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Full text of "La Belgique héraldique; recueil historique, chronologique, généalogique et biographique complet de toutes les maisons nobles, reconnues de la Belgique .."

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ln_)iistnùry  of 

STEPHEN  SPAULDING 
UNIVERSITY  orMICHIGAN 


3^H 


BELGIQUE  HÉRALDIQUE 


1 


LA    BELGIQUE 

HÉRALDIQUE 

UCOIIL  nSTOllQOI,  CUOMOLOCIQOI,  CMaLOCIVH  RT  BlMaANlQUI  COVUT 


r,' 


DB 


TOUTES  LES  MAISONS  NOBLES  RECONNUES  DE  LÀ  BELGIQUE 

PAB 

CH.    POPLIMONT 

Chevalier  de  l'ordre  des  SS.  Maurice  et  Lazare,  auteur  de  la  Nobletse  Belge,  de  la 
Belgique  depuii  1830,  des  lettres  sur  la  Campagne  d'Italie  de  1859,  etc 


TOHI  iV.  -  DO  -  GOBA 


;    i    V  . 


PARIS 

IMPRIMERIE   DB   HENRI  CARION 

64,    RUE  BONAPARTE,    64 

1866 


s^ô  \'':ci 


C:.  '  ~-i  v..«-^w  <"-r»— o2Jt>-w-,  '\>-iu  vv  «î^jO^. 


LA 


BELGIOIIE  HÉRALDIOIIE 


DONS, 


BcAsmi  :  M  pnmiur  «I  •«  ^MlriJiM  4'«nr,  m  ehlM  kra^M  4'or,  «élMI  é^M  Mllte  it 
fiBCBiai  qui  est  M  Dopt  ;  ■«  dcaslémc  «t  •«  trelfltee  4«  mU*»  •«  ch^rrra  d'arftBl,  thargé  4t 
uato  e*f«iOM  de  g«Ml«,  q«i  ml  d«  la  barraola  M  LomoMini;  >or  la  la«t.  d'ar,  à  l'alcla 
Iplayla  de  aaUc.  ToariL  !  de  baMa  à  l'aalifM.  Sonone  :  dan  Itona  d'ar,  anrfi  al  laifanéa  dâ 


Cette  belle  maison,  d'une  ancienneté  authentiquement 
constatée,  appartient  aussi  à  la  haute  noblesse  des  Flandres, 
par  la  grandeur  des  charges  communales  dont  elle  fut 
revêtue,  l'éclat  de  ses  alliances,  son  attachement  sans  bornes 
à  la  foi  catholique,  son  dévoûment  absolu  à  la  cause  du 
souverain  légitime,  son  esprit  de  patriotisme,  de  désintéres- 
sement, de  bienfaisance,  et  surtout,  par  la  juste  popularité 
qui  s'est  toujours  reportée  sur  son  nom.  Elle  s'est  distinguée 
dans  les  armées  et  a  siégé  au  premier  rang  dans  le  palais 
municipal,  berceau  et  forteresse  des  franchises  et  des  immu- 
nités des  vieilles  provinces  belgiques.  Elle  s'est  alUée  aux 
maisons  de  Winnendaele,  Bodriguez  d'Evora  y  Yega, 
marquis  de  Rodes,  Vilain  XIIII,  Yaemewyck,  Bouchant, 
2aman,  Hane  de  Steenhuyse  et  de  Leeuvtrerghem,  Staline, 

LA  BBLOIQUS  BÉRALDIQUS,  HT.  I 


6  LA  BELGIQUE   HÉRALDIQUE. 

Van  Eyll ,  Couvreur  d'Orifontaine ,  Vermeulen ,  Gourcy  Se- 
rainchamps  de  Mianoye,  Marnix  de  Saint-Aldegonde,  etc. 

Ses  premiers  degrés  présentant  encore  des  données  incer- 
taines ou  des  lacunes,  c'est  à  la  partie  moderne  de  la 
généalogie  que  nous  allons  principalement  nous  attacher. 

I.  Gilles  Dons,  seigneur  de  Tenbroecke,  capitaine  au 
régiment  d'infanterie  du  colonel  van  der  Piet,  au  service  de 
Sa  Majesté  Impériale  et  Royale  Apostolique,  épousa  Marie  Jac- 
queline de  Winnendaele,  dont  un  fils,  Jean  Gilles  qui  suit,  II. 

II.  Jean  Gilles  Dons,  baron  de  Lovendeghem,  par  lettres 
patentes  impériales  du  4  mai  1716,  ainsi  conçues  : 

«  Charles,  par  la  grâce  de  Dieii,  Empereur  des  Romains, 

toujours  auguste,  roy  d'Allemagne, de  Castille,  etc.,  etc à 

qui  appartient  d'élever  et  d'agrandir  d'honneurs,  titres  et 
prérogatives  ceux  qui  par  leurs  services  et  emplois  il  con- 
naît l'avoir  mérité ,  etc. ,  etc scavoir  faisons  que  par  le 

bon  rapport  qui  fait  nous  a  été  de  la  personne  de  Gilles 
Dons,  seigneur  de  Lovendeghem,  Ten  Broucke,  etc.,  dans^Ia 
province  et  comté  d3  Flandres,  dont  feu  son  père  Gilles  Dons 
auroit  servi  le  roy  Charles  second  notre  seigneur  Oncle  et 
prédécesseur  (que  Dieu  ait  en  sa  sainte  garde),  plusieurs  an- 
nées en  qualité  de  capitaine  d'infanterie  du  régiment  de  feu 
le  colonel  van  der  Pieté  et  du  depuis  continué  ses  services  en 
tout  zèle  et  ferveur  comme  ayant  guaranti  et  sauvé  tout  le 
plat  pays  de  la  dite  province,  tant  troupes  militaires  du  dit 
seigneur  roy  que  celles  de  ses  aîlliés,  d'unravage  et  ruine  to- 
tale que  les  bénéfices  et  utilité  qu'il  auroit  causé  et  rendu  en 
icelle  occurence  au  môme  pays,  se  pourroient  considérer  de 
la  que  les  châtelenies  de  la  même  province  obéissante  au 
susdit  roy  lui  en  auroient  fait  une  juste  reconnoissance  et 

comme  le  remontrons  à  l'exemple  de  son  dit  Pèie,  etc 

Pour  ce  est-il  que  nous  ce  que  dessus  considéré  et  ayant  favo- 
rable égard  à  la  noble  extraction,  léauté,  services  et  expé» 


DONS.  7 

riences  et  autres  I)oniies  parties  qui  concourent  en  la  per- 
sonne du  dit  Gilles  Dons,  seigneur  de  Lovendeghem,  Ten 

Broucke,  etc....  fait  et  crée,  etc Le  dit  Baron  de  Lovmde-' 

ghem^  ses  îioirs  et  successeurs  en  ligne  directe^  maies  et  femelles^ 
nezetanaUre^  en  léal  mariage^  tenir  d'oresnavant  héréditairement 
et  pour  toujours  le  dit  titre  de  Baron ,  applicable  sur  telle 

TERBE  OU  SEIGNEURIE  Qu'iLS  AUROIENT  DANS  LES  PaYS-BaS,  etC.^ 

aussi  porter  les  armes  comme  elles  sont  peintes  au  milieu  de 

ces  présentes,  etc Le  tout  a  charge  et  condition  que  le 

dit  Baron  de  Lovendeghem,  ses  hoirs  et  successeurs.  Barons  et 
Baronnesses^  seront  tenus...  hommages,  reliefs,  fidélité,  etc... 
Si  ordonnons  à  notre  lieutenant  gouverneur,  etc...  qu'ils  écri- 
vent, intitulent,  honorent  et  proclament  d'oresnavant  les  dits 
Gilles  Dons,  ses  hoirs  et  successeurs  maies  et  femelles^  Barons  et 

Baronnesses  de  Lovendeghem  Ten  Broecke^  etc,  etc.  etc,  etc 

Donné  en  notre  ville  de  Vienne,  en  Autriche,  le  4  Mai  1713  et 
de  nos  règnes  de  l'Empire  les  5"«  etc.  (signé)  Charles,  avec 
paraphe,  etc.  « 

C'est  ainsi  que  la  seigneurie  de  Lovendeghem  fut  érigée  en 
baronnie,  et  donna  son  titre  à  ceux  qui  la  possédaient. 

Né  à  Gand,  dans  la  paroisse  de  Saint-Bavon,  le  31  août 
1679,  mort  à  Gand,  le  24  mai  1742,  Jean  Gilles  Dons,  baron 
de  Lovendeghem,  épousa  à  Malines,  le  23  juin  1701,  Marie 
Madeleine  Jacqueline  Rodriguez  d'Evora  y  Vega,  flUe  du 
marquis  de  Rodes,  dame  de  Scheldewindeke,  née  à  Gand,  le 
31  août  1670,  morte  à  Gand,  le  26  octobre  1741,  fille  de  Lo- 
pez  Marie  Rodriguez  d'Evora  y  Vega,  premier  marquis  de 
Rodes,  baron  de  Berleghem,  pannetier  héréditaire  de  Flan- 
dre, chevalier  de  Saint-Jacques,  et  d'Anne  Isabelle  de  Cor- 
tewylle,  dont  un  fils,  Jean  Jacques  Amolphe,  qui  suit,  IIL 

III.  Jean  Jacques  Arnolphb  Dons,  baron  de  Lovendeghem, 
seigneur  de  Tenbroecke  et  de  Scheldewindeke,  conseiller  et 
receveur  général  de  sa  Majesté  Impériale  et  Royale  Apostolique 


8  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

dans  la  West-Flandre,  né  à  Gand,  dans  la  paroisse  de  Saint- 
Bavon,  le  30  juin  1705,  mort  le  3  juillet  1788,  épousa  à  Alost, 
par  contrat  du  1 1  septembre  1737,  et  religieusement,  à  Saint- 
Martin,  le  14  septembre,  Anne  Françoise  Vilain  Xllll,  née  le 
21  octobre  1713,  morte  le  22  septembre  1751  et  inhumée  à 
Lovendeghem,  fille  de  François  Ignace  Joseph  Vilain,  seigneur 
de  WeUe,  et  d'Isabelle  Joséphine  van  derMeere,  sa  femme 
du  second  lit,  sœur  de  Jean  Jacques  Philippe,  premier  vicomte 
Vilain  XIIII,  dont  cinq  enfants,  savoir  : 

A.  Isabelle  Jeanne  Josèpbe  Colette,  née  à  Gand,  dans  la  paroisse  de 
Saint-Bavon,  le  1*'  août  1738,  morte  le  16  avril  1807,  épousa,  à  Gand« 
par  contrat  du  26  janvier  1763,  François  Id arie  Joseph  Frédéric  de  Vaer- 
newyck,  né  à  Gand,  dans  la  paroisse  de  Saint-Bavon,  le  31  août  1737t 
fils  de  Claude  Bonaventure,  seigneur  de  Bellegbem,  de  Lembeke,  et  de 
Marie  Thérèse  de  Hellin,  vicomtesse  d'Angest. 

B.  Jean  Jacques  Joseph,  qui  suit,  IV. 

C.  Robertine  Charlotte  Josèphe,  née  à  Gand,  dans  la  paijoisse  de  Saint- 
Michel,  le  22  mars  1742,  morte  à  Gand,  dans  la  paroisse  de  Saint-Bavon, 
le  2  février  1818,  épousa,  à  Gand,  à  la  cathédrale  de  Saint-Bavon,  le  31 
août  1776,  Michel  Thomas  MarUn  de  Boucbaut,  colonel  au  service  de 
sa  Majesté  Impériale  et  Boyale  Apostolique. 

D.  Marie  Philippine  Josèphe,  née  à  Gand,  dans  la  paroisse  de  Saint- 
Bavon,  le  7  avril  1743. 

E.  Louis  Ferdinand  Désiré,  fondateur  de  la  seconde  branche. 

IV.  Jean  Jacques  Joseph  Dons,  baron  de  Lovendeghem,  né  à 
Gand,  dans  la  paroisse  de  Saint-Bavon  ,1e  9  avril  1740,  épousa  à 
Gand,  Thérèse  Jeanne  Joséphine  de  Zaman ,  dame  de  Leystraete 
et  de  Tervarent,  née  à  Gand,  le  12  juillet  1757,  morte  à  Gand, 
le  25  janvier  1803,  fille  de  Jean,  mayeur  héréditaire  de  Sinay 
et  de  Belcele,  et  de  Barbe  Thérèse  de  Smet,  dame  de  Leys- 
traete et  de  Tervarent. 

La  famille  de  Zaman,  originaire  du  pays  de  Waes,  dans  la 
Flandre  orientale,  eut  pour  auteur  Pierre  de  Zaman  qui  fit  le 
relief  de  mayeur  héréditaire  de  Sinay  et  de  Belcele,  le 
12  avril  1526. 


DONS.  9 

Cette  famille,  qui  a  pour  chef  actuel  de  nom  et  d*arme8, 
Joseph  Emmanuel  Jérôme  de  Zaman,  sénateur  de  Belgique, 
porte  :  de  gueules,  à  trois  fasces  d'argent,  chaque  fasce  char- 
gée de  mouchetures  d'hermines,  la  première  de  cinq,  la 
deuxième  de  quatre,  la  troisième  de  trois  mouchetures. 
Cimier  :  deux  maures  naissants  affrontés,  celui  de  dextre  ha- 
billé d'argent  avec  retroussis  de  gueules ,  celui  de  sénestre 
habillé  de  gueules  avec  retroussis  d'argent. 

Jean  Pierre  de  Zaman,  haut  éche vin  du  pays  de  Waes,  sei- 
gneur de  Solacker  et  de  Ten  Bergen,  obtint  déclaration  de 
noblesse  par  lettres^patentes  du  6  juillet  1694. 

Pierre  de  Zaman  obtint  également  des  lettres-patentes  de 
l'empereur  Charles  VI,  datées  du  27  avril  4722  et  enregistrées 
dans  la  matricule  de  l'empire. 

Jean  Jacques  Joseph  Dons,  baron  de  Lovendeghem,  eut  de 
Thérèse  Jeanne  Josèphe  de  Zaman,  sa  femme,  trois  enfants, 
savon*  : 

À.  Augustin  Joseph  Marie,  qui  sait,  IX. 

B.  Bosalie  Marie  Colette  Louise,  morte  à  Gand,  le  )  mars  I85S  ,  à 
rage  de  soixante-dix  neuf  ans. 

G.  Cbristine  Joséphine,  morte  à  Oand,  le  9  octobre  1846,  à  Tftge  de 
soixante^uatre  ans,  épousa,  à  Gand,  Charles  Joseph  Marie,  comte  d*fiane 
deSleenhuyse  et  de  Leeuwerghem,  né  à  Gand.  le 30  avril  1787,  membre 
de  Tordre  équestre  de  la  Flandre  orientale,  ûls  de  Jean  Baptiste ,  comte 
d*Hane  de  Steenhuyse  et  de  Leeuwerghem,  et  de  Marie  Madeleine  Isa- 
belle, marquise  Rodriguez  d*Evora  y  Yega  de  Rodes. 

Y.  Augustin  Joseph  Marie,  baron  Dons  de  Lovendeghem, 
mort  le  21  juin  1864,  épousa,  le  20  septembre  1797,  Marie 
Henriette  Stalins ,  gui  porte  d'or  à  trois  fusils  de  la  Toison 
d'or  de  sable,  et  pour  cimier,  un  cygne  issant  d'argent,  bec^ 
que  de  gueules,  le  vol  élevé. 

Née  à  Gand,  le  17  septembre  1779,  morte  à  Gand,  le 
21  juillet  1851,  Marie  Henriette  Stalins  était  fille  de  Charles 
Gilles  Jean  Joseph,  et  de  Lucie  Bemadine  van  de  Woestyne 


10  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

de  Pilckem.  Augustin  Joseph  Marie,  baron  Dons  de  Loven- 
degbem,  en  eut  quatre  enfants,  savoir  : 

A.  Eugène,  qui  suit,  VI. 

B.  Virginie  Marie  Joséphine,  morte  k  Gand,  le  33  mai  1857,  à  l'âge  de 
cinquante-cinq  ans. 

G.  Gbarles  Dons  ob  Lovendegheu,  mort  le  2  août  iS^S,  à  l'âge  de 
trente-huit  ans. 
D.  Sidonie. 

VI.  Eugène,  baron  Dons  de  Lovendeghem,  épousa  à  Barce- 
nalle  (Namur),le  7  octobre  1854,  Delphine,  baronne  van  Eyll, 
fille  d'Alexandre  et  d'Angélique,  comtesse  de  Gourcy  Seraîn- 
champs. 

rV.  Louis  Ferdinand  Joseph  Xavier,  baron  Dons,  fils  puîné 
de  Jean  Jacques  Arnolphe,  baron  Dons,  second  baron  Dons 
de  Lovendeghem,  et  d'Anne-Françoise  Vilain  XIIII,  né  à 
Gand,  dans  la  paroisse  de  Saint-Bavon,  le  11  décembre  1746, 
épousa  :  1**  à  Gand,  à  l'église  de  Saint-Martin,  le  4  février  1777, 
Marie  Thérèse  Joséphe  de  Zaman,  née  au  château  de  Lande- 
ghem,  le  21  septembre  1755,  morte  à  Gand,  dans  la  paroisse  de 
Saint-Michel,  en  1786,  fille  de  Jean  Denis,  etde  Barbe  Thérèse 
de  Smet,  ci-dessus  ;  et,  2^  à  Menin,  le  15  janvier  1793,  Marie 
Louise  Augustine  Le  Couvreur  d'Orifontaine,  dame  de  Gîven- 
chies,  de  la  Grande  et  Petite  Woestinne,  née  à  Lille  le  24 
septembre  1768,  morte  le  11  décembre  1849,  à  Gand. 

Il  eut  du  premier  lit  une  fille,  savoir  : 

Â.  Marie  Ttiérëse  Julie,  née  à  Gand,  dans  la  paroisse  de  Saint-Michel, 
le  13  juin  1778,  morte  à  Gand  le  U  mars  1830,  épousa,  â  Beveren  (An- 
vers),  le  30  juin  1813,  Jean  Baptiste  François  Everaert,  né  â  Putte,  sei- 
gneur de  Geethants,  et  de  Marie  Thérèse  Louise  Versmessen. 

Il  eut  du  second  lit  trois  enfants,  savoir  : 

B.  Edouard  Charles,  qui  suit,  V. 

G.  Mëlanie  Louise  Agathe ,  née  le}7  décembre  1796,  épousa,  à  Gand, 
le  37  mai  1810 ,  Jean  Baptiste  Vermeulen,  né  à  Lokeren,  le  39  avril 


DONS.  1 1 

1788,  flls  de  Pierre  Jacques  et  de  Colette  Gornélie  Tack.  Dont  postérité. 
D.  Mathilde,  née  le  il  avril  1801,  à  Gand,  morte  le  10  novembre  1843, 
au  cbâteau  de  Mianoye  (Namur),  épousa  Félix  Joseph,  comte  de  Gourcy 
Seniocbamps  de  Miaooye. 

V.  Edouard  Charles,  baron  Dons,  né  à  Gand,  le  17  juin 
1798,  épousa,  au  château  de  Bornhem,  le  28  août  1833, 
Emilie  Philippine  Marie  Ghislaine,  comtesse  de  Mamix,  née 
au  château  de  Bornhem  (province  d'Anvers),  le  15  avril  1809, 
fille  de  Charles  Ghislain  Maiie  ,  comte  de  Marnix  de  Saint- 
Aldegonde,  seigneur  de  Rollincourt  et  de  Ressaix,  grand  ve- 
neur de  Sa  Majesté  le  roi  Guillaume  I"  des  Pays-Bas ,  prési- 
dent de  Tordre  équestre  de  la  province  d'Anvers,  etc.,  etc., 
et  de  Dorothée  Louise  Ghislaine  van  der  Gracht,  dont  cinq 
enfants,  savoir  : 

A»  Maria  Ghislaine  Caroline ,  née  au  château  de  Bombem ,  le  10 
août  1834,  religieuse  au  couvent  des  dames  chanoinesses  de  Berlaymont, 
à  Bruxelles. 

B.  Louis  Bugëne  Marie  Ghislain,  qui  suit,  VI. 

C  Elisa  Marie  Ghislaine  Dorothée,  née  à  Gand,  le  3  avril  1837,  épousa 
à  Gand ,  le  10  août  1861,  à  la  paroisse  de  Saint-Michel,  Albéric  Joseph 
Aloyse  de  Geelhand,  né  à  Anvers  le  2  mai  1838,  dans  la  paroisse  de  Saint- 
Georges,  fils  de  Clément  Joseph  et  de  Françoise  Louise  Marie  Josépbe 
ûeila  Faille. 

D.  Sophie  Marie  Anne  Ghislaine,  née  à  Gand,  le  %0  novembre  1840. 

B.  Alphonse  Marie  Joseph  Ghislain,  baron  Dons,  né  à  Gary] ,  le  $2 
mars  184),  mort  en  1864,  à  Gand. 

VI.  Louis  Eugène  Marie  Ghislain,  babon  Dons  ,  épousa  le 
18 avril  1861,  Pauline  Marie  Colette  Hermès,  fille  de  feu 
Hyacinthe  Joseph  François  Ghislain  Cardon,  mort  à  Gand  le 
21  novembre  1842  ,  et  d'Adélaïde  Colette  Caroline  Ghislaine 
Hellias  d'Huddeghem  de  Vlinderghem ,  dont  deux  enfants, 
savoir  : 

A.  Marie  Louise  Josépbe  Colette  Ghislaine,  née  à  Gand,  dans  la  pa- 
roisse de  Saint-Michel,  le  6  janvier  1863. 

B.  Tbéobaid  Alphonse  Marie  Joseph  Ghislain,  baron  Dons  ,  né  à 
Gand,  dans  la  paroisse  de  Saint-Micliel,  le  28  novembre  1864. 


DOOBSLAER. 


Cette  famille  réclame  une  source  commune  avec  celle  de 
Raveschoot,  gui  portait  d^or,  aux  trois  corbeaux  au  naturel. 

I.  Jean  François  van  Doorslaer,  seigneur  de  Ten  Ryen  et 
de  Ponhaven,  et  pourvu,  comme  annexe  de  ces  domaines, 
de  l'office  héréditaire  d'écoutète  de  Waes-Munster  et  d'El- 
verzele,  par  acte  d'acquisition  fait  en  1794,  investi,  par  let- 
tres patentes  de  l'impératrice  Marie  Thérèse,  en  date  du  22 
mars  1779,  de  la  charge,  conférant  de  droit  la  noblesse,  de 
conseiller  au  conseil  souverain  de  Brabant,  mort  le  1*'  juin 
1829,  épousa,  1^  Coruélie  Françoise  Lemettre,  morte  sans 
enfants,  le  5  janvier  1781  ;  et  2®  Marie  Cornélie  Lonck,  dont 
deux  enfants,  savoir  : 

A.  Edouard  Jean  Antoine,  qui  suit,  U. 

B.  Jeanne  Marie  Élise,  abbesse  de  l'abbaye  de  Roosenberg,  née  k 
Bruxelles,  le  17  novembre  1782,  morte  à  Waesmunster,  le  l*' Juillet  4863. 

IL  Couard  Jean  Antoine  van  Doorslaer  de  Ten  Ryen, 
né  le  4  avril  1784,  mort  le  22  février  1863,  obtint,  le  15  juil- 
let 1845,  des  lettres  patentes  gui  lui  accordaient  reconnais- 
sance, et,  pour  autant  que  de  besoin,  concession  de  noblesse, 
épousa  :  1**  Caroline  Philippe  van  Duerne  de  Damast,  sans 
enfants  ;  et  2**  Marie  Julienne  Françoise  Wouters,  morte  à 
Hamme,  le  3  janvier  1857,  dont  trois  enfants,  savoir  : 

A.  Edouard  van  Doorslaer  de  Ten  Ryen,  membre  du  Ck>nseil  pro- 
vincial de  la  Flandre  orientale. 

B.  Jules  VAN  Doorslaer  de  Ten  Ryen.  —  G.  Jolie. 


DOBLODOT. 


ITAnB,  m  wlMtl  éTmwtmt,  ■■injnii  4»  tnH§  èlÊ/tIm  kOtnn  <*« 


Cette  belle  famille,  origioairede  la  Champagne,  se  divise  en 
plusieurs  branches,  françaises  et  belges.  Une  branche  existe 
encore  en  France,  dans  la  personne  de  la  veuve  du  général 
de  Dorlodot  des  Essarts,  née  d'Assance  de  Navarre,  et  de  ses 
deux  filsy  officiers  distingués,  qui  se  sont  fait  remarquer  par 
leur  intrépidité  pendant  le  siège  de  Sébastopol.  Le  général  de 
Dorlodot  des  Essarts,  né  en  1786,  était  entré  au  service 
en  1803,  comme  simple  volontaire  et  avait  acquis  tous  ses 
premiers  grades  sur  le  champ  de  bataille.  Son  mérite  et  sa 
distinction  achevèrent  sa  fortune  militaire. 

Les  pièces  conservées  dans  les  archives  de  la  famille , 
établissent  qu'avant  1515  le  nom  s'écrit  presque  toujours 
d'Orlodot. 

Les  premiers  degrés  de  cette  brillante  généalogie  pré- 
sentant des  données  certaines  et  positives  qui  doivent  les 
attacher  à  la  souche  commune,  nous  nous  bornons  à  pré- 
senter deux  fragments  :  l'un,  d'une  branche  française  dont 
le  dernier  hoir  mâle  fut  Sébastien  de  Dorlodot,  seigneur 
d'Epreville  ;  sa  fille,  Marie  Madeleine  de  Dorlodot  épousa 
Pierre  Charles,  comte  de  Foucault,  baron  de  Souastre,  capi< 
taine  conservateur  des  chasses  du  comte  d'Artois,  etc.,  l'au- 
tre,  de  la  branche  qui  s'établit  en  Belgique  et  qui  a  pour  chef 


14  LA   BBLOIQUE  HÉRALDIQUB. 

actuel  de  nom  et  d'armes,  Eugène  François  de  Dorlodot, 
sénateur,  élu  dans  l'arrondissement  de  Gharleroi. 

Voici  le  premier  fragment  : 

L  François  db  Dorlodot,  seigneur  d'Argicourt,  épousa 
Jacqueline  Antoinette  de  Simont,  qui  portait  d'azur,  au  lion 
d'argent,  lampassé  de  gueules,  tenant  une  massue,  dont  un 
fils,  Pierre,  qui  suit,  IL 

II.  PiERRB  DB  Dorlodot,  seigneur  d'Epreville,  épousa  Fran- 
çoise du  Houx,  qui  portait  d'azur,  à  trois  barres  d'or,  accom- 
pagnées de  quatre  billettes  d'argent,  fiUed' Abraham ,  seigneur 
de  Crévecœur,  et  d'Anne  du  Houx  des  Auyalles,  dont  un  fils, 
Sébastien,  qui  suit,  IIL 

III.  Sébastien  de  Dorlodot,  seigneur  d'Epreville,  épousa 
Hélène  Françoise  du  Houx,  fille  de  Jean,  seigneur  du  Houx, 
et  de  Louise  Françoise  de  Bonnet  de  Breuil,  dont  une  fille, 
Marie  Madeleine,  qui  suit,  IV. 

IV .  Marie  Madeleine  de  Dorlodot,  dame  d'Epreville,  dame 
de  la  Croix  étoilée,  épousa  Pierre  Charles,  comte  de  Foucault, 
baron  de  Souastre,  capitaine  conservateur  des  chasses  du 
comte  d'Artois,  depuis  major  au  service  de  Sa  Majesté  Impé- 
riale et  Royale  Apostolique,  né  à  Recourt,  diocèse  de  Verdun, 
prévôté  de  Tilly,  fils  de  Louis,  vicomte  de  Foucault  de  Ju- 
miUier,  et  d'Anne  de  Doncourt. 

Pierre  Charles,  comte  de  Foucault,  comptait  seize  quartiers 
de  noblesse,  certifiés  à  Wesel,  le  9  décembre  1792,  parle 
prince  Auguste  de  Lobkovntz,  le  prince  de  Ligne,  le  duc  de 
Croy  et  le  prince  de  Rohan. 


PorCADLT 

dv  Bovs 

Brownrd 

rrad-bomoM 

Dn  OoioTC 

CmM 

d«  Boas 

dcttfoniMl 

DOHCOORT 

Saiot  Mrarice 

Jarquol 

Maebeeot 

TOliT 

Pwadln 

Percfiy 

Coore««l  d«  MoD 

]>ORIiODOT.  15 

Marie  Madeleine  de  Dorlodot  d'BpreviUe  fit  certifier  see 
huit  quartiers  de  noblesse  par  Innocent  Joseph  de  Nucé, 
chancelier  du  grand  prieur  de  Bohême,  de  Tordre  de  saint 
Jean  de  Jérusalem,  à  Prague^  le  20  janvier  1 800.  Ces  huit 
quartiers  furent  attestés  de  nouveau,  à  Vienne,  le  6  mars  1 805, 
par  le  prince  de  Ligne,  comte  de  Kinsky,  le  comte  Michel 
Jean  Aethann,  Adam  fiorzek,  comte  Dohalsky.  Les  voici  : 


Oa  Boiz  im  Boa  Bo«mI  Cwidé 

Deux  enfants  issurent  du  mariage  de  Pierre  Charles, 
comte  de  Foucault,  avec  Marie  Madeleine  de  Dorlodot  d'Ëpre- 
ville,  savoir  : 

A.  Louis  Marie  Florent,  coictb  db  Foucault,  chevalier  de  Malte,  pré- 
senté de  majorité,  en  1794. 

B.  Charles  Pierre  Augustin,  comtb  db  Foucault,  capitaine  au  service 
impériai,  né  le  10  novembre  i77S. 


La  branche,  dont  un  rameau  vint  s'établir  en  Belgique  et 
qui  attacha  son  nom  à  Tune  des  gloires  de  l'industrie  natio- 
nale, remonte  aux  premières  années  du  xvi^  siècle. 

I.  Jean  Dorlodot,  maître  de  verreries  et  seigneur  de  Sartes, 
prévôté  et  bailliage  de  Clermont,  fit,  le  10  mars  1525,  un  dé* 
nombrement  pour  le  fief  et  seigneurie  de  Sartes.  Il  mourut 
avant  le  8  juillet  1528,  date  de  Tacte  de  partage  de  sa  succes- 
sion entre  ses  trois  fils,  savoir  : 

A.  Philippe,  qui  suit,  II. 

B.  Pierre  Dorlodot. 
G.  Raulin  Doblodot. 

IL  PflnjppB  Dorlodot,  seigneur  de  Sartes,  obtint,  le 
29  juin  1577,  collectivement  avec  N.  Desandruin  et  d'autres 
associés,  une  déclaration  royale,  portant  que  par  rétablisse- 


16  hk  BBL&IQUS  HÉBALDIQUB. 

ment  d'une  verrerie,  ils  ne  dérogeraient  point  à  leur  no- 
blesse. 

La  déclaration  royale  conservée  dans  les  archives  de  la 
famille ,  mais  trop  longue  pour  être  établie  en  entier,  porte  : 

c  N.  Desandruin  et  son  cousin  Philippe  de  Dorlodot,  seî* 
gneur  des  Sartes,  sont  autorisés  à  établir  des  verreries  sans 
déroger  à  leur  noblesse  qui  date  d*un  temps  immémorial  (daté 
de  1517.)  » 

La  môme  déclaration  fut  donnée  à  la  branche  belge  par 
Marie  Thérèse.  Elle  est  conservée  dans  les  archives  de  la  fa- 
mille. 

Philippe  Dorlodot  eut  un  fils,  Nicolas,  qui  suit,  IlL 

III.  Nicolas  Dorlodot,  seigneur  de  Sartes,  fit  le  dénombre- 
ment de  sa  seigneurie  de  Sartes,le  15  novembre  lô72. 11  avait 
épousé,  le  23  juin  1567,  Jeanne  Juillet,  dont  deux  fils,  savoir  : 

A.  Louis,  qui  suit,  IV. 

B.  Jean  Dorlodot,  épousa,  le  17  ucvembre  1S30,  à  Vieane^le-Gliâteaa, 
Claudine  Dorlodot. 

jy.  Louis  Dorlodot,  seigneur  de  Sartes,  mort  avant  le 
27  juillet  1732,  jour  de  la  clôture  de  Tinventaire  des  papiers 
et  biens  délaissés  par  lui,  épousa,  par  contrat  du  23avril  1602, 
Marguerite  de  Bigault,  fille  de  Jérémie,  maître  de  verreries, 
admise,  par  jugement  rendu  le  29  janvier  1 639,  en  la  prévôté 
d*Omont,  à  partager  la  succession  de  son  mari,  entre  elle, 
Henri  Dorlodot,  son  fils  aîné,  et  ses  quatre  autres  enfants 
mineurs  dont  elle  avait  la  garde  noble,  savoir  : 

A.  Henri  Dorlodot,  seigneur  de  Sartes,  mort  sans  alliance. 

B.  Sébastien,  qui  suit,  Y. 
G.  Louis  Dorlodot. 

D.  Marguerite. 
B.  Jeanne. 


DOBLODOT.  17 

V.  SÉBAffnsNDoRLODOT,  8eigQ6ur  deSartes,  après  son  frère 
aîné,  épousa  à  Yienne-Ie-Ghâteau,  par  contrat  du  20  juin  1 647, 
ratifié  par  devant  le  notaire  de  la  prévôté,  le  2 1  septembre, 
Anne  des  Guiots,  fille  de  Ferry  et  d'Ursule  de  TEscamous- 
sier,  dont  trois  enfants,  savoir  : 

A.  Loais,  qui  soit,  VI. 

B.  François,  fondateur  de  la  branche  belge. 

G.  Jacipies  Doblodot,  seigneur  de  Sartes,  épousa,  par  contrat  du 
90  décembre  1687,  à  Vienne-le-Cbàteau,  Françoise  du  Houx,  dont  trois 
enfanta  : 

a,  Gabriel  Doblodot, 

b.  François  Dorlodot. 
e.  Glaiide  Doilosot. 

YI.  Louis  DE  Dorlodot,  seigneur  d^Autrecourt,  épousa,  à 
Vienne-le-Ghâteau,  le  8  avril  1681,  Elisabeth  Duhould,  ûUe 
de  Louis,  seigneur  d'Armont,  demeurant  à  la  Vignarde,  et 
de  Jeanne  Lenois,  dont  un  fils,  Jacques,  gui  suit,  VII. 

YIL  Jacques  Dorlodot,  seigneur  d'Autrecourt ,  épousa 
par  contrat  du  29  juillet  1708,  à  llerbelotte  ou  Neufeour, 
préside  Clermont,  Marie  JuUiot,  fille  de  François  et  de  Mar- 
guerite Desandruin. 


YL  François  de  Dorlodot,  seigneur  de  la  Tomelle,  des  Es- 
sarts,  fils  de  Sébastien,  seigneur  de  Sartes,  quitta  la  France 
pour  épouser  sa  parente,  Anne  Michelle  de  Condé  et  s'établir 
chez  son  beau-père  au  château  de  Lodelinsart,  près  de  Char- 
leroi.  Il  y  fonda  les  premières  verreries  aidé  de  son  cousin 
Desandruin,  qui  avait  épousé  la  sœur  aînée  d'Anne  Michelle 
de  Condé. 


18  LA  BBLGlQtrK  HÉRALDIQUB. 

La  famille  Desandruin,  devenne  plus  tard  riche  et  puis- 
sante, fut  récompensée  :  le  petitr-fils  fut  créé  marquis. 

Mort  à  Charleroi,  le  21  avril  1727,  François  de  Dorlodot, 
épousa,  à  Charleroi,  par  contrat  du  7  février  1689,  Anne  Mi- 
chelle  de  Condé,  morte  à  Charleroi,  le  18  septembre  1730, 
fille  de  Jean  et  de  Marie  Colnet^  dont  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Jean,  qui  suit,  YII. 

B.  Philippe  de  Dorlodot,  cbevau-léger  de  la  garde  ordinaire  du  roi  de 
France,  sur  preuves  de  noblesse,  par  brevet  du  à  avril  1730,  ôpoMi  Jo- 
sèphe  Gouiar. 

VIL  Jean  de  Dorlodot  de  la  Tourkelle,  écuyer,  déclaré 
fondé  à  jouir  des  droits  réservés  à  la  noblesse,  par  anét  du 
conseil  de  Namur,  du  1 4  mars  1 766,  né  à  Charleroi,  le  5  avril 
1697,  épousa,  par  contrat  du  20  juillet  1719,  Marie  Françoise 
Patigny,  dont  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Edouard  Michel,  qui  suit,  vm. 

B.  Ferdinand  db  Dorlodot. 

Yin.  Edouard  Michel  de  Dorlodot,  né  à  Charleroi,  le 
29  novembre  1734,  épousa,  à  Bruxelles,  par  contrat  du  29  dé- 
cembre 1781,  Philippine  Joséphine  Marie  de  Beelen  Bertholf, 
fille  d'Eugène  François,  baron  de  Beelen  Bertholf,  seigneur 
d'Overhem,  dans  Yelp,  Neervelp,  Stonzem  et  Willebrlngen, 
et  de  Jeanne  Marie  Thérèse  de  Castro  y  Toledo,  dont  deux 
fils,  savoir  : 

A.  Eugène  François,  qui  suit,  IX. 

B.  Théodore  Frédéric  de  Dorlodot,  né  à  Charleroi,  le  S  novembre  1790, 
reconnu  dans  la  noblesse  du  royaume  par  lettres  patentes  du  29 
mai  1860,  épousa,  le  i8  octobre  I8i8,  Catherine  Pétronilie  Levieux,  dont 
trois  en&nts,  savoir  : 

a.  Âdôle  Catherine  PétroDille,  née  le  4  décembre  1819. 

b.  Emile  Frédéric  db  Doblodot,  né  le  20  août  1822,  mort  à  pruzeUas,  le  16 
septembre  1841. 

c.  Jules  Joseph  db  Doblodot,  né  le  25  JuiUet  1825. 


DOBLODOT.  19 

IX.  EuGÈNS  Fbànçois  DR  DoRLODOT,  sénateuT,  né  à  Charle- 
roi  le  27  mars  1783,  recounu  dans  la  noblesse  du  royaume 
par  lettres  patentes  du  12  février  1857,  épousa,  à  Bousval, 
le  18  juillet  1819,  Thérèse  Josèphe  Hoyouz,  née  à  Bruxelles, 
le  19  mars  1799,  morte  le  19  août  1849.  dont  cinq  enfants, 
savoir  : 

A.  Eagène  Gbarles  Joseph  de  Dorlodot,  né  à  Bnixelles,  le  i*'  fé- 
Tiier  18S3«  épousa,  à  Gharleroi,  le  33  octobre  1845,  Marie  Matbilde  de 
Doil||it,  sa  parente,  née  le  18  novembre  1823. 

BiV^rtense  Marie,  née  &  Bruxelles.  le  30  Juillet  18t7,  épousa,  à  Aeoz, 
le  U  octobre  l&U,  Cyrille  Martial  le  Glercq,  né  le  3  mai  1811. 

G.  Charles  Auguste  Joseph  de  Dorlodot,  né  le  10  juin  1830,  épousa,  à 
Maitbienneaa  Pont,  lel*'  septembre  1863,  Marie  Pirmez,  née  le  19  mars 
1827,  dont  deux  enfonts. 

a.  SyWain  os  Dorlodot,  né  à  Mardûenno-au-Pont  en  juillet  1853. 
6.  Henri  de  Dorlodot,  né  à  Marchienne-au-Pont  le  15  juillet  1855. 

D.  Marie  Thérèse  Eugénie,  née  le  18  août  1835,  épousa,  à  Acoz,  le 
17  décembre  1856,  Tony  Victor  Joseph,  baron  del  Marmol,  né  àEnsiyal, 
le  22  mars  1833. 

B.  Léon  Adrien  Joseph  db*  Dorlodot,  né  à  Acoz,  le  37  mars  1837. 


\ 


DUBOIS 

dit  »«k«l0  de 


TAïuà  4'er  M  iMtt  d«  «Me,  kafiiii  ds  («rain,  A  ta  ^wm  f«wcb«^  taMat  ane  êfÊf  hmrt» 
d'uv,  ««  d'uflwt  à  II  U«r  d«  gaevlM,  eréncMe.  eMnrerle  al  ajovnéc  d'wf«t»  Mcortde  d«  qiMti* 
p«tll«t  bumièns  d'atnr.  Gomom  :  de  efaeTBlicr  pe«r  le  litalain.  Giam  :  ta  lioa  MlMsitt  d«  1*4 


I.  Pierre  Ursmer  Joseph  Dubois,  receveur  àMerbes-le-Châ- 
teau,  épousa  Jeanne  Catherine  Damassé,  dont  un  fils,  Philo- 
gène Joseph,  gui  suit,  IL 

II.  Philogène  Joseph  Dubois,  commissaire  civil  de  l'empe- 
reur d'Autriche,  à  Cologne,  né  à  Merbes-le-Château,  le  14  jan- 
vier 1766,  épousa,  le  12  septembre  1795,  Marie  Anne  Sophie 
Henriette  Walburge  de  Bianco,  fille  de  Jean  Jacques  Martin, 
conseiller  de  l'électeur  palatin,  et  de  Gertrude  Elisabeth  Ma- 
rie Eve,  baronne  de  Keysersfeld,  dont  un  fils  unique,  Jean 
Népomucène  Jacques  Martin,  qui  suit,  IIL 

III.  Jean  Népomucène  Jacques  martin,  chevalier  dubois, 
dit  de  Bianco,  par  lettres  patentes  de  Sa  Majesté  le  roi  Léo- 
poldP',  du  2  janvier  1847,  né  à  Cologne,  le  10  août  1803, 
épousa  N...,  fille  de  Joseph  de  Eeerberghen,  dont  il  est  veuf  et 
dont  il  aune  fille  : 

N....  épousa  le  comte  Adhemar  du  Val  de  Beauliea. 


DUERNE  DE  DAMAST. 


Don  ,  a«  «karvM  M  mMc»  •ee—ppfé  à»  tr«b  eo^lllw  in  mloM.  Gimui  .■  «0  panaclM  da  pbi- 
■«  d«  nbla.   icrroBT*  :  de«i  Mrrlcn  d'aifeM  »  coBloornAi ,   e<rtl«lé»  d'na  caltiar  d'ar ,  lUccd  da 


DBTits  t  B«llo  émrm. 

Originaire  de  Gand,  fixée  à  Bruges,  où  elle  réside  encore, 
cette  famille  obtint  reconnaissance  de  noblesse,  dans  la  per- 
sonne d'André  Jean  van  Dueme  de  Damast  et  sesdescendants, 
par  diplôme  de  Sa  Majesté  le  roi  Guillaume  I*'des  Pays-Bas, 
et,  plus  tard;  par  disposition  de  Sa  Majesté  le  roi  Léopold  !«'. 

I.  Jean  van  Duerne,  trésorier  général  des  aides  et  subsides 
de  Flandre,  épousa  Isabelle  de  Casele,  fille  de  Liévin,  am- 
man  de  Gand,  et^de  Catherine  Damast,  dont  un  fils,  Philippe, 
qui  suit,  IL 

IL  Philippe  van  Dueane,  seigneur  de  Damast  et  de  Terbe- 
kcn,  échevin  de  la  ville  de  Bruges,  conseiller  assesseur  de 
la  grande  vénerie,  mort  à  Gand,  en  1694,  épousa  à  Bruges, 
en  4663,  Marie  Godefroy,  dite  Godefroit,  morte  en  juin  1679, 
et  inhumée  aux  Augustins,  à  Bruges^,  fille  de  Jean,  échevin  de 
Bruges,  et  de  Catherine  de  Woestwinckel,  dont  huit  enfants, 
savoir  : 

A.  Isabelle,  née  à  Bruges,  morte  à  Gand  en  mal  1730  et  Snbumée  à 
Mcirelbek-lez-Gand,  épousa,  à  Gand,  en  i670,  Jean  François  Vriest, 
cornette  des  Hauts  Allemands,  sergent-major  delà  ville deGand,  éobevin 

LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE,  IV.  % 


22  LA   BELaïQUB   HÉRALDIQUE. 

de  la  Keure,  en  1707.  mort  le  11  décembre  1716,  ûls  de  Jean  François  et 
de  Marguerite  de  Redicbove. 

B.  Marie,  née  à  Brages,  en  1665,  morte  à  Bruges,  le  $1  août  1730  et 
inhumée  au  couvent  des  Dames  anglaises,  épousa,  en  février  1700,  Jérôme 
Nicolas  Àrazola  de  Onate,  major  de  la  ville  de  Bruges  et  écbevin  de  la 
prévôté,  en  1749,  ûls  de  Jean  François  et  de  Françoise  Bocx,  d'une  ori- 
gine anglaise. 

G.  Jean,  qui  suit,  m. 

D.  Jeanne  Thérèse,  morte  à  Bruges,  le  i  février  17iâ,  épousa,  i^ennOi, 
Marc  Aurelle  Gastella,  échevin  de  Bruges,  mort  le  17  juillet  1713,  fils 
d*Bnglebert  Yiglius  et  de  Florence  de  Walhoorn,  dite  Decl^T;  et, 
2*  Charles  Antoine  de  Villegas,  écbevin  de  Bruges,  veuf  de  Catherine 
Thérèse  Audejans,  morte  le  i  décembre  1711,  flis  de  Grégoire  Adrien  et 
d'Anne  Marie  Geerolfs. 

E.  Philippine,  religieuse,  morte  au  couvent  de  Sainte-Barbe,  à  Gand, 
le  SI  mai  1743. 

F.  Françoise  Théodore,  béguine  à  Bruges. 

G.  Charles  Pierre  van  Duerne,  seigneur  de  Grevelinghe,  de  Ker- 
chem,  etc.,  conseiller  de  la  ville  de  Bruges,  mort  à  Gand,  le  32  mai  1733, 
épousa,  à  Gand,  en  décembre  1700,  Isabelle  Jacqueline  Coornaert,  morte 
d  Gand,  le  13  décembre  1719,  et  inhumée  avec  son  mari,  à  Téglise  de 
Seevergem,  leur  résidence  d'été,  fille  d'Antoine  et  de  Jeanne  Zoete,  dont 
un  fils  : 

Charles  van  Dubrnb,  seigneur  de  Grevelinghe  et  de  Kercbem,  mort  à  Bruges 
le  16  janvier  1771,  épousa,  par  contrat  du  14  février  1726,  Jjucie  Cécile  Strough- 
roorton,  morte  à  Gand  on  1772,  fille  de  Guillaume,  colonel  au  service  britanni- 
que, et  de  Cécile  Tacquet. 

H.  Anne  Marie,  morte  le  U  janvier  174S  et  inhumée  aux  Augustins,  à 
Bruges,  épousa,  à  Bruges,  Jean  Baptiste  Boddens,  mort  le  33  mai  1818  et 
inhumé  à  Saiiit-Donat,  fils  de  Guillaume  et  de  Glaire  de  Brune. 

III.  Jean  van  Duerne,  seigneur  de  Damast,  de  Terbeken, 
né  en  1667,  mort  à  Bruges,  le  5  mars  1734  et  inhumé  avec 
sa  femme  aux  Augustius  de  Bruges ,  amman  et  échevin  hé- 
réditaire de  laprévôté  de  Bruges,  capitaine  commandant  Tar- 
tillerie  de  la  garde  bourgeoise,  premier  chef  homme  de  la 
Société  de  rhétorique,  épousa  à  Bruges,  en  4  696,  Mai*tine 


DURRNE  DE  DAMA8T.  23 

DaweU,  morte  le  1 9  mai  4735,  fille  de  Philippe  et  de  Marthe 
Duval,  dont  six  enfants,  savoir  : 

A.  Jean  Martin,  qui  suit,  IV. 

fi.  Marie  Jacqueline,  née  à  Bruges,  le  10  décembre  1699,  morte  sans 
alliance,  à  Bruges,  le  13  septembre  1780. 

G.  Marie  Jeanne,  née  le  30  Juillet  1701,  morte  sans  alliance,  le  39  sep- 
tembre 4779. 

D.  François  Jérôme  van  Duerne,  capitaine  d*une  compagnie  bour- 
geoise» né  à  Bruges,  ie  17  février  1703,  mort  sans  alliance,  à  Bruges,  le 
4  août  1764. 

£.  Anne  Cécile,  née  le  10  mars  1705,  morte  le  22  septembre  17^. 

F.  Hubert  Victor  van  Duerne,  chef  homme  et  conseiller  de  la  ville  de 
Bruges,  né  à  Bruges,  le 6  novembre  1706,  mort  à  Bruges,  le  1*' août  1709, 
épousa,  le  l"'  septembre  1766,  Tbérèse  Philippine  van  Galoen,  née  le 
8  août  1711,  morte  sans  entants,  le  11  décembre  1772  et  inhumée  auprès 
de  son  mari  aux  Angustins  de  Bruges,  ûlle  de  François  Baltbazar,  et 
d'Isabelle  Glaire  fioddens. 

IV.  Jban  Martin  van  Duernb,  seigneur  de  Damast^  Ter- 
beken,  né  à  Bruges,  en  octobre  1696,  mort  à  Bruges,  le 
?7mars  4754,  et  inhumé  avec  sa  femme  aux  Augustins, 
éctievin  etamman  héréditaire  delà  prévôté  de  Bruges,  capi- 
taine d'une  compagnie  bourgeoise,  épousa,  par  contrat  du 
44  janvier  1725,  Françoise  Tomboy,  morte  à  Bruges,  le 
|er  septembre  1754,  fille  de  Léonard,  lieutenant-capitaine  de 
coirassiers  au  service  de  Sa  Majesté  Catholique,  garde  du 
gouverneur  Emmanuel  de  Bavière,  puis  échevin  de  la  pré- 
vôté de  Bruges,  et  d'Isabelle  van  Vive,  dont  cinq  enfants, 
savoir: 

A.  Cbarles  Eugène,  qui  suit,  V. 

B.  Marie  Thérèse,  née  le  0  octobre  i73S,  morte  sans  alUance,  àBruges 
le  t3  mars  1803. 

G.  Jeanne,  morte  sans  alliance,  le  34  août  1791. 

0.  Martin  Louis  vah  Oujsrnb,  lieutenant  au  régtanent  du  marquis  de 
Deyme,  au  service  de  âa  Majesté  Impériale  et  Royale  Apostolique,  né  à 
Bruges,  le  li  décembre  1738,  mort  le  18  octobre  1772,  épousaà  Bruxelies, 
Marie  Gérard,  morte  en  1786,  dont  un  fils  unique  : 


24  LA   BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

Philippe  Gharlemagne  vak  DubbnEi  capitaine  au  service  du  royaume  des 
Pays-Bas,  né  à  Bruxelles  le  20  avril  1770»  mort  à  Bruxelles  le  20  août  1842,  épousa 
à  Bruges,  le  13  juillet  1803,  Isabelle  Thérèse  Ayberte  Maréchal  de  Bompré,  flUe 
de  Paul  Louis,  dit  le  chevalier  de  Bompré,  premier  échevin  de  la  ville  de  Bmgoa, 
et  de  Catherine  AlherUne  van  Aefferden. 

V.  Charles  Eugène  van  Duerne,  seigneur  deDamast,  Ter- 
beken,  né  à  Bruges,  le  18  octobre  1735,  mort  à  Bruges,  le 
29  juin  1792,  et  inhumé  au  cimetière  de  Sainte-Croix,  dans 
le  caveau  de  la  famille  vanden  Bogaerde,  échevin  et  amman 
héréditaire  delà  prévôté  de  Bruges,  bourgmestre  de  Sysseele, 
épousa,  par  contrat  du  3  juin  1781,  et  religieusement,  le 
VZ  juin,  Justine  Caroline  vanden  Bogaerde,  morte  le  l^^  sep* 
tembre  1794,  ftlle  d'André  Louis,  échevin,  trésorier  et  boui^- 
mestre  du  Franc  de  Bruges,  et  d'Angélique  Thérèse  Rotsart 
de  Hertaing,  dont  sept  enfants,  savoir  : 

A.  Jeanne  Thérèse  Louise,  née  à  Bruges,  le  6  avril  178S,  morte  &6and, 
en  1786. 

B.  Charles  Albert,  qui  suit,  VI. 

G.  Marie  Louise,  née  à  Bruges,  le  25  décembre  1785,  morte  à  Bnuielles 
ie  iS  février  1858,  épousa  à  firuxeUes,  le  29  Juin  1814,  Gbarles  Frédéric 
Perrinet  de  la  Tour,  né  à  Sancerre,  ie  15  février  1783,  ûls  d'Etienne, 
avocat  au  Parlement  et  de  Suzanne  Sopble  Irène  de  Visme  d'Âubigny. 

D.  Tbérëse  Louise,  née  à  Bruges,  le  1*'  janvier  1788,  épousa,  à  Gand, 
le  27  novembre  1809,  François  Louis  Josepb  van  Boorslaer,  fils  de  Jean 
François,  conseiller  au  conseil  souverain  de  Brabani,  et  d'filise  Gomélie 
Lonck. 

£.  André  Jean  van  Duerne  de  Daiiast,  capitaine  sous  l'Empire  fran- 
çais, né  à  Bruges,  le  29  mai  1789,  épousa,  à  Malines,  le  U  féxTier  1828, 
Joséphine  Henriette  de  Nève,  fllle  de  Jean  Gbarles  Sébastien,  baron  de 
Nève,  et  de  Jeanne  Marie  Âgatbe  Goloma. 

F.  Caroline  Pbilippbie,  née  à  Bruges,  le  10  février  1791,  morte  à  Waes- 
munster,  le  24  juin  1817,  épousa,  le  1*'  mars  1810,  à  Gand,  Edouard  Jean 
Antoine  van  Doorsiaer,  frére  du  précédent,  néàBruxeUes,  le24avril  1771, 
mort  à  Moiembeek  Saist-Jean,  le  22  février  1863. 

G.  Nicolas  Joseph  van  Doernb  de  Damast,  né  posthume,  à  Bruges,  le 
6  décembre  1792,  mort  le  9  juin  1817,  et  inhumé  au  cimetière  de  Sainte- 
Croix. 


DUBRNB  DE  DAMAST.  25 

YI.  Charles  Albert  van  Duerne,  seigneur  de  Damast  et  de 
Terbeken,  né  à  Bruges,  le  17  octobre  1783,  mort  à  Courtrai, 
le  28  mars  1833,  contrôleur  des  contributions  directes  de 
reclasse,  épousa,  à  Bruges,  le  26  juin  1802,  Marie  Anne 
Claire  van  Oye,  morte  à  Ostende,  le  it  juin  1823,  fille  d'Au- 
guste Louis  et  de  Thérèse  Bauwens,  dont  quatre  enfants, 
savoir  : 

À.  Auguste  Marcelin,  qui  suit,  VU. 

B.  Adolpbe  Joseph  van  Dubbne  j>b  Dauast,  né  le  i  août  iSOS,  sans 
alliance. 

G.  Eugène  Louis  Joseph  van  Duerne  de  Dahast,  né  le  90  juin  1816, 
épousa,  à  Bruges,  le  30  août  18i4,  Léonie  Louise  Thérèse  de  Marenzl,  fiUe 
d'Adolphe  François  de  Marenzi  de  Marénsvelt  et  de  Glaire  de  Qalland  de 
Carnières,  dont  une  fille  : 

Victoria  Marie  Glaire  Louise,  née  à  Brugee  le  15  juin  1847. 
D.  Elisa  Marie  Glaire,  née  à  Gourtrai ,  le  16  juin  i819. 

VU,  Augustin  Marcelin  van  Duerne  de  Damast,  ancien 
offider  de  cavalerie,  né  à  Bruges,  le  2  juin  |805. 


DU  MONCEAU. 


ICftHUi  :  m  fruirttrt  n  ^mUtIAmc  d'anr  à  répét  htvle  «'«r;  m  dtulèM  «t  tp  trttdéoM 
'W,  à  |«  hÊmàm  de  nkto,  ehvié*  d«  tro!s  mwris  d'or  ;  Mr  !•  tttiil,  vn  éeqMon  de  gaeaiee,  k  iNto 
teHi  d'anwit,  a«  fn»e  ^pertler  dce  eealM  de  reapin  firuçale.  Urée  de  l'emée.  Suvroarc  :  dao» 
UiM  d'or,  teaent  clieean  «ae  berrllre  «nMoMc,  k  dnlre,  de  gneolet  en  lion,  eoaréané  d'er,  teaiiu 
teM  le  pêne  deaire  «ne  épée,  «t  dea*  le  pette  ifaeiire  oa  friNcav  de  AMiei  d'aifaat  ;  à  t4ae*lrc, 
d-nr  à  li  MMvLyd'er. 


le  èfwmhê  niwrimâat»»  remfimn  la  {«Mre  £  fmt  ta  leMne  IT. 

t   (hnacbe  hû^A  F'^^ «>■  l^^^nui*  (  BraMlie  iNtUandalse  )  k«rlM«rlsff  van 


L  Jsam-Baptiste  ,  goitte  Du  Moncsau  de  Bergendal,  par 
lettres  patentes  de  Tempereur  Napoléon  P',  en  date  du 
18  mai  181 1 ,  et  par  diplôme  du  roi  GuUlaume  !•'  des  Pays- 
Bas,  du  24  mars  1820,  né  à  Bruxelles,  en  1760,  mort  le  29  dé- 
cembre 1821,  volontaire  dans  l'armée  patriotique,  en  1788, 
entré  au  service  de  la  république  française,  en  1792,  général 
de  division,  en  1795,  après  avoir,  comme  général  de  brigade^ 
sous  Pichegru,  coopéré  à  la  conquête  de  la  Hollande,  passé, 
à  rissue  de  la  campagne,  au  service  de  la  république  batave, 
et  plus  tard,  au  service  du  roi  Louis,  en  qualité  de  lieutenant- 
général,  combattant,  avant  et  après  la  réunion  de  la  Hol- 
lande à  la  France,  dans  toutes  les  campagnes  du  premier 
empire,  membre  de  la  seconde  chambre  des  états  généraux 
des  Pays-Bas ,  grand  offlcier  de  la  Légion  d'honneur , 
grand'croix  de  Tordre  impérial  de  la  Béunion,  grand'croiz 
deTordre  de  la  Fidélité  de  Bade,  chevalier  de  Saint-Louis,  etc., 


28  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

épousa  :  1^  à  Bruxelles,  le  5  mai  1782,  Anne  Marie  Apoline 
Colinet,  morte  à  Bruxelles,  le  14  juin  1795  ;  2°  à  Groningue, 
le  15  mars  1796,  Agnès  Wilhelmine  Cremers,  morte  à 
Bruxelles,  le  7  janvier  1850,  à  l'âge  de  soixante-six  ans. 

Il  eut  du  premier  lit  un  fils,  savoir  : 

Â.  Jean  François,  fondatenr  de  la  branche  ainée  néerlandaise,  qui 
suit,  II. 

Il  eut  du  second  lit  sept  enfants,  savoir  : 

fi.  Jacques  Jean  Jean-Baptiste,  fondateur  de  la  branche  de  Belglipie, 
qui  suit,  II. 

G.Gbarles  Ëppo,  qui  suit,  U,  après  son  frère  Jacques  Jean  Jean-Bap- 
tiste. 

D.  Elisabeth  Anne  Lucie  Constance,  dite  Betsy,  née  à  Groningue,  le 
5  décembre  1803,  morte  à  Forest,  près  Bruxelles,  le  30  septembre  1837, 
épousa  le  ^8]uin  1826,  Félix  Maximilien  Théodore  d'Aubremé. 

E.  Louis  François,  qui  suit,  IL  après  son  frère  Charles  Eppo. 

F.  Lucie  Elisabeth,  née  à  Mézières,  le  :j  avril  18U,  morte  à  Bruxelles, 
le  3  mai  1859,  épousa  à  Bruxelles,  le  23  mars  184^  Charles  Victor  de 
Bavay,  procureur  général  à  la  cour  d'appel  de  Bruxelles,  dont  une  Ûlle, 
savoir  : 

Marie  Agnès  Rosalie  Julie  Elisabeth ,  née  à  Bruxelles  le  7  juillet  1843,  épousa, 
en  août  1863,  à  Hasselt,  Victor  de  Gerardon. 

6.  François  Henri,  qui  suit,  II,  après  son  frère  Henri  François. 
H.  Reine  Caroline  Elisabeth,  née  à  Forest,  le  16  avril  1819,  morte  à 
Bruxelles,  le  7  décembre  1850. 

■raaelie  ataée  néerlandaise. 

IL  Jean  François,  Comte  du  Monceau,  lieutenant  général, 
adjudant  et  chef  de  la  Maison  militaire  de  Sa  Majesté  le  roi 
des  Pays-Bas,  né  à  Bruxelles,  le  1"  mars  1790,  épousa  à 
Bruxelles,  le  13  janvier  1819,  Thérèse  Anne  Ghislaine  d'Au- 
bremé, née  à  Bruxelles,  le  6  mai  1797,  morte  à  la  Haye, 
le  29  juin  1861,  dont  cinq  enfants,  savoir  : 


DU  MONCEAl}.  29 

A.  Cécile  Jeanne  Agnès  Mélanie,  née  à  Bruxelles,  le  H  octobre  1819, 
épousa,  à  Bruxelles,  le  ^  août  1840,  Joseph  Emmaouel  JérOme  de  Za- 
man,  sénateur  de  Belgique,  né  à  Bruxelles,  le  10  mars  1812,  ûls  unique 
(le  Joseph  Bernard  el  de  Barbe  Joséphine  Henriette  Françoise  Wyns. 

B.  Agnès  ApolineBmtlie,néeà  Bruxelles,  le  1*' décembre  iStl, épousa, 
i  6ois-le-Dnc,  le  7  septembre  1848,  Jean  Baptiste  Arnold  Verfaeyden, 
jonkheer ,  membre  des  Etals  provinciaux  du  Brabant  septentrional,  né 
à  Bois-le-Duc,  le  18  janvier  1818. 

G.  Annette  Elisa  Alexandrine,  née  à  Bruxelles,  le  14  octobre  1823. 

D.  Charles  Eugène  Du  Monceau  ,  jonklieer^  gentilhomme  de  la  cham- 
bre de  Sa  Majesté  le  roi  des  Pays-Bas,  né  à  Bruxelles,  le  10  octobre  1825, 
épousa,  le  32  avril  1850,  Marie  Thérèse  Justine  Eaison,  née  à  Verviers, 
le  29  avril  1838. 

E.  Charles  Henri  Félix  Du  Monceau  ,  jonkheer ,  capitaine  aide  de 
camp  de  Sa  Majesté  le  roi  des  Pays-Bas,  né  à  Tournai,  le  10  novembre 
1827,  épousa,  à  Paris,  le  4  octobre  1854,  Sophie  Félicia  Aimée,  vicom- 
tesse de  Forestier,  née  à  Fontainebleau,  le  28  juillet  1830. 


lehes  «adieticfl  é^   Belfft^ae. 


II.  Jacques  Jean  Jean  -  Baptiste,  Comte  Du  Monceau  de 
Bergbndal,  par  lettres  patentes  de  Sa  Majesté  le  roi 
Léopold  P',  né  à  Groningue,  le  10  janvier  1799,  épousa  à 
Bruxelles,  le  4  octobre  1826,  Marie  Virginie  Wilhelmine 
Henriette  Jacguelart,  dont  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Marie  Louise  Gulllelmine  Laure  Céline,  morte  à  BruxeUes.le  20  no- 
vembre 1800,  à  rage  de  vingt  et  un  ans,  épousa,  à  Bruxelles,  le  10  oc- 
tobre 1849,  Guillaume  Antome  Ernest,  baron  de  Woote  de  Trixbe,* 
né  le  16  décembre  1819,  ûls  de  Charles  Thomas  Joseph  Hubert,  baron  de 
Woot  de  Trixhe  de  Jeannée,  et  de  Lucie  Louise  de  Baré  de  Gomogne. 

B.  Guillaume  Joseph  Antoine  Félix  Du  Monceau  de  Bergendal,  né 
a  Bruxelles,  le  15  juin  1831,  épousa  au  château  de  S'Heeren  Elderen, 
Limbourg,  Clémentine  Charlotte  Camille  Marie  Eugénie,  comtesse  de  Re- 
nesse,  née  à  Liège,  le  34  juin  1834,  morte  à  Naples,  en  février  1865,  fille 
de  LoQis  Joseph  Jean  Anne  Philippe  Rodolphe,  comte  de  RenesseBreld- 
bach,  sénateur  de  Belgique,  et  d'Antoinette,  baronne  de  Stockhem. 


30  LA  BELaïQUE  HiRALDIQUB. 

IL  Ghaalbs  Eppo  Du  Mongbau  de  Bbrgbndal,  né  à  Gro- 
ningue,  le  10  mars  1800,  épousa  à  Bruxelles,  le  4  avril  1826, 
Elisabeth  Albertine  Honorez,  née  à  Bruxelles,  le  19  jan- 
vier 1803,  morte  à  Grez-Doiceau,  le  26  août  1843,  dont 
quatre  enfants,  savoir  : 

A.  Jean-Baptiste  René  François,  dit  Iwan,  Du  Mongbau  db  Berqbn  • 
DAL,  né  à  Braxelles,  le  19  janvier  1827,  épousa,  1*  le  30  Juin  1862,  à 
Qroningne,  Elisabeth  Anne  Geneyiëve  Marie  Ganter-Gremers,  née  le 
U  avril  1830,  morte  à  Orez-Doioeau,  le  1)  avril  1868  ;  i*  à  Groningue, 
le  S5  août  1863,  Marguerite  Gatherine  Ardesch. 

B.  Marie,  née  à  Bruxelles  en  1819,  morte  à  Louvain,  le  96  août  1863. 

G.  Gustave  Jean  Du  Monceau  de  Bergendal,  commissaire  d'arrondis- 
sement à  Nivelles,  né  à  Bruxelles,  le  30  août  1830,  épousa,  1*  à  Louvain, 
Octavle  Joséphine  Amélie  4e  Wouters  d*Oplinter  Bouchant,  née  à  Lou- 
vain, ie)0  mars  1831,  morte  à  Grez-Doiceau,  le  1**  Janvier  1866;  3*  au 
château  de  Bouillon,  le  3  août  1869,  Léonie  Marie  Clahre  Dangonan, 
née  le  7  février  1839. 

D.  Juliette,  née  à  BruxeUes,  en  1831,  morte  le  S3  mars  1863. 


II.  Louis  François  Du  Mongbau  db  Bbrgbndal,  né  à 
Amsterdam,  le  25  septembre  1808,  épousa,  le  14  mars  1836, 
Zéphyrine  Joséphine  Arnoldine  Caroline,  princesse  de  Looz- 
Gorswarem,  née  le  26  août  1812,  fille  de  Charles  Louis 
Auguste  Ferdinand  Emmanuel,  duc  de  Looz-Corswarem,  et 
de  Marie  Caroline  baronne  Denu,  dont  trois  enfants,  savoir  : 

A.  Jean-Baptiste  Du  Monceau  de  Bergendal,  né  le  11  juillet  1836 
épousa  à  Bruxelles,  le  23  juillet  186i,  Eugénie  Le  Boulengé. 

B.  Charles  Lucien  Du  Monceau  de  Bergendal,  né  à  Bonlez,  le  31  oc- 
tobre 1840,  épousa  à  Gand,  le  S7  décembre  1864,  Valérie  de  Sroet  de 
Naeyer. 

G.  Louis  François  Marie  Charles  Bppo  Du  Monceau  db  Bbrgbndal  , 
né  &  Bonlez,  le  11  janvier  1849. 


DU  MONCEAU.  31 

n.  François  Henbi  Du  Monceau  de  Bbroendal,  né  à 
Bruxelles,  le  28  novembre  1815,  épousa,  à  Bruxelles,  le 
30  avril  i  846,  Fare  Gendebien ,  née  à  Farcienne,  Hainaut, 
le  18  juin  1827,  dont  quatre  enfants,  savoir  : 

a.  Ferdinand  Jean  Henri  Du  Mongsau  de  Bbrqbndal,  né  à  Forest, 
Iel8jaiUeti848. 
B.  Agnès  Reine  Jolie  Marie,  née  &  Bruxelles,  le  %  juin  1S5I. 
G.  Jeanne  Catherine  Mathiide,  n6e  à  Bmxelles,  le  19  avril  IS54. 
D.  Valentine  Bulalie  Ghariotte,  née  à  Bruxelles,  le  S8  février  ISM. 


BUPUIS. 


M  OttiLU,  ft  la  hutàê  àmékéê  d  tfiMl,  ahaiféa  d«  ImIi  Imimm  te  thaaf .  CUKtt  :  mm 
4m  1 4«v  cntn  «■  vvl,  Om«  wic  partie  ctl  «>«  gacvlfla  M  l'a«lff«  4'i 


Le  chef  actuel  de  cette  famille ,  AntoiDe  Louis  François 
Hyacinthe,  signe  du  Puis  de  Pont  de  Sains. 


DUQUESNE. 


D'aMUT  :  as  «béM  anacM  de  «iMpla,  eaglaatf  d  or,  ft  la  Cmm  Uitillla  de  iMlf  pldaai  de  taUe, 
cliiHli  de  trele  lltes  de  Mepard  d'er,  liwfiMlBi  de  |w«lc8  ,  broehaat  rar  le  te«t.  Gmioii  dan 
kiae  de  eanaliea  placds  m  Mslalr,  tcMsl,  r«a  à  daiire,  «ae  Beeew  de  elii«fle,l'aiÉn,  à 
«M  iwe—i  ebl^ve  de  llMillee  de  ckdM  de  ■iMfle,  awri  eagtaaiée  d'er. 


Cette  famille,  qui  a  été  anoblie  le  23  janvier  1788,  a  pour 
chef  Charles  François  Joseph  Duquesne,  qui  habite  Soi- 
gnies. 


DUSSEN  DE  KESTERGâT. 


CMfi  for  ci  d«  mMb,  bv  M«l*1r  é«blqa«l4  d'aifenl  cl  <lc  (OMks  àê  àeux  trolu,  braèhml  mw  le 
:  la  notoir  de  l'faa  «alM  «■  t«I  d'er  cl  de  laUc.  Sarrom  :  deu  griffes»  d'er. 


Cette  maison,  au  sentiment  du  généalogiste  Ferwerda,  est 
Tune  des  plus  anciennes  des  Flandres.  Elle  remonte,  sans  in- 
terruption aucune,  à  la  seconde  moitié  du  xin^  siècle  et  s*est 
distinguée  parla  grandeur  de  ses  titres,  comme  par  Téclatde 
868  alliances. 

L  Jean  van  dbr  Ddssen,  P'  du  nom,  chevalier,  un  des  hé- 
ros flamands  qui  se  distinguèrent  le  plus  à  la  bataille  de  Woe* 
ringen,  où  il  fat  blessé,  le  5  juin  1288,  épousa  Elisabeth, 
dame  de  Polanen,  dont  deux  fils,  savoir  : 

A.  Jean  II,  qui  suit,  IL 

B.  Arnoud  vak  dbr  Dossem,  I*'  du  nom,  céda,  en  i33i,  à  Béatrice, 
dame  de  Potten  et  de  Stryen,  en  laveur  de  Guillaume  van  Duivenvoorde, 
teigneiird'Oostertiûut,  la  moitié  du  métier  de  Standbazen,  près  de  Ger- 
trudeoberg.  Il  eut  une  postérité  légitime,  qui  ne  s'est  pas  transmise  Jusr 
qtt*à  nous. 

II.  JsAM  VAN  DER  DussEN,  II*  du  uom,  seigncur  de  Dussen 
et  d'Aertswaerde,  commis,  eu  t305,  par  Guillaume  III,  comte 
de  Hollande,  pour  former  la  Uste  des  privilégiés  en  raison  de 
leur  naissance,  acheta,  en  1316,  des  tuteurs  des  enfants  de 
Baudouin  van  Dubbelmonde,  une  maison  sise  sur  la  rivière 
de  Dussen,  ainsi  que  le  droit  de  justice  et  les  dîmes  gui  étaient 


34  LA  BBLaïQUB  HÉRALDiQUK* 

tenues  de  Gérard,  seigneur  de  Homes  et  d'AItena,  siégea 
en  1 325,  comme  arbitre  dans  le  différend  de  la  ville  de  Dor- 
trecht  avec  d'autres  villes  de  la  HoUandei  reçut,  en  1326^ 
de  Guillaume  de  Hainaut,  comte  de  Hollande,  le  droit  de  nom- 
mer un  juge  dans  toutes  ses  seigneuries  et  ses  métiers  situés 
dans  la  Hollande  méridionale. 

Guillaume  de  Hainant,  comte  de  Hollande,  qui  honorait  de 
toute  son  estime  Jean  van  der  Dussen,  voulut  lui  en  donner 
une  preuve,  en  le  déchargeant  del'obligation  qu'il  avait  prise, 
conjointement  avec  son  fils  aîné,  de  garantir  un  usufruit, 
important  pour  l'époque,  à  l'effet  d'avantager  le  mariage  de 
sa  fille  Elisabeth,  avec  Philippe  de  Wassenaer. 

Jean  van  der  Dussen,  II®  du  nom,  épousa,  1®  Jacqueline 
van  Drongelen  ;  et,  2»  en  1322,  Agnès  van  der  Broukhorst. 

Il  eut  du  premier  lit  quatre  enfants,  savoir: 

A.  Jean  van  der  Dussen,  m*  du  nom,  écayer,  seisneur  de  la  maison 
forte  de  Dussen  et  d*Aertswaerde,  époosa  Bernardine  van  Dorp,  dont  le 
douaire  fut  assis  sur  les  flefo  d'Aertswaerde  et  de  Muiikerke.  Fille  d'Ar- 
nold, baiUi  et  Intendant  des  dignes  du  pays  de  OelA,  et  d«  N.  de  fu>> 
denrys,  elle  devint  femme  en  secondes  noces,  de  Gérard  van  der  Heyden, 
seigneur  de  Bautersem,  drossard  de  firabant,  veuf  de  Bernardine  van 
Duivenvoorde,  flile  naturelle  de  Guillaume,  seigneur  d^Oosterhout. 

B.  Nicolas  van  der  Dussen,  chevalier,  seigneur  de  Dussen,  du  méUer 
d*Aertswaerde  et  de  Hage,  après  la  mort  de  son  frère  idné,  laissa  posté- 
rite  légitime. 

C.  Elisabeth,  épousa,  en  1331,  Philippe  de  Wassenaer,  chevalier,  01$  de 
Thierry,  seigneur  de  Wassenaer,.  et  de  Berthe  van  Guyck,  sœur  de 
Thierry,  vicomte  de  Leyden. 

D.  Soete,  épousa,  en  1390,  Jean  Oem,  écuyer,  seigneur  de  Barendrecht, 
bailli  de  la  Hollande  méridionale,  en  1321,  conseiller  et  receveur  géné- 
ral du  même  pays,  de  1339  à  1333,  flls  de  Gilles  et  de  Gertrude  van  Rn- 
tlngen. 

Il  eut  du  second  lit  un  fils,  savoir  : 

E.  Florent  W,  qui  suit,  ÙI. 

IIL  Florent  van  der  Dussen,  P'  du  nom,  héritier  des  fiefs 


DUBBIN  DB  KXBTBROAT.  35 

et  droits  achetés  par  son  père  des  tuteurs  des  enfants  de  Bau- 
douin van  Dubbelmonde,  sis  à  Mulikerk,  et  de  la  dîme  de 
Meuwkerke,  relevant  du  seigneur  d^AItena,  épousa  Catherine 
van  Weyden,  dont  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Jesn  VAN  dbrDusbbn»  IV*  du  nom,  seigneur  de  Muilkerk,  mort  sans 
lioirs,  en  1300,  suivit,  de  môoM  qae  son  suzerain,  le  seigneur  d*Alténa, 
de  la  maison  de  Homes,  le  parti  connu  sous  la  dénomination  des  Hoeks. 
GaiUaame  de  Bavière,  comte  d^Ostrevant,  qui  élait  à  la  tète  du  parti  con- 
traire, celui  des  Cabillauds,  conflsqoales  domaines  de  Jean  van  der  Dus- 
•n^t  surtout  le  fief  de  Muilkerk,  mouvant  de  ia  seigneurie  d'Altena 
dont  ii  In/èoda  son  chambellan,  Helmich  van  Doornick. 

B.  Amoud  II,  qui  suit,  IV. 

lY.  Arnoud  van  der  Dussen  ,  II*  du  nom  releva ,  en  1387 
et  1390,  de  Guillaume,  seigneur  de  Homes  et  d'Âltena,  et 

en  1391,  de  Guillaume  de  Bavière,  comte  d'Ostrevant,  plu- 
sieurs droits  et  fiefs  qui  lui  étaient  échus  par  la  mort  de  son 
père  et  celle  de  son  frère  aîné,  Jean  van  der  Dussen.  Il  épousa 
Hadewige  van  Dortrecht,  fille  de  Jean,  dont  trois  enfants, 
savoir  : 

A.  Jean  V,  qui  suit,  V. 

B.  Florent  van  der  Dussbn,  H*  du  nom,  conseiller  de  Dortrecht, 
en  Ii09,écbevin,  en  Ul3,  ècoutète,  en  iiS4, 1437  et  1431,  capitaine  des 
Dortreebtois,  au  siège  dlsselstein,  sous  Jean  de  Bavière,  en  14S7,  et  & 
cdoi  de  Gertniidenberg,  en  1490,  commandant,  en  1436,  les  troupes  de 
Philippe,  duc  de  Bourgogne,  au  siège  de  Zevenberghen,  épousa  Lucrèce 
deBlyne,  dont  postérité. 

C.  Amoud  VAM  DER  Dussen,  m*  du  nom,  dont  la  postérité  légitime 
s'est  éteinte  dans  la  personne  de  sa  peUto  flUe  Matbilde,  morte  en  1538, 
veuve,  depuis  le  10  octobre  1808,  de  N.  Sasbout,  bourgmestre  de  Delfl, 
fils  de  Thierry  et  de  Sophie  Segwaerd. 

V.  Jkan  van  der  Dussen,  V*  du  nom,  échevin  de  Bois  le 

Duc«  en  1811  et  1816,  chef  écoutète  de  Bois  le  Duc  en  1415, 

« 

1427, 1428,  épousa N...  dontplusieurs  enfants,  entre  autres 
trois  qui  suivent,  savoir  ; 


36  LA  BBLGIQUE  HÉRALDIQUE. 

A.  Arnood  IV,  qui  suit,  VI. 

B.  Egbert  van  der  Dusssn,  prêtre  et  vicaire  de  Téglise  paroisftiale  de 
Deutechem,  figure  parmi  les  témoins  du  Vidimus,  lait  en  iiao ,  par 
lequel  Tempereur  Othon  I*'  avait  fondé  Tabbaye  d'Etterenberg,  en  968. 

G.  Hedwige,  épousa  Marcelis  van  Uden,  écbevin  de  la  ville  de  Bois  le 
Duc,eniU5etii6i. 

VI.  Arnoud  van  der  Dussen,  IV^du  nom,  cité  dans  un  acte 
de  1474,  comme  intendant  des  digues  des  contrées  qu'arrose 
la  rivière  de  Dussen,  épousa  N...  dont,  entre  autres,  un  fils, 
Kerre,  qui  suit,  VII. 

VIL  Pierre  van  der  Dussen,  stadhouder,  ou  lieutenant  et 
châtelain  du  château  et  de  la  ville  de  Heusden,  mort  et  in- 
humé à  Genderen,  sous  une  pierre  décorée  de  ses  armoiries, 
ainsi  qu'il  consted'un  certificat  délivré  par  les  bourgmestre, 
échevins  et  conseillers  de  la  ville  de  Heusden,  épousa  Cathe- 
rine van  Voen,  dont  deux  enfants,  savoir  : 

A.Josse,  qui  suit,  VIII. 

B.  Pierre  van  der  Dussbn,  qui  laissa  postérité  légitime,  éteinte  au- 
jourd'hui. 

Vin.  JossE  VAN  DER  DussEN  (1),  cousciUer  au  conseil  de 
Brabant,  à  l'époque  ouChristiem,  roi  de  Danemark,  cité  par 
ministère  d'huissier,  vint  déposer  comme  témoin  dans  une 
cause  entre  particuliers,  mort  le  15  décembre  1532  et  inhumé 
à  Sainte-Gudule,  à  Bruxelles,  sous  une  pierre  sépulcrale, 
renouvelée  en  1G77,  ornée  de  quartiers,  épousa  Marie  Sau- 


l'I)  A  la  môme  époque  existait  un  autre  Josse  van  der  Dussen.  qui  avait  épousé 
Marie  Bujoel,  morte  le  3  juillet  1528,  fille  de  Jacques,  secrétaire  et  grefUer  du 
Brabant,  et  de  Marie  Stoeps,  dont  il  avait  un  fils,  Jérùroe  van  der  Dussen.  Deve- 
nue veuve,  Marie  Hujoel  épousa,  en  secondes  noces,  le  30  juillet  1515,  Jacques 
de  Dongelberghe,  avocat  au  C^nsof  1  de  Brabant,  veuf  de  Catherine  van  Voorde, 
mort  lo  6  septembre  1524,  et  inhumé  à  Sainte-Gudule,  sous  une  piene  bleue, 
ornée  de  quartiers,  qui  fut  enlevée  en  1672.  Il  était  fils  de  Jacques  do  Dongel- 
bergbe  et  de  Marie  Nackaerts. 


DUMBN   DE  KBOTBBOAT.  37 

yaige,  morte  le  15  octobre  1551  (1)  et  inhumée  à  Notre- 
Dame  de  la  Chapelle,  à  Bruxelles,  fille  de  Philippe,  dit  de 
Wilde,  et  de  Marie  Sweerts,  dont  trois  enfants,  savoir  ; 
A.  Liliert,  qui  suit,  IX. 

nt.!!^'.*'***^.i""  '^"'  ~"^  *""  '*  "«»««  *»  Sweerts.  le 
13  juin  4861,  conseiller  et  maître  de  la  cour  des  comptes,  i  Bruxelles. 

mort  le  13  décembre  im,  flU  de  Jean,  secrétaire  du  conseil  de  Brabant 
et  de  Catherine  de  Weert  "«uwn. 

D  époosa  en  secondes  noces  Anne  de  la  Tramerie. 

mit 

C.  Jean  vax  oer  Dossb!»,  VI*  du  nom,  mort  en  bas  âge. 

IX.  LiBERT  VAN  DKR  DussEN,  seigneuf  de  Bomival,  admis 
dans  le  lignage  de  Sweerte,  le  15  juillet  1561,  juge  delà 
chambre  des  Tonlieui,  à  Bruxelles,  en  1570,  écKevin  de  la 
Tille  de  BruxeUes.  en  1577,  trésorier  en  1585  et  1586.  mort 
le  7  août  1590,  et  inhumé,  avec  sa  femme,  à  Sainte-Gudule 
dans  le  caveau  de  ses  parents,  épousa,  par  contrat  du 
J»'  avril  1557,  Marie  van  Ylinghen,  morte  le  11  mai  1575 
fiUe  de  Josse,  seigneur  de  Bomival  et  d'Anne  d'Auxy,  dont 
cinq  «ifants,  savoir  : 

A.  Philippe,  qui  suit,!. 

B.  Antoine  va.i  dbr  Dussen,  capucin. 

a  Gnillaume  va.n  ber  Dossen,  «jigneur  de  Colem.  commissaire  aux 
mspeelions  des  troupes  au  service  d'Espagne,  mort  le  «septembre  1637 
épousa  Catherine  d'Ocoche.  morte  sans  entente,  le  85  septembre  IMO  et 
rnbumée  aux  Minimes,  i  Bruxelles. 
D.  Jean  van  dxb  Dosben,  chanoine  régulier  a  Rouge  aoitre 
8.  Anne,  épousa  Rémi  de  Vos,  receveur  et  surintendant  de  l'a  vUle  et 
des  forts  d'Ostendc.  fils  de  Grégoire  Ignace  de  Vos  et  de  Glaire  Wlcart 
dit  de  U  Fontaine.  ^"• 


(I)  Htrie  Sauvaigeflt,  le  30  jaiUet  15S1.  son  teMament,  qui  débute  en  «» 

•  b  geoompareert  Joulftouwe  Marie  Sauvaige ,  weduwe  wyton  heeren 
.  «nd«  mMatemi  Joe.  van  d«r  Dasaen,  ta  .yne  tyt  raet  on.  heeren  de.  Key^r. 
•  mdenlande  en  de  bertogdomiM  van  Brabant.....  » 

u  BELSIQUE  HiBAlDIQUE,  IV.  9 


38  L\  DELOIQUB  HÉRALDIQUE. 

X.  Philippe  van  der  Dussen,  seigneur  de  BorDival,  admis 
dans  le  lignage  de  Sweerts,  le  15  juin  1593,  mort  le  21  juin 
1 6:^3  et  inhumé,  avec  sa  femme,  à  Marck,  épousa,  en  avril  1 594 , 
Jeanne  Hoston,  fille  de  Jean,  seigneur  de  Hauteville,  et  de 
Marie  Galonné,  dont  six  enfants,  savoir  : 

À.  Jean  VAN  DER  DussBN,  seigneur  de  Bornival,  sans  alliance. 
B.  Louis  François  van  der  Dussen,  seigneur  de  HauteviUe,  conseiller 
de  la  chambre  des  comptes  à  Bruxelles,  mort  sansaUiance. 
G.  Henri  van  Dsn  Ddssbn,  capucin. 

D.  Charles,  qui  suit»  XI. 

E.  Anne,  épousa  Louis  Boubers,  seigneur  de  Gouy  Saint  André. 

F.  Prudence,  morte  en  1071,  épousa  Edouard  d'Auxy,  seigneur  de  Lau- 
nois,  colonel  d'un  régiment  allemand  aux  Pays-Bas,  grand  bailli  de  Be- 
vere,  ais  de  Philippe  d'Auxy,  seigneur  de  Launois,  capitaine  d'inlànterie, 
premier  bourgmestre  du  Franc  de  Bruges»  et  de  Marie  Melannoye,  sa 
femme  du  second  lit. 

XI.  Charles  van  der  Dussen,  seigneur  de  Hauteville  et  de 
la  Tour,  capitaine  d'une  compagnie  allemande  au  service 
d'Espagne,  épousa,  1<^  en  1641,  Louise  van  Monsperg,  fille  de 
Jean  Adolphe  et  de  Guillelmine  van  Blitterswyck  ;  et  2*^  en  1 649, 
Isabelle  de  Vos,  morte  sans  enfants,  fille  de  Rémi  et  d'Anne 
van  der  Dussen. 

Il  eut  du  premier  lit  quatre  enfants,  savoir  ; 

A.  Jean  Adolphe,  qui  suit,  XII. 

B.  Alphonse  van  der  Dossen,  sans  alliance. 

C.  Philippe  VAN  der  Dussen,  sans  alliance. 

D.  Charles  van  der  Dussen,  sans  alliance. 

XII.  Jean  Adolphe  van  der  Dussen,  seigneur  de  Bornival 
et  de  Kestergat,  par  acquisition  faite  en  1685,  mort  le 
17  août  1708,  et  inhumé  à  Leerbeek,  près  de  Kestergat,  avec 
épitaphe  etquartiers,  épousa,  enl673,ReneldeThérèseSpruyt, 
fille  de  Claude  François,  seigneur  de  Santvliet  et  de  Jacque* 
Une  Rebz,  dont  cinq  enfants,  savoir  : 


DUB8EN   DE  KBSTERGAT.  39 

A.  Bagène  François  van  der  Dussen,  seigneur  de  Kestergat  et  de 
fiornival,  ebâtelain  d*Att),  mort  à  Ath,  le  10  janvier  1745,  épousa,  1«  en 
1715,  Glaire  Eugénie  Albertine  Lowar,  morte  le  19  août  1717  ;  et  3*  Thé- 
rèse Constance  Rubens,  morte  le  36  novembre  1764,  fille  d'Albert  Marie 
seigneur  de  Ramay,  lieutenant  de  la  cour  féodale  du  pays  de  Malines, 
pals  conseiller  receveur  général  des  domaines  et  finances,  el  de  Corné- 
lie  Constance  Helman. 

Il  eut  du  premier  lit  une  fille 

a.  N....  épousa  N.  Foulon,  commissaire  de  guerre  au  service  de  France. 

0  eal  du  second  lit  trois  enfants  : 

b.  Honoré  François  van  dbr  Dusssn,  seigneur  de  Bornival,  mort  à  Bruxelles, 
sans  alliance. 

c.  Thérèse  Josèphe,  dame  de  Bomival,  morte  sans  alliance,  à  Bruxelles,  le  25 
avril  1791. 

d.  Marie  Françoise  Éléonore,  morte  sans  alliance,  à  Bruxelles,  le  4  décera- 
bra  1811,  à  rage  de  quatre-vingt-hnit  ans. 

B.  Pierre  Charles  Joseph,  qui  suit,  XIII. 

G.  Jean  Jacques  VAN  dbr  Dussen,  seigneur  de  Kestergat  et  de  Bomival, 
mort  sans  alliance,  à  Atb,  le  39  mai  1711. 

D.  Louise  Claudine,  dame  de  Loudrange,  morte  sans  enfants,  le  13  dé- 
cembre I76Q,  épousa,  1"  en  1727,  Jean  François  Joseph  de  Cloeps,  seigneur 
d'Hazoy  et  de  Goé,  conseiller  au  conseil  de  Brabant,  veuf  de  Jeanne 
Claire  Isabelle  Hibaus,  né  le  18  février  1674,  mort  le  21  juin  1733,  fils  de 
Philippe  Hubert,  seigneur  d*Bazoy  et  de  Goé,  et  de  Marie  Elisabetli 
Blanche  ;  2**  Charles  Emmanuel  de  Villegas  d'Aa,  fille  de  don  Melchior, 
et  de  Marie  Caroline  de  Dongelberghe. 

B.  Isabelle  Louise. 

Xni.  PiERBE  Charles  Joseph  van  der  Dussen,  seigneur  de 
Kestergat,  né  le  2  décembre  1691,  épousa,  le  30  novembre 
1730,  CécUe  Eléonore  Le  Bœuf,  morte  à  Bruxelles,  le  14  avril 
1796,  fille  de  François  et  d'Elisabeth  Aers,  dont  deux  enfants, 
savoir  : 

Â.  Charles  Emmanuel  Joseph,  qui  suit,  XIV. 

B.  Anne  Marie  épousa,  4»  à  Féglise  de  Sainte  Catherine,  à  Bruxelles, 
le  96  Juillet  1767,  Charles  François  van  den  Broeck,  seigneur  de  Jamaigne, 
de  Bulle,  etc.,  second  conseiller  pensionnaire  de  la  ville  de  Braxelles,  né 


40  TA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

à  Bruxelles,  le  26  mai  17S7,  flls  de  Gossuin,  conseiller  pensionnaire  et 
greffier  des  états  de  Brabant,  et  d'Anne  Thérèse  Brigitte  van  den  Boom. 

XIV.  Charles  Emmanuel  Joseph  van  der  Dussen,  seigneur 
de  Kestergat,  d'Erpent,  de  la  haute  et  foncière  cour  de  Nat- 
toie,  admis  à  l'état  noble  deNamur,  par  décret  du  1"  juin  1779 
et  par  serment  du  23  juin,  né  à  Bruxelles,  le  9  octobre  1743, 
mort  à  Bruxelles,  le  28  juin  1807,  épousa,  le  9  octobre  1770, 
Marie  Madeleine  Josèphe  d'Herbais  de  Thun,  née  à  Thun 
Saint  Martin,  près  de  Cambrai,  morte  à  Bruxelles,  le  30  jan- 
vier 1832,  fille  d'Antoine  Joseph  LamoraldHerbais,  seigneur 
de  Thun  Saint  Martin,  et  de  Marie  Catherine  Josèphe  de  Suc- 
cre  de  Bellaing,  dont  quatorze  enfants,  savoir  : 

A.  Cécile  Antoinette  Charlotte,  née  le  «0  août  1771,  morte  le  SI  jan- 
vier 1772. 

B.  Louis  Charles  GhislainvAN  deb  Dussen,  né  le  16  octobre  177Î,  mort 

le  i  mars  1773. 
G.  François  Simon  Charles,  qui  suit,  XV. 

D.  Charles  Henri  Joseph  van  dbr  Dussen.  né  le  13  janvier  1775,  mort 

sans  alliance. 

E.  Joseph  Eugène  Xavier  van  der  Dussen,  né  le  S4  mars  1776,  mort 
au  service  d'Espagne,  le  6  janvier  1797. 

F.  Marie  Honorée  Thérèse  Eléonore,  née  le  il  janvier  1778,  morte  sans 
alliance,  le  4  mai  1840. 

G.  Marie  Philippine  Pauline  Josèphe,  née  le  iO  septembre  1780,  sans 

alliance. 

H.  Anne  Marie  Félicité  Ghislaine,  née  le  1"  août  i78î>  morte  sans  al- 
liance, le  U  mai  1802. 

I.  Marie  Ursule  Josèphe,  née  le  1*'  septembre  1783,  sans  alliance. 

J.  Hyacinthe  Théodore  van  der  Dussen  d'Erpext,  né  le  i^'  février  1785, 
mort  à  Schaerbeeck,  le  U  janvier  IStJl ,  capitaine  au  service  de  France, 
garde  général  des  eaux  et  forêts  sous  le  gouvernement  des  Pays-Bas. 

K.  Antoine  Joseph  Marie  Ghislain,  dit  le  baron  van  der  Dusses 
d'Harbeke,  né  le  37 septembre  1787,  mort  à  Bruxelles,  le 28  janvier  1847, 
épousa,  à  Bruxelles,  le  %i  août  1813,  Marie  Stuyck,  née  à  Vilyorde, 
fille  de  Guillaume  et  de  Marie  Anne  Thérèse  Paridaens,  dont  postérité. 


DU68EN  DB  KESTSR6AT.  41 

L.  Jaccioes  Joseph  Marie  Louis  yan  derDussen,  né  le  Vi  février  1789, 
mort  le  11  Juin  1789. 

M.  Louis  Gonzague  Vincent  de  Paule  van  der  Dussen,  né  le  22  fé- 
vrier 1791,  mort  le  3  mars  1791. 

N.  Marie  Anne  Caroline  Guilelmine,  née  le  22  février  1791,  morle  à 
Bruxelles,  le  23  septembre  18G2,  sans  alliance. 

XV.  Fraiiçois  Simon  Charles,  dit  le  baron  van  der  Dussen 
OR  Krstergat,  bourgmestre  de  Molembeek  Saint  Jean,  né  à 
Bruxelles,  le  30  décembre  1773,  mort  à  Molembeek  Saint 
Jean,  le  22  janvier  1846,  épousa,  à  Bruxelles,  le  1®'  septem- 
bre 1 795,  Anne  Caroline  le  Brum  de  Miraumont  ,née  à  Bruxelles, 
en  1767,  fille  de  Jacques  Joseph,  seigneur  de  Grand  Reng  et 
d'Anne  Marie  de  Montflin,  dont  six  enfants,  savoir: 

Â.  Emmanuel  Charles  van  der  Dussen,  mort  en  bas  âge. 

B.  François  Albert  van  der  Dussen,  né  à  Bruxelles,  le  30  brumaire 
an  VI, mort  à  Molembeek  Saint  Jean, le  5  novembre  1829. 

G.  Cécile  Albertine,  née  à  Hal,  morte  à  Molembeek  Saint  Jean,  le 
S8  avril  1818,  sans  alliance. 

D.  Josepli  François  Emmanuel  van  der  Dussen,  né  à  Bruxelles,  le 
7  vendémiaire  an  xii. 

S.  Anne  Marie  Pauline,  née  à  Molembeek  Saint  Jean,  le  25  janvier  1812, 
morte  à  Molembeek  Saint  Jean,  le  29  août  1827. 

