  Auch  mussten  sie  das 
Latinerfest  halten.  Als  sie  aber  ausfahren  wollten,  trat  ein  Hindernis  ein:  Metcllini 
2)oulife.r  maximus  Posfiimiiim  cimsulem  euiidemque  ftaminem  Mariiahm  ad  bellum  ge- 
renduni  Africam  petentcm.  ne  n  siwris  discederet,  multa  dicta  urhem  egredi  passus  non 
est  (Val.  Max.  T.  1.  2).  Wie  es  bei  einer  solchen  multae  dietio  zuging,  sehen  wir  aus 
einem  ähnlichen  Handel  im  .Tahre  190:  Et  in  senatu  et  ad  popidum  nvignin  cmiten- 
tiouilms  certatmn,  et  imperia  inhibita  nitro  citrotjtie,  et  pignera  capla  et  iindtae  dictae 
et  tribiiiii  ttppellati.  et  prorocnium  ad  popnlum  est  (Liv.  XX-XVII.  51,. 3).  An  Stelle  des 
Postumius  gab  mau  dem  Catulus  den  Prätor  Q.  Valerius  Falto  als  Befehlshaber  bei. 

Ammettiamo  dunque  con  Luterbacher  che  Lutazio  sia  partito  ad  anno 
consolare  moltrato.  Ma.  in  base  a  Polyb.  I,  59,  8.  dobbiamo  assegnare 
ciö  al  principio  di  una  buona  stagione  {äQXOuivrjQ  t/Jc  d-£Q£iag).  Si  deve 
quindi  trattare  di  quella  non  del  242.  ma  del  241. 

Invece  Luterbacher  dice: 

Die  Abfahrt  des  Catulus  von  Rom  fand  also  erst  zu  Ende  des  Sommers  statt : 
die  Zeitbestimmung  des  Polybius  uQyontvijq  iT/^  Sfpf/«?  beruht  auf  Irrtum  wie  im 
Jahre  2-5.5. 

Non  vogiio  piii  oltre  insistere  per  ribattere  argomeutazioni  di  questo 
genere.  Le  teorie  sono  giuste  quando  con  queste  si  possono  chiarire  le 
fonti ;  non  quando  ei  costringono  a  far  man  bassa  sulle  medesime  *). 

Roma. 

1)  Per  nna  trattazione  piü  particolareggiata  della  cronologia  della  prima  punica. 
rimando  il  lettore  al  vol.  I  parte  II,  della  mia  Croti.  Rom...  di  prossima  pubblieazione. 


13 


41 


Spuren  politischer  Autonomie  in  Aegypten  unter  den  Ptoleniäern. 

\"()n  W.  Schiibart. 

Unter  den  Staaten,  die  aus  dem  Erbe  des  grossen  Alexander  her- 
vorgegangen sind,  nimmt  das  ägyptische  Königreich  der  Ptolemäer  eine 
besondei-e  Stellung  ein.  Denn  während  überall  sonst  die  königliche  Ge- 
walt mit  dem  Vorhandensein  zahlreicher  politischer  Verbände,  vornehm- 
lich griechischer  Städte,  zu  rechnen  hat  und  ihrer  Autonomie  gegenüber 
sich  gewisse  Beschränkungen  auferlegen  muss,  tritt  sie  uns  in  Aegypten 
als  unbeschränkte  Machtvollkommenheit  über  Untertanen  entgegen.  Hier 
ist,  so  scheint  es,  kein  Kaum  für  selbständige  Organisationen :  auch  den 
letzten  Winkel  erreicht  die  absolute  Regierung  mit  ihrem  dicht  geflochtenen 
Netz  königlicher  Verwaltung,  deren  Werkzeuge  die  königlichen  Beamten 
sind.  Dieser  Gesamteindruck  gründet  sich  auf  Beobachtungen  verschie- 
dener Art.  Zunächst  ist  es  eben  die  straffe  Staatsverwaltung  selbst,  die 
keinerlei  Ausnahmen  zuzulassen  scheint:  die  Papyrusurkunden  zeigen  uns 
immer  und  immer  wieder  den  König,  vertreten  durch  seine  Beamten,  als 
die  maßgebende  Instanz.  Sodann  weist  man  mit  Recht  darauf  hin.  dass 
es  in  Aegypten  an  autonomen  politischen  Gebilden  fast  ganz  fehle :  ist 
auch  die  Stadtverfassung  von  Ptolemais  nicht  mehr  zu  bezweifeln  und  die 
von  Naukratis  so  gut  wie  sicher,  so  wird  sie  doch  gerade  bei  der  Haupt- 
stadt Alexandrien  fraglich.  Und  darüber  hinaus  können  wir  autonome 
Griechenstädte  in  Aegypten  nicht  nachweisen,  müssen  \ielmehr  annehmen, 
dass  es  keine  gegeben  habe.  Jedenfalls  haben  die  Ptolemäer  der  städti- 
schen Autonomie  von  vornherein  nur  eine  begrenzte  Verbreitung  gewährt 
und  auf  diesem  Wege  eine  staatliche  Einheit  in  ihrem  Lande  erreicht,  die 
sich  zum  Vorteil  ihrer  Machtstellung  wesentlich  von  den  Zuständen  des 
benachbarten  Seleukidenreiches  unterscheidet. 

Trotzdem  lassen  sich  Unterschiede  in  der  Stellung  ihrer  Untertanen 
nicht  verkennen.  Gerade  die  Papyi'usurkunden  haben  uns  gelehrt,  dass 
der  Grieche  in  Aegypten,  namentlich  im  ersten  Jahrhundert  der  Ptolemäer- 
zeit,  einen  VoiTang  vor  dem  Aegypter  geniesst.  Freilich  scheint  dieser 
Vorrang  sich  in  eine  Reihe  von  Privilegien  für  einzelne  Personen  oder 
auch  einzelne  Gruppen  aufzulösen  und  darüber  hinaus  nur  in  dem  höheren 
Ansehen  der  Griechen  zu  bestehen,  also  mehr  einen  gesellschaftlichen  Vor- 

1 


J.2  W.  Sckubarf, 

Sprung  als  ein  politisclies  Vorreclit  zu  bedeuten.  Allein  eine  genaue  Prü- 
fung unseres  in  dieser  Beziehung  nicht  sehr  ergiebigen  Materials  wird,  wie 
ich  glaube,  dazu  nötigen,  das  allgemeine  Urteil  ein  wenig  zu  ändeni. 

Versucht  man.  sich  in  die  Anfänge  der  Ptolemäerherrschaft  zu  ver- 
setzen, so  ist  wohl  nicht  zu  bezweifeln,  dass  die  einwandernden  Griechen 
zunächst  die  aus  ihren  Heimatsorten  überkommenen  Begriffe  von  politi- 
scher Selbständigkeit  der  ttöPjz  mitgebracht  haben.  Diese  haften  ihnen 
zum  mindesten  in  der  Form  an,  dass  sie  die  Zugehörigkeit  zu  ihrer  Vater- 
stadt festhalten  und  sich  Athener,  Rhodier  u.  s.  w.  zu  nennen  fortfahren. 
Hierin  liegt  ein  nicht  ganz  unwesentlicher  Unterschied  von  der  Art,  wie 
man  in  Aegypten  den  Heimatsort  zu  bezeichnen  pflegt,  nämlich  mit  dnö; 
sogar  der  alexandrinische  Jude  ist  ein  'lovöalog  rdv  an  A/.E:avÖQEiac. 
Ausnahmen  fehlen  nicht;  wie  sie  entstehen,  zeigt  das  Nebeneinander  von 
ol  dno  K/.eojiäjQac,  und  KZeonaTQEiQ  (Pap.  JReinach  10,27).  Am  leich- 
testen ergeben  sie  sich  begreiflicherweise  da.  wo  es  sich  um  bedeutende 
Orte  handelt,  die  zwar  nicht  gi'iechische  TtöZeig  aber  sonst  wirkliche  Städte 
sind,  so  z.  B.  bei  Memphis  und  Theben ;  vgl.  den  AionoZiiijQ  und  die 
Aionomig  P.  Lonä.  IH  882  S.  13,  101  v.  Chr.  Soweit  aber  die  Grie- 
chen nicht  einer  Ttö/.nz.  sondern  einer  anders  organisierten  Landschaft  an- 
gehören, nennen  sie  sich  Thessaler.  Kreter  u.  s.  w.  Sie  besitzen  ausser 
ihrer  durch  die  Einwanderung  erworbenen  Eigenschaft  als  Untertanen  des 
Königs  noch  eine  zweite,  nämlich  die  Verbindung  mit  dem  heimischen 
Gemeinwesen,  die  nicht  nur  in  der  Abstammung,  sondern  aiTch  in  Gewohn- 
heiten und  Rechtsanschauungen,  in  politischen  Begrifi'en  besteht.  Wenn 
neu  einwandernde  Scharen  zum  Unterschiede  von  dem  alten  Stamme  ihrem 
Ethnikon  ein  r/Jg  iitiyovfjg  hinzufügen  und  eine  Gruppe  von  ,Xeumake- 
donen"  und  dergl.  bilden,  so  betonen  sie  damit  zugleich  wiederum  ihren 
nationalen  Zusammenhangt).  Die  Tatsache,  dass  solche  nationale  Bezeich- 
nungen sich  durch  .Jahrhunderte  erhalten  haben,  bedeutet  an  sich  schon 
einen  Widerspruch  gegen  eine  völlig  absolute  Königsgewalt.  Denn  vom 
Standpunkte  der  königlichen  Verwaltung  aus  wurden  die  Bevölkerungs- 
gruppen nur  durch  ihr  Verhältnis  zur  Regierung  abgegrenzt :  es  gab  Sol- 
daten und  Militärkolonisten,  Beamte,  Staatspächter.  ßaai/jy.ol  yeo)Qyoi  und 
dergl.,  es  war  aber  gleichgültig,  ob  man  es  mit  Makedonen  oder  Persern, 
mit  Rhodiern  oder  Aegyptern  zu  tun  hatte.  Vielmehr:  es  wäre  gleich- 
gültig gewesen,  wenn  nicht  der  König  eine  weitreichende  Rücksicht  auf 
die  nationalen  Gruppen  hätte  nehmen  müssen.  Im  Heere,  der  Stütze  des 
Königs,  konnte  er  keinenfalls  die  Landsmannschaften  übersehen ;  er  hat 
im  Anfange  die  nationale  Einheitlichkeit  der  Söldnerregimenter  geachtet 
und  später  wenigstens  die  Namen  bestehen  lassen.  Dies  gut  nicht  nur 
für  die  Griechen  im  engeren  Sinne,    sondern   auch   für   eine   ganze  Reihe 

1)  Zu  der  hier  vorausgesetzten  Deutimg  von  tTic  imyorJji  vgl.  meine  Bemerkungen 
Archiv  f.  Vap.  V,  107. 


Spuren  /lolifisr/icr  Aidonotuic  in  Acifi/pten  auf  er    den  PfoJcmnrni.      4:3 

anderer  Nationalitiitpii,  sofern  sie  sicli  nur  von  den  Aegyptern  unterscliieden. 
Macht  man  sich  klar,  dass  das  Heer  immer  von  neuem  durcli  Werbungen 
auf  griechischem  Boden  ergänzt  wurde,  so  versteht  man  ohne  weiteres, 
dass  der  König  auf  die  Anschauungen  dieser  Leute  beständig  Rücksicht 
nehmen  musste.  und  dass  sie  zugleich,  ebenso  wie  Kaufleute  und  andere 
Einwanderer,  dahin  wirkten,  das  politische  Bewusstsein  der  in  Aegy])ten 
ansässigen  Griechen  nicht  einschlafen  zu  lassen. 

Das  Verhältnis  der  Ptolemäer,  im  besonderen  der  ersten,  zu  den  Grie- 
chen ihres  Gebietes,  ist  durchaus  anders  als  zu  den  Aegyptern;  hier  der 
Sohn  des  ße,  der  über  Untertanen  herrscht,  dort  der  Nachfolger  Alexan- 
ders, der  dem  Griechentum  neue  Gebiete  erschliesst.  Ob  auch  der  Grieche 
den  König  bald  genug  einen  Gott  nennt,  so  steht  er  ihm  doch  persönlich 
als  freier  Mann  gegenüber.  Er  schreibt  an  den  König  nicht  anders  als 
sonst  an  eine  höher  stehende  Person :  der  Königsname  wird  zwar  im 
Dativ  vorangestellt,  im  übrigen  aber  mit  ihm  höflich  und  sachlich,  ohne 
jede  Ergebenheitsphrase,  verkehrt^).  Der  König  wiederum  schreibt  an 
seine  Beamten  in  demselben  schlichten,  man  möchte  sagen,  bürgerlichen 
Tone.  Erst  im  2.  .Jahrhundert  wird  das  allmählich  anders,  ungefähr  um 
dieselbe  Zeit,  wo  man  sich  durch  die  Aufnahme  unter  die  „Verwandten". 
.,ersten  Freunde"  und  „Freunde"  des  Königs  gehoben  fühlt.  Die  Proto- 
kolle der  Urkunden  stellen  zwar  den  König  an  die  Spitze,  neben  ihn  aber 
eponyme  Beamte,  in  erster  Reihe  den  Alexanderpriester:  diesen  freilich 
gewissermaßen  als  den  ersten  Diener  des  göttlichen  ßaat/.evQ ,  der  im 
Grunde  der  eigentliche  Herrscher  ist.  Man  vergleiche  nur  das  griechisch 
gedachte  Protokoll  des  Dekrets  von  Kanopos  mit  dem  ägyptisch  gedachten 
des  Rosette-Steines,  und  man  wird  den  ganzen  Gegensatz  des  hellenisti- 
schen ßaaiÄebg  der  Griechen  zum  ägyptischen  Pharao  empfinden-). 

Solche  Erwägungen  geben  uns  ein  Recht  zu  fragen,  ob  sich  das  be- 
sondere Verhältnis  des  Königs  zu  seinen  nichtägyptischen  Untertanen,  in 
erster  Linie  zu  den  Griechen,  in  irgend  welchen  rechtlichen  Formen  aus- 
geprägt habe.  AVir  gewinnen  es  noch  sicherer  aus  der  Tatsache,  dass 
wenigstens  eine  Stadt  im  hellenischen  Sinne,  Ptolemais,  dem  Könige  ihren 


1)  Vgl.  z.  B.  Pap.  Hibeh  I  34  (24.3/2  v.  Chr.). 

2)  Es  ist  längst  bemerkt  worden,  dass  gegenüber  der  Begünstigung  der  Griechen 
im  dritten  Jahrh.  im  zweiten  Jahrh.  v.  Chr.  eine  grössere  Rücksicht  auf  die  Aegypter 
zur  Geltung  kommt.  Jedoch  ist  das  A'erhältnis  des  Königs  zu  den  Griechen  und 
Aegyptern  nicht  nur  in  der  Abstufung  der  Gunst,  sondern  grundsätzlich  verschieden, 
denn  während  bei  den  Griechen  das  charakteristische  Moment  in  der  Beziehung  des 
Königs  zu  ihren  Verbänden  und  Gemeinden  liegt,  handelt  es  sich  bei  den  Aegyptern 
um  einzelne  Personen  oder  Bevölkerungsklassen.  Bauern,  fAw/ifioi,  Priester  und  dergl. 
Auch  die  ägyptische  Priesterschaft  steht  dem  Könige  nicht  als  einheitliche  Organi- 
sation, sondern  als  Berufsklasse  gegenüber;  eine  ägyptische  , Kirche",  wie  Otto. 
Priester  II  281  ff.  sie  konstruiert,  hat  es  nicht  gegeben.  Vgl.  meine  Anzeige  des 
Ottoschen  Buches  im  Lit.  CenimJhl.  1909  Sp.  68  ff. 


44  II'   Srhubiii-t. 

Ursprung'  verdankt.  Eine  grundsätzliche  Ablehnung  dürfen  wir  als(j  nicht 
voraussetzen.  Ale.Kandrien  und  Naukratis  fallen  weniger  ins  Gewicht,  weil 
beide  schon  bestanden,  als  Soter  Aegypten  besetzte. 

Zuvor  aber  muss  bemerkt  werden,  dass  die  Frage  nicht  dahin  gestellt 
werden  darf,  ob  politisch  organisierte  Städte  nachgewiesen  werden  können, 
sondern  gemäss  den  sehr  ungleichen  griechischen  Bevölkerungselemehten 
dahin  auszudehnen  ist.  ob  Kennzeichen  irgend  welcher  politischen  Be- 
tätigung und  politischer  Einrichtungen  aufzufinden  sind.  Alexandriens 
Verfassung,  einer  der  dunkelsten  Punkte  in  der  Ptolemäergeschichte,  steht 
unter  diesem  Gesichtspunkte  keineswegs  im  Vordergrunde,  obwohl  sie  natur- 
gemäss  ein  besonderes  Interesse  weckt  und  aus  dieser  Untersuchung  neues 
Licht  empfangen  kann. 

Um  über  die  Spuren  politischer  Autonomie  richtig  urteilen  zu  können, 
müssen  wir  einen  Blick  auf  die  ptolemäische  Verwaltung  werfen.  Sie 
äussert  sich  in  der  Form  königlicher  Erlasse  oder  Verfügungen,  der  dia- 
ygäfifiara  und  T[QO(JTdy/.iaTa;  neben  ihnen  werden  aber  auch  Gesetze,  vötioi. 
angeführt,  die  sich  nicht  scharf  davon  scheiden  lassen,  da  auch  der  vöfiog 
als  königlicher  Erlass  in  die  Erscheinung  getreten  sein  muss.  Vielleicht 
sind  die  grossen  allgemeinen  Regulierungen  bestimmter  Verwaltungszweige 
als  vöfioi  bezeichnet  worden,  während  die  öiayQfi/iftara  und  jTQoaTÜyfiaju 
mehr  den  Charakter  von  Ausführungsbestimmungen  hatten :  freilich  ist 
es  auffallend,  dass  die  anscheinend  grundlegende  Ordnung  des  Gerichts- 
wesens immer  als  tö  öiäyQafiua  angeführt  wird,  ein  Zeichen,  wie  sehr 
man  sich  hüten  muss,  genaue  Unterschiede  zu  suchen.  Alle  diese  könig- 
lichen Bestimmungen  geben  sich  als  unbeschränkt  bindend,  sofern  sie 
nicht  selbst  Ausnahmen  anordnen  oder  gewähren. 

Neben  ihnen  aber  finden  wir  zitiert  ausser  den  i'öiioi  iT^g  x^'^Q'^^i-  den 
einheimisch  ägyptischen  Gesetzen,  die  hier  nicht  in  Betracht  kommen.  ;to- 
hriy.oi  vöfioi  und  rjnjrfiaftaju.  zu  denen  ein  Beispiel  aus  der  Kaiserzeit 
noch  üaTty.ot  vöfioi  hinzufügt. 

Die  Natur  unsres  Materials  bringt  es  mit  sich,  dass  wir  nirgends  über 
diese  Begriffe  unmittelbar  belehrt  werden.  Allein  der  Hauptpunkt  tritt 
überall  mit  genügender  Klarheit  zu  Tage,  wenn  man  ohne  eine  vorgefasste 
Meinung  zu  prüfen  versucht.  Zunächst  sollte  nicht  bezweifelt  werden, 
dass  rf)7]q>ia/iaTa  Beschlüsse  sind,  die  von  einer  Körperschaft  durch  Ab- 
stimmung gefasst  werden;  Nabers  Erklärung i|:  lutnirum  regum  constitu- 
tiones  düi'fte  man  selbst  dann  nicht  billigen,  wenn  man  beschliessende 
Körperschaften  im  Ptolemäerstaate  nicht  kennte.  Nun  wissen  wir  aber, 
dass  es   solche  gab,  nicht  nur   die  Priestersynoden  ^),    die  ihre  Beschlüsse 

1)  Arch.  f.  Pap.  II I.  6  ff. 

2)  Vgl.  Otto,  Priester  und  Tempel,  Index.  Auch  Teh.  I  6,  23  sind  mit  xprjcplafiaTcc 
ohne  Zweifel  Beschlüsse  von  Priestersynoden  gemeint,  nicht  königliche  Erlasse,  wie 
ürenfell  und  Hunt  annehmen.  Richtig  urteilt  Rostowzew,  Arch.  IV  .569;  er  nimmt 
jedoch  neuerdings  diese  Deutung  wieder  zurück,  GGA.  1909  S.  636  Anm. 


Spidcii  jwlHist/icr  Aiifoiioiiiic  in  Argijpfeii  iiniir  ilcii  Vtolemäcrn.      45 

als  i/'/;9?/ff//«r«  bezeichnen,  nicht  nur  Vereine  und  v70/jTf(',Hara').  sondern 
auch  mindestens  eine  nö/jg.  die  in  aller  Form  ilirj(piafiaru  gefasst  hat, 
nämlich  Ptolcmais.  Gerade  bei  dieser  Stadt  vermögen  wir  sogar  noch 
zu  erkennen,  dass  die  il'tjcpiauara  sowohl  die  Stadtverf'assung  als  auch 
das  Frivatrecht  betrafen  -).  Vielleicht  haben  wir  aucli  in  dem  frühptole- 
mäiscben  Text  über  die  Aufnahme  in  die  Phratrien  ein  i!>>]qinfiu.  nicht 
einen  königlichen  Erlass  vor  uns ^).  Demnach  ist.  um  zunächst  bei  Pto- 
lemais  zu  bleiben,  hier  das  «/'W'f/'ß  das  Mittel  zur  Regulierung  von  Fragen 
der  Verfassung  und  des  Privatrechts,  d.  h.  es  ist  die  Grundlage  gesetz- 
licher Bestimmungen  und  hat  zum  Ergebnis  das  Gesetz,  den  vöfiog.  Ge- 
setze aber,  die  aus  den  Beschlüssen  politisch  oi-ganisierter  Körperschaften 
hervorgingen,  fielen  selbstverständlich  nicht  unter  den  Begriif  der  vom 
Könige  erlassenen  Ordnungen,  die  z.  T.  ja  auch  vöfioi  hiessen:  sie  mussten 
davon  unterschieden  -werden,  und  ich  wüsste  nicht,  wie  man  sie  anders 
als  .To/jiixoi  vöftoi  hätte  nennen  sollen.  Dem  entspricht  es.  wenn  wir 
nun  auch  tatsächlich  jio?uTiy.oi  vöftoi  und  ifhjq)ia/.taTa  neben  einander  an- 
geführt finden.  Im  Prozesse  des  Hermias  beleuchtet  der  Anwalt  der  Gegner 
seine  Sache  unter  zwei  Ge.sichtspimkten,  je  nachdem  ob  das  einheimisch 
ägyptische  Recht  vor  den  Laokriten  angewandt  würde,  oder  die  nohiixot 
vöftoi  und  die  tprj(piaftara*).  Man  darf  hier  nicht  die  letzteren  als  Königs- 
recht dem  einheimischen  Rechte  gegenüberstellen,  denn  es  versteht  sich 
von  selbst,  dass  vor  den  Gerichten  im  jjtolemäischen  Aegypten  überhaupt 
nur  Königsrecht  gilt:  auch  die  vöfioi  ti]:  '/mquq  gehören  dazu,  insofern 
sie  von  den  Ptolemäem  in  Kraft  gelassen  wurden.  Xur  dem  Inhalte  nach 
könnte  man,  und  soviel  ich  weiss,  ist  das  bisher  immer  geschehen,  die 
von  den  Ptolemäern  eingeführten  Rechtssatzungen,  das  ins  Graecum,  wie 
Naber  es  nennt,  den  vöftoi  der  '/ÜQU  gegenüberstellen.  Indessen  würde 
man  Königsgesetze  doch  recht  sonderbar  mit  dem  Namen  nohiixot  vöftoi 
und  königliche  Erlasse  direkt  falsch  als  ipri(fi(7fiata  anführen ;  das  Wort 
selbst  legt  es  am  nächsten,  an  , politische"  Gesetze  zu  denken,  also  Ge- 
setze, die  in  politischen  Organisationen,  Städten  oder  ähnlich  verfassten 
Gebilden,    Geltung   besitzen.     Darin   liegt    nichts  Anstössiges.    denn    auch 

1)  Vgl.  z.  B.  das  wijKptaita  der  Idumäer.  Arch.  III  128  f.  Nr.  6. 
•2)  Ditt.  OGl  I  48  über  Wahl  der  ßov/Ji  und  der  ötxaaztiQia ;  P.  Pa>/.  22  Eherecht 
vgl.  meinen  Auf-satz  Alexandrinische  Urkunden,  Arch.  Y,  7G  Anm.  3. 

3)  P-  liilieh  I  28.  Die  Gründe  für  diese  Auffassung  habe  ich  Arch.  V  92  Anm.  1 
dargelegt. 

4)  P.  Tor.  I  col.  7 :  zöv  abzöv  öi  XQÖnov  xul  xtiza  zoig  ■nohxtxovQ  vöuoi'c  xul 
za  writpi'aßriza  T«c  aitäg  hniäil^eig  noiijaä/ASVOV  xccl  zu^üusvov  zf/v  Ana^yJiV  xhjonvonlav 
aixoyoi'Miaailui  tj  hnoziviiv  uvTov  dpayjiag  /JVQtccc,  xcti  ag  rlv  noifjoiizcti  oixovouiac  rixv- 
ffov:  fivai  xul  fty  ^Sfivai  ini  za  zCdv  zizei.tvztjxöiwv  ijiinopfi-fal^ai.  üer  Inhalt  dieser 
ip>l<floitaza  und  no/.izixol  löuot  betraf  also  das  Privatrecht.  Wenn  weiterhin  das 
nQogxayfxa  (pi/.uvf^pcoTiwv  angerufen  wird,  so  ist  klar,  dass  vorher  rpi'jiptafia  nicht  einen 
königlichen  Erlass  bezeichnen  kann,  ganz  abgesehen  vom  Sinn  der  Wörter:  der 
König  nooiidixtt,  er  kann  nicht  wijifiZca&ai. 


46  W.  Schithart. 

diese  bedurften  selbstredend  königlicher  Bestätigung  oder  Zulassung,  um 
vor  Gericht,  und  zwar  vor  dem  Königsgerieht.  wirksam  zu  sein.  Es  ist 
aber  nicht  einzusehen,  weshalb  der  König,  der  die  vöftoi  rrg  xmqu^  be- 
stehen Hess,  nicht  auch  ipijq)i(7fiaru  und  Gesetze  der  griechischen  Städte 
und  sonstigen  politischen  Einheiten  ')  hätte  anerkennen  sollen.  Es  ist  sehr 
wohl  denkbar,  dass  über  den  Antritt  der  Erbschaft,  denn  darum  handelt 
es  sich  an  unsrer  Stelle,  besondere  königliche  Erlasse  nicht  vorhanden 
waren,  weil  dafür  gewisse  no?uiiy.ol  vöfioi  und  il>i](pi(j/uaTa  durch  könig- 
liche Anerkennung  geltendes  Recht  geworden  waren.  Ohne  Zweifel  haftete 
dieser  Charakter  dem  il>>)q:i(!fia  und  dem  Stadtgesetze  nicht  ohne  weiteres 
an :  vielmehr  muss  man  voraussetzen,  dass  nur  bestimmte  Ordnungen  dieser 
Art  als  Königsrecht  anerkannt  und  in  das  Staatsgesetzbuch  aufgenommen 
waren.  Die  Geltung  dieser  Beschlüsse  und  Gesetze  innerhalb  der  sie  be- 
schliessenden  politischen  Organisation  ist  eine  Sache  für  sich ;  hier  handelt 
es  sich  nur  darum,  ob  sie  zum  allgemein  geltenden  Künigsrecht  werden 
konnten,  was  m.  E.  zu  bejahen  ist.  Die  bisher  älteste  Erwähnung  der 
Tto/uiiy.ol  vöfiot  als  Grundlage  eines  gerichtKchen  Urteils  scheint  dieser 
Anifassung  zu  entsprechen  -) :  denn  im  25.  .Jahre  Euergetes"  I  legt  das 
Gericht  im  Prozesse  Dositheos-Herakleia  die  königlichen  öiayQÜfifiaTa  und 
soweit  diese  nicht  in  Beti-acht  kommen,  die  Tto/.nr/.ol  vötiot  seinem  Ur- 
teile zu  Grunde.  Wenn  hier,  in  den  offiziellen  Gericlitsakten.  die  könig- 
lichen öiayQdfißaTce  an  erster  Stelle  stehen  und  die  politischen  Gesetze 
nur  als  Aushilfe  in  zweiter  Linie  herangezogen  werden,  so  dürfte  klar  sein, 
dass  die  letzteren  eben  nicht  vom  Könige  erlassene  Gesetze,  sondern  städti- 
sche Gesetze,  die  vom  Könige  bestätigt  sind,  vorstellen.  Sonst  müssten 
die  königlichen  vöftoi  in  erster  Reibe  und  die  Verfügungen,  öicr/QÜiiiiara. 
in  zweiter  Reihe  berücksichtigt  werden. 

Ergibt  sich,  wie  ich  glaube,  schon  hieraus,  dass  man  die  jto/.itixoI 
vüuoi  nicht  nur  um  ihres  Namens  willen,  sondern  auch  aus  sachlichen 
Gründen,  von  der  königlichen  Gesetzgebung  formell  scheiden  muss,  so- 
finden  wir  eine  Bestätigung  in  einigen  Stellen,  die  das  Wort  noPiiTiy.bg 
in  prägnantem  Sinne  belegen.  Der  Erlass  Euergetes'  II  gegen  die  Will- 
kür der  Beamten •'')  beginnt  mit  den  Worten :  /«i/de  lohg  aTQalrtjyovg)  fitjÖE 


1)  Dass  es  solche  gab,  soll  später  gezeigt  werden;  hier  setze  ich  es  voraus,  um 
anzudeuten,   dass  wir   nicht  nur   an  Ptoleraais   und  ev.  Alexandrien  denken  müssen. 

2)  Petrie  Papyri  III  21  g. 

3)  P.  Teb.  I,  .5,  2-5-5  ff.  Der  Erklärung  von  Grenfell-Hunt  in  der  Anm.  S.  .58  kann 
ich  nicht  zustimmen.  Zunächst  wäre  es  mindestens  sonderbai-,  wenn  man  zur  Er- 
läuterung der  ßaaihaa  zwei  Kategorien  anführte,  die  am  wenigsten  als  unmittelbar 
königlich  bezeichnet  weiden  können;  die  ifQUiiyk  standen  zwar  unter  königlicher 
Aufsicht,  waren  aber  doch  ein  Ressort  für  sich,  das  neben  der  allgemeinen  Staats- 
verwaltung bestand.  Ebenso  verhielt  es  sich  mit  den  tio'aitixh;  auch  sie  unterlagen 
der  königlichen  Aufsicht,  fielen  aber  mit  den  unmittelbar  königlichen  Angelegen- 
heiten  nicht    zusammen.     Die  von  Gr.-H.  herangezogene  Beschreibung  der  Chrema- 

6 


Spuren  pol/t/sfl/er  Atitonomie  in  Aegypten  unfcr    dm   l'tolcmücru.     47 

jobg  ä?J.o(v)g  jovQ  jiQÖg  XQ^'f^'i  ncevrag  rojc  Tf  ßaaiÄixMi'  y.cii  noPjii- 
xüv  y.ai  hQevTixdJv  und  scheint  entweder  die  Beamten  oder,  was  Gren- 
fell  und  Hunt  vorziehen,  ihre  Geschäfte,  in  königliciie,  politische  und  prie- 
sterliche zu  sfliedern :  die  Beziehung  auf  die  Beamten  selbst  ist  wohl  sprach- 
lich mehr  angemessen.  Jedenfalls  also  war  ßuai?uyJ)v  und  7io?..niyi)v  nicht 
dasselbe,  und  wenn  auch  tatsächlich  königliche  Beamte  in  die  Verwaltung 
der  7rö?^etQ  eingriffen,  so  gab  es  doch  ein  besonderes  Verwaltungsgebiet, 
das  3ioZiTiy.öv  hiess,  und.  wie  uns  Ptolemais  deutlich  zeigt,  auch  besondre 
städtische  Beamte,  die  in  ihrer  (lesamtheit  TTohriy.ol  genannt  werden  durften. 
Wenn  Grenfell  und  Hunt  bei  der  Erläuterung  dieser  Stelle  die  noZniy.o'i 
vöfioi  als  die  für  die  Griechen  geltenden  Gesetze  gegenüber  den  ägypti- 
schen i'üuot  T/yc  X^Q^?  bezeichnen,  so  trifft  das  nur  für  ihren  Inhalt  zu. 
wird  aber  der  formalen  Seite  nicht  gerecht:  denn  den  Gegensatz  zur  ;i^w(»a 
bildet  nicht  die  griechische  Bevölkerung,  sondern  die  Stadt  oder  die  der 
Stadt  ähnliche  Organisation.  Im  weiteren  Sinne  sind  auch  diese  beiden 
Kategorien  königlich,  im  engeren  Sinne  aber  ist  7to/.iTiy.dv  sichtlich  etwas 
anderes  als  das  direkt  a>if  den  König  bezügliche  ßaai?.ty.6i',  und  ein  ßa- 
ai/.iy.ög  vöuog  ist  formell,  seiner  Entstehung  nach,  etwas  anderes  als  ein 
noZiTixög  vöfiog. 

Dass  man  städtische  Beamte  in  der  Tat  TTO/.nixol  genannt  hat,  darf 
man  wohl  aus  dem  Erlass  über  die  Hadriansbibliothek  vom  Jahre  127 
n.  Chr.  entnehmen.  Denn  hier  werden  zur  Nachachtung  aufgefordert  oi 
ukt'  h'  rfi  nöZei  jtQay/iaTEVöiievot  und  ol  de  iv  AiyvjiToj:  der  in  der  Ab- 
schrift folgende  Einführungsbefehl  des  Flavius  Titianus  sondert  ganz  ent- 
sprechend Ol  äjib  ri]g  AiyvjiTOv  vofiiy.ol  von  den  noAenixol  ndvreg.  d.  h. 
im  vorliegenden  Falle  die  Urkundenschreiber  in  der  ägyptischen  ;ij(W()a  von 
den  alexandrinischen  Schreibern.  Wenn  hier  die  Beziehung  der  noÄirixot 
auf  die  7TÖ?ug  Alexandrien  klar  ist,   so   gilt  doch  das  AVort    an  sich  nicht 


tisten  {Amii.  II  33,  9)  als  ol  tu  ßuoihxa  xal  riQOqoöixä  xul  löitatixa  XQtyoyzec  macht, 
wie  ich  glaube,  eine  ganz  entsprechende  Unterscheidung,  obgleich  die  npocoSixa  un- 
fraglich zu  den  königlichen  Sachen  gehören.  Aber  bekanntlich  nahm  das  Finanz- 
ressort eine  sehr  selbständige  Stellnng  ein.  sodass  man  wohl  begreift,  wie  es  von 
den  ßaaihxa  im  engeren  Sinne  gesondert  werden  konnte.  Wie  bei  uns  die  .allge- 
meine Staatsverwaltung"  ein  Ressort  für  sich  ist,  so  waren  tk  ßuaihxa  im  engeren 
Sinne  etwas  anderes  als  nQncofiixa  und  töiojzixä,  etwas  anderes  als  nohTixä  und  h- 
^fviixii.  Wäre  an  unseren  Stellen  nicht  diese  Bedeutung  beabsichtigt,  so  hätte  die 
Hinzufügung  der  andern  Kategorien  kaum  einen  Sinn,  denn  ßur,i/.txa  im  weiteren 
Sinne  waren  alle  Dinge  und  ßuaihxol  im  weiteren  Sinne  alle  Beamten  im  Ptolemäer- 
staate,  und  mit  Ttdvxes  ol  n(jög  ■/QiUag  wäi-e  alles  Nötige  gesagt  gewesen.  Wenn  der 
König  trotzdem  drei  Klassen  nennt,  so  wollte  er  offenbar  auch  diejenigen  binden, 
die  sich  nicht  unter  die  königlichen  Beamten  im  engeren  Sinne  rechneten.  Andeuten 
möchte  ich  noch,  dass  eine  Beziehung  dieser  drei  Genitive  zum  folgenden  ariayo- 
fievov  f(riä6ia  keineswegs  ausgeschlossen  werden  kann;  damit  würde  der  Sinn  der 
ganzen  Verfügung  wesentlich  geändert  werden. 


48  W.  Schiiharf. 

allein  den  Beamten  Alexandriens,  sondern  allgemein  denen  jeder  Jt6?.tc  \) : 
ferner  aber  bezeichnet  es  nicht  nur  die  hier  gemeinten  Personen,  sondern 
alle,  die  in  der  Stadt  Funktionen  haben,  also  auch  Beamte,  die  in  der 
Stadt  tätig  sind.  Der  Weg  von  da  zu  den  eigentlich  städtischen  Beamten 
ist  nicht  weit :  vielmehr  traf  auf  sie  dieser  Name  in  erster  Linie  zu.  In 
sehr  charakteristischer  Weise  wei'den  in  der  von  Lefebvre  im  BiilJctiii  de 
hl  Sociäc  ArcJieoL  d' Alexamh-ie  X,  1908,  187  ff.  publizierten  Inschrift,  die 
zahlreiche  Namen  weihender  Soldaten  aus  ptolemäischer  Zeit  anführt,  unter 
ihnen  neben  andern  Truppen-  und  üangbezeichnungen  Tio/uir/.ol  als  be- 
sondere Kategorie  genannt  (Z.  69).  Ohne  hier  weitere  Folgerungen  für 
die  Heeresgliederung  ableiten  zu  wollen,  betone  ich  nur,  dass  „Stadtsol- 
daten" einen  bestimmten  Begriff  bilden,  also  Soldaten,  die  zu  einer  7i6?ug 
gehören,  und  zwar,  wenn  man  die  übrigen  Bezeichnungen  in  dieser  In- 
schrift vergleicht,  nicht  etwa  als  geborene  Städter,  sondern  als  „städtische" 
Truppenabteilung.  Vgl.  die  Ausführungen  von  Lesquier,  Revue  de  Phi- 
lologie XXXII  215  ff.  Aehnlich  erscheinen  {Revue  des  Et.  Grecques  IV  53) 
in  den  Graffiti  von  Achmim  y.vvriyoi  und  no/ATiy.ol  nebeneinander. 

Für  unsern  Zweck  ist  es  nicht  ei'forderlich,  das  Wort  noZ-iTr/MZ  in 
allen  Verbindungen  zu  verfolgen,  da  es  hier  auf  seinen  sachlichen  Inhalt 
ankommt,  nicht  auf  seine  zahlreichen  Anwendungen.  Immerhin  sei  darauf 
hingewiesen,  dass  wir  7to?UTiy.ä  als  „städtische  Angelegenheiten".  Tro/.ur/Jj 
oiaia  als  , Stadtvermögen'",  öijfiöaia  uo/uriy.tc  fQyu  als  „öffentliche  städti- 
sche Arbeiten",  ao/.niy.i]  rgäneLa  als  .städtische  Bank".  .TO/.niy.bv  /.oyi- 
GJi'jQiop  als  -städtisches  Rechnungsamt''.  Tro/uny.ov  aQ/^tTor  als  „städtisches 
Archiv"  (dies  aus  den  alexandrinischen  Urkunden)  belegen  können;  die 
direkte  Beziehung  auf  eine  „Stadt"  ist  hier  unverkennbar').  Für  die -t^o- 
ÄiTtxoi   vöuoi  aber  dürfen  wir  angesichts  der  Tatsache,  dass  es  städtische 


1)  P.  Oxji.  I  34  Verso:  Kol.  11  10  ff.  xara/w^i'^tiwaai-  oh-  fig  «.«yort'pK?  Tric  ßi- 
ßhoäTjxu:  zu  avvtt}.'/.äyi.tata  oi  fihv  iv  ii,  noi.fi  7i<)uy^iaxtvöfitvo\^i]  finü  </'«p,«of9t  veo- 
fir/viag,   oi  äs   tv  Atymzw   6/xo!(og  find  Ilayior.    Kol.  III  3:   ovx  e/.a9i  /jf,   ort  oi  anb 

Tijc  AiyinTOv  vouixol Tiai'iayov   fiäX'/.ov   xuxuytoQ[t]'C.ovoi    T«c  ria<fU>.f!aQ   ij  tv 

t-lSpirn-fii  ßiß).io9>'jX7j;  9:  Toitovg  zf  ovr  xelivut  xul  zov;  no/.Hzixovs  Tiurzag  zä  äxö/.ovS-a 
zoi[g]  Tzgocztzrr/fiät'oig  tioihv.  Ob  man  vonixal  mit  Grenfell  und  Hunt  für  die  ge- 
setzeskundigen Berufsschreiber  oder  für  die  Gauleute  hält,  ist  unwesentlich,  da  der 
Gegensatz  zu  den  Tto/.izixol  in  jedem  Falle  ersichtlich  bleibt.  Der  Befehl  in  Kol.  111 
ist  in  erster  Linie  den  loitixol  zugedacht,  daher  stehen  sie  am  Anfang,  und  nur  der 
Vollständigkeit  halber  werden  auch  hier  die  no/.izixol  genannt.  Der  uns  erhaltene 
Papyrus  stammt  ja  aus  Oxyrhynchos  und  gibt  daher  den  an  die  ägyptische  ywQa 
gerichteten  Befehl;  für  Alexandrien  gab  es  wahrscheinlich  eine  analoge  Anordnung, 
worin  die  no'/.iiixoi  voranstanden. 

2)  IloMzixa  P.  0x1/.  I  .55,  4.  no'/.tzixl/  ovaia  P.  Stntssh.  Nr.  25.  (Sii/nöatu  nohzixä  e^ya 
P.  0x1/.  I  84,  16.  7io/.izix>/  ziji'iTifua  ib.  9.  tiomzixöv  /.oytazt/ptov  CPR  I  S.  110.  nohzixbv 
rt(jyHov  BGU  1131,  22  (vgl.  Arch.  f.  Pap.  V,  80).  Die  Frage,  wann  nuhc  und  dem 
zufolge  auch  nohzixög  speziell  Alexandrien  bezeichne,  ist  von  Wilcken,  Arch.  IV  390 
ohne  Zweifel  zutreffend  erledigt,  ist  aber  für  uns  ohne  Belang. 

8 


Spiorit  polifixchir  Aidiniiimk'  in  Arf/ifpfcii  mifcr  doi   l'tolmiüern.      49 

Gesetze,  d.  li.  von  politischen  Körperschaften  beschlossene  Gesetze,  in 
Ptolemais  gegeben  hat,  bei  dieser  äusserh'chen  Beziehung  nicht  stehen 
bleiben,  sondern  müssen  anerkennen,  dass  mit  dem  Ausdrucke  eben  dieser 
Inhalt  gemeint  ist,  um  so  mehr,  als  wir  von  königlichen  Gesetzen,  die  nur 
für  Städte  gegolten  hätten,  nichts  wissen,  vielmehr  manchen  Grund  haben, 
ihr  Vorhandensein  zu  bezweifeln.  Vielleicht  ist  es  auch  nicht  überflüssig, 
bei  unsrer  Frage  die  Deutung  von  JioP.iriy.ög  =  urhnims  =  städtisch  o-e- 
bildet.  ausdrücklich  abzuweisen;  so  konnte  wohl  Polybios  den  ägyptischen 
Bestandteil  der  alexandrinischen  Bevölkerung  bezeiclnicn.  olnie  im  gerin"'- 
sten  an  städtische  Verfassung  zu   denken. 

Eine  willkommene  Ergänzung  finden  wir  endlich  in  der  Erwähnung 
von  daTixol  vöfioi  in  der  Kaiserzeit.  In  dem  Prozesse  des  Damarion 
gegen  seinen  Patron  entscheidet  der  richtende  Präfekt,  da  die  Gesetze  der 
Aegypter  nichts  für  die  Frage  ergeben,  nach  den  darixo}.  vöfioi.  also  nach 
alexandrinischem  Gesetz,  denn  uarti  dürfte  wohl  mit  Sicherheit  mir  auf 
Alexandrien  anzuwenden  sein^).  Grenfell-Hunt  denken  hierbei  an  die  Pri- 
vilegien der  Alexandriner  und  verstehen  offenbar  unter  den  üatmoi  vöftoi 
königliche  oder  kaiserliche  Gesetze  solchen  Inhalts.  Der  Sachlage  nach 
wäre  dagegen  nichts  einzuwenden;  allein  die  sich  von  selbst  aufdrängende 
Parallele  mit  den  noXiriHol  vöfioi  eröffnet  zum  mindesten  die  Möglichkeit, 
wirkliche  Stadtgesetze,  autonome  Gesetze  der  Alexandriner,  darin  zu  er- 
blicken. In  welcher  Form  die  königlichen  Privilegien  der  Alexandriner 
ausgesprochen  waren,  wissen  wir  nicht;  aber  eine  nicht  geringe  Wahr- 
scheinlichkeit spricht  dafür,  sie  sich  als  TtgooTäyfiaia  der  Ptolemäer  vor- 
zustellen, man  vergleiche  z.  B.  das  n()öaray/.ia  cpi^avd'QWTiiov,  das  etw^a 
eine  Analogie  bieten  dürfte. 

Auch  die  Gegenüberstellung  der  ägyptischen  Gesetze  und  der  üarf/coi 
vö/ioi  erinnert  lebhaft  an  die  Betrachtungen  des  Kechtsanwalts  im  Pro- 
zesse des  Hermias  über  ägyptisches  Recht  und  jtohriKol  vöfioi  nebst 
i!iij(fiafiaTa.  Zugleich  aber  führt  der  Inhalt,  nämlich  das  Rechtsverhältnis 
des  Patrons  zum  Freigelassenen,  auf  ein  frühptolemäisches  Gesetz,  das 
sich  mit  der  Stellung  der  Sklaven  im  Prozesse  befasst"-).    Ob  es  ein  könig- 

1)  P.  0x1/.  IV,  700,  etwa  11.5  n.  Chr.  Z.  6  ft'.  lßovi.fvaaftevo]c  ,«frß  iwr  ifu.mv 
ÜTctipiivato  ovzox;'  \iv  pCev  rolg  tüw]  Aiyvmiiov  vö/toig  oidhv  ttsqI  xT/^  [14]  tjg  ^Sovalct^ 
TÖ)V  AnfltvÜlQiuaävrwv  [15]  n[xo\).oii)u}!:  xot<;  äaztxnZg  i'ofioig  usw. 

2)  P.  Lille,  Nr.  29,  3.  Jahrb.  v.  Chr.  Die  Ansicht  von  Bouche-Leclercq  teilen 
Collart  und  Lesquier  S.  126  mit.  Der  Stil  ergibt  weder  für  ein  königliches  Gesetz 
noch  für  ein  \f>rjipta,ua  etwas  Entscheidendes.  Dagegen  könnte  man  in  der  Erwähnung 
Alexandriens  am  Ende  des  Erhaltenen  einen  Hinweis  darauf  finden,  dass  das  Gesetz 
nicht  alexandrinisch  sei:  indessen  würde  Ptolemais  dadurch  nicht  ausgeschlossen. 
Für  die  Beziehung  auf  Demetrios  von  Phaleron  spricht  nach  Bouche-Leclercq  be- 
sonders die  Erwähnung  der  vo/iocpvkaxig  I  33  und  II  31 ;  allein  beidemale  ist  der 
entscheidende  Wortanfang  ergänzt.  Ich  möchte  daher  &fauo<pvXaxfg  nicht  nur  für 
möglich,  sondern  für  wahrscheinlich  halten ;  in  Ptolemais  finden  wir  sie  P.  F(iij.  22. 

Klio.  BeiträKf  zur  alten  Geschichte  XI.  4 

9 


50  TT'.  ScJiubart, 

liches  Gesetz  ist,  vielleicht  gar,  wie  Bouclie-Leclercq  vermutet,  ein  auf 
Denietrios  von  Phaleron  zurückgebendes  Gesetz  aus  der  Zeit  des  Soter. 
kann  man  nicht  mit  Sicherheit  satten,  denn  auch  die  Beziehung  auf  „das 
Diagramma"  ist  nicht  entscheidend,  da  ja  auch  ein  „politisches"  Gesetz 
sicli  über  die  allgemeine  Gerichtsordnung  des  Diagramma  nicht  hätte  hin- 
wegsetzen können.  Dass  es  aber  mit  den  ,,  Städten "  in  Verbindung  ge- 
bracht werden  muss,  folgt  weniger  aus  seinem  griechischen  Charaikter, 
als  aus  der  Nennung  der  {d-ea^fiofi'Aay.eg,  die  wir  für  Ptolemais  nach- 
weisen können,  um  gar  nicht  davon  zu  reden,  dass  die  ägyptische  Landes- 
verwaltnng  solche  Beamtentitel  nicht  kennt.  Ist  nun  hier  von  der  recht- 
lichen Stellung  der  Sklaven  die  Rede,  so  liegt  die  rechtliche  Stellung  der 
Freigelassenen  nicht  weit  davon  ab.  und  ein  Zusammenhang  mit  den  oben 
besprochenen  äanxoi  röfioi  scheint  nicht  leeres  Phantasiegebilde  zu  sein. 
Jedoch  die  Hauptfrage  bleibt :  ist  diese  Gesetzgebung  königlich  oder  städ- 
tiscli,  d.  h.  durch  Beschlüsse  politischer  Körperschaften  begründet?  Um 
das  beurteilen  zu  können,  muss  man  zu  der  allgemeinen  und  negativen 
Wahrscheinlichkeit,  dass  es  unter  den  Ptolemäern  Ausnahmegesetze  könig- 
lichen Ursprungs  für  die  n6?.£ig  nicht  gab.  die  gesamte  Stellung  der  ttö- 
ÄEtg  zum  Könige  in  Betracht  ziehen. 

Hierfür  dürfen  wir  eine  wichtige  Aufklärung  dem  von  Seymour  de 
Ricci  publizierten  Ratsprotokoll  aus  Antinoe  entnehmen,  denn  die  Stellung 
der  Kaiser  zu  den  jiöÄeig  wird  sich  nicht  so  sehr  von  der  der  Ptolemäer 
unterschieden  haben.  Es  heisst  darin :  f (  roTg  drayv(oad-£tai  il>7]g:iafia[a]i 
inEvavTiov  t!  tani'  y.aiä  vöfiov  i]  y.aiü  öiüxahv  f[i  ya\Q  inEvaviiov 
eaiiv,  TÖ  na[Qa\d£iyiia  ovy.  iayfQÖr.  n(ioy.Qei[r]oi'Tai  yccQ  navxbg  oimvog- 
ovv  ol  vöfiot  y.al  diciTd^eig^).  Demnach  muss  bei  jedem  il)t'](fiaua  der 
nö/Ag  Antinoe  untersucht  werden,  ob  es  nicht  den  Gesetzen  oder  Verord- 
nimgen  widerspricht,  da  es  in  diesem  Falle  keine  Rechtskraft  erlangt,  auch 
nicht  auf  Grund  von  Präzedenzbeschlüssen.  Hierin  liegt  eine  wesentliche 
Beschränkung  der  Beschlussfreiheit,  zunächst  durch  die  Verfügungen  der 
Statthalter,  sodann  durch  die  Gesetze.     Diese  letzteren  kann  man  als  Lan- 


in  Alexandrien  können  wir  sie  P.  P.  II  42  c  vermuten.  AVii- finden  nämlich  im  Briefe 
des  Philonides  an  Kleon  .  .  .]  rote  ^ionotf,]^ .  .  .,  was  Wilcken  zu  &ea,uo<f[oploii;  ergänzt ; 
aber  die  Analogie  von  Ptolemais  dürfte  doch  SsofioiflvXa^t  wenigstens  zulassen.  Dass 
die  Korrespondenz  der  Familie  des  Kleon  Alexandrien  betrifft,  ist  wahrscheinlich, 
vgl.  Arch.  V  123  Anm.  5. 

1)  Comptes  Bendues  de  VAcad.  190.5,  160  ff.  Die  Lesung  ist  nicht  überall  sicher; 
so  ist  de  Riccis  Lesung  Travro?  ovzivog  OYXOI  NAHIOI  xcd  iiaxri^etg  jedenfalls  nicht 
richtig.  Ich  habe  die  mir  wahi'scheinlichste  Korrektur  im  Texte  gegeben,  weil  sie 
m.  E.  den  beabsichtigten  Sinn  am  besten  ausdrückt.  Wilcken,  Arch.  III  556  nimmt 
Anstoss  am  Fehlen  des  Artikels,  vor  öiara^fK;  und  vermutet  mit  allem  Vorbehalt 
ovtivog  ovy_  ov  vöuoi;  allein  dadurch  wird  der  Ausdruck  nur  undeutlicher,  und  das 
Fehlen  des  ui  verdient  keine  besondere  Rücksicht.  Oder  fehlt  es  überhaupt  nicht? 
War  etwa  xcd  mit  der  geläufigen  kursiven  Abschleifuug  ;;,  geschrieben  und  dann  cu '' 

10 


Spinni  ptil/t/sr/icr  Aidoi/oiii/r  in  A((/i/pt(ii   itidrr  den    J'/olcniarni.      51 

desgesetze  oder  als  Stadt^riinilgesetze  deuten,  der  Wortlaut  entscheidet 
nicht.  Wenn  aber  weiterhin  mitgeteilt  wird,  dass  Antinoe  die  Gesetze  der 
Naukratiten  habe  (NavxQaTshai,  mv  toTq  vöftoig  /QMfisd^a),  so  ist  für 
Naukratis  anzunehmen,  dass  seine  Grundgesetze  autonom  waren  und  bis 
in  die  Kaiserzeit  als  solche  bestanden.  Und  ferner  darf  man  hiernach 
vermuten,  dass  die  ohen  herangezogenen  Gesetze  nichts  anderes  als  die 
Stadtgrundgesetze  von  Antinoe  sind,  deren  Uebernahme  von  Naukratis 
Hadrian  gestattet  oder  verfügt  hat.  Unter  dieser  Voraussetzung  gewinne 
ich  von  den  nöÄeig  Aegyptens  folgendes  Bild  :  sie  besassen  Grundgesetze 
und  hatten  die  Freiheit.  i^OjCfiafiaia  zu  fassen,  aber  nur  .soweit  die  Ver- 
fügungen des  Landesherrn  dadurch  nicht  beeinträchtigt  wurden.  Ihre  eigne 
beschliessende  Tätigkeit  stand  also  unter  beständiger  Aufsicht.  Daher 
dürfte  es  keinen  Anstoss  erregen,  wenn  man,  wie  oben  in  dem  Gesetze 
über  die  Sklaven,  ausdrückliche  Berücksichtigung  des  königlichen  öiü- 
ygaiiua  findet ;  das  Gesetz  kann  trotzdem  sehr  wohl  das  Ergebnis  selb- 
ständiger städtischer  Beschlüsse  sein.  Wie  es  sich  mit  dem  verhielt,  was 
ich  Stadtgrundgesetz  genannt  habe,  ist  schwer  zu  sagen :  aber  ich  ver- 
mute, dass  die  ersten  Stadtbürger  im  ptolemäischen  Aegypten  ähnlich  ver- 
fahren sein  werden  wie  Antinoe.  nämlich  die  Gesetze  einer  altgriechischen 
Stadt  im  wesentlichen  übernommen  haben,  sei  es  auf  Anordnung  sei  es 
unter  Genehmigung  des  Königs.  Hierüber  können  wir  bis  jetzt  nicht  ur- 
teilen, da  sowohl  die  Anfänge  von  Alexandrien  und  Ptolemais  als  auch 
die  Anfänge  der  königlichen  Gesetzgebung  völlig  dunkel  sind.  Wohl  aber 
ergibt  sich,  dass  neben  den  königlichen  Ordnungen,  vötioi.  jiQoaTÜyitara 
und  diayQÜfifiara,  andere  bestanden,  no?uTiy.oi  vöuoi,  dmiKol  i'öfioi  und 
xfitjqiinfiaTa,  die  sich  von  jenen  unterscheiden.  Die  Geltung  der  letzteren 
in  ilu-en  Ursprungsorten  wird  niemand  anfechten,  aber  ihre  Geltung  vor 
dem  Königsgericht  bedarf  einer  Erkläi'ung.  W^ir  sehen  deutlich,  dass  die 
ersten  Ptolemäer,  in  der  Hauptsache  wird  man  an  Soter  zu  denken  haben, 
keineswegs  eine  vollständig  neue  Gesetzgebung  in  Aegypten  begonnen 
haben,  sondern  auf  jeden  Fall  in  bestimmten  Grenzen  das  alte  ägyptische 
Landrecht  bestehen  Hessen.  Taten  sie  aber  dies,  so  lag  erst  recht  kein 
Grund  vor,  den  Griechenkolonien,  die  weit  weniger  als  die  Aegypter  ge- 
wohnt waren,  sich  einem  königlichen  Machtgebote  zu  fügen,  einen  könig- 
lichen Rechtskodex  aufzudrängen.  Vielmehr  werden  diese  griechischen 
Ansiedlungen  sich  sofort  organisiert  und  eine  selbständige  Rechtsordnung 
zu  schaffen  begonnen  haben,  gleichviel,  ob  sie  in  einer  Stadt  wohnten 
oder  einen  grösseren  Landbezirk  in  loserer  Organisation  besiedelten.  Der 
König  wird  zvmächst  in  ihre  eigenen  Angelegenheiten  kaum  eingegriifen 
haben ;  da  aber  sofort  mit  der  Bestellung  königlicher  Gerichte  für  das 
ganze  Land  eine  einheitliche  Gesetzgebung  nötig  wurde,  wird  er  hierfür 
die  schon  bestehenden  ttoäitixo}  vöuoi  zu  Grunde  gelegt  und  ihre  Un- 
gleichheiten durch  königliche  Verordnungen  ausgeglichen  haben.    Ich  stelle 

■t* 
11 


52  M'.  ScJiuhart, 

mir  vor,  dass  der  ptolemäische  Kechtskodex  zum  Teil  aus  anerkamiten 
.politischen"  Gesetzen,  zum  Teil  aus  königlichen  Verordnungen  bestand, 
und  dass  auch  seine  weitere  Entwicklung  in  derselben  Weise  vor  sich  ge- 
gangen ist.  Indem  der  König  „politische"  Gesetze  als  allgemein  gültig 
anerkannte,  nahm  er  sie  in  das  Königsrecht  auf,  ohne  iliren  Ursprung 
verleugnen  zu  wollen;  ein  Widerspruch  zu  seinen  Verfügungen  konnte 
sich  nicht  ergeben,  so  lange  er  eine  wirksame  Aufsicht  über  die  griechi- 
schen Gemeinwesen  ausübte.  Wo  wir  also  vor  dem  Königsgericht  eine 
Berufung  auf  JTohriy.o'i  röuoi  und  il>i](piaf(aia  hnden,  dürfen  vrir  annehmen, 
dass  der  betreifende  Gegenstand  durch  unmittelbar  königliehe  Gesetzgebung 
nicht  geregelt  war,  eben  weil  die  anerkannten  politischen  Gesetze  dafür 
ofenügten.  Auf  der  andern  Seite  gebot  den  griechischen  Gemeinwesen  ihr 
eignes  Interesse,  in  ihrer  gesetzgebenden  und  beschliessenden  Arbeit  sich 
bestäudig  im  Einklang  mit  den  königlichen  Anordnungen  zu  linlten.  um 
das  Eingreifen  des  Königs  zu  vermeiden. 

üeberblicken  wir  die  Gesetze  und  Beschlüsse,  die  mit  Wahrscliein- 
lichkeit  den  politischen  Körperschaften  zugeschrieben  werden  dürfen,  so 
finden  wir  darin  vertreten  1)  innere  Angelegenheiten  der  politischen  Ver- 
fassung, z.  B.  Aufnalime  von  Neubürgern,  Wahl  des  Kats  und  der  Ge- 
richte in  Ptolemais ;  auch  das  schon  erwähnte  Gesetz  über  die  Aufnahme 
in  die  Phratrien  gehört  in  diese  Gruppe,  gleichviel  ob  es  Ptolemais  oder 
Alexandrien  betrifft;  endlich  Ehrendekrete  in  Ptolemais. 

2)  Ordnungen  des  Privatrechts,  z.  B.  des  Erbrechts,  des  Rechts  der 
Sklaven  und  Freigelassenen,  dies  letztere  speziell  alexaudrinisch ;  Ehege- 
setze in  Ptolemais.  Naukratis  und  Alexandrien;  aber  auch  über  andre 
Gegenstände '). 

Wenn  man  soviel  den  Papyrusurkunden,  die  fast  ausschliesslich  die 
ägyptische  ^w?«  betreffen,  entnehmen  kann,  so  ist  ohne  Zweifel  der  Um- 
fang der  „politischen"  Gesetzgebung  viel  grösser  gewesen,  und  es  fehlen 
uns  nur  die  Dokumente  aus  den  politischen  Gemeinwesen,  um  dies  be- 
weisen zu  können. 

Politische  Gesetze  und  Beschlüsse  setzen  politische  Gemeinwesen  und 
beschliessende  Körperschaften  als  ihre  Quelle  voraus.  In  erster  Linie 
kommen  hierfür  die  griechischen  nöP-eiQ  Aegyptens  in  Betracht,  nämlich 
Ptolemais,  Naukratis  und  Alexandrien.     Am  klarsten  sehen  wir  bei  Ptole- 


1)  Ueber  die  nnn(i/Ji  I'.  Tor.  1,  7  (vgl.  dazu  BGU  11.50,  10).  Sklaven  P.  Lille  29. 
Freigelassene  P.  Oxy.  IV  706.  Ehegesetz  in  Ptolemais  P.  Faij.  22;  in  Naukratis 
FHG  II  S.  80  angeführt  von  Wilcken  Arch.  III  .556,  ferner  das  schon  cit.  Ratsproto- 
koll von  Antiuoe,  wo  für  diese  Stadt  die  iTiiyK/tla  npog  Aiyvitzlovi  bezeugt  wird,  ijv^fp 
oix  e/ovni  NavxQatfZtai,  wv  roTg  vouotq  yoioiitfia;  also  eine  Abweichung  vom  naukrat. 
Eherecht:  in  Alexandrien  die  Eheverträge  BGU  1050.  1051.  1098.  1101:  sie  zeigen 
in  der  avyyQmptj  vor  den  XfQo^vzai  einen  mit  Ptolemais  verwandten  Zug,  der  auf  ein 
analoges  Ehegesetz  schliessen  lässt.  —  Unklar  ist  der  Inhalt  der  P.  P.  III  21  g  heran- 
gezogenen nohxixol  rottoi- 

12 


SjiiiiTii  iMlitisiliir  Aiifonoitiic  in  Äeyypten  unter  den  Ptolrniiieni.      53 

mais.  das  ganz  und  gar  als  autonome  Stadt  mit  allem  Zubehör  vor  uns 
steht.  Obgleich  daran  kein  Zweifel  möglich  ist.  scheint  es  mir  doch  an- 
gemessen, die  wichtigsten  Merkmale  seiner  Autonomie  kurz  zusammenzu- 
stellen. 

Der  öiluo^  von  Ptoleniais  besitzt  seine  Vertretung  in  der  ßov/.i].  der 
ein  eigener  yQafiuaitif  zur  Verfügung  steht:  dieser  kann  sein  Amt  melirero 
Jahre  hindurch  bekleiden.  Die  eigentliche  Geschäftsführung  ruht  in  den 
Händen  des  aus  fünf  Mitgliedern  und  einem  Obmann  bestehenden  Frvtanen- 
koUegiums ;  der  Obmann,  mit  dem  Titel  äQyjnQVTavK;.  bekleidet  sein  Amt 
mitunter  lebenslänglich.  Zugleich  scheinen  die  Prvtancn  in  einem  ge- 
wissen Zusammenhange  mit  der  Gliederung  der  Bürgerschaft  in  Phylen 
und  Demen  zu  stehen,  vielleicht  so,  dass  jede  Phyle  durch  einen  Prytanen 
vertreten  wird.  Ihre  Funktionen  sind,  soweit  wir  sie  kennen,  nicht  nur 
die  formelle  Ausführung  der  Volk.sbeschlüsse,  z.  B.  die  Einreihung  des 
Neubürgers  in  Phyle  und  Demos,  sondei'n  erstrecken  sich  auch  auf  eine 
Aufsicht  über  das  Verhalten  der  Bürger:  sie  dürfen  Strafen  wegen  un- 
würdiger Haltung  verhängen.  Die  Hauptsache  aber  ist.  dass  sie  Volks- 
beschlüsse, jedenfalls  durch  Einberufung  der  iy.yJ.iioia,  herbeiführen  können. 
Die  Volksversammlung  selbst  fasst  ihre  Beschlüsse  gemeinsam  mit  der 
ßovh),  denn  so  ist  es  wohl  zu  verstehen,  wenn  die  Einleitung  lautet  sSo^e 
Tf]i  ßovArji  y.al  Twi  öi]/t(i)i.  Den  Antrag  stellt  ein  zu  einem  Demos  ge- 
höriger Bürger,  also  ein  Vollbürger,  der  jedoch  weder  Buleut  noch  Pry- 
tane  zu  sein  braucht:  'EQfiäc  AÖQy.o}i'og  Meyiaiebg  elnev,  oder  das  Pry- 
tanenkoUegium :  7TQViüvf(ov  yvöyut].  Den  Inhalt  der  ipij(piafiaTU  bilden 
neben  Ehrungen  verdienter  Mitbürger  und  königlicher  Abgeordneten,  denen 
man  iTQoeÖQia  iv  roTg  äyüair.  Speisung  im  Prytaneion.  Bekränzung  mit 
dem  y.iaaov  arlcpavoQ  TTÜTQiog  im  Theater  zubilligt,  politische  Akte,  näm- 
lich Verleihung  des  Büi-gerrechtes  und  Wahl  der  Beamten,  äQxaiQ£oiu, 
im  besonderen  Wahl  der  ßovli/  und  der  dr/.aaTi)Qia.  .Ja  die  Stadt  be- 
sitzt sogar  das  Recht,  ihre  Verfassung  zu  ändern,  indem  sie  mit  Bezug 
auf  Rat  und  Gerichte  das  passive  Wahlrecht  einengt.  Und  damit  nichts 
fehle,  erfahren  wir  auch,  dass  dieser  letzte  Beschluss  aus  politischen  Wii-ren 
hervorgegangen  und  gegen  den  Willen  der  veöneQOi  durchgesetzt  worden 
ist.  Endlich  befassen  sich  die  Volksbeschlüsse  auch  mit  privatrechthciien 
Ordnungen.  Die  Aufzeichnung  der  Beschlüsse  auf  einer  nji]?.i]  ist  Sache 
des  Ratsschreibers. 

Ptolemais  besitzt  i'öfioi,  d.  h.  Grundgesetze,  nach  denen  die  Prytanen 
Strafen  verhängen,  es  besitzt  auch  i)-eGfioq:v/.ay.sg.  die  über  das  Privatreclit 
zu  wachen  scheinen.  Seine  wohl  rein  hellenische  Bevölkerung  pflegt  das 
Gymnasion,  dem  der  Gymnasiarch  voi'steht,  veranstaltet  Agone  und  ver- 
sammelt sich  im  Theater.  Den  Kult  versehen  griechische  Priester  wie 
die  icQod'vrai  und  itQOJioioi :  dazu  kommt  das  eponyme  I'riestertum  des 
Gottes  Soter.     Der  Verein  der  dionysischen  Künstler  verewigt   in  Ehren- 

13 


54  ••'.  ■'^(■liiihdH, 

iiiscliriften  für  Pryfcanen  seine  Anhänglichkeit  an  die  Stadt  wie  seine  Er- 
gebenheit gegen  den  König.  Kurz,  das  politische  Leben  spielt  sich  hier 
in  Formen  ab,  die  durchaus  dem  entsprechen,  was  wir  sonst  aus  hellenisti- 
schen FreistiLdten  kennen.  Wenn  Strabo  der  Stadt  ein  avaTtjfia  no?uiiy.br 
zuschreibt,  so  ist  dies  im  Sinne  einer  autonomen  Verfassung  zu  verstehen  '). 
Ptolemais  stellt  sich  dem  Könige  gegenüber  ähnlich  wie  die  dem  Macht- 
bei'eiche  der  Ptolemäer  angehörigon  Inselgriechen.  In  charakteristischer 
Weise  zeigt  sich  das  in  dem  Beschlüsse  zu  Ehren  eines  königlichen  Ab- 
gesandten ,  der  ausser  andern  Auszeichnungen  das  Bürgerrecht  erhält : 
önac,  (paiv7]Tca  i)  Tiö/ug  q^iPMiljuwg  y.a'i  c«;/(uc  vTrodexo^iävi]  rovg  nagä 
%ov  ßaai/Jog  [naQay^ivouivovg.  Auf  der  andern  Seite  lässt  der  König 
der  Stadt  seine  Befehle  durch  seine  Beamten  zugehen,  wofür  wir  ein  Bei- 
spiel die  Verleihung  des  Asylrechts  an  ein  Isisheiligtum  in  Ptolemais  be- 
treffend besitzen.  Die  Autonomie  hebt  also  die  königliche  MachtvoU- 
konimenheit  nicht  auf;  wie  sich  diese  freilich  zu  eigentlich  politischen  An- 
gelegenheiten, zu  Beschlüssen  der  ixy.Z)j(jia  verhält,  sagen  unsi-e  Zeugnisse 
uicht.  Das  Verhältnis  der  Ttöhg  Ptolemais  zum  Könige  spiegelt  sich  end- 
lich darin,  dass  königliche  Beamte  hohen  Ranges  zugleich  städtische  Aemter 
bekleiden.  Vielleicht  liegt  hierin  die  wirksamste  Aufsicht  des  Königs, 
denn  wenn  der  Epistratege  der  Thebais  zugleich  äQxiJiQviavtg  von  Ptole- 
mais ist,  so  wird  die  Leitung  der  Stadt  unter  Schonung  der  autonomen 
Form  tatsächlich  dem  Könige  in  die  Hand  gegeben-).     .ledocli  ist  zu  be- 


1)  Die  Belege  für  Ptolemais  sind  für  öT/fiog,  ßov?J/,  ä^yaiQeala,  rprj<pia/xaxa,  vö,uoi, 
Prytanen,  Bürgerrecht,  Ehrungen  Ditt.  OGI  I  47.  48.  49.  .51.  II  728.  Arcli.  I  209.  II 
434  Nr.  24.  436  Nr.  82.  P.  Lond.  III  604  S.  71.  Inschriften  von  Kertassi  in  Nubien. 
Zu  den  öixctan'jpta  ist  zu  bemerken,  dass  wir  allerdings  im  2.  Jahrhundert  das  nyytlor 
der  Chrematisten  in  Ptolemais  aufgestellt  finden  und  in  den  unpubl.  Berl.  Pap.  P. 
11306  und  11309  Ptolemais  als  Aufenthaltsort  der  öixaoxai  für  den  Panopolites  und 
die  fifufpiofttvoi  TÖnoi  genannt  sehen.  Im  letzteren  Falle  handelt  es  sich  um  Leute 
aus  Syene,  die  dies  Gericht  in  Anspruch  nehmen.  An  sich  ist  denkbar,  dass  die  ur- 
sprünglichen Stadtgeiüchte  von  Ptolemais  später  aufgehoben  worden  sind ;  mindestens 
ebenso  gut  aber  kann  man  annehmen,  dass  diese  königlichen  Richter  sich  in  Ptole- 
mais nur  deshalb  zeitweilig  aufhalten,  weil  es  als  grösster  Ort  eines  weiten  Bezirkes 
dafür  geeignet  war,  ohne  dass  hierdurch  die  städtischen  öixaaxijQta  beseitigt  wären. 
Für  den  griechischen  Charakter  der  Bevölkerung,  Priester  und  ifeafiotpvXaxsg  vgl. 
Wilcken  Arch.  IV  .534  if.  P.  Fai/.  22.  Arch.  II  436  Nr.  32  sowie  die  Inschriften  von 
Kertassi.  Ueber  Phylen  und  Demen  vgl.  meinen  Aufsatz  Alexandr.  Urkunden,  Arch. 
V  82  ff.  Ueber  Privatrecht  ebenda  76  Anm.  3.  lieber  Gymnasiarchen  vgl.  die  folg. 
Anm.  Eponymes  Priestertum :  Urkundenprotokolle,  ferner  Rei:  Egypt.  IV  123.  Verein 
der  dionys.  Künstler  Bidl.  Oirr.  Hell.  IX  133.  Im  allg.  vgl.  Preisigke,  Stadt.  Beamten- 
wesen 3.4.  Strabo  813:  Lumbrosos  Deutung  Arch.  1113.55  ist  sachlich  und  sprachlich 
unhaltbar. 

2)  Ein  königlicher  Befehl :  Stele  der  Sammlung  Golenischeff  aus  ptol.  Zeit,  mit- 
geteilt von  Pridik:  ich  führe  sie  vollständig  an,  da  der  Aufsatz  vielleicht  nicht  je- 
dem zugänglich  ist.  0iij>v  rjj  nö).ii  xCov  nxo'/.t^iuiiuir  \  yal^tir  xcd  ^pQÜia&m  I  X/js  /.nx- 
fvijyty.utrr/s   i<f^    '/,««?  |  ä7iayy(/.lctg   aiv   xtjt   npöj   cuxiiV  |  npoQXfxayusvw   nrxtyQfUfov  \ 

14 


Spiorii  iiolitisvlnr  Aiii<inoiiiic  h>  Ac</i/jitcii  unter  de»  Ftolcmäcrn.      55 

iiclitcn,  il;iss  wir  dies  erst  für  das  1.  .lalirli.  v.  Clir.  iiacliweiscu  können, 
während  die  Zeugnisse  für  die  Autonomie  dem  3.  Jahrh.  v.  Chr.  ange- 
hören. Dass  aber  Ptolemais  seine  Autonomie  aucii  noch  in  der  Kaiser- 
zeit besitzt,  ist  wahrscheinlich  '). 

Die  Stadtverfassung  von  Naukratis  kennen  wir  im  einzelnen  nicht ; 
auch  von  den  Timuchen  und  dem  Prytaneion  wissen  wir  nicht  mehr  als 
den  Xamen.  Dass  aber  die  Autonomie  noch  in  der  Kaiserzeit  fortge- 
dauert hat,  bezeugt  die  Verleihung  der  Grundgesetze  von  Naukratis  an 
Hadrians  Gründung  Antinoe.  Wie  Ptolemais  so  hat  auch  Naukratis  seinen 
eignen  ycifiixög  i'öftog,  der  hier  die  Ehe  mit  Aegyptern  verbietet  -).  Im 
übrigen  kommt  Naukratis  für  uns  kaum  in  Betracht,  da  es  in  der  Ptole- 
mäerzeit  seine  Bedeutung  verliert  und  für  di(!  Stellung  dei-  Könige  zur 
Autonomie  nur  wenig  beweisen  kann. 

lieber  Alexandriens  Stadtverf'assung  kann  man  heute  noch  kein  ab- 


inoxenai,  oTiwg  sidötfq  XHXay\(u\Qiarixe  \  iv  xib  uuq'  vfjlv  ärj/xoalo)  log  xa&rjxet  |  xal  hav- 
xCiii'  i7ii/jf?.ov/j(fVO(,  "v'  vytuhrixs  \  "E(>Qwai}e  Lj  <Pa/xevu)f^  iß.  \  &iwvi  |  'PtjSrjZw  nig  xa- 
Br'jxii  xo  xaxfoxiv-aofiivov  ineg  xijg  Ij/xeTtgag  nwxrj^tag  |  vnö  I{rM.i/.idy_ov  xoi'  iniaxQa- 
xi'iyov  I  '  lacdeiov  nnb  vöxov  TlroXfßalöog  \  äxeksq  xal  aav).ov  elvai  ovv  xoig  |  neyl  avxb 
xccxojxn6oii>luiroiQ  I  nlx/ixiipioig  l-dyni  xnv  xelyovg  xT/g  nöXeotg  |  rntnlhw  Lg  >I>aufvü}9^  f. 
Theon,  der  den  Befehl  des  Königs  an  Ptolemais  weiter  gibt,  düi-fte  imoßv>i/.iaxny(ia(pog 
sein.  Der  Stifter  des  Isideion,  Kallimachos,  ist  bekannt:  Strack.  Dyn.\-y2.  62  v.  Chr. 
Arch.  II  S.  -i-"iT  Nr.  oSt.  P.  M.  Meyer,  Heerwesen  S.  90.  Auf  seine  Stiftung  beziehe 
ich  auch  eine  Inschrift  aus  Menschije  (Ptolemais),  deren  Photographie  ich  der  Güte 
O.  Rubensohns  verdanke:  (rechte  Hälfte  erhalten).  [KulXlftccyng]  6  avyyi-\i'iig  xal  aii>a- 
x'\ijybg  x{ai\  \  {^niaxQäxriy'\og  xijg  &[rj]\[ßai'6og  xal  t\jil  Xyg  ' EQ[v-]\[SQäg  xal  'lvS\ixTig  9a- 
)A-  \(i<i']i  xal  äy]yi7ipixavic  |  [xal  yvi.ii']uij!a()yog  \  [i:Xov]g  y  'En(l<p  a.  Die  Erg.  des 
Namens  Kallimachos  ist  wahrscheinlich,  weil  1)  der  Schriftcharakter  dem  1.  Jahrh. 
V.  Chr.  entspricht  und  2)  schwerlich  mehr  als  ein  Epistratege  so  nahe  Beziehungen 
zu  Ptolemais  hat.  Wir  sehen  nun,  dass  Kallimachos  ausser  seinen  Staatsämtern  auch 
städtische  Aemter  in  Ptolemais  bekleidete  und  deshalb  sich  bewogen  fand,  in  der 
Stadt  ein  Heiligtum  zu  stiften:  zur  Isis  hatte  er,  wie  die  Weihungen  in  Philae  be- 
zeugen, enge  Beziehungen.  Nach  der  Photographie  scheint  der  Stein  oben  vollständig 
zu  sein  und  demnach  nur  Namen  und  Titel  des  Kallimachos  enthalten  zu  haben: 
vielleicht  war  es  der  Grundstein  des  Isideion.  Allerdings  ist  nach  der  von  Pridik 
publizierten  Inschrift  eigentlich  ein  inig  ßaaiiJojg  Ilxo/.eualov  vorauszusetzen.  Neben- 
bei beweist  die  Inschrift,  dass  der  fiQytnQVxavig  nicht  priesterlich  ist,  was  P.  M.  Meyer 
auf  Grund  der  zufälligen  Verbindung  \j.i-y6]noibg  [xul]  nQyinQvxuvig  (Arch.  II  436  Nr.  32) 
vermutet  hatte,  Jierl.  Piniol.  Woch.  1904,  495  ff.  Aehnliche  Aemterverbindung  ist  auch 
bei  Hippalos,  dem  Epistrategen  und  Priester  des  Ptolemaios  Soter,  zu  beobachten, 
Rcr.  Egi/pt.  IV  123. 

1)  Wenn  P.  Fay.  22  einen  im  ersten  ,Iahrh.  n.  Chr.  gefassten  Beschluss  dar- 
stellt, haben  wir  einen  sicheren  Beweis  für  die  Autonomie ;  möglicli  ist  allerdings, 
dass  nur  ein  älteres  ip/'jifta/ia  in  neuer  Abschrift  vorliegt.  Alles  übrige,  Ehrenbe- 
schlüsse der  nb/.ig  und  Erwähnung  des  äpyinpixavig,  entscheidet  nicht.  Jedoch  fehlt 
auch  jeder  Beweis  für  eine  Beseitigung  der  Autonomie. 

2)  Zu  Naukratis  vgl.  Ditt.  OGl  I  120.  Scymour  de  Ricci,  Comptes  rendus  de 
l'Acad.  1905  p.  160  ff.;  dazu  Wilcken,  Arch.  III.  555  ff.  H.  Prinz,  Fimde  riKs  Xau- 
kraus,  Kilo  1.  Beiheft. 

15 


56  Tr.  ScJiuharl. 

schliessendes  Urteil  f'ällon  und  nuisste  deslialb  eine  Erörtei'nng  dieser  Frage 
ausscheiden,  wenn  nicht  gerade  in  diesem  Punkte  sich  das  Interesse  an 
den  Spuren  der  Autonomie  in  Aegypten  vornehmlich  sammelte.  So  recht- 
fertigt es  sich,  wenn  ich  in  Kürze  die  wesentlichen  Momente  zusammen- 
stelle und  zwar  unter  dem  Gesichtspunkte,  wie  sich  die  iins  bekannten 
Daten  für  Alexandrien  zu  den  als  autonom  erwiesenen  politischen  Ord- 
nungen von  Ptolemais  verhalten. 

Zunächst  liaben  wir  auch  in  Alexandrien  eine  in  Demen  und  Phylen 
gegliederte  Bürgerschaft  vor  uns.  ja  hierin  ist  Alexandrien  wahrschein- 
lich das  Vorbild  für  Ptolemais  gewesen.  Möglicherweise  liegt  in  Pfyj. 
Hibeh  I  28  ein  Bruchstück  des  hierfür  maßgebenden  Grundgesetzes  vor 
uns.  Wenn  wir  gewisse  Aenderungen  dieser  Organisation,  insbesondere 
diejenige,  die  unter  Philopator  erfolgt  ist.  dem  Eingreifen  des  Königs  zu- 
schreiben müssen,  so  wird  damit  die  Möglichkeit,  dass  königliche  Anord- 
nungen in  Gestalt  städtischer  -tliriipiafiaia  ins  Leben  traten,  nicht  ausge- 
schlossen. Ob  die  zweite  und  tiefer  einschneidende  Umgestaltung  unter 
Xero  vom  Kaiser  unmittelbar  ausgegangen  ist,  bleibt  zweifelhaft.  Jeden- 
falls besitzen  wir  bis  heute  keinen  entscheidenden  Beweis  gegen  die  An- 
nahme, dass  die  Demen-  und  Phylenordnung  in  Alexandrien  selbständiger 
Regelung  durch  die  Stadt  ofPen  gestanden  hätte '). 

Wie  in  Ptolemais  bildet  auch  in  Alexandrien  die  Bürgerschaft  der 
'AXe^avöqtlg  einschliesslich  der  Demosbürger  eine  mit  der  :no/.iTeia  aus- 
gestattete Körperschaft,  die  sich  von  der  Masse  der  Einwohner  unter- 
scheidet: dies  haben  die  neuen  alexandrinischen  Urkunden  bestätigt  und 
im  einzelnen  klarer  ans  Licht  gebracht'). 

Eine  weitere  Analogie  findet  sich  in  den  städtischen  Behönlen.  Die 
Prytanen  und  zwar  als  Kollegium  können  wir  für  die  Kaiserzeit  vor  Se- 
verus  nachweisen ;  es  ist  kaum  zu  bezweifeln,  dass  das  Prvtanenkollegium 
in  der  Ptolemäerzeit  bestanden  und  die  kritische  Periode  unter  Augustus 
überdauert  hat.  Wo  wir  in  seinen  Amtsbereich  hineinblicken  können, 
sehen  wir  es  mit  der  Einschreibung  von  Epheben.  mit  der  amtlichen  Aus- 
stellung einer  Vollmacht  und  mit  der  Bestellung  eines  y.vQiog  beschäftigt. 
also  mit  Amtshandlungen,  die  mit  der  Führung  der  Bürgerlisten  zusammen- 
hängen. Berühren  sich  die  alexandrinischen  Prytanen  hierin  mit  denen 
von  Ptolemais,  so  fehlt  uns  allerdings  auf  der  andern  Seite  jedes  Anzei- 
chen dafür,  dass  sie  auch  wie  die  Prytanen  von  Ptolemais  politische  Funk- 
tionen im  eigentlichen  Sinne  gehabt  hätten  •'). 


1)  Tgl.  hierzu  meine  Ausführungen  Anh.  V  82  tt'.  und  Wikken,  Arch.  V  182. 

2)  Näheres  habe  ich  Arch.  V  104  ff.  angegeben. 

3)  Für  die  Kaiserzeit:  P.  O.ii/.  III  477  und  P.  Teb.  II  317  Eingaben  an  den  Exe- 
geten,  die  Kuiadiiiioi  und  die  andern  Prytanen  (über  Kuiaägfiot  vgl.  Anh.  V  94 
Anm.  3).  BG U  1084  führt  ein  inöuvijuu  Tipvtäiituv  an.  Mit  Epheben  hat  auch  das 
xura?.oyfiov  Alexandriens  zu  tun.    Vielleicht  kommt  auch  1'.  O.vij.  III  592  in  Betracht. 

16 


Sjninii  })()liiisvli(r  Aidonowie  in  Aegi/pten  intfcr  den  Pfolctniicrn.      57 

Das  Pntiinenkolloifiuiii  von  l'tolfniais  besitzt  einen  Obniiinn,  der  unter 
dem  Titel  ÜQXi-^Q^'rctrig  erscheint.  Aehnlich  stellt  in  Alexandrien  zu  den 
Pi-ytanen  vielleicht  der  Exeget.  Die  Zeugnisse  bis  auf  die  Zeit  des  Au- 
gustus  sind  spärlich,  aber  ausreicliend.  um  darzntun,  dass  er  der  vornehmste 
städtische  Beamte  ist.  der  jTÜtqioi  rifial  geniesst  und  das  Purpurkleid 
trägt.  Wo  er  uns  zugleich  in  königlichen  Aerntem  begegnet,  gehört  er 
in  die  Raugkhisse  der  avyyevsTg :  einen  städtischen  Hang  führt  er  in  einem 
Falle  als  y.arä  Ti/iij>'  ÜQXiyeQcov.  d.  h.  als  Ehrenpräsident  des  Gerusia- 
Vgreins.  Seine  Funktion  bezeichnet  Strabo  als  titijii/.sia  tcöv  tij  nöP.ei 
XQ>iniiio)i'.  also  mit  einem  wegen  seiner  Allgemeinheit  nichtssagenden  Aus- 
drucke. In  der  Kaiserzeit  hat  er  mit  Erteihnig  von  Vollmachten.  Ein- 
schreiben der  I]pheben  wie  das  Prytanenkollegium .  und  wenn  man  die 
jedenfalls  ähnlich  gestellten  Exegeten  der  Metropolen  heranzieht,  mit  der 
ciird  minornm  sowie  allgemein  mit  städtischen  Angelegenheiten  zu  tun : 
noch  längere  Zeit  hindurch  bleibt  er  der  höchste  Stadtbeamte.  Nirgends 
enthält  seine  Amtsführung  einen  Hinweis  auf  die  Autonomie^).    Dass  Ehren- 


vgl.  Wilcken,  Arch.  IV  118/9.  Ueber  Prytaneii  in  Aiitinoe  vgl.  Preisigke.  Siädt.  Be- 
amienwesen  h'l;  sie  seheineu  hier  phylenweise  zu  wecli.seln,  ähnlich  der  für  die  y.ax' 
olxiuv  fmoyyacpai  eingesetzten  Dreimänner-Kommission  P.  Reinach  49.  Ein  Zusammen- 
hang zwischen  Prytanen  und  ßov'/.ij  scheint  in  Ptolemais  zu  bestehen  und  ähnlieh 
seit  Severus  in  der  den  Metropolen  verliehenen  Verfassung,  vgl.  Preisigke.  a.  a.  0. 
43  ff.,  ist  aber  an  sich  nicht  notwendig,  wie  wir  denn  in  Griechenstädten  Prytanen 
als  höchste  .Tahresbeamte  finden,  z.  B.  in  Korinth.  Lampsakos,  Ephesos.  Jedoch  ist 
zu  beachten,  dass  die  alexandrinischen  Prytanen  ein  Kollegium  sind  und  dass  Pry- 
tanen vor  198  n.  Chr..  wo  wir  einen  ÜQ/njQVTnrt:  von  Arsinoe  kennen  lernen  iP.  Teb. 
II  397).  nur  in  Alexandrien.  Ptolemais  und  Antinoi?  begegnen,  von  denen  die  beiden 
letzten  autonome  Städte  sind.  P.  M.  Meyer.  Bert  Phil.  Wocheiischi:  1904.  49-5  ff. 
betont  den  Beamtencharakter  der  Pr.ytanen  Alexandriens,  die  eine  ßov).!/  nicht  zur 
Voraussetzung  haben:  vgl.  Wilcken.  Arch.  IV  118  f.  Dass  Strabo  797  die  Prytanen 
nicht  nennt,  ist  ohne  Belang,  vgl.  die  folgende  Anm. 

1)  Strabo  797:  riöv  6'  iniyioQlwv  Kp/övroiv  xaxa  no'/iv  uiv  '6  ri  iSriyr/Ti]:  ictTiv 
Txngifipäv  duTieyäcievo?  xcd  tyiuv  ncixfflovq  zifias  y.ru  iniid'/.fMV  iv>v  rrj  nö/.fi  y()>jal/iwv. 
xcü  o  v7io/Ar)j,uazoy(iafpoq  xcd  6  UQyiätxaaTi'jc.  rt'rßprog  <)(?  o  vvxrffjivös  ax<>ar>jyÖQ.  ijoctr 
,usi'  ovv  xcd  im  xüiv  ßaaO.kuv  uvxru  tu  anyai.  Es  handelt  sich  um  die  einheimischen 
Beamten,  die  ,iu  der  Stadt"  amtieren,  nicht  in  der  ywga  ihren  Sitz  haben.  Strabo 
will  nicht  die  städtischen  Beamten  {no).ix(xol  müssten  sie  heisseu)  aufzählen,  ebenso- 
wenig aber  diejenigen,  die  wie  z.  B.  der  äiotxtjxi/g  zwar  in  Alexandrien  ihren  Sitz 
haben,  aber  für  das  ganze  Land  da  sind.  Von  städtischen  Beamten  fehlen  in  seiner 
kurzen  Uebersicht  z.  B.  die  Prytanen.  Während  der  inoiiytjfiaxoycii(po:  der  Ptole- 
mäerzeit  und  der  chjyiäixccaTi/!;  königliche  Beamte  sind,  ist  der  Exeget  sicher  städtisch : 
vom  Nacbtstrategen  wissen  wir  nichts  (vgl.  Mitteis.  P.  Lips.  32  Einl.,  ein  vvxx.  axg. 
in  Tralles  CIG  II  2930).  Beim  vTiotn'inteaoyiichfog  ist  ein  Zweifel  möglich,  weil  in 
der  Kaiserzeit  ein  Stadtbeamter  dieses  Titels  begegnet,  z.  B.  P.  Teb.  II  286.  P.  Strassb. 
I  22.  26  ff.  als  Richter;  vgl.  im  allg.  Preisigke.  Stadt.  Beamtenicesen  11.31.  Es  kann 
sein,  dass  ausser  dem  königlichen  vnnf^ivriuctxoypmfog  schon  zu  Strabos  Zeit  ein  gleich- 
namiges städtisches  Amt  vorhanden  war.  Der  Exeget  begegnet  in  der  Ptoleniäerzeit 
zweimal:   Ditt.  OGI  I  104  (Delos):    XgvafQuov  ' Houx/.ilxov  '.4/.f5av(fj)t'«    xov   avyyetTi 


58  ir.  Srhuhai-t, 

inscbrifteii,  die  von  der  .yö/jg  tüv  'AXe^avÖQiiav  gesetzt  werden,  weder 
für  noch  gegen  die  Autonomie  ins  Feld  geführt  werden  dürfen,  bedarf 
keiner  besonderen  Darlegung.  Wenn  die  Inschrift  zu  Ehren  des  Aristides 
zwar  den  Rat  von  Antinoe,  aber  nur  die  Stadt  der  Alexandriner  nennt 
und  von  Ptolemais  und  Naukratis  schweigt,  so  folgt  daraus,  wie  Wikken 
gezeigt  hat,  für  die  letzteren  gar  nichts;  die  Autonomie  können  wir  jetzt 
für  die  Kaiserzeit  bei  Naukratis  nachweisen,  bei  Ptolemais  wenigstens  für 
wahrscheinlich  halten.  Daher  ergibt  sich  auch  für  Alexandrien  nichts 
daraus.  Sogar  Sonderinschriften  von  Ptolemais  und  Naukratis  führen  nur 
die  Stadt,  nichti  den  Rat  an.  Eine  Analogie  zu  dem  Ehvendekret  aus 
Ptolemais  für  einen  königlichen  Abgesandten  ist  atis  Alexandrien  nicht 
liekannt  ')■ 

Dagegen  vei"dient  es  Beachtung,  dass  wir  einige  vöuoi  kennen,  die 
mit  \^  ahrscheinlichkeit  Alexandrien  zugeschrieben  werden  dürfen,  nämlich 
die  üany.ol  röfioi  über  das  Verhältnis  des  Patrons  zum  Freigelassenen, 
ein  Ehegesetz,  das  aus  der  Aehnlichkeit  der  alexandrinischen  Eheverträge 
mit  den  Bestimmungen  eines  t^n'jcpiafia  von  Ptolemais  erschlossen  werden 
kann,  und  vielleicht  auch  die  frühptolemäischen  Vorschriften  über  die  Auf- 
nahme in  die  Phratrien.  Königliche  Gesetzgebung  ist  in  diesen  Fällen 
zwar  nicht  wahrscheinlich,  aber  immerhin  denkbar,  obwohl  nach  den  frü- 
heren Ausführungen  die  Annahme  näher  liegt,  dass  es  sieh  hier  um  -to- 
/.tiiy.ol  %'ößoi  handelt.  Allein  unmittelbare  Belege  für  ilJriCfiafiaTCt.  wie 
sie  bei  Ptolemais  zu  Gebote  stehen,  lassen  sich  aus  Alexandrien  nicht  bei- 
bringen. 


ßaaileuif  Tlioi.ffiaiov  i^ijyijzf^v  xal  inl  tCov  IutqCov  xal  imaTaztjv  xov  Movosiov  und 
Neroutsos  l'anc.  Alexandrie  98  Nr.  10:  avyyivTi  xo.1  xaza.  zetßfjv  aQyiys^ovza  xal  6loi- 
xijzijv  xal  igijytjz^/v  xal  inl  zT/^  7id).S(og  xal  yvfivuaiuQyßv.  Beidemale  besitzt  er  auch 
königliche  Aemter,  denn  inl  zSjv  lazpMv,  imazäzijq  zov  Movafiov  (das  Museum  ist 
ebenso  königlich  wie  die  Bibliothek),  6101x1/1!/^  und  inl  zTjq  nöf.fwt;  sind  königliche 
Aemter.  Otto,  Priester  I  1.5.5  tf.  identifiziert  ihn  mit  dem  Alexanderpriester,  m.  E. 
ohne  genügenden  Grund.  Wenn  der  alexandrinische  Exeget  zugleich  Dioiket  und 
i:il  zijg  -nölnac  ist,  so  haben  wir  dasselbe  Verhältnis  wie  oben  für  Ptolemais  bei 
Kallimachos,  der  iniozpiizi/yos  der  Thebais  und  ÜQyiTZQVzavn;  von  Ptolemais  ist,  näm- 
lich die  königliche  Aufsicht  ausgedrückt  durch  Aemtervereinigung.  unter  Wahrung 
der  republikanischen  Form.  Für  die  Kaiserzeit  vgl.  die  bei  den  Prytanen  angeführten 
Stellen,  ferner  ^rc7i.  II  46  Nr.  33.  P.  Flor.  I  -57.  Oxy.  III  477.  IV  727.  Tch.  II  317. 
3"29(?).  Sein  Rang  über  dem  Gymnasiarchen:  Arch.  II  444  Nr.  66.  Exegeten  in  den 
Metropolen:  Preisigke,  Städi.  Beamtenweaen  7  f.  31  tf.  Die  iqtjytjTcil  Arch.  III  138  Nr.  21 
gehören  wahrscheinlich  nach  Alexandrien  und  haben  sichtlich  mit  dem  Gymnasion 
zu  tun,  dürfen  aber  nicht  mit  dem  Exegeten  xaz'  i^oyj/v  in  Verbindung  gesetzt  wer- 
den; ebensowenig  vermutlich  der  Exeget  Montanos,  der  in  der  alexandr.  Urkunde 
BGU  114d  vorkommt;  er  bezeichnet  sich  weder  mit  dem  Demos  noch  als  ^AXeSavdsffVQ- 
Exeget  =  Ausleger,  Priester  vgl.  Lumbroso.  Arch.  III  351/2. 

1)  Aristides-Inschrift  CIG  4679,  vgl.  Wilcken.  Observ.  17  f.  Preisigke,  Stadt.  Be- 
amtenicesen  6.  Inschrift  von  Ptolemais,  Arch.  II  434  Nr.  24:  1)  tiö/.i^  1)  Tlzo).fu(Ufu)v; 
von  Naukratis,  Ditt.  OGl  I  120:  //  nöliq  i]  Nuvxgazizüiv. 

18 


Spuren  politischer  Autonotuic  in  Aegijptcu    unter  den  Pfofcniücrn.      59 

Erwägungen  allgemeiner  Art  scheinen  mir  dafür  zu  sprechen,  dass 
die  Hauptstadt,  die  gi-össte  Griechenstadt  des  Ptolemäerreiches,  an  der  zu- 
vor nachgewiesenen  .politischen"  Gesetzgebung  nicht  unbeteiligt  gewesen 
sein  möge,  mindestens  nicht  in  den  Anfängen,  wo  Ptolemais  noch  gar 
nicht  bestand.  Dann  müsste  man  allerdings  auch  die  Voraussetzung,  näm- 
lich Beschlüsse  einer  autonomen  Bürgerschaft,  gelten  lassen. 

Nur  nebenbei  sei  auf  einige  zweifellos  unpolitische  Aemter  hinge- 
wiesen, die  Alexandi-ieu  mit  Ptolemais  gemein  hat.  nämlich  ausser  dem 
Gymnasiarchen,  der  nicht  charakteristisch  ist,  die  Priesterämter  der  isQO- 
&rTai  und  leQOJioiol  und  vielleicht  auch  die  dsauocfvÄcr/isg.  Das  in  einer 
der  neuen  alexandrinischen  Urkunden  erwähnte  nohir/.bv  UQ^eTov,  dessen 
Aufgabe  in  der  Führung  des  Grundbuchs  zu  bestehen  scheint,  findet 
vielleicht  sein  Analogon  in  Ptolemais  im  (h]uöoior.  das  in  der  früher  an- 
geführten Inschrift  über  das  Asylrecht  des  Isisheiligtums  (Pridik)  genannt 
wird.  Wenn  der  königliche  Beamte  es  öijuöaiop  nennt,  so  braucht  er 
einen  allgemeinen  Ausdruck,  der  eine  anders  lautende  Benennung  dieses 
Archivs  in  Ptolemais  nicht  ausschliesst.  Der  Wert  dieser  Vergleiche  be- 
steht darin,  dass  er  eine  weitgehende  Verwandtschaft  der  öffentlichen 
Einrichtungen  von  Ptolemais  und  Alexandi'ien  dartut  M- 

Schwierig  ist  es,  sich  ein  Bild  zu  machen  von  dem  Wesen  der  Po- 
liteia  der  Alexandriner.  Dieser  Begriff  schliesst  zunächst  diejenigen  Ver- 
günstigungen aus,  die  dem  Stadtgebiete  von  den  Königen  gewährt  worden 
sind,  da  er  sich  nicht  auf  den  lokalen  Bezirk  Alexandrien  beziehen  kann, 
sondern  nur  auf  die  eigentliche  Bürgerschaft.  Ebensowenig  darf  man 
au  die  Vorteile  denken,  die  einzelnen  Personen  durch  besonderes  Piivileg 
verliehen  werden  konnten.  Dagegen  köimte  man  daninter  die  Vorrechte 
der  Bürgerschaft,  Freiheit  von  der  Kopfsteuer,  Besonderheiten  im  Straf- 
vollzuge und  Freiheit  von  Liturgien  in  der  X(J}Qa  verstehen.  Jedoch  bleibt 
dann  der  Austoss  bestehen,  dass  solche  Vergünstigungen  nur  ungenau  als 
noXiTtia  bezeichnet  würden,  zumal  wenn  wir-  den  Inhalt  des  Bürgerrechts 
von  Ptolemais  daneben  stellen.  Wenn  ferner  die  Römer  das  alexandriui- 
sche  Bürgerrecht  zur  Vorbedingung  ihres  eigenen  machen,  so  scheinen  sie 
damit  eine  engere  Grenze  zu  ziehen,  als  sie  der  Umfang  der  privilegierten 


1)  Der  Gymnasiarch  als  Vorsteher  des  grossen  städtischen  Gymnasion  muss  scharf 
von  den  Vereinsgymnasiarchen  geschieden  werden,  die  wir  z.  B.  in  dem  Gerusia- 
vereine  Arch.  III  188  Nr.  21  und  in  der  avvodoc  ^tßaan)  der  alexand.  Urkunde 
BGU  1137  antreffen.  Er  vertritt  die  Bürgerschaft  vor  dem  Kaiser  P.  Oxi/.  I  33;  seine 
hohe  Stellung  geht  auch  daraus  hervor,  dass  M.  Antonius  sie  bekleidet  hat.  was  man 
freilich  in  Rom  als  Schande  betrachtete.  Heber  Gymnasiarchen  der  Kaiserzeit  vgl. 
Preisigke.  Stadt.  Beamtenwesen  -53  ff.  ' le^oD^vrcu  werden  bezeugt  durch  alexandrini- 
sche  Eheverträge.  If^onoiol  durch  die  Korrespondenz  des  Architekten  Kleon.  die  auch 
eine  Andeutung  der  itiouoifv/.uxfi  zu  enthalten  scheint.  Vgl.  auch  Vap.  Lille  29 
und  die  frühere  Bemerkung  darüber.    TlohTiy.ui'  ä()/ffov  vgl.  BGV  1131. 

19 


60  W.  Schuhctrt, 

Bevölkerungsklassen  Aegypteus  beschreibt.    Genaueres  lässt  sich  aber  bis 
jetzt  nicht  feststellen^). 

Im  Mittelpunkte  der  Ei-örteruug  steht  die  Frage,  ob  Alexandrien  eine 
ßov/.ij  besessen  habe.  Wenn  auch  nicht  formell  so  doch  tatsächlich  fällt 
sie  mit  der  andern  zusammen,  ob  die  Bürgerschaft  ihre  Angelegenheiten 
durch  selbständige  Beschlüsse  bestimmen  und  durch  eine  gewählte  ■  Ver- 
tretung verwalten  durfte.  Unmittelbare  Zeugen  finden  wir  nur  iu  Dio 
Cassius  und  Spartian.  Hat  Augustus  die  ßov/Jj  beseitigt,  so  muss  sie 
zuvor  bestanden  haben :  hat  Severus  sie  eingeführt,  so  ist  sie  entweder  in 
der  Kaiserzeit  nicht  vorhanden  gewesen,  oder  überhaupt  niemals  :  das  letztere 
behauptet  Spartian.  Dieser  besitzt  vor  Dio  den  Vorzug,  ein  Missverständnis 
seiner  Worte  auszuschliessen ;  ob  er  in  der  Sache  Recht  hat.  können  wir 
heute  noch  nicht  entscheiden.  Nicht  so  klar  ist  Dio ;  aber  auch  hier  wird 
man  durch  erneute  Prüfung  nicht  weiter  kommen:  ob  es  sachlich  wahr- 
scheinlich ist.  dass  Aiigustus  die  alexandrinische  Autonomie  als  gefährlich 
abgeschafft  habe,  darf  bezweifelt  werden.  Jedenfalls  bleibt  es  bis  auf 
weiteres  geraten,  sich  bei  der  Betrachtung  der  übrigen  Momente  weder 
dui'ch  Dio  noch  durch  Spartian  von  vorniierein  bestimmen  zu  lassen  - 1. 


1)  Begönstigungeu  des  Stadtbezirk.?  ausser  der  Ausscheidung  aus  der  Gauver- 
waltuug  namentlicli  in  der  ptolemäiscben  Steuergesetzgebung :  P.  Teh.  I  .5, 2.5  ff. 
[ö,«]oi(ü?   6h   xcd  zoig  nfC'/'  «[>]«nof)i[i'0,«t'roi;c]  ix  Ttjc  7xo/.fwi  rtjv  [f!]yovattP  ne^l/V  oäbv 

jißpnyf [ ]  y.al  toi-c  nJib  tüv  \x\tttviwv  t[nl  i]«c  xatvlaq  ii>)[ät  anat\Ttiv  fujöh  iiyäa- 

ai\iv  XI  xti\y  ovi'[T(i-]of>'  TQÖnov  f[zrö];  zviv  xtt^rjxovtmr  ).f/.fiaäai  (1.  re/.Hodat.)  — 
Ib.  13  ff.  Steuererlass  für  Bauern  der  yÜDQa  auf  fünf  Jahre  und  Steuererniiissigung  auf 
weitere  drei  Jahre:  xol:  ä  tv  xTn  'j4/.f5(«>'rfp^(üv)  yw^n  Trpö;  xols  ini  xtj  /cö(jifi)  rr(>oc- 
äovvai  ß[P.Ä]c  L  y.  —  Eev.  Laws  Col.  40  Regulierung  der  Oelpreise  ty  xT/i  /mgat  und 
^v  ' A/.e^arÖQfiat  xcd  xf/t  Aißirjt  näar/t.  —  Ueber  rbiöuoiQU  Col.  31.  —  Besondere  Be- 
stimmvmgen  über  den  Oelverkauf  in  Alexandrien  durch  nuMi'Tipuxovrxf:.  gegenüber 
den  xfimj/.oi  und  fifxaßöf.oi  in  der  /üipci  Col.  47.  —  Oeleinfuhr  verboten  ausser  für 
eignen  Gebrauch  und  gegen  Zoll ;  aber  uaot  ds  xwv  iimö^iav  ix  Ilij/.ovaiov  gfvixöv 
8'/.aiov  1]  —cnoi'  7iccoccxo,iu^[(u]utf  fts  [' A>.]e^ard[Q]fiur.  rhflfis  saxwam'  Col.  -52  (jedoch 
unter  Kontrolle  der  Oelpächter  Col.  -54).  —  Das  in  der  lufiturnaijtivtj  (Teil  der  Aißiij) 
produzierte  Oel  ist  nur  für  Alexandrien  bestimmt  und  abgabenfrei  Col.  60.  —  Be- 
sondere Bestimmungen  betr.  Leinenfabrikation  Col.  87  ff.  —  Hierher  gehört  auch  der 
Besitz  der  Normalmaße,  P.  Lille  21,  wo  andre  Belege  zu  finden  sind.  Eine  alexandr. 
Urkunde  nennt  gleichfalls  das  fxexQOv  'Egtiovc  und  die  axvxd/.tj  Sixcda.  BGU  1142. 
Mehrmals  wird  ausdrücklich  auf  Alexandrien  Bezug  genommen.  Ferner  ist  Alexandrien 
-Ausgangs-  und  Endpunkt  der  Staatspost.  P.  Bibeli  I  110  V.  vgl.  Preisigke.  fi7iO  VII. 
241  ff.  Die  Steuerfreiheit  der  W.fSctyÖQio/v  ywoa  und  das  Jlenelaites  ist  ursprüng- 
lich wohl  nicht  lokales  Privileg,  sondern  Privileg  der  Bürgerschaft :  die  neuen  alex. 
ürk.  zeigen  überwiegend  aber  nicht  ausschliesslich  Bürger.  Makedonen  und  Römer, 
also  privilegierte  Personen,  im  Besitze  solcher  Grundstücke.  Gerade  hier  musste 
naturgemäss  im  Laufe  der  Zeit  das  Torrecht  der  Personen  in  ein  lokales  übergehen. 
—  Einzelbegünstigungen  bestehen  z.  B.  in  der  Verwendung  von  Alexandrinern  für 
hohe  Aemter.  in  der  Zuweisung  grosser  x/.i/ooi  P.  l'eh  1  99.  vgl.  auch  P.  Land.  II  p.  224. 

2)  Dio  51,  17.  Spartian.  vita  Ser.  17.  Beide  Angaben  lassen  sich  nur  dann  in 
Einklang  bringen,  wenn  man  in  der  Anordnung   des  Augustus  nicht  eine  Neuerung. 

20 


Spitrcii  poJitisfhrr  Axfonomie  in  Acgypfcn  unfrr  doi   Ifnlemäcni.      (jl 

Oline  Zweifel  verdient  es  Beaclitung,  dass  die  Scbriftstuller,  die  von 
Alexandrien  sprechen,  weder  der  ßovAij  noch  der  Autonomie  im  all<fenieinen 
jemals  Erwähnung  tun.  Polybios,  der  eingehend  von  den  Wirren  lii  di'r 
Stadt  bei  Piiilopators  Tode  erzählt,  sagt  doch  kein  Wort,  das  auf  eine 
Betätigung  der  alexandrinischen  Bürgerschaft  als  einer  politischen  Or- 
ganisation oder  der  Uatsversammlung  schliessen  Hesse.  Agathokles  und 
Sosibios,  die  Makedonen  und  die  sonstigen  Hoftru])pen  stehen  durchaus 
im  Vordergründe,  und  neben  ihnen  spielt  nur  die  Masse.  Ji/.rj&o^  oder 
ox^-oQ.  der  Alexandriner  eine  Rolle.  Wenn  sich  der  Opposition  gegen 
Agathokles,  die  von  den  Makedonen  ausgeht,  alsbald  ndvia  lu  ylvi],  y.al 
tu  aigaiicoTixä  xal  t«  noZnixä,  anschliessen,  so  darf  man  aus  dem  letzten 
Worte  nur  entnehmen,  dass  auch  die  Civiibevölkerung  sicli  beteiligt.  Wo 
er  von  ixxÄijoiai  redet,  sind  es  die  Versammlungen  der  Makedonen  und 
der  andern  avoiij/iaTa ;  das  mehrmals  erwähnte  avviÖQiov  ist  nichts  weiter 
als  ein  Kronrat.  Jedenfalls  hat  also  die  nöXic,  %(bv  'AIe^uvöqscov  als  solche 
in  dieser  Revolutionszeit  nichts  bedeutet;  man  darf  aber  doch  auch  nicht 
mehr  daraus  folgern.  Denn  ohne  Zweifel  waren  schon  in  ruhigen  Zeiten 
im  ptolemäisehcn  Alexandrien  der  König  und  die  Makedonen  die  tatsäch- 
lich ausschlaggebende  Macht,  und  eine  Revolution  brachte  höchstens  noch 
den  .lanhagel  der  Strasse  auf  den  Plan.  Unter  dem  Uebergewichte  des 
Militärs,  des  Hofadels  und  des  Pöbels  mussten  die  Organe  einer  städtischen 
Verfassung  völlig  versinken,  zumal  in  den  Augen  eines  Geschichtsschrei- 
bers, der  die  politische  Umwälzung,  nicht  die  Geschichte  der  alexandrini- 
schen nohg,  schildern  wollte.  Man  frage  sich  nur,  ob  im  Falle  einer  Re- 
volution in  Berlin  der  Oberbürgermeister  und  der  Magistrat  eine  Rolle 
spielen  würden.  Ausserdem  fiel  aber  der  Gegenstand  der  von  Polybios 
dargestellten  Revolution  gar  nicht  in  den  Bereich  der  den  städtischen 
Körperschaften  zustehenden  Wirksamkeit.  Ein  Thronwechsel  ging  sie  nichts 
an;  sie  hatten  selbstverständlich  keine  Stimme  dabei').  Wenn  ferner  auch 
Caesar  und  Strabon  nicht  die  geringste  Andeutung  über  die  alexandrinische 
Verfassung  machen,  so  folgt  daraus  nur,  dass  die  Ereignisse  und  Zustände, 
die  sie  darstellen  wollten,  keine  Berührung  mit  der  städtischen  Verfassung 
hatten,  und  dass  diese  selbst,  wenn  sie  vorhanden  war,  nicht  kräftig  zu 
wirken  vermochte. 

Mehr  Gewicht  messe  ich  der  Beobachtung  Mahaffys  bei,  dass  es 
keinerlei  V\"eihgeschenk  oder  entsprechende  Inschrift,  keine  Duplikate  von 
Beschlüssen  der  Alexandriner  an  den  grossen  religiösen  Mittelpunkten 
der  Griechenwelt,  in  Delphi  und  Delos,  gibt,  während  fast  jede  auch  noch 
so  kleine  Stadt  dort  vertreten  ist.     Bleibt  auch  die  Möglichkeit  oifen,  dass 


sondern  nur   die   erneute  Festlegung   des  bestehenden  Zustandes   erblickt;    m.  E.  ist 
Bios  Ausdrucksweise  unklar  genug,  um  mehr  als  eine  Deutung  zuzulassen. 

1)  'Ey.xh}aiiu,  7iÄT/9o:  oder  u/J.og  der  Alexandriner  Polyb.  XV  26,  nävta  t«  yivij. 
xui  rä  oTQUTtvjTixH  xal  ta  Tiohtixä  ib.  28,  otivtäQtov  XVIII,  58.  54. 

21 


62  ir.  ScJiiiharf, 

neue  Funde  Neues  ans  Liclit  fördern,  so  spricht  doch  der  gegenwärtige 
Stand  der  Kenntnis  gegen  eine  Autonomie  der  Alexandriner'). 

Als  Hadrian  Äntinoe.  die  Stadt  der  neuen  Hellenen,  gründete,  verlieh 
er  ihr  die  t'öfiot  von  Naukratis,  nicht  von  Alexaudrien.  War  dies  nicht 
autonom,  so  bedarf  Hadrians  Verfahren  keiner  Erklärung,  obgleich  auch 
so  noch  die  alexandrinische  noknela  Wert  und  Inhalt  besass.  Jedoch  be- 
deutet Hadrians  Schritt  an  sich  keinen  Beweis  gegen  Alexandriens  Auto- 
nomie, denn  vielleicht  bestimmte  ihn  ein  antiquarisches  Interesse  an  der 
ui-alten  Hellenenstadt  Naukratis;  vielleicht  aber  hatte  er  auch  den  politi- 
schen Gedanken,  das  alexandrinische  Bürgerrecht,  die  Vorstufe  zum  römi- 
schen, nicht  durch  Uebertrngung  auf  die  neue  Gründung  zu  verallgemeinern 
Tind  seiner  bestimmten  Begrenzung  zu  berauben.  Für  Ptolemais  darf  man 
erst  recht  nichts  daraus  ableiten. 

Sehen  wir  von  der  Kaiserzeit  ab,  deren  Zeugnisse  hier  nur  zur  Aus- 
hilfe herangezogen  worden  sind,  so  bleibt  die  Autonomie  Alexandriens  in 
der  Ptolemäerzeit  eine  offene  Frage.  Kann  auf  der  einen  Seite  der  Ver- 
gleich mit  Ptolemais,  der  nicht  nur  durcli  allgemeine  Erwägimgen,  son- 
dern auch  durch  eine  Reihe  einzelner  Aehnlichkeiten  unterstützt  wird,  dafür 
sprechen,  so  fehlt  auf  der  andern  Seite  ein  imanfechtbarer  Beweis,  den 
man  um  so  eher  erwarten  dürfte,  als  er  für  das  viel  unbedeutendere  Pto- 
lemais geführt  wei'den  kann.  Immerhin  lässt  sich  auch  der  Nachweis  des 
Gegenteils  nicht  erbringen ;  wenigstens  scheint  mir  Spartian,  der  allein  et- 
was bestimmtes  aussagt,  hierfür  nicht  zu  genügen.  Mindestens  ist  es  er- 
laubt zu  fragen,  ob  Alexander,  als  er  die  Stadt  gründete,  auf  den  Ge- 
danken verfallen  sein  kann,  ihr  im  Widerspruch  zu  allen  Anschauungen 
seiner  Zeit  keine  Autonomie  zu  verleihen.  Denn  dass  Alexandrien  von 
Hause  aus  eine  Griechenstadt  ist,  kann  man  nicht  bezweifeln.  W^ir  sehen 
aber  jetzt  auch  aus  den  alexandrinischen  Urkunden,  wie  deutlich  sich 
dieser  Charakter  durch  Jahrhunderte  erhalten  hat. 

Gehen  wir  den  Spuren  der  Autonomie  unter  den  Ptolemäern  nach,  so 
brauchen  wir  bei  den  drei  Städten  Naukratis.  Alexandrien  xmd  Ptolemais 
nicht  stehen  zu  bleiben.  Denn  ein  Blick  auf  die  Griechenkolonien  Aegyp- 
tens  lehrt,  dass  sie  keineswegs  alle  in  städtischen  Niederlassungen  bestanden, 
sondern  zum  grossen  Teile  über  weitere  Bezirke  verstreut  ansässig  waren, 
bald  dichter  zusammen  wie  in  den  Dörfern  des  Faijum,  bald  in  kleineren 
Gruppen,  wie  man  es  wohl  für  Oberägypten  als  Kegel  annehmen  darf. 
Auch  diese  Griechen  stammten  so  gut  wie  die  Stadtbürger  aus  griechischen 
Gemeinwesen,  auch  sie  waren  von  Hause  aus  an  autonome  Verfassung 
oder  wenigstens  gewisse  Rechte  politischer  Art  gewöhnt.  Mochte  auch 
der  gelockerte  örtliche  Zusammenhang  dem  politischen  Bewusstsein  mit 
der  Zeit  Eintrag  tun.  so  scheint  er  es  doch  nicht  überall  ganz  beseitigt 
zu  haben. 


1)  Mahaffy.  HiMonj  of  Erpipt  under  the  Ptol  Vi/n.  -58/9. 

22 


Spiiroi  politisihrr  Autonomie  in  Acf/i/pfcn  unter  den  Ptoleniäern.      63 

Neben  den  Grieclien  kommen  hier,  wie  schon  anfangs  bemerkt  woi'den 
ist.  iuich  andere,  nicht  ägyptische  Nationalitäten  in  Betracht. 

Am  kräftigsten  blieb  das  Bowusstsein  nationaler  Zusammengehörig- 
keit und  politischer  Rechte  naturgemäss  bei  dem  eigentliciien  Herrenvolke 
der  Makedonen.  Noch  mehr  als  hundert  Jahre  nach  Alexander  fühlten 
sie  sich  als  makedonische  Heei'esversanimhmg,  wenn  sie  das  Kecht.  den 
neuen  König  zu  bestätigen,  in  Anspruch  nahmen.  Indessen  beweist  ihre 
Stellung  an  sich  nichts  für  andre,  da  die  Makedonen  ohne  Zweifel  in  jeder 
Beziehung  einen  Vorrang  genossen,  insbesondere  die  der  Hauptstadt ;  denn 
abgesehen  von  dem  Verhältnisse  des  makedonischen  Königs  zu  ihnen  als 
seinen  Landsleuten  war  er  auch  tatsächlich  in  hohem  MaLse  auf  sie  an- 
gewiesen 1). 

Wir  finden  aber  auch  an  andern  Stellen  einige  beachtenswerte  An- 
zeichen politischer  Organisationen.  Einigemale  begegnet  nämlich  im  Aegypten 
der  Ptolemäer  der  Ausdruck  jTO/.hevfta  im  Sinne  einer  mit  gewissen  Rechten 
ausgestatteten  Körperschaft.  Einer  Inschrift  aus  dem  2.  Jahrh.  v.  Chr. 
verdanken  wir  einen  Ehrenbeschluss  Toi'  jioZnevfiaTOQ  y.ai  rwv  djiö  r/Jg 
jiö/.E(og  'Idovuaiwv  für  einen  Strategen  Dorion.  Die  Scblussfonnel  zeigt, 
dass  die  Gesamtheit  der  ehrenden  Körperschaften  sich  als  Vertreter  der 
nö/jg.  nämlich  Memphis,  betrachtet.  Während  nöXig  nichts  als  Stadt  im 
Gegensatze  zum  Dorfe  besagt,  stellt  sich  das  Tio/AjEvua  als  ein  besonders 
org.misierter  Teil  der  Stadt  dar,  der  seine  besonderen  Einrichtungen  hat 
imd  Ehren  verleiht  auf  Grund  eines  nÜTQiog  vorlog.  Obgleich  der  Be- 
schluss  gefasst  wird  wegen  der  Verdienste  des  Dorion  besonders  um  das 
Heiligtum,  so  ist  er  doch  formell  durchaus  das  Werk  einer  politischen 
Körperschaft,  nicht  eines  religiösen  Vereins.  Die  Idumäer  der  Inschrift 
stehen  neben  dem  no/ÜTEViia  als  der  zweite  Hauptteil  der  Stadt,  und  da 
sie  an  dem  Beschlüsse  Teil  haben,  werden  sie  ähnlich  wie  jenes  :TO?.iTEVfia 
organisiert  sein.  Da  nun  völlig  klar  ist.  dass  mit  jioÄiTevua  nicht  die 
Stadt  Memphis  gemeint  ist,  so  muss  es  in  ihr  eine  Körperschaft  gegeben 
haben,  die  diesen  Namen  verdiente,  und  ich  glaube,  dies  kann  nur  die 
griechische  Bevölkerung  gewesen  sein.  Eine  Stadtverfassung .  in  vollem 
Umfange  hat  dies  no/JiEvua  jedenfalls  nicht  besessen,  wohl  aber  etwas 
ähnliches,  was  dem  hellenischen  Sinne  von  ttö/az  und  .inÄiTE/'u  verwandt 
war-). 

1)  Beachtenswert  sind  auch  diejenigen  Kleruehentestamente,  die  König  und  Königin 
zu  inhgonoi  einsetzen.  Für  das  makedonische  Bewusstsein  der  Könige  vgl.  z.  B. 
Pausan.  VI  .3. 1. 

2)  Ärch.  ni  128  ff.  Nr.  6:  'Ezovc;  i'xtov  inl  awaytoyT/q  r!jg  yivtjS-Biarjc  iv  tCai  aviu 
' Arco}.).[w\viftwi  xov  nohTiiiiaxoq  xal  zOiv  n.Tro  Ttjg  nöXcoic  ' läov/jiaiiov.  Der  Beschhiss: 
«(5o|f  1'  Tag  fxhv  a?.?MC,  as  ey^ii  ri/ndg,  fiivuv  avzÜH  Siä  ßi'ov  xui.  inl  xibv  Se  ihi  ytvofitv(ov 

i^voiüiv  arayOQfviaS-at  aizibt  ^u).).t)%'  y.ara  tov  naxgiov  voixov si«  &s  xul  int  xCnv 

xov  no/.ittvuaxog  svw/iüiv  axt<pafOvo9r<t   Sta  navxög  iSfif./-wi   axt<pävo).     Strack  deutet 
no'/.i'xfvfid  im  wesentlichen  richtig.    Für  die  Bedeutung  des  Worts  vgl.  CIG  II  3137.  60 

23 


64  ir.   Srhiihart. 

Dass  man  nicht  mit  Unrecht  auch  den  hier  genannten  Idumäern  eine 
Art  von  no/.iievfta  zuschreibt,  lehrt  das  Beispiel  des  wahrscheinlicli  nach 
Alexandrien  gehörigen  no?dxEVfia  der  Phryger  ^).  Und  fast  zur  Gewissheit 
•ward  es  durch  das  no/Jrevfia  der  Kreter,  das  den  politischen  Verband 
der  zum  liegiment  ,, Kreter"  gehörenden  Soldaten  bildet.  Gerade  hier  tritt 
zu  Tage,  dass  jioXiiEvfia  eine  politische  Organisation  ist,  denn  bei  der 
üeberweisung  des  Makedonen  Asklepiades  an  die  Kreter  wirken  die"  [^?o]- 
y^eiQiad-Evreg  bnb  [to\v  7ioZii£L'fica[o£  noi'  Kqijtcov  mit,  obgleich  diese 
Angelegenheit,  die  sowohl  militärisch  wie  Verwaltungssache  ist,  von  den 
königlichen  Behörden  ausgeht.  Und  zwar  besteht  augenscheinlich  ihre 
Aufgabe  nicht  darin,  das  militärische  Verhältnis  des  Asklepiades  zu  ordnen, 
sondern  in  der  Aufnahme  in  das  noÄitevfta  der  Kreter,  d.  h.  in  der  Auf- 
nahme eines  neuen  Bürgers.  Dass  dies  auf  Befehl  geschieht,  ist  eine 
Sache  für  .sich,  die  an  der  Beobachtung  der  politischen  Form  nichts  än- 
dert').    Zufällig  besitzen  wir  gerade  für  die  Kreter  ein  zweites  ungefähr 

(Bündnis  zwischen  Smyrna  und  Magnesia,  etwa  244  v.  Chr.).  Ueber  die  Beziehung 
der  Idumäer  zu  Apollon  vgl.  Lumbroso,  Arch.  III  164.  Zum  griechischen  nollzfvua 
in  Memphis  vgl.  den  'EV.tjiofiffKflir/g,  der  im  ' E).h]viov  wohnt,  P.  Loml.  I  50  S.  48/9. 

1)  Ditt.  OGI II  6.58,  in  Pompei  gefunden,  aber  wohl  alexandrinisch,  Zeit  des  Augustus : 
ri'uog  lov/.io:;  '  H(fiataiiujrog  vtdg  "^  Hipruazioiv  tiQCTfvacig  tov  TiohxeifinTOq  tCov  4'QvyCov 
nvi9iixf  diu  <Pgi-/iov  usw.  Könnten  diese  beiden  Beispiele  darauf  führen,  im  7io?.i- 
Tev,uce  einen  religiösen  Verein  zu  erblicken,  so  wenig  das  auch  zu  dem  Worte  Tioh'- 
Tfi'.««  stimmen  würde,  so  zeigt  das  folgende  Beispiel,  dass  das  Tio?.hivfia  an  sich 
nicht  religiös  und  nicht  Verein  ist.  [Man  beachte  die  Analogie  der  conventtts  civ. 
Born,  im  Römerreich.     E.  K.] 

•2)  P.  Teb.  I  32.  Auszugehen  ist  von  Z.  9/10.  die  zeigen,  dass  Sosos  und  Aigyptos 
die  ,vom  Politeuma  der  Kreter  Gewählten"  sind,  also  unfraglich  nicht  königliche 
Beamte.  Ihre  Betätigung  beruht  auf  einer  allgemeinen  Verfügung,  wonach  in  solchen 
Fällen  das  Nähere  durch  sie  zu  veranlassen  ist:  Z.  13/14  >:Tif\i\  nQo[qxiTa\y.TC'.i  di' 
I^uCdv  =  da  verordnet  worden  ist,  dass  durch  uns  ....  Grenfell-Hunt  verbinden  di' 
/,«(«>■  mit  nQoqxixaxxca ;  es  ist  aber  undenkbar,  dass  Apollodoros  einem  Befehle  der 
nQoyiiQiO&ivxiq  zu  folgen  habe,  und  auch  sprachlich  lässt  es  sich  nicht  rechtfertigen. 
Im  Hinblick  darauf  hat  der  Epistates  und  Grammateus  der  Katökenreiter  Apollo- 
doros ihnen  von  den  .500  Mann,  die  dem  ■no'/.ixsvfia  der  Kreter  überlassen  worden 
sind,  den  Makedonen  Asklepiades  zugesandt;  Sosos  und  Aigyptos  ersuchen  darauf 
Pankrates,  ttjjÖ;  xTfi  avvxa^fi  xwr  xaxoty.wv  mnecuv,  den  Asklepiades  in  die  fünfte 
Hipparchie  aufzunehmen  und  den  Apollodoros  davon  zu  benachrichtigen.  Es  geht 
also  zunächst  (vom  Könige)  der  Befehl  aus,  .500  Mann  dem  noh'xevft«  der  Kreter  zu 
überweisen.  Darauf  folgt  die  Regelung  der  einzelnen  Fälle  und  zwar  auf  Grund  einer 
allgemeinen  Verfügung  unter  Mitwirkung  der  gewählten  Organe  des  noh'xiv/na;  dem- 
gemäss  sendet  der  mit  der  Ausführung  betraute  Epistates  und  Grammateus  den  As- 
klepiades an  diese  gewählten  Organe  zur  weiteren  Veranlassung,  und  diese  ersuchen 
nun  den  kgl.  Beamten  Pankrates.  die  Verhältnisse  des  Asklepiades  als  Katökenreiters 
zu  regeln.  Naturgemäss  tritt  hier  nur  das  zu  Tage,  was  den  Katökenreiter  betriöt, 
nicht  was  dem  neu  gebackeneu  Kreter  gilt.  Aber  man  darf  annehmen,  dass  Askle- 
piades zuerst  in  das  jtoXhfvfta  der  Kreter  aufgenommen  wird,  und  dass  dieses  nun- 
mehr die  weiteren  Schritte  von  sich  aus  zu  veranlassen  hat.  Was  die  gewählten 
Vertreter  des  Kreterpoüteuma    hier  tun.   ist  der  Sache   nach   nur   Ausführung  eines 

24 


S/itirni  /)(il/t/scher  ÄHtoiiomie  in  Ac(/if/it(in  unter  den  Pfolciiiärni.      65 

gleichzeitiges  Zeugnis.  Wenn  Di-yton.  der  Offizier,  solange  er  in  Ptole- 
luais  steht,  hier  als  (l'iÄofitiTÖQetog  geführt  wird,  später  aber,  zu  den  Kretern 
versetzt,  sich  A'jj/yg  nenut.  so  tritt  er  damit  aus  der  Bürgerschaft  von 
Ftolemais  in  die  der  Kreter  über.  Dies  ist  die  politische  Seite  der  mili- 
tärischen Versetzung,  beide  Bezeichnungen  sind  einander  parallel ').  Wenn 
aber  in  solchen  Dingen  politische  Formen  berücksichtigt  werden,  so  ist 
kaum  zu  beweifebi.  dass  das  7xo?dt£Vfia  der  Kreter  in  der  Tat  eine  Ai-t 
politischer  Organisation  besessen  hat.  Und  von  hier  aus  wird  man  es 
wagen  dürfen,  auch  bei  den  übrigen  nationalen  Verbänden  etwas  Aehnliches 
vorauszusetzen.  Thraker  und  Thessaler,  Myser  imd  Perser  kennen  wir  im 
3.  Jahrh.  als  Hipparchien,  d.  h.  als  national  einheitliche  Regimenter:  ver- 
setzt der  König  Leute  andrer  Hei'kunft  hinein,  so  nehmen  diese  auch  die 
neue  Nationalität  an.  Man  darf  in  diesen  Bezeichnungen  nicht  lediglich 
Regimentsnamen  erblicken;  sie  bezeichnen  ausser  der  militärischen  Einheit 
eine  ursprünglich  damit  zusammenfallende  nationale  iind  in  gewissem  Simie 
politische  Körperschaft'-). 

Vielleicht  den  besten  Begriff  bilden  wir  uns  von  diesen  j^olitischen 
Organisationen,  wenn  wir  die  .Judenscliaft  Alexandriens  ins  Auge  fassen. 
Sie  besitzt  im  Ethnarchen  ihren  Vorsteher,  in  der  yEQOvaia  ihre  Vertre- 
tung und  geniesst  eine  beträchtliche  Selbständigkeit  gegenüber  der  könig- 
lichen Verwaltung  im  Rechts-  und  Urkundenwesen.  Mögen  hier  auch  an 
Stelle  mitgebrachter  Rechte  königliche  Privilegien  zu  Grunde  liegen,  so 
ändert  das  nichts  an  der  Tatsache,  dass  diese  Judenschaft  ein  politisches 
Gebilde  für  sich  darstellt  ^).  Das  ist  um  so  mehr  bezeichnend,  als  es  neben 
einem  echt  hellenischen  Verbände  politischer  Art  steht,  neben  der  alex- 
andrinischen  Bürgerschaft.  Ob  man  die  Juden  als  noMrsvfia  bezeichnet 
hat,  ist  dafür  gleichgültig.  Weder  im  Namen  noch  in  Organisation  und 
Rechten  werden  diese  Nationalgemeinden  einander  geglichen  haben :  we- 
sentlich aber  ist  es,  dass  sie  vorhanden  waren. 

Was  wir  bei  Phrygern  imd  Idumäern,  bei  Kretern  imd  Juden  vor- 
finden, dürfen  wir  bei    den  Griechenkolonien   und  Griechenverbänden,  mi- 


Befehfs,  formell  aber  ein  selbständiger  Akt:  der  König   benutzt   die  politischen  Or- 
gane, indem  er  ihnen  den  Schein  der  Selbständigkeit  lässt. 

1)  Zu  Dryton  vgl.  P.  Grenf.  I  12.    Amh.  11  36  und  meine  Bemerkungen  Aich.  V  102. 

2)  Die  xoiya  der  ptolemäischen  Söldner  auf  Kypros  (vgl.  P.  M.  Meyer,  Heerwesen 
92  ff.)  sind  vielleicht  verwandte  Bildungen,  nicht  lediglich  Vereine ;  man  braucht  da- 
bei auf  Beispiele  wie  das  xoivbr  der  Thraker  xui  tCov  avfiJiohztvoftevwv  und  das  ent- 
sprechende xoivbv  der  lonier  mit  ihrer  ausdrücklichen  Nennung  der  ai\u7zo/.nsvöttevoi 
kein  besonderes  Gewicht  zu  legen,  wenn  auch  das  ovaKoUnvsa^ru  zusammen  mit 
dem  Soldatenverbande  des  y.oivbv  immerhin  beachtenswert  ist. 

3)  Joseph.  Antiiiu.  XIV  7,  2  (Strabo).  Eine  Bestätigung  linde  ich  soeben  in  der 
alex.  Urk.  BGU  1151,  wo  ein  , Archiv  der  Juden'  erwähnt  wird;  die  Lesung  des 
Namens  ist  zwar  nicht  ganz  sicher;  aber  das  Erkennbare  lässt  kaum  einen  anderen 
Ausweg  zu. 

Klio,  Beiträge  zur  alten   Geschichte  XI.  5 

25 


66  W.  Schiihaii, 

litärisclien  und  nichtmilitäi'ischen,  olme  allzugrosse  Kühnheit  ebenfalls  an- 
nehmen. Damit  wird  nicht  behauptet,  dass  jeder  Grieche  einem  noPJrfVfia 
angehört  habe;  weder  Name  noch  Sache  ist  als  durchgängige  Regel  zu 
betrachten.  Wohl  aber  eröffnet  sich  liiermit  ein  Ausblick  auf  Zustände, 
die  weit  mehr  hellenisch  aussehen,  als  man  es  dem  Aegypten  der  Ptole- 
mäer  zuzutrauen  pflegt.  Dass  unser  Material  so  wenig  dafür  bietet,-  liegt 
an  seiner  Einseitigkeit,  die  uns  nur  die  königliche  Verwaltung  und  das 
private  Rechts-  und  Geschäftsleben  vorführt;  es  liegt  aber  ohne  Zweifel 
auch  daran,  dass  jene  politischen  Verbände  in  Wirklichkeit  mehr  Form 
als  Inhalt  besassen '). 

Sobald  eine  nolig,  eine  autonome  Gemeinde,  sich  einem  grösseren 
Verbanrle  einordnet,  verliert  sie  einen  Teil  ihrer  Selbständigkeit;  das  gilt 
in  bemerkenswerter  Weise  von  den  Gliedern  des  attischen  Seebundes  und 
von  allen  folgenden  ähnlichen  Gebilden  auf  giiechischem  Boden,  erst  recht 
aber  von  der  Stellung  der  Griechenstädte  im  Reiche  Alesanders  und  in 
denen  seiner  Nachfolger.  Das  Königtum  bedeutet  eine  tatsächliche  Ein- 
schränkung der  Autonomie,  die  sogar  ihren  Inhalt  so  gut  wie  völlig  auf- 
heben kann,  ohne  die  Form  der  Autonomie  anzutasten.  Diese  Form  ist 
dem  Bewnsstsein  jener  Zeit  etwas  so  Selbstverständliches,  dass  auch  die 
Könige  sich  nicht  darüber  hinwegsetzen  können.  Wenn  die  Inselstädte 
des  ägäischen  Meeres  aus  der  Hand  eines  Königs  in  die  des  andern  über- 
gehen, so  geschieht  es  in  der  Form  der  „Befreiung",  die  einer  Anerken- 
nung der  Autonomie  gleichkommt,  nur  dass  in  dem  Bixndesverhältnis  des 
Kleinen  mit  dem  Grossen  die  Selbständigkeit  des  Kleineu  nicht  weiter 
reicht,  als  es  der  Grosse  zulässt. 

Das  reale  Uebergewicht  der  Ptolemäer  über  die  politischen  Verbände 
in  Aegypten  wird  man  nicht  leicht  zu  hoch  veranschlagen  können :  es 
i-eichte  so  weit,  wie  der  König  es  ausdehnen  konnte  und  wollte.  Jedoch 
darf  man  nicht  vergessen,  dass  namentlich  die  ersten  Ptolemäer  schwerlich 
beabsichtigt  haben,  das  politische  Bewnsstsein  ihrer  griechischen  Unter- 
tanen zu  nnterdrttcken ;  wir  haben  keinen  Grund  zu  der  Annahme,  dass 
etwa  eine  Stadt  wie  Ptolemais  nur  mit  Mühe  ihre  Autonomie  gegen  den 
König  behauptet  habe,  denn  Autonomie  und  Königsgewalt  waren  weder 
in  den  Augen  des  Königs  noch  in  denen  der  Büi-ger  widersprechende  Be- 
griffe. Aber  die  Macht  des  Wirklichen  führte  von  selbst  dahin,  dass  von 
vornherein  an  eine  Betätigung  der  Autonomie  nach  aussen  nicht  gedacht 
wurde,  und  dass  im  Innern  die  vom  Könige  für  das  ganze  Land  erlassenen 
Anordnungen  auch  in  der  nö?.iQ  befolgt  werden  mussten.  Jedoch  in  der 
Form  ist  die  Autonomie  berücksichtigt  worden,  vermutlich  nicht  zu  allen 


1)  Mit  Vorsiebt  sei  darauf  hingewiesen,  dass  die  früher  besprochenen   Tio'/.nmii'i 

vo/Ltot  und  ijii](pi'auc'.Ta  möglicherweise  z.  T.  auf  solche    nicht  stadtmässige   politische 

Organisationen  zurückgehen,  womit  man  für  ihren  Ursprung  wie  für  ihren  Geltungs- 
bereich eine  nicht  unwahrscheinliche  Erweiterung  gewänne. 


Spuroi  politisclicy  Autonomie  in  Äe()>/ptcn  unter  den   l'iolnniinn.      fi7 

Zeiten  in  bleicher  Weise  iinil  auch  nicht  allen  politischen  Verbänden  gegen- 
über in  gleichem  Maße.  Eine  jzöP.ig  wie  Ptolemais  steht  zum  Könige 
anders  als  die  geringfügigen  Verbände,  die  wir  etwa  als  noXnEVftaja  be- 
zeichnen können. 

Wir  haben  nur  wenig  Anzeichen  dafür,  wie  der  König  sicli  zu  den 
politischen  Gemeinden  stellte,  aber  doch  genug,  um  zu  sehen,  dass  er  in 
der  Tat  eine  besondere  Stellung  zu  ihnen  fand.  Im  3.  .Tahrhundert  sehen 
wir  in  Ptolemais  einen  königlichen  Gesandten  mit  dem  Bürgerrechte  und 
andern  Ehrungen  beschenkt,  nicht  anders  als  in  irgend  einer  Stadt  des 
Inselmeeres.  Welchen  Auftrag  der  Gesandte  hatte,  wissen  wir  nicht:  aber 
schon  die  Tatsache  seiner  Bestellung  zeigt,  wie  etwa  damals  königliche 
Anordnungen  in  Ptolemais  zur  Geltung  gebracht  wurden.  Ich  glaube,  es 
ist  nicht  allzu  gewagt,  wenn  ich  vermute,  daß  die  Botschaft  des  Gesandten 
in  einem  ipijfpiaua  der  Bürgerschaft  ins  Leben  getreten  ist.  Mehr  als 
150  Jahre  später  wird  die  Verleihung  des  Asylrechts  an  ein  Isisheiligtum 
von  der  Regierung  zwar  kurzweg  verfügt,  aber  der  mit  der  Ausführung 
beauftragte  Beamte  teilt  doch  die  Verfügung  in  einem  höflichen  Schreiben 
der  7i6?aQ  tmv  UToliuaiEMi'  mit.  Immerhin  fäUfc  der  Unterschied  auf. 
Dass  übrigens  das  Asylrecht  eine  allgemeine  Regelung  für  das  ganze  Land 
fordert,  begreift  man  aus  seiner  Wichtigkeit  für  die  Rechtspflege :  wird 
doch  in  einigen  der  neuen  alexandrinischen  Urkunden  die  Zuflucht  des 
Schuldners  zum  äav/.og  röjiog  ausdrücklich  ausgeschlossen.  Wahrschein- 
lich kommt  es  sogar  in  erster  Linie  bei  griechischen  Gemeinden  in  Be- 
tracht. Ungefähr  gleichzeitig  aber  sehen  wir  die  köniffliche  Macht  in  einer 
anderen,  ohne  Zweifel  viel  wirksameren  Form  ausgedrückt:  Kalliniachos. 
der  Epistratege  der  Thebais.  ist  zugleich  dQyjTXQinai'ig  von  Ptolemais. 
Denn  das  bedeutet,  dass  die  Autonomie  der  Stadt  wii-klich  nur  noch  eine 
Form  ist.  Und  ebenso  ist  es  nur  eine  Form,  wenn  die  Vertreter  des  kre- 
tischen TioUisviia  im  zweiten  Jahrhimdert  auf  Grund  einer  königlichen 
Vei'fügung  den  Makedonen  Asklepiades  unter  die  Kreter  aufnehmen  und 
dann  seine  Einreihung  in  die  Katökenreiter  veranlassen.  Hier  bedient  sich 
der  König  politischer  Organe  in  einer  königlichen  Angelegenheit. 

Besonders  lehrreich  für  das  Verhältnis  des  Königs  zu  den  politischen 
Gemeinden  ist  das  Wenige,  was  wir  von  Alexandrien  wissen.  Gerade  liier 
macht  sich  die  Königsgewalt  besonders  fühlbai".  Nicht  nur  die  Bezie- 
hungen der  Stadt  zu  Aegypten  regelt  allein  der  König,  sondern  er  besitzt 
auch  in  ihr.  seiner  Residenz,  ein  .solches  Uebergewicht.  dass  die  politi- 
schen Organe  nur  geringen  Spielraum  behalten  konnten.  Schon  die  starke 
Garnison  sicherte  ihn  gegen  jeden  Versuch,  städtische  Selbständigkeit  an- 
ders als  er  wünschte  geltend  zu  machen ;  überdies  sassen  hier  die  Zentral- 
behörden, vor  allem  der  Dioiketes  und  der  Chef  der  Gerichtsverwaltung, 
der  Archidikastes.  Ihnen  gegenüber  traten  die  städtischen  Behörden  in 
den  Hintergrund,  und  es  ist  im  Grunde  nicht  verwimderlich,  dass  wir  von 

5  * 
27 


68  ir.  Schuhart, 

ihrer  Wirksamkeit  keinen  unmittelbaren  Beweis  entdecken  können.  Sogar 
in  rein  städtischen  Angelegenheiten  hat  ohne  Zweifel  der  König  oder  die 
Zentralregierung  das  entscheidende  Wort  gesprochen,  so  dass  tatsächlich 
eine  Autonomie  in  Alexandrien  mehr  ein  Dekorationsstück  als  eine  greif- 
bare Macht  war. 

Wie  die  ersten  Ptolemäer  sich  zu  Alexandrien  gestellt  haben,  wissen 
wir  nicht;  wie  es  scheint,  haben  sie  sich  auch  hier  mit  ihrer  tatsächlichen 
Uebermacht  begnügt.  Später  aber  ist  ein  eigener  Beamter  eingesetzt 
worden,  der  die  Königsgewalt  in  der  Stadt  vertrat.  Die  erste  Spur  finde 
ich  bei  Polybios:  als  der  König  nach  K.anobos  ging,  erzählt  er,  machte 
Kleomenes  einen  Anschlag  zu  seiner  Befreiung,  aber  a\if  der  TTZ-areTa  traf 
er  zusammen  mit  ITroZe/iako  t(Tj  tot'  im  f/;5  -To/fwg  äjioÄE/.Ei/ifiivü)''^). 
Ptolemaios  führte  also  damals  in  der  Stadt  das  Kommando  und  zwar 
schwerlich  nur  vorübergehend,  denn  bei  der  Nähe  von  Kanobos  w-äre  ein 
eigens  für  diese  Gelegenheit  bestimmter  Vertreter  kaum  nötig  gewesen  : 
auch  deutet  rche  vielleicht  darauf  hin,  dass  hier  nicht  zum  ersten  Male  ein 
solcher  Beamter  eingesetzt  wurde.  Wahi-scheinlich  verdankte  dies  Amt 
seine  Entstehung  solchen  Fällen,  wo  der  König  für  längere  Zeit  von  Alex- 
andrien abwesend  war.  Wenn  wir  nun  später  unter  den  Titeln  des  hohen 
Beamten  Lykarion  ein  ini  rjjg  jTÖ/.ecog  finden,  so  ergibt  sich,  dass  auch 
schon  jener  Ptolemaios  denselben  Titel  geführt  hat.  Im  letzten  .lahrhun- 
dert  der  Ptolemäerherrschaft  hat  dieser  Beamte  dann  den  Titel  ajQaiijybz 
■r/]g  TTÖiewc  erhalten'-),  und  unter  diesem  Namen  ist  er  von  der  kaiser- 
lichen Verwaltung  übernommen  worden^).  Diese  Maßregel  entspricht 
genau  dem.  was  wir  in  den  auswärtigen  Besitzungen  der  Ptolemäer  finden. 
Auf  Kypros  z.  B.  kennen  wir  in  Amathus  und  Kition  ptolemäische  Be- 
amte inl  Tijg  nöP^EOiz.  und  der  TSTay/iivog  i.Ti  ßijQccg  ist  ebenso  zu  ver- 
stehen. Hier  kommt  sogar  schon  im  3.  Jahrh.  v.  Chr.  ein  argaTayög  rag 
KÖhog    vor^).     Der  Inhalt    des  Amts    ist    ohne    Zweifel    überall   derselbe, 

1)  Polyb.  V  39.  So  hatte  sclioii  Alexander  der  Grosse  Stadtkommandanten  ein- 
gesetzt, Arrian  IV  22  :  t'.Tapxor  vant;  aviGi  t'ni  t»/c  Tto'/.faie  röte  irdyßtj-  Ob  das  alexan- 
drinische  Amt  inl  tT/c  TioXfco^  militärische  Gewalt  einschloss,  ist  zweifelhaft. 

2)  Ditt.  OGl  II  743,  wahrscheinlich  auf  Alexandrien  bezüglich. 

3)  Zum  Stadtstrategen  der  Kaiserzeit  vgl.  P.  M.  Meyer  Arch.  III  71/2,  ferner 
P.  0x1/.  IV  705.  727.  Dass  hieraus  nicht,  wie  P.  M.  Meyer  glaubt,  ohne  weiteres  auf 
mangelnde  Autonomie  geschlossen  werden  darf,  zeigen  die  Beispiele  der  folgenden 
Anm.  Ob  eine  der  alex.  Urkunden,  die  in  sehr  schlechtem  Zustande  ist,  von  der 
alexandrinischen  Strategie  handelt,  ist  fraglich.  Sie  ist  ein  Bürgschaftsvertrag;  die 
eine  Partei,  der  Bürge,  ist  ",4A9ßifrc;  der  Stratege  Zosimos  verspricht  ixzfiaii'  tcoj 
IholfiiaiwL  u  ihv  6i  ahrbv  ßlaßr^i  tj  7rpR/>9(7(.  Auf  die  Tätigkeit  des  Strategen  be- 
ziehen sich  vereinzelte  lesbare  Ausdrücke  wie  [täiv  fterä  (fv]?.ctxr/g  Aya)yi,u(uv  und  ibi' 
acTÖc  6  Zü}ai,uog  viUjoyöhjiaL  i]  i.thzovpytjxfv  ^.v  rij  arpttitjyi'fc.  Am  ehesten  möchte 
ich  an  den  vvxzfQivÖQ  ax^azijyuc;  denken.  Vielleicht  ist  die  Urkunde  ein  Vertrag 
zwischen  dem  antretenden  und  dem  abtretenden  Beamten. 

4)  Amathus :  Strack,  I)yn.  171 :  ".4,Uj«tur([or]  ^a[ft\iov  [rjtyi-  [aQyi\auiuazo<fv).nxior 
zöv  i.Tt  zljg  nölfiog   xrd   4'i'/.av   zt/v   yvi'cuxa   ctitov  usw.     Kition :   Strack  Di/n.  97 :    l/ 


S^ntren  polit/sclicr  Autonomie  in  Aegypten  unter  den  Ftolemäern.      69 

nämlich  die  Vertretung  der  Königsgewalt  in  einer  autonomen  Stadt.  Wie 
aber  in  den  eben  genannten  Beispielen  die  Anwesenheit  dieses  Beamten 
die  formale  Autonomie  nicht  aufhob,  sondern  nur  ihre  Wirksamkeit  be- 
aufsichtigte und  eindämmte,  wie  es  in  Pergamon  neben  der  ßovZij  einen 
aTQaT)jyög  d^q  nüP^ecog  gab,  so  stand  es  wohl  auch  in  Alexandrien.  Es 
ist  für  die  gesamte  StelUmg  Alexandriens  von  Bedeutung,  dass  der  König 
sein  Verhältnis  zur  Stadt  in  derselben  Weise  regelt  wie  zu  den  Inselstädten. 
Nur  ganz  entfernt  kommt  die  Analogie  mit  den  Gaustrategen  der  ägyp- 
tischen X''^Q'^  in  Betracht,  die  jedenfalls  von  Hause  aus  nicht  das  Vor- 
bild geliefert  hat.  Mit  dem  städtischen  Exegeten  hat  dies  Amt  nichts 
zu  tun;  dass  er  in  einem  Falle  es  zugleich  bekleidete,  hängt  mit  der  Person 
nicht  mit  dem  Amte  zusammen.  Denn  der  schon  genannte  Lykarion  ver- 
einigt in  seiner  Person  mehrere  staatliche  und  städtische  Aemter  und  ist 
insofern  allerdings  ein  neuer  Beweis  dafür,  dass  die  Stadtverfassung  Alex- 
andriens mehr  Schein  als  Macht  war  '). 


Tiö/.fg  'Aytav  Jauo&fTov  KQijza  tov  A()/iau>uaTO<fi}Mxa  xul  sm  zT/e  nöliwi;  usw.  Thera: 
Ditt.  OGI  I  102:  vjthp  \4giar[i7in]ov  zov  Qtoqivov  \A'/.[fS(xv\S()i(D(;  ziäv  äiuiöyjov  zo[v 
rez^ayuhov  inl  Ot'iQaq  usw.  II  73.5 :  Aüäafiog  Jtoi'va[o<fdvov  'Af.fScivSpivq]  zwv  7if(« 
uvi.tjv  Sia\6öj^u}v  o  Zizayui-^voq  vno  zwv  ßaaü.imv  [tnl  0t]Qnq\  usw.  Strack,  Arch.  II 
S.  .560  Nr.  47 :  o  Silva]  <l>i?.oazgdzov  'Pctvxto[c]  n7toa[za>.hg  v]nd  zov  ßaat/.i'ws  IIzo- 
/-[ff/]c(iov  [fCivaQ]-/_o:  xal  az(iazaydg  t«[?  n6]>.iog  (vgl.  Inschr.  von  Itanos,  Michel  444: 
TIc.XQOxAOQ  TlazQiuroi;  Muxtöuiv  diioaztO.eq  vnb  ßaailirnq  nzo).e,ualov  azQazayog  tc  Äp'J- 
T«»').  Diese  Beispiele  zeigen  1)  dass  das  Amt  aus  speziellen  Aufträgen  {('nooza- 
}.(tc,  ziznyftevoc,  bei  Polyb.  cmoW.ii/nfihoQ)  sich  zur  festen  Einrichtung  entwickelt 
hat  und  den  festen  Titel  tTil  zr/g  nö/.cux;  führt;  2)  dass  es  die  formale  Selbständig- 
keit der  Stadt  nicht  aufhebt,  denn  z.  T.  bestehen  die  Zeugnisse  in  Ehreninschriften 
der  Städte  für  den  kgl.  Stadthauptmann.  Auch  die  Anwesenheit  eines  höheren  kgl. 
Beamten,  des  azQcmjyb:  züiv  xaza  KinQor  oder  oznazi/yö:  cdzoxQäzuüQ  hinderte  nicht 
an  der  formellen  Betätigung  der  Autonomie,  vgl.  Ditt.  OGI\  105.  140.  1.51.  1.52.  153. 
Pergamon,  azpaztjyog  zijg  nö'utoc  Ditt.  OGI  II  268. 

1)  Neroutsos  l'ancienne  Ale.cnndne  S.  98  Nr.  10.  Die  Tid/.ig  hat  ihm  einen  Ehren- 
stein gesetzt,  der  seine  Titel  anführt:  avyyevij  xnl  xaza  zfifjl/V  ÜQyiytQovza  xul  öiot- 
xr/ztjV  xal  fs>iy>iz!,v  xal  int  zTiq  Tiö).fcug  xal  yvi.ivaai'aQyov.  Lykarion  vereinigte  also  in 
seiner  Person  staatliche  und  städtische  Aemter,  die  hier  in  wechselnder  Folge  auf- 
gezählt werden;  in  der  Regel  finden  wir  sonst  die  städtischen  Aemter  hinter  den 
staatlichen  genannt,  z.  B.  bei  dem  zuvor  besprochenen  Epistrategen  Eallimachos.  der 
zugleich  uQ/jnyvzavig  in  Ptolemais  war.  In  unserm  Falle  ist  aber  ein  andres  Ver- 
fahren befolgt  worden ;  auch  wenn  wir  nicht  wüssten,  dass  enl  zTjq  nolfux;  ein  könig- 
liches Amt  war,  würde  es  sich  aus  der  Reihenfolge  ergeben.  Der  Titel  xazr'c  ztut,i 
äpyiyeQwv,  der  ebenso  wie  avyytvljg  den  Aemtern  voransteht,  bezeichnet  jedenfalls 
ebenso  wie  dieses  nicht  ein  Amt  sondern  einen  Rang.  Man  wird  ihn  deuten  müssen 
wie  die  verwandten  Ausdrücke,  z.  B.  ägyiairaywydg.  (;^yiynu()y6g;  zum  letzteren  vgl. 
^Irt7i.  V  121  Anm.  1.  Demnach  dürfte  dtiyiytywv  Präsident  einer  yigovalu  sein,  und  ein 
xazd  zeiaijv  uQyiyiQojv  dürfte  den  ,Präsidentenrang''  ausdrücken.  Man  kennt  die 
;'f()0L(7('ß-Vereine,  die  in  der  Regel  in  den  hellenischen  Städten  einen  halb  offiziellen 
Charakter  hatten.  Augenscheinlich  gab  es  einen  solchen  auch  in  Alexandrien:  und 
zwar  stand  er  ohne  Zweifel  in  naher  Beziehung  zu  den  städtischen  Organen.  Daher 
ist  auch  dieser  Titel  des  Lykarion  als  städtisch,  nicht  als  königlich  aufzufassen.    An 

29 


70  II'-   Siliiibaii. 

Die  Funktionendes  in)  rt]c  7TÖ/.ecog  =  (jiQaiijvög  ri]g  jiö/.ECog^]  können 
wir  im  einzelnen  nicht  bestimmen  ^) :  er  wird  die  Befehle  des  Königs  über- 
mittelt und  dafür  ajesorgt  haben,  d<ass  in  den  städtischen  Körperschaften 
nichts  beschlossen  wurde,  was  dem  Könige  nicht  genehm  war.  und  wird 
im  Namen  des  Königs  die  rem  königlichen  Angelegenheiten,  z.  B.  die 
Steuern,  verwaltet  haben  ^). 

Wenn  auf  der  einen  Seite  die  Stellung  des  Lykarion.  der  inl  f/;c  rro- 
/fwc  und  ilz/yi/T/yC  ist.  der  des  zuvor  genannten  Kallimachos  zu  Ptoleniais 
ähnlich  ist,  so  liegt  doch  ein  nicht  unwesentlicher  unterschied  darin,  dass 
Alexandrien  einem  besondern  Stadthauptmann  untersteht,  während  in  Pto- 
lemais  der  höchste  Beamte  der  umliegenden  Provinz  zugleich  das  erste 
städtische  Amt  bekleidet.  Mag  auch  die  Grösse  und  Bedeutung  Alexan- 
driens  es  erklären,  dass  der  König  einen  besonderen  Aufsichtsbeamten  ein- 
setzt, so  scheint  doch  Ptolemais  wenigstens  in  der  Form  etwas  weniger 
beschränkt  gewesen  zu  sein  als  die  Hauptstadt. 

Im  allgemeinen  gewinnt  man  den  Eindruck,    dass  die  Selbständigkeit 


die  Gerusia  der  Juden  ist  nicht  zu  denken.  Beachtenswert  ist  es.  dass  der  Rang 
des  Gerusiapräsidenten  in  .^lesandrien  offenbar  der  höchste  städtische  ist;  wie  der 
Bang  des  avyyfii/g  dem  Dioiketen.  so  entspricht  der  des  cto/iyfgwv  dem  Exegeten. 
Die  alexandrinische  Gerusia  begegnet  uns  noch  einmal  in  einer  Inschrift,  die  spät 
ptolemäisch  zu  sein  und  aus  Alexandrien  zu  stammen  scheint  Arch.  III  S.  138  Nr.  21. 
Otto,  Priester  I  184  (vgl.  155)  fasst  in  der  Lvkarion-Inschrift  f'|'/>''/T»/C  xcd  tni  ri/;  no- 
f.siog  als  ein  Amt  zusammen,  während  der  Herausgeber  Neroutsos  richtig  beide  ge- 
trennt hatte,  und  Lumbroso  Arch.  III  351/2  stimmt  Otto'  bei,  ebenso  P.  M.  Meyer. 
Arch.  111  71/2.  .\llein  1)  ist  die  dem  Exegeten  zugeschriebene  iniftf/.eia  rwv  t),  Tio'/.ti 
Xfftjoiiiuor  kein  adäquater  Ausdruck  für  das  Amt  ^ni  tr,:  nö/.fcog,  2)  ist  auf  die  Aus- 
drücke i^ijyHaHai,  inifif/.ftaSat  (siehe  Lumbroso  1.  c.)  nichts  zu  geben,  weil  sie  all- 
gemein sind,  und  ebenso  auf  einen  städtischen  Exegeten  wie  auf  einen  königlichen 
Stadthauptmaun  passen,  3)  ist  sul  rz/c  nö/.ftuc  als  selbständiger  Titel  eines  könig- 
lichen Beamten  durch  die  obigen  Beispiele  erwiesen,  und  4)  liegt  kein  Grund  vor, 
in  der  Lykarion-Inschrift,  die  die  Aemter  jedesmal  durch  xai  trennt,  an  einer  Stelle 
eine  Ausnahme  zu  macheu,  da  die  Existenz  eines  kgl.  .\mtes  tTil  Ti/c  ■nölfwc  keinen 
sachlichen  Widerspruch  enthält.  Lykarion  war  also  Dioiket  und  ijil  rr/c  nöi.iioc  als 
königlicher,  Exeget  und  Gymnasiarch  als  städtischer  Beamter, 

1)  Die  Gleichung  richtig  erkannt  von  Strack,  Arch.  111  135  und  Preisigke,  Stadt. 
Benmtenivesen  S.  5  Anm.  1. 

2)  Vgl,  die  Ausführungen  von  Preisigke,  Stadt.  Beamtenicesen  S,  22  über  die  Stel- 
lung des  Strategen  zu  den  autonom  gewordenen  ägj'pt.  Städten,  die  vielleicht  Ana- 
logien liefern  kann.  Der  Stratege  von  Alexandrien  in  der  Kaiserzeit  steht  im  Range 
unter  dem  Archidikastes.  ganz  entsprechend  der  Sachlage  in  der  Ptolemäerzeit,  wo 
der  Archidikastes  als  Zentralbeamter  naturgemäss  über  dem  lokalen  Stadthauptmann 
rangieren  musste.  Mit  dem  vv>;Tfptvdg  OTffaTijyög  hat  er  nichts  zu  tun.  Erwähnt  sei 
noch  der  Titel  claTvttp-/ro:,  der  im  vierten  Jahrh,  n,  Chr.  in  Alexandrien  vorkommt, 
BGü  IV  1024  S,5,  und  der  no/.Htä^/tjc  O.ry.  IV  745  im  ersten  Jahrh.  n.  Chr,,  der  nicht 
zu  Oxyrhynchos  gehöit,  möglicherweise  aber  nach  Alexandrien,  Ob  diese  Aemter 
Beziehung  zum  Strategen  haben,  ist  mindestens  fraglich. 

3)  Vgl.  Wilcken.  Ostr.  1  624. 

30 


S2)iin')i  politischer  Autonomie  in  Aec/i/pfen  unter  den  Ptolcniäcrn.      71 

der  politischen  Geineiiulen  ;illmiihlich  abgenommen  hat.  Die  ersten  Ptole- 
miier  scheinen  die  autonomen  Formen  mehr  als  die  späteren  geachtet,  die 
älteren  Bürgergenerationen  mehr  politisches  Bewusstsein  als  ihre  Nach- 
kommen gehabt  zu  haben.  Weim  wir  im  Anfang  als  Quelle  der  im  Königs- 
rechte geltenden  (['rjCfiafiara  und  noPuTiy.ol  vöfioi  politische  Gemeinden 
vermuten  mussten,  so  werden  wir  eine  so  weit  gehende  Wirkung  der 
Autonomie  nur  für  den  Anfang  der  Ptolemäerzeit,  etwa  bis  zu  Euer- 
getes  I.  annehmen  dürfen,  und  auch  für  diese  Zeit  mit  der  P]inschränkun"', 
dass  der  König  eine  sehr  wirksame-  Aufsicht  über  solche  i)>ij(fi<T/iciTa  aus- 
übte ;  auch  hier  gilt,  wie  später  in  Antinoe :  „  allem  und  jedem  gehen  die 
Verordnungen  vor".  Selbst  in  ganz  unpolitischen,  rein  kommunalen  An- 
gelegenheiten vermochte  der  König  seinem  Willen  Geltung  zu  verschaffen, 
besonders  in  Alexandrien ;  so  ist  ja  teute  auch  Berlin  von  der  Krone  tat- 
sächlich abhängiger  als  die  meisten  andern  Städte. 

•Te  länger  die  Griechen  unter  den  Aegyptern  wohnten,  je  mehr  die 
Könige  ägj^ptische  Selbstherrsclier  wurden,  desto  mehr  verwischten  sich 
die  Spuren  der  Autonomie,  ohne  jedoch  ganz  zu  verschwinden.  Der  Pto- 
lemäerstaat  ist  ihr  nicht  günstig  gewesen,  aber  nicht  in  dem  Sinne,  als 
hätte  er  sie  von  vornherein  abgelehnt,  sondern  nur  insofern,  als  er  sie 
nicht  kräftig  zu  erhalten  vermochte. 

Es  wii'd  vielleicht  Einspruch  hervorrufen,  wenn  ich  aus  wenig  zahl- 
reichen Zeugnissen  und  Andeutungen  Schlüsse  gezogen  habe,  die  der  ge- 
läufigen Vorstellung"  von  der  ptolemäischen  Monarchie  als  einer  überall 
absoluten  Regierungsgewalt  widersprechen.  Aber  ich  meine,  man  darf 
über  all  den  nQüaiäy^iaxa  und  StaräyfiaTa.  den  Eingaben  und  Berichten, 
den  amtlichen  Listen  und  Steuern  nicht  vergessen,  dass  es  Griechen  in 
Aegypten  gab,  die  sich  anders  fühlten  als  ein  Petosiris  oder  Stotoetis,  und 
dass  es  Könige  gab,  die  hellenisch  dachten  und  Wert  darauf  legten,  sich 
als  Hellenen  zu  zeigen. 

Steglitz. 


31 


72 


Die  armenischen  Feldzüge  des  Lukullus. 

Von  Kurt  Eckhardt. 

IL  Absclmitt. 
Das  Kriegsjahr  69. 

1.  Kapitel. 
Bis  zur  Einschliessung  von  Tigranokerta, 

§   1 .     Lukullus  e  n  t  s  c  h  1  i  e  s  s  t  sich  zum  Kriege. 

Nach  dem  Siege  bei  Kabira  (a.  72)  vei-folgte  Lukullus  den  fliehenden 
Mithradates  bis  an  die  Grenze  Armeniens,  dann  kehrte  er  um  und  unter- 
warf zunächst  das  flache  Land  und  nahm  die  reich  gefüllten  Schatzhäuser. 
Darauf  wendete  er  sich  zur  Eroberung  der  festen  See-  und  Landstädte 
des  Pontos,  die  sich  tapfer  verteidigten.  Diese  Belagerungen  zogen  sich 
bis  in  das  Jahr  70  hin.  Solange  noch  seine  Stellung  in  dem  eroberten 
Lande  nicht  gesichert  war,  Hess  er  den  Mithradates  ruhig  in  Armenien. 
Als  aber  die  Belagerungen  der  Städte  zu  Ende  gingen  und  schon  einige 
erobert  waren,  beschloss  er  von  Tigranes  die  Auslieferung  des  pontischen 
Königs  zu  verlangen. 

Er  war  sich  wohl  bewusst,  dass  ihn  dieser  Schritt  in  einen  neuen,  ge- 
fahrvollen Krieg  in  einem  unbekannten  Lande  verwickeln  würde ,  da  er 
annelimen  konnte,  dass  diese  Forderung  den  Stolz  des  Armeniers  tief 
kränken  und  er  daher  die  Auslieferung  seines  Schwiegervaters  verweigern 
würde.  Doch  andererseits  war  er  von  dej-  Notwendigkeit  dieser  Forderung 
überzeugt.  Schon  achtzehn  Jahre  dauerten  die  Kämpfe  mit  dem  ehr- 
geizigen Pontiker,  und  bevor  er,  die  Triebfeder  jeglichen  Widerstandes 
Asiens  gegen  Rom,  nicht  in  den  Händen  der  Römer  war,  war  mit  einem 
definitiven  Ende  der  Kriege  nicht  zu  rechnen.  Zudem  war  es  eine  ab- 
solute Notwendigkeit  für  die  Römer,  auch  mit  Tigranes  abzurechnen 
und  die  von  ihm  eroberten  Länder  zurückzugewinnen.  Sicher  hätte  sich 
schon  Sulla  mit  dem  armenischen  Eroberer  auseinandei'gesetzt ,  wenn  er 
nicht  durch  die  Verhältnisse  in  Rom,  die  seine  schnellste  Anwesenheit 
erforderten,  gezwungen  worden  wäre  in  aller  Eile  den  Frieden  von  Dar- 
danos  abzuschliessen,  der  deswegen  den  Feinden  weit  günstigere  Beding- 
ungen gewährte,  als  sie  je  unter  anderen  Verhältnissen  zu  erreichen  hätten 
hofi'en  können. 

Wenn  auch  Tigranes  seinen  alten,  huidlosen  Schwiegervater  aus  des- 
|>otischem  Dünkel  nicht  empfangen  und  sprechen  wollte,    so  bot  er  doch 

14 


Die  armenischen  Feldsüge  des  LuhiUus.  73 

in  seiner  Hand  eine  gefülirliche  Waffe  gegen  Rom.  die  ihm  Liikuiius 
auf  keinen  Fall  lassen  durfte.  Bei  allen  Untemebmungcn  der  Armenier 
gegen  die  Kömer.  die  diese  irgendwo  auf  einem  Kriegsschauplatz  fesselten, 
konnte  Tigranes  dadurch,  dass  er  den  JVIithradates  mit  ausreichenden 
Kräften  in  sein  Stammreich  zurückkehren  liess,  dort  den  Kömern  einen  ge- 
fährlichen Feind  in  den  Kücken  senden ,  da  die  Pontiker  ihren  alten 
Herrscher  juhelnd  aufnehmen  würden.  So  würden  die  Heere  Roms  immer 
zwischen  zwei  Feuern  stehen.  Dem  konnte  nur  der  Tod  des  Mithra- 
dates  vorbeugen. 

Es  zeugt  von  einer  völlig  unrichtigen  Auffassung  der  Sachlage,  wenn 
in  Rom  die  Gegner  des  Lukullus  diesem  vorwarfen,  er  habe  den  Krieg 
nur  aus  Ehrgeiz  begonnen,  um  seinen  früheren  Siegen  noch  neue  hinzu- 
zufügen und  weil  er  sein  einflussreiches  Kommando  so  lange  wie  möglich 
behalten  wollte.  Sein  Unternehmen  gegen  Tigranes  war  nur  der  konse- 
quente Schluss  der  früheren  Kämpfe.  Doch  soweit  reichte  der  staats- 
männische Blick  der  hauptstädtischen  Parteien  zu  jener  Zeit  nicht  mehr, 
dass  sie  folgerichtig  den  letzten  Schritt  zum  dauernden  Erfolge  machten. 
Die  glücklichen  Taten  des  bewährten  Generals  berauschten  das  Volk 
zwar  im  Augenblick,  doch  erhob  sich  sofort  auch  die  Schar  der  Neider 
und  Widersacher.  Und  gerade  dieser  stolze  Aristokrat  hatte  es  gar  nicht 
verstanden,  ja  gar  nicht  einmal  versucht,  die  Neigung  des  Volkes  zu  ge- 
winnen. Rücksichtslos  hatte  er  das  durchgesetzt,  was  er  für  gut  und 
richtig  hielt,  und  sich  dadurch  zahlreiche  Feinde  von  grossem  Einfluss 
gemacht.  Was  den  armen,  ausgesogenen  Bewohnern  der  Provinz  Asien 
zum  Segen  gereichte,  die  Regelung  der  Schuldverhältnisse,  gerade  das 
zog  ihm  die  erbittertste  Feindschaft  des  einflussreichen  Ritterstandes,  der 
römischen  Geldaristokratie,  zu.  Offenkundig  und  im  Geheimen  wühlten 
sie  gegen  den  tüchtigen  General,  und  leicht  gewannen  sie  die  allzeit  der 
Bestechung  zugänglichen  Volkstribunen,  die  nun  noch  die  willenlose  Masse 
des  Volkes  gegen  Lukullus  aufhetzten.  So  wurde  seine  Absicht  gegen 
Tigi-anes  zu  ziehen  mit  allen  nur  erdenklichen  unlauteren  Motiven  erklärt, 
und  das  Volk,  immer  gegen  die  Aristokraten  eingenommen,  glaubte  das 
allzu  gerne. 

Doch  diese  künstlich  erregte  Feindschaft  des  Volkes  hätte  wohl  kamn 
solche  Folgen  gehabt,  wenn  nicht  gerade  im  Jahi'e  70  durch  das  Konsu- 
lat des  Pompejus  und  Krassus  ein  völliger  Umschwung  von  dem  aristo- 
kratisch-sullanischen  Regierungssystem  zur  Demoki-atie  erfolgt  wäre.  So 
musste  vor  allem  der  damals  wohl  bedeutendste  Ai'istokrat  und  Schüler 
Sullas,  eben  unser  Lukullus,  fallen.  Daher  wurden  ihm  alle  Hilfsmittel 
versagt,  auch  der  Senat,  der  natürlich  ebenfalls,  wenn  auch  ungern,  völlig 
unter  dem  demokratischen  Einfluss  stand,  nahm  sich  seiner  nicht  an,  und 
mit  eigenen  Mitteln,  ohne  die  notwendige  Verstärkung  musste  der  uner- 
schrockene Führer  seinen  Plan  ausführen. 

15 


74  Kurt  Eclchardi. 

Und  das  war  dei"  Grund,  warum  das  so  grossartig  angelegte  Unter- 
nehmen schliesslich  scheiterte.  Wie  notwendig  wäre  es  gewesen,  die 
alten  Soldaten,  die  ihre  Kriegszeit  fast  abgedient  hatten,  durch  neue  Kräfte 
zu  ersetzen.  So  folgten  sie  ihrem  Führer  nur  widerwillig,  ohne  Lust  zur 
Sache.  Nachdem  sie  geglaubt  hatten,  in  Ruhe  die  Früchte  ihrer  zahl- 
reichen Siege  ernten  zu  können,  sollten  sie  jetzt  gegen  einen  neuen,  mäch- 
tigen Feind  geführt  werden.  Unbekannt  waren  die  Gefahren  des  fremden 
Landes,  hatte  doch  bis  dahin  noch  kein  Römerheer  den  Euphrat  über- 
schritten. Zwar  fabelte  man  von  dem  grossen  Reichtum  des  Landes,  doch 
sie  wussten,  dass  dieser  nicht  für  sie  vorhanden  war.  Wie  in  Rom  das 
Volk,  so  hatte  sich  LukuUus  auch  hier  seine  Soldaten  nicht  zu  gewinnen 
verstanden.  Die  Beute  behielt  er  grösstenteils  selbst  und  an  Plünderungen 
war  erst  recht  nicht  zu  denken.  Zwar  hatte  Lukullus  sich  dadurch  den 
Ruf  des  humansten  Generals  seiner  Zeit  erworben,  doch  die  Liebe  und 
Zuneigung  seiner  tapferen  Soldaten,  die  diese  nach  der  gewonnenen  Beute 
und  den  erlaubten  Freiheiten  spendeten,  hatte  er  nicht  erlangt.  So  glaub- 
ten die  Soldaten  nicht  mit  Unrecht,  dass  nur  Mühen  und  Strapazen  ohne 
den  erhofften  Gewinn  ihrer  warteten,  und  folgten  ihrem  Führer  nur  un- 
gern und  gezwungen.  Doch  gerade  darin  zeigte  sich  der  grosse  uner- 
schrockene Geist  des  Lukullus.  dass  er,  obwohl  der  Senat  imd  das  Volk 
den  Krieg  nicht  wollten  und  ihn  nicht  unterstützten,  obwohl  seine  Trup- 
pen ihm  nur  missvergnügt  gehorchten,  dennoch  im  Vertrauen  auf  ihre  so 
oft  bewährte  Tapferkeit,  im  Vertrauen  auf  sein  Glück  aus  eigenen  Mitteln 
den  Krieg  zu  führen  und  die  Auslieferung  des  Mithradates  zu  fordern 
beschloss. 

§  2.     Die  Gesandtschaft  des  Lukullus  an  T  i  g  r  a  n  e  s. 

^^'ährend  Lukullus  selbst  in  Asien  die  Verhältnisse  seiner  Provinz 
regelte,  sandte  er  im  Winter  71/70  seinen  Schwager  Appius  Claudius  an 
den  armenischen  König  mit  dem  Auftrage,  die  Auslieferung  des  Mithra- 
dates zu  verlangen  oder  eine  Kriegserklärung  zu  überbringen.  Gleich- 
zeitig sollte  er  sich  wohl  unter  der  Hand  über  die  Stimmung  der  Unter- 
tanen gegen  Tigranes  infoitnieren  und  womöglich  mit  einigen  unterworfenen 
Fürsten  geheime  Beziehungen  anknüpfen  und  sie  für  Lukullus  gewinnen, 
so  dass  dieser  wenigstens  auf  einige  freundliche  Gesinnung  rechnen  konnte. 

Und  gerade  zur  Ausführung  des  zweiten  Teiles  seines  Auftrages  gab 
Tigranes  dem  römischen  Gesandten  ausreichend  Zeit.  Da  er  selbst  in 
Phönikien  stand '),  wo  er  um  die  Befestigung  seiner  Stellung  bemüht  war 
und  wo  er  noch  einige  feste  Plätze  unterwerfen  wollte,  so  lag  ihm  viel 
daran,  dass  der  Empfang  der  ihm  so  widerwärtigen  Gesandtschaft  so  lange 
wie  möglich  hinausgeschoben  wurde.     Ehe  er  nicht  in  Svrien   freie  Hand 


1)  Plut.  Luc.  c.  21. 

16 


Dk  (irtncnischen   Fcld.tiif/r  des  Litlciilliis.  75 

bekommen  hatte,  wollte  ei-  sich  in  keinen  neuen  Krieg  stürzen.  Diiriini 
hatten  die  Führer  des  Claudius  den  Auftrag  ihn  auf  weiten  Umwegen 
durch  das  Land  zu  geleiten.  Endlich  merkte  der  Gesandte  die  Absicht, 
als  ein  Freigelassener,  ein  Syrer,  ihm  den  geraden  Weg  zeigte.  Deshalb 
schickte  er  seine  armenischen  Führer  fort,  überschritt  den  Euphrat  und 
gelangte  nach  Antiochia,  wo  ihm  Tigranes  zu  warten  befahl,  bis  er  seine 
Pläne  in  Phönikien  uusgefühi-t  haben  würde. 

In  dieser  Zint  knüpfte  der  Kömer  mit  vielen  Fürsten  der  Umgegend 
geheime  Vorhandlungen  an  und  brachte  sie  auf  seine  Seite.  Sogar  der 
mächtige  Zarbienos  von  Gordyene,  dessen  Land  Tigranes  unterworfen  und 
tributpflichtig  gemacht  hatte,  versprach  ihm  seine  Hilfe,  üoch  auch  viele 
unterdrückte  Städte  wandten  sich  an  Claudius  und  baten  um  den  Schutz 
der  Römer,  so  dass  diese  Gesandtschaft  für  den  Krieg  von  grösster  Wich- 
tigkeit war.  da  gerade  die  Landschaften,  die  Lukullus  zuerst  durchziehen 
musste.  um  die  feindliche  Hauptstadt  zu  erreichen,  ihm  freundlich  gesinnt 
wurden,  wodurch  sein  Anmarsch  viel  leichter  vonstatten  gehen  konnte, 
als  wenn  er  sich  den  Weg  erst  mühsam  hätte  erkämpfen  müssen.  Doch 
auch  sehr  schwer  wurde  es  dem  Claudius  nicht,  die  Bewohner  und  Fürsten 
zu  gewinnen.  Besonders  den  Griechen  war  die  armenische  Herrschaft 
unerträglich  und  die  Willkür  des  Königs,  mit  der  er  alles  nahm,  was 
seine  Bewunderung  erregte,  bis  ins  Innerste  verhasst.  So  konnte  Lukullus 
mit  Recht  hoffen  bei  seinem  Einmarsch  auf  eine  freundliche  Gesinnung 
der  Unterdrückten  zu  treffen. 

Wie  ich  schon  oben  erwähnte,  befand  sich  Tigranes  zu  dieser  Zeit 
in  Palästina,  wo  er  vor  allem  darnach  trachtete,  die  festen  Seestädte  in 
seinen  Besitz  zu  bekommen,  um  dann  das  Hinterland  zu  erobern.  So  hatte 
er  sich  vor  Ptolemais,  das  heutige  Akkon,  gelegt  und  belagerte  die  Stadt. 
Doch  kaum  hatte  es  Tigranes  gewonneu,  als  er  seine  weiteren  Unterneh- 
mungen aufgab,  da  sich  die  Kriegswolken  immer  drohender  um  sein  Haupt 
zusammenzogen ').  So  stellte  er  denn  alle  Pläne  bis  auf  weiteres  zurück 
und  eilte  nach  Antiochia ,  wo  er  den  römischen  Gesandten  mit  allem 
Prunk  eines  orientalischen  Despoten  empfing,  in  der  Hoffnung  den  jungen 
Römer  dadurch  zu  blenden  und  einzuschüchtern.  Doch  dies  gelang  ihm  nicht. 
Offen  und  frei  forderte  Appius  die  Auslieferung  des  Mithradates .  den 
sein  General  für  seinen  Triumph  brauche ,  und  drohte  im  Falle  einer 
Weigerung  mit  Krieg.  Zum  erstenmal  in  seinem  Leben  hörte  der  asia- 
tische Tyrann  die  Sprache  der  Freiheit,  und  alle  Umstehenden  merkten 
deutlich  seinen  Unwillen,  obwohl  er  ihn  durch  ein  Lächeln  zu  verbergen 
suchte.  Jedoch  um  die  Antwort  war  er  nicht  verlegen:  Er  würde  die 
Verachtung  aller  Menschen  auf  sich  ziehen,  wenn  er  den  Vater  seiner 
Gattin    ausliefern  vrürde.     Zwar    kenne    er    genau    die   Schlechtigkeit    des 


1)  Vergl.  Josephus.  Antiqii.  Jud.  Xlll   K;,  l  und  bell.  Jud.  1  -i. ; 
17 


76  Kurt  Ed-hanJf. 

Mithradates .  doch  auf  die  Familienelire  müsse  er  Rücksicht  nehmeu '). 
Wenn  daher  die  Römer  einen  Krieg  wollten,  so  sei  es  ihm  recht,  er  werde 
sich  zu  verteidigen  wissen.  In  diesem  Sinne  schrieb  er  an  den  römischen 
Heerführer  zurück,  doch  Hess  er  den  Titel  Imperator  fort,  da  Lukullus 
in  seinem  Schreiben  ihn  nur  König  und  nicht  König  der  Könige  genannt 
hatte.  Dadurch  war  sein  Stolz  zu  sehr  gekränkt  worden,  um  so  mehr 
als  doch  die  Bezeichnung  ßaaü.Evz,  ßaa i?.iu)v  mchi,  wie  Reinach-)  will,  ein 
blosser  dünkelhafter  Titel  ist.  Denn  nur  ein  Fürst,  der  über  zahlreiche 
Vasallen  zu  gebieten  hatte,  konnte  und  durfte  diesen  Titel  annehmen.  So 
war  denn  Tigranes  durchaus  berechtigt  ihn  zu  führen,  und  dadurch,  dass 
Lukullus  ihn  nicht  anwendete ,  sprach  er  dem  armenischen  Könige  die 
Oberhoheit  über  die  Vasallen  ab,  behandelte  ihn  also  nur  wie  einen  kleinen 
Stammesfürsten.  Doch  hinderte  den  Tigranes  diese  Kränkung  nicht  daran, 
den  Pflichten  eines  so  mächtigen  HeiTschers  nachzukommen  und  dem  Ge- 
sandten beim  Abschied  reiche  Geschenke  anzubieten,  die  er  noch  ver- 
mehren liess,  als  der  stolze  Römer  ihre  Annahme  verweigerte,  da  er 
glaubte,  die  Weigerung  erfolge  nur,  weil  er  zu  wenig  geboten  habe.  Allein 
Appius  begnügte  sich  mit  einer  einzigen  Schale  und  schickte  das  andere 
zurück,  worauf  er  sich  schnell  ins  Hauptquartier  zu  seinem  General  begab. 

S  3.     K  r  i  e  g  s  V  o  r  b  e  r  e  i  1 11  n  g  e  n  und    Stärke   des  Lukullus. 

So  war  denn  der  Würfel  gefallen  und  der  neue  Krieg  unvenneidlich. 
Doch  Lukullus  schlug  noch  nicht  im  .Jahre  70  los.  Erst  wollte  er  auch 
den  letzten  Funken  des  Widerstandes  in  den  von  ihm  eroberten  Gebieten 
beseitigen,  um  dann  von  gesicherter  Basis  aus  den  Kampf  zu  beginnen. 
Ariobarzanes,  der  König  von  Kappadokien.  der  natürlich  gegen  die  beiden 
grimmigen  Feinde  seines  Thrones  auf  der  Seite  der  Römer  stand,  erliielt 
den  Auftrag  alles  vorzubereiten  und  für  einen  bequemen  L'ebergang  über 
den  Euphrat  zu  sorgen,  da  von  diesem  Nachbarlande  Armeniens  aus  der 
Einmarsch  beginnen  sollte^). 

Als  das  Frühjahr  des  Jahres  69  anbrach ,  hatten  die  Römer  alle 
femdüchen  Plätze  in  Pontos  in  ihrer  Gewalt.  Auch  ein  Sohn  des  Mithra- 
dates, Machares,  dem  der  Vater  die  Statthalterschaft  über  das  bospora- 
nische  Reich  übertragen  hatte ,  schloss  mit  den  Römern  Frieden  und 
Freundschaft^)  und  schickte  dem  Lukullus  einen  Kranz  im  Werte  von 
tausend  Goldstücken.  So  war  denn  der  erste  Teil  des  Krieges  beendet, 
und  da  auch  die  Vorbereitungen  für  den  neuen  armenischen  Feldzug  zum 
Abschluss  gekommen  waren,  marschierte  Lukullus  gegen  den  neuen  Feind. 


1)  Diese  Worte  bei  Memuon  c.  46.    Alles  andere  bei  Plutarch.  Luc.  c.  21. 

2)  A.  a.  O.  S.  340. 

3)  Die   Stellen  bei  Memnon   c.  -56   und   Sallust.  IV  frgm.  -59  lassen  die  Mithilfe 
des  Ariobarzanes  als  wahrscheinlicli  erscheinen. 

4)  Plut.  Luc.  c.  24;  Appian.  Mithr.  c.  83  ;  Menmon  c.  -54  und  Li\'ius.  Per.  zu  98. 

18 


Die  armenischen  FeMsiige  des  Lukullus.  77 

naclulem  er  in  den  eroberten  Liindem  eine  angemessene  Besatzung  zu- 
rückgelassen hatte.  In  Eilmärschen  durchzog  er  das  befreundete  Kappa- 
dokien  und  stand  in  kurzer  Zeit  am  Eupbrat,  der  Grenze  zwischen  Arme- 
nien und  dem   Reiche  des  Ariobarzanes. 

Wenn  wir  nun  die  Stärke  der  römischen  AngrifFsarmee  feststellen 
wollen,  müssen  wir  von  der  Stärke  des  Lukullus  zu  Beginn  des  mithra- 
datischen  Krieges  überhaupt  ausgehen.  Er  hatte  aus  Italien  eine  Rckni- 
tenlegion  mitgebracht,  zu  der  er  in  Asien  vier  weitere  Legionen  übernahm, 
die  beiden  valerianisch-timbrianischen  und  zwei  andere,  so  dass  er  im 
Ganzen  fünf  Legionen  ^  30  000  Mann  Fussvolk  hatte '). 

Als  Zahl  der  Reiter  gibt  Appian  1600.  Plutarch  2500  Mann  an.  Da 
aber  beide  deutlich  dieselbe  Quelle  wiedergeben,  kann  der  Zahlenunterschied 
nur  auf  ein  Versehen  des  Abschreibers  zurückzuführen  sein.  Es  entsteht 
nun  die  Frage,  welche  der  beiden  Zahlen  die  richtige  ist  oder  wenigstens 
der  richtigen  am  nächsten  kommt.  Dies  ist  aber  wohl  sicher  die  grössere 
Zahl  des  Plutarch,  denn  es  ist  klar,  dass  die  Römer,  wenn  sie  gegen 
asiatische  Armeen  ziehen  wollten,  deren  Stärke  von  jeher  die  Reiterei  gewesen 
ist,  sich  von  dieser  Truppengattung  so  viel  wie  möglicii  zu  verschaifen 
gesucht  haben.  Aber  auch  diese  höhere  Zahl  ist  im  Verhältnis  zur  feind- 
lichen Reiterei  eher  zu  niedrig  als  zu  hoch  bemessen.  Wir  können  daher 
zweifellos  annehmen,  dass  Lukullus  zu  Beginn  des  Krieges  2500  Reiter 
besessen  hat.  Die  Gesamtstärke  der  Armee  des  Lukullus  betrug  also 
30000  Fusssoldaten,  die  fünf  Legionen  zu  je  6000  Mann  bildeten,  und 
2500  Reiter,  wozu  natürlich  noch  leichtbewaffnete  Hilfstruppen  kamen, 
die  sich  aus  Provinzialen  und  Verbündeten  rekrutierten  und  die  immer  die 
Völker  stellen  mussten,  die  dem  jeweiligen  Kriegsschauplatze  am  nächsten 
wohnten.     Ihre  Zahl  ist  jedoch  hier  nicht  überliefert. 

Mit  diesem  Heere  hatte  der  römische  General  fünf  siegreiche  Feld- 
züge ausgeführt,  als  er  im  sechsten  Jahre  gegen  Tigranes  zu  ziehen  be- 
absichtigte. Wir  müssen  daher  für  seine  Stärke  im  Jahre  69  zahlreiche 
Verluste  an  Kranken,  Ueberläufern  und  Toten  in  Abzug  bringen.  Beson- 
ders die  Menge  der  Toten  kann  nicht  klein  gewesen  sein,  wenn  Lukullus 
auch  nach  dem  Beispiel  seines  Lehrmeisters  Sulla  nur  wenige  Mann  in 
seinen  Berichten  angibt'-).  W^enn  man  bedenkt,  wde  viele  Schlachten  zu 
Wasser  und  zu  Lande  und  wie  viele  schwere  Belagerungen  sein  Heer  be- 
standen hat,  so  muss  der  Verlust  ziemlich  hoch  angenommen  werden. 
Dazii  kommt  noch  der  Abgang  an  Kranken  und  Verwundeten,  der  in 
jener  Zeit  im  Verhältnis  viel  grösser  war  als  heute,  wenn  man  die  schlech- 
ten sanitären  Einrichtungen  der  damaligen  Zeit  in  Betracht  zieht. 

Zu  diesen  Truppen,    die  er  von  Anfang   an  kommandierte,    kommen 

1)  Plut.  Luc.  7/8;  Appian.  ]\nthr.  c.  72.  Pliotius.  Auszug  aus  Phlegon  v.  Tralles, 
frgm.  12  (Müller  FHG.  III). 


2)  Z.  B.  Flut.  Luc.  c.  28. 


19 


78  Kitft  Eclhardt. 

noch  im  Jahre  70  die  römischen  Sokhiten  und  die  Heiter  seines  Kollegen 
Kotta.  die  dieser,  bevor  er  nach  der  Eroberuno-  von  Heraklea  nach  Italien 
zurückkehrte,  dem  LukuUus  schickte,  während  er  die  Bundesgenossen  zu 
Fuss  entliess ').  Diese  Truppen  jedoch  werden  wohl  kaum  für  den  Krieg 
in  Armenien  in  Frage  gekommen  sein,  da  sie  wohl  als  Besatzung  der  er- 
oberten Städte  Verwendung  finden  mussten  und  daher  aus  der  Feldarmee 
ausschieden.  So  war  denn  Lukullus  für  einen  Einfall  in  Armenien  nur 
auf  seine  fünf  Legionen  angewiesen ,  die  jedoch  hinter  ihrem  ursprüng- 
lichen Bestände  von  je  6000  Mann  bedeutend  zurückgeblieben  sein  werden. 

Von  diesen  Truppen  musste  er  selbstverständlich  in  dem  von  ihm  er- 
obei'ten  Pontos  eine  starke  Bedeckung  zurücklassen,  um  dem  Mithradates 
die  Möglichkeit  zu  nehmen,  liinter  seinem  Rücken  sein  Erbland 
von  Armenien  aus  wieder  zu  erobern.  Die  Aufgabe  das  pontische  Reich 
zu  schützen  fiel  dem  Sornatius  zu,  der  zu  diesem  Zwecke  6000  Mann  er- 
hielt. Mit  dem  Rest  seiner  Truppen  zog  LukuUus  gegen  Tigranes. 
Plutarch  gibt  uns  nun  als  Zahlen  cUeser  Einmarscharmee  12000  Mann  zu 
Fuss  und  etwas  weniger  als  3000  Reiter  an-). 

Hierbei  läuft  ihm  aber  augenscheinlich  ein  bedeutender  Irrtum  unter. 
Denn  bei  der  Schlacht  von  Tigranokerta ^)  gibt  er  folgende  Zahlen  an: 
Murena  6000  Mann,  Lukullus  24  Kohorten  =  10000  Legionssoldaten 
(=  öjiPJrai)  und  alle  Reiter  {=  3000) .  sowie  1000  Leichtbewaffnete. 
Schon  jetzt  würde  sein  Heer,  wenn  wir  die  Zahl  der  Reiter  aus  Kapitel 
24  einsetzen.  20000  Mann  betragen  gegen  15000  Mann  beim  Ausmarsch. 
Aber  ich  gehe  noch  weiter  als  Reinach*),  der  schon  auf  diesen  Irrtum 
aufmerksam  gemacht  hat.  jedoch  bei  seiner  Berechnung  auf  20000  Mann 
stehen  gebheben  ist.  Dazu  müssen  wir  uns  die  Situation  vergegenwärtigen, 
in  der  die  Schlacht  stattfand. 

Lukullus  hat  nach  einem  Siege  Tigranokerta  eingeschlossen.  Die 
Stadt  wird  tapfer  veiieidigt,  und  es  erfolgt  sogar  auf  die  Römer  ein 
Nachtangriff  armenischer  Reiter,  die  Tigranes  zum  Entsatz  schickte,  um 
seine  Frauen  und  Kostbarkeiten  zu  retten.  Dies  gelingt  ihnen  trotz  grosser 
Tapferkeit  der  Römer  durch  einen  Pfeilhagel,  der  die  Römer  von  allem 
zurückhält.  Alle  diese  Kämpfe  haben  selbstverständlich  dem  Lukullus 
grosse  Verluste  an  Toten,  hauptsächlich  aber  an  Verwundeten  gebracht, 
so  dass  zur  Schlacht  nicht  mehr  die  gleiche  Zahl  zur  Verfügung  steht, 
wie  zum  Beginn  des  Jahres.  Nun  hat  aber  Lukullus  in  der  Schlacht  noch 
10000  Legionare.  nachdem  er  6000  Mann  unter  Miu-ena  zurückgelassen 
hat  zur  Fortsetzung  der  Belagerung  von  Tigranokerta.  Nehmen  wir  nun 
die  Verluste  an  Toten  und  Verwundeten  in  den  Kämpfen  und  Stürmen 
vor  der  Schlacht  auf  2000  Legionare  an,  dann  würde  sich  für  die  Ein- 
marscharmee  eine  Stärke  von  12000  Mann  ergeben,    wenn  wir  von    dem 


1)  Memnoii,  c.  .52.  —  2)  Luc.  c.  24.  —  3)  Luc.  c.  27.  —  4)  .\.  a.  0.  S.  35ö 
20 


T)ic  aniicni.sc/ieii  Felchiige  des  Liikullus.  79 

Korps  des  Miirena  vorliiutitr  absehen.  Damit  würden  wir  aber  dieselbe 
Zahl  erhalten,  die  l'lutarcii  im  24.  Kapitel  als  Stärke  des  Fussvolkes, 
also  der  Legionaro  der  Einmarscharmee  angibt. 

Hieraus  geht  aber  klar  hervor,  dass  er  bei  dieser  Zahl,  da  die  der 
üeiter  beide  Male  gleicli  ist.  die  Truppen  des  Murena  vergessen  hat. 
Auch  die  Leichtbewaffneten  hat  er  vorher  nicht  angegeben.  Sie  nennt  er 
erst,  als  es  zur  Schlacht  selbst  geht,  wo  es  natürlich  auf  jeden  Mann  an- 
kommt. Den  Anlass  zu  diesem  Irrtum  geben  ihm  die  beiden  Posten  von 
6000  Mann,  die  Truppen  des  Sornatius  und  des  Murena.  Anstatt  bei 
seiner  Berechnung  der  Einniarscharmee  das  Korps  des  Sornatius  nur  von 
dem  ursprünglichen  Gesamtheere  abzuziehen,  zog  er  es  von  der  Einmarsch- 
armee noch  einmal  ab,  so  dass  nun  die  6000  Mann  des  Murena  bei  der 
Berechnung  im  24.  Kapitel  fehlen.  So  lässt  sich  der  L'rtum  leicht  er- 
klären. Das  Angriffsheer  hat  demnach  aus  18000  Legionaren,  3000 
Reitern  und  wenigstens  1000  Leichtbewaffneten,  also  zusammen  aus  22000 
Mann,  bestanden. 

Eutrop  dagegen  und  L'ufus,  der  mit  ihm,  wie  an  vielen  Stellen,  so 
auch  hier  wörtlich  übereinstimmt,  geben  für  den  Bestand  der  Armee  des 
Lukullus  bei  Tigranokerta  18C00  milites  an,  während  Frontin  15000  ar- 
niati  zählt  M. 

Die  Stelle  bei  Frontiu -J  lautet:  Lxriilhis  adversiis  Mithridntcin  et 
Tigranem  in  Armenia  maiore  apiid  Tifirimocertam ,    cum  ipse   non  amplms 

(jnimlccüii    wil/a   armatorum  haherd, hostium  aciem   inrasit. 

Diese  Angabe  bezieht  sich  lediglich  auf  die  Schlacht  von  Tigranokerta, 
deren  Verlauf  mit  kurzen  Worten  angedeutet  wird.  Hieraus  geht  also 
klar  hervor,  dass  uns  Frontin  nur  die  Stärke  des  Lukullus  in  der  Schlacht 
selbst  angeben  will. 

Den    gleichen    Eindruck    erweckt   Eutrop'*).      Hier   heisst    es:    ipsnitti 

rcgnii dnccm  et  ovto  ȟJia  mUUum  hahcns    ita    ricii,    )d    iiKti/ixnii 

pnrk'm  Ariiiciüontm  dclecerif. 

Diese  Worte  und  die  des  Kufus^)  beziehen  sich  nicht,  wie  es  wohl 
zunächst  seheinen  könnte,  auf  den  Kampf  selbst,  hierfür  gibt  nur  Frontin 
die  genauen  Daten,  sondern  wir  erhalten  in  ihnen  einen  kurzen  Ueberblick 
über  den  ganzen  Feldzug,  dessen  Höhepunkt  allerdings  die  Schlacht  und 
Eroberung  von  Tigranokerta  war.  Wenn  dem  aber  so  ist,  dann  hat  sich 
Eutrop  nur  an  die  Zahlen  gehalten,  die  Livius  zu  Anfang  des  Feldzuges 
gab,  und  nicht  etwaige  Abweichungen  im  Laufe  der  Darstellung  und  bei 
der  Schlacht  selbst  berücksichtigt.  Wir  würden  dann  also  in  den  18000 
Mann  nicht  die  Zahl  der  Kömer  in  der  Schlacht  bei  Tigranokerta.  sondern 


1)  Eutr.  VI  c.  9;  Ruf.  c.   1.5;  Front.  11  1.  1-t. 

2)  Stmteg.  II  1,  14.   -  3)  Brev.  VI  f.  9. 

4)  Brei:  c.  l.">:   Tigranem,  Armeniorum  regem,....  cum  iJecem  et  ndo  milihiiri  Bo- 
mannrmn  i.'i'oY. 

21 


80  Kurt  Eclchardt, 

die  Stärke  ihrer  Einmarscharmee  zu  Beginn  des  Feldzuges,  wo  sie  noch 
nicht  durch  VerUiste  und  Detachements  geschwächt  war,  erblicken  müssen. 

Doch  weiter:  Während  Frontin  von  q/ilmhclm  m'dia  armatorum 
spricht,  haben  Eutrop  imd  Rufus  drcem  rf  odo  nüUa  iinl/tiim.  Nun  ist 
aber  die  ständige  Bezeichnung  des  römischen  Legionssoldaten  miles  und  nicht 
armatus.  Wir  können  demnach  vermuten,  dass  Eutrop  und  Rufüs  von 
18  000  Legionssoldaten  sprechen,  Frontin  aber  in  seinen  qii'niilcchn  milia 
(irmaforum  alle  Wafi'engattungen.  also  auch  Reiter  und  Leichtbewaffnete, 
mit  einbegriffen  wissen  will. 

Wenn  wir  dies  alles  berücksichtigen,  dann  erhalten  wir  folgendes 
Ei'gebnis:  LukuUus  bricht  mit  einer  Armee  von  18  00U  Legionssoldaten, 
exklusive  der  Reiter  und  Leichtbewaffneten  (Eutrop  und  Rufus),  gegen 
Armenien  auf  imd  schlägt  das  Riesenheer  des  Tigranes  bei  Tigranokerta 
mit  15000  Mann,  worin  alle  Reiter  und  Hilfstruppen  mit  inbegriffen  sind 
(Frontin),  nachdem  er,  wie  wir  aus  Phxtarch  ersehen  haben,  ein  Detache- 
ment  von  6000  Mann  zurückgelassen  und  zahlreiche  Verluste  erlitten  hat. 
So  können  wir  die  Abweichungen  dieser  Quellengruppe  erklären,  obwohl 
alle  drei  Schriftsteller  in  letzter  Linie  auf  Livius  als  dieselbe  Grundquelle 
zurückgehen.  Vergleichen  wir  aber  dieses  Ergebnis  mit  dem,  welches 
wir  bei  Plutarch  erhalten  haben ,  so  Hegt  die  völlige  Uebereinstimmung 
unserer  Quellen,  wenn  sie  zunächst  auch  durch  andere  Umstände  ver- 
dunkelt ist.  klar  auf  der  Hand.  Denn  die  18000  Mann,  die  Eutrop 
und  Rufus  überliefern,  sind  die  18000  Legionare  des  Plutarch,  die  wir 
erhalten,  wenn  wir  die  6000  Mann  des  Murena.  die  Plutarch  vergessen 
hat,  zu  den  12000  Mann  im  24.  Kapitel  hinzuzählen.  Und  die  Angabe 
des  Frontin  wird  ebenfalls  unterstützt  durch  Plutarch.  nur  dass  hier  gegen 
14  000  Mann  an  der  Schlacht  von  Tigranokerta  teilnehmen,  während  Frontin 
rund  15000  angibt.  Diese  LTebereinstimmung  unserer  Quellen  wird  sich 
dadurch  erklären,  dass  Plutarch  und  Livius  auf  Sallust  zurückgehen. 

Bei  Appian  *)  haben  wir  auch  eine  Angabe  für  die  Reiter,  die  500  Mann 
stark  gewesen  sein  sollen.  Nun  haben  wir  aber  oben  gesehen,  dass  Lu- 
kullus  ursprünglich  2500  Reiter  gehabt  hat,  wozu  noch  die  des  Kotta  ge- 
kommen sind.  Rechnen  wir  auch  hier  einige  Verluste  ab,  so  wird  den- 
noch, wie  auch  oben,  wieder  die  Zahl  des  Plutarch  (nicht  ganz  3000)  die 
richtige,  die  des  Appian  jedoch  abermals  zu  verwerfen  sein. 

Wir  kommen  nun  zu  der  Einteilung  der  römischen  Einmarscharmee. 
Oben  haben  wir  gesehen,  dass  LukuUus  fünf  Legionen  kommandierte,  deren 
Stärke  zu  Beginn  des  ganzen  Krieges  -30000  Mann  betragen  hat.  Schon 
oben  haben  wir  auch  die  Notwendigkeit  dargelegt,  zahlreiche  Verluste  ab- 
rechnen zu  müssen.  Nim  erhalten  wir  aber  aus  Plutarch  '),  wenn  wir  den 
Irrtum  berücksichtigen,  24000  Mann'),  die  dem  römischen  General  für  den 

1)  Mithr.  c.  84.  —  2)  Plut.  Luc.  c.  24  und  27. 

3)  6000  (Sornatius)  -f- 12000  (Einmarscbarmee,  c.  24)  +  6000  (Mureua.  c.  27)  =  24000. 

22 


Die  armenischen  Fehlziit/e  des  Lid-iiUiis.  81 

annenischen  Feldziif^  zur  Verfügung  standen.  Die  Legion  hatte  demnach 
niclit  mehr  6000  Mann,  wie  ursprünglich,  sondern  nur  noch  4800,  die 
Kohorte  also  nur  480  Mann.  Dieser  Verlust  von  '/s  des  Bestandes  ist 
zwar  ausserordentlicli  hoch,  doch  müssen  wir  immerhin  berücksichtigen, 
dass  die  Armee  fünf  volle  Jahre  im  Felde  gestanden  hat. 

Appian  gibt  nun  an  '),  dass  Lukullus  für  seine  armenischen  Feldzüge 
zwei  auserlesene  Legionen  bereit  stellte.  Es  ist  wohl  mit  Sicherheit  an- 
zunehmen, dass  er  hiermit  die  alten,  kriegserprobten  valerianisch-fimbria- 
nischen  Veteranenlegionen  meint,  deren  Stärke  nach  unseren  Angaben  je- 
doch 9600  Mann  nicht  überschritten  haben  kann.  Wir  haben  aber  ge- 
sehen, dass  Lukullus  fast  doppelt  so  viel  Legionssoldaten,  nämlich  18000, 
mitgenommen  hat.  Hieraus  geht  aber  klar  hervor,  dass  er  noch  andei*e 
Tnippenkontingente  für  den  Feldzug  abkommandiert  hat. 

Diese  Annahme  wird  bestätigt  durch  eine  Angabe  des  Plutarch,  der 
in  der  Schlacht  bei  Tigranokerta  24  Kohorten  ausdrücklich  erwähnt"). 
Schon  jetzt  hätten  wir  vier  Kohorten  zu  viel,  da  zwei  Legionen  bekannt- 
lich nur  zwanzig  Kohorten  enthalten.  Wenn  wir  aber  daran  denken,  dass 
kurz  vorher  6000  Mann  unter  Murena  vor  Tigranokerta  zurückgelassen 
worden  sind,  dann  müssen  wir  annehmen,  dass  die  gesamte  Stärke  der 
Armee  die  Zahl  von  24  Kohorten  noch  weit  überschritten  hat. 

Da  nun  Lukullus  für  den  armenischen  Krieg  24000  Mann  zur  Ver- 
fügung gehabt  hat  und  jede  Kohorte  etwa  480  Mann  stark  war,  so  folgt 
daraus,  dass  er  von  den  fünfzig  Kohorten  der  fünf  Legionen  mindestens 
37  mitgenommen  haben  muss,  was  eine  Zahl  von  rund  18000  Legionaren 
ergeben  würde  *).  Nun  spricht  aber  Appian  nur  von  zwei  Legionen,  wir 
müssen  daher  annehmen,  dass  nur  diese  als  volle  Einheit  mitmarschiert 
sind.  Die  fehlenden  17  Kohorten  verteilen  sich  dann  so  auf  die  drei  an- 
deren Legionen,  dass  zwei  je  sechs  und  die  dritte  fünf  Kohorten  abgegeben 
haben. 

Diese  Eigentümlichkeit,  dass  eine  Legion  als  Einheit  zwar  bestehen 
l)leibt.  aber  einen  bestimmten  Prozentsatz  ihres  Bestandes  für  andere  Un- 
ternehmungen abgibt,  findet  sich  in  der  Kaiserzeit  allenthalben.  Es  soll 
dadurch  im  Standquartier  der  Legion  der  Eindruck  hervorgerufen  werden, 
als  ob  die  ganze  Legion  noch  anwesend  sei.  Deshalb  bleibt  häufig  sogar 
auch  die  Kohorte  noch  als  Einheit  zurück,  nachdem  sie  wieder  die  nötige 
Zahl  abkommandiert  hat.  Vielleicht  ist  dies  auch  hier  geschehen,  und 
LukuUus  hat  dann  die  einzelnen  Leute  in  neue  Kohorten  gegliedert.  Doch 
wahrscheinlicher  erscheint  mir  in  unserem  Falle  die  Abkommandienmg 
ganzer  Kohorten. 

So  haben  wir  denn  folgende  Stärke  und  Gliederung  des  AngrifFsheeres 
festgestellt:  Lukullus  hatte  die  zwei  valerianischen  Legionen  und  17  Ko- 


1)  Milhr.  c.  84.  —  2^  Luc.  c.  27.  —  8)  Genau  17760  Manu. 

Klio,  Beiträge  zur  alten  Geschichte  X  1. 

23 


82  Kiof  Kd-Ii<n-(H. 

horten  von    den   drei  anderen    in   der  Stärke    von   zusammen    rund  18000 
Mann,  dazu  3000  Reiter  und  1000  Leichtbewaffnete. 

§  4.  E  u  p  h  r  a  t  ü  b  e  r  o-  a  n  g  und  Marsch  d  u  r  c  li  S  o  p  h  e  n  e  bis 
an  den  Tigris. 
Mit  diesen  Streitkräften  also  war  Lukullus  im  Frühling  des  Jahi-es  69 
an  den  Euphrat  gelangt.  Obwohl,  wie  wir  gesehen  haben,  Ariobarzanes 
im  Winter  für  eine  ausreichende  Zahl  von  Kähnen  für  den  Uebergang 
gesorgt  hatte'),  so  war  doch  der  Fluss  durch  die  Schneeschmelze  so  an- 
geschwollen, dass  ein  Uebergang  unmöglich  schien.  Schon  wollte  der 
rastlose  Feldherr  ungeduldig  werden  über  dieses  unvorhergesehene  Hin- 
dernis, als  das  Wasser  plötzlich  zu  sinken  begann,  wodurch  die  Römer 
einen  leichten  Uebergang  hatten  ^).  Den  Uebergang  über  den  Strom  ver- 
teidigte auf  armenischer  Seite,  also  schon  in  Sophene,  das  Kastell  Tomisa. 
das  ehemals  zu  Kappadokien  gehört  hatte ,  aber  an  Sophene  verkauft 
worden  war  ^).  Es  ist  identisch  mit  dem  heutigen  Izoli  *).  Dies  war  der 
einzige  bedeutende  Uebergang  über  den  Fluss  in  dieser  Gegend.  Hier 
führte  die  grosse  Karawanenstrasse  durch  Kappadokien  hinüber  an  den 
Tigris  bis  Amida  und  weiter  nach  Nisibis,  dem  alten  Ninive  und  dann 
nach  Susa  und  Indien.  Auch  heute  noch  ist  der  Weg  mit  wenigen  ge- 
ringen Abweichungen  derselbe*).  Und  wie  wichtig  die  Beherrschung  dieses 
Uebergangspunktes  war,  zeigt  deutlich  die  schon  oben  erwähnte  Stelle  bei 


1)  Sallust,  IV  frgm.  59.  —  2)  Plut.  Luc.  c.  24  und  S^illust.  lY  frgm.  fiO. 

3)  Strabo,  XII  2,  1  (53.5). 

4)  Dies  hat  zuerst  Lehmann  erkannt  {Verhmidl.  des  46.  PMlologentages  S.  30). 
Ueher  die  Lage  von  Tomisa  vergl.  Näheres  bei  Strabo  (XTI  2, 1  (535)),  woraus  her- 
vorgeht, dass  der  Ort  auf  dem  linken  Euphratufer  liegt,  da  Strabo.  nachdem  er 
von  Melitene,  das  Sophene  gegenüber  auf  der  anderen  Seite  des  Euphrat  liegt  {nv- 
rixeizai  dh  z;/  ^^otprjry,  /itsooi'  tyovaa  zöv  EhifQaTrjV  Tinrnftöi')  gesprochen  hat,  fort- 
fährt: EöTi (V  T}7  -iifQüitt  Töfiiaa.     Die  zweite  Stelle.  Strabo  XIV  2,  29  (663),  Td- 

ßtaa  yiuQiox^  tT/q  S^ocfijvijc,  bezeichnet  meines  Erachtens  auch  eher  die  geographische 
Lage,  als  die  politische  Zugehörigkeit,  also  einen  in  der  eigentlichen  Sophene  gelegenen 
Ort  und  nicht  einen  Ort,  der  erst  im  weitereu  Sinne  zu  der  Landschaft  gehörte.  So 
sieht  es  auf  den  ersten  Blick  aus,  dass  Tomisa  nicht  mit  dem  heutigen  Izoli  identisch  ist, 
da  dieses  auf  unseren  Hauptkarten  auf  dem  rechten  Ufer  verzeichnet  ist  (vergl.  Kiepert. 
Nouvelle  carte  generale  und  Lynch),  obwohl  Kiepert  es  auf  der  Karte  zu  dem  Aufsatz 
von  Sachau  (a.  a.  0.)  auch  auf  das  linke  Ufer  legt.  Da  Lehmann  mir  aber  gütigst 
einen  Einblick  in  seine  Reisetagebücher  gestattete,  kann  ich  hier  feststellen,  dass 
Izoli  in  der  Tat.  wie  wir  es  auch  für  Tomisa  annehmen  mussten,  auf  dem  linken 
Euphratufer  liegt  und  mit  dem  Gadi-koi  der  Karte  von  Lynch  identisch  ist,  einem 
Orte,  den  Kiepert  nicht  verzeichnet.  Es  ist  also  die  Annahme  von  Tomisa  =  Izoli 
wohl  berechtigt.  Auch  R.  Kiepert  folgt  dieser  Ansicht,  wenn  er  Iz  Oglu  (=  Izoli) 
auf  das  linke  L'fer  legt  und  es  mit  Tomisa  identifiziert  (vergl.  seine  Karte  von  Khin- 
ftsien,  Abt.  Mahitia).  Vergl.  ferner  über  die  Lage  von  Tomisa:  Kiepert.  .1//.  ant. 
tab.  IV  und  Reinach.  a.  a.  O.  S.  355. 

5)  Kiepert.  Abhandl.  der  Akrid.  d.   Wiss.  1873  S.  180. 

24 


Die  anwulschen  Feldziige  des  Lnhiillus.  83 

Strabo  '),  nach  welcher  der  Herrscher  von  Sophene  das  Kastell  für  die 
bedeutende  Summe  von  100  Talenten  von  den  Kajjpadokiern  erworben 
hatte.  LukuUus  eroberte  es  und  sicherte  es  dann  sofort  für  die  Itömer. 
indem  er  es  an  seinen  treuen  Verbündeten  Ariobarzanes  gab.  So  hatte 
er  das  erste  grosse  Hindernis  glücklich  und  schnell  überwunden  und  das 
feindliche  Land  betreten,  wo  er  zum  Dank  für  den  glücklichen  Uebergang 
den  Göttern  ein  Opfer  darbrachte'). 

Von  hier  aus  wollen  wir  den  römischen  Feldherrn  auf  seinem  Marsche 
gegen  die  feindliche  Hauptstadt  begleiten.  Für  die  nähere  Feststellung 
des  Marsches  ist  von  unseren  drei  Hauptquellen  unbrauchbar  Appian,  der 
den  ausführlichen,  bei  Plutarch  erhaltenen  Bericht  in  die  wenigen  Worte 
zusammenfasst :  Lukullus  durchzog  nach  Ueberschreitung  des  Euplirats  die 
Länder  der  Barbaren,  indem  er  die  Bewohner  schonte.  Memnon  ^)  spricht 
von  dem  eigentlichen  Marsche  gar  nicht  weiter.  Abgesehen  von  einer 
Xotiz  bei  Tacitus,  auf  die  wir  später  zurückkommen  werden,  sind  wir  so- 
mit allein  auf  Plutarch  angewiesen*). 

Von  Tomisa  aus  ist  Lukullus  durch  die  armenische  Landschaft  So- 
phene gezogen,  die  jedoch  von  Plutarch  nicht  zu  dem  eigentUchen  Ar- 
menien gerechnet  wird,  da  er  die  Römer  erst  mit  dem  Augenblick  Armenien 
betreten  lässt,  als  sie  den  Tigris  überschritten  hatten*).  Das  erklärt  sich 
daraus,  dass  erst  Tigranes  das  Reich  des  Arianes,  dessen  Hauptbestand- 
teil Sophene  war,  seinem  Reiche  hinzugefügt  hat.  Daher  wollen  auch 
wir  von  Sophene  und  Armenien  als  von  zwei  verschiedenen  Ländei-n  sprechen. 

Nach  dem  Euphratübergang  gönnte  Lukullus  seinen  Truppen  einen 
Rasttag,  worauf  er  mit  frischen  Kräften  seinen  Eilmarsch  fortsetzen  konnte, 
da  ihm  natürlich  alles  darauf  ankommen  musste,  den  Feind  zu  überraschen. 
Darum  verzichtete  er  auf  alles,  was  seinen  Marsch  irgendwie  aufhalten 
konnte,  und  als  seine  Soldaten  ein  festes  Schloss.  das  viele  Schätze  barg, 
zu  erobern  wünschten,  versagte  er  ihnen  hierzu  die  Erlaubnis  mit  den 
Worten:  ..Tenes  Sehloss  müssen  wir  erst  erobern,  dies  bleibt  hier  für  die 
Sieger  aufbewahrt!"  Dabei  wies  er  auf  die  hohe  Tauruskette  als  auf  ein 
Schloss,  das  den  Weg  der  Römer  sperrte.  Und  es  war  für  sie  von  der 
höchsten  Wichtigkeit,  dass  sie  dieses  grösste  Natm-hindemis  auf  ihrem 
Wege  so  schnell  v\ne  möglich  überschritten,  damit  die  Armenier  nicht  vor- 
her die  Pässe  besetzten. 

Ungehindert  gelangte  er  hinüber,  da  er  noch  keine  feindlichen  Truppen 
vorfand  und  auch  die  Bewohner  des  Landes  ihm  nicht  den  geringsten 
Widerstand  entgegensetzten.  Denn  da  es  noch  nicht  lange  her  war.  dass 
sie  zu  Armenien  gehörten,  nachdem  Tigranes  ihren  angestammten  Herr- 
scher vertrieben  hatte,  war  ihre  Anhänglichlieit  an  den  neuen  König 
noch  nicht  gross.     Dazu  kam  noch,    dass  Lukullus  sie  vor  jedem  Ueber- 

1)  XII  2, 1  (-53.5).  —  2)  Plut.  Luc.  c.  24.  —  3)  C.  -56.  —  4)  Luc.  c.  24  u.  2-5. 
.5)  Plut.  Luc.  c.  24:  ....  töv  Ti'ypiv  Aiußäi;  ^vsßaj.tv  fi?  xf/v  "Agfifviav. 

6* 
25 


84  /<>ni  F.dhnrdf. 

griff  seiner  Soldaten  schützte,  um  sie  für  sich  zu  gewinnen.  So  erreichte 
er,  dass  sie  ihn  gern  und  friedhch  durch  ihr  Land  ziehen  Hessen,  nur  er- 
klärten sie  sich  nicht  offen  für  die  Römer,  da  sie  erst  eine  siegreiche 
Schlacht  abwarten  wollten,  um  sich  dann  dem  Sieger  anzuschliessen.  So 
erreichte  Lukullus  denn  ungefährdet  den  Tigris,  der  ihn  iillein  noch  von 
AiTnenieii  und  seiner  Hauptstadt  trennte. 

Doch  nun  zu  dem  Wege  selbst,  den  wir  um  so  genauer  festzulegen 
versuchen  müssen,  als  auch  von  ihm  die  Entscheidung  der  Frage,  ob  Ti- 
granokerta  bei  Mayafarkin  gelegen  hat,  ausserordentlich  abhängt.  Der 
besseren  Uebersicht  wegen  wollen  wir  ihn  in  zwei  Hauptabschnitte  teilen, 
die  durch  die  Gegend  bedingt  werden,  und  zuerst  das  Stück  bis  zum  Taurus 
betrachten.  Von  dem  Uebergang  bei  Tomisa  konnte  Lukullus  zu  Anfang 
nur  die  alte  Karawanenstrasse  benutzen,  da  sie  der  einzige  Weg  ist,  der 
von  diesem  Punkte  aus  weiter  führt.  Kiepert  *)  bezeichnet  ihn  als  einen 
alten  Verkehrsweg,  der  jedoch  keine  ausgebaute  Chaussee  war.  Er  führte 
zunächst  in  die  Ebene  von  Kharput  und  fällt  mit  der  heutigen  Sti'asse 
von  Malatia  über  Izoli  nach  Kharput  zusammen.  Bei  dem  Orte  Mezara^) 
betritt  sie  die  Ebene  in  der  Südwestecke. 

Von  hier  aus  führen  heute  zwei  Wege  nach  Mayafarkin-Tigrauokerta. 
Der  eine  zunächst  am  Euphrat  (Arsanias)  entlang  bis  Palu,  dann  über 
Lidje  und  Hazru.  der  für  uns  natürlich  fortfällt,  da  Lukullus  auf  ihm  nicht 
den  Tigris  überschreiten  konnte,  obwohl  er  heute  der  gebräuclilichere  von 
beiden  zu  sein  scheint^).  Der  zweite  führt  über  Arghana  Maden  nach 
Ai'ghana.  Diesen  hat  Lukullus  benutzt,  und  zwar  zog  er  am  Südrande 
der  Ebene  über  Kesrik  *)  an  der  Xordostecke  des  Göldjik-Sees  entlang 
bis  Kizin. 

L^nd  in  der  Tat  steht  dieses  Stück  des  AVeges  genau  fest.  Hierzu 
hat  uns  Tacitus  verhelfen  durch  seine  Schilderung  des  Zuges  des  Korbulo 

«rewen  die  Parther'),  wo  er  sagt: anxilia  regum  in  unum  conditctd 

npud  Mclitenen,  qua  tramifterc  Enphraten  panthat.  Da  nun  auch  Lukullus 
durch  diese  Provinz  von  Kappadokien  ziehen  musste,  haben  beide  Feld- 
herren auf  dem  einzigen  Uebergang  in  dieser  Gegend  den  Euphrat  tiber- 
schritten,   also  bei  Izoli-Tomisa.     Aus    den    folgenden   Worten   Mox   iter 


1)  Akad.  d.   Wiss.  1878  S.  177. 

2)  So  nach  Kiepert.  Das  Mezere  der  Karte  von  Lynch  liegt  hier  zu  nahe  an 
Kharput. 

3)  Dennoch  ist  er.  me  mir  Lehmann-Haupt,  der  ihn  in  umgekehrter  Richtung 
zurückgelegt  hat,  mitteilte,  sehr  beschwerlich. 

4")  Hier  ist  wieder  die  Karte  von  Lynch  richtig,  da  jetzt  Kiepert  Kesrik  zu  nahe 
an  Kharput  legt.  Ueher  die  Lage  beider  Orte  verdanke  ich  die  genauesten  Angaben 
der  grossen  Freundlichkeit  des  Herrn  Prof.  C.  F.  Lehmann-Haupt,  der  die  Orte  be- 
sucht hat.  Auch  in  diesem  Punkte  entspricht  die  Karte  von  R.  Kiepert  jetzt  völlig 
den  Tatsachen. 

.^1  Ann.  XV.  c.  26  u.  27. 

26 


Die  arnieiiisclicii.  Fcldtiiijc  des  Liilcullus.  85 

L.  LxaiUo  qnondam  peiiefndiim,  npertis  quae  »etiistas  ohsacpscrat,  peni'd 
geht  hervor,  dass  Korbulo  auch  weiter  denselben  Weg  verfolgt  hat,  wie 
Lukiillus.  Wo  aber  Korbiüo  gezogen  ist,  wissen  wir  sicher  durch  Inschriften, 
die  die  Namen  des  Nero  und  des  Korbulo  tragen  und  sich  bei  Kesrik  ge- 
funden haben '). 

So  steht  aucli  für  dieses  Stück  des  Weges  die  Benutzung  der  alten 
Karawanenstrasse  fest.  Damit  war  der  weitere  Weg  bis  Arghan  a  Maden, 
dem  alten  Arsinia,  vorgeschrieben,  da  nur  dieser  eine  Pass  in  dieser  Ge- 
gend über  den  Taurus  führt.  Um  zu  dem  Orte  zu  gelangen,  rausste  Lu- 
kullus  den  westlichsten  Quellarm  des  Tigris  passieren,  der  hier  noch  ein 
seichtes,  unscheinbares  Bächlein  ist').  Von  Arghana  Maden  konnte  nun 
Lukullus  nach  der  heutigen  Topographie  auf  zwei  Wegen  nach  Tigrano- 
kerta  gelangen :  über  Firan,  Hani  und  Hazru  oder  auf  der  alten  Kara- 
wanenstrasse '). 

Betrachten  wir  die  erste  Mögliclikeit.  bei  der  ein  abermaliges  Ueber- 
schreiten  des  Arghana-Su  oder  Tigris  erforderlich  ist  imd  die  alle  die 
Historiker  für  die  richtige  hätten  halten  müssen,  die  sich  mit  dem  Ueber- 
gang  des  Lukullus  über  diesen  kleinen  Bach  begnügt  haben.  Denn  nur 
so  war  mit  dem  Ueberschreiten  des  Tigris  ein  Einmarsch  in  Armenien 
verbunden.  Doch  alle  lassen  ihn  die  alte  Karawanenstrasse  benutzen,  ohne 
zu  merken,  dass  sie  sich  dadurch  in  Widerspruch  zu  dem  Bericht  Plutarchs 
gesetzt  haben,  der  ausdrücklich  sagt:  rbv  Tiyqiv  öiaßäg  ivtßaAev  sig  xriv 
'ÄQfiEviav,  woraus,  wie  schon  oben  erwähnt,  hervorgeht,  dass  Plutarch 
diesen  Fluss  und  nicht  den  Euphrat  als  Grenze  ansieht  und  Sophene  von 
Armenien  trennt.  Wenn  nun  Tigranokerta  in  Mesopotamien ,  also  auf 
dem  rechten  Tigrisufer  gelegen  hätte,  dann  wäre  erstens  ein  Ueberschrei- 
ten des  Tigris  unnötig  gewesen ,  zweitens  hätte  aber  Flutarch  in  diesem 
Falle  nie  mit  dem  Ueberschreiten  des  westlichsten  Tigriszuflusses  einen 
Einfall  in  Armenien  verbinden  können,  da  Lukullus  auf  diesem  Wege  drei- 
mal den  Tigris  überschritten  und  sich  bei  dem  letzten  L^ebergang  wieder 
in  Sophene  befunden  haben  würde.  Auch  glaube  ich  nicht,  dass  Plutarch 
das  dreimalige  Ueberschreiten  des  Quellbächleins  besonders  hervorgehoben 
hätte.  Vielmehr  hatte  der  Uebergang  einen  Einfall  in  Armenien  zur  Folge 
und  setzt  demnach  ein  Verbleiben  auf  dem  linken  Ufer  voraus ;  auch  muss 


1)  CIL  6741/42,  vergl.  auch  6743. 

2)  Vergl.  Browski,  Der  obere  Tigris.    Glohtis  LIII  1888. 

3)  Hierzu  möchte  ich  noch  bemex'keu,  dass  meine  Anschauungen  über  den  Marsch 
des  Lukullus  und  des  Korbulo  mit  den  von  Lehmann-Haupt  a.  a.  O.  S.  30  ausge- 
sprochenen im  Einklang  stehen.  Dagegen  nahm  Lehmann  dort  an,  dass  die  Ueber- 
schreitung  des  Tigris  durch  Lukullus  sich  auf  ,  einen  der  Quellarme  des  Westtigris, 
wahrscheinlich  den  westlichsten  Hauptarm,  den  Arghana-Su"  bezieht,  teilte  mir  jedoch 
mit,  dass  er  nach  Kenntnisnahme  meiner  Ausführungen  sich  meiner  Ansicht  betreffs 
der  Uebergangsstelle  anschliesse.  [Korrektur-Zusatz:  Siehe  jetzt  (vgl.  Klio  IX 
S.  406  Anm.  1)  Lehmann-Haupt.   Armenien  einst  und  Jetzt,  Bd.  I  S.  .516:  S.  .")42  f.]. 

27 


86  Kxrt  Erllutnlt. 

er  an  einer  Stelle  geschehen  sein,  wo  er  schon  als  erwähnenswerte  Tat 
anzusehen  ist,  was  hier  oben  nicht  der  Fall  wäre. 

Nehmen  wir  aber  dennoch  an,  LukuUus  hat  bei  Arghana-Maden  den 
Tigris  überschritten  und  ist  in  Armenien  eingefallen.  Demnach  hätte  er 
zweifellos  den  einzigen  Weg,  die  heutige  Strasse  über  Piran,  Hani  und 
Hazru,  benutzt.  Er  läuft  auf  dem  linken  Ufer  des  Arghana-Su  durch  ein 
vollkommen  gebirgiges  Terrain,  das  dui-ch  die  tiefen  Einschnitte  der  Zu- 
flüsse des  Arghana-Su  zerrissen  wird.  Zwar  konnten  die  Römer  den  Ueber- 
gang  über  den  schon  vereinigten  Strom  dadurch  vermeiden,  dass  sie  diese 
kleinen  Zuflüsse  überschritten,  von  denen  vielleicht  der  Zibene-Su  so  be- 
deutend war,  dass  Plutarch  ihn  als  den  Tigris,  da  alle  Zuflüsse  diesen 
Namen  führten,  beim  Uebergange  erwähnt  hätte,  obwohl  er  nie  die  Grenze 
von  Sophene  gebildet  hat.  sondern  in  der  Provinz  Anzitene  fliesst.  Doch 
verlor  Lukullus  durch  das  schwielige  Herabsteigen  in  die  Flusstäler  und 
durch  den  Aufstieg  auf  der  anderen  Seite  sehr  viel  von  seiner  kostbaren  Zeit. 

Dazu  kommt  noch,  dass  er  auf  diesem  schmalen  Gebirgspfade  in  einer 
sehr  dünnen  Marschkolonne  ziehen  musste,  die  sich  fast  einen  Tagemarsch 
ausgedehnt  hätte.  Auch  war  in  der  unübersichtlichen  Gebirgsgegend'), 
die  er  erst  bei  Hazru,  etwa  20  km,  also  einen  bequemen  Tagemarsch,  vor 
Tigranokerta  hätte  verlassen  können,  leicht  ein  feindlicher  Angriff  zu  be- 
fürchten, der  bei  der  langen  Ausdehnung  des  Zuges  üble  Folgen  hätte 
haben  können.  Zwar  war  dieser  Weg  von  Arghana-Maden  nur  ungefähr 
120  km  lang,  doch  waren  die  Gefahren  und  die  i\\  überwindenden  Schwie- 
rigkeiten so  gross,  dass  der  Vorteil  der  Kürze  völlig  in  den  Schatten  ge- 
stellt wurde.  Da  hier  auch  der  Tigris  nirgends  als  ein  erwähnenswerter 
Fluss  die  Grenze  von  Sophene  und  Armenien  bildet,  so  fällt  der  Weg  für 
uns  fort. 

Lukullus  musste  also  die  alte  Strasse  w^eiter  bis  Arghana  benutzen, 
wo  er  das  schwierigste  Stück,  die  Bergpassage,  überwunden  hatte.  Von 
Arghana  sagt  Browski  folgendes-):  „Das  Städtchen  Arghana  liegt  am 
rechten  Ufer  in  einiger  Entfernung  vom  Tigris,  höchst  romantisch  in  der 
Mitte  einer  breiten  Schlucht,  die  sich  gegen  Süden  hin  nach  einer  grossen, 
mit  zahlreichen  Basnltblöcken  tibersäten  Ebene  öffnet.  Diese,  fast  ohne 
alle  Niveauungleichheiten,  ein  schönes  Tafelland, war  im  Alter- 
tum sehr  fruchtbar  und  dicht  bevölkert".  Schon  der  Umstand,  dass  hier 
drei  Strassen  hindurchführen,  zeigt,  dass  das  Gelände  einem  Marsche  keine 
Schwierigkeiten  entgegensetzt,  so  dass  Lukullus  in  allen  Richtungen  auf 
den  Tigris  zustreben  konnte. 

Der  gegebene  Weg  war  jedoch  wieder  die  alte  Strasse  nach  Amida. 
dem  heutigen  Diarbekr,    die    als  die  Hauptverkehrsader   in    dieser  Gegend 

1)  Die  Karte  von  Lynch  zeigt  besser  als  die  von  Kiepert  die  Schwierigkeiten  des 
Geländes. 

2)  A.  a.  0.  S.  43. 

28 


Die  armenischen  FeJdziiye  des  LukuUns.  87 

natürlich  noch  besonders  bequem  und  gangbar  war.  Allerdings  sp reellen 
auch  mehrere  Bedenken  gegen  diesen  Weg.  Dies  ist  zuerst  seine  Länge, 
mit  150  km  ist  er  die  längste  Strasse,  und  da  es  LukuUus  so  eilig  hatte, 
wird  er  sicher  den  Umweg  vermieden  haben,  wenn  ihm  ein  anderer  be- 
quemer und  dabei  kürzerer  Weg  zu  Gebote  stand. 

Zu  der  Zeit  des  Lukullus  war  Amida,  obwohl  es  schon  in  assyrischer 
Zeit  bestanden  hat,  doch  so  unbedeutend,  dass  es  später  nirgends  erwähnt 
wird.  Erst  unter  Konstantin  wird  Amida  berühmt,  und  die  Brücke  wird 
auch  erst  in  dieser  Zeit  entstanden  sein,  so  dass  Lukullus  damals,  wenn  er 
hier  über  den  Fluss  gehen  woUte,  den  Tigris  durchfurten  musste.  Browski ') 
sagt  von  dem  Ort:  „Diarbekr  liegt  am  rechten  Tigrisufer  etwas  abseits 
vom  Strome,  der,  hier  zwar  schon  ziemlich  entwickelt,  doch  bei  normalem 
Wasserstande  noch  überall  zu  Pferde  durchfurtet  werden  kann".  Und  dann 
weiter  unten  -) :  „Der  Tigris  besitzt  bei  Diarbekr  zur  Zeit  hohen  Wasser- 
standes eine  Breite  von  800  Fuss  und  ist  von  der  fünf  Minuten  südlich 
von  der  Stadt  gelegenen  RömerbrUcke  an  für  kleine  Kelleks  bereits  schiif- 
bar".  Nach  Moltke*)  wird  der  Fluss  im  Sommer  bei  Diarbekr  leicht  durch- 
furtet. Wenn  wir  uns  so  die  Wasserverhältnisse  des  Tigris  bei  Amida 
vergegenwärtigen,  so  finden  wir,  dass  zwar  zur  Zeit  des  niedrigsten  Wasser- 
standes im  Hochsommer  und  Herbst*)  ein  Durchfurten,  auch  zu  Fuss, 
leicht  stattfinden  kann.  Wenn  man  aber  bei  normalem  Wasserstande  den 
Fluss  nur  mit  Pferden  überschreiten  kann,  so  hätte  Lukullus  hier  doch 
grosse  Schwierigkeiten  zu  überwinden  gehabt.  Denn  wenn  noch  vor  acht 
Tagen  der  Euphrat  so  viel  Hochwasser  gehabt  hat,  dass  Lukullus  an  einer 
Möglichkeit  ihn  zu  überschreiten  verzweifeln  wollte,  so  können  wir  auch 
für  den  Tigris  eher  noch  einen  höheren  als  einen  normalen  Wasserstand 
annehmen.  Demnach  käme  zu  der  Länge  des  Weges  auch  noch  ein  mit 
grössei-en  Schwierigkeiten  verbundener  Uebergang  über  den  Tigris. 

Wesentlich  günstiger  stellen  sich  alle  Bedingungen  für  eine  Stelle 
ungefähr  20  km  oberhalb  von  Diarbekr  dar.  Hier  hören  etwa  bei  dem  Dorfe 
Schabian  °)  die  Ausläufer  des  Taurus  auf.  und  es  beginnt  die  fruchtbare 
Tigrisebene,  in  der  Lukullus  ohne  Rücksicht  auf  Wege  und  Berge  mar- 
schieren konnte,  wo  er  wollte,  in  jeder  beliebigen  Marschfonnation.  Ferner 
führt  an  dieser  Stelle  auch  auf  der  Karte  von  H.  Kiepert  die  Strasse  von 
Zibene  nach  Diarbekr  über  den  Fluss,  was  auf  das  Vorhandensein  eines 
leichten  Ueberganges  schhessen  lässt.  Denn  sonst  hätte  sie  bequem  bis 
zur  Tigrisbrücke  auf  dem  linken  Ufer  ohne  den  geringsten  Umweg  führen 
können  *). 


1)  A.  a.  0.  S.  43.  —  2)  S.  44. 

3)  Briefe  aus  der  Türkei  S.  236.  —  4)  Browski.  S.  44. 
ö)  Vergl.  Karte  von  Lynch:  Shahaban  auf  der  von  R.  Kiepert. 
6)  Bei  R.  Kiepert,  dessen  Karte  wesentlich  grösser  und    genauer   ist.    führt   bei 
Djobeir  Kaie,  etwas  oberhalb  von  Shahaban  eine  Strasse  über   den  Tigris,   während 

29 


88  J^iti'f  Echliitrtlf. 

Da  nun  ferner  das  Hochplateau  hinter  Arghana,  wie  wir  gesehen 
haben,  einen  leichten  Marsch  nach  jeder  beliebigen  Richtung  gestattet,  so 
ist  Lukullus  von  diesem  Orte  aus  direkt  auf  die  Stelle  marschiert,  wo  die 
Gebirgsausläufer,  die  er  auf  seinem  Marsche  umgehen  musste,  aufhören 
und  sich  ihm  ein  bequemer  Uebergang  auch  bei  höherem  Wasserstande 
bot.  Gleichzeitig  treten  auch  auf  dem  rechten  Ufer  die  Abhänge  des  Pla- 
teaus von  Arghana  bis  auf  5  km  von  dem  Fluss  zurück,  so  dass  Lukullus 
eine  äusserst  bequeme  Lagerstätte  hatte,  von  der  aus  er  in  aller  Ruhe  nach 
gründlicher  Rekognoszierung  des  ebenen,  weit  übersehbaren  Geländes  auf 
dem  linken  Ufer  den  Uebergang  vollziehen  konnte.  Dazu  kommt  noch, 
dass  er  auf  diesem  Wege  einen  Marschtag  erübrigte,  da  er  25  km  kürzer 
ist,  als  der  über  Diarbekr. 

So  können  wir  daher  annehmen,  dass  Lukullus  kurz  unterhalb  der 
Einmündung  des  Devegetschid-Su  den  Tigiis  überschritten  hat  und  somit 
auf  dem  Boden  des  eigentlichen  Armeniens  stand,  nicht  um  die  Truppen 
des  Tigranes  von  Armenien  abzuschneiden,  denn  dabei  konnte  er  leicht 
einen  Fehlstoss  machen,  wie  denn  ja  auch  Murena  in  der  Tat  nur  noch 
die  Nachhut  der  abziehenden  Armenier  fasste,  sondern  um  den  Feind  da 
anzugreifen,  wo  er  stand,  nämlich  bei  der  Hauptstadt.  Zudem  hätte  Lu- 
kullus in  diesem  Falle  den  Tigris  noch  ein  zweites  Mal  an  einer  Stelle 
überschreiten  müssen,  die  ihm  die  grössten  Schwierigkeiten  geboten  hätte, 
da  der  Fluss  dann  schon  fast  undurchfurtbar  wird.  Doch  hiervon  und 
überhaupt  von  dem  ganzen  Umgehungsplan  findet  sich  in  unseren  Quellen 
nicht  die  geringste  Spur.  Wahrscheinlich  hätte  Tigranes  dann  den  gleichen 
schwierigen  Uebergang  sich  gespart,  die  Römer  auf  dem  rechten  Ufer  er- 
wärmtet imd  den  Uebergang  gesperrt.  So  wäre  das  ganze  Manöver  des 
Lukullus,  wie  es  sich  Mommsen  denkt'),  so  voller  Schwierigkeiten  und 
Glückszufälle  gewesen,  dass  ein  so  erfahrener  Führer  sich  dem  Risiko  und 
sein  Heer  den  Strapazen  eines  zweimaligen  Flussüberganges  nicht  ausge- 
setzt haben  würde.  Da  wir  nun  später  sehen  werden,  dass  der  ganze  Feld- 
zugsplan darauf  aufgebaut  ist,  dass  die  Römer  den  Tigi-anes  durch  die 
Belagerung  seiner  reichen  Hauptstadt  zur  Schlacht  verlocken  wollen,  so 
hätte  Lukullus  nie  imd  nimmer  den  Tigris  überschritten,  wenn  Tigrano- 
kerta  auf  dem  rechten  Ufer  gelegen  hätte. 

Wenn  Lukullus  diesen  Weg.  der  vom  Euphrat  bis  zum  Tigris  rund 
150  km  beträgt,  einschlug,  so  konnte  er  bei  dem  gewaltigen  Eilmarsch, 
mit  durchschnittlich  25  km  auf  den  Tag  gerechnet,  bequem  in  einer  Woche 
nach  dem  Euphratübergange  auf  dem  linken  Tigrisufer  stehen.  Bei  dem 
damaligen  Nachrichtenwesen  konnte   er  damit  allerdings    den  Tigranes  so 


die  heutige  Chaussee   vou  Arghana  Maden   nach  Tigranokerta   über    die  Brücke   bei 
Diarbekr    führt,    nachdem   sie    diese   Stadt   berührt    hat.      Doch    nach    einer   kurzen 
Strecke  fallt  sie  mit  unserem  Wege  genau  zusammen. 
1)  Hermes  IX  od.  Ges.  Schriften  Bd.  IV  S.  330. 

30 


Die  armenischen  Fekhiige  des  Lnlcullns.  89 

tfründlich  überraschen,  wie  es  ihm  denn  auch  in  der  Tat  gelungen  ist. 
Denn  jetzt  konnte  nur  noch  eine  starke  Armee  die  Kömer  von  den  Mauern 
der  Hauptstadt  fernlialten.  Doch  eine  solche  stand  dem  Tigranes  in 
diesem  Augenblicke  nicht  zur  Verfügung. 

§  5.      M  a  II  g  e  1  li  a  f  t  o  V  o  r  i)  e  r  e  i  t  u  n  g  e  n   d  e  r  A  r  in  e  n  i  e  r. 

Die  Armenier  hatten  die  lange  Zeit,  die  ihnen  Lukullus  nach  der  Ge- 
sandtschaft des  Claudius  gelassen  hatte,  fast  gar  nicht  benutzt.  Nur  das 
eine  Ei'gebnis  hatte  die  Kriegserklärung,  dass  Tigranes  endlich  seinen 
alten  Schwiegervater  zu  sehen  wünschte,  nachdem  dieser  ein  Jahr  und 
acht  Monate  aus  seinen  Augen  verbannt  gewesen  war').  Wahrscheinlich 
im  April  oder  Mai  70  fand  die  Begegnung  der  beiden  Könige  unter  Ent- 
faltung des  grössten  Pompes  statt.  Drei  Tage  lang  hatten  beide  Herrscher 
eine  Unterredung  unter  vier  Augen ,  die  zum  Schaden  ihrer  vertrautesten 
Minister  endigte.  Sie  wurden  nun  natürlich  für  die  Entfremdung  ihrer  HeiTen 
verantwortlich  gemacht.  Metrodorus  von  Skepsis,  der  gegen  das  Interesse 
seines  Herrn  dem  Tigranes  einen  Rat  gegeben  haben  sollte,  fiel  der  Rache 
des  Mithradates  zum  Opfer,  und  der  Redner  Amphikrates  aus  Athen,  der 
am  Hofe  des  Tigranes  weilte,  fand  damals  auch  seinen  Tod').  Die  Unter- 
redung der  beiden  Fürsten  schloss  mit  prunkvollen  Festessen  ab. 

Das  strategische  Ergebnis  dieser  Zusammenkunft  war  jedoch,  dass 
Mithradates  10000  armenische  Reiter  erhielt,  mit  denen  er  sein  altes 
Reich  zurückerobern  oder,  wenn  ihm  das  nicht  gleich  gelang,  wenigstens 
die  Römer  beunruhigen  sollte.  Schon  hierin  zeigte  es  sich,  wie  recht 
Lukullus  hatte,  als  er  glaubte,  nur  der  Tod  würde  den  alten  König  un- 
schädlich machen.  Doch  dieses  Absenden  des  Mithradates  ist  alles,  was 
von  Unternehmungen  gegen  den  Einfall  der  Römer  berichtet  wird,  und 
auch  das  scheint  erst  sehr  spät  unternommen  worden  zu  sein,  da  Mithra- 
dates erst  auf  dem  Marsche  war,  als  er  schon  wieder  zurückgerufen  wurde, 
um  in  Armenien  gegen  die  Römer  Verwendung  zu  finden^). 

So  verstrich  das  ganze  Jahr  70.  ohne  dass  die  Armenier  Schritte  zur 
Abwehr  getan  hätten.  Wenn  ja  auch  Tigranes  so  dünkelhaft  war,  dass 
er  ernstlich  die  Frage  erwog,  ob  die  Römer  noch  in  Epliesus  standhalten 
oder  gleich  nach  Griechenland  hinübergehen  würden*),  so  war  doch  Mi- 
thradates, durch  trübe  Erfahrungen  gewitzigt,  frei  von  solchen  unsinnigen 
Gedanken.  Daher  ist  es  schwer  zu  erklären,  warum  er  nicht  auf  genügende 
Abwehrmittel  gedrungen  hat.  Vielleicht  traute  er  dem  Lukullus  keine 
schnellen  Unternehmungen  zu,  da  er  ihn  selbst  ja  nur  durch  Zögern  und 
Aushungern,  nie  dm'ch  eine  kühne  Schlacht  besiegt  hatte. 

Als  dann  die  Nachricht  eintraf,  dass  die  Römer  schon  im  Lande 
ständen,    war  es  zu  spät.     Der  erste,    der    diese  Unglückskimde    brachte, 


l)  Memuon  c.  ob.  —  2)  Phit.  Luc.  c.  22.  —  3)  Mernnon,  e.  56.  —  4)  Plut.  Luc.  c.  2.5. 

31 


90  Kioi  Ed-harcU, 

wurde  aufgeknüpft,  da  Tigranes  glaubte,  er  wollte  seine  Untertanen  durch 
diese  Botschaft  aufwiegeln').  So  verlor  man  wieder  viel  kostbare  Zeit. 
Als  sich  dann  endlich  Mithrobai'zanes.  ein  Günstling  des  Grosskönigs,  ein 
Herz  fasste  und  seinem  Herrscher  die  Nachricht  brachte,  konnten  nur 
3000  Reiter^)  und  eine  grössere  Menge  Fusstruppen  den  Anrückenden 
entgegengeworfen  werden.  Mithrobarzanes  eihielt  das  Kommando,  weil 
er  selbst  die  Meldung  überbracht  hatte,  und  dass  Tigranes  immer  noch 
nicht  von  seinem  Dünkel  lassen  konnte,  zeigt  der  Befehl,  den  er  seinem 
General  gab:  „Den  LukuUus  bringst  Du  mir  lebendig,  die  anderen  zertritt!" 

§  6.     Erster  Z  u  s  a  m  m  e  n  s  t  o  s  s  der  Gegner. 

Nach  den  Eilmärschen  durch  Sophene  marschierte  jetzt  Lukullus,  als 
er  alle  Marschhindernisse  glücldich  überwunden  und  die  Tigrisebene,  wo 
er  jeden  Augenblick  von  leichten  Reitern  angegriffen  werden  konnte,  be- 
treten hatte,  äusserst  vorsichtig,  durch  Vorposten  gut  gedeckt,  damit  er 
nicht  auf  dem  Marsche  (oiy.  iv  rü^ei)  überfallen  werden  konnte^).  Dies 
zeigt  deutlich,  dass  er  sich  in  einer  Ebene  befand,  sehliesst  also  ebenfalls 
den  Marsch  durch  die  Berge  über  Piran  und  Hani  aus.  Denn  dort  konnte 
die  Sicherung  nur  gering  sein,  und  an  eine  wirksame  Entfaltung  einer  so 
grossen  Reitermasse,  wie  sie  Mithrobarzanes  befehligte,  war  erst  recht 
nicht  zu  denken. 

So  blieb  ihm  denn  der  Anmarsch  des  armenischen  Korps  nicht  vei-- 
borgen.  Sein  Heer  wollte  gerade  das  Lager  schanzen  und  befand  sich 
auch  zum  Teil  noch  auf  dem  Marsche,  als  Lulaillus  die  Nachricht  erhielt. 
Er  selbst  übernahm  mit  dem  Hauptheere  die  Declaing  des  Lagers,  da  er 
fürchtete,  es  könnten  noch  mehr  Feinde  in  der  Nähe  sein  und  ihn  an- 
oreifen,  bevor  er  sein  Heer  in  Schlachtordnung  aufgestellt  hatte.  Seinen 
Legaten  Sextilius  jedoch  schickte  er  mit  1600  Reitern  und  fast  ebenso 
vielen  {ov  noV.oj  nAeioveo]  Legionaren  und  Leichtbewaffneten  voraus,  um 
den  Feind  aus  nächster  Nähe  zu  beobachten  und  die  Vollendung  des 
Lagers  zu  decken.  Sextilius  wollte  diesem  Befehle  Folge  leisten  und 
einen  Kampf  vermeiden,  doch  Mithrobarzanes  sprengte  auf  die  Römer  los, 
und  es  kam  zu  einem  Handgemenge ,  indem  er  selbst  fiel  und  seine 
Truppen  völlig  zersprengt  und  auf  der  Flucht  zum  grössten  Teil  getötet 
wurden. 

Auf  die  Nachricht  von  dieser  Niederlage  verliess  Tigranes.  ohne  zu 
zögern,  seine  Hauptstadt,  über  die  er  das  Kommando  dem  Mankaios  über- 
trug.    Alle  Truppen,  die  sich  zu  ihm  auf  dem  Marsche  befanden,   zog  er 

1)  Appian,  Mithr.  c.  84  u.  Plut.  Luc.  c.  25.  Hier  wird  der  Bote  jedoch  ent- 
hauptet. 

2)  Für  dieses  und  das  Folgende:  Plut.  Iaic.  c.  25.  Nach  Appian.  Mithr.  c.  84, 
erhielt  Mithrobarzanes  sogar  nur  2000  Reiter  im  ganzen. 

3)  Auch  ferner  noch :  Plut.  Lue.  e.  25. 

32 


Die  armenischen  Fehhüge  des  LitkiiUits.  91 

so  sdinell  wip  möglich  zusammen.  Zu  diesen  gehörten  auch  die  des 
Statthalters  von  Syrien.  Magadates.  den  Tigranes  bei  dem  Einf.all  des 
Lukullus  zu  sich  beordert  hatte ').  Doch  hierzu  wollte  ihm  Lukullus 
keine  Zeit  lassen.  Seine  beiden  tüchtigsten  Legaten,  Murena  und  Sextilius. 
sandte  er  aus .  damit  dieser  ein  .stärkei-es  Araberkoi^ps.  das  im  Anmarsch 
begriflfen  war.  aufhob ,  während  jener  die  anderen  zu  Tigranes  eilenden 
Truppen  abfangen  sollte. 

Beide  lösten  ihre  Aufgabe.  Sextilius  überfiel  die  Araber,  als  sie  ge- 
rade ihr  Lager  aufschlagen  wollten,  und  hieb  die  meisten  nieder.  Murena 
aber  verfolgte  den  abziehenden  Zug  des  Tigranes  und  erreichte  die  Nach- 
hut in  einem  unwegsamen  und  schmalen  Tale,  wahrscheinlich  in  dem  des 
Kulp-Su,  durch  das  der  nächste  und  bequemste  Weg  in  das  Innere  von 
Armenien  führt.  Tigranes  und  seine  Begleitung  konnten  sich  vor  der 
Gefangennahme  nur  dadurch  retten,  dass  sie  ihren  Tross  den  Römern 
preisgaben,  die  dessen  Bedeckung  teils  niederhieben,  teils  zu  Gefangenen 
machten.  Jedenfalls  muss  der  Kampf  mit  Mithrobarzanes  schon  ziemlich 
nahe  an  der  Hauptstadt  stattgefunden  haben,  da  es  dem  Murena  noch 
gelungen  war,  den  abziehenden  Feind  einzuholen.  Auch  das  zeigt  deut- 
lich ,  wie  unvorbereitet  Tigranes  gegen  einen  römischen  Angriff  ge- 
wesen war. 

2.  KapiteL 
Lukullus  vor  Tigranokerta. 

§   1 .     Beginn  der  Belagerung  der  Stadt. 

Jetzt  wandte  sich  Lukullus  sofort  gegen  Tigranokerta,  da  ihm  sehr 
viel  daran  liegen  musste,  diese  Stadt  in  seine  Gewalt  zu  bekommen.  Denn 
erstens  beherrschte  er  durch  sie  den  Hauptpass  nach  Armenien,  und  zwei- 
tens befanden  sich  hier  die  Schätze  des  Königs  und  seine  Frauen.  Da 
es  nun  die  gi-össte  Schande  für  einen  asiatischen  Herrscher  war,  wenn 
sein  Harem  in  die  Hände  der  Feinde  fiel,  so  konnte  Lukullus  hoffen  durch 
seinen  Angriff  auf  die  Hauptstadt  den  Tigranes  aus  seinen  Bergen  zu 
locken,  um  seine  Frauen  vor  der  schimpflichen  Gefangenschaft  zu  be- 
wahren. In  der  Ebene  aber  fürchtete  er  die  disziplinlosen  Horden  des 
Armeniers  nicht,  denn  er  wusste  wohl,  dass  seine  Römer  jeder  noch  so 
grossen  Uebermacht  gewachsen  waren. 

So  schloss  er  denn  Tigranokerta  von  allen  Seiten  ein  und  belagerte 
es  mit  grösstem  Nachdruck.  Die  ungeschützten  Teile  der  Stadt,  die  vor 
der  Mauer  lagen,  so  das  königliche  Schloss,  nahm  er  sofort.  Die  Stadt 
jedoch  und  die  Zitadelle  schloss  er  mit  Wall  und  Graben  ein,  baute  Be- 
lagernngsmaschinen  und  Hess  gegen  die  Mauern   Minengänge  vortreiben'-). 

1)  Appian,  Si/r.  c.  49. 

2)  Appian.  Mithr.  c.  84.  Appian  bat  liier  offenbar  den  ausführlichen  Bericht, 
wie  er  uns  bei  Plutarch  vorliegt,  wie  so  oft  durch  Zusammenziehung  stark  entstellt. 

33 


92  Kiüi  Ixlhardt. 

Diese  Aufgabe  fiel  nach  Appian,  dem  Sextilius  zu .  doch  scheint  das  ein 
Irrtum  zu  sein,  da  er  den  Lukullus  selbst  nicht  nennt.  Sicher  hat  der 
Imperator,  wie  auch  Plutarch  erzählt ') ,  selbst  die  wichtige  Belagerung 
geleitet.  Auch  hat  er  sicher  nicht  sein  an  sich  schon  schwaches  Heer 
noch  durch  Belagerungen  anderer  armenischer  Städte,  die  doch  nur  un- 
bedeutend sein  konnten,  zersplittert,  wie  es  Memnon  darstellt").  Denn  mit 
der  Hauptstadt  üel  dieser  Teil  Armeniens  ohne  grosse  Anstrengungen 
von  selbst. 

Indessen  suchte  Tigranes  so  viel  Truppen  wie  möglich  an  sich  zu 
ziehen.  ■  So  erhielten  denn  auch  die  Heiter,  die  er  dem  Mithradates  für 
den  Einfall  in  Pontos  mitgegeben  hatte,  den  Befehl,  wieder  zu  ihm  zu 
stossen.  In  der  grössten  Sorge  schwebte  er  um  die  Sicherheit  seiner 
Frauen,  die  er  um  jeden  Preis  aus  der  belagerten  Stadt  zu  sich  zu  retten 
wünschte.  Doch  er  selbst  fühlte  sich  noch  nicht  stark  genug,  um  die 
Römer  vor  der  Stadt  anzugreifen.  Darum  erhielten  6000  Reiter  den  Be- 
fehl die  Frauen  und  die  kostbarsten  Schätze  aus  der  Stadt  zu  holen. 

Die  Leute  führten  ihren  Auftrag  sehr  geschickt  aus.  Mitten  in  der 
Nacht  griff  ein  Teil  das  Lager  der  Römer  an  und  verhinderte  durch  einen 
Hagel  von  Pfeilen,  dass  sich  jemand  aus  den  Toren  des  Lagers  heraus- 
wagte, während  der  andere  Teil  ungehindert  in  die  Stadt  eindrang.  Frauen 
und  Schätze  herausholte  und  sofort  zu  dem  Könige  vorausschickte.  Dies 
waren  denn  auch  die  einzigen,  die  unversehrt  zurückkehrten.  Denn  am 
Morgen,  als  die  Römer  die  Sachlage  überschauen  konnten,  rückten  sie, 
unterstützt  von  ihren  thrakischen  Reitern  zum  Kampfe  aus  und  vernich- 
teten die  feindliche  Abteilung  zum  grössten  Teil.  Auch  viele  Gefangene 
hatte  ihnen  der  Tag  gebracht,  doch  auch  Tigranes  hatte  seinen  Zweck 
erreicht  und  das,   was  ihm  am  meisten  am  Herzen  lag,    gerettet  bei  sich. 

Soweit  die  Darstellimg  bei  Memnon,  die  Plutarch  ganz  übergangen 
hat.  Nach  Appian^)  sandte  Tigranes  diese  Reiterschar  erst  von  dem 
Marsche  aus  gegen  Tigranokerta,  nachdem  sich  sein  ganzes  Heer  bereits 
gesammelt  und  mit  ihm  gegen  Lukullus  in  Bewegung  gesetzt  hatte.  Doch 
geht  aus  Memnon  klar  hervor,  dass  diese  Expedition  schon  viel  früher  unter- 
nommen worden  ist.  Und  das  ist  auch  ganz  natürlich.  Wahrscheinlich  hat 
er  gleich  nach  seiner  kopflosen  Flucht  den  Gedanken  gefasst,  seinen  Harem 
und  einen  Teil  seiner  Schätze  zu  retten,  und  diesen  Gedanken  zur  Aus- 
führung gebracht,  sobald  er  nur  einige  Truppen  dafür  zur  Verfügung 
hatte.  Später  wären  auch  die  armenischen  Reiter  wohl  kaum  mehr  so 
bequem  in  die  belagerte  Stadt  hineingekommen,  wenn  die  römischen  Ein- 
schliessungswerke  schon  ganz  vollendet  gewesen  wären.  So  lässt  alles 
darauf  schliessen,  dass  diese  Unternehmung  schon  kurz  nach  dem  Be- 
ginn der  Belagerung  stattgefunden  hat. 


\)  Luc.  c.  26.  —  2)  C.  .56,  wo  auch  das  Folgende.  —  3)  Mithr.  c.  85. 
34 


Die  aniicnischcn  Fcldziige  des  LuhtUns.  93 

.ledeni'alls  Hess  sich  Liikiilliis  diircli  derartiffe  Misserfolge  nicht  ent- 
inutiiien  und  setzte  der  Stadt  heftig  7,11.  Doch  auch  die  Verteidiger  wehrten 
sich  mit  Geschick  und  Ausdauer.  Sehr  viel  hatten  die  Homer  schon  von 
den  gutgezielten  Geschossen  der  armenischen  Besatzung  zu  leiden.  Dazu 
Hess  Mankaios  noch  brennendes  Naphtha  gegen  die  Belagerungsniaschinen 
schleudern  und  als  die  Römer  zum  Löschen  herbeieilten,  fanden  sie,  dass 
die  ihnen  unbekannte  Materie  sehr  schwer  zu  löschen  war  und  sie  die 
Maschine,  die  der  Feind  damit  getroffen  hatte,  nicht  mehr  retten  konnten  '). 
So  wurde  die  Belagerung  auf  beiden  Seiten  mit  der  grössten  Enei-gie  ge- 
führt, doch  scheint  Lukullus  schon  vor  der  Ankunft  der  Entsatzarmee 
einige  Erfolge  gehabt  zu  haben,  da  seine  Truppen  auf  Leitern  empor- 
klommen, die  Brustwehren  und  Verschanzungen  einrissen  und  sich  eines 
höher  gelegenen  Punktes  bemächtigten '-|. 

!;  2.      Anmarsch     des    T  i  g  r  a  n  es    u  n  d    G  e  g  e  n  m  a  s  s  r  e  g  e  1  n 
des  Lukullus. 

Während  sich  so  seine  Hauptstadt  gegen  die  Belagerer  wehrte,  hatte 
Tigranes  im  Inneren  Armeniens  ein  grosses  Heer  gesammelt.  Natürlich 
durfte  das  nicht  in  zu  grosser  Entfernung  von  Tigranokerta  geschehen, 
da  es  für  ein  so  grosses  Heer,  wie  es  das  der  Asiaten  immer  war,  äusserst 
schwer  sein  musste,  auf  den  verhältnismässig  schmalen  Bergpfaden  durch 
die  Gebirge  Armeniens  zu  marschieren.  Es  musste  daher  im  Intei-esse 
des  Königs  liegen,  sein  Heer  in  der  Nähe  der  Feinde  zu  vereinigen,  in 
einer  grossen,  fruchtbaren  Ebene,  die  imstande  war  ein  grosses  Heer  mit 
Proviant  zu   versorgen. 

Und  in  der  Tat  findet  sich  vier  bis  fünf  Tagemärsche  (ca.  100  km) 
von  Tigranokerta  entfernt  die  grosse  Ebene  von  Musch,  die  der  Kara-Su, 
der  Teleboas  Xenophons,  durchströmt  und  die  ungefähr  75  km  lang  und 
10  bis  15  km  breit  ist.  Dieser  Platz  ist  wie  geschaffen  zur  Konzentrie- 
rung und  Verpflegung  grosser  Truppenmassen  und  schon  Kiepert  hat 
darauf  hingewiesen  ^),  dass  Tigi-anes  nur  hier  sein  Heer  zusammengezogen 
haben  konnte.  Warum  sollte  er  aber  so  weit  in  die  Berge  seiner  Heimat 
hineinflüchten,  um  in  Ruhe  seine  Truppen  zu  sammeln,  wenn  der  P^eind 
in  Mesopotamien  stand,  von  ihm  durch  den  Masios  und  den  breiten, 
undurchwatbaren  Tigris  getrennt?  Auch  dies  gibt  uns  die  Gewissheit, 
dass  Tigranokerta  auf  dem  linken  Tigi-isufer  gelegen  hat.  Dann  allei-- 
dings  musste  er  die  hohen  Bergketten  von  Kulp  und  Sasuu  zwischen  sich 
und  die  Feinde  legen,  um  ungestört  seine  Rüstungen  vollenden  zu  können. 

Von  Musch  führt  ein  fast  direkter  Weg  über  den  Gebirgssattel 
zwischen  dem  Darkosch-  und  dem  Antogh-Dagh  in  das  Tal  des  Kulp-Su,  eines 


1)  Xiphilinos  =  Cassiu*  Dio  frgm.  178.2.     Vgl.  auch  Sallust.  IV.  frgm.  61—62. 

2)  Sali.  IV.  frgm.  G3.  —  :^)  Akad.  d.    Wiss.  1873,  S.  17-3  u.  Hermes  IX  S.  137. 


94  Knrf  F(J,/i<inlf, 

Quellflusses  des  Batman-Su  und  damit  in  die  Nähe  von  Tigranokerta. 
Der  Weg  beträgt  ungefähr  fünf  Tagemärsche  und  ist  für  eine  Armee 
durchaus  gangbar.  Ist  doch  dereinst  das  Heer  der  Zehntausend  unter 
Xenophons  Führung  nach  der  unglücklichen  Schlacht  von  Kunaxa  den- 
selben Weg  gezogen'),  und  wo  sie  bequem  durchgekommen  sind,  da 
konnte  auch  Tigranes  seine  Tausende  an  den  Feind  führen. 

TJeber  den  Marsch  erfahren  wir  nur  etwas  bei  Plutareh").  der  uns 
berichtet,  Tigranes  habe  den  Taurus  überschritten,  eine  Nachricht,  die 
unsere  Annahme  bekräftigt,  denn  die  Berge,  über  welche  Tigranes  von 
Musch  aus  ziehen  musste,  wurden  von  den  Alten  Taurus  genannt.  Wir 
können  wohl  mit  Recht  annehmen,  dass  die  Armenier  nach  Ueberschrei- 
tung  des  oben  erwähnten  Gebkgssattels  bis  Nerdjiki  am  Kulp-Su  hinab 
gezogen  sind.  Dann  bogen  sie  nach  links  ab  und  zogen  auf  der  Wasser- 
scheide zwischen  Batman-Su  und  Jezidhane-Su  (oder  Arzin-Su)  entlang^), 
bis  sie  das  leicht  wellige  Terrain  betraten,  das  sich  bis  an  den  Zusammen- 
fluss  des  Farkin-Su  in  den  Batman-Su  erstreckt.  Auf  diesem  plateau- 
artigen Gelände  zogen  sie  entlang,  bis  sie  sein  Ende  en-eichten,  wo  sie 
sich  lagerten,  um  am  folgenden  Tage  den  Batman-Su  zu  überschreiten, 
der  an  dieser  Stelle  leicht  zu  durchfurten  ist,  imd  dann  direkt,  das  Tal 
des  Farkin-Su  entlang,  auf  Tigi-anokerta  zu  marschieren. 

Am  5.  Oktober  trafen  sie  am  Batman-Su  ein,  und  von  dem  Plateau 
konnten  sie  deutlich  ihre  Hauptstadt  und  die  Zelte  der  belagernden  Römer 
erblicken.  Deutlich  hatten  aber  auch  die  Verteidiger  von  Tigranokerta 
von  der  hohen  Zitadelle  aus  den  Anmarsch  des  grossen  Entsatzheeres  be- 
merkt, das  sie  jubelnd  den  Römern  zeigten.  Und  in  der  Tat  kann  man 
noch  heute  von  dem  Burgberg  Mayafarkins  aus  den  Rand  des  Plateaus 
überblicken,  so  dass  der  Bericht  Plutarchs  in  allen  Stücken  auf  das  Ge- 
lände passt*). 

So  waren  die  beiden  feindlichen  Armeen  bis  auf  wenige  Kilometer 
zusammengekommen,  und  für  den  römischen  General  war  es  die  höchste 
Zeit,  sich  zu  entscheiden,  unter  welchen  Bedingungen  und  wo  er  eine 
Schlacht  liefern  wollte.  So  berief  er  denn  in  aller  Eile  einen  Kriegsrat, 
in  dessen  Verlauf  sich  zwei  Parteien  bildeten.  Die  einen  wollten  die  Be- 
lagerimg  ganz  aufheben  und  mit  allen  verfügbaren  Truppen  dem  Feinde 
entgegenziehen,  während  die  anderen  die  Belagerung  nicht  aufgeben  und 
dadurch  eine  gi-össere  feindliche  Abteilung,  die  Besatzung  von  Tigrano- 
kerta,   die    durch  einen  Abzug   der   Römer   verfügbar   geworden   wäre,   in 

1)  Vgl.  hierzu :  Karbe.  Der  ilarsch  der  Zehntausend  (Rezension  von  C.  F.  Lehmann, 
Uterar.  Zentralhlatt  1900);  C.  F.  Lehmann,  Sitzungsber.  Bert  Ak.  d.  W.  1899  S.  745 
Anm.  1;  W.  Belck,  Zeitsclir.  f.  Ethiiolog.  1899  S.  2.55  und  Verli.  Berl.  anihrop.  Ges. 
1899  S.  661  (Sitzg.  vom  18.  Nov.). 

2)  Luc.  c.  27. 

3)  Hier  weicht  die  Karte  von  R.  Kiepert,  die  ich  zugrunde  lege,  von  den  anderen 
völlig  ab.  —  4)  Lehmann,  PltiUiJogentag  S.  28. 

36 


Die  annrniscJicn  FrM^iij/e  des  Liilnilhis.  95 

ilirem  Rilcken  l-.issen  wollton.  Sie  rieten  daher,  die  Belii<fcrun<:j  fortzu- 
setzen und  den   Tio;ranes  herankommen  zu  lassen. 

Jedoch  LukuUus  entschied  sich  für  keine  Ansicht  vollkommen.  Mit 
grosser  Kühnheit  hcsichloss  er,  ohne  die  Belagerung  ganz  aufzugeben,  den 
Feind  anzugreifen  und  ihm  den  Uebergang  über  den  Bafman-Su  .streitig 
zu  machen.  So  Hess  er  seinen  Legaten  Murena  mit  dreizehn  Kohorten, 
im  ganzen  6000  Mann,  vor  Tigranokerta  zurück,  jedoch  mehr  zur  Beob- 
achtung als  zur  Belagerung,  die  von  der  kleinen  Zahl  doch  nicht  mit 
Aussicht  auf  Erfolg  durchgeführt  werden  konnte.  Er  selbst  zog  gegen 
die  Armenier  mit  dem  Uest  seines  Herres,  24  Kohorten  zu  10000  Mann, 
also  den  zwei  valerianischen  Kernlegionen  und  vier  anderen  Kohorten, 
denen  sich  alle  riOOO  Reiter  und   lOUO  Leichtbewaffnete  anschlössen. 

S  ;5.      Das  Schlachtfeld. 

Um  ein  getreues  Bild  von  der  Schlacht  zu  erhalten,  müssen  wir  uns 
genau  das  Terrain  vergegenwärtigen.  Dass  alle  Angaben  Plutarchs,  der 
die  Schlacht  allein  genauer  schildert,  auf  die  Ebene  am  Einfluss  des 
Farkin-Su  in  den  Batman-Su  passen,  hat  schon  W.  Belck  genau  darge- 
legt ').  Ich  will  nun  einen  für  uns  passenden  Auszug  aus  seinem  Bericht 
geben,  an  der  Hand  dessen  wir  eine  Kartenskizze  herstellen  und  den  Ver- 
lauf der  Schlacht  schildern  können.  Die  Stelle  lautet  mit  einigen  Kür- 
zungen wie  folgt: 

„Durch  die  breite  Talmulde  des  Farkin-Su  nach  Südosten  langsam 
herabsteigend,  gelangt  man  etwa  nach  20  km  in  eine  grosse  Ebene,  die  Ufer- 
ebene  des  wasserreichen  Batman-Su,  die  bald  unterhalb  der  grossen,  etwa 
20  km  nördlich  von  hier  gelegenen  Brücke  beginnt  und  sich  nach  Süden 
wohl  noch  12 — 15  km  fortsetzt,  dann  aber  aufhört.  Sie  besitzt  eine 
wechselnde  Breite  von  1  —  3  km:  in  der  Verlängerung  des  Farkin-Tales 
fortmarschierend,  gelangt  man  erst  nach  5  km  zum  Uferrand  des  Fluss- 
bettes   

Es    ist   eine   vollkommene    Ebene    ohne    irgend   welche 

Hebungen  und  Senkungen,  gross  genug,  um  dem  bedeutendsten  Heere 
einen  Lagerplatz  zu  gewähren. 

Und  der  von  Lukullus  ....  zu  überschreitende  Fluss  ist  der  Batman- 
Su,  der  in  wechselnder  Breite  von  30.  40,  50  m  still  und  gräuschlos,  aber 
in  schnellem  Laufe  seine  gewaltigen  Wassermassen  dem  bedeutend  kleineren 
Fluss  von  Diarbekr  zuwälzt 

Von  Ende  Februar  bis  etwa  Ende  Mai  ist  nach  Angabe  der  Fluss- 
anwohner der  Batman-Su  nicht  furtbar,  dann  aber  an  den  meisten  Stellen 
sowohl  oberhalb  wie  unterhalb  der  Brücke,  ausgenommen,  wenn  heftige 
Regen  im  Gebirge  fallen,    die    den  Fluss   für  1 — 3  Tage   unpassierbar   zn 


1)  Zeitschr.  für  Ethnologie.  1899.  S.  271'  ft'. 
37 


96  Smi  Ecl-hanlt 

machen  pflegen.  Das  Wasser  soll  den  Pferden  nur  bis  etwa  zum  Kniee 
reichen ;  jedenfalls  bietet  der  Uebergang  a?!  den  breiteren  Stellen  nicht  die 
geringsten  Scliwierigkeiten 

Gerade  gegenüber  ....  erhebt  sich  ein  grosses  Plateau,  das  ziem- 
lich steü  nach  Westen  zu  dem  etwa  5 — 6  km  vom  Plateaurande  entfern- 
ten Batman-Su  herunterfällt,  nach  Südwesten  dagegen  sehr  allmählich 
sich  zum  Fluss  herabsenkt,  nahe  demselben  Ton  einigen  niedrigen  Hügeln 
geki'önt.  Hier  oben  nun  und  auf  der  sanften  Plateauabdachung  lagerte 
das  grosse  Heer  Tigi-ans,  der  von  diesem  wohl  150 — 200  m  relative  Höhe 
besitzenden  Punkte  Tigranokerta  und  die  Zelte  des  Belageiiingsheei-es  er- 
blicken konnte,  ebenso  wie  die  Belagerten  ihn  erblickten:  denn  von  hier 
aus  überschaut  man  deutlich  das  ganze  Gelände,  das  Plateau,  die  sanfte 
Abdachung,  den  Batman-Su  und  die  Ebene. 

Gerade  an  dieser  Stelle  macht  auch  der  bisher  genau  in  Xord-Süd- 
richtung  fliessende  Batman-Su  eine  entscheidende  Biegung  nach  Westen, 
die  heute  etwa  35 "  beträgt,  aber  nach  dem  durch  die  steilen  Uferränder 
angedeuteten  alten  Laufe  gut  50 — 60"  betragen  haben  mag,  freilich  nur 
für-  eine  Strecke  von  etwa  12  km .  um  dann  wieder  eine  mehr  südliche 
Richtung  anzunehmen  und  bis  fast  zur  Mündung  beizubehalten. 

Bei  der  sanften  Plateauabdachung  und  den  nahe  am  Fluss 

gelegenen  kleinen  Hügeln  befindet  sich  auf  beiden  Seiten  eine  kleine  Ufer- 
ebene, während  weiter  oberhalb  der  westKche  Uferand  an  4 — 5  m,  der 
östliche  an  3 — 4  m  steil  abfällt." 

Soweit  unsere  TeiTainbeschreibung.  Hier  in  diesem  Gelände  fand 
am  6.  Oktober  69  die  denkwürdige  Schlacht  statt,  die  von  der  Nähe  der 
armenischen  Hauptstadt  den  Namen  der  Schlacht  vou  Tigranokerta  er- 
halten hat  und  die  Mommsen  einen  der  glänzendsten  Sterne  in  der  ruhm- 
reichen Kriegsgeschichte  Roms  nennt ^). 

§  4.     Die  Stärke  der  A  r  m  e  n  i  e  r. 

Nach  dem  Kriegsrate  brach  LukuUus  am  5.  Oktober  von  Tigi'anokerta 
auf  und  marschierte  durch  das  Tal  des  Farkin-Su,  auf  dem  rechten  Ufer 
des  Flusses  entlang ,  20  km  nach  Südosten ,  bis  er  in  die  Talebene  des 
Batman-Su  eintiat.  Dort,  auf  der  Westseite  des  Flusses,  schlug  er  am 
Vorabend  der  Schlacht  sein  Lager  auf,  gegenüber  den  zahllosen  Scharen 
des  Tigranes,  die  auf  dem  Plateau  und  hauptsächlich  auf  der  Abdachung 
zum  Batman-Su  lagerten.  Von  hier  aus  sah  Tigranes  das  kleine  Bömer- 
lager,  imd  prahlend  sprach  er  die  denkwürdigen  Worte:  , Kommen  sie  als 
Gesandte,  dann  sind  es  zu  viel,  als  Soldaten  aber  zu  wenig!" 

Diese  Prahlerei  unterstützten  noch  seine  Heerführer,  die  sich  darin 
überboten,  ihrem  Herrscher  zu  schmeicheln.    Einige  von  ihnen  sa.ssen  und 


1)  Böm.  Gesch.  III.  S.  70. 

38 


Dir  armenischai  Fchltüf/c  des  LnhuUvs.  07 

würfelten  emsifr.  Als  der  König  sie  nach  dem  Grunde  fragte,  wurde 
ihm  die  Antwort:  ., Wir  würfeln  schon  jetzt  um  die  Beute!"  Andere 
(jcnerale  traten  an  den  König  heran  mit  der  Bitte  sich  nicht  selbst  am 
Kampfe  zu  beteiligen,  sondern  einen  von  ihnen  auszuwählen,  der  allein 
mit  seinen  Leuten  die  kleine  Zahl  der  Römer  vernichten  würde.  Nur 
einen  Kummer  hatte  der  König,  dass  er  nur  gegen  den  einen  der  ihm 
so  verhassten  römischen  Generale  kämpfen  sollte  und  nicht  gleich  mit  allen  I 

So  scherzten  und  spotteten  die  Armenier,  und  sie  hatten  auch  eine 
gewisse  Berechtigung  dazu,  wenn  sie  die  grossen  Truppenmassen  ihrer 
Armee  mit  der  römischen  verglichen.  Da  konnte  ihnen  wohl  der  Ge- 
danke kommen,  dass  es  ein  Leichtes  sein  würde,  die  winzige  Zahl  der 
K'ömer  im  ersten  Angriff  zu  überwinden.  Geben  doch  unsere  Quellen  im 
allgemeinen  die  armenische  Annee  ungeheuer  gross  an. 

Für  diese  Angaben  haben  wir  dieselben  Schriftsteller,  wie  bei  der 
Aufzählung  der  römischen  Streitkräfte,  und  was  wir  damals  für  sie  fest- 
gestellt haben,  gilt  auch  jetzt  noch  in  ganzem  Umfange. 

Aucb  hier  ist  es  klar  erwiesen,  dass  bei  Plutarch')  der  vortreffliche 
Bericht  des  Sallust  zugrunde  liegt");  wenn  Plutarch  die  Zalilen  der  arme- 
nischen Armee  bis  ins  einzelne  angibt,  und  als  Quelle  den  Siegesbericht 
des  LukuUus  nennt  ^),  so  wird  er  diese  Kenntnis  der  Vermittlung  Sallusts 
verdanken.  Doch  ist  es  klar,  dass  der  römische  General,  um  seinen  Sieg 
noch  grossartiger  zu  gestalten,  die  Menge  seiner  Feinde  übertrieben  hat, 
ohne  daran  zu  denken,  dass  er  gerade  dadurch  die  Qualität  seiner  Gegner 
so  sehr  herabsetzte,  dass  auch  sein  Ruhm  schliesslich  darunter  leiden 
musste,  wenn  er  gegen  so  minderwertige  Soldaten  gefochten  hatte.  Also 
Plutarch  gibt  folgende  Zahlen:  20000  Schleuderer  und  Bogenschützen. 
5.5  OUO  Heiter,  unter  denen  sich  17  000  Panzerreiter  befanden,  und  150000 
Fusssoldaten,  also  im  ganzen  225000  Streiter,  wozu  noch  35000  Leute 
kamen,  die  zu  allerhand  notwendigen  Arbeiten,  wie  Brücken-  und  Wege- 
bau, Holzfällen  u.  a.  m.  verwendet  wurden  und  daher  nicht  mitkämpften. 
Doch  wui-den  sie  hinter  die  Schlachtreihe  gestellt,  um  einen  noch  grösseren 
Eindruck  auf  die  Feinde  zu  machen. 

Noch  stärker  ist  die  armenische  Armee  nach  Appian  *).  Doch  es  ist 
kaum  zu  verkennen,  dass  auch  hier  Anldänge  an  die  Zahlen  des  Plutarch 
bestehen.  Er  gibt  250000  Fusssoldaten  und  50000  Reiter  an,  wobei  die 
Zahl  der  Reiter  fast  genau  übereinstimmt,  zumal  noch  Appian  „^g"  also 
„ungefähr"  hinzusetzt.  Auch  die  andere  Zahl,  250  000,  kann  durch  ein 
Versehen  des  Schreibers  entstanden  sein,  der  für  205000,  die  Summe  aller 
Fusstruppen  der  sallustisch-plutarchischen  Angabe,  die  uns  erhaltene  Zahl 
schrieb. 


1)  Luc.  c.  26. 

2)  Maurenbrecher,  SuUustii  Bistoriarum  reliquiae  S.  53  u.  Keinach.  S.  442. 

3)  C.  26:  to;  AovxovD.oq  eypa^lis  ngöi  zi)v  aiyxh]tov.  —  4)  Milhi:  c.  85. 
Klio,  Beiträge  znr  alten  Geschichte  XI.  7 

39 


98  KuH  Echhardt, 

Für  völlig  unbrauchbar  balte  ich  die  Angaben  bei  Eutrop  und  Sextus 
Rufus'),  die.  sei  es  durch  eigene,  sei  es  durch  Fehler  der  Abschreiber, 
die  Zahlen  des  Livius  verdorben  haben  ^).  Sie  geben  7500  Panzerreiter 
und  100000  bezw.  120000  Bewaffnete  und  Bogenschützen  an^). 

Memnon  dagegen  stimmt  mit  allen  diesen  Angaben  keineswegs  über- 
ein.   Er  gibt  die  Truppenstärke  der  Armenier  kurz  auf  80000  Mann  aji^). 

Diesen  Zahlen  nähern  sich  die  des  Phlegon  von  Tralles,  der  30000 
Reiter  und  40000  Fu^ssoldaten,  im  ganzen  also   70000  Mann  nennt"*). 

Die  anderen,  Livius  in  der  Epitome.  Frontin  und  Orosius.  reden  nur 
von  ungeheuren  feindlichen  Truppenniengen,  haben  also  wohl  auch  die 
grossen  Zahlen  vor  sich  gehabt.  So  können  wir  zwei  Gruppen  von  An- 
gaben unterscheiden,  die  des  Memnon  und  Phlegon  einerseits  und  anderer- 
seits die  des  Plutarch,  Appian,  Eutrop  und  Rufus,  die  alle  auf  den  Be- 
richt des  Lukullus  zurückgehen  und  die  am  besten  und  sicher  am  ge- 
nauesten bei  Plutarch  erhalten  sind,  da  er  den  Sallust  direkt  benutzt  hat. 

Plutarch  nun  lässt  das  Riesenheer  aus  fast  allen  Stämmen  des  inneren 
Asiens  bestehen.  Armenien.  Gordyene,  Medien  und  Adiabene  sandten  ihre 
ganze  Streitmacht  zum  Heere,  von  den  beiden  letzten  Staaten  waren  so- 
gar die  Könige  persönlich  anwesend.  Nicht  mit  allen  Truppen,  aber  in 
grosser  Zahl   erschienen    die  Araber    vom  Persischen   Golf),    die  Albaner 

1)  Eutrop,  Brec.  Tl.  c.  9;  Rufus.    Brei:  c.  15. 

2)  Wie  sehr  auch  jetzt  noch  die  Lesart  schwankt,  zeigt  die  Tatsache,  dass  von 
den  Eutropeditoren  Dietsch  60  000,  Drovsen  und  Rühl  7.500  Panzerreiter  schreiben. 

3)  So  fehlen  bei  beiden  die  anderen  Reiter.  Rutus  gibt  120000  Bogenschützen 
an,  doch  ist  es  ganz  ungewiss,  ob  er  darunter  alle  Fusstruppen  versteht,  oder,  was 
der  Text  nur  zulassen  würde,  die  Bogenschützen,  wobei  dann  bei  ihm  aus  20000 
120000  geworden  wären! 

4)  C.  57. 

5)  Frgm.  12  bei  Müller.  FUG  111  S  606.  An  dieser  Stelle  möchte  ich  mich  gegen 
Reinach  wenden,  der  die  Ansicht  vertritt.  S.  440  Anm.  2.  dass  die  Angabe  des  Phlegon  in 
das  Jahr  68  gehört  und  auf  die  Arsaniasschlacht  geht.  Da  Phlegon  nach  richtigen  Olym- 
piadenjahren rechnet,  die  sich  zur  Hälfte  mit  dem  einen,  zur  Hälfte  mit  dem  anderen 
Jahre  decken,  so  ist  es  allerdings  auf  den  ersten  Blick  zweifelhaft,  ob  das  erwähnte 
Ereignis  in  die  zweite  Hälfte  69  oder  in  die  erste  68  fällt.  Aus  den  nachfolgenden  Daten 
ergibt  es  sich,  dass  das  Jahr  69  gemeint  ist,  da  sie  alle  auf  dieses  Jahr  geben,  so  z.  B. 
die  Einweihung  des  Jupitertempels  in  Rom.  Ferner  hebt  Phlegon  die  wichtigsten  Ereig- 
nisse der  einzelnen  Jahre  mit  ziemlich  guter  Auswahl  hervor,  und  da  sollte  er  die 
ruhmreiche  Schlacht  bei  Tigranokerta  zugunsten  der  viel  unbedeutenderen  Arsanias- 
schlacht übergargen  haben?  Diese  fällt  ausserdem  sicher  in  den  Herbst  68,  also  in 
die  Olympiade  178.  1,  und  es  ist  doch  klar,  dass  Phlegon  hier  nicht  auf  die  Rüstungen, 
sondern  auf  den  Römersieg  Gewicht  legt,  also  diesen,  nicht  jene  datiert,  mithin  die 
Schlacht  bei  Tigranokerta  (177, 4  =  Herbst  69)  und  nicht  die  am  Arsanias  (178,  1 
=  Herbst  68)  meint.  Der  Grund  Reinacbs,  dass  Tigranes  und  Mithradates  das  Heer 
gemeinschaftlich  sammeln  und  römisch  einüben,  passt  ja  allerdings  besser  auf  das 
Aufgebot  für  68,  kann  jedoch  kaum  als  so  wichtig  in  Frage  kommen,  dass  deswegen 
die  Schlacht  falsch  datiert  ist. 

6)  Plut.  Luc.  c.  26:  i'aö  rijc  <?>•  Bußi/.Curi  9a/.daaijc. 

40 


Die  armenischen  Fcldziigc  des  Lnl-idliis.  99 

und  Iberer  vom  Kaspischen  Meer  und  Anwohner  des  Araxes ,  die  nicht 
als  Vasallen  sondern  freiwillig,  durch  Geschenke  bewo<,'en.  den  Fahnen 
des  Königs  von  Armenien  <:fefolgt  waren. 

Dies  waren  die  Stämme,  die  Tigranes  in  der  Ebene  von  Muscli  zu- 
sammengezogen hatte,  um  sie  gegen  die  Römer  zu  führen.  Und  wenn 
man  die  Stärke  und  die  Grösse  der  einzelnen  Völker  berücksichtigt,  dann 
würde  man  allerdings  mit  Leichtigkeit  ein  Heer,  wie  Plutarch  es  aufzählt, 
erhalten  können.  Doch  man  muss  vor  allem  im  Auge  behalten,  dass 
z.  B.  die  Albaner  und  Iberer,  die  dem  Tigranes  nicht  unterworfen  waren, 
nur  ein  geringes  Interesse  an  dem  Krieg  gehabt  haben  und  daher  nicht 
allzuviel  Leute  den  Armeniern  zu  Hilfe  geschickt  haben  werden.  Auch 
die  Kontingente  der  Vasallen,  mit  Ausnahme  vielleicht  der  Meder  und 
Adiabener,  wei'den  nicht  gross  gewesen  sein. 

Wenn  man  das  alles  erwägt  und  die  Hilfskorps  nur  ziemlich  klein 
annimmt,  dann  wird  man  wohl  am  ersten  den  Zahlen  des  Memnon  und 
Phlegon  den  Vorzug  geben  müssen.  Schon  für  eine  Armee  von  70 — 80000 
Mann  war  es  schwer,  auf  den  Bergwegen,  wo  höchstens  zwei  bis  drei 
Mann  nebeneinander  gehen  konnten'),  über  die  Gebirge  in  die  Ebene  zu 
gelangen.  Wie  schwierig  musste  sich  der  Durchmarsch  für  ein  Heer  von 
250000  Mann  oder  gar  noch  mehr  gestalten!  Ich  bin  daher  geneigt,  die 
Zahlen  bei  Memnon  und  Phlegon  für  annähernd  richtig  zu  halten  und 
nehme  also  die  Ai-mee  des  Tigranes  auf  70 — 80000  Mann  an,  wobei  dann 
auf  die  Reiter  etwa  30000  und  auf  die  Fusstruppen  etwa  40000  Mann 
entfallen  würden.  Die  weiteren  Einzelheiten  jedoch,  so  z.  B.  die  Stärke 
der  Panzerreiter,  lassen  sich  jetzt  nicht  mehr  feststellen.  Wenn  die 
Zahlen  bei  Eiitrop  und  Rufus  nicht  so  unsicher  wären,  dann  würde  man 
wohl  die  Angabe  von  7500  Mann  für  die  Kataphrakten  für  ziemlich  rich- 
tig halten  können. 

Wenn  wir  diese  Armee  der  kleinen  römischen  gegenüberstellen,  dann 
bleibt  der  Unterschied  immer  noch  sehr  bedeutend,  auch  wenn  wir  fast 
zwei  Drittel  haben  streichen  müssen.  Auch  jetzt  können  wir  es  noch 
verstehen,  dass  die  Asiaten  voll  Siegeszuversicht  auf  das  winzige  Römer- 
lager bKckten ,  das  sich  vor  ihnen  erhob  und  in  der  grossen  Flussebene 
noch  kleiner  erschien,  als  es  an  sich  schon  war.  So  erklären  sich  die 
masslosen  Aeusserungen  der  Prahlerei,  in  denen  sich  Tigranes  und  seine 
Heerführer  ergingen,  sie,  die  von  den  siegreichen  Römerheeren  nur  durch 
Gerüchte  Kunde  hatten,  ohne  doch  je  mit  ihnen  gefochten  zu  haben. 

Nur  einer  weilte  in  ihrer  Mitte,  der  ohne  Unterlass  seine  warnende 
Stimme  erschallen  Hess,  es  war  Taxiles,  ein  erfahrener  General  des  alten 
Mithradates,  der  mit  seinem  Könige  so  viele  Niederlagen  und  auch  Siege 
geteilt  hatte.  Ihn  hatte  sein  Herrscher  dem  jüngeren ,  unüberlegten 
Schwiegersohn  zur  LTnterstützung  geschickt,  da  er  in  der  römischen  Tak- 
1)  Belck,  a.  a.  0.  S.  2.^)6. 

■11 


100  Kini  Echlmrdf. 

tik  wohl  erfahren  und  mit  der  Art  der  Körner  wohl  vertraut  war.  Er 
sollte  den  armenischen  König  von  übereilten  Schritten  zurückhalten  und 
vor  Fehlern  bewahren.  Und  eine  solche  Unbesonnenheit  war  eine  Schlacht 
mit  den  Kömem,  ohne  die  Ankunft  des  Mithradates  abzuwarten,  der  noch 
mit  der  Bildung  einer  zweiten  Armee  beschäftigt  war.  Wusste  doch  der 
alte,  erfahrene  König,  wie  leicht  es  für  die  tapferen  Krieger  Roms  mit 
ihrer  vortrefflichen  DiszipHn  und  Schulimg  war,  die  asiatischen  Kiesen- 
heere, denen  gerade  ihre  grosse  Menge  wegen  des  vollständigen  Mangels 
an  Zucht  und  Ordnung  hinderlich  war,  zu  schlagen.  Und  als  er  dann 
eine  Auswahl  traf,  die  tüchtigsten  seiner  Truppen  durch  römische  Emi- 
granten einüben  und  gliedern  liess,  auch  da  versagten  sie  den  alterprobten 
Römern  gegenüber  völlig. 

So  sollte  Taxiles ')  in  Tigranes  dringen,  ja  eine  Schlacht  zu  vermeiden 
und  mit  Hilfe  seiner  zahlreichen  Reiterei  dem  Römerheer  in  dem  fremden, 
unbekannten  Lande  die  Zufuhr  abzuschneiden  und  es  auszuhungern,  wie 
es  LukuUus  einst  vor  Kvzikus  mit  ihm  gemacht  hatte.  Wieder  imd  wieder 
warnte  er  und  widerriet  einer  Schlacht,  bis  er  selbst  in  Lebensgefahr  ge- 
riet, weil  der  unbesonnene  Grosskönig  glaubte,  er  wollte  ihn  nur  so  lange 
aufhalten,  bis  Mithradates  selbst  herbeikommen  könnte,  da  dieser  ihm  allein 
einen  so  leichten  Sieg  missgönnte  und  den  Ruhm  mit  ihm  teilen  wollte. 
Nein,  daraus  sollte  nichts  werden,  mit  seinen  Tausenden  wollte  er  die 
kleine  Römerschar  erdrücken,  bevor  der  alte,  neidische  und  ohnmächtige 
Fürst  herankam.  Daher  tat  Taxiles  gut.  sich  vor  den  Augen  des  er- 
grimmten Königs  zu  verbergen,  du  er  den  Gang  des  Geschickes  doch 
nicht  mehr  aufhalten  konnte. 

§  5.  Die  Schlacht  n  a  c  li  unserer  Darstellung. 
So  nahte  der  Morgen  des  denkwürdigen  6.  Oktober  heran.  In  der 
Frühe  brach  Lukullus  sein  Lager  ab  und  machte  sich  marschfertig.  Neu- 
gierig, wie  weit  ihn  seine  Kühnheit  treiben  würde,  beobachtete  ihn 
Tigranes  mit  seinem  Stabe.  Da  ging  ein  Frohlocken  durch  die  Reihen 
der  Armenier.  Jetzt  zeigte  sich's.  was  den  Taxiles  in  Walirheit  bewogen 
hatte,  eine  Schlacht  zu  verhindern,  dass  es  nur  der  Neid  war,  weil  sein 
eigener  Herr  noch  nicht  anwesend  war.  So  gross  war  die  Furcht  der 
Römer,  dass  sie,  ohne  überhaupt  eine  Schlacht  zu  ver.suchen,  abzogen, 
nach  Westen,  nach  Kappadokien  hin,  wo  sie  vor  mehreren  Monaten  her- 
gekommen waren.  Triumphierend  liess  Tigranes  den  Taxiles  rufen:  „Da 
ziehen  Deine  unbesiegten  Römer  hin,  feige  ziehen  sie  ab,  ohne  Schlacht, 
vor  meinen  gewaltigen  Scharen!"  Doch  so  leicht  liess  sich  der  erfahi'ene 
Krieger  nicht  aus  der  Fassung  bringen;    „Dein  Glück  wäre  es,   o    König, 

1)  Nach  Appian,  Mithr.  c.  85,  war  es  Mithradates  selber,  was  aber  in  diesem 
Zusammenhange  nicht  möglich  ist,  da  sich  Mithradates  nicht  beim  Heere  befand, 
wie  ans  Plut.  Luc.  c.  29  ii.  Memn.  c.  .58  klar  hervorgeht. 

42 


Die  armenischen  Fehhüge  des  Liil:i<llus.  101 

wenn  so  Unerwartetes  geschähe,  doch  liüte  dich,  noch  nie  sah  icli  Körner 
auf  dem  Marsche  mit  entblössten  Schilden  und  Helmen,  das  deutet  auf 
eine  Schlacht!" 

Und  kaum  hatte  er  ausgesprochen,  da  sah  man  schon,  wie  recht  er 
hatte.  Die  Römer  machten  Halt,  und  ihre  Kohorten  nahmen  nach  Mani- 
peln  geordnet  Aufstellung,  um  über  den  Fluss  zu  gehen.  Hatte  doch 
der  ganze  fluchtähnlichc  Marsch  nach  Westen  nur  den  Zweck  gehabt,  die 
steilen  Uferwände  des  Batman-Su  zu  vermeiden  und  an  die  Stelle  zu  ge- 
langen, wo  sich  die  flachen  Ufer  befanden.  Hier  konnten  die  Legionen 
bequem  hinüber  und  erreichten  zugleich  das  Ende  des  Plateaus,  von  wo 
sie  einen  leichten  Aufstieg  nach  dem  Lager  ihrer  Feinde  hatten. 

Diese  Erkenntnis  rüttelte  jäh  die  Armenier  aus  ihrer  Sicherheit  und 
Kühe  auf.  Wie  ein  Tnmkener,  der  sich  von  seinem  Rausch  erholt, 
stammelte  Tigranes:  „Gegen  uns  wollen  sie  ziehen?"  Doch  jetzt  war 
keine  Zeit  mehr  zu  verlieren,  in  grosser  Eile  wurden  die  regellosen  Massen 
an  das  Ende  der  Plateauabdachung  geführt,  wo  sie  den  Römern  entgegen- 
treten sollten,  wenn  diese  den  Aufstieg  auf  das  Plateau  und  gegen  das 
Lager  bewerkstelligen  wollten. 

Die  Schlacht,  die  sich  nun  entspann,  wird  uns  sehr  eingehend  und 
genau  von  Plutarch,  dann  aber  auch  von  Appian,  Memnon  und  Frontin 
geschildert.  Im  allgemeinen  decken  sich  unsere  Quellen  bis  auf  wenige 
Abweichungen.  Der  oben  geschilderte  Aufmarsch  zur  Schlacht  ist  dem 
Plutarch  entnommen ,  der  ihn  allein  genau  erzählt.  Ich  werde  nun  erst 
eine  Darstellung  von  dem  Verlauf  der  Schlacht  geben,  wie  ich  ihn  mir 
denke,  und  dann  die  Abweichungen  der  Quellen  berücksichtigen.  Meine 
Darstellung  stimmt  im  ganzen  mit  der  des  Plutarch  ii berein,  so  dass  ich 
auf  ihn  nicht  näher  einzugehen  brauche  M. 

Tigi-anes  stellt  also  seine  Truppen  auf  der  sanft  nach  dem  Fluss  ab- 
fallenden Plateauabdachung  auf  und  zwar  so.  dass  er  rechtwinklig  zum 
Flusse  steht,  um  den  Angriff  der  Römer  von  vom  zu  erwarten.  Er  wird 
also  seine  Truppen  so  weit  zurückgenommen  haben,  dass  die  Römer  bei 
ihrem  Uebergange  nicht  gleich  in  seine  rechte,  ungedeckte  Flanke  kamen, 
sondern  erst  eine  Linksschwenkung  machen  mussten,  um  der  feindlichen 
Front  gegenüberzustehen.  Daher  stellte  er  sein  Fussvolk  da  auf.  wo 
der  steile  Uferabhang  aufhörte,  bis  wohin  also  die  Römer  nicht  hinüber- 
kommen konnten.  So  schien  sein  rechter  Flügel  durch  den  Fluss  und 
dessen  steile  Ufer  gedeckt,  auch  befanden  sich  dicht  bei  dem  Fluss  einige 
Hügel,  die  die  Sicherheit  noch  zu  verstärken  schienen. 

'Er  TiQOjäyfiaii,  also  ins  Vortreffen,  als  Deckung  des  rechten  Flügels 
stellte  er  die  Mehrzahl  seiner  Kataphrakten,  die  so,  etwas  vor  der  Front, 
am  Flusse  unterhalb  eines  Hügels   ein   gutes  Entwicklungsfeld   nach  vorn 


1)  Der  Aufmarsch  findet  sicli  bei  Plut.  Luc.  c.  27,    die  Schlaehtsehüderung  o.  28. 
43 


102 


Kioi  Edhaidf, 


und  links  hatten.  Diese  Kataphrakten  waren  der  Stolz  des  Armeniers 
und  sicher  der  Kern  seines  Heeres,  da  sie  sich  ja  aus  den  Megistanen,  dem 
Adel  Armeniens,  rekrutierten.     Sie  waren  bis  auf  die  Schenkel  und  Schien- 


beine in  einen  dicken  Schuppenpanzer  gehüllt,  und  auch  ihre  Pferde 
waren  durch  einen  solchen  Panzer  geschützt*).  Ihre  einzige  Waife  war 
eine  Lanze.     Der   ganze  Krieger  war   infolge   seiner  Rüstung   unbeholfen 

1)  Sali.  hist.  rel.  IV.  frgm.  64—66.  (Maurenbrecher.) 

44 


Die  armenischen  Feldzüge  den  LnJciillKs.  103 

und  äusserst  schwerfällig  und  wirkte  nur  durch  den  geschlossenen  Stoss  nach 
vorn.  Hieraus  geht  hervor,  dass  die  Kataphrakten  wahrscheinlich  ihrer  plum- 
peren Rüstung  wegen  noch  unbeholfener  waren  als  unsere  Ritter  im  Mittel- 
alter, auch  scheinen  sie  ausser  der  Lanze  keine  andere  Wafi'e  geführt  zu  haben. 

Sie  sollten  also  den  rechten  Flügel  decken.  Das  übrige  Heer  stand 
in  breiter  Front,  wahrscheinlich  seiner  Menge  wegen  auch  ziemlich  tief. 
Den  rechten  Flügel  kommandierte  der  König  von  Media  Atropatene,  den 
linken  der  von  Adiabene,  das  Zentrum  TigTanes  selbst.  Noch  wogten 
diese  disziplinlosen  Horden  ungeordnet  durcheinander,  als  Lukullus  seinen 
Uebergang  bewerkstelligt  hatte  und  den  Angriff  begann.  Man  hatte  ihn 
vor  dem  6.  Oktober,  dem  Unglückstage  der  Schlacht  von  Arausio.  wo  die 
Römer  unter  Servilius  Caepio  gegen  die  Cimbern  und  Teutonen  die  fürch- 
terliche Niederlage  erlitten  hatten,  gewarnt.  Doch  voll  Siegeszuversicht 
hatte  Lukullus  gesagt,  er  werde  den  Tag  zu  einem  glücklichen  machen. 
Und  er  täuschte  sich  nicht. 

Mit  scharfem  Blick  hatte  er  die  Schwäche  der  Feinde  in  der  Unge- 
fügigkeit  ihrer  Panzerreiter  erkannt.  Diesen,  die  ihm  auch  am  nächsten 
standen,  galt  sein  Angriff.  Seinen  leichten  thrakischen  und  galatischen 
Reitern  gab  er  den  Befehl  die  Kataphrakten  in  der  Flanke  anzugreifen 
und  sie  dadurch  wehrlos  zu  machen,  dass  sie  die  einzige  Waffe,  die  Lanze. 
beiseite  schlugen,  und  so  ihre  ganze  Aufmerksamkeit  auf  sich  zu  lenken. 
Hieraus  geht  hervor,  dass  Tigranes  die  Panzerreiter  nicht  so  aufgestellt 
hatte,  dass  sie  auch  noch  von  den  steilen  Ufern  gedeckt  wurden,  denn 
sonst  hätte  sie  auch  noch  so  leichte  Reiterei  nicht  von  der  Flanke  an- 
greifen können.  Die  Stellung  vor  dem  Hügel  bedingte  wohl  eine  Auf- 
stellung da.  wo  die  Ufer  schon  flach  waren.  Immerhin  war  es  eine  Unvorsich- 
tigkeit des  Tigranes,  seine  Kataphrakten  in  ihi-er  Flanke  so  zu  exponieren. 

Während  nun  die  römischen  Legionen  in  der  Front  der  Feinde  auf- 
marschierten und  diese  sich  noch  ordneten,  führte  Lukullus,  da  aller  Augen 
nach  vorn  gerichtet  waren,  gleich  vom  Flussübergang  aus  zwei  Kohorten 
von  hinten  auf  den  Hügel,  unter  dem  die  Panzen-eiter  standen  und  der. 
vier  Stadien  entfernt,  einen  leichten  Aufstieg  bot,  in  den  Rücken  ^)  der  feind- 
lichen Reiter.  Unter  dem  Rufe:  „Der  Sieg  ist  imser,  Kameraden!" 
stürmte  er  an  der  Spitze  seiner  Kohorten  unter  die  Kataphrakten,  nach- 
dem er  vorher  seinen  Soldaten  befohlen  hatte,  ihre  Pilen  nicht  zu  ge- 
brauchen, sondern  gleich  mit  dem  gezückten  Schwerte  den  Feinden  nach 
den  ungeschützten  Schienbeinen  imd  Schenkehi  zu  hauen. 

Diesem  wilden  Angriff  hielten  die  plumpen  Reiter  nicht  stand,  zumal 
sie  auch  von  der  Seite  durch  die  leichten  römischen  Reiter  bediängt 
wurden.     So  wandten  sie  sich  zur  Flucht,    und   da   hinter   ihnen  Lukullus 


1)  So  richtig  auch  Lehmann-Haupt  Philologentag  S.  28  Abs.  2.  Im  Folgenden  ist 
dort  „Front'  natürlich  lapsus  calami  für  , Flanke'  {^x  nlaylov).  —  [S,.  ^et-ii  Armenien 
einst  und  jetzt,  Bd.  I,  S.  404.] 

45 


104  Kurt  EcMardt. 

mit  seinen  beiden  Kohorten  und  vor  ihnen  das  andere  Rönierheer  standen, 
blieb  ihnen  nur  ein  Ausweichen  nach  links,  wenn  sie  sich  nicht  durch  die 
Tliraker  und  Galater  hindurch  in  den  Fluss  stürzen  wollten.  Da  sich  aber 
links  das  ganze  Fussvolk  anreihte,  so  warfen  sie  sich,  nur  auf  die  eigene 
Rettung  bedacht,  in  dieses  und  brachten  es  dadurch  in  völlige  Unordnung. 

Man  gab  jetzt  die  Schlacht  verloren,  und  so  wurde  dieses  grosse  Heer 
geschlagen,  ohne  dass  die  Mehrzahl  den  Feind  überhaupt  gesehen  hatte. 
Alles  strömte  in  Unordnung  den  Abhang  hinauf  zum  Lager,  auf  dem 
Fusse  gefolgt  von  den  römischen  Kohorten.  Durch  das  Lager  hindurch 
ging  die  wilde  Jagd,  keiner  dachte  an  Widerstand.  120  Stadien  weit  er- 
streckte sich  die  Verfolgung,  bei  der  die  Römer  so  gute  Manneszucht 
zeigten,  dass  sie  achtlos  an  den  kostbarsten  Beutestücken  vorbeieilten,  nur 
von  dem  Bestreben  erfüllt,  so  viele  Feinde  wie  möglich  zu  töten.  Und 
die  Natur  des  Geländes  half  ihnen  bei  ihrem  gi-ausigen  Werk.  Im  Xorden 
und  Nordosten  geht  das  Plateau  in  ein  schluchtenreiches  Gebiet  über,  in 
dem  die  Wände  der  Schluchten  oft  30  und  40  m  hoch  senkrecht  hinab- 
stürzen'). Hierhin  wurden  die  Ai-menier  zusammengedi-ängt  und  fielen 
scharenweis  dem  Schwerte  der  Verfolger  zum  Opfer. 

Nur  Tigranes  selbst  entkam  mit  kaum  150  Begleitern-),  da  er  schon 
frühzeitig  das  Schlachtfeld  verlassen  hatte,  doch  gab  er.  imi  unerkannt  zu 
bleiben,  die  königlichen  Abzeichen  seinem  Sohne  zur  Aufbewahrung.  Dieser 
aber  wagte  es  nicht,  sie  zu  behalten,  sondern  vertraute  sie  einem  treuen 
Diener  an.  der  dann  in  die  Hände  der  Römer  fiel.  So  konnte  Lukullus 
in  seinem  Triumph  auch  das  Diadem  de.?  armenischen  Grosskönigs  als 
Beutestück  aufführen. 

§  6.     Die  antiken  Quellen  über  die  Schlacht. 

Dies  war  der  Verlauf  der  denkwürdigen  Schlacht  von  Tigranokerta. 
Wir  wollen  nun  auf  die  Abweichungen  unserer  Berichte  eingehen.  Im 
allgemeinen  habe  ich,  wie  schon  oben  erwähnt,  den  Bericht  Plutarchs  zu- 
grunde gelegt,  der  hier  wieder  aus  SaUust.  der  besten  Quelle,  schöpft. 
Viel  unklarer  stellt  Appian  die  Schlacht  dar^).  Zuerst  spricht  er  von 
keinem  Fluss,  an  dem  die  Schlacht  stattgefunden  hat.  doch  erklärt  sich 
dies  daraus,  dass  er  im  allgemeinen  ziemlich  oberflächlich  und  leichtfertig 
exzerpierte  und  diese  Schlacht  nur  kurz  darstellt. 

So  ist  denn  auch  seine  Erzählung  so  verworren,  dass  man  daraus 
durchaus  kein  klares  Bild  von  den  Vorgängen  gewinnen  kann.  Sein  Be- 
richt lautet  kurz:  Lukullus  sieht  einen  geeigneten  Hügel  im  Rücken  des 
Tigi-anes.  Darum  lässt  er  die  Feinde  von  seiner  Reiterei  in  der  Front 
beunruhigen  und  durch  verstellte  Flucht  zerstreuen.  Mit  den  Fußsoldaten 
gelangt  er  auf  einem  Umweg  unbemerkt   auf   den  Hügel,  blicht  in    den 


1)  Belck,  a.  a.  0.  S.  274.  —  21  Orosius.  VI.  3,  7.  —  3)  Mithr.  c.  85. 


Die  armcnisdien  Feldzi'Kjc  des  Luktdlus.  105 

unter  diesem  aufgestellten  Tross,  der  sich  auf  die  Fusstruppen  wirft  und 
sie  verwii-rt.  Diese  flielien  auf  die  Reiter,  die  auch  in  Unordnung  geraten, 
worauf  eine  vollständige  Flucht  entsteht.  Dies  ist  alles  eher  als  eine 
klare  Schlachtdarstellung,  so  dass  man  sie  als  unbrauchhar  übergehen 
kann.     Einige  Worte  seien  mir  aber  noch  dazu  gestattet. 

Lukullus  geht  mit  seinem  Fussvolk  auf  einen  Hügel  im  Rücken  der 
Feinde.  Das  stimmt,  doch  kann  er  unmöglich  mit  dem  ganzen  Fussvolk 
dieses  Umgehungsmanöver  „unbemerkt"  ausgeführt  haben,  wie  es  bei 
Appian  heisst,  der  von  dem  Fussvolk  im  Gegensatz  zur  Reiterei  spricht, 
die  in  der  Front  den  Feind  beunruhigen  soll.  Nun  wird  mir  doch  jeder 
zugeben,  dass  man  mit  10000  Mann  nicht  einen  Marsch  „unbemerkt" 
ausführen  kann,  wenn  nur  3000  Reiter  als  eigentliche  Kämpfer  von  dem 
ganzen  Heere  zurückbleiben.  Tigranes  hätte  sicher  nach  dem  Verbleib 
der  Infanteriemassen  geforscht  und  Gegenmassregeln  getroffen.  Zwei 
Kohoi'ten,  also  8—900  Mann,  dagegen  können  wohl  unbemerkt  eine  Armee 
umgehen,  noch  dazu,  wenn  das  Terrain  so  günstig  ist  wie  am  Batman-Su. 

Die  römischen  Reiter  sollen  den  Feind  zur  Verfolgung  locken,  um 
ihn  zu  zerstreuen.  Wer  wird  sie  verfolgen?  Sicher  wieder  die  Reiterei, 
und  zwar  die  leichte,  da  die  schweren  Panzerreiter  die  flinken  Galater 
und  Thraker  schwerlich  einholen  konnten.  Da  Lukullus  später  die  Feinde 
auf  der  Flucht  weit  verstreut  sieht,  erkennen  wir,  dass  seine  List  geglückt 
ist.  Unter  7ro?.Efiiovg  wollen  wir  also  nur  die  Reiter  verstehen,  da  das 
Fussvolk  sicher  an  der  Verfolgung  nicht  teilgenommen  hat. 

Es  steht  noch  in  Schlachtordnung  vor  dem  Tross  unter  dem  Hügel. 
Nun  ist  diese  Aufstellung  schon  ein  Nonsens,  denn  jeder  Feldherr  ist  zu- 
frieden, wenn  er  das  Gepäck,  dieses  so  notwendige  Uebel,  möglichst  weit 
vom  Schuss  hat.  Und  da  soll  es  Tigranes  noch  zwischen  Hügel  und 
Fussvolk  einkeilen,  damit  es  sich  bei  einer  Niederlage  ja  nicht  retten 
kann?  Er  hat  es  sicher  im  Lager  gelassen,  wenn  auch  Appian  von  keinem 
solchen  spricht.  Vielleicht  wäre  es  am  besten,  wenn  man  für  axevoipÖQa 
y.axücpQay.TOi  setzt,  die  dann  auf  dem  rechten  Flügel  stehen,  den  Angriff 
nicht  aushalten  und  das  sich  links  anschliessende  Fussvolk  niederreiten, 
welche  Rolle  bei  Appian  dem  Tross  zufällt,  dann  würde  sich  die  Ver- 
worrenheit wenigstens  einigermassen  klären.  Leider  lässt  aber  der  Text 
.solche  Aenderung  kaum  zu. 

Endlich  flieht  das  Fussvolk  auf  die  Reiter,  die  doch,  wenn  jemand 
die  römischen  Reiter  verfolgt  hat,  i&cu  auf  dem  Felde  zerstreut  sind. 
Dann  müssen  die  armenischen  Fusstruppen  schnelle  Füsse  haben,  wenn 
sie  ihre  Reiter  einholen  und  verAvirren  konnten,  die  leicht  die  500  römischen 
Reiter,  die  Appian  angibt,  aus  dem  Felde  geschlagen  haben  und  dann 
den  Legionen  gefährlich  werden  mussten,  wie  bei  Kannä  die  numidischen 
Reiter  Hannibals  und  so  oft  die  feindlichen  Reiter.  Doch  auch  sie  lassen 
sich    r\iliig    von    dem    fliehenden    Fussvolk    in    Unordnung    bringen,    eine 

47 


106  Kurt  Eckhardt. 

Leistung,  die  in  der  Kriegsgeschiclite  einzig  dasteht,  und  fliehen,  wo- 
durch die  Fhicht  allgemein  wird. 

Man  könnte  bei  den  Reitern  jedoch  auch  an  die  Kataphrakten  denken, 
die  die  Verfolgung  ihren  leichteren  Kameraden  überlassen  haben  könnten 
und  noch  auf  ihrem  Platze  standen.  Doch  Appian  erwähnt  von  ihnen  nichts, 
und  wenn  er  sie  auf  den  rechten  Flügel  stellte,  wie  Plutarch,  dann  wäre 
es  unbegreiflich,  warum  das  Fussvolk  gerade  nach  rechts,  in  die  Panzer- 
reiter geflohen  sein  sollte,  da  doch  links  so  viel  Platz  war! 

Die  Verfolgung  erstreckte  sich  über  120  Stadien,  bis  die  Nacht  ein- 
brach. Durch  diese  \Torte  glaube  ich  die  Unbrauclibarkeit  der  Darstel- 
lung Appians  bewiesen  zu  haben,  und  ich  bin  deshalb  so  genau  auf  sie 
eingegangen,  weil  sie  in  unseren  modernen  Darstellungen  der  Schlacht  ausser- 
ordentlich viel  Unheil  angerichtet  hat. 

Es  bleiben  uns  nun  noch  die  ganz  kurzen  Berichte  bei  Memnon  imd 
Frontin.  Memnon  erzählt'),  Lukullus  habe  zuerst  den  rechten  Flügel  ge- 
schlagen, darauf  die  Nächsten  und  dann  alle  der  Reihe  nach,  so  dass  eine 
unaufhaltsame  Flucht  die  Folge  war.  die  mit  dem  Verderben  der  Kämpfen- 
den endete.  Mit  anderen  Worten,  Lukullus  rollte  die  feindliche  Armee 
vom  rechten  Flügel  aus  auf.  Dies  deckt  sich  vollkommen  mit  unserer  Dar- 
stellung, den  Fluss,  imd  wie  es  im  einzelnen  war.  übergeht  Memnon  in 
seiner  kurzen  Beschreibung. 

Auch  Frontin-)  stimmt  mit  uns  völlig  überein:  Lukullus  besetzt  mit 
einem  Teil  seiner  Truppen  den  breiten  Kamm  eines  Hügels,  dringt  von 
da  in  die  unter  ihm  stehenden  Feinde  und  greift  ihre  Reiterei  in  der 
Flanke  an,  schlägt  sie  in  die  Flucht  (aversinn)  und  verfolgt  die  Infanterie, 
nachdem  er  auch  diese  in  die  Flucht  gejagt  hatte.  Hier  findet  sich  eben- 
falls kein  Widerspruch  mit  unserer  Darstellung.  Er  führt  die  Umgehung 
mit  einem  Teil  seiner  Truppen  aus,  die  feindliche  Reiterei  (=  Kataphrak- 
ten)  lässt  er  in  der  Flanke  angreifen,  d.  h.  durch  seine  Galater  und 
Thraker  vom  Flusse  aus.  So  glaube  ich  unter  Berücksichtigung  aller 
Quellen  eine  erschöpfende  Darstellung  der  Schlacht   gegeben  zu  haben. 

§  7.     Die  moderne  Literatur  über  die  Schlacht. 

Ich  möchte  nun,  bevor  ich  mich  wieder  der  Belagerung  von  Tigrano- 
kerta  zuwende,  noch  mit  einigen  Worten  auf  die  Darstellungen  einiger 
unserer  Gelehrten   eingehen,  die  über  dieses  Gebiet  geschrieben  haben. 

Da  ist  zunächst  Drumann ,  der  in  seiner  Geschichte  Botns^)  eine 
genauere  Schilderung  der  Schlacht    gibt.     Sie    unterscheidet  sich   von    der 

1)  C.  57. 

2)  Strategem.  II.  2,4.  Vgl.  hierzu  auch  II.  1.14.  wo  noch  besonders  hervorge- 
hoben wird,  dass  Lukullus  zum  Angriff  schritt,  bevor  noch  die  grosse  Armee  einiger- 
massen  geordnet  war. 

3)  Band  IV  P.  147  ff. 

48 


Die  armenischen  Feldziige  des  Litkullus.  107 

meinigen  besonders  dadurch,  dass  auch  bei  ihm,  wie  bei  Appian,  Lukulius 
den  Tross  angreift  und  auf  das  Fussvolk  wirft,  während  seine  leichten  Reiter 
durch  verstellte  Flucht  die  feindlichen  Kataphrakten  aus  ihrer  Stellung  locken 
sollen.  Meine  Ansicht  über  den  Angriff  auf  deu  Tross  habe  ich  schon  bei 
der  Beurteilung  Appians  <largelegt.  Ich  möchte  mich  nun  gegen  die  An- 
sicht wenden,  dass  Lukulius  die  Kataphrakten  habe  aus  ihrer  Stellung 
locken  lassen. 

Nach  der  Schilderung  Appians  mussten  wir  annehmen,  dass,  wenn 
Lukulius  wirklich  ein  solches  Manöver  mit  seinen  verhältnismässig  wenigen 
Reitern  ausgeführt  hat.  die  leichte  feindliche  Reiterei  die  Verfolgung 
aufgenommen  hat.  Ferner  kann  Lukulius,  wenn  wir  den  Tross  ganz  aus- 
schalten, nur  die  Panzerreiter  angegriifen  haben,  die  bei  ihrer  Unboweg- 
lichkeit  den  Trossmassen  wohl  annähernd  gleichgekommen  sein  dürften. 
Das  feindliche  Fussvolk  anzugreifen  hat  Lukulius  wohl  unterlassen,  da 
auch  bei  noch  so  disziplinlosen  Horden  der  einzelne  so  behende  ist.  dass 
er  durch  eine  Schwenkung  seinem  Gegner  die  Stirn  bieten  kann,  zumal 
die  kleine  Zahl  der  Römer  sicher  nur  für  die  Ueberrumpelung  ungefüger 
Massen  bestimmt  war  und  von  einem  kleinen  Teil  des  tiefstehenden  Fuss- 
volkes  abgewehrt  werden  konnte.  So  würden  die  80000  Mann  den  An- 
griff der  800  kaum  sehr  gespürt  haben ,  sicher  wäre  nicht  eine  solche 
Deroute  der  ganzen  Armee  die  Folge  gewesen.  Sie  kann  nur  dadurch 
entstanden  sein,  dass  schwere  Massen,  die  wegen  ihrer  Schwerfälligkeit 
den  Rückenangriff  auch  einer  kleinen  Schar  nicht  aushalten  konnten,  sich 
auf  das  Fussvolk  geworfen  und  dieses  niedergetreten  haben.  Und  das  war 
nicht  der  Tross.  sondern  die  Panzerreiter.  Das  erkannte  Lukulius  sofort. 
Und  dann  sollte  er  dieses  grossartige  Ziel  seines  Angriffes  erst  durch  ver- 
stellte Flucht  seiner  Reiter  in  die  Ebene  haben  locken  lassen,  so  dass  er, 
wenn  seine  zwei  Kohorten  ihr  Ziel  erreicht  hatten,  nur  die  leere  Stelle 
vor  sich  hatte,  wo  die  Panzerreiter  gestanden  hatten  ?  Das  ist  doch  kaum 
möglich.  Der  Angriff  der  Thraker  und  Galater  geschah  also  nicht  von  vorn, 
wo  die  Panzerreiter  in  geschlossenem  Gegenstoss  sich  leicht  Luft  gemacht 
hätten,  sondern  vom  Fluss  aus,  wohin  sie  wegen  des  engen  Geländes  und 
ihrer  Ungefügigkeit  nicht  aixfschwenken  konnten. 

So  diente  der  römische  Reiterangriff  erstens  dazu,  die  Aufmerksam- 
keit der  Feinde  von  dem  Umgehungsmarsch  der  zwei  Kohorten  abzulenken, 
und  zweitens  ihn  vorzubereiten,  da  die  Panzerreiter,  durch  den  Angriff  in 
ihre  ungedeckte  Flanke  erschüttert,  schon  mutlos  geworden  waren,  als  die 
Legionare  in  ihren  Rücken  stürmten.  So  denke  ich,  dass  hiermit  der 
Zweck  und  die  Ausführung  des  römischen  Reiterangriffes  genügend  ge- 
klärt worden  ist  M. 


1)  Vergl.  auch  Momiuseu,  Rom.  Gesch.  III.  S.  70.  der  hier  ebenfalls  von  dem  Tross 
nicht  spricht. 

49 


108  Kidi  Ed-Iitirdt. 

Auch  Neumann ' )  kann  sich  von  dem  Tross  hinter  dem  Heere  nicht 
trennen,  doch  spricht  er  nur  von  einem  Beschäftigen  der  Kataphrakten 
durch  die  leichten  Reiter,  was  der  Tatsache  schon  näher  kommt,  da  da- 
mit noch  nicht  ein  Herauslocken  aus  ihrer  Stellung  in  die  Ebene  verbun- 
den zu  sein  braucht.  Doch  auch  bei  ihm  ist  der  Tross  das  Ziel  des  An- 
griffes. 

Sehr  dunkel  stellt  auch  Keinach")  diesen  Vorgang  dar.  der  auch  von 
dem  Tross  und  dem  Hinablocken  der  Panzerreiter  in  die  Ebene  spricht. 
Als  „die  Trossknechte  und  Zugtiere  in  den  Reihen  des  feindlichen  rechten 
Flügels  Verwirrung  gesät  hatten,  macht  die  römische  Reiterei  plötzlich 
kehrt  und  treibt  in  raschem  Ansturm  die  ihr  gefolgten  armenischen  Panzer- 
reiter vor  sich  her,  während  sie  Lukullus  in  den  Rücken  fasst".  Dieser 
Vorgang  lässt  sich  nur  dann  erklären ,  wenn  die  Kataphrakten  rückwärts 
vor  den  römischen  Reitern  her  geflohen  sind.  Das  ist  aber  wohl  kaum 
anzunehmen;  wenn  es  wirklich  den  3000  leichten  Reitern  gelungen  sein 
sollte,  die  10000  Katajjhrakten  vor  sich  herzutreiben,  dann  werden  sie 
auch  wohl  keine  Ausnahme  von  der  Regel  gemacht  imd  den  Verfolgern 
ileu  Rücken  zugekehrt  haben.  In  diesem  Fall  hätten  dann  die  zwei 
Kohorten  den  ganzen  Stoss  der  Zehntausend  auslialten  müssen.  Ob  da 
wohl  von  ihnen  viel  übrig  geblieben  wäre?  Bei  Fussvolk  Hesse  sich  ein 
Zurückweichen  mit  der  Front  gegen  den  Feind  gut  erklären,  aber  ein 
noch  dazu  schwer  gepanzertes  Ross  zum  Rückwärtsgehen  zu  bewegen, 
hat  wohl  nur  ein  Kunstreiter  erreicht,  sicher  nic-ht  10000  Krieger.  Auch 
an  ein  staffelweises  Zurückgehen  kann  hier  nicht  gedacht  werden,  da  auch 
dazu  die  schweren  Reiter  zu  vmbeholfen  waren. 

Ich  wende  mich  nun  zu  der  Darstellung  Sachaus  ^).  der  die  Lage  von 
Tigranokerta  bei  Mardln,  auf  der  Stelle  von  Teil  Ermen  annimmt  und 
sich  eine  für  sein  Gelände  passende  Schlacht  konstruiert.  Er  sagt  selb.st. 
dass  es  schwierig  sei,  sich  von  der  Aufstellung  der  Römer  und  ihren  Be- 
wegungen eine  klare  Vorstellung  zu  machen.  Und  es  musste  dies  auch 
so  sein,  da  das  Terrain,  auf  dem  er  die  Schlacht  stattfinden  lässt,  mit 
unseren  Quellen  absolut  nicht  übereinstimmt.  Auf  die  Lage  der  Stadt 
wiU  ich  nicht  näher  eingehen.  Ich  will  nur  versuchen  darzulegen,  dass 
so,  wie  Sachau  die  Schlacht  an  der  Hand  seines  Geländes  schildert,  sie 
sich  unmöglich  abgespielt  haben  kann.  Zur  näheren  Erläuterung  füge  ich 
hier  eine  Kartenskizze  aus  Sachaus  Aufsatz  bei. 

Die  Armenier  überschreiten  den  Tor  auf  dem  Pass  von  Mardin  und 
lagern  sich  höher  als  die  Römer  auf  den  Vorbergen.  Ihr  rechter  Flügel 
lehnt  sich  an  den  Pass  an.  während  sich  das  Zentrum  und  der  linke  bis 
über  Honin  erstrecken.  Lukullus  steht  im  weiten  Bogen  um  Tigrano- 
kerta auf  beiden  Seiten  des  Gvrs.    Jetzt  lässt  er  den  Murena  mit  6000  Mann 


1)  Gesch.  Borns  II  113  f.  —  2)  S.  359. 

3)  Ahh.  d.  kgl.  Akad.  d.  Wiss:.  z.  Bert.  1880. 


50 


Die  armenischen  Feldziiiic  des  Lidulliis 


109 


vor  der  Stadt  und  zioht  selbst  über  den  Gj'rs,  wo  er  sich  zwischen  'Ain 
Mischniisch  und  der  Westbiegun«!  lagert.  Warum  tut  er  das?  Warum 
überschreitet  er  den  Fluss ,  wo  doch  seine  Feinde  auf  der  Seite  stehen, 
auf  derer  sicher  sein  Gros  hatte?  Hier  gibt  es  nur  eine  Antwort:  Sonst 
passt  es  nicht  mit  Plutarch.  der  beide  Gegner  auf  verschiedenen  Ufern 
lagern  lässt,  den  einen  auf  der  West-,  den  andern  auf  der  Ostseite. 

Aber  weiter.  Am  Morgen  des  6.  Oktober  muss  Lukullus  nach  Westen 
ziehen  und  einen  Fluss  überschreiten,  das  verlangt  Plutarch,  der  eine 
Westbiegung  voraussetzt.  Hier  hat  der  Gjrs  allerdings  eine.  So  muss 
denn  Lukullus  bei  Sachau  ohne  jeden  Grund  den  Gjrs  abermals  überschreiten 
und  um  die  ganze  Stadt  herummarschieren,    um  endlich  an  den   Feind  zu 


T. = Tigr^nokerf-a. 
^m  Römer 
EH  J\r/npnier 


kommen.  Er  bat  also  die  ganze  Bewegung  am  Tage  vorher  nur  deshalb 
gemacht,  weil  er  auf  der  Westseite  des  Flusses  lagern  und  nach  Westen 
ziehen  musste.  .Jetzt  steht  er  wieder  da.  wo  er  vorher  gewesen  war,  und 
hat  einen  grossen  Umweg  gemacht,  während  er  bei  'Ain  Mischmisch  direkt 
über  den  Gyrs  gegen  den  rechten  feindlichen  Flügel  hätte  ziehen  können, 
alles  nur,  damit  Plutarch  stimmt. 

Für  diese  einleitenden  Bewegungen  gibt  Sachau  keine  einzige  Er- 
klärung. Oder  sollte  Lukullus  die  Ai-menier  haben  foppen  wollen,  indem 
er  ihnen  einen  Rückzug  nach  Westen,  nach  Kappadokien,  vorspiegelte? 
Das  ist  doch  wohl  für  einen  Feldhen-n,  der  sein  Heer  nach  Möglichkeit 
schont,  kein  Grund  zwei  Märsche  völlig  zwecklos  zu  machen  und  sein  Heer 


51 


110  Kurf  Echhardt, 

unnötig  zu  ermüden.  So  ist  denn  bei  Sachuu  Lukullus  so  weit,  dass  er 
nach  allen  Anforderungen  Plutarclis  die  Scblaclit  beginnen  kann. 

Nähere  Au.sführungen  über  den  Verlauf  der  Schlacht  macht  nun 
Sachau  nicht  mehr,  wenigstens  nicht  unter  Berücksichtigung  des  Geländes. 
Zwar  findet  er  ein  passendes  Hochplateau,  unter  dem  die  Kataphrakten 
gestanden  haben  können,  doch  liegt  dieses  auf  dem  linken  Flügel  bei  Qos 
und  Horrin  imd  nicht  auf  dem  rechten,  wie  Plutarch  es  verlangt,  dies 
würde  in  der  Kähe  vom  Pass  von  Mardln  sein,  ungefähr  beiMtisika.  Sachau 
fühlt  nun  zwar  selbst  den  Widerspruch,  doch  kann  er  sich  nur  damit  aus 
dieser  Verlegenheit  ziehen,  dass  er  sagt:  ,  Das  Gros  der  armenischen  Kata- 
phrakten stand  zwar  auf  dem  rechten  Flügel,  also  nahe  am  Pass  von 
Mardin,  doch  bin  ich  geneigt,  den  Schauplatz  des  Entscheidungskampfes 
nicht  zwisclien  dem  Pass  und  Goli,  sondern  in  die  Gegend  von  Horrin  zu 
verlegen."  Das  ist  allerdings  ganz  einfach,  doch  stimmt  dies  nicht  mit 
Plutarch  überein,  und  dann  fehlt  auch  jeder  noch  so  geringfügige  Grund 
dafür,  dass  die  Kataphrakten  mit  einem  Male  auf  den  linken  Flügel  kommen. 

So  sehen  wir  bei  der  ganzen  Darstellung  nur  das  eine  Bestreben, 
einer  völHg  unzutreffenden  Stelle  die  Schlacht  anzupassen,  ohne  Rücksicht 
auf  jede  praktische  Kriegsfiibrung  und  zum  Schluss  auch  noch  auf  Kosten 
fast  aller  Quellen.  Damit  glaube  ich  erwiesen  zu  haben ,  dass  hier  und 
so,  wie  Sachau  es  darstellt,  die  Schlacht  immüglich  stattgefunden  haben 
kann.  Wie  natürlich  und  praktisch  passt  sich  dagegen  der  ganze  Schlacht- 
bericht Plutarchs  unserem  Gelände  am  Batman-Su  an,  so  dass  jede  an- 
fangs noch  so  unverständliche  Bewegung  der  Römer  durch  die  Forderungen 
des  Geländes  erklärt  wird. 

>;  8.     Die  Verluste  der  Gegner. 

So  war  denn  am  Abend  des  6.  Oktober  die  Schlacht  beendet.  Die 
Römer  hatten  einen  grossen,  fast  mühelosen  Sieg  errungen  und  die  Armee 
des  Tigranes,  die  mit  so  grosser  Siegeszuversicht  den  Kampf  begonnen  hatte, 
völlig  zersprengt.  Gewaltig  sind  die  Zahlen  der  Verluste,  die  Plutarch 
auf  der  Seite  der  Armenier  angibt'):  Fast  alle  Reiter  und  100000  Fuss- 
soldaten  sollen  gefallen  sein.  Dagegen  spricht  Orosius')  nur  von  30000 
Toten.  Doch  auch  diese  Zahl  ist  noch  viel  zu  hoch.  Denn  bei  30  000  Mann 
hätten  die  Armenier  fast  zweimal  so  viel  Leute  verloren,  als  Römer  an 
der  Schlacht  teilgenommen  haben.  Dies  ist  schon  ein  gewaltiges  Ver- 
hältnis und  es  erscheint  noch  grösser,  wenn  man  die  Verluste  bei  heutigen 
Schlachten  in  Betracht  zieht,  wo  die  Schnellfeuergeschütze  und  die 
modernen  Gewehre  eine  viel  grössere  Wirkung  ausüben  als  ein  Menschenarm. 

Viel  geringer,  und  doch  den  Tatsachen  wesentlich  entsprechender,  ist 
die  Angabe   bei  Phlegon    von   Tralles'),    der    die  Verluste    der   Armenier 


1)  Plut.  Luc.  c.  28.  —  2)  Tl.  c.  :3  §  6.  —  :3)  Müller  FHG  111.  frgm.  li 

52 


Die  artnenischen  FeJdziujc  des  Lulmlhis.  111 

auf  5000  Mann  beziffert,  wozu  noch  viel  mehr  an  Gefangenen  kamen, 
ohne  die  wertvolle  Beute  zu  rechnen,  welche  die  Kömer  machten,  da  ihnen 
der  ganze  Tross,  also  das  feindliche  Lager,  in  die  Hände  fiel. 

So  werden  wir  wohl  die  Zahl  des  Phlegon  für  richtig  halten  können, 
wobei  wir  ruhig  die  grösste  Zahl  der  Kataphrakten  wegen  ihrer  geringen 
Beweglichkeit  als  Tote  mitrechnen  können. 

Lächerlich  klingt  dagegen  die  Angabe  der  römischen  Verluste:  fünf 
Tote  und  hundert  Verwundete.  Nun  hat  ja  zwar  im  Altertum  das  sieg- 
reiche Heer  im  allgemeinen  nur  geringe  Verluste,  da  immer  erst  die  Ver- 
folgung so  viele  Tote  seitens  der  Fliehenden  fordert,  aber  so  wenig  Leute 
werden  die  Römer  denn  doch  wohl  nicht  verloren  haben.  Auch  hier  tritt 
wieder  Sullas  Beispiel  bei  der  Berichterstattung  glänzend  hervor:  Viele 
Feinde  und  wenig  Römer. 

§  9.     Die  Eroberung  von  T  i  g  r  a  n  o  k  e  r  t  a. 

Durch  diesen  Sieg  bekam  LukuUus  jetzt  freie  Hand  für  die  Belagerung 
von  Tigranokerta.  ohne  unliebsame  Störungen  von  den  Armeniern  befürch- 
ten zu  müssen.  Daher  zog  er  nun  wieder  mit  seinem  Heere  vor  die 
Stadt  und  betrieb  mit  grosser  Energie  ihren  Fall.  Und  doch  hätte  er 
ihn  bei  der  grossen  Festigkeit  der  Mauern  und  der  Tapferkeit  der  Ver- 
teidiger kaum  in  absehbarer  Zeit  erreicht,  wenn  ihm  nicht  innere  Zwistig- 
keiten  in  der  Stadt  zu  Hilfe  gekommen  wären. 

Alle  Bewohner  hatten  genau  den  Verlauf  der  Schlacht  verfolgen 
können  und  wussten  nun,  dass  sie  auf  Entsatz  nicht  mehr  zu  hoffen 
hatten.  So  scheinen  denn  die  griechischen  und  kilikischen  Söldner  des 
Mankaios,  der  die  Stadt  kommandierte,  die  Absicht  haben  durchblicken 
lassen,  dass  sie  lieber  mit  den  Römern  ihren  Frieden  machen  als  in  nutz- 
loser Verteidigung  ihr  Leben  aufs  Spiel  setzen  wollten.  Jedenfalls  hielt 
es  der  armenische  General  für  sicherer,  die  Griechen  dadurch  iinschädlich 
zu  machen,  dass  er  sie  entwaffnen  Hess.  Doch  diese  waren  jetzt  auf 
ihrer  Hut,  da  sie  als  Wehrlose  mit  Recht  Nachstellungen  gegen  ihr 
Leben  fürchten  mussten.  So  rotteten  sie  sich  zusammen,  um  jederzeit  an 
einander  Unterstützung  zu  haben,  wobei  sie  sich  mit  Knüppeln  bewaffneten. 

Um  diesen  Unannehmlichkeiten  ein  Ende  zu  machen,  sandte  Mankaios 
seine  Barbaren  gegen  sie  aus,  und  es  kam  zu  einem  regelrechten  Kampfe, 
in  dem  die  für  ihr  Leben  ringenden  Griechen  die  Oberhand  behielten  und 
sogar  die  Waffen  ihrer  Gegner  erbeuteten.  ■  Jetzt  besetzten  sie  einige 
Mauerabschnitte  und  halfen  den  Römern  hinüber.  So  gelang  dem  LukuUus 
der  Sturm,  und  die  reiche  Stadt  fiel  ihm  in  die  Hände.  Seinen  Soldaten 
gestattete  er  die  Plünderung. 

Memnon')    schweigt   von   einem    Aufstand    der   griechischen    Söldner, 

1)  C.  57. 

53 


112  Kurt  EcMurdt, 

(locli  iiucli  er  führt  die  Eroberung  der  festen  Stadt  auf  eine  Hilfe  von 
innen  zurück.  Aber  hier  sind  es  die  Kommandanten  der  Stadt,  die,  auf 
ihre  eigene  Sicherheit  bedacht,  die  ihnen  anvertraute  Hauptstadt  ihres 
Königs  dem  Lukullus  übergeben.  Wenn  Memnon  hier  von  Mid-giöüiov 
oiQarriyoi  spricht,  so  sind  darunter  sicher  nicht  Generale  des  entthronten 
pontischen  Königs  zu  verstehen,  sondern  des  Tigranes,  wenn  auch  Mithra- 
dates  vielleicht,  wie  den  Taxiles  bei  dem  Angriifsheere,  so  auch  hier  einen 
erfahrenen  Berater  beigegeben  hat.  Auch  in  Nisibis  ')  finden  wir  den  be- 
rühmten Verteidiger  von  Amisos ').  den  Kallimachos,  als  Beirat  des  Guras, 
eines  Bnidt^rs  des  Tigranes.  Aber  aus  den  tapferen  Verteidigungen  der  pon- 
tisclien  Städte  in  diesem  Kriege  kann  man  wohl  mit  Recht  vermuten, 
dass  nicht  die  Generale  des  Tigranes,  die  reiche,  stark  befestigte  und 
wohlverproviantierte  Stadt  dem  Feinde  aus  Rücksicht  auf  ihre  eigene 
Sicherheit  ausgeliefert  haben,  sondern  dass,  wie  Plutarch ,  Appian  und 
Cassius  Dio ")  berichten,  die  griechischen  Söldner  die  Römer  in  die  Stadt 
hineingelassen  haben. 

Gross  war  die  Beute,  die  Lukullus  in  dieser  reichen  Stadt  machte.  Die 
öffentlichen  Kassen  belegte  Lukullus  selbst  mit  Beschlag,  während  er  seinen 
Soldaten  die  übrigen  Reichtümer  zum  Plündern  überliess.  8000  Talente  \) 
fielen  ihnen  in  die  Hände,  und  von  dem  Erlös  der  Beute  erhielt  noch 
jeder  Soldat  ein  Geschenk  von  800  Drachmen.  So  grosse  Reichtümer 
hatte  Tigranes  durch  sein  Machtgebot  in  so  verhältnismässig  kurzer  Zeit 
in  seiner  neuen  Hauptstadt  aufgehäuft. 

Die  griechische  Schauspielertruppe,  die  Tigranes  zur  Einweihung 
seines  neuen,  prächtigen  Theaters  hatte  nach  Armenien  kommen  lassen, 
musste  nun  den  Sieg  des  römischen  Imperators  durch  ihre  Kunst  verheiT- 
liclien.  Doch  Lukullus  war  nicht  nur  der  städtezerstörende  Eroberer, 
denn  auch  bei  der  Einnahme  dieser  Stadt  zeigte  sich,  wie  bei  den  anderen 
allen,  sein  Menschlichkeitsgefühl  in  reinstem  Lichte.  Den  Besitz  der 
Griechen  und  die  Frauen  der  armenischen  Grossen  schützte  er  gegen  jeden 
UehergrifF  seiner  plündernden  Soldaten  und  gewann  sich  dadurch  die 
Neigung  ihrer  Männer. 

Aber  er  tat  noch  mehr  für  die  unglücklichen  Griechen,  die  Tigranes 
dereinst  nach  seiner  neuen  Residenz  gewaltsam  verpflanzt  hatte.  Alle  ent- 
liess  er  unangetastet  in  ihre  Heimat,  ja  er  stattete  sie  sogar  noch  mit 
einem  Zehi'gelde  aus.  So  erhielten  durch  die  Eroberung  dieser  einen 
Grossstadt  alle  entvölkerten  Griechenstädte  ihre  Einwohner  wieder  und 
priesen  den  milden  römischen  General  als  ihren  Wohltäter  und  Gründer. 
Auch  den  Barbaren,  die  sich  gezwungen  in  Tigranokerta  angesiedelt  hatten, 
gestattete  er  die  Heimkehr  in  ihre  alten  Heimatstädte.     So  warb  Lukullus 


1)  Plut.  Luc.  c.  .32.  —  2)  Plut.  Luc.  c.  19.  —  .3)  Buch  35,  c.  2. 
4)  Nach  unserem  Gelde  rund  40  Millionen  Mark. 

54 


Die  armenischen  Feldzüge  des  Lukulhis.  113 

nach  allen  Seiten  um  die  Neigung   und  Freundschaft   seiner  Gegner,   und 
die  Folge  lehrte,  wie  sehr  ihm  dies  gelang. 

3.  Kapitel. 

Die  Folgen  <ler  Schlacht  iiiul  der  Eroherniig  von  Tigranokerta. 

i;   1 .     Die    Vasallen    des   T  i  g  r  a  n  e  s    südlich    vom    T  a  u  r  u  s 
unterwerfen  sich  dem  Lukullus. 

Als  sich  nach  der  siegreichen  Schlacht  und  der  Eroberung  von 
Tigranokerta  das  Glück  so  offenbar  auf  die  Seite  der  Römer  neigte,  zöger- 
ten die  Vasallenfürsten  des  Tigranes  nun  nicht  länger  sich  dem  Lukullus 
zu  unterwerfen.  Mit  dem  Fall  der  Hauptstadt  fielen  auch  alle  südlich 
davon  gelegenen  armenischen  Eroberungen  an  Rom.  Zuerst  fanden  sich  die 
Scheichs  der  Zeltaraber  bei  Lukullus  ein  und  unterwarfen  sich  ihm '). 
Cassius  Dio  -)  nennt  den  mächtigsten,  den  Alchaudonius  mit  Namen.  Er 
ist  mit  dem  Alchaidamnos  Strabos^)  identisch,  der  der  Beherrscher  der 
Rhambäer  war ,  eines  Nomadenvolkes ,  das  innerhalb  des  Euphratkniees 
wohnte,  und  der  den  Ehrentitel  eines  Freundes  des  römischen  Volkes 
führte.  Diese  Identität  geht  aus  einer  Stelle  des  Cassius  Dio^)  klar  her- 
vor, der  ihn  hier  in  demselben  Zusammenhang  wie  Strabo  noch  einmal 
erwähnt. 

Ferner  ergab  sich  Antiochos  von  Kommagene ').  und  auch  für  Syrien 
brachte  der  Sieg  der  Römer  einen  grossen  Umschwung.  Denn  mit  dem 
Abzüge  der  armenischen  Truppen  unter  Magadates,  die  ja  Tigranes  bei 
dem  Einfall  der  Römer  abberufen  hatte,  fiel  auch  die  armenische  Ober- 
hoheit .  und  Antiochos  Asiatikus ,  ein  Spross  des  alten  seleukidischen 
Heri'scherhauses,  wurde  von  den  Syrern  als  König  anerkannt.  Er  war 
ein  anderer  Sohn  des  Antiochos  Eusebes ,  dem  Tigranes  die  Oberhoheit 
genommen  hatte'')  und  der  Selene"),  die  Tigranes  in  Seleukia,  einem 
Kastell  in  Mesopotamien,  gefangen  hielt  und  dann  später  hinrichten  Hess*). 

Jetzt  zeigten  sich  auch  die  Früchte  der  massvollen  und  freund- 
lichen Behandlung,  die  Lukullus  den  Untertanen  Armeniens,  durch 
deren  Gebiet  sein  Marsch  ging,  gegen  den  Willen  seiner  Soldaten  hatte 
angedeihen  lassen.  Die  Sophener,  die,  solange  ihr  Herr  noch  nicht  end- 
gültig geschlagen  war,  noch  geschwankt  hatten,  unterwarfen  sich  frei- 
willig. 

Ihnen  schlössen  sich  die  tapferen  Bewohner  von  Gordyene  an,  die 
Lukullus  noch  besonders  dui'ch  die  Ehrung  ihres  verstorbenen  Fürsten 
Zarbienos   gewann.      Dem  Tigranes   war    nämlich   verraten    worden,    dass 

1)  Plut.  Luc.  c.  29.  —  2)  XXXV,  2.  —  3)  XVI  2, 10  (7.53).  —  4)  B.  47  c.  27. 
.'))  Cassius  Dio  B.  3-5.  c.  2.  —  6)  Apiiian,  Syr.  48/49. 
7)  Appiau,  Syi:  c.  69/70.  —  8)  Strabo.  XVI.  2,  3  (749). 

Klio,  Heiträge  zur  .lUcn  Geschichte  X  1.  8 

55 


114  Kini  Erl-hardf. 

Zarbienos  hinter  seinem  Kücken  mit  Appius  Claudius  Verhandlungen  an- 
geknüpft und  ihm  Unterstützung  zugesagt  hatte,  deshalb  hatte  er.  noch 
bevor  die  Römer  anrückten,  den  Zarbienos  mit  Gattin  und  Kindern  hin- 
richten lassen.  Um  ihn  zu  ehren  und  zugleich  die  Gordyener  auf  seine 
Seite  zu  bringen,  veranstaltete  Lukullus  ein  feierliches  Leichenbegängnis, 
als  er  nach  Gordyene  kam.  Er  Hess  den  Scheiterhaufen  mit  kostbaren 
Steifen  und  Beutestücken  schmücken  und  zündete  ihn  eigenhändig  an.  Bei 
dem  Totenopfer  erklärte  er  den  verstorbenen  Fürsten  für  seinen  Freund 
nnd  einen  Bundesgenossen  der  Römer  imd  Hess  zu  seinem  Andenken  ein 
prunkvoUes  Denkmal  errichten.  Aus  Dank  dafür  öifneten  sich  ihm  die 
Burgen  des  Landes  ohne  Schwertstreich,  und  so  gross  waren  die  Reich- 
tümer und  Von'äte,  dass  er,  ohne  ein  As  vom  Senat  zu  erhalten,  den 
Ki-ieg  führen  konnte'). 

So  hatte  Lukiülus  durch  einen  grossen  Sieg  aUe  Landschaften  um 
den  Tigi-is  bis  zum  Masios  in  seine  Gewalt  gebracht  und  konnte  nun 
durch  die  Winten'uhe  seine  Soldaten  stärken,  um  dann  von  einer  gesicher- 
ten und  gefestigten  Position  aus  im  nächsten  Jahre  seine  Truppen  noch 
tiefer  in  das  fremde  Land  führen  zu  können. 

i;  2.     T  i  g  r  a  n  e  s  auf  der  F  1  u  c  h  t. 

Doch  jetzt  wollen  wir  zu  den  Armeniern  zurückkehren,  die  wir  auf 
ihrer  Flucht  nach  der  Schlacht  von  Tigi'anokerta  verlassen  haben.  Während 
hier  die  Hauptarmee  imter  Tigraues  völlig  vernichtet  wurde,  rückte  Mithra- 
dates  mit  den  zehntausend  aimenischen  Reitern,  die  ihm  Tigranes  gegeben 
hatte,  und  seinen  Truppen,  welche  dem  Verderben  bei  Kabira  entronnen 
waren,  langsam  heran,  da  er  in  der  Ueberzeugung,  dass  Lukullus  wieder 
ebenso  langsam  und  vorsichtig  operieren  werde,  wie  in  allen  Feldzügen 
gegen  ihn  selbst,  keine  augenblickliche  Gefahr  für  seinen  Schwiegersohn 
fürchtete.  Auch  hatte  er  ihm  ja  seinen  erfahreneu  Taxiles  als  Ratgeber 
beigegeben,  um  ihn  von  allen  unüberlegten  und  vorschnellen  Schritten 
zurückzuhalten.  Doch  wir  haben  oben  gesehen,  welche  Deutung  diese 
redHchen  Bemühimgen  des  alten  Römerkenners  erfuhren. 

So  kam  es,  dass  Mithradates,  als  er  auf  derselben  Strasse  anrückte, 
die  Tigi-anes  vorher  gezogen  war,  auf  die  ersten  Flüchtlinge  der  Schlacht 
von  Tigi-anokerta  stiess,  denen  in  kurzer  Zeit  grössere  Mengen  folgten-). 
Durch  sie  erfuhr  er  zu  seiner  grössten  Bestürzung  von  der  furchtbaren 
Niederlage  und  erkannte,  dass  hier  Lukullus  im  Gegensatz  zu  seinen 
fi'üheren  Unternehmungen  diircli  kühne  Entschlossenheit  und  SchneUigkeit 
den  Sieg  errungen  hatte. 

Bald  traf  er  auch  seinen  unglücklichen  Sch^viegersohn  in  einem 
Kastell^),  bis  wohin  dieser  mit  geringer  Begleitung    und  völlig  niedei-ge- 

1)  Plut.  Ltic.  c.  29.  —  2)  Vergl.  dies  und  das  Folgende  bei  Plut.  Luc.  c.  29. 
3)  Memnon  c.  .57. 

56 


Die  armenischen  Fchhiif/e  des  LiiJcuIliis.  115 

schlagen  seine  Fluclit  tortü;esetzt  hatte.  Sofort  stieg  er  vom  Pferde,  be- 
grüsste  den  bedauernswerten  Herrscher  und  tröstete  ihn  über  sein  Miss- 
geschick. Als  er  den  erbärmlichen  Zustand  dieses  vor  kurzem  noch  so 
prunkvollen  Königs  sah,  gab  er  ihm  seine  eigenen  königlichen  Kleider, 
die  an  Pracht  den  anderen,  die  Tigranes  sonst  zu  tragen  pflegte,  nichts 
nachgaben').  Nachdem  er  ihn  noch  mit  Leuten  aus  seiner  Leibwache 
umgeben  hatte,  erreichte  er,  dass  der  vom  Schicksal  so  hart  getroffene 
Sultan  wieder  mit  grösserer  Zuversicht  in  die  Zukunft  blickte. 

Wie  unendlich  verschieden  war  dieses  Verhalten  von  dem  des  Tigranes 
gegen  ihn,  als  er  flüchtig  und  ohne  Heer  nach  Armenien  kami  Wir 
können  aber  wohl  sicher  annehmen,  dass  nm-  kluge  Berechnung  den 
harten  imd  grausamen  Mithradates,  der  sich  nicht  gescheut  hatte  seine 
Mutter,  seinen  Bruder,  drei  Söhne  und  drei  Töchter  zu  töten ^),  zu  dieser 
Milde  und  Selbstlosigkeit  bestimmt  hat.  Denn  Tigranes  war  in  diesem 
Augenblick  seine  einzige  Rettung  und  der  einzige,  mit  dessen  Hilfe  er 
seine  ehrgeizigen  Pläne  verwirklichen  konnte,  und  bei  dem  schwachen 
Charakter  dieses  vom  höchsten  Glänze  jäh  herabgestürzten  Despoten,  lag 
die  Befürchtung  nahe,  dass  er  nun  alle  Widerstandskraft  verloren  hatte 
und  den  Kömern  seinen  Schwiegervater  ausliefern  würde.  So  war  es  viel- 
leicht die  grösste  Tat  des  greisen  Königs,  dass  er  seinen  Stolz  und  das 
Gefühl  der  Genugtuung  und  Rache  für  die  erlittene  Kränkung  überwand 
und    den  gebeugten  Herrscher  durch    seinen   Zuspruch   wieder  aufrichtete. 


1)  Memnon  c.  öS.  —  2)  Appiau,  Mithr.  c.  112. 


57 


116 


Mitteilungen  und  Nachrichten. 


Griechische  Inschriften. 

(\g\.  VIII  521.) 

Von  F.  Hiller  v.  Gaertringen. 

Im  November  1909  erschienen  zwei  neue  Teile  des  Inselcorpus  (IG  XII). 
Der  achte  Fasciculus  umfasst  die  inscnpfioiies  insuJaniiu  maris  Thracici  und  hat 
Carl  Fredrich  zum  Bearbeiter.  Es  sind  die  Inseln  Lemnos  Halonnesos 
und  Imbros,  Samothrake.  Thasos,  Skiathos,  Peparethos,  Ikos 
und  S  k  y  r  0  s.  Den  Inschriften  werden  historisch-topographische  Einleitungen  voraus- 
geschickt, die  durch  das  Mittelalter  bis  auf  die  neueste  Zeit  der  Erforschung  durch- 
geführt sind;  auch  die  Besiedlungsverhältnisse  durch  Barbaren  und  Griechen  finden 
eingehende  Erörterung.  Ueberraschend  wirken  die  reichen  Notizen  über  die  fränkisch- 
venezianisch-türkische Zeit,  deren  Zusammenbringen  viel  Mühe  gemacht  haben  mag; 
aber  sie  werden  manchem,  der  das  Geschichtsstudium  nicht  um  336  vor  Chr.  oder 
375  nach  Chr.  abbricht,  willkommen  sein.  Alle  archäologischen,  topographischen 
und  manche  religionsgeschichtlichen  Fragen  waren  schon  vorher  ausführlich  mit 
reichem  Bilderschmuck,  der  endlich  auch  der  Landschaft  voll  gerecht  wurde,  in  den 
Athenischen  Mitteilungen  behandelt  worden ;  mancher  möchte  daraus  wohl  ein  zusam- 
menfassendes hübsches  Buch  im  Stile  von  Eossens  Inselreisen  entstehen  sehen.  Am 
Anfang  steht  Lemnos  mit  seiner  Tvrrhenerinschrift,  deren  Bild  leider  etwas  zu  dunkel 
gedruckt  ist.  Bei  seinen  Städten  Myrina  und  Hephaistia,  sowie  bei  Imbros  interes- 
siert besonders  die  attische  Zeit.  So  wie  hier  alles  Lemnische  und  Imbrische  aus 
Literatur  und  Epigraphik  aller  Landschaften  zusammensteht,  so  möchte  man  die 
ausserhalb  Attikas  verstreuten  attischen  Steinurkunden  und  aus  den  Schriftstellern 
wenigstens  die  echten  Volksbeschlüsse,  Gesetze  und  andere  nicht  mehr  im  Original 
erhaltene,  ehemals  auf  Stein  oder  Bronze  geschriebene  Texte  einmal  zusammenge- 
druckt sehen ')  —  aber  freilich  gehört  dazu  ungemein  viel ;  man  denke  allein  an 
Delos!  —  Samothrake  bietet  ausser  den  Dekreten  und  dem  schönen  Hippomedon- 
stein,  der  seit  seiner  Auffindung  und  O.  K  e  r  n's  erster  Ausgabe  durch  die  kritische 
Arbeit  vieler  gefördert  ist,  die  Verzeichnisse  der  fremden  Festgesandten  und  die 
Kataloge  der  Mysten,  unter  diesen  vieler  Römer,  zum  Teil  in  lateinischer  Sprache, 
die,  sobald  die  Texte  nicht  bilingue  sind,  in  der  Einleitung  stehen.  Thasos  hat  die 
bekannten  und  oft  behandelten,  aber  immer  noch  nicht  erledigten  Urkunden  des  V. 
und  IV.  Jahrhunderts.  Für  epigraphische  Methode  ist  der  Beschluss  von  Smyrna 
n.  269,  den  Wilamowitz  redigiert  hat,  als  Beispiel  hervorzuheben:  Corrosas  hi- 
pidis  formas  iniitari  rclle  inaiie  esitet.  cum  saepe  umbrae  tanttim  appareant  iieqiie  lil- 
teram  adgnofcus.  aiitequam  vociihulum  idoneum  menie  praefoimaveris.  Xostrti  igitiir 
emendatiifo  aut  lajns  adeundus  est  aut  certe  ecti/pa.  Lapicida  rem  suain  summa  socordin 
peregit.  Litterae  tarn  inaequaJes  ut  spntia  dimetiri  non  liceaf.  Litterae,  sgllabac,  roca- 
bula  haud  raro  omittuntur :  scHbendi  vitia  von  desunt  neque  correcturae :  nUqtwtiens 
enim  alia  videtur  subesse  scriptura,  nee  tarnen  audemus  fallacia  haec  vestigia  singula 
percensere.  Zum  Glück  sind  solche  bösen  Steine  selten ;  die  älteren  thasischen  Steine 
haben  oft  wunderschöne,  klare  Schrift.     Sehr  bekannt  sind  unter  diesen  die  Theoren- 


1)  Dass  man  andererseits  in  einem  attischen,  oder  einem  lakonischen  Corpus  die 
Schriftquellen  nicht  so  zusammenstellen  kann  wie  für  Peparethos  oder  Imbros,  be- 
darf keiner  Begründung. 


Mitteil iHKieu  und  Nachrichten.  117 

Verzeichnisse ,  wo  F  r  e  d  r  i  c  h  über  die  trefflichen  Leistungen  seiner  Vorgänger, 
Bechtel  und  Jacobs,  noch  erheblich  hinausgekommen  ist;  die  Indexarbeit  hat 
hier  aus  prosopographischen  Beobachtungen  noch  mehr  ergeben.  Man  weiss,  wie 
wichtig  diese  Listen  für  Hippokrates  und  die  Kunstgeschichte  (Polj'gnot)  sind ;  hoffent- 
lich ergänzt  eine  Ausgrabung  die  Funde  Millers,  bevor  es  zu  spät  wird.  Reich  und 
wichtig  sind  für  Thasos  auch  die  Weih-  und  Grabinschriften:  dass  da  bisweilen  der 
Wertung  der  0-Laute  (0  =  eu,  ii  =^  o)  eine  gleiche  der  E-Laute  (//=  f,  E^  r/)  ent- 
spricht, mag  als  Kuriosität  hervorgehoben  werden  (.395).  Die  späten  Grabschriften 
(und  Theorenlisten)  zeichnen  sich  durch  ganz  absonderlich  verschnörkelte  Buchstaben 
aus,  die  Grabschriften  auch  durch  manche  interessante  Spitznamen.  Bei  Nr.  445  be- 
dauert man  trotz  oder  wegen  des  Zusatzes  ludendo  omnia  supplereram,  qiiae  adscri- 
here  nolui.  die  Zurückhaltung:  dem  bilderreichen  Gi'abgedicht  hätte  7nan  eine  wenn 
auch  noch  so  willkürliche  volle  Ergänzung  gegönnt ;  weiss  doch  jeder,  dass  das,  was 
in  Klammern  steht.  Ergänzung  oder  Interpretation  des  Herausgebers  ist.  —  Auch 
Skiathos  und  Peparethos  sind  für  Athen  von  Wichtigkeit.  —  Der  Namenindex  ent- 
hält zahlreiche  Personen,  die  aus  der  Literatur.  Amphorenhenkeln  oder  sonstigen  In- 
schriften bekannt  sind :  der  der  römischen  Namen  berücksichtigt  zum  ersten  Male 
die  Zusammengehörigkeit  von  Nomen  und  Cognomen,  einem  Wunsche  Dessaus 
entsprechend.  Auch  sonst  spürt  man  allenthalben  die  Individualität  des  Verfassers, 
wie  denn  eine  griechische  Inschriftensammlung  noch  freier  von  schematischer  Gleich- 
förmigkeit sein  muss  als  jede  andere,  da  jede  griechische  Landschaft  und  Insel  ihre 
scharf  abgerissene  besondere  Physiognomie  besitzt  und  dafür  auch  im  Corpus  den 
adäquaten  Ausdruck  verlangt. 

Endlich  kommt  nun  auch  der  zweite,  Schlussteil  des  Kykladenfasciculus 
(XII  5).  vom  Unterzeichneten.  Der  Anfang  steht  schon  seit  190.3  als  Torso  da.  Die 
Ausgrabungen  der  Belgier  auf  Tenos,  begonnen  von  H.  Demoulin,  fortgeführt  von 
P.  Graindor.  konnten  unter  denkbar  starker  Beteiligung  dieser  beiden  Gelehrten, 
von  denen  der  zweite  jeden  unserer  Korrekturbogen  sorgfältig  durchgesehen  hat. 
benutzt  werden.  Ungewöhnlich  reich,  wenn  auch  teilweise  etwas  eintönig  ist  so 
die  Zahl  der  Dekrete  des  HI.  und  II.  Jahrh.  vor  Chr.;  ihre  chronologische  Reihen- 
folge Hesse  sich  auf  Grund  des  index  honorum  IV  4  (z.  B.  s.  v.  avccYOQfiftv)  und 
einiger  Formeln  (wie  der  hier,  in  Andros  Sikinos  Pholegandros  belegten  xu)  i/it  no'/.i- 
ftiui  figt/vijv  xal  iv  avXeai  aavh'av  oder  ähnlich)  noch  besser  feststellen;  auch  würde 
vielleicht  eine  verfassungsgeschichtliche  Dissertation  über  alle  Kykladen,  mit  Be- 
rücksichtigung des  übrigen  Griechenlands,  lohnen.  Die  Verzeichnisse  der  TiQÜofic 
etc.,  vor  allem  die  bekannte  des  British  Museum  (Nr.  872),  bedurften  einer  kritischen 
Nachlese,  werden  aber  auch  juristisch  und  archäologisch  noch  manches  ergeben. 
Von  den  zahlreichen  Weihungen  ist  die  des  Audronikos  von  Kyrra,  dem  auch  der 
Turm  der  Winde  in  Athen  sein  Dasein  verdankt,  und  die  von  Servilius  Isaurikus 
wiederhergestellte  (917)  Basis  mit  der  Künstlerinschrift  des  Agasias  von  Ephesos 
hervorzuheben. 

Erheblich  sind  die  Addenda  zu  den  anderen  Kykladen.  für  los  und  Keos.  be- 
sonders Karthaia,  ebenfalls  durch  Graindors  Ausgrabungen  veranlasst,  und  zahlreicher, 
als  für  eine  bequeme  Benutzung  erwünscht  wäre  —  doch  daran  darf  sich  die  Wissen- 
schaft nicht  kehren.  Durch  die  neuen  Steine  haben  auch  die  altbekannten  sehr  ge- 
wonnen, deren  richtige  Ergänzungen  ohne  die  hinzugekommenen  Analogien  kaum 
zu  finden  gewesen  wären.  Für  Paros  wurden  die  Kumanudesschen  Scheden  von  1849 
benutzt,  die  zu  spät  für  den  ersten  Teil  im  Akademiearchiv  entdeckt  waren ;  beim 
Archilochosdenkmal  hat  der  Bearbeiter  einige  seiner  frühereu  UnvoUkommenheiten 
gutzumachen  gesucht,  ist  aber  noch  lange  nicht  zum  Ziele  gelangt.  Sehr  gewonnen 
hat  Keos ;  aber  diese  hochwichtige  Insel  verlangt  noch  grosse  Ausgrabungen  und 
wird  sie  in  Poiessa  sicher  und  reichlich  lohnen ;  die  Geschichte  der  avvoixiofioi  von 


113  Mitti'ihiiujcH  iiikI  Xadi richten. 

Poiessa  mit  Kartbaia,  Koresia  mit  Julis  (Anfang  III.  Jahrb.),  die  ptolemäiscbe  Grün- 
dung Arsinoe  und  die  Dementopograpbie  müssen  uoeb  weit  besser  berauskommen  '). 

In  der  Einleitung  ist  nach  einem  kurzen  bistoriscben  Ueberblick  eine  Art  Ge- 
schicbtstabelle  für  alle  Kykladen  gegeben,  unter  Berüeksicbtigung,  aber  freilieb  aucb 
nicbt  entfernter  Ausscböpfung  der  Deliscben  Funde.  Die  Inscbriften  von  Delos,  an 
denen  D ü r r b  a o b  als  Leiter  unter  der  tätigen  Mitwirkung  von  Holleaux  u.  a. 
rastlos  arbeitet,  werden  erst,  wenn  sie  gesammelt  und  geordnet  vorliegen,  aus  diesen 
Steinen  einen  Bau  aufzulubren  gestatten.  Für  die  Topographie  der  einzelnen  Inseln 
ist  in  einem  folgenden  Teile  das  Wichtige  beigetragen,  unter  Beigabe  möglichst  an- 
spruchsloser, meist  aus  Pbilippson  und  Meliarakes  geschöpfter  von  Lübke  für  diesen 
Zweck  umgezeichneter  Kartenskizzen.  Ein  Münzanbang.  dessen  Stoff  fast  ausschliess- 
lich H.  von  Fritze  verdankt  wird,  gibt  kurz  und  ohne  den  Anspruch  auf  Selb- 
ständigkeit, der  langwierige  Arbeit  bedingen  würde,  das  was  wir  besitzen  —  an  Münzen 
der  Kykladen  und  an  Annahmen  der  Neueren  über  ihre  Zeit. 

Die  Pbilologenversammlung  in  Graz  bat  in  der  bistorisch-epigrapbischen  Sektion 
Berichte  von  Ziebarth  über  sein  Corpus  von  Euboia  {XII  9)  und  von  Kirchner 
über  Attika  (II  KI)  gebracht,  worauf  hier  nur  hingewiesen  sein  soll.  Samos  und 
Cbios  wird  A.  R  e  b  m  abschliesseu,  sobald  er  die  höchst  wertvollen  Urkunden  des 
Delpbinion  von  Milet  herausgegeben  bat.  K  o  I  b  e  s  Sammlung  der  Steine  Lakoniens 
und  Messiniens  (V  1)  ist  soeben  (Oktober  1909)  im  Manuskript  vollendet  worden. 
Andere  Pläne  werden  später  zu  erwähnen  sein,  wenn  sie  weiter  gereift  sind. 

Lieber  das  grosse  Unternehmen  des  österreichischen  Instituts,  die  Tituli  Asiae 
miuoris,  erfuhr  man  in  Graz  privatim,  doch  so,  dass  ein  Glückwunsch  dazu  keine 
Indiskretion  sein  wird,  dass  das  Corpus  der  griechischen  Texte  Lykiens  von  Kaiinka 
im  Manuskript  beendigt  ist  und  dass  v.  P  rem  erst  ein  auch  Lydien.  womöglich  nach 
einer  letzten  Bereisung.  zum  Abschluss  bringen  will. 

Die  alte  Klage,  dass  es  in  der  griechischen  Epigraphik  unmöglich  ist,  den  vor- 
handenen Bestand  zu  übersehen,  gilt  namentlich  auf  den  Gebieten,  für  die  seit  län- 
gerer Zeit  kein  Corpus  erschienen  ist.  Ihr  würde  am  radikalsten  und  besten  abge- 
holfen, wenn  überall  nach  Bedarf  neue  und  wieder  neue  Corpora  gemacht  würden, 
mit  unbegrenztem  Einsätze  von  Kraft  und  Geld  und  ohne  Rücksicht  auf  Buchhändler 
und  Zahl  der  Käufer.  Solange  dieser  paradiesische  Zustand  noch  nicht  erreicht  ist 
—  und  man  kann  ja  nicht  wissen,  ob  die  Welt  besser  oder  schlechter  wird  —  er- 
hofft mancher  von  einer  JSphemeris  Ejngrcqiliica  die  Erlösung.  Und  man  könnte  sich 
denken,  dass  ein  praktischer  und  tätiger  Mann  im  Bunde  mit  anderen,  der  seine 
ganze  Zeit  dieser  Aufgabe  widmen  dürfte,  dieses  Ideal  -)  verwirklichte,  zu  dem  er 
freilich  erst  das  richtige  Rezept  erfinden  müsste.  Mittlerweile  sind  wir  schon  für 
die  regelmässigen  Jahresberichte  dankbar,  die  Joseph  Reinach  und  vor  ihm  andere 
Gelehrte  in  der  JRevue  des  etiides  grecques  geliefert  haben. 

Die  Corpora  werden  langsam  vollendet  und  veralten  um  so  schneller,  durch 
neue  Funde  und  durch  zerstörende  Kritik.  Von  allen  jetzt  lebenden  Kritikern  aber 
bat  keiner,  wenn  man  will,  mehr  zur  Antiquierung  aller  bestehenden  Inscbriftsamm- 
lungen  und,  setzen  wir  gleich  hinzu,  durch  positive  Beiträge  zur  besseren  Fundamen- 
tierung  der  kommenden  Corpora  getan  als  Adolf  Wilhelm.  Daher  müssen  ihm 
von   allen   die   am  meisten   dankbar  sein,   die  von   seiner  Kritik  betroffen   werden, 


1)  Leider  ist  der  für  die  Zeitbestimmung  sehr  wichtige  ^ AQtoiO(f(bv  &fo-  ix  lio- 
p)ja[(']«[?],  der  unter  den  [K]Hot  steht  und  durch  einen  in  derselben  Liste  vertretenen 
2^e/.fvxfvg  gegen  zu  hoben  Ansatz  geschützt  wird  (Wilamowitz  Abh.  Beil.  Ak.  1909. 
Nordionische  Steine  21  Anm.)  nicbt  aufgenommen. 

2)  Beiläufig  wäre  es  vielleicht  wünschenswert,  dass  solche  Mitforscher,  die  be- 
reits ein  Ideal  fertig  in  sich  herumtragen,  darüber  in  der  KJio  sich  äussern  wollten. 


3littc/lini(/c)i  hikI  Nuchrklden.  ll'J 

sofern  es  ihnen  wirklicli  auf  die  Sache  ankommt.  Im  vergangenen  August  ist  von 
ihm  ein  neuer  umfangreicher  Band  erschienen,  mit  dem  bescheidenen  Titel:  Bei- 
träge zur  griechischen  Inschriftenkunde.  Mit  einem  Anhange  über  die  öffentliche  Auf- 
zeichnung von  Urkunden ;  als  siebenter  Band  der  Sonderschriften  des  österreichischen 
archäologischen  Institutes  in  Wien  und  äusserlich  als  Pendant  zu  dem  vor  drei  Jahren 
vorangegangenen  sechsten  Bande,  den  L'rkunden  dramatischer  Aufführungen  in  Athen 
desselben  Verfassers.  Und  wie  viele  kleinere  Veröffentlichungen  Wilhelms  fallen 
dazwischen  —  und  für  wie  viele  hat  er  seit  Jahren  den  Stoff'  fast  fertig !  Die  äussere 
Form  ist  diesmal,  von  dem  Anhange  abgesehen,  eine  kunstlose  Aneinanderreihung 
einzelner  .Beiträge'  von  sehr  verschiedenem  Umfange  —  in  Wahrheit  die  praktischste 
Art,  solche  Beobachtungen,  die  sich  auf  ein  weites  Gebiet  erstrecken,  zu  veröffent- 
lichen. Wenn  wir  uns  vergegenwärtigen,  dass  sie  alle  in  unendlich  vielen  Zeitschriften 
zerstreut  stehen  könnten,  so  müssen  wir  uns  gerade  darüber  freuen,  dass  wir  sie 
hier  vereint  haben,  benutzbar  durch  Indioes,  die  an  Brauchbarkeit  noch  das  über- 
treffen, was  W.  früher  geleistet  hat,  sodass  ungenügsame  Menschen  ihn  am  liebsten 
bitten,  möchten,  durch  Generalindiees  zu  allen  seinen  opuscula  das  Werk  zu  krönen. 
Vom  Inhalt  eine  volle  Vorstellung  zu  geben,  ist  unmöglich  und  auch  nicht  nötig, 
da  eben  jeder  leicht  findet,  was  für  sein  Sondergebiet  in  Betracht  kommt.  Sehr 
reich  sind  grammatische  Feinheiten  vertreten;  die  Lautlehre,  mit  besonderer  Rück- 
sicht auf  phonetisch  erklärte  Sprach-  und  Schreibfehler  (denn  „Fehler'  nenne  ich 
sie  doch  trotz  der  geistreichen  und  einleuchtenden  Begründung),  die  Bildung  der 
Eigennamen,  von  denen  viele  Ungeheuer  beseitigt  werden,  die  Syntax,  vor  allem 
das  Gebiet  der  Formeln  in  attischen  und  hellenistischen  Urkunden  und  der  mit  den 
Formeln  zusammenhängenden  Institutionen.  Dies  besonders  in  der  angehängten  Ab- 
handlung. Für  jüngere  und  ältere  Gelehrte,  die  in  die  Feinheiten  der  griechischen 
Urkundensprache  eindringen  wollen,  gibt  es  heutzutage  keinen  besseren  Rat,  als 
alles  was  Wilhelm  in  den  letzten  zwanzig  Jahren  geschrieben  hat  durchzuarbeiten; 
auch  jeder,  der  eine  griechische  Grammatik  oder  ein  Lexikon  grösseren  Stils  vorbe- 
reitet, wird  auf  Sehritt  und  Tritt  bei  ihm  lernen.  Mülheim  hat  auch  das  grosse  per- 
sönliche Verdienst,  durch  seine  Kritik,  die  keine  noch  so  entlegene  Veröffentlichung 
übersieht,  dafür  zu  sorgen,  dass  auf  dem  ganzen  Gebiete  der  griechischen  Epigra- 
pbik  nicht  leicht  grobe  Irrtümer  und  Unterlassungen  auftreten,  ohne  rechtzeitig 
gerügt  und  unschädlich  gemacht  zu  werden.  Uebrigens  hat  er  auch  zu  manchen 
fremden  Arbeiten  in  liebenswürdiger  Hilfsbereitschaft  wertvolle  Ratschläge  und 
neues  Material  gespendet;  das  Corpus  von  Amorgos  enthält  dank  ihm  schon  man- 
ches, was  man  in  diesen  .Beiträgen'  wiederfindet,  nicht  minder  die  Nachträge  zum 
thessalischen  Bande;  und  die  attischen  Arbeiten  von  Johannes  Kirchner  hat  er  in 
uneigennützigster  Weise  gefördert.  Hoffen  wir  also,  dass  er  auch  in  Zukunft  nicht 
nur  manches  Corpus  antiquieren,  sondern  auch  zu  manchem  neuen  verhelfen  wird, 
das  mehr  und  mehr  den  Ansprüchen  der  durch  ihn  so  wesentlich  verfeinerten  epi- 
graphischen xtyvij  entspricht.     Q.  B.  F.  F.  F.  Q.  S. '). 


1)  Es  kommt  hier  mehr  auf  die  allgemeine  Einschätzung  des  Werks  als  auf 
Nachweis  einzelner  Abweichungen  an,  deren  mau  bei  Wilhelm  weniger  finden  wird 
als  in  jedem  Corpus,  da  W.,  abgesehen  von  seiner  wissenschaftlichen  Ueberlegenheit, 
auch  meist  die  Inschriften  behandelt,  für  die  er  sicher  ist  etwas  Besseres  geben  zu 
können,  während  der  Herausgeber  eines  Corpus  oft  genug  genötigt  ist  Texte  zu  be- 
handeln, mit  denen  er  noch  lange  nicht  fertig  ist  und  vielleicht  erst  nach  Jahren, 
vielleicht  nie  ins  Reine  gekommen  wäre.  Die  Ergänzung  zu  IG  XII  3,  1226  (Melos) 
wäre  m.  E.  besser  unterdrückt  (S.  321);  zu  XII  3  Suppl.  1586  (Thera)  in  nr.  222  ist 
nicht  berücksichtigt,  was  der  Kommentar  über  die  Verschiedenheit  der  Schrift  sagt. 
Charakteristisch  für   die  Komposition  ist  es,    dass  W.,  wenn   er  einen  Fehler  rügt, 


120  Mitteilungen  und  Nachrichten. 

Sarapis. 
Von  Hans  Philipp  Weitz. 

Die  Einführung  des  Sarapis  in  Ale.randrin  ron  Enir^t  Schmidt,  Inaugural- Disser- 
tation zur  Erlangung  der  Doktorwürde  der  hohen  {Mlosojjhischen  Fakultät  der  Ruprecht- 
Karls-Universität  zu  Heidelberg.  Naumburg  a.  S.Druck  von  Lippert  ef-  Co.  ((?.  Pätz'- 
sche  Buchbinderei.  1909) ')  lautet  der  Titel  einer  Scbrift,  die  mir  zu  einer  Zeit  bekannt 
wurde,  als  die  Drucklegung  meines  Artikels  Sani pis- Typen  für  Roschers  Le.rikon'^) 
gerade  abgeschlossen  war.  Meinem  Aufsatz  geht  ein  Artikel  über  die  historisch- 
mythologische  Bedeutung  des  Sarapis  voran ^).  dessen  Verfasser  Lehmann-Haupt 
ist.  Auch  diese  Arbeit  war  schon  beendet,  als  die  oben  zitierte  Dissertation  er- 
schien. Da  Schmidt  sich  in  entschiedenen  Gegensatz  zu  den  bisherigen  For- 
schungsergebnissen setzt,  möge  es  mir  gestattet  sein,  die  Ansieht  des  Verfassers  an 
dieser  Stelle  einer  kurzen  Besprechung  zu  unterwerfen,  und  zugleich  noch  einiges 
Material  hinzuzufügen,  dessen  Verarbeitung  für  die  Zwecke  des  mythologischen  Le- 
xikons als  ungeeignet  bei  Seite  gelassen  werden  musste*). 

Hierbei  sehe  ich  mich  genötigt,  nochmals  auf  den  Literaturnachweis  für  Sarapis ^) 
hinzudeuten,  da  der  von  Schmidt  gegebene')  mir  auch  innerhalb  der  vom  Verfasser 
gesteckten  Grenzen  noch  einer  Ergänzung  bedürftig  zu  sein  scheint.  Schmidt  geht 
bei  seiner  Behandlung  des  Sarapis-Problems  durchaus  sachgemäss  von  einer  Kritik 
der  antiken  üeberlieferungsgeschichte  aus.  Jedoch  schlägt  er  hierbei  den  Weg  ein. 
sich  zunächst  nur  mit  denjenigen  Nachrichten  auseinander  zu  setzen,  denen  eine  Be- 
ziehung —  wenigstens  eine  unmittelbare  —  auf  Babylon  scheinbar  fehlt').    Natür- 

dank  seinem  ausgezeichneten  Gedächtnis  oder  seinen  vorzüglich  angelegten  Notizen 
oder  beiden  sofort  eine  Unmasse  analoger  Irrtümer  einfallen,  zu  denen  er  dann  oft 
bei  späteren  Anlässen  noch  Nachträge  gibt;  so  bei  <1>I  verlesen  zu  H,  AA  verlesen 
zu  M  (=  //)  u.  a.  m.  Gewiss  sind  das  wertvolle  Beiträge  für  die  Geschichte  und 
Methodik  des  menschlichen  Irrtums.  Für  die  Benutzbarkeit  sorgen  jetzt  die  Indices. 
in  denen  1)  jeder,  der  über  die  Inschriften  einer  Stadt  oder  Landschaft  arbeitet,  so- 
fort findet,  wo  eine  von  diesen  behandelt  ist,  2)  zu  allen  wichtigen  Publikationen 
die  Nachweise  geordnet  geliefert  werden.  Gewiss  also  sind  solche  Bücher,  die  nicht 
Neubearbeitung  ganzer  Gebiete,  sondern  grosse  und  kleine  Berichtigungen  zu  allem 
Möglichen  geben,  zunächst  unbequem:  aber  was  der  Autor  tun  konnte,  die  Benutzung 
zu  erleichtern,  hat  er  getan.  Dass  er  die  Seiten  nicht  einseitig  bedruckte,  um  das 
Zerschneiden  zu  erleichtern,  ist  ihm  nicht  vorzuwerfen ;  solche  Munificenz  leistet  nur 
die  Generalverwaltung  der  Königlichen  Museen  zu  Berlin,  und  auch  sie  wohl  nur 
für  die  Papyrusurkundeu.  denen  wir  es  neidlos  gönnen  wollen,  dass  sie  heutzutage 
noch  etwas  besser  behandelt  werdeu  als  die  Inschriften  —  dafür  sind  sie  nicht  mit 
der  traditionellen  Pflicht  der  Majuskeltexte  belastet. 

1)  Schmidt  macht  den  Zusatz:  ,Die  Arbeit  erscheint  vollständig  als  Band  Vlll 
Heft  2  der  Religionsgeschichtlichen  Versuche  iind  Vorarbeiten,  herausgegeben  von  Ri- 
chard Wünsch  und  Ludwig  Deubner.    (Verlag  von  Alfred  Töpelmann  in  Giessen). 

2)  IV  1  Sp.  364  ff.  -  3)  A.  a.  0.  Sp.  338  ff. 

4)  Bei  den  aus  diesem  Grunde  vorgenommenen  Streichungen  musste  auch  eine 
Besprechung  der  Vulgaritas  Pelusii  {Vita  Marci  28.3)  in  Anschluss  an  die  Polemik 
zwischen  0.  Th.  Schulz  und  U.  Wilcken  [Klio  VHI  (1908)  p.  263  ti'.;  Ei  (1909)  p.  131  ff. : 
261  f.]  geopfert  werden,  die  dabei  auch  irrtümlich  bei  einer  von  mir  gelesenen  Kor- 
rektur des  Ganzen  aus  dem  Literaturnachweis  (Röscher  IV  1  Sp.  338)  entfernt  wurde. 

5)  Lehmann-Haupt  a.  a.  0.  Sp.  338  f.  —  6)  p.  47  f. 

7)  Behandelt  werden :  Tac.  Eist.  83  f. ;  Plut.  tzcqI  "Iaido?  xai  'OoIqiöos  28 ;  soll. 
an.  36 ;  Eustathios  zu  Dionys.  Perieg.  255 ;  Geogr.  min.  ed.  Müller  II  262,  28 ;  Clemens 


Mitteihnii/c))  nnil  Ndclirirlden.  121 

lieh  kann  Verfasser  nicht  umhin,  auch  bei  diesen  Quellen  einige  Widersprüche  fest- 
zustellen'); doch  meint  er-),  diese  Widersprüche  seien  „sämtlich  derart,  dass  sie  im 
Lauf  der  Zeit  durch  Weiterdichten  in  geläufigen  Formen  entstehen  konnten".  Diese 
auch  schon  früher^)  dargelegte  Beobachtung  kann  als  vollkommen  zutrettend  be- 
zeichnet werden.  Elienso  zustimmend  kann  ich  mich  den  Ausführungen  gegenüber 
verhalten,  in  denen  er  wahrscheinlich  zu  machen  sucht  ■*).  dass  Tacitus  seine  Nach- 
richten dem  jüngeren  Plinius  zu  verdanken  habe.  Nun  meint  aber  der  Verfasser-'), 
dass  man  dazu  neigen  könne,  der  taciteischen  Erzählung  mehr  Glauben  zu  schenken, 
erstens  weil  sie  die  ausführlichere  ist,  zweitens  weil  sie  keine  tendenziösen  Zwecke 
verfolgt,  „während  sie  dem  Plutarch  nur  als  Beweis  für  eine  theologische  Spekula- 
tion dient",  drittens  endlich  weil  —  worauf  Petersen  aufmerksam  macht')  —  bei  Ta- 
citus noch  ein  Bruchstück  der  Antwort  des  Orakels  zu  Delphi  erhalten  sein  solle. 
Nur  dieser  letzte  Grund  kann  von  mir  allenfalls  als  stichhaltig  anerkannt  werden, 
da  er  als  einziger  einen  gewissen  literarischen  Stützpunkt  gewährt.  Auf  das  zweite 
Argument  ist  zu  erwidern,  dass  bei  Plutarch  zwar  das  religionsgeschichtliche  Inter- 
esse stark  in  den  Vordergrund  tritt,  dass  darum  sein  Bericht  aber  doch  keineswegs 
stärker  tendenziös  gefärbt  ist  als  der  taciteisohe;  vollkommene  Objektivität  wird 
man  wohl  beiden  nicht  zusprechen  wollen.  Ich  glaube  daher  auch  nicht,  dass  Ta- 
citus die  Geschichte  so  ganz  , um  ihrer  selbst  willen  bi-ingt".  Ferner:  der  zuerst  ge- 
nannte Grund  ist  durchaus  haltlos  und  steht  auch  im  offenbaren  Gegensatz  zu  der 
Ansicht,  die  Schmidt  selbst  auf  Seite  80  seiner  Arbeit  äussert,  die  übrigens  auch 
als  Widerspruch  gegen  den  zweiten  Grund  zu  gelten  hat.  Verfasser  sagt  hier:  ,Die 
Existenz  einer  so  ausführlichen  Erzählung,  wie  sie  bei  Tacitus  und  Plutarch  vor- 
liegt, ist  nur  dann  zu  erklären,  wenn  man  sie  zu  einem  besonderen  Zweck  absicht- 
lich erdichtet  hat",  was  doch  mit  einer  „Geschichte  um  ihrer  selbst  willen"  schwer 
in  Einklang  zu  setzen  ist.  Und  wie  steht  es  dann  ferner  um  die  dem  Tacitus  nach- 
gerühmte stärkere  Zuvei'lässigkeit  gerade  wegen  seiner  grösseren  Ausführlichkeit? 
Im  übrigen  will  mir  dieses  Abwägen  zwischen  Tacitus  und  Plutarch  als  Ge- 
währsmann sowohl  für  Schmidts  Zwecke  als  auch  für  meine  ziemlich  unwesentlich 
erscheinen,  da  ja  das  Endresultat  in  beiden  Fällen  nicht  durch  Vermittelung  gerade 
dieser  Quellen  ausgesprochen  wird.  Denn  ganz  in  Uebereinstimmung  mit  mir  ver- 
wirft der  Verfasser  im  Folgenden  alle  Vermutungen,  zu  denen  die  bisher  erwähnten 
Berichte  —  ohne  Zuhilfenahme  weiterer  Angaben  —  leicht  führen  könnten ,  als 
durchaus  unwahrscheinlich  und  zum  Teil  unmöglich.  So  wendet  er  sich  zuerst') 
gegen  einen  in  Aegypten  heimischen  Sarapis  *),  dann ')  gegen  eine  Einführung  aus 
Sinope  ").  Meine  Zustimmung  zu  der  Polemik  gegen  Sinope  als  Heimat  des  Sarapis 
kann  ich  allerdings  nur  mit  einigen  Einschränkungen  erteilen  ").  Schmidt  wendet 
sich  nämlich  hier  gegen  den  Nachweis  Lehmann-Haupts '-),  dass  für  die  Umgebung 
von  Sinope  in  den  in  Frage  kommenden  Zeiten  auch  die  Bezeichnung  ^AaavQia  Gül- 
tigkeit hat.  Das  ist  für  mich  insofern  von  einer  gewissen  Bedeutung,  da  ich  zwar 
ebenfalls  Sinope  nicht  als  Ursprungsort  des  Sarapis-Kultus  anerkenne,  andrex-seits 
aber  durchaus  nicht  darüber  im  Zweifel  bin,  dass  diese  Stadt  für  den  Weg  des  Sa- 
rapis von  seiner   eigentlichen  Heimat  (s.  u.)  nach  Aegypten  ihren  Einfluss  ausgeübt. 


Alexandrinus,  Protr.  IV  48.  vol.  I  p.  37,  16  Stählin.    —    Hierzu  vgl.  Lehmann-Haupt 
a.  a.  O.  Sp.  341  ff. 

1)  Lehmann-Haupt  a.  a.  0.  Sp.  344  Z.  53  ff.  —  2)  p.  52. 

3)  Lehmann-Haupt  a.  a.  0.  Sp.  343  Z.  19  ff.  —  4)  p.  55.  —  5)  p.  57. 

6)  Archiv  f.  Religionswias.  XIII  (1910)  Heft  1.  —  7)  p.  Gl  f. 

8)  Lehmann-Haupt  a.  a.  0.  Sp.  352.  —  9)  p.  64  ff 

10)  Lehmann-Haupt  a.  a.  0.  Sp.  350  ff.  —  11)  Lehmann-Hiui])!  a.  a.  0.  Sp.  350  ff. 

12)  Klio  IV  399  ff.;  Sitzungsber.  d.  Berl.  AI;.  1899  S.  117. 


122  Mitteihingen  inid  Nachr/cJiten. 

Lehmann-Haupts  Hinweis  hierauf  wird  von  Schmidt  als  ein  unsicherer  und  auch  un- 
nötiger Kompromiss  bezeichnet").  Während  aber  der  Vorwurf  der  Unsicherheit  un- 
begründet bleibt,  beruht  die  Erklärung  für  das  Unnötige  dieses  .Kompromisses"  auf 
der  Behauptung,  dass  mit  'Aoav^la  nichts  anderes  als  ^vpi'a  gemeint  und  dieses 
wieder  nur  eine  Abkürzung  für  das  kappadokisehe  .UvxoavQia  sei:  eine  Erklärung, 
die  —  trotz  der  angeführten  Belegstellen  —  gleichfalls  zum  mindesten  als  höchst 
unsicher  bezeichnet  werden  muss. 

Erst  nachdem  alle  diese  Hj'pothesen  eben  als  Hypothesen  abgetan  sind,  kommt 
Schmidt  auch  auf  die  angenommene  Möglichkeit  einer  babylonischen  Herkunft  zu 
sprechen,  die  er  sowohl  bei  der  Ueberlieferung  selbst,  wie  auch  in  seinem  zweiten, 
der  Kritik  der  Ueberlieferung  gewidmeten  Kapitel  nicht  einmal  streifte.  Der  Ver- 
fasser fühlt  selbst,  dass  er  für  diese  eigentümliche  Einteilung  einer  Schrift,  in  deren 
Mittelpunkt  des  Interesses  Sarapis  steht,  eine  Aufklärung  schvildig  ist.  Diese  gibt 
er  mit  folgenden  Worten'-):  .Was  Kaerst.  Gesch.  d.  hell.  Z.  U  1.  268  von  Sinope  sagt, 
unsere  Kenntnis  der  dortigen  reUgiöseu  Verhältnisse  sei  nicht  gross  genug,  um  die 
Möglichkeit  entschieden  zu  bestreiten,  dass  es  dort  Sarapiskult  gegeben  haben  könne  ^), 
das  gilt  mit  noch  viel  grösserem  Rechte  von  Babylon'.  Bei  dem  heutigen  Stand 
der  Dinge  muss  ich  mich  jedoch  gegen  eine  solche  Verallgemeinerung  der  Unkenntnis 
über  babylonische  Verhältnisse  mit  aller  Energie  verwahren.  Auch  scheint  es  mit 
dieser  Unkenntnis,  die  der  Verfasser  bescheidenerweise  für  sich  beansprucht,  nicht 
allzu  schlimm  bestellt  zu  sein;  jedenfalls  sieht  er  ein,  däss  der  hierhergehörigen 
Kenntnisse  wenigstens  nicht  ganz  zu  entraten  ist,  da  er  schon  einige  Seiten  weiter  *) 
wiederum  zur  babylonischen  Mythologie  seine  Zuflucht  nimmt,  indem  er  der  Ver- 
mutung Raum  gibt:  .Vielleicht  besteht  auch  zwischen  dem  Wesen  des  babylonischen 
Gottes,  dem  Sterben  das  Beste  dünkte,  und  dem  chthonischen  Charakter  des  Sarapis 
eine  Beziehung'.  Schmidt  hätte  mit  ruhigem  Gewissen  für  das  .vielleicht'  ein  .be- 
stimmt' einsetzen  können.  Zur  Sache  selbst  werde  ich  .mich  noch  weiter  unten  zu 
äussern  haben:  hier  nur  soviel,  dass  der  Verfasser  auf  Grund  derjenigen  Quellen^), 
von  denen  Lehmann-Haupt  *)  gerade  im  Gegensatz  zu  ihm  seinen  Ausgangspunkt  nimmt, 
gleich  von  vornherein  zugeben  muss'):  ,dass  es  aber  in  Babylon  einen  Gott  namens 
Sarapis  gegeben  haben  muss,  mag  er  nun  schon  gefunden  oder  noch  zu  finden  sein, 
kann  nach  dem  Zeugnis  der  Ephemeriden  nicht  mehr  bezweifelt  werden'.  Hätte 
der  Verfasser  sich  weniger  auf  die  Unkenntnis  verlassen,  so  hätte  er  wissen  müssen, 
dass  dieser  von  ihm  postulierte  Gott  schon  längst  gefunden  ist.  Die  Ephemeriden 
sind  die  von  Plutarch  aus  Hieronymus  von  Kardia  exzerpierten  Ephemeriden*),  wo- 
durch die  hier  so  stiefmütterlich  behandelte  Quelle  mit  einem  Schlage  zu  der  haupt- 
sächlichsten ei-hoben  wii-d. 

Ich  will  jedoch  vorläufig  noch  dem  Gedankengang  der  Scbmidtschen  Ai-beit 
einfach  weiter  folgen,  zumal  wir  uns  nunmehr  dem  Augenblick  nähern,  an  dem 
uns  das  Ergebnis  seiner  Untersuchung  verkündigt  werden  soll.  Auch  die  baby- 
lonische Hypothese  teilt  das  Schicksal  der  ägyptischen  und  sinopensischen,  da  ihr 
die  Bewertung  der  Quellen,  wie  auch  das  Kultbild  des  Bryaxis  im  Wege  steht.  Am 
Schluss  meiner  Arbeit  will  ich  mich  noch  einmal  mit  den  Sarapistypen  beschäftigen, 
daselbst  werde  ich  mich  auch  mit  der  Meinung  Schmidts  über  diese  Schöpfung  des 
Bryaxis  auseinanderzusetzen  haben.  Dann  heisst  es"):  -Es  gibt  einen  gewaltigen 
Grund  dagegen,  dass  überhaupt  eine  fertige  Religion  übertragen  wurde:  Sarapis  hat 


1)  p.  77  Anm.  3  zu  p.  76.  —  2)  p.  76  Anm.  1.  —  3)  Lehmann-Haupt  a.  a.  0.  Sp.  355. 
4)  p.  80  Anm.  2.  —  5)  Plut.,  Alex.  73;  Arrian,  Anab.  7,  26,  2. 
6)  Röscher  IV  1  Sp.  339  S.  —  7)  p.  76. 

8)  Lehmann-Haupt  Heimes  XXXVI  1901,  319  f. ;  Röscher  IV  1  Sp.  339  (dort  auch 
weitere  Literatur) ;  Schmidt  p.  74  Anm.  2.  —  9)  p.  77. 


Jlittcihiiiiirii  1(11(1  Nachriclifen.  123 

keinen  Mythos.  So  unbegreiflich  das  wäre,  wenn  man  in  Alexsindria  einen  Gott  ein- 
geführt hätte,  der  irgendwo  vorher  schon  Verehrung  genoss,  also  auch  Mythen  ent- 
wickelt hätte so  wohl  verständlich  ist  es,  wenn  der  Gott  eine  künstliche 

Neuschöpfung  ist",  üas  also  ist  das  Evangelium,  auf  das  wir  fortan  zu  schwören 
haben !  —  Neu  ist  diese  Botschaft  gerade  nicht,  was  übrigens  Schmidt  —  trotzdem 
hier  sein  wichtigstes  Resultat  ist  —  auch  nicht  behauptet:  er  beruft  sich  auf  Die- 
terich'). Verfasser  begründet  seine  These  mit  der  Behauptung'),  dass  , keine  Ge- 
walt der  Erde  die  Aegypter  hätte  zwingen  können,  von  ihrer  viertausendjährigen 
Tradition  zu  lassen  und  sich  einem  griechischen  Kulte  zuzuwenden,  aber  der  König 
wollte  ebenso  wenig  die  Griechen  in  ihrem  Glauben  zu  Aegypter  werden  lassen.  So 
war  es  nur  möglich,  dass  ein  Höheres  beide  vereinigte')".  Und  dieses  Höhere,  das 
eine  solche  Wundermacht  besass,  sollte  eine  ganz  moderne  Erfindung,  ein  junger 
Extrakt  politischer  Erwägungen  gewesen  sein !  Das  ist  nicht  nur  unwahrscheinlich, 
das  ist  gerade  aus  den  angeführten  völkerpsychologischen  Gründen  unmöglich.  Der 
mythenlose  Gott  ist  ein  Mythos,  und  zwar  diesmal  wirklich  ein  zu  jenem  Zwecke 
eigens  geschatiener.  Nie  und  nimmer  wäre  es  auch  der  schlauesten  Priestermaehen- 
schaft  gelungen,  einen  völlig  neuen,  d.  h.  zur  Zeit  autoritätslosen  Mythos  zu  kreieren, 
der  es  vermocht  hätte,  das  religiös-konservative  ägyptische  Element  mit  dem  leicht 
beweglichen  Geiste  hellenischer  Philosophie  in  sieh  zu  verschmelzen.  Eine  Ver- 
schmelzung aber,  in  der  die  einzelnen  Bestandteile  ihren  Charakter  jedoch  nicht  ein- 
büssten,  erstrebten  Ptolemäos  und  seine  Ratgeber.  Schmidt  muss  selbst  zugeben, 
dass  von  dem  mythenlosen  Gotte,  wie  er  ihm  vorschwebt,  bis  zum  Allgotte.  wie  er 
dann  später  vom  Jordanland  aus  der  Welt  verkündigt  wurde,  nur  noch  ein  letzter 
Schritt  ist.  und  kein  grosser.  Einem  solchen  Allgotte  aber  hätte  der  formenfrohe 
Hellenismus  damals  noch  fremd  und  verständnislos  gegenüber  gestanden,  das  ägyp- 
tische Gedankenreich  war  von  ihm  noch  himmelweit  entfernt. 

Nein,  nur  eine  Gottheit  mit  einem  weitverzweigten  Mythos,  der  durch  eigene 
uralte  Tradition  reich  genug  und  fähig  war,  sich  einem  durch  lange  Vergangenheit 
geheiligten  anderen  Mythos  zu  umschliessen.  konnte  hier  helfen,  wofür  man  in  Alex- 
andria auch  das  richtige  Taktgefühl  besass.  Wie  wäre  es  umgekehrt  möglich  ge- 
wesen, von  einem  Gott,  dessen  ungeheure  Bedeutung  auch  für  die  geschichtliche 
Entwickelung  Schmidt  selbst  anerkennen  muss  *),  nur  den  Namen  zu  entlehnen,  ohne 
nicht  zugleich  seinen  Kult  zu  übernehmen?  Natürlich  hat  bei  einer  Auslese  der 
unter  diesen  Bedingungen  in  Frage  kommenden  Gottheiten  neben  der  engen  Bezie- 
hung des  Sarapis  zu  Alexander  dem  Grossen  auch  die  Erwägung  mitgesprochen, 
durch  Namensanklang  Sarapis  ^  Osiris-Apis  ein  sichereres  Gelingen  zu  erreichen.  Die 
Hauptvorbedingung  aber  bleibt  doch  immer  die,  dass  die  Mythologie  des  Sarapis 
durch  ihren  Reichtum  geschmeidig  genug  war.  über  alle  sich  in  den  Weg  stellenden 
Schwierigkeiten  hinwegzutäuschen.  Einem  neugeschaffenen  Mythos,  der  als  homo  novus 
im  Pantheon   diese  Schwierigkeiten  nur  noch  vermehrt  hätte,  wäre  das  nie  gelungen. 

Schmidt  zitiert^)  Clemens  Alexandrinus  Protr.  IV  48,  vol.  I  p.  37,  16  Stähliii: 
"AÄ^.oi  08  (paaiv  novttxbv  sivat  ßgitocq  xbv  Säpnnt)',  xx).-  und  bemerkt  dazu  sehr  richtig"), 
dass  novTixov  hier  nicht  als  geographischer  Eigenname,  sondern  als  Appellativum 
zu  dem  Meergott  Sarapis  aufzufassen  sei.  Trotzdem  hiermit  ein  weiterer  Beleg  für  das 
Zutreft'ende  der  Ableitung  des  Wortes  Sarapis  von  ,sar  apsi",  dem  Beinamen  des 
Ea,  gegeben  ist,  kann  sich  Schmidt  doch  nicht  entschliessen '),  die  Konsequenzen 
zu  ziehen.  Er  verhält  sich  hier  vielmehr  neutral,  indem  er  wiederum  Unkenntnis '), 
diesmal  philologischer  Natur,  vorschützt"). 

1)   Vers.  d.  Fhilol.  1897.  33.  —  2)  p.  78  f.  —   3)  Lehmann-Haupt,    Röscher  IV  1 
Sp.  345  Z.  41  «•   —  4)  p.  79.  —  5)  p.  51  f.   —  G)  Anm.  6.  —  7)  p.  75.  —  8)  Anm.  4. 
9)  Lehmann-Haupt,  Röscher  IV  1  Sp.  340  Z.  48  ff. 


124  Mitteil lotgeu  und  Nttcliric/ifrjK 

Der  starke  Einfluss  babylonischer  Kulte  auf  die  orientalische  Welt  ist  nicht  zu 
leugnen.  Schon  oft  wurde  von  verschiedenen  Seiten  auf  die  Beziehungen  hinge- 
wiesen, die  zwischen  Babylon  und  der  Jahve-Religion  bestehen ') ,  daher  auch  im 
Sarapiskulte  ihre  deutlichen  Spuren  hinterliessen.  Schmidt  verwirft-)  mit  Recht  die 
Ableitung  des  Wortes  Sarapis  von  ^äfigui  naii  als  Sohn  der  Sarah.  Zu  dieser  fal- 
schen Etymologie  konnte  aber  nur  der  Umstand  die  Veranlassung  sein,  dass  die  Tra- 
dition zäh  daran  festhielt,  Sarapis  mit  semitischen  Kulten  in  Verbindung  zu  setzen,  und 
zwar  gerade  mit  jenen  semitischen  Kulten,  die  von  Babylon  aus  entweder  überhaupt  ihre 
Richtung  erhalten  hatten,  oder  doch  wenigstens  von  dort  stark  beeinflusst  waren. 
Durch  die  Zerstreuung  der  Juden  über  die  damals  bekannte  Welt  wurden  auch  ihre 
kulturellen  Güter  über  diese  mit  ausgebreitet,  um  an  den  verschiedensten  Orten  die 
mannigfaltigsten  Kombinationen  einzugehen.  Für  Mythologie  und  Kalenderlehre  lassen 
sich  diese  verschlungenen  Fäden  am  sinnfälligsten  wieder  entwirren.  Hierbei  konnte 
es  natürlich  vorkommen,  dass  auf  ganz  verschiedenen  Wegen  mehrere  solcher  nach 
gleichem  Ausgangspunkt  getrennter  Fäden  schliesslich  wieder  zusammenliefen.  Im 
Sarapis  haben  Vir  einen  solchen  Knotenpunkt :  in  seinem  Kulte  vereinigte  sich  wieder 
der  direkte  babylonische  Einfluss  mit  denjenigen  semitischen  Anschauungen,  die  ihren 
Weg  durch  das  Reich  der  hellenischen  Bildung  genommen. 

Auf  diesem  Wege  hat  Sarapis  auch  alle  diejenigen  Elemente  in  sich  aufgenom- 
men, durch  die  in  Alexandria  dann  das  Griechische  seines  Charakters  so  betont 
werden  konnte,  besonders  seines  chthonischen  Charakters  in  der  Eigenschaft  als 
Pluto-Hades-Osiris.  Au  sich  sind  ja  solche  Identifikationen  innerhalb  der  antiken 
Religionsgeschichte  gewöhnlich,  daher  ziemlich  belanglos :  meistens  handelt  es  sich 
nur  um  eine  naive  Ausdehnung  des  lokalen  Pantheons.  Tatsächlich  nimmt  Sarapis 
schliesslich  neben  Isis  die  Stelle  des  Osiris  ein ;  trotzdem  kann  in  diesem  Sinne  von 
keiner  Verdrängung')  des  Osiris  durch  den  Sarapis  die  Rede  sein,  sondern  nur  von 
einem  endgültigen  in  einander  Aufgehen  zu  einer  neuen  Einheit  aus  alten  Bestand- 
teilen. Die  Darstellung  auf  einer  Silbermünze  gewährt  hierfür  ein  treffliches  Bei- 
spiel*): dort  sehen  wir  einen  Sarapis,  dessen  Haupt  mit  einem  Osirisbild  bekrönt 
ist.  Der  Terminus  ante  quem  aber,  den  Schmidt  durch  diese  Zusammenstellung 
Isis-Sarapis  für  die  Einführung  des  Sarapis  in  Alesaudria  gewinnen  wilP),  verliert 
dadurch  seine  Bedeutung,  dass  wir  in  der  mit  Sarapis  verbundenen  Isis  wiederum 
nur  eine  Weiterbildung,  beziehungsweise  neue  Kombination  der  Istar-Astarte  zu  er- 
blicken haben,  die  ganz  ähnlichen  Wandlungen  unterworfen  war,  wie  der  zum  Osiris- 
Apis  modifizierte  Sarapis.  Uebrigens  ein  neuer  Wertmesser  dafüi\  wie  viel  oder  wie 
wenig  auf  Namensanklang  zu  geben  ist. 

Auch  auf  rein  römischem  Boden  finden  wir  einen  Einschlag  gerade  jener  Kalen- 
dermythologie, der  natürlich  nur  eine  weiter  nach  Westen  vorgeschobene  Station 
der  von  Osten  kommenden  Lehre  bedeutet.  Mit  dem  Monat  Januar  beginnt  der 
römische  Jahreslauf,  d.  h.  mit  dem  dem  Mondgott  Jana  geheiligten  Zeitraum.  Von 
dem  Janus  bifrous  ist  die  Geschichte  der  Zwillinge,  deren  einer  zum  Vernichter  des 
anderen  wird,  schwer  zu  trennen.  Auch  sie  weist  uns  wiederum  auf  Babylon  zu- 
rück, wo  uns  jene  Zwillinge  bald  als  Vollmond  und  Neumond,  bald  als  Soune  und 
Mond  begegnen.  Immer  ist  das  Leben  des  einen  durch  den  Tod  des  anderen  be- 
dingt. Für  diese  Beziehungen  gibt  uns  gleichfalls  die  typische  Darstellung  man- 
cherlei Nachweise,  sowohl  in  den  zahlreichen  Reproduktionen  des  Sarapis  in  Gesell- 
schaft der  Dioskuren "),  wie  in  der  nahen  stilistischen  Verwandtschaft  des  Sarapis 
mit  dem  doppelköpfigen  Janus,  dessen  beide  Köpfe  meist  noch  durch  eine  Mond- 
sichel mit  nach  oben  gekehrten  Hörnern  verbunden  sind  '). 

1)  Lehmann-Haupt,  Röscher  IV  1,  Sp.  359  «.  —  2)  p.  G7  .A^um.  2. 

3)  Schmidt  p.  68.  —  4)  Weitz.  Röscher  IV  1  Sp.  366  f.  —  .5)  p.  63. 

6)  Weitz  a.  a.  0.  Sp.  370,  Typus  4  b.  —  7)  Weitz  a.  a.  0.  Abb.  12.   Typus  15. 


Mitte/liiH(ieu   und  Xmlnichfot.  125 

Meinem  Versprechen  gemäss  bin  ich  über  die  Typenbehaudlung  des  Sarapis  über- 
haupt hier  noch  einige  Worte  schuklig.  Auf  die  typische  Gestaltung  des  Gottes  legt 
Schmidt  besonderen  Wert;  doch  müssen  seine  hieran  geknüpften  Betrachtungen ') 
als  gänzlich  "verfehlt  bezeichnet  werden.  Auch  ich  bin  zweifellos  davon  überzeugt, 
dass  Bryaxi.s  für  Alexaudria  ein  Sarapisbild  geschaffen  hat-).  Ich  deutete  aber  schon 
einmal  kurz  an^).  dass  uns  die  Produkte  der  bildenden  Kunst  keinen  Rüekschluss 
erlauben  ,auf  den  Ursprung  des  Sarapiskults  überhaupt  und  auf  die  damit  zusammen- 
hängenden mythologisch-historischen  Probleme".  Höchstens  kann  ich  hierzu  Fol- 
gendes bemerken :  wenn  ein  Künstler  den  Auftrag  erhielt,  eine  Gottheit  darzustellen, 
die  eine  babylonisch-griechisch-ägyptische  Kombination  repräsentierte,  und  wenn 
diese  Gottheit  durch  den  auf  alle  drei  Bestandteile  bezüglichen  Untcrweltscharakter 
dem  Künstler  einen  so  trefflichen  Anhaltspunkt  zur  Ausführung  seines  schwierigen 
Werkes  bot,  dann  war  es  unter  diesen  Umständen  nur  natürlich,  dass  aus  der  Werk- 
statt eine  Sarapis-Hades-Osiris-Apis  Darstellung  hervorgehen  musste,  in  der  ebenso 
selbstverständlich  der  Hadescharakter  überwog,  da  eine  griechische  Künstlerhand  den 
Meissel  führte.  Vor  allem  kam  es  darauf  an,  ein  Bild  zu  schaffen,  das  der  allge- 
meinen Vorstellung  von  dem  zu  verehrenden  Gotte  gerecht  wurde.  Das  ist  dem 
Künstler  nicht  vollständig  gelungen,  wie  aus  den  zu  Eingang  zitierten  Quellen  deut- 
lich hervorgeht.  Er  hat  aus  seiner  hellenischen  Ideenwelt  heraus  das  eigentliche 
Tier  des  Sarapis  dem  Hades-Kerberos  zu  sehr  nachgesetzt.  Dieses  Tier  des  Sarapis 
kann  ebenfalls  —  wie  Lehmann-Haupt  nachgewiesen*)  —  sehr  gut  als  m'rjßfpoc  xcd 
ä^äxtav  definiert  werden.  Diese  Darlegung  Lehmann-Haupts  ist  von  Schmidt*)  in 
jeder  Weise  missverstanden  worden"). 

Die  Neuschöpfung  eines  Bildes  überhaupt  wurde  —  trotz  des  Einführungsbe- 
richtes —  schon  deswegen  bedingt,  weil  der  von  Ptolemäos  neu  inaugurierte  Kult 
auch  ein  prächtiges  und  würdiges  Bild  erforderte ;  ein  solches  hätte  aber  dem  Trans- 
porte über  so  weite  Entfernungen  zu  grosse  Schwierigkeit  gemacht.  Das  herbeige- 
holte Bild  muss  also  minderwertiger  gewesen  sein,  weshalb  es  möglichst  bald  durch 
dieses  neue  Werk  des  Bryaxis  ersetzt  wurde.  Dass  die  Nachrichten  über  diesen  Aus- 
tausch schweigen,  begreift  sich  leicht:  muss  es  doch  im  Interesse  der  Priesterschaft 
und  der  Regierung  gelegen  haben,  diese  Reorganisation  in  aller  Stille  vorzunehmen, 
die  Gemeinde  gleichsam  vor  eine  vollendete  Tatsache  zu  stellen.  Diese  Bemühungen 
erreichten  in  dem  Maße  ihr  Ziel,  dass  schon  unsere  frühesten  Quellen  scheinbar  nicht 
mehr  imstande  sind,  einen  Unterschied  zwischen  dem  ersten  und  dem  zweiten  Bild 
zu  machen,  und  daher  vielleicht  auch  zum  Teil  von  dem  letzteren  berichten,  was 
sie  über  das  erste  gehört  haben.  Aus  einer  Neuschöpfung  des  Bildes  aber  auf  eine 
Neusehöpfung  des  Kultes  zu  schliessen,  ist  ganz  unzulässlich.  Soweit  sich  derartig 
sensible  Anfänge  überhaupt  verfolgen  lassen,  sehen  wir  bei  allen  Völkern  zu  allen 
Zeiten  immer  erst  aus  religiösem  —  sei  es  Verehrungs-  oder  Furchttrieb  —  eine  Form 
der  Anbetung  und  Unterwerfung  unter  die  gefühlte  unsichtbare  Macht  entstehen, 
die  erst  nach  geraumer  Zeit  auch  nach  einem  sichtbaren  Vertreter  dieser  Macht  ver- 
langt. Dieses  Stadium  wird  gewöhnlich  erst  dann  erreicht,  wenn  die  aus  LTrnatur 
entkeimte  religiöse  Gottesanbetung  zum  Dogma  erstarrt  ist  und  in  die  Form  eines 
geregelten  Gottesdienstes  eingezwängt  wird.  Die  Errichtung  eines  neuen  Kultbildes 
ist  also  nicht  ein  Beweis  dafür,  dass  ein  neuer  Kult  entstanden,  sondern  gerade  im 
Gegenteil  dafür,  dass  einem  alten  Kult  eine  sichere  Fortdauer  gewährt  werden  soll. 


1)  Besonders  p.   77.  ff.  und  p.  84,  Exkurs  II  zu  p.  81. 

2)  Weitz  a.  a.  O.  Sp.  H73.  —  8)  Weitz  a.  a.  0.  Sp.  36G  Z.  h7  ff. 
4)   Wochen  »ehr.  f.  l-lass.  Phi/ol.  1898.  125.  —  5)  p.  77  Anm.  4. 

fi)  Für   den  Sarapis    des  Bryaxis   vgl.  auch   den   Aufsatz  Le  Sarapia   de  Bniatis 
von  W.  Amelung.  Bevue  arclicnlac/ique  1908  p.  177  ff. 

10 


126  MittciJtnigen  uiul  N((c/i richten. 

Das  Kultbild  selbst  wird  dann  immer  ein  Produkt  der  augenblicklich  herrschenden 
Aesthetik  sein  und  demgemäss  in  gewissen  Zeitabständeu  eine  Umwandlung  erfahren : 
das  ist  der  Weg,  der  von  den  roh  geschnitzten  Baumstammidolen  zum  Wunder- 
werk des  Phidias,  von  den  kindlich  gestammelten  Darstellungen  der  Katakomben  zu 
Raphaels  erhabene  Milde  leuchtenden  Christusantlitz  führt. 

Sarapis  gerade  hat  es  uns  relativ  leicht  gemacht,  einzelne  Zeitströmungen  inner- 
halb seiner  T_ypenentwicklung  an  verschiedenen  Orten  zu  verfolgen ').  Auch  hier 
möge  ein  kurzer  Ergänzungsexkurs  erlaubt  sein,  der  zugleich  recht  geeignet  ist.  die 
Mannigfaltigkeit  der  Bestandteile  zu  erläutern.  Babylonische,  griechische,  ägyptische 
Elemente  durften  uns  nicht  überraschen :  die  Natur  des  Gottes  erforderte  sie.  Aber 
auch  von  römischer  Seite  war  ein  Einschlag  zu  vermerken,  wie  der  Janus  uns  lehrte, 
dem  die  uralte  Tradition  des  Jana  zu  Grunde  lag.  Wenn  wir  diesen  Weg  noch 
weiter  hinauf  verfolgen,  darf  uns  ein  Hinübergreifen  in  etruskische  Kreise  nicht 
mehr  befremdlich  sein.  Die  Juppiterdarstellnng  eines  etruskisehen  Spiegels-)  bot  Ver- 
anlassung zu  derartigen  Bemerkungen.  Noch  überzeugender  drängt  sich  der  von 
dieser  Seite  aus  dem  Sarapis  gelieferte  stilistische  Beitrag  bei  einem  etruski.schen 
Juppiter^)  auf,  dessen  ornamental  geflochtenes,  vou  einem  schmalen  Band  umschlun- 
genes Haupthaar,  dessen  mit  leichter  Eleganz  gewellter  Bart,  dessen  ernst  sinnende 
Züge  schon  allein  für  unsere  Beobachtung  sprechen  würden.  Dazu  kommt  noch,  dass 
das  Szepter  des  Gottes  zu  einem  stilisierten  Palmenzweig  umgeformt  ist,  wie  wir  ihn 
als  eines  der  vielen  Fruchtbarkeitssymbole  auch  vom  Sarapis  her  kennen  *).  Das  um 
die  Hüften  des  thronenden  Gottes  reiche  Falten  werfende  Himation  lässt  den  Ober- 
körper unbekleidet,  ist  aber  vom  Rücken  her  mit  einem  Ende  über  die  linke  Schulter 
und  den  linken  Arm  gezogen ;  lebhaft  erinnert  uns  die.s  alles  an  einen  durch  zahl- 
reiche Repliken  vertreteneu  Sarapistypus  =).  Vielleicht  noch  grössere  Uebereinstim- 
muug  in  der  Auffassung  von  Gesichtsbildnng,  Haar,  Körper  und  Kleidung  weist  ein 
als  lOVEl  inscbriftlich  bezeichneter  thronender  Gott  auf).  Motiv  der  Haltung  ist 
dasselbe,  nur  fehlt  das  Szepter  in  der  Linken,  die  sich  diesmal  auf  die  Oberfläche 
des  Thronsitzes  stützt,  wie  ein  von  uns  schon  einmal  zum  Vergleich  herbeigezogener 
Zeus  auf  einer  apulischen  Vase  mit  der  Rechten ').  Dafür  kommt  hier  ein  anderes 
Attribut  hinzu :  an  der  rechten  Seite  des  Gottes,  neben  dem  Postament  des  Thrones 
steht  eine  kleine  männliche  Herme,  deren  Kopf  eiuen  Modius  trägt.  Ueber  den  Mo- 
dius  verweise  ich  übrigens  auf  meine  Abhandlung  bei  Röscher*),  mit  der  Schmidts 
wohl  stark  gekünstelte  Aufl^assung")  in  keiner  Weise  zu  vereinen  ist.  Endlich  können 
noch  einige  andere  Gestalten  der  etruskisehen  Welt  mit  Erfolg  zu  einer  Entwick- 
lungsgeschichte des  Sarapistypes  herangezogen  werden.  Vor  allem  Mantus'"),  der 
zwar  in  seiner  der  gallischen,  wie  zum  Teil  auch  der  germanischen  Region  ver- 
wandten Kleidung  unverkennbare  Abweichungen  zeigt,  dessen  Züge  aber  ohne  weiteres 
für  den  Hades-Sarapis  in  Anspi-uch  genommen  werden  können;  dazu  kommt  noch  der 
eigenartige  Kopfschmuck  in  der  Weise  einer  Mauerkrone,  der  sich  der  Modius  des  Sarapis 
zuweilen  stark  anpasst ;  auch  lassen  die  Flügel  des  Gottes  an  den  Kreis  Chronos-Saturn- 
Sarapis  ")  denken.  Letzteres  gilt  auch  für  Junen '-),  für  den  gleichfalls  zutrifi't,  was 
bei  Mantus  sowohl  von  der  Kleidung,  wie  von  der  Gesichtsbildung  gesagt  wurde. 


I)  Weitz  a.  a.  0.  Sp.  364  tf.  —  2)  Weitz  a.  a.  0.  Abb.  11.    Typus  13. 

3)  Gerhard,  EtrusJcische  Gottheiten,  Rist.  pJi.  El.  1845,  Taf.  II  1. 

4)  Weitz  a.  a.  0.  Sp.  371,  Typus  5  b.  —  5)  Weitz  a.  a.  O.  Sp.  374  ff.  Abb.  5  u.  6. 

6)  Gerhard,  Agathodämon  u.  Bona  Dea,  Bist.  pli.  KL  1847,  Taf.  11  1 ;   cf.  Etrus- 
kische  Gottheiten,  Bist.  ph.  Kl.  1845  Taf.  II  3. 

7)  Weitz  a.  a.  0.  Sp.  374  f.  Abb.  6.  —  8)  IV  1  Sp.  366.  —  9)  p.  84. 
10)  Gerhard,  Etruskische  Gottheiten,  Bist.  ph.  Kl.  184.5,  Taf.  VI  2. 

II)  Weitz  a.  a.  0.,  Typus  15.  —  12)  Gerhard  a.  a.  0..  Taf.  VI  3. 

11 


Mitfeihtii;/!  II  und  ynr/iriclifen.  127 

Wie  mehrmals  betont,  handelt  es  sich  hier  nur  um  Nachträge  zu  der  von  mir 
bei  Röscher  gegebenen  Typenentwicklung  des  Sarapis ;  im  übrigen  muss  ich  auf  diese 
Arbeit  selbst,  wie  auch  besonders  auf  die  am  gleichen  Orte  befindliche  historisch- 
mythologische  Abhandlung  von  Lehmann-Haupt  und  auf  die  daselbst  angegebene 
lateratur  nochmals  verweisen. 

TrppA. 

Di  A'hicenzo  Costanzi. 

Nella  cittä  denominata  oggi  Tliira.  situata  nella  valle  del  Caistro,  furono  rin- 
venute  fin  dal  1871  alcune  iscrizioni  greche  dell'etä  imperiale,  di  cui  la  prima  e  la 
terza  conservatesi  quasi  integralmente.  la  seconda  mutila.  Poiche  la  loro  contenenza 
non  ha  alcuna  importanza  per  la  questione  che  intendiamo  trattare,  sorvoliamo  ad 
una  illustrazione  antiquaria  ed  epigrafica  di  esse,  e  notiamo  subito  che  in  nessuna 
e  dato  il  nome  della  cittä;  ma  che  questo  si  rileva  agevolmente  dall'  etnico,  leggi- 
bile  per  intero  nella  prima  1.  6  Tfigiivüyr,  e  agevolmente  rieavabile  dalla  parte  su- 
perstite  nella  terza.  1.  5  [Tft]grjiwi:  Ammesso  che  non  si  tratti  di  un  doppione  non 
v"ha  dubbio  che  la  forma  legittima  sia  la  seconda,  come  suppone  l'editore  Papadopulos. 
—  Kerameus  (Athenische  Miiteihtiigen  III  p.  55,  57).  L'  <i  infatti  si  spiega  per  l'in- 
fluenza  del  seguente  to  pertinente  alla  desinenza  genetivale,  cui  era  fisso  l'occhio  del 
lapicida.  11  Papadopulos  ricava  che  il  nome  della  cittä  fosse  Teiga,  e  giustamente. 
L'alterazione  in  Thira  si  dovrebbe  assumere  anche  quando  mancassero  esempi  ana- 
loghi ;  ma  esempi  analoghi  non  mancano,  e  basti  rieordare  come  Pygela  e  diventato 
Phygela  (Ramsay  The  historical  geographie  etc.  p.  111)  e  Tlilti  di  Cos  e  diventato 
Pyli  (Paton  and  Hicks  Thi  inscriptions  of  Cos  p.  122). 

L'editore  fä  notare  il  riscontro  del  nome  Tfcpci  cou  la  TippK  ricordata  nel- 
FEtymologicum  Magnum  {rvouyvoQ).  ricordando  ancora  in  proposito  le  seguenti  voci 
citate  nel  lessico  di  Stefano  Bizzantino  Täggcf  nöhg  ^Iväla:  —  Tüffijßot;'  7i6).i;  Av- 
di'ac  hno  ToQQt'jßov  rov  "Arvog  —  Tigog  •  .  .  .  jio/.i?  'Ivölag  xul  Avötag  ....  Sembra  — 
giacche  non  lo  afferma  esplicitamente  —  che  egli  ritenga  tutti  questi  nomi  di 
cittä  deformazioni  del  nome  Tfiga  rivelatoci  dal  documento  epigraflco.  II  Ramsay 
(o.  c.  p.  117),  parlando  di  Tfi'pa,  non  si  ferma  a  considerare  se  con  questa  debba 
identifiearsi  la  TvQpa  dell'  E.  M..  e  il  Fick  {Griechisehe  Ortitnumen  p.  102),  pur  ri- 
tenendo  il  nome  TvQQr/voi  plasmato  secondo  la  foggia  delF  Asia  Minore  e  sorto  in 
Lidia,  rinuncia  alla  forza  che  potrebbe  derivare  alla  sua  induzione  dal  nome  Tilget 
(  .  .  wenn  auch  auf  die  .  .  .  Tipp«  nicht  viel  zu  geben  ist).  Non  sarebbe  per  se 
stesso  improbabile  che  l'alterazione  di  Tf/p«  in  Tvqqk  potesse  essere  un  effetto  della 
somiglianza  degli  etnici  TeiQijvoi  e  Typpr/rot '),  qualora  si  ammetta  —  come  a  me 
sembra  —  l'origine  etimologica  della  leggenda  che  fa  venire  i  Tirreni  dalla  Lidia,  e  si 
convenga  che  nella  prima  fase  di  essa  non  si  intendessero  giä  gli  Etruschi.  ma  i  Tirreni 
di  Lemuo,  d'Imbro  e  della  Calcidica ;  ma  per  varie  considerazioni  vi  e  almeno  seria- 
mente  a  dubitare  cha  a  questo  procediniento  si  debba  la  menzione  di  una  cittä  de- 
nominata Tipp«.  Delle  cittä  ricordate  da  Stefano  Bizantino  si  puö  eliminare  Tvqos 
(vedi  sotto)  difflcilmente.  senza  peccare  di  arbitrio,  si  giungerebbe  a  sopprimere  T«pp« 


1)  Mette  conto  appena  di  rieordare  che  un  mito  etimologico  trova  lo  spunto  in 
somiglianze  di  suono,  talvolta  avvertite  solo  con  uno  sforzo  di  buona  volontä.  I 
Ki/xfjiSQtoi  diventarono  XtißSQtoi  e  Kipßsgiot ;  la  prima  denominazione  ha  quest'  ori- 
gine:  ßoQfioxuToi  jßp,  e  la  seconda  da  KtQßiQog,  prendendo  Kratete  sul  serio  lo 
Scherzo  d'Aristofane  {Ran.  187  cfr.  SchoL  ad  ?.  14).  Piü  sbalorditiva  appare  la  deri- 
vazione  di  Crustumeriiim  da  ClytaemeMm  (Cass.  Hem.  apd.  Serv.  Aen.  VII  631),  e  di 
Gabü  da  Galutiiis:  e  Biits.  fratelli  di  Siciiliis. 

12 


128  Mitteilungen  tmd  Niirliric/itcn. 

e  TÖQQtjßoQ:  poiche  l'esistenza  della  prima  e  accertata  non  tanto  dall'  indicazione 
che  vi  si  venerava  ^ Anö'O.wv  TaQQuloq  e  che  era  patria  di  Lucio  grammatico,  quanto 
dairomonimia  con  la  Tarra  di  Greta  e  la  Tarra  del  Caucaso :  Torebo  o  Torrebo  era 
almeno  designazione  di  popolo  presso  Xanto  di  Lidia  (Diouys.  A.  R.  I  22);  e,  come 
parecchie  cittä  galliche  acquistarono  il  nome  dalle  tribü  '),  cosi  puö  essersi  pffettuato 
lo  stesso  processo  anche  per  le  cittä  della  Lidia.  Ora,  se  dobbiamo  maiitenere 
iiel  novero  delle  cittä  lidie  Täpo«  e  TÖQpijßoc,  per  cancellarne  'Kq^ci  occorrerebbe 
con  argomenti  positivi  mostrare  l'origine  fittizia  del  nome.  La  designazione  moderna 
Thira  si  deve  probabilmente  all'  etimologia  popolare,  che  vi  riconosceva  la  O^vgcc; 
ma  per  giungere  da  Telga  a  S^ip«'-')  non  occorreva  passare  per  Ti-gga.  poiche  nei 
tenipi  bizantini  —  anzi  molto  prima  —  la  pronunzia  di  f;  giä  equivaleva  a  quella  di  v,  e 
il  raddoppiamento  del  rho  avrebbe  avuto  tutt'  altro  effetto  che  di  contribuire  all'  assi- 
milazione.  Pertanto  la  confusione  sarebbe  in  ogni  caso  anteriore  all'  epoca  bizantina ; 
ma  allora  l'ipotesi  della  confusione  apparirebbe  giä  difficilmente  giustificabile.  per  non 
dire  gratuita :  le  probabilitä  di  essa  scemano  ancor  piü  quando  si  abbia  riguardo  al  con- 
testo  deir  esegesi  data  nell'  E.  M.  del  vocabolo  Tvgavfog.  Questa  parola  e  fatta  deri- 
vare  .  .  .  »Jto(  nnö  l^tgorjvCoV  tofxol  yaii  oiizoi'  fj  And  Fvyov  ug  iari  hnb  Tüggag  TiöAfcu? 
.tvxLuxTjC  (sie).  Si  tratta  senza  dubbio  di  giuoohi  etimologici ;  ma  non  diversi  da  quelli 
secondo  cui  nella  jiarola  &föc  si  scorgeva  xöa/itp  xtOtviu  (Herod.  II  51),  e  nel  nome 
Ile/.aayol  si  vedeva  adombrata  la  natura  errabonda  del  popolo,  quasi  Ilflaayol  = 
7is).agyoi  (Strab.  p.  220 — 221).  Inoltre  secondo  la  mente  del  lessicografo  i  Tvggtjvol 
possono  bene  essere  stati  gli  Etruschi :  ma  la  stessa  connessione  con  zvgarioi  e 
la  concezione  dei  Tvgg?ji'ol  simile  a  quella  che  emerge  dall'inno  omerico  Jiot'vaoc  >} 
/.yaxal  fanno  pensare  che  la  prima  fönte  avesse  in  mente  i  Tirreni  abitanti  nelle 
isole  e  nel  litorale  dell'  Egeo :  e  questo  non  sarebbe  insignificante  indizio  della  an- 
tichitä  di  questa  intepretazione  etimologica ').  Oltre  a  ciö  vorremmo  credere  che 
proprio  i  Bizantini  avessero  pensato  di  far  risaUre  a  Gige  l'origine  della  tiran- 
nide?  All'  incontro  questo  concetto  di  Gige  corrispo'nde  alla  rappresentazione  pla- 
tonica  (7?ep.  I.  3  pg.  3fi0  B)  e  al  tipo  tratteggiato  da  Tucidide  dei  tiranni  (I.  17),  che 
avrebbero  mirato  non  all'  utile  pubblico,  ma  al  proprio  Interesse. 

1)  Cfr.  i  nomi  raccolti  dal  .Marquardt  Römischr  SUinturmvaUmu/  I  -  p.  269.  Una 
cittä  logi'jßiov  si  trova  menzionata  presso  Nonn.  Dioni/n.  Xlll  466  (Cfr.  MüUer-Deecke 
Die  Etrusker  I  p.  75  n.  24. 

2)  E'  inutile  osservare  che  Ovqhc  e  ßvgc<ia  (Ramsay  ib.  p.  114)  sono  due  grafie 
della  stessa  pronunzia. 

3)  Molto  istruttivi  sono  gli  eserapi  di  corruttela  raccolti  da  Ottofredo  Müller 
e  W.  Deecke  (o.  c.  p.  74  n.  20;  p.  75  n.  24;  p.  78  n.  31)  dei  vocaboli  Tvggtivd?  o 
TvQQijvixöi;  in  Tvquvvoq.  L'errore  dell'  amanuense  traeva  origine  dalla  somiglianza 
dei  vocaboli ;  ma  dubito  seriamente  che  l'alterazione  vada  sempre  addebitata  ai 
trascrittori  degli  autori  bizantini,  presso  cui.si  trovano.  La  corruttela  puö  ben  ri- 
salire  a  un  tempo  in  cui  il  suono  delle  parole  fosse  ancora  piü  simile,  cioe  quando 
//  aveva  ancora  il  suouo  di  e.  ed  essersi  quindi  infiltrata  nei  testi  delle  fonti  adope- 
rate  dagli  scrittori  bizantini.  L'etimologia  di  Filocoro  (fr.  5),  secondo  il  quäle  rr- 
gavvoi;  Hgrßai  anö  Tvggijviäv  .  .  .  e  l'identificazione  che  fa  lo  stesso  storico  (ib.)  coi 
Tirreni-Pelasgi  dell'  Attica  (Hecat.  apd.  Herod.  VI  137)  mostra  che  l'epiteto  di  uyfxoi 
si  adattava,  secondo  il  ipiü  antico  autore  da  cui  deriva  il  cenno  dell'  E.  M.  ai  Tirreni 
deir  Oriente.  Valga  questo  esempio,  secondo  la  restituzione,  per  me  sicura,  di  0. 
Müller  (o.  c.  p.  79  n.  31):  Hesych.  dcojj.oi  Tvqqtjvixol'  enl  SiOfiCot'  oi:  iygi'jaavto  oi  'A&rj- 
ycüoi.  E  forse  giustamente  alla  voce  KvC,ixoq  apd.  Steph.  Byz.  lo  stesso  autore  ha 
cosi  risarcito  il  luogo  {ovzcuq)  oi  yß.Xt7tol  {öfcjuoi  TvoQrjVixoi)  Sia  xb  I^otqixovq  iirut 
xovg  TvQQTjvovg. 

13 


Mitteilungen  und  Nachrichten.  129 

Pertanto  l'esistenza  di  una  cittä  denominata  Ti-QQa  ha  tiitto  il  diritto  di  essere 
rivendieata.  e  forse  il  nome  di  essa  va  scoperto  nel  Tvqoq  di  Stefano  Bizantino.  La 
notorietä  della  cittä  f'eiiicia  esercitö  un  influenza  sul  nome  della  cittä  piu  oscura 
lidia  non  altrimenti  che  nel  testo  di  Polibio  (-n^ßat  ha  in  iin  luogo  soppiantata  Stoßt) 
(Polyb.  XXVII  5.3;  Liv.  XLII  4(5,7;  Niese  11  p.  116  n.  (3).  Soltanto  bisogna  rinuni- 
ciare  a  identificarla  con  la  moderna  Thira '  e  a  cercarle  una  qualunque  ubicazione, 
non  avendo  pur  troppo  che  l'insufficiente  guida  dal  cenno  occasionale  contenuto  in 
nn  libro  d'iudole  grammaticale,  non  geografica.  Noi  ricaviamo  che  nomi  come  Tai-ra 
e  Tyrra  dovevano  essere  fi-equenti  nella  Lidia,  e,  tenendo  fermo  al  mite  etimologico 
della  derivazioue  dei  Tirreni  dalla  Lidia,  non  si  deve  immaginare  che  gli  antichi  tissas- 
sero  in  una  determinata  cittä  il  luogo  di  provenienza  dei  Tirreni,  nia  li  reputas- 
sero  oriundi  dalla  Lidia  per  il  frequente  ricorso  di  nomi  etnici  e  locali  simili  nel 
suono  a  Tvpgrjvoi.  Come  ai  Tvpgijvol  delU  Egeo  venissero  nella  tradizione  so^tituiti 
gli  Etruschi,  ho  procurato  di  dimostrare  altrove ;  e  non  credo  inutile  rilevare  che  non 
e  State  questo  il  primo  scambio  degli  Etruschi  coi  TvpQtjfoi,  ma  che  proprio  nel  quinto 
.secolo  lo  riscontriamo  in  un  poeta  contemporaneo  d'Erodoto  (Eurip.  Cyclop.  V  1 1  sq.)- 


Einige  Bemerkungen  zu  der  Entstehung  einer  geschichtlichen 

Tradition  über  die  ältere  römische  Geschichte. 

Von  Wilhelm  Soltau. 

Mein  Buch  Die  Anfänge  der  römischen  Geschichtschreibung  (Leipzig  1909  H.  Haessel) 
hat  die  Entstehung  einer  geschichtlichen  Ueberlieferung  über  die  ersten  500  Jahre 
Roms  aufzuhellen  gesucht. 

Möge  es  mir  gestattet  sein,  an  dieser  Stelle  noch  auf  einige  Punkte  hinzuweisen, 
an  welchen  die  spätere  Forschung  der  Fachgenossen  einzusetzen  und  das  Gefundene 
zu  ergänzen  haben  wird. 

Die  Beweisführung  meines  Buches,  welches  die  kritische  Arbeit  mancher  anderer 
Forscher  über  Naevius-Ennius-Accius,  über  Römerdramen  und  römische  Epen  zusam- 
menfasste.  hat  den  grossen  Einfluss,  welche  diese  Männer  und  ihre  Dichtungen  auf 
die  Ausbildung,  ja  die  eigentliche  Neuschätzung  einer  römischen  Geschichts-Tradition 
ausgeübt  haben,  klargestellt. 

Allerdings  werden  nicht  alle  Historiker  im  einzelnen  beistimmen. 

Es  ist  möglich,  dass  nicht  sämtliche  Erzählungen,  welche  wegen  ihrer  dramati- 
schen Gestaltung  ihre  Herkunft  aus  einer  praetexta  wahrscheinlich  machen,  auch 
wirklich  aus  einem  römischen  Drama  stammen.  An  manchen  Stellen  ist  hierfür  nur 
ein  bestimmter  Grad  von  Wahrscheinlichkeit  zu  gewinnen.  Fest  steht  aber,  dass  die 
Mehrzahl  der  erhaltenen  Fragmente  jener  Römerdramen  sogar  noch  auf  die  liviani- 
sche  Darstellung  einen  bestimmenden  Einfluss  ausgeübt  haben,  und  dass  überall,  wo 
derartige  dramatische  Behandlungen  der  älteren  römischen  Geschichte  anzusetzen 
sind,  Diouys  dutzende  von  Kapiteln  braucht,  um  den  Vorgang  zu  schildern.  Man 
vgl.  Dionys  1,  76 — 84  (Romulus'  Jugend),  2,  30 — 52  (Raub  der  Sabinerinnen),  3,  2 — 22 
(Horatier),  7,  21—67 ;  8,  1—60  (Coriolan),  9,  68—82  (Sp.  Cassius).  Sollte  das  Zufall  .sein  ? 

Auch  über  den  bedeutenden  formalen  Einfluss,  welchen  die  griechischen  Ge- 
schichtschreiber auf  die  römischen  Annalisten  ausgeübt  haben,  ist  bereits  das  Wich- 
tigste soweit  festgestellt,  dass  es  nicht  mehr  bezweifelt  werden  wird,  wie  überaus 
zahlreiche  Details  bei  Schilderungen  geschichtlicher  Vorgänge  der  älteren  Zeit  den 
griechischen  Schriftstellern  entlehnt  sind.  Man  vergl.  Zarncke  Der  Einfluss  der  grie- 
chischen Literatur  auf  die  Knlwickelun<l  der  römischen  Prasa.  und  Soltau  Anfänge  der 
röm.  Geschichtschreibung  S.  76  f. 

Klio,  Beiträge  zur  alten  Geschichte  XI.  *l 

14 


130  Milteihtiuiai  und  Nachrichten. 

Aber  auf  eine  mehr  formale  Nachbildung  griechischer  Gesehichtschreiber. 
auf  die  Nachahmung  mancher  Schilderungen  griechischer  Vorgänge  hat  sich  die 
römische  Annalistik  nicht,  beschränkt. 

Es  gibt  eine  grosse  Anzahl  von  Erzählungen,  namentlich  aus  der  älteren  römi- 
schen Geschichte  vor  dem  Dezenivirat.  welche  mit  einer  uns  befremdenden  Naivität 
mutatis  mutmidis  aus  griechischen  Historikern  heriibergenommen  sind. 

So  die  Kämpfe  der  Horatier  und  Curiatier  (vgl.  Herodot  1.  82),  die  Fabierkata- 
strophe  (nach  dem  Fall  der  Spartiaten  bei  Therraopylae  Herodot  7,  228  ausgemalt), 
die  Schicksale  der  Tarquinier  nach  Xenophon  Hi-U.  (5.4.81  und  Herodot  3,  l.')4:  5,92. 
der  Opfertod  des  Curtius  Liv.  7.  6  nach  der  giiecliischen  Fabel  über  Midas"  Sohn  cf. 
Plutarch  paraJl.  min.  5.   (Näheres  s.  Anfärnje  d.  Bim.  Gesch.  S.  86  f.). 

Es  kann  nun  nicht  bezweifelt  werden,  dass  die  Mehrzahl  solcher  den  (iriecheu 
entlehnten  Erzählungen  schon  v  o  r  B  e  g  i  n  n  einer  r  ö  m  i  s  c  heu  A  n  n  a  1  i  s  t  i  k 
zu  Rom  in  Kurs  waren. 

Schon  Fabius  Pictor  crziUilte  gläubig  den  Heldentod  seiner  80(3  Stammesge- 
nossen und  die  Schicksale  des  C.  Marcius  Coriolanus.  Die  Sage  von  Lucretia  hat 
sich  schon  vor  Accius.  der  sie  in  seinem  Drama  B}uiu.<  dichterisch  darstellte,  zu 
Rom  ein  Bürgerrecht  erworben. 

Andererseits  aber  können  solche  Berichte  nicht  einer  uralten  volkstümlichen 
Sagenbildung  entstammen.  Ihr  Aufkommen  ist  schon  deshalb  nicht  vor  den 
Beginn  des  3.  Jahrhunderts  v.  Chr.  anzusetzen,  weil  manche  der  plebeji- 
schen Geschlechter,  zu  deren  Ehrung  sie  erzählt  wurden,  erst  damals  bekannt  und 
berühmt  geworden  sind,  so  die  J  u  n  i  e  r  und  M  a  r  c  i  e  r. 

H  i  e  r  n  u  n  e  r  w  ä  c  h  s  t  d  e  r  F  o  r  s  c  h  u  n  g  die  n  e  u  e  A  u  f  g  a  b  e  z  u  z  e  i- 
gen,  welche  Schriftsteller  vor  den  Annalisten  diese  Versuche 
gemacht  haben,  durch  Geschichtskonstruktionen  nach  griechischen  Vorbildern 
die  Lücke  der  geschichtlichen  üeberlieferung  auszufüllen. 

Darüber  konnte  mein  oben  genanntes  Buch  nur  einige  Hinweise  geben,  und  des- 
halb soll  hier  ergänzend  hervorgehoben  werden,  wie  notwendig  es  ist.  dass  genaue 
Kenner  der  hellenistischen  Literatur  mitwirken  mögen,  um  noch  weiteres  Material 
herbeizuschaffen. 

Es  ist  allerdings  nicht  zu  bezweifeln,  dass  auch  hier  zunächst  die  Dichtungen 
des  Naevius  mit  dazu  beigetragen  haben,  manche  Angaben  griechischer  Schriftsteller 
in  die  römische  Gedankenwelt  und  in  die  ältere  römische  Geschichtserzählung  über- 
zulenken  und  einzuführen.  Vielleicht  sind  erst  durch  seine  Dichtung  die  Erzählungen 
von  Aeneas  und  Ascanius,  von  Dido  und  Anna,  von  Aeneas'  Ankunft  bei  der  Sibj'lle 
von  Cumae  und  seine  Kämpfe  in  Latium  bei  den  Römern  populär  und  allgemeiner 
Vjekannt  geworden. 

Aber  die  Uebereinstimniung  der  Annalisten  mit  den  Stellen  griechischer  Histo- 
riker, namentlich  mit  Erzählungen  Herodots,  ist  z.  T.  derart,  dass  dieselben  nicht 
durch  das  Medium  einer  Dichtung,  sondern  allein  durch  prosaische  Darstellungen 
in  die  römische  Geschichte  eingeführt  sein  können. 

Mag  immerhin  die  .lugendgeschichte  von  Romulus  und  Remus.  ihre  wunderbare 
Errettung  durch  Faustulus  und  ihr  Leben  unter  den  Hirten  nach  Cyrus'  Jugendge- 
scbichte  gebildet,  zuerst  von  Naevius  aus  Herodot  1,  116  f.  entlehnt  sein.  Sicherlich 
sind  die  Beziehungen  von  Livius  1,  .54  (Dionj's  4,  50  f.)  zu  Herodot  5,  92  und  3, 154  oder 
von  Liv.  1,25  f.  (Horatier  und  Curiatier)  zu  Herodot  1,82,  von  Liv.  2.8,7  zu  Xeno- 
phon, sowie  die  Verwandtschaft  der  Sage  von  den  300  Fabiern  und  den  300  Spar- 
tiaten (Herodot  7.  22S)  nicht  durch  die  Tätigkeit  der  Dichter  erklärlich.  (Ueber  Einzel- 
heiten vgl.  Die  Anfänge  der  riimi-^ehen  Geschiclitscli leilmnr/  S.  82 — 89).  Und  dabei  ist 
festzuhalten,  dass  die   meisten    dieser  Erzählungen,   so  jedenfalls   diejenige   von    den 

15 


Mitteihimjen  und  N<ir/ir/clitcii.  131 

300  Kabiern,  von  der  Willkür  der  Tarquinier.  von  Lucretia ')  und  Coriolan  älteren 
Ursprungs  sind  als  die  Werke  der  ältesten  Annalisten. 

Also  das  dritte  Jahrhundert  v.  Chr.  ist  die  geschichtsbildende  Epoche  gewesen, 
in  welcher  die  Berichte  griechischer  Mythographen  und  Historiker  sich  in  Rom  ein- 
gebürgert haben. 

Hier  hat  die  weitere  Forschung  ein/.ugreifen  und  die  verschiedenen  Wege  klar- 
zulegen, auf  welchen  im  Laufe  dieses  Jahrhunderts  historische  Schilderungen  grie- 
chischer Provenienz  in  die  römische  Chronik  gelangt  sind. 

Namentlich  drei  Ai'teu  von  Uebertragungen  sind  hier  zu  beachten  und  von  ein- 
ander zu  scheiden. 

I.  In  erster  Linie  kommt  die  Tätigkeit  griechischer  M  y  t  h  o  g  r  a  [i  li  e  n 
iu  Betracht,  von  Schriftstellern,  welche  alte  griechische  Sagen  gesammelt,  und  durch 
allerlei  Anekdoten  und  Fabeleien  ergänzt  hatten,  offenbar  um  das  Lesepublikum  au- 
genehm zu  unterhalten.  Ein  günstiger  Zufall  hat  es  gefügt,  dass  wir  namentlich 
über  einen  derselben  und  seine  Beeinflussung  der  römischen  Geschichte  ziemlich  gut 
unterrichtet  sind.  Plutarch  erwähnt  in  der  vita  des  Romulus  (2)  einen  gewissen  Pro- 
mathion und  seine  loTo^ia  ' Ixalixi),  in  welcher  ein  ganz  albernes,  täppisches  Märchen 
über  die  wunderbare  Erzeugung  der  Zwillinge,  ihre  Aussetzung  und  Errettung  er- 
zählt war.  Dann  wendet  er  sich  zu  den  gewöhnlichen  Gründungslegenden  -)  mit  den 
Worten  {Rom.  3) :  xov  äs  nloTiv  syovxoQ  Xoyov  //tO-iaza  xai  ni.iiaxove  /xäinvQug  t«  f/ev 
xvQiwzccTu  71  p  (3  r  o  c  flc  t  o  v  c  E?.X>jvac  ^  §  i  6  utx  i  ^tox?.?jq  IlfTiaQf/li^ioc,  lö  xcti 
'Pdßiog  ü  TlixtiOQ  iv  xolc  n/.aiaroi:;  intjxoXov&tjxfv.  Vgl.  auch  8 :  Cov  t«  nXtlaTct  xai 
<l>aßiov  '/.kyorxoQ  xai  xov  TlfnaQ>jf>^tov  dioxllovt.  v:  öox(iTi(>i.öxo^  exöoirai  ''P6>ß >j g 
X  X  !  a  i  >'. 

Zwar  hat  man  hier  dem  Plutarch  einen  Irrtum  zur  Last  legen  wollen  und  Diokles 
zu  einem  Ausschreiber  des  Fabius  gemacht.  Aber  abgesehen  davon,  dass  der  Nach- 
weis nicht  gelungen  ist  ^),  ist  .jetzt  festgestellt,  dass  weder  Fabius  noch  Diokles  Ori- 
ginal waren,  sondern  beide  des  Naevius'  Drama  AlinHinid  Eomuli  getreu  gefolgt  sind. 

Naevius  ist  der  erste  gewesen,  welcher  die  Romuluslegende  iu  allen  ihren  Einzel- 
heiten berichtet  und  erfunden  hat.  Seine  Praetexta  Alimoniii  Romuli  war  eine  ge- 
naue Nachbildung  von  Sophokles"  Tt/ro.  Bei  dieser  Sachlage  ist  es  immerhin  denk- 
bar, dass  dennoch  einige  Seiten  der  Gründungslegende  schon  vor  Naevius  ge- 
glaubt worden  sind.  Nicht  allein  die  Zwillinge  und  ihre  Herkunft  standen  schon 
vor  Naevius  fest,  sondern  auch  die  sonderbare  Ernährung  durch  die  Tiere  des  Waldes 
—  ohne  Zweifel  im  Anschluss  an  die  Gruppe  der  infuntes  comUtore>>  sm6  uherilms  Iu- 
pue  (Liv.  10.  47).  welche  die  Ogulnier  296  v.  Chr.  am  Lupercal  aufgestellt  hatten  ■*). 
Aber  die  primäre  Quelle  für  Diokles  wie  Fabius  kann  nur  Naevius  gewesen  sein. 

Damit  aber  steht  fest,  dass  Diokles  bemüht  gewesen  ist.  ausführlich  über  die 
römischen  Sagen  den  Griechen  Mitteilung  zu  machen,  und  dass  er  dabei  sehr  wenig 
kritisch  geliandelt  hat,  einem  Drama  gefolgt  ist.  das  sich  allerdings  in  Rom  einer  un- 
geteilten Anerkennung  erfreute.  Plutarch  citiert  ferner  quaest.  Graec.  40  eine  Angabe 
aus  Diokles  iv  xw  TifQt  ijQtnwv  avvxäynaxi.    Diokles  schrieb  also  nicht  die  Geschichte 


1)  Die  Lucretiafabel  ist  der  Gründungslegende  des  Tempels  von  Tegea,  wie  sie 
Pausanias  YIII  47,  6  überliefert  hat,  nachgebildet  (vgl.  Anfänge  der  Rinn.  Gesch.  S.  9-5; 
zu  Coriolan  s.  ebendaselbst  S.  102  f.). 

2)  Archiv  für  Religionswissenschaft  Xll  S.  101  f 

3)  Durch  die  Wiederholung  der  gleichen  Worte  bei  Plutarch  {KoiiihI.  3  und  8) 
wird  die  Vermutung  nahe  gelegt,  dass  das  Zitat  indirekt  aus  Diokles  entlehnt  ist, 
dass  dieser  schon  bei  Fabius  zitiert  war. 

4)  Die  Lupa  selbst  stand  dort  schon  früher.  Archiv  Jiir  Rcligionstcissenschuft 
XII  S.  120  f. 

9* 

16 


132  JIifteiliui</iii  lind  Nacliriiliteii. 

seiner  eigenen  Zeit,  sondern  er  behandelte  die  entlegenen  Zeiten  des  Heroenalters. 
Da  wird  es  mit  seinen  gescliiehtliehen  Bestrebungen  nicbt  weither  gewesen  sein. 

Zugleich  ist  durch  die  Tatsache,  dass  Diokles  nach  Naevius  geschrieben  hat. 
während  er  andererseits  um  150  v.  Chr.  bereits  gestorben  war,  die  Zeit  seiner  schrift- 
stellerischen Wirksamkeit  fixiei-t. 

Auch  P  r  o  m  a  t  h  i  0  n  ist  wie  Diokles  ein  treffliches  Musterbeispiel  für  diese 
Gattung  hellenistischer  Schriftsteller,  welche  bemüht  gewesen  sind,  die  Vorgeschichte 
Roms  und  Italiens   unter  Verwendung  griechischer  Sagenmotive   zu   rekonstruieren. 

II.  üeber  eine  andere  Art,  wie  Erzählungen  aus  griechischen  Dichtern  und  Ge- 
schichtswerken sich  in  Rom  eingebürgert  haben,  sind  wir  leider  weniger  gut  unter- 
richtet.    Und  doch  muss  dieselbe  gleichfalls  von  grossem  Einfluss  gewesen  sein. 

um  den  ältesten  römischen  Dichter  Livius  Andronicus  sammelte  sich  bald  ein 
grösserer  Kreis  von  Literaten.  Schulmeistern  und  Dichterlingen,  welche  es  sich  zur 
-Aufgabe  machten,  ähnlich  wie  Livius  Andronicus  durch  U  e  b  e  r  s  e  t  z  u  u  g  e  n  und 
Uebertragungeu  das  römische  Publikum  mit  den  Erzeugnissen  griechischer 
Literatur  bekannt  zu  machen.  Wie  jener  neben  seinen  zahlreichen  Dramen  ein  epi- 
sches Gedicht  die  Odysia  in  Saturniern  verfasste,  so  wurde  von  seinen  Genossen  ein 
Carmen  Priami  und  ein  Carmen  NeJei  aus  dem  griechischen  übertragen.  Die  Zahl 
solcher  Schriftsteller,  welche  z.  T.  zu  Unterrichtszwecken  Dichtungen  und  prosaische 
Erzählungen  übertrugen,  war  so  gross,  dass  den  Schreibern  und  Schauspielern  auf 
dem  Äventin  im  Plebejerquartier  der  Tempel  der  Minerva,  der  Patronin  von  Hand- 
werkern. Künstlern  und  Gelehrten,  als  stehender  Versammlungsort  und  gottesdienst- 
liche Stätte  angewiesen  ward  '). 

Leider  ist.  wie  gesagt,  im  übrigen  unsere  Kenntnis  hier  lückenhaft,  in  wieweit 
die  jedenfalls  zahlreichen  literarischen  Produktionen  dieses  Kreises  auch  die  Schriften 
griechischer  Historiker  berücksichtigt  haben. 

Aber  selbst  wenn  die  Zahl  solcher  schriftlicher  Uebertragungeu  gering  gewesen  sein 
sollte,  so  haben  doch  die  Mitarbeiter  des  Andi-onicus,  welche  als  Lehrer  und  Hausgenossen 
mancher  angesehener  Römer  tätig  waren,  sicherlich  auch  mündlich  bei  ihrer  Unter- 
weisung darauf  hingewirkt,  mit  dem  über  griechische  Geschichte  und  Literatur  Gelehr- 
ten und  Erlernten  die  römischen  Zustände  und  Ereignisse  zusammenzustellen.  Die  ty- 
rannischen Ausschreitungen  der  Pisistratiden  und  ihre  Vertreibung  mussteu  zum 
Vergleich  mit  der  nahezu  gleichzeitigen  Vertreibung  der  Tarqninier  aufl'ordern.  Der 
Befreiungskampf  der  Römer  ward  mit  dem  der  Athener,  die  Verbannung  des  The- 
mistokles  mit  derjenigen  Coriolans  verglichen.  Die  Willkür  der  zweiten  Dezemvirn 
wurde  vielfach  zusammengestellt  mit  den  Sehandtaten  der  30  Tyrannen.  Athens 
und  Roms  Eroberung  (390  v.  Chr.)  wurden  in  Parallele  gesetzt.  Roms  Brand  ähnlich 
wie  die  Einäscherung  Athens  durch  die  Perser  geschildert. 

Es  steht  fest,  dass  uicht  etwa  spätere  Chronographen  oder  Nepos  zuerst  solche 
sjTichronistische  Angaben  zusammengestellt,  sondern  dass  bereits  Cato  und  Cassius, 
darin  ihren  hellenistischen  Lehrmeistern  folgend,  wichtige  Ereignisse  der  älteren 
römischen  und  griechischen  Geschichte  mit  einander  verglichen  und  geglichen  haben. 
(Man  lese  z.  B.  Gellius  Noct.  Ättic.  17,  2L) 

in.  Verwandt  mit  diesen  Bestrebungen  hellenistischer  Schulmeister  in  Rom  ist 
eine  andere.  Während  jene  durch  Uebersetzungen  und  Uebertragungeu  die  Phan- 
tasie der  Römer  anregten  und  ihnen  manchen  geschichtlichen  Stoff  zuführten,  den 
sie  dann  den  historischen  Ereignissen  ihrer  eigenen  Vorzeit  an  die  Seite  stellen 
konnten,  handelt  es  sich  hier  um  Sammlungen  von  Exzerpten  aus  grie- 
chischen Historikern,  welche  die  Erlernung  griechischer  Sprache  und  grie- 
chischer Literatur  fördern   sollten.     Audi    solche  Chrestomathien   und  Auszüge   aus 


1)  Ribbeck,  Geschichte  der  röm.  Dichtauf)  1,  11). 

17 


Mitteilmujett  und  Nachrichten.  133 

jjriechisclii'n  Schril'tstelleni  führten  dadurch,  dass  sie  den  geschichtlichen  Stoff  den 
(iemütern  der  Römer  nahe  gebracht  hatten,  zur  Rekonstruktion  der  eigenen  Ge- 
schichte. AVas  man  bei  den  griechischen  Helden  zu  schätzen  gelernt  hatte,  das  über- 
trug die  ruhmsüchtige  Nachwelt  auf  die  eigenen  Ahnen. 

Hier  sei  besonders  darauf  hingewiesen,  wie  selbst  ein  Cicero  statt  der  Originale 
eine  Epitome  Polybiana,  eine  Epitorae  des  Fannius  benutzt  hat  und  dass  sehr  wahr- 
scheinlich gemacht  werden  kann,  dass  auch  andere  unbedeutendere  Schriftsteller, 
welche  aber  als  Quellen  sehr  in  Betracht  kommen,  derartigen  Auszügen  ihre  Kunde 
verdanken.  Im  übrigen  kann  jedoch  an  dieser  Stelle  nur  wiederholt  werden,  wie 
notwendig  es  ist,  dass  hier  Spezialuntersuchungen  eingreifen,  welche  die  häufige 
Verwendung  derartiger  Auszüge  erweisen.  Auf  verwandten  Gebieten  ist  schon  man- 
cherlei getan,  so  z.  B.  indem  in  meiner  Abhandlung  Die  Quellen  Plutarchs  im  Lehen 
lies  Poplkola  [Programm  des  Gi/miuisiiims  zu  Zahern  19U.5)  erwiesen  ward,  dass  Plu- 
tarch  grössere  Abschnitte  aus  Oppius.  Caelius.  u.  a.  Annalisten  einer  Exzerptensamm- 
lung entnommen  habe,  oder  indem  Münzer  Zur  Komposition  des  Velleius  (1907  S.  247  f.) 
gezeigt  hat,  dass  Velleius  eine  grosse  Anzahl  von  Exzerpten  aus  Schriften  von  der 
Gattung  de  viris  illustribus  entlehnt  hat.  Derartige  Auszüge  müssen  in  grösserer 
Zahl  existiert  haben,  welche  nicht  nur  römische,  sondern  auch  nichtrömische  Grössen, 
letztere  sogar  in  grösserer  Vollständigkeit,  als  das  Buch  des  Nepos  de  excellen- 
tibus  ducihus  exterarum  gentium  behandelt  haben. 

Namentlich  dann,  wenn  schon  früh  solche  Sammlungen  von  Auszügen  aus  griechi- 
schen Historikern  gebraucht  wurden,  ist  es  erklärlich,  dass  manche  Erzählungen  Hero- 
dots,  manche  Schilderungen  des  Thukydides  und  Xenophon  den  Römern  so  bekannt  und 
vertraut  wurden,  dass  sie  Anekdoten  und  Ausführungen  derselben  mitverwerteten, 
um  nach  solchen  Vorbildern  die  Geschichte  der  eigenen  römischen  Vorzeit  zu  bilden 
und  zu  schaffen.  An  eine  absichtliche  Fälschertätigkeit  ist  dabei  in  den  seltensten 
Fällen  zu  denken.  Man  verglich  die  zeitlich  zusammenfallenden  Ereignisse  ver- 
wandter Art  mit  einander:  der  Vergleich  führte  leicht  zu  einer  Gleichstellung  man- 
cher Vorgänge  und  darauf  dann  zu  einer  Entlehnung  wichtiger  geschichtlicher  Mo- 
tive aus  dem  historisch  bekannteren  Vorgang  für  die  weniger  bekannte  Epoche  vor- 
geschichtlicher Zeiten. 

Wie  Cato  die  Tat  des  Caedicius  2-57  v.  Chr.  (vgl.  frugm.  83)  mit  der  des  Leo- 
nidas  und  seiner  300  Spartiaten  verglich,  so  hatten  schon  früher  die  Fabier  die  durch 
griechische  Chrestomathien  und  Lehrbücher  in  Rom  bekannte  Erzählung  mit  den 
Schicksalen  ihrer  Geschlechtsgenossen  und  deren  Heldentod  an  der  Cremera  zusam- 
mengestellt und  diesen  Vorfall  nach  jenem  wiedererzählt. 

Zu  derartigen  Untersuchungen  anzuregen,  vor  allem  die  Kenner  der  hel- 
lenistischen Literatur  aufzufordern,  das  Ihrige  dazu  beizutragen,  um  das 
Dunkel  aufzuhellen :  das  ist  der  Zweck  vorstehender  Ausführungen. 


Notiz, 

lietretfend   die   Berechnung   der  Zeit,   wann   die   Neumondsichel    vom   "23.  Febr.  1477 
v.  Chr.   sichtbar  sein  konnte   (ad  Ginzel  Handh.   d.  matli.  u.  techn.  Chrono!.  I  öO). 

Das  Sichtbarwerden  von  schwachen  Sternen  und  der  ersten  Spur  des  Mond- 
Neulichtes  ist  bekanntlich  an  die  Dauer  der  astronomischen  Dämmerung  gebunden. 
Gewöhnlich  wird  für  das  Ende  der  Dämmerung,  bei  welcher  erst  Sterne  sichtbar 
werden,  der  Depression.sbogen   der  Sonne   unter  dem  Horizont  zu  18°  angenommen. 

Der  Betrag  von  18°  für  die  Depression  der  Sonne  beim  Ende  der  astronomischen 
Dämmerung  ist  der  alte  traditionelle,  welcher  schon  von  Ptolemäus  und  Kepler 
angenommen  worden  ist ;  der  genannte  Wert  ist  dann,  wie  es  scheint  seit  Brandes. 

18 


134  M>!ti'>l,l)l,l<li    ii;i,/    X,lrh,/rhk'll. 

in  die  meisten  astronomischen  Handbücher  übergegangen.  Selbst  das  streng  fach- 
liche Lehrbuch  der  s])härii^cheii  Astronomie  von  F.  Brünnow  bedient  sich  seiner 
(wenigstens  noch  in  der  Auflage  von  1881  S.  1801.  Ich  habe  deshalb  a.  a.  0.  eben- 
falls von  dem  Betrage  18°  Gebrauch  gemacht.  Indessen  haben  schon  einige  Astro- 
nomen des  18.  Jahrh.  Depressionswerte  angegeben,  welche  vermuten  lassen,  dass  das 
Ende  der  astronomischen  Dämmerung  schon  bei  einem  etwas  weniger  tiefen  Stand 
der  Sonne  unter  dem  Horizonte,  also  etwas  früher  eintritt.  Eine  grössere  Reihe  von 
systematischen  Beobachtungen  mit  freiem  Auge  ist  indes  erst  von  J.  Schmidt 
1856 — 1864  zu  Olmütz  und  Athen  gemacht  worden  {Astron.  Nachrichten  63.  Bd.  1865): 
derselbe  gibt  für  die  verschiedenen  Jahreszeiten  etwas  von  einander  verschiedene 
Depressionswerte,  das  Mittel  aus  denselben  ist  15,9°.  Einige  Jahre  später  hat  C. 
Behrmann  auf  einer  Seereise  in  den  Tropen,  zwischen  18°  n.  Br.  und  20°  s.  Br., 
Depressionsbeobachtungen  gemacht,  aus  welchen  nahezu  der  Schmidtsche  Wert, 
nämlich  15,6»  folgt  (Vierteljahrschr.  d.  Astronom.  Ges.  1867  S.  237);  diese  Beobach- 
tungen, welche  also  einen  etwa  2'/4°  kleineren  Wert  als  den  historischen  ergeben, 
sind  von  Astronomen  angestellt,  bei  welchen  die  Auflassung  von  Helligkeitsunter- 
schieden besonders  ausgebildet  ist ;  für  Laien  wird  der  Depressionsbogen  mindestens 
auf  16°  angesetzt  werden  müssen.  Wiederholt  man  unter  Anwendung  des  Mittel- 
wertes der  Beobachtungen  15,8  °  die  Berechnung  der  Dauer  der  astronomischen  Däm- 
merung für  den  von  Ed.  Meyer  zur  Bestimmung  der  Regierungszeit  Thutmosis  111 
herangezogenen  Neumond  vom  23.  Febr.  1477  v.  Chr..  so  ergibt  sich  die  Dauer 
etwas  kürzer  als  1  >»  26'",  nämlich  1''  15™:  da  die  Sonne  um  5  h  43™  m.  Zt.  unter- 
ging (a.  a.  0.),  war  das  Ende  der  Dämmerung  um  ö'»  58™.  Der  Mond  ging  um 
7114m  unter;  also  stellt  sich  für  Ed.  Meyer  die  astronomische  Sachlage  insofern 
günstiger,  als  man  6  Minuten  vor  Monduntergang  die  Mondsichel  am  hinreichend 
dunkel  gewordenen  Himmel  hätte  schon  sehen  können.  Anderseits  steht  aber  einer 
Befestigung  dieses  Rechnuugsresuttates  der  schon  a.  a.  O.  angegebene  Umstand  ent- 
gegen, dass  wir  mit  unseren  Mondtafeln  für  eine  so  entlegene  Zeit  den  Mondort  und 
daher  auch  die  Untergangszeit  des  Mondes  nur  mit  beträchtlicher  Unsicherheit  an- 
geben können.  F.  K.  ü  i  n  z  e  1. 


Vom  syrischen  Limes. 

Herr  Professor  Alois  M  u  s  i  1  in  Wien  schreibt  mir  zu  meinen  Austühruugen 
über  den  syrischen  Limes  in  byzantinischer  Zeit,  KKo  IX  S.  501 :  ,Die  angeführten 
Ausdrücke  des  Theophanes  und  Malalas  xö  iaüziQOv  /.ifuröv.  tö  i^ioTepov  h/nnov 
kennen  auch  die  syrischen  Schriftsteller,  die  von  ,innerer'  und  , äusserer  Wüste'  reden'). 
Vor  kurzem  aus  Nordarabien,  wo  ich  in  der  inneren  Wüste  zehn  Monate  arbeiten 
konnte,  zurückgekehrt,  kenne  ich  die  Grenze  in  ihrer  ganzen  Ausdehnung.  Die  innere 
Grenze  (Wüste),  vom  Standpunkt  der  Römer  aus,  bedeutet  das  von  römischen  Lagern, 
von  römischer  Militärmacht  verteidigte  Gebiet,  das  immer  und  überall  die  äusserste 
Grenze  der  Ansässigen  bildet.  Die  äussere  Grenze  (Wüste)  entspricht  den  Weide- 
gi-ünden  der  mit  den  Römern  verbündeten  Stämme,  somit  der  äussersten  Einfluß- 
sphäre des  römischen  Reiches.  Palmyrene  gehört  zur  Machtsphäre ;  denn  das  ganze 
alte  Palmyrene  ist  anbaufähig  und  war  auch  angebaut.  Es  ist  mir  gelungen,  neues 
Material  zur  Festlegung  des  römischen  Limes  in  Nordarabien  zu  sammeln.  Ich  er- 
wähne nur  die  römischen  Heeresstrassen  von  Resäfa    nach  Damaskus    und    von  Pal- 


1)  M.  verweist  hierzu  auf  die  Abhandlung  Zur  2'opographie  und  (leschichte  der 
Gebiete  vmi  'Amra  in  seiner  grossen  Publikation  Kusejr  ^Amra,  Wien  1907,  wo  die 
gesamte  Quellenliteratur  angeführt  ist.  Das  Prachtwerk  ist  leider  auf  der  Tübinger 
Bibliothek  noch  nicht  vorhanden. 

19 


Mitteiliniffen  muJ  Nnrlirkhten.  135 

m3'ra  nach  Damaskus  mit  ihren  Meilensteinen,  ferner  den  Kranz  der  römischen  Be- 
festigungen zwischen  Kuphrat  und  Hawran,  vgl.  Noiil-Aiohien.  Vorliericht.  über  die 
Forschungsreise  l!)()s/9.  mit  einer  KartenxJcigie,  Anzeiger  der  phil.-hist.  Klasse  der 
Wiener  Akad.  vom  j:i.  Okt.  IDOH.  Auch  für  die  T'mgren/.ung  der  römisch-persisclien  Ein- 
flulkphäre  ist  Neues  zu  Tage  getreten.''  Wir  dürfen  also  mit  berechtigter  Spannung 
dem  angekündigten  Erscheinen  des  ersten  Bandes  von  Nord-Arabien  entgegensehen, 
womit  ein  Werk  beginnen  wird,  das  das  Gegenstück  zu  den  drei  Bänden  über 
Arnbia   Pelnieci  (Wien  lilOT— >*)  bilden  wird.  E.  K. 


Zwei  neue  Zeitschriften. 

Aus  zwei  neuen  Zeitschriften,  die  ziun  Teil  das  gleiche  fiebiet  wie  lüin  be- 
arbeiten und  sich  mit  ihr  dementsprechend  ergänzen,  seien  hier  einige  der  wich- 
tigsten Arbeiten  angeführt.  In  Band  1  (1907)  des  Memnon  Zeitschrift  für  die  Kunst- 
lind  Kulturgeschichte  des  alten  Orients,  herausgegeben  von  R  e  i  n  h  o  1  d  F  r  e  i  h  e  r  r  n 
von  Lichtenberg  finden  wir:  E.  Brandenburg,  Bericht  über  eine  Reise 
in  .\natolien  im  Sommer  1906:  E.  Herzfeld.  Untersuchungen  über  die  historische 
Topographie  der  Landschaft  am  Tigfris.  kleinen  Zäh  und  Gebel  Hamrin;  F.  Hommel. 
Ein  neues  Bindeglied  zwischen  Etrurien  und  Kleinasien:  J.  Strzygowski,  Bildende 
Kunst  und  Orientalistik.  In  Band  II  (1908) :  Dune  an  Mackenzie,  The  Tombs  of 
the  Giants  and  the  Nuraghi  of  Sardinia  in  their  West-European  Relations ;  Marie 
Pancritius,  Der  kriegsgeschichtliche  Wert  der  Geierstele:  E.  Seil  in.  Heilig 
oder  Profan?  — 

Das  Institute  of  Archaeology  der  Tniversity  of  Liverpool,  veröffentlicht  seit  Sep- 
tember 1908  Annais  of  Archaeology  and  Anthropologg  (herausgegeben  von  J.  L.  Myres. 
unter  Mitwirkung  von  Barnard,  Bosanquet,  Frazer,  Gann,  Garstang. 
Milne,  Newberry  und  P  i  n  c  h  e  s).  Aus  Band  I  seien  genannt:  J.  Garstang. 
Notes  on  a  Journey  through  Asia  Minor  und  Excavations  at  Sakje-Geuzi.  in  North 
Syria  (Preliminary  Report  for  1908);  P.  Newberry,  The  Petty-Kingdom  of  the 
Harpoon  and  Egypt's  earliest  Mediterranean  Port:  A.  I.  B.  Wace,  I.  P.  Daoop. 
M.  S.  Thompson.  Early  Civilization  in  Northern  Greece.  Aus  Band  II:  R.  Newstead, 
On  a  recently  discovered  section  of  the  Roman  Wall  at  ehester:  T.  E.  Pect.  Pre- 
historic  finds  at  Matera  and  in  South  Italy  generally :  W.  H.  S.  .Tones.  Dea  Febris: 
A  study  of  Malaria  in  ancient  Italy.  — 


Personalien. 


Am  17.  Dezember  ist  in  Paris  ,1  u  1  e  s  Delamarre  an  Kehlkopfschwiudsucht 
gestorben,  so  kurze  Zeit  nachdem  im  Jahre  1908  der  von  ihm  bearbeitete  FascLkel 
-Amorgos"  des  Insel-Corpus  erschienen  war.  Von  seinem  Aufenthalt  auf  Amorgos. 
Sommer  1896.  datiert  auch  das  schwere  Leiden,  dem  er  jetzt  erlegen  ist.  Damals 
wurde  er,  wie  die  Vossische  Zeitung  "21.  XII.  1909  aus  sachkundiger  Feder  berichtet, 
von  einem  typhösen  Fieber  befallen  und  lag  lange  Zeit  von  den  Aerzten  aufgegeben 
im  Hospital  von  Hermupolis  auf  Syra.  Halb  hergestellt,  aber  noch  schwach,  widmete 
er  sich  in  der  Heimat,  von  seiner  Mutter  auf  das  sorgsamste  gepflegt,  der  Vei-ar- 
beitung  seiner  Funde,  beraten  von  seinen  Lehrern  und  Freunden  F  o  u  c  a  r  t  und 
Haussoullier,  in  engem  Bunde  mit  seinen  deutschen  Fachgenossen.  Daraus  er- 
wuchs jene  für  die  Geschichte  der  Ptolemäeimacht  in  den  Kykladeu  und  ihr  Ringen 
mit  dem  makedonischen  Reiche  besonders  ergiebige  Reibe  fein  ausgearbeiteter  ge- 
schichtlicher und  rechtlicher  Studien  über  einzelne  bedeutende  Urkunden,  in  denen 
er  fortleben  wird,  wie  in  seinem  Anteil  an  dem  Inschriftenwerk,  dessen  Vollendung 

20 


136  Mitfeihaic/en  iwrl  Naclirirhfcn. 

fv  erlebte,  , nachdem  ihm  Freunde  die  letzte  Arbeit  abgenommen  hatten",  und  das 
,Wilamowitz  in  der  Vorrede  als  Frucht  der  Freundschaft  zwischen  französischen  und 
deutschen  Gelehrten  gefeiert  hat.  Der  Tod  war  für  ihn  eine  Erlösung :  sein  An- 
denken aber  wird  bleiben  als  an  einen  hochgesinnten  Forscher,  der  Leben  und  Ge- 
sundheit für  die  Wissenschaft  hingegeben  hat'. 

Am  1(>.  Dezember  ist  Ludwig  Frie  dl  ander  zu  Strassburg  i.  E..  wo  er  seit 
seiner  Emeritierung  lebte,  im  86.  Lebensjahr  gestorben,  seit  Henri  Weils  Tod  der 
Senior  der  Altertumswissenschaft.  Am  16.  Juli  1824  zu  Königsberg  i.  Pr.  geboren, 
hat  er  sein  mit  Früchten  reich  gesegnetes  akademisches  Wirken  ausschliesslich  seiner 
Vaterstadt,  in  dem  langen  Zeiträume  von  1847 — 1892.  gewidmet.  Dem  Schüler  von 
Lobeck  und  Lehrs  hat  zunächst  das  Studium  der  griechischen  Philologie,  insbeson- 
ders  Homers  und  der  homerischen  Frage,  im  Vordergrund  seiner  frühzeitig  stark  ent- 
wickelten wissenschaftlichen  Neigungen  gestanden.  Dann  aber  ist  er  durch  seine 
Darstellungen  aus  der  Sittoigescliiclite  Korns  in  der  Zeit  ron  Augustus  bis  zum  Aus- 
gang der  Antonine,  deren  erster  Band  zum  ersten  Mal  im  Jahre  1862  erschien,  der 
Schöpfer  einer  Kulturgeschichte  der  i-ömischen  Kaiserzeit  geworden,  die  alle  seit- 
herigen Leistungen  auf  diesem  Gebiet  tief  in  den  Schatten  stellte.  Das  auf  lang- 
jährigen, tiefeindringenden  Studien  des  gesamten  in  Betracht  kommenden  Quellen- 
materials aufgebaute  Werk  erschien  zunächst  in  drei  Bänden  und  ist  leider  in  der 
7.  Auflage  von  1901  durch  Weglassen  der  Noten  und  Exkurse  dem  Wunsch  des  Ver- 
legers entsprechend  auf  zwei  Bände  zusammengestrichen  worden.  Die  vom  Vf.  druck- 
fertig hinterlassene  8.  Auflage  wird  aber,  wie  Otto  Hirschfeld  kürzlich  in  seinem 
Nachruf  im  Zeitgeist  Nr.  1  (1910)  mitgeteilt  hat.  höchst  erfreulicher  Weise  das  sicher 
noch  für  lange  Zeit  grundlegende  Werk  wieder  in  unverkürzter  Fassung  bringen. 
In  der  Sittengeschichte  und  in  den  ausgezeichneten  Sachkommentaren  zu  den  Aus- 
gaben des  Martial,  Juvenal  und  Petronius  steckt  die  Lebensarbeit  dieses 
grossen  Kulturhistorikers  von  Rom,  der  als  einer  der  letzten  universalgerichteten 
Forscher  aus  der  alten  Generation  klassische  Philologie  und  alte  Geschichte  gleich 
souverän  beherrschte. 

Am  13.  Dezember  ging  diesem  fiaxQoßioq  in  ein  frühes  Grab  voran  Karl  K  r  u  ni- 
b  a  c  h  e  r  in  München,  geb.  23.  IX.  1856  in  Kürnach,  seit  1879  Gymnasiallehrer  in 
München,  seit  1892  a.  o.,  seit  1897  o.  Professor  an  der  dortigen  Universität,  der  Or- 
ganisator und  Träger  einer  neuen  Wissenschaft,  der  byzantinischen  Philologie.  Nach 
H.  Geizers  allzu  frühem  Tod  am  11.  Juli  1906  {Klio  VI  S.  383  und  VII  S.  302)  ist 
dieses  plötzliche  und  ganz  unerwartete  Hinscheiden  Krumbachers  ein  ausserordent- 
lich schwerer  Schlag  für  seine  junge  Wissenschaft.  Das  Hauptwerk  des  Dahinge- 
gangenen, die  Geschichte  der  byzantinischen  Literatur,  in  zweiter  Auflage  1897  er- 
schienen, hat  seinen  Weltruhm  begründet  und  München  zum  Zentrum  der  deut- 
schen Studien  über  Byzanz  gemacht.  Dazu  trägt  vor  allem  bei  die  Byzantinisclie 
Zeitschrift,  die  Kr.  seit  1891  herausgegeben  und  zum  führenden  Organ  seiner  Wissen- 
schaft erhoben  hat,  durch  die  unermüdliche  Arbeit  des  grundgelehrten  und  unge- 
mein fleissigen  Redakteurs  zugleich  ein  unerreichtes  Muster  auf  dem  Gebiet  wissen- 
schaftlicher Periodica  überhaupt. 

August  Heisenberg,  seither  ordentlicher  Honorarprofessor  für  mittelgrie- 
chische Philologie  in  Würzburg,  ein  Schüler  Krumbachers,  wurde  zu  seinem  Nach- 
folger ernannt. 

Walter  Otto  in  Greifswald  ist  zum  Ordinarius  befördert  worden. 

Francesco  Bertolini.  ord.  Professor  für  alte  Geschichte  an  der  Univer- 
sität Bologna,  ist.  69  .Tahro  alt.  gestorben. 


21 


137 


Die  Schlacht  bei  Issus. 

Von  A.  Jaiike,  Oberst  z.  D. 

Xachdem  mein  Buch  Auf  Alexanders  des  Grossen  Ffade».  Eine  Reise 
(hl rill  KJehntsien  (Berlin.  Weiflmann  1904)  mit  den  Aufnahmen  der  Schlacht- 
felder am  Granikus  und  bei  Issus  erschienen  ist.  hat  sich  die  Kritik  mit 
meiner  Festlegung  des  ersteren  einstimmig  einverstanden  erklärt.  Professor 
.Judeich  (Erlangen)  hat  daraufhin  eine  zusammenhängende  Darstellung  der 
ScIdaeU  am  Granikus  (vgl.  KUo.  VIII  S.  372—397)  verötfentKcht.  der 
ich  ganz  beistimme.  Professor  Delbrück  {GescJiichfe  der  Krie(/sJ:nnst 
I.  Teil,  zweite  Auflage.  Berlin  1908)  schreibt  S.  182:  .Mittlerweile  ist 
nun  das  Material  für  die  Granikusscblacht  sehr  verbessert  durch  eine  topo- 
graphische Aufnahme  und  Beschreibung  der  Gegend  in  dem  Werke:  A»f 
Alexanders  des  Grossen-  Pfaden  etc.  Durch  dieses  Werk,  das  am  Grani- 
kus einen  fundamentalen  Fehler  in  den  bisherigen  Geländevoraussetzungen 
aufdeckt  und  beseitigt,  ist  in  Wahrheit  erst  die  Möglichkeit  einer  kritisch- 
geschichtlichen Behandlung  der  Schlacht  geschaffen  worden." 

In  Bezug  auf  die  Schlacht  bei  Issus  sind  einige  Stimmen  laut 
geworden,  welche  trotz  meiner  Aufnahmen  an  der  Identifizierung  des  Pajas- 
Flusses  mit  dem  Pinarus  der  Alten  festhalten.  Bevor  ich  auf  (Uese  ein- 
gehe, möchte  ich  vorausschicken,  dass  auch  hierbei  meine  Festlegimg  der 
benachbarten  Pässe  und  meine  Annahme  der  strategi.schen  Lage  beider 
Armeen  allgemein  Zustimmung  gefunden  hat.  Die  einzige  Schrift,  welche 
andere  Ansichten  verficht,  ist  diejenige  von  A.  Gruhn,  Das  Sehlaehtfeld 
von  Issus.  Eine  Widerle(/im(j  der  Ansieiden  Janl-es  (.Jena  1905).  welche 
aber  nicht  als  eine  ernste,  auf  sorgfältigen  Studien  beruhende  Arbeit  an- 
zusehen ist.  da  sie  nach  des  Verfassers  eigenem  Geständnis  ,.  hastig,  an 
6  Abenden  im  Galopp  anstürmender  Keiter"  und  aus  persönlichen  Rück- 
sichten (vgl.  Nr.  8  der  Berliner  Philoloifiselien  Zeitsehrifl  vom  24.  Februar 
1906)  niedergeschrieben  ist.  Die  Schrift  hat  eine  eingehende  Widerlegmig 
durch  Lammert.  Berliner  P/iilologiscIie  Woehenschriff  1905  Nr.  50.  51  und 
1906  Nr.  8.  erfahi-en.  Lammert  verwirft  Gruhns  Ansichten  vom  Anmarsch 
der  Perser  über  den  Beilan-Pass  und  von  der  Lage  der  Stadt  Issus  ebenso 
wie  ich.  Auch  Dittberner  (Issos,  ein  Beifrag  zur  Geschiehfe  Alexanders 
des  Grossen.     BerKn  1908)  weist  Gruhns  Beilanpass-  und  Issus-Hypothese 

:  alten  Geschichte  X  U.  10 

1 


138  .1.  Jaiike. 

als  liiiltlos  nach  und  erklärt :  ,  Der  Gnilinscho  Dareios  ist  ein  recht  wun- 
derlicher Stratege.  Seltsam  ist  aber  auch  Gruhns  Alexander.  Die  Unge- 
heuerlichkeit einer  solchen  Kriegführung,  wie  Gruhn  .sie  Alexander  in- 
.sinuiert.  leuchtet  von  selbst  ein." 

1.  Lage  der  Städte. 

Die  l^age  der  von  Arrian  erwähnten  Städte  Mallus.  Issus.  Myrian- 
(Iros  ist  noch  nicht  genau  nachgewiesen.  Mallus.  wo  Alexander  die  Nach- 
richt erhielt.  das.s  die  Perser  bei  Sochoi  jenseits  des  Amanus  ständen, 
vermutet  man  nördlich  oder  nordöstlich  vom  Vorgebirge  Karatash  Burun. 
Nac-h  Heberdey  lag  es  ca.  24  km  von  der  Küste  entfernt  an  der  Stelle, 
wo  sich  der  Pyramus  (h.  Djihan)  teilt.  Die  Schwierigkeit  des  Marsches 
von  Mallus  nach  Myriandros.  den  Arrian  auf  zwei  Tage  angibt,  was  eine 
tägliche  Marschleistung  von  über  50  km  erforderlich  gemacht  hätte,  sucht 
Dittberner  dadurch  zu  erklären,  dass  er  v(jje(jaiu  und  ösvreQaioQ  in  das 
richtige  Verhältnis  setzt :  Alexander  hat  die  Nachricht  erhalten,  dass  dii' 
Perser  bei  Sochoi  jenseits  des  Amanus  stehen;  am  folgenden  Tage  bricht 
er  auf  und  zwei  Tage  darauf,  also  am  zweiten  Tage  nach  dem  Aufl)ruchs- 
tage  gelangt  er  nach  Myriandros.  Dies  ergibt  drei  Marschtage  mit  min- 
destens je  35  km.  die  Dittberner  richtig  als  eine  respektable  Leistung  an- 
sieht, welche  die  Heeresleitung  zuweilen  verlangen  muss.  Man  rechnet 
2(t — 30  km  als  gewöhnliche.  22.5  km  als  tägliche  Durchschnittsleistung  in 
Deutschland.  50 — 60  km  als  Gewaltmärsche,  daher  kann  man  nicht  gerade 
von  einem  ruhigen  Marsch  von  50  km  sprechen,  wie  Lammert  es  tut. 

Was  Issus  betrifft,  so  kann  ich  nur  meine  Veraintung  wiederholen, 
dass  es.  wie  Pomponius  Mela  (I  13.  1)  sagt:  in  reccssu  intimo,  also  nahe 
der  äussersten  Einbuchtung  des  Meerbusens  von  Issus  gelegen  hat.  Xeno- 
phon  {Anahasis  I  7,  1)  sagt:  t/}c  Kür/Aag  iayditji'  n6?uv  enl  rf]  ^aMtrij 
oixov(iEPr]v,  fisyäXrjv  xal  Evöaifiova.  Da  Mela  hinzufügt :  Nunc  ne  minimv 
qindem,  tiinc  ingeitii  nrhe  celebris  fit/t  Issus,  so  ist  es  nicht  zu  verwundern, 
dass  von  der  schon  zu  seiner  Zeit  (1.  Jahrhundert  n.  Chr.)  unbedeutenden 
Stadt  nichts  übrig  geblieben  ist,  was  nicht  ausschliesst,  dass  bei  genauerer 
Untersuchung  der  Gegend  noch  Spuren  von  ihr  gefunden  werden  könnten. 
Dittberner  und  Delbrück  vermuten  Issus  am  rechten  Ufer  des  Deli  Tschai 
nahe    seiner  Mündung,   wo  wir   allerdings  keine  Spuren  gefunden   haben. 

Aehnhch  liegt  die  Sache  bei  der  Stadt  Myriandros.  welche  in 
der  Nähe  des  heutigen  Alexandrette  zu  suchen  ist.  Da  sich  an  der  Strasse 
von  hier  nach  Arsus  (Rhosus)  zahlreiche  Ruinen  vorfinden,  so  wird  eine 
eingehende  Untersuchung  derselben  vielleicht  zum  Ziele  führen.  Die  Ent- 
fernung der  Ruinenstätte  von  Myriandros  nach  Alexandrette  darf  keine 
grosse  sein,  da  Alexander  von  Myriandros  am  nächsten  Tage  den  Beilan- 
Pass  zu  überschreiten  gedachte,  um  die  Perser  jenseits  des  Amanus  bei 
Sochoi  anzuijreifen .    es  muss  also  ziemlich  nahe  an  der  nach  Süden  füh- 


Die  Sdiliir/il  bei.  Issii-s.  139 

niideii  Strasse  ;j:c'k'gfn  liabeu  oder  es  ist  mit  Alexaiidrette  identisch,  wie 
l)ell)rück  annimmt.  Dittberner  vermutet  iMyriandios  (er  hält  die  Schreil»- 
art  MvQi'ai'öog  für  korrekter)  2-  3  \<m  südlicli  vom  lieutiifen  Alexandrette. 
was  als  möglich  zuzugehen   ist. 

2.  Lage  der  Pässe. 

lieber  die  'A}iafi(hg  nv'/Mi  des  Strabo  (XIV  .">.  18)  und  die  Wnnny.n'i 
nr?.ai  des  Stadiasmus  (löü)  ist  kein  Zweifel  mehr  vorhanden.  Diesem 
Anmarschwege  Alexanders  von  Mallus  nach  der  Ebene  von  Issus  entspricht 
der  heutige  Pass  von  Kara  K  a  p  u 'j  (auch  Karanlyk  Kapu  genannt!. 
Ob  auch  Ptolemäus  (V  7)  mit  Wuavr/.m  nv/Mi  denselben  Pass  meint,  ist 
zweifelhaft  ^).  Den  Pass  von  Kara  Kapu  als  Cilicische  Tore  zu  bezeich- 
nen, wie  Dittbenier  vorschlägt,  möchte  ich  nicht  empfehlen,  da  sowohl 
Plinius  {H.  N.  V  27)  selbst,  als  auch  Strabo  (XII  2.  7)  unter  ,  Cilicischen 
Toren"  y.ai'  i^oyJiv  den  Gülek  Boghas^)  im  Taurus  verstehen. 

Der  heutige  Pass  von  T  o  p  r  a  k  K  a  1  e  s  s  i  *)  entspricht  zweifellos 
den  TtvXai  'Aftavixai  des  Arrian  (II.  7),  den  'AfiaviöeQ  nvkui  des  Poly- 
bius  (XII17,  2i.  den  Aimoiinic  pylae  des  Curtius  III.  (8.  13).  Hier  ist 
Darius,  nachdem  er  sein  Lager  bei  Sochoi  (Lage  noch  nicht  nachgewiesen) 
verlassen  und  den  Amaniis  im  Arslan  Boghas  oder  Löwenpass  überschrit- 
ten hat.  nach  Süden  gezogen,  um  die  Macedouier  am  weiteren  Vormarscli 
aus  Cilicien  zu  hindern.  Inzwischen  hatte  Alexander,  der  noch  immer 
Darius  jenseits  des  Amanus  bei  Sochoi  vermutete.  Issus  passiert  und  die 
Cilicisch-syrischen  Pässe  durchschritten.  Es  bestätigt  sich  aufs  glänzend- 
ste, wie  Dittberner  richtig  bemerkt,  die  eigenartige  Notiz  bei  Curtius  (III 
8.  13):  foiie  mdem  iiorte  et  Alrxatuler  ad  faiiccs.  qiiihit.s  Si/ria  udifiir  (Ci- 
licisch-sjTische  Tore),  cf  Didtiis  ad  nmi  Inrinii.  f/ucni  Aiinnunts  ptflnx  ro- 
aoit  (Toprak  Kalessi)  jxrrcii/f. 

Die  C  i  1  i  c  i  s  c  h  -  S  y  r  i  s  c  h  e  n  T  o  r  e  im  engeren  Sinne,  ai 
Jii'Zai  bei  Arrian  (IL  (i.  IL  8),  Polybius  (XII.  8),  Strabo  (XIV  5.  3  und  19) 
werden  zunächst  durch  die  schmale  Strandebene  ^)  am  Mersin  Su.  Merkes 
Su  oder  Sarisaki  (Kfofjog)  gebildet,  welche  zu  Xenophons  Zeit  (//  m'cQO- 
öog.  Anal).  I.  4.  4)  durch  Mauern  geschlossen  waren,  sodass  sie  nur  an  den 
Toren  passiert  werden  konnten.  Wenn  Dittberner  S.  115  sagt,  dass  ich 
die  südlich  (soll  wohl  .nördlich"  heissen)  vor  den  Toren  liegende.  :]  km 
lange,  '/ä — 1  km  breite  Strandebene  nicht  zu  den  izvÄai  gerechnet  habe, 
so  ist  er  im  Irrtum.  Ich  habe  <lie  Strandebene  S.  18 — 20  beschrieben  und 
sie  ausdrücklich  als  Detilee.  also  zu  den  nvÄui  gehörig,  bezeichnet.  Lam- 
niert   dagegen    hält    meine  Bezeichnung  .Strandpass    des  Xenophon".    die 

1)  Vgl.  Abb.  •")  und  H  meines   Buches  8.  4-t  und  4-"). 
i)  Vgl.  Anmerkung  128,  S.  103  meines  Buches. 

8)  Vgl.  S.  108  meines  Buchs  und  Glohm  Nr.   lo  vom  b.  April   19U!l  8.  JUl. 
4)  Vgl.  Abb.  3  und  4  8.  :!?  und  38  m.  B.  —  -5)  Vgl.  Abb.  1  S.  17  m.  B. 

10* 

3 


140  A.  Jnnh:. 

Gruhn  merkwürdig  findet,  zwar  für  richtig,  ist  aber  der  Meinung,  dass  sie 
zu  den  nvXai  xiig  KiZixiag  xal  Tfjg  Svgiac,  des  Xenophon  nicht  gehöre, 
der  sie  im  engsten  Sinne  des  Worts,  ebenso  wie  die  nÜQOÖoi.  als  Tore 
auffasst.  Das  mag  sein.  Wohl  aber  gehört  sie  zu  den  nvkai  des  Arrian. 
Polybius  und  Strabo.  Lammert's  Vermutung,  dass  die  südliche  syrische 
Mauer  an  oder  auf  dem  Berge  am  Jonas-Pfeüer  gestanden  habe,  wider- 
spricht Xenophons  Bericht  von  der  beabsichtigten  Landung  der  Hopliten 
innerhalb  und  ausserhalb  (also  südlich)  der  Tore,  mit  denen  Cyrus  den 
Feind  zu  vertreiben  und  so  den  Durchmarsch  zu  eröffnen  gedachte.  Diese 
zwar  nicht  zur  Ausführung  gekommene  Absicht  lässt  vielmehr  auf  den 
Lauf  der  südlichen  Mauer  in  der  Ebene  schliessen.  Am  .Jonas-Pfeiler 
wäre  kein  Platz  zur  Landung  gewesen.  Auch  rührt  die  alte  Flussmün- 
dung im  Süden  nicht  vom  Sarisaki  her,  vrie  ich  berichtigen  muss:  sie  ist 
vielmehr  der  Rest  eines  aus  der  Schlucht  von  Sakaltutan  herkommenden 
Flüsschens.  Dagegen  wäre  die  Möglichkeit  nicht  ausgeschlossen,  dass  der 
Sarisaki  statt  des  grossen  Bogens  nach  Süden  direkt  zum  Meere,  wie  der 
Mersin  Su,  geflossen  wäre  und  zwar  zwischen  den  beiden  nördlichen  Mauern, 
deren  Linien  nach  Gaillier  und  Ainsworth  den  von  Xenophon  angeführten 
Stellen  entsprechen  könnten .  da  ihre  Entfernung  von  einander  3  Stadien 
=  555  m  beträgt:  sie  stehen  heute  c.  600  m  auseinander. 

Der  Berg  mit  dem  Jonas-Pfeile r\^.  ein  Ausläufer  des 
Anianus,  schliesst  unmittelbar  südlich  die  Strandebene  ab  und  bildet  einen 
wichtigen  Teil  der  Cilicisch-Syrischen  Tore  im  weiteren  Sinne,  da  er  bis- 
her nur  von  einem  steUen  Saumpfad  überschritten  wurde.  Erst  jetzt  wird 
an  einer  Chaussee  gebaut.  Ich  habe  diesen  schwierigen  Teil  im  Gegen- 
satz zum  Strandpass  des  Xenophon  Bergpass  des  Arrian  genannt, 
weü  dieser  ihn  ausdrücklich  sowohl  auf  dem  Hinmarsch  {■bneQßaZMv  läg 
TTi'daQ),  als  auf  dem  Eückmarsch  Alexanders  [y.ati]Ei  dnb  tüv  nvXöjv) 
erwähnt.  Ich  befinde  mich  hierljei  in  Uebereinstimmrmg  mit  den  eng- 
lischen Schriftstellei'n.  namentlich  mit  Ainsworth.  der  in  seinen  Notes  on 
thc  comparatirc  geo(fraj)Jn/  of  the  Cilician  and  Sijrian  Gates  [Journal  of  thc 
Royal  gcographical  Society.  London  1838)  ausdrücklich  von  „the  two  ma- 
ritime passes"  .spi-icht  ,the  one  on  the  sea  shore,  mentioned  by  Xenophon. 
and  that  on  the  ascent  by  Arrian".  Von  diesem  sagt  er:  „a  little  way 
to  the  south  of  the  Mahersy  river  (Sarisaki)  the  hüls  encroach  on  the  sea 
and  there,  it  is  conceived,  was  the  pass,  described  by  Arrian  to  have  been 
possessed  by  Alexander's  troops  on  the  moming  proceeding  the  battle  of 
Issos.  Certain  ruins,  named  Jonas'  Pülars,  appear  to  occupy  the  spot, 
where  the  pass  was  situated". 

Während  über  den  Pass  am  Jonas- Pfeiler  keinerlei  Zweifel  in  Bezug 
auf    seine  Zugehörigkeit    zu    den  Cilicisch-Syrischen  Pässen    im   weiteren 


n  Ygl.  Abb.  1  S.  17  und  2  S.  -21   m.  B. 

4 


Die  SrhJncht  hei  Ismfi.  141 

Sinne  herrscht,  zeigt  sich  über  den  nördlichen  Abschluss  Verschiedenheit 
in  den  Ansichten.  Ich  sehe  in  der  schmalen  Strandebene  am  Mersin  Su 
den  nördlichen  Abschluss  der  Cilicisch-Syrischen  Tore  im  engeren  Sinne. 
Lammert  behauptet  nun,  ich  hätte  den  Begriff  zu  eng  gefasst  und  das, 
was  ich  als  solche  gelten  lasse,  unrichtig  erklärt.  Er  rechnet,  ebenso  wie 
Dittberner,  auch  den  Bergrücken  am  Eski  Ras  Pajas  und  sogar  die  4  km 
breite  und  nördlich  bis  zum  Pajas  reichende  Strandebene  hinzu.  Dem 
gegenüber  muss  ich  erklären,  dass  seine  Ansicht  eine  irrige  ist.  Der  Berg- 
rücken erweitert  sich  von  '/a — 1  km  der  südlichen  Strandebene  bis  zu 
3  km,  bildet  also  kein  Defilee  mehr.  Seine  Höhe  ist  im  Vergleich  zur 
Höhe  am  .Jonas-Pfeiler  und  in  Rücksicht  auf  die  Breite  von  3  km.  welche 
die  Breite  der  Strandebene  um  das  drei-  bis  fünffache  übertrifft,  und  auf 
die  Länge  von  4  km  eine  ganz  unbedeutende.  Die  Schummerung  auf 
meinem  Plan  ist  unrichtig  und  hätte  besser  ganz  fortbleiben  sollen,  da  sie 
nur  den  steilen  Berghang  des  Amanus  bezeichnen  soll,  auch  beim  .Jonas- 
Pfeilei-,  aber  nicht  am  Eski  I!as  Pajas  angebracht  ist.  Es  geht  dies  auch 
daraus  hervor,  dass  die  heutige  Chaussee  fast  ohne  jeden  tiefen  Einschnitt 
über  ihn  wegführt,  wie  der  Plan  zeigt,  während  ihre  Einschnitte  am  Jonas- 
Pfeiler  bedeutend  sind  und  der  bi.sherige  Saumpfad  sowohl  nöi'dHch,  als 
südlich  von  ihm  im  Zickzack  hat  geführt  werden  müssen,  üeber  die  Be- 
schaffenheit des  Rückens  werde  ich  weiter  unten  beim  Lager  Alexanders 
noch  zu  sprechen  haben. 

Andererseits  lässt  sich  die  ganz  ebene  Gegend  am  Pajas  und  am  Deli 
Tschai.  wie  sie  vom  Amanus  im  Osten  und  seinen  Ausläufern  von  Erzin 
im  Norden  begrenzt  wird ,  als  eine  Enge  im  weiteren  geogra- 
phischen Sinne  auffassen ,  wie  aus  der  englischen  Seekarte  vom 
Golf  von  Iscanderun  zu  erkennen  ist,  welche  das  Kttstengelände  und  Um- 
gebung plastischer  hervortreten  lässt,  als  die  Kiepertsche  Karte  und  daher 
jedem,  der  sich  mit  Issus  beschäftigt,  als  Uebersichtskarte  nur  dringend 
empfohlen  werden  kann.  In  diesem  weiteren  Sinne  spricht  Arrian  (II.  7) 
von  T«  OTEVöjTOQa,  in  welche  Darius  seine  Streitkräfte  statt  in  der  weiten 
Ebene  bei  Sochoi  zusammengedrängt  habe,  ebenso  Plutarch  (Alexander  20), 
der  dreimal  die  arsvä  erwähnt,  in  denen  Darius  möglichst  schnell  gegen 
Alexander  vorzurücken,  und  aus  denen  er  seine  Armee  wieder  herauszu- 
Ijringen  suchte,  als  Alexander  sich  bemühte,  ihn  noch  darin  zu  treffen. 
Endlich  sagt  Polybius  (XII.  8):  .dass  man  von  ihm  (Timäus)  glauben 
solle,  er  sei  einer  der  Generale,  die  soeben  die  Perser  Iv  Talg  Kihy.ictig 
nvÄatg  in  offener  Feldschlacht  durch  sein  Feldherrntalent  besiegt  habe". 
Von  einer  solchen  kann  nicht  bei  den  Toren  im  engeren  Sinne ,  sondern 
nur  in  den  Pässen  im  weiteren  Sinne  d.  h.  in  der  Ebene  von  Issus  die 
Rede  sein.  Er  trennt  (XII.  17)  ausdrücklich  rä  otevcc  von  den  nvkai. 
Auch  könnte  die  Stelle  (XII.  17.  3)  ovveyyiaavxa  roig  aievoig  otquio- 
neöevaai  Ttuqü   lov  Tlivatjov  uoTcqiüv,    welche  Dittberner  S.   117    gerade 


142  ^-  -J'nih; 

zu  Gunsten  des  Pajas   erklärt .    im   weiteren  Sinne    /,n   verstehen    sein   und 
daher  ehensouut  zum   Deli   Tschai  passen. 

3.  Wann  und  wo  erhielt  Alexander  die  Nacliriclit  von  der  Anknnft 
des  Dariiis  in  Cilicien  { 

Kallisthenes  berichtet  (bei  Polybius  XII.  17):  .Alexandros  habe  des 
Dareios  Ankunft  in  Cilicien  erfahren,  als  er  100  Stadien  von  ihm  entfernt 
war  und  die  Engpässe  bereits  hinter  sich  hatte".  Ich  habe  S.  63  ge- 
schrieben: werden  diese  100  Stadien  =  18.5  km  von  Myriandros  gerechnet, 
so  weisen  sie  auf  den  Pajas :  werden  sie  aber,  wie  es  der  Wortlaut  zu- 
lässt  (Bauer:  verlangt),  vom  Sarisaki  gerechnet,  so  weisen  sie  annähernd 
auf  den  Deli  Tschai.  Lammert  behauptet,  ich  hätte  S.  18  und  25  die 
Entfernung  des  Pajas  von  Myriandros  auf  38  km  angegeben.  Das  ist 
eine  irrtümliche  Auffassung.  Ich  habe  S.  18  die  Entfernung  des  Pajas 
vom  Sarisaki  auf  11  km  angegeben,  und  auf  S.  25  erwähnt,  dass  nach 
Xenophon  die  Entfernung  von  dort  bis  Myriandros  5  Parasangen  =  27.15  km 
betragen  habe.  Diese  falsche  Berechnung  bei  Xenojihon  rechnet  Lammert 
zu  meinen  11  km  hinzu  und  erhält  dadurch  38  km.  also  ein  falsches  Re- 
sultat. Ich  berechne  nunmehr  die  Entfernung  von  Myriandros.  wenn  es 
in  der  Nähe  von  Alexandrette  gelegen  liat.  wie  ich  jetzt  als  wahrschein- 
lich annehme,  bis  zum  Sarisaki  auf  11.  Ijis  zum  Eski  Ras  Pajas  auf  16. 
bis  zum  Pajas  auf  21.  l)is  zum  Deli  Tschai  auf  31  km.  welche  sich  auf 
den  Nachtmarsch  und  den  Anmarsch  zur  Schlacht  am  folgenden  Tage  ver- 
teilen, also  nicht  zu  gross  sind. 

Lammert  verwirft  nun  den  Sarisaki  als  Ausgangspunkt,  da  sich  Ale- 
xander nicht  am  Kiide  der  Pässe,  sondern  noch  mitten  darin  befand,  und 
vermutet,  dass  der  Siini  dieser  Meldung  im  Referat  des  Polybius  verscho- 
ben worden  ist.  ..Auch  würde  er.  wenn  er  hier  die  wichtige  Nachricht 
erhalten  hätte,  schwerlich  noch  27  km  weiter  bis  Myriandros  marschiert 
sein.  Die  100  Stadien  können  sich  nicht  auf  Alexander  in  Myriandi-os 
bezogen  haben,  wohl  aber  stimmen  sie.  wenn  <lamit  die  Entfernung  des 
Darius  von  den  Pässen  d.  h.  vom  Beginn  des  Detilees  im  weiteren  Sinne, 
vom  Pajas  gemeint  war.  Von  diesem  bis  in  die  mutmassliche  Gegend  von 
Issns  (von  hier  ans  rechnet  Diodor)  sind  es  etwa  100  Stadien  =18  km". 
Lammert  rechnet  vom  Pajas  zum  Deli  Tschai  10.  von  dort  bis  Issus  8  km. 
in  summa  IS  km. 

Dittberner  rechnet  die  100  Stadien  von  Myriandros.  das  er  2 — 3  km 
vom  heutigen  Alexandrette  vermutet,  bis  zum  Pajas  (22  km)  und  schliesst 
hieraus,  dass  Darius  an  diesem  Flusse  gestanden  haben  muss.  Kallisthenes 
erwähnt  nicht,  von  wem  obige  Meldung  herstammt.  Da  die  Flüchtlinge 
ans  Issus  eine  solche  genaue  Entfernungsangabe  wohl  nicht  gemacht  ha- 
ben dürften,  folgert  Dittberner.  dass  die  auf  einem  Dreissigruderer  ent- 
sandten Generalstabsoffiziere    die  Entfernung    des  Feindes    nacji    Befragen 


Dir  Siliinclii  hei  Isstis. 


143 


auf  100  Stadien  angegeben  hätten.  Er  vermutet,  class  Arrian  (II.  7,  2) 
mit  >coZ::TÖ}öi]g  die  kleine  Einbuchtung  am  Pajas  gemeint  habe.  Indessen 
sowohl  die  südlich,  als  auch  die  nördlich  davon  vorhandene  Einbiegung 
der  Küste  sind  so  unbedeutend,  dass  von  eigentlichen  Buchten  an  der 
langgestreckten  Küste  keine  Rede  sein  kann.  Ich  glaube  vielmehr,  dass 
sich  die  Worte  on  x.oXn<Jidi]c,  i^v  i)  Tavct]  d-dXacaa  auf  die  Bucht  von 
Issus  im  Allgemeinen  beziehen,  deren  nordöstliche  Umgrenzung  vor  ihnen 
lag,  als  sie  önioo)  Eni  'laaöp  geschickt  wurden.  Ich  habe  wenigstens 
diese  Vorstellung  gehabt,  als  ich  in  einer  Segelbai-ke  von  Alexandrette 
nach  Pajas  fuhr,  wie  ich  S.  9  beschrieben  habe. 

Abb.  1  zeigt  die  Skala  von  Pajas.  an  welcher  das  12  m  hohe  Ufer  ilen 


Abb.    1.     Die  ->kula   \uu  i'aja.-. 

Einblick  erschwert  haben  würde,  Abb.  2  (S.  144)  unser  Lager  an  derselben 
Küste  mit  den  Sümpfen  südlich  davon.  Fährt  man  an  Pajas  vorüber  und 
nach  Norden  weiter,  so  senkt  sich  bald  die  hohe  Küste  zur  Ebene  und 
man  hat  einen  freien  Blick  nach  dem  Deli  Tschai.  Angenommen .  Ditt- 
berners  Vermutung  vom  Einlaufen  und  Beobachten  südlich  des  Pajas  wäre 
richtig,  so  würde  die  Schätzung  allerdings  in  der  Luftlinie  ziemlich  genau 
auf  den  Pajas  weisen,  während  die  Entfernung  zu  Lande  116  Stadien 
=  22  km  beträgt.  Da  jedoch  Arrian  hiervon  nichts  erwähnt,  sondern  nui' 
berichtet,  dass  der  Feind  ir  xeoaiv  gemeldet  sei.  so  glaube  ich.  dass  man 
den  Zahlenangaben  des  Kallisthenes  nicht  zu  sehr  vertrauen  und  ihnen 
eine    so  entscheidende  Bedeutung    nicht  beilegen  darf,    wie  Delbrück    und 


144 


A.  Jankc. 


Dittbemer  es  tun.    Von  seinen  40  und  14  Stadien  wird  weiter  unten  noch 
die  Rede  sein. 

4.  Abmarsch  Alexauders. 

Der  Abmarsch  Alexanders  von  Myriandros  erfolgte  nach  Arrian  (II. 
8,  1  und  2)  in  der  Nacht,  seine  Ankunft  bei  den  Pässen  um  Mitternacht. 
Lamraei-t  präzisiert  den  Beginn  der  Nacht  Anfang  November  auf  6''  Ab., 
Curtius  (III.  8.  22)  berichtet  dagegen,  dass  das  Heer  um  die  dritte  Nacht- 
wache, d.  h.  nach  römischer  Rechnung  um  Mitternacht  aufgebrochen  und 
bei  Sonnenaufgang  an  den  Pässen  angekommen  sei.  Beide  Angaben  kön- 
nen nach  Lammert  richtig    sein :    -  die    eine  kann    sich    auf   den  Aufbruch 


Al.l.. 


Kiisti-   und  Si-Iildssriiini'   liei   l'ajas. 


des  Fussvolks  beziehen ,  das  zur  etwaigen  Verteidigung  der  Pässe  früher 
am  Platze  sein  musste  und  hier  bis  zum  Sonnenaufgang  ruhte,  die  andere 
auf  die  Reiterei,  die  in  den  Pässen  nicht  gebraucht  wurde,  und  daher  noch 
i'echtzeitig  ankam,  auch  wenn  sie  erst  um  Mitternacht  abmarschierte". 
Mir  erscheint  eine  solche  Teilung  nicht  wahrscheinlich  und  ich  möchte 
daher  der  Angabe  des  Arrian.  nach  der  die  ganze  Armee  gleichzeitig  auf- 
gebrochen sei,  aus  militäiischen  Rücksichten  den  Vorzug  geben.  Es  lag 
ihm  daran,  möglichst  schnell  wieder  in  den  Besitz  der  Pässe  zu  gelangen, 
und  dazu  war  der  Nachtmarsch  das  beste  Mittel :  die  Strapazen  desselben 
wurden  durch  die  Ruhe  am  Morgen  etwas  aufgewogen.  Nach  Dittberner 
mag  die  zeitliche  Verschiebung  bei  Curtius  durch  das  nächtliche  Opfer 
des  Königs  veranlasst  sein. 


Die   Srlilarlif   hei   Tssiis.  145 

Natürlifh  hat  Alexander  am  Ta.i>-o  bereits  Vortruppen  in  der  Richtunif 
der  Pässe  vorausgeschickt,  nach  Arrian  (II.  8,  1  nnd  2)  , wenig  Bogen- 
schützen und  Reiter,  um  über  den  bereits  zurückgelegten  Weg  Kundschaft 
einzuziehen".  Es  ist  nun  die  Frage,  wie  weit  sind  diese  gelangt,  wo 
haben  gegen  Mitternacht  die  Vorposten  gestanden  und  wo  hat  sich  das 
Heer  Alexanders  gelagert?  Da  hierüber  die  Ansichten  auseinander  gehen, 
so  ist  eine  eingehende  Untersuchung,  namentlich  in  Bezug  anf  das  Ge- 
lände, ei'f orderlich.  Das  Gelände  von  Myriandros  bis  zum  Fuss  des  Ber- 
ges am  Jonas-Pfeiler  ist  ganz  eben,  sodass  der  Nachtmarsch  längs  de.s 
Meeresufers  keine  Schwierigkeiten  bereitet.  Es  sind  von  Alexandrette 
8  km.  Dann  folgt  der  ziemlich  steile  Aufstieg  zu  dem  c.  100  m  hohen 
Berge;  der  im  Zickzack  geführte  Saumpfad  zieht  sich  an  seinem  west- 
lichen Hange  zwischen  Kuppe  und  Jonas-Pfeiler  hinauf  und  ebenso  zur 
Strandebene  am  Sarisaki  hinunter.  Die  Strecke  beträgt  in  der  Luftlinie 
1^/2  km.  Dann  folgt  die  Strandebene  mit  3.5  km,  der  verhältnismässig 
niedrige  Rücken  am  Eski  Ras  Pajas  c.  3  km.  sodass  für  den  Marsch  von 
Myriandros.  wenn  seine  Lage  in  der  Nähe  von  Alexandrette  angenommen 
wird,  sich  bis  dorthin  16  km  ergeben.  Man  rechnet  auf  den  Kilometer 
mit  Ruhepausen  15  Minuten.  16  km  erfordern  also  4  Stunden;  für  den 
Naclitmarsch  und  für  die  Steigung  am  Bergpass  des  Jonas-Pfeilers  sind 
je  eine  Stunde  hinzuzureclinen,  sodass  die  Macedonier  nach  6  Stimden  auf 
dem  Rücken  des  Eski  Ras  Pajas  ihr  Lager  beziehen  konnten.  Wenn  sie 
um  6''  Ab.  von  Myriandros  aufgebrochen  sind,  so  konnten  sie  um  Mitter- 
nacht da-;plbst  angelangt  sein,  wie  Arrian  (II.  8.  2)  angibt. 

5.  Lager  der  Macedonier. 

Icli  muss  bekennen,  dass  ich  diirrli  Arrians :  y.aTt^ei  ÜJiö  ron'  nvXtov 
y.aui  li^r  oööv ,  welche  er  auf  den  Weitermarsch  am  folgenden  Morgen 
l)ezieht.  in  LTebereinstimmung  mit  Ainsworth  und  Wilson  veranlasst  wor- 
den l)in.  das  Lager  am  Berge  des  .Jonas-Pfeilers,  an  dessen  südlichen 
Hängen  und  in  der  südlich  anstossenden  Ebene  anzunehmen.  Lammert 
sowohl,  als  Dittberner  haben  von  dem  Rücken  am  Eski  Ras  Pajas  eine 
falsche  Vorstellung,  wenn  sie  annehmen,  dass  er  ebenso  bedeutend  ist, 
wie  der  Berg  am  Jonas-Pfeiler.  Das  ist  jedoch  keineswegs  der  Fall.  Es 
ist  ein  flacher  Rücken,  fast  plateauartig,  felsig,  sodass  Arrians :  Ini  lüv 
TTfTQMV.  auf  oder  an  denen  Alexander  seinen  Truppen  für  die  Nacht  Ruhe 
gönnte,  sich  auf  ihn  beziehen  könnte.  Er  ist  jetzt  mit  Buschwerk  und 
Felsblöcken  bedeckt  und  wh'd  von  mehreren  langen  und  tief  eingeschnit- 
tenen Felsspalten  durclibrochen.  welche  die  Bewegung  geschlossener  Trup- 
penmassen  an  diesen  zerklüfteten  Stellen  unmöglich  machen.  Daher  habe 
ich  ihn  als  Aufmarschgelände  vor  der  Schlacht  nicht  geeignet  erklärt. 
Sonst  ist  er  überall  mit  Leichtigkeit  zu  überschreiten,  selbst  von  einer 
breiten  Marschkolonne,   die  nicht,   wie  Lammert  annimmt,  an  eine  tjeljalinte 


146  A.  Jnnlr, 

Strasse  gebunden  ist.  Ob  eine  solche  im  Altertum  bestanden  hat.  ist 
zweifelhaft;  ihr  entspricht  wohl  der  heutige  Saumpfad.  Wenn  Laniniert 
ans  meiner  Beschi'eibung  S.  18  und  aus  der  Karte  herausgelesen  hat,  dass 
der  Rücken  nicht  minder  schwer,  als  der  Berg  am  Jonas-Pfeiler  zu  pas- 
sieren ist,  so  ist  er  im  Irrtum.  Am  Jonas-Pfeiler  ist  ein  wirklicher  Berg, 
wie  Abb.  1  meines  Buchs  zeigt.  Von  Enge  und  Steilheit  des  Weges  am 
Rücken  des  Eski  Ras  Pajas  ist  keine  Rede.  Die  heutige  Chanssee  führt, 
indem  sie  den  Gipfel  in  einem  kleinen  Sattel  umgeht,  fast  ohne  jeden 
Einschnitt  und  ohne  bedeutende  Steigung  hinauf  und  hinunter,  wie  es  das 
Croki  der  Cilicisch-Syrischen  Pässe  richtig  wiedergibt.  Man  vergleiche 
damit  den  Lauf  der  Chaussee  am  Nordrande  des  Bergpasses,  der  den 
liücken  um  das  drei-  bis  fünffache  an  Höhe  übertrifft.  Bei  ihm  ist  die 
Schummerung  angebracht;  beim  Rücken  des  Eski  Ras  Pajas  hätte  sie 
besser  fortbleiben  sollen,  denn  sie  hat  anscheinend  zu  falscher  Auffassung 
Veranlassung  gegeben. 

Als  Lagerplatz  ist  der  Kücken  geeignet  und  ich  erkläre  mich  nun- 
mehr mit  Lammert  und  Dittlierner  dahin  einverstanden,  dass  auch  das 
Lager  der  Macedonier  auf  ihiu  und  in  der  südlich  anstossenden  Strand- 
ebene  sich  befunden  haben  kann.  Demnach  wären  seine  mit  aller  Vor- 
sicht ausgestellten  Vorposten  bis  an  den  Nordrand  des  Rücken  vorge- 
schoben gewesen.  So  war  Alexander,  wie  beide  richtig  betonen,  in  siche- 
rem Besitze  der  Pässe  (rwv  nagööcov)  als  wenn  diese  nach  meiner  ei-sten 
Annahme  nur  von  den  Vorposten  besetzt  gewesen  wären.  Ich  möchte  nun 
annehmen,  dass  Alexander  für  seine  Person  auf  dem  Berge  am  Jonas- 
Pfeiler,  dessen  Beschaffenheit  und  beherrschende  Lage  gegenüber  dem 
tiefer  liegenden  Schlosse  Sakaltutan  aus  meiner  Abb.  1  S.  17  hervorgeht, 
geblieben  ist  und  dass  sich  Arrians  xarf/ei  besonders  auf  ihn  beziehen 
könnte.  Auch  Ainsworth  sagt:  Alexander  descended  with  tlie  dawn  from 
the  Marble  Gates.  Die  Stelle  bei  CLU-tius  (III.  8,  22)  ipsr  in  jntiuiu  cäiti 
nioiifis  nsrend/t.  um  dort  unter  dem  Leuchten  zahlreicher  Fackeln  nach 
Vätersitte  den  Scliutzgöttern  des  Orts  ein  Opfer  darzubringen,  findet  dort 
oben  in  der  Verlängerung  der  Abb.  nach  rechts  ihre  Erklärung.  Ditt- 
bcrner  meint  S.  33,  dass  er  dadurch  dem  Feinde  die  eigene  Nähe  verraten 
habe.  Dies  stimmt,  wenn  Darius  am  Pajas  gestanden  hätte,  spricht  also 
gegen  den  Pajas  und  für  den  Deli  Tschai  als  Pinai-us.  Ferner  ist  jeden- 
falls der  Tross  südlich  vom  Bergpass  geblieben,  denn  sowohl  der  Aufstieg 
von  Süden,  als  der  Abstieg  nach  Norden  sind  so  steil,  dass  ein  Nacht- 
marseh  des  Trosses  über  denselben  unwahi'scheinlich  ist.  So  glaube  ich. 
dass  ül)er  das  Lager  der  Macedonier  kein  Zweifel  mehr  herrschen  kann. 
Vom  militärischen  Standpunkt  nuiss  ich  jedoch  betonen,  dass  das  Lager 
mit  drn  schwierigen  Defileen  in  der  Strandebene  und  am  Jonas-Pfeiler  im 
Üücki'u  unmöglich  geweseji  wäre,  wenn  die  Hauptmacht  der  Perser  so 
iiiilic    dicht    am    nördlichen   Ufer    des    Pajas    gestanden    haben    s<dlte.      Es 

10 


T)ir.  SihhiiJif  hri   Tssus.  147 

spricht  dieser  Unistaiul  wesentlitli  geifen  die  Fixierung  des  Schlachtfeldes 
an  diesem  Fhiss  durch  Delbrück  und  Dittberner.  Die  Bedenken  fallen 
fort,  wenn  die  Schlacht  an  den  Deli  Tschai  verlegt  wird. 

Nun  melden  die  Vorposten  gegen  Sonnenaufgang  bei  Curtius  (III.  8. 
■1\)  und  bei  Diodor  (XVII.  :1:3.  1).  dass  Darius  30  Stadien  =  5.5  km  ent- 
fernt stand.  Diese  Entfernung  würde  allerdings,  wenn  die  Meldung  rich- 
tig ist,  vom  Nordrande  des  Rückens  bis  zum  Gelände  nördlich  vom  Pajas 
reichen  imd  Dittberner  sieht  hierin  einen  Beweis  dafür,  dass  die  Schlacht 
am  Pajas  stattgefunden  haben  müsse.  Während  Bauer  und  ich  gemeint 
haben,  dass  diese  Meldung  bei  Curtius  sich  auf  etwas  anderes  beziehe, 
vermutet  Lammert,  dass  nur  die  Erkundungsabteihmgen  am  Pajas  auf  ein- 
andergestossen  seien  und  dass  Curtius  in  leicht  erklärlichem  Irrtum  .Da- 
rius" statt  .Feind"  geschrieben  hat.  Lammert  sagt:  ,Dass  Darius,  ebenso 
wie  Alexander,  die  Meldung  schon  in  der  Frühe  bekommen  haben  muss, 
ersieht  man  daraus,  dass  er  vor  Alexanders  Ankunft  noch  Zeit  gehabt 
hat,  ihm  30  000  Reiter  und  20  000  Leichte^)  entgegenzuschicken  und  er- 
stere  wieder  zurückzunehmen.  Um  das  jenseitige  Ufer  des  Pajas  noch 
rechtzeitig  vor  der  möglichen  Ankunft  der  Perser  zu  gewinnen  und  den 
Flnssübergang,  sowie  den  Aufmarsch  ungestört  bewerkstelligen  zu  können, 
briclit  Alexander  sofort  auf. " 

6.  Alexanders  Vormarsch. 

Arrian  (II.  8,  2)  Ijerichtet  üljer  den  Vormarsch  :  .Alexander  marschierte, 
so  lange  das  Gelände  eng  war  (ewg  ^uv  nävri]  arevönoQa  ijv  tu  ;^(fjp/a). 
in  Marschkolonne,  als  sich  das  Gelände  in  die  Breite  ausdehnte  (w;  (U 
öie/öjQsi  ig  nÄchog) ,  liess  er  aufmarschieren".  Es  fragt  sich  nun.  wo 
endet  das  enge,  wo  beginnt  das  weite  Gelände?  Dittberner  verlegt  beide 
südlich  des  Pajas  auf  einen  Raum  von  c.  3  km,  wie  wir  unten  sehen  wer- 
den .  und  ebenso  vde  Delbrück  die  Schlacht  an  diesen  Fluss.  Lammert 
befindet  sich  in  Uebereinstimmung  mit  mir  darin,  dass  er  den  Pajas  erst 
in  der  Marschkolonne  überschreiten  lässt.  Die  Beschaffenheit  dieses 
Flusses  ist  eine  derartige,  dass  er  im  oberen  und  mittlei-en  Lauf  nur  auf 
Brücken  überschritten  werden  kann.  Diese  mögen  vielleicht  im  Altertum 
zwischen  Ober-  und  Mittellauf  oder  zwischen  Mittel-  und  L^nterlauf,  wie 
heute,  voi-handen  gewesen  sein.  Lammert  sjjricht  von  einem  Flnssbett  am 
mittleren  Pajas.  das  100  m  breit  ist.  Es  ist  dies  ein  Irrtum,  da  die  hohen 
Ufer  hier  unmittelbar  an  den  Wasserspiegel  stossen.  Er  scheint  dies  mit 
dem  oberen  Lauf  des  Pajas.  von  dem  ich  S.  52  gesagt  habe,  dass  die 
10  m  hohen  Felsufer  stellenweise  bis  auf  100  m  auseinander  treten,  oder 
mit  dem  oberen  Deli  Tschai  verwechselt  zu  haben,  von  dem  ich  S.  ,5(j  ge- 
ll Wo  die  Leichten  verbleiben,  wird  nichts  gesagt.  Dittberner  vermutet  daher, 
dass  sie  mit  den  •200iii»  M.  ani  Ciebirge  identisch  sind. 

11 


148  -l-  •/'""^•e, 

sagt  habe,  dass  sein  steinijjes  Bett,    welches  er  zuweilen  hei   Hochwasser 
ausfüllt,  c.  100  m  breit  ist. 

Der  untere  Lauf  des  Pajas  kann  überall  aucli  ohne  Brücken  über- 
schritten wei'den.  aber  das  Gelände  nördlich  von  ihm  ist  etwas  sumpfig 
und  bildet,  wie  Lammert  richtig  betont,  als  weit  vorspringende  Landzunge 
einen  toten  Winkel,  aus  dem  man  erst  durch  Rechtsschwenken  in  die  freie 
Ebene  gelangen  konnte,  ein  Umstand,  der  ebenfalls  gegen  die  Aufstellung 
der  Perser  an  diesem  Ufer  spricht,  denn  ihr  rechter  Flügel  hätte  dort 
keinen  Platz  gehabt  oder  -wäre  in  das  Meer  geworfen  worden.  Delbrück 
findet  eigentümlicherweise  S.  191  in  dem  ins  Meer  vorspringenden  ebenen 
Ufer  am  Unterlauf  einen  Beweis  für  die  persische  Stellung  am  Pajas,  ohne 
dies  zu  begründen.  Das  sumpfige  Gelände  spricht  gegen  die  Kavallerie- 
Gefechte. 

7.  Aufmarsch  Alexanders  zur  Schlacht. 

Ich  habe  mich  für  den  Beginn  des  niacedonischen  Aufmarschs  nörd- 
lich des  trockenen  Kurudere.  3  km  vom  Pajas  erklärt,  weil  die  Schlucht 
bei  einer  Tiefe  von  10  m  und  bei  den  zwar  überall  gangbaren  Böschungen 
der  Wände  ihn  gestört  haben  könnte.  Lammert  hält  die  von  mir  be- 
fürchtete Gefahr  nicht  für  sonderlich  gross  und  lässt  den  Aufmarsch  be- 
reits 1  km  nördlich  vom  Pajas  vor  sieh  gehen,  was  mir  etwas  kurz  er- 
scheint, da  die  Marschkolonne  nach  üeberschreiten  des  Pajas  erst  eine 
Hakenschwenlnmg  vornehmen  musste.  Lammert  übersetzt  und  erklärt 
Aman  (IL  8,  2):  „Als  sich  das  Gelände  (am  jenseitigen  oder  nördlichen 
Ufer)  in  die  Breite  (zunächst  bis  auf  14  Stadien  =  2,5  km)  ausdehnte, 
legte  er  die  Spitze  seiner  (senkrecht  nach  vorn  gerichteten)  Marschkolonne 
in  die  (quer  zur  Marschrichtung  liegende)  Schlachtlinie  um.  indem  er  ein 
Regiment  der  Schwerbewaffneten  nach  dem  anderen  in  die  Front  vorrücken 
Hess,  auf  der  einen  Seite  bis  zum  Gebirge,  auf  der  linken  zum  Meere. 
Die  Reiter  blieben  zunächst  noch  hinter  dem  Fussvolk  aufgestellt".  Lam- 
mei-t  versteht  unter  dvanzvaaeiv  „umhalten,  umlegen,  einen  Hakenmarsch 
ausführen".  Derselbe  war  notwendig,  damit  die  Linie  senki-echt  zur  neuen 
Längenachse  der  sich  nach  hnks  biegenden  Ebene  und  parallel  zur  Stel- 
lung des  Feindes  auf  der  Pinarus-Linie  zu  stehen  kam. 

Lammert  lässt  also  den  macedonischen  Aufmarsch  1  km  nördlich  vom 
Pajas  beginnen,  wo  die  Ebene  2,5  Ion  =  13.88  Stadien  breit  ist.  Das 
sind  nach  ihm  genau  die  14  Stadien  =  2,59  km,  an  denen  noch  etwas 
fehlt,  bei  KalHsthenes  (Polybius  XII.  17,  4  und  21,  4):  tö  tov  töitov 
öidarri^a  oii  nkEio)  tüv  xeTjäQoyv  y.al  dexa  araöiav  änb  n'^g  Q^aZÜTrijc 
£ft)g  TtQÖg  Tijv  nuQioQEiav.  Avrbc,  (KaÄhad'svrjg)  öe  (prjal  Xeintiv  jwv 
öexa  TetJccQMV  araöicop.  Lammert  bezieht  auch  die  angnstiae  des  Cur- 
tius  auf  diese  enge  Stelle  und  berechnet  bei  42000  M.  des  Fussvolks, 
32  M.  tief  aufgestellt,  eine  Linie  von  13,12  Stadien  =  2,361  km,  welche 
durcli  die  bei  den  Taxen  vorhandenen  Zwischenräume  sich  auf  annähernd 

12 


Dh  SMncht  hei.  rssn.s.  140 

14  Stadien  verlängern  können.  Während  Bauer,  Ditt))erner  und  ich  die 
14  Stildien  für  die  Länge  des  l'ajas  nur  auf  irriger  Schätzung  beruhend 
angesehen  liaben,  da  er  21,6  Stadien  =  4  km  lang  ist,  glaubt  Lanimert. 
dass  auch  bei  Kaliisthenes  sich  die  Zahl  durch  Berechnung  unter  Zu- 
grundelegung der  genauen  Heeresstärke  von  42000  M.  Fussvolk  ergeben 
habe. 

Die  zweite  Aufstelhingslinie  verlegt  Laniniert  dorthin,  wo  der  Buba 
T.s(hai  in  die  c.  5  km  breite  Ebene  tritt,  also  übereinstimmend  mit  Mo- 
ment II  meines  Planes.  Auf  sie  bezieht  er  die  Worte  des  Kaliisthenes 
(Polyb.  XII.  20.  1):  fieTonr/ödv  äysiv  rljv  övrafiii'  änixorra  tüv  noZa- 
jiiiov  TiEQi  'CEQQÜxovTa  OTaöiovg  und  ebenso  diejenigen  Arrians  (11.  8,  9) : 
'AAe^avÖQog  ög,  d)g  amio  nQÖao)  lövti  tö  xo)Qiov  dtea^EV  bkiyov  ig  nZd- 
Tog,  nQoi]yaye  Tovg  inTceag.  .Jetzt  erst,  nachdem  auch  die  Reiterei  (5000 
K.  nach  Polybius)  auf  gleiche  Höhe  mit  dem  Fussvolk  gezogen  war.  stand 
die  gesamte  Streitmacht  der  Macedonier  in  Linie,  daher  sagt  Kaliisthenes: 
T7)v  dvvaßiv,  nicht:  riji'  (fäXayya.  Sie  nahm  mit  der  Beiterei  etwa  i^U 
km  ein  und  war  von  der  am  nördlichen  LTfer  des  Pinarus  (am  Deli  Tschai) 
stehenden  persischen  Schlachtlinie  c.  67-2  km  =  36  Stadien  entfernt,  welclie 
annähernd  den  40  Stadien  des  Kaliisthenes  entsprechen  sollen.  Dittberner 
erklärt  in  Uebereinstimmung  mit  Delbrück  den  Ausdruck  des  Kaliisthenes 
von  den  40  Stadien  Frontmarsch,  über  den  sich  Polybius  entrüstet,  für 
einen  falsch  angewandten  Terminus  technicus :  er  habe  nur  den  Marsch 
von  der  Strandebene,  wo  er  den  Tross  annimmt,  bei  dem  sich  Kaliisthenes 
befunden  hat,  bis  zum  Pajas  gemeint.  Die  Gesamtstärke  der  Macedonier 
gibt  Polybius  auf  47  000  M.  an ;  Dittberner  rechnet  nur  32  000  M.  Die 
letzte  Linie  bei  Lammert.  die  mit  dem  Haken  auf  dem  rechten  Flügel 
67^  km  lang  ist,  fällt  mit  meinem  IV.  Moment  zusammen  und  verlängert 
sich  im  letzten  Moment  V  bis  auf  7  km.  Dann  erfolgt  der  Angriff  gegen 
die  Perser  am  Deli  Tschai,  den  Lammert  ebenso  zweifellos  für  den  Pina- 
rus hält,  wie  ich. 

Dittberner  sagt:  „Man  muss  zugeben,  dass  Lammerts  Berechnungen 
auf  den  ersten  Blick  etwas  ungemein  Bestechendes  haben :  die  Eiuzelan- 
gaben  der  Quellen  sind  auf  das  geschickteste  zu  einem  einheitlichen  Bilde 
verarbeitet.  Fasst  man  aber  seine  Ausführungen  genauer  ins  Auge,  so 
melden  sich  bald  Bedenken  und  Einwände ;  es  stimmt  doch  nicht  alles  so. 
wie  es  zuerst  schien".  Er  kommt  zu  dem  Schluss,  dass  alle  diese  Schreib- 
tischmanöver die  notwendige  Folge  davon  sind,  dass  Lammert  den  Persern 
und  Macedoniern  einen  viel  zu  grossen  Exerzierplatz  zur  Verfügung  stellt. 

Sehen  wir  nun  zu.  wie  Dittberner  sich  den  Voi"-  und  Aufmarsch 
denkt  und  es  wird  sich  ergeben,  dass  er  in  den  entgegengesetzten  Fehler 
verfällt  und  sich  einen  viel  zu  kleinen  Exerzierplatz  dafür  auswählt.  Er 
verlegt  das  Lager  Alexanders  auf  den  Rücken  des  Eski  Ras  Pajas.  womit 
ich  mich  bereits  einverstanden  erklärt  habe,  und  lässt  den  Vormarsch  vom 

13 


150  A.  .Liiihr. 

Nordraiule  desselben  antreten.  So  lange  das  Gelände  eingeengt  ist.  mar- 
schiert Alexander  in  der  Marschkolonne  und  zwar  die  Hopliton  voran. 
dann  wahrscheinlich  die  Hypaspisten,  hinter  ihnen  die  schwere  uiul  die 
leichte  Reiterei,  schliesslich  das  leichte  Fussvolk.  Er  verwirft  die  Lani- 
meiische Uebersetzimg  von  dvamvaasiv  und  versteht  darunter  „entwickeln, 
aufmarschieren  lassen",  wie  Küstow  und  ich  übersetzt  haben,  und  verbindet 
naQäywv  mit  tj)  ^ev  mc,  im  lö  ÖQog.  fr  icQiareQa  öe  wg  im  Tt]i'  x^cümo- 
aav,  sodass  die  Regimenter  bald  rechts,  bald  links  aus  der  Marschkolonne 
ausgebrochen  seien,  dass  also  die  Schlachtordnung  durch  diagonale  Auf- 
märsche aus  der  Tiefe  hergestellt  ist.  Der  Zusatz  .aus  der  Tiefe"  ist 
nicht  richtig  gewählt.  Man  verstand  darunter  die  besondere  Art  des  Auf- 
marschs  bez.  des  Deployirens  (wenn  die  Tetenabteilung  hält),  bei  welcher 
der  letzte  Truppenkörper  an  die  Stelle  des  vordersten  tritt,  während  die 
anderen  sich  seitwärts  bewegen  und  in  die  Linie  einrücken,  sobald  ihre 
Front  frei  ist.  Er  nimmt  an.  dass  die  Taxen  zunächst  ihre  Marschfor- 
mation beibehalten  und,  statt  hinter  einander  zu  ziehen,  sich  successive 
(äel)  neben  einander  setzen.  Es  geschieht  dies  eine  Viertelstunde  nörd- 
lich. Würde  Arrian  die  Marschkolonne  erwähnen,  wenn  sie  nur  eine 
Viertelstunde  beibehalten  wird  y  Ich  glaube  kaum.  Die  Entfernung  vom 
Xordrande  des  Rückens  am  Eski  Ras  Pajas  bis  zum  Pajas,  an  dessen 
nördliches  Ufer  Dittberner  die  Stellung  der  Perser  verlegt,  beträgt  c.  4  km. 
-2  km  südlich  vom  Pajas  marschieren  die  Macedonier  an  der  äussersten 
Spitze  des  von  den  Persern  in  ihre  Stellung  einbezogenen  Bergrückens 
vorbei  (?);  das  Gelände  erweitert  sich,  sodass  die  Taxen  aus  der  Kolonne 
in  die  Schlachtfront  rücken  können.  Parmenion  muss  sich  mit  Rücksicht 
auf  das  persische  Flankenkorps  dicht  an  den  Strand  halten.  Rechts  ver- 
breitert sich  das  Terrain  stetig  infolge  der  Ausbuchtung  (?)  des  Amanus 
und  zwar  von  2  bis  auf  4  km.  Auf  diesem  Gelände  vollzieht  sich  nun 
nach  Massgabe  des  Raumes  nach  einander  das  Aufmarschieren  der  Kaval- 
lerie in  die  Front,  die  Verstärkung  des  linken  Flügels,  die  Hakenbildung 
(jetzt  erst?)  und  schliesslich  das  Einrücken  der  Leichten  in  die  Linie. 
Kurz  vor  dem  Eintrefien  am  Pajas  Tschai  i)  ist  also  Alexanders  Front 
4  kTn  breit.  In  Bogenschussweite  vom  Feind  —  etwa  120 — 150  m  vom 
Fluss  entfernt  —  erfolgt  der  Befehl  zum  Angriif".  Dieser  ganze  kom- 
plizierte Aufmarsch  vollzieht  sich  nach  Dittberner  im  Angesicht  des  Fein- 
des, der  in  der  Front  am  Pajas.  in  der  rechten  Flanke  am  Gebirge  und 
im  Rücken  am  Bergvorsprunge  steht.  Er  ist  unter  diesen  Umständen  un- 
möglich. Ausserdem  ist  das  Gelände  gar  nicht  günstig,  deun  es  steigt 
auf  dem  rechten  Flügel  von  20  bis  80  m.  also  um  60  m  an. 

Vergleichen  wir  hiermit  den  Aufmarsch    bei  Lammert    und    mir:    Die 
Marschkolonne   bewegt  sich   vom  Nordrande    des   Rückens   am   Eski  Ras 


1)  Das  türkische  Wort  Tschai  bedeutet  Strom  und  wird  niemals  beim  Pajas  an- 
gewendet. 

14 


Dir    Srhlarhl    l,ri    hsHS.  151 

l'ajus  1  lau  liis  /.um  l'ajas.  den  sie  am  Unterlauf,  bez.  auf  Brücken  zwi- 
schen Ober-  iinil  Mittellauf  oder  zwisclien  Mittel-  und  Unterlauf  über- 
schreitet. 1  km  nördlicii  vom  Pajas  ist  das  Gelände  zwischen  Meer  und 
Gebirge  noch  en;^;  Lannuert  verlegt  dorthin  die  14  Stadien  des  Kallisthe- 
nes.  Nachdem  die  Frontveränderung  der  Tete  der  Marschkolonne,  der 
Hakenmarsch.  den  Arrian  mit  dvanivaaEiv  andeutet,  vorgenommen  ist, 
lässt  er  den  Aufmarsch  beginnen,  was  mir  etwas  kurz  nach  dem  Ueber- 
schreiten  des  Pajas  erscheint,  weshalb  ich  ihn  erst  nördlich  der  trocknen 
Schlucht  des  Kurudere  habe  beginnen  lassen.  So  stehen  nun  liei  Lammert 
c.  9  km.  nach  meiner  Annahme  c.  5  km  zur  Verfügung,  nm  sämtliche  Be- 
wegungen in  liuhe.  wie  wiederholt  betont  wird,  und  auf  ziemlich  ebenem 
Gelände,  das  sich  allmählich  von  2,5  bis  auf  6  km  erweitert,  ausführen 
zu  können.  Ich  habe  die  4  Momente  in  meinem  Kekonstruktionsverfahren 
auf  dem  Plan  angedeutet,  aber  ausdrücklich  S.  167.  Anm.  162  bemerkt : 
.,  Inbezug  auf  Einzelheiten  macht  er  keinen  Anspruch  auf  Unfehlbarkeit. 
Es  wird  Sache  der  Detailforschnng  sein,  auf  der  Plangrundlage  die  Fragen 
über  Breite.  Tiefe  und  Zwischenräume  der  Aufstellung  endgültig  zu  ent- 
scheiden —  soweit  dies  überhaupt  möglich  sein  wii-d". 

Alexanders  Heer  ist  gegen  Tagesanbruch,  also  in  der  zweiten  Hälfte 
des  Oktober  333  gegen  6'/2''  aufgebrochen,  so  dass  der  Tag  von  c.  10 
bis  11  Stunden  zur  Verfügung  steht.  Vom  Nordfuss  des  Rückens  am 
Eski  Kas  Pajas  bis  zum  Kurudere  sind  c.  7  km.  Dieselben  erfordern  mit 
Ruhepausen  und  Aufenthalt  am  Pajas  c.  IV2  Stunden,  also  gegen  8''  kann 
der  Aufmarsch  beginnen.  Es  bleiben  noch  7  km  bis  zum  Deli  Tschai 
zurückzulegen,  die  ohne  Ruhepausen  l'/ä  Stunden  erfordern.  Dazu  kommt 
der  ziemlich  komplizierte  Aufmarsch,  die  Truppenverschiebungen  auf  den 
Flügeln,  sodass  noch  3—4  Stunden  hinzuzurechnen  sein  werden.  Der  An- 
marsch von  14  km,  mit  dem  Nachtmarsch  von  30 — 31  km  vor  der  Schlacht 
ist  nicht  zu  gross.  Wir  haben  am  17.  und  18.  August  1870  in  einem 
Nacht-  und  Tagesmarsch  56  km  bis  in  die  Schlacht  von  Gravelotte  zu- 
rückgelegt. Die  Schlacht  bei  Issus  könnte  also  um  Mittag  gegen  12'/^ 
bis  l'/2  begonnen  haben ;  sie  wird  infolge  des  schnellen  und  erfolgreichen 
Angriffs  Alexanders  nicht  lange  gedauert  haben.  Jedenfalls  ist  noch  Zeit 
genug  vorhanden,  auch  die  Verfolgung,  wie  Arrian  (II.  11)  sie  erwähnt, 
vornehmen  zu  lassen. 

8.  Aufstelluiig  der  Macedouier  am  Pajas  nach  Dittberiier. 

Ivehren  wir  zu  Dittljerners  Aufstellung  zurück.  Nach  iinn  ..steht  das 
(iros  der  raacedonischen  Kavallerie  am  Meer,  die  Hoplitenphalanx  ain  Mit- 
tellauf des  Pajas,  die  Masse  der  Leichten  zu  Fuss  und  zu  Pferde  in  langer 
Linie  nach  rechts  bis  in  die  Berge  hinein  aufgestellt".  Auch  Curtius  (III. 
9.  6)  bestätigt  dies:  .Was  irgend  auf  jenem  engen  Gelände  zugänglich 
war ,    war  von  Truppen    erfüllt    und  die  Flügel  erstreckten  sich  einerseits 

15 


152  A.  -Jitiib. 

l)is  zum  Geljirge  [nh  i>((j(i)  und  ;uiclert'r.seits  bis  zum  Meere".  Wie  reimt 
.sich  nun  mit  dieser  Ausdehnung  die  Angal)e  des  Kallisthenes  (Polybius 
XII.  21),  dass  ..die  ganze  Schlachtordnung  sich  ein  beträchtliches  Stück 
von  den  Bei'gen  entfernt  hielt,  um  nicht  einem  Angritf  der  Feinde,  welche 
den  Fuss  derselben  besetzt  hielten,  ausgesetzt  zu  sein"?  Auch  Arrian  (II. 
8,  4)  und  Curtius  (III.  9.  10)  betonen  die  Weisung  an  Pannenio,  sich  dicht 
an  das  Meer  zu  halten,  damit  man  desto  entfei'nter  von  den  Bergen  bliebe 
und  nicht  von  der  üebermacht  der  Perser  umzingelt  würde.  Daraus  geht 
doch  klar  hervor,  dass  Alexander  seinen  rechten  Flügel  rechtzeitig  und 
möglichst  weit  von  der  persischen  Flankenstellung  zu  entfernen  suchte, 
wozu  am  Deli  Tschai  Platz  genug  vorhanden  ist.  Dieser  Platz  fehlt  am 
Pajas  vollständig.  Dittberner  lässt  die  Macedonier  sogar  an  der  äussersten 
Spitze  des  von  den  Persern  in  ihre  Stellung  einbezogenen  Bergrückens, 
der  nur  1500  m  vom  Meere  entfernt  ist,  ruhig  vorbeimarschieren  und  erst 
dami  den  Aufmarsch  und  die  Hakenbildung  ausführen,  wenn  die  Perser 
bereits  in  ihrem  Kücken  stehen.  Zu  solchen  Unnatürlichkeiten  gelangt 
man,  wenn  man  ä  tout  prix  die  beiden  an  Zahl  aufs  äusserste  reduzierten 
Heere  auf  einem  engen,  aber  unmöglichen  Räume  unterbringen  will,  wie 
Dittberner  und  Delbrück  es  tun.  Beide  haben  von  einer  Flankenstellimg 
keine  richtige  Vorstellung,  wenigstens  entspricht  die  ihrige  nicht  der 
Praxis.  Es  ist  doch  wohl  selbstverständlich,  dass  man  einen  Haken  (Ver- 
teidigung»- oder  Angrifl'sflanke)  bildet,  bevor  man  an  die  feindliche  Flan- 
kenstellung herankommt  und  nicht  erst,  wenn  diese  schon  im  Rücken  liegt, 
wie  Dittberner  S.  162  ausdrücklich  hervorhebt.  Ich  werde  weiter  unten 
noch  einmal  darauf  zurückkommen  müssen. 

Der  Raum  von  4  km  ist  nun  nach  Dittberner  auf  l)eiden  Seiten  des 
Pajas  mit  Tru]ipen  vollständig  ausgefüllt.  Aber  was  nützt  beiden  Teilen 
diese  Aufstellung,  wenn  der  zwischen  ihnen  liegende  Oberlauf  ganz  un- 
passierbar, der  Mittellauf  für  geschlossene  Truppenkörper,  also  für  die 
Hoplitenphalanx  ebenfalls  unpassierbar  ist  y  Dieses  auf  Grund  mehrtägiger 
Erkundungen  an  Oi*t  und  Stelle  von  mir  und  meinen  drei  Offizieren  ab- 
gegebene Urteil  ist.  wie  Dittberner  erklärt:  ., von  modenien  militärischen 
Anschauungen  beeinflusst  und  schmeckt  ein  wenig  nach  Manöverkritik ". 
Woher  er  Manöverkritiken  kennt  und  sie  zu  beurteilen  vei-steht.  weiss  ich 
nicht.  Er  fährt  fort:  .Man  tut  gut,  sich  die  Leistungsfähigkeit  und  Be- 
weglichkeit der  Hopliten  Alexanders  nicht  zu  gering  vorzustellen :  anderer- 
seits hat  Janke  auch  nicht  so  ganz  unrecht:  die  Phalanx  kommt  wirklich 
nicht  „geschlossen"  über  den  Fluss,  sondern  zerreisst  beim  Uebergang".  Ich 
fürchte,  es  bleibt  nichts  von  ihr  übrig;  sie  ist  beim  Ueberschreiten  des  Pajas 
nicht  gefechtsfähig,  wie  auch  Polybius  annimmt,  und  würde  von  den  Persern 
vernichtet  worden  sein,  selbst  wenn  sie  die  senkrechten  Felsufer  hätte  er- 
steigen können.  Wenn  man  anderen  Manöverkritik.  Schreibtischmanöver  und 
Willkür  vorwirft,  so  muss  man  sich  selbst  vor  diesen  Fehlern  hüten. 

16 


Die  Schlacht  hei  Ismts.  153 

Delbrück  geht  von  einer  falschen  Voraussetzung  aus,  wenn  er  S.  191 
schreibt:  ,DerPajas  aber  erschien  den  militärischen  Reisenden  so  unmög- 
lich, dass  sie  diesem  Fluss  nicht  einmal  eine  eingehende  Betrachtung  ge- 
widmet haben,  sondern  von  vornherein  alle  Aufmerk-samkoit  dem  Deli 
Tschai  zugewendet  haben".  Wie  unbegründet  diese  Behauptung  ist.  dürfte 
aus  den  Daten  unserer  Reise  hervorgehen,  denn  wir  haben  uns  vom  14. 
bis  19.  April  1902  im  Lager  von  Pajas.  vom  20. — 23.  im  Lager  von 
Tschok  Mersimen  aufgehalten,  also  verhältnismässig  mehr  Zeit  zur  Auf- 
nahme und  Erkundung  de.s  Pajas  vei-wendet.  als  am  Deli  Tschai.  Und 
zwar  haben  wir  das  mit  Absicht  getan,  weil  eine  Autorität,  wie  Professor 
Delbrück,  sich  für  den  Pajas  als  Pinarus  ausgesprochen  hatte,  worauf  ich 
meine  Offiziere  wiederholt  aufmerksam  gemacht  habe.  Delbrück  sagt  fer- 
ner: „.lene  Militärs,  die  an  Oi-t  und  Stelle  das  Feld  besichtigten,  waren 
noch  befangen  in  der  Vorstellung,  dass  die  Perser  selbstverständlich  viel 
stärker  gewesen  sind,  als  die  Macedonier.  Waren  sie  dies  und  hatten  sie 
demgemäss  auch  den  ganzen  Oberlauf  des  Pajas  gleichfalls  stark  besetzt, 
so  war  es  freilich  völlig  unmöglich,  dass  sie  in  dieser  Stellung  angegriffen 
wurden.  Dann  ist  die  Schlacht  hier  ausgeschlossen  und  man  könnte  sich 
höchstens  fragen,  warum  die  Perser  sicli  hier  nicht  aufgestellt  und  Ale- 
xander zum  kampflosen  Abzug  gezwungen  haben.  Das  Bild  verändert 
sich  aber  von  Grimd  aus,  wenn  die  Perser  gegen  die  25  000 — 30000  Ma- 
cedonier nur,  sagen  wir,  20000—25  000  M.  in  Reih  und  Glied  gestellt 
haben,  und  mehr  können  sie.  gemäss  ihrem  Marsch  dui-ch  die  Amanus- 
Pässe.  nicht  wohl  gehabt  haben.  Die  Unpassierbarkeit  des  Oberlaufs  des 
Flusses  Pajas  scheidet  also  aus.  denn  bis  dahin  hat  sich  die  Schlacht  gar 
nicht  erstrecken  können :  der  Raum,  der  übrig  bleibt,  ist  immer  noch  fast 
2'/2  km  breit,  also  für  ein  Heer  von  höchstens  20000  bis  30  000  M.  noch 
sehr  reichlich".  Auch  hierin  irrt  Delbrück:  wir  sind  keineswegs  befangen 
gewesen,  denn  wir  hatten  seinen  I.  Teil  der  Geschichte  der  Krietislioisf 
gelesen  und  stimmten  mit  ihm  über  die  strategische  Lage  beider  Armeen 
und  über  die  Stärke  der  Perser  darin  überein.  dass  sie  nicht  die  Hundert- 
tausende erreicht  haben  konnten,  von  denen  einzelne  Schriftsteller  berich- 
ten, auch  dass  nicht  30  000  gnechische  Söldner  auf  ihrer  Seite  gestanden. 
Ob  aber  die  Gesamtstärke  der  Perser  nur  30  000  bis  40  000  M..  wie  Del- 
brück damals  annahm,  oder  nur  20  000  bis  25  000  M.  nach  seiner  jetzigen 
Annahme ^1  betragen  hat,  wage  ich  nicht  zu  entscheiden.  Dass  sie  sogar 
schwächer  als  die  Macedonier  gewesen  sein  soUen ,  haben  wir  allerdings 
aus  den  Quellen  nicht  entnehmen  können,  da  sie  sämtlich  von  der  Ueber- 
legenheit  sprechen.  Der  Marsch  von  Sochoi  über  das  Amanus-Gebirge 
nach  Issus  spricht  gegen  das  Riesenheer,  aber  nicht  für  eine  so  grosse 
Herabsetzung.     Die  weite  Ebene  östlich  des  Gebirges,  welche  den  Marsch 

1)  Danach  waren   die  Perser   an  Reitern   und  Bognern   den  Macedoniern   über- 
legen, an  Infanterie  und  Hopliten  aber  schwächer. 

Kli  o,  Beiträge  zur  alten  Geschichte  X  -2.  H 

17 


A.  Janice, 


154 


18 


Die  Schlacht  hei  Issus. 


155 


in  breiter  Krönt  erlaubte,  die  Möglichkeit,  dieses  in  mehreren  Kolonnen 
zu  überschreiten,  wie  ich  S.  35  und  36  nachgewiesen  habe,  zwingen  noch 
nicht  dazu,  das  persische  Heer  auf  20  000  bis  25  000  M.  herunterzusetzen. 
Aber  selbst  von  der  Stärke  ganz  abgesehen,  kann  ich  meine  Behauptung 
nur  wiederholen,  dass  auch  der  Mittellauf  des  Pajas  jede  Gefechtstätigkeit 
ausschliesst ;  er  erlaubt  ein  Ueberschreiten  im  Angesicht  des  Feindes  nicht, 
da  sich  nördlich  3 — 4  m  hohe  senkrechte  Felsufer  vorfinden ,  sodass  nur 
einzelne  Leute  an  wenigen  Stellen  hinaufklettern  können.  Zweifellos  blei- 
ben von  den  2400  m  des  Mittel-  und  Unterlaufs  nur  1150  m  als  Kampf- 
platz übrig,    der   für  die  Reiterkänipfe  des  rechten  persischen  und  linken 


j>ia  Hohen  sind  in.  Sm,  SAuhiUmm. 
daTtfesteUt i  Meeresspiegel  yleuh  -0. 


Skizze  II  des  Pajas  nach  Janke. 


macedonischen  Flügels  ausreicht  und  geeignet  ist,  aber  nicht  für  die  ganze 
Schlacht.  Am  Deli  Tschai  dagegen  sind  c.  6  km  vorhanden,  die  mit  Aus- 
nahme weniger  Stellen  einen  Uferkampf  zulassen. 


9.  Angriff  Alexanders  mit  der  Hetäreureiterei  am  oberen  Pajas 
nach  Dittberner. 

Nun  sucht  Dittberner  diejenige  Stelle  auf  dem  rechten  Flügel  aus- 
findig zu  machen,  an  der  Alexander  mit  der  Hetären-Reiterei  trotz  der 
geschilderten  Uferbeschaffenheit  am  Ober-  und  Mittellauf  im  Galopp  (ÖQÖfio) 
und  auovöfi  bei  Arrian   II.  10)  über  den  Fluss  gesprengt  sein  soll.     Eine 

11* 
19 


156 


^•1.  Janke, 


solche  findet  er  auf  meinem  Plan  nicht,  daher  greift  er  auf  die  Original- 
Messtischplatte  in  1  :  25  000  zurück,  welche  er  bei  meinem  leider  1908 
verstorbenen  Mitarbeiter.  Hauptmann  v.  Marees,  eingesehen  hat.  Von 
dieser  mir  selbst  vorliegenden  Originalaufnahme  ist  der  Plan  meines  Buches 
auf  die  Hälfte,  also  auf  1  :  50000  reduziert.  Dabei  entdeckt  er  eine  kleine 
Abweichung:  dicht  östlich  der  Brücke,  also  am  untersten  Teile  des  Ober- 
laufs fehlen  die  Steilstriche  des  rechten  Ufers  an  zwei,  aber  nicht  zusam- 
menhänu'endeu  Stelleu,    während    auf  meiner  Reduktion  dies  nur  an  einer 


0  S^o  iooo  2000  3000m 

Skizze  III  des  Pajas  nach  Dittbenier. 

Stelle  der  Fall  ist.  Darauf  beschliesst  Dittberner.  eine  eigene  Skizze  zu 
liefern.  Auf  dieser,  welche  er  S.  176  seinem  Buch  beifügt,  fehlen  die 
Steilstriche  des  rechten  Ufers  auf  einer  Strecke  von  300  m.  diejenigen  des 
linken  Ufers  erscheinen  längs  seines  Pfeilstrichs  so  klein  als  möglich  und 
westlich  der  Brücke  fehlen  sie  wiederum  ganz .  sodass  er  nunmehr  eine 
300  m  breite  Stelle  für  den  Uebergang  der  Hetärenreiterei  Ale.xanders  ge- 
funden zu  haben  glaubt!  Ich  füge  die  3  Skizzen  zum  Vergleich  bei: 
Skizze  I  zeigt  die  Originalaufnahme.  II  die  meinige.  III  diejenige  Ditt- 
berners.     Auf  letzterer  habe    ich    nur  unten  rechts  die  Xiveaulinienzahlen 


20 


Die.  SchlarJit  hei   [s.siis.  l")? 

liinzufrefügt.  Uchor  die  Stftilstriche  möchte  ich  zur  Erklärung  anführen, 
dass  sie  ein  konvetitionelles  Zeichen  sinil.  um  die  militärische  Rrauciibar- 
keit  anzudeuten.  Schwache  sollen  diejenigen  Stellen  wiedergeben,  welche 
die  Ganjjbarkeit  beschränken,  starke  diejenigen,  welche  ungangbar  sind. 
Sie  können  im  Massstab  1 :  25  000  und  1  :  50  000  nicht  jede  Konfiguration 
des  Geländes  im  einzelnen  wiedergeben.  Wenn  ich  hätte  ahnen  können, 
dass  man  die  von  uns  durch  Autopsie  an  Ort  und  Stelle  gewonnene  Vor- 
stellung vom  Gelände  und  dessen  Wiedergabe  im  Plan  am  grünen  Tisch 
in  Berlin  zu  berichtigen  unternehmen  würde,  so  hätte  ich  allerdings  eine 
topographische  Aufnahme  in  1:5000  und  eine  Photographie  des  ganzen 
mittleren  Pajas  veranlasst.  Aber  man  muss  in  der  Ferne  und  im  Gelände 
mit  der  Zeit  rechnen,  über  die  man  nicht  so  beliebig  verfügen  kann,  wie 
am  Schreibtisch.  Man  sieht  die  Natur  vor  sich  und  bemüht  sich  nicht, 
sie  zu  verbessern. 