F.  Ferdinand  Guillaume  Gbislain,  qui  suit,  XVI. 

XVI.  Ferdinand  Guillaume  Ghislain  van  der  Dussen  de 
Kestergat,  né  à  Molembeek  Saint  Jean,  le  25  janvier  1812, 
épousa,  à  Molembeek  Saint  Jean,  le  26  septembre  1840,  Ho- 
norine Caroline  Marie  Thérèse  Ghislaine,  baronne  d'Eesbeeke, 
<iite  van  der  Haeghen,  morte  à  Molembeek  Saint  Jean,  le 
5  juillet  1861,  à  Tûge  de  quarante-quatre  ans,  fille  de  Marie 
Albert  Joseph  Gabriel  Ghislain,  capitaine  de  Uhlans,  au  ser- 
vice d'Autriche ,  margrave  d'Anvers,  et  de  Marie  Thérèse 
van  Maie,  dont  quatre  enfants,  savoir  :  * 

A.  Anatole  Marie  Josepb  Gbislain  van  der  Dussen  db  Kestergat,  né 
à  Molembeek  Saint  Jean,  le  17  janvier  1843. 


42  LA  BBL&IQUB  HÉRALDIQUE. 

B.  Hyacinthe  Marie  Joseph  Ghislain  François  deSalles  van  dbr  Dussbn 
DE  Kestergat,  élève  en  droit  à  TUniversilé  libre  de  Bruxelles,  né  à  Mo- 
lembeek  Saint  Jean,  le  9  juillet  1843. 

G.  Hippolyte  Charles  Marie  Joseph  Ghislain  van  der  Dussên  oe  Kes- 
TERGAT,  né  le  16  juillet  ISU,  mort  le  ti  aoûtlSU. 

D.  Marie  Joséphine  Phiioméne  Ghislaine,  née  le  7  août  iStô. 


DUVIYIER. 


<^M  ÉMM*  iiBiiirMpMW  ft  é»  faMiM,  iiMniiniéi  M  cteT  é'«a  IIcb  ffn»!  d'w,  «i  m 
4«a  ||iiT«  4«  ■!■!;  m  irulteM,  4rmr,  •»  gtalfc  d'Mftot,  mwU  4«  4«n  étoUai  à  tU 

nia  4«r;  an  iraliièaM,  d'aiar,  à  la  pyraarida  i'ar,  rapoaaat  aw  wm  Ur.aasa  de  afaMple,  aaeaatda,  à 
f  «■  pidflU«r  d«  ■§■■>  al  a«  plad  da  jn^alla  gll  «m  llla  de  lyUas  d'ar.  CovBomix  i  é» 
êammé»  d'w  htauM  d arfanl,  friOd,  CilMA,  Uaevd  al  ar^  d'ar,  féw4  cl  «naalié  da  gMdaa 

m  lawiiiurtaa  d  «r  al  d  aiw.  Gmitt  :  Iraia  pairhai  d'atpiii  forroatt  :  dan  dtapiai  d'ar»  anada, 

d  iMipMala  da  flMvla*,  an  aUca  éptoféca. 


Ces  armes,  composées  de  quartiers  empruntés  aux  deux 
lieutenants-généraux,  Duvivier  (1),  sont  celles  que  le  roi 
Léopold  I*',  pour  perpétuer  de  glorieux  souvenirs  et  conser- 
ver un  titre  auquel  se  rattache  la  mémoire  de  si  brillants 
services,  a  accordées  à  Léopold  Donat  Alexandre  Duvivier,  et 
à  Charles  Joseph  Duvivier,  créés  barons,  par  lettres  patentes 
du  15  octobre  1852. 

La  famille  Duvivier,  si  connue  aujourd'hui  par  les  illus- 
trations militaires  et  administratives  dont  elle  a  doté  la  Bel- 
gique, est  originaire  de  la  province  du  Hainaut,  où  elle  fut  de 
tout  temps  honorée  et  distinguée.  ^ 

Son  nom  s'écrivait  du  Vivier  anciennement.  C'est  dans  les 
temps  modernes  seulement  que  l'ortographe  actuelle  — 
Duvivier  —  a  prévalu  (2). 


(1)  Le  lieutenant-général  Louis  DavÎYier  portait  seul  le  titre  de  baron;  le 
lleatanant-général  Vincent  Duvivier  portait  le  titre  de  chevalier. 

(2)  Les  lepréeentanta  des  branelies  existantes  ont  tous  repris  ai^ourd'lmi 
Tancienne  ortiiographe  qui  avait  toujours  été  conservée  par  les  trois  frères 
Oiarlss.  Vinoant  et  Louis. 


44  LA  BBLaïQUE  HÉRALDIQUE. 

I.  Joseph  Mazimilien  Duvivier,  né  à  Mons,  le  26  février  1 728, 
mort  à  Mons,  le  30  juillet  1 796,  fut  un  des  élèves  les  plus  distin- 
gués de  l'université  de  Louvain,  oàil  reçut,  le  21  juillet  1753, 
le  diplôme  de  docteur  en  médecine,  correspondant  des  Aca- 
démies de  médecine  de  Paris  et  de  Montpellier,  membre  du 
tiers  État  de  la  province  du  Hainaut  et  de  la  ville  de  Mons, 
médecin  pensionnaire  des  États  du  Hainaut,  médecin  consul- 
tant des  États  seigneurs  du  Hainaut,  choisi  par  les  autorités 
de  la  province  pour  donner  ses  soins,  à  différentes  époques, 
aux  personnes  atteintes  par  les  diverses  épidémies  qui  affli- 
gèrent le  Hainaut,  reçut  de  ces  autorités  des  témoignages 
éclatants  de  satisfaction,  auxquels  les  magistrats  de  la  viUe 
s^associèrent  constamment. 

Son  désintéressement  dans  l'exercice  de  ses  fonctions  lui 
valut  également  de  nombreuses  marques  de  satisfaction  et 
des  remerclments  du  gouvernement  impérial. 

Il  avait  épousé,  le  15  août  1763,  Marie  Thérèse  Josèphe 
Naveau,  dont  sept  enfants,  entre  autres  six  qui  suivent, 
savoir  ; 

A.  Bonne  Rose  Josèphe,  née  à  Mons,  le  1"  mars  1766,  morte  à  Mons, 
le  3  janvier  1^9,  épousa,  le  t  novembre  1795,  Isidore  Maximiiien  Joseph 
Warocqué,  né  à  Mons  le  18  septembre  1771,  mort  sans  enfants  à  Dun- 
kerque,  le  7  mai  1848. 

B.  Charles  Maximiiien  Hubert  Duvfvier,  mort  sans  alliance,  savant 
helléniste  et  laUniste,  avocat,  le  37  mai  4791,  député  de  Mons  à  la  Ck)n- 
vention  nationale  de  Varis  le  11  février  1793  pour  porter  à  cette  assem- 
blée le  vœu  de  ses  concitoyens  de  voir  le  Hainaut  incorporé  à  la  Ré- 
publique française,  chargé  par  le  gouvernement  français  d'une  mission 
à  Lille  en  1793,  et  ensuite  d'une  mission  en  Hollande  en  1795,  adminis- 
trateur de  Tarrondissement  du  Hainaut,  le  97  brumaire  an  m,  adminis- 
trateur du  département  de  Jemmapes,  le  27  brumaire  an  iv ,  officier  mu- 
nicipal de  la  mairie  de  Mous,  le  17  prairial  an  iv,  percepteur  des  con- 
tribution s  de  la  ville  de  Mons  en  1893,  percepteur  principal  des  imposi- 
tions indirectes  à  Namur  en  181i,  receveur  particulier  des  contribations 


DUVIVIER.  45 

de  rarron^Ussement  de  Malines  en  1816,  agent  caissier  de  Ffitàt  à  Mons 
en  1823,  admis  à  la  retraite,  le  16  juillet  1835. 

G.  Philippe  Gliislain  Duvivibr,  né  à  Mons,  le  6  septembre  1771,  mort 
sans  alliance,  dans  la  Hante- Egypte,  la  première  année  de  Voccupation 
française  en  1708,  oflOcier  distingué  des  armées  d*Bgypte  et  d'Italie,  cité 
avec  éloges  dans  les  Bulletins  officiels,  dans  les  Mémoires  de  Madame  la 
duchesse  d^Abrantès,  dans  les  Victoires  et  Conquêtes  de  V armée  fran- 
çaise^ dans  VHisioire  de  Napoléon,  par  Laurent  de  TÂrdèobe,  etc.;  capi- 
taine au  90*  régiment  de  dragons,  corps  d*armée  du  général  Desaix. 

D.  Auguste  Josepli  Dovivier,  né  à  Mons,  le  IS  décembre  1779,  mort  le 
I"  juillet  1846,  docteur  en  médecine,  profiesseur  d'histoire  naturelle  à 
l'école  centrale  du  département  de  Jemmapes,  inspecteur,  inspecteur 
spécial,  inspecteurextraordlnaire  et  inspecteur  général  des  contributions 
depuis  1804  jusqu'en  1815,  receveur  principal  des  douanes,  directeur  des 
convois  et  licences,  directeur  des  contributions  directes,  etc.,  de  1815  à 
1830,  administrateur  des  contributions  directes,  douanes  et  accises,  le 
li  décembre  1830,  ministre  des  finances  ad  intérim  en  1831  et  en  183S, 
ministre  des  finances  en  1834,  ministre  d'Etat,  membre  de  la  Chambre 
des  représentants,  officier  des  ordres  de  Léopold  et  de  la  Légion  d'hon- 
neur, etc.  Suit,  I. 

E.  Vincent  Marie  Constantin  De  vivier,  né  &  Mons,  le  13  décembre  1771, 
mort  à  Mons,  le  3  novembre  1851,  lieutenant  général,  ancien  comman- 
dant de  la  place  de  Mons,  agent  de  la  banque  nationale  de  Belgique,  offi- 
cier des  ordres  de  Léopold  et  de  la  Légion  d'honneur,  chevalier  de  qua- 
trième classe  de  l'ordre  militaire  de  Guillaume  I"  des  Pays-Bas,  etc. 
Suit,  IL 

F.  Ignace  Louis,  baron  Duvfvieb,  né  à  Mons,  le  13  mars  1777,  mort  à 
Mons,  le  7  mars  1853,  lieutenant  général,  grand  ofUcler  de  Tordre  de 
Léopold,  commandeur  de  la  Légion  d'honneur»  chevalier  de  3*  classe  de 
Tordre  militant  de  Guillaume  des  Pays-Bas,  décoré  delà  Fleur  de  Lis,  etc. 
Suit,  m. 

I 

MmmmuÊSm  Smmm§êk  •■▼iTler,  aUalflSre  émm  ■»««•€• 
es  ■ilBisSre  «'élaS,  ete« 

Auguste  JosephDuvivier  naquit  à  Mons,  le  12déoeinbre  1772. 
Après  avoir  fait  ses  buoianités  aux  collèges  de  Houdain  et  de 


46  hk  BBLatOUK  HÉRALDIQm. 

Soignies,  et  de  brillantes  études  tant  à  TiimTersité  de  Loa*- 
yain  qu'à  Paris,  il  allait  obtenir  le  diplôme  dedocteur  en  mé- 
decine, lorsqu'il  renonça  à  cette  profession,  qui  n'était  point 
de  son  goût,  pour  se  livrer  à  l'étude  de  renseignement  public, 
en  qualité  de  professeur  d'histoire  naturelle  à  Téoole  centrale 
du  département  de  Jemmapes.  Il  conserva  ce  poste  de- 
puis le  28  germinal  an  vi  jusqu'au  1*'  nivôse  an  xi,  époque 
à  laquelle  il  embrassa  la  carrière  administrative  où  il  se  dis- 
tingua particulièrement. 

Il  fut  successivement  inspecteur  des  contributions,  inspec- 
teur spécial,  extraordinaire,  et  inspecteur  général,  depuis  le 
27  avril  1804  jusqu'en  1815,  ainsi  que  le  démontrent  divers 
arrêtés  de  nomination,  conservés  par  sesenfants,  et  dont  voici 
la  teneur  : 

Le  27  avril  1804,  inspecteur  à  Mons  ;  le  24  février  1807,  à 
Épinal  (Vosges);  le  11  juillet  1809,  à  Vannes  (Morbihan). 

Les  30  septembre  et  16  novembre  1809,  il  fut  nommé  ins- 
pecteur spécial  dans  les  départements  du  Léman,  des  Ar- 
dennes,  de  Jemmapes,  de  la  Meuse,  de  la  Moselle  et  de  la 
Meurthe. 

En  1810,  il  fut  envoyé  à  Mayence  (Mont-Tonnerre)  ;  puis 
dans  le  département  de  la  Lys,  en  la  même  qualité. 

Le  10  novembre  1810,  il  fut  nommé  inspecteur  extraordi- 
naire en  mission  à  Brest  (Finistère)|  et  le  1 3  février  1811,  dans 
la  Haute-Vienne. 

•  Le  30  avril  181 1,  il  fut  nommé  inspecteur  général,  et  re- 
çut, le  4  novembre  suivant,  la  mission  de  se  rendre  à  Bur- 
gos  (Espagne),  d'où  il  fut  appelé  à  Sarragosse,  le  5  janvier  1813, 
pour  y  remplir  des  fonctions  plus  importantes  encore. 

L'Empereur  avait  chargé  l'inspecteur  général  Duvivier 
d'organiser  la  ferme  des  tabacs  en  Espagne,  et  il  y  resta  jus- 
qu'à la  retraite  de  l'année  française,  après  la  bataille  de  Vit- 
toria,  opérée  par  le  maréchal  Suchet,  duc  d'Albufera.  Il  fut 


DunviBR.  47 

adjoint  par  le  maréchal  à  son  état-major,  et  prit  part  aux 
comI)ats,  aux  privations,  aux  souffrances  que  l'armée  fr^* 
çaise  eut  à  soutenir  ou  à  supporter  pendant  cette  longue  et 
pénible  retraite. 

Rentré  en  France,  il  futenvoyé  comme  inspecteur  général, 
le  14  octobre  1813,  dans  les  départements  de  la  Lys  et  de 
Jemmapes  ;  le  20  novembre  même  année  il  fut  chargé  de 
rinspection  des  départements  des  Deux-Nètbes  et  de  TEscaut, 
et  le  11  avril  1814  il  reçut  une  dernière  mission  dans  le  dé- 
partement de  la  Seine-Inférieure. 

L'Empire  français  ayant  cessé  d'exister,  il  revint  dans  sa 
patrie  au  commencement  de  1815;  mais,  quoiqu'il  eût  déjà 
reçuune  nomination  du  gouvernement  néerlandais,  les  auto- 
rités françaises,  ayant  égard  à  ses  talents  administratifs  et 
sachant  dignement  apprécier  son  mérite,  ne  le  remplacèrent, 
comme  inspecteur  général,  que  le  24  août  1815.  * 

Le  13  août  1815  il  fut  nommé  receveur  principal  des 
douanes  à  i^ourtrai  ;  le  20  novembre  1816,  il  fut  appelé  à  di- 
riger le  service  des  convois  et  licences,  à  Anvers;  le  8  dé- 
cembre 1822,  il  fut  directeur  des  contributions  directes,  droits 
d'entrée  et  de  sortie,  à  Anvers  ;  et  le  13  décembre  1827,  il  fut 
chargé  du  même  service, pour  la  province  de  Brabant. 

La  révolution  de  1830  ayant  éclaté,  le  gouvernement  pro- 
visoire ne  tarda  pas  à  mettre  à  profit  ses  connaissances  spé- 
ciales. Il  fut  attaché,  dès  le  13  octobre  1830,  au  commissariat 
général  des  finances,  et,  par  arrêté  du  12  décembre  suivant, 
il  fut  nommé  administrateur  des  contributions  directes,  etc. 
Sous  cette  direction  habile  et  entendue,  le  département  des 
finances,  en  ce  qui  concerne  les  douanes,  contributions  et 
accises,  devait  être  promptement  et  convenablement  orga- 
nisé. II  le  fut  en  effet.  Aussi  à  deux  reprises  différentes,  pen- 
dant les  événements  critiques  qui  surgirent  en  1831  et  1832, 
Auguste  Joseph    Duvivier    eut  l'honneur   d'être    nommé 


48  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

ministre  des  finances  ad  intérim^  et  le  31  mars  1834  il  fut 
confirmé  définitivement  dans  les  fonctions  de  ministre  des 
finances. 

Une  carrière  administrative  aussi  longue,  aussi  honorable, 
fut  jugée  digne  d'une  récompense  nationale,  et  lorsque  Tâge 
força  A.  Duvivier  à  demander  sa  pension  de  retraite,  le  roi 
Léopold  daigna,  par  arrêté  du  8  août  1834,  lui  conférer  la 
dignité  de  ministre  d'Etat,  c  en  récompense  des  semces  qu'il 
avait  rendus  »  ;  ainsi  s'eiprime  l'arrêté  royal. 

Dès  1832,  l'arrondissement  de  Soignies  l'avait  jugé  digne 
de  le  représenter  à  la  chambre  des  représentants,  et  il  fut 
plusieurs  fois  réélu  à  la  presque  unanimité  par  le  collège 
électoral. 

Enfin,  par  arrêté  du  7  juin  1839,  Auguste  Joseph  Duvi* 
vier  fut  promu  au  grade  d'officier  de  l'ordre  de  Léopold, 
«  comme  témoignage  public,  y  est-il  dit,  de  gratitude  na- 
«  tionale  pour  les  services  qu'il  a  rendus  au  pays  »  ;  et  le 
28  septembre  même  année,  il  fut  autorisé  à  porter  la  déco- 
ration d'ofScier  de  la  Légion  d'honneur,  qui  lui  avait  été  dé- 
cernée par  Sa  Majesté  le  roi  des  Français. 

Les  services  éminents  que  A.  Duvivier  a  rendus  à  son  pays, 
pendant  sa  longue  et  brillante  carrière,  sont  encore  assez 
présents  à  la  mémoire  de  ses  contemporains  pour  qu'il  soit 
superflu  de  les  énumérer.  Il  suffit  de  dire  qu'il  a  pris  une  part 
active  à  toutes  les  mesures  et  lois  financières  qui  ont  vu  le 
jour  depuis  1830  jusqu'en  1846.  Auguste  Joseph  Duvivier 
mourut  le  l*'juillet  1846.  Il  avait  épousé,  le  19  novembre  1803, 
Marie  Narcisse  ^'Désirée  Josèphe  Gantois,  morte  le  14  avril 
1853,  à  son  château  de  fiélian,  à  Tâge  de  soixante  quatorze 
ans.  Les  ancêtres  de  Marie  Narcisse  Gantois  avaient  été 
anoblis  en  1433  et  années  suivantes,  et  cette  noblesse  fut 
encore  constatée  par  lettres  patentes  du  mois  d'août  1515. 

(Voir  le  registre  intitulé  Recueil  généalogique ,  tome  II,  dé- 


DUVIVOER.  49 

posé  à  la  hiUiothèque  publique  de  Mons,  n*  455  de  l'inven- 
taire.) 

De  ce  mariage  naquirent  trois  enfants,  savoir  : 

A.  Léopold  Donat  Alexandre,  baron  Duvivier,  qui  suit,  m. 

B.  Aimée  Victoire  Jeannette,  épousa  Corneille  Alexis  Labure,  lieu- 
tenant général  de  cavalerie,  officier  de  Tordre  de  Léopold  et  chevalier 
de  plusieurs  autres  ordres. 

G.  Céline  Cécile  Eupbémie  Amour,  épousa  Gbarles  Gélestin  Félix  Gan- 
tois, ancien  ofûcier  de  cavalerie  et  bourgmestre  de  la  commune  de 
llesvln. 

lU.  Léopold  Donat  Alexandre,  baron  Duvfvier,  chef  de 
nom  et  d'armes  de  cette  branche  de  la  famille  Duvivier,  né  à 
Mons,  président  du  tribunal  de  première  instance  à  Ma- 
linesy  ancien  membre  du  conseil  provincial  d'Anvers»  et, 
comme  tel,  présidant  plusieurs  fois  le  conseil  de  milice,  lieu* 
tenant  colonel  de  la  garde  civique  à  Malines,  chevalier  de 
l'ordre  de  Léopold,  épousa  Françoise  Antoinette  Diercxsens, 
dont  il  n'a  pas  d'enfants. 

Nous  l'avons  dit  déjà,  le  roi  Léopold,  voulant  reconnaître 
les  services  rendus  au  pays  par  toute  la  famille  Duvivier  et 
pour  en  perpétuer  le  souvenir,  a  créé  barons  les  deux  des- 
cendants de  cette  famille;  l'un,  Léopold  Donat  Alexandre, 
fils  d'Auguste,  ci-dessus  désigné;  l'autre,  Charles  Joseph, 
fils  de  Vincent  Marie  Constantin,  qui  suit. 


II 

MaHe  C^MMteaélB  BsTlTler,  llcwÉgaa»!  céMéral,  eie. 


Le  lieutenant  général  Vincent  Duvivier,  né  à  Mons,  le  1 2  dé* 
oembre  1774,  était  le  cinquième  enfant  de  cet  honorable  et 
savant  médecin^  Joseph  Duvivier,  doilt  nous  avons  rapide- 
ment esquissé  la  carrière.  Dès  l'âge  le  plus  tendre,  il  mani- 


50  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

festa  le  plus  vif  penchant  poar  la  profession  des  armes,  et 
l'agitation  qui  précéda  en  Belgique  la  glorieuse  lutte  de  1789 
contre  la  domination  autrichienne,  en  montrant  ses  senti- 
ments patriotiques,  raffermit  de  plus  en  plus  une  vocation 
qu'il  justifia  toujours  par  la  pratique  des  plus  éclatantes  ver- 
tus qui  distinguent  Thomme  de  guerre  et  le  bon  citoyen.  11 
perdit  son  père  le  30  juillet  1796.  Depuis  trois  ans  déjànl 
avait  pris  les  armes  et  servait  en  qualité  de  volontaire  dans 
la  guerre  de  Tindépendance.  Après  rentrée  des  Français  en 
Belgique,  il  s'enrôla,  le  41  janvier  1793,  comme  simple  cava- 
lier, dans  le  régiment  des  hussards  de  Jemmapes,  formé  à 
Mons,  après  la  bataille  de  ce  nom. 

Les  heureuses  dispositions  de  Vincent  Duvivier  et  l'expé- 
rience qu'il  avait  précédemment  acquise  le  firent  bientôt  re- 
marquer de  ses  chefs  ;  aussi,  un  mois  après  son  incorpora- 
tion, le  22  février  1793,  il  fut  nommé  sous-lieutenant  et  en- 
voyé au  3*  régiment  de  dragons,  où  il  servit  pendant  dix 
années.  Il  y  fut  successivement  promu  aux  grades  de  lieute- 
nant en  l'an  vu,  de  capitaine  en  l'an  vin,  et  de  chef  d'esca.- 
drons  en  l'an  xii.  C'est  dans  les  rangs  de  ce  régiment  que 
Vincent  Duvivier  fit  les  campagnes  de  1793-1794,  de  Tan  ii 
et  de  l'an  III,  à  l'armée  de  Sambre-et-Meuse,  celles  de  l'an  iv 
et  de  Tan  v  à  l'armée  d'Italie,  et  enfin  les  campagnes  d'Egypte 
et  de  Syrie,  et  c'est  en  récompense  de  sa  bravoure  qu'il  fut 
promu,  le  26  nivôse  an  viii,  au  grade  de  capitaine. 

La  guerre  d'Egypte  tout  entière  compte  parmi  les  meilleurs 
souvenirs  de  cette  belle  existence.  Lors  du  débarquement  des 
Anglais  à  Aboukir,  le  19  ventôse  an  ix,  Duvivier,  alors  capi- 
taine, reçut  trois  coups  de  feu,  dont  un  à  la  main  droite,  et 
fut  proposé  par  le  général  en  chef  Menou  pour  une  arme 
d'honneur. 

Tous  les  biographes  qui  ont  cité  le  lieutenant  général 
Vincent  Duvivier  donnent  le  certificat  flatteur  qu'il  reçut  du 


DUTÏVIKR.  51 

général  Menou^  commandant  l'année  dlSgypta,  à  la  Tdlle  de 
son  départ  pour  la  France.  Voici  le  texte  de  cette  pièce,  dont 
rantographe  précieux  est  déposé  dans  les  archives  de  la  lEa- 
mille  : 
c  Je  réclame  Pintérét  et  la  bienveillance  du  général  pre- 
mier consul  en  faveur  du  citoyen  Duvivier,  capitaine  au 
^  régiment  de  dragons.  La  conduite  de  cet  officier  a  été 
des  plus  distinguées.  Il  est  impossible  d'être  plus  brave, 
plus  intelligent  et  plus  dévoué  aux  différentes  affaires  qui 
ont  en  lieu  en  Egypte.  Depuis  la  descente  des  Anglais»  le 
capitaine  Duvixder  a  été  l'exemple  de  l'armée  par  son  in- 
trépidité et  son  activité.  Il  fut  dangereusement  blessé  au 
combat  du  10  ventôse  (Aboukir).  Les  généraux,  les  chefs 
de  son  corps,  lui  ont  rendu  la  justice  qu'il  méritait.  Ici  je 
m'empresse  de  demander  pour  lui,  au  général  premier 
consul,  un  sabre  d'honneur.  «  MENOTJ.  i 

Le  grade  de  chef  d'escadrons,  qu'il  obtint  le  10  vendémiaire 
an  xu,  le  fit  passer  au  21*  régiment  de  dragons,  où  bientôt 
après  il  reçut  une  distinction  qu'il  considéra  toujours  comme 
étant  la  plus  belle  récompense  de  tout  ce  qu'il  avait  fait,  et 
cette  distinction,  ce  fut  la  croix  de  la  Légion  d'honneur,  qu'il 
obtint  le  25  prairial  an  xn,  à  l'époque  même  de  la  création  de 
l'ordre. 

Le  21*  dragons,  qui  faisait  partie  du  camp  de  Boulogne, 
ayant  été  placé  à  la  3*  division  de  réserve  de  la  cavalerie  de 
la  grande  armée,  Vincent  Duvivier  assista  aux  mémorables 
campagnes  d'Autriche,  de  Prusseet  de  Pologne  jusqu'en  1807, 
époque  à  laquelle  il  fut  pensionné,  les  blessures  qu'il  avait 
reçues  et  ses  fatigues  ne  lui  permettant  plus  de  rester  au  ser- 
vice actif. 

C'est  ainsi  qu'il  fut  donné  à  cet  officier  distingué  de  trou- 
ver quelques  instants  de  repos  après  avoir  pris  une  part  ac- 
tive, pendant  quatorze  années,  aux  campagnes  des  armées 


52  LA  BBLGIQUE  HÉRALDIQUE. 

françaises,  sous  la  république,  le  consulat  et  Tempire,  après 
avoir  assisté  aux  batailles  si  mémorables,  et  qui  seront  en- 
core illustrées  dans  les  temps  les  plus  reculés,  sous  les  noms 
d'Arcole,  Rivoli,  Alexandrie,  les  Pyramides,  le  Caire,  JafEa, 
SainfrJean-d'Acre,  Héliopolis,  Aboukir,Au8terlitz,Ulm,Iéna, 
Eylau,  etc. 

Rentré  dans  ses  foyers  en  1 807 ,  nommé  peu  après  en« 
treposeur  des  tabacs  pour  le  département  de  Jemmajtes,  la 
patrie  vint  bientôt  réclamer  ses  services.  Le  15  juillet  1918, 
il  fut  nommé,  dans  son  grade  de  lieutenant-colonel,  adju- 
dant-major de  la  légion  de  la  garde  nationale  du  département 
de  Jemmapes. 

Le  16  décembre  1814,  le  gouvernement  des  Pays-Bas  lui 
confia  le  commandement  de  la  place  de  Mons. 

Le  16  mars  1816,  il  fut  promu  dans  le  même  commande* 
ment  au  grade  de  colonel. 

Le  5  octobre  1830,  le  gouvernement  provisoire  lui  conféra 
le  grade  de  général  de  brigade. 

Décoré  de  Tordre  militaire  de  Guillaume,  de  4*  classe, 
en  1821 ,  chevalier  de  l'ordre  de  Léopold  le  15  décembre  1833, 
il  fut  élevé  au  grade  d'officier  de  cet  ordre  le  21  juillet  1839, 
et  le  6  mars  1835  il  avait  reçu  du  gouvernement  français  la 
décoration  d'officier  delà  Légion  d'honneur.  Enfin  le  16 jan- 
vier 1841,  le  général  Duvivier  fut  déchargé  de  ses  fonctions 
de  commandant  de  place  de  Mons  et  admis  à  la  retraite  avec 
le  grade  de  lieutenant  général. 

Les  services  que  le  lieutenant  général  Vincent  Duvivier  a 
rendus  à  sa  ville  natale,  spécialement  lors  de  Tinvasion  étran- 
gère, en  1814  et  en  1815,  sont  incontestables,  et  lui  avaient 
acquis  la  reconnaissance  de  tous.  Ceux  qu'il  a  pu  rendre  en- 
core à  ses  concitoyens  pendant  les  quinze  années  qu'il  a 
commandé  la  place  de  Mons  sont  toujours  présents  à  la  mé- 
moire des  habitants.  Aussi,  pour  en  perpétuer  le  souvenir, 


DUTIVIER.  53 

l'administration  communale  de  la  ville  de  Mons  s'empressa- 
i-elle,  après  sa  mise  à  la  retraite,  de  lui  offrir,  au  nom  de  la 
ville  et  comme  témoignage  de  haute  gratitude,  un  magnifique 
sabre  d'honneur. 

Le  général  Du  vivier  est  mort  à  Hons,  le  3  novembre  1851, 
à  onze  heures  et  demie  du  matin,  à  Tâge  de  soiiante  et  dix- 
sept  ans.  Son  caractère,  ses  vertus  se  résument  dans  la  phrase 
soivaihte,  extraite  de  Toraison  funèbre  gui  fut  prononcée  sur 
sa  tombe  : 

«  Brave  et  intrépide  sur  le  champ  de  bataille,  le  lieutenant 
«  général  Vincent  Duvivier,  rentré  dans  la  vie  privée,  s*yfit 
«  admirer  par  les  qualités  du  cœur,  par  sa  modestie,  sa  bien- 
f  veillance,  son  aménité,  son  attachement  à  son  pays  et  son 
c  dévoûment  à  sa  ville  natale.  * 

Jamais  éloge  ne  fut  mieux  justifié . 

Nous  nous  faisons  un  devoir  de  donner  ici  le  texte  officiel 
des  états  de  services  de  cet  homme  distingué. 

DuvrviER  (Vincent  Marie  Constantin),  fils  de  Joseph 

Kaximiuen  et  de  Marus  Thérèse  Josèphb  Naveau, 

né  a  mons,  le  12  décembre  1774. 

SERVICE  DE  FRANCE. 

Entré  au  service,  comme  hussard,  au  régiment  de  Jem- 
mapes,  le  18  janvier  1793. 

Sous-lieutenant,  le  22  février  4793. 

Passé  au  3*  régiment  de  dragons,  même  grade,  le  5  prai- 
rial an  II. 

Premier  lieutenant,  le  3  pluviôse  an  vu. 

Capitaine,  le  26  nivôse  an  viii. 

Chef  d'escadron,  le  10  vendémiaire  an  xii. 

Passé  au  21^  régiment* dadragons,  mèmegrade,  le  14  ven- 
tôse an  xn. 

LA  BBLOIQUE  HÉRALDIQUE.  IV.  4 


54  LA   BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

Pensionné  par  suite  de  blessures,  le  22  mars  1807. 

Nommé  adjudant-major  de  la  légion  de  la  garde  nationale 
active  du  département  de  Jemmapes,  le  15  juillet  1813,  avec 
son  grade  de  lieutenant-colonel. 

SERVICE  NÉERLANDAIS. 

Entré  au  service  néerlandais  comme  lieutenant-colonel 
commandant  de  place  à  Mons,  le  16  décembre  1814. 

Colonel  commandant  de  deuxième  classe,  à  Mons,  le 
16  mars  1816. 

SERVICE  BELGE. 

Nonmié  général  de  brigade  en  disponibilité^  le  5  octo- 
bre 1830. 
Commandant  de  place  à  Mons,  le  29  novembre  1830. 

A  FAIT  LES  CAMPAGNES. 

A  Tarmée  de  Sambre-et-Meuse,  des  années  1793^  1794, 
ansn  et  m. 

Celles  à  Tarmée  d'Italie,  des  années  iv  et  v. 

Celles  en  Egypte  et  en  Syrie,  des  années  vi,  vn  et  vin. 

Celles  à  Tarmée  d'Angleterre,  des  années  xn  et  xiu. 

Celles  à  la  grande  armée,  de  vendémiaire  an  ziv. 

Celles  à  la  grande  armée,  de  brumaire,  frimaire  et  dix  jours 
de  nivôse  an  XIV. 

Celles  de  la  grande  armée  de  Prusse,  1806. 

Celles  de  la  grande  armée  de  Pologne,  1807, 

BLESSURES. 

A  reçu  trois  coups  de  feu  à  la  main  droite,  à  la  bataille 
d'Aboukir,  le  19  ventôse  an  vin,  on  ligypte  ;  puis  un  coup  de 
sabre  sur  l'épaule  gauche. 


DUTTYISR.  55 

DÉCORATIONS. 

Décoré  cheyalier  de  la  Légion  d'honneur,  le  25  prairial 
anxn. 

Confirmé  par  Louis  XVIII,  le  6  août  f818. 

Décoré  de  l'ordre  de  Guillaume,  par  arrêté  de  Sa  Majesté, 
n- 76,  le  24  mai  1821. 

Décoré  chevalier  de  Tordre  de  Léopold,  par  arrêté  de  Sa 
Majesté,  du  15  décembre  1833. 

Officier  delà  Légion  d'honneur,  le  6  mars  1835. 

Officier  de  l'ordre  de  Léopold,  le  21  juillet  1839. 

Admis  dans  la  noblesse  du  royaume  des  Pays-Bas,  M.  le 
lieutenant  général  Vincent  Duvivièr  avait  pour  armoiries  : 

Un  écu  écartelé,  le  premier  et  quatrième  de  gueules  char- 
gés du  monogramme  TDT  de  sable  ;  le  second,  d'azur,  chargé 
d'une  épée  d'argent,  la  pointe  en  haut  et  accostée  de  deux 
étoiles  à  six  rais  d'or;  le  troisième,  également  d'azur,  chargé 
d'une  pyramide  d'Egypte,  placée  sur  une  terrasse  de  sinople 
au  pied  de  laquelle  se  trouve  une  tète  de  sphinx.  L'écu  sur- 
monté de  la  couronne  de  chevalier  des  Pays-Bas,  sommée 
d'un  casque  d'argent,  bordé,  grillé  et  orné  d'or,  fourré  de 
gueules,  et  pour  cimier  trois  plumes  pendantes  d'argent, 
garni  de  lambrequins  d'or,  de  sinople  et  d'azur. 

Le  lieutenant  général  Vincent,  épousa  à  Mons,  le  30  octo- 
bre 181 1 ,  Marie  Thérèse  Josèphe  Dethuin ,  fille  de  Louis  Fé- 
lix Joseph,  et  de  Marie  Françoise  Troije ,  dont  deux  fils  et 
deux  filles,  savoir  : 

A.  Charles,  baron  Duvivibr,  qui  suit,  III. 

B.  Félix  DuviviBR ,  né  à  lions  le  9S  avril  1S14,  mort  à  Liège  le  5 
nianiS33. 

G.  Bonne  Rose,  épousa  Léon  Gabriel  Camille  Lecreps,  aneien  membre 
de  la  chambre  des  représentants,  dont  postérité. 

D.  Isabelle  Louise  Françoise,  épousa  Gtiarles  Jules  Henri  Robert,  ba- 
ron de  Saint'Symphorien,  dont  postérité. 


56  LA  BBL6IQUS  HÉRALDIQUE, 

III.  Charles,  baron  Duviyier,  chef  de  nom  et  d'armes  de 
cette  branche  de  la  famille,  créé  baron  par  Tarrêté  royal  qui 
confère  la  même  dignité  au  fils  d'Auguste  Joseph  Duvivier, 
ancien  ministre  des  finances  et  ministre  d'État,  et  au  port 
des  mêmes  armes,  par  lettres  patentes  du  23  octobre  1852, 
né  àMons,  le  9  août  1812,  agent  du  caissier  de  l'État  de- 
puis 1834,  à  Mons,  lieutenant  colonel  commandant  la  garde 
civique  à  Mons,  chevalier  de  l'ordre  de  Léopold ,  épousa,  à 
Baudour,  le  20  avril  1847,  Philippine  Narcisse  Hortense 
Robert  de  Saint^Symphorien,  née  à  Baudour,  le  29  juillet 
1825,  fille  de  Philippe  Henri  Emmanuel  Marie,  baron  Robert 
de  Saint-Symphorien.  et  de  Charlotte  Philippine  Joséphine 
du  Corron,  dont  trois  fils  et  une  fille,  savoir: 

Â.  Bagène  Vincent  Emmanuel  Duvivier,  né  le  38  février  iStô. 
B.  Félix  Philippe  Joseph  Du^^ivier,  né  le  17  mars  188S,  décédé. 
G.  Louise  Charlotte  Thérèse,  née  le  5  juillet  1854. 
D.  Jules  Charles  Marie  DuvrviBR,  né  le  8  novemhre  i8S8. 


m 

■saaee  Ii*«to,  b«r«M  Ravlvler,  UenieMuit  gé«éwU,  eie. 


Ignace  Louis  Duvivier  naquit  à  Mons,  le  13  mars  1777. 
Dernier-né  d'une  famille  de  sept  enfants,  il  sentit  dès  ses 
jeunes  années  s'éveiller  en  lui  ces  instincts  militaires  qui 
devaient  bientôt  illustrer  sa  carrière  et  que  développaient 
d'ailleurs  les  inspirations  d'une  époque  unique  dans  les  an- 
nales de  l'histoire.  Déjà  deux  de  ses  frères^  animés  du  même 
esprit,  l'avaient  précédé  dans  les  rangs  de  l'armée  française: 
il  ne  tarda  pas  à  les  y  rejoindre  et  à  se  montrer  digne  d'eux. 
Secouant  le  joug  des  études,  insupportable  à  ce  caractère  ar- 
dent et  audacieux,  il  abandonna  le  collège  de  Thuin,  et  cou  ' 
rut  s'engager  comme  volontaire  au  b"*  régiment  de  hussards, 


DUVIVIBR.  57 

le  15  juillet  1793.  Lorsque  les  armées  républicaines  furent 
chargées  d'envahir  la  Hollande,  il  prit  part  à  cette  expédition 
fameuse,  et  reçut  à  la  bataille  de  Benthem  son  premier  coup 
de  feu.  Il  avait  alors  dix-sept  ans.  Passé,  le25  décembre  1795, 
comme  simple  soldat,  au  3^  régiment  de  dragons,  où  son 
frère  Vincent  était  officier,  il  y  conquit  rapidement  ses  pre- 
miers grades  :  brigadier  le  21  décembre  1796,  maréchal  des 
logis  le  19juin  1797,  adjudant  sous-officier  le  21  janvier  1800, 
il  reçut,  le  15  avril  de  la  même  année,  l'épaulette  de  sous- 
lieutenant,  et  passa  en  cette  qualité,  le  26  octobre  suivant, 
dans  cette  immortelle  garde  à  cheval  des  consuls  qui  décida 
le  gain  de  la  bataille  de  Marengo. 

A  partir  de  cette  époque,  Duvivier  ne  cessa  plus  de  faire 
partie  de  cette  garde,  transformée  plus  tard  en  garde  impé- 
riale, et  il  assista  par  conséquent  à  toutes  les  batailles  de 
cette  sanglante  époque  qui  vint  se  terminer  à  Waterloo. 
Nommé,  le  13  décembre  1801,  lieutenant  en  second  et,  le 
23  septembre  1804,  lieutenant  en  premier,  il  fut  du  nombre  * 
des  braves  qui,  le  13  juin  1804,  au  camp  de  Boulogne  et  lors 
de  la  création  de  Tordre  de  la  Légion  d'honneur,  reçurent  les 
premiers,  des  mains  de  PEmpereur,  les  insigne?  de  cet  ordre 
si  distingué. 

A  labataille  d'Austerlitz,  Louis  Duvivier,  accompagné  d'un 
compatriote,  son  ami,  s'élance  au  milieu  des  bataillons  en- 
nemis, s'empare  de  plusieurs  drapeaux  et  revient  à  son  régi- 
ment, après  avoir  fait  preuve  d'une  audace  égale  à  sa  valeur. 
Un  mérite  militaire  aussi  évident  ne  pouvait  rester  sans  ré- 
compense ;  aussi,  lors  de  la  formation  des  chevau-légers  po- 
lonais, escadrons  de  la  garde,  fut-il  choisi  pour  occnper  dans 
ce  corps  d'élite  le  grade  de  capitaine  adjudant-major,  qu'il 
obtint  le  6  avril  1807.  Ce  n'était  d'ailleurs  que  le  prix  de  la 
bravoure  dont  il  avait  fait  preuve  à  la  bataille  d'Eylau,  dans 
la  célèbre  chaire  de  cavalerie  qui  avait  enfoncé  llufanterie 


58  LA  BBLaïQUS  HÉRALDIQUE. 

russe,  et  qui  passe  avec  raison  pour  un  des  plus  beaux  faits 
d'armes  dont  l'histoire  ait  gardé  le  souvenir. 

Le  capitaine  Duvivier  assista  ensuite  à  la  bataille  de  Wa- 
gram,  où  il  fut  blessé,  ce  qui  lui  valut,  le  6  juillet  1809,  le 
grade  d'officier  de  la  Légion  d'honneur.  Le  corps  auquel  il 
appartenait  fut  ensuite  appelé  à  faire  partie  de  la  malheu- 
reuse expédition  d'Espagne  ;  mais,  à  peine  arrivé  à  sa  desti- 
nation, il  reçut  une  nouvelle  marque  de  la  munificence  im- 
périale, par  un  diplôme  d'anoblissement  avec  titre  de  cheva- 
lier de  l'Empire  et  la  constitution  d'un  majorât.  En  février 
181 1 ,  il  fut  nommémajor  au  4'  régiment  de  chasseurs  à  che- 
val, et  ce  fut  en  cette  qualité  qu'il  vint  se  joindre  à  l'immense 
armée  qui,  après  des  prodiges  de  valeur  et  de  constance,  de- 
vait s'ensevelir  presque  tout  entière  sous  les  neiges  de  la 
Hussie.  Echappé  à  ce  désastre,  il  revint  en  France,  et  se  dis- 
tingua de  telle  façon  dans  les  dernières  luttes  de  l'Empire, 
qu'il  fut  proposé  sur  le  champ  de  bataille,  le  19  mai  1813^ 
pour  le  grade  de  colonel,  et  le  3  mars  1814  il  fut  appelé» 
comme  colonel,  au  commandement  du  2'  régiment  de  cui- 
rassiers pour  passer,  le  1*'  avril  de  la  même  année,  au  com- 
mandement du  16*  régiment  de  chasseurs  à  cheval. 

En  1814,  quatre  coups  de  sabre,  trois  coups  de  lance,  qua- 
tre chevaux  tués  sous  lui.  témoignaient  de  la  manière  la  plus 
éclatante  de  la  valeur  déployée  par  Duvivier  dans  ces  der- 
nières convulsions  de  l'^pireluttant  contre  l'invasion  étran- 
gère. Aussi,  peu  de  jours  avant  la  capitulation  de  Paris,  reçut- 
il  du  prince  de  Neuchàtel  une  lettre  par  laquelle  ce  haut 
fonctionnaire,  au  nom  de  l'Empereur,  le  félicitait  de  sa  belle 
conduite. 

Après  la  chute  de  l'Empire,  le  colonel  Duvivier,  malgré  ses 
sympathies  bien  connues,  consentit  à  garder  dans  Tarmée 
française  le  rang  que  sa  valeur  lui  avait  mérité;  mais  il  ne 
le  conserva  pas  longtemps.  Le  23  novembre  1814  il  fut  dé- 


DUVIYIBR.  50 

mifflionné  sur  sa  demaude,  et  il  reçut  à  cette  ocoanon,  des 
officiers  de  son  régiment,  une  lettre  de  regrets  des  plus  flat- 
teuses. 

Nous  extrayons  de  ce  précieux  document  de  famille  le  pas- 
sage suivant: 

c  Oif;ane  du  corps  d'offlciers  des  Chasseurs  de  la  Reine, 
je  suis  l'interprète  de  tous  les  sentiments  d'estime  qu'ils  vous 
portent  pour  la  belle  conduite  que  vous  avez  tenue  pendant 
tout  le  temps  qu'ils  ont  eu  l'honneur  de  servir  sous  vos  or- 
dres. Ils  n'oublieront  jamais  votre  bravoure  éclatante  en  pré- 
sence de  l'ennemi,  votre  générosité  et  tout  l'assemblage  de 
ces  belles  qualités  dont  le  souvenir  ne  s'effacera  pas  de  nos 
cœurs.  Votre  retraite  est  une  perte  pour  la  France. 

«  Le  colonel  des  Chasseurs  de  la  Revae^ 
«  Baron  MATHY.  » 

Le  colonel  Duvivier,  rendu  à  sa  patrie,  y  reçut  l'accueil 
que  l'on  devait  à  sa  bravoure  et  à  ses  talents  militaires.  Le 
gouvernement  des  Pays-Bas,  juste  appréciateur  du  mérite, 
lui  conféra  immédiatement  le  14  décembre  1814.  le  gradede 
colonel  de  cavalerie,  mais  sans  destination  arrêtée.  Ce  ne  fut 
que  le  13  avril  1815  qu'il  fut  appelé. au  commandement  du 
r^pment  de  hussards  n*  8.  Quand  arriva  le  jour  de  la  ba- 
taille de  Waterloo,  Duvivier,  fidèle  à  son  pays  et  à  ses  ser- 
ments, combattit  ses  anciens  frères  d'armes,  non  sans  dou- 
leur, mais  avec  la  conscience  d'un  grand  devoir  accompli.  La 
croix  de  chevalier  de  3*  classe  de  Tordi'e  de  Guillaume  vint 
le  payer  de  ces  nouveaux  services,  et  le  24  novembre  1816  il 
fut  promu  au  gradede  général-major  effectif.  Quatre  ans  après, 
le  14  mars  1820,  il  revint  à  Mons,  investi  du  coounandement 
provincial  du  Hainaut,  en  même  temps  que  de  celui  de  la 
cavalerie  dans  la  6*  grande  division  militaire.  Enfin,  comme 
marque  suprême  d'estime  et  de  gratitude,  le  roi  Guillaume 


60  LA  BKLOIQUB  HÉRALDIQUE. 

lai  conféra,  le  15  mars  1823,  le  titre  de  baron,  régularisant 
ainsi  la  distinction  promise  an  général  Duvivier  par  Napoléon 
lui-même,  et  que  la  chute  de  TEmpire  avait  empêchée  de  re- 
cevoir son  e£ret. 

Une  dernière  épreuve  était  encore  réservée  à  ce  loyal  sol* 
dat.  Quand  sonna  Theure  de  Témancipation  de  1830,  Duvivier 
se  trouva  placé  entre  son  cœur  et  ses  serments  :  position  dif- 
ficile, mais  dans  laquelle  il  sut  conserver  intact  son  honneur 
militaire.  Les  événements  lui  permirent  bientôt  d'accepter 
du  gouvernement  provisoire  le  grade  de  général  de  division  i 
le  5  octobre  1830,et  il  remplit  ces  fonctions  importantes  avec 
son  zèle  et  son  activité  accoutumés.  Le  21  avril  1831,  il  fut 
nommé  par  le  régent  de  Belgique  général  commandant  la 
deuxième  division  militaire,  dont  le  quartier  général  était  à 
Bruxelles;  le  24  juillet  1832,  ses  connaissances  spéciales  l'ap- 
pelèrent au  poste  d'inspecteur  général  de  la  cavalerie,  et  en- 
fin, le  4  août  1834,  il  revint  encore  une  fois  à  Hons,  sa  ville 
natale,  qu'il  ne  devait  plus  quitter,  en  qualité  de  commandant 
de  la  troisième  division  territoriale. 

Lorsque,  le  12  mai  1842,  le  lieutenant  général  Duvivier  fut 
admis  à  faire  valoir  ses  droits  à  la  retraite,  il  avait  près  d'un 
demi-siècle  de  services  effectifs,  sans  compter  ses  campagnes, 
qui  élèveraient  ce  chiffre  à  plus  de  soixante  et  dix  années. 
Commandeur  de  la  Légion  d'honneur  depuis  le  10  décembre 
1833,  il  reçut  comme  dernière  récompense,  le  15  décem- 
bre 1843,  les  insignes  de  grand  officier  de  l'ordre  de  Léopold; 
il  fut  le  premier  Belge  auquel  Sa  Majesté  conféra  ce  haut 
grade.  Dès  lors,  entouré  de  l'affection  de  sa  famille  et  de 
l'estime  de  tous  ceux  qui  le  connaissaient,  il  ne  songea  plus 
qu'à  passer  dans  une  retraite  calme  et  sereine  les  dernières 
années  d'une  existence  glorieusement  remplie.  II  mourut  le 
7  mars  1853. 

Voici  l'état  de  services  officiel  de  M.  le  lieutenant  général 


DUVIVIEB.  61 

baron  Ignace  Louis  DuvivieiTi  né  à  Hons,  le  13  mars  1777, 
décédé  à  Hons,  le  7  mars  1853. 
Enrôlé  Yolontaire  en  qualité  de  hussard,  le  1 5  juillet  1793. 
Il  passa  au  3^  dragons,  le  25  décembre  1795. 
Fut  nommé  brigadier  au  3*  dragons,  le  21  décembre  1796. 
9        maréchal  des  logis,  au  3*  dragons,  le  1 9 juin  1 797. 
»        adjudant,  au  3*  dragons,  le  21  janvier  1800. 
»        sous-lieutenant,  au  3*  dragons,  le  15  avril  1800. 
»        dans  la  garde  des  consuls,  le  26  octobre  1800. 
>        lieutenant  en  second,  garde  des  consuls,   le 
.i3  décembre  1801. 

Membre  de  la  Légion  d'honneur,  le  15  juin  1804. 
(Epoque  de  la  création  de  Tordre,  26  prairial  an  zji). 
Fut  nommé  lieutenant  en  premier  dans  la  garde  des  con- 
suls, le  23  septembre  1804. 

Fut  nommé  capitaine  adjudant-major  aux  chevau-légers 
de  la  garde,  le  6  avril  1807. 
Officier  de  la  Légion  d'honneur,  le  6  juillet  1809. 
Nommé  chevalier  d*£mpire,  le  15  mars  1810. 
Adjoint  au  collège  électoral  du  département  de  Jemmapes, 
le  20  septembre  1810. 

Nommé  chevalier  doté  par  décret  impérial,  le  13  décem- 
bre 1810. 
Nommé  miyor,  le  20  février  1811. 

■ 

Nommé  colonel,  le  19mai  1813. 

Admis  dans  la  nouvelle  organisation  de  Tarmée  française 
avec  son  grade  de  colonel,  le  9  avril  1814. 

Décoré  de  la  Fleur  de  lis,  le  1 2  juillet  1814. 

Démissionné  sur  sademande,  le  23  novembre  1814. 

Nommé  colonel  de  la  cavalerie,  le  13  décembre  181 4. 

Chevalier  de  3*  classe  de  Tordre  militaire  des  Pays-Bas,  le 
18juiUetl815. 

Nommé  général  major,  le  24  novembre  1816. 


62  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

Nommé  commandant  provincial  du  Hainaut,  et  de  la  cava- 
lerie dans  le  6*  grand  commandement  militaire,  le  14  mars 
1820. 

Gréé  baron  par  Sa  Majesté  le  roi  des  Pays-Bas,  le  1 5  mars 
1823. 

Nommé  général  de  division  (lieutenant  général),  le  5  oc- 
tobre 1830. 

Nommé  au  commandement  de  la  l'*  division,  le  21  avril 
1831. 

Nommé  au  commandement  de  la  division  de  cavalerie,  le 
20  août  1834. 

Nommé  au  commandement  de  la  division  d*avant-garde, 
le  5  avril  1832. 

Inspecteur  général  de  cavalerie,  le  24  juillet  1832. 

Commandeur  de  la  Légion  d'honneur,  par  le  roi  Louis- 
Philippe,  le  10  décembre  1833. 

Chevalier  de  l'ordre  de  Léopold,  le  15  décembre  1833. 

Officier  du  même  ordre,  le  14  décembre  1837. 

Commandeur  de  l'ordre  de  Léopold,  le  7  novembre  1842. 

Grand  officier  du  même  ordre,  le  15  décembre  1843. 

CAMPAGNES,  BLESSURES,  ACTIONS  D'ÉCLAT. 

«  Il  faisait  partie  des  troupes  françaises  qui  envahirent  la 
Hollande  sous  le  général  Pichegru  et  qui  s'emparèrent  de  la 
flotte  ennemie. 

c  A  Marengo  il  se  distingua  dans  les  charges  brillantes 
que  firent  les  gardes  à  cheval  du  consul.  Il  tint  la  même  con- 
duite à  Austerlitz,  dans  les  grenadiers  à  cheval  de  la  garde 
impériale. 

c  A  léna  il  combattit  avec  sa  bravoure  habituelle  et  fut 
grièvement  blessé. 

c  A  Eylau  il  faisait  partie  des  escadrons  de  la  garde  qui 
traversèrent  les  li^es  dç  l'armée  eppemie  et  qui  en  culbu- 


DUVIVIBR.  63 

tèient  la  réserve  formée  de  troupes  d'élite.  Dans  cette  bril- 
lante chai^  il  fut  encore  blessé. 

c  A  Wagram  il  se  fit  remarquer  encore  par  sa  valeur  habi* 
taeUe. 

c  Passé  à  l'armée  d'Espagne,  il  y  tint  la  même  conduite 
et  se  distingua  de  nouveau  à  la  mémorable  affaire  de  Somo 

c  Le  19  mai  1813  il  reçut  sur  le  champ  de  bataille  les  féli- 
citations du  général  Maison,  qui  le  proposa  pour  le  grade  de 
colonel  au  général  en  chef  Lauriston. 

c  A  Waterloo,  un  coup  de  canon  à  mitraille,  qui  tua  et 
blessa  plusieurs  officiers  à  ses  cAtés,  lui  tua  son  cheval  eten- 
leva  son  shako.  » 

M.  le  baron  Ignace  Louis  Duvivier  épousa  Victoire  Gen- 
debien,  dont  il  n'eut  point  d'enfants. 

Il  avait  pour  armes  : 

L'écu  d'azur  tiercé  d'une  bande  d'or  chaîne  d'une  lance 
de  gueules  avec  fanion  de  gueules  et  d'argent  (1)  à  un  lion 
d'or  rampant  le  long  de  la  bande,  et  au  canton  droit  une  épée 
haute,  également  d'or,  le  tout  bordé  de  gueules  et  surmonté 
d  une  couronne  de  baron  des  Pays-Bas,  sommée  d'un  timbre 
d'argent  bordé  et  orné  de  même,  lacé  de  profil  et  ombragé  de 
trois  plumes  d'argent  retombantes,  avec  lambrequins  de  si- 
nople  et  d'or.' 


(I)  Cette  pièce  tut  i^outée  à  les  annoiries  pour  rappeler  qu*il  avaH  é\é  chargé 
d'organiser  lef  lanciers  polonais  de  la  garde  impériale, 


EERSEL. 


leiBmâ  :  ra  fr>Bihr  et  m  fMlrlMM  d'«r,  à  lr»l«c«taf*  ■•  ulartl,  dew  drroal4t,  n  m  polA- 
le,  ^  Ml  TM  ■■Mil.;  M  dMttléM  «  ra  trataiém*,  •Milf«-4uteM  :  aa  rnalar  tt  au  qoMriiiM, 
m  latel  Vikil  ««la  d'ar,  U  Mia  daitn  ânnAt  i^M•  4féa  Jlfttim,  |i  ktm  wèàmUn  tefl 
à  la  «vis  ds  f  wlw,  I— lai  law  l«  ylada  •«  dteoa  4a  mM«,  ^al  art  vab  tcaoail.;  a* 
imilMt  et  aa  tivIléaM,  cbcrroaaé  d*«r  cl  de  faaaki  4a  daaia  »i4aw,  fal  art  4*B8Mmr.  Cou* 


Cette  famille,  originaira  de  la  seigneurie  de  Malines,  s'est 
distinguée  dans  la  noblesse  du  pays  de  Waes.  Elle  s'est 
établie  à  Anvers  vers  la  fin  du  xvn*  siècle.  Son  ancienneté 
et  son  illustration  ont  été  constatées  et  reconnues  par  les 
lettres  patentes  de  Sa  Majesté  le  roi  Léopold  l*"*  qui  autorise 
les  chevaliers  Yan  Eersel  d'écarteler  leurs  anciennes  armoi- 
ries de  celles  de  la  maison  Van  Schorel,  sortie,  au  xv*  siècle, 
de  l'illustre  maison  d'Egmont,  dont  elle  portait  le  quartier 
chevronné  d'or  et  de  gueules  de  douze  pièces»  et  qui  s'est 
éteinte  dans  la  lignée  de  Van  Eersel. 

I.  Iaurent  van  Ebrssl,  mort  à  Anvers  le  25  juin  1723, 
épousa  à  Anvers,  le  22  décembre  1706»  Gomdie  Ghristiaen- 
sens,  née  le  2  février  1668,  morte  le  4  mai  1757,  et  inhumée 
dans  la  cathédrale  avec  son  mari,  dont  quatre  enfants, 
savoir  : 

A.  Laurent,  qui  suit,  U. 

B.  Jean  \kv  Eeibbl,  mort  sans  alliance,  à  Anvers,  le  M  Juin  1777  et 
inbomé  dans  le  caveau  de  ses  parenta. 

G.  Isabelle  Christine,  née  à  Anvers  le  9  Janvier  i$lt,  morte  à  Anvers 
le  U  Juillet  1773,  et  hihumée  auprès  de  ses  parents,  épousa,  le  3  août 
174S,  Adrien  Ominex,  né  à  Berg  op  Zoom,  mort  à  Anvers  le  10  ftvrier 
1768,  dont  une  fille  nnkiue. 

4* 


66  LA  BKL&IQUE  HÉRALDIQUE. 

D.  Oovard  Gérard  tan  Ebrbbl,  seizième  évèqae  de  Gand,  comte 
d'Evergliem,  né  à  Anvers  le  38  septembre  1713,  mort  à  Gand  le  %7  mai 
1778,  et  inhwné  dans  les  cryptes  de  Saint-Bavon,  sous  la  chapelle  de  la 
Vierge,  premier  en  philosophie,  an  concours  général  de  Tuniversité  de 
Louvaîn,  en  1734,  chanoine  gradué  à  la  cathédrale  de  Saint-Bavon,  à 
Gand,  en  17i9,  archidiacre,  examinateur  synodal  et  directeur  de  deux 
couvents  de  religieuses,  le  H  juin  1743,  prévôt  de  Salnt-Bavon,  par 
décret  de  impératrice  Marie  Thérèse,  du  37  mai  1765,  vicaire  général 
de  révéché  de  Gand,  le  3  avril  1757,  évèque  de  '  Gand,  par  nomination 
de  l'impératrice  du  li  décembre  1771,  préconisé  par  le  pape  Clément  XI  V« 
le  30  avril  1773,  entré  en  possession  de  son  siège  le  5  août  1773,  grand 
bienfaiteur  des  pauvres  des  sept  paroisses  de  la  ville  de  Gand,  légua  à 
rhôtel  Saint-Antoine,  créé  sous  son  impulsion,  pour  les  ouvriers  infir- 
mes des  deux  sexes,  une  somme  de  1,800  florins,  laissa  sa  bibliothèque 
au  séminahre  épiscopal  de  Gand  et  fonda  des  bourses  d'études  â  l'uni- 
versité de  Louvaln.  Un  cénotaphe  en  marbre  fut  érigé  à  sa  mémoire, 
dans  le  pourtour  du  chœur  de  la  cathé«lrale  de  Saint-Bavon,  vis-à-vis 
la  chapelle  de  Sainte-Catherine. 

II.  Laurent  van  ëersel,  né  à  Anvers  le  5  octobre  1708, 
mort  à  Anvers  le  16  novembre  1772,  épousa,  le  1 1  août  1744, 
à  Amsterdam,  Constance  Cramer,  née  à  Amsterdam  le  26 
août  1720,  morte  le  21  août  1774,  et  inhumée  auprès  de  son 
mari,  dans  la  sépulture  de  la  famille  d'Eersel»  dont  trois 
enfants,  savoir  : 

A.  Gérard  Henri,  qui  suit,  III. 

fi.  Comélie  Marie  Elisabeth,  née  à  Amsterdam  le  i%  novembre  4748, 
morte  à  Gand  le  11  juillet  1797,  épousa,  à  Anvers,  le  9  février  1773, 
Corneille  Jean  Joseph  délia  Faille,  haut  échevin  du  pays  de  Waes,  né  à 
Gand  le  %i  novembre  1733,  mort  à  Gand  le  1)  juin  1810,  fils.de  Jean 
François,  seigneur  d'Assenede  et  d'Ecloo.  et  de  Marie  Anne  Isabelle 
d*Hane. 

C.  Catherine  Margnerlte  Arnoldine,  morte  sans  enfants,  an  chftteaa  de 
Middelhem  sous  Wilryck,  le  U  avril  1S17,  épousa,  à  Anvers,  le  11 
novembre  1777,  Jean  Charles  Joseph  van  Scborel,  seigneur  de  Wilryk.» 
né  à  Anvers  le  S3  avril  1762,  mort  à  la  Haye  en  1S36,  fils  de  Pierre 
François  Ghislain,  seigneur  de  Wilryk,  aumônier  général  et  premier 
bourgmestre  d'Anvers,  et  d'Anne  Françoise  de  Cléves. 


BBRSEL.  67 

m.  Gérard  Henri  van  Ebrsel,  écuyer,  par  lettres  paten- 
tes de  Marie  Thérèse,  en  date  du  10  octobre  1777,  né  à  Ams- 
terdam le  11  juillet  1747,  mort  à  Anvers  le  21  avril  1809, 
inhumé  à  Wilryk,  épousa,  à  Anvers,  le  1*'  décembre  1777, 
Anne  Marie  Françoise  Joséphine  van  Schorel,  sœur  ger- 
maine de  Jean  Charles  Joseph  van  Schorel,  ci-dessus,  née 
à  Anvers  le  19  avril  1751,  morte  à  Anvers  le  8  octobre  1792, 
dont  sept  enfants»  savoir  : 

Â.  Marie  Caroline,  née  à  Anvers  le  1*'  août  1770,  morte  à  Bruxelles. 

B.  François  Henri  van  Eersel,  seigneur  de  Vanenburg,  en  Oaeldre, 
né  à  Anvers  le  30  janvier  17S1,  mort  à  Boxemeer  le  90  janvier  ISil, 
épousa,  le  iO  octobre  1805,  à  Putten,  en  Gueldre,  Constance  Cramer,  sa 
cousine,  née  an  cbâtean  de  Voleubeck,  fille  de  Jean,  seigneur  de  Volen- 
beck,  directeur  des  monnaies  de  la  Gueldre,  et  de  Catherine  de  Vllecke, 
dont  une  fille  : 

Joséphine  Gatlisriiie  Henriette  Fninçolfle,  née  à  Anvers  le  18  juillet  1806, 
morte  à  Maestricht  le  23  mars  1846,  épousa,  le  9  septembre  1828,  au  chAteau  de 
Gaeseelt,  près  de  Maestricht,  Pascal  Martin  Hubert  Strens,  membre  de  la  se- 
conde chambre  des  États  généraux,  procureur  général  prés  la  Cour  d'appel  du 
Laxemboorg. 

G.  Jceepb  Gérard  vam  Bbesbl,  né  à  Anvers  le  17  mars  1781,  mort 
sans  alliance,  le  %  novembre  1830. 

D.  Charles  Joseph,  qui  suit,  IV. 

B.  Henri  Alexandre  van  Eersel,  Hrëre  jumeau,  mort  en  bas  âge. 

P.  Constance  Catherine,  née  le  8  mars  1785,  morte  le  10  décembre 
laiO*  épousa,  le  i%  juillet  1805,  Paul  Joseph  Nortiert  Garpentler,  direc- 
teur de  Foctroi  de  la  ville  d'Anvers,  né  le  6  octobre  1778,  mort  à 
Anvers  le  f7  novembre  1810,  fils  de  Norbert  Alexandre  Joseph,  rece- 
veur général  à  Anvers,  et  de  Marie  Thérèse  Joséphine  Gharlé. 

G.  Hubert  Laurent  van  Bebsel  ,  né  à  Anvers  le  21  mars  1708,  mort 
sans  alliance  à  Anvws,  le  S5  octobre  1803,  juge  de  paix  du  canton  de 
waryck. 

rv.  Charles  Joseph  van  Eersel,  né  à  Anvers  le  16  juillet 
1783,  mort  à  Anvers  le  12  juin  1827,  et  inhumé  à  Wilryk , 
payeur  provincial  de  la  province  d'Anvers,  receveur  de 
rÉtat  pour  les  droits  d'entrée ,  de  sortie  et  des  accises  à 


68  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

Anvers,  épousa,  le  23  juin  1810,  Marie  Thérèse  Joséphine  de 
Bie,  née  à  Anvers  le  27  mai  1789»  morte  à  Bruxelles  le  17 
août  1844,  fille  de  Joseph  François,  et  de  Thérèse  Marie 
Joséphine  Ullens,  dont  cinq  enfants,  savoir  : 

A.  Gbarles  Gérard  Fnmçoto,  qui  suit,  V* 

B.  Antoine  Constant  Marie,  Chevalier  van  Bbrsbl,  par  lettres  paten- 
tes de  Sa  Majesté  le  roi  Léopold  I*s  en  date  du  90  octobre  1840,  né  le 
7  décembre  iSlS,  officier  au  régiment  des  guides,  démissionnaire  en  iSU. 

C  Marie Tbérèse  Joséphine,  épousa ,  à  Anvers,  le  38  novembre  1863, 
Edmond  Louis  de  Gonzague  Niodas  de  Tolentin  Joseph  le  Grelle,  capi- 
taine commandant  la  garde  civique  à  cheval  d'Anvers,  chevalier  de  Tor- 
dre de  Léopold,  né  à  Anvers  le  6  mai  1805,  veuf  d'Bulalie  Marie  Thérèse 
Isabelle  Antoinette  Gambier. 

D.  Jules  VAN  EfiRSBL,  mort  en  bas  lige. 

E.  Julie. 

V.  Charles  Gérard  François,  Chevalier  van  Eersbl,  par 
lettres  patentes  du  20  octobre  1 840,  chevalier  de  Tordre  de 
Léopold;  docteur  en  droit,  conseiller  au  Conseil  héraldique, 
né  à  Anvers  le  14  avril  1811,  mort  à  Sainte-Marie,  aux  États- 
Unis  d'Amérique,  le  3  août  1853,  épousa,  à  Bruxelles,  le  1" 
juin  1837,  Sidonie  Marie  Bosalie  Baesen,  fille  unique  de 
Gabriel  Joseph»  membre  des  Etats  provinciaux  du  Brabant» 
et  conseiller  de  la  régence  de  Bruxelles ,  et  de  Françoise 
Marie  de  Yinckde  Wuest  Wesel,  dont  quatre  enfants,  savoir: 

A.  Gabrlelle  Marie  Françoise  Antoinette,  née  le  13  inillet  1838,  morte 
à  Ucde  leSS  mars  i8S4,  épousa  àUcde,  le  S8  mai  1863,  Louis  de  la 
Gbevardiére  de  la  GrandvUle,  cbef  de  bataiUon  au  84*  r^iment  de  ligne, 
au  service  de  France,  cbevalier  de  Tordre  de  U  Légion  d'boaneur. 

B.  Charles  Marie,  cpii  suit,  VI. 

G.  Bdith  Marie  Antoinette  Constance,  née  le  U  décembre  1841. 
D.  Léopold  Charles  Marie  van  Eerssl,  né  le  30  juillet  1843. 

VI.  Charles  Marib,  Chevalibr  van  Eersbl,  né  le  21  décem- 
bre 1839. 


ELEWYCK. 


Vkixm,  M  iinili  M—yMê  d'«ifcBL  Qnn  :  m  ••«▼■fe  iMant.  BBAtm  d'iifoil  .grillé  ^litcri 
«ni,  vnmtBmi  4*«r  «t  ■rifinmptfBé  à»  •«•  lambMf«li»  4r«nr  «t  d'affiat. 
Tïém  «t  Art*. 


Cette  famille,  qui  descend  des  lignages  patriciens  de  Lou- 
vain,  et  dont  l'arbre  généalogique  se  trouve  confirmé  dès  le 
XVI'  siècle  par  Tétat  civil  de  Louvain  et  par  plusieurs  docu- 
ments reposant  aux  archives  de  cette  ville,  a  vu  régulariser 
et  reconnaître  officiellement  sa  position  de  noblesse  dans 
le  royaume  de  Belgique,  par  arrêté  royal  du  28  avril  1857. 

I.  Henri  van  Eubwtgk,  né  à  Louvain  le  1*' juillet  1711, 
échevin  de  Louvain  en  1756,  1757, 1758,  épousa,  en  1739  ou 
1740,  Jeanne  van  Bughenhout,  dont  la  famille  descendante 
des  lignages  de  Louvain  (Voir  DivsBus,  Rerum  Lovaniensvum). 
fut  ofiBciellement  reconnue  noble  en  1730,  par  le  gouverne- 
ment autrichien,  dans  la  personne  de  Jean  François,  licencié 
en  droit  et  secrétaire  de  Louvain  et  de  son  frère  Arnold  Jo« 
seph,  docteur  es  droits,  professeur  à  TUniversité,  président  du 
collège  Saint-Donat  et  Recteur  Magnifique.  Arnold  Joseph  fut 
aussi  chanoine  du  noble  et  vénérable  chapitre  de  Nivelles. 
{VcàrUste  de^  titres  de  noblesse,  page  117  ;  Bruxelles,  Ermens, 
1784).  Haut  plusieurs  enfants,  entre  autres  deux  qui  suivent, 
savoir  : 

LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE,  IV.  S 


70  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

Â.  Arnold,  qui  soit,  n. 

B.  Martin  van  Elewygk,  licencié  en  droit  civil  et  canon,  né  le  i5  dé- 
cembre 1719,  épousa  Marie  Jeanne  de  Tliier,  d'une  f)unille  noble,  origi- 
naire de  Senefîe  (i),  dont  deux  enlànts  : 

a.  Eugène  yan  Elbwtck,  andea  sobetitut  da  procurear  da  Roi,  mort  sans 
enfants. 

6.  Gédle,  épousa  Tliilippe  Hénot,  ancien  juge  dinstniction,  et  ai^onid'hoi 
écbevin  de  la  ville  de  Louvain. 

II.  Arnold  van  Elev^tyce,  qualifié  chevalier,  seigneur  de 
Stockel,  né  à  Louvain,  le  11  juillet  1741.  Il  fut  le  troisième 
de  la  première  ligne  au  concours  de  la  Pédagogie  du  Lys  à 
Louvain,  devint  docteur  en  droit  civil  et  en  droit  canon  de 
Tancienne  Université  de  Louvain  et  enfin  profesteul'  à  la  Fa^- 
culte  de  droit  de  ce  célèbre  établissement.  Par  lettres  patentes 
du  18  novembre  1793,  il  fut  nommé  conseiller  et  maître  de 
requêtes  de  TEmpereur  en  son  conseil  souverain  de  Brabant. 
Les  qualités  de  noblesse  héréditaire  afférentes  à  cette  haute 
dignité  sont  spécifiées  dans  l'ouvrage  du  jurisconsulte  Loo- 
vens,  Pratyke,  stielende  manieren  vanprocedeeren  in  si/ne  Majes^ 
tydtssouverynen  raede  van  Brabant. 

Mort  au  château  de  Stockel,  le  31  mai  1822,  il  avait  épousé, 
à  Louvain,  le  29  aoAt  4773,  Marie  Gathenne  Dauw>  filie  de 
Jacques  et  de  Marie  Catherine  van  der  Smissen,  d'une  fa- 
mille déjà  noblement  alliée  dès  les  premières  années  du  xti* 
siècle  (2)  ;  dont  un  fils  unique,  Henri  Joseph,  qui  suit,  IIL 

ni.  Henri  Joseph  vanElewyck,  né  à  Louvain,  le  18  juillet 
1774,  mort  à  Ixelles,  le  4  septembre  1830,  licencié  en  droit  de 
Tancienne  Université  de  LouvaiU;  avocat  à  la  cour  d'appel  de 
Bruxelles,  bourgmestre  d^xelles,  épousa  à  Ixelles,  le  31  juil- 
let 1822,  Marie  Joséphine  Huygens  (3),  née  à  Louvain,  le 


(!)  Voir  tome  l,  pages  644  et  646;  tome  II,  pages  381  et  410. 

(2)  Voir  tome  II,  page  204;  tome  UI,  p.  452. 

(3)  Voir  tome  I,  page  633. 


BLIWTCE.  71 

2  mais  1787,  fille  de  Louis  e^  de  Barbe  Peelén,  ûatA  deiix 
enfants,  savoir  : 

A.  Xayier  Victor  qui  soit,  IV. 

B.  Jeanne  Benriette,  née  à  Ixelles,  en  1897,  èpoosa  LonlsTMopliIle 
Ancml,  conaol  dn  doc  de  Bnmrwlck  et  Lanâhoofg,  à  Broxellet,  flts  de 
TbéopbUe  et  d'Bléanore  Dauaiuir. 

IV.  Xatibr  Victor  yan  Blbwtck,  docteur  en  sciences  po» 
litiqnes  et  administratives,  compositeur  de  musique  sacrée, 
membre  de  l'Académie  de  Sainte-Cécile  de  Rome,  de  la  so- 
ciété pour  la  restauration  de  la  musique  sacrée  de  Paris,  pré- 
sident de  la  société  de  Sainte-Cécile  de  Louvaiu,  secrétaire  du 
congrès  de  musique  religieuse  de  Belgique,  chevalier  de  Tor- 
dre pontifical  de  Saint-Grégoire  le  Grand,  de  la  Branche  Er- 
nestine  de  Saze-Gobourg,  etc.  etc.,  né  à  Ixelles,  le  24  avril 
1825. 

■ 

Des  notices  biographiques  spéciales  sur  ce  compositeur  ont 
paru  dans  les  ouvrages  suivants,  auxquels  nous  nous  refe- 
rons: 1^  Histoire  des  sociétés  chorales  de  Belgique  par  Aug.  Thys; 
2*  Histoire  de  la  musique^  par  M.  Andrtes,  directeur  honoraire 
du  Conservatoire  de  Gand  ;  Z""  Biographie  des  artistes  belges,  par 
Ed.  Grégoir  ;  4<*  Biographie  universelle  des  musiciens,  par 
H.  Fétis,  maître  de  chapelle  du  roi  des  Belges  et  directeur  du 
Conservatoire  royal  de  musique  de  Bruxelles.  (Paris,  Firmin 
Kdot,  volume  VIII,  2»«  édition). 

n  épousa  le  10  avril  1849,  Anne  Philippe  de  Busscher,  fille 
unique  de  Philippe,  échevin  de  Louvainet  de  Thérèse  Smees- 
ters.  La  famille  de  Busschere  est  affiliée  aux  lignages  patri- 
ciens de  Louvain.  (Voir  Divaeus,  Rerum  Lovanienstum).  Elle 
porte  de  sable  aux  trois  cors  de  chasse  d'argent. 

De  ce  mariage  sont  nés  huit  enfants.  Deux  moururent  en 
bas  âge,  six  survivent,  savoir  : 


72  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

Â.  Marie,  née  à  Loavain,  le  S  avril  iSBO. 
B.  EléoQore,  née  à  Louvain,  le  10  juin  1882. 
G.  Anna,  née  à  louYain,  le  il  septembre  1883. 

D.  Hélène,  née  à  Lonvain,  le  9  juillet  1886. 

E.  Arnold  Marie  Isidore   François    Xavier   Fidèle  Ghislain    Vam 
Blkwygk  ,  né  à  Heverlé  près  de  Louvain,  le  %i  avril  1881. 

F.  Clara*  née  à  Louvain,  le  0  juin  1883. 


ENNETIÈBËS. 


D'âMlST,  à  (Mit  èewioos  d'uv,  eliar|4i  ehaeiu  d'uM  étoile  d'or.  Sorroin  :  deux  léopards  por- 
mn  arme*  dBoBOtlérw.  L'âco,  pow  kc  lurqQb,  ootouré  d«a  Buutoao  de  goettlee, 
mwo,  tnvtit  et  berdé  d'or,  Uaéouié  eur  let  eowtlMc  de*  armei   d'bMtiéree 
et  teouaé  de  U  eonrenne  daeele. 
I  Lb  «Melw  d'Baiiettéme  porteal  le  ceoreane  à  eloq  flearons.  ) 

Le  htearke  dTSeeeliére*  d'Hoft  perle  :  ■CAftTui,  ea  ^eiaier  el  «a  fiatrUBM  de  gncelesy  e«  ee- 
valier  araé  de  tevlci  piéecs  d'ergeal  ;  tv  deuxième  et  tu  troisième  d'argeat,  à  U  berre  denebée  d'ar- 
im;  tOB  Lk  TOUT,  d'or,  à  l'aigle  à  deux  lites,  <(«l  est  de  Basta»  Palgie  porlaBt  eur  la  poitrine  vm 
ità  iroieéeuHou  d'esnr  Vergée  «hsewid'UM  éieUe  d'or,  ^  «I  cet  dlmiRinn. 


D'Ënnetières,  andennement  on  écrivait  d'Ennetières,  d'En- 
tières ou  Dennetières,  indifféremment,  descend  en  ligne  di- 
recte, légitime  et  masculine  de  l'illustre  maison  d'Âbbeville, 
une  des  branches  de  la  maison  de  Ponthieu  ,  qui  tire  son 
nom  de  la  ville  d'Âbbeville,  capitale  du  comté  de  Ponthieu. 

D'Ennetières  est  donc  originaire  de  la  Picardie,  mais  vint 
s'établir  en  Flandre  dès  le  quinzième  siècle. 

c  Après  que  le  comté  de  Ponthieu  fut  ravi  à  Charles  le  Té- 
€  méraire,  duc  de  Bourgogne,  par  Charles  Vil,  roi  de  France, 
c  et  après  la  mort  de  ce  prince,  par  Louis  XI,  sous  prétexte  de 
«  réunion  à  la  couronne  d'un  ûef  cédé  formellement  par  le 
d  traité  de  Conûans,  Jacques  d'Ënnetières,  chevalier,  sel- 
«  gneur  de  Wattines,  delValetduDoncq,  dont  le  frère  cadet, 
<  Roland  d'Ennetières,  qui  aurait  été  allié  àlaôlle  de  Louis, 
c  seigneur  de  Warcoing,  et  périt  glorieusement  les  armes  à 

5* 


74  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

c  la  main,  en  combattant  avec  le  duc  de  Boui^ogne,  Charles 
c  le  Téméraire,  en  la  funeste  et  mémorablejoumée  de  Nancy, 
«  abandonna  généreusement  ses  possessions  dans  ces  con- 
c  trées,  pour  se  rapprocher  de  plus  près  et  s'attacher  plus  in- 
c  timement  à  ses  souverains,  sous  la  domination  desquels 
c  ses  aïeux  avaient  été  accoutumés  à  vivre.  Les  descendants 
«  de  Jacques  d*Ennetières  rendirent  encore  des  services  im- 
«  portants  à  leurs  princes  dans  toutes  les  expéditions  mili- 
c  taires  et  dans  les  affaires  secrètes  de  l'Etat,  imitant  en  cela 
«  Pexemplede  Robert  d'£nnetièi*es,  fait  prisonnier  àlaba- 
«  taille  de  Pont  à  Bovines,  qui  se  donna  le  27  juillet  1214, 
«  entre  Lille  et  Tournai,  par  l'empereur  Othon  et  Ferdinand, 
c  comte  de  Flandre,  contre  Philippe  Auguste,  roi  de  France 
c  et  qui,  rançonné  depuis,  assista  avec  Roger  d'Ennetières 
oc  et  autres  chevaliers  à  la  déshéritance  des  ville  et  châtelle- 
c  nie  de  Gassel,  faite  en  faveur  de  Jeanne,  comtesse  de  Flan- 
c  dre  et  de  Hainaut,  le  mercredi  avant  la  fête  de  Saint-Simon 
«  et  Jude,  en  1218,  dont  les  descendants,  fixement  domiciliés 
oc  depuis  sous  la  domination  des  maisons  de  Bourgogne  et 
a  d'Autriche,  maintinrent  toujours  la  valeur  et  le  courage, 
c  rattachement  et  le  zèle,  la  grandeur  de  l'origine  et  la  no- 
c  blesse  de  sang  de  leurs  pères,  etc.  » 

Ce  passage  est  extrait  de  lettres  patentes,  délivrées  à  Vienne 
le  3  novembre  1787,  par  lesquelles  l'empereur  Joseph  II  ac- 
corde à  Marie  Edouard  Baudry,  marquis  d'Ennetières  et  des 
Mottes,  comte  de  Moucron,  comte  d'Hustet  du  Saint  Empire 
Romain,  baron  d'Heule  et  de  la  Berlière,  membre  de  l'état  no- 
ble de  la  province  et  comté  de  Hainaut,  seigneur  des  terres 
de  Moucron,  Luingue,  Del  val,  Heule,  Bisseghem,  Albeck,  Roi- 
leghem,  Houtain  et  autres  lieux,  la  faveur  d'entourer  l'écu 
de  ses  armes  d'un  manteau  de  gueules,  doublé  d'hermine, 
cousu,  bordé  et  frangé  d'or,  blasonné  sur  les  courtines  des 
armes  d'Ennetières  et  sommé  de  la  couronne  ducale. 


ENNETIÈRBS.  75 

Ainsi)  une  attestation  impériale  du  3  novembre  1787,  con- 
servée et  enregistrée  dans  les  archives  du  royaume  de  Bel- 
gique, établit  légalement  Torigine  illustre  de  la  maison  d'En- 
netières  et  Tépoque  de  son  établissement  dans  les  Pays  Bas. 

Le  chancelier  Christyn,  dont  les  œuvres  font  autorité  en 
matière  d'histoire  nationale  et  de  généalogie,  écrivait  dans  sa 
Jurispende  héraldiqitey  page  383,  plus  d'un  siècle  avant  cette 
époque  (1)  : 

«  J'ajoute  en  guise  de  couronnement,  le  catalogue  de  quel- 
«  ques  familles  nobles  du  Brabant  auxquelles  le  roi  catho- 
*  lique  a  concédé  dans  ce  siècle  (antérieurement  cette  faveur 
<  était  à  peine  connue)  d'orner  leurs  armoiries  de  supports, 
t  Telles  sont  les  familles  d'Anderlan,  etc.,  Dennetières,  etc.» 

II  dit  encore»  page  196  et  suivantes  : 

«  n  n'est  pas  invraisemblable  de  voir  dans  l'illustre  fa- 
«  mille  des  Abbeville,  de  laquelle  en  ligne  directe,  mascu- 
«  Une  et  légitime  sont  issus  les  comtes  d' Abbeville,  chàte^ 
■  lains  ou  vicomtes  d' Abbeville  et  seigneurs  de  Boubers,  des 
c  descendants  de  la  famiUe  d' Abbeville,  seigneurs  de  Fon- 
I  taines,  d' Abbeville,  seigneurs  d'Ennetières,  et  des  descen- 
«  dants  de  la  famille  d'Ennetières  qui,  tous  issus  de  la  môme 
c  souche,  ont  porté  les  mômes  armoiries,  toutefois  de  cou- 
c  leurs  et  de  métaux  différents,  comme  on  le  voit  dans  la 
t  planche  ci  jointe....» 

«  Non  absimile  videre  est  in  illustri  Abbevilliorum  fa- 
t  milia,  ex  qua  in  linea  recta  masculina  légitima  prodiere 


(1)  Le  chAncelier  Christyn  mourut  le  28  octobre  1690. 

Voici  le  texte  original  de  la  première  citation  de  son  ouvrage 

«  Subnecto  coronidis  loco  elenchum  nobilium  alîquarum  in  Brabantia  fami- 

•  llamm  quibus  Rex  Catholicus  hoc  ssculo  (antea  enim  hœc  concessio  vix  erat 

•  cogmta)  insignia  Telamonibus,  sive  Tenentibus  condecoraro  concessit,  et 

•  nmt  :  Anderlan,  etc.,  Dennetières,  etc.  • 


76  LA   BELGIQUE   HÉRALDIQUE. 

«  comités  d'AJbbeville,  castellani  sive  vicecomites  d*Abbeville 
<c  et  domini  de  Boubers,  gentiles  d'AbbevilIe  toparchs  de 
«  Fontaines,  Abbeville  toparchae  d*Ennetières  et  gentiles  fa- 
«  milia  d*Ennetières,  qui  omnes  ab  eadem  stirpe  procreati, 
«  eadem  ferè  praetulère  insignia,  diversis  tamen  coloribus, 
«  aut  metallis  interstincta,  ut  ecce  in  subjectâ  lamina.» 

Cette  planche  contient  les  armes  suivantes  :  Comtes  d'Ab- 
beville,  d'or  à  trois  écussons  de  gueules  ;  vicomtes  et  châte- 
lains d'Abbeville,  sires  de  Boubers,  d'argent,  à  trois  écussons 
de  gueules  ;  d'Abbeville,  sires  de  Fontaines,  d'or  à  trois  écus- 
sons de  vair  ;  d'Abbeville,  sires  d'Ennetières,  d'argent  à  trois 
écussons  d'azur  ;  d'Ennetières,  sires  de  la  Plaine,  d'argent  à 
trois  écussons  d'azur,  chargés  chacun  d'une  étoile  à  six  rais 
d'or  ;  d'Ennetières,  sires  de  Harlebois,  de  môme  à  la  bordure 
engrelée  de  gueules. 

«  Le  premier,  continue  le  même  auteur,  qui  a  substitué 
«  aux  trois  écussons  de  gueules,  trois  écussons  d'azur  fut 
«  Hugues  d'Abbeville.  Il  avait  épousé  en  premières  noces 
«  Adélaïde,  fille  de  Giselbert,  seigneur  de  Haccobardin  et 
«  Bordin,  et  dont  il  eut  deux  fils,  Hugon  et  Roger.  Lorsqu'il 
«  eut  épousé  en  secondes  noces,  Mathilde,  fille  de  Robert, 
a  seigneur  d'Ennetières,  dont  elle  était  Tunique  héritière,  il 
«  prit,  ainsi  que  son  fils  Robert,  les  armes  de  la  ligne  mater- 
a  nelleet  de  la  seigneurie  qu'il  en  avait  reçue.  A  cet  effets  il 
tt  orna  chacun  des  écussons  d'azur  d'une  étoile  d'or  que  son 
«  ayeul  maternel  portait  sans  nombre,  sur  un  écu  de  sable, 
«  et  prit  aussi  le  nom  d'Ennetières. 

c  Ses  fils  Roger  et  Robert,  ainsi  que  plusieurs  autres  no- 
te bles,  servirent  de  témoins  auprès  de  Jeanne,  comtesse  de 
«  Flandre  et  de  Hainaut,  lorsque  Michel  de  Harne,  connéta- 
tt  ble  de  Flandre,  lui  fit  remise  de  la  châteUenie  de  Châtelet 
a  ouChâtillon(Gassel). 


XNKBnàim. 


77 


c  Plus  tard  il  mit  fin,  grâce  à  Tintenrention  de  Baudouin, 
abbé  de  Saint-Bavon  à  Gand  et  de  quelques  autres,  et  aussi 
du  consentement  de  son  fils  Robert,  aux  dissentiments  et 
aux  contestations  qoi  existaient  avec  Arnold,  abbé  de 
Blandes,  à  Foccasion  de  la  cession  de  quelques  biens  faite 
par  son  ayeul  Hugon  d'Abbatisvilla,  à  ce  même  monastère. 
Enfin,  il  transmit  aux  derniers  seigneurs  de  la  Plaigne,  de 
Watines,  Harlebois,  la  Berlière,  Wanchain,  du  Marets, 
du  Doncq,  la  Orusonnerie,  Beaufremez,  Baudimont,  des 
Loges,  Hompinson,  Beaumer,  du  Meisnil,  etc. ,  unis  par  une 
chaîne  non  interrompue  d'alliances  les  plus  nobles,  et  son 
nom  et  ses  armoiries. 

c  Parmi  ceux*ci  occupe  aujourd'hui  le  premier  rang,  le 
seigneur  Jacquesd'Ennetières,  chevalier  banneret,  seigneur 
de  Harlebois  et  la  Berlidre,  conseiller  d*Etat,  trésorier  su- 
prême du  royaume,  lequel  eut  un  fils  de  Marie  de  Baude- 
quin,  nommé  Philippe  François  d'Ennetières,  chevalier  et 
seigneur  des  Mottes,  Massinghem,  Burbure,  etc.,  adjoint  à 
son  père  dans  les  fonctions  d'administrateur  du  trésor 
royal,  et  illustre  par  son  mariage  avec  Marie  Alexandrine 
Obert,  héritière  de  Massinghem  et  Burbure  ;  et  un  second 
fils,  Jean  François  d'Ennetières,  commandant  de  la  garde 
noble  à  cheval,  châtelain  de  la  ville  et  du  château  de  Cour* 
trai,  grand  prévôt,  etc.,  et,  enfin,  une  fille  unique  Marie 
Françoise,  donnée  en  mariage  à  Henri,  seigneur  de  Groo- 
nendael,  chevalier,  etc....  » 

a  Primus  qui  scutula  tema  coccinea  in  cerulea  transmuta- 
vit,  fuit  Hugo  de  Abbeville;  duxerat  hic  primis  nuptiis 
Aleidem  filiam  Giselberti  Domini  de  Haccobardin  et  Bordin 
exqua  susceperatHugonemet  Rogerium  :  Gum  verosecun- 
dis  duxisset  Mathildem,  filiam  Roberti  D.  d'Ennetières 
ejusque  heredem  unicam  ;  tam  ipse  quam  fllius  ejus  Ro- 
bertus,  ut  et  matemi  stembiatis,  toparchiaeque,  quam  ab 


78  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

c  ea  acceperat,  signa  preferret  ;  scutula  cœrulea  singulis 
«  stellis  aureis,  quas  avus  maternas  sparsas  in  furvo  clypeo 
c  gerere  solebat,  ornavit,  nomenque  Ipsum  d'Ënnetieres  as- 
c  sumpsit.  Uujus  ôlius  Rogerius  Joanœ  Flandrise  et  Hanno- 
«  ni»  comitissâe  anno  1218,  testis  cum  filio  Roberto  pluri- 
«  misque  aliis  nobilibus  adfuit,  dum  Michaëlde  HarneFlan- 
«  dnae  constabularius  castellanium  Gastetensem  in  eam 
c  transferret.  Postealites  etdissidia  qnad  cum  Amoldo  Abbate 
a  Blandiniensi  ob  cessa  ab  avo  suo  Hugone  de  ÂbbatisTiUa 
c  monasterio  isti  quaedam  bona  ad  curiamd'Ënnetières  spec- 
c  tantia,  interventu  Balduini  Abbastis  S.  Bavonis  Gandavi 
c  aliisq.  ;  assentiente  etiam  £Llio  suo  Roberto,  composuit.  De- 
«  nique  adposteros  Dominos  de  la  Plaigne,  Watines,  lïarle- 
«  bois,  la  Berbère,  de  Wancbain,  du  Marets,  du  Doncq,  la 
«  Grusonnerie,  Beaufremez,  Baudimont,  des  Loges,  Mompin- 
«  son,  Beaumez,  du  Meisnil,  etc.,  continua  nobibssimorum 
«  connubiorum  catenâ  et  nomen  et  insignia  d'Ennetières 
«  transmisit  :  inter  quos  hodie  eminet  D.  Jacobus  d'Enne- 
c  tières,  Eques  baneretus,  toparcha  de  Harlebois  et  la  Ber- 
c  lière,  Régi  à  consiliis  status,  ejusque  iËrarii  thesaura- 
«  rius  supremus,  qui  ex  D.  Maria  de  Baudequin  sustulit 
«  D.  Pbilippum  Franciscum  d'Ennetières  equitem  topar- 
«  chain  de  Mottes,  Masinghem,  Burbure,  etc. ,  parenti  in  pre- 
«  fato  iErarii  regii  summi  tbesaurarii  munere,  adjunctum, 
c  D.  Mariae  Alexanddnae  Obert  dominae  et  beredis  de  Masin- 
«  ghem  et  Burbure  nuptiis  clarum  ;  Joanem  Franciscum 
a  d'Ennetières  legionis  equestris  campi  magistrnm,  et  civi- 
c  tatis  et  castellaninae  Cortracensis  castellanum  et  sum- 
«  mum  praetorem,  âliamque  unicam  D.  Mariam  Franciscam 
<  elocatam  D.  Henrico  de  Groenendael,  equiti,  etc.  » 

II  résulte  conséquemment  de  Tattestation  des  lettres  im- 
périales du  3  novembre  1787  et  d*autres  qui  leur  sont  anté- 
rieures, des  œuvres  du  chancelier  Christyn,  baron  de  Meer- 


ENNBTIÈRBS.  79 

beek,  des  archives  du  trésor  des  chartes  de  Flandres,  ainsi 
que  des  preuves  nobiliaires  du  célèbre  généalogiste  Jean  Sco- 
hier,  des  extraits  de  le  Blon,  Quartiers  généalogiques  ;  le  Roux, 
Théâtre  delanoblesse  de  Flandre;  du  Nobiliaire  des  Pays  Bas;  de 
l'Histoire  métallique  ;  le  Sueur,  Flandre  illustrée  ;  du  Diction^ 
noire  de  la  noblesse  ancienne  ;  de  V Addition  aux  Epitaphes  de 
Saint-Bavon  ;  des  monuments  funèbres  disséminés  dans  les 
églises  deBrabant,  de  Flandre,  du  Hainaut.  etc.;  des  Archives 
générales  du  royaume  de  Belgique  ;  des  extraits  baptistères, 
extraits  mortuaires,  contrats  de  mariage,  testaments  et  autres 
actes  de  dernière  yolonté,  actes  d'investiture  de  fiefs,  autre-^ 
ment  dits  reliefs,  engagères  d'emplois  nobles,  pactes  de  fa^ 
mille,  procès,  transactions,  acceptations  de  tutèle  et  autres 
actes  publics  ou  judiciaires,  conservés  dans  les  archives  de 
la  famille  ;  il  résulte  disons  nous  : 

!•  Qïie  Hugues  !•'  ou  Hugon,  sire  d'Abbeville  (Abbatisvilla) 
le  croisé,  avant  de  partir  pour  la  Terre  Sainte,  engagea  son 
fief  à  Hugues,  abbé  de  Saint-Bavon,  àGand,  afin  de  subvenir 
aux  frais  de  Texpédition,  et  que  ce  Hugues  1*',  sire  d'Abbe- 
ville, descendait  en  ligne  directe,  légitime  et  masculine  d'£n- 
guerrand,  premier  du  nom  et  premier  comte  de  Ponthieu. 

2^  Que  Hugues  II  d'Abbeville  brisa  les  armes  d'Abbeville 
de  celles  d'Ennetières,  après  qu'il  eut  épousé  en  secondes 
noces,  Mathilde,  fllle  et  unique  héritière  du  fief  d'Enne- 
tières; que  son  fils  Robert  et  toute  sa  descendance  continuè- 
rent à  porter  les  mêmes  armes. 

3^  Que  Robert,  fils  atné  de  Hugues  II,  fut  fait  prisonnier  à 
la  bataille  de  Pont  à  Bovines,  le. 27  juillet  1214  et  que  ran- 
çonné depuis,  il  servit  de  témoin,  ainsi  que  son  frère  Roger 
et  d'autres  hommes  de  fief,  de  la  cession  faite  le  mercredi 
avantlafôte  de  Saint  Jude  et  Saint  Simon.  Pan  1218,  par  Mi- 


80  LA  BBLOIQUX  HÉRALDIQUE. 

chel  de  Hane,  oonnétaUe  de  Flandre,  de  la  chAteUenie  de 
Caesel  à  dame  Jeanne,  comtesse  de  Hainant  et  de  Flandre. 