Dittberner  macht  mir  auf  S.  177  den  Vorwurf,  dass  ich  den  Pajas 
stiefmütterlich  behandelt  habe.  „Es  fehlen  z.  B.  Abbildungen,  wie  sie 
vom  Deli  Tschai  gegeben  werden  und  die  für  den  Vergleich  ungemein 
förderlich  wären  Vielleicht  beseitigen  spätere  Forschungsreisende  diesen 
kleinen  Mangel  durch  photographische  Aufnahmen  des  Pajas  Tschai  und 
bestätigen  unsere  aus  der  Karte  gezogene  Vorstellung".  Auch  diese  Auf- 
nahmen sind  von  mir  am  oberen ,  mittleren  und  unteren  Pajas  gemacht 
worden.  Da  aber  mein  Buch  nicht  Issus  allein,  sondern  eine  Reise  durch 
Kleinasien  darzustellen  hatte,  so  musste  leider  von  meiner  Seite  in  Bezug 
auf  die  Abbildungen  eine  Beschränkung  eintreten,  zu  welcher  der  Verleger 
nötigte.  Dittberners  Wunsch,  dass  sich  seine  aus  der  Karte  gezogene 
Vorstellung  bestätigen  werde,  dürfte  wohl  nicht  in  Erfüllung  gehen.  Ich 
bin  überzeugt,  dass  sie  das  Gegenteil  beweisen  werden.  Zunächst  zeigt 
Abb.  3  (S.  158)  die  Brücke,  welche  heute  zwischen  Ober-  imd  Mittellauf  in 
schräger  Eichtung  und  in  hohem  Bogen  über  den  Pajas  führt,  um  den  Höhen- 
unterschied der  Ufer  zum  Wasserspiegel  zu  überwinden.  Man  sieht  rechts 
oberhalb  der  Brücke  das  für  Mittel-  und  Oberlauf  charakteristische  i''els- 
ufer.  soweit  es  nicht  bewachsen  ist.  Nach  Dittberner  wurden  diese  senk- 
rechten Stellen  von  der  macedonischen  Kavallerie  mit  Leichtigkeit  genom- 
men, während  dies  einer  modernen  Truppe  unmöglich  ist!  Ich  finde  in 
meinem  Tagebuch  die  Notiz :  „östlich  der  Brücke  senkrechte  Felsufer,  die 
immer  höher  bis  10.  15,  20  m  ansteigen".  Demgemäss  habe  ich  den 
Oberlauf  S.  53  geschildert.  Dittberner  winidert  sich  S.  177,  dass  ich  über 
die  Uferbeschaffenheit  auf  dieser  Strecke  nichts  Näheres  im  Text  gesagt 
habe.  Gleichzeitig  ist  aus  der  Photograjibie  zu  ersehen,  dass  Dittberners 
Zeichnung  auf  S.  1 76  der  Wirklichkeit  nicht  entspricht  und  dass  von  einem 
niedrigeren  Nordnfer  imd  zwei  ganz  flachen  Stellen,  die  300  m  von  der 
Brücke  nach  Osten  reichen  sollen,  keine  Rede  ist!  Wenn  v.  Marees  dies 
in  seiner  Erinnerung  bestätigt  hat.  so  hat  diese  ihn  getäuscht.    Auch  Del- 

21 


158 


Ä.  Janke. 


brück  ist  ini  Irrtum,  wenn  er  an  dem  Uebergang  vom  Mittel-  zum  Ober- 
lauf in  den  Felswänden  eine  üuterbrecliimg  von  300  m  annimmt.  Ebenso 
ist  er  im  Irrtum,  wenn  er  es  „ganz  natürlicb  findet,  dass  die  militäriscben 
Reisenden  diesem  Punkt  keine  sonderliche  Beachtung  geschenkt  haben,  da 
der  Raum  viel  zu  klein  ist,  um  gleichzeitig  mit  so  grossen  Massen  hin- 
überzugehen, dass  man  ein  in  Schlachtordniuig  stehendes  überlegenes  Heer 
angreifen  kann'.  Ich  verstehe  nicht,  wie  Dittberuer  und  Delbrück  an- 
nehmen können,  dass  Offizieren,  welche  durch  jahrelange  Tätigkeit  als 
Topogi-apheu  ihren  Blick  für  das  Gelände  und  dessen  militärische  Benut- 
zung geschärft  haben,  eine  solche  Stelle  entgangen  sein  sollte,  trotzdem 
sie,  mit  dem  Aman  in  der  Hand,  den  Fajas  mehrere  Tage  lang  erkimdet 


Abb.  3.     Brücke  über  den  Pajas  zwi.schen  Mittel-  und  Oberlauf. 

haben.     Erst    zwei  Gelehiien    am  gi'ünen  Tisch    an  der  Spree  gelingt   es. 
diese  hochwichtige  Entdeckung  zu  machen ! 

Dittberner  sckreibt  weiter:  -Der  Raum,  zu  dem  noch  ein  Stück  vom 
Mittellauf  hinzukommt  (ist  nicht  der  Fall),  genügt  vollkommen,  um  die 
Kavallerie  Alesanders  über  den  Fluss  zu  bringen,  zumal  wenn  man  an- 
nimmt, dass  die  Hetären,  wie  am  Granikiis.  stafPelförmig  vorgegangen  sind 
(dann  brauchen  sie  doch  erst  recht  Breitenausdehnung).  Das  Uebersetzen 
der  Reiter  ist  eine  kavalleristische  Bravourleistung,  die 
mancher  modernen  Truppe  unmöglich  (?)  sein  mag.  zu  er- 
klären aber  ist  sie  aus  der  gesteigerten  Energie,  die  der  Kampf  verleiht, 
und  aus  dem  vorzüglichen  Mannschafts-  und  Pferdematerial,  das  Alexander 


22 


Die  Sriiluc/d  hei  Issus. 


159 


zur  Verfügung  hatte. "  Hier  geht  nun  auch  der  ganze  reclite  Flügel  der 
Macedonier  über,  trotzdem  er  sich  bis  an  das  Gebirge  (also  1500  m  weit) 
ausgedehnt  hat.  Dass  auch  der  unke  Flügel  der  Perser  sich  bis  an  das 
Gebirge  ausgedehnt  hat,  worauf  Dittberner  wiederholt,  namentlich  S.  141, 
151.  163.  mir  gegenüber  hinweist,  dass  er  aber  nicht  so  schwach  gewesen 
sein  kann,  wie  er  und  Delbrück  ihn  darstellen,  geht  aus  Arrian  (II.  9,  2) 
hervor:  xarä  tö  öe^iöv  avTco  lijv  (fükayya  ig  ovo  xigaia  öiixovaav  te- 
Tttxd'tti  TÖ  fiev  (jjg.  TTQÖz  Aagelöv  je  xai  tovg  nigav  rov  noia^iov  rohg 
ndvrag  IJegaag.  Dittberner  übersetzt:  „Hauptmacht"  der  Perser.  Diese 
kann  doch  nicht  mit  einem  Mal  verschwinden !  Auch  KalHstheues  (Pol}'- 
bius  XII,  17)  betont,  ebenso  wie  Curtius  (III.  9.  6  cornuniiue  hiiic  ah  inyo). 


Abb.  -t.     Ubcrlaul'  de»  l'a,j,i.>. 

dass  die  persischen  Peltasten  bis  dicht  an  das  Gebirge  aufgestellt  waren. 
Am  Pajas  hätte  dies  gar  keinen  Zweck  gehabt,  denn  beide  Parteien  stän- 
den einander  gegenüber  und  könnten  nicht  an  einander  gelangen  wegen 
der  ünpassierbarkeit  des  Oberlaufs. 

Abb.  4  zeigt  diesen  Oberlauf  mit  seinen  weit  auseinander  stehenden 
hohen  und  senkrechten  Felsufern,  die  ein  Ueberschreiten  im  Gefecht  un- 
möglich machen.  Das  Bett  ist  heute  von  hohen  Bäumen  bedeckt,  sodass 
der  Pajas  kaimi  zu  erkennen  ist.  Was  nützt  nun  Alexander,  dass  er 
seine  Schlachtlinie  noch  über  den  linken  Flügel  der  Perser  hinausreckt, 
wie  Arrian  (II.  9.  4)  ausdrücklich  erwähnt?  Was  nützt  es  Darius.  wenn 
auch  er  eine  Ueberflügelung  anstrebt,  wie  Dittberner  auf  Grund  von  Cur- 


23 


160  -•!•  Janke, 

tius  |1I!.  II,  1)  das  eircumihatitr  aufFasst?  l);irttber  gibt  er  uns  in  seiner 
genialen  Schlaclitdarstellimg  keinen  Aufscbluss.  Am  Deli  Tschai  nimmt 
dies  alles  einen  ganz  natürlichen  Verlauf,  wenn  der  linke  persische  und 
der  rechte  macedonische  Flügel  sich  am  Bergrücken  von  Odschaklü  be- 
rühren und  es  zum  Kampf.  Mann  gegen  Mann,  kommt.  Am  Pajas  lässt 
Dittberner  Alexanders  rechten  Flügel  einfach  link.sum  machen  (auf  1.500  m) 
und  den  Fluss  an  der  nicht  vorhandenen  Lücke  überschreiten.  Selbst 
wenn  eine  solche  vorhanden  gewesen  wäre,  was  für  ein  Gedränge  musste 
dort  entstehen  und  wo  bleibt  der  ganze  persische  linke  Flügel,  der  dicht 
am  Gebirge  stand  ?  Er  war  nach  Delbrück  hier  bereits  recht  schwach, 
da  Darius  das  Gros  seiner  Reiterei,  wie  er  vermutete,  zum  Entscheidungs- 
kampf in  der  Meeresebene  konzentriert  hatte.  Wo  bleiben  überhaupt  die 
persische  Infanterie  und  die  6000  Speerschützen  und  Schleuderer .  wenn 
sie  diesen  schwachen  Punkt,  wo  heute  die  c.  3  m  breite  Brücke  hinüber- 
führt, nicht  stark  besetzt  iind  befestigt  haben  sollten '? 

Dittberner  sagt:  „Es  ist  gar  nicht  nötig,  dass  gleich  geschlossene 
Truppenmassen  an  den  Feind  kommen,  ein  paar  Dutzend  Mann,  die  den 
Uferrand  erklettern  und  frisch  auf  den  Feind  einhauen  (V) .  genügen  für 
den  ersten  Erfolg.  Die  persische  Linie  ist  hier  im  Oberlauf,  wie  gesagt, 
ganz  dünn  (?) ;  man  erwartet  hier  auf  keinen  Fall  den  Angriff  (?) ,  sonst 
hätte  nicht  Dareios  diesen  Flügel  fast  ganz  von  Reitern  entblösst.  Aber 
gerade  hier  an  dieser  unmöglichen  (sehr  richtig !)  Stelle  setzt  Alexander 
zum  Stoss  an.  Das  ist  das  Ueberi-aschende.  das  Kühne,  das  Grossartige 
in  seiner  Schlachtführung  bei  Issos.  der  Punkt,  wo  wir  einmal  dem  krie- 
gerischen Genius  voll  ins  Angesicht  schauen  können  (?).  Hier  liegt  der 
Schlüssel  zum  wirkKchen  Verständnis  der  Schlacht  in  ihrer  über  das 
Schema  hinausragenden  Eigenart  und  an  diesem  Kardinalpunkt  sind  Janke 
imd  die  drei  ihn  begleitenden  Offiziere  vorübergegangen.  Sie  mussten 
das,  weil  sie  sich  nicht  frei  machen  konnten  von  der  landläufigen  über- 
triebenen Vorstellung  von  der  Stärke  des  Dareios.  Das  Riesenheer  der 
Perser  fand  nach  ihrer  Meinung  keinen  Platz  am  Pajas  Tschai.  und  selbst 
wenn  der  Raum  zur  Not  gereicht  hätte,  und  wenn  sie  hätten  zeigen  wol- 
len, dass  eine  HandvoU  tüchtiger  Reiter  mit  einiger  Mühe  über  den  Fluss 
](ommen  konnte,  so  war  es  für  sie  undenkbar,  dass  diese  paar  Mann  die 
Phalanx  des  Feindes  durchbrochen  haben  sollten,  die  doch  hier  am  Pajas 
Tschai  in  migeheurer  Tiefe  hätte  stehen  müssen.  So  verwarfen  sie  unter 
dem  Banne  jener  Vorstellung  den  Pajas  Tschai  und  verlegten  die  Schlacht 
an  den  Deli  Tschai.  Damit  aber  nahmen  sie  der  Fruclit  den  Kern:  an 
den  überall  bequem  (?)  zu  passierenden  Ufern  des  Deli  Tschai')  hebt  sieh 

1)  Es  widerspricht  dies  meiner  Beschreibung  auf  S.  57,  wo  ich  beim  mittleren 
und  unteren  Lauf  des  Deli  Tschai  stellenweise  2—3,  bezw.  3 — 4  m  hohe,  senkrecht 
abfallende  Lehmufer  nachgewiesen  habe,  welche  nicht  ohne  weiteres  zu  passieren 
sind,  sondern  umgangen  werden  müssen,  wie  z.  B.  Abb.  10  auf  S.  58  m.  B.  zeigt. 

24 


Die  Schkicht  bei  Issiis.  161 

(las  entscheidende  Manöver  Alexanders  auf  (Um  rechten  Flügel  in  nichts 
mehr  tther  die  Schablone  hinaus.  Die  Schlacht  am  Deli  Tschai  hätte  jeder 
einigermassen  (V)  befähigte  General  schlagen  und  gewinnen  können,  der 
Sieg  am  Pajas  Tschai  ist  ein  Geniestück,  wie  es  nur  Alexander  fertig 
bringen  konnte ".  Mit  diesen  allgemeinen  Worten  und  mit  dieser  Vorstel- 
lung von  einer  Schlacht,  die  er  sich  am  grünen  Tisch  zurechtgelegt  hat, 
glaubt  Dittbemer  die  Issosfrage  dahin  entschieden  zu  haben :  ,  Der  Pajas 
Tschai  ist  der  einzige  Fluss.  der  topographisch  vrie  militärisch  in  allen 
Stücken  dem  Pinaros  der  Alten  entspricht".  Damit  hat  Dittbemer  nach 
Delbrücks  Ausspruch  die  Lösung  gefunden!  Auf  der  Lücke  von  300  m 
haben  beide  ihre  Theorien  aufgebaut ;  da  die  Lücke  in  Wirklich- 
keit nicht  vorhanden  ist.  so  fällt  ihre  ganze  Theorie 
zusammen:  ihre  Schlacht  am  Pajas  ist  nicht  möglich. 
Delbrück  sagt  in  der  Vorrede  zur  zweiten  Auflage  seiner  Geschichte  der 
Kriegskunst:  „So  sind  nicht  nur  unrichtige  Auslegningen  der  Quellen,  über 
die  man  verschiedener  Ansicht  sein  kann  und  immer  sein  wird,  sondern 
auch  sachlich  und  physisch  unmögliche  Konstruktionen  ausgebildet  und 
vorgetragen  worden  und  haben  die  klaren  historischen  Vorgänge  vielfach 
verdunkelt  imd  der  gi-össere  Teil  meiner  Arbeit  bei  dieser  zweiten  Auflage 
der  ersten  beiden  Bände  bestand  deshalb  darin,  diese  Unmöglichkeiten 
quellenkritisch  und  sachlich  aufzulösen  und  zu  widerlegen*.  Ich  glaube 
die  Theorie  vom  Pajas- Uebergange.  wie  sie  Delbrück  auf  Grund  der  Ditt- 
bernerschen  Untersuchungen  aufgestellt  hat.  als  eine  sachlich  und  physisch 
unmögliche  Konstruktion  nachgewiesen  zu  haben.  Man  erkennt,  wie  pro- 
blematisch jeder  Versuch  der  Lösung  topographischer  Fragen  am  grünen 
Tisch  ausfällt,  selbst  an  der  Hand  der  besten  Karten. 

Vom  Kampf  der  Phalangiten  hören  wir  weiter  nichts,  als  dass  sie 
„erhebliche  Schwierigkeiten  und  harte  Arbeit  beim  Ueberschreiten  des 
Flusses  und  bei  dem  Ringen  an  seinem  nördlichen  Ufer  haben".  Delbrück 
schreibt  S.  195:  „Es  wird  lange  genug  gedauert  haben,  bis  das  Gros  der 
macedonischen  Phalanx  die  steilen  (senkrechten!)  Felswände  des  Pinarus 
überwunden  hatte,  sodass  die  Griechen  einen  Vorsprung  gewannen".  Also 
auch  er  hält  das  Ueberwinden  von  3—  4  m  hohen  senkrechten  Felswänden 
schliesslich  für  möglich !  Gerade  das  nördliche  Ufer  ist  das  ungangbarere. 
Ich  wünschte,  die  beiden  Gelehrten  ständen  mit  mir  an  diesem  Ufer  und 
versuchten,  mir  diesen  Kampf  der  Phalangiten  zu  schildern,  wie  sie  sich 
an  den  3 — 4  m  hohen  senkrechten  Felswänden  in  einander  verbeissen,  wie 
hier  die  Macedonier  den  Feind  vom  Uferrand  zu  verdrängen,  dort  die 
(kriechen  den  Gegner  in  den  Fluss  zurückzustossen  suchen  und  wie  es 
sogar  einem  Teil  der  gi'iechischen  Söldner  des  Darius  —  nach  Arrian 
8000.  nach  Curtius  4000  M.  —  gelingt,  die  Phalanx  an  dem  nur  1250  m 
langen  Mittellauf  des  Pajas  zu  durchbrechen  i).  Alles  dies  macht  sich  auf 
1)  Es   ist  dies   eine   reine  Unmöglichkeit,   wie   auch  Delbrück  S.  201   nachweist. 

25 


162 


A.  Janke, 


dem  Papier  sehr  leicht:  nur  an  Ort  und  Stelle  kann  man  entscheiden,  ob 
es  dort  möglich  ist.  Auch  Dittberner  und  Delbrück  würden  erklären 
müssen,  dass  sie  sich  geirrt  haben,  dass  selbst  Alexanders  Soldaten  nicht 
senkrechte  Felswände  im  Kampf  erklettern  können.  Wenn  Lammert  die 
Macedonier  eine  Weile  über  ebenes  Gelände  vorrücken  lässt,  ohne  ausein- 
ander zu  reissen  und  in  Unordnung  zu  geraten,  dann  nennt  es  Dittberner 
S.  169  Schreibtischmanöver;  wenn  er  selbst  die  macedonische  Schlacht- 
liiiie  einen  Fluss  mit  fast  ungangbaren,  teilweise  senki-echten  Felsufern, 
die  sogar  noch  von  Bognern  besetzt  sind,  im  Kampf  überschreiten  lässt, 
dann  kommt  sie  nicht  auseinander,  sondern  gewinnt  sogar  einen  glänzen- 
den Sieg!     Das  ist  ein  Schreibtisclimanöver.    denn  es  nimmt  auf  das  Ge- 


Abb.  b.     Unterlauf  des  Pajas. 


lande  gar  keine  Rücksicht.  Schon  Poljbius  (XII.  22)  fragt  gegenüber  der 
Schilderung  des  Kallisthenes :  „Wie  konnte  eine  Schlachtlinie  von  Phalan- 
giten  den  schroffen  (ich  füge  .senkrechten"  hinzu),  mit  dornigem  Gestrüpp 
bedeckten  Uferrand  des  Flusses  ersteigen? 

10.  Der  Pinarns  nach  Kallisthenes. 

Abb.  b  zeigt  den  unteren  Lauf  des  Pajas  von  der  Brücke  am  Ort  bis 
zum  Meere    und   seine  Uferbeschaffenheit    daselbst.     Zum  Vergleich    füge 

Auch  sagen  die  Quellen  (Arrian  II.  13,  Curtius  V  5),  dass  sie  sich  unmittelbar  vom 
Schlachtfelde  aus  in  die  Berge  geflüchtet  haben.  Das  ist  nicht  am  Pajas,  sondern 
nur  nördlich  vom  Deli  Tschai  von  Erzin  nach  Islahije  möglich.  Nach  Curtius  waren  sie, 
von  den  übrigen  abgeschnitten,  entronnen,  ohne  dass  dies  gerade  wie  eine  Flucht  aussah. 

26 


Die  Scliloclit  hei  Issus. 


163 


ich  in  Abb.  6  die  Müiulung  des  Deli  Tschai  (bei  niederem  Wasserstande) 
hinzu.  Wenn  Arrian  (II.  11,  2)  erwähnt,  dass  während  des  Kampfs  die 
persischen  Reiter  des  rechten  Flügels,  welche  den  Thessalern  auf  Alexan- 
ders linkem  Flügel  gegenüber  standen,  nicht  auf  ihrem  Ufer  blieben  (^i'- 
TÖg  xov  norafiov  iv  ai)xco  xa>  s'Qyio),  sondern  über  den  Fluss  setzten  und 
attackierten  (intöiaßdvTEq  eigcjazag  ivißaZAov  eig  xäg  ilag  tüv  Hena- 
Awv),  so  ist  dies  aus  Abb.  6  erklärlich,  denn  es  ist  ein  Fluss.  Die  Er- 
wähnung wird  unwahrscheinlich  bei  einem  Bache,  wie  ihn  Abb.  5  zeigt. 
Kallisthenes  gilt  Delbrück  und  Dittberner  als  Kronzeuge  für  den 
Pajas:  wie  wenig  zuverlässig  er  ist,  zeigt  seine  Angabe  der  14  Stadien 
für  die  Entfernung  vom  Meere  bis  zimi  Gebirge  am  Pajas.     Ebensowenig 


Abb.  ß.     Unterlauf  dt-  U.li    1  -rluu. 

trifft  seine  Beschreibung  des  Unterlaufs  (Polybius  XII.  17.  3)  des  Pinarus 
beim  Pajas  zu.  Er  sagt:  „quer  durch  diese  Gegend  strömt  der  erwähnte 
Fluss.  der  gleich  bei  seinem  Austritt  aus  dem  Gebirge  Schluchten  an  den 
Seitenwänden  {iy.QrjyiiiaTa  rwi'  n^EVQWi')  hat".  Wenn  dies  heissen  soU, 
dass  er  ein  tief  ausgehöhltes  Bett  hat .  so  habe  ich  dies  wiederholt  am 
Ober-  und  Mittellauf  des  Pajas  zugegeben.  Er  hat  dort  steile  senkrechte 
Felsufer,  wie  Abb.  3  und  4  zeigen.  Lammei-t  sucht  die  ixQriyiiaxa  des 
Kallisthenes  oben  im  Gebirge  und  glaubt,  dass  Polybius  ihn  falsch  ver- 
standen habe,  wenn  er  sie  in  die  Ebene  verlegt.  Daher  erwähnt  sie  Ar- 
rian nicht.  Dem  möchte  ich  nicht  beistimmen,  da  Kallisthenes  sie  wohl 
in  der  Ebene  meint.     Der  Pajas  entsjjringt    übrigens ,    wie    ich  ergänzend 


27 


164  A.  Jitiil.r. 

zu  S.  5;-}  m.  B.  bemerke,  nicht  oben  im  Gebirge,  sondern  am  Fiisse  des- 
selben. Kallisthenes  fährt  fort:  „er  hat  in  seinem  weiteren  Lauf  durch 
die  Ebene  bis  zum  Meere  schroffe  und  den  Uebergang  erschwerende  Ufer 
{dnoTÖitovQ  y.ai  övaßdTOvg  P.öfovg)".  Schon  Polybius  (XII.  18)  sieht  sich 
durch  diese  falsche  Beschreibung,  welche  die  Kavalleriegefechte  am  Meere 
unmöglich  gemacht  hätte,  zu  dem  Einwand  veranlasst:  ,Dass  aber  ein 
Fluss  dazwischen  war  imd  zwar  einer,  wie  er  ihn  kurz  vorher  beschrieben 
hat.  das  hat  er  vergessen".  Nun  sind  aber  weder  abschüssige,  schwer 
gangbare,  noch  überhaupt  Uferhöhen  am  Unterlauf  bis  zum  Meeresufer 
vorhanden,  wie  Abb.  5  zeigt,  und  wie  ich  ihn  S.  5?>  m.  B.  beschrieben 
habe.  Es  ergibt  sich  also,  dass  seine  Schilderung,  die  nach  Dittberner 
anschaulich  genug  und  von  rhetorischer  Phrase  weit  entfernt  ist.  topo- 
gi-aphisch  ganz  falsch  ist.  Trotzdem  sagt  Delbrück  S.  198,  Kallisthenes 
hat  mit  seinen  topographischen  Angaben  Recht.  Es  ist  der  zweite  Fehler, 
den  wir  ihm  nachweisen  können:  wir  finden  das  Misstrauen,  welches  Po- 
lybius ihm  ausspricht,  ganz  gerechtfertigt.  Er  hat  als  Nichtmilitär  der 
Schlacht  nicht  beigewohnt,  sondern  beim  Tross  sich  aufgehalten  und  nach- 
her durch  Hörensagen  vmd  späteren  Augenschein  sich  Kenntnis  über  das 
Schlachtfeld  verschafft.  Sein  militärisches  Verständnis  ist  gering,  wie 
Dittberner  selbst  zugibt,  während  er  sehr  richtig  von  .Avrians  abgeklär- 
tem, sachgemässem  Generalstabsbericht  s^iricht.  der.  sozusagen.  Vater  und 
Mutter  nicht  verleugnen  kann:  die  Sprache  der  Ephemeriden  klingt  noch 
nach  in  den  oft  Iniappen.  nüchternen  Sätzen  und  der  alte  Militär  Ptole- 
mäus  spricht  deutlich  genug  aus  der  klaren,  liebevoll  angelegten  Analyse 
der  Operationen  und  taktischen  Massnahmen  beider  Gegner".  Sollte  man 
ihm  daher  nicht  mehr  Vertrauen  schenken,  als  dem  Kallisthenes? 

Arrians  Schilderung  lässt  keinen  Zweifel  übrig,  dass  sein  Pinarus  dem 
heutigen  Deli  Tschai  und  nicht  dem  Pajas  entspricht.  Er  sagt  (II.  10.  1): 
„Darius  blieb  vielmehr  au  den  Ufern  des  Flusses  stehen,  die  vielfach  ab- 
schüssig (7io?JMyJj  fiEv  UTTOXQitjfivoic  oöaaig)  und  an  einigen  Stellen .  wo 
sie  dem  Anschein  nach  leichter  zu  ersteigen  waren  {iva  evefpoöwreQa 
ifalrsTo).  noch  durch  Pallisaden  verstärkt  waren".  Und  (II,  10.  5):  „die 
Macedonier  im  Zentrum  konnten  mit  der  Reiterei  des  rechten  Flügels 
nicht  auf  gleicher  Höhe  bleiben .  weil  sie  an  vielen  Punkten  auf  die  ab- 
schüssigen Ufer  {JTO/J.axii  y.Q7jfiPcbÖEai  rmg  öyßaic)  stiessen".  Diese  Be- 
schreibung passt  genau  zum  Deli  Tschai .  an  dem  die  steilen  Uferstellen 
mit  den  flachen  abwechsebi.  wie  aus  meinem  Text,  den  Abb.  7  bis  10  und 
aus  dem  Plan  deutlich  hervorgeht,  und  stimmt  mit  derjenigen  am  Grani- 
kus  überein  (I.  13.  4:  oyd-ai  t<7ieQi<ifri]Zot  y.ai  y.Qi]iiv(öÖ£tg).  wo  nirgends 
Fels  sich  vorfindet.  Würde  er  nicht  die  senkrechten  Felsufer  des  Pajas 
besonders  erwähnt  haben  V  Dittberner  folgert,  im  Gegensatz  zu  Lammert. 
aus  dem  Wort  iro/J.cr/j].  dass  nur  wenige,  nur  einige  flache  Uferstrecken 
gemeint    seien.     Xun    ist    aber    am  Ober-   und  Mittellauf   des  Pajas    auch 

28 


Dir  Schlacht  hei  Insiis. 


165 


iiiclit  eine  einzige  flache  Uferstrecke  vorhiunlen.  Diejenige,  welche  sich 
Dittbenier  auf  S.  175  künstlich  konsti-uiert  hat.  um  den  IJaum  zu  ge- 
winnen, welchen  er  für  die  Kavallerieattacke  Alexanders  am  Oberlauf  not- 
wendig braucht,  ist  nicht  vorhanden,  wie  ich  oben  nachgewiesen  habe. 
Zur  weiteren  Charakteristik  des  Deli  Tschai  mögen  noch  Abb.  7  vom  oberen 
Lauf  bei  Odschaklü  (linker  persischer  Flügel)  und  Abb.  8  (S.  166)  vom  Unter- 
lauf unterhalli  der  Brücke  vom  Tschaili  (Mitteltreifen  der  Macedonier)  dienen. 

11.  Die  persische  Flaukenstelliuig:  auf  dem  Itejxriickeii. 

Auf  alle  militärischen  Fragen  an  dieser  Stelle   einzugehen,    nuiss  ich 
mir    wegen  Beschränkung    des  Raumes   versagen.     Ich    möchte    nur   noch 


Abb. 


Lauf  des  Duli  Tschai  Ijei  OdsuhakUi. 


einige  Punkte  klar  stellen,  die  entweder  noch  nicht  berührt  oder  von  be- 
sonderer Bedeutung  sind.  Es  handelt  sich  um  den  Bergrücken  (rö 
ÖQog)  bei  Arrian  (IL  8),  iugum  montis  bei  Curtius  (III.  8,  27).  den  ich  mit 
Bauer  an  den  DeH  Tschai  verlege.  Die  Stelle  bei  Arrian  lautet:  „Darius 
stellte  auch  auf  dem  Gebirge  zu  seiner  Linken  gegen  den  rechten  Flügel 
Alexanders  etwa  20  000  M.  auf  und  ein  Teil  von  diesen  kam  Alexanders 
Heer  in  den  Kücken,  denn  das  Gebirge,  auf  (fem  sie  aufgestellt  waren, 
ging  an  einer  Stelle  in  die  Tiefe  ((S/f;)jwߣt  £c  ßdd^og)  und  war  hier  wie 
eine  Meeresbucht  gestaltet  (y.o/.n(Ji)öig  ti  ctvjov  CoaneQ  iv  d'aXüaatj  iyi- 
vero).  dann  in  einer  Biegung  vorspringend  (fg  i'nixafi7ti]v  ngoiöv],  brachte 
er  die.    welche    an  seinen  unteren  Teilen  (i'TicoQeiaig)  standen,    hinter  den 

29 


166 


Ä.  Janke, 


rechten  Flügel  Alexanders".  Dittbenier  sieht  diese  Biegung  des  Gebirges 
in  einem  Vorsprung  2  km  südlieh  vom  Pajas  und  die  Ausbuchtung, 
von  der  An'ian  ebenfalls  spricht ,  in  dem  Zurücktreten  des  Gebirges  von 
ihm  und  bis  zum  Pajas.  Dieser  Gebirgsvorsprung  ist  aber  nur  eine  un- 
bedeutende Bergnase  mit  einer  kleinen  Nullfläche  darauf,  die  wohl  nicht 
als  Aufstellvmgsplatz  für  20  000  Leichtbewaffnete  (oder  weniger)  angesehen 
werden  kann.  Auch  tritt  sie  in  keiner  Weise  hervor .  denn  sie  ist  bei 
einer  Höhe  von  20 — 40  m  —  die  Nullfläche  liegt  auf  45  m  —  gleich  hoch 
mit  dem  sich  bis  zum  Mittellauf  des  Pajas  erstreckenden  Gelände;  es 
können  also  die  auf  ihr.  auf  ihren  Abhängen  oder  an  ihrem  Fuss  (inl 
ralg  ujicogeiaic)    aTifgestellten  Truppen    die    Macedonier   nicht    überhöhen. 


Abb.  ö.     Unterer  Lauf  des  Deli  Tschai  bei  Tschaili. 

Dittbenier  und  Delbrück  haben  sich  (ebenso  wie  Gruhn)  durch  die  Schum- 
merung täuschen  lassen,  welche  leider  durch  den  Lithographen  wiederum 
zu  weit  ausgedehnt  ist.  Sie  musste,  wie  sonst  auf  dem  Plan,  bei  lUO  m 
aufhören,  statt  bis  20  m  herunterzugehen.  Ich  bedaure  diesen  Fehler  der 
Zeichnung,  da  er  vielleicht  zu  falscher  Auffassung  geführt  hat.  Genaues 
und  richtiges  Planlesen,  wozu  das  Verfolgen  der  Niveaulinien  gehört,  ist 
erforderlich,  wenn  man  auf  dem  Plan  militärische  Verhältnisse  lieurteilen 
will.  Ich  habe,  als  ich  im  Gelände  stand,  gar  nicht  an  die  Möglichkeit 
gedacht,  dass  Jemand  liier  die  Flankensicherung  suchen  würde,  sonst  hätte 
ich  jedenfalls  eine  Photographie  davon  aufgenommen,  wie  ich  es  bei  Od- 
schaklü  (Abb.   12  und   13  ni.  B.)  gemacht  habe. 


30 


Die  Schlacht  hei  Tssiis.  167 

Eine  Ausbuclitunif  ist  überhanjit  nicht  vorhanden,  auch  nicht  auf  dem 
Plan,  abgesehen  von  kleinen  Mulden  nördlich  und  südlich  der  Bergnase. 
Dittberner  hat  wiederum  das  Zurücktreten  der  Schummerung,  die  nur  den 
Fuss  des  Gebirges  ungefähr  andeuten  soll,  irrigerweise  als  solche  ange- 
sehen, wenn  er  S.  145  sagt:  „in  weit  ausholendem  Bogen  tritt  derAma- 
nus  in  Richtung  seiner  Tiefe  zurück".  Gerade  im  Gegensatz  zur  Aus- 
buchtung, die  Arrian  mit  einer  Meeresbucht  vergleicht,  ist  eine  RUcken- 
bildung  zwischen  der  Bergnase  und  dem  Pajas  vorhanden,  die  sich  durch 
Vorspringen  der  Niveaulinien  nach  Westen  kundgibt,  also  kann  von  einer 
Meeresbucht  keine  Rede  sein,  wie  bei  der  von  mir  südlich  von  Odschaklü 
festgestellten  Ausbuchtung,  die  ganz  von  Wasser  ausgefüllt  sein  könnte. 
Dass  Dittberner  die  Bergnase  in  .südöstlicher  Richtung  vorspringen  lässt, 
ist  wohl  nur  auf  einen  Druckfehler  zurückzuführen,  da  es  „südwestlich" 
heissen  muss.  Die  Bergnase  liegt  IV2  km  vom  Oberlauf,  2  km  vom  Mit- 
tellauf des  Pajas  entfernt.  Er  hält  diese  Entfernung  einer  Flankensiche- 
rung für  richtig,  diejenige  am  Bergrücken  von  Odschaklü  von  250  m  für 
ungenügend.  Ich  bin  entgegengesetzter  Ansicht:  eine  Angriifsflanke.  wie 
wir  sie  uns  bei  der  persischen  Aufstellung  zu  denken  haben,  muss  An- 
schluss  an  die  Hauptstellung  haben,  sonst  schwebt  sie  in  der  Luft  und  ist 
der  Isolierung  ausgesetzt,  wie  Delbrück  S.  195  richtig  auseinandersetzt. 
Er  lässt  die  Besatzung  „auf  die  Höhen  der  Berge",  Dittberner  „auf  die 
Höhe  des  Gebirges"  zurückweichen.  Diese  liegt  1750  m  über  dem  Meere, 
kann  also  wohl  von  Arrian  (II.  9,  4)  nicht  gemeint  sein,  wenn  er  sagt: 
„sie  floh  auf  die  Spitze  {ig  rö  äxQOp)',  sondern  nur  der  Bergrücken  bei 
Odschaklü ;  Gruhn  erscheint  dieser  kurze  Daumen  am  Gebirge  trotz  seiner 
Höhe  von  30  m  und  seiner  Länge  von  800  m  nicht  gross  genug,  um  über- 
haupt von  Abhang  und  Gipfel  zu  reden,  auch  hätten  die  Quellen  die  beiden 
Abhänge  nach  Süden  und  nach  Norden  nicht  erwähnt !  Dittberner  meint, 
die  Besatzung  des  Bergrückens  bei  Odschaklü  hätte  es  bequemer  gehabt, 
wenn  sie  einfach  über  den  Fluss  zurückgegangen  wäre  und  den  linken 
Flügel  der  Hauptstellung  verstärkt  hätte.  Am  Pajas  war  ihr  dieser  Weg 
verschlossen  und  sie  wäre  völlig  isoliert  worden,  wie  Dittberner  selbst  zu- 
gibt. Man  muss  doch  den  Persern  so  viel  zutrauen,  dass  sie  sich  nicht 
von  vornherein  in  eine  isolierte  Stellung  hineinbegeben  werden ! 

Nun  sprechen  Dittberner  und  Delbrück  von  einer  Flankenstellung 
des  persischen  Detachements  auf  den  Bergen.  Ihre  Bergnase  liegt  aber 
gar  nicht  zu  ihrer  Linken,  wie  Arrian  (IL  8,  7:  tö  öqei  T(p  iv  cigiareQÜ) 
ausdrücklich  betont,  sondern  genau  südlich  vor  der  Mitte  der  persischen 
Stellung  am  Pajas,  zu  deren  Sicherung  ausdrücklich  30000  Reiter  und 
20  000  Leichtbewaifnete  ausser  den  20000  M.  der  Besatzung  des  Berg- 
rückens von  Darius  vorgeschickt  werden.  Trotz  dieser  Sicherungsmass- 
regeln lässt  Dittberner  den  ganzen  Aufmarsch  zwischen  der  Bergnase  und 
dem  PaJHs  vor  sich  gehen,  im  Rücken  gefährdet  durch  die  Besetzung  des 

31 


168  A.  Janke, 

Berges.  Er  betont  namentlich  und  wiederholt,  dass,  wie  Arrian  berichtet, 
diese  den  Macedoniern  in  den  Rücken  gefallen  sei  und  verwirft  deshalb 
die  Stellung  bei  Odschaklü.  Die  Tendenz  einer  Angi-iffsflanke  geht  aller- 
dings dahin,  aber  erst  wenn  der  Feind  so  weit  vorgerückt  ist,  dass  sie  ihn 
im  Kücken  fassen  kann.  Von  vornherein  wird  dies  in  den  seltensten  Fäl- 
len möglich  sein ;  daher  sind  die  Einwürfe  gegen  die  Stellung  am  Berg- 
rücken von  Odschaklü  unbegründet;  sein  Aufmarsch  zur  Schlacht,  seine 
Darstellung  der  Kämpfe  mit  der  feindlichen  Besatzung  im  Rücken  sind 
unmöglich.  Er  kämpft  mit  drei  Fronten  nach  vorwärts,  nach  rechts  seit- 
wärts und  nach  i*ückwärts. 

Bei  Odschaklü  ist  ein  wirklicher  Bergrücken,  wie  ich  ihn  auf  den 
Abb.  12  und  13  meines  Buchs  dargestellt  habe.  Er  überragt  das  umlie- 
gende Gelände  um  20 — 30  m  und  ist  hei  seiner  Ausdehnung  von  800  m 
so  bedeutend,  dass  er  20  000  M.  ebensogut  fassen  kann,  wie  200  M..  wenn 
die  erste  Zahl  herunterzusetzen  ist.  Eine  idealere  Stellung  für  eine  Flan- 
kensicherung lässt  sich  gar  nicht  denken;  ihr  linker  Flügel  könnte  sich 
bis  an  den  hier  noch  gangbaren  Fuss  des  Gebirges  erstreckt  haben .  wo- 
durch derselbe  sehr  früh  in  den  Rücken  Alexanders  gekommen  wäre. 
Arrian  (IL  8.  7)  sagt  ausdrücklich:  y-ai  jovtwv  i'aTiv  o7  y.ara  rwiov  iye- 
roPTO  T/}c  'AÄe^drÖQOv  atgariäg.  Also  nur  ein  Teil  bedrohte  den 
Rücken,  die  anderen  waren  nuTa  rö  'A?.£^dvÖQOv  öe^iöv  aufgestellt.  Ich 
habe  auf  meinem  Plan  bei  A  die  Stellung  der  vorgeschobenen  Leichtbe- 
waffneten angedeutet,  welche  auf  dem  ansteigenden  Gelände  zwischen  Od- 
schaklü und  dem  eigentlichen  Gebirge  den  rechten  Flügel  Alexanders  und 
auch  seinen  Rücken  bedrohten,  wenn  er  dieser  Gefahr  nicht  durch  einen 
Haken  {ig  ijiiy.a^ni]v,  d.  h.  eine  nach  rückwärts  gebogene  Verteidigungs- 
flanke) begegnet  wäre.  Dieses  merklich  von  80 — 100  m  ansteigende  Ge- 
lände ist  sehr  wohl  als  tnwQeia,  als  die  Gegend  „unten  am  Berge'  zu 
bezeichnen,  wie  sie  in  den  von  Arrian  (IL  8  und  9)  geschilderten  Kämpfen 
eine  Rolle  spielt;  sie  ist  keineswegs  eben,  wie  Dittberner  S.  163  Anm. 
behauptet.  Mit  leichter  Mühe  wurden  die  Perser  aus  ihrer  Stellung  da- 
selbst geworfen  und  flohen  auf  die  höchste  Spitze  {ig  tö  äxQOf).  Die 
Stellen  bei  Curtius.  der  sich  durch  topographische  Einzelheiten  auszeichnet 
(III.  8,  26) :  alü  in  iuyitni  montis  eiaserant,  ut  hosfhon  (Kjmai  prospkerent. 
(27) :  iuynm  montis  cum  parte  copianrm  occiipare  statuit.  (9,  6) :  qitidqnid 
in  Ulis  (lugustiis  adiri  potercd,  inpleverant  copiae,  cornuaqtie  hinc  ab  jnyo, 
illivc  a  mmi  Rtahani.  (9.  6) :  qid  praemissi  ah  Dareo  inyiim  mo)dis  inse- 
derant  können  sich  nur  auf  diesen  Bergrücken,  nicht  auf  Dittberners  Berg- 
nase und  nicht  auf  den  Hauptkamm  des  Amanus  beziehen.  Gruhn  und 
Dittberner  führen  als  Einwand  gegen  den  Bergrücken  die  von  mir  S.  61 
beschriebene  Schlucht  südlich  davon  an.  die  von  den  Schriftstellern  nicht 
erwähnt  wird,  weil  sie  nicht  bloss  östlich  und  westlich,  sondern  überall 
mit  Leichtigkeit  zu  passieren  ist.    denn  sie  hat  keine  senkrechten  Wände. 

32 


Die  Schlacht  hei  Issiis.  169 

Dalipr  ist  sie  avif  dem  Plan  auch  nur  durch  ganz  schwache  Steilstriche 
markiert,  was  wohl  zu  beachten  ist.  wenn  man  nach  ihnen  die  Gangbar- 
keit  des  Geländes  beurteilen  will. 

Dittberner  bezeichnet  es  als  Willkür,  dass  ich  den  linken  Flügel  der 
Perser  bei  Odsehaklü  annehme,  während  die  Quellen  angeben,  dass  er  bis 
zum  Gebirge  reiche.  Der  bedeutende  Bergrücken  ist  aber  ein  Teil  des 
Gebirges  und  zieht  sich  bis  in  die  Gegend  von  Odsehaklü;  hinter  ihm 
brauchte  er  sich  nicht  weiter  auszudehnen,  daher  bin  ich  berechtigt,  ilm 
bei  Odsehaklü  anzusetzen. 

Dittberner  bezeichnet  meinen  Hinweis  auf  die  Schlacht  bei  Wörth 
als  einen  unglücklichen  Vergleich,  obgleich  derselbe  sehr  nahe  liegt,  da 
ebenso  wie  der  Pinarus  bei  Issus  der  Sauerbach  zwischen  den  beiden 
Schlachtlinien  liegt  und  auch  die  Franzosen  eine  Verteidigungsflanke  nörd- 
lich von  Fröschweiler  gebildet  haben,  gegen  welche  die  Bayern  vorgingen. 
Ich  habe  keineswegs  die  Schlussfolgerung  daraus  ziehen  wollen,  weü  bei 
Wörth  von  den  Deutschen  10  M.,  von  den  Franzosen  6  bis  7  M.  auf  den 
Meter  kommen,  müsse  auch  die  Sarissenphalanx  bei  Issus  so  gestanden 
haben.  Er  scheint  Hinweise  auf  die  moderne  Kriegsgeschichte,  wie  sie 
z.  B.  Delbrück  {Geschichte  der  Kriet/shinst  II.  S.  7)  bei  Sphakteria  im 
Vergleich  zu  Alsen  und  namentlich  Kromayer  macht,  der  in  seinem  Schluss- 
wort Schlachtfeld  und  Schlacht  {Antike  'Schlachtfelder  I.  S.  317  ff.)  eine 
Reihe  von  neuen  Schlachten  zum  Vergleich  mit  den  antiken  in  Bezug  auf 
ihre  Ausdelinung  heranzieht,  nicht  zu  kennen. 

12.  Gegen  den  Pajas  als  Pinarus. 

Ich  komme  zum  Schluss.  Von  den  S.  72  und  73  meines  Buches  auf- 
geführten sachlichen  Punkten,  welche  gegen  den  Pajas  und  für  den  Deli 
Tschai  als  Pinarus  sprechen,  ist  kein  einziger  durch  Dittberner  widerlegt. 
Ich  füge  dieselben  nochmals  bei : 

Die  Punkte  1  und  2,  wie  ich  sie  auf  S.  72  aufgestellt  habe,  ändern 
sich  insofern,  als  ich  nunmehr  mit  Lammert  und  Dittberner  das  Lager  der 
Macedonier  vor  der  Schlacht  ebenfalls  auf  den  Bergrücken  am  Eski  Ras 
Pajas  verlege.  Da  Dittberner  ihre  Vorposten  am  Nordrande  desselben 
annimmt,  womit  ich  einverstanden  bin.  so  würde  der  Marsch  in  der  Ko- 
lonne, den  Aman  (IL  8.  2)  erwähnt,  solange  der  Gegner  noch  in  jeder 
Richtung  eingeengt  war,  nur  1 — 2  km  bis  zur  engsten  Stelle,  wo  das  Ge- 
birge sich  der  Küste  bis  auf  1500  m  nähert,  fortgesetzt  worden  sein,  was 
mir  ebenso  zu  gering  erscheint,  um  erwähnt  zu  werden,  wie  die  2  km,  in 
denen  die  Entwicklung  zur  breiten  Front  bis  zum  Pajas  erfolgt  sein  soll. 
Der  Raum  ist  so  gut  von  beiden  Seiten  zu  übersehen  und  so  nahe,  dass 
sich  Arrians  (IL  10,  3)  „in  der  Feme"  (iv  äicönico)  nicht  ganz  damit  in 
Einklang  bringen  lässt.  Da  nach  Arrian  (IL  8,  5)  Darius  30000  R., 
20000  Leichtbewaffnete  zu  Fuss  über  den  Pinarus  hinüberschickt,  sobald 

Klio,  Beiträge  zur  alten  Geschichte  X  2.  lO 

33 


170  A.  Jftnke, 

er  die  Nachricht  erhält .  dass  Alexander  in  Schlachtordnung^  heranrücke, 
so  müssten  doch  beide  Parteien,  die  nur  eine  halbe  Stunde  von  einander 
entfernt  sind,  in  Berührung  (bekommen  sein  und  die  Perser  würden  den 
Aufmarsch  in  dem  eugen  Raum  sicher  gestört  haben.  Inzwischen  hatte 
Darius  seine  Aufstellung  vollendet,  wozu  doch  wohl  Stunden  gehört  haben 
werden,  und  gab  jetzt  der  Keiterabteilung.  welche  er  über  den  Fluss  hin- 
übergeschickt hatte,  um  sein  Heer  ungestört  ordnen  zu  können,  das  Zei- 
chen zum  Rückzuge.  Die  auch  von  Curtius  (III.  8,  28)  erwähnten  20000 
Leichtbewaffneten  zu  Fuss  blieben  also  auf  dem  linken  Pajas-Üfer  und 
sollten  sich  nicht  gerührt  haben,  um  Alexanders  Aufmarsch  unmittelbar 
vor  ihnen  zu  stören? 

AUes  dies  ist  am  Pajas  unmöglich,  während  es  am  Deli  Tschai  natür- 
lich verläuft,  denn  Darius  hat  Zeit  genug,  ungestört  sich  aufzustellen  und 
seine  Reiterei  zurückzunehmen,  als  sie  noch  nicht  Fühlung  mit  dem  Feinde 
hatte. 

3.  Der  Pajas  ist  an  sich  unbedeutend,  nur  ein  (jebii-gsbach.  wird  aber 
in  seinem  Oberlauf  (Abb.  4).  sobald  er  in  die  Ebene  tritt,  von  10  m  hohen 
senkrechten  Felsufern  eingeschlossen,  sodass  mau  ihn  dort  gar  nicht,  im 
Mittellauf  (Abb.  3)  schwer,  namentlich  mit  Truppen  im  Gefecht,  im  Un- 
terlauf (Abb.  5)  überall  passieren  kann.  Ich  füge  hinzu:  es  wäre  selt- 
sam, wenn  sämtliche  Schriftsteller  den  Pinarus  als  jiOTaftög  bezeichnen 
und  hiermit  den  unbedeutendsten  Gebirgsbach  der  Gegend  im  Sinne  ge- 
habt haben  sollten,  während  der  Deli  Tschai  (Abb.  6)  der  bedeutendste, 
die  anderen  Rabat  Tschai.  Mersin  Su,  Merkes-  oder  Sarisaki  Su  bedeu- 
tender sind  als  der  Pajas :  es  sind  wirkliche  Flüsse,  während  dieser,  selbst 
an  seiner  Mündung,  nur  ein  Bach  ist  und  nirgends  als  Tschai  (Strom), 
wie  Dittbemer  und  Delbrück  ihn  irriger  Weise  nennen,  uml  nicht  einmal 
als  Su  (Fluss)  bezeichnet  wii-d. 

4.  Das  Gelände  nördlich  vom  Pajas  ist  für  die  Besetzung  insofern 
sehr  ungünstig,  als  der  rechte  persische  Flügel,  wie  Dittbemer  S.  165 
selbst  zugibt,  in  das  Meer  geworfen  werden  konnte,  da  die  Skala  vom 
Pajas  eine  wenn  auch  nicht  gerade  starke  Einbuchtung  der  Küste  nach 
Osten  bildet.  Es  bleibt  nur  ein  rechtwinkliges  Dreieck  übrig,  dessen 
Grundlinie  am  imteren  Flusslauf  entlang  vom  Meere  bis  zum  Ort,  ebenso 
wie  seine  Höhe  von  diesem  Ort  bis  zum  Meere  nur  1  km  beträgt.  Es 
leuchtet  ein.  dass  dieser  Raum,  zumal  er  Sümpfe  enthält,  weder  für  den 
rechten  Flügel  noch  für  die  hinter  ihm  anzunehmenden  Lagei-plätze,  welche 
nach  Curtius  (HI.  8,  18)  ziemlich  weitläufig  {max/nie  hi.rius)  waren,  aus- 
gereicht haben  würde.  Da  ausserdem  am  ganzen  Oberlauf  ungangbares 
Gelände  sich  vorfindet,  so  bleibt  eigentlich  nur  der  Mittellauf  mit  c.  1^/2  km 
Breite  übi-ig  und  an  ihm  sollen  nach  Arrian  (II.  8.  6)  von  seinem  schweren 
Fussvolk  an  30  000  M.  griechische  Mietstruppen  (auch  Kallisthenes  be- 
stätigt diese  Zahl)  mid  auf  beiden  Seiten  von  diesen  gegen  fiOOOO  M.   so- 

34 


Die  Schlarlit  hei  Issus.  171 

genannte  Kardakor  Platz  haben.  Denn  soviel  konnte  der  Raum,  wo  sie 
aufgestellt  waren .  in  einfacher  Schlachtordnung  {^m  (pdZayyog  tcnZrig) 
fassen.  Die  Angaben  über  die  Stärke  des  persischen  Heeres  weichen  be- 
kanntlich sehr  von  einander  ab;  nach  Arrian  nnd  Plutarch:  600000.  Dio- 
dor  und  Justinns:  500  000.  Orosius:  400  000.  Curtius :  311200.  Bauer: 
200  000.  Yorck  V.  Wartenburg:  160  000.  Kallisthenes :  60000.  Dittberner: 
40000.  Delbrück  (1.  Auflage):  30  000—40000.  (zweite  Auflage):  20  000 
bis  25  000  M.  Ob  eine  so  bedeutende  Herabsetzung,  wie  bei  den  letzten 
Zahlen,  geboten  ist,  wage  ich  nicht  zu  entscheiden. 

5.  Die  von  Arrian  auf  dem  linken  persischen  Flügel  erwähnte  Aus- 
buchtung und  der  vorspringende  Bergrücken  sind  am  Pajas  nicht  vor- 
handen. 

13.  Für  den  Pajas  als  Pinavus. 

Dittberner  führt  auf  Ö.  175  Colonel  Sir  Charles  W.  Wilson  an.  der 
sich  —  wie  ich  schon  auf  S.  52  meines  Buchs,  Anm.  142  vermerkt  habe 
—  für  den  Pajas  als  Pinarus  erklärt  hat.  Er  war  Generalkonsul  für 
Anatolien.  Aus  seinem  Berieht ')  über  einen  Vortrag  vom  24.  März  1884 
geht  nicht  hervor,  ob  er  sich  längere  Zeit  am  Deli  Tschai  und  am  Pajas 
behufs  genauer  Erforschung  des  Schlachtfeldes  von  Issus  aufgehalten  und 
ob  er  Aufnahmen  von  den  beiden  Flüssen  gemacht  hat.  Die  seinem  Auf- 
satz beigefügte  Skizze  des  Golfs  von  Scandenni  von  Capt.  Bennet  ist 
unzureichend.  Ihm  gegenüber  verteidigte  Ainsworth  in  einem  Briefe  vom 
11.  .luni  1884  {fJie  idenfifimfio»  of  fite  Pinarus  with  fJie  rirer  Pii/as  in 
denselben  Proceerl ine/s  S.  468)  die  Ansicht,  dass  die  Schlacht  am  Deli 
Tschai  stattgefunden  hat.  Er  sagt  richtig:  the  Piyas  was  a  mere  rivulet. 
whilst  the  Deli  Tschai  or  mad  river  becomes  a  really  small  river.  Er  war 
früher  auch  der  Ansicht  gewesen,  dass  der  Pajas  dem  Pinarus  entspräche, 
hatte  aber  bei  genauer  Prüfung  seine  Ansicht  berichtigen  müssen.  Ihm 
schliesst  sich  Bunbury  an  (die  Proeeedinga  nennen  ihn  the  great  autlio- 
rity  on  all  cpiestions  of  classical  geography).  Nur  macht  er  sehr  richtig 
auf  einen  Irrtum  bei  Ainsworth  aufmerksam,  der  die  weite  Ebene,  von  der 
Arrian  (II.  6.  3:  Jteöiöv  nävTi]  ävanema^tEvoj'  und  7.  3:  ix  Tf]g  evQVXoj- 
Qicto)  im  Gegensatz  zu  der  engen  Ebene  bei  Issus  {tu  azevÖTiOQa)  spricht, 
in  die  Ebene  von  Gösene  oder  Erzin  statt  nach  Syrien  verlegt. 

Darauf  antwortete  Wilson  in  einem  Briefe  vom  11.  August  1884  über 
die  Identification  of  the  Pinarus  with  the  River  Piyas  (S.  540  desselben 
Bandes) : 

1.  Die  Front  von  Alexanders  Heer  war  ungefähr  l'/o  miles  (=  2,41 
km) .  was  mit  der  Breite  der  Ebene  am  Pajas  und  mit  der  Angabe  des 
Kallisthenes  von  14  Stadien  (=  2,5  km)  übereinstimmt,  während  die  Ebene 


1)  Vgl.  Notes  UH  the  geographij  of  Asia  Minor,  made  during  journeys  in  1S79 — 83 
in  Proceedings  of  the  Moyal  Geographica!  Society  VI  S.  :520.    London  1884. 

12* 
35 


172  Ä.  Jmike. 

am  Deli  Tschai  über  5  niiles  {=  8.04  km)  breit  ist,  sodass  Alexanders 
Ai-mee  von  den  Persern  flanlriei-t  worden  wäre.  Das  ist  allerdings  durch 
die  Besatzung  des  Bergrückens  geschehen.  Die  Ebene  am  Pajas  ist  aber 
in  Wirklichkeit  4  km  und  am  Deli  Tschai  nur  G — 7  km  breit. 

2.  Die  Spitze  von  Alexanders  Heer  war  am  Morgen  des  Schlachttages 
an  den  Marble  gates  (am  Jonas-Pfeiler)  5  miles  (=  8.04  km)  vom  Pajas. 
10  miles  (^  16.09  km)  vom  Deli  Tschai  entfernt  und  kam  kurz  (?)  nach  dem 
Verlassen  der  Tore  (Strandpass  des  Xenophon)  mit  den  feindlichen  Vorposten 
in  Berührung  imd  die  Schlacht  fand  am  Pajas  statt.  Seine  Entfemimgen 
stimmen  nicht;  es  sind  bis  zum  Pajas  11.  bis  zum  Deli  Tschai  21  km. 

3.  Die  topoga-aphischen  Verhältnisse  am  Pajas  stimmen  mit  den  Schil- 
derungen überein .  am  Deli  Tschai  nicht.  Einen  Nachweis  dafür  gibt  er 
nicht. 

4.  Issus  verlegt  er  im  Gegensatz  zur  Annahme  der  meisten  Forscher 
iu  geringe  Entfernung  nördlich  vom  Pinarus,  also  nach  seiner  Annahme 
vom  Pajas  und  kann  die  Details  der  Schlacht,  ohne  an  dieser  Stelle  auf 
sie  einzugehen,  nicht  damit  in  Einklang  bringen,  wenn  das  Schlachtfeld 
auf  10  miles  (=  16.09  km)  von  den  Marble  gates  verlegt  wird.  Dies  wird 
erklärlich  dadurch,  dass  er  die  erste  Berüha-uug  mit  dem  Feinde  bereits  in 
der  Strandebene  annimmt. 

Wilson  versprach,  dass  er  ausführlich  hierülier  im  Winter  1884/85 
in  der  Boi/al  United  Service  Institution  vortragen  werde.  Auf  eine  An- 
frage teilte  mir  diese  mit,  dass  der  Vortrag  nicht  gehalten  worden  sei. 
In  dem  von  Major-General  Sir  Charles  Wilson  bearbeiteten  Handhool;  for 
fravelkrs  in  Asia  Minor  (Verlag  von  Murray  1895)  verbleibt  der  Verfasser 
bei  der  Ansicht,  dass  der  Pajas  dem  Pinarus  entspräche.  Er  sagt:  Here 
the  piain  was  so  narrow.  that.  though  there  was  sufficient  room  for  the 
Macedouians  to  deploy.  the  Persians  could  not  utilise  their  large  force. 
Als  ich  mich  mit  General  Wilson  in  Verbindung  setzen  wollte,  um  seine 
Ansicht  nach  dem  Erscheinen  meiner  Pläne  zu  erfahi-en.  erhielt  ich  vom 
Verleger  Sir  Murray  die  Nachricht,  dass  Wilson  leider  am  25.  Oktober 
1905  gestorben  ist. 

Auf  Grund  der  eindringlichen  Schilderung  Dittberners  erklärt  nun 
auch  Delbrück: 

„1.  Alle  Nachrichten  der  Quellen, 

2.  die  Entfernungsangaben, 

3.  die  Beschi'eibung  der  Flussufer, 

4.  das  in  das  Meer  vorspringende  Ufer  am   Unterlauf. 

5.  der  Bergvorsprunsi  für  das  persische  Flankendetachement, 
alles  passt.  alles  findet  sich  beim  Pajas  und  nur  beim  Pajas". 

ad  1- — 3.  Nur  einzelne  Nachrichten  des  nach  Polybius  nicht  ganz 
zuverlässigen  imd  in  militärischen  Angelegenheiten  vöUig  unerfahrenen 
Kallisthenes  lassen  sich  für  den  Pajas   in  Anspruch  nehmen.     Seine  Ent- 

36 


Die  Sclihirlit  hei  Issks.  17:i 

l'ernungeii  sind  ungenau.  Seine  Beschreibung  der  Flussufer  stimmt  nur 
teilweise:  diejenige  vom  Unterlauf  des  P;ijas  ist  falsch.  Sämtliche  Nach- 
richten des  Arrian  dagegen,  namentlich  seine  Beschreibung  der  Flussufer, 
sind  in  Uebereinstinimung  mit  dem  Deli  Tschai;  auch  nicht  eine  einzige 
lässt  sich  n  u  r  auf  den  Pajas  beziehen.  Auch  bei  Curtius  findet  sich 
keine  Stelle,  die  im  Widerspruch  zum  Deli  Tschai  stände. 

ad  4.  Das  in  das  Meer  vorspringende  Ufer  des  Unterlaufs  des  Pajas 
haben  Lammert  und  ich  als  ungünstig  für  die  Aufstellung  des  persischen 
rechten  Flügels  erklärt ;  auch  Dittberner  erkennt  S.  164  die  Gefahr  der  Perser, 
ins  Meer  geworfen  zu  werden.  Delbrück  begründet  sein  Urteil  nicht :  ich  kaim 
nur  annehmen,  dass  er  der  Ansicht  Dittberners  in  Bezug  auf  die  Fluclit 
beitritt,  welche  nach  Curtius  (III.  11,  13)  die  Perser  bei  der  Verfolgung 
dui-ch  die  Reiter  des  Parmenio  vom  Meere  fort  in  ilhtä  cornu  d.  h.  zum 
linken  Flügel  fortriss.  Ich  sehe  darin  nichts,  was  für  die  Stelhmg  am 
Pajas  spräche. 

ad  h.  Der  Bergvorsjirung,  wie  Arrian,  Polybius.  Curtius  ihn  beschrei- 
lien.  ist  am  Pajas  nicht  vorhanden.  Was  Dittberner  und  Delbrück  dafür 
ansehen,  entspricht  dieser  Beschreibung  nicht;  ihre  nicht  überhöhende 
Bergnase  liegt  2^2  km  vor  der  Mitte  der  Stellung  am  Pajas,  kimn  also 
nicht  zu  einer  Flankenstellung  benutzt  werden,  wie  alle  Quellen  sie  richtig 
andeuten.  Da  sich  Delbrück  in  Bezug  auf  den  Angriff  Alesanders  ganz 
nn  Dittberner  anschliesst.  kann  ich  nur  wiederholen,  dass  die  von  ihnen 
künstlich  konstruierte  Lücke  von  300  m  am  Ober-  und 
Mittellauf  n  i  c  h  t  v  o  r  h  a  n  d  e  n  ist.  wie  Abb.  3  zeigt,  der  Angriff 
daher  unmöglich  wird.  Ich  kann  ihre  Ansicht  (S.  177).  dass  der  Kaval- 
lerie Alesanders  möglich  gewesen  ist,  was  der  modernen  unmöglich  er- 
scheint, nicht  teilen.  Senkrechte  Felsufer  konnte  sie  ebensowenig  wie  die 
heutige  im  Kampf  nehmen.  Man  pflegt  zu  sagen,  die  Kriegskunst  sei 
veränderlich.  Dies  hat  in  Bezug  auf  die  Taktik,  welche  sich  nach  Zeit 
und  Bewaffnung  ändert,  Gültigkeit.  Dagegen  gibt  es  Grundsätze  der  Kriegs- 
kimst,  welche  weder  an  Raum  noch  an  Zeit  gebunden  sind,  also  einem 
Wechsel  nicht  unterliegen. 

Delbrück  sagt  in  der  Vorrede  zur  ersten  Auflage  seiner  Geschichte 
der  Kriegshun.st  {S.  VII)  sehr  richtig:  „Um  mit  der  Unter.suchimg  bis  auf 
den  Grund  zu  kommen,  muss  daher  die  philologische  und  die  Sachki-itik 
bei  jedem  Schritt  und  jeder  Betrachtung  Hand  in  Hand  gehen,  .sich  un- 
ausgesetzt gegenseitig  belehren  und  kontrollieren.  Es  gibt  keine  wahre 
Sachkritik  ohne  die  quellenmässige,  philologisch-genaue  Grundlage,  und 
es  gibt  keine  wahre  philologische  Kritik  ohne  Sachkritik ".  Der  von  mir 
hochverehrte  General  v.  Schlichting  äussert  sich  bei  einer  Besprechung  des 
DelbrUckschen  Werks,  dessen  Vorzüge  ich  ebenso  anerkenne,  wie  er:  ^Der 
Kriegsgeschichtsforscher  bedarf  überhaupt  immer  des  Historikers  von  Fach. 
Dieser  ist  der  gründlichen  Ermittlung  weltgeschichtlicher  Tatsachen  jeden- 

37 


174  A.  Janhe, 

falls  am  meisten  gewachsen:  aber  er  ancli  bedarf  des  gewiegten  und  viel- 
seitig geübten  militärischen  Urteils,  um  die  ei-mittelten  Tatsachen  strate- 
gisch wie  taktisch  richtig  einzuschätzen.  Bis  in  die  Neuzeit  bleibt  dieser 
Dualismus  bestehen.  Die  Forschungen  Sybels  und  Friedjungs  waren  un- 
entbehrlich, um  die  gewaltigen  Erscheinungen  jüngster  Vergangenheit  all- 
gemein zeitgeschichtlich  festzustellen.  Für  ihre  Strategie  und  Taktik  blei- 
ben Moltke  und  seine  Schüler  die  Hauptsachverständigen.  Es  ist  daher 
begreiflich,  wenn  sich  auf  so  entstehenden  Grenzgebieten  beide  Fachbe- 
mühungen gelegentlich  in  die  Haare  geraten,  wiewohl  sie  darin  Unrecht 
tun.  Das  Höchste  kann  nur  vom  Zusammenwirken  beider  Teile  erreicht 
werden:  von  Historikern,  die  sich  das  militärische  Urteil  erarbeiten,  von 
Militärs,  die  sich  das  Rüstzeug  der  umfassenden  Gelehrsamkeit  aneignen". 
In  der  VoiTede  zur  zweiten  Auflage  seines  Werks  (S.  IV)  macht  Del- 
brück den  Militärs  den  Vorwurf,  dass  sie  „viel  zu  schnell  und  viel  zu 
sicher  glauben,  mit  den  in  der  Praxis,  oft  nur  des  Friedensdienstes,  ge- 
wonnenen Vorstellungen  die  Verhältnisse  früherer  Kriegsepochen  kritisch 
bemeistern  zu  können".  Lammert')  sagt:  »Die  antike  Kriegswissenscbaft 
verlangt  nicht  nur  philologisch-historische  Schulung,  sondern  auch  mili- 
tärisches Sachverständnis.  Beides  ist  selten  in  einer  Person  vereinigt. 
Militär  und  Gelehrter  müssen  sich  also-  auf  diesem  Gebiet  gegenseitig  er- 
gänzen". Delbrück  gehört  zu  diesen  seltenen  Ausnahmen;  um  so  mehr 
muss  man  sich  wundern,  dass  er  sich  die  Theorie  seines  Schülers  Ditt- 
berner  von  der  Schlacht  bei  Issus,  seinen  Aufmarsch,  seinen  Angriff  mit 
der  Hetärenreiterei,  seine  Flankenstellung,  welche  ich  als  sachlich  und 
physisch  unmögliche  Konstruktionen  nachgewiesen  habe,  ganz  zu  eigen 
gemacht  hat,  obwohl  er  in  seiner  zweiten  Auflage  gegen  diese  anzukämpfen 
besonders  bestrebt  gewesen  ist. 

14.  Für  den  Deli  Tscliai  als  Piiiarus. 

Delbrück  sagt:  „Mit  dem  Deli  Tschai  lässt  sich  auch  beider  gröss- 
ten  Künstelei  (?)  kaum  eine  oder  die  andei'e  der  überlieferten  Nach- 
richten vereinigen".  Sollte  es  nicht  einer  grösseren  Künstelei  bedürfen, 
wenn  man,  um  das  auf  20  000  bis  25000  M.  herabgesetzte  persische  Heer 
unterzubringen,  die  Schlacht  an  einen  Fluss  verlegt,  an  dem  sie  unmöglich 
stattgefunden  haben  kann?  Ohne  mich  auf  irgend  welche  Künsteleien 
einzulassen,  liebe  ich  nochmals  diejenigen  Punkte  hervor,  welche  für  den 
Deli  Tschai  als  Pinai-us  sprechen: 

1.  Das  Gelände  nördlich  vom  Pajas  bez.  Kurudere  ist  vorzüglich  für 
den  Aufmai-sch  geeignet,  da  es  sich  von  3 — 4  km  Breite  allmählich  auf 
6  — 7  km  erweitert.  Es  entspricht  demjenigen,  was  Polybius  (XVIII.  31) 
im  Sinne  hat:  ..Nun  aber  ist  es  eine  anerkannte  Sache,  dass  die  Phalanx 


1)  Berliner  Philologische  Wochenschrift  Nr.  60.    16.  Dezember  1905.    S.  160:3. 

38 


Die  ScMacM  hei  Issiis.  175 

ein  ebenes,  freies  Gelände  erfordert,  das  auch  sonst  keine  Hindernisse  bie- 
tet, wie  z.  B.  Gräben.  Löcher,  Talgründe,  Erhebunf(en.  Flussbetten,  denn 
alles  ist  imstande,  eine  solche  Aufstellung  zu  hindern  und  aufzulösen". 
Der  unbedeutende  Rabat  Tschai  dürfte  um  die  Herbstzeit  ziemlich  wasser- 
los gewesen  sein,  dalier  kein  Hindernis  gebildet  haben. 

2.  Der  Deli  Tschai  entspricht  der  Schilderung  Arrians  (11.  H».  1)  in 
Bezug  auf  seine  Uferbeschafi'enheit  vollständig.  Sie  ermöglicht  sowohl 
dem  Verteidiger  bei  etwaigem  Uferwechsel .  als  auch  dem  Angreifer  das 
üeberschreiten.  Ist  ein  solches  Fronthindernis  unüberschreitbar,  wie  der 
Pajas  an  seinem  Oberlauf  und  vorherrschend  auch  am  Mittellauf,  so  muss 
der  AngriiF  unterbleiben.  Dittberuer  beti-achtet  die  Ufer  des  Deli  Tschai 
als  überall  bequem  zu  passieren.  Das  ist  ein  Irrtum.  Ich  habe  auf  S.  57 
meines  Buchs  beim  Mittel-  und  Unterlauf  desselben  stellenweise  2 — 3,  bez. 
3 — 4  m  hohe,  senki'echt  abfallende  Lehmufer  nachgewiesen,  welche  nicht 
ohne  weiteres  zu  passieren  sind,  sondern  umgangen  werden  müssen,  wie 
z.  B.  Abb.  10  auf  S.  58  zeigt.  Die  von  Arrian  erwähnten  yüouy.u  waren 
hier  mehr  am  Platz  als  am  Pajas. 

3.  Der  Lauf  des  Deli  Tschai')  ist  fast  senkrecht  zum  Strande' gerich- 
tet, sodass  die  Richtung  des  Angriffs,  welche  ziemlich  parallel  dem  Strande 
erfolgt  sein  wird,  die  persische  Stellung  fast  senkrecht  trifft.  Wenn  Kal- 
listhenes  (Polybius  XII.  17)  anführt,  dass  der  Fluss  gerade  längs  der  per- 
sischen Stellung  vorbeifloss,  so  passt  dies  besser  auf  den  Deü  Tschai  als 
auf  den  Pajas.  der  eine  so  gleichmässige  Richtung  nicht  annimmt.  Eine 
Aufstellung  längs  desselben  würde  einen  grossen  Winkel  bilden :  folgt  sie 
dem  Oberlauf,  so  würde  der  rechte  Flügel  c.  1  km  nördlich  von  der  Mün- 
dung enden,  folgt  sie  dem  Unterlauf,  so  würde  der  linke  Flügel  ebenso 
weit  nördlich  vom  oberen  Pajas  enden. 

■4.  Es  ist  genügend  Raum  für  den  Angreifer  sowohl,  als  für  den  Ver- 
teidiger vorhanden.  Die  Perser  fanden  in  der  c.  6 — 7  km  breiten.  5  bis 
8  km  bis  zu  den  Bergen  von  Erzin  sich  erstreckenden  nördlichen  Ebene 
hinreichenden  Platz .  selbst  wenn  ihr  Heer  so  stark  gewesen  sein  sollte, 
wie  die  Schriftsteller  es  angeben.  Ihren  Angaben  widerspricht  die  noch 
nicht  bewiesene  Annahme  Delbrücks,  dass  es  sogar  schwächer  gewesen 
sein  soll,  als  das  macedonische.  Die  Breite  der  Ebene  südlich  vom  Deli 
Tschai  bis  zum  Gebirge  —  c.  6  km  —  ist  andererseits  nicht  zu  gi-oss.  mn 
nicht  von  der  macedonischen  Schlachtlinie  einschliesslich  des  Hakens  aus- 
gefüllt werden  zu  können,  wenn  wir  tatsächlich  Lücken  und  Gelenke  zwi- 
schen den  Taxen  annehmen,  wie  sie  in  der  Praxis  stets  vorkommen. 

5.  Die  Ausbuchtung  am  linken  persischen  Flügel  bei  Usudschulu  und 


1)  Eine  Berichtigung  der  Skizze  von  Issus  in  der  zweiten  Auflage  von  Delbrücks 
Geschichte  der  Kriegsiciinst  I  S.  185  wäre  notwendig  gewesen,  da  sie  die  Flussläufe, 
namentlich  den  Deli  Tschai.  ganz  falsch  darstellt. 

39 


176  Ä.  Janlcc, 

iler  Bergrücken  südlicli  davon    sind  genau   so  am  Deli  Tscbai  vorhanden. 
\\ie  Anian  sie  beschreibt. 

6.  Die  Entfemungsangaben  der  Itinerarien  weisen,  auch  wenn  sie  nicht 
alle  zuverlässig  sind,  voidierrschend  auf  den  Deli  Tsehai  als  Pinarus.  Ich 
füge  femer  hinzu: 

7.  Da  sämtliche  Schriftsteller  den  Pinarus  als  noTaf.wc,  bezeichnen 
und  nur  von  diesem  einen  Flusse  sprechen,  so  können  sie  nur  den  bedeu- 
tendsten im  Sinne  haben,  wie  ich  unter  3,  S.  170  nachgewiesen  habe.  Nur  auf 
ihn  kann  sich  Strabo  (XIX.  •">,  19)  beziehen:  „Auf  Aegaeae  folgt  das  Städt- 
chen Issus  mit  einem  Ankerplatz  und  der  FIuss  Pinarus.  Hier  fiel  die 
Schlacht  zwischen  Alexander  und  Darius  vor".  Vgl.  Abb.  4  und  7 — 11 
meines  Buchs. 

8.  Es  wäre  seltsam,  dass  die  bedeutenderen  Flüsse  weder  beim  Yor- 
marsct  zum  Pajas  noch  beim  Rückzuge  nach  der  Schlacht  erwähnt  werden. 
Flüsse,  welche  seuki-echt  zur  Rückzugsliuie  fliessen.  sind  viel  gefährlichere 
Hindernisse  als  Schluchten  und  sonstige  Unebenheiten.  Aber  auch  diese 
^«^fzyyfc  y.cii  öva/coQi'ai  finden  sieb  nördlich  vom  Deli  Tschai  mehr  als 
nördlich  vom  Pajas  vor.  Auch  dass  Arrian  ausdrücklich  neben  diesen  die 
öfiaZol  ywQiOL  erwähnt,  spricht  für  das  Gelände  am  Deli  Tsehai.  Wenn 
Dittberner  mir  auf  S.  164  in  Bezug  hierauf  einen  Widersprucli  unter- 
schiebt, so  scheint  er  S.  13  imd  43  meines  Buchs  übersehen  zu  haben, 
denn  er  führt  nur  dasjenige  an.  was  ich  über  die  Verbindmig  der  beiden 
Ebenen  in  der  nordwestlichen  Ecke  beim  Tumulus  Teil  Arakli  gesagt 
habe,  lässt  aber  meine  Schilderung  des  schluchtenreichen,  fast  bis  100  m 
ansteigenden  Geländes  fort,  in  welchem  teilweise  der  Rückzug  des  Darius 
in  der  Richtung  auf  Erzin  und  Toprak  Kalessi  erfolgt  sein  muss,  und 
wo  vielleicht  die  von  Alexander  zur  Erinnenmg  an  den  Sieg  gegründete 
Stadt  Nikopolis  gelegen  hat.  wie  ich  aus  den  dort  vorhandenen  Ruinen 
veiTuuten  möchte.  Durch  den  allen  bekannten  Richtungspunkt  von  Toprak 
Kalessi  findet  auch  das  illitä  cornit  bei  Curtius  (111.  11,  13)  seine  Erklä- 
rung, während  Dittberner  es  auf  die  Gegend  nördlich  vom  Pajas  bezieht. 
Ich  verweise  auf  das.  was  ich  S.  42  und  43  meines  Buchs  über  den  Rück- 
zug gesagt  habe.  Ich  habe  nur  die  bekannten  Schilderimgen  der  alten 
Schriftsteller  (Arrian  II.  11,  8.  Polybius  XII.  20)  von  der  Anhäufung  der 
Leichen  in  diesen  Schluchten  für  ebenso  übertrieben  erklärt,  wie  die  mo- 
dernen Schilderungen  von  den  Strömen  von  Blut,  welche  über  die  Schlacht- 
felder fliessen.  Ich  habe  die  beiden  grössten  Schlachten  der  Neuzeit  mit- 
gemacht, solche  aber  nicht  gesehen.  Herodian  z.  B.  erzählt  bei  der  vier- 
ten Schlacht  von  Issus.  dass  die  durch  das  Blachfeld  fliessenden  Bäche 
infolge  des  Kampfes  mehr  Blut  als  Wasser  in  das  Meer  geführt  hätten. 
Dagegen  beschi-eibt  er  den  Schauplatz,  welchen  er  genau  au  dieselbe  Stelle 
verlegt,  wo  Alesander  den  Darius  besiegte,  ganz  treffend:  „Das  Zusam- 
mentreffen  beider   Heere    erfolgte    auf  dem    überaus    breiten    und   weitge- 

40 


Die  Sc/ihicJd  hei  Issits.  177 

streckten  Blaclifelrle  an  dem  sotjenannten  Meerbusen  von  Issus;  um  das- 
selbe zieht  sicli  im  Halbkreise  ein  Bergzug  Avie  ein  Theater  herum,  wäh- 
rend sich  der  Meeresstrand  sehr  weit  herausstreckt,  gleichsam  als  hätte 
hier  die  Natur  selbst  den  Kampfplatz  zu  einer  Schlaclit  gebildet".  Man 
vorgleiche  die  englische  Seekarte  mit  dieser  Schilderung.  Sie  passt  für 
das  Schlachtfeld  am  Deli  Tschai,  aber  nicht  am  Pajas. 

9.  Cicero  hat  mit  seinem  Heere,  nachdem  er  den  Amanus  pacifiziert 
hatte,  bei  Issus  (wahrscheinlich  nahe  dem  recesso  hitiino  des  Golfs)  ein 
Lager  bezogen  und  spricht  von  den  Altären,  welche  Alexander  nach 
der  Schlacht  dem  Jupiter,  Herakles  und  der  Minerva  am  Ufer  des  Pinarus 
(Curtius  ni.  12,  27.  rö  leQÖv  im  Stadiasmus)  geweiht  hat,  als  noch  zu 
seiner  Zeit  vorhanden:  Casfra  in  radicibns  Annini  hnhiiimxs  apud  Aras 
Ale.randri  quadriduum  (epist.  ad  fam.  XV.  4,  9|.  —  Casfra  Jadtidmiis  ea 
ipsa,  qitac  contra  Darinm  hahnerat  apud  Issiim  Alexander  {ep.  ad  Atticum 
V.  20,  3).  —  Tta  Victoria  iusta  Imperator  appellatits  apud  Issum,  quo  in 
loco  saepc  ut  ex  te  audici,  ClitarcJms  tibi  narravit,  Daremn  ah  Alexandra 
esse  superatum  [ep.  ad  fam.  II.  10,  3).  Das  Lager  hat  sich  demnach  zwi- 
schen Issus  und  dem  Deli  Tschai  befunden ;  eine  Veranlassung  für  Cicero, 
am  Pajas  zu  lagern,  lag  nicht  vor.  Dittberners  Einwurf,  dass  der  von 
Arrian  (II.  7,  1)  erwähnte  Marsch  des  Darius  von  Issus  zum  Pajas  und 
nicht  zum  Deli  Tschai  führen  müsse ,  ist  unbegründet.  Es  brauchte  nicht 
gerade  ein  Tagesmarsch  sein,  in  dem  er  von  Issus  jTQOvxö^Qfi  £ni  xov 
noja^iöv  TÖv  IJii'aQov. 

Ich  habe  am  Schlüsse  des  Vorworts  zu  meinem  Buch  Auf  Alexanders 
des  Grossen  Pfaden  den  Wunsch  ausgesprochen,  dass  die  Pläne  sich  als 
geeignet  erweisen  möchten,  als  Grundlage  für  die  Entscheidung  aller  der- 
jenigen Fragen  zu  dienen,  welche  sich  an  diese  klassischen  Gegenden 
knüpfen.  Ich  habe  sie  nunmehr  durch  Abbildungen  ergänzt  und  in  Bezug 
auf  Issus  nochmals  alles  zusammengestellt,  was  zur  Beantwortung  der 
Frage  gehört,  ob  die  Schlacht  am  Pajas  oder  am  Deli  Tschai  stattgefunden 
hat.  Ich  unterbreite  den  Nachweis  dafür  nochmaliger  Prüfimg,  um  zu 
entscheiden,  ob  die  Verteidiger  des  Pajas  oder  diejenigen  des  Deli  Tschai 
als  Pinarus  Recht  haben. 

Schöneberg-Berlin. 


41 


178 


Marius  in  Mintuniae. 

Von  M.  Bang. 

Zu  den  Erzälüungen,  die  als  cxeuipla  fadorum  memorahiUum  in  den 
römischen  Geschichtsbüchern  figurierten,  seitdem  und  so  lange  es  eine 
solche  Literatur  gab,  gehört  die  von  Marius  und  dem  Minturnischen  Hen- 
ker. Daher  eine  Reichhaltigkeit  der  Ueberlieferung,  wie  wir  sie  sonst  für 
so  kleine  und  nebensächliche  Episoden  im  Leben  grosser  Männer  vergebens 
suchen.  Die  Quellenverhältnisse,  auf  den  ersten  Blick  klar  und  durch- 
sichtig erscheinend,  stellen  sich  bei  näherer  Betrachtung  im  Gegenteil  als 
recht  vei-wickelt  heraus,  so  dass  eine  Untei-suchung  derselben  sich  wohl 
verlohnt. 

Die  wimderbare  Geschichte  von  der  Verhaftung.  Einkerkerung  und 
schliesslichen  Errettung  des  geächteten  Marius  geht  im  letzten  Grunde  auf  die 
Schilderungen  von  Augenzeugen  zurück,  einerseits,  wie  wir  das  beispiels- 
weise aus  Cicero  wissen,  auf  solche  des  Hauptbeteiligten.  Marius.  selbst  i). 
andererseits  auf  solche,  mündliche  und  auch  schriftliche  -),  von  Einwohnern 
Miaturnaes.  In  Einzelheiten  werden  diese  Berichte  natürlich  vielfach  von 
einander  abgewichen,  zum  Teil  auch  durch  bewusste  und  unbewusste  Ueber- 
treibungen  entstellt  gewesen  sein,  aber  ihr  Wert  als  der  unmittelbarer 
Zeugen  wird  dadurch  nicht  beeinträchtigt,  so  dass  der  wahre  Verlauf  der 
Begebenheiten  im  allgemeinen  durch  sie  als  festgestellt  gelten  darf.  Da- 
neben lief  eine  andere,  minder  zuverlässige  Tradition.  Aussprüche,  die 
Marius  bei   dieser   oder   jener  Gelegenheit   tat    oder   getan  haben  sollte'), 

1)  Cic.  p.  red.  ad  Quir.  8, 19 — 20 :    vidi  ego  fortissimum  virum,  muiücipem  meutn, 

C.  Manum quem  egomet  die  er  e   audivi  tum  se  fuisse  miserum,  cum 

in  paludibus  demersus  coucursu  ac  misericordia  Mintiiriiensiutn  corpus  ac  vitam 

suam  conservasset.  Merkwürdigerweise  erwähnt  Cicero  an  keiner  der  Stellen,  wo  er 
auf  die  Erlebnisse  des  Marius  in  Minturnae  zu  sprechen  kommt  (ausser  dieser  noch 
pro  Sestio  22,50;  in  Pis.  19,43;  pro  Pinne.  10,26)  ,  auch  nur  mit  einer  Silbe  den 
Henker. 

2)  Wie  die  eines  gewissen  Belaios,  der,  selbst  an  den  Vorgängen  aktiv  beteiligt 
gewesen,  vartpov  nivaxa  zwv  ngäStwv  ixtivwv  ypaxpdftcvo?  ävs^t/xiv  dg  zb  hgov  v^fv 
iixßaq  6  Mägioq  avi'ffßtj  (Plut.  Mar.  40). 

3)  Bei  Plutarch  finden  sich  mehrfach  solche  erwähnt,  z.  B.  Mar.  33.  84  (über 
seinen  Gesundheitszustand).  36  (zb  nivzoi  no).}.dxi<;  iv  z^  fvyij  xal  zcäc  ioy^dzatg  ütio- 
{)/«(;  MÜQiov  ftTciLV,  tu;  üyQig  sßädurjg  vjiazslac  ngöiiOLV,  6,uo).oyov!xtvöv  iaziv). 


Mariiis  in  Miiifiirnae.  179 

wurden  kolpoi-tiert,  erfuliren  dabei,  wie  es  mit  derartigen  Aeusseriin<j;en 
zu  gehen  pflegt,  mancherlei  Verdrehung  und  Ausschmückung  und  führten, 
immer  weiter  verbreitet  und  immer  mehr  mit  Dichtung  durchsetzt,  schliess- 
lich zur  Legendenbildung.  Ein  Stück  dieser  Mariuslegende  haben  wir  u.  a. 
in  der  Erzählung  von  dem  Funde  des  Adlernestes  mit  den  sieben  Jungen 
durch  den  kleinen  Marius  und  seiner  Deutung  auf  die  sieben  Konsulate '), 
eine  Erzählung,  die,  wie  sich  aus  Plutarch  entnehmen  lässt,  als  angeblich 
aus  dem  Munde  des  Marius  selbst  stammend,  vielfach  geglaubt  und  wei- 
tergegeben worden  ist,  freilich  nicht  ohne  bei  einsichtigeren  Leuten  ener- 
gische Ablehnung  zu  erfahren-).  Das  angeführte  Beispiel  zeigt,  dass 
diese  legendäre  Tradition,  die  im  Volke  lebte,  so  lange  das  Interesse  an 
dem  Volkshelden  lebendig  blieb,  auf  die  gleichzeitige  historische  Literatur 
teilweise  einen  gewissen  Einfluss  ausgeübt  hat. 

Leider  ist  uns  diese  so  gut  wie  ganz  verloren.  Ausser  den  schon 
(S.  178  A.  1)  erwähnten  Cicero-Stellen  und  einem  kurzen  Fragment  des  Si- 
senna  ^)  besitzen  wir  im  Original  nichts  von  gleichzeitigen  Berichten  über 
den  hier  in  Betracht  kommenden  Zeitraum,  Marius  Flucht  und  Rückkehr. 
Behandelt  hatten  ihn  in  ihren  Darstellungen  Poseidonios,  der,  wie  er  selbst 
erzählt,  den  heimgekehrten  Marius  noch  kurz  vor  seinem  Tode  gesehen 
und  gesprochen''),  ein  sonst  unbekannter  C.  Piso,  von  Plutarch  für  die 
letzten  Lebenstage  des  Marius  zitiert ").  über  die  er  möglicherweise  aus 
eigener  Anschauung  berichtet  hat,  die  Annalisten  Claudius  Quadrigarius '^) 
und  Licinius  Macer,  Cornelius  Sisenna  im  6.  Buch  seiner  Historiuc '),  end- 
lich Cicero  in  seinem  Epos  Nurius^).  Aus  was  für  Quellen  diese  Schrift- 
steller im  einzelnen  geschöpft  haben,  wissen  wir  nicht.  Nur  soviel  lässt 
sich  sagen,  dass  mündliehe  Tradition  aus  dem  Marianischen  Kreis  eine 
grosse  Rolle  dabei  gespielt  haben  muss,  wie  ja  auch  der  eben  erwähnte 
Piso  in  dem  bei  Plutarch  (natürlich  in  starker  Kürzung)  erhaltenen  Frag- 
ment von  ausführlichen  Aeusserungen,  die  Marius  gelegentlich  eines  we- 
nige Tage  vor  seinem  Tode  mit  Freunden  gehabten  Gespräches  selbst  über 
seine  wechselvollen  Lebensschicksale  getan  habe,  referierenderweise  erzählt, 
sei  es  aus    eigener  Erinneiimg,    in    welchem  Falle    sie    als    authentisch  zu 


1)  Plut.  Mar.  36:  Appian  h.  c.  I  (U,  27."). 

2)  Plut.  Mar.  36:  zavza  ol  /itv  rihjltüit;  rö)  MaQio)  ainxv/Hv  ovirn  i.iyovaiv.  o\ 
6  h  toig  r/ire  y.al  napä  jijV  a).?.rjv  (fv/l/V  ttaoiaai'Tag  cdiov  xal  nioziiaarzag  ui'aypdil'ai 

3)  Peter.  Hist.  Rom.  fr.  p.  187  u.  12.5.  —  4)  Plut.  Mar.  4-5.  —  5)  Ebenda. 

6)  Erhalten  sind  zwei  Fragmente  aus  dem  19.  Buche,  die  sich  auf  Ereignisse  aus 
der  letzten  Lebenszeit  des  Marius  ("Wahl  zum  cos.  VII  —  Verhalten  nach  der  Rück- 
kehr) beziehen. 

7)  Vgl.  das  Urteil  Sallusts  [Im/.  9-j,  2):  L.  Sisenna  optume  et  diligentissume  omuium, 
qtd  eas  res  dixere,  persecutus. 

8)  Aus  der  Schilderung  der  Flucht  stammt  offenbar  der  von  Isidorus  orig.  XIX 
1,20  erhaltene  Vers  Urne  se  fluctigero  tradit  mandatqae  paroni. 


180  M.  Bumj, 

hetrachteu  wären,  sei  es  auf  (Ti-unJ  von  Mitteilungen,  die  ihm  von  anderer 
Seite  darüber  geworden^). 

In  jedem  Falle  ist  der  radikale  Verlust  sämtlicher  Primär([uellen.  vor 
allem  der  Historien  des  Poseidonios,  sehr  zu  bedauern.  Nur  einigermas- 
sen  entschädigt  uns  dafür  die  überreiche  Fülle  des  sekundären  Quellen- 
materials. Wir  besitzen  nicht  weniger  als  ein  volles  Dutzend  solcher  aus 
zweiter  oder  dritter  oder  gar  vierter  Hand  schöpfenden  Berichte.  Es  fragt 
sich  nun,  in  welchem  Verhältnis  sie  einerseits  zu  den  oben  besprochenen 
verlorenen,  andererseits  zu  einander  stehen,  und,  daraus  resultierend,  wel- 
cher Wert  einem  jeden  von  ihnen  beizumessen  ist. 

Die  ausführlichste  und  gehaltvollste  Darstellung,  die  wir  über  die 
Minturnische  Episode  überhaupt  haben,  liegt  vor  bei  Plutarch  im  Leben 
des  Marius  c.  37  (Ende)  —  40  (Anfang).  Ihr  am  nächsten  kommt  die 
Appians  im  hell.  civ.  I  61 — 62  Anf.  (§  272 — 276).  Längere  oder  kürzere 
Berichte  liefern  ferner  Velleius  II  19,  2  ff.,  Valerius  Ma.^imus  II  10,  6  und 
dazu  I  5,  5;  VIII  2.  3,  die  Perioche  von  Livius  LXXVIl,  der  Auetor  de 
viris  ühtstribus  c.  67,  Orosius  V  19,  7,  Granius  Licinianus  p.  15  Flem.. 
Augustiniis  de  civ.  Del  II  23,  die  Commenta  Bernensia  zu  Lucan  Phars. 
II,  70,  die  Juvenalscholien  zu  saf.  10.  276,  endlich,  in  poetischer  Form. 
Lucan  Phars.  II.  70  ff.,  Berichte,  die  (mit  Ausnahme  vielleicht  desjenigen  des 
Licinianus)  ^),  wie  sich  ohne  weiteres  sagen  lässt,  samt  und  sonders  auf 
die  verlorene  Darstellung  des  Livius  im  77.  Buche  zurückgehen  und  daher 
kurz  als  die  Livianische  Tradition  bezeichnet  werden  können. 

Sehen  wir  zunächst  zu.  in  welchen  Hauptf)unkten  alle  diese  Schü- 
deningen  übereinstimmen  oder  sich  doch  wenigstens  nicht  geradezu  wider- 
sprechen. 1)  Das  Versteck  des  Marius :  Ganz  genau  wird  die  Oertlichkeit 
bezeichnet  von  Plutarch:  tieqI  rag  t/.ßo/Mz  rov  AiQtog  noiauov  diü^vaiv 
hfifwöi]  /.afißärovToc  (c.  37);  das  eigentliche  Versteck  war  ein  ycoQiov 
y.oiXov  Tiagä  rbv  noTunöv  (ebd.).  von  wo  aus  dann  Marius  beim  Heran- 
nahen der  Häscher  sich  hinabgleiten  Hess  eh  ti)}>  L'/ivi]!'  vduQ  Tjayh  xai 
TeZfiaTÖiöeg  eyovaav  (c.  88).  Allgemeiner  gehalten  smd  die  Angaben  der 
übrigen :  arimdineto  circa  ■palndem  Maricae  (Velleius),  in  cu/ris  Minttirnen- 
simn  in  pahide  (Comm.  Bern.),  in  nigis  in  Mintnrnarum  pnlndihits  (Schol. 
Juv.),  in  paludibiis  Minturnensinm  (Liv.  per.),  in  Minturncnsinm  pahidibus 
(Cic.  in  Pis.  19,  43;  Orosius),  Minhirnis  in  palude  (Auct.  de  vir.  ill.), 
Minttirnarum  pcdmhs  (Juvenal  10,  276),  Jimosa  nlva  und  skif/na  avidi  soli 
laxaeque  palndes  (Lucan),  pidudes  (palus)  (Cicero  zweimal :  Val.  Max.  VIII 


1)  Plut.  Mar.  4-5 :  räioq  6i  ttg  üfloan',  dvf/p  loTO^ixöc,  lazoptT  rov  Mdpiov  nnd 
öiinvov  TiepinaTOvvza  fxcza  zibv  <pi>.mv  iv  ?.öyotg  yivlad^M  ne^l  zwv  xaS-'  savzov  irgay- 
litäzwv  (ivw&ev  liQ^dfifvov  xal  rüg  in  äiKpoxfQa  noV.axig  /LcfzaßoXaq  diptjyijadfievov  fi- 
TCfTv,  uig  ovx  eazi  vovv  t/orzog  di-öpös  fzt  xy  zvytj  niazcvfiv  savzov  ix  6h  zovzov  rovi 
naQÖvzag  danaadftsvov  xal  xuTuxhf^irzu  avveyws  ?//(f'pt<c  inzd  ze/evrijoni. 

2)  S.  unten  S.  184  A.  1. 


3Ifir/i(s  hl   Minfi(nine.  181 

2,  3).  Bei  Appian  findet  sich  überhaupt  nichts  darüber.  —  2)  Die  Ent- 
deckung und  Verhaftung:  In  seinem  Schhipfwinkel  von  den  Verfolgern 
(Plutarch;  von  einem  Hirten:  Comm.  Bern.)  entdeckt  (Plutarch;  Conmi. 
Bern.;  Auct.  de  rir.  HI.;  SchoL  .Tuv.  [dfjiiitKs'])  und  herausgezogen  (Phi- 
tarch;  Velieius;  Vah  Max.  VIII  2,  3;  Orosius;  Liv.  jje»-.  [ab  oppkJanis]), 
nackt  (Plutarch ;  Velieius)  und  schlarambedeckt  (Plutarch ;  Velieius ;  Val. 
Max.  a.  0.;  Oro.-^ius),  wird  er,  eine  Schlinge  um  den  Hals  (Velieius;  tnrpi 
specfarulo:  Orosius).  nach  Minturnae  geschleppt  (Phitarch;  Orosius)  und 
dort  den  Stadthäuptern  {ÜQyoinEq:  Plutarch;  II  vir:  Velieius;  prbueps : 
Comm.  Bern.)  übergeben  (Plutarch;  Comm.  Bern.).  Auch  dieser  Punkt 
fehlt  in  der  Darstellung  des  Appian.  —  3)  Sendung  eines  schwertbewaif- 
neten  (Plutarch:  Appian:  Velieius;  Val.  Max.)  Mannes  mit  dem  Auftrage, 
Marius  zu  töten :  Plutarch  ;  Appian ;  Velieius ;  Val.  Max. ;  Liv.  per. ;  Auct. 
de  vir.  Hl. ;  Orosius ;  Gran.  Licin. ;  Comm.  Bern. ;  Schol.  .luv. ;  Lucan.  (Nicht 
erwähnt  von  Cicero !).  —  4)  Vereitelung  der  Hinrichtung  durch  die  plötz- 
liche Furcht  des  Henkers,  die  ihn  unter  Zurücklassung  seines  Schwertes 
(Plutarch;  Velieius;  Val.  Max.;  Schol.  .luv.;  Lucan)  fluchtartig  das  Ge- 
mach verlassen  lässt:  Plutarch;  Appian:  Velieius;  Val.  Max.;  Liv.  per.; 
Auct.  de  vir.  ///.;  Orosius;  Comm.  Bern.;  Schol.  Juv. ;  Gran.  Licin.  Von 
dieser  ganzen  Geschichte  weiss  Cicero  oÖ'enbar  nichts.  —  5)  Die  Freilas- 
sung: Auf  die  Kunde  von  dem  Vorgefallenen  strömen  die  Minturuenser 
zusammen  (Plutarch;  Val.  Max.  I  ö,  5;  vgl.  Cic.  p.  red.  ad  Qiiir.).  Ein 
öaiuöi'iov  c5fog  (Appian;  tKnh]^i.g:  Plutarch)  und  Mitleid  mit  dem  Schick- 
sal des  einst  so  bewunderten  und  gefeierten  Mannes  (Cic.  j'-  *'<-'f'-  f"^'  Q«'''-- 
pro  Sest. ;  Plutai-ch ;  Velieius ;  Augustinus)  bewegen  sie  ihn  ziehen  zu  las- 
sen. Sie  stellen  ihm  ein  Schiff  zur  Verfügung  (Cic.  jn-o  Plane. ;  Plutarch 
[Br/?,.aiov  rivög  vavv  .  .  .  JiaQaa'/övTog] ;  Velieius ;  Val.  Max.  a.  0. ;  Liv. 
per.;  Auct.  de  vir.  Hl.;  Comm.  Bern.),  versorgen  ihn  mit  Kleidung  (Vel- 
ieius) und  Wegzehrung  (Cic.  pro  Pinne. ;  Velieius ;  Comm.  Bern. ;  vgl. 
Plutarch:  t«  y.ofii^öfieva)  und  geleiten  ihn  votis  omnihuft  Iacrimis<pie  (Gic. 
pro  Plane. ;  vgl.  Augustinus),  üeber  den  allgemeinen  Verlauf  der  Bege- 
benheiten sind  wir  also  im  grossen  und  ganzen  gut  imterrichtet.  Man 
wird  daher  auch  gegenüber  dem  Consensus  so  vieler  und  in  der  Haupt- 
sache gut  beleumundeter  Zeugen  dem  an  sich  höchst  auffälligen  Schwei- 
gen Ciceros  über  das  Erlebnis  des  Marius  mit  dem  Henker  nicht  allzu 
grosses  Gewicht  beilegen. 

Wenden  wir  uns  nunmehr  der  Erörterung  derjenigen  wesentlichen 
Punkte  zu,  in  denen  sich  die  Quellen  direkt  widersprechen.  Es  sind  ihrer 
im  ganzen  drei.  1)  Die  Internierung  des  Marius:  Der  Ort,  an  dem  er 
nach  seiner  Einlieferung  in  Minturnae  untergebracht  wird,  ist  nach  der 
einen  Tradition,  deren  Vertreter  sich  in  der  Mehrheit  befinden  (\"elleius; 
Auct.  de  vir.  HI. ;  Orosius ;  Comm.  Bern. ;  Schol.  .luv. :  Lucan ;  femer  .Ju- 
venal  sat.  10,  276;   Florus  II  9,  10)   das  Stadtgefängnis  (carcer  Mintur- 


182  31.  Bang, 

nensium:  so  austlrücklich  Yelleius :  bei  den  übrigen  einfach  carcer).  nach 
der  andern,  vertreten  durch  Phitarch  nnd  Valerius  Maximus  (an  allen  drei 
Stellen),  ein  Privathaus,  und  zwar  das  Haus  einer  gewissen  Fannia.  Zur 
Erklärung  der  Wahl  gerade  dieses  Gewahrsams  geben  beide  Autoren  eine 
längere  Erzählung,  die  sich  mit  der  Person  der  Fannia  und  speziell  ihren 
Beziehungen  zu  Marius  beschäftigt.  Bei  Plutarch  ist  diese  Fannia-Ge- 
schichte  in  die  Darstellung  eingeflochten,  bei  Valerius  erscheint  sie  als 
besonderes  exemphun  (VIII  2,  3).  Appian  weiss  nichts  von  einer  zwangs- 
weisen Internierung.  Bei  ihm  ruht  Marius.  nach  Minturnae  gelangt  (wie. 
sagt  er  nicht),  einfach  iv  o'i'xco  to(fiodei  aus.  Auch  Cicero  erwähnt  nicht 
nur  keine  Gewaltsamkeit  auf  selten  der  Minturaenser,  sondern  hebt  viel- 
mehr, in  Uebereinstimmung  mit  seinem  Schweigen  hinsichtlich  des  Henkers, 
ausdrücklich  die  freundliche  Aufnahme,  die  Marius  von  vornherein  bei 
ihnen  gefunden,  hervor^).  Genau  genommen  haben  wir  also  drei  Tradi- 
tionen über  diesen  Punkt.  —  2)  Die  Stellung  des  Henkers:  Wiederum 
liegen  uns  drei  Traditionen  vor.  Die  eine  (Plutarch;  Comm.  Bern.)  be- 
zeichnet ihn  als  Söldner  (<;r;T:£vg  imd  (TT(iaT«WTi/g:  Plutarch:  miles:  Comm. 
Bern.),  die  andere  (Velleius:  Val.  Max.;  Liv.  per.)  als  Sklaven,  und  zwar 
als  sermts  piiblicus  von  Minturnae  (Velleius;  Val.  Max.),  die  dritte  (Ap- 
pian) als  imö)]fiü)v,  also  als  einen  aus  der  Fremde  zugewanderten  Bewoh- 
ner der  Stadt.  Die  übrigen  Zeugen  reden  nur  ganz  allgemein  von  einem 
percmtsor  (Auct.  de  vir.  ilL:  Orosius)  oder  rar«//l?a- (Schol.  Juv.;  auch  die 
Comm.  Bern,  haben  so  [neben  mUes] !).  —  3)  -Die  Nationalität  des  Hen- 
kers: Schon  Plutarch  verzeichnet  das  Bestehen  einer  Diskrepanz  in  der 
Ueberlieferung  hinsichtlich  dieses  Punktes:  FaPATi^g  tö  ysvog  »}  KiußQog 
{diixpoTeQcog  yuQ  iaiogehai).  Den  Gallier  finden  wir  ausserdem  bei  Ap- 
pian {FaMzijg  äpi]Q),  in  der  Perioche  des  Livius  (natione  Galhis),  beim 
Auetor  de  vir.  ilJ.  (Gallus)  und  in  den  Comm.  Bern.  (Gallus  genere);  den 
Ember  bei  Velleius  (natione  Germanus  qui . .  .  hello  Cimbrico  captus  erat), 
Valerius  Maximus  (natione  Cimher)  und  bei  Luean  (friistraqttc  hosti  con- 
cessa  potestus  sanguiniR  invisi .  .  .  htinc,  Cinibri,  servate  sencnif).  Schlecht- 
hin als  barbariis  bezeichnet  ihn  Granius  Licinianus  in  dem  ei-haltenen  Frag- 
ment (]}.  15  Flem.),  was  aber  nicht  ausschliesst,  dass  in  dem  verloren 
gegangenen  Anfang  der  Erzählung  seine  Nationalität  genauer  angegeben 
war. 

Wie  ist  dieser  mannigfache  Widerstreit  der  Aussagen  zu  erklären? 
Ein  Blick  auf  die  Gruppierung  der  Quellen  bei  der  ersten  der  drei  eben 
festgestellten  Divergenzen  zeigt,  dass  Velleius.  Florus,  Orosius  und  der 
Auetor  de  vir.  Hl.,  die  Hauptvertreter  der  Tradition,  die  Marius  im  Stadt- 
gefängnis von  Minturnae  intei-niert  werden  lässt.  wie  auch  sonst,  zusam- 
mengehen.    Da    alle    diese  Autoren    bekanntermassen    ausgiebig    das  Ge- 


1)  Pro  Plane.  10.  2G:  Minturnenseg  .  .  .  C.  Marium  .  .  .  tecto  receperunt .  .  .  fessiim 
.  recrearunt. 


Mnrius  in  Minturnae.  183 

Schichtswerk  des  Livius  benutzt  liaben,  sei  es  im  Original,  sei  es  in  ver- 
kürzenden Bearbeitungen,  werden  wir  überall  da,  wo  sie  übereinstimmen, 
das  Vorliegen  Livianischen  Gutes  anzunehmen  haben ;  somit  auch  hier. 
Schwerer  zu  beantworten  ist  die  Frage,  wer  der  Gewährsmann  für  die 
andere,  an  die  Person  der  Fannia  sich  knüpfende  Tradition  gewesen  sein 
mag.  Man  könnte  versucht  sein,  an  Poseidonios  zu  denken.  Allein  dem 
widerspricht,  von  anderen  Erwägungen  abgesehen  (s.  unten),  dass  diese 
Version  samt  der  Fannia-Anekdote  sich  nicht  nur  bei  Plutarch,  der  nach- 
weislich aus  den  ioTogiai  geschöi^ft  hat.  sondern  auch  bei  dem  um  vieles 
älteren  Valerius  Maximus  findet,  der  ebenso  gewiss  nichts  mit  dem  Grie- 
chen zu  tun  hat.  Nun  hat  aber  Plutarch  den  Valerius  gekannt  und  viel- 
leicht auch  direkt  benutzt.  Wenigstens  zitiert  er  ihn  an  zwei  Stellen^) 
mit  Namen.  Es  könnte  also  sein,  dass  auch  in  dem  vorliegenden  Falle 
seine  Darstellung  durch  jenen  beeinflusst  ist.  Eine  andere,  mir  weit  wahr- 
scheinlichere Möglichkeit  wäre  die,  dass  beide  in  diesem  Punkte  einer  ge- 
meinsamen Quelle  folgen.  Welcher  Art  diese  gewesen,  ist  bei  dem  anek- 
dotenhaften Charakter  der  Fannia-Geschichte  nicht  schwer  zu  erraten.  Es 
muss  ein  Schriftsteller  gewesen  sein,  der  auf  die  Sammlung  solcher  sich 
mit  den  Personen  grosser  Männer  beschäftigenden  Histörchen  grossen 
Wert  gelegt  hat,  also  doch  wohl  ein  biographischer  Schriftsteller.  Halten 
wir  unter  den  älteren  römischen  Vertretern  dieser  Literaturgattung  Um- 
schau, wer  als  Quelle  für  die  Darstellungen  sowohl  des  Valerius  wie  auch 
des  Plutarch  in  Betracht  kommen  könnte,  so  fällt  unser  Blick  füglich  in 
erster  Linie  auf  Cornelius  Nepos.  für  dessen  Schriftstellerei  die  starke 
Hervorkehruug  des  Anekdotenhaften  ja  geradezu  charakteristisch  ist. 

Dass  Nepos  in  seinem  grossen  Werke  de  viris  ülustrihus  auch  den 
Marius  behandelt  hat  (jedenfalls  doch  in  dem  Abschnitt  über  die  römi- 
schen Feldherren),  ist,  wenn  sich  auch  keine  Spur  von  dieser  Biographie 
erhalten  hat.  mit  Sicherheit  anzunehmen.  In  ihr  könnte  die  Fannia-Ge- 
schichte gestanden  haben.  Aber  Nepos  hat  noch  ein  anderes  Werk  ver- 
fasst,  in  dem  für  solche  Anekdoten  Raum  war.  Es  sind  seine  Excmpla 
(nach  Ausweis  der  Fragmente  in  wenigstens  5  Büchern),  ein  Geschichten- 
buch  zur  Unterhaltung  und  Belehrung  nach  Art  des  Valerischen.  Dass 
dieses  letztgenannte  in  Anlage  und  Auswahl  des  Stoffes  nach  dem  Muster 
jenes  gearbeitet  ist,  ist  im  höchsten  Grade  wahrscheinlich,  nicht  minder, 
dass  sein  Verfasser  aus  den  Sammlungen  des  Nepos  auch  vieles  direkt 
entlehnt  hat^).  Mag  also  die  Fannia-Anekdote  in  der  Vita  des  Marius 
oder  in  den  ExempJa  oder  in  beiden  Schriften  gestanden  haben,  auf  jeden 
Fall  liegt  die  Möglichkeit  vor,  dass  Valerius  Maximus  sie  von  Nepos  über- 
nommen hat.     Auf  der  anderen  Seite  wissen  wir,  dass  auch  Plutarch  den 

1)  Brut.  .5.3 ;  Marc.  30.  an  letzterer  Stelle  in  enger  Verbindung  mit  Nepos  (xKvxtc 
ixev  nvv  Ol  ntoi  Koqv/j/.iov  NsTiona  xal  OtaltQwv  Mä^ti^tov  \aroQt]xaai). 

2)  Traube,  S.-Ber.  il.  Münch.  Akad.  1891,  S.  40-5." 

6 


184 


J/.  Bfüuj, 


Nepos  verschiedentlicli  als  Quelle  herangezogen  hat,  so  in  den  Viten  des 
Lucullus  (zitiert  c.  43),  Ti.  Gracchus  (c.  21)  und  Marcellus  (c.  30;  com- 
par.  1).  Es  dürfte  daher  die  Vermutung  nicht  unberechtigt  sein,  dass  er 
auch  in  der  Biographie  des  Marius  von  Plutarch  benutzt  worden  und  dass 
er  es  ist,  auf  den  die  von  den  übrigen  abweichende  Angabe  über  die  In- 
temierimg  des  Marius  zurückgeht^). 

Bleibt  noch  Appian.  Was  sich  über  die  ihm  zu  Grunde  liegende 
Quelle  mit  Sicherheit  feststellen  lässt,  ist  einzig  dies,  dass  sie  nach  dem 
oben  Bemerkten  nicht  Livius  gewesen  sein  kann.  Nun  stimmen  aber  die 
Berichte  Appians  xmd  Plutarchs,  abgesehen  von  diesem  und  dem  unter 
2)  angeführten  Punkte,  so  genau,  zum  Teil  wörtlich,  überein  ^),  dass  man 
darin  unmöglich  bloss  ein  Spiel  des  Zufalls  erblicken  kann.  Da  an  eine 
gegenseitige  Abhängigkeit  nicht  zu  denken  ist,  haben  wir  für  beide  die 
Benutzung  einer  gemeinsamen  Hauptquelle  zu  statuieren.  Beide  schreiben 
griechisch.     Nichts  hindert  uns  anzunehmen,    dass  auch  diese  ihre  Quelle 


1)  Aus  derselben  Quelle  stammt  auscheiuend  die  gleichermasseu  von  Plutarch 
und  Yal.  Maximus  (von  diesen  beiden  im  Zusammenhang  mit  der  Fannia-Geschichte) 
und  ausserdem  von  Granius  Licinianus  berichtete  Anekdote  von  dem  Esel,  der  Marius 
den  Weg  zur  Rettung  gewiesen. 

2)  Eine  Gegenüberstellung  beider  Berichte  mag  dies  veranschaulichen: 

Appian : 
ö   ÖB  MÜQioc   ai-TOVi  (sc.  TOi?   gj?T>?I«?)    EQ 


Mivzovpvag  öiitpvytv,  i  p  tj  ft  o  g  mijQhov 
IS  xal  &egänovTO(:.  aal  avzov  ol  rT/g  nöi.swq 
apxovzec  ävanuvöfisvov  iv  oixu>  Zfi- 
ifüiSii,  äfSwzee  fisv  z6  xijQvy^ta  zov  ät'/fiov, 
<pv)Mzzöft(voi  öl  avSQoq  i^äxtg  vnaziiaavzoq 
xal  TioU.a  xal  f.afinpä  flftyaafxti'ov  av!>evztti 
yfV6a9ai.  FulaZTiv  avÖQa  miär^uovvza  ftszä 
^  I  ip  o  V  g  iaänfftipav  nvf).Hv.  zov  6s  Fa- 
/.lizijv  (faalv  iv  zO)  axözio  nQoaiövzu  zS> 
azißaöio)  äüoai,  öö^avza  zovg  d<p&ak/^ovg 
zov  MuQiov  nvQog  avytjv  xal  <p).öy a  ä<p- 
livai  ■  tu;  6s  xal  6  Mägiog  avzog  vnaviazä- 
/.tfvog  ix  zTjg  tivi/g  ivfßotjas  naixixiyfdsg 
aizw:  ^av  zoi.fiäg  xzfTvat  Faiov 
Mä^tov' ;  nQozQonüörjV  6  Fa/.äztjg  S(piv- 


Plutarch : 
oviui  6t/  Tiavztuv  SQTjßog  äno'/.fupSilg  .  .  . 
fxsizo  .  .  . 

zavza    6ia?.sy_&slg    zij    rpavfi'f.    xa&'    cvzöv 
av  tn  av i z  o ■  .  . 

ßov?.svo,uii'Oig  6h  zoTg  KQyovat  xal  civvi- 
6Q0ig  zCov  MtvzovQvriolwv  söoct  fifj  /jis?.?.fiy, 
«/.Aä  6ia/(>>jaaa&ai  zov  nv6ga.  xal  zCov  fi'sv 
TCoXtzwv  oi6eig  VTisazt]  zb  SQyov,  InTiivg  6s 
Fa/.äztjg  zb  yivog  rj  Kl/xßQog  {äß(fozsQwg 
yng  lazoQflzai)  ).aß<j)v  ^i<pog  iniiaTiXdfv 
aizü).  zov  6s  olxrjftazog  iv  w  szvys  hsqh 
xazaxslfitvog  ov  nävv  i.affnQÖv  tpütg  s/ovzng. 
Af.X'  uvzog  iniaxtov,  Xsytzai  za  ftev  ä,u- 
fxaza  zov  MuqIov  <f).öya  no?./JjV  ixßä'/.Xovza 
zSi  ozQuztüizrj  tpavTjvat,  (puorijv  6's  /jsyrihjv 
ix  zov  na'/.iaxiov  ysvia&ai:   ,av  6 ij   z  o /.- 


ycv  6|<o  ätä  S^VQWV  /jsfitjvözi  ioixwg  xal\  ,uäg,  aväQ(07i(,  Fätov  Md^iov  avf?.siv;' 

i§T/).&sv  ovv  tiSi-g  6  ßäpßu(iog  (pvyjj  xal 
zb  4i<fOg  iv  fisaio  xazaßaliov  i/ü)Qfi  6 1  n 
^vqCov,  zovzo  ßövov  ßoü)v:  ,ov  6vva- 
fiai  Frhov  Mäptov  rlnoxzfTvai".  näv- 
zag  oi'V  exii/.>]^ig  sayjv.  tiza  oixtog  xal  fts- 


ßoCbv:  ,0V  Svvafittt  xztivai  Fäiov 
.Wäptov".  d9iv  xal  zotg  UQyovaiv,  azs 
xal  zsüig  zaizn  avv  oxvto  xfXQixöaiv,  evs- 
ninzs  ZI  6aiii6vinv  6iog  xal  /.ivt'jiiij  zTjc  €x 
naiöbg    ijii(ptjitia9fio}jg    zw    nv6gi    sßööftijg 


vTiazsiug.  (Folgt  die  Erzählung  von  dem  i  zävoia  zT/g  yvwfttjg  xal  xazäusfirpig  iavzwv, 
Adlernest  mit  den  sieben  Jungen  [oben  cu?  ßov'/.fvfia  ßfßov'/.fvxözmv  avonov  xal  aya- 
S.  179]).  I  Qiozov  iji    «viJpt  oiozT/Qi  zT/g  'Izauag,  lo  fiij 

ßotj&r/aai  öfivbv  t/v  .  .  .  . 


3Iariit.<{  in  Mmiurnae.  185 

eine  griecliische  war:  im  Gegenteil,  die  wörtlichen  Kongruenzen,  die  sich 
andernfalls  schwer  erklären  Hessen,  legen  eine  solche  Annahme  geradezu 
nahe.  Wer  nun  dieser  griechisch  schreibende  Schriftsteller  war,  ist  nach 
allem,  was  die  Quellenforschung  über  Plutarch  und  Appian  gelehrt  hat, 
unschwer  zu  sagen.  Es  kann  nur  einer  in  Betracht  kommen :  P  o  s  e  i- 
d  o  n  i  o  s.  Auf  ihn  werden  wir  also  im  letzten  Grunde  die  Darstellung 
des  Appian  und.  wo  sie  mit  dieser  zusammenstimmt,  die  des  Plutarch 
zurückzuführen  haben  ^). 

Was  die  Stellung  des  Henkers  anlangt,  so  erscheint  er  bei  Appian 
als  einfacher  pere(irini(s.  also  als  vorübergehend  oder  zu  längerem  Aufent- 
halte im  Orte  weilender  Nichtbürger,  eine  Angabe,  die  wir  nach  dem 
oben  Gesagten  als  die  Meinung  des  Poseidonios  zu  betrachten  haben.  Mit 
ihr  und  ebenso  wieder  imter  einander  stehen  im  Widerspruch  die  beiden 
Traditionen,  die  ihn  die  eine  als  Soldat,  die  andere  als  Sklave  bezeichnen. 
Dass  die  letztere,  von  den  Livianischen  Ausschreibern  verti-etene  auf  Livius 
bezw.  dessen  Quelle  zurückgeht,  ist  ohne  weiteres  klar.  Schwierigkeiten 
bereitet  dagegen  wieder  die  Angabe  Plutarchs,  um  so  mehr,  als  sie  sich 
mit  der  der  Comm.  Bern,  deckt  und  an  dieser  eine  Stütze  findet.  Woher 
stammen  der  GTQaTiöni]g  oder  Innevg  der  griechischen  imd  der  inihs  der 
lateinischen  Quelle?  Eine  befriedigende  Antwort  auf  diese  Frage  zu  finden, 
ist  nicht  möglich.  Man  könnte  bei  Plutarch  wieder  versucht  sein,  an 
Cornelius  Nepos  zu  denken  (oben  S.  183),  aber  damit  wäre  noch  nicht 
erklärt,  woher  die  Comm.  Bern,  ihre  Angabe  haben  und  wie  es  kommt, 
dass  eine  Darstellung,  die  sonst  durchaus  der  Livianischen  Tradition  folgt, 
in  einem  so  wesentlichen  Punkte  von  dieser  abweicht  und  mit  Plutarch 
zusammengeht.  Zu  dem  allenfalls  denkbaren  Ausweg,  dass  die  Bewaffnung 
des  Henkers  mit  einem  Schwerte  für  beide  Autoren  die  Veranlassung  ge- 
wesen sei,  ihm  auf  eigene  Faust  einen  militärischen  Charakter  beizulegen, 
wird  man  sich  ungern  verstehen. 

Nicht  geringere  Schwierigkeiten  bietet  auf  den  ersten  Blick  die  Frage 
nach  der  Nationalität  des  Henkers.  Appian  und  mit  ihm  eine  Gruppe 
von  Repräsentanten  der  Livianischen  Tradition  (Perioche,  Auetor  de  rir. 
ill.,  Comm.  BeiTi.)  bezeichnen  ihn  als  Gallier,  während  Velleius,  Val.  Ma- 
ximus und  Lucan,  die  ebenfalls  aus  Livius  schöpfen,  in  ihm  einen  Kimber 
sehen.  Plutarch  verhält  sich  neutral,  indem  er  einfach  diesen  Widerstreit 
in  der  üeberlieferung  registriert,  ohne  sich  für  die  eine  oder  andere  Auf- 
fassung zu  entscheiden.  Es  zeigt  sich  also  —  und  dies  ist  der  Angel- 
punkt der  ganzen  Frage  —  hier  wider  Erwarten  ein  Widerspruch  in  der 
sonst  durchweg  einheitlichen  Livianischen  Tradition.  Aber  dieser  Wider- 
spruch ist,  wie  wir  gleich  sehen  werden,  nur  ein  scheinbarer.  Ganz  un- 
zweifelhaft ist  es,  dass  in  der  originalen  Darstellung  des  Livius  von  einem 


1)  So   schon  Miillenhoff.  Deutsche  Altertumskunde  11-,  S.  1.59. 

Klio,  Beiträge  zur  alten  Geschichte  X  2. 


186  M.  Bang, 

Gallier  die  Rede  war;  das  geht  klar  und  deutlicli  aus  den  Angaben  der 
drei  oben  genannten  Zeugen,  namentlich  der  der  Perioche,  hervor.  Aber 
als  ebenso  gewiss  muss  es  bei  der  Uebereinstimmung  der  drei  anderen 
Gewährsmänner,  die  notorisch  ebenfalls  den  Livius  ausgeschrieben  haben, 
gelten,  dass  in  dem  Originalwerke  auch  der  Kimber  Erwähnung  gefunden 
hat.  Es  handelt  sich  also  für' uns  darum,  die  beiden  sich  scheinbar  gegen- 
seitig ausschliessenden  Angaben  mit  einander  in  Einklang  zu  bringen. 
Einen  Fingerzeig  dazu  bietet  uns  die  Fassung  der  diesbezüglichen  Notiz 
bei  Velleius:  servui<  puMicus  natione  Germnn'us,  qid  forte  ah  impera- 
tore  eo  hello  Cimhrlco  capfus  erat.  Jede  Schwierigkeit  ist  beho- 
ben, wenn  wir  annehmen,  dass  die  Worte  des  Livius  ebenso  oder  ähnlich 
gelautet  haben,  mit  alleiniger  Ersetzung  des  natione  Gcrniwws  durch  na- 
tione  Gallits,  wie  die  Perioche  hat^).  Dieser  Ausweg  ist  ohne  weiteres 
einleuchtend,  um  so  mehr,  wenn  wir  ims  daran  erinnern,  dass  Livius  in 
seiner  Darstellung  des  Kimbernkrieges  höchst  wahrscheinlich  die  in  diesem 
auftretenden  germanisclien  Völkerschaften,  der  Auffassung  seines  Gewährs- 
mannes für  diese  Ereignisse  (Poseidonios  ?)  folgend,  als  Kelten  behandelt 
hat.  Seine  Angabe  gleichsam  korrigierend  und  dem  fortgeschrittenen 
Stande  der  Kenntnis  des  germanischen  Nordens  anpassend,  hat  dann  Vel- 
leius den  Galliis  durch  einen  Germamts  ersetzt,  während  Val.  Maximus  sie 
mit  Unterdi-ückung  des  Galliers  in  servus  publicus  natione  Cimher  zusam- 
mengezogen hat  und  auf  der  andern  Seite  sowohl  die  Perioche  als  auch 
der  Auetor  de  vir.  ill.  und  die  Comm.  Bern,  oder  besser  deren  unmittel- 
bare Vorlagen  (s.  unten)  den  die  Heimatsangabe  natione  Gallus  erläutern- 
den Passus  als  für  ihre  Zwecke  entbehrlich  einfach  fortgelassen  haben. 
Somit  löst  sich  der  zunächst  unüberbrückbar  scheinende  Gegensatz  der 
beiden  von  Livius  abhängigen  Zeugengruppen  bei  näherem  Zusehen  in 
nichts  auf,  und  auch  der  zwischen  Gallus  und  Cimher,  wie  ihn  Plutarch 
formuliert  (raZäTTig  lö  yh'og  )}  KifißQog).  vermutlich  mit  Anspielung  bei 
dem  ersteren  auf  Poseidonios,  bei  dem  letzteren  auf  Livius.  ist  nach  dem 
oben  Bemerkten  streng  genommen  nicht  vorhanden. 

Es  wird  also  damit  sein  Bewenden  haben,  dass  wir  in  dem  von  den 
Minturuensern  mit  der  Vollstreckung  des  Todesurteils  an  dem  geächteten 
Greise  beauftragten  carnifex,  der  älteren  (auf  Poseidonios  zurückgehenden) 
und  ihrem  ganzen  Charakter  nach  glaubwürdigeren  Tradition  folgend, 
einen  einfachen  Gallier,  und  zwar  einen  ortsansässigen  Peregrinen,  zu  er- 
blicken und  den  Kimbrischen  Kriegsgefangenen  der  jüngeren  Livianischen 
als  Erfindung  zu  betrachten  haben,  bestimmt,  den  Vorgang  durch  eine 
Gegenüberstellung  von  Sieger  und  Besiegtem  dramatiscJier  zu  gestalten. 


1)  Ohne  Kenntnis  zu  haben  von  Müllenhoifs  Ausführungen  a.  a.  0.,  in  denen  er 
zu  demselben  Ergebnis  gelangt,  hin  ich  vor  nunmehr  fünf  Jahren  —  so  lange  liegt 
die  Beschäftigung  mit  dem  Gegenstande  zurück  —  auf  diese  Vermutung  geführt 
worden. 

9 


Marins  in  Minturnae.  187 

Es  erübrigt  noch  die  Masse  der  mehr  oder  weniger  ausführlichen  Be- 
richte, die  aus  der  Livianischeu  DarsteUung  geflossen  sind,  einer  kurzen 
Betrachtung  zu  unterziehen  und  durch  Vergleichung  derselben  im  einzel- 
nen die  gemeinsame  Vorlage  so  weit  möglich  zu  rekonstruieren.  Sämt- 
liche Berichte  erwähnen  zunächst  den  Sumpf,  in  dem  Marius  sich  ver- 
steckt hält  (oben  S.  180),  wobei  die  Uebereinstimmung  im  Ausdruck  bei 
einzelnen  beachtensweii  ist^),  und  (mit  Ausnahme  des  Val.  Maximus:  oben 
S.  182)  den  cnrcer,  in  dem  er  nach  seiner  Entdeckung-)  und  Verhaftung 
untergebracht  wird').  Einige  malen  dazu  die  desperable  Verfassung  aus, 
in  der  sich  der  Ergnifene  befindet  *),  sowie  das  klägliche  Schauspiel  seiner 
Einbringung  in  die  Stadt  ^).  Die  Ketten,  mit  denen  ihn  Lucan  und  Florus 
(II  9.  10)  im  Gefängnis  beschwert  sein  lassen,  sind  sicher  nichts  als  rhe- 
torische Uebertreibung.  und  es  ist  kaum  anzunehmen,  dass  bei  Livius  etwas 
davon  gestanden  hat.  Wichtig  ist  die  Erwähnung  des  Minturnischen  Ma- 
gistrats bei  Velleius  (//  vir)  und  den  Comm.  Bern,  {princeps  Minturnen- 
sium).  Es  folgt  die  A  b  s  e  n  d  u  n  g  des  Henkers,  die  vollkommen 
gleichmässig,  teilweis  in  wörtlicher  Uebereinstimmung  erzählt  wird "),  und 
die  wimderbare  Errettung  des  Delinc^uenten,  in  deren  Schilderung  die 
Quellen  bis  auf  das  freilich  sehr  wesentliche  Moment  der  Motive,  die  jenen 
veranlassten,    von  der  Ausführimg    seines  Vorhabens  abzustehen  '),    eben- 


1)  Per.:  cum  in  paludibus  .  .  .  lateret;  Comm.  Bern. :  cum  .  .  .  in  pahide  latttisset: 
Auct.  de  rir.  ill.:  in  palude  latuit;  Schol.  Juv. :  latttit  in  .  .  .  pahidibtis.  —  Die  Be- 
merkung des  Velleius  oculis  tantummodo  ac  naribus  eminentihus  steht  allein,  wird 
aber  wohl  kaum  auf  sein  eigenes  Konto  zu  setzen  sein. 

2)  Inventits:  Auct.  de  rir.  ilL:  Comm.  Bern,  (auf  die  singulare  Angabe  der  letz- 
teren a  pastore  werden  wir  noch  zurückkommen).  —  extractus  (protractus) :  Per.;  Vel- 
leius: Orosius. 

•3)  Beachte  die  wörtliche  Uebereinstimmung  in  carcerem  missiis  beim  Schol.  Juv. 
und  den  Comm.  Bern. 

4)  Velleius :  nttdus  ac  limo  ohrutus ;  Orosius  :  htto  ohliixs :  Val.  Maximus  (VIII  2,  3) : 
caeno  paludis  .  .  .  oblitiis ;  (II  10, 6) :  squalore  obsittis. 

5)  Das  turpi  spectacido  des  Orosius  wird  erläutert  durch  die  (jedenfalls  nicht 
von  ihm  selbst  erfundene)  Angabe  des  Velleius  iniecto  in  Collum  loro. 

6)  Per.:  missus  ad  occidendum  eum  serrus  natione  Galhis;  Val.  Max.:  missus  ad 
etini  occidendum  .  .  .  servus  publicus  natione  Cimber  .  .  .  strictum  gladium  tenens  (vgl. 
V^elleius);  Schol.  Juv.:  carnifex  (vgl.  Comm.  Bern.)  ad  occidendum  eum  missus;  Vel- 
leius :  ad  quem  interficiendum  missus  cum  gladio  serrus  publicus  natione  Germamts  .  .  .: 
Comm.  Bern. :  ad  quem  interficiendum  quidam  carnifex  Gallus  genere  missus. 

7)  Per.:  maiestate  tanii  riri  perterritus  =  Schol.  Juv.:  risa  circa  eum  tanta 
maiest  ate  vel  quod  foHuitu  esset  =  Val.  Max. :  cluritate  viri  obcaecaius  (vgl.  das.  zu 
Anfang:  Marius  .  .  .  ex  ipso  vitae  discrimine  beneßcio  maiest  atis  emersit)  —  Auct. 
de  vir.  ill. :  vultus  auctoritaie  =  Orosius :  solo  rultu  —  Comm.  Bern. :  horrendum  visu 
globos  flammarum  rertice  exsurgere  vidit  rocem{que)  patere  subitam,  quae  itlum  (a)  Mario 
coerceret,  audicif;  vgl.  Lucan:  riderat  inmensam  tenebroso  in  carcere  lucem  — Velleius: 
agnovil  Marium  .  .  .  expromens  indignationem  casus  tanti  ein  (profugit). 

13* 

10 


188  M.  Bang, 

falls,  vielfach  auch  im  Auscli-uck,  zusammenstimmen^).  Immerhin  liisst 
sich  auch  bezüglich  jenes  Punktes  eine  Einigung  unter  den  verschiedenen 
Ansichten  erzielen,  indem  die  hoheitsvolle  Würde  {»la/csfas)  des  Gefangenen 
sich  doch  zunächst  in  seiner  achtunggebietenden  Miene  (viiUiis  audoritaa) 
ausprägt.  Hauptsächlich  also  der  gebieterisclie,  Furcht  und  Respekt  ein- 
flössende Blick  des  Marius  ist  es,  was  den  Henker  überwältigt  und  in  die 
Flucht  jagt.  So  wird  Livius  ei'zählt  haben.  Aber  er  scheint  nach  seiner 
Weise  noch  eine  andere  Version  -)  mitgeteilt  zu  haben,  in  der  der  Vorgang 
höchst  phantastisch  und  mit  Heranziehung  übersinnlicher  Erscheinungen 
dargestellt  war.  Darauf  führen  die  'furchtbar  anzuschauenden  Flammen- 
büschel auf  dem  Haupte  des  Marius"  und  die  geheimnisvolle  'j^lötzlich 
ertönende  Stimme"  im  Bericht  der  Comm.  Bern,  und  die  immensa  lux  in 
dem  des  Lucanus.  Das  von  Velleius  angeführte  Motiv,  dass  nämlich  der 
"Cimber"  den  Marius  erkennt  und.  in  Erinnerung  an  die  geschwundene 
Grösse  seines  einstigen  Besiegers  von  Mitleid  erfasst,  deswegen 
sich  nicht  an  ihm  vergreifen  mag.  ist  allem  Anschein  nach  nicht  Livia- 
nisch,  sondern  eigene  Erfindung  des  Schriftstellers,  mit  der  Tendenz  die 
Erzählung  durch  eine  ävayvöyqiaiQ  der  beiden  Hauptakteure  dramatisch 
zuzuspitzen  und  so  den  Effekt  zu  steigern.  —  Den  versöhnlichen  Abschluss 
des  Abenteuers  erzählen  alle  Quellen  übereinstimmend  (oben  S.  181):  Ma- 
rius wird  begnadigt,  erhält  ein  Schifi"  gestellt  samt  Wegzehrung  und  segelt 
ab  nach  Afrika.  Von  Einzelheiten  seien  noch  erwähnt  die  Dunkelheit  in 
dem  Gemach,  in  dem  Marius  untergebracht  war  (Lucan).  und  der  heilige 
Hain  der  Göttin  Marica  (Augustinus)  '^l.  Beides  stammt  ohne  Zweifel  ans 
der  Livianischen  Darstellung*). 

Ueber  die  Quellen  dieser  selbst  lässt  sieh  nur  vermutungsweise  eini- 
ges sagen.  Anzunehmen  ist,  dass  Livius  die  Berichte  der  Annalisten  der 
Sullanischen  Zeit,  Claudius  Quadrigarius  und  Licinius  Macer  (oben  S.  179), 
wenigstens  gekannt  hat,  ebenso  den  des  Poseidonios.     Ob  er  sich  an  einen 

1)  Hiei'bei  zeigt  sich  die  interessante  Erscheinung,  dass  die  in  Betracht  kommen- 
den sechs  Berichte  paarweis  zusammengehen: 

Velleius:  Val.  Maximus: 

abiedo  gladio  profugit  e.  carcere  ,  iibiecto  ferro  attonitits  iiidc  ac  tremens  fiifiit 

Comm.  Bern. :  i  Schol.  Juv. : 


quibtis  mmistris  territtts  miJes  eii  quae  gesta 
sunt  principi  renuntiavit 

Auct.  de  vir.  ill. : 
imnussum  ^jercMssorem   Gallnm   niltux  auc- 


relicto  gladio  pave)is  fttgit  ac  reltuUt  cogiiita 
Ms.  a  (juibiis  viissus  fiierat 

Orosius : 
percussorem    ad  se  missum   solo  rultu   ex- 


toritate  deterruit  ,  terruit 

2)  Stint  qui  .  .  .  putent  (dicant,  tradant)  —  alii  putant  —  quidam  seripsere  —  ut 
qitidam  auctores  sunt  und  ähnliche  Einführungen  divergierender  Traditionen  finden 
sich  ausserordentlich  häufig  bei  ihm. 

3)  Velleius  bringt  ihren  Namen  fälschlich  mit  dem  Sumpfe  in  Verbindung. 

4)  Augustin  zitiert  gleich  darauf  (II  24)  das  77.  Buch  des  Livius,  in  dem  diese 
Geschichte  erzählt  war. 

11 


Mariiis  in  Mhiturtuie.  189 

von  diesen  angeschlossen  hat,  erscheint  mir  freilich  fraglich.  Viel  eher 
möchte  ich  glauben,  dass  er  im  wesentlichen  dem  des  S  i  s  e  u  n  a  gefolgt 
ist  und  vielleicht  nur  für  ein  oder  das  andere  Detail  eine  von  den  oben 
genannten  Quellen  herangezogen  hat. 

Halten  wir  nun  den  so  in  den  Hauptzügen  rekonstruierten  Bericht 
des  Livius  mit  der  Plutarchischen  Schilderung  vergleich.swei.se  zusammen, 
so  zeigt  sich,  dass  eine  Reihe  von  wesentlichen  Einzelheiten  jenes  in  dieser 
wiederkehrt:  Der  Ziftvovgyög  yeqoyv  Plutarchs,  der  Marius  beim  Heran- 
nahen der  Verfolger  em  Versteck  anweist,  ist  offenbar  identisch  mit  dem 
von  den  Comm.  Bern,  erwähnten  pastor.  der  aber  hier  gerade  umgekehrt 
die  Entdeckung  des  Flüchtlings  herbeiführt.  Zweifellos  ist  die  Darstellung 
Plutarchs  die  richtige,  und  man  kann  nur  schwanken,  ob  man  den  IiTtum 
dem  Scholiasten  oder  seiner  unmittelbaren  Vorlage,  vermutlich  einem  aus 
Livius  schöpfenden  Geschichtenbuch,  zur  Last  zu  legen  hat.  Letztere 
iföglichkeit  dürfte  die  grössere  Wahrscheinlichkeit  für  sich  haben.  Der 
Ort  des  Verstecks  ist  hier  wie  dort  ein  Sumpf,  aus  dem  Marius  nackt  (so 
von  den  Livianischen  Zeugen  nur  Velleius:  S.  187  A.  4)  und  schlamrabe- 
deckt  herausgezogen  wird.  Beiden  Darstellungen  gemeinsam  ist  ferner  die 
TJebergabe  des  Gefangenen  an  die  Stadtbehörden  von  Minturnae  und  die 
Erwähnung  des  Haines  der  Göttin  Marica.  Alle  diese  Züge  fehlen  in  der 
Erzählung  Appiaus.  Es  ergibt  sich  daraus,  wie  wir  schon  in  Bezug  auf 
den  Chither  vermuteten,  dass  Plutarch  höchst  wahrscheinlich  auch  die  Dar- 
stellung des  Livius  eingesehen  und  aus  dieser  jene  Einzelheiten  in  die 
seinige  übernommen  hat. 

Ein  Wort  noch  über  das  Verhältnis  der  von  Livius  abhängigen  Be- 
richte zu  und  unter  einander.  Es  hat  sich  bereits  im  Laufe  der  Unter- 
suchung gezeigt  (oben  S.  187).  dass  sie  sich  teilweise  ausserordentlich 
eng,  bis  zu  wörtlicher  Uebereinstimmung,  mit  einander  berühren,  so  im 
besonderen  der  des  Auct.  de  vir.  ill.  mit  dem  Orosianischen,  der  der  Comra. 
Bern,  mit  dem  des  Juvenal-Scholiasten,  dieser  wieder  mit  denen  der  Pe- 
rioche  und  des  Val.  Maximus,  während  auf  der  andern  Seite  der  der  Comm. 
Bern,  mit  dem  Velleianisciien  eine  gewisse  Verwandtschaft  aufweist.  Diese 
auffällige  Erscheinung  erklärt  sich  und  kann  sich  m.  E.  nur  erklären  durch 
die  Annahme,  dass  (mit  Ausnahme  des  letztgenannten)  alle  diese  Berichte 
nicht  unmittelbar  aus  dem  Originalwerk  geschöpft,  sondern  vielmehr  es 
durch  Vermittlung  von  Zwischeninstanzen  benutzt  haben.  Es  fragt  sich 
nun.  wie  viele  und  welcher  Art  diese  waren,  Dass  die  sogenannten  Pe- 
riochae  der  einzelnen  Bücher  des  Werkes  nach  einem  allerdings  ausführ- 
lichen Auszug  aus  diesem,  nicht  direkt  nach  ihm  selbst  gearbeitet  sind, 
ist  längst  nachgewiesen^)  und  heute  wohl  unbestritten.     Ich  halte  es  nun 


1)  Zangemeister,  Die  I'erioclide  des  Lirius,  Festschr.  zur  36.  Philoh-  Vers.  (1882). 
Vgl.  über  die  Epitoiue-Frage  ausserdem  E.  Kornemaiin.  Die  neue  Lirius- Kpilome  aus 

12 


190  M.  Bang, 

für  sehr  wahrscheinlicli,  dass  diese,  jedenfalls  weit  verbreitete,  Epitome 
(E)  die  Vorlage  gebildet  hat  nicht  nur  für  die  Darstellung  der  Perioche, 
sondern  auch  für  die  des  Valerius  Maximus  und  derjenigen  (unbekannten) 
Quelle  —  nennen  wir  sie  X  — ,  die  der  Juvenal-Scholiast  benutzt  hat. 
Die  Uebereinstimmung  des  Ausdrucks  nämlich  ist  stellenweis  so  frappant  *), 
dass  sie  sich  nur  durch  die  Annahme  einer  gemeinsamen  Quelle  für  diese 
drei  Berichte,  eben  der  genannten  Epitome,  erklären  lässt.  Denn  dass  in 
der  Phrase  missus  ad  eum  occidemluiii  nicht  Li-s-ius  selbst  redet,  dieser 
vielmehr  ad  quem  hiferfidendnm  missus  oder  ähnlich  geschrieben  hat.  geht, 
wie  mir  scheint,  mit  Notwendigkeit  aus  dem  Zusammenstimmen  von  Vel- 
leius,  dessen  Darstellung  unstreitig  das  getreuste  Abbild  der  ursprüng- 
lichen Livianischen  ist  und  demnach  wohl,  wenn  irgend  eine  von  den  in 
Rede  stehenden,  als  unmittelbar  aus  dem  Originalwerk  geflossen  angesehen 
werden  darf,  und  Comm.  Bern,  hervor. 

Durch  die  an  drei  Stellen"^)  hervortretende  nahe  Verwandtschaft  zwi- 
schen den  Darstellungen  der  Schol.  Juv.  und  Comm.  Bern,  wird  weiter 
für  letztere  eine  Vorlage  (X  ^)  gefordert,  die  zum  mindesten  in  den  ge- 
nannten Punkten  mit  der  jener  (X)  übereinstimmte.  Andererseits  freilich 
muss  sie,  wenn  anders  die  Berührungen  mit  Velleius  *)  ihre  Erklärung 
finden  sollen,  auch  mit  dessen  Schilderung  eine  gewisse  Aehnlichkeit  auf- 
gewiesen haben,  was  nur  der  Fall  gewesen  sein  kann,  wenn  sie,  anders 
als  X,  direkt  aus  dem  Originalwerk  geschöpft  hat.  Wir  hätten  damit  eine 
zweite,  gleich  der  ersterwähnten  verloren  gegangene  Epitome  des  Liviani- 
schen Werkes  gewonnen,  oder,  wenn  man  will,  ein  hauptsächlich  auf  das 
Interesse  eines  grösseren  Publikums  berechnetes,  aus  jenem  zusammenge- 
arbeitetes Geschichtenbuch.  Einen  dritten  Auszug  dieser  Art  (Y)  haben 
wir  in  der  Quelle  zu  erkennen,  die  dem  Auetor  de  vir.  iU.  und  Orosius 
vorgelegen  hat;  denn  ein  imd  dieselbe  haben,  wie  die  S.  188  A.  1  ange- 
führte Kongruenz  schlagend  beweist,  beide  Autoren  benutzt.  Mit  E  zeigt 
er,  soviel  sich  sehen  lässt.  nicht  mehr  und  nicht  weniger  Verwandtschaft 
als  mit  X^.  Zur  Veranschaulichung  der  im  Vorstehenden  ermittelten 
Quellenverhältnisse  lasse  ich  ein  Stemma  derselben  folgen  (s.  S.  191). 

Ich  fasse  die  Hauptergebnisse  der  Untersuchung  kurz  zusammen :  Wir 
können,  alles  in  allem,  drei  Traditionen  über  die  Minturnischen  Erlebnisse 
des  Marius  imterscheiden.  Das  wesentliche  Moment  büdet  hierbei  die 
Person  des  Henkers.  Die  eine,  vertreten  von  Cicero,  weiss  überhaupt 
nichts  von  einem  solchen.     Die  andere,    höchst  wahrscheinlich  auf  Posei- 

Oxyrhi/nchus,  2.  Beiheft  zur  Klio  (Leipzig  1904),  S.  68  ff.  und  die  dort  S.  69  A.  1  an- 
geführte Literatur. 

1)  Missus  ad  occidendum  eum  (Per.)  =  missus  ad  eum  occideiidum  (Val.  Max.)  = 
ad  occidendum  eum  missus  (SchoL  Juv.).  —  maiestaie  tanti  viri  perterritus  (Per.) 
=  risa  circa  eum  tanta  maiestate  (Schol.  Juv.)  =  Marius  .  .  .  ex  ipso  vitae  discri- 
mine  beneficio  maiestatis  emersit  (Val.  Max.). 

2)  Oben  S.  187  A.  3  und  6;  S.  188  A.  1.  —  3)  .S.  187;  S.  187  A.  6. 

13 


Marius  in  Minturnae. 


191 


Livius 


Val.  Max 


Auetor 


Orosius         Periochae 


Lucao 
X  fXJ  X^  oo  Velleius 


Schol.  Juv.  Comm.  Bern. 


(loiiios  zurückgehende,  die  am  reinsten  sich  bei  Appian  erhalten  hat.  kennt 
den  Henker  als  Gallier,  und  zwar  als  einen  aus  der  Fremde  zugewander- 
ten, und  erzählt  im  übrigen,  unter  Verzicht  auf  jede  Ausmalung,  knapp 
und  schlicht  den  Hergang  des  Abenteuers.  Die  dritte,  die  Livianische, 
macht  den  Henker  zu  einem  durch  Marius'  Sieg  in  Gefangenschaft  gera- 
tenen und  als  Sklave  nach  Minturnae  gekommenen  Kimber.  Charakteri- 
stisch für  sie  ist  —  imbeschadet  ihi-er  besseren  Kenntnis  mancher  Einzel- 
heiten —  die  allenthalben,  insonderheit  in  der  dramatischen  Gegenüber- 
stellung von  Sieger  und  Besiegtem  zu  Tage  tretende  Effekthascherei,  die 
die  Farben  so  stark  wie  möglich  aufträgt  und  namentlich  in  der  Betonung 
des  rührseligen  Elementes  ihr  Gefallen  findet.  Die  beiden  letzten  vereinigt 
in  sich,  unter  weiterer  Heranziehung  einer  biographischen  Quelle  (Nepos?), 
die  Darstellung  Plutarchs,  die  somit,  nach  Umfang  wie  Inhalt,  als  die 
wenn  auch  keineswegs  allein  massgebliche  Hauptquelle  für  die  in  Rede 
stehende  Episode  zu  gelten  hat. 
Rom. 


14 


192 


Die  armenischen  Feldzüge  des  Lukullus. 

Von  Kurt  Eckliardt. 

III.  Abscliuitt. 

Das  Kriegsjahr  68. 

4.  Kapitel. 

Vorbereitungen  beider  Gegner  und  Einmarsch  des  LuIjuUhs  in 

das  armenische  Hochland. 

§  1 .     Die  V  e  r  h  a  11  d  1  u  n  g  e  n  mit  den  P  a  r  t  h  e  r  n. 

So  war  denn  Tigranes  durcli  den  Zuspruch  seines  Schwiegervaters 
so  ermutigt,  dass  er  weiteren  Widerstand  zu  leisten  beschloss.  Ohne  zu 
zögern,  trafen  daher  die  beiden  Verbündeten  neue  Vorbereitungen  zur  Ab- 
wehr der  Römer,  bei  denen  Tigranes  dem  Mithradates  völlig  freie  Hand 
liess.  dem  er  jetzt  die  grössere  Erfahrung  in  den' Kriegen  gegen  die  Römer 
zugestehen  musste.  Infolgedessen  erhielt  Mithradates  den  Auftrag  ein 
neues  Heer  zu  sammeln  iind  das  Kommando  darüber  zu  übernehmen  ^). 
Jedoch  blieb  man  dabei  noch  lange  nicht  stehen  und  benutzte  den  Winter, 
während  Lukullus  in  den  eroberten  Ländern  seinen  Truppen  die  wohlver- 
diente Ruhe  gönnte,  zur  Ausbildung  und  Einübung  dieses  Heeres  und  zur 
Werbung  neuer  Bundesgenossen. 

Für  das  Kriegsjahr  68  tritt  nun  zu  unseren  alten  Quellen  noch  eine 
neue,  Cassius  Dio,  hinzu.  Ein  grosser  Teil  seines  Werkes  ist  uns  nur 
durch  Exzerpte  des  Xiphilinos  sehr  fragmentarisch  erhalten,  und  so  haben 
wir  denn  für  das  erste  Kriegsjahr  nur  ein  kümmerliches  Stück.  Anders 
wird  es  für  das  zweite  Jahr.  Hier  beginnt  Dio  ungefähr  da,  wo  Memnon, 
der  bisher  eine  unserer  Hauj)tquellen  war,  aufhört,  nämlich  mit  den  Ge- 
sandtschaften an  die  Parther.  Dio  hat  ohne  Zweifel  für  diesen  Teil  seines 
Werkes  den  Sallust  benutzt,  wie  aus  zahlreichen  Uebereinstimmungen  mit 
den  Fragmenten  dieses  Historikers  und  mit  Plutarch  klar  hervorgeht.  Wo 
aber  Plutarch  und  Dio  von  einander  abweichen,  da  hat  es  seinen  Grund 
darin,  dass  jener  zeitweilig  einer  anderen  Vorlage  gefolgt  ist. 

Für   die  beiden  Verbündeten  war  es  nun  von   der   sjrössten  Wichtio- 


1)  Memnou,  c.  58  und  Appian,  Mithr.  c.  87.    Vei-gl.  auch  Cassius  Dio  B.  35.  c.  1. 
58 


Die  annenisclien  Feldziige  des  LiihidlKs.  103 

keit.  die  Paiiher,  die  alten  Feinde  der  Armenier,  wenn  nicht  zu  einem 
Bündnis,  so  doch  wenigstens  zu  strengster  Neutralität  zu  bewegen,  damit 
sie  nach  dieser  Seite  hin  freie  Hand  hatten  und  nicht  etwa  einen  un- 
vermuteten Angrifi'  zu  fürchten  brauchten.  So  ging  denn  eine  Gesandt- 
schaft ab  an  Phraates,  den  Partherkönig,  um  ihn  zu  versöhnen  und  zu 
einem  Bündnis  zu  bewegen.  Phraates  war  ein  Sohn  des  Sinatrukes''), 
dem  er  im  Jahre  70/69  (Olympiade  177,  3)  in  der  Regierung  gefolgt  war. 
Dieser  Name  des  Partherkönigs,  an  den  die  Gesandtschaft  geschickt  wurde. 
findet  sich  in  unseren  Quellen  nur  bei  Memnon  und  Phlegon.  der  ihm  noch 
den  Beinamen  „Der  Gott"  gibt,  während  ihn  Cassius  Dio  und  Sallust  in 
üblicher  Weise  nur  Arsakes  nennen"). 

Die  Gesandtschaft  an  die  Parther  ist  ebeufalls  auf  den  dringenden 
Rat  des  Mithradates  zurückzuführen,  dessen  schwerwiegenden  Gi-ünden  es 
gelungen  war,  den  einst  so  stolzen  Tigranes  dazu  zu  bringen,  dass  er  den 
ersten  Schritt  tat,  um  mit  seinen  Erbfeinden  Frieden  und  Bündnis  zu 
schliessen.  Alle  Gebiete,  die  er  zu  Anfang  den  Parthern  abgenommen 
hatte,  also  Mesopotamien,  Adiabene  und  die  gi-ossen  Täler,  wahrschein- 
lich die  Talgaue,  von  denen  Strabo  spricht  ^),  musste  er  nun  wieder  ab- 
treten, wenn  er  die  Parther  gegen  die  Römer  gewinnen  wollte*).  Dies 
war  wohl  einer  der  schwersten  Entschlüsse  seines  Lebens,  und  dem  klugen 
Mithradates  gebührt  der  Ruhm,  seinen  Schwiegersohn  dazu  gebracht  zu 
haben. 

So  ging  denn  die  Gesandtschaft  an  Phraates  ab.  der  Mithradates  ein 
Schreiben  mitgab,  das  den  Partherkönig  von  dem  Werte  eines  Bündnisses 
überzeugen  sollte  und  das  um  so  erfolgreicher  sein  konnte,  als  es  von  der  Hand 
eines  Fürsten  stammte,  der  an  den  vorliegenden  Zwistigkeiten  unbeteiligt 
war.  Mit  beredten  Worten  sucht  der  alte  König  den  Phraates  von  der 
unersättlichen  Ländergier  der  Römer  zu  überzeugen,  der  er  sicher  auch 
dereinst  erliegen  würde,  wenn  die  siegreichen  Legionen  Roms  erst  in  seiner 
Nachbai-schaft  festen  Fuss  gefasst  hätten.  Darum  solle  er  jetzt  den  gün- 
stigen Augenblick,  wo  Armenien  noch  widerstandsfähig  sei.  nicht  verstrei- 
chen lassen  und  mit  ihm  und  Tigranes  zusammen  der  Erobenmgssucht  der 
Römer  ein  für  allemal  ein  Ziel  setzen.  LTnd  wenn  der  Brief  auch  natür- 
lich eine  freie  Erfindung  des  Verfassers  ist,  so  spiegelt  er  doch  die  Ver- 
hältnisse ausgezeichnet  wieder.  Nur  so  konnte  der  pontische  König  an 
Phraates  schreiben,  wenn  er  dessen  Hilfe  eidangen  wollte^). 

Doch  so  verlockend  auch  diese  Anerbietnngen  waren,  so  waren  doch 


1)  Dies  ist   die   richtige  Form   des  Namens,  vergl.  Phlegon  v.  Tralles.   frgm.  12. 
Bei  Appian,  Mithr.  c.  104,  heisst  er  Sintrikos. 

2)  Vergl.  hierzu :  Memnon,  e.  -58 ;  Phlegon.  frgm.  12 ;  Dio  B.  3-5.  c.  1  und  Sallust, 
IV.  frgm.  69. 

3)  XI  14,  1.5  (.532).  —  4)  Memnon,  c.  .58  und  Dio  B.  35.  c.  1. 
5)  Sallust.  IV.  frgm.  69. 

59 


194  Kio-f  Erkhirdt, 

die  Demütigungen  noch  zu  frisch,  die  die  Parther  von  Tigranes  hatten 
erduklen  müssen.  Darum  suchte  Phraates  lieber,  ohne  sich  mit  seinen 
Gegnern  versöhnen  zu  müssen,  seine  Zwecke  zu  erreichen,  und  bot  dem 
LukuUus  durch  eine  Gesandtschaft  ein  Bündnis  an ').  Dies  war  dem  Lu- 
kuUus  äusserst  angenehm,  und  so  ging  denn  auch  eine  römische  Gesandt- 
schaft ab,  die  ein  Freundschaftsbündnis  mit  den  Parthern  abschliessen, 
auf  jeden  Fall  aber  von  ihnen  die  strengste  Neutralität  fordern  sollte.  Um 
seinem  Werben  noch  einen  grösseren  moralischen  Nachdruck  zu  verleihen, 
sandte  Lukullus  zunächst  nur  Bundesgenossen,  die  als  Unparteiische  mehr 
eiTeichen  konnten.  Und  in  der  Tat  gelang  es  diesen,  zwischen  Lukullus 
und  Phraates  ein  Abkommen  zustande  zu  bringen,  nach  welchem  ein  par- 
thisches  Hilfskorps  zu  den  Römern  stossen  sollte. 

Doch  als  der  römische  Imperator  zur  Befestigung  des  Bundes  seinen 
bewährten  Legaten  Sextilius,  bei  Dio  in  2rjXi/.iog  entstellt,  zu  dem  Parther- 
könig schickte,  glaubte  dieser,  dass  der  hohe  Offizier  nur  als  Kundschafter 
seiner  militärischen  Macht  erschienen  sei.  und  fasste  Zweifel  an  der  Auf- 
richtigkeit der  Römer.  Zugleich  wird  wohl  auch  das  Drängen  der  ver- 
bündeten Gegner  Roms  seinen  Höhepunkt  erreicht  haben.  Von  diesen 
Verhandlungen  erfuhr  natürlich  auch  Lukullus.  und  so  trat  ein  beider- 
seitiges Misstrauen  an  die  Stelle  der  Freundschaft.  Das  hatte  zur  Folge, 
dass  Phraates  das  versprochene  Hilfskorps  nicht  abgehen  Hess  und  sich 
nun  neutral  verhielt,  um  im  Stillen  seine  Macht  zu  vergrössern.  während 
die  Gegner  im  Kampf  ihre  Kräfte  aufrieben  -). 

So  glaube  ich  das  sonderbare  Benehmen  des  Partherkönigs,  dass  er 
nach  Appian,  Plutareh  und  Memnon  mit  beiden  Parteien  Verabredungen 
traf,  und  die  Abweichungen  dieser  unserer  Berichte  zu  erklären.  Jedenfalls 
möchte  ich  nicht  annehmen,  dass  der  so  weitsichtige  Römer  auch  nur  im 
geringsten  daran  gedacht  hat,  für  diese  angebliche  Treulosigkeit  die  Parther 
zu  beln'iegen  und  die  beiden  verbündeten  Könige,  wie  Plutareh  es  will, 
als  ungefährliche  Gegner  zu  betrachten.  Dazu  kannte  er  den  alten,  hart- 
näckigen Mithradates  zu  gut.  dass  dieser  sich  nicht  so  leicht  zufrieden 
geben  würde,  zumal  Tigranes  nur  einige  Grenzgebiete  verloren  hatte  und 
über  den  ganzen  ungeschwächten  Kern  seines  Landes  gebot.  Zuerst  musste 
die  Macht  Armeniens  völlig  gebrochen  werden,  bevor  sich  die  Römer  in 
einen  neuen,  unabsehbaren  Krieg  stürzten.  Das  wusste  Lukullus  sehr  gut, 
und  darum  hat  er  sicher  seine  Rachegedanken  gegen  die  Parther,  wenn 
er  solche  überhaupt  hegte,  bis  nach  der  Besiegung  der  beiden  Könige  zu- 
rückgestellt'). Zwar  könnte  es  so  scheinen,  als  ob  Lukullus  zu  der  Zeit,  da 
er  sein  Winterquartier  nach  Gordyene  in  die  nächste  Nähe  der  Parther  ver- 
legte, sich  doch  mit  dem  Gedanken  getragen  habe,  sie  zu  bekämpfen.    Doch 

1)  Plut.  Luc.  c.  30.  —  2)  Vergl.  über  die  Gesandtschaften  Dio  B.  3.5.  c.  3. 
3)  Vergl.   hierzu  Sextus  Rufus  c.  15,   der   erst   nach  der  Eroberung   von  Nisibis 
von  den  Vorbereitungen  zu  einem  Partherkriege  spricht.     Desgl.  FAitr.  Bier.  VI  c.  9. 

60 


Die  armenischen  Felclziige  des  LiihiUus.  195 

spricht  für  diese  Wahl  viel  eher  das  rein  materielle  Motiv,  dass  dieses  Land, 
wie  wir  oben  gesehen  haben,  das  reichste  dieser  Gegend  war,  dann  aber 
auch,  dass  die  Bewohner  durchaus  auf  seiner  Seite  standen. 

Wenn  auch  das  dem  Lukullus  so  sehr  erwünschte  Bündnis  mit  Phraates 
nun  wieder  auseinandergegangen  war,  so  hatte  er  doch  die  feste  Ueber- 
zeugung.  dass  ihm  von  der  Seite  der  Farther  keine  Unannehmlichkeiten 
drohen  würden.  Dies  wäre  aber  sicher  der  Fall  gewesen,  wenn  Lukullus 
offenkundig  gegen  ihn  zum  Kriege  gerüstet  hätte  und  nur  durch  die  Meuterei 
seiner  Truppen  verhindert  worden  wäre,  ihn  zu  bekämpfen.  Hätte  Lukullus 
nun  unter  solchen  LTmständen  den  Krieg  mit  den  Armeniern  wieder  aufge- 
nommen, so  hätte  sich  Phraates  wohl  kaum  die  Gelegenheit  entgehen  lassen, 
den  Römern  in  den  Rücken  zu  fallen.  Auch  zieht  man  nicht  so  leicht 
gegen  den  ins  Feld,  dessen  LTnterstützung  man  zuerst  mit  allen  Mitteln  zu 
erlangen  gesucht  hat.  Dies  wäre  alles  eine  Inkonsequenz  und  Ziellosigkeit 
gewesen,  die  wir  dem  römischen  General  nach  so  vielen  Proben  seines 
Könnens  und  seiner  Fähigkeiten  in  den  ersten  Kriegsjahren  nicht  zutrauen 
dürfen,  wenn  auch  Plutarch.  Eutrop  und  Rufus  von  einem  beabsichtigten 
Zug  gegen  die  Parther  sprechen,  von  dem  jedoch  Cassius  Dio,  Appian  und 
Memnon  nichts  wissen ').  Reinach-)  und  Niese  ')  haben  sich  sicher  durch  die 
ausfuhrliche  Darstellung  bei  Plutarch  zu  sehr  beeinflussen  lassen,  während 
dagegen  Mommsen'')  von  einem  Partherkrieg  nicht  als  von  einer  Absicht 
des  Lukullus,  sondern  nur  als  von  einem  Gerücht  spricht,  das  die  Gegner 
des  Imperators  aussprengten,  um  die  Truppen  gegen  ihn  aufzuhetzen. 

J5  2.  Die  Armenier  lieben  Truppen  aus  und  organisieren 
ein  Heer. 
So  war  denn  die  Bemühung  des  Mithradates,  die  Parther  zu  gewinnen, 
gescheitert,  und  die  beiden  verbündeten  Könige  waren  auf  sich  und  ihre 
heerespflichtigen  Untertanen  angewiesen.  Wenn  auch  Appian  nur  von  einer 
Aushebung  der  Armenier  spricht  °)  (die  naturgemäss  am  willigsten  zum  Kriegs- 
dienst waren,  da  es  ja  nun  galt  ihren  eigenen  Herd  und  Weib  und  Kind 
gegen  den  eindringenden  Feind  zu  verteidigen  unter  der  Führung  ihres  ange- 
stammten Herrschers,  dem  sie  im  Gegensatz  zu  unterworfenen  Fremden  das 
Gefühl  der  Treue  und  Ergebenheit  entgegenbrachten),  so  zeigt  doch  die  Er- 
wähnung der  Iberer  und  Marder  bei  Plutarch  '^),  dass  auch  in  diesem  Kampfe 
Vasallen  und  Bundesgenossen  der  Fahne  des  Tigranes  folgten.  Aber  hieraus 
zu  schliessen,  dass  der  Krieg  des  Jahres  68  zu  einem  nationalen  und  reli- 
giösen aller  Orientalen  gestempelt  worden  ist,    dazu   liegt    meines  Erach- 


1)  Vergl.  hierzu:   Plut.  Luc.  c.  30;   Eutr.  Bier.  VI  c.  9;   Sext.  Rufus  c.  15;   Dio 
B.  35.  c.  3;  Appian,  Mithr.  c.  87;  Meran.  c.  58. 

2)  A.  a.  0.  S.  363.  —  3)  Grinidriss  der  röm.  Gesch.^  S.  194.  vgl.  *  S.  217. 
4)  Köm.  Gesch.  III.  S.  74.  —  5)  Mithr.  c.  87.  —  6)  Plut.  Lue.  c.  31. 

61 


196  KuH  EcMianlt. 

tens  nicht  die  geringste  Veranlassung  vor').  Und  die  Angabe  über  die 
Stärke  des  armenischen  Heeres,  die  Appian  auf  rund  100000  Mann  be- 
ziffert ^),  schliesst  die  Annahme  eines  asiatischen  Nationalkrieges  völlig 
aus.  Wie  sehr  bleibt  sie  hinter  der  desselben  Verfassers  für  das  Vorjahr 
zurück,  wo  es  sich  nur  um  einen  Kampf  der  Armenier  und  ihrer  nächsten 
Nachbarn  und  Bundesgenossen  handelte !  Um  wie  viel  grösser  müsste  die 
Zahl  sein,  wenn  alle  Asiaten  an  diesem  Kriege  teilgenommen  hätten ! 

Die  ganze  Hypothese  von  dem  asiatischen  Religions-  und  National- 
kriege geht  auf  eine  Stelle  der  Rede  Ciceros  für  Pompejns  zurück^),  der 
hier,  wie  überall,  die  politische  Lage  zugunsten  der  Tendenz  seiner  Rede 
übertrieben  oder  ganz  schief  dargestellt  hat.  Auch  lässt  meines  Erachtens 
der  sanze  Zusammenliang.  wenn  man  durchaus  an  den  Worten  Ciceros 
festhalten  will,  nur  die  Annahme  zu,  dass  der  Redner  hier  den  Beginn  des 
armenischen  Krieges  überhaupt,  also  das  Jahr  69  meint*).  Allerdings 
haben  wir  oben  gesehen,  dass  hier  zahlreiche  Völkerschaften  Asiens  den 
Amieniern  Bundeshilfe  leisteten,  woraus  sich  dann  Cicero  den  National- 
krieg konstruiert  haben  mag.  Die  Absicht,  mit  der  er  die  armen,  meuch- 
lings Überfallenen  Armenier  für  ihre  Götter  eintreten  lässt.  ist  nur  die.  die 
Eroberungssucht  des  Lukullus,  der  ohne  Befehl  und  ohne  Grund  unschul- 
dige Völker  überfällt,  gegen  Pompejus  in  das  rechte  Licht  zu  setzen. 

Aber  wenn  auch  Mithradates  von  allen  Asiaten,  die  „sich  scharenweis 
von  nah  und  fei'n  unter  die  Banner  der  Könige  drängten,  welche  sie  auf- 
riefen den  Osten  und  seine  Götter  vor  den  gottlosen  Fremdlingen  zu 
schirmen"  ^),  nur  die  brauchbarsten  Leute  zum  Felddienst  eingeübt  hat,  da 
ja  die  Erfahrung  gelehrt  hatte,    dass  „das  blosse  Zusammentreiben  unge- 


1)  Vergl.  hierzu  besonders:  Mommsen,  Rom.  Gesch.  III.  S.  72/73  und  Reinach, 
S.  362. 

2)  Mithr.  c.  87. 

3)  De  imp.  Cn.  Pomp.  c.  9  §  23:  Ciiiutt  {=  Tigmnis)  in  regnum  posteaquam  L. 
Luculhis  cum  e.iercitu  venu,  plures  etiam  gentes  contra  imperatorem  nostnun  concitntae 
sunt.  Erat  enim  metus  iniectns  iis  natiomlms,  quas  tmmquam  populus  Boinanus  neque 
lacessandas  hello  neque  temptandas  putavit :  erat  etiam  alia  gravis  atque  vehemens  opinio, 
quae  animos  gentium  harbararum.  pervaserat,  fani  lociipletissimi  et  religiosissimi  diri- 
piendi  causa  in  eas  oras  nostrum  esse  exerciium  adductum.  Ita  nationes  muJtne  atque 
magnae  novo  quodam  terrore  ac  metu  eoticitahantur. 

4)  Denn  die  oben  angeführten  "Worte  folgen  unmittelbar  auf  den  Satz,  der  die 
Aufnahme  des  besiegten  Mithradates  schildert :  Bunc  in  Hin  tempore  et  fuga  Tigranes, 
rex  Armenius,  e.rcepit  diffidentemque  rebus  suis  confirmamt  et  adflictum  ere.rit  perditum- 
que  recrearit.  (Diese  Worte  illustrieren  übrigens  auch  hinreichend  die  Art  cicero- 
nianischer  Geschichtsdarstellung,  wenn  wir  berücksichtigen,  wie  sehr  in  Wirklichkeit 
die  Aufnahme  in  Armenien  von  dieser  Schilderung  abgewichen  ist!)  Und  die  Er- 
oberung der  feindliehen  Hauptstadt,  die,  wenn  unsere  Stelle  auf  das  Jahr  68  be- 
zogen werden  soll,  doch  vorher  hätte  erwähnt  werden  müssen,  folgt  gleich  darauf: 
Noster  autem  e.rercitus  tametsi  (i.  e.  obwohl  so  viele  Völker  gegen  Rom  unter  Waffen 
standen)  urbem  ex  Tigranis  regno  ceperat  .... 

5)  Mommsen,  Böm.  Gesch.  Bl.  S.  72/73. 

62 


Die  urmenischen  Feldzüge  des  Lukidlus.  197 

lieurer  Heerhaufen"  für  einen  aussichtsvollen  Kampf  eher  hinderlich  als 
nützlich  gewesen  war,  warum  sollte  er  da  erst  alle  Orientalen  zu  einem 
Kriege  aufbieten,  um  dann  sofort  den  grössten  Teil  wieder  zu  entlassen  I 
Nie  hätte  er  dies  getan,  da  es  ihm  vor  allem  darauf  ankam,  ein  kleines, 
aber  schlagfertiges  Heer  zu  sammeln,  das  in  dem  rauhen  Gebirgslande  leicht 
beweglich  und  gut  zu  verproviantieren  war.  Ferner  fehlte  auch  bei  den 
entfernter  wohnenden  Völkern  jedes  Interesse  an  einem  Kampfe  für  Ti- 
granes,  dessen  Eroberungspolitik  während  seiner  25  Hegierungsjahre  ihr 
berechtigtes  Misstrauen  erregt  hatte.  Und  wenn  nicht  einmal  die  Pai'ther. 
die  dem  Kriegsschauplatz  am  nächsten  wohnten,  den  alten  Nationalhass 
gegen  die  Armenier  zugunsten  der  gemeinsamen  Sache  aller  Asiaten  hatten 
überwinden  können,  wie  sollten  dann  die  fernen  Völker  dazu  kommen,  dem 
fremden  Armenier  gegen  die  ihnen  ebenso  fremden  Römer  zu  helfen. 

Aber  auch  die  religiöse  Einheit  dieser  Asiaten  ist  nur  eine  Erfindung 
der  Neuzeit,  die  zwar  auf  einen  heiligen  Krieg  des  Islam  passen  würde, 
aber  nicht  auf  die  damalige  Zeit,  wo  jeder  Gau  seinen  eigenen  religiösen 
Mittelpunkt  hatte ;  denn  ein  einheitliches  Nationalheiligtum  aller  Asiaten, 
wie  es  Cicero  annehmen  will,  hat  es  nie  gegeben. 

Nein,  ganz  aus  eigener  Ki-aft  haben  die  Armenier  und  ihre  Bundes- 
genossen vom  ersten  .Jahre  ein  Heer  aufgestellt.  Oder  sollten  wir  an- 
nehmen, dass  ein  Land,  das  im  Vorjahr  ein  so  stai'kes  Heer  aufgebracht 
haben  soll,  nun  mit  einemmale  nicht  mehr  so  viel  Leute  hat,  um  seinen 
eigenen  Herd  schützen  zu  können  ?  Im  Gegenteil,  es  melden  sich  bei  Mi- 
thradates  so  viele  kriegsfähige  Mannschaften,  dass  er  sich  die  brauch- 
barsten aussuchen  kann.  Zu  dieser  allgemeinen  Aushebung  der  Armenier 
stiessen  dann  noch  einige  Bundesgenossen.  Aus  diesem  Menschenmaterial 
bildete  Alithradates  eine  kleine  auserlesene  Armee,  deren  Stärke  Appian 
auf  70000  Mann  zu  Fuss  und  35000  Reiter  angibt').  Doch  seine  Angabe 
ist,  wenn  sie  auch  hinter  der  des  Vorjahres  zurückbleibt,  noch  viel  zu 
gi'oss.  Denn  wenn  man  bedenkt,  wie  schwierig  das  Terrain  für  den  Krieg 
ist  und  besonders  für  Fremde,  die  das  Land  nicht  kennen,  dann  begreift 
man,  dass  schon  eine  viel  schwächere  Armee  imstande  ist,  dem  kleinen 
Römerheer  die  Pässe  zu  sperren. 

Verwimderlich  ist  auf  den  ersten  Blick  die  starke  Angabe  der  Reiterei 
für  ein  so  unwegsames  Gelände,  wie  das  armenische  Hochland,  wenigstens 
für  grössere  Kavalleriemassen,  immerhin  ist.  W^enn  wir  aber  den  Lauf 
der  Ereignisse  in  diesem  Jahre  verfolgen,  so  sehen  wir,  dass  es  gerade 
der  Plan  des  Mithradates  war,  sich  in  keine  Entscheidungsschlacht  einzu- 
lassen, sondern  die  Römer  durch  fortwährende  Angriffe  der  flinken  Reiter 
zu  Unbedachtsamkeiten  zu  verlocken  und  in  jeder  Weise  zu  schädigen. 
Dieser  Plan  hatte    um  so    mehr  Aussicht    auf  Erfolg,    als   ja   die  Reiterei 


I)  MHhr.  c.  87  dq  imaxiaßVQiovi  ne'C,ovg  x(u  inneu:  ^i,u!aitt^. 

63 


198  Kioi  Eckhardt. 

der  Kömei-,  die  an  sich  schon  sehr  schwach  war,  in  dem  unbekannten 
Lande  und  unter  den  ihr  unifewohnten  Bedingungen  fast  unbrauchbar  war 
gegenüber  den  iberischen  inid  niardischen  Reitern  der  Armenier,  die,  selbst 
Bergbewohner,  mit  den  Gefahren  und  Verhältnissen  eines  Berglandes  wohl 
vertraut  waren. 

Diese  Armee  gliederte  Mithradates  ganz  nach  römischem  Muster  in 
Schwadronen  und  Kohorten,  die  er  seinen  alten  pontischen  Veteranen,  die 
er  selbst  einst  durch  römische  Verbannte  hatte  ausbilden  lassen,  übergab, 
um  sie  ganz  vne  die  Römer  einzuüben  und  zu  disziplinieren ').  Ferner 
liess  er  im  Winter  Waffen  und  Kriegsgerät  in  ausreichender  Menge  her- 
stellen und  häufte  an  geeigneten  Orten  in  Magazinen')  Proviant  und  Ge- 
treide an,  damit  dieses  für  das  Heer  gleich  an  Ort  und  Stelle  wäre  und 
nicht  erst  auf  den  schmalen  Bergpfaden  mühsam  herangebracht  zu  werden 
brauchte.  So  hatten  denn  die  Ai-menier  unter  der  umsichtigen  Leitung 
des  alten  Mithradates  ihre  Zeit  hervoiTagend  benutzt,  und  es  standen  die 
Dinge  für  sie  durchaus  nicht  schlecht,  als  sich  Lukullus  entschloss.  seine  Win- 
tercfuartiere  abzubi-echen  und  den  Krieg  tief  nach  Armenien  hinein  zu  tragen. 

§  3.     Schwierigkeiten  des  Lukullus    durch  Intrigen  in 

Rom. 

Zu  diesem  Angriff  und  um  sein  Heer  noch  zu  verstärken,  gab  er  seinem 
Legaten  Sornatius,  der  bekanntlich  mit  6000  Mann  die  eroberten  Gebiete 
in  Pontes  deckte,  den  Befehl  zu  ihm  zu  stossen,  da  er  nun  von  den  Ar- 
meniern, die  alles  zur  Verteidigung  ihres  eigenen  Landes  aufbieten  mussten, 
wohl  kaum  einen  Einfall  in  Pontos  zu  fürchten  hatte.  Doch  da  hatte 
sich  inzwischen  in  Rom  und  in  seinem  Heere  ein  derartiger  Umschwung 
der  Stimmung  vollzogen,  dass  daran  schliesslich  sein  ganzes  Unternehmen 
scheiterte. 

In  Rom  war  man  lange  schon  mit  Lukullus  nicht  mehr  zufrieden,  der 
sein  umfassendes  Kommando  mehr  zur  Befriedigung  seines  Ehrgeizes  als 
im  Interesse  des  Staates  zu  führen  schien.  So  haben  wir  gesehen,  dass 
schon  zu  Anfang  der  armenischen  Expedition  das  Missfallen  an  dem  be- 
währten General  einen  so  grossen  Umfang  angenommen  hatte,  dass  ihm 
der  Senat  und  das  Volk  jede  noch  so  notwendige  Verstärkung  und  Unter- 
stützung versagten,  so  dass  er  aus  eigenen  Mitteln  und  gegen  den  Willen 
der  heimatlichen  Autoritäten  den  Krieg  führen  musste.  Dass  hieran  vor 
allem  auch  der  Regierungsumschwung  in  Rom  schuld  war,  der  durch  das 
Konsulat  des  Pompejus  imd  Krassus  die  Herrschaft  der  Aristokraten  be- 
seitigte und  dafür  die  Demoki'atie  ans  Ruder  brachte,  haben  vnr  schon 
oben  gesehen. 

1)  Bei  Phlegou.    FHG  III.  S.  606,   wird   die   römische  Ausbildung  der  Armenier 
irrtümlich  schon  vor  Tigranokerta  gesetzt. 

2)  Plut.  Luc.  c.  31  und  Appian,  Mithr.  c.  87. 

64 


Bic  armcniachcn   Feldz/if/e  des  LhIkIIks.  199 

Inzwischen  wurde  die  Wühlarbeit  gegen  Lukullus  mit  immer  steigen- 
dem Erfolge  ausgeführt,  so  dass  dann  im  Winter  69/68  das  Missfallen 
des  römischen  Volkes  zu  offenem  Ausbruch  kam.  Zwar  scheint  der  glän- 
zende Sieg  von  Tigranokerta,  der  dem  römischen  Nationalgefüiil  ungeheuer 
schmeichelte,  den  Ausbruch  des  Hasses  für  einige  Monate  unterdrückt  zu 
haben.  Als  es  sich  dann  aber  zeigte,  dass  der  Krieg  noch  immer  nicht 
beendet  war,  dass  noch  ein  Jahr  mindestens  vergehen  musste,  ehe  Lukullus 
den  Römern  ihren  Erbfeind  Mithradates  im  Triumph  aufführen  konnte,  da 
warf  man  ihm  offen  vor,  dass  er  den  Krieg  absichtlich  ganz  unnötig  in 
die  Länge  ziehe,  um  nur  ja  den  Oberbefehl  um  so  länger  behalten  und 
von  der  reichen  Beute  noch  recht  viel  für  sich  in  Sicherheit  bringen  zu 
können ').  War  es  doch  für  die  Demagogen  in  Rom  klar,  dass  er  nur 
deswegen  seinen  grossen  Sieg  nicht  durch  rastlose,  schnelle  Verfolgung 
der  Trümmer  des  feindlichen  Heeres  ausgenutzt  und  den  Feinden  Zeit  ge- 
lassen hatte  ein  neues  Heer  zu  sammeln,  damit  er  einen  triftigen  Grund 
hätte  im  nächsten  Jahre  den  Kampf  wieder  aufnehmen  zu  können.  So 
beschloss  man  denn  ihm  den  Groll  des  Volkes  deutlich  zu  zeigen  und  ihm 
seine  Macht  erheblich  zu  beschneiden. 

Zu  Beginn  des  dritten  Mithradatischen  Krieges  waren  ihm  die  Provinzen 
Asien  und  Kilikien  nebst  dem  Kommando  zu  Lande  übertragen  worden.  Zwar 
erscheint  es  sonderbar,  dass  Lukullus  Statthalter  von  zwei  Provinzen  ge- 
wesen sein  soll,  doch  finde  ich  keinen  Grund,  die  Tatsache  zu  bezweifeln, 
wenn  sie  auch  in  den  Quellen  nicht  ausdrücklich  erwähnt  wird.  So  be- 
richten Memnon  und  Velleius  Paterkulus,  dass  Lukullus  Prokonsul  von 
Asien  gewesen  sei,  während  ihn  Plutarch  die  Provinz  Kilikien  erhalten 
lässt").  Da  nun  Plutarch  so  genaue  Einzelheiten  gibt,  muss  man  als  sicher 
annehmen,  dass  seine  Ansicht  richtig  ist.  Wenn  wir  aber  sehen,  dass 
Lukullus,  während  seine  Unterbefehlshaber  und  sein  Kollege  Kotta  die 
grossen  pontischen  Städte  belagerten,  in  den  Jahren  72 — 70  die  Verhält- 
nisse der  Provinz  Asien  ordnet,  wie  Plutarch  und  Appian  berichten  ^),  und 
sich  dadurch  die  grösste  Zuneigung  der  Provinzialen  gewinnt,  so  können 
wir  zweifellos  annehmen,  dass  er  nur  in  seiner  eigenen  Provinz  mit  solcher 
Machtvollkommenheit  geschaltet  haben  kann,  mithin  also  auch  Asien  als 
Provinz  besessen  hat. 

Dies  wird  noch  mehr  glaubhaft  durch  die  Angabe  bei  Cassius  Dio  *), 
dass  die  Römer  nach  der  Schlacht  bei  Tigranokerta  die  Verwaltung  der 
Provinz  Asien  wieder  Prätoren  übertragen  haben,  da  sie  mit  Lukullus  un- 
zufrieden waren.  Desgleichen  gibt  Plutarch  ^)  als  Machtbezirk  des  Lukullus 
Kilikien,  Asien,  Bithynien,  Paphlagonien,  Galatien  und  die  von  ihm  er- 
oberten Länder  an.  So  ist  es  daher  wohl  glaubhaft,  dass  er  zu  seiner 
ursprünglichen  Provinz  Kilikien,  die  Plutarch   hier    auch   an   erster  Stelle 

1)  Cassius  Dio  B.  3.5  c.  2.  —  2)  Memnon,  c.  37 ;  Velleius  II  c.  33 ;  Plut.  Luc.  c.  6. 
3)  Luc.  c.  20  und  23;  Mithi:  c.  83.  —  4)  B.  3.5.  c.  2.  —  5)  Luc.  c.  33. 

65 


200  Kurt  EcJcJumU, 

nennt,  noch  Asien  und  vielleicht  auch  nach  Kottas  Abreise  nach  Rom  noch 
Bithynien  erhalten  hat,  um  ihm  in  jeder  Weise  die  Organisation  der  Feld- 
züge gegen  Mithradates  dadurch  zu  erleichtern,  dass  man  ihm  das  ganze 
römische  Kleinasien  unterstellte. 

Dieses  so  umfassende  Kommando  beschränkten  ilim  nun  die  Römer, 
die  auf  seine  Erfolge  neidisch  und  mit  der  Länge  des  Krieges  mizufrieden 
waren,  gerade  in  einem  Augenblick,  wo  er  zur  endgültigen  Besiegung 
seiner  Gegner  der  Zusammenfassung  seiner  ganzen  Macht  bedurft  hätte. 
So  übertrugen  sie  die  Verwaltung  der  Provinz  Asien  einem  Prätor,  und. 
als  Lukullus  fortfuhr  die  Römer  dadurch  zu  reizen,  dass  er  den  Mithra- 
dates und  Tigranes  sich  erholen  und  neue  Truppen  sammeln  Hess,  de- 
signierten sie  auch  für  die  Provinz  Kilikien  den  Konsul  des  Jahres  68. 
Q.  Marcius  Rex,  der  dann  am  Schluss  seines  Amtsjahres  dorthin  abging, 
da  wir  ihn  nach  den  Misserfolgen  des  Jahres  68  als  Prokonsul  in  Kili- 
kien finden^).  Dies  zeigt  uns  die  Stelle  bei  Dio -)  ....  töv  vnaroi'  ccvjm. 
rbv  y.at'  Ixelvov  rov  xQÖvov  övra,  öidöoxov  E7tEfixl>av,  was  sich,  da  wir  uns 
ja  im  Jahre  68  befinden,  unmöglich  schon  auf  den  Nachfolger  im  Ober- 
befehl, den  M."  Acilius  Glabrio,  den  Konsul  von  67,  beziehen  kann.  Hierin 
bestärkt  mich  noch  der  Umstand,  dass  Dio  dieses  Ereignis  später  im  14. 
und  15.  Kapitel  besonders  erwähnt.  Wenn  nun  die  Angabe  im  2.  Kapitel 
nicht  an  eine  falsche  Stelle  geraten  ist,  kann  Dio  nur  von  zwei  verschie- 
denen Nachfolgern  sprechen  und  sich  die  erste  Angabe  daher  nur  auf  den 
Marcius  Rex  beziehen,  wenn  auch  die  Gründe'  für  beide  Ernennungen  die- 
selben sind.  So  blieb  dem  Lukullus  nur  noch  der  Oberbefehl  im  Kriege, 
wenn  auch  Marcius  Rex  noch  nicht  nach  seiner  Provinz  abgehen  konnte. 

}5  4.     Mißstimmung  des  Heeres  gegen  Lukullus. 

Wie  wir  nicht  oft  genug  betonen  können,  war  dieser  Umschwung  der 
Stimmung  gegen  Lukullus  durch  zwei  Gründe  hervorgerufen  worden.  Ein- 
mal durch  das  Wühlen  der  Finanzwelt,  die  er  sich  durch  seine  Reformen  in 
Asien  zu  dem  erbittertsten  Feinde  gemacht  hatte.  Sie  liess  durch  ihre 
Agenten,  die  Volkstribunen,  alle  Handlungen  des  umsichtigen  Generals  ent- 
stellen, so  dass  der  beste  Plan  von  ihm  nur  als  List  und  Vorwand  erschien. 
Dann  auch  dadurch,  dass  unter  dem  Konsulat  des  Pompejus  und  Krassus 
alle  Einrichtungen  Sullas  abgeschafft  und  die  Aristokratie  zugunsten  der 
Demokratie  unterdrückt  wurde,  wodurch  Lukullus  natürlich  als  Mitglied 
des  höchsten  Adels  und  Schüler  Sullas  ebenfalls  betroffen  wurde. 

Diese  ungünstigen  Verhältnisse  in  Rom  wirkten  naturgemäss  auch 
auf  das  Heer  ein.  War  doch  dieses  Volksheer  eng  mit  der  Heimat  ver- 
bunden, und  als  von  dort  die  Nachrichten  eintrafen,  dass  man  sich  schon 
mit   dem    Gedanken   vertraut    mache,    den    Lukullus    durch    einen    andei-en 


1)  Cassius  Dio  B.  3.5.  c.  1.5.  —  2)  B.  3-5.  c.  2. 

66 


Die  armenischen  Feldsiige  des  Lulmlhts.  201 

General  zu  ersetzen,  da  glaubten  auch  die  Soldaten  ihrem  Fehlherm  den 
Gehorsam  aufkündigen  zu  können.  Nur  ungern  und  nur  durch  die  harte 
Disziplin  ihres  Imperators,  der  die  geringste  Unregelmässigkeit  hart  be- 
strafte '),  gezwungen,  waren  sie  ihm  in  den  neuen  Krieg  nach  Araienien  ge- 
folgt. Als  er  jedoch  jetzt  an  Sornatius  und  die  anderen  Führer  in  Pontes 
den  Befehl  ergehen  Hess,  mit  ihren  Kontingenten  zu  ihm  zu  stossen,  da 
weigerten  sich  die  Soldaten,  die  hier  nicht  unter  dem  direkten  Einfluss 
des  energischen  Führers  standen,  dem  Befehl  Folge  zu  leisten  und  nach 
Armenien  zu  ziehen  -).  Und  den  Legaten  gelang  es  nicht,  dieser  Stimmung 
ihrer  rebellischen  Truppen  Herr  zu  werden,  deren  an  sich  schon  gelockerte 
Manneszucht  durch  das  fast  tatenlose  Leben  in  den  eroberten  Ländern 
noch  verschlechtert  worden  war.  So  musste  denn  Lukullus  auf  diese  6000 
Mann  verzichten  und  mit   seinem   kleinen  Heere  in  Armenien  eindringen. 

Aber  auch  auf  diese  Truppen  griff  der  meuterische  Geist  der  ponti- 
schen  Regimenter  über.  Als  sie  deren  Weigerung  vernahmen,  lobten  sie 
ihre  rebelhschen  Kameraden,  und  da  sie  durch  die  Eroberung  der  reichen 
feindlichen  Hauptstadt  in  den  Besitz  grosser  Geldmittel  gekommen  waren 
und  ihnen  das  faule  Leben  in  den  Gefilden  von  Gordyene,  die  uns  Plutarch 
als  sehr  reich  und  üppig  schildert'),  ausserordentlich  gut  behagte.  so 
weigerten  auch  sie  sich  zu  folgen  und  forderten  ihre  wohlverdiente  Ruhe 
und  Entlassung.  Hierzu  kam  noch,  dass  selbst  ein  Schwager  des  Lukullus, 
P.  Clodius,  gegen  ihn  wühlte  und  die  Truppen  noch  mehr  aufhetzte.  Dieser 
Erzdemokrat  hatte  um  so  grösseren  Einfluss  beim  Heere,  als  er  so  nahe 
verwandt  mit  dem  Feldherrn  war  ^). 

So  sah  sich  denn  Lukullus  kurz  vor  der  letzten  Entscheidung  seiner 
langjährigen,  erfolgreichen  Bemühungen  vor  das  Risiko  gestellt,  durch 
den  Widerstand  seiner  Truppen  alle  Erfolge  aufs  Spiel  setzen  zu  müssen. 
Doch  noch  einmal  gelang  es  seiner  Energie  und  seiner  imponierenden  Per- 
sönlichkeit wenigstens  die  Legionen,  die  er  gegen  Tigranes  geführt  hatte, 
in  der  Pflicht  zu  erhalten  und  zu  dem  Zuge,  der  den  letzten  Widerstand 
seiner  Feinde  brechen  sollte,  zu  veranlassen.  Vielleicht  ist  ihm  damals 
schon  der  Gedanke  gekommen,  wie  gefahrvoll  dieser  Entschluss  war,  mit 
Truppen,  die  er  so  wenig  in  der  Hand  hatte,  sich  in  so  grosse  Schwierig- 
keiten und  Gefahren  zu  begeben,  wie  sie  ein  Krieg  in  dem  fremden,  rauhen 
und  unwirtlichen  Lande  mit  sich  bringen  musste,  dessen  an  sich  schon 
tapfere  Bewohner  zur  Verteidigung  ihrer  engsten  Heimat  den  letzten  Bluts- 

1)  So  Hess  er,  als  einst  einige  Manipel  geflohen  waren,  obwohl  sie  die  Schmach 
sofort  wieder  gut  machten,  diese  in  Unterkleidern  ohne  Gürtel  vor  dem  ganzen  Heere 
einen  Graben  aufwerfen.  Plut.  Luc.  c.  15.  (Äehnliches  berichtet  Frontin.  Strateg. 
IV.  1,  21  von  Korbulo). 

■2)  Plut.  Luc.  c.  30. 

3)  Luc.  c.  29.  Vergl.  auch  Xenophon.  An»h.  IV  c.  1  §  8,  wo  er  von  den  reichen 
Vorräten  der  Karduchen  erzählt. 

4)  Plut  Luc.  c.  .34. 

Klio,  Beiträge  zur  alten  Geschichte  X  2.  14 

67 


202  Kurt  Eckhardt, 

tropfen  hingeben  würden.  Doch  fest  auf  seinen  Glücksstern  vertrauend, 
■n-ie  dereinst  sein  grosser  Meister,  und  bei  seiner  rastlosen  Energie  und 
dem  zähen  Festhalten  an  dem,  was  er  einmal  als  das  Richtige  erkannt 
hatte,  schlug  er  alle  seine  Bedenken  nieder  und  rüstete  sich  zum  Auf- 
bruch aus  seinen  Winterquartieren  in  Gordyene. 

Mittlerweile  war  schon  der  Hochsommer  herangekommen '),  da  ihn 
die  Widersetzlichkeiten  seiner  Truppen  so  lange  aufgehalten  hatten.  Dazu 
kam  noch,  dass  in  diesem  Gebirgsland  das  Frühjahr  besonders  kalt  und 
rauh  ist,  so  dass  er  auch  aus  diesem  Grunde  den  Abmarsch  länger,  als 
ihm  lieb  war,  hinausschieben  musste.  Wusste  er  doch  sehr  wohl,  dass 
oben  in  den  Bergen  des  armenischen  Hochlandes  der  Winter  viel  früher 
und  mit  viel  grösserer  Strenge  eintrat,    als  sonst  irgendwo  in  Kleiuasien. 

§  5.     Einmarsch  des  L  u  k  u  1 1  u  s  in  das  armenische  H o  c h- 

1  a  n  d. 

lieber  den  Feldzug  des  Jahres  68  haben  wir  als  brauchbare  Quellen 
nur  die  beiden,  die  den  Sallust  benutzt  haben,  nämlich  den  Plutarch,  der 
auch  hier  mit  gewohnter  Genauigkeit  seine  Quelle  ausschreibt,  und  den 
Cassius  Dio,  der  den  ganzen  Feldzug  in  Armenien  in  einem  Kapitel  ab- 
tut. Zu  diesen  beiden  kommt  schliesslich  noch  Appian,  der  alles  wieder 
so  verworren  und  kurz  darstellt,  dass  man  sich  aus  ihm  allein  kein  Bild 
von  dem  Gang  der  Ereignisse  machen  könnte,  wenn  wir  nicht  eben  Plu- 
tarch hätten,  den  wir  zugrunde  legen  und  die  Berichte  der  beiden  an- 
deren an  der  passenden  Stelle  einschalten  müssen.  Livius  hat  zwar  auch 
den  zweiten  Feldzug  in  Armenien  geschildert,  wie  aus  der  Angabe  Plu- 
tarchs"-)  nach  der  Arsaniasschlacht :  cpr^ai  öe  ö  Aiovi'og  etc.  hervorgeht, 
doch  ist  uns  bei  seinen  Ausschreibern  kein  Wort  davon  überliefert.  So 
ist  denn  das  Quellenmaterial  für  diesen  Teil  unserer  Untersuchung  sehr 
dürftig,  und  wir  sind  mehr  auf  Vermutungen  und  Hypothesen  angewiesen 
als  auf  feste  Angaben. 

Als  Lukullus  seine  Truppen  zum  Einfall  in  Armenien  zusammenzog, 
standen  diese  südlich  der  hohen  Tauruskette  und  hier  wohl  zum  grössten 
Teil  in  dem  befreundeten  Gordyene ,  dessen  überaus  reiche  Vorräte  für 
den  Winterunterhalt  der  römischen  Armee  äusserst  wertvoll  waren.  So 
wird  Lukullus.  wenn  nicht  alle,  so  doch  sicher  die  Mehrzahl  seiner  Sol- 
daten in  diesem  Lande  gesammelt  haben,  wie  ihn  denn  auch  Plutarch  ^) 
von  Gordyene  aus  weiter  vorrücken  lässt.  Er  hatte  also  seine  Winter- 
quai-tiere  auf  dem  linken,  östlichen  Ufer  des  Tigris,  der  hier  nach  der 
Vereinigung  aller  seiner  Quellflüsse,  auch  der  vom  Plateau  des  Wansees 
herabströmenden,  eine  Richtung  nach  Südosten    einschlägt,    jedoch    sicher 

1)  Plut.  Luc.  c.  31  :    Si'poi'c  äxua^ovzoc  und   Cassius  Dio  B.  3.5.   c.  4 :    uiooCvro^ 
r^dtj  Tov  &t(iovg:  es  war  also  inzwischen  Mitte  Juli  geworden! 

2)  Lue.  c.  31.  —  3)  Luc.  c.  30. 

68 


I)ic  armenischen  Feldsiige  des  Luliilhis.  203 

südlich  des  Bohtän-Tschai,  des  Kentrites  Xenophons,  bezogen,  da  hier 
der  Kern  von  Gordyenc  lag ').  Dass  einige  Truppenteile  auch  auf  dem 
rechten  Ufer  des  Tigris  gelegen  haben,  ist  ja  möglich,  jedoch  kaum  an- 
zunehmen, da  der  Fluss  hier  schon  so  schwer  zu  überschreiten  ist,  dass 
ein  kleineres  Korps  leicht  von  der  Besatzung  von  Nisibis,  das  sich  noch 
in  den  Händen  der  Armenier  befand,  angegriffen  und  abgeschnitten  wer- 
den konnte,  b(>vor  das  Gros  des  römischen  Heeres  imstande  war  zur 
Unterstützung  über  den  ziemlich  tiefen  Tigris  hiniilierziigehen.  Dies 
bestimmt  mich  ein  Uebergreifen  der  römischen  Winterquartiere  auf  das 
rechte  Ufer  für  ausgeschlossen  zu  halten. 

Hier  von  Gordyene  aus  standen  nun  den  Römern  drei  Wege  in  das 
Innere  von  Armenien  zur  Verfügung.  Der  erste  über  den  Pass  von  Nerd- 
jiki.  auf  dem.  wie  ich  oben  schon  annahm,  Tigranes  zum  Entsatz  von 
Tigranokerta  marschiert  war.  der  zweite  über  den  Bitlis-Pass  und  schliess- 
lich der  dritte  im  Süden  um  den  Wansee  herum  in  die  Ebene  von  Bayazid. 
Wie  wir  sehen  werden,  müssen  wir  den  dritten  sofort  ausschalten,  da  alle 
Angaben  Plutarchs  diesen  W^eg  unmöglich  machen.  So  bleiben  uns  nur 
die  Strassen  über  den  Bitlis-  und  den  Nerdjiki-Pass.  Bei  Karbe-)  finden 
wir  alles  Nötige  über  diese  beiden  Pässe  zusammengestellt.  Er  unter- 
richtet uns  auch  zugleich  sehr  gut  über  die  Geographie  und  die  Natur 
Armeniens.  Er  sagt  auf  Seite  32  über  die  Brauchbarkeit  beider  Pässe 
folgendes : 

„Ueber  die  Strecke  Bitlis-Sert  liegen  uns  zwei  Beschreibungen  vor 
von  Reisenden,  die  sie  beide  in  umgekehrter  Richtung  durchzogen.  Von 
Bitlis,  der  in  einer  weiten,  fruchtreichen  Bergschlucht  in  der  Höhe  von 
1550  m  gelegenen  Hauptstadt  der  gleichnamigen  Landschaft,  zog  L.  Col. 
Shiel  1836  flussabwärts  auf  Sert  zu  ^).  Der  Fluss  windet  sich  durch  viele 
Engpässe  hin,  die  Wege  am  hohen  Uferrande  sind  höchst  beschwerlich, 
mit  tiefen  Abstürzen  zur  Seite,  voll  Steinblöcke,  oft  kaum  breit  genug 
für  den  Pferdetritt.  Dabei  wird  heutzutage  die  Beschwerlichkeit  des  Weges 
vermindert  durch  mancherlei  Werke  von  Menschenhand,  so  ca.  20  Stein- 
brücken, die  gestatten,  immer  die  günstigere  Seite  des  Flussufers  zu  be- 
nutzen, eine  durchbrochene  Galerie  von  ca.  20'  Länge,  welche  einen  den 
Weg  versperrenden  Felsriegel  durchsetzt  u.  s.  w.  Unser  anderer  Gewährs- 
mann^) hebt  gleichfalls  die  grosse  Schwierigkeit  der  Strecke  von  Biths 
nach  Sert  hervor,  welche  ihm  zu  Pferde  2  Tage  mit  ca.  23  Stunden  kostete. 
Shiel  erwähnt  noch,  dass  bei  seiner  Reise  im  Sommer  zwei  Reitpferde  und 
vier  Saumtiere  von  seiner  Karawane  unter  den  grossen  Anstrengungen 
krepierten ! " 

1)  Kiepert,  Atl.  (mtiqu.  Tab.  lY.  —  2)  Der  Morsch  der  Zehntumenii  (,ob.  Bd.  IX 
S.  401  Anm.).  —  .3)  Ritter:  Erdhinde  IX.  S.  1006  ff. 

4)  Müller-Simonis:  Du  Caucuse  an  f/olfe  Persique  ü  tnivers  l'Arminü,  le  Kurde 
sinn  et  In  ilesopoinmie,  Washington  1892. 

14' 

69 


204  Kini  Ecllionlf, 

Der  Weg  über  den  Pass  von  Xerdjiki  dagegen  ,  gellt  anfangs  (d.  li. 
auch  vom  Bohtän-Tschai  aus)  durch  ebenes  Fruchtland;  die  Schwierigkeit 
der  Passage  beginnt  erst  bei  Nerdjiki,  so  dass  der  Gebirgsmarsch  hier 
kürzer  ist,  als  auf  der  Bitlisroute.  Von  Nerdjiki  an  wird  der  Weg  aller- 
dings ungemein  beschwerlich.  J.  Brant,  der  diesen  Pass,  dessen  Höhe 
2050  m  ^)  beträgt,  überstieg,  schildert  den  Abstieg  (der  also  für  Lukullus 
der  Anstieg  war)  folgendermassen  ^) :  Beim  Abstieg  ging  es  ,,furchtl)are 
Abstürze  in  fast  senkrechtem  Zickzack  hinab,  auf  dem  die  Pferde  über 
Steiltiefen  von  mehr  als  1000'  nicht  selten  glitten.  Auch  für  Fussgänger 
war  die  Talschlucht  gefahi-voll  über  dem  tief  rauschenden  Strom.  So  steil 
ging  der  Pfad  bergab,  dass  man  nach  zwei  Stunden  Zeit  kaum  eine  Viertel- 
stunde in  hoiizontaler  Distanz  fortgerückt  war".  Brant  versichei't.  dass 
dies  der  gefahrvollste  Weg  gewesen,  den  er  in  seinem  Leben  gemacht: 
jedes  Truppenkorps  könne  hier  durch  wenige  Mann  völlig  abgeschnitten 
und  unbrauchbar  gemacht  werden,  was  ja  aber  für  die  Bitlisroute  genau 
so  gut  zutrifft". 

Soweit  die  Schilderung  beider  Pässe  bei  Karbe.  Für  den  Nerdjiki- 
pass  haben  wir  jedoch  noch  eine  Darstellung  bei  W.  Belck,  bei  der  die 
Schwierigkeiten  viel  geringer  erseheinen.  Der  Unterschied  von  dem  Brant- 
schen  Wege  ist  jedoch  der,  dass  Belck  ihn  in  umgekehrter  Richtung,  also 
wie  Lukullus  es  hätte  machen  müssen,  zurückgelegt  hat.  Nach  seiner  Be- 
schreibung ^)  führen  von  Xerdjiki  zwei  Hauptwege  in  die  Muräd-Ebene. 
Der  eine  geht  am  Nordabhange  des  Andoog-Dagh*)  entlang  über  den 
Kurrtig-Dagh  ungefähr  nach  Musch,  der  andere  mit  einem  bedeutenden 
LTmwege  im  Tal  des  Chulp-Su  hinauf  bis  zum  Dorfe  Sehen  ^)  und  von  da 
entweder  auch  über  den  Kurrtig-  oder  über  den  Kozmi-Dagh  in  die  Ebene 
von  Musch.  Diesen  zweiten  Weg  hat  Belck  gemacht,  imd  er  nennt  diesen 
Marsch  einen  „ziemlich  beschwerlichen",  bei  dem  er  den  „schnelldahin- 
schiessenden  Bergstrom  dreissigmal  zu  überschreiten  hatte".  Ausserdem 
war  in  steilem  An-  und  Abstieg  eine  Höhe  von  ca.  750  m  zu  übersteigen, 
ehe  er  an  die  Quelle  des  Chulp-Su  bei  Sehen  gelangte.  Ein  Nebenweg, 
auf  dem  man  zwei  Stunden  und  den  steilen  Auf-  und  Abstieg  sparte, 
folgte  dem  Flusse  aufwärts  bis  Sehen,  war  jedoch  wegen  der  Felsblöcke 
im  Flussbett  —  er  fiel  also  wohl  teilweise  mit  diesem  zusammen  —  nur  für 
Fussgänger,  nicht  aber  für  Reiter  brauchbar.  Dagegen  sollte  der  Berg- 
weg, der  3  km  östlich  vom  Dorfe  entlang  führte,  wenn  es  auch  auf  ihm 
bergauf  und  bergab  ging,  doch  verhältnismässig  leichter  sein  als  der,  den 
Belck  selbst  benutzt  hatte.  Von  Sehen  aus  führten  dann  drei  Wege  in 
die  Ebene  von  Musch.   ein  westlicher,   der  läna'ste  zwar,    aber  dafür    auch 


1)  H.  Kiepert:  Koiirelle  carte  generale.  —  2)  Ritter;  X  ()94. 

3)  Zeiischr.  für  Ethnologie  S.  255. 

4)  Antof^li-Dagli  auf  den  Karten  von  H.  Kiepert  und  Lynch. 

5)  Lynch :  Shin :  H.  Kiepert :  Schin. 

70 


Die  armenischen  FeJ(hü<je  des  LkJciiUks.  205 

der  bequemste,  über  die  niedrigsten  Partien  des  Koznii-Diigh  — •  er  wird 
auch  heute  fast  ausschliesslich  benutzt  — ,  ein  östlicher  und  ein  mittlerer. 
Von  diesen  führt  der  östliche  über  den  KuiTtig-üagh  direkt  nach  Musch. 
während  der  mittlere  12 — 15  km  oberhalb  der  Mündung  des  Kara-Su 
in  den  Muräd-Tschai  die  Ebene  erreicht.  Der  westliche  führt  gleich  an 
den  Murad,  unterhalb  der  Mündung  des  Kara-Su.  Von  Nerdjiki  bis  zur 
Ebene  sind  nach  Belcks  Angabe  zwei  Tagemilrsche. 

So  stellt  sich  denn  nach  dieser  Schilderung  der  Weg  über  den  Pass 
von  Nerdjiki  als  lange  nicht  so  schlimm  dar,  wie  es  erscheinen  könnte, 
wenn  wir  allein  auf  die  Schilderung  Brants  angewiesen  wären.  Und  wenn 
wir-  nun  fragen,  zu  welcher  Route,  über  den  Bitlis-Pass  oder  den  von 
Nerdjiki,  sich  Lukullus  entschieden  hat,  so  glaube  ich  mit  Sicherheit,  dass 
er,  wie  auch  die  Zehntausend  unter  Xenophon,  den  Weg  über  den  Pass 
von  Nerdjiki  benutzt  hat ').  Die  Vorzüge  dieses  Weges  sind  so  bedeutend 
gegenüber  denen  des  Bitlispasses,  dass  dieser  meines  Erachtens  kaum  in 
Frage  kommen  kann.  Denn  erstens  haben  wir  gesehen,  dass  die  Berg- 
passage viel  kürzer  ist  und,  wenn  nicht  um  ein  Bedeutendes  leichter,  so 
doch  sicher  nicht  beschwerlicher.  Schon  dieses  Argument  hätte  genügt, 
um  in  den  Augen  des  Lukullus  dem  an  sich  zwar  weiteren  Weg.  der  da- 
für anfangs  auch  durch  die  fruchtbarste  Ebene  führte,  den  Vorzug  zu 
geben  vor  dem  anderen,  der  rund  80 — 90  km  durch  die  Berge  führte. 

Dann  aber  ist  auch  ein  zweiter  Punkt,  der  den  Nerdjikiweg  ungleich 
geeigneter  macht.  Während  über  den  Bitlispass  nur  eine  einzige  Strasse 
führt,  standen  dem  Lukullus  von  Nerdjiki  aus  zwei,  wenn  er  den  Weg 
direkt  am  und  im  Flusse  benutzte,  sogar  drei,  von  Sehen  aus  sicher  drei 
Strassen  zur  Verfügung,  so  dass  er  ohne  allzu  grosse  Schwierigkeit  die  Berg- 
passage in  zwei  oder  drei  Marschkolonnen  überschreiten  konnte.  Wenn 
wir  hören,  dass  auf  diesem  Wege  höchstens  zwei  bis  drei  Mann  neben- 
einander gehen  konnten"^),  so  ist  es  klar,  welchen  Vorteil  Lukullus  durch 
eine  Teilung  der  Armee  hatte.  Auch  war  es  ihm  viel  leichter  gemacht, 
in  die  Ebene  von  Musch  einzudringen,  wenn  ihm  drei  Pässe  zur  Verfü- 
gung standen.  Denn  falls  die  Armenier  einen  Zugang  sperrten,  konnte  er 
ihn  von  dem  einen  oder  sogar  von  den  beiden  anderen  aus  öffnen.  Führte 
dagegen  nur  eine  Strasse  hinab,  so  hätte  er  die  Stellung  der  Armenier 
auf  den  Felsen  mühsam  umgehen  müssen,  wie  dereinst  Xerxes  die  der  Grie- 

1)  In  dieser  Ansicht  bestärkte  mich  noch  Lehmann-Haupt  durch  mündliche  An- 
gaben. Er  hat  selbst  den  Weg  über  den  Bitlis-Pass  zurückgelegt  und  hält  es  für 
völlig  ausgeschlossen,  dass  eine  Armee  hier  vorwärts  kommen  kann.  Die  Schwierig- 
keiten dieses  Weges  seien  so  wenig  hervorgehoben,  dass  in  der  ganzen  Literatur 
fulsche  Vorstellungen  über  die  Gangbarkeit  dieses  Passes  herrschten.  Vergl.  auch  die 
Schilderung  dieser  Reiseetappe  in  dem  Bericht  an  die  Hamburg.  Geogr.  Gesellsch.. 
Mitteilungen  dieser  Gesellsch.  XVI  (1900).  Vergl.  ferner  sein  kürzlich  erschienenes 
Eeisewerk :  Armenien  einst  und  jetzt,  I  S.  327 — 332. 

2)  W.  Belck;  a.  a.  0.  S.  2-56. 

71 


206  Kiuf  Erl;1ianJt. 

c'hen  bei  Thermopylae.  So  spricht  denn  alles  dafür,  dass  Liikullus  diesen 
Weg  benutzt  bat,  und  in  diesem  Sinne  werde  ich  jetzt  seinen  Marsch  von 
Gordyene  in  das  Innere  von  Armenien  darstellen. 

Yon  Pinaka  aus,  der  grössten  und  festesten  Stadt,  und  daher  wohl 
der  Hauptstadt  des  alten  Karduchenlandes '),  wo  er  wahrscheinlich  sein 
Hauptquartier  hatte,  konzentrierte  er  seine  Armee  um  die  Mitte  des  Juli, 
wie  wir  oben  gesehen  haben,  in  der  Umgegend  des  Dorfes  Mutyt.  wo 
vielleicht  nicht  der  einzige,  so  doch  sicher  der  beste  Uebergang  über 
den  Bohtün-Tschai.  den  Kenti-ites  Xenophons.  war  und  wo  dieser  auch 
seine  Griechen  hinübergeführt  hatte  ^).  Die  Stelle  des  Ueberganges  lässt 
sich  auch  auf  der  Karte  von  H.  Kiepert  feststellen,  sie  liegt  ungefähr  da. 
wo  die  Strasse  von  Beuleuk  die  von  Til  nach  Benzis  führende  dicht  am 
Bohtan-Tschai  trifft  \ 

Hier  führte  er  ohne  grosse  Schwierigkeiten  seine  Legionen  hinüber 
und  gelangte  über  das  Hochplateau  auf  dem  rechten  Ufer  nach  dem  heu- 
tigen Kirbipiro  und  Kedwan.  von  wo  ihm.  wie  auch  einst  dem  Xenophon. 
der  Weg  über  Hazu  nach  Xerdjiki  zur  Verfügung  stand.  Dann  teilte  er 
seine  Armee,  und  während  die  Reiter  und  der  Tross  den  becpiemeren  Berg- 
weg einschlugen,  zogen  die  Fnsstruppen  im  Tale  und  oberhalb  desselben 
in  die  kleine  Ebene  von  Sehen,  wo  das  Heer  sich  vereinigte  und  rastete. 
Xun  nahmen  die  Reiter  den  linken  Flügel  und  zogen  mit  dem  Tross  über 
den  Kozmi-Dagh.  während  die  Legionen  den  mittleren  und  östlichen  Weg 
wählten.  In  der  Ebene  vereinigten  sich  dann,  alle  Truppen  wieder  am 
nächsten  Tage.  So  hatte  LukuUus  die  175  km  vom  Kentritestibergang 
bis  in  die  Ebene  von  Musch  in  10 — 11  Tagen,  davon  die  eigentliche  Berg- 
passage, wie  auch  Xenophon,  in  drei  Tagen  zurückgelegt  und  befand  sich 
nun  mitten  im  Feindeslande. 

5.  Ka])itel. 
Historischer  Teil  der  Märsche  und  Kämpfe. 

§  1.  Die  Kämpfe  in  der  Ebene  von  Musch. 
Hier  musste  er  die  erste  Enttäuschung  erleben.  Denn  während  sonst 
in  den  südlichen  Gegenden  im  Hochsommer  das  Getreide  schon  reif  war. 
womit  er  auch  hier  bei  der  Mitnahme  seines  Proviantes  gerechnet  hatte, 
so  fand  er  in  der  Hochebene  von  Musch.  die  um  500 — 600  m  höher  ist 
als  die  Tigrisebene*),  das  Getreide  auf  den  Feldern  noch  allenthalben  grün"). 

1)  Vergl.  Strabo.  XVI  1.  24  (747). 

2)  Vergl.  hierzu:  C.  F.  Lelimann-Haiipt  in  der  Wien.  Zeifschr.  f.  d.  Kunde  d. 
MorgmI.  14  (1900)  S.  40  und  Abh.  d.  Berl  Akad.  d.  Wiss.  1899.  S.  745  und  im  Literar. 
ZentralNaU  1900.  (Rezension  zu  Kaxbes  Aufsatz.)  Dazu  neuerdings:  Armenien  einst 
lind  jeM.  I  S.  342  ff. 

3)  Weit  klarer  gibt  die  Karte  von  E.  Kiepert  die  Gegend  wieder.  Hier  ist  für 
Beuleuk-Balak  und  für  Mutvt-Moti  geschrieben. 

i)  Karbe:  a.  a.  0.  S.  17.  —  .5)  Plut  Xi«-.  c.  31. 


Die  armenischen  Fekhiige  des  LukuUns.  207 

infolge  der  Kälte  des  Frühjahres  in  dieser  Hochlandsgegend ').  obwohl  in- 
zwischen ziemlich  sicher  der  August  herangekommen  war.  Durch  dieses 
Missgeschick  liess  er  sich  aber  keineswegs  entmutigen,  sondern  rückte  in 
der  Ebene  vor.  jedoch  ohne  dass  sich  die  Armenier,  wie  er  es  dringend 
hoffte  und  wünschte,  in  einen  Kampf  mit  ihm  einliessen. 

Dies  lag  durchaus  in  dem  Plan  des  alten  Mithradates.  der  ja.  wie 
wir  oben  gesehen  haben,  durch  die  grosse  Ueberlegenheit  seiner  Keiterei 
den  Römera  in  jeder  Beziehung  Schaden  zuzufügen  bestrebt  war.  ohne 
sich  dem  Risiko  einer  grossen  Niederlage  auszusetzen.  So  teilte  er  die 
Truppen  in  zwei  Korps.  Das  eine,  welches  er  selbst  kommandierte  und 
welches  aus  einigen  Reitern  imd  dem  ganzen  Fussvolk  bestand ,  zog 
er  auf  einer  Anhöhe  in  einem  Lager  zusammen,  während  der  Rest,  fast 
die  ganze  Reiterei,  unter  dem  Kommando  des  Tigranes  in  der  Ebene  die 
Römer  umschwärmte  und  bei  der  Fouragierung  angi-iff.  So  gerieten  die 
Römer  in  eine  Zwickmühle,  denn  während  sie  den  einen  angriffen,  rückte 
der  andere  nach  und  schädigte  sie.  und  umgekehrt  -). 

Dennoch  erlitten  die  Annenier  von  den  geordneten  römischen  Ko- 
horten mehrere  Schlappen,  so  dass  es  den  Römern  trotz  der  regen  Tätig- 
keit ihrer  Gegner  doch  gelang,  zahlreiche  Dörfer  auszuplündern  und  zu 
verwüsten.  -Ja.  sogar  mehrere  wohlgefüllte  Magazine  konnte  Lukulhis  vor 
ihren  Augen  wegnehmen,  wodurch  dem  anfänglichen  Geti-eidemangel  in 
reichem  Masse  abgeholfen  war').  Trotzdem  kam  der  römische  General 
keinen  Schritt  vorwärts,  da  ihm  die  Feinde  immer  auswichen  und  sich  zu 
keiner  Entscheidung  stellten.  Dabei  verlor  er  in  den  kleinen  Scharmützeln, 
in  denen  er  seinen  Gegnern  nur  geringen  Schaden  zufügen  konnte,  da  diese 
ein  Gefecht,  das  zu  ihren  Ungunsten  auszulaufen  drohte,  vermöge  ihrer 
leichten  Beweglichkeit  immer  schnell  abbrechen  konnten,  mehr  Leute,  als 
je  in  einer  gi-ossen  Entscheidungsschlacht.  Zudem  hatte  er  es  ja  immer 
nur  mit  einem  Gegner  zu  tun.  während  ihn  der  andere  jederzeit  in  dem 
ungelegensten  Augenblick  belästigen  konnte.  So  musste  dem  Lukullus 
natürlich  alles  darauf  ankommen  eine  Schlacht  zu  erzwingen. 

Daher  rückte  er  gegen  das  feste  Lager  des  Mithradates  vor  und 
lagerte  sich  ihm  gegenüber,  um  ihn  zu  einem  Kampfe  zu  verlocken  oder 
regelrecht  einzuschliessen  und  zu  belagern^).  Auch  hier  zeigte  es  sich 
deutlich,  wie  gut  der  Plan  der  Armenier  war  und  wie  konsequent  er  durch- 
geführt wurde.  Denn  kaum  hatte  sich  Lukullus  in  die  Ümschliessung  des 
Lagers  eingelassen,  da  rückte  auch  schon  wieder  Tigranes  mit  seinen  Reitern 
heran,  um  ihn  in  die  Mitte  zu  nehmen.  Zur  Sicherung  gegen  diese  Um- 
zinglimg  entsandte  er  den  Kern  seiner  Reiterei  gegen  die  Armenier,  um 
diese  in  einer  weiten  Entfernung  aufzuhalten,    er    selbst   stellte  sein  Heer 


1)  Cassius  Bio   B.  3.5.  c.  4. 

2)  Dieser  Plan  geht  aus  Appian.  Mithr.  c.  87.  klar  hervor.  —  3)  Plut.  Luc.  c.  31. 
4)  Appian.  Mithr.  c.  87  und  Plut.  Luc.  c.  31. 

73 


208  Kurt  Eckhardt, 

dem  Mitbradates  gegenüber  in  Scblacbtordnung  auf.  in  der  Hoffnung,  dass 
er  sieb  nun  endlicb  zu  dem  ersebnten  Kampfe  stellen  würde.  Doch  auch 
jetzt  warteten  die  Römer  wieder  vei'geblich.  Unentwegt  hielt  der  König 
seine  Truppen  im  Lager  und  Hess  sich  auf  nichts  ein. 

So  glaube  ich  für  die  Kämpfe  in  der  Ebene  von  Muscb  die  Darstel- 
lungen bei  Appian  und  Plutarch  vereinigen  zu  können. 

§  2.     Der  Marsch  auf  A  r  t  a  x  a  t  a  und  die  Schlacht  am 
A  r  s  a  n  i  a  s. 

Für-  den  Zug  der  Römer  auf  Artaxata  sind  wir  jedoch  nur  auf  Plu- 
tarch und  ein  Fragment  des  Sallust  *)  angewiesen,  da  Appian  nach  dem 
vergeblichen  Einschliessen  des  armenischen  Lagers  den  Lukullus  gleich 
wieder  wegen  Einbruch  des  Winters  nach  Mesopotamien  zurückkehren  lässt. 
Wenn  auch  Cassius  Die  -)  nicht  ausdrücklich  von  einem  Zug  auf  Artaxata 
spricht,  so  kann  man  doch  wohl  mit  Recht  die  Worte  ijt'  aiiTOvg  u)Qiii]ae 
darauf  beziehen,  zumal  er  vorher  sagt,  dass  die  Armenier  sich  nicht  in 
eine  Schlacht  einhessen.  was  sich  ja  mit  unseren  anderen  Quellen  völlig 
deckt.  Sonst  ist  von  einer  Bewegung  der  Römer  gegen  die  Feinde  nur 
noch  bei  der  Einschliessuug  des  Lagers  die  Rede,  worauf  sich  ja  die  Worte 
auch  noch  beziehen  könnten.  Dies  erscheint  mir  aber  als  ausgeschlossen, 
weil  ja  diese  Bewegung  den  Feind  auch  nicht  aus  seiner  Passivität  heraus- 
locken konnte.  Da  nun  die  Erzählung  im  5.  Kapitel  einen  heftigen  Kampf 
voraussetzt,  so  müssen  sich  die  Worte  auf  den. Zug  nach  Artaxata  be- 
ziehen. Demnach  wäre  die  Schilderung  des  Reiterkampfes  als  ein  Teil 
der  grossen  Arsaniasschlacht  anzusehen. 

Wenn  nun  der  römische  General  in  diesem  Jahre  noch  einen  entschei- 
denden Sieg  über  die  vorsichtige  Kriegsführung  der  Annenier  davontragen 
wollte,  dann  musste  er  den  Tigranes  an  seiner  empfindlichsten  Stelle  zu 
treffen  suchen.  Und  das  war  Artaxata.  wohin  er  seine  Schätze,  Weiber 
und  Kinder  von  Tigranokerta  aus  hatte  bringen  lassen.  Wie  der  armeni- 
sche König  im  Vorjahre  alles  tat,  um  die  Stadt,  die  seinen  Namen  trug, 
zu  retten,  und  zum  Entsatz  heranrückte,  so  würde  er  wohl  auch  diesmal 
eine  Schlacht  wagen,  um  sein  Liebstes  nicht  in  die  Hände  seiner  Feinde 
fallen  zu  lassen.  So  Hess  denn  Lukullus  von  seinen  Gegnern  ab  und  richtete 
seinen  Marsch  auf  die  alte  Hauptstadt  Anneniens.  die  dereinst  Hannibal. 
der  Erbfeind  Roms,  für  Artaxias  gegründet  und  erbaut  hatte  ^). 

Wenn  man  nun  einigennassen  noch  imstande  ist  für  den  ersten  Teil 
des  zweiten  Kriegsjahres  die  Märsche  geographisch  festzulegen,  so  ist  dies 
für  den  zweiten  Teil  fast  unmöglich.  Wir  wollen  daher  den  Gang  der 
Ereignisse  dieser  Periode  lediglich  historisch  beti-achten  imd  dann  am 
Schluss  einige  Vermutungen  über  die  Topographie  hinzufügen. 

1)  IV  fiagm.  74.  —  2)  B.  3.5  c.  4  und  h. 

3)  Plut.  Luc.  c.  31  und  Strabo.  XI  14,  6  (.529). 

74 


Die  armenisrhcn  Fel(J,-:/it/e  des  LtikuUus.  209 

Als  Tigranes  sah,  ilass  LukuUus  seinen  Mai'sch  geradeswegs  auf  seine 
alte  Hauptstadt  richtete,  erfasste  ihn  auch  diesmal  die  Besorgnis  für  seine 
Angehörigen  und  Schätze.  Auch  jetzt  beschloss  er  lieber  eine  Schlacht 
zu  wagen,  als  sie  den  liömern  preiszugeben.  So  hatte  LukuUus  zum 
■zweitenmal  den  Charakter  des  armenischen  Despoten  richtig  durchschaut 
und  daraus  seinen  Vorteil  zu  ziehen  gewusst.  Um  seine  Hauptstadt  zu 
retten,  brach  Tigranes  mit  seinen  Truppen  auf  und  lagerte  sich  am  vierten 
Tage  auf  dem  rechten  Ufer  des  Arsanias  '•),  um  den  Römern  den  Ueber- 
gang  über  diesen  Fluss,  den  sie  unbedingt  überschreiten  mussten,  wenn 
sie  nach  Artaxata  wollten,  streitig  zu  machen.  Zu  gleicher  Zeit  erreichten 
auch  die  Römer  den  Fluss  an  der  entsprechenden  Stelle  des  linken  Ufers  -). 
so  dass  auch  hier  wieder,  wie  vor  einem  Jahre  bei  Tigranokerta,  sich  beide 
Gegner  durch  einen  Fluss  getrennt  gegenUberlagerten. 

Am  Morgen  des  nächsten  Tages  bewerkstelligte  LukuUus,  der  auch 
hier  offensiv  vorging,  den  Uebergang  über  den  Arsanias.  Dass  die  Schlacht 
am  nächsten,  also  am  fünften  Tage  stattfand,  schliesse  ich  aus  den  Worten 
TiaQEaiQaTOJiiöevae  ToTg  'Ptouaiotg,  die  ein  Lager  beider  Parteien  voraus- 
setzen. Ein  solches  konnte  aber  nur  ein  Lager  für  die  Nacht  gewesen  sein,  da 
die  Römer  sonst  gleich  vom  Marsche  aus  den  Uebergang  unternommen  hätten. 
ohne  ein  Lager  aufzuschlagen,  wenn  sie  sich  auch  vorher  einige  Zeit  auf  dem 
linken  Ufer  von  dem  Marsche  erholt  hätten.  Da  LulvuUus  aber  für  den 
Fall  eines  unglücklichen  Ausganges  jedenfalls  für  einen  befestigten  Rück- 
zugs- und  Sammelpunkt  gesorgt  haben  wird,  so  können  wir  mit  ziemlicher 
Sicherheit  annehmen,  dass  er  den  Rest  des  vierten  Tages  mit  dem  Schanzen 
eines  festen  Lagers  zugebracht  und  seinen  Truppen  Ruhe  gegönnt  hat. 

Also  am  Morgen  stellte  er  sein  Heer  in  Schlachtordnung  auf.  Er 
konnte  das  schon  auf  dem  linken  Ufer  ohne  Gefahr  tun,  da  der  Fluss  so 
flach  war,  dass  er  einen  bequemen  Uebergang  in  breiter  Front  erlaubte. 
So  stellte  er  denn  von  seinen  Kohorten  zwölf  in  das  erste  Treffen,  die 
anderen  dahinter,  um  gegen  eine  LTmgehung  der  feindlichen  Reiter  ge- 
sichert zu  sein  und  eventuell  selbst  seine  Reserve  zu  Flankenbewegungen 
benutzen  zu  können.  Voller  Siegeszuversicht  brachte  er  den  Göttern  Roms 
das  übliche  Opfer  und  führte  dann  seine  Legionen  über  den  Fluss  einem 
neuen  Siege  entgegen. 

Auf  dem  rechten  Arsaniasufer  hatte  Tigranes  sein  ganzes  Reiterkorps 
in  Schlachtordnung  aufgestellt.  Das  armenische  Fussvolk  scheint  über- 
haupt bei  der  Schlacht  nicht  anwesend  gewesen  zu  sein.  Plutarch  er- 
wähnt von  den  armenischen  Fusstruppen  kein  Wort,  und  aus  Cassius  Dio 
geht  ebenfalls  nirgends  hervor,  dass  feindliche  Infanterie  am  Treffen  be- 
teiligt war,  ja,  die  ganze  Schilderung  der  Schlacht  schliesst  eine  derartige 

1)  Vergl.  für  die  Schlacht  Plut.  Luc.  c.  81. 

2)  Nach  Sallust,  IV  fragm.  74,  waren  die  Bithyiiier.  römische  Hilfstruppen,  die 
ersten,  die  den  Fluss  erreichten. 

75 


210  Kini  Erlchardf. 

Annalime  völlig  aus.  da  hier  ja  gerade  die  Schnelligkeit  und  die  den  Römern 
ungewohnte  Kampfesweise  der  armenischen  Keiterscharen  gekennzeichnet, 
werden  soll.  So  können  wir  wohl  als  gewiss  annehmen,  dass  Tigranes 
den  Römern,  als  er  die  feste  Ueberzeugung  gewonnen  hatte,  dass  Lukullus 
seine  Hauptstadt  bedrohe,  nur  mit  seinen  schnellen  Reitern  nachgeeilt  war 
und  sie  beim  Uebergang  gestellt  hatte.  Bevor  die  Absicht  des  Lukullus 
auf  Artaxata  zu  ziehen  aus  seinen  Bewegungen  klar  hervorging  und  Ti- 
granes daher  zur  Verfolgung  aufbrach,  hatten  die  Römer  wohl  schon  einen 
derartigen  Vorsprung,  dass  sie  von  der  feindlichen  Infanterie  nicht  mehr 
eingeholt  werden  konnten. 

Daher  war  die  Arsaniasschlacht  auf  der  Seite  der  Armenier  nur 
ein  Reiterkampf,  und  nur  ein  Irrtum  kann  Mommsen ')  zu  dem  Satze 
veranlasst  haben :  „Die  armenische  Infanterie  zeigte  sich,  aber  es  glückte 
nicht  sie  in  ein  Gefecht  zu  verwickeln".  In  keiner  unserer  Quellen  ist 
davon  die  Rede.  Man  kann  diese  Aeusserung  wohl  nur  auf  eine  irrtüm- 
liche Deutung  der  Stelle  bei  Cassius  Die  zurückführen,  wo  er  sagt,  dass 
die  römischen  Reiter  schwer  durch  die  Feinde  zu  leiden  haben,  und  dann 
fortfährt:  T(p  de  neto)  oööeig  amür  eg  '/j'Q<^i  fi^'-  Diese  Stelle  lässt 
sich  aber  nur  auf  das  römische  Fussvolk  beziehen,  dem  bei  der  SchnelUg- 
keit  der  feindlichen  Reiter  (=  airüv)  kein  Gegner  in  die  Hände  kommt. 
Das  geht  aus  dem  ganzen  Zusammenhang  hervor. 

Es  erwartete  also  die  Römer  auf  dem  anderen  Ufer  nur  die  feind- 
liche Reiterei,  die  Tigranes  in  zwei  Treffen  aufgestellt  hatte.  Den  Kern 
bildeten  seine  eigenen  zahlreichen  und  erlesenen  Reiter,  während  die  be- 
rittenen mardischen  Bogenschützen  und  iberischen  Speerti-äger  im  ersten 
Treffen  standen.  Diesen  beiden  Kontingenten  schenkte  Tigranes  von  allen 
seinen  Bundesgenossen  das  meiste  Vertrauen,  und  darum  fiel  ihnen  die 
Aufgabe  zu,  die  römische  Kavallerie  durch  verstellte  Flucht  vom  Kampf- 
platz zu  entfernen  und  zti  zerstreuen.  Nur  so  lässt  sich  die  Stelle  bei 
Plutarch  erklären,  der  diese  beiden  Abteilungen  in  einem  Atem  als  die 
besten  der  Bündner  lobt   und  wegen  ihrer  schnellen  Flucht  scharf  tadelt. 

Die  Schlacht  begann  mit  dem  Angriff  der  römischen  Reiter  auf  die 
Marder  und  Iberer,  da  Lukullus  seine  Kavallerie  vorausgeschielit  hatte, 
um  den  Uebergang  seiner  Legionen  zu  decken,  der  sich  in  der  oben  er- 
wähnten Ordnimg  schnell  und  korrekt  vollzog.  Hier  ist  wohl  sicher  die 
Stelle  bei  Dio  im  5.  Kapitel  einzuschalten,  da  die  Erzählung  nur  auf  be- 
rittene Bogenschützen  passt  und  die  Marder  als  solche  hier  zum  erstenmal 
den  Römern  gegenüber  stehen,  denen  daher  ihre  sonderbare  Kampfesweise 
unbekannt  war  und  ihre  Verwunderung  erregte.  Solange  nur  die  beiden  feind- 
lichen Reitermassen  mit  einander  kämpften,  behaupteten  die  tapferen  Marder 
und  Iberer  ihren  Platz.  Als  aber  das  erste  römische  Infanterietreffen  über 
den  Fluss  gegangen  war   und  in  den  Kampf   einrückte,    flohen   sie   ihrem 

1)  Mm.  Gexch.  III  S.  7.5. 

76 


Die  (iniioiisclini  FehJziige  des  LidnUiis.  211 

Befehle  eingedenk  nach  beiden  Seiten  hin  und  öffneten  so  dem  Gros  der 
Ai'nienier  die  Bahn  zum  Angriff',  während  die  römische  Reiterei  sie  eifrig 
verfolgte.  Schnell  und  gewandt  wussten  sich  die  Marder  selbst  allen  Ver- 
wundungen zu  entziehen,  während  sie  ibrerseits  auf  der  Flucht  rückwärts 
vom  Pferde  herab  sehiessend  mit  ihren  zweizackigen  Pfeilen  die  Bömer 
auf  den  Tod  verwundeten.  Denn  wenn  man  den  Pfeil  aus  der  Wunde 
zielien  wollte,  brach  die  eine  Spitze  ab  und  blieb  im  Körper  des  Getroffenen 
zurück,  da  sie  zum  Herausziehen  zu  klein  war.  Dies  hatte  den  sicheren 
Tod  zur  Folge,  wenn  die  Verwundung  an  sich  auch  nicht  gerade  tödlich  war. 

So  hatte  sich  denn  der  Reiterkampf  von  der  Front  nach  den  beiden 
Flügeln  hingezogen,  und  die  armenischen  und  medischen  Reiter  setzten 
sich  in  Trab,  um  das  erste  Treffen  der  Römer  zu  attackieren,  wobei  sie 
wohl  hofften,  dass  die  Marder  und  Iberer,  die  nun  auf  den  Flügeln  kämpften, 
die  römische  Kavallerie  werfen  und  den  Kohorten  zu  ihrer  Unterstützung 
in  die  Flanke  fallen  würden.  Auch  LukuUus  scheint  das  gefürchtet  zu  haben 
und  rief  seine  Reiterei  vom  Kampfe  zurück  wohl  einerseits,  um  sie  von  der 
Vernichtung  zu  retten,  und  andererseits,  um  durch  eine  Gegenattacke  die 
Wucht  des  feindlichen  Angriffes  zu  brechen.  Er  selbst  setzte  sich  an  die 
Spitze  seiner  Kohorten  und  führte  sie  im  Laufschritt  gegen  die  Atro- 
patener,  die  mit  den  Edelsten  die  persönliche  Bedeckung  des  Tigranes 
bildeten.  Diese  wurden  durch  das  mutvolle  Anrücken  der  Römer  so 
in  Schrecken  gesetzt,  dass  sie.  bevor  noch  die  Legionen  zum  Einhauen 
kamen,  ihre  Pferde  wandten  und  flohen,  wobei  es  nun  kein  Halten 
mehr  gab.  Plutarch  erzählt,  die  Flucht  habe  sich  die  ganze  Nacht  hin- 
durch ausgedehnt,  bis  die  Römer  darauf  verzichteten,  zu  töten.  Ge- 
fangene und  Beute  zu  machen  und  diese  fortzuschleppen.  Nach  Livius 
(bei  Plutarch)  soll  der  Feind  in  dieser  Schlacht  zwar  weniger  Leute  au 
Toten  und  Gefangenen  verloren  haben  als  bei  Tigranokerta,  dafür  aber 
viel  mehr  an  Vornehmen  und  Führern.  Das  nimmt  uns  auch  gar  nicht 
Wunder,  wenn  man  bedenkt,  dass  hauptsächlich  die  Reicheren  zur  Reiterei 
gehörten  und  eine  gute  Auswahl  bei  der  Aushebung  getroffen  worden  war. 
während  im  Vorjahre  die  zusammengetriebenen  Massen  des  Fussvolkes 
dem  Schwert  der  Römer  zum  Opfer  gefallen  waren. 

Höchst  sonderbar  klingt  jedoch  die  Angabe  bei  Plutarch.  dass  von 
den  drei  verbündeten  Königen,  dem  armenischen,  dem  pontischen  und  dem 
atropatenischen,  Mithradates  zuerst  geflohen  sei  und  nicht  einmal  das  Feld- 
geschrei der  Römer  ausgehalten  habe.  Dass  dies  eine  völlige  Verdrehuns 
der  Tatsachen  ist,  liegt  auf  der  Hand ;  eine  solche  Feigheit  sind  wir  an 
dem  tatkräftigsten  der  drei  Verbündeten  nicht  gewöhnt,  der  selbst  immer 
persönlich  seine  Truppen  gegen  die  Feinde  zu  führen  pflegte  und  dabei 
oft  schwer  verwundet  wurde ').  Diese  Notiz,  die  wohl  auf  Livius  zurück- 
geht, hat,  wenn  sie  nicht  ganz  zu  streichen  ist,  sicher  einen  anderen  Grund. 


1)  Hierzu  u.  a.  Appian.  Mitlir.  e.  88/89;  Dio  B.  3-5   c.  13;  Plut.  Pomp.  c.  42. 

77 


212  Ktirt  Ecl-hardt. 

Hier  möchte  ich  einfügen,  dass  von  einem  Eingreifen  des  zweiten 
römischen  Infanterieti-effens,  von  dem  Drumann  und  Reinach  sprechen,  in 
keiner  unserer  Quellen  die  Rede  ist.  Es  ist  ja  möglich,  dass  Lukullus  die 
Kombination  der  Waffen  schon  so  weit  durchgeführt  hat.  dass  er  den 
Iberern  und  Medern  sein  zweites  Treffen  zur  Unterstützung  seiner  schwa- 
chen Reiterscharen  entgegengestellt  hat  und  Drumann  daher  das  Richtige 
trifft ').  doch  beweisen  lässt  sich  das  keinesfalls.  Dass  er  daran  gedacht 
und  daher  für  die  nötige  Reserve  gesorgt  hat,  um  sie  gegen  eine  Bewe- 
gung feindlicher  Reiter  gegen  seine  Flügel  zu  verwenden,  scheint  ja  aus 
den  Worten  Plutarchs :  nobc,  rag  xvxZöjasig  löjv  noP.e^iiwv  hervorzugehen, 
doch  ist  es  sehr  fraglich,  ob  dieser  Plan  auch  zur  Ausführung  gekommen 
ist.  Meines  Erachtens  war  er  nach  dem  Gang  der  Ereignisse  völlig  un- 
nötig. Die  leichten  feindlichen  Reiter  befanden  sieh  auf  der  Flucht  vor 
den  römischen,  und  nichts  deutet  darauf,  dass  sie  zum  Angriff  überge- 
gangen sind  und  die  Römer  wirklich  ziu-ückgetrieben  haben,  wenn  diese 
auch  zahlreiche  Verwundete  hatten.  Dass  es  in  ihrem  Plan  gelegen  zu 
haben  scheint,  haben  wir  oben  gesehen.  Doch  auch  hier  hat  wohl  die 
schnelle  Entscheidung  die  Ausführung  verhindert,  imd  ausserdem  rief  Lu- 
kullus seine  Reiterei  ]-echtzeitig  von  der  Verfolgung  zurück,  so  dass  sie 
völlig  intakt  die  Flügel  der  Legionsphalanx  decken  konnte.  Dann  aber 
hatte  der  Angriff  des  ersten  Treffens  schon  die  Feinde  geworfen,  bevor 
das  zweite  irgendwelches  Eingreifen  nötig  hatte. 

Noch  weniger  verständlich  ist  Reinach "'),  der  das  zweite  Treffen  den 
Mithradates  in  die  Flucht  schlagen  lässt.  Nirgends  wird  irgend  eine  Be- 
wegung des  Mithradates  erwähnt,  gegen  die  das  zweite  Treffen  Verwen- 
dimg finden  konnte,  und  wenn  man  sich  durchaus  an  die  Angabe  Plu- 
tarchs klammert  und  er  den  Angriff'  römischer  Infanterie  nicht  ausgehalten 
hat,  dann  kann  er  mit  gleicher  Berechtigung  schon  vor  dem  ersten  Treffen 
geflohen  sein!  Doch  nach  Reinach  sollte  er  die  Römer  in  den  Rücken 
fassen,  eine  Bewegung,  die  an  sich  ja  sehr  vernünftig  ist,  schade  nur. 
dass  sie  aus  keiner  Andeutung  auch  nur  konstruiert  werden  kann  und  der 
Arsanias  wohl  die  Römer  im  Rücken  leidlich  gedeckt  hat. 

Ich  glaube  vielmehr,  dass  auch  hier,  wie  bei  Tigranokerta,  Mithra- 
dates gar  nicht  mitgekämpft  und  dass  er  nach  wie  vor  den  zweiten  Teil 
der  armenischen  Sti-eitmacht.  dessen  Kern  die  ganze  Infanterie  war.  ge- 
führt hat.  Als  das  Marschziel  des  Lukullus  offenbar  geworden  war  und 
Tigranes  mit  seinen  Reiterscharen  diesem  nacheilte  und  schliesslich  zuvor 
kam.  hat  sich  sicher  auch  Mithradates  mit  seinem  Korps  in  Bewegung 
gesetzt.  Leicht  möglich  ist  es.  dass  er  in  die  Nähe  des  Schlachtfeldes 
kam,  als  die  Schlacht  schon  entschieden  war,  und  er  deswegen  auf  ein 
nutzloses  Eingreifen  seines  Fussvolkes  verzichtete  und.  um  es  für  später 
zu  erhalten,  einem  Kampfe  auswich  und  abzog.     Das  hat  ihm  dann  wohl 

1)  Gesch.  Roms  IV  S.  I-Vi.  —  2)  A.  a.  O.  S.  16-1  und  165. 


Die  artnenisrhen  FeJxhi'ujc  des  Lnlcidlus.  213 

den  Tadel  des  Liviiis  eingetratjen.  er  habe  das  Sclilachtgeschrei  der  Römer 
nicht  aushalten  können  und  sei  geflohen.  Vielleicht  hat  auch  Monimsen 
das  mit  seinen  oben  angeführten  Worten  gemeint,  doch  hätte  er  es  dann 
nicht  als  feste  Tatsache  so  bestimmt  hinstellen  dürfen.  Es  sind  eben  nur 
Vermutungen,  auf  die  wir  wegen  der  Dürftigkeit  unserer  Quellen  ange- 
wiesen sind. 

§  3.     W  e  i  t  e  r  m  a  r  s  c  h  und  Meuterei  des  Heeres. 

So  hatte  denn  Lukullus  noch  einmal  einen  Sieg  über  die  Verbündeten 
errungen,  von  denen,  wie  wir  oben  sahen,  zahlreiche  Tote  das  Schlacht- 
feld bedeckten.  Doch  auch  die  Römer  hatten  in  dieser  Schlacht  unge- 
wöhnlich viele  Tote  und  Verwundete.  Wenn  es  auch  Plutarch  nicht  er- 
wähnt, so  sagt  es  doch  ausdrücklich  Cassius  Dio,  bei  dem  gerade  die 
Menge  der  Verwundeten  und  Kampfunfähigen  ein  Hauptgrund  zur  Um- 
kehr gewesen  ist.  Doch  diese  eigenen  Verluste  hätten  den  römischen  Im- 
perator nicht  so  bedrückt,  wenn  er  wirklich  mit  der  Schlacht  und  dem 
blutigen  Siege  seine  Zwecke  voll  erreicht  hätte.  Doch  dem  war  nicht  so. 
Zwar  hatte  sich  ihm  der  Feind  gestellt,  um  seine  Hauptstadt  zu  decken, 
zwar  hatte  er  ihn  geschlagen  und  das  Reiterkorps  durch  eine  lange  Ver- 
folgung zerstreut,  doch  schnell  konnte  es  sich  wieder  sammeln,  und  dann 
war  das  Infanteriekorps  unter  Mithradates  noch  völlig  intakt,  der,  seinem 
Vorsatze  getreu,  sich  auf  keine  zweifelhafte  Schlacht  eingelassen  hatte  und 
den  Römern  nach  Kräften  Sehaden  zufügte. 

So  standen  denn  die  Dinge  für  Lukullus  äusserst  ungünstig,  und  doch 
setzte  er  seinen  Marsch  unentwegt  fort,  seinem  Ziele  entgegen.  Gerade 
das  bestärkt  mich  in  der  Annahme,  dass  Artaxata  von  dem  Schauplatz 
des  Kampfes  im  Arsaniastal  nicht  mehr  so  weit  entfernt  war,  wie  Mommsen 
und  Reinach  es  darstellen ').  Zwar  war  die  Orientierung  und  Kenntnis 
gerade  von  Armenien  sehr  schlecht,  noch  z.  B.  zur  Zeit  des  Antonius. 
doch  glaube  ich  trotzdem,  dass  Lukullus  bei  seiner  vorsichtigen  und  sorg- 
fältigen Kriegführung,  ehe  er  sich  zu  einem  so  folgenschweren  Marsche 
entschloss,  erst  ganz  genaue  Kundschaft  eingezogen  hat,  zumal  ihm  auch 
infolge  der  Bündnisse  mit  ehemaligen  armenischen  Vasallen  sicher  gute 
Führer  zu  Gebote  standen.  Denn  sonst  wäre  es  Wahnsinn  gewesen,  wenn 
er  es  unternommen  hätte,  noch  in  der  zweiten  Hälfte  des  September,  wo 
in  Armenien  schon  der  Winter  heftig  einzusetzen  pflegt,  und  mit  den 
zahlreichen  Verwundeten,  die  ihn  der  Kampf  gekostet  hatte,  einen  gi'össeren 
Zug  zu  unternehmen,  da  ihm  seine  Soldaten  ohnehin  schon  mehr  und 
mehr  Schwierigkeiten  machten.  Denn  dass  die  Meuterei  mit  einemmal 
ausgebrochen  sein  soll,  können  wnr  wohl  kaum  annehmen.  Sicher  waren 
dem  Feldherrn  zahlreiche  Fälle  von  Widersetzlichkeit  zu  Ohren  gekommen, 
die  ihn  über  die  Stimmung  seiner  Truppen  auf  dem  Laufenden  hielten. 
1)  Mommsen,  Eiini.  Gcch.  III  .S.  7-5;  Reinach,  a.  a.  0.  S.  36.5. 

79 


214  li^iirt  Ecklnmlf. 

zumal  er  schon  vorher  so  grosse  Mühe  gehabt  hatte,  die  Legionen  in  den 
neuen  Feldziig  zu  führen.  Dazu  ivam  der  Mangel  an  Lebensmitteln,  der 
sich  empfindlich  fühlbar  machte,  alles  triftige  Gründe,  die  den  LukuUus. 
wenn  er  auch  noch  so  stark  an  seinen  Glücksstern  glaubte,  von  der  Aus- 
sichtslosigkeit seiner  Unternebmung  überzeugt  hätten,  wenn  er  sein  Ziel 
nicht  in  einigen  Tagen  erreichen  konnte. 

An  ein  Zurücklassen  der  Ki'anken  und  Verwundeten  und  alles  dessen, 
was  ihm  hinderlich  sein  musste,  war  aber  vollends  nicht  zu  denken.  Ein 
noch  so  festes  und  stark  verteidigtes  Lager  wäre  wohl  den  Ti'uppen  des 
Mithradates  gegenüber  verloren  gewesen  und  hätte  dem  römischen  Heere, 
das  durch  hohe  Gebirge  davon  getrennt  ihm  kaum  hätte  Entsatz  bringen 
können,  einen  beträchtlichen  Teil  der  kampffähigen  Mannschaft  gekostet, 
wenn  man  es  mit  einiger  Aussicht  auf  eine  erfolgreiche  Verteidigung  be- 
setzen wollte.  So  war  Luknllus  denn  a\if  jeden  Fall  gezwungen,  alle  Ver- 
wundeten mitzunehmen,  und  dies  konnte  ohne  oifenbaren  Schaden  nur 
dann  geschehen,  wenn  der  Weg  nicht  mehr  zu  weit  war.  So  glaube  ich 
den  Ort  der  Schlacht  höchstens  6-^7  Marschtage  von  Artaxata  entfernt 
annehmen  zu  dürfen.  In  der  Hoffnung  diesen  verhältnismässig  kleinen 
Weg  ohne  Gefahr  zurücklegen  zu  können,  brach  Luknllus  sein  Lager  nach 
der  Schlacht  ab  und  verliess  um  die  Zeit  des  Winteräquinoktiums  das 
Arsaniastal,  um  über  die  Wasserscheide  in  das  des  Araxes  hinabzusteigen. 

Dieser  Marsch  durch  die  hohen  Randgebirge,  die  das  armenische 
Hochplateau  von  der  Araxesebene  trennen.  w:ar  an  körperlichen  Stra- 
pazen das  Schwerste,  was  Luknllus  seinen  Truppen  je  zugemutet  hatte. 
Denn  schon  in  dem  letzten  Drittel  des  September^)  fiel  der  erste  Schnee, 
an  jedem  Morgen  bedeckte  der  Rauhreif  Bäume  und  Sträucher,  und 
jeder  Flusslauf  und  jede  Wasserlache  waren  von  einer  dünnen  Eisschicht 
überzogen.  An  eine  solche  Kälte  und  an  eine  so  scharfe  Witterung  waren 
die  Söhne  des  sonnigen  Italiens  nicht  gewöhnt,  und  schwer  hatten  sie 
darunter  zu  leiden.  Den  ganzen  Tag  über  kamen  sie  aus  den  nassen 
Kleidern  nicht  heraus,  der  leise  vom  Himmel  herabrieselnde  Schnee  durch- 
nässte  sie  bis  auf  die  Knochen,  und  iu  der  Nacht  mussten  sie  kümmer- 
lieh auf  dem  feuchten  Boden  ruhen.  Das  Trinkwasser  war  eiskalt  und 
für  die  Pferde  ungeniessbar,  während  es  die  Menschen  in  erwärmtem  Zu- 
stande allenfalls  zu  trinken  vermochten.  Dabei  bot  der  üebergang  über 
die  dünngefrorenen  Flüsse  noch  ganz  besondere  Schwierigkeiten.  Die  Eis- 
decke, noch  zu  dünn,  um  das  Gewicht  von  Menschen  und  Tiei-en  tragen 
zu  können,  brach  ein  und  vei'letzte  mit  ihren  scharfen  Kanten  besonders 
die  Pfei'de  selir  schwer,  da  sie  ihnen  die  Sehnen  an  den  Füssen  zerschnitt, 
und  auch  die  Soldaten  werden  nicht  ohne  Verwundungen  davongekommen 
sein. 

Unter    diesen  Leiden   mid  Strapazen   brach   denn   die  L'nzufriedenheit 

1)  top«  S  latjtxfQtu:  ifüivoTiwfiivTi:,  Plut.  Luc.  c.  32,  wo  auch  das  Folgende. 

80 


Die  armemschc.»  Feldzüge  des  Liikidlus.  215 

der  römischen  Krieger,  die  so  lange  unter  der  Oberflüche  geschwiilt  hatte, 
zu  hellen  Flammen  aus.  Nur  missvergnügt  und  widerwillig  waren  sie  in 
diesem  Jahre  ins  Feld  gezogen,  schon  hatten  sie  auf  dem  Marsche  hier 
und  da  ihrer  Unlust  Ausdruck  gegeben,  jetzt  aber  kündigten  sie  ihrem 
General  offen  den  Gehorsam  auf.  Dass  dies  der  eigentliche  Grund  zur 
Umkehr  und  des  schliesslichen  Scheiterns  des  so  gross  angelegten  Feld- 
zugsplanes des  Lnkullus  war,  geht  aus  Plutarch  klar  und  deutlich  hervor. 
Zwar  verschweigen  diese  für  das  römische  Heer  so  unrühmliclie  Tatsache 
Appian  und  Cassius  Dio,  die  als  Gründe  für  den  Rückzug  teils  den  herein- 
brechenden Winter ') ,  teils  die  grosse  Zahl  der  Verwundeten  und  den 
Mangel  an  Lebensmitteln')  angeben.  Doch  diese  Gründe,  an  sich  zwar 
schwerwiegend  genug,  machten  sich  schon  geltend,  bevor  LukuUus  das 
Schlachtfeld  am  Arsaniasnfer  verliess.  Wenn  er  sie  damals,  wie  wir  ge- 
sehen haben,  nicht  für  so  triftig  hielt,  um  von  dem  Ziel  seines  Marsches 
abzustehen,  so  war  dies  nach  einigen  Marschtagen  noch  viel  weniger  der 
Fall,  da  er  jetzt  seinem  Ziele  so  viel  näher  gerückt  war.  Es  müssen  ihn 
daher  andere  Ursachen  zur  Umkehr  veranlasst  haben,  die  nicht  vorauszu- 
sehen waren,  und  das  war  eben  die  Meuterei  der  Truppen. 

Und  dass  diese  nicht  eine  blosse  Erfindung  des  Sallust,  der  Quelle 
des  Plutarc'h.  ist,  zeigen  uns  deutlich  die  Worte  Ciceros  in  der  Rede  für 
den  Oberbefehl  des  Pompejus^).  Wenn  er  sich  auch  der  Pflicht  nicht  ver- 
schliessen  kann,  dem  so  oft  siegreichen  Lukullus  einige  Komplimente  zu 
machen,  so  ist  doch  sein  ganzes  Streben  in  dieser  Rede  darauf  gerichtet, 
ihn  dem  Pompejus  gegenüber  herabzusetzen,  und  darum  hätte  er  es  sicher 
nicht  verschwiegen,  wenn  das  Scheitern  der  armenischen  Feldzüge  auf  eine 
falsche  Berechnung  der  Schwierigkeiten  seitens  des  Oberkommandos  zu- 
rückzuführen war.  So  muss  er  aber,  wenn  auch  schweren  Herzens,  der 
historischen  Wahrheit  Rechnung  tragen  und  das  schmachvolle  Vei-halten 
der  alten  Krieger  Roms  erwähnen.  Doch  geht  er  mit  der  ihm  eigenen 
Gewandtheit  über  diese  allen  Römern  so  peinliche  Tatsache  hinweg  und 
sagt  nur,  dass  die  Truppen  durch  die  weite  Entfernung  des  Kriegsschau- 
platzes von  Rom  und  durch  die  Sehnsucht  nach  ihren  Angehörigen  be- 
wogen lieber  einen  früheren  Rückmarsch  als  ein  weiteres  Vorrücken  for- 
derten. Und  vorsichtig  fügt  er  hinzu :  plura  non  dicuiii,  natürlich,  um  den 
römischen  Namen  nicht  öffentlich  an  den  Pranger  zu  stellen.  So  ver- 
schweigt er  zwar,  dass  eine  offene  Meuterei  stattgefunden  hat,  doch  lässt 
sich  dies  mühelos  zwischen  den  Zeilen  lesen.  Nie  hätte  er  jedenfalls  so 
gesprochen,  wenn  nicht  Lukullus  tatsächlich  von  seinen  Truppen  gegen 
seinen  Willen  zur  Umkehr  gezwungen  worden  wäre. 

Diese  versuchten  zuerst  auf  dem  vorgeschriebenen  Wege  ihre  Wünsche 
durchzusetzen  und  schickten  ihre  Stabsoffiziere  an  Lukullus  ab  und  baten  um 
Einstellung  des  Marsches  und  um  sofortige  Rückkehr.  Als  sie  aber  von  ihrem 
1)  Appian,  Mithr.  c.  87.  —  2)  Dio  B.  85  c.  6.  —  3)  c.  9  §  23. 

81 


216  Kurt  Ed-hardt. 

General  abschlägig  beschieden  wurden,  rotteten  sie  sich  zur  Nachtzeit  lär- 
mend in  ihren  Zelten  zusammen  und  erhoben  ein  fortdauerndes  Geschrei.  Lu- 
kullus  verstand  dieses  bekaimte  Zeichen  der  Meuterei  sehr  wohl,  und  als  er 
sah,  dass  seine  Soldaten  tatsächlich  Ernst  machten  und  ihm  den  Gehorsam 
verweigern  wollten,  da  verlegte  er  sich  aufs  Bitten  und  beschwor  seine  Truppen 
sich  doch  wenigstens  noch  so  lange  zu  gedulden,  bis  sie  das  armenische 
Karthago,  das  Werk  des  Erbfeindes  Roms,  erobert  und  zerstört  hätten. 
Diese  Bitte  wäre  natürlich  ganz  widersinnig  gewesen,  wenn  noch  ein  weiter 
Marsch  von  vielen  Tagen  zur  Erreichung  dieses  Zieles  notwendig  gewesen 
wäre.  Doch  auch  durch  diesen  Hinweis  auf  die  Nähe  der  feindlichen 
Hauptstadt  Hessen  sich  die  Legionen  nicht  bewegen  und  beharrten  trotzig 
auf  ihrem  Willen.  So  musste  denn  Lukullus  dem  Starrsinn  seiner  Krieger 
nachgeben  und  kurz  vor  der  Entscheidung  heimkehren  und  dadurch  alle 
Erfolge  der  sieben  anstrengenden  Kriegsjahre  aufs  Spiel  setzen. 

§  4.     Rückmarsch  und  Einnahme  von  Nisibis. 

Bis  ins  Innerste  getroffen  gab  er  den  Befehl  zum  Rückmarsch,  für 
den  er  einen  anderen  Weg  über  den  Taurus  wählte,  als  er  auf  seinem 
Einmarsch  eingeschlagen  hatte.  So  gelangte  er  denn  wieder  auf  die  Süd- 
seite des  Gebirges,  von  wo  er  im  Frühjahre  von  stolzer  Siegeszuversicht 
erfüllt  gegen  Armenien  aufgebrochen  war.  Doch  ganz  so  leichten  Kaufes 
sollten  die  meuternden  Krieger  nicht  zu  ihrer  Winterruhe  kommen.  Noch 
war  eine  feste  Stadt  auf  dem  rechten  Tigrisufer  in  Mesopotamien  in  den 
Händen  der  Armenier,  Nisibis  oder  Antiochia  Mygdonia').  Hier  lag  eine 
starke  Besatzung  unter  dem  Kommando  des  Guras,  eines  Bruders  des  Ti- 
granes,  die  diesen  äusserst  wichtigen  Grenzposten  gegen  die  Parther,  denen 
Tigranes  die  Stadt  abgenommen  hatte ").  verteidigen  sollte.  Als  technischer 
Beirat  war  dem  Guras.  der  wohl  als  Bruder  des  Herrschers  nur  nominell 
den  Oberbefehl  führte,  der  kriegserfahrene  Kallimachos  beigegeben,  der 
sich  durch  seine  äusserst  hartnäckige  Vei'teidigung  von  Amisos  als  Festungs- 
kommandant einen  bedeutenden  Namen  gemacht  hatte  ^).  Er  wird  wohl 
auch  hier,  wie  in  Amisos.  die  Seele  der  A^erteidigung  gewesen  sein.  Dass 
ausserdem  viele  Schätze  und  reiche  Vorräte  in  Nisibis  aufgehäuft  waren, 
machte  Lukullus  den  Ort  noch  begehrenswerter,  wozu  wohl  sicher  der 
Wunsch  kam.  nicht  ohne  einen  letzten  Erfolg  von  dem  Schauplatze  seiner 
Taten  abzutreten.  So  überschritt  er  denn  den  Tigris  und  zog  vor  Nisibis. 
um  die  Stadt  nach  allen  Regeln  der  Kriegskunst  einzuschliessen  und  zu 
belagern. 

Doch  eine  leichte  Aufgabe  war  dies  keineswegs.  Denn  wenn  auch 
Plutarch,  der  diese  Episode  des  Krieges  nur  kurz  darstellt,  sagt,  Lukullus 

1)  Strabo,  XVI  1,  23  (747)  und  Plut.  Luc.  c.  32,  wo  auch  das  Folgende. 

2)  Cassius  Dio  B.  3-5,  c.  6. 

3)  Plut.  Luc.  c.  19;  Appian.  MUhr.   c.  83:  Memnon  e.  45. 

82 


T)ic  nrmrniftchcn  Fcichiir/e  des  Lu1;hUi(s.  217 

habe  die  Stadt  nach  kurzer  Zeit  im  Sturm  genommen,  so  gehen  docli  aus 
der  Schilderung  des  Cassius  Dio ')  die  Schwierigkeiten  der  Belagerung  klar 
hervor.  Zwei  selir  dicke  Backsteinmauern,  die  durch  einen  tiefen  Graben 
getrennt  waren,  umschlossen  den  Ort  und  machten  ihn  uneinnehmljar,  so- 
bald die  Besatzung  ihre  Pflicht  tat.  Und  dies  war  in  vollstem  Masse  der 
Fall,  so  lange  die  warme  Jahreszeit  noch  anhielt.  Dies  will  Cassius  Dio 
durch  seine  Notiz  Iv  fihv  rw  d-£QEi  ovöhv  ineQai'Sv  (sc.  Lukullus)  sagen, 
denn  dass  die  Belagerung  wirklieh  in  die  Sommerzeit  gefallen  ist,  ist  nach 
der  ganzen  Lage  der  Dinge  ausgeschlossen,  da  ja  Lukullus  erst  um  die 
Zeit  des  Herbstaequinoktiums,  also  in  dem  letzten  Drittel  des  September, 
seinen  Rückmarsch  aus  dem  Inneren  Armeniens  angetreten  hatte.  Wir 
müssen  daher  den  Beginn  der  Belagerung  von  Nisibis  in  den  Oktober 
legen,  wo  allerdings  in  dieser  Gegend  noch  grosse  Wiärme  herrscht'-).  So 
konnte  denn  Lukullus  in  den  warmen  Oktobertagen,  da  sich  die  Besatzung 
aufmerksam  und  tapfer  verteidigte .  nichts  gegen  die  feste  Stadt  aus- 
richten. 

Als  aber  der  Winter  herankam  ^)  mit  seinen  kalten  und  stürmischen 
Tagen,  da  glaubten  die  Belagerten,  dass  sie  nun  die  Gefahr  überwunden 
hätten  und  die  Römer  unverrichteter  Sache  abziehen  würden.  Sie  ver- 
nachlässigten daher  ihre  Pflichten  mehr  und  mehr.  Dies  entging  den 
Römern  keineswegs,  und  als  in  einer  besonders  stürmischen  Nacht,  in  der 
man  wegen  der  Finsternis  und  des  beständigen  Regens  keinen  Schritt  weit 
sehen  konnte,  die  Verteidiger  an  keinen  Angriff  der  Römer  dachten  und 
bis  auf  wenige  Posten  die  Mauern  verliessen,  gab  Lukullus  den  Seinen 
den  Befehl  zum  Sturm.  Fast  unbemerkt  erstiegen  die  Römer  die  feste 
äussere  Mauer,  wo  sie  die  Posten  niederhieben  und  dann  nach  dem  Graben, 
der  sie  von  der  inneren  Mauer  ti'ennte,  hinabstiegen.  Hier  fanden  sie. 
dass  die  Feinde  die  Brücken  abgebrochen  hatten,  so  dass  sie  einen  Teil 
des  Grabens  durch  Faschinen  zuschütten  mussten.  Jetzt  zeigte  es  sich, 
wie  gut  es  war,  dass  Lukullus  diese  dunkle  Regennacht  zum  Angriff  ge- 
wählt hatte.  Denn  sicher  hätten  die  Römer  am  hellen  Tage  unter  dem 
heftigen  Feuer  der  Verteidiger  der  zweiten  Mauer  nur  mit  den  grössten 
Verlusten  den  Uebergang  über  den  Graben  bewerkstelligen  können,  wenn 
sie  nicht  überhaupt  zurückgeschlagen  worden  wären.  So  aber  hinderte 
die  finstere  Nacht  den  Feind  am  Zielen,  und  das  Feuer,  wahrscheinlich 
brennendes  Naphtha.  wie  bei  der  Belagerung  von  Tigranokerta.  das  er 
auf  die  Angreifer  schleuderte,  wurde  durch  den  Regen  verlöscht.  Die  Römer 
gelangten    ohne    grosse    Verluste    über    den    Graben    und    erstürmten    die 


1)  B.  3.5  c.  G. 

2)  Vergl.  hierzu  die  Wärmetabelle  des  Prof.  Heiderich  in  Hommel :  Gesch.  d.  alt. 
Morgenlandes.  S.  33.  Er  gibt  für  Mosul,  das  wohl  in  seiner  Temperatur  von  dem 
nur  180  km  entfernten  Nisibis   nicht   sehr  abweichen  wird,   im  Oktober  22.4"  C.  an. 

3)  Vergl.  für  das  Folgende:  Cassius  Dio  B.  3.5  c.  7  und  Plut.  Luc.  c.  32. 

Klio,  Beiträge  zur  alten  Geschichte  X  2.  l,-> 

83 


218  T^ii^-t  FiMardf. 

zweite  Mauer,  die  viel  weniger  stark  xmd  fest  war,  tla  man  sich  in  erster 
Linie  auf  die  Aussenwerke  verlassen  hatte. 

Damit  war  die  letzte  feste  Stadt  des  Tigranes  im  Süden  der  Taurus- 
kette  in  den  Händen  des  LukuUus  bis  auf  die  Burg,  wohin  sich  die  tapferen 
Verteidiger  mit  ihren  beiden  Führern,  Guras  und  Kallimachos,  geflüchtet 
hatten.  Dass  sie  sich  hier  nicht  längere  Zeit  mit  Aussicht  auf  Erfolg 
würden  halten  können,  war  klar.  Darum  nahmen  sie  die  Bedingungen, 
die  Lukullus  ihnen  bot.  an  und  ergaben  sich  der  Gnade  des  Siegers.  Guras. 
der  Bruder  des  Königs,  wurde  sehr  milde  behandelt.  KalKmachos  jedoch 
in  Ketten  gelegt,  ohne  überhaupt  vom  Imperator  gehört  zu  werden,  ob- 
wohl er  sich  erboten  hatte,  geheime  Schatzkammern  zu  zeigen.  Dies  war 
nach  Plutarchs  Ansicht  die  Strafe  des  Menschenfreundes,  dem  Kallimachos 
durch  das  Niederbrennen  von  Amisos  die  Gelegenheit  genommen  hatte, 
den  Griechen  seine  Milde  und  Güte  zu  olfenbaren. 

Ob  das  aber  der  wahre  Grund  dieser  Behandlungs weise  war?  Sollte 
nicht  auch  das  Gefühl  der  endlich  befriedigten  Rache  mitgespielt  haben, 
das  ihn  den  Mann  in  Ketten  legen  liess,  der  ihn,  den  sonst  so  glücklichen 
Heerführer,  zweimal  in  seiner  Siegeslaufbahn  lange  aufgehalten  hatte,  ein- 
mal vor  Amisos  und  dann  jetzt  vor  Xisibis.  durch  seine  so  geschiclde  und 
tapfere  Verteidigung  beider  Städte.  Dass  diese  Frage  entschieden  zu  be- 
jahen ist.  geht  aus  den  Worten  Plutarchs  selbst  hervor.  Er  sagt  im  19. 
Kapitel  ausdrücklich,  dass  Kallimachos  durch  seine  hervoiTagende  Vertei- 
digung den  Römern  grossen  Schaden  zufügte,  wofür  er  dann  später  seine 
Strafe  erhielt  {wv  vareQov  eöcoy.e  <?/;«;»•).  Auch  von  der  absichtlichen 
Brandstiftung  spricht  er  allein.  Wenn  man  jedoch  diese  Massregel  leicht 
entschuldigen  könnte,  da  sie  wahrscheinlich  das  einzige  Mittel  bot  den 
Rückzug  der  Besatzung  zu  decken,  so  scheint  doch  aus  Plutarchs  späterer 
Schilderung  in  demselben  Kapitel  klar  hervorzugehen,  dass  in  der  Haupt- 
sache die  Römer  selbst  die  Stadt  eingeäschert  haben,  wenn  nicht  absicht- 
lich, so  doch  durch  Unvorsichtigkeit  beim  Plündern ').  So  sehen  wir  auch 
hier  wieder  deutlich  das  Bestreben  Plutarchs  seinen  Helden  herauszustrei- 
chen und  die  Tat  des  LukuUus,  die  nichts  als  ein  Racheakt  war.  als  eine 
gerechte  Vergeltung  hinzustellen,  obgleich  er  dabei  selbst  in  einen  W  ider- 
spruch  gerät. 

Die  überaus  reichen  Vorräte  der  eroberten  Festung  erlaubten  es  dem 
Lukullus  seine  Winterquartiere-  wieder  da  aufzuschlagen,  wo  er  auch  im 
Vorjahre  gerastet  hatte,  doch  mit  dem  Unterschied,  dass  er  nun  wohl  auf 
beiden  Ufern  des  Tigris  lagerte,  in  dem  eroberten  Nisibis  und  in  dem  be- 
freundeten Gordyene. 

Diese  Eroberung  der  Hauptstadt  des  Mygdonenlandes  war  der  letzte 
Sieg,  den  Lukullus  an   seine  Fahnen  heften  konnte,  und  kann  als  Abschluss 


1)  Yergl.  auch:  Sallust.  hist.  frgm.  IV  l-j. 

84 


J)ie  arinenisrhen  FehlrUiic  des  LukuUiis.  219 

seiner  beiden  armenischen  Feldziige  gelten.  Denn  was  nun  folgt,  sind 
nur  Enttäuschungen  und  Verluste,  durch  die  der  tapfere  General  ein  Stück 
nach  dem  anderen  von  seinen  Eroberungen  aufgeben  musste,  da  es  ihm 
nicht  mehr  gelang,  sich  das  Vertrauen,  die  Liebe  und  den  Gehorsam  seiner 
Soldaten  wieder  zu  gewinnen  und  gegen  die  übermächtigen  Strömungen 
in  Rom  anzukämpfen,  die  auf  seinen  baldigen  Sturz  energisch  hinarbeiteten. 
Da  sich  aber  die  Kämpfe  der  folgenden  .Jahre  wieder  im  Pontos  abspielen, 
wir  also  den  Boden  Armeniens  verlassen  müssten,  so  wollen  wir  den  rein 
historischen  Teil  unserer  Arbeit  mit  dem  jetzigen  Augenblick  beschliessen. 

0.  Kai)it('l. 

Topographischer  Teil  für  die  Kämpfe  und  Slärsche  des  zweiten 
Jahres. 

Sl.     Die  Ebene  von  Muse  h. 

Wenn  wir  uns  nun  zu  der  topographischen  Darstellung  der  Märsche 
und  Gefechte  dieses  zweiten  Teiles  des  Jahres  68  wenden,  so  geschieht 
das  nicht  in  der  Hoffnung  irgend  eine  sicher  begründete  Feststellung  zu 
geben.  Dazu  reicht  unser  Quellenmaterial ,  wie  schon  oben  erwähnt, 
nicht  annähernd  aus.  Wir  können  nach  Prüfung  der  wenigen  positiven 
Angaben  und  des  Geländes,  wie  es  uns  in  Reisebeschreibungen  vorliegt, 
lediglich  vermutungsweise  das  festzustellen  versuchen,  was  ims  als  das 
Wahrscheinlichste  erscheint. 

Um  nun  den  Marschweg  des  Lukullus  einigermassen  bestiuimen  zu 
können,  müssen  wir  uns  vor  allem  über  den  Ausgangspunkt  und  sein  Ziel 
klar  werden  imd  dann  die  möglichen  Routen  nachprüfen.  Auch  die  Zeit- 
dauer dieser  Märsche  und  Kämpfe,  so  weit  sie  in  unseren  Quellen  ange- 
geben ist,  ist  für  die  Feststellung  des  Weges  von  grosser  Bedeutung. 

Für  den  Ausgangspunkt  gilt  vor  allem  das,  was  ich  oben  über  die 
Kämpfe  in  der  Ebene  von  Muscli  gesagt  habe.  Diese  Ebene  betrat  Lu- 
kullus durch  den  Pass  von  Nerdjiki,  wahrscheinlich  in  den  ersten  Tagen 
des  August.  Es  folgten  dann  die  zahlreichen,  aber  völlig  ergebnislosen 
Scharmützel  gegen  die  beiden  Truppen  abteilungen  der  Armenier,  die  In- 
fanterie unter  Mithradates  und  das  Kavalleriekorps  unter  Tigranes,  die  mit 
der  Verwüstung  des  feindlichen  Landes  und  mit  der  Eroberung  der  arme- 
nischen Magazine  endeten.  Ihren  Abschluss  fanden  die  Kämpfe  in  der 
Einschliessung  des  mithradatischen  Lagers  und  dem  Entsatzversuch  der 
Kavallerie  des  Tigranes,  doch  ohne  dass  es  auch  hier  zu  einer  Entschei- 
dungsschlacht gekommen  wäre. 

Mommsen  ')  denkt  sich  alle  diese  Gefechte  nur  als  lästige  Aufhaltungs- 
versuche des  römischen  Marsches,  der  dadurch  zwar  langsam  aber  stetig 
fortgesetzt  wurde.     Diese  Ansicht  kann  ich  nicht   teilen.     Das  würde  gar 

1)  Rum.  Gesch.  III  S.  75. 

1-5* 
85 


220  Ktni  EcMardt. 

nicht  in  dem  Plan  des  Lukullus  liegen,  dem  es  in  dem  ersten  Teil  der  Kämpfe 
nicht  darauf  ankam.  Artaxata  zu  eiTeiclien  —  dazu  entschloss  er  sich 
erst  viel  später,  ja  wie  wir  gesehen  haben,  sogar  zu  spät,  als  kein  anderes 
Mittel  sich  ihm  bot,  eine  Schlacht  zu  erzwingen  —  sondern  darauf,  den  Feind 
in  einer  Entscheidungsschlacht  zu  fassen  imd  zu  vernichten.  Dies  verhin- 
derte der  glückliche  Kriegsplan  der  Verbündeten.  So  stellen  sich  die 
Kämpfe  nicht  als  ein  Vorrücken  dar.  sondern  als  ein  Hinundhermarschieren 
der  Kömer.  die  den  zuiüickweichenden  Feind  zu  packen  suchen  und.  wenn 
ihnen  das  nicht  gelungen  war.  gegen  das  zweite  Korps  zogen,  ohne  mehr 
zu  erreichen,  als  das  Land  zu  verwüsten  und  die  Magazine  zu  plündern. 
So  kamen  meines  Erachtens  die  Römer  räumlich  eben  so  wenig  vom  Fleck 
wie  strategisch.  Allerdings  wird  sich  der  Kriegsschauplatz  allmählich,  als 
die  Ebene  völlig  ausgesogen  war,  auf  das  Hochplateau  von  Schatakh  hin- 
aufgezogen haben,  wo  die  VoiTäte  noch  unberührt  waren.  Doch  kann  man 
dies  nicht  als  zielbewusstes  Vorrücken  bezeichnen. 

Meine  Annahme,  dass  sich  die  Einschliessung  des  mithradatischen 
Lagers  nicht  direkt  in  der  Ebene  von  Musch  abgespielt  hat,  wird  gestützt 
durch  die  Angabe  Appians'),  dass  der  pontische  König  seine  Truppen 
im  ÄÖcpov  konzentrierte,  was  ja  ohnehin  für  ein  festes  Lager  das  allein 
Gegebene  war.  Ein  solcher  Hügel  aber,  der  gross  genug  war.  einer  stär- 
keren Streitmacht  zum  Lager  zu  dienen,  findet  sich  nach  Belcks  Angabe'') 
nirgends  in  der  Ebene  von  Musch.  die  er  -glatt  wie  eine  Tisehfläche.  ohne 
die  geringsten  Erhebungen"  nennt.  Zwar  finden  sich  zahlreiche  kreisrunde 
Erdaufscbüttungen.  die  er  aber  für  altarmenische  Königsgi-äber  hält,  und 
die  kaum  als  Lager  für  ein  grosses  Heer  benutzt  werden  konnten.  Da  er 
ferner  „den  wildzerrissenen  Südrand  der  Ebene  als  Sammel-  und  Lager- 
platz eines  Heeres  seiner  Katur  nach  für  vollständig  ungeeignet  hält", 
können  wir  das  Lager  des  Mithradates  nur  in  „einer  der  grossen,  bi-eiten 
Talmulden  des  nördlichen  Randgebirges "^)  oder  gar  schon  auf  ihm  suchen. 
Dieses  Gebirge  von  Schatakh  schildert  Belck  als  ,  viele  Parallelketten  mas- 
sig hoher  Bergi-ücken,  die  durch  breite,  flache  Talmulden  von  einander 
getrennt  und  an  mehreren  Stellen  von  Quertälern  durchschnitten  sind". 
Der  Uebergang  über  diese  Bergrücken  in  die  kleine  Ebene  von  Liz  und 
weiterhin  nach  Norden  in  die  grössere  von  Bidanjk  soll  keine  Schwierig- 
keiten bieten,  „man  kann  sie  übei-schreiten.  wo  immer  man  will"*).  So 
steht  denn  unserer  Annahme  nichts  im  Wege,  dass  sich  das  Lager  des 
Mithradates  auf  einer  Anhöhe  dieser  Hügelketten,  etwa  in  der  Nähe  des 
Dorfes  Liz  befunden  haben  kann.  Somit  wäre  denn  der  Ausgangspunkt 
für  den  Marsch  des  Lukullus  ungefähr  bestimmt. 


1)  Mithr.  c.  87. 

2)  Zeitsch.  f.  Ethnologie:  XXXI  (1899)  S.  663. 

3)  A.  a.  0.  S.  662. 

4)  A.  a.  0.  S.  664. 


Die  arhiciiisclioi    FfJdiiinc  des  LnI./iI/iis. 


221 


J5   "J.      ] )  e  r  M  ;i  r  s  c  li  b  i  s  zum  S  c  h  1  ;i  c  h  t  f  c  1  il   a  in   A  r  s  a  n  i  a  s. 

Das  Ziel  des  Luknllus  war  Artaxata,  die  zweite  Haiii>tstadt  Armeniens, 
die  sicii  im  Tale  des  Araxes  befand  und  deren  Lage  und  Hauart  uns  Strabo 
schildert').  Es  würde  uns  zu  weit  führen,  wenn  ich  hier  auf  die  genaue  Lage 
eingehen  würde,  zumal  ja  die  ungefähre  kaum  mehr  bestritten  wird.  Die 
Stadt  hat  sich  an  dem  Teil  des  Mittellaufes  des  Araxes  befunden,  der 
durch  die  Einflüsse  des  Zengi-Tschai  und  des  Vedi-Tschai  gebildet  wird. 
Dies  genügt  völlig  für  den  Zielpunkt  des  Marsches,  um  auf  die  Darstel- 
lung der  Route  eingehen  zu  können,  da  beide  Nebenflüsse  nur  etwa  20  km 
von  einander  entfernt  in  den  Araxes  münden  ^). 

Diese  Lage  der  Stadt  schliesst  aber  den  Uebergang  des  LukuUus  über 
den  Euphrat-Arsanias  und  den  Schauplatz  der  Arsaniasschlacht  bei  Me- 
lazgerd,  wo  ihn  Reinach  annimmt^),  völlig  aus.  Die  Strasse,  die  von 
Melazgerd  aus  den  Euphrat  überschreitet,  führt  über  Koluschlu  und  dann 
weiter  über  Kinish  oder  Gök-su  nach  Hassan-kalah,  also  an  den  Oberlauf 
des  Araxes  und  würde  nur  passend  sein,  wenn  man  Artaxata  dorthin  ver- 
legen wollte.  Sonst  wäre  die  Benutzung  dieses  Weges  für  unsere  An- 
nahme ein  unsinniger,  strategisch  nicht  im  geringsten  zu  erklärender  Um- 
weg. Ein  anderer  Weg  von  der  Uebergangsstelle  bei  Melazgerd  aus,  etwa 
auf  dem  rechten  Ufer  des  Euphrat  ist  auf  der  Karte  von  Kiepert  nicht 
verzeichnet,  scheint  also  auch  gar  nicht  vorhanden  zu  sein. 

Gegen  die  Annahme  des  Schlachtfeldes  an  dieser  Stelle  sprechen  fer- 
ner zwei  schwerwiegende  Bedenken.  Das  ist  zunächst  die  sehr  weite  Ent- 
fernung von  Artaxata,  deren  Annahme  ich  durch  meine  oben  angeführten 
Gründe  widerlegt  zu  haben  glaube.  Dann  aber  trifft  auch  die  Entfernung 
dieses  Punktes  von  dem  Schauplatz  der  letzten  Kämpfe,  der  Einschliessung 
des  mithradatischen  Lagers,  kaum  zu.  Nach  Plutarch'')  müssen  wir  im 
niedrigsten  Falle  eine  Entfernung  von  vier  Infanterietagemärschen  für 
beide  Punkte  annehmen.  Weiter  unten  werde  ich  darzustellen  versuchen, 
dass  sie  wahrscheinlich  noch  grösser  war.  Vier  Tagemärsche  würden  nun, 
wenn  wir  die  geringste  Marschleistung  von  ungefähr  20  km  annehmen, 
eine  Entfernung  von  rund  75  km  bedingen.  Wir  können  aber  wohl  kaum 
annehmen,  dass  LukuUus  den  Feinden  die  Verfolgung  so  leicht  gemacht 
hat,  dass  sie  ihm  bequem  den  Vorsprung  abgewinnen  und  ihn  stellen  konn- 
ten. Man  könnte  allerdings  ja  hierin  eine  List  sehen,  um  sie  zur  Schlacht 
zu  locken,  wenn  er  den  Uebergang  bewerkstelligte,  doch  ist  dies  kaum 
anzunehmen.     Dann  aber  hätte  sicher  das  Fussvolk  unter  Mithradates  ohne 


1)  XI  14,  6  (.5291. 

2)  Nach  allen  Angaben  hat  die  Identifikation  von  Ardaschar  am  heutigen  Garni- 
Tschai  mit  Artaxata,  die  grösste  Wahrscheinlichkeit  für  sich.  Vergl.  auch  Lehmann- 
Haupt,  Armenien  einst  und  jetzt,  I  S.  173  tf. 

3)  A.  a.  0.  S.  366.  Anm.  —  4i  Luc.  c.  31. 

87 


222  Kurt  Ecl;harät, 

grosse  Mühe  an  der  Schlacht  teilnehmen  können.  In  jedem  Falle  würden 
wir  dann  aber  für  die  Lagerkämpfe  wieder  die  Ebene  von  Musch  erhal- 
ten, was  wir  oben  von  der  Hand  weisen  mussten.  Wollte  Lukullus  aber 
doch  in  das  obere  Araxestal  gelangen,  dann  hatte  er  von  Musch  aus  über 
Keravi  nach  Kinish  einen  so  bequemen  und  nahen  Weg,  dass  nun  sein 
Marsch  über  Melazgerd  ein  Unsinn  gewesen  wäre.  Nehmen  wir  aber  Liz 
als  ungefähren  Schauplatz  der  Lagerkämpfe  an,  würden  wir  nur  bei  einem 
Sehneckenmarsch  vier  Tagemärsche  bis  an  den  Arsanias  erhalten.  Dazu 
kommt  noch,  dass  der  Euphrat  bei  Melazgerd  kavim  noch  so  flach  und 
unbedeutend  sein  wird,  vtie  es  die  Schilderung  bei  Plutarch  voraussetzt, 
da  Lukullus  ohne  jede  Scliwierigkeit  sein  Heer  schon  in  Schlachtordnung 
durch  den  Fluss  führen  konnte.  So  weist  denn  alles  auf  ein  Schlachtfeld 
viel  weiter  oberhalb  am  Arsanias  hin. 

Um  dorthin  zu  gelangen,  gibt  es  nach  der  Karte  von  Kiepert,  von 
Liz  bis  Melazgerd  einen,  von  da  jedoch  zwei  Wege,  die  allein  für  uns  iu 
Frage  kommen,  wenn  wir  die  oben  erwähnte  Stelle  für  Arta-fata  anneh- 
men, auf  denen  der  Arsanias  überschritten  werden  muss  *).  Der  eine  führt 
im  Flusstal  des  Euphrat- Arsanias  oder  Muräd-Tschai  westlich  um  den  Ala- 
Dagh  nach  Kai-akilissa,  der  zweite  östlich  um  das  Gebirge  nach  Diyadin. 
Beide  Orte  liegen  am  oberen  Euphrat  und  bilden  die  heute  üblichen 
Uebergangsstellen  über  den  Fluss.  60  km  von  einander  entfernt  -).  Der 
erste  Weg  ist  von  Melazgerd  90  km.  der  zweite  120  km  lang,  und  beide 
sind  in  Bezug  auf  ihre  Beschaffenheit  und  Gangbarkeit  völlig  gleich.  Es 
lässt  sich  also  aus  ihrer  Natur  kaum  feststellen,  welchem  von  beiden 
Lukullus  den  Vorzug  gegeben  haben  wird.  LTm  dies  zu  entscheiden, 
müssen  wir  die  Zeitangaben,  die  unsere  Quellen  enthalten,  mit  zu  Rate 
ziehen. 

Die  einzige,  hierfür  passende,  lindet  sich  bei  Plutarch  im  31.  Kapitel 
und  lautet:  'Eni  Tcevrijr  (=  Artaxata)  rov  Aovy.ovHov  ßaöltovTog  ovx 
fjVEOxeio  TiyQdvt]g  äÄM  rr^v  övvafiiv  ävalaßojv  flfisQa  TerägTri  naq- 
eoTQaTOTreÖEvae  rolg  'Pcofialotg,  ev  /liaoj  Zaßiov  töv  'Agaariav  noiaiiöv  . . . 
Hier  erfahren  wir  also,  dass  Tigranes  nach  vier  Tagen,  von  seinem  Ab- 
marsch an  gerechnet,  die  Römer  überholte  und  sich  ihnen  gegenüber  auf 
dem  anderen  Ufer  des  Arsanias  lagerte.  Wir  müssen  uns  nun  vor  allem 
zuerst  darüber  klar  werden,  ob  der  Aufbruch  des  Lukullus  gleichzeitig 
mit  dem  des  Tigranes  stattgefunden  hat  oder  nicht.  Die  Ankunft  beider 
Armeen  am  Arsanias  scheint  mit  ziemlicher  Sicherheit  gleichzeitig  ge- 
wesen, ja  Tigranes  sogar  etwas  später  eingetroffen  zu  sein,  da  Plutarch 
wohl  sonst  kaum  hätte  sagen  können,    Tigranes  lagerte  sich  den  Römern 


1)  Plut.  Luc.  c.  31:  Arsanias,   Sv   £|  hvayxijQ  äiaßtjttoi'  i/v  voiq  'Pu>,uu!o((;  ti/v  f.T" 
'' AQzacihiov  Tinpfvoßepoig. 

2)  Die  folgenden  Zahlenangaben  sind    alle  abgerundet  und    nach  der  Karte  von 
H.  Kiepert  festgestellt. 


Die  anncnischot  Feldzüge  des  Lukullits.  223 

gegenüber.  Dies  muss  zur  Voraussetzung  haben,  dass  die  Römer  schon 
am  Arsanias  eingetroffen  waren  und  den  Bau  ihres  Lagers  begonnen, 
vielleicht  sogar  schon  vollendet  hatten.  In  dem  anderen  Falle  hätte 
Plutarch  sicher  sagen  müssen,  dass  Tigranes  die  Kömer  erwaiiete  oder 
dass  sich  die  Römer  ihm  gegenüber  lagerten.  Ferner  erscheint  die  An- 
nahme ausgeschlossen,  dass  Liikullus  sehr  viel  früher  angekommen  war 
und  etwa  die  Ankunft  des  Tigranes  einen  oder  mehrere  Tage  lang  er- 
wartet hat.  Wir  können  daher  die  Ankunft  der  beiden  Heere  als  gleich- 
zeitig geschehen  ansehen  und  die  paar  Stunden,  die  die  Armenier  vielleicht 
später  eintrafen,  als  belanglos  fortlassen. 

Da  nun  das  Korps  des  Tigranes  ausschliesslich  aus  Reiterei  bestand, 
so  folgt  daraus  ferner,  dass  er  in  derselben  Zeit,  wie  die  Römer  mit  ihrer 
Infanterie  und  ihrem  Tross,  bequem  das  Doppelte  des  Weges  hat  zurück- 
legen können.  W^enn  dennoch  die  Ankunft  beider  gleichzeitig  erfolgte, 
so  geht  daraus  hervor,  dass  Tigranes  entweder  noch  einmal  so  viel  Kilo- 
meter zurückgelegt  oder  nur  die  Hälfte  der  Zeit  gebraucht  hat,  also  wenn 
er  vier  Tagemärsche  machte,  vier  Tage  nach  Lukullus  aufgebrochen  ist. 
Auch  hier  trifft  sicher,  wie  so  oft,  die  Vereinigung  beider  Extreme  zu, 
was  ich  im  folgenden  beweisen  zu  können  glaube. 

Nach  wochenlangem  Hinundhermarschieren  hatte  Lukullus  endlich, 
um  zu  einer  Entscheidung  zu  kommen,  den  Mithradates  in  seinem  Lager 
eingeschlossen,  als  Tigranes  heranrückte  und  die  Römer  im  Rücken  be- 
lästigte. Zu  seiner  Abwehr  entsandten  sie  ihre  Reiterei,  doch  wieder,  ohne 
einen  Schwertschlag  zu  tun,  wich  Tigi-anes  zurück  und  setzte  seine  Be- 
lästigungen fort.  Da  fasste  Lukullus  den  kühnen  Entschluss,  den  Feind 
in  seinem  Rücken  zu  lassen  und  auf  seine  zweite  Hauptstadt  zu  mar- 
schieren. Da  sich  Tigranes  in  Weiter  Ferne  hielt ,  weil  ihn  Lukullus 
nicht  näher  herankommen  liess^),  dauerte  es  sicher  mehrere  Stunden 
ehe  er  genaue  Kunde  von  dem  Abzüge  der  Römer  erhielt.  Ihre  wahre 
Absicht  konnte  er  aber  erst  durchschauen,  wenn  sie  ein  bis  zwei  Tage- 
märsche weit  auf  Artaxata  vorgerückt  waren.  Vorher  konnte  er  eher 
alles  andere  hinter  dem  Abmarsch  des  Lukullus  vermuten,  als  die  beispiel- 
lose Kühnheit,  ohne  Rücksicht  auf  den  noch  völlig  ungeschwächten  Feind, 
tief  in  das  Innere  seines  Landes  vorzurücken,  zumal  ja  die  Römer  auch 
vorher  immer  hinundhergezogen  waren. 

Während  also  der  römische  General  auf  Artaxata  ohne  Aufenthalt 
losmarschierte  (ßaöi^omoc),  erfasste  den  Tigranes  die  Angst  um  seine 
Hauptstadt,  er  konzentrierte  seine  Reiter,  die  er  sicher  weit  verteilt  hatte, 
da  er  die  Römer  lange  nicht  so  gut  schädigen  konnte,  wenn  er  sie  in 
einem  einzigen  Lager  zusammenhielt,  wobei  er  auch  wieder  Zeit  verlor, 
und   rückte    ihnen    endlich  nach,    um   seine  Hauptstadt   zu   retten.     Nach 

1)  Appian.  MUhr.  c.  87:  äfflotovg  rCov  limimv  7i(>ovncfiipe  nopQuiTÜTM  av,u7i?Jxeo9ut 

89 


224  Kioi  Echhardt, 

alledem  können  wir  für  Lukullus  einen  Vorsprung  von  zwei  Tagen  an- 
nehmen, da  man  sicher  erst  am  Morgen  oder  Mittag  des  zweiten  Tages 
über  das  Ziel  seines  Marsches  Klarheit  gewonnen  hatte. 

Wenn  wir  nun  weiter  annehmen,  dass  die  Römer  den  für  sie  kürzesten 
Weg  gewählt  haben,  so  ergibt  sich  für  die  Annenier  die  Notwendigkeit, 
einen  Umweg  zu  machen,  um  sie  zu  überholen,  da  sie  naturgemäss  nur 
zur  Verfolgung  dieselbe  Strasse  benutzen  konnten,  wie  Lukullus.  nicht 
aber,  wenn  sie  dessen  Armee  überholen  wollten.  So  i«t  es  ein  Leichtes, 
den  unterschied  in  der  Schnelligkeit  beider  Truppenkörper  durch  den 
längeren  Weg  und  die  kürzere  Zeit  des  Kavalleriemarsches  so  auszuglei- 
chen, dass  am  Ende  beide  Parteien  gleichzeitig  denselben  Punkt  erreichen. 
Sehen  wir  nvm,  dass  von  dem  Kampfplatz  zwei  gleich  gute  Wege  in  das 
obere  Arsaniastal  führen,  so  werden  wir  nicht  fehlgehen  in  der  Annahme, 
dass  jedes  Heer  einen  gewählt  hat.  Welchen  aber  sind  nun  die  Römer 
gezogen? 

Zu  diesem  Zwecke  müssen  wir  uns  zuerst  vergegenwärtigen,  welchen 
Durchschnittsmarsch  die  Römer  gemacht  haben  können.  Hierzu  kann  uns 
die  Anabasis  Xenophons  helfen,  der  in  den  ersten  fünf  Kapiteln  des  ersten 
Buches  so  viel  Marschangaben  macht,  dass  man  die  Durchschnittsleistung 
der  vereinigten  Griechen  und  Perser  wohl  annähernd  genau  feststellen 
kann.  Da  besonders  die  letzteren  nach  der  Art  der  Orientalen  einen  sehr 
grossen  Tross  mit  sich  führten,  so  werden  sie  sich  nicht  übermässig 
schnell  vorwärts  bewegt  haben,  wenn  auch  Kyros'  allen  Grund  hatte,  sei- 
nen Marsch  nach  Möglichkeit  zu  beschleunigen.  Nun  war  die  Bewaff- 
nung und  die  Marschausdauer  der  griechischen  Söldnerveteranen  kaum 
wesentlich  anders  als  die  der  römischen  Legionare.  Wir  werden  also 
wohl  nicht  fehlgehen,  wenn  wir  die  Leistung  beider  gleich  setzen.  Wir 
erhalten  nun  in  22  Etappen  80  Marschtage,  an  denen  502  Parasangen 
zurückgelegt  wurden^).  Wir  würden  also  auf  einen  Marschtag  rund  6 
Parasangen  oder,  die  Parasange  zu  5.4  km  -)  gerechnet,  rund  32  km  er- 
halten. Wenn  "vvir  nun  berücksichtigen,  dass  in  der  glatten  Ebene  Lei- 
stungen bis  zu  54  km  den  Tag  erfolgten'),  die  Römer  aber  immerhin 
ziemlich  beschwerliche  Wege  vorfanden  und  dann  wohl  auch  kaum  einen 
Rasttag  eingelegt  haben,  der  bei  einer  solchen  Kraftleistung  unbedingt 
notwendig  war.  so  können  wir  wohl  als  Durchschnitt  25  km  für  den  Tag 
annehmen.  Da  wir.  wie  oben  dargelegt,  für  den  Marsch  der  Römer  6 
Tage  vorausgesetzt  haben,  so  müssten  sie  ungefähr  150  km  zurückgelegt 
haben.  Wenn  wir  mm  die  Karte  prüfen,  so  haben  wir  von  Liz  bis  Me- 
lazgerd  50  km.  von  da  bis  Karakilissa  90  km.  bis  Diyadin  120  km.     Also 


1)  Die  Prüfung  erfolgte  bis  I,  5,  5  (bis  Pylae). 

2)  Vergl.  Lehmann-Haupt.  KonkressvoHrag  (ob.  Bd.  IX  S.  400  Anm.)  Tabelle. 
Hier  genau  für  1  Parasang  =  30  .olympische''  Stadien  zu  600  attisch-römische  Fuss: 
5,3586  km.  —  3)  So  I.  2.  11. 

90 


Die  armenischen  Fehhii(/e  des  LiiliiUus.  225 

im  ganzen  für  beide  Wege  140  km  und  170  km.  Wiilirend  die  Länge 
des  ersten  Weges  unserer  Berechnung  genau  entsprechen  würde,  würde 
der  zweite  einen  Durchschnittsmarsch  von  30  km  verlangen.  Dies  wäre 
aber  für  6  Tage  hinter  einander  mit  gleich  darauf  folgender  Schlacht 
eine  zu  gi-osse  Kraftanspannung').  Somit  würde,  wenn  wir  nur  die  Länge 
berücksichtigen  wollten,  der  Weg  im  Tale  des  Euphrat.  den  Helck") 
„einen  glatten,  verhältnismässig  leichten'  nennt,  für  uns  allein  in  I''rage 
kommen. 

Jedoch  spricht  für  unsere  Ansicht  ein  zweites  Moment,  das  ist  die 
üferbeschaffenheit  des  Arsanias  oder  Muräd-Tschai  an  den  Ausmün- 
dungspunkten der  beiden  Strassen,  bei  Karakilissa  und  Diyadin.  Hierüber 
erfahren  wir  bei  Belck  ^).  dass  nach  der  scharfen  Westbiegung  des  Euphrat. 
wo  er  den  nach  Süden  vorliegenden  Bergi-ücken  durchbricht,  „die  bishe- 
rigen flachen  Ufer  in  Steilufer  übergehen".  Hieraus  folgt  zweierlei, 
erstens,  dass  die  Ufer  bei  Karakilissa  flach  sind,  wie  .sie  allein  die  Schlacht- 
schilderung voraussetzt,  und  zweitens,  dass  der  LTebergang  über  den 
Muräd-Tschai  iiud  die  Schlacht  nicht  unterhalb  der  Südbiegung  stattge- 
funden haben  kann,  da  sich  dort  Steilufer  befinden.  Dies  würde  allein 
genügen,  die  Ansicht  von  Reinach  zu  Fall  zu  bringen,  wenn  wir  nach- 
weisen könnten,  dass  sich  die  Steilufer  bis  Melazgerd  und  weiter  erhalten 
haben  und  nicht  in  Flachufer  übergegangen  sind.  So  liegen  denn  auch 
in  dieser  Beziehung  die  Dinge  für  den  ersten  Weg  äusserst  günstig. 

Anders  stellen  sie  sich  für  den  Uebergang  bei  Diyadin  dar.  Wir 
finden  da  bei  Koch  nach  den  Reisewerken  des  Generalmajors  A.  F.  Macin- 
tosh*) folgende  Beschreibung  für  diesen  Ort:  „Diyadin  liegt  an  dem 
felsigen  Ufer  des  Muräd-Tschai,  welcher  hier  aus  einer  engen  Schlucht 
hervorkommt".  Und  dann  weiter^):  „Der  Weg  führte  uns  über  eine 
grasige  Fläche  zu  dem  Rande  einer  engen  Schlucht,  in  der  der  Muräd- 
Tschai  fliesst.  Ein  Fusssteig  führt  im  Zickzack  zwischen  den  Felsen  nach 
imten  und  auf  die  andere  Seite".  Also  finden  wir  hier  eher  alles  andere, 
als  die  flachen,  bequemen  Ufer,  die  Plutarchs  Schilderung  verlangt.  Hier 
kann  daher  die  Schlacht  unmöglich  stattgefunden  haben.  Leider  erfahren 
wir  aber  nirgends,  wie  weit  sich  diese  Steilufer  erstrecken,  und  ob  sie 
nicht  schon  bald  unterhalb  der  Stadt  in  Flachufer  übergehen.  .Tedenfalls 
hätte  LukuUus,  wenn  er  auf  diesem  Wege  den  Arsanias  erreicht  hätte, 
noch  mehrere  Kilometer,  vielleicht  sogar  sehr  \'iele,  flussabwärts  ziehen 
müssen,  bevor  er  eine  Stelle  erreichte,  die  Flachufer  hatte  und  damit  für 
einen  Uebergang  geeignet  war.  Dies  hätte  den  an  und  für  sich  schon 
langen  Weg    noch    mehr    verlängert.     So    bin    ich   denn  überzeugt,    dass 


1)  Hatten  doch  die  Griechen  nach    dem   dreitägigen  Gewaltmarsch   von  162  km 
fünf  Rasttage  und  im  allgemeinen  nach  fünf  bis  sechs  Märschen  zwei  bis  drei. 

2)  A.  a.  0.  S.  666.  —  .3)  A.  a.  O.  S.  666. 

4)  K.  Koch:  Dk  hauhasischen  Länder  S.  229.  —  5)  S.  230. 

91 


226  Kurt  Ju'khcorlf. 

Lukullus  den  ersten  Weg  gewählt  hat  nnd  im  Tale  des  Arsanias  hinauf- 
marschiert ist,  bis  er  dann  am  sechsten  Tage  die  Ebene  von  Alaschgerd 
erreichte  und  sich  in  der  Gegend  von  Karakilissa  am  Flusse  lagerte. 

Tigi-anes  mit  seinen  Reitern  musste  nun  wohl  oder  übel  den  anderen 
Weg  wählen,  der  für  ihn  zwar  einen  wesentlichen  Umweg  bedeutete,  den 
wir  aber  auch  voraussetzen  mussten,  wenn  beide  fast  gleichzeitig  eintref- 
fen sollten.  Er  hatte  also  erstens  die  170  km  bis  Diyadin  und  dann 
noch  ungefähr  60  km  bis  Karakilissa  zurückzulegen.  Die  üeberwindung 
des  schwierigen  Ueberganges  bei  Diyadin  fiel  für  ihn  natürlich  weg. 
Denn  da  er  doch  nach  Karakilissa  musste.  konnte  er  so  lange  auf  dem 
linken  Ufer  bleiben,  bis  die  allmählich  flach  gewordenen  Flussränder  ihm 
einen  bequemen  Uebergang  gestatteten.  Diesen  vollzog  er  wahrscheinlich 
mehrere  Kilometer  von  den  Römern  entfernt,  worauf  er  sich  dann  auf 
dem  rechten  Ufer  ihnen  gegenüber  lagerte. 

Er  hätte  also  rund  230  km  zurücklegen  müssen,  wovon  er  vielleicht 
noch  einige  sparte,  wenn  er  den  Uebergang  bei  Diyadin  vermied  und  den 
dadurch  bedingten  Winkel  abschnitt.  Wir  würden  dann  also  für  sein 
Kavalleriekorps  bei  vier  Tagemärschen  eine  Durchschnittsleistung  von 
57,5  km  für  den  Tag  erhalten,  die  von  einer  Reitertruppe  aber  ohne 
Schwierigkeit  erreicht  wird,  noch  dazu  wenn  die  Pferde,  wie  wir  es  von 
den  armenischen  sicher  voraussetzen  müssen,  an  das  Gelände  und  das 
Klima  gewöhnt  sind  und  wenn  die  schwergerüsteten  griechischen  Hopliten 
drei  Tage  hintereinander  je  54  km  zurücklegen  konnten.  So  können  wir 
denn  den  Schauplatz  der  Arsaniasschlacht  etwas  oberhalb  von  Karakilissa 
annehmen,  uud  ich  glaube  auch  die  Möglichkeit  des  Anmarsches  und  des 
gleichzeitigen  Zusammentreffens  bemesen  zu  haben.  Hier  allein  findet 
sich  auch  an  dem  ganzen  rechten  Murädufer  eine  Ebene,  die  so  lang  oder 
breit  ist,  dass  sich  die  Verfolgung  der  Armenier,  ohne  dass  diese  sehr 
bald  durch  Bergketten  abgeschnitten  wurden,  die  ganze  Nacht,  also  auch 
den  Rest  des  Schlachttages,  hindurch  erstrecken  konnte.  A"on  hier  aus 
war  auch  die  Metropole  Armeniens  nur  noch  so  weit  entfernt^),  dass 
Lukullus  sie  nach  Üeberwindung  der  hohen  Aghri-Daghkette  in  wenigen 
Tagemärschen  zu  erreichen  hoffen  konnte. 

§  3.  Der  Marsch  nach  der  Schlacht  bis  N  i  s  i  b  i  s. 

Aus  der  Ebene  von  Alaschgerd  und  dem  Tale  des  oberen  Muräd-Tschai 
führen  drei  Pässe  über  den  Aghri-Dagh  in  die  Araxesebene.  imd  zwar  im- 
gefähr  in  den  Teil,  wo  wir  die  Lage  von  Artaxata  annehmen  müssen. 
Da  ist  zunächst  der  Pass  von  Karakilissa  nach  Kagyzman  (55  km),  dann 
der  zweite  von  Diyadin  nach  Kulluk  (130  km)  und  der  dritte  von  Bayazid 
nach  Igdir,  der  von  Diyadin  aus  auch  130  km  lang  ist.  Welchen  dieser 
di-ei  Pässe  Lukullus  gewählt  hat,  lässt  sich  auch  nicht  annähernd  bestim- 


1)  In  der  Luftlinie  120-130  km  vom  Schlachtfeld! 

92 


Die  armenischen  FeMsüge  des  Litlndbis.  227 

raen,  da  hierfür  alle  Angaben  fehlen.  Nur  so  viel  steht  fest,  dass  er 
schon  in  den  Agliri-Dagli  eingedrungen  war,  als  ihn  seine  rebellischen 
Soldaten  zur  Umkehr  zwangen. 

Und  in  der  Tat  trifft  die  Schilderung  der  Strapazen  bei  Pluturch  im 
32.  Kapitel  auf  ein  so  hohes  Gebirge,  wie  diese  Grenzscheide  von  Eu- 
phrat  und  Araxes,  ausgezeichnet  zu.  Aus  dem  Umstand  aber,  dass  die  Meu- 
terei erst  nach  einigen  Tagen  {ov  jtoÄZäg  odv  fifiigag  üxo/.ov9'i]aavTEg  rq) 
AovHovXßM  ifETCC  rijv  fidx>]i')  zum  Ausbruch  kam,  glaube  ich,  den  Pass 
von  Kagyzmau  ausschalten  zu  können,  da  Lukullus  auf  ihm  bequem  nach 
drei  Tagen  in  der  Araxesebene  stehen  konnte,  womit  natürlich  auch  die 
Strapazen  in  der  Hauptsache  überwunden  waren.  Lag  aber  erst  das  hohe 
Gebirge  in  dem  Rücken  der  Römer  und  waren  sie  erst  einmal  in  der 
immerhin  bedeutend  wäiTueren  Ebene,  dann  werden  sie  doch  wohl  lieber 
A_rtaxata  erobert  haben,  als  dass  sie  die  Qualen  und  Mühen  noch  einmal 
durchkosteten. 

Anders  ist  es  mit  den  beiden  anderen  Pässen.  Hier  war  noch  vor- 
her ein  Marsch  von  drei  Tagen  in  ebenem  Gelände  zurückzulegen,  so  dass 
erst  am  vierten  die  Bergpassage  begann,  und  da  lässt  es  sich  leichter  ver- 
stehen, wenn  die  Soldaten  noch  vor  dem  Gipfelpunkt  die  Rückkehr  er- 
zwangen. Dazu  kommt  noch  ein  Grund.  Wäre  Lukullus  über  den  Pass 
von  Kagyzman  gezogen,  dann  hätte  er  wohl  kaum  einen  anderen  Weg 
gewählt  für  den  Rückmarsch  als  den,  auf  dem  er  gekommen  war.  Denn 
jede  andere  Strasse  bedeutete  einen  gewaltigen  Umweg,  den  Lukullus 
sicher  vermieden  hat,  da  ihm  alles  darauf  ankommen  musste,  seine  meu- 
ternden Truppen  so  schnell  wie  möglich  aus  dem  Inneren  des  feindlichen 
Landes  in  wärmere  Gegenden  zu  führen. 

Dass  er  aber  wirklich  einen  anderen  Weg  gewählt  hat,  geht  aus  dem 
32.  Kapitel  Plutarchs  hervor,  wo  es  heisst:  äm'jyEv  amovc,  ÖTxiaoi  y.al 
xai'  äÄ?Mg  vjtegßoXäg  öieZd-wv  röv  Tavqov  usw.  Dies  kann  aber  aus 
dem  oberen  Murädtal  nur  ein  Weg  sein,  der  östlich  um  den  Wansee 
herumführt.  Schon  Reinach  hat  diese  Wahrscheinlichkeit  ins  Auge  ge- 
fasst^),  was  ihn  veranlasste,  das  Schlachtfeld  in  die  Nähe  von  Melazgerd 
zu  verlegen.  Auch  da  würde  Lukullus  einen  ungeheuren  Umweg  gemacht 
haben.  Wie  klar  ergibt  sich  aber  der  Weg  östlich  um  den  Wansee  von  Diyadin 
aus  oder  auch  viel  besser  aus  der  Ebene  von  Bayazid.  was  ein  Vor- 
dringen auf  dem  letzten  der  drei  Pässe  dem  nach  Igdir  zur  Folge  haben 
würde.  Von  hier  standen  ihm  mehrere  Strassen  zur  Verfügung,  auf  denen 
er  ohne  einen  allzu  grossen  Umweg  den  Tigris  erreichen  konnte,  den  er 
entweder  bei  Mosul  oder  bei  Djezire-ibn-Omar.  dem  alten  Sapphe.  über- 
schritten haben  könnte.  Obwohl  der  Tigris  von  Mitte  September  bis 
Mitte  Oktober  den  niedrigsten  Wasserstand  hat'-),    so  ist  er  doch  keines- 


1)  A.  a.  0.  S.  366,  Anm.  —  2)  Vergl.  Kaulen,  Assyrien  und  Bnhylonien.  .S.  10. 
93 


228  Kiut  Eclhardf. 

wegs  mehr  bei  Mosiil  durchfurtbar,  wie  mir  Lehmann-Haupt  freundlichst 
mitteilte.  Für  Djezire-ibn-Omar  dagegen,  wo  er  sich  in  mehrere  Arme 
teilt  und  daher  nicht  so  tief  ist,  ist  ein  Durchwaten  durchaus  möglich. 
Daraus  geht  aber  hervor,  dass  die  Kömer  nur  bei  dieser  Stadt  den  Ueber- 
gang  bewerkstelligt  haben  können.  Von  da  gelangten  sie  dann  bequem 
nach  Nisibis. 

So  haben  wir  denn  auch  für  den  Rückmarsch  der  Römer  östlich  um 
den  Wansee  herum  den  Anfangs-  und  den  Endpunkt  festgelegt.  Es  führen 
nun  aber  mehrere  Wege  von  dem  oberen  Murädtal  (Diyadin)  und  der 
Ebene  von  Bayazid  nach  Djezire-ibn-Omar.  Leider  sind  wir  nicht  in  der 
Lage,  über  diese  Strassen  und  ihre  Gangbarbeit  für  ein  Heer  eine  ein- 
gehende Reiseliteratur  befragen  zu  können.  Und  so  wäre  ich  denn  kaum 
imstande,  den  brauchbarsten  Weg  feststellen  zu  können,  wenn  mir  niclit 
Lehmann-Haupt  gütigst  alles,  was  er  selbst  teils  aus  eigener  Anschauung, 
teils  auf  Grund  seiner  Expeditionsermittlungeu  über  diese  Strassen  wusste. 
mitgeteilt  hätte. 

Es  stehen  uns  für  diesen  Teil  Armeniens  folgende  Wege  zur  Verfü- 
gung, für  die  jedoch  beide  Karten,  von  Lynch  und  Kiepert,  gleichmässig 
eingesehen  werden  müssen,  da  sie  sich  in  sehr  vielen  Punkten  ergänzen. 
Hier  gebe  ich  nur  das  Ergebnis  aus  dem  Vergleich  beider. 

1.  Von  Kizildize ')  über  Wan,  Baschkala,  Djulamerk  direkt  nach 
Djesire,  wobei  der  Weg  bis  Wan  sich  teilt  und  einer  direkt  am  Ostufer 
des  Wansees,  der  andere  weiter  östlich  am  Erdjeksee  entlang  führt. 
Ein  dritter  Zweig  geht  noch  weiter  östlicli.  trifft  aber  den  zweiten  am 
Erdjeksee. 

2.  Bis  Djulamerk  mit  1  zusammenfallend,  dann  aber  über  Daudiye 
oder  Amadiye-Daudiye  nach  Zakho  und  weiter  nach  Djezire. 

3.  Bis  Wan  (siehe  1.)  und  dann  direkt  nach  Djulamerk  und  weiter 
1   und  2. 

4.  Von  Kizildize  über  Sarai  nach   Baschkala  und  dann  1   oder  2  oder 

5.  über  Diza,  Nera  nach  Rowanduz  und  von  da  nach  Mosul,  entwe- 
der über  Reschvan  und  Bäheschika  oder  Arbela.  Von  Mosul  dann  über 
Feischabur  nach  Djezire. 

6.  Ohne  Berührung  von  Mosul  von  Rowanduz  Alkosch-Feischabur- 
Djesire. 

7.  Kizildize-Choi-Dilnuin-LTrmia-Uschnu  über  den  Kel-i-schinpass  nach 
Rowanduz  und  dann  4  oder  5. 

8.  Bis  Dilman,  dann  Salmas-Taghikpass-Deir-Baschkala  und  weiter 
1   oder  2. 

Diese  acht  Wege  fand  LukuUus  für  seinen  Marsch  voi-.  und  wenn  er 


1)  Ich  wähle  diesen  Ort  zum  Ausgangspunkt,  da  er  zwischen  Dhadiu  und  Bayazid 
liegt  und  alle  Strassen  von  Diyadin  und  Bayazid.  die  für  uns  in  Frage  kommen,  in 
die  Wege  von  Kizildize  einmünden. 

94 


T)ic  urmenhrhcn  Fehhiirfe  des  Jjil:iil/>is.  229 

audi  kleine  Abweichnn<jcn  hat  machen  können,  so  bedingt  doch  das  Ter- 
rain in  dieser  Gegend  die  Wege  derartig,  dass  die  heutigen  fast  genau 
mit  den  alten  zusammenfallen.  Darum  sei  es  mir  erlaubt,  die  heutigen 
Bezeichnungen  auch  ferner  beizubehalten. 

Von  diesen  Wegen  müssen  wir  nun  sofort  diejenigen  streichen,  die 
über  Rowanduz  nach  Mosul  oder  Feischabur  führen,  also  5,  6  und  7. 
Denn  Lehmann-Haupt,  der  diesen  Weg  persönlich  gemacht  hat,  hält  es  für 
ganz  ausgeschlossen,  dass  von  Rowanduz  Truppen  nach  Mosul,  Arbela 
oder  Feischabur  gelangen  können ,  da  das  Gelände  für  Armeen  unpas- 
sierbar ist.  Wer  über  den  an  sich  zwar  sehr  bequemen  Kel-i-schinpass 
nach  Rowanduz  kommt,  kann  nur  nach  Nera,  Diza  usw.,  also  nordwärts 
an  den  Wansee,  nicht  aber  an  den  Tigris  gelangen.  Ausserdem  sind 
diese  drei  Wege  auch  bei  weitem  die  längsten,  da  5 :  687  km,  6 :  622  km 
imd  7  gar  725  bezw.  660  km  beti'agen.  So  müssen  wir  also  einen  Marsch 
der  Römer  über  den  Kel-i-schinpass  nach  Rowanduz  ausschalten. 

Der  Weg  1  führt,  wie  wir  oben  sahen,  in  drei  Abweichungen  nach 
Wan  und  scheint  ganz  brauchbar  zu  sein,  wenn  auch  mehrere  hohe  Berg- 
rücken zu  überwinden  sind,  besonders  der  mittlere  führt  über  Pässe  von 
7345  und  6120  engl.  Fuss')  (>=  2277  und  1897  m)^).  Die  grösste  Schwie- 
rigkeit aber  besteht  in  der  Etappe  Wan-Baschkala,  die  Lehmann-Haupt  aus 
eigener  Anschauung  kennt,  auf  der  zuerst  bei  Wan  ein  Pass  von  7080  Fuss 
(2195  m).  der  aber  noch  keine  allzi;  grosse  Schwierigkeit  bietet,  und  dann 
der  äusserst  beschwerliche  Tschuchpass  von  9070  Fuss  (2811  m)  zu  über- 
winden sind.  Diesen  Tschuchpass  hält  Lehmann  für  ein  Heer  für  so  gut 
wie  unpassierbar,  so  dass  dadurch  schon  der  Weg  für  uns  fortfallen 
müsste.  Der  dritte  Teil.  Baschkala-Djulamerk.  ist  durchaus  gangbar.  Er 
führt,  wenn  auch  scheinbar  nicht  ohne  Schwierigkeiten,  im  Tal  des  grossen 
Zab  entlang.  Ein  Unding  ist  aber  der  direkte  Weg  von  Djulamerk  bis 
Djezire,  der  nur  bei  Kiepert  verzeichnet  ist.  Hier  ist  die  Kiepertsche 
Karte  weiss  gelassen,  die  Höhenzüge  also  nicht  ausgefüllt.  Ein  Blick 
aber  auf  die  Karte  von  Lynch  zeigt  deutlich  die  Unmöglichkeit  eines 
Weges  durch  diese  zahlreichen  Höhenzüge.  W^enn  der  Weg  auch  nur  427  km 
lang  ist.  so  ist  er  doch  für  ims  unbrauchbar  wegen  der  vielen  zu  über- 
windenden Schwierigkeiten. 

Auch  3  ist  fast  ebenso  beschwerlich,  Anfang  und  Ende  fallen  mit 
1  zusammen,  die  Mitte,  Wan-Djulamerk,  führt,  wie  auch  das  Ende,  Dju- 
lamerk-Djezire,  durch  so  unwegsame  Gegenden,  dass  an  einen  Durchmarsch 
für  eine  Armee   nicht  zu  denken  ist. 

Die  2.  Route  kommt  aus  den  zu  1  erwähnten  Gründen  für  den  ersten 
Teil  bis  Baschkala  nicht  in  Frage,  doch  sahen  wir,  dass  Baschkala-Djula- 

1)  Diese  Höhenangaben  alle  nach  Lynch. 

2)  Die  Meter  sind  in  abgernndeten  Zahlen  angegeben,  zur  Umrechnung  vergl. 
HuUsch,  Metrologie,  S.  2.3. 

95 


230  Ktüi  Ecl-hardf. 

merk  keine  grosse  Schwierigeiten  bietet.  Ebenso  ist  es  mit  dem  letzten 
Teil.  Während  der  direkte  Weg.  Djulamerk-Daudiye,  noch  zu  sehr  diu-ch 
das  Gebirge  führt,  ist  der  Talweg  nach  Amadiye  imd  dann  nach  Daudiye 
durchaus  brauchbar  und  kaum  sehr  beschwerlich,  wenn  man  die  Karte  von 
Lynch  für  das  Tal  des  oberen  grossen  Zab  in  Betracht  zieht.  Der  wei- 
tere W'eg  über  Zacho  nach  Djezire  ist  viel  begangen  und  fast  ohne  jede 
Unbequemlichkeit.  Wir  sehen  also,  dass  ein  Marsch  Baschkala-Djulamerk- 
Amadiye-Daudiye-Zacho-Djezire  wohl  auszuführen  ist  und  für  uns  daher 
sehr  in  Frage  kommt.  Dieser  W'eg  beträgt  245  km.  Anders  ist  es  je- 
doch mit  dem  Hinmai-sch  nach  Basehkala.  der.  wie  wir  gesehen  haben, 
nicht  über  Wan  erfolgt  sein  kann. 

Der  Weg  4  von  Kizildize  über  Serai  nach  Basehkala  ist  im  Anfang 
wohl  bei  weitem  der  bequemste  von  allen,  die  wir  bis  jetzt  betrachtet 
haben.  Doch  bei  Schuschmalerg  mündet  er  in  den  von  Wan  kommenden 
und  zwingt  so  ebenfalls  zu  einer  Ueberschreitung  des  Tschuchpasses.  Er 
kann  also  auch  nicht  für  uns  in  Betracht  kommen.  Da  ferner  5,  6 
und  7  ausscheiden  mussten.  weil  sie  nach  Rowanduz  führen,  so  bleibt 
uns  nur  noch  der  letzte  Weg. 

Und  er  ist  auch  in  der  Tat  der  gebräuchlichste,  wenn  er  auch  einen 
grösseren  Umweg  erfordert.  Er  fällt  bis  Dilman  mit  der  grossen  Heer- 
strasse Bayazid-Urmia  zusammen,  zweigt  sich  dann  aber  ab  und  führt 
über  Salmas  und  den  8100  Fuss  (2511  m)  hohen,  aber  sehr  leichten  und 
bequemen  Taghikpass  nach  Deir  und  Basehkala.  Der  Pass  ist  um  so 
weniger  schwierig,  als  Deir  selbst  noch  ziemlich  hoch  liegt  und  der  Weg 
von  da  ganz  allmählich  nach  Basehkala  fällt.  So  haben  wir  denn  in  ihm 
die  beste  und  leichteste  Zugangstrasse  nach  Basehkala.  Und  wenn  wir 
sahen,  dass  auch  von  Basehkala  ein  für  ein  Heer  gangbarer  Weg  nach 
Djezire  führt,  so  können  wir  wohl  annehmen,  dass  LukuUus  diesen  Weg 
gewählt  hat.  W^enn  er  auch  500 — 520  km  lang  ist,  so  musste  doch  der 
römische  General  vor  allem  einen  Weg  suchen,  auf  dem  seinem  erschöpf- 
ten und  missvergnügten  Heere  die  geringsten  Strapazen  zugemutet  wurden. 
Und  das  ist  hier  der  Fall. 

Ferner  ist  für  einen,  der  die  Gegend  nicht  genau  kennt  und  der 
lieber  einen  Umweg  machen  als  zu  schwierige  Pässe  tiberschreiten  will, 
dieser  Weg  der  allein  gegebene.  Er  geht  östlich  in  einem  TeiTainein- 
schnitt  um  den  hohen  Tendurek-Dagh  herum  und  führt  in  einer  auf  unseren 
beiden  Kai-ten  deutlich  ausgeprägten  Talsenkung  direkt  nach  Chol.  Dann 
ist  bis  Dilman  ein  niedriger  Höhenzug  zu  überschreiten,  der  sogar  nach 
der  Karte  von  Kiepert  noch  ohne  grossen  Umweg  umgangen  werden  kann. 
Von  Dilman  geht  es  last  genau  nach  Westen  auf  den  Taghikpass  zu, 
der  zwischen  dem  Haravil-  und  dem  Beleko-Dagh  einen  deutlichen  Ein- 
schnitt in  die  hohe  Gebirgskette,  die  Wasserscheide  zwischen  dem  Urmia- 
see  und  dem  Zab,  und  damit  dem  Tigris  bildet.     Von  Basehkala  war  das 

96 


Kurt  Eckhardt,  Klio  Bd.  IX  S.  400-412;  Bd.  X  S.  72-115  und  S.  L92— '231. 


Die  armcnisclirn  Fcldziigc  des  Lulidlus.  231 

Zabtal  wieder  iler  von  der  Natur  vorgeschriebene  Weg,  der  dann  über 
einen  niedrigen  Höhenzug  in  das  Tal  des  Ghara-Tschai,  eines  Neben- 
flusses des  Zab,  und  schliesslich  in  das  Khaburtal  hinüber  f'ühi-te. 

So  erreichte  denn  Lukullus  Djezire,  nachdem  er  rund  500  km  y.urückgelegt 
hatte').  Dies  scheint  auf  den  ersten  Blick  eine  hohe  Zahl  zu  sein,  wenn  wir 
aber  bedenken,  dass  der  Hinweg,  den  die  Homer  im  Anfang  dieses  Kriegs- 
jahres benutzten,  von  Djezire  rund  480  km  lang  ist.  dann  ist  der  Unterschied 
von  20  km  fürwahr  nicht  bedeutend.  Es  könnte  also  für  unseren  Weg  im 
Osten  des  W^ansees  nicht  einmal  das  Bedenken  eines  übergrossen  Umweges 
erhoben  werden,  wenn  er  im  Vergleich  zu  dem  Einmarschwege  nur  20  km 
länger  ist.  Nehmen  wir  nun  als  Durchschnittstagesmarsch  20  km  an,  dann 
konnte  Lukullus  mit  den  nötigen  Rasttagen  bequem  in  fünf  bis  sechs 
Wochen  nach  der  Meuterei  seiner  Truppen  vor  Nisibis  stehen  und,  wenn 
er  den  Marsch  in  bequemem  Gelände  noch  bis  auf  25  km  steigerte,  so- 
gar schon  in  einem  Monat  sein  Ziel  eiTeichen.  War  er  also  um  den 
25.  September  umgekehrt,  dann  war  ihm  die  Möglichkeit  gegeben,  noch 
im  Oktober  die  Belagerung  von  Nisibis  zu  beginnen,  was  sich  mit  unserer 
Annahme  oben  völlig  deckt. 

Als  er  dann  diesen  letzten  Erfolg,  die  Eroberung  der  Stadt,  erreicht 
hatte,  bezog  er  mit  seinen  Truppen,  wie  wir  schon  oben  gesehen  haben, 
hier  und  in  Gordyene  die  Winterquartiere,  und  damit  hatten  die  ersten 
Feldzüge,  die  die  Römer  in  das  Innere  des  rauhen  imd  unbekannten  Ar- 
meniens führten,  ihr  Ende  erreicht. 

Gross-Lichterfelde. 


1)  Von  hier  bis  Nisibis  waren  es  noch  lüO  km,  so  dass  Lukullus  im  ganzen  600  km 
zu  marschieren  gehabt  hatte. 


97 


232 


A  Journey  round  tlie  Proseilemmene. 

By  ^\.  31.  Calder. 

The  joumey  of  which  (on  tbe  invitation  of  Professor  Lehmann-Hanpt) 
a  short  preliminary  account  is  given  here,  was  the  last  of  a  series  of 
excursions  made  by  me  in  the  summer  of  1908  in  Lycaonia.  Galatia.  and 
Asia,  with  funds  derived  from  the  University  Craven  Fellowship.  and  the 
Dixon  Research  Scholarship  in  Christ  Church.  Oxford. 

Starting  from  Konia  (Ikonium).  I  fii-st  visited  the  cinnabar  mines  at 
Sisma,  then  spent  some  time  at  Laodiceia  Combiista.  which  had  not  been 
properly  examined  since  Professor  Ramsay's  visit  in  1882').  Thence  I 
Struck  north  by  way  of  Senge,  Zebir.  Kelhassan,  and  Bulduk  to  Yarashli 
(Kinna).  and  from  there  westwards  in  zigzags  along  the  north  side  of  the 
Desert  of  the  Axylon  to  Amorium.  Xext.  after  a  long  detour  caused  by  a 
false  report  of  a  jjagan  temple  in  the  mountains,  above  Bayat.  I  trarelled 
by  Katshuby  to  Polybotnm.  and  then  eastwards  through  Phrygia  Paro- 
reios  to  Laodiceia  and  Konia. 

The  journej^  was  made  throughont  in  a  Turkish  vehicle  fitted  with  a 
trocheameter:  the  distances  traversed  were  thus  accurately  measured,  and 
compass  readings  were  taken  at  all  important  points.  The  topographical 
results  of  the  journe}^  will  be  incorporated  in  a  map  of  the  district  —  the 
first  map  of  Lycaonia  based  on  exhaustive  travel  and  exact  measurements 
of  distance  —  which  is  being  prepared  by  Professor  Callander.  of  King- 
ston University,  Canada.  A  fuller  account  of  my  joumey  awaits  the  com- 
pletion  of  this  map. 

My  interest  in  the  excursion  was  mainly  epigraphical.  Upwards  of 
three  hundred  Greek  inscriptions  were  copied,  the  majority  of  them  new. 
Several  had  been  copied  already  by  Hamilton.  Ramsay,  Sterrett,  and  An- 
derson :  a  still  larger  number  by  a  more  recent  traveller  in  this  district, 
Professor  Callander.  at  places  where  bis  routes  intersected  mine.  These 
will  be  published  by  Professor  Callander.  from  our  Joint  copies. 

A  few  of  the  more  interesting  inscriptions  are  appended,  with  histo- 
rical  and  topographical  notes. 


1)  See  Äth.  .¥(■«  1888,  p.  233  ff. 


CTPAT€Y( 
KAimKA« 
4'A|oYA4'-, 

TOX  CXPi 
CTPATO, 

THCCTPAI 

'ONO... 

ßoY^H( 
KATAGAI 
K€TA1T0/ 
^NOIKOA« 
KOCHQ. 


FNIOCKY 

IfrAT^PAfAlfTr 

JYIANHNI", 

ieTA5W0N  k 

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iicriANoYa 

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JOYCHr€M^ 
•lACIHNT^^' 


«E§?l^i^ 


jlCKA/^IfCO 

WCACATToe 
YTCCriNC 


AidolMKoiceproiacAJ 


Zu  Klio,  Bd.  X,  Heft  2,  S.  233. 


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' i^s^^^^^^^^£uM 


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A  AO  yiC6A€P0CKOrHCaa)CBOYA 
.ATATTlCIAIANHreKONIKHT/ß  I 
N^CTOPIANOYCYNICAHTI  Ko  Y 
K^Tfmr^l  i^ACCTPATaCAM^lNdlN 
,<£AeY«U}CmTHCACHCe  H  W' 
Jf  INKAiKHATjC^CCeCGAlTH  C 
AC  K)CAGACANÖKYnoK€l  WA  C 
"^ylOCCTTOY  AACAOCAlTAAAÄrN 
Kl  criANa^NTTICTl  N4  YAACCOJ  N 
,  ■€ltAC£NTHAA0A  I  KeüJNTIQAI 

IK  PATo  p(x:g  €  OY  err  I  c  K  oTiq  c 

(0(reNr€OAOIC€T€CINTHN€TTI  CKO 

\CAI0||HCACKAIITA(ANtHN6KA  HC 
(0\  f  WMICA  ( C  YN  TTANTATONm  p 


;H' 


TIHN 


.  WNT6 KAlt^fA CTp(x)NKAI 
yCJNtC6YÄP6IOYKAinPOnYAOYICAinA:CI 


AYTH 


^^A  \  TA  €TTOJ 


ujMANefKtoiruiN 
iHCAfcmK.P'tiNe 


T»r3'r^:?^:!7^^T3EEr:^?T3^?rr^:5^5g:3:i3!p^ 


Ä  Journcji  round  ihc  Proseilemmene.  233 

My  best  tincl  was  tlie  Epitaph  of  Bishop  Eugenius  of  Laodiceia 
Conibiista,  already  published,  with  notes  on  the  text  and  an  historical 
commentary,  in  the  Expositor  Nov.  Dec.  1908  and  April  1909.  In  May 
1909  I  was  privileged  to  revisit  this  and  some  other  inscriptions  of  Lao- 
diceia Combusta  in  Company  with  Sir  W.  M.  Ramsay  and  Miss  A.  M.  Ram- 
say.  With  their  help  I  prepared  the  facsimile  copy  of  the  Epitaph  which 
is  reproduced  here.  Our  measurements  showed  that  eight  or  nine  letters 
are  lost  at  the  beginning  of  the  last  line,  and  that  the  gap  after  CK/  con- 
tained  about  six  letters.  Sir  W.  M.  Ramsay  detected  traces  of  O  before  T 
on  the  riglit-hand  side  of  the  gap,  and  discovered  that  the  faint  letters  at  the 
beginning  of  line  4  which  I  had  transliterated  TA  are  "("A.  In  all  other  par- 
ticulars  my  copy  of  1908  Stands  verified.  i.7i\  ^Myijc,  än^o  in  the  last  line  is  Sir 
W.  M.  Ramsay's  Suggestion :  he  gives  it  as  nieaning  „the  Elect  in  my  family  ", 
iniplying  that  only  some   of  the  relatives    of  Eugenius  were  Christians'). 

1.  Ladik.  On  a  niarble  sarcophagus  lying  in  a  field  south  of  the 
mesarJili-^)  (s.  Tafel). 

M(ÜQy.oz)  'Ioi<{?uoi;)Ev[yc:\viog  KvQi/iÄov  KeAsQog  Kov)]aatiog  ßov^evrov) 
aTQaTEva[cc]fievog  iv  xfj  y.aiu  üiaiöiav  fiysfioviy.fi  rd^i 
aal  yi'jftag  d-vyariQa  Fcdov  NeaTOQiavov  avvxÄrjTiy.ov 
0A{aoviav)  ^lovAiiav)  (I>[?J]ceovtavijv  xai  //fr'  i7iiTei[fi]iag  oiQaievaüfttvov 

(sie). 
EP  ÖS  Tcjj  [/.iJsTa^b  XQÜPO)  xslsvasiog  [(fjo\iiriaüarig  snl  Ma^ifii'pov 
Tovg  XQl^E^iGTiavovg  d'vsiv  y.al  fii]  (ijta[P,.^/.üaasad'ai  i/yg 
aTQaTsi[ci]g  nlsimag  ös  öaag  ßaaüvo[vg^  i'Tiofisivag 
im  Aioys[v^ovg  fjysfiövog  aitovöüaag  [r]e  äjial?.ayiivcu 
T//g  OTQUisiag  irjv  xwv  XgsiaiiavMV  niativ  fvMaao)v 
XQÖvov  i[s\  ßgoL^vv  öiaxQsiipag  iv  tfj  Aaoöixicov  jiöXi 
xcd  ßovÄi]a[s]i  lov  navioxQätoqog  d'sov   iniaxouog 
z«r«ar«&[f]Jg  xcü  si'y.oai  tisvts  öÄoig  STsaiv  lijV  sjtiay.OjtijV 
fistä  ,T:o/?[i//]s  sjinEifiiag  dioi[}i\riaag  y.al  Ttäaav  lijv  iy.Xrjaiav 
üvoi/ioöo\ji\i'iaag  äicb  d'SfisAiov  y.al  ai'vnavia  töv  nsgl  aviijp 
xöofiop  [r^ovi'  iaiiv  aioüv  ts  y.al  i[si^Qaai6o}v  y.al 
l^ioyQaq}iC}\;v"[  y.ul  y.Evrt]aE<j}v  y.s  vdqsiov  y.al  nqonvXov  y.al  irüoi  roTg 
Ziihgoi'y.oig  SQyoig  y.al  JT[clvi]ag  (sie)  uit?.b)  (sie)  y.aiaay.Evti\aag  hipöfi£]i'ög 

IS    TOP    TMP    dp&QÖjJTOJP 

ßiop  eitoiijaa  ifiaviM  7iE[lta  te]  y.al    ooqbv  iv  i]    lü  \jt]Qo\yEyQaf(ftEra\ 

lavia  inoiijaa  SJttyQ{d)(p(E)ip  e- 
j'c   li'itißop  i]fiöv  Ti'ig  T£  iy.l^oyTjg  t<,T]ö   lov  yspovg  fiov. 

A  couple  of  miles  south  of  Laodiceia  Combusta,  on  the  lower  slope 
of  the  high  ridge  whicli  divides  the  Valley  of  Ladik  from  the  upland 
glen  eontaining  the  village  and  the  mines  of  Sisma,  there  are  considerable 

1)  See  Expositor  Jan.  1910.  —  2)  A  commentary  on  this  important  inscription 
is  reserved   for  a  future  issue  of  Kilo. 

Klio,  Beiträge  zur  .iltcn  Geschichte  X  2.  16 


234 


W.  3f.  Calder, 


ruins  of  an  ancient  temple.  Close  by,  there  is  one  of  those  fountains 
called  by  the  Greeks  Ayasmaia.  It  is  a  rectangular  tank  of  cement.  nine 
feet  by  six.  kept  füll  by  a  spring  of  good  water.  No  pai-t  of  the  temple 
is  now  Standing,  and  its  exact  site  is  not  clear.  but  the  reniains  show 
that  it  was  a  considerable  building.  Fragments  of  Byzantine  ..engaged 
cohimns"  prove  that  this  was  later  the  site  of  a  Christian  buikling,  pre- 
sumably  a  church.  The  temptation  to  identify  it  with  the  eburch  built  by 
Bishop  Eugenius.  with  its  t'öqdov.  is  strong.  but  Eugeniiis'  statement  implies 
that  bis  church  was  built  on  the  site  of  the  one  destroyed  in  the  Persecution 
under  Diocletian  (ävor/.odofn)aac,  dnö  d-eße/Jwv)  and  at  this  early  date  we 
must  suppose  that  the  pagau  temple  beside  the  watertank  was  still  standing. 

Among  the  ruins  of  this  temple  I  copied  inscriptions  2,  4,  and  5; 
No.  3  was  in  a  field  some  distance  away.  In  1909,  No.  2  was  revised 
by  Miss  A.  M.  Ramsay,  No.  5  by  Sir  W.  M.  Ramsay.  and  No.  4  by  myself. 

2.  Ladik.     Among    ruins  of  pagan  temple. 


KOPNHAIAN 
CAACDNEINAN 

CEI3ACT1-N 
KAAYAIOAA 

OAIKEON 

H  B  0  Y  A  H  K'  A I 

OAHMOC 


KoQvi]/Aav 

2aZ(ovsTvav 

2sßaaTi]v 

K?Mvdio/.a- 

odty.tioi' 

i]  ßovZ))  y.al 

0  druoQ. 


Other  dedications  to  the  wife  of  the  Emperor  Gallienus  are  published 
by  Mr  J.  G.  C.  Anderson  in  JoKnial  of  Hell.  Sfiidies,  1897,  p.  423.  and 
1899.  p.  107.  This  inscriptiou  supplies  a  direct  proof,  if  indeed  any 
proof  were  now  required  ^),  that  Laodiceia  Combusta  was  not  a  coJonia  in 
the  time  of  Gallienus ;  otherwise,  the  dedication  would  liave  been  made  in  the 
name  of  the  colonia.     A  ßovZt]  and  ör^^iog  imply  Greek  city  Organisation. 

3.  Ladik.    In  field  near  pagan  temple. 


APXlEPEAÖEQN  'AQyjeokc  {>ewv 


'// 


lEBAITONBAI 
lONTAT1^0Yl 

ONO! 


—eßaaroji'  Büa- 
aoPTCi  n?.ovT[i 


1)  See  Catdlogm  of  Greel-  Coins  in  Brit.  Museum.  Lycaouia.  Introd.  i>.  XXII;  Pro- 
fessor Ramsay  in  Gassical  Eevieic,  1905,  p.  369. 


Ä  Joiiniei/  roiiml  tlic  Frosciloiiniruc. 


235 


4.  Ladik.     Amonf>-  riiins  of  pagan  temple. 


'TTI "' 


..;öYTIQNoa 
TM^TojPäNoM-I 

UNQTEm-TÄSEI 
AEIAIoT2H2EAY 

nNXP[-<HAT£o  KE 

nri^AH'^E/TÄEis 
iAiHimj^MM 


JI?.ovito)vog 
clya&öv  jToP^ei- 
n^v  dyoQCCfOfii'i- 
aavta  üyv<j)Q,  x{ai) 
ör^ito)(pe?Mg  ev- 
ö)V(i)  TEtfifi  rä  oeT- 
la  fiETQ)jaavTa  iv- 
(hi'ag  oöaijg  eav- 
ro)  asnoivijaav- 
t\a]  ß'  di'/a  ö»]fioal- 

(jiV    XQ1]}IÜXCÖV    i- 

ayojyrjg  v[öJarog  tov 
Eni  TÖ  EV  rfj  dyoQcl  vvfi- 
(fui[6\v  ävaZöjfiaaii' 
/f5/[o](c  iv  7io/J.[o]Tg 
■/jjijOifiEi'orra  rfj  jiöP.ei 
y.ici'i)  /laQjVQi^&Ei'Ta  tpi]- 
(fi'a/iaaiv  K/.(ccvöto)/.aoöiy.£0)v 
■f]  ßov/Jj  y.a)  ö  ö)]/iog. 


These  two  inscriptions.  ■\vliich  were  engaved  oii  separate  epistyle 
blocks,  refer  to  the  same  person.  3.  is  probably  later  than  4.,  for  liad 
Basson  been  high-priest  in  the  Imperial  ciüt  when  4.  was  dedicated,  the 
fact  woiild  have  been  mentioned.  „ii'ÖEtag  ovar^g  lavTco"  is  an  unnsual 
qualification. 

5.  Ladik.     Among  riiins  of  pagan  temple. 

The  stone  bearing  the  inscription  given  on  p.  236  was  broken  oft' 
above  the  first  line,  destroying  the  iirst  half  of  the  line.  It  was  buried 
upside  down,  and  as  I  had  only  the  meaus  of  uncovering  the  inscription. 
not  of  digging  up  and  turning  the  stone,  I  could  form  no  opinion  as  to 
whether  there  had  been  a  further  line  at  the  top. 

This  document  contains  the  only  extant  record  of  two  Imperial 
procuratorships.  The  person  to  whom  the  dedication  was  made  (I  can 
find  no  independent  clue  to  his  name)  was  a  Jihedus  Aiiciiisti,  and  there- 
fore    in   the  service  of    the  Imperial  household  ').     It  is  necessary  to   lay 


1)  A  list  of  the  known  liherti  Augusti  and  servi  Caesaris  at  Laocliceia  Conibusta 
is  given  by  Prof.  Ramsay  Class.  Bei:  190-5,  \\  369. 

16* 
4 


236 


ir.  31.  CahJcr, 


stress  on  this  point,  because  the  inscription  affords  the  first   instance   of 
a  procurator  calendari'i   in   the  Im]ierial   service.     Curatores   calendarU,    of 


ß?\ZTOYATTEAEY 

eEPONETTITPOlToN 

l<A/\ENAAPIOY 

OYHAIAIMOYETT^, 

TPonoNXAPTI-#l 

PAIAAEl  AN  APEI 

AlEHlTponON 

KAnnAAOKIAL 

lOYAlOIIEPEN 

T  I  O I A  I  M  I  A  I A  Nc^ 

^ON  EAYTci^*/^/^ 


evov  —\_E 

ß]aaiov  unt/.iü- 
d-fQov  iniTQonov 
KaÄevöaQi'ov 
OvrjÄiai'ov  inl^t- 
TQOjToi'  ;^«pTj;[c  Is- 

«c  fniiQonoi' 
Kannaöoniag 
'lovhog  2sQti'- 
Tiog  Aiftihavög 
r]öj>  eavto[v 
ev^fQysTi][v. 


Equestrian  rank  i),  are  known  to  have  existed  in  several  mnnk'qHa  and  co- 
lonlae  in  Italj,  Sicil}*,  and  Spain,  sometimss  granted  (ilntiis)  by  the  Em- 
peror,  more  often  chosen  (clectits)  by  him  or  b}'  the  governor  of  the  pro- 
vince.  On  the  meaning  of  the  word  Calendarhan,  see  especially  Kubier 
in  Ruggiero  Dizionario  Epigmfko,  where  the  Latin  inscriptions  mentioning 
curatores  caJcndarü  are  collected. 

The  Caleudurhim  VeJianum  must  be  the  account-book  of  a  legacy  left 
by  a  person  called  Yelius,  niost  probably  to  the  Fiscus.  In  an  inscription 
of  Pisaurum,  C.  Titius  A'^alentinus  leaves  a  legacy  to  the  colonki  Fisau- 
rensium  for  a  specific  purpose;  we  find  in  another  inscription  of  the  same 
city  a  curator  Kalendarii  pecuniae  Valentin}  -).  We  know  that  the  slave 
or  freedman  in  cliarge  of  a  private  ledger  was  a  procurator^),  and  this 
fact  jDrepares  us  for  an  Imperial  procurator  in  charge  of  the  account-book 
of  a  sum  bequeathed  to  the  Fiscus.  With  the  Ccdendarium  Vetkmum 
compare  the  Ccdendaria  Clodianuni-  and  Minuckinum,  CIL  X,  1824;  Ka- 
Jendarium  Septimianum,  CIL  III,  4152.  It  is  possible,  but  iuiprobable 
that  the  Ccdendarium  Velianum  also  was  the  account-book  of  sonie  muni- 
cipal  legacy  located  in  Ronie  or  Alexandria  *).  Despite  the  solicitude 
shown  by  several  Emperors   for   sound  municipal   finance,    it  is   unükely 

1)  See  Ruggiero  Dizionario  Epigrafico   s.  v.  Calendarium.    Cagnat's  inclusion   of 
this  Office  among  „carrieres  inferieures",  {EpigrapJne  latine^  p.  149)  is  incorrect. 

2)  Noticed  by  Kubier  loe.  cit. 

3)  Inferred  by  Kubier  frora  Seneca  Ep.  14.  18. 

4)  Not  in  Laodiceia  Combusta,  for  Ccdendaria  do  not  oceur  in  Asia  j\Iinor,  and, 
further,  careers  in  inscriptions  are  regularly  set  down  in  chronological  order. 


A  Journeij  round  flic  FroseiJcmnienc. 


237 


Hiat  an  Emperor  would  ever  have  departed  from  the  rule  that  the  ofti- 
cials  in  charge  of  municipal  calemlariu  must  be  of  the  Equestrian  order. 
and  have  appointed  a  capable  freednian  to  the  office. 

This  inscription  supplying,  as  it  does,  an  instance  of  a  lihcrtus  Au- 
ffiisti  as  procurafor  calendarii,  does  not  however  justify  us  in  defending 
the  older  Interpretation  ')  of  CIL  VI,  8511.  In  that  inscription,  Anrelius 
Hermkts  Aug.  lih.  prov.  K.  etc.  the  abbreviation  proc.  K.  used  to  he  read 
proc{iirator)  Küdendarü) ,  but  livas  coiTectly  transliterated  pro({uratc>r) 
K(asirensis)  in   the  Corpus  Inscr.  Lid.     Compare  CIL  VI,  652.  and  727. 

The  restoration  x^Q'^^{<i  'f]?«?:  which  occurred  to  Sir  W.  M.  Kamsay 
as  soon  as  he  saw  my  copy,  is  better  than  /r'XQTrjQ{i)a£,  which  involves  a 
change  in  the  preserved  part  of  the  text.  It  is  true  that  there  is  scant 
room  for  three  Jetters  at  the  end  of  line  6,  but  if  we  suppose  that  there 
was  ligature  of  H  and  C  (thus  HC)  and  that  the  form  igäg  was  used,  tho 
difficulty  vanishes.  7,ÜQT)i  ieqü,  instead  of  the  usual  mascnline  form,  is 
a  Latinism  based  on  Charta  Sacra.  Another  Latinism  in  this  inscription 
is  xaÄEVöaQiov  as  contrasted  with  xaZdvöai,  the  usual  form  in  Greek  in- 
scriptions  of  ccdendae  ^).  The  Egyptian  paper-yielding  papyrus  was  an 
Imperial  raonopoly,  and  an  Imperial  prociirator  in  the  Imperial  papmis 
office  in  Alexandria  need  cause  no  surprise.  The  regia  chcnia  ixäQTr^^ 
ßaaihxög)  of  Egypt  is  mentioned  by  Catullus  Carni  XXII.  6.  The  term 
came  in  tirae  to  denote  the  best  kind  of  paper  (cf.  Pliny.  HX.  XIII.  74; 
Suetonius,  Beliquine  (ed.  ReifFerscheid),  p.  131,  quoted  by  EUis  ad  Ca- 
tullum,  loc.  cit.);  but  was  doubtless  applied  originaUy  to  all  Eg^-j)tian 
paper,  as  being  a  monopoly  of  the  Ptolemies.  The  name  „Serentius"  is 
certain,  and  apparently  new. 

6.  Senge. 

On  a  limestone  block,  with  ornauiented  borders. 


rV-^jXN  I  oc  tlpea 
ßi'Y  '  oC<£  Y  r  E 
N  (  o  Y  C  Y  4  '  TM 
CY  NTH  IT€N 
ö  €  p  A  M  o  Yc|o 
MN/MK6TYCT 
eiCN/YC  MöY 
A   KT  LO  ^  (  H^<i 

oMV-c  A  N e  CT 

1-CATMJ-CYNBit.^ 

Moy  K|y  pjaah: 
MN/-M+XA  P  ( IV-f- 


':''Ioü]Ziog  Ttgea- 
ß(vTEQOQ)   viög  Ei)ye- 
vi'ov  2vq:iTri{pov) 
all'  rij  TiEv- 
d'eQct  fiov  Aö- 
II  VI]  y.e  rvg   r- 
ixvvg  fiov 
'AvTuvhj  y.{ai)  A- 
öuvr^g  uvIgt- 
r^aa  Tfj  aurßio) 
iiov  KvQiP./.r^g 
itvi'iu{r^g)  yoLQH'. 


1)  E.  g.  in  Orelli,  4008,  Gori,  II  24,  Forcellini,  Lexicoii,  s.  v.  Calendarium. 

2)  See  Cagnat  Inscr.  Crraec.  ad   res  Born.  peii.   Vol.  III,   Index,  ji.  665.    The  Ex 
given  of  KalivSai  is  a  false  completion. 


238 


W.  M.  Calder, 


Tn  the  thiid  line  from  tlie  end,  a  eross  is  engraved  between  TH  and 
CYNBIW,  in  the  last  line  two  crosses,  one  after  the  letters  MNHM.  tlie 
other  at  the  end.  The  form  -vg  for  -oig,  and  the  use  of  genitive  for  da- 
tive  {Aöfivtjz  lines  8  and  9)  are  characteristic  of  the  epigraphy  of  the  di- 
strict ').  This  inscription  probably  gives  the  name  of  the  important  early- 
Christian  settlement  at  Senge,  where  a  large  number  of  Christian  epi- 
taphs,  some  in  metre,  have  been  copied.  The  place  was  called  ^vcfiTog 
or  Svcpixrj.  It  was  most  probably  a  payus  -)  of  Laodiceia  Combusta :  or 
it  may  have  been  on  the  territory  of  Savatra. 

7.  Senge.     With  a  cross  at  the  beginning  of  the  first  line. 


AYPSCICirvNOCKKOV 
eNTOCKMIROCANeCTH 
CAMeN  TCOnATPIHMW 
MARK«  KTHNYN0HH 
M  CO  N  TP  1  B 1  K  T  H  M  A  M  M  H 
HMWNeeKAHKMAP 
KOYKOYAAeNTIA 
AHCMNHMHCXAPIN 

N 

AvQ(i]/.ioi)  —iaii'i'og  y.icci)  Kov- 
e(i)viog  ■/.[cü)  MiQog  ävear/j- 
aaj.i£v  tci)  TjaiQl  fifiüv 
MägyM  y.{ai)  t>)  rvinfi]  >)- 
fiöjv  Tlgißi  y.{ai)  t»/  fidfiftt] 
)]fiö)v  HixAt]  y.[ai)   Müq- 
y.ov  y.{cü)  OoaÄevTlP,.' 


The  bearing  of  this  Christian  inscription  on  Anatolian  marriage-cu- 
stoms  will  be  discussed  nnder  no.  9. 

8.  Buldnk.  On  a  votive  pillar  Iniilt  into  a  foimtain  to  the  north  of 
the  village. 


\ 


'   T  vä.  O  0  O  C    ' 

AieieYKAin 
w  e  Y  X  H 


Atel  Evy.ü[Q\ji- 
(0  £iy/i\v. 


y 


EiJy.aQjtog  =  KciQ.joq^ÖQog  or  KaQjioöÖTtig.  Cf.  Heberdey  und  Wil- 
helm, Beisen  in  KU.  Inscr.  no.  44;  Cagnat,  Inscr.  Graec.  ad  res  Rom. 
pert.  p.  47,  no.  108,  etc. 

9.  KarakiKsse,  a  village  on  the  north  slope  of  the  Karadja  Dagh. 
The  compass  reading  from  Kinna  is  about  320  ° ;  the  distance  in  a  straight 
line  8  or  9  miles.  It  is  an  ancient  site,  with  the  foundation  of  an 
ancient  building.  presumably  an  early  Christian  Church.  The  following 
inscription  was  engraved  on  a  small  rough  stone;  the  dedicators  were 
poor  and  humble  people. 


1)  Compare  Inscr.  No.  7. 

2)  See  Ath.  Mut.  1888,  p.  234. 


A  Jouinci/  round  the  l'rosiilemmenc. 


239 


IsATPOeiNAnONTIKO 

YAHMHTPIOYMANOY 

T(i)l  AKor  A  Y  KITAT(.)A 

NAPIANCCTHCAMNH 

MHCXAPINATTAAOC 

AHMHSPSOY  YIOC0€T 

OCKAirABPOCANtt 

THl AMeN 

n]aTQoeiva  JIoviixo- 
ö  ArjfifjTQtov  Müvov 
iip  iöio)  y/.ry.tuho)  u- 
vÖQi  di'äaTijoa  fo'i]- 

J//.M»;|  (:]p[/]ow  vlög  d^er- 
'»;  xui  y[a]fißQ(K  dvFO- 
i  i]aafiev. 

Tbis  inscription.  and  no.  7  throw  light  on  tlie  marriage-customs  of 
the  native  population  iiudei-  the  Roman  regime.  In  no.  7  we  have  an  epi- 
taph  set  up  bj^  three  brothers  to  their  father,  their  vvvcpi],  theii-  grand- 
mother,  and  two  persons  Marcus  and  Valentilla  whose  relationship  to  the 
dedicators  is  not  defined.  Marcus  and  Valentilla  were  probably  the  son 
and  daughter  of  Pribis,  or  they  may  have  been  the  brothcr  and  sister  of 
the  dedicators. 

The  interest  of  the  inscription  centres  in  the  word  vvvq:i]  (for  rvfKpij). 
Pribis  is  caUed  the  vvi'cpij  of  all  three  dedicators:  clearly  she  must  have 
been  ei t her  the  wife  of  one  of  the  three  dedicators  and  the  sister-in-law 
of  the  other  two.  o  r  the  wife  of  a  fourth  brother,  and  the  sister-in-law 
of  all  three  dedicators.  In  either  case.  we  find  vvf.iq}rj  in  a  new  sense, 
that  of  „sister-in-law".  From  the  meaning  of  „bride",  vvfi(pr]  yiRsseA  into 
that  of  „son's  wife"  or  ..daughter  in  law",  a  meaning  which  it  bears  in 
the  New  Testament.  In  the  Anatolian  family- System,  under  which  the 
raarried  sons  continued  to  live  in  the  house  of  their  father.  the  meaning 
of  ,daughter-in-law"  is  common,  and  inscriptions  record  dedications  made 
by  a  vvßfprj  to  her  father-in-law,  or  by  a  father-in-law  to  his  v^fiq>T]. 
But  it  is  a  natural  extension  from  tbis  use  that  vvft(prj  should  have  come 
to  mean,  (besides  „daughter-in-law"  in  relatiou  to  the  head  of  the  pa- 
triarchal  estabHshment.)  „sister-in-law"  in  relation  to  the  husband's  bro- 
thers and  sisters.  Such  is  its  meaning  in  no.  7.  This  use  coufiiins  the 
restoration  y]a[j'|3p](5g  in  Studies  in  the  Histori)  and  Art  of  the  Easteni 
Roman  Frovinces  (Ramsay)  p.  143  line  11,  where  the  word,  if  adopted, 
must  mean  .brother-in-law".  On  the  use  of  the  word  vvfiq>7]  signifying 
,  daughter-in-law "  in  Anatolian  Epigraphy  see  op.  cit.  page  70,  no.  39; 
also  pp.  82,  121,  150.  373. 

Xo.  9  is  an  epitaph  in  honour  of  Demetrios  son  of  Manes,  dedicated 
by  his  widow  Patroeina  daughter  of  Ponticos,  and  by  Attalos,  adopted 
son  and  son-in-law  of  Demetrios.  The  name  of  the  second  dedicator  is 
added  as  an  after-thought.  and  included  as  one  subject  of  the  plural  verb 
dveaii'jaafisv.  In  a  striking  chapter  of  his  Historical  Commentary  on  the 
GaJatians^),  Professor  Ramsay  has  argued  that  it  was  customary  in  Ana- 
tolia  to  encourage  the  adopted  son  to  marry  the  daughter   by  nature   of 


1)  p.  340  f. 


240 


W.  M.  Calder. 


bis  adopted  fiithev.  in  Order  to  keep  her  dowrv  in  the  faniily.  Tbis  inscrip- 
tion  supplies  a  pretty  confirmation  of  liis  theory,  and  is  to  be  ranged 
with  the  other  evidenee  on  the  subject  coUected  by  Mr.  Fräser  in  Stndics 
in  thf  Historij  etc.  pp.  137  ff.,  esp.  pp.  147 — 8'). 

10.  A  niile  and  a  half  sonth  of  Karakilisse,  in  a  Valley  rnnning  up 
into  the  Karadja  Dagb,  there  are  mean  modern  ruins,  with  a  Turkish 
graveyard.  The  etbnic  recovered  from  this  inscription  and  the  next.  botb 
of  which  were  erected  above  a  single  Turkish  grave,  gives  the  name  of  a 
site  in  the  neighbourhood,  probably  Karakilisse. 


\  g  AT T  A  C  A  A  A  e  (0  C  O  P  B  A  N  A  s  W  N  y'    " Ai rßc  AädiO)c,   'OQßava.\i]wv. 


11.  A  fragmeut  of  an  epitaph  of  which  only  a  few  letters  remain. 
One  line  was  well  preserved,  consisting  of  the  letters. 

^OQßavijei[Q. 

With  the  form  Orbana  compare  Orba  and  Orbanoupolis,  variants  for 
Olba  in  Cilicia-). 

Important  evidenee  on  the  boimdary  between  the  provinces  Asia  and 
Galatia  was  found  not  far  from  this  point.  Two  inscriptions  proving 
that  the  boimdary-line  crossed  a  point  a  few  miles  west  of  Karakilisse 
have  been  published  in  the  ClasskaJ  Bcvleic  1908  p.  213  ä). 

12.  In  a  cemeterv  east  of  Burnek.  near  Amorium. 


1 


APrAICAPTAl  OY 

KAIAYTPWNIOI 

KAIMAP Kocepe 

NIOCTWAei 

evxHN 

"AQyai{6)z  'Agyalov 
y.ai  AvTQibi'ioi 
y.a'i  ^läfjy.og  'Eqf- 
j'/o;   TO)  Aal 


1)  Add  Petersen  etc.  Heise»  in  Lylien  etc.  p.  227,  N.  I. 

2)  This  place  cannot  (if  Ptolemy  is  trustwortby).  be  the  'Opßdvttaaa  which  he 
places  in  Pisidia  (Y.  .5.  8).  But  it  is  possible  that  this  is  another  Orbanassa.  and 
that  the  word  is  to  be  restored  'Oeßavä[<j]wy,  the  name  of  the  town  itself.  'O^ßa- 
va[l]<i>v  (or  'Ooßaya[r]Coi:  a  third  possibilitj)  -n-ould  be  an  Ethnic  derived  from  "Op- 
ßava. 

3)  I  take  the  opportunity  of  correcting  two  misprints  in  that  article;  ,Kosez 
Abdullah"  should  be  Kösseh  Abdullah  (Beardless  Abdullah),  and  ,BaUsha  Hissar' 
should  be  ,Baltslii  Hissar". 


A  Jonrney  round  tlie  Proseikmmene. 
13.    In  the  villayro  ot'  Guniuk. 


241 


\ 


■n  AN  E  I  N  I  O  £• 
nAPAMONOZ- 
ElATfiEYAN 
THTQEYssN 


TJaveivio: 
Ilaqdfiovo^ 

'E[n\ÜT\'t]\  svav- 


X  and  ■!]  in  'Excctj]  have  bcen  chiselled  out. 

The  worship  of  Zeus  is  represented  on  coins  of  Amorium,  but  this 
is  tlie  first  mention  of  a  cult  of  Hecate  there.  Uagdfiovog  occurs  in 
Petersen  etc.    JReisen  in  Li/Iiieti  etc.  Vol.  11  p.  44.  No.  80. 

14.  At  Katshuby  or  Tclioghu.  These  are  alternative  nanies  for  the 
same  village;  there  are  not  two  villages  called  by  these  names  respec- 
tively,  as  marked  on  Kieperts  map.  This  inscription.  engraved  on  a 
small  round  limestone  pillar,  gives  the  name  of  the  ancient  township 
(örifiog)  on  the  site  of  which  Katshuby  is  l)uilt. 


YT[€P<iHMOYIATrrro/>H 
NivNCuJTHPl  AC^MNN  IS 


vueq  ö/jfiov  'AnTtoP.ij- 
VMV  ao)Ti]Q(ag  Mrjvl 
'Aa}cot,t]voj  evyjiv  .  .  . 


The  stone  is  broken  off  below  the   third  line;   illegible   traces  of  a 

fourth  line  remain.     The  ethnic  shows    the    name   of  the    place    to  have 

been  'AnnoZa  or  "AitnoZog.  'AaxarjVÖg  is  the  same  national  or  local 
name  as  Ashkenaz  in  Genesis  X.  4  ^). 

Two    further    inscriptions    copied    here    contain    dedications    to  Zeus 

Alsenos,  a  by-form  of  Alseios,  Paton  and  Hicks,  Inscr.  of  Cos,  Xo.  55^). 

15.  On  a  small  votive  tablet.  Above  are  representations  of  a  man. 
a  woman.  and  a  child. 


NOYNAC  ITATTAAdI' 


i^ovvag  ITajTäöo[g 

Asi  'AZa[^ijv']oj  ev[x>'if^) 


1)  On  the  title  Askaeuos,  and  it.s  geographica!  distribution  in  Asia  Minor,  see 
Ramsay  Cities  and  Bishoprics  of  Phrygia  ijart  II  p.  B60  and  on  Men,  BCH  1896 
p.  55  iF. 

2)  Compare  Apollo  Alsaios,  quoted  s.  v.  luaaioi  in  Stephanus. 

3)  Jh  for  Jii.  Compare  Ramsay,  Cities  and  BisJioprics  of  Fhrtjgia  part.  I,  p.  154, 
Inscription  56.     Compare  also  No.  12  above. 


10 


242  W.  M.  Calder.  A  Journey  round  Ute  Proseileiumcnc. 

16.    Ou  a  roiinil  marble  pillar. 

MATeiCMANOY  Mchnc  Mdi'ov 

MeTAAPlCTOreNOYKAI  ufrcc'ÄQiOToyipov  y.ul 

T  e  1  M  0  (■)  e  O  Y  T  Q  N  I  Ttifw&iov   luv  i- 

y  I  (.)  NTeKNONANe  duöv   tIxviov  ävE- 

CTHCANAllAACHN  ar/;CTaj'  All  \Ua)p'- 

n  e  Y  X  H  N  e?  w  Evxijr. 

Selint.  (Kiepert).  The  inscription  in  Sterretts's  Epigraph icnl  Journeij, 
No.  163.  is  built  into  a  Turkisli  ieJclcc  at  Regiz.  The  reading  is  cpiite 
clearly  -S£«/n'[(5]«fj[c],.  as  in  a  second  inscription  of  the  same  place  pub- 
lished  by  Anderson  m  Journal  of  HeUenic  Sf/idies,  1898,  p.  115.  Sterretfs 
SsAivöecoQ  (taken  from  an  impression  commuuicated  to  liim:  he  did  not 
see  the  stone)  is  certainly  incorrect.  Further,  the  modern  pronunciation 
of  the  village  name  is  Silint,  not  Selint.  The  ancient  name  was  Silindos, 
not  Selindos  as  it  is  given  by  SteiTett  and  Anderson.  It  is  clearly  the 
.  Silindiconense "  ^)  of  the  Ada  S.  TJieodori,  which  Professor  Ramsay  has 
placed  in  Galatia  (Historicnl  Geograplnj  of  Asia  Minor,  p.  246). 

The  niines  of  Sisma  were  worked.  in  ancient  tinies.  for  cinnabar 
{y.tvvaßÜQi,  oxide  of  merciu-y,  to  be  distingnished  from  fii/aog,  {)ninii(i)i), 
oxide  of  lead),  which  was  used  as  a  pigment.  The  ancients  did  not  smelt 
mercury,  and  if  Laodiceia  Combnsta  {KaTay.sy.avfiivif)  was  so  caUed  owing 
to  the  presence  there  of  smelting  fumaces,  as  Professor  Ramsay  has 
stiggested  -).  these  furnaces  must  have  smelted  copper  and  lead,  which  are 
also  foimd  in  the  mountains  above  Laodiceia.  The  ancient  cuttings  are 
being  reopened  for  their  mercui*y  ore ;  and  in  one  cutting  a  large  number 
of  human  skeletons  were  found,  along  with  diabase  hammers  and  flint 
aiTOwheads  and  spearlieads  —  a  grim  record  of  an  ancient  mining  cata- 
strophe.  Some  of  the  skulls.  (which  I  secured  through  the  kindness  of 
Mr.  Hugh  Whittall  of  Constantinople).  have  been  examined  by  Professor 
Patersou  of  Liverpool  University.  His  report.  with  an  anthropological 
note  by  Professor  J.  L.  Myres  has  been  pubhshed  in  the  Annais  of  Archaeo- 
logy  and  Anfhropology  of  the  University  of  Liverpool'^). 

Brasenose  College  Oxford. 


1)  i.  e.  SiUndi-comense. 

2)  See  Class.  Bei:  1905,  p.  370.  —  3)  Vol.  II,  No.  2,  p.  91. 


11 


243 


Zum  Wertverhältnis  von  Gold  und  Silber. 

Von  €.  F.  Lehmami-Haupt. 

Bis  vor  Kurzem  war  nur  ein  altijersisches  Gewichtsstück  (Nr.  1)  bekannt 
(dunkelgrüne  Pyramide  aus  Diorit).  das  als  ein  Drittel  Mine  bezeichnet 
war  und  das  166,724  gr  wog,  also  auf  eine  Gewichtsmine  von  500,172  gr 
führte,  d.  h.  diejenige  Form')  des  babylonisch-persischen  königlichen  Ge- 
wichtes darstellte,  auf  die  der  Dareikos  (8,4  g)  als  Goldschekel  ausge- 
bracht ist  und  die  normal  504  g  wiegt. 

F.  H.  W  e  i  s  s  b  a  c  h  ^)  ist  der  Nachweis  eines  zweiten  Gewichtsstückes 
(Nr.  2),  von  2222,425  g,  zu  verdanken.  Es  ist  zwar  in  keiner  seiner,  in  den 
drei  Sprachen  der  achämenidischen  Inschriften  abgefassten  Legenden  als 
Gewicht  bezeichnet,  aber  die  Gestalt,  ein  vierseitiger  oben  abgerundeter 
Pyramidenstumpf,  entspricht  nicht  nur  der  des  sicheren  Gewichts  Nr.  1, 
sondern  ist  auch  eine  sehr  häufige  zu  allen  Zeiten  verbreitete  Gewichtsfonn. 
Auch  das  Material  (harter,  grünlich  schwarzer  Stein)  entspricht  dem 
von  Nr.  1.  Weissbach  hat  nun  scharfsinnig  und  richtig  erkannt,  dass  das 
neue  Stück  das  ^''/o fache  der  Mine  darstellt,  auf  die  Nr.  1  führt,  mit 
anderen  Worten,  metrologisch  ausgedrückt,  was  Weissbach  von  seinem 
Standpunkte  aus  vermeidet,  dass  Nr.  2  vier  Silberminen  derselben  Norm 
darstellt,  deren  Gewichtsmine  gedrittelt  in  Nr.  1  vertreten  ist.  Denn  die 
Silbermine  ist  eben  ihrer  Entstehung  nach  '"/g  der  Gewichtsmine.  Das 
7i;o  der  Gewichtsmine,  der  Gewichtsschekel,  bildet  die  Goldeinheit,  den  Gold- 
schekel, dessen  öOfaches  die  Goldmine  ist,  die  sich  also  zur  Gewichtsmine 
wie  5 : 6  verhält.  Nach  dem  Wertverhältnis :  360  :  27  ^j  =  40:  3  =  IS^/s :  1 
zwischen  Gold  und  Silber  entspricht  einem  Goldschekel  das  *%  fache 
Gewicht  in  Silber.    Als  Ganzes  wegen  seiner  Schwere  imverwertbar.  wurde 


1)  Und  zwar  ist  dies  die  königliche  Norm  C,  auf  welcher  die  königlich  i^ersische 
Reichsprilgung  beruht  und  die  aus  der  gemeinen  Norm,  die  auch  der  lydischen  Prä- 
gung zugrunde  liegt,  durch  Erhöhung  um  '/s«  entstanden  ist,  Hultsch,  Sie  Gewichte 
(ks  Altertums  S.  12  Anm.  2;  vgl.  meine  Ausführungen  Hermes '35,  S.  122  ff.  und  Ta- 
belle bei  S.  113  und  Haeberlin,  Zeitschr.  f.  Nim.  27  (1909)  S.  .5  f. 

2)  Die  sogenannte  Inschrift  von  Kerman.  Bulletin  de  TÄcademie  Imperiale  des 
Sciences  de  St.-Petershonrg  1910,  p.  481  tf.  („Der  Akademie  vorgelegt  am  10/23.  März 
1910"). 

3)  Darüber  Verh.  Berl.  anthrop.  Ges.  1895  S.  434;  1896,  S.  447;  Hermes  36  (1901) 
S.  118;  KlioYl,  1906,  S.  327  Anm.  3;  Jahresher.  d.  Geschichtswissenschaft '^'KX  (Jahrg. 
1907)  I.  195  und  jetzt  besonders  ZD3IG  63  Heft  4  (1910)  S.  716  ff.  Anm.  1. 

1 


244  C.  F.  LeIniKtini-HaKpt. 

es  in  10  Stücke  geteilt:  jeder  dieser  Silberschekel,  von  denen  10  einem 
Goldscliekel  entsprachen,  wog  also  ^/s  Goldschekel  (bezw.  der  /Y//(5/;«6g  aiyloc, 
als  Silberhalbschekel  "/s  Goldschekel)  und  die  Silbermine  von  50  solchen 
Silberschekeln  verhielt  sich  zur  Goldmine  wie  ^/a.  Da  die  Goldniine 
=  ^/e  Gewichtsmine,  so  war  die  Silbermine  *!?.  X  ^/e  =  '"/o  der  Gewichts- 
mine.   Vier  Silberminen  sind  also  "'"/o  der  Gewichtsmine. 

Weissbach  aber  legt  seiner  an  sich  richtigen  Ermittelung  eine  me- 
thodische Bedeutung  bei,  die  ihr  nicht  zuerkannt  werden 
kann  imd  verwertet  sie  zur  Stütze  anderer  früher  geäusserter  irriger  An- 
schauungen^), gegen  die  deshalb  wiederholt  Verwahrung  einzulegen  ist. 

Er  schreibt:  , Vergleichen  wii-,  unter  Vernachlässigung  der  soeben 
ermittelten  geringfügigen  Differenz,  das  Gewicht  des  Petersburger  Steines 
mit  dem  des  Londoner,  so   ergibt  sich  das  Verhältnis 

4o/,:i/3  =  «/o:^/9  =  40:3  =  ISVs:!"). 

„Dies  ist  aber  nichts  anderes  als  das  Wertverhältnis  des  Goldes  zum 
Silber,  wie  man  es  für  den  alten  Orient  angenommen  hatte.  Ein  Silber- 
block von  der  Schwere  des  Petersburger  Gewichtes  hatte  also  den  gleichen 
Wert  wie  ein  Goldblock  von  der  Schwere  des  Londoner  Gewichtes.  Auch 
zum  Abwiegen  geprägten  Geldes  waren  beide  Gewichte  bequem  zu  be- 
nutzen :  das  Londoner  Gewicht  wog  20  Dareiken  auf,  das  Petersburger 
400  medische  Sigloi.    Im  Werte  kamen  beide  Quantitäten  einander  gleich". 

„Damit  ist  das  Rätsel  der  sogenannten  Inschrift  von  Kerman  gelöst. 
Die  Vergleichung  der  beiden  Darius-Gewichte  von  Petersburg  und  London 
liefert  auf  mathematischem  Wege  den  bisher  vermissten  Beweis'-), 
dass  das  längst  vermutete,  bezüglich  behauptete  Wert- 
verhältnis-) zwischen  Gold  und  Silber  IS^/s :  1  in  der  A  c  h  ä m  e  n i- 
d  e  n- Z  e  i  t  wirklich  bestand"-). 

Darauf  ist  zu  erwidern : 

Zunächst  ist  es  nur  Zufall,  dass  das  Londoner  Gevricht  '/40  des  Pe- 
tersburgischen ist  und  dass  so  zwischen  diesen  beiden  Gewichtsstücken 
das  Verhältnis  IS'/s  :  1  besteht.  Wäre  zufällig  das  Londoner  Stück 
eine  halbe,  eine  Viertel-  oder  eine  Sechstel-Mine  (also  das  Gewichtsäqui- 
valent von  30,  15  oder  10  Dareiken),  so  würde  sich  dieses  Ver- 
hältnis nicht  ergeben.  Welchen  Bestandteil  der  Mine  das  Lon- 
doner Gewicht  darstellt,  ist  im  Sinne  der  Untersuchung  belanglos. 

Richtig  und  wesentlich  an  Weissbachs  Beobachtungen  ist  nur  die  Tat- 
sache, dass  die  ganze  Mine  des  Petersburger  Stückes  um  V»  grösser  ist 
als  die  des  Londoner  Stückes.  Und  das  beruht  eben  auf  dem  Wertverhältnis 
von  Silber  zu  Gold  ISVs:!.  Dieses  Verhältnis  würde  man  aber 
aus  zwei  Gewichtsstücken,  die  weder  als  für  Silber,  noch 

1)  XJeber  die  babylonischen,  assyrischen  und  aUpersischen  Geiirichte,  Zeitschr.  d.  Deut- 
schen morgenländ.  Ges.  [ZDMG]  61  (1907)  S.  379  ff. 

2)  Auch  bei  Weissbacli  durch  den  Druck  hervorgehoben. 


Zhui    Wf)inrhüJtnis  ron  Gold  und  Silhcr.  245 

als  i'  ü  r  Gold  gültig  i  i-  g  e  n  d  w  i  e  bezeichnet  sind,  natür- 
lich niemals  ermitteln  können,  wenn  es  nicht  ohne- 
hin numismatisch  und  literarisch  längst  feststünde. 
Das  Petersburger  Stück  bestätigt  also  im  besten  Falle  das  längst  erwie- 
sene, nicht  etwa  nur  .vermutete  oder  behauptete"  Wertverhältnis  für  die 
Achämenidenzeit. 

Weissbach  hatte  vor  einiger  Zeit  das  Vorhandensein  dieses  Wertver- 
hältnisses bei  den  Babyloniern  und  Assyrern  in  Abrede  gestellt  oder  doch 
für  unerwiesen  erklärt^).  Dagegen  hatte  er  ausdrücklich  zugegeben^),  „dass 
das  Wertverhältnis  des  Goldes  zum  Silber  IS^/s :  1  für  eine  gewisse  Pe- 
riode", nämlich  „für  die  Achämenidenzeit"  „Geltung  hatte.  Die  Gold- 
münzen (Dareiken)  der  Achämenideukönige  waren  genau  1  siklu  schwer, 
ihre  Silbermünzen  (medische  Sekel)  "/s  siklu".  In  der  hier  erörterten  Ar- 
beit betrachtet  er  es  auch  für  die  Achämenidenzeit  als  rmerwiesen.  In 
diesem  weiteren  Rückschritt  bekundet  sich  das  Fortwirken  eines  metho- 
dischen Irrtums,  der,  wie  Regling  und  ich  ^)  Weissbach  inzwischen  entgegen- 
gehalten haben,  hauptsächlich  darauf  beruht,  dass  er  als  metrologisches 
Material  mit  wachsender  Ausschliesslichkeit  die  Gewichtsstücke  in  Betracht 
zieht,  das  numismatische  Material  aber,  besonders  die  einander 
kontrollierenden  Gewichtsbeträge  der  Gold-  imd  Silbermünzen  einer  und 
derselben  Prägung  und  die  literarischen  Angaben  so  gut  wie  völlig 
ausser  Acht  lässt.  Die  lydische  und  die  altpersische  Prägung  sind 
ein  vollkommen  einwandfreier  Beweis  für  die  Existenz  des  Wertverhältnisses 
40 : 3  schon  für  die  babylonisch-assyrische  Zeit,  und  zwar  für  die  mit  der 
lydischen  Prägung  gleichzeitigen  Periode  ebensowohl  wie  mittelbar  für  eine 
ältere  Zeit,  geschweige  denn  für  die  Achämenidenzeit.  Für  letztere  wird 
es  ausserdem  durch  Xenophon  Anah.  I.  7.  18  literarisch  bezeugt*).  Für 
die  babylonische  Zeit  ist  neben  der  lydischen  Prägung  die  Tatsache  voll 
entscheidend,  dass  Herodot  ein  gesondertes  Silbergewicht  kennt,  das  er  aus- 
drücklich als  das  babylonische  bezeichnet.  Herodots  Angaben  über 
das  Wertverhältnis  dieses  babylonischen  Silbergewichts  zu  dem  Goldge- 
wicht und  damit  überhaupt  über  das  Wertverhältnis  von  Gold  zu  Silber 
liegen  uns  allerdings  in  einer  Verschiebung  voi-,  die  teils  längst  durch 
Mommsen  und  Brandis,  teils  aber  erst  neuerdings  meinerseits  erkannt  und 
erklärt  worden  ist.  Ich  möchte  diese  Erklärung,  da  sie  an  einer  den  Hi- 
storikern weniger  zugänglichen  Stelle  veröffentlicht  ist  ").  hier  wiederholen. 

1)  ZDMG  61,  S.  390  ff.  —  2)  A.  a.  O.  S.  392  f. 

3)  Die  Sonderformen  des  „babylonischen"  GewicMssystems,  ZDMG  63,  Heft  4, 
S.  701  ff.,  ausgegeben  Ende  April  1910.  (Weissbach  bei  der  Drucklegung  seines  hier  be- 
sprochenen Ai-tikels  wohl  auch  im  Sonderdruck  noch  nicht  bekannt,  vgl.  S.  243  Anm.  2.) 

4)  S.  zuletzt  K.  Regling.  ZDMG  63,  S.  308  f. 

.5)  ZDMG  63  S.  719  ff.  Dort  ist  auch  S.  728  ff",  eine,  Bourgets  Nachweis  über 
die  Grösse  des  pheidonischen  Medimnos  (Berue  areheol.  1903,  II  p.  23  ff.)  verwer- 
tende Erklärung  für  Aristoteles"  ('.4d.   no/..  X)  Angabe  gegeben,    dass  unter   Solon 


246  C.  F.  Lehmann-Haupt. 

Zunächst  ,ist  zu  betonen,  ilass  Herodot  uns  wiederholt  annähernde 
Angaben  statt  der  genauen  bietet,  so.  ■wenn  es  heisst.  dass  die  königliehe 
Elle  um  drei  Finger  länger  ist  als  die  gemeine  Elle,  während  das  richtige 
3^/3  Finger  wäre  {Ades  VIII.  Or.-Kongr.  II  S.  196  Anm.).  Aber  immerhin 
würde  man  sich  nur  ungern  dabei  beruhigen,  wenn  wirklich  das  Verhältnis  von 
Silber  zu  Gold  auf  13 : 1  statt  auf  13^3 : 1  angegeben  wäre,  ■vvie  es  nach  dem 
Wortlaut  bei  Herodot  III,  95  den  Ansehein  hat.  Und  die  Sache  wird  da- 
durch noch  bedenklicber,  dass  Herodot  selbst,  wie  sich  bestimmt  nachweisen 
lässt,  für  Zahlen  und  Massverhältnisse  gar  kein  eigentliches  Verständnis 
besass ;  wo  er  selbst  einmal  aus  eigenem  Derartiges  bietet,  ist  es  von  einer 
rührenden  oder  erschreckenden  Kindlichkeit.  So  tut  er  sich  (IV,  86)  un- 
geheuer viel  darauf  zugute,  dass  er  bei  den  Massangaben  des  Pontus  die 
Stadien  schliesslich  in  Orgyien  umrechnet,  d.  h.  nichts  weiter  tut.  als  mehr- 
mals mit  10  multipliziert.  Alles  ernstlich  Metrologische  und  Chronolo- 
gische geht  auf  ältere,  von  Herodot  verwertete  sachliche  Quellen  unter 
den  ionischen  Logographen  zurück,  vor  allem  auf  den  ernstesten  imd  be- 
deutendsten. Hekataios  von  Milet  und  seinen  Schüler  und  Anhänger  Dio- 
nvsios  von  Milet.  dem  und  denen  eine  Angabe,  die  das  Gold  um  ^/sg  zu 
niedrig  bewertet,  kaum  zuzutrauen  ist.  In  der  Tat  verhält  es  sich  denn 
auch  nicht  so. 

„An  der  betreifenden  Stelle  (III,  95)  wird  nämlich  offenbar  das  per- 
sische Goldtalent  einfach  dem  euböischen  Talente  an  Gewicht  gleichge- 
setzt, während  beide  Talente  einander  in  Wahrheit  an  Gewicht  nur  nahe- 
kommen und  der  Entstehung  nach  gänzlich  von  einander  verschieden  sind. 
Die  euböische  Mine  ist  entstanden  als  ''/s-Gewicht  der  babylonischen  Silber- 
mine gemeiner  Noiin  und  beträgt  436,6  g^).  Das  persische  Goldgewicht 
war  die  Goldmine  königlicher  Norm,  entstanden  aus  der  leichten  Goldmine 
gemeiner  Norm  durch  einen  Zuschlag.  Von  den  drei  Formen  (A,  B,  C) 
dieses  Zuschlags.  Erhöhung  um  V20.  um  V24  und  um  ^30,  gilt  die  letzt- 
genannte im  Betrage  von  420  g  für  das  persische  Reichsgeld  (Dareikos 
8,4  g),  die  zweite  für  die  persische  Provinzialprägung.  In  beiden  Fällen 
bleibt  das  Gewicht  der  königlichen  Mine  um  so  viel  hinter  dem  der  eu- 
böisclien  Mine  zurück,  dass  sich  daraus  die  Angabe  des  Verhältnisses 
ISVs :  1  statt  13  :  1  erklärt.  Herodots  Quelle  weiss  also,  dass  in  Persien 
Gold  imd  Silber  nach  verschiedenen  Gewichten  verwegen  wird,  kennt  auch' 
die  Silbermine  königlicher  Xorm,  Fonn  C  560  g.  Form  B  568.5  g.  hält 
aber  die  Goldmine  (in  Wirklichkeit  420  g  Form  C  und  426  g  Foi-m  B) 
für  identisch  mit  der  attisch-euböischen  Mine  von  436.6  g.  Statt  also 
bei  dem  ihm  bekannten  Verhältnis  (10  Goldminen  an  Wert  =  10  Silber- 
minen) wie  folgt  zu  errechnen  10  .  560  :  420  =  13.333  .  .  .  (oder  10  .  568.5 : 

iyevfTo  rä  ftiTpa   (die  Hohlmasse)  ftei%(o  tü)v  4>ft6a>vfiwv,  auf  die  ich,  bis  ich  etwas 
ausführlicher  auf  sie  zurückkommen  kann,  verweisen  möchte.  — 
1)  Hermes  27  (1892),  S.  597  f. 


Zioii   Werf  Verhältnis  von  Gold  in»!  Si/Ijcr.  247 

426  =  13,333  .  .  .)  und  also  zu  sagen  .Gold  :  Silber  wie  13*/3 :  1',  sagt  er 
entweder  ,10  .  560 :  436,6  =  12,83  (d.  h.  rund  13) :  1'  oder  ,10  .  568,5  :  436,6 
=  13,01  (d.  h.  so  gut  wie  genau  13) :  1".  Letzteres  ist,  wie  man  sieht 
das  Wahrscheinlichere.  Und  dass  die  an  der  Küste  gebräuchlichere  Form 
B  der   Erhöhung   überhaupt   vorherrscht,    ergeben  weitere  Betrachtungen. 

„Im  Texte  des  Herodot  steht  die  Gleichung  70  Goldtalente  =  60  Silber- 
talenten, die  Herodots  Angaben  direkt  widerstreitet.  Hier  ist  von  Mommsen, 
GeschicMe  des  röiuisehen  Mimzwesens,  S.  23  ff.  und  Brandis,  Müns-Mass- 
nnd  GeicirJifsivesen  S.  64  die  70  in  78  berichtigt  worden,  und  dieses  Ver- 
hältnis trifft,  wie  ich  gezeigt  habe'),  für  die  beiden  Grössen,  wenn  man 
lediglich  ihre  organische  Stellung  im  bal)yIonischen  Gewichtssystem  der 
königlichen  Form  B  in  Betracht  zieht,  zu.  Die  euböische  Mine  ist  ''/s,  die 
königlich  babylonisch-persische  Silbermine  der  Form  B  -^j^i  der  gemein- 
babylonischen  SilbeiToine  .  .  .  .  ^/s :  -^Ut  verhalten  sich  aber  wie  60  :  78.125. 

„Aber,  und  auch  darauf  habe  ich  gleichzeitig  schon  vor  Jahi-en  hin- 
gewiesen^), selbst  Herodots  Gleichung  von  60  Silbertalenten  mit  70  andern 
Talenten,  so  verkehrt  sie  in  dem  Zusammenhange  ist,  in  dem  er  sie  bringt, 
liegt  etwas  Tatsächliches  zugi'unde.  Denn  es  gibt  tatsächlich  ein  baby- 
lonisches Talent,  das  dem  Gewicht  von  70  euböischen  Minen  so  gut  wie 
gleichkommt:  nämlich  das  Talent  der  leichten  königlichen  babylonischen 
Gewichts  mine.  Letztere  beti-ägt  -^la  der  leichten  gemeinen  Gewichts- 
mine, die  euböische  Mine  ''/ö  der  babylonischen  Silbermine,  die  ihi-erseits 
'%  der  Gewichtsmine  beträgt,  d.  h.  ^/g  der  leichten  gemeinen  Gewichts- 
mine,   ^/o  verhalten  sich  aber  zu  -"/o»  wie  60  :  70,31,  also  rund  wie  60:  70. 

„Das  ist  für  die  Kritik  des  Herodot  von  Bedeutung.  Steht  ohnehin 
fest,  dass  Herodot  bei  seinen  metrologischen  Angaben  fast  nii-gends  auf 
eigenen  Füssen  steht,  so  erkennen  wir  hier,  dass  er.  wie  so  häufig  auch 
in  anderem  Zusammenhange,  nicht  zusammengehörige  Angaben  seiner  Vor- 
lage missverständlich  zusammenfügte.  Es  liegt  hier  also  nicht  etwa  ein 
Fehler  der  Handschriften,  sondern  ein  äusserst  belehrender  Lapsus  des 
Herodot  selbst  vor."  — 

Kehren  wir  nunmehr  zu  Weissbachs  Anschauungen  zurück.  Während 
er,  wie  gezeigt,  früher  nur  die  Existenz  des  Währungsverhältnisses  im 
Zweistromlande  für  die  vorachämenidische  Zeit  mit  Unrecht  bezweifelte, 
bezeichnet  er  sie  jetzt  auch  für  die  Achämenidenzeit  als  bisher  unbeAviesen 
und  nur  „vermutet  oder  behauptet",  indem  er  sich  lediglich  auf  die  Ge- 
wichtsstücke stützt  und  die  literarischen  und  vor  allem  die  numismatischen 
Beweise  ganz  beiseite  lässt.  Darauf  beruhte  es  denn  auch,  wenn  Weiss- 
bach ferner  s.  Z.  den  Anspruch  erhob,  aus  dem  einen  Londoner  Ge- 
wichtsstück das  Gewicht  des  Dareikos  etwas  „genauer  als  bisher" 
(nämlich  als  aus  dem  Münzbefund)  auf  8.3326  gr  anstatt  auf  8,4  g  be- 
rechnen   zu   können.      „Der   Münzbefund    von    Hunderten    von    erhaltenen 


1)  Hermes  27,  S.  5.51  Anm.  1. 


248    C.  F.  Lehmann-Haupt,  Zum  WoivcrhäUn/s  von  Gold  xnd  Silber. 

Exemplaren,  tlie  erheblich  höher  stehen,  wurde  also",  wie  Regling^)  mit 
Recht  betonte,  .von  ihm  bei  seiner  übertriebenen  Wertschätzimg  des  Be- 
fundes erhaltener  Gewichtsstücke  gegenüber  dem  numismatischen  Material 
weggeblasen  und  nach  einem  einzigen  Gewichtsstück  .korrigiert"".  Auf  das- 
selbe läuft  es  hinaus,  wenn  Weissbach  auch  in  dieser  neuesten  Arbeit  aus 
den  beiden  Gewichten,  die  auf  eine  Mine  von  500.0-106  bis  500,172  führen, 
den  normalen  Betrag  der  königlich  persischen  Gewichtsmine,  oder  wie  er  sich 
ausdrückt,  des  altpersischen  Pfundes  tatsäclilich  auf  rund  500  g  anzusetzen 
geneigt  scheint,  während  nach  dem  Gewicht  des  Dareikos  (8.4  g)  sich  der 
Betrag  der  königlich  persischen  Gewichtsmine  dieser  Form  (C)  auf  504  g 
berechnet.  Die  beiden  Gewichtsstücke  weisen  nur  das  bei  Gebrauchsge- 
wichten so  häufige  geringfügige  Zurückbleiben  hinter  der  Norm,  sei  es  bei 
der  Ausbringung,  sei  es  durch  allmähliche  Abnutzung  auf. 

Das  Petersburger  Gewichtsstück  erbringt  also  weder  einen  neuen 
Beweis  für  das  Wertverhältnis  13^/3:1  in  der  Achämeniden- 
zeit,  einen  Beweis,  der  bisher,  auch  nach  Weissbachs  eigener  früherer 
Anschauung,  keineswegs  mehr  „vermisst"  wm'de,  noch  auch  darf  es  etwa 
zu  einer  Korrektur  des  der  königlich  persischen  Prä- 
gimg  zugrunde  liegenden  Gewichtes  königlicher  Norm  der  Form  C  ver- 
wendet werden. 

Dagegen  schliesst  Weissbachs  an  sich  richtige  Bestimmung  des  Peters- 
burger Gewichtes  eine  andere  meti'ologisch-archäologisch  wertvolle,  von 
ihm  nicht  ausgesprochene  Erkenntnis  in  sich ;  man  konnte  nämlich  bisher 
zweifeln,  ob  nicht  die  Silber-  und  die  Goldmine  zunächst  nur  als  fiktive 
Rechnungsgi'össen  besonders  für  den  internationalen  Verkehr  ausgebildet 
waren,  wie  beispielsweise  die  Mark  Banco  in  Hamburg  vor  Einführung 
der  Reichswährung-).  Die  gefundenen  babylonisch-assyrischen  Gewichts- 
stücke stellten  nämlich,  soweit  sie  bezeichnet  waren,  so  gut  wie  alle  die 
Gewichtsmine  dar.  Die  Tatsache,  dass  in  den  von  Babylonien  her  metro- 
logisch beeinflussten  westlicheren  Gebieten  die  Goldmine  und  besonders 
die  Silbermine  als  gesonderte  Gewichtsstücke  wirklich  auftraten,  machte 
es  zwar  wahrscheinlich,  dass  sie  auch  im  Zweistromlande  bereits  als  wirk- 
liche Gewichtseinheiten  zur  Verwendung  gekommen  waren ;  aber  ein  si- 
cherer Beweis  dafür  lag  noch  nicht  vor.  Das  Petersburger,  4  Silbenninen 
(königlicher  Norm  C)  darstellende  Gewichts  stück  liefert  diesen  Beweis 
zunächst  für  die  achänienidische  Zeit  und  ist  als  Indizium  darüber  hinaus 
für  ältere  Zeiten  bedeutsam.  Diese  Erkenntnis  mittelbar  gefördert  zu  haben, 
ist  Weissbachs  Verdienst. 


1)  ZDMG  63,  S.  708  Anm.  1.     Vgl.  meine  Bemerkungen  ebenda  S.  725  f. 

2)  Darauf  habe  ich  bereits   wiederholt  hingewiesen,    zuletzt  ZDMG  63,   S.  715. 
Vgl.  Regling  ebenda  S.  706  f. 


249 


Mitteilungen  und  Nachrichten. 


Ancora  per  i  confini  nella  pace  di  Antioco. 
l>i  (t.  Curdinali. 

II  Viereck  ha  nella  sua  nota  pubblicata  in  questo  periodico  1X1909,  371  seg. ') 
esercitato  una  critica  assai  abile  ed  acuta  contro  le  ragioni  per  le  quali  il  MoniraHen 
in  Bötn.  Forsch.  II  527  sag.  combatte  arditamente  la  correzione,  divenuta  tradizio- 
nale,  di  Tanciim  in  Halyn  nel  passo  di  Liv.  XXXVIII  38,4-),  ncl  quäle  ci  sono  tra- 
mandati  i  confini  che  i  Romani  imposero  ad  Antioco  III  dopo  la  battaglia  di  Magne- 
sia. Con  formidabili  argomenti  ha  il  Viereck  dimostrata  l'inconsistenza  delle  dif- 
ficoltä  architettate  dal  Mommsen  contro  questa  correzione  e  la  insostenibilitä  della 
emendazione  dal  grande  maestro  proposta  di  Tanaim  in  Taurtim.  Tra  l'altro  il 
Viereck  ha  assai  bene  messo  in  luce  come  il  Mommsen  sia  caduto  in  errore,  quando 
cerca  una  conferma  di  questa  sua  emendazione  nel  passo  di  Liv.  XXXVIII  39,  17 : 
de  Pamphilia  diseeptatinn  inter  Eumenem  et  Antiochi  legatos  cum  esset,  quia  pars  eins 
citra,  pars  ultra  Taurum  ent,  integra  res  ad  senatum. reieitur.  Di  fatto  Livio  nel  passo 
ora  citato  sembra  alludere  a  un  fiume  Tauro,  ma  il  Viereck  riportandosi  all'  origi- 
nale Polibiauo  (XXI  48,11):  nf(«  äi  xr/^  IlaiKpvh'as.  Eißhovi;  ftiv  fivai  (fdaxovzog 
f<i'T//v  tnl  rr'iSi  tov  Taijjov.  rCav  äi  na(j'  \ivTiü/ov  nQsaßeviüiv  inixiiva,  öianoQi'jaui'Zfi; 
äve&tvTO  nepl  tovtojv  ft?  rt^v  avyxhjtot',  dimostra  agevolmente  che  la  traduzione  di 
Livio  e  errata  e  che  la  questione  relativa  alla  Pamfilia  sorge  per  la  sua  ubicazione 
rispetto  alla  catena  del  Tauro  e  non  giä  rispetto  ad  un  preteso  fiume  Tauro.  Ora 
questa  argomentazione  del  Viereck  io  credo  possa  essere  rinealzata,  notando  che 
non  solo,  secondo  i  termini  autentici  della  tradizione,  questa  questione  della  Pam- 
filia non  nacque  per  la  posizione  di  essa  relativamente  a  un  fiume,  ma  che  nemmeno 
n  priori  sarebbe  mai  potuta  nascere  per  una  simile  ragione.  Se  infatti  in  un  trat- 
tato  vieue  stabilito  come  confine  tra  le  zone  di  influenza  delle  parti  contendenti  un 
flume,  non  poträ  poi  nascere  in  nessun  caso  contestazione  circa  la  pertinenza  della 
regione  attraverso  la  quäle  scorre  quel  fiume,  perehe  e  troppo  chiaro  che,  ai  ter- 
mini del  trattato,  quella  regione  va  divisa  in  due  parti  tra  i  contraenti.  Veramente 
il  Mommsen  sembra  faccia  derivare  la  questione  della  Pamfilia  non  giä  dalla  sua 
posizione  rispetto  a  questo  preteso  fiume  Tauro,  ma  dalla  indeterminatezza  di  questa 
indicazione,  e  dalle  conseguente  facilitä  di  equivoco.  Ma  il  Mommsen  stesso  non 
si  mantiene  poi  coerente  con  questa  sua  opinione,  perehe  dalle  modalitä  e  dai  ri- 
sultati  della  spedizione  di  Gn.  Manlio  egli  inferisce  che  questo  Taurus  amnis  niun 
altro  fiume  potesse  essere  che  il  Kestro.  Se  tale  identificazione  con  tanta  chiarezza 
risultava  dalla  spedizione  di  Manlio,  come  l'espressione  si  sarebbe  poi  potuta  prestare 
a  fraintendimenti  ?  E  un'  ultima  osservazione  vogliamo  fare :  pretendere  che  nel 
trattato  di  Apamea  si  menzionasse  un  Taurus  amnis  significa  presupporre  nei  redat- 
tori  del  capitolato  una  ignoranza  della  geografia  della  Pamfilia,  che  resta  da  dimo- 
strare,  e  che,  seppure  potesse  essere  ammissibile  nella  fase  in  cui  vennero  in  Roma 
fissati  i  preliminari  della  pace,  e  invece  da  escludersi  assolutamente  nel  momento 
in  cui  erano  entrati  in  campo  i  commissari  romani,  inviati  appunto  coli'  incarico  di 
curare  i  particolari,  ed  essi  erano  assistiti  da  Gn.  Manlio,  reduce  proprio  dalla  Pamfilia. 

Queste  osservazioni  mi  sono  state   suggerite  dal  desiderio  di  corroborare  anche 

1)  Die  Festsetzung  der  Grenze  im  Frieden  des  Äntiochus. 

2)  E.xcedito  urbihus  agris  ricis  casteUis  eis  Taurum  montem  usque  ad  Tanaim  am- 
nein  et  ea  (n  Paris.)  valle  Tauri  usque  ad  iiiga  qua  in  Lgcaaniam  vergit. 

Kilo,  Beiträge  zur  alten  Gescliichte  X  2.  17 

1 


250  Miüeilungcn  nnd  Nadiriclifen. 

piii  solidamente,  se  e  possibile,  il  raziocinio  del  Viereck,  ma  aggiungo  subito  che 
esse  divengono  superflue,  come  superflua  diventa  tutta  rargomentazione  del  Viereck, 
dinanzi  al  dato  nuovo,  che  io  credo  di  poter  portare  alla  soluzione  della  questione. 

A  diinostrare  che  i  Roniani  imposero  ett'ettivamente  lo  Halys  come  confine  ad 
Antioeo  III.  e  che  quindi  e  giusta  iiel  tcsto  Liviano  la  correzione  di  Tanaim  in 
Hall/»,  ahbiamo  una  prova  positiva  irrefragabile.  che  e  veramente  strano  sia  sl'ug- 
gita  a  tutti  coloro.  che  si  sono  sinora  occupati  dell"  argomento. 

Si  tratta  di  un  passo  di  autore  non  davvero  elandestino  e  nemmeno  secondario, 
di  un  passo  cioe  di  Appiano.  Nel  resoconto  che  questo  autore  da  in  Mitlir.  62  del 
discorso  che  Silla,  terminata  la  prima  guerra  mitridatica,  tenue  in  Efeso  nell'  inverno 
85/4  ai  Greci  d'Asia  Minore,  per  rimproverare  loro  il  contegno  serbato  di  fronte  a 
Roma  e  giustificare  le  misure  di  rigore,  che  egli  avera  in  animo  di  adottare,  e  detto, 
proprio  in  principio :  /<.«ff;  arguTO)  ngibiov  it;  ' Aalav  7iaQ/i>.9o,uii;  'Avnöyov  rov  ^v- 
Q(of  ßaaii.tmq  noQdoi-yxo:  i/iäg .  i^e^.daavzfg  ä'  avrbv,  xal  rbv  A).vv  aal  Taigov  avtö) 
9tftirot  tj7s  ägyi/g  öpov,  oi  xaTtayoftfv  i/iütv  Ij/iizhQuif  f-'c  ixiirov  yevouh'iov,  r'O./.ä  ftf- 
S^i'jxciftcv  «iroi'ö.uof?,  nfJ/v  st'  xiva:  Evfttvti  xal  'Podioti  <jvufta/i]aaaiv  ii,uiv  täoinev,  ov-/ 
vnoT£).tig  aVJ  inl  ngoaxätaii;  flvci. 

Passo  piü  esplicito  di  questo  non  si  potrebbe  desiderare.  Non  possiamo  giurare 
naturalmente  che  queste  sieno  state  per  fllo  e  per  segno  le  parole  pronunciate  da 
Silla  in  Efeso,  ma  non  e  per  questo  meno  certo  che  dal  brano  risulta  che  la  fönte 
di  Appiano  sapeva  che  una  delle  linee  principali  di  confine  imposte  dai  Romani  ad 
Antioeo  dopo  la  sua  seonfitta  era  stata  precisamente  il  fiume  Halys.  Ed  allora  la 
correzione  di  Taniiim  in  Halyn  nel  testo  Liviano  diventa  la  cosa  piü  certa  del  mondo. 
Se  contro  l'efficacia  probatoria  di  quell'  unieo  passo  di  Strabone,  che  finora  fu  ad- 
dotto  in  favore  di  questa  correzione  '),  era  possibile  pretendere  che  quell'  autore  par- 
lasse  dello  Halys  come  di  limite  cui  era  giunta  la  conquista  Romana  con  la  guerra 
contro  i  Galati,  e  non  giä  come  di  limite  imposto  ad  Autioeo,  nessun  arzigogolo  di 
questo  genere  potrebbe  essere  escogitato  contro  il  passo  di  Appiano,  ed  esso  eosti- 
tuisce  perciö  una  formidabile  smentita  all'  atfermazione  troppo  sicura  del  Mommsen 
(Rom.  Forsch,  p.  528):  „Aber  dass  Antiochos  Vorderasien  bis  zum  Taurus   und  zum 

Halys  abtritt,  wird  weder  von  Strabo  noch  sonst  irgendwo  gesagt und  konnte 

auch  nicht  gesagt  werden".  Ed  io  credo  che,  se,  per  buona  Ventura  della  scienza.  il 
Mommsen  fosse  ancora  tra  i  vivi,  mentre  forse  avrebbe  sdegnato  i  semplici  argo- 
menti  di  logica  formale  in  antitesi  con  la  sua  idea.  non  esiterebbe  certo  a  riconoscere 
il  valore  del  passo,  sul  quäle  io  ho  richiamato  l'attenzione.  II  quäl  valore  e  tanto 
maggiore  in  quanto  che,  sebbene  la  fönte  di  Appiano  per  il  periodo  che  va  dal  1-10 
al  30  a.  C.  (e  cioe  appunto  del  libro  mitridatico.  dell'  ultima  parte  dell'  iberico  e  del 
numidico,  e  dei  Hbri  delle  guerre  civili)  resti  sempre  disgraziatamente  anonima.  ciö  non 
per  tanto  essa  si  afferma  con  caratteri  di  grande  pregio  per  l'eccellenza  degli  archetipi 
cui  risale,  Posidonio,  Sallustio,  Asinio  Pollione,  Livio.  E  vero  che  di  questi  archetipi  la 
fönte  di  Appiano  talora  abusö  modificaudoli  arbitrariamente,  e  qualche  volta  ^uche 
falsificandoli  tendenziosamente,  ma  riesce  evidente  di  per  se  che  il  passo  che  ci  riguarda 
non  potrebbe  rientrare  davvero  nel  novero  delle  falsificazioni.  poiche  la  sua  stofFa  non 
e  tale  da  porgere  ansa  a  falso,  e  sarebbe  arbitrario  inserirlo  in  quello  degli  errori. 

Riesumato,  per  cosi  dire,  il  passo  di  Appiano  e  rivendicatone  tiitto  il  valore. 
resta  fuori  di  dubbio  doversi  anche  nel  passo  di  Strabone  VI  287  intendere  lo  Halys 
come  confine  giä  imposto  ad  Antioeo,  se  poi  in  realtä  ruggiunto  prima  o  dopo  la 
spedizione  di  Gn.  Manlio  contro  i  Galati,  questo  non  importa. 

1)  VI  287 :  avvsttu/ze(jiaav  äs  zoTg  Kag/tjäoriotg  dl  S-'  ElXrjvsi;  xiu  MctxsSövsq  xcu 
zTjq  'Aalai;  oi  ivzog  "A?.vo(;  xui  zov  TavQOv  ■  xal  zoizovs  oi-v  lifta  avyxazaxzäaSai  Tigoi'//- 
fttjaav,  luv  ' Avz/oyög  zs  yv  ö  ßnai/.iVQ  xal  'Hhnixos  xal   llfgasvg. 


Mitli'ihimidi    1(11(1   Xdchric/itcii.  251 

Assicurata  in  modo  iiK-ontrovertibile  la  lettura  Jfal(/ii  in  luogo  di  Tanaim  ncl 
passo  di  Livio  XXXVIII  38.4  rcstano  semprc  indiscutibilmente  dello  difficoltä  circa 
il  peicorso  clie  dovea  seguirc   la  linea   di  confine  imposta  dai  Komani  all'  influcnza 

di  Antioco.     11  teste  Liviano   depo   le   parole:   Excedito  urhihus eis  Tauridn 

montem  us(iue  ad  Tanaim  amnem  soggiunge:  et  ea  (a  Paris.)  valle  Tauri  usque  ((d  iuga 
qua  in  Lt/caomam  vergit.  K  qui  il  Viereck  propone  Femendazione :  et  ab  ea  volle  us- 
quead  iuf/a  Tauri  etc.,  e  .spiega:  dass  „mit  diesen  letzton  Worten  eine  Linie  bezeichnet 
werden  soll,  die  von  dem  Punkt,  wo  der  Halys  sich  nach  Norden  wendet,  südlich 
etwa  nach  der  Grenze  von  Kilikien  und  Pisidien  verläuft,  so  dass  also  nach  Meinung 
der  Römer  auch  Lykaonien  eingeschlossen  war".  Con  ciö,  se  bene  io  ho  inteso  il 
pensiero  dello  scrittore,  si  e  costretti  non  solo  alla  interpolazione  dello  ah,  ma  anclie 
a  conferire  alla  espressione  Liviana  una  andatura  elittica  e  una  struttura  sintattica 
abbastanza  dura.     Infatti  il   sonso   voluto    dal  Viereck  presuppone,    mi   pare,    che   il 

passo  Liviano  corrisponda  al  seguente : usquc  ad  Halyn  amnem  et  (ad  lineani 

quae  se  extendit)  ab  ea  volle  usque  ad  iuga  Tauri,  qua  in  Li/camdam  vergit,  e  qui 
la  elissi  e  nelle  parole  che  abbiamo  chiuso  tra  parentesi,  la  stortura  sintattica  nel 
fatto  che  lo  usque  dello  usque  ad  iuga  va  messo  in  relazione  con  le  parole  sottintese 
ad  lineam  quae  se  extendit,  e  non  come  il  primo  usque  col  verbo  excedito. 

A  me  pare  che  si  potrebbero  evitare  questi  inconvenienti,  omettendo  la  inser- 
zione  dello  ab  e  intendendo  ea  valle  come  equivalente  ad  un  /jo-  eam  vcdlem.  II  senso 
sarebbe  questo :  Antioco  della  porzione  di  Asia  Minore  che  si  trova  a  Nord  della 
catena  del  Tauro  dovrä  abbandonare  la  parte  che  arriva  sino  allo  Halys  e,  correndo 
attraverso  la  valle  di  questo,  sino  ai  gioghi  pei  quali  il  Tauro  volge  verso  la  Licao- 
nia.  E  con  quest'  ultima  espressione,  che  e  certamente  assai  indeterminata,  secondo 
me  sarebbero  da  intendere  quelle  montagne,  che,  partendo  dalle  frontiere  della  Ci- 
licia  e  della  Licaonia  si  spingono  verso  il  Nord  attraver.so  la  Tyanitis  e  fan  parte 
deir  Antitauro,  e  di  quelle  altre  che  sorgono  nella  Garsauritis  e  a  sud  della  curva 
dello  Halys,  e,  pur  non  appartenendo  specificatamente  all'  Antitauro,  possono  allo 
ingrosso  essergli  annesse.  Che  queste  montagne  fossero  chiamate  iuga  Tauri  non 
puö  far  uessuna  meraviglia,  visto  che  Strabone  (XH  534)  include  le  regioni  da  esse 
dominate  tra  quelle  divisioni  della  Cappadocia  che  egli  chiama  al  n^dg  xöj  TavQiu- 
E  nemmeno  puö  sorprendere  che  esse  sieno  piü  particolarmente  designate  come 
iuga  Tauri  qua  in  Lycaoniam  vergit  perche  il  confine  tra  la  Licaonia  e  la  Cappa- 
docia correva  appunto  tra  queste  regioni  (Strab.  XH  558  cfr.  XIV  663). 

Genova. 

Der  Nabatäerkönig  Erotimus. 

In  die  Königsreihe  der  nabatäischen  Araber,  die  uns  mit  den  rein  semitischen 
Namen  Aretas  (Haritat),  Obodas.  Malchos  (Malkü)  und  Rabel ')  bekannt  ist"),  führt 
Justin  den  Namen  Erotimus  ein  {epit-  39,  5,  6).  Es  lag  nahe,  ihn  für  eine  Gräcisie- 
rung  des  Namens  Haritat  zu  halten ').  Die  historische  Stellung  dieses  Aretas-Erotimus 
wurde  aber  verkannt. 


1)  Vielleicht  noch  Abias.  Schürer  Geschichte  des  Jüd.  Volkes  im  Zeitalter  Jesu 
Christi  Bd.  I,  1901  S.  739.  —  2)  Vollständigste  Sammlung  der  Angaben  bei  Schürer 
a.  a.  0.  S.  726 — 744.  Nach  Schürer  kam  hinzu  Rene  Dussaud.  Numismatique  des  rois 
de  Nahathene  im  Journal  Asiatique  10.  ser.,  t.  3,  1904  S.  189 — 238. 

3)  So  de  Saulcy  im  Annuaire  de  la  soe.  fran<;.  de  numism.  et  d'arch.  t.  4,  1873 
S.  6,  Winkler  Altorient.  Forschungen  2.  Reihe.  Bd.  3.  1901  S.  554  f.,  Dussaud  a.  a.  0. 
S.  192  und  vorher  Mission  dans  les  rcgions  desert.  de  la  Syrie  moyenne  S.  70.  Nöl- 
deeke  (bei  Euting.  Nabat.  Inschr.  aus  Arabien,  Berlin  1885  S.  83)  dachte  dagegen 
an  den  Ersatz  eines  mit  taim  =  abd,  Knecht,  gebildeten  Namens.    Dagegen  Winkler 


252  Mitteil  iDKjL'H  1(11(1  N(((:liriclit(m. 

Die  Angabe  der  Epitome  hat  eine  nicbt   ganz  gleichartige  Parallele  im  Prolog; 
beide  Stellen  müssen  im  Zusammenhang  betrachtet  werden: 
Epit.  '  Prol. 

.  .  .  rcrocato  l'tolumeu  regnum   redditur  (a.    Ut  .  .  .  .  occisa  per  Ale.vaiidriim   nudrc  rc- 

cepit  Aegyiiti  regnum   (sc.  Ptol.  Lathyrus). 

Ut  post  Lathi/n(m  filius  Ahx((ndri  regnarit 

expidsoque  eo  suffectus  sit  Ptolomaeus  No- 

thus  (a.  80.) 


88) 


Biim  linec  ag((tdur  fraicr  eins  ex  paelice  susceptus,  cid  patcr  Cgrenarmn  regnum 

iestamento  reliqnerat,  herede  populo  Bomano  instiiuto  decedit  (a.  96) lh(riue  el  ea 

pars  Libyae  yrovincia  facta  est  (erst  74) ;  postea  Crefa  (67)  Ciliciaque  (64)  piratüo  hello 
perdomitae  in  formam  prorinciae  rediguntur.  Quo  pacto  et  Syriae  et  Aegypti  regna 
Romana  ciciiiitate  courtata,  quae  incrementa  de  finitimis  quuerere  solebant,  adempto  ra- 
gandi  arbitrio  rircs  suas  in  pemiciem  mutttam  conreiierunt,  adeo  ut  adsiduis  proeliis 
consumpti  in  contemptum  fimtimorum  vene-  [  Prol. 

rinl  pracd((quc  Arabum  genti,  inbelH  anten,  Ut  Syriam  ludaei  et  Arabes  terrestribus 
fuerint :  qiiorum  rex  Heroiirnus  fiihicia  sep-  latrociniis  infestarint,  mari  Cilices  pirati- 
tiiigentorum    fiUorum,    quos    ex   puelicihtts   cum  belhm  moverint,   quod  in   Cilicia  Tto- 

susceperat,  dirisisexercitibusnuncAegyptitm   mani  per  M.  Antonium  gesserunt. 

nunc  Syriam  infestabat  magnumque  nomen  Arahum  viribus  finitimorum  exsanguibus  fecerat. 

Der  Prolog  nennt  also  Erotimus  nicht;  seine  Angabe  über  die  Streifzüge  der 
Araber  ist  aber  dem  Zusammenhange  wie  der  Sache  nach  der  Angabe  der  Epitome 
über  Erotimus  parallel,  und  da  der  Prolog  auf  die  Züge  der  Araber  den  Seekrieg 
gegen  die  Cilicier  (a.  102)  folgen  lässt,  wird  allgemein  angenommen,  dass  Erotimus 
um  diese  Zeit,  vor  100  v.  Chr.,  geherrscht  habe  ').  Da  weiter  aus  der  voraufgehenden  Zeit 
nur  ein  zvQavroq  Aretas  bekannt  ist  -),  Justins  Fabelei  von  den  700  Söhnen  des  Erotimus 
aber  wie  eine  Stammvätersage  klingt,  wollte  man  in  ihm  den  mit  einem  bekannten 
Herrscher  nicht  identifizierbaren  Begründer  des  nabatäischen  Königtums  erkennen '). 

Aber  das  ist  eitel  Phantasie.  Das  wenig  sorgfaltige  Summarium  des  Prologs, 
das  an  unserer  Stelle,  wie  ein  Vergleich  mit  der  Epitome  zeigt,  den  inneren  Zu- 
sammenhang der  Erzählung  des  Trogus  gar  nicht  mehr  erkennen  lässt,  wurde  zu 
einer  falschen  chronologischen  Schlussfolgerung  benutzt.  Die  ausführlichere  Epitome 
zeigt  ganz  deutlich,  dass  Trogus  in  chronologischer  Abfolge  erzählte,  die  auch  durch 
die  Notiz  über  den  Tod  Apions  von  Cyrene  nur  scheinbar  unterbrochen  wird :  denn 
diese  ist  hier  offenbar  nur  in  den  Bericht  über  die  Einziehung  Cyrenes  eingelegt. 
Auf  dieselbe  Weise  kam  aber  im  Prolog  der  Seekrieg  des  M.  Antonius  in  Zusammen- 
hang mit  dem  Vordringen  der  Araber:  die  parallele  Erwähnung  der  Einziehung  Ci- 
liciens  in  der  Epitome  zeigt,  dass  Trogus  an  dieser  Stelle  von  Cilicien  nicht  wegen 
des  Seekriegs  des  M.  Antonius  (102),  sondern  wegen  der  Umwandlung  Ciliciens  in 
eine  römische  Provinz  (64)  sprach.  Wie  er  die  Festsetzung  der  cyrenäischen  Erb- 
schaft erst  bei  ihrer  Einziehung  nachholte,  so  hier  die  gesamten  102  beginnenden 
Kämpfe  gegen  die  Cilicier  bei  ihrem  Abschluss. 

a.  a.  0.,  der  aber  mit  Unrecht  das  Vorkommen  von  Doppelnamen  bei  den  Naba- 
täern  negiert.  Ein  Beispiel  ist  Alvtlac  o  iitzovonciai}f}i  av&te  'AQtzas  (Jos.  Arch.  16 
§  294).  Josephus  hat  hier  und  1  §  240  lO.foätifiOi  6  xal  Malyoc  das  Verhältnis  des 
ur.sprünglichen  Namens  zu  dem  Ersatznamen  wohl  umgedreht. 

1)  V.  Gutschmid  bei  Euting,  Nabat.  Insclir.  aus  Arabien,  Berlin  1885,  S.  83. 
Schürer  S.  731,  Willrich  bei  Pauly-Wissowa  v.  Erolimos.  Winkler  S.  .5.5.5.  Bevan,  The 
house  of  SeUiicus,  London  1902.  2  S.  257.  Dussaud  im  Journ.  Asiat.  S.  192. 

2)  II  Makkab.  5,  8  zum  J.  169  v.  Chr.  —  3)  Schürer  a.  a.  0. 


MittcihtiKjin  lind  Nmli richten.  253 

Eine  proiincia  Cilicia  wurde  allerdings  schon  102  eingerichtet.  Aber  wie  die 
Voraussetzung  des  Erwerbs  von  Cyrene  und  Creta,  so  zeigen  auch  die  Worte  Syriae 

regnum Bomana  ricinitate  coartatum   ganz   deutlich,    dass    hier   die    endgültige 

Provinzkonstituierung  im  J.  64  gemeint  sei.  Denn  im  J.  102  wurden  nur  einige  ci- 
licische  Küstenpunkte  okkupiert ').  Das  ebene  Cilicien,  das  sich  bis  zur  Grenze  von 
Syrien  erstreckte,  kam  dagegen  erst  66  aus  dem  Besitz  des  Tigranes  von  Armenien 
an  Rom  und  wurde  64  mit  dem  rauhen  Cilicien  zu  der  späteren  proiincia  Cilicia 
verbunden ').  Also  hat  die  mit  der  Einziehung  Ciliciens  verbundene,  in  der  Epitomc 
ihr  sogar  folgende  Notiz  über  Erotimus  unzweifelhaft  auf  das  Ende  der  sechziger  .Jahre 
Bezug  und  Erotimus  ist  identisch  mit  dem  ungefähr  von  87 — 62  als  Herrscher  bekannten 
.Kretas,  auf  den  auch  Justins  rühmende  Charakteristik  vollständig  passt;  denn  Aretas 
hatte  bereits  Antioohos  Dionysos  von  Syrien  bei  Kana  und  Jannaios  von  .Tudäa  bei  Adida 
besiegt  und  seine  Herrschaft  über  Coelesyrien  und  Daraascus  ausgedehnt  ^).  als  er  im 
Zusammenhang  mit  den  jüdischen  Thronwirren  mit  Pompeius  in  Konflikt  kam. 

Damals  traten,  wie  der  Prolog  noch  erkennen  lässt,  die  Araber  zum  ersten  Male 
in  den  römischen  Gesichtskreis.  Es  war  Trogus'  Art,  bei  dem  ersten  bedeutenderen 
Eingreifen  einer  Stadt  oder  eines  Stammes  in  die  Geschichte  die  Vorgeschichte  zu 
rekapitulieren.  Der  Prolog  notiert  das  stets*);  bei  der  Erwähnung  der  Nabatäer 
fehlt  dagegen  ein  Hinweis  dieser  Art,  ohne  Zweifel,  weil  Trogus  •'■)  von  ihrer  vorauf- 
gehenden Geschichte  nichts  wusste ").  E.  T  ä  u  b  1  e  r. 


Drobeta  in  Dacien. 
Von  W.  Kubitschek. 

Seit  etwa  16  Jahren  liest  man  in  verschiedenen  Aufsätzen,  Handbüchern,  Keal- 
encyklopädien  und  Kommentaren,  dass  Drobeta  (j.  Turn  Severin)  am  linken  „(nörd- 
lichen) Donauufer  gelegen  bereits  in  flavischer  Zeit  römisches  Stadtrecht  erhalten 
habe;  man  wird  also  vermuten  dürfen,  dass  diese  Ansiedlung  nicht  die  einzige  ihrer 
.\rt  gewesen,  dass  vielmehr  wie  am  Rhein  die  römischen  Siedler  unter  dem  Schutze 
der  Donaufestungen  ihren  Pflug  vorbei  trieben  in  jener  Ebene,  deren  Fruchtbarkeit 
auch  heute  noch  das  Staunen  der  Reisenden  erweckt'.  Diese  Folgerung  wird  aus 
einer  (186-5)  doit  gefundenen  Inschrift  vom  J.  14-5  gezogen,  die  von  der  res  publica 
mun{icipt)  Fl((iri)  Hadriani  Drohet,  gesetzt  worden  ist  [CIL  III  1-581  =  8017.  vgl.  p. 
1018);  der  Name  Flariiim  erinnere  an  die  Entstehung  der  Stadt  in  flavischer  Zeit,  der 
Name  Hadi-ianum  führe  auf  die  , Neukonstituierung'  durch  Hadrian  zurück,  aus  der 
sich  auch  die  Tribus  Sergia  erkläre. 

Diesen  Ansatz  eines  flavischen  Munizipiums  jenseits  der  Donau  wüsste  ich  aus 
der  kulturellen  und  politischen  Lage  Moesiens  nicht  zu  erklären.  Zwar  wäre  an  und 
für  sich  die  frühe  Einverleibung  einer  auf  dem  linken  Donauufer  gelegenen  Ansied- 
lung in  das  römische  Staatsgebiet  nicht  weiter  bedenklich,  wenn  sich  nur  militäri- 
sche, kommerzielle  oder  andere  Gründe  dafür  geltend  machen  lassen.  Hat  doch 
auch  z.  B.  Augustus  Kolonien  und  vielleicht  auch  Munizipien  an  der  mauretanischen 
Küste  einige  Dezennien  früher  geschaffen,  bevor  das  mauretanische  Königreich  (40  n. 
Chr.)  in  eine  römische  Provinz  verwandelt  worden  ist;  von  einer  dieser  Städte  mit 
römischem  Stadtrecht  (Zulil)  lesen  wir  in  der  plinianischen  Naturgeschichte  aus- 
drücklich: regum  dicioni  e.rempta  et  iura  in  Baeticam  petere  iussa. 

1)  Marquardt,  Rom.  Staatsverw.  I  S.  379  f.,  Klebs  bei  Pauly-Wissowa  I  2590. 

2)  Marquardt  I  S.  382.  —  3)  Jos.  Arch.  13  §  391  f.  —  4)  repetita  inde  in  excessii 
origo  u.  ä.  —  5)  Oder  vielmehr  dessen  Quelle  Timagenes,  auf  dessen  Conto  auch  die 
Namensform  Erotimus  zu  setzen  sein  dürfte.  —  6)  Nur  dies  ist  auch  aus  der  Bemer- 
kung, die  Araber  seien  vorher  ein  unkriegerisches  Volk  gewesen,  herauszulesen. 


254  2H(t(iliniiji:n  inid  N<t<lirii/itcn. 

Aber  wie  liegen  die  Dinge  doch  an  beiden  Orten  verschieden!  Dort  war  in 
augusteischer  Zeit  das  seit  jeher  in  starker  Verbindung  mit  der  afrikanischen  Nord- 
kiiste  stehende  Ost-  und  Südspanien  ziemlich  dicht  mit  römischen  Ansiedlungcn,  auch 
Kolonien  und  Munizipien,  besetzt,  und  der  Seeweg  nach  Nordafrika  und  Karthago 
fand  eine  wesentliche  Stütze  und  Sicherung  durch  die  Umformung  der  wichtigsten 
afrikanischen  Hafenorte  in  römische  Städte;  dabei  soll  gar  nicht  weiter  in  Erwägung 
gezogen  werden,  wie  weit  dieser  Rechtsformulierung  durch  die  mehr  als  anderthalb 
Jahrhunderte  umfassende  Ausgestaltung  italischer  Handelsfaktoreien  vorgearbeitet 
worden  sein  mag.  Der  Verkehr  auf  der  unteren  Donau  hat  sich  aber  zu  allen  Zeiten 
hauptsächlich  auf  die  am  rechten  Donauufer  gelegenen  Städte  stützen  müssen,  und 
er  war  auch  in  der  Gegend  von  Turn  Severin  auf  die  Beherrschung  des  anderen  Donau- 
ufers nicht  mehr  als  anderswo  angewiesen.  Es  erscheint  also  umso  weniger  ver- 
ständlich, warum  die  Römer  noch  vor  der  Erwerbung  Daciens  eine  römische  Ansied- 
luug  hier  hätten  anstreben  sollen  als  damals  in  Moosien  selbst  so  lang  und  breit 
es  war  keine  Stadt  mit  latinischem  oder  römischem  Stadtrecht  ausgestattet  war;  ja 
(dies  füge  ich  an,  obwohl  ich  weiss,  dass  es  in  diesem  Zusammenhange  keine  Beweis- 
kraft haben  kann),  als  die  Donau  damals  in  ihrem  gesamten  Lauf  keine  römische 
Kolonie  oder  Munizipalstadt  berührte   oder  aus  ihrem  Tal  heraus  erblicken  konnte. 

Autiallig  erscheint  es  weiter,  dass  Kaiser  Traian  diese  vermeintlich  älteste  und 
bis  auf  seine  Zeit  einzige  römische  Ansiedlung  in  Dacien  nicht  irgendwie  gefördert 
haben  sollte,  als  er  das  Städtewesen  und  die  Verwaltung  der  neuen  Provinz  ein- 
richtete. Aber  vielleicht  meinen  die  eingangs  erwähnten  Gelehrten,  dass  die  römi- 
sche Stadt  Drobeta  nach  dem  Untergang  des  Cornelius  Fuscus  von  den  Dakern 
vernichtet  oder  von  den  Römern  verlassen  worden  sei;  dann,  dass  Kaiser  Hadrian 
sie  habe  ,neu  konstituieren'  müssen,  während  Traian  sich  um  sie  nicht  bekümmert 
habe.  Aber  dann  konnte  man  entweder  die  ehemalige  Vernichtung  des  Munizipiums 
als  gegebene  Tatsache  ansehen  oder  den  Rechtsakt  seiner  Gründung  als  bestehend 
und  fortwirkend  ansehen.  Wählte  man  den  letzteren  Standpunkt,  dann  hätte  nicht 
bloss  der  flavische  Ursprung,  sondern  auch  die  Tribus  Quirina  dem  wieder  erstan- 
denen Munizipium  erbalten  bleiben  müssen ;  ich  bitte  mir  erst  wenigstens  ein  Ana- 
logen dafür  nachzuweisen,  dass  in  der  Kaiserzeit  eine  Stadt  so  ,neu  konstituiert" 
worden  wäre,  dass  damit  auch  die  Einschreibung  in  eine  andere  Tribus  verbunden 
wurde :  Drobeta  ist  aber  aller  Wahrscheinlichkeit  nach  ').  und  wie  auch  allgemein 
angenommen  wird,  in  die  Sergia  eingeteilt. 

Ich  halte  also  den  flavischen  Ursprung  Drobetas  einerseits  mit  der  sergischen 
Tribus  andererseits  mit  der  Entwicklungsform  der  römischen  Verhältnisse  in  Moesien 
und  Dacien  nicht  für  vereinbar.  Die  Schwierigkeit  liegt  in  dem  FL  der  zehnten 
Zeile  von  CIL  III  8017.  dem  einzigen  Zeugnis"),  das  für  jenen  Ursprung  beigebracht 
worden  ist.  Als  ich  nun  durch  jene  Zweifel  aufmerksam  gemacht  wie  billig  die 
Beglaubigung  der  beiden  Buchstaben  prüfte,  ergab  sich,  dass  obwohl  mehrere  Ge- 
lehrte Gelegenheit  gehabt  haben,  den  Stein  zu  sehen,  anscheinend  Römer  allein  als 
Gewährsmann  für  die  Lesung  zu  nennen  ist.  Ganz  zu  schweigen  von  Pfarrer  Kretsch- 
mann,  auf  dessen  Kopie  CIL  III  l-'JSl  zurückgeht,  und  der  gar  nichts  in  Z.  10  fg.  zu 
entziffern  wagte,  hat  Florian  Römer  noch  im  Jahre  der  Auffindung  des  Steines  im 
Archacologiai  Közlemenyeh  VI  (186.5)  184 

RESPVBLICAMVNFL 
HADRIANIFRONT 

1)  Vgl.  mein  Imperium  SomauiDn  trilmiim  discriptum  p.  230,  gestützt  auf  die  in 
Mehadia  gefundene  Inschrift  CIL  III  l.">7i)  mit  L.  Juhio)  L.  fiUio)  Sergia  Basso, 
dec(urio>n)  mim(icii)i)  Drölietae,  quaeMori. 

2)  Die  ganz  unvollkommenen  Lesungsversuehe  der  Inschrift  8129,  die  ins  Belgrader 
Museum  gelangt  ist,  dort  aber  verschollen  zu  sein  scheint,  lässt  man  besser  ganz  beiseite. 


MittcUioKicn  und  Nachrichten.  255 

abgeschrieben.     Boissiere  hat 

RESPVBLICMVNI 

HADRIANIDROBET 
(Desjardins  aiin.  d.  ist.  1868,  36)  und  bemerkt  (Moniniscu  CIL  HI  p.  1018),  dass  die  Lesung 
der  ganzen  zehnten  Zeile  fragwürdig  sei.  Otto  Hirschfeld  hat  in  .seinem  Reisebericht 
[Sitzumisberichte  Wien  LXXVIl,  1874,  422;  darau.s  Eph.  ep.  H  444  —nicht  481  — ) 
keine  vollständige  Abschrift,  sondern  nur  wenige  Varianten  mitgeteilt;  wenn  er  nun 
zu  Z.  10  PVBLICAMVN,  zu  Z.  11  DROBET  und  nichts  weiter  anführt,  so  kann 
das  nur  so  verstanden  werden,  dass  er  lediglich  zwischen  den  Lesungen  Römers 
und  Boissieres  vermitteln  will;  dann  hat  auch  er  RES  und  HADRIANI  gesehen, 
nicht  aber  FL  (Rom.)  und  nicht  1  (Boiss.).  Später  hat  den  Stein  nur  noch  Doma- 
szewski  1885  gesehen,  der  die  Inschrift  so  verwischt  fand,  ut  de  locis  difficilioribus 
iudieari  non  passet.  Wie  man  sieht,  ist  eine  Bestätigung  von  Römers  Lesung  an  der 
fraglichen  Stelle  von  keiner  Seite  erfolgt,  und  ich  sehe  mich  unter  diesen  Umständen 
berechtigt,  sie  abzulehnen  (Römers  Namen  dabei  in  allen  Ehren).  Eine  Nachprüfung 
des  Steines,  die  ich  nicht  in  der  Lage  bin  einzuleiten,  die  ich  aber  den  ungarischen 
Gelehrten  sehr  ans  Herz  legen  möchte,  könnte  wohl  zuverlässig  darüber  entscheiden, 
ob  nach  respublica  etwa  MVNIC  oder  MVN  EL  steht ;  richtiger  wäre  natürlicli  die 
Schreibung  AEL ').  aber  sie  scheint  durch  das  Zusammentreffen  von  Römer  und  Bois- 
siere ausgeschlossen  zu  sein,  da  beide  eine  vertikale  Hasta  nach  MVN  setzen. 
Alle  Wahrscheinlichkeit  spricht  dann  für  MVNIC.  Eine  gründliche  Reinigung  des 
Steines  dürfte  geboten  sein,  da  Römer  —  wenn  er  auch  seine  Abschrift  für  gut 
gelungen  anzusehen  geneigt  ist,  —  auf  die  von  ihm  besiegte  Schwierigeit  der  Lesung 
hinweist  und  hervorhebt,  dass  die  Insehriftplatte  gerade  innerhalb  der  Buchstaben 
durch  Kalkbewurf  an  Leserlichkeit  eingebüsst  habe.  —  Das  m{ttntcipium)  H(adrianum) 
D(robctae)  wird  auch  CIL  III  14216"  erwähnt;  ebenso  auf  einer  Inschrift  aus  Cher- 
chel  Her.  arcli.  VI  (1905)  208  n.  110  municipium  Hadrianum  Drohetense  ex  Dacia. 
—  Aelium  Hadrianum  ist  eine  Ueberfülle  des  -Ausdruckes,  vergleichbar  z.  B.  der  co- 
lonia  Ulpia  Traiana  Poetocio. 

Ael{i(i)  Dni[b(eta)\  seheint  auch  in  der  Liste  städtischer  Soldaten,  die  204  n. 
Chr.  ihre  Entlassung  erhielten,  zu  stehen  {CIL  VI  32523a  Z.  32).  Wenn  aber  ausserdem 
in  einer  Prätorianer-Liste  des  dritten  Jahrhunderts  ein  [C]  Valer(iiis)  C.  f.  Cl(audia) 
Valerianus  Druh(eta)  VI  32640,  4  aufgeführt  wird,  so  werden  wir  uns  nicht  ver- 
leitet sehen,  was  wir  jetzt  für  etwa  Domitian  unannehmbar  angesehen  haben,  für 
einen  noch  früheren  Kaiser  glaubhaft  zu  finden.  In  derselben  Inschrift  fin<len  wir 
Zeile  21  auch  einen  [M.]  Aurel{ius)  M.f.  Vlp(ia)  Emeritus  Hadr.,  und  ähnliches  17; 
und  ebenso  in  der  Prätorianer-Liste  32624  c  13.  14  je  einen  Soldaten  Ulp{ia)  Hii- 
d{riano)p{oh)  und  dll  Ulp(ia)  Hndrian{opoli).  Daraus  aber  auf  die  Richtigkeit 
der  Verbindung  beider  Namen  zu  schliessen,  wie  dies  Pick  und  Wilhelm  Weber  getan 
haben,  erscheint  unstatthaft.  Pick  hat  Antike  Münzen  Nordgriechenlands  1 183  Anm.  4 
diese  Verbindung  zur  Entscheidung  der  Frage,  ob  Traian  wirklich  die  Adoption 
Hadrians  beabsichtigt  habe,  scharfsinnig  zu  verwerten  gesucht :  ,wenn  die  Stadt 
unter  Hadrian  gegründet  worden  wäre,  hiesse  sie  Aelia ;  da  sie  Ulpia  heisst,  ist  als 
ihr  Gründer  Traianus  anzusehen,  der  sie  nach  seinem  Verwandten  und  präsump- 
tiven  Nachfolger  benannte,  wie  unser  Marcianopolis  nach  seiner  Schwester".  Weber 
hat  in  seinen  Untersuchungen  zur  Geschichte  des  Kaisers  Hadrianus  (1907)  15  If. 
Picks  Beobachtung  zwar  anders  als  dieser  zu  verwerten  gesucht,  hält  aber  .Picks 
Forderung,  dass  Traian  die  Stadt  gegründet  hat,  für  völlig  berechtigt"  und  ver- 
weist auf  die  unfern  gelegenen  Neugründungen  Traians  Plotinopolis  und  Traiano- 
polis.     Eine  Widerlegung  von  Webers  Beweisführung   muss    ich    mir   hier  versagen, 

1)  Anstatt  EL. 


256  Mitteilungen  inxl  Naehricliicn. 

und  ich  will  mich  darauf  beschränken  zu  behaupten,  dass  ülpia  ')  nicht  wie  er  meint, 
einen  Stadtnamen  bilden  kann.  Vielmehr  ist  in  den  beiden  genannten  hauptstädtischen 
Soldatenlisten  neben  so  und  so  vielen  richtigen  Zusammenstellungen  von  Heimatsnamen 
und  Tribus  oder  an  deren  Stelle  tretenden  andersartigen  Beinamen  auch  sicher  Unrich- 
tiges verstreut,  so  z.  B.  die  Flaria  Mursa.  Augenscheinlich  ist  das  Streben  des  Redak- 
tors auf  ein  Ausfüllen  der  Tribusrubrik  gerichtet,  im  Notfalle  womit  immer,  z.  B. 

b  19  dom{o)  Anf[{]o{chia)      \ 

c  19  AnHiocliid)  Dafne 

d  17  Ant(iochin)  Si/ria  I  . 

Welche  Behelfe  der  Redaktor  bei  dieser  Arbeit  herangezogen  hat,  weiss  ich  nicht 
zu  sagen,  auch  mag  der  Steinmetz  seine  Vorlage  gerade  in  der  Tribusrubrik  ab  und 
zu  wiederholt  schlecht  gelesen  haben.  Aber  gewiss  ist  diese  Rubrik  von  einem 
Mann  ausgefüllt  worden,  der  aus  seinem  Gesichtskreise  und  seiner  Zeit  heraus  eine 
lebendige  Vorstellung  mit  den  Tribus  zu  verbinden  nicht  mehr  im  Stande  war. 
Wien.  

Zwei  wichtige  Neufunde. 
1.  Eine  neue  Semivamis-Inschrlft. 

Bei  den  Ausgrabungen  der  Deutsehen  Orient-Gesellschaft')  in  Assur  sind  zwei 
Stelenreihen  mit  Inschriften,  die  eine  von  Königen,  die  andere  von  Statthaltern,  ge- 
funden worden;  in  der  ersteren  folgende  Inschrift  der  Semiramis: 

'  Denksäule  der  Semiramis  -  der  Palastfrau  Samsi-Adads ,  '  Königs  der  Welt, 
Königs  von  Assur;  *der  Mutter  Adadniraris,  *  Königs  der  Welt,  Königs  von  Assur; 
« der Salmanassars,  ' des  Königs  der  vier  Weltgegenden ^). 

Semiramis  war  also  nicht,  wie  man  bisher  zunächst  annehmen  musste,  die  Gemahlin 
Adadniraris  IV,  als  dessen  Palastfrau  sie  in  der  längstbekannten  Inschrift  der  Nebo- 
Statuen  bezeichnet  wird,  sondern  vielmehr  dessen  Mutter,  die  Gemahlin  Samsi-Adads, 
Sohnes  des  von  860 — 826  regierenden  Salmanassar,  der  auf  Grund  neuerer  Funde 
in  Assur  nicht  mehr  als  der  zweite,  sondern  als  der  dritte  König  dieses  Namens  zu 
rechnen  ist*).  Auch  hat  man  sich  auf  der  neuen  Stele  nicht  begnügt,  von  ihr  etwa 
zu  sprechen  als  der  Gemahlin  Samsi-Adads,  des  Vaters  Adadniraris,  sondern  das 
Verhältnis  der  königlichen  Frau  zu  drei  Assyrerkönigen  wird  besonders  hervor- 
gehoben. Der  an  dritter  Stelle  erscheinende  Salmanassar  kann  an  sich  der  Vater 
ihres  Gemahls  oder  Salmanassar  IV,  der  Nachfolger  ihres  Sohnes  sein.  Ersteres  hätte 
als  sicher  zu  gelten,  sobald  festgestellt  würde,   dass   das   erste   Zeichen  in  Z.  6  der 


1)  Bildungen  von  Stadtnamen  wie  Julia  und  Fuhia  (beide  in  Phrygien)  oder 
Antoiiia  (Palaestina)  sind  noch  in  der  Triumvii'alzeit  möglich.  In  der  Kaiserzeit  bilden 
nur  Fortbildungen  von  Gentilnamen  Stadt-  oder  Ortsbezeichnungen:  Claudias,  Flavias, 
Aurelianum  usw.;  durch  gelegentliche  Abkürzungen  komplizierter  Stadtnamen,  be- 
sonders in  späterer  Zeit ,  darf  man  sich  nicht  beirren  lassen ,  also  auch  nicht 
durch  die  Gewohnheit  später  Autoren  Jerusalem  bloss  durch  Aelia  zu  bezeichnen ; 
der  Gebrauch  kürzt  eben  irrationell,  vgl.  die  schon  in  den  Itinerarien  nachweisbare 
Bezeichnung  der  colonia  Claudia  Ära  Agrippinenais  bloss  durch  Colonia.  Eine  zu- 
sammenfassende Darstellung  der  Entwicklung  der  römischen  Stadtnamen  wäre  übri- 
gens sehr  wünschenswert. 

2)  S.  deren  Mitteilungen  Nr.  40  (Mai  1909)  S.  24  ff. ;  Nr.  42  (Dez.  1909)  S.  34  ff., 
bes.  S.  38  Anm. 

3)  '  Sa-lam  Sa  am-mu-m-mat  ^  sinnisti  ekalli  [Sain]-si-Adiid  ^  sur  lissati  [sar  wat 
A]-sur  *  iimnii  [Ad]adnintri  ^ sar  kissati  [sar  vttit  A-sur  ^'  KID.  LAT  (hil-iat?)  [Su]l- 
ma-nu-asaridu  ''sar  1;ib-rat  ir-hii-ti. 

4)  S.  Delitzsch,  Mitteil.  d.  B.  Or.-Ges.  Nr.  42  S.  3,">  Anm. 


Mtti  /IxiujcH  iiiid  ytuliriilitiu.  257 

Inschrift  nicht  KID,  sondern  das  ihm  sehr  iUinlicho  KAL  ist.  Dann  wäre  zu  lesen 
kal-lat  (vgl.  Anm.  1)  Semiraiuis  würde  bezeichnet  als  die  Schwiegertochter  Salma- 
nassars  III.  ÄiWn/»  bedeutet  zwar  ursprünglich  , Braut,  .junge  Frau".  Aber  auch  im 
Hebräischen  findet  sich  für  kalläh  der  gleiche  Bedeutungsübergang,  den  nach  Calder'.s 
Darlegungen  oben  S.  239  auch  bei  dem  griechischen  Worte  vvfufi]  oft'enbar  unter 
orientalischem  Einfluss  —  vv^ifi)]  =  Schwiegertochter  besonders  im  Neuen  Testament 
—  nachweisbar  ist.  Dann  griffe  die  Genealogie,  die  in  dieser  Inschrift  von  oben 
nach  unten  fortschreitet,  zurück.  Erwiese  sich  dagegen  bei  Prüfung  des  Originals, 
dass  wirklich  KID.  LAT  dasteht,  so  müsste  Semiramis  als  Grossmutter  oder  Vor- 
mündin Salmanassars  IV  genannt  sein.  Dass  der  betr.  Salmanassar  anders  als  die  bei- 
den vorausgehenden  Könige,  nur  den  uralten  babylonischen  Königstitel  „König 
der  vier  Weltgegenden',  führt,  ist  besonders  bedeutsam,  war  doch  unter  den  Auspi- 
zien der  Semiramis  durch  die  Einführung  des  Nebokultus  in  Assyrien  die  staats- 
rechtliche Grundlage  für  die  Vereinigung  Assyriens  und  Babyloniens  unter  dem  no- 
minellen Vortritt  Assyriens  geschaffen  worden ').  Dass  die  kluge  und  umsichtige 
Herrscherin  sich  von  vornherein  im  Klaren  darüber  war,  dass  schliesslich  der  Ge- 
winn dieser  von  ihr  geforderten  religiös  staatsrechtlichen  Verschmelzung  den  Baby- 
loniern  als  den  in  jeglicher  Kultur  höherstehenden  zufallen  würde,  wurde  bereits  im 
ersten  Bande  dieser  Zeitschrift  (S.  278)  hervorgehoben.  Ist  Salmanassar  III  gemeint, 
was  ich  jetzt  für  wahrscheinlicher  halten  möchte  als  früher  gelegentlich  meiner  ersten 
Aeusserung  zur  Sache  -).  so  soll  der  Schwiegervater  der  Semiramis  als  der  grosse 
Eroberer,  der  auch  in  die  bab3'lonischen  Thronwirren  nachdrücklich  ordnend  einge- 
griffen und  so  die  neue  Lage  der  Dinge  vorbereitet  hatte,  gekennzeichnet  werden. 
Wäre  dagegen  der  Enkel  der  Semiramis,  der  Sohn  Adadniraris,  mit  dem  Titel 
„König  der  vier  Weltgegenden '  bedacht,  so  müsste  er  noch  zu  Lebzeiten  seines 
Vaters  und  seiner  Grossmutter  zum  Unterkönig  von  Babylonien  ernannt  worden  sein 
oder  aber,  es  wäre  ihm  überhavipt  eine  Mitregentschaft  übertragen  worden  und  man 
hätte  dabei  —  in  diesem  ersten  Falle  der  rechtmässigen  Vereinigung  beider  Reiche  auf 
Grund  des  Nebokultus  —  das  babylonische  Königtum  in  den  Vordergrund  treten  lassen. 
Dass  die  bei  den  Medern  entstandene  sagenhafte  Tradition,  wie  sie  uns  Ktesias 
nach  iranischen  Gesängen  und  Mären  wiedergibt,  wesentlich  mehr  historische  Ele- 
mente in  sich  schliesst  als  man  bisher  annehmen  konnte  und  dass  auch  Berossos'  Kunde 
von  der  historischen  Semiramis  klarer  hervortritt  und  besser  verwertbar  wird  als  ohne- 
hin schon  früher,  sind  weitere  wichtige  Ergebnisse  dieses  bedeutsamen  Neufundes-). 

2.  Prozess  des  Phidias  nach  Apollodor. 

Der  Prozess  des  Phidias  nach  der  Chronik  Apollodors  ist  die  neueste  Ueberra- 
schung,  die  uns  die  Papyrusforschung  spendet;  diesmal  entstammt  sie  der  Genfer 
Sammlung,  und  Jules  Nicole  hat  den  Schatz  gehoben ').  Zwei  Fragmente,  — 
beide,  besonders  das  zweite,  stark  verstümmelt  — ,  aber  doch  zweifellos  grösstenteils  ■*) 

1)  S.  265  S.  meiner  Abhandlung  Die  historische  Semiramis  und  Herodot,   Klio  I. 

2)  Siehe  vor  der  Hand  meinen  in  der  Deutschen  Orientgesellschaft  im  Februar 
1910  gehaltenen  Vortrag  Die  historische  Semiramis  und  ihre  Zeit.  Deutsche  Rund- 
schau 36,  Heft  VII,  April  1910  S.  70—90  und  meinen  Artikel  Semiramis  in  Ro- 
schers  Lexikon  der  griechischen  und  rümisclien  Mythologie. 

3)  Le  Proces  de  Phidias  dans  les  Chroniques  d'ApoUodore  d'aprcs  un  2>ai>>irus  in- 
edit  de  la  coUection  de  Gcneve,  dechiffre  et  commente.     Geneve  1910. 

4)  Es  liegen  wiederholte  Verstösse  gegen  das  Metrum  vo:-,  die  Nicole  als  Schrei- 
berversehen durch  LTuistellungen  etc.  zu  heilen  sucht.  Da  jedoch  Apollodor's  Chronik 
später  in  einer  erweiterten,  grossenteils  sicher  nicht  metrischen  Bearbeitung  ver- 
breitet gewesen  ist,  die  u.  a.  auch  ägyptische  Königslisten  mit  verarbeitete  (Klio  IV 
S.  123  f.),  so  fragt  es  sich,  ob  nicht  vielmehr  der  neue  Pap3'rus  einer  solchen  Beai'- 

Klio,  Beiträge   zur  alten  Uescliichte  X  2. 

9 


258  31ifteihi»(ic)i  toxi  Narlnirliteti. 

in  jarubischeu  Tiinietern  abgefasst.  lie^ren  vor  und  entscheiden  die  in  den  Traditionen 
bei  Epboros  und  bei  Philochoros  vorliegenden  Widersprüche  endgültig  in  folgenden 
Punkten.  Gegenstand  der  Anklage  war  nicht  das  Gold,  sondern  das  Elfenbein;  nach 
einer  scharfsinnigen  und  einleuchtenden  Ergänzung  Nicole's  war  es  mittels  einer  beson- 
deren Expedition  aus  Adule  in  Nubien  geholt  worden  ') :  Frgm.  A  2-5 :  [«,«]«  }■'  flf 
{' A)äoi>.>jy  Ji/.Sor  nöi.iw  —  Phidias  ist  nicht  zu  Athen  im  Kerker  gestorben,  sondern 
hat  sein  Leben  unbehelligt  in  Elis  beschlossen.  —  Das  Bild  des  ohmpiscben  Zeus 
ist  jünger  als  das  der  Athena  Parthenos.  Dass  der  Ankläger,  wie  Ephoros  berichtet, 
Menon  hiess,  bestätigt  der  Papyrus  (Z.  7).  Als  bedeutsame  Nova  ergeben  sich  — 
neben  einigen  mehr  nebensächlichen  Einzelheiten  —  folgende  Hauptpunkte:  Phidias 
ist,  wie  das  Wernieke  scharfsinnig  vermutet  hatte,  selbst  bestohlen  worden,  so  dass 
die  Anklage  garnicht  auf  eine  Veruntreuung  seinerseits,  sondern  nur  auf  mangel- 
hafte diligeiilia  i»  custodiendu  lauten  konnte-). 

6  4'f((i[/]«c  oi-r  Tor'  ijv  olxüiv  [ir  nö'/.fi] 
[r»/]r  o\v\v  ahiar  Tag  «/lö  Tor  4'ndiov  x/,[on«c]. 
Das  wichtigste  aber  ist,  dass  die  Eleer  in  dem  Prozess  des  Phidias  intervenierten, 
indem  sie  durch  Hinterlegung  von  40  Talenten  (u'  iidoaaiv  H/.iiot  lä- 
/.ovxa)  die  Entlassung  des  Phidias  aus  dem  Gefängnis  erlangten  und  sich,  wie  Ni- 
cole sicher  richtig  folgert,  dadurch  die  Ausführung  des  bereits  bei  Phidias  in  Auf- 
trag gegebenen  Bildes  des  olympischen  Zeus  sicherten.  C.  F.  L.-H. 


Borma. 
Von  Ernst  Korneinann. 

J.  H.  H  0  1  -w  e  r  d  a  jr.  (Leiden)  hat  zu  meinen  Ausführungen  in  Klio  IX  S.  422  ff. 
an  zwei  Stellen  das  Wort  ergriffen:  in  den  Vragen  en  Mededeeliiige»  op  lief  Gebied 
der  Geschiede)iis.  Taal-  en  Leiierkunde  Deel  I  Serie  I  Nr.  8,  25.  Februar  1910,  S.  87  f. 
mit  einem  Nachtrag  aus  anderer  Feder  (D.)  in  Nr.  9,  4.  März  1910.  S.  99  und  im 
Eömisch-germanischen  Korrespondemhlaft  IlL  1910,  Nr.  2  (März  und  April)  S.  29  f. 
Er  erkennt  an  der  letzteren  Stelle  zunächst  den  von  mir  .mit  trefflichen  Gründen' 
erbrachten  Nachweis  an.  dass  das  in  dem  neuen  Tiberiusbrief  ,genanute  Bouonia 
in  Boulogne-sur-mer  zu  suchen  sei.  wo  es  wahrscheinlich  die  alte  Ortschaft  gewesen 
ist,  neben  welcher  Drusus  schon  den  römischen  Eriegshafen  Gesoriacum  ge- 
stiftet hat"').  Das  ist  aber  auch  das  Einzige,  was  er  von  meinen  Aufstellungen 
gelten  lässt.  In  allem  übrigen  verhält  er  sich  ablehnend.  Namentlich  passt  ihm 
nicht  meine  Behandlung  der  Florusstelle  II  30.  26  und  mein  Eintreten  für  J.  Becker 
(S.  431  ff.).  Ich  bleibe  aber  dabei,  dass  Beckers  Inteiiiretation  des  Wortes  pontibus 
im  Sinn  von  pontes  Jongi  einen  grossen  Fortschritt  bedeutet,  und  ich  befinde  mich 
beitung  oder  einem  die  Metrik  bewusst  oder  unabsichtlich  vernachlässigenden  Zwi- 
schen- und  L'ebergangstadium  zwischen  der  ursprünglichen  Fassung  und  der  Umge- 
staltung angehört.  Auch  in  diesem  Falle  könnten  Rekonstellationsversuche  von  Erfolg 
sein.    Aber  sie  müssten  nicht  von  der  Voraussetzung  des  Schreiberversehens  ausgehen. 

1)  Nicole  p.  20  ff.  möchte  {Ai!>i6:no>y^  iin/.ir  ergänzen. 

2)  Worauf  sich  Nicoles  Unterscheidung  zwischen  der  Wohnung  des  Phidias  auf 
der  Burg  und  seinem  Atelier  stützt,  ist  mir  nicht  klar  geworden,  sie  erscheint  mir 
auch  mehr  als  entbehrlich,  da  sie  die  gewonnene  Klärung  mehr  erschwert  als  fördert. 

8)  Ich  hebe  das  ausdrücklich  deshalb  hervor,  weil  der  ausgezeichnete  Kenner 
Galliens  C.  JuIIian  (vgL  Eevuf  des  etiides  ancieimes  XII  Nr.  2,  April-Juni  1910, 
S.  200  f.)  auch  diesen  Nachweis  für  nicht  erbracht  ansieht,  vielmehr  an  Bononia  in 
Gallia  cisalpina  (Bologna)  denkt;  vgl.  dagegen  meine  Ausführungen  a.  a.  0.  S.  427 
Anm.  3. 

10 


MittrilKiii/cn  inid  Naflirirlifeu.  259 

mit  dieser  Auftussniifj  in  recht  <jiiter  (iesellschaft  ').  Wie  der  Plural  cVnvsiV»««  bei  Florus 
deutlich  zeigt,  handelt  es  sieh  um  zwei  neuerrichtete  Flottenstationen.  Bei  der  älteren 
Auffassung  der  Stelle,  nach  der  ponte»  Brücke  bedeutet,  der  sich  Hohverda  anschliesst, 
kämen  die  beiden  Stationen  ganz  nahe  bei  einander  zu  liegen,  ja  man  könnte  am 
besten  von  einer  Doiipelstation  reden,  deren  Zweck  nicht  recht  ersichtlich  ist.  Da- 
gegen bekommt  die  Neuschüpfung  einen  guten  Sinn,  wenn  durch  die  Interpretation 
von  potites  =  Bohlenweg  die  beiden  Stationen  auseinandergerückt  werden.  Die  eine 
Station,  Gesoriacum,  liegt  zudem  am  Ende  der  Agrippastrasse,  die  von  Lyon  zum 
Ozean  führt  (S.  428  und  43-')) :  da  ist  die  Annahme  gegeben,  dass  die  pcmtes  Jongi  des 
Drusus  die  Fortsetzung  der  Agrippastrasse  am  Meer  entlang  darstellen.  Da  weiter 
Tiberius  seinen  Feldzug  vom  Jahre  4  n.  Chr.  nach  der  neuen  Inschrift  kombiniert  mit 
\'ell.  II  104,  3  und  105,  1  von  Nordgallien  aus  gegen  die  Cannancfaten  unternommen 
hat,  so  ist  die  Drususstrasse  von  Boulogne-sur-mer  nordwärts  führend  anzunehmen 
und  ebenso  ist  in  dieser  Richtung  die  zweite  Seestation  Borma  zu  suchen. 

Soweit  ist  alles  in  guter  Ordnung.  Streiten  kann  man  dagegen  —  das  räume 
ich  gern  ein  —  über  meinen  Versuch  Borma  noch  genauer  und  zwar  im  nördlichen 
Holland  zu  lokalisieren.  Ich  habe  durch  Kombination  der  Florusstelle  mit  Plinius  H.  N. 
IV  106  Borma  ins  Land  der  Marsacer  verlegt  und  diese  Völkerschaft  nördlich  oder 
östlich  von  den  Cannauefaten  angenommen.  Es  ist  zuzugeben,  dass  die  Verwendbar- 
keit der  Pliniusstelle  durch  die  schlechte  üeberlieferung  sehr  in  Frage  gestellt  ist. 
Aber  mit  den  Oromarsaci,  die  in  Vragen  a,  a.  0.  S,  99  wieder  hervorgeholt  werden, 
ist  wirklich  nichts  anzufangen.  Schwerer  wiegt  der  Einwand  Hol werdas:  ,  die  Worte 
Morini  Marsacis  iuncti  bedeuten  .  ,  nicht,  dass  sie  durch  einen  Weg  mit  einander 
verbunden  wai-en,  sondern  hinctng  ist  hier,  wie  so  oft,  ,angr  en  z  e  n  d".  Mit  dem 
Beispiel  Italia  DalmdHs  iuncta  meint  er  wohl  die  Velleiusstelle  II  110,  3,  wo  es  heisst, 
pars  petere  Italium  decrererat  iunctmn  sihi  (i,  e.  gentibus  Dalmatiae)  Kmiporti  ac  Ter- 
gestis  confinio  und  übersieht,  weil  er  die  Stelle  nachzuschlagen  unterlassen  hat,  dass 
hier  erst  durch  den  Zusatz  Nauporti .  .  .  confinio  das  , Angrenzen'  deutlich  zum  Aus- 
druck gebracht  ist.  Ich  will  jedoch  hierauf  keinen  grossen  Wert  legen;  denn  Pli- 
nius selbst,  von  dessen  Sprachgebrauch  auszugehen  wäre,  hat  iungere  allein  in  der 
von  Holwerda  angegebenen  Bedeutung  mehrfach,  vgl,  H.  N.  III  127,  138,  146,  149 
u.  s.  w.  Aber  unsere  Stelle  tritt  aus  dem  üblichen  Schema  der  Anwendung  durch 
die  Zufügung  der  Ablative  ora  und  iHtg»  heraus.  Wenn  iuncti  hier  „angienzend' 
bedeutete,  müssten  wir,  da  Plinius  zunächst  die  Küstenstämme  von  der  .Schelde- 
müudung  ab  nach  Südwesten  fortschreitend  aufzählt,  die  Marsacer  nicht  nordöstlich, 
sondern  südwestlich  von  den  Morinern  ansetzen-).  Damit  wird  aber  niemand  ein- 
verstanden sein.  Folglich  ist,  vorausgesetzt,  dass  die  Marsaci  an  der  Pliniusstelle 
genannt  waren,  nur  die  Interpretation  möglich,  die  ich  mit  Hülfe  des  Florus  versucht 
habe  und  die  durch  die  Verwendung  desselben  Verbums  bei  beiden  Schriftstellern 
{iunxit  —  iuncti)  nahegelegt  wird.  Gelingt  also  die  genaue  Lokalisierung  der  Mar- 
sacer für  die  augusteische  Zeit,  so  haben  wir  damit  auch  die  Gegend,  in  der  der 
zweite  Di'usushafen  gesucht  werden  muss^). 


1)  Sowohl  Mommsen  (vgl.  B.  G.  V  S,  28  A,  2  und  dazu  Klio  IX  S.  4.30,  6)  wie 
V,  Domaszewski  (a.  a,  0.  S,  432)  fassen  ponies  wie  Becker  auf 

2)  Konsequent  ist  es  daher  unstreitig,  wenn  derjenige,  welcher  Oromnrsaci  bei 
Plinius  liest  (Vragen  a,  a,  O.  S,  99),  dabei  an  die  Aremorici  denken  will. 

3)  Im  Anschluss  an  die  von  mir  [Klio  IX  S,  434)  schon  erörterte  Möglichkeit, 
dass  die  Marsacer  östlich  von  den  Cannauefaten  gesessen  haben,  sei  hier  noch 
nachträglich  die  Frage  aufgeworfen :  Sollte  etwa  Borma  in  der  Nähe  von 
Fectio  zu  suchen  oder  gar  mit  dieser  Station  identisch  sein? 
Bei   der   letzteren  Annahme  würden  zwei  Dinge  mit  einem  Schlage  klar :  einmal 

11 


260  MitieihoKjcn  uttd  Nudirichtcn. 

Wenn  endlich  Holwerda  tragt:  -wie  (lenkt  K.  sich  Boulogne-sur-mer  und  die  Nord- 
spitze Hollands  durch  eine  .Brückendaramstrasse'  oder  Brücken  mit  einander  verbun- 
den, quer  durch  oder  über  die  breiten  und  grossen  Ströme  Hollands,  von  deren  einem 
Ufer  man  das  andere  kaum  sehen  kann?'',  so  antworte  ich,  dass  ich  zu  der  Ansicht 
neige,  dass  wahrscheinlich  die  Strasse  das  Rheindelta,  das,  wie  der  spätere  Bau  des 
Corbulokanals  beweist  (über  ihn  vgl.  S.  447  und  448  Anm.  1),  für  den  Schiffsverkehr, 
nicht  aber  für  den  Landverkehr  in  Betracht  kam,  wohl  durch  Einbiegen  landeinwärts 
umgangen  hat. 

Personalien. 

Maurice  H  o  1 1  e  a  u  x  ist  tür  weitere  sechs  Jahre  zum  Direktor  der  Ecole 
fran^aise  in  Athen  ernannt  worden. 

Im  Dezember  1909  ist  in  Wien  Regierungsrat  Dr.  M  a  1 1  h  ä  u  s  M  u  c  h,  78  Jahre 
alt,   gestorben. 

Am  19.  Januar  ist  August  M  e  i  t  z  e  n  gestorben. 

Am  1.  Februar  starb  Professor  B.  Niese,  Ordinarius  der  alten  Geschichte  in 
Halle,  im  Alter  von  61  Jahren.  N.  war  sehr  produktiv  und  vielseitig.  Ursprüng- 
lich, wie  Th.  Noeldeke  bezeugt,  orientalistischen  Studien  geneigt,  hat  er  das  Ge- 
samtgebiet der  alten  Geschichte  durch  seine  ertragreichen  Forschungen  befruchtet 
und  dabei  den  Berührungen  der  klassischen  Völker  und  ihrer  Kultur  mit  denen  des 
Orients  eine  gewisse  Vorliebe  bewahrt.  Seine  mustergültige  Ausgabe  des  Josephus 
so\rie  seiner  Epitome  und  die  bedeutungsvolle  Untersuchung  Kritik  der  beiden 
Makkahäerhücher  nebst  Beiträgen  zur  Geschichte  der  makkabäischen  Erhebung  ge- 
hören ganz,  sein  Hauptwerk,  die  dreibändige  Geschichte  der  griechischen  und  ma- 
kedonischen Staaten  seit  der  Schlacht  bei  Cliäronea  gutenteils  hierher.  Seit  Droysens 
schöpferischem  und  schwungvollem  Werke  die  erste  Behandlung  der  hellenistischen 
Geschichte  auf  Grund  des  inzwischen  so  bedeutend  angewachsenen  Materiales  und 
mannigfach  veränderter  Anschauungen,  wird  dieses  schlicht  geschriebene  Handbuch 
seinen  Wert  neben  den  ganz  anders  gearteten  Darstellungen  von  Beloch  und  Kaerst 
behalten.  Kurz  vor  Niese's  Tode  ist  sein  nützlicher  Grtindriss  der  Römischen  Ge- 
schichte nebst  Quellenkunde,  wiederum  erweitert,  in  vierter  Auflage  (München  1910)  er- 
schienen. Niese  war  ein  ungemein  sympathischer  Mensch,  dessen  Andenken  allen, 
die  ihm  näher  getreten  sind,  teuer  bleiben  wird. 

Am  24.  Februar  starb  Hamdi  Bey.  seit  1882  Generaldirektor  der  türkischen 
Museen  zu  Konstantinopel,  die  die  von  ihm  zu  Sidon  geborgenen  herrlichen  Sarkophage 
hellenistischer  Zeit  aufnahmen  und  die  erst  durch  ihn  auf  ihre  wissenschaftliche  Höhe 
gebracht  wurden,  zugleich  der  Organisator  archäologischer  Forschung  in  der  Türkei. 

Am  26.  Februar  starb  zu  Paris  H.  d'  A  r  b  o i  s  de  J u b  a i n  v i  1 1  e ,  Professor 
der  keltischen  Sprache  und  Geschichte. 


die  Masse  augusteischer  Keramik,  die  gerade  in  Vechten  gefunden  worden  ist  (a.  a.  0. 
S.  436  A.  2)  und  dann  die  Fassung  der  Florusstelle,  an  der  dem  Satz  Bornuim  et 
Gesoriacum  etc.  der  andere  vorausgeht,  wonach  Drusus  am  Rheine  mehr  als  .50 
Kastelle  errichtet  hat.  Borma.  das  an  der  Spitze  des  zweiten  Satzes  steht,  war 
dann  eines  der  neuen  Rheinkastelle  und  zwar  das  wichtigste,  weil  es  zugleich 
Flottenstation  wurde  und  südwärts  durch  pontes  longi  mit  dem  Ozean  bei  Gesoria- 
cum, nordwärts  durch  einen  Kanal  (nach  Ritterling  die  Vechte)  mit  dem  lacus  Flevo 
in  Verbindung  gesetzt  wurde,  weshalb  noch  im  2.  Jahrh.  von  selten  des  Legaten  von 
Germania  inferior  Weihungen  an  den  Oceanus  und  den  Rhenus  hier  erfolgen. 
Es  bleibt  dann  nur  die  Schwierigkeit,  die  Namensänderung  Borma  —  Fectio  zu  er- 
klären, die  nicht  so  leicht  wie  diejenige  von  Gesoriacum  in  Bononia  (darüber  S.  429  f.) 
zu  lösen  ist. 

12 


261 


Frauen  auf  antiken  Münzen  ')■ 

Von  II  rieh  Kalirstedt. 

Das  erste  Vorkommen  von  Frauen  auf  antiken  Münzen  fällt  in  die 
Zeit,  in  der  Bilder  von  Sterblichen  überhaupt  in  grösserem  Umfange  in 
der  Prägung  zu  erscheinen  beginnen.  Man  kann,  von  dieser  Zeit  —  dem 
Ende  des  4.  Jahrhunderts  —  ausgehend,  nun  entweder  ganz  chronologisch 
verfahren,  oder  das  Münzrecht  der  einzelnen  Staaten  gesondert  betrachten. 
Ich  wähle  der  Uebersichtliehkeit  halber  den  letzteren  Weg. 

1.  Ptolemaier. 

Die  erste  Frau,  die  auf  Münzen  erscheint,  ist  die  Lieblingsgattin  Pto- 
lemaios  I,  Berenike,  die  Mutter  der  d'eol  aöe^fol. 

Wir  besitzen  eine  Anzahl  Münzen  von  Kos,  auf  denen  Svoronos  (Ptol. 
Nr.  83—90)  ihr  Bild  mit  gi-osser  Wahrscheinlichkeit  vermutet-).  Es  handelt 
sich  um  Silber-  wie  Kupferstüeke ,  von  denen  die  ersteren  ihren  Kopf 
im  Peplos  auf  der  Rückseite,  die  letzteren  auf  der  Vordei:,seite  tragen. 
Daneben  erscheinen  lokale  Embleme  und  öfters  der  Name  KQION.  sowie 
die  abgekürzten  Namen  der  Prägebeamten.  Die  Stücke  fallen  dann  nach 
310  (Okkupation  von  Kos  durch  Ptolemaios),  wahrscheinlich  erst  nach 
309,  denn  damals  gab  Berenike  auf  der  Insel  dem  Thronfolger  das  Leben 
und  dieses  Ereignis  dürfte  die  Ausprägung  der  Münzen  veranlasst  haben. 

Ferner  gibt  es  Kupfermünzen  von  ßhodos,  auf  denen  Svoronos  (IV 
34  f.)  ebenfalls  Berenike  I  wiederzutinden  glaubt  (bei  ihm  Nr.  91  —  92). 
Vs:  Berenike  mit  Stephane  und  Schleier;  Rs:  Schiffsvorderteil  und  Blüte. 
PO.    Diese  Münzen  fallen  dann  nach  304,  denn  damals  wurde  hier  Ptole- 


1)  Die  nachstehende  Untersuchung  wurde  veranlasst  durch  eine  in  den  numis- 
matischen üebungen  von  Dr.  Regling  gestellte  Aufgabe.  Die  damals  entstandene 
Arbeit,  revidiert  und  erweitert  durch  das  bei  der  Besprechung  herbeigezogene  Ma- 
terial und  die  Beobachtungen  Dr.  Reglings,  die  er  liebenswürdigerweise  mit  mir 
durchsprach,  liegt  hier  vor. 

2)  B.  M.  Cat.  Caria  and  ishind^  S.  196  denkt  an  Demeter.  Es  fehlen  aber  Aehren 
oder  ähnliche  Andeutungen.  Six  hatte  an  Artemisia  gedacht  (cf.  Svor.  Ptol.  A'  7^^.) 
aber  die  Technik  ist  zu  spät  und  die  Prägung  zu  reichlich  für  die  kurze  Zeit  der 
autonomen  Regierung  Artemisias. 

Klio,  Beiträge  zur  alton  Geschichte  X  3.  18 

1 


262  Ulrich  Kahrsfedt. 

lemaios  I  als  -Jcjzt'jQ,  Zeus-Heiland;  gefeiert,  ein  Ptolemaion  erbaut  und 
ein  Paian  zu  seinen  Ehren  aufgeführt^),  wozu  sich  die  Verherrlichung 
seiner  Gattin  sehr  gut  fügt. 

Ferner  finden  wir  bei  Svoronos  die  grosse  Reihe  von  Gold- '),  Silber- 
und Kupfermünzen,  die  nach  seiner  Meinung  Berenike  I  als  Königin  von 
Kyrene  darstellen  (Svor.  Nr.  314—321). 

314:  A/.  Vs:  Berenike  mit  Diadem  und  Himation,  jung. 

Rs:  BA^IA122H2  BEPEXIKH2.    Steuer.  Hörn.    M. 
315:  A'.  Vs:  wie  314,  dazu  Kugelkranz. 

Rs:  wie  314.     Dreizack  statt  Hern. 
316:  M.  Vs:  wie  315. 

Rs:  wie  314.     Keule  statt  Steuer. 
317:  M.  Vs:  wie  315. 

Rs:  wie  316,  Dreizack  statt  Hörn.     Links  P. 
318:  M  Vs:  wie  315. 

Rs:  wie  317,  links  IT". 
319:  M  Vs:  wie  315. 

Rs:  wie  316,  links  Silphion. 
320:  M  Vs:  wie  315. 

Rs:  wie  316,  links  Rad. 
321:  /^  Vs:  wie  315,  aber  Berenike  alt. 
Rs:  wie  316.  kein  Symbol  links. 
Alle    Reverse    werden    von   verschiedenartigen    Kränzen   umschlossen. 
die  hier  gleichgültig  sind. 

Diese  Münzen,  die  man  bis  auf  Svoronos  allgemein  der  zweiten  Be- 
renike zuwies,  der  Gattin  des  Euergetes  (z.  B.  B.  M.  Cat.  Hol.  59  f.),  hält 
dieser  deshalb  für  solche  der  Berenike  I,  weil  das  Monogramm  M,  M,  1^ 
sich  in  kleinen  Variationen  auf  fast  allen  wiederholt  und  Berenikes  Solm 
Magas  Vizekönig  von  Kyrene  war  (seit  296). 

Zunächst  fällt  auf,  dass  so  plötzlich  und  unvermittelt  neben  den  sich 
eben  erst  schüchtern  auf  die  Münzen  wagenden  Fraueubildern  der  auto- 
nomen Inselstaaten,  die  keinerlei  Beischrift  haben,  hier  in  Gold  (V)  und 
Silber  mit  Kamen  und  Titel  der  Königin  gepi-ägt  werden  sollte.  Und 
wie  käme  denn  Berenike  I  auf  kyrenäische  Münzen? 

Ptolemaios  selbst  fängt  eben  erst  an,  seinen  Kojjf  neben  dem  Alesan- 
ders zu  verwenden,  im  Hauptlande  Aegypten  ist  das  Bild  des  Herrschers 
selbst  noch  nicht  einmal  als  Münztypus  in  vollem  Gebrauch,  und  da  sollte 
in  Kyrene  seine  Gattin,  die  Mutter  des  Vizekönigs,  mit  Titel  und  kgl. 
Emblemen  prägen  ?     Kyrene   in  der  Welt    voran  ?     Kyrene,    wo  Berenike 

1)  Athen.  XY.  969. 

2)  Echtheit  zweifelhaft,  vgl.  Svor.  A'  pA»  und  Regung  bei  Svoronos  IV  463.  Ich 
führe  sie  im  folgenden  mit  auf;  das  Ergebnis  wird  durch  die  Frage  nach  der  Echt- 
heit von  Nr.  314  f.  nicht  berührt. 


Frauen  auf  antiken  Münzen.  263 

selbst  nie  gewesen  ist,  wo  ihr  Sohn  erster  Ehe  nur  als  Statthalter,  d.  h. 
ohne  eigenes  Münzrecht,  residiert?  Das  Monogramm  Mu  berechtigt  nicht 
dazu,  anzunehmen,  dass  eine  Frau,  die  gar  keine  offizielle  Stellung  in 
der  Reichsregierung  hat,  plötzlich  Ehren  geniesst.  die  sich  für  den  regie- 
renden Herrscher  erst  zu  entwickeln  anfangen,  und  so  alle  allmähliche 
Entwickelung,  die  wir  an  den  Ptolemaiermünzen  der  beiden  nächsten  Ge- 
nerationen wahrnehmen  werden,  zu  negieren  und  ein  unverständliches,  will- 
kürliches Vorgehen  seitens  Ptolemaios'  I  anzunehmen^). 

Ganz  anders  aber  verhält  sich  das  alles,  wenn  wir  die  betr.  Münzen 
Berenike  II,  der  Gattin  des  dritten  Ptolemaios  zuweisen.  Erstens  fallen 
sie  dann  nicht  so  völlig  aus  dem  Zusammenhang  heraus  (wir  werden  sehen, 
dass  es  von  Berenike  II  Gold-  und  Silberstücke  gibt  mit  der  Aufschrift 
BEQ£Vixt]g  ßaai?.iaat]z)  und  zweitens,  und  das  entscheidet,  ist  Berenike  II 
wirklich  Königin  von  Kyi-ene  gewesen,  was  ihre  Grossmutter  eben  nicht  war. 
Ma  kann  man  auflösen  wie  man  wiU,  soll  man  durchaus  an  Mäfyag) 
testhalten,  so  kann  dies  allenfalls  den  Vater  der  jungen  Berenike  bedeuten : 
mit  grösserer  Wahrscheinlichkeit  aber  wird  ein  Münzbeamter  darunter  zu 
verstehen  sein,  der  am  Hofe  Berenikes  fungierte. 

Wir  finden  also  Berenike  I  nur  auf  Münzen  von  Kos  und  Rhodos, 
die  mit  dem  Reiche  ihres  Gatten  wohl  in  engstem  völkerrechtlichen  Konnex, 
aber  nicht  in  staatsrechtlicher  Verbindung  standen,  nominell  völlig  auto- 
nome Republiken,  deren  Beziehungen  zimi  Reiche  von  Alexandria  auf  der 
Basis  eines  Vertrages  gleichberechtigter  Mächte  beruhten.  Diese  prak- 
tisch natüidich  mehr  oder  minder  abhängigen  ;iö?.eiQ  —  die  ich  im  fol- 
genden ,Aussenorte"  nenne  —  setzen  das  Bild  Berenikes  auf  ihr  Geld, 
was  eine  ausgesuchte  Höflichkeit  gegen  Alexandria  vorstellt,  aber  auf 
einen  Beschluss  der  gesetzgebenden  Faktoren  einer  Republik  zurückgeht, 
nicht  auf  ii-gend  welche  vom  Reiche  geschaff"enen  Normen.  Das  Königreich 
ignoriert  in  seinem  Münzwesen  die  Existenz  einer  Gattin  des  Monarchen 
vollkommen. 

Erst  später,  nach  dem  Tode  selbst  ihrer  Kinder  finden  wir  sie  apo- 
theosiert  auf  Münzen  mit  ihrem  Gemahl  zusammen  (s.  u.  bei  Ptolemaios  H). 

Die  Gattin  und  Schwester  Ptolemaios  H,  die  berühmte  Arsinoe  II, 
die  Witwe  des  Lysimachos  und  Ptolemaios  Keraunos,  ist  uns  schon  von 
bedeutend  mehr  Münzbildern  bekannt. 

1)  Ein  sebr  iibnliclier  Kopf,  wie  auf  den  Berenikemünzen  — ■  wenigstens  in  der  Haar- 
tracht autfallend  übereinstimmend  — ,  findet  sich  auf  Goldmünzen  des  Pyrrhos  (vgl. 
Imboof-BIumer,  Mann.  Gr.  S.  1-tl  f.  PI.  D.  Nr.  1.5).  Sichere  Schlüsse  sind  daraus 
natürlich  nicht  zu  ziehen,  am  allerwenigsten  eine  Stütze  für  die  Ansicht  Svoronos' 
zu  ge'ft'innen,  dass  es  sich  um  Berenike  I  handeln  müsse,  da  Pyrrhos  ihr  notorisch 
alle  möglichen  Komplimente  gemacht  hat  (Plut.  Pijrrh.  4:  BiqsvIxijv  /jaXtara  i&egä- 
Tieve).  Es  ist  wohl  ein  Zufall,  dass  die  Haartracht  so  auflallend  gleichmässig  ist  — 
bei  den  Gesichtszügen  ist  die  Aehnlichkeit  nicht  so  deutlich  zu  erkennen  —  oder 
aber  Epirus  und  Kj-rene,  die  an  einheimischen  Künstlern  von  Rang  nicht  gerade 
Ueberfluss  gehabt  haben  werden,  haben  sich  von  ausserhalb,  aus  derselben  Quelle, 
Modelle  kommen  lassen.  18* 

3 


264  UIrkh  Kahrsfeclt, 

Nr.  346,  351  f.,  383,  386  f.  bei  Svoronos  zeigen  uns  ein  Bild,  in  dem 
man  allgemein  Arsinoe  erkennt,  da  die  Züge  der  Frau  mit  denen  auf  spä- 
teren Münzen,  die  ihren  Namen  tragen,  übereinstimmen.  Es  sind  dies 
alles  Kupfermünzen  folgenden  Typs: 

Vs:  Frauenkopf  r.,  Stephane,  Schleier. 

Rs:  Adler  auf  BHtz  nach  1..  Legende:  nTOAEMAIOT  BÄSIAEQI. 
Diese  Stücke  gehören,  wie  Svoronos  IV  81  f.  darlegt,  in  die  erste 
Klasse  der  Prägung  Ptolemaios'  11^),  sie  tragen  noch  Monogramme  statt  der 
seit  Ptolemaios  II,  .Jahr  15,  herrschenden  Datierung.  Einige  von  ihnen 
(Nr.  346  und  352)  zeigen  ein  Loch  in  der  Mitte.  Da  diese  Art  zu  prägen 
später,  seit  dem  15.  Jahre  des  Königs,  auf  Kupfer  überhaupt  dominiert. 
so  werden  ■n'ir  mit  gi-osser  Wahrscheinlichkeit  Nr.  346  und  352  schon  in 
die  Zeit  der  Münzreform  setzen  müssen  (271).  denn  ich  sehe  keinen  Grund, 
ein  Hin-  und  Herspringen  des  Systems  anzmiehmen :  erst  ohne,  dann  mit. 
dann  wieder  ohue.  dann  dauernd  mit  Loch.  Die  Stücke  fallen  zwischen 
den  Beginn  des  Reformjahres  (Oktober  271)  und  den  Tod  der  auf  ilmen 
noch  menschlich  dargestellten  Königin  (.Juni  270). 

Mit  dem  Jahre  270  ändert  sich  plötzlich  das  Bild  vollständig:  Gold- 
(8-Drachmen)  und  Silber-Münzen  (10  Dr.,  4  Dr.)  —  aber  keine  Kupfer- 
münzen —  zeigen  das  Bild  der  vergotteten  Königin  mit  Schleier,  Stephane 
und  Szepter  (Svor.  Nr.  408—410,  419—421,  428  f..  432—435,  443—445, 
454—456,  459—461.  471,  475—477.  486—490.  492,  495  f.,  502  f.,  508, 
513.  517  f.).  Der  Datierungsbuchstabe  steht  bei.  allen  diesen  Stücken  am 
Hinterkopf,  wenn  er  überhaupt  steht.  Bei  einigen  aber  fehlt  er  (Nr.  408 
— 410).     Diese  erklären  sich  folgeudermassen : 

Die  letzten  Münzen  unter  Ptolemaios  H  (nach  Svoronos  I  Qvd-  f.) 
sind  die  aus  dem  Jahi-e  fi  =  247/6,  d.  h.  ^  =  270/69.  Ai'sinoe  wurde  so- 
fort nach  ihrem  Tode  (.Juni  270)  konsekriert,  die  Münzdatieriuig  begann 
aber  natürlich  mit  dem  Jahresanfang  am  30.  Oktober  270.  Die  noch  un- 
datierten Stücke  fallen  also  in  die  Zeit  Juni-Oktober  270 -). 


1)  Diese  ist  (Svoronos  a.  a.  0.;  Regling,  Svoronos  IV  464)  sehr  schwer  von  der 
letzten  Prägung  Ptolemaios  I  zu  scheiden.  Das  hat  aber  für  unsere  Untersuchung 
keine  Bedeutung,  da  die  uns  interessierenden  Münzen  (Arsinoe  U)  natürlich  erst  ge- 
schlagen wurden,  als  Arsinoe  Königin  von  Aegypten  war  (seit  c.  277),  also  lange 
nach  dem  Tode  des  Ptolemaios  Soter. 

2)  Die  Tabelle  bei  Svoronos  a.  a.  0.  ist  nicht  ganz  klar.  Vielleicht  meint  S.  das- 
selba.  wie  ich,  wenn  er  ansetzt:  271/0  und  270/69  ^  A,  269/8  =  B  u.  s.  w.  Im  übrigen 
glaube  ich  nicht,  dass  die  Einführung  der  Datierung  durch  den  Tod  der  Arsinoe 
veranlasst  wurde.  Wenigstens  kann  ich  mir  nicht  recht  vorstellen,  wie  das  ge- 
schehen soll,  dass  eine  Regierung  wegen  des  Ablebens  einer  Königin  das  Münzsystem 
reformiert.  Es  handelt  sich  nur  um  ein  zufälliges  Zusammentreffen  der  so  wie  so 
beschlossenen  Geldreform  und  des  Todes  der  Königin.  Die  konsekrierte  Gattin  des 
Herrschers  wurde  nun  natürlich  als  Münztypus  bei  der  bevorstehenden  neuen  Emis- 
sion benutzt  und  schon  im  selben  Jahre  mit  der  Ausprägung  begonnen,  aber  veran- 
lasst wurde  der  Beschluss  einer  Münzreform  sicher  nicht  durch  den  Tod  der  Arsinoe 


Frauen  auf  antihcn  Münzen.  265 

Der  Vorderseite  der  Gold-  und  Silber-Stücke  entspricht  die  Art,  wie 
die  Kückseite  bebandelt  ist:  die  Legende  lautet  ylP^V A'0//v  (pIAAAEA- 
([>0T,  und  ein  Doppelfüllborn  mit  Früchten  nnd  Bändern  ist  das  Symbol 
der  neuen  Göttin.  Die  silbernen,  nur  bis  265/4  geprägten  Vier-Drachmen- 
Stücke  haben  auf  dem  Revers  einen  Adler  auf  einem  Blitz  mit  dem  Mono- 
gramm X.     (Svoronos  Nr.  410,  426,  429,  435,  445,  456.) 

Soviel  über  Arsinoe  II  in  Aegypten;  nun  die  kgl.  Münzstätten  der 
Nebenländer : 

1.  Kypern  (Svor.  520  ff.)  Vs.  wie   in  Aegypten  seit  270  (auf  Ky- 
pern  nur  V).  aber  ohne  Datum.     Rs  ebenfalls  wie  dort ;  dazu  Monogramm 
der    Münzstätte :    TJliUpoQ)  ^afkajiiQ),  Ki(iiov),   KalQjiaaia),  K( .  .  ? . 
[Karpasia  s.  Svor.  Nachtrag.] 

2.  Pboinikien  ist  ganz  dem  von  Kypern  Gesagten  entsprechend. 
An  Monogrammen  finden  wir  P  ;=  Tvqoq  ;  2t(d(>}v),  mit  Datierungen  nach 
-Fahren  Ptolemaios  II;  6,  m.  m  =  IlToZsficdg.  zum  Teil  mit  Datierungen; 
""I.  '^,  ni  =  loni],  mit  Datierungen  wie  Sidon ;  lA  7^  :=  Fa^a,  ebenfalls 
solche  Datierungen.  (Svoronos:  680.  685.  696.  699.  747.  750.  752.  754. 
779.  785.  794.  823.) 

Soweit  das  Königreich.  Ueber  Tripolis  hinaus  nach  Norden  ist  dieses 
nicht  vorgedrungen,  die  nächste  Münzstätte,  M  a  r  a  t  h  o  s  .  zeigt  abwei- 
chenden Charakter.  Wir  findeii  hier  Münzen  aus  der  Zeit  vor  dem  Tode 
Arsinoes  (Svor.   Nr.  844  ff.) : 

Vs :  Arsinoe  (d.  h.  sehr  wahrscheinlich  Arsinoe)  mit  Stephane  und 
Schleier. 

Rs-  n^l  [M(d)Q(a)d-(oQ)].  Asklepios  als  lokaler  Gott  oder  andere 
lokale  Embleme.  845  f.  tragen  den  Stadtnamen  auf  griechisch :  MAPA- 
OHNQN.  Daneben  Datierungen  (30,  85,  36,  40)  nach  der  Seleukiden- 
ärai). 

An  Metallen  ist  Silber  wie  Kuj^fer  in  dieser  Prägung  belegt. 

Man  sieht  es  am  vollen  Gebrauche  des  Stadtnamens  als  Bezeichnmig 
des  Münzherren  mid  an  dem  Auftauchen  des  Kopfes  der  lebenden  Arsinoe 
auf  Silber,  dass  wir  hier  nicht  mehr  auf  dem  Boden  des  ptolemaiischen 
Staatsrechtes  stehen,  sondern  im  Bereiche  der  Aussenorte,  die  eigenes  Münz- 
recht haben  und  nominell  wenigstens  keine  andere  Regelung  ihres  Münz- 
wesens und  ihrer  Prägung  kennen,  als  die  Beschlüsse  der  eigenen  Stadt. 
Marathos  stellt  sich  also  nicht  den  eben  besprochenen  Münzen  von  Sidon 


270.     Er  gab  nur  eine  weitere  Möslielikeit,    neue  Formen  zu  schaft'en,   die  die  alten 
nunmehr  ersetzen  .sollten. 

1)  Diese  rechnet  Svoronos  immer  ;311/0;  ist  damit  die  Herbst  oder  Frühjahrsära 
gemeint"?  Die  erstere.  normale  Zählung  hat  Jahr  1  =  312/1.  311/0  ist  nur  richtig, 
wenn  man  für  Phoinikien,  wie  in  Jerusalem,  Jahr  1  mit  dem  Frühjahr  311  (1.  Nisan) 
beginnen  lässt,  d.  h.  mit  dem  Beginn  des  1.  einheimischen  Jahres  nach  der  Einfüh- 
rung der  Aera. 


266  Ulrich  Kahrsfeät, 

und  Tyros  an  die  Seite,  sondern  den  oben  erwähnten  von  Kos  und  Rhodos. 

Ich  ziehe  hier  die  Parallele  von  Arsinoeia=:Ephesos  heran  ^). 
Svoronos  Nr.  890  zeigt  eine  Silherdrachme.  die  Svoronos  der  ägyptischen 
Herrschaft  über  diese  Stadt  zuzuschi-eiben  scheint. 

Vs:  Arsinoe  II  nach  1.     Hinter  dem  Kopfe  ^1. 
Rs:  ÄPEl  mit  DoppelfüUhorn. 

Ebenso  ein  silbernes  Drei-Obolen-Stück  (Svor.  Nr.  891)  und  Kupfer  (892). 

Svoronos'  Ansatz  ist  unmöglich.  Schon  Imhoof- Blumer  {Z.  f.  N.  III 
325)  hat  darauf  hingewiesen,  dass  die  Darstellung  der  Arsinoe  auf  den 
Münzen  dieser  Art  sich  durch  das  Fehlen  der  Stephane  von  den  ägypti- 
schen unterscheidet.  Das  allein  ist  nicht  zwingend,  da  Ephesos  autonomer 
Aussenort  ist  und  nominell  wenigstens  prägen  kann,  was  und  wie  es  ^vill. 
wenn  es  auch  tatsächlich  ein  zweifelhaftes  Kompliment  vor  Alexandria 
wäre,  die  Vergottung  der  Arsinoe  zur  d-£Ü  q^iMöe/.cfog  zu  ignorieren.  Ent- 
scheidend ist  aber  die  Abkürz\;ng  AP—I.  die  natürlich  nicht  AQai(v6)jgl. 
sondern  Agaifvoenüi')  bedeutet.  Die  Münzen  gehören  also  in  die  Zeit, 
da  Ephesos  den  Namen  Arsinoeia  offiziell  führte.  Dies  war  aber  nur  zu 
Lebzeiten  des  Lysimachos  der  Fall,  der  Gatte  der  Arsinoe  war  und  Ephesos 
nach  ihr  neu  benannte.  Nach  seinem  Tode  aber  nahm  ihre  Stellung  ein 
rasches  Ende,  nur  unter  Lebensgefahr  entkam  Arsinoe  der  Empörung  der 
Ephesier  (Polyän  Till  57).  Dann  ist  natürlich  der  der  Stadt  aufgezwungene 
Name  Arsinoeia  auch  nicht  länger  beibehalten  worden. 

Die  Münzen  stellen  also  ein  Kompliment  vor  Lysimachos,  nicht  vor 
Ptolemaios  dar  und  als  Gattin  des  ersteren.  nicht  des  letzteren  ist  Arsinoe 
auf  den  lokalen  Münzen  von  Ephesos  der  Göttin  angeglichen,  bezw.  sind 
dieser  ihre  Züge  verliehen  worden. 

Die  Prägimg  reiht  sich  also  der  Serie  875 — 889  an.  die  auch  Svoronos 
in  die  Zeit  des  Lysimachos  versetzt.  Hier  ist  ebenfalls  auf  „  arsinoeitischen " 
Münzen  Arsinoe  der  lokalen  Göttin  angeglichen.  Die  Münzen  fallen  zwi- 
schen 286/5  (Xeugi-ündimg  von  Ephesos  als  Arsinoeia  durch  Lysimachos) 
und  281/0.     Es  ist  Silber,  wie  Kupfer  aus  dieser  Reihe  erhalten"-). 


1)  Regling.  a.  a.  0.  S.  47.5  zieht  für  Nr.  890 — 892  die  Gleichung  Arsinoeia  = 
Ephesos  in  Zweifel,  da  auf  ihnen  Biene  und  Köcher  fehlt.  Natürlich  hat  es  noch 
mehr  Städte  gegeben,  die  in  frühhellenistischer  Zeit  „Arsinoeia' getauft  worden  sind. 
aber  ich  halte  es  nicht  für  nötig,  diese  Münzen  von  den  sicher  ephesischen  abzu- 
sondern. Sonst  hätte  man  eine  andere  jtöAic  anzunehmen,  deren  staatsrechtliche 
Stellung  der  von  Ephesos  ganz  analog  ist.  Die  Resultate  ändert  das  nicht,  im  Gegen- 
teil, wir  erhielten  nur  ein  weiteres  Beispiel  für  die  bei  Ephesos  beobachtete  Norm. 

2)  Ein  interessantes  Analogon  hierzu  hat  Imhoof-Blumer  im  Jahresh.  d.  österr. 
arch.  Inst.  VIII  227  f.  aufgedeckt:  die  Münzen  der  Stadt  Smyrna  als  ,Eurvdikeia' 
mit  dem  Kopfe  der  Eurydike.  der  Tochter  des  Lysimachos.  Also  nicht  nur  die  Gattin, 
sondern  auch  die  Tochter  des  Lysimachos  geuiesst  in  seinem  Machtbereich  solche  Ehren. 
Man  sieht,  wie  viel  stärker  und  unmittelbarer  der  Einfluss  des  Lysimachos  auf  die 
Städte  sich  geäussert  hat.  als  der  real  ebenso  starke  der  viel  feineren  und  gedeckter 


Frauen  rtuf  nnfikcn  Münzen.  267 

Die  Müuzfresetze,  tue  uns  hier  angehen,  können  wir  für  die  Zeit  des 
Ptolemaios  Phihidelphos  also  formulieren : 

Die  lebe  n  d  e  Gattin  des  Königs  erscheint  auf  K  u  p  f  e  r  ni  ü  n  z  e  n  . 
deren  Miinzherr  ihr  Gemahl  ist,  sie  erscheint  als  M  ü  n  z  t  y  ])  und  nicht 
als  mehr.  Dagegen  hat  die  vergottete  Königin  ein  Bildnis  recht 
und  eine  eigene  Legende  mit  ihrem  Gottesnamen  auf  Gold  und  Silber 
der  Reichsprägung  Aegyptens  wie  der  Nebenliinder,  aber  eben  nur  als 
Göttin,  nicht  als  Frau.  Mit  anderen  Worten :  die  tote  Königin 
steht  dem  lebenden  Könige  gleich,  denn  letzterer  prägt 
Gold  und  Silber  mit  eigenem  Bilde  und  Namen  und  ist  staatsrechtlich  Gott. 

Daneben  benutzen  dem  Reiche  verbündete  Orte  wie  Marathos  —  wie 
Kos  und  Rhodos  schon  früher  taten  —  ihr  Bild,  um  sie  auf  ihren  Münzen 
zu  verherrlichen  und  so  dem  Könige  eine  Aufmerksamkeit  zu  erweisen. 
Dieses  Bildnis  der  Frau  (auf  M  und  /%)  ist  aber  auch  nur  Typ  und  deutet 
nirgends  eine  Münzherrlichkeit  an. 

Die  Aussenorte  sind  also  auf  dem  Standpunkte  der  vorigen  Generation 
stehen  geblieben,  während  das  Reich  selbst  von  der  Ablehnung  jedes  Bild- 
nisses der  Königin  zu  einer  Zulassung  der  lebenden  ohne  Legende  auf 
Kupfer,  der  vergotteten  auf  Edelmetallen  mit  Gottesnamen  übergegangen  ist. 

Hier  seien  auch  gleich  noch  die  Münzen  erwähnt,  die  A  r  s  i  n  o  e  mit 
ihrem  Gatten  Ptolemaios  zeigen : 

Vs:  AAEA^QN,  Ptolemaios  und  Arsinoe  mit  Diademen 

Rs:   @EQN,  entsprechendes  Brustbild  von  Ptolemaios  I  und  Berenike  L 

So  sind  Goldstücke  von  8  und  2,  SilbermUnzen  von  4,  2,  1.  V2  Drachme 
vorhanden.  Eine  Datierung,  die  sich  auf  manchen  Stücken  findet,  läuft 
ebenfalls  von  270/69  an,  wie  die  der  Münzen,  auf  denen  sich  Arsinoe  II 
allein  findet.  Diese  Stücke  bestätigen  nur,  dass  auf  Gold-  und  Silber- 
mUnzen lediglich  die  vergottete  Königin  zu  erscheinen  berechtigt  ist.  Wie 
lange  diese  Königin  schon  tot  ist,  bleibt  sich  natürlich  gleich,  die  Gattin 
des  Soter  steht  der  des  zweiten  Ptolemaios  völlig  gleich. 

Svoronos  weist  von  diesen  sehr  lange  gepräg-ten  Stücken  Nr.  603 — 606. 
613  f.  618.  621  Ptolemaios  II.  934  der  Zeit  Ptolemaios  III.  1229  der  Zeit 
Ptolemaios  lY,  1247  f.  der  Ptolemaios  V  zu.  Einige  (Svor.  Nr.  934)  tragen 
den  Namen  (iEQN  AAEA0QN  auf  einer  Seite  vereinigt:  das  macht  keinen 
Unterschied  für  die  staatsrechtliche  Beurteilung. 

Auch  die  Prägung  mit  dem  Kopfe  des  Philadelphos  allein  auf  Gold 
und  Silber  hat  Ptolemaios  III  fortgesetzt  und  der  Typus  hat  sich  in  Aegyp- 
ten,  Phönikien  und  Kypern  noch  sehr  lange,  bis  in  die  Mitte  des  zweiten 


vorgehenden  Ptolemaierdiplomatie.  Der  thrakisch-makedonische  König  und  Kriegsherr 
hat  seine  Macht  über  die  tiö/.hq  viel  rücksichtsloser  und  brutaler  zum  Ausdruck  gebracht, 
während  bei  den  Ptolemaiern  die  Komplimente  der  Aussenorte  immer  noch  ein  Mass 
und  einen  Schein  von  Freiwilligkeit  haben,  wovon  bei  den  umgetauften  ionischen 
Oi'ten  nicht  mehr  die  Rede  sein  kann. 


268  Ulrich  Kahrstedt, 

Jahrhunderts  vor  Chr.  erhalten.  Dies  ist  ebenso  in-elevant.  wie  die  Bei- 
behaltung des  Doppelbildes  ^). 

Eine  Generation  weiter:  Berenike  II.  die  Gattin  Ptolemaios  III. 
Goldene  5-Drachmen-Stücke.  sowie  Silbermünzen  von  gleichem  Werte  zeigen 
auf  der  Vorderseite  Berenike  II  mit  Diadem  imd  Halsschmuck,  auf  der 
Rückseite  die  Legende  BEPE^IKH^  BAIIA122HX  ein  Füllhorn  mit 
Bändern  und  Früchten  und  je  einen  sechsstrahligen  Stem  rechts  und  links. 
Die  Kupferstücke  dieser  Serie  zeigen  Aramon-Zeus  -),  in  der  Weise  wie 
die  Stücke  Ptolemaios  II  seit  270.  Das  Charakteristikum  der  Serie  ist 
das  Monogramm  =ß.     (962  f.) 

Ebensolche  Serien  von  Gokl-  und  Silberstüeken  mit  dem  Bilde  Be- 
renikes  II  und  derselben  Legende  sind  mit  den  Monogrammen  E.  H,  ^  imter 
Ptolemaios  III  auch  geschlagen  worden:  Gold  im  Werte  von  10.  5.  2'/2, 
1,  Vä,  'li  Drachme.  Silber  zu  12,  5,  2V2.  1,  V«  Drachme  (Svor.  Xr.  972. 
978—991). 

Die  Erklärung  der  Monogramme  geht  uns  hier  nichts  an.  Ich  ver- 
weise auf  die  —  z.  T.  recht  problematischen  —  Auflösungen  von  Svo- 
ronos,  vgl.  dazu  Regling  a.  a.  0.  477,  480. 

Wir  sehen  eine  gänzlich  veränderte  Lage  vor  uns:  keine  einzige 
Kupfermünze,  aber  Gold  und  Silber  in  Massen  zeigt  das  Büd  der  leben- 
den Königin,  welche  somit  dem  lebenden  Könige  gleichsteht  oder  aber. 
anders  ausgedrückt,  schon  bei  Lebzeiten  die  Ehren  der  Konsekration  und 
Apotheose  geniesst.     Zwei  Möglichkeiten  der  Erklärung  gibt  es : 

Entweder  kann  die  Entwickelung,  die  wir  oben  den  Frauen  ein  sich 
allmählich  erweiterndes  Bildnisreclit  einräumen  sahen,  jetzt  soweit  ge- 
kommen sein,  dass  auch  Gold  und  Silber  der  Prägung  mit  dem  Kopfe 
der  lebenden  Königin  freigegeben  wäre  oder  aber  wir  müssen  eine  Aus- 
nahme annehmen.  Die  Entscheidung  bringt  ein  Blick  in  die  Reihe  der 
Monarchinnen  der  folgenden  Generationen:  nirgends,  werden  ■vvir  sehen, 
wh-d  das  bei  Berenike  II  übei-raschende  Schauspiel  wiederholt.  Also 
nimmt  diese  eine  Ausnahmestellung  ein.     Der  Beweis  ist  klar:  als  Ptole- 


1)  Als  Parallele  sei  noch  die  geringe  Ausbeute  angeführt,  die  Inschriften  und 
PapjTi  für  die  staatsrechtliche  Stellung  der  Frau  in  dieser  ersten  Zeit  geben.  Letztere 
datieren  nach  der  Königin  überhaupt  nicht,  offiziell  wird  in  allen  Urkunden  ihre 
Existenz  ignoriert.  Erst  nach  der  Konsekration  erscheint  ihr  Name  in  Datierungen, 
da  ihre  Priesterin  epouym  ist. 

Auch  die  Inschi-iften  entspi-echen  dem;  zu  ihrem  Wohle  ,i;76p"  ■vrird  öfters  et- 
was dargebracht  oder  errichtet  (Strack  Nr.  17  tl'.),  aber  nach  ihrem  Tode,  was  der 
Beiname  beweist,  erscheint  Arsinoe  nicht  nur  auf  Delos  mit  Apollo,  Artemis.  Leto 
u.  a.  in  gleichem  Range  genannt  (Nr.  33).  sondern  auch  auf  Kj-pern  und  Amorgos,  in 
Mittelhellas  und  im  Delta  sind  ihr  Altäre  und  Weihgeschenke  errichtet  worden. 
Von  Berenike  gibt  es  —  entsprechend  der  an  der  Hand  der  Münzen  gemachten  Er- 
fahrung —  fast  keine  inschriftliche  Erwähnung;  nur  eine  kurze  Inschrift  (CIG  2615 
=  Strack  3)  auf  Kypern  nennt  sie,  aber  ohne  Titel. 

2)  969  und  971:  Alesander  den  Grossen. 


Fmitcn  auf  antiken  Münzen.  269 

niaios  III  zu  dem  grossen  asiatischen  Kriege  auszog,  liess  er  bekanutlicli 
seine  Gattin  als  Vizekönigin  und  Bevollniäclitigte  in  Aegypten  zurück; 
bei  dieser  Gelegenheit  hat  er  ihr  offenbar  auch  das  Münzrecht  anver- 
traut und  ihr  auf  diesem  Gebiete  alle  Befugnisse,  die  er  selbst  genoss. 
eingeräumt. 

Es  liegt  auf  der  Hand,  dass  die  oben  besprochenen  Gold-  (y)  und 
SilbeiTüünzen  von  Kyrene  hierher  gehören  und  nicht  zu  Berenike  I. 
Sie  fügen  sich  hier  harmonisch  ein,  während  sie  an  der  von  Svoronos 
ihnen  zugewiesenen  Stelle  der  ganzen  übrigen  in  den  Münzen  erkennbaren 
Ordnung  ins  Gesicht  schlagen.  Allerdings  möchte  ich,  wie  auch  z.  B. 
Wilcken  Pauly-Wissowa  s.  v.  Berenike  (III  1.  284)  tut,  diese  Münzen  in 
Kyrene  vor  die  Vermählung  mit  Euergetes  setzen,  weil  ihr  Kopf  noch 
jugendlicher  ist  imd  der  Schleier  noch  fehlt.  Das  ist  selbstverständlich 
möglich,  denn  damals  regierte  sie  als  Königin  [ßaaihaaa  =  weiblicher 
ßaaiAsvg,  nicht  =  yvvt]  ßaaiZiojg).  weil  die  männliche  Seite  der  kyrenäi- 
schen  Dynastie  ausgestorben  war. 

Dass  Berenike  damals  in  Kyrene  selbständig  herrschen  durfte,  ist 
eine  Abweichung  des  Staatsrechtes  dieses  Landes  von  dem  ägyptischen, 
wenigstens  des  ersten  Jahi-hunderts  vor  Chr.,  denn  bekanntlich  hat  dort 
Berenike  IV,  die  in  ähnlicher  Lage  war.  wie  hier  Berenike  II,  nicht 
regieren  dürfen,  sondern  sofort  einen  Gemahl  wählen  müssen,  um  die 
Kontinuität  der  Regierung  zu  sichern. 

Ferner  lernen  wir  aus  den  Vorgängen  unter  Ptolemaios  III,  dass, 
wie  zu  erwarten,  der  absolute  König  das  Recht  hatte,  seine  Befugnisse, 
wie  hier  das  Münzrecht  auf  Gold  und  Silber,  auf  bestimmte  Zeit  oder 
dauernd  der  ihn  vertretenden  Gattin  zu  überlassen,  die  sie  dann  aber  übte, 
weil  sie  die  Vertreterin,  nicht  weil  sie  die  Gattin  des  Monarchen  war; 
das  muss  scharf  geschieden  werden. 

Soviel  über  Berenike  II  in  Aegypten  und  Kyrene.  Wie  steht  es  in 
Phoinikien  und  auf  K  y  p  e  r  n  ?  Zimächst  werden,  wie  oben  gesagt, 
die  A/  und  M-Münzen  der  Arsinoe  weitergeprägt,  der  Kopf  der  Berenike 
dagegen  tritt  nur  auf  Kupfer  auf,  weil  der  König  hier  selbst  im  Felde 
stand  und  die  Vertretung,  die  Berenike  in  Aegypten  ausübte,  hier  keine 
Geltung  mehr  hatte.  In  Tyros,  Sidon,  Gaza.  Jope,  Ptolemais  prägt  man 
auf  der  Vs  Berenike  mit  der  Legende  BEPENIKH2  BA2IAI22H2:, 
auf  der  Ks  Hörn  und  andere  Symbole  mit  der  Legende  BAShVEQS 
JTTOAEMAIOr  (vgl.  Svor.  von  m-.  1047  an).  Hier  tritt  also  die  Kon- 
tinuität der  Entwickelung  klar  zu  Tage:  die  Königin,  d.  h.  die  Gattin 
des  lebenden  Herrschers  erscheint  im  Bereich  der  kgl.  Münze  nur  auf 
Kupfer,  wie  eine  Generation  vorher,  nur  dass  ihr  Name  neben  dem  des 
Gatten  in  der  Legende  erscheint.  Letzterer  ist  aber  gleichwohl  der  Münz- 
herr, sorgfältig  hält  man  seine  Legende  fest  und  opfert  lieber  das  be- 
kannte Prinzip  hellenistischer  Prägungen,  die  Vereinigung  von  Kopf  und 


270  llrkh  Kahrsfedf, 

Namen  (also  als  Umschrift)  auf  einer  Seite  der  Münze  zu  venneiden. 
Dieses  Aufkommen  des  Namens  der  Könijjin  ist  der  —  freilich  l)ald 
wieder  verschwundene  —  Fortschritt  der  Entwickelung  dieser  Generation. 

Hierher  gehören  auch  die  schönen,  aber  seltsamen  Stücke  899  f.  bei 
Svoronos:  Goldene  8-Drachmen-Stücke  deutlich  nicht-ägyptischer 
Prägung.  Ys:  wie  in  Aegypten  Berenike,  Ks:  BEPENIKH^  BASIAIS- 
2H2.  Füllhorn,  Biene.  Svoronos  lässt  die  Frage  offen,  ob  die  Stücke 
unter  Ptolemaios  II  oder  III  gehören :  ist  ersteres  der  Fall,  so  kommt 
nur  Kvi-ene  in  Betracht,  wo  es  vor  dem  Antritte  des  Euergetes  einzig 
und  allein  eine  BsQEvly.r}  ßaaiZiaaa  gab.  Ephesos  als  ürsprungsort  (so 
Svoronos  a.  a.  0.  und  Head.  H.  X.  714  u.  a.)  ist  trotz  des  Beizeichens 
Biene  sekr  problematisch.  Es  gibt  nun  doch  einmal  keine  Königin  von 
Ephesos.  Hat  Ephesos  aufgehört,  Aussenoi-t  zu  sein  und  ist  kgl.  Münze 
und  —  während  Ptolemaios  III  in  Syrien  kämpfte  —  ebenso  wie  die 
Münze  in  Afrika  Berenike  übertragen?  Das  ist  doch  alles  sehr  unwahr- 
scheinlich. Sicher  ist  es.  dass  die  Münzen  aus  kgl.  Prägestätte  stammen, 
dass  diese  Prägestätte  bei  der  Uebertragung  der  Reichsverweserschaft  mit 
an  Berenike  kam  und  dass  sie  doch  ausserhalb  Aegyptens  zu  suchen  ist. 
Wir  kennen  die  staatsrechtlichen  Verhältnisse  an  den  Peripherien  der 
Grossstaaten  für  diese  Zeit  herzlich  schlecht,  wissen  vor  allen  Dingen 
nicht,  wie  weit  in  Kleinasien  königliches  Gebiet  ging  und  wo  der  Kranz  der 
Aussenorte  sich  daran  schloss.  Das  wahrscheinlichste  ist  mir,  dass  die 
Münze  aus  unmittelbar  kgl.  Gebiet  entweder  aus  Kleinasien  oder  von 
einer  der  Inseln  stammt.  Die  Stadt  Ephesos  ist  m.  E.  gänzlich  ausge- 
schlossen ^). 

Zwei  weitere  Erscheinungen  sind  zu  besprechen:  1)  Berytos  zeigt 
Bei-enike  II  in  der  Gestalt  Ai-sinoes  II  und  mit  der  liegende  AP2IN0HS 
0IAAAEA0Or  auf  Gold  (Svor.  Nr.  1061  f.).  Dies  ist  das  erste  Bei- 
spiel einer  Münzsorte,  die  sich  fortan  öfters  wiederholt:  Gold  und  Silber. 
auf  dem  die  jeweilig  lebende  Königin  Arsinoe  II,  der  vergotteten  Ahn- 
fi-au,  angeglichen  wird.  Ein  Münzrecht  der  lebenden  ßaaiPuaaa  folgt  nie 
daraus,  denn  ein  Gott  • —  ^■ed  (pi/.üdE?y(poc,  —  ist  der  MünzheiT.  Die 
Veranlassung  der  Prägung  des  Typus  wird,  wie  Svoronos  bei  späteren 
mit  K  bezeichneten  Münzen  gleicher  Art  wahrscheinlich  gemacht  hat.  das 
zehnjährige  Hochzeitsjubiläum  der  Königin  sein.    Sie  bedeuten  kein  Novum. 

1)  Bürcbner  bei  Pauly-Wissowa  s.  v.  JEphesos.  (V  2,  2794)  denkt  daran,  dass  Pto- 
lemaios nacb  dem  Tode  des  Antiochos  Theos  247/6  die  Stadt,  die  ihm  zufiel,  seiner 
Gattin  geschenkt  habe.  Das  würde  also  bedeuten,  er  stellt  sich  zu  ihr,  wie  seiner- 
zeit Lysimachos.  So  unptolemäiseh  wie  möglich ;  nichts  zwingt  uns,  eine  so  unge- 
heure Vergewaltigung  der  ersten  Stadt  Kleinasiens  anzunehmen.  Ephesos  ist  sicher 
;iö^.(C,  Aussenort.  geblieben  und  der  kann  nicht  vom  Monarchen  verschenkt  werden. 
Auch  die  ägyptische  Besatzung  c.  241  (Euseb.  Chron.  Arm.  I  251)  ändert  daran 
nichts.  Die  deckte  eben  den  Verbündeten,  die  Republik  Ephesos.  gegen  den  gemein- 
samen Feind,  Seleukos  ü,  bezw.  Antiochos  Hierax. 

10 


Frauen  auf  antil;en  Münzen.  271 

denn  das  Münzrecht  gehört  ja  oben  der  verstorbenen  Arsinoe.  Uebrigens  ist 
CS  durchaus  überflüssig,  mit  Svoronos  IV  184  eine  Veränderung  in  der  staats- 
rechtlichen SteUung  im  Berytos  (wo  Nr.  1061  f.  wegen  des  Beizeichens  14J 
wohl  sicher  geprägt  sind)  anzunehmen.  Unter  Ptolemaios  II  gehört  die 
Stadt  zum  Königreich,  es  folgt  nun  aus  den  vorliegenden  Münzen  keines- 
wegs, dass  sie  jetzt  Aussenort  war,  im  Gegenteil,  die  Prägung  ist  genau 
die  königliche  mit  Andeutung  der  Einzelgelegenheit,  bei  der  sie  erfolgte,  ein 
Aussenort  setzt  den  Namen  der  Stadt  auf  die  Münze,  die  hier  fehlt.  Die 
Goldstücke  sind  also  einfach  kgl.  ptolemäisch. 

2)  Abweichend  ist,  wie  zu  erwarten,  die  Prägung  des  Aussenortes 
Marathos  (Svor.  Nr.  1064  ff.).  Hier  erscheint  Berenike  auf  Silber, 
ohne  ihren  Namen,  aber  mit  Szepter,  das  sie  in  Aegjpten  nicht  führt. 
Die  Rs  trägt  den  Stadtnamen  —  teils  griechisch,  teils  phönikisch  — 
und  wieder  Datierungen  nach  der  Aera  von  312/1.  Es  handelt  sich  also 
auch  hier  um  Münzen  der  autonomen  Republik  Marathos,  die  dem  Könige 
in  Alexandrien  ein  Kompliment  machen  will.  Ausser  auf  Silber  erscheint 
Berenike  auch  auf  Kupfer,  was  nichts  ändert.  Auch  diese  Stücke  sind 
städtisch. 

Svoronos  schreibt  übrigens,  um  dies  auch  zu  erwähnen,  einen  Teil  der 
Exemplare  der  Gold-  vind  Silbermünzen  der  Berenike  in  Aegypten  der  Zeit 
Ptolemaios  IV  zu  (Nr.  1113  if.)  mit  der  Begründung,  dass  sonst  keine  sil- 
bernen Dekadrachmen  unter  der  Regierung  des  Philopator  geschlagen 
wären ').  Dagegen  hat  schon  Regling  a.  a.  0.  481  polemisiert,  und  aus  dem 
Vergleich  mit  den  bisher  gesicherten  Resultaten  ergibt  sich  sofort  die  äusserste 
UnWahrscheinlichkeit  des  Ansatzes.  Die  Münzen  —  unter  Ptolemaios  IV 
versetzt  —  würden  eine  Prägung  mit  dem  Bilde  der  lebenden  Königin 
nach  dem  Tode  ihres  Gatten  bedeuten,  was  an  sich  recht  unwahrschein- 
lich ist  und  jeden  Sinn  verliert,  wenn  man  bedenkt,  dass  die  ganze  reiche 
Prägung  der  Berenike  auf  dem  Vizekönigtum  an  Euergetes'  Statt  basiert 
war,  ein  Grund,  der  nach  dem  Tode  des  letzteren  —  wie  auch  schon  in 
den  letzten  .Jahren  vorher  —  eo  ipso  wegfiel. 

Um  noch  einmal  das  Resultat  der  Entwickelung  dieser  Generation 
zu  wiederholen :  die  Königin  prägt  Kupfer,  und  legal  nur  Kupfer, 
weiter ;  aber  jetzt  mit  Namen  neben  dem  des  Münzherrn.  Ausnahms- 
weise wird  ihr  als  Verti-eterin,  nicht  als  Gattin,  volles  Münzrecht  zuge- 
standen. Sodann  beobachteten  wir  hier  den  ersten  Fall  der  Anähnlichung 
der  Göttin  Arsinoe  an  die  Züge  der  lebenden  Monarchin.  Damit  betritt 
das  Reich  einen  Pfad,  den  die  Städte  längst  beschritten  haben :  die 
Königin    der  Staatsgöttin  im  Portrait  anzuähneln.     Es  ist  interessant,   zu 


1)  Im  Text  IV  191  fl'.  werden  diese  Stücke  seltsamerweise  gar  nach  Syrien  ver- 
wiesen, wo  eine  BEPENIKH  BASIAI^^A  ganz  auffallend  wäre.  Daran  ist  gar 
nicht  zudenken.  A  auf  Nr.  1116  als  Jcc{ß(taxog)  zu  lesen,  ist  reine  Hypothese,  vgl. 
IV  480. 

11 


272  ülrkh  KnhrMcM, 

sehen,  wie  vollständig  gleichmässig  die  Arsinoe  mit  z.  B.  der  Artemis 
von  Ephesos  als  Göttin  behandelt  wird,  wie  die  erstere  als  Göttin  genau 
so  real  ist,  wie  irgend  ein  altehrwürdiges  Numen  ^). 

Nun  zu  A  r  s  i  n  0  e  III,  der  Gattin  Ptolemaios  IV.  Ihre  Münzen 
zerfallen,  wie  nach  den  aufgestellten  Prinzipien  zu  erwarten  ist,  in  zwei 
Klassen:  erstens  Goldmünzen  (Svor.  1159.  1269.  1272)  mit  Szepter  und 
allen  Attributen  der  Göttlichkeit,  dazu  dem  Beinamen  ^lAOTIATOPOS 
und  zweitens  Kupfermünzen  (Svor.  1160  ff.,  1174?)  mit  ihrem  Kopfe  und 
der  Legende  des  Königs  selbst.  Es  ist  klar,  dass  die  Kupferstücke  vor. 
die  Goldmünzen  nach  dem  Tode  Arsinoes  geschlagen  sind. 

Die  letzteren  fallen  dann  aber  auch  —  was  Svor.  1269  und  1272 
richtig  annimmt  —  später  als  der  Tod  des  Ptolemaios  Philopator  selbst, 
denn  Arsinoe  wurde  von  Ptolemaios  selbst  umgebracht,  ohne  dass  etwas 
davon  in  der  Oeffentlichkeit  verlautete.  Erst  nach  dem  Tode  des  Königs 
wird  es  bekannt  und  führt  nun  zu  hohen  Ehren  seitens  der  neuen  Kegierungs- 
männer  und  der  Bevölkerung  für  die  verstorbene  Königin  (vgl.  Polyb.  XV 
25,  7  ff.;  33,  11  ff.  Justin  XXX  2,  7).  Da  hat  natürlich  Ptolemaios  IV 
keine  Münzen  wie  Svor.  Nr.  1159  schlagen  lassen,  denn  jeder,  der  sie  in 
die  Hand  nahm,  musste  stutzen  und  sich  mindestens  darüber  wundern, 
dass  der  Arsinoe,  von  deren  Ableben  man  nichts  gehört  hatte,  plötzlich 
in  einer  Weise  gedacht  wurde,  die  man  sonst  nur  bei  apotheosierten 
Königsfrauen  gewöhnt  war.  Die  Münzen  gehören  also  in  die  Anfänge 
Ptolemaios  V,  später  als  der  Sturz  der  Schreckensmänner  um  Sosibios, 
deren  Opfer  Arsinoe  III  geworden  war. 

Zu  erklären  ist  hier  nichts.  Dass  die  Typen  der  vergotteten  Gattin 
des  Vorgängers  auch  unter  dem  Nachfolger  weitergeprägt  werden,  haben 
wir  bei  Arsinoe  II  und  in  beschränkter  Weise  bei  Berenike  I  gesehen ;  im 
vorliegenden  Falle  kann  es  aber  noch  weniger  Wunder  nehmen,  denn  Arsinoe 
^^^n•de  ja  eben  erst  imter  Ptolemaios  Epiphanes  nachträglich  apotheosiert. 

Auch  die  Kupfermünzen  vor  dem  Tode  der  Arsinoe  sind  selbstver- 
ständlich und  bedürfen  keiner  Erläuterung.  Zu  bemerken  ist  lediglich, 
dass  die  Nennung  des  Namens  neben  dem  des  Gatten  sich  nicht  durch- 
gesetzt hat  und  hier  wieder  aufgegeben  ist,  vermutlich  weil  der  doppelte 
Name  die  gänzlich  verschiedene  Stellung  von  Münzherr  (der  König)  und 
dargestelltem  Typ  (die  Frau)  zu  verwischen  drohte. 

Daneben  stehen  die  goldenen  Hochzeitsmünzen,  auf  denen  Arsinoe  III, 


1)  Auf  Inschriften  tritt  Berenike  II  nicht  mehr  hervor,  als  Arsinoe  IL  Sie  er- 
scheint natürlich  bei  Lebzeiten  als  »fä  svfpyezig  (Strack  Nr.  43,  4.5,  48  f.),  daneben  aber 
einfach  als  yvvf/  xal  adfX<p>'i  (Titular).  In  Papyri  wird  nicht  nach  ihr  datiert,  auch 
nicht,  als  sie  Vizekönigin  von  Aegyi^ten  war.  Die  Bezeichnung  als  &6«  entspricht 
dem  grossen  Fortschritt  zum  Gottkönigtum,  der  in  die  Zeit  des  dritten  Lagiden  fällt, 
wurde  natürlich  ferner  dadurch  begünstigt,  dass  sie  mehr  als  yyiv)  ßctaü.f-.u)^.  näm- 
lich ßaai'haaa  —  weiblicher  ßaailivi,  wurde,  d.  h.  die  göttliche  Stellung  des  Monar- 
chen auf  sich  selbst  übernahm,  wenigstens  so  lange,    als   sie  Reichsverweserin  war. 

12 


Frauen  auf  antiken  Münzen.  273 

wie  früher  schon  Berenike  II,  in  Gestalt  und  mit  der  Legende  der  Phila- 
delphos  erscheint  (Svor.  Nr.  1163  tf.).  Auf  ihnen  finden  wir  die  Datie- 
rnngsbuclistaben  A  =  l  und  A  =  11.  Beide  bedeuten  nach  Svoronos 
dasselbe  Jahr  211,  das  der  Yermälilung.  weil  dieses  das  11.  des  Königs 
und  zugleich  das  1.  der  Königin  war. 

Ausserhalb  Aegyptens  finden  wir  in  M  a  r  a  t  h  o  s  einen  Kopf,  den 
Svoronos  wohl  mit  Keeht  als  Arsinoe  III  deutet  (Svor.  1197  fi".).  Mara- 
thos  ist  also  —  da  die  Münzen  städtisch  sind  —  noch  immer  der  getreue 
Aussenort  des  Reiches,  der  von  ptolemäischem  Münzregal  befreit  ist, 
aber  auch  unter  der  neixen  Regierung  die  Gelegenheit  benutzt,  in  gewohnter 
Weise  der  kgl.  Familie  zu  schmeicheln. 

Der  Revers  trägt  neben  dem  Stadtnamen  (phönikisch)  Datierungen 
nach  Seleukidenäi'a ;  erhalten  sind  die  .Jahre  von  95 — 108.     Metall:  Kupfer. 

In  gleichem  Verhältnis  zum  Reiche  steht  die  Stadt  Phaseiis,  deren 
Silbermünzen  (Svor.  1196)  auf  der  Vs  zwei  Portraits,  nach  Svoronos, 
Ptolemaios  IV  und  Arsinoe  III,  tragen.  Die  Rs  zeigt  die  Abkürzung 
(PA^H,  den  Xamen  des  Beamten  und  ein  Schitfsvorderteil. 

Dazu  kommt  noch  Methana  im  Peloponnes  (Svoronos,  Jouru.  (Varch. 

mtniism.  VII  397  ff.) ,    das    wohl    seit    243    Aussenort    des   ptolemäischen 

Reiches  war. 

jl v 

^.  Vs  :  Aphrodite  als  Arsinoe  III,  Rs:  Ein  Heros  und  Legende  p T, 

d.  h.  AQOi{voenoiv). 

Die  Münze  ist  interessant  dafür,  wie  weit  der  Einfluss  der  ptole- 
mäischen Macht  reichte,  staatsrechtlich  bietet  sie  nichts  neues:  aus  Höf- 
lichkeit vor  Ptolemaios  gibt  die  Stadt  auf  ihren  Münzen  der  lokalen 
Göttin  die  Züge  Arsinoes.  Die  Umnennung  des  Stadtnamens  in  Arsinoeia 
ist  gleichfalls  nicht  ohne  Analogie. 

Das  Material,  das  Papvri  und  Inschriften  für  die  staatsrechtliche 
Stellung  Arsinoes  III  ergeben,  entspricht  völlig  dem  über  Berenike  Ge- 
sagten. 

Der  Gesamteindruck  der  Periode  ist  also  ein  Stehenbleiben  auf  dem 
unter  Ptolemaios  Euergetes  beobachteten  Verhältnis.  Die  Erwähnung  des 
Namens  der  lebenden  Königin  auf  Kupfer  hat  sich  nicht  durchgesetzt, 
überhaupt  ist  das  erste  leise  Abflauen  der  Bewegung  zu  bemerken,  die 
auf  eine  immer  weitere  Ausgestaltung  des  Büdnisrechtes  der  Frauen  hin- 
zudrängen schien. 

Wie  im  grossen  das  Reich,  so  macht  im  kleinen  unser  Glied  des 
Verwaltungsorganismus  einen  Umschwung  durch:  eine  rückläufige  Be- 
wegung beginnt.  Unter  Ptolemaios  IV  steht  alles  still,  nicht  nur  das 
Büdnisrecht  der  Königinnen;  jetzt  folgt  die  Reaktion. 

Von  Kleopatra  I.  der  Gemahlin  Ptolemaios  V,  kennen  wir  zwei 
Sorten  von  Münzen: 

13 


274  Ulrich  KaJrrsfcdt, 

1.  Die  Hoclazeitsmünzen  (Stoi\  1241  f.),  auf  denen  die  Königin  als 
'Aqüivötj  0üüÖ£/.q:og  erseheint,  die  uns  bekannt  sind. 

2.  Kupfermünzen,  die  in  Paphos  auf  Kypern  geschlagen  sind  (Svor. 
1380  ff.)  mit  folgendem  Aussehen: 

Nr.  1380.    /t.    Vs:   Ammonkopf.     Legende:  BÄ^LU22H2  KAEOHA- 
TPAS. 
Rs:  2  Adler.  Legende:  nTOAEMAlOI  BA2IAEQS. 
Nr.  1381.     ^.   Vs:  Kopf   der    , Alexandria'.     Legende   wie    1380.      Rs: 

wie  1380. 
Nr.  1382.    PL.   Vs:   Isis,     Legende  und  Rs  wie  1380. 

Svoronos  IV  280  deutet  diese  Stücke  als  Vormundschaftsmünzen; 
sie  gehören  nach  seinem  Ansatz  in  die  erste  Zeit  der  Regierung  Ptole- 
maios'  VI,  ihres  Sohnes.  Nattirüch  lässt  sich  aus  den  Münzen  Kleo- 
pati-as  I  allein  keine  Entscheidung  fällen,  wir  werden  aber  unten  an 
mehreren  Analogien  sehen,  dass  Svoronos  recht  hat.  Es  handelt  sich  um 
das  erste  uns  bekannte  Beispiel  eines  auf  Vormundscha  f  t  basierten 
Münzrechtes  der  Königin-Mutter.  Die  Form,  in  der  es  sich  äussert, 
ist  also  im  Ptolemäerreich :  Kupferprägimg  ohne  ihr  oder  des  Mündels 
Bild,  aber  mit  beider  Namen  auf  beide  Seiten  verteilt.    Dies  ist  ein  Novum. 

Weiter:  Kleopatra  II,  Gattin  Ptolemaios' VI.  und  Kleopatr  a  III, 
Gattin  Ptolemaios  VIII,  die  gewaltigsten  Frauen  der  Ptolemäerdynastie 
und  zeitweilig  die  absoluten  Herrinnen  des  Staates,  haben  überhaupt  keine 
Münzen  geprägt,  erscheinen  auch  nicht  auf  Münzen  anderer  Prägeherren, 
weder  innerhalb  noch  ausserhalb  Aegyptens.  Ausgenommen  sind  nur  die 
Hochzeitsjubüäumsmünzen  der  alten  Form,  wo  sie  sitb  speck  deae  Fh'da- 
delplu  erscheinen  (Svor.  Nr.  1498  ff.).  Die  Legende  lautet  wie  gewöhnlich 
AP2IX0H2  0IAAAEA0Or.  {Aqg.  ßaaüiaar^g  bei  Svoronos  ist  ein 
Druckfehler,  vgl.  IV  430  und  die  Abbildung  III  LV.  4). 

Die  hier  gewonnenen  historischen  Resultate  sind  von  höchster  Be- 
deuttmg:  sie  zeigen  deutlich,  dass  die  Stellung  der  Königin  in  dieser 
Periode  ebensowenig  nominell  dem  Könige  gleichberechtigt  ist,  wie 
friiher.  Wenn  jemals  in  der  Ptolemäergeschichte  die  Möglichkeit  vorliegt, 
über  die  staatsrechtliche  Stellung  der  Frau  Zweifel  zu  hegen  und  sie  auch 
de  iure,  nicht  nur  de  facto  als  dem  Monarchen  gleichberechtigt  anzusehen, 
so  ist  es  hier.  Nicht  nur  zeigen  die  Historiker.  Polybios,  Livius,  Justin, 
die  Chronogi'aphen.  das  gewaltige  Uebergewicht  der  königlichen  Damen 
mit    grosser    Deutlichkeit,     sondern    auch    die    Papp-i    und    Inschriften  ') 


1)  Die  Inschriften  Ptolemaios'  V.  und  VI.  zeigen  in  der  Regel,  die  Ptolemaios' 
\^II  fast  stets  den  Namen  der  Frau.  Und  die  Papyri  entsprechen  dem.  Datierungen 
nach  den  Frauen  Ptolemaios'  V.  und  VI.  finden  wir  zwar  noch  nicht,  um  so  reich- 
licher sind  wir  aber  mit  solchen  nach  den  beiden  Gattinnen  Ptolemaios'  VIII  gesegnet : 
P.  Teb.  I  5  (2  Frauen),  P.  Amh.  II  44  (2  Frauen),  P.  Beinach  1  (2  Frauen),  BGTJAW 
993  (1  Frau)  u.  a.  m. 

14 


Frauen  auf  antilcen  Münsen.  275 

scheinen  etwas  wie  eine  Sanitlierrschait  anzudeuten,  die  ja  Strack  dem- 
gemäss  auch  annahm,  während  Breccia  und  ihm  folgend  Beloch  —  wie 
wir  sehen  durchaus  mit  lleclit  —  die  entgegengesetzte  Ansicht  vertreten. 
Wir  müssen  den  Ptoleniäermünzen  dankbar  sein,  dass  sie  ims  eine  so 
durchaus  eindeutige  Antwort  geben  durch  die  rapide  Abnahme  des  Biki- 
nisrechtes der  Frauen  gerade  in  dieser  Periode  äusserst  entwickelter 
Frauenmacht '). 

Eine  Art  von  M  ü  n  z  r  e  c  h  t ,  aber  kein  Bildnisrecht  Kleopatras  III 
weisen  Svor.  Nr.  1727 — 1731  auf.  Es  sind  dies  Silbermünzen,  die  in 
na{q)og)  geprägt  sind.  Sie  zeigen  den  Kopf  des  Soter  I  und  die  regel- 
mässige Umschrift  Ptolemaios  XI  {nTOAEMAIOT  BASIAEQ2),  sind 
aber  durch  ihre  doppelte  Datierung  auffallend,  die  sowohl  nach  Jahren 
des  Königs,  wie  nach  denen  Kleopatras  III,  also  der  Königin-Mutter  und 
Vormündin,  rechnet;  z.  B.  Svor.  Nr.  1727  lA  (11)  =  H  (8).  Dies  ist 
eine  zweite  Art,  eine  Vormundschaft  auf  Münzen  auszudrücken.  Sie  steht 
hinter  der  oben  bei  Kleopatra  I  beobachteten  Manier  zurück,  indem  sie 
den  Namen  der  Mutter  nicht  setzt,  übertrifft  sie  aber  durch  die  Aus- 
dehnung der  Gerechtsame  auch  auf  Silber  -). 

Ebenso  geht  es  in  den  folgenden  Jahrzehnten  weiter:  Kleopatra 
Selen  e,  Gattin  Ptolemaios  X,  (Svor.  1726)  und  vielleicht  Kleo- 
patra V  Tryphaina,  die  des  Ptolemaios  Auletes  (Svor.  1841,  vgl. 
IV  508)  haben  nur  solche  Hochzeitsmünzen  mit  Namen  der  Arsinoe  Phila- 
delphos  aufzuweisen. 

Wir  kommen  zur  letzten  Frau  des  Ptolemäerhauses,  die  in  Aegypten 
regiert  hat,  Kleop  atra  VII,  der  berühmten  Geliebten  Caesars  und  des 
Antonius. 


Für  die  nächste  Zeit  (s.  u.)  sei  das  incht-numismatische  Material  hier  gleich  kurz 
mit  abgemacht:  Datierungen  nach  Ptolemaios  X  und  Frau:  Fayüm-Towns  II  11;  II 
14.  P.  Teh.  17;  178;  II  33.  P.  Beinach  9  f.,  14  ft.,  20.  P.  Lond.  I  23.  Pap.  d. 
Louvre  (=  Extraits  et  manuscrits  Bd.  82)  5.    BG  U.  III  994  iF. 

Dieses  Papyrusmaterial,  das  keineswegs  irgend  welchen  Anspruch  auf  Vollstän- 
digkeit macht,  gibt  die  Lage  wieder,  wie  sie  tatsächlich  war,  wie  die  Petenten 
und  Briefschreiber  sie  sahen.  An  offiziellem  Werte  kann  sich  natürlich  ein  Papyrus 
nicht  mit  einer  Münze  messen.  Zu  beachten  ist  auch  noch,  dass  unter  den  Inschi-iften 
die  offiziellen  den  Namen  der  Königin  weglassen,  vgl.  die  offiziellste  von  allen,  das 
Dekret  von  Rosette  unter  Ptolemaios  Epiphanes. 

1)  Es  sei  noch  auf  Svoron.  Nr.  1732  hingewiesen,  f^.  Vs :  Ammon.  Rs :  Adler 
und  K — A.  Svoronos  löst  dies  als  K).(ionäxQuq)  auf,  analog  Nr.  1733  A — B  als  ÄliS- 
avÖQOV  ßaailiwg.  M.  E.  ganz  irrtümlich,  die  Abkürzung  eines  Personennamens  ist 
ganz  unerhört,  nur  Ortsnamen  findet  man  so.  Und  ßaaiXsvg  A?Jgav6(tog  ist  staats- 
rechtlich unmöglich.  Der  ßaai'/.evg  heisst  Ptolemaios.  , Alesander''  ist  der  Götterbei- 
name.    Es  gibt  doch  auch  keinen  ßaat).evg  Eie^yäzt/i:  oder  ßaat>.ii\;  —iux/jq  ! 

2)  Dies  ist  eine  Parallele  zu  den  häufigen  Papyrusdatierungen  nach  Kleopatra 
III  und  Ptolemaios  XI,  z.  B.:  Fayüm-Towns  II  12;  P.  Teb.  I  210;  P.  Leipz.  1:  P. 
Beinach  22  ft'.;  BGU.  III  998  II.  Vgl.  auch  P.  Amh.  II  51  nnd  BGU.  III  999  f.  (Ptol. 
XI  mit  seiner  Schwester). 

15 


276  Vhivh  Knhrstnlt, 

Für  die  einzelne  Zuweisung  dei-  Münzen  verweise  ich  auf  Regling 
a.  a.  0.  IV  507  und  Journ.  d'arch.  mim.  XL  244  ff.,  wo  die  Anordnung 
bei  Svoronos  richtig  gestellt  wird;  die  grosse  Serie  von  Tetradrachmen 
Svor.  1815  ff.  gehört  zu  Kleopatra  VII,  dagegen  die  zweite  von  1847  an 
an  erste  Stelle  unter  Auletes. 

Die  Münzen,  die  in  die  Zeit  Kleopatras  VII  gehören,  teilen  sich  in 
drei  Grupi^en: 

1.  Königliche  Münzen  ihres  Reiches. 

M.  Svoronos  1815—35.  Datum:  Jahr  1 — 22.  Kopf  Ptolemaios  I. 
Legende  nTüAEMAlOI  BASIAEQS.     (Tetradrachmen.) 

M:  Svor.  1853.  Datum:  Jahr  6.  Kopf  Kleopatras.  Legende  A'^lj^O- 
HATPAS  BAEIAI^SHE.     (Draclime.) 

/t.  Svor.  1871—73.  Kopf  Kleopatras.  Legende  KAEOnATPAS 
BASIAIEIH^. 

^.  Svor.  1874.  Kleopatra  mit  Kaisarion  als  Isis  mit  Eros.  Legende 
KAEOnATPAS  BAS1A122HE. 

/^.  Svor.  1887  ff.  (in  Berj-tos  geschlagen).  Vs:  Kleopatra  mit 
Legende  BA2IAI2SHS  KAEOHATFAX  Rs:  ETOTX  KA  TOI' KAI  c 
Kopf  des  Antonius. 

2.  Münzen  der  A  u  s  s  e  n  o  r  t  e. 

M.  Svor.  1883  ff.  Askalon.  Vs :  Kleopatra  und  Datierung  (33 — 30 
V.  Chr.?).  Rs:  lokale  Legende. 

/^.  Svor.  1886.  Berytos.  Vs:  Kleopatra.  Rs :  Lokaler  Gott  Posei- 
don. BH  und  Datierung.     Jahr  21  =  6. 

^.  Svor.  1890  ff.  Damaskus.  Vs:  Kleopatra.  Rs:  Lokale  Embleme 
und  Legende.     Datierung  36^32  v.  Chr. 

/t.  Svor.  1894  ff.  Tripolis.  Vs:  Kleopatra.  Rs:  Lokale  Embleme 
und  Legende  und  Datierung  Jahr  22,  bezw.  23.  Statt  d.  Embleme  1896: 
Antonius. 

JRl.  Svor.  1905.  Patrai.  Vs:  Kleopatra.  Legende:  BA21A1X:^A 
KAEOITiTPA.     Rs:  Isisschmuck  und  lokale  Legende. 

3.  Münzen  des  römischen  Beamten  Antonius. 

M.  Svor.  1897  f.  (Antiochia  Prägeort??).  Vs:  Kleopatra.  Legende: 
BA2IAI22A  KAEOnATPA  0EA  NEQTEPA.  Rs:  Antonius.  Legende: 
ANTQNIOE  AITOKPATQP  TPITON  TPIQN  ANAPÜN. 

^.  Svoronos  1906  ff.  Vs:  Kleopatra.  Legende:  CLEOPATRAE 
REGINAE  RE6UM  (evt.  dies  mit  dem  Zusatz  FILIORÜM  REGUM). 
Rs:  Antonius.     Legende:  ANTONI  ARMENIA  DEVICTA. 

^.  Svor.  1899  f.  (Kyrene  Prägeort??)  Vs:  kein  Bild.  Legende: 
BA^IA—SEA—NE.    Rs :"  auch  kein  Bild.    Legende:  .4i\^rß—ri7^—r. 

Dieses  Verzeichnis  lehrt  folgendes: 

Kleopatra  VII  ist  die  einzige  K  o  n  i  g  i  n  des  Ptolemäer- 
hauses  gewesen,  die  ein  eigenes,  niclit  auf  Vertretung  des  Gatten  basier- 

16 


Frauen  auf  antiken  Münzen.  211 

tes  M  ü  n  z  r  e  c  h  t  iiusgeübt  hat.  Svor.  1853,  eine  Silberdrachnie  vom 
Jahre  46  v.  Chi-.,  zei<?t  uns  ihr  Bild  als  vollkommen  autonome  und  sou- 
veräne Münzherrin,  ohne  jede  Andeutung  von  Vormundschaft.  Dem  ent- 
spricht das  Kupfer  1S71  ff. 

Recht  eingebürgert  hat  sich  die  unerhöi-te  Neuerung  aber  noch  nicht. 
Bei  weitem  der  grösste  Teil  des  Silbers  zeigt  den  Namen  des  Schatten- 
königs Ptolemaios  XIY  als  den  des  Münzherm  (Svor.  1815  ff.).  Auch 
flüchtet  sich  die  Monarchin  noch  gelegentlich  unter  die  species  deac  als 
Isis  (/^.  Svor.   1874),  wenn  sie  sich  auch  selbst  als  ßaaiÄtaaa  nennt. 

Wie  in  Aegypten,  so  verfährt  sie  auch  in  den  wiedergewonnenen  Neben- 
ländern. ^.  (Svor.  1887  ff.)  aus  der  Münzstätte  von  Bervtos  ist  königliches 
Geld  mit  ihrem  Kopfe,  ihrem  Namen  und  ihrer  Doppeldatierung  nach  Jahren 
in  Aegypten  und  in  Syrien.  Der  Kopf  des  Antonius  deutet  keine  Münz- 
herrlichkeit an,  er  ist  nur  ein  aus  politischen  Gründen  gewählter  Typ. 

Die  Aussenorte.  deren  Zahl  durch  die  Schenkungen  des  Antonius 
wieder  beträchtlich  gestiegen  ist.  benehmen  sich  genau  wie  in  der  Zeit 
ptolemäischer  Grossmacht,  sie  prägen  das  Bild  der  Königin  in  Alexan- 
drien  auf  ihre  lokalen  Münzen. 

Interessant  ist  Berytos,  wo  aus  demselben  Jahre  (21  =  6  der  Kleopatra 
=  32/1  V.  Chr.)  städtische  Münzen  (Svor.  1886)  und  königliche  (Svor. 
1887  fi'.)  erhalten  sind.  Man  kann  nun  die  königlichen  als  früher  an- 
nehmen und  an  einen  Abfall  der  Stadt  denken,  dann  wäre  es  aber  schwer, 
die  fortgesetzte  Höflichkeit  der  Münzen  auch  des  rebellischen  Berytos 
gegen  Kleopatra  zu  erklären,  ausserdem  geht  das  .Jahr  Kleopatra  21  noch 
V  0  r  der  Schlacht  bei  Aktion  zu  Ende,  ein  Abfall  der  Phoinikier  ist  also 
unwahrscheinlich.  Umgekehrt  wird  man  das  Kichtige  treffen:  im  Jahre 
32/1  ist  die  Münze  in  Berytos  königlich,  d.  h.  ist  die  Stadt  zum  Königi'eich 
gezogen  worden.  Es  liegt  nahe,  dies  mit  den  Seerttstungen  gegen  Octa- 
vian  in  Verbindung  zu  setzen,  die  man  wohl  dadiu'ch  zu  sichern  glaubte,  dass 
man  ein  unmittelbar  königliches  Regiment  über  die  grossen  Werftplätze, 
z.  B.  Berytos  einrichtete  und  die  lockere  Stellung  als  Aussenort  abschaffte. 
Das  Datum  der  Abänderung  (zwischen  Augiist  32  und  August  31)  passt 
recht  gut.  Warum  gerade  Berytos  davon  betroffen  wurde  und  nicht  auch 
•z.  B.  Tripolis,  ist  natürlich  nicht  mehr  zu  bestimmen. 

Die  Münzen  der  dritten  Gruppe  sind  römische  und  als  solche  später 
zu  behandeln.  Kleopatra  ist  auf  ihnen  nicht  Münzherrin,  sondern  von 
dem  MünzheiTn  Antonius  auf  seinen  Münzen  dargestellt.  Es  handelt  sich 
nur  lun  eine  Ehrung  der  verljündeten  Monarchin  seitens  Roms.  bezw.  des 
Mannes,  der  die  Autorität  Roms  zu  repräsentieren  behauptete.  Die  ent- 
sprechende Aufmerksamkeit  von  der  anderen  Seite  stellt  das  kgl.  Kupfer 
von  Berytos  dar  (Svor.  1887  ff.),  wo  Kleopatra  auf  eine  Seite  ihrer  Münzen 
den  Kopf  des  Antonius  setzt.  Dieser  steht  hier  in  Parallele  mit  einer 
Nike  und  Athene,    wird   also   deutlich   als   Münztyp.   nicht    als  MttnzheiT 

Klio,  Beiträge  zur  alten  Geschichte  X  3,  19 

17 


278  Ulrich  Kahrstedt, 

dokumentiert.  Genau  so  ist  es  umgekehrt.  Kleopatra  ist  ein  Typus  der 
römischen  Münzen,  ebenso  wie  Antyllos  (Svor.  1909  f.)  oder  irgend  ein 
Emblem.  Dass  Antonius  auf  seinen  Münzen  neben  ihrem  Bilde  auch  ihren 
Namen  setzte,  ändert  juristisch  nichts,  sondern  zeigt  höchstens,  wie  wenig 
er  mit  seinen  Aufmerksamkeiten  auf  solch  höchst  amtlichem  Gebiet  Mass 
zu  halten  wusste. 

Auf  einer  Reihe  von  Münzen  führt  Kleopatra  das  Beiwort  dsu  vs(o- 
TEQa.  Es  sind  dies  Svor.  1887  S.  (das  kgl.  Kupfer  in  Berytos  von  32/1 
V.  Chr.),  1897  f.  (römische  Münzen,  datiert  durch  Antonius  IMP  III  = 
aitoxqäxoiQ  xqkov  also  seit  35  v.  Chr.  ^) ,  1899  f.  (ebenfalls  römische 
Münzen  aus  Antonius  drittem  Konsalat  =  31  v.  Chr.  ^).  Die  Münzen  ge- 
hören also  alle  in  die  letzte  Zeit  des  Lebens  des  Antonius  und  der  Kleo- 
patra, entsprechend  der  literarischen  Ueberüeferung  bei  Plutarch.  Antonius 
54,  wo  die  Proklamation  zur  vea  "laig  in  Parallele  mit  der  zur  Gross- 
königin und  dem  Triumph  von  84  v.  Chr.  steht. 

2.  Das  Seleukideiireicli. 

Antiochos  III  2Iayag  hat  als  erster  aller  seleukidisehen  Könige 
Geld  mit  dem  Kopfe  einer  Königin  geprägt  (Babelon.  Eois  de  Syrie  424  ff.): 
Ac.  Vs :  Weibliche  Büste,  die  wohl  mit  Babelon  als  Königin  anzusprechen  ist. 
Rs:  Elephant  und  Dreifuss.     Legende  BÄ2IAEQ2  ANTIOXOr. 

Weitere  Beispiele  bietet  erst  die  Zeit  Demetrios'  I  Soter  (Ba- 
belon a.  a.  0.  791  ff.)  Hier  erscheint  auf  Silber,  wie  auf  Kupfer  der 
Kopf  der  Königin  L  a  o  d  i  k  e ,  der  Witwe  des  Perseus ,  neben  dem  des 
Gemahls,  niemals  allein.  Die  Legende  der  Stücke  lautet  einfach  BA21- 
AEQS  AHMHTPIOr,  bei  Silber  mit  dem  Zusätze  2QTHF0S.  Die 
Rückseite  zeigt  bei  Silber  eine  Psyche,  bei  Kupfer  eine  Nike.  Die  chrono- 
logische Fixierung  der  Emission  ist  sicher  dadurch,  dass  einzelne  Exemplare 
(Silber)  sich  als  überprägte  Münzen  des  Timarchos  von  Babylon  heraus- 
gestellt haben,  der  162  unterworfen  wurde.  Das  Beiwort  2QT HP  sihmwi 
auch  hierzu,  denn  Demetrios  nahm  es  nach  der  Ueberwindung  des  Tyrannen 
an.  Der  Schluss,  dass  danach  die  Kiipferstücke  in  die  Zeit  vor  162  ge- 
hören, da  sie  diesen  Namen  nicht  ti'agen,  ist  nicht  sicher.  Ebensogut 
kann  auch  auf  Münzen  der  gleichen  Zeit  das  Epitheton  weggelassen  sein, 
da  seine  Nennung  keineswegs  obligatorisch  war. 

Femer  haben  wir  Münzen  aus  der  Zeit  Alexanders  I  Balas.  die  hier 
in  Betracht  kommen  und  zwar  sowohl  Silber  (Svor.  Ptol.  I  rnt  und  Li- 
teratur daselbst)  wie  Kupfer  (Babelon  a.  a.  0.  Nr.  928  f.). 

Vs :  Die  Köpfe  Alexanders  und  seiner  Gattin  Kleopatra  Thea 
(Tochter  Ptolemaios  VI).  Ks:  Verschiedene  Typen  mit  der  Legende  nur 
des  Königs  selbst. 


1)  Drumann-Groebe  Gesch.  Eoms  I-  337. 

2)  Druuiaim-Groebe  Gesch.  Homs  I-  346. 

18 


Frauen  auf  antiken  Münzen.  279 

Kleopatra  erscheint  dann  in  derselben  Weise  auch  mit  ihrem  zweiten 
(Statten  auf  Münzen  verbunden  (Svoronos  a.  a.  0.  ttt^'),  auch  hier  nur 
der  Name  des  Königs  selbst:  BA:£]AEQ:S  MIMIITPIOY. 

Am  wichtigsten  sind  aber  die  Münzen  Kleopatras  aus  der  letzten  Zeit 
ihres  Lebens,  als  sie  für  ihren  jmigen  Sohn  Antiochos  VIII  Grypos  die 
Regierung  führte,  die  Münzen,  die  sie  als  Vor  m  ü  n  d  i  n  und  nicht  als 
Oattin  des  Königs  darstellen. 

1.  Ein  Unikum  des  britischen  Museums,  eine  silberne  Teti'adrachme 
mit  nur  ihrem  Bilde  und  nur  ihrem  Namen  BA^IAl—^H^  KAEOJTA- 
TPA2  eEA2  EIETHPIAE.  Das  Büd  hat  voUen  königlichen  Schnmck : 
Diadem,  Stephane.  {B.  31.  Caf.  Scki(cid  Kincjs  of  Syrki  S.  85.)  Datiert 
auf  125  T.  Chr. 

2.  Silbermünzen  mit  den  Köpfen  von  Mutter  und  Sohn ;  auf  dem  Re- 
vers BAIIAI2^H^  KAEOnATPAS  und  BASIAEÜ2  ANTIOXOT 
mit  verschiedenen  Emblemen.  Die  Datierungen  führen  auf  die  Jahre  125, 
124,  121,  120;  daneben  sind  einige  \mdatierte  Stücke.  (Die  Münzen  von 
125  und  124  sind  als  in  Sidon  geschlagen  bezeichnet:  SIAQ  und  tragen 
manchmal  den  Zusatz  &EA2  zum  Namen  der  Königinmutter,  der  auch 
121  noch  vorkommt.)     Babelon  Nr.   1336  ff. 

3.  Die  entsprechenden  Kupferstücke  (Babelon  a.  a.  0.)  haben,  soweit 
sie  datiert  .sind  (125 — 120),  nur  den  Kopf  des  Antiochos.  einige  undatierte 
Stücke  haben  auch  die  beim  Silber  beobachtete  Vereinigung  beider  Köpfe, 
einige  wenige  von  beiden  Sorten  haben  nur  Götterköpfe  (1835  f..  1367). 
Die  Legende  ist  stets,  auch  wo  der  Kopf  des  Grvpos  allein  erscheint: 
BA2:iAi:£IHE  KAEOHATPA^  KAI  BA:£IAEQE  AXTIOXOr,  öfters 
mit  Zusatz  ßEA2;  manchmal  fehlt  das  KAI. 

Damit  sind  die  Frauenbilder  auf  seleukidischen  Münzen  erschöpft. 
Ueber  das  hier  herrschende  System  ist  folgendes  zu  sagen.  Noch  unter 
Antiochos  III.  wo  ein  Bildnisrecht  der  Frau  zum  ersten  Mal  greifbar  ■wird, 
ist  (Ue  Prägung  der  ptolemäisehen  analog:  die  lebende  Gattin  des  Königs 
erscheint  ohne  Namensnennung  auf  Kupfer.  Dann  aber  lenkt  das  System 
in  andere  Bahnen:  Demetrios  I.  Alexandros  I,  Demetrios  II  haben  das 
Süber  der  Prägiuig  mit  dem  Bude  der  Gattin  geöifnet.  zugleich  aber  eine 
Beschränkung  eingefühlt,  dass  nämlich  der  Kopf  der  Gemahlin  nicht  allein, 
sondern  stets  nur  mit  dem  des  Monarchen  zusammen  erscheint.  Eine 
Nennung  des  Namens  der  Frau  erfolgt  auch  hier  niemals. 

Interessant  ist  aber  vor  allem  die  Ausgestaltung  des  Vormimdschafts- 
münzrechtes  unter  Kleopatra  125 — 120.  Auch  in  Aegypten  hatten  wir 
ein  solches  Recht  gefunden,  aber  es  beschränkte  sich  auf  die  Setzung 
beider  Namen  auf  Kupfer,  bezw.  beider  Datienmgen  auf  Silber.  So  wurde 
die  Stellung  von  Mutter  und  Sohn  angedeutet,  nie  durch  Setzung  des 
BUdnisses  der  Regentin  offen  ausgesprochen. 

Hier    dagegen    erscheint    die   letztere   mit  Bild    und  Titel  auf  Silber, 

19* 
19 


280  Uh'kh  Kahrstedt, 

teils  mit  teils  (selten)  ohne  ihren  Sohn.  Auf  dem  Kupfer  wird  sie  stets 
genannt,  wenn  auch  nicht  immer  abgebildet.  Die  Prägung  von  Silber  nur 
mit  dem  Kopfe  der  ßaaihaaa  und  5-fa  ist  aber  augenscheinlich  bald  ein- 
gestellt worden :  das  einzige  erhaltene  Exemplar  stammt  aus  dem  ersten  Jahre 
der  Vormundschaft.  Offenbar  hat  das  Novum  zu  viel  Aufsehen  erregt. 
Dagegen  hat  sich  die  Prägung  mit  den  Köpfen  von  Mutter  und  Sohn  die 
ganze  Zeit  der  Voiiuundschaft  gehalten,  auf  Silber  stets,  auf  Kupfer  zum 
Teil.  Wir  werden  sehen,  wie  die  hier  gesehafl'ene  Norm  für  das  Yor- 
mundschaftsmttnzrecht  der  Königinmutter  foiigewii-kt  hat.  Die  Süber- 
prägung  mit  beiden  Köpfen  ist  in  solchen  Fällen  immer  wieder  nachge- 
ahmt worden,  dagegen  hat  der  Präzedenzfall  der  völlig  autonomen  Allein- 
prägung  Kleopatras  höchstens  einen  nach  .sich  gezogen. 

3.  Soustige  hellenistische  Staaten. 

Der  drittbedeutendste  der  hellenistischen  Staaten.  P  e  r  g  a  m  o  n .  weist 
überhaupt  kein  Frauenbild  auf  Münzen  auf.  Keine  Frau  des  Attaliden- 
hauses  ist  auf  dem  Gelde  des  Reiches  abgebildet  oder  genannt;  nicht  ein- 
mal die  Aussenorte  haben  es  für  gut  befunden,  die  den  Ptolemäem  gegen- 
über beliebte  Schmeichelei  auch  hier  anzuwenden.  Dasselbe  gilt  von  der 
Dynastie  von  Bithynien. 

Von  den  übrigen  kleinasiatischen  Staaten,  in  denen  uns  Frauenbild- 
nisse  auf  Münzen  begegnen,  ist  chronologisch  an  erster  Stelle  zu  nennen 
das  Fürstentum,  oder  wenn  man  will  Königreich  Amastris  (vgl.  Iter. 
d.  nionn.  Gr.  d'Äs.  min.  135  f.  und  Six,  Kiini.  Chron.  1885,  63  ff.). 

Es  gibt  von  Amastris,  der  Gattin  des  Klearch  und  Lysiniachos,  der 
Gründerin  der   nach  ihr    genannten   Stadt,    Münzen  folgenden  Aussehens: 

1)  M  Vs :  Amastris  als  Amazone     Rs :  Amastris  sitzend,  hält  einen  Eros. 

mit  Mitra.    Bogen.  Legende    AMA2TPI02   BA2I- 

AIÜSHS. 

2)  ^  desselben  Typus. 

M  mit  anderen  Beizeichen. 
4)  /9\  mit  Nike  statt  Eros  auf  der  Rs. 

An  diese  Münzen  schliessen  sich  Stücke,  die  der  Amastris  nicht  mehr 
gedenken:  die  Amazone  wandelt  sich  in  ein  Wappen  ohne  Portraitähn- 
lichkeit.  der  Xame  der  Gründerin  weicht  dem  Ethnikon. 

Die  zeitliche  Ansetzung  dieser  Serien  im  JRecucU  ist  unmöglich.  Der 
Einschnitt  wird  dort  beim  Jahre  300  gemacht,  als  Amastris  von  Lysima- 
chos  Verstössen  wird.  Die  Münzen,  die  sie  nennen,  sollen  in  die  Zeit  der 
Ehe  mit  dem  Diadochen  gehören,  während  nach  ihrem  Sturze,  also  300/299. 
eine  Ehrung  der  Amastiis  unterblieben  sei. 

Dem  widerspricht  ganz  deutlich  Menmon  IV  am  Schluss  (FHG.  lü. 
530),  der  sagt,  dass  Amastris  nach  ihrer  Trennung  von  Lysimachos  und 
der  Beschränkung  auf  die  Vormundschaftsregierung  in  Herakleia  die  Stadt 

20 


Fronen  auf  antiken  Münzen.  281 

Amastris  anlegte.  Die  Münzen  der  ßaaiZiaaa  'AtidarQig  gehören  also  in 
die  Zeit  von  300/299  bis  zu  ihrem  Tode,  die  zweite  Klasse  von  Münzen 
fiiUt  später  als  ihr  Tod. 

Daraus  geht  deutlich  hervor,  ebenso  wie  aus  der  Legende  „AMA- 
^TPIO^  BA2IAI^:SJI2%  dass  es  sich  hier  um  ein  wirkHches  Münz- 
recht handelt,  nicht  etwa  um  die  Ehrung  einer  ßaaUiaaa  durch  einen 
Aussenort.  Amastris,  die  in  Herakleia  nur  Königinmutter  ist,  ist  in  Ama- 
stris Monarchin,  so  gut  wie  Ptolemaios  in  Alexandria,  und  schlägt  als 
Königin,  d.  h.  als  absolute  Herrscherin,  ihre  kgl.  Münzen.  Als  nach  ihrem 
Tode  Herakleia  an  das  Reich  des  Lysimachos  kommt  durch  Ueberwälti- 
gung  ihrer  Söhne,  verwandelt  sich  auch  Amastris  aus  einem  Fürstentum 
in  eine  7i6?uc,. 

Wir  kommen  zu  K  a  p  p  a  d  o  k  i  e  u .  zu  Ariarathes  IV  und  Xysa.  seiner 
Mutter. 

R\  Vs.  Die  Köpfe  von  Mutter  und  Sohn  mit  Diadem  und  Schleier,  bezw. 
Tiara. 
Rs.  PaUas.    Legende:    BASIAISEHS   NTSHS    KAI    BAEIAEQS 
APIAPAMjr  Eni0ANOT:E  TOT  YIOY. 

Die  Annahme  von  Reinach,  Trois  rotjaumcs.  46  ff.,  dass  es  sich  lun 
Vormundschaftsmünzen  handelt,  ist  selbstverständlich  richtig.  Der  Zusatz 
Tov  vlov  beseitigt  alle  Zweifel.  Wir  finden  hier  also  ein  genaues  Ana- 
logen zu  der  zweiten  Klasse  der  Vormundschaftsmünzen  Kleopatras  von 
Syrien,  nur  noch  deutlicher  als  solche  kenntlich  gemacht,   als  diese. 

Königreich  Pontos.  Hier  kennen  wir  aus  der  Zeit  Mithradats  IV 
Silbermttnzeu  [BeciieiL  S.  12),  die  auf  der  Vs  den  König  mit  seiner  Gattin 
und  Schwester  Laodike.  auf  dem  Revers  Zeus  und  Hera  stehend  zeigen, 
wähi-eud  die  Legende  lautet:  BAIIIAEÜE  MI&PAAATOT  KAI  BA2I- 
AI:E:SH:S  AäOAIKH:S  0IAAAEAWÜX.  Andere  Süberstücke  haben  nur 
Laodikes  Kojif  mid  dementsprechend  nur  ihre  Legende  und  nur  Hera. 

Die  Münzen  stellen  das  erste  Geschwister-Ehepaar  im  pontischen 
Hause  dar.  Die  Betonung  des  „WIAAAEA^OI"  und  die  Beziehung  auf 
Zeus  und  Hera  legen  es  nahe,  die  Stücke  als  Hochzeitsmünzen  aufzu- 
fassen, die  diese  erste  Ehe  solcher  Art  gebührend  verherrlichen  sollen. 
Für  die  Stücke  mit  Laodike  allein  hat  man  (vgl.  Reinach  Hist.  p.  l.  monn. 
131  ff.  und  dazu  Regling,  Wnrhenschr.  f.  M.  Piniol  1903.  316)  die  Ver- 
mutung geäussert,  dass  sie  Vormundschaftsmünzen  seien ,  dass  Laodike 
für  einen  uns  imbekannten  Sohn  die  Regentschaft  geführt  habe.  Unbe- 
denklich ist  die  Annahme  freilich  nicht.  Die  Reihe  der  pontischen  Könige 
ist  uns  seit  Reinachs  Untersuchung  a.  a.  0.  so  gut  greifbar,  dass  fühl- 
bare Lücken  nicht  mehr  auszufüllen  sind,  aber  gerade  bei  diesen  klein- 
asiatischen Hen-schen-eihen,  z.  B.  Bithynien.  hat  man  so  oft  einen  aus 
der  Literatur  nicht  bekannten  Fürsten  einschieben  müssen,  dass  die  Ver- 
mutung immerhin  einige  Wahrscheinlichkeit    hat,    so  wenig    man   sie    als 

21 


282  Ulrich  Knlnskdt, 

sicher    betrachten    und    staatsrechtliche    Maximen    darauf    aufliaueu    darf. 

Ist  sie  richtig,  so  haben  wir  hier  einen  Fall  von  Voriuundschaftsprä- 
girng  in  der  Art  wie  die  einzelne  Silbermünze  Kleopatras  von  Syrien,  einen 
Präzedenzfall  für  diese:  denn  die  pontische  Münze  gehört  dann  bald  nach 
dem  Tod  Mitbradats  IV,  also  etwa  20 — 25  Jahre  vor  die  Vormundschaft 
Kleopatras  in  Syrien;  diese  Annahme  aber,  dass  was  selbst  in  Syrien  sich 
nicht  durchsetzt,  schon  viel  früher  in  Pontos,  das  doch  wirklich  nicht 
fortgeschrittener  war,  als  jenes,  möglich  gewesen  sein  sollte,  ist  nicht  ohne 
Bedenken.  Eher  könnte  man  versucht  sein,  die  Laodike  auf  der  Münze 
mit  der  Mutter  des  gi-ossen  Eupator  zu  identifizieren  und  in  die  Zeit  von 
deren  vormundschaftlicher  Regierung  setzen  (120  ff.).  Das  wäre  dann  eine 
Nachahmung  des  soeben  in  Syrien  gegebenen  Beispiels. 

Letztere  Annahme  ist  auch  entschieden  der  einer  Prägmig  der  Gattin 
ohne  Nennung  des  Gemahls  vorzuziehen,  denn  diese  wäre  ganz  singulär. 
die  Vormundschaftsprägung  hätte  aber  doch  wenigstens  ein  Analogon. 
Ein  Bedenken  wäre  höchstens,  dass  die  zweite  Laodike  dann  nicht  mit 
der  ersten  zu  identifizieren  wäre,  wobei  die  deutliche  Identität  des  Rück- 
seitentyps (Hera)  Schwierigkeiten  macht').  Immerhin  wird  man  bei  der 
Vormundschaftsmünze  stehen  bleiben  müssen"). 

Ehe  ich  die  späteren  uns  hier  angehenden  Fälle  pontischer  Prägung 
behandele,  muss  ich  die  noch  übrigen  hellenistischen  Staaten  oder  Staaten 
der  hellenistischen  Kulturwelt  besprechen,  denn  diese  späteren  Pontier 
sind  bereits  dem  römischen  Einflüsse  unterworfen,  zeigen  also  nicht  mehr 
eine  rein  hellenistische  Form  des  Münzrechtes. 