4"*  Que  ce  même  Robert  mit  fin,  par  transaction,  au  procès 
encore  pendant  avec  Arnold,  abbé  de  Blandes,  au  sujet  de 
Taliéuation  des  biens  faite  par  son  ayeul  Hugues  à  l'abbaye 
de  Saint-Bavon,  avant  de  prendre  la  croix. 


5*  Que  de  Hugues  d'Abbeville,  sire  d'Ennetières  du  chef  de 
sa  femme  et  de  son  fils,  Roger  d'Bnnelières,  descend  en  ligne 
directe,  masculine  et  légitime,  la  maison  d'Rnnetières  des 
Pays  Bas. 

6^  Que,  suivant  l'expression  du  roi  d'Espagne,  Charles  II  : 
«  la  maison  d'Ennetières  fut  reconnue  comme  une  des  plus 
«  nobles,  ancienne  et  militaire,  ayant  déjà  produit  (en  1680) 
«  depuis  plus  de  quatre  siècles,  plusieurs  braves  chevaliers, 
«  divers  excellents  l^ommes  et  autres  vertueux  personnages 
«  qui  avaient  utilement  et  dignement  servi  leurs  princes  et 
«  l'Etat.  » 

La  maison  d'Ennetières  pourrait  élever  ses  prétentions 
bien  au  delàde  Bernard,  châtelain  d'Abbeville  ;  mais,  comme 
les  cours  de  Madrid  et  de  Vienne  l'ont  considéré  et  reconnu 
conune  véritable  fondateur  de  la  famille  dont  nous  écrivons 
l'histoire,  nous  ne  nous  sommes  point  écarté  des  précédents 
légaux  et  officiels»  et  nous  nous  bornerons  à  raconter  l'ori- 
gine de  la  maison  d'Ennetières  à  titre  d'introduction  histo- 
rique, d'après  la  Chronique  de  Saint  Riquier. 

c  Les  sires  et  châtelains  d'Abbeville  ont  tiré  leur  nom 
«  de  la  cité  d'Abbeville,  Abbatis  villa,  capitale  du  comté 
«  de  Ponthieuy  sur  la  rivière  de  Somme,  à  cinq  lieues  de 
«  la  mer,  au  diocèse  d'Amiens,  qui  n'était  autrefois  qu'une 
c  maison  de  campagne  des  abbés  de  Gentule  ou  de  Saint 
<  Riquier,  célèbre  monastère  situé  à  deux  lieues  de  là. 


ENNETIÈRES.  81 

De  cette  maison  de  campagne  on  fit  ensuite  un  château,  et 
on  y  fonda  un  prieuré.  Mais  Hugues  Capet  en  voulant  faire 
une  place  forte  pour  arrêter  les  courses  des  barbares,  l'Ata 
aux  moines  de  Saint  Aiguier,  dont  il  avait  été  autrefois  un 
ahbâ  séculier»  et  Tayant  fortifiée,  la  donna  à  Hugues,  époux 
de  Gisle,  sa  fille,  qui  prit  le  nom  d'avoué  ou  défenseur, 
parce  qu'on  lui  avait  confié  la  défense  de  Saint  Riquier.  En 
1035,  Enguerrand,  son  fils,  après  avoir  tué  le  comte  de 
Boulogne  dans  une  bataille  et  épousé  Adelaja,  sa  veuve,  prit 
le  titre  de  comte  de  Ponthieu.  Son  fils,  Enguerrand  11, 
épousa  en  1065,  Béatrix,  fille  d'Ëustache,  comte  deGuines. 
Il  portait  le  titre  de  vicomte  d'Abbeville.  Son  fils  Enguer- 
rand ni  épousa  dame  Mahaut  avec  laquelle  il  vivait  en 
1169.  Il  fut  père  d'Enguerrand, châtelain  d'Ahbeville,  qui 
épousa  Eléonore,  fille  du  châtelain  de  Saint  Valéry,  dont, 
entre  autres  enfants,  il  eut  Bernard  I*',  châtelain  d'Abbe- 
ville.  On  ne  connaît  point  le  nom  de  sa  femme  dont  il  eut 
Bernard  II,  dit  le  Vieux,  châtelain  d'Abbeville,  par  qm  la 
généalogie  de  la  maison  d'Ennetières  commence.  » 
D'Ennetières  resta  fidèle  à  ces  glorieuses  traditions.  Ses 
membres  se  distinguèrent  en  tout  temps  par  une  inébranla- 
ble fidélité  à  leurs  souverains  légitimes.  Ils  se  rendirent  ce* 
lèbres  dans  Téglise,  dans  les  armes,  et,  surtout  dans  la  direc- 
tion des  affaires  les  plus  secrètes  de  TEtat.  Ils  contractèrent 
d'illustres  alliances  qui,  toutes,  furent  admises  et  reçues 
comme  la  leur  dans  les  chapitres  et  collèges  nobles  des  pro- 
vinces de  Belgique,  telles  que,  dans  les  époques  anciennes,  Ve- 
laines,  Salins,  Obigies,  Roupy,  Bary,  Fiennes,  Aubermont, 
Clermez,  Vilain  de  Gand,  dont  les  princes  de  Masmines,  la 
Woestine,  Chastillon,  Moerkerke,  Harancourt,  Carondelet,  la 
Hamaide,  Saulx,  Haynin,  Croix,  Enghien,  etc.  Les  alliances 
de  la  maison  d'Ennetières,  dans  les  temps  modernes,  occu* 
pent  le  même  rang  social. 


82  LA  BBLaïQUB  HÉRALDIQUE. 

I.  Bernard,  sire  et  châtelain  d'Abbevillb,  en  1150, 
épousa,  Ogive  fille  de  Roger,  dit  le  Vieux,  châtelain  de 
Lille  en  Flandre,  dont  trois  enfants,  savoir  : 

A.  Bernard  u'Abbevills,  prit  la  croix  avec  son  frère  Hngnes,  afin  de 
combattre  les  Sarrassins  en  Syrie  et  aliéna  tous  ses  biens  pour  subvenir 
aux  dépenses  de  l'expédition  en  Terre  Sainte. 

B.  Jean  d*Abbbville,  prieur  de  Saint-Omer  d'Abbeville,  cardinal  de  la 
sainte  Eglise  du  titre  de  sainte  Sabine. 

G.  Hugues  I*',  qui  suit,  II. 

IL  Hugues,  sire  d'Abbbvillb,  épousa  :  1^  Adélaïde,  ftUe 
de  Giselbert,  seigneur  de  Haccobardin  et  Bordin  ;  et  2*  Ma- 
thilde,  fille  et  héritière  de  Robert,  seigneur  d'Ennetières, 
châtelain  de  Lille  en  Flandre.  Il  se  croisa  en  Palestine,  avec 
son  frère  aîné.  Il  eut  du  premier  lit  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Hugon  d'Abbevillb. 

B.  Roger  d^Abbevillb. 

11  eut  du  second  lit  an  fils,  savoir  : 
G.  Robert,  qui  suit,  III. 

m.  Robert,  sire  d'Abbeville,  prit  le  nom  de  sa  mère  et 
s'appela  par  suite  seigneur  d'Ennetières.  Il  brisa  les  armes 
d'Abbeville  en  chargeant  les  écussons  d'azur,  chacun  d'une 
étoile  à  six  rais  d'or  que  son  aïeul  maternel  portait  sans 
nombre  sur  un  écu  de  sable.  Il  épousa  Adélaïde  de  Boubers, 
dont  deiuc  enfants,  savoir  : 

A.  Roger,  qui  suit,  IV,  après  son  frère  Robert. 

B.  Robert,  qui  suit,  IV. 

IV.  Robert  d'Ennetières,  écuyer,  est  cité  avec  son  frère 
Roger  dans  Tacte  déposé  au  trésor  des  chartes  de  Flandre, 
du  mercredi  avant  la  fête  de  Saint  Jude  et  Saint  Simon, 
l'an  1218,  par  lequel  Michel  deHame,  connétable  de  Flandre, 


ENNETIÈRE8.  83 

fit  remise  de  la  châtellenie  de  Ghâtelet  ou  de  Ghâtillon,  à 
Jeanne,  comtesse  de  Hainaut  et  de  Flandre. 

Robert  d'Ënnetières  combattit  dans  les  rangs  de  la  no- 
blesse de  Flandre,  d'Artois  et  de  Picardie,  qui  furent  défaits 
et  perdirent  soixante-seize  chevaliers  faits  prisonniers,  à  la 
bataille  célèbre  de  Pont  à  Bovines,  le  27  juillet  1214. 
Robert  d'Ennetières^  avec  trois  autres  chevaliers  appartenant 
comme  lui  à  la  commune  de  Gompiègne,  Baudouin  de 
Boudins,  Hugues  de  Malkers  et  Bernard  de  Wismes,  fut 
remis  aux  prévôts  de  Paris.  Admis  à  rançon  pour  une  somme 
considérable,  il  avait  recouvré  la  liberté,  lors  de  Tinvestiture 
de  la  comtesse  Jeanne,  dans  la  châtellenie  de^Gassel. 

Ëustache,  châtelain  d'Auxy,  fut  également  au  nombre  des 
prisonniers  de  cette  bataille  célèbre. 

On  nous  pardonnera  d'avoir  rappelé  quelques  faits  ayant 
rapport  à  l'histoire  générale  en  nous  occupant  d'une  his- 
toire plus  particulière.  D'aiUeurs,  en  parlant  des  hommes 
qui  ont  été  mêlés  aux  affaires  de  leur  temps,  on  est 
toujours  amené  à  se  placer  à  un  point  de  vue  plus  élevé 
que  ne  semblerait  l'exiger  une  généalogie. 


IVl  RoGRR  d'Ennetièrbs,  écuyer,  plaida  contre  Arnold, 
abbé  de  Saint  Pierre  lez  Gand,  pour  les  biens  que  son  aïeul, 
Hugues  d'Abbeville,  avait  donné  en  garant  à  l'abbé  Hugues, 
dans  le  lieu  d'Ennetières,  pour  prier  Dieu,  pour  le  repos  de 
Tâme  de  son  père  et  de  la  sienne,  après  sa  mort,  lorsqu'il 
serait  parti  pour  la  Syrie,  afin  de  combattre  les  Sarrasins 
avec  son  frère  aine  Bernard,  lequel  avait  vendu  ses  biens 
à  l'effet  de  subvenir  aux  dépenses  du  voyage. 

Le  différend  fut  aplani  par  la  décision  de  Gauthier,  évèque 
de  Tournai,  donnée  le  samedi  avant  la  fête  de  Saint  Gilles, 
l'an  1229,  et  souscrite  par  Jean,  abbé  de  Saint  Bavon  à 


84  LA  B£LaiQU£  aÉIUlLDIQU£. 

Gandi  Abraham,  archidiacre,  Nicolas,  fils  du  châtelain  de 
Lille,  chanoine  dudit  Tournai,  et  autres  témoins  ou  pleiges. 
Au  trésor  des  chartes  de  Flandre  se  trouve  le  transport 
de  Tan  1218,  fait  par  Michel  de  Hame,  connétable  de 
Flandre,  de  la  châtellenie  de  Cassel,  entre  les  mains  de 
Dame  Jeanne,  comtesse  de  Flandre  et  de  Hainaut,  dont 
furent  témoins,  comme  hommes  de  fief  de  la  comtesse, 
Gibert  de  Bondue,  Urson  de  Fertin,  Hugues  de  Lezennes, 
Roger  d'Ennetières,  Gérard  Davelin,  Robert  d'£nnetières  et 
autres,  dont  la  copie  signée  Sterck,  maître  des  comptes  à 
Lille,  a  été  communiquée  à  M.  Sohier,  le  26  juin  1600. 

Roger  d'Ënnetières  eut  un  fils,  Robert,  qui  suit,  V. 

V.  Robert  d'Ennbtières,  écuyer,  épousa  Jacqueline  de 
Rapelaer,  dont  entre  autres  enfants,  il  eut  un  fils,  Jean,  qui 
suit»  YI. 

VI.  Jbam  o'Ennetièreb,  écuyer,  épousa  Simone  de  Salins, 
dont  un  fils,  GoUard,  qui  suit,  VU. 

VU.  CoLLARO  d'Ennetières,  écuyer,  épousa  Marguerite  de 
Roupy,  dont  un  fils,  Guillaume  qui  suit,  VUI. 

VUI.  Guillaume  d'Ennetières  ,  écuyer,  mort  en  1400, 
épousa  Nicole  Tubegot,  fille  de  Jean  et  d'Agnès  de  Bary. 

U  fut  inhumé  à  Saint  Brice,  à  Tournai,  près  de  Tescalier 
du  clocher,  laissant  un  fils,  Jacques,  qui  suit,  IX. 

IX.  Jacques  d'Ennetières,  seigneur  del  Val,  fief  mouvant  de 
Mouscron  et  de  la  Muserie,  mort  le  27  janvier  1463  et  inhumé 
au  cloître  de  Notre  Dame  à  Tournai,  épousa,  1  ®  Catherine  Mou- 
ton ;  2»  Jeanne  de  Thouars,  fille  de  Nicolas  de  Thouars  et  de 
Catherine  d'Âubermont ,  3«  Jeanne  du  Bois  de  Fiennes  et 
4°  Sandrine  Abbelini  ou  des  Âblens,  fiUe  de  Jacques  et  d'Isa- 
beau  de  Calonne. 

U  eut  du  deuxième  lit  trois  enfants,  savoir  : 


£NNBTIÈRES.  85 

A.  Jean  D'ENNETiÂaBS,  seigneur  del  Val,  mort  sans  postérité  et  inhumé 
à  Tours  en  i4(S6,bomme  d'armes  du  roi  de  France,  épousa  Gatlierine 
de  la  Foye,  fllle  de  Henri  et  d'Agnès,  des  comtes  de  Saint-Génois. 

B.  Jacques,  dont  la  postérité  suit,  X,  après  celle  de  son  frère  Roland. 
G.  Françoise   épousa  Jean  Glermez,  fils  de  Jean  et  de  Catherine  de 

Velaine. 

Il  eut  du  quatrième  lit  un  fils,  savoir  : 
D.  Roland,  qui  suit,  X. 

X.  Roland  d'Enmetièrss  servit  fidèlement  la  cause  de  son 
souverain,  Charles  le  Téméraire,  duc  de  Bourgogne,  parta- 
gea sa  gloire  et  sa  splendeur  et  ne  l'abandonna  pas  dans  la 
mauvaise  fortune.  Il  le  suivit  à  ta  bataille  de  Morat  et  fut  tué 
à  ses  côtés  à  la  bataille  de  Nancy^  que  le  duc  de  Bourgogne 
voulait  reprendre  au  duc  de  Lorraine.  Il  fut  privé  de  sépul- 
ture chrétienne  et  son  corps,  dépouillé  de  son  armure  fut, 
comme  la  plupart  des  victimes  de  cette  sanglante  journée, 
abandonné  dans  un  marais,  le  5  janvier  1476. 

Il  épousa  N.,  fille  de  Louis,  seigneur  de  Warcoing,  dont  un 
fils,  Roland  qui  suit,  XI. 

XI.  Roland  d'Ennetières,  épousa  Marguerite  d'Allennes, 
dont  un  fils,  Marc  qui  suit,  XII. 

Xn.  Marc  d'Ennbtières,  conseiller  et  maître  ordinaire  de 
la  chambre  des  comptes  à  Luxembourg,  épousa  Catherine 
Bentinck,  fille  de  Gérard. 

Dans  Téglise  de  Saint  Bavon  à  Gand,  se  trouve  le  blason  de 
Charles  François  Joseph  Mesdach,  accompagné  de  seize  quar- 
tiers, parmi  lesquels  Bentinck  et  d'Ënnetières. 

Dans  Téglise  paroissiale  de  la  chapelle  au  chœur  de  Notre 
Dame  se  trouve  l'épitaphe  suivante  : 

LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE,  IV.  6 


86  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

D.   0.  M. 

MONUBfENTUM 

Famills  mabgi  d'Ennetières 

ET 
CATHARINiS  DE  BeNTINCK. 

conjugum 
Hic  fato  cessit  24  junii  1600 

ILLA  20   MARTI    1607. 

Marc  d'Ennetières  eut  de  CSatherine  Benlinck  cinq  enfants, 
savoir  : 

A.  Charles,  qui  suit,  XIII. 

B.  Philippe  d'Ennetièrbs,  chanoine  de  Notre-Dame  à  Cambrai. 
G.  Roland  d'Ennetièreb,  mort  sans  alliance. 

D.  Antoinette  épousa  Serlac  Ruyt,  maître  ordinaire  de  la  Chambre 
des  comptes  à  Ruremonde. 
£.  Catherine,  fllle  dévote. 

XIII.  Charles  d'Ennbtièrbs,  conseiller  et  maiire  de  la 
Chambre  des  comptes  en  Brabant,  épousa  Elisabeth  Bau  weus, 
dont  cinq  enfants,  savoir  : 

A.  Charles  Philippe  d*£nnetièrb8,  sans  alliance. 

B.  Robert,  qui  suit,  XIV. 

C.  Philippine,  religieuse  à  Jéricho. 

D.  Antoinette  épousa  Roger  Robert  de  Rulant,  dit  de  Zulandre, 
seigneur  de  Cueme,  Mery,  Acre,  châtelain  de  Courtrai. 

E.  Jeanne,  sans  alliance. 

XIV.  Robert  d'Ennetières,  seigneur  de  Meerbeck,  entre 
Louvain  et  Bruxelles,  secrétaire  du  conseil  privé  de  Sa  Ma- 
jesté et  contrôleur  des  sceaux  des  privé  et  grand  Conseil, 
épousa,  le  27  septembre  1749,  Isabelle  Marie  Gheys^  dame  de 
Bavinchove,  dont  une  fllle  : 

Jeanne,  dame  héritière  de  Meerbeck,  vendu  au  chancelier  Christyn,  et 
de  Bavinchove,  épousa  en  i760,  Julien  Joseph  François,  comte  de  la 


£NNBT1ÈBBB.  87 

Tour  Saint  Quentin  et  de  Seneghem,  seigneur  de  Cîolomby,  la  Hotte, 
Bleequin,  Lombre,  Gramezprës  d'Âtb,  capitaine  de  cavalerie  au  service 
desaMijesté  Catholique,  mort  le  20  juin  1748. 


X.  Jacquks  d'£mnbtière8,  second  fils  de  Jacques  d'Enne- 
tières  et  de  Jeanne  de  Thouars,  seigneur  del  Val  après  son 
frère  aine,  fief  qu'il  vendit  lors  de  la  réunion  du  comté  de 
Ponthieu  à  la  France,  chevalier  de  Jérusalem,  fit  le  pèleri- 
nage en  Terre-Sainte.  Homme  d'armes  du  roi  de  France, 
mort  en  1493,  et  inhumé  avec  sa  femme  dans  la  chapelle  de 
Saint  Maure  à  Saint  Brice,  à  Tournai,  il  épousa  Quintine  Pip- 
part,  dame  de  Beaumez,  fille  de  Gérard  Pippart,  seigneur  de 
Beanmez,qui  portait  d'azur  à  trois  coqs  d'or,  et  de  Jacqueline 
d'Aubermont,  dont  im  fils,  Jérôme  qui  suit,  XL 

n  laissa  aussi  un  fils  bâtard  : 

Raphaël  d'Ennstières,  prêtre. 

XI.  Jérôme  d'Snnbtièrbs,  chevalier,  par  lettres  patentes  de 
Charles  V  du  20  janvier  1523,  chevalier  de  Jérusalem,  sei- 
gneur de  Wastines,  du  Doncq  et  du  Mesnil,  grand  prévôt  de 
Tournai,  mort,  suivant  les  archives  de  la  Chambre  ou  chan- 
cellerie des  Pays  Bas  à  Vienne,  le  25  octobre  1535,  et  inhumé 
à  Saint  Brice,  à  Tournai,  fonda,  rue  de  l'Ecorcherie,  à  Tour- 
nai, une  maison  pour  recevoir  quati'e  vieillards.  Il  avait 
épousé  Marie  Villain,  morte  en  1568  et  inhumée  auprès  de 
son  mari,  fille  de  Jean,  seigneur  de  la  Boucharderie  et 
d*Agnès  de  Bracques,  qui  portait  d'azur  à  une  gerbe  de  blé 
d'or,  dont  treize  enfants,  savoir  : 

A.  Jacques,  qni  suit,  XII. 

B.  Gertrnde,  morte  sans  alliance. 

G.  Gabriel  o'EmfBTiéRBS,  mort  sans  alliance. 

D.  Agnès»  morte  en  bas  Age. 

f.  Jean  d'Bnnetiêbes,  religieux  au  Jardinet. 

F.  Marie,  religieuse,  se  distingua  par  son  savoir  et  sa  piété,  mais  parti- 


88  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

cnlièrement  par  son  zèle  eontre  les  ennemis  de  la  foi.  Elle  vivait  en 
1539.  Valère  André,  qui  la  nomme  d'Entières,  en  la  qualifiant  de  Muli  r 
docUy  insinue  qu'elle  fut  mariée.  C'est  une  erreur.  Marie  d'Ennelières 
fut  réellement  religieuse  et  elle  écrivit  des  épitres  très-vives  contre  les 
protestants.  La  plus  célèbre,  en  français,  est  dirigée  contre  les  «  Turcqz, 
Juifs,  Infidèles,  faulx  Chrétiens,  Anabaptistes  et  Luthériens  qui  se  glis- 
saient secrètement  dans  les  Pays  Bas.  •  Elle  fut  imprimée  en  1539. 

G.  Madeleine,  religieuse. 

H.  Jérôme  d'Ennetières,  prévôt  des  .Croisiers,  à  Tournai. 

L  Arnould,  qui  suit,  XIÎ,  après  la  postérité  de  son  frère  Jacques. 

J.  Pierre  d'Ei^netières,  seigneur  du  Doncq,  brisait  ses  armes  d'un 
croissant  de  gueules  en  abîme. 

K.  Simon  d^Ennetièrbs,  mort  sans  alliance. 

L.  Denys  d'EiNnetières,  mort  sans  alliance. 

M.  François  d'Ennetières,  seigneur  de  Beaumez,  brisait  ses  armes 
d'un  croissant  sur  le  premier  écu.  Mort  le  3  janvier  1580,  il  épousa 
Barbe,  alias  Anne  de  Boulenger,  dame  du  Mesnil,  morte  en  1592  et 
inhumée  au  cloître  de  Notre  Dame  à  Tournai,  fille  de  Christophe  de 
Boulenger,  seigneur  du  Mesnil,  et  de  Jeanne  Lignier. 

XII.  Jacques  d'Ennetières,  seigneur  de  Lassus,  épousa  : 
l'^  Madeleine  de  Landas,  dont  les  enfants  moururent  en  bas 
âge,  fille  de  Guillaume,  seigneur  de  Chin;  et  2»,  vers  1520, 
Catherine  de  Ghastillon,  fille  de  Jean  de  Chastillon  et  d'Anne 
Huilland,  dont  sept  enfants,  savoir  : 

A.  Jean,  qui  suit,  XIII. 

B.  Anne,  épousa  Arnould  de  Landas,  seigneur  de  Péronne. 

G.  Catberine,  épousa  Hermès  de  Landas,  seigneur  d'JSstran,  fils 
d'Ârnould  de  Landas,  seigneur  de  Chin,  et  de  Jacqueline  Hanneron  et 
frère  dudit  Arnould,  époux  de  sa  sœur  Anne. 

Dans  la  quatrième  chapelle  de  l'église  de  Saint-Bavon,  dédiée  à  saint 
Pierre  et  Paul,  se  trouvent  les  seize  quartiers  de  Marie  Louise  de  Rockelfing. 

Cette  demoiselle  de  Hockelflng  avait  pour  trisayeul  messire  Georges 
de  Rockelfing,  chevaiier,  né  à  Neysch  en  Hongrie,  de  Tobie  et  de  Marie 
van  Larwick,  mailre  d'hôtel  de  la  reine  Marie  de  Hongrie,  et  ballly  du 
Vieuxhoiirg  par  lettres  patentes  de  l'empereur  Charles  Quint  de  l'an  1541. 
n  épousa  en  Flandres,  Françoise  Louise  van  der  Zicbelen,  fille  de 
Jacques,  seigneur  de  Nazareth,  Biest,  Hove,  Herleghem,  etc., et  d'Isabelle 


ENNBTIÈRES.  89 

▼an  der  Boyen,  dont  vint  Louis,  sdgneur  des  mêmes  lieux,  qui  de  son 
époQse  Marguerite  de  Landas,  flUe  d'Hermès,  seigneur  d'Estrun,  et  de 
Catherine  d'Ennelières,  eut  un  fils  appelé  aussi  Louis,  héritier  des  susdits 
biens,  qui  s'allia  à  Catherine  Uutenhove,  fille  de  Charles,  seigneur  de 
Zutensen,  etc.,  et  de  Sophie  van  Schomberg  zu-Richenau.De  ce  mariage 
est  né  Georges,  seigneur  de  Nazareth,  qui  épousa  :  1*  Marie  Oeegbroot» 
dame  de  Volmerlieke,  fille  de  Daniel,  seigneur  du  même  lieu,  de 
DelTeryneYelde,  etc.  et  de  Marie  Tan  Stombrouck;  en  secondes  noces 
Marie  Gaiselain  dont  il  eut  la  susdite  Marie  Louise.  {Addilions  aux  épi- 
taphes  de  Véglise  de  Saint  Bavon,  p.  499). 

D.  Jérôme  o'Bnnbtièreb,  homme  d'armes,  mort  au  voyage  de  Didier, 
à  rage  de  dix-neuf  ans. 

B.  Pierre  d'Ennbtières,  homme  d'armes,  mort  à  la  guerre. 

P.  Jacques  d'Ennbttères,  pèlerin  de  Jérusalem. 

G.  Nicolas  d'Ennbtiâres,  homme  d'armes  à  la  journée  de  Saint  Laurent, 
épousa  Catherine  ie  Clercq,  sœur  de  Jeanne,  qui  épousa  Jean  d'Bnnetiéres, 
seigneur  de  Lassus,  dont  trois  enHants,  morts  sans  alliance  : 

a.  Jonas  d'EMKiTiÉBBS. 
6.  Suzamie. 
c.  Judith. 

XIII.  Jean  d'Bnnetiéres,  seigneur  deLassus,  mort  en  juil- 
let 1630,  et  inhumé  à  Saint-Jacques,  à  Tournai ,  épousa 
Jeanne  Le  Glercq,  fille  de  Nicolas,  dont  cinq  enfants,  savoir  : 

A.  Jean  D*Ei«iŒTrÈRBS,  mort  sans  alliance  et  inhumé  à  Saint-Jacques, 
à  Tournai. 

B.  Catherine,  épousa,  le  7  février  1090,  à  Saint  Jacques,  à  Tournai, 
Antoine  de  Gamin,  dit  le  Boucq,  aliàs  Jacques  de  Camin,  seigneur 
â*Antbour  et  d*Herbelin,  fils  d'Antoine  le  Boucq,  dit  de  Carnin,  et  de 
Marie  de  Pervacques. 

C.  Madeleine,  épousa  Jean  de  Flandre. 

D.  BléoQore,  épousa,  le  1*'  février  1007,  à  Saint-Jacques,  à  Tournai, 
Pierre  de  Gazier,  seigneur  d'Hautighem. 

B.  Jeanne,  sans  alliance. 


90  LA   BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

XII.  Arnould  d'ënnetièrbs»  neuvième  enfant  de  Jérôme 
d'Ennetières  et  de  Marie  Villain,  seigneur  de  la  Plaigne  et  de 
Wastines,  grand  prévôt  de  Tournai,  qui  brisa  ses  armes 
d'une  bordure  engrélée  de  gueules  et  fit  bâtir  le  chftteau  de 
la  Plaigne,  épousa,  le  13  février  1530,  Marie,  cUiàs  Cathe- 
rine de  Cordes,  filled'Amould  et  d'Anne  Moreel,  inhumée  avec 
son  mari  dans  l'éghse  paroissiale  de  la  Plaigne,  et  dont  il  eut 
treize  enfants,  savoir  : 

A.  Arnould  d'Ennetièbes,  chevalier,  seigneur  de  1a  Plaigne,  secrétaire 
au  conseil  d'Etat  et  privé,  près  la  personne  dn  roi,  par  commission  du 
i"  janvier  i676,  mort  sans  postérité  en  Bspagne,  en  lS9t,  obtint  des 
lettres  de  confirmation  de  noblesse,  avec  rélroacttvité,  depuis  rétablis- 
sement de  ses  ancêtres  dans  les  Pays  Bas,  datées  de  Madrid,  le 
l*'  avril  1898. 

B.  Jérôme  d'Ennetiàbes,  seigneur  de  Harlebois,  qui  écartelait  Vlllain, 
mort  sans  alliance. 

G.  Marguerite,  morte  sans  alliance. 

D.  Yolande  épousa,  le  8  janvier  1809,  Louis,  bâtard  de  Proet  de 
Moerkercke. 

E.  Adrienne,  morte  sans  alliance, 

F.  Francar  o'Bnnetières,  cbanoine  à  Tournai. 

G.  Antoinette,  morte  sans  alliance, 
fi.  Louis,  qui  suit,  XIII. 

1.  Catherine,  épousa  Jean  de  la  Hamaïde,  seigneur  de  Lossigny. 
J.  Jean  o^Ennetières,  dont  la  postérité  suit,  XIU,  après  celle  de  son 
frère  Louis. 
K.  Quintine,  morte  sans  alliance. 
L.  Gbarles  i)*£nn£tières,  mort  sans  alliance. 
M.  Claude  d^ënnetières,  jésuite. 

XIII.  Louis  d'Ennetières,  seigneur  de  Wastines  et  de  la 
Plaigne,  mort  le  5  février  1596  et  inhumé  dans  Téglise  pa* 
roissiale  de  la  Plaigne,  gouverneur  de  Chimay,  contribua 
puissamment,  suivant  l'attestation  du  prince  de  Parme,  au 
rétablissement  de  Tautorité  légitime  dans  la  ville  de  Bruges 
révoltée.  Il  fut  Tun  des  plus  fermes  soutiens  de  la  politique 


BNNBTIÈBBS.  91 

du  duc  d'Anjou  et  du  prince  d^Orange,  Guillaume  le  Taci- 
turne. Le  prince  de  Chimay,  fils  unique  du  duc  d'Arschot, 
dont  il  était  le  gentilhomme,  avait  en  lui  une  confiance  excep- 
tionnelle que  justifiaient  son  savoir,  son  zèle  et  son  habileté 
dans  les  missions  diplomatiques. 

Un  acte  de  relief  qui  concerne  Louis  d'Ënnetières,  porte.... 
«  De  Louis  d'Ennetières/écuyer,  seigneur  de  Wastînes  pour 
«  le  relief  de  la  terre  et  seigneurie  de  le  Plainehem...  à  lui 
t  succédé  et  échu  par  le  trépas  de  feu  messire  Amould  d*En- 
•  netières,en  son  vivant,  chevalier,  seigneur dudit le  Plaine- 
«  hem  et  Lhouroit,  conseiller  et  secrétaire  d'Etat,  1594.  » 

Il  avait  épousé  Prudence  de  Forvye,  fille  de  Guillaume  de 
Porvye,  seigneur  de  Montecourt,  gouverneur  de  Chimay  et 
d'Antoinette  de  Haynin,  dont  six  enfants,  savoir  : 

A.  Agnès  Anne,  qni  épousa  N.  Mazin. 

B.  Jeanne,  morte  sans  aUiance. 

G.  Charles  d'Ennetières,  mort  sans  alliance. 

D.  Anne,  épousa  :  1«  Charles  de  Firesnel,  seigneur  de  Loupy,  en  Lor- 
raine, dont  Diane  de  Presnel  ;  et  V  Charles  d*flaraucourt  ou  Araueourt, 
baron  d*Onne,  également  en  Lorraine,  dont  eUe  n*eut  pas  d'enfants. 

B.  Robert  o*£nnbtières,  chanoine  de  Saint  Bavon  à  6and,  mort  le 
18  avril  i649. 

P.  Louis,  qui  suit,  XIV. 

XIV.  Louis  d'£nnbtièiu»,  seigneur  de  Waatines,  de  la 
Plaigne,  mort  en  1624,  épousa  Yolande  d'Enghien,  morte, 
suivant  les  uns  en  1605,  suivant  les  autres  en  septembre 
1616,  flUe  de  Jacques  d'Enghien,  seigneur  de  Eestergat,  et 
de  Jeanne  de  la  Motte,  dite  de  Bruyelles ,  sa  femme  du  pre- 
mier lit. 

Un  extrait  d'un  acte  de  relief  relatif  à  Louis  d'Ennetières, 
contient  ce  qui  suit  :  ...  «Du  18  aviîl  1597,  de  Jean  de  Flines, 
«  en  qualité  de  procureur  de  Louis  d'Ennetières,  seigneur  de 
c  la  Plaigne,  Chin  et  Lomoy,  pour  le  relief  d'icelles  sei- 


92  LA  BBLaïQUB  HÉRALDIQUE. 

V  gneuries ...  échues  parle  trépas  de  feu  Louis d'Ennetières, 
«  écuyer,  seigneur  de  Wastines,  etc.,  son  père.  » 
Il  eut  de  son  mariage  trois  enfants,  savoir  : 

A.  Jacques  d*Ennbtièrb8,  mort  sans  alliance. 

B.  Gaspard,  qui  suit,  XV. 

G.  Robert  D'EMNcriiaBs,  obtint  des  supports,  par  lettres  du  roi 
PbiUppe  IV,  de  l'an  1643. 

Xy.  Gaspard  d'ënnetières,  seigneur  de  la  Plaigne,  de 
Wastines,  de  Syn,  de  Lomoy,  etc.,  mort  en  1679,  épousa  Ca- 
therine de  la  Haye,  dame  de  Beaurepaire,  fille  d'Arnould 
de  la  Haye,  et  de  Marie  Bernard,  dont  cinq  enfants,  savoir  : 

A.  Arnould  Jean,  qui  suit,  XVI. 

fi.  Marie  Madeleine,  épousa  Ferdinand  de  Baudequin,  capitaine  de 
cuirassiers  au  service  de  Sa  Majesté  Catholique,  fils  de  Philippe  de 
Baudequin,  seigneur  d'Alincourt,  de  Peutby  et  du  Biea,  et  de  Claudine 
d'Ennetières. 

C.  Marie  Anne,  dame  de  Qhilenghien. 

D.  Robert  François  d'Bnnbtiâres,  seigneur  de  Lilieux,  épousa  Marie 
Hyacintbe  Tbér^  d'Espiennes,  dont  trois  enlants  : 

a.  Philippe  Charles  d'£MNEnÉB£s ,  né  à  Tournai,  et  baptisé  à  Saint  Brice  le  9 
liiar8lC83. 
6.  François  d'ENNBTiÂass. 
c.  Marie  Françoise,  sans  alliance. 

B.  Louis  D*BNMBTiÈaEs,  seigneur  de  fieaurepaire. 

XVI.  Arnould  Jean  d'Ennetières,  seigneur  de  la  Plaigne,  de 
Wastines,  capitaine  de  cavalerie  en  1660,  mort  en  1684, 
épousa,  par  contrat  du  30  novembre  1663,  Antoinette  Jacque- 
line d'Enghien,  morte  le  8  avril  1717  et  inhumée  à  Saint 
Brice,  à  Tournai,  ûlie  de  Jacques  Charles  d'Enghien,  sei- 
gneur de  Bruyelles,  et  d'Antoinette  de  la  Cornhuuse,  dont 
huit  enfants,  savoir  : 

A.  Gaspard  Marie  Josepb,  qui  suif,  XVII. 


BNNBTIÈRS8.  93 

B.  Philippe  Adrien  d^BnnbtiArbs,  né  à  Toornai  et  bipUié  à  Saint 
firioe  le  17  âoùt  iM7. 

G.  François  Proeope  d'Knmbtièrbs,  né  à  Tournai  et  baptisé  à  Saint 
Briœ  le  9  Juillet  1671. 

D.  Louis  Gliarles  d*Biinbtiârbs,  né  à  Tournai  et  baptisé  à  Saint  firice 
le  7  janTier  1075. 

B.  Marie  Antoinette,  née  à  Tournai  et  baptisée  à  Saint  Brice  le 
19  mai  1076. 

F.  Marie  Anne,  née  à  Tournai  et  baptisée  à  Saint  Brice  le  SS  no- 
vembre 1077. 

G.  Louis  Antoine  Joseph  d'Ennbtières,  né  à  Tournai  et  baptisé  à 
Saint  Brice  le  U  août  1679. 

H.  François  Xavier  D*ENNBTiiBBS,  né  à  .Tournai  et  baptisé  à  Saint 
Bnceie3imail689. 

XVII.  Gaspard  Marie  Joseph  d'Ennetières,  seigneur  de  la 
Plaigne,  de  Wastines,  conseiller  au  parlement  de  Flandre, 
en  qualité  de  chevalier  d'honneur,  par  réception  du  23  juin 
1701,  en  remplacement  d'Adrien  François  van  Spiere,  baron 
de  Mooreghem,  mort  à  Douai,  le  17  mai  1751,  épousa  le 
30  avril  1691 ,  à  Saint  Brice,  à  Tournai,  Marie  Pétronille  van 
Spiere,  baronne  de  Mooreghem,  morte  le  17  mars  1743,  fille 
d'Adrien  Joseph  van  Spiere,  baron  de  Mooreghem  ci-dessus, 
et  de  Marie  Agnès  Adomes,  dont  treize  enfants,  savoir  : 

A.  Marie  Anne  Antoinette,  née  à  Tournai  et  impUtéb  à  Saint  Brice 
le  10  septembre  1691. 

B.  Adrien  Honoré  o*Bnnetiârjbs,  né  à  Tournai  et  baptisé  à  Saint  firice 
le  31  octobre  1695. 

G.  Philippe  François  Auguste  d^Ennstières,  né  à  Tournai  et  baptisé 
à  Saint  Brice  le  n  Juin  1606. 

D.  Alejuindrine  Henriette,  née  à  Tournai  et  bapUsée  à  Saint  Briee  le 
15  février  1689. 

E.  Adrienne  Antoinette,  née  à  Tournai  et  baptisée  à  Saint  Brice  le 
25  février  1703. 

P.  Amould  Joseph  d'Ennstièhes,  baron  de  Mooreghem,  né  à  Tournai 
et  baptisé  à  Saint  Briee  le  17  Juillet  1691,  mort  sans  alliance  à  Douai 


94  LA  BEL&IQUB  HÉRALDIQUB. 

en  i7W,  reçu,  par  airèlé  du  17  octotNre  1711,  an  parlement  de  Flandre, 
en  qualité  de  chevalier  d'honneur  en  survivance  de  ton  père. 

6.  Charles  François  d'Bnnetièbe8,  exempt  des  gardes  da  corps  de 
Sa  Majesté  Catholique  et  brigadier  de  ses  années,  né  à  Tournai  et  baptisé 
à  Saint  Brice  le  99  septembre  1700,  mort  le  31  mai  1767  et  inhumé  aux 
Capucins,  i  Valence. 

H.  Marie  Philippine,  dite  mademoiselle  de  la  Plaigne,  abbesse  du 
Grand  Bigard,  près  de  Bruxelles,  née  à  Tournai  et  baptisée  à  Saint  Brice 
le  Sd  Juillet  1093,  morte  au  couvent  du  Grand  Bigard  le  l*'  avril  1761. 

I.  Caroline  Louise,  née  i  Tournai  et  baptisée  à  Saint  Brice  le  6  no- 
vembre 1701. 

J.  Catherine  Josèphe ,  née  à  Tournai  et  baptisée  À  Saint  Brice  le 
90  avril  1704. 

K.  Alexandrine  Victoire,  née  à  Tournai  et  baptisée  à  Saint  Brice  le 
S8  avril  1708,  morte  à  Douai  le  5  octobre  1765. 

L.  Philippe  Auguste  d'Ennetièrbs,  capitaine,  né  à  Tournai  et  baptisé 
à  Saint  Brice,  le  A  novembre  1710. 

M.  Procope  Antoine  d'Ennbttères,  né  à  Tournai  et  baptisé  à  Saiot 
Brice  le  19  novembre  1706. 


XIII.  Jean  d^Ennetières,  chevalier,  seigneur  de  Harlebois, 
Reinaerliet,  la  Motte,  auditeur  de  la  Chambre  des  comptes  à 
Lille,  maître  de  ladite  chambre,  conseiller  de  Tarchiduc  Al- 
bert, premier  commis  de  ses  domaines  et  finances  et  ensuite, 
trésorier  général  des  domaines  et  finances  aux  Pays  Bas,  en 
1603,  fils  cadet  d'Amouldd'Ënnetières,  seigneur  de  la  Plaigne 
et  de  Wastines,  etc.,  et  de  Catherine  de  Cordes,  obtint  le 
iO  mars  1620,  de  Tarchiduc  Albert,  des  lettes patentes deche- 
valier,  enregistrées  le  20  août  1 669,  à  la  Chambre  des  comptes 
à  Bruxelles,  et  dont  voici  la  teneur  : 

c  Albert,  par  la  grâce  de  Dieu,  archiduc  d'Autriche,  duc 
de  Bourgogne,  deLothier,  de  Brabant,  de  Limbourg,  de  Luxem- 
bourg et  de  Gueldres,  comte  de  Habsbourg,  de  Flandres,  d'Ar- 
tois,«etc.  A  tous  ceux  qui  ces  présentes  lettres  verront,  salut  : 
Sçavoir  faisons  que  pour  la  bonne  connoissance  que  nous 
avons  de  laperaonne  de  Jeaud'Eunetières,  escuyer,  seigneur 


BNMBTIÈRBS.  95 

de  Harlebois,  conseilier  et  commis  ordinaire  de  nos  domaines 
et  finances»  petit-fils  de  Messire  Hierosme  d'Ennetières,  vi- 
vant chevalier,  seigneur  de  Wastines,  grand  prévôt  denostre 
ville  et  cité  de  Teumay  et  frère  d'Amould  d'Ennetières, 
aussy  chevalier,  secrétaire  d'Estat  de  feue  Sa  Majesté  d'heu- 
reuse mémoire,  à  qui  en  cette  qualité  ilauroit  servy  l'espace 
de  dix  huit  ans,  à  raison  de  quoy  comme  aussy  des  longs  et 
fidèles  services  que  le  suppléant  nous  a  rendus  à  nostre  sa- 
tisfaclion  en  diverses  charges  l'espace  de  quarante  six  ans,  et 
ceux  qu'il  nous  rend  présentement  et  espère  nous  rendre  en- 
core à  l'avenir  avec  lemesme  zèle  et  affection  qu'il  atoujours 
témoigné  au  bien  de  nostre  service,  il  nous  auroit  supplié 
que  pour  lui  donner  tant  plus  d'occasion  de  s'y  évertuer, 
nostre  bon  plaisir  fût  de  l'honnorer  du  titre  de  chevalier,  et 
luy  en  faire  depescher  nos  lettres  patentes  en  tel  cas  requises, 
pour  ces  causes  et  ce  que  dessus  considéré,  mesme  que  l'ori- 
gine et  ancestresduditd'Ennetièressuppliantle  rendentdigne 
de  cette  grâce,  et  qu'il  est  pourvu,  comme  entendons,  de 
compétens  moyens  pour  s'entretenir  honorablement  en  tel 
qualité,  aussy  afin  de  le  stimuler  d'avantage  et  lui  donner 
occasion  au  moyen  de  quelque  marque  d'honneur  de  s'éver- 
tner  de  plus  en  plus  en  nostre  service,  nous  désirons  favora- 
blement le  traiter,  eslever  et  décorer  du  titre  et  dignité  de 
chevalier,  l'avons  fait  et  créé,  comme  faisons  et  créons  che- 
valier par  ces  présentes,  voulons  et  entendons  que  doréna- 
vant il  soit  tenu  et  réputé  pour  tel  en  tous  et  besongnes  et 
jouisse  des  droits,  privilèges,  libertez  et  franchises  dont 
jouissent  et  ont  accoustumé  de  jouir  tous  autres  chevaliers 
par  toutes  nos  terreset  seigneuries.  Mandons  et  commandons 
à  tous  nos  lieutenants  gouverneurs»  mareschaux  et  autres 
nos  justiciers,  officiers  et  subjets,  à  qui  ce  peut  toucher  en 
manière  que  ce  soit,  que  ledit  Jean  d'Ennetières,  ils  laissent 
pleinement,  entièrement  et  paisiblement  de  tout  le  contenu 


96  LA  BEUHQVU  HERALDIQUE. 

ès  dites  présentes*  jouir  et  user,  sans  en  ce  luy  faire,  mettre 
ou  donner,  ne  souffrir  estre  fait,  mis  ou  donné,  aucun  trou* 
ble  ou  empêchement  au  contraire.  Car  ainsy  nous  plait-il.  En 
témoin  de  ce,  nous  avons  fait  sceller  les  mêmes  présentes  de 
nostre  grand  scel  en  nostre  ville  de  Bruxelles  le  10^  de  mars 
Tan  de  grâce  1620.  » 

c  Jean  d'Ennetières,  dit  Le  Sueur  (Flandre  iUmtrie^  p.  99), 
jeune  homme  à  marier,  natif  de  la  ville  de  Tournai  et  clerc 
du  receveur  général  des  domaines  et  finances  du  roi,  notre 
sire,  de  ses  pays  par  de  ça,  en  vertu  des  lettres  patentes  de 
Sa  Majesté,  a  fait  le  serment  pertinent  à  l'état  d'auditeur  en 
ladite  chambre,  par  résignation  qui  lui  a  été  faite  dudit  état, 
par  ledit  Jean  Resteau,  ci-devant  nommé»  lequel  était  audi- 
teur ordinaire  et  maître  extraordinaire  en  icelle  chambre,  en 
retenant  ledit  état  de  maître  extraordinaire,  et  ce  le  15^  jour 
du  mois  de  décembre  audit  an  1 574.  » 

c  Jean  d'Ennetières,  dit  le  même  livre,  page  103,  auditeur 
ordinaire  en  cette  chambre,  a  fait  serment  à  l'état  de  con- 
seiller et  maître  extraordinaire  le  17  de  décembre  1593,  en 
vertu  des  lettres  patentes  données  à  Bruxelles,  le  4  desdits 
moisetan.  » 

Le  testament  de  Jean  d'Ennetières  est  du  20  juin  1620. 

c  Par  devant  sire  Louis  de  Galonné,  écuyer,  seigneur  de 
Boirieu,  prévôt  de  la  commune,  de  la  ville  et  cité  de  Tournai, 
et  en  présence  des  hommes  de  fief  de  ladite  commune,  tels 
que  maître  Jean  Leclercq«^Marc  du  Sart,  Jean  de  Flines,  l'ainé, 
Adrien  van  der  Elst  et  Nicaise  Cambier,  comparut  personnel- 
lement maître  Jean  Philippe  de  Flines, licencié  èslois,  avocat 
postulant  ès  cours  laïques  de  ladite  ville  de  Tournai,  au  nom 
et  comme  procureur  de  messire  Jean  d'Ennetières,  chevalier, 
seigneur  de  Harlebois,  etc.,  lequel  comparant,  au  nom  dit  et 
qualité,  présenta  auxdits  prévôt  et  hommes  de  fief  un  cahier 


ENNETIÈBES.  97 

de  trois  feuilles  de  papier,  contenant  certaines  dispositions 
testamentaires  faites  par  ledit  seigneur  de  Harlebois,  du  con- 
tenu ducjuel  cahier,  étant  sain  et  entier,  tant  d'écriture  que 
signature,  fut  fait  lecture,  et  dont  mot  après  autres  la  teneur 
s'ensuit  :  Sachent  tous  que  ce  jour  d'hui  20*  jour  du  mois  de 
juin  1620  comparut  personnellement  messire  Jean  d'Enne- 
tières,  chevalier,  seigneur  de  Harlebois,  fils  de  feu  Arnould, 
vivant  écuyer,  seigneur  de  la  Plaigne,  de  Wastinnes,  lequel 
sieur  comparant  de  sa  bonne  et  libre  volonté  et  sans  con- 
trainte, reconnut  que  pour  la  bonne  amour  et  affection  natu- 
relle qu'il  porte  à  ses  enfants  mâles  Jacques  et  Charles  Phi- 
lippe qu'il  a  de  dame  Françoise  van  denBerghe,  sa  compagne 
et  épouse.... ^il  a  donné  et  donne  par  cette  forme  de  testament 
et  ordonnance  de  volonté  dernière  ou  autrement  par  la  meil- 
leure forme  qu'elle  pourra  subsister,  audit  Jacques  d'Enne- 
tières  son  fils,  écuyer,  seigneur  de  la  Motte,  Grangère  à  War- 
chin,  ou  à  autre  sien  fils,  par  représentation,  qui  se  trouvei'a 
aîné  au  jour  de  son  trépas,  aux  charges  ci-après  déclarées,  sa 
maison ...  Séant  en  la  ville  de  Tournai  en  la  rue  Saint-Piat, 
tenue  en  deux  fiefs  du  prévôtde  la  commune  de  ladite  ville... 
incontinent  après  le  trépas  dudlt  donateur,  pour  en  jouir  et 
posséder  après  le  trépas  de  ladite  dame  Françoise  van  den 
Berghe,  sa  femme  et  épouse,  laquelle  en  sera  usufruitière  et 
viagère,  et  non  devant-,  à  charge  et  condition  néanmoins  que 
ledit  Jacques  donataire  ni  autre  succédant  à  ladite  maison  et 
héritage,  suivant  l'ordre  et  la  substitution  ci-après  déclarée, 
ne  la  pourront  vendre,  charger,  engager  ni  autrement  aliéner 
en  façon  quelconque  ;  ains  y  devront  succéder  les  enfants 
mâles  dudit  Jacques  d'Ennetières,  nés  en  léal  mariage,  tant 
que  son  estoc  durera,  à  l'exclusion  d'autres  mâles  et  des  filles, 
l'un  après  l'autre,  de  degré  en  degré...;  item  l'estoc  masculin 
dudit  Jacques  fini  et  évacué,  y  succédera  ledit  Charles  Phi- 
Uppe,  s'il  est  lors  vivant,  et  en  défaut  de  lui  les  hoirs  mâles 


98  LA   BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

qui  lors  se  trouveront  descendre  de  lui  en  léal  mariage  d'ice- 
lui  et  tant  que  sondit  estoc  masculin  durera...  ;  lequel  estoc 
masculin  dudit  Charles  Philippe  étant  aussi  fini  et  évacué, 
succéderont  par  ordre  conmie  dessus  à  la  dite  maison  les 
mâles  du  nom  et  famille  d*Ennetières,  descendus  de  noes* 
sire  Jérôme  d'Ennetières,  chevalier,  seigneur  de  Was- 
tinneS)  et  de  dame  Marie  Yillain,  qui  furent  père  et  mère 
grands  dudit  sieur  donateur,  à  savoir  premier  les  hoirs 
m&les.  » 

Jean  d'Ënnetières  épousa  Françoise  van  den  Berghe,  dame 
de  la  Croix  au  Mont,  d'Bcke,  morte  le  3  avril  4  630,  fille  de 
Jean  van  den  Berghe,  seigneur  de  la  Croix  au  Mont,  et  de  Phi- 
lippine van  de  Woestyne. 

Un  acte  de  dénombrement  de  Tan  1606  atteste^ce  mariage. 
Il  porte  :  «  Joncheer  Jan  d^Ennetièresinhuwelyckhebbende 
joncvrouwe  Franchoyse  van  den  Berghe,  filia  meester  Jan 
Anthuenis  Zone,  hout  eiu  leen  te  Huele,  1606.  »  Il  mourut 
le  12  décembre  1630  et  fut  inhumé  à  Saint-Piat,  à  Tournai, 
avec  épitaphe  et  huit  quartiers. 

Jean  d'Ennetières  eut  de  son  mariage,  huit  enfants,  sa- 
voir : 

A.  Jacques,  qai  suit,  XIV,  après  la  postérité  de  son  frère  Charles 
Philippe. 

B.  Charles  Philippe,  qui  suit,  XIV. 

C.  Claudine,  épousa,  le  U  janvier  idU,  Philippe  de  Baudequln,  seigneur 
de  Peutby,  mort  le  1*'  janvier  1686,  fils  de  Claude  de  Baudequin,  sei- 
gneur de  la  Baye,  et  de  Marie  de  la  Rivière. 

D.  Jeanne,  épousa  Henri  de  Croonendael,  seigneur  de  Vlieringbe, 
greffier  du  conseil  des  finances,  mort  le  37  décembre  1665,  fils  de  Paul 
de  Croonendael,  seigneur  de  Vlieringbe,  trésorier  garde-chartes,  greffier 
et  puis  conseiller  au  conseil  des  finances,  et  de  Catherine  Gilles.  Henri 
de  Croonendael  survécut  à  Jeanne  d'Ennetières  et  épousa  en  secondes 
noces  Adrienne  Immeloot. 

E.  Marie,  morte  sans  alliance. 

F.  Barbe,  morte  sans  alliance. 


BNMSTIÈBBS.  99 

G.  Françoise,  reUipeiue  an  couvent  de  Sion,  à  Aodeiiaerde. 

H.  Marguerite,  religieuse  au  couYent  des  Annonciades  à  Bruxelles. 

XIV.  Charlbs  Philippe  d^ënnstièhes,  seigneur  de  la  Croix 
au  Mont,  hailli  de  Lessines,  épousa  en  1638,  Catherine  Louise 
de  Landas,  dame  de  Wannehain  et  du  Maretz,  dcmt  quatre 
en&nts,  savoir  : 

A.  Marie  Françoise,  épousa,  le  19  décembre  1660,  Charles  TArcfaier, 
comte  de  Tbildoncq,  né  le  11  septembre  1616,  flis  de  Jean  Baptiste 
rArchier,  chevalier,  seigneur  de  Tbildoncq,  écbevin  de  Bruxelles,  et  de 
Catherine  van  der  Campe. 

On  lit  dans  VÀddition  aux  épitaphes  de  Véglise  de  Saint  Bavon, 
page  509: 

«  Maximîlien  Joseph,  comte  de  Lalaing,  vicomte  d'Audenarde,  comte 
de  Tbildoncq,  seigneur  de  Santberghe,  Rammelalre»  Bumbeke,  ete.« 
conseiller  intime  de  Sa  Majesté  Impériale  et  Gatbolicine,  général  de 
bataille  de  ses  armées,  surintendant  de  la  gendarmerie  de  la  province 
de  Flandres,  gouverneur  et  grand  bailli  de  la  ville  de  Bruges,  du  pays 
et  territoire  du  Franc,  etc.,  mort  le  19  avril  1756,  ayant  épousé,  le 
31  janvier  1703,  Marie  Catherine  TArchier,  comtesse  de  Tbildoncq,  dame 
de  la  Croix  au  Mont,morte  le  95  juin  1709,  fllle  de  messbre  Charles,  comte 
dudit  lieu,  et  de  Marie  Françoise  d'finnetières,  dame  de  la  Croix  au  Mont* 
fille  aînée  de  Charles  Philippe,  chevalier,  seigneur  du  même  lieu  et  de 
Catherine  Louise  de  Landas  Wannehain.  • 

B.  Isabelle  Philippe,  religieuse  à  l'abbaye  noble  de  Ghilenghien. 

G.  Hélène  Thérèse,  épousa  Pierre  Simon,  greffier  du  conseil  des 
finances  aux  Pays*Bas,  fils  de  Remacle  Simon,  conseiUer  audit  conseil 
et  de  Jacqueline  Elias. 

D.  Jean  François,  qui  suit,  XV. 

XV.  Jean  François  d*Enni!tières,  seigneur  de  la  Croix  au 
Mont,  bailli  de  Lessines,  mort  le  28  août  1712  et  inhumé  à 
Wannehain  dans  la  sépiilttire  de  ses  parents. 


100  LA   BELGIQUE   HÉRALDIQUE. 

XIY.  Jacques  d^Ennetières,  chevalier,  baron  de  laBerlière, 
seigneur  de  Harlebois  et  des  Mottes,  par  relief  du  8  juin  1621, 
conseiller  et  maître  de  la  Chambre  des  comptes  à  lille,  le 
43  décembre  4617,  admis  au  serment  le  3  février  1618,  audi- 
teur ordinaire  à  ladite  chambre  en  remplacement  de  Jacques 
Bruneau,  par  lettres  patentes  du  26  octobre  1619  et  par  ser- 
ment du  4  décembre  de  la  même  année,  maître  extraordi- 
naire à  la  dite  chambre  par  lettres  du  1®'  août  1620  et  par 
serment  du  21  août  de  la  même  année,  président  de  cette 
chambre  par  commission  du  l^^  mars  1633  et  par  serment 
du  3  octobre  1633,  en  remplacement  du  titulaire  Jacques 
Bruneau,  et  après  le  trépas  du  titulaire,  par  mise  en  posses- 
sion du  26  février  1 636,  conseiller  d'État  et  trésorier  général 
des  domaines  et  finances  aux  Pays  Bas,  etc. 

Jacques  d'Ënnetières  reçut  ses  lettres  patentes  de  chevalier 
le  29  décembre  1625,  de  baron  de  la  Berlière  le  23  mai  4664. 
Il  mourut  le  9  octobre  1677,  à  Tâge  de  quatre-vingt-un  ans  et 
fut  enterré  à  Téglise  cathédrale  des  Saints  Michel  et  Gudule, 
à  Bruxelles,  du  côté  de  Tévangile,  sous  un  beau  mausolée  en 
marbre  blanc,  orné  de  portraits  avec  épitaphe  et  quartiers. 

Voici  ses  lettres  patentes  de  chevalier  : 

c  Philippe,  roi  de  Gastille,  salut  !  Savoir  faisons  de  la  bonne 
relation  qui  faite  nous  a  été  de  la  personne  de  notre  cher  et 
féal  conseiller  et  maître  de  notre  Chambre  des  comptes  à  Lille 
Jacques  d'Ennetières,  écuyer,  seigneur  de  Harlebois  ;  et  que 
ses  prédécesseurs  auroient  toujours  servi  aux  nôtres  de  glo- 
rieuse mémoire,  en  charges  honorables,  signamment  messire 
Hiérôme  d'Ennetières,  vivant  chevalier,  seigneur  de  Was- 
tines,  son  bisaïeul,  en  celle  de  grand  prévôt  de  notre  ville 
de  Tournai;  feu  messire  Arnould  d*Ennetières,  aussi  cheva- 
valier,  seigneur  de  la  Plaigne,  son  oncle,  en  Toffice  de  secré- 
taire d'État  de  feu  le  roi  Philippe  deuxième,  notre  très-ho- 


ENNBTIÈRES.  101 

noré  seigneur  et  aïeul ,  et  feu  messire  Jean  d'Ennetières,  pa- 
reillement chevalier,  seigneur  de  Harlel)ois,  son  père,  en 
diverses  charges  et  commissions  de  grande  importance  par 
Tespace  de  quarante  huit  ans;  et  plusieurs  dlceux  en  Tétat 
de  conseiller  et  commis  des  finances  de  feu  notre  très-cher  et 
trè&-£amé  bon  oncle  Tarchiduc  Albert,  gui  soit  en  gloire  ;  à 
rimitation  desquels  et  autres  ses  parents,  ledit  Jacques  d'En- 
netières auroit  aussi  en  la  dite  Chambre  le  terme  de  huit  ans, 
comme  il  continue  de  faire  avec  beaucoup  de  satisfaction  ; 
pour  ses  causes,  et  tout  ce  que  dessus  considéré,  môme  que 
Torigine  et  services  des  ancêtres  dudit  d'Ennetières  le  rendent 
digne  de  toute  rétribution  d'honneur,  aussi  afin  de  le  stimu- 
ler d'avantage  et  lui  donner  occasion,  au  moyen  de  quelque 
titre  et  dignité,  de  s'évertuer  de  plus  en  plus  en  notre  service, 
nous  désirons  favorablement  le  traiter,  élever  et  décorer, 
avons  Icelui  Jacquesd'Ennetières  fait  et  créé,  faisons  et  créons 
chevalier  par  ces  présentes.  Madrid  le  29  décembre  1625.  » 

Son  diplôme  de  baron  porte  : 

c  Philippes,  par  la  grâce  de  Dieu,  roy  de  Castille,  de 
Léon,  etc.,  Sçavoir  faisons,  comme'aux  princes  souverains, 
desquels  procèdent  tous  estats  etdégrez  de  noblesse,  préémi- 
nences  et  seigneuries,  appartient  et  convient  d'élever  et  dé- 
corer en  honneur,  dignité,  titre  et  prérogative,  ceux  qui  par 
longue  continuation  et  exercice  de  vertueux,  notables  et  mé- 
morables actes  et  services  en  connaissent  et  savent  leurs  mé- 
rites et  estre  capables  de  telle  rémunération  de  dignité  et  hon- 
neur, mesme  afin  de  tant  plus  les  obliger  et  induire  à  y  per- 
sévérer de  bien  en  mieux,  et  aussy  pour  mériter  et  mouvoir 
les  autres,  mesme  leurs  successeurs  à  les  ensuivre  non-seu- 
lement pour  atteindre  la  bonne  renommée,  mais  aussy  la  sur- 
passer et  pouvoir  arriver  au  plus  haut  degré  de  vertu,  pour 
le  bien  et  advancement  de  la  chose  publique,  et  pour  la  con- 

LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE ,  IV.  7    • 


102  JLA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

noissance  que  nous  avons  des  bons  et  agréables  services  que 
nous  a  i*endus  quarante  sept  ans  en  ça,  nostre  très-cher  et 
féal  Jacques  D'Ennetières,  chevalier  banneret,  sieur  d*Harle- 
bois  et  de  la  Berlière,  de  nostre  conseil  d'Estat,  et  trésorier 
général  de  nos  domaines  et  finances  de  nos  Pays-Bas  et  de 
Bourgongne,  et  ceux  qu'il  nous  rendra  encore  à  Tadvenir,  et 
qu'il  serait  de  la  noble  et  ancienne  famille  d'Ennetières, 
extraite  de  celle  des  comtes  etchastellains  d'Âbbeville,  passés 
en  nostre  chastellenie  de  Lille,  et  depuis  en  Tournesis,  selon 
qu'il  nous  aurait  fait  paraiti*ex)arles  titres  et  renseignements 
exhibez,  nous  pour  ces  raisons  et  autres  bonnes  considéra- 
lions,  désirons  d'en  faire  la  démonstration  qu'il  appartient 
en  la  personne  dudit  messire  Jacques  d'Ennetières,  et  l'éle- 
ver et  décorer  en  honneur,  droit,  privilège,  prérogative  et 
prééminence,  avons,  de  nostre  certaine  science,  grâce  et  11* 
béralité,  pleine  puissance  et  autorité  souveraine,  créé  comme 
nous  créons  par  ces  présentes,  ledit  messire  Jacques  d'Enne- 
tières, baron  et  sa  dite  seigneurie  de  la  Berlière,  située  en  la 
chastellenie  d'Ath,  en  nostre  pays  et  comté  d'Haynaut,  con- 
sistant en  haute,  moyenne  et  basse  justice,  un  château  et  des 
amples  dépendances,  laquelle  nous  avons  créé  et  érigé,  créons 
et  érigeons  par  cestes,  en  dignité  et  titre,  nom,  cry  et  préé- 
minence de  baronnie.  Permettons  en  outre  au  dit  messire 
Jacques  d'Ennetières  et  à  ses  successeurs,  d'y  adjouter  et  in- 
corporer à  l'advenir,  en  augmentation  en  plus  grand  lustre 
d'icelle  baronnie,  encore  telles  autres  seigneuries,  rentes 
et  terres  que  bon  leur  semblera,  pour  d'icelle  création  en 
baronnie  avec  le  nom  et  titre  de  baron,  ensemble  des  droits, 
honneurs,  prérogatives  et  prééminences  y  appartenans,  jouir 
et  user  par  ledit  messire  Jacques  d'Ennetières,  ses  hoirs  et 
successeurs,  barons  et  baronnes  de  ladite  Berlière,  à  jamais, 
tout  ainsy  et  en  la  mesme  forme  et  manière  que  font  et  ont 
accoutumé  de  faii'e  les  autres  barons  en  nostre  Pays-Bas.  Le 


ENNETIÈRES.  103 

tout  à  chaiige  et  condition  que  ledit  messire  Jacques  d'Enne* 
tières,  ses  dits  hoirs  et  successeurs  barons  et  baronnesses 
dudit  la  Berlière,  seront  tenus  de  faire  le  serment  de  fidélité 
et  loyauté  à  cause  d'Icelle  baronnie,  es  mains  de  nous,  nos 
hoirs  et  successeurs,  ou  de  nos  lieutenants  gouverneurs  et 
capitaines  généraux  de  nos  provinces  desdits  Pays-Bas,  les- 
quels dans  notre  absence  et  celle  de  nos  dits  hoirs  et  succes- 
seurs d'iceuz,  par  nous  à  ce  commis  et  autorisés,  commet- 
tons et  autorisons  par  ces  présentes,  et  par  ledit  serment, 
jarer  et  promettre  de  tenir  ladite  baronnie  de  nous  et  de  nos 
dits  successeurs,  en  la  manière  que  dessus,  en  faisant  le  re- 
lief et  payant  les  droits  pour  ce  deus,  là  et  ainsi  qu'il  appar^ 
liendra;  et  auparavant  d'estre  admis  audit  serment,  sera 
aussy  tenu  de  faire  apparoir  que  le  revenu  de  la  dite  sei- 
gneurie de  la  Berlière,  maintenant  baronnie  de  la  Berlière, 
avec  les  seigneuries  et  rentes  y  incorporées  et  unies,  monte 
au  moins  à  six  mille  florins  par  an,  sans  que  lesdits  biens 
ne  se  pourront  oncques  séparer,  éclisser  et  démembrer  par 
luy  ny  ses  dits  successeurs  barons  et  baronnesses  dudit  la 
Berlière,  par  testament  ou  autre  contrat,  et  enoutrequecette 
présente  érection  ne  tournera,  ores  ny  à  Tadvenir,  à  nostre 
préjudice,  ny  de  nos  auteurs,  seigneuries,  jurisdiction,  res- 
sort souverain  et  aucthorité  et  prééminence.  Si  ordonnotfs  à 
Qostre  lieutenant  gouverneur  et  capitaine.général  de  nos  dits 
Pays-Bas  et  Bourgongne,  et  donnons  en  mandement  à  nos 
très-  chers  et  féaux  les  gens  de  nostre  conseil  d'Estat,  chef 
président  et  geos  de  nos  privé  et  grand  conseils,  grand  bailly 
d'Haynaut  et  gens  de  nostre  conseil  ordinaire  à  Mons,  chef 
trésorier  général  et  commis  de  nos  domaines  et  finances,  pré- 
sident et  gens  de  notre  Chambre  des  Comptes  à  Lille,  et  à  tous 
autres  nos  justiciers,  sujets  et  serviteurs  à  qui  ce  peut  tou- 
cher et  regarder,  présents  et  advenir,  et  à  chacun  d'eux  en 
droit  soyelsicommeàluy appartiendra,qu'ils  tiennent, repu- 


104  LA   BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

tent,  estiment,  nomment  et  appellent,  escrivent,  intitulent,  ho- 
norent etproclament  d'orénavant  leditmessire  Jacques  d*En- 
netières,  ses  hoirs  et  successeurs  mâles  et  femelles,  barons  et 
baronnesses  dudit  la  Berlière.  Mandons  en  outre,  aux  dits  de 
nos  finances  et  de  nos  comptes  à  Lille,  qu'ils  procèdent  bien 
et  duement  à  la  vérification  et  entérinement  de  ces  dites  pré- 
sentes, selon  leur  forme  et  teneur  ;  et  ce  fait,  ils  laissent, 
les  dits  de  nos  consaux,  vassaux, justiciers  3t  officiers,  sujets 
et  tous  autres  que  ce  regardera  et  chacun  d*eux  fassent,  souf- 
frent et  laissentle  dit  messire  Jacques  d'Ennetières,  ensemble 
les  dits  hoirs  et  successeurs  masles  et  femelles,  de  cette  nos- 
tre  présente  grâce,  octroy  création  et  érection  de  tout  le  con- 
tenu en  ces  dites  présentes,  selon  la  forme  et  manière,  et  se- 
lon les  conditions  dessus  dictes,  pleinement,  paisiblement  et 
perpétuellement  jouir  et  user,  sans  leur  faire  mettre  ou  don- 
ner, ny  souffrir  estre  fait,  mis  ou  donné  aucun  destourbier 
ou  émpeschement  quelconque,  lequel  si  fait  mis  ou  donné, 
leur  auroit  esté  ou  estoit,  le  réparent  et  mettent  ou  fassent 
réparer  et  metti'e  incontinent  et  s&ns  delay  h  néant  ;  car  tel 
est  nostre  plaisir,  nonobstant  quelconques  ordonnances,  res- 
trictions, mandemens  ou  défences  à  ce  contraires,  sauf  en 
autre  chose  nostre  droit  et  Fautruy  en  toutes,  pourveu  que 
dans  Tan  après  la  date  de  cestes,  Icelles  soient  présentées  à 
notre  premier  roy  d'armes  ou  autre  qu'il  appartiendra,  en 
nos  dits  Pays  Bas,  en  conformité  et  aux  fins  portez  par  le 
quinzième  article  de  l'ordonnance  décrétée  par  feu  nostre  bon 
oncle  rarchiducAlbert,lel4*  de  décembre  seize  cent  seize, tou- 
chant le  port  des  armoiries,  timbres,  titres  etautres  marques 
d'honneur  et  de  noblesse,  à  peine  de  nullité  de  nostre  dite 
présente  grâce.  Ordonnons  à  nostre  dit  premier  roy  d'armes 
ou  à  celuy  qui  exercera  son  Estât  en  nos  dits  Pays  Bas,  en- 
semble au  roy  ou  héraut  d'armes  de  la  province  qu'il  appar- 
tiendra, de  suivre  en  ce  regard  ce  que  contient  le  règlement 


SNNSTIÈRE8.  105 

fait  par  ceux  de  nostre  conseil  privé,  le  deuxième  d'octobre 
mil  six  cent  trente  sept,  au  sujet  de  Tenregistrature  de  nos 
lettres  patentes  touchant  les  dites  marques  d'honneur,  en 
tenant  par  nos  dits  officiers  d'armes  respectivement  notice 
au  dos  de  ceste,  et  afin  que  ce  soit  chose  ferme  et  stable  à 
toujours,  nous  avons  signé  les  présentes  et  y  fait  mettre  notre 
grand  scel.  Donné  en  nostre  ville  de  Madrid,  royaume  de  Cas- 
tille,  le  vingt  trpisième  de  may  mil  six  cent  soixante  quatre» 
et  de  nos  règnes  le  quarante  quatrième.  Paraphé,  etc.,  etc.  Si- 
gné Philippe.  » 

Avant  de  recevoir  son  diplôme  de  baron,  Jacques  d'Enne- 
tières  obtint  par  lettres  patentes  du  24  juillet  1659,  pour  sup- 
ports de  ses  armoiries,  deux  léopards  au  naturel,  tenant  cha- 
cun une  bannière  aux  armes  d'Ennetières. 

Sur  la  partie  supérieure  du  monumeut élevé  à  sa  mémoire, 
dans  Téglise  des  Saints  Michel  et  Gudule,  à  Bruxelles,  est 
gravée  son  épitaphe;  sur  la  partie  inférieure,  celle  de  Philippe 
François,  son  fils.  Voici  la  traduction  littérale  de  l'épitaphe 
de  Jacques  d'Ennetières.  Le  dessin  du  mausolée  se  trouve 
dans  le  Theatrwni  sacrum  Brab.,i.  I.  p.  206. 

D.  0.  M. 

«  Jacques  d'Ennetières ,  baron  de  la  Berlière  et  préfet  de 
la  Chambre  des  Comptes,  trésorier  général  et  conseiller 
d'Btat, 

H.  S.  Ë. 

D'EimsTiiRBs,     Villain-JoUaiD,     Cordes  dit  Watripont.     Morel 

Vah  kx  BnaHB,     Galonné,     de  la  Wœstine,     Peschant  ou  PeiBSchant. 

«  a,  pendant  soixante  ans,  donné  au  roi  des  preuves  de  sa 
justice  dans  la  gestion  des  deniers  pubUrs ,  de  son  intégrité 
dans  le  soin  du  trésor,  de  sa  droiture  dans  les  affaires  de 
l*état  et  de  sa  vigilance  et  prudence.  Priez  pour  qu'il  soit 
agréable  à  Dieu. 


106  LA  BELGIQUB  HÉRALDIQUE. 

c  II  a  déposé,  en  Tan  1677,  le  9  avril,  à  Tâge  de  81  ans, 
sa  femme,  Marie  de  Baudequin,  dans  le  caveau  de  ses  an- 
cêtres à  Tournai,  pendant  qu'il  donnait  au  roi  des  preuves 
de  son  dévouement.  Il  voulait  être  enterré  ici,  préférant  être 
séparé  de  sa  fenune  et  des  siens  que  du  roi. 

«  Philippe  François  d'Ënnetières,  marquis  des  Mottes«  etc., 
à  son  père  bien  aimé,  le  ûls  maintenant  unique, 

«  d'ënnetières  de  Baudequin.  « 

Le  baron  Jacques  d'Ënnetières  de  la  Berlière  disposa  de 
cette  terre  en  faveur  de  son  fils  Philippe  François  d'Ënnetières, 
par  actes  du  26  juillet  et  du  8  août  1667,  débutant  ainsi: 

«  A  tous  ceux,  etc..  Bonaventure  Charlez,  bailli  suffisam- 
ment commis  et  établi  des  terres  et  seigneuries  appartenantes 
à  Téglise  et  abbaye  de  Saint-Amand  en  Pevèle,  situées  es  pa- 
roisses de  Villers  Saint-Amand,  Moustier,  Anvaing,  Saint- 
Sauveui*  et  aux  environs,  salut  1  savoir  fait  que  par  devant 
moi,  en  qualité  dite  de  bailli,  aussi  en  la  présence  et  au  témoi- 
gnage d'André  Horion,  licencié  en  droit,  Pierre  Claude  de  la 
Hamayde,  Henri  et  Saint-Simon  François  de  la  Motte,  due- 
ment  établis,  apparant  par  procure  de  laquelle  de  mot  à  autre 
la  teneur  s'ensuit  :  messire  Jacques  d'Ënnetières,  chevalier, 
baron  de  la  Berlière,  etc.,  pour  cause  à  moi  mourantes,  ai 
fait  donation  absolue  et  irrévocable,  au  profit  de  messire  Phi- 
lippe François,  son  fils,  comme  droit  et  aîné  hoir,  de  la  pro- 
priété de  la  terre  et  baronnie  de  la  Berlièi*e,  en  tout  son  com- 
prend ement  :  château,  basse  cour  et  autres  bâtiments,  tant 
ce  qui  relève  de  Tabbaye  de  Saint-Amand  et  d'autres  sei- 
gneurs, que  les  mains  fermes,  rien  réservé,  par  le  donateur 
ou  son  héritier,  le  représentant,  en  jouir  après  que  le  con- 
trat fait  avec  Ignace  van  Rode,  prétn',  le  2  octobre  1666,  aura 
eu  son  effet  et  le  trépas  dudif  seigneur  donateur,  comme 
s'étant  réservé  et  réserve  l'usufruit.  » 


BNMETIÈRES.  107 

Jacques  d'Ennetières,  chevalier  banneret,  baron  de  la  Ber- 
lière,  épousa  le  1^' septembre  1625,  à  l'église  de  Saint-Etienne, 
Marie  de  Baudequin,  fille  de  Claude ,seîgneinr  de  la  Haye,  et 
de  Marie  de  laltiviôre,  sœur  du  seigneur  d'Harlincourt,  dont 
trois  enfants,  savoir  : 

A.  Marie  Françoise,  morte  à  Tournai  le  3  mai  1700  et  inhumée  à  Téglise 
de  Saint  Nicolas,  dite  le  Château,  épousa  :  i"  en  octobre  1651,  Henri  de 
Groenendael,  cbe?alier,  seigneur  de  Vlieringhe  et  de  Sourbise,  conseiUer 
des  domaines  et  finances,  mort  le  29  novembre  1666,  fils  de  Henri  de 
Grooneddael,  cl)evalier«  seigneur  de  Vlieringhe,  etd'Adrienne  Immeloot, 
sa  femme  du  second  lit  ;  et  2"  le  10  ayril  1674,  Jean  BapUste  de 
firoQChoven,  comte  de  Bergeyck,  veuf  d'Hélène  Forment,  mort  le  13  no- 
Teôbre  1682,  fils  de  Gérard  de  firouchoven  et  de  Céline  Maes. 

B.  Philippe  François,  qui  suit,  XY. 

C  Jean  François  D'BNNSTiàHES,  seigneur  de  Harlebois,  colonel, 
châtelain  et  grand  baUli  de  Gourtrai,  mort  sans  enfants  le  13  sep- 
tembre 1674,  à  l*âge  de  quarante  quatre  ans  et  inhumé  à  Sainte  Gudule, 
à  BruxeUes,  épousa  par  contrat  du  12  mai  1669,  Catherine  Elisabeth  de 
Monrhe,  née  en  Hollande,  morte  en  1701,  femme  en  secondes  noces  de 
Gaspard  Ignace  de  fieer,  baron  de  Meulebeke. 

XV.  Phhjppb  François,  marquis  d'Ennbtières  et  desMottbs, 
par  lettres  patentes  du  roi  d'Espagne  en  date  du  16  septembre 
1630,  chevalier  banneret,  baron  de  la  Berlière,  seigneur  de 
Harlebais,  de  Planques ,  de  Hassinghem,  Burbure,  Fonte- 
nes,  etc.,  membre  de  l'état  noble  de  la  province  et  comté  du 
Hainaut  à  titre  de  labaronnie  de  laBerlière,  conseiller  d'État, 
maître  ordinaire  de  la  Chambre  des  comptes  à  Lille,  le 
20  mars  1646,  commis  des  finances  et  trésorier  général  des 
domaines  et  finances  aux  Pays  Bas,  le  23  avril  1656  et  pré- 
sident de  la  Chambre  des  comptes  aux  Pays  Bas,  né  à  Lille 
et  baptisé  à  l'église  de  Saint-Ëtienne,  le  8  juillet  1626,  étant 
tenu  sur  les  fonts  de  baptême  par  Philippe  de  Baudequin, 
chevalier,  seigneur  d'Allincourt  et  Françoise  van  den  Beighe, 
veuve  du  chevalier  Jean  d'Ënnetiéres.  Prêtre  séculier  après 


108  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

son  veuvage,  il  mourut  à  Bruxelles,  le  9  avril  1697  et  fut  in- 
humé à  Bruxelles  sous  le  mausolée  de  son  père  avecépitaphe 
et  seize  quartiers. 

Un  conflit  de  préséance  qui  s'éleva  dans  le  conseil  d'Etat 
du  roi  d'Espagne  entre  le  marquis  d'Ennetières  et  le  conseil- 
ler Ghristyn,  est  une  haute  et  complète  attestation  de  l'an- 
cienneté d'origine  de  la  maison  d'Ennetières.  Le  marquis 
prétendait  suivre  immédiatement  l'archevêque  de  Malines. 
Ses  raisons  consistaient  à  dire  qu'il  était  de  haute  noblesse. 
Le  conseiller  Christyn,  que  l'on  considère  ajuste  titre  comme 
un  des  hommes  les  plus  remarquables  de  son  époque  et  dont 
la  noblesse  remontait  aux  premiers  châtelains  de  Gand,  ne 
contesta  pas  la  prétention  nobiliaire  de  son  confrère,  mais  il 
allégua,  pour  l'emporter,  que  «  tous  les  conseillers,  suivant 
ce  que  dit  l'historien  Neny,  prenaient  leur  rang  sans  autre 
préséance  que  celle  que  donne  Tancienneté.  »  Cet  argument 
fut  admis  et  les  contestations  élevées  entre  les  conseillers 
d'Ennetières  et  Christyn  s'évanouirent  ainsi  le  29  mai  1683. 

Quant  à  Christyn  il  avait  été  assesseur  du  prévôt  général 
et  du  drossard  de  Brabant  en  1660,  conseiller  au  grand  con- 
seil de  Malines  en  1 607,  conseiller  d'État  à  Bruxelles,  en  1671 , 
membre  du  conseil  suprême  en  juin  1675,  et  l'un  des  trois 
ambassadeurs  du  roi  Catholique  à  Nimègue.  11  reprit,  après  la 
signature  du  traité  conclu  dans  cette  ville,  son  fauteuil  de 
conseiller  à  Madrid. 

C'est  alors  qu'arriva  entre  lui  et  le  marquis  d'Ennetières 
la  rivalité  dont  nous  avons  parlé. 

Philippe  François  d'Ennetières  releva  par  procureur,  la  ba- 
ronnie  de  la  Berlière,  dont  le  château  fut  brûlé  par  les  Fran- 
çais, le  25  mai  1679,  par  devant  le  bailli  de  l'élise  et  abbaye 
de  Saint-Âmand  en  Pevèle,  et  les  hommes  de  fief.  Il  y  est 
qualifié  de  messire  Philippe  François  d'Ennetières,  cheva- 
lier, baron  de  la  Berlière,  seigneur  des  Mottes,  Harlebois, 


BNNSTIÈIUSS.  109 

Daulers  et  Vellenstraeten,  conseiller  du  roi  et  trésorier  gé- 
néral de  ses  domaines  et  finances.  Il  y  fit  hommage,  au  sei- 
gneur abbé  de  Saint-Amand,  pour  raison  de  la  terre  et  ba- 
ronnie  de  la  Berlière  et  ses  dépendances,  mouvante  dudit 
seigneur  abbé  de  Saint-Amand,  échue  par  le  trépas  de  mes- 
sire  Jacques  d'Ennetières,  chevalier,  baron  de  la  Berlière, 
seigneur  de  Harlebois,  conseiller  et  conseiller  général  de  ses 
domaines  et  flboances. 

Voici  son  diplôme  de  marquis,  nouvelle  attestation  dePan- 
cienneté  et  du  lustre  de  sa  famille. 

c  Charles,  par  la  grâce  de  Dieu,  roy  de  Castille,  etc.,  à 
tous  présents  et  à  venir,  salut  !  scavoir  faisons,  que  comme 
aux  roys  et  princes  souverains  desquels  touts  estats  et  degrei 
d'honneur  et  de  noblesse,  prééminences  et  seigneuries  pro- 
cèdent, convient  et  appartient  d'eslever  et  décorer  en  hon- 
neur, tiltres,  dignitez  et  prérogatifs  ceux  qui,  par  longue  et 
continuels  exercice  et  expérience  de  notables  et  vertueux 
iiaicts  et  services,  cognoissent  l'avoir  mérité  et  en  estre  dignes 
et  capables,  afin  de  tant  plus  les  induire  et  obliger  de  per- 
sévérer de  bien  en  mieux,  et  inciter  et  attirer  d'autres,  mesme 
leurs  successeurs  à  les  imiter  et  les  esguillonner,  non  seu- 
lement pour  atteindre  la  bonne  renommée  et  réputation 
d'iceux,  mais  aussy  au  plus  haut  degré  et  comble  de  vertu, 
pour  l'avancement  du  bien  publicq  et  services  de  leurs  sei- 
gneurs et  princes  naturels,  et  nous  ayant  este  faict  rapport 
de  l'ancienne,  noble  et  militaire  noblesse  de  messire  Phi- 
lippe François  d'Ennetières,  chevalier  baneré,  baron  de  la 
Berlière,  seigneur  des  Mottes,  d'Harlebois,  de  Planque,  Mas* 
singhem,  de  Burbure,  de  Fontenes,  etc.,  de  nostre  conseil 
d'Estat  et  nostre  trésorier  général  de  nos  domaines  et  finances 
en  nos  Pays  Bas,  et  de  ce  que  la  fanuUe  d'Ennetières  de  la- 
quelle il  est  issu,  tire  son  origine  des  anciens  viscomtes  et 


110  LA  BBLaïQUB  HÉBALDIQUB. 

chastellains  d'AbbevilIe,  au  comté  de  Ponthieu,  d'où  elle 
rait  passée  en  celuy  de  Flandre,  établissant  sa  demeure  pri- 
mitive en  la  chastellenie  de  Lille,  puis  en  celle  de  Toumesis, 
y  ayant  esté  de  temps  immémorial  recognue  pour  une  des 
nobles,  ancienne  et  militaire,  ayant  produit  des  passé  plus 
de  quatre  siècles  plusieurs  braves  chevaliers,  divers  excel- 
lents hommes  et  autres  vertueux  personnages  qui  ont  digne- 
ment et  utilement  servy  leurs  princes  et  Estais,  et  ce  entre 
autres,  Robert  d'Ëunetières,  enla  bataille  du  Pontde Bovines, 
(jui  se  donna  entre  Lille  et  Tournai  le  vingt  septième  jour  du 
mois  de  juillet  de  Tan  mil  deux  cent  quatorze  par  Fempereur 
Otton  quatriesme,  Ferdinand,  comte  de  Flandre  et  plusiears 
autres  princes  leurs  alliés  d'une  part,  et  PhiUppe  Auguste 
d'autre,  dans  laquelle  bataille  ce  comte  demeura  prisonniei' 
avecq  plusieurs  des  siens  et  de  ses  principaux  sujets,  comme 
entre  autres,  le  susdit  Hobert  d'Ennetières,  que  ce  mesme 
Robert  auroit  assisté,  en  qualité  d'homme  de  fief  avecq  Roger 
d'Ennetières  et  autres  chevaliers  et  gentilshommes^  à  la  dés- 
héritance  de  la  ville  et  chastellenie  de  Gassel,  faicte  au  prou- 
fict  de  Jeanne,  comtesse  de  Flandre  et  de  Haynau,  le  mer- 
credy  devant  la  feste  de  Saint  Simon  et  Jude  de  l'an  mil  deux 
cent  dix  huit,  ensuite  de  la  vente  que  luy  en  auroit  faicte 
Michel  de  Hames,  connestable  de  Flandres,  que  les  succes- 
seurs desdits  Robert  et  Roger  d'Ennetières  (dont  le  remons- 
trant  en  seroit  l'un)  auroient  toujours  esté  fort  considérés  et 
estimez  de  leurs  dits  princes  et  particulièrement  de  nos  au- 
gustes prédécesseurs  princes  de  nos  dits  Pays  Bas,  qui  les 
auroient  eslevez  à  plusieurs  charges  considérables»  pour  les 
notables  et  importants  services  qu'ils  leur  auroient  rendus  suc- 
cessivement de  père  en  fils,  sy  estant  toujours  comporté  en 
braves  et  généreux  chevaliers  et  en  bons  et  fidèles  ministres 
et  sujets,  sans  qu'ils  y  auroient  manqué  au  devoir  et  à  l'obU- 
gation  due  à  leur  naissance  et  caractère,  jusques  là  que 


ENNBTIÈRB8.  lit 

d'avoir  souffert  plusieurs  ruines  et  pertes  très-^considérables 
eu  leun  maisons,  terres,  bois  et  autres  biens  champestres, 
par  l'injure  de  troubles  et  de  guerres  passées,  et  particulière- 
ment le  remonstrant  en  ceste  dernière  dans  son  château  de 
la  Berlière  qui  a  esté  entièrement  bruslépar  les  François  pour 
avoir  monstre  tant  de  zèle  pour  nostre  service  en  postposant 
ses  interests  au  nostre.  Et  comme  les  nobles  et  illustres  al- 
liances conjugales  d'une  famille  ne  sont  pas  comptées  entre 
les  moindres  advantages  qui  l'honorent  et  décorent  que 
cestuy  cy  leur  estime  encore  demeuré  sur  plusieurs  antres,  de 
fiaict  il  se  trouve  qu'ils  n'ont  jamais  esté  alliez  qu'avec  leurs 
seBoblables,  si  comme  avec  les  familles  et  maisons  de  Ve* 
laine,  de  Salins,  d'ObigieSi  de  Roupy,  de  Thiebegot,  de  Bary, 
de  Thouars,  de  du  Bois  de  Fiennes,d'Aubermont,  de  Pippart, 
de  Clermez,  de  Villain,  de  la  Boucharderie,  de  Bracke,  de 
Landas,  de  Cordes,  de  la  Woestine.  de  Peschant,  deChastil- 
Ion,  de  Moerkercke,  de  Foumy,  d'Havancourt,  deCarondelet, 
de  la  Hamayde,  do  Sauh,  de  Haynin,  de  Croix,  de  Zomberghe, 
d'Enghien,  de  la  Rivière,  de  van  den  Berghe,  de  Baudequin 
et  d'Obert,  et  qu'au  moyen  d'icellesils  se  tiennent  apparentez 
en  divers  degrez  de  consanguinité  et  d'afQnité  à  tout  ce  qu'il 
y  auroit  de  noble  et  d'illustre,  es  chastellenies  susdites  de 
de  Lilleet  Tonmesis,  ainsy  celaet  tout  ce  que  dessus  se  trou^ 
veroit  avoir  esté  vérifié  et  justifié  tant  par  lettres  patentes  de 
chevallerie  de  messire  Jean  d'Ennetières,  chevalier,  seigneur 
d'Harlebois,  des  Mottes,  de  Planque,  etc.,  conseiller  et  com- 
mis de  nos  dits  domaines  et  finances,  que  par  celles  de  mes- 
sire Jacques  d'Ennetières,  chevalier,  baron  de  la  Berlière, 
du  conseil  d'estat  et  trésorier  général  de  nos  dits  domaines, 
et  respectivement  père  et  ayeul  du  remonstrant,  et  par  le 
remonstrant  meeme.  Pour  ce  est-il,  que  nous^  les  choses 
susdites  considérées,  avons,  par  advice  de  ceui  de  nostre 
conseil  d'estat  aux  aflïdres  des  Pays  Bas  et  de  Bourgogne, 


Ii2  LA  BBLOIQUB  Hl^ALDIQUE. 

près  nostre  personne,  de  nostre  certaine  science,  pleine  puis- 
sance et  authorité  souveraine  fàict  et  créé  ledit  messire  Phi- 
lippe François  d'Ennetières,  comme  le  faisons  et  créons  par 
ces  présentes,  marquis,  consentant  et  permettant  qu'il  puisse 
et  pourra  porter  ledit  titre  de  marquis  de  la  terre  et  seigneu- 
rie qu'il  dénommera  sous  nostre  obéissance  et  jurisdiction, 
en  nos  dits  Pays  Bas,  laquelle  terre  etseigneurie  nous  avons, 
dois  maintenant  pour  lors  érigée  et  érigeonspar  ces  présentes, 
en  dignité,  titre,  nom,  cry  et  prééminence  de  marquisat  des 
Mottes,  avecq  ses  appendances  et  dépendances,  hauteurs,  ju- 
risdiction  et  revenus  y  appartenant  audit  messire  Philippe 
François  d'Ennetières,  et  ce  que  lui  et  ses  successeurs  y 
pourront  ajouter,  unir  et  incorporer  à  Tadvenir  en  augmen- 
tation et  plus  grand  lustre  d'icelle  terre,  ce  que  leur  permet- 
tons de  pouvoir  faire  par  ces  présentes,  pour  par  luy,  ses 
hoirs  et  successeurs  masles  et  femelles  nés  et  à  naistre  en 
léal  mariage,  tenir  d*ores  en  avant  héréditahlement  et  à  tous- 
jours  ledit  titre  de  marquis  des  Mottes,  immédiatement  de 
nous,  nos  hoirs  et  successeurs,  et  au  surplus  en  jouir  dès  à 
présent  dudit  tiltre  et  le  posséder  et  tous  droicts,  honneurs 
et  dignitez,  rang,  authorité,  privilèges,  prérogatives  et  préé* 
minences  y  appartenant,  tout  ainsy  ayant  la  mesme  manière 
et  forme  que  tels  semblables  marquis  ont  accoustumé  dejouir, 
tenir  et  user  de  semblables  tiltres  d'honneur  et  de  tels  mar- 
quisats, par  tous  nos  pays,  terres  et  seigneuries  et  que  lors- 
qu'il aura  nommé  la  terre  et  seigneurie  pour  y  passer  et  af- 
fecter ledit  tiltre  de  marquis,  ]^dit  remonstrant,  ses  hoirs  et 
successeurs  marquis  et  marquises  des  Mottes  n'auront  be- 
seing  ni  serons  obligez  de  lever  audit  eJBTect  d'autres  patentes 
ou  dépeschesque  les  présentes,  ains  seulement  à  en  donner 
une  déclaration  ou  un  dénombrement  à  ceux  de  nostre  con- 
seil des  finances,  de  par  delà,  à  la  Chambre  des  Comptes  et  à 
la  cour  féodale  qu'il  appartiendra.  Le  tout  à  charge  et  condi- 


BNNETIÈRBS.  113 

tion  que  ledit  messire  Philippe  François  d'ËnnetièreSf  ses  dits 
hoirs  et  successeurs,  marquis  et  marquises  de  ladite  terre  et 
seigneurie  à  dénommer  comme  dit  est,  seront  tenus  d'en 
faire  les  reliefs,  hommage  et  serment  de  fidélité,  à  cause  du- 
dit  tiltre  es  mains  de  nous,  de  nos  hoirs  et  successeurs,  ou  de 
nos  lieutenants  gouverneurs  et  capitaines  généraux  de  nos 
dits  Pays  Bas,  lesquels  en  notre  absence  ou  de  nos  dits  hoirs 
et  successeurs,  nous  avons  à  ce  commis  et  autorisé,  commet- 
tons et  autorisons  par  cestre,  et  par  ledit  serment,  jurer  et 
promettre  de  tenir  ledit  tiltre  de  marquis  de  nous  et  de  nos 
dits  successeurs  en  la  manière  que  dessus,  et  que  tout  ce 
qu'à  Tadvenir  sera  adjouté,  uni  et  incorporé  audit  marquisat, 
n'en  pourra  après  estre  séparé,  démembré  ou  esclisé  par  le* 
dit  messire  Philippe  François  d'Ënnetières  et  ses  successeurs 
partestament,contract  ou  autre  instrument  et  que  ledit  tiltre 
de  marquis  des  Mottes  et  cette  nostre  présente  création  et 
érection  ne  tournera  ors  ni  au  tant  à  venir,  à  nostre  préju- 
dice ni  de  nos  droicts,  hauteurs,  seigneuries  Jurisdiction,  res- 
sers, souverainetés,  authorités,  et  prééminence.  Si  ordon- 
nons à  nostre  lieutenant  gouverneur  et  capitaine  général  de 
nos  dits  Pays  Bas  et  de  Bourgogne  et  donnons  en  mandement 
à  nos  très-chers  et  féaux  les  gens  de  nostre  conseil  d'Estat, 
chef  et  président  et  gens  de  nos  privé  et  grand  conseils,  cJief 
trésorier  général  et  commis  de  nos  domaines  et  finances  et 
à  tous  autres  nos  officiers,  vassaux,  subjets  et  serviteurs,  à 
qui  il  peut  ou  pourra  toucher  et  regarder,  présens  et  à  ve- 
nir, et  à  chacun  d'eux  en  droict  soy,  et  si  comme  à  luy  ap- 
partiendra, qu'ils  tiennent,  reputent  et  estiment,  nommé- 
ment, appellent,  écrivent,  intitulent,  honorent  et  proclament 
dois  à  présent  et  d'ores  en  avant,  ledit  messire  Philippe  Fran- 
çois d'Ënnetières  et  après  luy  ses  h'oirs  et  successeurs  masies 
et  femelles,  marquis  et  marquises  des  Mottes,  mandons  en 
oatre  auxdits  de  nos  finances  et  de  nos  comptes  qu'il  appar- 


114  LÀ   B£LGIQtE  HÉRALDIQUE. 

tiendra,  qu'ils  procèdent  bien  et  duement  à  la  vérification  et 
intérinement  de  ces  dites  présentes,  selon  leur  forme  et  te- 
neur; et  ce  fait  lesdits  de  nos  conseils,  justiciers,  officiers, 
subjets  et  vassaux  et  tous  autres  que  ce  regardera  et  chacun 
dVux  fassent,  souffrent  et  laissent  ledit  messire  Philippe 
François  d'Ennetières,  ensemble  après  luy,  ses  dits  hoirs  et 
successeurs  masles  et  femelles,  de  nostre  présente  grâce,  oo* 
troy,  création  et  érection  et  de  tout  le  contenu  en  ces  dites 
présentes,  selon  et  en  la  forme  et  manière  et  sous  les  condi- 
tions susdites,  plainement,  paisiblement  et  perpétuellement 
jouir  et  user,  sans  leur  faire,  mettre  ou  donner,  ny  souffrir 
estre  faict,  mis  ou  donné  aucun  trouble,  destourbier  ou  em- 
peschement,  en  manière  que  ce  soit  ;  lequel  si  fait,  mis  ou 
donné,  leur  auroit  esté  ou  estoit,  le  reparent  et  mettent,  et 
facent  reparer  et  mettre  incontinent  et  sans  délay  à  néant. 
Ordonnons  semblablement  à  ceux  de  nos  comptes  qu'il  ap* 
partiendra,  de  procéder  aussy  bien  et  duement  à  Tintérine- 
ment  de  ces  dites  présentes,  et  du  dénombrement  à  faire  de 
ladite  terre  et  seigneurie  à  dénommer  sans  que  ledit  messire 
Philippe  François  d'Ennetières,  ses  hoirs  et  successeurs» 
marquis  ou  marquises  des  Mottes  aurontbesoin  au  dict  effect 
d'autres  patentes  ou  depesches  que  les  présentes  ;  car  tel  est 
notre  plaisir,  non  obstant  quelconques  ordonnances,  plac- 
carts,  mandements,  restrictions,  instructions  ou  deffences  à 
ce  contraires,  nuls  exceptes  ni  réservez,  pourveu  qu'en  déans 
Tan  après  la  date  de  cestes,  ces  présentes  soient  présentées  à 
nostre  premier  roy  d'armes  ou  autre  qu'il  appartiendra,  en 
nos  dits  Pays  Bas  en  conformité  et  aux  fins  portées  par  le 
quinziesme  article  de  l'ordounance  décrétée  par  feu  l'archiduc 
Albert  le  quatorziesme  de  décembre  seize  cent  seize,  touchant 
le  port  et  usage  des  tilti'es,  armoiries,  timbres  et  autres  mar- 
ques d'honneur  et  de  noblesse,  à  peine  de  nullité  de  ceste 
nostre  présente  grAce.  Ordonnons  à  nostre  dit  premier  roy 


BNNBTIÈRliS.  i  1 5 

d'année  ou  à  celuy  qui  exercera  son  estât,  en  nos  dits  P^ys 
fias,  ensemble  au  roy  d'armes  ou  héraut  de  la  provinœ  qu'il 
appartiendra,  de  suivre  en  ce  regard,  ce  que  contient  le  rè- 
glement fiait  par  ceux  de  nostre  conseil  privé,  le  douxiesme 
d'octobre  seize  cent  trente  sept,  au  sujet  des  enregistratures 
de  nos  lettres  patentes,  touchant  les  dites  marques  d'hon- 
neur et  de  noblesse  par  nos  dits  officiers  d'armes  respective- 
ment, notice  de  ces  présentes,  pourveu  aussy  qu'au  préalable, 
ces  dites  présentes  soient  présentées  à  Louis  Antoine  d'Axa, 
notre  secrétaire  du  registre  des  mercedes^afin  d'en  estre  tenu 
notice  et  mémoire  es  livres  de  sa  charge,  et  en  son  absence 
ou  indisposition  au  secrétaire  Cosme  de  Bustamente,  officiai 
principal  de  la  dite  secrétairie  au  mesme  effet,  et  afin  que  ce 
soit  chose  ferme  et  stable  à  toujoursi  nous  avons  signé  cei 
présentes  de  nostre  mainetàicellesfaict  mettre  nostre  grand 
scel,  saulf  en  autre  chose  nostre  droict  et  l'autruy  en  tout. 
Donné  en  nostre  ville  de  Madrid,  royaume  de  Castille,  lesei- 
ziesme  jour  du  mois  de  septembre,  l'an  de  grâce  seize  cent 
huictante,  et  de  nos  règnes  le  quinziesme.  Paraphé,  etc., 
Mont  Rey,  signé  Chables.  • 

Son  épitaphe  gravée  sur  le  mausolée  élevé  à  la  mémoire 
de  son  père  et  de  la  sienne  est  ainsi  conçue. 

o'Ennstières  Obert. 
D.  0.  M. 

c  Philippe  François  d'Ennetières,  marquis  des  Hottes,  ba- 
ron de  la  Berlière,  ayant  succédé  à  son  père  dans  ses  attri- 
butions de  trésorier  général  des  finances  et  de  conseiller 

r 

d'£tat,  repose  ici  avec  Marie  Obert,  sa  bien  aimée  épouse, 
baronne  de  Mazinghem.  Fonteues,  etc.,  laquelle  étant  enle- 
vée parla  mort  à  son  mari  le  9  février  1688,  celui-ci  dégagé 
de  ces  liens,  s'imposa  ceux  du  Sacerdoce  dans  le  couvent  des 


116  LA  BSLGIQUE  HÉRALDIQUE. 

Pères  des  Carmes  déchaussés,  à  Bruxelles,  afin  que  pendant 
le  secret  de  la  solitude,  il  pût  s'unir  plus  intimement  à  son 
divin  époux,  duquel  Dieu,  holocauste  salutaire,  il  quitta  la 
vie  subitement  l'an  1697  le  10  avril>  et  afin  que  mort  dans  le 
même  Christ,  il  puisse  vivre  avec  lui  en  société  de  son  cher 
père  et  de  son  épouse.  Toi  lecteur  prie  Dieu.  > 

11  avait  épousé  Marie  Alexandrine  Obert,  dame  de  Massin- 
ghem,  Burbure  et  la  Haye,  fille  aluée  et  héritière  d'Alexan- 
dre, chevalier,  seigneur  de  Burbure  et  de  Marie  de  Landas, 
dame  de  la  Haye,  dont  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Jacques  François  Hippolyte,  qui  suit,  XVI. 