Dagegen  gehört  die  Prägung  der  Dyuamis  noch  vor  die  Geltend- 
machung kaiserlicher  Normen  für  die  von  ihr  beheiTschten  Gebiete.  Dy- 
namis  war  die  Gattin  des  Asander.  des  Mörders  des  Pharnakes,  später 
des  Scribonius,  der  ihrem  ersten  Gatten  nachfolgte  und  zuletzt,  nach  Scri- 
bonius'  Sturz,  des  römischen  Vasallenfürsten  Polemo  I  von  Pontos.  Von 
ihr  ist  eine  Goldmünze  erhalten  (Sallet,  Beiträge  zur  Geschichte  tmä  Nu- 

1)  Die  Aehnlichkeit  der  Gesichtszüge  ist  nicht  so  gross,  dass  sie  die  Trennung 
absolut  verbietet.  Die  Laodike  auf  der  Münze  mit  Mithradat  hat  ein  ganz  anderes 
Kinn  als  die  auf  der  anderen  Münze  (Reinaeh  a.  a.  0.  PI.  VI  und  S.  12:  veuve  de 
M  IV  ou  \). 

2)  Reinach  L'liistoire  p.  1.  mon».  S.  132  macht  auf  eine  Drachme  von  Amisos  auf- 
merksam, die  nach  dem  Monogramm  in  die  Zeit  Mithradats  III  gehört.  Diese  zeigt 
einen  Frauenkopf  auf  der  Vs,  auf  der  Rs  das  Monogramm  BA — .l.-l,  das  Reinach 
ßa{aiXlaarji)  Aa{oäixrjg)  lesen  will.  Die  Abkürzung  wäre  ganz  ungewöhnlich  und  ich 
kann  mir  nicht  vorstellen,  wie  eine  Stadt  oder  ein  kgl.  Münzbeamter  —  denn  wahr- 
scheinlich war  Amisos  damals  bereits  königliche  Stadt  —  den  Namen  der  Königin 
so  verstümmelt.  Sollte  es  sich  auch  hier  um  Vormundschaft  handeln?  Das  wäre 
also  abermals  eine  Alleinprägung  auf  Silber.  Aber  sicher  ist  die  Auflösung  keines- 
wegs, selbst  wenn  man  mit  Reinach  sich  dazu  entsohliesst.  anzunehmen,  dass  Laodike 
ehrenhalber  in  dem  nach  R.s  Ansicht  noch  autonomen  Amisos  das  Jahresamt  führt 
und  ihr  Name  gleich  dem  anderer  Archonten  abgekürzt  wird. 

22 


Frauen  auf  antiken  Münzen.  283 

mismatih  der  Könige  des  cimnierischen  Bosporus  S.  15  ff.),  die  ihren  Kopf, 
wie  ihre  Legende  zeigt:  BASIAISEHS  AYNAMEQS;  dazu  die  Datie- 
rung 281  bosp.  Aera  =  17/6  v.  Chr.  Diese  Münze  ist  geschlagen  zwi- 
schen dem  Tode  des  Asander  und  der  Ehe  mit  Scribonius,  also  als  Dy- 
namis  als  selbständige  Königin  herrschte.  Sie  trug  das  Diadem,  sie  war 
ßaaiXiaaa  nicht  =  yvvii  ßaaUeojg,  sondern  als  weiblicher  Monarch ;  dem 
entspricht  der  Befund  der  Münze,  es  liegt  kein  spezielles  Frauenbildnis- 
recht  voi-,  sondern  das  allgemeine  Münzrecht  des  Souveräns. 

Interessante  Münzen  weist  die  Stadt  K  i  o  s  in  Bithynien  auf.  Sie  Iiat 
Kupfermünzen  von  zwei  verschiedenen  Königinnen.  Die  älteren  zeigen 
einen  weiblichen  Kopf  und  die  schon  im  Kreise  stehende  Aufschrift  BA- 
2IAI:II:H2  OPSOBAPIOS  MOTSHX  die  Rückseite  zeigt  den  Stadt- 
heros Herakles  und  die  Legende  nPOY^EIEQX  TÜX  HPOS  f)AAA2:- 
2HI  {Eecueil  S.  316).  die  wohl  späteren  tragen  einen  anderen  Kopf  mit 
der  Umschrift  ÜPOAAATUO^  BASIAEÜS  ATKOMHAOT^  (-JlTA- 
TPOI  {Eecneil  a.  a.  0.).     Ks  wie  oben.     Beides  /t. 

Heinach,  Trois  Roj/aumcs  S.  138  ff.  vermutet ,  dass  0  r  s  o  b  a  r  i  s  - 
M  u  s  a  von  Pompeius,  Orodaltis  von  Caesar  eingesetzt  ist ;  das  letz- 
tere ist  möglich,  da  wir  47  einen  Lykomedes.  der  eventuell  ihr  Vater  sein 
könnte,  als  Fürsten  oder,  wenn  man  will,  König  von  Komana  finden  (Strabo 
XII.  3.  38.  Reinach  S.  139).  Eine  Orsobaris  kennen  wir  als  Tochter 
des  Mithradat.  die  Pompeius  im  Triumph  aufführte,  aus  App.  Mdlirud.  117. 
Dass  nun  diese  nach  der  Gefangenschaft  in  Rom  eine  Herrschaft  in  Asien 
empfangen  haben  soll,  wie  Reinach  S.  140  meint,  ist  nicht  gerade  wahr- 
scheinlich, trotz  Caesars  Rede  für  die  Bithyner  63  (s.  Gellius  V  13.  Rei- 
nach S.  142).  Immerhin  ist  eine  bessere  Erklärung  mit  unserem  Material 
nicht  zu  beschaffen. 

Bei  beiden  Münzsorten  ist  zu  beachten,  dass  nicht  nur  die  Frau  son- 
dern auch  das  Ethnikon  des  Ortes  im  Genetiv  steht,  man  also  zweifel- 
haft sein  kaim,  wer  der  MünzheiT  ist.  Namentlich  der  zweite  Fall,  Oro- 
daltis, ist  wohl  am  einfachsten  so  zu  lösen :  Lykomedes  hat  ein  Aufsichts- 
recht über  eine  Anzahl  Städte  von  Caesar  (?)  erhalten,  unter  ihnen  auch 
über  Prusias  am  Meer.  Dieses  ist  also  sozusagen  sein  Aussenort  und 
setzt,  um  ihm  ein  Kompliment  zu  machen,  seine  Tochter  auf  die  städtische 
Münze.  Daher  kommt  die  auffallende  Ausdrucksweise  ßaai/.ioig  .  .  .  ^t'- 
yaxQÖg.  Eine  zweite  Möglichkeit  ist :  Da  Prusias  von  seinem  Hauptort,  Ko- 
mana, zu  weit  entfernt  liegt,  hat  Lykomedes  seine  Tochter  dorthin  dele- 
giert und  hat  ihr  zugleich  ein  beschränktes  Münzrecht  auf  /%  übertragen, 
etwa  wie  Euergetes  seiner  Gattin  ein  imbeschränktes  auf  /V  und  M  übertrug. 
BaalZiaaa  ist  sie  nicht,  sondern  nur  9-i'7«r»;o  ßaoiZicog  und  nur  als  solche 
kann  sie  sich  titulieren. 

Die  Orsobaris  dagegen  ist  ßaai/.ioaa.  also  entweder  Königin  oder 
Gattin  eines  Königs,    dem   die    nöhg    eine  Aufmerksamkeit    erweisen    will 

23 


284  Ulrich  Kalirstedf, 

oder  aber  eine  Selbstherrsclieriii.  die  irgendwie  in  Parallele  mit  den  IJqov- 
oidg,  denn  diese  werden  ausdrücklich  genannt,  ein  Münzrecht  ausübt. 

Von  den  Staaten  Kleinasiens  bleibt  Galatien  zu  behandeln.  Hier 
kommt  eine  SUbermünze  in  Betracht.  \s:  Bä:SIAEQ2  A[HIOTAPOr 
0I]AJJEA0OT.  Kopf  des  jungen  Königs  Deiotaros.  Rs:  JiA^IA12i:- 
^H^[AA0B0]riQNA2.  Büste  des  Adobogiona  (vgl.  ßeinach  riüst.p.lni. 
151  fif.,  Becndl  S.  127,  Dressel,  Z.  f.  Xtim.  XXI  22ß).  Mit  vollem  Rechte 
hat  man  aus  der  Münze  des  jungen  Deiotaros  (III)  geschlossen,  dass  es 
sich  um  Vormundschaft  handelt,  dass  die  auf  der  Münze  dargestellte  Ado- 
bogiona als  Königinmutter  die  Regierung  leitet.  Eecueil  a.  a.  0.  wird  die 
Münze  31  —  5  v.  Chr.  gesetzt.  Dazu  ist  zu  bemerken:  Deiotaros  III  kommt 
durch  den  Tod  seines  Vaters  Kastor  auf  den  Thron.  Dieser  erfolgt 
wahrscheinlich  36  v.  Chr.  Die  Münze  gehört  also  sicher  in  die  Mitte  der 
30er  Jahre,  ist  auf  keinen  Fall  über  31  hinunterzurücken,  wo  Deiotaros 
als  erwachsener  Fürst  den  Antonius  nach  Aktion  begleitete  i).  Damit  ist 
nun  die  Datierung  auf  der  Vorderseite  in  Verbindung  zu  bringen:  ZKV. 
Man  hat  dies  427  lesen  woUen.  Damit  ist  garnichts  anzufangen.  Was 
soll  das  für  eine  Aera  sein,  die  ungefähr  463/2  beginnt,  nach  der  die 
galatische  Dynastie  rechnet,  und  die  doch  fast  zwei  .Jahrhunderte  über  die 
Begründung  des  galatischen  Staates  überhaupt  hinausreicht?  Ich  lese  da- 
her lieber  V  als  Jahreszeichen  ^)  (400  ist  auch  nicht  V  sondern  Y)  und 
rechne  ,Jahr  27"  =  36  v.  Chr.  Denn  62  v.  Chr.  ist  die  Dynastie  durch 
Pompeius  in  Galatien  eingesetzt  worden,  das  ist  ein  Zeitpunkt,  der  eine 
Aera  begreiflich  macht. 

Staatsrechtlich  liegt  kein  Novum  vor,  sondern  nur  ein  neues  Beispiel 
für  die  verbreitete  Vormundschaftsprägung  auf  Silber,  die  sowohl  die 
Mutter,  wie  den  Sohn  zur  Geltung  kommen  lässt. 

Im  hasmonäischen  Juden  staat  kommt  eljenfalls  ein  Fall 
von  Frauenregierung  vor:  Salma  Alexandra,  die  Witwe  des  Ale- 
xandres .Johannes ,  als  Vormündin  ihrer  aus  der  Geschichte  des  Pom- 
peius bekannten  Söhne  Hyrkanos  und  Aristobulos.  Wellhausen,  Isr.-Jiid. 
Geschichte  S.  268.  bestreitet  die  Existenz  von  echten  Münzen  der  Alexan- 
dra überhaupt,  während  Madden,  Coins  of  the  Jews,  2.  Aufl.  S.  91  f.  ihr 
einige  Kupfermünzen  zuschreibt,  die  aber  aUe  einen  äusserst  ungewis- 
sen   Charakter    zeigen.     Stücke    mit   der  Legende   BAS .  .  AAES  .  .  v;nd 

c"in"n  -i:nm  '?n:n  fnrn  ;r:n,T' 
sind  ihr  sicher  abzusprechen,   die  hebräische  Legende  weist  sie  unbedingt 
dem  König,  bezw.  Hohenpriester  Alexander  Johannes  zu,  dem  Gemahl  der 
Sahna  Alexandra. 


1)  Plut.  Änt.  61.  63.   Dio  50.  13.  5.   Diuuiaim-Groebe  Gesch.  Borns  I  -  347  Anm.  13. 

2)  V  wäre  dann  nicMs  als  eine  abweicliende  Form  des  auf  seleukidiscben  Münzen 
und  Inschriften  oft  genug  belegten  Jabreszeichen  L,  dessen  verschiedene  sonstige 
Gestalten  aus  den  Papyri  bekannt  sind. 

24 


Frauen  auf  antiken  Münzen.  285 

Ganz  unsicher  sind  die  von  Reichhardt  in  den  Wiener  numismatischen 
Monatsheften  1869  und  von  Madden  im  Num.  Chron.  1865  veröffentlichten 
Münzen.  Keine  Legende  ist  völlig  lesbar,  auf  dem  einen  sind  nur  die 
Buchstaben  AI^  zu  unterscheiden. 

Ein  drittes  Kupferstück  von  nicht  viel  besserer  Erhaltung  trägt  nach 
Madden  a.  a.  0.  S.  92  die  Legende  BÄ2IAI2  AAEE  und  einen  Anker. 
Die  Rs  zeigt  eine  achtstrahlige  Sonne,  zwischen  deren  Strahlen  hel)räi- 
sche  Buchstaben  gestanden  haben  sollen,  von  denen  man  noch  ein  r  zu 
erkennen  glaubt. 

Irgend  welche  Schlüsse  aus  diesem  Material  zu  ziehen,  ist  unmög- 
lich. Auf  Vormundschaftsmünzrecht  fehlt  jede  Anspielung  und  an  eine 
Prägung  des  Königs  mit  der  Legende  seiner  Gattin  zu  denken,  ist  auch 
nicht  eben  ratsam,  da  nirgends  ausser  auf  der  ersten  sicher  ihm  zuzu- 
weisenden ein  Müuzherr  eindeutig  zu  erkennen  ist.  Auf  dieser  aber  ist 
von  der  Gemahlin  gamicht  die  Rede.  Auch  der  Anker  zwingt  nicht  eine 
besondere  Emission  mit  dem  Xamen  der  Alexandra  anzunehmen,  im 
Gegenteil ;  dieses  Zeichen  ist  auf  den  Münzen  des  Alexandros  Johannes 
ganz  gewöhnlicli. 

Wir  wenden  uns  zu  den  östlichsten  Staaten  der  hellenistischen  Welt, 
den  Fürstentümern  Baktriens. 

Hier  ist  zunächst  eine  Silbermünze  des  Königs  Eukratidas  zu  nennen, 
dessen  Legende  BA2IAEr2  MErA:S  EIKPAinAS  und  Büd  mit 
Diadem  und  Hebn  die  Vs  einnimmt,  während  die  Rs  2  Büsten  mit  der 
Legende  HAIOKAEOYE  KAI  AAOMKHS  zeigt.  Ich  sehe  mit  dem 
B.  AI.  Cat.  S.  19  in  ihnen  die  Eltern  des  Münzherra  Eukratidas^).  Die 
Münze  soll  das  Andenken  der  Eltern  feiern,  etwa  wie  die  jitolemäischen 
Goldmünzen  der  SeoI  'Ade/.<foi  unter  Euergetes. 

Interessanter  sind  die  Silber-  und  Kupfermünzen  der  Agathoklei  a 
(vgl.  Rapson  in  der  Corolla  numi.smntica  06,  Festgabe  für  Head  S.  2-15  ff.) : 
Vs:    BA2IAEQS   2QTHP02  ETPATÜyOS  KAI  AFAfJOKAEIA^. 

Beide  Büsten. 
Rs:    Athene    und   Monogramm  l~3;P.     Indische    Legende,    die   nur    Strato 

nennt  {^)  -). 

Ferner  (ebenfalls  M)  Vs:  BA^IAl^Ili:^  eEOTPOnO[r]  AFA- 
0OKAEIA2,  ihre  Büste. 

Rs :  Indische  Legende,  nennt  nur  Sti-ato:  der  stehende  -König"  auf 
der  Rs  ist  natürlich  Typus,  nicht  Portrait.  f^  ebenso,  Rs  sitzender 
Herakles. 


1)  B.  M.  Cat.  S.  21  setzt  dagegen  auch  den  älteren  der  beiden  Heliokles  als 
Sohn  oder  Bruder  des  Eukratidas  an.  Ich  wäre  entsprechend  der  Gedächtnismünze 
geneigt,  die  Münzen  des  Königs  Heliokles  eben  dem  von  seinem  Sohn  gefeierten 
Vater  Heliokles  zuzuschreiben. 

2)  =  B.  M.  Cat.  S.  4:3. 

25 


286  Uhich  Kuhrstedt, 

Dazu  Kupfer  Vs :  BA2IAEQ2  EnMANOl'}-  KAI  AIKAIOT 
^TPATQKO^.  aber  Agathokleias  Büste.  Rs:  nur  seine  Legende  auf 
indisch. 

Endlich  Silber,  das  von  Agathokleia  überhaupt  nichts  mehr  weiss. 

Wir  haben  hier  also  Münzen,  die  nur  die  Frau,  solche  die  nur  den 
Mann,  solche  die  beide  als  Münzhen-en  nennen.  Rapson  a.  a.  0.  hat  die 
Vemiutung  geäussert,  dass  Agathokleia  die  Mutter  und  Vormündin  des 
jungen  Straton  gewesen  sei;  nach  dem  oben  beobachteten  Material  kann 
dies  nicht  bezweifelt  werden.  Wir  beobachten  hier  also  ein  allmähliches 
Zurückdräugen  des  Vonniuidschaftsrechtes  in  vier  verschiedenen  Phasen. 
I.  Agathokleia:  Portrait  und  griechische  Legeude.     M.     ^. 

Straton:  Indische  Legende,  kein  Portrait. 
II.  Agathokleia:  Portrait  und  griechische  Legende.     A*v. 
Straton:  Portrait,  giiechische.  indische  Legende. 

III.  Agathokleia:  Porti-ait,  aber  keine  Legende.     /%. 
Straton:  Legende  auf  giiechisch  und  indisch. 

IT.  Agathokleia:  nichts.     A*\. 

Straton:  Portrait  und  Legende  auf  griechisch  und  indisch. 

I  und  n  zeigen  zwei  Phasen  ausgebildeten  Vormundschaftsrechtes, 
die  Königinmutter  erscheint  in  Bild  und  Legende.  III  ist  schon  nicht 
^"iel  mehr  als  eine  Ehrung  der  abgedankten  Mutter  durch  den  emanzi- 
pierten Sohn,  er  allein  ist  Münzherr,  das  Portrait  Agathokleias  ist  auf 
das  Niveau  der  Prägung  mit  dem  Kopfe  der  lebenden  Königin  in  Aegypten 
und  sonstwo  gesunken  ').     IV  nennt  dann  die  Mutter  überhaupt  nicht  mehr. 

Dazu  kommt  noch  die  vei-einzelte  .^-Prägung,  die  uns  Hermaios  und 
K  a  1 1  i  0  p  e  nennt  {B.  M.  Caf.  S.  66) : 

Vs:  BA^IAEÜ^:  ^ÜTHPO^  EPMAIOT  KAI  KAAAIOnHI. 
Beide  Köpfe  mit  Diadem. 

Rs:  Dasselbe  auf  indisch.     Der  König  sitzend. 

Die  Münze  ist  genau  analog  den  Vormundschaftsmünzen  in  Syrien 
imd  bei  Agathokleia  in  Baktrien  :  es  ist  also  wohl,  wenn  auch  nicht  zu  er- 
weisen, doch  das  wahrscheinlichste,  auch  hier  an  eine  Vormundschaft  der 
Mutter  über  den  Sohn  zu  denken.  Im  genaueren  entspricht  das  Stück 
der  Phase  II  der  Agathokleia.  nur  dass  hier  die  Mutter  auch  in  der  indi- 
schen Legende  genannt  wird. 

Noch  ein  Staat  bleibt  im  Osten  zu  erledigen:  die  Part  her.  Zwei 
Beispiele  können  vrir  aus  dem  Bereiche  ihrer  Münzprägung  heranziehen. 
Zunächst  Silber-  rmd  Kupfermünzen  Phraates  V  Phraatakes,  des  Sohnes 
Phraates  IV  und  der  T  h  e  a  M  u  s  a ,  der  diesem  von  Augustus  geschenkten 
italischen  Sklavin,  die  bald  zur  legitimen  Königin  erhoben  wurde.  Sie 
setzte    die  Entfernung  ihrer  Stiefsöhne  zugunsten   ihres   eigenen   Sohnes 


1)  Es  erscheint,  wie  dort  auch  nur  auf  Kupfer. 
26 


FrdHi'u  (Ulf  aidikoi  Miimen.  287 

(Itircli  und  ilir  ist  Plinuites  auch  orleo-en,  Avorauf  Phraatakes  den  Tliron 
bestieg. 

Aus  dessen  Hegierunicszeit  nun  gibt  es  Silbermünzen,  deren  Vorder- 
seite den  König  mit  der  Legende  BA::£L\EQ:S  BASIAEQN  und  deren 
Revers  Thea  Musa  zeigt  mit  der  Legende  (')EAS  OrPANIAS  MOTEHE 
BA2IAI22H2.  Man  kann  liier  nicht  an  Yormundschaftsmünzen  denken, 
denn  wenn  auch  Phraatakes  als  Knabe  auf  den  Thron  gekommen  ist  — 
wahrscheinlich  9  v.  Chr.  und  er  kann  nicht  vor  21  geboren  sein,  da  Thea 
Musa  erst  22  nach  dem  Osten  ging  — ,  so  sind  doch  die  Münzen  nicht 
darauf  basiert,  dass  die  Muttei-  die  Zügel  der  Regierung  führte ;  denn  die 
Datierung  gerade  der  Stücke,  die  Musa  zeigen  und  nennen,  führt  in  die 
Jahre  313 — ;51.5  seleukidischer  Aera.  d.  h.  1 — 3  n.  Chr.,  nnd  die  Stücke  aus 
den  ersten  Jahren  des  Phraatakes  nennen  die  Mutter  gar  nicht  (B.  31. 
Caf.  Parthia  S.  139  ff.). 

Das  Kupfer  folgt  dem  nämlichen  Prinzip  (a.  a.  0.  S.  141).  nur  dass 
die  Namen  nicht  genannt  werden. 

Da  ein  Vormundschaftsrecht  ausgeschlossen  ist .  bleiben  nur  zwei 
Möglichkeiten;  entweder  ist  Thea  Musa  schon  gestorben  und  die  Münzen 
verherrlichen  die  Vergottete,  analog  den  0iMöeZfog-M.imzen  der  Ptole- 
maier,  wozu  der  Beiname  OYPANIA  sehr  gut  passen  würde,  oder  aber 
wir  greifen  auf  die  Nachricht  zurück,  die  Josephns  {Auf.  XVIII  2.  4) 
überliefert,  dass  Phraatakes  mit  seiner  Mutter  eine  —  bei  den  Parthern 
nicht  so  ungeheuerliche  —  eheliche  Verbindung  eingegangen  sei.  Diese 
Annahme  ist  wohl  noch  die  wahrscheinlichere  von  beiden. 

Dann  wäre  kein  Novum  zu  konstatieren;  Prägungen  mit  dem  Bilde 
des  Königs  und  seiner  Gattin  sind  uns  schon  wiederholt  begegnet.  Ge- 
rade in  Syrien,  wo  man  zuerst  nach  Analogien  zu  suchen  hätte,  begegnet 
uns  eine  solche  Prägung  luiter  drei  Königen  (Demetrios  I.  Alexandros  I, 
Demetrios  II).  Abweichend  ist  nur,  dass  Phraatakes  die  Köpfe  auf  beide 
Seiten  verteilt,  wie  eine  Generation  vorher  Antonius  und  Kleopatra  getan 
hatten,  von  wo  es  vielleicht  entnommen  sein  könnte. 

Noch  einmal,  unter  König  Gotarzes  (41—51  n.  Chr.),  gibt  es  Kupfer- 
münzen, die  auf  der  Vorderseite  den  König,  auf  der  Rückseite  einen  weib- 
lichen Kopf  tragen,  den  man  als  seine  Gattin  deutet  (B.  M.  Cat.  Paiih/ti 
S.  171  f.).  Sicher  ist  die  Deutung  keineswegs,  es  ist  nicht  zu  ersehen. 
wanun  gerade  Gotarzes  seiner  Gemahlin  ein  Bildnisrecht  einräumt.  Immer- 
hin enthält  sie  nichts  Unmögliches,  wenn  es  auch  in  Parthien  selten  ist, 
dass  die  Gattin  des  Monarchen  neben  ihm  auf  Münzen  erscheint.  Ge- 
nannt wird  ihr  Name  niemals,  ebensowenig  wie  der  der  Thea  Musa  auf 
den  entsprechenden  Kupferstücken. 

Damit  ist  das  System  der  orientalischen  Staaten,  die  noch  nicht  unter 
den  Regeln  römischer  Prägungen  stehen,  erledigt. 

Es  ergaben  sich  folgende  Grundregeln:  die  lebende  Gattin  eines  leben- 

27 


288  Ulrich  Kahrstedt, 

den  Herrschers  hat  Bikinisrecht,  aber  nicht  Münzrecht,  auf  Kupfer  ohne 
den  Gatten  in  Aegypteii ;  auf  Silber  und  Kupfer,  aber  nie  ohne  den  Kopf 
des  Gatten,  in  Syrien.  Pontus,  Parthien.  Münzrecht  hat  eine  Frau  nur 
dann,  wenn  sie  in  eigener  Person  regiert,  kraft  Erbfolge  (Aiuastris,  Dy- 
namis)  oder  Delegation  (Berenike  II). 

Seit  dem  2.  Jahrhundert  v.  Chr.  bildet  sich  ein  Vormundschaftsmünz- 
recht aus,  das  wir  in  Aegypten,  Syrien,  Pontos  (?),  Galatien,  Baktrien  be- 
legen können  und  auch  noch  später  in  Pontos  und  Bosporos  wiederfinden 
werden.  Seine  häufigste  Erscheinung  ist  gemeinsame  Prägung  von  Mutter 
und  Sohn  auf  Silber  und  Kupfer,  ausnahmsweise  auch  eine  solche  nur 
der  Mutter  auf  Silber  (Syrien,  Pontos  ?).  Die  Zusammenstellung  von  ihrem 
und  seinem  Portrait  mit  ihrer  und  seiner  Legende  ist  sehr  wechselnd,  auch 
innerhalb  desselben  Landes,  bald  behauptet  die  Regentin,  bald  der  junge 
König  das  Uebergewicht. 

Die  verstorbene  und  vergottete  Königin  -n-ird  dem  Könige  gleich  be- 
handelt, sie  erscheint  stih  spccie  deae  mit  göttlichem  Namen  auf  den 
Münzen  ihres  Landes^).  Neben  allen  diesen  Reichsmünzen  der  verschie- 
denen Staaten,  die  die  eigene  Königin  verherrlichen,  finden  sich,  fast  nur 
in  frühhellenistischer  Zeit,  städtische  Münzen,  die  die  Herrscherin  eines 
verbündeten  und  befreundeten  Grofsstaates  darstellen,  ihrer  eigenen  lo- 
kalen Göttin  anähneln  und  bald  mit  mehr  bald  mit  weniger  Rücksicht- 
nahme auf  das  Geldsystem  der  Großmacht  selbst  dem  betr.  Hofe  ein  Kom- 
pliment machen,  ohne  dabei  der  dargestellten  Frau  irgendwelche  staats- 
rechtliche MachtfttUe  zuschreiben  zu  wollen.  — 

Abseits  steht  das  hellenische  Königreich  im  Westen,  die  Monarchie 
des  Hiero  in  Syrakus  (274 — 216),  die  hier  noch  zu  besprechen  bleibt. 
Hieros  Gattin  Philistis  erscheint  auf  silliernen  Tetradrachmen  und  Drach- 
men viele  .Jahre  hindurch. 

Vs  :  Kopf  der  Philistis  mit  vielen  verschiedenen  Beizeichen. 

Rs :  Quadriga,  bezw.  Biga.  Ebenfalls  verschiedene  Beizeichen.  Le- 
gende der  Königin. 

Sonderbar  ist  hier  die  i-eiche  Prägung  auf  Edelmetall  mit  dem  Bilde 
der  lebenden  Königin  —  denn  nichts  weist  darauf  hin.  dass  sie  verstorben 
ist  —  und  deren  Legende  BAIIAII2HE  (DIAIITUO^. 

Holm,  Gesell.  Skil/ens  III  694  betont  mit  Recht,  dass  die  Portraits 
der  verschiedenen  Mitglieder  der  kgl.  Familie  bestimmten  Nominalen  ent- 
sprechen : 


1)  Eine  besondere  Abart  dieser  Prägung  liegt  in  den  ägyptischen  Hochzeits- 
jubiläumsmünzen aus  Gold  vor.  Sie  sind  rechtlich  Stücke  der  vergotteten  Königin, 
nämlich  der  Philadelphos.  Nur  werden  dem  Kopfe  dieser  Göttin  regelmässig  die 
Züge  der  lebenden  Königin  verliehen,  deren  Hochzeitsfest  zu  feiei-n  die  betreifende 
Münze  bestimmt  ist. 

28 


Fraiutt  (Ulf  ludikcn  Münzen.  289 


Li-onprinz. 


N 

Hieron. 

M  32  Litien 

Hieron. 

M  16  oder  20  L. 

Philistis. 

M  8  Litren 

Gelon.  der 

A*\  5  Litren 

PhUistis. 

M  4  Litren 

Gelon. 

M  1  Litra 

Gelon. 

Hier  liegt  also  ein  abweichendes  System  vor.  Die  Portrait»  der  Kö- 
nigin sind  nicht  Dokumente  einer  juristischen  Stellung,  sondern  Wert- 
zeichen. Eine  Erklärung  dafür  zu  suchen,  ist  müssig.  wir  müssen  uns 
mit  dem  Befunde  begnügen  und  konstatieren,  dass  die  Regeln  der  östlichen 
Staaten  in  dem  entlegenen  Sizilien  keine  Geltung  errungen  haben.  Das 
syrakusanische  Königtum  ist  auf  gänzlich  abweichender  Basis,  durch  ^'olks- 
wahl,  entstanden  und  hat  auch  in  den  .Jahrzehnten  seiner  Existenz  diesen 
singulären  Charakter  in  seinem  Münzwesen  offenbart. 

Hier  sei  noch  bemerkt,  dass  das  zweite  Yolkskönigtum  der  Zeit,  das 
der  Antigoniden  in  Makedonien,    keinerlei    Frauenbildnisrecht   kennt. 

4.  Rom. 

Wir  kommen  zur  Prägimg  der  römischen  Kaiserzeit.  Sie  ist  die  Prä- 
gung der  Beamten  des  römischen  Staates,  zuerst  der  Tres-Yiri.  später 
des  Prinzeps.  Mit  ihr  verquickt  sich  die  Tradition  der  Monarchie,  wie 
sie  aus  dem  Osten  herüberströmt  und  je  nach  dem  Charakter  des  Kaisers 
und  seines  Systems  mehr  oder  weniger  das  beamtenhafte,  an  die  Persön- 
lichkeit des  einzelnen  Prinzeps  geknüpfte  Bildnisrecht  umwandelt  in  ein 
solches  dynastischer  Färbung,  bei  dem  dann  natürlich  auch  ein  Bildnis- 
i'echt  der  kaiserlichen  Damen  möglich  vnrA.. 

Scharf  zu  scheiden  ist  vor  allem  dieses  so  gekennzeichnete  Münz- 
recht, die  kaiserlich-römische  Prägung,  von  der  sehr  verbreiteten  Lokal- 
prägung der  Städte,  neben  die  in  geringerem  Umfange  die  anderer  lo- 
kaler Faktoren,  der  xoivä  oder  der  Provinzen  tritt.  Seit  Augustus  schon 
und  bis  in  das  Ende  des  eigentlichen  Prinzipats  hin')  begegnet  uns  diese 
Prägung  der  nöZeig  etc.  Normal  ist  bei  ihnen  allen  die  strikte  Be- 
schränkimg auf  Kupfer.  Ausnahmsweise,  aber  lokal  wie  zeitlich  nie  sehr 
ausgedehnt,  kommt  auch  Silberprägung  vor,  namentlich  wenn  lokale  Be- 
dürfnisse von  der  oder  jener  Stelle  des  Reiches  ein  zeitweiliges  Nach- 
lassen der  Regeln  erforderten,  wenn  ein  bestimmter  Bezirk  eine  grössere 
Quantität  an  Edelmetall  brauchte  und  die  vorhandene  Reichsmünze  nicht 
genügte,  das  Defizit  wettzumachen.  Solchen  momentanen  Notlagen  sind 
die  PrägTingen  der  xoti'ci  etc.  entsprungen. 


1)  Das  wirkliche  Terschwinden   lokaler  Prägungen   fällt  in  der  Revolutionszeit 
des  3.  Jahrhunderts  auf.     .Seit  Kaiser  Tacitus  hält  sich  nur  die  von  Alexandria. 

29 


290  Uliich  Kahrsfedt, 

Es  war  nun  entweder  Gesetz  oder  zum  allerraindesten  an  Gesetzes- 
statt beobachtete  Regel,  dass  alle  diese  Lokalprägungen,  von  TcöAei^, 
y.oivd  oder  Provinzen,  die  Zugehörigkeit  zum  Reiche  irgendwie  auszu- 
drücken verpflichtet  waren.  Am  einfachsten  geschah  dies,  indem  man  den 
Kopf  des  Kaisers  und  seinen  Namen  neben  den  lokalen  Emblemen  und 
Legenden  prägte.  Aber  bei  der  unendlichen  Zahl  der  lokalen  Emissionen 
—  im  westlichen  Kleinasien,  das  allerdings  besonders  reich  damit  beglückt 
war,  finden  sich  nach  einer  flüchtigen  imd  keineswegs  vollständigen  Be- 
rechnung ungefähr  140  Lokalprägimgen !  —  lag  es  nahe  genug.  Varianten 
zu  schaffen.  Und  so  wurden  denn  von  Anfang  an  neben  den  Bildern  der 
Kaiser  anch  ihre  Söhne  und  Brüder,  Gattinnen,  Schwestern  xmA  Töchter 
auf  Münzen  verhen'licht,  bald  zu  zweien  oder  dreien  vereint,  bald  mit, 
bald  ohne  genaue  Nennung  des  Namens,  bald  der  Kopf,  bald  die  ganze 
Figui".  Genau  so  machten  es  dann  die  römischen  Kolonien,  die  sich  im 
Weltreiche  ausbreiteten.  Die  Städte,  wie  Korinth  oder  Patrai  in  Griechen- 
land, Emerita  und  Caesaraugusta  in  Spanien  imd  viele  in  anderen  TeUen 
des  Imperium  schlugen  natürlich  genau  denselben  Weg  ein,  wie  die  nö- 
/.eiQ.  Auch  sie  prägen  die  Verwandten  des  Kaisers  auf  ihren  Kupfer- 
münzen und  so  finden  wir  in  ihren  Emissionen  ebenso  wie  in  denen  der 
TiöAeig  weitaus  die  meisten  der  kaiserlichen  Damen  verewigt. 

So  finden  wir  unter  Augustus  ^)  Livia  und  Julia  auf  lokalen  Prä- 
gungen, unter  Tiberius  Livia  (sehr  häufig,  der  B.  JI.  Cat.  nennt  Sardes, 
Magnesia  a.  S..  Mytilene.  Pergamon  u.  v.  a.).  Unter  Caligula  ist  ein  Ab- 
flauen der  Frauenprägung  in  den  Städten  festzustellen,  wir  kennen  sehr 
wenige  sichere  Münzen  seiner  Schwestern  oder  Gattinnen  (vgl.  Cohen  P, 
248  ff.,  die  Stücke  der  DrusUla  und  Julia  Livilla  sind  ganz  unsicher. 
B.  JI.  Cat.  weiss  von  Livilla  in  Mytilene  nichts).  Claudius'  Regierung 
zeigt  —  wir  werden  sehen,  analog  der  Reichsjirägung  —  eine  raschere 
Entwickelung :  Messalina,  Octavia  imd  namentlich  die  jüngere  Agiippina 
finden  sich  auf  vielen  lokalen  Prägimgen.  Dem  Reichsrecht  parallel  flaut 
die  Entwickelung  unter  Nero  wieder  ab.  Poppaea  und  Messalina  sind 
selten,  die  kleine  Tochter  der  ersteren.  Claudia,  nur  zweimal  (Cohen  a.  a.  0. 
S.  315  f.)  belegt. 

Unter  den  Flaviern  wächst  die  Bewegung,  Julia  Titi  findet  sich  ziem- 
lich, Domitia  Domitiani  sehr  oft.  Damit  ist  die  Norm  fixiert,  genau  wie 
im  staatlichen  Geldwesen  imd  Avir  finden  im  zweiten  Jahrhundert  fast  alle 
Kaiserinnen,  ebenso  wie  auf  Reichsmünzen,  auch  auf  lokalen  Prägungen 
wieder.  Entsprechend  dem  Gebrauch,  den  das  Imperium  im  ausgehenden 
Antoninenzeitalter  annimmt,  wird  auch  die  Kronprinzessin  als  Augusta 
auf  Münzen  verherrlicht. 


1)  Die  Beispiele,    die  vor  die  Begründung   des  Prinzipats   unter   das  Triumvirat 
fallen,  behandle  ich  unten. 

30 


Francn  auf  foüihen  Miinsen.  291 

Bis  auf  (ialliemis  finden  wir  die  Angustae ')  auf  Münzen  in  allen 
Keichsteilen,  die  eine  häufiger,  die  andere  weniger  häufig  —  nur  die  bei- 
den Frauen  der  Eintagsregierung  des  Didius  Julianus,  seine  Gattin  Man- 
ila Scantilla  und  seine  Tochter  Didia  Clara,  sind  noch  nicht  aus  der  Reichs- 
prägung in  die  der  Einzelgewalten  vorgedrungen  —  dann  aber  geht  es 
rasch  zu  Ende.  Aurelians  Gattin  Severina  ist  ganz  selten  und  Zenobia 
—  als  letzte  Frau  auf  Lokalmünzen  — ,  die  Gemahlin  des  Odainathos, 
auch.     Beide  erscheinen  nur  noch  auf  den  Münzen  von  Alexancb-ia. 

Damit  komme  ich  auf  die  Lokalprägungen  der  Kaiserzeit  nicht  wie- 
der zmiick:  es  handelt  sich  lun  autonome  Münzen,  deren  Münzherr  die 
Stadt  etc.  ist  und  deren  Typen  zwar  die  Zugehörigkeit  zum  Reiche  aus- 
drücken sollen,  aber  sonst  völlig  der  Entschliessung  der  lokalen  Autoi-i- 
tät  anheimgestellt  sind.  Mit  dem  römischen  Staats-  und  Münzrecht,  den 
Normen,  die  für  die  kaiserlichen  Emissionen  maßgebend  sind,  haben  sie 
nach  dem  Buchstaben  des  Gesetzes  nichts  zu  schaffen,  wenn  sie  auch 
praktisch  nie  allzuweit  davon  abweichen  werden.  Die  Tatsache,  dass 
mehrere  Personen  der  Dynastien  auf  ihnen  erscheinen,  die  uns  auf  Reichs- 
geld nie  begegnen,  zeigt  deutlich,  dass  es  keinerlei  Bestimmung  gab,  die 
bestimmte  Verwandte  des  Prinzeps  auf  Münzen  zuliess  und  andere  aus- 
schloss,  sondern  dass  die  Ortsautorität  nach  eigenem  Gutdünken  sich  aus- 
suchte, wessen  Portrait  man  wählte,  um  die  Abhängigkeit  von  der  Mon- 
archie zu  dokumentieren,  auch  nach  eigenem  Belieben  bestimmte,  ob  man 
nur  den  Kopf  oder  die  ganze  Figur,  ob  man  die  betr.  Prinzessin  allein 
oder  mit  dem  Kaiser  zusammen  darstellte,  wie  man  den  Titel  formulierte, 
endlich  ob  man  niclit  das  Bild  überhaupt  wegliess  und  nur  den  Namen 
setzte. 

Die  Münzprägung  des  Kaiserreichs  beginnt  mit  Caesar,  der  das  Bildnis- 
recht des  Lebenden  analog  dem  Gottkönigtum  in  das  römische  Geldwesen 
eingeführt  hat.  Von  ihm  haben  wir  kein  Beispiel  des  BUdnisrechtes  einer 
Frau,  wohl  aber  von  den  Triumvirn,  die  hier  auf  seinen  Bahnen  weiter 
fortschreiten  (vgl.  Mommsen,  Staatsrecht  II-  S.  789). 

M.  Antonius  ist  der  erste  der  Gewalthaber,  der  den  Kopf  einer  Frau 
auf  Münzen  setzt.  Seine  Gattin  Fulvia  erscheint  auf  Silber  (Cohen  I - 
51  No.  3);  Vs:  FuMas  Portrait  imd  Antonius  Titel  IH.  VIR .  R .  P  .  C. 
Rs :  Ein  Löwe  und  Name  des  Antonius.  Antonius  betritt  hier  also  Wege, 
die  denen  des  hellenistischen  Rechtes  entsprechen.  Die  Gattin  des  Macht- 
habers erscheint  ohne  Namen  auf  Münzen,  die  seinen  Namen  als  den  des 
Münzherren  tragen,  nur  hat  Antonius  den  hellenistischen  Gebrauch  dadurch 
überboten,  dass  er  das  Bild  der  Gattin  auch  auf  Silber  zuliess,  ohne  sein 
Portrait  daneben  zu  setzeu.  Ebenso  begegnet  uns  Octavia  auf  Münzen 
des  Antonius  (Cohen,    S.  52  f.) ,  Gold   wie   Silber.     Auch   sie    wird    nicht 

1)  Zu  denen  gelegentlich  mehr  Frauen  als  Gattin  und  Kronprinzessin  gehören. 
So  erscheint  unter  Caracalla,  Elagabal  und  Alexander  die  Kaiserin-Matter. 

31 


292  Virich  Kdhrstedt, 

mit  Namen  genannt,  der  Münzlierr  ist  eindeutig  Antonius.  Nur  ihr  Kopf 
erscheint,  teils  allein  auf  dem  Revers,  teils  neben  dem  des  Gemahls  auf 
der  Vorderseite.  In  der  Goldmünze  Cohen  S.  52  Nr.  1  erkennt  Sallet 
vielleicht  mit  Recht  eine  Erinnerungsmünze  auf  die  Versöhnung  der  Macht- 
haber und  den  Ehebund  Octavias  mit  Antonius  (vgl.  Dressel,  Z.  f.  N. 
XXI  240  f.). 

Die  Münzen  des  Antonius,  die  der  Kleopatra  gedenken,  habe  ich 
erwähnt  (S.  16  f.).  Sie  zeigen  eine  Weiterentwickelung  des  Bildnisrechtes 
durch  den  Einfluss  der  allmächtigen  Geliebten  und  die  Stellung  des  Orients 
überhaupt.  Sowohl  auf  den  nach  römischem  Fusse  geschlagenen  Münzen 
(Svor.  Ptoleni.  Nr.  1906  S.).  wie  den  Tetradrachmen,  die  zum  Umlauf  in 
Syrien  bestimmt  waren  (Svor.  1897  f.).  erscheint  Kleopatras  Bild  und  Le- 
gende neben  dem  Portrait  und  der  Legende  des  Antonius.  Auf  den  viel- 
leicht in  K3'rene  geschlagenen  Kupferstücken  (Svor.  1899  f.)  hat  er  eben- 
falls keinen  Vorzug  vor  ihr:  die  Legenden  finden  sich  ohne  Portrait  in 
völlig  paralleler  Weise  auf  die  beiden  Seiten  verteilt. 

Neben  dieser  Prägung  des  Beamten  Antonius  erscheinen  Fulvia  wie 
Octavia  auf  einigen  Münzen,  die  von  Städten  oder  Münzmeistern  auf  eigene 
Hand  geprägt  sind.  So  hat  C.  Numonius  Vala,  der  Münzmeister  des 
Antonius  zur  Zeit  des  perusinischen  Krieges,  auf  seinen  Aurei  neben  An- 
spielungen auf  kriegerische  Vorgänge  auch  den  Kopf  der  Fulvia  suh  spe- 
ciae  deae  Vicforiac  geprägt,  eine  Aufmerksamkeit  für  die  Gattin  des  Trium- 
vim,  die  in  dem  Kriege,  den  sie  entfacht,  begreiflich  genug  ist,  aber  keiner- 
lei staatsrechtliche  Maximen  andeutet.  Ihr  Name  ist  selbstverständ- 
lich nicht  genannt,  denn  nicht  sie  ist  es  ja  eigentlich,  die  verherrlicht 
wird,  sondern  die  Victoria  (Cohen  I"  51  Nr.  2).  Dem  entsprechen  die 
Stücke  1  und  4  bei  Cohen  a.  a.  0.  Nr.  1  ist  ein  lüipferstück  der  Stadt 
Fulvia  in  Phrygien,  die  ihre  Eponymin  suh  speciae  deae  verherrlicht,  sich 
also  zum  Reiche  des  Antonius  so  stellt,  wie  die  Aussenorte  in  Syrien  zu 
dem  der  Kleopatra.  Nr.  4  gehört  der  Stadt  Lvxgdunum  an  (M)  und  zeigt 
das  Bild  Fulvias,  natürlich  ohne  Legende.  Auch  hier  ist  nur  eine  Nach- 
ahmung hellenistischer  Stadtgebräuclie,  kein  Novmn  zu  konstatieren. 

Aehnlich  steht  es  mit  Octavia.  Sie  erscheint  auf  Kupfer,  das  des 
Antonius  Flottenpräfekten  .39 — 36  v.  Chr.  geschlagen  haben,  ohne  Namens- 
nennung, nur  als  Münz  typ  (Coh.  S.  53  ff.  Nr.  4 — 13).  Daneben  auf 
Kupfeimünzen  der  Städte  Korkyra,  Thessalonike.  Tripolis  Phoinike.  Auch 
hier  ist  nichts  zu  erläutern. 

Antonius  steht  mit  seiner  Ausdehnung  des  Frauenbildnisrechtes  in 
seiner  Zeit  ganz  allein.  Seine  orientalisch-dynastische  Politik  wird  von 
Augustus  in  keiner  Weise  nachgeahmt,  bei  diesem  weicht  die  Dynastie 
dem  persönlichen  Fürstentum,  staatliche  Ehrenrechte  hängen  nicht  an  der 
zufälligen  Ehe  oder  Blutsverwandtschaft  mit  dem  Monarchen,  sondern  an 
der  Stellung  zum  Staat.     Das  Individuum  ist  der   Untertan    des  Prinzeps 


Frauen  auf  nntilcen  Münzen.  293 

und  bat  keine  Rechte,  die  der  Prinzeps  bat  —  im  Staat;  ob  es  dabei 
in  der  Familie  dem  Prinzeps  ganz  nahe  steht,  geht  den  Staat  nichts  an. 
Der  Prinzeps  ist  der  Beamte  und  erste  Diener  des  Reiches,  als  solcher 
prägt  er  mit  seinem  Bilde  und  logischerweise  kann  er  dieses  Beamten- 
ebrenrecht nicht  auf  Familienmitglieder  übertragen,  die  nicht  solchen  (^ba- 
rakter  eines  leitenden  Beamten  haben.  Der  hellenistische  König  herrscht, 
weil  er  Mitglied  der  imd  der  Familie  ist  und  die  Abspaltungen,  die  er 
am  Münzrecht  vornimmt,  kommen  folglich  den  übrigen  Mitgliedern  dieser 
Familie  zugute,  vor  allem  der  Gattin.  Der  Prinzeps  herrscht,  weil  er  ein 
Amt  hat  und  event.  Abspaltungen  von  dem  an  dieses  Amt  geknüpften 
Bildnisrechte  können  nur  solchen  zugute  kommen,  die  auch  ein  Amt  haben. 
(Vgl.  die  ephemere  Prägung  der  Proconsuln  von  Asien  und  Afrika. 
Mommsen.  Staatsrecht  II-  S.  789). 

Unter  Tiberius  finden  wir  die  erste  Spur  einer  Wiederaufnahme  des 
Bildnisrechtes  der  Frau.  Es  handelt  sich  um  Kupfermünzen,  auf 
denen  die  dargestellte  Göttin  —  Pietas.  Salus  u.  a.  —  die  Züge  der  Li- 
via  erhalten  hat.  Die  Legende  nennt  sie,  entsprechend  der  Darstellung 
snh  specie  deae,  nicht.  Durch  tribunizische  Datierungen  ist  die  Zeit  der 
Münzen  festgelegt.  Wir  haben  Stücke  aus  den  Jahren  22.  23.  .33.  34 
n.  Chr.  (Cohen  V  S.  170  f.  Nr.  1-4). 

Einen  anderen  Charakter  haben  Cohen  Xr.  6—8  (auch  ,^). 

Vs:  S.  P.  Q.  R.  IVLIAE  AVGVSTAE.     Wagen  mit  Maultiergespann. 

Rs:  Legende  des  Tiberius. 

Dieses  sind  die  ersten  Beispiele  der  später  immer  mehr  anwachsen- 
den Gattung  der  Begräbnismünzen. 

Es  handelt  sich  durchweg  um  Kupfermünzen  des  Senates.  Tiberius 
selbst  steht  auf  dem  Boden  des  Augustus.  er  kennt  keine  Münz  her  r- 
lichkeit  der  Livia.  Er  selbst  erweist  ihr  auf  den  Münzen,  die  er  aus- 
gibt —  auf  Gold  und  Silber  —  auch  keinerlei  Ehre,  die  an  ein  Bildnis- 
recht, an  irgend  eine  Abspaltung  von  münzrechtlichen  Befugnissen  er- 
innern könnte.  Wenn  der  Senat  bei  der  Auswahl  von  Typen,  die  er  zu 
treffen  hat,  dem  Prinzeps  bezw.  seiner  Mutter  eine  Aufmerksamkeit  erweist, 
ist  dies  seine  eigene  Sache.  S.  P.  Q.  R.  weihen  dem  Gedächtnis  der  Livia 
Münzen,  wie  sie  sie  prägen,  die  kaiserlichen  Emissionen  ignorieren  sie. 

Eine  Ausnahme  hat  Augustus  selbst  gemacht  bei  .Julia,  seiner  Tochter. 
der  Mutter  der  als  Nachfolger  in  Aussicht  genommenen  Prinzen  Gaius  und 
Lucius.  Cohen  PS.  180  zeigt  eine  Silbermünze,  deren  Vs  den  Kaiser  mit 
der  Legende  AVGVSTVS,  deren  Rs  einen  Dianakopf  mit  der  Legende  C 
MARIVS  TRO  III  VIR  aufweist.  Der  Kopf  hat  deutHch  Porti-aitzüge  und 
ist  äusserst  wahi'scheinlich  Julia.  Genannt  wird  der  Name  der  Frau  nicht. 
Andere  Silberstücke  desselben  Marius  (Cohen  a.  a.  0.  S.  186)  zeigen  Julia 
mit  den  beiden  Prinzen.  Auch  hier  erscheint  daneben  Bild  und  Legende 
des  Kaisers,  dagegen  nicht  die  Namen  der  Julia  und  ihrer  Söhne. 

Klio,  Beiträge  zur  alten  Geschichte  X  3.  0() 

33 


294  Ulrich  Kahrstedt, 

Diese  Stücke  sind  walirscbeinlicli  (Tescliiclitsmünzen.  einmal  geprägt 
zur  Erinnerung  an  die  Proklamation  der  Prinzen  zu  prhuipcs  inventidls. 
d.  h.  ihrer  offiziellen  Einführung  in  die  Reihe  der  Leiter  der  res  puhlica. 
Hier  ist  Julia  zugleich  mit  ihnen  verherrlicht  worden,  da  sie  das  Binde- 
glied zwischen  dem  Kaiser  und  den  Prinzen  darstellte.  Ein  Münzrecht 
liegt  hier  nirgends  vor,  die  Köpfe  sind  nicht  Bezeichnung  der  MünzheiTen, 
sondern  sind  ein  Typus,  den  die  Münze  der  besonderen  Gelegenheit  an- 
gepasst  erhält. 

Dazu  kommt  ein  Unikum  der  Wiener  Sammlung  (Cohen  214  Nr.  1): 
eine  Silbeiinünze  vom  Jahre  21  n.  Chr. 

Vs:  Kopf  des  Tiberius  und  sein  Name  mit  Datierung:  IMP.  VII. 

Rs:  DIVYS  ATGVSTVS  IMPER.  OCTAVIA.  Die  Köpfe  der  Ge- 
schwister. 

Dass  die  Münze  aus  dem  Zusammenhang  herausfällt,  ist  deutlich. 
Eine  Frau  wird  neben  dem  verstorbenen  Kaiser  namentlich  aufgeführt 
imd  zwar  auf  Silber.  Eine  Frau,  die  längst  tot  ist  und  zu  ihi-en  Leb- 
zeiten wohl  Schwester  des  Prinzeps  und  Gattin  des  Triumvirn  Antonius 
war.  aber  niemals  zu  dem  Staate  als  solchem  in  Beziehung  stand. 

Man  würde  schon  allein  der  Darstellung  wegen  zögern,  das  Stück 
als  Reichsmünze  anzusprechen;  aber  auch  der  münztechnische  Befund  ver- 
bietet das.  Cohen  nennt  es  a.  a.  0.  ,frappe  en  Crete".  Man  ^Ti-d  nun 
nicht  gerade  Kj-eta  zu  urgieren  brauchen,  aber  wie  mir  Dr.  Regling  mit- 
teilt, macht  die  grobe  Art  der  ganzen  Münze,  ihr  Stil  und  vor  allem  ihr 
Fuss  einen  scharfen  Unterschied  zwischen  ihr  und  den  Reichsmünzen, 
wenigstens  der  stadtrömischen  Prägung.  Eine  lokale  Autorität  ist  nicht 
aufgeführt,  was  die  Zuweisung  erschwert,  vermutlich  handelt  es  sich  um 
irgend  eine  Provinz,  kaum  um  eine  nö/.ig  oder  coJonia,  die  den  Namen 
nicht  auslassen  würden. 

Soweit  die  beiden  ersten  Monarchen  des  neuen  Rom.  Der  oben 
angedeutete  Beamtencharakter,  das  Undynastisch-Persönliche  der  neuen 
Monarchie  kommt  gerade  bei  der  Behandlung  des  Frauenbildnisrechtes 
zur  Geltung.  Städte  und  Provinzen  wetteifern  in  der  Verherrlichung  der 
Dynastie,  der  Senat  selbst  benutzt  sein  Münzrecht,  um  die  Mutter  des 
Prinzeps  zu  verewigen,  Augustus  aber  setzt  nur  ein  einziges  Mal  den 
Kopf  seiner  Tochter,  zum  Andenken  an  das  Fest  der  Vorstellung  ihrer 
Söhne,  nicht  als  Münzherrin,  sondern  als  Münztypus,  Tiberius,  hier  wie 
immer  der  Prinzeps  xat'  it,oyJiv.  kennt  kein  Büdnisrecht  der  Frau. 

Mit  Caligula  beginnt  der  Kampf  des  dynastischen  Königtums 
gegen  den  Beamtenprinzipat.  Aus  allem,  was  wir  von  ihm  hören,  lässt 
sich  das  erkennen.  Sein  Gedanke,  seine  Schwester  zu  heiraten,  ist  eine 
tendenziöse  Nachahmung  der  Gottkönige,  ein  bewusstes  Negieren  der 
augusteischen  Tradition.  Der  von  ihm  erzählte  Plan,  vom  N.-W.-Rande 
des  Palatin    eine    unmittelbare  Verbindung    mit    dem  Tempel  des  Jupiter 

34 


Frauen  uitf  antilrn  Münzen.  295 

lierzustellen,  dem  ev  sich  ähnlich  füliite,  ist  wohl  üherspannt,  aber  kein  Zei- 
chen des  Wahnsinns,  wie  die  Modernen  meist  glauben.  Die  Angleichuiig  von 
Monarch  und  Gott  ist  kein  Krankheitssymptom,  sondern  eine  Staatsraison  '). 
Wir  l)emerken  zu  seiner  Zeit  eine  sorgfältige  Imitation  des  helleni- 
stischen Münzrechtes,  teils  durch  ihn,  teils  durch  die  Senatskupfeii)rägung, 
die  n.atürlich  nicht  ohne  sein  Wissen  geschieht:  lebende  Frauen  auf 
Kupfer,  tote  auch  auf  Edelmetallen. 

1.  Lebende  Schwestern  des  Caligula.  /%.  Vs :  der  Kaiser  und  seine 
Legende.  Rs:  Dnisilla,  Agrippina,  .Julia  stehend  mit  zugesetzten  Namen. 
Das  ist  hellenistisch,  namentlich  wenn  man  bedenkt,  welche  gottkoniglich- 
hellenistischen  Beziehungen  zwischen  Caligula  und  seinen  Schwestern 
walteten  (die  Proklamation  der  Ehe  mit  Drusilla  wurde  nur  durch  deren 
Tod  verhindert).  Wir  finden  die  Schwester,  wie  unter  Euergetes  I  von 
Aegypten  als  Rs.  von  Kupfer  mit  Namensumschrift,  die  natürlich  ebenso- 
wenig, wie  dort,  münzherrliche  Ansprüche  bezeichnen  soll  (Coh.  I  ^  273). 

2.  Fei'ner  haben  wir  Kupferstücke  von  Caligulas  Mutter  Agrippina. 
Vs:  Ihr  Kopf  mit  der  Legende  AGRIPPINA  .  M  .  F  .  MAT  .  C.  CAESARIS 
AVGVSTI  oder  AGRIPPINA .  M  .  F  .  GERMANICI  CAESARIS.  Rs:  Maul- 
tierwagen und  Legende  S.  P.  Q.  R.  MEMORIAE  AGRIPPINAE  (Cohen  I  - 
S.  231  Nr.  1  f.). 

Eine  andere  Reihe  von  Münzen  mit  Agrippinas  Portrait  hat  als  Rs. 
TL  CLAVDIVS  CAESAR  AVG.  GERM.  P.  M.  TR.  P.  IMP.  P.  P.  Dazu : 
S.  C.  im  Felde.  Es  handelt  sich  in  beiden  Fällen  um  Gedächtnismünzen, 
die  im  ersten  Falle  sich  schon  durch  den  Typ  als  solche  dokumentieren. 
S.  P.  Q.  R.  weihen  eine  Emission  dem  Andenken  der  verstorbenen  Kaiserin- 
Mutter.  Dass  unter  Claudius  die  Prägung  des  Typs  fortgesetzt  wird, 
ändert  nichts;  nur  der  Name  des  Kaisers  erscheint  als  Umschrift  auf  der 
Rs.  Der  Widmende  ist  natürlich  der  Senat,  wenn  auch  die  Legende  den 
Kaiser  dazu  nennt  (Cohen  a.  a.  0.  Nr.  3). 

Auf  Kupfer  setzt  Caligula  also  beide  Systeme  fort,  das  hellenistische  (1) 
und  das  schon  unter  Tiberius  für  Livia  beobachtete  römische  (2). 

Ganz  hellenistisch  aber  ist  sein  Bildnisrecht  der  Frau  auf  Edel- 
metallen (Cohen  a.  a.  0.  S.  233).  Vs:  AGRIPPINA  MAT.  C.  CAES. 
AVG.  GERM.  Agrippinas  Kopf.  Rs:  Caligulas  Kopf  und  Legende.  Da- 
tierungen (37,  40,  41  n.  Chr.). 

Hier  erscheint  die  tote  Frau  auf  Gold  und  Silber  mit  ihrem  Namen. 
Das  ist  für  Rom  etwas  gänzlich  Neues,  wird  aber  klar  durch  die  helleni- 
stischen Instinkte  des  Caligula.  Das  Vorbild  zu  dieser  N-  imd  A-Prä- 
gung  mit  der  Toten  ebenso  me  zu  der  /^-Prägung  mit  der  Lebenden 
haben  wir  in  Aegypten  beobachtet. 

1)  Herr  Professor  Lehmann-Haupt  macht  mich  darauf  aufmerksam,  dass  eine  der 
meinen  entsprechende  Anschauung  über  Caligula  bereits  von  H.  W  i  1 1  r  i  c  h ,  Klio  HI 
288  ff.,  vertreten  worden  ist. 

20* 
35 


296  Ulrich  Kahrstedt. 

Claudius:  Hierher  gehören  zunächst  die  Münzen  der  Antonia, 
die  Cohen  a.  a.  0.  S.  222  f.  wenigstens  zum  Teil  unter  Caligula  setzen 
möchte.  Da  aber  auf  der  ganzen  einheitlichen  Emission  nur  Claudius 
genannt  wird,  wo  überhaupt  eine  Kaiserlegende  erscheint  (auf  ^).  ist  es 
unwahrscheinlich,  dass  die  Reihe  zu  zerreissen  und  ein  Teil  dem  Caligula 
zuzuweisen  ist,  der  zudem  die  Antonia  wohl  zuerst  mit  Ehren  überhäufte, 
dann  aber  umbringen  liess. 

Gold  und  Silber  zeigen  auf  der  Ys  Antonia  mit  der  Legende 
AXTOXIA  AYGVSTA.  Der  Kopf  ist  teils  mit  einem  Diadem,  teils  mit 
Aehren  gekrönt.  Die  Rs  hat  verschiedene  Typen:  als  Legenden  er- 
scheinen: CONSTAXTIAE  AYGVSTI:  PACI  PERP..  S ACERDOS  DIYI 
AYGYSTI  (was  Antonia  zu  ihren  Lebzeiten  war). 

Das  Kupfer  hat  Antonias  Kopf  ohne  Schmuck,  dieselbe  Legende  und 
auf  der  Rs  die  Legende  des  Claudius  nebst  S.  C.  Dargestellt  ist  auf 
der  Rs  zuweilen  Antonia  stehend,    natürlich  als  Typ.    nicht  als   Portrait. 

Zu  diesen  Münzen  tritt  die  erwähnte  Fortsetzung  der  Kupferprägung 
mit  dem  Kopfe  Agrippinas  L  analog  den  Kupferstücken  der  Antonia  stets 
mit  Xamen  des  Kaisers  ausser  dem  S.C. 

Yon  den  Gattinnen  des  Claudius  finden  wir  auf  Reichsmünzen  die 
Messalina  noch  gamicht :  den  grossen  Fortschritt  des  Frauenbildnisrechtes 
bringt  die  Zeit  der  jüngeren  Agi-ippina  (Cohen  P  271  f. :  Dressel  Z.  f.  N. 
XXIY  96  fif.).  Sie  erscheint  allein  ohne  Xamen  oder  Portrait  des  Kaisers 
auf  Senatskupfer.  Ys:  AGRIPPIXA  AYG.  GERMAXIC.  F.  CAESARIS 
AYG.  und  ihr  Kopf.  Rs:  Ceres  und  S.C.  bezw.  Maultierwagen  ohne 
S.C.  1). 

Es  handelt  sich  nur  luu  Kupfer  und  gar  nicht  einmal  um  eine  be- 
sonders zahlreiche  Emission,  aber  zum  ersten  Male  ist  hier  der  Kojif 
einer  lebenden  Frau  ohne  Erwähnung  des  Kaisers  geprägt.  Die  Ehre, 
die  der  Senat  nur  der  toten  Livia  und  der  toten  Agrippina  I  hatte  widmen 
können,  ist  hier  zum  ersten  Male  auf  eine  lebende  Frau  übertragen. 
Sogar  der  Maultierwagen  erscheint,  auch  er  zu  Lebzeiten,  denn  sie  ist 
die  Gattin  CAESARIS  AYG..  was  die  Münze  als  vor  dem  Tode  des 
Claudius,  also  lange  vor  ihrem  eigenen  geprägt  erweist  (vgl.  Dressel 
a.  a.  0.  S.  98). 

Sodann  findet  sich  —  auch  dies  eine  Xeueruug  —  die  lebende 
Agrippina  mit  Claudius  zusammen  auf  Gold  und  Silber  (Cohen  I- 273  f.). 
teils  beide  auf  einer  Seite,  teils  auf  beide  verteilt,  Agrippina  teils  mit 
(Xr.  3  f.),    teils  ohne  (Xr.   1  f.)  -)  Aehrenkranz   der  Ceres.     Die  Legenden 

1)  Trotzdem  sicher  Reiehs-jE  (Dressel  a.  a.  0.  S.  98).  Cohen  nach  Veillant  liest 
auf  der  Ys  CAESARIS  ATGTSTI  M.     Das  M  steM  tatsächlich  auf  keinem  Exemplar. 

2)  Die  Stücke,  die  Agrippina  ohne  den  Kranz  zeigen,  sind  auf  Drachmeufuss  ge- 
sehlagen und  dienen  lokalen  Bedürfnissen  in  Kleinasien,  sind  aber  gleichwohl  Reichs- 
münze. Die  leichte  Terdeckung,  die  in  Born  noch  ratsam  erscheint,  fallt  hier  also 
fort.    Eine  Darstellung  stib  specie  deae  ist  das  natürlich  nicht  (s.  d.  Tabelle  am  Schluss). 

86 


Fmnen  auf  antilcen  Mümcn.  297 

nennen  beide:  Claudius  mit  Datierungen  (50  n.  Chr.)  und  AGIi'Il'PINA 
AVGVSTA,  Nr.  2  mit  dem  Zusätze  CAESARIS  AVG. 

Ein  drittes  Novum  begegnet  uns  in  den  Silberstücken  Agrippinas 
mit  ihrem  Sohne  Nero  vor  dessen  Regierungsantritt,  also  unter  Claudius 
(Cohen  I^  S.  275  Nr.  5),  Vs:  Agrippina  mit  dem  Cereskranz,  AGIflPPINAE 
AVGVSTAE.  Rs:  NERO  CLAVD.  CAES.  DRVSVS  GERM.  PRINC. 
IVVENT.     Büste  des  jungen  Nero. 

Soweit  die  Zeit  des  Claudius.  Wir  finden  einen  gewaltigen  Fort- 
schritt des  Frauenbildnisrecbtes :  Die  beiden  bisher  nur  verstorbenen 
Damen  gewidmeten  Ehren:  Bildnis  auf  Kupfer  allein,  auf  Gold  mit  dem 
Kaiser,  werden  beide  auf  die  lebende  Agrippina  übertragen.  Und  sogar 
die  Vereinigung  mit  dem  Kronprinzen  Nero  genügt,  um  die  Gattin  des 
Monarchen  auf  Edelmetall  erscheinen  zu  lassen. 

Unter  Nero  wird  zunächst  die  Prägung  fortgesetzt,  die  ihn  und 
seine  Mutter  vereinigt  zeigt  (Cohen  a.  a.  0.  Nr.  3,  4,  6,  7),  sowohl  in 
Gold  wie  in  Silber.  Vs :  beide  Köpfe,  bald  gegenüber,  bald  nebenein- 
ander. Rs:  Quadriga  oder  Ehrenkranz,  EX  S.C.  Die  Legenden  stehen 
verschieden,  bald  seine  auf  der  Vs  und  Agrippinas  auf  der  Rs  (Nr.  3  f.), 
bald  umgekehrt  (Nr.  6  f.).  Agrippina  wird  genannt  AGRIPP.  AVG. 
DIVI  CLAVD.  NERONIS  CAES.  MATER.  Cohen  a.  a.  0.  Nr.  1  und  2 
sind  Reichsmünzen  (M),  die  für  lokale  Bedürfnisse  in  Asien  geprägt  sind. 
Auf  der  einen  Seite  erscheint  Nero  mit  Legende,  auf  der  anderen  Agrip- 
pina mit  der  Legende  AGRIPPINA  AVGVSTA  MATER  AVGVSTI. 

Nur  selten  ist  Agrippina  verschleiert,  der  Kranz  ist  ganz  aufgegeben, 
den  man  unter  Claudius  noch  setzte  (Nr.  3  f.),  entsprechend  der  offenen 
Nennung  des  Namens  der  Augusta  in  der  Legende. 

Abgesehen  von  diesem  ersten  Anfange  der  Regierung  zeigt  die  Zeit 
des  Nero  ein  völliges  Abflauen  der  Frauenprägungen:  Octavia  und  Poppaea 
kommen  auf  Reichsmünzen  überhaupt  nicht  vor,  ebensowenig  die  jung 
gestorbene  Tochter  der  letzteren,  Claudia, 

Ein  Ueberblick  über  die  julisch-claudische  Epoche  lehrt,  dass  nach 
der  so  gut  wie  vollständigen  Ablehnung  eines  Frauenmünzrechtes  unter 
Augustus  und  Tiberius  unter  Caligula  eine  Nachahmung  hellenistischer 
Formen  eintiätt,  die  der  lebenden  Frau  das  Reichs-/^,  der  Verstorbenen 
auch  die  Edelmetalle  öffnet.  Claudius  hat  darauf  auch  diesen  Maßstab 
fallen  lassen  und  seine  Gattin  Agrippina  erscheint  auf  Kupfer,  ohne  dass 
er  genannt  wird,  auf  Gold  und  Silber  —  als  Lebende  —  mit  ihm  imd 
Nero  zusammen.  Hier  ist  man  also  weit  über  die  Normen  der  hellenisti- 
schen Reiche  hinausgegangen.  Nero  setzt  fort,  was  er  von  Claudius 
übernimmt,  verhält  sich  aber  sonst  ablehnend  gegen  die  Wege,  die  die 
beiden  letzten  Regierungen  eingeschlagen  haben.  Auch  lässt  Nero  nur 
die  Prägung  der  Frau  mit  dem  Kaiser  fortsetzen,  dagegen  verschwinden 
die  Kupferemissionen,    die    nur    den    Aveiblichen  Kopf  und  Namen  tragen. 

37 


298  UIrkli  KnhrsfeiU. 

Galba.  Otho  und  Vitellius  —  deren  Renierung  freilich  icauni  eine 
Ausbildung  neuer  Nomien  zuliess  —  folgen  dem  Vorgänger  hierin. 

Vespasian  hat  seine  Gattin  D  o  m  i  t  i  1 1  a  verloren,  ehe  er  Kaiser 
wurde.  Ihrem  Andenken  sind  eine  Anzahl  Silbermünzen  gewidmet 
(Coh.  V  S.  426).  die  auf  der  Vs  ihr  Bild  mit  der  Legende  DIVA  DOMI- 
TILLA  AVGVSTA.  auf  der  Rs  verschiedene  Allegorien  tragen. 

Auf  Gold  und  Silber  ei-scheint  sie  ferner  auf  Münzen,  die  nach  Vespa- 
sians  Tode  Titas  dem  Andenken  seiner  Eltern  weihte  (Cohen  a.  a.  0. 
S.  427).  Vs:  Ihr  Bild  und  Legende  wie  oben.  Rs:  Ihr  Gatte  mit  DIVVS 
AVGVSTVS  VESPASIANVS. 

Ebenso  gelten  ihr')  die  üblichen  Begräbnismünzen  in  Kupfer,  unter 
Titus  geschlagen.  Vs :  Maultiei-wagen  mit  der  Legende  MEMORIAE 
DOMITILLAE  S.  P.  Q.  R.,  bezw.  (s^^  Anm.)  DOMITILLAE  IMF.  CAES. 
VESP.  AVG.  S.  P.  Q.  R.  Die  Rückseite  zeigt  die  Legende  des  Titus 
und  seine  Datierung  (80  und  81  n.  Chr.). 

Ein  neues  Aufleben  der  Frauenprägung  l)ringt  der  Ausgang  der 
flavischen  Zeit,  die  Regierung  Domitians. 

Die  jüngere  Julia,  Tochter  des  Titiis  und  später  angeblich  in  wilder 
Ehe  mit  Domitian  lebend,  auch  von  diesem  konsekriert.  erscheint  auf  Gold, 
SUber  und  Kupfer  (Coh.  I '-  465  ff.). 

A/ :  Vs  Ihr  Kopf  mit  Legende  DIVA  IVLIA  AVGVSTA  (das  letzte 
Wort  zuweilen  auf  der  Rs).  Rs  Elephantenwagen,  auf  dem  Julia  thront 
(Cohen  Nr.  1  und  19). 

Andere  Stücke  (Nr.  6  und  8)  zeigen  auf  der  Vs  ihren  Kopf  und 
IVLIA  AVGVSTA.  auf  der  Rs  einen  Pfau  und  DIVI  TITI  FILIA. 

M:  Die  beschriebenen  Goldmünzen  auch  in  Silber  (Cohen  Nr.  7  und  .5. 
letztere  mit  der  Legende  CONCORDIA  AVGVSTI  auf  der  Rs,  bezw. 
Nr.  20). 

Ausserdem  gibt  es  noch  Silberstücke  mit  der  Legende  IVLIA  AVGVSTA 
mit  oder  ohne  T.  AVG.  F.  oder  DIVI  TITI  F.     Die  Rs  hat  Allegorien  -). 

/%:  Die  Kupferstücke  sind  ähnlich.  Die  Legende  der  Vs  lautet 
IVLIA  IMP.  T.  AVG.  F.  AVGVSTA.  Die  Rs  hat  Allegorien  (Cohen 
Nr.  2 — 4,  18).  Andere  sind  die  üblichen  Begräbnismünzen  (Cohen  Nr.  9  f.). 
Vs:  DIVAE  IVLIAE  AVG.  DIVI  TITI  F.  S.  P.  Q.  R.  Maultiergespann. 
Rs:  Legende  des  Domitian  mit  Titel  aus  den  Jahren  90  und  91. 

Es    existieren    ferner  Gold-    und  Silbermünzen,    die  Julia    als  JVLIA 

1)  Cohen  a.  a.  0.  427  Aum.  weicht  mit  Recht  von  der  Zuweisung  Eckhels  an 
die  jüngere  Domitilla  ab.  Nr.  3  ist  zweifellos  die  ältere  wegen  des  Zusatzes  IMP. 
CAES.  VESP.  AVG.,  der  nur  die  Gattin  Vespasians  bezeichnen  kann.  Demnach 
wird  es  mit  Nr.  1  und  2  nicht  anders  stehen,  die  deutlich  mit  Nr.  .3  zusammenge- 
hören. 

2)  Cohen  Nr.  11 — 17,  worunter  1-")  eine  für  lokale  Zwecke  in  Kleinasien  geschla- 
gene Münze  auf  Drachmenfuss  ist.  Nr.  17  bei  Cohen  hat  natürlich  nicht  S.  C.  auf 
der  Rs.  (M  !) 

38 


Frauen  auf  antiken  Münzen.  299 

AYGYSTA  DIVI  TITI  F.  auf  der  einen,  den  Divus  Titus  auf  der  andern 
Seite  zeigen  (Cohen  I  ^  468). 

Wir  kommen  zu  Domitia,  der  Gattin  des  Domitian,  die  ihn  über- 
lebte (Cohen  I-  534  ff.).  Sie  erscheint  daher  stets  als  Lebende,  auch  auf 
allen  drei  Metallen. 

Die  Vs  nimmt  stets  ihr  Bild  ein  mit  ihrem  Namen  DOMlTlA 
AVGVSTA.  dem  in  der  Regel  der  Name  des  Gatten  im  Genetiv  beigesetzt 
ist.  Die  Rückseiten  zeigen  Allegorien,  \vie  bei  Julia;  aussei'dem  gelegent- 
lich   des  Todes   ihres    kleinen  Sohnes    dessen  Bild  als  Kind  (Nr.  10.  N.). 

Etwas  abweichend  sind  die  ^-Stücke  Cohen  13  if.,  die  nur  ihren 
Kopf  ^)  zeigen,  aber  die  Legende  des  Kaisers.  Die  Rs  trägt  dann  keine 
Legende. 

Viele  Gold-  und  Silbermünzen  tragen  auch  ihr  Bild  auf  der  einen, 
das  des  Domitian  auf  der  anderen.  Die  Legende  der  Frau  lautet  eben- 
falls DOMITIA  AVGVSTA.  öfters  mit  dem  Genetiv  des  Gemahls. 

Soviel  über  die  Flavier.  Wir  sehen,  wie  die  Reaktion  gegen  das 
Frauenbildnis  auf  Münzen  wieder  einer  entgegengesetzten  Strömung  Platz 
machen  muss.  Vespasian  prägt  das  Bild  seiner  vei'storbenen  Gemahlin 
auf  Silber,  was  Titus  auch  auf  Gold  fortsetzt.  Hier  handelt  es  sich  also 
nur  um  die  Verstorbene.  Domitian  aber,  der  wieder  auf  dem  Throne  eine 
Gemahlin  hat.  schwenkt  sofort  in  die  Bahnen  des  Claudius  ein.  ja  über- 
bietet ihn  noch.  Dass  die  lebende  Kaiseiin  allein  auf  Kupfer  erscheint, 
hatte  auch  dieser  schon  gestattet,  dass  sie  mit  dem  Gemahl  zusammen 
auf  Edelmetallen  geprägt  wird,  ebenso;  dass  sie  aber  allein  auf  Edel- 
metallen erscheint,  mit  nur  ihrem  Namen,  ist  ein  gänzliches  Novum. 
Das  nicht  einmal  durchweg  gesetzte  „Gattin  des  Domitian'"  ändert 
daran  auch  nichts.  Damit  ist  der  Gipfel  eines  Bildnisrechtes  der  Gattin  -) 
erklommen. 

Ehe  wir  die  Weiterentwickelung  im  2.  und  3.  -Jahrhundert  verfolgen, 
müssen  wir  einen  Blick  werfen  auf  die 

Vasalleustaateu  des  Kaiserreichs. 

Im  Bereiche  der  von  Rom  abhängigen  Staaten  haben  wir  von  Augu- 
stus  bis  zum  Ende  des  1.  Jahrhunderts  acht  Beispiele  von  Frauenbildnissen 
auf  Münzen. 

In  die  armenisclien  Wirren,  in  die  Kämpfe  der  augusteischen  Zeit 
führt  uns  das  Portrait  der  E  r  a  t  o  und  des  Tigranes  (Babelon,  Bois  de 
Si/i-ie  216  Nr.  30). 

^.  Vs:  Tigranes  III  mit  Legende:    BA2IAEr2   BA2IAE.QX  TIFRi- 
NHI. 


1)  Wenigstens  äusserst  wahrscheinlich  ihren. 

2)  Julia  erscheint  natürlich  nicht,  weil  sie  die  Nichte,  sondern  weil  sie  die  .Ge- 
mahlin' des  Kaisers  ist.  auf  Münzen. 

39 


300  Ulrich  Ka/irstedf, 

Ks:    Eratos  Kopf.     EFATÜ    BAJSIAEQ^   TIFFAXOT  AAEA<I>JI. 

Diese  Münze  gehört  in  die  Zeit  der  SamtheiTscliaft  der  Erato  mit  ihrem 
Bruder  (Tacitus  Ann.  II  3:  sociati  morc  externa  in  matriiiionium  rcgnumqne), 
nicht  in  die  Zeit  der  alleinigen  Herrschaft  (Tac.  II  4),  denn  damals  war 
Tigranes  schon  tot.  Man  kann  nun  an  eine  wirkliche  Samtherrschaft 
denken,  wie  Tacitus  sie  anzudeuten  scheint,  dann  wäre  die  Münze  ganz 
selbstverständlich,  da  sie  ja  in  Erato  den  Souverän  darstellt.  Oder  aber 
wir  legen  darauf  Ge^vicht,  dass  die  Münze  nur  den  Tigranes  ßaai/.evg 
nennt,  bei  Erato  aber  sogar  das  ßaaihaaa  venneidet  und  durch  äÖ£/.(f!j 
ßaaiZeiog  ersetzt.  Dann  wäre  sie  nur  Gattin-Schwester  des  Monarchen 
und  nicht  Münzherrin.  Ihre  Prägung  entspräche  dann  den  Kupfermünzen 
Berenikes  II  in  Aeg\'pten,  wo  sie  auch  mit  Namen  erscheint.  Münzherr 
aber  gleichwohl  der  ßaaiZeög  ist  und  nicht  sie. 

Schwierigkeiten  macht  die  Erklärung  der  Münze  in  keinem  von  bei- 
den Fällen.  Einfluss  Roms  ist  hier  nicht  zu  erkennen,  abgesehen  von 
der  technischen  Seite.  Die  beiden  Köpfe  sind  — •  wie  bei  Antonius  und 
den  dies  nachahmenden  Parthern  —  auf  Avers  und  Revers  verteilt. 

Die  Polemoniden  in  Pontes : 

Polemo  I  von  Pontos.  der  durch  die  Ehe  mit  der  oben  erwähnten 
Dynamis  auch  Bosporos  seinem  Reiche  angliederte,  hinterliess  die  Krone 
seiner  Witwe  Pythodoris  und  zwar  nicht  als  Vormündin  eines  minder- 
jährigen Königs,  sondern  als  Erbin  der  Herrschaft. 

Wir  haben  von  ihr  Silbermünzen  mit  Darstellungen  des  Augustus, 
Tiberius  und  der  Livia  *)  auf  der  Vs  und  der  Legende  BA21AI——A 
nmOAQF12  ETOIS  E  bezw.  ZF  auf  der  Rs.  Das  Bild  der  letzteren 
ist  bei  den  Stücken  mit  dem  Kopfe  des  Augustus  ein  Steinbock,  bei  denen 
mit  Tiberius  ein  Stern  oder  eine  Wage,  entsprechend  dem  Horoskop  der 
Kaiser  (vgl.  Babelon,  Beciwil  20  f.). 

Die  Zeit  ist  sieher  dadurch,  dass  das  .lahr  Z  =  60  sich  mit  Augu- 
stus und  Tiberius  verbunden  findet,  also  =  14  u.  Chr.  ist,  d.  h.  63  =  17 
n.  Chr.  und  1  =:  47  v.  Chr.,  also  die  Organisation  von  Pontos  durch 
Caesar  nach  der  Schlacht  bei  Zela. 

Hier  macht  sich  die  kaiserliche  Regelung  des  Müuzweseus  deutlich  fühl- 
bar. Pythodoris  ist  Münzherrin,  setzt  aber  neben  ihrer  Legende  nicht  ihr 
eigenes  Portrait,  sondern  eines  von  Mitgliedern  der  kaiserlichen  Familie.  Die 
Münze  steht  auf  derselben  Stufe,  wie  die  Stadtmünzen,  nur  dass  hier  — 
entsprechend  der  grösseren  Bedeutung  des  Vasallenstaates  —  das  Silber 
dominiert.     Genannt   wird    der  lokale  Münzherr,    das  Portrait  auf  der  Vs 


1)  Babelon  Rec.  20  nennt  den  weiblichen  Kopf  Pythodoris.  Die  Analogie  zu  den 
anderen  Münzen  legt  es  nahe,  auch  liier  an  ein  Mitglied  des  Kaiserhauses  zu  denken. 
Zudem  stimmt  die  Haartracht  auf  der  ,Pythodoris''-Münze  mit  der  der  authentischen 
Portraits  der  Livia  überein.  Ebenso  wird  es  sich  mit  den  Kupfermünzen  verhalten, 
die  Babelon  a.  a.  0.  Anm.  1  als  in  Madrid  vorhanden  erwähnt. 

40 


Frauen  auf  antihm  iliinzcn.  301 

aber  ist  ein  Dokument  der  Zugehörigkeit  zum  Kaiserreich.  Es  ist  genau 
dieselbe  Form,  wie  wenn  etwa  Sardes  auf  seine  Münzen  Augustus  setzt 
und  auf  dem  Revers  SAPMÄNÜN  steht  [B.  M.  Cnt.  Lydia  S.  250). 
Der  Kopf  des  Kaisers  und  der  Name  des  lokalen  Miinzherren,  in  dem  einen 
Falle  eine  Vasallenrepublik,  in  dem  anderen  ein  Vasallenfürst. 

Noch  nicht  gültig  ist  aber  diese  Regelung  des  Vasallenmünzrechtes 
durch  Augustus,  die  wir  hier  (8  v.  Chr.  —  19  n.  Chr.)  beobachten,  bei  den 
Münzen  des  Staates  des  .Juba  (Mauretanien-Numidien).  YiezA.hist.  »um. 
747.  Juba  hatte  die  K 1  e  o  p  a  t  r  a ,  Tochter  des  Mark  Anton  und  der 
berühmten  Kleopatra,  geheiratet  und  war  von  Augustus  als  Fürst  eines 
Gebietes  eingesetzt  worden,  das  sich  aus  Teilen  von  Numidien  und  Maure- 
tanien zusammensetzte.     Er  regierte  25  v.  Chr.  —  23  n.  Chr. 

Es  handelt  sich  um  Silber  und  Kupfer.  Vs:  Kopf  des  Königs  und 
REX  JUBA;  Rs:  Portrait  der  Kleopatra  und  BASIAIS^IA  KAEOnA- 
TPA.  Andere  Stücke  lassen  die  Portraits  vermissen  und  nennen  nur  die 
Namen.     Als  Typen  dienen  auf  den  Isiskult  bezügliche  Gegenstände. 

Dazu  kommen  Münzen,  die  nur  Kleopatra  nennen,  auch  nur  ihren 
Kopf  aufweisen;  die  Legende  ist  dann  immer  gi-iechisch.  Die  entspre- 
chenden Stücke  Jubas  allein  haben  lateinische  Legende. 

Die  Erklärung  für  diese  Verhältnisse  ergibt  sich  aus  der  Beoliach- 
tung,  die  Morarasen  Eph.  epkjr.  I  277  gemacht  hat,  dass  nämlich  wahr- 
scheinlich Juba  Numidien  suo  iure  beherrscht  habe,  Mauretanien  dagegen 
der  Kleopatra  unterstand,  also  nur  insofern  an  Jubas  Reich  angegliedert 
war,  als  Kleopatra  seine  Gattin  war '). 

Die  Münzen  .Jubas    und   Kleopatras    erklären    sich    also  sehr  einfach : 

1)  Münzen  Jubas,    Königs    von  Numidien,    natürlich    mit   ihm  allein. 

2)  Münzen  Kleopatras,  Königin  von  Mauretanien,  natürlich  sie  allein, 
als  Souverän. 

3)  Münzen  beider  nach  der  Eheschliessung  vor  der  LTuterbindung  des 
Bildnisrechtes  der  Vasallenfürsten  durch  Augustus.  Beide  als  Souveräne 
genannt  und  abgebildet,  nicht  als  Gatte  und  Gattin. 

4)  Münzen  beider  nach  dem  Ende  des  Bildnisrechtes  der  Vasallen- 
fürsten.    Nur  die  Namen  beider  Souveräne. 

Diese  Periode  beginnt  früher,  als  8  v.  Chr.,  denn  Pythodoris  (S.  40) 
steht  seit  dem  damals  erfolgten  Tode  des  Gatten  von  Anfang  an  unter  der 
besprochenen  Beschränkung. 

Zu  erklären  ist  nichts,  die  Frau  ist  Souverän  und  prägt  als  solcher, 
analog  Amastris  oder  Dynamis. 

Hierzu    tritt    noch    die   ephemere  Prägang  mit  dem  Bilde  einer  Frau 


1)  Die  bekannteste  Analogie  bieten  Ferdinand  und  Isabella  von  Kastilien-Aragonien. 
Beide  beherrschen  auch  in  der  Ehe  nominell  jeder  seinen  Teil ;  erst  ihr  Erbe  ist 
König  über  das  Ganze. 

41 


302  Ulrich  KaJi>-sfe(^f. 

in  dem  Königreiclie  des  Rliüimetalkes  in  Thrakien,   auch  zur  Zeit  des 

Augustus '). 

/Rl.Ys:  Augustus  und  Livia.     KAI2AP02  SEBA2T0T. 

Rs:  BASLVEQ2   POIMHTAAKOT.     Kopf  des    Rhoimetalkes    und 
einer  Frau  nebeneinander.     (B.  M.  Cat.  Thrakien  S.  208  f.). 

Es  wird  sich,  wie  der  B.  31.  Cat.  angibt,  um  die  Gattin  des  Königs 
handeln.  Prägung  der  Frau  auf  Kupfer  ohne  Nennung  des  Namens  ist 
ja  häufig  genug. 

Man  könnte  auch  an  Vormundschaft  denken,  da  die  Frauenbiklnisse 
plötzlich  aufhören,  was  dann  der  üebernahme  der  selbständigen  Regierung 
entspräche,  aber  das  ist  unwahrscheinlich.  Als  Rhoimetalkes  —  noch 
miter  Augustus  —  stirbt,  hat  er  bereits  einen  erwachsenen  Sohn  (Tac. 
Am).  II  44).  da  ist  es  nicht  gut  möglich,  auch  noch  seine  eigene  Kind- 
heit in  die  Zeit  zu  versetzen,  wo  Octavian  bereits  den  Titel  Augustus  führt. 

Die  angedeutete  Beschränkung  des  Yasallenmünzrechtes  ist  nicht 
dauernd  festgehalten  worden.  Als  man  seit  Caligula  von  den  strengen 
Regeln  des  Augustus  abzuweichen  begann,  lebte  auch  das  Münzrecht  der 
Vasallenstaaten  wieder  in  alter  Weise  auf. 

Zunächst  in  P  o  n  t  o  s  ,  wo  im  Anfange  der  Regierung  des  Caligula 
P  o  1  e  m  o  II,  der  Sohn  der  AntoniaTryphaina.  Tochter  Polemos  I 
auf  den  Thron  gesetzt  ^-ird.  Von  ihm  und  seiner  Mutter  haben  wir  eine 
Anzahl  Silbermünzen  [Rec.  (1.  monn.  Gr.  d'As.  min.  S.  21).  Wir  haben 
hier  ein  Vormundschaftsmünzrecht  der  Muttei-,  wie  -es  sich  seit  der  hellenisti- 
schen Zeit  wiederholt  findet,  imd  zwar  in  interessanter  Parallele  zu  der  Er- 
scheinung, die  wir  in  Baktrien  bei  Straten  und  Agathokleia  beobachteten, 
zeigen  die  Münzen  ein  allmähliches  Zurückdrängen  der  Älutter.  eine  stufen- 
weise Emanzipation  des  jungen  Königs. 

1)  Vs:  Tryphaina  mit  Legende  TPmAIXHI  BAIIA1I:SH:^. 
Rs:  Polemos  Kopf  ohne  Legende. 

2)  Vs:  Tryphaina  mit  Legende  wie  1. 

Rs:  Poiemo    ebenfalls '  mit    Legende    BAIIAEYS   HOAEMÜN 
(oder  im  Genetiv). 

3)  Vs:  Kur  TPY<DAIXHS  BA2TAISSHS.  aber  kein  Portrait. 
Rs:  Polemos  Bild  und  Legende  wie  2. 

4)  Münzen  König  Polemos  ohne  Erwähnung  der  Mutter. 

Die  Münzen  bieten  nichts  Neues,  beweisen  nur,  dass  die  hellenistische 
Vormundschaftsprägimg  der  Frau  sich  hier  bis  in  die  Mitte  des  ersten 
Jahrhunderts  der  Kaiserzeit  gehalten  hat. 


1)  Bei  Rhoimetalkes  beobacliten  wir  auch  mitten  in  der  Regierung  das  Verschwin- 
den des  Portrait«  des  Vasallen  von  den  Münzen,  nachdem  er  schon  vorher  Augustus 
und  zuweilen  Livia  neben  dem  eigenen  Portrait  geprägt  hatte.  Eine  ungefähr  10/8 
V.  Chr.  erfolgte  Regelung  des  Münzwesens  der  Vasallenstaaten  durch  Augustus  wird 
auch  hierdurch  wieder  nahegelegt.     (B.  M.  Cat.  TJirace  S.  209,  Nr.  9  und  101. 

42 


Frauen  auf  cnitiloi  Münzen.  303 

Ungefähr  derselben  Zeit  gehören  zwei  Kupferstücke  des  zweiten 
A''asallenstaates  am  Schwarzen  Meer  an.  des  Königi-eiches  Bosporos 
{B.  M.  Caf.  Fonius  etc.  S.  51).  Wir  sehen  die  Büste  einer  Königin  mit 
der  Legende  BA2IAI22H2  rnnAinYPEQS;  auf  der  einen  Münze 
zeigt  die  andere  Seite  Livia  (??)  als  Aphrodite,  auf  der  zweiten  den  König 
Mithradat  von  Bosporos  (c.  42 — 46  n.  Chr.)  mit  seiner  Legende. 

Man  hat  (so  B.  M.  Caf.  a.  a.  0.)  Gepaipyris  bisher  allgemein  als 
Gattin  des  Mithradat  angesetzt.  Ebenso  wahrscheinlich  ist  es  aber,  auch 
hier  an  ein  Vornmndschaftsrecht  zu  denken.  Denn  hierfür  bieten  sich 
Analogien,  sowohl  für  die  Münze  mit,  wie  ohne  Nennung  des  Königs 
und  auch  —  wie  eben  gesehen  —  für  die  Abstufung  innerhalb  der  Prä- 
gung. Ich  setze  daher  die  Münze  der  Gepaipyris  allein  in  den  Anfang 
der  Regierung  des  Mithradat.  als  sie  die  Vormundschaftsregierung  unum- 
schränkt ausübte  und  lasse  die  Münze  mit  beiden  Portraits  folgen  als  ein 
Zeichen  der  Zurückdrängung  der  Muttei-,  genau  wie  in  Baktrien  und  Pontos. 
Ihnen  schliessen  sich  dann  die  Münzen  des  Mithradat  ohne  Nennung  der 
Mutter  an  '). 

In  die  Zeit  des  wieder  aufkommenden  Bildnisrechtes  der  Gattinnen 
gehören  die  Frauenmünzen  von  zwei  weiteren  römischen  Vasallenstaaten. 
K  o  m  m  a  g  e  n  e  und  C  h  a  1  k  i  s  (am  Libanon). 

Wir  finden  auf  den  Münzen  von  Komniagene  J  o  t  a  p  e  ,  die  Gattin 
Antiochos'  IV  (38,  bezw.  41 — 72).  Sie  war  die  Schwester  ihres  Gemahls, 
der  erste  Fall  von  Geschwistei-ehe  in  diesem  Hause. 

Babelon,  Bois  de  Siffie  S.  221  f.  zitiert  folgende  Münzen  (sämtlich  /*c). 

1.  Münze  des  Antiochos  imd  der  Jotape  (Nr.  30).  Vs:  Antiochos 
und  seine  Legende.  Rs :  Jotape ;  die  Legende  ist  nicht  mehr  zu  er- 
kennen. 

2.  Münzen  der  Jotape  allein.  Vs:  Ihre  Büste  und  Legende  BASI- 
AIS2A  lÜTAHH 0IAAAEA0OS.  Rs:  Skorpion  und  Ä'OMJVf. 4 PT/A^ßiV 
(Babelon  Nr.  32 — 36).  Soweit  die  Münzen  des  Königi-eichs  Kommagene. 
Sie  bieten  nichts  Merkwürdiges,  sondern  ahmen  einfach  nach,  was  sich  auch 
im  Imperium  eingebürgert  hatte.  Die  Gattin  des  Monarchen  erscheint 
mit  ihm  und  —  da  es  sich  nur  um  Kupfer  handelt  —  auch  allein,  ohne 
dass  dadurch  eine  Souveränität  ausgedrückt  w-erden  soll. 

Nr.  31  (Antiochos  und  Jotape  auf  beide  Seiten  verteilt)  und  39  (Jo- 
tape mit  der  Legende  wie  auf  Nr.  32  ff.)  sind  städtische  Münzen,  wie  die 
Aufschriften  der  Rückseiten  beweisen  2EBA2THNÜN,  bezw.  AAKA- 
NATQN.  Beides  sind  von  Kommagene  abhängige  und  seiner  Kontrolle 
unterstellte  nöXeig,  die  den  Kopf  der  Königin  prägen,  wie  die  dem  Kaiser- 

1)  Auf  keinen  Fall  darf  num  annehmen,  dass  diese  Münze  die  Gattin  darstelle 
als  Nachahmung  der  auch  in  Rom  unter  Claudius  aufkommenden  Prägung  mit  der 
Gattin,  denn  die  vorliegenden  Stücke  fallen  42/:?.  kaum  später.  Die  entsprechende 
Prägung  in  Rom  setzt  aber  erst  mit  der  Ehe  des  Kaisers  mit  Agrippina  ein  (49). 

43 


304  lUmli  Kniüstedt, 

reich  direkt  unterstellenden  Städte  den  der  Gattin  des  Prinzeps,  ebenso 
wie  diese  mit  dem  Namen  der  dargestellten  Frau.  Die  Münzhoheit  ge- 
liört  den  Städten,  nicht  der  durch  die  Aufmerksamkeit  geehrten  D\-nastie. 

In  noch  spätere  Zeit,  wohl  schon  in  die  des  Domitian.  führt  uns  die 
Kupferprägung  mit  Frauenbild  in  C  h  a  1  k  i  s  am  Libanon. 

Hier  herrscht  bis  92  (?)  Aristobul  als  lokaler  Vasallenfürst  imd  ihn 
und  seine  Gattin  Salome  kennen  wir  von  Münzen  (Head,  h/st.  mim.  684). 

Vs:  BACIAEQC  APICTOBOYAOY  luid  der  Kopf  des  Dj'nasten. 

Rs:  BACIAICCHC   CAA(:>MHC  und  der  Kopf  der  Königin. 

Auch  hier  sehen  wir  nur,  dass,  wie  natürlich,  die  kleinen  Dynasten 
den  Gebrauch  der  kaiserlichen  Währung  in  ihren  beschränkten  Grenzen 
nachahmen.  Aristobulos  hat  seiner  Gattin  einen  Platz  und  eine  Legende 
auf  seineu  Münzen  eingeräumt,  wie  dies  die  Imperatoren  auch  taten,  wie 
vor  allen  Dingen  gerade  sein  Zeitgenosse  Domitian  es  in  reichstem  Masse 
tat.     Zu  erklären  bleibt  an  der  Pi-ägung  niclits. 

Wir  kehren  zu  den  Münzen  des  Kaisen-eichs  zurück,  die  wir  auf  einem 
Gipfelpunkte  der  Frauenprägung  unter  Domitian  verlassen  haben,  wo  die 
Gattin  zu  ihren  Lebzeiten  auf  Gold  und  Silber  erscheint,  ohne  dass  dabei  des 
Kaisers  anders  gedacht  wird  als  im  Genetiv  des  Gatten  hinter  dem  Namen 
der  Frau. 

Von  Traian  ist  bekannt,  dass  seine  Hauptschwäche  die  persönliche 
und  dynastische  Eitelkeit  war;  er  liess  keine  Gelegenheit  vorübergehen, 
nach  seinem  oder  seiner  Frau  oder  Schwester  Namen  Orte  oder  Strassen 
zu  benennen,  ihnen  Tempel  zu  erbauen  u.  s.  f.  Wir  können  uns  nicht 
wundern,  dass  er  in  Bezug  auf  den  Kreis  der  Personen,  die  den  Augusta- 
titel  und  das  Münzrecht  erhielten,  noch  über  die  Normen  Domitians  hin- 
ausging. 

Plotina,  die  Gattin  des  Traian,  erscheint  lebend  allein  und  auf  allen 
drei  Metallen,  genau  wie  Domitia  (mit  dem  für  das  Münzrecht  bedeutungslosen 
Namen  des  Gemahls  im  Genetiv).  Die  Rückseite  zeigt  Allegorien,  wie  von 
nun  an  stets  (Cohen  II  S.  96  tf.). 

Ferner  erscheint  sie  natürlich  mit  Traian  zusammen  auf  Gold  (Cohen  II 
98  f.),  mit  Nerva  und  Traian  zusammen  ebenfalls  auf  Gold  (Cohen  11  95  f.), 
einmal  mit  der  ebenfalls  lebenden  Matidia  zusammen  (S.  99).  Ihr  Name 
wird  immer  genannt:  PLOTINA  AVGVSTA. 

Dazu  treten  nun  auch  zwei  andere  Augustae,  des  Kaisers  Schwester 
Marciana  und  seine  Nichte  Matidia. 

Erstere,  die  Traian  überlebte,  erscheint  ebenfalls  auf  Gold  und  Silber 
mit  der  Legende  MARCIANA  AVG.  SOROR  IMP.  TRAIANI  CAESAR. 
AVG.  GERMAN.  DAC.  (Cohen  II  100).  Sie  teilt  diese  Münzen  mit  der 
Matidia.  ihrer  Tochter,  die  mit  dem  Titel  MATIDIA  AVGVSTA  die  Rs 
einnimmt. 

44 


Fronen  auf  nnfikeu  Miimcn.  305 

Matidia  begegnet  uns  ausser  in  den  erwähnten  Verbindungen  mit  Plo- 
tina  (V)  und  Marciana  {N  und  R\)  unter  Traian  niclit.  immerhin  ist  es 
bedeutsam,  dass  liier  bei  der  Nichte  des  Kaisers  ein  Bildnisrecht  ;mt  Edel- 
metallen überhaupt  möglich  ist. 

Hadrian  setzt  die  Prägungen,  die  er  von  Traian  überkommt,  fort. 
Wir  begegnen  unter  ihm  Plotina  auf  Gold  und  Silber  mit  dem  neuen 
Kaiser  zusammen  (Cohen  II  99),  wobei  sie  als  PLOTIXA  AVG.  die  Vs, 
er  die  Rs  einnimmt,  und  allein  (Coli  II  97  Nr.  10)  als  PLOTINA  AVG. 
DI\T  TRAIANI  PARTHICI.  Ferner  hat  ihr  Hadrian  nach  ihrem  Tode 
Konsekrationsmünzen  in  N  (V)  und  M  schlagen  lassen  mit  ihrem  Kopf  und 
Namen  auf  der  Vs  und  CONSECRATIO  auf  der  Rs. 

Marciana,  die  Schwester  Traians,  hat  unter  Hadrian  entsprechende 
Ehren  genossen.  Wir  können  nicht  beweisen,  dass  ihr  auch  als  Leben- 
der unter  Hadi'ian  ein  Münzrecht  zustand,  wohl  aber  kennen  wir  Konse- 
krationsmünzen, die  ihr  dieser  Kaiser  (A/  und  M),  bezw.  sein  Senat  {^] 
widmete  (Cohen  II  100  Nr.  3  ff.).  Sie  erscheint  als  DIVA  AVGVSTA 
MARCIANA.  Die  Rs  hat  CONSECRATIO,  der  Typus  der  Rs  ist  manch- 
mal der  Maultierwagen ,  den  wir  schon  früher  auf  Begräbnismünzen 
fanden. 

Matidia.  ihre  Tochter,  die  unter  Traian  noch  nicht  allein  auf  Münzen 
ei'schien,  begegnet  unter  Hadrian  sowohl  lebend  (Cohen  II  102  Nr.  8  ff.), 
wie  konsekriert  (Nr.  1  ff.),  lebend  auf  allen  Metallen,  konsekriert  auf  Gold 
und  Silber  i).  Die  Legenden  lauten  im  ersten  Falle  MATIDIA  AVG. 
DIVAE  MARCIANAE  F.  (das  beweist  die  Prägung  unter  Hadrian).  im 
zweiten  DIVA  AVGVSTA  MATIDIA. 

Hadrian  hat  auch  seinem  Adoptivelternpaar,  Traian  und  Plotina.  nach 
dem  Tode  der  letzteren  Goldmünzen  geweiht,  die  auf  der  Vs  den  regieren- 
den Kaiser,  auf  der  Rs  Traian  und  Plotina  und  die  Legende  DIVIS  PA- 
RENTIBVS  aufweisen  (Cohen  II  246). 

Abgesehen  von  der  Fortsetzung  dieser  Prägungen  aber  hat  Hadrian 
nur  eine  Frau  auf  seinen  Münzen  zugelassen,  seine  Gattin  Sa  bin a.  die 
Tochter  der  Matidia,  diese  allerdings  in  unerhöi-ter  Mannigfaltigkeit.  Vor 
imd  nach  ihrer  Konsekration  —  sie  starb  unter  Hadrian  —  finden  sich 
Gold-.  Silber-  und  Kupfermünzen  mit  ihrem  Bilde  und  Legende  SABINA 
AVGVSTA,  DIVA  AVGVSTA  SABINA,  DIVA  AVGVSTA  u.  a.  Die 
Rs  zeigen  die  verschiedensten  Symbole  und  Allegorien.  Fast  jeder  Tyi) 
ist  in  allen  drei  Metallen  erhalten  (Cohen  II  246  ff'.).  Mit  Hadrian  zu- 
sammen findet  sich  Sabinas  Kopf  auf  Kupfer  und  Silber.  Vs :  Ihr  Bild 
und  Legende  SABINA  AVGVSTA,  Rs :  HADRIANVS  AVGVSTVS  und 
sein  Bild,  zum  Teil  mit  Datierungen  nach  Konsulaten  Hadrians. 

Das  nächste  Frauenbildnis  ist  das  Faustinas  I,  der  141  gestorbenen 
Gattin  des  Antoninus  Pius.     Es  bietet  sich  dasselbe  Bild,  wie  unter  Ha- 
1)  Auf  Kupfer  einmal  mit  Hadrian  zusammen.    Coli.  II  152.    Nr.  5.50. 


306  Ulrich  Kahrstcät, 

drian.  DIVA  FAVSTINA  und  FAYSTIXA  AVGVSTA  wechseln  als  Le- 
genden der  Vs  der  in  allen  Metallen  vorhandenen  Münzen.  Die  Reverse 
sind  so  mannigfaltig,  wie  bei  Sabina.  Mit  dem  Gatten  zusammen  kommt 
Faustina  nicht  vor  (Cohen  II  413  ff.). 

Von  der  jüngeren  F  au  st  in  a,  der  Tochter  des  Pius  und  Gattin 
des  Marcus  Aurelius,  gibt  Cohen  zwei  Kupferstücke  noch  als  Prinzessin. 
Das  erste  (Cohen  11  412)  zeigt  Antoninus  Pius  auf  der  Vs,  die  junge  Fau- 
stina auf  der  Rs  mit  der  Legende  FAVSTIXAE  AVG.  PII  ÄVG.  FIL. ; 
das  zweite  (Cohen  II  442)  zeigt  auf  der  Vs  die  ältere  Faustina  als  DIVA 
FAVSTINA,  auf  der  Rs  FAVSTINA  AVGVSTA  und  den  Kopf  der 
jüngeren  Faustina. 

Bei  beiden  ist  der  Ursprung  aus  der  kaiserlichen  Hauptprägestätte 
sehr  imsicher,  weil  sie  kein  S.  C.  haben,  was  sonst  auf  den  Kupfern  der  Fau- 
stinen mit  gewohnter  Regelmässigkeit  steht.  Ich  glaube,  dass  diese  Münzen 
wohl  im  Namen  des  Reiches  geschlagen  wurden,  aber  nur  für  lokale  Zwecke 
imd  Bedürfnisse,  unabhängig  von  der  regelmässigen  Folge  der  grossen 
Emissionen,  ein  Fall,  den  wir  schon  ein  paar  Mal  beobachtet  haben  ^). 

Dagegen  ist  die  Tatsache  an  sich  nicht  abzustreiten,  dass  Faustina  II 
schon  als  Augusta  und  Ki-onprinzessin  auf  Reichsmünzen  erscheint. 

Wir  begegnen  ihr  nämlich  in  derselben  Weise,  wie  bisher  Sabina  und 
Faustina  der  Aelteren,  auf  Gold,  Silber  und  Kupfer,  als  Diva  und  Au- 
gusta vor  und  nach  der  Konsekration,  aber  in  der  Legende  heisst  sie 
öfters  Pn.  AVG.  FIL.  Das  ist  nun  äusserst  imwahrscheinHch,  wenn  dieser 
bereits  DIW^S  ist,  was  er  zur  Zeit  von  Faustinas  Kaisertum  war.  Wir 
müssen  also  unter  Antoninus  Pius  ein  Novum  verzeichnen,  dass  er  die  Kron- 
prinzessin als  Augusta  im  Münzrecht  der  Gattin  gleichstellte  (vgl.  hierfür 
Cohen  III  135  ff.  Nr.  62.  82,  108.  114.  118.  124.  128,  129.  131.  183 
u.  s.  w.) 

Die  Darstellung  der  Faustina  mit  Marcus  Aurelius  zusammen  kommt 
nur  auf  Medaillons  vor  ^Cohen  III  127,  vgl.  aber  Eckhel  VII  79 1,  ebenso- 
wenig kann  man  die  von  Cohen  III  378  aufgeführte  Vereinigung  von  Fau- 
stina und  ihrem  Sohne  Commodus  annehmen ;  das  betr.  Stück  (^)  hat 
kein  S  .  C. 

Als  Gattin  des  Kaisers  aber  steht  Faustina  mit  einer  ebensolchen  und 
womöglich  noch  mannigfaltigeren  Prägung  da,  wie  ihre  Vorgängerinnen 
(Cohen  IH  135  ff.). 

Lucilla,  die  Gattin  des  L.  Veras,  erseheint  selbstverständlich  in  ge- 
nau derselben  Weise  als  alleinige  Münzherrin  auf  allen  Metallen,  wie  die 
vorhergehenden  Kaiserinnen^).     Münzen  mit  CONSECRATIO  oder  DIVA 


1)  Dasselbe   gilt  von   dem   Stücke   der  Faustina   mit   Commodus   Cohen   HI  378 
das  ganz  unsicher  ist. 

2)  Man  könnte  höchstens  zweifeln,  ob  die  Münzen  alle  in  die  Zeit  des  L.  Verus 
gehören,  oder  später  weitergeprägt  worden  sind.     Commodus  hatte  seiner  Schwester 

46 


Frauen  auf  ntüihm  Münzen.  307 

fehlen  bei  ihr  natürlicli,  da  sie  als  Opfer  ihres  Bruders  Coniniodus  fiel  iiinl 
nicht  konsekriert  wurde  (Cohen  III  214  ff.). 

Das  nämliche  gilt  von  B  r  u  1 1  i  a  C  r  i  s  p  i  n  a  ,  der  Gemahlin  des 
Commodus  (Cohen  III  382  ff.).  Auch  bei  ihr  fehlen  begreitiicherweise  die 
Konsela-ationsmiinzen,  da  sie  nicht  vergottet  wurde.  Zu  ihren  Lebzeiten 
dagegen  begegnet  sie  uns  auf  Gold,  Silber  und  Kupfer,  wie  die  anderen 
Kaiserinnen. 

Mit  Commodus  zusammen  finden  wir  Crispina  (Cohen  III  388)  abge- 
sehen von  Medaillons  auf  Gold,  das  nach  Ausweis  der  Datierung  bereits 
unter  Marc  Aurel  geschlagen  ist.  Damit  haben  wir  ein  zweites  Beispiel 
dafür,  dass  die  Augusta-Kronprinzessin  auch  Bildnisi-echt  hat,  es  nicht 
erst  durch  den  Tod  des  letzten  Kaisers  erhält.  Wir  beobachteten  dasselbe 
schon  bei  Faustina  IL 

Commodus  und  M  a  r  c  i  a  kommen  auf  Münzen  niciit  vor  '). 

Ein  Ueberblick  über  die  Dynastie  des  Nerva  lehrt  also  folgendes. 
Traian  dehnt  seinen  dynastischen  Tendenzen  entsprechend  das  Bildnis- 
recht zugleich  mit  dem  Titel  der  Augusta  aus.  Wir  finden  bei  ihm  auch 
Schwester  und  Nichte  auf  Münzen.  Hadrian  fixiert  dann  das  selbständige 
Münzrecht  auf  die  Gattin,  seit  seinem  Nachfolger  gestattet  man  es  auch 
der  Gattin  des  künftigen  Monarchen,  wenn  auch  letzteres  Bildnisrecht  an 
Bedeutung  und  Ausdehnung  mit  dem  der  Gemahlin  des  regierenden  Kaisers 
nicht  wetteifern  kann. 

Das  Zeitalter  der  Severe. 

Pertinax'  Gattin  T  i  t  i  a  n  a  haben  wir  auf  Reichsgeld  nicht,  dagegen 
finden  wir  unter  Didius  Julianus  sowohl  seine  Gattin  M  a  n  1  i  a  S  c  a  n  - 
t  i  1 1  a  (Cohen  III  401  f.)  wie  seine  Tochter  D  i  d  i  a  Clara,  die  Gattin 
des  Thronfolgers  und  Präfectus  Praetorio  Cornelius  Repentinus  auf  allen 
Metallen  (S.  402  f.),  mit  anderen  Worten:  Didius  .Julianus  steht  genau 
auf  dem  Boden,  wie  die  letzten  Kaiser,  Münzrecht  hat  die  Kaiserin  und 
Kronprinzessin. 

.Julia  D  o  m  n  a  ,  die  Gattin  des  Severus,  prägt  allein  auf  allen  Me- 
tallen, wie  ihre  Vorgängerinnen  (Cohen  IV  104  ö'.) ;  erscheint  ausserdem 
mit  Severus  und  ihren  Söhnen  in  verschiedenen  Kombinationen.  Auch 
dies  ist  kein  Novum,  da  die  Vereinigung  von  Augustus  und  Augusta  auf 
einem  Stück  zwar  in  der  letzten  Zeit  (seit  Antoninus  Pius)  ungebräuchlich 
geworden  war,  aber  doch  unter  Claudius,  Domitian,  Traian  und  Hadrian 
genug  Analogien  hatte. 

Neu  dagegen  ist  die  Fortsetzung  ihrer  Prägung  unter  Caracalla  und 
Geta,   wo    sie   allein    als    MAT.  AVGG  (Cohen  IV  S.  114  Nr.  110  ff.)  er- 

gegenüber  bekanntlich  auch  etwas  hellenistische  Instinkte,   doch   ist  die  Ueberliefe- 
rung  zu  unsicher,  um  bei  ihm  Schwester-Frauen-Priigung  analog  Caligula  anzusetzen. 
1)  Auch  auf   den   ihr   zugeschriebenen  Medaillons  (Cohen  III  378  f.)   ist  die  Be- 
ziehung sicher  falsch. 

47 


308  Uhkh  Kahrsfedf, 

scheint,  also  als  Kaiserin-Muttei*.  Auch  die  Verbindung  mit  Caracalla 
gehört  z.  T.  in  diese  Zeit  (Cohen  IV  S.  138  Nr.  2),  wo  sie  sich  als  Augusta 
dem  regierenden  Augustus  gesellt,  ebenso  wie  sie  zu  Lebzeiten  ihres  Gatten 
sich  diesem,  als  dem  regierenden  Augustus  gesellte. 

Plautilla,  die  Gattin  des  Caracalla  als  Thronfolger,  aber  nicht 
als  Kaiser,  erscheint  allein  auf  allen  Metallen  (Cohen  IV  246  ff.)  und  mit 
dem  Gemahl,  zuweilen  mit  diesem  und  .Julia  Domna  (243  f.),  ebenfalls  auf 
allen  Metallen.  Die  Kron])rinzessin  steht  also  der  Schwiegermutter  gleich, 
entweder  prägt  sie  allein  oder  vereinigt  sich  mit  einem  Augustus.  Wir 
sehen,  dass  die  Regeln  der  antoninischen  Zeit  auf  diesem  Gebiet  wohl 
ausgestaltet,  aber  nicht  durchbrochen  werden. 

Elagabalus:  Abermals  beobachten  wir  eine  Erweiterung  des 
Kreises  der  Frauen,  die  allein  auf  Münzen  des  Reiches  erscheinen.  Soae- 
mias,  die  Mutter  des  Kaisers  und  Julia  Maesa,  seine  Gross- 
m  u  1 1  e  r ,  sind  wie  die  Gattinnen  der  früheren  Periode  und  wie  die  Kaise- 
rin-Mutter der  letzten  behandelt.  Sie  sind  Augustae  und  begegnen  uns 
allein  auf  allen  Metallen,  auf  Silber  auch  mit  dem  Kaiser  auf  einer  Münze 
vereinigt.  Auf  Maesa  sind  nach  ihrem  Tode  Konsekrationsmünzeu,  wie 
wir  sie  verschiedentlich  beobachtet  haben,  geschlagen  worden  (Cohen  IV 
386  ff.). 

Daneben  gehen  aber  stets  die  Prägungen  mit  den  Gattinnen  des  Kaisers : 
.Julia  Paula  (/V,  M,  /^),  AquilHa  Severa  (M,  -^),  Annia  Faustina  (M.  ^). 
in  der  Kegel  allein.  Mit  dem  Gatten  finden  wir  AquilHa  und  Annia  auf 
Gold.  Konsekrationsmünzen  existieren  von  ihnen  natürlich  nicht,  da  sie 
sämtlich  zu   Lebzeiten   von  Elagabal  getrennt   wurden  (Cohen  IV  376  ff.). 

Ein  ähnliches  Bild  zeigt  die  Zeit  des  S  e  v  e  r  u  s  Alexander.  Wir 
finden  seine  Gemahlin  0  r  b  i  a  n  e  in  der  bekannten  Weise  auf  allen  Me- 
tallen, danel)en  aber  auch  seine  —  222  zur  Aiigusta  erhobene  —  Mutter  Mam- 
maea.  An  Kombinationen  finden  wir:  Severus  und  Orbiane  (/%),  Severus 
und  Mammaea  (A/.  M.  ^)  alle  drei  dagegen  nur  auf  Medaillons  (vgl.  Cohen  l\ 
S.  478  ff.). 

Nun  geht  es  im  alten  Gleise  weiter:  die  Gattinnen  fast  sämtlicher 
Kaiser  und  Thronfolger  begegnen  uns,  manche  nur  sporadisch  erhalten, 
entsprechend  den  kurzen  Regierungen,  und  alle  in  grosser  Einförmigkeit. 

S  a  b  i  n  i  a  T  r  a  n  q  u  i  1 1  i  n  a  .  Gattin  Gordians  III,  ohne  den  Kaiser 
(A,  /t:  Cohen  V  88  ff.). 

0  t  a  c  i  1  i  a  ,  Gattin  Philipps,  allein  (V.  ^.  /t).  mit  dem  Gatten  (V. 
M,  /^),  und  mit  diesem  und  ihrem  Sohne,  auch  als  Augustus  (/^,  /% : 
Cohen  V  133  ff.,  143  ff.,  179  f.). 

Herennia  Etruscilla,  Gattin  des  Decius.  Allein  (/V. /5?v, /«E:).  oder 
mit  Gatten  (nur  ^),  oder  mit  ihm  und  den  Söhnen  (A*v,  /%;  Cohen  V  206  ff.). 

Cornelia  S  u  p  e  r  a  ,  Gattin  des  Aemilianus,  allein  (A\,  /^?  Cohen  V 
295  f.). 

48 


Fmueu  auf  anfilcen  Münzen.  309 

Mariniana,  Gattin  des  Valerianus.  Nur  als  Diva,  wohl  vor  der 
Thronbesteigung  des  Gatten  gestorben.  Vgl.  Prosoj).  Imp.  Rom.  11  344 
{N,  Sl  ;  Collen  V  341  ff.). 

Cornelia  Salonina,  Gattin  des  Gallienus,  allein  (A/.  R\.  ^) 
und  mit  dem  Gatten  {N.  ß\.  /^),  auch  als  dieser  nur  Mitherrscher  des 
Vaters  war,  und  mit  ihm  und  dem  Schwiegervater  Valerian  (M  und  /^), 
was  nichts  neues  ist,  da  nur  Vereinigung  der  Augusta  mit  dem  Augustus 
(Cohen  V  339  f.,  490  ff.,  495  ff.). 

Dryantilla,  Gattin  des  Regalianus,  allein  (M.  vyl.  Kubitschek. 
Oeden:  Jahresh.  11  210  ff'.)'). 

S  e  V  e  r  i  n  a  ,  Gattin  des  AureUanus,  allein  (A^,  ^)  und  mit  dem  Gatten 
zusammen  {^  ;  Cohen  VI  208  ff.). 

Magnia  Urbica.  Gattin  des  Carinus.  allein  (/V,  /^)  und  eben- 
falls mit  dem  Gatten  (/% :  Cohen  VI  405  fl'.). 

Von  Victor  in  a.  der  zeitweilig  in  Gallien  mächtigen  Mutter  des 
Victorinus ,  deren  Rolle  freilich  nicht  ganz  klar  ist .  haben  wir  keine 
Münzen,  die  „charakteristischen  Züge",  die  die  Allegorien  auf  Münzen  des 
Sohnes  tragen  sollen  (Cohen  VI  85.  vgl.  86),  sind  natürlich  wertlos;  von 
Bildnisrecht  kann  in  der  späteren  Kaiserzeit  nur  die  Rede  sein,  wenn  wir 
ganz  klar  Portrait  und  Legende  finden,  wie  bei  den  anderen  Kaiserinnen. 
Alles  übrige  ist  Phantasie. 

Ebenso  ist  die  Münze  einer  IMP.  VICTORIA  AVG.  Phantasie.  Cohen 
VI  85  behandelt  sie  bereits  mit  Misstrauen. 

Z  e  n  0  b  i  a  erscheint  auf  Reichsmünzen  nicht,  sondern  nur  auf  sol- 
chen alexandrinischer  Stadtprägung -)  (Cohen  VI  214  f.). 

Für  die  Zeit  Constantins  hat  Stückelberg.  Xohilissimatsmünsen,  Z.  f. 
N.  XIX  106  ff.  erkannt,  dass  wir  die  Münzen  zu  scheiden  haben,  die  einer 
Frau  als  Augusta  und  solchen,  die  ihrer  als  Xobilissima  femina  gedenken. 
Dieser  Gebrauch,  eine  zeitweilige  Ausdehnung  des  Bildnisrechtes  über  die 
Kreise  der  Augustae  hinaus,  verschwindet  nach  Constantin  wieder.  Wir 
begegnen  seit  dem  Ende  des  dritten  Jahrhunderts  folgenden  Frauen  auf 
Münzen. 

Helena,  Mutter  Constantins  I,  als  Nobilissima  und  Augusta  unter 
ihrem  Sobne  geprägt  (Nob :  ^,  Aug:  A/  und  fic.;  Cohen  VII  93  ff'.). 

Theodora,  Gattin  Constantins  I,  als  Augusta  (^.   Cohen  VlI  98  f.). 

1)  Die  namenlose  „Frau  des  Postumus',  die  bei  Cohen  TI  1.5  A.  spukt,  ist  nur 
eine  Phantasie.  Die  weibliche  Figur,  die  auf  dem  Revers  als  AETERNITAS  erscheint, 
ist  eiue  Allegorie  wie  alle  anderen  auch. 

2)  Hier  auch  als  Gattin  des  Kaisers,  nicht  als  selbständige  Kaiserin,  denn  die 
Datierungen,  die  sich  finden  (.5  oder  6),  rechnen  vom  Regierungsantritte  Odainaths 
an,  nicht  von  dessen  Tode  (267/8).  sonst  wäre  6  =  272/3,  also  später  als  der  Fall 
von  Palmyra..  Die  Münzen  sind  von  derselben  Art,  wie  die  Lokalmünzen  früherer 
Zeit,  wie  die  Grieehenstädte  und  die  Kolonien  schon  Livia,  Julia  etc.  etc.  geprägt 
haben. 

Klio,  Beiträge  zur  alten  Geschichte  X  3.  21 

49 


310  Ulrich  KahrMrdt, 

Fausta,  Gattin  desselben,  als  Nobilissima  und  Angusta  (Nol) :  M. 
>t;  Aug:  N,  ^]  Cohen  VII  332  ff.). 

Galeria  Valeria.  Gattin  des  Galerins.  als  Angusta  (V.  /^.  wolil 
nicht  M.     Cohen  YII  128  ff.     M  event.  Nr.  12y). 

Constantia.  Schwester  Constantins ^).  als  Nobilissima  (/%.  Cohen 
VIT  211  f.),  und  zwar  %-ielleicht  nach  ihrem  Tode. 

Helena,  die  Gattin  .Jixlians  (??)  % 

F  1  a  c  c  i  1 1  a  .  die  Gattin  des  Theodosius,  als  erste  Frau  mit  christ- 
lichen Symbolen  [N.  M.  /«t ;  Cohen  VIII  1G4  f.). 

Galla  Placidia,  Schwester  des  Honorius,  Gattin  Constantius  III, 
später  am  Hofe  ihi-es  Bruders.  Sie  erscheint  auf  Münzen  sowohl  bei 
Lebzeiten  ihres  Gemahls  (Nr.  12  setzt  3  Augusti  voraus)  wie  am  Hofe 
des  Bruders  (Nr.  2)  auf  N,  M,  AE:  (Cohen  VIII  193  ff.). 

LiciniaEudoxia,  Gattin  Valentinians  III  (N.  Cohen  VIII  218  f.). 

Eufemia,  Gattin  des  Anthemius  (467 — 472)  auf  N  und  M 
(Cohen  VHI  233  f.). 

H  o  n  o  r  i  a  ,  Schwester  Valentinians  III.  nicht  Kaiserin,  die  also  wie 
Constantia  und  Plaeidia  ki-aft  der  Augustawürde  als  Schwester  des  Kaisers 
das  Bildnisrecht  geniesst  (/V:  Cohen  VllI  219  f.). 

Eudocia,  Gattin  des  Arcadius  [N,  M,  —  Eckhel  VIK  170  f.). 

Aelia  Eudoxia,  Gattin  Theodosius  II  (A/,  M.  /^:  Eckhel  VIH 
184  f.). 

P  u  1  c  h  e  r  i  a ,  Scliwester  Theodosius  II  und  später  Gattin  des  Mar- 
cianus  (V,  M;  Eckhel  VIH  192  f.). 

AeliaVerina,  Gattin  Leos  I  [N ;  Eckhel  \nil  195). 

Aelia  Zenonis,  Gattin  des  unter  Zeno  auftretenden  und  fast 
zwei  Jahre  als  Kaiser  regierenden  L^surpators  Basiliscus  (476 — 477).  Sie 
erscheint  auf  N  (Eckhel  VIII  204  f.). 

Mit  Kaiser  Zeno  ist  das  Altertum  vorüber,  seine  Gattin  A  r  i  a  d  n  e 
ist  als  letzte  Frau  zu  betrachten,  die  wir  hier  noch  im  Rahmen  des  antiken 
Münzrechtes  erwähnen  können. 

Wir  sehen  seit  der  Severerzeit  ein  wolil  im  einzelnen  schwankendes, 
im  Ganzen  aber  gleichmässiges  Bihl.     Die  Augustae  haben  Anspruch  auf 


1)  Als  solche  erscheint  sie  auf  Münzen,  nicht  als  Gattin  des  Licinius  (Stüekel- 
berg  a.  a.  0.   111). 

2)  Cohen  YIII  64  ft'.  findet  sie  auf  einer  Anzahl  von  Kupfermünzen  wieder,  die 
sämtlich  nur  den  Namen  einer  Göttin  tragen.  Möglich  ist  die  Beziehung  auf  Helena 
deshalb,  weil  der  Kopf  auch  mit  Julian  zusammen  erscheint.  Das  wäre  ein  auf 
Kupfer  beschränktes  Bildnisrecht  uih  specie  deae.  Es  ist  ein  äusserst  bedenklicher 
Anachronismus,  dies  im  4.  Jahrhundert  anzunehmen;  freilich  kann  man  einwenden, 
dass  bei  Julian  so  ziemlich  alles  ein  Anachronismus  ist.  Immerhin  glaube  ich  nicht 
recht  an  diese  Isis-Helena.  Als  unecht  überhaupt  bei  Seite  zu  lassen  sind  die  an- 
geblichen Stücke  der  Severa  und  Justina.  Frauen  Valentinians  1  (Coh.  VllI  99). 

.''.0 


Frauen  cnif  nnfikm  Nün.~m.  ?,\\ 

Bild  und  Lef^piido  aiif  allen  Metallen.  Meist  erscheinen  sie  allein;  seiteuer 
mit  einem  Auj^nstus  vereiniLft.  In  der  letzten  Zeit  kommt  diese  Ver- 
bindung üi)erhaupt  ab.  Ungleielimässig  ist  nur  der  Kreis  der  Augustae, 
schon  seit  den  Antoninen  ist  die  Gattin  des  Thronfolgers  der  des  Kaisers 
zugesellt  worden,  seit  den  Severen  finden  wir  die  Kaiserinniutter  tind 
schliesslich  kommt  auch  die  Einbeziehung  der  Schwester  in  den  Kreis 
der  Münzberechtigten,  die  Traian  einmal  versucht  liattc,  wieder  auf  (Con- 
stantia,  Placidia,  Honoria,  Pulcheria). 

Dass  unter  Constantin  I  zeitweilig  auch  die  nobilissimae  feminae  der 
Ehre  gewürdigt  wurden,  auf  Münzen  zu  erscheinen,  habe  ich  gesagt.  Uebrig 
geblieben  ist  davon  nur  die  Erweiterung  des  Kreises  der  Bildnisberechtigten, 
die  Abtrennung  der  Nobilissimae  hat  man  wieder  aufafeijeben.  — 


Auf  antiken  Münzen  vorkommende  Frauen. 
A.  Volles  M  ü  n  z  r  e  c  h  t  von  Frauen. 

I.  Kraft  der  Souveränität. 

Amastris  von  Amastris.    jRcc.  il.  monn.  Gr.  cTAs.  min.  135  f. 

Berenike  II  von  Kyrene.    Svor.   Pfol.  II  Nr.  314  ff. 

Kieopatra  VII  von  Aegypten.  Svoron.  II  Nr.  1853.  1871  ff.,  1887  ff. 

Dynamis  von  Bosporos.     Sallet,    Beifrä(/e  zur  Ninii.  <1.  Kijr.  Foutos  15  ff. 

Kieopatra  von  Mauretanien.  Head,  hi>it.  niim.  747. 

Pythodoris  von  Pontos-Bosporos.  Her.  <1.  monn.  (rr.  (VÄs.  min.  20  f.   und 

vielleicht : 
Orsobaris  von  Prusias.   Rer.  d.  monn.  (ir.  tVÄs.  min.  316. 

II.  Kraft  der  Vormundschaft. 
Kieopatra  I  von  Aegypten.     Svor.  Nr.   1380  ff. 

Kieopatra    von    Syrien.     B.  31.  Cut.    (Seleuc.    Kgs.)    85.     Babelon,    Foi.'i 

de  S.  Nr.  1332  ff. 
Laodike  von  Pontos.     Bec.  d.  immn.  (rr.  d'As.  min.  12. 
Kieopatra  III  von  Aegypten.     Svor.  Nr.  1727  ff. 
Nysa  von  Kappadokien.     Keinach,  frois  ro//.  46  ff. 
Agathokleia  von  Baktrien.     Kapson,  Corolln  für  Head  245  ff. 
Kalliope  von  Baktrien.     B.  31.  Cat.  (Bactria)  66. 
Adobogiona  von  Galatien.     Rec.  d.  monn.  Gr.  d'As.  min.   127. 
Antonia  Tryphaina  von  Pontos.     Daselbst  21. 
Gepaipyris  von  Bcsporos.     B.  31.  Cat.  (Pontos  etc.)  51. 

III.  Sonstige  Gründe  des  Münzrechtes. 

Berenike  II  von  Aegypten  (von  dem  Gatten  beauftragt).     Svor.  Nr.  899  f., 

962  f.,  972,  978  ff.  und  vielleicht: 
Orodaltis    von  Prusias    (von    dem   Vater  beauftragt?).     Frr.  d.  monn.   Gr. 

d'A.s.  min.  316. 

21* 
51 


312  Uh-irh   Kidn-slnlt. 

B.  Frauen  ohne  eigenes  M  ii  n  z  r  e  c  li  t '). 

I.  Verstorbene  Frauen. 

Berenike  I  von  Aegyi^ten.  Svor.  Nr.  603—634  passim,  934,  1229,  1247  f. 
Arsinoe  II  von  Aegypten.    Svor.  a.  a.  0.;  fenier  Nr.  520  if.,  608,  G94  if.. 

750,  752. 
Arsinoe  III  von  Aegypten.   Svor.  Nr.  1159,  1269.  1272. 
Laodike  von  Baktrien  B.  M.  Caf.  (Bactria)  19. 
Agrippina  I.    Cohen  I  231  S. 
Antonia.  Cohen  I  222  ff. 
Domitilla  Yespasiani.    Cohen  I  426  f. 
.Tulia  Titi.     Cohen  I  465  ff. 
Plotina.     Cohen  II  97.  246. 
Marciana.     Cohen  II  100. 
Matidia.     Cohen  II  102. 
Sabina.     Cohen  H  246  ff. 
Faustiua  I.    Cohen  II  413  ff. 
Faustina  II.    Cohen  III  135  ff. 
.Tulia  Maesa.  Cohen  lY  386  ff. 

Mariniana  (A^aleriani).    Cohen  V  341  tf.   und  vielleicht 
Constautia.  Z.  f.  K  XIX  111. 

II.  Lebende  Frauen. 

1.  Mit  Portrait  oder  Legende  des  regierenden  Herrschers  -) 

*  Arsinoe  II  von  Aegypten.     Svor.  Nr.  346,  351  f.,  382  f. 
Berenike  II  von  AegA'pten.     Svor.  Nr.  1047  ff.  passim. 

*  Arsinoe  HI  von  Aegypten.     Svor.  Nr.  1160  ff. 

Kleopatra  VII  von  Aegypten  (Münzen  des  Antonius).    Svor.  1897  f..  1906  ff. 

*  Gattin  Antiochos  III  von  Syrien.     Babelon.  Bois  de  S.  Nr.  424  ff. 

*  Laodike  von  Syi-ien.     Babelon  a.  a.  0.   791  ff.     Svor.  I  TTtd^. 

*  Kleopatra  von  Syrien.     Babelon  a.  a.  0.  928  f.     Svor.  I  ttic. 
Laodike  von  Pontos.     Eec.  d.  monn.  Gr.  d'As.  min.  12. 
Salma  von  .Tudaia.     Madden,  Coins  of  the  Jens-  91  f. 

Thea  Musa  von  Parthien.    B.  M.   Cat.  (Parthia)  139  ff. 

*  Gattin  des  Gotarzes  von  Parthien  a.  a.   0.   171  f. 
Erato  von  Armenien.     Babelon  a.  a.   0.  S.  216. 

*  Gattin  des  Khoimetalkes  von  Thrakien.     B.  ^L   Caf.  (Thrace)  208  f. 
Jotape  von  Kommagene.     Babelon  a.  a.  0.  221. 

Salome  von  Chalkis.     Head.  hist.  num.  684. 
Fulvia.     Cohen  I  51  f. 


1)  D.  h.  Frauen  mit  Bildnisrecht  auf  Münzen  des  regierenden  Fürston  und  Frauen, 
auf  deren  Namen  der  regierende  Fürst  das  Münzrecht  ausübt. 

2)  Die  mit  *  bezeichneten  Frauen  werden  auf  den  betr.  Münzen  nicht  mit  Namen 
genannt,  die  Legende  nennt  also  nur  den  Fürsten.  Wenn  kein  Verwandtschaftsgrad 
bezeichnet  ist,  handelt  es  sich  um  dessen  Gattin.    Schwester-Gattin  rechnet  als  Gattin. 

52 


Fraiiiii  Hilf  indikcii  Münzen.  313 

Ocbivia.     Collen  I  52. 

Dnisilla  und  ihre  Schwestern  (Schwester).     Cohen  I  237.  Nr.  4. 

Agvippina  II.    Collen  I  273,  275. 

Domitia.     Cohen  I  538. 

Plotiiia.     Cohen  II  US  f.   (aiuli   als  |  Adoptiv- |Mu(ier). 

Sabina.     Cohen  II  256. 

Cris])ina.     Cohen  11  388  f. 

.Julia  Domna.     Cohen  IV  98  f.,   137  il.,  243  (auch  als  Mutter), 

Plautilla.     Cohen  IV  103,  243  f. 

Aquilia  Severa.     Cohen  IV  373. 

Annia  Faustina.     Cohen  IV  374. 

Soaeraias.     Cohen  IV  375  (Mutter). 

Maesa.     Daselbst.     (Grossmutter). 

Orbiane.     Cohen  IV  478  f.  502. 

Mammaea.     Cohen  IV  480  ff.  502  (Mutter). 

Herennia  Etruscilla.    Cohen  V  206. 

Severina.     Cohen  VI  208. 

Magnia  Urbica.     Cohen  VI  408. 

2.  Ohne  Poi'trait  oder  Legende  des  regierenden  Fürsten  ^). 
Philistis  von  Syrakus.    Holm.    Gesch.  Skil.  III  693  ff. 
Jotape  von  Kommagene.     Babelon,  Bois  de  S.  221. 
Agrippina  IL     Cohen  I  273. 
Julia  Titi.     Cohen  I  465  ff. 
Domitia.     Cohen  I  534  ff. 
Plotina.     Cohen  II  96  f. 
Marciana.     Cohen  II  100. 
Matidia.     Cohen  II  100,  102. 
Sabina.     Cohen  II  246  ff. 
Faustina  I.     Cohen  II  413  ff. 
Faustina  IL     Cohen  III  135  ff  auch   T. 
Crispina.     Cohen  III  381  ff.    T. 
Lucilla.     Cohen  III  214  ff 
Manlia  Scantilla.     Cohen  III  401  f. 
Didia  Clara.     Cohen  III  402  f.     T. 
Julia  Domna.     Cohen  IV  104  ff'. 
Plautilla.     Cohen  IV  246  ff".    T. 
Julia  Paula.     Cohen  IV  376. 
Aquilia  Severa.     Cohen  IV  380  fi". 
Annia  Faustina.     Cohen  IV  384  f. 
Soaemias.     Cohen  IV  386  ö'.  (Mutter). 
Maesa.     Cohen  IV  391  ff.  (Grossniutter). 

1)  Wenn  kein  Verwandtschaftsgrad  angegeben  ist,  handelt  es  sich  um  die  Gattin. 
Thronfolger-Gattinnen  sind  mit  T.  bezeichnet. 

53 


314  Ulrkli  Kithrslcdt,  Fnuicii  auf  (iiii/lccii  Mliiiun. 

Orbiane.     Cohen  IV  486  if. 
Mammaea.     Cohen  IV  489  ff.  (Mutter). 

Für  den  Rest  ist  die  Tabelle  aufgestellt  S.  308  bis  310.  Alle  da- 
selbst genannten  Augustae  erscheinen  allein  auf  Münzen,  ausgenommen 
die  zweifelhafte  Helena.  Gattin  des  JuHan.  Mariniana  gehört,  wie  er- 
wähnt, unter  die  verstorbenen  Frauen.  Alles  sind  Gattinnen,  ausge- 
nommen Helena  I  (Mutter)  und  Constantia,  Placidia.  Honoria,  Pulcheria 
(Schwestern). 

C.  Sub  specie  deae'). 

Berenike  I  (als  Göttin  von  Kos  und  Rhodos).     Svor.  Nr.  83  f.,  91  f. 
Arsinoe    II  (als    Göttin    von    Marathos    und    Ephesos).     Svor.  Nr.  844  ff., 

875  ff. 
Eurydike  Avaqiüyov  (als  Göttin  von  Smyrna).     Oest.  Jalnrsli.  \"III  227  f. 
Berenike  II  (als  Philadelphos  und  Göttin  von  Marathos).    Svor.  Xr.  1061  f., 

1064  f. 
Arsinoe  III  (als  Philadelphos.  Göttin  von  Marathos,  Phaselis  und  Methana). 

Svor.  Xr.  1163  ff.,  1196  ff'.,  Joum.  (Varch.  numism.  VII  397  Ö\ 
Kleopatra  I  (als  Philadelphos).     Svor.  Xr.   1241  f. 
Kleopatra  II  (als  Philadelphos).     Svor.  1  „ 
Kleopatra  III  (als  Philadelphos).     Svor.  l       ' 
Kleopatra  IV  (als  Philadelphos).     Svor.  Xr.   1726. 
Kleopatra  V  (als  Philadelphos).     Svor.  Nr.   1841. 
Kleopatra  VII  (als  Göttin  verschiedener  syrischer  Aussenorte  ihres  Reiches). 

Svor.  Nr.  1883  ff.,  1890  ff.,  1905  2)". 
Jotape  von  Kommagene  (als  Göttin  von  zwei  Aussenorten).    Babelon,  Bois 

de  S.  221 2). 
Livia  (als  Pietas  u.  a.).     Cohen  I  170. 
.Julia  (als  Diana).     Cohen  I  180. 
Helena  (?  ?),  Gattin  .Julians  (als  Isis).     Cohen  VHT  64  ff. 

Charlottenljurg. 


1)  Eine  Frau  ist  s.  s.  d.  dargestellt,  wenn  der  Kopf  Münztypus  ist  und  nicht 
sie  persönlich,  sondern  eine  Göttin  darstellt,  wenn  also  eine  eventuelle  Legende  sie 
nicht  nennt,  bezw.  nicht  nennen  würde.  Es  ist  also  nicht  s.  s.  d.,  wenn  Arsinoe  als 
fffä  (pi).ä6(/.(fOQ  erscheint,  denn  das  ist  sie  selbst;  auch  nicht,  wenn  z.  B.  Agrippina 
mit  voller  Legende  erscheint,  aber  den  Cereskranz  trägt,  dagegen  sehr  wohl,  wenn 
Berenike  II  als  &tk  if>i>.däs>.<fog  erscheint,  denn  das  ist  eine  Göttin,  die  nicht  sie  selbst 
ist,  genau  so  gut,  wie  z.  B.  die  Artemis  von  Ephesos. 

2)  Hier  wird  der  Name  der  betr.  Frau  genannt ;  die  Darstellung  ist  also  nicht 
mehr  streng  sub  specie  deae;  ich  habe  sie  hierher  gestellt,  um  die  Prägung  der  „Aussen- 
orte'  zusammenzustellen,  die  sonst  Portraits  von  Menschen  durchweg  s.  s.  d.  verbirgt. 


54 


'Mr, 


Studien  zur  Verfassung  Boiotiens. 

\  Oll   Heinrich  Swoboda. 

I. 

Unsere  Kenntnis  v(in  der  Verfassung  Boiotiens  in  der  Zeit  von  -1-17 
bis  zum  Königsfrieden  hat  durch  das  kostbare  Kapitel  11  der  Hcllenini 
Oxijrliym-lüa  des  Theopomp ')  eine  feste  Grundlage  erhalten  und  den  sich 
an  dasselbe  anknüpfenden  Erörterungen  der  Herausgeber^),  von  Goligher'), 
Glotz  ■•)  und  endlich  von  Eduard  Meyer ')  fällt  das  Verdienst  zu,  eine  Reihe 
von  wichtigen  Fragen,  welche  durch  die  neue  Quelle  angeregt  wurden,  in 
glücklicher  Weise  der  Lösung  näher  gebracht  zu  haben.  Dennoch  er- 
übrigt es,  einige  Punkte  zu  besprechen,  mit  Bezug  auf  welche  entweder 
eine  tiefgehende  Differenz  der  Anschauungen  besteht  oder  die  von  den 
erwähnten  Forschern  gar  nicht  berührt  oder  bloss  gelegentlich  gestreift 
wurden. 

Bekanntlich  haben  die  Herausgeber")  und  Eduard  Meyer')  die  An- 
sicht aufgestellt,  dass  der  Bundesrat  nur  geringe  Kompetenzen  hatte,  die 
Einzelstaaten  souverän  waren  und  es  bei  dem  Abschluss  von  Bündnissen 
auf  die  Zustimmung  jedes  einzelnen  ankam.  Was  diese  Anschauung  an- 
langt, so  kann  ich  mich  kui'z  fassen,  da,  wie  ich  glaube,  Goligher  und 
Glotz  ihre  Unrichtigkeit  aus  der  Erzählung  des  Thukydides  V  36  ff.,  bes. 
37,  4  ff.  38  über  die  Verhandlungen  der  Boioter  mit  den  Spartanern  und 
Argivern  im  Winter  421/0  schlagend  ei-wiesen  haben").  Vielmehr  geht 
aus  Thukydides'  Erzählung  klar  hervor,  dass  der  Bundesrat,  der  nach  Ana- 
logie der  Räte  der  Städte  in  vier  Abteilungen  gegliedert  war,  wie  in 
Bimdessachen  überhaupt,  so  auch  in  auswärtigen  Angelegenheiten  das  ent- 


1)  Bezüjjlich  der  Frage  der  Autorschaft  schliesse  ich  mich  denjenigen  an,  welche 
Theopompos  für  den  Verfasser  der  Schrift  halten,  vgl.  meine  Rezension  über  Ed. 
Meyers  Buch  in  der  Wodmmhrift  f.  Mass.  Philologie  1910,  Nr.  11,  Sp.  28.5  ff.  Ich 
zitiere  nach  der  Kapitelteilung  der  Sonderausgabe  von  Grenfell-Hunt  1909. 

2)  Grenfell  und  Hunt,   O.n/rhi/twhus  P-jpyri  V  119.  223  ff. 

3)  Classicdl  Beriew  XXII  1908,  80  ff.  —  4)  Bull,  de  con:  hell.  XXXII  1908,  271  ff. 
h)  Theopomps  Hellenika  92  ff.  —  6)  O.ry.  Pap.  V  224.  228.  —  7)  A.  a.  0.  92  ff'. 
8)  Die  richtige  Auffassung   findet   sich   bereits   bei  Ulrich  Köhler,   Sitz.-Ber.  der 

Berl.  Akademie  189.5,  45.5  ff'. 

1 


316  Hc/iir/c/i  Sicohoda, 

scheidende  Votum  besass ').  Nicht  Thukydides'  vollkommen  folgoriclitige 
und  in  sich  geschlossene  Erzählung  ist,  wie  Grenfell-Himt  und  Ed.  Meyer 
annehmen  müssen,  irreführend  (somcirhat  misJcadhici)  und  inkorrekt:  viel- 
mehr erscheint  die  Skizze,  welche  Theopomp  von  den  Institutionen  des 
Bundes  gibt,  als  unvollständig,  insoferne  als  die  Tätigkeit  des  Bundesrates 
gegenüber  der  Gliederung  des  Bundes  und  der  aus  ihr  resultierenden  Be- 
stellung der  Bundesbehörden  vernachlässigt  wird  und  muss  aus  Thukydides 
ergänzt  werden. 

Doch  ist  es  nicht  dieser  Punkt,  auf  welchen  ich  die  Aufmerksamkeit 
lenken  will,  da  ich  ihn,  wie  bereits  hervorgehoben,  durch  die  Behandlung 
von  Glotz  und  Goligher  für  erledigt  halte.  Eine  andere,  nicht  minder 
wichtige  Frage  ist  diejenige  nach  der  Bestellung  und  Art  der  Zusammen- 
setzung der  ßov?,ai  in  den  einzelnen  Städten  des  Bundes.  Zunächst  han- 
delt es  sich  darum,  festzustellen,  in  welchen  Gemeinden  Boiotiens  solche 
Räte  überhaupt  existiei-t  haben.  Nun  geht  aus  Theopomp  c.  11,  3  her- 
vor, dass  es  seit  447  in  rechtlichem  Sinn  in  Boiotien  nur  10  (zu  Anfang  9) 
Städte  gegeben  hat  ^),  aus  denen  sich  der  Bund  zusammensetzte;  die  Fol- 
gerung ergibt  sich  unmittelbar,  dass  die  Räte,  deren  Organisation  c.  11,  2 
geschildert  wird,  auch  nur  in  diesen  Städten  vorhanden  waren.  Die  übri- 
gen, ziemlich  zahlreichen  Orte  gehörten  zu  den  Gebieten  der  Bundes- 
städte'), sie  waren  deren  av/iftoQOi^)  oder  avvTeZeTg^),  d.  h.  sie  hatten^ 
staatsrechtlich  gefasst,  keine  selbständige  Existenz  und  waren  von  den  Bun- 
desstädten, in  deren  Territorium  sie  lagen,  abhängig  und  ihnen  untertänig  "j. 


1)  Dass  die  Räte  der  Bundesstädte  mir  die  lokalen  Angelegenheiten  zu  besorgen 
hatten,  ergibt  sieh,  -wie  Glotz  (a  a.  0.  274)  und  Goligher  (1.  1.  81)  überzeugend  be- 
merken, aus  der  Ausdrucksweise  Theopomps  c.  11,3:  x[al  tä  fisv]  iSta  äieTt?.ovv 
ovTw  Stoixoiuivoi,  rö  Se  xCov  Botwzihv  xovzor  ijv  röv  TQÖnov  avriixayuivov.  Auch  ist 
Golighers  Frage :  If  the  .general  assemhlif  or  .Senate',  wlüch  met  at  the  Cadmea,  did 
not  decide  matters  of  foreign  polici/,  one  is  compelled  to  ask,  wlutt  in  Heaven's  name  did 
it  decide?  vollkommen  berechtigt. 

2)  Chaironeia  ist  erst  nach  424  selbständige  Stadt  geworden  (Ed.  Meyer  a.  a.  O.  94). 

3)  Eine  erschöpfende  Zusammenstellung  derselben  gibt  Ed.  Meyer  9-5  ff.,  vgl.  die 
seinem  Buche  beigegebene  Karte. 

4)  Thuk.  IV  93,  4. 

5)  Thuk.  IV  76,3;  unser  Autor  c.  11,  3  über  die  früher  plataeischen  Gemeinden 
{nQÖTiQOv  fxkv  ixelvoic  avia7co?.nevouei'a>v,  t  d  t  s  äs  a  vv  z  f  '/.  ov  r  t  (o  v  eis  tag  6  >j- 
ßag).  Isokrates  XIV  8  gebraucht  aiyre/fT:  für  .unterwürfig-.  Diod.  XV  38.3.  4.  .iO.  4 
}/  Tü>r  Oijßalwv  ovvxelutt  für  .Herrschaft'.  Dagegen  bezeichnet  der  Ausdruck  niQioixot 
(nfQLOiy.iäfi;  7iö).itc)  sämtliche  boiotische  Städte  ausser  Theben  (Xenoph.  Hell.  V  4,  46. 
63,  cf.  VI  1,1.  Isokr.  VIII  11.5);  er  ist  also  lokalen  Ursprungs,  sicherlich  aber  von 
beiden  Schriftstellern  mit  bewusster  Zweideutigkeit  (vgl.  die  lakonischen  Periöken) 
angewandt  worden. 

6)  Die  Stellung  dieser  Gemeinden  ist  in  der  bisherigen  Literatur  strittig.  Wäh- 
rend Boeckh  CIGl  S.  678,  Otfried  MüWer  {Orchomenos  und  die  Mini/er  -  397),  Sievers 
[Gesell.  Griechenlands  mm  Ende  des  pelopunnes.  Krieges  bis  zur  Schlacht  l>ei  Murttinea 
200),   C.  Fr.  Hermann   (Grieeh.  Staaisaltertiimer^  722),    Freeman  {Historg  of  Federal 


Sliid/cit  ..-«/■   VirfassiuK)  Boiotkns.  317 

Miin  siebt  daraus,  dass  Goligher')  und  Glotz  ^)  im  Unrecht  sind,  wenn  sie 
auch  in  den  abhängigen  Gemeinden  die  Existenz  der  ßov?.ai  voraussetzen, 
welche,  wenn  die  von  ihnen  bekämpfte  Anschauung  Ed.  Meyers  zu  Uecht 
bestünde,  Verträgen  ihre  Zustimmung  zu  geben  hatten  ^). 

Die  eben  beriihi-te  Frage  ist  deswegen  von  Wichtigkeit,  weil  sie  mit 
einer  andei'en,  nämlich  derjenigen  nach  der  bürgerlichen  Vollberechtigung 
in  unserem  Zeitraum  Jiuf  das  innigste  zusammenhängt.  Wie  aus  c.  11,2 
hervorgeht,  war  diese  an  einen  Zensus,  eine  gewisse  Höhe  des  Vermögens 
geknüpft:  o)P  ov[x  änaai\  toTc,  noX[iiaig  i^i]\v  fierexeiv  u\ZAa\  roig 
y.Fy.\r)]iiivoigJ  nZfjd-ög  t[<  ;^^»//<d]TCO»'.  Nach  dem,  was  oben  gesagt  wurde, 
k;inn  man  kaum  anderes  annehmen,  als  dass  dieser  Grundsatz  der  Berech- 
ti<>-ung  nur  für  die  Bürger  der  zehn  Bundesstädte  selbst  galt  und  die 
regierenden  Bürgerschaften  in  ihnen  konzentriert  waren.  Die  Angehörigen 
der  abhängigen  Orte  werden  dagegen,  auch  wenn  sie  den  erforderlichen 
Zensus  nachweisen  konnten,  von  der  Ausübung  der  Kegierungsgewalt  aus- 
geschlossen gewesen  sein'').  Leider  gibt  Theopomp  nichts  als  eine  allge- 
meine Aeusserung  über  den  Zensus ;  wie  wichtig  eine  genauere  Angabe  sein 
würde,  um  die  damals  in  Boiotien  herrschende  Oligarchie  näher  zu  cha- 
rakterisieren, ist  unmittelbar  klar.  So  bleibt  nichts  anderes  übrig,  als  be- 
züglich der  H()he  des  Zensus  zu  Vermutungen  zu  greifen*):  so  unsicher 
solche  der  Natur  der  Dinge  nach  sein  müssen,  wir  dürfen  uns  der  Ver- 
])flichtung  nicht  entziehen,  in  dieser  Richtung  wenigstens  auf  dem  Wege 
der  Hypothese  weiter  zu  kommen.  Man  könnte  daran  denken,  dass  damals 
nur  die  Grundbesitzer  politische  Kechte  hatten,  wie  Ed.  Meyer  früher  ver- 
mutete ")    und  Glotz  jetzt  annimmt  ").     Allein    die    Stellen  bei  Aristoteles, 

Government  in  Greece  a)i<l  ll<ih/-  12f>),  Moritz  Müller  (Gesch.  Thebens  von  der  Ein- 
wandermg  der  Boioter  bin  zur  Schlacht  bei  Koroneia,  Leipz.  Dissert.  1879,  S.  9),  Busolt 
(Griei'h.  Staiitsidterl.  -  341,  Griech.  Gesch.  -  I  2.58,  6),  Schömann-Lipsius  {Griech.  Älter- 
lümcr  II  8.5).  Ed.  Meyer  {Gesch.  des  Altert.  II  3:B6  V  21:5)  sie  als  Orte,  die  von  den 
Bundesstädten  abhängig  waren  (Boeckh  ,subditi  et  vectigales%  auffassten,  nahm  Wil- 
helm Vischer  (Kl.  Schriften  I  341  ff..  4),  dem  sich  G.  Gilbert  (Gr.  Staatsnltert.  II  .53,  2)  an- 
sehloss,  an,  dass  sie  zu  ihnen  im  Verhältnis  freier  Komen  oder  Demen  gestanden  hätten. 
1)  1.  I.  82.  —  2)  A.  a.  0.  274. 

3)  Die  von  Goligher  herangezogene  Wendung  Theopomps  c.  11,2  i/oav  xa&- 
satriKvitti  ßov/.«i  xozt  xixTa[QB<;  nap  6]z«öTff  rwv  nölewv  bezieht  sich  eben  nur 
auf  die  Bundes.städte.  Dass  auch  die  abhängigen  Orte  kommunale  Einrichtungen 
besassen,  versteht  sich  von  selbst;  doch  ist  dies  etwas  ganz  anderes. 

4)  Was  dies  bedeutete,  wird  unmittelbar  klar,  wenn  man  die  Verhältnisse  At- 
tikas  daneben  hält,  wo  jeder  Bürger,  auch  wenn  er  in  Rhamnus  oder  Marathon 
sass,  an  der  Volksversammlung  teilnehmen  konnte.  Wenn  Vischer  mit  seiner  oben 
erwähnten  Ansicht  Recht  behalten  würde,  müssten  auch  die  im  Besitze  des  erfor- 
derlichen Vermögens  befindlichen  Bürger  der  Landorte  Mitglieder  derjenigen  Kör- 
perschaft gewesen  sein,  welche  in  der  Bundesstadt  Träger  der  Regierungsgewalt  war. 

.5)  Auch  Aristoteles  Fgm.  öOß  R.  -  hilft  nicht  weiter:  dazu  Busolt,  Gr.  Gesch. ^ 
I  2.58,  4. 

6)  GdA.  in  620  V  212.  —  7)  A.  a.  0.  27ü. 

3 


318  Hchir/ch  Sivolmla, 

auf  welche  sich  letzterer  beruft'),  beziehen  sich  ersichtlich  auf  ältere  Zeit"); 
und  anderseits  spricht  dagegen,  dass  der  Grundbesitz  ausschliesslich  der 
Berechtigung  zugrunde  gelegt  wurde,  der  Umstand,  dass,  wie  oben  ver- 
mutet wurde,  die  vollberechtigten  Bürger  in  den  Bundesstädten  vereinigt 
waren,  was,  wenn  auch  viele  unter  ihnen  Besitzer  von  Gütern  oder  Grund- 
stücken ausserhalb  der  Tore  gewesen  sind,  doch  eine  gewisse  Berück- 
sichtigung des  beweglichen  Vermögens  wahrscheinlich  macht.  Ich  glaube 
daher,  dass  die  Grenzen  der  Berechtigung  weiter  gezogen  waren  und  dar- 
auf lässt  auch  die  Rede  des  Pagondas  bei  Thukydides  (IV  92)  schliessen: 
die  eindringlichen  Ermahnungen,  welche  er  an  das  boiotische  Heer  richtet 
(bes.  6  ff.),  sind  nur  unter  dem  Gesichtspunkte  begreiflich,  wenn  wenig- 
stens der  grössere  Teil  desselben  aus  Männern  bestand,  welche  mit  dem 
häuslichen  Herd  auch  ihre  politische  Selbstbestimmung  zu  verteidigen 
hatten.  Wenn  man  dazu  nimmt,  welchen  Wert  die  Boioter  stets  auf  die 
militärische  Ausbildung  legten^),  so  halte  ich  es  für  das  Nächstliegende, 
dass  damals  alle  diejenigen  Bürger  der  Bundesstädte  die  politische  Voll- 
berechtigung besassen,  welche  als  Hopliten  oder  Reiter  dienten  und  den 
zum  Besitz  einer  schweren  Rüstung  notwendigen  Zensus  nachzuweisen 
veraiochten  (die  öjrJ.a  naQ£XÖ^if>'oi)^).  Der  Sache  nach  ist  der  Unterschied 
zwischen  meiner  Annahme  und  der  anderen  nicht  so  gross,  denn  dass  der 
Kern  des  Hoplltenheeres  aus  Grundbesitzern  bestand,  ist  bei  einer  vor- 
wiegend ackerbauenden  Landschaft,  wie  Boiotien  war,  gewiss. 

Mit  den  nun  gewonnenen  Ergebnissen  sind  wir  der  oben  aufgeworfenen 
Frage  nach  der  Zusammensetzung  der  Räte  in  den  Städten  nälier  gerückt. 
Zunächst  handelt  es  sich  darum  :  gab  es  neben  diesen  Räten  noch  eine 
Gemeindeversammlung?  Durch  die  Ausdrucksweise  Theopomps  c.  11,3 
scheint  dies  ausgeschlossen  zu  sein,  denn  sie  bringt  die  bürgerliche  Voll- 
berechtigung in  enge  Verbindung  mit  der  Teilnahme  an  den  Ratsversamm- 
lungen: fjaav  y.ad-EaTr]y.vTai  ßovPMi  töte  TSTTalgeg  nuQ  £]y.daT)]  tcov  nö- 
ÄEMV,  S)  V  ov\^x,  änaai]  TOig  jToZ[iTaig  e  ^  Fjjv  fi  e  t  e  x  £  '  J'  d[XAu\  toTc, 
•ÄE7i[Ti]fiEV0iQ\  TtlrjQ-ög  t[/  ;f(i»///ä]  rojj' :  imd  da  diese  Ratsversammlungen, 
wie  aus  den  bei  Theopomp  darauf  folgenden  Worten  hervorgeht,  über  die 
Angelegenheiten  der  Städte  beschlossen,  sieht  man  nicht  ein,  welche  Funk- 
tionen einer  Gemeindeversammlung,  etwa  die  Wahl  des  Rates  und  der  Be- 

1)  Polit.  B  1274b,  4  f .  P  1278a,  2-5  ff.    Z  1321a,  28  ff.  Hemd.  76. 

2)  Klütz,  De  foedere  Boeotico  20  ff.  O.Müller,  Orchomenos-  402.  (iilbpit  a.  a.  0. 
II  46.  l\  Cauer  bei  Pauly-Wissowa  BE.  III  244.  Verkannt  von  Moritz  Mülkr  1.  1. 
13  ff.  68  ff.     An  ersterer  Stelle  nennt  Aristoteles  Philolaos  als  Gesetzgeber. 

3)  Epboros  bei  Strabo  IX  401. 

4)  Zum  Begriff"  der  o7i>m  naQtyöixivoi  Thuc.  YIII  97.  Xen.  Hell.  II  3.  48.  Aristot. 
'.4».  noA.  4,1.  33,1.  Piaton  Legen  VI  7.")8  B.  Dazu  v.  Wilamowitz,  Aristoteles  und 
AtJien  I  77  ff.  Busolt,  Griech.  Gesch.-  II  38,1  und  im  allgemeinen  Belocb,  Bevölke- 
ntng  der  grieeh.-röm.  Welt  16  ft".  Noeb  in  Xenopbons  Bericht  über  die  Befreiung 
Thebens  379    werden  die  :io/.lTca  mit  den  ön/.lxai  und  innili;  identifiziert  (Hell.  V  2.  9). 


Studien  zur   Vcrj'assuiKj  Boiotiens.  319 

hörden  ausgonoiiimon '),  zugefallen  wären '^).  Vielmehr  wird  man  sich  die 
Sache  in  der  Weise  vorstellen  müssen,  wie  sie  in  dem  für  die  Zukunft 
bestimmten  Verfas.sungs-Entwurf  der  attischen  Oligarchen  aus  dem  Jahre  411 
vorgesehen  war,  dessen  Kenntnis  wir  Aristoteles  (Ad-.  noX.  c.  30)  ver- 
danken ^).  Es  ist  jetzt  ganz  sicher,  dass,  wie  bereits  Köhler  erkannte  '), 
für  diesen  Entwurf  die  Verfassung  Boiotiens  als  Vorbild  gedient  hat.  Dies 
erlaubt  aber  anderseits  die  attische  Analogie  für  die  boiotischen  Institu- 
tionen als  Ergänzung  heranzuziehen.  Nach  dem  erwähnten  Projekt  sollte 
es  in  Athen  keine  Volksvei-sammlung  geben,  sondern  die  5000  vollberecli- 
tigten  Bürger  in  4  Ratskollegien  gegliedert  werden,  welche  abwechselnd 
für  je  ein  Jahr  die  regierende  Körperschaft  bildeten.  Ganz  in  der  gleichen 
Weise  wird  man  sich  die  Sache  für  Boiotien  vorstellen  müssen :  der  Hat 
in  den  Städten  bestand  aus  sämtlichen  nach  dem  Zensus  vollberechtigten 
Bürgern :  als  Grundlage  für  die  Teilnahme  musste  natürlich  eine  Liste  der 
regierenden  Bürgerschaft  aufgestellt  werden,  welche  von  Zeit  zu  Zeit,  wohl 
jedes  Jahr,  einer  Revision  unterworfen  ward").  Doch  ist  ein  wesentlicher 
Unterschied  zwischen  Boiotien  und  Athen  festzustellen,  der  sehr  zugunsten 
Boiotiens  ausfällt.  Während,  wie  bemerkt,  von  den  vier  Abteilungen 
{Xfi^Eig),  in  die  man  die  attische  Bürgerschaft  zu  teilen  gedachte,  immer 
nur  eine  im  Jahre  fungieren  sollte,  war  der  Rat  in  Boiotien  zwar  in  vier 
Sektionen  gegliedert,  von  welchen  eine  für  ein  Vierteljahr  die  Geschäfts- 
führung und  Vorberatung  hatte,  also  permanent  war,  allein  deren  Anträge 
mussten,  um  Gültigkeit  zu  erlangen,  von  einer  Vollversammlung  der  drei 
übrigen  Sektionen  genehmigt  werden  (Theopomp  fährt  fort:  TOVTon>  öe 
T(bv  ßovÄoj[v  y.UTct]  /tfQog  Ey.äa[n]  7iQ0x]a&t]uipi]  xal  nQoßov?..ev[ovaa] 
nsql  TÜ>v  jr[^ay//«jT&J»'  siaecpagav  eig  rdg  T(i£[rs,  o  rt]  ö'  eöo^sv  andaaig 
tovTO  xvQiov  iyiyi'Eto).  Es  handelte  sich  also  hier  nicht  um  einen  Turnus 
in  der  Ausübung  der  Regierungsgewalt,  wie  er  in  Athen  ins  Auge  gefasst 
war,  sondern  bloss  in  der  Geschäftsführung:  im  Grunde  genommen  stan- 
den sich  die  leitende  Ratsabteilung  auf  der  einen  Seite,  die  übrigen  drei 
Sektionen  auf  der  anderen  Seite  ganz  ähnlich  gegenüber  wie  Rat  und 
Volksversammlung  in  Athen  und  den  anderen  demokratischen  Gemeinden, 
nur  dass  der  Schwerpunkt  der  Staatsleitung  noch  in  höherem  Masse  in 
der  geschäftsführenden  Sektion  gelegen  haben  wird  als  in  der  Bule  Athens. 
Dadurch  aber  dass  die  Bürger  stets,  nicht  alle  vier  Jahre,    Mitglieder  der 


1)  Letzteres  teilt  ihr  PUiton  zu  {Leges  VI  75:5  B  ff.). 

2)  Schon  Freeman  hat  bezweifelt,  dass  es  in  Boiotien  zur  Zeit  der  Oligarchie 
Gemeindeversaramlungen  gab  (1.  1.  127). 

3)  Dazu  bes.  Wilamowitz  a.  a.  0.  II  116  tf.  Kaibel.  Stil  und  Text  der  UoX.  '.49//»'. 
des  Aristoteles  187  ff.  Köhler.  Sitz.-Ber.  der  Bert.  Alad.  189.5,  453  ff.  Ed.  Meyer,  GdA. 
IV  589  ff.     Busolt,  Gr.  Gesch.  III  2,  1487  ft".     Kuberka,  Klio  VIII  211  ff. 

4)  Köhler  a.  a.  O.  455  ff. ;  vgl.  auch  Ed.  Meyer,  Titeopomps  Hellenika  92. 

5)  Eine  solche  Revision  würde  sich  auch  für  Athen,  falls  der  Entwurf  von  411 
zur  Verwirklichung  gelaugt  wäre,  als  notwendig  erwiesen  haben,  vgl.  Kühler  a.  a.  0.  454. 


320  Uiinnch  Sirohoda. 

i-pffiereiulen  Körperschaft  waren,  wurde  da.sjcniffe  erreicht,  was  der  attische 
Entwurf  in  empfindlichem  Masse  vermissen  lilsst '),  die  Kontinuität  in  der 
Leitung  des  Staates. 

Nun  ist  allerdings  ein  Umstand  geeignet.  Zweifel  an  der  Richtigkeit 
der  von  mir  aufgestellten  Anschauung  zu  lassen.  Wenn,  wie  gesagt,  nur 
in  den  Bundesstädten  Räte  existierten  und  anderseits  die  Bürger  mit  Hop- 
litenzensus  deren  Mitglieder  waren,  kommt  man  für  einzelne  dieser  Körper- 
schaften zu  einer  hohen  Zahl  von  Teilnehmern :  Theben  stellte,  wie  aus 
Theopomp  c.  11.  4  hervoi-geht,  nicht  weniger  als  4000  Hopliten  und  100 
Reiter,  Orchomenos  und  Thespiai  je  2000  Hopliten  und  200  Reiter,  Ta- 
nagra  lüOO  Hopliten  und  100  Reiter.  Der  Vorwurf,  wie  schwerfällig  ein 
so  grosser  Körper  für  die  Ausübung  der  Staatsgewalt  gewesen  wäre,  den 
man  gegen  den  regierenden  Rat  Athens  nach  dem  Entwürfe  von  411  er- 
hoben hat  —  welcher  nur  ein  Viertel  der  .5000  heranzog'^)  —  könnte  in 
noch  vei-stärktem  Masse  gegen  unsere  Ansicht  eingewandt  werden.  Allein 
für  ein  abschliessendes  Urteil  sind  noch  einige  Momente  zu  berücksich- 
tigen. Einmal  können  die  von  Theopomp  angegebenen  Ziffern  für  die 
Stärke  des  Hoplitenheeres  nur  als  Maximum,  nicht  als  effektive  Höhe,  son- 
dern als  Sollstärke  gelten^).  Dann  kommen  nach  meiner  Ansicht  von  den 
erwähnten  Ziffern  diejenigen  Hopliten  in  Abzug,  welche  den  von  den 
Bundesstädten  abhängigen  Gemeinden  angehörten  und  daher  nicht  Mit- 
glieder des  regierenden  Rates  waren;  speziell  was  Theben  anlangt,  waren 
diese  Orte  ziemlich  zahlreich  *)  und  die  von  ihnen,  gestellten  Hopliten  wer- 
den nicht  wenige  gewesen  sein.  Endlich  ist  kaum  anzunehmen,  dass  sämt- 
liche Hopliten  schon  von  dem  zwanzigsten  Lebensjahre  ab  in  dem  Voll- 
be.sitz  der  politischen  Rechte  waren:  viel  wahrscheinlicher  ist  es,  dass  für 
deren  Ausübung  eine  Altersgrenze  festgesetzt  war,  geradeso  wie  der  atti- 
sche Entwurf,    welcher    auch   in    diesem   Fall    einen    Fingerzeig   abgeben 


1)  Ed.  Meyer.  GdA.  IV  589.  Busolt,  Gr.  Gesch.  III  2,  1488.  Die  wichtige,  aus 
Xenopli.  Hell.  V  2,  30.  VII  3,  1  iF.  sich  ergehende  Tatsache,  dass  dem  Rat  in  Boio- 
tien  eine  ausgedehnte  richterliche  Wirksamkeit  zustand  und  dass  er  das  Recht  hatte, 
über  die  von  den  Polemarchen  Verhafteten  zu  urteilen  und  eventuell  über  sie  die 
Todesstrafe  zu  verhängen  (vgl.  meine  Bemerkungen,  Festgaben  zu  Ehren  Max  Bü- 
dingers  59  ff.),  erklärt  sich  um  so  eher,  wenn  er  aus  sämtlichen  Vollbürgern  zusammen- 
gesetzt war. 

2)  Wilamowitz  ii.  a.  0.  11  121  ft'.     BusoU  a.  ;i.  0.  III  2.  1488. 

3)  Abgesehen  davon,  dass  Tlieopomp  1.  1.  von  ne^l  jctllovg  /.li^'  ÖTiVixac,  Inneaq 
de  exazöv  spricht,  ergibt  sich  dies  daraus,  dass  in  der  Schlaclit  von  Dclion,  wo  si- 
cherlich die  boiotische  Heeresmacht  so  vollständig  als  möglich  (navirjjxBi)  aufgeboten 
war,  die  Zahl  der  Hopliten  nach  Thuk.  IV  93,3  7000  Mann  betrug,  gegenüber  der 
Normalzahl  von  10000  für  diese  Zeit  nach  Theopomp.  Vgl.  Busolt,  Hermes  XL  438 
und  Beloch,  Klio  VI  34  ff.  49,  welch'  letzterer  schon  vor  der  Entdeckung  unseres 
Fragmentes  die  Sollstärke  des  boiotischen  Heeres  ganz  richtig  auf  etwa  10000  Ho- 
pliten bestimmt  hat. 

4)  Ed.  Meyer,  Theop.  Hell  98  ff. 


Studien  .zur  Vcrfaasung  Boiotkns.  321 

kann,  eine  solche  mit  der  Vollendung  des  dreissigsten  Lebensjahres  vor- 
sah (Aristot.  VIS-.  noX.  30,  2).  Damit  entfällt  ein  weiterer  Bruchteil  des 
gesamten  Hoplitonauigebotes  für  die  Zusammensetzung  des  Kates  ').  Alles 
in  allem  genommen  sind  also  die  von  Theopomp  gebrachten  Zahlen  um 
ein  Bedeutendes  zu  vermindern.  Berechnen  wir  diesen  Ausfall  auf  etwa 
Vs  der  Gesamtsumme-),  so  würden  sich  für  Theben  ca.  3000  Mitglieder 
des  Rates  ergeben,  für  Orchomenos  und  Thespiai  die  Hälfte  davon.  Auch 
diese  Ziffern  sind   noch   immer   von    einer   respektablen  Hölie');    allein  es 


1)  Allerdings  sind  dafür  die  in  dem  Alter  von  über  60  .Taliren  [die  WehrpHieht 
in  den  griechischen  Staaten  dauerte  im  allgemeinen  vom  zwanzigsten  bis  zum  sech- 
zigsten Jahre,  Beloch  Becölherung  der  griech.-röm.  Welt  13  ff.  Klio  V  341  ff.,  der  Beginn 
ist  für  Boiotien  bezeugt  cf.  Beloch  KUo  VI  48]  stehenden  Männer  in  Anrechnung  zu 
bringen,  welche  als  Hopliten  und  Reiter  gedient  hatten  und  natürlicli  nach  Absol- 
vierung der  Wehrpflicht  im  Besitze  ihrer  politischen  Rechte  blieben.  Docli  war 
deren  Zahl  relativ  nicht  gross  (vgl.  die  nächste  Anmerkung). 

2)  um  diese  Dinge  nur  durch  eine  ungefähre  Schätzung  zu  illustrieren,  möchte 
ich  Folgendes  bemerken  und  dabei  betonen,  dass  es  sich  dabei  natürlich  um  im 
einzelnen  ganz  unsichere  Zittern  handelt.  Nach  der  am  27.  Oktober  1907  in  C!rie- 
chenland  stattgefundenen  Volkszählung  (vgl.  'EzuTtoxixa  anoxii.iafiazu  xTfi  yeitxijg 
nnoyQCKfTiq  xov  nhj&voftov  xaxä  xf/v  27.  'Oy.rüßQiov  1907  [Athen  1909J  I  160.  161)  be- 
trug die  Zahl  der  männlichen  Bevölkerung  vom  20.  bis  60.  Jahre  in  dem  heutigen 
Nomos  Boiotien.  dessen  Umfang  sich  mit  der  antiken  Landschaft  deckt  (nur  Oropos 
gehört  zum  Nomos  Attika),  14.586,  von  welchen  .5230  auf  die  Altersklassen  von  20 
bis  30  Jahi-en  entfielen,  was  rund  36%  der  gesamten  Summe  ausmacht.  Wenden 
wir  diesen  Schlüssel  mit  allem  Vorbehalt  auf  unsere  Dinge  an,  so  ergeben  sich  für 
1 1  100  wehrfähige  Männer  rund  4000,  die  im  Alter  von  20 — 30  Jahren  standen,  für 
4400  Männer  rund  1600  aus  diesen  Altersklassen.  Zieht  man  die  20 — 30jährigen  ab. 
so  würden  für  ganz  Boiotien  rund  7100  und  für  das  Gebiet  Thebens  rund  2800 
Männer  in  den  Jahrgängen  30 — öO  übrig  bleiben.  Die  über  20  Jahre  alte  männliche 
Bevölkerung  des  heutigen  Boiotiens  war  bei  der  erwähnten  Zählung  im  ganzen 
16483  Köpfe  stark,  von  welchen  1897  die  Altersklassen  von  über  60  Jahren  um- 
fassten,  also  ungefiihr  9%.  Dies  würde  für  ganz  Boiotien  rund  1000  Männer  dieses 
Alters  ergeben,  für  das  Gebiet  von  Theben  rund  400  und  sich  dadurch  obige  Ziffern 
auf  rund  8100  und  3200  erhöhen.  Allein  ich  betonte  bereits,  dass  es  sich  bei  den 
von  Theopomp  angegebenen  Zahlen  um  Maximalzifi'eru  handelt,  die  in  Wirklichkeit 
kaum  eireicht  wurden;  dann  sind  davon  noch  die  Hopliten  der  Landstädte  in  Abzug 
zu  bringen,  die  nach  meiner  Annahme  keine  politischen  Rechte  besassen  (cf.  oben), 
was  wieder  eine  Verminderung  der  Zahl  der  Vollbürger  nach  sich  zöge.  Wie  ge- 
sagt, ist  es  mir  nur  um  eine  scheraatische  Exemplifikation  zu  tun,  da  es  selbstver- 
ständlich ist,  dass  die  Faktoren,  welche  die  Vermehrung  und  die  Alterszusammen- 
setzung der  Bevölkerung  heutzutage  bedingen,  in  mancher  Hinsicht  anders  gestaltet 
sind  als  im  Altertum.  Den  Nachweis  der  Verhältnisse  des  modernen  Griechenlands 
verdanke  ich  der  Liebenswürdigkeit  des  Vertreters  der  Statistik  an  unserer  deut- 
schen Universität  in  Prag,  Herrn  Professors  H.  Rauchberg,  der  auch  so  freundlicli 
war,  meine  Folgerungen  einer  Prüfung  zu  unterziehen. 

•3)  Die  Stoa  an  der  Agora,  in  welcher  nach  Xenophon  (Hell.  V  2,  29.  vgl.  V  4,  8) 
der  Rat  von  Theben  tagte,  wird  genug  Baum  geboten  haben,  wenn  wir,  wie  wahr- 
scheinlich, die  ßovh)  bei  diesem  Schriftsteller  als  die  goschäftsführende  Abteilung 
auffassen. 


322  Hehu-kh  Sicohoda, 

ist  nidit  zu  vergessen,  dass  der  gesamte  Rat  wälirend  des  Jahres  nur  von 
Zeit  zu  Zeit  in  Tätigkeit  trat,  geradeso  wie  die  attische  Ekklesie,  und 
dass,  wie  früher  betont  wurde,  der  Schwerpunkt  der  Staatsleitung  durch- 
aus in  der  geschäftsführenden  Abteilung  ruhte,  welche  nur  ein  Viertel  der 
berechtigten  Bürgerschaft  umfasste.  Gerade  durch  diese  Gliederung  wurde 
es  möglich,  den  Anspruch  sämtlicher  YoUbürger  auf  Teilnahme  an  dem 
Regiment  mit  dem  Bedürfnis  nach  einer  nicht  zu  schwerfälligen  Abwick- 
lung der  Staatsgeschäfte  zu  vereinen. 

Mit  den  bisherigen  Ergebnissen  sind  wir  einem  Problem  näher  ge- 
kommen, welches  ebenfalls  eingehende  Erwägung  ei-heischt :  wie  wui-de 
der  Bundesrat  der  Boioter*)  bestellt?  Die  vor  Entdeckung  der  neuen 
Quelle  geäusserte  Ansicht,  dass  alle  vollberechtigten  Boioter,  die  Mitglie- 
der der  herrschenden  Oligarchie,  ihm  angehörten  -).  lässt  sich  heute  nicht 
mehr  aufrechterhalten.  Auch  abgesehen  von  der  grossen  Zahl  seiner  Mit- 
glieder, die  sich,  falls  meine  Ansicht  über  die  bürgerliche  Berechtigung 
zutrifft,  ergeben  würde  '),  ersieht  man  jetzt  aus  der  Ausdrucksweise  Theo- 
pomps {naQEiXETO  Ö£  |sc.  T«  fiiQif]  Ö£  y.al  ßovPLevrüg  i^i'j'/.ovTa  xaiä  top 
ßoiwTäQX)ji').  dass  für  den  Bundesrat  eine  Auslese  stattfand,  die  nur  im 
Wege  einer  Wahl  durch  die  Ratsversammlungen  der  Bundesstädte  erfolgt 
sein  kann*).  Man  darf  es  aber  in  Frage  stellen,  ob  diese  Wahl  direkt, 
d.  h.  nach  einer  Kandidatenliste  entweder  mittels  Handmehrung  oder  mit 
Stimmtäfelchen  vorgenommen  wurde,  wenn  man  bedenkt,  dass  die  Rats- 
kollegien von  Theben  nicht  weniger  als  240  Bundesräte,  diejenigen  von 
Orchomenos  und  Thespiai  nicht  weniger  als  deren  je  120  zu  delegieren 
hatten;  jedesfalls  wäre  die  Wahl  auf  diese  Art  mit  gi-ossen  Schwierig- 
keiten und  nicht  ohne  die  Gefahr  einer  Zersplitterung  der  Stimmen  und 
anderer  Komplikationen  vor  sich  gegangen.  Ich  halte  es  daher  für  wahr- 
scheinlicher, dass  in  diesem  Falle  das  Los  in  Funktion  trat,  dessen  An- 
wendung in  einer  Oligarchie  nichts  weniger    als    ausgeschlossen  isf).     In 


1)  Bovh'i  Thuk.  V  38,3,  Theop.  Hell.  12.2;  Thtagec  ßovi.cd  oder  ßoiO.ai  {tCov 
BokotCov)  Thuk.  ibid.  2.3.4;  cvviä^ia  xotvä  xCuv  Boiwtwv  Theop.  c.  11,4. 

2)  Köhler  a.  a.  0.  456.     Ed.  Meyer  GdA.  III  620. 

3)  Wenn  auch  die  Zahl  11 100  bei  Theopomp  (c.  11,  4)  aus  den  auf  S.  320  ff.  vor- 
gebrachten Gründen  reduziert  werden  muss. 

4)  Wenn  Theopomp  von  der  Bestellung  der  Buleuten  nach  Bundeskreisen  (ut'pi/) 
spricht,  so  steht  dies  durchaus  nicht  im  Widerspruch  dazu,  denn  für  Theben  mit 
seinen  4  Kreisen  gab  es  nur  eine  Ratsversammlung,  ebenso  nur  eine  für  Orchomenos 
und  für  Thespiai  mit  ihren  je  2  Kreisen.  Dagegen  bestanden  in  den  beiden  Kreisen, 
welche  je  3  Städte  umfassten,  dementsprechend  je  3  Räte. 

5)  Ohne  hier  die  Frage  nach  dem  Ursprung  der  Loswahl  überhaupt  aufzurollen, 
will  ich  nur  darauf  hinweisen,  dass  die  Anwendung  derselben  in  der  boiotischen 
Oligarchie  durch  die  Tatsache  bezeugt  ist,  dass  der  Archon  von  Theben  auf  diesem 
Wege  bestellt  ward  (Kabeirichos  6  xvaucviög  aQywv  bei  Plutarch  De  genio  Socr.  c.  31, 
S.  .597  A).     Vgl.  auch  die  Bemerkungen  Freemans  1.  1.   129,  3.    Die  Zusammensetzung 


Studien  zur  Verfnaaung  Boiofirns.  323 

«floicher  Weise  und  wolil  in  derselben  Form  wie  an  der  Wahl  der  Bundes- 
räte waren  nun  die  Bundesstiidte  auch  an  der  Bestellun<i  der  Mitglieder 
des  Bundesgeriehts  beteiligt'). 

Wie  die  Räte  der  Bundesstiidte.  war  der  Bundesrat  der  Boiotor  in 
vier  Abteilungen  gegliedert''),  von  welchen  eine  die  Geschäftsführung  hatte; 
ihre  Vorschläge  wurden  der  vereinigten  Versammlung  der  drei  übrigen 
Sektionen  zur  Genehmigung  unterbreitet.  Also  auch  im  Bunde  war  nur 
das  geschäftsführende  Batskolh^gium  permanent.  Zur  Entschädigung  für 
seine  Mühewaltung  emptieng  es  —  und  die  übrigen  Buleuten,  wenn  sie 
zusammentraten  —  aus  Bundesmitteln  Sold ') ;  es  ist  dies  eine  weitere, 
wichtige  Abweichung  von  dem  Verfassungsentwurf  der  attischen  Oligarchen, 
durch  welchen,  jedesfalls  aus  Gründen  der  politischen  Theorie,  jeglicher 
Soldempfang  abgeschafi't  werden  sollte  (Aristot.  1.  1.  2)  *). 

Ob  zu  den  Aufgaben  des  Bundesrats  auch  die  Wahl  der  elf  Boio- 
tarchen  gehörte''),  ist  nicht  sicher.  Theopomp  sagt  (c.  11,  3),  dass  das 
Gebiet  des  gesamten  Bundes  in  11  Kreise  gegliedert  war:  xai  romcor 
f'xaaiov  Eva  naqeixETO  ßoitoTÜQXV^  [ovto)]  xtX.  ;  nachdem  er  dann  die  lo- 
kale Einteilung  der  Bundesstädte  in  die  Kreise  geschildert  hat,  schliesst 
er  mit  den  Worten  (§  4):  oihoi  /lev  ovv  Ecpeqe  tu  fi£Q>]  rovg  äQxomag. 
Man  kann  sich  darnach  die  natürlich  in  diesem  Falle  direkte  Wahl  der 
Boiotarchen  in  verschiedener  Weise  vorstellen.  Entweder  wählten  die  Rats- 
versammlungen der  Bundesstädte  ebenso  wie  die  Buleuten  auch  die  ihnen 
zugewiesene  Zahl  von  Boiotarchen  (also  Theben  4,  Orchomenos  und  The- 


und  die  Reüienfolge  der  geschäftsführenden  Sektionen  sowohl  im  Bundesrat  als  auch 
in  den  Räten  der  Städte  muss  ebenfalls  durch  das  Los  bestimmt  worden  sein. 

1)  Theop.  c.  11,  4  «TtAtü?  äi  St)).waai  yatä  zbv  aQ'/ovza  .  .  .  xul  Stxttaizäq)  STCtftnoi: 

2)  Dies  geht  aus  Thukydides'  Erzählung  V  38  klar  hervor,  vgl.  Köhler  a.  a.  0. 
45.5  ff.  Goligher  1.  1.  Glotz  a.  a.  0.  276  ff.  Die  Ansicht  der  Herausgeber  {Oxij.  Pap. 
V  228) :  ,  Thal  the  federal  Boule,  consisting  of  (160  metnbers,  was  divided  like  the  tstate 
ßovXcti  into  four  parts,  each  of  which  hehl  office  in  turn,  is  neither  stated  bi/  P,  nor  is 
dt  all  lilcehj'  ist  offenbar  unrichtig. 

3)  Theop.  1.  1.  4 :  xal  zovzoig  aitzol  zk  xa^''  ijßi()av  avijXiaxov,  wo,  wie  Grenfell 
und  Hunt  bemerken  (Oxy.  Pap.  V  228),  unter  avzol  die  Boioter  zu  verstehen  sind: 
sie  übersetzen  daher  richtig  and  themselves  defrayed  iheir  daibj  expenses.  Glotz  hat 
diesen  Passus  falsch  verstanden,  wenn  er  sagt  (a.  a.  0.  277):  (la  confederation)  etait 
necessairement  oligarchique:  comme  teile,  eile  ri'accordait  aucune  retnbution  aiix  conseil- 
leurs.  Auch  die  anderen  Bundesbehörden,  in  erster  Linie  die  Boiotarchen,  werden 
im  Genüsse  solcher  Bezüge  gewesen  sein. 

4)  Ob  die  Räte  in  den  Bundesstädten  gleichfalls  Sold  erhielten,  darüber  steht 
nichts  bei  Theopouip;  doch  ist  es  aus  allgemeinen  Gründen  wahrscheinlich. 

5)  Man  könnte  daran  denken,  dass  für  die  Qualifikation  zum  Boiotarchen  und 
den  übrigen  Bundesbeamten  ein  höherer  Zensus  erforderlich  war.  Allein  auch  abge- 
sehen von  Theopomps  Schweigen,  das  allerdings  nicht  unbedingt  beweist,  ist  dies 
kaum  wahrscheinlich,  da  es  dem  in  Boiotieu  so  energisch  verwirklichten  Grundsatz 
des  gleichen  Anteils  aller  vollberechtigter  Bürger  an  den  Geschäften  des  Bundes  und 
der  Städte  widersprochen  hätte. 


324  Heinrich  Swohmht, 

spiai  je  2  usw.)  *),  oder  es  wurden  die  Boiotarclien  von  dem  Bundesrate 
gewählt,  jedoch  mit  Rücksicht  auf  die  den  Bundeskreisen  zugestandenen 
Anteile;  in  diesem  Fall  sind  wieder  verschiedene  Modalitäten  denkbar, 
etwa  dass  das  Plenum  der  4  Räte  die  Wahl  vornahm  -)  oder  dass  jedesmal 
die  Vertreter  der  Kreise  im  Bundesrat  (also  für  Theben  240)  für  sich  zu 
einer  Kurie  zusammentraten  und  diese  die  auf  sie  entfallenden  Boiotarchen 
wählte.  Für  die  Wahl  der  Boiotarchen  durch  den  Bundesrat  könnte  der 
Umstand  angeführt  werden,  dass  wohl  auch  die  übrigen  Bundesbeamten 
auf  diese  Art  bestellt  wurden:  wir  kennen  von  ihnen  nur  den  Hipparchen*), 
es  muss  aber  noch  andere,  so  Verwalter  der  Bundesfinanzen,  gegeben 
haben.  Anderseits  ist  nicht  zu  verkennen,  dass  die  Ausdrucksweise  Theo- 
pomps  und  die  Verbindung,  in  welche  er  (§  4)  die  Wahl  der  Bundesräte 
mit  derjenigen  der  Boiotarchen  bringt,  für  die  an  erster  Stelle  angedeutete 
Eventualität  spricht,  und  es  wird  wohl  besser  sein  dabei  zu  bleiben,  dass 
die  Boiotarchen  nach  der  uns  mitgeteilten  proportionalen  Verteilung  durch 
die  Ratskollegien  der  Bundesstädte  gewählt  wurden*). 

Die  Boiotarchen  standen  in  enger  Beziehimg  zu  dem  Bundesrate  ;  aus 
den  Mitteilungen  bei  Thuk.  V  38  über  die  diplomatischen  Unterhandlungen 
des  Winters  421  auf  420  geht  liervor,  dass  sie  in  Sachen  der  aus- 
wärtigen Politik  —  und  man  wird  dies  auf  die  Bundesangelegenheiten 
überhaupt  ausdehnen  dürfen  —  ihm  referierten  und  an  ihn  Anträge 
stellten.  Sie  werden  den  Sitzungen  des  Rates,  sowohl  der  geschäftsfüh- 
renden Abteilung  als  den  Vollversammlungen  der  drei  übrigen  Sektionen 
regelmässig  beigewohnt  haben  ^\  Man  kann  wohl  noch  weiter  gehen  und 
die  Vermutung  aufstellen,  dass  sie  auch  den  Vorsitz  wie  in  der  geschäfts- 
führenden Sektion  so  auch  in  den  Vollversammlungen  des  Rates  führten 
und  letztere  im  Einverständnis  mit  der  vorberatenden  Abteilung  einbe- 
riefen. Jedesfalls  hatten  sie  in  der  Leitung  der  Bundespolitik  dem  Rate 
gegenüber  eine  sehr  selbständige  Stellung  und  sind  als  die  eigentliche  He- 

1)  Eine  Analogie  dazu  würde  die  Wahl  der  attischen  Strategen  darstellen,  wenn 
sie  sich,  wie  Beloch  meint  {Attische  Politik  seit  Perildes  274  ff.),  in  der  Weise  voll- 
zog, dass  jeder  Strateg  mit  Ausnahme  des  von  ihm  angenommenen  Oberstrategen 
von  seiner  Phyle  erwählt  ward.  Mir  ist  freilich  Belochs  Ansieht  in  hohem  jMafiC 
zweifelhaft. 

2)  Es  würde  dies  der  in  den  attischen  Magistratskollegien  öfter  vorkommenden 
Berücksichtigung  der  zehn  Phylen  bei  Wahlen,  die  in  der  Ekklesie  erfolgten,  ent- 
sprechen. —  3)  Thuk.  IV  72.  .3. 

4)  Dieser  Ansicht  sind  auch  die  Herausgeber,  wenn  sie  (0.r)j.  Pap.  V  233)  die 
oben  angeführten  Sätze  in  folgender  Weise  übersetzen :  The  whole  popiilation  of  fhe 
countr;/  was  diridcd  iiiio  eleven  unit.i,  and  each  of  these  provided  otie  Boiotarch  as  fol- 
loics  und  besonders :  Such  icas  the  proportion  in  which  the  chief  magistrates  were  ap- 
pnintcd  hij  the  diffcrent  Units  etc.  Allerdings  haben  Greufell  und  Hunt  von  der 
Kolle  des  Bundesrats  eine  viel  zu  geringe  Vorstellung  (vgl.  oben  S.  31.5  ff.). 

.">)  J[an  vergleiche  die  analogen  Rechte  der  Strategen  Athens  gegenüber  Rat  und 
Volksversammlung,  ef.  Bheiu.  Mus.  XLV  288  ff. 

10 


SfiitlicH  am-  Vrrfitssinifj  Bnioticna.  325 

gierung  Boioticns  anzusehen;  dies  ist  aus  Thukyflidos'  Erzählung  klar  zu 
ei-kennen  ').  Deswegen  niöclite  ich  aber  noch  nicht  mit  Grote  -)  und  Free- 
man')  annehmen,  dass  der  Bundesrat  jeglicher  Initiative  ermangelte  und 
nur  über  Angelegenheiten,  welche  ihm  die  Boiotarchen  vorlegten,  beraten 
und  beschliessen  durfte.  Das  angedeutete  Verhältnis  der  Boiotarchen  zu 
dem  Bundesrate  wird  ilurcli  die  Stellung  nahe  gelegt,  welche  der  leitende 
Magistrat  in  den  Städten,  die  Polemarchen,  gegenüber  den  Räten  einnahm  '): 
dass  sie  deren  Verhandlungen  beiwohnten,  ist  aus  Xenophons  Erzählung 
über  die  Ereignisse  des  Jahres  382  [Hell.  V  2,  2'.)  fF.,  vgl.  25)  zu  folgern''). 
Aus  den  von  mir  vorgebrachten  Ansichten,  mögen  sie  auch  nach  man- 
cher Richtung  hin  hypothetischer  Natur  sein,  resultiert  doch  manches  für 
eine  nähere  Charakteristik  der  boiotischen  Verfassung  in  der  Zeit  nach  447. 
Zunächst  würde  es  sich,  die  Richtigkeit  meiner  Annahme  über  die  Voll- 
berechtigung anerkannt,  ergeben,  dass  damals  keine  exklusive,  sondern, 
wie  Ed.  Meyer  schon  früher  meinte  *),  eine  gemässigte  Oligarchie  herrschte, 
deren  Kreis  recht  weit  gesteckt  war').  Dann  aber,  und  dies  ist  in  dem 
grossen  historischen  Zusammenhang  noch  viel  wichtiger,  stellt  sich  die 
Anschauung  von  Grenfell-Hunt  und  Eduard  Meyer  (vgl.  S.  315  tf.)  als  unbe- 
rechtigt heraus,  dass  die  Struktur  des  boiotischen  Bundes  damals  ganz 
locker  war  und  die  Macht  nicht  in   den  Bundesbehörden,    sondern   in  den 

1)  Bekanntlich  war  die  Iteration  der  Boiotarchie  gestattet.  Als  Gegenwirkung 
zu  ihrer  ausgedehnten  Machtfiille  ist  das  Gesetz  anzusehen,  das  den  Boiotarchen 
bei  Todesstrafe  verbot,  ihr  Amt  über  dessen  Ablauf  hinaus  zu  führen  (Pausan.  IX 
14,  5.  Plut.  Pel.  24.  25;  Äpophth.  Epam.  23.  Corn.  Nepos  Eparn.  7,  5.  Appian  Syr.  41. 
Aelian.  V.  H.  XIII  42).  Vielleicht  gehört  es  erst  in  unsere  Zeit;  es  entsprang  offen- 
bar der  Besorgnis  der  boiotischen  Oligarchie  vor  der  Möglichkeit  einer  militärischen 
Diktatur. 

2)  Hist.  of  Greece'  VI  296.  —  3)  A.  a.  0.  128. 

4)  Vgl.  darüber  meine  Ausführungen  in  den  Festgaben  m  Ehren  Mnx  Büdingers 
(1898)  53  ft'.,  bes.  58  S.  Sie  wurden  jedesfalls  gewählt  (ebenda  61,  1),  nach  unserer 
.jetzigen  Kenntnis  natürlich  von  den  Ratsversammlungen  der  Städte. 

5)  Sie  hatten  auch  in  der  späteren  Verfassung  das  Präsidium  im  Rate  und  den 
Volksversammlungen  [Festgaben  57  ff.). 

6)  GdA.  III  620  V  212. 

7)  Nur  die  Theten  der  Bundesstädte  und  die  Bevölkerung  der  untertänigen  Orte 
waren  von  ihr  ausgeschlossen.  Wenn  man  (vgl.  S.  321)  die  Vollberechtigten  auf 
etwa  -/s  der  von  Theopomp  angegebenen  Maximalziffer  von  11100  Hopliten  und 
Reitern  schätzt,  so  würde  es  damals  in  ganz  Boiotien  etwa  7000  Bürger  gegeben 
haben,  die  Anteil  an  dem  Regiment  hatten.  Die  Leichtbewaffneten  bei  Delion  be- 
trugen etwas  mehr,  nämlich  über  10000  (Thuk.  IV  93,9);  die  Gesamtzahl  der  Männer 
von  über  20  Jahren  wird  von  Beloch  (BevöUcerung  163)  vermutungsweise  auf  29000 
angesetzt.  Wenn  nach  dieser  Annahme  auch  nur  die  kleinere  Hälfte  der  Boioter 
an  der  bürgerlichen  Vollberechtigung  Anteil  hatte,  so  war  doch  die  Verhältnisziffer 
günstiger  als  bei  den  für  Athen  in  Aussicht  genommenen  5000.  Die  extremen  Olig- 
archen  Athens  würden  eine  solche  Regierungsform  wohl  geradewegs  als  Demo- 
kratie bezeichnet  haben  (vgl.  Thuk.  VIII  92, 11);  bei  Plutarch  Ages.  c.  6  wird  sie  als 
ndzQiog  nohzcla  bezeichnet. 

Klio,  Beiträge  zur  allen  Geschichte  X3.  22 

11 


326  Tlchirifli  Simhoda. 

Gliedstaaten  nibte.  Im  Gejfenteil  wird  man  sagen  müssen,  dass  in  der 
damaligen  Organisation  Boiotiens  die  Tendenz  nach  einer  strammen  Zen- 
tralisation vorherrschte  ').  Abgesehen  von  der  Bedeutung  des  Bundesrats 
und  der  Stellung  der  Boiotarchen  vreisen  auch  andere  Momente  darauf  hin. 
So  existierte  ein  Bimdesgericht  (Theop.  c.  11,  4),  das  sowohl  über  Ver- 
brechen gegen  den  Bund,  als  auch  über  Streitigkeiten  unter  den  Bundes- 
gliedern geurteilt  haben  wird :  dann  hob  der  Bund  direkte  Steuern  ein 
{eiacpoQai,  Theop.  c.  11,  4).  war  also  nicht  auf  Matrikularbeiträge  der  ein- 
zelnen Staaten  angewiesen.  Von  grosser  Bedeutung  ist.  dass  in  der  ganzen 
Zeit  von  447  bis  386  von  den  boiotischen  Städten  keine  Münzen  geschlagen 
wurden,  mit  Ausnahme  von  Theben  *),  d.  b.  das  Münzrecht  war  in  Boiotien 
zentralisiert  und  der  leitenden  Stadt  zur  Ausübung  übertragen. 

Die  ganze  Organisation  des  boiotischen  Bundes,  dessen  Einteilung  in 
Kreise,  die  Abstufung  der  Leistungen  und  Rechte  der  Bundesglieder  sind 
von  einem  einheitlichen,  man  möchte  fast  sagen  schematischen  Gedanken 
getragen  imd  ebenso  waren  die  Verfassungen  der  Bundesstädte  in  gleich- 
förmiger Weise  gestaltet.  Die  Hegemonie  Thebens  fand,  die  Münzprägung 
und  die  Tatsache  ausgenommen,  dass  der  Bundesrat  und  die  übrigen 
Bundesbehörden  dort  ihren  Sitz  hatten,  in  keinerlei  Vori'echt  Ausdruck 
und  Avar  daher  mehr  faktischer  Natur,  in  dem  natürlichen  Uebergewicht 
und  der  geschichtlichen  Rolle  der  bedeutendsten  Stadt  Boiotiens  begründet. 
Allerdings  hatte  Theben  mit  Rücksicht  auf  den  Umfang  seines  Gebietes 
relativ  die  meisten  Vertreter  in  dem  Kollegium  der  Boiotarchen^)  und  den 
Ratskollegien  des  Bundes ,  und  es  ist  selbstverständlich,  dass  die  Thebaner 
in  beiden  Körperschaften,  wenn  sie  auch  ziffermässig  in  der  Minderzahl 
waren  (ihr  Anteil  an  ihnen  betrug  etwas  über  ','3)  *),  den  meisten  Einfluss 
besassen  und  ihren  Willen  durchsetzen  konnten,  falls  sie  geschlossen  auf- 
traten. Ein  ungemein  gesunder  Gedanke  war  die  proportionale  Verteilung 
der  Rechte  und  Lasten  auf  die  Bundesstädte,  welche  unsere  Verfassung  in 
vorteilhafter  Weise  vor  anderen  Bundesordnungen  des  Altertums  auszeich- 
net*).    Wenn    man    sich    von    der    herkömmlichen,    in   vielen  Fällen  aber 


1)  Schon  von  Köhler  mit  Recht  betont  (a.  a.  0.  456),  cf.  auch  Beloch,  Griech. 
Gesch.  IT  523. 

2)  Barcla_y  V.  Head,  A  Catalogue  of  Ute  GreeTc  Coins  in  the  British  Mxiseum :  Cen- 
tral Greece  XXXIX  ff.  70  ff. ;  Hist.  Numormn  296  ff.  Die  Münzen  tragen  zwar  auf 
dem  Avers  den  boiotischen  Schild  als  Bundeszeichen,  auf  dem  Revers  aber  die  Be- 
zeichnung der  Stadt  in  Buchstaben  (0i,  Ofß,  Qtßa.  Ofßaiov,  Qeßalog). 

3)  Der  Ansicht  von  Grenfell-Hunt  (O.r»/.  Pap.  V  226  ff.),  dass  die  Thebaner 
vor  427  nur  2  Boiotarchen  stellten  und  erst  mit  der  Annexion  des  Territoriums  von 
Plataiai  die  Zahl  verdoppelt  wurde,  kann  ich  nicht  beitreten ,  da  Ed.  Meyer  nach- 
gewiesen hat  [Theop.  Hell.  98  ff".),  dass  Skolos,  Erythrai  und  Skaphai  schon  lange 
vorher  den  Thebanern  gehörten.  Auch  Meyer  sieht  die  Zahl  der  4  Boiotarchen  The- 
bens als  ursprünglich  an. 

4)  Entsprechend    der  Höhe   der  Truppen,   welche    sie  zum  Bundesheere  stellten, 
ö)  Wenn  Xenophon   Hell.  V  1,36   versichert,    dass    die   boiotischen   Städte   sich 

12 


Studien  zur  Verfassung  Boiotiens.  327 

siclierlicli  nicht  berechtigten  Abneigung  gegen  die  griechische  Oligarchie 
fornhillt  und  die  historischen  Realitäten  ins  Auge  fasst,  so  wird  man  der 
boiotischen  Konstitution,  wie  wir  sie  jetzt  durch  Theopompos  genauer 
kennen  gelernt  hal)en,  einen  ach tungs werten  Platz  in  der  Geschichte  der 
griechischen  Bundesverfassungen  zuerkennen  müssen ;  wenn  sie  auch  noch 
nicht  den  ausgebildeten  .Bundesstaat'  vorstellte^),  so  kam  sie  ihm  doch 
bereits  recht  nahe. 

II. 
Die  Frage,  welche  icli  an  dieser  Stelle  noch  besprerlien  will.  iM'zielit 
sich  auf  die  spätere  Zeit  und  kann  sich  an  Bedeutung  mit  den  Prolilemen 
nicht  messen,  welche  ich  in  dem  ersten  Teile  dieser  Abhandliuig  erörterte; 
da  sie  aber  mit  allgemein  geschichtlichen  Verhältnissen  zusammenhängt, 
entbehrt  sie  nicht  des  Interesses.  Ich  habe  s.  Z.  in  meinem  Buche  JJic 
(jriechisclien  Volkshescfilüsse^  S.  149  ff.  auf  eine  Gruppe  von  Psephismen 
ans  Akraiphia  aufmerksam  gemacht  und  aus  ihrer  Formulierung  den 
Schluss  gezogen,  dass  sie  auf  eine  Abänderung  der  Verfassung  hindeute- 
ten, welche  unter  Einwirkung  der  Römer  nach  Auflösung  des  boiotischen 
Bundes  im  Jahre  146  v.  Ch.  stattfand.  Neues  Material,  das  seitdem  be- 
kannt wurde,  und  nochmalige  eigene  Prüfung  meiner  Aufstellungen  nötigen 

O  O  O  De? 

mich,  diese  Anschauung  einer  Revision  zu  unterziehen ;  wenn  ich  auch 
daran  festhalte,  dass  zur  angedeuteten  Zeit  eine  Aenderung  in  den  Insti- 
tutionen der  boiotischen  Städte  stattfand,  so  glaube  ich  jetzt  nicht  mehr, 
dass  die  besprochenen  Urkunden  von  Akraiphia,  wenigstens  nicht  alle, 
dafür  als  Beweis  verwendet  werden  dürfen. 

Es  wird  am  besten  sein,  hier  nochmals  die  Präskripte  der  Beschlüsse 
von  Akraiphia  zusammenzustellen,  von  welchen  ich  damals  ausging  -).  Sie 
haben  folgende  Formulierung  ^) : 

IG.  VII  4127  (=  Michel,  7?«'.  (Vinsrr.  fp-ecqucs  n.  234):  [ .  .  .  UQxor]rog 

—  7xo?^e iicioyiävT o)v  Airo!i('f/\o}  \  Xtovviöao,  3/«)'T('ß[o , Evä]P.- 

y.(<)  —  ygaufiaTiöSorrog  IlQa:i[^M]iog  'Hax()[tcb]i>öao  —  :iTQO^[erh].  —  Ti< 
ägxovTeg  y.ij  tv  a]ovveÖQv  i'Ze^av,   Inf.    Proxeniedekret  für  einen  Römer ; 

ib.  4128  [Tii  äQXOi']^£S  ''(>}  tv  oovveöqv  l'P.e^av,  Inf.  Ebenfalls  Proxe- 
niedekret ; 


schon  längst  nach  der  Autonomie  gesehnt  hätten,  was  endlich  durch  den  Königs- 
frieden erfüllt  wurde  (ähnlich  die  Aeusserung  Memurah.  III  5.  2),  so  kann  sich  dies 
zunächst  nur  auf  die  abhängigen  Orte  und  auf  die  demokratischen  Parteien  (Thuk. 
IV  76,  2  ff.  89,  2  VI  95,  2)  beziehen.  Es  ist  jedoch  nicht  zu  vergessen,  welch'  ver- 
dächtiger Zeuge  Xenophon  in  diesen  Dingen  ist. 

1)  Es  ist  mir  zweifelhaft,  ob  der  damalige  Bund  von  Szanto  (Griech.  Büri/eirecht 
1.58)  mit  Recht  als  .Sympolitie'  angesehen  wird. 

2)  Sie  wurden  zuerst  herausgegeben   von  Maurice  HoUeaux,    Bull,  de   cnrr.  hell. 
XIV  1890,  S.  8  n.  9  (Z.  1  ff.  7  ff.),  S.  187  n.  20  (Z.  21  ff.).  S.  193  n.  25,  S.  194  n.  26. 

3)  Die   einzelnen  Bestandteile   des  Präskripts   sind    von   mir   durch    Bindestriche 
getrennt. 

22* 
13 


328  Heinrich  Sicohodn, 

ib.  4132  [K/.]t[io]roQ  ÜQyovTOo,  —  no/.euuQyovvjoiv  TToZvHrov  lov 
Niy.MVOQ,  Nvfi(f[co]rog  lor  0i/M^ivov,  &Fodib()oi!  rov  Ti(iÜQyoi'  —  yqufi- 
ftajevovrog  ['A]ji[oXßMÖ]cjQOv  rov  ]\Iraalo[r]  —  oi  ÜQyovreg  Tita  ol  avr- 
sÖQOi  elnav  •  ineiöi]  val.  —  (Z.  20  ff.)  ötöoyiitror  tlvai  loTg  rf  oi'i'fÖQOig 
y.ai  T(p  di'jfuü,  Inf.  Ehrendekret: 

ib.  4133  ['Aqxovtoq rov  Arifi]i]TQiov  —  noXEficiQxovvTcov .  .  . 

oy.QiTOv  lov  ITtQiytrovQ,  Nv[ —  T]///at  xai  d(j)[(}s]al 

y.fxvQMfiai'Cu  ['AQiaTwvi  XQvainnov ]  —  ol  ÜQXOVjeg   y.ul  [ol  avv- 

iÖQOi  iTnai'  •  ineiölj  y.jj...  die  Uebergangsformel  {ötöoyfih'ov  sirai  yrZ.)  nicht 
erhalten.     Ehrendekret : 

ib.  4148  Z.  2  ff.  "Eöo^s  loTc  te  uQ[xor]ai  y.ul  joTg  ai'viÖQOig  •  ineiöli 
y.TÄ.  —  (Z.  6  ff.)  öföoy/iirot'  (irai  loTg  je  ÜQyovai  y.a'i  TOig  avi'iÖQOig, 
Inf.    Bekränzung. 

Holleaux,  der  erste  Herausgeber,  hat  die  Zeit  von  n.  4127.  4128  auf 
die  Jahre  200 — 175  v.  Chr.  bestimmt,  n.  4132  in  die  zweite  Hälfte  des 
zweiten  Jahrhunderts  v.  Chr.,  n.  4148  um  Christi  Geburt,  n.  4133  etwas 
früher  angesetzt  ^).  Das  im  wesentlichen  übereinstimmende  Präski-ipt  dieser 
Beschlüsse  weicht  von  dem  bekannten  Lokal  -  Präskript  der  boiotischen 
Städte  ab,  welches  den  Antragsteller  stets  individuell,  öfter  mit  der  auf 
die  Vorberatung  hinweisenden  Formulierung  ö  öeTva  eXe^e  TiQoßeßiokEV- 
fth'ov  eT/^iev  avrv  nör  xbv  öäfiov  einführt')  und  in  den  übrigen  boiotischen 
Städten  in  Psephismen  aus  der  ersten  Hälfte  des  zweiten  Jahrhunderts 
V.  Chr.  noch  im  Gebrauche  ist  ^).  Holleuux,  der  darauf  aufmerksam  wurde, 
stellte  die  Behauptung  auf*),  die  Formel  rr  ÜQyoviEg  y.ij  tv  aoi'i'EÖqv 
i'/.E^av  in  n.  4127.  4128  sei  dahin  zu  erklären,  dass  zur  Zeit  der  beiden 
Dekrete  in  Akraiphia  ein  oligarchisches  Regime  geherrscht  habe.  Allein 
diese  Ansicht  wurde  von  mir  widerlegt'^).  Ich  wies  darauf  hin,  dass  die 
zitierte  Wendung  nicht  anders  aufzufassen  sei  als  ol  äQyoviEg  acd  ol  avv- 
EÖQOi  Einav  in  n.  4132.  4133,  als  Anträge  der  Magistrate,  welche  von  dem 
Rate  angenommen  wurden  ;  wohl  aber  seien  unter  ÜQyovTEg  in  weiterem 
Begi'iff  sämtliche  höhere  Magistrate  zu  verstehen,  welche  hier  vereinigt 
aufti-eten  (Synarchie)  ^) ;  die  Magistrate  hätten  die  ständige  Stellung  von 
Anträgen,  die  von  dem  Rate  ausgingen,  die  durchgängige  Berichterstattung 
an  das  Volk  besessen.  Diese  Aenderung  der  Verfassung  dachte  ich  mir 
unter  dem  Einflüsse  der  Römer  erfolgt,  da  ähnliches  für  Andania  festzu- 
stellen ist ")    und    die    gleiche  Erscheinung    von    der  Kaiserzeit  ab    in  den 

1)  A.  a.  0.  10  ff.  190.  194.  19ß,  cf.  49. 

2)  Vgl.  meine  Gr.   rolHheschl  3G  ff.  236  ff.  288  ff. 

3)  Z.  B.  in  Chaironeia  IG.  VII  3287.  Orchomenos  ib.  21.  Tanagra  ib.  .513.  514. 
.517  ff.,  Thespiai  ib.  172-5.  1727.   -  4)  A.  a.  0.  12.  —  .5)  A.  a.  0.  151  ff. 

6)  Es  waren  dies  der  Archon,  die  Polemarchen  und  die  durch  eine  später  zu 
Tage  gekommene,  unten  zu  besprechende  Inschrift  für  Akraiphia  bekannt  gewor- 
denen aovi'äixv  {aivöixoi).  wie  Homolle.  Bull,  de  con:  hell.  XXII  245  richtig  bemerkt. 

7)  Fo«-s6e.sc7tZ.  147  ff. 

14 


SIikIkii   .:iir    ]'i  ffi(ssHU<l    lid/dliriis.  .^29 

griecliischun  Stadien  ziciiilicli  alltiumfin  wiril.  Ich  iialini  dabei,  allerdiiiffs 
mit  einer  gewissen  Reserve,  an,  dass  diese  Aenderung  eine  Folge  der  Auf- 
lösung des  boiotisclien  Bundes  im  Jahre  1-16  v.  Clir.  war  und  dass  die 
beiden  Besclilüsse  entgegen  der  Ansicht  von  Holieaux  erst  in  die  Zeit 
nach  diesem  Jahre  zu  setzen  seien '). 

Wenn  ich  auf  diese  Dinge  wieder  zurikkkomnie.  so  geschieht  dies, 
weil  die  zeitliehe  Bestimmung  der  in  Frage  kommenden  Urkunden  durch 
Ditten berger  ^),  besonders  aber  durch  das  Verdienst  von  H.  van  Gelder, 
welcher  dazu  neue,  von  Perdrizet  herausgegebene  Konskriptionslisten  von 
Akraiphia  •'')  heranzog,  in  entscheidender  Weise  gefördert  worden  isf). 
Man  kann  heute  nicht  mehr  daran  zweifeln,  dass  der  Beschluss  n.  1127 
ungefähr  auf  das  Jahr  170  v.  Chr.,  n.  4132  auf  ca.  120  v.  Chr.  zu  da- 
tieren ist'^).  Wir  kommen  also  liezüglich  der  Dekrete  n.  4127.  4128  un- 
gefähr auf  den  Ansatz  von  Holieaux  zurück.  Damit  müsste  aber  die  von 
mir  angenommene  Modifikation  der  Verfassung  von  Akraiphia  —  und  der 
anderen  boiotischen  Städte  —  in  frühere  Zeit  gesetzt  werden.  Als  Datum 
würde  sich  am  besten  das  Einschreiten  der  Römer  gegen  Boiotien  im 
Jahre  172/1  v.  Chr.  darbieten  "),  wenn  ich  auch  mit  Mommsen  der  Ansicht 
bin,  dass  der  boiotische  Bund  damals  nicht  aufgelöst  ward,  sondern  dies 
erst  im  Jahre  146  geschah  ') :  freilich  wird  er  in  der  Zwischenzeit  nur 
eine  Scheinexistenz  geführt  haben. 

Allein  neuere  Funde  von  Urkunden  können  mit  dieser  Vernuitiuig 
nicht  in  Einklang  gebracht  werden.     In  zwei  Proxeniedekreten  von  Akrai- 

1)  Holieaux  hat  später  {Bull,  de  corr.  hell.  XVI  472)  meine  Auflassung  der  Ur- 
kunden gebilligt,  sicli  aber  gegen  deren  zeitliche  Herabrückung  ausgesprochen. 

2)  In  den  Anmerkungen  zu  den  betr.  Nummern  der  IG.  VII. 

3)  Bull,  de  corr.  hell.  XXIII  1899,  193  ff. 

4)  In  seiner  Abhandlung  ,.4d  titulos  Acraephienses',  Mnemosyiie  N.  S.  XXIX  1901, 
281  ff.  Ich  hebe  dies  um  so  bereitwilliger  hervor,  da  ich  die  von  dem  Vf.  entwickelte 
merkwürdige  Anschauung,  dass  es  Polemarchen  des  boiotischen  Bundes  gegeben 
habe,  für  ganz  verkehrt  halte. 

5)  van  Gelder  a.  a.  0.  289  ff.  295;  vgl.  auch  Dittenberger  in  der  Anm.  zu  n.  4127. 
Dadurch  ist  auch  das  Alter  von  4133  bestimmt  (vgl.  S.  328). 

6)  Dazu  Johannes  Schmidt,  Zeitschr.  der  Savigmj- Stiftung  für  Bechtsgeschirhte, 
Romanist.  Abt.  II  1881,  122  ff.  Niese,  Gesch.  der  griech.  und  makedoii.  Staaten  seil 
der  Schlacht  hei  Chaeroneia  III  114  tt". 

7)  Born.  Gesch.^  I  772  ff',  mit  Rücksicht  auf  Pausanias  VII  U,  fi.  10.9.  Ebenso 
Wilamowitz  Hennen  VIII  434,  2.  Mommsens  Anschauung  wird  durch  die  Ausdrucks- 
weise von  Polyb.  XXX  13,  3  (Liv.  XLV  31).  XXXII  5,  2  und  dadurch  bestätigt,  dass 
es  für  die  Zeit  bis  146  v.  Chr.  eine  Reihe  von  Bundesmünzen  gibt,  cf.  Head,  A  Ca- 
talogue  of  Grcek  Coins :  Central  Greece  XLIV  ff.  Eist.  Num.  299.  Die  gewöhnliche 
Ansicht  ist,  dass  der  boiotische  Bund  171  von  den  Römern  gesprengt  wurde,  wobei 
die  meisten  Gelehrten  eine  baldige  Wiederherstellung  desselben  annehmen  (Freeman. 
Eist,  of  Federal  Government  in  Greece  and  Italy-  144.  Gilbert,  Gr.  Staatsaltert.  1152. 
Holieaux.  Bull,  de  corr.  hell.  XIV  28  und  Bev.  des  et.  gr.  X  174.  Schönuinn-Lipsius, 
Gr.  Altert.  11  88).     Niese  a.  a.  0.  III  314,  5  lässt  die  Sache  unentschieden. 

15 


330  Heinrich  Sicohoda, 

phia,  die  von  Perdrizet  im  Bull  äc  corr.  hell  XXIII  1899,  S.  90  ff.  u.  I. 
II  lierausgegeben  wurden,  lautet  das  Präskrijat  Bicovog  aQxoviog  —  nQO- 
zevifj  —  Th  noXqiaQXv  y.ij  aovvöixv  eZs^uv,  Inf.  Wir  sehen  hier,  dass 
ähnlich  wie  in  den  früher  besprochenen  Dekreten  die  Gesamtheit  der  höhe- 
ren Magistrate,  die  Polemarchen,  die  Hauptbehörde  in  den  boiotischen 
Städten,  und  die  avvöty.ot^)  vereinigt  als  Antragsteller  auftreten.  Die  Zeit 
der  beiden  Beschlüsse  bestimmt  der  Herausgeber  auf  ungefähr  200  v.  Chr. 
Aus  gleicher  Zeif*)  stammt  ein  Komplex  von  Proxeniedekreten  (ebenda 
S.  92  ff.  n.  III),  in  welchen  die  Antragsteller  in  der  üblichen  Weise  indi- 
viduell bezeichnet  sind :  ö  öeiva  e2e^£  (in  §  2  sind  es  zwei)  —  öeööxS'rj 
Tvg  aovveÖQvg  xi]  xv  ödftv,  Inf.  Noch  wichtiger  ist  ein  weiteres  Denk- 
mal (ibid.  S.  94  ff.  n.  IV)  ^),  weil  es  durch  die  Erwähnung  eines  Haliar- 
tiers  Z.  2  sicher  vor  das  Jahr  171,  in  welchem  diese  Stadt  von  den  Rö- 
mern zerstört  wurde,  gehört.  Es  umfasst  5  Proxeniedekrete,  von  welchen 
das  erste  und  das  vierte  sicher  private  Antragsteller  aufweisen,  während 
das  dritte  auf  die  Initiative  von  Behörden  zurückgeht*).  Wenn  wir  das, 
was  sich  aus  diesen  neuen  Urkunden  für  unseren  Zweck  ergibt,  zusammen- 
fassen, so  ist  es  folgendes.  Einmal  sieht  man,  dass  Anträge  einzelner 
Bürger  und  Anträge  von  Magistrats-Kollegien  zu  gleicher  Zeit  neben  ein- 
ander vorkommen,  also  von  einer  ständigen  Berichterstattung  der  Behör- 
den, welche  die  Antragstellung  der  übrigen  Bürger  ausschloss,  nicht  die 
Rede  sein  kann.  Dann  reicht  die  Stelhmg  von  Anträgen  durch  die  ver- 
einigten Magistrats-Kollegien  bereits  in  die  Zeit  vor  171  v.  Chr.  zurück. 
Damit  verlieren  aber  die  Eingangsformeln  von  IG.  VII  4127.  4128  die- 
jenige Beweiskraft,  welche  ich  ihnen  früher  beimass;  sie  können  nicht 
mehr  für  eine  Einwirkung  der  Römer  aiif  die  Ordnung  der  boiotischen 
Städte  im  Jahre  171  —  oder,  wie  ich  s.  Z.  annahm,  nach  146  v.  Chr.  —  ins 
Treffen  geführt  werden.  Vielmehr  legen  sie,  vereint  mit  Bull,  de  corr. 
hell.  XXllI  S.  90  ff.  n.  I  bis  IV,  davon  Zeugnis  ab,  dass  in  den  boiotischen 
Städten,  wie  in  anderen  griechischen  Staaten  in  späterer  Zeit^),  die  Magi- 
stratskollegien sich  zur  Stellung  von  Anträgen  an  Rat  und  Volk  vereinig- 
ten (ich  habe  für  solche  Vereinigungen  den  Terminus  ,Synarchie'  vorge- 
schlagen), während  in  früherer  Zeit  dieses  Recht  gewöhnlich  nur  von  den 


1)  Die  avvSixoi  finden  sich  selten  in  boiotischen  Inschriften,  nur  noch  in  Orcho- 
menos  IG.  VII  317.3,  Z.  9  ff.  (als  Zeugen  bei  Aufnahme  einer  Schuld  durch  die  Stadt) 
und  in  Tanagra,  See.  des  et  gr.  XII  68  ff.  Z.  10.  Ihre  Funktionen  sind  nicht  näher 
zu  bestimmen. 

2)  Perdrizet  1.  1.  94.     van  Gelder  a.  a.  O.  292. 

3)  Es  enthält  nur  den  linken  Teil  der  Beschlüsse. 

4)  Perdrizet  ergänzt  Z.  7  tt'.  [<5  6iXva  zov  Silva  siegt  xi/  xv  nolifiuQx^  xij]  aoiv- 
Sixv  xr?.. ;  der  Anfang  erscheint  jedoch  als  zweifelhaft  und  es  wird  geraten  sein,  auch 
hier  eine  amtliche  Person,  etwa  den  Archon,  zu  vermuten.  Bei  den  Dekreten  2  und 
5  ist  eine  Restitutiou  der  Präskripte  unmöglich. 

5)  VoH-sbeschJ.  128  fi". 

16 


Studien  .:iir   Vcrfits.suug  Bohtkiis.  331 

Polemarchen  iiusgeiibt.  ward  ^ ;  wenn  uns  bisher  dafür  nur  Zoujjnisse  aus 
Akraipliia  vorliegen-),  so  darf  man  doch  diese  Erscheinung  oline  Bedenken 
verallifenieinern.  Daneben  aber  bleibt,  wie  bemerkt,  das  Hecht  der  /f5(ö;- 
tai  Anträge  zu  stellen  aufrecht  ^). 

Entfallen  somit  die  beiden  Urkunden  von  Akraiphia,  von  welchen  ich 
früher  ausging,  für  die  Beweisführung,  so  möchte  ich  trotzdem  an  meiner 
Ansicht  festhalten,  dass  nach  146  v.  Chr.  unter  dem  Einfluss  der  Römer 
eine  Aenderuug  in  den  boiotischen  Stadtverfassungen  erfolgte  und  dass 
von  da  ab  die  vereinigten  Magistratskollegien  allein  das  Hecht  hatten, 
Anträge  an  Rat  und  Volk  zu  bringen.  Dass  damals  die  Römer  die  Ord- 
nungen der  griechischen  Städte  überhaupt  in  entscheidender  Weise  umge- 
stalteten, steht  durch  Pausanias'  Zeugnis  fest*).  Für  meine  Annahme  kom- 
men zunächst  die  späteren  Inschriften  von  Akraijjhia  selbst  in  Betracht 
(zusammengestellt  auf  S.  328),  vor  allem  die  Formel  "Eöozs  ToTg  te  üq^ovöi 
xal  avveÖQOig  in  n.  4148,  welche  Urkunde  ungefähr  in  das  .Jahr  140  v. 
Chr.  gehört^).  In  demselben  Sinne  sind  zu  fassen  n.  4132.  4133  mit  der 
etwas  abweichenden  Fomiel  ol  ÜQ^ovrec,  y.al  ol  avveÖQOi  eiTtav  —  öeöoy- 
fdvov  Eivai  TOig  %e  avveÖQOig  y.al  riT)  St'jfioj  (in  n.  4133  ist  die  Ueber- 
gangsformel  verloren),  welche  auf  ca.  120  v.  Chr.  zu  datieren  .sind  (oben 
S.  329).  Wenn  in  anderen  Dekreten  von  Akraiphia,  die  wahrscheinlich  aus 
der  Zeit  nach  146  v.  Chr.  stammen«),  wie  n.  2710.  4130.  4131').  Bidl. 
de  corr.  hell.  XXIV  74  ft'.  die  Uebergangsformel  in  der  Fassung  öeööyßai 
xoTg  (te)  avi'eSQoig  xal  reo  dijfno  auftritt^),  so  kann  dies  keinen  ernst- 
lichen Grund  gegen  meine  Ansicht  abgeben,  da  es  sich  hier  wohl  nur  um 
eine  Verkürzvmg  der  vollen  Ausdrucksweise  handelt ").     Dass  von  dem  au- 

1)  Vgl.  meine  AusCübiiini^en  in  den  Fesi(/ahen  su  Ehren  Max  Büdingcrs  hl  ff. 

2)  Ausserdem  noch  das  unter  diesen  Gesichtspunkt  fallende  Psephisma  von  Oro- 
pos  IG.  VII  379 :  es  gehört  in  die  erste  Hälfte  des  zweiten  Jahrhunderts,  vgl.  Ditten- 
berger  dazu  und  Sylh-  308.  Anm.  1. 

3)  Dafür  liefern  die  auf  S.  328,  3  angeführten  Inschriften  aus  den  anderen  boioti- 
schen Städten  ebenfalls  Belege. 

4)  VII  16,  9.     Vgl.  auch  Strabo  X  484  und  im  allgemeinen   Vdllcsh.  176  ff. 

5)  Van  Gelder  a.  a.  0.  291.  Es  liegt  hier  ein  Ratsbeschluss  vor,  was  aber  nicht 
zur  Folgerung  berechtigt,  dass  damals  keine  Gemeindeversammlung  existierte  {Gr. 
VoUcsbeschl.  1.52). 

6)  Holleaus,  Bull,  de  corr.  hell.  XIV  44.  47.     Dittenberger  zu  n.  4130. 

7)  Holleaux  hat  übrigens  versprochen  zu  beweisen  (Rev.  des  ct.  gr.  X  .54,  2.  55,  5), 
dass  n.  4130,  4131  in  die  Zeit  vor  171  v.  Chr.  gehören. 

8)  Der  Anfang  von  n.  2710.  4131  ist  verloren,  n.  4130  hat  kein  Priiskript  und 
beginnt  sogleich  mit  der  Begründung  des  Antrags. 

9)  Eine  Schwierigkeit  würden  die  Dekrete  verschiedener  boiotischer  Städte  bieten, 
welche  in  den  IG.  VII  unter  n.  4138 — 4142.  4144  vereinigt  sind,  wenn  sie  wirklich, 
wie  Holleaux  BuU.  de  corr.  hell.  XVI  457  ff',  im  Gegensatz  zu  seiner  früheren  Ansieht 
(ebenda  XIV  48  ff.)  nachweisen  will,  in  das  Ende  des  zweiten  oder  den  Beginn  des 
ersten  Jahrhunderts  v.  Chr.  gehörten ;  denn  in  ihnen  findet  sich  die  Uebergangsformel 
Siöoyfitvov  tivtti  Tolq  re  avviÖQOK;  y.cd  zöi  öi/utu  (n.  4138.  4139.  4142  und  wahrscheinlich 

17 


332  lliiurhli  Swohoda, 

genommenen  Zeitpunkte  ab  die  Ordnung  in  Boiotien  die  gleiche  blieb,  er- 
gibt sich  aus  der  Formulierung  der  Beschlüsse,  welche  wir  aus  der  Kaiser- 
zeit besitzen,  zunächst  der  beiden  Dekrete  von  Akraiphia  IG.  VII  2712 
(unter  Gaius,  Anfang  verloren),  Z.  89  ff.  öi'  ä  öy  nävra  töo^ev  roTg  je 
ÜQxovai  y.al  avvsÖQOig  xal  tco  örjfKo  und  n.  2713  {unter  Nero,  Ende  67 
n.  Chr.)^)  Z.  27  ff.    '0  dQxiEQEvg  löJv   ÜEßaatdiv   öiä   ßiov   xal  A^EQon'og 

auch  n.  4144,  in  den  übrigen  verloren)  und  n.  4142  ein  Privater  als  Antragsteller  (/Ii- 

f^ox/S/g  /}w[ etTtcv]).    Allein  wenn  es  auch  gevpagt  ist,  einem  so  ausgezeichneten 

Kenner  der  boiotischen  Inschriften  wie  Holleaux  zu  widersprechen,  so  halte  ich  doch 
seine  Datierung,  trotzdem  ihr  Boesch  OcujQÖg  22, 3  beistimmt,  für  sehr  zweifelhaft :  denn 
dass  diese  Dekrete  nichts  anderes  sind  als  die  Antwort  auf  die  von  Akraiphia  zur  Kennt- 
nis gebrachte  Einrichtung  der  Ptoia  (n.  4135)  ist  klar  (Dittenberger  zu  dieser  Inschrift) 
und  von  Holleaux  selbst  früher  betont  worden  {Bull,  de  corr.  hell.  XIV  48).  Nun  hat 
aber  Holleaux  gezeigt  {Bull,  de  corr.  hell.  XVI  453  ff.),  dass  das  Amphiktiouendekret  n. 
4135  in  die  zweite  Hälfte  des  dritten  Jahrhunderts  gehört;  das  Amphiktionendekret 
Btdl.  de  corr.  hell.  VII  417  =  SGDI.  2524,  welches,  wie  er  mit  Recht  hervorhebt, 
der  ersteren  Urkunde  gleichzeitig  ist,  stammt  aus  dem  delphischeu  Archontate  des 
KalUas,  welches  von  Pomtow  (Pauly-Wissowas  RE.  IV  2G01.  2628)  auf  das  Jahr 
226/5  fixiert  wird  {%'gl.  auch  Beloch  GG.  III  2,  338).  Die  Dekrete  IG.  VII  4138  ff. 
können  somit  nicht  lange  nach  diesem  Datum  fallen.  Dies  wird  dadurch  bestätigt, 
dass  das  Dekret  von  Oropos  IG.  VII  351  (vollständiger  'E<ftiß.  uq-/.  1902,  Sp.  41  ff. 
u.  70),  welches  ebenfalls  eine  Antwort  auf  die  Einladung  zur  Feier  der  Ptoia  ist,  in 
das  Ende  des  dritten  Jahrhunderts  gehört;  denn  der  Antragsteller  ' Enixpairjc  ist 
wohl  der  Amphiaraos-Priester  dieses  Namens  unter  dem  Bundesarchon  Damophilos  {'E<p. 
fiQx.  1902,  Sp.  47  f.  n.  71),  welchen  Holleaux  {Bei:  des  ct.  gr.  Vlll  187  tf.  197,  cf.  ib.  XHI 
187,  1)  frühestens  222,  spätestens  207  ansetzt.  Allerdings  ist  es  auffallend,  dass  die 
Inschriften  n.  4138  ff.  nicht  im  Dialekt,  sondern  in  der  Gemeinsprache  abgefasst  sind 
und  dies  war  auch  der  Hauptgrund  für  Holleaux,  sie  zeitlich  herunterzurücken.  .allein 
abgesehen  davon,  dass  die  Fassung  in  der  xoivi)  sich  bei  diesen  Beschlüssen  daraus 
erklären  lässt,  dass  sie  sich  nicht  auf  innere  Angelegenheiten  der  betreffenden  Städte 
bezogen,  sondern  gewissermassen  Instrumente  internationalen  Charakters  waren,  haben 
wir  genügend  Zeugnisse  für  die  Anwendung  der  xotviij  in  öffentlichen  Urkunden  Boio- 
tiens  seit  dem  dritten  Jahrhundert  v.  Chr.  Bezeichnend  ist  dafür  die  Weihung  der 
Thebaner  aus  dem  Kabeirion  IG.  VII  2477,  denn  der  in  ihr  genannte  Kabirenpriester 
^Kßkci;  ^loßijvixhov  war  zu  Ende  des  dritten  Jahrh.  Archon  des  lioiotischen  Bundes 
{IG.  VII  3207).  cf.  Dittenbergers  Bemerkung  zu  n.  2420.  Die  Kataloge  der  Movasla 
{Bull,  de  corr.  hell.  XIX  332  ff'.)  sind  ebenfalls  durchwegs  in  der  Gemeinsprache  ab- 
gefasst ;  Holleaux  setzt  {Bei:,  des  et  gr.  XIII  188  ff.)  den  Bundesarchon  Lykinos  und 
den  thespischen  Archon  Philon,  die  in  der  Liste  n.  6  (S.  332)  eponym  sind,  in  die 
Zeit  von  215—203,  Jamot  {Bev.  des  et.  gr.  XV  353  ff'.)  diese  Liste  bald  nach  198  v.  Chr. 
au.  Zu  diesen  Urkunden  treten  der  Schuldschein  der  Orchomenier  an  Nikareta  {IG. 
VII  3172,  1  ft'.)  aus  den  Jahren  222—220  und  die  von  Wilhelm,  Wiener  Archäol.  Jnhres- 
hefte  VIII  276  ff.  herausgegebenen  Beschlüsse  von  Hyettos.  welche  (ebenda  S.  284  ff.) 
in  den  .Anfang  des  zweiten  Jahrh.  v.  Chr.  gehören.  Diese  Hinweise  genügen  wohl, 
um  die  Tatsache  glaublich  zu  machen,  dass  der  boiotische  Dialekt  zu  Beginn  des 
zweiten  Jahrhunderts  v.  Chr.  bereits  im  Aussterben  war  (Holleaux,  Bei:  des  et.  gr. 
XIII  192). 

1)  Dazu  Holleaux.  Bull,  de  corr.  hell.  Xll  1888.  510  ff.  525  ff.  und  Discours  pro- 
nonce  par  Xcron  ä  Corinthc  cn  rendind  au.r  Grecs  hi  Uhcrle  :^S.  A'or.  67  J.  C.  (Lyon 
1889)  21  ft'. 

18 


Stadien  zur  Vcrfassmiij  Boiotiens.  :33:J 

KXavöiov  KaioctQoz  —eßaacov  'Enafieii'wvöag  Enafitii'dyvSov  elnev  ■ 
nQoßeßovkeiniirov  lavrio  elvai  TiQÖg  te  xijv  ßoiOJjV  y.al  ibv  öi^fiov  xiL, 
Z.  46  ft".  öl'  ü  ölj  nävTcc  öeöoyfiivov  eirai  loTg  je  äg/ovai  xal  avi-iSgoig 
xai  TW  öijfdf)  xtX.  '),  zu  welchen  tlas  Dekret  von  Theben  zu  Ehren  des 
genannten  Epanieinondas  aus  37  n.  Chr.  n.  2711,  Z.  87  ff.  (ohne  Präskript) 
tritt,  welches  Z.  111  ff.  die  gleiche  Uebergangsfonnel  öi'  ä  ÖEÖoyftirop 
Eivat  [lOig]  TE  ÜQym"^t  J««*  f»)  ßovP^fj  y.al  tw  öt'jfiq)  ßrjßaüov  aufweist^). 
Meines  Wissens  gibt  es  kein  Zeugnis  für  private  Antragsteller  in  den 
bolütischen  Dekreten,  das  nach  146  v.  Chr.  fiele  (allerdings  besitzen  wir 
von  diesem  Datum  ab  nur  wenige  Beschlüsse);  n.  2708,  welches  Ditten- 
berger  in  die  Zeit  nach  Auflösung  des  boiotischen  Bundes  setzt  ^),  gehört 
nach  dem  Nachweis  van  Gelders  *)  in  das  Jahr  210  und  die  gleiche  Da- 
tierung von  n.  3059  (Lebadea)  durch  Dittenberger  giäindet  sich  nur  auf 
seine  unberechtigte  Voi'aussetzung,  dass  eine  im  boiotischen  Bunde  befind- 
liche Stadt  dem  Bürger  einer  andei'en  Bundesstadt  nicht  die  Proxenie  ver- 
leihen konnte. 

Ich  will  hier  nur  noch  eine  Bemerkung  anfügen,  welche  sich  auf  die 
Verhältnisse  in  der  Kaiserzeit  bezieht.  Die  alte  Gemeindeverfassung  Boi- 
otiens hat  bis  in  das  dritte  Jahrhundert  n.  Chr.  hinein  Geltung  gehabt^). 
An  der  Spitze  der  Städte  standen  wie  früher  der  "Aq/J'^''-  jetzt  auch  in- 
lovviiog  äQx<^iiv'^)  oder  ÜQXOiv  aT£(pav7](pÖQog')  genannt,  und  die  Pole- 
marchen  **).  An  Stelle  der  letzteren  sind  später  die  Strategen  getreten  °) : 
denn  dass  Strategen  und  Polemarchen  nicht  nebeneinander  bestehen  konn- 
ten, ist  unmittelbar  klar.  Doch  scheint  es  sich  nur  um  eine  Umnennung 
zu  handeln,  indem  der  leitende  Magistrat  der  boiotischen  Städte  den  in 
den  anderen  griechischen  Gemeinden  der  Kaiserzeit  gelmiuchlichen  Namen 


1)  Epanieinondas  stellt  den  Antrag  als  Vertreter  der  Synarchie. 

2)  Ueber  diese  Urkunden  Gr.  Volksh.  194.  Der  Beschluss  von  Tanagra  IG.  VII 
.533,  welcher  wegen  col.  e,  Z.  -5  [<;rp«]T/;}'ö>'  in  spätere  Zeit  gehört,  ist  ganz  verstüm- 
melt und  die  entscheidenden  Formeln  nicht  herzustellen.  Vgl.  femer  für  den  Be- 
griff der  «(./oiTf?  die  Adressen  der  Schreiben  IG.  VIT  2711,2.  78  ff.  2870,  II.  III. 
2227  c.  Add.^  V  z.  10  ff. 

3)  Anm.  zu  n.  30.59.  Zur  Ergänzung  der  Inschrift  HoUeaux,  Bull,  de  corr.  hell. 
XIV  9,1. 

4)  A.  a.  0.  289.  295. 

5)  Das  späteste  datierte  Zeugnis  dafür  stammt  aus  der  Zeit  des  Kaisers  Opellius 
Macrinus  (217.  218  n.  Chr.),  IG.  VII  3420  (Chaironeia) ;  in  den  Anfang  des  dritten 
Jahrhunderts  gehört  die  Inschrift  von  Thisbe  IG.  VII  2226  -(-  2227  (jetzt  am  besten 
Si/ll.  -  .533),  in  die  Zeit  von  170 — 220  n.  Clir.  die  Archontenliste  von  Anthedon  IG. 
VII  4173. 

6)  IG.  VII  1864  (Thespiai).  3106  (Lebadea). 

7)  In  der  Anm.  5  zitierten  Liste  von  Anthedon. 

8)  IG.  VII  3070  (Lebadea).    3296.  3298  (Chaironeia). 

9)  Strategen  werden  erwähnt  IG.  VII  2519  (wahrscheinlich  Thespiai).  2881  (Ko- 
roncia).   533«,  Z.  5  (Tanagra).     Syll.-  533,  Z.  18  (Thisbe). 

19 


334  Hciurkh  Swvboda,  Studkn  zur  Verf'ussuiiy  Boioticna. 

der  Strategen  annahm').  Für  diese  Auffassung  kann  die  Urkunde  von 
Thespiai  IG.  VTI  1777  Zeugnis  ablegen,  in  deren  Eingang  drei  Archonten 
auftreten-):  da  in  ihr  der  Stadtarchon  eponym  ist  und  der  Terminus 
ÜQyovrec,  (im  Plural)  sonst  in  Boiotien  niu-  für  die  Gesamtheit  der  höheren 
städtischen  Magistrate  gebraucht  \vird  (s.  oben  S.  332  ff.),  so  sind  in  ihnen 
wohl  die  Strategen  zu  erkennen,  wofür  auch  ihre  Zahl  .spricht  (ihre  mut- 
masslichen Vorgänger,  die  Polemarchen  in  den  boiotischen  Städten  waren 
drei).  Diese  Vermutung  erhält  dadurch  eine  Stütze,  dass  in  Kleinasien 
während  der  Kaiserzeit  die  Benennung  ägxcov  mit  axQaTi]y6c,  für  dasselbe 
Amt  abwechselt^). 


1)  Shebelew  hat  diese  Tatsache  nicht  erkannt  ( Ayß'ixä  152). 

2)  Z.  1  ff.  ['.4p]/o[jT]o;  Ron/jov  tov  JhXfjiov,  /^tjvdc  Bovxuztov,  oi  ap/ovTig  M{ttQ- 
xoc)  AvTihfiog  n^Tf/og  xcil  M(äpxo:)  ' AvriJut'ioc  Zmai/tog  xid  n(6n).ioc)  IiuazQi'xtog  'A>.- 
xi/io[g]  iaxißoyQÜifTjaav  xovc  iv  zw  nv<a  yvfn'aal(o(i)  ix  zSiv  iöiwv  xz).. 

.3)  I.  Le\T,  Revue  des  et.  gr.  XII  268  ff.  Die  aQyovriq  in  Sijll.  -  53.B,  Z.  13  (Thisbe) 
sind  sonach  mit  den  Strategen  (ib.  Z.  18)  identisch. 


20 


335 


Antike  Kavallerie. 

Von  Hans  Delbriick. 

Eduard  Meyer  hat  in  seine  Schrift  über  T/ic(ij)oii//)s  Ilcllviiika  eine 
Untersuchung  über  die  antike  Kavallerie  eingeflochten  (S.  39  iF.),  die,  an- 
erkannt, alles,  was  ich  in  meiner  Gesehkhte  der  Krkijxhunst  nicht  nur 
über  diese  Waffengattung,  sondern  eigentlich  über  das  ganze  antike  Kriegs- 
wesen gelehi-t  habe,  umwerfen  müsste.  Meyer  glaubt  nachzuweisen,  dass 
die  persische  Reiterei  unter  normalen  Verhältnissen  geschlossenem  und  in 
seinem  Selbstvertrauen  ungebrochenem  griechischen  Fussvolk  trotz  gewal- 
tiger Ueberlegenheit  nichts  habe  anhaben  können,  es  weder  überreiten, 
noch  einhauen,  noch  auch  nur  zum  Stehen  habe  bringen  können.  Dasselbe 
gelte  von  den  Parthern  und  den  Numidern  des  .Jugurtha.  Von  den  griechi- 
schen,   römischen,    gallischen,   germanischen    Reitern    spricht  Meyer  nicht. 

Es  scheint,  dass  er  einen  Unterschied  machen  will  zwischen  leichten 
und  schweren  Reitern,  Bogenreitern  olme  Schutzwaffen  rmd  Panzerreitem 
mit  Schwert  und  Lanze.  Der  Unterschied  ist  da,  aber  er  ist  doch  nur  ein 
relativer.  Die  persischen  und  parthischen  Reiter  führten  neben  dem  Bogen 
auch  blanke  Waffen  und  waren  auch  wenigstens  zum  Teil  nicht  ohne 
Schutzwaffen,  die  wieder  bei  den  germanischen  Reitern  gewiss  nicht  so 
sehr  bedeutend  waren.  Vor  allem  aber  kommt  für  den  Hauptpunkt  in 
Meyers  Beweisführung  der  Unterschied  zwischen  leichten  und  schweren 
Reitern  gar  nicht  in  Betracht.  Dieser  Hauptpunkt  ist  der  Satz,  dass  die 
Reiter  nicht  einmal  imstande  gewesen  seien,  Hopliten  zum  Stehen  zu  bringen. 
Dass  antike  Reiterei,  sei  es  schwere  oder  leichte,  geschlossene  schwere 
Infanterie  zu  sprengen  und  niederzureiten  nicht  fähig  war,  ist  wohl  all- 
gemein anerkannt  und  von  mir  in  der  GeschicJite  der  Kriegskunst  ein- 
gehend behandelt.  Das  „Nicht-zum-Stehen-bringen-können"  ist  das  Neue 
in  Meyers  Theorie,  worauf  es  ankommt,  und  für  diese  Aufgabe  ist  der 
schwere  Reiter  mit  Schwert  und  Lanze  weniger  geeignet  als  der  leichte, 
der  mit  Pfeil  und  Wurfspiess  arbeitet.  Was  die  persischen  und  parthi- 
schen Reiter,  die  Meister  des  Bogens,  hier  nicht  leisteten,  das  konnten 
die  griechischen  und  sonstigen  Reiter  gewiss  nicht.  Meyer  selber  hat  diese 
Konsecpienz  nicht  gezogen.  Da  sie  a))er  unabweisbar  ist,  so  müssen  wir 
sie  hier  von  vornherein  mit  hineinnehmen  und  unsere  Untersuchung  auf 
die  gesamte  antike  Kavallerie  erstrecken. 

Das  Ergebnis  meiner  Forschungen  in  der  GescJiie/dc  der  Kriegslnoist 
ist,  wie  gesagt,  dass  antike  Kavallerie  die  geschlossene,  schwere  Infanterie 
direkt  zu  überwältigen  nicht  imstande  war,  wohl  aber  sie  durch  Angriffe 
in  Flanke  und  Rücken  zum  Stehen  zu  bringen,  dadurch  ihre  eigentliche 
Kraft,    den    Dnick    aufzuheben,    sie    zu    lähmen    und   wehrlos    zu   machen. 


336  Hans  IMIiriid; 

Auf  dieser  Auffassung  beruht  meine  Darstellung  aller  Schlachten,  in  denen 
die  Taktik  der  verbundenen  Waffen  in  Frage  kommt,  von  Marathon  und 
Platää  über  Cannä  und  Zama  (Xaraggara)  bis  Pharsalus. 

Meyer  führt  dagegen  ins  Feld  das  Treffen  bei  Sardes  im  Jahr  395, 
in  dem  Agesilaus  die  23ersische  Reiterei  schlug  und  worüber  das  neuge- 
fundene Bruchstück  des  Theopomp  handelt.  Nach  Xenophon  siegte  Age- 
silaus vermöge  eines  kombinierten  Angriffs  von  Reitern  und  Fussvolk; 
nach  Diodor  und  Theopomp  vermochte  die  persische  Reiterei  dem  in  ge- 
schlossenem Karree  entlang  ziehenden  Fussvolk  nichts  anzuhaben  und 
wurde  schliesslich  allein  durch  einen  überraschenden  Angriff  dieses  Fussvolks 
geschlagen.  Das  ist  die  Tatsache,  aus  der  Meyer  folgert,  diese  Reiterei  habe 
sich  an  das  Fussvolk  nicht  heranwagen  dürfen,  denn  die  Pferde  und  Reiter 
seien  dann  von  den  Hopliten  mit  der  Lanze  niedergestossen  oder  mit  dem 
Schwert  niedergehauen  worden,  ohne  dass  sie  sich  hätten  wehren  können. 

Ehe  wir  untersuchen,  ob  das  alles  A^rklich  aus  dem  neuen  Quellenzeugnis 
zu  erschliessen  ist,  fragen  wir,  wie  es  denn  mit  der  sonstigen  Quellenüber- 
lieferimg  bezüglich  des  Verhältnisses  der  Waffengattungen  bei  den  Alten 
steht.  Auch  Meyer  hat  die  Empfindung  gehabt,  dass  er  sich  doch  nicht  allein 
mit  dem  Treffen  bei  Sardes  begnügen  dürfe,  um  seine  so  überaus  gewich- 
tigen Schlussfolgerungen  zu  ziehen.  Er  verweist  auf  das  Gefecht  von 
Daskyleion  (Xenophon.  Hell.  IV  1,  17 — 19).  Phamabazos  lässt  einen  Haufen 
leichte  hellenische  Infanterie  durch  zwei  Sichelwagen  sprengen  und  dann 
seine  Reiter  auf  sie  einhauen.  Wenn  wir  nicht  ohnehin  wüssten,  dass  Kaval- 
lerie geschlossenes  Fussvolk  nicht  sprengen  kann,  aus  diesem  Uefecht  würden 
^vir  es  nicht  erfahren,  denn  dass  die  Sichelwagen  die  Sprengung  übernehmen, 
ist  doch  kein  Beweis,  dass  die  Reiter  dazu  unfähig  gewesen  wären.  Zu  Allem 
scheint  Meyer  übersehen  zu  haben,  dass  es  sich,  wie  aus  §  19  Schluss  zu 
entnehmen,  um  leichte  Infanterie  handelt.  Wenn  das  Gefecht  überhaupt 
etwas  bewiese,  würde  es  also  zu  viel  beweisen.    Es  beweist  aber  gar  nichts. 

Von  der  Schlacht  von  Garrhae,  sagt  Meyer,  sie  beweise  nichts  gegen 
ihn,  ,da  hier  die  Ueberraschung  der  an  diese  Kampfesweise  nicht  ge- 
wöhnten Römer  und  ihre  unsichere  Führung  den  Ausschlag  gegeben 
hat".  Jeder  einzelne  Zug  in  diesem  Bilde  steht  in  der  Luft  oder  hat 
mit  dem  Problem  nichts  zu  tun.  Für  die  Römer,  die  so  oft  und  so  viel 
mit  den  Numidern  gekämpft  hatten,  die  Meyer  unmittelbar  darauf  selbst 
mit  den  Orientalen  zusammenstellt,  soll  deren  Kampfesweise  etwas  ganz 
Neues  gewesen  sein?  Oder  weil  die  Parther  nicht  vorher  gemeldet  hatten, 
dass  sie  kommen  würden,  wussten  die  Römer  nicht,  wie  sie  sich  gegen  sie 
wehren  sollten?  Die  römischen  Generale  und  Truppen  soUen  in  einen 
Krieg  gegen  die  Parther  gezogen  sein,  ohne  sich  innerlich  auf  ihre  Rei- 
terangriffe vorbereitet,  auf  sie  gefasst  gemacht  zu  haben?  Dass  Crassus 
auf  dem  Rückzug  unsicher  geführt  hat.  mag  schon  sein,  aber  auch  schon 
auf  dem  Vormarsch  ?      Und   wenn    schon    —    wird    dadurch    erklärt,    dass 


Arilihv   h'titd/lrrir.  337 

ein  grosses  römisches  Heer,  an  dessen  Tüclitigkeit  kein  Zweifel  besteht, 
einer  Reiterei  unterlag,  die  gegen  llopliten  schlechtei-dings  nichts  auszu- 
richten, nicht  einmal  sie  zum  Stehen  zu  bringen,  fähig  war? 

Schon  Carrhae  würde  Meyers  Ansicht  völlig  widerlegen.  Aber  wenn 
ein  Forscher  so  grnndstürzende  neue  Ansichten  aufstellt,  sollte  er  doch 
nicht  bloss  dies  oder  jenes  Beispiel  heranziehen,  sondern  die  antiken  Quellen 
einigermassen  vollständig  vorführen.  Ich  kann  mir  doch  nicht  denken, 
dass  Meyer  jener  fundamentale  Satz  des  Polybius  (III,  117)  unbekannt  ist 
„xai  öTikov  iyh'Eco  xoTg  iniyevo^ilvoic,  öii  y.QEhtöv  iari  ngög  [ovg  lüi' 
jioXEficjv  xatQobg  fjfiiaeig  t'x^iv  Tiet^oüg,  Inuoy.QUTeiP  öe  totg  ö/?o<g,  nükXov 
■})  nävia  ndgiaa  roTg  no^efiiotg  e^ovia  öiamvdvvevsiv" .  Das  militärische 
Urteil  des  Polybius  ist  zwar  jüngst  von  Kromayer  stark  angegriffen 
worden  nnd  Meyer  hat  sich  über  diese  Untersuchung  Kromayers  sehr 
lobend  geäussert.  Aber  ich  kann  mir  —  ganz  abgesehen  davon,  dass 
Kromayers  Beweisführung  fragwürdig  ist  —  doch  nicht  denken,  dass 
Meyer  nun  so  weit  gehen  sollte.  Polybius'  Autorität  überhaupt  nicht  mehr 
als  beachtenswert  anzusehen.  Aber  lassen  wir  die  Autoritäten  —  reden 
deim  die  von  Herodot  V,  63  und  VI,  29  erzählten  Gefechte  und  später 
die  Schlachten  von  der  Trebia,  von  Cannä,  von  Zama-Naraggara,  die 
Niederlage  des  Curio,  Pharsalus,  Ruspina  nicht  deutlich  genug?  Han- 
delte es  sich  in  allen  diesen  Schlachten,  wo  die  Einwirkung  der  Kaval- 
lerie evident  ist,  wirklich  um  eine  andere  Art  Reiter,  andere  Bewaffnung, 
andere  Taktik  als  bei  den  Persern  und  Parthern,  so  müsste  darüber  doch 
erst  eine  Erklärung  gegeben,  ein  Beweis  angetreten  werden.  Nichts  da- 
von —  vielmehr  umgekehrt  gerade  die  Reiter  mit  Fernwaffen,  wie  die  Perser 
nnd  Parther,  sind  für  die  Wirkung  gegen  die  geschlossene  Infanterie,  wie  sie 
uns  in  all  diesen  Schlachten  vor  Augen  geführt  wird,  die  allergefährlichsten  : 
nicht  so  sehr  direkt,    um  das  noch    einmal  hervorzuheben,    aber   indirekt. 

Wie  steht  es  nun  mit  dem  Gefecht  bei  Sardes,  das  Meyers  Behaup- 
tung zugrunde  liegt  und  alle  sonstigen  Zeugnisse  aufwiegen  soll?  Et- 
was Neues  hat  uns  das  Theopomp-Fragment  darüber  nicht  gelehrt,  da  wir  den 
Inhalt  aus  Diodor  in  allem  wesentlichen  bereits  kannten.  Danach  hat  Age- 
silaus  sich  gegen  eine  gewaltige  Ueberlegenheit  persischer  Reiter  geschützt, 
indem  er  im  Karree  formiert  einherzog,  und  schliesslich  durch  einen  über- 
raschenden Angriff  seines  Fussvolks  die  feindlichen  Reiter  geschlagen.  Sowohl 
der  Marsch,  wie  das  Gefecht,  wie  die  Tatsache,  dass  infolge  dieses  Gefechtes 
die  Perser  den  Kampf  als  hoffnungslos  aufgaben,  zeigen  nach  Meyer  die  völlige 
Ohnmacht  der  persischen  Reiterei  gegenüber  den  gi-ieehischen  Hopliten. 

Ich  sehe  davon  ab,  dass  unmittelbar  vorher,  nach  Xenophon,  Agesilaus 
gefunden  hat.  ohne  Reiterei  könne  er  in  der  Ebene  gegen  die  Perser  nichts 
machen  und  sich  deshalb  eine  eigene  Reiterei  organisierte.  Ich  sehe  weiter 
davon  ab,  dass  Busolt').  wie  mir  scheint,  schlagend  nachgewiesen  hat,  dass 

1)  Hermes  Bd.  43  S.  255  fl'.  Bd.  40  S.  220  ff. 


338  Ilcms  Delhiirk. 

der  Zug  und  die  Schlaclit,  wie  Theoj)oiiip-l)iodor  sie  schildern,  üljcrliaujit 
niclit  stattgefunden  haben,  sondern  ein  Phantasiestück  Theo])omps  sind. 
Ich  will  unterstellen,  dass  wir  eine  im  wesentlichen  glaubwürdige  Erzäh- 
lung vor  uns  haben  —  was  ist  damit  bewiesen? 

Die  Schlacht  verläuft  danach  so,  dass  Agesilaus  einen  Hinterhalt  legt  und 
die  Perser,  die  völlig  überrascht  und  ungeordnet  sind,  von  zwei  Seiten  zu- 
gleich angreifen  lässt.  Dass  aus  einem  solchen  Gefecht  nichts  Generelles 
über  die  Leistungsfähigkeit  der  VVatfengattungen  geschlossen  werden  kann, 
ist  klar.  Nach  Xenophon  war  es  überdies  nicht  bloss  das  Fussvolk,  son- 
dern eine  Kombination  von  Fussvolk  und  Reitern,  der  die  Perser  erlagen. 

Ebenso  wenig  beweist  der  Marsch  im  Kan-ee.  Dass  marschierende 
Infanterie  sich  selbst  und  ihre  Bagage  gegen  sie  unischwirrende  Keiterei 
so  zu  schützen  sucht,  wird  uns  öfter  berichtet  (Xenophon  Anah.  III,  1.  19. 
HeUen.  IV,  3,  4.  Auch  das  Treffen  von  Buspina  gehört  hierher;  vgl.  meine 
Gesch.  d.  Kriegshimst).  Marschieren  kann  sie  aber  auf  diese  Weise  nur,  wenn 
der  Angreifer  schwach  ist  oder  sehr  wenig  Energie  entwickelt  oder  sonst  be- 
sondere Umstände  mitspielen  (vgl.  Carrhae  und  den  Untergang  Curios  in 
Afrika).  In  dem  Zuge  des  Agesilaus  etwas  Besonderes  zu  finden,  hat  sich 
Meyer  offenbar  verleiten  lassen  durch  die  Nachrichten  von  der  ungeheuren 
Grösse  des  Perserheeres.  Nicht  weniger  als  10000  Reiter  nach  Diodor.  nach 
Theopomp  sogar  noch  mehr,  und  50  000  Mann  zu  Fuss  soll  Tissaphernes 
gehabt  haben.  Meyer  ist  besonnen  genug,  diese  Zahlen  nicht  zu  wieder- 
holen, spncht  aber  doch  (S.  35)  von  den  10  000  Reitern  und  20000  nsloi, 
die  nach  Diodor  39,5  die  persischen  Statthalter  zusammengebracht  hätten 
und  lässt  sie  auf  jeden  Fall  eine  „gewaltige  Ueberlegenheit"  haben.  Wer 
meine  Geschichte  der  Kriegsl-imst  kennt,  nimmt  Zahlen  wie  „10000  Rei- 
ter" kaum  noch  in  den  Mund.  So  ungeheure  Reitermassen  sind  unendlich 
selten  auf  einem  Punkt  zusammen  gewesen,  imd  Uebertreil)ungen  nicht  nur 
ums  zehnfache,  sondern  auch  ums  hundertfache  begegnen  uns  in  der  Welt- 
Kriegsgeschichte  auf  Schritt  und  Tritt.  Hat  nun  Theopomp  eine  so  hohe 
Glaubwürdigkeit,  dass  man  auf  seine  Autorität  hin  hier  eine  solche  Zahl 
oder  auch  nur  eine  annähernd  so  grosse  Zahl  annehmen  darf? 

Meyer  schätzt  sein  Werk  ziemlich  hoch  ein,  gibt  aber  doch  zu,  dass 
(S.  155)  er  auch  „unzureichenden  Quellen  folgend,  völlig  in  die  Irre  ging". 
Noch  ausserordentlich  viel  schärfer  aber  urteilt  Busolt  (a.  a.  0.),  der  Theo- 
pomp als  einen  „  eitlen,  auf  Effekt  bedachten  Literaten,  ohne  Achtung  vor 
geschichtlicher  Wahrheit"  charakterisiert  und  das  mit  schlagenden  Gründen 
beweist.  Für  das  Militärische  kommt  noch  besonders  dazu,  dass  Poly- 
bius  (XII,  25  f.  4.  5.)  ihm  darin  Urteil  und  Keimtnisse  ausdrücklich  ab- 
spricht, und  auch  Meyer  will  (S.  155)  militärisches  Urteil  im  allgemeinen 
bei  ihm  nicht  finden. 

Nach  alledem  werden  wir  Bedenken  tragen,  auf  Theopomps  Aussage 
liin    den    Persern    eine    so    „gewaltige"    Ueberlegenheit    an    Reitern    zuzu- 


Antike  KiivaUrric.  339 

schreiben,  aber  selbst  wenn  man  das  als  wenigstens  möglich  annehmen 
will,  kriegsgeschichtlich  ist  dennoch  nichts  gewonnen,  da  nach  Diodor 
es  nicht  bloss  der  Marsch  im  Kan-ee.  sondern  auch  das  Gelände  war, 
vermöge  dessen  Agesilaus  sich  deckte.  Die  Stelle  (XIV,  80)  lautet 
nämlich :  Tissaphernes  fängt  die  vom  Gros  abgekommenen,  plündernden 
Griechen  ab:  „Ayi-jOiZceog  öh  eig  nZivxUov  avvrdgag  xobg  aiQUitönag 
dvTEtyßto  T/)g  nagu  töv  2invZov  nagoigsiag,  inirrjQwv  y.aiQÖi>  ev&etov 
eig  Tijv  jwv  noXsßuov  ini&saiv.  fnsZd-ojv  ök  Trjv  X'^^Q^'"  f^^XQ^  ^ÜÜQÖeMv 
i'f^siQE  Tovg  T£  xtjTtovg"  xtZ.  In  dem  Theopomp-Papyrus  sind  von  der  Schil- 
derung dieser  Bewegungen  nur  wenige  kleine  Fetzen  erhalten,  in  denen  das 
„Karree"  zweimal  vorkommt,  sonst  aber  kein  Zusammenhang  herzustellen  ist. 

Was  ist  von  Meyers  Beweisführung  übrig  geblieben  ?  Sein  Zeuge  taugt 
nichts.  Der  Marsch  im  Karree  und  das  Gefecht,  in  dem  allein  die  Infanterie 
die  Kavallerie  besiegt,  haben  höchst  wahrscheinlich  überhaupt  nicht  stattge- 
habt. Und  wenn  der  Zeuge  wirklich  etwas  taugen  sollte  und  wahr  berichtet, 
so  besagt  sein  Zeugnis  nicht  das,  was  Meyer  ihn  sagen  lässt.  Und  wenn  es  das 
besagte,  so  würde  eine  so  isolierte  Aussage  dennoch  nicht  ins  Gewicht  fallen 
gegen  die  dutzendfach  vorhandenen  anderweiten  Zeugnisse  über  das,  was 
die  antike  Kavallerie,  auch  die  orientalische,  zu  leisten  vermochte. 

Der  letzte  Zweck  von  Meyers  Untersuchung  ist  die  Rechtfertigung 
seiner  Darstellung  der  Schlacht  von  Marathon.  Das  Problem  dieser  Schlacht 
liegt  darin,  dass  nicht  direkt  überliefei-t  ist,  weshalb  die  persischen  Reiter 
der  athenischen  Phalanx  bei  ihrer  Attacke  nicht  in  die  Flanke  fielen.  Ich 
habe  die  Frage  dahin  beantwortet,  dass  Miltiades  eine  Stellung  gewählt 
hatte,  wo  die  ansteigenden  Hügel  den  Athenern  die  beiden  Flanken  deckten 
(im  Vrana-Tal).  Ich  selber  habe  allerdings  das  Schlachtfeld  nicht  ge- 
sehen, sondern  nur  nach  Karten  gearbeitet,  aber  Offiziere,  die  jüngst  mit 
einem  meiner  Schüler  an  Ort  und  Stelle  gewesen  sind,  haben  auf  Grund  der 
Besichtigung  meine  Auffassung  bestätigt.  Meyer  nun,  wenn  er  sich  auch 
sonst  meiner  Darstellung  der  Schlacht  angeschlossen  hat,  hat  doch  gerade 
diesen  Hauptpunkt,  die  Flügelanlehnung  verworfen,  lässt  die  athenische  Pha- 
lanx in  die  freie  Ebene  vorgehen  und  erklärt  das  Versagen  der  persischen 
Reiter  dadui'ch.  dass  sie  durch  die  Attacke  der  Athener  überrascht  und  deshalb 
unsicher  waren.  Ich  habe  das  in  der  Geschichte  der  Kriegshunst  (2.  Aufl.  S.  70) 
zurückgewiesen,  da,  wenn  das  persische  Fussvolk  sich  trotz  des  vielleicht  über- 
raschenden Anlaufs  der  Phalanx  tapfer  schlug  (übrigens  kann  die  üeber- 
raschung  gar  nicht  so  absolut  gewesen  sein,  da  ja  eine  Phalanx,  die  beschossen 
wird,  wenn  sie  nicht  sofoi-t  flieht,  gar  nichts  anderes  tun  kann,  als  angreifen), 
kein  Grund  war,  weshalb  die  Reiter  es  nicht  ebenfalls  getan  haben  sollten, 
wenn  anders  sie  nämlich  die  Gelegenheit  dazu  hatten.  Meyer  glaubt  aber 
auch  in  dieser  neuen  Schrift  (S.  40)  seine  Auffassung  aufrecht  erhalten 
zu  können,  und  wäre  die  neue  Theorie  über  die  geringe  Leistungsfähigkeit 
der  persischen  Reiter  gegen  Hopliten  richtig,  so  wäre  das  in  der  Tat  eine 


;U0  II(i))S  Dclbn'hi-,  Antil;e  KnraUrrk. 

Stütze  für  seine  Maratlioii-HTjiothese.  und  er  sucht  sie  nocli  weiter  zu 
stützen,  indem  er  jetzt  darauf  hinweist,  dass  die  Attacke  der  Phalanx  doch 
schwerlich  länger  als  zwei  Minuten  gedauert  habe,  eine  so  kurze  Spanne 
Zeit  also  leicht  unbenutzt  verloren  gehen  konnte.  Das  ist  völlig  richtig 
und  könnte  auch  bei  meiner  Rekonstruktion  der  Schlacht  in  Betracht  kom- 
men ;  es  ist  sehr  wohl  möglich,  dass  die  Athener  bei  ihrem  Vorstoss  aus 
ihrer  Flankendeckung  heraustraten  in  die  freie  Ebene  und  die  persischen 
Reiter  sie  dennoch  nicht  packten,  weil  der  Moment  zu  kurz  war.  Aber 
um  ein  sachliches  Räsonnement  dieser  Ai-t  richtig  durchzuführen,  muss 
man  die  Sache  auch  wirklich  beherrschen.  Wie  der  Versuch,  den  Meyer 
jüngst  unternommen,  die  Schlacht  bei  Pydna  zu  rekonstruieren  \),  so  dan- 
kenswert er  cjuellenkritisch  ist,  doch  sachlich  unhaltbar  ist,  weil  die  Kennt- 
nisse des  Autors  in  der  Taktik  nicht  ausreichten,  so  ist  auch  die  neue 
Stütze  für  die  Marathon-Hv^iothese  nicht  brauch  liar.  weil  das  taktische 
Räsonnement  unvollständig  ist. 

Es  ist  nämlich  vergessen,  zu  fragen,  weshalb  denn  die  persischen  Reiter 
so  lange  warteten?  Sahen  sie  dem  Schauspiel  des  Pfeilhagels  der  Infan- 
terie untätig  zu?  Hätte  die  athenische  Phalanx  keine  Flügelanlehnung 
gehabt,  so  hätten  die  persischen  Reiter  natürlich  nicht  abgewartet,  bis  die 
Hopliten  sich  in  Bewegung  setzten,  sondern  wären  ihnen,  schon  ehe  der 
erste  Pfeilschuss  des  Fussvolks  fiel,  in  beiden  Flanken  gewesen;  die  Flan- 
kenrotten der  Phalanx  hätten  rechts-  und  linksum  machen  müssen  und  die 
berühmte  Laufsehritt- Attacke  hätte  nicht  stattfinden  können.  Ob  der  Flanken- 
schutz wirklich  im  Yranatal  gesucht  werden  muss  oder  an  eiuer  anderen  Stelle, 
ist  bei  dem  Mangel  einer  positiven  Ueberlieferung  natürlich  nicht  mit  ab- 
soluter Sicherheit  auszumachen.  Das  Topogi-aphische  ist  aber  auch  eine 
Frage  geringeren  Interesses;  das  Entscheidende  ist  das  Prinzipielle:  dass 
die  Schwäche  einer  blossen  Infanterie-Phalanx  gegenüber  einem  Heer  ans 
verbundenen  Waffen  in  den  Flanken  lag  und  dass  das  Genie  des  Miltia- 
des  diese  Schwäche  erkannt  und  das  Mittel  dagegen  in  der  Stellung  mit 
beiderseitiger  Flügelanlehnung  gefunden  hat  -). 

Meyers  Versuch,  die  Schlacht  ohne  diese  Momente  zu  rekonstru- 
ieren, musste  missglücken.  Durch  den  weiteren  Versuch,  vermöge  einer 
neuen  Theorie,  welche  die  aiitike  Kavallerie  generell  als  fast  unwirksam 
hinstellt,  jene  Konstruktion  zu  stützen,  ist  ihre  Haltlosigkeit  nur  um  so 
mehr  zutaife  gekommen. 


1)  Sitz.-Ber.  d.  Akad.  d.  Wissensch.  Berlin.    1909.    S.  780. 

2)  Meine  Hypothese,  dass  die  eigentümliclien  Manöver  vor  der  Schlacht  von 
Platiiä  durch  eben  dasselbe  taktische  Grundprinzip  bestimmt  worden  seien,  ist  seit- 
dem von  Ludwig  Winter,  , Die  Schlacht  von  Pltitää' {BerVm,  Dissert.  1909,  Emil 
Ehering)  im  einzelnen  nachgeprüft  und  topographisch  fixiert  worden.  Die  Hülfs- 
konstruktionen,  die  ich  in  der  Gesch.  der  Kriegsk.  noch  für  notwendig  hielt,  ein 
Befehl  des  Xerxes  und  ein  Umgehungs-Manöver  des  Artabazus,  sind  dadurch  über- 
flüssig geworden. 


341 


Di  aicuni  frammenti  di  Cassio  Dione. 

iJi  Vittorio  Maccliioro. 

Per  giustificaro  il  metoJo  tenuto  nel  fare  le  seguenti  osservazioni 
intorno  ad  aicuni  f'ranimonti  di  Cassio  Dione.  bastano  alcune  considerazioni. 

Dalle  niie  osservazioni  parrä  al  lettore  che  troppo  faeilmente  muovo 
appunti  ad  illustri  critici.  che  troppo  agevolmente  colloco  a  posto  fram- 
menti a  volte  inorganici,  e  die  intine  presuppongo  talora  rehazioni  troppo 
streite  fra  Dione  e  le  siie  fonti:  si  tratta  ora  appnnto  di  vedere  qiiali  fos- 
sero  qiieste  vere  relazioni.  c  iiuuli  conseguenze  se  ne  piiö  trarre  per  lo 
studio  di  qnesto  autore. 

La  dipendenza  di  esso  dalle  fonti  e  maggiore  di  qiianto  generalmente 
non  si  siippone  dai  critici.  Non  parlo  dei  numerosi  modi  di  dire,  delle 
cleganze  stilistiche  che  Dione  dedasse  da  molti  scrittori  anche  non  storio- 
grafi'),  ma  dei  molti  casi  in  ciii  egli  segne  alla  parola  la  fönte  non 
come  m  o  d  e  1 1  o  1  e  1 1  e  r  a  r  i  o  .  ma  come  documento  storico. 
Do'  un  solo  eserapio  per  chiarire  la  distinzione : 

Dione  in  Cedrenus  I  p.  295,  10:  xai  diu  tovto  ötTiQÖaioTtoi'  (sc.  Javnv) 
vnb  'Pio/ialtov  TcAärread-ai  —  Plut.  Nura.  19  in  fine:  y.a'i  (}iä  Torro  irAür- 
lovair  avTÖ}>  (Giano)  äficfuiQÜOMnor-). 

Qui  e  chiaro  che  rimilazione  non  fu  di  indole  letteraria  o  lin- 
guistica  come   in  moltissime  deduzioni    da  Demostene,    Eschine.    I'latone. 


1)  Cfr.  per  es.  Dione  fr.  1,  2  e  Plat.  Apol  17  B  [Hemnann] ;  Dione  XXXVt  17,  H 
e  Plat.  Kep.  14  (408  a):  Dione  XL!  62,5  e  Senof.  Cyrop.  VlI  rA  (Dindorf);  Dione 
XXXVIII  40,  2  e  Plat.  Tkcaet.  10  (154  D)  ecc.  V.  Naber  isYc  Knnomv  dlojva  .«tjjoc  nftmz. 
Zwoll  18f)7  \).  8,  Dindorf  Dio  Ciissius  und  Phn/nicus,  Neue  Jahrb.  für  l'hil.  1869 
p.  3  s.  Per  le  imitazioni  da  Tacito  v.  Bergraans  Die  Quellen  der  Vita  Tiherii  des  C.  D 
1903  (Heidelberg.-Dissert.)  p.  3,  6. 

2)  Cfr.  ancora  Dione  fr.  24,2  -  Plut.  Cam.  10;  Dione  fr.  26, 1  —  Plut.  Cam.  36: 
Dione  fr.  246  —  Plut.  Cam  12.  —  In  <iueste  citazioni  e  in  tutto  il  corso  dei  lavoro 
uso  le  .seguenti  edizioni:  per  Dione  ed.  Boissevain  (Berlino  1895 — 1901)  e  qualche 
volta  ed.  Dindorf  (Lipsia  1865) ;  per  Plutaroo,  ed.  Sintenis  (Lipsia  1852) ;  per  Livio, 
ed,  Madvig-Ussing  (Hauniae  1861) :  per  Zonara  ed.  Pinder  (Bonn.  1844  nel  Corp. 
neript.  hist.  bi/z.)  per  Dionisio  ed.  .lacobi,  Lipsia  Teubner  1885  s. ;  per  Cedreno,  ed. 
Bekker  (Bonn  1838;  nel  Corpus  su  eitato).  —  Per  Zonara,  i  cui  capitoli  sono  assai 
lunglii,  cito  anche  la  pagina  e  la  riga  ili^ll'  id.  di  Bonn 

K  1  i  o  ,  Beiträge  zur  allen  (iescliichte  X  :i.  28 

1 


342 


Vifforit)  3IaccJüoro, 


nia  (li  iiidole  storica;  se  poi  si  ammette  come  vuole  un  dotto  critico ') 
ehe  Flutarco  non  fosse  una  fönte  diretta  di  Dione,  la  dipendenza,  rispetto 
alla  fönte  cotnune,  non  muterä.  Una  dipendenza  non  meno  stretta  mostra 
Dione  da  Livio.     Si  veggano.  per  esempio.  i  seguenti  passi; 


Liv.  I  24,  1 :  Forte  in  duolnis  tum 
exercitihus  cnint  trigemini  fmtrcs  nee 
aetate  nee  viribus  dispares. 

Liv.  I  22,  3:  forte  evenit  nt  agrestes 
Romuni  ex  Albano  agro,  AJhani  ex 
Romano  praedas  inviciem  agerent.  — 
24,  3:  prinsquam  dimicarent  foedus 
irtiiiti  inter  Romanos  et  Alhanos. 

Liv.  I  34,  8:  Aquila  suspensis  de- 
missa  lenUer  cdis  pihum  cmfeti,  super- 
qne  carpentum  mm  magno  clamore 
rolitnns  riirsus,  veJut  ministerio  divi- 
n/tus  Diissn.  capiti  npte  rcponif. 

Liv.  I  36,  3  SS. :  ..  .  .  inangura,  fie- 
rine  jmssit,  qiiod  nunc  ego  mente  con- 
ripio''^  .  .  atqui  hoc  animo  ngitavi,  in- 
qxit,  te  norarnla   cotrm  disrissiinini". 

Liv.  V  27, 9 :  Deniidatum  dcinde  eiiiii, 
manilms  post  tergum  iUigatis,  rcdii- 
cendum  Falerios  jjiieris  tradidit,  vir- 
gasque  eis,  quibus  proditorem  agerent 
in  urheni  rerlicrantes,  dcdit. 


Zon.  VII  6  (II  p.  23,  15  s.):  ;>ai' 
ÖE  nuQ'  äfufoiv  TQidvfioi  ädehpoi, 
ix  iii]TEQO)v  yeyövoTEc,  öiöv/iojv,  iaYj- 
hxsg  re  xai  laonaZsig  rijv  iaxvv. 

Zon.  VII  6  (II  p.  23,  7  s.):  äquayr^g 
yovv  yevofifvtjg  nagä  'P(o/iaio)v  i^ 
'AZßavöJr  MQgrjaav  nqög  iidyjiv  ty.ü- 
legof  JtQÖ  c5f  roi''  av/ißaAeTv  xarijÄ- 
Xdyrioav. 

Zon.  VII  8  (11  p.  2H,  11  ss.):  Uye- 
rai  öe  /lETOiy.iyOfiärov  «frög  y.ara- 
mäc  äQTtdaai  töv  niÄor  dv  stxsv  ini 
T/]g  xeq)aXrjg  xal  fiETecoQia&eig  nal 
x?My^ag  ejtI  noÄv  avd'ig  ambr  icfaQ- 
fiöaai  rf]  aiiov  y.ecpakfi. 

Zon.  VII  8  (II  28,  17' s.):  ,.  .  änö- 
xQtvat  fioi  si  0  xaiä  vovv  s'xm  noifj- 
aai  yerrjOETai ....  „ovxovv,  i'q)7],  rijv 
dxövtjv  TavTt]r  Äaßöir  tw  ^vq(o  tov- 

TO)    ÖldjEflS. 

Zon.  VII  23  (II  80,  6  s.) :  ngcaha^e 
yvfii'co&rjvai  fisv  töv  öiödaxaAov  xai 
öeofir^aat  tmc  x^'Q^i  öntad'EV,  roTg 
öe  naiai,  ^dßöovg  dovvai  xai  fidari- 
yag,  Iva  lamaig  töv  jTQOöÖTtjv  öi)- 
aavTsg  xai  TÜnrovreg  eig  rijv  nöhv 
ehivvoiai. 

Questa  dipendenza  ietterale  dalla  fönte  spicca  anche  meglio  nei  luogbi 
in  cui  Dione  segue  Dionisio  eontro  Livio,  e  tnttavia  toglie  da  Livio, 
indiscutibilmente,  alcune  parole. 

Si  confrontino  per  esempio.  Zon.  VII  18  (II  68,  4  s.l  —  Dionis.  XII  28 
—  Liv.  III  44.  Secondo  lo  storico  latino,  quando  la  figlia  di  Virginio  si 
presenta  nel  foro,  M.  Claudio,  incaricato  da  A.  Claudio,  le  mette  le  mani  ad- 
dosso  e  la  dichiara  sua  serva  ordinandole  di  seguirlo.  La  fanciulla  resta 
timorosa  e  stupita,  e  la  nutrice  colle  grida  attira  gente.  II  pnpolo  parteggia 
per  la  figlia  di  Virginio  e  aUora  M.  Claudio  invoca  il  giudizio  del  tribunale  e 
narra  che  la  fanciulla,  natagli  in  easa,  gli  era  stata  rapita  da  Verginio.  — 
Secondo  Dionisio  invcce,  M.  Claudio  insienio  a  molti  conipli<i  rapisce  Vir- 
il Haupt  Bi'ilr.  zu  </.  Fiai/m.  des  Diu  Cass.  Hermes  14  p.  44:5. 


T)i  (i/cmii  fmmmniti  ili  f'dxs/n  Bionc.  343 

ginia  dall.a  scuola  e  la  tiascina  apertamente  verso  il  foro.  Appio  Claudio  che 
sta  sfiiidicando.  cedendo  alla  volontä  popolare,  rimette  il  giudizio  a  quando 
vi  possano  assist-ere  i  parenti  di  lei.  Nel  di  del  giudizio,  M.  Claudio  attesta 
che  Virginia  e  sua  schiava.  —  Zonara.  dei  diie,  segne  l)ionisio  perche  dice 
che  i  rapitori  fiirono  pavocchi :  naQsnxEvanf  rii'ag  dovXayo)yriaai  aiiijv, 
ma  proprio  in  qucsta  fräse  si  sente  linflusso  di  Livio  la  cui  versione  e 
tutta\aa  diversa  (Liv.  III  44.  5 :  dient/  necfofiion  dedit,  nt  rirginem  in  ser- 
rit ufern  nftsereret) .  Questo  inflnsso  di  Livio  come  teste,  ma  non  come 
fönte  e  tanto  evidente  che  il  Wolff  usö  delle  parole  di  Livio  per  tra- 
durre  Zonara. 

Aiialogamente  si  confronti  Dionis.  III  8.  2—12,  1  con  Liv.  I  23  e  Zo- 
nara VII  6  (II  23.  3  s.).  Secondo  il  primo,  Mettio  Fufezio  propone  che  le 
due  cittä  si  riconcilino  giustificandosi  delle  reciproche  accuse  e  invita  altri 
il  esporre  opinioni  in  questo  scuso.  Tullo  accetta  la  discussione  e  pro- 
pone ehe  gli  Albani  si  assoggettino  ai  Romani  formando  un  solo  stato 
comune  (questa  e  un'  astuzia  di  Tullo  per  venir  a  trattative.  Cfr.  12,  1). 
Dopo  lunga  discussione,  nessuno  dei  due  volendo  rinunciare  all'  egemonia, 
decidono  di  combattere.  Tullo  vorrebbe  clie  il  combattimento  avvenisse  tra 
due  soll  guerrieri  e  si  offre  hii  stesso.  Mettio  Fufezio  e  d'accordo  di  li- 
mitar  la  battaglia  ma  vuole  che  tre  .sieno  i  combattenti.  —  Secondo  Livio, 
Mettio  Fufezio  propone  che  si  limiti  lo  spargimento  di  sangue.  e  dopo 
discussione  sul  modo  di  far  cio.  si  ricorre  alla  pugna  dei  trigemini.  —  Zo- 
nara ripete  Dionisio:  i  nemici  si  riconciliano  e  decidono  di  fondar  una 
cittä,  ma  non  si  accordano,  e  non  volendo  combattere  con  tutto  l'esercito. 
ne  volendo  un  duello  dei  duci,  eleggono  i  trigemini.  Eppure  in  Zonara 
troviamo  imitazioni  di  frasi  da  Livio  ;  per  esempio : 

Liv.  I  24,  1 :    Forte   in  rliiohus  etc.  1      Zon.  YII  6  (II  p.  23.  1.")  s.) :    /Jct«»' 
s.  o.  S.  342.  !  ÖE  nag'  uiKfoiv  y.rk. 

Liv.  I  22,  3:    fotic  ereiiif  etc.    s.  o.        Zoii.  VII  6  (II  23.  7  s.):    äon^ayi^g 
S.  342.  yoiT  yevo/iävijQ  xtä. 

Un  terzo  esempio:  Dionis.  IV  5.5.  57  —  Liv.  I  53 — 4  —  Zon.  VII  10 
(II  35,  22  s.).  Secondo  Dionisio  la  finzione  di  Sesto,  ribeUe  e  transfuga  del 
padre,  arrivö  al  punto  che  Tarquinio  hatte  in  publice  il  figliuolo.  Sesto 
fugge  a  Gabii .  si  iniirazionisce  gli  abitanti  e  diventa  uno  dei  priniati. 
Manda  poi,  quando  la  cosa  e  a  buon  punto,  un  fidato  a  Tarquinio,  il 
quäle  col  noto  indovinello  dei  papaveri  gli  ordina  di  disfarsi  dei  principali 
cittadini.  Per  far  ciö  Sesto  si  lagna  publicamente  che  vi  sia  chi  voglia 
consegnarlo  al  padre  e  ne  accusa  Antistio  Petrone:  se  ne  cerca  la  casa  e 
si  trovano  false  lettere  di  lui  dirette  a  Tarquinio.  Egli  e  ucciso,  e  si 
autorizza  Sesto  a  cercare  e  punire  i  suoi  nemici,  ed  egli  se  ne  giova  per 
uccidere  molti  cospicui  uomini  di  Gabii.  —  Zonara  segue  a  puntino  Dionisio 
perfiuo  nel  narrare  (cosa  notevole  in  un  epitomatore)  che  Tarquinio  hatte 
in  piibüco  il  figlio.  —  Nnlla  di  cii)  .^i  trova  in  Livio  che  mette  invece  in  bocea 

•23* 
3 


344  Vifforio  Miirrhioro, 

a  Sesto    un.i   concione  per  coiiimovere  quelli  fli  Gabii;    ma    anche  qui   in 

Zonara    ei    sono    delle  reniiniscenze    verl)ali    di    Livio .    coiue    ])er    cagion 
d'esempio : 

Liv.  I  ii4.  '^■.  (lux  (1(1  itIt'nuiDU  brilil      Zoii.  VII  U)  (II  36. 10  s.):  (>iü  ratna 

lugifiir.  \yovv tlQ^^V  ^«C'    ctvTwi' 

aTQaTijyÖQ. 


Zon.  VII  10  (II  35.  21  s.):  y.uKibg 
/lev  ijycorfaaTO  d6?.oi  di  avioig  ix^i- 
QÜiaajo. 

Zon.  VII  10  (11  36.  8):  töicuno  re 
avTor  dauEVEOTaTa. 


Liv.  I  .")3.  4 :    f'nntde    nr   fhilo    ad- 

l/)-/S.'i/IS    (sf. 

Liv.  1.53,10:    hnüfinc   nh  Gnhinis 
c.rcfpifxr. 

Sarebbe  inutile  nioltiplicare  esempi  per  dimo.strar  una  cosa  chiaris- 
sima:  che  Dione  moitc  volte.  anclie  indipendenteruente  dal  contenuto  sto- 
rico.  e  in  diretta  dipendenza  verbale  dalle  sue  fonti.  e  che  qiiindi  per 
ricostruire  o  riordinare  f'rammenti  Dionei.  possiamo  usare  delle  fonti  in 
un  senso  tutto  particolare.  fondandoci  su  qnesta  speciale  e  stretti.ssinia 
relazione.  Con  qnesto  presupposto  ho  esaminato  alcuni  tra  i  piii  inipor- 
tanti  frainmenti  di  Dione.  la  ciii  collocazione  non  era  ancora  accertata.  ed 
ecoo  i  risultati  a  cui  sono  giunto. 

Lib.  I  fr.  1,1. 

Cod.  Peir.  569:  anovdijv  exco  avyyQdij'ai  nävO-'  8aa  toTq  PwftaioK^ 
y.ai  eiQijvovai  xal  noZe/iovai  d^icog  ßivyfitjg  ingäx^i].  &ais  fiijöh'  jüv 
ävay/.auov  fii'jTE  exeIvcov  tivü  fiijre  tmv  äAÄcov  no&i'aai. 

II  Boissevain  colloca  questo  frammento  fra  quelli  che  si  riferiscono 
a  Numa,  e,  pur  riconoscendo  che  si  adatterebbe  al  proemio,  non  ha  vo- 
luto  spostarlo  dal  suo  luogo  tradizionale.  per  rispetto  all'  autoritä  del  eodice, 
e  lo  lascia  dopo  il  fr.  6.  2.  —  11  rispetto  al  eodice  e  in  questo  easo  fuori  di 
luogo.  non  solo  perche  in  se  e  per  se  non  costituisce  un  argomento,  ma  jierche 
la  situazione  del  frammento.  dopo  il  6.  2.  non  accenna  affatto  a  una  antica 
originale  continuitä  dei  due  frammenti.  Ce  ne  danno  una  prova  le  parole 
solite  ö  ÖE  Ai(ov  (frjaiv  Sn  che  precedono  il  frammento:  e  invero,  se  i  due 
frammenti  fossero  stati  originalmente  uniti  perche  l'autore  del  eodice 
li  avrebbe  staccati  inserendo  tra  l'uno  e  l'altro  quelle  parole?  —  Anzi 
qiieste  dimostrano  che  egli  estrasse  i  due  frammenti  separatamente  dal 
testo  facendoli  precedere  dalla  solita  fonnula.  Ma  nemmeno  una  conti- 
nuitä meno  immediata  appare  verosimiie  se  si  tien  conto  del  contenuto 
dei  due  frammenti.  II  6.  2  espone  alcune  innovazioni  peculiari  di  Numa') 
se  dunque  colle  parole  del  fr.  1.  1  (xai  yäg  onovöijv  Eyco  xt/..)  Dione 
ave.sse  voluto  giustificare  la  esposizione  di  queste  abitudini,    il  frammento 

1)  "Ort  6  Novftäq  wxfi  iv  xo/.wvS)  züi  Kogtvauu)  öyvottctafifvio  azt  xal  Saßtvog  u)V 
rä  6f  (5//  liQ/fia  iv  Ttj  ifp«  6äö>  fiye,  xal  tdc.  if  äiuioißni;  nhjoiov  xov  ^Eaxiulov  inouTro 
xal  f'aro'  tlrf  xal  xatit  yiu^tuv  tfitviv. 


Di  itlriiiü  fraiiniicnfi  dt  ü((ssiu  Dioiir.  345 

andrebbe  se  mai  collocato  d  o  p  o  il  6,  2  e  non  prima  (si  noti  W  xal 
ydo).  E  si  aggiiinj^a  che  le  parole  navO-'  oaa  roig  Piofiaioic  tJtQcixO'i] 
lianno  un  contenuto  bcn  ])iü  vasto  che  non  sieno  le  innovaziorii,  e  niagari 
tutto  il  regno  di  Nimia. 

Invece  queste  difficoltä  cadono  se  si  ritovna  all'  antica  collocazione 
che  considerava  il  fr.  1,  1  coiiie  una  parte  dell'  esordio:  allora  le  parole 
nävd-'  Saa-iuQdxi^i]  ap])aiono  pienamente  giustificate.  Ne  inancano  ana- 
logie  tra  le  parole  di  (piesto  frammento  e  altri  spunti  oiFerti  da  esordi 
di  altri  autori.  L'intonazione  generale  somiglia  a  quella  dell'  esordio  di 
Tiitidide:  il  verbo  avyyQmpEiv  (cfr.  tV.  1,  2)  e  usato  anche  da  Tucidide. 
L'uno  e  l'altro  autore  esprimono  l'idea  della  (■ura  avuta  nello  scriver  la 
storia:  Dione  la  dice  esplicitamente  (ajtovötjv  i'xo)),  Tucidide  la  sottintende 
quando  uarra  che  appena  scoppiata  la  giierra  peloponnesiaca  egli  si  ac- 
cinse  a  narrarne  i  fatti.  L'a|/wg  fivt'jfirjg  dioneo  corrisponde  al  tuci- 
dideo  ä^KOÄoyÖTaxov.  Sono  analogie  tenui  ma  che  acquistano  grande  va- 
lore  se  raffrontate  alle  infinite  ricorrenti  tra  Dione  e  Tucidide').  —  Altre 
analogie  con  altri  esordi  si  possono  istituire.  II  concetto  anovdi]V  £%()i 
si  trova  anche  nel  liviano:  inmihit  tarnen  reriim  ycstarum  memoriae  et  ip- 
sum  con s ulul s s e:  il  nävd''  öaa  —  inQdxx^i]  trova  il  suo  riscontro 
nel  liviano:  fadunisne  operae  prctium  sim  si  a  primordio  urhis  res  popidi 
Ronumi  perscripserim.  Passando  a  Dionisio  troviamo  un  riscontro  alle 
parole  xal  eiQijvovai  xal  noZeftovai  in  quelle  di  Dionisio  (12,  1):  ngd- 
^Eig  djieöei^aio  ^ajjTiQordTag  i  i>  e  l  q  ij  v  rj  je  xal  xaiä  jioÄi/iovg: 
anzi  il  proposito  espresso  da  Dione  di  nulla  tralasciar  di  quanto  fecero 
di  memorando  i  Romani  si  ritrova  giä  in  Dionisio  (1.  5,  2) :  jieqI  6e  tüv 
jiQd^eiov  ....  d(pi]yt'iao/iai  n  a  q  a  ?.i7i  (bv  o  v  ö  e  v  ö  a  rj  fi  o  i  övvafiig 
X  ü)  V  ds,i  10  V  i  a  r  o  Q  i  a  g.  Ne  occorre  rilevare  che  Va^icov  fivrjfirjg  del 
frammento  equivale  all'  d^icov  laiOQiag  di  Dionisio.  Un  riscontro  e  dato 
anche  da  Diodoro  (14:  ndaag  tag  fjyEfioviag  TavTt]g  (dei  Romani) 
71 Q  d  ^  £  i  g  äxQißaig  dvEZdßofiEv)  al  Dioneo:  navd'  öaa  —  tjiQdxd't]. 

Tutte  queste  analogie  danno  ai  frammenti  un  colorito  proprio  di  un 
esordio.  non  copiato  ne  desunto  da  nessun  altro  autore,  ma  ispirato  ai 
concetti,  e  un  pochino  nelle  parole,  ai  pifi  noti  esordi  degli  scrittori  che 
Dione  naturalmente  aveva  studiato.  Noi  lo  riterremo  dunque  come  appar- 
tenente  all'  esordio  cullocandolo  d  o  p  o  i  1  f  r.  1,  2.  II  senso  riesce  per- 
fetto:  basta  leggere  i  due  frammenti  l'uno  dopo  l'altro,  di  seguito: 

(fr.  1,  2)  .  .  .  ndvia  wc  eIjieiv  rd  ueqI  avtwv  iiai  yeyQafifiiva,  avv- 
EyQUifia  Ö£  ov  ndvia  äXl'  öaa  i^ixQiva,  fii]  fiEVTOi,  fitjö'  öti  xExalXienr}- 
(lEvoig,  ig  öaov  ys  xal  tä  nqdyfiaxa  £7i£iQ£tl)£,  Äöyoig  x£XQi]f*ai,   ig  trjv 


1)  V.  per  esse  Melber  Die  Schlacht  der  Veneter  —  Comment.  Woelflinianae  p.  291 
1.  297.  Poppo  neir  ed.  1821  parte  I  vol.  I  proleg.  364.  Litsch  De  Cass.  Dione  iinit. 
Thucididis  Freiburg  in  B.  189:3.  Columba  Cassiu  Dione  e  le  giierre  galt,  di  Cexare. 
Atti  acc.  aich.  Ncipoli  19U.J  (XXIII)  p.  28  nota  b  e  p.  24. 


346  Vittor/o  Miur/iioro, 

üZrji^fiav  avrwv  öiä  tomö  tig  inojtTevGt],  ötieq  in  äkXo)v  itrwv  avft- 
ßeßtjxsv  eyd)  yäq  äfKpörega,  wg  oloi>  rs  fjv,  Ofioiwg  dy.Qißwaai  ianoüSaaa. 
ctQ^oftai  di  öS-ev  ufq  tu  aacpearaia  iwv  jisqI  ii'jvöe  tfjv  y/Jr,  i]i>  y.aiot- 
xovfiEV  avußfjvai  Aeyofievojv  nagsAüßofiev  (fr.  1,  1)  y.al  yag?  anovöijp 
£%ö)  avyyQÜtpai  xr?.. 

Dopo  iiver  avvertito  ehe  comincerebbe  ad  csporre  le  notizie  piü  si- 
ciu'e  intorno  al  paese  stesso  abitato  dai  Rom;ini,  Dione  aggiunge:  infatti 
io  ho  cura  di  narrare  tutte  le  imprese  memorande  dei  Komani  in  modo 
che  niuno  ne  di  essi  ne  altri  desideri  nulla  di  ciö  che  e  necessario.  Egli 
si  scusa  quasi  di  dover  cominciar  ab  ovo  affinche  alciino  non  lo  actu- 
sasse  di  aver  omesso  le  necessarie  notizie  intorno  alla  regione  abitata  dai 
Homani. 

Lil).  I  fr.  (),  7. 

Cedren.  I  p.  295,  10:  Aioyv  6  'Boj/iaiog  üQyaTov  iiva  iJQoja  'Iiit'öi' 
Zeyei  diä  xijv  tov  Kqövov  ^eviaiv  Xaßövra  tIjv  yvüaiv  tüv  fie/.AövTcov 
y.al  TÜv  7tQov7iaQ'x,6vnov,  xai  diä  lomo  dinQÖawnov  vnb  ^Pofialav  nXäx- 
rea&ai.  ^|  oi>  töv  t£  fitp'a  xAij&i'jvai  'lavovc'tQiov,  xai  rijv  tov  STOvg 
(XQyJjV  änb  tov  avTov  fujvög  yiyvead'ai. 

A  queste  parole  corrispondono  quelle  di  Zonaia  (VII  7.  II  p.  21.  21 
SS.);  Aeysrai  öe  y.al  top  'larovÜQiov  ....  naq'  ai)T0v  lolg  ftrjai  ngooTe- 
&f]vai.  —  (VII  7.  I  p.  22.  6):  y.al  ibv  ' larovdQiov  de  No/iäg  eig  äQxi]V 
TOV  ETOvg  äniveiHEV.  —  Zouara  in  questo  punto  ha  per  fönte  Plutarco, 
ma  in  questo  il  giro  della  fräse  non  eorrispoHde  affatto  a  quella  di  Zo- 
nara'),  il  quäle  dunque  segui  Dinne.  conformemente  ad  altri  luoghi  dove. 
pur  usandü  di  Plutarco  come  fönte,  toglie  qua  e  lä  alcune  parole  a 
Diene  ^). 

La  fönte  di  queste  notizie  su  Giano  e  sul  me.se  di  Gennaio  e  dunque 
Dioue.  Ora,  quasi  immediatamente  prima  di  questa  fräse  Zonara,  ne  ha 
un'altra  che  a  prima  vista  pare  del  tutto  copiata  da  Plutarco: 


Zon.  VHS  (11  p.  21,  11  ss): 
ix  öh  TOVTioi'  y.al  äZ2.cov  tiZeiövcov, 
ä  öiä   TÖ  Ttkfjd^og  naQijxafiEv,   ötd- 

d'EOlV    TlQÖg     TÖ    d'ElOV    TOig    TOTE    dv- 

d'QWTioig   i^  i&iafiov   ö  Noßäg  ivE- '  fjv  ö  id'ia/iög  wÖTolg  iv£7ioh]GEr. 
noitjOEV. 


Plut.  Niim.  15: 

TUVTa     flEV     OVV     TU     fivd'cböl]     Xul 

yEXola  Ttjv  T(ji)v  töte  dvd'Qioniov  ini- 
ÖEi'y.vvTai    öidd'saiv   jiQÖg    rö   d-eiov, 


1)  Plut.  Num  18:  MiTfxi'vijae  äs  xai  rt/v  tdSiv  Tötv  /t/jvCoV  röi'  j/ntp  MÜQZtov 
TipCoTOi'  uvra  tqItov  fxu^i-,  hqCoxov  di  zbv  ' Invovdpiov.  —  19  in  fiue :  ö  dh  nptoTO;  '/«- 
lovfipiog  anb  zov  lavov. 

2)  P.  es.  le  parole  ßaaif.ivaag  htj  tui  tquiI  jiaoanäxni'xa  aggiunte  a  quelle  tolte 
da  Plutarco,  alla  fine  del  cap.  21  (Boissevain  I  p.  14) ;  le  parole  xii;  xCoy  m-nkuv  che 
precedon  il  nome  di  Giulio  Proculo  in  VII  4  {I  p.  17,8):  le  parole  2£xai6).a<;  xifv  ini- 
xh/aiv  ö  dij/.nl  xbr  uoiu/fiQa  ij  iilj  «()T/ö;rf'(>n  in  VII  13  (I  p.  46,  6) :  luoghi  tutti  in 
cui  la  fönte  e  Plutarco. 


Di  (iliiiiii  Inuiuiicnf/  di  Ckss/o  D/unc.  'M7 

La  tViise  di  Zoiiani  c  del  tiittu  diversa  sosbiiizialiuente  da  quella  di 
Plutarco.  Questi  dice  in  fondo :  qvieste  ridicole  e  leggendarie  cose  (=  riti, 
institiizioni)  rivelano  la  disposizione  verso  il  divino,  alla  quäle  vennero 
asstietfatti ;  e  Zonara :  ton  <iiieste  ad  altre  molte  cose  (=  provvedimenti 
()  simili)  Niima  dispose  lun  la  consuetudine  gli  aninii  verso  la  divinitii. 
La  prima  fräse  suona  hitisimo,  la  seconda,  lode.  Questa  somiglianza  di 
t'rase  e  discrepanza  di  idee  non  puo  spiegarsi  se  non  con  una  contaniina- 
zione  di  Dione  e  di  Plutarco:  Zonara  tolse  dal  primo  le  parole  ix  ö'e 
fot'iTcoi'  —  jiaQijxafiEV  e  vi  aggiunse  quelle  di  Plutarco  öiäd^soiv  —  ive- 
itoüjaev,  i-he  venivano  in  tnglio,  non  curando  quelle  precedenti  zavia  — 
Intddy.i'viai ,  senza  ferse  avvertire  che  cosi  il  senso  riusciva  del  tutto 
mutato.  Ora  queste  parole  di  Dione  t/.  de  xovtoiv  —  naQrjXa^ev  stanno 
perfettamente  dopo  il  fr.  6,  4  (Bekker  AneccI.  p.  158.  23): 

{Aicof  a  ßißkio))  Tüvia  re  ovv  ö  Nofiäg  ivö^iiasv  \  ex  öe  loimov  xcü 
ukloir  jilEiöroyv,  ä  öiä  %b  nXfj&OQ  jiaQtjxa^iEV  -\-  ötü&Eaiv  UQÖg  ib  ^eIov 
loig  töte  avd^QÖJjioig  i^  ix^iafwv  ö  Nofiäg  ivö/Aiaev  (Uso  le  parole  di 
Plutarco  invece  di  quelle  di  üione  mancanti  perche  dovevano  esser  assai 
simili,  come  prova  anche  la  contaminazione  fatta  da  Zonara).  Tra  le 
pai-ole  6  No/jclg  iveiiohjaEV  (cioe  le  corrispondenti  di  Dione)  e  quelle  su 
citate  circa  l'istituzione  del  mese  di  gennaio  desunte  anch'  esse  da  Dione 
(come  prova  il  testo  di  Cedreno)  stanno  pochi  riglii  desnnti  da  Plutarco 
Num.  16  {xal  Trjv  x<^Q(^^  —  EQ(OTa),  meutre  invece  in  Plutarco  tra  quelle 
parole  e  Taccenno  al  mese  di  Gennaio  stanno  circa  due  capitoli.  Abbiarao 
dunque  qui  una  fräse  di  Plutarco  (xal  rfjv  xüqav  —  EQona)  inserita  fra 
due  altre  tolte  da  Dione  e  precisamente :  1)  ix  öi  tovtiöv  —  ivEuoirjaEP. 
2)  AeysTai  öe  xal  töv  'lavovdgioi'  xtZ.  II  frammento  di  Cedreno  che 
corrisponde  a  questa  seconda  fräse  andrebbo  dunque  colloeato  dopo  i  1 
fr.  6,  4.  ottenendosi  la  serie:  6,  4,  7,  5,  6. 

Con  quest'  ordine  riesce  anche  meglio  a  suo  posto  il  fr.  6,  5  il  quäle 
e  tolto  da  aleune  considerazioni  finali  che  chiudono  Fesposizione  delle  in- 
novazioni  di  Numa,  descrivendo  la  pace  in  cui  vivevano  i  Romani  per  opera 
di  lui:  cosi  questo  frammento  molto  bene  chiuderebbe  la  serie  dei  fram- 
menti  che  si  riferiscono  a  Numa. 

Lil).  II  fr.  12,3b. 

Bekker  Aneccl.  p.  177,  20:  fia&iov  ovv  tovto  ixEivog  fjAds  te  tr,g 
varEQcdag  HQÖg  aiTOvg. 

Distinguiamo  in  questo  frammento  tre  elementi :  1)  iiadiov.  Accenna 
a  una  persona  che  viene  a  risaper  qualche  cosa.  2)  f]^i>£.  Un  personag- 
gio  ignoto  si  reca  in  un  luogo.  3)  Tfjg  i>aTEQalag.  Dimostra  che  questa 
venuta  avvenne  all'  indomani  di  un  dato  avvenimento.  4)  ixEivog  —  UQog 
aiiTOvg.     II  personaggio  si  reca  ad  una  accolta  di  piü  persone. 


348  Vitluriu  Mnalihro. 

In  Livio  troviamo  quattro  awcninicnti  iici  (|uali  alcune  di  queste  cir- 
costanze  si  avverano : 

A)  Quaiido  Servio  viene  a  sapeie  i  discorsi  sovversivi  di  Tarquinio 
innanzi  ai  senatori  e  intersäene  e  interrompe  la  sua  concione.  Liv.  I  48, 
1:  Uiik  orationi  Senius  ipiiiiu  intcrvcnisscf  fnpulo  iiHutlo  cxci- 
tat  u  s  etc. 

B)  Quando  Tarquinio  Supfrbo  aduna  i  Latini  al  luco  di  Ferentina  col 
pretesto  di  trattar  di  gravi  affari.  Liv.  I  50,  2:  Cuuccninnt  freijiienfes 
prima  hwe;  Ipse  Tarquhihts  (Hein  quidvm  scrouüit  scä  iiaiilo  ante  qi(u))i  sol 
ocxkleret  v  e  n  i  t. 

C)  Quiindo  Tarquinio,  irritato  dai  discorsi  di  Turne  Erdonio  in  quel 
convegno,  fa  nasconder  nella  sua  casa  molte  spade  j)er  poi  accusarlo  in- 
nanzi ai  maggiorenti  Latini  di  tradimento  e  provar  l'accusa  col  ritrova- 
mento  delle  spade.  Liv.  I  51,  3:  Eu  qnuin  tum  iiudc  perfecta  esscnt, 
Tarquinius  p a  u  l  o  ante  In  e  c  in  ad  sc  p  r  i  n  c i p  ih  n  s  Latiiiorum  quasi 
re  tiova  peiiurliatus,  inorain  suam  hcstcrnain ,  cclnt  deoruin  quadain  Provi- 
dentia illaiam,  ait  saluti  sihi  atque  Ulis  fuisse. 

D)  Quando  Sp.  Lucrezio  tonia  ton  P.  Valerie,  Cellatino,  e  L.  Giunio 
Brüte  a  Roma  e  incontra  un  messe  di  Lucrezia  e  trovano  questa  in  la- 
crinie.  Liv.  I  58,  5 :  Sp.  Litcretius  enin  P.  Valerio  Valeri  filio,  Collatinns 
nun  L.  Junio  Bruto  o  en  it ,  cum  quo  fürte  Romain  redicns  a  h  n  u  nt  i  o 
uxoris  erat  concentus. 

In  tutti  questi  avvenimenti  alcune  delle  su  dette  quattre  circostanze 
si  avverano.  Nel  primo  Servio  vien  a  s  apere  alcuncbe  e  si  reca 
a  una  adunanza  di  piü  persone  (1  e  2);  nel  secendo  Tarquinio  s  i 
reca  a  una  accolta  di  vari  (1  e  2);  nel  terzo  Tarquinio  saputo 
che  un  avvenimento  si  e  compiute  (che  le  spade  sono  state 
nasce.ste)  fa  venir  a  se  all'  i  n  d  o  m  a  n  i  vari  persenaggi  (1,3,4);  nel 
quarto  Spurio  Lucrezio  e  i  suei  cemj)agni  si  recano  a  Roma  e  rice- 
vono  un  messe,  una  netizia  (1  e  2). 

Soltanto  nel  caso  C  si  avvera  la  determinaziene  cronologica  dell'  in- 
domani  che  e  la  circestanza  piii  impertante,  insieme  alle  altre  due. 
Anzi,  chi  ben  guardi,  vedrä  che  solo  in  questo  caso  era  necessaria  questa 
determinaziene  perche  essa  fa  spiccare  il  vero  carattere  del  tranelle 
(o  g  g  i  si  nascondono  le  spade,  d  e  m  a  n  i  Tarquinio  fa  agire  la  trappola), 
mentre  invece  questa  determinaziene  non  calza,  come  si  e  viste,  per  nes- 
sun  altre  fatte  della  primitiva  storia  Romana,  esposta  dal  II  libro  Dieneo. 
Per  ciö  il  frammento  in  questione  si  puö  benissimo  metter  in  relazione 
con  l'episodio  di  Turne  Erdonio  e  va  quindi  collocato  tr  a  il  fr.  11.  1 — 7 
che  parla  della  signeria  di  Tarquinio  Süperbe  e  de' suei  figli  e  il  fr.  11, 
10  che  espone  la  finta  pazzia  di  L.  Giunio  Bruto,  ottenendosi  la  serie  11, 
1 — 7,  12.  3  b.  11.  10.  LTn  estacolo  non  sufficiente  per  infirmare  l'ipotesi 
sta   nel  fatte    che   nel  frammento    il  personaggie  igneto    si  reca  lui  dagli 

8 


Di  idridii  Ihiiiiiiiciil/  (li  Cds.s/d  Di<iii< .  349 

iiKri,  nientro  in  liivio  sono  i  primati  cho  si  portano  dal  re:  ma  la  dis- 
erepanza,  assai  lieve  in  se,  si  puö  attribuire  a  una  Variante  nel  racconto: 
Tar(juinio  convoca  i    jiriniali  e  ))oi  si   icca   da  hjro. 

Lib.  III  fr.  12,  1-11'). 

1.  Mai  Script,  ret.  p.  140:  öti  ol  öfuXoi  Jtdvtec,  uc  jiQÜyfKcnc  n(>(>g 
TOt'5  jiiEraxeiQiCorrag  aiica  XQivovai,  xal  önoiovg  uv  loinovc,  <(i(jt)-üro>i'- 
rai  öinag,   loiavta  xal  iaeiva  vo^ii'Covaiv  eIvui. 

2.  Mai  iri:  näc,  ydg  itg  lö  uneiQaiov  uqö  toi'  xacEyi'coofievov  jiqo- 
aiQEiiai,  /iEydXi]v  ig  xb  äÖEXov  sknida  nagä  ib  fiEfiiaijfiEvov  ijötj  noi- 
ovfiEvog. 

3a.  Mai  Ivi:  näaai  fiir  yÜQ  fiEtaßoAcd  aqu/.EQÖiuiui  (im,  ftd^taia 
ÖE  ai  ii>  raig  noliiEtaig  nAEiaia  öi)  xai  fiEyiara  xai  iötwiag  aal  nöXeig 
ßAdntovai  öib  ol  vovv  E'xoviEg  ir  loTg  avioig  dei ,  xäv  (li]  ßiXiiaia  jj, 
d^iovai  EfifiEVEiv  Tj  fiEiaPiaftßdi'oriEg  äÄAoiE  üX)m  dti  nXavua^ai. 

8.  Mai  p.  141:  öii  xai  lä  ßovXt)naiu  xai  enid-vfiiag  iiQÖg  lüg  ivyug 
Exaaioi  üTÜvtai,  acd  önoht  uv  xü  nciQÖi'tu  avroig  /},  loiuvia  y.cd  lu 
oii'jfiaxa  Xafißdvovaiv. 

9.  Mai  ici:  öii  xb  xiig  ßaaiXsiag  jiQdyfia  oix  dQExijg  fwvov  dXXä 
xai  imaxij^ijg  xai  avfij&Eiag,  eI'jieq  xi  äXXo,  noXXfjg  öetxai,  xai  ov% 
olöv  XE  Eoxiv  ävEv  EXEivwv  dijiafievöv  xiva  ao}(pQovfjaai .  noXXoi  yovv  üa- 
TiEQ  ig  vtfiog  xi  fiiya  nagä  Xöyov  aQd-evxEg  ovx  fpEyxav  xiiv  fiexEMQiaiv, 
dXX'  avxoi  xe  xaxanEoövxsg  vn  ixjiXt'i^ewg  iniaioav  xai  xä  xwv  dQXO- 
(iEv<j)v  ndvia  avi'i]X6i]aap. 

11.  Bekker  p.  130,  2;J.  164,  o2:  odx  öirog  jiQÖg  avtwi'  twv  ßaaiJ^-Ev- 
ävTcof  acpüji',    dXXü    xai  JiQog   xwv  na^adwaaiEvöricov  avtotg  yiyvEiai. 

4.  Bekker  p.  120,  24:  oh  yE  xai  6  jiati]Q  dfiifinxwg  bfiwv  ijq^ev. 

5  a.  Bekker  p.  139,  26:  öxi  fiEi>  yÜQ  dyand  b/xdg,  ovöev  äv  fi£lL,ov 
XEXfit'jQiov  X.dßotrE  ^  öxi  xov  xe  ßiov  xov  JiaQ    vfiiv  icptErai. 

5  b.  Bekker  p.  164,  28:  xai  TiQb  jioXXmv  xouiaaaQai  xä  jTQOündQ^avtd 
ol  jtoieixai. 

6.  Bekker  p.  155,  14:  Ticjg  ö'  äv  xai  XvaixeXijaEiE  xivi  xovxo  nQä^ai; 

7.  Bekker  p.  139.  29:  cootieq  nov  xai  'Pio/ivXog  fjfiiv  iniax^jipEV. 

10.  Mai  p.  141:  xai  jieqI  xüv  fiEXXövxwv  fg  u)V  i'nQa^EP  xEX/x/jQa- 
rr&f,  dXXä  ßi]  f^  ojr  nXdixovxai  IxEXEVovxEg  dnaxt]d'f]XE'  xu  fiev  yÜQ 
dvöaia  i'gya  ditb  yviofiijg  dXijd-ovg  exdatio  yiyvExai  avXXaßäg  d'  äv  xig 
EvnQEUEig  öVfinXdaELEV '  xai  öiü  xovi'  dcp'  ü)v  inoiijaE  xig,  dXX'  ovx  d(p' 
wv  (pijaiv  noiijoEti'  xqiveie. 

U  Boissevain  suppone  che  i  t'rr.  1,  2,  3  a,  8,  9,  11  facessero  parte  di 
un  discorso  intorno  alla  mutazione  dclla  cosa  publica  avvenuta  dopo  la 
cacciata  dei  re,  oppure  che  contengano  parole  dei  congiurati    che  si  con- 

1)  Seguo  per  comoditä  dei  lottoie   l'ordine   in   cui  i  frammenti    sono   stati  ordi- 
nati  dal  Boissevain. 


350  Vittorio  Macihioro. 

certano  siil  reggimento  luiovo  da  instituii-e,  c  cita  a  conforto  della  sua 
ipotesi  Dionis.  4,  72.  Non  ci  pare  che  Dionisio  serva  all'  uopo:  tutto  al 
liiü  potroblie  servire  solo  a  dimosti'are  che  i  congiurati  discussero  a  liingo 
sulla  instituenda  forma  di  governo,  ciö  che  perö  non  dimostra  pimto  che 
quelle  parole  proprio  si  fingessei-o  pronunciate  dai  congiurati.  In  Dionisio 
non  vi  e  traccia  di  quel  scetticismo  onde  riboccano  i  sei  frammenti:  Tun 
congiurato  propone  la  raonarchia,  l'altro  il  governo  democratico,  si  dis- 
cute  e  si  vaglia,  ma  nessuno  dice,  come  nei  frammenti,  che  ogni  molti- 
tudine  giudica  le  cose  da  chi  le  fa  e  da  queste  giudica  quelle;  che  ognuno 
prescegKe  ciö  di  cui  non  ha  esperienza  piuttosto  che  ciö  che  conosee; 
ehe  la  genta  forma  i  suoi  desideri  secondo  la  fortuna,  e  via  dicendo^). 
La  situazione  era  cosi  terribilmente  chiara  che  nessuno  certo  poteva  pen- 
sare  a  far  della  ironia  e  dello  scetticismo :  la  cittä  awersava,  per  odio  alla 
monarchia,  perfino  l'instituzione  del  rex  sacrificulus  (Liv.  II  2) :  la  folla  per 
poco  non  aveva  ucciso  Valerio  perche  in  sospetto  di  esser  monarchico 
(Dione  fr.  13,  2).  Infatti  anehe  nel  racconto  di  Dione  stesso  l'azione  di 
Bruto  e  rapida  e  precisa  :  appena  saputa  la  trista  fine  di  Lucrezia  egli 
mostra  a  molti  del  popolo  il  cadavere  ed  eccita  la  folla  all"  odio  contro 
il  tiranno  (Zon.  VII,  11.  I  p.  42.  5  ss.  La  fönte  e  Dione).  A  tutto  questo 
non  si  accordano  considerazioni  astratte  e  scettiche.  —  Xemmeno  la  prima 
ipotesi  del  chiaro  editore  ajipare  piü  fondata,  perche  queste  considerazioni 
non  si  accordano  alle  tendenze  politiche  di  Dione .  certo  non  favorevoli 
alla  tirannide  dei  Tarquini.  che  egli  del  resto  condanna  tieramente  ^).  Egli 
non  era  un  democratico  ma  era  avverso  a  ogni  forma  di  tirannide:  nella 
sua  storia  egH  loda,  p.  es.  Pompeo  non  tanto  per  le  sue  vittorie  quanto 
perche,  pur  avendo  gran  potenza  e  per  terra  e  per  mare  e  potendo  dis- 
porre  di  molti  popoli  italici  non  volle  diventame  signore  e  dimise  sponta- 
neamente  le  sue  milizie  (37,  20.  2  ss.):  invece  egli  e  decisamente  avverso 
Cesare  che  bolla  in  modo  anche  troppo  fiero  (36,  3.  3;  37.  52,  1 — 2;  43, 
41,  2)  mentre  ha  lodi  sviscerate  per  Catone  (37,  22,  2  ss.)^).  Date  queste 
idee  politiche,  non  possiarao  ammettere  che  Dione  usasse  parole  scettiche 
e  spregiative  parlando  di  una  rivoluzione  che  aveva  rovesciata  la  tirannide 
—  da  lui  stesso  considerata  come  tale  —  dei  Tarquini.  Si  noti  che  pa- 
role affini  a  quelle  dei  fr.  1  e  2  Dione  usa  pai-lando  di  un'  altra  mutazione 
della  publica  opinione,  c  h'e  gli  disapprova.  cioe  le  nuovo  correnti 
religiöse  eterogenee  avveratesi  dopo  alcune  battaglie  infelici  combattute 
contro  i  Falisci  (fr.  24,  1 :  (püel  ydg  Jitog  tö  äi>d^Q(bjteiov  iv  Talg  avfi- 
q)OQaig  zov  fiev  avvfjd-ovg,    xäv  ^elov  f],   xaxacpQOVElv,   xo  de  änsigatov 


1)  Cfr.  il  racconto    di  Dionisio :  'i2?  Si  toOr'  (le  proposte  di  Bruto)  tjxovaav  rlnav- 
«s  xx).. 

2)  n  fr.  11,6:  (Tarquinio)  SvonoÖGoSöi  ze  xru  övoTCQoai)yo()Oi  ijf.  x(d  r^  vnsQOil'irt 
rj  TS  lofiönizi  Ttpöc  ndvrnc  öuoi'ox;  i/Qijto. 

3)  Cfr.  Ferwer  Die  pol  Anscii.  des  C.  D.  Progr.-Gross.-Glogau  1878. 

10 


Di  iilrniii  Ihtnniini//   di  (Jass/a   Didiir.  3öl 

d-ar/idufir).  E  ])ossil)ilc  cIk^  l)iuiie  iisa.sse  le  ste.sst;  jijuole  ;i  |iiü])i).sit() 
tiiiito  (li  Uli  iivveniiiiciito  (he  egli  ajiprovava.  cioc  la  cacciata  dei  Tarf|iiiiii. 
(juanto  (1  iiiio  clu'  (lisajijirDvava,  cioe  r(uello  correnti  relif^iosc  ?  —  Qiie.sti 
frammenti  non  possono  (Umqne  attribnirsi  ne  a  iin  iliscorso  ili  Dione  sulla 
cacciata  dei  Tarquini  ne  ai  congivirati. 

I'er  trovarno  II  vero  senso  volgiaiiKici  agli  altri  t'raiiuiii'iiti  4,  äa,  51), 
6,  7.  10.  II  Gutschinidi)  crede  che  i  diie  ])niiii  sieno  tolti  dal  discorso 
della  prima  ambasceria  Tarquiniese,  il  t'r.  11,  daUa  risposta  data  ad  essa,  i 
fr.  5a  e  6  dalle  parole  della  seconda  ambasceria,  il  fr.  7  daUa  risposta 
resa  a  quest'  ultima;  in  conseguenza,  li  dispone  in  qiie.st'  ordine:  4,  r)a, 
11,  5b,  6,  7.  II  Gutschniid  si  aj)poggia  a  Dionisio  5,  4,  5.  ma  Dionisio 
(V,  5,  1)  dice:  UeQi  fiiv  Eiaödov  TuQKVvioiv  sig  r/jvöe  nöhv  naüoaad-f, 
äi'ÖQeg  TvQQtjvioi ,  lä  nZsico  ^eyoineg,  inijxiai  yäq  ijöi]  (jiijcpog  aiöiov 
Hai'  avrwv  d(ji£^ovaa  q)vyrjv,  xal  d'eovg  öfiojfiüxafiev  änavtEg  /irjz' aviol 
xarä^siv  tovg  Tvgdvvovg  fit]öe  lotg  aaidyovaiv  iniTQeif'Eiv  •  si  de  rirog 
äXlov  ÖEiad'e  iwv  fietQiojv,  ä  fii]  vöfioig  fi}]d'  ÖQxoig  xexwZrfied'a  ÖQäv, 
^eysTE.  I  legati  replicano  chiedendo  la  restitnzione  dei  beni.  Bruto  e 
Collatino  esprimono  pareri  diversi,  e  si  decide  di  rimettersi  al  giudizio 
poiiolare.  In  quella  risposta  di  Bruto  non  vi  e  nulla,  assolutamente  nulla, 
nemmeno  una  fräse,  a  cui  poter  ravvicinare  i  fr.  6,  7,  10.  —  Ma  vi  ha  di 
piü:  Livio  che  e  la  fönte  di  Dione  ci  dice  (II,  3,  5)  che  i  legati  vennero 
col  solo  scopo  ufficiale  di  richieder  i  beni  di  Tarquinio,  e  che  nientre  il 
senato  per  alquanti  giorni  stette  deliberando  essi  di  celato  andarono  ten- 
tando  gli  animi  dei  giovani  nobili  per  tirarli  dalla  banda  loro.  Ora  a 
questo  scopo  ufficiale  non  si  accordano  punto  le  parole  dei  fr.  4.  5  a, 
5  b  che  logicamente  non  avi-ebbero  dovuto  esprimer  se  non  lo  scopo  u  f- 
ficiale  dell'  ambasceria,  mentre  invece  esprimono  chiaramente  lo  scopo 
segreto  tanto  chiaramente  che  non  possono  esser  state  pronunciate  da  le- 
gati ufficiali.  —  Ma  Dione,  si  dirä,  potrebbe  aver  seguito  Dionisio  (V,  4, 
1  — 2)  secondo  il  quäle  i  legati  tennero  in  senato  un  discorso  non  scevro 
da  tracotanza  esprimendo  non  poche  pretese  oltre  alla  restituzione  dei 
beni"):  ma  questo  discorso  e  pur  sempre  lontano  dalla  imprudente  fran- 
chezza  che  caratterizza  i  frammenti  dionei. 

E  vero  che  secondo  un'  altra  tradizione  '^)  le  ambascerie  furono  due, 
l'una  con  la  scopo  di  arrecare  lettere  conoilianti  e  di  fare  discorsi  anche 
piü  conoilianti,  l'altra,  ch'  e  quella  ricordata  da  Livio,  per  la  restituzione 
dei  beni :  ma  la  fönte  e  in  questo  caso  Livio,  il  quäle  parla  di  una  sola ; 
dei  resto,  a  ogni  modo,  la  prima  ambasceria  non  ebbe  alcun  esito,  perche 
Valerio  nemmeno  permise  che  i  legati  parlassero  al  popolo,  quindi  non  e 
possibile    che  Dione  —  anche    se   avesse   accettato    la  versione    delle    due 

1)  Kleine  Schriften  V  p.  5.5.'i. 

2)  Dionis.  V.  4,  1 — 2.  ovTot  ol  rirdofg  tlg  ' Pio/ttjV  t/.Oöi-rf;  U.fyov  inl  zT/g  ßov/.r^g,  xii.. 

3)  Plut.   Popl.  2.    Zon.  VII  12  (II  p.  43,  2  ss.). 

11 


352  ViUoriu  Macchioro, 

ambascerie  —  inventasse  discorsi  e  risposto  che  non  fiirono  nenimeno  t'atti. 
E  se  questi  pi-esunti  discorsi  voglionsi  riferire  alla  seconda  ambasceria. 
secondo  Livio.  allora  come  si  e  detto,  essi  apitaiono  assolutamente  fuori 
di  Inogo,  nella  loro  franca  tracotanza. 

Ma  se  invece  supponiamo  che  questi  discorsi  fossero  bensi  tenuti 
dajili  ambasciatori  della  seconda  legazione.  ma  privatamente  ai  nobili 
jjiovani,  per  tentarli  —  appiinto  come  dice  Livio  —  allora  essi  appaiono 
del  tutto  verosimüi :  allora  si  capisce  che  si  facesse  ricordo  del  governo 
jrlorioso  di  Tarquinio  e  che  egli  desiderava  vivamente  di  vivere  in  mezzo 
di  Komani  (5  a)  e  via  dicendo.  II  irammento  si  attaglia  a  im'  altra  parte 
di  quei  discorsi.  a  quella  in  cni  i  legati  distoglievano  i  giovani  dall'  ac- 
cettare  e  favorire  il  nuovo  ordiue  di  cose.  il  qnale  non  avrebbe  portato 
loro  nessun  giovamento  (ed  era  vero).  D  fr.  7  poi  accenna  a  un  altro 
validissimo  argomento :  voi  non  dovete  rovesciar  la  monarchia  ma  con- 
tinuarla  ,come  in  certo  modo  anche  Romolo  ve  lo  impose".  Parole  che 
si  possono  bene  riferire  a  quella  specie  di  consecrazione  religiosa  che  la 
nota  diceria  sulla  morte  e  sulla  apoteosi  di  Romolo  ebbe  a  dare  alla 
monarchia :  basta  ricordare  che  per  bocca  di  Giulio  Procolo.  com  e  noto, 
il  primo  re  di  Roma  si  era  dichiarato  nume  tutelare  dei  Romani  e  che, 
morto  lui,  l'opinione  universale  era  stata  di  continuare  nel  regime  monar- 
chico  1),  si  che  abbattere  la  monarchia,  o  almeno  non  difenderla  contro 
nemici.  era  in  certo  modo  una  irriverenza  verso  la  divinitä  del  primo  re 
di  Roma.  Era  questo  certo  un  forte  argomento.  tanto  piü  che  i  legati 
si  rivolgevano  a  giovani  della  aristocrazia  -).  Con  questa  ipotesi  rlesce  anche 
chiarissinio  il  contenuto  del  fr.  10.  Se  la  monarchia  era  stata  quasi  im- 
posta  da  Romolo.  era  opera  empia  [clvöaia  egya)  il  lasciarla  abbattere: 
a  un  niovimento  tumultuario  come  la  levata  di  scudi  republicana  si  atta- 
gliano  le  parole:  concludete  dalle  conseguenze  che  verranno  dalle  loro 
(dei  congiurati)  azioni,  e  non  vi  lasciate  ingannare  dalle  loro  supplica- 
zioni  {y.ai  neQi  rcöv  fieZZövrwv  —  a7taTi]f^fiT£.)  La  parola  supplicazioni 
(iy.eiEvovi£g)  si  riferisce  bene,  con  calzante  ironia.  alle  preghiere  rivolte 
da  Bruto,  e  dopo  lui  dai  senatori.  a  Lucio  Tarquinio.  affinche  anche  lui 
uscisse  di  Roma  per  liberarla  da  ogni  avanzo  di  progenie  regale  ^) :  a  forza 
di  preghiere  avevano  dunque  definitivamente  cacciato  da  Roma  i  Tarquini. 
Le  parole  ,giudicate  da  ciö  che  uno  ha  fatto  non  da  ciö  che  dice  di  fare" 
{öiä  TovTO  —  XQivETe)  stanno  bene  in  bocca  a  emissari  i  quali  dovevano 
magnificare  il  regime  splendide  di  Tarquinio  esaltandolo  di  fronte  ai  meri 
propositi  dei  congiurati.  e  trovano  il  loro  perfetto  riscontro  nei  fr.  4  e  5a, 
dei  quali  ü  primo  ricoi-derebbe  appunto  il  glorioso  regno  di  Tarquinio 
(il  relativo    ob   e   il  sostantivo  narijg    si  possono  riferire  a  L.  Tarquinio. 

1)  Liv.  I  17,  3.  —  2)  Liv.  11  3,  6 :  nobilium  adolescentium    nninws  pertemptaiit. 
3)  Liv.  II  2,8:   dicere    deinde  inciinentem  primäres   civitatis  circumsisitmt ,  endem 
m  u  Itis  p  r  ecibus  o  ran  t. 

12 


Di  (ilnnii  franimriüi  di  Ctissia  Dintic  353 

cacciato  dalla  citta,  dpi  quäle  Tarquinio  Prisco  era  padre,  e  che  i  legati 
opportiin;uiK>nte  avi-anno  ricordat»  ooinc  nna  vittinia  innocente  dei  repti- 
Klicani);  il  fr.  'ja  adduce  la  jiiviva  ulic  'I'aii|uiiiio  amava  aiicora  i  Homani. 
poielit'  desiderava  solo   di   vivere  tVa   loro. 

Anche  il  fr.  11  rientra  bene  in  quesfca  serio  se  io  suppoiiianio  ])ro- 
nunciato  dai  legati.  Questo  reazione,  o  controrivoliiziünc,  avranno  essi 
detto,  non  avviene  .solo  a  favore  dei  re  (dei  Tarquini)  ma  anche  di  quelli 
che  sono  conii)agni  dei  loro  dominio:  un  altro  argomento  efficacissimo 
per  indnrre  i  giovani  aristocratici  a  parteggiar  per  Taniuinio,  quei  giovani 
che  erano  stati  compagni  ed  egiiali  dei  giovani  Tarquini,  usi  a  un  t-enore 
di  vita  regale ')  e  che  in  una  ristovazione  vedevano  un  mezzo  di  tornare 
in  äuge.  Concludendo,  i  fr.  4,  5  a,  5  b,  6,  7,  10,  11  sono  bensi  parole  dei 
legati  Tarquiniesi  ma  tenute  ai  nobili  giovani  che  essi,  nella  seconda  am- 
basceria,  andavano  tentando,  mentre  il  senato  deliberava  sulla  restituzione 
dei  beni.  Oltre  a  tutte  le  probabilitä  e  verosimiglianze  fin  qui  esposte. 
questa  ipotesi  ha  anche  il  vantaggio  di  attenersi  strettamente  e  onni- 
namente  a  Livio. 

Restano  ora  i  fr.  1,  2,  3  a,  8,  9.  Vedemmo  che  non  possono  racchiu- 
dere  ne  parole  di  Dione  intorno  alla  avvenuta  rivoluzione,  ne  discorsi  di 
congiurati  sul  nnovo  ordine  di  cose.  Essi  pero  calzano  a  capello  se  si 
imaginano  riferiti  a  un  movimento  politico  caratterizzato  da  leggerezza, 
da  facilitii  a  credere  piü  alle  parole  che  ai  fatti.  da  tendenza  a  voltarsi 
socondo  spira  il  vento.  Que.sto  movimento  non  era  certo  la  rivoluzione 
republicana,  ma  senza  dubbio  la  controrivoluzione  aristocratica,  fomentata 
e  scatenata  dai  legati  tarquiniesi.  Erano  i  giovani  amici  e  colleghi  dei 
tarquiniesi  che  non  sopportarono  la  mutazione  gonfiati  da  discorsi  magni- 
loquenti  {ig  vijtog  ii  ßiya  TtaQÜ  Xöyov  UQd'hneg  ovx  ijveyxav  Ti]V  fisrs- 
WQiaii'.  Fr.  9)  che  fondavano  le  loro  speranze  suU'  ignoto  (ig  tö  udeXov 
iknlöa  .  .  .  TcoiovßEvog  Fr.  2)  che  giudicavano  le  cose  da  chi  le  faceva, 
{ngög  lohg  /(sraxeiQi^oviag  airä  Fr.  1)  e  che  perciö  aggiustavano  fede 
alle  lusinghe  degli  emissari,  che  avevano  deliberazioni  consone  alle  brame 
e  alla  fortuna  (rä  ßovXrjfiara  xal  tag  im&v/iiag  jiQog  rag  rv^ag  Fr.  8): 
questi  giovani  tanto  leggeri  da  tener  un  banchetto  presso  i  Vitelli  e  da 
consegnar  lettere  com})romettenti  ai  legati^).  I  frammenti  1,  2,  3a,  8.  9 
sono  dnnque  bensi  parole  di  Dione  ma  si  riferiscono  alla  controrivoluzione 
aristocratica,  come  i  fr.  4.  5  a.  5b.  6,  7,  11  contengono  le  parole  volte  dai 
legati  dei  re  spodestato  ai  nobili  reazionari.  Secondo  questi  eriteri  i  fram- 
menti vanno  riordinati,  collocandosi  i  fr.  1,  2,  3a,  8,  9  fconsidera- 
zioni  di  Dione)  dopo  i  fr.  4,  5a,  5b,  6,  7,  11  (discorsi  dei  legati).  e 
restituendo  il  fr.   11  che  contiene  la  conclusione  dei  discorsi,    Fargomento 


1)  Liv.  II  3,2:  neqnnles  fiodalesqiie  (iihdexreiitium  Tar(iuitüonim.  ailsueti  more  rei/lo 
vivere. 

2)  Liv.  II  4,5. 

13 


354  Vittorio  Mdcchioro, 

finale,    iiol  siio   pvistino  liuiifo.    (1()])0    il  fr.    10.      La  .serie  sarebbe  quindi: 
-1.  5a.  ab,   (J.   7,   10.   11,   1.  2.  ;5a.  S.  0. 

Lib.  \  fr.   15  c. 

Bekker  Aiircd.  p.  140.10:  sn£/.7ii'^o)TtQ   nra  ainovg  o!  ävruroi. 

II  Gcutschmid ')  niette  qiiesto  frammento  a  coiifronto  con  Zon.  VII  18,  1: 
il  Boissevain  lo  colloca  in  principio  del  V  libro  solo  perche  esso  e  tolto 
da  esso :  la  sede  propria  e  incerta.  A  proposito  di  esso  dice  il  chiaro  edi- 
tore:  saepe  patrkiorum  promissn  memornntiir.  D'accordo  naturalinenfce  nel 
ritenere  che  i  övraioi  sieno  in  termine  generale  i  patrizi  osserviamo  che 
perö  Zonara  esprime  di  solito  la  parola  „patrizio"  col  termine  EvnajQideg: 
a  volte  (Uce  TtargiKiog,  ma  eccezionalmente,  come  in  VII  5  (II  p.  18.  16) 
dove  pero  si  sente  l'influsso  di  Plutarco  N»m.  2  in  fine.  Si  deve  perö 
osservare  che  Zonara  usa  la  voce  EvnaTQiöijg  nel  senso  piü  di  c  a  s  t  a 
che  di  classe,  come  si  rileva  bene  da  alcuni  esempi:  VI!  15  (II  p.  57, 
13  s.):  TsZog  xdx  %ü>v  ßovZsincöv  xiveg  ij^icoaav  öijfiagx^^t' ,  si  /^ii]  Tig 
sinaTQi'öi]  g  HvyxuvEi'.  I  vi  (II  p.  57,  20) :  y.al  av^voi  t  ü  v  a  (p  ö  d  q  a 
E  V  Ti.aT  Q  i  ö  (b  V  änei.-ravTO  ri)r  EvyevEiav  eqioti  xov  fiiya  övv^jii'ijvai, 
xal  edijuÜQX^oai'.  VII  16  (II  p.  59,  19) :  kv  ahiag  d'  dXXi)?.oi<g  nEJioiyvTo, 
Ol  fih'  Tov  öfiiZov  Tovg  sinaTQiöag  öti  ig  aiiür  b  KoQioXävog 
Tvyxäviov  fiETci  TÜv  Ix'^Q^^  ^^'  ''^W  ^cctq/^cc  aTgarsvoiro.  VII  17  (II 
p.  63,  20  s.) :  xai  TivEg  öe  tcöv  örjfidQXMv  äkXa  je  xara  t  w  r  e  v  n  a  t  q  i- 
ö  (ö  V  avvEyqaipav;  VII  17  (II  p.  64,  11  s.) :  Etg  rovro  v  n  ö  r  C)  v  ev  na- 
r  Q  i  ö  ü  V  ngo^x^V  ^  SfuÄog;  VII  18  (II  p.  65,  19  s.):  ö  ö'  ößiAog  xai  xöre 
ov  TiQÖTEQOV  kv  TOig  ÖTiÄoig  iyevETO  nqiv  ri  nMov  axEif  r  w  v  Evna- 
T  Q  i  S  (bv.    VII  25  (II  p.  90  s.) :   Tirog  ydq  tig  d  v  >]  q  e  v  nax  q  i  d  rig  ecc. 

In  questi  esempi,  specie  in  alcuni,  la  voce  EVJiaTQi'ötjg  e  nsata  nel 
senso  di  casta  contrapposta  a  plebe,  Ofitlog.  Invece  la  voce  övi'aTÖg 
vaAe  bensi  „patrizio"  ma  nel  senso  di  classe,  per  derivazione  del  senso 
originale  che  e  qnello  di  „ricco"-):  questo  senso  speciale  riesce  qiianto 
mai  evidente  nelle  vite  plutarchiane  dei  due  Gracchi,  la  narrazione  classica 
delle  lotte  tra  ricchi  e  poveri,  ove  övrarög  e  usato  sempre  nel  senso  ge- 
nerale di  „patrizio"  ma  con  piena  equivalenza  alla  parola  jtXovaiog^). 
Anche  Dione  usa  övrarög,  nel  senso  di  casta,  specie  dove  si  tratti  di 
competizioni  fra  ricchi  e  poveri:  cosi  nel  racconto  delle  leggi  agrarie  pro- 
poste  da  Cesare  XXXVIII  1,  1:  ßovh]&Eig  Se  xal  rä  r  ü  v  övvaTÜv 
öoxEiv  Iva  fii]  xal  öi'  dnEX^Eiag  avTco  loai.  nQÜitEtv,  eTtie  ofpiai  nokkü- 

1)  Kleine  Schriften  V  p.  .5.56. 

2)  Per  es.  Xen.  Olxov.  XVII  19  (Dindoi-f) :  toii;  övvuzwxtQoiq  rpf<pfiv  av  Tovg  ni.fiovi; 
Tigoatä^cttßt.  Xen.  'Iure.  I  10  (Diudorf) :  tovg  fxhv  loivvv  inniaq  öTjlov  oxl  xa^fuidvai 
äfiv  xarä  xov  vöiiov  Tovg  ävvuTWTrizovg  xal  yQijuixai  xal  aüi/iiaai  xal  yixp  toic  i/TTOv 
övvafth'oii;  fvl^vc  uv  fit)  anoaxQOtfi),  ti  fti/  xovg  ävvaTutxdxovg  Jipturot'c  äi'riyxiii^die.  Ibid. 
IX  5:  oiuai  äh  xal  ;i«j)'  u()if.raütv  xibv  ävvazove  ol'xovg  tyüfxwi: 

3)  /lvyax6<;:  Plut.  77.  dr.  8,  10.  13,  15  C.  Gr.  3.    m.oLiOi:   Ti.  Gr.  10,  11.  12,  18.  20. 

14 


Di  aIcKui  fmwmeitti  iJi  Cnxsio  Dione.  355 

x/g  Sn  oiJjE  yQÜtl'oi  ti  ö  fifj  xal  exeiroig  avvoiosi.  Interessante  per  la 
ditferenza  tra  övrarÖQ  ed  eC'TiarQidijg  e  un  altro  passo  di  Dione  in  XXX\'1I 
51.1:  KÄwöioc  ö't  i:nEd-vfii]a£  fisv  ö  lä  .  .  .  t  ov  g  dv  v a  t  oi)  g  im  ii'i 
Sixi]  öi]fiaQX>]'Jcet.  y.ai  Tivag  rwf  örj/naQxovi'Tcov  nQOTiabrjXEV  iar]yiaao&ai 
11)  y.a'i  TOtg  evnarQiöaig  Ti'jg  ägy/^g  fiETadidöa^ai. 

Tomando  a  Zonara,  vediamo  ch'ejjli  usa  öwarög  appunto  in  questo 
senso  speciale  di  „(patrizio)  ricco";  p.  es.  VII  14  (II  p.  53,  5  ss.):  nksi- 
(7TWJ'  yovv  öetvüv  roig  'Pcofiaioig  airia  fj  töte  t  w  v  dwuTO)  teqmv 
nqbg  rovg  vnoÖEEarigovg  axQißEla  yiyorEV  (Wolf:  tinn  igitur  locitple- 
f  II  III  erga  imuperes  srveritas  plitr/mormn  maJorum  JRoinaiiis  causa  fiiit) ; 
\  II  17  (II  p.  61.  15  SS.):  oi  yäg  övvaioi  fifj  äXXwg  xutexeiv  adrovg 
ört'uuEfOi,  Jtoliuovg  ix  noZifKav  i^EJintjÖEg  ixivovv  (Wolf:  nam  divi- 
tes  cum  pJehem  iiliter  conthierc  non possenf,  hella  ex  hell/s  de  industriu  se- 
vermif);  VII  17  (II  p.  62,  6  s.):  ov  tiqöteqov  i^iiZ^ov  T//g  nöXEoig  ngiv 
iwv  öt]f.iäQX(or  Jii'äg  avfKpgovijaai  toig  dvvaxolg;  VII  20  (II  p.  74. 
14  s.):  dib  tfjv  te  ÄEiav  avroig  ol  övvaroi  ötiöoaav  y.ui  iiia&öv  roTg 
TtELOig  Eira  xai  ToTg  innEvaiv  iil'TjfiaavTO  ecc. 

Per  tutto  ciö  il  framniento  in  questione  deve  riferirsi  bensi  a  una  com- 
petizione  tra  patrizi  e  plebei.  ma  a  una  lotta  in  cui  essi  comparissero  piü 
come  due  classi  avverse  (ricchi  e  poveri)  che  non  come  caste.  Tra  i  nu- 
merosi  episodi  di  questa  lotta  eonvien  qui  ricordare  ciö  che  dice  Zonara 
in  VII  17  (II  p.  61.  13  s. — 62.  1  ss.):  oi  öe  drjiÜQyoi  y/oQcir  ix  tioXeiiUoi' 
jTQoniVi^Elaav  Ptouaioig  äjifjTOvv  öiavEiir^d^f^vui  ico  7t/.i]&ei  "  ö&ev  ngög 
u/./.tj/.(x)v  TE  xai  jTQÖg  Tcii'  uo^Efikov  nok/M  ixaxöi&ijoav'  oi  yäg  övva- 
Toi  Uli  äXXwg  xarEyEiv  avjorg  öfrä/iEvoi,  noPJfiovg  ix  nokEfiwv  i^EJii- 
TtjÖEg  ixivovv,  i'v'  axnoig  dayokoviiEvoi  fUjÖEV  nEQi  r^g  y//g  no/.VjiQuyuo- 
vüaf  XQÖvcp  Öe  jiOTE  inoTOfitjOccrTEg  TivEg  ib  nganöfiEvoi'.  ovx  Eiwr  xai 
üuqco  Tovg  vTTÜiovg  J]  OTQaTtjyovg  tnb  lüv  övi'aTÖJv  iiTtoÖEiy.vvad'ai,  d?.?.' 
ijd'EZov  y.al  avTo'i  ibv  eteqov  ix  twj'  EVJxajQiöüi'  aiQEiad-ai.  —  Si  tratta 
deila  (Uvisione  delle  terre  tolte  agli  Emici  (a.  268/486).  I  tiibuni  della 
plebe  avevano  ehiesto  che  si  dividessero  fra  il  popolo.  ma  i  ricehi  per 
impedir  l'attuazione  della  legge  agraria  suscitano  una  guerra  dopo  l'altra. 
finche  aleiini,  accortisi  della  astuzia,  vogliono  che  uno  dei  due  consoli  sia 
di  nomina  plebea.  Si  tratta  di  una  lotta  in  cui  i  patrizi  intervennero  per 
ragioni  di  interesse  economico,  come  ricchi :  ed  avranno  tenuto  a  bada  il 
popolo  promettendo  loro  le  terre  che  avrebbero  conquistato  nelle  guerre 
fnture.  Era  questo  certo  I'unico  argomento  che  potesse  indurre  i  plebei 
ad  accettare  una  guerra.  Messo  in  relazione  con  questo  passo  di  Zonara 
il  frammento  acquista  nuova  luce  e  puö  venir  interpretato  agevolmcnte 
cosi:  i  ricchi  {oi  örvaroi),  facendo  sperare  (^TTfA^/r/torrfg)  un  .(ru'«)  prov- 
vediinento  [una  distribuzione  di  terre]  li  [avTOvg)  persuasero.  Prima  della 
parola  ijTE?.7titoi'TEg  e  da  supporre  un  termine  che  significhi  -legge",  ,prov- 
vedimeuto ".   .distribii/.ione"  concordata  cipI   prononie   iiva.  dopo  la  parola 

15 


356  Viflorio  Mnrrhioro, 

övvacoi  si  deve  ammettere  un  verbo  prindpale  significante  ^persuadere", 
„indurre".  „ealmare"  rli  cui  airovg  e  l'oggetto. 

Cosi  inteipretato  il  passo  mostra  alcune  concordanze  con  alcune  frasi 
del  racconto  liviano:  11  41,  1:  Ifl  miilfos  (püdem  putrutn,  i])SOS  possesso- 
rcs,  perirulo  rernm  siiariiDi  tcnrixit.  .  .  .  Ibid.  7  ss. :  Uterque  deincle  consul 
rcrtafim  plehi  indu  l (/ e r  c.  Vn-ymms  d teere,  passurum  sc  assignari  af/ros, 
dum  ne  cui  nisi  cm  Bomano  aftsif/ncniur.  Cassiiis  quia  in  agraria  largi- 
tione  anihitiosus  in  socios  eoqne  civihus  vilior  erat,  td  aJio  nnoicrc  sihi  re- 
conciliaret  civium  animos,  iubere  pro  sindo  frtimento  i^ccuviiuii  firreptam 
refribni  popido.  —  Qui  troviamo  il  terniine  possessoreft  che  equivale  a  dv- 
varoi,  e  la  parola  indidgere  che  e  analoga  a  ETieXniCovrec.  —  Si  noti 
che  Cassio  non  era  un  emissario  dei  patrizi  che  anzi  erano  in  voce  di 
averlo  fatfco  uccidere')  si  che  Dione  (fr.  19)  lo  dice  im  benet'attore  della 
plebe,  nia  Verginio  invece  era  un  eraissario  dei  patrizi  -)  e  le  sue  proniesse 
valevano  come  fatte  da  essi :  e  Verginio  appunt"  nsava  di  quell'  argomento 
—  l'assegnazione  dei  campi  —  che  era  l'unico  alto  a  render  la  ])lcV)e  pro- 
clive  a  far  nuove  guerre. 

Se  tutto  ciö  vale,  il  framniento  löc  va  posto  innanzi  al  fr.  19 
che  narra  l'uecisione  di  Cassio. 

Lib.  VII.  fr.  32. 

Mai  52  p.  156  „ötönsg  nov,  xaineQ  ovx  f/w&öjg  h/.ßokcÜQ  tov  Myov 
XQijad^ai  äHiog  re  InEiivrja^ijv  avrnv  y.a'i  ti}v  öZv/inidöa  jTQoa£yQail>a, 
iV  ineiöij  Zavd-dvei  rovg  TioA/.obg  ö  xqövoq  Ti]g  fieTOixiaeiog.  iy.(fuvintE- 
Qog  i^  ixEivov  yerr/Tai'. 

11  Boissevain  riferisce  questo  framniento  alla  venuta  di  Alcssandro  re 
di  Epiro  in  Italia  (414/340) :  nia.  come  ben  vide  il  dotto  editore  pur  non 
tenendo  conto  dell'  usservazione,  il  vocabolo  fiEToixijaig  e  un  grave  osta- 
colo  poiche  quella  di  Alessandro  non  fu  una  emigrazione.  ma  una 
incursione.  Del  resto  la  data  liviana,  accettata  dal  Boissevain.  e  er- 
rata  ^),  e  giä  solo  per  questa  ragione  la  eollocazione  del  framniento,  pro- 
posta  dair  eminente  critico,  e  inaccettaliile.  Ma  tralasciando  anche  la  que- 
stione  cronologica  e  attenendoci  alla  ipotesi  in  se,  perehe  mai  Dione  di- 
reblie  che  generahnente  si  ignora  il  tempo  deUa  invasione  di  Alessandro 
quando  per  lo  meno  in  Livio  —  errore  a  parte  —  questa  data  c'e  V  e  per- 
ehe mai  il  racconto  di  quell'  avvenimento  costituirebbe  una  digressione 
(ixßoJiri)? 

Convien  teuer  presente:  l)  che  il  racconto  di  cui  il  fr.  :V2  i-  la 
ehiusa,  costituiva  una  parentesi,  una  digressione  intorno  a  fatti  non  del 
tutto  pertinenti  alla  storia  romana.     2)  che  questi  fatti  erano  avvenuti  in 

1)  Liv.  II  41. 10. 

2)  Liv.  II  41,4:   Consul  alter  larf/iliom  resislclmt,  aiiclorihiis  patribus. 

3)  V.  Pais,  Kiceiche  stör,  e  geofjr.  sulla  Italia  iint.  Roma  1908  p.   136. 

16 


Bi  alcimi  frammenti  di  Cassio  Dione.  357 

eta  o  data  incerta,  si  che  facilmente  si  potevano  dimenticare.    3)  che  questi 
fatti  costituivano  una  emigi-azione. 

In  tutto  il  corso  degli  avvenimenti  narrati,  per  quel  che  si  puö  ^u- 
dicar  dai  frammenti,  nel  libro  VII  della  storia  di  Dione,  cioe  dall'  anno 
363/391  data  del  primo  frammento  (25)  dol  VII  libro.  fino  al  426/328, 
data  deir  ultimo  (35),  l'unico  avvenimento  a  cui  (jucsto  tre  cireostanze 
ealzino  a  capello,  e  l'invasione  dei  Galli:  non  la  nota  irruzione  galiica 
contro  Roma  (avvenimento  di  etä  certa  che  non  si  poteva  scoi'dare),  ma 
la  emigrazione  piü  antica  com'  e  narrata  da  Livio.  11  quäle  (V  34)  narra 
che  dei  due  nipoti  di  Ambigato,  Segoveso  e  Belloveso,  il  primo  rimase 
nella  Selva  Ercinia,  l'altro  ebbe  in  sorte  di  invader  l'Italia.  Ecco  dunque 
im  avvenimento  la  cui  narrazione.  perche  anteriore  al  contatto  dei  Galli 
con  i  Romani,  costituiva  uua  digressione  (com'  e  anche  in  Livio),  un  av- 
venimento remoto  e  qiundi  anche  facile  a  essere  seordato,  tanto  che  giä 
al  tempo  di  Livio  ne  restava  solo  una  vaga  tradizione  ') ;  un  avvenimento 
infine  che  era  una  vera  emigrazione,  causata,  secondo  la  tradizione,  dalla 
eai'estia-).  II  fr.  32  va  dunque  posto  innanzi  al  fr.  25  che  narra  la 
incursione  galiica  contro  Chiusi  e  contro  Roma. 

Lib.  XVir  fr.  57,  80. 

Snida  FJ//)ii.  s.  v.  iöijfioj&i]'  Aliüv  iv  Poyiia'i'xwv  iL  '  y.ai  r/c  P-öyog 
n  e  Q  i  avTÖJV  t  o  i  6  a  d  £  i  ö  i]  fi  (b  d- 1]. 

11  Gutschmid^)  confronta  questo  frammento  con  Liv.  29.  21.  e  vorrebbe 
collocarlo  tra  i  frammenti  57,  61  e  57,  62.  II  dotto  autore  non  puö  rife- 
rirsi  se  non  alle  voci  disparate  che  correvano  intorno  alla  sorte  del  sedi- 
zioso  Pleminio.  gli  uni  dicendo  che  menti-e  si  recava  in  esiiio  a  Napoli 
egli  era  incappato  nel  legato  G.  Metello  che  a  forza  l'aveva  tratto  a 
Keggio,  gli  altri  affermando  che  Scipione  stesso  aveva  mandato  ü  legato 
con  300  cavalieri  per  trar  in  catene  Pleminio  e  insierae  i  caporioni  della 
rivolta.  L'ipotesi  del  Gutsehmid  e  distrutta  da  quel  jieqI  aircöv  secondo 
il  quäle  la  diceria  riguardava  piü  p  e  r  s  o  n  e  e  non  una  sola.  Tra 
gli  avvenimenti  di  cui  tratta  il  lib.  XII  di  Dione.  stando  ai  frammenti,  e 
cioe  dal  547/207  al  553/201  trovo  solo  due  fatti  dei  quali  si  potesse  dire 
che  inia  diceria,  una  ciarla  si  diffuse  nel  popcilo  intorno  ad  alcune  per- 
sone,  e  cioe: 

1)  547/207.  Mentre  Roma,  ignara  della  vittoria  sul  Metauro.  era  in 
grande  incertezza.  arrivö  la  nuova  che  due  cavalieri    di  Nai-ni  erano  arri- 


1)  Liv.  V  34,1:  de  tranaitu  in  Italiam  GaUorum  haec  accepimns.  3.5,3:  lianc 
gentem  ('lusium  Bomamque  venisse  com  per  io:  idparum  certum  est,  so- 
lamne  an  ah  omnilms  Cixnlpinorum  GaUorum  popiilis  adintam. 

2)  Plut.  Cam.  \h:  ol  6s  rn/.nztu  ■  .  .  i.iyovrui  T//r  rdiütv  tmo/.iTtovTfi  ova  oianv 
uhräfixt]  T(if(f(iv  fhmvxaq  snl  yij?  ZiiirjOiv  *Tfp«c  öj)fiijat(t. 

3)  Kleine  Sehr.  V  .556. 

Klio,  Beiträge  zur  alten  Geschichte  X  3.  24 

17 


358  VUtorio  Macchioro. 

vati  al  campo  che  fronteggiava  le  gole  umbre.  Liv.  27.  50,  4:  NKmr/itam 
per  eos  dies,  ex  quo  CJmulium  considem  profedum  fama  aünlit,  (ih  <ni<i  sole 
ad  occklenfem  atd  senrdos  quiscpiam  a  curia  idque  rd)  nui(/isfrn(ihus  nhsces- 
sit,  (tut  popidus  e  foro;  nudronae,  quin  nihil  in  ipsis  opis  erat,  in  preces 
ohtestationesque  versae,  per  omnia  deluhra  va(/ac  suppliciis  votiaquc  fatii/are 
deos.  Tarn  sollicitae  ac  suspensae  civituii  fama  incerta  prinio  accidif,  duos 
Narnienses  eqintes  in  castra  quae  in  faucihus  Vmhriae  opposita  eranf,  rc- 
nisse  ex  proelio  mmtiantes  raesos  hostes.  Et  primo  magis  aurihus  quam 
animis  id  acceptmn  erat,  ut  maiiis  laetiusque,  quam  quod  mente  capere  aut 
satis  credere  possent;  et  ipsa  eeJrritas  fidem  impediebaf,  quod  hiduo  ante 
pugnatnm  dicehatur. 

2)  549/205.  Quando  fii  introdotta  in  IJonia  la  Maona  Mater  e  il 
senato  fu  tanto  piü  propenso  all"  innovazione  in  quanto  ai  legati  niandati 
a  Delfo  erano  riusciti  favorevoli  gli  aiispiei  del  sacrificio.  Liv.  29,  10,  6ss. : 
Id  Carmen  (sc.  in  libris  Sibyllinis  inventum)  ab  decemviris  inventum  eo 
magis  patres  movit,  quod  et  legati,  qui  donum  Delphos  portaverant ,  refere- 
bant,  et  sacrificantibus  ipsis  Pi/thio  Apollini  laeta  exta  fuisse.  Tanto  nel 
primo  cpianto  nel  secondo  caso  c'e  ima  diceria  diiFusasi  intorno  a  p  i  ü 
p  e  r  s  o  n  e  :  nell'  imo,  intorno  ai  due  cavalieri,  nell"  altro.  intorno  ai  ilue 
legati.  Ma  chi  ben  guardi,  vedrä  che  la  fräse  si  adatta  nieglio  al  primo 
avvenimento:  le  parole  iöyog  T/g  rotdcrdf  accennano  a  qualche  cosa  di  in- 
definite, quasi  incredibile.  Certo  possiamo  ammeitere  che  la  notizia  dei 
fausti  auspici  si  difFondesse  conie  una  diceria  vaga,  tale  da  commover  la 
cittä,  colpita  da  repens  religio.  Ma  nel  primo  caso  invece,  tutta  la  cittii, 
popolo  e  senato,  e  in  ansia  terribiie,  ed  ecco  arriva  ima  notizia  vaga,  in- 
credibile: il  nemico  era  vinto:  e  si  diiFonde  per  la  cittä,  qnasi  come  una 
novella  grande  ma  nön  ben  sicura;  il  ?Myo<;  rig  ioiöqÖe  e  qui  proprio  a 
suo  posto.  V'e  di  piü :  le  parole  tieq]  wötüv  calzano  assai  nieglio  nel 
primo  caso  che  non  nel  secondo:  infatti  l'esser  o  no  propizi  gli  auspici 
non  riguardava  lepersone  dei  legati,  ma  l'esser  o  no  reduci  dalla  zuffa  era  non 
solo  una  cosa  ben  personale  dei  due  cavalieri,  ma  la  circostanza  unica  e 
sola  per  cui  la  diceria  poteva  trovar  credito.  „Sapete?  Si  dice  che  sono  arri- 
vati  due  cavalieri,  si  dice  che  essi,  proprio  essi,  tornano  dalla  battaglia,  e 
che  abbiamo  vinto,  pare^^ :  ecco  ciö  che  e  contenuto  nella  fräse  Xöyog  r/g 
ToiögÖE  nsQi  avTwv  aö>]fi(bd-t].  II  frammento  in  questione  c;ide  dunque 
nell'  anno  547/207  e  va  posto  tra  il  fr.  5  7.  4  8  (efr.  Zon.  IX  8;  II 
p.  221,  16  SS.)  che  parla  delle  qualitii  di  Scipione  e  il  fr.  5  7,  47  (Zon. 
IX  10;  II  p.  229,  22  ss.)  il  (juale  contiene  le  parole  rivolte  da  Scipione 
ai  soldati  ribelli,  con  Mandonio  e  Indibile.  in  Spagna  (Liv.  28.  25  ss.). 

Lib.  XVIII  fr.  57,  77. 

Cod.  peir.  II  (p.  609):  TiÄelaroi  daoi  laiQaTEvaai'TO,  wc  ttov  noPJ.u 
ky.ovaüog  7T0Ä/.0I    wr    ovötv  (^ävy  ävayy.aZöiiEvoi    öoüaeiav  Tio(ovair .    lö 

18 


Di  iilrxni  frommrnfi  rJi  Cnasio  Dione.  359 

fiFV  yuQ  TtQoaranufieröv  rrcpiai  wg  xai  ßiaiov  övayrnaii'ovaip.  rn  S'  ai- 
d'ai\)Eroi'  (bg  xai  aöioxQciroQfQ  dyanwcnv. 

Queste  parole  suonano  biasimo  contro  quei  dnci  che  di  propria  ini- 
ziativa  fauno  cose  che  non  farebbero  sc  costretti,  mal  soppoi-tanilo  gli 
onlini,  conie  fossero  imposizioni.  II  Boissevain  seguendo  il  Gros  confron- 
tö  il  passo  con  Livio  lU,  8  o  14:  nel  primo  di  questi  passi  si  narra 
come  il  console  Sulpicio,  nell'  occasione  della  seconda  giierra  macedonica 
(554/200)  interrogö  i  feciali  se  si  dovesse  dichiarar  la  guerra  a  Filippo  III 
stesso,  ovvero  se  bastasse  dichiararla  alla  piü  prossima  guarnigione,  e 
quelH  risposero.  tutti  due  i  modi  esser  buoni.  Nel  secondo  luogo  Li- 
viano  e  narrata  la  spedizione  di  Sulpicio  contro  la  Macedonia,  la  niissione 
di  C.  Claudio  Centone  ad  Atene,  l'assedio  di  Abydo,  e  le  cause  della  osti- 
litä  tra  Filippo  e  gli  Ateniesi.  Ma  tra  questi  due  luoghi  non  c'e  nessun 
nesso,  tranne  che  vi  ritorna  la  persona  del  console  Sulpicio.  ne  tra  essi  e 
il  framniento  dioneo  vi  e  concordanza,  perche  in  essi  ne  il  console  ne 
altri  fa  cosa  che  giustifichi  il  biasimo  di  Dione. 

Non  abbiamo  nemmeno  bisogno  di  violare  la  tradizione  dei  codici 
per  trovar  il  vero  luogo  e  il  vero  significato  di  quel  frammento.  II  cod. 
Peiresc.  lo  mette  dopo  il  fr.  57,  73  dell'  anno  551/203:  e  precisamente 
in  quest'  anno  vi  e  un  episodio  al  quäle  esso  si  attaglia  alla  perfe- 
zione.  In  quell'  anno  si  sorteggiarono  le  provincie  per  i  consoli  e  per 
i  pretori,  ricevendo  ciascuno  dei  primi  l'esercito  dai  rispettivi  predecessori, 
e  continuandone  l'attivitä.  Ma  pur  essendo  cosi  ben  definito  il  compito 
di  ciascun  magistrato,  gli  eletti  si  comporiarono  come  se  tutti  avessero 
ricevuto  in  sorte  l'Africa.  sia  perche  vedevano  che  in  quella  si  combatteva 
la  guerra  decisiva  (si  era  al  decimosesto  anno  della  seconda  guerra  punica), 
sia  per  ingrazionirsi  Scipione  al  quäle  era  stato  prorogato  l'imperio:  Liv. 
30,  3,  l  SS. :  omnihns  tarnen,  vehit  eani  soriitis,  Africac  cura  erat .  .  .  Itaque 
non  ex  Sardinia  tant/ini,  sind  ante  dictum  est,  sed  ex  Sicilia  qiwqtu:  et 
Hispania  vestimenfa  fninientnmque,  et  arma  etiam  ex  Sicilia  et  owne  (jcniis 
rnmme<diis  eo  portahantur.  —  Ecco  dunque  il  caso  di  molti  coraandanti 
(si  noti  che  il  frammento  si  riferisco  piuttosto  a  molte  persone  che  non 
a  una  sola)  che  non  obbediscono  a  ordini  ricevuti,  dando  piü  cura  (si 
pensi  all'  itaque  liviano  con  quel  che  segue)  alle  imprese  altrui  che  non  al 
proprio  dovere.  —  II  frammento  si  adatta  benissimo  a  questo  episodio  : 
quindi  esso  va  restituito  alla  sua  sede  primitiva  dopo  il 
fr.  5  7.  7  3  senza  violare  l'autüritä  del  codice,  che  non  deve  venir  neg- 
letta,  come  fa  lipotesi  Gros-Boissevain,  la  quäle  trasporta  il  frammento 
dal  libro  XVII  al  XVIII.  A  volte  giova  piü  alla  critica  il  rispetto  alla 
tradizione  che  non  l'audacia  piü  coraggiosa  e  indipendente. 

Neapel. 


19 


360 


Der  Mond  iiiid  die  Säkiilarfeier  des  Aiigustiis. 

Von  H.  Dessau. 

Die  im  Jahre  1890  aufgefundenen  Akta  der  Säkularfeier  des  Augustus 
vom  Jalire  17  v.  Chr.  ')  haben  das  genaue  Datum  der  einzelnen  Festlich- 
keiten ergeben,  aus  denen  diese  Feier  sich  zusammensetzte.  Die  Feier 
begann  in  der  letzten  Nacht  des  Mai  mit  einem  Opfer  an  die  Parzen,  an 
welches  sich  unmittelbar  primitive  theatralische  Vorstellungen  schlössen, 
und  währte  ununterbrochen  drei  Nächte  und  drei  Tage  (l^aJ.  luv.,  u.  il.  IV 
und  (I.  il.  III  nonas  lunias  =  1.  2.  3.  Juni)  hindurch.  Weshalb  man  diese 
Tage  gewählt  hat.  wird  nirgends  gesagt;  auch  in  der  uns  erhaltenen  an- 
geblich aus  den  sibyllinischen  Büchern  stammenden  Festvorschrift ")  findet 
sich  nichts  darüber.  Durch  eine  Anregung,  die  ich  Hülsen  verdanke, 
glaube  ich  nun  einem  Umstand  auf  die  Spur  gekommen  zu  sein,  der  für 
die  Wahl  jener  drei  Tage  mitbestimmend  gewesen  war.  Hülsen  ^)  hat  in 
Bemerkungen  über  den  Braud  Roms  unter  Nero,  in  welchen  er  den  Kaiser 
gegen  den  Vorwurf  der  Brandstiftung  in  Schutz  nimmt,  darauf  aufmerksam 
gemacht,  dass  ganz  kurz  vor  dem  Julitag,  an  dem  der  Brand  seinen  An- 
fang nahm,  Vollmond  eingetreten  war,  und  dass  der  Brandstifter  zu  seinem 
Unternehmen  schwerlich  solche  Hochsonimertage  gewählt  haben  würde, 
deren  Nächte  ganz  vom  Mond  erleuchtet  waren.  Auch  die  Nächte  der 
Säkularfeier  des  Augustus  waren  ganz  vcm  Monde  erhellt.  Der  letzte 
Mai.  jwidie  1ml.  lunias.  entsprach,  infolge  der  fehlerhaften  Schaltungen, 
die  die  Pontifices  nach  dem  Tode  Cäsars  vorgenommen  hatten  ^).  dem 
2.  Juni  des  richtigen  julinnisehen  Kalenders'');  und  am  2.  Juni  8  Uhr  31  Min. 


1)  Mommsen.  Ephem.  epujr.  S  p.  227  ff.:  CILW  32  323:  auch  in  meinen  Inscript. 
hat.  selectae  n.  5050. 

2)  Phlegon  bei  Müller  f>:  h.  Gr.  111  p.  r.20  =  Zosim.  2.  f..  Diels.  8/7/.  niüller 
S.  133  ff. 

3)  Hülsen.  Tlir  buriüng  of  Enme  nncler  Nero  (Awerican  Journal  nf  Ärchiieology 
1909  S.  45  ff.). 

4)  Macrobius  s^ai.   1.  14,  13.     Plinins  h.   ii.  18.  211.     Solinus  1,45. 

.5)  Hierfür  ist  es  «jlricligülfig.  ob  man  mit  Ideler  2.  132  und  Monimsen  Bömiftchf 
Chronologie  S.  289  annimmt,  dass  Caesar  selbst  45  v.  Chr..  und  die  Pontifices  42  39 
.36  33  30  27  24  21  18  (also  9  .Talire)  —  anstatt  41  37  33  29  25  21  17  (7  .Tahren) 
—  zu  Sobaltjaliren  gemacht  haben :  oder  ob  man  mit  Mat/.at  {Bömisthe  Zeitrechmmg 

1 


//.  Dessan,  Der  Mond  und  die  Sükularfcicr  des  Äu<iuslns.        361 

Morgens  römischer  Zeit  war.  wie  Herr  Prof.  Ginzel  auf  meine  Bitte  fretm<l- 
lieli  konstatiert  hatte.  Vollmond  eingetreten,  der  Mond  ging  am  Abend 
dieses  Tages,  der  ersten  Nacht  der  Säkularfeier,  wie  derselbe  Gelehrte  mir 
bekundet,  in  Rom  ungefähr  7'/2  Uhr  (ungefähr  10  Minuten  nach  Sonnen- 
untergang) auf  (an  den  beiden  folgenden  Abenden  ungefähr  je  eine  Stunde 
später,  also  um  S'/a  resp.  um  9'/2  Uhr)  und  blieb  O'/a  Stunden  (in  den 
beiden  folgenden  Nächten  etwas  weniger)  am  Himmel.  —  Sollten  die 
näclitliclien  Spiele  ihren  Zweck  ganz  erreichen,  sollte  der  Bevölkerung 
der  Hauptstadt  die  Möglichkeit  gegeben  werden,  sich  bei  der  geheimnis- 
vollen und  eigenartigen  Feier  auch  zu  amüsieren  —  anovdi]  6h  yikoyn 
fiifii'xd-o).  hatte  das  Orakel  (v.  34)  vorgeschrieben  — ,  so  war  es  natür- 
lich, dass  man  eine  Zeit  wählte,  zu  der  der  Mond  die  Nacht  hindurch 
am  Himmel  stand  ')  und  man  bei  den  Spielen  nicht  bloss  auf  künstliche 
Beleuchtung  angewiesen  war.  an  der  es  ja  auch  nicht  gefehlt  haben  wird 
(Zosimus  2,  5.  3  erwähnt  in  seiner  Beschreibung  des  Festes  q>bjra  xai  nvQd). 
Es  ist  möglich,  dass  für  die  älteren  Säkularfeiern,  die  nächtliche  Opfer 
an  Dis  und  Proserpina  kannten  -) ,  dunkle  Nächte  vorgezogen  worden 
waren,  dass  diese  Opfer  im  Finstern  vollzogen  worden  sind,  und  die 
Fackeln  und  Holzstösse  erst  bei  Beginn  der  Spiele  aufflammten  (vielleicht 
stammen  Zosimus  (pcÖTa  y.ai  ni'Qcc,  wie  manches  andre  in  seiner  Beschrei- 
bung, aus  dem  Ritual  der  älteren  Feste).  Augustus  musste  für  seine  Feier, 
aus  der  z.  B.  auch  die  schwarzen  Opfertiere  verschwunden  waren  '),  helle 
Nächte  vorziehen*).  —  Natürlich  war  es  aber  nicht  der  Vollmond  allein, 
der  die  Festordner  bei  ihrer  Ansetzung  des  Fests  auf  die  Kalendae  luniae 
und  die  beiden  folgenden  Tage  bestimmt  hat.  Der  Frübsommer  war  da- 
durch gegeben,  dass  die  Erstlinge  der  Ernte,  wie  es  schemt,  bei  der  Feier 
eine  gewisse  Rolle  spielten ').  Das  Fest  durfte  ferner  nicht  in  eine  der 
gi-ossen  Spielzeiten  fallen,  z.  B.  nicht  in  die  Zeit  der  Ludi  Florales,  28.  April 
bis  3.  Mai;  das  wäre,  wenn  nicht  eine  unzulässige  permixtio  sucrorum,  so 
doch  eine  unzweckmässige  Spaltung  der  öffentlichen  Teilnahme  gewesen. 
Auch  mit  den  latinischen  Ferien  durfte  die  Feier  nicht  kollidieren,  an 
denen  Augustus,    wenn    er    irgendwie    konnte.  persönKch    teünahm;    diese 

219-1  V.  Chr.,  S.  76)  Schaltungen  in  den  Jahren  44  41  38  35  32  29  26  23  20  17, 
oder  mit  Soltau  {Böm.  Cliron.  S.  173)  solche  in  den  Jahren  4-5  41  38  S.  annimmt. 
(Meiner  Meinung  nach  ist  die  alte  Ansicht  die  richtige,  die  Neueren  haben  die  Frage 
verwirrt,  dadurch,  dass  sie  die  von  Dio  48,  33  erwähnte  ausserordentliche  Einschie- 
bung  eines  Tages  am  Schlüsse  des  Jahrs  mit  der  Schaltung  im  Februar  in  Zusam- 
menhang gebracht  haben). 

1)  Im  Sommer  macht  auch  jetzt  noch  in  den  abgelegenen  Teilen  Roms  der  Voll- 
mond die  Nacht  zum  Tage. 

2)  Mommsen.  Eph.  epigr.  8  p.  237.  —  8)  Mommsen  a.  a.  0. 

4)  Für  die  griechischen  nca'i'v/i'öfc  wählte  man  zwar  keineswegs  regelmässig 
(Panathenäen,  vergl.  A.  Mommsen  Heortologie  S.  169),  aber  doch  mitunter  (Plutarch 
Septem  sap.  cmiviv.  18)  mondhelle  Nächte. 

5)  Z.  35.  82  der  inschriftlichen  Acta.     Mommsen  a.  a.  0.  S.  2.51,  253. 


362         //.   DcssüK,   Der  Mund  kikI  die  Siiknhtrfeicr  dt-s  Ai([ii(sti(S. 

hätten  allerdings  verschoben  werden  können.  Ueberhaupt  war  iiatürlicli 
auf  etwaige  Keisepliine  des  Kaisers  Kücksieht  zu  nehmen.  Und  schliesslich 
kam  es  auch  etwas  auf  den  Namen  des  Tages  an.  Au  einem  dies  posfri- 
di(am<s  würde  man  trotz  Vollmond  die  Feier  nicht  begonnen  haben ;  während 
Kalendae  als  erster  Tag  der  Feier  sich  ganz  gut  machten.  —  Dass  das  Säku- 
luni  des  Augustus  selbst  mit  dem  Mondhiuf  nichts  zu  tun  hatte,  ist  heute 
wohl  kaum  nötig  zu  bemerken. 

Ich  hoffe,  dass  diese  Bemerkungen  nicht  den  Anlass  bilden  werden, 
dem  Dichter  der  am  dritten  Tage  der  Feier  auf  dem  Palatin  vorgetragenen 
und  auf  dem  Kapitel  wiederholten  Ode')  einen  Vorwurf  daraus  zu  machen, 
dass  er  auf  die  Helligkeit  der  drei  Festesnächte  nicht  ausdrückUch  hinge- 
wiesen, ja  mit  den  Worten  ter  die  claro  totiensque  grata  nucte  (Horat.  eartn. 
saec.  23.  24)  die  Lieblichkeit  der  Nächte  in  einen  gewissen  Gegensatz  zur 
Helle  der  Tage  gebracht  hat:  ebenso  wenig  wird  man  meiner  Meinung 
nach  in  der  Anrufung  der  Diana  als  Lima,  sidemm  regina  bicornis  (a.  a. 
0.  35)  eine  Anspielung  auf  den  Mondschein  der  vorausgegangenen  Nächte 
erbHcken  dürfen.  Von  diesem  Mondschein  brauchte  Horaz  nichts  zu  wissen, 
hat  wahrscheinlich  nichts  von  ihm  gewusst,  als  er  sein  Gedicht  schrieb, 
auf  keinen  Fall  hat  er  Veranlassung  gehabt,  ihn  zu  erwähnen. 


1)  Vahlen,  Sitsuntjsber.  der  preuss.  Akademie  d.  Wiss.  1894  S.  1019. 


363 


Zur  Geschichte  der  Barkiden '). 

\'on  Koiira«!  Leliniaiin. 

II. 

II  a  s  d  r  u  b  a  1  s  M  a  r-  s  c  li  z  i  e  I  i  iii    M  e  t  a  u  r  u  s  -  F  e  1  d  z  u  g  e. 

Aehnlicli  wie  Hannibal  bei  Beginn  des  zweiten  pnnischen  Krieges 
hatte  sein  Bruder  ein  Jahrzehnt  später  den  Alpenttbergang  gewagt.  Durch 
überraschend  frühzeitigen  Aufbruch  aus  Südgallien  war  es  ihm  gelungen, 
ungehindert  durch  römi.sche  Heere,  da.s  Po-Land  zu  erreichen,  das  ihm 
als  Operationsbasis  dienen  sollte.  Dann  war  er,  durch  gallische  Bündner 
verstärkt,  südwärts  aufgebrochen,  um  das  überaus  schwierige  Wagnis  zu 
unternehmen,  in  Umbrien  seinem  Bruder  die  Hand  zu  reichen.  Umbrien 
hatte  er  selbst  in  seinem  Schreiben  an  Haimibal  als  sein  Marschziel  be- 
zeichnet, imd  soviel  ich  weiss,  hat  man  bis  auf  Nissen  (Besprechung  der 
Oehler'schen  Studie  Der  letzte  Fehhug  des  Barkiden  Hasdrubal,  Ztschr. 
f.  d.  Gtjmnasialwesen  1897,  S.  534  ff.)  ganz  allgemein  dabei  an  das  mitt- 
lere Tibergebiet  in  der  Gegend  von  Narnia  gedacht. 

Hasdrubal  wurde  durch  die  beiden  Konsuln  des  -Jahres  207  v.  Chr., 
Livius  Salinator  und  Claudius  Nero,  an  der  Ausführung  dieses  Planes  ge- 
hindert und  durch  seine  vernichtende  Niederlage  am  Metaurus  der  kühne 
Kriegsplan  der  Karthager  vereitelt.  Mindestens  bis  Fanum  Fortunae  war 
er  bereits  an  der  Küstenstrasse  des  Adriatischen  Meeres  vorgedrungen  und 
hatte  hier  längere  Zeit  den  vereinigten  Heeren  des  Prätors  Porcius  Licinus 
und  des  Konsuls  Livius  Salinator  gegenübergestanden.  Er  war  jedoch 
hier  keineswegs  der  Bedrängte  gewesen.  Denn  Salinator  hatte  es  für 
nötig  gehalten,  dass  Nero,  der  mit  6000  M.  z.  F.  und  1000  R.  aus 
Süditalien  herbeigeeilt  war,  ganz  heimlich  unter  dem  Schutze  der  Dunkel- 
heit in  das  Lager  einrücke^),  imd  derjenige,  welcher  zur  Schlacht  heraus- 
gefordert hatte,  und  zwar  anscheineml  wiederholt,  war  der  Barkide.  nicht 
aber  die  Römer  (Liv.  XXVH.  47.  1). 

Sobald  jedoch  der  karthagische  Feldherr,  so  heisst  es  in  der  liviani- 
schen    Ueberlieferimg   weiter,    beim    feindlichen  Heere    das  Eintreffen  von 


1)  S.  Klio  IX  S.  274—290. 

2)  Liv.  XXVII,  4.5,12:  twctc  dum  iwjredi  melius  visum  est. 


364  Knnnttl  Lchimtiüi, 

Verstärkungen  festgestellt,  habe  er  sich  eilig  in  sein  Lager  zurückgezogen, 
und  nachdem  er  mit  einiger  Mühe  festgestellt  habe,  dass  wirklich  Konsul 
Nero  selbst  gekommen  sei.  habe  er  sich  lediglich  auf  diese  Beobachtung 
hin  die  allerschwärzesten  und  trostlosesten  Gedanken  über  das  Schicksal 
seines  Bruders  gemacht  und  versucht,  sogleich  in  der  nächsten  Nacht 
sich  den  Römern  zu  entwinden  und  über  den  Metaurus  zu  gelangen. 

Es  ist  klar,  dass  ein  solcher  Beincht  aus  dem  Munde  des  Gegners 
zu  den  allergrössten  Bedenken  Anlass  gibt.  Der  Sohn  des  Hamilkar 
Barkas  und  Bruder  Hannibals,  von  dem  Polybius  und  Livius  betonen,  dass 
er  dieser  beiden  als  Feldherr  durchaus  würdig  gewesen  sei  ^).  der  Mann, 
der  den  kühnen  Zug  über  die  Pyrenäen,  duirh  Gallien  und  über  die  Alpen 
trotz  aller  Gefahren  glücklich  durchgeführt  hatte,  um  mit  seinem  Bruder 
mitten  in  Feindesland  einen  noch  verwegeneren,  grossartig  angelegten 
Versuch  wii-ksamen  Zusammenoperiei'ens  zu  unternehmen,  —  dieser  Held 
soll  plötzlich  feige  und  an.vius  ciiris  zurückgebebt  sein,  lediglicli  wegen 
der  eingebildeten  Möglichkeit  eines  Misserfolges  Hannibals  ?  Er  soll  Hals 
über  Kojjf  nächtlicher  Weile  mit  seinem  Heere  unter  zunehmender  Un- 
ordnung geflohen  sein,  um  über  den  rettenden  Metaurus  zu  gelangen  ?  — 
Mit  einer  solchen  Darstellung  kann  es  unmöglich  seine  Kichtigkeit  haben. 

Nissen  verwarf  infolgedessen  den  Bericht  als  unbrauchbar'^):  doch 
sah  er  den  Fehler  hauptsächlich  in  der  Angabe  aus  Hasdrubals  Brief, 
wonach  er  sich  in  der  Umgegend  von  Narnia  in  Umbrien  mit  Hannibal 
habe  vereinigen  wollen.  Ich  hielt  in  meinem  Buche  Die  Angriffe  der  drei 
Barhiden  auf  Italien  (Leipzig.  B.  G.  Teubner.  190.5).  übereinstimmend  mit 
Dehlers  Studie,  eben  diese  Nachricht  für  unantastbar  und  deutete  die 
livianische  Schilderung  von  der  feigen  Flucht  der  Karthager  als  eine 
römisch-annalistische  Entstellung  des  entschlossenen  Versuches  Hasdrubals, 
sich  an  den  Römern  vorbei  auf  der  Via  Flaminia  über  das  Gebirge  nach 
Westumbrien  hinübei-zuzielien.  Eine  Bestätigung  dafür  fand  ich  in  der 
Angabe  Appians  [Hann.  52):  6  d'  oöjio)  fidx^od^ai  y.exQiy.ibc.  ü/J.cc  rw 
äÖEA(pq)  avvEÄ&elv  ijiEiyöfiEvoc  vneyÜQEi. 

Gegen  diese  Auffassung  wendeten  sich  Sieglerschmidt''),  Dehler*), 
Luterbacher  °)  und  Kromayer'*)  in  ihren    Besprechungen  meines  Buches. 


1)  Pol.  XI,  2,1 — 10:  Aodyuiilu:  A't  xcd  rör  7i()d  znirov  /pöi'or  xcd  xaxk  tov  ia- 
yuxov  xatQov  av)j^  riya&ö^  yfvö/nivog  u.  s.  w.  —  Liv.  c.  44.  ö :  nunc  .  .  .  diiof:  propc 
Hannibales  in  Ifalia  esse  qiiippe  et  Hasdiuhalcm  jiatre  eodein  Hamilcare  genitxim,  aequc 
impigrum  ducem  u.  s.  w.  Vgl.  auch  c.  49,  3  und  4 

2)  A.  a.  0.  S.  534:  ,Der  livianische  Bericht  ist  recht  schlecht  und  trägt  alle 
Merkmale  der  Erfindungsgabe  des  Antias  an  der  Stirn'. 

8)  Lit.  Beihl.  z.  Mii-WochenU.  1905,  Sp.  331  ff. 

4)  Beil.  philo}.  Wochenschr.  1906,  Sp.  84  f.  und  Zeitschr.  f.  d.  &ymnusialwese» : 
Jahresher.  d  philoh  Vereins  1906,  S.  34—40. 

5)  Neue  pkilol.  Rdsch.  1907,  S.  367— :i69. 

6)  Göü.  Gel.  Am.  1907,  S.  458—462. 


Zur  (ic.scliirhtr  der   Barlcidcii.  365 

Meine  üe<fiier  sind  nach  dem  Beispiele  Nissen.s  davon  iibeiv.eiijit,  dass 
Ilasdrubal  sich  mit  seinem  Bruder  an  der  Ostküste  Italiens,  auf  der 
Küstenstrasse  am  Adriatischen  Meere  habe  vereinigen  wollen,  nicht  aber 
in  Umbrien  am  VVestrande  des  Apennins.  Denn  angeblich  hätte  Hasdrubal 
in  TTmbrien  als  Verbündeter  der  verhassten  Gallier  keinen  Boden  gewinnen 
können  (Nissen  S.  534).  Sodann  wäre  der  Weg  durch  Umbrien  über 
den  Apennin  viel  beschwerliclier  und  umständliclier  und  in  Anl)etra(dit 
der  römischen  F'estungen  an  der  Via  Flaniinia  und  wegen  der  Verteilung 
der  römischen  Feldheere  obendrein  viel  gefährlicher  gewesen  als  der 
Küstenweg  (Nissen,  Pittaluga  [bei  Oehler]  und  Kromayer).  «Ein  vor- 
zeitiges und  unnötiges  Einbiegen  der  Karthager  in  die  Via  Flaminia  wäre 
unter  den  obwaltenden  Umständen  (zwischen  zwei  feindlichen  Heeren,  wo- 
von das  eine  an  Zahl  überlegen!)  eine  Torheit  ersten  Ranges  gewesen" 
(Sieglerschmidt).  Ueberdies  wäre  der  gebotene  Weg  nach  Westumbrien 
der  Apenninübergang  ins  obere  Tibertal  gewesen  (Nissen).  Ueberiiaupt 
wäre  ein  Angrifi'  auf  Rom  selbst  ohne  Flotte  aussichtslos  gewesen  (Nissen). 
Vielmehr  habe  Hasdrubal,  ehe  er  an  den  Abmarsch  nach  dem  Vereinigungs- 
punkt denken  konnte,  sich  erst  eine  passende  üperationsbasis  schaffen 
müssen,  und  zwar  in  Picenum  (Oehler  nach  Pittaluga).  Und  schliesslich 
habe  doch  die  Depesche  Hasdrubals  den  Nero  in  Wirklichkeit  veranlasst, 
an  der  Adriatischen  Küste  entlangzumarscliieren,  nicht  aber  nach  West- 
umbrien (Kromayer).  Ausser  diesen  strategischen  Erwägungen  sprächen 
auch  schon  eine  Reihe  von  formellen  Gründen  dagegen,  dass  Hasdrubal 
beal)sichtiii't  haben  könnte,  sich  in  Umbrien  in  der  Gegend  von  Narnia 
mit  Hannibal  zu  vereinigen.  Denn  die  Angabe,  dass  Umbrien  der  beab- 
sichtigte Vereinigungspunkt  gewesen,  sei  eine  Bestimmung,  durch  welche 
die  an  sich  ja  von  Placentia  auch  mögliche  Marschrichtung  Etrurien  aus- 
geschlossen und  Hannibal  auf  die  Rückenlinie  Italiens  verwiesen  worden 
sei:  auch  liege  Umbrien  bekanntlich  auf  beiden  Seiten  des  Apennins,  und 
Ariminum,  Fanum,  Pisaurum  und  Sena  seien  umbrische  Städte  (Kromayer). 
Ferner  stehe  in  der  Ueberlieferung  kein  Wort  davon,  dass  Hasdrubal  die 
Via  Flaminia  eingeschlagen  habe  (Oehler).  Vielmehr  heisse  es  bei  Zonaras 
ausdrücklich,  dass  Hasdrubal  sich  habe  nQÖg  lovg  FaMtac,  zurückziehen, 
nicht  aber  dass  er  sich  habe  nach  Narnia  durchschlagen  wollen  (Kromayer). 

Was  zunächst  diese  letztgenannten,  mehr  nur  formellen  Gründe  an- 
langt, so  ist  die  Darstellung  bei  Zonaras  wenig  belangreich,  denn  sie  be- 
deutet offenbar  nur  eine  weitere  Ausgestaltung  und  konsequente  Formu- 
lierung der  durch  die  livianische  Darstellung  hervorgerufenen  Auffassung 
von  Hasdrubals  angeblichem  fluchtähnlichen  Rückzug.  Uebrigens  findet 
sowohl  bei  Kromayer  wie  auch  bei  den  übrigen  Kritikern  die  Angabe 
Appians  rcp  üÖ£?.(fM  avi'sZ&£ii'  Lieiyö/nerog  vjiEXibqei  nicht  die  gebührende 
Beachtung. 

Dehlers  arscumentum  ex  silentio    kann   eijenfalls    nicht  als  ausschlaer- 


366  h'itiiniil  IaIiii)(iiiii, 

gebend  angesehen  werden,  denn  tatsächlich  nmss  Hasdrubal  in  jedem  Falle 
die  Via  Flaminia  bereits  von  Ariminum  an  benutzt  haben,  ohne  dass  in 
den  Quellen  dieses  ümstandes  irgend  eine  Erwähnung  geschieht.  Wenn 
Kromayer  behauptet,  die  Tatsache,  dass  in  Hasdrubals  Brief  Umbrien 
als  Marschrichtung  der  karthagischen  Heere  angegeben  worden  sei,  zwinge 
zu  der  Auffassung,  dass  Hannibal  seinen  Bruder  auf  der  Küstenstrasse 
erwartet  habe,  da  er  sonst  Etrurien  hätte  als  Marschrichtung  angeben 
müssen,  so  kann  ich  diesen  Ansatz  nicht  als  begründet  anerkennen.  Denn 
wenn  Hasdrubal  sich  im  westlichen  Umbrien  mit  Hannibal  zu  vereinigen 
beabsichtigte,  so  war  es  doch  nicht  unumgänglich  nötig,  dass  er  von 
Placentia  aus  auf  der  direktesten  Linie  durch  Etrurien  dorthin  vorrückte. 
Und  selbst  wenn  er  durch  dieses  Land  nach  der  Gegend  von  Narnia  zu 
marschieren  gedachte,  so  brauchte  in  dem  Briefe  doch  nicht  Etrurien  statt 
Umbrien  genannt  zu  werden,  denn  in  dem  Zusammenhang  des  Berichtes 
ist  nicht  von  der  Marschrichtung,  sondern  nur  von  dem  beabsichtigten 
Vereinigungspunkt  die  Rede  (cum  in  Uinhria  se  occursurum  Hasdnihal 
fratri  scribaf).  Und  selbst  zugegeben,  dass  zu  Umbrien  auch  das  Land 
östlich  des  Apennins  bis  an  das  Meer  gehöre  (was  nach  Kromayer  „be- 
kanntlich" eine  unumstössliche  Tatsache  sein  soll),  so  ist  jedenfalls  ein 
logischer  Grund  nicht  vorhanden,  dass  gerade  nur  dieses  Stück  und  nicht 
das  Hauptgebiet  Umbi'iens  von  Hasdrubal  gemeint  gewesen  sei.  Die  for- 
mellen Einwände  also  sind  nicht  stichhaltig. 

Was  nun  die  sachlichen  Gründe  betrifft,  die  von  den  Gegnern  geltend 
gemacht  worden  sind,  so  ist  die  Frage  schwer  zu  entscheiden,  ob  wirk- 
lich die  Umbrer  sich  durch  die  Anwesenheit  der  Gallier  im  karthagischen 
Heere  von  ihrer  Neigung  zum  Uebertritt  auf  Hasdrubals  Seite  hätten  ab- 
bringen lassen.  Ferner  halte  ich  es  für  unzulässig,  auf  Grund  eines  so 
dürftigen  Quellenmaterials  eine  strategische  Massregel  lediglich  deshalb 
für  unmöglich  zu  erklären,  weil  ihre  Ausführung  dein  Kritiker  als  zu 
beschwerlich  und  gewagt  erscheint.  Denn  für  den  Feldhen-n  ist  nicht 
lediglich  die  Frage  nach  der  Gefährlichkeit  oder  Ungefährlichkeit  eines 
Unternehmens  massgebend,  sondern  wesentlich  mitbestimmend  dürfte  die 
Rücksicht  auf  den  bei  glücklichem  Ausgange  zu  erwartenden  Erfolg  sein, 
vorausgesetzt  natürlich,  dass  der  gefährlichere  Weg  nicht  von  vornherein 
jeder  vernünftigen  Ueberlegung  hohnspricht.  Daher  war  der  nicht  ganz 
so  gefährliche  Weg  an  der  Küste  durchaus  nicht  der  einzige  für  Has- 
drubal in  Betracht  kommende.  Denn  wenn  die  Vereinigung  der  kartha- 
gischen Heere  in  Picenum  oder  in  Apulien  gelang,  so  war  damit  unmittel- 
bar noch  gar  nicht  so  sehr  viel  gewonnen,  hatten  doch  die  Römer  bisher 
seit  Cannä  noch  immer  nicht  gewagt,  sich  auch  nur  mit  Hannibals  zu- 
sammengeschmolzenem Heer  auf  eine  Feldschlaeht  einzulassen.  Das  Haupt- 
ziel nuisste  also  doch  sein,  die  Republik  Rom  ihrer  Bundesgenossen,  der 
Italiker.    zu    berauben.     Die   Landschaften    jedoch,    deren  Besitz    für  Rom 


Am-   (icsiliirlitc  der   lidfhidru.  367 

am  wiclitijxsten  wur,  Etruricn,  Umhrien  und  Camiianien  und  in  denen  es 
sclion  lanjfe  sehr  bedenklich  gärte  ^).  hätten  vvolil  schwerlich  den  Entscbliiss 
zum  offenen  Abfall  von  Rom  gefunden,  wenn  sie  erfahren  hätten,  dass 
CS  Hasdrubal  gelungen  sei,  sich  jenseits  des  Gebirges  durchzuschlagen  und 
sich  dort,  violleicht  sogar  fern  in  Apulien.  mit  Hannibal  zu  vereinigen,  der  sich 
ja  bis  dahin  auch  ohne  die  Hilfe  seines  Bruders  den  süditalischen  Streit- 
kräften der  Römer  gewachsen  gezeigt  hatte,  ohne  doch  zu  irgend  einem 
nachhaltigen  Erfolge  zu  gelangen.  Ungleich  wirksamer  musste  es  zweifel- 
los sein,  wenn  es  den  karthagischen  Heeren  gelang,  überraschend  in  Um- 
brien  oder  Etrurien  selbst  die  Vereinigung  zustandezubringen,  die  Italiker 
sogleich,  ehe  sich  die  feindlichen  Heere  aus  Italien  dort  versammeln 
konnten,  zum  Befreiungskampfe  aufzurufen  und  sie  durch  eine  Ueber- 
rumpelung  der  wenigen  in  dieser  Gegend  stationierten  römischen  Truppen 
von  ihren  Peinigern  zu  befreien.  Uebrigens  wäre  auch  der  Marsch  über 
das  Gebirge  auf  der  Via  Flaminia  an  und  für  sicli,  d.  h.  wenn  nicht  ein 
römisches  Feldheer  dazukam,  nicht  so  gar  gefährlich  gewesen,  denn  im 
Gebirge  selbst  gab  es  keine  römischen  Befestigungen  imd  die  Militär- 
kolonisten in  Spoletium  und  Narnia  wären  schwerlich  in  der  Lage  ge- 
wesen, der  karthagischen  Invasionsarmee  den  Weg  zu  verlegen.  Und 
wenn  sich  dann  Etrusker  und  Umbrer  sofort  den  Karthagern  anschlössen 
und  die  römischen  Legionen  sich  zur  Verteidigung  der  Heimat  selbst  und 
vielleicht  sogar  zur  Annahme  einer  Feldschlacht  genötigt  sahen,  so  bot 
das  Gelingen  dieses  Planes  eine  ungleich  grössere  Aussicht,  die  römische 
Republik  niederzuwerfen,  und  auf  diesem  Wege  konnte  weiterhin  die 
feindliche  Hauptstadt  selbst  auch  ohne  Mitwirkung  einer  Flotte  mit  grosser 
Wahrscheinlichkeit  sehr  bald  in  so  grosse  Bedrängnis  gebracht  werden, 
dass  sie  es  vorziehen  würde,  den  weiteren  Widerstand  aufzugeben.  Eine 
Aussicht  also  auf  solchen  Erfolg  konnte  recht  wohl  den  karthagischen 
Heerführern  das  Wagnis  eines  Vormarsches  nach  Westumbrien  gerecht- 
fertigt erscheinen  lassen. 

Dass  in  solchem  Falle  Hasdrubal  nicht  bis  Fannm  Fortvmae  habe 
vorzurücken  brauchen,  sondern  der  Weg  über  den  Apennin  ins  obere 
Tibertal  (bei  Sarsina)  für  ihn  der  einzig  richtige  und  gebotene  gewesen 
wäre,  kann  ich  nicht  anerkennen.  An  sich  wäre  dieser  Weg,  den  seinerzeit 
Hannibal  gezogen,  gewiss  sehr  günstig  gewesen,  ia,  vielleicht  noch  günstiger 
ein  Uebergang  gleich  südlich  von  Placentia  über  das  Gebirge  oder  noch 
weiter  westlich  über  den  ligurischen  Apennin,  möglichst  entfernt  von 
den  römischen  Streitkräften.    Aber  es  sind  doch  sehr  wohl  Gründe  denk- 


1)  Liv.  XXVn,  21.  22,  13.  24,  1—9.  XXVIII,  10,  4—5:  dictator  .  .  .  in  Elruriam 
provinciam  .  .  .  est  profectus  ad  quaestiones  habendas,  qui  Etniscorum  Umbrortimce  po- 
puli  defcctionis  ah  Romanis  ad  Hasdrubalem  sub  adventum  eins  consilia  agitnssent. 
quique  cum  auxiliis  aut  commeatti  aut  ope  aliqua  iuvissent.  Vgl.  die  nach  Momm- 
sens  Urteil  zur  Strafe  für  Unzuverliissiifkeit  auferlegten  Lieferungen  e.  46. 


368  Koiiidd  LvliniKiin, 

hiir.  die  Hasdrubal  verliindi'rt  liabeii  könnten,  andere  Wege  einzusclilagon 
als  die  V^ia  Flaniinia.  Denn  es  ist  nicht  ausgeschlossen,  dass  der  l'rätor 
L.  Porcius  Lieinus  ihm  die  Uebergänge  über  den  etruskischen  Apennin 
streitig  gemacht  hat  i).  Vielleicht  auch  konnte,  ja  höchstwahrscheinlich 
musste  es  Hasdrubal  unratsam  finden,  sogleich  vom  Po-Lande  aus  über 
den  Apennin  zu  gehen,  denn  dann  hätte  er  von  vornherein  die  feindlichen 
Heere  unfehlbar  sofort  nach  der  Gegend  gezogen,  wo  sie  den  Karthagern 
am  wenigsten  angenehm  gewesen  wären,  weil  sie  dort  möglichst  über- 
raschend erscheinen  mussten,  um  auf  das  schnellste  und  ungestörteste 
die  Vereinigung  bewirken  und  die  Etrusker  und  Umbrer  zum  Ab- 
fall von  Rom  veranlassen  zu  können.  Vielmehr  könnte  es  recht  wohl  in 
seinem  Plane  gelegen  haben,  die  Aufmerksamkeit  des  Feindes  tunlichst 
lange  von  dieser  Gegend  abzulenken  und  möglichst  viele  ihrer  Streitkräfte 
nach  dem  Ostabhang  des  Apennins  herüberzulocken,  um  sich  ihnen  dann 
durch  einen  schleunigen  Uebergang  nach  Westen  zu  entziehen  und  den 
strategischen  Hauptzweck  desto  bequemer  und  vollkommener  zu  erreichen. 
Also  aus  dem  Verstoss  bis  Fanum  Fortunae  an  der  Metaurusmündung 
würde  noch  keineswegs  zu  folgen  brauchen,  dass  Hasdrubal  beabsichtigt 
hätte,  auf  der  Küstenstrasse  sich  mit  seinem  Bruder  zu  vereinigen. 

Wenn  Pittaluga  meint,  dass  Hasdrubal  vor  seinem  Abmarsch  nach 
dem  Vereinigungspunkt  sich  erst  habe  in  Picenum  eine  Operationsbasis 
schatten  müssen,  so  geht  doch  wohl  mit  genügender  Klarheit  aus  den 
Quellendarstellungen  hervor,  dass  seine  Operationsbasis,  in  der  er  sich 
für  seinen  Zug  nach  Mittelitalien  gerüstet  hatte,  das  gallische  Po-Land 
war.  Und  schliesslich  beweist  die  Tatsache,  dass  die  abgefangene  De- 
pesche Hasdrubals  den  Nero  veranlasst  hat,  auf  der  Küstenstrasse  nach 
Norden  zu  eilen,  doch  keineswegs,  wie  Kromayer  meint,  dass  auch  Hanni- 
bal,  wenn  er  sie  richtig  erhalten  hätte,  hätte  veranlasst  werden  müssen, 
auf  dieser  Linie  die  Vei'einigung  mit  seinem  Bruder  zu  versuchen,  dass 
also  Hasdrubal  beabsichtigt  habe,  auf  der  Küstenstrasse  nach  Süden  vor- 
zudringen. Vielmehr  hatte  Nero  lediglich  das  Bestreben,  möglichst  schnell 
zu  Livius  Salinator  zu  stossen,  und  dafür  konnte  naturgemäss  nur  die 
apulisch-picenische  Linie  in  Betracht  kommen.  Aus  der  im  Briefe  Has- 
drubals zweifellos  ebenfalls  angegebenen  Zeit  mochte  er  wohl  sehen,  dass 
er  bei  eiligem  Vormarsch  noch  nicht  zu  spät  zu  seinem  Amtsgenossen 
Livius  nach  dem  Senonenlande  gelangen  würde.  Auch  macht  es  der 
Quellenbericht  selbst  wenig  wahrscheinlich,  dass  Nero  erwartet  haben  sollte, 
dem  Hasdrubal  bereits  irgendwo  auf  der  Küstenstrasse  südlich  vom  Me- 
taurus  zu  begegnen.  Denn  praemissi  per  aijrum  Larinatem,  Marriicinum, 
Frcntanum,    Praefuttianum,   qua   exercitum   duditrus    erat,     itf    commeatus 


1)  Liv.  XXVII,  46.  6 :  per  loca  alta  ducendo  exercitum,  cum  modo  insideret  angustos 
saltics,  ut  transitum  clauderet,  modo  ah  lalere  (tut  ab  terr/o  atrperet  agmen,  ludificatus 
Iwstem  Omnibus  artibus  belli  fuerat. 


Zur  Gnftrhichfc  der  Barkiden.  369 

deferrent,  cfjuos  inmentuqHe  (diu  pradiirercnt,  ut  vehicidorinn  fessi.i  cojiKt 
esset.  —  profccfits  »orte  flexit  ui  Piienion.  Weitergehende  Schlussfolge- 
rnngen  jedoch  von  zwingender  Logik  lassen  sich  m.  E.  aus  der  von  Nero 
gewählten  Marschroute  nicht  ziehen. 

Die  strategischen  Einwände  der  gelehrten  Kritiker  kann  ich  also 
ebensowenig  wie  die  philologisch-l'ornicllen  als  geeignet  ansehen,  den 
Küstenweg  als  die  einzige  für  die  Karthager  in  Betracht  kommende  Ver- 
bindungsstrasse gelten  zu  lassen;  vielmehr  muss  ich  den  Plan  einer  Ver- 
einigung in  West-Ümbrien  geradezu  als  den  militärisch  ungleich  wahr- 
scheinlicheren hinstellen  und  keineswegs  mit  Sieglerschmidt  als  eine 
„Torheit  ersten  Ranges".  Es  ist  nun  zu  fragen,  ob  auch  die  Quellen- 
angaben das  Ergebnis  dieser  sachkritischen  Erwäg^mg  bestätigen. 

Leider  besitzen  wir  nicht  den  Wortlaut  oder  auch  nur  eine  unmittel- 
bare Inhaltswiedergabe  des  Briefes  Hasdrubals.  sondern  nur  eine  Angabe 
der  Massnahmen,  zu  denen  sich  Nero  durch  den  Inhalt  des  Briefes  ver- 
anlasst sah.  Immerhin  lassen  sich  daraus  Schlüsse  auf  den  Inhalt  des 
Briefes  selbst  ziehen.  Denn  wenn  es  bei  Livius  (XXVII,  43,  8 — 9)  heisst: 
(Nero)  pcdres  cnnsrriiitos  edorcf,  nt,  eiim  in  Und)r/n  se  nrntrsurum  Has- 
drnhal  fratri  scrihat,  —  —  exercHum  urhriiumi  ad  Xnrniam  Jiosfi  oppomint. 
so  bedeutet  der  ungekünstelte  und  schlichte  Sinn  des  Satzes  doch  nichts 
anderes,  als  dass  das  stadtrömische  Heer,  da  Hasdrubal  nach  Umbrien 
vorzustossen  beabsichtige,  sich  schleunigst  dem  Feinde  bei  Narnia  in  den 
Weg  stellen  solle  und  dass  man  mithin  den  Feind  im  westlichen  Umbrien 
erwarten  zu  müssen  glaubte,  nicht  aber  einen  Verstoss  an  der  Ostküste 
Italiens  nach  Apulien  vermutete.  So  hat  auch  Oehler  in  seinem  Ruche 
S.  27  den  Satz  noch  ganz  ausdrücklich  aufgefasst  und  sich  erst  nach- 
träglich durch  Nissens  militärische  Einwände  beeinflussen  lassen.  Luter- 
bacher  (S.  368)  wendet  zwar  ein:  „Nero  meinte,  wenn  die  Römer  wider 
Erwarten  geschlagen  würden  und  Hannibal  sich  mit  Hasdrubal  verbünden 
könnte,  müsste  man  ihnen  den  Uebergang  über  den  Nar  und  den  Vor- 
marsch gegen  Rom  verwehren".  Aber  das  heisst  doch,  die  klare  Quelle 
trüben.  Denn  als  Grund  für  Neros  Vorschlag,  die  Stadtlegionen  l)ei 
Narnia  aufzustellen,  wird  doch  nicht  die  Möglichkeit  einer  Niederlage  der 
konsularischen  Heere  und  einer  Vereinigung  der  punischen  Heere  an  der 
Ostküste  Italiens  hingestellt,  sondern  schlechthin  die  unmittelbare  Absicht 
Hasdrubals,  in  Umbrien  mit  seinem  Bruder  zusammenzutreffen. 

Kromayer  sucht  die  Nissensche  Ansicht  dadurch  zu  retten,  dass  er 
behauptet,  auch  das  Küstenland  am  Adriatischen  Meere  um  Sena  habe  zu 
Umbrien  gehört.  Ebenso  Luterbaeher  S.  368,  gestützt  auf  Frontin  und 
Valerius  Maximus.  Auch  Oehler  (JIj.  S.  37,  Anm.)  vertritt  jetzt  diese 
Auffassung,  wenn  auch  nur  mit  Zagen  und  Zweifeln :  „Ob  bei  Livius  der 
ager  Galliens  unter  Umbria  miteinbegriffen  ist,  ist  zweifelhaft,  aber  nicht 
unmögliih :    denn    Strabo    rechnet  Sena  —    —   ausdrücklich   zu  L^mbrien". 


370  KiDirad  Lcliniann, 

Allerdings  schlägt  Straho  V,  227  das  ganze  Land  östlich  vom  Apennin 
bis  ans  Adriatische  Meer  mit  Ariminum,  Sena  und  Fanum  Fortunae  aus- 
drUcklicli  zu  Umbrien.  Er  gibt  ja  freilich  zu,  dass  ,in  dieser  Gegend 
ehedem  die  Grenze  zwischen  Alt-Italien  und  dem  Keltenlande  gelegen 
habe,  doch  sei  sie  oft  geändert  worden"  {tieqI  yuQ  rovrovg  rovg  TÖnovg 
iarl  T«  ÖQia  rrjg  'IiaZ-iag  rPjg  ttqöxsqov  xal  T/}g  KeÄTixTjg  xarä  rö  ngög 
rf]  d'aZctTTr]  lavTi]  ftigog  xaintQ  fi£TaTid-£VT(ov  noAZdxig  rwv  'fjysfiövcov). 
Und  deshalb  fügt  er  unbedenklich  hinzu,  „da  jetzt  das  gesamte  Land  bis 
an  die  Alpen  heran  zu  Italien  gerechnet  werde,  so  brauche  man  diese 
Grenze  nicht  mehr  zu  berücksichtigen  und  könne  auf  Grund  der  überein- 
stimmenden Ansicht  aller  Schriftsteller  das  ganze  Gebiet  bis  Ravenna  unter 
Umbrien  begreifen,  denn  bis  dahin  sei  das  Land  von  Umbrern  besiedelt" 
{rvri  öe  ovftnäaijg  rjjg  fiEXQi  ""AZnecov  änoÖEixd'eiaijg  'Irakiag  rovrovg 
/ikr  70vg  ÖQOvg  iäv  öei,  tijv  ö'  'OfißQixIjv  y.ad''  ahit^v  oiöhv  fJTTOv  fisxQi 
xal  'Paovivvyg  bftokoyovaiv  änavjEg  diaTEiveiV  oixelrai  yciQ  vnb  tovtcov). 

Dieses  Zeugnis  des  Strabo  erschien  Kromayer  als  eine  hinreichend 
zuverlässige  Grundlage.  Er  Hess  unbeachtet,  dass  Sena  den  Beinamen 
Gallica.  nicht  Umbrica  trug.  Ihm  entging  wohl,  was  Kiepert  {Lehrbuch 
der  alten  Geof/r.  S.  411.  §  356)  sagt:  „Von  diesen  (den  Kelten)  besetzte 
der  zuletzt  über  die  Alpen  gekommene  Stamm,  die  Senonen,  noch  das 
adriatische  Küstenland  bis  Ancona  herab,  bis  es  ihm  durch  die  römische 
Eroberung  des  .J.  280  entrissen,  dann  aber  als  ager  Galliens  zur  Land- 
schaft Picenum  geschlagen  wurde ;  erst  Augustus  gab  diesen  Landstrich 
wieder  an  Umbrien  zurück".  (Ebenso  Jung,  Gritndriss  d.  Geogr.  r.  IfaJ. 
2.  A.  1897.  Jw.  V.  Müllers  Handbuch  III,  3,  1,  S.  49).  Er  beruft  sich 
auf  Nissens  If(d/sehc  LandcsJcimde  II,  1,  S.  374  ff.,  übersieht  jedocli,  dass 
Nissen  seine  Behandlung  Italiens  nach  der  augusteischen  Regioneneintei- 
lung gliedert  und  dass  in  der  historischen  Einleitung  des  Kapitels  Die 
G(dli.irhe  3IarJ:  (S.  376  f.)  Bemerkungen  stehen,  die  darauf  hindeuten,  dass 
der  Küstenstreifen  ehedem  niclit  zu  Umbrien  gehörte '). 

Livius  bezeichnet  das  Gebiet  von  Ariminum,  Sena  und  Pisaurum  nie- 
mals als  Umbrien.  sondern  stets  als  ager  Gallicus  (XXIII.  14,  3:  XXXIX, 
2:  44.  10;  XLII,  4).  So  nennt  es  auch  noch  Cicero  (pro  Srsf/n  4.  9: 
l'i'iaiiri  et  in  aliis  ayri  Galtiei  partihus ;  vgl.  auch  Cato  nuiior  4.  11; 
Brutus  14,  57)  ^).     Auch  wurde  zur  Zeit  des  zweiten  panischen  Krieges  das 

1)  ,Die  (gallische)  Einwanderung  blieb  vpesentlich  auf  den  Küstensauni  beschränkt 
und  befasste  .  .  die  Stadtgebiete  von  Ariminum  Pisaurum  Fanum  Sena  .  .  . ;  die  oberen 
Flusstäler  wurden  von  umbrischen  Völkerschaften  behauptet.  —  In  der  Regel  .  .  . 
heisst  (seit  der  Ackerverteilung  durch  den  Volkstribunen  Gaius  Flaminius  2.32  v.  Chr.) 
das  nördlich  vom  Aesis  ausserhalb  der  italischen  Grenze  gelegene  (Gebiet)  ager  Gal- 
licus .  .  .  Seit  Sulla  war  die  Mark  zum  Inland  gezogen,  seit  Augustus  .  .  .  mit  den 
umbrischen  Stammesgenossen  (?)  jenseit  der  Berge  in  einer  Region  vereinigt". 

2)  Cato,  Origines  :  Ager  GalJjrus  Enmaiuix  vorahir,  qui  ririlim  eis  Arimiinim  (hilus 
est  ultra  n(/nim  Picentiiini  (frgni.  43  in  Peters  Hist.  Bnm.  frcjm.). 


Zur  GcschlrJi/r  dir  Bndiilcn.  371 

Gebiet  von  Ariminnin  gleichbedeutend  mit  Gallia  provincia  gebraucht  {vi. 
Liv.  XXVIII.  38.  13).  Umbrien  dagegen  ist  bei  Livius  stets  nur  das 
eigentliche  Gebiet  dieses  Namens,  der  Name  erscheint  nie  auch  auf  den 
Küstenstreifen  des  Senonengebietes  ausgedehnt,  vielmehr  bisweilen  sogar 
in  ausdrücklicliem  Gegensatz  dazu,  ■/..  B.  Liv.  X,  26,  12  u.  13:  stmt  qiii 
Unibros  fiiissc,  nun  GaUox  (sc.  Senones)  tradant.  simiJius  vero  est  n  Gfillo 
honte  quam  Uiiihro  eam  dadcm  accepfam.  Dazu  stimmt  vorzüglich  das 
Zeugnis  des  Polybius  II,  16,  3 — 5:  rovTOig  avvexeig  t/.ÜKQov  rö  y./J/ta 
vifioviai  Tüv  nQoeiQi]fiEVO)v  öqojv  "OfißQoi.  Doch  bewohnten  sie  eben 
nur  den  Abhang  des  Gebirges,  nicht  auch  die  Küstenebene  bei  Sena. 
Denn  koiitbv  ö  /lev  'Ajievvlvoc,  a.iti%tiiv  T>)g  Y.aia.  xbv  'ASgiav  &aMTTrjg 

niadiovQ  chnava.  nsvTay.oaiovg  dnolemEi  tu  neöia  öe^iög  dnovevcov . 

TÖ  ö'  clTToZaiJtöfievor  /isgog  Jieöivöv  T//g  nAevQäg  im  d-üAaTrar  xai  7io2.iv 
xad-ijxn  St'irip'.  Und  auch  II.  19.  10—13;  21,  7  und  III,  86,  2  bezeichnet 
er  den  Küstenstreifen  ausdrücklich  als  gallisches,  nicht  als  umbrisches 
Land.  Zum  üeberfluss  bietet  auch  der  Bericht  des  Livius  über  den  Me- 
taurus- Feldzug  selbst  zwei  Stellen,  in  denen  das  Gebiet  von  Sena  als 
Gallia.  nicht  aber  als  L^mbria  bezeichnet  wird:  XXVII,  44,  2:  con.^idem 
(Xeronem)  in  Lucanos  ostendisse  iter,  cum  in  Pkenum  et  GaUiam  peteret. 
c.  46.  10:  qui  prolatnndo  spntinm  Jiosti  det,  eum  et  Uta  castra  (des  konsu- 
larischen Heeres  in  Apulien)  prodere  Hannibali  et  ape>ire  in  Gallia  m 
iter,  ut  per  otinm,  nhi  rclit.  (dem  bereits  seit  einiger  Zeit  bei  Sena  ange- 
langten) Hasdridmli  roni/Dij/nfiir.  Und  Liv.  XXVIII,  9,  12  wird  das  Land, 
in  dem  die  Metaurusschlacht  stattfand,  ausdrücklich  als  Gallien,  nicht 
aber  als  LTmbrien  bezeichnet:  illiim  eqiiitcm  (sc.  Neronem)  aicbant  .  .  . 
cum  Hasdruhale  in  Gallia  .signi.<s  conlatis  pugna.sse. 

Es  ist  doch  wohl  klar,  dass  Livius  unter  Umbrien  nicht  das  gallische 
Küstenland  bei  Sena  verstanden  hat  und  dass  der  in  Hasdrubals  Brief 
angegebene  Vereinigungspunkt  in  der  Tat  auf  der  VFestseite  des  Ajiennins 
zu  suchen  ist.  was  ja  auch  bei  unbefangener  und  ungekünstelter  Deutung 
des  Quellenberichts  sich  ohne  weiteres  ergibt.  Da  also  Kromayer  die 
Quellennachricht  cum  in  T'mhria  se  occursurum  Hasdruhal  fratri  scrihat 
zwar  nicht  mit  Nissen  einfach  als  falsch  verwerfen,  ihr  aber  gestützt  auf 
das  leichtfertige  Zeugnis  Strabos  eine  neue  Deutung  geben  will,  indem 
er  behauptet  (S.  462):  „Was  beweist  aber  in  Wirklichkeit  dieser  Tat- 
bestand für  Narnia?  Schlechterdings  garnichts.  LTmbrien  liegt  bekannt- 
lich auf  beiden  Seiten  des  Apennin :  Ariminum.  Fanum.  Pisaurum,  Sena 
sind  umbrische  Städte",  so  kann  ich  nicht  umhin  anzumerken,  dass  sein 
Triumphieren  etwas  verfrüht  war,  wenn  er  am  Schlüsse  der  Besprechung 
meiner  Untersuchimg  über  den  Metaurus-Feldzug  sagte  (S.  462):  „Also 
auch  die  Voraussetzung  Lehmanns,  auf  welche  sich  seine  ganze  Kon- 
struktion aufi)aut.  dass  Hasdruhal  durchaus  nach  Namia  gewollt  habe, 
ist  irrig.    Es  l)leibt  von  seiner  ganzen  Hypothese  auch  kein  Fetzehen  übrig". 


372  Konmd  Lelnnnnn. 

Die  Frage  liegt  nun  so:  Welche  Angabe  des  Livius  verdient 
Glauben  —  das  Kapitel  47,  in  welchem  Hasdrubal  als  jjlotzlich  ganz 
verzagt  und  wegen  der  nur  eingebildeten  Möglichkeit  einer  Niederlage 
Ilannibals  feige  fliehend  dargestellt  wird,  und  dessen  Anschauung  in  der 
darauf  zurückgehenden  Ueberlieferung  (z.  B.  Zonaras)  sogar  konsequenter- 
weise präzisiert  wird  durch  die  ausdrückliche  Angabe .  dass  er  nach 
dem  Po-Lande,  seiner  Operationsbasis,  habe  zurückeilen  wollen  —  oder 
die  anderen  Quellen  Zeugnisse,  nach  denen  er  ein  hervoi-- 
ragend  tüchtiger  Feldherr  gewesen  ist,  in  Verbindung  erstens  mit 
der  seinem  eigenen  Briefe  entnommenen  Mitteilung  über  sein  Marschziel, 
das  ebenfalls  auf  eine  hervorragende  strategische  Grösse  und  Heldentum 
schliessen  lässt.  zweitens  mit  der  Notiz  Appians.  die  ihrem  Inhalt  nach 
sich  vollständig  damit  deckt  und  ganz  direkt  besagt,  dass  er  aus  freiem 
Entschlüsse  auszuweichen  versucht  hal)e.  um  eben  diesen  kühnen  Plan 
auszuführen  ? 

Beim  Fehlen  karthagischer  Quellendarstellimgen  muss  die  Entscheidung 
dieser  Frage  schliesslich  dem  subjektiven  Empfinden  anheimgestellt  blei- 
ben, wenn  es  auch  nicht  ganz  an  sachlichen  Momenten  fehlt,  die  als  In- 
dizien wertvoll  sind.  Denn  schon  die  militärische  Vei-gangenheit  Hasdru- 
bals  spricht  gegen  die  erste  der  beiden  oben  gegenübergestellten  Mög- 
lichkeiten, gegen  die  Annahme  kläglicher  Verzagtheit.  Ausserdem  ist  es 
nicht  zu  bezweifeln,  dass  das  ganze  psycliologische  Gemälde  c.  47,  1 — 9 
nicht  aus  karthagischer  Quelle  stammt,  sondern  römischen  Ursprungs  ist 
und  dass  es  auf  die  Quelle  zurückgeht,  die  das  Verdienst  des  Konsuls 
Nero  sogar  auf  Kosten  des  Livius  Salinator  zu  preisen  bemüht  ist  und 
die  Einschüchterung  des  karthagischen  Heerführers  als  eine  unmittell)are 
Wirkung  des  Erscheinens  Neros  am  Metaurus  darstellt.  Und  schliesslich 
ist  die  Schilderung  von  dem  ratlosen  Umherirren  des  karthagischen  Heeres 
c.  47.  9 — 10.  die  das  ganze  Unglück  Hasdrubals  auf  das  heimliche  Ent- 
weichen der  beiden  Wegführer  zurückführt,  wenig  glaubwürdig;  denn 
hier  in  unmittelbarer  Nähe  der  Küste,  auf  dem  schmalen  ebenen  Land- 
streifen am  Strande,  und  längs  des  Metaurus-L^fers  ist  ein  Verlieren  <ler 
Richtung  schwer  denkbar :  auch  wäre  es  schwer  vorstellbar,  dass  ein  Heer, 
welches  sich  um  jeden  Preis  habe  durch  die  Flucht  nach  dem  Po-Lande 
retten  wollen,  die  ganze  Nacht  imd  einen  Teil  des  folgenden  Tages  hin- 
durch absolut  keine  Uebergangsstelle  habe  finden  können  über  ein  Küsten- 
flüsschen,  das  nach  dem  fachmännischen  Urteil  des  Hauptmanns  Pitta- 
luga  (s.  Dehlers  Studie  S.  48)  in  seinem  Lfnterlaufe  heute  „an  jeder  Stelle 
durchwatbar  ist":  ebenso  ist  es  wenig  wahrscheinlich,  dass  die  Karthager 
lediglich  aus  diesem  Grmide  so  tief  ins  Binnenland  längs  des  Metaurus 
hinaufgezogen  seien,  bis  auf  beiden  Ufern  die  Felsen  den  Fluss  einengen 
(c.  47,  11  :  (iltiorihus  coereentlhus  anmcni  ripis).  also  bis  in  die  Gegend 
von  Fossombrone.  etwa  25  km  von  der  Küste   entfernt.     Andererseits  ist 

10 


Zur  Gcarhirltfe  der  Ihiyhkhn.  373 

die  Stelle  c.  4i{,  1 — 12.  wo  die  Erurreifiiiif^  der  sechs  Reiter  Hasdrubals 
und  die  von  Nero  daraufhin  erfjfritfeneii  Massretreln  berichtet  werden,  in 
ihrer  nüchternen  Sachlichkeit  ganz  unbedenklich  und  frei  von  subjektiven 
Ausmalungen,  so  dass  auch  die  ans  Hasdrubals  abgefangenem  Briefe  ent- 
nonunene  Nachricht,  welche  die  Grundlage  der  Entschliessungen  Neros 
bildete,  als  zuverlässig  angesehen  werden  muss :  in  Umhrid  sr  orciirsunim 
fntfri. 

Die  sachlichen  und  furmelliii  (iriimle  niaciien  es  also  durcliaus  waiir- 
scheinlicli,  dass  Hasdrubal  in  der  Alisicht  bis  zur  Metaurus-Mündnng 
vorgerückt  ist  und  hier  einige  Zeit  hindurch  zwei  römischen  Heeren 
gegenüber  gestanden  hat.  den  Feind  über  seinen  wahren  Plan  zu  täuschen 
—  ähnlich  wie  i.  J.  217  Hannibal  scheinbar  den  Küstenweg  einschlagen 
wollte,  um  dann  etwa  50  km  vor  dem  Heere  des  Kon.suls  Cn.  Servilius, 
das  liei  Ariminum  stand,  plötzlich  rechts  abzuschwenken  und  übeiTaschend 
den  Aj)ennin  zu  übersteigen.  Durch  diese  Täuschung  des  Feindes  ge- 
daclite  er  jedenfalls  möglichst  viele  römische  Streitkräfte  nach  der  Ost- 
seite des  Apennins  hinüberzulocken.  um  ihnen  bereits  hier,  wenn  sich 
Gelegenheit  dazu  böte,  durch  eine  Schlacht  Abbruch  zu  tun.  doch  vor 
allem  zur  rechten  Zeit  sich  dem  Gegner  zu  entziehen  und  schnell  über 
das  Gebirge  nach  Umbrien  und  Etrurien  vorzubrechen.  So  wollte  er  die 
überaus  schwierige  Aufgabe  lösen,  auf  der  verhältni.smässig  schmalen 
Apennin-Halbinsel  an  den  feindlichen  Heeren  vorbeizugelangen,  sich  über- 
raschend mit  dem  Bruder  im  Herzen  des  feindlichen  Landes  in  der  Nähe 
der  Hauptstadt  zu  vereinigen,  die  Stämme  Mittelitaliens  zur  Erhebung 
gegen  Kom  aufzurufen  und.  unterstützt  durch  die  moralische  Wirkung 
eines  solchen  Erfolges,  die  feindlichen  Streitkräfte  in  Schlachten,  denen 
sie  seit  Cannä  beständig  ausgewichen  waren,  durch  wuchtige  Schläge 
niederzuzwingen.  Sein  Plan  scheiterte  erstens  daran,  dass  seine  Nach- 
richt Hannibal  nicht  erreichte,  zweitens  daran,  dass  das  schwierige  Ma- 
növer, welches  später  dem  Cäsar  mit  seinen  vorzüglich  geschulten  und 
unbedingt  zuveidässigen  Legionen  bei  Dyrrhachium  in  mustergültiger  Weise 
gelingen  sollte  (Caes.  hell.  eh.  HI,  75 — 77),  nämlich  sich  unbemerkt  dem 
Bereiche  der  feindlichen  Truppen  zu  entziehen,  hier  am  Metauriis  wegen 
der  Disziplinlosigkeit  der  gallischen  Hilfsvölker  nicht  schnell  genug  durch- 
geführt werden  konnte.  Nero  ist  der  glänzende  Sieger  in  diesem  gross- 
artigen, geradezu  spannenden  Ringen,  strategisch  und  taktisch  der  Ueber- 
winder  des  Karthagers:  aber  sein  Gegner  hat  trotz  seines  Misserfolgs 
gezeigt,  dass  er  ebenfalls  ein  rubmwürdiger  Held  war,  ein  echter  Barkide. 


2.5 


11 


374 


Zum  Seeräuberkriege  des  Pompeius  Magnus  (67  v.  Chr.). 

Von  P.  CJroebe. 

1 .  Die  B  e  s  t  i  m  m  11  n  g  p  11  der  Lex  G  a  b  i  n  i  a  tl  e  1)  e  1 1  d  ]i  i  r  a  t.  i  e  o 
(.Tan.  67) 

Das  Gesetz  des  Volkstriliiinen  A.  Gabiniiis,  welches  nach  heftigem 
Widerstände  der  Senatspartei  im  .Tanuar  67  ^)  znr  Annahme  gelangte  und 
Pompeius  den  erstrebten  Oberbefehl  gegen  die  Seeräuber  verschaffte, 
enthielt 

1.  allgemeine  Bestimmungen  über  Art,  Umfang  und  Dauer  des  zu 
verleihenden  Imperiums; 

2.  besondere  Bestimmungen  über  die  Machtmittel. 

Die  letzteren,  die  Bestimmungen  über  die  Machtmittel,  erfuhren  nach 
der  Annahme  des  Gesetzes  eine  Erweiterung.  Da  diese  Erweiterung  erst 
nach  der  Erledigung  der  Persouenfrage  und  zu  gunsten  des  Pompeius  erfolgte, 
so  wird  man  annehmen  dürfen,  dass  sie  von  ihm  veranlasst  wurde.  Eine 
Annahme,  die  denn  auch  durch  das  ausdrückliche  Zeugnis  des  Plutai'ch 
bestätigt  wird  {Pomp.  26:  6iejTQät,aio  7iQoa?Mßdv  usw.).  Es  ist  daher 
sehr  wahrscheinlich,  dass  in  dem  ersten  Gesetzentwurf  den  Bestimmungen 
über  die  Machtmittel  die  Klausel  angehängt  war:  „Falls  der  zu  wählende 
Oberfeldherr  mit  diesen  Mitteln  auszukommen  glaubt".  Für  Pompeius, 
der  mit  erdrückender  Übermacht  aufzutreten  liebte,  eine  willkommene 
Handhabe,  seine  Machtbefugnisse  zu  vergrössern! 


1)  Der  Antrag  erfolgte  unter  dem  Konsulat  des  Piso  und  Glabrio  (Die  XXXVI 38,  1). 
Plut.  Pomp.  2.5.  App.  Mithr.  94.  Zonar.  X  3.  Cic.  de  imp.  Cn.  Pomp.  52.  Vell.  II  31,  2: 
Cn.  Pompeius  ....  cum  consid  (im  J.  70)  perquam  laudahiliter  iurasset  se  in  imllam 
provinciam  ex  eo  magistratu  iturum  idque  servasset  (im  Frühjahr  69),  2>ost  biennium 
(also  im  Frühjahr  67)  A.  Gabinius  trihunus  legem  tidit  usw.  Es  geschah  wohl  schon 
im  Januar,  da  Pompeius  extrema  hieme  den  Feldzug  vorbereitete,  iiieunte  vere  ihn 
begann  (Cic.  de  imp.  3.5)  und  nondum  tempestivo  ad  iiaviginidiim  mari  .Sizilien,  Afrika 
und  Sardinien  aufsuchte  (Cic.  de  ivip.  34).  Den  Anfang  des  Frühlings  setzten  die 
Alten  auf  den  7.  (Varro  de  re  ruxt.  I  28,1)  oder  8.  Febr.  (Plin.  II  122.  XVIII  239): 
den  Beginn  der  Schiffahrt  auf  den  10.  März  (Veget.  IV  39).  Demnach  wird  der  An- 
trag des  Gabinius  noch  im  Januar  67  Gesetzeskraft  erlangt  und  Pompeius  Ende  Fe- 
bruar den  Feldzug  eröffnet  haben. 

1 


P.  Groehe,  Ziitn  SiTröiiherh-iene  fies  Pompeiitf;  Magnus  (CT  v.  Chr.).    375 

;i)    Die    allgemeinen    Bestimmungen     der    Lex    (j  a  b  i  n  i  a 
ü  I)  e  r  Art.    Umfang   und  Dauer    des    zu    verleihenden   Im- 
periums 
liesagten,  ohne  Pompeius  zu  erwähnen'): 

Man  solle  einem  einzigen  PVldherrn  den  Krieg  gegen  die  Seeräuber  über- 
tragen^). Sein  Machtl)ereich  solle  das  ganze  Mittelmeer  vom  Osten  bis 
zu  den  Säulen  des  Herkules  umfassen  ')  und  auf  dem  Festlande  bis  zum 
50.  Meilenstein  landeinwärts  sich  erstrecken  ^).  Den  von  Rom  abhängigen 
Fürsten  und  Völkern  solle  seine  Unterstützung  zur  Pflicht  gemacht  .sein''). 
Drei  Jahre  solle  das  Kommando  dauern'),  der  Inhaber  aus  der  Zaiil  der 
Konsulare  erwählt ')  und  mit  unumschränkter ")  prokonsularischer  Ge- 
walt bekleidet  werden '')  und  von  der  Rechenschaftspflicht  entbunden 
sein  '»). 

An  diesen  Bestimmungen  wurde  in  allen  Stadien  der  Verhandlungen 
ül)er  das  Gesetz  des  Gabinius  festgehalten.  Auch  als  die  Personen  frage 
entschieden  war,  hat  man  an  ihnen  nicht  gerüttelt.  Anders  steht  es  mit 
den  Bestimmungen  über  die  dem  Feldherm  einzuräumenden  Machtmittel. 
Hier  ist  es  schwer,  zwischen  dem  ersten  und  zweiten  Entwurf  scharf  zu 
unterscheiden,  da  die  meisten  Schriftsteller  beide  Entwürfe  zusaramenvrerFen 
und  nur  das  Schlussergebnis  der  Verhandlungen  im  Ange  haben.  Plu- 
tarch  allein  unterscheidet,  sagt  aber  nicht  alles. 

li)   D  i  e   Vors  c  h  1  ä  g  e  d  e  s    Gabinius  ü  b  er  d  i  e  Macht  m  i  1 1  e  1. 

Zu  allen  Zeiten  ist  man  in  Rom  sich  darüber  klar  gewesen,  dass  zum 
Herrschen  zwei  Dinge  gehören:  Soldaten  und  Geld!")  Mit  unge- 
nügenden Mitteln  den  Kampf  gegen  die  Seeräuber  zu  beginnen,  konnte 
verhängnisvoll  werden.     So  beantragte  Gabinius  von  vornherein, 

die  gesamte  Kriegsflotte  bereit  zu  stellen  (Dio  XXXVT  37,  1 :  tüq  j'avg 
ändaaq.  App.  Mithr.  94 :  t'avg  öaag  eixov)  —  diese  Flotte  bestand  aus  200 

1)  Dio  XXXVI  23,  .5 :  ilviix^ws  ftiv  ycuj  rö  tov  UoiiTnjiov  iivo,ua  ohx  tinfi:  Vell.  II 
.51,2  lässt  den  Namen  hinzufügen. 

2)  Cic.  de  imp.  Cn.  Pomp.  .52:  de  uno  impemtore  contra  praed<mes  coiiKtituendo  .  . 
Dio  XXXVI  23,4:  azQuziiyov  hva  i/.ia<hui. 

3)  Plut.  Pomp.  2.5.    App.  Mitkr.  94.    Zonar.  X  3. 

4)  Vell.  II  31,2:  usqiie  ad  quiitquagesimum  miliorium  a  mari.  Plut.  Pump.  25. 
Zonar.  X  3.  Xiphilin.  bei  Dio  XXXVI  36  a  und  App.  Mithr.  94:  xul  yr/c  rlno  !^c0.naai)(; 
inl  ataäi'ovg  zezfjcixoaiovg  hvu>.  Xiphilin.  bei  Dio  XXXVI  17  a:  t^c  tjitfiQov  vauiv  r/ftfpibi- 
rlnu  &«Ä«i;i7»;g  rp(ü))' 

5)  App.  Mithr.  94. 

6)  App.  Mithr.  94:  i.tl  ryifr^-.    Dio  XXXVI  23,4.  34,3.  37,  1:  tjii  rp/«  ezt/. 

7)  Dio  XXXVI  23,4:   ex  tüw  imazfvxörtuv.  —  8)  Dio  XXXVI  23,4:   c<vTnx(>ciio^a. 
9)  Dio  XXXVI  37,1:  ch'zl  rnärnv.  Vell.  1131,2:  imperiiim  aequitm  in  omnibus  pro- 

rinciis  cum  procoiisitlibus.  —  10)  Plut.  Pomp.  25:  övrafttv  nrvnfvl^vvov. 

11)  Dio  XLII  49,  4 :  ävo  zt  eirai  /.tywv  tä  zrig  öwaazdag  7i«paax(vi'(Zofzct  x(d  (fv'/.t'ta- 
aovzu  x(ü  tncciiaira,  ar(iuzitjiZfie  xiü  ■/jft'iuuzu  (Worte  Caesars). 

25* 

2 


376  P.  Groehe, 

Schlachtschiffen  (Plut.  Tomp.  25.  Zonar.  X  3:  vavc,  öiaxoaiaQ)  und  70 
leichten  Fahrzeugen  (App.  Miflir.  94:  vfjec,  de  avv  f]fiioAiaig  eßdo/iij- 
xoma  xal  öiayMOiai)  ')  —  mit  der  Ermächtigung,  die  für  die  Beman- 
nung erforderliche  Zahl  von  Soldaten  und  Matrosen  auszuheben  (Plut. 
PoDij).  25:  xvQiov  övra  nh'j^ovg  y.al  y.ataXöyov  aTQariäg  xal  jiZ)jqco- 
fiänov  igeziyMp).  Als  Unterbefehlshaber  inl  rag  xarä  fttQog  i)yefio- 
viag  (Plut.  Pomp.  25)  wurden  15  Legaten  (Plut.  Pomp.  25.  Zonar.  X  3: 
neviexatdexa  nQeoßEvtäg  Dio  XXXVI  37,  1)  nebst  2  Quästoren  -)  bewilligt 
und  den  ersteren,  die  aus  der  Mitte  der  Senatoren  gewählt  werden  soll- 
ten (Plut.  Pomp.  25.  Zonar.  X  3 :  ^k  TJJg  ßovXTjg),  eigenes  Imperium 
und  magistratische  Insignien  verliehen  ^).  Dazu  ward,  wie  es  scheint, 
ein  unbeschränkter  Kredit  bei  der  Staatskasse  in  Rom  und  bei  den 
öffentlichen  Kassen  in  den  Provinzen  eingeräumt  *),  ein  Barvorschuss  von 
6000  Talenten  °)  aber  sofort  überwiesen  (App.  Miihr.  94)  und,  was  an 
Truppen  vorhanden  war,  zur  Verfügung  gestellt  (App.  M'tthr.  94:  ovrt- 
nEiiil>av  de  aal  naqä  acpajv  GTQazöv  noXvv  ix  xaiaXöyov). 

Ein  unbeschränktes  Truppenaushebungsrecht  kann  der  Entwurf  nicht 
enthalten  haben.  Sonst  wäre  die  später  ausgesprochene  Ermächtigung, 
bis  zu  120  000  Mann  aufzustellen,  theoretisch  betrachtet,  nicht  eine  Er- 
weiterung, sondern  eine  Beschränkung  gewesen. 

Am  Tage  der  Abstimmung  über  den  Gesetzentwurf  des  Gabinius.  der 
die  allgemeinen  Bestimmungen  über  Art,  Umfang  und  Dauer  des  zu  ver- 
leihenden Imperiums  und  die  Vorschläge  des  Tribunen  über  die  Macht- 
mittel enthielt,  begab  sich  Pompeius,  um  neutral  zu  erscheinen,  aufs  Land 
(Plut.  Pomp.  26:  yne^TjAd-ei'  sig  clyQÖi').  In  seiner  Abwesenheit  wurde  der 
Entwurf  angenommen  (Zonar.  X  3 :  ixvQcod-i]  tö  t)>ii(piafia)  und  unmittel- 
bar nach  der  Annahme  in  Tributkomitien  die  Personenfrage    entschieden : 

universus  populus  Ponicmits  referfo  foro Cii.  Potiipeium   imperaforcm 

depoposcit  (Cic.  de  hnp.  44).     Noch   in    derselben    Nacht   kehrte  Pompeius 
nach  Rom  zurück  (Plut.  Pomp.  26:  eiGißd-E  vvxtioq  sig  rrjv  nöXiv). 

"Afia  ö'  f]fi£Qa  nQoeZ&Mi'  i'&vas.  xal  ysvo/iivijg  {xxZrjaiag  avrco  öie- 
TiQÜ^aio  nQoakaßelv  etsqu  nokXä  toTg  £xpri(pia(üroig  ijöij,  /iixqov  din?M- 
aiäaag  tIjv  naQaaxevijv  (Plut.  Pomp.  26). 

Hier  liegt  der  Schlüssel  für  das  Verständnis  des  folgenden ! 


1)  Vgl.  dazu  Kromayer,   Die  Entimckhmg  der  röm.  Flotte,   Pldlol.  1897  LVI  429. 

2)  Diese  2  Quästoren  werden  zwar  von  Plutarch  erst  bei  der  Besprechung  des 
zweiten  Gesetzentwurfes  erwilhut  (Pomp.  26),  können  aber  im  ersten  nicht  gefehlt  hahen. 

3)  Unten  S.  B79. 

4)  Plut.  Pomp.  25:  ;(p//,««ra  ö't  ).anßdvnv  ix  tCov  tafitUuv  xal  nu(}a  twv  xtXwvüji: 
Zon.  X  3 :  ^;f  tü)v  ra/tteliuv  xal  tiüv  zeXüiv.  App.  Miflir.  94  :  sSoactv  xal  yQrinKxa  ayi'iQfiv. 
Dio  XXXVI  37,  1 :  -/Qi^axa  ....  ona  av  i^ilijaii  laßslv  i\lnj<piaavTo;  vgl.  Plnt.  Luculi.  37. 
Möglieh,  aber  nicht  wahrscheinlich  ist,  dass  dieser  Kredit  erst  im  zweiten  Entwurf 
bei  der  Erweiterung  der  Machtmittel  zugestanden  wurde. 

5)  =  36  Millionen  Drachmen. 


Zum  Sccrüahcrkririjc  des  Poiiqx/Ks  3I(i(/)it(s  ((>?  v.  Chr.).  'Ml 

i)  l>io  endgültigen  Bestimmungen  über  die  Machtmittel 
nach  dem  Vorschlage  des  Pompeius. 
Scheinbar  hatte  Pompeius  dem  Gesetzentwurf  des  Gabinius  fernge- 
standen, ja  sich  ablehnend  verhalten.  Wer  eingeweiht  war,  wusste,  dass 
er  nichts  sehnlicher  begehrte  als  den  Oberbefehl  gegen  die  Seeräuber  und 
damit  den  gegen  Mithridates;  denn  über  Kilikien  führte  der  Weg  nach 
Pontus.  Gabinius  war  von  Anfang  an  nichts  als  sein  Werkzeug  ').  Ob 
erkauft  oder  nicht  erkauft,  ist  für  die  Geschichte  gleichgültig;  wahrschein- 
licher ist  das  erstere.  Das  Ganze  war  eine  wohl  berechnete  Komödie  ^). 
Um  nicht  von  vornherein  durch  zu  hoch  gespannte  Forderungen  das  Schick- 
sal des  Gesetzentwurfes  zu  gefährden  und  für  den  Fall  eines  ungünstigen 
Ausganges  sich  einen  angemessenen  Rückzug  zu  sichern,  hielt  sich  Pom- 
peius im  Hintergi'unde.  Gabinius  ward  vorgeschickt.  Ihn  traf  der  ganze 
Hass  der  Gegner  und,  wenn  sein  Antrag  fiel,  die  Verachtung.  Pompeius 
blieb  unversehrt;  er  hatte  ja  laut  und  öffentlich  seine  Abneigung  gegen 
die  Übernahme  eines  neuen  Kommandos  erklärt. 

Jetzt  war  die  Vorlage  des  Gabinius  Gesetz  geworden.  Pompeius  tritt 
aus  dem  Dunkel  heraus,  in  das  er  sich  bisher  gehüllt  hat.  Noch  in  der 
Nacht  eilt  er  nach  Rom.  Um  kein  Aufsehn  zu  erregen  und  etwaigen 
Begrüssungen  zu  entgehen  ?  ^)  Wer  das  glaubte,  kannte  Pompeius  nicht. 
Das  Erreichte  genügte  ihm  nicht.  Er  wollte  mehr.  Jetzt,  wo  kein  Neben- 
buhler mehr  zu  fürchten  war.  durfte  er  kühner  fordern.  Sofort  muss  Ga- 
binius, von  Pompeius"  Ankunft  rechtzeitig  verständigt,  in  einer  zweiten 
Volksversammlung    (Plut.  26:  yevo^iEvrjc,  exxPurfGiag  amio)   des    Pompeius 

Forderungen  (Plut.  26 :  ö  ITofinrjioc öiEngä^azo  ngoa^aßeiv  usw.) 

vorlegen  ^).  Dieser  selbst  steht  abseits  und  opfert  den  Göttern.  Das 
Volk  versammelt  sich  und  gibt  den  Beschlüssen  des  vorhergehenden  Tages 
eine  grössere  Ausdehnung:  die  Kriegsrüstung  wird  fast  verdoppelt  (Plut. 
Pomp.  26). 

Pompeius  erhält  die  Ennächtigung,  die  vorhandene  römische  Schlacht- 
flotte von  200  bezw.  270  Kriegsschiffen  (oben  S.  376)  durch  Neubauten 
auf  500  zu  erhöhen,  die  Zahl  der  Legionen  bis  auf  höchstens  20,  die 
der  Reiter  bis  auf  5000  ")  zu  bringen  und  bis  zu  24  bezw.  25  ^)  Lega- 
tenstellen zu  besetzen. 

So  sind  die  Worte  Plutarchs  zu  verstehen,  Pomp.  26:  nemay.öatat 
fiev  yccQ  avicp  vP/eg  inZt]Q(bd't]aav,  bnknibv  di  /.ivQiäöeg  ööiÖExa  xal  nevia- 

1)  Dio  XXXVI  23,4  zweifelt  mit  Unrecht  daran. 

2)  Die  von  Dio  erfundenen  Reden  des  Pompeius  und  Gabinius  beleuchten  dra- 
matisch die  Situation  (XXXVI  2.5—26  und  27  -29). 

3)  Plut.  Pomp.  26. 

4)  Druniann.  Gesch.  Borns  IV  406,  lässt  die  Mehrung  der  Machtmittel  ohne  das 
Zutun  des  Pompeius  zustande  kommen,  trotzdem  er  bereits  erkannte,  dass  der  Tribun 
von  Pompeius  „nicht  nur  angestiftet,  sondern  auch  geleitet  wurde"  (S.  402). 

5)  App.  Mithr.  94:  40Ü0.  —  6)  So  App.  Mithi:  94. 


378  P.   Gror.he, 

y.ta](iZioi  Inndc,  ijO'Qoia9ijoav.  'Hyeftovty.o'i  öl  xai  oiQCtiijyixoi  xaTeZE- 
yijnav  änb  ßovkfjc,  äi'ÖQsg  FiKoaiilaaaQEc.  uji  aviov.  Es  ist  das  Verdienst 
Kromayers,  nachgewiesen  zu  haben,  dass  die  Zahl  von  500  Schiffen 
als  änsserste  Grenze  aufzufassen  ist  {Die  Enticid-liiiif)  der  römischen 
Flotte.  Philol.  1897  LVI  S.  429).  Aber  was  von  den  Schiffen  gilt,  gilt 
ebenso  von  den  Fusstruppen,  Reitern  und  Legaten.  Pouipeius  hat  zu  keiner 
Zeit  des  Seekrieges  120000  Mann  zu  seiner  Verfügung  gehabt.  Das  Ge- 
setz gab  ihm  nur  die  Vollmacht,  bis  zu  20  Legionen  (20  •  6000  =  120000) 
aufzustellen :  eine  Vollmacht,  von  der  Pompeius  weder  im  Seeräuberkriege 
noch  im  Mithridatischen  Gebrauch  gemacht  hat.  Nicht  einmal  die  Le- 
gatenstellen sind,  wie  es  scheint,  vollständig  besetzt  worden.  Inwieweit 
die  Neubauten  der  Flotte  durchgeführt  sind,  darüber  fehlt  es  an  Nach- 
richten. Unterblieb  die  Durcliführung  gänzlich  '),  so  haben  beide  Schrift- 
steller mit  ihren  Zahlen  recht:  Plutarch,  wenn  er  von  500  Schiffen  spricht, 
die  gesetzlich  bewilligt  waren;  Appian,  wenn  er  sagt.  Pompeius  habe  den 
Seekiieg  mit  270  Scliiffen  begonnen. 

Noch  bleibt  die  Frage  zu  beantworten,  wer  als  der  geistige  LTrheber 
der  Lex  Gabinia  zu  betrachten  ist.  Es  will  nicht  recht  glaublich  erschei- 
nen, dass  ein  so  fein  ersonnener  Plan  dem  Kopfe  des  Pompeius  entsjirungen 
sein  soll.  Aber  wer  hatte  ausser  Pompeius  ein  Interesse  an  dem  Streit?  — 
Der  Mann,  dessen  ganzes  Sinnen  und  Trachten  darauf  gerichtet  war,  die 
VorheiTschaft  des  Senats  zu  brechen,  der  Volkspartei  zum  Siege  zu  ver- 
helfen !  Gelang  der  Plan,  Pompeius  mit  einem  so  ehrenvollen  Auftrage 
und  gegen  den  ausgesprochenen  Willen  seiner  einstigen  Parteigenossen 
aus  Rom  zu  entfernen,  so  war  die  Kluft  zwischen  ihm  und  dem  Senat 
unheilbar  geworden,  in  Rom  freie  Bahn  für  die  Volkspartei  geschaffen  und 
Pompeius  dieser  Partei  und  ihrem  Fühi-er  verptiichtet.  So  mochte  Caesar 
rechnen,  als  er  bald  nach  der  Rückkehr  aus  Spanien  durch  seine  Ver- 
mählung mit  Pompeia.  der  Enkelin  des  Q.  Pompeius  Rufus  cos.  88,  dem 
Hause  des  Cn.  Pompeius  Magnus  näher  trat  (Suet.  Caes.  6.  Plut.  Caes.  5). 
Wenn  freilich  Pompeius  die  ihm  verliehene  Macht  zu  gebrauchen  verstand, 
so  war  er,  was  die  Senatspartei  fürchtete:  nicht  Nauarch.  sondern  Mo- 
narch (Plut.  Pomp.  25).  Aber  Caesar  wusste  —  besser  vielleicht  als  Pom- 
peius selbst  —  dass  diesem  im  rechten  Augenblick  der  Mut  fehlte,  nach 
der  Krone  zu  greifen.  So  konnte  er  wagen,  was  kein  anderer  gewagt 
hätte.     Und  Pompeius  wie  Gabinius  haben  ihre  Rolle  vortrefflich  gespielt. 


2.  Die  Legaten. 
Über    den  Titel,    den  die  Legaten    des    Pompeius   im  Seeräuberkriege 
führten,  ist  kein  Zweifel.    Sie  waren  sämtlich  wie  später  die  Legaten  Cae- 


1)  Wie  man  nach  dem  späteren  Bestand  an  Kriegssehitleu  annehmen  muss  (Kro- 
mayer  S.  431). 


Z/ii»  Sccräuhcrln-Wf/c  rirs  Ponquiiis  Muyiuts  (U?  i\   Clir.).  :?70 

sans  (/'.  (iail.  121,2.  1/.  c.  1  ;5U,  2)  Iccjuti.  pru  pritdorc.  Appiaii.  Mitlir.  '.)! 
sagt  es  ausdrücklich  (olg  ö  Tlofi 7t i'ji'og  iöiöov  aiQaitjyiag  arßieia  nsQtxeia- 
x^ai,  i'p'  amoy.QdrcoQ  irreXtjg  ov  niatsvoito  fiEQOvg  exaarog  inÜQyoi)  '), 
und  die  Inschrift  des  Cn.  Lentuhis  Marcellinus  in  Kyrene  bringt  dazu  eine 
willkommene  Bestätigung,  indem  sie  Lentuhis  als  nQsaßeviijg  äi'iiajQciia- 
yog  bezeichnet  (Dittenberger  Si/Il.  inscr.  Gracr.  1  -  343).  Plut.  Pomp.  26: 
f]y£ftoi'iy.ot  ÖF  y.cd  atQaii]ymoi  ävögeg.  Auch  in  dem  Kriege  mit  Mithri- 
dates  —  wahrscheinlich  aus  der  Zeit  dos  Lucullus  —  wird  ein  lc(/att>s  pro 
praefore  genannt,  C.  Salluvius  C.  f.  Naso  (CIL  XIV  2218  =  Dittenberger 
Oricntis  Graeci  inscr.  sei.  II  -^5). 

Wenn  Drurnann  Varro  und  l'iso  als  le(/(tfi  pro  quacstorc  bezeichnet, 
so  beruht  dieser  Irrtum  auf  einer  falschen  Datierung  der  beiden  Münzen 
mit  der  Aufschrift  Varro  proq.  bezw.  Cn.  Pisa  proq.  und  Maijn.  procos. 
(Babelon,  Terent.  15.  Calptirn.  30).  Diese  Münzen  gehören  zwar  dem 
Triumvir  Poni[)eius.  aber  sie  gehören  nicht  in  das  J.  67.  sondern  in  das 
J.  49  (Monimsen.  Böm.  3Iiinswesen  S.  655).  in  dem  derselbe  M.  Teren- 
tius  Varro  und  Cn.  Calpurnius  Piso  im  spanischen  Heere  des  Pompeius 
dienten,  während  im  Seeräuberkriege  nicht  Cn.  Calpurnius  Piso  (so  Dru- 
mann),  sondern  nach  Borghesis  unwiderleglicher  Beweisführung  M.  Pupius 
Piso  Frugi  cos.  61  (App.  Mithr.  95:  IlovnPaog  Ilelacov)  dem  Pompeius 
als  Legat  beigegeben  wurde  (Borghesi  VI  401).  nachdem  er  in  der  Amter- 
stafl'el  bis  zur  Prätur  aufgestiegen  war  '^). 

Ebensowenig  wie  in  der  Titelfrage  herrscht  ein  Zweifel  in  der  Rang- 
frage. Da  die  Legaten  aus  dem  Senat  gewählt  werden  sollten  (oben 
S.  376),  so  mussten  sie  mindestens  die  Quästur  bereits  bekleidet  haben. 
Denn  die  Bekleidung  dieses  Amtes  bildete  seit  Sulla  die  Vorbedingung  für 
den  Eintritt  in  den  Senat  (Mommsen.  Sfantsrecht  III  863). 

Schwieriger  ist  es,  Namen  und  Persönlichkeit  der  einzelnen  Legaten 
zu  bestimmen.  Über  M.  Piso  ist  schon  gesprochen.  Desgleichen  über 
den  Lentuhis  Marcellinus  des  App.  Jiliflir.  95  und  Flor.  I  41,  9.  Die  im 
.].  1860  gefundene  Inschrift  von  Kyrene  nennt  ihn  [l}vaiov  KoQvt]hov 
AevtoZov  ÜOTiXio)  viöv  MaQxePJJi'ov  (Dittenberger  Si/lJ.  inscr.  Graec.  I  "^ 
343).  Es  kann  demnach  kein  Zweifel  sein,  dass  Cn.  Lentulus  Marcellinus 
cos.  56  gemeint  ist,  der  jüngere  Bruder  des  P.  Lentulus  Marcellinus,  der 
im  J.  75  als  Quästor  in  die  neue  Provinz  Kyrene  entsandt  wurde  (Sallust. 

1)  Das  Pompeius  gesetzlich  zugestandene  Recht,  den  von  ihm  ernannten  Unter- 
befehlshabern eigenes  Imperium  und  magistratische  Insignien  zu  verleihen,  setzte 
zum  erstenmal  die  Regel  ausser  Kraft,  nach  der  Hilfstätigkeit  und  eigene  Amtsge- 
walt einander  ausschliessen.  Auf  derselben  Grundlage  ward  bald  darauf  im  Prin- 
zipat das  System  des  militärischen  Reichsregiments  durchgeführt  durch  Offiziere,  die 
vom  Monarchen  ernannt  und  dennoch  mit  eigenem  Imperium  ausgestattet  waren  (k- 
gati  Augusti  pro  praetore).    Mommsen,  Abriss  des  röm.  Staatsrechts  S.  1-51. 

2)  Vor  dem  J.  69,  in  dem  er  pro  cos.  de  Bispania  triumphierte  (Ascon.  p.  14 
K.-S.). 


380  1\  Grucbc, 

last.  II  43  Maurenbrecher).  Druiuann  dachte  an  den  Vater,  da  ihm  der 
Konsul  des  J.  56  zu  jung  erschien.  Aber  der  Vater  hiess  Publius,  der 
Lej^at  dagegen  nach  dem  Zeugnis  der  Inschrift  von  Kyrene  Gnaeus  und 
Publii  filius.  Im  J.  74  war  ei  Quästor  (Mommsen,  Rom.  Münzwcsen  S.  611 
Nr.  242),  und  als  Quästorier  oder  Ädilizier  trat  er  unter  die  Legaten. 
Da  er  Patrizier  war,  kann  er  nicht  im  J.  71  Volkstribun  gewesen  sein, 
wie  Willems,  Le  Senat  de  la  rcpuhlique  Romaine  I  447,  glaubt.  Der 
bei  Cic.  de  imp.  Cn.  Vomp.  58  genannte  Volkstribun  Cn.  Lentulus  kann 
kein  anderer  sein  als  Cn.  Lentulus  Clodianus  cos.  72,  der  durch  Adoption 
aus  der  plebejischen  Linie  der  Gens  Claudia  in  das  patrizische  Geschlecht 
der  Lentuli  überging  (Mün/.er  bei  Pauly-Wissowa  RE  IV  1380  Nr.  216)  und 
vor  seiner  Adoption  zwischen  82  und  76  das  Tribunat  bekleidete  (Ziegler, 
Fasti  trih.  pl  133—70.  Progr.  von  Ulm  1903,  S.  26). 

M.  Terentius  VaiTo  brachte  es  bis  zum  Prätor  (Aj)p.  h.  c.  IV  47,  202: 
iaTQaTtjyrjyMg).  Das  Jahr  ist  ungewiss.  Willems  I  453  nimmt  an:  um 
das  J.  76:  Teuffei- Schwabe,  Gesch.  d.  röm.  LH.  1"  J?  164.1:  nach  dem 
J.  66.  Daher  muss  es  unentschieden  bleiben,  ob  er  als  Prätorier  oder  als 
Ädilizier  den  Seeräuberkrieg  mitmachte. 

L.  Cornelius  Sisenna,  der  Geschichtschreiber .  war  im  J.  78  Prätor 
xajä  nöhv  y.al  im  xdJv  teviov  {SenatusconsuUitm  de  AsdepimU  CIL  I 
203),  gehörte  also  zu  den  Prätoriem,  als  er  dem  Rufe  des  Pompeius  folgte. 

Q.  Metellus  Nepos  wurde  nach  seiner  Rückkehr  aus  dem  Orient  im 
.1.   62  Volkstribun  (Ascon.  p.   6  K.-S.).  war  also  im  J.  67  Quästorier. 

Derselben  Rangstufe  scheinen  P.  Atilius.  L.  Lollius,  M.  Pomponius 
und  L.  Octavius  angehört  zu  haben,  von  denen  wir  sonst  nichts  wissen. 
Im  Mithridatischen  Kriege  des  Lucullus  wird  zwar  ein  Reiterführer  Pom- 
ponius erwähnt,  der  als  Gefangener  im  J.  72  durch  seine  kühne  Sprache 
das  Staunen  des  Mithridates  erregte.  ävriQ  ov7.  äöo:oc  (Plut.  Luc.  15). 
Aber  erstens  kennt  man  seinen  Vornamen  nicht,  und  dann  ist  es  unge- 
wiss, ob  er  je  wieder  in  Freiheit  gesetzt  wm-de.  Es  ist  daher  sehr  ge- 
wagt, ihn  mit  dem  Legaten  des  Pompeius  gleichzusetzen,  wie  Willems  I  5Ü9 
vorschlägt.  Bei  L.  Octavius.  dem  Legaten  im  Stabe  des  Pompeius,  wäre 
die  Möglichkeit  nicht  ausgeschlossen,  in  ihm  denselben  Octavius  zu  er- 
kennen, der  im  J.  53  als  Legat  des  Crassus  nach  der  Schlacht  bei  Karrliae 
sich  opferte,  ohne  Crassus  retten  zu  können  (Plut.  Grass.  27.  29 — 31). 

Tiberius  Nero  kann  kaum  ein  anderer  sein  als  der  Tiberius  Claudius 
Nero,  der  im  J.  63  im  Senat  bei  der  Erörtening  über  das  Schicksal  der 
KatUinarier  für  Vertagung  eintrat  (Sallust.  Cat.  50,  4.  App.  II  5,  19).  Er 
stimmte  als  Prätorier  vor  dem  designierten  Volkstribunen  M.  Cato  (Momm- 
sen, Staatsrecht  III  973,  2.  Röm.  Münzivesen  S.  613  Nr.  246)  und  war  der 
Grossvater  des  Kaisers  Tiberius.  Seine  Prätur  dürfte  vor  dem  J.  67  an- 
zusetzen sein  (Willems  I  458). 

Bei  Manlius  Torcjuatus  kann  man  zweifeln,  ob  A.  Torquatus  gemeint 


Ztitit  Sccräiilicrl.rii-f/c  des  Poiii/)('ii(s  Mur/nns  (d?  v.  Chr.).  881 

ist,  der  Pro])riU.ur  von  Afrika  (Cic.  Vliinr.  27),  oder  der  bekanntere  L.  Tor- 
qiiatiis  COS.  65.  Da  App.  Mithr.  9.5  den  Vornamen  verschweigt  und  l''lor. 
I  41,  9  ihn  gar  liloss  Torquatns  nennt,  so  wird  man  mit  grösserer  Waiir- 
scheiniichkeit  an  den  Konsul  des  .lalires  65  denken  dürfen.  Beide  Fami- 
lien standen  im  Bürgerkriege  auf  der  Seite  des  Pompeius:  sowohl  L.  Tor- 
quatus  praet.  49.  der  Sohn  des  Konsulars,  als  auch  A.  Torquatus  praet. 
52,  der  Sohn  des  Statthalters  von  Afrika. 

Über  Plotius  ist  schwerer  ins  reine  zu  konuiien.  Borglicsi  II  195 
hat  recht,  wenn  er  nach  dem  Vorgange  Drumanns  bei  App.  Mithr.  95  den 
beigefügten  Zunamen  BÜQQoyv  tilgt,  der  oiFenbar  von  den  Abschreibern 
aus  dem  folgenden  herübergenommen  ist.  Aber  keinesfalls  durfte  er  Plo- 
tius mit  P.  Plautius  Hypsaeus  gleichsetzen.  Hypsaeus  war  Quästor  des 
Pompeius  (Ascon.  p.  31  K.-S),  also  nicht  Legat.  Ausserdem  bekleidete  er, 
nach  der  Zeit  seiner  Ädilität  im  J.  58  zu  schliessen,  die  Quästur  erst  im 
J.  64,  als  Pompeius  in  Asien  stand  (Mommsen,  Hörn.  Münzwesen  S.  628 
Anm.  469,  wo  irrig  Cic.  Flacc.  §  50  statt  §  20  angezogen  ist),  konnte  also 
im  J.  67  noch  gar  nicht  Legat  werden,  da  der  Sitz  im  Senat  die  Voraus- 
setzung für  die  Ernennung  zum  Legaten  bildete  (oben  S.  376).  Und  end- 
lich hatte  Hypsaeus  gar  nichts  mit  Sizilien  zu  tun.  Er  scheint  vielmehr 
in  Griechenland  gewirkt  zu  haben  (Cic.  Flacc.  20  und  dazu  Schul.  Bob. 
p.  43  Hildebrandt :  Hypsaei  Utteris  indkdbatur  perfidia  Graecormn). 

Da  andererseits  weder  bei  Appian  noch  bei  Florus  der  Vorname  des 
Plotius  angegeben  wird,  so  darf  man  schwerlich  an  eine  ganz  unbekannte 
Persönlichkeit  denken.  Auf  die  Spur  führt  der  Denar  eines  A.  Plautius, 
der  im  .J.  54  als  kurulischer  Adil  im  Auftrage  des  Senats  prägte  (Momm- 
sen, Büm.  ßliiiizwcsoi  S.  629  N.  270.  Babelon  Plant.  13).  Dieser  Denar, 
eine  Nachbildung  des  nicht  viel  älteren  Denars  des  M.  Aemilius  Scaurus, 
auf  dem  die  Unterwerfung  des  Nabatäerkönigs  Aretas  verherrlicht  wird 
(Babelon  Acmil.  8),  zeigt  einen  knienden  Barbaren  mit  Hosen  und  weitem 
Mantel,  ein  Kamel  am  Zügel,  einen  Ölzweig  in  der  Rechten  haltend.  Da- 
ne])en  liest  man  die  Umschrift:  Bacchius  Judaeus.  Was  auch  das  Wort 
Barrhms  bedeuten  mag '),  das  Gepräge  und  die  Bezeichnung  Judaeus 
weisen  auf  ein  Kommando  im  Osten.  Wir  dürfen  also  A.  Plautius  zu 
den  Legaten  rechnen,  die  Pompeius  aus  dem  Seeräuberkrieg  in  den  Mi- 
thridatischen  Krieg  folgten.  Auch  als  Volkstribun  im  J.  56  zeigte  er  sich 
dem  ehemaligen  Oberfeldherrn  ergeben  (Dio  XXXIX  16,  2).  Im  J.  54  war 
er  kurulischer  Adil,  im  .J.  51  Prätor.  Als  Statthalter  von  Bithynien  und 
Pontus  starb  er  im  .J.  48  (Babelon  11  324). 

Zu  diesen   12  Legaten  prätorischen  bezw.  quästorischen  Kanges  kom- 


1)  Am  meisten  für  .sich  hat  die  von  Klebs  bei  Pauly-Wissowa  BE  II  2789  Nr.  4 
vertretene  Ansicht,  wonach  auf  die  Unterwerfung  irgend  eines  kleinen  jüdischen  Dy- 
nasten im  Libanon  angespielt  wird. 


382  P.  (iroehc, 

mcn  die  beiden  Konsulare  Cn.  Cornelius  Lcntulus  Clodianus  cos.  72  cens.  70 
und  L.  Gellius  Poplicolji  cos.  72  cens.  70. 

Mit  den  übrigen  bei  Flor.  I  41,  10  und  42.  6  genannten  Legaten  — 
Pompe/  iuvenes,  Caepio,  Forcius  Cato,  Antonius  —  ist  nichts  anzufangen. 
An  der  letzteren  Stelle  ist  offenbar  Antoniiim  für  Odavimn  verschrieben. 
Die  beiden  Söhne  des  Pouipeius  aber  —  Gnaeus  und  Sextus  —  waren  im 
J.  67  noch  zu  jung,  um  den  Seeränberkrieg  mitzumachen.  Da  ihre  Mutter 
Mucia  erst  nach  dem  J.  82,  also  frühestens  im  J.  81,  mit  dem  Triumvir 
sich  verband  (Plut.  Pomp.  9),  so  zählte  der  ältere  höchstens  13  Jahre,  der 
jüngere  erst  8,  da  er  im  J.  35  in  seinem  vierzigsten  Lebensjahre  den  Tod 
fand  (App.  h.  c.  V  144,  598).  Ebenso  irrig  behauptet  Florus,  Forcius  Cato 
habe  den  Bosporus,  ipsas  Projioiifidos  fances,  gesperrt.  Dort  stand  viel- 
mehr M.  Pupius  Piso  (Aj)}).  ]\l/fln:  95),  während  Cato  überhaupt  erst  im 
J.  65  die  Quästur  bekleidete  (Plut.  Cato  min.  16),  also  im  J.  67  noch  gar 
nicht  im  Senat  sass  und  überdies  zu  jener  Zeit  als  Kriegstribun  in  Maze- 
donien diente  (Diaimann,  Gesch.  Roms  V  154).  Möglich,  dass  der  Irrtum 
durch  falsches  Absehreiben  entstanden  ist:  M.  Porcius  statt  M.  Pupius! 
Über  Caepio  endlich  und  seinen  Posten  im  „asiatischen"  Meere  lässt  sich 
gar  nichts  sagen.  Von  den  bekannten  Serviliern  jener  Zeit  war  Q.  Ser- 
vilius  Caepio,  der  Quästor  des  J.  100,  bereits  tot,  und  sein  gleichnamiger 
Sohn,  der  Adoptivvater  des  M.  Brutus,  starb  eben  in  diesem  Jahre  auf 
der  Reise  nach  Asien  zu  Ainos  in  Thi'azien  (Plut.  Cato  min.  11). 

Ebenso  ungewiss  bleibt  es,  welcher  Servilius  im  J.  65  die  Flotte  des 
Pompeius  im  schwarzen  Meere  befehligte  (Plut.  Pomp.  34  a.  E.).  P.  Ser- 
vilius Vatia  Isauricus  cos.  79  war  es  natürlich  nicht,  deim  nimmermehr 
hätte  der  Besieger  der  Isaurer  seinem  Nebenbuhler  im  Kampfe  mit  den 
Seeräubern  als  Legat  sich  untergeordnet.  Sein  Sohn  aber  ebensowenig, 
denn  noch  im  Bürgerkriege  erwies  sich  dieser   als  Gegner  des  Pompeius. 

So  haben  wir.  von  den  bei  Florus  mit  Unrecht  genannten  abgesehen, 
14  Legaten  des  Pompeius  im  Seeräuberkriege:  2  Konsulare,  5  Prätorier, 
7  Quästorier.  Darunter  dreizehn  im  Frontdienst,  einen  (L.  Octaviusj  im 
Stabe.  Damit  ist  die  Liste  der  Legaten  nicht  erschöpft.  Pompeius  wird 
mehr  als  einen  Legaten  in  seinem  Stabe  gehabt  haben.  Aber  wer  immer 
die  fehlenden  gewesen  sein  mögen :  an  Rang  und  Bedeutung  standen  sie 
der  Mehrzahl  der  übrigen  nach,  wir  werden  sie  unbedenklich  den  Quästo- 
riern  zuzählen  dürfen. 

Ob  andererseits  Pomj)eius  die  ihm  eingeräumten  24  bezw.  25  Legaten- 
stellen sämtlich  besetzt  hat,  erscheint  mir  zweifelhaft.  In  den  asiatischen 
Krieg  folgten  ihm  von  den  oben  genannten  Legaten  die  Quästorier  Q.  Me- 
tellus  Nepos  '),  L.  Lollius  '),  A.  Plautius  -)  und  der  Prätorier  M.  Pupius 
Piso  •^).     Dass  von    den    übrigen  Legaten   des    Mithridatischen    Krieges  — 


1)  Joseph,  ant.  Jnrl.  XIV  29.  —  2)  S.  oben  S.  381.  —  3)  Joseph,  ant.  Jud.  XIV  59. 

9 


Zum  SccrüitbcrJcrir(/c  tlrs  I'oitqivJna  Maynas  (67  r.  Chr.).  383 

Q.  Mctellus  Celer  ')  praot.  G3  cos.  60,  L.  AtVanius  '^)  piaet.  63  '')  cos.  60, 
L.  V^alerius  Flaccus  ')  praut.  63  ^),  A.  Gabinius  ')  tr.  pl.  67.  praet.  61  cos.  58, 
Sorvilius  praef.  class.  '')  —  der  eine  oder  andere  schon  wälirend  des  Soe- 
l<riei;'es  im  Stabe  des  Pompcius  sich  befand,  ist  sehr  wabrscheinlich.  Mit 
ihnen  war  die  Zahl  der  Le<raten  am  Sclilufi  der  F'eldziige  —  den  im  J.  67 
verstorbenen  L.  Cornelius  Sisenna  abgerechnet ";  —  auf  13  +  .5  =  18  an- 
gewachsen. 

Qnästoren  hatte  Ponipeius  iui  Seekriege  2  (l'lut.  Punq).  26 1.  im  Mitliri- 
datischen  vermutlich  je  einen  für  die  Provinzen  Asien,  Bith^nien  imd  Kili- 
kien;  also  im  ganzen  5,  von  denen  wir  zwei  mit  Namen  kennen:  M.  Aenii- 
liiis  Scaurus  praet.  56  (Joseph,  ant.  Jud.  XIV  29  f.  App.  .S'//r.  51)  und  I'. 
Plautius  Hypsaeus  (Ascon.  p.  31  K.-S.). 

So  finden  wir  bei  der  Rückkehr  des  Pompeius  aus  Asien  18  Legaten 
und  5  Quästoren.  Eben  damals  machte  er  im  Herbst  des  .T.  62  in  Ephesus 
den  Truppen  das  ungeheure  Geschenk  von  16000  Talenten  =  96  Millionen 
Drachmen'),  wovon  nach  Plin.  XXXVII  16  die  Legaten  und  Quästoren  100 
Millionen  Sesterzen  =  25  Millionen  Drachmen  erhielten.    Legt  man  bei  der 


1)  Dio  XXXVI  .54,2.  —  2)  Dio  XXXVII  .5,4. 

3)  Wenn  der  bei  Dio  XXXVI  .54, 2  genannti'  L.  Fliutus  der  von  Cicero  im  .1.  -59 
verteidigte  L.  Valerius  Flaccus  praet.  63  ist  (Reinach,  Mithridate  Eupntar  S.  394  Anni.  1). 
so  gewinnt  die  Annahme  an  Wahrscheinlichkeit,  dass  dann  wie  Q.  Metellus  Ccler, 
so  auch  dessen  Konsulatskollege  L.  Afranius  im  J.  63  die  Prätur  bekleidete. 

4)  Dio  XXXVII  5,  2.  —  -5)  Plut  Pomj].  34  a.  E.  —  6)  Dio  XXXVI  19. 1. 

7)  App.  Mithr.  116:  xul  ifaot  yiyea&ai  ruXavra  fti'pia  xal  (Sctxin-/J?.ic(.  Aus  dieser 
Gesamtsumme  der  ausgezahlten  Beträge  lässt  sich  mit  einiger  Wahrscheinlichkeit 
berechnen,  wie  stark  das  Heer  des  Pompeius  am  Schluss  der  Feldzüge  gewesen  ist. 
16  000  Talente  sind  96  Mill.  Drachmen.  Davon  erhielten  nach  Plin.  XXXVII  16  die 
Legaten  und  Quästoren  25  Mill.  Drachmen.  So  blieben  zur  Verteilung  an  die  Soldaten, 
Zenturionen  und  Kriegstribunen  71  Mill.  Drachmen.  Bei  dem  Truppengeschenk  des 
Tigranes  im  J.  66  erhielt  der  Zenturio  das  Zwanzigfache,  der  Kriegstribun  das  Hun- 
dertzwanzigfache des  Betrages,  der  auf  den  gemeinen  Soldaten  entfiel  (Plut.  Pomp. 
33  =  Strabo  XI  14. 10 ;  App.  Mithr.  104  gibt  abweichend  den  Anteil  der  Kriegstri- 
bunen mit  10000  statt  mit  6000  Drachmen  an).  War  das  Verhältnis  im  J.  62  das 
gleiche  und  die  Legion  durch  die  Feldzüge  auf  zwei  Drittel  ihrer  Normalstärke  (6000: 
Marquardt.  Büm.  Staatsverw.  II  -  335,  1)  herabgesunken,  so  ergibt  sich  folgende  Rech- 
nung : 

4000  legionarii       =  4000  .  1500  =     6  000  000  Drachmen 

60  centuriones    =      60  .  1500  .  20     =     1  800  000 

6  trib.  mil.       =        6  .  1500  .  120  —     1  080  000 

1  Legion  zu  40UU  Mann  =     8  880  000 

8  Legionen  zu  32000  Mann  =71040  000 

Das  also  war  die  Truppenmacht,  die  Pompeius  heimführte.  Dass  die  Legionen 
nach  den  langen  Feldzügen  im  Pontus  und  in  Armenien,  am  Kaukasus  und  in  Sy- 
rien stark  zusammengeschmolzen  waren,  versteht  sich  von  selbst.  Lukullus  zählte 
vor  der  Schlacht  bei  Tigrauokerta  am  6.  Okt.  69  in  der  Legion  4166  Mann  (Plut. 
Luadt.  27:24  Kohorten  =  10000  Mann).  So  dürfte  die  Zahl  4000  nicht  zu  hoch 
gegriffen  sein,  auch  wenn  man  annimmt,  dass  zur  Heimkehr  und  bei  der  Verteilung 
sich  alles  wieder  einfand,  was  noch  am  Leben  war. 

10 


384 


P.  Grocbe, 


Verteilung  eine  runde  Summe  zu'^runde,  so  dürfte  der  einzelne  mit  4  Mill. 
Sesterzen  =  1  Mill.  Drachmen  bedacht  worden  sein,  und  nur  fünf  Namen 
von  minder  bedeutenden  Männern  fehlten  uns  zu  den  18  Legaten  und  2 
Quästoren,  die  wir  kennen. 

Demnach  gibt  folgende  Aufstellung,    soweit   wir   sie    vervollständigen 
können,  das  Verzeichnis  der 

Legati  pro  praetore  des  Pompeius 

a)  Im  See  r  ä  u  h  e  r  k  r  i  e  g  e  (67) : 

1.  Cn.  Cornelius  Lentulus  Clodianus  cos.  72.  cens.  70  |    ,-         , 

Kl  insulare 

2.  L.  Gellius  Poplicola  cos.  72.  cens.  70  | 

3.  L.  Cornelius  Siseima  praet.  78  +  67 

4.  M.  Terentius  Varro,  geh.  116  praet.? 

5.  M.  Pupius  Piso  Frugi  quaest.  8o  praet.  V  cos   61  Prätorier 

6.  L.   Manlius  Torcjuatus  cos.  65 

7.  Ti.  Claudius  Xero  praet.  V 

8.  Q.  Caecilius  Metellus  Nejios 

tr.  pl.  62  praet.  60  cos.  57 

9.  Cn.  Cornelius  Leutulus  Marcel- 

linus quaest.  74  praet.  ?   cos.  56 

10.  P.  Atilius  Quästorier 

11.  L.  LoUius 

12.  L.  Octavius  +  53? 

13.  M,  Pomponius 

14.  A.  Plautius  tr.  pl.  56  aed.  cur.  54  praet.  51 

Dazu  kommen 


b)  Im  M  i  t  h  r  i  d  a  t  i  s  c  h  e  n  Kriege  (66—  64) : 

15.  A.  Gabinius  tr.  pl.  67  ]iraet.  61   cos.  58 

16.  Q.  Caecilius  Metellus  Celer  praet.  63  cos.  60 

17.  L.   Afranitis  praet.  63  cos.  60 

18.  L.   \'alerius  Flaccus  praet.  63 

19.  Servilius  praef.  class. 

c)  Die  beiden  Quästoren: 

20.  M.   Aemilius  Scaunis       quaest.  64  praet.  56 

21.  P.  Plautius  Hypsaeus      quaest.  64 


Tribuuizier 


(iuästurier 


3.  Der  Kriegsplan  des  Pompeius. 

Mit  der  Verteilung  der  Steitkräfte  im  Seeräuberkriege  hat  seit  Dru- 
mann  niemand,  soviel  mir  bekannt,  sich  genauer  befasst.  Hat  schon  die 
Untersuchung  über  die  gesetzlichen  Bestimmungen  der  Lex  Gabinia  sowie 


11 


Zum  Scr)-äi<h('fJn-i('(ic  des  Pompeiufs  Magnun  (67  v.  Chr.).  385 

(He  Nachprüfuntr  der  Titel-  und  Naiiienfrage  teils  Berichtigungen  teils  Er- 
gänzungen gebracht,  so  ist  das  in  noch  höherem  Grade  bei  der  Unter- 
suchung ül)er  die  Kriegsgliederung  der  Fall.  Drumann  gibt  die  Vertei- 
lung wie  folgt ') : 

„L.  Gellius  Po])licola  kreuzte  an  der  Küste  von  Etrurien  und  in 
„einiger  Entfernung,  ebenfalls  im  Westen  von  Italien,  Cn.  Lentulus  Clo- 
„dianus.  Plotius  stand  in  den  südlichen  Gewässern  des  ionischen  Meeres. 
,  Weiter  hinab  bis  Sizilien  M.  Terentins  Varro.  M.  Pomponius  bei  Ligu- 
„rien  und  Gallien.  Tiberins  Nero  vor  der  Meerenge  von  Spanien,  folglich 
„auf  dem  äussersten  Punkte  im  Westen.  Manlius  Torquatus  bei  den 
.Balearischen  Inseln.  Lentulus  Marcellinus  östlicher,  zwischen  der  Pro- 
„vinz  Afrika  und  Korsika.  In  derselben  Gegend,  aber  von  ihm  getrennt. 
.P.  Atilius.  L.  Cornelius  Sisenna  an  den  westlichen  Küsten  des  ägäischen 
,  Meeres.  An  den  östlichen  Küsten  bis  zum  Hellespont  L.  LoUius.  Piso 
,bei  Mysien  und  Bitliynien  in  der  Propontis  bis  zum  thrazischen  Bospo- 
,rus,  um  den  Eingang  in  das  schwarze  Meer  zu  sperren.  Q.  Metellus 
„Nepos  endlich  an  der  Südküste  von  Vorderasien  bis  Pliünizien. " 

In  dieser  Aufstellung  sind  nicht  weniger  als  vier  Stationen  falsch  und 
zwei  ungenau  angegeben;  falsch  die  des  Lentulus  Clodianus,  Plautius, 
Varro  und  Marcellinus,  ungenau  die  des  Gellius  und  Atilius. 

Für  die  Kenntnis  des  Verteilungsplanes  sind  in  erster  Linie  die  Be- 
richte der  Alten  massgebend.  Dazu  treten  ergänzend  strategische  und  ad- 
ni inistrative  Gesichtspunkte. 

An  Berichten  aus  dem  Altertum  haben  wir  zwei,  den  des  App.  Mithr.  95 
und  den  des  Flor.  I  41.  9 — 10.  Den  Vorzug  verdient  Appian,  doch  so,  dass 
Florus  daneben  nicht  unberücksichtigt  bleiben  darf. 

Von  den  beiden  Konsularen  L.  Gellius  und  Cn.  Lentulus  Clodianus 
sagt  Appian.  sie  hätten  ihre  Stellung  jieqI  avTijv  'IraXiar  gehabt.  Kann 
das  lieissen:  „an  der  Küste  von  Etrurien  imd  im  Westen  von  Italien?" 
Florus  schweigt  von  Lentulus  Clodianus:  von  Gellius  sagt  er:  Titsco  muri 
/»iposifiis.  Diese  Angabe  in  Verbindung  mit  dem  negl  'Tiakiav  des  Ap- 
pian kann  nur  bedeuten,  dass  Gellius  und  Lentulus  die  beiden  Meere 
Italiens  bewachten,  das  mare  inferum  oder  Tnscum  und  das  niarc  siipennii 
oder  Adriuticuin.  Wo  bleibt  in  der  Aufstellung  Drumanns  das  adriatische 
Meer,  seit  alten  Zeiten  ein  Hauptschlupfwinkel  der  Seeräuber?  Als  Stütz- 
punkte mögen  im  tyrrhenischen  Meere  Ostia  oder  Misenum.  im  adriati- 
schen  Ankona  oder  Ariminum  gedient  haben  (s.  unten  S.  388). 

Von  Plautius  und  Varro  sagt  Appian:  Sty.E?.iav  öi  y.al  töv  'lüviov 
i(pvXaaaov   airco  IlXömög    je   BÜQQoyv  -)    y.al    TsgevTiog   Büqqwv   fiixQ' 


1)  Der  folgende  Abschnitt  ist  wörtlich  aus  Drumann,  Gesch.  Koma  IV  408,  über- 
nommen. Fortgelassen  ist,  was  mit  dem  Verteilungsplan  nicht  unmittelbar  in  Zu- 
sammenhang steht  und  was  in  dem  Abschnitt  über  die  Legaten  bereits  berichtigt  ist. 

2)  Über  den  Namen  s.  oben  S.  381. 

12 


386  -P-  Oroehe, 

'AxaQvaviag.    Florus:  Plotiits  Siciilo  (mari  imposUn.i) Hadriatimm 

Varro  Tercntlus  (ohsedit  bezw.  ohserovit).  Varro  selbst,  de  rc  rust.  II 
prooem.  §  6,  äussert  sich  folgendermassen :  cum  pimtko  hello  inlcr  Deliini 
et  Skiliam  Graeciae  classihns  pniecsseni.  Plinius  endlich,  naf.  hisf.  III 
100 — 101,  berichtet,  Varro  habe  wie  schon  vor  ihm  Köniji  Pyrrhus.  nun 
classdms  Powpei  piimtko  hello  praeessd,  die  Meerenge  zwischen  Hjdriintuni 
und  ApoUonia.  discrimen  Jonii  et  Hadriatici  maris.  qua  in  Graeeiam  hre- 
vissiiinis  Irtinsifiif: L  (milia  passumn)  von  (implius,  überbrücken  wol- 
len, sei  aber  durch  andere  Sorgen  an  der  Ausführung  gehindert  worden. 
Dass  dieser  von  vornherein  aussichtslose  Plan  je  ernstlich  erwogen  wurde, 
ist  undenkbar.  Aber  seine  Erwähnung  zeigt,  dass  die  Meerenge  zu  Varros 
Machtbereich  gehörte.  Hier  sollte  Varro  den  von  Lentulus  Clodianus  im 
adriatischen  Meere  aufgescheuchten  Seeräubern  den  Weg  verlegen.  Von 
dem  Zusammenwirken  der  einzelnen  Legaten  hing  der  Erfolg  ab.  Der 
Kriegsplan   war  so  angelegt,  dass  die  Legaten  die  Seeräuber  einander  in  die 

Arme  treiben  sollten  (App.  Mithv.  94  a.  E.:  'iva eTev  oi  naviaxö- 

&£!'  avToTg  änavTÖiinEC,  re  y.al  rag  ig  äXh'ßovg  öiaÖQOfiäg  änoxkeiovTeg). 

War  das  die  Hauptaufgabe  Varros,  so  besteht  kein  Zwiespalt  zwi- 
schen den  Angaben  des  Appian  und  Florus.  Varro  hatte  das  adriatische 
Meer  zu  sperren  und  die  Westküste  Griechenlands  im  ionischen  Meere  zu 
bewachen.     Seine  Operationsbasis    war  Griechenland  (Varro  de  re  rust.  II 

prooem.    §  6:    cum Graeeiae   chissthus  pracessem),    der    Schauplatz 

seiner  Tätigkeit  war  das  ionische  Meer  (Appian).  Nach  Westen  schloss 
an  ihn  A.  Plautius  sich  an,  dessen  Stützpunkt  Sizilien  bildete  (Florus:  Si- 
enlo  mari  impositufi).     Ihm  lag  es  ob,  das  frcfurii  Siculinn.  zu  sperren. 

Von  Lentulus  Marcellinus  und  P.  Atilius  sagt  Appian,  ihnen  sei 
Afrika,  Sardinien  und  Korsika  nebst  den  benachbarten    Inseln    übertragen 

worden:  ETiiaTijaev ^'^ißvy  y.a'i  2aQÖövi  y.ai  Kvqi'oj,  y.ai  öaai  nh]- 

aiov  vTiaoi.  AevtPmv  te  MaQy.E/dlrov  y.ai  nÖR?^iov  'AtUiov.  Florus:  Ati- 
lius Li(/HsticHm  siiium  (ohsedit) Lihyeiiiii  Lentidus  Marcellinus.   So 

besteht  für  Lentulus  Marcellinus  keine  Meinungsverschiedenlieit.  Er  hatte 
die  Meerenge  zwischen  Sizilien  und  Afrika  zu  sperren.  Seinen  Stützpunkt 
bildete  die  Provinz  Afrika  und  das  in  jener  Zeit  von  einem  Quästor  ver- 
waltete Kyrene  '),  wo  ihm  aus  Dankbarkeit  ein  Denkmal  errichtet  wurde 
(Dittenberger,  Sylt,  inscr.  Grace.  1  -  343).  Die  letztere  Provinz  war  zu  ab- 
gelegen und  zu  unbedeutenil,  um  zu  ihn-m  Schutze  einen  eigenen  Legaten 
zu  liestellen. 

Den  Machtbezirk  des  Atilius  gibt  Appian  wiederum  genauer  an  als 
Florus.  Ihm  unterstand  Sardinien  und  Korsika  xai  öaai  jthjaiov  rrjaoi. 
So  griif  sein  Wirkungskreis  zwar  auch  hinüber  nach  dem  Hgurischen 
Meerbusen  (Florus),  aber  hier  in  Konkurrenz  mit  M.  Pomponius,  der 
äfiq,!   liiv  AiyvoTix/ji'  te  xai  KE?.tiy.iiV  i>dÄaaaai'  (App.  Mit/n:  9.j)  kreuzte 

1)  Sali.   hist.  II  4:3  Mauieiibvechcr. 

13 


Zum  Sreriiiiherlirici/e  den  Pompehi.i  Magnus  (dj  v.   Chr.).         387 

nnfl  seinen  Stützpunkt  im  narbonensischen  Gallien  hatte,  der  künftigen  Pro- 
vinz des  Konsuls  C.  l'iso  (Dio  X'XXV'I  37.  2).  Das  Ineinandergreifen  der 
einzelnen  Bezirke  an  ihren  Grenzen  verliinderte  um  so  wirksamer  ein  Ent- 
schlüpfen der  Seeräuber  und  findet  sich  nicht  bloss  an  dieser  Stelle. 

Im  Westen  des  Mittelineeres  standen  Ti.  Claudius  Nero,  der  Gross- 
vater des  Kaisers  Tiberins,  und  L.  Maniius  Torquatus  cos.  65.  Sie  stützten 
sich  auf  die  beiden  spanischen  Provinzen :  Nero  auf  das  jenseitige  Si)anien 
mit  der  Aufgabe,  die  Strasse  von  Gibraltar  zu  sperren  (Florus:  Gddifiniiini 
frefton  oJiscdii) ;  Torcpiatus  liei  den  Balearen  (Florus :  Baharkinn  mare 
ohsedif)  auf  das  diesseitige  (Appian:  inEaT7}aEV  'Ißr/Qi^  fiev  xal  lalc 
'Hgay-Äeioig  aiijXaiQ   Tißegior  NeQOjra.  y.ai  Mä/Juov   Togy.oväfov). 

Am  weitesten  im  Osten  stand  Q.  Metellus  Nepos  cos.  .")7.  Er  schützte 
Avy.iav  xal  IlaiKfi'Ziai'  y.ai  KvnQov  y.ai  0oiviy.T]v  (Appian).  Sein  Be- 
zirk umfasste  natürlich  auch  das  ägyptische  Meer,  welches  Florus  irrig 
den  Söhnen  des  Pompeius  gibt.  Die  Basis  seiner  Unternehmungen  bildete 
aber  die  im  .1.  102  eingerichtete  Provinz  Kilikien  mit  den  Landscliaften 
Lykien.  Pamphyjien.  Pisidien  und  Isaurien  (Marquardt,  Böni.  Staat.sveriv. 
I  ^  375.  379 — 382).  Wenn  Florus  ihm  ausserdem  das  ninir  Arr/acmn  et 
Pontiruni  zuweist,  so  hat  er  die  Sprengel  des  Lollius.  l'isu  und  Nepos 
zusammengefasst.  Wir  wissen  aus  Appian,  dass  L.  Lollius  rag  vij(joj'g 
xal  To  AiyaToi'  ä.iuv  y.ai  lov  'EAZt'jnjioPzov  In'  ixslvio  zu  bewachen  hatte. 
M.  Pupius  Piso  diigegen  Bid-vviav  xal  0Qcixrjv  xal  rijv  JjQonovTida  xal 
TÖ  jov  Uöi'TOV  arüiia.  Ihre  Stützpunkte  bildeten  die  Provinzen  Asien  und 
Bitliynien.     Piso  sperrte  den  Bosporus.  Lollius  die  Dardanellen. 

Der  dreizehnte  und  letzte  Legat  des  Pompeius  und  zugleich  der  ein- 
zige, der  den  Krieg  nicht  überlebte  (Dio  XXXVI  19.1).  war  der  bekannte 
Geschichtschreiber')  L.  Cornelius  Sisenna.  der  Prätor  des  .1.  78'-).  Ihm  fiel 
die  Aufgabe  zu.  den  Peioiionnes  und  die  Ostküste  Griechenlands  bis  hinauf 
nach  Mazedonien  zu  i)euaclien  (Appian :  nsZo7TÖi>i'r;(jov  xal  tijv  'ArTiy.ijv. 
iTi  ö'  Evßoiav  y.ai  f)enaa/.iai'  y.ul  Maxedoviav  xal  Boioniav.  Dio  XXXVI 
18, 1 :  ö  Tijg  'E/J.üßog  üoyjor).  Seine  Oper.itionsbasis  —  die  im  .1.  146  einge- 
richtete Provinz  Mazedonien  mit  Griechenland  (Marquardl.  T!öi)i.  StcKd.svenr. 
I  -  319  und  322)  —  musste  er  mit  seinem  Fachgenossen  M.  Terentins 
Varro  teilen  (oben  S.  386).  Der  Grund  dieser  Teilung  ist  leicht  zu  erkennen: 
die  vielfach  gegliederte  und  langgestreckte  Küste  Grieclienlands  vom  akro- 
keraunischen  Vorgebirge  um  den  Peloponnes  herum  bis  zur  Chalkidike 
konnte  nicht  von  einem  Legaten  bewacht  werden.  Wenn  aber  Sisennas 
Machtbereich  den  Peloponnes  einschloss  (Appian),  Varro  dagegen  nach 
seinem  eigenen  Zeugnis  inter  Dcliim  et  Siciliam  befehligte  {de.  re  rusi.  II 
proncm.  §  6),  so  werden  wir  darin  wiederum  ein  Beispiel  für  das  Über- 
greifen   der  Grenzen    zu    erkennen    haben,    zwischen  Varro    und    Plantius 


1)  Peter  Eist.  Hom.  rel.  I  p.  CCCXXTII  u.  CCCXXVII 

2)  Seiiatus  consulttim  de  Axdepiude,  CIIj  I  203. 


u 


nofim'itOQ  cjtiaTtiaev 


f(fidaaao7' 


388  P.    flrnrhc, 

(Sizilien)  einerseits,  Varro  unrl  Sisenna  andererseits.  Ganz  so  wie  oben 
S.  386  bei  Pomponius  und  Atilius ! 

Schon  bei  der  Erörterunof  über  die  l'-)  Bezirke  hat  sidi  «^ezeiift,  dass 
der  Verteilungsphin  des  Ponipeius  nicht  willkürlich  neue  Grenzen  schuf, 
sondern  unter  Berücksichtigung  der  strütegischen  Interessen  der  vorhan- 
denen Organisation  des  römischen  Reiches  sich  an])asste.  In  nicht  weniger 
als  acht  Fällen  gibt  Appian  ausdrückiicli  die  Provinz  an,  die  dem  betreffen- 
den Legaten  als  Stutzpunkt  diente! 

1.  \,jj      .  I  citerior:  L.  Manlius  Torquatus 

2.  j     '   '^'''  1  ulteri.M-:  Ti.  Claudius  Nero 

3.  Aißvi]:  Cn.  Lentulus  Marcellinus 

4.  SaQÖöi'i  xa'i   Kvi)i'(o:        P.  Atilius 

5.  Siy.eXiav:  A.   Plautius 

6.  May.söoi'lar  usw. :  L.  Cornelius  Sisenna 

7.  Btd^rriar:  M.  Pupius  Piso 

8.  AvyJai'  y.ai  TTa/i(pvZiai':   Q.  MeteUus  Nepos. 

In  drei  weiteren  Fällen  darf  man  teils  aus  der  Stellung  (bei  Lollius), 
teils  aus  Dio  XXXVI  37,  2^)  und  Varro  <ir  rr  nisf.  II  pruoaii.  ^  6  -)  auf  die 
zugehörigen   Provinzen  schliessen : 

9.  Asien  :  L.  Lollius 

10.  Gallia  Narbonensis:  M.  Pomponius 

11.  Achaia:  M.   Terentius  Varro. 
Von    den   Provinzen    des    römischen    Ueiches    bleibt    also    nur    Gallia 

cisalpina  ülirig.  wenn  man  von  Ulyricnm  und  Kyrene  absieht.  Letztere 
Provinz  wurde  in  jener  Zeit  von  einem  Quästor  verwaltet  (Sallnst.  hisi. 
II  43  Maurenbrecher),  war  aber  zu  abgelegen  und  zu  unbedeuteml,  um  zu 
ihrem  Schutze  einen  eigenen  Legaten  zu  bestellen,  weshalb  Pompeius  sie 
dem  Legaten  für  Afi-ika  mit  übertrug.  Illyricum  wurde  zwar  im  J.  167 
eingerichtet.  Ein  Beweis  für  die  Existenz  der  Provinz  lässt  sich  aber  erst 
für  die  letzten  Zeiten  der  Republik  geben:  sie  ward  im  .1.  59  zusammen 
mit  Gallien  Caesar  auf  5  .lahre  verliehen  und  tritt  erst  unter  Vatinius  in 
den  Jahren  45  und  44  als  selbständiger  Verwaltungsbezirk  auf  (Marquardt, 
llöm.  Stantsrenc.  I  -  298).  Daher  muss  die  Frage  offen  bleiben,  ob  Cn. 
Lentulus  Clodianus,  der  Beherrscher  des  adriatischen  Meeres,  seine  Ope- 
rationsbasis in  Illyricum,  in  Gallia  cisalpina  oder  in  Italien  hatte,  wo  An- 
kona  und  Ariminum  als  Flottenstützpunkte  geeignet  waren  (Hülsen  bei 
Pauly-Wissowa  BEI  2114.  II  828).  Für  die  letztere  Annahme  spricht  der 
Bericht  des  Appian  und  die  Analogie    mit  L.  Gellins.     Diesem    stand    als 

1)  Tov  niaiovoq  fiij  iTctzpeipavTog  Toig  v7in()xoig  xaraXöyovc  iv  r;/  raXazlit  xy  Nap- 
ßiovrjn'ia,  ijq  i/Q^f,  noiTjoaa^ai,  wobei  der  Ausdruck  toTq  vnäpyoig  nicht  recht  vorstilnd- 
lich  ist,  da  nach  dem  Zeugnis  des  Appian  und  Florus  nur  M.  Pomponius  in  jener 
Gegend  beschäftigt  war. 

2)  Cum  2}iTatico  hello  Graecine  clasifibus  pmeesscin. 

15 


P.  Groebe,  Klio,  Bd.  X  Heft  3  S.  374—389. 


Zum  Seeräi(hctJcriff/e  des  rompcius  Magnus  (G7  v.  Chr.).         389 

Kiisteriijebiet;  im  tvivhcnisi-hen  Meere  nur  Italien  zur  Verfilmung,  welches 
damals  im  Westen  bis  zum  Varus  reichte,  d.  h.  bis  zur  Grenze  des  narbo- 
nensisehen  Galliens  (Murquardt,  Böm.  Staatsverw.  I  ^  219).  Und  Appian 
sagt  von  beiden  Legaten,  sie  hätten  ttsq!  aizijv  'IjaXiai'  ihre  Stellung 
gehabt. 

Für  Gellius  kommt  als  Flottenstützpunkt  im  tyrrhenischen  Meere 
wohl  am  ehesten  Ostia  und  nächstdem  Misennm  in  Frage  (Cic.  de.  imp. 
Cn.  Pomp.  33),  das  später  von  Augustus  ausgebaut  und  mit  Ravenna  zur 
Hauptstation  der  römisciien  Flotte  bestimmt  wurde  (Suet.  At((j.  49.  Mar- 
quardt,  Rüm.  Staaisvcriv.  II  -  501). 

So  hat  sich  gezeigt,  dass  Pompeius  den  beiden  rangältesten  Legaten, 
den  Konsularen  Lentulus  und  Gellius.  die  Bewachung  Italiens  anvertraute, 
die  übrigen  11  Legaten  des  Frontdienstes  aber  auf  die  Provinzen  des 
Keiches  verteilte.  Diese  an  sieh  verständliche  Tatsache  wird  durch  zwei 
Bestimmungen  der  Lex  Gabinia  bestätigt.  Erstens  durch  das  Pompeius 
verliehene  Recht,  die  öffentlichen  Kassen  in  den  Provinzen  in  Anspruch 
zu  nehmen,  und  zweitens  durch  die  Befugnis  zur  Aushebung.  Die  prak- 
tische Durchführung  dieser  Rechte  ging  nur  dann  glatt  imd  rasch  von 
statten,  wenn  die  Gliederung  des  Pompeius  den  vorhandenen  Organisationen 
sich   anpasste. 

Das  Ergebnis  der  vorangehenden  Untersuchung  ülier  den  Seeräuber- 
krieg zeigt  die  beigegebene  Karte. 

Berlin. 


Geschiclite  X  3. 

16 


390 


IVlitteiliiiigen  und  Nachrichten. 


Aus  der  Argolis. 
Von  ^^  alter  Müller'). 

Von  einer  Bereisung  der  Argolis,  die  Dr.  Frickenhaus  und  ich  zwecks  Aufnahme 
und  Neubearbeitung  aller  noch  über  der  Erde  stehenden  antiken  Denkmäler  planen, 
ist  der  erste  Teil  im  Herbst  1909  ausgeführt  worden.  Wie  sich  das  Landschaftsbild 
des  bisher  erforschten  Teils  der  Argolis  in  der  mj'kenischen  und  geometrischen  Pe- 
riode darstellt,  sei  hier  kurz  angedeutet.  Ueber  die  neolithische  und  frühraykenische 
Zeit  sind  wir  bisher  ungenügend  unterrichtet,  nur  das  lässt  sich  nach  den  Tiefgra- 
bungen in  Tiryns  sagen,  dass  wir  mit  den  ältesten  Schichten  nicht  in  die  Zeiten  zu- 
rückkommen, die  neuerdings  in  Thessalien  und  Böotien  aufgedeckt  sind.  Die  älteste, 
greifbare  Ansiedelung  ist  die  kleine  ummauerte  Stadt  auf  der  Aspis  in  Argos;  eine 
Siedelung  aus  gleicher  Zeit  (1.  mittelminoische  Periode)  lässt  sich  mit  Hilfe  der  Ke- 
ramik auf  einem  kleinen  Hügel  am  Meer  bei  L  e  r  n  a  feststellen.  Wirklich  plastisch 
wird  das  Bild  erst  in  spätmykenischer  Zeit.  Sie  zeigt  uns  das  Herz  der  Landschaft, 
die  Ebene  von  Argos,  rings  von  einem  Kranz  grösserer  und  kleinerer  Burgen  um- 
geben. Zu  oberst  Mykenae,  die  Herrin  der  Ebene  und  die  einzige  Großstadt  dieser 
Zeit.  Dann  der  kleine,  wahrscheinlich  P  r  o  s  y  m  n  a  zu  benennende  Herrensitz  an 
Stelle  des  späteren  Heraion  von  Argos.  Darauf  das  hohe  Midea,  das  aus  ver- 
schiedenen Gründen  zu  den  ältesten  argivischen  Burgen  gehört,  und  Tiryns  mit 
seiner,  wie  die  letzten  Grabungen  zeigen,  recht  ausgedehnten  Unterstadt.  Endlich 
Nauplia,  der  für  die  Ebene  unentbehrliche  Hafen.  Gegenüber  auf  der  West- 
seite Argos.  Hier  muss,  da  die  Larissa  wegen  ihrer  Höhe  ausgeschlossen  ist,  die 
Burg  auf  der  Aspis  angesetzt  werden,  trotzdem  nur  wenige  keramische  Spuren  sich 
dort  gefunden  haben.  Die  mykenischen  Reste  sind  der  ständigen  späteren  Bebauung 
zum  Opfer  gefallen.  Um  den  Hügel  herum,  unter  dem  heutigen  Argos,  lag  die  Un- 
terstadt. Weiter  kommen  als  mykeuische  Ansiedelungen  noch  hinzu  L  e  r  n  a  und 
L  y  r  k  e  i  a :  das  erstere  auf  dem  erwähnten  Hügel  und  wahrscheinlich  dem  rück- 
wärtigen Pontinos,  das  letztere  auf  einem  Hügel  im  unteren  Inachostal,  beim 
heutigen  Skala.  Zwischen  diesen  Herrensitzen  lagen  natürlich  wie  heute  Dörfer, 
ohne  Namen,  eines  z.  B.  beim  jetzigen  Phichtia.  Nördlich  dieser  Ebene  können  wir 
eine  Siedelung  dieser  Zeit  bisher  nur  im  Tal  von  Nemea  feststellen,  auf  einem  Hügel 
westlich  vom  Zeustempel. 

Der  gebirgigen  östlichen  Halbinsel  fehlen  die  Ebenen,  an  ihre  Stelle  tritt  die 
zerrissene  Küste  mit  ihren  vorzüglichen  Häfen.  Damit  ändert  sich  auch  der  Typus 
der  Siedelungen :  drüben  waren  es  massig  hohe  Felsenhügel  mit  möglichst  viel  Land 
zu  ihren  Füssen  für  Acker  und  Unterstadt.  Hier  tritt  sozusagen  das  Meer  an  die 
Stelle  des  Ackers ;  da  man  aber  auch  auf  die  wohlgeschützten  Akropolen  nicht  ver- 
zichten will,  so  entstehen  die  Ansiedelungen  auf  den  felsigen,  ins  Meer  vorspringen- 
den Landzungen,  deren  Hauptbeispiele  Nauplia,  Asine,  Hermione  und  Epidauros 
sind.  In  Nauplia  kann  trotz  des  Fehlens  aller  Reste  nach  dem  eben  Gesagten 
die  mykeuische  Stadt  nur  auf  der  Landzunge  gelegen  haben.  Die  weite  Entfernung 
der  Nekropole  erklärt  sich  daraus,  dass  erst  dort,  nordöstlich  vom  Palamidi  der  für 
die  Gräber  nötige  weiche  Kalk  ansteht.  Es  folgt  südöstlich  das  feste  Asine.  Noch 
weiter  östlich  die  Strandebene  von  Kandia  mit  einem  landeinwärts  gelegenen  kleinen 

1)  Nach  einem  in  der  Berliner  Archäologischen  Gesellschaft  (Sitzung  vom  7.  Juni) 
gehaltenen  Vortrage. 


3Ii/tei/uii(/en  und  Nachrirlifen.  391 

Htrronsit/.  ohne  Namen  nach  Art  der  Burgen  in  der  grossen  Ebene,  lu  Epidauros 
und  H  e  r  m  i  o  n  lassen  sich  nur  die  Nekropolen  nachweisen ;  die  Städte  haben  wir 
in  beiden  Fällen  auf  den  Halbinseln  zu  suchen.  Auch  die  grossen,  z.  T.  fruchtbaren 
Inseln  blieben  nicht  unbesetzt:  in  Hydra  liegt  der  mykenische  Burghügel  west- 
lich der  heutigen  Hauptstadt,  in  Methana  ist  es  die  gleichnamige  Akropolis  der 
späteren  Stadt,  in  Porös  vorläufig  nur  eine  kleine  Siedelung  an  Stelle  des  spä- 
teren Poseidontempels. 

Dieser  üeberblick  zeigt,  wie  dicht  die  Besiedelung  ist  und  wie  sie  fast  alle  Ebenen 
und  Häfen  schon  besetzt  hat;  vor  allem,  wie  die  wenigen  grösseren  Städte  histori- 
scher Zeit  bis  in  die  mykenische  zurückgehen.  Nur  wenige  kommen  später  hinzu; 
manche  gehen  in  der  Folgezeit  zu  Grunde. 

Das  griechische  Mittelalter  hat  nur  geringe  Reste  und  dementsprechendc  ßeob- 
achtungsmöglichkeiten  hinterlassen,  lässt  aber  das  Eine  klar  erkennen:  die  Haupt- 
sitze halten  sich.  Im  Gegensatz  dazu  stehen  z.  B.  Kreta  und  Rhodos,  wo  die 
zuwandernden  Derer  Stadtverlegungen  vornehmen ;  an  Stelle  der  offenen  mykeni- 
schen  Städte  am  Meer  treten  mehr  landeinwärts  gelegene,  ummauerte  Felshüge), 
sei  es  aus  strategischen  Gründen,  sei  es  dass  diese  Siedelungsweise  die  ihnen  ge- 
wohnte war.  In  der  Argolis  dagegen  wohnen  die  neuen  Stämme  mit  den  Achäern 
in  denselben  Städten  weiter,  was  für  friedliche  Auseinandersetzung  spricht.  Aus- 
nahme scheint  nur  Mykenae  zu  machen,  wo  der  Palast  niedergebrannt  wird  — 
vielleicht  war  in  der  Hauptstadt  der  Widerstand  am  stärksten.  Aber  die  Besiede- 
lung an  sich  geht  weiter,  ebenso  wie  in  Prosymna  und  Tiryns ;  Midea  scheint  ver- 
lassen. In  Argos  wird  jetzt  die  Larissa  besetzt  wahrscheinlich  aus  dem  Bedürfnis 
nach  vermehrter  Sicherheit.  Weiterbewohnt  wird  auch  Asine,  Epidauros  und  die 
Burg  von  Kandia.  Neu  entsteht  Troizen ;  in  mykenischer  Zeit  war  die  reiche  Ebene 
dort  freigeblieben.  Einen  weiteren  Hinweis  auf  allmähligen.  friedlichen  Uebergang 
gibt  die  Vasenmalerei.  Nirgends  ein  Bruch.  Schritt  für  Schritt  lässt  sich  jetzt 
(Tiryns)  der  Uebergang  vom  mykenischen  in  einen  lokalgeometrischen  Stil  verfolgen, 
an  den  sich  weiterhin  der  protokorinthische  und  korinthische  anschliessen. 

Der  Untergang  der  mykenischen  Paläste  steht  uns  zeitlich  nur  in  Mykenae  selbst 
vor  Augen,  für  Prosymna  und  Tiryns  geben  uns  den  terminus  ante  quem  die  an 
ihrer  Stelle  entstandenen  Heiligtümer.  Hier  das  Heraion  von  Argos  um  die  Wende 
des  8.  Jahrhunderts,  hier  das  Heraion  von  Tiryns,  ruud  .50  Jahre  später  gegründet. 
(Näheres  s.  Athen.  Mitteilungen  1910  Heft  3.) 

Didymos  zum  Jahre  344/3. 

Von  C.  F.  Lehmann-Haupt. 

Die  auf  den  Perserkönig  bezüglichen  Worte  der  pseudodemosthenischen ,  in 
Wahrheit  von  Anaximenes  von  Lampsakos  herrührenden  ■),  vierten  Philippika  (Dem. 
X  34)  .  .  og  xal  tcqötsqov  ovviJttjvtoQiycüOi  za.  zT/g  nöf.iwg  7i()äy/xaTa  xal  vvv  inrjy^U.ero  — 
f  (  (S  £  /i  }j  s  6  s  y  f  o  f^'  V  ß  c  T  g  «  A  A'  an  i^itjtp  11,10  9-f ,  ov  r  «  d'  ixtlvov  y'  cti'z  la  — 
.  .  kommentiei't  Didymos  (VIII,  7  ff.):  n^o  zoivvv  hiav  nevzi  zovöe,  zov  <t>iXlmiov  inl  uq- 
yovtog  Avxlaxov  (344/343)  ^ AiHjvaCf  tkqI  fiQijftjS  ntßipavzog,  ßaaü.soig  nQtaßitg  a  v  ii- 
npoa/jxavxo  ot  ' Al^tjvaioi,  ri?.?M  vniQomixmxfQov  rj  iygr/v  öteiJy&rjoav  aizolg.  iiQtj- 
vti'iiv  yäp  Tigog  ' Auxaqip^tjv  tnv  fiij  SJil  zag  ' ElhiviSag  i'iji  nöf.HC.  r'uprjyoivzai  zavzu. 
\Av6QOzitov  ug  xal  z[6z'  finc,  xa'i  Wva^iii^tti'rig-). 

1)  Siehe  P.  Wendland:  Die  Schriftstellerei  des  Anaximenes  von  Lamjysakos.  Hermes 
39,  1904  S.  418  ff.,  vgl.  „Anaximenes  von  Lampsakos.  Studien  zur  älteren  Geschichte 
der  Rhetorik"  1905. 

2)  Dazu  dann  Weiteres  aus  Philochoros. 

26* 
2 


392  Mitti'/Iiiiiijcn  und  Nachrichten. 

Hier  hat  Wendland')  unter  Ed.  Meyer  Beistinimung -)  vorgesehlagen  oi^fin^oaii- 
xarTO  zu  ändern  in  oi'  nQnai)xuvzo,  m.  E.  mit  Unrecht. 

Ein  Zwang  zur  Aenderung  liegt  nicht  vor :  Objekt  zu  d  ftt/  iSiyiolf  und  änfifiij- 
iflL,fa9e  in  der  4.  Philippika  sind  die  Vorschläge  des  Perserkönigs,  nicht  die  Ge- 
sandten. Das  Fehlen  einer  konzessiven  auf  das  f'O.'/.n  hinweisenden  Partikel")  vor 
Ol  'Altijvaioi  in  Didymos'  Worten  ist  zwar  auttällig.  aber  nicht  unmöglich:  die  Ein- 
schränkung liegt  bereits  in  dem  avv  in  ov^iHQÖatjxavTO,  das  nach  der  Auffassung 
des  Androtion  und  des  Anaximenes  von  Lampsakos  die  Gesandten  des  Perserkönigs 
in  die  zweite  Linie  hinter  die  Gesandten  Philipps  rückt. 

Für  den  an  sich  vertretbaren  und  daher  nicht  anzufechtenden  Wortlaut  ergibt  sich 
so  auch  ein  vortrefflicher  Sinn :  Artaserxes  Ochos  stand,  nachdem  er  den  ägyptischen 
Aufstand  niedergeschlagen,  im  Begriff,  sich  gegen  die  übrigen  Aufrührer  und  die, 
die  ihnen  den  Rücken  gestärkt  hatten,  zu  wenden.  Zu  letzteren  gehörte  Philipp,  der 
Hermias  von  Atarueus  unterstützte,  oder  —  falls  dieser  schon  gefangen  gesetzt  war ') 
—  unterstützt  hatte. 

Jedenfalls  bestand  zwischen  Philipp  und  dem  Grosskönig  ein  gespanntes  Ver- 
hältnis, das  leicht  zum  Kriege  fühi'sn  konnte.  Für  beide  Teile  ein  wünschenswerter 
Bundesgenosse,  wurde  Athen  von  beiden  umworben. 

Die  Gefährdung  des  Friedens  war  der  Grund  für  Phüipps  Gesandtschaft:  4>i}.in- 

1)  Hermes  a.  a.  0.  S.  419  Anm.  1.  —  2)  Isohrates'  zweiter  Brief  an  Philipp  und  Devio- 
ulltenes'  zweite  Philippika.  Sitzungsher.  Berl.  AI:  d.  W.  1909  S.  758  ff.  S.  dortselbst  S.  777 
Anm.  1 :  „So  emendiert  Wendland  richtig  für  das  überlieferte  ov^nQoaijxnvio." 

3)  Für  ein  .17  ^=  ,uev  zwischen  7i()iaß[ft]i  und  avftUQoa-  oder  über  der  Zeile  ist 
nach  dem  Lichtdruck  des  Pap3'rus  nicht  Raum  noch  Spur  zu  entdecken.  Das  Gleiche 
gut  nach  W.  Schubarts  eigener  freundlichen  Mitteilung  für  das  Original.  Dagegen 
bedarf  an  einer  anderen  nicht  bedeutungslosen  Stelle  die  von  den  Herausgebern  ge- 
botene Lesung  einer  Verbesserung.  Nach  dieser  (Did.  12,  64)  soll  Philipps  zweite 
im  lllyrierfeldzug  erhaltene  Verwundung  den  Unterschenkel  KN!^  HMH)N  betroffen 
haben,  während  nach  der  Ki-anzrede  (Dem.  Xll  67  t/)v  xi.siv  xuxfayöia)  und  den  Scho- 
ben dazu  (ziiv  <Js  xi.tlv  iv  //./up/oic),  ein  Bruch  bezw.  eine  Verwundung  des  Schlüssel- 
beins vorlag.  Von  K.  Fuhr  daraufhingewiesen,  dass  sowohl  Crönert,  Hh.  Mua.  62  (1907) 
S.  387  wie  Foueart  (Etiides  sur  Didi/mos)  als  Lesung  des  Papyrus  an  dieser  Stelle 
KAIN  statt  Kyy  erkannt  und  befürwortet  hatten  und  dass  das  auch  nach  dem 
der  grossen  Berliner  Ausgabe  beigegebenen  Lichtdruck  dieser  Kolumne  zutreffe,  rich- 
tete ich,  zunächst  ohne  Hinweis  auf  die  oben  augeführten  Ansichten,  die  Aufrage 
an  Sehn  hart,  ob  er  die  Lesung  KN{HMH)N  für  die  allein  vertretbare  oder  ob 
er  als  zweiten  Buchstaben  hinter  K  ein  A  für  möglich  hielte.  Sie  wurde  dahin  be- 
antwortet, dass  er  nunmehr  KAIN  als  die  allein  mögliche  Lesung  an- 
sah und  die  bisherige  Ä'iViV  als  irrig  verwarf.  Bei  eigener  Prüfung  des  Lichtdruckes 
auch  in  der  Gesamtausgabe  konnte  ich  das  nur  bestätigt  finden :  in  der  Tat  steht 
KAIS  da,  das  /  ist  aber  so  nah  an  das  A  herangeschrieben,  dass  ^11  von  A"  kaum 
unterschieden  werden  kann.  Damit  erledigt  sich  die  Discrepanz  zwischen  Demosthenes 
und  Didj-mos.  Auch  der  letztere  gedenkt  des  Schlüsselbeins  [xf.Tv  für  x?.&ii).  und  wir 
sind  der  Notwendigkeit  einer  Entscheidung  überhoben,  die  Ed.  Meyer  a.  a.  0.  S.  758 
zu  Gunsten  der  ,.auf  sorgfältiger  Quelleubenützung  beruhenden  Angaben  des  Didymos", 
gegen  Demosthenes,  ,der  an  dieser  Stelle  von  der  Energie  und  dem  Ehrgeiz  Philipps 
ein  möglichst  eindrucksvolles  Bild  zeichnen  will  und  dem  es  auf  geschichtliche  Kor- 
rektheit der  Einzelheiten  dabei  gar  nicht  ankommt",  treffen  zu  müssen  geglaubt  hatte. 
4)  Letzteres  nimmt  Didymos  (29  ff.)  an.  ersteres  wird  das  Richtigere  sein.  s.  Ed. 
Meyer  a.  a.  0.  S.  777  Anm.  2.  Vgl.  hierzu  und  zu  dem  Gegensatz  zwischen  Philipp 
und  Persien  überhaupt,  F.  Stähelin,  Klio  V  (1905)  144  f. 


M/tlciliiuf/cii  kikI  ytirliriilitm.  393 

nov  nn/i  tioi/ti/i;  ;1i7(i,"((1T(i,' lu'isst  es  tlcslialli  bui  Did_yiiius,  wo  iiiclil  mit  Ivl.  Mt'.vur ')  ;if(jj 
z>)<;  K'()f/>7/;  iils  (las  im  (Jrun<K'  Hichti>it'i\;  zu  bczeiehiieii  ist.  Denn  es  handelte  sicli  um 
Kriei?  oder  Frieden  im  a  1  1  <;  e  m  e  i  n  e  u,  nicht  um  den  philokniteisehen  Frieden 
als  solehen.  Vielmehr  bekundete  Philipi),  um  die  Kriegsgefahr  abzuwenden,  seine 
Bereitwilligkeit  im  Texte  des  philokrateischen  Friedens  Aenderungen  eintreten  zu 
lassen,  also  im  Grunde  genommen  einen  neuen  Frieden  auf  veränderter  Basis,  wenn 
auch  in  Anlehnung  an  die  Bedingungen  des  bis  dahin  gültigen,  zu  st-hliessen.  Erst 
aus  der  Bedrohlichkeit  der  Sachlage  erklärt  sich  dieses,  keineswegs  als  ein  spontanes 
F/iitgegenkommeu  zu  deutende,  weitgehende  Anerbieten  Philipps.  Was  der  Perser- 
könig anbot,  wissen  wir  nicht,  da  dessen  Vorschläge  abgelehnt  wurden. 

Die  Partei,  die  in  Philipp  den  Retter  und  Einiger  Griechenlands  erblickte  (die  um 
isokrates,  Phokioii  und  Aischines,  soweit  er  seiner  innersten  Ueberzeugung  folgte),  war 
für  die  Annahme  von  Philipps  Vorschlägen.  Die  demosthetiische  dagegen,  die  in 
di?m  Makcdonenkönig  den  Beherrscher  von  Barbaren ''),  den  Feind  der  Selbständig- 
keit Athens  und  Griechenlands  sah,  war  auf  den  Perserkönig,  der  längst  aufgehört 
hatte,  lediglich  als  Nationalfeind  zu  gelten  und  dessen  Hilfe  man,  wie  mit  Hecht  be- 
tont wurde,  schon  früher  (vgl.  bes  Konon^))  in  Anspruch  genommen  hatte,  angewie- 
sen. Die  erstere,  für  die  u.  a.  Androtion  —  auch  persönlich  Demosthenes'  Gegner  — , 
auf  dessen  Bericht  in  erster  Linie  Didymos  fusst,  das  Wort  ergritt*),  siegte:  Phi- 
lipps Vorschläge  wurden  angenommen,  die  des  Perserkönigs  abgewiesen.  In  dem 
0  vfi  nyooiixavio,  das  den  Standpunkt  der  damals  siegreichen  Partei  und  ihres  Wort- 
führers Androtion  nachklingen  lässt,  liegt,  wie  bereits  angedeutet,  eine  besonders 
feine  Nuance.  Dass  nunmehr  noch  in  derselben  Sitzung  die  demosthenische  Partei 
den  Antrag  auf  eine  möglichst  radikale  Aenderung  des  philokrateischen  Friedeninstru- 
ments") durchzudrücken  suchte,  war  begreiflich,  wenn  auch  nicht  allzuklng,  —  wie 
denn  überhaupt  auf  der  demosthenischen  Seite  die  Liebe  zum  engeren  Vaterland,  bei 
der  Gegenpartei  der  politische  Weitblick  überwogt). 

Didymos'  Worte,  so  wie  sie  dastehen,  lassen  nicht  bloss  den  Gang  der  Dinge 
klarer  erscheinen.  Es  gibt  auch  schwerlich  eine  andere  Stelle,  die  sowohl  die 
Schwierigkeiten,  in  die  Athen  und  Griechenland,  durch  die  Notwendigkeit,  ausser 
mit  dem  Perserkönig  auch  noch  mit  der  neuen  makedonischen  Grossmacht  zu  rechnen, 
wie  zugleich  die  —  neuerdings  so  vielfach  zu  Ungunsten  des  demosthenischen  Staud- 
punktes verkannte  —  Berechtigung  der  Anschauungen  der  einen  wie 
der  anderen  Partei,  so  prägnant  ins  Licht  stellte,  wie  der  Bericht  des  Didy- 
mos über  die  früh  im  Jahre  343  gleichzeitig  vor  das  athenische  Volk  gelassenen 
Gesandten  Makedoniens  und  Persions. 


1)  A.  a.  0.  S.  777. 

2)  Zur  Nationalität  der  Makedonen  s.  meine  Andeutungen  Klio  V  (1905),  S.  134 
ni.  Anm.  4.  Näheres  hierzu,  wie  zur  Beurteilung  Philipps  und  seiner  Gegner  in 
meiner  im  Druck  befindlichen  Griechischen  Geschichte  hii  zur  Schlacht  bei  Chnironeia 
in  Bd.  TU  der  von  A.  Gercke  und  E.  Norden  herausgegebenen  Einleitung  in  die  Alter- 
tumswissenschaft. —  3)  Auf  ihn  weist  auch  Didymos  Col.  VII,  Ol  ausdrücklich  hin. 

4)  ' AvdpOTiwr  vq  xul  r[öx'  ehi-]  s.  im  Text  S.  391.    Vgl.  E.  Meyer  a.  a.  0.  S.  778. 

5)  Autrag  des  Hegesippos  ixuitQovi;  t/jiv  a  e/ovaiv  —  von  den  Kontrahenten 
des  philokrateischen  Friedens  gesagt  —  sollte  verändert  werden  in  i/eif  za  tavtCitv. 
Rede  (d.  h.  Broschüre)  über  Halonnesos  (Verf.:  Hegesippos  unter  Mitwirkung  des 
Demosthenes,  Ed.  Meyer  a.  a.  0.  S.  776  Anm.  1),  18  f. 

6)2Auch  den  Gegnern  des  Jeremias,  die  für  den  Kampf  bis  aufs  Messer  gegen 
das  Chaldäerreich  waren  und  die  das  von  der  Einsicht  in  die  bittere  Notwendig- 
keit diktierte  Verhalten  des  Propheten  als  verräterisch  hinstellten,  wird  man,  was 
ihre  Gesinnung   und  ihre  Vaterlandsliebe   anlangt,   seine  Sympathie   nicht  versagen. 


394  MittciUmgcH  und  Nachrichten. 

Sueton  und  das  Monumentum  Ancyranum. 
Von  Georg  Sijrwart. 

Dass  Sueton  in  seiner  Lebensbeschreibung  des  Augustus  die  res  gestae  tliri  Aii- 
gusli  benützt  hat,  ist  bekannt').  Sehr  hübsch  zeigt  diese  Abhängigkeit  Suot.  Aur). 
22  bis  oruiis  ingressus  est  urhem,  post  Philippense  et  rursus  post  Siculum  bellum,  cii- 
ritlis  triumphos  Iris  egit,  Delmaticum,  Äctiacum,  Alexandrinum,  continiio  triduo  omnes 
im  Vergleich  mit  Mon.  Ancyr.  1,  21  [bis]  ovdns  trtumpha  [vi,  tris  egi  c\urulis  trium- 
phos. Das  Adjektivum  curulis  kommt  nämlich  in  Verbindung  mit  triumphus  in  der 
ganzen  Latinität,  soweit  sie  am  Thesaurus  linguae  latiniie  verzettelt  und  exzerpiert 
ist,  nur  an  diesen  beiden  Stellen  vor  -).  Damit  dürfte  mit  einer  Strenge,  wie  sie 
bei  Quellenuntersuchungen  selten  möglich  ist,  bewiesen  sein,  dass  Sueton  bei  Ab- 
fassung seiner  Vita  die  Schrift  des  Augustus,  wenn  nicht  vor  Augen,  so  doch  dem 
Wortlaute  nach  im  Gedächtnis  hatte. 

Gestützt  wird  dieses  Resultat  auch  durch  andere  Erwägungen.  Nur  an  diesen 
beiden  Stellen  werden  die  zwei  Ovationen  und  die  drei  Triumphe  des  Augustus  zu- 
sammengestellt. Die  andern  Schriftsteller,  die  von  den  Ovationen  und  Triumphen 
des  Augustus  reden  ^),  erwähnen  sie  gesondert.  Eben  deshalb  lag  es  für  .\ugustus 
und  Sueton  nahe,  die  Triumphe  von  den  Ovationen  durch  das  Beiwort  curulis  zu 
unterscheiden.  Jedoch  bemerkt  Fürst')  mit  Recht:  , Beachtenswert  ist  hier,  dass 
Sueton ,  dem  es  sonst  nicht  um  Genauigkeit  bei  staatsrechtlichen  Fragen  zu  tun 
ist,  die  Scheidung  der  Triumphe  in  der  gleichen  Weise  vornimmt,  wie  Augustus'. 
Wir  können  hinzufügen,  dass  Sueton  um  so  weniger  Anlass  hatte,  das  unterschei- 
dende Beiwort  curulis  zu  gebrauchen,  als  er  das  triumphavi  des  Augustus  durch  in- 
gressus est  urbem  ersetzt.  Augustus  dagegen  musste  durch  das  im  letzten  Satze  an- 
gedeutete Motiv  zu  seiner  Ausdrucksweise  geführt  werden,  denn  seinen  Stil  be- 
herrschte das  Streben,  sensuvi  animi  quam  apertissime  exprimere^). 


Zum  Sprachgebrauch  des  Tacitus. 

Während  der  Sitz  der  römischen  Magistrate  sonst  immer  sella  curulis,  zu- 
weilen auch  bloss  curulis  genannt  wird,  nennt  ihn  Tacitus  stets  sedes  curulis  (Ann. 
2,83.  15,  29)  neben  curulis  {Hist.  2,  59.  Ann.  1.  75;  s.  Thes.  ling.  tat.  IV  p.  1.543,  44  und 
1545,  21).  Andere  Schriftsteller  kennen  sedes  curulLs  nicht.  Wir  sehen  hier  an  einem 
markanten  Beispiel  die  bekannte  Abneigung  des  Tacitus  gegen  technische  Ausdrücke. 

München.  Georg  Sigwart. 

Zu  Sarapis. 

In  meinem  Artikel  .Sarapis-  {Roschers  Lcvikon  der  Mijthuhigic  Bd.  IV  Lieferung  61) 
lese  man  Sp.  357  Abs.  1 ") :  ,Die  babylonischen  Götter  waren  anthropomorph  dargestellt, 
sie  haben  aber  auch  tiergestaltige  Erscheinungsformen  und  Begleiter,  und  gerade 
„ein  Meer-Ungeheuer,  eine  Form  des  Gottes  Ea' {Z,aÄHii<  tamdi  su[t\  (ilu) 
Ha)  kennen  wir  aus  bildlicher  Darstellung  wie  aus  keiünschriftlichen  Schilderungen. 
(Bezold,  Zeitschr.  f.  Assyr.  9.    114,   405.    Puchstein   ebenda  410,    Thompson    Cunciform 


1)  S.  die   Literatur  in  Tb.   Opitz'  Bericht   über   Sueton,    Bursians  Jahresbericht 
Bd.  134.    1907.    IL    S.  237—270. 

2)  Thes.  ling.  lat.  IV  p.  1544,  80.  —  3)  S.  Mommsens  Kommentar  zu  der  Stelle. 

4)  Suetons   Verhältnis  zu  der  Denkschrift  des  Augustus.    Diss.  Ansbach  1904  S.  10. 

5)  Suet.  Aug.  86,  1. 

6)  Vgl.  schon  die  Berichtigung  auf  dem  Umschlag  der  62.  Lieferung. 


Mitteihmgen  und  Nachnchten.  395 

Texts  in  the  nrili.^li  Museum  XVII  42  ff. ')  und  The  dernls  and  evil  spirits  of  Bahtj- 
Innia  vol.  II  p.  14X)  und  als  ein  auch  doppelköpfig  erscheinendes  Wesen-)  etc.).' 
Hesonders  auf  den  Grenzsteinen  erscheint  dagegen  als  Tier  des  Fla  ein  antilopen- 
artiges Tier  mit  fischartigem  Unterleib,  Fischschwanz  neben  dem  Symbol  des  Ea, 
,dem  Widderkopf  auf  einer  Stange,  die  aus  einem  Gestell  hervorragt"). 

Sp.  361  hatte  ich  auf  das  babylonische  Element  in  den  Inschriften  des  von 
Wünsch  veröffentlichten  pergamenischen  Zaubertisches  aufmerksam  gemacht.  ,Dic 
Inschrift  des  Zaubertisches  beginnt:  AovlovtfiQtuQxa^.  Es  ist  bisher  unbemerkt  ge- 
blieben, dass  hier  rein  babylonisches  Sprachgut  vorliegt.  Lü  ist  die  ba- 
bylonische Prekativpartikel,  die  dem  Verbum  vorangesetzt  virird.  Lü  sarliat  =  .tov 
Znpxnz  heisst:  .sie  möge  gerufen  werden'  oder  , rufen',  3  pas.  fem.  Pcrmansiv  des  ein- 
fachen Verbalstammes  von  ^nrüMi  ms  .rufen,  schreien',  der  passendste  Anfang  für 
einen  Zauberspruch.  Ebenda  wird  das  von  Wünsch  als  Parallele  angeführte  i.ovXovXov 
ßetQ&ri(iftrt(i  babylonischen  lü  bitrnr  entsprechen  {woraus  mit  Metathese  [vgl.  Z.  f.  Axs. 
14,  Sp.  361  ff.]  und  mit  Verdunkelung  des  Vokals  hatrar)  .er,  es  möge  erglänzen,  er- 
scheinen', 3  pers.  masc.  des  Iftealstammes  von  baräru  'hell  sein,  hell  werden'."  Dazu 
bemerkt  mir  H.  Zimmern,  dem  ich  auch  die  berichtigenden  Hinweise  zu  Sp.  .3.57 
verdanke:  .das  lov  'C.ni>xuT  möchte  ich  lieber  mit  Metathese,  wie  Sie  sie  im  anderen 
Falle  annehmen,  als  =  lü  -akral  fassen:  ,sie  sei  genannt,  beschworen'",  von  zühäru 
"i2i   .nennen'.  C.  F.  L.H. 

Neuerscheinungen. 

Das  .Tabr  1909  und  die  erste  Hillfte  von  1910  liaben  eine  ganze  Reihe  von  höchst 
bemerkenswerten  Neuei-scheinungen  auf  dem  Gebiet  der  alten  Geschichte   gebracht: 

Von  KnhvicMung  und  Anfgahen  der  alten  Geschichte  handelt  die  Rektoratsrede 
von  K.  J.  N  e  u  ni  a  n  n ,  die  vor  allem  die  EnturicMuttg  unserer  Disziplin  zu  licht- 
voller Darstellung  bringt,  während  die  Aufgahen  zu  kurz  geraten  sind. 

Von  der  Einleitung  in  die  Alletiumsivissenschoft  herausgeg.  von  A.  G  e  r  c  k  e  und 
E.  Norden  i.st  soeben  Bd.  II  erschienen.  Der  dritte  Band,  der  die  alte  Geschichte 
nebst  Hilfsdisziplinen  enthalten  wird,  ist  im  Druck. 

In  Ullsteins  Weltgeschichte  herausgegeben  von  Pflugk-Harttung  folgt  in 
Band  I  auf  einen  gutgeschriebenen  Abschnitt  von  M.  H  o  e  r  n  e  s ,  Die  Anfänge 
menschlicher  Kultur,  sofort  die  griechisch-römische  Geschichte,  dargestellt  von  .1.  Be- 
loc h .  K.  ,J.  N  e  u  m  a  n  n ,  R.  P  ö  h  1  m  a  n  n ,  während  der  alte  Orient  aus  der  Feder 
von  C.  B  e  z  o  1  d  erst  im  Band  III  unmittelbar  vor  dem  Islam  von  sei)ien  Anfängen 
bis  zur  Gegemeart  (C.  Brockelmann)  und  die  Eeiche  der  Indogermanen  iv  Asien, 
darunter  das  persische  Reich  (von  R.  S  t  ü  b  e),  in  demselben  Band  sogar  nach  dem 
Islam  behandelt  werden.  So  verfehlt  diese  Stoffanordnung  ist.  so  Tüchtiges  steckt 
in  den  einzelnen  Beiträgen. 

Zu  Pöhlmanns  Behandlung  der  Kaiserzeit  bei  Pflugk-Harttung  tritt  seit  dem 
vorigen  Jahr  A.  von  Domaszewskis  zweibändiges  Werk  Geschichte  der  römi- 
schen Kaiser,  das  ebenfalls  für  ein  grösseres  Publikum  bestimmt  ist  und  durch  die 
Geschlossenheit  der  Auffassung  imponiert. 

1)  Es  werden  in  dem  betreffenden  Keilschrifttext  {Cuneiform  Texts  a.  a.  0.  pl.  42, 
15/2.5;  pl.  43  f.,  63/74)  zwei  verschiedene  solche  .Meer-Ungeheuer"  als  , Formen  des 
Ea'  geschildert.  Der  zweite  Passus  ist  sehr  verstümmelt.  Ich  komme  darauf  nach 
Einsichtnahme  in  Thompson's  mir  z.  Z.  leider  andauernd  unzugängliches  Werk  The 
derils  etc.  zurück. 

2)  Auch  die  Schilderung  dieser  schlangenköpfigen  Mischgestalt  bedarf  in  einigen 
Details  der  Revision,  vgl.  Anm.  2. 

3)  K.  Frank.  Bilder  und  Si/mhole  habylonisch-assgrisclier  Gottheiten,  S.  10. 


396  Miffr/hoii/rii   intrl  NarJirtrJifrii. 

Eduard  Moyer  hat  uns  von  Amerika  herüber  einen  Band  Kleine  Schrilien 
geschenkt.  Sie  bringen  auch  seither  Un-  oder  Halbveröffentliehtes,  so  den  Aufsatz 
Der  G(ing  dei-  alten  Geschichte :  Hellas  und  Rom  und  den  Vortrag  auf  der  Hamburger 
Philologenversammlung  vom  ö.  Oktober  1905  Alexander  d.  Grosse  und  die  absolute  Mo- 
vfirchie.  Wie  gegen  Meyers  Angustus  wird  sich  auch  gegen  diesen  Alexander  man- 
cherlei sagen  lassen ;  zu  der  sehr  wichtigen  Frage  der  Vergötterung  Alexanders  vgl. 
man  vorläufig  den  abweichenden  Standpunkt  von  A.  Bauer  in  dem  sehr  anregend 
geschriebenen  Büchlein  Vom  Grieclientum  :um  Christentum  in  der  Sammlung  VFi.sse«- 
schnft  und  Bildimg  Heft  78  S.  .53  tf. 

Auf  dem  Gebiete  der  Religionsgeschichte  ist  das  Erscheinen  des  Werkes 
von  A.  Deißmann  Licht  vom  Osten  in  2.  und  3.  verbesserter  und  vermehrter 
Auflage.  R.  Reitzensteins  Büchlein,  Bic  hellenistischen  Mgsterienre.ligioiien  und 
die  Uebersetzung  von  Franz  Cumont,  Die  nrienlcdischen  Religionen  im  römischen 
Heidentum  durch  Georg  Gehrich  zu  notieren.  Das  tief  angelegte  Buch  des  Tübinger 
Historikers  H.  Günter,  Die  christliche  Legende  des  Abendlandes  =  lieligionswiss. 
llihl.  herausgeg.  von  W.  Streitberg  und  R.  Wünsch  Bd.  II  geht,  wie  natürlich, 
auf  die  heidnische  Legende  zurück. 

Für  Armenien  liegt  der  erste  Band  des  grossen  Reisewerks  von  C.  F.  L  e  h- 
m  a  n  n  -  H  a  u  p  t  vor,  Armenien  einst  und  jetzt,  in  welchem  auch  für  die  griechisch- 
römische  Geschichte,  z.  B.  für  Xenophons  Rückzug,  die  Kämpfe  der  Römer  und  By- 
zantiner um  Armenien,  wichtige  Ergebnisse,  besonders  topographischer  Art.  erzielt 
worden  sind. 

Aegypten  und  die  Papyrologie  haben,  was  das  Material  betriftt,  durch  die 
Ausgabe  des  VH.  Bandes  der  Oxyrhi/nchuji-Papyri,  bearbeitet  von  A.  S.  Hunt,  und 
der  beiden  ersten  Hefte  der  Giessener  Papyri  von  Ernst  Kornemann  und  Paul 
M.  Meyer  eine  starke  Bereicherung  erfahren.  Von  Arbeiten  darstellender  Art  auf 
diesem  Gebiete  sind  die  wichtigsten  Friedrich  Preisigke,  Girnwesen  im  griechi- 
schen Aegypten  und  die  tüchtigen  Dissertationen  der  Wilcken-Schüler  Matthias 
Geizer,  Studien  zur  byzanlinisclien  Verwaltung  Aegyptens  =  Leipz.  hist.  Abh.  Heft 
XJ7I  (1909)  und  Gerhard  Plaumann,  Ptolemais  in  Oberägypten  =  ebda.  XVIII 
(1910).  M.  Rostowzews  hoehbedeutsame  Geschichte  des  römischen  Kohmaies,  deren 
Ausgabe  in  Kürze   zu  erwarten   ist,   nimmt   ebenfalls  von  Aegypten   ihren  Ausgang. 

Für  Byzanz  ist  das  Erseheinen  von  Heinrich  Geizer.  Byzantinische  Kultur- 
geschichte sehr  zu  begrüssen.  Das  Forlleben  antiken  Urkundenwesens  ins  Mittelalter 
hinein  illustriert  das  Buch  von  G.  Ferrari,  I  documenti  greci  medioevali  dt  diritto 
privato  dell'  Italia  meridimialc  =  Uyzantinisches  Arcliir  Heß  4.  Das  längst  nicht 
genügend  beachtete  sogen,  tna^yixöv  ßißXiov  I<eos  des  Weisen  bildet  die  Grandlage 
einer  Arbeit  von  A.  Stöckle,  Spätrömische  und  byzantinische  Zünfte,  die  als  .0.  Hei- 
lieft  dieser  Zeitschrift  zu  Ende  des  Jahi-es  erscheinen  wird. 

Schliesslich  sei  noch  hingewiesen  auf  die  neue  Zeitschrift  Der  Islam  hrsgeg.  von 
C.  H.  Becker  (Band  I  Heft  1  vom  10.  Mai  1910)  und  den  ersten,  einen  weiten  histori- 
schen Blick  verratenden  Aufsatz  des  Herausgebers :  Der  Islam  als  Protilem.        E.  K. 


Personalien. 


Giacomo  Tropea,  der  Begründer  und  Leiter  der  liimsta  di  Storia  Antica, 
ord.  Professor  der  alten  Geschichte  an  der  Universität  Padua,  ist  im  März  1910  ge- 
storben.   T>ie  Rirista  erscheint  fortan  unter  der  Leitung  von  Prof.  Cesare  Tropea. 

Julius  .Tung  in  Prag  ist  am  21.  .luni  1910  gestorben. 

Der  Keltologe  Heinrich  Zimmer  in  Berlin  ist  am  29.  .luli  1910  gestorben. 


397 


Zur  Geschichte  von  Akarnanien. 

Vou  Heinricli  Swol»o(la. 

Unsere  ungemein  lückenhafte  Kenntnis  der  Geschichte  Akarnaniens 
zu  Beoinn  des  dritten  Jahrhunderts  v.  Chr.  ist  durch  die  wichtige  und 
interessante  Inschrift  aus  Thermon.  welche  Sotii-iadis  in  der  'Eq:ijßeQig 
dQxaioP.oyiy.i]  1905,  Sp.  56  ff.  herausgegehen  hat,  in  wünschenswerter 
Weise  bereichert  worden.  Schon  die  Tatsache,  dass  zwei  Völkerschaften, 
die  wir  sonst  im  Laufe  der  Geschichte  stets  als  Feinde  antreffen  i),  hier 
im  Gegenteil  in  enger  Verbindung  auftreten .  wirkte  als  Ueberraschung. 
Der  Inhalt  der  Urkunde,  welche  sich,  abgesehen  von  der  Ueberschrift, 
in  zwei  grosse  Partien  gliedei-t  (z.  1 — 14  /)>.  die  av7'd^)]y.a,  z.  14  bis 
zum    verlorenen    Schluss   die   avftfiayja)    ist   kurz  folgender*).     Zwischen 


1)  Diod.  XIX  67,4. 

2)  Um  die  Orientierung  zu  erleichtern,  wiederhole  ich  ihren  Text  nach  der  'E<f- 
TjixfQiq  in  Minuskeln. 

SvilHjxa  Kai  avjxßayja 

AhwXoZg  xttl  ÄxuQvüvoig. 
'Ayrx^äi  Ti'/f«.  Svi'B^tjxa  AitojXoTi;  xal  ^ AxUQrävoK;  oßö).oyoi.  EiQt'jvav  \  fiitfv  xal  ipt- 
?.ütv  noz'  liXläXovc,  (pü.ov:  luvTa:  xal  av^ud/ovs  aua  zu  rov  nnvtu  yQorov,  oQia  f'/ov- 
zag  zn(;  ywQUs  zbv  'Ay{?.wiov  noza/.t  öv  nygi  ilg  &ä/.aaauv.  Tä  fiiv  noz'  Au)  zov  'Ayf- 
).u)iov  nozafiov  AhioXmv  fiftev,  zn  6s  \\  no&'  iontQav ' AxaQi'ävwv  7i>Mv  zov  ÜQavzog  xal 
zäq  Aeuipiöoc'  zavzai;  öh  'AxuQVäv'eg  ovx  kvzmoiovvxta.  ''Yhsq  <5f  zun'  zfQftdv<av  zov 
UgavzÖQ,  ii  fxiy  xa  SzQÜTioi  xal  'AyQaVoi  avy/WQSwvzi  avzoi  noz'  avzoi'g,  zovio  xi- 
(jiov  eazw  fl  6s  ßt/,  'Axagrärsg  xal  AtzoiXol  \  xsQita^ävrui  zäft  TlQavzl6a  y/agav,  aitts- 
ätvzac  sxazsQOjv  6sxa  nXnv  XzQazlwv  xal  ' Aygai  lov  xaSwg  6i  xa  zip/iä^wvzi,  zslstov 
sazw.  Elftsv  6i  xal  iniya/nlav  noz'  ci?.).ä?.ovg  xal  y\äg  syxirjctv  rüii  zs  Alzwlibi  sv 
' AxuQvuvitu  xal  zG)i  'AxaQiävL  iv  AiztoXtai  xal  noXizav  iiui\v  xbv  Ahw'f.bv  iv  ' Axug- 
vaviui  xal  zbv  ' AxuQväva  iv  Atz(o).iai  caoy  xal  öfioiov.  'Araypaij.'ävz(o  6s  zavza  sv 
azäJ.atg  ■fui.xiaiq  in  'Axriwt  ftsv  ol  agyovzsg  zibv  'AxaQi'ävwv,  iv  6's  QiQu\(oi  zol  ay- 
•/ovzSQ  xÜDv  Aiza)).tt)V,  iv  ' OXviinlai  6's  xal  iv  As?.(foig  xal  iv  J(a{6)(l)vai  xoiväi  sxäz\fgoi. 
'Eni  aQyßvzmv  in  fi'sv  Alzw'/Jai  GXQazaysovzoq  Iloi.vxpizov  Ka'üAog  zb  6sixf\\<iOv, 
InnuQyiovzoq  4'l).u>vo<;  ID.fVQwvlov,  yQa/j/iuxfinvxog  Nsonxolifiov  Navnaxxlov,  \  ini?.exz- 
uQysövxtov  Aajj.s6u>vog  Ka/.v6u)Viov ,  'Agiazaoyov  'Eozalov,  Asiovoq  Ka'ipQSOc,  Ka)Ma 
Kalhiog,  Tt/noi.dyov  Tlozsi6avisoq,  tlufitpaida  'Pvaxsog,  Sftov  \  4>vxadog,  zaittivövxwv 
KU  o,  Beiträge  zur  alten  Geschichte  X  4.  27 

1 


398  Heinrich  Swolwdn, 

Aetolern  und  Akarnanen  sollen  ewigor  Friede  und  Freundschaft  herrschen. 
Als  Grenze  des  beiderseitigen  Gebiets  wird  der  Acheloos  bis  zu  seiner  Mün- 
dung bestimmt,  bezüglich  zweier  noch  strittiger  Distrikte  im  Norden  {Hquq 
und  Aefifig)  wird  eine  bald  erfolgende  Einigung  vorgesehen  (z.  5 — 9)  ^). 
Die  Aetoler  soUen  in  Akarnanien  iind  umgekehrt  die  Akarnanen  in  Aetolien 
im  Genüsse  der  Epigamie,  der  Enktesis  und  des  Bürgerrechtes  sein  (z.  9 — 11, 
spez.  xal  noÄlrav  eifiev  rov  AItojZöv  iv  ' Ay.aqvaviai  xal  xbv  'Ay.aQväva 
ii'  AiTcoPüai  i'aoy  xal  Sfioiov) ;  es  wird  also  zwischen  beiden  Bünden  das 
Verhältnis  der  Isopolitie  begründet  ^).  Darauf  folgt  die  Aufschreibungs- 
klausel (z.  11- — 14)  und  anschliessend  der  durch  die  Anführung  der  in 
beiden  Föderationen  damals  eponymen  Beamten  eingeleitete  zweite  Teil, 
die  avfifiaxla  zwischen  beiden  Staaten  (z.  14  ff.,  bes.  25  S.).  In  üblicher 
Weise  wird  festgesetzt,  dass  bei  einem  Einfall  in  das  Territorium  des 
einen  Staates  der  Verbündete  binnen  einer  gewissen  Frist  und  mit  einer 
bestimmten  Truppenzahl  Hilfe  leisten  solle.  Dann  werden  Bestimmungen 
über  die  Soldzahlung  der  aufgebotenen  Streitkräfte  getroffen;  der  Schluss 
der  Urkunde  ist  verloren. 

Am  wichtigsten  ist  es  natürlicli.  zu  einer  Verständigung  über  den 
Zeitpunkt  des  Vertrags  zu  kommen;  und  in  dieser  Hinsicht  scheint  der 
Herausgeber,  dessen  Verdienst  um  die  sorgfältige  Erklärung  und  Verwer- 
tung der  Urkunde  sonst  rückhaltlos  anzuerkennen  ist,  nicht  das  Richtige 
getroffen  zu  haben.  Im  allgemeinen  setzt  er  ihn  in  die  Zeit  zwischen 
280  und  272;  für  die  obere  Grenze  zieht  er  die  Tatsache  heran,  dass  durch 


livÖQiwvoq  .ivatfictyiog,  AviQiuuyov  TQiyuviov,  ' AQiaT\tovoq  Jriiäto:,  'A^iatHi  ' IotwqIov, 
^ Ay>'i<jovo:  Ji^ieoc,  Ti/uävSpov  'Epivalog,  \\  'Ayoiov  Su)a9iviog'  iv  äs  'AxciQvavlm  arpat- 
uyCay  BviüÜQOV  Olrtäöa,  ' E7iil?.]'äov  JtjQiioc,  ' Ayijawvog  —tqc<t1ov,  'A?.xiza  <Poniäroc, 
'A>.xliov  &v^(>iiov,  Ofiuv'vog  'Avuxro^iio<;,  Hoi.vxi.ioc  Atvxadtov,  InnaQyiovtoq  '' Inno- 
laov  Oh'iüäa,  I  yga/xßativovzog  nepix?.eo(;  Olviadu,  xciinia  ^Ayf/Mov  —ZQaxixov  |  avfi/ta- 
yja  Ahoj?.oT<;  xal  'AxuQvdvoK;  aßazn  zbv  nävza  ygövov.  \\  Ei'  xlq  xa  t[ißaV.rjL  elg  zai' 
Aizwh'av  ijil  nolefiwi,  ßoctf^oHV  zoi'g  \  ^Axagvävag  jtfgor?  ftev  yt).ioic,  innevai  äs  sxazoj; 
ovi  xa  zol  agyovxs^g  ne/ancavzi,  iv  a/aiQaig  ff.  Kai  ei'  zig  iv  'AxuQvaviav  ijxßuXXoi  inl 
nolknuii,  I  ßoaSoilv  Atzwf.ovg  netptg  ßsv  xi).i'oig,  Innioig  ös  ixazbv  iv  kßSQatg  £|,  o'vg  \ 
xa  zol  UQyovztg  nifiTioivzL.  Ei  äs  n/.liövwv  yQSi'av  syoKv  azspoi  nözSQOi,  ||  ßoaB^oovvzw 
z(jioyj?.ioig  ixäziQOL  ixazsQoig,  iv  uixsyatg  äixa.  Tag  ie  ßoa&oiag  r  ä?  ä7ioazs).?.o/.iiyag 
toziu  zu  ZQizoß  /iSQog  6n).lzai.  Uf/itTxovzco  äs  za,u  ßod&oiav  |  iy  /x'sv  ' AxaQvarlag  oi  azpaz- 
ayol  züiv  ' AxaQVuvaiv  xal  ol  ovvsdijoi,  iy  6s  Atzwliag  \  oi  a(>yovzsg  züiv  AizcuXwr.  2^iz- 
Ujjyovvzu)  äs  zovg  rmoaze/.f.o/^svovg  oz^uziü}z',ag  sxdzfQOi  zovg  avzwv  ui^is^äv  ZQiäxovza ' 
iL  äs  nXfiova  yQÜvov  s^oitv  zäg  ßou\\9-oi'ag  yQSiav  ol  /xezanfßxpäfiivot  zaß  ßodSoiav, 
äidövzm  zag  oizapylag  ig  ri  xa  |  iv  oixov  dnoozsD.wvzi  zovg  azQUziwzag.  ^izttQyJa  ä' 
sazu)  zov  n?.eiovog  yQÖv\ov  zü)[i  /isv  Innil  aza\z>j()  I{0(jlvS^iog   zäg  a/jiSQag   ixäazug,  zum 

[df]  Tß,«  navo7i?.lav  tyolvzt ],  zwi  äs  zb  ijßiOwQaxiov  ivvs'  ößoloi,  \pt).(hi  tnz 

ußoXol.  "^ Aycto9wv  .  .  .  (die  wenigen  Reste  in  den  noch  vier  übrigen  Zeilen  können 
unberücksichtigt  bleiben). 

1)  Zu  diesem  Passus  Sotiriadis  Sp.  7-5. 

2)  Zum  Begriff  der  Isopolitie  Szanto,  Griecli.  Bürgerrecht  C<~  tf.  70  fl". 


Zur  Geschichte  von  Akarnanien.  399 

die  Erwähnung  eines  ISwad-et'evc  als  ätolischen  Schatzmeisters  (z.  20)  der 
Anschhiss  der  Aenianen  an  den  Aetolerbund  bezeugt  ist  (vgl.  unten  S.  400), 
für  den  terminus  ante  quem  dagegen .  dass  bald  nach  Pyrrhos'  Tode 
Akarnanien  zwischen  Epeiros  und  Aetolien  geteilt  wurde.  Doch  ist  er 
geneigt,  innerhalb  dieses  Zeitraums  die  Jahre  275  bis  272,  etwa  273, 
zu  bevorzugen ,  weil  damals  die  geschichtlichen  Verhältnisse  sich  in 
einer  Weise  entwickelten,  die  einen  engen  Zusammenschluss  der  bisher 
feindlichen  Staaten  Akarnanien  und  Aetolien,  wohl  unter  dem  Einfluss  des 
Pyrrhos  begünstigte.  Jedesfalls  gehöre  die  Urkunde  in  die  Zeit  vor  Pyrr- 
hos' Tod. 

Dass  nun  unsere  Inschrift  in  die  erste  Hälfte  des  dritten  .Jahrhunderts 
fällt,  ist  ganz  sicher,  denn  darauf  führt  die  Erwähnung  des  ätolischen 
Tamias  Dorimachos  (z.  18),  welcher  nur  der  Gros-svater  des  aus  der  zweiten 
Hälfte  desselben  .Jahrhunderts  bekannten  ätolischen  Strategen  gewesen 
sein  kann  ').  Für  eine  genauere  Datierung  kormnt  nun  ein  Hilfsmittel  in 
Betracht,  nämlich  die  Angabe  derjenigen  Orte,  welche  nach  Z.  liff.  20  ff. 
damals  zu  Aetolien  und  Akarnanien  gehörten  -) ;  schon  Sotiriadis  hat  es 
zu  diesem  Zweck  verwendet,  ohne  aber,  wie  ich  glaube,  auf  die  entschei- 
denden Gesichtspunkte  aufmerksam  geworden  zu  sein.  Vorher  eine  all- 
gemeine Bemerkung :  es  ist  meines  Erachtens  ganz  unmöglich,  das  Bündnis 
zwischen  Aetolien  und  Akarnanien  vor  Pyrrhos'  Tod  anzusetzen,  wie 
Sotiriadis  es  tut.  Seit  Kassanders  Eingi-eifen  (314)  ^)  war  Akarnanien 
nicht  viel  mehr  als  ein  Untertanenland  Makedoniens:  im  Jahi-e  294  wurde 
es  von  Kassanders  Sohn  Alexandros  zusammen  mit  Ainbrakia.  Amphilochien 
und  den  beiden  makedonischen  Gauen  Tymphaia  und  Parauaia  an  Pyrrhos. 
um  dessen  Hilfe  zu  erlangen,  abgetreten*).     Es  gehörte  zu  den  eniy.xt^Ki 


1)  Cf.  Sotiriadis  Sp.  69;  über  den  jüngeren  Dorimachos  Wissowa  in  Pauly-Wiss. 
Realenc.  V  1.362  und  H.  Gillischewski,  De  Äetolorum  praeloribus  iitira  annos  331  et 
KJS  a.  Chr.  n.  miiuere  fimctis  (Dissert.  Erlangen  1896),  6  tf.  Dagegen  halte  ich  die 
Identifikation  des  Strategen  Polykritos  (Z.  14  ff.)  mit  dem  Träger  dieses  Namens  bei 
Polybios  IX  34,  10  für  unmöglich,  da  dessen  Beutezüge  in  der  Peloponnes,  wie 
übrigens  Sotiriadis  selbst  bemerkt  (Sp.  70) ,  in  die  Zeit  um  240  gehören  (dazu 
Niese,  Gesch.  der  griech.  und  makedon.  Staaten  seit  der  Schlacht  bei  Chaeronea  II  261) 
—  dreissig  Jahre  nach  dem  von  Sotiriadis  angenommenen  Datum  seiner  zweiten 
Strategie. 

2)  Nur  nebenbei  sei  bemerkt,  dass  durch  Z.  20  ff.  'E7ii[/.]dov  AtjQii-oq  die  hand- 
schriftliche Ueberlieferung  degielc  bei  Diodor  XIX  67,4  bestätigt  wird,  die  früher 
angezweifelt  wurde  (Bursian,  Geographie  von  Griechenland  I  138,  .5.  E.  Kuhn,  TJeher 
die  Entstehung  der  Städte  der  Alten  80.  Oberhummer,  Akarnanien,  Amhrakia,  Am- 
phihichien,  Lcukas  im  Altertum  137,  2.  Salvetti  in  Belochs  Studi  di  storia  antica  II  96. 
ü.  Hirschfeld   in  Pauly-Wissowas  U.E.  I  889.     Beloch.   Griedi.  Gesch.  III  1,62.5,1). 

3)  Diod.  XIX  67,  4  ft'. 

4)  Plut.  Pyrrh.  6.  Dazu  Beloch,  Griech.  Gesch.  III  1,  229  und  bes.  2,  319  gegen 
die  auch  von  Oberhummer  1.  1.  142  ff.  und  R.  Schubert,  Gesch.  des  Pyrrhus  128  ver- 
tretene Ansicht  üngers ;  vgl.  auch  Niese  a.  a.  0.  II  6. 

27* 

3 


400  TTcinrirh   SirnJ)o(hi, 

tf}vii  wie  früher  Makedoniens  (Plnt.  l'ip'rli.  6).  so  jetzt  von  Epeiros')  und 
blieb  dies  bis  zum  Tode  des  Pyrrhos.  Dies  schliesst  nicht  aus,  dass  der 
akarnanische  Bund  unter  diesen  Wecbseltallen  der  Geschichte  bestehen 
bliel)  und  sich  formeller  Unabhängigkeit  erfreute  *)  —  aber  nur  einer  sol- 
chen ;  eine  selbständige  auswärtige  Politik,  wie  sie  sich  in  unserem  Vertrag 
und  der  durch  ihn  begründeten  engen  Verbindimg  mit  Aetolien  ausdrückt, 
war  mit  dem  Verhältnis  zu  Epeiros  nicht  zu  vereinen.  Um  nun  von  dieser 
notwendigen  Abschweifung  zu  dem  Früheren  zurückzukehren,  so  kann  nach 
dem  eben  Gesagten  die  Erwähnung  eines  Angehörigen  der  Stadt  ^coad-erig. 
die  unter  den  Orten  der  Akarnanen  erscheint  ^),  nicht  die  Wichtigkeit  für 
sich  beanspruchen,  welche  Sotiriadis  ihr  beimass;  da  die  Aenianen  bald  nach 
276  dem  ätolischen  Bunde  beigetreten  sind  *),  gibt  sie  allerdings  den  ter- 
minus  a  quo  für  unsere  Inschrift,  lässt  aber  immer  noch  einen  zu  weiten 
Spielraum.  Noch  mehr  gilt  dies  von  der  Erwähnung  eines  Bürgers  von 
Erineos  unter  den  ätolischen  Schatzmeistern  (z.  19)  °),  da  die  Doris  wahr- 
scheinlich bereits  nach  285  dem  Aetolerbunde  einverleibt  wurde  ").  Ueber- 
raschend  wirkt,  dass  unter  den  akarnanischen  Bundesbeamten  nicht  weniger 
als  drei  (ein  Strateg,  der  Hipparch,  der  Schreiber)  aus  Otriüöat  stammen 
(z.  20.  22.  23)  ■).  Es  ist  bekannt,  dass  die  Aetoler,  wahrsclieinlich  330  **) 
sich  Oiniadais  und  damit   der  Südküste  Akarnaniens  bemächtigt  hatten  "). 


1 )  Wenn  Sotiriadis  (Sp.  66  ff.)  die  Untertänigkeit  Akarnaniens  leugnet,  so  be- 
ruht dies  auf  einer  Verkennung  des  Sachverhalts. 

2)  Dies  lehrt  eine  leider  noch  immer  nicht  veröffentlichte,  von  Foucart  -^vieder- 
holt  zitierte  Inschrift  (z.  B.  zu  Lebas  l'elop.  n.  194rf,  vgl.  auch  Oberhummer  a.  a.  0. 
291.  298),  die  einen  Vertrag  zwischen  Pyrrhos  und  den  Akarnanen  enthält. 