B.  Marie  Alexandrine,  baronne  de  Fontaine  l'Évêque,  épousa,  en  1681, 
Michel,  Lue  GamIUe  de  Rodoan,  baron  de  Fontaine  l'Ëvôque,  seigneur 
de  Liilers,  flls  de  Philippe  Albert  de  Rodoan,  baron  de  Fontaine  l'Évèque 
et  d*Anne  Franeau. 

XVI.  Jacques  François  Hippolyte  marquis  d'Ennetiêrbs  et 
DES  Mottes»  comte  de  Mouscron,  comte  d*Hust  et  du  Saint 
Empire  romain,  baron  de  la  Berlière,  membre  de  Tétat  noble 
de  la  province  et  comté  de  Hainaut,  mestre  de  camp  d'un 
terce  d'infanterie  wallonne,  seigneur  de  Harlebois,  de  Plan- 
ques, Massinghem,  Burbure,  Fontenes,  la  Haye  et  autres 
lieux,  grand  bailli  et  châtelain  de  la  ville  et  châtellenie  de 
Courtrai,  mort  le  14  juillet  1714. 

Il  épousa,  par  contrat  du  1*' juillet  1681,  Alexandrine  Fran- 
çoise Basta,  comtesse  de  Mouscron,  dame  de  Heule  et  de 
Zult,  fille  de  Nicolas  Ferdinand,  comte  de  Basta  et  du  Saint 
Empire,  de  Mouscron,  d'Hust,  de  Heule,  et  de  Michelle  de 
Jaucbe,  sa  première  femme.  La  marquise  d'Ennetières  épousa 
en  secondes  noces  Albert  Michel  Joseph,  comte  Franeau, 
baron  de  Gomegnies,  veuf  d'Isabelle  Maximilienne  d'Yve. 

Son  contrat  de  mariage  avec  son  premier  mari  porte  : 

t  Ck)mparurent  par  devant  moi,  Jean  du  Sollier,  notaire 


SMNETIÈRE8.  117 

royal  admis  au  conseil  privé  de  Sa  Majesté,  très-illustris- 
sime seigneur,  messire  Jacques  François  Hippolyte  d'En- 
netières,  baron  de  la  Berlière,  capitaine  de  cavalerie  au 
service  de  Sa  Majesté,  et  grand  bailli  et  châtelain  des  ville, 
château  et  châtellenie  de  Courtrai,  assisté  de  monsieur  le 
marquis *de  Wargnies,  baron  de  Crôvecœur,  etc.,  général  de 
bataille  des  armées  de  la  dite  Majesté  et  gouverneur  des  ville 
et  citadelle  de  Courtrai,  comme  commis  et  spécialement  au- 
torisé de  messire  Philippe  François  d'Ennetières,  marquis 
des  Mottes,  seigneur  de  Uarlebois,  Fontenes,Longuehem,etc., 
du  conseil  d'Etat  de  ladite  Majesté  et  trésorier  général  de  ses 
domaines  et  finances,  et  de  dame  Marie  Alexandrine  Obert, 
sa  compagne,  dame  de  Mazinghem,  Burbure,  la  Haye,  etc., 
père  et  mère  dudit  seigneur  de  la  Berlière,  comme  est  apparu 
par  acte  passé  par  devant  Jean  Baptiste  Desmaretz,  notaire 
et  tabellion  public,  le  20  juin  1681,  dont  la  teneur  est  insérée 
ci-après,  d'une  part;  et  de  très-illustre  demoiselle  Alexan- 
drine  Françoise  Basta,  fille  de  Nicolas  Ferdinand  Basta, 
comte  d'Hust  et  de  Mouscron,  baron  du  Saint  Empire,  de 
Heule,  Moorseele  et  Gracht,  seigneur  des  villages  de  Zult, 
rUncque,  Aelbecque,  Gueleghem,  Leghem,  Bisseghem,  etc., 
d'autre  part  :  lesquels  ont  déclaré,  etc.  Ainsi  fait  et  passé 
au  château  de  Mouscron,  le  l*'' jjiilletl681.  » 

Le  testament  de  Jacques  François  Hippolyte,  marquis 
d'Ennetières»  et  d'Alexandrine  Françoise  Basta  futfait  et  passé 
le  12  février  1 71 1  par  devant  Pierre  Bonnet,  homme  de  fief  au 
comté  deHainaut,  à  Tournai,  et  Christophe  Joseph  leHouzée, 
aussi  homme  de  fief  du  comté  de  Hainaut.  Ce  testament  fut 
approuvé  le  21  février  1716  par  devant  les  mayeur  et  éche- 
vins  de  la  ville  et  cité  de  Tournai,  district  de  Saint-Brice. 

Ils  eurent  cinq  enfants,  savoir  : 

A.  Jaeqaes  François  Joseph  Maximilieii,  qui  suit,  XVII. 

B.  Marie  Alexandrine  Françoise,  comtesse  d'Hust  et  du  Saint  Empire, 

LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE,  IV.  8 


118  LA   BELGIQUE   HÉRALDIQUE. 

dame  de  Fontaine  l'Évoque  et  de  Hanssinghem,  épousa,  en  1711,  Fran- 
çois Edouard  de  Flechin,  marquis  de  ^VamiIl,  seigneur  d*Àrquignon. 

G.  Françoise  Catherine  Michelle,  comtesse  d'Hust  et  du  Saint  Empire, 
morte  le  0  mars  4745,  épousa,  le  20  décembre  1706,  à  Saint  Jacques,  à 
Tournai,  Robert  François  de  Bur,  baron  de  Meulebeke,  colonel  de  cava- 
lerie, né  à  Gand  le  9B  octobre  1681,  mort  à  Meulebeke  le  8  mal  1763, 
flls  de  Gaspard  Ignace  de  Bur  et  de  Catherine  âlisaheth  Moirbei 

D.  Charlotte  Éléonore,  comtesse  d'Hust  et  du  Saint  Empire,  épousa 
Charles  Joseph,  baron  d'Overschie,  seigneur  de  Burges,  de  Wisbecq, 
vicomte  de  Heule,  (ils  de  Michel  Godefroid  d'Overschie  et  de  Marie  de  Lan- 
das,  dame  de  Burges  et  de  Wisbecq.  Il  épousa  en  secondes  noces  Marie 
Barbe  Lucie  Amélie  Bouwens  van  der  Boyen,  baronne  de  Neeryssche. 

E.  Marie  Jacqueline  Alexandrine,  comtesse  d'Hust  et  du  Saint  Empire, 
née  à  Tournai,  et  baptisée  à  Saint  Jacques,  le  11  septembre  1701,  épousa: 
1°  N.  d'Ostrel,  baron  de  Fiers,  et  2",  en  1730,  Balthazar  Alexandre  de 
Sainte  Aldegonde,  comte  de  Genetz,  fils  d'Eugène  de  Sainte  Aldegonde 
de  Noircarmes,  baron  de  Bours,  et  de  Marie  de  la  Tramerie. 

XYII.  Jacques  François  Joseph  Maximilien,  marquis  d'£n- 
NETiÈRES  ET  DES  MoTTES,  comte  de  Mouscron,  d'Hust  et  du 
Saint  Empire,  baron  delà  JBerlière,  par  relief  du  19  janvier 
1715,  seigneur  de  Harlebois  et  des  Mottes,  épousa  en  1717, 
par  contrat  du  9  janvier,  Isabelle  Ernestine  Marguerite  délia 
Faille,  née  à  Gand,  le  19  février  1C98,  morte  le  10  avril  1718, 
fille  d'Englebert  Martin  délia  Faille,  baron  de  Nôvele,  et  de 
Françoise  Cornélie  Schoyte. 

Leur  contrat,  passé  à  Gand  par  devant  le  notaire  Debbaut, 
porte  dans  $a  partie  généalogique  : 

«  Furent  présents  messire  Jacques  François  Joseph  Maxi- 
milien  d'Ënnetières,  comte  d'Hust,  de  Mouscron  et  du  Saint 
Empire,  marquis  des  Mottes,  baron  de  la  Berlière  et  d'Heule, 
seigneur  d'Aelbecque,  Bisseghem  et  autres  lieux,  fili^  de  feu 
messire  Jacques  François  Hippolyte  d'Ennetières ,  vivant 
comte  de  Mouscron,  etc.,  et  encore  vivante  dame  Alexandrine 
Françoise  Basta,  comtesse  d'Hust  et  de  Mouscron,  etc., 
assisté    de  ladite  dame  sa  mère  et  tutrice,  de   messire 


BNNBTiiRIS,  119 

Albert  Michel  Joseph  Franeau  d'Hyon,  chevalier,  comte  de 
de  Gomegnies,  etc.,  et  ladite  dame,  à  l'effet  des  consente- 
ments et  assistances  ci-après  dûment  et  agréablement  auto- 
risés par  ledit  seigneur  son  époux»  d'autre  part  ;  et  damoi- 
selle  Isabelle  Marguerite  délia  Faille,  âUe  de  feu  messire 
EngleberTMartin,  vivant  baron  de  la  ville,  pays  et  franchise 
deNevele,  etc.,  sa  mère  grand-paternelle  et  tutrice,  et  de 
messire  Frédéric  Englebert  délia  Faille,  baron  d'Ësteinpuits, 
Nevele,  Boucheval,  Baimhaut,  son  grand  oncle  paternel,  d*au« 
tre  part  ;  disant  les  principaux  comparants,  etc.  » 

L'état  des  biens  délaissés  par  les  parents  du  marquis 
Jacques  François  Joseph  Masimiliea  d'Ënnetières  fut  fait  et 
passé  par  devant  les  échevins  des  Parchons  de  Gand,  le 
5  avril  1723. 

Il  eut  de  son  mariage  un  fils,  Englebert  Frédéric  Maxi  mi- 
lien  Joseph  qui  suit,  XVIII. 

XYIII.  Englebert  Frédéiuc  Maximilien  Joseph,  marquis 
d'EmnetiIsris  et  des  Mottes,  comte  de  Hust,  de  Mouscron  et 
du  Saint  Empire,  baron  4e  la  fierlière,  seigneur  des  Mottes 
et  de  Harlebois,  né  à  Gand  et  baptisé  à  Saint  Michel,  le 
1*'  ayril  1718,  étant  tenu  sur  les  fonts  de  baptême  par  Phi- 
lippe Ferdinand,  comte  de  la  Tour-Saint-Quentin,  au  nom  de 
Frédéric  délia  Faille,  baron  d'Esteinpuits,  et  par  Marie  Jeanne 
Catherine  délia  Faille  d'Esteinpuits,  baronne  de  Nevele,  mort 
vers  1758,  épousa,  par  contrat  du  7  avril  1739,  passé  par 
devant  maître  Antoine  François  Joseph  Lelong,  à  Tournai, 
Jeanne  Exmestine  Albertine  de  Sainte  Âldegonde  de  Noir- 
carmes,  née  à  Tournai  et  baptisée  à  Saint  Nicaise,  le  1 5  no* 
vembre  1719,  morte  à  Tournai,  le  15  février  1788,  fille  de 
Philippe  Albert,  vicomte  de  Sainte  Aldegonde ,  chevaUer, 
seigneur  de  la  Grueiie,  et  d'Augustine  Robertine  de  Landas. 

Le  fief  de  la  Berlière  fut  relevé  au  nom  du  marquis 


120  LA  BBLaïQUB  HÉIULDIQUE. 

Englebert  Frédéric  Maximilien  Joseph  d'Ennetiëres,  le  5  sep- 
tembre 1 721 .  Il  porte  :  «Devant  le  bailli  et  les  hommes  de  fief 
de  Saint  Amand,  par  le  procureur  de  messire  François 
Edouard  de  Flechin,  marquis  de  Wamain,  et  tuteur  de  mes* 
sire  Englebert  Frédéric  Maximilien  Joseph  d'Ennetières, 
comte  de  Mouscron,  pour  raison  de  la  terre  et  seigneurie 
de  la  Berlière,  consistant  en  toutes  justices,  haute,  moyenne 
et  basse,  et  en  un  lieu,  manoir,  en  un  château  et  dépen* 
dances,  afin  d'être  reçu  en  la  fidélité  et  hommage  de  Son 
Eminence  M.  le  cardinal  de  Gesvres,  archevêque  de  Bourges, 
abbé  commandataire  de  Saint  Amand,  et  de  messieurs  les 
prieur  et  religieux  de  ladite  abbaye,  à  cause  de  leurs  seigneu- 
ries de  Yillers  Saiut  Amand.  » 

Voici  la  partie  généalogique  de  son  contrat  de  mariage  : 

«  Comparurent  en  leurs  personnes  messire  Englebert 
Frédéric  Maximilien  Joseph  d'Ennetières,  comte  d'Hust,  de 
Mouscron  et  du  Saint  Empire,  marquis  des  Mottes,  baron  de 
la  Berlière  et  de  Heule,  etc.,  fils  de  feu  messire  Jacques 
François  Joseph  d'Ennetières,  en  son  vivant  comte  de  Mous- 
cron, d'Hustet  d'auti'es  lieux,  et  de  dame  Isabelle  Marguerite 
Ernestine  della  Faille,  fille  de  feu  messire  Englebert  Martin 
della  Faille,  vivant  baron  de  la  ville  et  pays  et  franchise  de 
Nevele ,  libre  seigneur  de  Poncele ,  assisté  de  messire 
Edouard  de  Flechin,  marquis  de  Wamain,  et  tuteur  paternel, 
qu'en  qualité  de  procureur  de  messire  Jean  François  della 
Faille,  seigneur  des  ville  et  métiers  d'Assenede,  tuteur  ma* 
temel  dont  ladite  procuration  sera  jointe  au  présent  contrat, 
ayant  ledit  seigneur  della  Faille  eu  communicati^  dudit 
contrat,  au  moyen  d'une  copie  que  l'on  lui  a  envoyée  ;  mes- 
sire Baudri  François  Nicolas  de  Roisin,  baron  de  Selle  et  de 
Rongy,  tant  en  sa  qualité  de  parent,  ainsi  que  comme  procu- 
reur général  et  spécial  de  messire  Balthazar  Alexandre,  comte 


ENïffiTIÈRBS.  121 

de  Sainte  Ald^onde  de  Genetz,  son  oncle,  dont  ladite  pio- 
coration  sera  pareillement  jointe  au  présent  acte,  d'une 
part  :  et  damoiselle  Jeanne  Emestine  Albertine  deNoircarmes 
de  Sainte  Aldegonde,  âlle  de  messire  Philippe  Albert  de  Noir- 
carmes,  comte  de  Sainte  Aldegonde,  son  père^  et  de  feue 
dame  Augustine  Robertine  de  Landas,  assistée  dudit  seigneur 
son  pèie>  et  de  dame  Glaire  Rose  Dorothée  d'Esclaibes  d'Hust, 
comtesse  de  Sainte  Aldegonde^  sa  belle-mère^  messire  Charles 
Alexandre  d'Esclaibes,  comte  d'Hust,  et  messire  Philippe  Au- 
guste Damman  d'Hérine,  chanoine  de  la  cathédrale  de  cette 
ville,  d'autre  part.  » 

Le  marquis  Englebert  d'Ennetières  portait  écartelé  au  pre- 
mier et  au  quatrième  de  gueules  au  chevalier  d'argent  ayant 
le  bras  deztre  levé  d'azur  et  tenant  im  sabre  de  même ,  au 
deuxième  et  troisième  d'argent  à  la  barre  dentelée  de  gueules, 
qui  sont  de  Basta;  sur  le  toutd'argentàtrois  écussons  d'azur 
surchargés  chacun  d'une  étoile  à  six  rais  d'or,  qui  est  d'En- 
netières. 

n  eut  de  son  mariage  six  enfants,  savoir  : 

A.  Joseph  Marie  Edouard  Baudri,  qui  suit,  XIX. 

B.  Joseph  Marie  BalthazaTi  qui  suit,  XIX,  après  son  frère  aine,  Joseph 
Henri  idouard  Bandri. 

G.  Rose  Marie  Augustine  Josèphe,  née  le  6  juillet  1744,  morte  sans 
enCuls  à  Vienne,  en  septembre  1797,  épousa,  le  30  avril  1783,  à  Notre 
Dame  de  Tournai,  Charles  Augustin  Jacques  de  Preud*homme  d'HaUly, 
dit  le  vicomte  d^Oomberghe,  capitaine  d*influiterie  au  régiment  ds 
ligne,  né  le  25  juillet  1744,  fils  de  Charles  Florent  Idesbalde  de  Prend'- 
homme  d*HaiIly,  vicomte  de  Nleuport,  baron  de  Poucques,  et  de  Marie 
Anne  Gacoline  Alegambe. 

D.  Marie  Frédéric  Joseph  d'Ennbtièrj»,  né  le  38  Janvier  1747,  épousa 
Marie  Josèphe  Julie  Féliciane  da  Gbastelier,  née  le  1*'  mai  1765,  sœur 
germaine  de  la  femme  de  son  frère  puîné. 

E.  Marie  Victoire  Félicité  Jo(èpbe,  née  le  3  janvier  1769,  épousa,  le 
16  avril  1771|  Antoine  Bruno  de  Steenhay se,  baron  d'Hemen,  né  à  Ypres, 


122  LA  BILOIQUI  HÉBALDIQUB. 

«n  l7iS,  flU  de  Jacques  Ferdinand  Antoine,  baron  d*Henien,  et  de  Marie 
Catherine  de  Scbyncicelew 

F.  Marie  Viclor  Emmanuel  Joseph,  dont  la  postérité  suit,  XIX,  ^trés 
celle  de  son  frère  Joseph  Marie  Baltbazar  Alexandre. 

XIX.  Joseph  Marie  Edouard  Baudri,  marquis  d'Ennetièrbs  et 
DES  Mottes,  comte  de  Mouscron,  comte  d*Host  et  du  Saint 
Empire  romain,  baron  de  Heule  et  de  la  Berlière,  membre 
de  l'état  noble  de  la  province  et  comté  de  Hainaut,  seigneur 
des  terres  de  Mouscron,  Luingue,  delVal,  Heule,  Bisseghem, 
Aelbecque,  RoIIeghem  et  antres  lieux,  né  à  Tournai  le  8  avril 
1742  et  baptisé  à  l'église  de  Notre  Dame,  le  2  mai  suivant, 
étant  tenu  sur  les  fonts  de  baptême  par  Nicolas  François 
Baudri,  baron  de  Aoisin,  de  Celles  et  de  Rongy,  au  nom  de 
François  Edouard  de  Flechin,  marquis  de  Wamain,  et  Claire 
Dorothée  d^sclaibes,  comtesse  de  Sainte  Aldegpnde,  femme 
de  Philippe  Albert,  comte  de  Sainte  Aldegonde  de  Noircarmes, 
baron  de  Bouts,  mort  sans  alliance  au  château  de  la  Berlière 
le  21  octobre  1786. 

Par  lettres  patentes  en  date  du  3  novembre  1786,  il  obtint 
la  faveur  d'entourer  ses  armes  du  manteau  de  gueules,  dou- 
blé d'hermine,  sommé  de  la  couronne  fermée.  Ce  diplôme, 
déjà  cité  et  qui  établit  la  généalogie  complète  de  la  maison 
d'EnnetièreSi  exige,  par  son  importance,  une  reproduction 
textuelle  : 

c  Joseph,  par  la  grâce  de  Dieu,  empereur  des  Romains, 
toujours  auguste,  roy  d'Allemagne,  de  Jérusalem,  de  Hon- 
grie, de  Bohème,  de  Dalmatie,  de  Croatie,  d*£sclavonie,  de 
GaUcz,  et  de  Ludomerie,  archiduc  d'Autriche;  duc  de  Bour- 
gogne et  de  Lorraine,  de  Lothier,  de  Brabant,  de  Limbourg, 
de  Luxemboui*g,  de  Gueldres,  de  Stirie,  de  Carinthie  et  de 
Camiole;  grand-duc  de  Toscane,  grand-prince  de  Transil- 
vai^ie,  marquis  de  Moravie,  duc  de  Wurtemberg,  de  la  Haute 


bnmxtiArbs.  123 

et  Basse  Silésie^dd  Uilan,  deMantoue,  de  Parme  et  Plaisance, 
de  Guastalla,  d'Osviecz  et  Zator,  de  Calabre,  de  Bar,  de  Mont- 
ferrât  et  de  Tescben,  prince  de  Souabe  et  de  Gharleville, 
comte  de  Habsbourg,  de  Flandres,  d'Artois,  de  Tyrol,  de 
Haynau,  de  Namur,  de  Ferrete,  de  Eyboui^»  de  Gorice  et  de 
Gradisca,  marquis  du  Saint  Empire  Romain,  de  Bourgovie, 
de  la  Haute  et  Basse  Lusace,  de  Pont  à  Mousson  et  de  No- 
memy,  landtgrave  d'Alsace,  comte  de  Provence,  de  Yaude- 
mont,  de  Blamont,  de  Zutphen,  de  Saurwerden,  de  Salm  et 
de  Falkenstein,  seigneur  de  la  Marche  d'Esclavonie,  de  Port 
Hahon,  de  Salins  et  de  Matines.  A  tous  ceux  qui  les  présentes 
verront  ou  lire  ouïront,  salut  I  De  la  part  de  notre  cher  et 
féal  Joseph  Marie  Edouard  Baudri,  marquis  d'Ennetières  et 
des  Mottes,  comte  de  Mouscron,  comte  d'Hust  et  du  Saint 
Empire  romain,  baron  de  Heule  et  de  la  Berlière,  membre 
de  rétat  noble  de  notre  province  et  comté  de  Haynau,  sel* 
gneur  des  teri'es  de  Mouscron,  Luingue,  Delval,  Heule,  Bis- 
seghem,  Albeck,  Rolleghem,  Houtain  et  autres  lieux,  nous  a 
été  très-hùmblement  représenté  qu'il  seroit  âls  légitime  de 
Frédéric  Engelbert  Maiimilien  Joseph,  marquis  d'Ennetières 
et  des  Mottes,  comte  de  Mouscron,  comte  d'Hust  et  du  Saint 
Empire  romain,  baron  d'Heuleetde  la  Berlière,  seigneur  des 
terres  de  Mouscron,  Luingue,  Delval,  Heule,  Bisseghem,  Al- 
beck, RoUeghem  et  autres  lieux,  et  de  dame  Jeaime  Emes- 
tme  Albertine,  comtesse  de  Sainte  Aldegonde  Noircarmes, 
petit  fils  de  Jacques  François  Joseph  Maximilien,  marquis 
d'Ennetières  et  des  Mottes,  comte  de  Mouscron,  comte  d'Hust 
et  du  Saint  Empire  romain,  baron  d'Heule  et  de  la  Berlière, 
membre  de  l'état  noble  de  notre  province  et  comté  de  Haynau, 
seigneur  des  terres^  de  Mouscron,  Luingne,  Delval,  Heule, 
Bisseghem,  Albeck,  Rolleghem  et  autres  Ueux,  et  d'Isabelle 
Marguerite  délia  Faille,  arrière  petit  fils  de  Jacques  François 
Hippolyte,  mai*quis  d'Ennetières  et  des  Mottes,  comte  de 


124  LA  BBLaïQUB  HÉRALDIQUE. 

Mouscron,  comte  d'Hust  et  du  Saint  Empire  romain,  baron 
de  la  Berlière,  membre  de  l'état  noble  de  notre  province  et 
comté  de  Haynau,  mestre  de  camp  d'un  terce  d'infanterie 
wallonne,  seigneur  deHarlebois,  de  Plancquei  Mansinghem, 
Burbure,  Fontenes,  Lahaye  et  autres  lieux,  grand  bailli  et 
châtelain  de  la  ville  et  châtellenie  de  Courtrai,  mort  en  1714, 
et  d'Âlexandrine  Françoise  de  Basta,  comtesse  d'Hust  et  du 
Saint  Empire  romain,  baronne  d'Heule;  que  ledit  Jacques 
François  Hippolyte  serait  issu  de  trisayeux  Philippe  Fran- 
çois, lequel  aurait  été  créé  marquis  d'Ennetières  et  des  Mottes, 
par  lettres  patentes  du  roi  d'Espagne  en  date  du  1 6  septem- 
bre 1680,  chevalier  banneret,  baron  de  la  Berlière,  membre 
de  l'état  noble  de  notre  province  et  comté  de  Haynau,  sei- 
gneur de  Harlebois,  de  Planque,  Mansinghem,  Burbure, 
FonteneS;  etc.,  conseiller  d'état,  trésorier  général  des  do- 
maines et  finances,  et  président  de  la  Chambre  des  comptes 
aux  Pays  Bas,  et  Marie  Âlexandrine  Obert,  dame  desdits  lieux 
de  Mansinghem,  Fontenes,  etc.,  inhumée  en  la  chapelle  de 
Notre  Dame  de  l'église  collégiale  et  paroissiale  de  Sainte 
(judule,  à  Bruxelles,  en  1681,  sous  un  magnifique  mausolée 
de  marbre,  orné  de  son  portrait  en  relief  et  de  seize  quar- 
tiers; de  quart  ayeux,  de  Jacques  d'Ennetières,  chevalier 
banneret,  créé  baron  de  la  Berlière,  par  lettres  patentes  du 
23  may  1664,  conseiller  d'état,  membre  de  l'état  noble  de 
notre  province  et  comté  de  Haynau,  trésorier  général  des 
finances  et  président  de  la  Chambre  des  comptes  aux  Pays 
Bas,  inhumé  en  1677,  dans  la  chapelle  susdite  de  Notre 
Dame,  sous  le  même  mausolée,  orné  de  son  buste  en  relief 
et  accompagné  de  ses  huit  quartiers  et  Marie  de  Baudequin  ; 
de  guint  ayeux,  Jean  d'Ennetières ,  chevalier,  seigneur  de 
Harlebois,  Reynartvliet,  Lamotte,  conseiller  de  l'archiduc 
Albert,  et  premier  des  finances  des  Pays  Bas,  qui  serait  mort 
le  12  décembre  1630  et  inhumé  à  Saint^Piat,  à  Tournai,  où 


BNHBTIÈRB8.  125 

l'oa  voit  son  épitaphe  entourée  de  ses  huit  quartiers,  et 
Françoise  van  den  Bergbe,  son  épouse,  dont  le  frère  Louis 
d'Ennetières,  aurait  été  le  gouyemeur  de  la  ville  de  Chlmay; 
de  sixième  ayeux,  Arnoul  d'Ënnetières,  seigneur  de  la  Plai- 
gne, de  Sains,  de  Lomay,  de  Wastines,  inhumé  en  l'église 
paroissiale  du  village  de  la  Plaigne,  en  Haynau,  avec  Teipo- 
âtion  de  ses  huit  quartiers,  et  Catherine  de  Cordes,  dame  de 
Harlebois,  de  Reynartvliet,  etc.,  de  septième  ayeux,  Jéi*6me 
d'£nnetiôres,  chevalier,  grand  prévôt  de  Tournai,  seigneur 
de  Wastines,  de  Beaumez,  Delval  et  du  Doncq,  inhumé  le 
21  octobre  1508,  enTéglise  paroissiale  de  Saint  Brice  à  Tour- 
nai, où  il  se  voit  une  très  belle  et  ancienne  épitaphe,  frère 
germain  de  Mazimilien  d'Ennetières,  chevalier  de  l'archiduc 
Maximilien,  depuis  empereur,  et  Marie  Vilain,  des  seigneurs 
de  la  Boucharderie;  de  huitième  ayeux,  Jacquesd'Ennetières, 
chevalier,  seigneur  de  Wastines,  Delval  et  du  Doncq,  dont  le 
frère  cadet  Aoland  d'Ennetières,  qui  aurait  été  allié  à  la  flUe  de 
Louis,  seigneur  de  Warcoing,  serait  mort  glorieusement  en 
combattant  les  armes  à  la  main,  avec  le  duc  Charles  le  Hardi 
de  Botu^ogneen  la  funeste  et  mémorable  journée  de  Nancy, 
et  Quintine  Pippart,  dame  de  Beaumez  ;  de  neuvième  ayeux, 
Jacques  d'Ennetières,  chevaher,  seigneur  Delval,  et  Jeanne  de 
Thouars,  sa  deuxième  épouse;  de  dixième  ayeux,  Guillaume 
d'Ennetières,  écuyer,  et  Nicole  Tiebegot  ;  de  onzième  ayeux, 
GoUard  d'Ennetières,  écuyer  et  Marguerite  de  Roupy  ;  de  dou- 
zième ayeux,  Jean  d'Ennetières,  écuyer,  et  Simonde  de 
Salins  ;  de  treizième  ayeux,  Robert  d'Ennetières,  écuyer  et 
Jacqueline  de  Rapelaer  ;  de  quatorzième  ayeux,  Roger  d'En- 
netières, écuyer,  qui  aurait  dû  plaider  contre  Âmoud,  abbé 
de  Saint  Pierre  lez  Oand,  pour  les  biens  que  son  ayeul, 
Hugues  d'Abbeville  aurait  donnés  à  l'abbé  Hugues,  dans  le 
heu  d'Ennetières,  pour  le  repos  de  l'âme  de  son  père  et  de  la 
sienne  après  sa  mort^  lorsqu'il  serait  parti  pour  la  Syrie  afin 


126  LA  BBLOIQUB  HÉRALDIQUE. 

de  combattre  les  Sarrasins,  avec  son  frère  aîné  Bernard, 
lequel  aurait  vendu  ses  biens  pour  subvenir  à  la  dépense  né- 
cessaire pour  le  voyage  ;  que  ce  différend  aurait  été  enfin 
terminé  par  la  décision  de  Gauthier,  évèque  de  Tournai, 
donnée  le  samedi  avant  la  fête  de  Saint  Oilles  en  l'année 
lf29  et  souscrite  par  Jean,  abbé  de  Saint  Bavon,  à  Gand, 
Abraham,  archidiacre,  Nicolas,  fils  du  ch&telain  de  Lille, 
chanoine  du  dit  Tournai  et  autres  témoins  ou  pleiges  ;  de 
quinzième  ayeux,  Robert  d'Âbbeville,  qui  aurait  pris  le  nom 
de  sa  mère  et  aurait  été  seigneur  d'Ennetières  et  aurait  brisé 
les  armes  de  sa  famille  pour  s'en  distinguer,  en  chargeant 
les  écussons  d'azur,  chacun  d'une  étoile  à  six  rais  d'or,  et 
Adélaïde  de  Bouberch  ;  de  seizième  ayeuz,  Hugues  d'Abbe- 
ville,  cité  ci  dessus,  et  Hathilde,  fille  et  héritière  de  Bobert, 
seigneur  d'Ennetières,enla  châtellenie  de  Lille,  en  Flandres^ 
dont  le  frère  Jean  d'Abbeville,  prieur  de  Saint  Pierre,  du  dit 
Abbeville,  aurait  été  cardinal  de  la  Sainte  Eglise  au  titre  de 
Sainte  Sabine;  de  dixseptième  ayeux,  Bernard,  châtelain 
d'Abbeville,  en  1150,  et  Ogive,  fille  de  Aoger,  dit  le  Vieux, 
châtelain  de  Lille  en  Flandre.  Que  la  mère  du  remontrant 
aurait  été  fille  de  Philippe  Albert,  comte  de  Sainte  Aldegonde 
de  Noircarmes,  baron  de  Bouts  et  de  Maingoval,  seigneur  de 
la  Graverie,  l'Epinoy,  etc.,  mort  le  7  mars  1746,  lequel  aurait 
épousé  le  3  mars  1715/  Augustine  Robertine  de  Landas, 
famille  chapitrale  etchevalereuse  des  Pays  Bas;  petite  fille 
de  Philippe  Albert,  comte  de  Sainte  Aldegonde  et  de  Noir- 
carmes, baron  de  Bouts,  etc.,  qui  aurait  épousé  en  1671, 
Catherine  Monel  ;  arrière  petite  fille  d'Albert  André,  comte 
de  Sainte  Aldegonde  Noircarmes  et  de  Genetz,  baron  de 
Maingoval,  Bouts,  etc.,  commandeur  de  l'ordre  de  Saint 
Lazare,  lequel  aurait  épousé  en  1633,  Anne  d'Qignies,  dame 
de  Rosimbos  et  de  Fromel  ;  que  la  dite  mère  serait  issue  de 
trisayeux  Maximilien,  créé  comte  de  Sainte  Aldegonde  en 


BimiTIÈlUBB.  127 

1605,  baron  de  Noircannes,  vicomte  de  Wisques,  premier 
maître  d'hôtel  des  archiducs  Albert  et  Isabelle,  conseiller 
d'état,  gouverneur  de  Namur,  et  puis  d'Ârras,  créé  chevalier 
de  la  Toison  d'Or,  par  Philippe  lY,  roi  d'£spagne,  mort  le  i  3 
mars  1635,  lequel  aurait  épousé  le  26  janvier  1597.  Alexan- 
drine  de  Noyelle,  famille  également  reçue  dans  tous  les  cha- 
pitres  et  collèges  nobles  des  Pays  Bas  ;  de  quart  ayeuz,  Phi* 
Hffe  de  Sainte  Aldegonde,  seigneur  de  Noircarmes  et  de 
Wisques,  grand  bailli  du  Haynau,  chevalier  de  l'ordre  d'Aï- 
cantara,  conseiller  d'état,  gouverneur  et  capitaine  général 
du  comté  d'Artois,  premièrement  maître  d'hôtel  des  archi- 
ducs Albert  et  Isabelle,  et  Bonne  de  Lanoy ,  dame  de  Maingo- 
valyBugnicourtyRieulaiz,  Hordaing,  etc.,  sénéchalle  d'Ostre- 
vant  ;  de  quintayeux,  Jean  de  Sainte  Aldegonde,  chevalier, 
seigneur  des  mômes  lieux,  conseiller  d'état,  chambellan  et 
premier  scnnmellier  du  corps  de  l'empereur  Charles  Y,  com- 
missaire de  Flandres,  grand  bailli  des  villes  et  châteUenie  de 
Saint  Orner  et  Gassel,  mort  le  1 1  janvier  1 538  et  de  Marie  de 
Aubempré,  dame  de  Bourgielles  ;  de  sixième  ayeux  Nicolas 
de  Sainte  Aldegonde,  seigneur  de  Noircarmes,  Wisques, 
Geoetz,  Quienville,  etc.,  mort  le  l""  juin  1497,  et  Honorine  de 
Montmorenci,  décédée  le  1®'  août  1510  ;  de  septième  ayeux, 
Pierre,  seigneur  de  Sainte  Aldegonde,  Noircarmes  et 
Oxelaere,etc.»morten  1471,  et  Isabeau  de  Joigny  de  Pamele, 
morte  en  1479.  De  huitième  ayeux,  Pierre,  I*'  du  nom, 
seigneur  de  Sainte  Aldegonde,  Noircarmes  et  Qxelaere,  mort 
le  2  janvier  1438  et  Marguerite  d'Arras,  dame  de  Selles  et  de 
Blaringin;  de  neuvième  ayeux,  Gillebert,  chevalier,  sei- 
gneur de  Sainte  Aldegonde,  Noircarmes  et  Oxelaere,  en  l'an 
1363,  et  Marie  de  Morcamp  ;  de  dixième  ayeux,  Jean,  che- 
valier, seigneur  de  Sainte  Aldegonde,  Noircarmes  et  Oxelaere, 
mort  le  7  mars  1363,  et  Beatrix,  dame  de  Wisques,  de  Quien- 
ville,  Tilgues,  ete»;  d'onzième  ayeux,  Jean,  chevalier,  sei- 


128  LA  BELaiOUB  HÉRALDIQUB. 

gnenr  de  Sainte  Aldegonde,  Noircannes  et  Ozelaere, 
de  Lierres  ;  de  douzième  ayeox,  Jean  de  Sainte  Aldegonde, 
P'  du  nom,  seigneur  de  Noircannes  et  Oxelaere,  mort  à 
Paris  en  iSOi,  et  dame  Marguerite  Reinier,  fondateurs  du 
couvent  des  chartreux  au  val  de  Sainte  Aldegonde  lez  Sainte 
Orner,  en  1298;  de  treizième  ayeuz,  Grillon  de  Sainte  Alde- 
gonde, seigneur  de  Noircannes,  et  Jeanne  d'Esne,  lerpiel 
Gillon,  de  par  son  père,  Antoine  de  Sainte  Aldegonde,  sei- 
gneur de  Noircarmes,  tirerait  son  origine  des  chAtelains  de 
Saint  Omer  ;  que  l'ayeule  paternelle  du  remontrant  aurait 
été  fille  d'Englebert  Martin  délia  Faille,  baron  des  villes  et 
pays  de  Nevele  et  d'Esteinpuits^  et  de  Françoise  Gomélie 
Schoyte,  dame  de  Galesberghe  ;  petite  fille  de  Jean  François 
della  Faille,  baron  de  Nevele.  et  de  Marie  Jeanne  Catherine 
délia  Faille  ;  arrière  petite  fille  de  Jean  Martin  della  Faille, 
chevalier  y  baron  de  Nevele,  nommé  en  1667  commissaire 
de  la  part  du  roi  d'Espagne,  au  renouvellement  des  lois  en 
Flandres,  et  de  Marie  de  Pierssene,  issue  de  trisayeuz,  Jean 
della  FaiUe,  chevalier  baron  de  Nevele,  seigneur  de  Poncele 
et  Adrienne  Maes  ;  de  quart  ayeuz,  Martin  della  Faille,  sei- 
gneur de  la  Yichte,  conseiller  desarchiducs  Albert  et  Isabelle, 
nommé  en  cette  qualité  leur  ambassadeur  à  la  cour  de 
Londres  en  1603^  conjointement  avec  le  prince  Charles 
d'Arenbeig  pour  la  conclusion  de  la  paix  avec  le  roi  de  la 
Grande  Bretagne,  et  Sibylle  Steicher,  famille  qui  serait 
noble  et  ancienne  et  originaire  delà  ville  de  Biberachen 
Souabe;  de  quintayeux,  Jean  della  Faille,  écuyer,  qui  selon 
le  contenu  des  lettres  patentes  de  l'empereur  Ferdinand,  en 
date  du  1 8  août  1 562»  aurait  rendu  plusieurs  services  im- 
portants, tant  à  ce  monarque  qu'à  son  Auguste  maison, 
nommément^  lorsque  durant  le  siège  d'Anvers  en  1584,  il 
aurait  réduit  les  chefs  du  parti  rebelle  et  la  populace  soule- 
vée à  reconnaître  et  à  obéir  à  leur  souverain  légitime,  et 


BNNBTlftRB8.  129 

GonieiUe  van  der  Gappelle,  issue  d'une  ancienne  et  noble 
famille  de  la  province  de  Flandres;  de  sixième ayeuz,  Pierre 
della  Saille,  écuyer  et  vicomte  Calvaert  de  Sassigny ,  famille 
qui  serait  reconnue  ancienne  et  noble  aux  Pays  Bas;  de 
septième  ayeux,  Jean  Baptiste  della  Faille,  un  des  quarante 
nobles  et  conseillers  de  la  ville  de  Castro  gui,  premièrement 
aimé  par  le  peuple,  aurait  fini  par  en  être  massacré  injuste- 
ment, et  dameN...;  de  huitième  ayeux,  Jean  Baptiste  della 
Paille,  écuyer,  P'  du  nom,  personnage  d'une  profonde  éru- 
dition, chéri  par  le  pape  Paul  III,  qui  l'aurait  nommé  con- 
seiller de  l'église  et  l'aurait  mis  en  1557,  au  nombre  des 
quarante  nobles,  premiers  de  la  cité  de  Castro,  et  dame  N.; 
de  neuvième  ayeux,  Jean  della  Faille,  écuyer,  chef  de  la  ca- 
valerie du  pape  Alexandre  YI,  lors  de  la  guerre  que  ce  pon- 
tife aurait  soutenue  contre  Yii^nio  Ursini  en  1492,  et  Lance- 
balde,  fille  naturelle  de  Guido  Balde  de  la  Rovère,  duc 
d'Urbin,  lequel  Jean  della  Faille  aurait  été  fils  de  Léon,  dit 
liopardo  Dellafaglia,  capitaine  célèbre,  originaire  de  Naples, 
des  magnificences  duquel  il  se  verrait  encore  des  vestiges 
jusqu'à  ce  jour;  que  la  bisayeuUe  paternelle  Alexandrine 
Françoise  Basta  aurait  été  fiUe  de  Nicolas  Ferdinand,  comte 
de  Basta,  du  Saint  Empire,  d'Hust,  de  Marmarusi  et  de 
HouscTou,  libre  baron  de  Troppau,  seigneur  de  Zultz.  et  de 
Nazareth,  et  de  Marie  liKchelle  de  Jauche  de  Mastaing,  famille 
illustre  et  chapitrale  des  Pays  Bm;  petite  fille  de  Ferdinand, 
comte  de  Basta  et  du  Saint  Empire  romain,  d'Hust  et  Marina* 
rosi,  libre  baron  de  Troppau,  en  Silésie,  chevalier,  seigneur 
de  Zultz,  Nazareth,  etc.,  et  de  Françoise  van  der  Gracht,  fa- 
mille également  chapitrale  et  distinguée  ;  arrière  petite  fille 
de  George  de  Basta,  comte  d'Hust  et  du  comté  de  Marmar- 
rosi,  baron  de  Troppau,  qui  aurait  été  capitaine  de  cava- 
lerie, mestre  de  camp  et  du  conseil  de  guerre  au  service  de 
Philippe  II,  lieutenant  général  denses  armées,  ensuite  à  la 


130  LA  BBLGIQDB  HÉRALOIQUB. 

demande  de  l'empereur  Rodolphe,  général  des  troupes  de  ce 
monarque  en  1602^  auquel  ce  grand  général  aurait  rendu 
plusieurs  services  signalés  et.importants,  nommément  entre 
autres  par  la  mémorable  conquête  de  la  Transilvanie,  qa*il 
aurait  soumise  à  son  obéissance,  dont  ce  prince  Taurait 
nommé  capitaine  général  et  gouverneur,  ainsi  que  de  la  Haute- 
Hongrie,  pour  le  récompenser,  l'aurait  crée  comte  du  Saint 
Empire  par  lettres  du  4  septembre  1605,  pour  lui  et  ses  en- 
fants, héritiers  et  descendants  légitimes  des  deux  sexes,  et 
qui  serait  mort  à  Prague  le  20  novembre  1607,  après  avoir 
épousé  Anne  de  Liedekercke ,  de  famille  chapitrale  des 
Pays-Bas,  dont  le  quartier  serait  reçu  en  tous  les  chapitres 
nobles,  héritière  d'Hust  et  de  Zultz,  morte  à  Courtrai  le  29 
mars  4619  ;  que  la  dite  bisayeule  serait  issue  de  trisayeux^ 
de  Demetrio  Basta,  libre  baron  de  Troppau,  seigneur  de 
Harmarusi,  capitaine  de  cavalerie  au  service  de  Tempereur 
Charles  Quinl,  honoré  de  Testime  de  plusieurs  princes  sou- 
verains de  TËurope,  et  mort  glorieusement  en  la  ville  de  Ba- 
signiana,  au  duché  de  Milan  en  1571,  et  Madeleine  Rossini, 
issue  d'une  noble  famille  de  Yei-seli  (Verceil)  en  Piémont;  de 
quatrième  ayeux,  Jean  Basta,  seigneur  de  Marmarusi  et  de 
Moradin,  envoyé  des  nobles  et  citoyens  de  Morée  vers  Jean 
Antoine  Doria,  général  des  galères  de  Temperenr  Charles  Y, 
mort  au  service  de  ce  monarque,  abandonnant  sa  famille  et 
ses  biens  en  Morée,  et  Céci)^  Mânes,  noble  dame  grecque;  de 
quintayeux ,  Jean  Basta,  seigneur  de  Marmarusi  et  de  Moradin, 
et  de  Madeleine  Miesranice  ;  de  sixième  ayeux,  Demestrius 
Basta,  seigneur  de  Marmarusi  et  de  Moradin,  podestat  de  la 
ville  de  Morée,  et  de  Basile  Castrioni  ;  de  septième  ayeux» 
Badislas  Basta,  dit  Héraclides,  seigneur  de  Marmarusi,  Mo- 
radin, tué  par  les  Turcs  en  1453,  et  Sidonia  de  Moradin  ;  de 
huitième  ayeux,  Marc  Basta,  curopolate  de  la  ville  de  Morée, 
seigneur  de  Salonice,  et  Mathilde,  fille  de  Jean  Paléologue, 


BMNETIÈR18.  131 

W  du  nom,  empereur  de  Gonstantinople,  dont  le  frère  ger- 
main Alexis  Basta  aurait  été  archevêque  de  Trébisonde  et  pa- 
triarche du  royaume  de  Grèce  Tan  1380  ;  de  neuvième  aveux, 
Théodore  Basta,  seigneur  de  Salonice,  qui  aurait  remporté 
une  victoire  contre  Soliman,  P'  du  nom,  troisième  empereur 
des  Turcs,  près  de  la  ville  de  Mégalopolis  et  repris  sur  lui  celle 
de  Céphalonie  qu'il  aurait  remis  à  Tobéissance  d'Emmanuel 
Paléologue,  empereur  de  Gonstantinople,  son  maître,  mort 
en  1862,  et  Anne  de  Banni,  noble  italienne;  de  dixième  ayeux, 
Emmanuel  Basta,  seigneur  de  Salonice,  proto  secrétaire  de 
Grèce,  fameux  guerrier  qui  aurait  commandé  les  armées  de 
Tempereur  Michel  Paléologue,  pour  lequel  il  aurait  conquis 
la  ville  de  Salidan,  et  dame  Eudoxie  Trappepont  ;  de  onzième 
ayeux,  Théodore  Basta,  seigneur  de  Salonice,  tirant  son  ori- 
gine des  anciens  princes  du  Péloponèse  et  d'Albanie  dans 
Fempire  de  Grèce^  qui  aurait  rendu  des  grands  services  à 
l'empereur  Andronic  Paléologue^  dit  le  vieil  empereur  des 
Grecs  et  de  Gonstantinople,  l'an  1320  ;  que  la  trisayeule  pa- 
ternelle du  remontrant,  Marie  Alexandrine  Obert,  aurait  été 
filIed'AlexandreObert,  seigneur  de  Burbure,  et  de  Mauzin- 
ghem,  et  de  Marie  de  Landas^  petite  fille  de  Jean  Obert,  sei- 
gneur de  Yillers,  et  de  Marguerite  de  Landas,  qu'il  aurait 
épousée  en  1632,  arrière  petite  fille  de  Walerand  Obert,  con* 
seiUer  du  conseil  d'Artois^  seigneur  de  Godempré^  Grevilers^ 
mort  en  1603,  et  de  Marie  le  Prévôt,  que  la  dite  trisayeule 
serait  issue  de  trisayeux  Guillame  Obert^  seigneur  de  la 
Gourie  et  Gharles  de  la  Vacquerie^  de  quartayeux,  Jean 
Obert,  chevalier,  seigneur  d'Espreaux,  Norie  Paige  et  Marie 
Hubert;  de  ciaquième  ayeux,  Jean  Obert,  seigneur  de  Gom- 
mineauetde  Laigueville  et  Hélène  de  Griboval;  de  sixième 
ayeux,  Nicolas  Obert«  dit  le  Brun,  seigneur  de  Harmy  et  de 
LaigueviUe  et  Claire  de  Saint  Remy  ;  de  septième  ayeux,  Gau- 
thier Obert,  seigneur  des  dits  lieux,  qui  aurait  épousé  en 


132  LA   BJSL6IQUB  HÉRALDIQUE. 

1305,  Golaye  de  Fains  ;  de  huitième  ayeux,  Louis  Obert,  sei- 
gneur de  Hami,  leqpiel  aurait  épousé,  en  1275,  Jossine  de 
Wandricourt  ;  de  neuvième  ayeux  Thierry  Obert,  enseigne 
de  la  compagnie  d'hommes  d'armes  du  comté  de  Yendosme, 
gui  aurait  épousé  en  1248,  Bonne  de  Halescourt;  de  dixième 
ayeux,  Martel  Obert,  dit  Bras  d^acier,  chevalier,  seigneur  de 
Gaillardin,  capitaine  des  gardes  de  Philippe  Auguste,  roi  de 
France,  en  Tan  1221,  etMahautde  Parthenay,  fille  de  Gaul- 
tier, chevalier,  dont  le  père,  N.  Obert,  aurait  été  tué  au 
voyage  d'Outremer,  à  la  prise  d'Acre,  en  1191  ;  que  la  qua- 
trième ayeule  paternelle  du  remontrant,  Marie  de  Baude- 
quin,  aurait  été  fille  de  Claude  de  Baudequiu,  seigneur  de  la 
Haye  et  de  Marie  de  la  Rivière,  dame  d'AIincourt,  petite  fille 
de  Philippe  de  Baudequin,  greffier  de  l'hôtel  de  Charles 
Quint,  mort  à  Madrid  en  l'an  1571,  et  de  Marie  de  Zamber- 
ghe,  arrière  petite  fille  de  Denis  Baudequiu,  chancelier  de 
la  panaderie  de  l'archiduc  MaximilieU'  d'Autriche ,  empe- 
reur, mort  en  1525,  et  de  Jeanne  de  Machecco,  que  la  dite 
Marie  de  Baudequin  serait  issue  de  trisayeule  Paul  Baude- 
quin et  Jeanne  de  Cuiry,  dont  serait  descendue  en  ligne 
directe  et  masculine,  Magdeleine  Théodore  de  Baudequin, 
reçue  chanoinesse  du  chapitre  noble  de  Saint  Pierre  à 
Moustier  sur  Sambre,  le  6  novembre  1764,  encore  vivante, 
après  avoir  fait  preuve  d'ancienne  noblesse,  chevaleureuse 
de  quatre  quartiers  paternels,  quatre  maternels  et  quatre 
ascendants  paternels,  selon  l'ancien  règlement. 

Le  remontrant  expose  de  plus  qu'indépendamment  de  sa 
noble  et  ancienne  extraction  et  de  ses  alliances  distinguées, 
il  pourrait  encore  alléguer  qu'après  que  le  comté  de  Ponthieu 
aurait  été  ravi  à  Charles  le  Hardi,  duc  de  Bourgogne  par 
Charles  VIU^  roi  de  France,  et  après  la  mort  de  ce  prince 
par  Louis  XI,  sous  prétexte  de  réunion  à  la  couronne  d'un 
fief  cédé  formellement  par  le  traité  de  Gonflans,  ses  ancêtres 


ENNBTièRBS.  133 

auraient  abandonné  généreusement  leurs  possessions  dans 
ces  contrées^  en  se  fixant  en  Flandres  pour  se  rapprocher  de 
plus  près  et  s'attacher  plus  intimement  à  leurs  souverains, 
sous  la  domination  desquels  ils  auraient  été  accoutumés  à 
vivre,  que  ses  ayeux  auraient  rendu  encore  des  services  im- 
portants à  leurs  princes,  dans  toutes  les  expéditions  mili- 
taires et  dans  les  affaires  secrètes  de  TÉtat,  imitant  en  cela 
Texemple  de  Robert  d'Ënnetières  qui  aurait  été  fait  prison- 
nier à  la  bataille  du  Pont  à  Bovines  qui  se  donna  le  27  juillet 
1214,  entre  Lille  et  Tournai,  par  Tempereur  Otton  et  Ferdi- 
nand, comte  de  Flandre,  contre  Philippe  Auguste,  roy  de 
France  et  qui  rançonné  depuis,  aurait  assisté  avec  Rogier 
d'Ënnetières  et  autres  chevaliers  à  la  déshéritance  des  ville 
et  châtellenie  de  Cassel,  faite  en  faveur  de  Jeanne,  comtesse 
de  Haynau  et  do  Flandre,  le  mercredi  avant  la  fête  des  Saints 
Simon  et  Jude  1218,  dont  les  descendants  fixement  domiciliés 
depuis  sous  la  domination  des  maisons  de  Bourgogne  et  d'Au- 
triche, maintenant  toujours  la  valeur  et  le  courage,  rattache- 
ment et  le  zèle,  la  grandeur  de  l'origine  et  la  noblesse  du 
sang  de  leurs  pères,  auraient  pris  à  tâche  de  s'allier  cons- 
tamment à  leurs  semblables  et  à  tout  ce  qu'il  y  a  de  distin- 
gué aux  Pays  Bas  :  Telles  seraient  entre  autres  les  familles 
de  Velaines,  de  Salins,  d'Obigies,  de    Roupy,   de    Barry, 
de  Fiennes,  d'Aubermont,  de  Clermez,  de  Vilain  de  Gand 
(dont  les  princes  de  Masmines),  de  Woestine,  de  Chas- 
tillon,  de  Moerkercke,  de  Harancourt,  de  Garondelet,  de  la 
Hamayde,  de  Saulx,  de  Haynin,  de  Croix,  d'Ënghien,  qui 
loutes  alliées  à  sa  famille,  seraient  reçues  et  admises  comme 
la  sienne  dans  tous  les  chapitres  et  collèges  nobles  des  pro- 
vinces Belgiqiies,  de  môme  que  dans  toutes  les  fêtes  et  céré- 
monies solennelles  et  publiques,  t^^t  des  inaugurations,  en- 
trées joyeuses,  mariages  des  princes  souverains  des  Pays  Bas 
et  autres  solennités  de  cette  espèce  jusqu'à  ce  jooir,  ainsi  qu'il 

LA  BEhOlQVB  HÉRALDIQUE,  IV.  9 


l 


134  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

se  verrait  par  les  lettres  patentes  de  chevaliers  et  autres  con- 
cessions royalesaccordéespar  nos  glorieux  prédécesseurs  aux 
auteurs  du  remontrant  ;  et  comme  celui-ci  n'aurait  rien  plus 
à  cœur  que  d'obtenir  de  notre  munificence  quelque  marque 
distinctive  émanée  de  notre  thrône  pour  perpétuer  de  plus 
en  plus  le  lustre  de  son  origine  aussi  noble  qu  ancienne,  il 
nous  supplie  en  ces  causes,  en  toute  soumission*  de  daigner 
lui  accorder  le  port  d'un  manteau  de  gueules,  fourré  d'her- 
mine, et  sommé  d'ime  couronne  ducale  denîère  Técusson 
de  ses  armes,  tant  que  pour  lui  que  pour  ses  enfants,  à  naître 
de  légitime  mariage,  et  à  ce  défaut,  à  son  successeur  féodal. 
Nous,  ce  que  dessus  considéré  et  voulant  bi^i  faire  une  atten- 
tion favorable  à  la  demande  du  remontrant,  et  eu  égard  àson 
ancienne  et  noble  extraction,  avons,  de  l'avis  de  notre  chan- 
celier de  Cour  et  d'État,  accordé  et  octroyé  de  notre  certaine 
science,  grâce,  libéralité,  pleine  puissance,  et  autorité  souve- 
raine, accordons  et  octroyons  au  môme  Joseph  Marie  Edouard 
Baudri,  marquis  d'Ennetières  et  des  Mottes,  par  ces  présentes, 
ainsi  qu'à  sa  postérité  légitime  en  ligne  directe  et  smvant 
Tordre  de  primogéniture,  età  ce  défaut  à  son  snccesseurféodal, 
la  permission  de  sommer  d'une  couronne  ducale  ferméel'écu 
de  ses  armoiries  et  de  les  décorer  d'un  manteau  ducal  de 
gueules,  doublé  d'hermine,  sur  le  pied  que  le  remontrant  le 
sollicite,  et  en  la  forme  et  manière,  que  le  tout  est  peint  et 
figuré  au  milieu  des  présentes.  Chargeons  leurs  Altesses 
royales,  l'archiduchesse  Marie  Christine  d'Autriche,  princesse 
royale  de  Hongrie  et  de  Bohême,  notre  très-chère  et  très- 
aimée  sœur,  et  le  duc  Albert,  prince'royal  de  Pologne  etélec- 
toral  de  Saxe,  duc  de  Teschen,  notre  très-cher  et  très-aimé 
beau  frère  et  cousin,  nos  lieutenants,  gouverneurs  et  capi- 
taines généraux  des  Pays  Bas,  et  donnons  en  mandement  à 
tous  nos  justiciers,  officiers  et  sujets,  que  ce  peut  regarder  et 
toucher,  qu'ils  fassent  et  laissent  pleinement  et  paisiblement 


BNNBTIÈRE8.  135 

jouir  et  user  Joseph  Marie  Edouard  Baudri^  marquis  d^Enne- 
tières  et  des  Mottes,  ainsi  que  ses  enfants  à  naître  de  légitime 
mariage  en  ligne  directe  et  suivant  Tordre  de  primogéniture, 
et  à  ce  défaut  à  son  successeur  féodal  de  cette  notre  présente 
grâce  et  décoration  d'armoiries,  sans  leur  faire  mettre  ou 
donner,  ni  souffrir  être  fait,  mis  ou  donné  aucun  trouble  ou 
empêchement  au  contraire  ;  mandons  en  outre  à  notre  con- 
seil des  finances,  à  ceux  de  notre  Chambre  des  comptes,  aux 
rois  ou  hérauts  d'armes  aux  Pays  Bas,  et  à  tous  ceux  qu'il 
appartiendra,  de  procéder  duement  à  la  vérification,  à  Tenté- 
rinement  et  à  l'enregistrement  des  présentes,  selon  leur 
forme  et  teneur;  conformément  ce  qui  est  prescrit  à  cet 
égard  par  les  ordonnances  du  14  de  décembre  1616  et  du  11 
de  décembre  1754,  voulant  qu'à  cet  effet,  ces  lettres  patentes 
y  soient  présentées  respectivement,  dans  Tan  de  leur  date,  à 
peine  de  nullité  de  la  gr&ce,  car  ainsi  nous  plait-il  ;  ordon- 
nons de  plus  à  notre  premier  roy  d'armes  ou  à  celui  qui 
ezerceson  état  aux  Pays  Bas,  ainsi  qu'au  roy  ou  héraut  d'ar- 
mes dans  celle  de  nos  provinces  que  ce  regardera,  de  suivre 
là-dessus  le  contenu  du  règlement  du  2  d'octobre  1637,  con- 
cernant l'enregistrement  des  lettres  patentes  en  fait  de  mar~ 
(jues  et  distinctions  d'honneurs  et  de  noblesse,  etd'en  coucher 
la  note  accoutumée  au  dos  des  présentes,  que  nous  voulons 
avoir  à  jamais  leur  pleine  et  entière  exécution,  à  quelle  fin 
Doos  les  avons  signé,  et  nous  y  avons  fait  mettre  le  grand 
scel  de  feue  Sa  Majesté  Timpératrlce  reine,  dont  nous  nous 
servons  jusqu'à  ce  que  le  nôtre  soit  achevé. 

•  Donné  à  Vienne  le  3  du  mois  de  novembre,  Tan  de  grâce 
mil  sept  cent  quatre  vingt  six,  et  de  nos  règnes,  de  Tempii*e 
romain  le  23*,  de  Hongrie  et  de  Bohême  le  sixième  E.  R.  V^ 
âgné  Joseph.  » 


136  LA   BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

XIX.  Joseph  Marie  Balthazar  Alexandre,  marquis  d'En- 
NETiÈBES  ET  DES  MoTTEs,  coHite  de  MouscroD,  d*Hust  et  du 
Saint  Empire  romain,  baron  d'Heule  et  de  la  Berlière,  seigneur 
de  Harlebois,  etc.,  chevalier  de  Malte,  par  brevet  de  minorité 
du  17  avril  1752,  grand  prévôt  de  Tournai  en  1790,  député 
aux  États  généraux  dans  la  môme  année,  président  de  l'ad- 
ministration du  département  de  Jemmapes,  chevalier  de  la 
Légion  d'honneur,  né  à  Tournai  le  1 1  avril  1743  et  baptisé  à 
Téglise  de  Notre  Dame  le  15  mai,  étant  tenu  sur  les  fonts  de 
baptême  par  Balthazar  Alexandre,  comte  de  Sainte  Aldegonde, 
et  Marie  Thérèse  Basta,  comtesse  d'Hust,  de  Mouscron  et  du 
Saint  Empire,  épousa  le  l^kOCtobre  1787,  à  Colemberg,  près 
de  Boulogne,  Rose  Charlotte  Anne  Gabrielle  de  Sainte  Alde- 
gonde de  Noircarmes,  née  le  ?1  décembre  1764,  fille  de 
Charles  Philippe  Albert  Joseph,  comte  de  Sainte  Aldegonde 
de  Noircarmes,  baron  de  Bours,et  de  Louise  Marie  Madeleine 
Gabrielle  disque,  marquise  deColemberg  et  d'Alembon,  dont 
trois  enfants,  savoir  : 

A.  Joséphine  Victoire,  née  le  23  février  i79i.  morte  à  Nice,  en  1830, 
épousa,  le  i5  mars  1807,  Ferdinand  Joseph,  comte  de  Lannoy,  né  à 
Tournai  le  i"  juin  1772,  mort  à  Yelaines,  près  de  Tournai,  le  7  octo- 
bre 1823,  flls  d'Augustin  François  Joseph  de  Lannoy,  seigneur  de  la 
Chaussée,  capitaine  au  régiment  royal  d*infanterie,  au  service  de  France, 
et  de  Ferdinande  Dorothée  Josèphe  de  Franeaud*Hyon. 

B.  Rose  Joséphine  Marie,  née  à  Tournai,  le  Itt  Juillet  1788,  morte  à 
Tournai,  le  15  novembre  1864,  épousa  Théodore  Ferdinand,  baron  de 
Joigny  de  Pamele,  né  en  1780. 

G.  Frédéric  Joseph,  qui  suit,  XX. 

XX.  Frédéric  Joseph,  marquis  d'ënnetières  et  des  Mottes, 
par  diplôme  de  confirmation  du  roi  Guillaume  P*^  des  Pays 
Bas,  en  date  du  1^'  octobre  1822,  né  à  Tournai  le  23  septem- 
bre 1789,  a  épousé  le  22  septembre  1817,  à  Gand,  Félicité 
Jeanne  Anne  Ghislaine  de  Draeck,  née  le  9  février  1798, 


ENNBTIÈRB8.  137 

morte  àSommerghem,près  deGand,  le  21  octobre  1855,  fille 
unique  de  Louis  Frédéric  Ghislain  de  Draeck  et  de  Colette 
Barbe  Charlotte  Ghislaine  de  Lauvetan.  Maintenu  dans  tous 
ses  droits  nobiliaires,  y  compris  le  port  du  manteau  et  des  te- 
nants aux  bannières  d'Ennetières,  il  n'a  qu'une  fille  unique, 
sayoir  : 

Marie  Rose  Louise  Ghislaine,  uabquisb  d*Emnbtière8  et  des  Mottes, 
I  épousé  Octave  Charles  Louis  Guillaume,  comte  d'Oullremont,  fils  de 
Charles  Ferdinand  Joseph,  comte  d'OuItremont,  et  de  Louise  José- 
phine, comtesse  yan  der  Noot  de  Duras. 


XIX.  Marie  Victor  Emmanuel  Joseph  d'Ennbtières,  capi- 
taine au  régiment  de  Clerfayt,  né  le  7  avril  1753,  troisième 
fils  et  sixième  enfant  de  Joseph  Marie  Balthazar  Alexandre, 
marquis  d'Ennetières  et  des  Mottes,  comte  de  Mouscron, 
d'Hust  et  du  Saint  Empire  romain ,  baron  d'Heule  et  de  la  Ber^ 
Hère,  seigneur  de  Harlebois,  etc.»  et  de  Jeanne  Emestine  Al- 
berlinede  Sainte  Aldegonde  de  Noircarmes,  épousa  le  9  oc- 
tobre 4785,  à  Bruxelles,  Philippine  Françoise  Josèphe  Doro- 
thée, marquise  du  Ghasteler,  née  le  10  aYriH764,  fille  de 
François  Gabriel  Joseph,  marquis  du  Ghasteler  et  de  Cour- 
celles,  conseiller  d'Etat,  baron  d'Incourt,  etc.,  etc.,  membre 
de  l'État  noble  du  Hainaut,  et  d'Albertine  Josèphe  Yolande 
Dorothée,  comtesse  de  Turheim,  sa  femme  du  premier  lit, 
dont  un  fils,  Camille  Frédéric,  qui  suit,  XX. 

XX.  Camille  Frédéric,  comte  d'Ennetières  d'Hust  et  du 
Saint  Empire,  par  diplôme  de  confirmation  de  Sa  Majesté  le 
roi  Guillaume  I"  des  Pays  Bas,  en  date  du  !•'  octobre  1822, 
né  le  22  avril  1797,  épousa,  en  1825,  Josèphe  Georgine  An- 
toinette de  Béthune,  née  le  1*'  avril  1800,  fille  de  Marie  Amé 
Bernard  Antoine  Joseph  Eugène  Maximilien,  comte  de  Bé- 


138  lA  BELGIQUE   HERALDIQUE. 

thune,  baron  de  Bousbecque,  et  de  Marie  Joséphine  de  Steen- 
huyse,  sœur  de  Maximilien  Guillaume  Auguste  Albert,  mar- 
quis de  Béthune,  dont  quatre  enfants,  savoir  : 

A.  Octavie,  goiitbssb  d^Ennetièrbs  d'Hust. 

B.  Félicité,  COMTESSE  d'Ennbtières  D*HnsT. 
G.  Victor,  qui  suit,  XXI. 

D.  Marie  Fànny  Albertine,  comtesse  D*BNNETiàR£s  d'Hust,  morte  au 
chftteau  d*BIyerdinghe,  le  S8  septembre  i848,  à  Tâge  de  dix  huit  ans. 

XXI.  Victor,  comte  d'Ennetiêres  d'Hust  et  du  Saint  Em- 
pire, épousa,  le  21  novembre  1848,  au  château  de  Béthime 
à  la  Hulpe,  sa  cousine  germaine,  Euphémie  Joséphine  Ghis- 
laine de  Béthune,  fille  puînée  de  Maximilien  Guillaume  Au- 
guste Albert,  marquis  de  Béthune,  et  de  Victorine  Charlotte 
Ghislaine,  baronne  de  Steenhuyse,  morte  le  14  octobre  1865, 
dont  une  fille,  savoir  : 

Marie  VictoriDe  Camille  GhislalDe,  conitesse  d*Ennetièr£s,  o'Hust 
ET  DD  Saint  Empire. 


ERP. 


M  %àMM,  Êm  aaotolr  Ackl^Mté  dt  gM«lM  d  d*ti|«at.  Cmilfe,  «n«  téM  el  col  de  lo«p  ■«  Mtonl. 

Ce  nom,  fort  ancien  en  Flandre  et  dans  le  Brabant,  se  con- 
fond souvent  avec  celui  de  van  Herpe,  Uerpen  ou  Harpen, 
famille  originaire  de  Flandre,  mais  établie  en  Hollande  de- 
puis  la  fin  du  "xvii*  siècle.  Butkens  et  Philippe  de  TEspinoy 
en  font  des  citations  fréquentes,  dont  la  première  remonte  à 
Tannée  il  86,  et  se  rapporte  à  la  dotation  faite  au  monastère 
d'Afflighem,  par  Henri  II,  comte  de  Brabant  ;  mais,  bien  que 
van  Erpe  et  van  Harpen  revendiquent  tous  deux  Basse 
van  Erpe,  l'un  des  quarante  nobles  qui  scellèrent  le  traité 
conclu,  le  3  décembre  1339,  entre  le  comté  de  Flandre  et  le 
duché  de  Brabant,  ces  familles  n'ont  rien  de  commun  Tune 
avec  l'autre. 

I.  Guillaume  Frédéric  van  Erp  van  het  Holt,  membre  du 
Ridderschap,  corps  de  la  noblesse  du  quartier  de  Nimègue, 
en  1634,  épousa  Gisberte  van  Nievenheim  van  Driesberg, 
dont  imfils,  Guillaume,  qui  suit  H. 

IL  Guillaume  van  Erp  van  het  Holt,  membre  du  Rid- 
derschap en  1667,  épousa  Catherine  van  Plees  tôt  de  Heog, 
fille  de  Guillaume  et  de  Bartrude  van  Leuwen  de  Delen- 
hoven ,  dont  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Baltlttiar  Assuère,  qui  suit,  III. 

B«  Marie  Elisabeth,  épousa  Hennan  Bernard,  van  Voorst  tôt  Scba- 
dewyck. 


140  Lâ   BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

TII.  Balthazar  Assuère  van  Erp  van  hbt  Holt  épousa 
Marie  Elisabeth  van  Voorst  van  Schadewyck,  fille  de  Baltha- 
zar Assuère  et  d'Agnès  Mathilde  van  Zeller  van  Halsaf,  dont 
six  enfants,  savoir  : 

A.  Baltbazar,  qui  suit,  IV. 

B.  Théodore  Jean  van  Erp  van  het  Holt,  capitaine  au  service  des 
Provinces-Unies,  mort  à  Baerlo,  près  Ven'ioo,  en  mai  1792.  « 

G.  François  Henri  Jean,  van  Erp  van  het  Holt,  capitaine  au  ser- 
vice de  Prusse,  mort  dans  un  comliat  en  Silésie. 

D.  Gérard  Antoine  van  Erp  van  het  Holt,  épousa  N.  de  Boerda, 
dont  quatre  enfants  : 

a.  N.,  religieux  à  l'abbaye  de  Knechsteia,  sur  le  Rhin. 

6,  N.,  religieuse  à  l'abbaye  de  Munster. 

ceid.  NN.,  religieuses  à  Tabbaye  de  Hensberg,  près  d'Aix-la-Ghapelle. 

E»  Jeanne  Catherine,  religieuse  à  l'abbaye  de  Furstenberg,  près  de 
Xanten,  sur  le  Rhin. 

F.  Antoinette  G^sberte,  religieuse  à  l'abbaye  de  Munster ,  à  Bure- 
monde. 

IV.  Balthazar  van  Erp  van  het  Holt,  mort  à  Raremonde, 
le  31  mai  1776  et  inhumé  près  de  sa  femme  à  l'église  des 
Frères  Mineurs,  avec  seize  quartiers,  épousa  en  1753,  Antoi- 
nette Marie  Jossine  d'OIdenéel  van  den  Herenbrinck,  morte  à 
Ruremonde,  le  25  septembre  1775,  fille  d'Henri  François  et 
de  Marie  Ursule  van  Hugenpolh  van  Stockum,  dont  sept  en- 
fants, savoir  : 

A.  Antoinette  Marie  Sophie,  supérieure  du  monastère  de  Neu  KIoster. 
Prusse,  née  à  Didam,  le  30  avril  175i,  morte  à  Baerlo,  le  30  novembre 
1834. 

B.  Marie  Agnès  Françoise,  religieuse  au  cloître  d'Eppingboven,  née  à 
Didam,  le  iOmai  1765,  morte  le  15  février  17S5. 

G.  François  Baltbazar  Herman  van  Erp  van  hbt  Holt,  chanoine  à 
Rutten,  né  le  U  mai  1758,  mort  à  Baerlo.  le  i%  août  1837. 

D.  Henri  Guillaume  Antoine,  qui  suit,  V. 

E.  Balthazar  Marie  Antoine  van  Erp  van  hbt  Holt,  nô  à  Didam,  le 
6  juin  1761,  mort  sans  alliance,  à  Baerlo,  le  5  février  1848,  ofûcier  au 


ERP.  441 

rëgimeht  français  de  la  Marek-infanterie,  cbevaJier  deSainl-Loais,  capi- 
taine au  60*  régiment,  en  Angleterre,  envoyé  aux  Indes  et  fixé,  après 
sa  retraite,  près  de  son  frère  Henri  Guillaume  Antoine,  à  Baerlo* 

F.  Wilbelmine  Gisberte  Raimonde,  née  à  Didam,  le  i  novembre  1762, 
morte  à  Baerlo,  le  6  septembre  1845. 

G.  Marie  Ursule  Sophie,  née  le  SAjoin  i76$,  morte  le  35  juin. 

V.  Henri  Guillaume  Antoine,  bâhon  van  Erp  van  het 
HoLT,  seigneur  de  Baerlo,  de  Bré  et  de  Blericq,  né  à  Didam 
le  2  septembre  1759,  mort  à  Baerlo,  le  18  août  1820,  officier 
au  régiment  de  la  Marck,  chevalier  de  Saint  Louis.  Compris 
dans  la  première  nomination  au  corps  équestre  du  Lim- 
bourg,  le  16  février  1816,  il  épousa,  àBedum,  près  de  Gro- 
ningue,  le  18  novembre  1795,  Hélène  Gertrude,  baronne  van 
VoorsttotVoorst,  née  à  Didam,  en  1771,  morte  à  Baerlo, 
le  14  avril  1852,  dont  dix  enfants,  savoir  : 

A.  Baltbazar  François  Jean  Antoine  Godefroid,  babon  van  Erp  van 
HBT  HoLT,  né  à  Baerlo,  le  I*  septembre  1855,  capitaine  d'artillerie, 
membre  de  Tordre  équestre  du  duché  de  Limbourg. 

B.  Joséphine  Antoinette  Marie,  née  à  Baerlo,  le  6  janvier  i798. 

C.  Jean  Egide  Baltbazar,  chef  de  la  branche  aînée  qui  suit,  VI. 

D.  Joseph  Bruno,  baron  van  Erp  van  Holt,  lieutenant  à  la  13*  af- 
deeling  (régiment)  d'infanterie,  né  à  Baerlo,  le  i2  novembre  1801, 
mortellement  blessé  à  Lierre,  dans  une  rencontre  avec  les  volontaires 
belges,  mort  à  Anvers,  le  23  octobre  1830. 

£•  Frédéric  Assuère,  fondateur  de  la  seconde  branche. 

P.  Marie  Tbéodore  Caroline  Louise  Gertrude  Antoinette  Glaire,  née 
le  7  novembre  1805,  épousa  Pierre  Antoine  Henri  de  rflseallie  de  Lier. 

G.  Gfadre  Thérèse,  née  à  Baerlo,  lu  7  janvier  1808. 

H.  Thérèse  Henriette  Louise,  née  le  l*'  février  1810. 

1.  Françoise  Marianne,  née  à  Baerlo,  le  i%  février  1812,  morte  à 
Baerlo,  le  8  novembre  1840. 

J.  Henri  Donat  Gérard,  baron  van  Erp  van  hbt  Holt,  né  à  Baerlo , 
le  1)  septembre  1815,  mort  à  Baerlo,  le  15  mai  1844. 

Bnuielie  atMée» 

VI.  Jean  Egide  Baltbazar  Auguste  Joseph  Antoine,  baron 


142  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

VAN  Erp  TOT  HoLT  DE  Baerlo,  né  àBaerlo,  le  6  janvier  1800, 
général  major  en  retraite,  officier  de  Tordre  de  Léopold, 
épousa,  le  25  mars  1845,  Dieudonnée  Françoise  Clémentine, 
baronne  de  Loen  d'Enschede,  née  au  château  d'Haccourt, 
liège,  le  21  ao&t  1821,  fille  de  François  Joseph  et  de  Théo- 
dore Marie  Jeanne,  baronne  de  Hovel  de  Westerflier,  dont 
deux  fils,  savoir  : 

A.  Walerand  Roger  Marie,  baron  van  Brp  d'Holt,  né  le  4  février  1816. 

B.  Maximilien  Waieraod  Alphonse  Marie  Gbarles  Antoine,  baron  van 
Ebp  d'Holt,  nô  le  3  septembre  1847. 

VI.  Frédéric  Assuère  Louis  Auguste  Bernard  Alots,  ba- 
ron d'ërp  D'HoLT,né  le  2  mai  1803,  lieutenant  au  régiment 
de  dragons  n^4,  au  service  des  Pays  Bas,  démissionné  après 
les  événements  de  1830,  épousa,  en  août  1832,  Louise 
Françoise  Augustine  de  Préseau  d'Hugemont,  fille  de 
Louis  et  d'Aldegonde  van  Voorst,  dont  trois  enfants,  savoir  : 

A.  Henri  Louis  Joseph,  baron  d'Erp  d'Holt,  né  à  Dompierre, 
France,  département  du  Nord,  le  19  janvier  1834,  épousa,  i  Louvain,  le 
33  août  1864,  sa  cousine  Henriette  Louise  Marie  de  l'EscaiUe,  née  à 
Baerlo,  le  38  décembre  1843,  fille  de  Pierre  Antoine  Henri  et  de  Marie 
Théodore  Caroline  Louise  Gertrude  Antoinette  Glaire,  ci-dessus. 

B.  Gustave  Frédéric  Jean,  baaon  d'Erp  d'Holt,  né  le  33  mars  1838, 
mort  à  Paris,  le  39  mal  18S7. 

G.  Louisa  Emestine  Jeanne,  née  le  31  octobre  1834. 


ERTBORN. 


D'oi,  ««  rbeTfl«B  de  facvlM,  «ceompagné  d«  iroU  écreriiMt  à»  table 

I.  Jean  van  Ertborn,  secrétaire  des  seigneurs  de  Baten- 
bourg,  de  Schrieck  et  de  Grootloo,  épousa  Catherine  van 
Voorspoel,  née  à  Malines,  le  31  janvier  1605,  dont  neuf  en- 
tants, entre  autres,  cinq  qui  suivent,  savoir  : 

A.  Jean,  qtû  suit,  II. 

fi.  Gatherine,  épousa,  le  13  déeeiAbre  iOBO,  Gérard  fiosscbaerts. 

G.  Pierre  ^an  Erthorn,  chanoine  de  la  collégiale  de  Saint  Pierre,  à 
Louyain. 

D.  Bernard  Alexandre  van  Ertborn,  greffier  de  Battenbourg  et  de 
fionbeyden,  épousa,  le  17  août  1642,  Isabelle  Scholastique  Verschueren. 
dont  postérité. 

B.  fialtbazar  ^an  Ertborn,  avocat  au  grand  Cîonseil,  à  Malines,  épousa 
Jeanne  Macbaris,  dont  trois  enfants,  entre  autres  : 

Pierre  taic  EaTBoaN ,  protonolaiie  apoetolique. 

II.  Jeam  van  Ertborn,  avocat  au  grand  Conseil  à  Malines, 
né  à  Malines,  le  2  mars  1628,  épousa  :  1»  Anne  Paes,  dit 
tHooft;  2Me  12  mars  1659,  Esther  Bex. 

n  eut  du  premier  lit  plusieurs  enfants^  entre  autres,  deux 
qui  suivent,  savoir  : 

A.  François  Joseph,  qui  suit,  III. 

B.  Alphonse  Donoinique  van  Bbtborn,  né  à  Malines,  le  17  novem- 
bre 1604,  mort  &  Anvers,  le  %  mars  1757  et  inhumé  A  la  cathédrale,  suc- 


144  LA  BELGIQUE   HÉRALDIQUE. 

cessivement  curé  de  Bonsseghem,  à  la  suite  d'un  concours  en  théologie 
tenu  à  Malines,  pleban  de  la  cathédrale  d*Afivers,  chanoine  gradué  de 
la  cathédrale,  archidiacre  et  censeur  pour  l'évéché  d'Anvers. 

Il  eut  du  second  lit  un  flls,  savoir  : 

G.  Adolphe  Pierre  Yve  van  Ertborn,  né  le  3)  mai  1670,  mort  sans 
enfants,  le  12  juillet  i757,  échevin  d'Anvers,  secrétaire  et  puis  greffier 
du  grand  Conseil,  épousa  :  l**  Marie  Anne  Joséphe  Frédéric,  et  3*  Thérèse 
Constance  Delvaux  y  Fryas. 

III.  François  Joseph  van  Ertborn,  né  à  Malines,  le  14  fé- 
vrier 1663,  mort  le  23  février  1733,  épousa,  à  Anvers,  le 

11  avril  1707,  Isabelle  Louise  Mois,  dont  quatre  enfants,  en- 
tre autres,  François  Emmanuel,  qui  suit,  IV. 

IV.  François  Emmanuel  van  Ertborn,  chevalier  héréditaire 
par  lettres  patentes  du  1*'  août  1767,  baron,  par  lettres  du 
25  décembre  1779,  né  à  Malines,  le  14  octobre  1716,  mort  à 
Anvers,  le  43  octobre  1791 ,  premier  directeur  de  la  Compa- 
gnie asiatique  de  Prusse,  épousa:  1®  à  Anvers,  Anne  Isabelle 
Catherine  Hoomis,  veuve  de  Jean  Charles  Wittebol,  morte  le 

12  janvier  1751,  et  2®  le  6  janvier  1753,  Marie  Caroline  Thé- 
rèse Melyn. 

Il  eut  du  premier  lit  un  fils  mort  à  Tâge  de  dix-sept  ans  et 
du  second  lit,  quatre  enfants,  entre  autres,  deux  fils,  qui  sui- 
vent, savoir  : 

A.  François  de  Panle  Joseph,  qui  suit,  V,  après  son  frère  cadet. 

B.  Emmanuel  François  de  PauJe,  qui  suit,  V. 

V.  Emmanuel  François  de  Paule  tan  Ertborn,  né  à  Anvers, 
le  24  juin  1761,  mort  à  Hoboken,  le  29  mai  1818,  épousa,  le 
29  avril  1783,  à  Anvers,  Catherine  Henriette  JosèphedeWitte, 
dont  trois  enfants,  savoir  : 

A.  Florent  Joseph  van  Ertborn,  né  à  Anvers  en  1784,  mort,  sans  en- 
fants, à  la  Haye,  le  98  août  i840,  bourgmestre  d'Anvers,  chambellan  de 


BRTBORN.  145 

Sa  Majesté  le  roi  Guillaume  I",  gouYerneur  de  la  province  d'AnTersi 
ëpoosa,  à  Utrecbt,  le  96  mai  1830,  Adrienne  Eléonore  Joséphine  van 
Eeckeren,  femme,  en  secondes  noces,  de  Charles  Gustave  Ghislain 
Marie,  comte  de  Marnix,  maréchal  de  la  cour  de  Belgique. 

fi.  Justine  Caroline  Marie,  morte  à  Anvers,  le  26  mars  iSil ,  épousa, 
le  38  août  1805,  Philippe  François  Joseph,  baron  de  Prêt  de  Terveken, 
mort  à  Anvers,  le  il  juillet  1838. 

G.  Emilie  Louise,  morte  à  Anvers,  le  5  janvier  1843,  épousa,  à  Anvers, 
le  18  août  1807,  Louis  Joseph  Moretus. 


V.  François  de  Pauls  Joseph,  baron  van  ërtborn,  cheva- 
lier héréditaii'e,  né  à  Anvers,  le  30  janvier  1755,  mort  le 
22  janvier  1807  etinhuméà  Hoboken,  épousa,  le  3  juin  1777, 
Jeanne  Louise  Josèphe  van  de  Werve,  dont  quatre  enfants, 
entœ  autres  trois,  qui  suivent,  savoir  : 

A.  Joseph  Charles  Emmanuel,  baron  van  Ertborn,  né  à  Anvers,  le 
il  novembre  1778,  mort  à  La  Haye,  le  1*'  septembre  1833,  membre  du 
magistrat  d'Anvers,  suppléant  au  Corps  législatif,  secrétaire  du  conseil 
général  de  la  préfecture  des  Deux  Nèthes,  sous  préfet  à  Audenarde, 
aaditeur  de  première  classe  au  Conseil  d'Etat,  plus  tard  membre  de 
Tordre  équestre  de  la  province  d'Anvers  et  membre  de  la  Chambre  des 
oumpies,  chevalier  de  Tordre  du  Lion  Belgique,  épousa  Rosalie  Rober- 
Une  Ghislaine  Baut  de  Rasmon,  dont  un  fils,  mort  sans  alliance 
en  1829. 

B.  Edouard  Joseph  Emmanuel,  qni  suit,  \I. 

G.  Eugénie  Catherine  Philippine  Jeanne,  morte  à  Spa,  le  35  février  1834, 
épousa,  le  17  juillet  1804,  Charles  Jean  Stier  d'Aertseiaer. 

VI.  Edouard  Joseph  Emmanuel  François,  babon  van  Ebt< 
BORN,  né  à  Anvers,  le  17  mai  1781,  mort  à  Anvers,  le  9  mai 
1836,  épousa,  à  Anvers,  le  9  mai  1806,  Jeanne  Marie  José- 
phine Vermoelen,  morte  à  Anvers,  le  7  février  1830,  dont  cinq 


146  LA   BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

enfants  :  un  flls,  mort  sans  alliance,  trois  flUes  et  Victor 
Charles  Clément  Marie,  qui  suit.  Vil. 

VII.  Victor  Charles  Clébcent  Marie,  baron  van  Ertborn, 
né  le  24  mars  18<6,  épousa,  le  !•'  mai  1838,  Pauline  Marie 
Antoinette  de  Wael,  née  le  22  septembre  1810,  fille  de  Charles 
Henri  et  d'Isabelle  Marie  Vermoelen,  dont  cinq  enfants,  nés 
à  Aertselaer,  savoir  : 

À.  Octave  Charles  Iiiarie,  baron  van  Ertborn,  né  le  il  février  1899. 
B.  Alvarez  Cbarles  Victor  Marie ,  chevalier  van  Ertborn  ,  né  le 
19  août  1840. 
G.  Raphaëlle  Caroline  Emilie  Marie,  née  le  6  septembre  1841. 

D.  Georgine  Isabelle  Eugénie  Marie,  née  le  8  décembre  184t. 

E.  Inada  Octavie  Caroline  Marie,  née  le  13  mai  1846. 


ESTRIX  DE  TERBEECK. 


■cAimJi  •«  premier  M  ■«  qaatritec,  d'or»  an  ptrro<pct  cnorant,  un  naturel  ;  an  deosténia  1 
ra  iralaiéaie,  da  Mbia  ■•  abarran  d'w,  aecompafnéi  da  irola  dés  d'or,  polBl&«  da  gomlck  CoVBOfnii.* 
ketBf  pcrin.  Gmia  .*  la  parroi|a0t  de  l'éea. 

I.  RoMBAUT  EsscHKRicX;  époiisaÂDneMompeliers,  doiîttrois 
eafants,  entre  autres,  Corneille,  Taîné,  qui  suit,  IL 

II. Corneille EssGHERiGx,  mort  le  19  décembre  1623, épousa: 
t*  Catherine  Neeffs  ;  2^  Catherine  de  Hondt. 

lient  du  premier  lit  un  QIs,  savoir  : 

À.  Corneille,  qui  sait,  III. 

n  eut  du  second  lit  neuf  enfants,  entre  autres  quatre  qui 
suivent,  savoir  ; 

B.  Gilles  EsTRix,  mort  le  19  mai  l658,*iiceDcié  en  théologie,  curé  de 
Saint  Nicolas,  à  Bruxelles,  cbanoine  gradué  de  Saint  Bavon,  à  Gand,  pé- 
nitentier,  éeolàlre. 

C.  Gaspar  Estrix,  mort  en  UM,  licencié  en  théologie,  cbandne  du 
ctiapitre  de  Notre-Dame,  à  Anvers,  fonda  une  bourse  d'études  à  l*Uni- 
versité  de  Louvain. 

D.  Rombaut,  qui  suit,  III,  après  la  postérité  de  son  frère  Corneille. 

E.  Jean  Essghericx,  mort  sans  alliance,  le  3  juillet  1045,  doyen  de  la 
corporation  des  tisserands. 

III.  Corneille  Essghericx,  épousa  Anne  van  den  Hove,  dont 
six  enfants,  entre  autres  trois,  qui  suivent,  savoir  : 

A.  Jlathias  Estbix,  prêtre. 


148  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

B.  Gilles  EsTRix,  preyôt  de  Tabbaye  d'Affligem. 
G.  Gaspar,  qui  suit,  IV. 

IV.  Gaspar  Estrix,  mort  à  Malines,  le  9  février  1700,  à  l'âge 
de  quatre  vingt  un  ans,  épousa  Catherine  Vermost,  dont  deux 
enfants,  savoir  : 

À.  Gaspar  Estrix,  seigneur  de  Seveghem,  mort  sans  postérité,  le 
21  octobre  1760,  épousa  Anne  Catherine  Brants. 

B.  Marie  Anne,  épousa  :  i"  André  Corneille  Snyers  ;  3*  Gérard  Norbert 
de  Robiano. 


III.  RoMfiAUT  Estrix,  épousa,  le  30  juin  1616,  Elisabeth 
Verhulst,  dont  quatre  enfants,  entre  autres,  Rombaut,  qui 
suit,  IV. 

IV.  RoMBAUT  Estrix,  mort  le  19  février  1684,  c'pousa  : 
lo  Marie  Ceulemans;  2''  Claire  de  Mayer,  dont  onze  enfante. 

Il  eut  du  premier  lit  un  fils,  Gilles,  qui  suit,  V. 

V.  Gilles  Estrix,  épousa  Marguerite  de  Gorler,  dont  neuf 
enfants,  entre  autres,  Gilles,  qui  suit,  VI. 

VF.  Gilles  Estrix  né  le  14  septembre  1690,  (épousa  Antoi- 
nette Thérèse  Bosselaer,  dont  cinq  enfants,  entre  auti*es,  Ive 
Joseph,  qui  suit,  VIT. 

VII.  IvE  Joseph  Estrix,  mort  le  5  janvier  1794,  épousa  Ma- 
rie Madeleine  Scheppers,  dont  sept  enfants,  entre  autres,  Jean 
François  Xavier,  qui  suit,  VIII. 

VIÏI.  Jean  François  Xavier  Estrix,  né  le  5  avril  1766,  mort 
le  12  janvier  1826.  adjoint  au  maire  de  Malines,  bourgmesti-e 

ê 

de  Malines,  membre  des  Etats  de  la  pro\ince  d'Anvers  et  de 
la  seconde  Chambre  des  États  généraux,  chevalier  de  Tordre 


ESTRIX   DE  TERBEEGK.  149 

du  Lion  Belgique,  épousa,  le  6  novembre  1799,  Barbe  Fran- 
çoise Marie  Eugénie  de  Nelis,  dont  un  fils,  François  Jean 
Charles,  qui  suit,  IX. 

IX.  François  Jean  Charles,  chevalier  Estriz  de  Terbeegk, 
né  le  7  septembre  1800,  lieutenant  colonel  à  Tétat  major  gé- 
néral de  la  garde  civique,  aide  de  camp  du  général  en  chef, 
inspecteur  des  gardes  civiques  du  royaume,  chevalier  de 
Tordre  de  Léopold,  décoré  de  la  Croix  commémorative, 
épousa,  à  Saint  Josse  Ten  Noode,  le  7  mai  1864,  Marie 
Barbe  Smeers,  née  à  Louvain,  le  6  octobre  1825,  fille  de 
Jean  Baptiste  et  d'Angélique  Léopoldine  Félicité  Josèphe 
Wayex. 


LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE,  IV.  iO 


FiESTRAETS. 


-  ■cAtmi  :  m  fimitr  «i  an  ipHtrlAau,  «votre  êtutM,  m  prcmier  et  an  qvatrMiM  é'9r,  «a 
iwiliBM  «1  m  tralfUoM  darfeat,  à  ue  eaqsUle  darftal  broekaot  nir  l'iearMttre,  ^I  ast  Fjm- 
TtAin;  •«  dmIAMa  ai  am  uéUiâM  d'argant,  4  trab  pata  d«  |«eiila»,  ^i  cal  Tav  Kaimt.  •«  fnmc 
da  nhlD  n  lU»  d'ar,  q«l  ait  Bbabaxt.  Cimiu  ;  la  caqiUUa  da  l'éco. 


Le  nom  de  cette  ancienne  famille  patricienne  du  Brabant 
s'écrit  aussi,  mais  improprement,  Foestraets  ou  Festraets. 
L'erreur,  Tincorrectionsont  suffisamment  démontrées  par  des 
pièces  imprimées,  des  documents  authentiques  et  des  actes 
publics  de  l'an  1721,  où  le  nom  se  présente  invariablement  et 
identiquement  avec  les  mômes  lettres. 

Faestraets  est  originaire  de  Tirlemont  et  de  noblesse  très 
ancienne,  bien  que  sa  généalogie,  officielle  et  attestée,  ne  re- 
monte pas  au  delà  des  dernières  années  du  seizième  siècle. 
Toatefois,  son  antiquité,  dès  cette  époque  déjà  loin  de  nous, 
ne  peut  être  contestée  ou  même  révoquée  en  doute.  Sa  pre- 
mière alliance  connue,  et  qui  porte  la  date  de  159^,  la  rat- 
tache à  la  branche  aînée  d'une  maison  originaire  des  mômes 
contrées,  maison  si  considérable,  si  illustre,  si  jalouse  de  la 
pureté  de  son  sang,  que  l'on  doit  voir  nécessairement  dans 
cette  alliance  la  consécration  d'un  état  de  noblesse  établi 
depuis  longtemps.  Bientôt,  sur  la  belle  souche  issue  de  Hin- 
nisdal  vinrent  se  greffer  d'autres  rameaux,  non  moins  glo- 
rieux et  superbes,  Baden  Durlach,  Lodewyck  et  enfin  van 
Ranst,  de  rillustre  maison  des  Berthoud,  seigneurs  de  Ma- 


152  LA    BELGIQUE   HÉRALDIQUE. 

lines.  C^est  alors  seulement,  que  Louis  Joseph  Charles  de 
Faestraets,  seigneur  deSurbempde,  licencié  es  lois  depuis  1740, 
fatigué  par  les  persécutions  incessantes  que  les  hérauts 
d'armes  de  cette  époque,  dominés  par  l'esprit  du  lucre,  par 
l'appât  des  profits  et  des  redevances,  faisaient  subir  à  toutes 
les  familles  dont  la  noblesse  notoire  et  d'ancienneté  immé- 
moriale, n'était  pas  légalement,  ou  pour  mieux  dire,  admi- 
nistrativement  établie  par  des  patentes  et  des  diplômes  due- 
ment  entérinés  et  enregistrés,  voulut  y  mettre  un  terme, 
pour  sa  personne  et  celles  de  ses  descendants,  en  réclamant 
des  letti'es  d'anoblissement,  alors  qu'il  aurait  du  se  borner  à 
requérir  une  simple  constatation  et  confirmation  de  noblesse, 
nies  obtint  en  1765;  mais  elles  ne  furent  pas  accueillies  avec 
reconnaissance  par  ses  alliés  et  ses  proches,  qui  qualifièrent 
sa  démarche  d'abusive  et  de  superflue.  En  portant  ce  juge- 
ment, ils  ne  se  rendaient  point  compte  des  résolutions  extrêmes 
que  provoquent  dans  les  âmes  loyales  et  droites  des  vexations 
mesquines  qui  se  renouvellent  tous  les  jours.  De  tout  temps 
les  gens  paisibles  ont  dû  chercher  à  se  garantir  du  fléau  de 
la  bureaucratie. 

Louis  Joseph  Charles  de  Psestraets,  seigneur  deSurbempde, 
obtint  donc  ce  qu'il  demandait;  s'il  ne  reçut  pas  de  plus 
grandes  distinctions,  c'est  que  sa  position  de  fortune,  comme 
aîné  d'une  famille  de  onze  enfants,  devait  être  nécessaire- 
ment médiocre  ou  précaire.  Ne  voulant  pas  l'élever,  on  se 
borna  à  reconnaître  ses  droits. 

Voici  sa  généalogie  des  temps  modernes,  officiellement  ad- 
mise et  reconnue. 

L  Guillaume  FiESTRAETS  fit  plusieurs  fois  partie  de  la  ma- 
gistrature de  la  ville  de  Tirlemont  et  vivait  encore  en  1594, 
année  où  il  figure  sur  le  rôle  des  contributions  pour  le  quar- 
tier dit  Lovenaerenwyck.  Il  épousa  Marie  de  (van  en  flamand) 


FiSSTRAETS.  1 53 

HiBQÎsdal,  c  maison  originaire  de  la  Hesbaye  et  gui  se  place 
parmi  les  plus  anciennes  et  les  plus  illustres  de  ce  quartier. 

c  Elle  fait  remonter  son  origine  à  Gilles  de  Hiunisdal 
qui  aurait  accompagné  Philippe,  comte  de  Flandre,  dans  la 
Terre  Sainte.  Les  armes  de  ce  chevalier  figurent  à  la  salle 
des  croisades,  au  musée  de  Versailles.  Elles  sont  de  sable  au 
chef  d'argent  chargé  de  trois  merlettes  de  sable,  becquées  et 
membrées  de  gueules.  Couronne  :  decomte.  Supports  :  deux 
lévriei-s. 

c  Pendant  plusieurs  siècles,  les  sires  de  Hinnisdal  se  con- 
finèrent dans  le  pays  natal,  et  toutes  leurs  alliances,  durant 
ce  long  espace  de  temps,  furent  prises  dans  la  noblesse  hes- 
bignônne.  » 

Cette  assertion,  empruntée  à  M.  le  baron  Isidore  de  Stein 
d^Altenstein  {^Annuaire  de  la  Noblesse  belge,  troisième  année, 
page  142),  est  d'une  exactitude  rigoureuse,  mais  elle  est 
d'une  concision  extrême,  et  nous  devons,  pour  la  gloire  de  la 
famille  dont  nous  écrivons  sommairement  l'histoire,  comme 
preuve  de  l'antiquité  et  de  Tauthenticité  de  sa  noblesse,  faire 
connaître  avec  plus  de  développements  la  maison  à  la- 
quelle elle  s'est  alliée  dans  les  dernières  années  du  seizième 
siècle. 

La  maison  de  Hmnisdal,  d'origine  franque  et  chevaleresque, 
a  eu  son  berceau  dans  le  comté  de  Looz  aux  Pays  Bas.  Ses 
auteurs  principaux,  feudataires  et  défenseurs  de  l'abbaye  im- 
pé^riale  de  Saint  Trond,  figuraient  parmi  la  noblesse  de  che- 
valerie dès  la  fin  du  douzième  siècle .  Par  leurs  possession  s,  leurs 
alliances,  leurs  services  militaires,  tant  en  France  qu'aux 
Pays  Bas,  et  les  distinctions  qu'ils  se  sont  acquises,  les  re- 
présentants de  la  famille  de  Hinnisdal  ont  justifié  la  dénomi- 
nation qu'elle  a  reçue,  dès  le  moyen  âge,  de  «  très  noble  et 
très  ancienne  famille  de  Hinnisdal.  v 

Lors  des  rechei'ches  faites  pour  les  preuves  de  cour,  en 


154  LA   BELaïQUE  HÉRALDIQUE. 

1776,  dom  GafHaux  établit  sur  titres  la  filiation  de  la  maison 
de  Hinnisdal,  sans  interruption,  jusqu'à  Gilles  de  Hinnisdal* 
chevalierduchâteaude  Fumai,  vivantà  la  fin  du  douzième  siè- 
cle. Son  nom  et  ses  armes  on  tété  placés  dans  la  salle  des  Croi- 
sades du  musée  de  Versailles,  en  vertu  d'une  charte  où  Gilles 
de  Hinnisdal  est  mentionné  comme  faisant  partie,  sous  le 
comte  de  Flandre,  de  l'expédition  du  roi  Philippe  Auguste  en 
Syrie,  en  1190;  ce  fait  est  constaté  par  les  lettres  patentes 
que  ce  monarque,  étantau  siège  de  Saint  Jean  d'Acre,  en  1 191 
(en  vertu  des  obligations  féodales  et  comme  exécuteur  des 
dernières  volontés  de  son  vassal  Philippe,  comte  de  Flandre, 
mort  à  la  Terre  Sainte),  donna,  pour  se  porter  caution  des 
sommes  empruntées  à  des  marchands  génois  par  des  cheva- 
liers relevant  du  feu  comte,  savoir  :  Wautier  de  Ligne,  Bau- 
douin de  Henin,  Gilles  de  Hinnisdal,  Roger  de  Landas,  etc. 
(La  charte  originale  est  dans  les  archives  du  prince  de  Ligne). 
Il  portait  de  sable,  au  chef  d'argent,  chargé  de  trois  merles  de 
sable.  Sa  descendance  directe  s'est  perpétuée  jusqu'à  nos 
jours. 

La  maison  de  Hinnisdal  a  donné  des  gouverneurs  de  villes 
et  de  provinces,  un  lieutenant  général,  des  mestres  de  camp, 
des  brigadiers,  des  colonels,  dans  les  armées  du  roide  France; 
un  gouverneur  de  Saint  Domingiie,  des  conseillers  et  cham- 
bellans des  ducs  de  Boui'gogne.  Après  la  réunion  de  la  pro- 
vince d'Artois  à  la  France,  Jean  Herman  de  Hinnisdal,  baron 
de  Fumai,  a  fait  toutes  les  campagnes  de  la  fin  du  règne  de 
Louis  XIY  et  dans  ses  armées,  avec  le  régiment  de  la  Harck 
dont  il  était  colonel  commandant,  et  dont  le  comtedelaMarck, 
son  cousin  germain,  était  le  colonel  propriétaire. 

Le  titre  de  comte  du  Saint  Empire  a  été  conféré  à  la  famille 
de  Hinnisdal  par  letti*es  patentes  de  Charles  VI,  empereur 
d'AUemagne. 

De  toutes  les  branches  de  la  maison  de  Hinnisdal,  dont  celle 


FJiSTRABTS. 


155 


de  Hiimisdal  de  Crainhem,  restée  dans  la  province  de  Hes- 
baye  en  Belgique,  s*est  éteinte  en  1818  dans  les  familles  de 
Tbienne,  de  Copis  et  de  Mérode,  une  seule  existe  aujourd'hui 
—  c*e6t  rainée  —  celle  de  Hionisdal  de  Fumai,  fixée  dans  la 
province  d'Artois  en  1 637. 

Les  principales  alliances  de  la  maison  de  Hiimisdal  ont  été 
contractées  avec  celles  de  Berchem,  de  Bryas,  de  Boumel, 
de  Gamin  Lillers,  de  Choiseul,  de  Corswarem,  de  Donchierff, 
de  Hueme,  d'Ostrel  de  Lieres,  de  Sassembrouck,  de  Soyecourt, 
de  Schulenburg,  de  Villeneuve  Tourette,  Wallenrode,  etc. 

Marie  Eagène  François  Herman  d'Hînnisdal,  comte  d'Hin- 
nisdal,  mestre  de  camp  et  cavalerie,  député  de  la  noblesse 
aux  états  d'Artois,  conseiller  d'ambassade  et  chargé  par  in- 
térim des  afTaires  diplomatiques  du  roi  Louis  XYI,  à  Lis- 
bonne et  àNaples,  épousa,  le  10  mars  1776,  Catherine  Louise 
Sylvine  de  Seglière  de  Belle  Forière  de  Soyecourt,  qui  re- 
cueillit par  héritage  et  lui  apporta  tous  les  biens  substitués 
de  la  maison  de  Soyecourt.  La  comtesse  d'Hinnisdal  périt 
sur  Téchafaud  révolutionnaire  le  21  juillet  1794. 

Le  nom  de  cette  famille  se  trouve  écrit,  dans  les  anciennes 
chartes  et  chroniques,  des  différentes  manières,  de  Hinisdal, 
de  Hinesdal,deHinnisdael,  mais  ordinairement  de  Hinnisdael 
ou  dlliniiisdal  ;  cette  dernière  orthographe  a  prévalu  depuis 
plus  d'un  siècle. 

Le  chef  du  nom  et  des  armes  est  Raymond  Joachim  Am- 
broise  Herman  d'Hinnisdal,  comte  d'Hinnisdal. 

De  son  mariage  avec  Marie  de  Hinnisdal,  Guillaume  Faes- 
traets  eut  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Siger  ou  Serge,  qui  suit,  II. 
fi.  Adrienne. 

U.  SiOER,  SoHiER  OU  Seroe  (Zeoher)  FiBSTRABTs,  soignour 
de  la  cour  de  Gilis,  écuyer,  licencié  es  lois,  d'après  une  an- 


156  LA  BELaïQUB  HÉRALDIQUE. 

cienne  généalogie,  plusieurs  fois  membre  du  magistrat  de 
Tirlemont,  testa  le  14  août  1640,  mourut  en  1643  et  fut  in- 
humé sous  la  pierre  sépulcrale  qu'il  avait  fait  placer  dans 
l'église  de  Saint  Germain,  à  Tirlemont.  Il  épousa  :  1^  Marie 
Marthe  Yrysens,  morte  en  octobre  1632,  fille  de  Jacques  et 
d'Anne  Laduyns  ;  et  2^  à  l'église  de  Saint  Pierre,  à  Louvain, 
le  18  octobre  16361»  Marguerite  Fabri,  dite  Smets. 
Il  eut  du  premier  lit  cinq  enfants,  savoir  : 

k»  Guillaume,  qui  suit,  III,  après  son  frère  Siger. 

B.  Anne,  épousa  Henri  deMarneffe,  qui  fut  fait  prisonnier  et  amené, 
en  même  temps  que  son  beau-frère  Guillaume,  ci-dessous,  à  Maas- 
tricht, par  les  Hollandais,  après  la  prise  de  la  ville  de  Tirlemont,  en 
ie35. 

G.  Elisabeth,  épousa  Ubert  Rousseau,  fils  de  Guillaume  et  de  Marie 
van  Houthem,  dtè  dans  le  testament  de  Marguerite  van  Houthem, 
yeuve  de  Jean  van  der  fieken,  daté  du  %l  juillet  1547. 

D.  Marie,  épousa  Antoine  del  Vaux  et  vivait  encore  avec  lui,  en  1(U4 
et  idi8. 

E.  Siger,  qui  suit,  UI. 

in.  Siger  F^sTRABTS,  bourgmestre  et  échevin  de  Tirlemont, 
épousa  Jeanne  STieeuws,  dit  Bermakers,  fille  de  Thomas  et 
de  Marguerite  Navaux,  dont  trois  enfants,  savoir  : 

A.  Jean  Baptiste  FjESTrabts,  plusieurs  fois  êciicvin  et  conseiller  de 
Tirlemont,  épousa  N.  van  Elsewyck,  originaire  de  Ruremonde. 

B.  Marie  Anne,  morte  à  Vienne,  en  i7U,  épousa  :  1"  Christian  Fré- 
déric de  Rismann,  capitaine  au  service  de  Sa  Majesté  Impériale  et 
Royale  Apostolique  ;  et  3"  Jean  Erasme  de  Greeft,  mort  à  Vienne  en 
1700,  ingénieur  au  service  de  Sa  Majesté  Impériale  et  Royale  Aposto- 
lique, veuf  de  Madeleine  Fischer,  ûls  de  Silvestre  et  d*Anne  Glaire  de 
Gustschoven. 

G.  Barbe,  née  à  Tirlemont,  baptisée  à  Saint  Germain,  le  1*'  mars  1647, 
épousa,  à  Tirlemont,  le  20  août  1673,  Joseph  de  Baden,  ancien  page  du 
duc  de  Lorraine,  fils  de  Guillaume  de  Baden  Durlach  et  de  Madeleine  de 
Rickel,  dite  de  Flandre. 


P-«STRAET8.  157 

U  eut  du  second  lit  deux  enfants,  savoir  : 

D.  Jean  Fastrabts,  sans  alliance  connue. 

E.  Godefroid  F^bstraets,  sans  alliance  connue. 


III.  Guillaume  FiESTRASTS,  seigneur  àe^  la  cour  de  Gilis, 
mort  le  15  février  1658,  licencié  es  lois  à  Louvain ,  le 
28  mai  1626,échevinet  bourgmestre  de  Tirlemont,  chanoine 
au  chapitre  séculier  de  Notre  Dame  au  Loe^  à  Tirlemont, 
en  1656. 

Les  archives  de  la  famille  conservent  un  acte  officiel  où 
sont  empreintes  les  armes  de  Guillaume  Fœstraets,  telles  que 
ses  descendants  les  portent  actuellement  ;  mais  écartelées  des 
armoiries  de  van  Ranst,  depuis  son  alliance  avec  cette  grande 
maison. 

Les  Révérends  Pères  dominicains  de  Tirlemont  possèdent 
aussi  un  acte  échevinal  auquel  est  attaché  Tempreinte  des 
armes  de  Faestraets.  Cet  acte,  daté  du  dernier  d'avril  1640  et 
dont  le  scel  est  intact,  a  été  copié,  ainsi  que  les  armoiries  pen- 
dantes, coUationné  et  signé,  pour  copie  conforme,  par  le  no- 
taire Morren,  le  30  mai  1861 . 

Guillaume  Faestraets  était,  avons-nous  dit,  chanoine  au 
chapitre  séculierde Notre  Dame  au  Loe,  à  Tirlemont,  en  1656, 
ce  qui  confirme  qu'il  comptait  déjà,  parmi  la  noblesse  du 
Brabant  à  cette  époque,  antérieure  de  plus  d'un  siècle  au 
règne  de  Marie  Thérèse,  qui  donna  des  lettres  patentes  à  son 
petit  fils. 

Pour  le  titre  de  cl^anoine  séculier  du  chapitre  de  Notre  Dame 
au  Loe,  à  Tirlemont,  en  1656,  voyez  page  41,ligne4dela  No^ 
Hce  de  Notre  Dame  au  Loe^  par  B.  G.  B.  Moulaôrt,  bibliothé- 
caire du  couvent  des  Frères  prêcheurs,  à  Tirlemont.  Extrait 
du  Messager  des  Sciences  historiques  de  Belgique, 


158  LA  BBLaïQUB  HÉRALDIQUE. 

Guillaume  Faestraets,  seigneur  de  la  cour  de  Gilis,  occupait 
le  siège  de  bourgmestre,  lorsque  les  Hollandais  s'emparèrent 
de  Tirleniont,  en  1635.  Conduit  à  Maestricht  comme  otage  et 
prisonnier,  il  fut  contraint,  pour  recouvrer  la  liberté,  à  payer 
une  forte  rançon.  11  avait  épousé  :  T  le  31  août  1627,  Anne 
Leerse,  morte  le  4  février  1 647,  fille  de  Henri  et  de  Marie  Nève; 
2*  le  10  octobre  1648,  sa  nièce  par  alliance,  Marie  Wilse, 
morte  en  couches  de  son  cinquième  enfant,  le  22  décembre 
1657,  fille  de  Maximilien  et  de  Marie  Leerse  ;  3*  Sara  Wille- 
maers,  morte  sans  enfants,  en  1686,  fille  de  Servais  et  d'Anne 
Pabri. 

n  eut  du  premier  lit  sept  enfants,  savoir  : 

A.Marie  Marguerite,  baptisée  à  Saint  Germain,  à  Tirlemont,  le  il 
août  1638,  religieuse  au  couvent  de  Danebroeck,  à  Tirleniont,  morte  le 
10  mars  1719. 

B.  Siger  Otbon  Fjbstraets,  baptisé  à  Saint  Oermain,  le  6  janvier 
1634,  cbanoine  régulier  de  TAbbaye  de  Parck»  près  Louvain. 

G.  Pierre  F^stracts,  baptisé  à  Saint  Germain,  le  À  février  1636,  mort, 
à  Bruxelles,  le  16  mars  1716  et  inbumé  avec  sa  femme,  à  Tégllse  des 
Saints  Michel  et  Gudule,  licencié  es  lois  en  1660,  avocat  au  conseil 
souverain  de  Brabant,  épousa,  à  Bruxelles,  par  contrat  du  fS  février 
1666,  Anne  Georgine  Lodeviricx,  fllie  d^Henri  et  de  Glaire  de  Prêter» 
morte  le  19  mai  1700. 

Henri  Lodewicx  et  Glaire  de  Prêter  avaient  cinq  enflants  : 

1*  Anne  Georgine,  précitée. 

3*  Ghrétien  Lodewicx  ou  Lodewyckx,  licencié  es  lois,  conseiller  pen- 
sionnaire de  la  ville  et  province  de  Malines,  mort  sans  alliance  en 
1668. 

3*  Jean  Lodewicx  ou  Lodwyckx,  sans  alliance. 

4"  Marie  Baribe,  épousa  Jean  Pierre  Gbristyn,  seigneur  de  Scbrieck  et 
de  Grootloo,  chevalier  de  l'ordre  du  Christ,  oncle  de  Jean  Baptiste 
Gbristyn,  baron  de  Meerbeck,  et  de  Libert  François  Gbristyn,  vicomte 
de  Tervueren.  Jean  Pierre  Gbristyn  étant  devenu  veuf,  épousa,  en  se- 
condes noces,  Isabelle  Marie  Werbrouck,  et  en  troisièmes  noces,  Hélène 
de  Brouchoven. 

5*  Jeanne  Gatherine,  alliée  à  Jacques  Golins. 


FiE8TRAET8.  159 

D.  Anne  Gbrifttine,  baptisée  à  Saint  Oermain,  le  S  août  i<^,  morte 
à  S'Herlogen  Eyiand,  le  7  janvier  4720,  religieuse  à  Gemp.  professe 
en  1657. 

E.  Jacques  Guillaume  FiESTRASTS,  baptisé  à  Saint  Germain,  le  16  mai 
1641,  aumônier  de  la  garde  du  corps  flamande,  mort  en  Espagne. 

F.  Godefroid  Chrétien  F^strabts,  baptisé  à  Saint  Germain,  le  16  mal 
164S,  mort  le  37  décembre  1706,  chanoine  de  l'abbaye  de  Parck,  en 

IMi. 

G.  Henri  F^straets,  pins  connu  sous  le  nom  de  Fulgence,  baptisé  à 
Saint  Germain,  le  U  juillet,  1645,  mort  le  25  décembre  1707,  professa 
la  théologie  dans  les  abbayes  de  Postel  et  de  Tongerloo,  puis  au  col- 
lège romain  à  Rome,  devint,  ensuite  curé  de  Dissem,  et,  en  dernier 
Uea  préY6t  de  Dieat. 

Il  eut  du  second  lit  cinq  enfants,  savoir  : 

H.  Dorothée,  baptisée  le  31  juiUet  1640,  morte  en  1652. 

I.  Marie  Thérèse,  baptisée  à  Saint  Germain,  le  14  février  1651,  morte 
en  bas  âge. 

J.  Hermeline  Marguerite,  baptisée  le  l**  août  1652,  morte  à  Bruxelles, 
sans  alliance,  le  21  juin  1098,  et  inhumée  à  l'église  des  Saints  Michel  et 
Oudnle. 

K.  Jean  Baptiste  Pjbstrabts,  baptisé  à  Tirlemont,  le  12  juillet  1656, 
mort  en  bas  âge. 

L.  Guillaume,  qui  suit,  IV. 

IV.  Guillaume  FifiSTRABxs,  seigneur  de  là  cour  de  Gilis , 
baptisé  à  Saint  Germain,  le  20  décembre  1657,  mort  à  Tirle- 
mont, le  l*'mai  1718,  écuyer,  licencié  es  lois,  plusieurs  fois 
bourgnaestre  et  échevin  de  Tirlemont,  épousa,  à  Saint  Ger- 
main de  Tirlemont,  le  24  mai  1700,  Claire  van  Ranst,  née  à 
Tirlemont,  baptisée  à  Saint  Germain,  le  12  novembre  1677, 
morte,  dernière  de  son  nom,  le  16  mars  1749,  fllle  de  Jacques 
et  de  Barl)e  Cluckers. 

La  famille  van  Ranst  portait  les  armes  de  la  maison  de 
Berthoud  dont  elle  est  issue. 

Jacques  van  Ranst>  bouigmestre  et  secrétaii^  de  la  ville  de 


160  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

Tîrlemont,  mort  le  6  janvier  1721 ,  épousa  en  premières  noces, 
par  contrat  du  11  novembre  1588,  Lucie  van  Houthem, 
morte  le  30  mai  1613.  De  ce  mariage  naquirent  entre  autres 
enfants,  deuxfils,  Geldolf,  qui  suit,  et  Jacques  qui  forma  une 
seconde  branche. 

Geldolf  van  Ranst,  bourgmestre  de  Tirlemont  en  1635,  fut 
assassiné  par  deux  capitaines  appartenant  à  Tarmée  hollan- 
daise, qui  s'empara  cette  année  de  la  ville  de  Tirlemont.  Il 
laissa  de  sa  troisième  femme  Catherine  Vlemincx,  morte  le 
24  mai  1667  : 

Jacques  Geldolf  van  Ranst,  licencié  es  lois,  mort  à  Tirle* 
mont,  le  24  mai  1688,  marié  à  Barbe  Cluckers,  née  le  14 
mai  1634,  fille  de  George,  bourgmestre  de  Tirlemont.  C'estde 
leur  union  que  naquit  Claire  van  Ranst,  mariée  à  Guillaume 
Fâestraets. 

Deuxième  branche.  Jacques  van  Ranst,  né  le  12  juillet 
1591,  mort  le  10  novembre  1636,  épousa,  le  8  juillet  1614, 
Catherine  Traetsens,  fille  de  Pierre  et  de  Catherine  de  Winde, 
aliàs  linden.  Ils  eurent  entre  autres  enfants  : 

Pierre  van  Ranst,  seigneur  de  Suerbempde,  né  le  24  dé- 
cembre 1617,  mort  le  20  septembre  1693,  bourgmestre  de 
Tirlemont.  Il  eut  de  sa  femme,  Catherine  de  Hers,  fille  de 
Lambert,  bourgmestre  de  Maestricht,  etdeMarthedeHeusch, 
deux  enfants  :  1°  Jacques,  mort  sans  alliance;  2®  Marie 
Catherine,  dame  de  Suerbempde,  mariée  le  23  septembre 
1682,  à  George,  baron  de  la  Vief ville,  seigneur  de  Steen- 
voorde,  de  Natoy,  de  Poixetd'Oudenhoven,mort  à  Tirlemont, 
le  26  juillet  1709,  fils  d'Eustache  Pantaléon  et  de  Claudine 
de  Merode  de  Middelbourg,  chanoinesse  à  Mons. 

Leur  fils  François  Germain  de  la  ViefviUe  a  été  créé  mar- 
quis  par  lettres  patentes  du  roi  Louis  XV,  données  à  Ver- 
sailles, au  mois  de  février  1711. 


FJI8TRAET8.  161 

I 

On  lit  encore  dans  le  Messager  des  sciences  historiques  de  Bel- 
gique, page  89,  2*  note.  «  Nous  extrayons  ce  qui  suit  du  Ma-- 
nuscrit  généalogique  de  van  Ranst^  dit  Berthoud,  de  Tirlemont  : 

c  En  1216,  Wautier  Berthout,  troisième  du  nom,  seigneur 
de  Malines,  obtint  Tarmoirie  —  d*or,  à  trois  pals  de  gueules 
—  de  Jacques,  roi  d'Arragon.  Son  fils  Ârnou,  sire  de  Ranst 
et  de  Berchem,  tige^  de  la  branche  des  seigneurs  de  Ranst  et 
de  Berchem,  porta  d'argent,  à  trois  pals  de  gueules,  comme 
marque  de  brisure  de  cadet.  Ces  armes  ont  été  depuis  por- 
tées par  ceux  de  sa  maison.  Un  de  ses  descendants,  Cons- 
tantin de  Ranst,  dit  Berthout,  chevalier,  seigneur  de  Mortsele, 
Cantierode,  etc.,  fut,  en  1371,  un  des  chefs  d'armée  du  duc 
Wenceslas,  à  la  bataille  de  Baesweler.  Ce  Constantin  s'allia 
avec  Jeanne  de  Brabant,  fillenaturelle  de  Jean  III,  duc  de  Bra- 
bant,  née  d'Isabeau  van  Wene,  nommée  Ërmengarde  de 
Vilvorde,  Jeanne  reçut  de  son  père,  parlettresduS  avril  1340. 
la  seigneurie  de  Houtain  le  Val.  En  1447,  Jean  de  Ranst, 
troisième  fils  de  Daniel,  sire  de  Houtain  et  de  dame  Cathe- 
rine Spapen,  prit,  au  premier  de  ses  armoiries,  Brabant  (qui 
sont  celles  de  son  ayeule,  Jeanne  de  Brabant  susdite)  pour 
brisure  de  puîné,  ce  que  le  temps  a  fait  passer  pour  pièce  fixe 
de  son  blason.  Cette  dernière  branche  de  van  Ranst  vint  s'é- 
tablir à  Tirlemont,  vers  1490,  parle  mariage  de  Jean,  sei- 
gneur de  Cantierode,  avec  Jeanne  de  Halle  ;  et  après  y  avoir 
occupé  avec  beaucoup  d'honneur,  pendant  trois  siècles,  les 
charges  les  plus  importantes  de  la  magistrature,  elle  s'y  est 
éteinte  vers  le  milieu  du  xvni*  siècle.  Elle  y  a  été  alliée  avec 
les  familles  les  plus  distinguées  :  avec  les  van  Halle  au 
XV'  siècle  ;  les  Lycoops,  les  (roitsenhoven,  les  van  Winden, 
dits  van  de  linden,  les  van  Houthem,  les  Maerschalk,  au 
XVI*  siècle;  les  Traetsens,  lesNaveau  (de  Liège) les  Style,  les 
Imtnens,  les  Vlemincx,  les  Cluckers,  les  Landeloos,  au 
xvn*  siècle,  etc.  La  maison  occupée  actuellement  par  made- 


162  LA    BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

moiselle  P.  Geevaerts  et  celle  à  côté  de  M.  Servaes,  en  face 
de  la  tour  Saint  Grermaln,  étaient  autrefois  les  demeures  de 
cette  famille  ;  la  dernière  maison,  nommée  Rome,  passa, 
vers  1700,  de  l'ancien  bourgmestre,  Pierre  van  Ranst,  sei- 
gneur de  Suerbempde,  à  sa  fille,  Mahe  Catherine,  épouse  de 
Georges,  baron  de  Viefville  de  Steenvoode.  Après  leur  mort, 
par  acte  de  vente  de  1758,  elle  passa  à  Guillaume  Faestraets, 
licencié  es  lois. 

Guillaume  Fâestraets  eut  de  Glaire  Tan  Ranst  onze  en- 
fants, nés  à  Tirlemont,  savoir  : 

A.  Marie  Thérèse  Barbe,  née  le  3  avril  170i,  morte  le  n  avril  1723, 
religieuse  au  monastère  de  Gabbeek,  par  profession  du  39  décembre 
ITîl,  Jubilaire  en  I77i.  prieure  pendant  vingt  ans. 

B.  Henri  Pierre  Guillaume  Fâestraets,  né  le  S5  juillet  i7<KI,  mort 
étudiant  en  droit  à  Loavaln,  le  t5  juillet  1731,  et  inhumé  à  Saint 
Quentin. 

G.  Anne  Georgine  Norbertine,  née  le  %  décembre  170B,  morte  en  1763, 
religieuse  à  Gabbeek,  par  profession  du  39  décembre  1731,  fonda  con 
joinlement  avec  sa  sœur,  un  anniversaire  à  Tégllse  de  Gabbeek. 

D.  Jean  François  FiBSTRASTs,  seigneur  de  la  cour  de  Oilis,  né  le  3  dé- 
cembre 1705,  et  baptisé,  à  Saint  Oermain,  le  6  décembre,  mort  à  Tirle- 
mont. le  13  avril  1790.  licencié  en  Tun  et  Tautre  droit,  le  11  août  1733, 
prêtre,  chanoine  de  la  collégiale  de  Saint  Pierre,  àLouvain,  leli  juillet 
1736,  chanoine  gradué  de  la  cathédrale  d^Anvers,  le  39  avril  1730, 
écol&tre,  censeur  des  livres  et  garde  des  sceaux  de  Tévéché  d'Anvers, 
chanoine  de  Hougaerde,  le  3  juin  1783. 

E.  Dominique  Jacques  Guillaume  FiGSTRAETs»  né  le  31  septembre 
1707,  mort  au  couvent  de  Gand,  le  18  octobre  1768,  religieux  carme, 
sous  le  nom  du  père  Guillaume  de  Sainte-Glaire. 

F.  Anne  Catherine,  baptisée  le  38  mai  1709,  morte  sans  alliance,  à 
Tiriemont,  le  37  janvier  1781. 

G.  Isabelle  Glaire  Pétronille,  baptisée  le  30  avril  1711,  morte  sans 
enfants,  le  1"'  janvier  1797  et  inhumée  à  Suerbempde,  épousa,  le  6  mai 
1736,  avec  dispenses,  pour  cause  de  consanguinité  aux  troisième  et 
quatrième  degrés,  Pierre  Denis  va»  der  Meeren,  mort  subitement,  le 
i"  décembre  1763,  Ois  de  Mathieu  Jacques  et  de  Catherine  van  den 
Berghe. 


FASTRASTS.  163 

H.  Hermeliae  Ftostine  Margaerite,  née  leS4  noyembre  1713,  morte  à 
Ttaiemont,  le  SS  avril  1795  et  inhomée  à  Saerbempde,  épousa,  le  18 
septembre  1741,  Gabriel  de  l'Eseaille,  premier  pensionnaire  de  la  ville 
de  Tirlemont,  mort,  sans  enfants,  la  veille  de  l'Ascension  de  l'année 
1708,  fils  de  Micbel  Francis,  seigneur  de  Haiiiptiau  et  de  Lier,  capitaine 
de  cavalerie,  et  de  Marie  Jacqueline  Leemans. 

I.  Christine  Alexandrine,  baptisée  le  8  octobre  1715,  morte  sans  al- 
liance, k  Broxelles,  le  13  décembre  17d5,  et  inhumée  à  Notre  Dame  de  la 
Chapelle. 

J.  Louis  Joseph  Charles,  qui  suit,  V. 

K.  Germain  Antoine  FjBStbaets,  né  le  34  octobre  1719,  mort  le  8  no- 
vembre suivant. 

V.  Louis  Joseph  Charles  Fi£STRAETS,  écuyer,  seigneur  de 
Suerbempde,  né  à  Tirlemont  et  baptisé  à  Saint  Germain, 
mort  le  14  juillet  1764,  et  inhumé  avec  huit  quartiers  : 

Fjssthaitb.  Vrysan,  Wils,  Dolphin, 

Rauvt,  Vlamincz,  Clnken,  Ranst. 

Licencié  èslois  le  11  octobre  1740,  il  fut  anobli  par  lettras 
patentes  du  14  février  1756.  Cette  distinction,  avons-nous 
dit,  était  abusite  et  superflue  ;  mais,  de  pareils  exemples 
se  rencontrent  fréquemment.  L'indifférence  des  intéi'essés, 
moins  rare  qu'on  le  croit,  les  exigences  fréquentes  des  hé- 
rauts d'armes,  leur  ignorance  et  leur  cupidité  sufQsent  pour 
expliquer  cette  anomalie.  D'ailleurs,  un  anoblissement  n'est 
valable  que  jusqu'à  preuve  contraire  :  dès  qu'il  devient  pos- 
sible de  constater  l'existence  de  la  noblesse,  antérieurement 
à  l'octroi  du  souverain,  cet  octroi  devient  caduc  et  disparaît 
ipso  facto. 

Louis  Joseph  Charles  Faestraets,  épousa,  le  16  février  1756, 
Marie  Catherine  Joséphine  Dolphin,  dame  de  Budingen  et  de 
Retz,  née  à  Tirlemont,  le  14  septembre  1733,  fille  de  Jean 
et  de  Catherine  van  der  Meeren. 

La  famille  Dolphin  est  d'origine  irlandaise.  Un  certificat  de 
Jacques  Terry  Athlone,  généalogiste  du  roi  Jacques  II,  à  Saint 


164  LA   BELGIQUE   HÉRALDIQUE. 

Germain,  délivré  le  4  novembre  1715,  à  Henri  Dolphin,  de- 
meurant à  Bruges,  certifie  que  le  dit  Henri  est  fils  d'Hum- 
bert  Dolphin,  du  comté  de  Galloway,  en  Irlande,  gentil- 
homme ,  et  de  Sara  de  Burgo,  et  que  la  famille  Dolphin  est 
très-ancienne  et  noble. 

La  famille  Dolphin  porte  :  Parti  d'azur  et  d'argent,  à  trois 
dauphins  nageant  d'argent,  Tun  sur  l'autre  et  de  l'un  dans 
l'autre,  barb''»s  de  gueules,  à  la  bordure  d'or,  autour  du 
parti  d'azur  et  d'azur  autour  du  parti  d'argent.  Cimteb  :  un 
dauphin  d'azur,  barbé  de  gueules. 

Louis  Joseph  Charles  Faestraets  eut  de  son  mariage  quatre 
enfants,  savoir  : 

A.  Louis  Jean  François  Marie,  qui  soit,  VL 

B.  Joséphine  Pétronille  Marie,  née  à  Tirlemont,  le  19  mars  i750, 
épousa,  à  Satnt  Germain,  le  iO  juin  1776,  Charles  François  Godfriau, 
seigneur  d'Âubremé,  de  Gossencourt,  né  à  Orbais,  le  18  juin  17U,  mort 
à  Louvain,  le  H  avril  1833,  Dis  de  Ferdinand  Antoine  Godf^iau,  seigneur 
d*Aubremé,  et  de  Marie  Catherine  Jamin. 

C.  Jean  Jacques  Dominique  Marie  FiBSTRASTs,  né  à  Tirlemont,  le  10 
mai  1761,  mort,  premier  bourgmestre,  le  17  février  1793  et  inbumé  à 
Suerbempde. 

D.  Thérèse  Oabrielle  Marie,  née  le  25  septembre  1763,  morte  à 
Marburg,  le  21  juin  1803,  épousa,  à  Tirlemont,  le  A  juin  1793,  Augustin 
Unger  de  Lavenbergh,  commissaire  de  guerre  au  service  de  Sa  Majesté 
Impériale  et  Royale  Apostolique,  mort  en  1828,  après  avoir  épousé,  en 
secondes  noces,  la  fille  du  général  Bender. 

VI.  Louis  Jean  François  Marie  F^straets,  né  à  Tirlemont, 
le  4  mars  1757,  et  baptisé  le  surlendemain  à  l'église  de  Saint 
Germain,  seigneur  de  Suerbempde,  de  Linsmeau,  de  Hamp- 
tian,  etc.,  licencié  es  lois  à  l'université  de  Louvain,  le  29 
août  1777,  conseiller  auditeur  de  la  chambre  des  comptes, 
admis  au  lignage  van  Calstre,  du  chef  deRœlofs,  prêta  serment 
le  3  octobre  1777,  épousa  leI7juin  1794,  Joséphine  Dieudon- 
née  Ghislaine  van  der  Fosse,  fille  de  Jean  Baptiste,  vicomte 


PiESTRAKTS.  165 

vau  der  Fosse,  seigneur  de  Vosscpoorte,  conseiller  au  con- 
seil privé,  et  de  Catherine  Hyacinthe  Ghislaine,  comtesse  de 
Kespani,  dont  trois  enfants,  savoir: 

k.  Paaline  Marie  Ghislaine,  née  à  Bruxelles,  le  i**  Juin  1795,  morte 
le  3  avril  1832,  épousa,  le  U  avril  1815,  Edmond  Charles  Guillaume  de 
la  Coste,  son  cousin  gcrmnin,  né  à  Malines,  le  34  février  1788,  conseil- 
ler d*ëtai,  gouverneur  de  la  province  d'Anvers  en  1828,  puis  ministre 
de  rintérienr,  et  après  i830,  membre  de  la  chambre  des  représentanls, 
gouverneur  de  la  province  de  Liège,  sénateur,  chevalier  de  Tordre  de 
Léopold,  commandeur  de  l'ordre  du  Lion  Néerlandais,  fils  d'Alexandre 
de  la  Coste,  seigneur  de  Terslraeten,  et  de  Marie  Isabelle  Ghislaine  van 
der  Fosse  (Voir  tome  111,  page  AiO), 

B.  Louis  Dominique  Gbislain,  qui  suit,  VIL 

G.  Ettlalie  Thérèse  Âlexandrine,  née  le  3  messidor  an  vnx,  épousa,  en 
18S3,  Henri  Joseph  Philippe  Gbislain  de  Fourneau,  comte  de  Gruquem- 
bourg  de  Vieille,  lieutenant  général  au  service  des  Pays  Bas,  aide  de 
camp  de  Sa  Majesté  le  roi  Guillaume  II,  grand  cordon  de  Tordre  du 
Lion  Néerlandais,  du  Lion  d*Or  de  Nassau,  de  la  couronne  de  Gbdne 
et  décoré  de  l'ordre  du  Bain.  Le  roi  d'Angleterre,  Guillaume  IV,  lui 
remît  en  personne  cette  dernière  marque  de  distinction,  pour  laquelle  il 
avait  été  désigné  par  lord  Wellington,  dont  il  fut  l'aide  de  camp,  en 
Espagne,  ayant  pour  collègue  Son  Allesse  Royale  le  prince  d'Orange. 

Henri  Joseph  Philippe  Ghislaln  de  Fourneau,  comte  de  Gruquembour^, 
était  décoré  aussi  des  ordres  :  Militaire  de  Guillaume,  de  Saint  Ferdi- 
nand d'Espagne,  des  Médailles  militaires  commémoratives,  de  l'Etoile  de 
Cbiclana  eld'Orthez,  de  la  Croix  de  bronze,  de  la  Médaille  militaire  an- 
glaise pour  l'armée  de  la  Péninsule,  du  Mérite  militaire,  de  la  plaque 
de  Trente  années  de  service,  et  de  plusieurs  autres  décorations.  Il 
reçut  un  sabre  d'honneur,  enrichi  de  brillants,  de  la  reine  douairière 
des  Pays  Bas,  alors  princesse  d'Orange  Nassau,  après  l'entrée  du  prince 
d'Orange  à  Bruxelles,  en  iS30,  événement  dans  laquelle  le  comte  de 
Gnxquembourg  accompagna  l'héritier  du  trône  des  Pays  Bas.  Mort  à 
Bruxelles,  le  13  février  1861,  «^  l'âge  de  soixante  seize  ans,  il  était  ûls 
d'Henri  Théodore  Gbislain,  comte  de  Gruquembourg,  seigneur  de  Vichte, 
et  de  Marie  Anne  Barbe,  comtesse  de  Waldstein. 

VII.  Louis  Dominique  Gbislain  de  Fjestraets  (ainsi  ins- 
crit à  rotat  civil)  nô  à  Bruxelles,  le  l*""  ventôse  an  V,  20  fé- 

LA  BSLOIQUB  HBRALDIQUE,  IV.  41 


166  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

vrier  1791,  obtint  par  diplôme  du  22  décembre  1822,  reco]>* 
naissance  de  noblesse  et  fut  admis  à  Tordre  équestre  du 
Brabant  méridional,  en  1823.  Major,  en  1831,  au  deuxième 
bataillon  de  la  garde  civique  de  Bruxelles,  il  assista  en  cette 
qualité,  à  la  campagne  du  mois  d'août,  comme  le  constate 
Parrété  royal  du  15  avril  1835,  qui  le  nomme  chevalier  de 
Tordre  de  Léopoid.  Il  est  depuis  longtemps  bourgmestre  de 
Linsmeau-Noduwez,  Brabant. 

Il  épousa,  le  18  août  1824,  Marie  Ghislaine  Sophie  Marie 
de  Marnix,  née  à  Bornhem,  le  12  novembre  1805,  fille  de 
Charles  Ghislain  Marie,  comte  de  Marnix,  grand  veneur  du 
roi  Guillaume  I"  des  Pays  Bas,  membre  de  la  première 
chambre  des  États  Généraux,  président  de  Tordre  équestre 
de  la  province  d*Anvers,  et  de  Dorothée  Louise  Ghislaine  van 
der  Gracht,  dont  dix  enfants,  savoir  : 

A.  Marie  Joséphine  Gbislaine  Louise,  née  à  Bruxelles,  le  30  mal  1825, 
morte  à  Bruxelles,  le  93  Janvier  1861 ,  épousa,  à  Linsmeau,  le  8  juiliet 
1857 ,  Charles  Ferdinand  Joseph  Ghislain ,  vicomte  de  Beugbem  de 
Houthem ,  né  à  Bruxelles ,  le  97  mai  1828,  llls  de  Ferdinand  Joseph 
Ghislain  et  de  Juliette  Henriette  Ghislaine  Cornet  de  Grez. 

B.  Ernest  Alexandre  Marie  Ghislain  de  FiBSTRABTs,  né  à  Braxelles 
le  90  juin  1896,  capitaine  au  régiment  des  guides. 

G.  Cécile  Geneviève  Marie  Gliislainc. 
D.  Emma  Pauline  Marie  Ghislaine. 
£.  Eulaiie  Marie  Ghislaine. 

F.  Emilie  Henriette  Marie  Ghislaine. 

G.  Alfred  Marie  Ghislain  de  F^estraets,  mort  à  Tâge  de  deux  ans. 
H.  Jules  Âmédée  Ghislain  de  FiBSTRASTs,  né  à  Bruxelles,  le  15  avril 

1836,  lieutenant  au  1*'  régiment  de  lanciers. 

I.  Victor  Marie  Ghislain  FiSSTRAETS,  né  à  Bruxelles,  le  15  avril 
1838»  lieutenant  au  régiment  des  grenadiers. 

J.  Anne  Marie  Josëphe  Ghislaine. 


FAILLE. 


Dk  uns,  a«  chavMB  d'or,  dMifé  d«  trois  llenf  d«  lia  d'omr,  acMBipti^é  M  dwf  4«  4fu  létei 
dt  lloa  d'or,  orrMbfM  d«  ni4ae,  tavpMato  d«  gaealct,  tlIroalèNi  et»  eo  pololo,  d'«a«  tite  do  JU^ 
IhfMd*,  owcl  d'or,  ofUkt  ta  (acok  pervéo  d'vn  aDneiio  d'ar|cnU 


Cette  famille,  aussi  iiombi*euse  que  distinguée,  orginaire 
d'Italie,  où  elle  portait  le  nom  délia  Faglia,  s'est  fixée  dans 
nos  contrées  depuis  le  xvf  siècle;  ses  antécédents  sont 
analysés  dans  des  lettres  patentes  accordées  à  François  Al- 
bert délia  Faille,  baron  d'Huysse,  en  date  du  1 1  février  1737. 

I.  Jean  della  Fagua,  écuyer,  préfet  ou  chef  de  la  cavale- 
rie d'Alexandre  Y,  dans  la  guerre  contre  Virginie  des  Ursins, 
en  1492,  jouit  aussi  des  bonnes  grâces  du  pape  Paul  III,  qui 
le  créa  conseiller  laïc  de  rÉglise  et  lui  permit,  par  un  acte 
particulier  de  bienveillance,  d'ajouter  à  son  écu  les  fleurs  de 
lis,  que  ce  souverain  portait  dans  ses  armes.  Il  épousa  Louise 
Balde,  fille  de  Quy  de  la  fiovera,  duc  d*Urbin,  dont  un  fils, 
Jean  Baptiste,  qui  suit,  II. 

II.  Jean  Baptiste  della  Faglia,  l'un  des  quarante  premiers 
nobles  et  conseillers  d'état  do  la  cité  de  Castro,  épousa  Louise 
de  Capua,  dont  deux  fils,  savoir  ; 

A.  Pierre,  qui  suit,  III» 

B.  Jean  Baptiste  della  Faille  vint  avec  son  frère  Pierre  se  fixer 
dam  les  Pays  Bas,  où,  suivant  Ferwerda,  il  aurait  épousé  la  fille  de 
Nartia  van  den  Berghe,  membre  du  magistrat  de  Gourtrai. 


168  LA  BËLOIQUE  HÉRALDIQUE. 

III.  Pierre  della  Faille,  épousa  Vinceati  Calvart,  dont  cinq 
enfants,  entre  autres  deux  fils,  savoir  : 

À.  Jean,  qui  suit,  IV. 

fi.  Pierre,  fondateur  de  la  branche  des  seigneurs  d'Âssenede. 

IV.  Jean  della  Paille,  dit  le  Viel,  mort  à  Anvers,  le  7  no- 
vembre 1581  et  inîiumé  à  Notre  Dame,  épousa  Gornélie  van 
lier  Gapelle,  morte  le  10  aoilt  1562,  dont  huit  enfants,  entre 
autres  cinq  fils,  qui  suivent,  savoir  : 

A.  Jean,  qui  suit,  V. 

B.  Martin,  fondateur  de  la  branclic  des  seigneurs  de  Nevele. 

G.  Charles,  fondateur  de  la  branche  des  seigneurs  de  Leverghem. 
D.  Etienne  della  Faille,  épousa  Anne  Schutkens,  dont  un  Ûls  : 

Ëdenne  dblla  Faille,  ivaradln  de  la  monnaie  à  Bruzeiles,  garde-joyaux  des 
archiducs  Albert  et  Isabelle,  épousa  Anne  Luttens,  dont  un  fils  et  deux  filles 
mariés. 

£.  Jacques  della  Faille,  seigneur  de  Dovie,  de  Bucquerfe,  de  West- 
broek,  mort  à  Anvers,  le  9  février  1697,  juge  de  la  chambre  des  ton- 
lieux,  colonel  de  la  garde  bourgeoise,  lors  de  Texpédition  du  duc 
d*Alençon  sur  Anvers,  en  1583,  épousa  Jeanne  Gamel,  dont  trois  filles. 

Y.  JjsAN  DELLA  Faille,  mort  en  1618,  contre  garde  de  la 
monnaie  d'Anvers  en  1578  et  années  suivantes,  gratifié  par 
Philippe  If,  après  le  siège  d'Anvers,  d'une  chaîne  d'or, 
épousa,  le  22  décembre  1579,  Marie  van  der  (roes,  dont  six 
enfants,  savoir  : 

A.  Jean  della  Faille,  mort  à  Anvers,  le  U  janvier  1656,  écbevin 
d*Anvers  en  1637, 1649, 16I!S0,  anobli,  conjointement  avec  ses  frères,  par 
lettres  patentes  du  3  juin  1649,  épousa  Judilb  van  Diepenbeke,  dont  un 
nis  et  deux  illics. 

B.  Alexandre,  qui  suit,  VI. 

C.  Melcbior  della  Faille,  seigneur  de  Waerloos,  de  Toelbranl  cl  de 
Reeili,  mort  sans  alliance,  le  13  janvier  1661. 


FAILLE.  169 

D.  Bàlthazar  oella  Faille,  seigneur  des  mêmes  lieux  après  son 
frère,  mort,  sans  enfants,  le  6  novembre  i673,  épousa  sa  cousine  ger- 
maine, Catherine  van  der  Goes. 

£.  César  della  Faille,  sans  alliance. 

F.  Marie,  épousa  Adrien  Happaert,  secrétaire  du  conseil  de  Brabant 

YI.  Alexandre  della  Faille,  né  le  17  août  1589,  mort  le 
1*' janvier  1650,  secrétaire,  puis  échevin  d'Anvers,  épousa 
Marie  Janssens  de  Bisthoven,  dont  quatre  enfants,  entre  au- 
tres un  fils,  Jean  Baptiste,  qui  suit,  YII. 

* 
VII.  Jean  Baptiste  della  Faille,  seigneur  de  Reeth,  deLaer, 

chevalier  par  lettres  patentes  du  9  février  1676,  après  avoir 

obtenu,  le  3  février  1675,  décoration  d'armoiries,  mort  àAn- 

vers,  le  17  mars  1709,  militaire  dans  l'armée  espagnole,  neuf 

fois  échevin  d'Anvers,  deuxième  bourgmestre  et  premier 

bourgmestre  d'Anvers,  épousa,  le  16  février  1643,  Marie 

Isabelle  van  de  Werve,  dont  six  enfants,  entre  autres  quatre 

fils,  savoir  : 

A.  Alexandre,  qui  suit,  VIII. 

h.  Jean  Baptiste  Baltbazar  dblla  Faille,  sept  fois  échevin  d'Anvers, 
sans  alliance. 

C.  Melcbior  Hyacinthe,  fondateur  de  la  branche  des  seigneurs  de 
Waerloos. 

D.  Ignace  Henri  della  Faille,  mort  en  17S6,  épousa  Angéline  van 
Maie. 

VIII.  Alexandre  della  Faille,  seigneur  do  Reeth,  deLaer, 
d'Archennes,  chevalier,  par  letti-es  patentes  du  4  décembre 
1679,  mort  le  19  janvier  1728,  écoutéte  d'Anvers,  mai'grave 
du  pays  de  Ryen,  épousa  :  1®  Anne  Marie  van  Breuseghem, 
morte  le  4  juin  1086;  2»  Madeleine  Albertine  de  San  Vie- 
tores,  dame  de  Bossuyt  et  d'Archennes,  morte  à  Anvers,  le 
2  février  1722. 

Il  eut  du  premier  lit  quatre  enfants,  savoir  ; 


170  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

À.  Alexandre  François,  qoi  suit,  TX. 

D.  Gaspar  Henri  oella  Faille,  mort,  sans  enfanta,  le  16  Janvier  1749, 
épousa  Glaire  Gésarine  Bosschaert. 

G.  Jean  Martin  oella  Faille,  colonel  de  cayalerie  espagnole,  sans 
alliance. 

D.  Anne  Marie,  morte  le  3  février  1706,  épousa  :  i*  son  parent,  Engel- 
bert  Philippe  Marie  délia  Faille,  baron  d*E8teinpuU8,  dont  elle  n*eat  pas 
d'enftnts  ;  9«  Arnould  Mi^thleu  de  Gabillau,  seigneur  de  Triponseau. 

IX.  Alexandre  François  della  Faille,  mort  le  1 1  février 
1729,  colonel  de  cuirassiers  bavarois,  épousa  Isabelle  Ger- 
trude  Huens,  morte  le  11  avril  1707,  dont  deux  enfants,  sa- 
voir : 

A.  François  Alexandre,  qui  suit,  X. 

B.  Marie  Joséphine,  morte  le  Î3  mars  1749,  épousa  :  1*  Joseph  Jean 
Quillaume  d'Amezaga;  )•  Théodore  Guillaume  Marie,  baron  d*Bynatten, 
bourgmestre  de  Louvain  en  17K0. 

X.  François  Alexandre  della  Faille,  né  à  Malines,  le 
17  novembre  1703,  mort  à  Malinea,  le  14  août  1781,  épousa: 
1  ®  à  Bruxelles,  le  18  novembre  1730,  Dorothée  Josèphe  van 
Maie,  morte  sans  enfantS|à  Bruxelles,  le  6  juin  1737,  à  Tâge 
de  trente  deux  ans;  2"*  par  contrat  du  28  août  1738,  Char- 
lotte Josèphe  Nathalie  de  Ghendt,  née  à  Grammont  le 
20  mars  1718,  morte  à  Bruxelles,  le  30  novembre  1786,  dont 
une  fille  morte  en  bas  âge  et  deux  fils,  savoir  : 

A.  Jean  Gbarles  Joseph  Alexandre  Biaise,  qui  suit,  XL 

B.  Gbarles  François  Joseph,  qui  suit,  XI,  après  son  frère. 

XI.  Jean  Charles  Joseph  Alexandre  Blaise  della  Faille, 
seigneur  d'Elsbroeck,  né  à  Mahnes,  le  3  février  1741 ,  mort  le 
26  octobre  1791,  écoutôte  de  Malines,  épousa  à  Malines,  le 
5  novembre  1767,  Anne  Marie  Gelders,  née  à  Malines  en  1744, 
morte  le  16  juillet  1822,  dont  cinq  enfants,  entre  autres  deux^ 
qui  suivent,  savoir  ; 


FAILLE. 


171 


A.  Joseph  Alexandre  Romain,  qui  suit,  XII. 

B.  Gbarlemagne  Imperator  dell^i  Faille,  né  !e  1^  mars  4776,  mort 
sans  alliance,  à  Malines,  le  17  avril  1837. 

Xn.  Joseph  Alexandre  Robcain  della  Faille,  né  à  Mâliûes 
le  28  février  1769,  mort  sans  enfants,  à  Malines,  le  9  février 
1858,  écoutôte  de  Malines,  juge  et  ensuite  président  du  tri-* 
bunal  de  première  instance  de  Malines,  officier  de  Tordre  de 
Léopold,  clievalier  de  Tordre  du  Lion  Belgique,  épousa,  à  Ma- 
lines, le  22  juillet  1829,  Marie  Madeleine  Josèphe  Tondeur,  née 
à  Malines,  le  30  novembre  1783,  morte  à  Malines,  le  29  juil- 
let 1855. 


XI.  Chaules  François  Joseph  della  Faille,  né  à  Malines, 
le  23  novembre  1744,  mort  à  Bruxelles,  le  20  novembre  1787, 
capitaine  au  régiment  de  Murray,  épousa  Cécile  de  Fregnelle, 
morte  à  Bruxelles,  le  10  octobre  1823i  dont  un  ûls^  Jean  Em- 
manuel Charles,  qui  suit,  XII. 

XII.  Jean  Emmanuel  Charles  della  Faille,  né  à  Bruxelles, 
le  20  juillet  1 780,  épousa  Aone  Marie  d'Unger,  née  à  Olmutz 
en  1779,  morte  en  1826,  dont  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Alexandre,  qui  suit,  Xni. 

B.  Marie  Tliérèse  Josépliine,  née  à  Bruxelles,  le  4  février  1801,  morte 
à  Bruxelles,  le  19  juillet  1S47,  épousa,  le  17  février  1835,  Adolpbe  Gon8< 
tant  Yemaqx. 

XIII.  AcEXANORB  della  Faille,  né  à  Bruxelles,  le  7  avril 
1801,  épousa  Anne  van  den  Gucht,  dont  une  fille  morte  au 
berceau  et  trois  fils,  savoir  : 

A.  Henri,  qui  suit,  XIV. 


172  LA  BELGIQUE  HÂRALDIQUE. 

B.  Nicolas  Alexandre  dblla  Faille,  né  le  30  mars  4890,  mort  à 
Bruxelles,  le  iO  avril  i&tô. 
G.  Jacques  dblla  Faille,  né  le  SO  juin  i8)i. 

XIV.  Henri  della  Faille,  né  à  Saint  Gilles  lez  Bruxelles, 
le  15  oclobre  1817,  épousa,  à  Gand,  Stéphanie  Jeannette  Ge- 
vaerts,  née  à  Gand,  le  14  octobre  1827,  dont  une  fille,  savoir: 

Bmestlne  Jeanne  Henriette,  née  à  Gand,  le  3  août  1845. 


Selgaevni  d^AMonede* 


rV.  Pierre  d&lla  Faille,  épousa  Marie  van  der  Brugge, 
dont  un  fils,  Pierre,  qui  suit,  V. 

V.  Pierre  della  Faille,  mort  à  Vérone  en  1609,  épousa  : 
!•  Catherine  Charles  ;  2*  Marie  della  Faille,  fille  de  Charles  et 
de  Cécile  de  Grammaye,  femme  en  secondes  noces  de  Jean 
van  der  Speeten,  seigneur  d'EecIoo,  conseiller  pensionnaire 
de  la  ville  de  Gand. 

Il  eut  du  premier  lit  un  fils,  savoir  : 

A.  Pierre  della  Faille, chevalier,  par  lettres  patentes  du  davrilKBS, 
seigneur  d*Herinays  et  de  Barelsteyn,  commissaire  des  montres  des  gens 
de  guerre,  épousa  Isabelle  Boote. 

11  eut  du  second  lit  trois  enfants,  savoir  : 

B.  Jean  Baptiste,  qui  suit,  VI  Ms,  après  son  frère  Pie. 
G.  Pie,  qui  suit,  Yl. 

D.  Gatlierine  Marguerite,  épousa  à  Gand,  le  13  septembre  4625,  Phi- 
lippe de  la  Motte,  seigneur  dlngoyghem,  de  Kerckhove,  sous  bailli  de 
Gand. 

VI.  Pie  della  Faille,  épousa  Anne  van  den  Broucke,  dont 
quatre  enfants,  savoir  : 


FAILLE.  1 73 

A.  Mtfie  Jeanne,  nrsnline,  à  Lille. 

fi.  Ghislain  dblla  Faille,  seigneur  d'Cudewalle,  mort  le  16  jan- 
Tierl68i. 

G.  Jean  Baptiste  oella  Faille,  seigneur  de  Qaincy,  mort  le  13  fé- 
vrier 1707. 

D.  Isabelle  Claire,  épousa  Jean  Baptiste  délia  Faille,  ci-dessous. 

VI  bis.  Jean  Baptiste  della  Paille,  chevalier,  par  lettres 
patentes  du  Sjuillet  1 644,  seigneur  de  la  ville  et  métier  d'Asse- 
nede,  de  la  ville,  Keure  et  franchise  d*Eecloo,de  Sainte  Marie 
lierde^HermaySi  Galatas,  SaintPaul,Nieubourg,mortà6and, 
le  28  août  1666,  conseiller,  en  1632,  président,  en  1650,  du 
conseil  de  Flandre,  épousa  :  1*  à  Gand,  le  44  mai  1623,  Anne 
Marie  van  den  Broucke,  morte  le  1«'  août  1633  ;  et  2«  à  Tour- 
nai, le  11  octobre  1643,  Marie  de  Cordes,  fille  de  Jean  Charles, 
seigneur  deGhisigniesetde  la  Barre. 

11  eut  du  premier  lit  huit  enfants,  savoir  ; 

Â.  Jean  Baptiste  dblla  Faille,  seigneur  de  Barelsteyn,  grand  bailli 
de  la  ville  de  Bailleul,  épousa  Isabelle  Glaire  della  Faille,  ci-dessus. 

B.  Pierre  Idesbalde,  qui  suit,  YII. 

G.  Gilles  François  della  Faille,  né  à  Qand,  le  35  janvier  1630,  cha- 
noine de  Notre  Dame,  à  Tournai,  de  Safnt  Paul,  à  Liège,  abandonna  en- 
snite  les  ordres  sacrés  et  épousa,  à  Gand,  le  19  août  1669,  Anne  Marie 
Ancbemanl. 

D.  Pie  Âagustin  della  Faille,  seigneur  de  Selzaete,  né  à  Gand,  le 
i  septembre  I63i,  capitaine  de  cavalerie  espagnole. 

£.  Ifarie  Françoise,  épousa  à  Gand,  le  4  novembre  1680,  Pierre  de  la 
Motte,  seigneur  de  Gavrines,  capitaine  au  service  d*Espagne. 

F.  George  Ferdinand  dblla  Faille,  né  à  Gand,  le  15  septembre  1636, 
échevin  de  la  Keure  de  Gand. 

6.  Ferdinand  Pbilippe  della  Faille,  né  à  Gand,  le  2i  janvier  1645, 
capitaine  au  régiment  espagnol  de  Garaffa-infanterie. 

fl.  Godefroid  George  Frédéric  della  Faille,  seigneur  de  ^acblebeke, 
né  à  Uand,  le  35  avril  1646,  écbevin  de  Gand. 

Il  eut  du  second  lit  six  enfants,  entre  autres  une  fille,  sa« 
voir  ; 


174  LA  BELGIQOB  HÉRALDIQUE. 

I.  Marie  Hippolyte,  née  à  Gand,  le  43  juillet  1019,  morte  à  Aude- 
naerde,  le  23  mars  i7f5,  prieure  du  couvent  de  Sion,  à  Audenaerde. 

VIL  Pierre  Idesbalde  dellaFaille,  chevalier, par  lettres  pa- 
tentes du  3  juin  1655,  seigneur  du  pays  et  métier  d'Assenede, 
de  Galatas,  de  la  ville,  Keure  et  franchise  d'Eecloo,  d'Hermays, 
né  à  Gand,  le  27  septembre  1627,  mort  le  16  novembre  1695, 
conseiller  et  receveur  général  des  aides  et  subsides  de  la  pro- 
vince de  Flandre,  premier  échevin  des  Parchons  de  Gand,  de 
1663  à  1666,  de  1672  à  1674,  épousa,  à  Gand,  le  2  avrU  1653, 
Marie  Catherine  Haccart,  dame  de  Galatas,  morte  le  21  oclo- 
bre  1709,  dont  un  fils,  Jean  Baptiste,  gui  suit,  YIIL 

VIII.  Jean  Baptiste  della  Faille,  seigneur  du  pays  et  mé- 
tier d^Assenede,  de  Sainte  Marie  Lierde,  Saint  Paul,  Nieu- 
bourg,  Galatas,  né  à  Gand,  en  janvier  1654,  mort  le  17  sep- 
tembre 1703,  receveur  général  des  aides  et  subsides  de  Flan- 
dre, premier  échevin  des  Parchons  de  Gand,  épousa  à  Gand, 
le  21  août  1682,  Isabelle  Claire  della  Faille,  née  le  26  mai 
1660,  fille  de  Jean  Martin,  seigneur  de  Nevele,  et  de  Marie 
Madeleine  de  Bery,  dont,  entre  autres  enfants,  deux  fils,  sa- 
voir : 

A.  Jean  François,  qui  suit,  IX. 

B.  Albert  Martin  Josepb  dblla  Faille,  seigneur  d'Herm&ys,  mort 
sans  alliance,  le  19  novembre  1780,  major  de  la  ville  de  Qand. 

IX.  Jean  François  della  Paille,  seigneur  de  la  ville  et  mé- 
tier d'Assenede,  de  la  ville,  Keure  et  franchise  d'Eecloo,  de 
Sainte  Marie Lierde,  Hermays,  Galatas,  né  à  Gand,  le 22  avril 
1688,  mort  à  Gand,  le  15  mai  1761,  receveur  général  des 
aides  et  subsides  de  la  province  de  Flandre,  premier  éche- 
vin de  la  Keure  de  Gand  en  1752  et  1753,  épousa,  à  Gand,  le 
9  octobre  4718,  Marie  Claire  Isabelle  d'Hane,  née  le  26  mars 
1696,  morte  le  4  janvier  1760 ,  fille  de  Jean  Baptiste,  seigneur 


PAILLE.  175 

de  Nieulandt,  et  de  Marie  Claire  Mantels,  dont  onze  enfants, 
entre  autres  cinq,  qui  suivent,  savoir: 

Â.  Marie  Jeanne  Isabelle,  épousa,  le  ii  décembre  1750,  Àmand  Benoit 
Louis  Scboorman,  seigneur  d'Onckene,  etc* 

fi.  Emmanuel  Jean  Josepb,  qui  suit,  X. 

G.  Marie  Anne  Colette  Françoise,  née  le  18  septembre  1729,  morte  le 
U  avril  1768,  épousa,  le  23  octobre  17S4,  Pierre  Jean  Borluut,  seigneur 
de  Noortdonck  (Voir  tome  II,  page  103). 

D.  Corneille  Jean  Josepb  della  Faille,  seigneur  de  Pulaer,  né  le 
31  novembre  1732,  mort  à  Gand,  le  12  juin  1810,  haut  échevin  du  pays 
de  Waes,  écoutête  de  la  loi  de  Saint  Bavon,  épousa,  à  Anvers,  le  9  fé- 
vrier 1773,  Gomélie  Marie  Elisabeth  van  Eersel,  nièce  de  Tévêque  de 
Gand,  dont  deux  filles  (Voir  page  66)  : 

a.  Colette  Constance  Hélène,  épouBa,  à  Oand,  le  22  avril  1793,  Oaspar  AntoiDe 
Geoi^  de  Wieser. 

6.  Marie  Françoise  Jeanne,  épousa,  à  Gand ,  le  3  février  1795,  Augustin  Er- 
nest Anne  François  Antoine  de  Glerque,  vicomte  de  ^issocq  (Voir  tome  III, 
page  258). 

E.  Pierre  Joseph  François  della  Faille,  né  le  10  novembre  1738, 
mort  sans  alliance,  le  27  novembre  1783,  sergent  major  de  la  ville  de 
Gand. 

X.  Emmanuel  Jean  Joseph,  comte  della  Faille,  par  lettres 
patentes  du  14  mai  i  768,  seigneur  de  la  ville  et  quartier  d* As- 
senede,  de  la  ville,  Eeure  et  franchise  d*Eecloo,  Sainte  Marie 
Lierde,  Hermays,  Galatas,  épousa,  à  Gand,  le  16  décembre 
1752,  Sabine  Jacqueline  Josèphe  de  Ghellinck,  née  le  2  avril 
1735,  morte  le  4  avril  1782,  fille  de  Joseph  Ignace,  chevalier 
de  Ghellinck  et  du  Saint  Empire,  seigneur  de  ToUenaere,  et 
de  Sabine  Philippine  Colette  Maelcanip,  dont  sept  enfants, 
entre  autres  cinq,  qui  suivent,  savoir  : 

A.  Sabine  Jeanne  Ghislaine,  épousa,  à  Gand,  le  23  août  1773,  Jean 
François  Joseph  de  Kerchove,  seigneur  de  Denterghem,  flls  de  Jean 
Francis,  seigneur  du  même  lieu,  et  de  Thérèse  Isabelle  van  de  Vyvere. 


176  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

B.  Joseph  Sébastien  Ghislain,  qui  suit,  XI. 

G.  Angélique  Colette  Ghislaine,  épousa,  à  Gand,  le  27  avril  1780,  André 
Joseph  Colette  de  Gbelllnck  de  Walle,  ills  de  Jean  Baptiste  Matbieu 
Louis,  seigneur  de  Wyngbene,  et  de  Marie  Jeanne  Sabine  de  Gbellinck. 

D.  Charles  Borromée  Alexandre  Ghislain  della  Faille,  seigneur 
d'Anvyn,  né  le  i  février  4761,  mort  à  Gand,  le  U  novembre  1838, 
épousa,  à  Gand,  le  i  mai  1789,  Anne  Marie  Ghislaine  Schoorman,  sa  cou- 
sine, ûlle  d*Aroand  Penoit  Louis  et  de  Marie  Isabelle  Jeanne  della  Faille, 
ci-dessus. 

E.  Jean  Baptiste  Enimannuel  Ghislain  della  Faille,  né  le  16  no- 
vembre 1765,  mort  sans  enfants,  au  château  de  "Wynkele,  le  19  septem- 
bre J803,  épousa,  le  29  avril  1798,  Jeanne  Adrienne  Colette  de  Kerchove 
d'Ousselghero. 

XI.  Joseph  Sébastien  Ghislain,  comte  della  Faille  d^Asse- 
NEDB,  autorisé  à  porter  le  titre  du  vivant  de  son  père»  par 
lettres  patentes  du  16  février  1780,  né  à  Gand,  le  20  janvier 
1756,  mortà  Gand,  le  7 novembre  1830,  successivement  mem- 
bre du  Corps  législatif,  maire  de  Gand,  trésorier  de  la  troi- 
sième cohorte  de  laLégion  d'honneur  ,membre  du  corpséques- 
tre  de  la  Flandre  orientale,  chambellan  de  Guillaume  I«', 
membre  de  Tlnstitut,  chevalier  de  Tordre  du  Lion  Belgique, 
épousa,  à  Gand,  le  8  avril  1780,  Marie  Colette  Ghislaine 
d'Hane  de  Leeuwerghem,  née  le  5  avril  1761,  morte  le  10  fé- 
vrier 1823,  fille  de  Pierre  Emmanuel  Joseph,  comte  d'Hane, 
seigneur  de  Leeuwerghem,  et  de  Colette  Thérèse  de  la  \il- 
lette,  dont  sept  enfants,  savoir  : 

A.  Marie  Rosalie  Josèplie  Ghislaine,  née  le  3  février  1789,  morte  le 
f9  décembre  1843,  épousa,  à  Gand,  le  93  juin  1808,  Jacques  Joseph  Jean 
van  den  Hecke  de  Lembeke,  ûls  de  Louis  Bernard,  seigneur  de  Lembeke, 
flis  de  Louis  Bernard,  seigneur  de  Lembeke,  et  de  Barbe  Jeanne 
Papejans. 

B.  Augustin  Ghislain,  qui  suit,  XIL 

G.  Eugénie  Marie  Ghislaine,  née  le  30  juin  1791,  morte  à  Gand,  le 
5  mai  1859,  épousa  à  Gand,  le  16  septembre  1814,  François  Auguste 
Marie  Corneille,  vicomte  de  Glerque  de  Wissocq  de  Sousberghe,  né  à 


FAILLE,  177 

Gand,  le  %  novembre  4795,  mort  à  Gand,  le  20  juin  1847  (Voir  tome  III, 
page  959). 

D.  Jean  Baptiste  della  Faille  d'âssenedb,  né  le  3  octobre  1792,  mort 
le  17  septembre  18Î8. 

E.  Marie  ÂJelaïde  Ghislaine,  née  le  16  mai  1794,  épousa,  le  4  mai  1824, 
Cbarles  François  Ghislain  de  Pycke  de  Ten  Âerde,  né  le  22  novem- 
bre 1791,  fils  de  François  Josepb  et  de  Marie  Joséphine  Caroline  van  der 
Straten,  dame  de  Ten  Aerde,  dont  elle  est  veuve. 

F.  Louis  André  Ghislain  della  Faille  d^àssenedb,  né  le  28  avril  1796 
mort  au  château  de  Wynkele,  le  7  août  1846,  bourgmestre  de  Wynkele  de- 
puis 1830,  colonel  de  la  garde  civique,  chevalier  de  Tordre  de  Léopold. 

G.  Armand  Théodore  Ghislain  della  Faille  d'Asseneds,  né  le  4 
mars  1798,  mort  le  20  mai  1842. 

XII.  Augustin  Ghislain,  comte  della  Faille  d'Assenboe, 
né  le  10  août  1786,  sans  alliance. 


V.  Martin  della  Faille,  seigneur  de  la  baroniiie  de 
Nevele,  de  Heydonck,  Vichte,  mort  à  Anvers,  le  17  fé- 
vrier 1620,  conseiller  de  Taniiraulé,  député,  en  1603,  avec  le 
duc  d'Ârcnberg.  pour  traiter  de  la  paix  avec  Jacques,  roi 
d'Angleterre,  épousa  Sibylle  Stecher,  morte  le  8  juin  1589, 
dont  onze  enfants,  savoir  : 

A.  Jean,  qui  soit,  VI. 

B.  Gluurles  della  Faille,  mort  en  1636,  secrétaire  da  conseil  d*Ëtat  et 
privé,  épousa  Hélène  Maes,  sœur  de  la  femme  de  son  frère  aîné,  qui 
époasa  en  secondes  noces,  François  de  Haverskerke,  vicomte  de  Wa- 
tervllet,  grand  bailli  de  la  \ille  de  Bruges. 

G.  Martin  della  Faille,  prévôt  de  la  collégiale  de  Siint  Pierre,  à 
Gassel,  protonotnre  apostolique. 

D.  Marie,  épousa  Scbrevel  van  den  Driele,  conseiller  au  conseil  de 
Flandre,  en  1593. 


178  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

£.  Sibylle,  morte  le  9$  août  1606,  épousa  Jacques  de  Varick,  sei- 
gneur de  Ranst,  conseiller  au  grand  Conseil,  à  Malines. 

F.  Etienne,  fondateur  de  la  branche  des  seigneurs  et  barons  d*Huysse 

G.  Daniel  oella  Faille,  épousa  Livine  van  Uffelen,  dont  postérité. 
H.  Gornélie,  épousa  Melchior  de  Louvay. 

L  Isabelle,  morte  le  18  juillet  1648,  épousa  À  Bruxelles,  le  3  fé- 
vrier 1615,  Armand  de  Bornes,  seigneur  de  Geldorp,  provedor  des  ar- 
mées espagnoles  aux  Pays  Bas,  conseiller  au  conseil  de  guerre,  mort  le 
!•'  Juillet  1650. 

J.  Georges  dblla  Failli,  seigneur  de  Ninove,  mort  sans  alliance,  à 
Gand,  le  18  novembre  1641,  capitaine  et  bailli  du  Vieux  Bourg,  à  Gand. 

K.  Guillaume  dblla  Faillb,  chanoine  de  Saint  Auber. 

VI.  Jean  della  Faille,  chevalier,  par  lettres  patentes  du 
3  novembre  1623,  seigneur  de  la  baronnie  de  Nevele  et  de 
Poesele,  mort  le  14  janvier  1649,  épousa,  le  11  avril  1614, 
Adrienne  Maes,  morte  le  22  janvier  1645,  dont  quatre 
enfants,  entre  autres  deux  fils,  savoir  : 

A.  Jean  Martin,  qui  suit,  VII. 

B.  Engelbert,  fondateur  de  la  branche  des  barons  d'Esteinpuits. 

YII.  Jean  Martin  dblla  Fauxe,  seigneur  de  la  baronnie 
de  Nevele,  né  le  7  janvier  1615,  mort  le  13  août  1669, 
commissaire  pour  le  renouvellement  du  magistrat  en 
Flandre,  en  1664,  épousa  :  l^  Marie  de  Pierssene;  2**  Marie 
Madeleine  de  Bery,  dame  de  Tilloy,  d'Hermanville. 

Il  eut  du  premier  lit  un  fils,  savoir  : 

A.  Jean  François,  qui  suit,  VIII. 

11  eut  du  second  lit,  sept  enfants,  trois  filles  religieuses  et 
quatre  qui  suivent,  savoir  : 

B.  Albert  Ernest,  fondateur  de  la  branche  des  seigneurs  de  Tei^st. 
G.  Marie  Dorothée,  née  le  29  juillet  1649,  épousa  Guillaume  de  Gruu* 

tere,  seigneur  deBieselingen,  échevin  de  Gand« 
D«  Marie  Ànne«  morte  à  Tournai,  le  8  octobre  1700,  épousa  :  i*  Fnn* 


FAILLE*  179 

çois  Ignace  Qoaetjonck,  seigneur  de  Vierlinckho\e,  mort  en  1694; 
2*  Ferdinand  Ignace  de  Beauport,  seigneur  de  Maffles,  conseiller  au 
parlement  de  Tournai. 

B.  Isabelle  Glaire,  née  à  Gand,  le  26  mai  iôôO)  épousa  Jean  Baptiste 
délia  Faille,  seigneur  du  métier  et  de  la  ville  d'Âssenede»  etc.,  ci-dessus. 

VIII.  Jean  François  della  Paille,  baron  de  Nevele,  par 
lettres  patentes  du  21  mars  1670,  épousa  Jeanne  Marie 
Catherine  della  Faille,  née  le  24  mai  1685,  fllle  d'Engelbert, 
baron  d'Esteinpuits,  et  de  Marguerite  Jeromette  deMarselaer, 
ci-dessous,  dont  deux  enfants  :  un  fils,  mort  sans  alliance  et 
Ëngelbert  Martin,  Tainé,  gui  suit,  IX. 

IX.  ën6elb£Rt  Martin  della  Faille,  baron  de  Nevele,  né 
à  Gand,J[e  20  février  1672,  mort  le  11  mars  1714,  épousa,  en 
4696,  Françoise  Cornélie  Schoyte,  dame  de  Calesberg, 
morte  en  avril  1700,  dont  trois  enfants,  savoir  : 

À.  Isabelle  Ernestine  Marguerite,  épousa^  le  9  janvier  1717,  Jacques 
François  Joseph  Maximilien,  marquis  d'Ennetières  et  des  Mottes,  comte 
de  Mouscron,  baron  de  H«ule  et  de  la  Berlière  (Voir  page  i  18). 

B.  Pierre  Kngelbert  Martin,  qui  suit,  X. 

C.  Marie  Anne  Jeanne,  née  le  31  mars  1700,  morte  le  ^  octobre  1730, 
épousa,  le  7  décembre  1711,  François  Albert  della  Faille,  baron  d'Huysse, 
ci-dessoas. 

X.  Pierre  Engelbert  Martin  della  Faille,  baron  de 
Nevele,  né  à  Gand,  le  12  mars  1699,  mort  le  5  août  1736, 
épousa  :  l*en  1718,  Marie  Catheriiie  Charlotte  de  Brouchoven, 
morte  en  mai  1731,  fllle  do  Jean,  comte  de  Bergeyck,  baron 
de  Leefdael,  et  de  Livine  Marie  de  Béer  ;  et  2^  le  2  juil- 
let 1751,  Anne  Charlotte  Françoise  Thérèse  della  Faille 
d'Huyese,  ci-dessous. 

11  eut  du  second  lit  trois  enfants^  savoir  : 

A.  Jean  Charles  Adrien,  qui  suit,  XL 

B.  Dymphne  Françoise  Adrienne,  née  à  Gandr  le  16  février  1734,  morte 


180  LA    BELGIQUE   HERALOIQUE. 

à  Anvers,  le  il  août  1769,  épousa,  à  Gand,  le  i7  septembre  1756,  Jean 
Antoine  du  fiois,  seigneur  de  Vroyiande  (Voir  tome  II,  page  43). 

G.  Jean  Jacques  Adrien  della  Faille,  né  à  Gand,  le  16  octobre  1736, 
mort  le  33  mars  1774. 

XI.  Jean  Charles  Adrien  della  Faille,  baron  de  Nevele, 
né  à  Gand,  le  30  avril  1732,  mort  sans  enfants,  à  Anvers, 
le'lO  juin  1801,  épousa:  1»  à  Anvers,  le  1*'  juillet  1755 
Marie  Thérèse  Joséphine  de  Cano,  baronne  de  Meghem, 
morte  à  Nevele,  le  10  octobre  1784,  fille  d'Alexandre  Michel 
Joseph,  bourgmestre  de  Bruxelles;  et  2*  à  Anvers,  le 
7  juin  1785,  Marie  Louise  Joséphine  du  Bois,  sa  nièce  (Voir 
tome  II,  page  48). 


V.  Charles  della  Faille,  mort  le  13  juin  1617,  épousa: 
lo  le  5  août  1567,  Marie  Gelosse,  mort«  le  26  juillet  1572  ; 
et  2°  à  Anvers,  le  21  avril  1573,  Cécile  de  Graramaye,  morte 
à  Dorti-echt,  le  23  juillet  4591  (Voir  tome  III,  page  313). 

Il  eut  du  premier  lit  trois  enfants,  entre  autres  un  fils, 
savoir  : 

A.  Jean  Cbarles,  qui  suit,  VI. 

Il  eut  du  second  lit  onze  enfants,  entre  autres  : 

B.  Marie,  épousa  :  1"  Pierre  della  Faille,  mort  à  Vérone,  en  1609,  ci- 
dessus;  2*  Jean  Vander  Spceten,  seigneur  d'Eecioo,  conseiller  pension- 
naire de  la  ville  de  Gand. 

G.  Esthcr,  morte  le  31  septembre  1643,  épousa  :  1"  Pierre  Ëverardi, 
chevalier,  conseiller  et  receveur  du  royaume  de  Naples;  3*  Jean  Vilain, 
seigneur  de  Dumpel,  lieutenant  bailli  d*Àlost. 


FAILLE.  181 

VI.  Jean  Charles  della  Faille,  seigneur  de  Hymenam, 
par  relief  du  6  novembre  1632,  né  le  6  mai  1569,  mort  le 

16  octobre  1641,  épousa,  à  Borcht,  le  14  janvier  1596,  Marie 
van  den  Wouwere,  dame  de  Schaillenberg ,  dont  treize 
enflants,  entre  autres  : 

Â.  Jean  Charles  oblla  Faille,  jêsoite,  né  à  Anvers,  en  1507,  mort  à 
Barcelone,  le  4  novembre  1653,  professenr  de  mathématiques  à  Lou- 
Tain,  à  Dôle  et  à  Madrid,  préceptear  de  l'infant  don  Juan  d'Autriche, 
fpi'ii  accompagna  dans  ses  voyages  en  Catalogne,  en  Sicile,  à  Naples,  et 
gui  vonlut  composer  Tépitaphe  élogieuse  gravée  sur  aa  tombe. 

B.  Isabelle,  épousa  Jean  de  Fumai,  membre  de  Fétat  noble  de  Namor. 

G.  Augustin,  qui  suit,  'VIL 

VII.  Augustin  délia  Faille,  anobli  par  lettres  patentes 
du  3  juin  1642,  né  le  13  avril  1607,  mort  le  6  mars  1675, 
licencié  es  lois  et  secrétaire  du  roi  Philippe  IV,  épousa  : 
1*  Anne  Marie  Prévost  de  Le  Val  ;  2°  N.  Bleyleven. 

Il  eut  du  premier  lit  cinq  enfants,  entre  autres  Jérôme 

Joseph,  qui  suit,  VIII. 

» 

VIII.  Jérôme  Joseph  della  Faille,  né  le  U  juin  1668, 
mort  le  9  décembre  1725,  épousa  ;  !•  le  12  mai  1691, 
Marie  Agnès  van  Langenbergh,  morte  le  22  avril  1719;  et 
2»en  novembre  1721,  Anne  Thérèse  Cambier,  morte  le 
29  mars  1743. 

Il  eut  du  premier  lit  quatre  enfants,  savoir  : 

A.  Charles  Joseph,  qui  suit,  IX. 

B.  Emmanuel  Joseph  '  della  Faille,  né  le  3  juin  1606,  mort  le 

17  jain  1745,  oonseiUer,  greffier  et  trésorier  d*Ànvers,  épousa,  le  S  oc- 
tobre 1726,  Thérèse  Caroline  de  Labistrate,  morte  le  15  octobre  1751, 
dont  deux  enfants,  entre  autres  : 

Claire  Josèphe  Marie,  uée  le  lU  novembre  1741,  morte  à  Auvers  le  24  sep- 
tembre 1827,  épousa,  son  cousin  germain  Jacques  Abilius  della  Faille  ci-dessous. 

LA  BELGIQUE  UÉRALDJQUE,  IV.  il 


182  LA  BELGIQUE  RÉRALDIQUE. 

G.  Philippe  Jérôme,  qui  suit,  IX,  après  la  postérité  de  son  frère 
Charles  Joseph. 

D.  Jean  Augustin  Léon  della  Faille,  né  le  30  mars  1693,  morl  le 
13  mars  1759,  moine  de  Tabbaye  de  Saint  Michel,  puis  curé  de  Min- 
derhout. 

IX.  Charles  Joseph  della»Faille,  né  le  2  mars  1692,  mort 
le  2  avril  17G0,  cclievin,  second  bourgmestre  et  premier 
bourgmestre  d'Auvers,  épousa:  1*  le  5  janvier  1719,  Marie 
AnnedeLabistrate,  sœur  de  Thérèse  Caroline  cUdessus;et 
2Me  13  février  1727,  Claire  Josèphe  Goos. 

Il  eut  du  premier  lit  trois  enfants^  enlre  autres,  Jérôme 
Joseph,  qui  suit,  X. 

X.  Jkuôme  Josf:PH  della  Paille,  seigneur  de  Colputte,  né 
le  22  décembre  1719,  mort  à  Anvers,  le  7  février  1702,  major 
de  la  ville  d'Anvers,  épousa,  le  2i  novembre  1748,  Marie 
Guillelmine  Thérèse  Josùphe  Collin,  née  le  31  juillet  172'i, 
morte  à  Anvers,  le  17  décembre  1775,  dont  sept  enfants, 
entre  autres  quatre  qui,  suivent,  savoir  : 

A.  Catherine  Thérèse  Françoise  Marie,  morte  le  90  juin  1770,  épousa, 
le  13  décembre  1769,  François  Joseph  Xavier  Albert  Slier. 

B.  Marie  Christine  Jeanne  Jacqueline,  morte  à  Anvers,  le  15  mars  18i3, 
épousa,  à  Anvers,  le  20  mars  1777,  Jean  Charles  Osy,  seigneur  de  ^Vi- 
chen,  veuf  d'Anne  Marie  de  Proli,  né  à  Rotterdam,  le  8  juin  1731,  mort 
à  Anvers,  le  31  mars  18îi,  fils  de  Jean,  seigneur  de  Palensteyn  et  de 
Zegwaert,  et  de  Ludwine  van  der  Linden. 

C.  Joseph  Charles  Henri  Jean  Népomucène,  qui  suit,  XL 

D.  Reine  Josèphe  Marie  Thérèsi?,  née  le  5  juillet  17o9,  moite  à  An- 
vers, le  U  décembre  18*7,  épousa,  à  Anvers,  le  6  mai  1788,  Ctiaries 
Rernard  Jean  Ghislaia  van  de  Wcrve,  comte  de  Vorsselaer,  veuf  de 
Marie  fiubeitine  Joséphine  Caroline  de  Gilman. 

XI.  Joseph  Charles  Henri  Jean  Nepomucène  della  Faille 
Leverguem,  né  à  Anvers,  le  5  octobre  1755,  mort  à  An- 
vers, le  24  mars  1822,  grand  aumônier  d'Anvers,  membre, 


FAILLE.  183 

du  corps  équeetfe  de  la  province  d^ Anvers  et  de  la  première 
Chambre  des  États  généraux^  chevalier  de  Tordre  du  Lion 
Belgique,  épousa,  à  Anvers,  le  3  juin  1776,  Catherine 
Isabelle  Marie  Joséphine  Antoinette  de  Witte,  née  à  Anvers, 
le  6  août  1755,  morte  à  Anvers,  le  9  mai  1803,  dont  huit 
enfants,  entre  autres  sept,  qui  suivent,  savoir  : 

A.  Galherine  Marie  Eugénte7osépfaine,  née  à  Aiifers,  le  13  avril  1777, 
morle  à  Wynegbem,  le  90  juillet  1861,  épousa,  à  Anvers,  le  98  jan* 
tier  1799,  Charles  François  Joseph  de  Man  d*Attenrode,  mort  an  chft- 
tean  de  Breendonck,  le  17  octobre  1S30. 

B.  Angélique  Marie  Joséphine,  née  le  38  mai  i778,  morte  à  Anvers,  le 
18  avril  1839,  épousa,  à  Anvers,  le  i  février  1807,  Augustin  Egtde 
fiossdiaert,  né  à  Anvers,  le  9  septembre  I78t,  mort  à  Anvers,  le 
17  mai  IMO. 

G.  Jean  Marie  Joseph  della  Faille  Leverghem,  mort  sans  enfants, 
à  Anvers,  le  31  mars  18i8,  épousa^  le  19  mai  1819,  Louise  Marie  Fran- 
çoise van  Havre,  née  à  Anvers,  le  98  juillet  1791,  fllle  de  Jean  Michel 
Antoine  Joseph  Louis,  baron  van  Havre,  et  dlsabelle  Marie  Stier. 

D.  Marie  Caroline  Joséphine,  née  le  15  novembre  1761,  morte  à  Demme, 
le  91  mai  1838,  épousa,  le  7  septembre  1809.  Albert  Ferdinand  Gogels, 
grand  aumônier  d*Anvert,  membre  de  la  seconde  Chambre  des  Etats 
généraux,  membre  du  Congrès  naUonal,  chevalier  des  ordres  du  Lion 
Belgique  et  de  Léopold,  né  le  8  janvier  1776,  mort  à  Anvers,  le  il  fé- 
vrier isra. 

£.  Charles  Joseph  Emmannel,  qui  sait,  XII. 

F.  Joséphine  Glaire  Marie,  née  le  17  octobre  1786,  morte  à  Anvers,  le 
38  février  1846,  épousa,  le  6  mai  1817,  Hyacinthe  Joseph  Jean  I^épomu- 
eène,  baron  de  Gtlman  de  Zevenbergen,  né  le  10  septembre  1778,  mort 
au  château  de  Ranst,  le  97  juillet  1813. 

Q.  FannyAugusilne  Marie  Joséphine,  née  le  3  novembre  1780,  morte, 
sans  alliance,  à  Anvers,  le  7  février  1851. 

XII.  Charles  Joseph  Emmanuel  della  Faille  LBVBAraBit 
DE  Terbruggen,  né  à  Anvers,  le  3  octobre  1784,  mort  le  14 
juillet  1849,  épousa  :  1®  à  Anvers,  le  21  mai  1806>  Marie 
Françoise  Reine  Osy,  sa  cousine  germaine,  morte  le  21 
mai  1807,  fllle  de  Jean  Charles  Osy  de  Wichen  et  de  Marie 


184  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

Christine  Joséphine  Jeanne  Jacqueline  deUa  Faille^  ci-dessus, 
et  2*  le  17  mai  1808,  Reine  Anne  Marie  Joséphine  van  de 
Werve,  née  le  4  octobre  1789,  morte  le  8  août  1864. 

Il  eut  du  premier  lit  une  fille,  morte  au  berceau,  et  du 
second  lit,  outre  deux  filles  religieuses,  trois  autres  enJEants, 
savoir  : 

A.  Alphonse  Marie  Joseph,  qui  soit,  XIII. 

B.  Fanny  Âloïse  Marie  Josëphe,  née  à  Vorsselaer,  le  3  août  1815' 
épousa,  à  Anvers,  le  1)  avril  1836,  Clément  Joseph  Geelhand,  né  le 
13  juillet  1815,  flls  de  Joseph  Pierre  et  de  Joséphine  Catherine  de 
Labistrate. 

G.  Caroline  Thérèse  Marie  Joséphine,  née  à  Anvers,  le  i%  mars  1823, 
morte  à  Wiiryck,  le  U  janvier  1855,  épousa,  à  Anvers,  le  2  avril  1845, 
Florent  Joseph  Geelhand,  frère  de  Clément  Joseph,  ci-dessus,  né  à  An- 
vers, le  30  août  1819. 

XIII.  Alphonse  Marié  Joseph  della  Faille  Leverghe^i  de 
Terbrugoen,  né  le  30  juillet  1809,  ancien  membre  du  conseil 
provincial,  de  la  députation  permanente  d'Anvers  et  de  la 
chambre  des  représentants,  épousa,  à  Anvers,  le  15  oc- 
tobre 1833,  Clémentine  Amélie  Marie  van  Havre,  née  à 
Anvers,  le  1*' août  1812,  sœur  de  Louise  Marie  Françoise 
van  Havre,  ci-dessus,  dont  huit  enfants,  entre -autres  deux 
jumeaux,  morts  en  naissant,  et  six  qui  suivent^  savoir  : 

A.  Marie,  née  à  Anvers,  le  3  juillet  1836. 

B.  Charles  Martin  Marie  Joseph  della.  Faille  Leverghem,  né  à  An- 
vers, le  7  décembre  iS4SL 

G.  Alexandre  Jean  Marie  Joseph  della  Faille  Lkverohem,  né  à  An- 
vers, le  %i  Juillet  1845.^ 

D.  Valérie  Lothaire  Catherine  Marie  Josèphe,  née  à  Anvers,  le  ^  oc- 
tobre 1847. 

E.  Jean  Léopold  Marie  Joseph  della  Faille  Leverghem,  né  à  Anvers 
le  18  avril  1851. 

F.  Jeanne  Caroline  Marie  Josèphe,  née  à  Anvers,  le  33  février  1855. 


FAILLE,  185 

IX.  Philippe  Jérôme  della  Faille,  né  le  24  août  1701, 
iDortle  26  juin  1743,  conseiller  greffier  d*Anvers,  épousa, 
le  6  août  1729,  Marie  Louise  Suzanne  van  Hoorenbeek, 
morte  le  2  mai  1740,  dont  trois  enfants;  l'un  mourut  au 
berceau,  les  deux  antres' suivent,  savoir  : 

A  Jeanne  Josèphe  Marie,  morte  à  Anvers,  le  28  mai  1776,  éponsa,  le 
18  avrU  i759,  Jean  Baptiste  Ange  Alexandre  Constantin  della  Faille, 
seigneur  de  Waerloos,  ci-dessous. 