3)  Sie  wird  erwähnt  von  Ptolemaios  III  12,  42 ;  das  Demotikon  ^wodsitvg  kehrt 
wieder  in  der  Amphiktionen-Inschrift  aus  dem  Jahre  178/7,  SGDI  2.536,  Z.  18  und 
in  der  Thearodoken-Liste  von  Deli^hi  ebenda  n.  2-580,  Fgm.  A  (col.  3),  Z.  31.  40.  Ueber 
Sosthenis  vgl.  Pomtow,  Jalirh.  f.  kl.  Piniol.  CXLIX  1894,  664  und  bes.  Dittenberger, 
i/eraies  XXXII  164  XXXIII  324  ff.;  Sotiriadis  Sp.  61  ff'. ;  Gerhard  Kip,  Thessalische 
Stiulien  (Dissert.  Halle  a.  S.  1910),  26. 

4)  Nach  Pomtow,  Jahrh.  f.  kl.  Phil  CLV  1897,  S.  791  zwischen  den  Jahren  278 
und  273,  S.  819  wahrscheinlich  276;  nach  Beloch  1.  1.  III  2,344  (vgl.  331)  um  275. 
Wenn  man  Sosthenis  zur  Oetaea  zählt,  so  wird  nicht  viel  daran  geändert,  da  diese 
Landschaft  seit  280  zum  aetolischen  Bunde  gehörte  (Pausan.  X  20.  9,  dazu  Salvetti 
a.  a.  0.  105.     Pomtow  1.  1.  792.    Kip  1.  1.  34). 

5)  Dazu  Sotiriadis  Sp.  61  fl'. 

6)  Salvetti  1.  1.  104.  Pomtow  a.  a,  0.  789  ff'.  Nach  Beloch  1.  1.  III  2,  331.  344 
ebenfalls  um  das  J.  275;  es  hängt  dies  damit  zusammen,  dass  er  den  delphischen 
Archon  Archiadas  in  das  Jahr  273/2  setzt. 

7)  Der  Schreiber  heisst  Perikles  (Z.  23).  Sollte  dieser  Namen  nicht  auf  eine 
Familientradition  aus  dem  fünften  Jahrhundert  zurückgehen?  Wenn  auch  Oiniadai 
damals  meist  eine  athenerfeindliche  Stellung  einnahm,  so  wird  es  gewiss  Anhänger 
Athens  in  dieser  Stadt  gegeben  haben. 

8)  Joh.  Gust.  Droysen,  Gesch.  dex  Helhiiism.-  I  1,  396,  1.  Oberhummer  a.  a.  O. 
33.     Beloch,  Gi:  Gesch.  III  1.  53. 

9)  Diod.  XVIII  8,  6;    Plut.  Ale.r.  49.     Wenn   Pausan.  I  25,  2.  von   der  Teilnahme 


Zur  Geschichte  von  AJcarnunien.  401 

Aus  unserer  Inselirift  lernen  wir  die  bisher  unbekannte  Tatsache  kennen, 
tlass  es  den  Akarnauen  gelungen  war.  ihnen  diese  wichtige  Stadt  wieder  zu 
entreissen  und  damit  wird  die  Festsetzung  der  Grenze  zwischen  den  beiden 
Bünden  z.  3  if .  ÖQia  f'xovTag  läg  /('oQag  töv  'AxeIöhov  noxa^ibv  äxQt 
e  i  g  d-d  ?.a  a  a  a  V  erst  recht  verständlich.  Wann  dies  geschah,  ist  un- 
gewiss, da  die  literarische  Ueberlieferung  darüber  schweigt  und  für  die 
Datierung  unserer  Urkunde  ist  damit  nichts  gewonnen. 

Von  entscheidender  Wichtigkeit  dafür  ist  aber  der  Umstand,  dass  unter 
den  akamanischen  Strategen  ein  Leukadier  vorkommt  (Polykles  z.  22) ; 
wir  ersehen  daraus,  dass  Leukas,  das  bekanntlich  später,  seitdem  die  Akar- 
nanen  um  230  ihre  Selbständigkeit  wieder  erlangt  hatten,  Vorort  des  neu 
hergestellten  Bundes  wurde  ').  schon  in  der  ersten  Hälfte  des  dritten  Jahr- 
hunderts dessen  Mitglied  war.  Damit  erhalten  wir,  wie  ich  meine,  den 
terminus  post  quem  für  unsere  Urkunde.  Wann  ist  Leukas  von  den  Akar- 
uanen  gewonnen  worden  ?  Die  Vermutung  Imhoof-BIiuners  ^),  dass  es 
bereits  um  oder  sogar  vor  314  v.  Chr.  Hauptstadt  des  Bundes  war,  wurde 
mit  Recht  von  Oberhummer  bekämpft  ^)  und  wird  durch  folgende  Tat- 
sachen widerlegt.  Kassander  gewann  zwar  314  Leukas*);  allein  er  gab 
es  nicht  den  Akarnanen.  sondern  behielt  es  für  sich,  wie  schon  daraus 
erhellt,  dass  er  in  die  Stadt  eine  makedonische  Besatzung  legte  *).  Im 
Jahre  312  wurde  diese  mit  Hilfe  der  Korkjräer  vertrieben  ")  und  Leukas  ward 
zunächst  unabhängig.  Für  die  folgende  Zeit  lassen  uns  die  Quellen  im 
Stich.  Die  nächste  Xachricht  ist  erst,  dass  Demetrios  Poliorketes  einen 
Zug  nach  Korkyra  und  Leukas  unternahm  ^).  Die  früher  geäusserten  An- 
sichten, so  diejenige  Droysens  *),  dass  er  dies  tat,  um  Leukas  von  Kas- 
sander zu  befreien,  und  Oberhummers  '),  dass  er  Kleonymos  vertrieb,  kommen 
heutzutage  nicht  mehr  in  Betracht,  seitdem  Wilamowitz  nachgewiesen  hat. 


der  'ixaQväveq  ig  zo  Aizvü.ixov  avirs/.ovi'Tfc  (es  wird  wohl  zu  lesen  sein  \4xct(tvävf: 
(ol)  ig  TÖ  Alxwhxöv  ovvzei.ovvTig)  an  dem  lamischen  Kriege  spricht,  so  kann  da- 
mit nur  dieses  Gebiet  gemeint  sein.  vgl.  dazu  Freeman,  History  of  Federal  Govern- 
ment in  Greece  and  Italy-  2.56,  2.  Oberhummer  a.  a.  0.  184.  Salvetti  1.  1.  103;  von 
Droysen  1.  1.  -II  l..")4  und  Niese  a.  a.  0.  I  202,  6  falsch  auf  Alyzia  gedeutet. 

1)  Oberhummer  a.  a.  0.  1-53  ff. 

2)  (Wiener)  Niimismat.  Zeitschr.  X  18  ff.  45.  Auch  R.  "Weil  glaubt  {Zeitschr.  f. 
Numismatik  VII  120  ff.),  dass  Leukas  314  in  den  Akarnanenbund  eintrat. 

3)  1.  1.  1.54  ff.  Auch  die  Thearodokenliste  von  Epidauros  {IG  IV  1504),  welche 
nach  B.  Keils  Nachweis  in  die  Zeit  zwischen  390 — 367  gehört  und  in  der  Z.  20  Leukas 
unter  den  Orten  Akarnaniens  erscheint,  kann  nicht  etwa  als  Beweis  dafür  gelten. 
Ob  alle  in  ihr  aufgeführten  Stiidte  damals  dem  akamanischen  xotvöv  angehörten,  ist 
zweifelhaft.  Die  Anordnung  wird  nach  dem  landschaftlichen  Gesichtspunkt  erfolgt 
sein.    Wie  Leukas  unter  Akarnanien,  wird  Korkyra  (Z.  28)  unter  Eijeiros  aufgeführt. 

4)  Diod.  XIS  67,  5.  —  5)  Diod.  XIX  88,  5.  89,  3. 

6)  Diod.  XIX  89,  3. 

7)  Demochares  bei  Athen.  VI  253  h.  c:  dazu  Plut.  Pyrrh.  10  Ende. 

8)  Gesch.  d.  Hellen  ism.-  II  2.  190.  —  9)  A.  a.  0.  140. 


402  Heinrich  Sivoboda, 

tlass  der  Zug  in  das  Jahr  290  gehört ').  Beloch  hat  nun  mit  vollem 
Rechte  darauf  hingewiesen  '),  dass  Agathoklcs  von  Syrakus  sich  etwa  298 
wie  KorkjTas,  so  auch  Leukas'  bemächtigt  hat  und  dann  beide  Inseln  um 
295  als  Mitgift  seiner  Tochter  Lanassa  in  den  Besitz  seines  Schwieger- 
sohnes Pyrrhos  übergingen  ^).  Dass  nun  nach  der  Trennung  Lanassas 
von  Pyrrhos  Demetrios,  der  auf  ihre  Einladung  herbeikam,  sich  290 
Korkyras  bemächtigte ,  ist  sicher  ■*)  und  das  gleiche  muss  für  Leukas 
gelten  *).  Allein  Korkyra  wurde  nach  Demetrios'  unglücklichem  Ausgang 
von  Pyi-rhos  zurückerobert '') :  und  dass  er  sich  bei  dieser  Gelegenheit 
wieder  in  den  Besitz  von  Leukas  setzte,  ist  geradezu  selbstverständlich 
und  wird  auch  dadurch  nahe  gelegt,  dass  der  Angriif  seines  Sohnes  Alex- 
andros  auf  diese  Stadt  (s.  unten  S.  404)  nur  als  deren  Revindikation  auf- 
zufassen ist.  Trifft  diese  Erörterung  das  Richtige,  so  sieht  man  daraus, 
dass  Leukas  sieh  nicht  vor  Pyrrhos'  Tod  dem  Akarnauenbunde  ange- 
schlossen haben  kann;  und  dies  führt  auf  eine  gleiche  Datierung  unseres 
Vertrages,  wie  sie  sich  früher  (S.  399)  aus  allgemeinen  Gründen  als  wahr- 
scheinlich ergab. 

Auch  andere  Erwägungen  sind  diesem  Ergebnis  günstig.  Es  ist  merk- 
würdig, dass  Sotiriadis  sich  überhaupt  nicht  die  Frage  vorgelegt  hat,  gegen 
welche  dritte  Macht  sich  das  Waffenbündnis  der  Aetoler  und  der  Akar- 
nanen  richtete  und  welche  Absichten  jeder  der  beiden  Staaten  bei  dessen 
Abschluss  verfolgte.  Was  Akarnanien  anlangt,  so  ist  es  nicht  schwer,  dies 
zu  erraten:  dass  es  sich  nach  Pyrrhos'  Tode  von  Epeiros  unabhängig 
machte,  geht  aus  der  Geschichte  der  Folgezeit  hervor  ').  Natüi-lich  musste 
das  Bestreben  von  Pyi-rhos'  Nachfolger  Alesandros  dahin  gerichtet  sein, 
den  Akarnauenbund  wieder  zu  unterwerfen,  und  der  Anschluss  von  Leukas 
an  denselben  mrd  seine  feindselige  Stimmung  gegen  ihn  noch  mehr  ge- 
steigert haben.  Dies  bewog  die  Akarnanen,  einen  vollständigen  Wechsel 
ihrer  bisherigen  PoUtik  vorzunehmen  und  bei  Aetolien  Anlehnung  zu 
suchen,  um  ihre  von  dem  nördlichen  Grenznachbar  in  Frage  gestellte  Un- 
abhängigkeit zu  sichern ;  feindliche  Einfälle  in  Akarnanien,  wie  sie  z.  27  ff. 
des  Vertrags  vorgesehen  sind,  konnten  unter  den  damaligen  umständen 
nur  von  Epeiros  di-ohen.  Dass  die  Aetoler  auf  die  Einladung  der  Akar- 
nanen bereitwillig  eingingen,  ist  aber  auch  nicht  schwer  zu  begreifen.  Es 
scheint    allerdings,    wie   die   gewöhnliche   Annahme   ist,    ihr  Verhältnis  zu 

1)  Äntigonos  von  Karystos  241  ff. 

2)  Griech.  Gesch.  III  1,211.  2,  313  tf. 

3)  Für  Korkyra  Plut.  Pyrrh.  9.  —  4)  Plut.  Pi/rrh.  U. 

5)  Wenn  es  eines  Beweises  bedürfte,  so  liefert  ihn  Democluu-es'  Ausdrucksweise 
bei  Athen.  1.  1.  inuvfy.&dvTu  de  zöv  JrjftriZ^iov  dnb  Tiji;  Aevxääoe  xtd  KfQxvgaq  elg 
räc  'A9>'/i'ac  oi  \4.9iiiaToi  iäi/ovro  ov  ^törov  9vfiiü)VTsg  xcd  azKfctrovvTfe  xcd  olvoyoovv- 
Tsg  xz).. 

6)  Pausan.  I  11,  6.  12,  1.     Justin.  XXV  4,  8.     Cf  Beloch  1.  1.   111  1.  247.  2,  313. 

7)  Niese  a.  a.  0.  II  62.     Beloch  1.  1.  III  1,  61(i;  2.  319. 


Zur  Gcscliklitc  ron  Aharmutioi.  403 

E)>eiro.s  während  l'yrrlios'  K'egieniiig  im  allgemeinen  freundliclier  Natur 
gewesen  zu  sein  ').  Wenigstens  für  die  frühere  Zeit  ist  dies  sicher,  da 
Pyrrhos  sie  im  Jalire  289  durch  den  Sieg  über  Pantauehos  von  der  In- 
vasion des  ]\'ni(!trios  befreite  ');  auch  in  dem  Heere,  das  er  280  nach 
Italien  hinüberführte,  befanden  sich  ätolische  Söldner  *).  Ob  aber  diese 
Verbindung  in  der  späteren  Zeit  von  274  ab  fortdauerte,  da  Pyrrhos  sich 
gegen  Antigonos  wandte,  mit  welchem  die  Aetoler  seit  280  verbündet 
waren  *),  ist  nicht  ebenso  gewiss.  Es  wird  dafür  angeführt,  dass  Pyrrhos 
bei  seinem  Zuge  in  die  Peloponnes  272  durch  Aetolien  marschierte  und 
seine  Truppen  von  da  zur  See  nach  Achaia  übersetzte '') ;  allein  dieses 
Faktum  ist  nicht  ausreichend  bezeugt  °).  Aber  selbst  weim  man  an  ihm 
festhält,  so  kann  es  mancherlei  Gründe  gegeben  haben,  warum  die  Aetoler 
sich  damals  Pyrrhos  fügten:  sie  hatten  die  bedeutende  Macht  des  Epci- 
rotenkönigs  zu  fürchten  und  anderseits  richtete  sich  dessen  Zug  zunächst 
gegen  Sparta,  mit  dem  sie  von  früher  her  in  Feindschaft  waren.  Nach 
Pyrrhos'  Tode  aber,  infolge  dessen  sein  Stammland  von  der  bisherigen 
Höhe  herabsank,  waren  die  Aetoler  jeder  Rücksicht  auf  Epeiros  enthoben 
und  Hessen  sich  nur  von  dem  Gesichtspunkte  ihres  eigenen  Interesses 
leiten.  Dieses  gebot  ihnen  auf  das  Entgegenkommen  der  Akarnanen  un- 
bedingt einzugehen  und  den  Versuch  zu  machen,  das  Nachbarlaud,  ohne 
dass  sie  an  die  Waffen  zu  appellieren  brauchten,  ihrem  Bunde  anzuglie- 
dern. Auf  welche  Weise  .sie  dies  taten,  ist  sehr  interessant.  Szanto  hat 
schon  darauf  aufmerksam  gemacht,  wie  die  Aetoler  bestrebt  waren,  ihren 
Bund  über  das  eigentliche  Aetolien  hinaas  auf  dem  Wege  der  Isopolitie 
zu  erw'eitern  ■) ;  in  unserem  Vertrage  haben  wir  ein  weiteres  Beispiel  für 
diese  Politik,  welches  zugleich  dadurch  an  Wert  gewinnt,  dass  es  zeitlich 
das  älteste  und  vom  historischen  Standpunkt  aus  das  bedeutendste  unter 
den  uns  bekannten  darstellt. 

Um  das  bisher  Gesagte  zusammenzufassen,  halte  ich  es  für  das  wahr- 
sclieinlichste,  dass  unser  Vertrag  in  die  Zeit  von  dem  Tode  des  Pyrrhos 
(272)  bis  zum  Beginne  der  Operationen  im  chremonideischen  Kriege  (Früh- 
jahr 265)  gehört  **).  natürlich  näher  der  oberen  Grenze ;  denn  Akarnaniens 

1)  Niese  a.  a.  0.  IE  213.  Beloch  1.  1.  III  1.  öSJ.S.  1.  —  2)  Belocb  III  1,  23.5.  In 
diese  Zeit  gehört  das  Pyrrhos  in  der  aetolisehen  .Stadt  Kallion  (Kallipolis)  gesetzte 
Ehrendenkmal  Stßl.''  919.  —  3)  Dionys.  Hai.  Ant.  Rom.  XX  1.  —  4)  Justin.  XXIV  1,  3. 

5)  Beloch  a.  a.   0.  III  1,  .59.5  mit  Anm.  1. 

6)  Der  Text  Justins  XXV  4,  4  ist  au  der  entscheidenden  Stelle  verderbt  und 
Bclochs  geistreicher  Versuch  ihn  zu  heilen  (I.  1.)  von  fraglichem  Werte.  Cf.  zur 
Sache  Pomtow,   Jahrb.  f.  Mass.  Phil.  CLV  1897.   820.  70  und  Niese  a.  a.  0.  II  .5ü,  4. 

7)  Griech.  Bürgerrecht  81  fF.  80. 

8)  Bezüglich  der  Chronologie  des  chremonideischen  Krieges  schliesse  ich  mich 
den  in  den  wichtigsten  Punkten  übereinstimmenden  Ansätzen  von  Beloch  Gr.  Gesch. 
III  2.  424  ff.  und  Walther  Kolbe,  Die  attischen  Ärchonten  von  39312—3110  v.  Chr.  (Ah- 
haiicUiingen  der  Götting.  Gesellsch.  der  Wissenschaften,  philol.-hist.  KI.  NF.  X  n.  4) 
39  ff.  an. 


404  Heinrich   Sirohuda, 

AbiVill  von  Epeiros  und  Leulcas'  Zutritt  werden  unmittelbar  uacli  Pyrrhos' 
Tod  fallen  ').  Allein  der  dem  bisherigen  Verhältnisse  zwischen  den  beiden 
Völkern  widersprechende  Bund  *)  kann  nicht  von  langer  Dauer  gewesen 
sein;  gewiss  werden  wieder  Zwistigkeiten  zwischen  den  beiden  Kompazis- 
zenten  ausgebj'ochen  sein  und  die  Aetoler  kehrten  zu  ihi-er  alten  Eroberungs- 
politik gegen  die  westlichen  Nachbarn  zurück.  Es  kam  zwischen  ihnen 
und  Alexandres  von  Epeiros,  der  die  schwierigen  Anfänge  seiner  Regierung 
überwunden  hatte,  zu  einer  Verständigung,  deren  Erfolg  war,  dass  zur 
Zeit  des  chremonideischen  Krieges  Akarnanien  zwischen  beiden  Mächten 
aufgeteilt  wurde  und  damit  für  eine  Zeit  lang  aus  der  Reihe  der  selbstän- 
digen Staaten  verschwand  ^).  In  diesen  Krieg  ist  die  von  Frontin  (III  4,5) 
erwähnte  Eroberung  von  Leiikas  durch  Alexandros  zu  setzen  *).  Der  nörd- 
liche und  westliche  Teil  von  Akarnanien  (mit  Thjai-heion,  Limnaia,  Mediou) 
und  Leukas  fielen  Epeiros  zu,  während  die  Aetoler.  welche  bei  ihrer  da- 
maligen Haltung  den  Spruch  ttJJov  ilfiiav  navTÖg  praktisch  betätigten, 
den  Südosten  —  Stratos,  Phoitia,  Matropolis,  Oiniadai  —  erhielten  *). 
Erst  um  das  Jahr  230  gelang  es  den  unter  der  epeirotischen  Herrschaft 
befindlichen  Akarnanen.  die  sich  im  Genüsse  einer  gewissen  Autonomie 
befanden*),  sich  wieder  unabhängig  zu  machen"). 


1)  Vielleicht  gehören  die  älteren  der  von  Imhoof-Blumer  a.  a.  0.  'J4  ff.  45  zu- 
sammengestellten Silberruünzen  des  Bundes,  welche  in  Leukas  geprägt  wurden  und 
nach  ihm  der  Zeit  des  Antigouos  Gonatas  zuzuweisen  sind  (1.  1.  37  ff.),  in  unsere 
Jahre  272 — 265.  Gardner  und  Head  setzen  sie  allerdings  in  die  Zeit  des  Antigonos 
Doson  (Ä  Catalogue  of  the  Greelc  Coins  in  the  British  Museum:  Thessaly  fo  Aetolia 
LH.  168  ff.     Bist.  Kum.  283). 

2)  In  der  literarischen  Ueberlieferung  ist  eine  Erinnerung,  die  man  früher  nicht 
zu  deuten  wusste,  an  diese  Verbindung  zwischen  Akarnanien  und  Aetolien  bei  Strabo 
erhalten  IX  427  xal  yciQ  tovtov:  (die  Aenianen)  iSeip^eipav  Ahwi.oi  xs  xcd  'A&uftnveg, 
Aixio/.ot  ftiv  ueiä  kxuQt'dvwv  no?.f/.iovvz£<:  xai  fiiyu  öwäf-ifvot  xx'/..  Freilich  ist  die 
Mitwirkung  der  Akarnanen  bei  der  Unterwerfung  der  Aenianen  unmöglich,  da  letz- 
tere bei  Absehluss  unseres  Bündnisses  bereits  zu  Aetolien  gehörten  (s.  S.  400). 

3)  Polyb.  n  45,  1.  IX  84,  7.  Justin.  XXVÜI  1,  1.  Pausan.  X  16,  6.  Dazu  Ober- 
hummer 1.  1.  145  ff.  Salvetti  a.  a.  0.  106  ff.  Niese  1.  1.  II  287.  Beloch  a.  a.  0.  III 
1,  616  ff.  638.  2,  819  ft'.  Die  richtige  Datierung  zuerst,  so  viel  ich  sehe,  bei  Schorn, 
Gesch.  Griechenlands  von  der  Entstehung  des  aetolischen  und  achäischen  Bundes  bis  auf 
die  Zerstörung  Korinths  (Bonn  1833)  58,  2. 

4)  Ebenfalls  von  Schorn  a.  a.  0.  zuerst  richtig  auf  den  Sohn  des  Pj'rrhos  be- 
zogen.   Vgl.  auch  Oberhummer  a.  a.  0.  145,  3. 

.5)  Dies  geht  aus  Polyb.  IV  63,  7  ff.  64,  4  ff.  hervor.  Dazu  besonders  Kuhn  1.  1. 
84.    Oberhummer  a.  a.  0.  145  ff.     Salvetti  1.  1.  106  ff'.  115  ff. 

6)  Dies  wird  dadurch  nahe  gelegt,   dass   sie   sich   nach  Alexandros'  Tod   an  die 
Römer  um  Schutz   vor   den  Aetolern  wandten,   welche   auch   den   epeirotischen   Teil 
Akarnaniens   erobern   wollten  (Justin.  XXVllI  1.5  ff.);    ^vie  Beloch  Gr.  Gesch.  III  1, 
621,  1  treffend  bemerkt,   kann  dies   nur  im   Einverständnis   mit  Alexandros'  Witwe,  • 
der  Königin-Mutter  Olympias  geschehen  sein. 

7)  Oberhummer  a.  a.  0.  152  ff.     Niese  a.  a.  0.  II  267.     Beloch  1.  1.  III  1,  6.58. 


Xitr  Cicsc/iiclilc  von  ALiihkuücii.  405 

Damit  ist  wolil  das  wichtigste  gesagt,  um  unsere  Urkunde  in  <l('n 
grossen  gescliiclitlichen  Zusammenhang  der  Ereignisse  einzureihen.  Sie 
ist  auch  nach  einer  anderen  Seite  hin  von  Bedeutung,  da  sie  neue  Auf- 
schlüsse über  die  Organisation  sowohl  des  ätolischen  als  Ijesonders  des 
akarnanischen  Bundes  gibt.  Da  ich  diese  Dinge  bei  anderer  Gelegenheit 
behandeln  werde,  kann  ich  sie  für  diesmal  übergehen  und  beschränke  mich 
darauf,  nur  einen  Punkt  hervorzuheben.  Es  geht  aus  ihr  hervor  (z.  10  ff.), 
dass  es,  was  Szanto  noch  in  Frage  stellte  '),  in  Akarnanien  ein  von  dem 
Einzelstaatsbürgerrecht  unabhängiges  akarnanisches  Bundesl)ürgerreclit  galj, 
also  der  akarnanische  Bund  bereits  damals  eine  sympolitische  GruniUage 
hatte '"). 

Pras;. 


1)  A.  a.  0.  137. 

2)  Ausser  in  dem  Gebriiucli  des  gemeinsamen  Ethnikons  'AifUQvru',  ' A>!C(i)>äyf^  (so 
auch  in  dem  bekannten  Beschluss  von  Ephesos  für  Euphronios  aus  302/1,  S;/ll. '■  ISG, 
Z.  3)  findet  dies  darin  Bestätigung,  dass  in  einem  Dekret  aus  dem  Anfange  des  dritten 
Jahrhunderts  IG  IX  1,  445  (gefunden  in  Stratos)  das  Bundesbürgerrecht,  verbunden 
mit  der  Proxenie,  als  Auszeichnung  verliehen  wird;  wenn  für  die  Ausübung  dieses 
potentiellen  Bürgerrechtes  dem  Beliehenen  die  freie  Wahl  einer  Bundesstadt  anheim- 
gegeben wurde,  so  hat  dies  dieselbe  Bedeutung,  wie  wenn  ein  attischer  Neubürger 
Phyle.  Demos  und  Phratrie  wählen  konnte.  Allerdings  deutet  dies  auf  eine  gewisse 
Zentralisation  hin;  die  Bundesstädte  blieben  aber  im  Besitze  des  Rechtes,  Proxenie 
und  Politie  zu  verleihen  [IG  IX  1,  443.  444). 


J06 


Die  Kämpfe  um  Sardinien  und  Korsika  im  ersten  punisclien 

Krieg. 

(259  und  258  vor  Chr.). 

Eine  q  u  e  1 1  e  n  Ic  r  i  t  i  s  i-  h  e   U  ii  t  e  r  s  u  c  h  u  n  g. 

Von  Oskar  Leuze. 

Die  GeschicLte  der  beiden  Kriegsjabre  259  und  258  bietet  mebrere 
ebenso  interessante  wie  schwierige  cjuellenkri tische  Probleme,  vor  allem 
weil  die  literarische  Ueberlieferung  Erfolge  des  Scipio  zu  erzählen  weiss, 
die  in  der  zufällig  im  Original  erhaltenen  Grabschrift  des  Mannes  nicht 
erwähnt  sind,  sodann  auch  weil  des  Polybios  kurzer  Bericht  mehrfach 
teils  in  sachlicher  teils  in  chronologischer  Hinsicht  der  sonstigen  Tradition 
zu  widersprechen  scheint.  Sehr  verscliieden  ist  denn  auch  die  Stellung 
der  Kritiker  zu  diesen  Fragen.  Zuletzt  sind  sie  von  Ake  E  1  i  ä  s  o  n 
in  seiner  Dissertation^)  ausführlich  und  sorgfältig  besprochen  worden. 
Aber  die  Ergebnisse,  zu  denen  der  neueste  Bearbeiter  kommt,  erscheinen 
mir  in  den  Hauptpunkten  verfehlt.  Er  hat  sich,  wde  die  meisten  seiner 
Vorgänger,  durch  eine  unrichtige  Verwertung  des  Elogiums  zu  einer  allzu 
skeptischen  Behandlung  der  literarischen  Berichte  verleiten  lassen,  und  bei 
Polybios  findet  er  mit  Unrecht  Irrtümer  und  Versehen,  weil  er  die  Eigen- 
art von  dessen  Bericht  über  die  beiden  Jahre  verkennt.  Dies  suclie  ich 
in  den  folgenden  Zeilen  nachzuweisen  und  glaube  dabei  zugleich  die  bis- 
herigen Darstellungen  der  Kriegsgeschichte  der  beiden  Jahre  in  mehreren 
Punkten  auf  Grund  der  Quellen  bericlitigen  zu  können"). 


1)  Beiträge  sur  Geschichte  Sardiniens  «»rf  Korsikas  im  ersten  j'i'nifchcn  Kriege. 
Quellenkritisch-geschicMliche  Untersuchungen.  Upsala  1906.  (Ueber  2-59  und  i.'iS  liau- 
deln  S.  2-5—82.) 

2)  Nur  mit  dem  Verfassernameu  zitiere  ich  folgende  Schriften :  W.  B  ö  1 1  i  c  h  e  r, 
Gesch.  (1.  Karth.  1827.  K.  Halt  aus.  Geschichte  Bovis  im  Zeitalter  der  punischen 
Kriege.  1846.  C.  N  e  u  m  a  n  n ,  Bas  Zeitalter  der  punischen  Kriege  1883.  W.  1  h  n  e, 
Rom.  Gesch.  11-  1896.  Otto  Meltzer,  Gesch.  d.  Karth.  11  1896.  Ad.  Holm, 
Gesch.  Siziliens  HI  1898.  Joh.  Neuling,  De  heUi  Punici  I  scriptorum  fontibiis. 
Diss.  Gott.  1873.  0.  Gortzitza,  Krit.  Sichtung  d.  Quellen  zum  I.  piin.  Kriege. 
Progr.  1883.  Fr.  Reuss,  Zur  Gesch.  des  I.  pun.  Kriegs.  Philol.  60.  1901.  S.  102  £F. 
P.  Varese,  II  calendario   Romano   all'  etü    della  I  guerra   Punica.     1902   (Studi  di 


0.  Leuzc,  Die  Kämpfe  um  Sardinien  ii.  Kors/hit  im  rrsfcu  jiiiitisiliin  Kriiy.     107 

I.  Prüfiniü;  der  vorhandenen  Berichte  anf  ihre  Ghiiibwürdij^kcit. 

!;   1 .     Der  Bericht  des  Z  o  n  a  r  :i  s. 

Im  .lahr  11)5  Varr.  (259  v.  Chr.)  zog  der  Konsul  L.  Cornelius 
S  c  i  p  i  0  liegen  Sardinien  und  Korsika.  Er  landete  zuerst  auf  Korsika, 
eroberte  die  Hauptstadt  Aleriu  mit  Waffengewalt  und  unterwart'  dann 
mühelos  das  Uebrige  *). 

Auf  der  Fahrt  nach  Sardinien  erblickte  er  ein  karthagisches  Ge- 
schwader und  wandte  sich  sofort  gegen  dasselbe.  Die  Punier  zogen  sich 
ohne  Kampf  zurück,  er  selbst  aber  gelangte  nach  Sardinien  und  landete 
bei  der  Stadt  Olbia.  Als  dann  später  die  Karthager  mit  den  Schiffen  er- 
schienen, fürchtete  er  ihre  Uebermacht  —  denn  er  hatte  kein  entsprechend 
grosses  Landheer  —  und  segelte  nach  Hause '■^). 

Im  folgenden  Jahr  496  Varr.  (2.58  v.  Chr.)  durchzog  der  Konsul  C. 
Sulpicius  den  grössten  Teil  von  Sardinien.  Durch  seine  Erfolge  über- 
mütig gemacht,  wollte  er  nach  Afrika  fahren.  Besorgt  um  die  Heimat 
folgten  ihm  die  Karthager  unter  Hannibal.  Ein  widriger  Wind  trieb  beide 
Flotten  nach  Sardinien  zurück.  Sulpicius  fuhr  zum  zweitenmal  aus,  schein- 
bar um  den  Versuch  der  Fahrt  nach  Afrika  zu  wiederholen,  in  Wahrheit 
um  die  Punier  auf  die  offene  See  zu  locken.  Als  Hannibal  ihm  wieder 
folgte,  überfiel  Sulpicius  unter  Benützung  eines  Nebels  die  ahnungslose 
feindliche  Flotte  und  vernichtete  den  grössten  Teil  der  Schiffe.  Die 
übrigen  fielen  am  Ufer  den  Römern  in  die  Hände.  Denn  Hannibal  hatte, 
da  er  den  Hafen  nicht  für  genügend  geschützt  hielt,  mit  den  Seinen  die 
Schiffe  verlassen  und  hatte  sich  in  die  Stadt  Sulci  zurückgezogen.  Dort 
fand  er  infolge  einer  Meuterei  seiner  Soldaten  den  Tod. 

Als  die  Römer  hierauf  allzu  sorglos  das  Land  durchzogen,  erlitten 
sie  durch  die  Karthager  unter  Führimg  des  Hanno  eine  Schlappe'). 


storia  antica,  fasc.  III).  M.  S  c  li  e  im  ;i  n  n.  Der  I.  pun.  Krieg  im  Lichte  der  Lii: 
Trad.  Diss.  Tüb.  1905.  F.  Lu  t  e  ib  a  c  h  e  r,  Beitr.  zu  einer  krii.  Gesch.  des  I.  jjit«. 
Kriegs.    Phil.  66.    1907.  S.  396  ff.     Fr.  Reuss,   Der  I.  pim.  Krieg.     Phil.  68.  1909 

s.  410  ü: 

1)  Zoll.  VIII,  11,7:  Aovxio~  rff  ^xiniujv  .  .  .  inl  ^«pdüj  xu\  tnt  Kiorov  laxrjuifvaf. 
{xilvTiiL  d'i-  ir  xcji  Tvgo'ivixiö  nti.üyn  oh'yov  fi?.h'j?.uiv  änf-yovaui,  tag  /.ilav  aiiixg  Tiöppw- 
üev  (ivat  SoxHv).  xcd  TtQoztQcc  rij  A'rywu  TtQoaßtü.üiv  xijv  fxev  OvaV.fQiav  [Boissevain 
bemerkt  dazu :  Dio  procid  dubio  !-l>.iQ!av]  zi/v  XQUzioTtjV  avzT/q  nöhv  ßia  ei/.fv,  ärcüvioc 
61  za  loinä  iyeiQwaaxo. 

2)  Anschliessend  an  das  Vorhergehende :  'Eg  6s  tfiV  Sa^öw  n/.äojv  xuztUi  zl  yav- 
zixöv  KaQyi>j66vto%;  xul  in  avzö  izQÜTiezo.  xal  ol  ftiv  tipvyov  txqIv  rj  avfi/^l^cci,  aizog  6' 
ini  noliv  UjXßiav  tjXf^fV  ev9a  zibv  Kapy>j6oviwv  ftszä  zCbv  veü)v  iititpavivzwv  <poß>jy^ilg 
—  UV  yäp  f(/f  xö  Jff^öv  aSi6,ua/ov  —  in  oi'xov  änij(ter.  (Niebuhr  B.G.  III  681  A. 
1Ü60  vermutete  fiszä  züjv  it/atwxCov  statt  /^izä  zü>v  veibv.  Seine  Konjektur  hat  aber 
nirgends  Beifall  gefunden,  s.  Meltzer  II,  567.     Eliäson  S.  53,  3.) 

3)  Zon.  VIII,  12,4 — 6.  Den  Wortlaut  herzusetzen  ist  hier  weniger  nötig,  da  diese 
Vorgänge  nicht  umstritten  sind. 


408  <Mi,r  Lenze. 

Von  allen  erlialfcenen  Berichten  über  die  beiden  Expeditionen  nach 
Korsika  und  Sardinien  ist  der  des  Zonaras  verhältnismässig  der  ausführ- 
lichste. Er  wird  auch  allgemein  von  den  neueren  Historikern  für  glaub- 
würdig gehalten  und  ihren  Darstellungen  zugrunde  gelegt  ^).  Und  gewiss 
gibt  er  die  Hauptpunkte  in  dem  Gang  der  Ereignisse  richtig  an.  Nur 
wird  bei  Korsika  die  Einschränkung  zu  machen  sein,  dass  es  sich  nicht 
um  eine  Unterwerfung  der  ganzen  Insel  handelt,  sondern  nur,  wie  Eliä- 
son  S.  42  es  ausdrückt,  um  eine  Eroberung  des  karthagischen  Korsika, 
d.  h.  um  eine  Verdrängung  der  Karthager  aus  den  gewiss  wenigen 
Plätzen,  die  sie  besetzt  hatten  (vgh  Meltzer  II  283).  Bei  dem  Bericht 
über  Scipios  Tätigkeit  auf  Sardinien  sodann  ist  eine  gewisse  Kürze 
und  Undeutlichkeit  zu  bemerken.  Aus  Zonaras  ist  nicht  zu  entnehmen, 
wie  lange  Scipio  auf  Sardinien  gewesen  war,  als  die  Flotte  erschien,  die 
iim  zur  Rückkehr  veranlasste,  und  ferner  sagt  Zonaras  nicht,  ob  Scipio 
dort  Erfolge  hatte  oder  nicht.  Nun  finden  sich  in  anderen  Quellen  mehrere 
Notizen,  die  bei  Zonaras  fehlen.  Dürfen  wir  durch  diese  den  Bericht  des 
Zonaras  ergänzen  oder  müssen  wir   sie    als   erfundene  Zutaten   ablehnen? 

§  2.    Nicht  durch  Zonaras  bezeugte  Notizen  in  anderen 
Quellen, 

Zunächst  sollen  der  Uebersichtlichkeit  halber  die  in  der  Periocha 
Livü^),    bei    den  Epitomatoren   Florus^),    Eutropius^)    und    Orosius  ^).   bei 


1)  Dies  ist  noch  nicht  der  Fall  Vjei  Niebuhr  EG.  lil  C80.  der  die  Katastrophe 
des  Hannibal,  die  Zonaras  unter  Sulpiciiis"  Konsulat  496  erzählt,  vielmehr  uuter  Sci- 
pios Konsulat  49-3  geschehen  sein  lässt.  Der  Grund  dieser  Abweichung  ist  eine 
falsche  Auti'assung  des  Polybianischen  Berichts,  s.  darüber  unten  S.  426.  .\nni.  1.  Nie- 
buhrs  Ansicht  folgen  noch  Neumann  S.  106  und  Gortzitza  S,  11. 

2)  Per.  XVII:  L.  Cornelius  constil  in  Sardinia  et  Corsica  contra  Scirdos  et  Corsos 
et  Hannoiiem,  Poenorum  ducem,  feliciter  jiugnavit.  Dann  nach  Erwähnung  des  Atilius 
Calatiuus  consul,  also  aufs  Jahr  496  bezüglich :  Hannibal,  dii.v  Poenorum,  ricta  dasse, 
ein  praefuerat,  a  miliiibus  suis  in  crucem  sublatus  est. 

.3)  Florus  I  18 :  i.  Cornelia  Scipione  consule,  cum  iam  Sicilia  suburbana  esset  po- 
puli  Bomani  prorincia.  serpente  latius  bello  Sardiniam  adnexamque  Corsicarn  transiit 
[sc.  populus  Romanus].  OlUae  hie,  ibi  Aleriae  urbis  e.rcidio  incolas  terruit,  adeoque 
omni  terra  et  muri  Poenos  purgavit,  ut  iam  victoriae  nihil  nisi  Äfrica  ipsa  restaret. 
(Die  Tätigkeit  des  Sulpicius  496  wird  von  Florus  nicht  erwähnt.) 

4)  Eutr.  II,  20:  C.  Aquilio  Floro  L.  Scipione  consulibus  Scipio  Corsicam  et  Sar- 
diniam vastuint.  mtdta  milia  inde  captivorum  abdu.xit,  triumphum  egit.  (Das  Jahr  496 
wird  von  Eutrop  nicht  erwähnt.) 

•5)  Oros  IV,  7 :  Postea  Carthaginienses  C.  Aquilio  Floro  X.  Conielio  Scipione  con- 
sulibus Annonem  in  locum  Annibalis  subrogaium  pro  Sardis  et  Corsis  defensandis  na- 
vali  proelio  praefecer'unt :  qui  a  Scipione  consule  victus,  amissa  exercitu,  ipse  confertis- 
simis  hostibtis  se  immiscuit,  ibiqtie  interfeclus  ei-t.  IV,  8 :  Anna  ab  hoc  proximo  (also 
496  Varr.)  .  .  .  Annibal  senior,  a  Carthaginiensibus  Herum  classi  praeiKsitus.  infeliciter 
cum  Romanis  navali  proelio  cöngressus  et  victus,  ab  exercitu  suo  seditione  orta  lapidi- 
hus  cooperlus  interiit. 


Die  Kämpfi-  um  Sfinlhi/rn  und  Korsika  im  ersten  pinusrhen  Kr/er/.     100 

den  Beispielsammlern  Valeriiis  Maximus')  und  Frontin-),  bei  den  Dich- 
tern Ovid^)  und  Silius  Italiuus ')  sich  lindenden  Zusätze  in  chronologischer 
Ordnung  zusammengestellt  werden. 

1.  Scipio  wird  bei  Korsika  aus  einem  gefährlichen  Sturm  mit  seiner 
Flotte  glücklich  gerettet  (Ovid)  und  erbaut  zum  Dank  dafür  nach  seiner 
h'ückkehr  den  Sturmgottheiten  einen  Tempel   (Grabschrift  und  Ovid). 

2.  Scipio  besiegt  vor  Olbia  den  punischen  Feldlierrn  ilaiuio.  der  tapfer 
kämpfend  fällt  (Periocha,  Oros.  Val.  Max.,  Sil.  Ital). 

3.  Scipio  lässt  dem  Hanno  eine  ehrenvolle  Bestattung  zuti-il  werden 
(Val.  Max..  Sil.  Ital.). 

■4.  Scipio  erobert  Olbia  (Florus,  Val.  Max.;  dagegen  nicht  Oros.  wie 
Haltaus  231,  2  und  Luterbacher  407  irrig  angeben). 

5.  Scipio  erobert  mehrere  Städte  Sardiniens  (Frontin). 

6.  Scipio  feiei't  einen  Triumph  (Eutrop ;  ferner  acfn  fri/niiiihatid  :  de 
Pocneis  et  Sardin.   Corsira  n.  d.   V.  Id.  BLirfias). 

7.  Der  von  Sulpicius  besiegte  Hannibal,  dessen  Todesart  von  Zonaras 
nicht  angegeben  wird,  ist  nach  der  Periocha  von  seinen  Soldaten  ge- 
kreuzigt, nach  Orosius  gesteinigt  worden.  Die  Version  der  Periocha  findet 
sich  auch  bei  Polybios  I,  24,  B. 

Die  erste  dieser  Notizen  wird  von  niemand  angefochten,  da 
sie  durch  das  Zeugnis  der  Grabschrift  gestützt  wird.  Die  Frage,  ob  die 
Flotte  auf  der  Fahrt  von  Italien  nach  Korsika  oder  erst  zwischen  dieser 
Insel  und  Sardinien  von  dem  Sturm  ])edroht  war,  ist  an  sich  unerheblich. 
Eliäson  S.  39  wirft  sie  auf,  ohne  sich  zu  entscheiden,  scheint  aber  mehr 
der  ersten  Möglichkeit  zuzuneigen.     Dafür  kann  vielleicht  noch  das  Datum 

1)  Val.  Max.  V,  1,  2  (De  luimanilate  et  clrmenlia):  L.  Cornelius  conaiü  primn  Ptinico 
hello,  cum  Olbiam  oiipiäum  cepisset,  pro  quo  fortissitne  dimicans  Hanno  dtix  Cartlta- 
ginicnsium  occiderat,  corpus  eins  e  tabernacido  suo  amplo  fimere  exhdit,  nee  duhitavit 
hostis  exequias  ipse  celebrare,  enm  demum  victoriam  et  apud  deos  et  apud  homines  mi- 
nimwn  invidiae  habititram  credens,  quae  quam  plurinmm  humanitatis  habuisset. 

2)  Front,  strat.  III,  9,  4  {De  imiptione  ex  diversa  parte  quam  e.rsjjectainmur) :  L. 
Cornelius  Etifinus  (Irrtum  statt  Scipio)  consid  complura  Sardimae  cepit  oppida,  dum 
firmissimas  partes  copiarum  noctu  exponit,  quibus  praecipiebat,  delitiscereut  oppcrircti- 
inrqne  temjnis,  quo  ijjse  nares  appelleret:  occurrentilms  deinde  adveiUuiiti  hostihus  et  ab 
ipso  2'er  simulationem  fujae  hngius  ad  persequendum  avocatis,  Uli  in  rclictas  ah  liis 
urbes  impetum  fecerunt. 

III,  10,2  (De  disponendis  insidiis,  in  quas  elieiantur  ohsessi):  L.  Scipio  in  Sar- 
dinia,  cuiusdam  civitatis  [propugnutores  ut  eliceret,  cum)  parte  militum,  rclicta  oppugna- 
tionc  quam  instruxerat,  speciem  fuyientis  pi-aestitit :  insecutisque  iemere  oppidauis  per 
eos,  quos  in  proximo  occultaverat,  oppidum  invasit.  Die  Ergänzung  ist  von  Gunder- 
mann. 

3)  Ovid.  fast.  VI,  193  (Zu  Kai.  Jun.):  Te  quoque,  Tempestas,  meritam  delubra  fa- 
temur,  cum  paene  est  Corsis  ohruta  classis  aquis.  Vgl.  die  Grabschrift  des  Scipio 
(CIL  I.  n.  32) :  hec  cepnt  Corsica  Aleriaque  urbe  dedet  tempestatebus  aide  mereto. 

4)  Sil.  Ital.  VI,  669  ff. :  Cernit  et  e.rtremos  defuncti  civis  honores:  Scipio  ductoris 
celehrabat  fuiicra  Poeni.  Sardiia  rictor  terra. 


410  Oslrir  Lerne, 

der  Tempeldedikation  {Kai.  Jim.)  angeführt  werden.  Man  scheint,  wo  es 
möglich  war,  zur  Einweihung  eines  Tempels  gern  den  Jahrestag  des  Ge- 
lübdes gewählt  zu  haben  ^).  War  dies  hier  der  Fall,  so  kann  nur  die  Aus- 
fahrt nach  Korsika  in  Betracht  kommen  (daher  auch  bei  Ovid :  Corsis  aquis, 
nicht  Sardis).  Denn  dass  Scipio  am  1.  Juni,  also  nur  einen  Monat  nach 
seinem  Amtsantritt  {KaJ.  Mai.),  die  Unterwerfung  Korsikas  schon  beendet 
hatte,  wird  man  schwerlich  annehmen  dürfen. 

Auch  die  letzte  Notiz  pflegt  anstandslos  zur  Ergänzung  des 
Zonaras  verwendet  zu  werden,  indem  man  für  den  Tod  des  Hannibal 
{änö}?i£io  bei  Zonaras)  die  Version  des  Polybios  und  der  Periocha  [upeaTav- 
Qbj&t],  in  criiccm  siihlatus  est)  annimmt.  Die  Version  des  Orosius  wird 
als  ein  wohl  durch  die  Flüchtigkeit  dieses  Autors  zu  erklärender  Irrtum 
verworfen  -). 

Sehr  verschieden  sind  dagegen  die  Ansichten  über  die  fünf  da- 
zwischen liegenden  Notizen,  die  sämtlich  die  Tätigkeit  des 
Scipio  in  Sardinien  betreflen.  Von  einigen  Forschern  werden  sie  alle  ins- 
gesamt verworfen  (Wülfflin,  Ihne,  Eliäson),  von  anderen  nur  einige  da- 
von (Mommsen.  Meltzer  u.  a.),  wieder  andere  lassen  alle  als  glaubhaft 
gelten  (Haltaus,  Luterbacher). 

§  3.    Die  gegen  die  Berichte  über  Scipios  Tätigkeit  auf 
Sardinien  geltend  gemachten  Verdachtsgründe. 

Die  radikalste  Ske])sis  findet  sich  l)ei  W  ö  1  f  f  1  i  n  in  seinem  Aufsatz 
über  die  Dichter  der  Scipionenelogien  {SB.  Miineh.  AI:.  1892  S.  206).  Er 
verwirft  alle  jene  Berichte  über  Scipios  Tätigkeit  auf  Sardinien  mit  der 
Begründung,  dass  sie  im  Widerspruch  mit  Zonaras  stehen ;  denn  dieser 
melde,  „Scipio  sei  zwar  gegen  Sardinien  gesegelt,  aber  durch  ein  karthagi- 
sches Geschwader  erschreckt  umgekehrt".  Allein  dies  ist  zweifellos  eine 
falsche  Interpretation  der  Worte  des  Zonaras^).  Der  Aorist  fjl^e  be- 
weist, dass  das  karthagische  Geschwader,  das  den  Scipio  zur  Heimkehr 
veranlasste,  nicht  erschien,  während  er  auf  der  Fahi't  nach  Sardinien  be- 
gi-ifl"en  war,    sondern  erst,    als    er   sich   bereits   dort    befand*).     Wulff  lins 


1)  Vgl.  Holzapfel  R.  Chr.  98.  6,  der  jedoch  zu  weitgehende  Schlüsse  darauf  baut. 
Als  eine  sichere  Regel  darf  man  es  nicht  betrachten.  Vgl.  Matzat  B.  Z.  86  A.  3 
und  4  und  Leuze,  Die  röm.  Jahrzählung  1909,  S.  34.5. 

2)  Meltzer  II  286.  Schermaun  S.  61.  Eliäson  S.  73,  2.  Entscheidend  ist  nach 
meiner  Ansieht  der  Bericht  des  Polj'bios  und  zwar  deshalb,  weil  dieser,  wie  weiter 
unten  gezeigt  werden  wird  (S.  439),  nicht  aus  der  römischen  UeberUeferung,  sondern 
aus  Philinus  stammt. 

3)  Sie  findet  sich  auch  bei  Gortzitza  (S.  17.  61  und  .S.  19,  67).  der  aber  dann  von 
den  zwei  angeblich  sich  widersprechenden  Berichten  nicht  wie  Wülfflin  den  des  Zo- 
naras, sondern  den  der  andern  Quellen  für  richtig  hält. 

4)  Dasselbe  beweist  der  Gegensatz  ieui  ol  ft'tv  tifvyov  ....  «i'rö^  Jt  tni  Tiöhv  0).- 
ßlav  j//&fr,  ferner  die  Nennung  der  Stadt  Olbia. 


r>ir   Ki'impfr  um  Siirdinim   imd   Kors/ln  im   rrxfn)  pKuisrhen   Kricf/.     411 

Ansicht,  dass  Scipio  überhaupt  nicht  auf  Sardinien  gehindet  sei,  kann  sich 
somit  nicht  auf  Zonaras  stützen.  Sie  ist  denn  auch  vollständig  vereinzelt 
ifeblieben;  von  allen  anderen  Kritikern  wird  nicht  seine  Anwesenheit  in 
Sardinien  geleugnet,  sondern  nur,  dass  er  dort  Erfolge  gehabt  habe. 

Drei  Gründe  sind  es,  auf  die  die  Anzweiflung  dieser  Erfolge  sich  stützt: 
das  Schweigen  der  G  r  a  b  s  c  h  r  i  f  t ,  des  P  o  1  y  b  i  o  s  und  des 
Zonaras.  Nicht  innere  Unglaubwürdigkeit  also  wird  diesen  Berichten  vor- 
geworfen, sondern  lediglich  arytimcnfii  ex  silentio  werden  ins  Feld  geführt. 
Solche  sind  aber  immer  nur  dann  überzeugend,  wenn  nachgewiesen  werden 
kann,  dass  die  Tatsachen,  wenn  sie  historisch  wären,  von  den  betreffenden 
Zeugen  hätten  imbedingt  erwähnt  werden  m  U  s  s  e  n.  Das  aber  wird  im 
vorliegenden  Fall  schwerlich  zu  erweisen  sein. 

Am  einfachsten  liegt  die  Sache  bei  P  o  1  y  b  i  o  s.  Er  hat  auch  die 
Erfolge  Scipios  auf  Korsika,  die  doch  von  niemand  bezweifelt  werden, 
mit  keinem  Wort  erwähnt:  wie  kann  man  also  aus  seinem  Schweigen  über 
dessen  Erfolge  auf  Sardinien  einen  Beweis  gegen  ihre  Geschichtlichkeit 
herleiten ')  ? 

Ebensowenig  entscheidend  ist  das  Schweigen  des  Zonaras.  \o\- 
allem  ist  zu  bedenken,  dass  sein  Bericht  nur  ein  Auszug  aus  dem  viel 
ausführlicheren  Werk  des  Cassius  Dio  ist,  wobei  der  Epitomator  „nicht 
nur  durchgängig  verkürzt,  sondern  auch  manches  willkürlich  ausgelassen 
hat"-).  Beschränken  wir  uns  zum  Beweis  dafür  auf  die  Geschichte  des 
ersten  punischen  Kriegs,  so  hat  Zonaras  z.  B.  die  Friedensbedingungen 
des  Regulus,  die  von  Dio  (fr.  43,  22  und  23)  ausführlich  angegeben  waren, 
mit  den  kurzen  Worten  zusammengefasst :  7to?Jm  äjifjrotnno  y.al  (poQrrAÜ. 
Die  grosse  Niederlage  des  P.  Claudius  bei  Drepana  und  den  Schiffbruch 
seines  Kollegen  L.  Junius  (Dio  fr.  43,  33;  vgl.  Boissevain  S.  170)  hat 
Zonaras  nicht  erzählt,  sondern  nur  mit  den  Worten  angedeutet:  no/.?My.ic, 
Ö£  Tov  vavTixov  y.ivövt'tvoinog  ißuQvvovio  ol  'Ptofialoi  (VIII,  15,  14). 
Auch  von  Hamilkars  berühmten  Kämpfen  am  Heirkte  und  Eryx  würden 
wir  dm'ch  Zonaras  kein  Wort  erfahren,  obwohl  Dio  sicher  davon  ge- 
sprochen hat  (vgl.  Boissevain  S.  172  zu  Dio  fr.  43,  25).     Wenn  also  Zo- 

1)  Sehr  gut  hat  Meltzer  II,  364  tt'.  die  dem  Bericht  des  Polybios  gegenüber  ein- 
zunehmende kritische  Stellung  präzisiert,  vgl.  besonders  S.  366:  .Unbedingte  Voll- 
ständigkeit erstrebte  Polybios  bei  seiner  Darstellung  nicht,  ganz  besonders  nicht,  wie 
leicht  begreiflich,  in  den  zwei  ersten  Büchern,  der  TtQoxaxaaxivij.  Können  wir  daher 
feststellen,  dass  irgendwelche  unter  seinen  Vorlagen  mehr  an  Tatsachen  geboten 
hat,  als  er  deren  für  seine  eigene  Darstellung  verwertete,  so  ist  daraufhin  an  sicli 
nichts  weiter  zu  schliessen,  als  dass  jene  Tatsachen  ihm  für  seinen  Zweck  als  un- 
wesentlich erschienen  seien.  Die  Frage  nach  ihrer  Glaubwürdigkeit  ist  für  jeden 
Fall  noch  einer  besonderen  Prüfung  zu  unterziehen".  Aehnlich  äussern  sich  Holm, 
(!.  Siz.  III  :M0.    Niese  EG.*  96.    C.  Peter,  Zur  Kritik  d.  Quellen  d.  alt.  röm.  Gesch.  160. 

2)  Nissen,  Krit.  Uiit.  S.  308.  Vgl.  E.  Zander,  quibus  e  fönt.  Zon.  hauserit  atmales 
suos  Homanos.  1849.  S.  14.  Holm  ö.  Sii-.  III  341 :  „Dios  Darstellung  lernen  wir  durch 
seinen  Exzerptor  Zonaras  kennen,  der  jedoch  bisweilen  schlecht  gearbeitet  hat". 

6 


412  Oshir  Leuze, 

naras  die  Tätigkeit  des  Scipio  auf  Sardinien  übergeht,  so  ist  daraus  noch 
nicht  einmal  mit  Sichei'heit  zu  schliessen,  dass  auch  Dio  sie  nicht  ge- 
schiklert  hat. 

Was  endlich  die  G  r  a  h  s  c  h  r  i  f  t  betrifft '),  so  wird  ihr  Schweigen 
über  Sardinien  von  den  einzelnen  Forschern  sehr  verschieden  gedeutet:  die 
einen  halten  dadurch  jeglichen  Erfolg  des  Scipio  für  ausgeschlossen,  an- 
dere wissen  wenigstens  den  Sieg  über  Hanno,  wieder  andere  auch  noch 
die  Einnahme  Olbias  damit  zu  vereinigen.  Da  nicht  von  vornherein  ein 
sicheres  Kriterium  dafür  existiert,  väe  weit  die  Grabschrift  als  historisches 
Zeugnis  auch  in  negativem  Sinn  verwertet  werden  darf,  so  wird  es  das 
geratenste  sein,  zunächst  einmal  ganz  ohne  Rücksicht  auf  das  Elogium  die 
Notizen  über  Scipios  sardinische  Tätigkeit  einzeln  auf  ihre  Glaubwürdig- 
keit zu  prüfen,  und  am  Schluss  erst  das  hiebei  gewonnene  Ei-gebnis  mit 
der  Grabschrift  zu  konfrontieren. 

!;  4.  Untersuchung  der  einzelnen  in  Zweifel  gezogenen 
Notizen. 

a)  Das  Flotteukommando  des  Hanno  im  Jahr  2.59. 

Dass  die  dem  Scipio  zugeschriebenen  Erfolge  auf  Sardinien  nur  leere 
Erfindungen  seien,  glaubt  Ihne-)  schon  daraus  folgern  zu  können,  „dass, 
wie  wir  aus  Polybios  und  Zonaras  wissen,  im  Jahre  vor  Scipios  Konsulat 
in  Sardinien  nicht  Hanno  befehligte,  sondern  Hannibal".  (JJ.  G.  \\-  59.) 
Ihnes  Meinung  ist  also,  dass  Hannibal  schon  iiji  Jahr  494/260  nach  Sar- 
dinien gekommen  sei  und  dort  den  Oberbefehl  geführt  habe,  bis  er  im 
Jahr  496/258  vom  Konsul  Sulpicius  besiegt  und  dann  von  seinen  eigenen 
Soldaten  gekreuzigt  wurde.  Mit  Unrecht  beruft  er  sich  aber  für  diese 
Ansicht  auf  Polybios  und  Zonaras.  Keiner  von  beiden  berichtet,  Hannibal 
sei  schon  494/260  nach  Sardinien  gefahren.  Vielmehr  erzählen  beide 
übereinstimmend,  Hannibal  sei  einige  Zeit  nach  seiner  Niederlage  bei 
Mylae,  die  im  Jahr  494/260  stattfand,  nach  Karthago  berufen  worden 
(Pol.  I  24,  5,  Zon.  VHI  11,  5).  Zonaras  fügt  hinzu,  er  sei  wegen  seines 
Missgeschicks  zwar  nicht  ■ —  wie  das  sonst  üblich  war  —  am  Leben  ge- 
straft, aber  doch  seines  Kommandos  entsetzt  worden  {y.al  6  ^nv  laioQ-rj, 
jip>  ÖS  ■fjyefioi'iav  cl(ft]Qe&)j).  An  der  Richtigkeit  dieser  Nachricht  zu 
zweifeln,  ist  gar  kein  Grund.  An  Stelle  des  Hannibal  müssen  somit  die 
Punier  einen  anderen  Admiral  ernannt  haben,  als  es  sich  darum  handelte, 
den  römischen  Angriffen  gegen  Korsika  und  Sardinien  zu  begegnen.  Und 
hier  fügt  sich  nun  vollkommen  passend  die  Notiz  des  Orosius  ein :  Posten 
Carthacjinienses  C.  Ägidlio  Floro  L.  Cornelio  Sdpione  constdihus  Annonem 
in  loc  u  m  A  n  n  ih  al  i  s  snhr  o  g  atn  m  pro  Sardis  et  Corsis  defen- 
sandis  navali  proelio  prucfeccrunt. 

1)  Text  s.  unten  S.  421  Anm.  1. 

2)  Seine  Ansicht  wird  von  Neuling  S.  34  und  Sclieimann  S.  .j4  gebiUicft. 


Die  Kämpfe  itni  Sardinien  und  Korftiha  im  ersten  imniselicn  Krieq.    413 

Nichts  ist  begreiflicher,  als  dass  die  Karthager  den  bei  Mylae  be- 
siegten Hannibal  bei  der  nächsten  nautischen  Unternehmung  nicht  wieder 
an  die  Spitze  stellten,  sondern  durch  einen  anderen  Admiral  ersetzten.  Es 
ist  somit  gänzlicli  unberechtigt  von  Ihne,  an  der  von  den  römischen  Be- 
richten gegebenen  Notiz  zu  zweifeln,  dass  dem  Seipio  auf  Sardinien  als 
Befehlshaber  der  karthagischen  Flotte  im  Jahr  495/259  zunächst  ein  Hanno 
entgegentrat. 

Hannibal  ist  erst  in  einem  späteren  Stadium  dieser  Kämpfe  nach 
Sai'dinien  gekommen.  Der  Zeitpunkt  seiner  Ankunft  lässt 
sich  noch  genau  bestimmen.  Zwar  Polybios  (I  24,  5)  sagt  nur, 
er  sei  nicht  gar  lange  (.«et'  oi>  noXv)  nach  seiner  Heimberufung  von  Kar- 
thago nach  Sardinien  geschickt  worden.  Aus  Orosius  erfahren  wir,  dass 
dies  nach  der  Niederlage  und  dem  Tod  des  Hanno,  also  frühestens  im 
Sommer  495/259  geschah.  Noch  weiter  hilft  Zonaras.  Er  spricht  zuerst 
von  einem  karthagischen  Geschwader,  das  den  Seipio  vergebUch  an  der 
Fahi-t  nach  Sardinien  zu  hindern  suchte,  und  nachher  von  einer  karthagi- 
schen Flotte,  deren  Erscheinen  den  Seipio  zur  Heimfahrt  veranlasste.  Da 
er  beidemal  den  Befehlshaber  nicht  nennt,  so  könnte  nach  dem  blossen 
Wortlaut  die  Meinung  entstehen,  als  sei  beidemal  dieselbe  Flotte  gemeint ; 
und  diese  Ansicht  haben  Wölfflin  und  Ihne  offenbar  auch  gehabt ').  Allein 
dagegen  spricht  deutlich  die  verschiedene  Haltung  des  Seipio:  dem  ersten 
Geschwader  fühlt  er  sich  gewachsen  und  geht  kühn  darauf  los,  so  dass 
dieses  ohne  Kampf  die  Flucht  ergreift ;  dem  andern  fühlt  er  sich  nicht 
gewachsen  und  weicht  durch  die  Heimfahrt  einem  Zusammenstoss  aus. 
Auch  wenn  man  nichts  hätte  als  den  kurzen  Bericht  des  Zonaras,  müsste 
man  die  Vermutung  aufstellen,  dass  das  zweite  Geschwader  ein  anderes  und 
grösseres  gewesen  sein  müsse  als  das  erste.  Der  abrupte  Bericht 
des  Zonaras  wird  nun  aufs  beste  ergänzt  und  geklärt  durch  die  römische 
Ueberlieferung :  das  erste  vavTiy.öv  war  von  Hanno  befehligt:  dagegen  mit 
den  Worten  tCjv  KaQyjjdorkov  fierä  tmv  veöjv  iTCKpavsvzcov  ist  die  An- 
kunft des  Hannibal  aus  Karthago  gemeint.  Da  nun  die  Heimfahrt  des 
Seipio  von  Zonai-as  als  unmittelbare  Folge  des  Erscheinens  dieser  Flotte 
bezeichnet  wird,  so  gewinnen  wir  zunächst  das  Resultat:  die  Ankunft  des 
Hannibal  erfolgte  ganz  kurz  vor  der  Rückkehr  des  Seipio  nach  Rom. 

Aus  dieser  relativen  Zeitbestimmung  lässt  sich  nun  weiter  eine  abso- 
lute gewinnen  mit  Hilfe  der  Triumphaltafel.  Nach  ihr  hat  Seipio  V.  Id. 
Mart.  495  Varr.  triumphiert,  d.  h.  etwa  l'/a  Monate  vor  dem  Ende  seines 

1)  Ihne  BG.  II-  .58:  „Von  dort  segelte  Seipio  nach  Sardinien.  Es  kam  aber 
hier  zu  keinem  Zusammenstoss  mit  den  Feinden,  indem  diese  zuerst  und  dann  die 
Römer  demselben  auswichen.  Hierauf  segelte  Seipio  nach  Hause  zurück".  Auch 
Haltaus  (S.  228  u.  231)  hatte  dieselbe  Ansicht;  um  aber  doch  die  Berichte  über  Sci- 
pios  Erfolge  zu  ihrem  Recht  kommen  zu  lassen,  erfand  er  die  Auskunft,  Seipio  sei 
nur  nach  Rom  gefahren,  um  Verstärkungen  zu  holen,  und  habe  dann  erst  bei  einer 
zweiten  Fahrt  nach  Sardinien  den  Seipio  besiegt  und  Olbia  eingenommen. 

K  n  o ,  Beiträge  zur  aUen  Geschichte  X  4.  28 


414  Osl-iir  Jj'H-e, 

Anitsjiibrs  (pr.  Kai.  3Ia/.).  Zweifellos  ist  er  erst  ganz  kurz  vor  seinem 
Triunipli  nach  Kom  gekommen  ').  Dann  ist  seine  Abfahrt  von  Sardinien 
und  demgemäss  die  Ankunft  des  Hannibal  dort  in  den  Anfang 
des  Mai-tius  oder  das  Ende  des  Februarius  495  Varr.  nach  vorjulianischem 
Kalender  zu  setzen  '^),  also,  falls  der  damalige  Kalender  niclit  erheblich 
vom  julianischen  abwich  ^),  ins  Frühjahr  258  v.  C  h  r. 

b)  Niederlage  und  Tod  des  Hanno. 

Dass  vor  der  Ankunft  des  Hannibal  ein  Hanno  auf  Sardinien  komman- 
diert hat,  glaubt  Eliäson  (S.  45  ff.,  S.  81),  im  Gegensatz  zu  Ihne,  den  römi- 
schen Berichten  entnehmen  zu  dürfen.  Aber  was  diese  von  Hanno  er- 
zählen, seine  Niedei'lage,  seinen  Tod  und  sein  Begi-äbnis  durch  Scipio, 
hält  er  für  erdichtet,  und  ist  vielmehr  der  Meinung,  dass  Hanno  mit  Er- 
folg Sardinien  gegen  Scipio  verteidigt  habe  nnd  dass  er  mit  dem  Hanno 
identisch  sei,  der  im  Jahr  496/258  nach  Hannibals  Tötung  den  Befehl  auf 
Sardinien  übernahm  (Zon.  VHI  12,  6). 

Allein  dieser  Standpunkt,  den  der  neueste  Bearbeiter  der  Frage  ein- 
nimmt, scheint  mir  durchaus  unhaltbar.  Die  Streitki-äfte  des  Hanno  waren 
offenbar  denen  des  Scipio  nicht  gewachsen,  wie  schon  die  Begegnung  zur 
See  zwischen  Korsika  und  Sardinien  zeigt  (s.  oben  S.  413).  Erst  die  An- 
kunft des  Hannibal  mit  einer  neuen  Flotte  führte  einen  Umschwung  in 
den  Stärkeverhältnissen  der  beiden  Gegner  herbei.  Ein  Sieg  des  Scipio 
über  Hanno  hat  also  gar  nichts  Unwahrscheinliches;  deshalb  haben  auch 

1)  Und  zwar  direkt  aus  Sardinien.  Merkwürdigerweise  nimmt  Varese  S.  44, 1 
an,  Scipio  liabe  Sardinien  mit  der  Flotte  schon  gegen  Ende  der  Se^iia  von  259  ver- 
lassen, sei  aber  erst  kurz  vor  dem  Triumph  (der  nach  Vareses  Kalenderhypothese 
in  den  jul.  Mai  2.58  fällt)  nach  Rom  gekommen.  Wo  soll  er  sich  denn  aber  in  der 
Zwischenzeit  aufgehalten  haben?  Dass  Scipio  den  Winter  über  in  Sardinien  blieb, 
nimmt  auch  Luterbacher  an,  wenn  ich  seinen  etwas  unbestimmten  Ausdruck  S.  407 
richtig  deute. 

2)  Haltaus  S.  242  lässt  den  Hannibal  erst  unter  Sulpicius  nach  Sardinien  kom- 
men; dies  hängt  mit  seinem  oben  S.  413,  Anm.  1  erwähnten  Irrtum  zusammen.  Ganz 
verkehrt  und  unmotiviert  ist  Eliäsons  Annahme  (S.  67),  Hannibal  sei  zweimal  nach 
Sardinien  gekommen ;  im  Herbst  259  habe  sein  Erscheinen  den  Scipio  zur  Rückkehr 
nach  Rom  bestimmt  (warum  hätte  dann  aber  Scipio  erst  im  Frühjahr  258  trium- 
phiert'?); den  Winter  habe  er  mit  seiner  Flotte  nicht  auf  Sardinien,  sondern  in  Kar- 
thago zugebracht ;  im  Sommer  258  sei  er  zum  zweitenmal  nach  Sardinien  geschickt 
worden.  Von  einer  zweimaligen  Fahrt  des  Hannibal  nach  Sardinien  findet  .''ich  in 
den  Quellen  nirgends  eine  Spur. 

3)  Was  ich  für  wahrscheinlicher  halte;  vgl.  meine  Besprechung  von  Vareses 
Schrift  in  der  Deutschen  Lit.  Ztg.  1904  Sp.  672  if.  und  den  Aufsatz  im  Philol.  66.  1907 
S.  148.  —  Ein  ganz  analoger  Fall  ist  die  Ueberfahrt  des  Hanno,  der  bei  den  Aega- 
tischen  Inseln  VI  Id.  Mart.  von  Lutatius  besiegt  wurde.  Beidemal  (im  J.  258  unter 
Hannibal  und  im  J.  241  unter  Haiuio)  scheint  die  panische  Flotte  den  Beginn  der 
für  die  Schitlahrt  günstigeren  Jahreszeit  (die  mit  dem  Untergang  des  Arctur  un- 
gefähr um  den  24.  Febr.  jul.  Kai.  oder  nach  Vegetius  am  10.  März  jul.  anfängt) 
abgewartet,  dann  aber  auch  keinen  Augenblick  länger  gezögert  zu  haben. 


Die  Kämpfe  um  Snrdhiien  und  Korsika  im  ersten  punischen  Kriry.    415 

Mommsen   {CJL  118)   und  Meltzer  (II  284)  die  Nachricht  ,als  glauhliaf- 
ten  Bestandteil  der  annalistischen  Ueberlieferung  hingenommen". 

Ich  möchte  aber  noch  weitergehen  zu  der  Behauptung:  die  Nach- 
richt von  Niederlage  und  Tod  des  Hanno  ist  nicht  nur 
keineswegs  unwahrscheinlich ,  sondern  geradezu  notwendig  anzu- 
nehmen, wenn  man  den  Gang  der  Ereignisse  begreifen 
will.  Wenn  nämlich  Hanno,  wie  Eliäson  will,  die  Insel  mit  Erfolg  gegen 
Scipio  behauptet  hätte,  aus  welchem  Grunde  hätten  dann  die  Karthager, 
in  deren  Art  es  gar  nicht  lag,  übermässige,  nicht  durch  den  Augenblick 
notwendig  geforderte  Anstrengungen  zu  machen,  eine  zweite  Flotte  nach 
Sardinien  geschickt?  Wenn  Hanno  nicht  gefallen  wäre,  wie  wäre  es  zu 
erklären,  dass  die  Karthager  den  abgesetzten  Hannibal  von  neuem  zum 
Admiral  machten?  Kann  man  annehmen,  die  Karthager  hätten  einem 
siegreichen  Feldherrn  den  bei  Mylae  geschlagenen  Hannibal,  dem  man  zur 
Vorsicht  einige  erprobte  Trierarcben  mitgeben  musste  (Pol.  I  24,  5),  als 
Vorgesetzten  geschickt?  Ich  glaube,  man  braucht  diese  Fragen  nur  auf- 
zuwerfen, um  sie  zu  verneinen.  Ich  halte  deshalb  das  kritische  Resultat 
Eliäsons  für  einen  Rückschritt  gegenüber  dem  von  Mommsen  und  Meltzer 
eingenommenen  Standpunkt  M. 

c)  Ehrenvolles  Begräbnis  Hannos. 

Wenn  man  die  Niederlage  und  den  Tod  des  Hanno  als  historisch  an- 
sieht, so  ist  kein  stichhaltiger  Grund  vorhanden,  die  Erzählung  von  der 
edelmütigen  Handlung  Scipios  gegenüber  dem  gefallenen  Gegner  zu  ver- 
werfen, wie  denn  auch  Mommsen  und  Meltzer  sie  ebenfalls  zu  den  glaub- 
haften Bestandteilen  der  Ueberlieferung  gerechnet  haben. 

d)  Die  Einnahme  Olbias. 

Am  wenigsten  Glauben  hat  die  durch  Florus  und  Valerius  Maximus 
überlieferte  Notiz  gefunden,  dass  Scipio  die  Stadt  Olbia  erobert  habe.  Sie 
wird  auch  von  solchen  verworfen,  die  Hannos  Niederlage  und  Tod  als 
historisch  gelten  lassen-).  Indessen  wer  trotz  des  Schweigens  der  Grab- 
schrift und  des  Zonaras  den  Sieg  des  Scipio  über  Hanno  passieren  lässt, 
hat  eigentlich  kein  Recht,  gegen  die  Eroberung  Olbias  nun  plötzlich  jenes 
argumenium  ex  silciitio  geltend  zu  machen. 

An  sich  ist  die  Eroberung  Olbias  durchaus  nicht  unwahrscheinlich, 
vielmehr  ist  sie  auf  Grund  der  historischen  Situation  —  das  punische 
Heer  geschlagen,  der  Führer  tot  —  geradezu  zu  erwarten.  Ich  kann  mir 
hier  eine  Argumentation  zu  eigen  machen,  die  Eliäson  S.  52  —  aller- 


1)  Infolge  dieser  unrichtigen  Ansicht  ist  auch  Eliäsons  ausführliche  Erörterung 
über  die  verschiedenen  Hannone  (S.  75—81)  zu  falschen  Resultaten  gelangt.  —  Die 
Besiegung  des  Hanno  durch  Scipio  hält  auch  Neumann  S.  106  für  historisch,  hegeht 
aber  den  Irrtum,  sie  nach  Korsika  statt  nach  Sardinien  zu  verlegen. 

2)  Z.  B.  von  Mommsen  CIL  I  18.  Neumann  S.  110.  Meltzer  II  284.  Münzer 
B.E.  IV  1431. 

28* 
10 


416  Oskar  Lnizc, 

clings  in  entgegengesetzter  Absiclit  —  vorbringt:  „Hätte  Scipio  wirklich 
vor  Olbia  das  karthagische  Heer  besiegt,  so  fragen  wir  uns  wohl  mit 
Recht,  ob  er  denn  nicht  auch  Olbia  eingenommen  haben  müsse.  Das 
karthagische  Heer,  dessen  Mut  schon  durch  die  Niederlage,  vor  allem  aber 
durch  den  Verlust  seines  Anführers  gebrochen  gewesen  sein  musste,  hätte  wohl 
kaum  gegen  die  römischen  Soldaten  im  Ernstfälle  Stand  halten  können, 
wenn  diese,  hingerissen  von  ihren  Erfolgen  auf  Korsika  und  zu  allerletzt 
durch  ihr  Waffenglück  auf  der  neuen  Insel,  die  Stadt  angefallen  hätten. 
Ist  femer  Scipio  im  Bewusstsein  der  Bedeutung  seines  Erfolgs  im  Stand 
gewesen,  in  siegesgewisser  Ruhe  seinen  gefallenen  Gegner  feierlich  zu  be- 
statten, so  wird  es  uns  vollständig  imfasslich,  dass  er  nicht  auch  Olbia 
erobert  hat".  Eliäson  schlies.st  nun  so:  Olbia  aber  hat  Scipio  nicht  er- 
obert (wegen  des  Schweigens  der  Grabschrift) ;  also  ist  es  unwahrschein- 
lich, dass  Hanno  vor  dieser  Stadt  gefallen  und  begi'aben  worden  ist.  Wir 
schliessen  umgekehrt:  Hanno  ist  vor  Olbia  besiegt  und  getötet  worden; 
also  ist  es  höchst  wahrscheinlich,  dass  Scipio  als  Folge  des  Siegs  Olbia 
gewonnen  hat. 

Nach  der  Besiegung  des  punischen  Heeres  und  dem  Tod  Hannos  ist 
jedenfalls  eine  längere  Zeit  vergangen,  bis  die  Nachricht  nach  Karthago 
kam  und  man  sich  dort  entschloss,  eine  neue  Flotte  unter  Hannibal  zum 
Schutz  Sardiniens  abzuschicken.  In  dieser  Zwischenzeit  hatte  Scipio  jeden- 
falls keine  beträchtliche  karthagische  Truppenmacht  sich  gegenüberstehen, 
und  es  wäre  merkwürdig,  wenn  es  ihm  nicht  gelungen  sein  sollte,  bei 
dieser  günstigen  Situation  sich  einiger  der  schwerlich  stark  besetzten  sar- 
dinischen Städte  zu  bemächtigen.  Ferner  lässt  sich  aus  dem  Triumphal- 
datum schliessen,  dass  Scipio  erst  im  Frühling  258  Sardinien  verlassen 
hat  (s.  oben  S.  414).  Er  hat  also  den  Winter  259/58  auf  der  Insel  zuge- 
bracht. Wäre  ihm  das  wohl  möglich  gewesen,  wenn  er  nicht  einige  feste 
Städte  als  Stützpunkte  und  als  Winterlager  in  seine  Gewalt  gebracht  hätte  ? 

Auf  Grund  dieser  Erwägimgen  glaube  ich  mit  Bötticher.  Haltaus  und 
Luterbacher  *),  dass  auch  die  Nachricht  von  der  Einnahme  Olbias  zu  den 
glaubhaften  Bestandteilen  der  annalistischen  Ueberlieferung  zu  rechnen  ist. 

e)  Scipios  Kriegslisten. 

Nach  Frontin  III  10.  2  hat  Scipio  „eine  gewisse  Stadt  in  Sardinien'" 
durch  eine  Kiüegslist  erobert,  indem  er  zum  Schein  sein  Belagerungsheer 
zurückzog  und,  während  nun  die  Besatzung  unvorsichtig  ihn  verfolgte, 
durch  eine  in  der  Nähe  verborgene  Schar  die  Stadt  übeiTumpeln  Hess. 

Nach   Frontin  III  9,  4   hat    Scipio  -)    durch    eine   andere   Kriegslist  *) 


1)  Bötticher  S.  190.    Haltaus  S.  231.     Luterbacher  S.  407  f. 

2)  Dass  III  9,  4  trotz  des  falschen  Cognomens  Rufinus   sich   nur  auf  den  Konsul 
des  J.  259  beziehen  kann,  zeigt  Gundermann  J.  f.  Ph.  Suppl.  16,  1888,  S.  355. 

3)  Dies  hat  Eliäson   zu    wenig  beachtet,   wenn  er  S.  38  meint,   diese  Erzählung 
sei  wohl  nur  eine  Verallgemeinerung  des  einzelnen  Falls,  über  den  111,  10,  2  berichte 

11 


Die  Käii/jifc  Hill  Surd/iiicH  und  Kinsikd  im  ersten  puni-srhcii  Kiiiy.     117 

„mehrere  Städte  Siirdiniens"  v;e\vonnen,  indem  er  in  der  Naclit  vor  .seiner 
eigenen  Landung  starke  Trui)i)enmassen  ausschiifte  und  versteckte,  die  dann 
die  Städte  angrift'en,  während  er  durch  seine  bei  Tag  bewerkstelligte  Lan- 
dung die  Verteidiger  auf  sich  zog. 

Mangels  weiterer  Beglaubigung  lässt  sich  über  diese  Nachrichten  kein 
sicheres  Urteil  fällen.  Doch  ist  eigentlich  kein  Grund  denkbar,  weslialb 
diese  Strategeme  gerade  dem  Konsul  von  495  beigelegt  woi-den  sein  soll- 
ten, wenn  er  sie  nicht  wirklich  angewendet  hat.  Es  scheint  mir  deshalb 
in  diesen  Notizen  gerade  eine  Bestätigung  für  das  im  Vorhergehenden 
gewonnene  Resultat  zu  liegen,  dass  Scipio  in  der  Tat  auf  Sardinien  Er- 
folg gehabt  und  mehrere  Städte  erobert  hat.  Die  in  III  10,  2  gemeinte 
Stadt  könnte  vielleicht  Olbia  sein;  die  in  III  9,  4  gemeinten  sind  offenbar 
Küstenstädte. 

f)  Scipios  Triumph. 

Nach  den  Triumphalakten  und  Eutrop  hat  Scipio  einen  Triumph  ge- 
feiert. Die  geschichtliche  Situation,  wie  sie  sich  uns  im  Vorhergehenden 
ergeben  hat,  bietet  keinen  Anlass  an  der  Bewilligung  eines  Triumphs  für 
Scipio  zu  zweifeln.  Er  hatte  Korsika  den  Karthagern  entrissen  und  dann 
in  mehrmonatlicheni  Aufenthalt  auf  Sardinien  das  punische  Heer  besiegt 
und  Olbia  nebst  anderen  Städten  erobert.  Gegen  Schluss  seines  Amts- 
jahrs, als  er  ohnehin  im  Begriff  stand  zur  Abhaltung  der  Wahlen  nach 
Rom  zu  fahren,  erschien  allerdings  eine  neue  punische  Flotte  unter  Hanni- 
biil.  Klugerweise  vermied  es  Scipio,  in  einem  Kampf  mit  dem  neu  auf- 
tauchenden Gegner  seine  Erfolge  noch  einmal  aufs  Spiel  zu  setzen,  son- 
dern hielt  an  dem  schon  vorher  gefassten  Plane  heimzufahren  fest,  natür- 
lich unter  Zurücklassung  von  Besatzungen  in  den  eroberten  Städten.  Man 
konnte  annehmen,  dass  diese  sich  bis  auf  weiteres  gegen  punische  An- 
griffe behaupten  können:  und  so  erschien  Scipio  als  unbesiegter  Sieger 
über  Korsika,  Sardinien  und  den  punischen  Feldherrn  Hanno  in  Rom. 

Aus  dem  Umstand,  dass  Scipio  nach  der  Heimkehr  den  Sturmesgott- 
heiten den  gelobten  Tempel  —  natürlich  aus  Beutegeldern  —  errichtet 
hat,  schliesst  Eliäson  S.  57,  die  Beute  könne  nicht  allzu  unbedeutend  ge- 
wesen sein,  und  er  ist  ferner  geneigt,  die  Nachricht  des  Eutrop  von  der 
grossen  Menge  Gefangener  (miilfa  milia  iiide  mptivorum  (diduxit)  als  glaub- 
haft gelten  zu  lassen.  Das  sind  aber  beides  Momente,  die  für  die  Wahr- 
scheinlichkeit eines  Triumphes  sprechen. 

Zweifel  an  der  Geschichtlichkeit  dieses  Triumphes  sind  erhoben  wor- 
den von  Ihne,  Neuling,  G.  Schön,  Eliäson,  imd  zwar  hauptsächlich  wegen 
des  Schweigens  der  Grabschrift ').    Dass  dies  kein  durchschlagender  Gegen- 


(ähnlich  Scherruann  S.  .54).     Die    beiden   Kriegslisten   beruhen  wohl    auf   demselben 
Prinzip,  aber  die  Situationen  sind  verschieden. 

1)  Ihne  E.G.  11-  .59  rechnet   den  Triumph    zu  den  leeren  Erfindungen,   Neuling 
S.  34  bezeichnet  ihn   als  furlim  iidrUtum,  G.  Schön.   Das  kap.   Tei-.   <l.  röm.  Tr.  1893 

12 


418  OsJcar  Lcaze, 

grund  ist,  wird  weiter  unten  gezeigt  werden.  Auch  ist  die  Aunalinie  nicht 
ohne  Schwierigkeit,  zu  der  die  Skeptiker  genötigt  sind,  dass  der  Triumph 
später  in  das  Triumphverzeichnis  eingeschmuggelt  worden  sei.  Denn  mag 
auch  die  Liste  für  die  ältere  Zeit  auf  nachträglicher  Ergänzung  beruhen: 
dass  in  den  geschichtlich  hellen  Zeiten  noch  ein  nicht  gefeierter  Triumph 
in  die  offizielle  Liste  eingedrungen  sein  sollte,  scheint  mir  undenkbar.  Ich 
stimme  hier  vollständig  dem  Urteil  Belochs  zu  {Gr.  G.  III  2  S.  220): 
„Dass  die  kap.  Triumphalfasten,  wenigstens  seit  dem  Anfang  des  I.  puni- 
schen  Kriegs,  höchst  wahrscheinlich  aber  schon  seit  Pyrrhus  Zeit,  auf 
authentischem  Material  beruhen,  und  die  darin  überlieferten  Triumphe 
durchaus  glaubwürdig  sind,  wird  durch  jede  tiefer  eindringende  Unter- 
suchung bestätigt". 

§  5.   Zusammenfassung:   E  r  g  e  b  n  i  s  d  e  r  k  r  i  t  i  s  c  h  e  n 

Untersuchung. 

Auf  Grund  der  kritischen  Prüfung  der  vorhandenen  Berichte  stellt 
sich  der  Gang  der  korsisch  -  sardischen  Kämpfe,  chronologisch  geordnet, 
folgendermassen  dar. 

Im  Jahr  495  Varr.  fährt  der  Konsul  S  c  i  p  i  o  ungefähr  einen  Monat 
nach  Antritt  seines  Amts  (s.  S.  410),  also  im  Sommer  259  v.  Chr.,  nach 
Korsika,  erobert  Aleria  und  ersetzt  den  punischen  Einfluss  durch  den 
römischen.  Noch  im  gleichen  Sommer  fährt  er  von  Korsika  nach  Sar- 
dinien, ungehindert  durch  ein  von  Hanno  geführtes  karthagisches  Ge- 
schwader, das  den  Versuch,  ihn  von  Sardinien  abzuhalten,  ohne  Kampf 
aufgab ').  Scipio  landet  auf  Sardinien,  belagert  Olbia,  besiegt  Hanno,  der 
den  Tod  sucht  und  von  Scipio  ehrenvoll  bestattet  wird,  und  erobert  dann 
Olbia  und  andere  Küstenstädte.  Den  Winter  259/258  bringt  Scipio  in 
Sardinien  zu;  im  Frühjahr  258,  als  Scipios  Amtsjahr  sich  dem  Ende 
näherte,  erscheint  eine  neue  punische  Flotte  unter  H  a  n  n  i  b  a  1.  Scipio 
weicht  einem  Kampf  mit  dem  neuen  Gegner  aus,  um  nicht  kurz  vor  Tor- 
schluss  seine  bishei'igen  Erfolge  aufs  Spiel  zu  setzen,  und  fährt  unter  Zu- 


S.  28  findet  es  ^auffällig,  dass  iu  der  Grabschrift  des  L.  Cornelius  der  Triumph,  der 
doch  als  die  höchste  Ehre  galt,  nicht  erwähnt  wird'  und  hält  Ihnes  Verdacht  für 
nicht  unberechtigt  (vgl.  auch  G.  Schön,  Die  Elogien  des  Augustusforums  189.5  S.  G) 
Eliäson  S.  .58  bezeichnet  es  als  „äußerst  zweifelhaft,  ob  dieser  Triumph  eine  histo- 
rische Tatsache  sei". 

1)  Ob  Hanno  erst  infolge  der  Angriffe  Scipios  in  die  sardischen  Gewässer  ge- 
schickt wurde  (wie  Haltaus  220  annimmt)  oder  bereits  längere  Zeit  sich  dort  befand 
(wie  Eliäson  S.  45  vermutet),  wird  sich  nicht  mit  Sicherheit  entscheiden  lassen ; 
doch  neige  ich  mich  der  ersteren  Ansicht  zu,  weil  Hanno  von  Orosius  als  in  loctim 
Hannibalis  subrogatus  pro  Sardis  et  Cursis  defeiisandis  bezeichnet  wird.  So  erklärt 
sich  auch  leichter,  dass  er  für  Korsika  gar  nichts  tat;  dafür  kam  er  eben  offenbar 
zu  spät.  Er  traf  erst  ein,  als  Scipio  schon  auf  der  Fahrt  von  Korsika  nach  Sardinien 
begriffen  war. 

13 


l)if  Kiiiii/ilc  Hill  Siird/ii/ni  iiiiil  h'urs/l.fi  im  ersten  jiKii/srI/cu  Kriaj.     ll'J 

lückliissuiig  von  BesEitzungcii  nach  Hause,    wo  er   V.  hl.   Mttrl..   also  P/3 
Monate  vor  Ablauf  seiner  Amtszeit,  trium])liiert. 

Im  Jahr  496  Varr.  wird  der  Konsul  Sulpicius  nach  Sardinien  ge- 
schickt, weil  der  eben  angekommene  Hannibal  Versuche  zur  Rückerobe- 
rung der  Insel  machte.  Er  hat  auf  der  Insel  selbst  Erfolge  und  es  ge- 
lingt ihm  auch,  den  Hannibal  auf  offener  See  zu  besiegen  und  seine 
Flotte  zu  vernichten.  An  Hannibals  Stelle  übernimmt  wieder  ein  Hanno 
(vielleicht  einer  der  dem  Hannibal  mitgegebenen  bewährten  Trierarchen) 
den  Oberbefehl  und  bringt  einmal  den  sorglos  gewordenen  Römern  eine 
Schlappe  bei^).  Sulpicius  aber  fahrt  am  Ende  des  Sommers  258  nach 
Hause  und  triumphiert  III  Naii.   Ort.  de  Poeneis  et  Sardeis. 

§  6.  Das  Fehlerhafte  an  der  Darstellung  der  E  ])  i  t  o  - 
m  a  t  0  r  e  n. 

Als  Resultat  der  Untersuchung  hat  .sieh  ergeben,  dass  die  von  den 
römischen  Quellen  bei'ichteten  Einzelheiten  über  Scipios  Tätigkeit  in  Sar- 
dinien sämtlich  glaubwürdig  sind  und  in  den  Rahmen  des  knappen,  von 
Zonaras  gegebenen  Exzerpts  eingefügt  werden  können  und  müssen,  und 
zwar  zwischen  den  Worten  Inl  nöXiv  'OXßiav  fjXd-£i>  und  fv^a  lüv 
KaQX^dovaov  xtZ.  Zonaras  hat  offenbar  nur  Ankunft  und  Abfahrt  des 
Konsuls  aus  Dio  exzerpiert,  das  Dazwischenliegende  weggelassen-). 

Trotzdem  aber  die  von  ihnen  erwähnten  Tatsachen  sich  als  richtig 
erwiesen  haben,  sind  die  Kompendienschreiber  Florus,  Eutrop,  Orosius  und 
der  Verfasser  der  Periochä  doch  von  dem  Vorwurf  der  Entstellung  des 
geschichtlichen  Sachverhalts  nicht  ganz  freizusprechen').  Der  Fehler  liegt 
aber  nicht  in  dem,  was  sie  berichten,  sondern  in  dem,  was  sie  verschwei- 
gen, nicht  im  Zuviel,  sondern  im  Zuwenig.  Sie  haben  nicht  erwähnt,  dass 
Scipios  sardische  Eroberungen  durch  eine  neue  punische  Flotte  wieder 
in  Frage  gestellt  wurden  und  dass  erst  Sulpicius  diese  Flotte  besiegt  hat. 
So  ergibt  sich  ein  schiefes  Bild  und  eine  zu  starke  Glorifizierung  des  Sci])io. 
Hätten  wir  nur  jene  Kompendien,  so  müssten  wir  den  Eindruck  gewinnen, 
als  wäre  durch  Scipio    Sardinien    genau    so    wie   Korsika    dauernd  für  die 


1)  Nicht  zur  Sefi,  wie  Haltaus  S.  244  meiut.  Nach  den  Worten  des  Zonaras 
kann  es  sich  nur  um  einen  Kampf  zu  Lande  handebi,  zumal  ja  die  punische  Flotte 
vernichtet  war.  So  richtig  Eliäson  S.  74,  der  aher  diesen  Erfolg  ohne  Zweifel  über- 
treibt, wenn  er  vermutet,  er  sei  der  Grund  zu  des  Sulpicius  Rückkehr  nach  Rom  ge- 
wesen. Nach  einer  schweren  Niederlage  hätte  dieser  nicht  triumphiert.  Vielleicht 
errang  Hanno  seinen  Erfolg  überhaupt  erst  nach  des  Sulpicius  Heimkehr. 

2)  Genau  so  ist  z.  B.  das  Verhältnis  von  Zon.  VIII,  13,4  zu  Dio  fr.  43,22.  23.  An- 
fang und  Schluss  ist  fast  wörtlich  übernommen,  das  dazwischenliegende  wegge- 
lassen. 

3)  Die  Beispielsammler  Val.  Max.  und  Frontin  werden  von  diesem  Vorwurf  na- 
türlich nicht  getroffen,  da  sie  ja  keinen  fortlaufenden  und  vollständigen  Bericht 
geben,  sondern  nur  einzelne  Episoden  herausheben. 

14 


420  Osliur  Leuze, 

Römer  erobert  worden.     Tatsächlich  aber  musste  um  Sardinien  von  seinem 
Nachfolger  aufs  neue  gekämpft  werden. 

§  7.    Die  Grab  Schrift. 

Nachdem  wir  die  einzelnen  Berichte  auf  ihre  Glaubwürdigkeit  unter- 
sucht und  den  geschichtlichen  Tatbestand  festgestellt  haben,  müssen  wir 
mm  zum  ScUuss  auf  die  Grabschrift  des  Scipio  zurückkommen.  Die  Frage 
stellt  sich  für  uns  so:  wie  ist  es  zu  erklären,  dass  die  Grab- 
schrift weder  die  sardischen  Unternehmungen  des 
Scipio  nocb  seinen  Triumph  erwähnt? 

Wenn  Haltaus  S.  232  den  Gedanken  aussprechen  konnte,  es  liege  in 
der  Inschrift  vielleicht  nur  der  Anfang  der  auf  Scipio  gemachten  Nänie 
vor,  so  ist  diese  Vermutung  heute  nicht  mehr  möglich,  nachdem  Wölff  lin 
darauf  aufmerksam  gemacht  hat:  1)  dass  alle  vier  erhaltenen  Scipionen- 
grabschriften  aus  je  sechs  Saturnischen  Versen  bestanden,  2)  dass  in  den 
zwei  ältesten  die  Disposition  ganz  konform  ist:  die  drei  ersten  Verse  ent- 
halten den  Namen  mit  ehrender  Charakterisierung,  die  drei  letzten  geben 
die  Aemter  und  die  Taten ').  Daraus  geht  hervor,  dass  die  Inschrift  voll- 
ständig ist;  für  die  Nichterwähnung  Sardiniens  und  des  Triumphs  muss 
also  eine  andere  Erklärung  gesucht  werden. 

Wir  haben  gefunden,  dass  Scipio  auf  Sardinien  ganz  ähnliche  Erfolge 
errang  wie  auf  Korsika ;  und  es  ist  demgemäss  im  T  r  i  u  m  p  h  a  1 1  i  t  e  1 
Sardinien  gleichmässig  neben  Korsika  und  den  Puniern  genannt.  Warum 
erwähnt  nun  die  Grabschrift  nur  Korsika  und  schweigt  über  Sar- 
dinien ?  Die  Erklärung  dafür  liegt  in  der  Abfassungszeit.  Die  Grab- 
schrift ist  frühestens  nach  Scipios  Tod  (c.  240),  nach  Wölff  lins  Ansatz 
aber  sogar  erst  um  200  v.  Chr.  abgefasst  worden.  Sechs  Jahrzehnte  nach 
den  Ereignissen  steht  man  diesen  objektiver  gegenüber;  man  kann  sie  von 
einem  höheren  geschichtlichen  Standpunkt  aus  betrachten.  Wesentliches 
von  Unwesentlichem,  Dauerndes  von  Flüchtigem  imterscheiden.  Als  Scipio 
im  Frühjahr  258  nach  Hause  fuhr,  schienen  beide  Inseln  in  gleicher  Weise 
den  Puniern  entrissen.  Das  feindliche  Heer  war  geschlagen,  der  Führer 
Hanno  gefallen:  mit  Recht  konnte  in  diesem  Zeitpunlct  Scipio  einen 
Triumph  über  die  Punier.  Sardinien  und  Korsika  verlangen.  Zur  Zeit  der 
Abfassung  des  Elogiums  aber  wusste  man.  dass  nur  die  Eroberung  Kor- 
sikas dauernd  war-),  während   um   Sardinien    im  folgenden  Jahre  Scipios 

1)  S.  B.  Münch.  Ak.  1892,  S.  194.  219.  Bei  den  zwei  andern  Elogien  war  dieselbe 
Gliederung  nicht  mögHcb,  weil  die  betr.  Scipionen  jung  starben  ohne  Aemter  und 
Taten.     (S.  198  f.). 

2)  Nissen,  Ital.  Landeskunde  I  365:  „Endlich  ward  Korsika  2.59  v.  Chr.  von  Konsul 
Scipio  Barbatus  .  .  .  für  Rom  dauernd  erobert".  EUäson  S.  43,  1  moniert  mit  Recht, 
dass  der  Konsul  nicht  Barbatus  hiess,  sondern  vielmehr  des  Barbatus  Sohn  war. 
Mit  Unrecht  aber  findet  er  in  dem  Worte  „dauernd'  eine  Uebertreibung ;  er  selber 
meint,  Korsika   sei  ebenso    wie  Sardinien   wieder   in    die  Hände   der   Karthager  ge- 

15 


Bit'  Kamill^:  lim  SariUnimi  nnii  Kurslka  im  ersten  ji/ii/isc/irii   Kriri/.     -llil 

Niichiblger  von  lU'iieiii  kiiuipfi'ii  inusstc.  Audi  die  Erfolire  des  Sulpiciiis 
waren  nicht  von  Bestand;  denn  am  Ende  des  Krie<j;s  war  Sardinien  wieder 
in  karthagischem  Besitz  und  erst  während  des  Sohlnerkriegs  haben  die 
Kömer  durch  eine  wenig  ehrenvolle  Politik  Sardinien  im  Jahr  238  defini- 
tiv in  ihre  Gewalt  bekommen.  Es  ist  deshalb  sehr  begreiflich,  dass  auf 
Scipios  Grabstein  nur  geschrieben  werden  konnte :  hie  cepit  Corsicani,  niclit 
aber  auch:  hie  cepit  Sardiniam. 

Aber  wenn  dem  Seipio  nicht  die  definitive  Eroberung  Sardiniens  zuge- 
schrieben werden  konnte,  warum  ist  nicht  wenigstens  sein  Sieg  über 
Hanno  und  die  Einnahme  Olbias  erwähnt  worden?  Die  Erklärung 
dafür  liegt  in  der  Entwicklungsgeschichte  der  römischen  Grabschriften.  Wer 
das  Elogium  Scipios  als  historisches  Dokument  in  der  Weise  verwertet, 
dass  er  alles  darin  nicht  Erwähnte  als  unwahr  verwirft,  der  geht  dabei  von 
der  Voraussetzung  aus,  die  Grabschrift  müsse  alles  aufzählen,  was  irgend 
zur  VerheiTÜchung  des  Verstorbenen  dienen  könnte.  Diese  Voraussetzung 
ist  aber  durchaus  willkürlich.  Sie  kann  sich  nicht  auf  analoge  Beispiele 
berufen ;  und  sie  wird  entschieden  widerlegt,  wenn  man  die  Geschichte  der 
Scipionengrabschriften  ins  Auge  fasst:  Nach  dem  Tod  des  L.  Cornelius 
Seipio  wurde  zunächst  nur  eine  kurze  Inschrift  in  Prosa  mit  roten  Buch- 
staben aufgemalt ;  sie  enthielt  nur  Namen  und  kurulische  Aemter.  Erst 
später  (c.  200)  kam  die  poetische  Grabschrift  hinzu,  die  eingemeisselt 
wurde  und  ausser  Namen  und  Aemtern  auch  noch  Taten  anführte  ^).    Zeigen 

fallen.  Beweise  kann  er  aber  dafür  absolut  keine  anführen ;  es  spricht  vielmehr 
alles  dagegen.  Auf  Korsika  haben  die  Karthager  von  jeher  viel  weniger  Wert  ge- 
legt als  auf  Sardinien,  weil  es  für  sie  aus  verschiedenen  Gründen  nicht  so  wichtig 
war;  dies  wird  von  Heeren  {Ideen  11^  S.  83),  Haltaus  (220  tf.  227),  Neumann  (S.  10-5), 
Meltzer  (II  283)  des  näheren  ausgeführt.  So  ist  denn  auch  Korsika  im  Jahr  2.58  von 
den  Puniern  nicht  mehr  zurückzuerobern  versucht  worden ;  Sulpicius  konnte  sich  so- 
gleich gegen  Sardinien  wenden  (Meltzer  II  28-5.  Auch  Eliäson  S.  66  gibt  dies  zu). 
Wenn  ferner  in  den  Friedensbedingungen  des  Regulus  (Dio  fr.  43,  22)  die  Abtretung 
Siziliens  und  Sardiniens  verlangt  wird,  während  von  Korsika  gar  nicht  die  Rede  ist, 
so  beweist  das,  dass  zwar  in  Sardinien,  nicht  aber  in  Korsika  die  Panier  sich  wieder 
festgesetzt  hatten.  Auch  während  des  Söldnerkriegs  ist  immer  nur  von  Sardinien 
die  Rede.  Korsika  konnten  die  Punier  nicht  abtreten,  weil  sie  es  seit  2.59  nicht  mehr 
besassen.  So  wird  denn  Nissens  Satz  zu  Recht  bestehen.  Auch  Niese  RG.  *  101 
sagt  vom  J.  259:  „Korsika  ward  erobert,  aber  Sardinien  verblieb  nach  mannigfal- 
tigen Kämpfen  in  den  Händen  der  Karthager'. 

1)  Die  ältere  rotgemalte  Grabschrift  (jetzt  im  Vat.-Mus.  in  Rom)  lautet: 
[L]  CorneKo  .  L.  f.  Seipio 
[<t]idihs  .  cosol  .  cesor 
Die  spätere  poetische  Inschrift  (jetzt  in  der  Barberinischen  Bibl.  in  Rom)  lautet: 

Himc  oitio  .  ploirume  .  cosentiont  .  Ii[omanc] 

Duonoro  .  optumo  .  fuise  .  riro 

Lueiom  .  Scipione  .  filius  .  Barhati 

[Co\nsol .  censor  .  ai(l>li.'<  .  hie  .  fuet .  a[j}ud  tio.s] 

Hec  .  cepit  .  Corsiea  .  Aleriaque  .  iirbe 

Dedet .  TempeMatelnat .  aide  .  mereto. 

16 


422  Osh-ar  Lciac, 

sich  hier  zwei  Stufen  der  Entwicklung,  so  sind  beim  Sarkophag  des  Vaters 
dieses  Scipio,  des  Barbatus,  sogar  drei  zu  konstatieren:  hier  wurden  an- 
fänglich nur  die  Namen  (ohne  Aemter)  mit  roter  Farbe  angeschrieben ; 
später  (wohl  gleichzeitig  mit  der  ersten  Inschrift  des  Sohnes)  wurde  eine 
zweite  Inschrift,  enthaltend  Namen  und  Aemter,  auf  Stein  eingehauen; 
wiederum  später  (wohl  nicht  lange  nach  der  poetischen  Inschrift  des  Sohns) 
wurde  auch  bei  Barbatus  unter  Auskratzung  der  zweiten  Inschrift  eine 
dritte  angebracht,  welche  Namen,  Aemter  und  Taten  in  sechs  Saturniern 
enthielt.  Es  ergibt  sich  daraus,  dass  die  Grabschriften  nur  ganz  allmäh- 
lich ausführlicher  wurden  und  dass  die  Beifügung  von  Taten  bei  der  In- 
schrift des  uns  beschäftigenden  Scipio  überhaupt  eine  Neuerung  war. 
Darf  man  sich  unter  diesen  Umständen  wundern,  dass  man  bei  dem  ersten 
Versuch  in  der  Aufzählung  der  Taten  sparsam  war  und  sich  auf  die  wich- 
tigsten beschränkte,  auf  die,  welche  Rom  einen  dauernden  Gewinn  ver- 
schafften? Auch  von  den  Aemtern  sind  ja  nur  die  wichtigsten,  die  kuruli- 
schen,  genannt.  Dass  schon  die  Abfassung  in  gebundener  Rede  eine  ge- 
wisse Kürze  und  Abrundung  empfahl,  wird  ebenfalls  nicht  ausser  Acht 
zu  lassen  sein  (vgl.  die  Sechszahl  der  Saturnier  und  dazu  Wölfflin  S.  197). 
Endlich  ist  nach  einer  Erklärung  dafür  zu  suchen,  dass  der  Triumph, 
„diese  höchste  Ehrung  eines  römischen  Bürgers"  (\  in  der  Grabschrift  nicht 
erwähnt  wurde.  Sie  liegt  wohl  eben  darin,  dass  der  Triumph  eine  dem 
Scipio  widerfahrene  Ehrung,  nicht  eine  von  ihm  vollbrachte  Tat  ist. 
Augenscheinlich  war  es  die  Tendenz  des  Verfassers,  die  Verdienste  des 
Verstorbenen  um  sein  Volk  hervorzuheben :  deshalb  wird  er  als  bonoruin 
opümus  vir,  als  „bester  Patriot"  gepriesen;  deshalb  werden  mit  den 
Worten  consol  censor  aedilis  Jiic  fiiit  apiul  cos  die  vorübergehenden  Bürger 
apostrophiert^)  und  an  die  Leistungen  des  Verstorbenen  für  den  Staat  er- 
innert; die  Eroberung  von  Korsika  bedeutete  einen  dauernden  Macht- 
zuwachs; und  auch  die  Erbauung  des  (ganz  in  der  Nähe  der  Scipionen- 
gräber  stehenden)  Tempestastempels  diente  dem  Staatsinteresse.  Offenbar 
will  also  die  Grabschrift  nur  die  Taten  nennen,  durch  die  Scipio  sich  den 
Anspruch  auf  ewige  Dankbarkeit    verdient   hat^).     Durch    die  Gewährung 


Die  Ergänzungen  sind  nach  Wölfflin  gegeben  [S.-B.  Münch.  AI:  1892  S.  191.  Vgl. 
Reiiie  de  phil.  XIV  1890  S.  113  ff.).     Zum  Teil   andere  Ergänzungen  in  CIL  I  n.  32. 

1)  Vgl.  übrigens  Laqueur,   TJeher  ä.  Wesen  d.  röm.  Triumphs,  Hermes  1909  S.  236. 

2)  Wölfflin  S.  214:  „apud  vos  konnte  jeder  römische  Dichter  sehreiben,  welcher 
die  Rolle  des  Cicerone  übernahm ;  Ennius  musste  so  schreiben  und  nicht  apnd  nos, 
weil  er  erst  i.  J.  184  das  römische  Bürgerrecht  erhielt."  Ich  glaube  nicht,  dass  der 
Dichter  in  eigenem  Namen  spricht,  sondern  es  ist  die  gens,  die  durch  das  elogium 
die  Vorübergehenden,  die  Mitbürger,  anredet. 

3)  Vgl.  Nissen  Eh.  M.  41.  1886  S.  484:  „Sehen  wir  von  der  blossen  Namennen- 
nung, die  das  Eigentumsrecht  sichert,  ab,  so  verfolgt  eine  jede  Grabschrift  den 
Zweck,  das  Gedächtnis  des  Toten  bei  den  Lebenden  zu  erhalten.  Je  nach  der  Stel- 
lung, welche  der  Tote  innegehabt,  wendet  sie  sich  an  einen  engeren   oder  weiteren 

17 


Die  Kämpfe  hui  Sdriliii/eii  inid  Korsi/cd  im  er.'sfcn  pimiselien   Krieij.    423 

des  Triumplis  luit  er  schon  zu  seinen  Lebzeiten  einen  Teil  des  Dankes 
abgestattet  bekommen.  Die  Grabschrift  aber  will  nur  das  Soll  der  Kech- 
nung  buchen,  nicht  das  Haben,  nur  die  Ansprüche  an  den  Dank  der 
Nachwelt,  nicht  den  schon  von  der  Mitwelt  gespendeten  Dank.  Als  die 
gens  Scipionmn  um  200  v.  Chr.  die  poetischen  Inschriften  am  Grabmal 
der  längst  verstorbenen  Vorfahren  anbringen  liess,  war  es  ihre  Absicht, 
dem  Volke  vorzuhalten,  welche  Verdienste  schon  ihre  Ahnen  um  den 
Staat  sich  erworben  haben.  Bei  dieser  Tendenz  war  kein  Grund  vor- 
handen, den  Triumph  zu  erwähnen.  Auch  die  Ignorierung  des  Siegs  über 
Hanno  und  der  Eroberung  Olbias  wird  von  diesem  Gesichtspunkt  aus  von 
neuem  verständlich.  Durch  diese  Taten  hatte  Scipio  wohl  private  Lor- 
beeren errungen,  aber  für  den  Staat  nichts  Dauerndes  gewonnen. 

Man  hat  bisher  .stets  die  Grabschrift  als  Prüfstein  für  die  historischen 
Berichte  betrachtet*).  Darin  sehe  ich  ein  methodisch  falsches  Verfahren. 
Die  Ueberlieferung  nach  dem  Elogium  zu  kritisieren,  wäre  nur  dann  be- 
rechtigt, wenn  uns  über  die  Absicht  des  Verfassers  im  speziellen  oder  über 
einen  feststehenden  Usus  bei  Grabschriften  im  allgemeinen  Genaueres  be- 
kannt wäre.  Dies  ist  nicht  der  Fall,  da  ja  die  Grabschrift  unseres  Scipio 
die  älteste  uns  erhaltene  und  wahrscheinlich  sogar  überhaujjt  die  älteste 
poetische  Grabschrift  bei  den  Römern,  also  ein  Novum  in  ihrer  Art  ist. 
Wir  müssen  somit  den  umgekehrten  Weg  einschlagen :  zuerst  sind  die 
vorhandenen  Berichte  ohne  Rücksicht  auf  das  Elogium  einer  Prüfung  auf 
ihre  Glaubwürdigkeit  zu  unterziehen;  dann  erst  kann  durch  Vergleichung 
des  als  historisch  Ermittelten  mit  dem,  was  die  Grabschrift  davon  er- 
wähnt, ein  Schluss  auf  die  Absicht  gezogen  werden,  die  den  Verfasser  der 
Grabschrift  oder  dessen  Auftraggeber  leitete.  Dies  ist  im  Vorhergehenden 
versucht  worden. 

II.    Der  Bericht  des  Tolybios  iiud  seine  angeblich  fehlerhafte 
Chronologie. 

§  1.    Der  Wortlaut  des  Berichts. 

Einer  gesonderten  Untersuchung  bedarf  der  Bericht  des  Polybios,  der 
sowohl  wegen  seiner  Kürze  als  auch  wegen  seiner  Stellung  im  Zusammen- 
hang der  Polybianischen  Erzählung  Anlass  zu  Erörterungen  und  Missver- 
ständnissen gegeben  hat. 

Alles  was  Polybios    über   die  Kämpfe    um   Korsika  und  Sardinien  in 


Leserkreis.  Für  öffentliche  Verdienste  nimmt  sie  die  Dankbarkeit  der  gesamten 
Bürgerschaft  in  Anspruch  und  zählt  deshalb  alle  diejenigen  Taten  her,  auf  die  sich 
ihr  Anspruch  gründet.  Freilich  hat  in  dieser  Hinsicht  die  Mode  stark  gewechselt  usw."- 
1)  Z.  B.  Meltzer  II  284:  ,Auf  Sardinien  dagegen  hat  Scipio  keinen  Erfolg  ge- 
habt. Dies  wird  durch  das  Schweigen  der  Grabschrift  unwiderleglich  bewiesen". 
Eliäson  S.  53:  „Olbia  hat  Scipio  nicht  erobert :  Das  Schweigen  der  Grabschrift  über 
diesen  Punkt  bietet  ein  unwiderlegbares  Zeugnis  gegen  eine  solche  Annahme'. 

18 


424  Oshir  Leusc, 

den  zwei  Jaliren  495  und  4it6  Vair.  mitteilt,  ist  in  folgenden  Sätzen  ent- 
halten : 

.   I  24,  5 :  Meiä  de  tavziiv  tijp  uqü^hi  ö  /iep  'Ari'ißag  t^iov  t«c  öiu- 
acod'eiaag  vavg  äninAsvoEV  eig  T//f  KuQXiiööva, 

fiei'  oi  jro/.v  ö'  iy.£t^^er  dg  —agööva  Su]q£  ,  TiQoaZaßöjv  varg  y.ai 
iivag  iwv  ivöö^cüv  TQii]äQy(ov. 

(6)  XQÖvoig  ö'  od  noßüotg  y.aTÖmv  iv  rfi  ^UQÖöi'i  avy/cZetaS'elg  vnö 
'Pcofiaio)v  Ev  Tivi  Ätfiivi  y.ai  noUMg  dnoßaZwv  twi>  veüv,  naqaviixa 
ai'lh](f&tlg  i<7ib  r<ji)v  ötaacoO'EVKOv  KaQyjjöovlMV  äpEaravQW&t]. 

(7)  'Pioiialoi  yuQ  ä^ia  ti'c  \^a/MTTt,g  i]^'avTO  xal  xüv  y.axä  SuQÖöva 
jiQay/iäicoi'  EvS^üog  ävieh/ovro. 

§  2.    Die    auffällige   Kürze    des  Berichts. 

\'on  allen  Ereignissen  auf  Korsika  und  Sardinien  in  den  beiden  Jahren 
495  und  496  erwähnt  Polybios  nur  die  Ankunft  des  Hannibal  mit  seiner 
Flotte  in  Sardinien,  die  wir  nach  den  übrigen  Berichten  an  das  Ende  des 
Jahres  495  zu  setzen  haben  (s.  S.  413  f.),  ferner  die  missliche  Lage,  in  die 
er  durch  die  Römer  gebracht  wurde,  und  endlich  seinen  Tod  von  der  Hand 
der  eigenen  Landsleute,  beides  Ereignisse,  die  dem  Jahr  496  angehören. 
Die  Namen  der  römischen  Feldlierrn  nennt  Polybios  nicht ;  auch  von 
Kor.sika  ist  gar  nicht  die  Kede. 

Am  auffälligsten  hat  man  es  gefunden,  dass  Polybios,  der  Freund  und 
Günstling  der  Scipionen.  die  Tätigkeit  des  Konsuls  Scipio  auf  Korsika  und 
Sardinien  vollständig  mit  Stillschweigen  übergeht.  Dass  es  verkehrt  ist, 
daraus  mit  Ihne  und  Neuling  einen  Beweis  gegen  die  Geschichtlichkeit 
der  sardischen  Erfolge  herzuleiten,  ^vährend  man  die  korsischen,  obwohl 
von  Polybios  ebenfalls  nicht  erwähnt,  ruhig  gelten  lässt,  ist  schon  oben 
betont  worden  (S.  411).  Ganz  unmöglich  ist  auch  Gortzitzas  Meinung 
(S.  11),  die  Erfolge  des  Scipio  seien  von  Fabius  infolge  des  Gegensatzes 
zwischen  dem  Hause  der  Fabier  und  dem  Hause  der  Scipionen  absichtlich 
luiterdrückt  worden,  und  Polybios  habe  sie  deshalb  übergangen,  weil  er 
sie  bei  Fabius  nicht  gefunden.  Diese  für  Fabius  beleidigende  Vermutung 
ist  absolut  unbeweisbar,  ja  im  Gegenteil  schon  deshalb  ganz  ausge- 
schlossen, weil  Polybios,  der  Freund  der  Scipionen,  eine  solche  Partei- 
lichkeit des  Fabius  gewiss  entdeckt  hätte;  nirgends  wirft  er  aber  in  seiner 
mehrfachen  Polemik  gegen  Fabius  ihm  derartiges  vor. 

Die  einzig  richtige  Erklärung  für  das  Schweigen  des  Polybios  über 
Scipios  Taten  liegt  darin,  dass  er  für  den  I.  punischen  Krieg  nur  eine 
gedrängte  Uebersicht  der  Hauptereignisse  geben  wollte.  Weil  nun  die 
Unternehmungen  gegen  Korsika  und  Sardinien  für  den 
Fortgang  des  Kriegs  nicht  von  einschneidender  Be- 
deutung waren,  deshalb  hat  er  sie  nur  im  Vorbeigehen 
gestreift.     Dass  er  sich  auch    durch   den  fmstand,    dass  ein  Mitglied 

19 


Die  Käiiijifc  inn  Sard/ii/cn  inid  Kors/lri  im  rrfsfni  pHviftrhrn  Krirf/.    42^> 

des  Scipionenhauses  sich  bei  dieser  Gelegenheit  Lorbeeren  holte,  nicht 
verleiten  Hess,  von  seinem  Progr:inim  abzugehen,  stellt  seiner  Unpartei- 
lichkeit lind  Objektivität  ein   glän/endcs  Zeugnis  aus. 

J5   :').    Die   chronologische  Schwierigkeit. 

Die  in  §  l  zitierten  Worte  des  Polybios  sind  angeschlossen  an  die 
Erzählung  von  Ereignissen,  die  ins  .Jahr  der  Seeschlacht  bei  Mylae, 
494  Varr.,  fallen.  Es  sind  dies  die  Befreiung  von  Egesta  und  die  Er- 
oberung von  Makella  durch  die  Römer,  sowie  ein  Sieg  des  karthagischen 
Feldherrn  Hamilkar,  des  Führers  der  Landmacht,  über  eine  römische 
Heeresabteilung  zwischen  Thermä  und  Paropus  (I  24,  2 — 4).  Die  Worte 
fierä  Ö£  Tccvxriv  ti]V  tcqü^iv,  mit  denen  der  oben  ausgehobenc  Passus  be- 
ginnt, beziehen  sich  eben  auf  diesen  Erfolg  des  Hamilkar. 

Andererseits  fährt  Polybios  nach  dem  zitierten  Abschnitt  (§  5  —  7) 
fort  mit  den  Worten :  {§  8)  Tä  ö'  iv  tij  Siy.eXia  argaTÖueöa  tüv  'Poi- 
(laioiv  xarä  fiev  ibv  ^S'/g  EViavxbv  odöef  ä^iov  enga^av  Xöyov,  töte  öe 
nQoaÖE^d/tevoi  tovg  ijiiicad-EaTafih'ovg  ÜQyoviac,  Av/mv  jlrihov  xai  Fdiov 
Sovkniy.iov  ÜQfitjaar  inl  töv  IJävoQfioi'  öia  tö  rag  t&v  KuQyrfdovioyv 
övvd/iEig  ixEi  nciQax£if(äCEii'.  Da  nun  A.  Atiliiis  und  C.  Sulpiciiis  im 
Jahr  496/258  Konsuln  waren,  so  sind  die  vorhergehenden  Worte  y.anc 
TÖV  i^r^g  h'iavTÖv  auf  das  Jahr  495/259  zu  beziehen. 

Demnach  scheint  es.  als  sei  alles  vor  den  Worten  y.aiu  röv 
l^i]g  iviavTÖv  Stehende,  also  alles  in  §  5 — 7  Erzählte,  von  Po- 
lybios noch  in  das  Jahr  494  verlegt  worden.  In  der  Tat 
haben  sich  auch  unter  den  Neueren  manche  durch  diese  Anordnung  l)ei 
Polybios  verleiten  lassen,  die  Fahrt  des  Hannibal  nach  Sardinien,  seine 
Niederlage  und  seinen  Tod  daselbst  noch  unter  494  Varr.  zu  erzählen  '). 
Dies  kann  aber  unmöglich  richtig  sein,  da  es  im  Widerspruch  mit  den 
klaren  und  ausführlichen  Berichten  anderer  Quellen  steht,  nach  denen  die 
Katastrophe  des  Hannibal  in  das  Konsulatsjahr  des  Snlpicius  496  fällt. 

Deshalb  hat  man  gewöhnlich  angenommen,  Polybios  habe  hier  einen 
chronologischen  Irrtum  begangen  und  man  hat  die  Entstehung 
desselben  auf  verschiedene  Weise  zu  erklären  gesucht.  So  sagt  Gortzitza 
(S.  11  A.  30):  „Weil  Fabius  hier  so  kurz  gewesen  ist  und  den  Namen  des 
Konsuls,  der  hier  befehligte,  weggelassen  hat,  ist  diese  Stelle  auch  in  ein 
falsches  Jahr  (494)  geraten".  Allein  Fabius,  der  ja  annalistisch  erzählte, 
hat  die  Besiegung  des  Hannibal  doch  gewiss  unter  dem  Jahrestitel  .-1.  Atilio 
C.  Sidjücio  gebracht,  konnte  also  zu  einem  derartigen  chronologischen 
Irrtum  keinen  Anlass  geben.    Nicht  bei  den  Quellen,  sondern  bei  Polybios 


1)  So  Hudemann  im  Phil  II  1847  S.  629.  Duruy,  Hist.  des  Born.  I  1879  p.  452 
(diese  stellen  es  dann,  im  Widerspruch  mit  Polybios  und  Zonaras  s.  oben  S.  412.  so 
dar,  als  sei  Hannibal  nach  der  Schlacht  bei  Mylae  mit  einem  Teil  seiner  Truppen 
direkt  nach  Sardinien  geflohen);  ferner  Holm  G.  Sil.  III  S.  17. 

20 


426  Oslmr  Leuze, 

selber  sucht  Meltzer  11  566  die  Entstehnng  des  Irrtums:  „Es  erhellt, 
diiss  hier  Polybios  in  einer  Hinsicht  einen  Fehlgriff  getan  hat,  der  nicht 
ohne  Folgen  für  die  ganze  Verteilung  der  Ereignisse  und  Personen  hex 
ihm  geblieben  ist.  Augenscheinlich  ist  er  zunächst  durch  die  ihm  vor- 
liegenden UeberUeferungen  über  eine  zweimalige  Expedition  nach  Korsika 
und  Sardinien,  sowie  über  den  Tod  des  einen  karthagischen  Feldherrn  bei 
der  ersten,  des  andern  bei  der  zweiten  zu  der  Annahme  veranlasst  worden, 
dass  er  es  mit  einer  sogenannten  Dublette  zu  schaffen  habe ;  seine  Zweifel 
mochten  durch  das  zweimalige  Vorkommen  von  Anführern  namens  Hanno 
noch  gesteigert  werden.  So  drängte  er  die  korsisch-sardischen  Ereignisse 
auf  das  Jahr  495/259  zusammen  und  Hess  nur  den  einen,  Hannibal,  und 
zwar  von  den  eigenen  Leuten  getötet  werden".  Hiegegen  ist  in  erster 
Linie  der  Einwand  zu  machen,  dass  Polybios  die  korsisch-sardischen  Er- 
eignisse nicht  ins  Jahr  495  zusammengedrängt  hat;  es  müsste  vielmehr, 
wenn  chi-onologische  Anordnung  vorausgesetzt  wird,  gesagt  werden,  dass 
sie  von  Polyb  noch  ins  Jahr  494  verlegt  seien  ^).  E  1  i  ä  s  o  n  (S.  34) 
hat  diesen  schwachen  Punkt  in  Meltzers  Darlegung  wohl  durchschaut  und 
gibt  auch  zu,  dass  dieser  Umstand  dessen  Erklärung  zu  entkräften  scheine. 
Aber  statt  sie  aufzugeben,  sucht  er  sie  zu  stützen  durch  eine  weitere 
Hypothese:  »Die  Ereignisse  auf  Sardinien  haben  sich  nach  der  Ueber- 
zeugung  des  Polybios  in  einem  Jahre  zugetragen  und  zwar  unter  Sci- 
p  i  o  s  Konsulat  (495) ;  da  jedoch  zwei  Scipionen  in  zwei  aufeinanderfol- 
genden Jahren  (494  und  495)  Konsuln  waren,  hat  Polybios  sie  mitein- 
ander verwechselt"  und  also  die  sardischen  Ereignisse  in  494  statt,  wie 
er  eigentlich,  aber  auch  irrtümlich,  wollte,  in  495  verlegt.  Allein  wie 
kann  man  dem  Polybios  eine  solche  Verwechslung  zutrauen,  zumal  er  von 
dem  Scipio  des  Jahres  494  berichtet  hat,  dass  er  schon  vor  der  Schlacht 
bei  Mylae  von  den  Puniern  gefangen  genommen  wurde?  (I  21,  7.  8).    Dass 


1)  Der  Irrtum,  als  hätte  Polyb  die  Katastrophe  Hannibals  ins  Jahr  495  gesetzt, 
rührt  von  Niebuhr  (B.  G.  III  680.  684)  her,  dem  auch  Neumaiin  S.  106  und  Gortzitza 
S.  11  folgten.  Das  Jahr  495  kann  aber  gar  nicht  in  Frage  kommen.  Denn  es  sind 
nur  zwei  Fälle  möglich :  Entweder  hatte  Polybios  die  Absicht,  in  chronologischer 
Folge  zu  erzählen;  dann  muss  man  zugeben,  dass  er  Hannibals  Tod,  da  er  ihn  vor 
dem  iSiig  triuvzög  =  495  bringt,  noch  ins  Jahr  494  gesetzt  und  damit  einen  chrono- 
logischen Irrtum  begangen  hat.  Oder  aber  ist  Polybios  hier  von  der  chronologisch- 
annalistischen  Erzählung  mit  Bewusstsein  abgewichen;  dann  ist  eine  exakte  Datie- 
rung der  antizipierten  Ereignisse  aus  ihm  nicht  abzuleiten,  diese  vielmehr  nur  den 
andern  Quellen  zu  entnehmen.  Denn  gibt  man  einmal  zu,  dass  Polybios  aus  spä- 
terer Zeit  etwas  vorausgenommen  habe,  so  kann  er  ebensogut  um  mehrere  Jahre 
wie  um  eines  vorgegriffen  haben,  und  es  ist  methodisch  falsch,  bei  ihm  einen  Wider- 
spruch mit  der  übereinstimmenden  Chronologie  der  andern  Quellen  anzunehmen, 
statt  eben  nach  diesen  Quellen  das  Mass  der  Anticipation  bei  Polj-b  zu  bestimmen. 
—  Ferner  hat  Niebuhr  die  Berichte  über  Hanno  und  Hannibal  in  unzulässiger  Weise 
kontaminiert,  indem  er  den  Hannibal  von  Scipio  besiegt,  dann  von  den  Karthagern 
gekreuzigt  und  von  den  Römern  ehrenvoll  bestattet  werden  lässt. 

21 


7)/V  Kuiiijifc  itiu  f^ardiiiic»  inid  Korsika  im  crsfrn  puuisrhni  Krirr/.    427 

durch  diese  Hilt'shypothese  Eliäsons  der  von  Meltzer  stammende  Grund- 
gedanke nicht  an  Wahrschcinliclikeit  gewonnen  hat,  dürfte  einleuchtend 
sein.  Auch  an  sich  hat  die  Vermutung  Meltzers,  Polybios  habe  eine  Du- 
blette angenommen,  nicht  viel  Bestechendes.  Denn  der  Verdacht  einer 
Duhlette  liegt  doch  nur  dann  nahe,  wenn  die  beiden  Fälle  sehr  ähnlich 
sind.  Nun  heisst  aber  der  erste  punische  Feldherr  Hanno  und  ist  im 
Kampf  gefallen,  der  zweite  heisst  Hannibal  und  ist  von  seinen  eigenen 
Leuten  gekreuzigt  worden :  das  sind  ganz  verschiedene  Situationen.  Auch 
das  zweimalige  V'orkommen  von  Anführern  namens  Hanno  konnte  den 
Polybios  nicht  auf  diese  Idee  bringen,  da  gerade  der  Name  Hanno  wie 
auch  Hannibal  und  Hamilkar  in  der  Zeit  des  I.  punischen  Kriegs  öfters 
bei  verschiedenen  Personen  vorkommt.  Ausserdem  hat  Polybios  die  zwei 
Expeditionen  nach  Sardinien  sowie  den  Tod  der  beiden  karthagischen 
Feldherrn  zweifellos  nicht  nur  bei  Fabius,  sondern  auch  bei  Philinus  ge- 
funden", wenn  ihm  aber  von  karthagischer  wie  von  römischer  Seite  das- 
selbe berichtet  wurde,  konnte  er  nicht  auf  den  Verdacht  einer  Dublette 
geraten. 

§  4.    Der   Zweck   des   P  o  1  y  Ij  i  a  n  i  s  e  h  e  n   Bericht  s. 

Die  bisher  besprochenen  Erklärungsversuche  scheinen  mir  deshalb 
vor  allem  misslungen  zu  sein,  weil  sie  von  der  falschen  Voraussetzung 
ausgehen,  dass  Polybios  die  korsisch-sardischen  Ereignisse,  bezw.  das  was 
ihm  daran  als  historisch  erschien,  habe  schildern  wollen.  Allein  man  be- 
achte genau  den  Text  des  Polybios  und  man  wird  zugeben :  Nicht  die 
Aktionen  der  Römer  gegen  die  beiden  Inseln  sind  das  Thema ;  denn  Kor- 
sika wird  gar  nicht  genannt  und  auch  die  Tätigkeit  der  Römer  auf  Sar- 
dinien nicht  als  Selbstzweck  erzählt,  sondern  nur  gelegentlich  erwähnt,  um 
das  Missgeschick  des  Hannibal  zu  begründen  {'Pcoftaioi  yciQ  y.iA.  5*  7). 
Man  kann  aber  auch  nicht  sagen,  der  Zweck  der  Zeilen  sei  die  Schilde- 
rung der  karthagischen  Unternehmungen  zum  Schutz  der  Inseln ;  denn 
die  Tätigkeit  Hannos  im  Jahr  495  wird  ja  ganz  übergangen.  Vielmehr 
sind  die  Mitteilungen  in  24.5 — 7  oti'enbar  lediglich  durch  das 
Interesse  für  die  Person  des  Hannibal  diktiert.  Hanni- 
bal ist  nach  seiner  Niederlage  bei  Mylae  zuerst  nach  Karthago  gefahren, 
später  ist  er  nach  Sardinien  geschickt  und  dort  von  den  Römern  besiegt 
und  von  seinen  Landsleuten  gekreuzigt  worden:  das  ist  der  Inhalt  der 
Polybianischen  Notiz.  Um  Hannibal  dreht  sich  alles.  Daraus  erklärt  sich 
auch  die  Nichterwähnung  Korsikas :  mit  dieser  Insel  hatte  Hannibal  nichts 
zu  tun  gehabt. 

Dass  wir  damit  den  Zweck  des  fraglichen  Passus  riclitig  erkannt 
haben,  wird  durch  die  Beobachtung  bestätigt,  dass  auch  sonst  in  der  Er- 
zählung des  Polybios  ein  besonderes  Interesse  für  diesen  Hannibal  und 
seine  Geschicke  zu  Tage  tritt.     Er  begegnet   uns  zum  erstenmal  als  Ver- 

22 


428  OsJcnr  Lettre, 

teirliger  von  Agrigent  (I  18.  7;  19,  7):  nach  der  Xiederlage  des  Entsatzheeres 
bringt  er  durch  Kühnheit  und  List  sich  und  die  Besatzung  in  Sicherheit 
(19.  12 — 14).  Im  Jahr  494  ist  er  Befehlshaber  der  in  l'anormos  stationierten 
punischen  Hotte  (21.  6) ;  durch  seinen  Unterfeldherrn  Boodes  bringt  er  den 
Konsul  Scipio  in  seine  Gewalt;  wenige  Tage  später  lässt  er  sich  selber 
bei  einer  Erlaindungsfahrt  mit  50  Schiffen  von  den  Feinden  überraschen') 
und  entrinnt  mit  knapper  Not  der  Gefangenschaft:  y.al  rdg  ^uv  nkeiaxac, 
djießaZe  twv  veür.  aitjöc  öe  //et«  tüv  i'jjtoÄEKfd'Eiaäir'  äveZjiiarcog  xal 
TxaQaööcoiQ  dieqvyei'  (21.  11).  In  der  Schlacht  bei  Mylae  sodann  führte 
Hannibal  das  Kommando  auf  der  Heptere  des  Königs  Pyi-rhus:  fiyeijo 
d'  'Ari'ißag  aviüv  —  ol'io:  ö'  /]»'  ö  rag  övväfietg  fy.xXäipag  ffZTÖg  ix 
T?)g  Töjv  ' Ay.Qayavrivcov  7i6?^to)g  —  ey^wv  ejtTfjQrj  lijv  y£vofiEvi]v  Hv^^ov 
Tov  ßaai?.EO)g.  Das  Admii-alschiff  wird  von  den  Römern  erobert ;  fast  mit 
denselben  Worten  wie  21,  11  wird  Hannibals  Rettimg  aus  höchster  Ge- 
fahr geschildert:  Avvlßag  ö'  ui'E/^TciaTtog  y.al  nciQaßö/.cog  avibg  ev  ti'j 
ay.dcfi]  öilqvysv  (23.  7).  Diese  persönlichen  Details  —  die  Identifizierung 
mit  dem  Retter  der  Agrigentinischen  Besatzung,  die  Notiz  über  das  Ad- 
miralschiff.  die  Hervorhebung  der  dreimaligen  unerwartet  glücklichen  Ret- 
tung aus  der  Gefahr  der  Gefangennahme  —  verraten  deutlich  das  beson- 
dere Interesse  an  dem  Helden.  Es  ist  begreiflich,  dass  Polvbios  seinen 
Lesern  nicht  vorenthalten  wollte,  wo  und  wie  den  so  oft  der  Gefahr  glück- 
lich Entronnenen  schliesslich  doch  sein  Schicksal  ereilt  hat.  Diesem  Zweck 
und  keinem  anderen  —  also  nicht  der  Schilderung  der  römischen  Unter- 
nehmungen gegen  Korsika  und  Sardinien  —  dienen  die  kurzen  Notizen 
in  24,  5 — 7.  Hat  doch  Polybios  dem  Hannibal  noch  über  dessen  Tod 
hinaus  sein  Interesse  bewahrt;  in  I  43,  4  erwähnt  er  seinen  Sohn,  der 
ebenfalls  Hannibal  hiess,  mit  den  Worten:  ibv  vibv  tov  'Avvißov  tov 
/iiETa/üdiavTog  iv  SaQÖövi. 

§  .").    Die   L  ö  .s  u  n  g   der   chronologischen    Schwierigkeit. 

Mit  der  Erkenntnis,  dass  Polybios  in  24.  5 — 7  nicht  die  Ki-iegsereig- 
nisse,  sondern  das  Schicksal  des  Hannibal  schildern  will,  ergibt  sich  eine 
einfache  Lösung  der  chronologischen  Schwierigkeit:  Polybios  hat  nicht 
einen  chronologischen  Irrtum  besangen,  sondern  hat  sieh  eine  bewusste 


1)  Diese  Erzählung  ist  nach  Beloch  (ffr.  ff.  III.  1  S.  677,  1.  III,  2  S.  12)  .nichts 
weiter  als  ein  Duplikat  der  Schlacht  bei  Mylae  (der  karth.  Admiral  rettet  sich  das 
einemal  nrf/.7ri'öT(«c  xnl  Ttapaiö^wg.  das  anderemal  rh'sXjilatax;  xai  itapaßö/.iog)  und 
zwar  die  Version  des  Philinus.  Es  ist  charakteristisch,  dass  Meltzer  sich  dieser  Ein- 
sicht verschliesst".  Ich  kann  mir  gleich  Meltzer  diese  , Einsieht'  nicht  aneignen. 
Um  andere  Einwände  zu  übergehen,  so  ist  doch  jedenfalls  die  Gleichheit  der  Aus- 
drücke für  die  Rettung  des  Hannibal  kein  Beweis  dafür,  dass  der  eine  Bericht  (21.  9 — 11) 
aus  Philinus.  der  andere  (23. 1 — 10)  aus  Fabius  stammt,  sondern  eher  umgekehrt  da- 
für, dass  beide  Erzählungen  von  Hannibals  Rettung  demselben  Autor  (dem  Philinus) 
entnommen  sind  und  somit  auch  wirklich  auf  zwei  verschiedene  Fakta  sich  beziehen. 

23 


T)if    h'iiii/pfr  1(1)1   Sardiii/iii   mrl    h'(irs/l,ii   im  rrslrii  pHii/sr/ir)/    /\'r/ii/.     42'' 

Abweichung  von  der  chronologischen  Folge  gestiittet '). 
Die  Notizen  über  Hannibal  sind  ein  Exkurs,  den  ein  modenier  Historiker 
als  Anmerkung  gegeben  hätte-).  Bei  einer  solchen  Digression  ist  es  nun 
aber  nicht  verwunderlich,  dass  Polybios  über  das  Jahr  494,  an  dem  die 
Erzählung  der  Kriegsereignisse  stand,  hinaiisgeg/ft'en  hat.  Dass  er  das 
tut,  gibt  er  übrigens  deutlich  genug  zu  erkennen,  dadurch,  dass  er  die 
einzelnen  Akte  durch  die  Formeln  /lei'  ov  noZv  und  ;^()ü«'o/g  ö'  oi)  nok- 
/•.oJg  y.aTÖJitv  trennt.  Diese  allerdings  ganz  unbestimmten  Zeltangaben 
zeigen  doch  deutlich,  dass  das  in  4 — 6  Erzählte  nicht  in  ein  und  dasselbe 
Jahr  von  Polyblos  gesetzt  werden  will.  Eine  genauere  Angabe  der  Inter- 
valle schien  dem  Autor  bei  dieser  beiläutigen  Notiz,  die  gar  nicht  dazu 
bestimmt  war.  den  chronologischen  Faden  der  Kriegserzähhmg  fortzu- 
setzen, nicht  notwendig  zu  sein.  Wir  aber  müssen  diese  unbestimmten 
Distanzangaben  mit  Hilfe  dessen  interpretleren,  was  uns  aus  den  übrigen 
Quellen  bekannt  Ist.  Darnach  fällt  Hannibals  Fahrt  nach  Karthago  In 
494,  die  durch  die  Formel  //fr'  ov  noZv  davon  getrennte  Fahrt  nach  Sar- 
dinien ans  Ende  von  495  (Frühjahr  258).  der  xQÖvoig  d'  od  noMoTg  y.a- 
röniv  angesetzte  Tod  des  Hannibal  ins  Jahr  49(i  (Sommer  "258). 

§  6.    Die  angeblich    falsche  Verteilung  von  Ereignissen 
und  Personen  bei  P  o  1  y  b  i  o  s. 

Meltzer  hat  an  der  früher  zitierten  Stelle  H  566  ausgeführt,  die  Irrige 
Zusammendrängung  der  korslsch-sardlschen  Ereignisse  auf  das  Jahr  495/259 
habe  bei  Polyblos  zwei  weitere  Irrtümer  in  der  Verteilung  der  Ereignisse 
und  Personen  zur  Folge  gehabt. 

Erstens  habe  Polyblos  das  Gefecht  bei  Thermä  und  Paropus,  nach 
dem  erst  Hannibal  nach  Karthago  fuhr,  zeitlich  welter  hinaufgerückt  und 
es  ins  Jahr  494  gelegt,  während  es  nach  Meltzers  Meinung  in  495  gehört. 

Zweitens  habe  er  durch  jene  Zusammendrängung  für  das  .Jahr  496/258 
beide  Kc)nsuln  zur  Vei'fügung  bekommen  und  deshalb  den  C.  Sulpicius 
anstatt  des  C.  Aciuillius  Floriis  (Konsul  495.  Prokonsul  496)  das  zweite 
Heer  auf  Sizilien  befehligen  lassen. 


1)  So  richtig  Reuss  Phil  60  R.  108  u.  141:  ,In  I  24,5  u.  6  greift  Polyb  mit  der 
Erzählung  von  Hannibals  Tod  bereits  in  das  .Jahr  2.58  über,  um  mit  §  8  zu  dorn 
Jahr  259  zurückzAikehren".  Seine  daran  geknüpften  Bemerkungen  über  das  Quellen- 
verhältnis kann  ich  jedoch  nicht  billigen,  s.  unten  S,  439, 

2)  Wenn  wir  uns  die  Worte  /jft'  ov  noi.v  —  iv&ewc  avttl/ovTO  (S  5b — 7)  in 
Klammer  gesetzt  oder  als  Anmerkung  unter  den  Text  geschrieben  denken,  so  schlies- 
sen  sich  die  beiden  Sätze  iifxa  /ih  ravrijv  t)/v  npnSiv  6  fihv  'Avvißag  .  .  .  ansnXfvaiv 
ilg  xifV  KuQ-/)]S6va  (§  5  a)  und  r«  i'  iv  i}  SiXfliK  aTQUiöneSa  tüiv ' Poj/jw'wv  y.axh  iirr 
t!jv  k^ijq  ivtuvtiiv  oiösv  «g/ov  t7C(jaSttv  h'iyoi  (§  8)  sowohl  formell  (ßiv-Si-)  als  auch 
chronologisch  ausgezeichnet  an  einander  an.  Das  dazwischen  liegende  hat  Pol.  viel- 
leicht erst  nachträglich  eingeschaltet,  als  er  sah,  dass  er  sonst  auf  Hannibal  nicht 
mehr  zu  sprechen  kommen  werde,  da  er  die  Kämpfe  um  Korsika  und  Sardinien  als 
unwesentlich  übergehen  wollte. 

Klio,  Beiträge  zur  allen  Geschichte   X  i.  29 

24 


430  Osl-or  Leiise, 

In  beiden  Punkten  ist  Eliäson  der  Ansicht  Meltzers  gefolgt.  Wir 
müssen  sie  als  irrig  zurückweisen.  Denn  wir  glauben  festgestellt  zu 
haben,  dass  Polybios  keineswegs  die  korsisch  -  sardischen  Ereignisse  in 
i95/259  zusammengedrängt  hat.  Somit  hatte  Polybios  auch  keinen  An- 
lass,  in  der  zeitlichen  Verteilung  der  übrigen  Ereignisse  eigenmächtige 
Verschiebimgen  vorzunehmen.  Doch  wird  es  nicht  überflüssig  sein,  die 
zwei  von  Meltzer  dem  Polybios  zur  Last  gelegten  Verschiebungen  auch 
noch  einzeln  ins  Auge  zu  fassen. 

a)  Das  Gefecht  zwischen  Thermä  und  Paropus. 

Meltzer  gibt  nicht  an,  aus  welchen  Gründen  er  glaubt,  das  Treffen 
habe  erst  im  Jahr  495  stattgefunden ').  Ausser  von  Polybios  wird  es  nur 
von  Diodor  XXIII  9  erwähnt.  Aus  dessen  Fragmenten  lässt  sich  aber, 
wie  auch  Eliäson  (S.  .54.  1)  zugibt,  keine  Schlussfolgerung  bezüglich  der 
Zeit  ziehen.  Wir  sind  also  für  die  Datierung  dieses  Ereignisses  lediglich 
auf  Polybios  angewiesen.  Da  nun  auch  Meltzer  die  Reihenfolge :  Schlacht 
bei  Mylae,  Treffen  bei  Thermä.  Heimfahrt  des  Hannibal  für  richtig  hält, 
und  da  andererseits  nicht  angenommen  werden  kann,  dass  die  Heimbe- 
rufung des  Hannibal  zur  Verantwortung  wegen  der  Niederlage  bei  Mylae 
ei-st  im  Jahre  495,  also  ziemlich  lange  nach  der  Schlacht,  erfolgte,  da 
ferner  zwischen  der  Absetzung  des  Hannibal  und  seiner  Wiedereinsetzung, 
die  am  Ende  von  495  stattfand  (S.  413  f.),  doch  sicher  ein  gewisses  Intervall 
lag,  so  sjj rieht  in  der  Tat  alles  dafür,  dass  das  Treffen  bei  Thermä  noch 
ins  Jahr  494  bald  nach  der  Seeschlacht  {fiEiü  ök  rip'  vavjiaxiar)  fiel. 
Es  liegt  deshalb  gar  kein  Grund  vor.  an  der  Polybianischen 
Datierung  dieses  Ereignisses  auf  494/260  zu  zweifeln^). 

b)  Der  Konsul  C.  Sulpicius  Paterculus. 

Nach  dem  Bericht  des  Zonaras  ist  von  den  beiden  Konsuln  des  Jahres 
496  der  eine,  C.  Sulpicius,  nur  in  Sardinien,  der  andere,  A.  Atilius  Cala- 
tinus,  nur  in  Sizilien  tätig.  Dazu  stimmt  auch  die  Triumphaltafel,  wo- 
nach Sulpicius  III  Non.  Ort.  496  de  Poeneis  et  Sardeis,  dagegen  Atilius 
als  Prokonsul  XIIII  Kai.  Fehr.  497  e.r  Sicilia  de  Pocncis  triumphierte. 

Polybios  dagegen  —  so  lautet  die  allgemeine  Ansicht  —  lässt  Ijeide 
Konsuln,  den  Sulpicius  zugleich  mit  seinem  Kollegen 
Atilius,  nach  Sizilien  gehen.     Es   liegt   hier   also  nach  der  herrschen- 


1)  Auch  von  Niebuhr  III  681,  Peter  B.G.  1*  301,  Neumann  108  wird  das  Treffen 
in  495  verlegt,  ebenfalls  ohne  Begründung.  Eine  solche  versucht  nur  Eliäson  S.  54, 1 
zu  geben;  sie  beruht  aber  auf  leeren  Vermutungen  und  wird  dadurch  nicht  empfohlen, 
dass  Eliäson  S.  56  genötigt  ist,  die  Polybianische  Angabe  s/wv  t«c  6ictaw!)fi'aa<; 
vcä'c,  die  ebenfalls  deutlich  für  eine  kurze  Distanz  zwischen  Seeschlacht  und  Heira- 
berufung  des  Hannibal  spricht,  als  Irrtum  zu  verwerfen. 

2)  Sie  ist  mit  Recht  beibehalten  von  Bötticher  G.  d.  Karth.  190,  Haltaus  218, 
Ihne  II-  56,  Hohn  III  16,  Schermann  49  (dieser  nennt,  einen  Irrtum  Neulings  nach- 
schreibend, den  Sieger  Hannibal  .statt  Hamilkar),  Luterbacher  Pliil.  66  S.  406,  Reuss 
Phil.  68  S.  416,  Matzat  J?.  Chr.  II  235. 

25 


Die  Kämpfe  um  Sardijüeti  inul  Korsika  im  ersten  ivoüsehen  Krie;/.    4ßl 

den  Auffassung  ein  Widerspruch  zwischen  Polybios  und  Zonaras  vor. 
Unter  dieser  Voraussetzung  sind  drei  verschiedene  kritische  Standpunkte 
denkbar  und  alle  drei  sind  vertreten  worden.  Er-stens  kann  man  I'olybios 
Kecht  geben  und  die  P]rzälilung  des  Zonaras  von  Snlpicius  Erfolgen  auf 
Sardinien  als  spätere  Erfindung  verwerfen  '). 

Zweitens  kann  man  Zonaras  Recht  geben  und  den  Pol>'bios  entweder 
eines  Versehens  oder  einer  absichtlichen  Verschiebung  beschuldigen-). 

Drittens  kann  man  den  Versuch  machen,  beide  Versionen  mit  einander 
zu  vereinigen  durch  die  Annahme,  Sulpicius  sei  zuerst  mit  Atilius  nach 
Sizilien  gesegelt  und  habe  sich  erst  später  von  ihm  getrennt,  um  auf  Sar- 
dinien zu  operieren '). 

Da  wir  auf  Grund  der  vorausgehenden  Untersuchung  die  feste  Ucberzeu- 
gung  gewonnen  haben,  dass  der  Bericht  des  Zonaras  glaubwürdig,  die  Tätig- 
keit des  Sulpicius  auf  Sardinien  also  historisch  ist,  so  könnten  wir  nur  dem 
an  zweiter  Stelle  genannten  Standpunkt  beitreten,  falls  wirklich  Poly- 
bios berichtet  hätte,  Sulpicius  habe  auf  Sizilien  gekämpft.  Al)er 
ich  glaube,  diese  ganze  Voraussetzung  ist  irrig  und  unhaltbar.  Wo  findet 
sich  denn  bei  Polybios  die  Behauptung,  dass  Sulpicius  zugleich  mit  Ati- 
lius nach  Sizilien  gegangen  sei  V  Man  liest  dies  heraus  aus  den  Worten 
I  24,  8.  9:  Tä  ö'  iv  ti)  SixeAia  aTQUTÖJtEÖa  rwv  'Po)fiaiwv  y.arä  fi'sv 
TÖv  £§/]s  EViavxbv  oidev  ägtov  i'nQa^ai'  Zöyov,  töte  öe  ngo aöe^ä^iEvoi 
%  ov  c,  enixad^EOTafisvovg  ä()XOVTagAiÄov  'Axikiov  y.al 
r  äiov  So  Zji  i  y.i  ov  6')Qi,ii]aav  inl  töv  IldvoQfiov  öiä  %b  rag  rdv 
KaQxtJöovicov  övväfieig  ixsT  nasjaxEifiäCtw.  Durch  das  Wort  ngonöegd- 
fievoi  soll  die  Ankunft  der  Konsuln  angedeutet  sein.  Aber  wäre  es  nicht 
eine   seltsame  Ausdrucksweise   zu    sagen:    die    römischen   Landtruppeu    in 


1)  So  Niese  E.G.  4.  Aufl.  S.  101,3:  ,Die  jüngeren  Annaleu  dehnen  die  Kämpfe 
um  Sardinien  noch  auf  496/2.58  aus,  mit  Unrecht ;  denn  aus  Polyb  I  24,  9  wissen  wir, 
dass  2.58  beide  Konsuln  auf  Sizilien  operierten.''  In  der  3.  Aufl.  1906  S.  84  hatte 
Niese  diese  Auflassung  noch  nicht;  es  heisst  dort:  „So  konnten  in  den  nächsten 
Jahren  259  und  258  auch  Korsika  und  Sardinien  zur  See  angegriften  werden".  Nie- 
buhr  111  684  spricht  sich  nicht  deutlich  aus,  scheint  sich  aber  gegen  Zonaras  zu 
entscheiden.     Ebenso  Seipt,  Qiiaesl.  chron.  S.  32  f. 

2)  So  Meltzer  11  566  (s.  oben  S.  429).  Holm  G.  Siz.  lU  347:  ,Von  den  bei  Polyb 
genannten  Konsuln  hat  Sulpicius  vielmehr  in  Sardinien  gekämpft;  Zon.  VllI,  12." 
Varese  S.  44,2:  ,Pol.  I  24,9  omette  la  spedizione  in  Sardegna  di  C.  Sulpicio,  e  fa 
quindi  erroneamente  partire  per  la  Sicilia  tutt'e  due  i  consoli  del  2.58/7."  Lu- 
terbacher  Phil.  66  S.  408:  „Polybios  I  24,9  irrt,  indem  er  beide  Konsuln  nach  Sizi- 
lien gehen  lässt."  Ebenso  Eliäson  S.  62  und  66.  An  dem  Feldzug  des  Sulpicius 
nach  Sardinien  halten  ferner  fest,  ohne  sich  in  Erörterungen  über  die  Angabe  des 
Polybios  einzulassen:  Mommsen  B.  G.  P  513,  Peter  B.  G.  1-*  301,  Neumann  S.  108 
Klebs  in  B.  E.  \l  2080. 

3)  So  Bötticher  G.  d.  Kaith.  190.  191.  Haltaus  233  f.  241.  Ihne  IP  57.  60.  Die 
Schwäche  eines  solchen  Komproniifjstandpunktes  ist  von  Eliäson  S.  64  richtig  her- 
vorgehoben worden. 

29* 
26 


432  Osliir  LriLTP, 

Sizilien  richteten  im  folgenden  Jahr  nichts  ans,  dann  aber,  als  sie  die 
neuen  Konsuln  aufgenommen  hatten  i),  brachen  sie  gegen  P.anormus  a\if. 
Ich  schlage  vor,  ngoodixEod^ai  hier  in  der  anderen  Bedeutung  zu 
fassen,  in  der  es  öfters  von  Poh'bios  verwendet  wird:  „erwarten,  gewärtig 
sein,  zu  gewärtigen  haben  "^).  Dann  ist  der  oben  zitierte  Satz  so  zu  über- 
setzen: „Die  römischen  Landtruppen  in  Sizilien  richteten  im  folgenden 
Jahr  nichts  Nennenswertes  aus,  dann  aber,  als  sie  die  Ankunft  der  neu- 
gewählten Konsuln  A.  Atilius  und  C.  Sulpicius  erwarteten,  brachen  sie 
gegen  Panormus  auf,  weil  das  punische  Heer  dort  im  Winterquartier  lag." 
Das  Partizipium  nQoaöe^ü/iievoi  hat  zugleich  kausalen  Sinn :  Der  Konsul 
C.  Aquillius  Florus  hat  im  Sommer  495/259  nichts  Bedeutendes  ausge- 
richtet: nun  will  er  am  Schluss  seines  Amtsjahrs  (im  Frühjahr  258),  als 
schon  die  neuen  Konsuln  gewählt  waren,  vor  seinem  Abgang  womöglich 
noch  etwas  Entscheidendes  ausführen,  um  sich  die  Ehre  des  Triumphs  zu 
verdienen ').  Für  die  Richtigkeit  dieser  Auffassung  spricht,  dass  t«  argaTÖ- 
TTEÖa  Subjekt  auch  zu  WQfitjaai'  ist:  also  sind  die  Truppen,  die  im  Früh- 
ling 258  gegen  Panormus  marschieren,  dieselben,  die  im  Sommer  259 
nichts  geleistet  haben,  und  nicht  etwa  neue,  von  den  Konsuln  Atilius  und 
Sulpicius  herbeigeführte.  Ferner  lässt  sich  dafür  anführen  der  Bericht  des 
Zonaras  VIII  11,   10.    wonach  A.  Atilius   erst  in  dem  Zeitpunkt  nach  Si- 


1)  Für  eine  solche  Verwendung  des  Worts  findet  sich  im  Lexicnn  I'ohjbianum 
von  Schweighäuser  kein  Analogen.  Wenn  bei  Polybios  n^oaSsytad^ai  =  recipere  mit 
Personen  verbunden  ist,  so  heißt  es  recipere  ciliquem  in  fidcm  et  societatem.  —  Es  ist 
auch  bezeichnend,  dass  die  TJebersetzer  sich  um  die  Schwierigkeit  dieser  Ausdrucks- 
weise herumdrücken  und  kurzerhand  eine  andere  Wendung  dafür  einsetzen,  z.  B. 
Seybold  1779:  „als  aber  die  nachfolgenden  Konsuln  .  .  .  ankamen",  Campe  1863: 
„als  die  nachher  erwählten  Konsuln  .  .  .  das  Heer  übernommen  hatten'. 

2)  Pol.  111  94,4:  4'aßioq  ...  i^yf  ri/v  itov/Jav  inl  xü>  -/nQuxi  xal  n^oaiöi/fjo  xi/v 
ll//ipät:  V  104,10:  täv  cinaS  zä  npoipcaro/iifva  vvv  Anö  t//?  iantQUQ  veip/  n^oaöt^tjzai 
xoTg  xazä  zijv  'EllaSa.  zönoie  eniazTß-at.  XXI  8,7:  nwi;  yiip  ivdtyexai  /jit/  Ti^oaätSa- 
fitvovg  vnaxov  avev  x/jg  ixslvov  yvü)ßt]g  ßsßaiwani  zäc  o/xo/.oytj&slaag  avv&t'/xaQ;  die 
Bedeutung  ,zu  gewärtigen,  zu  befürchten  haben",  wird  wohl  bei  der  öfters  vor- 
kommenden Verbindung  nQoaäiyfa9ai  zoig  no/.ff/iovi  zugrundliegen :  11  G9,  6  xaxa- 
nlayiii  wv,  ft}/  navxaxöSfv  Tt^oaS^^ijxai  xovq  noXeixioVQ.  111  42, 5  avX'/.oyitpfiivog  ix 
rCov  iia(juvzo)v  tnq  oihi  dirxßcdveiv  //fr«  ßlaq  dvvaxöv  ii'n  xooovxwv  no).tfiiu>v  i(ffOTwxioi; 
Oll'  inifiefsn;  /:o)  navza/öScv  n()oaäisi}xm  xovq  vntvavxiovt;- 

3)  Dies  ist  ein  bei  römischen  Feldherrn  nicht  ungewöhnliches  Motiv.  Regulus 
ist  zu  Verhandlungen  mit  den  Karthagern  bereit  voixl'Cfuv  uaov  otnui  xQaxi]afiv  zijg 
7iö?.ewg  dywvtibv  dh  f^ij  ovfxßy  xov  inmaQUyivö^fvov  o  x  q  ux  ijy  b  v  ix  xtjq 
'Püifiiji;  (pääaavxa  xi,v  iniyQa<fiiv  tcüj-  uQayfiaxwv  Xaßtlv  (Pol.  1,  31,  4).  Tib.  Sempro- 
nius  liefert  voreilig  die  Schlacht  an  der  Trebia:  tTiö  t;/?  (pdoöo^ias  i>Mvv6,u(vog  xal 
xcnaTttaxBvwv  xoTq  n^äy/xaai  naQtO.öytoq  eantvSsv  x^lvui  dt  avxov  xa  v'/.u  xtd  fti/xf  zbv 
nün/.iov  öivaaBcci  Tiagaxv/m'  rj/  ßii'/M  f'i^f  x  o  v  g  inixa&iaxci/iivovg  a  x  p  a  x  rj- 
yoig  tpD^daai  nuonlaßövxag  xijv  htr//jV  oixog  yhg  ijv  ö  yoövog  (Pol.  111,  70,7)  vgl. 
Liv.  XXI  53 :  siimulfthat  et  tempus  propinqiium  comitiorum,  iie  in  nuros  consules  bellum 
differrelur,  et  occnsio  in  sc  unum  verlewhie  (/loriae,  fluni  neger  coUcga  erat. 

27 


Dif  Känijifc  Hin  Sdnlinnii  miil   Korsil-a  im  ersten  piiiiiselten  Krie<j.    433 

/ilicn  kii:u.  als  C.  Afiuilliiis  I"'lonis  mit  iler  Belagerung  von  Mytistratum 
Ijescliiiftigt  war.  bei  der  er  diesen  dann  ablöste.  Demnach  ist  alles,  wa.s 
l)(>i  Poljbios  1  24.  9 — 11  vor  der  Belagerung  von  Mytistratum  erzählt 
wird,  der  Vormarsch  gegen  l'anormus,  die  Eroberung  von  Hippana,  von 
('.  Ai|uillius  Florus  allein  und  vor  der  Ankunft  des  Calatinus  ausgeführt 
worden. 

Wenn  wir  die  Polybiosstelle  so  interpretieren,  so  ist  von  einer. ge- 
meinschaftlichen Ankunft  des  Sulpiclus  imd  Atilius  in  Sizilien  nicht  die 
Uede.  Polybios  sagt  bloss,  man  habe  in  Sizilien  die  Ankunft  der  neuen 
Konsuln  erwartet  und  das  dortige  Heer  habe  sich  durch  diese  Erwartung 
zu  energischeren  Anstrengungen  bewegen  lassen.  Im  weiteren  Verlauf 
der  Erzählung  lässt  er  es  vollkommen  unentschieden,  ob  und  inwieweit 
sich  diese  Erwartung  erfüllt  hat.  Er  erwähnt  nicht,  dass  der  Senat,  ähn- 
lich wie  495  eine  Teilung  vornehmend,  den  Suljjicius  nach  Sardinien  ge- 
sandt, dem  Florus  das  Kommando  verlängert  und  den  Atilius  erst  später 
nach  Sizilien  geschickt  hat.  Polybios  erzählt  die  römischen 
Unternehmungen  des  .Jahres  2 .5  8  ganz  ohne  Rücksicht 
auf  die  K  o  m  m  a  n  d  o  v  e  r  h  ä  1 1  u  i  s  s  e.  Subjekt  dieser  Taten  ist  ihm 
das  römische  Heer:  die  Führer  nennt  er  im  ersten  punischen  Krieg  über- 
haupt nicht  regelmässig,  sondern  meist  nur.  wenn  sie  etwas  Besonderes 
geleistet  hatten '). 

So  kommen  wir  zu  dem  Ergebnis,  dass  man  keinen  Cirund  hat,  be- 
züglich der  Tätigkeit  des  Konsuls  Sulpicius  einen  Widerspruch  zwischen 
Polybios  und  Zonaras  anzunehmen  und  dem  Polybios  die  irrtümliche  Be- 
hauptung zu  unterstellen,  Sulpicius  habe  auf  Sizilien  statt  auf  Sardinien 
gekämpft. 

III.    Die   mit    den    korsisch -sardischeu   Expeditionen   gleiclizeitigc 
Kriegführung  in  Sizilien  in  den  Jahren  259  und  258. 

Durch  die  vorgeschlagene  Interpretation  der  Pohbiosstelle  (I  24,  9) 
fällt  auch  auf  die  sizilische  Kriegführung  ein  neues  Licht  und  namentlich 
in  zwei  Punkten  muss  die  bisher  übliche  Darstellung  berichtigt  werden. 
Diese  betreffen  die  Tätigkeit  des  C.  Aquillius  Florus  im  Jahr  258  und  den 


1)  Auch  darin,  dass  in  Polybs  Bericht  über  den  I.  pun.  Krieg  die  Einzelpersön- 
lichkeiten noch  sehr  zurücktreten,  zeigt  sich  die  Benützung  des  Fabius.  Denn  es 
entspricht  dies  dem  Bild,  das  wir  uns  von  den  ältesten  Annalen  machen  müssen. 
Vgl.  Dion.  Hai.  I,  5.  I,  6.  Nep.  üato  3.  Plin.  N.  E.  VIII,  11.  Liv.  S,  37, 14.  Von 
Cato  wird  gesagt :  duces  non  nominavit,  sed  sine  nominibus  res  notavit.  Auch  in  Weih- 
inschriften der  alten  Zeit  ist  immer  exercitus  populi  Eomani  Subjekt.  ,Das  Zurück- 
treten des  Individuums  vor  dem  Staatsganzen  ist  bezeichnend  für  die  ältere  Zeit  der 
Republik:  langsam  aber  stetig  gewinnt  seil  dem  II.  pun.  Krieg  das  Individuum  immer 
mehr  an  Selbständigkeit'.  (Schön.  Die  Ehyien  d.  Aug.  For.  S.  .5.)  In  der  Kaiser- 
zeit begann  man  wieder  alte  Vorbilder  nachzuahmen;  bei  Florus  ist  immer  populus 
Eomanus  Subjekt.  —  Teber  oi  de  atycaiiyoi  in  §  10  s.  S.  438,  Anm.  1. 

28 


434  Oskar  Lciise, 

Zeitpiinl\t  der  Ankunft    ilos    Konsuls    A.  Atilius  Calatin\is  auf   ilem  sizili- 
sfhen  Kriegsschauplatz. 

§   1 .    Die  Ankunft  des  A.  Atilius  C  a  1  a  t  i  n  u  s. 

In  fast  allen  neueren  Darstellungen  ist  zu  lesen'),  Calatinus  sei  im  An- 
fang seines  Amtsjahrs,  also  etwa  im  Mai  oder  Juni  vorjulianisclien  Ka- 
lenders, nach  Sizilien  gekommen  und  habe  dann  mit  dem  Prokonsul 
C.  Aquillius  Florus  gemeinsam  dort  gekämpft  bis  zu  dessen 
Abgang  zum  Triumph,  der  IV  Non.  Od.  496  Varr.  gefeiert  wurde. 

Diese  bisher  allgemein  geteilte  Ansicht  muss  m.  E.  als  unrichtig  auf- 
gegeben werden ;  denn  sie  ist  durch  kein  Quellen  zeugnis  zu  beweisen  -) ; 
dagegen  stehen  ihr  sowohl  allgemeine  Erwägungen  wie  auch  einige  bis- 
her noch  nicht  genau  genug  ins  Auge  gefasste  Aeusserungen  des  Zonaras 
entgegen.  Zonaras  sagt  VIII  11,  10:  Tto  ö'  ijtiytyvofiEvo)  d-iQEi  [496/258] 
fV  T£  t\i  ^ixEÄla  Tcal  Tfi  2aQÖoi  ä/ia  snol£fH]aav  ol  'Po)f.iaioi  xal  ol  Kuqxi]- 
öövioi  ■  xal  fiSTCC  Tom   'AtiAio£  Aaiivog  [Irrtiim  st.  KccAarTrog]  ig  tIjV  —Iixe- 


1)  So  schreibt  z.  B.  Meltzer  II  284:  „Auf  Sizilien  glichen  die  Römer  im  Jahr 
'2.58  den  Fehler  des  vorhergehenden  Jahres  durch  Verdoppelung  der  Streit- 
kräfte aus,  indem  C.  Aquillius  mit  verlängertem  Imperium  dort  blieb  und  von 
den  neuen  Konsuln  der  eine,  A.  Atilius  Calatinus,  dazu  kam.  Jener  hatte  den  Feld- 
zug  bereits  vor  der  Ankunft  des  letzteren  mit  einer  erneuten  Belagerung  von  Myt- 
tistratum  eröffnet.  Indem  sie  nun,  wie  es  scheint,  vor  dieser  Stadt  das  Notwendigste 
an  Truppen  zurückliessen,  rückten  sie  alsbald  nach  ihrer  Vereinigung  gegen  Panor- 
mus  vor,  um  Hamilkar,  der  noch  vom  Winter  her  dort  eingelagert  war,  womöglich 
zu  einer  Schlacht  zu  veranlassen.  Das  gelang  ihnen  freilich  nicht  ...  So  gingen 
sie  denn  zurück  —  wobei  ihnen  ein  Platz  von  unbekannter  Lage  namens  Hippana 
in  die  Hände  fiel  —  und  nahmen  die  Belagerung  Myttistratums  mit  aller  Kraft  wieder 
auf  usw.'.  In  dieser  Darstellung  hat  Meltzer  die  Berichte  des  Polybios  und  des 
Zonaras  in  unzulässiger  Weise  kontaminiert.  Polybios  sagt  nichts  davon,  dass  vor 
dem  Vormarsch  gegen  Panormus  die  Belagerung  von  Myttistratum  bereits  begonnen 
war;  vielmehr  betrachtet  er  offenbar  jenen  Vormarsch  als  das  erste  Ereignis  in  diesem 
Kriegsjahr,  als  den  Anfang  der  Operationen  des  römischen  Heers  nach  dem  Winter 
2-59/8  {6ia  zö  .  .  7inQcr/eifiäC.eiv).  Andererseits  erwähnt  Zonaras  nichts  von  einer  Un- 
terbrechung der  Belagerung,  wie  sie  Meltzer  konstruiert;  die  Reihenfolge  der  römi- 
schen Unternehmungen  (Mytistratum,  Camarina,  Enna  u.  s.  w.)  stimmt  genau  mit 
Polybios  überein.  Es  ist  somit  klar,  dass  der  Bericht  des  Zonaras  sich  nur  mit  Pol. 
cap.  24  §  IIb— 13  deckt  und  das  von  Polyb  §  9 — IIa  Erzählte  von  Zonaras  über- 
gangen ist.  (Eliäson  S.  65  hat  zwar  bemerkt,  ,dass  Zonaras  die  Schilderung  der 
Unternehmungen  des  Atilius  erst  mit  Mytistratum  beginnt',  hat  aber  versäumt,  daraus 
die  richtigen  Schlüsse  zu  ziehen.)  —  Anders  wird  die  Ankunft  des  Cal.  nur  von  Va- 
rese  und  Beloch  bestimmt;  über  deren  Annahme  s.  S.  435,  Anm.  1. 

2)  Die  einzige  Stelle,  auf  die  sich  diese  Darstellung  glaubte  stützen  zu  können 
—  Pol.  I  24,  9  nQoade^äfitvoi  xr/..  — ,  spricht  nach  unserer  Auffassung  nicht  von  der 
Ankunft  des  Calatinus.  Sie  war  aber  auch  schon  bei  der  früheren  Auffassung 
nicht  beweiskräftig,  da  man  wenigstens  die  Ankunft  des  Sulpicius  als  Irrtum  Polybs 
verwerfen  musste  und  somit  auch  auf  die  Angabe  über  Calatinus  nicht  zu  viel  bauen 
durfte. 

29 


Dk  Käiiijifc  Kill  Sanlhikii  inid  Äor.v/A«  ///(  ersten  punischen  Krkij.    4:35 

/.iav  t/.&öiv  y.cc'i  MoriiorQaror  ji6?av  vjib  lov  <I>ZibQOv  noZiOQy.ovfiii'ijv 
evQÖJi'  xfi  Ttccfiaay.evij  ixeli'ov  ixQi'loaro.  In  dieser  Stelle  hat  man  die 
Worte  futä  tovio  zu  wenig  beachtet.  Die  sizilische  Tätigkeit  des  Cala- 
tiuus  ist  also  nicht  gleichzeitig  mit  der  sardinischen  seines  Kollegen  Sul- 
picius.  sondern  folgt  ihr  nach ;  der  gleichzeitig  mit  den  sardinisclien 
Kämpfen  in  Sizilien  kommandierende  Feldherr  ist  vielmehr  Florus.  Weiter 
geht  aus  den  Schlussworten  (f)]  TiaQctaxevfi  iy.eirov  £/^»;f;aTo)  hervor,  dass 
Calatinus,  als  er  den  Florus  liei  der  Belagerung  der  Stadt  antraf,  nicht 
etwa  gemeinsam  mit  diesem  die  Belagerung  fortgesetzt,  sondern  dass  er 
ihn  und  sein  Heer  abgelöst  hat.  Florus  muss  somit  unmittelbar  nach  der 
Aukimft  des  Nachfolgers  die  Heimfahrt  angetreten  haben.  Da  er  nun 
IUI  Not).  Od.  496  triumphierte,  so  kann  Calatinus  nicht  lange  vor  diesem 
Termin  in  Sizilien  angekommen  sein'),  und  da  der  Triumph  des  Florus 
nur  einen  Tag  vor  dem  des  Sulpicius  stattfand^),  so  ist  offenbar  Cala- 
tinus mit  seinem  Heer  erst  dann  von  Rom  abgegangen, 
als  die  Aufgabe  seines  Kollegen  durch  Besiegung  des  Han- 
nibal  und  Vernichtung  seiner  Flotte  beendigt  w  a  r  und  dessen  Ankunft 
in  Rom  unmittelbar  bevorstand. 

Das  aus  der  Kombination  der  Zonarasstelle  mit  dem  Triumphdatum 
sich  ergebende  Resultat,  dass  Calatinus  nicht  im  Anfang  seines  Amtsjahrs, 
sondern  erst  im  September  (vorjul.  Kai.)  nach  Sizilien  kam  und  den  Florus 
dort  ablöste,  wird  nun  auch  durch  folgende  Erwägungen  gestützt.  C. 
Aquillius  Florus  hat  im  Jahr  259  nichts  von  Belang  in  Sizilien  ausge- 
richtet (Pol.  I  24,  8);  im  Gegenteil  hatten  in  diesem  Jahr  die  Punier 
grosse  Erfolge  und  Hamilkar  hätte  beinahe  die  ganze  Insel  unterworfen 
(Zon.  VIII  11.  6).  Wie  kommt  es,  dass  die  Kömer  trotzdem  dem  Florus 
den  Oberbefehl  verlängerten?*).  Dies  hat  auch  Neuinann 
S.  108  auffällig  gefunden:  „Der  Konsul  C.  Aquillius  Florus  muss  in  Rom 
mächtige  Gönner  gehabt  haben,  da  ihm,  wie  wir  aus  den  Triumphalfasten 
ersehen,  der  Oberbefehl  für  258  (genauer  wohl  nicht  für  das  ganze  Jahr, 
sondern  für   sechs   Monate)    verlängert   wurde."     Diese    Ei-klärung    dürfte 


1)  Bei  der  Annahme  von  Beloch  {Gr.  G.  IH  2  S.  233)  und  Varese  (S.  44.  70),  Ca- 
latinus sei  erst  im  Frülijahr  2-57,  mehrere  Monate  nach  Florus'  Triumph,  nach  Sizilien 
gegansen.  ist  die  Notiz  nicht  beachtet,  dass  Calatinus  den  Florus  noch  in  Sizilien 
angetroffen  hat. 

21  Das  Triumphdatum  des  Sulpicius  ist  allerdings  nicht  vollständig  erhalten.  Es 
ist  nur  noch  zu  lesen  III.  N.  Allein  da  der  uumittelbar  davorstehende,  ins  gleiche 
Konsulatsjahr  fallende  Triumph  IUI.  Non.  Oct.  gefeiert  wurde,  und  Triumphe  an 
zwei  aufeinanderfolgenden  Tagen  auch  sonst  häufig  in  der  Liste  vorkommen,  so  ist 
die  im  CIL  I-  und  in  Schöns  Ausgabe  und  überhaupt  fast  allgemein  angenommene 
Ergänzung  III  Non.  Oct.  in  der  Tat  von  grösster  Probabilität  und  jedenfalls  der 
ganz  willkürlich  von  Matzat  R.  Chr.  II  241  aufgestellten  und  von  Varese  S.  70  an- 
genommenen Ergänzung  III  Nun.  Mart.  weit  vorzuziehen. 

3)  Es  ist  der  erste  Fall  einer  prorogatio  imperii  im  I.  pun.  Krieg. 

30 


436  Oskar  Lviar, 

.scliwerlich  genügen.  Ich  vermute,  man  hat  ihm  den  Oberbefehl  verlängert, 
weil  man  ihm  nicht  sogleich  einen  Nachfolger  schicken  konnte.  Und 
warnm  dies?  Von  den  neuen  Konsuln  war  der  eine  für  Sardinien  be- 
stimmt; was  aber  hinderte,  den  andern,  wie  es  im  Jahr  495  geschehen 
war.  nach  Sizilien  zu  schicken  ?  Ich  ghiube.  dass  hier  eine  von  Zonaras 
VIII  11,  8.  9  und  von  Oros.  IV  7,  12  aufbewahrte  Notiz  den  Schlüssel 
liefert :  Am  Ende  des  Jahres  495  hatten  4000  Samniten.  die  für  den 
Flottendienst  ausgehoben  waren,  eine  sehr  gefährliche  Verschwörung 
angezettelt,  mit  der  Absicht,  die  Stadt  Rom  an  allen  vier  Ecken  anzu- 
zünden. Der  Plan  wurde  zwar  verraten  imd  die  Verschwörung  unter- 
drückt. Aber  der  Vorgang  mochte  den  Konsul  Calatinus  am  Anfang 
seines  Amtsjahrs  noch  länger  beschäftigen  oder  mochte  die  dadurch  ent- 
standene allgemeine  Unsicherheit  und  Furcht  die  Römer  veranlassen,  den 
einen  der  beiden  Konsuln  zunächst  nicht  nach  Sizilien  zu  schicken,  son- 
dern zum  Schutz  der  Hauptstadt  zu  Hause  zu  lassen. 

Dazu  kommt  ein  weiterer  Umstand.  F  1  o  r  u  s  hat  als  Prokonsul 
de  Poeneis  triumphiert.  -Wir  wissen  nicht,  mit  welchem  Rechte", 
sagt  Holm  G.  Sk.  III  17.  Und  allerdings  musste  das  ein  Rätsel  bleiben, 
wenn  Florus.  der  im  Jahr  259  notorisch  nichts  ausgerichtet  hat .  auch 
im  Jahr  258  nur  in  Gemeinschaft  mit  Calatinus  einige  Erfolge  gehabt 
hätte.  Dagegen  wird  der  Triumph  eher  verständlich,  wenn  Florus  bis 
zum  September  496  (vorjul.  Kai.)  allein  in  Sizilien  stand  und,  nach 
dem  Winter  259/8  energischer  den  Krieg  aufnehmend,  dem  Hamilkar 
mit  Erfolg  das  Gleichgewicht  hielt  (Zon.  VIII  11,  6:  y.al  ei  fii]  rdiog 
(DP.MQoc,  avTÖv  iitlay/v  ixEi  %eifiä(jaQ.  rffV  2ixeZiav  äv  xaTeajQEil'aro 
änaaav). 

Somit  weist  alles  darauf  hin,  dass  Calatinus  nicht  zu  Beginn  seines 
Amtsjahrs  Rom  verliess,  und  dass  er  nicht  mit  dem  Prokonsul  C.  Aquil- 
lius  Florus  gemeinschaftlich  operierte,  sondern  dass  er  erst,  nachdem  die 
sardinische  Expedition  seines  Kollegen  Sulpicius  als  glücklich  beendigt 
gelten  konnte'),  im  Sept.  496  nach  Sizilien  ging  und  den  Florus,  der  ge- 
rade Mj'tistratum  belagerte,  ablöste.  Von  dem  hei  Pol.  I  24.  8 — 13  Be- 
richteten fällt  also  auf  sein  Konto  nur  das  in  §  IIb— 13  Genannte:  Er- 
oberung   von  Mvtistratum.  Camarina.    Enna    und   anderer  Städte,   Versuch 


1)  Dass  bei  Zonaras  zuerst  die  Tätigkeit  des  Calatinus  in  Sizilien  (Vlll  11.10 
bis  12,  3),  dann  erst  die  des  Sulpicius  mit  der  Flotte  (VIII,  12,  4—6)  erziiblt  wird,  ist 
kein  Beweis  dagegen,  dass  die  Tätigkeit  des  Cal.  später  fällt  als  die  des  Sulp.  Denn 
auch  auf  der  Columna  rostrata  des  Duilius  sind  zuerst  dessen  Erfolge  zu  Land,  dann 
erst  sein  grosser  Seesieg  bei  M3lae  erwähnt,  und  ebenso  sind  im  Triumphaltitel  zu- 
erst die  Sikuler  und  dann  erst  die  punische  Flotte  genannt  —  im  Widerspruch  mit 
der  chronologischen  Reihenfolge.  (Unrichtig  Luterbacher  Phil.  1907  S.  406  f.).  Die 
.Anordnung  ist  eben  nicht  chronologisch,  sondern  sachlich,  und  beruht,  wie  Wölfflin 
(S.-B.  Münch.  Ale.  1890,  S.  297)  vermutete,  darauf,  dass  die  Stadtchronik  die  Kriegs- 
taten in  der  stereotypen  Reihenfolge  terra  marique  aufzählte. 

31 


Die.   Ki'iiii/ifc  Hill   Sm-fCniicii   iintl   Kiirsiku  im  ersten  iiiniiselini.   Kriei/.      IM 

der   liclaifcnmi:-  von  Li]iiirM ').      Das  in  S  9— IIa  Erzähllc    füllt   ilcni    Klo- 
nis  /u. 

S  "J.    I)  i  u  'I'  ;i  t  i  g  k  e  i  t  des  ('.   A  (|  \i  i  11  i  u  s  Flor  u  s. 

Im  -Talir  259  hat  C.  Aqiiillius  Monis  nichts  Nennenswertes  ausjic- 
rlchtet  (I'i)l.  1  24.  8),  musste  es  vielmehr  geschehen  lassen,  dass  Hamil- 
kar  von  Erfolg  zu  Erfolg  eilte').  Haltaiis  S.  230  hat  vermutet,  Florus 
sei  nicht  gleich  zu  Beginn  seines  Anitsjahrs  nach  Sizilien  ahgegangen  : 
sonst  hätte  er  das  Umsichgreifen  des  Hamilkar  wohl  verhindern  können. 
Das  ist  immerhin  möglich  ;  aber  wir  müssen  bei  dem  Schweigen  der  Ueber- 
lieferung  uns  bescheiden,  darüber  nichts  zu  wissen. 

Offenbar  aber  hat  Florus  gleich  nach  dem  Winter  2r)!)/8  die  Krieg- 
führung sehr  viel  energischer  und  erfolgreicher  aufgenommen  als  im  Vor- 
jahr. Aus  Polybios  I  2-1,  9  lässt  sich  das  Motiv  dafür  entnehmen;  er 
wollte  vor  der  Ankunft  der  Nachfolger  noch  etwas  Entscheidendes  aus- 
führen. Denn  er  musste  zunächst  damit  rechnen,  dass  er  bald  nach  dem 
Amtsantritt  der  neuen  Konsuln  abgelöst  werde  ^).  So  verliess  er  denn  die 
Winterc^uartiere  zeitiger  als  die  Punier.  Sein  Y  o  r  m  a  r  s  c  h  gegen 
Panormus  ist  wahrscheinlich  noch  in  die  Zeit  zu  setzen,  da 
e  r  n  o  c  h  Konsul  w  a  r^).    Bald  hat  er  dann  erfahren,  dass  er  zunächst 


1)  Irrtümlich  hat  Neumann  S.  110  den  Versuch,  sich  der  liparischen  Inseln  zu  be- 
mächtigen, dem  Sulpicius  zugeschrieben.  Zonaras  VIII  12.  3  nennt  ausdrücklich  den 
Atilius.  —  Meltzer  II  286  gibt  zu,  die  Nachricht  trage  sonst  nichts  Unwahrschein- 
liches an  sich,  ist  aber  trotzdem  geneigt,  au  eine  Verwechslung  mit  dem  Konsul 
Atilius  des  nächsten  Jahres  497/257  zu  glauben;  da  ,es  dunkel  bleibe,  woher  der 
Konsul  Atilius  von  496  die  zu  einem  solchen  Unternehmen  doch  nötige,  nicht  ganz 
geringe  Zahl  von  Schiffen  gehabt  haben  sollte".  Dieses  Bedenken  erledigt  sich  durch 
die  Erwägung,  dass  die  Unternehmung  des  Atilius  gegen  Lipara  in  eine  Zeit  fällt, 
in  der  die  Flotte  längst  mit  der  sardischen  Expedition  fertig  und  somit  zur  Ver- 
wendung in  Sizilien  verfügbar  war. 

2)  Zon.  VIII,  11,5—6.'   Diodor  XXIII  9,4. 

3)  Und  zwar  musste  er,  wenn  er  von  der  Unterwerfung  Korsikas  und  Sax'diniens 
durch  seinen  Kollegen  Scipio  benachrichtigt  war.  zunächst  annehmen,  dass  im  näch- 
sten Jahr  wieder  beide  Konsuln  nach  Sizilien  geschickt  werden;  deshalb  7i(ioa6e- 
^äftfvot  Tovg  in-  (loyoviaq.  Dass  diese  Erwartung  sich  nicht  erfüllte,  war  veran- 
lasst einesteils  durch  das  Erscheinen  des  Hannibal  in  Sardinien,  andernteils  durch 
die  Verschwörung  in  Rom.  Die  dadurch  bedingte  Verteilung  der  prorinciac  wurde 
wohl  erst  nach  dem  Amtsantritt  der  neuen  Konsuln  {Ktd.  Mai.)  beschlossen. 

4)  Dem  steht  nicht  entgegen,  dass  Polyb  sagt :  xazri  fihv  xdv  i^r/g  iv  lavx  bv 
oläiv  n^inv  snQaSuv  Xöyov,  tözf  d«  .  .  .  w^/jiijaav-  Denn  dass  Polybios  bei  iviaviög  an 
das  römische  Konsulatsjahr  denke,  das  damals  Kai.  Mai.  begann,  ist  unerweisbar 
(auch  I  41.3  ist  trog  xftTUQfay.cuäixttXov  nicht  das  14.  K  o  n  s  u  1  a  t  s  j  a  h  r) ;  er 
meint  hier  vielmehr  offenbar  das  natürliche  Jahr  und  lässt  einen  neuen  iviavxög  be- 
ginnen mit  dem  Eintritt  der  zum  Kriegführen  geeigneten  Jahreszeit.  —  Auch  das 
Wort  imy.a^taxufifvoi  beweist  nicht,  dass  die  Konsuln  bereits  das  Amt  angetreten 
hatten.  Gegen  die  Bemerkung  von  Reuss  PhU.  68,  424  verweise  ich  auf  Thouret 
Rh.  M.  42.  1887,  S.  431:  xa^iaxavai  gebraucht  Pol.  als  technischen  Ausdruck  für  die 

32 


438  (Mar  Lenze, 

nicht  iil)gelöst  werde,  sondern  dass  ihm  wegen  Unabkömmlichkeit  des 
Calatinus  der  Oberbefehl  bis  auf  weiteres  (wohl  auf  sechs  Monate?)  ver- 
längert sei.  Nun  machte  er  sich  daran,  die  im  Vorjahr  von  den  Puniern 
eroberten  oder  zu  ihnen  abgefallenen  Städte  wieder  zurückzugewinnen'). 
Mit  Hippana  gelang  es.  Mytistratum  aber  hielt  die  Belagerung  lange 
aus  (Pol.  I  24,  11:  TtoÄZovg  XQÖvovg  vnofiefiev7]xög  xijv  jiohoQxiav  ötü 
iijv  dyvQÖji]Ta  tov  tönov).  Florus  brachte  sie  auch  nicht  zu  Ende,  son- 
dern wurde  während  derselben  im  September  496  (vorjul.  Kai.)  von  Cala- 
tinus abgelöst  und  ging  nach  Rom,  wo  er  einen  Triumph  erhielt  {IV  Nun. 
Od.). 

IV.   Das  Verliältuis  der  erlialteiieii  IJcriclite  zu  den  Terloreneii  Ur- 
quellen Fabius  und  Philinns. 

§  1.    Der  Bericht  des  Polybios. 

a)  Cap.  24  ^  3 — 4.  Der  Bericht  über  Hamilkars  Sieg  zwi- 
schen T  h  e  r  m  ä  und  P  a  r  o  p  u  s  ^)  wird  von  Neuling  (S.  32),  Gortzitza 
(S.  11),  Reuss  {Fhil.  60,  130)  und  Eliäson  (S.  54,  1)  auf  Fabius  zurück- 
geführt. Ich  bin  im  Gegenteil  überzeugt,  dass  er  aus  Philin us  stammt. 
Nicht  in  dem  Sinn,  als  ob  die  für  die  Punier  günstige,  für  die  Römer 
unvorteilhafte  Sache  nur  von  Philinus,  nicht  auch  von  Fabius  berichtet 
worden  wäre.  Gewiss  ist  das  Treffen  selbst  in  beiden  Quellen  erwähnt 
worden  und  ebenso  gewiss  ist  mir,  dass  Polybios  beide  Ver.sionen  ver- 
glichen hat^).  Aber  in  der  Form  hat  er  sich  hier  offenbar  enger  an  den 
vielleicht  ausführlicheren  Philinus  angeschlossen;  denn  Hamilkar  ist  der 
Mittelpunkt  der  Erzählung;  den  karthagischen  Standpunkt  verrät  beson- 
ders der  Umstand,  dass  nicht  der  Ausln'uch  eines  Streits  im  römischen 
Lager  geschildert,  sondern  gesagt  wird,  Hamilkar  habe  von  einem  solchen 


Wahl  der  Oberbeamten;  was  die  Konsuln  betrittt,    so  ist  es  bei  Pol.  ganz  unmög- 
licb,  einen  Unterschied  zwischen  Designation  und  Amtsantritt  zu  machen. 

1)  An  der  Erkenntnis,  dass  die  von  Pol.  I  24.  9 — 11  a  erzählten  Unternehmungen 
dem  Florus  allein,  nicht  ihm  und  Calatinus  gemeinsam,  zuzuschreiben  sind,  darf  uns 
auch  der  Umstand  nicht  irre  machen,  dass  Polyb  in  §  10  schreibt :  oi  de  a  x  q  axri- 
y  o  i  avvcyylaavtec  t^  nöXti  /nera  näatjq  tT/q  dvvä/iieu)q  nuperd^civzo.  Denn  der  Pluralis 
beweist  nicht,  dass  mehr  als  ein  Konsul  beim  Heer  war,  sondern  bezieht  sich  auf 
den  Konsul  mit  seinem  Stab :  so  werden  auch  I  30,  9  ol  zwv  'Pujfxai'wv  f/yipiövi?  han- 
delnd eingeführt,  obwohl  nur  Ein  Oberkommandierender,  der  Konsul  Regulus,  in 
Afrika  war. 

2)  Dieses  Ereignis  gehört  ins  Jahr  494/260  und  deshalb  strenggenommen  nicht 
zu  unserem  Thema ;  es  wird  aber  hier  mitbehandelt,  teils  weil  einige  es  ins  Jahr 
49.5/2-59  verlegten  (s.  S.  430),  teils  weil  der  Bericht  darüber  bei  Pol.  mit  dem  Fol- 
genden eng  verbunden  ist  (durch  /istä  6e  taitrjv  zt/v  tiqü^iv),  so  dass  ich  nicht  zweifle, 
dass  der  ganze  Passus  24,  3 — 6  zusammen  aus  Philinus  übernommen  ist. 

3)  Die  Stellung,  die  Polj'bios  zu  seinen  beiden  Quellen  einnahm,  ist  von  Meltzer 
11  557  f.  viel  richtiger  erkannt  und  gezeichnet  worden  als  von  Neuling,  Gortzitza 
und  Reuss. 

33 


Die  Kiimpfc  kiii  Sardinien   aiul  Korsika  im  ersten  jinnisilim  Krinj.    439 

Streit  Kiiixle  Ijekomnicn.  ^V'cnn  feiner  nach  Meltzers  Vennutung  (II  282) 
das  von  Polyb  angegebene  Motiv  für  die  Zweiteilung  der  römischen  Streit- 
icrüfte  schwerlich  das  richtige  ist,  so  ist  ein  solcher  Irrtum  eher  liei  dem 
auf  karthagischen  als  bei  dem  auf  römischen  Berichten  fussenden  Autor 
möglich.  Der  zweifellos  auf  Philinus  zurückgehende  Parallelbericht  bei 
Diodor  XXIII  9,  4  unterscheidet  sich  von  Polvb  nur  durch  eine  höhere  An- 
gabe für  die  auf  römischer  Seite  Gefallenen  (GOOO,  Pol.  4000).  Dies  ist 
der  Grund,  warum  Neuling  und  Reuss  den  Polybischen  Bericht  nicht  als 
philinisch  gelten  lassen.  Allein  Zahlen  sind,  weil  am  leichtesten  der  Ver- 
derbnis ausgesetzt,  kein  sicheres  Hilfsmittel  der  Quellenscheidung.  Ich 
will  übrigens  gar  nicht  bezweifeln,  dass  Philinus  die  Zahl  6000  imd  Fa- 
bius  4000  hatte.  Nur  bewei.st  diese  Einzelheit  nicht,  dass  Polybios  den 
ganzen  Bericht  aus  Fabins  entnommen  hat.  Dieser  ist  vielmehr  ganz 
deutlich  vom  karthagischen  Standpunkt  gegeben,  für  die  Zahl  der  römi- 
scherseits  Gefallenen  aber  mag  dem  Polybios  die  Angabe  des  Fabius  glaub- 
würdiger erschienen  sein.  „Im  allgemeinen  hat  Polybios  anscheinend  be- 
sonders den  Zahlenangaben  des  Philinus  ein  tiefes  Misstrauen  entgegen- 
gebracht und  sie  entweder  ganz  fallen  lassen  oder  geradezu  durch  die  des 
Fabius  ersetzt."     (Meltzer  II  580.) 

b)  Cap.  24  §  5 — -6.  Der  Bericht  über  Hannibal  wird  von 
Gortzitza  (S.  11),  Reuss  {PhiJ.  60,  131),  Eliäsou  (S.  61)  ebenfalls  auf  Fa- 
bius zurückgeführt ')  und,  wie  mir  scheint,  gleichfalls  mit  Unrecht.  Denn 
der  von  Gortzitza  behauptete  Widerspruch  mit  Zonaras  existiert  nicht, 
und  was  Reuss  und  Eliäson  als  einziges  Indizium  für  Fabischen  Ursprung 
anführen,  dass  Polybios  den  Tod  Hannibals  in  gleicher  Weise  berichte  wie 
Livius  (ävsaTavQM&ij  —  in  cruccm  sublafas  est),  ist  schlechterdings  nicht 
beweisend;  denn  dasselbe  muss  doch  auch  bei  Philinus  gestanden  haben. 
GoTtzitza  muss  selbst  zugeben,  dass  „der  Bericht  über  die  Ereignisse  in 
Sardinien  einen  karthagischen  Eindruck  mache".  Die  Anwesenheit  der 
Römer  in  Sardinien  wii-d  nur  beiläufig  erwähnt ;  auch  die  Niederlage  der 
Karthager  ist  übrigens  nicht  als  Hauptsache  behandelt,  sondern  was  Po- 
lybios gibt,  sind  lediglich,  wie  S.  427  gezeigt  worden  ist,  biographische 
Notizen  über  Hannibal,  die  hier  ausserhalb  der  chronologischen  Ordnung 
der  Kriegserzählung  eingeschaltet  sind.  Ein  solches  Interesse  für  einen 
einzelnen  und  nicht  gerade  den  bedeutendsten  der  feindlichen  Führer  ist 
aber  bei  Fabius  nicht  vorauszusetzen,  dagegen  sehr  begreiflich  bei  Phi- 
linus. Denn  dieser  stammte  aus  Agrigent ;  Hannibal  aber  war  jes,  der 
im  di'itten  Kriegsjahr  diese  Stadt  lange  und  heldenmütig  gegen  die  Römer 
verteidigt  hat  -).     Aus  einer  Stelle  bei  Diodor  darf  wohl  geschlossen  wer- 


1)  Der  gleichen  Ansicht  scheint  Meltzer  zu  sein,  wenn  er  II  286  zu  der  Nach- 
richt von  der  Kreuzigung  Hannibals  bemerkt :  ,wir  stehen  hier  durchaus  auf  dem 
Boden  römischer  Ueberlieferung-. 

2)  Aehnlich  wird  in  einer  sicher  aus  Philinus  stammenden  Stelle  bei  Pol.  I  43,  2 

34 


440  Osl.-ttr  Lctu'c, 

den.  diiss  Pliilimis  damals  l)ci  dem  von  Hanno  bet'eliliiften  punischen  Ent- 
satzheer sich  befand ').  Dass  die  Notizen  des  Polybios  in  §  5 — 6  aus 
Philinus  stammen,  beweisen  auch  die  Worte  TTQoaZaßojv  vavg  Hai  rtvag 
rcöv  ivöö^wv  jQitiQdQXiov.  die  eine  intime  Kenntnis  der  Vorgänge  auf 
Icarthagischer  Seite  verraten. 

c)  Kap.  24  §  7  ist  ein  erklärender  Zusatz  des  Polyljios.  Die  tatsäch- 
liche Unterlage  für  diese  Bemerkung  war  natürlich  bei  Fabiu.s  wie  l)ei 
Philinus  in  gleicher  Weise  zu  finden. 

d)  Kap.  24  §  8 — 13.  Der  Bericht  über  die  Tätigkeit  der  römi- 
schen L  a  n  d  t  r  u  ])  p  e  n  in  Sizilien  während  der  beiden  Jahre  259 
und  258  ist  von  Neuling  (S.  34)  und  Reuss  {Phd.  60.  141)  auf  Philinus 
zurückgeführt  worden.  Eine  Begründung  dieser  Annahme  finde  ich  bei 
Reuss  nicht,  bei  Neuling  nur  die  unzureichende :  Fohßiius  et  DkxJorHS 
Fliilinum  secuti  esse  viäcnfur.  rinn  7rs  in  S/c/1/(t  r/csfas  accuratissime  tra- 
iJanf.  Richtiger  wird  man  mit  Gortzitza  (S.  11)  urteilen,  dass  hier  Polybios 
sich  mehr  an  F  a  b  i  u  s  gehalten  hat.  Denn  die  Tätigkeit  des  Landheers 
ist  ganz  vom  römischen  Standpunkt  aus  geschildert'-),  und  wenn  wir  die 
Bedeutung  von  JTQoaöe^dfievoi  richtig  darin  gefunden  haben,  dass  damit  das 
Motiv  für  die  lebhaftere  Aufnahme  der  Kriegführung  im  Frühjahr  258  an- 
gegeben wird,  so  weist  diese  Stelle  auf  genaue  Kenntnis  der  Vorgänge 
und  Stimmungen  auf  römischer  Seite  hin,  die  bei  Philinus  niclit  voraus- 
zusetzen ist. 

§   2.    D  e  r  B  e  r  i  c  h  t  des  D  i  o  -  Z  o  n  a  r  a  s. 

Z  o  n  a  r  a  s  hat  für  den  ersten  punischen  Krieg  keine  andere  Quelle 
Ijenutzt  als  den  Cassius  Dio,  aus  dem  er  einen  in  manchen  Partien  fast 
wörtlichen,  im  ganzen  aber  stark  gekürzten  Auszug  gibt. 

Cassius  Dio  hat  für  die  republikanische  Zeit  den  Livius  zugrunde 
gelegt,  aber  zur  Ergänzung  und  Kontrolle  auch  andere  Quellen  herange- 
zogen, z.  B.  Polybios.  Dionys,  Plutarch  (Wachsmuth.  E/nl.  599).  Dass 
sich  in  seiner  Darstellung  des  I.  punischen  Kriegs  auch  Spuren  der  phi- 
linischen  Ueberlieferung  finden,  wird  nicht  zu  leugnen  sein ;  ob  aber  solche 


der  Verdienste  eines  andern  Mannes  um   Agrigent  gedacht:   6  d'  ^Ayaibg  'A/.tgtuv  6 
aal  Tof;  ' Axfjayai'zlvoig  xarä  zoii;  inävio  yQovovq  ai'tioc  yivö(j.(V0Q  zijg  awrtjQi'aq. 

1)  Mitten  unter  Berichten  über  karthagische  Massregeln  zur  Verteidigung  Agri- 
gents  findet  sich  in  einem  Diodorexzerpt  (XXIII  8)  der  Satz:  <Pi/.Tiof  öl  6  ^AxQayciv- 
TLi'og  'tatoQixbq  AvfyQaxparn.  Nach  Ungers  Vermutung  (Rh.  M.  34.  1879,  S.  103)  be- 
zeichnet uviyQaxvuxu  den  Philinus  als  Listenführer  und  somit  wohl  als  Geheimschrei- 
ber bei  Hanno;  nach  Gortzitza  (S.  7  A.  1-5)  ist  damit  das  Aufschreiben  tagebuchartiger 
Notizen  zum  Zweck  späterer  geschichtlicher  Darstellung  gemeint. 

2)  Damit  meine  ich  nicht  eine  Parteinahme  für  die  Römer,  eine  zu  ihren  Gunsten 
gefärbte  Darstellung,  sondern  den  rein  formellen  Umstand,  dass  nur  die  Unterneh- 
mungen der  Römer  geschildert  sind,  während  wir  über  die  Tätigkeit  des  karthagi- 
schen Heers  in  diesem  Jahr  gar  nichts  erfahren. 

35 


Dir  Kiinijifr  um  Sorfliiifni  inul  Knrailn  im  rrstni  pimixrjiri)   Kiir/i.     441 

sich  gerade  in  dem  Beriebt  über  die  beiden  Kriei^sjabre  259  und  2-")8  mit 
Sicherheit  konstatieren  hissen,  scheint  mir  zweifelhaft. 

a)  Kap.  11  j!  6.  Don  Bericht  über  Hamilkars  Erfolge 
im  Jahr  259  wollen  Neuling  (S.  34)  und  Eliilson  (S.  31)  auf  Philinus  zu- 
rückführen. Aber  der  dafür  von  Neuling  geführte  Beweis,  auf  dun  sich 
auch  Eliäson  beruft,  ist  nicht  stichhaltig :  qiiae  narraüo  ceric  Pliilino  ilchc- 
tiir,  cum  Poli/hiiis  Fahium  sccntus  nihil  memoria  rUrpium  in  Sicilict  (jeMiim 
esse  dicat.  Denn  Neuling  lässt  damit  den  Polybios  etwas  sagen,  was  dieser 
keineswegs  gesagt  hat :  nicht  dass  in  Sizilien  überhaupt  nichts  Erwähnens- 
wertes geschehen  sei,  berichtet  jener,  sondern  dass  die  Römer  nichts 
Derartiges  getan  haben  (I  24,  8).  Das  ist  aber  kein  Widerspruch  mit 
Zonaras,  sondern  harmoniert  ganz  gut  zu  dessen  Bericht  über  die  Erfolge 
der  Punier.  Dass  diese  von  Fabius  und  weitei'hin  von  Livius  verschwiegen 
worden  seien,  wird  man  nicht  ohne  weiteres  behaupten  dürfen ;  ja  sie 
mussten  wohl  erwähnt  werden,  da  Calatinus  im  Jahr  258  gerade  die  gleichen 
Städte  wieder  zurückeroberte,  deren  sich  Hamilkar  im  Jahr  259  bemäch- 
tigt hatte  (Camarina  und  Enna:  Diodor  XXIII  9.4:    Polyb.  I  24,  11). 

b)  Kap.  11  ij  7.  Der  Bericht  über  Scipios  Feldzug  gegen 
Korsika  und  Sardinien  soll  nach  Neuling  (S.  34),  Gortzitza  (S.  17  A.  61), 
Eliäson  (S.  31)  aus  Philinus  stammen.  Allein  der  Umstand,  dass  Zonaras 
die  sardinischen  Erfolge  verschweigt,  beweist  nichts,  da  diese  Kürze  wohl 
nur  dem  Exzerptor,  nicht  dem  Dio  zur  Last  fällt ').  Die  Meinung,  dass 
man  hier  eine  Spur  der  ungetrübten,  von  römischen  Fälschungen  freien 
Philinischen  Version  vor  sich  habe,  wird  hinfällig,  wenn  man  die  Erfolge 
Scipios  als  historisch  und  nicht  als  spätei-e  Erfindungen  betrachtet. 

c)  Kaj).  11  i;  8  bis  Kap.  12  §  6.  Die  Berichte  über  die  Verschw(>- 
rung  in  liom,  über  die  Tätigkeit  des  Calatinus  in  Sizilien  und  des  Sulpicius 
in  Sardinien  werden  allgemein  auf  die  römische  Ueberlieferung  zurückge- 
führt (vgl.  z.  B.  Neuling  34.  Eliäson  61). 

Es  findet  sich  demnach  in  den  Abschnitten  des  Zonaras,  die  über 
259  und  258  handeln,  m.  E.  niclits,  was  nicht  auch  bei  Livius  und  in 
letzter  Linie  bei  Fabius  gestanden  haben  könnte. 

J^  :'.  Die  Darstellung  der  lateinischen  E  p  i  t  o  m  a  t  o  i'  e  n. 
Es  ist  eine  verbreitete  An.sicht ,  dass  die  Berichte  der  lateinischen 
Kompendienschreiber  (Florus,  Eutrop,  Orosius.  Periocha)  über  die  Flotten- 
expedition des  Scipio  in  , grellstem  Kontrast"  zu  Polybios  und  Zonaras 
stehen,  dass  sie  geschmacklose  Uebertreibungen   und  wesentliche  Entstel- 


1)  Andererseits  möchte  ich  aber  auch  nicht  mit  Reuss  (Phil.  68,  416)  den  Ver- 
gleich von  xsTvrat  ö'  iv  xö)  Tvgorjvtxw  nf>.nyei  h/.>.T/>.(ov  o/Jyov  rinf/ovaai,  ü>?  f/lav  «i'- 
räg  nÖQQioaiv  ilvat  öoxHv  mit  Florus  II  2  Surditiiam  annexainque  ei  Cnrsicam  ah 
zwingenden  Beweis  der  Quellengemeinschaft  ansehen.  Dazu  ist  diese  geograpliische 
Bemerkung  zu  naheliegend  und  der  Wortlaut  zu  wenig  ilhnlich. 

36 


442  OsJi-ar  Lcti.fe, 

lungen  enthalten,  die  von  irgend  einem  Bewunderer  der  Scipionisclien  Fa- 
milie erdichtet  und  von  kritiklosen  Benutzern  der  Familientradition  — 
man  denkt  gewöhnlich  an  Valerius  Antias  —  in  die  römische  Geschichte 
eingeschmuggelt  worden  seien'). 

Im  Gegensatz  zu  dieser  Ansicht  haben  wir  gefunden,  dass  die  ange- 
zweifelten Tatsachen  —  Sieg  Scipios,  Tod  und  ehrenvolles  Begräbnis 
Hannos,  Einnahme  von  Olbia  —  unbedenklich  als  historisch  betrachtet 
werden  dürfen,  und  dass  jene  Kompendienschreiber  nur  darin  gefehlt  haben, 
dass  sie  die  Erfolge  des  Scipio  auf  Sardinien  als  ebenso  dauernd  hinstell- 
ten wie  die  anf  Korsika. 

Die  positiven  Nachrichten  der  Epitomatoren  über  Scipio  darf  man 
deshalb  ohne  Zweifel  in  letzter  Linie  auf  Fabius  Piktor  zurück- 
führen -)  :  die  Frage  kann  nur  sein,  auf  welciier  Station  des  langen  Wegs, 
den  die  Ueberlieferung  von  Fabius  bis  zu  den  Epitomatoren  der  Kaiser- 
zeit zu  durchlaufen  hatte,  jener  Fehler  hereingekommen  ist,  infolgedessen 
die  Darstellung  der  Lateiner  trotz  der  Richtigkeit  der  einzelnen  Tatsachen 
doch  einen  falschen  Gesamteindruck  hervorbringt.  Da  dies  bei  allen  vier 
in  Betracht  kommenden  Autoren  in  gleicher  Weise  der  Fall  ist,  so  ist  der 
Fehler  wohl  in  einer  gemeinsamen  Quelle  zu  suchen.  Es  ist  bekannt, 
dass  jene  Kompendien  alle  auf  L  i  v  i  u  s  beruhen.  Livius  kann  aber  der 
Urheber  des  Fehlers  nicht  wohl  sein.  Denn  jener  falsche  Gesamteindruck 
hängt  damit  zusammen,  dass  bei  den  Ejjitomatoren  die  Tätigkeit  des  Kon- 
suls Sulpicius  gar  nicht  erwähnt  wird.  Zwar  die  in  sein  Amtsjahr  fallende 
Niederlage  des  Hannibal  wird  von  Orosius  und  der  Periocha  berichtet, 
aber  ohne  Nennung  des  römischen  Siegers.  Livius  nun  hat  in  semer  aus- 
führlichen Darstellung  die  Konsuhi  des  .Jahres  496  natürlich  ebensogut 
genannt  wie  die  des  Vorjahrs  und  hat  die  Besiegung  des  Hannibal  und 
die  Vernichtung  der  punischen  Flotte,  die  Scipios  Erfolge  wieder  in  Frage 
gestellt  hatte,  als  eine  Leistung  des  Sulpicius  erzählt.  Aus  seiner  Dar- 
stellung konnte  sich  somit  jener  falsche  Eindruck  nicht  ergeben,  als  ob 
Scipio  Sardinien  definitiv  erobert  hätte. 

Es  ist  neuerdings  allgemein  anerkannt,  dass  zwischen  Livius  und  die 
Kompendienschreiber  mindestens  ein  Mittelglied  einzuschieben  ist,  das  man 
als  die  verlorene  Liviusepitome  zu  bezeichnen  pflegt.  In  dieser 
Epitome  waren  nicht  für  jedes  Jahr  die  Eponymen  genannt  und  die  chrono- 
logische Anordnung  war  häutig  durch  eine  sachliche  ersetzt').     Auf  diese 

1)  Die  obigen  Ausdrücke  sind  aus  Eliiison  (S.  31.  36.  46.  49)  entnommen.  Aelin- 
liche  Urteile  bei  Ihne  II  ^  .59.  Auch  Meltzer  II  283  betrachtet  nicht  alle,  aber  einige 
der  fraglichen  Notizen  als  „Auswüchse  der  späteren  literarischen  Ueberlieferung". 
Aehnlich  Münzer  E.  E.  IV  1431. 

2)  Keuss  {Phil.  60,  129):  „Wenn  auch  nicht  direkt,  so  beruht  doch  in  letzter 
Linie  die  Darstellung  Eutrops  und  die  des  Orosius  auf  Fabius".  Aehnlich  Schermann 
S.  120. 

3)  Vgl.  G.  Reiuhold,  Bits  Gcschichtfiicerk  des  Livius  oh  Quelle  sjM'Uerer  Historil:er, 

37 


Die  Ktiwpfe  nm  Sardinien  itnd  Kor.til-n  im  ersten  piinisrhen  Krier/.     ii?, 

Epitome  wird  die  durch  die  grosse  Kürze  und  die  Sorglosigkeit  des  Ex- 
zerpierens,  nicht  etwa  durch  eine  bewusste  scipionent'reundliche  Tendenz, 
einseitig  gewordene  Darstelhing  der  sardinischen  Kämpfe  ztirückzuf'ühron 
sein,  nicht  auf  Livins  und  ebensowenig  auf  die  Annalistik  der  reiiublikani- 
sclien  Zeit '). 

('lironoIo2;isclie  Ucbersiclit. 

259  V.  Chr. 

Kai.  Mai.  Amtsantritt  der  Konsuln  L.  Cornelius  Scipio  und  C.  A(|uil- 

lius  Florus. 
Kai.  Jim.  Scipio  auf  der  Fahrt  nach  Korsika  (S.  409  f.). 

Sommer  Scipio  in  Korsika  (Eroberung  von  Aleria). 

Fahrt  nach  Sardinien  (Begegnung  mit  Hannos  Flotte). 
Scipio  in  Sardinien  (Sieg  über  Hanno.  Eroberung  von  Olbia 

u.  a.  Städten). 
Florus  in  Sizilien  {ovÖev  ägiov  Äöyov). 
Erfolge  Hamilkars  in  Sizilien  (u.  a.  Eroberung  von  Cania- 
rina  und  Enna). 
Winter  259/8      Scipio  überwintert  in  Sardinien  (S.  414.  41G). 
Florus  „  „    Sizilien. 

Harailkar        ,  „    Panorraus. 

258  V.  Chr. 
Frühjahr  Ankunft  des  Hainiibal  mit  seiner  Flotte  in  Sardinien  (S.  4 1 :  >  f.). 

Heimfahrt  des  Scipio,  zur  Abhaltung  der  Wahlen. 
V.  LI.  Marl.       Scipios  Ti-iumph.  hierauf  Konsulwahlen. 

Verschwörung  in  Rom  (S.  436). 
Marl.  Apr.  Florus  beginnt  in  Sizilien  frühzeitig  die  Kriegsoperationen 


Progr.  Berlin  1898,  S.  13;  E.  Kornemaini.  Die  neue  Lieius-Epitome  a>is  (burhi/ncliim. 
1904,  S.  71. 

1)  Wenn  Meltzer  II  .567  sagt,  es  sei  äusserst  interessant  zu  sehen,  wie  die  Ueber- 
lieferung  römisch-annaliätisclien  Ursprungs  einesteils  (namentlich  bei  Zonaras)  den 
wahren  Tatbestand  überraschend  rein  bewahrt,  andernteils  aber  auch  (Flor.  I  18,  12 
de  vir.  iU.  .39,  1)  die  ungeheuerlichsten  Verdrehungen  zuwege  gebracht  habe,  so  niuss 
ich  dem  widersprechen.  Jene  Konfusion  darf  nicht  der  annalistischen  Ueberlieferung 
in  die  Schuhe  geschoben  werden,  sondern  kommt  lediglich  auf  das  Konto  des  Florus, 
der  überhaupt  nicht  als  Geschichtschreiber  zählt,  und  des  ebenso  leichtsinnig  mit 
den  Tatsachen  umspringenden  Verfassers  des  Buchs  de  vir.  ill.  Die  Ausdrücke  bei 
Florus :  cum  tum  Sicilia  suburbana  esset  populi  Bomani  prorincia  und  adeu  omni  terra 
et  muri  Poenos  purgarit.  ut  iam  victoriae  nihil  nisi  Africa  ipsa  restaret  sind  groteske 
Uebertreibungen,  die  niemals  auf  die  alte  Annalistik  zurückgeführt  werden  dürfen, 
sondern  des  Florus  persönliches  Eigentum  sind,  hervorgerufen  durch  das  geogra- 
phische Prinzip,  nach  dem  er  die  Geschichte  des  I.  pun.  Kriegs  erzählte.  —  Auch 
sonst  hat  man  öfter  die  Sünden  der  Epitomatoren  der  Kaiserzeit  fälschlich  den  An- 
nalisten der  republikanischen  Zeit  aufgebürdet  (vgl.  Leuze,  Die  röm.  Juhrsählung 
1909.  S.  133,  A.  107). 

38 


444  (i.  Lrir-r,  Die  Kilmpfe  um  Sardinien  ii.  Korsi]:a  im  rntten  piniisrhfn  Krief/. 

durch  einen  Vormarsch  gegen  Panormus  ötä  rü  r«c  rwr 
KaQX-  dvräuEic,  ly.ei   7iaQa/^£ifiüyen\ 
Kill.  Mni.  Amtsantritt  der  Konsuhi  A.  Atilius  Calatinus  und  ('.  Sul- 

picius  Paterculus.  Prorogatio  imperii  für  Florus. 
Sommer  Calatinus  in  Rom  (S.  434  S.). 

Sulpicius  in  Sardinien  (Besiegung  Hannibals). 
Florus  als  Prokonsul  in  Sizilien  (Eroberung  von  Ilippana. 
Belagerung  von  Mytistratum\ 
September  Calatinus  kommt  nach  Sizilien  und  lüst  Florus  ab  (S.  430). 

IV  ]^on.  Od.      Triumph  des  Prokonsuls  Florus. 
III  Non.  Od.      Triumph  des  Konsuls  Sulpicius  (S.  435.  Anm.  2). 
Herbst  Hannos  Erfolg  in  Sardinien  (S.  419.  Anm.  1). 

Calatinus  erobert  Mytistratum,  Camarina,  Enna  u.  a.  Städte, 
macht  einen  Versuch  auf  Lipara  (S.  437,  Anm.  1). 
Winter  2Ö8/7  Calatinus  überwintert  in  Sizilien  (und  bleibt  auch  im 
Sommer  257  als  Prokonsul  dort:  er  triumphiert  erst 
XIIII  Kai.  Fehv.  497  Varr.,  also  nach  .jul.  Kai.  ent- 
weder Ende  257  oder  Anfang  256  v.  Chr.). 
Tubingen. 


39 


415 


Der  Gefechtsabstand  der  Manipulare. 

Von  Tli.  Steiinvender. 

In  einer  kürzlich  veröifentlicliten  Abhandlnnir ')  warf  ich  die  ]<'ra<;'e  auf, 
oh  der  von  Polyhius  angegehene  Glieder-  und  Iiottenahstand  des  Legionars 
zur  Zeit,  der  Manipularstellung  buchstählich  zu  nehmen  sei,  oder  oh  der  Autor 
nicht  viehnehr  einen  nur  annähernd  gleichen  Abstand  des  Römers  um  der 
Kürze  und  des  leichteren  Verständnisses  seiner  griechischen  Leser  willen  dem 
ihnen  bekannten  der  Mazedonier  gleichgesetzt  habe,  mit  anderen  Worten, 
oh  die  in  Rede  stehenden  3  und  6  Fuss  römisch  genaues  oder  ungefähres 
Maü  bedeuten.  Aucli  wurde  bereits  geltend  gemacht,  dass  zur  Beantwor- 
tung dieser  Frage,  abgesehen  von  den  Gliedern  des  menschlichen  Leibes, 
nur  die  WatFen  und  ihre  mutmaßliche  Führung  ein  zum  Teil  noch  sicht- 
bares und  insoweit  z\;verlässiges  Hilfsmittel  darbieten. 

Von  der  gesamten  Rüstung  des  Manipulars  kommen  dabei  lediglich 
drei  Stücke  in  Betracht,  die  W^urflanze  (pihim),  das  Sehwert  ((jkulina) 
und  der  Langsehild  (scutttm).  Was  die  beiden  ersteren  anlangt,  so  sind 
ihre  Maße  und  Formen  zur  Genüge  bekannt;  anders  verhält  es  sich  mit 
dem  Schilde.  Hier  darf  auf  gewisse  Eigenschaften  hingewiesen  werden,  die 
bisher  nicht  beachtet  oder  hinlänglich  gewürdigt  sind. 

Polyhius  beschreibt  ihn  folgendermaßen:  „Zur  römischen  Vollrüstung 
gehört  fürs  erste  der  Langschild  (d-vQEÖg),  dessen  Breite  mit  gewölbter 
Fläche  2  ^/o,  die  Länge  aber  4  Fuss  beträgt.  Bisweilen  ist  er  auch  noch 
vier  Fingerbreiten  länger.  Er  besteht  aus  einer  doppolten  Bretterlage,  die 
mittels  Rinderleims  zusammengefügt  und  auf  der  Aussenseite  mit  Leinwand 
und  darüber  noch  mit  einem  Kalbfell  bezogen  ist.  Um  den  oberen  und 
unteren  Rand  läuft  ein  eiserner  Besatz,  der  ihn  gegen  senkrecht  geführte 
Schwerthiebe  sowie  beim  Stande  auf  dem  Erdboden  gegen  Nässe  schützt  -). 
Endlich  ist  er  mit  einem  gewölbten  Buckel  aus  Eisen  vei-sehen  zum  Schutze 
gegen  die   Stosslanze,    Steinwürfe    und   andere  schwere  Geschosse"  ').     Es 


1)  Der  pnli/bianische  Gefechtsabstand  im  Hermes  XLIV  p.  179  tt'. 

2)  Die  Einführung  dieses  von  Verchere  de  Retl'ye,  Les  armes  cVAKse  in  der  Eerne 
archeologique,  Paris  1864  p.  340  als  „dachrinnenartig"  bezeichneten  Beschhxges  schreibt 
Plutarch  {Cam.  40)  dem  Camillus  zu. 

3)  Pol  VI  23. 

Klio,  Keitrage  zur  alten  fiescliiclile  X  .|.  .SO 

1 


446  Th.  Sfrinimxlrr. 

darf  hinzugefügt  werden,  dass  unter  dem  Eisenblech  in  der  Mitte,  welches 
vielleicht  erst  später  die  Gestalt  des  Buckels  annahm  '),  in  horizontaler 
Richtung  die  Handhabe  lag  und  dass  letztere  wie  ursprünglicli  auch  an 
den  Schilden  der  Orientalen  und  Griechen  durchaus  einfach  war  ^). 

So  sind  wir  imstande,  den  Langschild  der  Römer  zur  Zeit  des  Mani- 
pularwesens  lückenlos  zu  rekonstruieren,  falls  sich  ermitteln  lässt.  wie  das 
Breitenmaß  zu  verstehen  ist.  Bezieht  es  sich  auf  die  gewölbte  Aussen- 
fläche  oder  auf  die  Sehne  des  von  ihr  umschriebenen  Bogens?  Der  Wort- 
laut Tfjg  y.vQTTjC,  eni(pavela£  spricht  für  das  letztere  •') ;  damit  aber  ist, 
insofern  Polybius  den  Grad  der  Krümmung  verschweigt,  das  Rätsel  noch 
nicht  gelöst. 

Von  vornherein  muss  der  weit  verbreiteten  Ansicht  widersprochen 
werden,  dass  ein  Skutum  dem  halben  Hohlzylinder  geglichen  habe  *) ; 
denn  so  musste  man  es  doch  unmittelbar  am  Leibe  halten,  was  aus  nahe- 
liegenden Gi-ünden  ganz  unzweckmäßig  gewesen  wäre.  Insbesondere  hätte 
dann  eine  dem  Pilum  ähnliche  Wurflanze  die  Schildwand  und  damit  zu- 
gleich den  Panzer  durchschlagen  können  ^).  Weshalb  gaben  die  Römer 
ihrer  Waffe  das  im  Lichten  27  Zoll  lange  Speereisen  ?  Einzig  und  allein 
um  den  Gegner  trotz  seines  Schildes,  selbst  wenn  er  ihn  mit  annähernd 
gestrecktem  Arm  von  sich  hielt,  noch  zu  erreichen '').  Auch  Hess  sich 
bei  der  in  Rede  stehenden  Haltung  nur  dui'ch  Drehen  des  ganzen  Körpers 
parieren,  was  viel  zu  langsam  von  statten  gegangen  wäre  und  die  Füh- 
rung der  Klinge  unnütz  erschwert  hätte.  Darum  rechtfertigen  auch  bild- 
liche Darstellungen  späterer  Zeit  jene  Auflassung  keineswegs.  Auf  der 
Trajansäule  sind  die  Langschilde  nur  schwach  gewölbt,  und  iiire  Träger 
in  deren  Handhabung  augenscheinlich  unbeschränkt ').  Das  Bild  eines 
zylindrisch  gekrümmten  Langschildes  auf  dem  Grabstein  des  Valerius  Cri- 
spus  '*)  aber  ist  nicht  maßgebend,  da  es  die  wenig  geschulte  Hand  des 
Anfängers  verrät.  Wie  der  Künstler  den  Unterschenkel  hier  viel  zu  kurz 
und  zu  dick  gemeisselt    hat.    so    könnte    er    wohl    auch    aus    dem  Schilde 


1)  Isid.  XVIII  12. 

2)  So  auch  an  dem  zu  Corneto  in  Etrurien  gefundenen  sehr  alten  Langschilde 
und  au  sämtlichen  im  mittleren  und  nördlichen  Europa  bisher  entdeckten  Bronze- 
schilden.    S.  Heibig,  Dos  homeriache  Epos  S.  227  ff. 

3)  So  schon  Lipsius,  De  militia  romana  III  2. 

4)  Eher  möchte  der  Vergleich  mit  einem  Stück  Baumrinde  sanfterer  Wölbung 
oder  mit  der  Sohle  eines  Kanals  zutrett'en.  S.  Baumeister,  Denhnäler  des  klassischen 
Altertums  p.  2027;  Lipsius  a.  a.  0.  III  2. 

.5)  Veget.  I  20;  II  15;  vgl.  Liv.  XXI  8.  wo  von  der  falcuica  die  Rede  ist. 

6)  Diese  Ansicht  teilt  Verchere  de  Reft'ye  a.  a.  0.  p.  340. 

7)  Der  im  Hermes  1886  S.  85  und  in  Die  Perserkriege  etc.  S.  307  ausgespro- 
chenen Ansicht  Delbrücks:  ,Die  Römer  pressten  naturgemäss  den  linken  Arm  mit 
dem  Schilde  eng  an  den  Leib'  kann  ich  daher  nicht  beipflichten. 

8)  Lindeuschmit,  Tracht  und  Bewaffnung  des  römischen  Heeres  während  der  Kaiser- 
zeit Tafel  IV,  Fig.  1. 


Der  (icjirhttiiihstund  der  3Ianipiilare.  417 

eine  Karikatur  gemacht  haben.  Uebrigens  stehen  ihm  auf  den  Gnibminern 
der  Kohortalen  Annaius  und  Licaius  zwei  völlig  glatte  Stücke  gegenüber  '). 
Sie  zeigen  wohl  die  ursprüngliche  Gestalt  des  Türschildes,  dem  man  erst 
später  aus  Gründen  der  Zweckmäüigkeit  die  Wölbung  mitgeteilt.  Die 
letztere  aber  war  an  gewisse  Grenzen  gebunden,  insofern  es  dem  Träger 
gestattet  sein  musste,  die  Schutzwehr  in  allen  Lagen,  selbst  mit  völlig 
gestrecktem  Arm  zu  führen  und  insbesondere  um  das  Schultergelenk,  ja 
um  den  Rückgrat  als  Achse  zu  drehen. 

Man  sage  nicht,  dass  der  Schild  bei  solcher  Haltung  zu  schwer  ge- 
wesen wäre.  Die  zahlreichen  in  Camuntum  aufgefundenen,  mit  wenigen 
Ausnahmen  aus  Bronze  hergestellten  Nägel  deuten  mit  ihrem  Knick  auf 
eine  Holz-  imd  Buckelstärke  von  1  cm  -).  Eine  Dicke  von  nur  8  mm  setzt 
der  bei  Mainz  entdeckte,  zu  Wiesbaden  aufbewahrte  Buckel  voraus,  in 
dem  noch  ein  Befestigungsnagel  mit  rechtwinklig  umgebogener  Spitze 
steckt  ^).  Dass  auch  die  Schilde  der  Gallier  jedenfalls  nicht  schwerer  waren, 
bekunden  die  mit  5  mm  die  Holzstärke  andeutenden  eisernen  Kandbe- 
schläge  eines  Exemplars  aus  St.  Etienne  au  Temple  und  die  Nietnägel 
des  ebendaselbst  entdeckten  Buckels  im  Museum  zu  St.  Germain  en  Laye  ^). 
Die  germanischen  Schilde  dürften  allerdings  schwerer  gewesen  sein,  da 
die  Haftnägel  der  Griffspange  an  einem  bei  Dietersheim  in  Rheinhessen 
gefundenen  und  zu  Mainz  aufbewahrten  Stück  14  mm  lang  sind,  davon 
nur  die  Stärke  des  Griffs  in  Abzug  zu  bringen  ist  *).  Wahrscheinlich  legte 
man  die  dünnen  Holzplatten,  um  ihnen  grössere  Haltbarkeit  zu  verleihen, 
stets  so  übereinander,  daß  die  .JahresHnien  sich  rechtwinklig  schnitten. 
Der  Schild  an  dem  zu  Montaigon  bei  Vaucluse  entdeckten,  in  Avignon  auf- 
bewahrten lebensgrossen  Steinbilde  zeigt  an  seiner  Oberfläche  nicht  weniger 
denn  8  Tafeln,    deren  Rippen    aufeinander  annähernd    senkrecht  stehen  '^). 

Vom  Faustgi-iff  bis  zum  Rückgrat  eines  Mannes  mittlerer  Grösse  sind 
es  bei  horizontal  in  Schulterrichtung  gestrecktem  Ann  ungefähr  30  Zoll  rhei- 
nisch. Davon  hat  man,  insofern  diese  Linie  während  des  Gefechts  in  Schulter 
und  Ellenbogen  mehr  oder  weniger  gebrochen  wird,  mindestens  2 — 3  Zoll 
abzurechnen.  So  entsprach  die  Wölbung  äussersten  Falles  einem  Aktions- 
radius von  27 — 28  Zoll.  Unter  den  wenigen  auf  uns  gekommenen  Buckeln, 
die  eine  Nachprüfung  zulassen,  ist  der  im  .Jahre  1867  bei  South  Shields 
in  der  Tyne  gefundene  aus  der  Zeit  Hadrians  ')  von  besonderem  Interesse. 
Hühner  ^)  nennt  ihn  schwach  gewölbt,  und  die  Abbildung  zeigt  annähernd 

1)  Lindenschmit  a.  a.  0.  Tafel  VI,  Fig.  1  und  2. 

2)  Der  Komische  Limes  in  Oesterreich  Heft  II,  Wien  1901  S.  118  und   119. 

3)  Lindenschmit.  Die  Altertümer  unserer  heidnischen  Vorzeit  I,  Heft  5,  Tafel  5. 

4)  Lindenschmit  a.  a.  0.  III,  Heft  2,  Tafel  1. 

b)  Lindenschmit  a.  a.  0.  IV  Heft  17.  —  6)  Lindenschmit  a.  a.  0. 

7)  S.  die  Abbildung  bei  Lindenschmit  a.  a.  0.  III  4,  3. 

8)  Hübner,  Römische  Schildimckel  in  den  ArcMologisch-epigraphi sehen  Mitteihmgen, 
Wien  1878  II  S.  107  «.  und  Baumeister  a.  a.  0.  .S.  2072. 

30* 
3 


448  Tli.  Sfeiinrrmlcr, 

dieselbe  KrüiuiTiung,  welche  sich  uns  durch  Kombination  ergab.  Noch 
geringer  ist  die  Wölbung  an  der  ki-eisrunden  Basis  eines  im  Jahre  1855 
bei  Halmagy  in  Siebenbürgen  gefundenen,  zu  Hermannstadt  ai;fbewahrten 
Umbo  ').  Auch  die  neuerdings  in  Carnuntum  entdeckten  Buckel  sind  ent- 
weder nur  schwach  oder  überhaupt  nicht  merklich  gekrümmt  '^].  Alle  sonst 
noch  vorhandenen  stehen  auf  völlig  horizontaler  Basis  und  kommen  le- 
diglich insofern  in  Betracht,  als  man  mittelbar  auch  aas  ihnen  auf  eine 
nur  geringe  Wölbung  der  Oberfläche  schliessen  darf.  Denn  wäre  sie 
stärker  gewesen,  etwa  halbkreisförmig  wie  auf  dem  Grabstein  des  Valerius 
Crispus,  dann  müsste  auch  jetzt  noch  etwas  davon  zu  merken  sein. 

Nun  lassen  sich  Höhe  und  Sehne  durch  Messen  an  einem  Modell  so- 
wie durch  Rechnung  bestimmen.  Danach  beziffert  sich  jene  auf  85,  diese  auf 
714  mm  oder  27 '/i  Zoll  rheinisch.  Sie  ist  also  nur  um  26  mm  gleich  un- 
merklich mehr  denn  1  Zoll  kürzer  als  der  740  mm  betragende  Bogen,  der 
Unterschied  mithin  so  gering,  dass  er  kaum  ins  Gewicht  fällt.  Damit 
wäre  das  allein  richtige  Maß  gefunden,  an  dem  auch  die  spätere  Zeit,  so 
lange  Schwert  und  Pilum  das  Schicksal  der  Schlacht  entschieden,  nicht 
viel  geändert  haben.  Wie  hätte  man  beispielsweise  auch  mit  dem  halb- 
zylindrischen Skutum  des  Valerius  Crispus  die  Testudo  bilden  können,  wel- 
che noch  auf  den  Säulen  des  Trajan  imd  Mark  Aurel  dargestellt  ist  und 
insbesondere  beim  Angriff  auf  Festungsanlagen  unentbehrlich  war.  Dann 
rollten  die  vom  Feinde  geschleuderten  Gegenstände  nicht  wie  Regentropfen 
vom  Dache  herab,  um  mit  Livius  zu  reden  ^1,  sondern  blieben  entweder 
in  den  Furchen  stecken  und  wurden  hier  bald  zu  einer  untragbaren  Last, 
oder  sie  trieben  schon  im  Fallen  die  Schildreihen  auseinander  und  stürzten 
ihren  Trägern  auf  die  Füsse.  Ja.  man  darf  die  von  uns  ermittelte  Kurve 
als  das  äusserst  zulässige  Maß  bezeichnen.  Die  Schilde  der  Kohortalen 
Annaius  und  Licaius  mögen  im  Gefecht  noch  brauchbar  gewesen  sein ; 
derjenige  des  Legionars  Valerius  Crispus  war  es  nicht. 

Die  Wölbung  des  Schildes  entsprach  also  einem  Radius  von  27  bis 
28  Zoll  rheinisch,  und  27  V4-  also  beinahe  ebenso  lang  war  die  Sehne.  Ver- 
bindet man  nun  deren  Endpunkte  mit  dem  durch  die  Längsachse  des  Trägei-s 
bezeichneten  Mittelpunkt  des  Kreises,  so  ergibt  sich,  wie  nachstehende  Skizze 
veranschaulicht,    ein   annähernd   gleichseitiges  Dreieck  (s.  folgende  Seite). 

Versuchen  wir  jetzt  auf  Grund  obiger  Darlegung  den  Gefechtsabstand 
des  Manipulars  zu  bestimmen,  so  ist  von  vornherein  klar,  dass  3  römische 
Fuss  gleich  0,887  m  oder  33  '•j»  Zoll  rheinisch  für  die  Rotten  unmöglich  genügt 
haben  können'*).     Schon  das  Pilum  erforderte  als  Wurflanze   beträchtlich 


1)  Hübner  a.  a.  0.  Tafel  VI. 

2)  M.  V.  Groller.  Der  Römische  Limes  in  Oestcrreich  Heft  II  Tafel  XX  Fig.  11,  13; 
Heft  III  Tafel  Till  Fig.  7,  8,  9;  Heft  IV  Sp.  43—44  Fig.  7;  Sp.  10.5  Fig.  6. 

3)  Liv.  XXXII  17 ;  XXXIII  8.  —  4)  Dagegen  Lainmert,  Pohjhins  und  die  riim.  Tul-tilc. 
Programm  des  kgl.  Gymnas.,  Leipzig  1889  und  nach  ihm  Delbrück. 


Der  Gcfcrhtsubdund  der  Manijudare. 


11 '.I 


iiiohr  Spielraum;  denn  beim  Ausholen  musste  der  Arm  bis  zur  völligen 
Streckung  schräg  abwärts  zurückgezogen  und  auf  dem  Wege  dahin  auch 
liorizontal  seitwärts  gestreckt  werden.  So  kämen  zur  Schultorbreite  von 
durchschnittlich  18  Zoll,  da  ch'e  schräge  Haltung  während  des  Wurfs  nur 
eine  vorübergehende  war,  etwa  20  Zoll  hinzu.  Da  ferner  vorgelaufen 
wurde  '),  und  niemand  im  Eifer  des  Gefechts  auch  nur  auf  wenige  Schritte 
die  gerade  Linie  einhalten  kann,  sowie  um  zu  verhüten,  dass  die  aus- 
holende und  schleudernde  Faust  den  Schildrand  des  Xachbars  streifte,  wird 
man  dem  Schützen  beiderseitig  noch  mindestens  eine  Handbreite  gleich 
4  ZoU  Spielraum  gewährt  haben.  Der  Schild  endlich  ragte,  selbst  wenn 
er  dicht  am  Leibe  und  schräg  gehalten  wurde,  noch  etwa  10  Zoll  nach  links 
hinüber,  so  dass  der  Gesamtabstand  auf  56  ZoU  rheinisch  zu  veranschlagen 
sein  dürfte-).  Und  dabei  sind  noch  nicht  die  Unebenheiten  des  Geländes 
sowie    andere    auf    Zufall   beruhende    Abweichungen  berücksichtigt.     Das 


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Ergebnis  ist  zwar  nur  ein  annäherndes,  der  Unterschied  von  dem  vermeint- 
liclien  Rottenabstande  jedoch  so  beträchtlich,  dass  man  nicht  anstehen 
wird,  den  letzteren  ins  Reich  der  Fabel  zu  verweisen. 

Das  Schwert  diente,  obwohl  damit  gelegentlich  auch  gehauen  wurde, 
in  erster  Linie  als  Stosswaffe ').  Aber  warum  sollte,  wie  Lammert  imd 
Delbrück  meinen,  nur  die  senkrechte  Klingenführung  üblich  gewesen,  und 
wofür  R.  Schneider  eintritt,  lediglich  ,mit  gekrümmtem  Ellenbogen"  ge- 
stossen  sein  ?  ^).     Derartige  Vorschriften  hat  es  schwerlich  gegeben ;  man 

1)  Veget.  III  14;  vgl.  I  9:  II  28. 

2)  Kromayer,  Vergleichende  Studien  zur  Geschichte  des  griechischen  und  römischen 
Heencesens  im  Hermes  XXXV  1900  S.  248  A.  3,  versucht  gleichfalls,  den  Spielraum 
des  Legionars  im  Gliede  genauer  zu  bestimmen  und  gelangt  zu  dem  Ergebnis,  dass 
derselbe  nur  um  16  bis  29  cm  hinter  den  von  Polybius  mitgeteilten  6  römischen 
Fuss  gleich  1,77  m  zurückbleibe.  —  3)  Veget.  1  12,2.5;  II  23,9;  UI  4,20;  vgl.  Pol. 
VI  23;  Liv.  XXII  46;  Macchiavelli,  Kriegskunst  etc.  übersetzt  von  Ziegler  S.  .51. 

4)  R.  Schneider,  Legion  und  Phalanx  S.  92.  Schon  Kromayer  hat  sich  in  den 
Vergleichenden  Studien  etc.  a.  a.  0.  S.  247  sehr  entschieden  dagegen  ausgesprochen. 


450  Tli.  Steht  wciulcr, 

würde  sie  im  Ernstfalle  auch  nicht  befolgt  haben,  sondern  stach  selbst- 
verständlich immer  dahin,  wo  der  Gegner  sich  eine  Blosse  gab  und  zu 
fassen  war,  gleichviel  ob  mit  gekrümmtem  oder  gestrecktem  Arm.  Darum 
dürfte  gerade  der  Horizontalstoss  von  rechts  nach  links,  der  ohnehin 
leichter  und  schneller  ausführbar  ist  als  der  Stich  geradeaus  oder  von 
eisen  herab  und,  insofern  das  Gesichtsfeld  frei  bleibt,  eine  bessere  Deckung 
ei-möglicht,  sich  besonderer  Beliebtheit  erfreut  haben  *).  Der  Einwand, 
dass  er,  da  gegen  die  beschildete  Seite  gerichtet,  unzweckmässig  gewesen 
wäre,  ist  hinfällig ;  denn  selbst  der  Langschild  deckte  in  vertikaler  Linie  keines- 
wegs den  ganzen  Mann.  Das  Antlitz,  der  Hals  und  die  Unterschenkel 
einschliesslich  der  Kniee  waren  von  vornherein  ungeschützt,  und  sie  wur- 
den es  während  des  Gefechts,  wenn  auch  nur  momentan,  in  noch  höherem 
Grade.  Die  Haltung  des  Gegners  aber  und  damit  zugleich  die  Lage  seines 
Schildes  wechselten  beständig,  und  man  dürfte  in  der  Annahme,  dass 
letzterer,  dem  natürlichen  Zuge  des  Faustgriffs  folgend,  mit  dem  oberen 
Rande  nach  links,  dem  unteren  nach  rechts  geneigt  habe,  kaum  fehl  gehen. 
So  war  insbesondere  das  linke  Knie  durch  den  Horizontalstoss  leicht  zu 
fassen ').  weshalb  noch  Vegetius  die  Rekruten  darauf  sorgfältig  auszu- 
bilden empfahl^).  Natürlich  wurde  die  Klinge  unter  Umständen  auch 
aufwärts  und  abwärts  geführt.  Am  wenigsten  Erfolg  dürfte  der  Stoss 
geradeaus  versprochen  haben,  da  er  wegen  des  zur  Klinge  rechtwinklig 
liegenden  Handgriffs  und  der  Stärke  des  Knopfs  unbequem  war.  So  er- 
streckte sich  der  Wirkungskreis  des  Schwertes  auf  den  Bogen  von  Prim 
über  Horizontalquart  zur  Sekond.  Von  den  vielen  Möglichkeiten  dabei 
werde  nur  eine  hervorgehoben.  Man  konnte  mit  schnellem  Entschluss  den 
Schild  sich  über  den  Rücken  werfen*),  mit  der  linken  den  oberen  Schild- 
rand des  Gegners  erfassen,  ihn  an  sich  ziehen  und  darüber  hinweg*) 
den  tödlichen  Stoss  führen.  Demselben  Zweck  diente  vielleicht  ein  plötz- 
liches Anheben  des  Schildes  derart,  dass  er  mit  seinem  unteren  Rande 
über  denjenigen  des  Feindes  reichte  und  ihn  somit  band  oder  nieder- 
drückte.    Wenigstens  sieht  man   auf  der  Trajansäule  Kombattanten  ihre 

1)  Das  ist  auch  die  Ansicht  Kromayers  a.  a.  0.  S.  248.  und  sie  findet  durch  den 
von  ihm  zitierten  Ausdruck  lateribiis  minari  (Veget.  I  11)  Bestätigung.  Die  Ent- 
gegnung Delbrücks  in  Geschichte  der  Kriegskunst  etc.  II  p.  18  ff.  kann  ich  für  zu- 
treffend nicht  erachten.  Selbst  Lainmert  gibt  a.  a.  0.  S.  7  und  9  A.  2  wenigstens 
die  Möglichkeit  der  Führung  eines  Horizontalstosses  aus  halber  Armlänge  zu.  So 
hätte  er  doch  aber  weder  die  erforderliche  Kraft  gehabt  noch  eventuell  sein  Ziel  er- 
reicht 

2)  Vgl.  Kromayer  a.  a.  0.  S.  248,   der  diese  Evolution  als  Hieb  kennzeichnet. 

3)  Veget.  I  11 :  tiro  se  exercehat  .  .  .  ut  nunc  quasi  caput  aut  fadem  feieret,  mmc 
a  lateribus  minaretur,  interdum  contenderet  poplites  et  crura  suecidere  vgl.  I  12;  II  23; 
III  4. 

4)  Hom.  n.  XI  545. 

5)  Caes.  Seil.  yall.  II  52:  repeiii  su)it  comphires  nostri  milites.  qui  in  phalanges 
insiliretit,  sciita  nianihus  revellerent  et  desuper  ruhierarent. 


Jhr  (irfcrlilsühsluuil  der  M((ii/piil(irc.  451 

Skutii  öfters  in  ilic  gedachte  Lage  cnipor.scliwingen.  Dci-gleichcn  Manöver 
durften  tVeilicli  wohl  nur  besonders  gewandte  und  kräftige  Männer  wagen. 

Der  Horizontalstoss  aber  erforderte  die  Streckung  des  ganzen  Arms 
luid  zwar  nicht  nur  in  schräg  seitlicher,  sondern  auch  in  horizontaler  Hich- 
tung.  Es  kämen  also  zur  Schulterbreite  noch  mindestens  20  Zoll  rheinisch 
hinzu.  Mit  dem  Schilde,  welcher  wie  oben  in  Ansatz  zu  bringen  ist. 
wären  es  schon  wieder  48  und  bei  der  Annahme  eines  seitlichen  Spiel- 
raums von  je  4  Zoll  56.  Denn  die  Führung  des  Schwertes  veilangt  die 
freie  Bewegung  des  ganzen  Oberkörpers,  den  bei  Angriff  wie  bei  Abwehr 
zu  drehen  und  allseitig  zu  beugen,  erlaubt  sein  miisste.  .Ja,  man  hat,  wie 
Vegetius  xind  die  Reliefs  der  Trajansäule  bekunden,  innerhalb  gewisser 
Grenzen  dabei  auch  den  Stand  gewechselt  ^).  Der  römische  Legionär  ist 
eben  Fechter  und  macht  als  solcher  selbstverständlich  von  allen  Mitteln 
Gebrauch.  Mit  den  Fankanten  unserer  heutigen  Hochschule  freilich, 
deren  pagodenartige  Stellung  und  sinnwidrige  Klingenführung  bei  einsei- 
tiger Beschränkung  auf  den  Hieb  nachgerade  zur  Karikatur  geworden  ist, 
darf  man  ihn  nicht  vergleichen  -).  Die  ermittelten  Masse  aber  dürften 
stimmen,  und  angenommen,  dass  .sie  zu  hoch  gegriffen  wären,  ist  doch 
klar,  dass  3  Fuss  nicht  genügt  hätten.  Auch  die  von  Rüstow  und  anderen 
für  hinlänglich  erklärten   4  Fuss  würden    schwerlich    ausgereicht  haben  •'). 

Dagegen  war  eine  Lockerung  des  GHederabstandes  aus  taktischen 
Rücksichten  im  allgemeinen  nicht  geboten.  Nur  das  erste  Glied  brauchte 
mehr  Spielraum;  denn  es  lief,  um  für  die  6^1  i  Fuss  lange  Wurflanze 
Platz  zu  schaffen  und  ihr  die  grösstmögliche  Wirkung  zu  sichern,  im 
Sprunge  etliche  Schritte  vor*).  Auch  die  Führung  des  Schwertes  erfor- 
derte gewiss  einen  grösseren  Gliederabstand  als  3  Fuss  ^).  Damit  stimmt, 
was  Appian  über  den  Ausgang  der  Schlacht  bei  Philippi  berichtet.  Da 
wichen  die  Parteigänger  des  Brutus  „anfangs  nur  Schritt  für  Schritt  und 
mit  Besonnenheit  zurück.  Rascher  wurde  ihr  Rückzug,  als  die  Schlaeht- 
reihe  einmal  aufgelöst  war,  und  als  endlich  auch  das  zweite  und  dritte 
Glied  hinter  ihnen  zu  weichen  begann,  da  gerieten  alle  ordnungslos  durch- 
einander, drängten  sich  selbst  und  wurden  von  den  rastlos  anstürmenden 
Feinden  gedrängt,  bis  es  zur  allgemeinen  Flucht  kam"").  Das  erste  Glied 
muss  also,  bevor  es  zurückging,  mindestens  2  Schritt  von  dem  zweiten 
entfernt  gewesen  sein.  Ob  die  anderen  denselben  Abstand  gehabt  haben, 
geht  aus  der  Darstellung  Appians  zwar  nicht  hervor:  indessen  würde  die 

iTVgl.  Veget.  I  9;  II  23;  III  14. 

2)  So  Kromayer  im  Hermes  a.  a.  0.  S.  249 ;  vgl.  Wahre  und  falsche  Sachkritik 
in  der  Historischen  Zeitschrift  1905  S.  12  ff.  Dagegen  Delbrück,  Kriegskunst  etc. 
II  S.  18. 

3)  Küstow.  Heerwesen  und  Kriegfilhrunr)  Cüsars  S.  39;  vgl.  .liihns.  Handbuch  etc. 
S.  25G. 

4)  Veget.  I  9;  n  23;  III  14:  vgl.  Liv.  XXXIV  39  und  Bell.  afr.  71. 

r,)  Veget.  II  23;  vgl.  Kromayer  a.  a.  0.  249.  —  (i)  App.  Bell.  civ.  IV  128. 


452  Th.   StrhnrrDrlrr. 

Rücksicht  auf  Ordnung  und  Symmetrie  sowie  der  Umstand,  dass  noch 
Vegetius  den  Gliederabstand  in  der  Tat  auf  6  Fuss^)  angibt,  dafür  sprechen. 

Wir  fanden,  dass  der  gefechtsmässige  Rottenabstand  auf  etwa  öH  Zoll 
rheinisch  zu  veranschlagen  sein  dürfte.  Es  war  mithin  der  von  Polybins 
Rotten  und  Gliedern,  von  Vegetius  wenigstens  den  letzteren  zugeschriebene 
Spieh'aum  um  etwa  einen  Fuss  grösser  als  das  augenscheinliche  Bedürfnis, 
und  so  entsteht  die  Frage,  wie  der  Unterschied  zu  erklären  sei. 

Bekanntlich  rechneten  die  Alten,  wo  es  auf  peinliche  Genauigkeit 
nicht  gerade  ankam,  nach  dem  natürlichen  Fuss,  der  beträchtlich  kleiner 
ist  als  das  gleichnamige  konventionelle  Mass.  Die  Vermutung,  dass  es 
hier,  wo  man  ging  und  stand,  geschehen  sei,  liegt  von  vornherein  nahe, 
zumal  da  die  Anwendung  eines  künstlichen  Maßstabes  viel  zu  umständ- 
lich und  zeitraubend  gewesen  wäre.  Man  hätte  ihn  doch  erst  in  den 
natürlichen  verwandeln  müssen,  was  bei  der  Eile  und  Aufregung  ange- 
sichts des  Feindes  zu  verhängnisvollen  Irrungen  führen  konnte.  Rechnete 
man  dagegen  in  der  Grundstellung  auf  den  Legionär  3  Fuss  natürlichen 
Masses,  die  wir  vorläufig  dem  Schritt  gleichsetzen,  bezielnmgsweise  6  Fuss 
oder  2  Schritt,  so  war  das  Verfahren  einfach,  schnell  ausführbar  und  in 
jedem  Falle,  selbst  vor  dem  Feinde  durchaus  zuverlässig.  Es  mag  sein, 
dass  die  Griechen,  wenn  sie  von  dem  Schlachtfelde  noch  eine  Strecke  ent- 
fernt waren,  vermittelst  der  gespreizten  Arme  oder  Anlegens  ihrer  durch 
3  teilbaren  und  vielleicht  wenigstens  über  dem  Gegengewichtsstück  {otj- 
xcofia)  mit  entsprechender  Marke  versehenen  Sarisse  die  6  Fuss  konven- 
tionellen Masses  ihrer  Grundstellung  gefunden  und  diesen  Abstand  sodann 
dmxh  Eindoppeln  aus  der  Tiefe  und  Aufrücken  der  hinteren  Glieder  auf 
die  Hälfte,  unter  Umständen  auch  durch  erneutes  Eindoppeln  und  Auf- 
rücken bis  auf  l-ji  Fuss  verkürzt  haben.  Bei  den  Römern  dagegen  war 
ein  derartiges  Verfahren  ausgeschlossen;  denn  hier  wurde  die  engere  Di- 
stanz nicht  aus  der  weiteren,  sondern  umgekehrt  diese  aus  jener  ermittelt. 
Da  hat  man  mit  anderen  Worten  nicht  durch  Eindoppeln  und  Aufrücken 
gedichtet,  sondern  durch  Abstandnehmen  gelockert.  Vorausgesetzt,  dass 
es  möglich  gewesen  wäre,  mittels  Stabes  oder  Schnur  den  Abstand  auf 
3  Fuss  konventionellen  Masses  zu  bestimmen,  so  wird  doch  gewiss  niemand 
im  Ernst  behaupten,  dass  man  diese  Distanz  vor  dem  Feinde  plötzlich  auf 
das  Doppelte  zu  dehnen  vermocht  hätte.  Hier  war  nur  ein  Mittel  brauch- 
bar, das  jeder  Mann  in  sich  selbst  trug  imd  darum  mühelos,  gewissei-- 
massen  instinktiv  anwenden  konnte ,  der  Schritt ,  beziehungsweise  der 
Doppelschritt. 

Auf  Grund  dieser  Erkenntnis  darf  auch  die  Vermutung  ausgesiJrochen 
werden,  dass  man  bei  Aufstellung  des  Rahmens  der  Schlachtordnung  unter 
dem  Schutze  der  Reiter  und  Leichtbewaffneten  die  Front  vom  rechten  zmn 

1)  Veget.  III  14;  1.5. 


Da-  GcfccMsuhstund  der  ^[anipulafc.  453 

linkeu  Flügel ')  iu  der  Kegel  abgeschritten  und  diinach  den  Maniiieln  ihre 
Plätze  angewiesen  habe,  worauf  die  letzteren  Glieder  und  Rotten  auf  üb- 
liche Distanz  ausrichteten^).  Das  war  einfach  und  leicht  ausführbar,  wo- 
fern man  die  Effc^ktivstärke  des  Fussvolks  genau  kannte.  So  viel  Kom- 
battanten in  der  Front  stehen  sollten,  so  viel  Schritte  oder  Doiipelschritte 
musste  sie  breit  sein. 

Die  Bemessung  nach  Schritten  war  im  Heere  auch  sonst  nicht  allein 
üblich,  sondern  sogar  die  Regel.  Wallhausen  erklärt  Rotten-  und  Glieder- 
abstände von  2,  4,  8  und  16  Schritt  für  branchbar  und  zweckmässig  ^), 
Montec\;ccoli  gewährte  wenigstens  den  Gliedern  beim  Frontalmarsch  2 
Sehritt  Spielraum  *).  Auch  bei  uns  wurden,  bevor  die  Entfernungsschätzer 
in  Gebrauch  kamen,  alle  Distanzen  abgeschritten,  und  wenn  der  Apparat 
nicht  zur  Stelle  ist,  geschieht  es  noch  jetzt.  Die  Römer  aber  hatten  in 
der  Wortverbindung  i/radibits  miUtarihis  metiri  nicht  umsonst  dafür 
einen  eigenen  Ausdruck.  Tatsächlich  massen  sie  nach  Doppelschritten  die 
Länge  ihrer  Märsche,  den  Zwischenraum,  welcher  die  feindlichen  Lager 
und  Heere  von  einander  trennte,  die  Breite  und  Tiefe  der  Schlachtordnung, 
die  Entfernungen  im  Gelände,  kurz  alles,  was  dem  Fuss  des  Menschen  zu- 
gänglich war.  Vielleicht  haben  sie  auch  die  Grundlinien  des  Lagers,  nach- 
dem ihre  Richtung  mittels  der  Groma  festgelegt  worden,  nicht  gemessen, 
sondern  abgeschritten ').  Denn  die  von  Polybius  auf  50,  100  und  200  Fuss  ') 
angegebenen  sowie  alle  hieraus  ermittelbaren  Distanzen  lassen  sich  zwar 
durch  2^/2,  nicht  aber  wie  die  Masse  Hygins  durch  S')  teilen.  Darauf 
scheint  auch   die  10  Fuss  gleich  4  Schritt  lange  Meßstange  (dccempeda), 

1)  Veget.  II  1.5:  acies  peditum  a  prima  cohorte  incipit  ordinari  in  cormc  dextro; 
vgl.  III  18. 

2)  Vgl.  m.  Abhandlung  Zur  ScMiwhtordnimg  der  Manipuhire  im  Blieini sehen  Mu- 
seum 1910  S.  11  ff. 

3)  Wallhausen.  Kriegslcunst  zu  Fuss  S.  63  und  64.  Dass  er  S.  79  auch  von 
1  '/=  Schritt  spricht,  steht  damit  nicht  im  Widerspruch,  da  die  vorhergehenden  Worte : 
,naeh  Gelegenheit  etwas  weiter'  diesen  Abstand  auf  gewisse  Fälle  und  Umstände 
beschränken.  Damit  soll  übrigens  nicht  in  Abrede  gestellt  werden,  dass  auch  ein 
Abstand  von  3  Fuss  hier  und  da  vorkam.  S.  hierüber  Kromaj'er  im  Hermes  a.  a.  0. 
S.  228  und  23-5. 

4)  Den  Schritt  aber  rechnet  Montecuccoli  in  seinen  Memoires  S.  25  ,(i  deux 
grands  pas  geometrüßtes".  Das  sind  0,75  m  oder  2^/ä  Fuss  rheinisch,  also  genau  so 
viel,  wie  auch  wir  noch  gegenwärtig  dem  gewöhnlichen  Maßschritt  für  Truppen- 
märsche und  grössere  Entfernungen  im  Gelände  zuschreiben.  Daneben  gibt  es  einen 
verkürzten  Schritt  von  2  Fuss,  der  annähernd  dem  jetzt  üblichen  Gliederabstande  von 
64  cm  entspricht.  Er  lag  ehemals  der  Distanzierung  auf  dem  Scheibenstande  zu- 
grunde und  ist  noch  heute  im  Gebrauch,  wo  es  gilt,  die  Tiefe  einer  Kolonne  auf 
den  vorschriftsmässigen  Abstand  zu  berichtigen.  R.  Schneider  a.  a.  0.  S.  77  schätzt 
ihn  mit  55  cm  gleich  21  Zoll  rheinisch  erheblich  zu  kurz.  Vgl.  Kromayer  a.  a.  0. 
S.  229  A.  2,  der  einen  Maßschritt  von  60  bis  70  cm  annimmt. 

.5)  So  auch  bei  Wallhausen  a.  a.  0.  S.  122  und  12-5.  —  6)  Pol.  VI  27  und  28. 
7)  Vgl.  Nissen  in  Noraesium  S.  38. 


454  Th.  Steh)  Wender, 

mit  welclier  nach  Vegetius  *)  die  Schanzarbeit  verteilt  und  kontrolliert 
wurde,  hinzuweisen.  Dass  in  späterer  Zeit  liier  jedenfalls  nicht  gemessen 
wurde,  bezeugt  der  Anonymus  Byzautinus  ^),  da  er  von  den  zur  Absteclaing 
des  Lagerplatzes  entsandten  mensores  oder  metatores  sagt:  „Sie  bedienen 
sich  nicht  der  Leine :  denn  das  wäre  ja  lächerlich,  sondern  des  Bogen- 
schusses, durch  welchen  die  Abmessung  am  schnellsten  bewerkstelligt  wird." 
Diese  Bedeutung  des  polybianischen  Gefechtsab.standes  ist  bisher  nicht 
erkannt  oder  doch  nicht  genügend  beachtet  worden  ^).  Daher  gibt  es  inner- 
halb der  Grenzen  von  3  bis  6  Fuss  auf  Va  abgestuft,  kein  Mass,  welches 
dieser  oder  jener  Forscher  nicht  für  das  richtige  erklärt  hätte'').  Die 
Begründung  freilich  steht  meistens  auf  schwachen  Füssen.  Dafür  nur  ein 
Beispiel !  Wie  Lammert  und  Delbrück  hält  auch  R.  Schneider  einen 
Rottenabstand  von  3  Fuss  im  Gefecht  für  ausreichend,  da  der  linke  Vorder- 
arm fest  in  den  Handhaben  des  Schildes  geruht  habe,  das  Schwert  ledig- 
lich mit  gekrümmtem  Arm  geführt  worden,  und  die  Ausfallstellung  schräg 
gewesen  wäre.  Dagegen  ist  zu  bemerken,  dass  der  Schild  nur  einen  Griff 
hatte,  und  Schneider  sagt  weiterhin  selbst,  es  sei  beim  Schwertkampf  bald 
der  eine,  bald  der  andere  Fuss  vorangestellt  worden,  woraus  folgt,  dass 
der  Oberkörper  sich  bei  jeder  Wendung  entsprechend  \\m  seine  Achse  ge- 
dreht, also  durchaus  nicht  immer  schräg  gestanden  hat.  Weshalb  endlieh 
sollte  die  Klinge  nur  mit  gekrümmtem  Arm  geführt  worden  sein?  Hin- 
fällig ist  auch  die  Erklärung  seines  nach  Vegetius  =")  auf  6  Fuss  ange- 
nommenen Gliederabstandes.  So  viel  Raum,  meint  Schneider,  habe  der 
Pilenwurf  erfordert;  er  denkt  sich  also  die  Waffe  von  allen  oder  doch 
mehreren  Gliedern  der  vordersten  Gefechtslinie  zugleich  geschleudeii.  was, 
obwohl  auch  Rüstow  dafür  einti-at ''),  gewiss  nicht  geschehen  ist.  Denn 
erstlich  wäre  es,  da  man  in  den  hinteren  Gliedern  das  Ziel  nicht  mehr 
genau  sehen  konnte,  eine  sinnlose  Verschwendung  unersetzlicher  Munition 
gewesen;  sodann  hätte  das  Schleudern  schwerer  Geschosse  dicht  über  den 
Kopf  der  vorderen  Glieder  hinweg  diese  beunriüiigt  und  am  wirksamen 
Gebrauch  ihrer  eigenen  Waffe  gehindert.  Daher  eljen  Hess  Sulpicius  sie 
gelegentlich  eines  Gefechts  mit  den  Bojern,  wo  man  ausnahmsweise  so 
verfuhr,  sich  niederwerfen  ').  Endlich  würde  der  Zwischenraum  von  6  Fuss 
zum  Ausholen  mit  einer  zur  Zeit  des  Polybius  beinahe  7  römische  Fuss 
laugen  Lanze,  wenn  sie.  was  selbstverständlich,  mit  Nachdruck  geschleu- 
dert wurde,  nicht  ausgereicht  haben.     So  wird  auch  die  bekannte  Anord- 

1)  yeget.  III  8.  —  2)  Anon.  Byz.  XXVII  1. 

3)  Nur  Niebuhr  scheint  daran  gedacht  zu  haben.  Denn  er  sehreibt  in  seiner 
Hämischen  Geschichte  V  S.  .SSI,  wo  von  dem  Pilenkampf  die  Rede  ist,  also:  ,Wenn 
nun  das  erste  Glied  seine  Pila  geschleudert,  so  wird  es  sich  zwischen  den  dahinter 
stehenden  hindurchgezogen  haben,  und  ein  Doppelschritt  vorwärts  stellte  die  Front 
ungefähr  auf  ihrer  ersten  Linie  her". 

4)  S.  die  Zusammenstellung  bei  Kroma3-er   a.  a.  0.  S.  241. 

5)  Yeget.  111  14.  —  6)  Rüs^tow  a.  a.  0.  S.  48.  —  7)  App.  Kclt.  1. 

10 


Btr  l i cfcrldsahstand  der  Mioiijiulurc.  \-m 

nung  Ciisars  verstiinclHch,  der  bei  Ruspina  seinen  Legionaren  vr-rbot.  sich 
um  mehr  als  4  Fuss  von  dem  signioii,  das  heisst  Manipel  zu  entfernen'). 
Mit  dem  lichten  Gliederabstande  von  4  Fuss  hatten  sie  dann  einen  Spiel- 
raum von  8,  der  gerade  erst  genügte.  Dagegen  dürfte  Rüstows  Folge- 
rung, dass  der  Gliederabstand  überhaupt,  den  Mann  miteingerechnet,  regu- 
lär 4  Fuss  betragen  habe,  woraus  er  des  ferneren  die  Tiefe  einer  Kohorte 
von  10  Gliedern  in  der  Schlacbtonlnung  auf  40  Fuss  berechnet,  liauin  zu- 
treffen =). 

Mit  der  Frage,  ob  die  von  ihnen  vorgeschlagenen  Masse  in  Wirklich- 
keit zu  ermitteln  und  darum  brauchbar  gewesen  wären,  hat  sich,  soweit 
ich  sehe,  bisher  niemand  aufgehalten.  Nur  Schneider  streift  sie,  wenn  er 
gelegentlich  äussert:  „Auf  dem  Exerzierplatz  gilt  das  Schema;  in  der 
Schlacht  aber  lässt  sich  nicht  alles  mit  Zollstock  und  Lineal  abmessen"^). 
Trotzdem  hält  auch  er,  wie  schon  bemerkt,  an  dem  tatsächlich  unbestimm- 
baren Rottenabstande  von  3  Fuss  konventionellen  Masses  fest.  Allen 
übrigen  ist  die  Schwierigkeit,  ja  Unmöglichkeit,  ihre  Distanzierung  zu 
verwii-klichen,  gänzlich  entgangen.  Vielleicht  wendet  jemand  ein,  dass  die 
heute  üblichen  Masse  noch  unbequemer  seien  und  sich  gleichwohl  be- 
währt hätten.  Indessen  unsere  Rotten  rücken  bis  auf  lose  Fühlung  heran, 
so  dass  die  Zwischenräume  aufhören,  und  nichts  übrig  bleibt,  was  ge- 
messen werden  könnte,  der  Gliederabstand  aber  entspricht  dem  kleinen 
Schritt  von  2  Fuss,  der  sich  wohl  ermitteln  lässt  und  früher  der  Distan- 
zieiiing  auf  dem  Scheibenstande  zugrunde  lag. 

Nun  fragt  sich  also,  ob  bei  Umrechnung  des  polybianischen  Abstandes 
von  3  Fuss  gleich  0,887  m  oder  33'/s  Zoll  rheinisch  in  natürliches  Mass  der 
römische  Schritt  von  vorläufig  0,74  m  oder  28V4  Zoll  herauskommt,  mit 
anderen  Worten,  ob  die  Differenz  dem  Unterschiede  zwischen  dem  konven- 
tionellen und  natürlichen  Masse  entspricht.  Selbstverständlich  kann  es 
sich  dabei  nur  um  ein  annäherndes  Ergebnis  handeln,  zumal  da  für  der- 
artige  Untersuchungen  noch   wenig   zuverlässiges  Material  vorhanden   ist. 

Nach  neueren  Ennittelungen  folgen  die  Rekruten  der  europäischen 
Völker  hinsichtlich  ihrer  Körpergrösse  in  nachstehender  Ordnung:  1.  Nor- 
weger, 2.  Schotten,  3.  Schweden,  4.  Iren,  .5.  Dänen,  6.  Holländer,  7.  Eng- 
länder, 8.  Deutsehe,  9.  Russen,  10.  Schweizer,  11.  Franzosen,  12.  Italiener, 
13.  Spanier,  14.  Portugiesen.  Damit  stimmt,  dass  nach  den  Untersuchungen 
.1.  Denickers  die  heutigen  Bewohner  Italiens  überwiegend,  diejenigen  Mittel- 
italiens sogar  beinahe  ausschliesslich  betreffs  ihrer  Körpergrösse  unter  dem 
allgemeinen  Durchschnitt  von  168  cm  mehr  oder  weniger  zurückbleiben^). 


1)  Bell  afr.  1-5. 

2)  Rüstow  a.  a,  0.  S.  40.     Daneben   sei   bemerkt,   dass  4.9  +  1.   wie  gerechnet 
werden  muss,  nicht  40,  sondern  nur  37  ergibt.  —  3)  R,  Schneider  a.  a.  0.  S.  123. 

4)  Dementsprechend  fand  Tagliano   unter  7000  Italienern  nur   eine  Person   von 
mehr  als  1,90  m  das  ist  0,74  auf  1000,  während  Gould  unter  300000  Bewohnern  der 

11 


456  Tli.  Sfeinwciulcr, 

Hieraus  folgt  zunächst  als  imbestreitbare  Tatsache,  dass  die  Italiener  ver- 
hältnismässig klein  sind.  Sollten  es  da  nicht  auch  die  Römer  gewesen 
sein?  Und  tatsächlich  wird  ihre  Gestalt,  wo  davon  die  Rede  ist,  so  be- 
zeichnet. Nur  klein,  beziehungsweise  massig  gross  waren  zum  Beispiel 
Scipio  Aemiliamis^)  und  T.  Manlius  Torquatus'-).  Wie  hätte  den  Römern 
sonst  auch  die  Grösse  der  Germanen  und  Gallier  auffallen  und  imponieren 
können?  Nast  schätzt  nach  einer  Stelle  des  Grammatikers  Dositheus •*), 
die  Gi'enze  des  römischen  Militärmasses  nach  unten  auf  5  Fuss  */2  Zoll. 
AVenn  später  die  statura  militaris  auf  5  Fuss  7  Zoll  angegeben  wird  *). 
und  Vegetius  °)  für  die  Reiterei  und  die  Flügelkohorfcen  sogar  5  Fuss  10  Zoll 
bis  6  Fuss  verlangt,  so  ist  das  kein  Widerspruch,  insofern  es  sich  offen- 
bar um  Ausnahmen  von  der  Regel  handelt,  und  Rom  seinen  Heeresersatz 
damals  grösstenteils  aus  den  Provinzen  bezog.  Da  nun  die  Gliedmassen 
des  menschlichen  Leibes  seiner  Grösse  proiJortional  sind,  grössere  Leute 
mithin  auch  längere  Fiisse  haben  als  kleinere  **).  so  können  diejenigen  der 
Römer  nicht  sonderlich  lang  gewesen  sein  ;  ja,  man  ist  zu  der  Annahme 
berechtigt,  dass  sie  kürzer  waren  als  diejenigen  der  oben  unter  1  bis  11 
angegebenen  Völker,   insbesondere  der  Nordeuropäer. 

Nach  Messungen,  die  neuerdings  Sören  Hansen  an  2883  militärpflich- 
tigen Dänen  mit  einer  Durchschnittsgrösse  von  1,675  m  vornahm  '),  schwankte 
die  Länge  des  F'usses  zwischen  22  und  31  cm.  Das  arithmetische  Mittel 
betrug  also  0,2643  m  gleich  10^/s  Zoll  rheinisch,  aber  nicht  weniger  als 
512  Mann  hatten  mit  26  cm  oder  9'/s  Zoll  das  bei  weitem  am  häufig- 
sten wiederkehrende  Mass.  Da  mm  die  Dänen  hinsichtlich  ihrer  Körper- 
Vereinigten  Staaten  von  Nordamerika  deren  -5  auf  1000  ermittelte.  Andererseits 
wurden  hier  auf  1000  nur  O.Ol  Individuen  mit  weniger  als  1,3.5  ni  festgestellt;  in 
Italien  dagegen  3.  Auf  den  britischen  Inseln  gab  es  deren  überhaupt  nicht.  S. 
hierüber  G.  Buschan,  Menschenkunde,  Stuttgart  1909  S.  42  U'.  und  die  beigefügte 
Skizze. 

1)  App.  Iher.  53.  —  2)  Liv.  VII  10. 

3)  Nast  und  Rösch,  Eömische  Kriegsaltertümer  S.  302  A. 

4)  Coil  Theud.  L.  VII  Tit.  13  leg.  3  und  tit.  18  leg.  9. 

5)  Veget.  I  5;  vgl.  I  11.  wonach  die  Pfähle,  an  denen  sich  die  Rekruten  übten, 
ebenso  hoch  waren. 

6)  Einen  interessanten  Beleg  dafür  liefert  Dr.  Meissner  in  dem  Artikel  Die  Kör- 
pergrüsae  der  Wehrpflichtige7i  im  Gebiet  der  UntereJhe.  Er  schreibt:  , Danach  blieb  von 
400  kleinen  rheinischen  Füsilieren  aus  der  Gegend  von  Aachen  der  grösste  Stiefel 
noch  unter  dem  Maße  des  kleinsten  Fusses  von  etwa  ebenso  viel  grossen  Schleswig- 
Holsteiner  Artilleristen". 

7)  In  dem  Archiv  für  Anihroj'oJogie  XX  S.  321  ö'.  gibt  Topinard  die  Durchschnitts- 
grösse der  Dänen  auf  1,68.")  m,  also  um  11  mm  höher  an.  Nur  wenig  kleiner  war 
nach  dem  Stande  vom  1.  Dezember  1906  der  Deutsche.  Die  an  624261  Personen 
angestellte  Erhebung  ergab  eine  Durchschnittsgrösse  von  1,6774  m.  Darunter  waren 
mit  1,6978  am  längsten  die  geborenen  Oldenburger  und  mit  1,6639  die  Sachsen  am 
kleinsten.  S.  das  Ergänzungsheft  28  zur  Zeitschrift  des  Kgl.  Preussischen  staUsti- 
schen  Laudesamts. 

12 


Der  GrfcrhtxdhatnmJ  dir  Manipxhirr.  4.')? 

grosse  in  dei-  oben  mitgeteilten  Zusammenstellung  an  fünfter,  die  Italiener 
dagegen  erst  an  zwölfter  Stelle  rangieren,  so  dürften  die  B'üsse  der  Homer 
im  allgemeinen  kürzer  gewesen  sein  als  26  cm. 

Um  die  Differenz  annähernd  zu  bestimmen,  haben  wir.  da  Ermitte- 
lungen über  die  Länge  des  Fusses  der  heutigen  Bewohner  Italiens  nielit 
vorliegen,  als  Vei-gleicbsobjekt  nur  die  aus  der  römischen  Kaiserzeit  stam- 
menden Schuhe.  Ein  untrügliches  Mittel  freilich  sind  sie  nicht;  denn  ihre 
Träger  könnten  ebensowohl  Kömer  engeren  Sinnes  wie  Personen  aus  dem 
Gebiet  des  Fundorts  gewesen  sein ;  auch  lässt  sich  weder  ihre  Altersstufe 
noch  das  Geschlecht  mit  Sicherheit  feststellen.  Der  Durchschnitt  von 
26  Exemplaren  des  Saalburgmuseums,  deren  Masse  mir  von  Herrn  Geheim- 
rat .Tacobi  freundlichst  mitgeteilt  wurden,  liegt  innerhalb  der  Grenzen  von 
25  bis  30  cm  und  übertrifft  demnach  den  oben  ermittelten  nicht  unerheb- 
lich. Auch  die  zu  Brugg  in  der  Schweiz  aufbewahrten  sind,  wie  Herr 
Dr.  Eckinger  mir  gütigst  mitteilte,  im  Durchschnitt  noch  26V3  cm  lang. 
Darunter  befinden  sich  aber  zwei  hölzerne  Sandalen  von  239  und  246  mm 
oder  einer  Durchschnittslänge  von  wenig  mehr  denn  24  cm  oder  9'/4  Zoll 
rheinisch'),  und  vielleicht  ist  es  kein  Zufall,  wenn  dies  Mass  an  den  cnlf(/ae 
des  Mainzer  Zentral-Museums  wiederkehrt ").  Nach  den  Angaben,  die  ich  der 
Güte  des  Herrn  Geheimrat  L.  Lindenschmit  verdanke,  zeigen  sie  in  den 
Grenzen  von  19  bis  27  V2  eine  Durchschnittslänge  von  24  cm  oder  9'/.-. 
Zoll^),  und  dieses  Mass  ist  zugleich  das  am  häufigsten  vorkommende.  Da 
die  Schuhe  im  Moorboden  gelegen  haben  und  nicht  geschrumpft  sind, 
sich  auch  seit  ihrer  Hebung  nicht  geändert  haben,  so  könnte  das  ermit- 
telte Mass  der  wirklichen  Länge  des  damaligen  römischen  Männerfusses 
annähernd  entspi-echen,  zumal  da  es  an  einigen  in  Torfmooren  Nord- 
deutschlands aufgefundenen  Lederschuhen  wiederkehrt*).  Auch  die  in  der 
Themse  entdeckten  Sandalen  veranschaulichen,  soweit  sie  bekannt  gewor- 
den, bei  einer  Länge  von  7  bis  11  Zoll  annähernd  denselben  Durchschnitt^); 
freilich  darf  nicht  verschwiegen  werden,  dass  hier  auch  längere  Sohlen 
vorhanden  waren,    die  in  der  Zeichnung  keine  Berücksichtigung  gefunden 


1)  Wie  Herr  Dr.  Eckinger  des  weiteren  mitteilte,  sind  es  nicht  Einlagen,  woran 
gedacht  werden  könnte,  sondern  komplette  Sohlen.  Die  eine  hat  einen  etwa  1  cm 
hohen  Absatz  und  auf  beiden  Seiten  der  unteren  Fläche  ebenso  hohe  Wülste,  die 
nach  innen  an  Breite  und  Höhe  abnehmen  und  mit  der  Sandale  aus  einem  Stück 
bestehen.  Vor  dem  Absatz  befinden  sich  zwei  starke  Nägel  zur  Befestigung  der 
Riemen.  Die  andere  Sohle  hat  weder  Nägel  noch  Wangen  noch  Absatz,  aber  da, 
wo  der  letztere  beginnen  würde,  zwei  Löcher  von  1  cm  Breite  und  2  cm  Länge  für 
die  Riemen. 

2)  Zum  Teil  abgebildet  und  beschrieben  bei  Lindenschmit,  Denkmäler  etc.  IV  37. 

3)  Das  ist  genau  die  Fusslänge  des  von  A.  Rausch  nach  dem  Kanon  Fritsch 
entworfenen  Modells  eines  Durchschnittsmenschen  von  1680  mm  Höhe.  S.  Buschan 
a.  a.  0.  S.  41. 

4)  Lindenschmit  a.  a.  0.  II  7.  h. 

•5)  Ch.  Roach  Smith,  lllustrations  of  Romain  Lmidon  18.')9  p.  131  ff. 

13 


458  Tli.  Sfeinwcnrler, 

haben.  Die  im  Museum  zu  Neapel  aufljewahrten,  aus  Pompeji  stammen- 
den Sandalen  sind  nur  IT'/o,  18  und  19  cm  lang,  aber  unverhältnismässig 
breit.  Ihre  Masse  werden  sich  also  im  Laufe  der  Zeit  auf  Kosten  der 
Lance  verschoben  haben,  was,  da  sie  aus  Stroh  geflochten  sind,  wohl  be- 
greiflich ist.  So  könnte  die  ursprüngliche  Form  etwas  kürzer,  auf  keinen 
Fall  jedoch  länger  gewesen  sein  als  das  auf  Grund  ungefährer  Schätzung 
vorhin  angenommene  Mass. 

So  wären  3  Fuss  natürlichen  Masses  gleich  72  cm  oder  27  ','2  Zoll  rheinisch. 
Fast  ebenso  breit,  nämlich  2774  Zoll  fanden  wir  auf  der  Sehne  des  Bogens 
gemessen,  das  heisst  in  seiner  wirklichen  Breitenerstreckung  den  Schild  des 
Leo-ionars.  Der  römische  Schritt  ist  konventionell  28V4  Zoll  rheinisch  lang : 
da  er  jedoch  in  Wirklichkeit  gewiss  ebensowenig  erreicht  wurde  wie  der 
konventionelle  Fuss  ').  so  dürfte  man  befugt  sein,  ihn  obigem  Werte  gleich- 
zusetzen. Auch  bei  uns  rechnet  man  den  gegangenen  Schritt  nicht  zu 
vollen  2V2,  sondern  nur  zu  2-/5  Fuss  oder  28*/5  Zoll-). 

Aus  obiger  Darlegung  folgt,  dass  der  natürliche  Schritt  des  Legio- 
nars, der  Abstand  von  Mann  zu  Mann  und  die  Breite  des  Schildes  an- 
nähernd gleich  waren. 

Uebrigens  versteht  es  sich  doch  von  selbst,  dass  man  eine  Schutz- 
waffe dem  von  ihr  zu  schirmenden  Gegenstande  möglichst  anpasste.  Wie 
der  Helm  dem  Haupt,  der  Panzer  dem  Rumpf,  so  musste  das  Skutum,  da 
eine  Deckung  der  Langseitenränder,  abgesehen  von  der  Flügelrotte,  aus- 
creschlossen  war,  dem  Raum,  welchen  sein  Träger  im  Gliede  einnahm,  ent- 
sprechen. Es  gilt  dies  freilich  nur  für  die  acies  de)isa,  welche  zugleich 
Grundstellung  wai".  indes  die  Ja.nda  den  doppelten  Spielraum  beanspruchte. 
Und  diese  Auffassung  wird  durch  ein  Bildwerk,  wenn  auch  späterer  Zeit 
bestätigt.  Auf  der  Trajansäule  sieht  man  in  Verschildung  6  Reihen  Le- 
gionare zum  Sturm  auf  eine  mit  Verteidigern  besetzte  Mauer  schreiten. 
Die  linke  Flügelrotte  hält  den  Schild  schräg  abwärts  zur  Seite  und  deckt 
sich  damit  bis  zum  Knie;  die  zweite  Reihe  trägt  ihn  der  Länge  nach  zu 
Raupten  derart,  dass  ihr  linksseitiger  Schildrand  noch  die  obere  Kante 
des  Schildes  der  Flügelrotte,  das  vordere  Schmalende  aber  den  dritten  bis 
vierten  Teil  der  Schildfläche  des  vorderen  GHedes  deckt.  Die  Skuta  der 
übrigen  Reihen  beriüu-en  sich  nur  mit  den  Langseitenrändern  mid  reichen 
wie  diejenigen  der  zweiten  über  den  hinteren  Schmalrand  des  Yorschildes 
hinaus.  Auf  6  Rotten  kommen  also  SVs  Schildbreiten:  die  Sturmkolonne 
ist  auf  dem  Bilde  jedoch  nur  angedeutet,  so  dass  der  Unterschied  nicht 
ins  Gewicht  fällt.     Schon  in  der  dritten  und  vierten  Reihe  steht  das  Sku- 

1)  Gellius  sagt  ausdrücklich,  dass  man  den  passiis  nur  mit  Mühe  habe  schreiten 
können.  Was  aber  vom  Doppelschritt  bezeugt  ist,  muss  auch  für  den  einfachen 
gradus  gelten. 

2)  Montecuccoli  rechnet  den  Schritt  Jgal  n  deux  j»>rfs  giomefriqite.'«'',  d.  h.  zu 
0.75  m  gleich  2-/»  Fuss,  also  genau  so  -wie  wir. 

14 


Der  Grfrr/i/siihstiiiKl  (Irr  Mniijiiihirr.  459 

tum  seinem  Träger  genau  zu  llilupten,  es  entspricht  also  der  Manuesbreite 
im  Gliede  der  densa  acies,  das  heisst  der  Hottenabstand  war  wie  der  Schild 
2774  Zoll  rheinisch  hreit.  Dass  die  Veliten  Rundschilde  von  :{  Fuss  oder  an- 
nähernd ;U  Zoll  im  Durchmesser  führten*),  ist  damit  kein  Widerspruch,  in- 
sofern sie  bei  lockerer  Aufstellung  und  durch  den  Nebenmann  weniger 
gedeckt,  eine  Schutzwehr  brauchten,  die  breiter  war  als  das  Skutum,  aber 
nicht  so  lang  sein  durfte,  weil  sie  den  Träger  sonst  im  Lauf  ])elundert 
hätte. 

Auch  der  Gliederabstand  lässt  sich  auf  Grund  des  in  Rede  stehenden 
Bildes  annähernd  ermitteln.  In  4  Gliedern  tragen  behufs  Seitendeckung 
die  Flügelmänner  ihr  Skutum  in  Längsrichtung  schräg  abwärts,  derart, 
dass  die  Längsränder  sich  berühren.  So  entsteht  eine  zur  Front  senkrecht 
laufende  Schilderwand  von  4.27 '/4  Zoll  gleich  109  Zoll  rheinisch.  Nun  sind 
bei  4  Gliedern  allerdings  nur  3  Abstände  zuzüglich  einer  Mannestiefe  vor- 
handen; indessen  dürfte  man  befugt  sein,  den  Ueberschuss  mit  15  bis 
16  Zoll  auf  den  Raum  zwischen  dem  vorderen  Rande  des  ersten  Schildes 
und  seinem  Träger  zu  verrechnen.  Die  Nebenmänner  rechts  ferner  halten 
•3  Schilde  in  der  Längsrichtung  zu  Häupten,  während  der  vierte,  da  als 
Stirnschutz  senkrecht  gestellt,  nicht  zu  sehen,  an  der  Ecke  oben  links 
aber  wenigstens  angedeutet  ist.  Die  Gesamtlänge  der  3  in  Betracht  kom- 
menden beträgt  an  sich,  da  Polybius  dem  einzelnen  1.183  m  gleich  45'/4  Zoll 
rheinisch  zuschreibt,  3,549  m  oder  IZä^ji  Zoll.  Aber  die  beiden  vorderen 
sind,  da  ihre  Schmalseiten  sich  decken,  um  etwa  Va  der  Länge  verkürzt,  und 
so  bleiben  in  Wirklichkeit  nur  2.864  m  gleich  109  Zoll  übrig.  Bringt 
man  nun  auch  hier  etwa  16  Zoll  für  den  über  das  erste  Glied  hinaus- 
ragenden Stirnschutz  des  zweiten  Schildes  ^)  und  12  ZoU  für  eine  Manncs- 
stärke  in  Abzug,  so  entsprechen  die  restierenden  81  einem  Gliederabstande 
von  27  Zoll  rheinisch. 

Dagegen  könnte  geltend  gemacht  werden,  dass  in  dem  Bilde  nicht  4, 
sondern  5  Glieder  dargestellt  sind  ^).  Gewiss !  und  so  viele  mussten  nach 
der  durch  Eindoppeln  der  damals  zehngliedrigen  Schlachtordnung  herbeige- 
führten Verdichtung  ja  auch  vorhanden  sein"*).  Aber  nur  4  tragen  hier 
Schilde ;  denn  das  oben  links  sichtbare  Skutum  gehört  zu  der  senkrecht 
gestellten  Frontalreihe.  Als  Seitenschutz  aufgefasst,  würde  er,  da  nur 
etwa  ^/s  so  breit  modelliert  wie  der  benachbarte  Schild  mit  dem  sehr  be- 
trächtlichen Rest  von  20  Zoll  über  dessen  Vorderrand  hinausragen,  wäh- 
rend er  aus  sachlichen  Gründen  mit  ihm  abschneiden  musste.  Wenn  das 
fünfte  Glied  aber,  dessen  weit  vorgestreckter  Kopf  und  Nacken  von  dem 
hinteren  Schmalende  der  dritten  sichtbaren  Schildreihe  noch  gedeckt  wer- 


1)  Polyb.  VI  22. 

2)  Liv.  XLIV  9:  hahehant  xcuta  .  .  .  .  praetexta  pugnaniium  more. 

.3)  So  Cichorius,  Die  Belief s  der  Trajanssmtle  II  S.  330  zu  Tafel  •")1. 
4)  S.  m.  Abh.  Der  Qinncunx  etc.  p.  260. 

15 


460  Th.  Stewircnder, 

den,  (las  Skutum  entbehrt,  so  liegt  es  doch  näher,  hierin  eine  Lizenz  des 
Künstlers  zu  erblicken  als  in  dem  Aufbau  der  taktischen  Fonnation, 
welche  die  Hauptsache  war  und  zu  bekannt  gewesen  sein  dürfte,  als  dass 
man  sie  in  einem  für  die  Oeffentlichkeit  bestimmten  Bilde  ändern  durfte. 
Wie  so  oft  mag  auch  hier  die  Rücksicht  auf  räumliche  Verhältnisse') 
und  den  Effekt  massgebend  gewesen  sein-).  Vielleicht  hat  der  Künstler 
dem  Beschauer  auch  nur  die  handelnden  Menschen  zeigen  wollen,  von 
denen,  wenn  er  auch  das  fünfte  Glied  beschildete.  kaum  etwas  zu  sehen 
gewesen  wäre.  So  wird  der  Helm,  um  das  Antlitz  seines  Trägers  besser 
hervortreten  zu  lassen,  öfters  ohne  Wangenschutz  abgebildet :  ja,  der  Feld- 
herr entbehrt  der  Kopfbedeckung  bisweilen  gänzlich.  Dass  ferner  die  Schilde 
in  der  Regel  zu  klein  dargestellt  wurden  ^),  lehrt  ein  Vergleich  der  Grab- 
denkmäler des  Legionars  Valerius  Crispus  und  der  Kohortalen  Annaius 
und  Licaius*).  Auf  dem  ersteren  ist  das  Skutum  ungewöhnlich  stark  ge- 
wölbt und  zu  kurz,  auf  den  andern  dagegen  völlig  glatt  imd  zu  lang. 
Die  Wahrheit  liegt  gewiss  auch  hier  in  der  Mitte,  und  man  wird  in  der 
Annahme,  dass  noch  zur  Kaiserzeit  seine  Masse  den  von  Polvbius  mitge- 
teilten wenigstens  annähernd  entsprochen  haben,  kaum  fehlgehen. 

Zu  ähnlichen  Ergebnissen  wie  das  Bild  der  Testudo  auf  der  Trajau- 
säule  führt  dasjenige  auf  dem  Bogen  des  Marc  Aurel,  wo  zwei  Kolonnen  von 
je  4  Rotten  und  Gliedern  zum  Angriff  auf  eine  Festungsaulage  vorgehen. 
Durch  den  Umstand,  dass  die  Seitendeckung  fehlt,  wird  die  Ermittelung 
des  Rottenabstandes  hier   sogar   erleichtert,    und    der   deutlich    erkennbare 


1)  Jahns  a.  a.  0.  S.  191  weist  unter  anderem  darauf  hin.  dass  die  Pilen  über- 
haupt nicht  dargestellt  werden,  weil  sie  im  Relief  zu  blossen  Stöcken  zusamnienge- 
sehrunipft  wären.  Vgl.  auch  Hübner,  Zur  Bewaffnung  der  römischen  Legionare  im 
Hermes  XVI  S.  302.  In  ähnlicher  Weise  ist  auf  den  Reliefs  zu  Gjölbaschi-Trysa  die 
Stosslanze  des  griechischen  Phalangiten  unsichtbar.  S.  m.  Schrift:  Die  Sarisse  und 
ihre  gefechtsmässige  Führung,  Danzig  bei  Saunier  1909  p.  3.5. 

2)  Ein  klassisches  Beispiel  aus  neuerer  Zeit  ist  das  den  Sturmangriff  der  Garde 
auf  St.  Privat  darstellende  Gemälde  von  Georg  Bleibtreu  in  der  Ruhmeshalle  zu 
Berlin.  Da  sieht  man  den  Hauptmann  Frh.  v.  Lyncker  mit  gezogenem  Degen  seiner 
in  beschleunigtem  Marsch  dem  Dorfrande  sich  nähernden  Kompagnie,  der  ersten  des 
2.  Garde-Regiments,  voranschreiten.  Tatsächlich  war  er,  hinter  ihr  reitend,  vom 
Pferde  geschossen  und  nach  Ste.  Marie  ins  Lazarett  geschafft  worden.  Gegen  die 
gleichfalls  irrtümliche  Stellung  des  damaligen  Divisions-Kommandeurs  v.  Pape  hat 
der  General  selbst  gelegentlich  Einspruch  erhoben.  Auch  sei  bemerkt,  dass  die  Leute 
nicht  wie  auf  dem  Bilde  den  Helm,  sondern  die  Feldmütze  trugen,  dass  der  Tor- 
nister abgelegt  war,  die  Fahne  nicht  bei  der  ersten  Kompagnie,  sondern  vorschrifts- 
mässig  bei  der  dritten  geführt  wurde  u.  s.  w.  Aehnliche  Abweichungen  von  der 
Wirklichkeit  würden  sich,  da  noch  Augenzeugen  leben,  an  den  bildlichen  Darstel- 
lungen von  Begebenheiten  aus  dem  letzten  deutsch-französischen  Kriege  auch  sonst 
mit  Leichtigkeit  nachweisen  lassen.  Dergleichen  Geschichtslügen  deckt  das  Dogma 
von  der  künstlerischen  Lizenz.    Es  fragt  sich  nur,  ob  man  darin  nicht  zu  weit  geht. 

3)  Liers,  Kriegswesen  der  Alten  S.  34. 

4)  Lindenschmit,   Tracht  und  Bewaffnung  etc.  Tafel  IV  1 :  VI  1  und  2. 

16 


Der  Gefechtsahstand  der  Manipulare.  461 

clurcligreifende  Gleichschritt  lässt  iiiich  den  Gliederiibstand  in  (1er  oben 
entwickelten  Differenzierung  noch  schärfer  hervortreten '). 

Natürlich  haben  die  Abstände,  auch  wenn  sie  mittels  des  allein  mög- 
lichen Schrittes  festgelegt  wurden,  wenigstens  im  ersten  Gliede  nicht 
immer  genau  gestimmt,  da  sie  vielmehr  schon  bei  längerem  Stehen  sicli 
verschieben  mussten.  Noch  grösser,  wenngleich  nur  vorübergehend,  mochte 
der  Unterschied  während  des  Gefechts  sein  -).  Der  dem  Schlachthaufen 
zugewiesene  Raum  jedoch  konnte  nicht  überschritten  werden;  denn  auf 
den  Flügeln  standen  als  unverrückbare  Eckpfeiler  die  Centurionen. 

Danzig. 

1)  Auf  anderem  Wege  kam  Gicsing  in  den  Juhrhüchern  für  klassische  Philologie 
1889  S.  161  ff.  wenigstens  annähernd  zu  demselben  Resultat,  indem  er  das  bekannte 
yä'i.aafut.  des  Pol3-bius  (XVIH  30)  mit  3  und  die  Mannsbreite  mit  l'/a  Fuss  berechnet. 
Den  gewöhnlichen  Abstand  jedoch  schätzt  auch  er  auf  3  Fuss.  Ihn  hätte  man  nach 
dem  Rücktritt  der  Yeliten  auf  4'/2  Fuss  gelockert,  was  ein  sehr  einfaches  und  nur 
wenige  Sekunden  in  Anspruch  nehmendes  Manöver  gewesen  wäre.  Dagegen  sei  be- 
merkt, dass  der  Soldat,  den  Rottenabstand  um  l'/s  Fuss  zu  vergrössern,  ohne  Mafi- 
stab und  Zeitverlust  ausser  stände  ist.  Uebrigens  rechnet  Giesing  nach  Maßfussen, 
derart  dass  die  von  ihm  angenommenen  Distanzen  ungenau  bleiben.  Seine  Ansicht 
aber,  dass  die  Angabe  des  Polybius.  wonach  in  der  Schlacht  immer  ein  Römer  zwei 
Phalangiten  gegenübergestanden  hätte,  nicht  eine  genaue,  sondern  nur  ungefähre 
sei,  düi-fte  zutreffen.  Aehnlich  wie  Giesing  rechnete  auch  Soltau  in  der  Deutschen 
Literaiiirzeituriy  zu  Lammerts  Programm  1889,  nur  dass  er  dem  Manne  nicht  1'/», 
sondern  2  Fuss  gab.  Trotzdem  schätzte  er  den  Rottenabstand  während  des  Gefechts 
nicht  einfach  auf  5,  sondern  auf  5  bis  6  Fuss.  S.  hierüber  m.  Abhandlung  Der  po- 
hßianische  Gefechtsahstand  im  Hermes  XLIV  1909,  S.  180  A.  4. 

2)  Kromayer,  Wahre  und  falsche  Sachkritik  in  der  Historischen  Zeitschrift  1905 
S.  17;  vgl.  Verg.   Geonj.  II  277—84. 


17 


462 


Vettius  Agorius  Praetextatus. 

Von  Johaima  Nistler. 

Unter  den  Vertretern  des  alten  Götterglaubens,  die  in  der  zweiten 
Hälfte  des  vierten  Jahrliiinderts  ihre  Kräfte  den  Interessen  des  Heiden- 
tums unermüdlich  widmeten,  nimmt  Vettius  Agorius  Praetextatus  einen 
der  ersten  Plätze  ein. 

Sein  Leben  ist  in  grundlegender  Weise  von  0.  Seeck  (Ausgabe  der 
Briefe  des  Si/mmaclms) ')  behandelt  worden.  Da  ich  aber  doch  in  mehreren 
Punkten  von  seinen  Darlegungen  abweichen  zu  müssen  glaube  imd  in 
anderen  ihn  ergänzen  möchte,  sei  es  mir  gestattet,  dieses  ganze  Thema  in 
Zusammenhang  mit  den  politischen,  religiösen  und  militärischen  Ereig- 
nissen der  Lebenszeit  des  Praetextatus  nochmals  zu  erörtern. 

Gesellschaftliche  Stellung  und  großer  Reichtum  hatten  es  Praetextatus 
ermöglicht,  frei  seinen  hervorragenden  Charaktereigenschaften  nach  handeln 
zu  können  und  die  Abwehr  des  L^nrechtes,  das  gerade  zu  seiner  Zeit  den 
Anhängern  der  alten  Staatsreligion  von  den  christlichen  Kaisern  zugefügt 
ward,  fand  immer  einen  Anwalt  in  ihm.  Ich  glaube,  daß  vorzüglich  dieser 
Umstand,  daß  die  noch  am  alten  Glauben  hängende  Bevölkerung  jederzeit 
in  religiösen  Angelegenheiten  auf  ihn  rechnen  durfte,  ihm  die  ungemein 
große  Popularität"),  der  er  sich  erfreute,  verschafft  hat. 

Ueber  die  verschiedenen  Aemter.  die  Praetextatus  bekleidet  hat.  sind 
wir  nicht  bloß  durch  die  Autoren,  sondern  auch  durch  Inschriften  unterrich- 
tet^). Der  Anfang  seiner  Lauf  bahn  ist  aller  Wahrscheinlichkeit  nach —  chro- 
nologische Daten  für  diese  Aemterstufen  fehlen  —  in  das  Ende  der  vierziger 
oder  den  Anfang  der  fünfziger  .Jahre  des  vierten  Jahrhunderts  zu  ver- 
legen*).    Daß  ein  Mann,  der  wie  er  qi<aestor  candidafxs  war,   in  der  Zeit 

1)  Mon.  Genn.  aiKt.  antiqu.  VI  1  pg.  LXXXIII  sqq. 

2)  Vgl.  im  Folgenden  S.  471  und  die  entsprechenden  Anmerkungen. 

3)  CIL  VI  1777;  CIL  VI  1778;  CIL  VI  1779  a. 

4)  CIL  VI  1779  a  erwähnt  die  40jährige  Ehe  des  Praetextatus.  Man  wird  da- 
her kaum  fehlgehen,  sich  Praetextatus  bei  seinem  Tode  als  mindestens  an  der  Schwelle 
des  Greisenalters  vorzustellen.  Hat  aber  Praetextatus  seine  Aemterlaufbahn  nor- 
maler Weise  ungefähr  im  Alter  von  achtundzwanzig  Jahren  begonnen,  so  kommen 
wir  von  diesen  zwei  Daten  ausgehend  zu  obigem  Schluß.  —  Seecks  Ausführungen, 
der  Praetextatus  Geburtsjahr  (pg.  LXXXVI)  infolge  der  Angabe  seiner  40jährigen 
Ehe  wenig  vor  das  Jahr  330  setzen  will,  sind  leider  nicht  mit  Gründen  belegt. 


Jolidinm  Ni.ttler,   Vcftius  Äyorius  Pradextuius.  463 

bis  zu  Julians  Kofifierungsantritt  nicht  zu  höheren  Aemtem  gelangt  ist, 
hat  seinen  Grund  darin,  daß  den  christlich  gesinnten  Kaisern  ein  Beamter 
nicht  sonderlich  genehm  war,  der  wie  Praetextatus  die  antike  Religion  zu 
neuer  Blüte  bringen  wollte.  Als  aber  Julian  zur  Regierung  gelangte,  der 
nicht  nur  den  Heiden  wohlgesinnt  war,  sondern  auch  sich  selbst  für  die 
Wiederherstellung  der  nationalen  Religion  einsetzte,  sehen  wir,  daß  die 
Häupter  der  Pagani  eintluüreiche  Stellungen  im  Staate  erlangen.  So  auch 
Praetextatus. 

Das  erste  genauer  datierbare  Amt  des  Praetextatus  ist  das  Prokon- 
sulat über  Achaia. 

Kaiser  Julian  war  am  11.  Dezember  in  Konstantinopel  eingezogen  '). 
Ammianus  Marcellinus  berichtet  ^),  daß  bei  dem  feierlichen  Aufzug  am  Neu- 
jahrstage 362  wie  bei  dem  Empfang  des  Philosophen  Maximus  von  Seite 
.Julians  und  bei  anderen  Vorgängen  am  Hofe  der  Senator  Praetextatus 
Zeuge  war,  der  sich  damals  in  Privatangelegenheiten  in  Konstantinopel 
aufhielt ').  Der  Kaiser  ernannte  ihn  zum  Prokonsul  von  Achaia  ■*)  und 
zwar  wahrscheinlich  schon  bald  nach  seinem  Einzug  in  Konstantinopel  im 
Dezember  des  Jahres  361 '").  .Jedenfalls  aber  hat  er  sein  Amt  im  folgen- 
den Jahr  (362)  erst  angetreten.  Himerius,  der  im  Auftrage  Julians  Athen 
verließ,  um  mit  dem  Kaiser  zusammenzutreffen,  bezeugt  vor  der  Abreise 
dem  neuen  Prokonsul  von  Achaia  seine  Verehrung  '^). 

Noch  im  Amt  als  Prokonsul  von  Achaia  war  Praetextatus  nach  dem 
9.  Sept.  364 :    denn    an    diesem    Tage    verbot  Valentinian  die  nächtUchen 


1)  Amm.  Mareell.  ■22.2,4.  Sokratos  h.  c.  TU,  1:  'lovf.mvdg  de  iui  zö>v  avtü>v 
vnätwv  niQi  Ti/v  sväixÜTiji'  zov  s§!ji;  .urjvdg  ^fxeftßQi'ov  ix  tü)v  saTf()iu)v  ihqüiv  iXäaag 
elg  T//)'  KwvaTavxivoimo'/.iv  ftath'p.v^e.     Cons.  Constant.  (ad.  ann.  .361). 

2)  Amm.  Marc.  22,  7,  6. 

3)  Seeck  1.  1.  pg.  LXXXVII  und  adn.  399  (auf  der  gleichen  Seite)  verweist  auf  die 
Stelle  bei  Amm.  Marc.  22,  7,  6  und  somit  auf  362  als  den  Zeitpunkt  der  Ernennung 
des  Praetextatus  zum  Prokonsul  Achaiae. 

4)  Siehe  oben  Anm.  2 ;  ebenso :  Zos.  IV,  3 :  infl  de  n^anf^iätog  6  zT/q  'E>.>.dSog 
z!jv  av&vTiüzov  i/mv  aQ/J/v  ■  ■  ■  ■  —  Das  Plusquamperfekt  praefecerat  scheint  mir  anzu- 
deuten, daß  die  Ernennung  den  bei  Ammian.  Marc.  (22,  7,  6)  erwähnten  Vorgängen 
vorangegangen  ist. 

5)  Daß  .Julians  Wahl  bei  der  Besetzung  gerade  dieses  Amtes  auf  Praetextatus 
fiel,  hängt  wohl  damit  zusammen,  daß  der  Kaiser,  dessen  Bestreben  auf  Wiederher- 
stellung des  Heidentumes  und  Hellenisierung  des  Staates  gerichtet  war,  sich  Beson- 
deres erhoffte  von  der  Tätigkeit  dieses  Mannes  in  Griechenland,  das  ja  noch  immer 
Zentralstätte  des  alten  Götterglaubens  war.  Denn  wahrscheinlich  war  Praetextatus 
schon  zu  dieser  Zeit  bemüht  gewesen  um  die  Erhaltung  der  altväterlichen  Religion, 
wie  er  ja  tatsächlich  als  Prokonsul  ven  Achaia  eifrig  bestrebt  war.  die  Ausübung 
der  alten  Kulte  zu  fördern  und  ihnen  neue  Lebenskraft  zuzuführen. 

6)  Phot.  hibl.  cod.  16.5  p.  108:  i.cih'av  .  .  .  .  y.cii  tlg  zöv  ivdvnazov  zTtq  '  E/./.ädof 
IlQaizfxodzov  xai  zovg  «ra/pot?.  eiza  7i()ög  zöv  ßnailia  ' lov'uavbv  anolgsiv  fii>.?.wv  .... 
Auch  diese  Stelle  hat  Seeck  pg.  LXXXVII  herangezogen. 

31* 
2 


464  Jolicuma  Nisflcr, 

Opfer  ^).  Praetextatus  aber  erreichte  durch  seine  Vorstellung;  die  Zurück- 
nahme des  Gesetzes"^).  Der  Zeitpunkt,  von  welchem  an  Praetextatus  nicht 
mehr  Prokonsul  von  Achaia  war,  ist  nicht  fixierbar,  wir  wissen  nur.  daü 
er  XV  K.  Sept.  367^)  das  erstemal  als  Stadtpräfekt  genannt  ist. 

In  eine  Zeit  heftiger  inneren  Kämpfe  und  Streitigkeiten  der  christlichen 
Gemeinde  in  Rom  fällt  die  Wahl  des  Praetextatus  zum  jjraef.  tirh.  *).  Die  eine 
Partei  wollte  Damasus,  die  andere  Ursinus  zum  Bischof  machen.  Damasus 
erkämpfte  sich  gewaltsam  den  Sieg,  Ursinus  imd  seine  Anhänger  wurden 
aus  der  Stadt  verbannt^).  Damasus  suchte  durch  Gewalttaten  sein  Regi- 
ment zu  befestigen.  Nach  gräuelvollen  Straßenkämpfen  —  der  damalige 
Stadtpräfekt  Viventius  mußte  bei  diesen  Vorfällen  sogar  mit  der  Besatzung 
die  Stadt  verlassen '')  —  wußte  sich  Damasus  zu  behaupten.  Allein  die 
Anhänger  des  Ursinus  wußten  die  Bewilligung  zu  seiner  Rückkehr  und 
der  mit  ihm  verbannten  Parteigänger  durchzusetzen  ').  Praetextatus  war 
mittlerweile  der  Nachfolger  des  Viventius  geworden.  Er  verstand  es,  mit 
Klugheit  und  Milde  die  Erregung  zu  unterdrücken  **).  Doch  die  Partei- 
kämpfe dauerten  fort.  Ursinus  ward  zum  zweitenmal  verbannt*),  wahr- 
scheinlich auf  Betreiben  des  Praetextatus  ^"j,  der  mit  Energie  Ordnung  zu 
schaffen  suchte  ").  Die  Bestätigung  dieser  Amtshandlung  erfolgte  durch 
den  Erlaß  vom  12.  Jänner  368.  so  ist  wohl  statt  12.  Juni  zu  schreiben  ^-). 
Der  Kaiser  hat   in    diesem  Erlaß   das  Verfahren  wohl  gebilligt,    aber    die 

1)  Cod.  Tkeod.  IX,  16,  7.  Zos.  IV  3,  2 :  rote  vvxTf^iväi  sxwXvas  9valac  inne).fXa- 
d^at,    roiQ  ßvazmüx;  npazTOnhoK;  i/jnoSiOV  Sia  rov  rotoväs  voßov  yivsa^ac  ßov).öftfvo(;. 

2)  Zos.  IV  3,3:   snd  6s  IlQaixf^xäzoq  6   rijg^EV.ädog  Tf/v  av&vJiaTov  eyoiv  aQyJjv 

TOvtov  ((ptj  xbv   vofiov  aßiwTov   rof;  "Etj-rfii  xazaoT/jaftr  zov  ßlov,  d  /xsU.otcr 

X(olvea9ai  rä  ovviyovxa  zb  av&QÜmtiov  yivoc  ayiwzaza  fivazijQia  xaza  QtO(xbv  ixxt- 
).Hv,  inixQimv  riQyovvzoc  zov  röftov  ngäzzfaSai  ndvzct  xazn  zä  iS  c'py//?  -näxpia. 

3)  C.  TJi.  VIII.  14,  1.  Diese  und  die  drei  vorhergehenden  Stellen  sind  schon 
von  Seeck  zur  Datierung  benützt  worden. 

4)  Amm.  Marc.  27,  3  (12  bis  14).  —  Socr.  h.  e.  4.  29.  —  Sozom.  6.  23.  —  Rufiu. 
■2, 10.  —  Hieron.  ad  mm.  2382  p.  197.  —  Marcellin.  et  Faustin.  liher  prec.  (praef.).  — 
Baron,  ann.  ecd.  IV  ad  ann.  367. 

5)  Marcellin.  et  Faustin.  lib.  prec.  praef.  cap.  II  (A).  An  Praetextatus  ist  zu  dieser 
Zeit  wohl  auch  gerichtet:  rescriptum  de  reddenda  basilica.  (Baron,  aim.  ecd.  IV 
p.  22.5.)  Dieses  Reskript  erweist  sich  aber  als  vorzeitig  gegenüber  dem  rescriptum 
de  indulgentia. 

6)  Amm.  Marceil.  27,  3,  12. 

7)  Bescripttim.  de  indxdgentia.     Baron,  ann.  ecd.  IV  p.  208. 

8)  Amm.  Marcell.  27,  9.  8.  —  9)  Marcellin.  et  Faustin.  Üb.  prec.  (praef.)  IV  B. 

10)  Amm.  Marcell.  27,  9,  9. 

11)  Sozom.  VI,  23  tb;  i«f'xp«  xd  ZQavfiäxwv  xat  (fbvwv  xb  xaxbr  ^ipof/.östr.  'Eiabxf 
<fi)  b  xT/g  PiMfir/S  vTiapyoc  nol'/.ovs  zov  äfjßov  xui  xov  xh'jQOV  zi,uai()laiQ  vjioßalviv,  enuvof 
xijv  Ovgaixlov  imyd^rjoiv.  (Unter  diesem  zyq  PüiftTjg  vjia^yo?  kann,  wie  ich  glaube, 
nur  Praetextatus  verstanden  werden.) 

12)  Siehe  oben  Anm.  9.  Der  Zeitraum  vom  16.  Nov.  bis  12.  Jänner  zur  Er- 
langung der  kaiserlichen  Sanktion  ist  erklärlich,  eine  Zwischenzeit  bis  12.  Juni  ist 
kaum  möglich. 


Vetthis  Afiorius  Praetextatus.  465 

Strafe  gemildert ').  —  Da  der  letzte  Erlaß  an  Viventius  als  Stadtpräfekt 
vom  5.  Mai  367'-)  stammt,  Ursimis  aber  am  16.  November  367  zum 
zweiteninale  Rom  verließt),  so  kann  man  die  Daten  der  Amtstätigkeit  des 
Praetextatus  als  praef.  iirh.  genauer  begrenzen,  wenn  man  die  Zeitpunkte, 
zu  welchen  an  ihn  als  Stadtprät'cktcn  Erlässe  gegeben  wurden,  in  Erwä- 
gung zieht  ^).  Demnach  würde  die  Stadtpräfektur  des  Praetextatus  vom 
Sommer  367  bis  in  die  ersten  Monate  des  Jahres  368  fallen*). 

Während  seiner  Präfektur  hat  er  in  den  verschiedensten  Richtungen 
Nützliches  angeordnet.  So  hat  er  verfügt,  daß  alle  niuenkina  in  Rom 
abgerissen  würden.  Das  zweite  Stockwerk  der  Häuser  sprang  nämlich  mit- 
unter erkerartig  vor,  wodurch  die  schmalen  Wohnräume  des  zweiten  Stock- 
werkes gegen  die  Straße  zu  erweitert  wurden.  Derartige  Bauten  waren 
in  alter  Zeit  in  Rom  verboten  gewesen").    Es  scheint  aber,  daß  man  diese 

1)  Bescriptum  de  pellendis  dl)  urbe  schismaticis  (Baron,  ann.  eccl.  IV  p.  208.) 

2)  C.  Th.  IX,  38,  3.  —  3)  Siehe  Seite  464  Anm.  9. 

4)  Ich  folge  hiebei  der  rektifizierten  Datierung,  wie  Mouimsen  sie  in  seiner  Neuaus- 
gabe des  cod.  Theod.  gegeben  hat  und  die  von  allergrößter  Wahrscheinlichkeit  ist. 
Nur  das  Gesetz  vom  20.  September  [365  (C.  Th.  I,  6,  6)]  möchte  ich  weder,  wie  es 
früher  von  verschiedener  Seite  geschah,  in  das  Jahr  36.5  verlegen,  noch  auch  in  das 
Jahr  368,  wie  es  Mommsen  tat,  sondern  in  das  Jahr  367 ;  denn  zu  Anfang  des  Jahres 
368  (C.  Th.  XIII,  3.  8  n.  d.  III  Kai.  Febr.)  wird  Praetextatus  als  Stadtpräfekt  ge- 
nannt, im  Juni  und  Juli  des  gleichen  Jahres  aber  sehen  wir  Olybrius  schon  mit  diesem 
Amte  betraut  [(C.  Th.  IX.  38,4)  (a.  d.  VIII.  Id.  .Iimias)]:  [{C.  Th.  XI.  36,19)  (n.  d. 
XV.  Kai.  Sept.)].  Es  kann  also,  da  Praetextatus  nicht  zweimal  das  Amt  des  prae- 
fectus  urhi  bekleidete,  Praetextatus  nicht  im  September  368  als  Stadtpräfekt  ange- 
führt werden  und  ich  glaube,  daß  man  nicht  irrt  anzunehmen,  es  sei  das  Gesetz 
C.  Th.  I,  6,  6  vom  20.  September  367  zu  datieren. 

Es  ist  übrigens  C.  Th.  I/l  ein  Druckfehler  unterlaufen.    Mommsen  pflegte  sonst 
die  unveränderten  Daten  der  Gesetze  in  caput  X  (constitutionum  auctores  et  acceptorea 
et  dies  locique)  zu  geben.     (Vgl.  z.  B.  p.  CCXLIV  Zeile  2  von  unten  und  p.  CCXLIX 
in  der  Mitte).     Es  hat  daher  p.  CLXXXII  sechste  Zeile  von  oben  zu  heißen : 
36.5  [368]  Sept.  20  (I.  6,  6.) 
370  [368]  Jan.  30  (Xni,  3,  8.) 
Ich  lasse  die  einzelnen  an  Praetextatus  erlassenen  Gesetze  folgen : 
C.  Th.  K,  40,  10  vom  8.  Okt.  366  [rektifiziert  in  8.  Okt.  367] : 
Vm,  14,  1  vom  18.  Aug.  367 ; 

XTV,  4,  4  vom  8.  Okt.  367  [es  ist  fraglich,  ob  das  Gesetz  im  Okt.  erlassen  ist] ; 
VI,  35,  7  vom  18.  Nov.  367  {acc.  III  Id.  Dec.) ; 

I,  6,  6  vom  20.  Sept.  365  [von  Mommsen  in  20.  Sept.  368  verbessert] ; 
XIII,  3,  8  vom  30.  Jänner  370  [rektifiziert  in  30.  Jänner  368] 
Dem  Gesetze    C.  Th.  XIII,  3,  8   entspricht  C.  Just.  X,  53,  9,   ebenso    C.  Th.  VIII.  14 
dem  Gesetze  C.  Just.  VIII,  49,  1. 

•5)  Seeck  1.  1.  p.  LXXXVII  sq.  ist  der  Ansicht,  daß  Praetextatus  bis  in  die  Zeit 
zwischen  20.  September  368  und  28.  Jänner  369  praef.  urb.  war.  Vgl.  dazu  die  von 
Mommsen  gegebenen  Verbesserungen  in  den  Daten  der  Erlässe  des  C.  Th.  CLXXXII 
(s.  S.  465  Anm.  5.) 

6)  Amm.  Marceil.  27,  9,  10.  —  Die  casa  del  balcone  pensile  zu  Pompei  zeigt  ein 
derartiges  überragendes  Stockwerk.  Sommer,  Photographie  1235  (casa  del  gran  bal- 
cone);  Durm,  Handbuch  der  Architektur  II/2  S.  494,  Fig.  560. 


466  Johanna  Nistler, 

Gesetze  außer  acht  gelassen  Latte.  Ebenso  verbot  er.  daß  Mauern  von 
Privathäusem  in  Yei-bindung  mit  Tempelgebäuden  stünden ').  Auch  traf 
er  Bestimmungen  im  Maß-  und  Gewichtswesen,  um  der  Habgier  der  Händ- 
ler vorzubeugen  -).  Auch  um  die  Wiederherstellung  von  Gebäuden  sakraler 
Bestimmung  machte  sich  Praetextatus  verdient.  Er  verfügte  die  Restau- 
rierung der  porticus  der  di  consentes  mit  den  Götterbildern  während  seiner 
pracfediira  urhana^).  — 

Nach  langer  Pause  in  seinem  cxrsits  honorum.  über  deren  Ursache 
wir  nicht  unterrichtet  sind,  ward  Praetextatus  pracf.  praet.  Die  drei  In- 
schriften (CIL  VI  1777,  1778  u.  1779)  stimmen  nicht  vollkommen  überein. 
CIL  VI  1777  nennt  Praetextatus  praef.  pracforii  lUi/rici  ItaJine  ef  Africae. 
CIL  VI  1778  bezeichnet  ihn  als  2^f(fßf.  praet.  II  Italiae  et  IJlyrici. 
CIL  VI  1779  als  praefedus  praetorio  II  Italiae  et  IlJi/r/ci. 

Auffällig  ist  es,  daß  für  Praetextatus  auf  der  ersten  Inschrift  (1777) 
nicht  die  Iteration  des  Amtes  verzeichnet  ist.  Es  liegt  wahrscheinlich  in 
dieser  Inschrift  ein  Fehler  vor,  der  vom  Steinmetzen  begangen  wurde  beim 
Uebertragen  des  Konzepts  in  das  Steinmaterial,  indem  in  der  Vorlage  ent- 
weder stand:  PRAEF  PRAETOR  II  ILLYRICI  etc.  und  der  Steinmetz 
die  Kürzungen  falsch  auflöste  und  PRAEF  PRAETORII  ILLYRICI  etc. 
schrieb,  oder  indem  auf  der  Vorlage  stand:  PRAEF  PRAETOKII  II 
ILLYRICI  etc.  und  er  bei  dem  Nebeneinanderstehen  von  fünf  gleichen 
hastae  zwei  beim  Einhauen  übersah. 

Jedenfalls  ist  aber  eine  Iteration  des  Amtes  erfolgt^),  und  zwar  hat 
Praetextatus  zweimal  dieselbe  Präfektur  verwaltet :  Italiae,  lUyrici  et  Afri- 
cae. Das  et  in  praef.  praet.  IJlyrici  et  Italiae  in  CIL  VI  1778  und  1779 
drückt  eine  Gleichzeitigkeit  aus;  es  kann  aber  dabei  nicht  an  die  selb- 
ständige Präfektur  von  Illyricum  (Orientale)  gedacht  werden,  sondern  es 
sind  die  Diözesen  der  praefectura  Italiae  aufgezählt,  zu  der  auch  noch 
Afrika  als  Diözese  gehörte,  was  in  nr.  1777  erscheint.  Italien  und  Afrika 
aber  standen  schon  längere  Zeit  unter  der  Verwaltung  derselben  praef. 
inaet.,  während  Illyricum  (occid.)    erst    seit  379*)    zum  Verwaltungsbezirk 

1)  Amm.  Marc.  27,  9,  10 :  discrerit  ah  aedihn.'i  facris  jiriratoriim  parictes  isdem  iii- 
rereamde  conexo^. 

2)  Amm.  Marc.  27,  9,  10. 

3)  CIL  VI  102.  Wann  diese  Götterbilder  aufgestellt  worden  sind .  ist  nicht 
überliefert:  Varro  r.  r.  1,  1  erwähnt  sie  bereits. 

4)  Merkwürdig  ist  es,  daß  in  den  einzelnen  Besprechungen  der  Laufbahn  des 
Praetextatus  die  Iteration  seiner  Praefektur  weiter  nicht  erwälmt  wird:  weder  im 
Kommentar  zu  den  im  CIL  verzeichneten  Inschriften,  noch  bei  Seeck,  auch  nicht  bei 
Schanz  (Uöm.  Lit.  Gesch.  bei  J.  Müller.  Handbuch  VIII/4).  Nur  Borghesi-Villefosse 
erwähnt  sie.     Darüber  siehe  im  Folgenden  (Seite  467.) 

5)  Als  Gratian  Theodosius  zum  Augustus  des  Orients  proklamierte,  überließ  er 
ihm  außer  anderem  den  östl.  Teil  von  Illyricum.  welches  als  eigene  Präfektur  ver- 
waltet ward,  während  das  westl.  Illvricum  der  Präfektur  von  Italien  und  Afrika  zu- 


Veftiits  Agorius  Praetextatus.  467 

des  praef.  pract.  Italiac  et  Afrime  gehörte  und  Praetextatus  ist  erst  nach 
dieser  Neueinteihmg  praef.  praet.  geworden '). 

Es  ist  unmöglich,  mit  Heron  de  Villefosse  (Borghesi  omn:  rompl.  X 
pag.  453)  anzunehmen,  daß  nach  CIL  VI  1777  Praetextatus  zuerst  die 
selbständige  Priifektur  von  Illyricum  (Orientale)  und  dann  die  Präfektur 
von  Italien  und  Afrika  verwaltet  habe.  Er  verweist  darauf,  daß  nur  diese 
Erklärung  für  die  Voranstellung  von  Illyr.  möglich  sei ;  denn  Italien  als 
die  wichtigste  Provinz  hätte  sonst  an  erster  Stelle  geniinnt  werden  müssen, 
wie  es  in  den  Inschriften  CIL  VI  1778  und  1779  der  Fall  ist. 

Doch  ist  demgegenüber  zu  bemerken,  daß  z.  B.  Polemius  praefectun 
praeforio  Illi/rici  et  Ifaliae  genannt  ist^),  trotzdem  er  nicht  zuerst  die 
Präfektur  von  Illyricum  (Orientale)  und  dann  die  von  Italien,  Illyricum  etc. 
innehatte,  sondern  nur  die  von  Italien,  Illyricum  und  Afrika.  Ebenso  ist 
Flavianus  praef.  praet.  lUyrki  et  Italiae  genannt'),  wozu  gut  stimmt 
CIL  VI  1783,  welche  Inschrift  ihn  als  praef.  praet.  Italiae  lUi/rici  et 
Africae  Herum  bezeichnet,  so  daß  man  wohl  annehmen  darf,  daß  der 
Reihenfolge  in  der  Aufzählung  keine  allzugroße  Bedeutung  beigemessen 
werden  darf. 

Die  Bezeichnung  Italiae  et  Wi/rici  für  die  oben  erwähnte  Präfektur 
genügte  also,  und  CIL  VI  1777  gibt  nur  eine  weitläufigere,  aber  wesens- 
eine  Bezeichnung   des    gleichen  Amtes. 

Die  Zeit  der  ersten  praefectura  praetorii  des  Praetextatus  wird  an- 
nähernd bestimmt  durch  eine  von  Asklepiodotos,  Konsular  von  Kreta,  dem 
Praetextatus  gesetzte  Inschrift*).  Asklepiodotos  hat  eine  Reihe  von  Ehren- 
inschriften, die  der  Landtag  oder  die  Gortyner  beschlossen  hatten,  errichten 
lassen').  Der  eitrsus  houornni  der  in  diesen  Inschriften  geehrten  Persön- 
lichkeiten weist  auf  das  Jahr  383  als  termimis  ante  quem.  Einem  der  Ge- 
ehrten, Severus  (CIG  2595) '')  kann  die  Inschrift  erst  in  der  Zeit  zwischen 
25.  März  382  und  1.  Aug.  382  gesetzt  sein,  da  Sevenis  nach  den  an  ihn 

geteilt  ward.  Die  Belegstellen  für  diese  Reichsteilung  siehe  Güldenpenning  und  Ir- 
land, Kaiser  Tlieodosiits  der  Große  S.  62,  63  Anm.  8  u.  10. 

1)  Die  gortyn.  Ehreninschrift  des  Praetextatus  {CIG  2.594)  lehrt  in  Zusammen- 
hang mit  anderen  gortyn.  Inschriften,  daß  man  379  als  terminus  post  quem  für  die 
Präfekturen  des  Praetextatus  ansehen  darf.     Siehe  im  folgenden  Seite  468  fi'. 

2)  C.  Th.  XV,  1,  26  u.  XV,  1,  28  {p.  p.  lllyrici  et  Italiae.) 

3)  C.  Ih.  IX,  40,  13  I 

II,  1,2=  Ü.  Tust.  I,  18,  12  yp.  p.  lllyrici  et  Italiae. 

III.  1,  6  =  C.  List.  IV,  38, 14  J 

4)  CIG  2.594 :  'AyÖQiov  npaizf[g]tnTOV,  tÖv  /.ainTiQdzaxov  rlno  \  inaQ/wv  zT/g  ßaai- 
Xfvovatjg  f  P]ä>[M]'??  |  Söynaxi  zTiq  laitnQ&q  roQzwlmv  ßovi.r/c  |  Olxovfiivioc  ^oat9(OC 
'AaxXtjTtiööozoc  o  XuixitgözuzOi;  vnazixbq  aviazijatv. 

5)  CIG  2.593  bis  2597. 

6)  CIG  2-595  [<f;.ä/?](or  'ZfßTjQov  zöv  ?.an7t(>6zazov  xal  |  ufya/.onpfTiiazazov  tnap- 
Xov  zTfq  ßaai  i.noiaij:  'Piü/u;;  doy/nazi  Tov  xoivov  |  t/^c  Kgr^zibv  intcQyjiuq  \  Olxovfiivtog 
Joat&eo?  ' Aaxhimödozoi  \  6  i.afXTipoTazog  vntxzixbq  Aviaxriotv. 


468  Johanna  Nistler, 

erlassenen  constitutiones  iingefähi-  innerhalb  dieser  Frist  Stadtpräfekt  war 
(C.  Th.  X,  12,  8;  C.  Th.  VIII,  9,  2).  Die  Inschrift  ist  ihm  gesetzt,  während 
er  dieses  Amt  bekleidet  hat.  denn  er  ist  in  ihr  i'TtaQxog  r//g  ßaaiJ.EVovat]g 
'Pojfiijg  genannt. 

Die  Inschrift  des  Anicius  Bassus  *)  ist  gesetzt  vor  dem  22.  Novem- 
ber 382;  denn  an  diesem  Tage  fungiert  er  als  Stadtpräfekt'^),  während 
ihn  die  Inschrift  nur  als  Prokonsular  von  Campanien  bezeichnet.  Pro- 
konsular  von  Campanien  ist  Bassus  sicher  von  379  an '),  doch  könnte  er 
es  auch  schon  vor  dieser  Zeit  gewesen  sein. 

Die  Inschrift    des  Probus    beansprucht*)    als   tenidniis  post  quem  den 

27.  Juni  380  (C  Th.  VI,  35,  10)  und  kann  nicht  früher  angesetzt  werden. 

Die  Inschrift  des  Hypatius  kann  erst  nach  dem  28.  Mai  383  gesetzt 
sein;  denn  Hypatius  ist  in  ihr  änb  inccQXcov  JVQaitcoQiov  genannt,  das  am 

28.  Mai  383  erlassene  Gesetz  (C  Th.  II,  19,  5)  nennt  ihn  aber  noch  j/raef. 
praet.  ^). 

Die  gortynische  Ehreninschrift  des  Praetextatus  nennt  ihn  änb  eicdQ- 
Xiov  T/Jg  ßaaiZevovatjg  'Pcjfitjg,  ist  ihm  also  gesetzt,  bevor  er  praef.  praet. 
ward. 

Diese  fünf  Inschriften  sind  alle  von  dem  gleichen  Prokonsular  von 
Kreta  gesetzt,  sie  weisen  nahezu  gleiche  Diktion  auf  und  sind  sämtlich  zu 
Gortyn  gefvmden.  Man  wird  daher  wohl  annehmen  dürfen,  daß  der  An- 
laß ihrer  Dedizierung  der  gleiche  war,  daß  sie  also  in  kurzen  Zwischen- 
räumen gesetzt  worden  sind,  vielleicht  den  beiden  einander  im  Amte  fol- 
genden Stadtpräfekten :  Severus  und  Bassus  im  Sommer  des  Jahres  382  und 
den  drei  einander  im  Amte  folgenden  pracfcdi  pradorio:  Hypatius,  Pro- 
bus,  Praetextatus ")  im  Sommer  384.    Vielleicht  haben  diese  fünf  Beamten 


1)  CIG  2597:  T.  Avixiov  Baaaov  \  xbv  laixnQÖxuxov  \  av^inaxov  Kaunavi'ag  \  äoy- 
ßuxi  xov  xotvov  näarjQ  |  xijq  ijiagyjai;  Oixovfiivios  \  Joai&ioi;  ' AaxlriniöSoxoQ  \  6  >.afx- 
npozazog  vnaxixbi  \  xijg  Kgtjxibv  inaQyJaQ  \  ävsaxrjoft: 

2)  C.  Th.  I,  6,  8. 

3)  CIL  X  6656.  Die  Inschrift  kann  erst  nach  dem  19.  Jänner  379,  an  welchem 
Tage  Theodosius  zum  Kaiser  proklamiert  wurde,  gesetzt  sein. 

4)  CIG  2593 :  Il£t()i!ovtov  IlQoßov  |  xüv  XauiiQÖxaxov  \  uv&VTiaxov  xai  «ttö  indoywv 
TiQaixwQituv  1  y  66y/i(axi  xJjc  XufxiiQäq  \  roQXVvltov  ßov!Jjc  \  OlxovßirioQ  /ioaiäto^  \  ' Aa- 
xhjTiiödoxoq  I  o  XafiUQÖxttXoq  vnaxL\xbt;  ävsaxtjaev. 

5)  CIG  2596:  [T.]  <P>..  "^Ynäxiov  xov  i.a,u7iQuxaxdv  änb  vnaxwv  xal  änb  inägycov 
n^atxwQiov  Söyfiaxi  xov  |  xoivov  näarjg  zT/g  inapylag  \  Oixov/Aeviog  Joo!9fog  ''Aa^xXrf- 
nioöoxog  b  i.aßnQozaxoq  \  vnaxixbq  zT/g  KqijxCov  bnaQ\xiaq  äviazrjotv. 

6)  Die  Reihe  der  praefecti  praetorio  von  den  siebziger  Jahren  des  vierten  Jahr- 
hunderts an  bis  zu  dessen  Ausgang  ist  aus  der  vorhandenen  Ueberlieferung  nicht 
mit  Sicherheit  herzustellen.  Es  gibt  Jahre,  innerhalb  welcher  der  Ueberlieferung 
zufolge  sogar  fünf  praefecti  praetorio  im  Laufe  eines  Jahres  fungiert  haben  sollen, 
einige  derselben  finden  wir  im  vorangegangenen  Jahr  oder  im  folgenden  wieder  mit 
dem  gleichem  Amtstitel  bezeichnet,  ohne  daß  irgendwo  sich  die  Bemerkung  für  eine 
Iteration  ihrer  Aemter  fände.    Diese  Zerstörung  der  Reihenfolge  ist  wohl  darauf  zu- 


l'cttius  ÄijoriHS  Fraetcxtatus.  469 

im  Interesse  von  Gortyn  oder  Kreta  in  einer  gleichen  Angelegenheit  sich 
betätigt.  Wenn  aber  der  Schlulj  erlaubt  ist,  daß  die  Inschrift  des  Prae- 
textatns  aus  gleicher  Zeit  wie  die  anderen  Inschriften  stammt,  so  dürfen 
wir  wohl  weiter  schließen,  daß  er  zu  dieser  Zeit  —  im  Sommer  383  — 
noch  nicht  pmcf.  praet.  war  (wie  ihn  ja  auch  die  gortynische  Inschrift 
tatsächlich  nicht  als  solchen  nennt),  daß  also  der  Beginn  seiner  ersten 
praefedura  praetor il  erst  in  die  zweite  Hiilt'te  des  Jahres  383  verlegt  wer- 
den kann '). 

Den  Zeitpunkt  seiner  zweiten  Präfektin-  bestimmen  zwei  Gesetze:  C. 
Th.  VI.  5,  2  (=  C.  J.  Xll,  8.  1)  und  C  J.  I,  54,  5  als  ungefähr  zwischen 
21.  Mai  384  bis  9.  September  384  liegend.  Praetextatus  wird  vermutlich 
die  Präfektur  bis  gegen  Ende  des  Jahres  bekleidet  haben,  da  er  in  diesem 
Amt  als  consiil  Ordinarius  (lesicinaftts  ^)  starb. 

Während  seiner  zweiten  Präfektur  erschien  auf  Betreiben  des  Praetex- 


rückzuführen,  daß  vielen  Erlässen  im  Codex  Theodosianus  und  JiiKtini'mus  nicht  die 
Konsuln  des  Jahres  beigefügt  sind,  in  welchem  diese  Gesetze  erlassen  wurden,  son- 
dern sehr  oft  das  Jahr  bezeichnet  wurde  als  nachfolgend  dem  Konsulat  der  bereits 
außer  Dienst  befindliehen  Konsuln.  Dazu  kommt  noch,  daß  in  den  achtziger  Jahren 
des  vierten  Jahrhunderts  durch  den  Staatsstreich  des  Maximus  Ruhe  und  Ordnung 
ins  Reich  nicht  einziehen  wollten  und  die  Amtsgeschäfte  wahrscheinlich  nur  lässig 
betrieben  werden  konnten.  So  mögen  schon  damals  viele  unrichtige  Gesetzes-Sub- 
skriptionen  entstanden  sein  und  später  im  Codex  Aufnahme  gefunden  haben.  Viele 
Irrtümer  kommen  wohl  auch  auf  Rechnung  der  Handschriftenabschreiber  oder  mittel- 
alterlicher Herausgeber.  Da  man  also  auf  Grund  der  Erlässe  in  den  Codices  allein  nicht 
die  Amtszeit  der  einzelnen  praefecti  bestimmen  kann  und  Inschriften  oder  Autoren- 
berichte nicht  immer  genügend  Unterstützung  bieten,  so  bleiben  die  Beamtenlisten  jener 
Jahre  vielfach  ungelöste  Rätsel.  Seecks  Ansicht,  der  für  ein  Jahr  drei  oder  mehr  prae- 
fecti praetorio  gleichzeitig  mit  kollegialem  Imperium  annimmt,  kann  ich  nicht  beistim- 
men (vgl.  1.  1.  p.  LIV  adn.  210).  Mit  dieser  Annahme  ist  die  Tatsache  der  falschen  Sub- 
skriptionen nicht  aus  der  Welt  geschafft,  denn  trotz  seiner  Theorie  muß  Seeck  auch 
diese  annehmen,  und  außerdem  ist  dieser  Ausweg  nicht  für  alle  Fälle  der  koinzi- 
dierenden  Präfekturen  der  achtziger  Jahre  anwendbar.  Ueberdies  sind  wir  nicht  in 
dieser  Zeit  allein  genötigt,  an  schlechte  Ueberlieferung  zu  denken.  Auch  in  anderen 
Jahren  haben  wir  ja  Gesetze  mit  falscher  Datierung.  Ich  erinnere  nur  an  die  Sub- 
skriptionen der  Augusti  Valentinianus  und  Valens  als  Konsuln  {cum  tradantur  fere 
numeris  otnissis  neque  ttln  per  exceptionevi  adsunt,  iis  rede  fidamus  sagt  Mommsen. 
Ausgabe  d.  C.  Tit.  p.  CCXLI).  Dort  können  wir  jedes  einzelne  Gesetz,  wenn  uns 
nicht  andere  Mittel  zu  Hilfe  kommen,  ebensogut  ins  Jahr  365,  368.  370  oder  373 
verlegen.  Ich  möchte  daher,  bevor  nicht  reichlicheres  Inschriftenmaterial  mit  chro- 
nologischen Angaben  für  die  achtziger  Jahre  des  vierten  Jahrhunderts  vorliegt, 
glauben,  daß  wir  nur  Vermutungen  über  eine  Reihenfolge  der  Praefecti  anstellen 
können,  aber  jeder  Versuch  genauerer  Aemterdatierungen  in  den  meisten  Fällen  der 
Beweise  seiner  Richtigkeit  entbehrt. 

1)  Seeck  p.  LXXXHI  verlegt  diese  gortynischen  Ehreninschriften  alle  in  die  Zeit 
zwischen  382  und  384,  gibt  aber  seine  Beweggründe  dafür  nicht  an. 

2)  Das    geht   aus  CIL  VI  1777  und    1780  hervor.    Vgl.  Hieron.  hb.  conir.  Inann. 
Hierosol.  cap.  8. 


470  Johanna  Nistler,  ' 

tatus  ein  kaiserlicher  Erlaß  ^),  in  welchem  dem  Stadtpräfekten  Symmachus 
der  Auftrag  erteilt  ward :  cultum  spoJiatorum  moeniiim  inrestigare.  Dieses 
Gesetz,  das  dazu  angetan  schien,  die  Christen  von  Uebergriffen  gegen 
heidnisches  Gut  abzuhalten,  entfesselte  eine  Intrigue.  Von  christlicher  Seite 
ward  anonym  die  Klage  eingebracht,  daß  Christen  zufolge  dieses  Gesetzes 
aus  dem  Innern  der  Kirche  zur  Folter  geschleppt  worden  seien,  ja  sogar 
Bischöfe  mit  Gefängnis  bedroht  wurden.  Am  Hofe  schenkte  man  der 
Denunziation  Glauben.  Das  Vorgehen  gegen  die  Christen  Ton  Seite  des 
Symmachus  wurde  gerügt,  die  Befreiung  der  Christen  verfügt,  das  oben 
erwähnte  Edikt  aufgehoben.  Docli  gelang  es  Svmmachus.  sich  glänzend 
zu  rechtfertigen,  da  er  die  anbefohlene  inquisitio  überhaupt  noch  nicht  be- 
gonnen hatte  -). 

Wie  ich  schon  früher  erwähnte^),  ward  Praetextatus  während  seiner 
Präfektur  zum  consul  Ordinarius*)  designiert.  Erlebt  hat  er  den  Amts- 
antritt nicht:  er  starb  im  .Jahre  384.  sein  Todestag  läßt  sich  nicht  ge- 
nau ermitteln*). 

Außer  mit  diesen  Aemtern  war  Praetextatus  siebenmal  mit  dem  Ehren- 
amt eines  Senatsgesandten  betraut  ^).  In  der  Literatur  haben  wir  nur  über 
einen  einzigen  derartigen  Fall  eine  Nachricht,  wo  er  mit  Namen  als  Ge- 
sandter angeführt  ist ').  Diese  Gesandtschaft  fällt  in  die  Zeit  der  Tätig- 
keit des  praefedus  annonae  Maximinus  ^).  der  als  außerordentlicher  Ge- 
richtsherr in  religiösen  Angelegenheiten  gegen  die  Pagani  und  gegen  die 
Anhänger  des  Ursinus  wütete. 

Vielleicht  ist  es  aber  erlaubt,  auch  bei  drei  anderen  in  der  Literatur 
uns  überlieferten  Gesandtschaften  Praetextatus  als  Teilnehmer  zu  ver- 
muten, indem  man  dem  Winke  folgt,  den  CIL  VI  1777  über  den  Cha- 
rakter seiner  Sendungen  gibt:  ad  impetramlum  rebus  arduis  semper  oppo- 
sit{us) :  Als  Gratian  die  Reihe  seiner  Feindseligkeiten  gegen  das  Heiden- 
tum mit  Ablehnung  des  Oberpriestertitels  ^)  begann,  dürfen  wir  wohl  ver- 


1)  Symm.  X.  21.  3.  5.  Es  ist  sicher,  daß  der  Befehl  an  Symmachus  direkt  gerichtet 
■war  0.  1.  3.) 

2)  Symm.  X,  21,  5.  —  3)  Tgl.  S.  469  Anm.  2.  —  4)  CIL  VI  1779. 

5)  M.  L.  de  Tillemont  Bist.  d.  emp.  V  hält  den  von  Hieronymus  ep.  XXIII  (siehe 
im  Folgenden)  erwähnten  Praetextatus  für  identisch  mit  den  in  den  Inschriften  an- 
geführten. Es  dürfte  daher  seine  unzweifelhaft  richtige  Annahme  ein  näher  be- 
stimmbares Datum  ermöglichen.  Seine  Meinung  ist  gestützt  auf  die  Koinzidenz  des 
seltenen  Falles,  daß  der  cotisul  desig)wlus  vor  dem  Amtsantritt  stirbt  und  der  An- 
gabe, daß  dieser  consul  ein  Hauptvertreter  des  Paganismus  gewesen  ist;  1.  1.  ep. 
XXm,  (1),  (2).  (8). 

6)  CIL  VI  1777  und  1779. 

7)  Aram.  Marcell.  XXVIll,  1,  24.  Auf  diese  Stelle  weist  auch  Seeck  I.  1.  p. 
LXXXVIII  adn.  406. 

8)  Amm.  Marcell.  XXVIE,  1,  12. 

9)  Zos.  IV  36,  5 :  rtüv  ovv  novZKfixwv  xaza  zb  aivtj^eq  nQoauyayöizwv  r^aziavCu 
ztjv  azo/J,v  (ineaiiaazo  zijv  al'zrjatv,  a&tfiizov  livai  XQiaziarü)  zö  ayj^ua  »o/fiaac. 


Vdtiiis  Ayorius  Fraelcrtaius.  All 

muten,  ilaLi  unter  iloii  zu  ihm  entsendeten  rümisclien  pontifkes  Pnietcx- 
tatus  war. 

Als  dann  Gratian  seine  Erlasse  gegen  die  Heiden  erscheinen  lieLi,  die 
Stiftungen  für  die  Tempel  einzog'),  die  Staatsdotationen  für  den  Kultus^), 
alle  Privilegien  der  Kollegien  und  einzelnen  Priester  aufhob  und  die  Ent- 
fernimg des  Altars  der  Victoria  aus  dem  Sitzungslokal  des  Senates  gebot"''), 
ward  eine  Gesandtschaft  im  Namen  des  Senates  an  Gratian  entsendet,  um  die 
Zurücknahme  des  Ediktes  zu  erwirken.  Ihr  Sprecher  sollte  Symmachus 
sein.  Es  ist  sehr  wohl  möglich,  daß  ein  Mitglied  dieser  so  wichtigen 
Deputation  Praetextatus  war. 

Als  ferner  im  Sommer  384  Symmachus  seine  Bittschrift  an  Valen- 
tinian  um  Aufhebung  jener  Anordnung  des  Gratian  bezüglich  der  Viktoria- 
statue abgefaßt  hatte*),  ist  dieses  Schriftstück  wohl  nicht  ohne  Spezial- 
gesandtschaft  nach  Mailand  geschickt  worden,  wo  sich  Valentiuian  fast 
das  ganze  Jahr  hindurch  aufhielt  ^).  An  ihr  kann  recht  wohl  Praetextatus 
wieder  beteiligt  gewesen  sein.  Seine  Stellung  und  persönlichen  Eigen- 
schaften schienen  schon  allein  Gewähr  zu  bieten  für  den  Erfolg  einer  Ge- 
sandtschaft. 

Daß  das  Volk  seine  Person  zu  schätzen  wußte,  zeigt  der  Eindruck, 
den  die  Nachricht  seines  Todes  hervorrief:  allenthalben  heiTschte  tiefe 
Trauer '')  und  alles  pries  seine  edlen  und  vorzüglichen  Eigenschaften'). 
Die  festlichen  Theatervorstellungen,  die  an  jenem  Tage  stattfinden  sollten, 
mußten  abgesagt  oder  unterbrochen  werden'),  so  sehr  war  alle  Freude 
geschwunden. 

Wie  groß  sein  Einfluß  auf  das  Volk  gewesen  sein  muß.  zeigt  die 
Tatsache,  daß  man  am  Hofe  nach  Praetextatus  Tod  seine  Reden  an  das 
Volk  zu  lesen  wünschte^).  Der  Senat  faßte  den  Beschluß,  das  Andenken 
dieses  ausgezeichneten  Menschen  zu  ehren,  und  es  ward  für  ihn  eine  Statue, 
eine  damals  nicht  häufige  Ehrung,  beantragt '"). 

Symmachus    legte    die    Bitte    zur    Gewährung   der    Errichtung    dieser 


1)  Diese  Erlasse  Gratiaiis  werden  C.  Th.  XVI,  10,20  (=  C.J.  I,  II,.'))  erwähnt. 
Ebenso  Ambros.  ep.  I.  17,  h:  vgl.  auch  Ambros.  I.  17,  14;  I,  18,  16;  I,  18,  11;  1.  .57.  2. 
—  Symm.  X,  111,   6,  7 ;  X,  III,  11;  X,  111,  12,  13;  X,  III,  15. 

2)  Symm.  X,  III,  7:  Ambros.  ep.  I,  17,  3;  I,  18,  11 ;  I,  18,  13;  I,  18,  3. 

3)  Die  Viktoria-Statue  in  der  Kurie  war  als  altrömisches  Kultbild  gewissermaßen 
ein  Wahrzeichen  des  Paganismus.  Vgl.  Claud.  de  cons.  Stilich.  III.  206,  212  f.  Ambros. 
ep.  1,18  (30—32);  Claud.  paiiegijr.  de  sexto  cotis.  Honor.  XXVIII  (.597— .599). 

4)  Es  ist  dies  jene  berühmte  relatio,  die  damals  auf  Kaiser  und  Senat  einen 
mächtigen  Eindruck  machte  und  auch  noch  heute  dem  modernen  Leser  zu  Herzen 
geht  (X,  111). 

5)  Vgl.  die  Reskripte  der  Erlasse  dieses  Jahres:  C.  Th.  IX,  38,  7;  VI,  .5,2;  VI. 
30,  6;  IV,  17,4;  XI,  30,44. 

6)  Symm.  X,  X,  2;  XXII,  1,  2;  X,  XI.  —  7)  Symm.  X.  XXIV,  3.  —  8)  Symm.  X.  X,  2. 

9)  Symm.  X,  XXIV,  1.  -  Vgl.  C.  Th.  I,  6,  6. 

10)  Symm.  X,  XII,  2. 

10 


472  Johanna  ^istJcr, 

Statue  Theodosius  in  einem  Schreiben  vor^).  Die  spärlichen  Reste  der 
Basis  der  Statue  sind  wahrscheinlich  —  dem  Fundorte,  dem  Forum  Ro- 
manum,  nach  zu  schließen  —  in  CIL  VI  1779  a  erhalten.  Wahrschein- 
lich ist  auch  die  Inschrift  CIL  VI  1778,  welche  die  Angabe:  dedicata 
Kai.  Fehr.  d.  n.  Fl.  Valmthnano  Auy.  III  et  Eidropio  conss.  -)  enthält, 
auf  Veranlassung  des  Senates  erfolgt.  Aufgefunden  ist  diese  Inschrift  auf 
dem  mens  Caelius  in  einer  Villa,  wo  eine  kleine  Antikensammlung  bestand. 

Daß  aber  der  Charakter  des  Praetextatus  nicht  nur  auf  alle,  die  näher 
mit  ihm  in  Berührung  kamen  ^),  sondern  auch  auf  Fernerstehende  einen  ge- 
waltigen Eindruck  gemacht  haben  muü^).  zeigen  die  Urteile  zeitgenös.si- 
scher  Autoren  '),  besonders  der  Umstand,  daß  Macrobius  in  seinen  Satur- 
nalien Praetextatus  als  Hauptsprecher  figurieren  läßt,  ja  den  Ort  der 
Handlung  in  dessen  Haus  verlegt  und  soviel  des  Lobes  über  ihn  zu  sagen 
hat"),  daß  wir  deutHch  sehen,  daß  Macrobius  für  Praetextatus  ehrliche 
Bewunderung  gefühlt  hat.  daß  also  dessen  Andenken  lange  Jahre  nach 
seinem  Tode  hoch  geehrt  fortlebte  im  Herzen  derer,  die  noch  treu  zum 
alten  Glauben  standen '). 

In  der  Erhaltung  und  Ausübung  der  verschiedenai-tigsten  (TÖtterdienste, 
einheimischer  wie  fremder,  sah  Praetextatus  eine  wichtige  Defensivmaß- 
reoel  zur  Kräftigung  des  abwelkenden  Heidentums.  Er  übernahm  selbst 
nicht  nur  zahlreiche  priesterliche  Würden  altrömischer,  sondern  auch  in 
Rom  eingeführter  fremden  Kulte  **).  Die  hereinbrechende  Flutwelle  des  neuen 


1)  Symm.  X,  XII,  2. 

2)  Diese  Basis  ist  im  Jahre  387  errichtet,  nicht  im  Jahre  390.  wie  Marquardt. 
Bötn.  Staatsverw.  S.  260  Anm.  9  annimmt.  Vielleicht  liegt  an  dieser  Stelle  ein  Druck- 
fehler bei  Marquardt  vor. 

3)  Praetextatus  zählte  zu  den  vertrautesten  Freunden  des  Svmmachus  und  die 
Briefe,  die  an  ihn  von  diesem  gerichtet  sind,  zeigen  seine  aufrichtige  Ergebenheit 
und  Bewunderung  für  die  Persönlichkeit  des  Praetextatus.  So  Symm.  X,  12,  3;  X,  11 
X.  21,  .i. 

4)  Vgl.  Symm.  X.  24.  2. 

.5)  Amm.  Marceil.  XXII,  7,6;  XXVII,  9,8—10. 

6)  Die  auf  Praetextatus  bezüglichen  ehrenden  Stellen  sind  zusammengestellt  in 
der  Ausgabe  der  Saturnalien  von  L.  v.  Jaii,  vol.  1  p.  XXII. 

7)  Vgl.  Zos.  IV,  3:  npairsSTärog  .  .  .  avfjQ  näaaiq  äianQmiuv  aQSxalc.  —  Hiero- 
nymus  bestätigt  durch  sein  Urteil  nur  die  günstigen  Urteile  nichtchristlicher  Au- 
toren; vgl.  Hieronym.  lib.  contra  Joann.  Hierosol.  cap.  8. 

8)  CIL  VI  1778  und  CIL  VI  1779  zählen  je  neun  Priestertümer  auf,  die  er  be- 
kleidet hat.  Während  ihn  aber  1778  migur  und  pater  sacroriim  nennt,  attribuiert  ihm 
1779  die  Würde  eines  pater  patrum  und  eines  sacratiis  Libero  et  Eleusinis.  Einzelne 
der  von  ihm  bekleideten  Priestertümer  haben  bis  jetzt  noch  keine  eingehende  Er- 
klärung gefunden:  so  das  Amt  eines  )ieocoriis.  vgl.  IG  XIII  915  =  CIL  XIV.  47;  IG 
XIII  914  =  CIL  XrV  17.32;  IG  XIII  917  =  CIG  .5973  (v.  IG  XIII  919,  920,  921);  IG 
XIII  1030;  CIL  XIV,  188;  vgl.  Jahn,  Ber.  über  d.  VerMlg.  d.  k.  sächs.  Ges.  d.  Wissen»ch. 
z.  Leipzig  1851/52  S.  239;  P.  Habel,  Commmt.  in  honorem  Studemundi,  p.  101  sq.; 
siehe  Biül.  d'Inst.  1882  p.  152  sq.    Ueber  das  Amt  eines  curialis  HercultJi,  tauroholiatus, 

11 


Vcttixs  Agorius  Praetextaius.  473 

Glaubens,  des  Christentums,  erstreckte  ihr  Zerstörun<fswerk  alier  auch  auf 
andere  Gebiete  als  das  der  Religion.  In  der  Philosophie  und  Literatur 
machte  die  neue  christliche  Strömung  sich  immer  stärker  bemerkbar.  Da 
aber  die  Nachkommen  der  alten,  berühmten  Geschlechter  ihr  Ansehen  ver- 
knüpft glaubten  mit  der  alten,  heidnischen  Religion,  so  suchten  sie,  in 
Philosophie  und  Literatur  die  alten  Güter  festzuhalten.  So  war  auch 
Praetextatus  ^)  selbst  philosophischen  Studien  ergeben  ^).  Er  bearbeitete 
die  Paraphrase  des  Aristoteles  von  Themistius  ^)  und  ihm  würde  nach 
Vermutung  von  Fabricius*)  die  unter  Augustins  Namen  erhaltene  Schrift 
de  X  cafer/orüs  zuzuschreiben  sein.  In  engem  Zusammenhang  mit  seinem 
Festhalten  am  nationalen  Glauben  steht  auch  seine  literarische  Tätigkeit. 
Er  war  bemüht  •''),  den  großen  Autoren  der  Vergangenheit  ei-höhte  Ver- 
breitirag  durch  korrekte  Ausgaben  zu  verschaffen  °). 

Ueber  das  Privatleben  des  Praetextatus  haben  wir  nur  wenig  Nach- 
richten. Wie  schon  Seeck  1.  1.  pg.  LXXXVI  nachgewiesen  hat,  darf  man 
C.  Vettius  Cossinius  Rufinus ").  den  Konsul  des  .Jahres  323,  als  den  Vater 
des  Praetextatus  ansehen.  Vermählt  war  Praetextatus  mit  Fabia  Aconia 
Paulina.  Sie  war  die  Tochter  des  Aconius  Philomatius.  der  prucf.  itrh. 
342 — 44,  COS.  349  war**).    Persönliche  Nachrichten  über  sie  fehlen °).    Wäh- 


hierophanta  (Hecatae)  vgl.  Wissowa,  Religion  und  Kultus  der  Römer  p.  229  adn.  6; 
Bull  arch.  com.  XXI,  1892  p.  57,  269.  addnn.  4,  6 ;  p.  .316.  Ueber  pontifex  solis  und 
pontifex  Vestae  siehe  P.  Habel  1.  1.  p.  102  sq.  Als  pontifex  Vestcie  muß  sich  Praetex- 
tatus große  Verdienste  um  dieses  Kolleg  erworben  haben.  Das  Pontifikat  ist  nicht 
nur  in  den  Inschriften,  sondern  auch  bei  Symmachus  erwähnt  (I  47 :  I,  49),  worauf 
Seeck  1.  1.  p.  LXXXVII  adn.  396  aufmerksam  gemacht  hat:  vgl.  Symm.  I.  .51:  II,  36. 
Die  Vestalinnen  beschlossen,  nach  seinem  Tode  ihm  eine  Statue  zu  errichten  (Symm. 
II,  36.  2).  Ob  dieser  Plan  zur  Ausführung  gelangte,  wissen  wir  nicht,  jedenfalls 
erregte  er  Widerspruch  (Symm.  II,  36).  Tatsächlich  aber  hat  Coelia  Concordia,  Ve- 
stalis  maxima,  sei  es  nun  privatim  oder  offiziell,  dem  Praetextatus  eine  Statue  er- 
richten lassen ;  denn  dies  lehrt  ihre  eigene,  ihr  von  der  Gemahlin  des  Praetextatus 
aus  Dankbarkeit  dafür  gesetzte  Ehrenstatue :  CIL  VI  2145 :  vgl.  unten  S.  475,  Anm.  2. 
Ueber  das  Amt  eines  pater  vgl.  Hieron.  ep.  C  VII,  2,  der  die  sieben  Stufen  der  Mi- 
thraspriester  aufzählt.     Vgl.  Wissowa  a.  a.  0.  S.  309. 

1)  Vgl.  Schanz,  Rom.  Lit.  IV,  S.  128. 

2)  Boeth.  comm.  in  Ärist.  de  interpr.  ed.  sec.  I,  1,  p.  289,  welche  Stelle  Seeck  1.  1. 
p.  LXXXVII  adn.  395  anführt. 

3)  Siehe  Jahn,  Ueber  die  Subskriptionen  in  den  Handschriften  röm.  Klassiker  (Ber. 
iiher  d.   Verfidhjen.  d.  k.  sächs.  Ges.  d.  Wiss.  z.  Leipz.  1851/52  S.  341). 

4)  Bihl.  grec.  III,  c,  6  p.  480.  —  5)  CIL  VI  1779  (in  parte  postiea). 

6)  Symm.  ep.  1,53;  1,47. 

7)  CIL 'S.  5061.  Auf  ihn  bezieht  sich,  wie  Mommsen  meinte,  auch  C7I- VI  32040. 
—  Daß  Praetextatus  aus  einem  der  angesehensten  stadtrömischen  Geschlechter 
stammte,  hat  Seeck  1,  1.  adn.  386  festgestellt. 

8)  CIL  VI  1780.  —  Vgl.  Chronogr.  a.  354;  v.  Pallu  de  Lessert,  Fastes  des  pro- 
vinces  Africaines  ü,  1  p.  25  sqq.  u.  183  sqq. 

9)  Vgl.  CIL  VI  1780:  1779  (in  latere  sinistro)  und  (in  parte  postiea).  Symm.  I.  48 
spricht  einmal  von  einer  schweren  Erkrankung  der  Paulina  und  fordert  Praetextatus 

12 


474  Jo/iamia  Nistler, 

rend  der  Amtsfunktion  des  Praetextatus  in  Griechenland  weilte  sie  sicher 
bei  ihm,  da  sie  in  den  Kult  der  Priestertümer.  die  sie  bekleidete,  in  Grie- 
chenland eingeweiht  worden  ist  und  ein  anderer  Termin  für  diese  Ein- 
weihung nur  wenig  Wahrscheinlichkeit  bietet  \).  Sie  scheint  eine  hohe 
Wertschätzung  für  ihren  Gemahl  gehabt  zu  haben").  Die  vierzigjährige 
Ehe^)  beider  war  nicht  kinderlos  geblieben''). 

Praetextatus  scheint  über  bedeutenden  Reichtum  verfügt  zu  haben. 
Ueber  sein  Landgut  in  Baiae  haben  wir  nur  zwei  Stellen  in  den  Briefen 
des  Symmachus'');  auch  über  ein  Besitztum  in  Etrurien,  das  Praetextatus 
möglicherweise  hatte,  wissen  wir  nichts  näheres *").  Sein  Palast  wurde 
1591  auf  dem  Esquilin  beim  Bogen  des  Gallienus  entdeckt"),  seine  durch 

auf,  jetzt,  nach  erfolgter  üenesung.  guten  Mutes  zu  sein.  Doch  ist  nicht  ausge- 
schlossen, daß  mit  dieser  im  Brief  erwähnten  Paulina  eine  Tochter  des  Praetextatus 
und  der  Paulina  gemeint  sein  kann:  Paulina  ergo  cura  communis  extremum  salutis 
accesserat ;  an  vesler  pro  illa  tantus  est  metus,  ut .  .  .  . 

1)  Unter  dem  Einfluß  des  Praetextatus  ühernahm  Paulina  mehrere  Priestertümer. 

Vgl.  CIL  VI  1779  (in  parte  postica):  tu  nie  marile  ..  \ \in  iempla  ducis  ac  fumu- 

lam  dirl  dicas  \  te  teste  cunciis  imhuor  mysteriis  \ Pauliua  wird  genannt:  CIL 

VI  1780:  saa-ata  apud  Eleusinam  deo  laccho  Cereri  et  Corae;  1779:  saerata  Cereri  et 
Eleusinüs;  1780:  saerata  apud  Laernam  —  die  Lernaeischen  Mysterien  scheinen  eine 
Nachahmung  oder  Abart  der  Eleusinischen  gewesen  zu  sein ;  vgl.  Preller.  Demeter  u. 
Persephone  S.  210  ff. ;  vgl.  Pausanias  II,  36.  7;  11,  37.  2;  VIII,  15,  9:  Libanius  I  p.  427 
pro  Aristophane:  6  xijv  Jtgvav  xaxixuiv  ^lax/oq.  Kaibel  ep.  Gr.  866  =  CIG  1,  405  — 
deo  Libero  et  Cereri  et  Corae;  1780:  saerata  apud  Aeginam  deabus;  1779:  saerata 
apud  Aeginam  Hecatae;  1780  u.  1779:  tauroboliata;  1780:  Isiaca;  1780:  Hieropliantria 
deae  Hecatae;  1779:  Hierophantria;  1780:  Graecosacraned  deae  Cereris. 

2)  CIL  VI  1179  (in  parte  postica):  v.  4:  Agori,  qui  .  .  \  patriam  senatum  coniu- 
gemq{ue)  inluminas  \  probitate  mentis  moribus  studiis  simul  |  virtutis  apicem  quis  supre- 
mum  nanctus  es.  —  v.  30 :  te  propter  omnis  me  beatam  vie  piam  celebrant  qiiod  ipse  nie 

bonam  disseminas  \  totum  per  orbein  .  .  .     CIL  VI  2145 : Praetextato  .  .  omnia 

singulari  dignoque  etiam  ab  liuiusmodi  virginibus  et  sacerdotibus  coli  .  .  .  Hieron.  ep. 
X5III,  .3  . .  .  nunc  .  .  .  non  in  lacteo  coeli  palatiu  (sc.  Praetextatus),   ut  uxor  mentitur 

infelix  .  .  .    Hieron.  ep.  XXXIX,  3 :  .  .  .  Erubesce,  Ethnicae  compatione  superaris 

lila  (sc.  Paulina)  inßdelem  maritum  translatum  fingit  in  coelum. 

3)  CIL  VI  1779  (in  fronte  baseos) :  hi  coniuncti  simul  vixerunt  ann.  XL. 

4)  CIL  VI  1779  (in  parte  postica):  subolemque  pulchram  si  tuae  similis  putant. 
Vielleicht  ist  (Seeck  1.  1.  p.  LXXXVI  nimmt  es  als  selbstverständlich  an)  CIL  VI 
1777  von  einem  Sohn  des  Praetextatus  gesetzt  (ein  Name  ist  auf  der  Inschrift  nicht  er- 
halten). Die  Gea&nztcWxmg  paretiti  publice  privatimque  reverendo  scheint  mir  anzudeuten, 
daß  wir  diesen  Ausdruck  in  zweifachem  Sinne  zu  deuten  haben:  als  Vater  und  als 
Beamten,  dem  das  Volkswohl  am  Herzen  lag.  Die  Anrede  parens  gebührte  übrigens 
Praetextatus  als  hohem  Beamten.  Vgl.  z.  B.  Baron,  ann.  eccl.  IV  p.  208  rescriptum 
de  pellendis  ab  urbe  schismaticis,  wo  parens  carissime  als  Anrede  für  den  praef.  urb. 
dient.  Ebenso  1.  1.  p.  225  rescript.  d.  redd.  basil.  —  Den  CIL  VI  32163  genannten  Vet- 
tius  Agorius  möchte  ich  für  einen  Urenkel  des  Vettius  Agorius  Praetextatus  halten. 
Vgl.  die  adnotatio  zu  dieser  Inschrift  im  CIIj. 

h)  Symm.  I,  47;  I,  48.  —  6)  Symm.  I,  51. 

7)  Seeck  p.  LXXXVI  adn.  386  will  auf  Grund  der  am  Aventin  gefundenen  In- 
schrift CIIj  VI  1777  auch  dort  eine  Besitzung  des  Praetextatus  annehmen. 

13 


Vetthts  Agorhts  Pradextatus.  475 

Wasserleitungsrohre')  bezeugten  Gärten  nicht  weit  davon  im  Jahre  1817^). 
Die  Inschrift  CIL  VI  1781  ist  wahrscheinlich  auch  in  der  Nähe  des  Pa- 
lastes oder  der  Gärten  aufgefunden  worden.  Das  Epigramm,  das  sich  auf 
dem  rechten  Ende  des  Inschrift  -  Fragmentes  befindet,  scheint  sich  auf 
Vettius  Agorius  Praetextatus  zu  beziehen  ^). 
Wien. 


1)  CIJj  XV  7.363:  u)  (ab  una  parte):  Vel.  Praetextati;  —  (in  parte  aversa) :  Vet. 
Praetextat[i].  —  ß)  (ab  una  parte):  et  [P]attltnae ;  —  (in  parte  aversa):  IIJXXXX 
et  PauUnue. 

2)  Lanciani,  the  riiins  &  excavations  p.  295:  Remains  of  bis  gardens  on  the  Es- 
quiline  we  discovered  in  1873/74  near  the  piazza  Manfredo  Fanti.  The  palace  con- 
nected with  the  gardens  had  already  been  discovered  in  1.591  in  the  grounds  of 
Federigo  Cesi  near  the  arch  of  Gallienus.  It  contained,  like  the  gardens,  a  valuable 
set  of  works  of  art,  araong  which  was  the  statue  of  Coelia  Concordia,  a  Vestalis 
raaxima,  so  perfectly  preserved  that  even  the  insignia  of  her  order,  of  gilded  metal, 
remained  fasteued  around  her  neck. 

3)  CIL  VI  1781 :  (links) :   Vetfä  |  Agorii ; 

(rechts,  der  Stein  ist  abgebrochen): 

Simplex  SU | 

casto I 

alque  fa | 

nus I 


u 


476 


Berossos'  Chronologie  und  die  keilinschriftlichen  Neufunde. 

Von  C.  F.  Lehmann-Haupt. 

IX 1). 

Die  neuesten  Versuche  zur  Rekonstruktion  der  baby- 
lonischen K  ö  n  i  g  s  1  i  s  t  e. 

Unsere  bisherigen  Betrachtungen  führten  zu  dem  Ergebnis,  dass 
„wenn  wir,  wie  es  uns  als  das  Gegebene  erschien,  Kings  Folgerungen 
aus  dem  Synchronismus  1 1  n  s  u  m  m  a  -  S  u  m  u  a  b  u  m  imd  die  Thureau- 
Dangins  aus  dem  Synchronismus  Kastilias"  Anfang  -  E  agamil  Ende 
kombinieren,  das  unkorrigierte  Datum  von  Bavian  allem  Anschein  nach 
unhaltbar  ist",  „uns  nur  noch  zu  prüfen  übrig  blieb,  ob  für  die  spätere 
Zeit  durch  neugefundenes  Material  eine  Veränderung  herbeigeführt  werde, 
die  unseren  Standpunkt  gegenüber  dem  Datum  von  Bavian  verschiebe,  sei 
es  dass  wir  dadurch  zu  einer  Modifikation  der  Korrektur  dieses  Datums, 
sei  es  zu  einer  schliesslichen  unerwarteten  Anerkennung  seines  Bestandes" 
geführt  würden'-). 

Dabei  sollte  besonders  der  aus  dem  Archiv  von  Boghazköi  gewoimene 
Synchi-onismus  zwischen  dem  Hetiterkönig  Hattusil  und  dem  der  Dy- 
nastie C  angehörigen  Kassitenkönig  K  a  d  a  s  m  a  n  -  T  u  r  gu  ^)  ins  Auge 
gefasst  werden. 

War  das  erledigt,  so  konnte  alsdann  der  Frage  näher  getreten  wer- 
den, „ob  die  Zahl  2232  v.  Chr.  —  und  zwar,  vom  Standpunlct  der  An- 
schauung, die  uns  als  die  wahrscheinlichste  galt,  „nicht  als  in  den  Be- 
reich der  ersten  babylonischen  Dynastie  fallend"  —  als  Ausgangspunkt  von 
Berossos'  historischer  Kunde  aufrecht  zu  erhalten  oder  ob  sie  zu  reduzieren 
sei,  weil  auch  Berossos  Dynastien,  die  ineinandergreifen,  als  einander  glatt 
ablösend  betrachtet  hat". 

Von  vornherein  hatte  ich  nämlich  dabei  betont  und  näher  begründet^), 
dass  wir  „  als  gegenwärtiges  Endziel  der  chronologischen  Betrachtungen  even- 
tuell nur  die  höhere  Wahrscheinlichkeit  zwischen  verschiedenen  Möglich- 
keiten, nicht  die  absolute  Sicherheit  ins  Auge  zu  fassen"  hatten. 

Das  war  um  so  notwendiger,  als  schon  damals  namhafte  Forscher 
wie  üngnad   und  Thureau-Dangin    an    der    Ansicht    festhielten,    dass    das 


1)  I— Yin  siehe  Klio  VÜI  S.  227-251.  —  2)  Klio  Vni  S.  2-31. 
3)  Klio  YlII  S.  233  f. 

26 


Bernssos'  Cliroiio/di/ic  /nid  (Jif  l:cili.iisclnißl/rh(n   Xriifitiidr.  177 

aus  Hcrossos  und  Kiillisthenes  uewonneno  Epochenjahr  2232  v.  Clir.  iiiif 
dem  lieginii  di/r  Dynastie  A  der  Köni<>sliste  gleich  zu  setzen  sei.  Ihnen 
hat  sich  inzwischen  P.  Sthnabel  zugesellt  *).  In  der  Tat  steht  und  fällt 
diejenige  Anschauung,  zu  der  wir  uns  oben  als  zu  der  wahrscheinlichsten  be- 
kannt haben,  mit  der  Voraussetzung,  dass  der  llusumma  von  Assyrien,  mit 
dem  nach  der  King'schen  Chronik  Suabum.  der  mit  dem  Babylonierkönig 
Sumuabnm,  dem  1.  König  der  Dynastie  A,  identisch  sein  wird,  die  gleiche 
l^prsönlichkeit  ist  wie  llusumma.  der  Vater  des  patesi  Erisum  von  Assur  ^). 

Das  kann  aber  niemand  mit  voller  Bestimmtheit  behaupten,  denn,  wie 
in  obigem  Zusammenhanife  bereits  betont,  gerade  die  neuesten  Kunde, 
namentlich  die  aus  den  Ausgrabungen  i"n  Assur,  haben  uns  gezeigt,  dass 
die  in  alter  Zeit  einmal  gebräuchlichen  Herrschernamen  weit  häufiger  und 
regelmässiger  wiederkehren,  als  man  es  früher  ahnen  konnte,  .letzt  kennen 
wir  5  Salmanassar'').  4  Tiglatpileser,  4  Adadnirari.  Und  wenn  aucii 
1 1  u  s  u  m  m  a  keiner  von  den  in  späterer  Zeit  beliebten  Herrschernamen 
ist.  so  kann  die  Annahme,  dass  er  nur  einmal  vertreten  war.  immer  nur 
ais  wahrscheinlich,  keineswegs  als  sicher  gelten. 

Im  Gegensatz  dazu  hatte,  worauf  ich  bereits  in  einem  Korrektur- 
zusatz*) hinwies.  Ed.  Meyer  „die  babylonische  Chronologie"  °)  als  seines 
Erachtens  jetzt  völlig  feststehend  behandelt,  und  worauf  diese  seine  Auf- 
fassung beruht,  ist  seither  in  der  grossartigen  zweiten  Hälfte  der  zweiten 
Auflage  des  ersten  Bandes  seiner  Geschichte  des  Altertums ")  dargelegt 
worden.  Ed.  Meyer  bietet  eine  neue  Rekonstruktion  der  babylonischen 
Königsliste,  die.  wenn  sie  zutreffend  wäre,  die  ärgste  von  allen  den 
Schwierigkeiten  lösen  würde,  die  mich  in  meinem  Buche  Zwei  Ilaiipt- 
Itrohlcnii  der  iiltnricntalischen  Chronoloc/ie  und  ihre  Lösung  dazu  geführt 
hatten,  in  der  Angabe  von  Bavian  den  Störenfried  und  den  damals  ein- 
zigen Träger  der  Widersprüche,  die  der  einheitlichen  Gestaltung  der  baby- 
lonisch-assyrischen und  damit  der  altorientalischen  Chronologie  im  Wege 
standen,  zu  erblicken. 

Diese  Hauptschwierigkeit  beruhte  in  dem  Befund  der  baylonischen 
Königsliste,  wie  er  von  mir')  im  Einklang  mit  Knudtzon**)  durch  Unter- 
suchung des  Originals  festgestellt  war.  Kolumne  IV  der  Königsliste  be- 
ginnt nämlich,  wie  ich  nachwies  —  und  darin  stimmt  Eduard  Meyer  mir  bei 
—  mit  dem  ersten  Könige  der  Dynastie  J  ^)  im  Jahre  754  v.  Chr.  Am 
Schliisse    der   Kolumne  III   der    Königsliste    ist    dagegen    ein    bedeutendes 


1)  Die  hnb;/lonische  Chronologie  in  Berossos'  Babyloniaka.  Mitteil,  der  Vorderas. 
Ges.  1.3  (1908)  Nr.  5  bes.  S.  263" (33).  —  2)  Klio  VIII  S.  236  f.  —  3)  Kliu  VIII  234. 

4)  Klio  Vin  S.  234  .Inm.  1.  —  .5)  Sitzungsberichte  Berl.  Ak.  d.  W.  1908  S.  11.5  Anm.  1. 

6)  §  32.5  ff.  S.  333  tf.  nebst  Tabelle  bei  S.  334.  —  7)  Zivei  Hauplprobleme,  S.  21—29, 
bes.  S.  2.5  f.  —  8)  Anhang  zu  -seinen  Assyrischen  Gebeten  an  den  Sonnengott  für 
Staat  und  königliches  Haus  (1895)  Bd.  I  S.  60.    Bd.  II  S.  277. 

9)  Da  I  ^  3  u"d  =  römisch  1,  was  Verwirrung  stiften  könnte,  so  wähle  ich  .T 
als  Bezeichnung  der  vorletzten  Dynastie  der  bab^-Ionischen  Königsliste. 
Klio,  Beiträge  zur  alten  Geschichte  X  i.  32 

27 


478  C.  F.  Lchmtmn-TIaupt, 

Stück  weggebrochen  und  mit  ihm  mindestens  eine  Dynastie-Summierung, 
so  dass  dadurch  die  Verknüpfung  mit  der  älteren  Zeit,  den  Dynastien  A 
bis  G  aufgehoben  ist,  die  nun  nur  mittelbar,  eben  durch  das  Datum  von  Bavian 
und  durch  weitere  von  diesem  abhängige  Angaben,  hergestellt  werden  kann. 

Hier  ergab  nun  die  Prüfung  des  Originals  der  Königsliste  die  Tat- 
sache, dass  in  die  Lücke  zu  Ende  der  Kolumne  III  als  Mitglieder  der 
Dynastie  H  unmöglich  so  viele  Könige  untergebracht  werden  konnten,  wie 
es  das  Datum  von  Bavian  erfordert  hätte.  Dieses  musste  daher  zu  hoch 
sein  und  einer  Reduktion  bedürfen.  Hieran  musste  festgehalten  werden, 
auch  wenn  sich  das  Urteil  über  andere  Erscheinungen,  die  mir  als  Stützen 
dieser  Ermittelung  erschienen  wai-en,  geändert  hatte.  Es  konnten  näm- 
lich nach  den  Untersuchungen  am  Original  der  Königsliste  zu  Ende  der 
Kolumne  III  nur  zwölf  Zeilen,  d.  h.  11  Könige  (von  934 — 754.  also  ca.  180 
•Tahre  herrschend)  und  eine  Summierung  ergänzt,  allerhöchstens  und  un- 
wahrscheinlicherweise konnte  eine  weitere  Zeile  in  Betracht  gezogen  werden. 
Eduard  Meyer  gibt  nun  eine  Wiederherstellung  der  Königsliste ,  nach 
welcher  am  Ende  der  dritten  Kolumne  14  Zeilen  ergänzbar  sein  sollen, 
wonach  also  die  Dynastie  H  13  Könige  umfasst  habe,  die  251  Jahre 
(1004 — 754)  geherrscht  hätten.  Er  hält  diese  Anschauung  deshalb  für  ge- 
sichert, weil  nach  der  Chronologie,  die  er  auf  dieser  Voraussetzung  aufbaut, 
Burnaburias,  König  von  Babylonien,  tatsächlich  Zeitgenosse  Amenophis'  IV. 
von  Aegypten  wird,  mit  dem  er,  wie  der  Fund  von  Teil  el  Amarna  gezeigt 
hat,  korrespondierte  und  dessen  Zeit  bis  auf  ein  Jahrzehnt  feststeht. 

Dass  diese  Argumentation  keineswegs  bündig  ist.  beweist  schon  die 
Tatsache,  dass  natürlich  auch  ich  den  Synchi'onismus  zwischen  Burna- 
burias und  Amenophis  IV  meinen  Berechnungen  mitzugrundegelegt  hatte '). 
Dass  Amenophis  IV  durch  Meyers  Korrektur  meiner  Berechnung  der  Ke- 
gierungszeit  Thutmosis'  III  [ob.  Bd.  VIII  S.  215]  um  zwölf  Jahre  (Regie- 
rungsbeginn nicht  ,1392'  sondern  1380)  herunterrückt,  fällt  dabei  nicht 
wesentlich  ins  Gewicht.  Was  Eduard  Meyer  als  Beweis  für  die  Sicher- 
heit seiner  Ermittelungen  betrachtet,  zeigt  in  Wahrheit  nur,  dass  sie  ihren 
Ergebnissen  nach  nicht  unmöglich  ist,  ohne  jedoch  andere  Möglich- 
keiten auszuscii  Hessen. 

Und  so  ist  denn  auch  Eduard  Meyers  Rekonstruktion  der  Königs- 
liste erweislich  falsch. 

Um  Knudtzons  und  meine  Ermittelungen  am  Original  der  Königs- 
liste sowie  Eduard  Meyers  diesen  widersprechende  Aufstellungen  und  was  den 
letzteren  entgegenzuhalten  ist,  nach  Möglichkeit  zu  verdeutlichen,  wieder- 
hole ich  hier  (S.  479)  von  Tafel  II  meiner  Zwei  Hauptprohleme  die  frei- 
lich nicht  aEzu  klaren  photographischen  Autotypien  der  Vorder-  und  der 
Rückseite  der  Königsliste. 


1)  Zwei    Hauptproliteme.   Kap.    XIII   (S.    147—160)    ^Acgyptixch-hahißonüche   Syn- 
chronismen". 

28 


Berossos'  üliromhfik  und  die  keilinschrißlivhen  Nciifinide.         479 


■S-g  icä-g^s 
'S  g  g-s-^^ 


l|^gl       |2^J 


•     "-■  '—  ^ 

-ö--«^ 

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o   2»   j;- 

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Xr-  ~x  5 

^—  =M 

32* 

29 


480  C.   F.  Lclnumm-Ilnnpt. 

Die  beiden  Kolumnen  iler  Vorderseite  berechnen  sich  mit  den  sichern 
Ergänzungen  auf  32  Zeilen,  und.  da  tatsächlich  die  Tafel  ganz  und  sehr 
eng  von  Schrift  bedeckt  war.  so  schliesst  Meyer,  dass  auch  Kohimne  III 
Rückseite  32  Zeilen  unifasst  haben  müsste  (ebenso  wie  Kolumne  TV.  bei 
der  noch  eine  weitere  Zeile  in  Betracht  gezogen  wird).  Dann  kommen 
auf  Dynastie  H  tatsächlieli   13  Könige  und  1   Summierung  ^). 

Eduard  Meyers  Fehler  liegt  nun  darin,  dass  er  die  Zeilen  der  Königsliste 
als  gleichwertig  behandelt  und  nicht  genügend  beachtet  liat,  was  dem  Kenner 
der  Originaltafel  klar  vor  Augen  steht,  aber  auch  in  den  Publikationen  (vgl. 
die  Abbildungen)  erkennbar  ist.  dass  die  Summierungen  einen  verhält- 
nismässig bedeutenderen  Kaum  einnehmen,  als  die  Einzelzeilen,  die  nur 
einen  Königsnamen  mit  vorgesetzter  Zahl  der  Regierungsjahre  umfassen. 
Und  zwar  aus  zwiefachem  Grunde :  einmal  erfordern  die  durch  die  Ad- 
dition erzielten  grösseren  Zahlen  öfters  eine  gesteigerte  Zeilenhöhe,  be- 
sonders aber  nehmen  die  beiden  tief  in  den  Ton  eingegrabenen  Linien 
selbst,  die  die  Summierungen  je  von  der  vorausgehenden  und  von  der  fol- 
genden Dynastie  trennen,  jedesmal  einen  —  im  Vergleich  zu  der  geringen 
Höhe  der  Zeichen  in  den  gewöhnlichen  Zeilen  —  nicht  unbeträchtlichen 
Raum  ein.  Nun  enthält  die  erste  Kolumne  zwei,  die  zweite  Kolumne  eine 
Summierung,  um  die  dritte  Kolumne  aber  steht  es  ganz  anders. 

Erhalten  sind  die  Summierungen  der  Dynastien  D,  E  und  F.  Bei 
Dynastie  G  ändert  sich  die  Sachlage  insofern,  als  sie  nur  einen  König 
enthält,  den  Elamiten.  so  dass  Dynastie  und  Summierung  zusammenfallen, 
und  somit  die  Linie,  die  sonst  die  Summienuig  dieser  Dynastie  G  von 
deren  Königen  trennen  müsste,  in  ihrer  gesonderten  Existenz  in  Weg- 
fall kommt.  In  dem  erhaltenen  Teile  der  Kol.  IV  haben  wir  es  also  mit 
4  Summierungen  und  zwar  nicht  acht,  aber  doch  sieben  durch  sie  be- 
dingten Trennungslinien  zu  tun.  (Dazu  kommt  dann  in  dem  weggebrochenen 
Teile  mindestens  noch  eine,  möglicherweise  aber  zwei  Summierungen  mit  je 
2  Trennungslinien.)  Diese  Tatsache,  die  Meyer  so  gut  wie  ganz  ausser  Acht 
gelassen  hat,  erklärt  es  zur  Genüge,  dass  die  Zeilen,  die  in  Kolumne  III 
erhalten  sind,  (nämlich  15  in  ihrer  voUen  Höhe  und  zwei  nur  in  halber 
Höhe  erhaltene  Zeilen)  so  viel  mehr  Raum  beanspruchen,  dass  das  von 
Knudtzon  und  mir  durch  genaue  Messungen  am  Original  festgestellte  Er- 
gebnis vollauf  zu  Recht  besteht,  wonach  zu  Ende  von  Kolumne  III  nur 
1 1  Könige  (allenfalls,  aber  höchst  unwahrscheinlich  zwölf)  und  1  Sum- 
mierung oder  10  Könige  und  2  Summierungen.  sicher  aber  nicht  13  Könige 
imd  1   Summierung   zu  ergänzen  sind. 

Diese  Tatsache  lässt  sich  nun  aber  auch,  ohne  dass  man  das  Original 
vor  Augen  hat,  an  der  photographischen  Reproduktion  durch  eine  ein- 
fache Vergleichnng  der  wohlerhaltenen  Teile    der  nebeneinanderstehenden 


1)  ,Bei  Lehmann  fUlschlich  nur  11".  so  F.d.  Meyer  GA.  I  2-  S.  333  unten. 

30 


Berossos'  Clminologk  iiml  die  hcUinschriftlklim  Ncufmuh.         481 

Kolumnen  III  und  IV  der  Königsliste,  nachprüfen.  Der  erste  König  der 
Dynastie  K  in  Kol.  IV.  steht  nahezu  auf  gleicher  Höhe  mit  dem  zweit- 
letzten der  Dynastie  D  in  Kolumne  III.  Mit  dem  12.  Könige  der  Dy- 
nastie K  erreichen  wir  in  der  Kolumne  III  erst  die  11.  Zeile  von  jenen 
vorletzten  Könige  der  Dj-nastie  D  inkl.  ab  gerechnet.  Mit  anderen  Worten: 
13  Zeilen  in  Kolumne  IV  entsprechen  12  Zeilen  in  Kolumne  III.  Oder 
aber  noch  genauer:  den  5  Zeilen,  die  in  Kolumne  III  gebildet  werden 
durch  die  Summienmg  von  Dynastie  I).  die  drei  Könige  von  Dynastie  E 
und  die  Summierung  der  letzteren  entsjirechen  in  Kolumne  IV  nahezu 
6  Zeilen  und  dieses  Bild  gibt  auch  Knudtzon's  Autograi)hie  ziemlich  ge- 
nau wieder. 

Die  grössere  Häutigkeit  der  Summierungen  in  Kolumne  111  bringt  es 
also  mit  sich,  dass  in  ihr  nicht  die  Zeilenzahl  der  übrigen  3  Kolumnen 
(32).  sondern  eine  geringere  Zahl  anzusetzen  ist.  Die  am  Original 
der  Königsliste  von  Kundtzon  und  mir  gänzlich  unabhängig  von  einander 
und  auch  auf  verschiedenem  Wege  aber  mit  dem  gleichen  Ergebnis  vor- 
genommenen Feststellungen,  die  auf  eine  Gesamtzahl  von  30,  weit  un- 
wahrscheinlicher höchstens  31  Zeilen  in  der  IV.  Kolumne  führen,  bleiben 
also  zu  Recht  bestehen;  imd  mit  einer  Zahl  von  13  Königen  in  der  Dy- 
nastie H  darf  nicht  gerechnet  werden. 

Meyer  verfährt  —  abgesehen  von  diesem  Irrtum  —  im  übrigen  ganz 
korrekt,  wenn  er.  wie  ich.  mit  der  Gleichmässigkeit  der  Schrift  auf  der 
Königsliste  rechnet: 

„Die  Schi-ift  ist  in  der  Tat",  wie  ich  hervorhob  '),  ,an  den  erhaltenen 
Teilen  der  Königsliste  durchweg  gleichmässig :  wir  sind  daher  in  keiner 
Weise  berechtigt,  für  die  weggebrocbenen  Teile  eine  andere,  etwa  kleinere 
Schrift  und  eine  engere  Stellung  der  Zeilen  vorauszusetzen.  Das  wäre  ein 
Fehler  in  der  p  aläographischen  Untersuch  ungsmeth  od  e. 
Ausserdem  aber  ist  bereits  auf  den  erhaltenen  Teilen  die  Schrift  so  klein 
und  stehen  namentlich  die  Zeilen  so  eng,  dass,  von  dem  genannten  me- 
thodischen Einwand  ganz  abgesehen,  eine  Steigerung  in  dieser  Hinsicht 
überhaupt  nicht  denkbar  wäre." 

Eine  gewisse  Abweichung  von  dieser  Gleichmässigkeit  würde  es 
freilich  voraussetzen,  wenn  mit  Meyer  Kolumne  IV  als  „wahrscheinlich 
33  Zeilen"  ^)  umfassend  zu  betrachten  wäre.  Und  wäre  das  der  Fall,  so 
könnte  jemand  versucht  sein,  daraus  zu  folgern,  dass  dann  ja  die  durch 
die  vielen  Summierungen  in  Kolumne  III  gebotene  Differenz  vorhanden 
wäre,  man  also  für  Kolumne  111  doch  33  ^  1  =  32  Zeilen  rechnen  dürfe  '). 


1)  Zioei  Haujjtprohleme,  S.  24  f.  —  2)  In  seiner  Tabelle  a.  a.  0. 

•S)  Dabei  ist  noch  hervorzuheben,  dass  der  letzte  erhaltene  Königsnarae  iu  Kol.  IV 
Kan-dal  =  Kandalanu  d.  i.  der  Thronname,  den  Assurhanabal  (668 — 626)  als  babylo- 
nischer König  führt,  eine  Zeile  folgt,  die,  wie  auch  Ed.  Meyer  betont,  unlesbar  ist, 
also  sicher  keinen  Königsnamen  enthält. 

31 


482  G.  F.  Lehmann-Haupt, 

Und  vielleicht  beruht  Meyers  Ansatz  der  33  Zeilen  für  Kolumne  IV  doch 
auf  einer  gewissen  Berücksichtigung  des  grösseren  Baumes,  den  die  Sum- 
mieningen  in  Kolumne  IV  beanspruchen. 

Daher  liegt  uns  auch  noch  der  \achweis  ob,  dass  Kolumne  IV  nicht 
etwa  weitläufiger  als  Kolumne .1  und  II  geschrieben  ist;  er  ergibt  sich  ohne 
weiteres  wie  folgt.  Eben  den  12  ersten  Zeilen  der  Dynastie  K  in  Ko- 
lumne IV,  die  wir  zum  Vergleich  mit  Kolumne  HI  verwendeten,  entspre- 
chen in  Kolumne  I  genau  die  11  Könige  der  Dynastie  B  mit  ihrer 
Summierung,  also  12  Zeilen  zuzüglich  des  üeberschusses,  den  die 
Summierungszeile  beansprucht,  in  Kolumne  II  aber  nahezu  14  Zeilen,  die 
die  Könige  23 — 36  der  Dynastie  C  erfordern. 

Die  Kolumne  IV  ist  also  keinenfalls  enger,  eher  in  dem  erhaltenen 
Teile  etwas  weitläufiger  beschrieben,  als  Kolumne  I  und  II.  Wir  dürfen 
ihr  also  —  immer  unter  der  Voraussetzung,  dass  sie  bis  zum  Schluss  in 
der  gleichen  Weise  beschrieben  war  — ,  keinenfalls  mehr  Zeilen  zubilligen, 
als  die  32  Zeilen  einschliesslich  einer  oder  zwei  Summierungen,  wie  sie 
für  Kolumne  I  und  II  festgestellt  sind. 

Damit  ist  erwiesen,  dass  Ed.  Meyers  Ergänzung  der  Königsliste  an 
der  entscheidenden  Stelle,  zu  Ende  der  Kolumne  III,  irrig  ist. 

Gleichzeitig  ist  damit  der  Versuch  Schnabels  ')  abgetan,  die  alte, 
seit  meinen  Darlegungen  allseitig  als  endgültig  erledigt  betrachtete  An- 
schauung-), als  besage  die  22  in  der  Summierung  im  oberen  Teil  der  Ko- 
lumne IV  nicht  22  -lahre  einer  Dynastie  J,  die  wahrscheinlich  mit  Ko- 
lumne IV  beginnt,  .sondern  22  Könige,  die  alle  der  Dynastie  H  (VIII)  an- 
gehören. 

Dann  müssten.  da  zu  Beginn  der  Kolumne  IV  der  Rand  der  Tafel 
zu  erkennen  ist  und  in  Kolumne  IV  nur  5  Könige  der  Summierung  voraus- 
gehen, in  Kolumne  III  hinter  dem  Elamiten  (Dynastie  G)  17  Könige,  und  da 
eine  Summierung  hier  nicht  in  Betracht  käme,  ebensoviele  Zeilen  zu  er- 
gänzen sein,  d,  h.  5  bezw,  mindestens  4  mehr,  als  wirklich  ergänzbar  sind  und 
noch  3  mehr,  als  Ed,  Meyer  iiTigerweise  unterbringen  wollte!  Schnabel 
gelangt  dazu,  indem  er  für  die  Zeilenhöhen  der  Königsliste  mit  einer 
Durchschnittsberechnung  ^),  bekanntlich  immer  einem  sehr  trügerischen 
Mittel,  operiert,  wobei  er  dann  doch  noch  genötigt  ist,  mit  der  Annahme, 
der  Schreiber  habe  zu  Ende  von  Kolumne  III  erheblich  enger  geschrieben, 
den  oben  (S,  481)  gekennzeichneten  Fehler  in  der  paläographiscben  Unter- 
suchungsmethode zu  begehen. 


1)  Studien  zur  babyJonisch-assi/ri sehen  Chronologie.  (Mitt.  der  Vorderas.  GeseUsch. 
XIII  [1908]),  S.  74  ff.,  vgl.  S.  72  f.  —  2)  Vgl.  Ed.  Meyer  GA.  I  2''  §  32-5  Anm.  S.  333: 
-dass  die  Zahl  22  .  .  .  nur  die  Jahreszahl  sein  kann,  nicht  die  Zahl  der  Könige,  hat 
Lehmann  erwiesen'. 

3)  A.  a.  0.,  s.  bes.  S.  76. 


Berossos'  Chronologie  und  die  IccilinschriftUclicn  NeufiuuJe.         483 


Berossos  und  die  historische  Semiramis. 

Diese  seine  falsche  Wiederherstellung  der  Künigsliste  ist  es  nun  offen- 
bar, die  Ed.  Meyer  zu  seiner  abweisenden  Stellungnahme  gegenüber  der 
Rekonstellation  der  Dynastienliste  des  Berossos  veranlasste,  die  er  selbst 
durch  seinen  Nachweis  (ob.  Bd.  III  S.  141),  dass  die  Gesamtsumme  der  bei 
Eusebius  erhaltenen  Dynastien  mit  dem  anderweitig  überlieferten  Betrage  der 
berossischen  Dynastien  übereinstimmt,  angebahnt  hatte.  Diese  Abweisung 
kommt  einesteils  in  wiederholten  sehr  scharf  bestimmten  Aeusserungen 
über  das  hier  vorliegende  „ungelöste  Rätsel",  andererseits  aber  darin  zum 
Ausdruck,  dass  ein  Hinweis  auf  meine  die  Frage  betreffenden  Darlegungen 
in  Klio  III  und  VIII  in  der  neuen  Auflage  der  Geschichte  des  Altertums 
nicht  begegnet. 

Im  Anschluss  an  seine  Ansätze  für  die  Dynastien  der  Königsliste, 
die  die  Dynastie  H  auf  13  Könige  mit  251  Jahren  (1004 — 754)  bemisst, 
heisst  es  bei  Meyer  ') : 

„Wie  sich  zu  diesem  sicherstehenden  Ergebnis  die  in  der  Gesamtheit 
wie  in  allen  Einzelheiten  total  abweichende  Königsli.ste  des  Berossos  ver- 
hält, ist  bis  jetzt  noch  völlig  dunkel;  denn  es  fehlt  jeder  Anhalt,  um  zu 
ermitteln,  welche  geschichtlichen  Ereignisse  etwa  seiner  Dynastieeintei- 
lung zugrunde  liegen  mögen.  Der  einzige  Anhalt,  der  sich  bietet,  wäre 
etwa  das  Ende  seiner  fünften  Dynastie  (9  arabische  Könige)  im  .lalire  1258 
mit  der  Eroberung  Babyloniens  durch  Thukulti-Ninib  unter  Kastilias  (um 
1273 — 1256)  zu  identifizieren ;  doch  kann  diese  Koinzidenz  nur  zu  leicht 
auf  einem  neckischen  Zufall  beruhen". 

Etwas  früher  heisst  es:  „Dass  die  Zahlen  des  Berossos  korrekt  über- 
liefert sind,  kann  als  sicher,  dass  sie  auf  die  in  den  keilschriftlichen  Listen 
aufgezählten  Dynastien  von  Babel  (§  325  f.)  zu  deuten  sind,  wenigstens 
als  wahrscheinlich  gelten ;  aber  mit  den  völlig  authentischen  Daten,  welche 
diese  bieten,  stehen  sie  in  absolutem  Widerspruch,  die  eine  Aufklärung 
bis  jetzt  noch  nicht  gefimden  hat"-). 

Schliesslich  hat  Meyer  noch  nach  Erscheinen  seiner  Geschichte  des 
Altertums  12'^  Gelegenheit  genommen,  zu  erklären,  dass  Berossos'  „Dy- 
nastienliste noch  immer  ein  ungelöstes  Rätsel  und  mit  den  Daten  der 
Denkmäler  absolut  unvereinbar"  sei  ^). 

Darauf  wäre  zu  erwidern : 

Wir  kennen  die  babylonisch-assyrische  Geschichte  in  den  für  Berossos 
Dynastien  IV  ff.  in  Betracht  kommenden  Perioden  in  den  Grundzügen  gut 
genug,  um  bestimmt  sagen  zu  können,  dass  es  geschichtliche  Ereignisse, 
die  ein  für  diese  Zeit  so  völlig  abweichendes  chronologisches  System  ver- 


1)  G.  d.  A.r-,2%  326  S.  336.  —  2)  G.  d.  A.  P,  2  §  320  S.  32.5  f. 

3)  Gedächtnisrede  atif  Eberhard  Schrader  (Äbh.  Bert.  Ak.  d.  W.  1909),  S.  9  Anm.  1. 

33 


484  (-'.  l'\  Le/niKüDi-ll'uift. 

anlassen  oder  auch  nur  rechtfertigen  könnten,  überbiiupt  nicht  gegeben 
haben  kann.  Es  können  wohl  verschiedene  Abgrenzungen  fler  Gruppen 
(„Dynastien")  untereinander  vorkommen,  wie  wir  denn  ja  auch  gesellen 
haben,  dass  die  beiden  ersten  Könige  der  Dynastie  H  in  Wahrheit  zu  einer 
anderen  Dynastie  gehören  als  die  fünf  folgenden.  al)er  das  Gesamtgerüst 
m  u  s  s  das  gleiche  sein. 

Was  speziell  die  neun  Araber  anlangt,  so  lässt  sieb  mit  Deut- 
lichkeit zeigen,  dass  Bei-ossos  sie  unmöglich  in  die  Zeit  gesetzt  haben 
kann,  die  durch  die  Eroberung  Babyloniens  unter  Kastilias  abgeschlossen 
wird.  Dieser  Kastilias  trägt  einen  deutlichen  kassitiscben ')  Namen, 
Kassiten  -)  sind  aber  nicht  bloss  seine  8  Vorgänger,  sondern  die  sämt- 
lichen Könige  seit  Beginn  der  Dynastie  C,  also  hier  einen  tiefen  auf  eine 
Veränderung  der  Herkunft  deutenden  Einschnitt  zu  machen,  als  wären 
Kastilias  und  seine  8  Vorgänger  ganz  anderer  Herkunft  als  die  ihnen  voraus- 
gehenden Herrscher,  kann  Berossos  keinen  Anlass  gehabt  haben.  Bezeich- 
nete er  die  entfernteren  Vorgänger  des  Kastilias  als  Cbaldäer.  so  muss 
das  auch  diesem  und  seinen  mittelbaren  8  Vorläufern  gegolten  haben. 
Zudem  soll  Tukulti-Ninib  nach  Sanheribs  Angaben  um  1290,  nicht  um 
1260  regiert  haben  und  ob  wir  genötigt  sind,  die  Angabe  Sanheribs  der- 
gestalt restriktiv  zu  interpretieren,  wenn  wir  von  Meyers  irriger  Herstel- 
lung der  KönigsHste  absehen,  muss  sich  noch  zeigen. 

Macht  man  sich  aber  von  den  mit  dieser  irrigen  W  iederherstellung  der 
Königsliste  verbundenen  falschen  Vorstellungen  los.  so  muss  die  Erkennt- 
nis Platz  greifen,  dass  der  zwischen  ihr  und  Berossos'  Dynastien  bestehende 
Widerspruch  sehr  wobl  zu  begleichen  und  wir  durchaus  nicht  mehr  einem 
unlösbaren  Rätsel  gegenüberstehen. 

Meyer  selbst  hat  darauf  hingewiesen'^),  dass  Berossos  sich  „für  die  Zeit 
von  731  an  und  ebenso  für  die  Tradition  über  die  Urzeit  vortrefflich  be- 
währt" habe.  Alles,  was  er  berichtet,  ist  durch  die  Keilinschriften  genau 
bestätigt  worden,  so  dass  man  seine  Schriften  wo  sie  uns  erhalten  sind, 
als  authentisch  babylonische  Quellen  in  gi'iechiscbem  Gewände  befrach- 
ten kann. 

Wenn  nun  bei  Berossos  die  Gesanitsunune  der  Dynastien  mit  den 
sonstigen  Nachrichten  stimmt,  die  älteste  Zeit  und  die  spätere  Zeit  des- 
gleichen, dagegen  die  Zwischenzeit  ein  mit  der  Königsliste  nicht  bloss, 
sondern  mit  der  gesamten  Geschichte  absolut  unvereinbares  Bild  zeigt,  so 
bleibt  methodisch  n  u  r  d  e  r   e  i  n  e  S  c  h  1  u  s  s  ü  b  r  i  g .    dass    in    der 


1)  Nicht  „Kossäer"!   S.  Zwei  Hauptprobleme  S.  211  und  was  dort  zitiert. 

2)  Babylonisclie  Naruen  treten  an  Stelle  der  echt  kas.sitischen  gegen  Ende  der 
Dynastie  C  auf.  Damit  mag  es  (vgl.  Klia  111.  S.  148  Abs.  31  zusammenhängen,  dass,  wie 
wir  zeigten,  der  echte  Berossos  die  ersten  24  Könige  seine  Dynastie  IV  ein  die  von 
den  12  letzten  trennte  und  seiner  mit  den  11  Königen  der  Dynastie  D  der  Königs- 
liste IV  2  vereinigte. 

31  Klio  III.  S.  134. 

34 


BiTossDs'    ('/iri)ii(ilo(j/c   Kiiil   die  lailiilsihiilUirlini    Niiijiiiiilr.  IH.'» 

Tradition  J  i  e  an  sich  v  i  c  h  t  i  <j;  o  n  Posten  eine  V  e  r  s  c  h  i  t- 
b  u  n  g  erfahren  haben. 

Den  Nachweis,  dass  eine  solche  V^erschiebunff  stattgefunden  liat  und 
wie  sie  zu  beheben  ist.  habe  ich  Kilo  III  (S.  1:^5  S.)  erbracht,  und  zwar 
nicht  etwa  a  priori  aus  der  Erkenntnis  dieser  methodischen  Notwendigkeit 
heraus,  die  sich  mir  vielmehr  erst  nachträglich  ergab,  sondern  auf  Grund 
mehrerer  ineinandergreifender  überraschender  Beobachtungen. 

Nur  an  die  wichtigste  und  schlagendste  will  ich  hier  nochmals  er- 
innern : 

Ich  erkannte  —  und  P.  Schnaliel  hat  mir  jetzt  darin  beigestimmt*)  — , 
dass  Berossos"  Dynastie  IV  (.Chaldäer"),  wie  sie  uns  iil)erliefert  ist.  sich 
zusiimraensetzt  aus  zwei  ursiiriinoiich  bei  ihm  getrennten  Dynastien  IV  1 
von  26^)  und  IV  2  von  23')  Königen,  jener  entspricht  die  der  gesamten  Dy- 
nastie IV  beigesetzte  Zahl  von  458  .lahren.  dieser  die  in  Folge  der  Ver- 
schiebung falschlich  der  berossischen  Dynastie  V.  den  9  Arabern,  zugeschrie- 
bene Zahl  von  245  Jahren,  und  zwar  setzt  sich  Berossos'  Dynastie  IV  2 
zusammen  aus  den  12  letzten  Königen  der  Dynastie  C  der  Königsliste  und 
den  11  Königen  der  Dynastie  D  der  Königsliste,  die  in  der  Tat  nach  der 
KönigsHste  112')  +  133  ^  245  .lahre  regiert  haben. 

Diese  Einsicht  wie  überhaupt  die  Erkenntnis,  dass  uns  die  Dynastien 
des  Berossos  in  einer  Verschiebung  überliefert  sind,  stützt  sich  u.  a.  und 
besonders  auf  die  folgenden  Worte  des  Eusebius: 

Deniqiie  et  Arahum  IX  reges  et  annos  CCXLV.  Fast  qiios  anno.i 
et  ia m  i p  s  a  m  Sem  i  r a  in  i d e  ni  in  Assi/rios  dominatam  esse  tradit *). 
Atque  itentm  mimite  enumerat  nominu  regttm  XLV  adsignans  Ulis  annos 
DXXVI.     Post  qtios,  inqnit,  rex  Chaldneorum  cui  nomen  Phiilus  est. 

Von  2232  v.  Chr.  d.  h.  1902  Jahre  vor  331  v.  Chr.  als  Anfangspunkt 
der  Berossischen  Dynastien  ausgehend,  erhalten  wir  für  die  späteren  Dy- 
nastien folgendes  Bild  ") : 


•ynastie  IV  49  Chakiäer 

458  ._ 

bihre  =  1960—1503 

V      9  Araber 

245 

,      =  1502—1258 

VI  45  Könige 

526 

,      =  1257—732 

IVII 

401 

,      =^    731—3311. 

Danach  hätte    also  Berossos    die    öemiramis  als    Behen-scherin  Assy- 
riens in  die  Zeit  nach  1258  gesetzt,  und,  nachdem  er  ihrer  gedacht  hätte. 


1)  Die  habyloiiische  Chronologie  in  Bcnisxus'  Buhißimiaka  [Miiteil.  Vonlerns.  Ges.  13 
[1908])  S.  271  [41]. 

2)  Ueber  die  Einrechnung  der  Usurpatoren  s.  Klio  ]U  S.  148  m.  Anm.  2. 

3)  Die  Posten  stehen  alle  fest,  nur  der  letzte  (Dyn.  C  Nr.  36)  konnte  2  oder  3 
gelesen  werden  ;  letzteres  die  wahrscheinlichere  Lesung,  für  die  dann  Berossos  ent^ 
schied  Klio  111  162  (sub  7b). 

4)  Die  Worte  Pont  qnox  annos  bis  es.se  tradit  mit  Sehnabel,  Die  babt/l.  Chrono- 
logie, S.  37  als  eine  Interpolation  zu  betrachten,  liegt  methodisch  nicht  der  mindeste 
Grund  vor.     Vgl.  u.  S.  486  .^nm.  3.  —  5)  Näheres  Klio  III,  S.  134;  VIll,  S.  230. 

35 


486  C.  F.  Lchmanti-Hniipt, 

wäre  er  zur  Aufzählung  der  45  Könige,  die  526  Jahre  (1257  —  732)  re- 
gierten, übergegangen. 

Nun  lesen  wir  aber,  worauf  ich  zunächst  im  Anschluss  an  Marquart 
wiederholt  hingewiesen  habe  *),  bei  Josephus  c.  .4^.1142  Tama  fitv  ov- 
TO)Q  laTÖQi]y.Fi'  (sc.  BrjQöyaoc,  drrjQ  Xa?Jaioc  fiev  tb  yerog,  yvÜQiftog  öe 
xoTq  nsQi  naiÖEiav  ciraaTgecfoueroig  ib.  I  129)  negi  tov  nQoeiQt]ufi'ov  ßa- 
aiPJiog  (sc.  Xaßoy.oÖQoaÖQOv)  y.ai  noD.ä  ngbg  rovroig  iv  rfi  igni]  ßiß?M 
Tü)v  Xa/.öai'y.wv,  iv  l  u  £  ii  cp  e  r  a  i  t  oi  g  'E  Ä  A  i]  v  ix  oT  g  a  v  y  y  q  a- 
(p  eva  IV ,  &g  fi  dr  Tj  r  oi  o  fi  e  v  oi  g  i)nb  2  e  fi  e  i  gä  fis  wg  t  fj  g  'An- 
av  Q  iag^)  xr  la  &  t]  v  a  i  t  fj  v  B  a  ß  v  luv  a  xal  x  ä  &  av  fi  d  a  i  a 
xaraaxevaa&rjvai  negl  ai)ti]v  tn  ixeivtjg  i'gya  tjiEv öcjg 
yEygacpöoi^)'  xal  xarä  raöra  ttjv  fitv  rwv  Xa/LÖaioJV  dvayQaq)iii> 
diiöniatov  f/ytitEov. 

Berossos  hat  also  mit  allen  Mitteln  die  bei  den  Griechen  seit 
Ktesias  verbreitete  Sage  von  der  Begründung  Babylons  durch  die  Semiramis 
bekämpft.  Wenn  er  in  seiner  babylonischen  Geschichte  einer  Semiramis 
gedenkt,  so  kann  er  nur  die  historische  Semiramis  meinen  und 
diese  hat,  wie  längst  bekannt,  um  800  v.  Chr.,  nicht  im  13.  Jahrhundert 
gelebt,  da  sie  als  Palastfran  des  811 — 783,  d.  h.  zur  Zeit  der  Dynastie  H 
regierenden  Adadniraris  IV.  auf  der  bekannten  Nebo-Statue  erwähnt  wird*). 

Wir  sind  über  sie  jetzt  durch  den  neuen  Inschriftfund  aus  der  Stelen- 
reihe von  Assur  *)  noch  genauer  infonniert  als  ohnehin  schon  früher.  Sie 
war  danach  die  Gattin  Samsi-Adads  von  Assyrien  (826 — 811),  des  Sohnes 
Salmanassars  III  (bisher  II)  860 — 826,  —  nicht,  wie  man  bisher  an- 
nehmen musste.  die  Gemahlin  Adad)iiraris :  sie  hat  unter  diesen  beiden 
Herrschern  einen  tiberragenden  Einfluss  auf  die  Herrschaft  ausgeübt  und 
möglicherweise  noch  einen  Teil  der  Regierung  ihres  Enkels  (783 — 765) 
Saknanassar  IV  (bisher  III)  erlebt.  Sie  war,  wie  wir  wissen,  eine  Baby- 
lonierin. 

Schon  ilir  Schwiegervater  Salmanassar  III  Hatte  in  babylonische  Thron- 
win-en  mit  ordnender   Hand   erfolgreich    eingegi-itfen.    ihr    Gemahl    Samsi- 

1)  Klio  l,  S.  2.59  und  481;  III.  S.  149;  VIII.  S.  230. 

2)  Vgl.  dazu  Klio  I,  S.  277  f. 

3)  Hieraus  will  Schnabel  a.  a.  0.  S.  37  (vgl.  oben  S.  485  Anm.  4)  folgern,  dass 
Berossos  von  einer  Semiramis  überhaupt  nichts  gewusst  habe  und  dass  deshalb, 
was  Eusebius  nach  Berossos  von  ihm  berichte.  Interpolation  sei!  Das  werde  auch  be- 
stätigt durch  Abydenus.  den  Berossos  benützt  hat  bei  Eusebius  (Schoene)  I,  -53  de  Nino 
et  Schamirama  iiuUa  ipsis  (sc.  ChahJaeis  i.  e.  Berosso)  ctira  est.  In  Wahrheit  stimmen 
alle  drei  Aussagen,  sowohl  die  von  Eusebius  aus  Berossos  bei  Alesander  Polyhistor 
und  aus  Abydenus  wie  die  bei  Josephus  aus  Berossos  zitierten,  aufs  beste  miteinander 
und  stützen  sich  gegenseitig.  Von  N  i  n  o  s  und  Semiramis.  das  heisst  von  der 
sagenhaften  Semiramis  des  Griechen,  haben  die  Cbaldäer,  ihnen  voran  Berossos.  aller- 
dings nichts  wissen  wollen:  nur  die  historische  Semiramis  hat  Berossos  gekannt. 

4)  S.  oben  S.  256  f. 

5)  Siehe  F.  Delitzsch.  Mitteil.  d.  Deutsch.  Or.  Ges.  Nr.  42  (1909)  S.  35  Anm. 

36 


Bero^sos'  Chronolof/ie  itiid  die  keiliusrhriftlkhen  Neitfiinilc.         487 

Adad  zwei  aufeinander  folgende  Babylonierkönige  bekämpft,    den    zweiten 
nach  Assyrien  entfülirt  und  keinen  andern  an  seine  Stelle  gesetzt. 

Unter  den  Gefangenen,  die  er  aus  Babylonien  nach  Assyrien  führte,  wird 
sich  auch  die  Babylonierin  Sammuramat  befunden  haben.  Gemeinsam 
mit  ihr  hat  er  Assyrien  und  Babylonion  beherrscht,  und  ihrer  beider  Sohn 
Adadnirari  IV,  der  nachmals  die  Gefangenen  unter  „Freude  und  Jubel" 
zurückführte,  war  von  vornherein  unter  der  Oberleitung  seiner  Mutter  Be- 
herrscher sowohl  Assyriens  wie  Babyloniens  —  ein  Verhältnis,  dem  die 
unter  den  Auspizien  der  Semiramis  erfolgte  Einführung  des  Nebokultes 
(787  V.  Chr.)  die  staatsrechtliche  Grundlage  verleihen  sollte '). 

Da  somit  in  dieser  Zeit  die  Herrschaft  in  Wahrheit  in  den  Händen 
der  Semiramis  lag,  so  hatte  Berossos  allen  Anlass.  ihrer  zu  gedenken. 
Und  so  hat  er  denn  Gelegenlieit  genommen,  gegenüber  den  irrigen  auf 
der  medisch-persischen  Volkstradition  beruhenden,  hauptsächlich  von  Kte- 
sias  den  Griechen  übermittelten  Vorstellungen  zu  betonen,  dass  nunmehr, 
in  der  auf  die  Araber  folgenden  Zeit,  die  Semiramis  gelebt  hat.  und  zwar 
als  Gemahlin  eines  Assyrerkönigs.  Dass  sie  eine  babylonische  Gefangene, 
—  ob  königlichen  Geblütes,  steht  dahin  —  gewesen  war.  tat  hierbei  nichts 
zur  Sache  (und  es  ist  fraglich,  ob  das  Berossos  bekannt  gewesen  ist),  als 
Herrscherin  war  sie  eine  Assyrerin. 

Demnach  ist  es  ganz  unmöglich,  dass  Berossos  die 
Semiramis  in  das  1  :^.  J  a  h  r  li  u  n  d  e  r  t  versetzt  haben  sollte. 
Ausserdem  schwebt  der  Satz  über  die  Semiramis.  so  wie  er  da- 
steht zwischen  den  9  Arabern  der  berossischen  Dynastie  V  und  den  45  Kö- 
nigen seiner  Dynastie  VI.  in  der  Luft:  die  Semiramis  würde,  wiewohl  sie 
über  Babylon  geherrscht  hat,  weder  der  einen  noch  der  anderen  Gruppe 
augehören.  Und  so  ergibt  sich,  dass  hier  bei  den  Exzerptoren  des  Be- 
rossos etwas  ausgefallen  xmd  dadurch  im  Zusammenhang  mit  der  Ziisara- 
menziehung  zweier  gleich  oder  ähnlich  bezeichneter  Dynastien  jene  Verschie- 
bung eingetreten  ist,  über  deren  Entstehung  und  deren  Wiederausgleichung 
ich  des  näheren  Kl/o  III  S.  146  ff.  und  KUo  VIII  S.  230  ff.  gehandelt  habe. 

Auf  diese  Darlegungen  muss  ich  mich  beziehen  und  hebe  nur  noch- 
mals das  Ergebnis  hervor: 

Berossos  Dynastie  IV:  49  Chaldäer  =  Dynastie  C  +  D  der  Königsliste^). 

Berossos  Dynastie  V.  die  9  Araber,  sind  =  Dynastie  K  (3  Könige) 
+  F  (3  Könige)  -1-  G  (1  König)  +  den  2  ersten  noch  verwandtschaft- 
lich mit  F  verknüpften  Königen  der  Dynastie  H. 

Berossos  Dyn.  VI  (45  Könige)  läuft  vom  3.  Könige  der  Dyn.  H  bis 
auf  Alexander  den  Grossen  inkl. 


1)  Klio  I  S.  2.59  ft'..  X  S.  2.57.     Die  historisclii:  .Seniiniwta  und   ihre  Zeit  (Tübingen 
1910)  S.  60  ff. 

2)  Vgl.  S.  485. 

37 


488  ('■   /•'.  Li/niKiiiii-IfiiH/if. 

Mit  einer  zu  s  u  p  ji  o  n  i  e  r  e  n  d  e  n  Dynastie  VII  von  731 
— 3 3 1   (vgl.  S.  485)  ist  nicht  zu  operieren. 

,  Berossos  hatte  zunächst  über  die  den  Dynastien  „  H "  (Hi  und  Ha  [S.  491]) 
und  J  der  Königsliste  entsprechenden  ei  sten  Könige  seiner  Reihe  von  4.5  Herr- 
schern —  darunter  die  historische  Semiramis  —  das  Nötige  berichtet  und 
war  erst  dann  mit  dem  Satze  Post  (ptos  etc.  zu  der  Gruppe  übergegangen, 
zu  deren  Beginn  (Pol.  Kanon  XivLijQOC  y.a'i  IIioqoq  731  v.  Chr.)  Phulus 
hervorragte.  Jener  Zwischensatz  ist  in  unserer  Tradition,  vielleicht  schon 
durch  einen  dem  Polyhistor  vorausgehenden  Bearbeiter  {Klio  III  153.  IV 
124)  übergangen  worden  und  dadurch  die  sinnlose  Verschiebung  entstanden, 
in  der  uns  Berossos'  Dynastien  bei  Eusebius  entgegentreten." 

So  hatte  ich  mich  zuletzt  zu  dem  Punkte  geäussert  und  im  Zusam- 
menhang damit  betont,  dass  zu  den  neun  Araljern  aufs  beste  die  drei 
Könige  der  Meerland-Dynastie  E.  die  weiteren  drei  der  „von  Bazi".  einem 
arabischen  Gebiete,  stammenden  Dynastie  F  und  der  die  Dynastie  G  dar- 
stellende eine  Elamit  passen  (=   7  Könige). 

Dynastien,  die  aus  Gebieten  stammten,  die  südlicher  lagen  als  das 
bis  zur  Mündung  der  Ströme  reichende  (^haldäerland,  aus  dem  Meerlande 
und  von  den  beiden  Küsten  des  persischen  Golfes,  dessen  Ostufer  ja  heute 
noch  Arabi.stän  heisst.  konnte  Berossos  nach  seinen  den  geographischen 
Vorstellungen  seiner  Zeit  angepassten  Terminologie  gar  nicht  anders  denn 
als  Araber  bezeichnen'). 

Der  Elamit  aber  unterbricht  in  Wahrheit  nur  zeitlich  die  regelmässige 
Königsfolge.  Der  erste  König  der  Dynastie  H  der  Königsliste  ist.  wie 
ich  nachgewiesen  habe -)  und  wie  auch  Meyer  *)  anerkennt.  N  abukinabli^). 
der  in  nahen  verwandtschaftlichen  Beziehungen  zum  letzten  Könige  der 
Dynastie  F  Nin  ib  ku  d  u  r  r  n  s  ur  gestanden  hat.  Ihm  folgte  Samasmu- 
dammiq.  der  durch  Nabüsumiskun  ermordet  wurde,  der  selbst  —  also  als 
Begründer  einer  neuen  Dynastie  —  den  Thron  bestieg.  Samasmiidammiq 
ist  der  letzte  der  neun  Araber.  ,Ein  wirklicher  Dynastiewechsel  tritt  also 
frühestens  ein  mit  dessen  Ermordung,  was  ich  schon  zu  einer  Zeit  nach- 
gewiesen hatte,  da  ich  noch  jede  Bezugnahme  auf  Berossos  bei  der  baby- 
lonischen Chronologie  für  A  aussichtslos  hielt.  Somit  entsprechen  die 
Dynastien  E,  F.  G  nebst  den  Königen  1  und  2  der  Dynastie  H  den  neun 
Arabern.  Weiter  aber:  die  Zahl  der  auf  die  Araber  folgenden  Könige 
soll  45  sein :  in  der  Tat  ergeben  die  Könige  von  N r.  3  der 
Dyn.  H  bis  auf  Alexander  den  Grossen,  wie  oben  näher 
dargelegt"),  die  Zahl  4  5. 

1)  Klio  III  142  f.:  VIII  S.  230  f.  mit  Anm.  -5.  -   2)  Zwei  Hauptprohleme  S.  121  tf. 

3)  S.  seine  Tabelle  GA.  1  2^  S.  334.  —  4)  Oder  Nabü-mukiii-abli{abal).  Gegen 
die  von  Meyer  angewendete  Form  hal  für  das  Wort  .Sohn"  in  zusammengesetzten  Ei- 
gennamen (Nabumukinbal)  s.  meine  Ausführungen  Samassumuhin  (1892)  T.  I  S.  17  ff. 

.5)  KHo  III  S.  149.  15.5  f.     Tgl.  Till  231. 

38 


Berossos'   Cliroiioloi/ir  irmJ  dir  hpirnisrliriftUrhc»  Nciif'Kndc.         489 

L)  ('  m  n  a  c  h  <j  e  h  ö  r t  die  historische  S  e  ni  i  r  a  m  i  s  mit  in 
die  Dynastie  VI  des  echten  Berossos,  d.  h.  in  die  ^'rosse 
Reihe  von  4  5  Königen,  die  nach  den  9  Arabern  geherrscht  haben 
und  zwar  in  eine  Gruppe,  derselben  die  der  mit  Kinzer  (731)  beginnenden 
vorausgeht. 

Wann  die  9  Araber  (—  Dvn.  E  Nr.  1— II  Nr.  2  inkl.)  geherrscht 
haben,  wissen  wir. 

Auf  Nabüsuniisknn  (S.  488)  näiulich  folgt  nach  der  synchronistischen 
Geschichte  N  ab  u  ba  I  i  d  d  i  n  .  mit  dem  wir,  da  er  älterer  Zeitge- 
nosse Salmanassars  11!  von  Assyrien  (860—2  6)  ist,  auf  ge- 
s  i  c  h  e  r  t  e  m  chronologischen  Boden  stehen:  er  hat  mindestens 
31  Jahre  lang  geherrscht  und  kann,  wie  ich  gezeigt  habe'),  nicht  später  als 
882  die  Regierung  angetreten  haben.  Die  synchronistische  Geschichte 
lehrt  uns  als  reine  Nachfolger  noch  3  Könige  kennen :  MarduknadinSum, 
Marduk-bala(t)sn-iqbi  und  Bauahiddin.  Der  letztgenannte  wurde 
von  S  a  m  s  i  -  A  d  a  d  .  dem  Gemahl  der  S  e  m  i  r  a  m  i  s  .  abgesetzt. 
Von  Nabükinabli  bis  auf  Bauahiddin  kennen  wir  also  7  Könige  der  Dy- 
nastie H. 

Bis  zum  Schlüsse  rler  Kol.  III  der  Königsliste  sind  also  falls  die 
Reihe  dieser  sieben  lückenlos  ist.  noch  vier  (höchst  unwahrscheinlich  fünf) 
Zeilen  auszufüllen,  d.  b.  wir  haben  entweder  mit  weiteren  vier  (höchst 
unwahrscheinlich  fünf)  Königen  zu  rechnen  oder  falls  eine  neue  Dynastie 
in  Betracht  kommt  mit  3  Königen  und  einer  Summierung.  welch  letztere, 
da  sie  breiter  ausfallen  niusste  al-^  die  einzelnen  Zeilen,  den  möglichen  ge- 
ringen Ueberschuss  aufzehren  würde,  so  dass  man  also  von  „höchst  un- 
wahrscheinlich" vier  Königen  und  einer  Summierung  nicht  zu  sprechen 
braucht. 

Da  Bauahiddin  von  dem  A  s  s  y  r  e  r  k  ö  n  i  g  e  abgesetzt 
wurde  und  keinen  Nachfolger  erhielt,  so  sind  wir  ge- 
radezu gezwungen,  mit  einer  neuen  Dynastie  zu  rechnen, 
von  der  wir  ein  Mitglied  mit  Bestimmtheit  kennen, 
A  d  a  d  n  i  r  a  r  i  IV,  den  Sohn  der  S  e  m  i  r  a  m  i  s. 

Er  hat  nach  der  mit  ihm  endigenden  „Synchronistischen  Geschichte" 
—  in  Wahrheit  einem  Auszug  aus  den  Archiven,  der  unter  Adadnirari  IV^ 
wegen  der  zwischen  Babylonien  und  Assyrien  streitigen  Grenzgebiete  ge- 
fertigt wurde  —  in  Babylon  sich  vor  Nebo  und  Marduk  gebeugt,  hat  die 
von  seinem  Vater  gemachten  Gefangenen  nach  Babylon  zurückgefülirt^), 
im  Jahre  787  durch  Einfülirung  des  Nebokults  in  Assyrien  die  staats- 
reciitliche  Grundlage  für  die  Vereinigung  Assyriens  und  Babyloniens  in 
Personalunion  unter  dem  nominellen  Vortritt  Assyriens  geschaffen  (ob. 
S.  487),  und  so  haben  sich  unter  ihm  die  „Leute  von  Assyrien  und  Ba- 
bylonien verständigt.  Gebiet  und  Grenze  bestimmt"  ^). 

1)  Zwei  HauptpwhUme  S.  120  ft'.  —  2)  Klio  I  263  f.  —  3)  KUo  I  2(i4  Aniii.   1. 

39 


490  C.  F.  LeliDiuini-Huiqif, 

Dass  die  eigentliclie  Urheberin  aller  dieser  Massregeln  die  Sem  i- 
r  a  m  i  s  gewesen,  war  schon  früher  aus  der  ihr  mitgewidmeten  Inschrift 
der  Nebostatuen  von  Kalach  deutlich  erkennbar,  tritt  aber  jetzt  in  ein 
noch  klareres  Licht,  seitdem  wir  durch  die  ihr  speziell  gesetzte  neue  In- 
schiüft  von  Assur  wissen,  dass  sie  die  Mutter,  nicht  die  Gemahlin  Adad- 
niraris  IV  gewesen  war,  die  gleichwohl  in  beiden  Inschriften  als  seine  Pa- 
lastfrau angeführt  wird,  in  sehr  beredter  Anerkennung  des  überragenden 
Einflusses,  den  sie  auf  den  Sohn  geübt  hat  und  der  noch  in  der  Sage  bei 
Ktesias  nachklingt '). 

Welchen  Wert  man  zu  Semiramis  Zeiten  auf  die  Beziehungen  zu  Ba- 
bylonien  legte,  geht  daraus  hervor,  dass  während  in  ihrer  Steleninschrift 
ihr  Gemahl  und  ihr  Sohn  den  Titel  „König  der  Welt,  König  von  Assur"  ^), 
führen,  dem  Salmanassar  darin  nur  der  uralte  babylonische  Titel  „König 
der  vier  Weltgegenden "  ^)  beigelegt  wird.  Ist  ihr  Schwiegervater  Sal- 
manassar III  gemeint,  so  soll  er  als  der  grosse  Eroberer,  der  auch  in  die 
babylonischen  Thronwirren  nachdrücklich  ordnend  eingegriffen  und  so  die 
neue  Lage  der  Dinge  vorbereitet  hatte,  bezeichnet  sein.  Wäre  dagegen,  was 
minder  wahrscheinlich,  ihr  Enkel  Salmanassar  mit  dem  Titel  „  König  der  vier 
Weltgegenden  bedacht",  so  müsste  er  noch  zu  Lebzeiten  seines  Vaters  und 
seiner  Grossmutter  zum  Unterkönig  von  Babylonien  ernannt  sein,  oder 
aber,  es  wäre  ihm  überhaupt  eine  Mitregentschaft  übertragen  worden  und 
man  hätte  dabei  - —  in  diesem  ersten  Falle  der  rechtmässigen  Vereinigung 
beider  Reiche  auf  Grund  des  Nebokultes  —  das  babylonische  Königtum 
in  den  Vordergrund  treten  lassen*). 

Hinter  Bau-ah-iddin  haben  w'ir  also  in  Kol.  III  der 
Königsliste  eine  Summier  ung  und  dann  als  Mitglied 
einer  neuen  Dynastie  (der  der  Semiramis)  Adadnirari  IV  einzu- 
tragen.    Wie  weit  herab  reichte  diese  neue  Dynastie  V 

W.  Belck  der  zuerst  die  Einsetzung  der  Dynastie  Adadnirari's  IV  an 
dieser  Stelle  der  Königsliste  postuliert  hat^),  wies  darauf  hin,  dass  um  das 
Jahr  754  sowohl  in  Assyrien  wie  in  Babylonien  eine  neue  Dynastie  ans  Ruder 
kam.  Assurnirari  von  Assyrien  (755 — 745)  war  nach  der  Aussage  der  vor- 
armenischen Inschrift  des  Königs  Sardur®)  Sohn  eines  Adadnirari,  während 
sein  Vorgänger  A  ssur-dan(kal)-ili  hiess.  In  Babylonien  beginnt  die 
Dynastie  ,1  der  Königsliste,  die  22  Jahre  geherrscht  hat  und  durch  Kinzer 
731  abgelöst  wird,  mit  dem  Jahre  753,  das  heisst,  dies  ist  das  erste  volle 
Kegierungsjahr  ihres  ersten  Königs,  der  also  im  Jahre  754  die  Herrschaft 
angetreten  hat. 

Der  Schluss  liegt  nahe,   dass  damals  das  unter  Adadnirari  IV  begrün- 

1)  Vgl.  Die  historische  Semiramis  und  ihre  Zeit  (Tübingen  1910)  S.  9. 

2)  Sar  kisSati  Sar  fmatij  AsSur.  —  3)  Snr  kibmii  urba'i.  —  4)  Vgl.  oben  S.  256  f. 
.5)  S.  darüber  Klio  III,  S.  144  f.     Vgl.  VIII,  S.  23.5. 

6)  Berl.  Sitsungsber.  1899.  S.  119. 

40 


Berossoft'  Chronologie  und  die  keilinschrifilirhen  Neufiindr.         491 

dete  Verhältnis  der  Vereinigung  beider  Heiche  in  Personalunion  durch  zwei 
ca.  gleichzeitige  Aufstäude  beendet  wurde,  dass  also  die  beiden  Nachfolger 
Adadniraris  IV,  Salmanassar  IV  und  Assurdan  (offenbar  Adadnirari's  Sohn 
und  Enkel,  also  der  Enkel  und  der  Urenkel  der  Semiramis),  ersterer  viel- 
leicht noch  z.  T.  unter  ihrer  Leitung,  Babylonien  mitbeherrscht  haben. 

Damit  ist  aber  die  Lücke  zu  Ende  der  Kol.  III  der  Ivönigsliste  völlig 
geschlossen.  Die  12  (höchst  unwahrscheinlich  13)  möglichen  Zeilen  wer- 
den ausgefüllt:  durch  die  7  Könige  der  Dynastie  H,  von  denen  die  beiden 
ersten  eigentlich  zur  Dynastie  F  gehören  und  nur  dem  Dazwischentreten 
des  Elamites  (Dynastie  F)  ihre  Zuweisung  an  die  Dynastie  H  verdanken 
die  Sumniierung  und  die  Dynastie  der  Semiramis,  die  wir  um 
keine  Verwirrung  zu  stiften  als  H2  von  der  als  Hi  gekennzeichneten  Grujspe 
ihi-er  reichen  Vorgänger  unterscheiden.  Hinter  dem  Elamiten  ist  also 
Kol.  III  der  Königsliste  wie  folgt  zu  ergänzen.  Ich  bemerke,  dass  nur  die 
Zahlen  der  3  ersten  Könige ')  aber  kein  Name  auf  der  Künigsliste  er- 
halten ist. 


1 

36 

•Tahre                                 Nabükinabli 

9 

8  Monate  10  +  x  Tage  Samasmudamniiq 

3 

12 

.Tahre  (?  ev.  höher)       Nabusumiskun 

4 

31 

„      (-(-  x)                       Nabübaliddin 

r. 

X 

,                                     Marduknadinsum 

fi 

X 

„                                       Mardukbala(t)su-i(ibi 

7 

X 

„                                     Bau-ah-iddin 

8 

87  +  X  . . .  Jahre  7  Könige  Dynastie  von 

9  (  Adadnirari 

11  °  Assur-dan(kal) 

a  I i 

O  ll2      X  Jahre  3  Könige  Dynastie  von  ....  ^)  ^) 

Das  wiederhergestellte  ursprüngliche  Verhältnis  zum  echten,  aus  der 
Verschiebung  befreiten  Berossos  und  gleichzeitig  die  durch  die  assyrischen 
Synchronismen  gebotene  absolute  Chronologie  veranschaulicht  folgende 
Uebersicht: 


1)  Zwischen  ihnen  keine   von    einer  Summierung  herrührende  Trennungslinie. 

2)  In  Wahrheit  Dynastie  von  Assur,  dieser  Bezeichnung  wird  aher  wohl  die  baby- 
lonische Königsliste  ausgewichen  sein. 

3)  Der  geringe  Raum,  der  höchst  unwahrscheinlicher  Weise  noch  für  eine  13.  Zeile 
in  Betracht  kommen  könnte,  wird  wie  bereits  bemerkt,  durch  die  beiden  Summie- 
rungen völlig  aufgewogen.  Wollte  man  gleichwohl  mit  einer  13.  Zeile  rechnen,  so 
müsste  Samsi-.\daJ,  der  nach  der  Absetzung  des  Bauahiddin  tatsächlich  als  Gemahl 
der  Semiramis,  aber  ohne  eigentliche  staatsrechtliche  Grundlage  über  Babylonien 
herrschte,  an  9.  Stelle  eingerückt  und  der  Dynastie  H2  4  statt  3  Könige  zugeteilt 
werden.    Eine  14.  Zeile  aber  ist,  wie  im  Texte  dargelegt,  völlig  ausgeschlossen, 

41 


492 


C.  F.  Lclntiinut-Hitupt. 


Berossos 

Babylonische  Königsliste 

Assyrische  Synchronismen 
(nach    der   .synchron.    Ge- 
schichte) 

Dynastie  IV  2 
(245  Jahre) 

1  Dyn.  C  Nr.  25—31!  =  112  Jahre 
i  Dyn.  D  11  Könige  =  133      . 

Berossos  Dynastie  V 
(9  Araber,  denen  in 
der      Verschiebung 
fiUschlich     die    der 
Dyn.   IV   2   zukom- 
menden Jahre  zuge- 
teilt würden) 

k 

Dyn.  E  (3  Könige)  21  Jahre 

Dyn.  F  (3        ,       )  20      , 

Dyn.  G  (1        ,       )     6      , 

36  Jahre  Nabükinabli     »Dy»-  Hi  Nr.  i 

Ju.   2   Akömni- 
8Mon.  Samaämudammiqjlinged.  DjD.F 

Mindestens  12  Jahre  Nabüsuniiskun 
Nabübaliddin 

(spät.  883  bis  spät.  853) 
Marduknadinsum 
Mardukbala(t)su-iqbi 

Adadnirari  II  911—891 

Berossos  Dyn.  VI 
(45  Könige.)    Deren 
erste  Gruppe  (VI  1) 

Tukulti-Ninib  II  890—85 
Assurnasirabal  III 884—60 

{ Salmanassar  III  859—825 

Samsi- Adad  IV,  der  Gemahl 
der  Semiramis,  824 — 812 

Zweite  Gruppe(VI  2) 

Ij;  f  Adadnirari  IV  7 1 1  —  773  unter  Leitung  der  Semiramis,  sr.  Mutter. 
^     Salmanassar  IV,  ihr  Enkel  782—778 
^•j  Assur-dan(kal)-il  772—755 

Dritte  Gruppe  (VI  8) 

Dynastie  J  22  Jahre  753—732 

Asurnirari ,    Sohn    eines 
Adadnirari  754 — 745 

Vierte  (rruppe    (ev. 

noch  geteilte 

Gruppe) 

Kinzer  liis  Kandalanu  731 — il2ii 

Ti>rlatpileser  IV  745-727 

(als  liabylon.  König   Pulu 

729-727)  " 

Fünfte  und  folgende 
Gruppen 

(Ptolemäischer  Kanon:  Nabopolassar 
bis  Alexander  der  Grosse  625—331) 

etc. 

Da  Nabübaliddin  (Dyn.  H]  Nr.  4)  spätestens  783  zur  Regierung  ge- 
kommen ist  und  seine  Vorgänger  (Nr-  3)  mindestens  12,  dessen  beide 
Vorgänger  (Dyn.  Hi  Nr.  1  und  2)  36  (37)  Jabre  geberrsclit  baben .  so 
kann  Nabükinabli  und  damit  die  Dynastie  H)  wobl  um  940,  unmög- 
licb  aber  wie  Meyer  will,  1004  zu  lierrsehen  begonnen  baben.  Somit  er- 
geben die  Nacbriebten  über  die  bistoriscbe  Semiramis  und  ihr  Vorkommen 
bei  Berossos  eine  völlige  und  in  sich  ruhende  Ausfüllung  der  Lücke  zu 
Ende  der  Kolumne  III  der  Königsliste. 

Die  Dyn.  H  beginnt  um  935.  Dazu  gerechnet  die  47  Jahre  der  Dto. 
E  — G,  die  133  der  Dyn.  D,  ergibt  für  das  Ende  der  Dyn.  C  die  Zeit  um 
1115  V.  Chr.  und  für  deren  Beginn,  ca.  570  Jahre  (Königsliste  576  Jahre, 
9  Monate)  früher,  die  Zeit  um  1685  oder  1700;  nicht  aber  um  1760.  wie 
es  Eduard  Meyer,  auf  dem  Datum  von  Bavian  fussend.   fordert. 

Der  entscheidende  Gewinn  ist  eben,  dass  der  in  den  Grundzügen  wie- 
dergewonnene Berossos  im  Einklang  mit  der  Königsliste  uns  der  Berück- 


42 


Berossoa'  Chronologie  und  die  heilinschriftlicJien  Neufunde.         49r{ 

sichtigung  der  einander  widersprechenden  chronologischen  Distanzangaben 
der  babyl. -assyrischen  Inschriften  überhebt. 

Welcher  oder  welchen  von  diesen  dadurch  Kecht  gegeben  wird,  ist 
dabei  ganz  nebensächlich,  und  es  bleibt  daher  auch  gleichgültig,  dass  das 
Datum  von  Bavian,  das  ich  früher  als  um  ein  Jahrhundert  zu  hoch  an- 
gesprochen hatte,  sich  auch  fei-ner  als  erheblich  zu  hoch  erweist. 

Nach  manchen  Aeusserungen  in  der  neuesten  Literatur  muss  der  nicht 
näher  Unterrichtete  nämlicli  annehmen,  ich  hätte  mich  seiner  Zeit  ohne 
jeden  triftigen  Grund  gegen  das  Datum  von  Bavian  gewendet  und  suchte, 
was  ich  einmal  geäussert,  koste  es  was  es  wolle,  festzuhalten.  Man  lese 
z.  B.  Schnabels  Darstellung '),  die  für  den  Kundigen  keiner  Widerlegung 
bedarf.  Aber  auch  Ed.  Meyers  W'orte :  „Aber  Lehmann  hat  sich  dadurch 
in  L'rtümer  verstrickt,  dass  er  das  Datum  der  Bavianinschriften  für  Tiglat- 
pileser  I  bezweifelte  und  diese  8.  Dynastie"  (H)  „fast  um  ein  .Tahrhundert 
zu  kurz  auf  180  Jahre  ansetzte""),  könnten  — ,  wenn  sie  sich  auch  an  die 
Anerkennung  meiner  sonstigen  die  Königsliste  betreffenden  Ermittelungen 
anschliessen  und  ferner  die  an  einer  früheren  Stelle  *)  gegebene  allgemeine 
Aeusserung.  .Die  chronologischen  Fragen  sind  durch  C.  F.  Lehmann-Haupt, 
Zn-ci  HaiqjfiJtohlenie  wesenilich  gefördert  worden",  zur  Voraussetzung  haben, 
—  doch  gar  leicht  so  aufgefasst  werden,  als  sei  diese  meine  Anzweifelung 
des  Datums  vor  Bavian  a  priori  und  ohne  stichhaltigen  Grund  erfolgt.  Dem 
gegenüber  sei  angeführt,  was  Meyer  selbst  in  seiner  Besprechung  meines 
Buches*)  seiner  Zeit  geäussert  hatte: 

„Durch  nochmalige  Untersuchung  des  Originals"  (der  Königsliste)  „hat 
er"  (Lehmann)  „mehrere  bisher  unsichere  Lesungen  in  der  Königsliste  wie 
es  scheint,  definitiv  festgestellt,  durchweg  in  Ueberein Stimmung  mit  den 
Resultaten  der  gleichzeitig  vorgenommenen  Nachprüfung  durch  Knudtzon. 
In  eingehender  alle  Möglichkeiten  sorgfältig  erwägender  Untersuchung 
weist  er  nach,  dass  das  Datum  der  Bavian-Inschrift^),  an 
deren  Lesung,  wie  er  aus  den  Abklatschen  nachweist,  nicht  gezweifelt 
werden  kann,  in  der  Tat  mit  zahlreichen  anderen  Datie- 
rungen und  auch  mit  den  aus  der  Königsliste  selbst 
zu  entnehmenden  Ansätzen  in  unlösbarem  Widerspruch 
stellt,  während  alle  diese  Daten  untereinander  aufs 
Beste  h  a  r  m  0  n  i  e  r  e  n  °).  Da  die  Differenz  ungefähr  ein  Jahrhundert 
beträgt,  so  kann  Lehmanns  Annahme,  das  Datum  der  Bavian-Inschrift  be- 


1)  Studien  zur  ass.-bab.  Chronologie  S.  67  ü'.  So  ist  es  z.  B.  vollkommen  unrichtig, 
dass  meine  Gegengründe  vor  allem  in  der  Anordnung  der  IIT.  Dynastie  beruhten, 
die  vielmehr  erst  eine  Folge  der  aus  ganz  anderen  Gründen  erfolgten  Reduktion 
des  Datums  von  Bavian  war. 

2)  GA.l  2^-  S.  333.  —  3)  Ebenda  §  322  Anm.,  S.  329. 
4)  Literarisches  ZeniraMatt  1899.  Sp.  119  f. 

ö)  Von  mir  gesperrt. 

K  1  i  o ,  EeiträKe  zur  alten  Geschichte  X  4.  33 

43 


494  C.  F.  Lehmami-Hanpt ,  Bcrossos'  ChronoJofiie  ii.  tl.  };clJi»srhriff!.  Xciifitude. 

ruhe  auf  einem  Lesefehler  des  Steinmetzen,  wohl  als  imabweislich  gelten  ^). 

Damals  also,  im  Jahre  1898.  war  die  einzig  mögliche  Lösung  die.  das 
anscheinend  besonders  genaue  und  deshalb  vorher  nie  angezweifelte  Bavian- 
Datum  als  den  alleinigen  Störenfried  zu  erkennen  imd  danach  zu  behandeln. 

Seither  haben  sich  die  Dinge  geändert,  es  sind  neue,  chronologische 
Distanzangaben  enthaltende  Daten  gefunden  worden'),  die  miteinander 
oder  mit  den  bisher  bekannten  Daten  im  Widerspruch  stehen,  und  dieser 
neuen    Sachlage   gegenüber   haben  sich  unsere  Wege  getrennt. 

Meyer  stützt  auf  Grund  einer,  wie  hier  nachgewiesen,  falschen  Re- 
konsti'uktion  der  Königsliste,  das  Datum  von  Bavian  und  verwirft,  weil 
er  an  der  mit  allen  übrigen  Daten  ganz  unvereinbaren  überlieferten  Be- 
messung der  Dynastien  IV  if.  des  Berossos  festhält,  jegliche  Verwertung 
des  Berossos.  Ich  hingegen  glaube  aufs  Neue  gezeigt  zu  haben,  dass  die 
Verschiebung,  in  der  uns  Berossos  Dynastien  überliefert  sein  müssen  CS. 
487),  heilbar  ist  und  dass  der  hergestellte  Berossos,  und  damit  überein- 
stimmend die  Königsliste  in  ihren  von  Knudtzon  und  mir  festgestellten 
Raumverhältnissen,  die  Grundlage  für  die  Herstellung  der  babylon. -assyri- 
schen Chronologie  ergeben,  durch  die  wir  jeder  Entscheidung  zwischen 
den  einander  ^vidersprechenden  chronologischen  Distanzangaben  der  ba- 
bylonischen und  assyrischen  Inschriften  überhoben  werden. 

Die  wichtigsten  Aufgaben,  von  deren  Lösung  die  volle  Verwertung 
des  echten  Berossos  für  die  babylonische  Chronologie  abhängt,  sind:  die 
Herstellung  der  Dyn.  C  der  Königsliste  (^  Berossos  Dyn.  IV  1  und  IV  2 
Nr.  1 — 12),  die  zugleich  eine  Entscheidung  über  die  zwischen  den  keilin- 
schrifthchen  chronologischen  Distanzangabeu  herrschenden  Dilferenzen. 
u.  a.  über  den  Grad  der  für  das  Datum  von  Bavian  zu  fordernde  Reduk- 
tion zu  bringen  hätte,  sowie  ferner  eine  erneute  Erörterung  über  die  Haltbar- 
keit und  die  Bedeutung  des  Jahres  2232  als  Ausgangspunkt  der  Rechnung  des 
Berossos.  in  dem  am  Schluss  unseres  VIII.  und  zu  Beginn  des  IX.  Ab- 
schnittes formulierten  Sinne.  Ob  diese  Aufgaben  zur  Zeit  lösbar  sind,  muss 
die  weitere  Betrachtung  zeigen. 


1)  Aehnlich  urteilte  u.  a.  C.  P.  Tiele,  ZeiUchr.  f.  Ässi/r.  XIV  (1899)  S.  390.  „Dies 
hat  Lehmann  luce  clarius  nachgewiesen".  ,Ich  schliesse  mich  diesem  seinem  Ergeb- 
nisse, wie  Ed.  Meyer  Präsek  u.  a.,  unbedingt  an". 

2)  Vgl.  Klh  IV  113  f..  2ü0  f.  VIII  237  f. 


44 


495 


Mitteilungen  und  Nachrichten. 


Neue  Beiträge  zur  Inschriftenkunde  Dakiens'). 
Von  (iabriel  Tiiglas. 

Im  Folgenden  stelle  ich  die  neuen  Inschriften  zusammen,  die  ich  seit  1892  his 
1907  teils  selber  für  das  Devaer  Museum  als  dessen  damaliger  Leiter  und  Begründer 
sammelte,  teils  auf  meinen  Limesforschungsreisen  in  verschiedenen  Sammlungen  beob- 
achtete. Das  vor  1901  gesammelte  Material  teilte  ich  grösstenteils  in  den  Museums- 
berichten zu  Kolozsvär  (Erdeti/i  Museum  1902  XIX  p.  1—50)  mit.  Das  Meiste  er- 
scheint aber  hier  zum  erstenmal  -).  Zunächst  gebe  ich  die  ins  Devaer  Museum  ge- 
kommenen Neufunde  und  nachher  folgt,  was  ich  bei  anderen  Sammlern  abgeschrieben 
habe. 

A.  Deva  im  Vereinsmusemn. 
1.  S  11  r  m  i  z  e  g  e  t  u  8  a  (V  ä  r  h  e  1  y.) 
a.  I  ns  c  h  r  ift  e  n. 
1.  Fein  polierte  Marmortafel,  deren  vorderer  Teil  leider  abgebrochen  ist.   H.  0.9, 
br.  0,75  m,  dick  0.06  m,  Schriftfläche  0.6  m.     Seitwärts  0.35  m  br.  Raum  mit  doppel- 
adlerförmig  stilisierten  Vogelköpfeu.     Im  J.  1903  erhielt  ich  den  Stein  als  Geschenk 
von  der  Pfarrerswitwe  Särmassy  aus  Hosdat  für  das  Vereinsmuseum  zu  Deva,  welches 
bis  dahin  unter  meiner  Leitung  stand.    Provenienz  unbedingt  Värhely,  woher  die  Edel- 
leute  in  früheren  Zeiten,  gewiss  nach  dem  Beispiele  Johanns  v.  Hunyadi  der  schon  im 
XV.  Jahrhundert  sein  Schloss  in  H  u  n  y  a  d  mit  römischen  Skulpturen  und  Inschriften 
schmückte,  die  Monumente  bezogen.     Die  schönen  Buchstaben  0.05  m  h. 
MO  VA  FVIT 
«««STATE  CONLABSA 
BERCVLANVS 
coL  AEDIL  OMNI 
impmdlO  SVO   AMPLI 
aio  cuM  PORTICIBVs 
rfSTITVIT 
2.  Fragment  einer  Marmorjjlatte  mit  schönen  Buchstaben  h.  0.22,  br.  0.18;  Buch- 
stabenhöhe 0.08  Maros  Nemeti   im  Privatmuseum    des  im  J.  1905  verstorbenen  Graf 
Geza  V.  Kuun  de  Osdola. 

\AL 
ACT 
I.PA 

1)  Seit  dem  Jahre  1892,  in  dem  wir  die  Ausgrabung  des  Amphitheaters  in  Sar- 
mizegetusa  (Värhely)  beendigten,  kamen  daselbst  nur  sporadische  Funde  zum  Vor- 
schein. Die  Bauern  suchen  in  den  Trümmern  meistens  nach  Marmor-  und  Quader- 
steinen, und  weil  die  Eisenbahn-  und  Brücken-Bauunternehmer  hier  die  Steine  eben- 
falls billiger  bekommen,  ivurde  das  Castrum  in  den  letzten  Jahren  ziemlich  beschä- 
digt, obwohl  der  ehemalige  Vereinspräsident  Herr  Geheimrat  Graf  Geza  Kuun  von  Os- 
dola im  Namen  des  historisch-archäologischen  Vereins  dagegen  Protest  bei  den  be- 
treft'enden  Behörden  wiederholt  erhob. 

2)  Deswegen  legte  ich  alles,  was  Professor  J.  Jung  und  die  Herrrn  J.  Oehlen- 
schläger  und  Münsterberg  in  den  Oesterreich.  Jahreslieften  aus  meiner  Sammlung 
publizierten,  auf  die  Seite. 

33* 
1 


496  Mitteilumjen  und  Nachrichten. 

3.  Fragment  eines  Altars  aus  Bukovaer  Marmor  h.  0.35  m  br.  0.3  m,  Buchstaben 
0.05  m 

AVG   SAG»m 
LIBE 
FLAMe« 
ob  HOnorem 
fiAinonii 
[Dianae]  |  Aug{ustae)  sac(rum)  \  Libe  ■  ■  ■  \  fl<im(en)  [col.  \  Sarmiz.]  |  [oh]  ho[})orem]    [/?]«- 

[tnonii]. 
Vergl.    CIL.  III    1498   Sarmizegetusa   1434   Apulum.   13805  Viminacium  und   ob 
hmwrem  flaminatus  Mursa  3288. 

4.  Am  unteren  Rande  eines  Grabdenkmales 

M  LEG     m{iles)  legiionis  XIII  GE?)  \fia-i] 
VSSIT        \i]ussit.  Eni.  Muz.  p.  8  n.  13 

5.  Marmorf'ragment :  CAV 

V   Eni.  Muz.  p.  8  n.  14 

6.  An  einem  anderen  Fragment:   lA  Erd.  Muz.  p.  8  n.  15 

7.  Marmorplatte  h.  0.15  m  br.  0.05  m: 

.  .  .  TY .  .  . 
.  .  .  AE .  .  . 
.  .  .    A   .  .  . 

8.  Marmorfragment,  dessen  zweiter  Teil  fehlt. 

PRO  SALuie  imp.? 
AN  VAL      An(tonius)  Val(entinus)  [%.] 
AVG  PR  P  Aug{usH)  p)(o)  p{raetore)  [III  Dacia]- 
RVM  Erd.  Muz.  p.  6  n.  6. 

9.  Marmorfragment:   MC.   Erd.  Muz.  p.  6  n.  2. 

10.  Marmorfragment  mit  freier  Hand  eingekratzt: 

VLT)(   Erd.  Muz.  p.  6  n.  5. 

11.  Beim  Wegweiser  in  Värhely  gegenüber  dem  Amphitheater  im  J.  1896  sah 
ich  ein  Altarfragment: 

NVIMIN.- 
GLAE 
AEL  Kigei 
MAGlster 

cOllegii  fabrum? 
[f(acienäum)\   Q{urarit) 
CIL  III  7925  Aelius  Nepos  widmet  eine  Mithrastafel  in  Sarmizegetusa. 

12.  Im  Jahre  1902.  als  ich  am  2.  Juli  Herrn  Professor  Gl.  Tocilescu  und  die  Re- 
präsentanten des  rumänischen  historischen  Vereins  nach  Sarmizegetusa  führte,  fanden 
wir  ein  Marmorfragment  mit  diesem  grossen  Buchstaben:  A 

IB.  Marmorfragment  oben  abgebrochen  h.  0.25  br.  0.2  mit   schönen  Buchstaben 
Al^r  [Genio  collegii]  [f]ahr[u})i]? 

S  A  IVST       .  .  .  centurio 
LEGXTIlG 

14.  Revidiert  aus  Arch.  epigr.  3lm.  XIII  p.  193  n.  9 
n«NÜNL- 
ei  /oRTVNoe 


Mitteilungen  und  Nachrichten.  497 

b.  Z  i  e  g  e  1  s  t  e  m  p  e  1. 

1.  Der  schönste  Ziegelstempel  nördlich  vom  Castrum  aus  dem  grossen  Bade  ge- 
funden im  J.  1888  auf  einem  0.45  x  0.45  m  grossen  Ziegel.  Buchstaben  0.03  m  gross 
mit  Ausnahme  des  letzten  Buclistabens  der  kleiner  ist: 

APONIA^^   (figlina)  Aponiae 

2.  Fragment  mit  schönen  eingepressten  Buchstaben:  ^TRVFI   =  T.  Kuß 

3.  Ebenso:  G{aius)  I(uKus)   Va(leriits?) 

4.  Ebenso  eingepresst:  AE(Kms)    RI  .  .  .? 

5.  FE 


6. 

PI 

7. 

Fragment : 

FO 

8. 

Fragment : 

VF 

9. 

Fragment : 

GXIIIGEM   =  [le]g  XIII  Gem. 
FRONTO   =  Fwnto 

10.  Aus  dem  Amphitheater  im  ,1.  1890 

Figlin{a)   Vi.  Fortis 

11.  Mit  schönem  Reliefdruck:   FREA  Eid.  Miiz.  p.  21  n.  1. 

12.  Fragment:  -JVAV 

13.  Ebenso:  SQV  Erd.  Mm.  p.  21  n.  5. 

14.  Retrograd    E G 1 1 IX G E L  leg.  XIII  ge{mina) 

AEM  LV  Aem{iUus)  'Lu{cius-})   Erd.  Mus.  XIX  p.  22  n.  6. 

15.  C  •  S  •  V  Erd.  Muz.  p.  22  n.  8. 

16.  I  •  VAL  Erd.  Muz.  p.  22  n.  lü. 

17.  ES  Erd.  Muz.  p.  22  n.  11. 

18.  RPAV   Erd.  Muz.  p.  22  n.  12. 

19.  In  vielen  Exemplaren  ausgegraben: 

C- VC 

PR  •  AV  Erd.  Muz.  p.  21  n.  4. 

20.  Aus  dem  Amphitheater:   i<  ^  PAM 

21.  Ebendaher:   VR  a  ]\Ä»v  ■> 

22.  Ebendaher: 

Nach   dem   ersten   Fragment  Arch.  epigr.   Mitl.  \1II  (1888) 
p.  59  n.  6  und  dem  zweiten  CIL  III  8077. 
Tertul\lo  et  Sacerdote  consuUbus]  158  n.  Chr. 
(■J)ul{ius  AQexander). 

23.  Fragment :  M  C  C  Erd.  Mm.  p.  23  n.  20.  24.  Fragment :   MI 

25.  Im  Amphitheater  ausgegraben:  RAM 

26.  Ebenda   LECIIIIFF  =  leg{io)  IUI  Fl{avia)  F(eU.r) 

27.  Die  ersten  Exemplare  mit  schmalen  feinen  Buchstaben  gewann  ich  mit  meinen 
Söhnen  Gabriel  und  Bela  aus  der  Mauer  des  Amphitheaters  noch  im  Juli  1885.  In 
mehreren  Exemplaren  im  Devaer  Museum : 

LEGiniFF 

28.  Fragment:    /«SERoDD 

29.  Ebenda:   CDD  Erd.  Muz.  p.  23  n.  18. 

30.  Q  C  •  C  Erd.  Muz.  p.  23  n.  19. 


498  MUteihoKicu  und  Nadn-klden. 

31.  Fragment  auf  einem  Hypokaustenziegel  A/G 

32.  Fragment:  AE 

33.  Ehigepresst  retrograd:    f1"-1 

34.  Zajkany  westlich  vom  Sarmizegetusa  liings  der  Traianstrasse  aus  einem  Ge- 
bäudefundament 1903  ^ABEL 

c.  L  a  m  p  e  n  s  t  e  m  p  e  1. 

1.  AC 

d.  Terra  s  i  g  i  1 1  a  t  a. 
1.  Q  VARTI 

IL  M i c  i  a  (zwischen  M  a r  o  s  n  e  m  e  t  i  und  V  e  c  z  e  1  W.  von  D  e  v  a.) 
a.  Inschriften.  •; 

1.  Aus   rötlichem   Aranyer  Augitandesit   sehr  roh  gearbeitet   mit   eingekratzten 
Buchstaben 

D  AA 

AVR  AVGVS 
VIX    ANIII 
CIANVS 
VALER 
i)(j.«)  M{amhus)  \  Aur.  Axigusitinus)  \  ri.x{it)  an{nis)  III  |  G{aius)  \  Janu{ürm)s  Voler  .  .  . 
CIL  III  1387. 

2.  Fragment  eines  primitiven  Grabdenkmals,  obere  Hiilfte  abgebrochen 


VITA   VIX  vif'i  vixiii) 

AN  L   VLP   PRV  aninis)  L.   UIp{ius)  Pru 

NCIALIS   CONI      ncialis  eom(ux) 

BMP  b{ene)  m[ere>iti)  p{omit) 

3.  Primitives  Grabdenkmal  aus  Köboldogfalvaer  Kalkmergel,  mit  primitiv  einge- 
kratzten Buchstaben  :  I{iclio)  Beitse  no  po  suit. 

4.  Oberer  Teil  eines  Altars  aus  porösem  Siisswasserkalk.  seit  1862  als  Torsessel 
vor  dem  Hause  des  Bezirkarztes  Dr.  Peter  v.  Dragits  in  Deva.  H.  O.B,  br.  und 
dick  0.045  m.  Buchstaben  0.04.5  m  h.  Im  J.  1903  erhielt  ich  den  Stein  als  Geschenk 
für  das  Devaer  Vereinsmuseum. 

HERCVL  =  Hercid(i) 

5.  Aus  demselben  Hause  in  das  Devaer  Museum  gebracht.  Provenienz  Micia, 
Material  Gyertyänoser  Kalk.   Die  Buchstaben  sind  einfach;  unterer  Teil  fehlt. 

D(is)  M{anihus  \  Veluru[s) 

6.  Altar  aus  Kalkmergel  h.  1.2  m,  br.  0.5  m,  dick  0,35  m.  Die  Schriftfläche 
0.65  m,  br.  0.4.  die  Buchstaben  0.06 — 0.07  m.  Schriftfläche  sehr  verwittert  und  ab- 
gerieben, deswegen  die  vierte  und  fünfte  Zeile  mit  dem  Namen  des  Präfekten  unsicher. 

I      O      M 
DOLICHENO 
ÄRA  MICIA 
M  /  /  /  / 
/  /  /  /  PRA 
COH  II  FL 
COMMAG 
NORVM 
BENE  M 
POSVIT 

I{ovi)  o(ptimo)  m{aximo)  \  Dolicheno  |  Ära  Micia{e)  \  M |  . .  . .  pra[efectus)  \  coli  11 

F!{aviae)  |  Commag  {e)normn  \  bene  m{erenti)  \  posuit. 


Mitteilungen  und  Nachrichten.  499 

Ein  piaefectus  II  Commagenorum  aus  Micia  auch  CIL  III  1374  (cf.  p.  1407)  7848 
und  7849;  C.  Pompouhis  Cassianiis.  weiter  7854:  C.  Vettius  Sabinus,  7855;  (Jul)ius 
[A]ram(iHs).  Der  Name  Micia  CIL  III  p.  220  n.  1016,  1402,  2110,  2248.  Genius  pagi 
Mi(ciae)  7847;  iu  der  reformierten  Kirche  zu  Marosnemeti  eingemauert  7868:  Dada 
te  vohiit,  possedit  Micia  secum,  7852:  pro  salute  Micens{ium)  L.  AtH{im)  Faustinus  et 
M.   Vi(hiii!<;')  I{om{a)nus  m{a)g{istri). 

h.  Ziege  I  s  t  e  m  p  e  I. 

1.  Fragment:  leg  XIIIGE 

Ael.  VALENS 

2.  Sehr  primitiv  eingepresst : 

LIIGXIIIGE  Leg  XIII  Ge 

AVRCALISTR  Aur.  Callistr. 
CIL  III  1(529  10  c.  beim  verstorbenen  Adam  v.  Värad^',  wieder  aus  Micia. 

3.  Fragment  im  J.  1895  ausgegraben:   IV 

4.  Gut  eingepresst:  I{ulius)   Val{enus) 

c.  L  a  m  p  e  n  s  t  e  m  p  e  I. 
1.  OFT  ATI 

III.  Alsoviirosviz    Hunyader    Comitat   {CIL  III   Su])pl.   XXX)   8.   vom 

Szäszvaros  (Broos.) 
a.  Inschrift. 
1.  Auf  einem  stark  verwitterten  Stein,  der  oben  im  Kranze  Vater,  Mutter  und 
die  Tochter  im  Brustbild  zeigt,  gelang  es  mir  im  September  des  Jahres  1907  bei 
guter  Beleuchtung  sechs  Zeilen  zu  konstatieren,  von  denen  sich  aber  nur  die  vier 
ersten  lesen  Hessen.  Material  Kalkmergel  aus  Köboldogfalva  h.  1.45  m,  br.  0.8  m, 
dick  0.17.  Die  Buchstaben  0.07  m  aber  stark  verwischt.  Als  Eigentum  des  Devaer 
Museums  in  der  Vorhalle  des  Comitatshauses  aufgestellt 

Tympanon  rechts  und  links  mit  einem  Delphin 
Vater        Tochter        Mutter 
D       M 
Olli 
FILIAE 
MATER 
/  /  /  /  / 
/  //// 
I){if:)  M(unibus)  \  0 1  filiae  |  mater  \ | 

b.   Ziegelstempel. 

1.  An  einem  Ziegelfragmeut  im  J.  1886  im  Castrum  gefunden: 

[leg]  XIII  g(emina)  \  {Aur  L)uer{etiiis) 

2.  J.  1888  aus  den  Ruinen  des  Castelles : 

MCE  =  M{ilites)  Ce .^ 

3.  Eben  dort  ausgegraben : 

LEGXIIIGE 
AEL  VALENS 

IV.  AdAquas  =  Kiskalan  undPusztakaIän   Hunyader  Comitat. 

a.  Grabdenkmal. 
1.  Zwischen  Pusztakalän  es  Kiskalan    trafen   wir  mit    Herrn  Volksschuldirektor 
Gabriel  Druhora,  der  in  dieser  Gegend  mir  grosse  Dienste  leistete,  auf  einen  Grab- 
stein, der  iu  drei  Felder  eingeteilt  war.     Oben  eine  Protome  mit  männlicher  Figur, 


500  Mitteihmgen  mtd  Nachrichten. 

unten  die  0.73  m  hohe  Basis  zum  Eingraben  vorgerichtet.  In  der  Mitte  das  0.82  m 
hohe  0.55  ni  breite  Schriftfeld  mit  verwitterten  Buchstaben.  Das  Ganze  1.2  m  h., 
0.8  m  br.  und  0.23  m  dick.  Das  Material  Kalkmergel,  welcher  eben  hier  gegenüber 
am  rechten  Strigyufer  vorkommt.  Beim  Transport  ist  das  Denkmal  in  zwei  Teile 
zerbrochen  und  befindet  sich  in  diesem  Zustand  im  Devaer  Museum : 
D  M 

C  lANI  lANVAR 

VIX  ANIS  LX 

lANI  MARCIAN 

ET  lANI  lANARIA 

IPSI  B  M  ET  C  MARC 

CONIVX  PECVNIA 

SVA  POSVERE  C 
B{is)  M{anibus)  \  G(aius)  Iani{us)  lanuur{ius)  \  vix{it)  an(n)is  LX  \  Iani{us)  Marcian{us)  \ 
et  Iam{a)  Ian{u)aria  \  ipsi  b(ene)  m{erenti)  et  G{aiae)  Marc{iae)  |  coniu\gi\  pecunia  |  sua 

posnere 

b.  Ziegelstempel. 
1.  Neu.  Durch  Herrn  Volksschuldirektor  Gabriel  Druhora  erworben :  ^^^\.  ^  L.  AI . . . 

V.  Petris  (Arany  Räpolt.) 
Revidiert,  s.  Oest.  Jahreshefte  V  p.  128  n.  7.  Dieser  Altarstein  stammt  aus  Petris 
und  ist  zwischen  Arany  (gegenüber  von  Piski)  und  Räpolt  zum  Vorschein  gekommen, 
wo  die  Ruinen,  dieser  Station  sichtbar  sind.  Als  Geschenk  des  Herrn  Ludwig  Sandor 
de  Kenos  pens.  Oberstuhlrichter,  jetzt  im  Devaer  Museum.  Material  Augitandesit, 
wovon  Steinbrüche  in  Petris  liegen. 

SILVANO 
DOMESTICo 
P     C     C 
VI.  Aus   anderen  dakischen  Fundorten  durch  mich  für  das  Devaer  Museum  ge- 
sammelte Ziegelstempel. 

1.  Pota  i  s  s  a. 

1.    LEGXIIIGE  2.  LVM  3.  LEGVMAC 

2.  A  m  p  e  1  u  m   Z  a  1  a  t  n  a. 
1.  Neu     MO  AD  =  M{iKtes)  0(srhomurum)  a{urariarum?)  D(acicarmn  ?) 
CIL  III  p.   2500   und   1436   ad.  n.  8074/27  (=  1633/6)   Ziegelstempel   aus  Zutor 
im  Kolozsvar  Erdelyi  Museum:   N(umerus)  M(ilüum)   0(srhoenoram)   und  cf.  C.  XI  n. 
3104  und  A.  v.  Domaszewski,  Korresp.  der  Westd.  Zeitschrift  1889  p.  46. 
3.  Värmezö.    (Srilagyer  Comitat). 
1.  Aus  dem  unter  der  Meszeskette  liegenden  Limeskastell.     Der  erste  Buchstabe 
mit  freier  Hand,  eigentlich  mit  dem  Finger  eingekratzt : 

Cohiprs)  II  N{umidarum)  CO  =  miUaria. 
CIL  III  8074"  =  1683,  5  cf.  Ephem.  ep.  II  n.  467. 

B.  In  verschiedenen  Provinzialsammlungen. 

I.  Szäszväros  (Hunyader  Comitat.) 
1.  Aus  Sarmizegetusa.     Bruchstück   einer  Marmortafel  im  Besitze  des  ev.  refor- 
mierten Kuuncollegiums,   mit   schönen  Buchstaben,  Fundort  unbestimmt,    aber  nach 
den  schönen  Buchstaben  und  dem  guten  Material  sicher  aus  Värhely 
imMINi  maiestatique 


MitteiluHfien  und  Nachrichten.  501 

2.  Am  Hauptplatz  vor  dem  früheren  Stadthaus  als  Torbau  verwendet  ein  Stein- 
sessel aus  dem  Amphitheater  von  Värhely  mit  diesem  Monogramm  des  einstigen  Ei- 
gentümers :    C 

II.  G  e  r  m  i  7.  a  r  a  zwischen  C  s  i  g  m  o  und  A  1  g'y  ö  g  y  H  u  n  y  a  d  e  r  C  o  m  i  t  a  t 
bei  der  Witwe  Julius  v.  Kontz  in  Deva. 
Das  römische  Kastell,  laut  Tab.  Peuting.  Germizara  genannt,  liegt  am  rechten 
Marosufer  zwischen  Csigmo  und  Algyögy  auf  einem  Vorsprung,  beim  Volke  unter 
dem  Namen  Turjakvär,  rumänisch:  Cetatea  Turiak  =  Törökvär  (Turjakburg)  bekannt. 
Der  im  .1.  1908  verstorbene  königl.  Tafelrichter  Julius  v.  Kontz  aus  Deva  Hess  mehrmal 
dort  Probeausgrabungen  vornehmen  und  im  J.  1904  fand  er  diese  vier  Ziegelstempel. 

1-   VALE  COVIO 
LEGXIIIG 
CIL  III  S06.i/4  Tegliis,  Arch.  epigy.  Mitt.  IX  p.  242  n.  3,  Erd.  Muz.  p.  248. 

2.  Neu,  schön  eingerahmt : 

LEGXIIIGEM      =  leg  XIII  gern 
LVCRETAOir  Lucret(ius)  Aquü(a) 

3.  Dasselbe  nur  rahmenlos  mit  schönem  Druck 

LEGXIIIGEM 
LVCRET  AOVILA 

4.  Noch  im  J.  1884  und  1886  als  Geschenk  der  H.  Ludwig  v.  Siindor  de  Kenos  und 
Ludwig  Barauyay  erworben. 

NSB 
N{umerus)  S{ingularium)  B{ritannorum) 
CIL  III  7075/32  c.  d.  e.  f.  und  =  1633.  14  a.  h. 

5.  S  •  P  •  N 
SiingtihiriumJ  P{ed>tum)  N{umer>is) 

6.  Im  J.  1904  durch  Herrn  Julius  v.  Kontz  ausgegraben: 

N-S-P 
N{iimerus)  S{ingulari>cm)  P{editum) 

7.  Im  J.  1907  in  mehreren  Exemplaren  aus  dem  Castrum 

N-S-B 

N{umerus)  S{ingularium)  B{ritannorum) 

CIL  III  8075.  32  (1633.  14)  von  H.  Ludwig  v.  Sändor  dem  Devaer  Museum  geschenkt. 

8.  Ziegelfragment  ebenda: 

i.t.GXIIIG 

III.  Lugos   im  bischöflichen  Museum  aus  Sarmizegetusa. 

1.  Schöne  Marmortafel  mit  vier  Relieffiguren  im  Besitze  des  griechisch-katholi- 
schen Bisehofs  Dr.  Ladislaus  v.  Hosszu  zu  Lugos.  H.  0.65  br.  0.7.  Links  Dispater 
auf  hohem  Thron  sitzend,  mit  der  Linken  hebt  er  den  Hammer  auf  seine  Schulter; 
in  der  rechten  Hand  ein  Schlüssel,  unten  der  dreiköpfige  Cerberus  auf  seinen  Herrn 
zeigend. 

Links  Proserpina,  in  der  linken  Hand  ein  Korb  voll  Obst,  auf  der  rechten  Hand 
eine  Schlange,  unten  bei  ihren  Füssen  ein  Altar. 

In  der  Mitte  etwas  rückwärts  sitzt  Demeter,  die  Mutter  der  Proserpina,  mit  der 
rechten  Hand  den  Schlangenkopf  haltend.  Links  vom  Dispater  steht  Mercur  mit  dem 
Caduceus  als  yv-j^ono/znog. 

Die  Inschrift  in  vier  Zeilen,  teils  oben  teils  in  der  Mitte  und  unten  am  Kand. 
lautet  folgenderweise: 


S02  Mitteilungen  und  Nachrichten. 

DITO  PATRIET  PROSERPI 
NAE       SACK 


<  öS 

An  der  Basis :     C  •  V AL '  ZENO  DEC  •  ET  II  •  VIR  Co  L  •  V  •  S 

L  M 

Ditd  (anstatt  Diti)  patri  et  Pioserpi  |  nae  sacr{iim)  |  C.  Val{eriiis)  Zeno  dec(urin)  et  II 
vir  col(omae)  v(otum)  s{olrit)  |  l{ihens}  m{erito) '). 
Aus  Dakien  ist  in  Apabida  (18  km  nö.  von  KQlozsvär)  noch  ein  Altar  {CIL  III 
7976)  Difi  patri  et  Proserpinae  gewidmet.  In  Sarmizegetusa  aber  ist  es  mir  im  J. 
1883  mit  meinem  Kollegen  Paul  Kiraly  geglückt,  nördlich  vom  Castrum  einen  Tempel 
mit  drei  jetzt  im  Devaer  Museum  aufbewahrten  Reliefs  auszugraben^). 

IV.  ?  z  ä  s  z  s  e  b  e  s  (M  ü  h  1  b  a  c  h)  im  e  v.  ü  n  t  e  r  g  y  m  n  a  s  i  u  m. 
1.  Marmorfragment  aus  Apulum: 

C  •  IVL   =  C.  hil(ius) 

V.  G  .V  u  1  a  f  e  h  e  r  V  a  r  (A  p  u  1  u  m.") 
1.  Im    reformierten    Friedhofe    als    Grabdenkmal  verwendet   mit   schönen  Buch- 
staben 

Beo  AETERNO 
Erd.  Muz.  p.  16  n.  33. 

VI.  Baläzsfalva,   im    ünteralbenser    Comitat    beim    erzbischöf- 

lichen Obergymnasium. 
Bei  dem  Gymnasium  in  Baläzsfalva  fand  ich  die  folgenden  Ziegel  aus  Apulum : 
1.  l"eGXI"GE  2.  AVR  DIONISI 

AELIO  LEGXIIIGEM 

3.  LEGXIIIG  4.  LEGXIIIG 

AEL 
5.  LEGXIIIGEM  6.  LEGXIII 

LVCRETAQVILA  FLAVITA 

7.  LEXIIIGE  8.  LEGXIIIGEM^) 

AVCALLISTI  AVR  CODES 

VII.  OmxJolyicza  in    der   Nähe   von   Apulum   beim   Herrn   Ludwig 

V  a  d  a  d  y  in  S  a  r  d. 
Ompolyicza  zwischen  Gyulafehervär  Apulum  und  Ampelum  (Zalatna)  aus  grobem 
Kalke.     0.35  m  h.  und  0.32  br.  durch  gütige  Vermittlung  meines  Freundes,  des  ehe- 


1)  Valentin  Kuzsinsky,  Archaeologiai  &tesitö  1907  p.  119  Fig.  1  in  photogr.  Ab- 
bildung. 

2)  Vorläufiger  Bericht  von  Fr.  Studniczka.  Archael.  epigr.  Mitt.  1884.  G.  Tegläs. 
Erdehji  3Imeum  1888  VI  p.  368;  vgl.  auch  S.  Reinach,  Bulletin  de  Ja  societe  nat.  des 
antiquaires  de  France  1892  p.  139  und  233.  Abbildungen  p.  142.  Antiquites  natio- 
nales. Description  raisonnee  du  Musee  de  Saint  Germain-en  Lai/e  p.  182,  183  wieder 
mit  Abbildungen.  Zwei  Tafeln  wiederholt  Valentin  Kuzsinsky,  Archaeologiai  Ertesitö 
1907  p.  122,  123  Fig.  2  und  3. 

3)  Erd.  Miiz.  XIX  p.  29—30  n.  .53—58. 

8 


3Iitteihingen  und  Nachrichten.  503 

maligen  Tafelricliters  Julius   von  Kontz  in  Deva.   der   auf  seinem  Landgut   weilend 
mir  von  diesem  neuen  Fund  einen  Abklatsch  nahm. 

1.  Ära  aus  grobem  Kalk  mit  primitiven  Buchstaben;  O.Oö — 0.007  gross. 
[lori]  0(i>timo)  M(a.wHo)  N  |  VALERIVS  1  lANVARIVS  |  AIANH 

2.  Ebendort  Ära  aus  grobem  Kalk  mit  sehr  ungeschickten  Buchstaben.  0.4  h., 
0,32  br.  Die  Buchstaben  0.05 — 0.07  h.  Nach  dem  Abklatsch  des  Herrn  Gerichtsrata 
Julius  von  Kontz  aus  Deva.     Die  Schriftfläche  0.32  h.,  0.23  br. 

DIAN((.)E  I  ARA(m)  PO;SVIT  |  MARTI|VS  (ex)  VÜTV  (sie). 
VIII.  Zalatna  :=  Ampelum. 
(Ünteralbenser  Comitat  W.  von  Apulura.) 
A.  Inschriften. 
Im   J.  1900/1   stiess   man  bei   den   Erweiterungsarbeiten  des  königl.  ung.  Gold- 
hüttenwerkes auf  die  Fundamente  eines  römischen  Bauwerks.     Ich  konnte  mit  Hilfe 
des  Bergrats  Zigmund  Kurovski  sämtliche  Funde  an  Ort  und  Stelle  studieren.    Ausser 
zwei  Altären ,    mehreren    gestempelten   Ziegeln   sind   Gefässe   aus  Kupfer  und   eine 
Menge  Scherben,  Eisengeräte,   Glasstücke   und   verschiedenes  Baumaterial  zum  Vor- 
schein gekommen. 

Die  beiden  Votivaltäre  bestehen  aus  Andesettuf,  welches  Gestein  in  der  Nähe 
am  Breazaberg  vorkommt.  Sämtliche  Funde  sind  jetzt  im  Museum  zu  Kolozswar 
(Klausenberg). 

1.  Oben  am  Fries  mit  Palmette  dekoriert  h.  0.8.  br.  0.4  m.  Buchstaben  durch- 
schnittlich 0.05  m 

DyEEE  FORtVAE 
SALVTARI   M 
AVR- VERECVN 
DVS  D-M- APVL 
5.    PRO  SALVTE  SVA 
ET  SVORVMOVE 
OMNIVMV-L-MP 
Deae  Fortu(n)ae  \  Sohtlari  M.  \  Äunelius)  Verecun'dus  d(ecurio)  vi{unicipii)  Apul(ensis)  \ 
pro  salufe  sku  |  et  sicorumque  \  omnium  >-{otHm)  liihens)  m(i'ritn)  p(osuit). 
Die  Stadträte   des  38  km  entfernten  Apulum   nahmen   auftauend  grossen  Anteil 
an   den  Bergwerksunternehmungen  von  Ampelum.     Antonius   Saturninus   decurio  co- 
loniae  ist   mit  vier  Altären  vertreten  CIL   1282,  1283   dem  Jupiter,  1281  der  Diana 
und  7838,  von  mir  in  der  gr.  orth.   Dorfkirche  von  Petrosan   entdeckt,   der  Juno  re- 
gina  gewidmet. 

Ein  Verecundus  ist  aus  Viminacium  (Valerius  Verec.  CIL  III  1653),  ein  Verecun- 
dus  sdcerdos  stationis  (4721  aus  Loncium  =  Lienz),  Julius  Verecundus  aus  Juenna 
=  Janenthen  (3889)  bekannt.  In  Pannonien  kennen  wir  den  L.  H.  Verecundus  (3889 
aus  Emona),  in  Dalmatien  einen  Statius  (Ve)recundus,  Narona  n.  1823  usw. 

2.  Im  Jahre  1901  im  Monat  April  fand  man  in  denselben  Ruinen  wieder  einen 
Altar  aus  Breazaer  Trachyttuf 

I  .  O  .  M 

OPELVS 

SVRVS 

V.S .L.M 

I{ovi)  O(ptimo)  M{axim6)  \  Opehis  \  Surus  \  v{otum)  s(oh-it)  l{ibetts)  m(ento). 
Ein  Surus:  Ulpius  Surus  s(tgmfer)  CIL  III  1189  existierte  in  Apulum.     In  Nori- 
cum  (Celeia)  opferte  ein  Surus  als  procurator  Atig{usti)  dem  Jupiter  {CIL  lU  5779) '). 

1)  Im  Anhaeolngiai  Erteaitö  1902  7—12  von  mir  publiziert. 


504  Mitteilungen  und  Nnrhrirfiten. 

B.  Z  i  e  g  e  1  s  t  e  in  p  e  1. 

1.  Auf  den  Bauziegeln  in  mehreren  Exemplaren 

MO  AD    M(ilites)  0{srhomoriim)  a{urarianim?)  I){acicarum?) 
Siehe  oben  S.  500. 

2.  Nicht  von  demselben  Fundplatz,  aber  auch  aus  Zalatna  stammt  der  Ziegel  bei 
der  Witwe  des  Oberbergarztes  Dr.  Adolf  v.  Sontagh 

LEGXniG  Erd.  Muz.  p.  37  n.  93. 

3.  Im  J.  188'2  erwarb  ich  dort  noch  ein  Exemplar 

Uni.  Muz.  p.  37  n.  92. 
IX.  Nagy  Enyed  bei  dem  ref.  Bethlen  Collegium. 

1.  Aus  Beros  Bocsard  am  Unteralbenser  Comitat  bei  Krakko  NW.  vom  Apulum, 
am  Rande  der  siebenbürgischen  Erzgebirge,  mit  schönen  Buchstaben 

LEGXIIIGE 

2.  Ispänlak  [Ö.  von  Marosujvär,  eigentlich  Szekelyföldvar  (Salinae)],  wo  an  den 
sogenannten  Sugud  Ackerfeldern  zwischen  Marcs  und  Kleinhockeltal  ausgebreitete 
Substruktionen  vorkommen.  Gesammelt  von  dem  hochverdienten  verstorbenen  Prof. 
Karl  V.  Herepey: 

le(g)  XIII  g{emhia)  H.  L. 
8.  Nagyenyed.  Bruchla. 

a)  Am  Hauptplatz  beim  Bau  des  Stadthauses  ausgegraben 

L  •  V  •  M 
Da  Fotaissa,   als   Garnisonstadt,   westlich   von  Nagyenyed   liegt  und   durch   das 
Aranyostal   diese  Punkte  über  Toroerko  miteinander  in  direkter  Verbindung  stehen, 
dürfte  wohl  eben  Nagyenyed  (Brucla)  an   der  Demarkationslinie  der  zwei  dakischen 
Legionen  liegen.     Als  Beweis  dafür  kann  der  folgende  Ziegel  dienen. 

b)  Südlich  von  Nagyenyed  am  Kakasdomb  (Hahnenhügel),  wo  die  römische  Haupt- 
strasse nach  Apulum  hinzieht,  fand  man  bei  der  Regulierung  der  jetzigen  Landstrasse 
einen  Ziegel  mit 

lEGXIII  =  kg.  XIII 

X.  Nagyszeben  (Hermannstadt)  im   Bruckentalmuseu  m. 
A.  Inschriften. 

1.  Micia  (Marosnemeti  4- Veczel).  Ära  aus  Aranyer  Augitandesit.  Der  Stein 
war  bis  in  die  letzte  Zeit  hinein  an  einem  Teich  in  Felek  (Freck)  verwendet,  wohin 
ihn  im  18.  Jahrhundert  Baron  Samuel  Bruckental  aus  Micia  verbringen  Hess.  Buch- 
stabengrösse  0.05  m 

1(0«-)   Oiptimo)  M(aximo)  \  NB   ET   CR  |  PRO   SAL(Mfe)  |  V(icanorum)  MlQen- 
simn)  SV|ORVMQ(«e)  ]  V.  S.  L.  M. 
NB  vielleicht  N(umenis)  B{ritannorum],  CB  =  C{oTiors)   E{aetonim).    Laut  Dipl. 
XXX VII  stand  die  coliors  VII  Baeturum  im  J.  110  in  Dacia. 

2.  Aus  Apulum  Marmorfragment 

CO  LLE  (giuni) 
/ARRV  um 

3.  Berve  (=  Blutroth)  im  Unteralbenser  Comitat  im  Szekastal  östlich  von  Apulum, 
wo  Goos  den  ersten  Ziegelstempel  entdeckte  (Arch.  epigr.  Mitf.  I  p.  116  =  Ephem.  epigr. 
IV  n.  201  CIL  111  8065.  20  c).  Der  dortige  Volksschullehrer  Mich.  Luister,  der  noch 
von  Goos  instruiert  war,  führte  seit  der  Zeit  seine  Forschungen  fleissig  weiter,  und 
brachte  eine  hübsche  Sammlung  aus  Wasserleitungsröhren,  verschiedenen  Ziegeln 
Gefiissfragmenten  und  prähistorischen  Artefakten  zusammen.  Im  J.  1906  schenkte 
er  folgendes  Fragment  dem  Bruekentalmuseum.    Gestein  Kalkmergel  h.  0.42,  br.  0.42, 

10 


Mitteilimge»  und  Nachrichten.  505 

dick  0.07  m.     Es  war  früher  in  die  alte  ev.  Kirche  eingemauert,  wohin  es  vielleicht 
als  Baumaterial  aus  Apulum  gebracht  wurde. 

[{lovi)]  O      M 
den  aelERNO 
4.  Harina  (Mönchsdorf)  in  Beszterere-naszoder  Comitat  190-3  vom  Bezirksdechant 
Daniel  Csalluer  geschenkt: 

CVS/ 
VS  MAGN«s 
VX{it) 
Es  scheint  ein  Grabdenkmal  gewesen  zu  sein. 

ö.  Aus  unbekanntem  Fundorte.  Oben  zwei  Grablöwen  und  zwischen  ihnen  die 
Pinien.  Material  Grobkalk  und  tjuarzkörnchen,  was  auf  Potaissa  hinweist.  Nur  die 
schönen  Anfangsbuchstaben  erhalten: 

D  M 

6.  Ära  aus  schlechtem  Grobkalk  mit  eingekratzten  Buchstaben.     Fundort  unbe- 
kannt.    H.  0.44,  br.  0.22,  dick  0.17  m.    Schriftfläche  h.  0.2  m,  br.  0.12  m 
DEVS   M   Deus  M{ithra) 
VOTA 
RUTVS 
V  S  j\I  P 

B.  Ziegelstempel. 

1.  Szerdahely  (Reussmarkt)  (Nagyszebener  Comitat)  vom  .Weisskirch"  genannten 
Ackerfelde  auf  einem  0.027  x  0.027  m  Ziegel  im  J.  1892  von  H.  Wilh.  Low  geschenkt 

P- AEL'TEr 
Henri  Müller,  Knrrespnndenzhlatt  des  Vereins  für  siebenbürgische  Landeskunde  XV 
p.  136. 

2.  Angeblich  aus  Potaissa  auf  einem  Dachziegel: 

FDD 
Budapest. 

Die  Aufstellung  der  griechischen  Flotte  vor  der  Schlacht  bei  Salamis. 
Von  Rndolf  Adam. 

Aus  den  Persern  des  Aeschylus  (v.  397  und  411).  Diodor  (XI.  18)  und  dem  von 
Herodot  (VIII,  77)  überlieferten  Bakisorakel  gewinnt  man  die  Vorstellung,  dass  die 
persische  Flotte  vor  dem  Beginn  der  Seeschlacht  den  südlichen  Ausgang  der  zwi 
sehen  Attika  und  Salamis  gelegenen  Meerenge  sperrte  und  einer  Schiffsbrücke  ähn- 
lich überspannte.  Herodot  dagegen  nimmt  (VIII.  70  u.  76)  diese  Stellung  nur  für 
den  linken  Flügel  an:  der  rechte  habe  sich  innerhalb  des  Sundes  befunden  und  längs 
der  attischen  Küste  in  westlicher  Richtung  von  Munychia  aus  nach  Eleusis  hin  er- 
streckt (VIII,  8-5).  Ein  Blick  auf  die  Karte  zeigt,  dass  die  angegebene  Richtung 
nicht  stimmt ;  man  gewinnt  den  Kindruck,  als  ob  Herodot  sich  bemühte,  einen  Aus- 
gleich zwischen  zwei  einander  widersprechenden  Ueberlieferungen  herzustellen.  Die 
neueste  Geschichtsforschung  ist  ihm  darin  nicht  gefolgt,  sondern  hat  sich  nach 
schwerem  Bedenken  für  die  aus  Aeschylus  und  Diodor  gewonnene  Auifassung  ent- 
schieden '). 

Niemand  aber  hat  bisher  das  bestimmte  Zeugnis  Herodots  angezweifelt,  dass  die 
Athener  es  mit  den  Phöniziern  zu  tun  bekamen,  die  den  rechten  Flügel  der  persi- 
schen  Schlachtordnung  bildeten.     Und   doch   wird   dies  Zeugnis   nur  teilweise   von 

1)  Für  Herodot  ist  Beloch,  Klio  VHI.  1908,  S.  477  ff.  eingetreten. 

11 


506  Mitieilungen  und  Nachrichten. 

Diodor  unterstützt  (XI,  18),  -während  unsere  gesamte  andere  Ueberlieferung  direkt 
oder  indirekt  dagegen  spricht.  Die  Uebereinstimmung  erklärt  sich  daraus,  dass  Dio- 
dor den  Ejahorus  und  dieser  wieder  den  Herodot  seiner  Darstellung  als  Haujitquelle 
zu  Grunde  legt.  Wenn  aber  Ephorus-Diodor  auch  die  Lacedämonier  dem  linken 
griechischen  Flügel  zuweist,  die  Herodot  auf  den  rechten  versetzt,  so  gibt  er  damit 
zu  erkennen,  dass  er  bei  einem  in  gutem  Rufe  stehenden  Gewährsmann  eine  von 
Herodot  abweichende  Schilderung  der  griechischen  Aufstellung  gefunden  hat. 

Der  sicherste  Ausgangspunkt  einer  jeden  Untersuchung  über  die  Schlacht  bei 
Salamis  ist  der  Botenbericht  in  den  Persern  des  Aeschylus  (v.  397  f.):  Der  rechte 
Flügel  sei  in  guter  Ordnung  vorangegangen ;  den  ersten  Angriff  hätte  ein  helleni- 
sches Schiff  gemacht  und  einem  phönizischen  Schiffe  das  ganze  Hinterdeck  zertrüm- 
mert. Dem  Zusammenhang  entsprechend  muss  man  annehmen,  dass  dies  hellenische 
Schiif  zum  rechten  Flügel  gehörte.  Da  nun  nach  dem  übereinstimmenden  Zeugnis 
des  Herodot  (YHI,  84  u.  93).  Plutarch  (Them.  14)  und  Diodor  (XI.  27)  der  Athener 
Am  ein  las  den  ersten  Verstoss  wagte,  so  wäre  schon  hiermit  der  Beweis  erbracht, 
dass  die  Athener  nicht  auf  dem  linken,  sondern  auf  dem  rechten  griechischen  Flügel 
standen;  der  Scholiast  zu  Aeschylus  397  würde  demnach  mit  seiner  Anmerkung  Recht 
behalten,  dass  der  rechte  Flügel  der  des  Themistokles  gewesen  sei. 

Eine  ausführliche,  fast  in  allen  Einzelheiten  anderweitig  bestätigte  Schilderung 
der  Aristie  des  Ameinias  gibt  uns  Plutarch  im  Leben  des  Themistokles  (e.  14):  Der 
persische  Admiral  Arianienes  sei  mit  seinem  grossen  Schitfe  auf  Themistokles  los- 
gefahren und  habe  ihn  wie  von  einer  Mauer  herab  mit  Pfeilen  und  Wurfspiessen 
überschüttet.  Da  hätten  Ameinias  und  Sokles,  sein  Jlitbefehlshaber,  den  Rammstoss 
gewagt  und  das  feindliche  Schiff  zum  Sinken  gebracht.  Als  dann  Ariamenes  auf  die 
attische  Triere  hinübersprang,  hätten  sie  ihn  mit  ihren  Speeren  niedergestossen  und 
ins  Meer  gestürzt.  Arteniisia  habe  den  Leichnam  geborgen  und  zu  Xerxes  gebracht. 
Wenn  Plutarch  den  Ameinias  Jexf/.eii  (statt  /7«/A»;>'fi;c)  und  den  Admiral  ',4pi«.i<tV)/? 
(statt  'Apiaßlyjj:)  nennt,  so  spricht  dies  dafür,  dass  seine.  Erzählung  nicht  aus  Herodot 
herausgesponuen  sein  kann.  Vertrauen  zu  Plutarch  und  seiner  Quelle  muss  auch 
der  Umstand  einflössen,  dass  eine  Seeurkunde  {CJA  II  812  c  v.  89)  einen  ^(ox/J/g  Jls- 
(Sitii)  als  ovvTQir'iQaQyOi  kennt.  Die  Quelle  Plutarchs  ist  aller  Wahrscheinlichkeit 
nach  Ephorus  gewesen:  denn  Diodor  gibt  uns  (XL  19  u.  27)  dieselbe  Darstellung  in 
verkürzter  Ausführung.  Zur  Bestätigung  ihrer  Richtigkeit  müssen  endlich  zwei  Zeug- 
nisse des  Herodot  selbst  dienen:  er  berichtet  (VIII.  89).  dass  6  arpaTriyög^Apiaßiyvijg 
6  Jagflov,  ^t^iov  iu)v  aöfltfög,  vor  Salamis  gefallen  ist.  und  nennt  ihn  (VE.  97)  als 
den  Oberbefehlshaber  des  ionischen  und  karischen  Geschwaders.  Nun  wird  es  erst 
begreiflich,  wie  gerade  die  karische  Fürstin  Artemisia  dazu  kam,  seinen  Leichnam 
dem  Meere  zu  entreissen. 

Nicht  übergehen  möchte  ich  ein  Epigramm  des  Simonides  (fr.  136),  wonach  der 
Naxier  Demokritos  (Herod.  Vül,  48)  den  Kampf  als  dritter  eröflnet  hat.  Am  natür- 
lichsten ist  die  Annahme,  dass  er  dem  Angriffsflügel  zugeteilt  war  und  als  lonier 
an  der  Seite  der  stammverwandten  Athener  kämpfen  durfte :  wiederum  ein,  wenn 
auch  schwaches,  Zeugnis  dafür,  dass  die  Athener  den  Angriffsflügel,  d.  h.  den  rechten 
Flügel,  bildeten. 

Es  gilt  nun  noch,  einige  Bedenken  zu  zerstreuen,  die  uns  aus  anderweitiger 
Ueberlieferung  erwachsen.  Wenn  die  Aegineten  ihre  Aeakidentriere  (Herod.  VIII, 
64  u.  84)  den  Angriff  beginnen  lassen,  so  mag  das  für  den  dorischen  Flügel  der 
griechischen  Schlachtreihe  seine  Richtigkeit  haben,  wenn  es  überhaupt  nicht  ein- 
fach auf  Rechnung  des  Lokalpatriotismus  zu  setzen  ist.  Wenn  ferner  Plutarch  (c.  15) 
an  der  Stelle  des  Ameinias  dem  Lykomedes  die  Aristie  zuschreibt,  so  hat  er  sich 
ofi'enbar  eine  Verwechselung  mit  den  Kämpfen  bei  Artemisium  zu  schulden  kommen 
lassen  (Her.  VIII.  11  und  Diod.  XI.  13).     Wenn   endlich  Aeschylus  das  zuerst  ange- 

12 


Mitteil  II  »i/ni  1111(1  Xaclirirhtni.  507 

rannte  Schiff  ein  phönizisches  nennt,  so  konnte  dies  zwar  dem  Herodot.  der  mit  den 
Persern  des  Aeschylus  vertraut  war  (vgl.  VIII,  68),  einen  Schein  von  Berechtigunj? 
zu  seiner  Darstellung  geben,  dass  die  seegewaltigen  Phönizier  von  der  neugeschaf- 
fenen athenischen  Flotte  überwunden  worden  sind.  Aber  schon  der  Scholiast  zu 
Aeschylus  bemerkt,  dass  tpoivlaaijq  nun;  metonymisch  nyri  luv  fUpuläog  gesetzt  sei; 
er  muss  davon  Kenntnis  gehabt  haben,  dass  es  eben  nicht  die  Phönizier  waren,  mit 
denen  die  athenische  Flotte  zu  kämpfen  hatte.  Ich  ziehe  indes  eine  dritte  Erklä- 
rung vor  und  nehme  an,  dass  Ariabigues  sich  für  seine  Person  eines  phönizischen 
Scliiffes  bediente,  obwohl  ihm  die  Führung  der  lonier  und  Karer  anvertraut  war; 
denn  die  phönizischen  Schiffe  waren  die  besten  (Ilerod.  Vll,  96),  und  Xerxes  selbst 
bediente  sich  eines  solchen  bei  seinen  Flottenbesichtigungen  (VII,  100  u.  128).  Nach 
Plutarch  (c.  15)  fiel  das  Schiff'  des  Admirals  durch  seine  Grösse  unter  den  andern  auf. 
Wenden  wir  uns  nunmehr  zur  Betrachtung  des  den  Athenern  entgegengesetzten 
griechischen  Flügels.  Nach  Herodot  (VIII.  85)  standen  hier  die  Lacedämonier,  nach 
Diodor  (XI,  18)  die  Aegineten  und  Megarer.  Es  ist  dies  also  der  dorische  Flügel 
gewesen.  Wenn  unsere  Quellen  von  einem  anfanglichen  Zurückweichen  der  Grie- 
chen erzählen  (Herod.  VIII,  84,  Aeschylus  v.  411),  so  haben  sie  vorwiegend  diesen 
Flügel  im  Auge  gehabt :  wirft  doch  Herodot  den  Korinthern  geradezu  schimpfliche 
Flucht  vor  (VIII,  94).  In  den  Schlachten  des  Altertums  hat  der  Verteidigungsflügel 
gewöhnlich  den  schwersten  Stand.  Wenn  es  trotzdem  den  Dorern  gelungen  ist,  die 
Phönizier  zurückzuschlagen,  so  ist  das  Lob  wohl  verdient,  das  Simonides  (fr.  96)  den 
Korinthern  erteilt.  Die  Aegineten  aber,  denen  die  Aristie  (Her.  VIII,  83)  zuerkannt 
worden  ist,  müssen  noch  etwas  Besonderes  geleistet  haben.  Es  muss  ihnen  gelungen 
sein,  sich  in  dem  flacheren  Fahrwasser  an  der  attischen  Küste  um  die  tiefergehenden 
phönizischen  Schilfe  herumzuschleichen  und  ihnen  in  den  Rücken  zu  kommen,  wie 
es  bekanntlich  auch  der  englischen  Flotte  bei  Abukir  gelungen  ist.  Als  dann  die 
Perser,  von  den  Athenern  gedrängt,  sich  nach  dem  Phaleron  hin  zu  retten  suchten. 
•da  lagen  die  Aegineten  im  Hinterhalt  und  fügten  ihnen  empfindlichen  Schaden  zu 
(Herod.  VIII,  91).  Herodot  erwähnt  zwei  Fälle,  in  denen  die  Aegineten  mit  den 
Athenern  zusammen  einmal  ein  saraothrakisches,  ein  andermal  ein  sidonisches  Schiff' 
angreifen  (VIII,  90—92).  Die  Athener  müssen  damals  wenigstens  einen  Teil  der 
lonier  zurückgeschlagen  haben  und  ebenfalls  den  Persern  in  die  Flanke  gekommen 
sein.  Das  ist  der  Moment,  den  Aeschylus  v.  413  andeutet:  ' E'/.hjt'iy.al  vr/fg  .  .  xvx'/.io 
7it'j)/|  f^etvov.  Herodot  freilich  will  es  nicht  wahr  haben,  dass  sich  die  lonier  ab- 
sichtlich feig  benommen  hätten;  er  wüsste  die  Namen  vieler  Kapitäne  zu  nennen, 
die  hellenische  Schift'e  genommen  hätten  (VIII,  85).  Aber  sein  schwacher  Verteidi- 
gungsversuch zeigt,  dass  der  öffentlichen  Meinung  das  Gegenteil  für  richtig  galt 
(lustin  II.  12.  Diod.  XI,  17.  Herod.  VIII,  90).  Die  Kampfesunlust  der  lonier  ist  aber 
unter  der  Annahme  am  begreiflichsten,  dass  man  ihnen  absichtlich  auf  griechischer 
Seite  die  stammverwandten  Athener  gegenübergestellt  hatte;  wie  nämlich  die  per- 
sische Flotte  geordnet  war,  das  war  den  hellenischen  Feldherrn  rechtzeitig  durch 
Ueberläufer  mitgeteilt  worden  (Diod.  XI,  17.    Herod.  VIII,  82). 

Herodot  kennt  noch  eine  Episode,  in  der  ein  athenisches  Schiff"  (unter  Ameinias: 
Vin,  87  u.  93)  ein  halikarnassisches  (unter  Artemisia)  verfolgt  und  diese  schlaue 
Fürstin  die  Maske  einer  üeberläuferin  annimmt,  damit  ihr  Verfolger  von  ihr  ab- 
liesse.  Sie  habe  zu  diesem  Zwecke  absichtlich  ein  der  karischen  Stadt  Kalynda  ge- 
höriges, ihrem  Kommando  unterstelltes  (Herod.  VII,  99)  Schiff  in  den  Grund  gebohrt. 
Herodot  fügt  hinzu,  dass  dies  erst  geschehen  sei,  intiäfi  ig  üvQvßov  noD.öv  änlxsro 
tä  ßttotUwQ  TtQriy/nata.  Aber  der  Umstand,  dass  Artemisia  gerade  ein  ihr  zugewie- 
senes Schiff  in  ihrer  nächsten  Nähe  hatte,  scheint  mir  eher  dafür  zu  sprechen,  dass 
die  „Verwirrung"  noch  nicht  eingetreten  war,  als  sie  mit  Ameinias  in  Kampf  geriet. 
Als  Schlussglied  in  dieser  Kette   der  Beweise   möge   uns  das  Epigramm  des  Si- 

13 


508  Mitteihmgen  und  Nachrichten. 

monides  auf  die  gefallenen  Korinther  (fr.  96)  dienen :  ti-itaös  <Poiviaaai;  v!ja(;  xal  IIsq- 
aai;  k?.övTic  xal  M/jäove  iegav  'Ei./.äSu  Qvaä/jif^a.  Wer  Herodot  folgt,  muss  <PoitiaaaQ 
vr/ttc  metonymisch  auffassen.  Bei  der  von  uns  vorgetragenen  Auffassung  aber  dürfen 
wir  alles  -wörtlieli  verstehen:  Die  Korinther  kämpften  gegen  phönizische  Schiffe,  und 
diesen  waren  persische,  medisehe  (und  sakische)  Krieger  zur  Verstärkung  der  Be- 
satzung zuerteilt  worden  (Herod.  VII,  96  und  VIII,  92). 

Darf  man  es  nun  aber  einem  Manne  wie  Herodot  zutrauen,  dass  er  es  versäumte, 
wenn  er  wirklich  um  430  sein  Geschichtswerk  in  Athen  vollendete,  sich  bei  den  noch 
lebenden  Augenzeugen  nach  den  Einzelheiten  der  Seeschlacht  zu  erkundigen ;  dass 
er  es  vorzog,  sich  aus  so  prekären  Quellen,  wie  das  Bakisorakel  und  die  Dichtungen 
des  Aeschj'lus,  ein  Bild  von  dem  Hergang  dieser  so  entscheidenden  Schlacht  zusam- 
menzusetzen? Ich  halte  dies  für  ausgeschlossen  und  möchte  in  den  hier  vorgetra- 
genen Ausführungen  eher  eine  Bestätigung  der  aus  Aristoteles  {rhet.  III,  9).  Suidas 
und  Stephanus  von  Byzanz  (s.  v.  ßnioioi)  erschlossenen  Annahme  finden,  dass  He- 
rodot sein  Geschichtswerk  in  Thurii  vollendet  hat. 

Steglitz. 

Zu  Didymos  VIII,   7  ff. 

Von  Ulrich  Kahrstedt. 

Im  vorigen  Heft  der  KUo  (S.  891  ff.  dieses  Bandes)  hat  Lehmann-Haupt  neues 
Material  zur  Behandlung  des  Didymos  über  die  i7iay6p9waig  t//?  ilgtjvtjg  von  343  ge- 
geben. Er  will  die  Lesung  des  Papyrus  ßaaO.swg  Tcgiaßfig  ov/mQoafjxavzo  ol  'A^- 
valoi  gegen  Wendlands  ov  ■nQoaijxavxo  halten.  Das  ist  wohl  möglich,  tatsächlich 
haben  ja  die  Athener  die  makedonischen  und  persischen  Gesandten  gleichzeitig  vor- 
gelassen und  nach  langem  Redekampfe  sich  für  die  Anerbietungen  der  ersteren  ent- 
schieden. Hier  ist  noch  nachzutragen,  dass  das  Bild  sich  durch  die  chronologische 
Richtigstellung  der  Ereignisse  (vgl.  meine  Forschungen  1.5  ff.) ')  etwas  verschiebt  ^). 
Die  Verhandlungen  in  Athen  gehören  nicht  nach,  sondern  vor  den  Feldzug  des  Ochos 
gegen  Aegypten.  Auch  wissen  wir,  was  Lehmann- Haupt  bei  seiner  Anordnung  nicht 
sehen  konnte,  sehr  wohl,  was  der  Perserkönig  anbot,  aus  Diod.  XVI  44,  1.  Persien 
begehrte  Waffenhilfe  (oder  zum  mindesten  wohlwollende  Neutralität)  für  den  be- 
ginnenden ägj'ptischen  Feldzug,  Athen  aber  wies  das  Begehren  mit  der  höflichen 
Versicherung  der  (pi)ia  ab.  Wir  kennen  also  sowohl  das  makedonische  wie  das  per- 
sische Angebot,  ebenso  wie  die  Stellung  der  makedonischen  und  der  persischen  Partei 
in  Athen.  Man  stand  vor  der  Wahl,  entweder  durch  Hilfeleistung  gegen  Aegypten 
sich  in  Persiens  Gunst  zu  befestigen,  oder  durch  ein  definitives  Abkommen  mit  Philipp 
sich  in  Europa  die  Wege  zu  ebnen. 

1)  Forschungen  zur  Geschichte  des  ausgehenden  fünften  und  des  vierten  Jahrhun- 
derts, 1910.  Teil  1  („Die  Chronologie")  der  ersten  Abhandlung  „Bie  Politik  des  Be- 
mosHienes'^  schon  vorher  (August  d.  J.)  als  Dissertation  veröft'entlicht. 

2)  Ich  deute  hier  noch  einmal  an,  was  ich  im  Nachtrag  zu  den  Forschungen  (S.  2S3) 
kurz  gestreift  habe ;  dabei  bemerke  ich,  dass  meine  Dissertation,  die  die  von  Lehmann- 
Haupt  verwandte  Chronologie  richtig  stellt,  natürlich  bei  der  Niederschrift  des  im 
August   erschienenen  Artikels   von  Lehmann-Haupt  noch  nicht  zur  Verfügung  stand. 


Personalien. 

Als  Nachfolger  vou  B.  Niese  ist  Prof.  Ernst  von  Stern-  Odessa  nach  Halle 
berufen  worden. 

In  Breslau  hat  sich  Hugo  Prinz  für  alte  Geschichte  habilitiert. 


14 


509 


Namen-  und  Sachverzeichnis. 


Nicht  aufgenommen  sind  Gegenstände,  die  nur  gestreift,  nicht  neu  behandelt  wurden.  —  Die 
hochgestellten  Zahlen  bezeichnen  die  Anmerkungen.  Das  lateinische  Alphabet  ist  auch  für  griechische 
usw.  Namen  massgebend  gewesen.    Inschriften,  Münzen,  Papyri  s.  unter  diesen  Stichwörtern. 


Acheloos,  Greiizfluss 398 

Adadnirari  IV,  S.  d.  Semiramis  256 ;  Ein- 
führung des  Nebokultes  in  Assyrien  489  ; 
1.  König  der  Dynastie  H;      .     .     .     489 
Adobogiona,    Mutter    Deiotaros'    III    auf 

Münzen 284 

Aegatische  Inseln,  Schlacht  .  .  38.  39  f. 
Aegineten  i.  d.  Schlacht  von  Salamis  506. 507 
Aegypten :  Stellung  der  eingewanderten 
Griechen  gegenüber  dem  König  42 :  im 
3.  Jahrh.  42/43.  67;  im  2.  Jahrh.  43  u.  43'; 
ptolemäische  Verwaltung  44  ff. :  Spuren 
von  Autonomie  4G  tf. ;  Tto/.izfviia  d.  Kreter 
64/65;  Makedonen  in  Aeg.  63:  Gottkönig- 

tum 272' 

Aelia  Eudoxia,  G.  Theodosius  II  auf  Münzen 

310 
Aelia  Verina,  G.  Leos  I  auf  Münzen  310 
Aelia  Zenonis,  G.  des  BasiUscus  auf  Münzen 

310 
Aemilius  (M.)  Konsul  im  l.piin.  Kriege  34/36 

Aemilius  Scaurus 381.  383 

Aenianen 400 

Aetoler,  Bündnis  mit  Akarnanen  397/8 ; 
dessen  Zeitbestimmung  399/403 ;  Ver- 
hältnis  zu  Epirus   403;   Geschichte  im 

3.  Jahrh 404 

Afranius  (L.),  Legat  des  Pompeius  .  383 
Agathokleia  v.  Baktrien  auf  Münzen  285/6 
Agathokles  v.  Sj-rakus,  Einnahme  v.  Kor- 

kyra  u.  Leukas 402 

Agesilaus,  Sieg  bei  Sardes   .     .     .     336  ff. 
Agrippina  d.  iilt.  auf  Münzen  .     .     .     295 
Agrippina  d.  jung,  auf  Münzen     .     296/7 
Akarnanen,    Geschichte  im  Anfang  des  3. 
.labrh.  399/400;  am  Ende  404;  Bündnis 
mit  Aetolern  397/8.  402;  dessen  Zeitbe- 
stimmung   399/403 ;    Bundesbürgerrecht 
405  u.  405- ;  Zeitbestimmung  d.  silbernen 
Bundesmünzen  404';  Beteiligung  am  la- 

mischen  Kriege 400" 

Akraiphia.  Datierung  einiger  Inschriften: 
Volksbeschlüsse  327/31 ;  Proxeniedekrete 
329/30;      Magistratskollegium      327/31; 

Ptoia 331» 

Alchaidamnos  =  Alchaudonius  .  .  113 
Aleria,  Einnahme  durch  L.  Cornelius  Scipio 

407 
Alexander  d.  G.,  Schlacht  bei  Issus :  Stel- 
lung beim  Anmarsch  d.  Darius  142/4; 
Vormarsch  144/5 ;  Lager  145/7 ;  Aufmarsch 
u.  Aufstellung  zur  Schlacht  147/155;  An- 
griff mit  d.  Hetärenreiterei  155/162;  Sie- 

gcsaltäre 177 

Alexander  v.  Epirus 404 

Klio,  Beiträge  zur  alten  Geschichte  X  t. 


Seite 

Alexaudreia  Stadtverfassung  55/62;  Juden- 
schaft 65;  Verhältnis  z.  ägypt.  König 
67;  rtoTixol  vofioi  49;  nofJtfVfta  d.  Idu- 
maeer  64=.  63/64,  d.  Phryger  64.  64' ;  Ein- 
führung des  Sarapiskults  .  .  .  120/6 
''AßaviSfq  ni'/.m  =  '  Afiuvixnl  nilai  =  Pass 

von  Toprak  Kalessi       139 

Amastris.G.d.Lysimachus  auf  Münzen  280/1 
Ameinias  i.  d.  Schlacht  v.  Salamis  506.  507 

Amida  am  Tigris 87  f. 

Amorium,  Hekatekult 240 

Araphikrates  a.  Athen 89 

Anatolien,  Heiratsgebräuche     .     .     239/40 

Anicius  Bassus  praef  urb 468 

Annia  Faustina  auf  Münzen     .     .     .     308 

Antinoe,  Ratsprotokoll 50/51 

Antiochus  lU,  Frieden  mit  Rom  249/51 ;  Ein- 
führung weiblicher  Porträts  auf  Münzen 
278 

Antiochus  Asiaticus 113 

Antonia  auf  Münzen  d.  Claudius .  .  296 
Antonia  Tryphaina  auf  Münzen  .  .  302 
Appius  Claudius,  Gesandtschaft  an  Ti- 

granes 74/76 

" AnnoXa  od.  'AnnoXog 241 

Apollodorus,  Chronik  in  Prosabearbeitung 

257' 

Aquillia  Severa  auf  Münzen     .     .     .     308 

Aquillius  Florus  432;  Belagerung  von  My- 

tistratum   433.  435;   prorogatio   imperii 

435/6;  in  Sicilien 437/8 

Aretas  s.  Erotimos. 

Ariabignes,  pers.  Admiral  bei  Salamis  506/7 

Araxes,  Fluss 221 

aQyinQVTarii;  54=;  in  Arsinoe     .     .     .     56' 

Arghana-Maden 86.  88 

Argolis,  Landschaftsbild  in  d.  mykenischen 

Epoche  390/1 ;  im  griech.  Mittelalter  391 

Ariadne,  G.  d.  Zeno  auf  Münzen .     .     310 

Aristagoras,  Niederlage  bei  Myrkinos      4 

Armenien.  S.  Tigranes  u.  Lukullus. 

Arsanias,  Fluss,  Lager  d.  Römer  u.  Armenier 

209;   Schlacht   209/13:    Topographie    d. 

Schlachtfeldes      ....     213/4.  221/6 

Arsinoe  II  auf  Münzen       ....     264'7 

Arsinoe  III  auf  Münzen     ....     272/3 

Artaxata,  Gründung  208:  Lage  213/4.  221; 

r=  Ardaschar  am  Garni  Tschai    .     221- 

Artaxerxes  HI  Ochos,  Gesandtschaft  nach 

Athen 392/93.  508 

\iaxarivöc  =  Ashkenaz 241 

Asklepiodotus.  Konsular  v.  Kreta         467 

Assur-dan(kal)-ibi 490/1 

Assyrien.  Einführung  des  Nebokultes  4S9 
liaiixol  iu,uot  in  Alexaudreia      ...     49 

34 


510 


Namen-  und  Sachverzeichnis. 


Astronomiselie  Dämmerung   .     .     .     133/4 

" Aatlu,  Goldmine 22.  27 

Athena  Parthenos,  Kultbild  d.  Phidias  258 
Athener:  Expedition  nach  Paros  6/8,  Ein- 
nahme Eions  8/11 ;  Expedition  nach 
Thasos  11/12:  Expedition  nach  ''Evvha 
oönl  12/13;  Niederlage  bei  Drabeskos  13: 
Fehlen  geprägten  Goldes  18/19;  im  Be- 
sitz von  Skaptes_vle  19;  Aufstellung  der 
Flotte  bei  Salamis  506/7 :  Gesandtschaften 
d.  Philipp  u.  Artaxerxes  i.  J.  343  392/3. 

508;  Strategenwahl 324' 

Atilius  Calatiuus.  s.  Triumph  430 ;  in  Sicilien 

434/6 

Atilius  Regulus  in  Afrika      .     .     .     34/35 

AtUius  (P.)  Legat  im  Seeräuberkriege  380. 

386 

Augustus,  Säkularfeier  860/2;  Anlegung  von 

Munizipien  in  Mauretanien     .     .    .253/4 

.Ayasma".     Quelle  bei  Laodikea .     .     234 

Babylonische  Königsliste:  Rekonstruktion 
d.   Dynastie   H   in   Kolumne  HI   477/82. 
488/92 
bal,  ,Sohn'   in  zusammengesetzten  Eigen- 
namen      488^ 

Bäpgcuv 381 

ßnat}.fvc  ßuai/.iwr 76 

Basson,  Hohepriester 235 

Batman-Su.  Fluss  bei  Tigranokerta    94  ff. 

Bauahiddin 489 

Bavian-Inschrift 493/4 

Bellovesus,  Uebersiedlung  nach  Italien  357 
Berenike  I  auf  Münzen     .     .     .     261.  263 
Berenike  II    auf   Münzen    268/71;  Reiehs- 
verweserin  268/9:  Königin  von  Kyrene  269 
Berossos,  Glaubwürdigkeit  483/5 ;  Königs- 
liste :  4.  Dj'nastie  485  ;  5.  Dynastie  484. 
488/9;  6.  Dynastie  488/9;    7.  Dyn.  488; 
Chronologie  der  Semiramis   .     .     485  tF. 
Berytos,  Geschichte  zur  Zeit  Kleopatras  VII 

277 
Bildnisrecht  von  Frauen  auf  antiken  Mün- 
zen: in  Aegypten  263.  267.  271/2.  273. 
274/5:  im  Seleukidenreich  279/80:  in 
Pergamon  280:  in  Bithyuien  280;  in 
Kappadokien  281;  in  Pontus  281/2;  in 
Kios  (Bithynien)  283;  in  Bosporus  282; 
in  Baktrien  285/6;  in  Galatien  284;  im 
hasraonäischen  Judenstaat  284;  in  Par- 
thien  286 ;  in  Makedonien  289 :  in  Syrakus 
288/9;  in  der  Lokalprägung  des  römi- 
schen Reiches  290/1 :  in  Rom :  zur  Zeit 
der  Triumvirn  291/3.  in  der  Kaiserzeit 
291/9.  304/11;  in  Armenien  unter  Ti- 
granes  III  299/300:  in  Kommagene  unter 
Antiochos  IV  803/4;  in  Chalkis  a.  Li- 
banon   304 

Bitlis  Pass  in  Aimenien  .     .     .     203.  205' 
Bobtan  Tschai  =  Kentrites      .     206.  206- 

Böotarchen 323/5 

Böotien.  Bundesverfassung  315/34.  Bun- 
desrat 315/6.  322/3;  Bundesgericht  323. 
326;   ßovi.tti  d.   einzelnen   Bundesstädte 


316/22;  Vollbürgcrrecht  317/18;  Steuern 
326;  Münzreeht  326;  Vorort  326;  Auf- 
lösung d.  Bundes  329;  Bevölkerungszahl 
32P.  325';  Heeresstärke  320';  Böotarchen 
323/5;  ntQloixm  316°;  Polemarchen  329-'. 
325.  330;  ovvdtxoi  330.  330';  Stadtver- 
fassung nach  146  331/3;  Gemeindever- 
fassung d.  Kaiserzeit  333/4 ;  Datierung 
einiger  Inschriften  33P;  Aufkommen  d. 
griech.  Gemeinsprache     ....     331' 

Bononia  (Boulogne) 258 

Burma.  Lage  259  ;  identisch  mit  Fectio  259' 
Bruttia  Crispina  auf  Münzen    .     .     .     307 

Brvaxis.  Sarapiskultbild 125 

Bulduk,  Inschriften 238 

Burnek,  Inschriften 240 

Bundesrat  in  Böotien      .     .     315/6.  322/3 

Caecilius  Metellus,  Sieg  bei  Panormus  29/32 
Caecilius  Metellus    Celer,   Legat  d.   Pom- 

peius 383 

Caepio,  Legat  im  Seeräuberkriege    .     382 
:  Caesar.  Urheber  der  lex  Gabinia  378 ;  Fest- 
setzung der  Schaltjahre   ....     360-'' 
;  Calendarium  Velianum      ....     236/7 
I  Calpumius  Piso  leg.  pro  quaestore  .     379 

'  Carrhae.  Schlacht 336/7 

!  Cassius.  plebejischer  Konsul     .     .     .     356 

Cassius  Dio,  s.  Quellen  341/4;  Erläuterung 

u.  Einreihung  einiger  Fragmente  344/59; 

politische   Ansicht  350 ;    als   Quelle   für 

Lukullus"  armenische  Feldzüge  192.  202: 

für  1.  pun.  Krieg 440/1 

Cicero,  Geschichtsdarstellung .     .     .     196' 

Cilicien,  provificia 252/3 

Cilicisch-syrische  Tore      .     .     139/41.  145 
Cimon,  Einnahme  Eions  8/11;   Einnahme 

von  Thasos 11/12 

Claudius  Nero,  Konsul  207   ...     363  ff. 
Claudius  Nero   (T.)  Legat  im   Seeräuber- 
kriege    380.  387 

Clodius  (P.)  Schwager  des  Lukullus      201 
Constantia.   Schwester   Constantins   I  auf 

Münzen 310 

Cornelia  Salonina,  G.  Galliens  auf  Münzen 

309 ;  Weihinschrift  für  sie  aus  Laodikea 

234 

Cornelia  Supera.  G.  Aemilians  auf  Münzen 

308 
Cornelius  Scipio  (L.)  Besitznahme  von  Kor- 
sika 407;  Tätigkeit  in  Sardinien  410/2. 
418;    Einnahme    Olbias   415/6;    Kriegs- 
listen 416/7;  Triumph  417;  Grabschrift 
420/3. 
Cornelius    Sisenna,   Legat    im    Seeräuber- 
kriege  380.  387 

Curiifores  calendarii 236/7 

Dakien.  Lateinische  Inschriften      495/505 

Damasus.  Bisehof  v.  Rom     ....     464 

Darius,  Schlacht  liei  Is-^ius.  Flankenstelluug 

165/9  und  siehe  u.  Alexander  d.  G. 

Daskyleion.  Gefecht 336 

Datos  od.  Daton,  Expedition  der  Athener  13 


Namen-  und  Sachverzeichnis. 


511 


Seite  I 

Demetrios  Poliorketes,  Zug  nach  Korkyra  | 

u.  Leukas 4U1/2  ( 

Demetrios,  S.  d.  Manes 239  j 

Jf^itlq 399= 

diaygauiiuTci.  königliche  Erlasse  in  Aegyp-  ' 

ten     ; 44  ff.  I 

Didia  Clara  auf  Münzen 307  | 

Diokles,  Geschichtsschreiber      .     .     132/3  j 

Diyadin  in  Armenien 225 

Domitia.  (1.  Doinitians  auf  Münzen  2!)9  I 
Domitilla,  (i.  Vi'spasians  auf  Münzen  298  1 
Doppelnamen  bei  d.  Nabatiiern  .  .  251'  i 
Dorimachos.  ätolischer  Tamias  899  u.  399' 
Aijaßijaxöc,  Niederlage  d.  Athener  13;  iden-  I 

tisch  mit  Sdravik 14  If. 

Drepana,  Schlacht '■'•'■'• 

Drobeta  in  Dakien 25o/"i 

Drusilla  u.  Schwestern  auf  Münzen  .  295 
Dryantilla.  G.  d.  Regalianus  auf  Münzen  309  i 
Dynamis  von  Bosporos  ....  282/3  [ 
övvazög  unterschiedliche  Bedeutung  v.  fh- 1 

nazQtötiq  SÖ4IÖ  ;  =  possessnres  .    .     356  I 

Ea,  babylonischer   Gott,    als    Tier   darge-  I 

stellt 394/5 

Eion,  Einnahme  durch  Cimon      8/11  u.  9- 
Eleer.  Intervention  im  Prozess  d.  Phidias 

258 

'Evita    üSoi.    Hauptstadt    Edoniens     12^ 

athenische  Expedition  12/13;  Kinnahme 

durch  Alexander 17' 

triavTOi  bei  Polybius 437^ 

Ephesos  zur  Zeit  Ptolemäus  TU  .  .  270' 
Erato,  Schwester  Tigranes'  III  auf  Münzen 
299/300 
Erotimos,  Nabatäerkönig.  Name  251.  251'; 
Identifizierung  mit  Aretas  .  .  252/3 
Eski  Ras  Pa^jas,  Lager  der  Makedonier  145/7 

Euböische  Mine 246 

Eudocia,  G.  d.  Arcadius  auf  Münzen  310 
Eufemia,  G.  d.  Anthemius  auf  Münzen  310 
Eugenius,  Bischof  von  Laodikea  233 ;  Reste 
der  von  ihm  erbauten  Kirche  .  .  234 
Eurydike,  T.  d.  Lysimachus  auf  Münzen  266- 
fi-naxQiSijq   unterschiedliche  Bedeutung  v. 

övvuTOi 354/5 

Exeget,  städtisches  Amt  .     .     .     57'  u.  69' 

Fabia  Aconia  Paulina,  G.  d.  Praetextatus 
473/4.  474' 
Fabius  als  Quelle  des  Polybius  433'.  440 
Fausta,  G.  Constantins  I  auf  Münzen  310 
Faustina  I  auf  Münzen      ....     305/6 

Faustina  II  auf  Münzen 306 

Flaccilla,  G.  d.  Theodosius  auf  Münzen  BIO 

Flavius  Hypatius 468 

Flavius  Severus  praef.  urb.  .     .     .     467/8 

Florus,  Quelle  für  Seeräuberkrieg    .     385 

Flotte,   griechische,    Aufstellung  i.   d. 

Schlacht  b.   Salamis  505/8;   römische 

im  Seeräuberkriege  .     .     .     375/6.  377/8 

Frauen,  staatsrechtliche  Stellung  in  Aegyp- 

ten  u.  d.  Ptolemaeern  268'.  274'.  274/5; 


auf  antiken  Münzen  261/314;  suh  specie 
(Jeae  314.  314' ;  s.  auch  Müuzrecht. 
Frauenhaar    zur    Anfertigung    v.    Bogen- 
sehnen   19" 

Fulvia,  G.  des  M.  Antoniu.s  auf  MUnzen  291/2 
Fulvius,  Konsul  im  1.  pun.  Kriege     34/36 

Gabinius,    lex    Gabinia   375/7,    Legat   des 

Pompeius 383 

Galeria  Valeria  auf  Münzen  .  .  .  310 
Galla  Placidia  auf  Münzen  ....  310 
(ialepsos  auf  d.  sithonischen  Halbinsel  20 
Galepsos,  ApoUonia,  Oisvrae,  im  Besitz  der 
Athener  20.  der  Thasier     ....     20 

iuMl;irlitii:<iiiiiiizen 295.  298 

i.rl,  r|,i..il,st;nHl   der  Manipulare       445/61 
liclliiis   ropiicola.  Konsular  im  Seeräuber- 
kriege   382.  385 

Gepaipyris.  Mutter  Mithradats  auf  Münzen 

303 

Geschichte,    römische.     Entstehung   einer 

Tradition.     Einfluss    der    Römerdramen 

129;  der  griech.  Historiker     .     .     130/3 

Gesoriacum 2.58.  259 

Gewichtsstücke,  altpersische  243 ;  das  Pe- 
tersburger Exemplar      ....    243/8 
Gewichtssystem,  persisches   .     .     246.  248 
Goldgewinnung  im  Altertum      .     .     25/26 

Goldprägung  in  Athen 18/19 

Gordyene,  Winterlager  des  Lukullus  194. 

202/3;  Reichtum 201 

Gotarzes,  König  v.  Parthien  auf  Münzen  287 
Gottkönigtum  in  Aegypten  .  .  .  272' 
Gratianus  470/1 ;  Reichsteilung  .  .  466* 
Griechische  Gemein.siiraehe  inBöotien  331° 

Gumuk,  Inschriften 241 

Guras,  Kommandant  von  Nisibis  216.  218 
Gymnasiarch 59' 

Hadrian,  Adoptierung  durch  Traian     255 

Halys  als  Grenzfluss 249/.50 

Hannibal,   sardinisches    Kommando  412  4. 

427,8 

Hanno,  Flottenkommando  i.  .1.  259  412/4; 

Niederlage  u.  Tod      ■     .     .     .     .    414/5 

Hasdrubal,   Marschziel  im  Metaurus-Feld- 

zuge 363/73 

Hekate,  Kult  in  Amorium  ....  241 
Heimat    u.    Tribus,    Zusammenstellung   i. 

Namen 255/6 

Heiratsgebräuche  in  Anatolien     .     239/40 
Helena,  G.  Julians  auf  Münzen    310.  310'' 
Helena,MutterConstantins  1  auf  Münzen  309 
Hellenica  Oxyrhynchia.  Autorschaft     315' 
Herennia  Etruscilla  auf  Münzen  .     .     308 
Herodot:    Glaubwürdigkeit   2/3;  Angaben 
über  das  Wertverhältnis  v.  (xold  u.  Sil- 
ber 245/7;   Beendigung  des  Geschichts- 
werks in  Thurii 508 

Hippana.  Eroberung 438 

Histiaeus  v.  Milet 3/4 

Hochzeitsmünzen  270.  274.  275.  281.  288' 
Honoria .   Schwester  Valentinians  III  auf 

Münzen 310 

34* 


512 


Namen-  und  Sachverzeichnis. 


Jamis  bifrons 124 

Iberer,  Bundesgenossen  des  Tigranes  19ö. 

210/11 

Idumaeer,  no/.hfVftc  i.  Alexandreia  64^.  63/64 

Illyricum  provincia 388 

Inschriften.  A  c  häm  enidisclie:  d.  so- 
sogenannte von  Kerman  243  ff.  Assy- 
rische: aus  Assur  256/7.  486/7.  Grie- 
chische: Allgemeines  116/9;  IG  I  184 
—5,  Suppl.  p.  33/4  21  ;  I.  440  10«:  IV 
1504  40P:  VII  4127  4128  327  ff.;  VII 
4132  4133  4148  328  ff.;  VK  4127/8  330: 
VII  2712/13  332/3;  VII  2711  2708  3059 
333;  VII  1777  334:  BCH  XXIII  (1899) 
p.  90  fl'.  330  ff.  XXIV  p.  74  tf.  331  ft'. 
CIG  2593  2596  2597  468:  CIG  2594 
467  ff.  BuUetiii  Sociefe  archeol.  d'Alexan- 
drieX  (1908)  187  ft'.  48.  Stele  der  Samm- 
lung Golenischetf  54-;  I.  aus  Ptolema'is 
.54-;  Arch.  III  128  ff.  Nr.  6  63  f.  Dit- 
tenberger  OGI  11  658  64.  Dittenberger 
SIG  r  343  379.  I.  aus  Bulduk  238. 
aus  Burnek  240 ;  aus  Gumuk  241 :  aus 
Karakilissa  238/40;  aus  Katshuby  241/2; 
Laodikea  233/7:  Senge  237/8:  Silint 
242;  aus  Tahir-bey  16:  aus  Thermen 
'E<pmifolc  «ez-  1905  Sp.  56  ff.  397  f.  L  a- 
teini^ehe'  CIL  I  n.  32  420/3;  III 
1581  =  8017  253/5;  VI  1781  475:  VI  8511 
237;  Mon.  Ancyr.  1,21    394;  I.  aus  Da- 

kien 495/505 

lonier  in  der  Schlacht  bei  Salamis  .     507 
lotape  von  Kommagene  auf  Münzen  303/4 

Isideion  bei  Ptolema'is 54'^ 

Isopolitie 398- 

Issus:  Lage  138;  Schlacht.  Topographie  von 

Alexanders     Vormarsehgelände      142/5; 

Lage  s.  Lagers  145/7 ;  Topographie  des 

Schlachtfeldes  147/62 ;  Topographie  der 

persischen  Flankenstellung    .     .     165/9 

lulia.  T.  d.  Augustus  auf  Münzen      293/4 

lulia  d.  jung,  auf  Münzen     .     .     .     298/9 

lulia  Domna  auf  Münzen  ....     307/8 

lulia  Maesa  auf  Münzen       ....     308 

lulianus  in  Konstantinopel  ....     463 

lulia  Paula,  G.  Elagabals  auf  Münzen  308 

iioHtiia.  Wortbedeutung 259 

luppiter.  etruskisch 126 

Kalender,  römischer  zur  Zeit  d.  1.  pun. 
Krieges  28/40;  Festsetzung  d.  Schalt- 
jahre durch  Cäsar 360° 

Kaliätu,  Wortbedeutung 257 

Kallimachos.  Feldherr  des  Tigranes  216.  218 
Kallimachos,  Stifter  des  Isideions  bei  Pto- 

lemais 54' 

Kalliope  von  Baktrien  auf  Münzen  .     286 
Karakilissa  225:  Lager  des  Lukullus  226: 

Inschriften 238/9 

Kassander 399.  401 

Kassitische  Namen 484- 

Kastilias 484 

Kataphrakten,  armenische  Kerntruppe  102/3 
Katshuby  oder  Tehoghu,  Inschriften  241/2 


Seite 

Kavallerie,  antike 335/40 

Kentrites  =  Bohtan  Tschai  .  206.  206- 
Kerman.  sogenannte  Inschrift  .  .  243  ff'. 
Kestros,  Fluss  in  Pamphylien  .     .     .     249 

Kinfiegioi 127' 

Kleopatra  I  auf  Münzen 274 

Kleopatra  U  auf  Münzen  ....  274 
Kleopatra  III  auf  Münzen  274;  Datierung 
nach  ihr  auf  Münzen  von  Paphos  275 
Kleopatra  Selene  auf  Münzen  .  .  .  275 
Kleopatra  Tryphaina  auf  Münzen  .  275 
Kleopatra  VII  auf  Münzen  276/7 ;  9fu  rew 

itiict. 278 

Kleopatra  Thea  von  Syrien  auf  Münzen 
278/80;    als    Vormund    Antiochos'   VIII 

Grypos 279/80 

Kleopatra.  6.  d.  luba  auf  Münzen    .     301 

Kleruchentestamente 63' 

Konsuln,  römische  im  1.  pun.  Kriege.  An- 
tritt des  strategischen  Kommandos  32/40 ; 
L.  Postumius  u.  Q.  Aemilius  39;  M.  Ati- 
lius  Regulus  und  L.  Manlius  34/35;  M. 
Aemilius  u.  Ser.  Fulvius  34/36 ;  A.  Atilius 
u.  Cn.  Cornelius  37 ;  C.  Atilius  u.  L.  Man- 
lius 37;  L.  lunius  u.  P.  Claudius  33/34; 

Lutatius  Catulus 39/40 

Korbulo,  Zug  gegen  die  Parther  .  84  f. 
Korinther  in  der  Schlacht  bei  Salamis  507/8 
Korsika.  Eroberung  durch  L.  Cornelius  Sci- 

pio  .     .     .     . 407.  420« 

Kreter,  noXlxevfia  in  Aegypten      .     64/65 

Lampenstempel  aus  Dakien  .     .     498.  499 

Langschild,  römischer.     445/8.  450.  458/9 

Laodikea,    Epitaphium    des    Bischofs    Eu- 

genius  233:  Inschriften  233/7;    zur  Zeit 

Galliens   234;    Schmelzöfen    für   Kupfer 

u.  Blei  242;  südl.  von  L.  Tempelruinen 

23.3/4:  ^ayasma' 234 

Laodike  von  Baktrien  auf  Münzen  .  285 
Laodike.    G.    u.   Schvrester   Mithi-adats  IV 

auf  Münzen 281/2 

Laodike,  G.  Demetrios'  I  auf  Münzen  278 
Latinismen  im  Griechischen  .  .  .  237 
Legaten  im  Seeräuberkriege.  Titel  u.  Rang 

379 :  Namen 379/82 

Lentulus  Clodianus,  Volkstribun  380;  Kon- 
sular  im  Seeräuberkriege  .     .     382.  385 
Lentulus  Marcellinus,  Legat  im  Seeräuber- 
kriege   379/80.  386 

Leukas  im  akarnanischen  Bunde  401/2; 
unter   Pyrrhos   402;    Eroberung    durch 

Alexander 404 

Lex  Gabinia  de  belle  piratico   .     .    374/8 

Lihcrti  Augnsti 235.  235' 

Limes,  syrischer 134/5 

Licinia  Eudoxia  auf  Münzen  .  .  .  310 
Livia.  Mutter  d.  Tiberius  auf  Münzen  293 
Livius  Salinator  im  Metaurus-Feldzuge  363 
Liviusepiteme.  verlorene.  Quelle  der  Kom- 

pendienschreiber 442/3 

Lellius.  Legat  im  Seeräuberkriege  380.  387 

Loswahl ' .     .     322_5 

l  lov/.ov  i^aQtfiQxril^ 395 


Namen-  und  Sachverzeichnis. 


513 


Lucilla,  G.  d.  L.  Verus  auf  Münzen  306/7 
Liikiilhis,  armenische  Feldzüge ;  in  Pontos  | 
272/74 ;  Gesandtschaft  an  Tigianes  74/7(i ; 
Stärke  u.  Gliederung  seines  Heeres  77/82  : 
Marsch  nach  Tigranokerta  82/88:  Be- 
lagerung von  Tigranokerta  91/93;  Vor- 
bereitungen zur  Schlacht  94/95 ;  Schlacht 
bei  Tigranokerta  100/104;  Verluste  110/ 
1 1 ;  Unterwerfung  von  Tigranes'  Vasallen 
113;  Unterhandlungen  mit  Phraates 
194/5 ;  Beschränkung  im  Kommando 
199/200;  Missstimmung  im  Heere  200; 
Einmarsch  in  d.  armenische  Hochland 
203/6;  Gefecht  in  d.  P)bene  von  Musch 
207/8;  Schlacht  am  Arsanias  209/13; 
Marsch  nach  Artaxata,  Meuterei  des 
Heeres  213/6 ;  Marsch  nach  Nisibis  226/ 
31;  Eroberung  von  Nisibis    .     .     216/18 

iW«,  Monogramm  auf  Münzen  von  Kyrene 

262/3 

Magna  Mater.  Einführg.  d.  Kults  in  Rom  358 

Magnia  Urbica,  G.  d.  Carinus  auf  Münzen 

309 

Makedonen  in  Aegypten 63 

Mammaea  auf  Münzen 308 

Manipulare.  Gefechtsabstand    .     .     445/61 

Mankaios 90.  93.  111 

Manlia  Scantilla  auf  Münzen    .     .     .     307 
Manlius  Torquatus,    Legat   im  Seeräuber- 
kriege          380/1.  387 

Mantus,  etruskischer  Gott    ....     126 

Marathon,  Schlacht 339/40 

Marciana,  Schwester  Traiaus  auf  Münzen 

304/5 

Marcius  Rex,  Prokonsul  in  Cilicien  .     200 

Marder,  Bundesgenossen  des  Tigranes  195 

210/11 

Marduk-bala(t)su-ikbi 489 

Marduknadinsum 489 

Mariniana,  G.  Valerians  auf  Münzen     309 

Marius  u.  d.  Minturnische  Henker,  Ueber- 

lieferung  u.  Kritik  der  Legende    178/91 

Marsaeer 259 

Marschleistung,  durchschnittliche  .  224 
Matidia,  Nichte  Traians  auf  Münzen  304/5 
Mauretanien,    Anlegung    von    Municipien 

durch  Augustus 253/4 

Metaurus.    Fluss.    Siegesmeldung  in  Rom 

357/8  u.  s.  Hasdrubal. 
Metellus  Nepos.  Legat  im  Seeräuberkriege 
380.  387 

Metrodoros  v.  Skepsis 89 

Miltiades,    Expedition    nach     Paros     6/8 ; 
Schlacht  bei  Marathon      .     .     .     339/40 
Minturnae,  Marius  u.  der  Henker     178/91 
Mithradates  ^^  v.  Pontos  ;  Versöhnung  mit 
Tigranes  89;    sein  Edelmut    gegen    ihn 
nach    d.     Niederlage     v.     Tigranokerta 
114/15;  Truppenaushebungen  195/8;  Ge- 
fecht in  der  Ebene    von    Musch    207/8; 
in  der  Schlacht  am  Arsanias    .     211/13 
Mithrobarzanes  90;    Kampf  mit    den   Rö- 
mern       91 


Seit« 

Moderne  Literatur  über  die  Schlacht  v. 
Tigranokerta 106/10 

Münzen :  von  Alexandreia  309' ;  des  M.  An- 
tonius 276.  291/2;  von  Amastris  280; 
Amisos  282';  Armenien  299/3(X);  Aska- 
lon  276;  Baktrien  285/6;  Bervtos  270/1. 
276.  277/8;  Boötischer  Bund  326;  Bospo- 
rus 282/3.  303;  Chalkis  a'Libanon  .304; 
Damaseus  276;  Ephesos  266;  Galatien 
284;  des  hasmonäischen  .ludenstaats  284  ; 
Kappadokien  281;  Kios  i/Bithyn.  283, 
Kommagene  303/4;  Kos  261;  Kypern 
265.  269/70;  Kyrene  262/3.  269;  Mara- 
thos  26.5.271.273;  Mauretanien  301; 
Methana  273 ;  Paphos  275 ;  Parthien  286/ 
7;  Patra276;  Phaseiis  273;  Phoenikien 
265.269/70;  des  A.  Plautius  381;  des 
Triumvirn  Pompeius  379;  Pontus  281. 
300/1.  302;  der  Ptolemaeer  264-.  264/5. 
267.  268/9.  272/3.  274.  276;  kaiserlich- 
römische  Reichsmünzen  29.3/99.  304/10; 
von  Rhodos  261;  der  Seleukiden  278  ff. ; 
von  Smvrna  266-;  Svracus  288/9;  Theben 
326-:  Thrakien  302;"  Tripolis  276;  s.  auch 
u.  Gedächtnismünzen.  Hochzeitsmünzen, 
Vormundschaftsmünzen  u.  Münzrecht. 

Münzprägung  der  römischen  Kaiserzeit 
289  S. 

Münzrecht,  im  böotischen  Bunde  326.  — 
von  Frauen:  Berenike  ü  268/9;  Kleo- 
patra  I  274;  Kleopatra  III  275;  Kleo- 
patra  VII  276/77  ;  Kleopatra  Thea  von 
Svrien  279/80;  Amastris  281;  Aga- 
thokleia  285/6:  Dynamis  282/3 ;  Kalliope 
286;  Kleopatra  von  Mauretanien  301  ; 
Pythodoris        300/1. 

Murena 91.  95. 

Musch,  Gefecht  in  der  Ebene  206/8:  To- 
pographie      219/20 

Mutyt,  Konzentrationspunkt  d.  Heeres  d. 
Lükullus 206 

Myriandros,  Lage 138/9.  142 

Myrkinos,  Sieg  der  Thraker  über  Arista- 
goras 4 

Nabataeer.  Doppelnamen  251';  Könige  251 
Nabübaliddin  von  Babylon  ....  489 
Nabukinabli  von  Babylon      .     .     488.  492 

Nabüsumiskun 488 

Naevius,  AlLmonia  Rorauli  ....  131 
Naukratis.  Autonome  Grundgesetze  51 ; 
Stadtverfassung  55;  Belege  für  N.  55- 
Neapolis  Ttapä  'AvTlactgar  ....  20 
Nebokult,  Einführung  in  Assyrien  487. 489. 
Nerdjiki,  Pass  in  Armenien  .  .  .  203/5 
Ninibkudurrusur  von  Babylon  .  .  488 
Nisibis    203;     Belagerung    u.    Eroberung 

durch  Lukullus       216/8 

i'ditoi  in  Aegypten 44  ff. 

Numa .    346/7 

vißtftj  Schwägerin  239;   Schwiegertochter 

im  Neuen  Testament 239 

Nysa.  Mutter  des  Ariarathes  FV  v.  Kappa- 
dokien auf  Münzen 281 


514 


Namen-  und  Sachverzeiclinis. 


Seite 

Octavia  auf  Münzen  ....  291/2.  294 
Octavius,  Legat  im  Seeräuberkriege  380 
Od.scliaklü.   persische    Flankenstellung   in 

der  Schlacht  von  Issus  ....  16.5/9 
Oiniadai.  im  Besitz  der  Akarnanen  400/1 
Olbia.  Einnahme  durch   L.  Cornelius    Sci- 

pio 415/6 

o.t/«  naQf/öufvou  Begriff  .  .  318.  318* 
Orbiane,    ö.    d.    Severus     Alexander    auf 

Münzen 308 

Orodaltis  auf  Münzen       283 

Orba,  Orbanoupolis,  Varianten  für  das  ci- 

licische  Olba 240 

Ooßävaaaa  in  Pisidien 240^ 

Orsobaris-Musa  auf  Münzen  von  Kios  283/4 
Otacilia,  6.  Philipps  auf  Münzen      .     308 

Pajas.  Fluss  in  Cilicieu    .     142/69.  169/74 

Pangaeus.  Minen 5/6 

Panormus.  Schlacht 29/32 

Pap3'ri.  P.  Tor.  col.  7.  45.  4.5'':  Petrie  Pa- 
pvri  in  219  46:  P.  Teb.  1,  5.  255  ff. 
46/47.  463;  1,6,23.44-:!,  32.  64-:  Osyrh. 
Pap.  I  34  Verso:  Kol  II  10  ff.  48':  IV. 
706  49':  V  119  223  ff.  315  ff.:  P.  Lille 
No.  29  49/50.  49' ;  P.  Fay.  22.  55' ;  Genfer 

Papyrus 257/8 

Parasange  =  5,3586  km  ....  224"^ 
Paropus,  Gefecht  i.  J.  260  .  .  .  .  430 
Paros.  Expedition  der  Athener  unter  Mil- 

tiades _.     .     .     .     .     .6/8 

nfgloixoi,   Bedeutung  in  Böotien      .     316'' 

Petrouius  Probus 468 

Pheidonischer  Medimnos     ....     24.5= 

Phidias.  Prozess 257/8 

Philinus  aus  Agrigeut  iotoqixöc  440' :  Quelle 

des  Polybius  4.38/40;  seine  Zeitangaben  39 

Philipp  von  Makedonien,  Verwundung  im 

lUvrierfeldzuge  392' ;  Gesandtschaft  nach 

Athen  i.  J.  343 392/3.  508 

Philistis.  G.  des  Hiero  auf  Münzen  288/9 
Phraates.  Pax-therkönig,  Unterhandlungen 
mit  Tigi-anes  u.  Lukullus  .  .  .  193/4 
Phryger.  noXiztvua  in  Alexandreia  64.  64' 
Pinaka,  Hauptstadt   des  Karduehenlandes 

206 

Pinarus.  identisch  mit  d.  Deü  Tschai  145/69. 

174/77 

Plataeae.  Schlacht 340= 

Plautilla,  G.  Caracallas  auf  Münzen     308 

Plautius  Hy  psaeus.  Quästor  d.  Pompeius  381 ; 

im  mithridatischen  Kriege     .     .     .     383 

Pleminius 357 

Plotidia,  G.  Traians  auf  Münzen  .  304/5 
Plotius,    Legat   im    Seeräuberkriege    381. 

385/6 
nöf.sig  in   Aegypten,   ihre  Rechte  51;    ihr 
Verhältnis  zum  Könige  ....     66/67 
Polemarchen   in   den   böotischen   Städten 
325.  330;    des   böotischen  Bundes     329* 
noUzfv^a,  politische  Körperschaft  d.  griech. 
Bevölkerung  in  Aegypten  63/66  :  Verhält- 
nis zum  Könige  66/67  ;  n.  der  Phryger  64  ; 
der  Kreter  64/65 :  d.  Idumaeer  64=.  63/64 


noi.zixol  vouoi,  il'>j(fi'a,uaTa,  üartxoi  röuoc 
im  Ptolemäerreich ;  ihre  Bedeutung  u. 
Erklärung  44/52 ;  ihre  Kompetenz  52 ; 
Ursprung  u.   Geltungsbereich     .     .     66' 

nolnixoc.  Bedeutung  u.  Gebrauch  46/49; 
nicht  =^  urhanus 49 

Polybius,  z.  Quellenkritik  411';  Verhält- 
nis zu  Fabius  u.  Philinus  433'.  438/40. 
37/38;  Zeitangaben  33'.  37/39;  iviavrd? 
437*;  Quelle  für  Kämpfe  in  Sardinien 
423/9 

Polykritos,  Stratege 399' 

Pompeius.  Seeräuberkrieg  374/89 ;  lex  Ga- 
binia  376/8 ;  seine  Legaten  879/84 :  Ver- 
teilung d.  Streitkräfte  38.5/9:  Stärke  s. 
Heeres 383' 

Pompei,  iufenes  382;  angebliche  Opera- 
tionsbasis im  Seeräuberkriege  .     .     387 

Pomponius,  Legat  im  Seeräuberkriege  380. 

386/7 

Pomponius  (M.),  Reiterführer  des  Lukullus 

380 

pontes  =  ,Bohlenweg'' 258/9 

Porcius  Cato  Legat 382 

Porcius  Licinius 368 

Praefecti  praetorio  in  d.  achtziger  Jahren 
d.  4.  Jahrh 468« 

Praetextatus  (Vettius  Agorius)  462/75 ; 
Alter  462* ;  proconsul  v.  Achaia  463 ; 
praef.  urbi  464/6;  praef.  praet.  u.  Itera- 
tion 466/70.  466*:  cousul  Ordinarius  470 ; 
Senatsgesandter  470/1:  Priesterämter 
472«:  sonstige  Tätigkeit  473:  Vater, 
Gattin.  Privatleben  473/4:  Kinder  474*: 
Tod  ... 470.  471 

Promathion,  Geschichtsschreiber    .     132i3 

7iooadi/_faacu.  Wortbedeutung  431/32.  432'. 

432= 

■ngoarayuaja.  königliehe  Erlasse  in  Ae- 
gypten   44  ff. 

U'>j(flauc!Trt  s.  ■ixo/.nixoi  vöuol;  Wirkung 
einer  königUehen  Gesandtschaft      .     67 

Ptoia.  Einrichtung  in  Akraiphia       .     331' 

Ptolemai's.  Stadtverfassung  53/54.  .55  :  Ver- 
hältnis zum  Könige  54:  Dauer  der  Au- 
tonomie 55 :  Belegstellen  für  P.  54' ;  In- 
schriften 54= :  Isideion 54= 

Pulcheria,  Schwester  Theodosius  H.  auf 
Münzen 310 

Punischer  Krieg,  erster :  Beginn  37 ;  Chro- 
nologisches 28/40;  Kämpfe  in  Korsika 
u.  Sardinien 407  ff". 

Pupius  Piso  (M.).  Legat  im  Seeräuberkriege 
382.  387 

Pyrrhos.  im  Besitz  von  Korkyra  u.  Leu- 
kas  402;  Ehrendenkmal  in  Kallion  403' 

Pythodoris  von  Pontos  auf  Münzen  300/1 

Rasttage  nach  Gewaltmärschen  .     .     225' 
Rechtskodex,  ptolemäischer   ....     .52 

Regia  charta 237 

Reichsteilung  unter  Gratian    .     .     .     466° 
Religions-  und  Nationalkrieg  der  Asiaten 

196/7 


Namen-  und  Saehrerzeiciniis. 


515 


Rhoimetalkfs  von  Thrakien  auf  Münzen 
mit  s.  (iaitin 302 

Römerflranicii.  Kinfluss  auf  livianische  Dar- 
stolhinfj 129 

Rom:  .Sturz  der  Aristokratie  198.  200:  Ein- 
fnhrnno-  des  Kults  d.  Magna  Mater  358; 
Meldung  des  Sieges  am  Metaurusfluss 
357/8;  Amtswahlen  i.  J.  208     .     .     359. 

Romuluslegende 131 

Sabina,  G    Hadrians  auf  Münzen .     .     305 
Sabina  Tranquillina,  Gr.  Gordians  auf  Mün- 
zen   308 

Säkularfeier  des  Augustus  .  .  .  360/2 
Salamis.  Aufstellung  d.  griech.    Flotte    in 

d.  Schlacht 505/8 

Salma  Alexandra  auf  Münzen  .  .  284/5 
Salmanassar  IIF      .     .     257.  486.  489.  490 

Salmanassar  IV 256/7.  490 

Salome,  G.  Aristobuls  auf  Münzen    .     304 

Samasmudammiq 488 

Sammuraiuat  s.  Semiramis. 

Samniten,  Verschwörung    d.   4000    Ausge- 

hübeneu 436 

Samsi-Adad,  G.  d.  Semiramis    .     256.  487 
Absetzung  Bauahiddins  v.  Assyrien  489 
Sarapis:  Kritik  der  Ueberlieferung  120/21 : 
,sar   apsi'    123;    s.    Kult    in    Aegypten 
121,  in  Sinope  121/2,   in    Babylon    122: 
Einführung  in  .Alexaudreia   123;    Pluto- 
Hades-Osiris  124;  Typen  s.  Darstellungen 
125/0;  Kultbild  des  Bryaxis       .     .     125 
Sardes,  Sieg  d.  Agesilaus     ...     336  ff. 
Sardinien:  Kämpfe  im  1.  pun.  Kriege  406/ 
444;  Quellen,  Zonaras  407  if.;  die  übri- 
gen 408/10.  419.  441/3:  Bericht  des  Po- 

lybius 423/9 

Schabian  am  Tigris 87 

Schaltjahre  Caesars 360^ 

Sehen,  Ebene  in  Armenien  ....  206 
Schiffahrt,  günstige  Jahreszeit  .  .  414^ 
Schild,  s.  Langschild. 

Schildbuckel 447/48 

Schritt,  römischer  s.  Grösse    .    452.  455/8 

Schwert,  s.  Gebrauch 449/51 

sedes  ciiridis  bei  Tacitus       ....     394 

Seeräuberkrieg  des  Pompeius  .     .     374/89 

Semiramis.  G.  Samsi-Adads,  Mutter  Adad- 

niraris  IV  256/7.  486/7:  Chronologie  des 

Berossos    485.    487;    sagenhafte  S.  486. 

486';  historische  S.  486/9;  S.-Sammura- 

mat 487 

Senge,  Inschriften 237/8 

Serentios,  neuer  Name    auf   Inschrift   aus 

Laodikea 237 

Servilius,  Legat  des  Pompeins  .  .  382 
Severina,  G.  d.  Aurelianus  auf  Münzen  309 
Sextilius.  Feldherr  des  Lukullus  90/92.  194 

Silint,  Inschriften 242 

Sinatrukes.  Vater  des  Phraates     .     .     193 

Sisma,    Minen,    Zinnobergewinnung    242; 

menschliche  Skelettfunde      .     .     .     242 

Skaptesyle,  Lage  22/25;    Entdeckung   der 

Goldminen  1.  5:    im    Besitz  d.  Thasier, 


Abtretung  au  Athen  12  ;  im  Besitz  der 
Thraker  12:  im  Besitz  Athens  19;  Art 
der  (ioldgewinnung  26  ;  Dauer  der  Gold- 
minen     26 

Soaemias,  Mutter  Elagabals  auf  Münzen  308 

Sochoi 138.  139 

Sophanes,  Leiter  der  athenischen  Expedi- 
tion nach  'Evvtti  döol    ....     12/13 
Sornatius,  Legat  des  Pompeius      198.  201 
^wa&evfvq,   ätolischer  Schatzmeister   399. 

400' 

Sosthenis 400.  400' 

Stadtnamen,  Bildungen 256' 

Stadtsoldaten 48 

Strategen:  attische,  Wahl  324';  in  Böotien 

333/4 

OTQaxrjyoQ  rr/c  nöXtux;     li^lld.  68'.  68*.  69' 

Strymon,  Goldfunde 9» 

Strymodoros.  Ursprungdes  Eigennamens  10' 
Sueton.    Benützung   der    rex     (jestne    äici 

Auyusti 394 

Sulpicius  Paterculus  (C.)  in  Sardinien  419. 
430/3 

Symmachus  praef.  urbi 470 

avfiTtjjoai'jxai'To  in  Didym.  Vlll.  7  ö'.  391/3. 

508 

Synarehie  in  Böotien 328" 

Synchronismen,  llusumma-Sumuabum  476/ 
7 :  Hattusil-Kadasman-Targu  476 ;  Ka- 
stilias  Auf.  —  Eagamü  Ende  476:  Bur- 
naburias •  Amenophis    IV   478 ;    Nabüba- 

liddiu-Salmanassar  III 489 

Synchronistische  Geschichte  .  .  .  489 
ahötxoi  in  Böotien  ....  330.  330' 
öuiTt'/.fi«,  avvztlBiq;  Bedeutung  .  .  316* 
Zv(pno!;  oder  Sv(pixrj,  pagus  von  Laodi- 
kea       238 

Tacitus,  z.  Sprachgebrauch      .     .     .     394 

Tahir-bey,  Inschrift 16 

Tanais    ". 249/50 

Tarquinius,  Gesandtschaft  an   die  jungen 

Männer  der  Aristokratie  Roms    '349/54 

Taurusgebirge  als  Grenze     ....     251 

Taxiles 99/100 

TftQUVOl,    TVQQT/VOI 127  ff. 

Tempeleinweihungen 410 

Tereutius  Varro  (M.)  Legat  im  Seeräuber- 
kriege     380.  385/6 

Terra  sigillata  aus  Dakien  ....    498 
Thasos,  Einkünfte    Anfang   des    5.  Jahrh. 
1/3 ;   Kulturzustand  3  ;    Geschichte    An- 
fang d.    5.  .lahrh.    4/5;    im    Besitz    von 
Skaptesyle  12;  Einnahme  durch  Cimon 
11/12;  tributleistung  an  Athen      19/20 
Thea  Musa  auf  Münzen     ....     286/7 
Theben,    Vorort    des    böotischen    Bundes 
326;  Anzahl  der  zu   wählenden  Böotar- 

chen  326';  Münzen 326- 

Theodora,  G.  Constantins  I  auf  Münzen  309 
Theophrast.  Hauptgebiet  für  s.  naturwis- 
senschaftlichen Beobachtungen .     .     24' 
Theopomp,  Autor  der  Hcllenica  O.xyrhyn- 
chia  315';  Wertkritik 338 


516 


Namen-  und  Sachverzeichnis. 


Thermae,  Gefecht  i.  J.  260  ....     430       phaina    v.    Pontes    302 ;    Gepaipyris  v. 

Thermon,  Inschrift 397       Bosporus  303;  Kalliope  v.  Baktrieii  286; 

9iono<fv>.axfc  iu  Ptolemais  49' ;  iu  Ale-  Laodike  v.  Pontes  281/2 ;  Nysa  v.  Kappa- 
xandria  49-':  städtische  Beamte  .     .     49       dokien 281 

Thraker,  Sieg  über   Aristagoras  bei  Myr- 
kinos  4;  im  Besitz   von  Skaptesyle  12;    Wertung,  gleiche  d.  0-  u.  E-Laute  auf  lu- 

Expedition  der    Athener     nach    'Evvsa       schi-iften  v.  Thasos 117 

odni       12/13    Wertverhältnis  v.  Gold  u.  Silber  .     24.3/8 

Thukulti-Ninib 483/84   Wölfin,  ogulnisehe  am  Luperoal  131.  131* 

Thukydides.  Korrektor  herodoteischer  Be- 
richte 13^ :  Pächter  eines  Goldfeldes  in    Zarbienos,  Fürst  v.  Gordyene  .     .     11.3/14 
Skaptesyle 21/22    Zenobia  309;  auf  alexandrinischen  Stadt- 

Tiberius,  Feldzug  d.  Jahr.  4  n.  Ch.  G.  2.59       münzen 3ü9.  309' 

Tigraues,  K.   v.  Armenien,    Gesandtschaft    Zeus  Alseuos 241 

des  Lukullus  74/76 ;  vor  Akkon  7.5 :  Zeus  v.  Olympia,  Kultbild  d.  Phidias  258 
Kriegsvorbereitungen  89 ;  Nachtangriff  Ziegelstempel  aus  Dakien  497/8.  499.  .500. 
auf   d.    römische    Lager  92;    Sammlung  501.  502.  504.  505 

des  Heeres  in  d.  Ebene  v.  Musch  93/94:  Zitate,  Aeschylos  Perser  v.  397  f.  506  f. ; 
armenische  Streitkräfte  in  d.  Schlacht  v.  867/72  8-;  Appian  Mithr.  c.  62  2.50/1; 
94/95.  97  ;  Niederlage  bei  Tigranokerta  c.  85  104/6  ;  MI.  cii:  I.  61—62  180  ff  ; 
100,04;  Verluste  110/11;  Flucht  114/5:  Arrian  II.  7,2  143;  II  8.2  148:  II  10, 
Unterhandlungen  mit  Phraates  193/94;  1  175:  Athenaeus  IL  16,  p.  42  24^;  Cas- 
Gefecht  in  d.  Ebene  v.  Musch  207/8;  sius  Dio  51.  17  60';  Cedrenus  I  p.  29.5. 
Schlacht  am  Arsanias  .     .     .     .     209/13        10  341.  346/7  ;  Didymus  Vm  7  ff.  391  ff'. : 

Tigranokerta  in  Armenien,  identisch  mit  XU,  64  392^;  Diodor  XI,  27  506;  XIV,  80 
Mavafarkin  84.  94;  Lage  8.5.  88.  93;  839;  XYL  44,1  .508:  Dionysius  V.  5.1 
Belagerung  91/93:  Schlacht  100/04;  3.51 :  Eusebius  485/7 ;  Herodo't  VI, 46,  1  f. ; 
Topographie  d.  Schlachtfeldes  95/96;  YI132— 36  6/8;  VIL  112  20;  TIL  118  2  ; 
Aufstand  der  griech.  Söldner  111;  Er-  VIIL  70,  76,77,  84,8.5,93  50.5/6.  507  f.; 
oberung 111/12  |      IX.  75  13;  Josephusc.^p.  L142  486:Mar- 

Tomisa  =  Izoli  82*;  Kastell  u.  Euphrat- i  celUnusCT/a  T/Ihc.  §19  21;  §25  23;  Phle- 
übergang 82       gon.  Müller  FEG  III  p.  606    98= ;  Poly- 

Traiansäule.  Relief  d.  z.  Sturm  vorschrei-  bius  I,  24,  5—7  423/33 ;  I,  24.  8  425;  I,  39, 
tenden  Legionare 4.58/60       15-40,2    29/32;  L  41,  3  37;  L  25,  2— 8 

Traianus,  Adoptierung  Hadrians  .     .     255       33/.34;  I.  56.2   38:  IlL  16,3—5  371;  III. 

Tribus  u.  Heimat,  Zusammenstellung  in  117  337;  T,  39  68';  TL  23  445  ff.;  XII. 
Namen 25.5/6        17,  4  u.  21,4    148;XU.  20. 1   149;  XXL 

Triumphalfasten 418       48.11    249 ;  Plutarch  ü/or.  c.  37   346/7; 

trktmplius  curidis  b.  Sueton  u.  Lm  Mon.  Numa  15  346/7;  19  341;  Suidas  Etym. 
Ancyr 394        s.  v.  täij/Ltcu&rjSöl/S;  Strabo  797  57.57'; 

Trogus,   eine    schriftstellerische    Eigenart       Theopomp.  UeUenica  0.ri/rhynchia  c.  XI 

2.52/3       315  ff.:    Thukvdides    L    iOO    13/14;    Zo- 

zioavvog 128.128',      naras  TH,  5  "346/7 ;  VIL  17    3-55:  VHI. 

Ti-ppa,  TsiQU,  Thira.   Tupp«  .     .     .     127/9!      H.  7,    12,4— 6  ff'.    407  ff. ;    VIIL    11.   10 

434  f. ;  Cod.  Peir.  569  344/6 ;  II  (p.  609) 

Lmbrien,  Ausdehnung  i.  J.  207    .     369/71  ;      358/9;    Bekker  Anecd.    p.  158,  23   347; 

Ursinus 464.465,      p.  177,  20  .347/9;  p.  130.    23;    164,    82; 

'      120.  24;  139.  26;   164.28:  155,  14;  139, 

Valentiniauus.  Datierung  s.  Erlasse     465*       29  349/54;  p.  140,  10  854/6;  Mai.  Script. 

Valerius  Flaccus 383.  383=       ret.  p.  140.  141   349/.54;  .52  p.  156   856/7. 

Vechten.  Funde  augusteischer  Keramik  —  Florus  II,  30.  26  258/9;  Justin,  epit. 
259':  identisch  mit  Borma?     .     .     2.59'       39.  5,  6  251;   Livius  L  51.  3  348;  IL  41, 

Verginius.  patrizischer  Konsul      .     .     356       1  u.  7  ff'.  356 ;  XXVII,   43.  8—9    369  ff'. ; 

Victorina.  Mutter  d.  Victorinus  auf  Mün-  XXVH,  50,  4  858;  XXVIIL  43.  17  35; 
zen 309       XXES,    10,   6    358;  XXX,    3,   1  ff'.    359; 

Vormundschaftsmünzen,  Kleopatra  I  von  XXXVIII,  38, 4  249/51 ;  Lucretius  VI, 
Aegyi^ten  274;  Kleopatra  III  v.  Aegyp-  807 — 811  24;  Spartian  vita  Sev.  17  60'; 
ten  275 ;  Kleopatra  Thea  v.  Syrien  279;       Sueton  Aug.  22    394;    Tacitus  ann.  XV 

Adobogiona    v.  Galatien    284;    Agatho-       c.  26  u.  27 84/85 

kleia  v.   Baktrien  285/6;    Antonia   Try-    ZwilHngslegende,  römische  ....     131 


D  Klio 

51 

K6 

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