B.  Jacques  Abiiius,  qai  suit,  X. 

X.  Jacques  Asujus  della  Fauxe,  né  le  22  février  1735, 
mort  le  16  avril  1808,  échevin,  puis  bourgmestre  d'Anvers, 
épousa,  à  Anvers,  le  25  août  1761,  sa  cousine  germaine, 
Claire  Josèphe  Marie  della  Faille,  ci-dessus,  dont  douze 
enfants,  entre  autre  six  qui  suivent,  savoir  : 

A.  Marie  Loaise  Suzanne  Emmanuelle,  morte,  le  U  février  1838, 
épousa,  à  Anvers,  le  10  mai  1791,  Philippe  Louis  Joseph  Ignace  van  de 
Werve,  baron  de  Scbilde,  membre  de  r£tat  noble  du  Brabant,  mort  h 
Anvers,  le  93  avril  1834. 

fi.  Jacques  Joseph  oblla  Faille,  né  le  13  décembre  1760,  mort  le 
3  octobre  1861. 

G.  Joseph  Jérôme  François  della  Faille,  mort  sans  alliance,  à  An< 
vers,  le  27  novembre  1823. 

D.  Louis  Joseph  dslla  Faille,  mort,  sans  alliance,  à  Anvers,  le 
25  avril  1835. 

E.  Marie  Joséphine  Antoinette,  morte  à  Anvers,  le  10  octobre  1816, 
épousa,  à  Anvers,  le  13  décembre  1808,  Louis  Joseph  Antoine  Hyadnthe 
Beecfcmans,  né  à  Anvers,  le  19  mars  1788. 

F.  Charles  Jacques,  qui  suit,  XI. 

XI.  Charles  Jacqdes  della  Faille,  né  à  Anvers,  le  20  fé- 
vrier 1784,  mort  à  Wilryck,  le  II  novembre  1837,  épousa, 
le  29  avril  1805,  Catherine  Marie  Joséphine  Ghislaine  Osy, 
née  à  Anvers^  le  6  janvier  1785,  morte  le  13  novembre  1813, 


186  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

fille  de  Jean  Charles  et  de  Marie  Christine  Joséphine  Jeanne 
Jacqueline  délia  Faille,  dont  deux  filles,  savoir  : 

À.  Eugénie  Marie  Joséphine,  née  à  Anvers,  le  20  Join  i807,  morte, 
sans  alliance,  à  Anvers,  le  9  décembre  1862. 

B.  Marie  Joséphine  Jeanne,  née  le  H  juillet  1809,  morte,  sans  alliance 
à  Anvers,  le  10  décembre  1826. 


Vm.  Melchior  Hyacinthe  della  Faille,  seigneur  de 
Waerloos  et  de  Toelbrant,  mort  le  6  janvier  1741,  épousa  : 
I*  Anne  Constance  Anselmo,  et  2®  Anne  Marie  Speckhauwer. 

Il  eut  du  premier  lit  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Alexandre  Constantin,  qui  suit,  IX. 

B.  Jean  Baptiste  della  Faille,  mort  le  23  mars  1754,  capitaine  an 
service  de  Sa  Majesté  Catholique,  échevln  d'Anvers,  épousa  Marie 
Thérèse  Moens,  morte  le  15  novembre  1746. 

IX.  Alexandre  Constantin  della  Faille,  seigneur  de 
Waerloos,  épousa,  le  12  septembre  1732,  Anne  Marie 
Constance  Courtois,  morte  le  1"  février  1742,  dont  six 
enfants,  entre  autres  quatre,  qui  suivent,  savoir  : 

A.  Anne  Marie  Constance,  morte,  à  Anvers,  le  i*'  novembre  i7SI, 
épousa,  à  Anvers,  le  3  septembre  1754,  Jean  Guillaume  Egide  Londen, 
mort  à  Anderlecht  lez  Bruxelles,  le  26  septembre  1794. 

B.  Jean  Baptiste  Ange  Alexandre  Constantin,  qui  suit,  X. 

G.  Hélène  Séraphine  Reine,  morte  à  Anvers,  le  i9  novembre  16^7, 
épousa,  en  octobre  1767,  François  Robert  Jean  Joseph  de  Rtchterich  de 
me\. 

D.  François  Joseph,  qui  suit,  X,  après  la  postérité  de  son  frère  Jean 
Baptiste. 


FAILLE.  187 

X.  Jean  Baptiste  Angk  Alexandre  Constantin  della 
Faille,  seigneur  de  Waerloos,  né  à  Anvers,  le  10  août  1735, 
mort  le  12  avril  1820,  épousa:  1°  à  Anvers,  le  18  avril  1759, 
Jeanne  Josèplie  Marie  délia  Faille,  fille  de  Philippe  Jurôme 
et  de  Marie  Louise  Suzanne  van  Hoorenbeels,  ci-dessus,  dont 
cinq  enfants,  entre  autres  quatre  qui  suivent,  savoir; 

A.  François  Jean  Baptiste  Alexandre  Josepb,  qui  suit,  XI. 

B.  Jacques  Jean  Baptiste  Alexandre,  qui  suit,  XI,  après  la  postérité 
de  son  frère  atnô. 

G.  Gbarles  Antoine,  qui  suit,  XI,  après  la  postérité  de  son  frère 
Jacques. 

D.  Marie  Colette,  uée  le  13  avril  1773,  morte  le  36  avril  i857,  épousa» 
à  Anvers,  le  7  septembre  1800,  Charles  Joseph  Geelhand,  membre  des 
États  généraux  sous  le  gouvernement  des  Pays  Bas,  vice  président  du 
tribunal  d'Anvers,  chevalier  de  l'ordre  du  Lion  Belgique,  morl  à  Anvers, 
le  10  octobre  1849. 

XI.  François  Jban  Baptiste  Auixandre  Joseph  della 
Faille  Waerloos,  né  à  Anvers,  le  26  juin  1768,  mort  à 
Bruxelles,  le  22  septembre  1834,  membre  de  l'ordre  équesti^e 
de  la  province  d'Anvers,  épousa,  à  Anvers,  le  22  mai  1792, 
Marie  Thérèse  van  Paeffenrode,  morte  à  Bruxelles,  le  12  no- 
vembre 1844,  dont  six  enfants,  savoir  : 

A.  Julie  Marie  Josépbe,  née  à  Anvers,  le  6  mars  1793,  épousa,  &  Sa- 
ventbem,  le  A  octobre  1824,  Marie  Anne  Joseph  Gbarles,  vicomte  le  Boucq 
de  BeaudlgnJes. 

B.  Adélaïde  Reioe  Marie  Joséphine,  née  à  Anvers,  le  90  octobre  1794, 
niorte  à  Saint  Josse  Ten  Koode,  le  3  septembre  1800,  épousa,  à  Anvers, 
le  31  mars  1815,  Florent  Josepb  Marie,  baron  van  Havre,  né  à  Anvers,  le 
6  Juillet  1794. 

G.  Louis  Jacques  Josepb  della  Faille  Waerloos,  mort  en  bas  Âge, 
l  e  88  prairial  an  YI. 

D.  Paolûie  Eugénie  Joséphine,  née  à  Anvers,  le  8  avril  1798,  morte  à 
Anvers,  le  t%  février  1859,  épousa,  à  Anvers,  le  ^  avril  1817,  Joseph 
Jacques  Gérard,  chevalier  de  Knyff,  né  à  Anvers,  le  30  novembre  1793, 
mort  à  Anvers,  le  15  décembre  1839. 


188  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

£.  Marie  Eugénie  Rose,  née  à  Bruxelles,  le  28  pluviôse  an  VIII,  épousa 
à  Saventhem,  le  16  février  1827,  Alexandre  Clément  François,  baron  de 
Yillegas  de  Pellenberg,  né  à  Bruxelles,  le  25  juillet  1790,  mort  à 
Bruxelles,  le  20  octobre  1852,  membre  de  Tordre  équestre  de  la  province 
de  Brabant. 

F.  Florent  Charles  François  Joseph  dblla  Faille  Waerloos,  mort 
en  bas  âge. 


XI.  Jacques  Jean  Baptiste  Alexandre  della  Faille,  né  à 
Anvers,  le  10  janvier  1770,  mort  à  Wilryck,  le  13  septem- 
bre 1846,  épousa,  à  Anvers,  le  1«'  mai  1792,  Pétronille 
Auvray,  morte  à  Anvers,  le  22  février  1835,  dont  quatre 
enfants,  savoir  : 

A.  Edouard,  qui  suit,  XII. 

B.  Colette  Thérèse,  morte  à  Anvers,  le  39  septembre  1831,  épousa,  à 
Anvers,  le  26  Juin  1827,  Edouard  Jean  Charles  de  Meester  de  Ravensteûii 
mort  à  Bruxelles,  le  U  janvier  1838. 

G.  Catherine  Reine,  Marie  Ferdinande  Joséphine,  née  le  37  novem- 
bre 179i,  épousa,  à  Anvers,  le  il  avril  1815,  Constantin  Charles  Marie, 
chevalier  van  Havre,  mort  à  Anvers,  le  39  juin  1858,  colonel  de  la  garde 
civique  d'Anvers,  sénateur,  chevalier  de  l'ordre  de  Léopold. 

D.  Augustin  della  Faille,  né  le  4  septembre  1795,  épousa,  à  Anvers, 
le  31  novembre  1838,  Constance  Geelhand,  née  à  Anvers,  le  4  juillet  1804, 
dont  il  n'a  pas  d'enfants. 

XII.  Edouard  della  FaUiE,  né  à  Anvers,  le  13  mars  1797^ 
épousa,  à  Anvers,  le  30  juillet  1829,  Julie  Marie  Joséphine 
della  Faille,  sa  cousine  germaine,  née  à  Anvers,  le  29  dé- 
cemhre  1801,  flUe  de  Charles  Antoine  Marie  Hyacinthe  et 
d'Isabelle  Caroline  Marie  Joséphine  de  Bosschaert,  (Voir 
ci-dessus),  dont  quatre  enfants,  entre  autres  trois,  qui 
suivent,  savoir  : 

Â.  René  Jacques  della  Faii.lb,  né  à  Anvers,  le  6  mai  1830,  épousa,  à 
Anvers,  le  U  mai  1863,  Maria  Josépbe  Aloîse  Gornélle  Geelhand,  née  le 


FAILLE.  189 

i6  novembre  184Î,  fille  de  Clément  Joseph  et  de  Fanny  AIoTse  Marie  Jo- 
séphine délia  Faille  Leverghem  (Voir  page  i&i). 

B.  Jeanne  Pétronille,  née  à  Bruxelles,  le  %%  décembre  1823,  morte; 
sans  enfants,  à  Anvers,  le  S3  décembre  iS57,  épousa,  à  ^Vilryck,  le 
18  octobre  1853,  Edouard  Joseph  François  de  Paule,  baron  Osy.  né  à 
Deurne,  le  35  mars  1838,  fils  de  Jean  Joseph  Renier,  membre  de  la 
Chambre  des  représentants,  pois  du  séoat,  ofQcier  de  l'ordre  de  Léopoldi 
et  de  Marie  Jeanne  de  Knyfi. 

G.  Emile  Auguste  Joseph  dblla  Faillb,  né  à  Anvers,  le  7  septem- 
bre 1835. 


XL  Charles  Antoine  Marie  Hyacinthe  della  Faille,  né  a 
Anvers,  le  14  janvier  1772,  mort  à  Anvers,  le  8  octobre  1818, 
épousa,  à  Anvers,  le  23  février  1794,  [Isabelle  Caroline  Marie 
Joséphine  de  Bosschaert,  née  à  Anvers,  le  13  avril  1773, 
morte  à  Anvers,  le  23  janvier  1860,  dont  quatre  filles, 
savoir  : 

A.  Pauline  Isabelle  Marie  Joséphine,  née  le  25  juillet  1795,  morte  le 
8  juiUet  1864,  épousa,  à  Anvers,  le  38  mars  i8i5,  Augustin  Thomas 
Joseph  Moretus. 

B.  Eugénie  Reine  Marie  Joséphine,  née  le  %i  septembre  1797,  morte  à 
Uégef  le  16  décembre  1863,  épousa,  à  Anvers,  le  1*'  mai  18S7,  Désiré 
Antoine  Florentin  Marie  Joseph,  baron  Mince  de  Fontbarréde  Fumai,  né 
à  Fumai,  le  14  janvier  1796,  mort  le  30  mars  1864. 

C.  Marie  Catherine  Isabelle  Joséphine,  née  le  19  novembre  1798, 
épousa,  à  ^^ilryck,  le  5  septembre  1830,  Edouard  Joseph  Gayot,  né  à 
Anvers,  le  3  octobre  1785,  mort  à  Brasschaet,  le  H  mai  1846. 

D.  Julie  Marie  Joséphine,  née  le  39  décembre  1801,  épousa,  à  Anvers, 
le  30  juillet  1839,  son  cousin  germahi,  Edouard  della  Faille,  né  à  An- 
vers, le  13  mars  1797,  ûls  de  Jacques  Jean  Baptiste  Alexandre  et  de 
Pétronille  Auvray  (Voir  ci-dessus). 


190  LA   BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

X.  François  Joseph  della  Faille,  mort  à  Anvers,  le 
7  juin  1809,  à  Page  de  soixante  dix  ans,  épousa,  à  Malines, 
le  7  janvier  1767,  Cornélie  Caroline  Isabelle  de  Rîchterich  de 
Niel,  sœur  de  François  Robert  Jean  Joseph,  ci-dessus,  dont 
sept  enfants,  entre  autres  deux  qui  suivent,  savoir  : 

À.  Marie  Louise  Justine  GuillelmiDe,  née  le  16. mal  1775,  morte  à  An 
vers,  le  38  août  i8i9,  épousa,  à  Anvers,  le  31  novembre  1815,  Jean 
Baptiste  de  Dobheleer,  ingénieur  en  chef  de  la  province  d'Anvers»  che* 
valier  de  l'ordre  de  Léopold. 

B.  Jérôme  Joseph  Henri  Guillaume,  qui  suit,  XI. 

XI.  Jérôme  Joseph  Henri  Guillaume  della  Faille,  né  le 
23  décembre  1787,  mort  à  Deurne,  le  29  juin  1829,  épousa, 
le  18  mai  1820,  à  Oudenbosch,  Hollande,  Adrienne  van 
Reysbergen,  dont  trois  enfants,  savoir  : 

A.  Pierre  Joseph  Henri  della  Faille,  né  à  Deurne,  en  18^. 

B.  Marie  Rosalie,  née  à  Santhoven,  le  6  juillet  1821. 
G.  Anne  Pauline  Rosalie,  née  à  Santhoven,  en  18^. 


fleisBeiira  el  Immiui  é*Umjtmt, 

VI.  Etienne  della  Faille,  mort  à  Gand,  le  4  novem- 
bre 1644,  épousa,  Anne  de  la  Haye,  morte  le  10  juillet  1616, 
dont  trois  enfants,  savoir  : 

A.  Jean  Baptiste,  qui  suit,  VIL 

B.  Maxiiuilien  Hippolyte  dblla  Faille,  mort  le  4  avril  1656,  cha* 
noine  et  trésorier  de  Saint  Bavon. 

G.  Sibylle,  épousa  Pierre  van  den  Broucke,  seigneur  de  Rosenberg. 

« 

VII.  Jean  Baptiste  della  Faille,  cbevalier  par  lettres 

patentes  du  IGfévrier  1643,  S3igneur  d*Huysse,  d'Audegoede, 


FAILLE.  191 

mort  le  19  jain  1686,  à  Page  de  soixante  dix  sept  ans,  bailli 
du  Vieux  Bourg,  puis  grand  bailli  de  Gaud,  épousa,  à  Gand, 
le  27  avril  1643,  Barbe  Tries t,  dont  cinq  enfants,  savoir  : 

A.  Marie  Jeanne,  morte  le  U  septembre  1733,  épousa  :  1*  à  Qand,  le 
J5  ayril  1671,  Josse  de  Kerchove,  seigneur  d'Etichove,  de  la  Deuze,  de 
Yaalx;  et  fr  François  Louis  fialthazar  d'Ongnies,  baron  de  Gourriëres, 
gouTerneur  d'Audenaerde,  dont  elle  fut  la  quatrième  femme. 

B.  MaximUlen  Nicolas  della  Faille,  seigneur  d'Huysse,  né  à  Qand, 
le  f»  octobre  1647,  mort,  en  1600,  bailli  du  Vieux  Bourg,  grand  bailli  de 
Qand,  commissaire  au  renouvellement  du  magistrat,  le  3  juillet  16S9. 

G.  Sibylle  Ferdinande,  morte  à  Gand,  le  U  février  1690,  épousa,  le 
30  juin  1683,  Jérôme  Théodore,  baron  de  Gopis,  seigneur  de  Binder- 
velt,  mort  le  2  août  1721. 

D.  Ferdinand  Hippolyte,  qui  suit,  VIII, 

B.  François  Dominique  della  Faille,  seigneur  d'Huysse,  après  son 
trère,  reçut  les  ordres  mineurs. 

VIII.  Ferdinand  Hippolyte  della  Faille,  seigneur 
d'Huysse,  d'Audegoede,  né  à  Gand,  le  2  décembre  1654, 
mort  le  22  novembre  1722,  grand  bailli  de  Gand,  commis- 
saire au  renouvellement  du  magistrat  à  Qand,  en  1702, 
maréchal  de  camp  au  service  de  Sa  Majesté  Catholique, 
épousa,  à  Gand,  le  14  septembre  1693,  Caroline  Françoise  de 
Lalaing,  morte  le  27  septembre  1743,  fille  de  Jacques, 
seigneur  de  Santberghe,  vicomte  d'Audenaerde,  dont  sept 
enfants,  entre  autres  six,  qui  suivent,  savoir  : 

A.  FrSiiçois  Albert,  qui  suit,  IX. 

6.  Alexandre  Marie  Josepli  della  Faille,  mort  sans  enfants,  à  An- 
vers, le  U  juin  1783,  lieutenant  colonel  au  service  d'Autriche,  épousa, 
en  1751,  Reine  Tliérèse  du  Bois,  morte  en  1791,  veuve  de  Melchlor 
Josepb  Susteren,  seigneur  de  S' GravenweseL 

C.  Jacques  Josepb  della  Faille,  grand  bailii  de  Gand  et  bailli  du 
Vieux  Bourg,  sans  alliance. 

D.  Engelberl  Martin  della  Faille,  ne  à  Gand,  le  S3  janvier  1700, 
mort  à  Tournai,  le  %%  juillet  17^,  cbanoine  de  Notre  Dame  à  Tournai. 


192  LA  BELGIQUE  HÉBALDIQUE. 

£.  Anne  Gharloile  Françoise  Thérèse,  morte  le  26  février  4776,  épousa, 
le  3  juillet  i73i,  Pierre  Engelbert  Martin  della  Faille,  baron  de  Nevele, 
veuf  de  Marie  Galherlne  Charlotte  de  Brouchoven,  ci  dessus. 

F.  Jean  Joseph  Antoine  della  Faille,  né  à  Gand,  le  7  juillet  1709, 
mort  à  Tournai,  le  19  septembre  177i,  chanoine  de  Notre  Dame,  k 
Tournai. 

IX.  Fhançois  Albert  della  Faille,  baron  d'Hutssb,  par 
lettres  patentes  du  11  février  1736,  seigneur  d'Huysse  et 
d'Oycke,né  à  Gand  le  19  novembre  1698,  mort  le  8  fé- 
vrier 1782,  échevin  des  Parchons,  second,  puis  premier 
échevîn  de  la  Keurre,  épousa  :  1*  à  Gand,  le  7  décembre  1721 , 
Marie  Anne  Jeanne  della  Faille,  née  le  30  mars  1700,  fille 
d'Engelbert  Martin,  baron  de  Nevele,  ci-dessus;  2*  le 
5  avril  1736,  Hélène  Jacqueline  de  Lalaing,  sa  cousine  ger- 
maine, vicomtesse  d'Audenaerde,  morte  le  8  février  1779, 
fille  de  Maximilîen  Joseph,  comte  de  Lalaing,  vicomte 
d'Audenaerde,  et  de  Marie  Catherine  TArchier,  comtesse  de 
Thildonck. 

Il  eut  du  premier  lit  trois  enfants,  entre  autres  deux,  qui 
suivent,  savoir  : 

A.^aximilien  Joseph  Frédéric  Corneille,  qui  suit,  X. 
B.  Jean  Engelbert  della  Faille,  mort,   sans  alliance,  à  Gand,  le 
i3  décembre  1762,  enseigne  au  régiment  de  Ligne-dragons. 

Il  eut  du  second  lit  trois  enfants,  entre  autres  une  fille, 
qui  suit,  savoir  : 

G.  Dymphne  Philippine  Hélène  Françoise,  née  à  Gand,  le  3  février  1759, 
morte  le  9  janvier  1783,  épousa,  à  Gand,  le  12  novembre  1769,  Pierre 
Jean  fiorluut,  seigneur  de  Noortdonck,  veuf  de  Marie  Anne  Colette 
della  Faille  d'Assenede,  ci -dessus. 

X.  Maximilîen  Joseph  Frédéric  Corneille  della  Faille, 
BARON  d'Huysse,  seigneur  d*Oycke  et  de  Tenbove,  né  à 
Gand;  le  3  décembre  1724,  mort  à  Gand,  le  6 décembre  1818, 


FAILLE,  193 

échevin  de  la  Keure  et  des  Parchons  de  Gand,  épousa,  à 
Gand,  le  29  avril  1770,  Théodore  Marie  Catherine  de 
Thiennes,  née  le  i5  novembre  1744,  morte  le  2  mai  1829, 
fille  de  Jacques  François  Florent,  comte  de  Thiennes  et  de 
Marie  Françoise  Ballet,  dont  un  fils,  François  Maximilien 
Ghislaini  qui  suit,  XI. 

XL  François  Maximilien  Ghislain,  baaon  della  Faille 
d'Hutssb,  mort  à  Bruxelles,  le  11  mai  1835,  chambellan  de 
Guillaume  I®'  des  Pays  Bas,  membre  de  la  seconde  Chambre 
des  États  généraux,  de  1815  à  1830,  puis  du  Sénat  de 
Belgique,  épousa,  à  Gand,  le  7  février  1 797,  Marie  Julie 
Ghislaine  van  Rockelfing  de  Nazareth,  morte  au  château 
d'Huysse,  le  18  septembre  1844,  dont  cinq  enfants,  entre 
autres  quatre,  qui  suivent,  savoir  : 

A.  Adolphe  Joseph  Ghislaln,  qui  suit,  XII. 

B.  Hippolyte  Louis  Théodore  Gbislain  Gaëtan,  baron  della  Faille, 
par  lettres  patentes  du  4  janvier  1843,  né  le  17  novembre  1799,  membre 
de  la  Gbambre  des  représentants,  directeur  au  ministère  de  l'intérieur, 
sénateur,  épousa,  le  24  juin  1840,  Pélagie  Louise  de  Kerchove  d'Oussel- 
ghem,  née  en  août  1807,  fille  d*Emmanuel  Philippe  et  de  Marie  Angélique 
Peers  de  Raveschoot. 

C  Gustave  Jean  Baptiste  Auguste  Henri  Ghtslain,  qui  suit,  XII,  après 
son  frère  Adolphe. 

D.  Edouard  Théophile  Marie  Ghislain,  baron  della  Faille,  par 
lettres  patentes  du  4  janvier  1843,  né  en  décembre  1810,  épousa  Albine 
van  der  Gracht  d'Eeghem,  fltle  dldesbalde  Marie  Louis  Joseph  et 
d*&rlense  Ghislaine  van  der  Bruggen,  dont  une  fille. 

XII.  Adolphe  Joseph  Ghislain,  baron  della  Faille 
d'Huyssb,  avec  trâiismissibilité  du  titre  à  tous  ses  enfauts 
légitimes,  sans  distinction,  par  lettres  patentes  du  4  juin  1843, 
faveur  accordée  également  à  ses  trois  frères,  né  le  13  jan- 
vier 1798,  épousa,  le  23  juin  1837,  Adélaïde  de  Kerchove  de 


i94  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

Terelst,  fille  de  Charles  et  de  Thérèse  de  Kerchore  d'Ous- 
selghem. 


XII.  Gustave  Jean  Baptiste  AndusTB  Hskri  Ghislain, 
BARON  DELLA  Faille,  par  lettres  patentes  du  4  janvier  1843,  né 
le24  janvier  1806,  épousa,  le  8  août  1844,  Éléonore  Marie 
Colette  Joséphine  Ghislaine  de  Loen  d'Enschede,  fille  de 
Joseph  et  d'Henriette,  comtesse  de  Rindsmaul,  dont  cinq 
enfants,  savoir  : 

A.  Gaétan  Adolphe  Marie  Joseph  Ghislain,  baron  della  faille,  né  le 
35  juillet  48tô. 

B.  Herman  Hippolyte  Marie  Joseph  Gbislain,  baron  della  Faille, 
né  le  i*'  novembre  1M6. 

G.  Julien  Charles  Marie  Joseph  Ghislain,  baron  bblla  Faille,  né  ea 
novembre  iS47. 
D.  Marie. 
£«  Maurice,  baron  della  Faille. 


flelgweiirM  de  Terelal. 

VIII.  Albert  Ernest  della  Faille,  seigneur  de  Lande- 
ghem,  échevin  de  Gand,  épousa,  Marie  Penneman,  dont  deux 
enfants,  savoir  : 

A.  GulUaame  Albert,  qui  snit^  IX. 

B.  Marie  Catherine,  morte  le  3  septembre  1703,  épousa,  le  Saoût  i4m, 

Emmanuel  Charles  Ballet,  seigneur  de  Leuwenburg  et  de  Schilde. 

IX.  Guillaume  Albert  della  Paille,  seigneur  deTerelstet 
de  Landeghem,  mort  à  Malines,  en  1715  et  inhumé  à  Sainte 
Gudule,  à  Bruxelles,  épousa,  à  Gand,  le  23  mai  1700,  Jeanne 
Françoise  de  Mey,  morte  le  13  mai's  1727,  dont  une  fille, 
savoir  : 


FAILLE.  195 

Marie  Anne  Colette,  née  le  3  mars  1701,  morte  le  27  janvier  1767> 
épousa,  à  Gand,  le  U  juillet  1836,  Gérard  Joseph  de  Kerchove,  seigneur 
d'Ousselgbem,  mort  le  3  mai  1763. 


Vn.  Engelbert  della  Faille,  baron  d'Esteinpuits,  par 
lettres  patentes  du  il  novembi'e  1676,  seigneur  de  Nevele*  et 
Ronscheyaly  mort  le  2  décembi'e  1678,  et  inhumé  à  Téglise 
des  Saints  Michel  et  Gudule,  à  Bnixelles,  épousa^  Marguerite 
Jeromette  de  Marselaer,  morte  le  6  août  1695,  dont  huit  en- 
fants, entre  autres  quatre,  qui  suivent,  savoir  : 

A.  Engelbert  Pliilippe  Marie,  qui  suit,  VIII. 

B.  Marie  Anne  Madeleine,  morte  sans  enfants,  le  %  janvier  1730, 
époosA  :  i<»  à  Gand,  le  9  novembre  1690,  François  de  Moncbeaux, 
conseiller  au  Conseil  de  Flandre,  mort  le  30  avril  1695;  et  S*"  Pierre 
Ignace  Colins,  conseiller  an  Conseil  de  Brabant,  puis  au  Conseil 
privé. 

C.  Jeanne  Marie  Catherine,  baronne  d'Esteinpuits  après  son  frère,  née 
à  Gand,  le  24  mai  1645,  épousa  son  cousin,  Jean  François  della  Faille, 
baron  de  Nevcle,  ci-dessus. 

D.  Gabrielle  Thérèse,  morte  le  19  septembre  172î,  épousa,  le^no'^ 
vembre  1691,  Gérard  Conrard  van  de  Velde,  seigneur  de  Chapelle  Saint 
Lambert,  mort  le  1"  janvier  1711,  capitaine  de  cuirassiers,  lieutenant 
grand  veneur  du  Brabant. 

VIII.  Engelbert  Philippe  Marie  della  Faille  ,  baron 
d'Esteinpuits,  mort  sans  enfants,  le  7  juin  1707,  épousa, 
Anne  Marie  della  Faille,  sa  parente,  morte  le  3  février  1716, 
fille  d'Alexandre,  seigneur  de  Reeth,  et  de  Marie  van 
Breusegliem,  ci-dessus. 


198  LA    BELGIQUE   HÉRALDIQUE. 

filles  mariées  :  Isabeau,  épousa  Juliot  de  Fleury,  en  Argonne  ;  Cathe- 
rine) épousa  Arnould  de  Longuion. 

B.  Ja&iues  de  Failly,  chanoine  etécolâtrede  Saint  Jean,  à  Liège* 

C.  Pierre  de  Failly,  chanoine  et  doyen  de  Saint  Jean,  à  Liège. 

D.  Henri,  qui  suit,  IL 

II.  Henri  de  Failly,  seigneur  de  Petit  Failly,  en  partie,  cité 
dans  un  acte  de  1336,  épousa  Catherine  de  Batailles,  dont  qua- 
tre enfants,  savoir  : 

A.  Henri,  qui  suit,  UL 

B.  Flétrier  ou  Flaslré  de  Failly,  épousa  Marguerite  de  Jamay. 
G.  Jacomin  de  Failly,  curé  de  Villers,  devant  Orval. 

D.  Jacquette. 

III.  Henri  de  Failly,  épousa  Isabeau  d'Artaise,  dont  qua- 
tre enfants,  savoir  : 

À.  Henri  db  Failly,  saus  alliance  connue. 

B.  Pierre,  qui  suit,  IV. 

C.  Colard  de  Failly,  seigneur  de  Grand  Failly,  eut  un  flls,  Wauthier 
de  Failly,  seigneur  de  Domey,  qui  épousa  Marie  Dalncllc. 

D.  Catherine,  épousa  Thibaut  de  Boulligny. 

IV.  Pierre  DE  Failly,  épousa  Jeanne  de  Waly,  dame  de 
Waly  lez  Aultrecourt,  dont  trois  enfants,  savoir  : 

A.  Jean,  qui  suit,  V. 

B.  Jacques,  dit  Jacquemln  de  Failly,  prévôt  de  Longuion,  épousa 
Alix  du  Pont,  dont  belle  et  nombreuse  postérité,  éteinte  au  xvu*  siècle. 

G.  Didier  de  Failly,  religieux  à  Bore,  prieur  de  Sathenay. 

V.  Jean  de  Failly,  écuyer,  seigneur  de  Petit  Failly,  prévôt 
de  Conflans,  épousa  Catherine.  Ils  étaient  morts  avant  le 
19  janvier  1481,  date  du  partage  de  leurs  biens  entre  leurs 
trois  enfants,  savoir  : 

A.  Renaudin,  qui  suit,  VL 


FAILLY.  199 

B.  Bastien  db  Failly,  seigneur  de  Jasuy  et  de  WagneviUei  um  al- 
liance connae. 

G.  Thomas  db  Failly,  seigneur  de  Porchie  et  de  BralnviUet  sans  al- 
liance connue. 

VI.  Rbuaudin  de  Failly,  écuyer,  seigneur  de  Petit  Failly» 
capitaine  châtelain  et  prévôt  de  Conflans;  mort  avant  le 
29  septembre  1522,  date  du  testament  de  sa  veuve,  épousa 
Juliette  de  Croix,  dont  sept  enfants,  savoir  : 

Â.  Didier  de  Fah^ly  ,  capitaine  et  châtelain  de  Conflans ,  donna 
sa  démission  au  duc  de  Lorraine,  le  10  mars  151d,  en  faveur  de  son 
frère,  dont  il  reçut  une  pension  viagère»  par  acte  du  19  décembre  1519, 
mort  sans  aUiance. 

B.  Jean,  gui  suit,  VU. 

G»  Jacques  ni  Failly»  prieur  d'Awigny. 

0.  Hubert  BB  Faillv,  prieur  de  Saint  Thibaut. 

B*  GaUierine»  abbease  de  l'abbaye  de  Juvigny. 

F.  Isabelle,  épousa  Plerron  d'AUamont,  gouverneur  de  Verdun. 

G.  Jeanne,  épousa  Thomas  de  Croix,  seigneur  de  Sorbey. 

Vn.  Jean  de  Fau^ly,  seigneur  de  Petit  Failly,  capitaine  et 
prévôt  de  Conflans,  receveur  de  Sancy,  prévôt  de  Sancy,  par 
lettres  d'Antoine,  duc  de  Lorraine,  données  à  Nancy,  le 
9  mai  1520,  épousa  Catherine  de  Nouroy,  fille  de  Jacquemin, 
seigneur  de  Beuville  et  de  Protheim  et  de  Jeanne  de  Fonlois, 
dont  trois  enfants,  savoir  : 

A.  Cbristophe,  «lui  suit,  Vni. 

B.  Gabriel  dr  Failly,  mort  en  itôO,  religietix  à  Tabbaye  de  Qonsei 
G.  Anne,  épousa  Nicolas  de  Leu,  cbevalier,  seigneur  de  Mercy, 

VIII.  Christophe  de  Failly,  seigneur  de  Petit  Failly,  rece- 
veur et  gruyer  do  la  prévôté  de  Sancy,  par  lettres  patentes 
du  duc  Antoine  de  Lorraine,  en  date  du  27  mars  1533, 
épousa  :  1«  le  9  janvier  1535,  Barbe  de  Housse  ;  et  2*  Cathe- 
rine de  Mercy* 


200  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

il  eut  du  premier  lit  cinq  eafaats,  savoir  : 

A.  Louis  DB  Failly,  mort  en  it(7t,  capitaine  au  service  d'Espagne. 

E.  Arnould,  qui  suit,  IX. 

G.  Catherine,  qui  testa  le  17  février  1618.  épousa,  le  23  octobre  1564, 
Guillaume  de  Tige,  seigneur  de  Pouru  et  de  Viliers,  devant  Raucourt. 

D.  Barbe,  épousa:  1«  Jean  de  Sereincbamps,  seigneur  de  Ginvry;  et 
'i°  Aruould  de  la  Tour,  seigneur  de  Savonniëre,  de  Brainville  et  d^AfQe- 
ville,  en  partie,  gouverneur  de  Marsal, 

£.  Anne,  religieuse  à  Tabbaye  de  Juvigny. 

Il  eut  du  secoud  lit  trois  enfants,  savoir  : 

F.  Jean  db  Failly,  mort  en  bas  âge 

G.  François  db  Failly,  mort  sans  alliance,  capitaine  d*une  compa- 
gnie de  deux  cent  cinquante  fantassins,  par  brevet  de  1587. 

H.  Nicolas  de  Failly,  seigneur  de  Villy,  mort  le  20  juin  1609,  capi- 
taine et  prévôt  de  Longwy,  en  1596,  capitaine  et  prévôt  de  Briey, 
épousa,  en  1599,  Madeleine  de  Nettancourt,  femme  en  secondes  noces 
de  François  d'AUamont,  gouverneur  de  DamviUers. 

IX.  Arnould  de  Failly,  seigneur  de  Petit  Failly,  d'Affleville 
en  partie,  épousa,  le  29  avril  1585,  Louise  d'AUamont,  dont 
trois  enfants,  savoir  : 

A.  Jacques,  qui  suit,  X. 

B.  Anne,  épousa  N.  Fortz  de  Nubinck. 
G.  Françoise,  sans  alliance. 

X.  Jacques  de  Failly,  seigneur  de  Petit  Failly,  du  Sart, 
de  Trieulx  et  de  Lomeranges,  mort  après  le  6  juin  1636, 
date  de  son  testament,  épousa,  au  château  de  Berwart,  le 
30  novembre  1630,  Anne  Catherine  de  Schawenbourgh,  fille 
de  Mathieu,  seigneur  de  Bervvarf,  et  de  Madeleine  de  Custine, 
dont  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Gbarles  François,  qui  suit,  XI.  i 

B.  Madeleine,  religieuse  à  Marieudael. 


PAILLY.  201 

XI.  Charles  François  de  Faillt,  baron  de  Failly,  seigneur 
de  Lomeranges,  de  Sancy,  de  Portheim,  capitaine  en  1671 
d*une  compagnie  au  régiment  de  Turenne-cavalerie,  capi- 
taine et  lieutenant  colonel  dans  le  régiment  de  la  Buissière- 
cavalerie,  blessé  mortellement  devant  Namur  et  transporté 
au  refuge  de  Moulin»  le  17  juillet  1692,  épousa  :  1®  Marie 
Marguerite  de  Géraldin,  fille  unique  d'Edouard,  baron  de  Gé- 
raldin,  seigneur  d'Arpeldange ,  colonel  d'infanterie  espa- 
gnole, sergent  général  de  bataille,  et  de  Madeleine  de  Gou- 
dersdorff;  et  2"  le  27  février  1687,  Claude  Françoise  Sidonie 
de  Gorcey,  veuve  de  Jacques  delà  Coste,  fille  de  Henri  Gilles, 
seigneur  dn  fîof  de  Virton,  et  d'Honorine  de  RoUy. 

Il  eut  du  plumier  lit  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Charles  Bernard  de  Failly,  capitaine  de  la  compagnie  de  son 
père,  par  brevet  du  3  août  109i,  tué  à  la  bataille  d*Hochstett,  le 
13  août  1704. 

B.  Marie  Madeleine,  épousa  Gérard,  baron  du  Prel,  cbevalier,  seigneur 
â*ÂrpeIdaoge. 

Il  eut  du  second  lit  un  âLS|  Antoine  Jean  Baptiste,  qui 
suit,  XII. 

Xn.  Antoine  Jean  Baptiste,  baron  de  Failly,  seigneur  de 
Grand  et  de  Petit  Failly,  de  Sancy,  de  Lomeranges  et  de 
Saint  Pancré,  né  à  Virton  le  42  novembre  1687,  mort  le 
16  décembre  1751  et  inhumé  à  Petit  Failly,  enseigne  dans 
les  gardes  du  corps  du  duc  de  Lorraine,  par  brevet  du  10  fé- 
vrier 1706,  capitaine  au  régiment  de  Schawenbourgh, épousa, 
le  6  octobre  1742,  Marie  Anne,  baronne  de  Reumont,  morte 
au  château  de  Grand  Failly,  en  1790,  dont  cinq  enfants,  sa- 
voir : 

A.  Gabriel  Charles  Jean  Baptiste,  qui  suit,  XIII. 

B.  Anne  Béatrix,  née  à  Petit  Failly,  le  5  mai  17i5,  épousa  Henri  Louis, 


202  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

ficomte  de  Qoerboent,  chevalier  de  S^int  LouU,  ca|»iUiiie  commandant 
au  régiment  d'Auxerrois-infanterie. 

G.  Jean  Baptiste  Antoine  Edouard,  baron  de  Tailly,  chevalier,  sei- 
gneur de  Grand  Failly,  etc.,  capitaine  au  service  de  France,  chevalier 
de  Saint  Louis,  épousa  N  de  Sueve,  veuve  de  N.  Drouen,  de  Gonflans. 

D.  Henri  Louis  Antoine,  fondateur  de  la  branche  des  Failly  de  Saint 
Pancré. 

6.  Marianne  GbarloUe,  épousa  Binard  Joseph,  baron  de  Thomassin  de 
Jully,  chevalier,  seigneeur  de  Vlllers  le  Secq,  chevalier  de  Saint  Louis, 
mestre  de  camp,  sous  lieutenant  des  gardes  du  corps,  gouverneur  des 
ville  et  ch&teau  de  Nogent  le  Roi. 

XIII.  Gabriel  Charles  Jean  Baptiste,  BAROii  de  Failly,  sei* 
gneur  de  Petit  Failly,  chevalier  de  Saiat  Ix)uis,  admis  dans 
la  compagnie  des  cadets  gentilshommes  du  duo  de  Lorraine, 
le  12  septembre  1757,  capitaine  au  régiment  français  d'Aus- 
trasie,  épousa  :  1*  N.  de  TÉpAie  de  Beaufort;  et  2ole  12  sep- 
tembre 1778,  Marie  Louise  Hyacinthe  Joséphine  des  Mai- 
Bières  de  Templeuve,  née  le  7  août  1759,  ûUede  Louis  Ignace 
Joseph  des  Maisières,  seigneur  de  la  Motte  et  de  Marie  Fran- 
çoise Alexis  des  Maisières,  dame  de  Bettignies,  sa  cousine. 

Il  eut  dtt  secdn'i  lît  trois  enfants,  savoir  : 

* 

A.  Edouard  Charles  François  Louis,  qui  suit,  XIV. 

B.  Anne  Béatrix,  épousa  Dominique  de  Spinette»  obevaller  de  Saint 
Louis.  > 

G.  Zoé  Lucie,  épousa  Philpin  de  Piedpape, 

XIV.  Edouard  Charles  François  Louis,  baron  de  Failly, 
épousa  Louise  Joséphine  Marie  de  Failly,  fille  do  Henri  Louis 
Antoine,  baron  de  Failly  de  Saint  Pancré,  ci-dessous,  dont 
sept  enfants,  savoir  : 

A.  Alfred  de  Failly,  né  en  1813. 
D.  Thérèse,  née  en  1833. 

C.  Anne,  née  en  18U. 

D.  Amédée  db  Failly. 


FAIIXT.  203 


En  Sophie. 

F.  Léon  DE  Failly. 

G.  Cécile. 


ralll7  de  «Alnl-Paneré. 

XIII.  IIbnri  Louis  Antoine,  baron  de  Failly  de  Saint  Pan- 
CRÉ,  seigneur  de  Gfand  Failly,  né  à  Petit  Failly,  le  1*'  octo- 
bre 1747,  mort  à  Bruxelles,  le  30  mai  1829,  capitaine  au  cé- 
lèbre régiment  de  Vierset-infanterie,  au  service  de  Sa  Majesté 
Impériale  et  Royale  Apostolique,  épousa,  à  Bruxelles,  le 
6  avril  1788,  Marie  Jeanne  Joséphine  Ghislaine  van  Volden, 
uée  à  Bruxelles,  le  8  mars  1763,  morte  à  Bruxelles,  le  29  oc- 
tobre 1827,  fille  de  Jean  Joseph  Gabriel  Ghislain,  baron  van 
Volden  deLombeek,  seigneur  de  Strythem,  et  de  Marie  José- 
phine Pauline  Lucie,  vicomtesse  de  Beughem,  dont  cinq  en- 
fants, savoir  : 

A.  Amédée  Jean  Marie  QhislalQi  qui  suit,  XIV. 

B.  Gabriel  Victor  Marie  de  Failly,  né  à  Graod  Failly,  le  19  mai  i79i, 
élève  au  prylanée  militaire  de  Saint  Cyr,  sous-lieutenant  au  !!•  régi- 
ment de  cuirassiers,  tué  au  passage  de  la  Bérésina,  en  1813. 

G.  Louise  Joséphine  Marie,  née  au  château  de  Strythem,  ]e  90  Juil- 
let 1792,  épousa  son  cousin  germain  Edouard  Charles  François  Louis 
baron  de  FaUly,  ci-dessus. 

D.  Frédéric  Auguste  Ghislain  us  Failly,  nô  à  Bruxellei,  le  30  sep- 
tembre 4f93,  mort  en  bas  ftge. 

£•  Adolphe  Antoine  Marie  Joseph  de  Failly,  né  à  Bruxelles,  le 
90  mars  1790,  officier  d'infanterie,  tué  à  la  bataille  de  Leipzig,  en  1813, 

XIV.  AmédjSe  Jean  Marie  Ghislain,  baron  de  Failly  db 
Saint  Panché,  né  à  Bruxelles,  le  17  avril  1789,  mort  à 
Bruxelles,  le  24  avril  1852,  élève  ?i  recelé  militaire  de  Fon- 
tainebleau, le  24  ocl;obre  1805,  sous  lieutenant  le  11  no- 
vembre 1806,  lieutenant  le  8  novembre  1809,  capitaine  Je 


204  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

7  février  1812,  chef  de  bataillon  le  10  février  1813,  au  môme 
régiment,  le  12®  d*iiifanlerie  légère,  chevalier  de  Tempire, 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  fit  les  campagnes  de  1808 
et  1810,  en  Espagne,  1809,  en  Autriche  et  Zélande,  se  trouva 
aux  sièges  de  Stralsuud  et  de  Dantzig  ;  aux  batailles  de  Heil- 
berg  et  de  Friedland,  fit  la  campagne  d'Espagne  en  1810, 
1811,  1812,  celle  de  France,  en  1813  et  1814. 

Il  fut  blessé  trois  fois  :  au  siège  de  Dantzig,  à  la  prise  de 
Lombier  et  au  combat  de  Lerma,  en  Espagne. 

Lieutenant  colonel  dansTarmée  des  Pays  Bas,  le  16  décem- 
bre 1814,  colonel  commandant  la  5«  a/lfec/in^' (régiment)  d'in- 
fanterie, le  27  janvier  1826,  chevalier  de  Tordre  du  Lion  Bel- 
gique, le  4 1  juin  1829,  démissionné  dn  service  des  Pays  Bas, 
le  16  décembi^  1830,  général  de  brigade,  par  décret  du  gou- 
vernement provisoire,  en  date  du  26  mars  1831,  ministre  de 
la  guerre  le  11  mai  1831»  major  général  de  Tarrnée  le 
3  août  1831. 

Il  épousa,  à  la  Haye,  le  19  décembre  1821 ,  Agathe  Jacque- 
line, baronne  de  Slingelandt,  morte  à  Bruxelles,  le  27  jan- 
vier 1853,  fille  de  Berthout,  baron  de  Slingelandt,  seigneur 
de  Goidschaixoord  et  de  Madeleine  Anne  Elisabeth,  baronne 
de  Boetselaer,  dont  cinq  enfants,  savoir  : 

A.  Victor  Marie,  qui  suit,  XV. 

B.  Oscar,  baron  de  Failly,  par  reconnaissance  da  27  juin  i8K7,  né  à 
La  Haye,  le  8  Juillet  1834,  mort,  sans  alliance,  aux  Eaux  Bonnes,  le 
38  août  1861. 

G.  Arthur  Joseph  Louis,  baron  de  Failly,  par  reconnaissance  du 
37  juin  1857,  bourgmestre  de  Strythem,  né  à  La  Haye,  le  19  février  1836, 
mort  sans  alliance,  à  Bruxelles,  17  Janvier  1860. 

D.  Alexandre  Amélie  Baltbazar,  baron  db  Failly,  par  arrêté  royal 
du  37  juin  1857,  né  à  Ulrecbt,  le  36  avril  18i7,  mort,  sans  alliance,  à 
Bruxelles,  le  17  mai  1864. 

£.  Mélanie  Charlotte  Pauline,  née  &  Ulrecht,le  31  juillet  18i9,  épousa, 
à  Bruxelles,  le  17  avril  1856,  Ghristin  Philippe  Joseph  de  Cbarost,  comte 


FAILLY.  205 

de  la  Cbayanne,  né  à  la  Ravoire,  Savoie,  le  30  août  18i9,  fils  de  François 
Jean  Etienne,  chambellan  de  Sa  Majesté  le  roi  Charles  Albert,  et  d'Ân- 
toinelte  Polyxène  Blancbamps  de  Cluses. 

XV.  Victor  Marie,  baron  de  Failly,  par  Tarrété  royal  de 
reconnaissance  du  27  juin  1857,  précité  pour  ses  frères, 
né  à  la  Haye,  le  23  octobre  1822,  ancien  secrétaire  de  léga- 
tion de  première  classe,  épousa,  au  château  de  Breill,  Prusse, 
le  30  juin  1863,  Elisabeth  Marie  Huberte  Apolinnaire  Clémen- 
tine Louise,  comtesse  de  Golstein  et  du  Saint  Empire,  née  le 
17  septembre  1840,  flUe  d'Arthur  Frédéric,  comte  de  Golstein 
Breill,  membre  à  vie  de  la  Chambre  des  seigneurs  de  Prusse, 
et  de  Mathilde  Hubertine,  comtesse  de  Hoensbroech  et  du 
Saint  Empire,  dont  un  fils,  savoir  : 

Amédée  Alexandre  George  Arthur  Marie  Hubert  baron  de  Failly, 
né  à  Bruxelles,  le  18  avril  1854. 


FALLON. 


D  mm  :  à  lff«b  InimIi  à'w,  n  éhttU  itbto,  ra  U«n  iMliMBt  d'or,  «mi  et  luapiMé  da  incntet. 
Conaoni  ;  de  haraa.  Cimii;  an  Umj4  del'fan.  «ofpoiTt  ;  d«v»  Il«iu  léopurdAs  tm  Mtorti. 


I.  Jean  Baptiste  Fallon,  épousa  Thérèse  Mussau,  dont  un 
fils,  Louis  Augustin,  qui  3uit,  II, 

II.  Louis  Augustin  Fallon  ,  pennonûaire  de  Tétat  noble 
du  comté  de  Namur,  épousa  Marie  Françoise  Stienon,  dont 
un  fils,  Isidore,  qui  suit,  III. 

III.  Isidore,  baron  Fallon,  par  arrêté  royal  du  14  octobre 
1856,  titre  transmissible  dans  sa  race  par  ordre  de  primogé- 
niture,  né  à  Namur,  le  28  mars  1780,  mort  à  Namur,  le  22 
janvier  4  861 ,  docteur  endroit,  membre  de  l'administra tion  des 
hospices,  de  1804  à  1817,  avocat  des  domaines,  des  douanes 
et  desaccises,  de  1815à  1837,  membre  des  États  delà  province 
de  Namur,  1818  à  1830,  membre  de  la  régence  de  Namui^  de 
1815  à  1830,  membre  du  Congrès  national,  de  la  Chambre 
des  représentants,  jusqu'à  la  promulgation  de  la  loi  sur  les 
incompatibilités  parlementaires,  vice  président  de  la  Cham- 
bre de  1839  à  1842,  envoyé,  en  deux  reprises,  en  1838, 
en  mission  à  Londres,  pour  y  traiter  les  questions  relatives 


208  LA   BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

au  différend  hollando-belge,  président  de  la  commission 
d*Utrecht,  chargé  du  règlement  de  la  partie  financière  du 
traité  de  paix,  président  du  Conseil  des  raines,  grand  officier 
de  l'ordre  de  Léopold,  par  arrêté  royal  du  14  octobre  1856, 
commandeur  de  Tordre  du  Lion  Néerlandais,  etc.,  épousa  Ma- 
rie Ange  Françoise  Désirée  Ancheval,  dont  un  fils,  Adrien 
François  Félicien,  qui  suit,  IL 

IL  Adrien  François  Félicien  Fallon,  avocat  et  échevin  à 
Namur,  mort  à  Namur,  le  2  févider  1838,  épousa,  à  Namur, 
le  29  mai  1832,  Joséphine  Ghislaine  Ëlisa  Mohimont,  fille  de 
Louis  Joseph,  député  des  états  pi'ovinciaux  de  Namur  et  de 
Marie  Claire  Bivort,  dont  trois  enfants,  savoir  : 

A.  Ernest  Isidore,  qui  sait,  lY. 

B,  Anatole  Jules  Louis,  baron  Fallon,  par  arrêté  royal  du  15  îé- 
vrier  1837,  et  par  lettres  patentes  du  35  octobre  i8R9,  né  à  Namur,  le 
17  mai  183i,  ancien  attaché  de  légation,  épousa,  à  Gand,  le  7  juin  1859, 
Maria  Jeanne  Olympe  Ghislaine  Vergauwen,  née  à  Gand,  le  5  décem- 
bre 1836,  fille  de  Frans  Joseph  Vergauven,  sénateur,  et  d*Adèle  Marie 
Augustine  Ghislaine  Manderbacb»  dont  quatre  enfants  : 

a.  Marguerite  Marie  Anatolie  Isidorine  Adèle  Joséphine  Ghislaine,  née  à 
Gand,  le  21  mars  1860. 

6.  Ferdinand  Anatole  François  Joseph  Isidore  Ghislain  Fallon,  né  à  Gand, 
le  17  avril  1861. 

c.  Alhéric  Anatole  Félicien  Isidore  Joseph  Ghislain  Fallon,  né  &  Gand,  le  14 
juin  1862. 

d,  Alfred  Anatole  Marie  Isidore  Joseph  Ghislain  Fallon,  né  à  Gand,  le  24  no- 
vembre 1863. 

G.  Félicien  Frédéric  Marie^  baron  Fallon,  par  arrêté  royal  du  15  fé- 
vrier 1857.  et  par  lettres  patentes  du  S5  octobre  1859,  chevalier  de  Tordre 
du  Saint  Sépulcre,  épousa,  le  30  décembre  1861,  à  Namur,  Olympe 
Marie  Joseph  Ghislaine  Wasseige ,  née  à  Namur,  le  16  janvier  iUQ, 
fille  d*Armand  Xavier  Henri  Ghislain,  membre  de  la  Chambre  des  repré- 
sentants, et  d*01ympe  Françoise  Catherine  Ghislaine  Manderbach,  dont 
deux  enfants  : 


FALLON.  209 

a.  Arthur  Marie  Félicien  Isidore  Armand  Joseph  Qhislain  Fallon,  né  à  Na- 
mur,  le  2  octobre  1862. 

6.  Marie  Emestine  Olympe  Félicie  Isidorine  Joséphine  Ghislaine,  née  à  Na- 
mur,  le  15  décembre  1863. 

rV.  Ernest  Isidore,  baron  Fallon,  né  à  Namur  le  31  dé- 
cembre 1832,  memJbredu  conseil  provincial  de  la  province  de 
Namur,  épousa,  à  Namur,  le  1"  juin  1861,  Alix  Marie  Sté- 
phanie Joséphine  de  Coppin,  née  à  Namur,  le  5  septembre 
1841,  fille  de  Guillaume  Charles  Marie,  baron  de  Coppin  de 
Falaên,  gref fler  de  la  province  de  Namur,  chevalier  de  Tordre 
de  Léopold,  et  de  Jeanne  Népomucène  Marie  Sidonie  Gaal 
de  Gijula  (Voir  tome  lU,  page  370),  dont  deux  filles,  savoir  : 

a.  Elisabeth  Emestine  Félicie  Isidorine  Marie  Josèphe  Ghislaine,  née  &  Na< 
mur,  le  19  novembre  1862. 

6.  Hélène  Emestine  Anatolle  Marie  Isidorine  Josèphe  Ghislaine,  née  à  Namur, 
le  27  mars  1864. 


214  LA  BELaïQUE  HÉRALDIQUE. 

flatteurs.  Les  armoiries  concédées  dans  le  nouveau  diplôme, 
furent,  aussi,  ce  qu'elles  devaient  être,  les  mêmes  qu'anté- 
rieurement et  telles  qu'elles  figuraient  déjà,  en  1607,  sur  les 
pierres  sépulcrales  de  la  famille,  dans  l'église  de  Sainte 
Walburge,  à  Audenaerde. 

La  famille  de  Le  Fèvere  se  divise  en  deux  branches  :  Le 
Fèvere  de  Maneghem  et  Le  Fèvere  de  Tenhove.  L'armoirie 
pure  est  devenue  l'apanage  exclusif  de  la  branche  aînée, 
celle  de  Le  Fèvere  de  Maneghem. 

I.  N.  Le  Fèvebe  ou  Le  Fbbvbe,  né  vers  1390^  vint  s'éta- 
blir avec  son  père  dans  le  Hainaut,  où  il  est  encore  men- 
tionnéi  dans  des  actes  publics,  à  la  date  de  1440.  Il 
épousa  N...,  dont  un  fils,  Jean  qui  suit,  IL 

IL  Jean  Le  Fèvebe  ou  Le  Febvre,  néenHaînaut,  vers  1440, 
mort  dans  ses  terres,  à  Yelaines^  près  de  Tournai,  en  1518, 
épousa,  Jeanne  ou  Marie  Jeanne  N. . . ,  dont  il  eut,  entre 
autres  enfants,  un  fils,  Gaspar,  qui  suit,  III. 

m.  Gaspar  Le  Fèvere  ou  Lb  FebvrBi  né  à  Yelaines 
vers  1495,  possédait  Forrest^  fief  ample  et  considérahle 
mouvant  de  la  cour  de  justice,  ville  et  baronnie  de  Leuze  en 
Hainaut,  mort  en  janvier  1568.  Il  épousa  en  1528  Louise 
Jeanne  Grenut  (D'argent  au  serpent  tortillé  de  gueules  au  chef 
d'azur  chargé  de  trois  étoiles  d'or),  morte  en  1571»  dont  oinq 
enfants,  savoir  ; 

A.  Jean  Le  Fèvsrb  ou  Le  Fsbvre,  vivait  encore  dans  ses  terres,  à 
Arq,  en  Hainaut,  en  1878. 

B.  Jacques  Le  Fèvsrb  ou  Lb  Febvbb,  sans  alliance. 

G.  Louis  Le  Fèverb  ou  Le  Febvre,  alla  s'établir  li  Mona  vers  1808. 

D.  Marie,  épousa  Pierre  de  laRaapaille  de  Cordes. 

E.  I^icolas,  qui  suit,  IV« 

IV.   Nicolas  Lb  Fèyjbbe  ou  Le  FsBvas  djb  Forrsst,  né 


FÈYERS.  215 

vers  1545,  quitta  Yelaines  et  vint  s'établir  en  Flandre,  à 
Âudenaerde^  où  il  avait  de  grandes  propriétés.  Mort  à  Au- 
denaerd6,le  14  novembre  1617,  il  épousa  :<<>  en  1570,  Made- 
leine Marguerite  Hegoault  (De  gueules  à  la  bande  de  trois 
fusées  d'argent),  morte  avant  1599;  et  2""  à  Audenaerde, 
en  1682,  Anne  Bauwens  (D'azur  à  deux  fasces  d'argent,  ac- 
compagnées de  trois  fleurs  de  lis  de  même,  posées  deux  en 
chef  et  une  en  pointe),  douairière  de  Liévin  d'OlisIagher.  Il 
ent  du  premier  lit  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Jeanne,  née  en  iS73,  épousa,  en  i608,  Jacques  GabilHau  (de  gueules 
à  deux  cabUlauds  adossés,  d'argent,  posés  en  pal),  fils  de  Baltbazar 
d'une  ûunille  noble  et  patricienne  de  la  ville  d'Audenaerde. 

B.  Jean,  qui  suit,  Y. 

Y.  Jean  Le  Fèvere  de  Forrest,  né  à  Audenaerde,  en  1571, 
mort  à  Audenaerde,  le  5  août  1654,  fixa  invariablement  Tor^ 
tographe  du  nom  de  la  famille,  épousa  le  9  octobre  1607, 
Marie  Witspaen  (D'azur  au  chevron  d'or,  accompagné  d'un 
croissant  de  môme),  fille  de  François  et  de  Marie  De  Pickere 
(D'azur  au  coq  d'argent  en  cœur,  accompagné  de  trois  quin- 
tefeuille  de  même),  née  à  Audenaerde  le  l®'mai»s  1582,  morte 
à  Audenaerde,  le  9  janvier  1 658,  dont  il  eut,  outre  huit  enfants 
morts  en  bas  âge  ou  sans  alliance,  deux  qui  suivent,  savoir  : 

A.  Marie  Anne,  née  à  Audenaerde,  le  15  avril  1615,  épousa  Jacques  de 
Grocb. 

B.  Jacques,  qui  suit,  VI. 

VT.  Jacques  Le  Fèvere  de  Forrest,  né  à  Audenaerde, 
le  9  mai  1626,  mort  à  Audenaerde  le  27  décembre  1696,  et 
inhumé  dans  le  caveau  qu*il  fit  construire  en  1667,  lors  du 
décès  de  sa  première  femme  dans  l'église  de  Sainte  Walburge 
à  Audenaerde  avec  épitaphe  et  aux  armoiries  de  Le  Fèvere  et 
Bafkens,  bachelier  en  droit  à  l'université  de  Louvain,  échevin 
d'Audenaerde^  dont  l'hôtel  fut  incendié  lors  du  bombarde- 


216  LA  BELGIQUE  UÉiiALDlQUE. 

lueat  de  1684,  épousa:  1»  le  15  février  1654,  Marie  Bufkens 
(De  gueules  au  chevron  d'or,  accompagné  de  trois  têtes  et 
cols  de  bœuf  au  naturel),  fille  d'Adrien  et  de  Jossine  Wal- 
rave  (De  sable  à  deux  merlettes  capuchonnées  d'argent 
posées  une  en  chef  et  une  en  pointe),  morte  à  Audenaerde  le 
3  décembre  1667;  et  2Me  18  mars  1668,  Françoise  Catherine 
Vander  Stichele  (D'azur  au  chevron  d'or  accompagné  de 
trois  maillets  de  même),  fille  de  Jean  et  de  Jeanne  Walrave, 
née  le  15  mars  1639,  morte  à  Audenaerde  le  21  mai  1710. 
Il  eut  du  premier  lit  six  enfants,  savoir  : 

A.  Lotiis  Emmanuel  Le  Fèvere,  mort  sans  alliance,  en  1670. 

B.  Jacques  François  Le  Fèvere,  membre  de  la  société  de  Jésus,  mort 
à  Louvain,  le  M  septembre  1677. 

G.  Anne  Marguerite,  sans  alliance. 

D.  Jeanne  Marie,  sans  alliance. 

B.  Jean  Baptiste  Le  Fèvere,  sans  alliance. 

F.  Jeanne  Thérèse,  née  le  IK  Juiliet  1665,  épousa,  en  1685,  Jacques 
François  Bommaert,  fils  de  Nicolas,  avocat  au  parlement  de  Douai,  grand 
bailli  du  pays  de  Renaix. 

Il  eut  du  deuxième  lit,  quatre  enfants,  savoir  : 

G.  Jacques  François  Le  Fèvere,  né  à  Audenaerde,  le  30  juillet  1679, 
mort  prêtre  à  Gand,  le  7  février  1746. 

H.  Ferdinand  Josse  Le  Fèvere,  né  à  Audenaerde,  le  29  Juin  1683, 
membre  de  la  société  de  Jésus,  recteur  à  JBal,  mort  missionnaire  en  pays 
étranger. 

I.  Glaire  Françoise,  née  à  Audenaerde,  le  30  avril  1671,  épousa,  à  Au- 
denaerde, le  10  avril  1695,  Ignace  Ramondt  (d*or  à  la  fasce  d*azur  accom- 
pagné en  chef  d'un  trèfle  de  sinople),  né  à  Gand,  le  39  janvier  1663, 
mort  le  35  juin  1740,  dont  postérité. 

J.  Louis  Ignace,  qui  suit,  VU. 

VU.  Louis  Ignace  Le  Fèvere,  écuyer,  seigneur  de  Ten 
Hove,  Ter  Beke,  Forrest,  Gleenbeke, Ter  Bempt, etc.,  licencié 
en  droit  à  l'université  de  Louvain,  conseiller  de  Sa  Majesté, 


FÈVERE.  217 

receveur  général  héréditaire  de  la  haute  et  basse  châtellenie 
d'Audenaerde,  haut  échevin  d'Audenaerde,néà  Audenaerde, 
le  20  septembre  1673,  mort  à  Audenaerde,  le  15  février  1738, 
fit  démolir,  en  1735,  pour  cause  de  vétusté,  le  château  de  sa 
seigneurie  de  Ten  Hove.  Il  avait  épousé,  en  avril  1719,  Barbe 
Norbertine  Odemaer  (B'azur  à  la  fasce  d'or  accompagnée  de 
trois  croissants  d'argent,  posés  deux  en  chef  et  un  en 
pointe;  avec  la  devise  :  decresce  ut  crescas)^  née  à  Audenaerde 
le  24  juin  1685,  morte  à  Audenaerde,  le  31  janvier  1768,  fille 
de  Philippe  et  de  Marie  Norbertine  de  Windele  (De  gueules  à 
trois  roses  ou  quintefeuilles  d'argent  boutonnées  d'or). 

Barbe  Norbertine  Odemaere,  douairière  de  Louis  Ignace 
Le  Febvre,  seigneur  de  Tenhove,  Terbeke,  Forrest,  Cleen- 
becke,  Terbempt,  etc.,  reçut  des  lettres  patentes  de  noblesse  et 
de  rétroaction,  portant  en  substance,  que  la  noble  famille  des 
Le  Fèvere  c  florissait  déjà,  dans  la  seconde  moitié  du 
«  XVI*  siècle,  à  Audenaerde,  où  elle  vécut  toujours  hono- 
«  rablement  et  contracta  plusieurs  alliances  nobles,  notam- 
«  ment  avec  les  maisons  de  van  de  Woestyne,  van  der 
c  Meere,  Stalins,  Mahieu,  Rombaut,  vanMàrcke  d^  Lummen, 
«  Bodriguez  d'Evora  y  Vega.  Ses  membres  aux  époques  an- 
c  ciennes,  furent  de  tous  temps  employés  dans  la  robe  et 
«  plusieurs  d'entre  eux  furent  honorés  des  titres  de  magis- 
c  trat,  de  conseiller  et  de  pensionnaire,  fonctions  qu'ils 
<  remplirent  avec  un  zèle  actif  et  intelligent,  et  un  attache- 
c  ment  sans  bornes  envers  leurs  souverains  et  leur  patrie.  » 

Ces  lettres  si  flatteuses  et  si  justes  rappellent  encore  que 
c  Louis  Ignace  Le  Fèvere  avait  souvent  rendu  des  services 
c  essentiels  à  la  couronne,  par  des  avances  pour  l'entretien 
«  des  troupes  et  que  le  caractère  de  receveuse  générale  hé- 
c  réditaire  dont  Barbe  Norbertine  Odemaere  était  revêtue, 
c  ainsi  que  celui  de  conseiller  receveur  général  que  l'Em- 
c  pereur  et  Boi,  père  de  Marie  Thérèse,  avait  daigné  con- 


218  LA  BELaiom  hébaldique. 

«  férer  à  son  époux,  donnaient  à  sa  famille  un  rang  di8«- 
c  tingué.  » 

Louis  Ignace  Le  Fèvere  eut  de  Barbe  Norbertine  Odemaere, 
quatre  enfants,  savoir  : 

Â.  Françoise  Philippine,  née  à  Audenaerde,  Ie4  septembre  17)1,  épousa, 
à  Audenaerde,  en  1741,  Louis  Mathieu  van  den  Hecke  (tiercé  en  fiisce 
au  premier  ou  chef  d'azur,  chargé  de  trois  grillettes  d'or,  au  deuxième 
d'argent,  au  troisième  d'or  à  trois  croissants  d'azur),  seigneur  de  Lem- 
heke.  receveur  héréditaire  et  trésorier  général  de  la  châtellenie  dn  Vieux 
Bourg  à  Gand,  échevin  de  cette  ville,  mort  à  Oand,  le  11  novembre  I77S, 
ûis  de  Louis,  seigneur  de  Lembeke,  et  de  Marie  Gomélie  GheUinck;  dont 
postérité.  Ils  furent  inhumés  à  Saint  Martin  d'Ackergbem,  à  Gand,  où 
l'on  voit  les  restes  de  leur  monument,  décoré  des  armoiries  de  van  den 
Hecke  et  de  Le  Fèvere  avant  sa  mutilation,  lors  de  la  révolution  fran- 
çaise, en  17d4. 

B.  Jeanne  Liévine,  née  à  Audenaerde,  le  U  août  17S3,  morte  le  35  oe- 
tohre  1757,  épousa,  en  1780,  le  chevalier  Jean  Baptiste  Joseph  Papejans 
de  Morchoven,  dit  van  der  Strepen  (écartelé  au  premier  et  quatrième 
de  gueules,  au  lion  couronné  d'or,  au  deuxième  et  au  troisième,  d'or  semé 
de  fleurs  de  lis,  de  gueules,  et  sur  le  tout  de  gueules  à  la  fasce  d'or  virée 
d'azur,  qui  est  van  der  Strepen),  seigneur  d'Eertbrugge,  Barlestein,  Schel- 
lebelle-Wanzeele,  etc.,  conseiller  ordinaire  du  conseil  en  Flandre,  mort 
à  Gand  le  9  novembre  1771,  dont  postérité;  ils  furent  inhumés  à  Saint 
Michel,  à  Gand,  où  l'on  voit  leur  monument  décoré  des  armoiries  de 
Papejans  et  de  Le  Fèvere. 

G.  Anne  Lucie,  née  à  Audenaerde,  le  16  avril  1728,  morte  sans  alliance, 
à  Audenaerde,  le  M  février  1768. 

D.  Jacques  Joseph,  qui  suit,  VIII. 

VIII.  Jacques  Joseph  Le  Fèvehb,  écuyer,  seigneur  de  Ten 
Hove,  Ter  Beke,  Ter  Bempt,  Forrest,  etc.,  licencié  es  lois  à 
Tuniversité  de  Louvain,  conseiller,  receveur  général  héré» 
ditaire  de  la  haute  et  basse  châtellenie  d'Audenaerde,  né  le 
19  avril  1720,  mort  à  Gand  le  19  novembre  1804,  épousa  à 
Saint  Nicolas,  pays  de  Waes,  le  28  août  1754,  Isabelle  Gra* 
tienne  Ghislaine  van  der  Sare  (D'azur  au  sautoir  d'or  ;  cette 


FiTBIUB.  219 

famille  porte  aussi  :  écartelé  au  premier  et  quatrième 
Yan  der  Sare  au  deuxième  et  troisième  d'or  à  trois  mer^ 
lettes  de  sable,  qui  est  Eerremans)^  née  à  Saint  Nicolas 
en  1735,  fille  de  Jacques  Ferdinand,  seigneur  de  Manne*> 
ghem^  grand-bailli  du  pays  de  Waes,  et  d'Isabelle  Comélie 
Gielis  Huyoel  (D'argent  au  cor  de  chasse  de  sable  virole  d'or 
et  lié  de  gueules,  accompagné  de  trois  quintefeuilles  de 
môme  boutonnées  d'or  et  feuillées  de  sinople),  dont  quatre 
enfants,  savoir  : 

A.  Marie  Barbe  Ghislaine,  née  k  Saint  Nicolas,  le  7  novembre  1755, 
morte  à  Gand,  sans  alliance,  le  17  avril  1838.  Son  blason  se  trouve  k 
régllse  de  Saint  î^icolas,  à  Gand. 

B.  Lucie  Louise  Ghislaine,  née  à  Gand,  le  90  février  17(M),  morte  à 
Gand,  sans  alliance,  le  5  mars  1833. 

G.  Anne  Thérèse  Ghislaine,  née  à  Gand,  le  S5  février  170),  morte  sans 
postérité  à  Bruxelles,  le  S6  février  1857,  épousa,  par  contrat  du  17 
avril  1809,  Antoine  Jean  Paul  Amé,  licencié  es  lois»  fils  de  Charles 
Lambert  et  de  Marie  Thérèse  Mortgat,  mort  à  Bruxelles,  le  t  avril  1837. 

D.  Louis  Henri  Ghislain,  qui  suit,  IX. 

IX.  Louis  Henri  Ghislain  Le  Fèvere,  écuyer,  seigneur 
de  Ten  Hove,  Ter  Beke,  Ter  Bempt,  Forrest,  Vryssel,  Mane- 
ghem,  Hoogcamere,  etc.,  bachelier  en  droit,  échevin  de  la 
ville  de  Gand,  né  à  Saint  Nicolas  Waes,  le  7  août  1758, 
mort  à  Gand,  dans  la  paroisse  de  Saint  Michel,  le  28  jan- 
vier 1834,  épousa  à  Saint  Bavon,  à  Gand,  le  24  mai  1791, 
Marie  Joséphine  Amelberge,  baronne  du  Bois  dit  van  den 
Bossche,  née  à  Gand,  le  4  avril  1774,  fille  de  Pierre  Lié  vin 
Louis,  baron  du  Bois  dit  van  den  Bossche,  et  d'Isabelle  Fran- 
çoise Colette  Rooman. 

Du  Bois  van  den  Bossche  porte  : 

«Ecartelé;  au  premier  grand  quartier,  d'or  à  la  fasce  de 
gueules  chargée  de  trois  étoiles  à  six  rais  d'argent,  accom- 


220  LA  BELaïQTTB  HÉRALDIQUB. 

pagnées  en  chef  de  trois  merlettes  de  gueules,  gui  est  des 
barons  du  Bois  dit  van  den  Bossche  ; 

tt  Au  quatrième  grand  quartier,  qui  est  sous  écartelé  au 
premier  et  au  quatrième,  d'argent  à  trois  fusées  de  sable, 
au  deuxième  et  au  troisième,  d'azur  à  trois  fleurs  de  lis  d'or, 
qui  est  des  barons  van  der  Hagen  d'Herdersem  ; 

cAu  deuxième  grand  quartier,  de  sable  au  lion  d'or 
chargé  en  bandes  d'un  bâton  de  gueules,  qui  est  des  comtes 
de  Dongelberg-Brabant; 

c  Au  troisième  grand  quartier,  qui  est  sous  écartelé  au 
premier  et  au  quatrième,  d'azur  semé  de  fleurs  de  lis  d'or  à 
la  bordure  componnée  d'argent  et  de  gueules  au  deuxième 
et  au  troisième  barré  d'or  et  d'azur  à  la  bordure  de  gueules 
qui  est  des  ducs  de  Bourgogne  Valois  ;  sur  le  tout,  d'or  au 
lion  de  sable,  qui  est  des  comtes  de  Flandres  ;  —  et  sur  le 
tout  du  tout,  fascé  d'argent  et  d'azur  accompagné  de  dix 
besants  de  sable  pointés  d'or  posés  3,  2,  2  et  3,  à  la  bordure 
d'or  chargée  de  huit  sautoirs  d'azur  posés  3,  2,  2,  1 ,  qui 
est  de  la  baronnie  d'Herderssem  ; —  l'écu  surmonté  d'un 
bonnet  antique  de  baron,  et  supporté  à  dextre  par  un  homme 
sauvage  portant  la  bannière  aux  armes  du  premier  grand 
quartier,  et  à  senestre  d'un  lion  d'or  portant  la  bannière 
aux  armes  du  :  sur  le  tout  du  tout,  » 

Rooman  porte  : 

a  De  gueules  à  la  fasce  d'or  chargée  de  trois  poires  au 
«  naturel.  » 

Louis  Henri  Ghislain  eut  de  son  mariage  avec  Marie 
Joséphine  Amelberge,  baronne  du  Bois  dit  van  den  Bossche, 
sept  enfants,  savoir  : 

A.  Henri  François  Louis  Marie  Joseph  Le  Fèvere,  né  à  Garni,  le 
37  août  1792,  garde  d'iionneur  à  cbeval,  désigné,  en  1813,  pour  le  ser- 
vice de  l'empereur  Napoléon;  it  assista  aux  batailles  de  Dresde,  Leip- 


FÈVERE.  221 

zîg  et  Hanau^  qai  signalèrent  la  retraite  des  armées  françaises  ;  rentré 
dans  sa  patrie,  il  fut  employé  dans  les  ^finances  sous  le  gouvernement 
hollandais,  mourut  à  Gand,  sans  alliance,  le  11  octobre  1819,  et  fut  in- 
humé à  Herdersem. 

B.  Isabelle  Louise  Marie  Joséphine  Colette,  née  à  Gand,  le  13  août  1793, 
morte  à  Gand,  le  11  avril  1824,  et  inhumée  à  Herdersem,  épousa,  à  Gand, 
le  10  janvier  1831,  Félix  Paul  Ferdinand  de  Genellis  de  Gleybemmer 
(de  gueules  au  chevron  d'or,  accompagné  en  pointe  d'un  croissant  de 
même),  bachelier  en  droit,  né  à  firuges,  le  33  novembre  1773,  fils  de 
Félix  et  de  Glaire  Jeanne  Catherine  Ramondt,  mort  à  Bruges,  sans  pos- 
térité et  dernier  de  son  nom,  le  3  janvier  1848. 

G.  Louis  Charles  Ghislain  Marie  Joseph  Le  FàvBRs,  chef  de  la  branche 
Le  Fëvere  de  Maneghem,  qui  suit,  X. 

D.  François  Marie  Joseph  Ghislain  Ls  FàvERS,  né  à  Gand,  le  13  juil- 
let 1796,  mort  à  Gand,  le  16  octobre  1803,  et  inhumé  à  Herdersem. 

B.  Marie  Colette  Louise  Joséphine,  née  à  Gand,  le  13  août  1797,  morte 
à  Gand,  le  i  avril  1833,  dans  la  paroisse  de  Saint  Michel,  où  se  trouve 
son  blason,  et  inhumée  dans  le  caveau  de  la  famille  de  son  époux,  au 
cimetière  de  la  porte  de  Bruges,  sous  un  beau  monument,  aux  armes 
de  d'Hoop  et  Danneels,  épousa,  à  Gand,  le  10  janvier  1831,  Ferdinand 
Théodore  Adolphe  d'Hoop  (de  gueules  au  lion  couronné  d'or,  armé  et 
iampasfté  d'azur  cantonné  de  quatre  coquilles  d'or),  né  à  Gand,  le 
31  mars  1798,  docteur  en  droit,  ancien  sénateur  de  Belgique,  fils  d'An- 
toine François,  écuyer,  seigneur  de  Singhem,  directeur  des  domahies  en 
Flandres,  et  d'Hélène  van  Alstein,  dont  huit  enfants  : 

a.  Victor  François  Marie  Joseph  Ghislain  d'Hoop,  né  le  13  novembre  1821, 
bachelier  en  théologie  à  rUniversitô  de  LouvaiD,  curé  de  Notre-Dame  de  Saint 
rierre,  à  Gand. 

b.  Louis  Antoine  Marie  Joseph  Ghislain  d'Hoop,  docteur  en  droit,  né  le  26 
novembre  1822. 

c.  Félicité  Françoise  Marie  Josèphe  Ghislaine,  née  le  16  février  1824. 

d.  Jules  Ferdinand  Marie  Joseph  Ghislain  d'Hoop,  docteur  en  droit,  né  le  i«' 
avril  1825,  épousa,  à  Cambrai,  le  2  octobre  1855,  Euphrasie  Goethals,  fille  de 
^iioent  Goetlials-Danneels,  dont  postérité. 

e.  Lôonie  Marie  Joséphine  Ghislaine,  née  le  27  juin  1826,  morte  le  6  octobre 
suivant. 

f.  Félix  Henri  Marie  Joseph  Ghislain  d'Hoop,  né  le  26  juillet  1827,  archiviste 
de  la  Flandre  occidentale,  épousa,  à  Bruxelles,  le  2  juîUet  1861,  Maria  Cécile 
Hélène  Plot,  née  à  Schaerbeck,  le  29  mai  1843,  fiUe  de  Guillaume  Joseph  et 
d'Hermelinde  Walecamp.  , 


222  LA  BEL&IQVB  HÉRALDIQUE. 

g,  Ferdidand  Maria  Joaeph  Ghialain  Sirapfain  d*Hoo»,  né  le  29  janvier  1829, 
piétra,  mort  à  Hauadan  tel  Gand,  te  S  octobre  18M. 

h.  Georgine  Marte  Joaéphine  Ghiateine,  née  te  U  août  1830,  morte  te  i& 
juiltet  1832. 

P.  Ferdinand  Marie  Joseph  Gbislain,  cbef  de  la  branche  de  Le  Fèvere 
de  Tenboye^  qui  suit,  X,  après  son  frère  Louis  Charles  Ghislain  Marie. 

0.  Lucie  Marie  Josépbhie,  née  à  Gand  le  27  mai  1800,  décédée  à  Gand, 
le  H  décembre  i81S,  et  inhumée  à  Herdersem. 


■tw  JrOVWrB  OT 


X.  Louis  Ghables  GmsLAiN  Maris  Lb  Fèvebe  db  Manbghbm 
m  DE  Tbr  Beke.  —  U  porte  Le  Fèvere  pur  — •  reconnu  dans 
la  noblesse  en  même  temps  que  son  frère  par  arrêté  royal  du 
28  avril  1853  et  par  lettres  patentes  du  31  décembre  1859,  né 
le  31  août  1794,  à  Bamem,  près  de  Dusseldorf,  Westphalie, 
pendant  Témigration  de  ses  parents,  employé  dans  les  ad- 
ministrations civiles  et  financières  sous  le  gouvernement 
des  Pays  Bas,  épousa  :  1®  à  Meerendré,  près  de  Gand,  le 
10  janvier  1835,  Clémence  Ferdinandine  Marie  Coolman 
(Bcartelé  au  premier  et  au  quatrième  d'argent  à  trois  mer- 
lettes  de  sable,  au  douzième  et  au  troisième  de  gueules  à 
trois  sautoirs  d*or  à  la  bordure  d'or  qui  est  Andries  et  sur  le 
tout  un  croissant  d'azur),  sa  cousine,  née  à  Gand,  le  17  jan* 
vier  1807,  morte  à  Gand  sans  postérité,  le  22  janvier  1837, 
fille  de  Robert  Joseph  Ghislain,  chevalier  seigneur  de  Bale- 
ghem,  Anvaing,  Ter  Cameren  et  de  Marie  de  Vette,  petite 
fille  de  Ferdinand  et  de  Marie  Madeleine  de  la  Tour  et  Tassis 
et  inhumée  à  Herdersem  ;  2"*  à  Notre  Dame  de  Saint  Pierre, 
à  Gand,  le  21  novembre  1842,  Marie  Anne  Colette  de  Potter 
(D'azur  au  croissant  d'argent  au  chef  cousu  de  même  chargé 
de  trois  quintefeuilles  de  gueules),  née  à  Gand,  le    28 


FÈVKRB.  223 

mare  1823,  fille  de  Philippe  Jean  Ambroise  et  de  Marie 
Anne  Caroline  Le  Révérend,  dont  six  enfants,  savoir  : 

A.  Paal  Louis  Jean  Baptiste  Marie  Joseph  GhislaiJi  Le  Fâvere  db 
Makbohbm ,  né  à  Gand,  le  35  septembre  i8d3. 

B.  Léon  Louis  Ferdinand  Marie  Joseph  Gliislain  Lb  Fèvere  de  MàNE- 
oHsif ,  Dé  à  Gand,  le  i*'  mars  1845. 

G.  Èlisa  Louise  Philippine  Marie  Josèphe  Ghislaine»  née  à  Gand,  le 
l**  octobre  1846. 

D.  Octave  Louis  Ferdinand  Théodorle  Marie  Joseph  Ohislahi  Le 
FÈVBRB  DE  Maneohem,  ué  à  Gand,  le  B  janvier  1880. 

B.  Céline  Louise  ÂugusUne  Félicité  Marie  Josèphe  Ghislaine,  née  à 
Gand,  le  19  septembre  1883'. 

F.  Valérie  Louise  Victoire  Marie  Joséphine  Ghislaine»  née  k  Gand«  le 
M  sept6mbre:i885. 

!.«  Vèvere  4e  TeMli«Te. 


X.  FBADiNANn  Marie  Joseph  Ghislain  Le  Fèvere  de  Ten- 
HovE,  Vryssel,  docteur  en  droit,  né  à  Gand,  le  6  octobre  1798, 
ancien  employé  sous  le  gouvernement  des  Pays  Bas  et  de 
Belgique  dans  les  domaines,  les  finances  et  le  cadastre  de 
l'Etat,  écartèle  de  Lb  Fèverb  et  de  du  Bois  dit  van  den 
Bossche.  Il  épousa  à  Gand,  le  6  octobre  1830,  Eulalie  Grégoire 
Philippine  d'Hoop  de  Singhem,  née  à  Gand,  le  26  octo- 
bre 1801,  sœur  de  Ferdinand  d'Hoop,  sénateur,  ci-dessus, 
morte  à  Gand,  le  28  mars  1841,  dans  la  paroisse  de  Saint 
Martin,  où  Ton  trouve  son  blason,  et  inhumée  dans  le 
caveau  de  la  famille  d'Hoop,  dont  cinq  enfants,  savoir  : 

A.  fiudoxie  Marie  Joséphine  Ghislaine  Colette,  née  à  Gand,  le  8  fé- 
vrier 1839,  épousa,  à  Gendbrugge  lez  Gand,  le  15  septembre  1859,  Charles 
Joseph  Edouard  Fontaine  de  Ghelin  (voir  plus  loin),  né  à  Herchies, 
Hainaut,  le  10  juiUet  1830,  fils  d'Bdouard  Antoine  Augustin  et  de 
Thérèse  Eugénie  Philippine  Fontaine  de  Fromentel,  dont  une  fllle: 

Lucie  Valentine  Antoinette  Marie  Josèphe  Ghislaine,  née  à  Gendbrugge  lez 
Gand,  le  29  septembre  1861, 


224  LA    BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

B.  Tbarsille  Marie  Joséphine  Ghislaine,  née  à  Harlebeke,  le  10  mars  1833 
morte  à  Gand,  le  38  octobre  1856. 

G.  Valentine  Marie  Joséphine  Ghislaine,  née  à  Gand,  le  S5  mai  1836i 
épousa,  à  Gand,  le  19  avril  1858,  Ainred  Pierre  Antoine  Serdobbel,  né  à 
Gand,  le  15  janvier  1833,  fils  de  Victor  Loais  Joseph  et  de  Glotilde  Marie 
Florentine  de  Contreras,  et  frôre  de  Georges  Serdobbel  de  Serret  (de 
sable  au  chef  denché  d*or,  chargé  de  deux  étoiles  à  jsix  rais  de  gueules), 
dont  trois  enfants  : 

a.  Raoul  Ferdinand  Marie  Joseph  Ghislain  Seboobbbl,  né  à  Gand,  le  29  fé- 
vrier 1859. 

b.  Zoé  Eudoxie  Victorine  Marie  Joséphine  Ghislaine,  née  le  11  juillet  1860. 

c.  Marie  Emerence  Irène  Josèphe  Ghislaine,  née  à  Gand,  le  15  janvier  1882. 

D.  Irené,  qui  suit,  XI. 

E.  Léocadie  Félicité  Marie  Joséphine  Ghislaine,  née  à  Gand,  le  37  dé- 
cembre 1840. 

XI.  Irené  Ferdinand  Jean  Baptiste  Marie  Joseph  Ghislain 
Le  Fèvere  de  Tenhove,  né  à  Gand,  le  13  novembre  1837, 
docteur  en  droit,  épousa  à  Gendbrugge  lez  Gand,  le  24  no- 
vembre 1863,  Evélina  Jeanne  Marie  Ghislaine  de  Meester  de 
Ravestein  (De  sable  à  la  croix  formée  de  neuf  boules  —  cinq 
en  tout  sens  —  d'or),  née  à  Gand,  le  19  juillet  1842,  fille 
d'Auguste  ^ouis  Marie  Ghislain  et  d'Idalie  Marie  Ghislaine 
van  den  Hecke  de  Lembeke,  moite  à  Gand,  le  2  avril  1865, 
et  inhumée  à  Gendbrugge  lez  Gand,  dans  le  caveau  de  la 
famille  de  Le  Fèvere  de  Tenhove,  dont  un  fils,  savoir  : 

Fernand  Auguste  Marie  Joseph  Ghislain  Le  Fèvere  ns  Tenhove,  né 
à  Gand,  le  S7  mars  1868. 


^^«x»- 


FICQUELMONT. 


ll'Ot,  i  iMb  p*li  de  âtUé  H  4«  |niii1«t,  abalMJi,  a«  pl«d  ft«bé«  snnuMitAi  d'oa  le«p  paiMat  4« 
•«t.  fttun  :  dt«B  «ft«ra|N  «fan  <•  imm  miraii.  OoGaona  :  ft  do^  ' 


La  mason  de  Ficquelmont  est  Tune  des  plus  anciennes, 
des  plus  nobles,  des  plus  distinguées  de  Tancienne  chevale- 
rie de  Lorraine.  Son  nom  et  ses  armes  étaient  jurés  et  reçus 
depuis  un  temps  immémorial  dans  les  quatre  chapitres  no- 
bles et  séculiers  des  duchés  de  Lorraine  et  de  Bar,  Remire- 
mont,  Epinal,  Poussay  et  Bouvières. 

VHistoire  de  la  Maison  de  Salles ^  aux  preuves,  p.  1 43,  contient 
la  généalogie  de  la  maison  de  Ficquelmont  qui  lui  est  alliée 
depuis  1 703.  Cette  histoire,  longtemps  attribuée  à  dom  Galmet, 
a  été  restituée  à  son  auteur  légitime,  le  père  Louis  Charles 
Hugo,  abbé  d'Estival  par  M.  Joannis  Ouigard,  bibliothécaire 
de  la  Bibliothèque  Impériale  à  Paris,  dans  son  ouvrage  inti* 
tulé  Bibliothèque  Héraldique  de  la  France;  Paris,  ûentu,  1861, 
in-8®  de  xxni— 527.  Le  travail  de  M.  Joannis  Guigard,  vérita- 
ble monument  de  critique  et  d'éinidition,  auquel  Ilnstitut  de 
France,  section  :  Académie  des  Inscriptions  et  Belles-lettres, 
a  décerné  une  mention  très-honorable  dans  sa  séance  so- 
lennelle du  31  juillet  1863,  contient  la  bibliographie  systé- 
matique de  tous  les  ouvrages  qui  ont  paru  depuis  l'invention 
de  Timprimerie  jusqu'à  nos  jours,  sur  le  blason,  les  ordres 
de  chevalerie,  les  tournois,  les  combats  singuliers,  Thistoire 


226  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

et  Torganisation  de  la  noblesse,  la  féodalité,  les  apanages  et 
les  généalogies  concernant  spécialement  la  France.  Au  mi- 
lieu de  tant  de  productions  éphémères  qui  fourmillent  au- 
jourd'hui, on  est  heureux  de  trouver  des  œuvres  qui,  comme 
celle-ci,  se  recommandent  par  la  science  et  la  scrupuleuse 
exactitude. 

C'est  d'ailleurs,  sur  les  titres  de  sa  maison  et  sur  les  mé- 
moires de  Balthazar  Honat  que  la  généalogie  de  Ficquelmont 
a  été  établie. 

Gérard  de  Ficquelmont,  chevalier,  seigneur  du  nom,  fîe- 
rardus  Dominus  de  Fiscaimont,  miles  ^  vivait  en  il  30,  ainsi  qu'il 
est  rapporté  dans  une  charte  de  cette  année,  pour  l'abbaye 
de  Saint  Pierre-Mont.  # 

!•  Raymond  de  Ficquelmont,  eut  un  fils,  Pieron ,  qui 
suit,  m. 

II.  Pieron  de  Figquelmonst»  chevalier,  dit  Ghabontil ,  eut 
un  fils,  Erard,  qui  suit,  III. 

m.  Erard  de  Ficquelmont,  vivant  en  1277,  eut  un  fils, 
Hanassès,  qui  suit,  IV. 

lY.  Manassès  de  Ficquelmont,  vivant  en  1346,  épousa  Marie 
Dannoy,  dont  un  fils,  Erard,  qui  suit,  V. 

V.  Erard  de  Ficquelmont,  épousa  Isabelle  de  Senamenil, 
dont  trois  enfants,  savoir  : 

Â.  Henri,  qui  suit,  VI. 

B.  Simonette,  épousa  Jean  de  Saolx. 

G.  Isabelle,  épousa  Jean  de  Billy,  dit  d'Âviller. 

VI.  Henri  de  Ficquelmont,  seigneur  du  nom  et  de  Puxe, 
épousa  Marie  le  Loup,  dont  deux  enfants,  savoir  : 

À.  Erard,  qui  suit,  VU. 


PICQUELMONT,  227 

B.  Isabelle,  épousa  Bameqain  d'Àrchambonrg. 

VII.  Erard  de  Ficquelmont,  seigneur  du  nom»  épousa  Isa- 
belle de  Gorincourt,  dont  un  fils,  Robert,  qui  suit,  VIII. 

VIII.  RoBRRT  DE  FicQUELMONT,  seigucur  de  Ficquelmont, 
de  Puxe  et  de  Champé,  capitaine  et  prévôt  de  Briey,  épousa 
Jacqueline  d'Oley,  fille  de  Jean,  chevalier,  et  deLaure  d'Orio- 
courtf  dont  un  fils,  Vautrin,  qui^uitJX. 

IX.  Vautrin  de  Ficquelmont,  seigneur  de  Ficquelmont, 
capitaine  et  prévôt  de  Briey,  en  1473,  épousa  Françoise  de 
Housse^  dame  de  Mars  la  Tour^  fille  de  Philippe,  seigneur 
d'Anderny,  et  de  Jeanne  d'Aviller,  dame  de  Mars  la  Tour, 
sœur  de  Gérard  d'Aviller,  grand  écuyer  de  Lorraine,  dont 
trois  enfants,  savoir  : 

Â.  Robert,  qui  suit,  X. 

B.  Jacqueline,  épousa  Jacques  de  Gustine,  baron  d*Ausstance* 
G.  Marie,  épousa  Guillaume  de  la  Tour,  seigneur  de  Jendelise,  capi- 
taine et  prévôt  de  Gonflans. 

X.  Robert  de  Ficquelmont,  seigneur  de  Ficquelmont  et  de 
Mars  la  Tour,  capitaine  et  prévôt  de  Briey,  en  1522,  épousa 
Anne  de  la  Tour,  fille  de  Thomas  delà  Tour  en  Voivre,  et  de 
Marguerite  d'Epinal,  dont  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Baltbazar,  qui  sait,  XI. 

B.  Françoise,  épousa  Philippe  de  Lidseras,  seigneur  de  Bosserville. 

XI.  Balthazar  de  Ficquelmont,  seigneur  de  Ficquelmont, 
de  Mars  la  Tour,  de  Moustier,  épousa  Catherine  de  Cle- 
mery,  fiUe  de  René  et  de  Françoise  de  Gournay,  dont  deux 
fils,  savoir  : 

À.  René,  qui  suit,  XII. 

B.  Hobert,  fondateur  de  la  branche  cadette. 

XII.  René  DE  Ficquelmont,  seigneur  de  Mars  la  Tour^  écuyer 


228  LA  BELGIQUl  HÉRALDIQUE. 

du  duc  Charles  III^  épousa,  en  1570,  Claude  de  Joyeuse,  fille 
de  Foucaud  de  Joyeuse,  comte  de  Grand  Pré,  et  d'Aune  d'An- 
glure,  dont  deux  fils»  savoir  : 

A.  ^Itbazar,  qui  soit,  XIU. 

B.  René  Louis  db  Figquelmont  ,  abbé  de  Mouzon  et  de  BeUeyal, 
envoyé  du  roi  Très-Chrétien  vers  les  États  de  l'Église. 

Xin.  Balthazar  de  Figqublmomt,  seigneur  de  Mars  la 
Tour  et  maître  d'hôtel  du  roi  Louis  XIII,  épousa,  en  1605, 
Charlotte  d'Anglure,  fille  d'Affricain  d'Anglure  Bourlemont 
et  de  Marguerite  de  la  Beaulme,  dont  troiS  enfants,  savoir  : 

A.  Léonard,  (pii  suit,  XIV. 

B.  Anne,  chanoinesse  de  Poossey,  épousa  d*Ambly,  seigneur  de 
Tourteron. 

G.  Jeanne  Claude  Christine,  morte  en  1679  et  inhumée  auprès  de  son 
mari,  à  Ruette,  épousa  Claude  de  Briey,  baron  de  Landres  et  de  Fontoy, 
seigneur  de  Ficquelmont,  du  chef  de  sa  femme,  de  Ruette,  de  Buzy,  de 
FléviUe,  de  Lixière,  membre  de  rassemblée  de  Tandenne  chevalerie  de 
Lorraine,  lors  de  la  cession  de  la  Lorraine  À  la  Anmce,  né  en  iSlO, 
mort  en  avril  1672. 

Nous  avons,  au  tome  II ,  page  184,  généalogie  de  Briey, 
mentionné  cette  alliance,  en  suivant  l'orthographe  de  Jean 
Cayon,  qui  écrit  Ficquémont. 

• 

XIY.  Léonard  de  Ficquelmont,  seigneur  de  Mars  la  Tour, 
de  Chaumont,  capitaine  et  magor  au  régiment  de  Blainville, 
pour  le  service  de  Charles  lY,  épousa^  en  1642,  Anne  de  Bai- 
gecourt,  fille  d'Antoine  de  Raigecourt  et  d'Elisabeth  de  Flo- 
rainville,  dont  deux  enfants,  savoir: 

A.  René  Louis,  qui  suit,  XY. 

B.  Jeanne  Elisabeth,  épousa  Antoûie  de  Clairon,  baron  de  Saffre. 

XY.  René  Louis  de  Figqublmont,  seigneur  de  Mars  la  Tour, 
de  la  Tour  en  Yoivre,  de  Chaumont,  capitaine  au  régiment 
de  Mauléon-cavalerie,  épousa,  en  1666,  Marie  Thérèse  de 


\ 


FICQUBLMONT.  229 

Lambertye,  fille  de  Jean,  comte  de  Lambertye,  gouverneur 
de  Longwy,  maréchal  de  camp  des  armées  de  Sa  Majesté  Très 
Chrétienne,  et  de  Marguerite  de  Gustine,  baronne  de  dons, 
dont  quatre  enfants,  savoir  : 

A.  Léonard  de  Ficquelmont,  capitaine  au  régiment  â'Asfeld -dragons, 
mort  sans  alliance^  tué  en  Catalogne,  le  28  octobre  1709,  au  service  de 
Sa  M^esté  le  roi  d'Espagne,  Pbilippe  V. 

B.  Jeanne,  (^anoinesse  de  Sainte  Marie  de  Metz,  épousa:  i«  N.  de 
Gustine;  3*  Jean  Baptiste,  comte  de  Lamezan. 

G.  Catherine  Louise,  cbanoinesse  de  Remiremont,  épousa  François  des 
Salles,  comte  de  Rorté.* 
D.  Marguerite,  cbandnesse  àBouxiéres. 


XII.  Robert  oe  Ficquelmont^  seigneur  de  Moustier,  cham- 
bellan de  Charles  III,  duc  de  Lorraine,  épousa  Elisabeth  de 
Strainchamp,  dont  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Henri  db  Ficquelmont,  seigneur  de  Moustier,  épousa  Philiberte  de 
Gonniay,  dont  une  flUe  : 

Chaflotte,  Aponsa  Paul  de  Qoamay,  seigneur  de  Fiiauville. 

B.  Jean,  qui  suit,  XIIL 

Xni.  JjEAN  DE  Ficquelmont^  seigneur  de  Paroye,  capitaine 
au  service  de  France,  épousa  Catherine  de  Rand,  dont  deux 
fils,  savoir  : 

A.  Jean  François,  qui  suit,  XIV. 

B.  Henri  db  f  icqueliiont,  lieutenant  colonel  au  service  de  Sa  Majesté 
impériale  et  Royale  Apostolique,  mort  sans  alliance. 

XIV.  Jean  François  oe  Ficquelmont,  seigneur  de  Paroye, 
cdonel  des  troupes  impériales,  puis  capitaine  commandant 

là  BELGIQUE  HtRALDIQUE,  HT.  18 


230  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

une  compagnie  de  chevau-légers  de  la  garde  de  Son  Altesse 
Royale  «  épousa  Marguerite  de  Chauvirey,  fille  de  Jean 
François,  baron  de  Chauvirey,  capitaine  des  gai*des  du 
corps  de  Charles  IV,  et  de  Françoise  de  Bellevaux,  dont  trois 
enfants,  savoir  : 

A.  Charles,  qui  suit,  XV. 

B.  Gbarlotte  Thérèse,  épousa  Gbarles  de  Fussey,  baron  de  Melay. 
G.  Jean  Henriette,  épousa  Charles  Canon,  marquis  de  Ville. 

XV.  Charles  de  Ficquelmont,  seigneur  de  Paroye,  capi- 
taine de  cuirassiers  au  service  de  l'empereur  d'Autriche, 
chambellan  et  lieutenant  des  chevau-légers  de  la  garde  de 
Son  Altesse  Royale,  épousa,  en  1709,  Anne  Marguerite  de 
Chauvirey,  fille  de  Nicolas  François,  comte  de  Chauvirey, 
maréchal  de  Lorraine,  et  de  Caroline  Marie  Gertrude  de  Don- 
gerberghCydontun  fils,  Jacques,  qui  suit,  XVI. 

XVI.  Jacques,  comte  de  Ficquelmont  et  du  Saint  Empire 
romain,  capitaine  au  régiment  de  Kalckreith,  depuis  de 
Thurn,  cavalerie,  épousa  Marie  Anne,  comtesse  de  Butler. 

De  ce  mariage  proviureajt  plusieurs  enfants.  La  branche 
atnée,  qui  resta  en  Allemagne, s'est  éteinte,  dans  la  personne 
de  Charles  Louis,  comte  de  Ficquelmont,  chevalier  de  la  Toi- 
son d'Or^  chambellan,  conseiller  intime  actuel,  feldzeugmes- 
tre  et  général  de  cavalerie,  propriétaire  du  6*  régiment  de 
dragons,  ministre  d'Etat  et  des  conférences,  né  à  Nancy,  le 
23  mars  1777,  mort  à  Nancy,  le  6  avril  1853,  qui  de  son  ma- 
riage avec  Dorothée,  comtesse  de  Tiesenhausen,  morte  à  Ve- 
nise, le  19  avril  1863,  n'eut  qu'une  fille  mariée  à  Edmond, 
prince  de  Clary  et  d'Aldringen. 

Jacques,  comte  de  Ficquelmont,  eut  encore  entre  autres 
enfants  :  un  fils  Antoine  Charles  Jean  Népomucène  Ignace,  qui 
suit,  XVII. 


FIGQUELMONT.  231 

XVII.  AirroiNE  Ghables  Jean  Népomugènb  Ignace,  comte  de 
FiccuELMONT,  né  à  Nagguiyarin,  Hongrie,  le  20  décembre  1 753, 
mort  à  Spa,  le  18  octobre  1833,  reconnu  dans  son  titre  de 
comte,  transmissible  par  ordre  de  primogéniture  le  16  juillet 
1822»  commandant  de  place,  à  Spa,  épousa  :  l""  Marie  Thé- 
rèse Papejans  de  Morchoven;  2°  Rosine  Joséphine  Louise, 
baronne  de  Hervay . 

U  eut  du  premier  lit  deux  enfants^  savoir  : 

A.  Marie  Pbllippiiie,  sans  alUance. 
6.  Antoine  Jacques,  qjax  suit,  XYIII. 

n  eut  du  second  lit  trois  enfants,  savoir  : 

G.  Anne  Marie. 

D.  Florimond  Frédéric  Maximilien  Ghislain  de  Figquelmont,  né  le 
S6  octobre  iSOO,  officier  d'ordonnance  du  roi,  ancien  capitaine  d'artil- 
lerie, retraité  avec  le  grade  de  major  honoraire,  cheyalier  des  ordres  de 
Léopold  et  de  Guillaume  I**,  des  Pays-Bas,  décoré  de  la  médaille  de 
Java»  épousa  Anne  van  Gestel,  dont  il  n*a  pas  d'enfant. 

£.  Thérèse. 

XVUI.  ANTOINE  Jacques,  gomtIiDe  Figquelmont,  né  à  Gand 
le  21  novembre  1789,  mort  à  la  Haye,  le  16  janvier  1839,* 
major  aide  de  camp  de  Son  Altesse  Royale  le  prince  Frédéric 
des  Pays  Bas,  épousa  à  Tilbourg,  Marie  Thérèse  de  Chestret, 
fille  de  Jean  Remy  et  de  Marie  Thérèse  Losson,  dont  deux 
enfants,  savoir  : 

A.  Edouard,  qui  suit,  XIX. 

B.  Alice,  née  à  Merbeeck  lez  Bruxelles,  le  3  mars  18S8,  épousa,  le 
J^  décembre  1845,  le  baron  Picot  de  la  Peyrousse. 

XIX.  Edouard,  comte  de  Figquelmont,  né  le  31  aoftt  1823, 
capitaine  au  2*  régiment  de  chasseurs  à  cheval,  épousa,  le 
19  janvier  1854,  Alix  Marie  Charlotte  Schoorman,  née  à  Gand 


232  LA  BBLGIQUB  HÉRALDIQUE. 

le  2  décembre  1832,  fille  d'Amand  François  Charles  Jean  et  de 
Marie  Françoise  Ghislain  Limnander,  dont  trds  filles,  savoir  : 

A.  Hélène  Alix  Joséphine  Marie  GbisUine,  née  à  Gand,  le  t  mai  1865. 

B.  Marguerite  Marie  Alix  Ghislaine,  née  à  Bruges,  le  0  mars  1857. 
G.  Bertbe  Philippine,  née  à  Bruges,  le  9  mars  1850. 


FLORISONE. 


r,  ft  ta  tmm  éê  pteakÊ,  »ffoapt|rtt  co  dwfd'n  «rbnét  tiMpISp  plate  mimi 
4a  ■>*■#•  et  «B  patett  d«  trois  rmu  et  fMolcs,  Utiti  «t  frallUet  et  ilntph.  SOMMin  !  dtas 
■-■  ^m  tumtmnU, 

Cette  famiUe,  originaire  de  la  Hollande ,  s^est  établie,  pro- 
bablement, vers  la  première  moitié  du  xvi*  siècle,  à  Tpres, 
où  ses  membres  ont  occupé  des  emplois  élevés  dans  la  magis- 
trature, tant  de  la  yiUeque  de  la  chàtellenie,  et  se  sont 
alliés  à  la  plupart  des  noms  patriciens  de  la  West-Flandrc. 

I.  Simon  Florisonb  épousa  Marie  N,  dont  un  fils,  Nicolas, 
qui  suity  II. 

n.  Nicolas  Florisonb,  né  en  1585,  mort  le  1*' novembre 
1629,  épousa,  en  mai  1608,  N.  Foumier,  née  en  1585,  morte 
le  3  novembre  1645,  dont  neuf  enfants,  savoir  : 

Â.  Simon,  fondateur  de  la  première  branche. 
B.  Jean  Flobibonb,  né  le  M  janvier  idli,  mort  le  90  septembre  i<Mtt, 
éponn  Françoise  Iweins,  dont  trois  enfants  : 

A.  Françoise,  aUài  PétroneUe,  née  le  8  Juillet  1631,  morte  le  11  Juin  1707, 
àpoofla  Jean  Mortier. 
6.  Roland  Fioaiaoïfi,  née  le  31  juillet  1633. 
c.  Marie,  née  le  4  juin  1636,  épousa  N.  Mortier* 

G.  Robert  Florisonb,  né  le  93  décembre  1613,  mort  le  6  novem- 
bre 1619. 


234  LA  BELaïQUB  HÉRALDIQUB. 

D.  François,  fondateur  de  la  seconde  branehe. 

B.  Pierre  Florisonb,  ne  le  5  novembre  idi9,  mort  en  bas  âge. 

P.  Nicolas  Florisonb,  né  le  30  Juin  1631.  mort  le  33  juillet  1699. 

6.  Jeanne,  née  le  10  novembre  1633,  morte  le  37  mai  1603. 

H.  Madeleine,  né  le  7  avril  1636,  morte  le  8  février  1653. 

I.  Pierre  Florisonb,  religieux  de  Tordre  de  Saint  Dominique,  né  le 
3i  décembre  1628,  mort  le  3  avril  1673,  et  inbumé  au  couvent  des 
Dominicains,  à  Ypres. 


m.  SififON  Florisonb,  né  le  2  juin  1609,  mort  le  10  juin 
1684,  épousa  :  1^  Jeannette  Paeldynck,  flUe  d'André  et  de 
Marie  Verhamme ,  petite  fille  d'André  et  de  Madeleine  de 
Langhe,  arrière  petite  fille  d'André  et  de  Marie  van  der 
Meere,  sous  arrière  petite  fille  d'André  Paeldynck  qui  épousa, 
en  1480,  Jeannette  du  Quesnoy  ;  ^2?  le  19  octobre  1653,  Mar- 
tine Walwein,  fille  d'OKvier  et  de  Marie  Achtemorte,  née  le 
20  novembre  1626,  morte  le  23  février  1698,  et  inhumée  avec 
son  mari,  à  l'église  des  Dominicains  à  Ypres,  sous  une  pierre 
tumulaîre  ornée  de  leurs  armoiries. 

Il  eut  du  premier  lit  cinq  enfants,  savoir  : 

A.  Robert,  qui  suit,  IV. 

B.  Jeannette,  morte  le  1"  septembre  1738,  veuve  de  Jean  Gouer. 
G.  Marie  Catherine,  religieuse. 

D.  Gbrisline,  religieuse. 

E.  Marie,  épousa  François  Canon. 

Il  eut  du  second  lit  huit  enfants,  savoir  : 

F.  Ferdinand  François,  dont  la  postérité  suit,  IV,  après  celle  de  son 
rère  consanguin  Robert. 

0.  S^mon  Florisonb,  né  le  3i  décembre  iOBS,  mort  en  bas  âge. 
H.  Marie  Thérèse,  née  le  36  juin  1659. 

1.  Barthélemi  Florisonc,  frère  jumeau,  mort  le  9  septembre  1604. 

J.  Simon  François  Floribone,  prèlre,  vicaire  à  Qbeluwe,  né  le  39  oc* 


FLORISONB.  235 

tobre  IMt,  mort  le  11  septembre  1604,  et  Inbuiné  au  couvent  des  Domi* 
nicains,  à  Ypres,  dans  le  caveau  de  ses  parents. 

K.  Marie  Jeanne,  née  le  16  août  1664. 

L.  Elisabeth,  née  le  %l  mars  1665,  morte  en  bas  &ge. 

M.  Catherine,  née  le  18  septembre  1671. 

IV. Robert  Florisone  épousa  ;  1  ®  le  4  novembre  1 663,  Jean- 
nette Cappella  ;  2«  le  20  août  1668,  Catherine  de  Vos. 
Il  eut  du  premier  lit  trois  enfants,  savoir  : 

A.  Simon  fiartbélémi  Florisone,  né  le  35  août  1664. 
fi.  Jean  François  Florisone,  né  le  29  janvier  1666. 
G.  Catherine  Thérèse,  née  le  25  novembre  1667. 

Il  eut  du  second  lit  sept  enfants,  savoir  : 

D.  Jeanne  Thérèse,  née  le  7  août  1669. 

E.  Dorothée,  née  le  4  février  1671,  morte  sans  alliance,  le  3  octo- 
bre 1736. 

F.  Pierre  Albert  Florisone,  né  le  S4  février  1673. 

0.  François  Dominique  Florisone,  né  le  6  août  167S. 
E  Anne  Thérèse,  née  le  34  mai  1677. 

1.  Jean  Joseph  Florisone,  né  le  18  avril  1683. 

J  Simon  Thadée  Florisone,  né  le  29  avril  1687. 


IV.  Ferdinand  François  Florisone,  mort  le  15  août  1694, 
épousa  Hélène  Berten,  dont  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Simon  François,  qui  suit,  V. 

B.  François  George  Florisone,  épousa  N.  Gajet,  dont  une  flUe  : 

Louise. 

V.  Si»ON  François  Florisone  épousa  Isabelle  Heems,  dont 
quatre  enfants,  savoir  : 

A.  François  Jean,  qui  suit,  VI. 

B.  Basile  Ignace  Florisone,  chanoine  régulier  de  TAbbaye  de  War- 
neceele  les  Ypres,  curé  à  Gyverinchove,  mort  à  Bmges,  en  1708. 


236  hk  BBLaiOtTB  HÉRALDIQUE. 

G.  Anne  Glaire,  fille  dèrote. 

D.  Joseph  Ignace  Plorisonb,  père  réoollet. 

VI.  François  Jean  Florisone  épousa,  le  15  novembre  1756, 
Louise  Constance  deJagher,  dont  cinq  enfants,  savoir  : 

A.  Marie  Louise,  née  le  19  août  1767^  morte  le  3  octobre  17S7. 

B.  Anne  Glaire,  née  le  4  septembre  1788. 

G.  Louis  François  Florisonb,  né  le  18  mai  1700,  mort  le  7  août  1700. 
D.  Placide  Golomban  Florisone,  né  le  %i  février  1781. 
B.  Louis  François  Florisonb,  né  le  H  août  1785. 


in.  François  Florisone,  né  le  23  octobre  1615,*  mort  le 
15  février  1685,  épousa  :  lole  23  février  1650,  Jeanne  Annoot, 
morte  le  31  mai  1655  ;  et  2*  Anne  Note,  fille  de  François  et  de 
Catherine  Costers,  morte  le  6  mai  1670. 

Il  eut  du  premier  lit  cinq  enfants,  savoir  : 

A.  François,  qui  suit,  IV. 

B.  Pierre  Simon  Florisone,  né  le  %l  Janvier  18Bt,  sans  alliance. 

G.  Grégoire  Florisone,  religieux  à  l'Abbaye  de  Bergues  Saint  WInoc, 
mort  le  21  décembre  1880. 
0.  Jean  François  Florisonb,  né  le  6  février  18&4,  sans  alliance. 

E.  Jérôme  Florisonb,  curé  à  Rubrouck,  né  le  14  avril  1855,  mort  le 
S6  août  1719,  et  inbumé  dans  Téglise  de  Rubrouck,  cb&tellenle  de  Cas- 
sel,  où  Ton  voit  son  épitapbe  ornée  de  ses  armes  timbrées. 

Il  eut  du  second  lit  trois  enfants,  savoir  : 

F.  Raymond  Jacques  Florisone,  mort  sans  alliance,  le  8  février  1890. 
G   Gilles  Florisonb,  vicaire  de  la  paroisse  de  Rubrouck,  né  le  9  dé- 
cembre 1888,  mort  le  15  septembre  1717. 

H.  Anne  Tbérése,  morte  le  %l  septembre  1713,  épousa  Jean  Baptiste 
Gbesquiére»  mort  le  6  Janvier  1713. 

Ds  eurent  trois  filles  :  deux  moururent  en  bas  ftge  ;  la  troisième, 
Uarie,  née  vers  1700,  morte  sans  alliance,  le  98  décembre  1786,  et  in- 


FL0RI80NE.  237 

humée  à  l'église  de  Saint  Martin,  à  Ypres,  dans  le  caveau  de  ses  pa- 
rents, fit  d'importantes  donations  aux  pauvres  de  la  ville  dTpres. 

rv.  Fhançoisdb  Plobisonb,  né  le  26décembre  1650,  mort  le 
6  décembre  1706,  épousa  :  1»  le  25  janvier  1678.  Thérèse  Bo- 
gaert,  flUe  de  Jean  et  de  Jeanne  de  Febure,  morte  le  28  juin 
1696  ;  et  2*  le  21  mai  1699,  Marie  Jeanne  Colpaert,  née  à  Ha- 
zebrouck,  le  dernier  de  février  4664,  fille  de  Chrétien,  sei- 
gneur d'Eeckhout  et  d'Isabelle  Ribaut,  veuve  en  premières 
noces  de  Melchior  Top,  morte  le  19  septembre  1720  et  inhu- 
mée auprès  de  son  mari,  à  Saint  Martin,  à  Ypres. 

n  eut  du  premier  tit  sept  enfants,  savoir  : 

A.  François  Joseph,  qnisait,  V. 

B.  Jean  Alexis,  qui  suit,  Y  bis. 

G.  Goillanme  Ignace,  qui  suit,  V,  après  ses  frères  François  Joseph  et 
Jean  Alexis. 
D.  Jérôme  Bernard  db  Florisone,  né  le  5  février  idStt,  sans  alliance. 
B.  Thérèse  Jeanne,  née  le  0  décembre  1687,  morte  en  has  âge. 

F.  Martin  "Winoc  de  Florisone,  né  le  13  mars  1680,  mort  en  bas  âge. 

G.  Albert  Gomil  de  Florisone,  doyen  de  la  chrétienté  de  Sainte  Wal- 
barge,  à  Fumes,  né  à  Ypres,  le  7  août  1690,  mort  le  5  avril  1749. 

II  eut  du  second  lit  un  fils,  savoir  : 

H.  Jacob  AloTs  Florisone,  vicaire  à  Rubroack,  né  le  %L  août  170S, 
mort  le  15  mars  1798. 

V.  François  Joseph  de  Florisone,  né  à  Tpres,  le  5  août 
1680,  mort  à  Yalenciennes,  le  19  mai  1725,  conseiller  du  roi 
en  son  conseil  provincial  de  Flandre,  à  Yalenciennes,  épousa, 
à  Douai,  le  6  septembre  1704,  Pé  trouille  Jacqueline  le  SeUier, 
fille  de  Pierre  Paul  le  Sellier  et  d'Elisabeth  Bemarde  de  Sur- 
ques,  fille  d'Amould  Gaspard  et  d*Anne  Françoise  Salle, 
femme  en  secondes  noces,  vers  1727,  de  Wathelin  de  Ter 
Beest,  à  Douai,  dont  un  fils  unique,  fiemard  Ignace,  qui 
suit,  VI. 


238  LA  BELGIQTTE  HÉRALDIQUE. 

VI.  Bernard  Ignace  Joseph  de  Florisone,  échevin  de 
Douai,  sans  alliance  connue,  vivait  encore  en  <763. 

V  bis,  Jean  Alexis  de  Florisone,  échevin  et  greffier  de  la 
ville  dTpres,  né  le  22  janvier  1 682,mort  le  8  août  1 727,  épousa, 
le  7  janvier  1709,  Jeanne  Norrier,  morte  le  23  septembre 
1714,  fille  de  Pierre,  échevin  de  la  ville  d'Ypres,  mort  le 
2  novembre  4697,  et  de  Jacobine  Françoise  de  Grorme,  fille 
de  Jacques,  dont  trois  enfants,  savoir  : 

À.  Jean  Joseph  de  Florisone,  né  le  15  octobre  1709,  sans  aUiance. 

B.  Gornil  de  Florisone,  né  le  A  février  1711,  mort  en  bas  âge. 

G.  Jacobine  Thérèse  Barbe,  née  le  17  mai  1712,  morte  le  25  avril  17ij, 
épousa,  en  juin  1731,  Liévin  François  Mombrey,  échevin  de  la  ville 
d'Y  près,  mort  le  31  mai  1748,  fils  de  François  Jacques  et  d'Anne  Cathe- 
rine Desramaudt,  époux  en  secondes  noces  de  Thérèse  Glaire  van  Wel, 
ayant  du  premier  lit  huit  enfants.  Six  moururent  en  bas  âge,  deux  sur- 
vécurent : 

a.  Charles  Joseph  Mombrey,  mort  le  3  février  1768,  à  Tâge  de  trente-deax  ans. 
6.  Joséphine  Goustance,  épousa  Robert  de  Lattre  d'Aelbelce,  né  à  Dunkerque. 


V.  Guillaume  Ignace  de  Florisone,  né  le  1^'  août  1683, 
mor^  le  7  janvier  1751,  conseiller  pensionnaire  et  greffier  de 
la  ville  d'Ypres,  épousa,  le  12  novembre  1712,  Marie  José- 
phine Merghelynck,  née  à  Ypres,  le  26  juillet  1692,  morte  le 
26  avril  1765,  fille  de  Mathieu  François,  échevin  d' Ypres,  et 
de  Jeanne  Gornélie  Walv^ein,  petite  fille  de  Guillaume  et  de 
Gornéhe  van  der  Haeghe  ;  arrière  petite  fille  de  Pierre  et  de 
Gornélie  de  Jonghe,  dont  dix  enfants.  Sept  moururent  en  bas 
âge  et  furent  inhumés  dans  Péglise  de  Saint  Pierre,  à  Ypres, 
au  pied  de  Pautel,  dans  le  bas  côté  gauche  du  chœur,  sous 
une  pierre  tumulaire,  ornée  de  leurs  armes.  Trois  enfants 
survécurent,  savoir  : 


FLORISONB.  239 

A.  François,  qai  suit,  VI. 

B.  Goillaiime  Albert  db  Florisone,  prêtre,  licencié  en  Ton  et  Tautre 
droit,  mon  le  iO  mai  1767,  et  inhumé  à  l'église  de  Saint  Pierre,  à  Ypres, 
dans  le  cbœur,  à  gauctie  de  Tautel. 

G.  Marie  Jeanne,  née  le  13  décembre  1713,  morte  le  Î6  juin  17Std, 
épousa,  le  30  novembre  1739,  François  Joseph  Xavier  Mergbelynck, 
licencié  es  lois,  trésorier  de  la  ville  d*Ypres,  seigneur  de  la  Cambre 
mort  le  18  octobre  1749,  dont  deux  enfants  : 

a.  Marie,  épousa  Joseph  de  Limon,  échevin  de  la  chfttellenie  dTpres,  fils  de 
Gttillamne  Charles  et  dlsabelle  de  Tronzon. 

6.  Pranço&B  MneHiLmcK,  seigneur  de  la  Cambre,  trésorier  dTpres,  épousa 
Amélie  Strabant,  de  Fumes. 

VI.  François  de  Florisone,  conseiller  pensionnaire  et  gref- 
fier de  la  châtellenie  dTpres,  né  le.  15  octobre  1731,  mort  le 
8  juin  1773,  épousa,  le  7  avril  1755,  Pétronille  de  Ghens, 
morte  le  2  août  1778,  fille  de  Jacques  Antoine,  conseiller  au 
Parlement  de  Flandre^  à  Bailleul^  et  de  Marguerite  Barbe 
Humbelot,  petite  fille  de  Jacques  Jean  Baptiste,  seigneur  de 
Steenwater,  échevin  dTpres,  conseiller  au  bailliage  royal  et 
siège  présidial  de  Flandre,  et  d'Isabelle  Catherine  d'AlIaeys; 
arrière  petite  fille  de  Jacques  Anselme,  échevin  dTpres^  et 
d'Elisabeth  Bulkaert,  fille  d'Adam  et  de  Jossyne  Grietens. 

François  de  Florisone  eut  de  son  mariage  onze  enfants,  deux 
seuls  survécurent,  savoir  : 

A.  Marie  Jeanne,  née  le  15  décembre  1758,  morte  sans  alliance,  & 
Bruxelles,  le  8  novembre  1806. 

B.  Joseph  Alols,  qui  suit,  VU. 

y  IL  Joseph  Aloïs  de  Florisone  de  Siam,  né  le  20  décembre 
1767,  mort  le  15  mars  1794,  épousa,  le  26  mai  1791,  Char- 
lotte Catherine  Françoise  Walwein,  née  le  29  avril  1768,  morte 
le  7  mai  1837,  fille  de  Louis  Josse,  seigneur  de  Schuchtel- 
wege  et  de  Marie  Josse  Leuwers  (fille  de  Charles  et  d'Isabelle 
Aert&)t  petite  fille  de  Louis  Antoine,  seigneur  de  Schuchtel- 


240  LA  BBLaïQUB  HÉRALDIQUE. 

wege  et  de  Tervliet,  receveur  général  de  finances  de  la  châ- 
tellenîe  d'Ypres.  échevin  de  la  ville  d'Ypres  et  de  Jeanne 
Rose  de  Wilde  (fllle  de  Josse  et  d'Anne  de  Clercq),  dont  deux 
enfants,  savoir  : 

A.  Léopold  Joseph  Charles,  qui  suit,  VIII. 

B.  François  Marie  Auguste,  qui  suit,  VIII,  après  son  flrère  Léopold 
Joseph  Charles. 

VIII.  Léopold  Joseph  Charles  de  Florisone  de  Siam,  né  à 
Ypres,  le  5  mai  1802,  mort  le  13  janvier  1859,  président  de  la 
commission  administrative  de  Thospice  royal  de  Messines, 
chef  homme  de  la  Société  royale  dès  archers  de  Saint  Sébas- 
tien, épousa,  le  7  septembre  1816»  Adèle  Joséphine  Ghislaine 
Françoise  Xavière  Carton  de  Winnezeele,  née  à  Ypres,  le 
30  octobre  1796,  morte  à  Bruxelles,  le  13  mai  1834,  fille  de 
Charles  Antoine  Carton,  comte  de  Winnezeele^  chambellan 
de  Sa  Majesté  le  roi  Guillaume  P'  des  Pays  Bas,  et  de  Thé- 
rèse van  Volden  de  Santberg  (fille  de  Jean  Joseph  van  Vol- 
den  de  Santberg,  baron  de  Lombeek,  et  de  Marie  de  Beu- 
ghem)^  petite  fille  de  Jacques  Charles  Carton,  seigneur  de 
Winnezeele  et  de  Tourelles,  et  de  Marie  Joséphine  Merghe- 
lynck  (fille  de  François  et  de  Marie  Victoire  Carton),  dont  une 
fille  unique,  savoir  : 

Aiix  Marie  Caroline  Françoise  Xavière,  née  à  Ypres,  le  %i  mai  iaS3, 
morte  le  98  décembre  182^7,  épousa,  en  l&i7,  Jules  Joseph  Timothée, 
baron  Mazeman  de  Goutbove,  sénateur,  chevalier  de  Tordre  de  la  bran- 
che Brnestine  de  Saxe,  bourgmestre  de  Proven. 


YIII.  Fbançois  Marie  Auguste  de  Florisone  de  Siam,  né  à 
Gand,  le  9  septembre  1793,  mort  à  Bruxelles,  le  27  février 
1845,  membre  de  la  Chambre  des  représentants,  épousa  à 
Ypres,  le  24  août  1824,  Elisabeth  Marie  Joséphine  Mazeman 


FLORISONE  241 

(le  CoiYthove,  néeà  Tpres,  le  11  mai  1806,  sœur  germaine  de 
Jules  Joseph  Timothée»  baron  Mazeman  de  Gouthove,  ci-des-' 
sus,  fille  de  Jacques  et  de  Reine  de  Langhe  (fille  de  Jacques 
Ignace,  seigneur  de  Schuerpit,  et  d'Isabelle  WuUems  de 
Bisterveld),  petite  fille  de  Jacques,  conseiller  pensionnaire 
de  Poperinghe,  seigneur  de  Gouthove,  et  de  Marie  Glaire 
Joséphine  Thérèse  van  de  Goesteene  (fille  de  Jacques  et  de 
Marie  Claire  van  de  Goesteene),  aiTière  petite  fille  de  Jean 
Jacob,  conseiller  pensionnaire  de  Geurbroeder  de  Poperinghe, 
seigneur  de  Gouthove  et  d'Anne  Françoise  Benoite  Proventier 
(fille  d'Ignace  et  deMarie  Glaire  Waemaeys),  dont  cinq  ent- 
rants, savoir  : 

A.  Alfred,  qui  suit,  IX. 

fi.  Léon  Jacques  Marie  François  Xavier  de  Florisonb  de  Siam,  né  â 
Gand,  le  3  mai  1897,  membre  delà  Gbambre  des  représentants. 

G.  Odile  Régine  Léopoldine  Josépbine,  née  le  7  juillet  1819,  morte  en 
lias  âge. 

0.  Joies  Josepb  de  Flobtsonb  de  Siam,  né  le  i  janvier  1833,  mort  au 
berceau. 

E.  Anatole  Gbarles  Marie  de  Plorisone  de  Siam,  né  le  %  avrii  1834,  à 
YiHres,  mort  à  Bruges,  le  16  janvier  1866. 

IX.  Alfred  liéoPOLD  Marie  de  Florisone  de  Siam,  né  le 
21  mai  1826,  à  Ypres,  mort  à  Bruges,  le  12  mai  1862,  épousa, 
à  Bruges,  le  29  décembre  1855,  Zoé  Marie  Louise  Charlotte  de 
Serret,  née  à  Bruges,  le  21  décembre  1828,  fllle  d'Amable,  ba- 
ron de  Serret,  et  de  Caroline  de  Jacob  d'Ougny,  (fille  de  Charles 
et  de  Françoise  Lauwereyns  de  Diepenheede),  petite  fllle  de 
François,  baron  de  Serret,  et  de  Colette  van  Outryve  d'Yde- 
walle  (fille  d'Emmanuel,  seigneur  d'Ydewalle  et  de  Colette 
Hamelinck),  arrière  petite  fille  de  François  Joseph  de  Serret 
et  de  Marie  de  Willaeys,  dont  cinq  enfants,  savoir  : 

A.  Geerges  Léon  Amable  Marie  Josepb  Gbislain  db  Florisonb  db 
Siam,  né  à  Bruges,  le  13  février  1857. 


242  LA   BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

B.  René  Auguste  Amible  Marie  Joseph  Gbistoln  di  Floubonb  de 
SiAH,  né  à  Bruges,  le  3  février  1858. 

G.  Edmond  Anatole  Gbarles  Marie  Joseph  Ghislain  de  Florisone  de 
SuM,  né  à  Bruges,  le  IQayril  1859. 

D.  Marie  Elisabeth  Julienne  Bmeranoe  Charlotte  Ghislaine  Josèphe,  née 
à  Bruges,  le  19  mai  1861. 

E.  Alfred  Victor  Emile  Marie  Joseph  Ghislain  db  Florisomb  db  Siam , 
né  le  %i  Juin  180),  mort  le  %i  février  1863. 


FONTAINE. 


D'AU'K,  à  la  bwe  d'ufBDl  aeeonpafDée  an  ekef  de  tooia  tètaa  a(  eola  de  aerf  d'or.  CiHiu  :  om  léu 
Hcaldceafff  de  l'daa. 


Cette  belle  famille  est  probablement  originaire  du  bailliage 
de  Lille  ;  mais  c'est  dans  le  Hainaut  seul  qu'on  la  trouve  éta- 
blie et  florissante  depuis  la  seconde  moitié  du  xyi'  siècle. 

I.  N.  Fontaine,  épousa  N.  Resteau,  dont  un  fils,  Martin, 
qui  suit,  n. 

IL  Martin  Fontaine,  souche  de  la  généalogie  des  Fontaine 
de  Belgique,  complètement  étrangers,  sinon  d'origine,  du 
moins  d^alliances  et  d'armes,  aux  Fontaine  de  France,  mayeur 
de  la  ville,  pairie  et  prévôté  de  Lens,  épousa  Marguerite 
Corroyer.  Ils  étaient  morts  avant  le  24  octobre  1639, 
date  du  partage  de  leur  succession  entre  leurs  six  enfants, 
savoir  : 

Â.  Jean  Fontaine,  prêtre  à  Bourbourg,  au  i*'  mars  i6U. 
B.  Antoine  Fontaine,  mayeur  de  Lens. 
G.  Antoine  Martin,  qui  suit,  ni. 

D.  Marie,  alias  Anne,  épousa  Léon  de  Goegnies,  du  Rœulx,  mari  en 
s«NM>ndes  noces  de  Tronchienne  de  Broucq,  suivant  mie  fourmorture  du 
8  août  1630. 

E.  Catherine,  morte  à  Mens,  le  5  janvier  16B6,  épousa  Bertrand  du 
Ref,  licencié  ès-Iois,  avocat  à  la  Cour  souveraine  de  Mens. 

F.  Jeanne  Catherine,  épousa  Nicolas  de  Bayette. 


244  LA   BELGIQUE   HÉRALDIQUE. 

III.  Antoine  IIartin  Fontaine,  échevindeLens,  mortà  Ath, 
le  14  avril  1637  et  inhumé  à  Saint  Julien,  épousa  Louise 
Françoise  le  Sergeant,  fille  de  Jean  et  de  Jeanne  Sohier,  morte 
à  Lens,  le  4  mars  1671 ,  dont  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Antoine,  qui  suit,  IV. 

B.  Charles  Fontaine,  commissaire  des  montres  des  gens  de  guerre , 
mort  religieux  de  l'ordre  des  Minimes,  le  6  mars  1688. 

rV.  Antoine  Fontaine,  mort  à  Mons,  le  10  juillet  1688, 
conseiller  receveur  du  domaine  royal  engagé  à  la  ville  de 
Mons,  de  1664  à  1672,  receveur  du  chapitre  de  Sainte  Wau- 
dru,  épousa:  1®  le  14  septembre  1643,  Nicole Tahon*  née 
le  7  septembre  1605,  morte  à  Mons  en  1654;  2<'  le  28  dé- 
cembre 1654,  Catherine  de  Braine,  morte  à  Mons,  le  4  fé- 
vrier 1702. 

Il  eut  du  premier  lit  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Pierre  Léopoid,  qui  suit,  V. 

fi.  François  Fontaine,  religieux  de  la  ministrie  de  Lens,  curé  d'Br- 
baut. 

11  eut  du  second  lit,  outre  une  fille  morte  sans  alliance, 
trois  enfants,  savoir  : 

G.  Jean  Baptiste  Fontaine,  né  à  Mons,  le  35  octobre  i6S5,  épousa,  le 
8  août  1696,  Jeanne  Aldegonde  Le  Maire. 

B.  Marie  Anne,  morte  à  Mons,  le  22  octobre  1737,  épousa,  à  Mons,  le 
31  janvier  1697,  Nicolas  François  de  Braine,  licenciées  lois,  receveur  de 
la  ville  de  Mons,  mort  à  Mons,  le  iO  décembre  1733. 

E.  Nicolas,  fondateur  de  la  brancbe  de  Fromentel. 

V.  PiEKRE  Léopold Fontaine,  mortàMons,  le  IGmars  1718, 
bailli  et  receveur  de  Baudour,  épousa,  le  15  octobre  1672, 
Marie  de  Fellerie,  dont  une  fille  non  mariée,  et  trois  autres 
enfants,  savoir  : 

A.  Jean,  qui  suit,  VI. 


FONTAINE.  245 

B.  Gatlierine,  morte  le  iO  octobre  1731,  épousa,  à  Mon»,  le  i^  lé- 
vrier leoft,  Pierre  Joseph  Grart,  mort  à  Mons,  le  SB  mars  1710. 

G.  Anne  Marie,  morte  à  Mons,  le  S9  mars  1731,  éponsa,  à  Mons,  le 
16  mars  1710,  Donat  flayecq. 

VI.  Jean  Fontaine,  épousa  Marie  Antoine  Massy,  dont 
deux  filles  non  mariées,  et  un  fils,  Adrien  François  Joseph, 
mortà  Tâge  de  trois  ans,  le  10  juin  1714.  En  lui  s'éteignit  la 
branche  aînée. 


V.  Nicolas  Fontaine,  seigneur  de  la  Brasenne  auTombois 
et  de  Ghélin,  mort  à  Mons,  le  18  septembre  1717,  receveur 
du  chapitre  de  Sainte  Waudru,  le  24  mars  1659,  épousa,  le 
27  avril  1685,  Jacqueline  Norbertine  Grart,  morte  à  Mons,  le 
18  juin  1736,  dont  six  enfants,  savoir  : 

A.  Antoine  Fontaine,  seigneur  (||  Ghélin,  né  le  6  février  10S6,  mort 
sanslalliaoee. 

B.  Pierre  Norbert,  qui  suit,  YI. 

G.  Jean  Antoine  Joseph,  fondateur  de  la  branche  de  Rombise. 

D.  Nicolas  Dominique  Joseph  Antoine,  moine  de  Tordre  des  Minimes, 
mort  le  29  septembre  1747. 

B.  Marie  Françoise  Josèphe,  née  le  1"  avril  1694,  morte  le  34  Jan- 
vier 1754,  épousa,  à  Mons,  le  3  Juin  173S,  Jean  François  de  Vergnies, 
mort  le  li  novembre  1749,  licencié  ès-lois,  avocat  an  Conseil  souverain 
deBalnaut,  Tun  des  grands  officiers  du  chapitre  de  Sainte  Waodru. 

F.  Pierre  Paul  Joseph,  fondateur  de  la  branche  de  Ghélin. 

VI.  PiERAE  Norbert  Joseph  Fontaine,  né  à  Mons,  le  15  mai 
1687,  mort  à  Mons,  le  19  février  1741 ,  licenciées  lois,  avocat 
au  conseil  souverain  de  Hainaut,  épousa,  àLouvain,  le  2  juin 
1712,  Marie  Isatelle  van  Bu^^nhout,  morte  à  Mons,  le 

LA  BELOIQUI  HÉRALDIQUE,  IV.  16 


246  LA  BELGIQUE   HÉRALDIQUE. 

1 1  novembre  1752,  dont  quinze  enfants,  entre  autres  dix,  qui 
suivent,  savoir  : 

A.  Jean  François^  qui  sait,  YII. 

B.  Nicolas  Norbert  Joseph  Fontainb,  né  le  11  août  1716,  syndic  des 
carmes  chaussés  dans  les  Pays  Bas. 

G.  Charles  Antoine  Joseph  Fontaine,  né  à  Mons,  le  10  Juillet  1718, 
mort  à  Hons,  le  SO  juillet  1767,  licencié  es  lois,  conseiller  au  tiOnsell 
souverahi  de  Hainaut,  substitut,  avocat  fiscal  au  comté  de  Hainaut, 
épousa  à  Mons,  le  38  octobre  1765,  Hélène  Françoise  Josèpbe  de  Hennin 
de  Galbreucq,  née  à  Mons,  le  6  juillet  1764,  femme  en  secondes  noces  de 
Charles  Auguste  Joseph  Hanot,  seigneur  d*Haveng,  etc.,  dont  une  fille  : 

Charlotte  Angélique  Thérèse  Josèphe,  morte  à  Mons,  le  8  février  1832,  veuve 
d'Emmanuel  Joseph  du  Val,  chevalier  hévéditaiie,  etc. 

D.  Nicolas  François  Joseph  Fontaine,  né  à  Mons,  le  18  août  1710, 
chanoine  de  Nivelles. 

E.  Jacqueline  Norbertine  Josèpbe,  née  le  31  décembre  17S3,  supé- 
rieure du  couvent  de  Nazareth  à  Alh. 

F.  Albert  Michel  Joseph,  qui  suit,  VII^  après  son  frère  Jean  François. 

G.  Nicolas  Joseph  Fontaine,  né  le  6  juillet  1737,  mort  à  Yzendyck, 
(Zélande) ,  le  31  octobre  1784,  capitaine  au  service  des  Provinces  Unies. 

H.  Jacques  François  Joseph  Fontaine,  mort  le  10  mars  1800,  carme 
chaussé  à  Brugelette. 

I.  Jean  Baptiste  Joseph  Fontaine,  carme  chaussé. 

J.  Yolande  Glaire  Françoise,  née  le  13  mai  1735,  morte  à  Mons,  le 
7  février  1815,  épousa,  à  Mons,  le  10  février  1760,  son  parent,  Chris- 
tophe Norbert  Joseph  Fontaine,  seigneur  de  Rombise,  ci-dessous. 

VII.  Jean  François  Fontaine,  né  à  Mons,  le  17  mai  1711, 
mort  à  Mons,  le  21  juin  1751,  épousa  à  Mons,  le  2  août  1744, 
Marie  Anne  Wathier,  morte  à  Mons  le  10  janvier  1801,  dont 
sept  enfants,  entre  auti'es  trois,  gui  suivent,  savoir  : 

A.  Marie  Anne  Josèpbe,  née  à  Mons,  le  16  juin  1748,  morte  à  Havre, 
le  18  Juin  1835,  épousa,  à  Mons,  le  8  octobre  1787,  François  Joseph 
Charles  Cornet  de  Préville. 

B.  Charles  Antoine  Joseph  Fontaine,  né  le  7  août  1750,  mort  sans 
enfants,  licencié  es  lois,  épousa,  le  16  août  1785,  Thérèse  Léopoldlne 
Josèpbe  de  Vergnies. 


FONTAINE.  247 

G.  Catherine  Josèpbe,  néeà  Mons  le  7  septembre  1751,  morte  à  Mons, 
le  7  noyembre  1816,  épousa,  à  Mons,  le  16  août  1786,  Pierre  Germain 
Joseph  Duras,  licencié  es  lois,  avocat  à  la  Cour  souveraine  de  Mons. 


VII.  Albert  Michel  Joseph  Fontaine,  seigneur  de  Fromen- 
tel,  anobli  par  lettres  patente^  de  Timpératrice  Marie  Thé- 
rèsBt  le  19  novembre  1767,  né  à  Mons»  le  8  août  1725,  mort  à 
Mons,  le  6  décembre  1778,  licencié  es  lois,  avocat  au  conseil 
souverain  deHainaut,  capitaine  d^une  compagnie  bourgeoise, 
conseiller  assesseur  au  Mont  de  Piété,  épousa,  à  Mons,  le 
30  avril  1759,  Marie  Thérèse  Josèphe  Fontaine,  damedeThie- 
blin,  sa  parente,  ci-dessus,  dont  trois  enfants,  im  fils  mort 
sans  alliance  et  deux  qui  suivent,  savoir  : 

A.  Nicolas  Norbert  Joseph,  qui  suit,  VIII. 

B.  Christophe  Joseph ,  fondateur  de  la  branche  de  Fontainç  de 
Thieblin. 

VIII.  Nicolas  Norbert  Joseph  Fontaine,  seigneur  de  Fro* 
mentel,  né  à  Mons,  le  22  février  1760,  mort  à  Tongres  Notre 
Dame^  le  25  avril  1808,  licencié  es  lois,  avocat  à  la  cour  sou- 
veraine de  Mons,  épousa  à  Ghièvres,  Madeleine  Philippine 
Josèphe  Largillière,  morte  à  Mons,  le  21  juin  1836,  dont  trois 
enfants,  entre  autres  deux,  qui  suivent,  savoir  : 

A.  Thérèse  Eugénie  Philippine,  née  à  Mons,  le  28  mars  17d2,  morte  à 
Mons,  le  8  novembre  1860,  épousa,  à  Mons,  le  26  avril  18S7,  Edouard 
Antoine  Philippe  Auguste  Fontaine  de  GhéUn,  son  parent,  ci-des- 
sous. 

fi.  Charles  Antoine  Joseph,  qui  suit,  IX. 

IX.  Charles  Antoine  Joseph  Fontaine  de  Fromentel,  né  à 
Mons,  le  30  septembre  1793,  reconnu  dans  la  noblesse  du 
royaume,  par  diplôme  du  24  février  4826,  échevin  de  la  ville 
de  Mons,  chevalier  des  ordres  de  Léopold  et  de  la  Légion 


248  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

d'honneur,  épousa,  à  Mons,  le  7  février  1848,  Françoise  Nor- 
bertine  Josèphe  Fontaine  de  Thieblin,  sa  parente,  ci-dessous, 
dont  quatre  enfants,  entre  autres  deux,  qui  suivent,  savoir  : 

À.  Eugénie  Philippine  Charlotte,  née  à  Mons,  le  6  mars  1891,  épousa, 
à  Mons,  les  Janvier  1845,  Matthieu  Joseph  Félix,  baron  de  Heusch  de 
Thisnes,  né  le  i  juin  1822,  ûls  de  Jean  Louis  Ignace,  ancien  membre  de 
l'ordre  équestre  de  la  province  de  Liège,  et  de  Françoise  Joséphine 
Marie  Blanche  de  Lamboy,  sa  femme  du  second  lit. 

B.  Louis  Eugène  Gélestin  Fontaine  de  Frombntbl,  né  à  Mons,  le 
10  décembre  1823,  mort  sans  aUiance,  à  Mons,  le  27  mai  1864. 


F«BtolBe  de  ThleMlB. 

VIII.  Christophe  Joseph,  dit  Eugène  Christophe  Joseph 
Fontaine  de  Thieblin,  né  à  Mons,  le  18  avril  4762,  licenciées 
lois,  bailli  général  de  la  ville,  pairie  et  comté  du  Rœulx,  as- 
sesseur au  magistrat  de  Mons,  membre  des  états  de  la  pro- 
vince de  Hainaut,  épousa:  1*  à  Louvain,  le  17  août  1783, 
Anne  Françoise  Vlemincx  d*Husbeck,  morte  le  16  août  1791; 
et  2®  à  Mons,  le  5  juin  1792,  Anne  Charlotte  de  Latraye,  née 
à  Vienne,  le  18  juin  1751 ,  morte  à  Mons,  le  30  novembre  1823, 
fille  de  François  Joseph,  premier  médecin  de  la  duchesse 
douairière  de  Lorraine,  dont  un  fils  mort  en  bas  âge. 

Il  eut  du  premier  lit  six  enfants,  entre  autres  quatre,  qui 
suivent,  savoir  : 

À.  Marie  Catherine,  née  à  Louvain,  le  38  janvier  1788,  morte  à  Mons, 
le  %i  août  1815,  épousa,  à  Mons,  le  18  octobre  1807,  Louis  Gélestin 
Joseph  Mesnaye. 

£.  Yolande  Charlotte  Josèphe,  née  à  Mons,  le  17  octobre  1786,  morte 
à  Mons,  le  4  octobre  1827,  épousa,  à  Mons,  le  15  avril  1813,  Modeste 
Alexandre  Joseph  Recq  de  Pambroye,  capitaine  aide  de  camp  du  g 
néral  commandant  la  province  de  Hainaut,  mort  à  Mons,  le  9  juil- 
let 18il. 


FONTAINE.  249 

G.  Françoise  Norbertine  Josèpbe,  née  à  Mons,  le  32  mars  1790,  épousa, 
àMoDS,  le  7  février  1818,  Gtiarles  Antoine  Joseph  Fontaine  de  Fro- 
mentel,  son  parent,  ci-dessas  (Voir  page  337). 

D.  Gbarles  Eugène,  qui  suit,  IX. 

IX.  Charles  Eugène  Fontaine  de  THiEBLiN,néàBIaregnîe8, 
le  16  août  1791 ,  mort  à  Mons,  le  18  mai  1849,  reconnu  dans 
la  noblesse  du  royaume  par  diplôme  du  27  avril  1827,  mem- 
bre de  Tadmiûistration  de  la  prison  de  Mons,  trésorier  et  vice 
président  de  cette  administration,  chevalier  de  Tordre  de 
Léopold,  épousa,  à  Mons,  le  25  juin  4828,  Eulalie  Josèphe  de 
Biseau,  née  à  Mons,  le  20  septembre  1799,  fille  de  Ferdinand 
Joachim  Joseph,  et  de  Philippine  Rose  Âye  de  Patoul,  dont 
deux  enfants,  savoir  : 

a.  Félix  Ferdinand,  qui  suit,  X. 

B.  Elisa  Rose,  née  à  Mons,  le  38  janvier  1833,  épousa,  à  Masnuy 
Saint  Pierre,  le  27  janvier  1853.  Guillaume  Hyacintlie  Joseph  de  Simony, 
ingénieur  des  mines,  né  à  Liège,  le  d4  juillet  1821. 

X.  Félix  Ferdinand  Fontaine  de  Thieblin,  né  à  Mons,  le 
30  mai  1829,  épousa  à  Mons,  le  20  juin  1860,  Adeline  Ghis- 
laine Josèphe  Gigault. 


VI.  Jean  Antoine  Joseph  Fontaine,  seigneur  de  Rombise, 
né  à  Mons,  le  11  septembre  1690,  mort  à  Mons,  le  21  avril 
1740»  licencié  es  lois,  avocat  au  conseil  souverain  de  Hainaut, 
capitaine  d'une  compagnie  bourgeoise,  épousa,  à  Mons,  le 
2  avril  1717,  Marie  Thérèse  Josèphe  Lison,  morte  à  Mons, 
le  4  juin  1759,  fille  d'André  Jacques,  seigneur  de  Rombise 
et  de  Catherine  Philippine  Dauvaing,  dame  du  Joncquoy  et 
de  Blairon,  dont  huit  enfants,  entre  autres  cinq,  qui  suivent, 
savoir  : 


2S0  LA  BBLaïQUB  HÉRALDIQUE. 

A.  Jeanne  Françotee  Josèpbe,  dame  de  Blairon,  née  à  Mons,  le  4  ]an« 
Tier  1718,  morte  à  Mons,  le  19  Janvier  178S|  épousa,  à  lions,  le  99  Jan- 
vier 1742 ,  Jacques  François  Grart ,  anobli  par  lettres  patentes  du 
11  avril  1764,  capitaine  d*une  compagnie  bourgeoise  de  la  ville  de  lions* 

B.  Gbristopbe  Norbert  Joseph,  qui  suit,  VU. 

G.  Jean  Antoine  Joseph,  fondateur  de  la  branche  du  Joncquoy. 

D.  Pierre  Norbert  Fontaine,  mort  le  16  décembre  1766,  carme 
chaussé. 

S.  Eugène  Fontaine,  capitaine  an  régiment  de  Ligne-dragons,  sans 
alliance. 

F.  Marie  Thérèse  Josèphe,  dame  de  Thieblin,  née  le  16  octobre  17S9, 
morte  à  Mons,  le  26  août  1762,  épousa,  à  Mons,  le  30  avril  1757, 
Albert  Michel  Joseph  Fontaine,  seigneur  de  Fromentel,  son  parent,  ci- 
dessus  (Voir  page  237;. 

Vn.  Christophe  Norbert  Joseph  Fontaine,  seigneur  de 
Rombise,  né  à  Mons,  le  22  juillet  1719,  mort  à  Mons,  le 
13  janvier  1798,  conseiller  surintendant  du  Mont  de  Piété  à 
Mons,  épousa  à  Mons,  le  10  février  1760,  Yolande  Claire 
Françoise  Fontaine,  sa  parente  ci-dessus  (Voir  page  236}  dont 
cinq  enfants,  entre  autres  deux  filles  mariées,  qui  suivent, 
savoir  : 

A.  Thérèse  Philippine  Josèphe,  née  à  Mons,  le  10  avril  17A3,  morte  à 
Mons,  le  5  juiilet  1834,  épousa,  à  Mons,  le  12  septembre  178S,  Hyacinthe 
Joseph  de  Bagenrieux,  né  à  Acren  Saint  Géréon,  le  10  décembre  1760, 
mort  à  Mons,  le  30  mai  1808 ,  licencié  es  lois,  surintendant  du  Mont 
de  Piété  à  Mons,  conseiller  de  préfecture.  Gis  de  Claude  Ignace,  sei- 
gneur des  Isles,  et  de  Marie  Françoise  Josêphe  van  Yperseele. 

B.  Joséphine  Catherine  Françoise,  née  à  Mons,  le  i  avril  1770,  morte 
à  Mons,  le  10  août  1817,  épousa,  à  Mons,  le  li  Juillet  181.%  Bmmanuel 
Joseph  Oobartd*Herchies,  qui  épousa  en  secondes  noces,  Amour  Désirée 
Ghislaine  d*Ardembourg. 


FONTAINE.  S51 

FMiialBe  Je  Smme^nmj, 

Vn.  Jean  Antoine  Joseph  Fontaine,  seigneur  de  Jonc- 
quoy,  né  à  Mons,  le  26  décembre  1720,  mort  à  Mons,  le  15  no- 
vembre 1785,  épousa,  à  Mons,  le  11  avril  1752,IsabelleLouise 
Josèphe  de  Nœufbourg,  morte  à  Mons,  le  11  novembre  1760, 
fille  de  Jean  François,  seigneur  de  Mainvault,  etc.,  dont  qua- 
tre enfants,  entre  autres  \m  fils,  Alexandre  Macabre  Joseph, 
qui  suit,  VIII. 

Vni.  Alexandre  Magaire  Joseph  Fontaine  du  Jongquoy, 
oé  à  Mons,  le  2  janvier  1758,  mort  à  Mons,  le  21  avril  1830,  li- 
cencié es  lois,  épousa  :  1»  à  Mons,  le  29  juin  1786,  Barbe  Thé- 
rèse Josèphe  deBray,  morte  à  Mons,  le  2  novembre  1689  ;  et 
2o  à  Mons,  le  19  mai  1799,  Catherine  Françoise  AdrienneMeu- 
ret,  morte  à  Thieu,  le  7  septembre  1804. 

n  eut  du  premier  lit  un  fils,  mort  sansalliance,  et  du  second 
lit  trois  enfants,  entre  autres  une  fille  mariée,  savoir  : 

IsabeUe  Hyacinthe  Josèphe,  née  à  Mons,  le  i**  juin  iSOO,  éponsa,  à 
Mons,  le  38  mars  1831,  Dieudonné  Idesbalde  Gastave,  comte  Visait,  né  à 
Bruxelles,  le  30  juin  i796,  mort  k  Thieu,  le  18  février  1846,  membre  du 
congrès  national,  colonel  de  la  garde  civique  du  canton  de  Rœulx, 
bourgmestre  de  Thieu,  fils  de  Marie  Dieudonné  Louis  Joseph  Gustave  et 
de  Marie  Glaire  Josèphe  du  Ghasteler. 


FMitelBe  Je  Okélli 


VI.  François  Paul  Joseph  Fontaine,  seigneur  de  Ghélin, 
né  à  Mons,  le  !•'  juin  1696,  mort  à  Mons,  le  22  octobre  1782, 
capitaine  d*une  compagnie  bourgeoise  à  Mons,  épousa,  à 
Mons,  le  2  mars  1741,  Gicercule  Josèphe  de  Braine,  morte  à 


252  LA  BBLOIQUB  HÉRALDIQUB. 

Monsje  17  mai  1791,  fille  de  Jean  François,  avocat  au  con- 
seil souverain  de  Mons,  dont  cinq  enfants,  entre  autres  trois, 
qui  suivent,  savoir  : 

A.  Philippe  Joseph,  qui  toit,  VD. 

B.  Nicolas  François  Joseph  Fontaimb,  né  à  lions,  le  4  Juillet  1746, 
prêtre. 

G.  Prisqne  Salalie  Josèpbe,  née  à  Mons,  le  M  ]ain  1780,  morte  à  Mons, 
le  S5  septembre  lSt9 ,  époasa,  à  lions,  le  6  novembre  17SI,  Nicolas 
llsrie  Joseph  Dominiqne  Petit. 

VU.  Phiuppe  Joseph  Fontaine  de  Ghéun,  né  à  Mons,  le 
5  novembre  1743,  mort  à  Herchies,  le  18  juillet  1828,  épousa 
à  Mons,  le  15  février  1790,  Augustine  Josèphe  Carolj,morteà 
Herchies,  le  20  septembre  1820,  fille  de  Jean  François  Joseph 
et  de  Jeanne  Baptiste  Josèphe  de  Behault,  dont  six  enfants, 
entre  autres  quatre,  qui  suivent,  savoir  : 

A.  Agnès  Josèphe,  née  à  Mons,  le  8  novembre  1793,  morte  à  Mons,  le 
se  décembre  1837,  époasa  à  Herchies,  le  t6  octobre  1816,  Phitippe 
Alexandre  Joseph  Recq  de  Pambroye. 

fi.  Charles  André  Joseph  Fontaine  db  GnicLiN,  né  à  Mons,  le  9  no- 
vembre 179S,  mort  à  Herchies,  le  19  jain  1S4S,  épousa  :  l-^i  Herchies, 
le  19  septembre  1818,  Placide  Josèphe  Meurein,  morte  à  Herchies,  le 
7  mardlSSS,  dontun  flls,  mort  jeone,  et  une  fille  mariée,  et  S*  à  Her- 
chies, le  31  octobre  1832,  Monique  Narcisse  Eulalie  Josèphe  Lepoivre, 
veuve  d'Antoine  Meurein,  morte  à  Herchies,  le  17  février  18M,  dont  il 
n*eut  pas  d'enûmts. 

G.  Edouard  Antoine  Philippe  Auguste,  qui  suit,  VIII. 

D.  Marie  PbUippine  Aimée,  née  à  Herchies,  le  S  février  1801,  épousa, 
à  Herchies,  le  18  août  1821,  Norbert  Joseph  Daras  de  Naghin. 

VIII.  Edouard  Antoine  Philippe  Auguste  Fontaine  db  Ghé- 
un, né  à  Herchies,  leSOmars  1798,  épousa,  à  Mons,  le  26avTil 
1827,  Thérèse  Eugénie  Philippine  Fontaine  de  Fromentel,  sa 
parente,  ci-dessus  (Voir  page  237),  dont  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Ursmar  Philippe  Charles,  qui  suit,  IX. 


FONTAINl.  253 

B.  Cliarles  Josepb  Edouard  Fontainb  de  Ghélin,  né  à  Hercbies,  le 
10  Juillet  1830,  épousa  à  Gand,  le  15  septembre  1880,  Eudoxie  Marie 
Joeépbine  Gbislaine  Colette  le  Féyere  de  Tenbove,  née  à  Gand,  le  8  fé- 
Yrier  iSiS,  fille  de  Ferdinand  Marie  Josepb  Gbislain  et  d*EubiUe  Gré- 
goire Philippine  d'Hoop,  dont  une  fille: 

Lode  Yftlentine  Ântoîiietta  Marie  Josèphe  Ghislaine,  née  à  Gentbnigge  Itf 
Gandf  le  29  septembre  1861. 

IX.  Ursmar  Philippb  Charles  Fontaine  de  Ghélin,  né  à 
Chièvres,  le  16  féTiier  1828,  épousa,  à  Soignies,  Id  16  février 
1859,  Elphégine  Flore  Françoise  Dubois,  née  à  Soignies  le 
20  février  1832^  fille  de  Denis  Célestin  et  de  Flore  Adélaïde 
Josèphe  Scholastique  Josèphe  Joly,  dont  cinq  enfants,  sa* 
voir  : 

À.  Marie  Jeanne  Josèpbe  Gabrielle,  née  à  Soignies,  le  U  décem- 
bre 1860. 

B.  Edouard  Josepb  Marie  Adbémar  FoNTAms  db  Ghâlin,  né  à  Horrues, 
le  96  décembre  1860. 

G.  Alice  Josépbe  Marie  Gbislaine,  née  à  Horrues,  le  10  mars  180). 

D.  Feniand  Ftançois  Julien  Josepb  Marie  Fontaine  dr  GhAlin,  né  à 
Soignies,  le  0  janvier  1804. 

B....,Dé  à  Soignies,  le  81  janvier  1806. 


FORMANOIR  DE  LA  CAZERIË. 


iroB,  Crca*  *•  mMc  Cmm  :  «m  aigto  Mlmau  «rloyte  deuU«,  ki^ate  do  tMilti, 

I.  Jean  Forbianoir  ou  Fourmanoir,  seigneur  de  la  Cazerie, 
du  chef  de  sa  femme  et  par  relief  du  16  mars  1502,  épousa  le 
7  janvier  1502,  Jeanne  de  Boez,  qui  lui  porta  en  dot  le  châ- 
teau et  le  titre  de  la  Cazerie,  fief  situé  à  Celles,  mouvant  de 
la  seigneurie  d'Anserœul  et  possédant  toute  justice,  haute, 
moyenne  et  basse. 

D  eut  de  son  mariage  quatre  enfants,  entre  autres  deux, 
qui  suivent,  savoir  : 

A.  Jacques  de  Pourmanoir,  dit  Gondet,  releva  à  la  cour  féodale  de  la 
dtâtellenie  de  Binche,  le  iO  avril  1548,  un  fief  qui  lui  était  échu  par  le 
trépas  de  Jean  de  Fourmanoir,  son  frère  aîné,  mort  au  ch&teau  de  la 
Cazerie,  en  1545.  Conjointement  avec  son  autre  frère,  Gérard,  qui  vécut 
comme  lui  sans  alliance,  il  vendit  à  Georges  Buisseret  le  même  fief  dont 
te  relief  fut  fait  devant  la  cour  féodale,  le  6  octobre  1551. 

B.  Gilles,  qui  suit,  II. 

II.  GuxES  DE  FoRMANOiR,  lalssa,  au  village  de  Pottes,  un 
fils  légitime,  Jean,  qui  suit,  III. 

III.  Jean  de  Formanoir^  dit  le  Bailli,  seigneur  delà  Cazerie, 
mort  à  Pottes  vers  1568,  releva  par  le  trépas  de  Gilles,  son 


256  LA   BBLaïQUE  HÉRALDIQUE. 

père,  un  fief  à  Pottes,  le  12  mars  1565,  un  autre  flef  le  8  fé- 
vrier 1566.  Il  épousa  Jacqueline  Bruneau^  dont  six  enfants, 
entre  autres  quatre,  qui  suivent,  savoir  : 

A.  Antoine  db  Formanoir,  seigneur  de  la  Gazerie,  par  relief  da 
20  août  1£{68,  épousa  Claude  du  fiois,  dont  il  n*eut  pas  d*enfants. 

B.  Marguerite,  épousa  Jean  Houfflin. 
G.  Françoise,  épousa  Martin  du  Wault. 
D.  Gliristopbe,  qui  suit,  IV. 

IV.  Christophe  de  Formanoir,  seigneur  de  Ronne,  épousa, 
Marie  Cabilliau,  dont  deux  enfants,  savoir  : 

a.  Jean  de  Formanoir,  seigneur  de  Ronne,  par  relief  du  5  avril  ifSSS, 
mort  sans  postérité. 
B.  Antoine,  qui  suit,  V. 

V.  Antoine  de  Formanoir,  écuyer,  seigneur  de  la  Cazerie, 
delà  Gauchie,  de  Ronne,  d'Escavès,  épousa  Catherine  de  Bau- 
drenghien,  dont  un  fils,  Antoine,  qui  suit,  VI. 

VI.  Antoine  de  Formanoir,  écuyer,  seigneur  de  la  Cazerie 
et  de  Piedvoie,  par  relief  du  25  mai  1606,  mort  le  !•' février 
1636^  fit  entériner  ses  droits  nobiliaires,  par  acte  du  26  mars 
1611,  conformément  au  rescrit  des  princes  souverains, 
épousa,  à  Saint  Quentin,  le  28  mai  1610,  Madeleine  Gom- 
bault,  morte  le  26  février  1626,  ûlle  de  Jacques  et  de  Margue- 
rite Liébart.  Ils  donnèrent  à  l'église  de  Celles,  en  l'honneur 
de  saint  Christophe  et  de  saint  Antoine,  deux  guidons  ornés 
de  leurs  écussons,  firent  leur  avis  de  père  et  de  mère  le  29 
novembre  1618,  et  eurent  sept  enfants,  savoir  : 

A.  Simon  de  Formanoir,  écuyer,  seigneur  de  la  Cazerie,  par  reUef  du 
i  février  1037,  mort  sans  alliance  au  château  de  la  Cazerie,  le  25  dé- 
cembre 1S53,  enseigne  dans  la  compagnie  d^hommes  d'armes  de  Jean  de 
Croy,  comte  de  Solre. 

B.  Gérard,  qui  suit,  VII. 


FORMANOIR.  257 

G.  Jacques  Gbristophe  db  Foruanoir,  écnyer,  épousa  Jeanne  Thiéfry, 
dont  une  flUe  non  mariée. 

D.  Marie,  dame  de  Ghercamp,  morte  le  H  mai  1680^  et  inhumée  à  Saint 
Jacques,  à  Tournai,  épousa  Antoine  de  Hovyne,  chevalier,  seigneur  de 
Bossut  sur  Escaut,  mort  le  8  avril  i699,  et  inhumé  prés  de  sa  femme. 

B.  Marie  Madeleine,  morte  le  S2  juillet  168),  et  inhumée  à  Saint  Brice, 
à  Tournai,  épousa,  à  Tournai,  le  17  avril  leie,  Frédéric  Hannart,  écuyer, 
seigneur  de  Beauregard,  capitaine  d*une  compagnie  d'infanterie  au  ser- 
vice de  Sa  Majesté  Catholique. 

F.  Louise,  épousa,  en  1636,  Antoine  de  Bassecourt,  chevalier. 

G.  Barbe,  épousa  Gilles  Bruneau,  conseiller  à  la  cour  souveraine  de 
Mons. 

Vn.  Gérard  de  Formanoir,  écuyer,  seigneur  delà  Cazerie, 
par  relief  du  4  décembre  1635,  d'Archimont,  par  relief  du 
25  mai  1626,  épousa,  le  8  novembre  1652,  Catherine  Thé- 
rèse le  Boucq  dit  de  Carnin,  femme  en  secondes  noces  de 
Jacques  Salle,  seigneur  de  Saint  Pery,  dont  quatre  enfants, 
savoir  : 

A.  Nicolas  Bernard,  qui  suit,  VIII. 

B.  Jeanne  Elisabeth,  née  à  Tournai,  le  10  janvier  16£S6,  épousa,  le 
10  mars  1681,  Nicolar  Romery  Gevoli,  marquis  de  Garetto. 

G.  Isabelle  Louise,  née  à  Tournai,  le  7  octobre  1657,  morte  le  ^i  oc- 
tobre 1702,  et  inhumée  avec  son  mari,  à  la  Madeleine,  épousa,  le 
30  avril  1688,  Jacques  du  Fay,  écuyer,  seigneur  de  la  Tourette. 

0.  Marie  Madeleine,  née  à  Celles,  le  39  octobre  1659,  morte  le  4 
mai  1689,  et  inhumée  à  Saint  Brice,  à  Tournai,  épousa,  le  30  décem- 
bre 1688,  Robert  François  d'Herbaise,  écuyer,  seigneur  de  Ville,  de 
Gassan,  etc. 

Vin.  Nicolas  Bernard  de  Formanoir,  écuyer,  seigneur  de 
la  Cazerie,  d'Escavès,néle  9  novembre  1653,  mort  au  cMteau 
delà  Cazerie,  le  16  août  1719,  épousa,  à  Celles-Molembaix, 
le  24  janvier  1695,  Marie  Anne  Françoise  Rose  Scorion,  née 
àTournai,  en  juin  1673,  morte  le  22  avril  1713,  dont  dix  en- 
fants, savoir: 


258  LA  BBLaïQUE  HÉRALDIQUE. 

A.  Marie  Catherine  Thérèse,  chanoinesae  régulière  de  Tordre  de  Saint 

Augustin,  au  couvent  de  Sion,  à  Audenaerde. 

B.  Anne  Koële,  ursuline  à  Lille. 
G.  Nicolas  Bernard,  qui  suit,  IX. 

D.  Louise,  ursuline  à  lions. 

E.  Marie  Joseph,  chanoinesse  de  Tordre  de  Saint  Augustin,  au  couvent 
de  Sion,  à  Audenaerde,  morte  à  Audenaerde,  le  24  novembre  i777. 

F.  Catherine  Thérèse,  dame  de  Molières,  épousa,  à  Tournai,  le  i9 
Juin  1739,  Joseph  Louis  Le  Bon,  écuyer,  seigneur  de  Mortelet. 

G.  Léon  Antoine  de  Fobmanoir,  écuyer,  seigneur  d'ArchUnont  et  de 
Meaulne,  épousa  :  i»  le  )i  mal  1726,  Marie  Robertine  Scorion,  née  le 
30  février  1706,  et  3"  le  35  février  1734,  Thérèse  Josèphe  Luytens,  veuve 
d'Emmanuel  d'Anvenes,  seigneur  de  Roncy. 

Us  sont  les  fondateurs  de  la  branche  d'Archimont. 
H.  Elisabeth,  sans  alliance. 

I.  Yolande,  religieuse  à  la  congrégation  de  Notre  Dame. 
J.  Gérard  de  Forma.notr,  sans  alliance. 

IX.  Nicolas  Bernard  de  Formanoir,  écuyer,  seigneur  de  la 
Gazerie  et  de  Pied  voie,  second  prévôt  de  Tournai,  né  à  Celles 
le  16  septembre  1698,  mort  à  Tournai  le  16  avril  1781 ,  épousa  : 
1®  à  Tournai,  le  8  janvier  172),  Jeanne  Aimée  Françoise  del 
Fosse  dit  d*Espierres,  morte  le  1«'  avril  1724,  fille  de  Nicolas, 
baron  d'Espierres,  seigneur  de  la  Locquerie,  et  de  Marie  Fran- 
çoise Bayart,  dont  une  fille  morte  en  bas  âge  ;  et  2®  à  Tour- 
nai, le  l*""  juillet  1726,  Marie  Thérèse  Josèphe  Jacquerie,  née 
le  17  novembre  1691,  morte  le 29  octobre  1770,  fille  deMîchel 
Baudry,  seigneur  d'Estroyelles  etdelaBalequière,  conseiller 
au  parlement  de  Tournai,  et  de  Marie  Thérèse  de  laHamayde, 
dont  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Jean  François  Bernard,  qui  soit,  X. 

B.  M«rfe  Tbérése  Josèphe,  née  le  %  mars  1738,  morte  à  Tournai»  le 
3  Janvier  1791,  épousa,  le  18  janvier  1751,  Nicolas  François  de  la  Motte 
Baraffe,  seigneur  de  Bourquembray  et  de  Lesdain. 

X.  Jean  François  Bernard  de  Formanoir,  écuyer,  seigneur 
de  la  Gazerie,  de  Celles,  de  Piedvoie,  né  le  9  avril  1727,  mort 


FORMANOIR.  259 

au  château  de  Forêt,  le  11  mars  1808,  juré  et  mayeur  des 
finances  de  la  ville  de  Tournai,  épousa,  le  6  février  1769, 
Cicercule  Thérèse  Josèphe  de  Gouy,  dont  neuf  enfants,  entre 
autres  huit,  qui  suivent,  savoir  : 

A.  Nicolas  Joseph  db  Formànoir  be  la  Gazbrie,  né  le  U  novem- 
bre 1709»  mort  le  5  novembre  1808,  épousa  Marie  Monique  Josépbiae  le 
Vaillant,  morte  le  13  septembre  1837,  dont  on  flls  mort  au  berceau. 

B.  Marie  Thérèse  Eugénie,  morte  le  S8  novembre  1818,  épousa,  le 
19  juillet  1791,  René  Charles  Alexandre  Joseph  van  de  Kerckhove  d*Hal- 
lebast,  mort  le  %i  novembre  1816. 

G.  Marie  Adélaïde  Sophie,  née  le  9  juillet  177),  morte  au  château  d'flel- 
chin,  Hainaut,  le  16  Janvier  1888,  épousa,  le  9  juin  1893,  Auguste  Joseph 
de  Vaillant,  ancien  officier  aux  gardes  wallonnes,  Mre  de  Marie  Moni- 
que Joséphine,  ci-dessus. 

D.  Félix  François  Joseph,  qui  suit,  XI. 

E.  Louis  Bernard  Alexandre  db  Formànoir  œ  la.  Gazkrie»  né  le 
4  septembre  1778,  mort  à  Arc  Alniéres,  le  10  Janvier  1886,  officier  de 
cavalerie. 

F.  Ghislaine  Béatrix  Julie,  née  le  13  juillet  1777,  morte  au  château  de 
Qnesnoy,  à  Pottes,  le  3  août  1886,  épousa,  le  13  août  1798,  Gbarles 
François  Alexandre  Joseph  van  de  Kerckbove,  ancien  officier  au  régi- 
ment de  Latour,  frère  consanguin  de  René  Gbarles  Alexandre  Joseph 
van  de  Eerclchove  d*Hallebast,  ci-dessus. 

G.  Pierre  Hubert,  fondateur  de  la  seconde  branche. 

H.  Gbarles  Auguste  Adrien,  qui  suit,  XI,  fondateur  de  la  troisième 
branche. 

XI.  Félix  François  Joseph  de  Formànoir  de  la  Cazerie, 
écuyer,  né  en  1773,  mort,  accidentellement,  à  la  chasse,  le 
26  août  1832,  reconnu  dans  ses  droits  nobiliaires,  sous  le 
gouvernement  des  Pays  Bas,  épousa,  le  21  juin  1802,  José- 
phine Constance  de  Cambry  de  Baudimont,  née  le  27  mars 
1 777,  morte  au  château  de  Molembaix,  Hainaut,  le  1 1  mai  1 858» 
fille  aînée  de  Léon  Auguste  Joseph  de  Cambry,  seigneur  de 
Baudimont,  et  d*Anne  Catherine  Constance  de  le  Vielleuse, 
dont  deux  enfantS|  savoir  : 


260  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

Â.  liéocadie  Ghislaine  Joséphine,  née  le  S9  Joln  1803,  éponaa*  le 
7  juillet  18S0,  Jacques  Henri  Joseph  Ck>usehant  d'Àlkemade»  né  le 
S7  août  I80i. 

B.  Léon  Ghislain  Joseph,  qui  suit,  XII. 

XII.  Léon  Ghislain  Joseph  de  Formanoir  de  la  Gazerie, 
écuyer,  né  le  14  juin  1806|  moi*t  le  29  mars  1849,  épousa,  le 
16  mars  1833,  Antoinette  de  Sébillei  dont  quatre  enfants, 
savoir: 

Â.  Alfred»  qui  suit,  XHL 

fi.  Oscar  DB  FORMANOIB  Dl  LA  GaZBRIB. 

G.  Bmest  de  Forhan on  de  la  Gazbrib« 
D.  Marie. 

XIII.  Alfred  Léopold  Joseph  Philouène  de  FoRHANom  de 
LA  Cazerie,  né  à  Tournai,  le  46  janvier  1836,  officier  d'état 
major,  épousa,  à  Tournai,  le  5  février  1862,  Gircercule  Marie 
Ghislaine  de  Cousebant  d'Alkemade,  sa  cousine  germaine,  née 
à  Audenaerde.  le  23  mars  1838,  fille  de  Jacques  Henri  Joseph 
et  de  liéocadie  Ghislaine  Joséphine  de  Formanoir  de  la  Caze- 
rie, ci-dessus,  dont  un  fils,  savoir  : 

Félix  Alhert  Léon  Ghislain  de  Formanoir  de  la  Gazbrib,  né  à  Namur, 
le  l*' Juin  1863. 


ide  bnuialie. 


XI.  Pierre  Hubert  de  Formanoir  de  la  Cazerie,  écuyer,  né 
le  28  avril  1779,  mort  à  Tournai,  le  20  mars  1855,  maire  de 
Celles  Molembaix,  le  31  octobre  1803,  président  du  canton  de 
Celles  le  27  juillet  1808,  président  du  canton  de  Templeuve, 
le  25  janvier  1813,  échevin  de  Tournai,  le  4^'  janvier  1821, 
bourgmestre  de  Templeuve,  le  15  août  1825,  admis  dans  Tor- 
dre équestre  et  membre  du  conseil  provincial  de  la  province 


FORMANOIR.  261 

de  Hainaut  en  1823^  chevalier  de  l'ordre  de  Léopold,  reconnu 
daoB  la  noblesse  du  royaume  par  arrêté  royal  du  26  avrîl  1823, 
épousaleO  avril  1806,  Charlotte  Joséphine  van  de  Kerckhove, 
morte  le  16  mars  1829.  sœur  de  Charles  François  Alexandre 
Joseph  van  de  Eerckhove,  flUe  d'Alexandre  Philippe  Joseph, 
seigneur  d'Hallebast  et  de  Montpinchon,  et  de  Marie  Josèphe 
comtesse  d'Ayassasa,  sa  femme  du  second  lit,  dont  cinq  en- 
fants, savoir  : 

A.  Victor  6hi8lain,qai  suit,  XII. 

B.  Alphonse  EogèDe  de  Formanoir  db  la  Cazerie,  né  le  10  octo- 
bre 1808,  mort  sans  alliance,  à  Tournai,  le  3  octobre  1803,  membre  du 
conseil  communal  de  Tournai. 

G.  Zénobie  Charlotte  Ghislaine,  née  le  28  mars  iSii,  épousa,  le  19 
mars  1833,  Antoine  GamUle  Benoit  Yranx  d*Amelîn,  né  à  Barcelane,  le 
3  avril  1700,  mort  à  Tournai,  le  31  juillet  1801,  OU  de  Michel  Charles 
Joseph  et  de  Marie  Antoinette  fionaventure  de  Miro. 

D.  GUslain  Bugène  Alexandre  de  Formanoir  de  la  Cazerie,  né  le 
13  novembre  1819»  ancien  ofQcierau  2*  régiment  de  chasseurs  à  cheval. 

B.  Auguste  Charles  Hubert  de  Formanoir  delà  Cazerie,  né  le  SO  oc- 
tobre 18)0,  capitaine  d'artillerie,  épousa,  le  30  mars  1843,  à  Tournai, 
Julie  Béatrix  van  de  Kerckbove,  sa  cousine,  fille  de  Charles  François 
Alexandre  Joseph,  et  de  Julie  Ghislaine  Béatrix  de  Formanoir  de  la  Ga- 
lerie, ci-dessus,  dont  un  flls  : 

Gèraid  Virginien  Marie  Amédée  Ghislain  db  Formanoir  de  la  Gazbbib,  mort 
à  Gaod,  le  21  août  1862,  à  l'Age  de  huit  ans,  dix  mois,  quinze  jours. 

XII.  Victor  Ghislain  de  Formanoir  de  la  Cazerie,  écuyer, 
né  le  18  mars  1807,  ancien  capitaine  au  4*  de  ligne,  épousa  : 
1«  le  11  octobre  1839,  Robertine  Valérie  Louise  Ernestine  de 
Preud'homme  d'Hailly,  vicomtesse  de  Nieuport,  morteàTem- 
plduve,  le  3  juillet  1845  ;  et  2<>  à  LiUe,  le  18  juillet  1855,  Léo- 
nide  Ysebrandt  de  Lendonck. 

II  eut  du  premier  lit  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Arthur  db  FoRMANom  db  la  Gazbrib. 

B.  Hubert  db  FoRiuNom  db  la  Gazbbib. 


la  BELGIQUE  HÊBALDIQUE,  IV.  17 


262  LA   BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

XT.  Charles  Auguste  Adribk  de  Formanoir  de  la  Cazerib, 
chevalier,  par  lettres  patentes  de  Sa  Majesté  le  roi  Léopold  P' 
en  date  du  15  septembre  1847,  né  le  9  mars  1783,  épousa,  à 
Bruxelles,  le  16  avril  1817,  Pauline  Bénédictine  Ghislaine 
van  der  Gote  de  Metz  Blanc  Bois,  née  le  24  avril  1788,  morte 
à  Anderlecht,  le  14  juin  1837,  fille  de  Charles  Joseph  Ghis- 
lain  et  de  Catherine  Dominique  de  Moor,  dont  quatre  enfants, 
savoir  : 

A.  Albéric  Félix  Polydore  de  Formaj^oir  de  la  Gazbbie,  né  le 
7  avril  18)1,  épousa  à  Gand,  le  i%  novembre  18^9,  Tbérèse  Blommaert, 
fille  de  Jacques  Ferdinand  et  de  Catherine  Philippine  van  den  Bosscbe, 
morte  à  Gand,  le  13  mai  18M. 

B.  Amédée  Ildefonse  Augu&te  Ghislain  dk  Formanoir  db  la  Gazerib, 
né  à  Anderlecht,  le  17  septembre  183),  mort  à  New-York,  le  25  juil- 
let 1883. 

G.  Ernest  Hubert  Ghislain  db  Formanoir  db  la  Cazbrib,  né  à  Ander- 
lecht, le  20  août  18)5,  épousa,  à  Schaerbeeck,  le  U  avril  1860,  Juliette 
Emesline  Joséphine  Ghislaine  d'Ardembourg  de  Gibiecq,  née  à  Mons, 
le  )1  mai  1833,  ûlle  de  François  et  de  Philippine  Joséphine  Floie  de 
fiehault. 

D.  Florence  Charlotte  Ghislaine,  née  le  8  avril  18)8. 


BniMclM  étolBto  des  «eismenr»  d*Areliln«Mi« 

XL  Léon  Antoine  de  Formanoir,  seigneur  d'Archimont  et 
deMéaulme,  né  à  Celles-M olerabaix,  le  17  févner  1706,  épousa  : 
1«  le  21  mai  1726,  Maiie  Robertine  Scorion,  morte  le  8  no* 
vembre  1750,  et  inhumée  au  chœur  de  l'église  de  Saint  Brice, 
à  Tournai;  et  2«  à  Tournai,  le  22  février  4734,  Thérèse  Jo- 
sèphe  Luytens,  veuve  d'Emmanuel  d'Anvenes,  seigneur  de 
Roucy,  morte  à  Tournai,  le  3  mars  1762, et inhuméeà l'église 
de  Saint  Jacques  à  Tournai. 


FORMANOIR.  263 

U  eut  du  premier  lit  trois  enfauts,  entre  autres  deux,  qui 
suivent,  savoir  : 

A.  Marie  Thérèse  Alexandrine  JosèpAe,  née  le  39  Juin  1739,  épousa  : 
i*  Michel  Joseph  Renuit,  seigneur  de  la  VIeUecroix  ;  et  S*  Jean  Baptiste 
Joseph  François  de  Loissy,  seigneur  de  Froyenne. 

B.  Marie  IsabeUe  Hippolyte  Augustioe  Ignace,  née  le  29  septem- 
bre 17^,  épousa  Charles  Antoine  Joseph  de  Gambry,  seigneur  de  Baudi- 
mont,  de  Grand  Ghalelet,  officier  au  régiment  Royal-wallon,  etc. 

Il  eut  du  second  lit  six  enfants,  entre  autres  quatre,  qui 
suivent,  savoir  : 

G.  Marguerite  Antoinette  Marie,  épousa,  le  38  janvier  1766,  Denis 
François  Albert  Ghislam  Erembault,  seigneur  de  Contre  et  du  Maisnil, 
Mtkr  au  service  d*Autricbe. 

D.  Antoine  Joseph  ns  FoRMAifom  u'Ahcbdiont,  chanoine  du  chapitre 
de  Notre  Dame  à  Tournai,  le  9  novembre  1764,  né  à  Tournai,  le  19  sep- 
tembre 1739,  mort  le  3  février  1766. 

E.  Albert  Antoine  Joseph,  qui  suit,  XII. 

F.  Marie  Thérèse  Josèphe.  épousa,  en  177i,  Fhiiippe  Joseph  la  Hays, 
seigneur  de  Fontenelle*  officier  au  service  de  France. 

X.  Ajlbbrt  Antoine  Joseph  de  Fohmanoih,  seigneur  d^Ar- 
chimont,  né  le  21  juillet  1741,  officier  au  service  d'Autriche, 
épousa  à  Luxembourg,  la  fille  deN. ,  baron  de  Presle,  conseiller 
de  courte  robe  au  conseil  de  Luxembourg,  dont  une  fille  et 
deux  fils  morts  sans  postérité,  entre  autres,  François  Laurent 
Léon  Marie  Joseph  Gisbert  de  Formanoir  d'Archimont,  qui  fit 
constater  ses  droits  nobiliaires  sous  le  gouyernement  des 
Pays  Bas. 


FOSSE  D'ESPIEBRES 


ftumi,  fc  k  ftNM  rar,  Atffêe  <•  irai*  tcmi  d«  g«MlM  IMBéct  4e  tlMpto  et 
H*»  <*«■•  falMrfMBi  4'affeat.  TOtnt,  <•  ftwwi.  torron»  :  dan  Mofuds  m  aaiavri,  «altalét 
4'«r,  tenol  de*  temilirw,  à  dcztia  nn  wa«  de  l'4e«,  el  k  MMitre  de  gMoles,  à  ta  eroit  d*ufait, 
^  e«  de  ta  iil^wirle  Vlbraucs. 


Cette  famille,  gui  appartient  au  Tournaisis,  s^est  révélée 
dans  le  Brabant,  où  elle  occupait  de  hautes  charges. 

I.  Jban  Drlpossb,  bailli  delabaronniede  Bèyes,  en  Brahant, 
eut  nn  fils,  Charles,  gui  suit,  II. 

II.  Ghabubs  Delfossb,  bailli  de  la  baronnie  de  Rêves,  eut 
un  fils,  (xilles,  gui  suit,  m. 

m.  Gilles  Dslfossb,  bailli  de  la  baronnie  de  Kèyes,  eut  un 
fils  Nicolas,  gui  suit,  IV. 

lY.  Nicolas  Delfossb,  épousa  LivineLautens,  nièce  de  N... 
conseiller  et  maître  de  la  Chambre  des  comptes,  à  Lille,  dont 
un  fils,  Nicolas,  gui  suit,  V. 

V.  Nicolas  Delfosse,  greffier,  trésorier  et  receveur  des 
états  de  Tournai  et  Tournaisis,  massart  ou  t]*ésorier  général 
de  la  ville  de  Tournai,  épousa  Madeleine  Simon,  fille  de  N., 
mayeur  des  finances  de  Tournai,  dont  cing  enfants,  savoir  : 

A.  Laurent,  qui  suit,  VI. 


266  LA  BBLaïQUE  HÉRALDIQUE» 

B.  Madeleine,  morte  le  27  septembre  iWè,  à  Toomai,  épousa,  le 
S9]anYier  iAW,  Jean  Joseph  yao  Umbom^,  bailli  de  Mortagne. 

G.  Adrierme,  morte  à  Tournai,  le  19  Juin  1706,  épousa  Claude  Bonnet, 
seigneur  de  Thimougies,  conseiller  secrétaire  du  roi,  maison  et  coa- 
ronoe  de  France,  audiencier  de  la  chancellerie  du  parlement  de 
Tournai. 

D,  Jean  Dblfosse,  chanoine  du  chapitre  de  Notre  Dame,  à  Tournai. 

B.  Marie,  morte  Yeuve  à  Tournai,  le  18  juin  iHM,  épousa  Martin 
Portols,  greffier  criminel  de  Tournai. 

VI  Laurent  Dblfosse,  seigneur  delà  Locquerie  et  du  Mar- 
quais, né  à  Tournai,  Ie22  janvier  1628,  mort  le  21  juillet  1713 
et  inhumé  au  chœur  de  Téglise  de  Saint  Jacques,  sous  une 
pierre  tumulaire  portant  en  double  écusson,  ses  armes  et 
celles  de  sa  femme,  inhumée  au  môme  endroit,  [après  lui, 
supportées  par  deux  léopards,  ayant  fait,  le  21  février  1713, 
avec  sa  femme,  avis  de  père  et  de  mère,  trésorier  général 
des  états  de  Tournai  et  du  Toumaisis,  pendant  cinquante 
sizjajis,  épousa,  à  Saint  Quentin,  le  19  février  1654,  Jeanne 
Ërembault,  née  à  Tournai,  le  26  décembre  1733 ,  fille  de 
Gilles,  seigneur  de  Breucq,  greffier  de  la  ville  de  Tournai  et 
de  Jeanne  Desmons,  dont  dix  enfants,  entre  autres  cinq,  qui 
suivent,  savoir  : 

A.  Nicolas,  qui  suit,  VI. 

B.  Jeanne  Agnès,  née  le  5  avril  i064,  morte  à  Tournai,  le  fè  novem- 
bre 1730,  et  inhumée  à  Saint  Martin,  à  Rongy,  le  30  novembre,  épousa, 
à  Tournai  Baudry  François  de  Roisin,  baron  de  Geiles,  seigneur  de 
Rongy,  par  relief  du  U  janvier  1695,  et  dont  sa  veuve  lit  le  dénombre- 
ment, comme  garde  noble  de  ses  enfants  mineurs,  le  16  janvier  1716, 
né  à  Tournai,  le  39  juin  1618,  cbevalier  d'honneur  au  parlement  de 
Tournai  eii  1695,  commissaire  au  renouvellement  de  la  loi  de  Tournai, 
par  lettres  du  roi  de  France,  en  date  du  8  août  1659,  fils  de  Baudry  et 
de  Maximilienne  Albertine  de  Gand  Vilain  dlsenghien,  chanoinesse  do 
chapitre  de  Nivelles. 

G.  Jean  Baptiste  Joseph  Dblfosse,  né  à  Tournai,  le  iO  octobre  1673, 
mort  à  Tournai,  le  6  décembre  17i8,  et  inhumé  à  la  cathédrale,  archi- 
diacre de  Flandre  et  chanoine  de  la  cathédrale  de  Notre  Dame  à  Tournai. 


F068B  D*E8PIERRES.  267 

D.  Charles  Dominique  Dblpobsb,  seigneur  du  Marquais^  né  à  Tournai» 
ie  iO  août  ie7i,  mort  après  17i3,  cbanoine  du  chapitre  de  la  cathé- 
drale de  Tournai. 

E.  Marie  Louise,  née  à  Tournai,  le  39  avril  1680,  morte  à  Tournai,  le 
7  avril  f75iK,  épousa:  1°  Marc  Antoine  de  Bargibant,  seigneur  de 
Hamegnies  Ghin,  fils  de  Jean  Louis,  président  du  parlement  de  Tournai, 
et  de  Marie  Pieqaery  ;  et  S*  à  Tournai,  le  15  septembre  1711,  François 
Louis  Brembaolt ,  né  à  Tournai,  le  5 mars  1675,  fille  de  Gilles,  seigneur 
de  la  Haye,  et  d*Àgnès  Rogiersdit  Flory. 

VIL  Nicolas  dbl  Fobse^  baron  d'Espierres,  par  érection  en 
baronnie  de  la  terre  d'Espîerres,  le  20  novembre  1720,  sei- 
gneur d'Espierres  et  de  laLocquerie,né  à  Tournai,  le  15  jan- 
vier 1658,  mort  à  Tournai,  le  30  septembre  1743  et  inhumé  à 
Saint  Jacques,  conseiller  pensionnaire  des  états  de  Tournai  et 
du  Tournaisis,  conseiller  du  Mont  de  Piété,  épousa,  à  Tour- 
nai, le  10  janvier  1700,  Marie  Françoise  Bayart,  morte  le 
28  juin  1736,  ftlle  de  Bruno,  seigneur  de  Pont  à  Vendin  et  de 
Prez  Henneqain,  dont  six  enfants,  entre  autres  quatre,  qui 
suivent,  savoir  : 

A.  Jeanne  Aimée  Françoise,  née  à  Tournai,  le  12  février  170i,  mortQ 
à  Tommai.  le  1*' avril  1734,  épousa,  à  Tournai,  le  8  janvier  1711,  Nicolas 
Bernard  de  Formanoir,  seigneur  de  la  Gazerie  et  de  Piedvoie. 

B.  Marie  Thérèse  Josëpbe,  née  à  Tournai,  le  i8  octobre  1704,  épousa, 
àToomal,  le  7  juin  1731,  Martin  Louis  de  Maulde,  seigneur  de  la  Tou- 
relle, né  le  8  novembre  1098,  ûls  de  Pierre  François,  seigneur  de  la 
Tourelle,  capitaine  de  cavalerie  au  service  de  Sa  Majesté  Très-Gbré- 
tienne,  et  de  Marie  Madeleine  van  Lairl.  Il  épousa  en  secondes  noces 
Françoise  Sérapbine  Mespel  de  Guermanez. 

G.  Bruno  Auguste,  qui  suit,  VIII, 

D.  Antoine  François  dbl  Fossb,  seigneur  de  Prez  Hennequin,  mort 
sans  enfants,  en  1751,  épousa,  à  Mons,  ie  S7  août  17S0,  Marie  Jac- 
queline Thérèse  Rose  Gossée,  morte  ie  20  décembre  1761,  fltie  de  Charles 
Antoine  Dieudonné,  seigneur  de  Semeries.  et  de  Marie  Thérèse  Rléonore 
de  le  Tenre(Voir  tome  III,  page  491). 

VllI.  Bruko  Auguste,  baron  del  Fosse  et  d'Espieures,  sei- 


268  LA   BBLaïQUB  HÉRALDIQUE. 

gneur  de  la  Locquerie,  né  à  Tournai,  le  3  janvier  1706,  mortà 

Tournai,  le  4  août  1776,  épousa,  à  Saint  Nicaise,  le  27  juil- 
let 1755,  Thérèse  Marie  Charlotte  deSourdeau,  fille  de  Louis 
Théodore,  seigneur  de  Namèche,  de  Balmeroux,  de  Lassus, 
d'Audiou  et  d'Âudionelle,  conseiller  pensionnaire  de  la  ville 
de  Namur,  et  de  Louise  Albertine  de  Bai^bant,  dame  de 
Chin,  dont  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Gharlolte  Aimée  Christine  Ghislaine,  dame  d^Bscavès,  née  à  Tournai, 
le  7  septembre  1759,  morte  le  fO  février  i8i6,  épousa,  à  Tournai,  le 
9  novembre  1778,  François  Joseph  Bonaert,  seigneur  de  Nieuwenhove, 
Smerpont,  Passchendaeie,  capitaine  au  régiment  royai  suédois  au  ser- 
vice de  France,  grand  prévôt  de  Tournai,  né  le  13  juin  1750,  mort  le 
36  mars  1796  (Voir  tome  II,  page  70). 

B.  Auguste  Félix  François  Ghisiain,  qui  suit,  IX. 

IX.  Auguste  Félix  François  Ghislain,  baron  del  Fosse  et 
D'£spiERRES,recoQUu  sous  son  titre  de  baron,  par  arrêté  royal  de 
Sa  Majesté  Guillaume  I*^'  des  Pays  Bas,  né  à  Tournai,  le  4  sep- 
tembre 1762,  mort  à  Tournai,  le  17  avril  1832,  membre  de 
Tordre  équestre  de  la  Flandre  occidentale,  épousa,  à  Tournai, 
le22  mai  1791,  Léopoldine  Alexandrine  Josèphe  Erembault 
de  Dudzeele,  née  à  Tournai,  le  27  janvier  1755,  fille  d'An- 
toine Joseph  Gaston,  comte  Erembault  d'Orroir  et  de  Léo- 
poldine Josèphe  de  Ayassasa,  comtessehéritièred'Orroir,  dont 
quatre  enfants,  savoir  : 

A.  Adolphe  Auguste  Gliislain,  qui  suit,  X. 

B  Frédéric  Gtiarles  Auguste  Ghisiain  dbl  Fossb  bt  d'Bspibrrbs,  né 
à  Tournai,  le  tè  juillet  1800,  épousa,  à  Tournai,  le  28  avril  1840,  Hen- 
riette Augustine  Ghisiahie  van  deKerckhove,  née  à  Pottes,  le  5  mai  1813, 
flile  de  Charles  François  Alexandre  Joseph  et  de  Ghisiahie  fiéalrix 
Julie  de  Formanoir  de  la  Gazerie,  dont  il  n'a  pas  d^enliants. 

G.  Eugène  Deois  Ghisiain  obl  Fossb  bt  d'Espibrrbs,  né  à  Tournai,  le 
36  novembre  1805,  ancien  sénateur,  ciievalier  de  Tordre  de  liéopold. 

D.  Léopoldine,  épousa  Joseph  de  Sourdeau  de  Gliin,  fils  de  Louis, 
baron  de  Ghin,  et  de  Madeleine  de  Glèves,  sa  femme  du  second  lit. 


POMB  D'vpinuiit.  269 

X.    AOOLPHK  AuaUSTB  GhISLAIN  JO8BPH,  BARON  DSL  F088B  ET 

D*EspiERRBs,  né  à  Tournai,  le  i6  février  1794,  ancien  séna- 
teur, bourgmestre  d'Espierres,  cheyalier  de  Tordre  de  Léo- 
pold,  épousa,  le  6  novembre  1828,  Thérèse  Amélie  Adolphine 
Ghislaine  de  la  Croix,  née  le  3  mars  1807,  fille  d'Alexandre 
Philippe  Joseph  de  la  Croix  et  d'AméUe  Thérèse  Adolphine 
Colette  de  Vertegans  (Voir  tome  m,  page  472),  dont  deux  fils, 
savoir  : 

A.  Armiad  Auguste  Xavier  Ghislain,  qui  suit,  XL 

B.  GosUve  Marie  Léopold  Ghislain,  qui  suit,  XI,  après  son  frère 
aine. 


X.  Armand  Auoustb  Xayibr  Ghislain,  baron  dbl  Fossb  bt 
d'Espibrrbs,  né  à  Tournai,  le  24  septembre  1829,  épousa,  à  An- 
vers, le  26  avril  1854,  Marie  Ghislaine  Victoire,  baronne  Gil- 
les de  Pélichy,  née  à  Anvers,  le  23  mars  1831,  flUe  de  Louis 
Jean  Joseph,  baron  Gilles  de  Pélichy  et  de  Marie  Josèphe  Ghis- 
laine de  Péhchy,  dont  il  n'a  pas  d'enfants. 


X.  Gustave  Mabib  Léopold  Ghislain  dbl  Fossb  bt  d'Espibr- 
RBS,  né  à  Tournai,  le  6  septembre  1832,  épousa,  à  Tournai,  le 
19  octobre  1864,  Caroline  JiUie  Catherine  Esther  Marie  Ghis- 
laine Erembault  du  Maisnil,  née  à  Maubray,  le  7  décembre 
1840,  fille  de  Charles  Théophile  Joseph  Erembault  du  Maisnil 
et  du  Coulre  et  de  Glaire  Charlotte  le  Bidart. 


FRANCQUÉ. 


M  wivut  :  M  liM  «*«■,  «Mé  «c  liwyaM*  à'tmr,  k  ta  hM«i  4«  valr  fcwBhwta  mt  ta 

I  èMB  Umm  4'«r,  mite  «t  Imfinéi  d'arar.  Cmitt  S  ta  Um  mOmmU  d«  rtea.   ■BAinn  : 


Celte  famille,  aussi  honorable  que  distin^^uée,  de  noblesse 
d'épée,  a  pour  représentants  aujourd'hui,  un  savant  et  probe 
docteur  en  médecine  et  ses  deux  fils  imitant  Tezemple 
donné  par  leurs  ancêtres,  officiers  dans  l'armée  et  servant 
avec  distinction  leurpays.  Elle  est  originaire  de  Mons. 

I.  Jeaj«  Frangqué,  épousa  Waudru  Gillet,  dont  un  fils,  An- 
toine, qui  suit,  n. 

II.  Amtoqib  Frangqué,  épousa  Catherine  de  la  Barre,  fille 
de  Jean  et  de  Marie  Rubbe,  dont  six  enfants,  savoir  : 

A.  Philippe  FBAMCQtié,  lieutenant  colonel  d*un  régiment  flaut-Alle- 
naand,  au  service  de  Sa  Majesté  Catholique,  mort  sans  alliance. 

fi.  François  Frangqué,  mestre  de  camp,  puis  capitaine  général  de 
caTalerie  au  service  de  Sa  Majesté  Catholique,  le  roi  Ghariesll. 
G.  Albert,  qui  suit,  III,  après  son  frère  Antoine. 
D.  Antoine,  qui  suit,  III. 

B.  Isabelle,  épousa:  i"  Jean  Gocquéau;  )"  N.  Berlin,  capitaine  de  Sa 
ilajesté  CaUiolIqae. 

F.  Jean  FaANCQul|jinestre  de  camp  d*nn  terce  dlnfitnterie  waUonne 
tu  serrice  de  Sa  Majesté  Catholique,  mort  sans  aUiance.  en  Espagne. 

III.  Antoine  Frakqoué,  seigneur  de  Morbeck,  capitaine 


272  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

au  service  de  Sa  Majesté  Catholique,  puis  dépositaire  général 
du  Hainaut,  épousa  Catherine  CocquéaUi  dont  quatre  enfants, 
savoir  : 

A.  François  Ignace  Francqdé,  sans  alliance. 

B.  Ferdinand  Frângqué,  seigneur  du  Hazoit,  mestre  de  camp  d'infan- 
terie au  service  de  Sa  Majesté  Catholique,  gouverneur  des  place  et  châ- 
teau d'Albuquerque.  en  Estramadure,  mort  sans  alliance  à  Gharleroi, 
en  1792. 

G.  Marie  Anne,  épousa:  i»  N.  Scoriot,  grand  bailli  de  Fleums;  et 
S*  N.  Delver,  major  de  la  ville  d'Ath.  - 
D.  Ferdinand  Francqdé,  sans  alliance. 


III.  ALBERT  Francqué,  uéà  Ath,  le  3  juillet  1704,  capitaine 
d'une  compagnie  d'infanterie  hors  rangs,  par  brevet  du  14  fé- 
vrier 1650,  obtint,  par  lettres  patentes  du  19  mai  1668,  réha- 
bilitation de  noblesse  au  port  des  anciennes  armoiries  dont  il 
avait  fait  usage  jusqu'alors,  avec  le  droit  d'y  ajouter  deux 
lions  d'or  pour  supports  et  de  remplacer  le  bourrelet  par  une 
couronne  d'or,  le  tout  sans  finance. 


Ces  lettres  furent  délivrées  au3C  enfants  de  Simon  Frano 
qué,  dont  voici  un  crayon  généalogique. 

I.  Simon  Frângqué,  licencié  es  lois,  avocat  de  Sa  Majesté  à 
Mons,  épousa  Anne  Catherine  Duvivier,  dont  il  eut  entre  au- 
tres enfants,  un  fils,  Jean  François,  qui  suit,  II. 

II.  Jean  François  Frângqué  ou  Francquet,  seigneur  de 
Rombise,  épousa  Marie  Anne  Thérèse  Pollaert,  née  en  1697, 
fille  de  Jacques  Albert,  et  d'Anne  Françoise  Buisseret,  sa 
femme  du  second  lit,  dont  une  fille  : 

Marie  Elisabeth  Josèptie,  née  à  Mons,  le  19  dMmbre  17)4,  morte  en 
1806,  épousa,  par  contrat  du  5  juillet  i7i7,  Nicolas  François  Joseph, 
comte  de  Saint  G^ois  et  de  Grand  Breucq,  dMvalier  dlionneor  aa  ton- 


FRANGQUÉ.  273 

9M  sourenin  de  Habuuit  en  1789.  ohambeilaii  de  Sa  Majesté  Impériale 
et  Royale  Apostolique,  seigneur  de  Ftasins,  de  Buissenal ,  de  Der- 
gneux,  deClérienx,  de  Petit  HoUay,  de  Fratrissait,  de  Habennont,  de 
Forestean,  de  Gbastelet,  de  Flecquières,  né  à  Tournai,  le  31  décem- 
bre 1717,  mort  au  cbâtean  du  Qnesnoy,  le  14  octobre  1784,  flls  de  Jé- 
rôme Albert,  et  de  Marie  Antoinette  le  Gappelier. 

Voici  la  teneur  des  lettres  patentes,  datées  de  Vienne,  le 
24  mptemjbre  4717. 

«  Charles,  etc.  De  la  part  des  enfants  et  héritiers  de  feu 
Simon  Francguet,  nous  a  été  remontré  que  leurs  ancestres 
auroient  toujours  été  bons  catholiques  et  fidèles  vassaux  de 
nos  prédécesseurs  leurs  princes  naturels,  tenus  et  réputés 
pour  nobles,  ayant  de  tout  temps  porté  armoiries  timbrées  et 
fait  alliance  avec  de  bonnes  maisons,  à  laquelle  noblesse 
leurayeul  et  bisayeul  ayant  dérogé  par  le  commerce,  leur 
père  suivant  les  traces  de  ses  premiers  ancestres  s'étant  dis- 
tingué avec  zèle  et  attachement  à  notre  auguste  maison  au- 
roit  été  honoré  par  le  roy  Charles  second,  de  glorieuse  mé- 
moire, d'une  place  de  conseiller  et  de  celle  de  son  avocat 
fiscal  au  conseil  souverain  de  Haynaut  ;  qu'Antoine,  François, 
Albert,  Philippe  et  Jean  Francquet,  cousins  des  remontrans, 
descendans  du  mesme  bisayeul,  s'étaient  de  mesme  signalés 
à  la  guerre,  le  premier  comme  capitaine,  le  deuxième  comme 
maître  de  camp,  le  troisième  comme  capitaine,  le  quatrième 
commelieutenant  colonel  et  le  cinquième  aussi  comme  maî- 
tre de  camp,  ledit  roy  Charles  auroit  accordé  aux  enfans 
d'Antoine  Francquet,  capitaine,  et  à  François  Francquet, 
maître  de  camp,  des  patentes  de  réhabilitation  tant  en  con- 
sidération de  leurs  propres  services  que  de  leur  famille  ;  et 
pomme  le  père  des  remontrans  auroit  été  prévenu  par  la 
mort  l'an  1706,i|^uroit  pu  avoir  le  bonheur  qu'il  esperoit  de 
venir  sous  notre  domination,  ni  par  conséquent  nous  supplier 
de  lui  accorder  la  même  gr&ce,  il  .jious  pleust  leur  accorder 


1 

# 


274  LA  BBLGIQUB  HÉRALDIQUB. 

nos  lettres  de  réhabilitation  de  noblesse*  effaçant  tout  ce  que 

leur  dit  ayeul  ou  autre  y  pourroient  avoir  dérogé.  Seavoir 
faisons  que  ce  que  dessus  considéré....  nous  remettons  et 
effaçons,  etc.,  et  suivant  ce  réhabilitons  et  rétablissons  lesdits 
supplians  audit  état  de  noblesse  de  leura  jnédt^cesseurs,  les 
anoblissant  de  nouveau  en  tant  que  de  besoin,  etc. 

c  II  leur  est  permis  de  continuer  à  avoir  et  à  porter  les  ar- 
moiries suivantes  :  c  De  gueules  au  lion  d*or  armé  et  lam- 
«  passé  d'azur,  à  la  bande  de  vair  brochante  sur  le  tout  ;  Gi- 
«  mier  :  un  lion  d'or  naissant  »»  et  pour  plus  ample  grâce  ils 
obtiennent  «  deux  lions  pour  supports  et  une  couronne  d'or 
c  au  lieu  de  bourrelet.  » 


Albert  Francqué  épousa  Marie  Anne  Cooquéau,  dont  deux 
enfants,  savoir  : 

A.  Laurent,  qui  suit,  IV. 

B.  Ferdinand  Francqué,  sans  aUlance. 

IV.  Laubent  Francqué,  seigneur  du  Hazoit,  en  Ever- 
beoque,  né  à  Ath,  le  il  mai  1667,  mort  à  Ghièvres,  le  16  fé- 
vrier 1760,  épousa,  à  Ghièvres,  le  2  août  1693,  Marie  Ignace 
Dumont,  dont  six  enfants,  savoir  : 

A.  Marie  Antoinette,  sans  alliance. 

B.  Albert  Joseph  Francqd6,  licencié  es  lois,  avocat  à  la  Cour  de  lions, 
aeignenr  dnHazoit,  mort  le  6  août  1764,  épousa,  par  contrat  du  SO  oc- 
tobre 1730,  Marie  Joseph  Delecourt,  fiUe  de  Jean  François,  intendant  de 
la  maison  d'Egmont,  dont  une  fille  : 

Amélie  Louise  Joeèphe,  épousa  Pierre  François  Joseph  de  Gooquéau,  seigneur 
de  Westbrouck  et  des  Mottes. 

G.  Marie  Thérèse  Fèrdinande,  morte  sans  alliance. 
0.  Jeanne  Louise,  épousa  Philippe  Delecroix,  liMj^é  es  lois,  avocat 
à  la  Cour  souverahie  de  Mons,  échevln  de  Mous.  "V 

E.  Jean  Baptiste,  qui  suit,  V. 

F.  Marte  Alherline,  morte  le  If  février  1788,  a^ant  testé  le  18  fft- 


FRANGQUÉ.  275 

vrier  1761,  et  tiouté  un  eodlcUle  à  son  testament  le  15  janyier  1783 
épousa  Jacques  Philippe  Rupert  Pienne,  eonseiller  pensionnaire  et  pre- 
mier greffier  de  la  ville  de  Mons. 

V.  Jban  Baptiste  Frangqué,  né  à  Ath,  le  24  février  1702, 
épousa  Marie  Anne  Josèphe  Baralle,  dont  trois  enfants, 
savoir  : 

À.  Pierre  Francquâ,  sans  alliance. 

B.  Jeanne  Louise,  épousa  Henri  Paul  Oreins. 

G.  Louis  Joseph,  qui  suit,  VI. 

VI.  Louis  Jgsbph.Frangqué,  né  à  Ghièvres,  le  13  octobre 
1739,  mort  à  Bouvignies,  le  13  janvier  1819,  avocat  à  la  cour 
souveraine  de  Mons,  épousa  :  1<*  par  contrat  du  20  novembre 
1767,  Anne  Thérèse  Amélie  Dumont,  fille  de  Philippe  Fran- 
çois, conseiller  au  conseil  de  Hainaut  et  de  Marie  Thérèse 
Joachime  Carlier  ;  2*"  Marie  Françoise  Fagot  ;  3<'  à  Ath»  le 
20  brumaire  an  viii,  Marie  Julienne  Lemaire,  fille  de  Jacques 
Philippe  et  de  Marie  Josèphe  Gauchie.  Il  eut  du  second  lit 
un  fils,  savoir  : 

A.  Antoine  FaAMQui,  sans  alliance. 

II  eut  du  troisième  lit  quatre  enfants,  savoir  : 

B.  Glotilde  Marie  Josèphe,  née  à  Ath,  le  19  ventôse  an  ix« 

G.  Louis  Léopold  Joseph  FaAifCQui,  bourgmestre  de  Bouvignies. 

D.  Aiexandre  Prosper,  qui  suit,  MI. 

B.  Napoléon  Joseph  FrancquÉi  né  à  Ath,  le  30  Janvier  1S06. 

VII.  Alexandre  Joseph  Fbangqué,  né  à  Ath,  le  9  vendé- 
miaire an  vni,  docteur  en  médecine,  a  deux  fils  ofBciers  dans 
dans  l'armée. 


FBâNEâU  de  60HME6NIES. 


M  «onrui  :  à  ta  liMtM  «mIm  ta  fM«t  rdtrét  rar  U  flws  gaodM  d'argm.  Svrvont:  dMs 
taM  d-tr.  mi4*  «t  taiwfwfci  «•  fMd«.  Llku  :  «itMré  «•«■  antaM  de  gwikt.dMUé  dlMmi- 


Cette  grande  et  belle  maison  chapi  traie  ,  originaire 
d'Angleterre ,  est  d'une  haute  antiquité.  Ses  premiers 
degrés 9  cependant,  ne  présentent  ni  obscurité  ni  lacunes.  Ils 
s'exposent  avec  autant  de  clarté  que  d'ejcactitude.  lis  s'ap- 
puient sur  des  preuves  nombreuses,  convaincantes,  incontes- 
tables et  se  suivent  sans  interruption,  depuis  la  seconde  moi- 
tié du  zn*  siècle  jusqu'à  nous. 

Les  armes  de  Franeau,  successivement  accrues  par  desdi- 

plômesportantrécompensedesignaléset  persévérants  services 
rendus  au  souverain  légitime  et  à  la  patrie,  n'ont  jamais  va- 
rié. Telles  qu'elles  étaient  dans  le  principe,  telles  sont  elles 
encore. 

Les  seconde,  troisième  et  quatrième  branches,  éteintes,  de 
la  maison  de  Franeau,  portaient,  comme  marque  de  brisure  de 
cadets,  et  comme  on  le  voit  par  V Armoriai  général  de  Hainaut  a 
de  Flandre j  de  d'Hozier,  la  c  licorne  saillante;  sa  corne,  barbe 
et  crinière  d'or;  onglée  de  sable  ».  La  branche  aînée  et  sa 
subdivision  actuelle  continuèrent  à  porter  la  licorne  assise, 
la  queue  relevée  sur  le  flanc  gauche,  entièrement  d'argent. 

lA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE,  IV.  iS 


278  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

Cette  simplicité  dans  les  armoiries,  signe  caractéristique  des 
races  grandes  et  pures,  a  singulièrement  facilité  Paccumula- 
tion  de  preuves  transmises  d'âge  en  âge  dans  les  archives 
de  cette  belle  famille.  Aussi,  n'est-il  rîen  de  plus  aisé  que 
de  tracer  la  généalogie  complète  des  principales  branches  de 
la  maison  de  Franeau.  Elle  n'exige  ni  recherches  ni  induc- 
tions. Elle  s'expose  tout  entière  sur  de  bons  et  vrais  titres, 
tant  manuscrits  qu'imprimés,  sur  des  épitaphes,  des  sépul- 
tures et  autres  preuves  absolues  exigées  par  les  chapitres 
nobles  des  Pays  Bas,  où  les  Franeau  ont  toujours  été  adnods 
à  toutes  les  époques. 

La  riche  collection  d'archives  que  possède  le  chef  de 
nom  et  d'armes  de  la  famille,  Philippe  Gustave  Ghislain 
Adolphe  Franeau,  comte  de  Gommegnies,  a  été  formée  par 
ses  ancêtres,  conformément  à  l'article  IV  du  règlement  du 
23  septembre  1769,  pour  servir  de  règle  aux  chapitres 
nobles  des  Pays  Bas.  Cet  article  est  ainsi  conçu  : 

c  La  preuve  de  la  filiation  se  fera  par  extraits  baptistères, 
extraits  mortuaires,  contrats  de  mariage^  testaments  ou 
autres  actes  de  dernière  volonté,  actes  de  partage,  lettres 
d'investiture  de  fiefs  autrement  dits  rehefs,  engagères 
d'emplois  nobles,  pactes  de  famille,  procès,  transactions, 
acceptation  de  tutelle  et  autres  actes  publics  et  judiciaires, 
le  tout  en  forme  authentique  et  légale,  d'après  l'original  et 
copie  vidimée,  et  au  défaut  de  pareils  instruments,  l'on 
pourra  aussi  employer  des  papiers  de  famille,  anciens  et 
authentiques,  tels  que  des  actes  qu'auraient  tenu  les  parents 
des  noms  et  du  nombre  de  leurs  enfants,  des  noms  de  ceux 
à  qui  ils  auraient  été  mariés,  quels  auraient  été  leurs  an- 
cêtres ou  autres  notions  semblables,  qui  pourraient  faire 
connaître  la  vraie  filiation  d'une  famille.  » 

L'inventaire  des  titres  et  archives  de  la  maison  de  Fra* 
neaui  conçu  avec  ordre,  méthode  et  précision,  comprend 


FRANBAU  DX  G0XMM1CIE8.  279 

8iz  grandes  divisions,  classées  d'après  les  prescriptions  de 
l'article  précité  du  règlement  du  23  septembre  1769.  Première 
division  :  Généalogie  et  détails  de  famille.  Deucrième  :  Cor- 
respondance et  écrits  divers.  Troisième  :  Biens  seigneuriaux 
et  autres.  Quatrièms  :  Actes  divers,  classés  chronologique- 
ment. Cinquième  :  Comptabilité.  Sixième  :  Pièces  de  pro- 
cédures et  autres  actes  judiciaires. 

La  quatrième  division,  comprenant  spécialement  Tinven- 
taire  des  documents  légalement  désignés  pour  servir  de 
preuves,  résume  Thistoire  de  la  famille  dont  nous  écrivons 
la  généalogie,  et,  à  ce  titre  nous  devons,  dans  cette  intro- 
duction, faire  rénumération  d'une  partie  des  trois  cent  trente 
et  une  pièces  qu'elle  contient  et  dont  les  principales  seront 
transcrites  à  l'appui  des  faits  auxquels  elles  se  rapportent. 

1475,  1*'  août.  Lettres  de  Charles,  duc  de  Bourgogne,  ac- 
cordant le  titre  de  chevalier  à  Jehan  Franeau^  seigneur  de 
Hautbois,  conseiller,  voué  de  l'abbaye  de  Saint  Ghislain. 

Nous  reviendrons  sur  l'importance  de  ces  lettres  originales, 
sur  parchemin,  signées  Charles,  scellées  et  classées  sépa- 
rément dans  les  archives. 

1577,  9  janvier.  Acte  d'Union  et  des  Etats  généraux  des 
Pays  Bas,  assemblés  à  Bruxelles,  dans  lequel  figurent  Phi- 
hppe  et  Jean  Franeau. 

1577,  26  avril.  Approbation  de  cet  acte. 

1583,  31  octobre.  Lettres  de  chevalerie  accordées  à  Phi- 
lippe Franeau,  seigneur  de  Hyon,  Arbre  et  Attre,  prévôt  de 
Mons,  par  Philippe  II,  roi  d'Espagne. 

1585, 20  février.  Avis  de  père  et  de  mère  de  Philippe  Fra- 
neau, chevalier,  seigneur  de  Hyon,  Arbre,  Attre,  etc.,  et  de 
Jeanne  François,  sa  femme,  pour  le  partage  de  leurs  biens 
et  rentes  entre  leurs  enfants. 

1586  à  1727.  Epitaphes  gravées  sur  le  tombeau  placé  au 
chosiir  de  l'égUse  de  Hyon. 


280  LA  BBLGIQUB  HÉRALDIQUB. 

1^  De  Séverin  Franeau,  chevalier,  seigneur   de  Hyon, 
prévôt  de  la  ville  de  Mons,  mort  le  16  avril  1586  ; 

2»  De  Philippe  Franeau,  seigneur  de  Hyon,  baron  de 
Gommegnies  ; 

3*  De  Catherine  Barbe  dTve,  femme  de  Philippe  ; 

4^  De  Pierre  Joseph  Franeau^  seigneur  de  Hyon,  mort  le 
18  juin  1683; 

5*  De  Claire  Yolande  Franeau,  dame  de  Hyon,  morte  le 
31  mai  1716; 

6<>  D'Àdrienne  Isabelle  Franeau,  dame  de  Hyon,  morte 
le  11  janvier  1727. 

1589  à  1594.  Epitaphes  existantes  à  PEglise  de  Sainte 
Waudru,  à  Mons  : 

l""  De  Jérôme  Franeau,  mort  en  1589  ; 

2o  De  Waudru  Hannart,  femme  de  Jérôme,  morte 
en  1594. 

1 590.  Testament  et  fondation  de  six  bourses  d'études  de 
Jeanne  François,  douairière  de  Hyon,  veuve  de  Philippe 
Franeau. 

1595,  22  mars.  Lettres  de  vidimus  de  Charles  Albert  de 
Longueval,  comte  de  Bucquoy,  grand  bailli  du  Hainaut, 
reproduisant  textuellement  les  titres  suivants  : 

1*  Lettres  de  chevalerie  accordées  à  Philippe  Frsmeau, 
seigneur  de  Hyon,  le  31  octobre  1583. 

2*  Item  à  Séverin  Franeau,  le  22  mars  1595; 

3*  Item  à  Philippe  Franeau,  le  12  août  1627. 

1627.  Contrat  de  mariage  de  Philippe  Franeau,  chevalier, 
baron  de  Gommegnies,  et  de  Catherine  dTve.  Leur  fi- 
liation. 

1627,  12  août.  Lettres  de  Philippe  II,  roi  d'Espagne,  ac- 
cordant le  titre  de  chevalier  à  Philippe  Franeau ,  écuyer , 
seigneur  de  Hyon,  etc. 
1647,  9  août,  13  et  24  décembre.  Acte  de  vente  delà  terre 


FRANBAU  DE  GOMMBaNIES.  281 

et  bûTonnie  de  Gk>mniegnleSy  par  le  comte  de  Furstenberg, 
au  profit  de  messire  Philippe  de  la  Barre,  seigneur  de  Mau- 
raige,  qui  dénomma  pour  commandement,  Philippe  Franeau, 
seigneur  de  Hyon,  lequel  fit  le  relief  de  cette  terre  féodale. 

1650.  Contrat  de  vente  du  baron  de  Gk)mmegnies. 

1651,  13  juin.  Titres  de  i*entes  viagères  des  Etats  en 
faveur  des  filles  du  baron  Philippe  de  Gommegnies. 

1651,  23  novembre.  Procuration  donnée  par  Philippe 
Franeau,  chevalier,  baron  de  Gommegnies,  pour  faire  en  son 
nom  le  relief  de  plusieurs  fiefs  hérités. 

1652,  7  septembre.  Sentence  des  élus  sur  le  fait  des  aides 
ordinaires  et  extraordinaires  au  pays  dit  comté  d'Artois,  dé- 
clarant Jean  Franeau  noble  et  issu  de  noble  génération  et 
que  ses  enfants  jouiront,  comme  tels,  des  privilèges,  fran- 
chises et  libertés  afférentes  à  gens  nobles. 

1654,  31  mars.  Avis  de  partage  donné  par  Philippe 
Franeau,  chevalier,  baron  de  Gommegnies,  et  Catherine 
Barbe  dTve,  conjoints,  pour  le  partage  de  leurs  biens  entre 
leurs  six  enfants. 

1654y  2  mai.  Testament  conjonctif  des  mêmes. 
1654,  30  mai.  Supplément  d'avis  de  père  et  de  mère  des 
mêmes. 

1657,  9  février.  Ordonnance  de  la  cour  féodale  de  Mons, 
portant  entérinement  de  deux  lettres  de  rapport  de  la  terre 
de  Braine  le  Comte  au  profit  de  Philippe  Franeau,  chevalier, 
seigneur  de  Hyon,  etc. 

1657,  5  novembre.  Lettre  de  Philippe  IV,  roi  d'Espagne, 
portant  déclaration  que  Maximllien  Franeau,  chevalier, 
seigneur  de  Templeuve,  doit  jouir,  lui  et  ses  descendants,  des 
prééminences  et  exemptions  de  l'ancienne  noblesse. 

1661,  26  mars.  Testameq^de  Catherine  Barbe  d'Tve,  veuve 
de  Philippe  Franeau,  baron  de  Gommegnies. 


282  1.4  BBLAIOVB  HdRALDIQUX. 

1 663.  Certificat  constatant  que  Jean  Antoine  de  Franeau 
Hyon,  seigneur  d'Arbre  et*  d'Attre,  est  décédé  vers  la  fin  de 
l'année  1663. 

1666,  28  décembre.  Contrat  de  mariage  de  Philippe 
Franeau,  baron  de  Gommegnies  et  d'Anne  Isabelle  d'Arlin. 
—  Avis  de  père  et  de  mère  des  mêmes.  —  Compte  du  douaire 
de  Gommegnies  d'Anne  Isabelle  d'Arlin . 

1668,  16  janvier.  Sentence  de  la  cour  souveraine  de  Mons 
sur  un  procès  entre  la  dame  de  Franeau  Hyon  et  le  seigneur 
de  Fontaine. 

1669, 15  juillet.  Acte  de  baptême  d'Albert  Michel  Joseph 
de  Franeau  Hyoo,  né  à  Mons. 

1675,  20  avril  et  21  août.  Acte  de  constitution  et  de 
paiement  de  la  dot  d'Hélène  Alberte  de  Franeau  Hyon,  au 
profit  du  couvent  de  la  Visitation  Sainte  Marie,  à  Mons, 
où  elle  avait  été  admise  en  ^671. 

1676  à  1677.  Lettre  ou  supplique  au  roi  de  France, 
Louis  XIV,  par  laquelle  Philippe  de  Franeau  Hyon,  baron  de 
Gommegnies,  sollicite  sa  grâce  de  la  sentence  d'exil  pronon- 
cée contre  lui  par  Sa  Majesté  pour  cause  politique. 

1677.  Lettre  ou  supplique  adressée  à  l'intendant  du  Hai- 
naut  par  Philippe  de  Franeau  Hyon,  chevalier,  baron  de 
Gommegnies,  pour  obtenir  un  brevet  de  maintenue  en  la 
possession  de  ses  biens  dans  la  châtellenie  d'Ath,  et  notam- 
ment de  son  château  et  de  ses  biens  d'Attre. 

1677,  22janvier.  Mémoire justificatifdelanoblesse de  Mazi- 
milien  de  Franeau,  écuyer,  seigneur  de  Templeuve. 

1679,  11  juin.  Quittance  donnée  par  la  supérieure  des  re- 
ligieuses bénédictines  de  la  Paix  Notre  Dame,  à  Mons,  pour 
solde  et  rachat  d'une  rente  de  300  florins  donnée  à  ce  mo- 
nastère par  madame  de  Franeau  Hyon,  pour  la  dot  éléeraosi- 
nairede  Marie  Catherine  de  FraMau,  sa  fille  assurée,  lorsde 
la  profession  de  cette  religieuse,  le  7  février  1666.  Marie  Ca- 


FRANEAU  DE  60MMBGNIES.  S83 

therine,  qui  devint  la  quatrième  abbesse  du  couvent,  était 
connue  sous  le  nom  de  dame  Marie  de  PEnfant  Jésus  ;  elle 
mourut  le  16  février  1692. 

1 681 ,  24  septembre.  Procuration  donnée  à  Frédéric  Alexan- 
dre Bosquet,  prêtre,  et  Pierre  Paul  de  Marbaix^  par  Philippe 
de  Franeau  Hyon^  vicomte  de  Canteleu  et  du  Quesnoy,  ba- 
ron de  Gommegnies,  etc.,  pour  déshériter  ce  dernier  de  di- 
vers biens  de  mains  fermes  devant  être  reiidus  après  sa  mort, 
et  actes  de  la  déshéri tance  de  ces  biens. 

Même  date.  Avis  de  partage  entre  leurs  sept  enfants,  de 
Philippe  de  Franeau  Hyon  et  d'Anne  Isabelle  d'Arlin,  sa 
femme. 

1682,  21  février.  Acte  d'attribution,  par  le  bailliage  royal 
du  Quesnoy,  à  Albert  Michel  Joseph  de  Franeau  Hyon,  che- 
valier, baron  de  Gommegnies,  du  tiers  des  revenus  de  la 
terre  de  Gommegnies,  pour  sa  provision  de  vivres,  comme  l'a- 
vait, du  reste,  fait  son  père,  cette  terre  étant  tenue  en  saisie. 

1692,  9  avril.  Bail  de  biens,  à  Canteleu,  paroisse  de  Viol- 
lain^  appartenant  à  Albert  Michel  Joseph  de  Franeau  Hyon, 
baron  de  Gommegnies,  comme  vicomte  de  Canteleu. 

1697,  22  avril.  Quittance  des  droits  d'enregistrement  des 
armoiries  du  comte  de  Gommegnies. 

1698,  20  juillet.  Contrat  de  mariage  d'Albert  Michel 
Joseph  de  Franeau  Hyon,  baron  de  Gommegnies,  vicomte 
de  Canteleu  et  du  Quesnoy,  et  d'Isabelle  Maximilienne  d'Yve. 

1703,  14  septembre.  Testament  de  Philippe  René  d'Yve, 
baron  d'Yve,  gouverneur  de  Bruges. 

1704,  23  juillet.  CodiciUe  de  Jean  Philippe  René  d'Yve,  vi- 
comte de  Bavay,  baron  d'Ostiche. 

1706,  27  novembre.  Avis  de  partage  d'Albert  Michel  Jo- 
seph de  Franeau  Hyon,  baron  de  Gommegnies  et  d'Isabelle 
Maximilienne  d'Yve,  sa  fèfiime,  entre  leurs  enfants. 

1709,  1»'  et  2  avril.  Lettres  accordées  par  Louis  XIV,  roi 


284  LA  BBLaïQUE  HÉRALDIQUE. 

de  France,  en  faveur  d^AJbert  Michel  Joseph  Franeau,  sei- 
gneur de  Hyon,  baron  de  Gommegnies,  portant  érection  de 
cette  terre  en  comté. 

1709,  10  novembre.  Acte  baptistère  de  Nicolas  Joseph  de 
Franeau  Hyon,  né  à  Gommegnies. 

171 1  à  1725.  Epitaphesde  Michel  Albert  Joseph  de  Franeau 
Hyon,  comte  de  Gommegnies  et  de  Maidmilienne  Isabelle 
dTve,  sa  femme,  dans  Téglise  paroissiale  de  Gommegnies. 

1716,  7  août.  Transaction  faite  par  Philippe  Joseph  d'Tve, 
chanoine  de  la  cathédrale  de  Tournai,  comme  oncle  et  tu- 
teur des  enfants  du  comte  de  Gommegnies  et  d'Isabelle  Mazi- 
milienne  d'Yve,  pour  terminer  un  procès  au  sujet  de  deux 
rentes  dues  sur  les  biens  provenant  de  la  succession  de  la 
maison  de  Béthune. 

1725,  10  novembre.  Testament  d'Albert  Michel  Joseph  de 
Franeau  Hyon,  chevalier,  seigneur  et  comte  de  Gommegnies, 
vicomte  de  Canteleu  et  du  Quesnoy,  pair  du  Gambrésis,  sei- 
gneur de  Blargnies. 

1 725  à  1741 .  Epitaphes  d'Albert  Michel  Joseph  de  Franeau 
Hyon  et  de  sa  femme  dans  Téglise  de  Gommegnies. 

1728,  22  novembre.  Acte  d'adhéritance  et  de  relief  d'un 

m 

fief  tenu  de  la  seigneurie  de  Hyon,  par  François  Philippe 
Joseph  de  Franeau  Hyon,  comte  de  Gommegnies. 

1736,  1 1  février.  Contrat  de  mariage  de  François  Philippe 
Joseph  de  Franeau  Hyon,  comte  de  Gommegnies,  et  de  Marie 
Anne  Eugénie  Louise  de  Croix. 

1736,  11  septembre.  Testament  de  Claire  Joseph  de  Fra- 
neau Hyon  et  de  Gommegnies. 

1737,  20  janvier.  Son  codicille. 

1737,  15  février.  Son  extrait  mortuaire. 

1741,  18  août.  Contrat  de  mariage  de  Nicolas  Joseph  de 
Franeau  Hyon  et  de  Marie  Catherine  Ignace  Boulé  de  Marsi. 

1742.  Demande  adressée  h  M.  de  Breteuil,  ministre  de  la 


t 

FRANBAU  DB  GOVlUeNlES.  285 

guerre,  par  Jacques  Adrien  Joseph  de  Franeau  Hyon^  vicomte 
de  Canteleu,  pour  obtenir  la  croix  de  Saint  Louis. 
1743.  Suppliijue  du  vicomte  de  Canteleu,  adressée  par  le 

ministre  de  la  justice,  garde  des  sceaux,  pour  obtenir  l'auto- 
risation d'acheter  un  régiment. 

1745.  Supplique  de  François  Philippe  Joseph  de  Franeau 
Hyon,  comte  de  (jommegnies,  au  comte  d'Argenteau,  minis- 
tre et  secrétaire  d'état  et  de  la  guerre,  pour  obtenir  un  dé- 
dommagement des  pertes  éprouvées  dans  les  deux  campagnes 
précédentes. 

1745,  22  mars.  Déclaration  du  magistrat  de  Mons  attestant 
que  François  Philippe  Joseph  de  Franeau  Hyon,  comte  de 
Gommegnies,  jouit,  comme  ses  ancêtres  l'ont  fait,  des  privi- 
lèges des  anciens  nobles  et  que  lui-même  est  encore  dans  la 
chambre  de  noblesse  des  états  de  Hainaut. 

1749,  5  juillet.  Avis  de  père  et  de  mère  pour  le  partage 
entre  leurs  enfants  des  biens  de  Nicolas  Joseph  de  Franeau 
Hyon,  chevalier,  seigneur  de  Hyon  et  de  Marie  Catherine 
Ignace  Boulé  de  Marsi. 

1750,  28  février.  Avis  de  père  et  mère  et  partage  conjonctif 
de  François  Philippe  Joseph  de  Franeau  Hyon,  comte  de 
Gommegnies  et  de  Marie  Eugénie  Louise  de  Croix. 

1750,  4  juillet.  Acte  baptistère  de  Théodore  Joseph  de  Fra- 
neau Hyon. 

1753,  28  février.  Acte  de  réception,  par  lesadministrateurs 
de  la  noble  famille  à  Lille,  dans  cet  établissement,  d'Aimée 
Rose  Josèphe  de  Franeau  Hyon,  fille  de  Nicolas  Joseph. 

1754,  7  et  11  octobre.  Testament  de  François  Philippe  Jo- 
seph de  Franeau  Hyon,  comte  de  Gommegnies,  avec  des 
codiciUes  datés  13,  15  et  18  février  1755. 

1757,  20  avril.  Acte  de  relief  de  Nicolas  Joseph  de  Franeau 
Hyon,  chevaher,  seigneur  du  fief  de  Petit  Hansart,  relevant 
de  la  seigneurie  de  Hyon. 


286  Lk  BELaïQUB  HÉEIALDIQUB. 

1768,  29  février.  Brevet  de  sous-lieutenant  dans  le 
ment  de  Lyonnais  i  Théodore  Joseph  de  Franeau  Hyon.  Ac- 
cordé par  Louis  XY. 

1773,  7  avriL  Brevet  de  lieutenant  au  régiment  de  Lyon- 
nais, délivré  par  le  roi  Louis  XV  à  Théodore  Joseph  de  Fra- 
neau Hyon. 

1777,  16  janvier.  Généalogie,  avec  armoiries,  de  la  fa- 
mille de  Franeau,  attestée  par  les  notables  de  Tordre  de  la 
noblesse. 

1 779,  8  avril.  Brevet  de  lieutenant,  accordé  par  Louis  XVI 
à  Théodore  Joseph  de  Franeau  Hyon,  à  la  compagnie  de  La- 
gace,  régiment  du  KTaine-infanterie. 

1783,  18  janvier.  Brevet  de  capitaine  en  second  dans  le 
même  régiment,  délivré  par  le  roi  Louis  XVI  à  Théodore  Jo- 
seph de  Franeau  Hyon. 

1783,  14  août.  Diplôme  accordant  à  François  Ferdinand 
Joseph  de  Franeau  Hyon,  comte  de  Gommegnies,  le  pouvoir 
de  décorer  ses  anciennes  armoiries  d^un  manteau  ducal. 

1784,  5  juin.  Brevet  de  capitaine  en  second  de  la  compa- 
gnie de  grenadiers  au  régiment  du  Maine-infanterie,  délivré 
par  le  roi  Louis  XVI  à  Théodore  Joseph  de  Franeau  Hyon. 

1787,  5  septembre.  Note  envoyée  au  gouvernement  impé- 
rial, par  François  de  Franeau  Hyon,  comte  de  Gommegnies, 
sur  un  appointement  du  conseil  de  Hainaut,du  15  juin  1787, 
portant  exclusion  provisionelle  du  ci-devant,  intendant  de 
l'assemble  des  États  du  pays  de  Hainaut. 

1787,  31  octobre.  Mémoire  adressé  au  gouvernement  im- 
périal, par  François  de  Franeau  Hyon,  comte  de  Gomme- 
gnies. 

1787,  3  novembre.  Représentation  du  mémq,  au  gouver- 
nement impérial,  sur  l'impossibilité  de  reprendre  son  an- 
cienne place  de  chevaher  de  la  cour,  après  avoir  exercé  celle 
d'intendant  du  cercle  de  Hainaut. 


FRANBAU  DB  0OM]fBGNIE8.  287 

4  789,  mai.  Etat  des  services  de  Théodore  Joseph  de  Franeau 
Hyon,  capitaine  au  28*  régiment  d^infanterie. 

1791,  3  avril.  Son  brevet  de  chevalier  de  l'ordre  militaire 
de  Saint  Louis,  accordé  par  le  roi  Louis  XVL 

1795,  5  mai.  Acte  de  décès  d'Eagène  Joseph  de  Franeau 
Hyon,  comte  de  Grommegnies,  lieutenant-colonel  au  régiment 
de  Latour-dragons»  mort  à  Dillenbourg  (Nassau),  5  mai  1795. 

1803,  17  juillet.  Avis  de  mort  de  François  Ghislain  Joseph 
de  Franeau  Hyon  de  Gommegnies. 

An  XI,  28  janvier.  Contrat  de  mariage  entre  Théodore 
Joseph  de  Franeau  Hyon,  comte  de  Gommegnies  et  Marie 
Charlotte  Waudru  Obert  Quevy. 

An  XTI,  13  pluviôse.  Contrat  de  mariage  entre  Constant  Fi- 
dèle Du  Val  de  Beaulieu,  maire  deMons,  et  Catherine  Antoi- 
nette Franeau  de  Gommegnies. 

1806,  26  décembre.  Déclaration  de  la  môme,  d'après  les 
titres  qu'elle  possédait  dans  ses  archives,  de  faits  justificatifs 
de  la  noblesse  de  la  famille  de  Franeau  de  Gommegnies. 

1806,  27  décembre.  Déclaration  de  Théodore  Joseph  de 
Franeau  Hyon,  comte  de  Gommegnies,  constatant  la  remise 
par  la  baronne  Du  Val  de  Beaulieu,  née  Franeau  de  Gomme- 
gnies, de  divers  titres  de  chevalerie  et  autres  concernant  la 
famille  de  Franeau. 

L'énumération  qui  précède  n'a  point  spécialement  pour 
objet  la  nomenclature  des  titres  principaux  se  rattachant  à 
la  généalogie  de  la  maison  de  Franeau.  Son  but  principal  est 
de  réunir  un  faisceau  des  preuves  nécessaires  pour  établir 
légalement  sa  filiation  dans  les  provinces  Belgiques  et  sa  po- 
sition de  noblesse  à  travers  toutes  les  époques  qu'elle  a  tra- 
versées. 

Indépendamment  des  pmuves  et  des  titres  dont  laproduc- 
tion  a  été  opérée  dans  toutes  les  circonstances  où  les  mem- 
bres de  la  maison  de  Franeau  ont  été  af^pelés  à  faire  valoir 


288  LA  BBLGIQUB  HÉRALDIQUE. 

leurs  droits  nobiliaires,  nous  possédons  sa  généalogie  offi- 
cielle et  attestée,  établie,  à  Paris,  le  45  mai  1675^  par  le  sei- 
gneur de  Waldancourt,  chevalier,  généalogiste  ordinaire  de 
Sa  Majesté  Très-Chrétienne  (1). 

Le  nom  de  Franeau  s'est  également  transmis^  de  degré  en 
degré,  sans  modification  réelle  à  travers  ses  nombreuses  gé- 
nérations. Il  provient  de  la  seigneurie  de  Frenel,  en  Angle- 
terre, le  plus  ancien  de  tous  ses  apanages.  Ce  nom  a  été  con- 
servé dans  sa  forme  primitive  par  la  branche  restée  en 
Angleterre,  où  elle  brille  du  plus  pur  éclat.  Jean  Franeau, 
écuyer,  seigneur  d'Harwick,  qui  vint  s'établir  dans  nos  pro- 
vinces vers  1307,  avec  Jean  d'Avesnes,  comte  de  Hainaut, 
dont  il  avait  chaleureusement  épousé  la  cause,  céda  à  la 
coutume  du  temps  en  traduisant  son  nom  dans  sa  langue 
nouvelle^  et  tous  ses  descendants,  en  ligne  directe,  comme 
en  ligne  collatérale,  ont  conservé  la  même  désignation. 

Cette  ancienne  et  illustre  maison  continue  donc  en  ligne  di- 
recte, légitime  et  masculine  les  anciens  seigneurs  de  Frenel, 
en  Angleterre.  Elle  a  produit,  dans  ce  pays  un  grand  nombre 
de  chevaliers  valeureux,  chefs  de  la  milice,  notamment  Ri- 
chard Frenel^  seigneur  dudit  lieu  et  d'Harwick,  capitaine 
général  des  Cantorbériens  pendant  la  guerre  contre  les  Fran- 
çais, qui  donna  tant  de  preuves  de  sa  valeur  à  la  bataille  de 
ClifTord,  où  le  roi  Henri  d'Angleterre  obtint  la  victoire,  qu'il 
mérita  d*étre  armé  chevalier  par  les  mains  du  roi  et  d'être 
surnommé  par  excellence  Cryer^  qui  signifie  Crieur,  à  cause 
des  cris  de  vaillance  et  de  ralliement  qu'il  poussa  dans  la 
mêlée  pour  raffermir  l'ardeur  des  siens.  Eustache,  seigneur 
de  Frenel,  Harwick  et  Fockinghem,  son  fils  et  toute  sapos- 


(1)  Ce  monument  si  prédeuz  pour  l'histoire  de  la  Ikmille  a  été  barré  à  l'encre 
noire  dans  toutes  ses  parties  à  l'époque  de  la  grande  tourmenlaxévolutionnaire. 
CiOtte  mutilation,  qui  n*a  point  sensiblement  altéré  le  texte,  était  une  mesure  do 
préeaation  que  réYènement  n'a  pas  justifiée. 


PBAMBAU  DE  GOMlOEONnB.  289 

térifcé  imitëient  ses  nobles  exemples  ;  ils  contractèient,  en 
Angleterre  d'illustres  alliances  avec  lesmaisonsde  Yaiennes, 
Menlent,  Bucton,  Omallun,  Honune,  Franford,  Beauchamp, 
Sinclaiz,  Shawe,  Marre,  Verre,  Done,  Ufford,  Bolein,  Bronne, 
Middelton,  Oisel,  Gomwalle,  Gorbet,  Tin'el,  Olmesteck,  No- 
rys,  Foorde,  Stampfort,  Saliston,  Sulyard,  Napier,  Dan, 
Jemegan  Somerleton,  Neuille,  etc.,  aux  Pays  Bas,  ils  con- 
tractèrent des  alliances  non  moins  glorieuses  avec  les  nobles 
maisons  de  la  Haye,  Santines,  Harchies,  Noyelles,  Quiefrize, 
Loyaucourt,  Renesse,  Trestondant,  Crehen,  Renarbaix,  Ma- 
nuy,  Buignies,  le  Loge,  Druart,  Bouzenton,  le  Poyvre,  du 
Bois,  Warnier,  du  Quesnoy,  Werchain,  du  Crocq,  Haussin, 
Genly,  Hallet,  du  Payage,  Bovines,  Fourneau,  Gueffler,  Peiv 
chenal,  la  Plancgue,  Jauwans,  Hannart,  Wandart,  Des- 
champs,  Yinchant,  François,  Joye,  Pottier,  Ganfain,  Mai*con- 
ville,  Prévost  de  le  Vall,  la  Barre,  Bachelier,  van  der  Burcht, 
barons  d'Oisy  de  la  maison  de  Tournay,  Amand,  la  Gattoire, 
Guevy,  Landas,  Aparisis,  La  Dienne,  Oresmieux,  Roland,  Mé- 
dina, Reina,  du  Maretz,  Delneuf,  Mile t,  van  der  Piet,  du  Fosset, 
Longcourlil,  Roisin,  Bellevalet,  Semerpont,  Yve,  Rose,  Arlin, 
barons  de  Bomival,  Rodoan,  barons  de  Fontaine,  Dervillers, 
maison  très-noble  et  ancienne,  sortie  en  ligne  masculine  de 
l'illustre  maison  de  Fiennes,  Groix  Dadidzeele,  Ghasteler, 
Kerchem  Rocqueghem,  Laveme  dé  Rodes,  Desandruin, 
Goegnies,  barons  de  Namur,  Lannoy,  Boulé  de  Marsi,  Obert, 
Mercy  d'Aif;enteau,  etc.  En  France,  ofi  la  génération  ac- 
tuelle s'est  fixée,  nous  la  retrouvons  alliée  avec  autant 
d'éclat  et  de  grandeur  :  Guisable  de  Lacotte,  du  Tertre, 
Valence,  continuent  avec  Franeau  de  Gommegnies,  les  tra- 
ditions d'honneur  et  de  belles  actions  qu'ils  ont  puisées  dans 
l'utile  histoire  de  leurs  familles. 

De  pure  noblesse  d'épée,  la  maison  de  Franeau  s'est  ren- 
due célèbre,  non  seulement  dans  les  armes,  mais  aussi  dans 


290  hk  BELGIQUE  HÉBALD1QUS« 

Tégliset  dans  les  conseils  de  la  couronne  et  dans  la  haute 
magistrature.   - 

I.  WoLKiER  Frenbl,  seigneur  de  Frenel,  en  la  comté  de 
Pembroke,  au  royaume  d'Angleterre,  eutunSls,  Richard, 
gui  suit,  II. 

II.  Richard  Frenel,  créé  chevalier,  par  le  roi  d'Angleterre 
Henri  !•',  le  3  juin  1 188,  seigneur  de  Frenel  et  de  Harwick, 
fut  surnommé  Ae  Cryer,  le  Crteur,  à  la  bataille  de  Clifford, 
contre  les  Français.  Pour  rallier  au  combat  et  porter  avec 
ensemble,  devant  rennemi  le  contingent  des  Cantorbériens 
qu'il  commandait,  il  criait  d'une  voix  si  puissante  EnghelantI 
Enghelant  1  qu'il  reçut  aussitôt  le  surnom  sous  lequel  il  est 
coimu  dans  l'histoire.  Dans  cette  bataille  célèbre^  qui  dura 
quinze  heures  et  qui  coûta  sept  mille  trois  cents  morts  aux 
Français  vaincus  par  les  Anglais,  Richard  Frenel  donna  tant 
de  preuves  de  sa  valeur  et  de  son  génie  militaire  qu'en  ré- 
compense de  cette  belle  conduite  le  roi  Henri  voulut  l'armer 
chevalier  de  sa  propre  main  et  le  môme  jour.  (Voir  Chronique 
d'Angleterre^  folio  371,  par  Thomas  Précy,  qui  désigne  aussi, 
dans  son  œuvre,  le  père  et  la  femme  de  Richard). 

Richard  Frenel  épousa  Cécile  de  Yarennes  dont  un  fils, 
Sustache,  qui  suit,  IIL 

III.  EusTAGHE  Frenel,  sdgneur  du  nom,  de  Harwick  et 
Fockinghem,  second  des  quatre  justiciers  d'Angleterre,  ad- 
jugea, à  ce  titre  la  comté  de  Mortaing,  confisquée  au  profit 
de  Richard  Cœur  de  lion,  roi  d'Angleterre,  duc  de  Norman- 
die, et  en  priva  Robert,  comte  dudit  lieu,  pour  cause  d'atten- 
tat sur  la  personne  de  Jean  sans  Terre,  prince  d'Angleterre, 
frère  du  i-oi,  et  pour  cause  d'intelligence  rebelle  avec  Alexan- 
dre, roi  d'Ecosse  (Voir  la  Chronique  de  Thomas  Précy, 
folio  372). 

La  môme  chronique  rapporte  qu'Eustache  Frenel  épousa 


FBANEAU  DE  OOVBOEaNIES*  291 

Eléonôire  de  Metdém,  ptlnie  de  moH  par  doti  mari,  Tsm  1223, 
qui  la  soupçonnait  coupable  d'adultère  avec  le  roi,  et  dont  il 
eut  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Rftôttl,  qui  suit.  IV,  et  continoe  la  branche  anglaise. 

B.  Henri»  londatetur  de  la  maison  de  Franeau,  en  Hainaut,  dans  les 
Pays  Bas  et  en  France. 

IV.  Raoul  FàsNEL,  seigneur  du  nom  et  de  Fbckinghein, 
màssier  royal  au  couronnement  de  Henri  III,  roi  d'Angle- 
terre, dufe  de  Guyenne  et  de  Normandie,  ce  qu'atteste  l'his- 
toire de  Henri  III,  épousa,  selon  la  chronique  de  la  maison 
de  Bucton»  Suzanne  Bucton,  ûlle  d'Herlastre,  seigneur  de 
RoBtock  en  la  comté  de  Suffi,  et  de  Bérengère  de  Halliston, 
morte  en  1231  et  inhumée  avec  son  mari  à  l'église  de  Ghester, 
sous  une  tombe  de  trois  pieds  d'élévation  ornée  de  leur  effi- 
gie enbronze,  dont  un  fils,  Etienne,  qui  suit,  Y. 

Y.  Etienne  Frenel,  seigneur  du  nom  et  de  FocUnghem, 
trésorier  d'Angleterre,  décapité  dans  la  Tour  de  Londres, 
en  1287,  par  ordre  d'Edouard  I«',  roi  d'Angleterre  «  auquel, 
dit  la  chronique,  il  s'étoit  opposé  dans  le  dessein  qu'il  auroit 
de  iouyr  par  voye  illicite  de  sa  fille  Yolente,  laquella  estoit 
estimée  la  plus  belle  de  son  temps  »,  épousa  Elisabeth,  fille 
de  don  Dermicib,  baron  de  la  Yallée  d'Omallun  au  royaume 
d'Irlande,  et  d'Euphémie  Preston,  fille  de  David,  seigneur  de 
Gelweck,  dont  trois  enfants,  savoir  : 

À.  ÂRGHBNBAULT  Frenel,  I*'  du  nom,  seigoeuT  de  Frenel,  religieux 
bénéditin»  puis  évêque  d'Esrin,  «  ne  renonça  pas  seulement  aux  grands 
«  biens  qu'il  devait  posséder  da  droit  de  sa  naissance,  mais  encore  aux 
«  belles  charges  qu'il  exerçait  à  la  cour  du  roi  d'Angleterre,  pour  ser- 
«vir  Dlea  dans  l'ordre  de  Saint  Benoit,  hors  duquel  il  fut  tiré  six  ans 
«  après,  à  cause  de  sa  sainte  vie,  et  fut  béni  évoque  d'Esrin.» 

fi.  Dermicio,  qui  suit,  VI. 

G.  Yolande,  é^msa  Heqpri  Franford,  chevalier.  «Elle  était  douée  d'une 
«  beauté  si  admirable,  que  le  roy  Edouard  en  fut  saisy  d'amour,  et  Ui 


292  LA  BBLGIQUB  HÉBALDIQUK. 

«rpounoiYit  par  yoyes  inAmes;  mais  sa  veita  et  lea  obstacteB  qa'ap- 
«  porta  son  père,  lai  garantirent  son  honneur,  et  eue  fiit  depuis  femme 
«  d'un  noble  cheyalier,  nommé  Henry  Franford.  • 

VI.  Dermicio  FRBNBL^seigneur.du  n(xn,de  Fockinghem,  etc., 
après  le  transport  que  lui  en  fit  son  frère  lors  dç  son  entrée 
en  religion,  mort  en  Normandie  et  inhumé  avec  sa  femme 
dans  Téglise  de  Fécamp  dont  il  fut  le  bienfaiteur,  épousa 
Alpie  Homme,  fille  de  David,  seigneur  de  Wadderbome, 
en  Ecosse,  et  de  Marguerite,  comtesse  d'Argile,  dont  trois 
enfants,  savoir  : 

A.  Arehenbauit,  II*  du  nom,  qui  suit,  VU. 

B.  Euphémie,  épousa  Lionel  de  Sainclaix,  seigneur  de  Belimgham, 
châtelain  d'Ackefort,  où  U  fut  tué  par  les  rebelles. 

G  Edwige,  morte  en  i3ff9,  abbesse  de  Tordre  de  Saint  fiasile,  en 
£cosse. 

VU.  Ahghbnbaolt  Fbenel,  II«  du  nom,  ainsi  nommé  sur 
les  fonts  de  baptême  en  mémoire  d'Ai*chenbault,  évoque  d'Es- 
rin,  son  onde,  lequel  lui  fit  donation  de  labaronnie  d'Ëzonne, 
en  avancement  d'hoirie,  seigneur  de  Frenel,  de  Fockin- 
ghem, de  Hartford,  épousa  Adelise  Beauchamp^  fille  de  Ri- 
chard,  dont  quatre  enfants,  savoir  : 

À.  Arcbenbault,  III*  du  nom,  qui  suit,  vm. 

B.  Robert  Frbnbl,  seigneur  de  Hartford,  après  son  frère  alnè,  con- 
seiller de  l'amirauté  d'Angleterre,  mort  sans  alliance  à  Plymouth. 

G.  Jean  Frenel.  seigneur  de  Hartford,  après  la  mort  de  son  frère 
Robert,  épousa  Marguerite,  fille  de  N,  coînte  de  Marre,  gouyemante  de 
Pbilippotte,  princesse  d'Angleterre,  depuis  reine  du  Danemark.  Sa  des- 
cendance féminine  contracta  d'illustres  alliances,  dénonmiées  après  la 
postérité  d'ArcbenbauIt  III. 

D.  Anne,  épousa  Raymond  Verre,  comte  de  Oreenwicb,  seigneur  d*Ar- 
miston,  en  la  comté  de  Sussex,  dont  eUe  eut  dix  neuf  enfants. 

VIII.  Akchenbault  Frenel  Ul^  baron  d*Ezonne,  seigneur 
de  Frenel  et  de  Fockinghem,  mort  en  1409,  chambellan  du  roi 


FBANEAU   OB  GOMMSaNIES.  293 

d'Angleterre,  Henri  V,  dont  il  traita  le  mariage  avec  Isa- 
belle de  France,  épousa  Thérèse  Shawe,  dont  trois  enfants, 
savoir  : 

A.  Ârchenbanlt,  IV*  du  nom,  qui  suit,  IX. 

B.  David  Frbnel,  capitaine  des  navires  anglais  dans  ie  Levant,  che- 
valier de  Tordre  de  Rhodes,  mort  à  Négrepont  en  combattant  contre  les 
infidèles. 

G.  Wolmar,  qui  suit,  IX  bis, 

IX.  Arghenbault,  IVbu  nom,  lord  Frenelet  o'ëxonne, 
surnommé  Pothon  Blaid^  c'est-à-dire  le  Robuste,  épousa  Hé- 
lène, fille  de  messire  Biridd  Doiie,  seigneur  de  Walham,  en 
lit  comté  de  Chester,  dont  un  fils  unique,  sire  Thomas,  gui 
suit,  X. 

X.  Sire  Thomas  Frenel,  chanoine  et  archidiacre  de  Saint 
Paul,  à  Londres,  puis  abbé  de  Latimer  et  aumônier  du  roi, 
tué  au  château  de  Hamptomcourt,  par  le  parti  des  godwins, 
en  1489. 

IX  bis.  Wolmar  Frenel,  chevalier,  baronnet  d'Angleterre, 
seigneur  de  Fockinghem,  mort  en  1469,  grand  veneur  des 
forêts  de  Windsor,  par  lettres  patentes  de  Henri  VI,  roi  d'An- 
gleterre, en  date  du  3  août  1459,  épousa  :  l^  Catherine  d'Uf- 
ford  ;  2*  Anne  Bolein . 

Il  eut  du  premier  Ut  un  fils,  savoir  : 

A.  Arcbenbanlt,  V*  da  nom,  qui  suit,  X. 

Il  eut  du  second  lit  une  fille,  savoir  : 

B.  Dorothée,  héritière  de  Kildar,  épousa  messire  Robert  d*Oisel,  vi- 
comte de  Ludnan,  sefgneurdeVennant,  en  la  comté  de  Nortfolk,  ûls  de 
messire  Robert,  seigneur  normand,  dont  un  fils  : 

Robert  d*OrsBL,  chevalier,  vicomte  de  Ludnan,  seigneur  de  Pennant, 
Kildar,  gentilhomme  de  la  chambre  du  roi  Henri  d*AngletefTe,  puis 
amiral  et  gouverneur,  pour  le  roi  de  la  Nouvelie  York,  où  il  mourut 
sans  alliance,  en  18X1. 

LA  BBLOIQUB  h6raLDIQIIE,  IV.  19 


294  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

X.  Arghenbault  V,  lord  Frbnel  et  d'ëxonne,  seigneur  de 
Fockiaghem»  servit  longtemps  dans  la  guerre  contre  les 
Ecossais  et  fut  tué  par  Thomas,  seigneur  de  Middelton,  frère 
de  sa  femme,  qui  était  du  parti  des  godwins.  II  avait  épousé 
Marie  de  Middclton,  dont  un  ûls  unique,  Foulcque,  qui 
suit,  XL 

XI.  Foulcque,  lord  Frenel  et  d'Exonne,  surnommé  le 
Noir,  seigneur  de  Fockinghem,  fit  bâtir  le  château  fort  de 
Fockinghem  où  il  entretenait  à  ses  frais  cinquante  hommes 
de  garnison,  ce  qui  fut  un  prétexte  pour  Henri  VI  de  confis- 
quer le  château  qu'il  convoitait.  La  forteresse,  cependant  lui 
l'ut  rendue  par  Tintercession  et  les  instantes  prières  de  la 
reine  Jeanne  Sey mour.  II  avait  épousé  Marie  Corbet,  dont  deux 
enfants,  savoir  : 

A.  Archenbaalt,  VI*  du  nom,  qai  suit,  XII. 

B.  Catherine,  époasa  :  i**  Hector  Foorde  ou  Fvorde,  seigneur  de  Bugh- 
sorty.  des  anciens  comtes  de  Montgeorg,  et  3*  Simon  Norys,  colonei 
d*un  régiment  dHnfanterie  écossaise. 

XIL  Arghenbault  VI,  lord  Frenel  et  d'ËzoMNE,  seigneur 
de  Fockinghem,  découvrit  les  mines  d'argent  au  comté  de 
Galles  en  Àqgleterre,  il  épousa  Ësther  d'Olmesteck,  dont  un 
fils,  Archenbault,  VII®  du  nom,  qui  suit,  Xlil. 

XIIL  Arghenbault  VII,  lord  Frenel,  seigneur  de  Fockin- 
ghem, qui  vendit  Exonne  au  comte  d'Arondel,  épousa  Mar- 
guerite Saliston,  dame  d'honneur  de  la  reine  Elisabeth,  qui 
lui  fit  trancher  la  tête  à  la  tour  de  Londres,  parce  qu'elle  au- 
rait voulu  quitter  la  religion  comme  Pavait  fait  Archenhault, 
son  mari.  Il  en  eut  un  fils  unique,  Edouard,  qui  suit,  XIV. 

XIV.  Edouard,  lord  Frenel,  seigneur  de  Fockinghem, 
épousa:  1**  Eve  Napier;  et  2^  Anne  Dau»  fille  de  Bleddin, 
prince  de  Powys. 


FRANEAU   DE  GOMMSaMES.  295 

11  eut  dé  ses  deux  mariages  vingt  enfants,  dont  la  race  s'est 
continuée  en  Angleterre  et  y  occupe  un  rang  très  distingué. 


mrmmmhe  Asctolse  féMlsUic* 

VIII.  Jean  Frenel,  seigneur  de  Frenel,  après  la  mort  de 
son  frère  Robert,  épousa  Marguerite,  fille  de  N.,  comte  de 
Marre,  gouvernante  de  Philippotte,  princesse  d'Angleterre, 
depuis  reine  de  Danemark,  dont  une  fille  unique,  Agathe, 
qui  suit,  IX. 

IX.  Agathe  Frbnei.,  épousa  Théodoric  Robert  Bucton,  sei- 
gneur deBroome,  àla  comté  de  Suffi,  un  des  quatre  justiciers 
d'Angleterre,  au  temps  du  roi  Henri,  dont  une  fille  unique, 
Philippotte,  qui  suit,  X. 

X.  Philippotte  Bucton,  fille  unique  et  héritière  de  Robert 
Bucton,  épousa  Jean  Cornwalle,  fils  unique  et  héritier  de 
Thomas.  Rlle  fonda,  après  la  mort  de  son  mari,  un  ermi- 
tage près  de  Sufifolk,  on  elle  se  retira  avec  deux  de  ses  filles, 
menant  une  vie  fort  exemplaire.  Elle  eut  de  Jean  Cornwalle, 
entre  autres  enfants,  un  fils  Thomas,  qui  suit,  XL 

XI.  Thomas  Cornwalle  oeBroome,  chevalier,  épousa  Phi- 
lippine, fille  héritière  d*Edouard  Tiirel,  chevalier,  seigneur 
de  Downham,  dans  la  comté  d'£ssex,  dont  elle  eut^  eutreau- 
Ires  enfants,  un  fils,  Guillaume,  qui  suit,  XII. 

XII.  Guillaume  Cornwalle  de  Broome,  conseiller  du  parle- 
ment d*Angleterre,  épousa  Elisabeth,  fille  héritière  de  Jean 
Stampfort^  dont,  entre  autres  enfants,  il  eut  un  fiIs,Jean,  qui 
suit,  XIII. 

XIII.  Jean  Cornwaixe  de  Broome,  chevalier,  maitra  d'hô- 
tel  du  prince  Edouard    VI,  épousa  Marie  Sulynrd,  fiUe 


296  LA  BBLeiQUB  HÉRALDIQUE. 

d'Edouard,  seigneur  des  Otes,  dans  la  comté  d'Bssex,  dont 
il  eut,  entre  autres  enfants,  un  fils,  Thomas,  qui  suit,  XIV. 

XIV.  Thomas  Gornwalle  de  Broome,  chevalier,  contrôleur 
de  rhôtelde  la  reine  Marie,  conseiller  de  son  conseil  privé, 
épousa  Anne,  fille  de  Jean  Jernegan  de  Somerleton,  dont, 
entre  autres  enfants,  il  eut  un  fils,  Guillaume  l'atné,  qui 
suit,  XV. 

XY.  Guillaume  Cohnwalle  de  Broome,  chevalier,  fils  aîné 
et  héritier  de  son  père,  épousa  Lucie,  troisième  fille  de  Jean 
Neuille,  baron  de  Latimer,  et  de  Lucie,  fiJle  d*Henri,  comte 
de  Wigam,  sœur  de  Catherine  Neuille,  femme  d'Henri,  comte 
de  Nurthumbrie,  chevalier  de  l'ordre  de  la  Jarretière,  dont 
belle  et  nombreuse  postérité  dans  la  noblesse  anglaise. 


Bnui«he0  laines. 


BRANCHE  aînée,    ÉTEINTE. 

IV.  Hbnri,  I"  du  nom  de  Franeau,  seigneur  de  Harwick,  en 
la  comté  de  Pembroke,  en  Angleterre,  mort  en  1280  et  inhumé 
avec  sa  femme  dans  le  chœur  de  Téglisede  Sainte  Waudru» 
à  Mons,  fut  dans  son  temps  un  des  plus  valeureux  chevaliers 
de  la  cour  de  Henri,  roi  d'Angleterre  ;  mais  il  abandonna  cette 
cour  après  être  tombé  en  disgrâce  pour  avoir  tué,  en  combat 
singulier,  lord  Aliston,  son  cousin.  Il  se  retira  aux  Pays  Bas 
et  entra  au  service  de  Jean  d'Avesnes,  comte  de  Hainaut,  alors 
en  guerre  avec  la  comtesse  Marguerite,  sa  mère. 

Henri  Franeau  épousa  Beatrix,  fille  du  seigneur  de  la  Haye, 
morte  en  1260,  dont  quatre  enfants,  savoir  : 


FRANEAU   DB  GOMMËaNIES.  297 

A.  MoMioa  Simonet  Franiau,!!!  le  Toyage  d'oatre  mer,  et  fût  créé 
clievaller  de  l'ordre  de  Chypre,  où  il  fat  accrédité  par  Qay  de  Dam* 
pierre,  comte  de  Flandre,  auprès  du  roi,  qui  le  nomma  chambellan 
d'Amoory,  son  flls  cadet,  usurpateur  du  royaume  sur  son  fk^re  atné. 
Cette  condQite  indigna  le  pape,  au  point  que  Simonet,  partageant  le 
ressentiment  du  Saint  Père,  tua  Amoury.  Il  mourut  peu  de  temps  après, 
sans  alliance,  fort  regretté  par  toute  la  noblesse  de  Chypre. 

B.  Jean,  I*  du  nom,  qui  suit,  V. 

G.  Willeaume  Franeau,  mort  en  1337,  d*après  Tobituaire  de  Tabbaye 
de  Gariimpré,  en  Gambrésis,  prêtre  et  chanoine  de  la  cathédrale  de 
Notre  Dame  de  Gambray,  bienbiteur  de  Tabbaye  de  Gartimpré. 

D.  Ida,  inhumée,  arec  son  mari  dans  le  choeur  de  Tabbaye  de  Ma- 
roilles, épousa  Jean,  seigneur  de  Noyelles,  an  pays  de  Hainaut. 

La  généalogie  de  la  maison  de  Noyelles  la  désigne  comme 
fille  de  Henri  Frenel  dit  Franeau,  seigneur  de  Harwick. 

'  V.  Jean  Franbau,  I***  du  nom,  seigneur  de  Harwick,  mort 
en  1329,  au  service  de  Jean  d'Avesnesi  comte  de  Hainaut, 
qu'il  suivit  dans  toutes  ses  guerres,  où  il  se  distingua  par  ses 
grands  faits  d^armes,  et  notamment  au  siège  et  au  sac  du 
château  deBerendorp  en  1 303,  épousa  :  1  *  Alison  de  Santines, 
héritière  de  Flavigny  ;  et  2^  Marie  de  Harchies. 
n  eut  du  second  lit  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Henri,  qui  suit,  VI. 

B.  Bdooard  Franbau,  chfttelain  du  fort  et  château  d^Bscaudeuvre  les 
Cambrai,  par  commission  d'Albert  de  Bavière,  comte  de  Hainaut  et  de 
Hollande,  en  date  du  6  mai  1303,  épousa  Agnès  de  Loyaucourt,  flUe  de 
Jean,  seigneur  de  Loyaucourt,  et  de  Marie  de  la  Croix,  dont  il  n*eut  pas 
d*enliuits. 

VI.  HsNRi  Frankau,  seigneur  de  Flavigny,  mort  en  1389, 
vendit  en  1344,  pour  quinze  cents  livres  sterling  au  comte 
de  Castelmare,  dont  les  descendants  actuels  la  possèdent  en* 
core,  sa  seigneurie  de  Harwick,  érigée  en  baronnie,  par 
Charles  P',  roi  d^Angleterr^f  en  1639  (Voir  Pearage  book^  au 
mot  Castelmare). 


198  Là  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

Henri  Franeau  épousa  Alaide  Quiéfrixe,  fille  d'Ëmont 
Quiéfrize,  seigneur  du  Doncq,  dont  trois  enfants,  savoir  : 

A.  Baadouin  Franeau,  écuyer,  conseîner  et  maître  des  requêtes  de 
Jacqueline,  comtesse  de  Hainaut  et  de  Hollande,  passa  en  Hollande  avec 
la  comtesse  Jacqueline,  et  peu  de  temps  après,  fut  tué  dans  un  combat 
livré  le  13  janvier  ii97,  par  l'armée  de  sa  souveraine  contre  les  troupes 
du  duc  de  Bourgogne.  Il  mourut  sans  alliance. 

B.  Jean,  I*'  du  nom,  qui  suit,  VU. 

G.  Anoise,  dame  et  héritière  en  partie  de  la  seigneurie  de  Flavlgny* 
morte  en  1402,  et  inhumée  près  de  son  mari  sous  le  cbosur  de  l'église 
de  Saint  Nicaise,  à  Mons,  avec  épilapbe  et  armoiries,  épousa  Guy  de 
Trestondant,  chevalier  bourguignon,  gentilhomme  de  la  cour  de  Phi- 
lippe le  Hardy,  duc  de  Bourgogne,  comte  de  Flandre,  mort  en  1405,  et 
inhumé  prés  de  sa  femme. 

VII.  Jean  Franeau,  II*  du  nom,  seigneur  de  Flavigny,  créé 
chevalier,  par  le  duc  de  Bourgogne,  Philippe  le  Bon,  au  siège 
de  Dinant,  en  1420,  épousa,  comme  l'atteste  un  titre  de  la 
maison  de  Renesse,  de  Tan  1467,  Ida  de  Renesse,  héritière 
de  la  seigneurie  de  Warendreck  en  Hollande,  dont  quatre 
enfants,  savoir  : 

A.  Henri,  qui  suit,  VIII. 

B.  Vincent  Franeau,  docteur  es  lois  et  en  théologie,  chanoine  de 
Tournai,  où  il  bénéficia  le  collège  de  Saint  Paul. 

G.  Àldegonde,  épousa:  i*Tassart  de  Manuy,  écuyer,  seigneur  de 
Thérissart,  mort  sans  hoirs  en  1407;  et  i**  Jacques  de  Buignies,  seigneur 
de  Provel,  fils  de  Basse  et  de  Nicole  de  Siliy. 

D.  Yolande,  épousa  Guillaume  de  la  Loge,  grefûer  du  bailliage  de 
Hainaut,  flls  de  Guillaume  et  de  sa  première  femme. 

VIII.  Henri  Franeau,  écuyer,  seigneur  de  Warendreck, 
en  Hollande,  ûef  qu'il  aliéna  delà  vicomte  deLeyde,  enl473, 
comme  il  appert  par  le  registre  de  la  cour  féodale  de  la  vi- 
comte de  Leyde,  où  il  est  qualifié  du  titre  de  «  Jonkheer^  fils 
c  de  noble  et  discret  seigneur  Jfpm  Franeau,  seigneur  dudit 
c  Warendreck.  » 


FRANBiLU   DE  GOMIffKONIES.  299 

Dom  Philippe  d'Alsigny,  moine  de  l'abbaye  de  Cambrai  et 
savant  généalogiste,  affirme  qu'il  fut  marié  deux  fois.  11 
épousa  :  1*»  Anastasie  deCrehen,  et  2®  Anoîse  de  Renarbaix, 
morte  en  1485. 

Il  eut  du  second  lit  trois  enfants»  savoir  : 

A.  Glaade,  I*'  du  nom,  qui  suit,  IX. 

B.  Jeanne,  époasa  :  i*  Robert  de  Bonzenton,  cbevalier,  seigneur  de 
la  Tour,  à  fioussoitsur  Sambre  ;  2°  Jacques  le  Poyvre,  écoyer,  échevin 
de  Valenciennes,  flls  de  Jacques  ;  et  3*  Florent  du  Bois,  écuyer,  flls  de 
Goillaume  du  Bois,  vicomte  de  la  Hargerie. 

G.  Eléonore,  religieuse  à  Tabbaye  noble  d'Espinleu,  abbesse  de  Tab- 
baye  de  Salsinne. 

L'bistorien  de  la  maison  de  Franeau  Tapprécie  en  ces 
termes: 

c  Sa  sainte  vie  fut  si  recommandable  en  la  cour  de  Tem- 
c  pereur  Haximilien,  qu'elle  mérita  d'estre  desnommée  à  la 
«  prélature  de  Tabbaye  de  Salsinne  en  la  comté  de  Namur, 
I  comme  tesmoigne  le  registre  du  conseil  des  Mercedes  du 
c  dit  empereur.  » 

IX.  Claude  Franeau,  I^'du  nom,  écuyer,  seigneur  de  Wa- 
rendreck,  fief  qu'il  vendit,  du  consentement  de  sa  femme  et 
de  ses  enfants,  au  seigneur  de  Duyenvoorde,  commeratteste 
un  titre  de  Tan  1471,  dans  lequel  Claude  déclare  :  «  Avoir 
succédé  cette  seigneurie  de  son  père  et  ayeul  Henri  et  Jean 
Franeau  et  que  son  dit  ayeul  Pavait  acquise  par  achapt  du 
seigneur  de  Wassenaere  et  il  fait  la  dite  vente  du  consente- 
ment de  Marie  Druart,  sa  femme  et  de  Jean,  son  fils.  » 

11  eut  de  son  mariage  avec  Marie  Dniart,  cinq  enfants, 
savoir  : 

À.  Claude  Fraxeau,  II*  du  nom,  céda  son  bien  à  son  frère  Jean,  et  se 
rendit  d*église.  Il  fut  pasteur  de  Montigny,  devint  chanoine  de  Soignies 
et  protonotaire  du  Saint  Siège. 

B.  Jean,  III*  du  nom,  qui  suit,  X. 


300  LA  BUmiQUE  HÉRALDIQUE. 

G.  Yolande,  distribua  toot  son  bien  aux  pauvres  et  se  Ht  religleose 
dans  la  forêt  de  Mormal,  où  elle  mena  une  sainte  vie. 

D.  Vincent  Pra^neau,  chevalier  du  S.Int  Sépulcre.  «  estant  »,  dit  son 
«  histoire,  émeu  de  dévotion,  vfut  à  la  Terre  Sainte  visiter  le  Saint  Sé- 
«  pulcre  de  Notre  Seigneur  Jésus  Christ,  en  Jérusalem,  où  il  fut  créé 
«  chevalier  dudit  Saint  Sépulcre.  » 

Il  épousa  Anne  du  Quesnoy,  dont  il  eut  deux  enfants  : 

a.  Denis  Franeau,  écayer,  seigneur  de  HarleboSs,  maître  dliAtel  du  duc  de 
Groy,  épousa  Marie  Hallet. 

6.  Gillette,  épousa  :  i*  Hermès,  seigneur  du  Payage,  chevalier  ;  et  2*  Jean  de 
Bovines. 

fi.  Renfroy,  epousaÊmery  de  Werchain,  dit  de  Saint  Michel,  seigneur 
de  Mauve,  se  fit  religieuse  aprês  son  veuvage ,  et  prononça  ses  vœux  à 
Tabbaye  de  Beaupré,  en  Flandre. 

X.  Jban  III  Franeau,  seigneur  de  Hautbois,  etc.,  écuyer, 
conseiller  et  voué  ou  défenseur  de  Tabbaye  de  Saint  Ghislain, 
créé  chevalier  par  lettres  patentes  de  Charles  le  Téméraire, 
duc  de  Bourgogne,  données  à  Arras,  le  l*'^  août  1475,  mort  à 
Saint  Ghislain,  le  jour  de  la  fête  de  Saint  Martin,  en  novem- 
bre 1503,  et  inhumé  avec  sa  femme  à  Saint  Ghislain,  est 
nommé  ûls  de  Claude  Franeau  et  de  Marie  Druart,  dans  la 
lettre  de  vente  de  la  seigneurie  de  Warendi'eck  à  laquelle  il 
donna  son  consentement.  Cet  acte  le  qualifie,  de  même  q[ue 
son  père,  du  titre  àejonkheer^  c'est-à-dire  d'écuyer. 

En  rapportant  le  texte  des  lettres  patentes  de  chevalerie 
accordées  à  Jean  Franeau  par  Charles  le  Téméraire»  le 
1"  août  1475,  M.  F.  V.  Goethals,  dans  son  Miroir  des  Notabi^ 
lues  nobiliaires^  etc.,  fait  précéder  et  suivre  cette  citation  de 
deux  phrases  dubitatives  : 

c  On  assure,  dit-il,  qu'il  a  été  fait  chevalier  parle  duc  de 
Bourgogne  Charles  le  Téméraire,  le  i«'  août  1475.  »  Puis  il 
ajoute  :  «  Il  esta  remarquer  que[ces  lettres  de  chevalerie  ne 
sont  connues  que  depuis  le  xvni^  siècle.  » 

Cette  insinuation,  énoncée  sous  une  double  forme,  doit  être 


FRANBAU  DE  GOMBCBONIBS.  301 

repoussée  avec  énei^e  par  une  famille  qui  n'émet  point  de 
prétentions  hasardées  et  ne  se  donne  aucun  titre  gui  ne  se 
fonde  sur  des  preuves  palpables  et  convaincantes.  Ainsi,  on 
ne  se  borne  point  «  à  assurer  »  que  Jean  Franeau  fut  créé 
cbeyalier  par  Charles  le  Téméraire,  le  1"  août  1475,  on  le 
FArr  VOIR  ;  et  il  est  si  peu  vrai  de  dire  «  ces  lettres  de  chevale- 
rie ne  sont  connues  que  depuis  le  xvnr  siècle  »  que  Poriginal 
en  parchemin  est  conservé  dans  les  archives  de  la  famille^  à 
Tétudede  maître  Desenfant,  notaire  à  Gommegnies,  arron- 
dissement d'Avesnes. 

«  Charles,  par  la  grâce  de  Dieu,  duc  de  Bourgogne,  etc., 
savoir  faisons  que  nous,  considérant  les  vertus  et  bonnes 
mœurs  qui  par  aucuns  nos  serviteurs  spéciaux  nous  ont  été 
relatées  être  en  la  personne  de  noble  homme  Jean  Franeau, 
seigneur  de  Hautbois,  conseillés  et  avoués  de  Tabbayede 
Saint  Ghislain,  en  notre  pays  de  Hainaut,  lequel  est  de  hono- 
rable état  et  condition,  extrait  de  noble  génération,  originaire 
d^Angleterre,  et  vivant  catholiquement,  comme  Claude  Fra- 
neau, son  père,  Henri  et  Jean  Franeau,  son  ave  et  vieil  ave, 
dont  ce  dernier  auroit  moult  loyalement  servi  mon  seigneur 
et  très-honoré  père  le  duc  Philippe  de  Bourgogne,  que  Dieu 
absolve,  de  capitaine  de  ses  arbalétriers  en  la  guerre  qu'il  eut 
à  rencontre  les  Liégeois  en  laquelle  il  auroit  signalé  son  cou- 
rage et  bonne  conduite.  Pour  lesquelles  causes  étant  ledit 
Jean  digne  d'être  extollé  et  avancé  en  honneur,  l'avons  pour 
nous,  nos  hoirs  et  successeurs,  créé  et  créons  chevalier,  de 
notre  certaine  science  et  grâce  spéciale,  etc.,  Arras, 
1"  août  1475.  » 

Ces  lettres  originales,  signées  Charles  et  Scellées,  sont 
classées  séparément  dans  les  archives  susdites,  IV*  division, 
D.  n«  5. 

Précédemment  en  1469,  Jean  Franeau  avait  comparu 
comme  homme  de  flef ,  à  la  cour  de  Mons.  L'acte  qui  le  men- 


302  LA   BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

lionne  débute  comme  suit  :  «  Nous,  Jehan  Frasneau,  Martin 
Wamier,  dit  Pierart,  et  Jehan  Testart,  savoir  faisons  à  tous 
que  par  devant  nous,  qui  pour  ce  y  fumes  spécialement  ap- 
pelés, comme  hommes  de  flef  à  très-haut  et  très-puissant 
prince  et  notre  très-redouté  et  prince,  monseigneur  le  duc  de 
Bourgogne  et  de  Brabant,  comte  de  Hainaut  et  de  Hollande, 
se  comparurent  personnellement  Jehan  Goppin,  fils  qui  fut 
Jehan ,  demeurant  à  Saint  Ghislain,  et  Jean  Barbiriau  le 
Jeune,  etc.,  Mons,  17  octobre  1469.  »  Le  sceau  de  Jean  Fra- 
neau,  en  cire  verte,  représente  une  licorne  saillante.  L*écu 
est  soutenu  par  une  dame.  Primitivement  Técu  était  supporté 
par  deux  griffons  d'or;  il  le  fut  ensuite  par  deux  dames  vêtues 
en  costume  de  cour  du  xni*  siècle.  Il  est  aujourd'hui  sup- 
porté par  des  lions  d'or,  armés  et  lampassés  de  gueules. 

En  décrivant  le  scel  de  Jean  Franeau,  Félix  Goethals  fait 
remarquer  que  Técu  n'a  point  de  cimier.  Nous  trouvons 
cependant  que  d'autres  titres,  antérieurs  à  Jean  Franeau. 
reproduisent  uniformément  pour  cimier,  (ce  signe  héraldi- 
que propre  aux  blasons  des  anciennes  familles  féodales)  «  la 
licorne  naissante  de  l'écu. 

Félix  Victor  Goethals  donne  encore  à  Jean  Franeau  le  titre 
d'échevin  de  Mons  en  1514  et  de  greffier  de  Mons  en  1516.  Il 
y  a  évidemment  erreur  de  date  et  très-vraisemblablement 
erreur  complète.  Les  archives  de  la  famille  ne  mentionnent 
ces  distinctions  honorables  et  enviées  à  aucune  époque  de  la 
vie  de  Jean  Franeau,  et  Tobituaire  de  Saint  Ghislain  désigne 
positivement  la  date  de  sa  mort  le  jour  de  la  fête  de  Saint  Mar- 
tin en  novembre  1503. 

Jean  Franeau  épousa  Maigne  Warnier,  fille  d'Allart  War- 
nier  dit  Pierart,  inhumée  à  Saint  Ghislain,  auprès  de  son 
mari.  Leur  avis  de  père  et  de  mère,  en  date  du  23  mai  1502, 
débute  en  ces  termes  :  «  Nous  Guillaume  de  le  Court,  Jean 
Bourdonel,  fils  ;  Jean  Brougnart  et  Martin  Hauchin,  hommes 


FRANEAU   DB  GOMMBGNIES.  303 

de  fief  en  la  comté  et  cour  de  Hainaut,  salut  !  £u  connais- 
sance de  vérité,  certifions  et  faisons  savoir  que  par  devant 
nous  qui  pour  ce  spécialement  y  fûmes  appelés  comme 
hommes  de  flef,  si  que  dit  est,  comparurent  personnellement 
Jean  Franeau,  le  père,  et  demoiselle  Maigne  Warnier,  dite 
Pierart,  sa  chère  compagne  et  épouse,  demeurant  en  la  ville 
de  Saint  Ghislain,  et  là  en  droit  lesdits  conjoints,  de  leurs 
franches  volontés,  sans  contrainte,  dirent  et  connurent  que 
pour  office  de  pitié,  pour  affection  d*amour  naturelle,  et  afin 
que  leurs  enfants  ci-après  déuommés,  qu'ils  avaient  Tun  et 
Tautre,  pussent  et  puissent  en  temps  advenir,  être  et  demeu- 
rer eu  bon  amour  Tun  avec  l'autre,  et  que  chacun  à^evx  sut 
et  sache  sa  part  des  héritages  que  Notre  Seigneur  Jésus  Christ 
par  sa  grâce  avait  prêté  et  consenti  avoir  à  eux  lesdits  con- 
joints sera  gisent.  Iceux  conjoints  en  la  présence  de  nous  les- 
dits hommes  de  fief  à  ce  derechef  appelés  par  l'assentiment 
et  la  volonté  l'un  de  l'antre,  et  par  le  conseil  et  accord  de 
leurs  communs  proximes  et  amis,  tant  de  l'un  côté  conune 
de  l'autre;  est  à  savoir  pour  le  côté  dudit  Jean  Franeau,  le 
père,  Antoine  Callebert  demeurant  à  Namur,  et  Jérôme  Galle- 
bert  demeurent  à  Binche,  ses  cousins  ;  et  pour  le  côté  de  la- 
dite demoiselle  Maigne  Warnier,  Martin  Warnier  dit  Pierart, 
son  frère,  demeurant  audit  Saint  Ghislain,  et  Adrien  Blairie, 
demeurant  à  Manaigne,  paroisse  de  Querignon,  tous  là  en 
droit  présents.  Mons,  23  mai  1502.  > 

Félix  Goethals  donne  à  Jean  Franeau,  III*  du  nom,  six  en- 
fants, dont  quatre  nous  sont  inconnus.  Le  seigneur  de  Wal- 
doncourt,  qui  a  tracé  le  tableau  généalogique  sur  les  titres 
encore  conservés  dans  les  archives  de  la  famille,  lui  donne 
quatre  enfants.  Nous  ne  relèverons  plus  les  différences  dé 
filiation  contenues  dans  le  travail  que  notre  savant  confrère 
a  élaboré  sur  d'autres  documents  moins  dignes  de  foi. 


304  LA  BBLOIQITG  HÉRALDIQUE. 

'  Jean  Franeau  eut  de  Maigne  Warnier  quatre  enfants,  sa* 
voir  : 

A.  Jean,  IV*  du  nom,  qui  suit,  XI. 

B.  Claude  III  Franeau,  homme  d'armes,  puis  chevalier  sous  Antoine, 
duc  de  Lorraine,  au  service  de  Sa  Majesté  Très  Chrétienne,  pendant  la 
guerre  en  Italie  contre  les  Milanais  et  les  Vénitiens,  où  il  fut  créé  che- 
valier  par  ledit  roi  de  France,  en  récompense  de  sa  valeur. 

G.  Jeanne,  fllie  atnée,  épousa  le  seigneur  de  Genly,  châtelain  de  la 
comté  de  Faucquenberghe,  dont  elle  eut  dix-neuf  en&nts. 

D.  Renelle,  prieure  deTabbaye  de  Montbeillan,  où  elle  mourut  à  Tâge 
de  quatre  vingt  treize  ans. 

XI.  Jean  Fbanbau,  IV*  du  nom,  mort  le  6  mars  4536,  con- 
seiller de  la  ville  de  Mons  du  temps  de  l'empereur  Charles 
Quint  auquel  il  rendit  de  grands  et  fidèles  services. 

Jean  Franeau  n*est  pas  uniquement  désigné  dans  le  testa- 
ment de  son  père,  en  date  du  23  mai  1502,  dont  nous  avons 
cité  un  fragment,  il  est  encore  mentionné  dans  un  autre  acte 
du  27  décembre  1497. 

c  Sachent  tous,  etc.,  que  par  devant  le  mayeur,  les  éche- 
vins  des  villes  de  Saint  Ghislain  et  Homut,  ci-dessous  nom- 
més comparurent  personnellement  Jean  Franeau,  le  père, 
Jean  Franeau,  son  fils,  soi  faisant  fort  et  prenant  sur  lui 
Claude  du  Eariœl,  Pierre  Buisseret,  Robert  Hannekine, 
comme  mari  à  Marie  Aisnart  qui  fut  fille  de  feu  Adam  Ais- 
nart  ;  et  remontrèrent  comment  de  si  longtemps  que  mémoire 
n'était  du  contraire,  eux,  leurs  prédécesseurs  et  devantrains 
avaient ....  27 décembre  1497.  » 

Il  épousa  :  1^  Jeanne  du  Crocq  ;  et  2^  Isabeau  de  Haussin. 

n  eut  du  premier  lit  sept  enfants,  savoir  : 

A.  Jacques  Franeau,  homme  d'armes  de  Tempereur,  sous  le  comte  de 
Lalaing,  épousa,  à  Manhehn,  Bléonorevan  Hardungh,  dont  belle  posté- 
rite  en  Allemagne. 

B.  Glande,  IV*  du  nom,  qui  soit,  XII. 


FRANEAU  DE  GOMMEANIES.  305 

G.  àdrieQPRAiatAUi  mort  uns  boirs  et  Inhumé  dans  Tégllse  collégiale 
d*AQtouig,  maître  dliôtel  de  Son  Rxcelience  le  prince  de  Ligne,  épousa 
Marguerite  Gueffier. 

D.  Jean  Ybls&kv,  reUgieux  cordeller,  mourut  gardien  de  son  ordre,  à 
Valenciennes. 

E.  Baudouin  Franbau,  écbevin  de  la  Yille  de  Mons  en  1534,  épousv 
Françoise  Perchenal,  dont  une  1111e  : 

Anne,  épousa  Jean  Ganfain,  noble  citoyen  de  Tournai. 

F.  Nicolas,  fondateur  de  la  seconde  branche. 

G.  Gilles  Franbai;,  capitaine  et  châtelain  du  château  de  Genappes, 
cour  de  Lothier,  mort  sans  enfants,  le  26  décembre  1577,  éponsa  Mar- 
guerite Jauwans.     ^ 

11  eut  du  second  lit,  coinme  il  appert  par  les  registres  de 
rh6tel  de  ville  de  Mous,  mentionnant  leur  partage  daté  de 
Tan  1530,  trois  enfants,  savoir  : 

H.  Jérôme,  fondateur  de  la  troisième  branche. 

1.  Mlchene,  épousa  Etienne  Wandart,  bailli  de  la  baronnie  dltre,  en 
Brabant,  mort  à  Braine  le  Comte. 

J.  Jeanne,  épousa  Jean  Deschamps,  receveur  de  Baumont,  dont  elle 
D*eut  pas  d'enfants. 

XIl.  Claude  IV  Franbau,  écuyer,  seigneur  de  Gaillart, 
Bourg  à  Pont,  Brillon,  etc.,  conseiller  pensionnaire  de  la  ville 
de  Hons,  maître  es  arts,  etc.,  mort  à  Mons,  le  19  mai  1574,  et 
inhumé  à  l'église  de  Sainte  Waudru,  sous  un  monument 
gravé  d'une  épitaphe  et  d'armoiries,  épousa,  à  Mons,  par 
contrat  du  25  janvier  1 529,  Jeanne  Fourneau  dit  de  Ba- 
genrieux,  dame  de  Caumont,  fille  de  Georges,  seigneur  de 
Bagenrieux,  Gaumont,  et  de  Jeanne  le  Sayge,  morte  le  7  no- 
vembre 1 580  et  inhumée  auprès  de  son  mari. 
Leur  contrat  de  mariage  porte  dans  son  préambule  : 
cNous  Michel  de  la  Motte,  Jean  Descamps,  Quintin 
Bosquet  et  Victor  Amoury,  savoir  faisons  que  par  devant 
nous ,  qui  pour  ce  y  fûmes  spécialement  appelés  comme 


306  LA   BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

hommes  de  fief  de  la  comté  et  cour  de  Mons,  comparurent 
personnellement;,  Jean  Franeau,  premier  conseiller  de  la 
ville  de  Mons,  Claude  Franeau,  son  âls,  maître  es  arts  et 
également  conseiller  pensionnaire  de  la  ville  de  Mons,  de- 
meurant en  ladite  ville  de  Mons»  d'une  part  ;  Antoine  le 
Sayge,  et  demoiselle  Jeanne  le  Sayge,  sa  fllle,  veuve  de  feu 
Georges  Fourneau,  demeurant  en  icelle  ville,  d'autre,  et  là 
en  droit  les  parties  comparantes,  accompagnées  de  plusieurs 
de  leurs  parents  et  amis,  par  leur  conseil  et  avis  de  leurs 
pures  et  franches  volontés^  non  contraintes,  à  l'honneur  de 
Dieu ,  principalement,  et  de  Notre  Mère  la  Sainte  Eglise 
firent,  traité i-ent  et  conclurent  l'alliance  de  mariage  dudit 
Claude  FranetUi  à  Jeauue  Fourneau,  fille  dudit  Georges  Four- 
neau qu'il  avait  eue  de  ladite  demoiselle  Jeanne  le  Sayge, 
qui  furent  conjoints...  Mons,  le  25  janvier  1529.  > 

Claude  Franeau,  seigneur  deGaillart,  de  Bourg  à  Pont,  de 
Brillon,  etc.,  et  Jeanne  Fourneau  dit  de  Bagenrieux,  dame 
de  Caumont,  firent  leur  testament  par  devant  les  échevins 
de  Mons,  le  20  novembre  1566.  Leur  avis  de  père  et  de  mère 
fut  passé  à  Mons,  le  29  oclobre  1 570.  Après  son  veuvage, 
Jeanne  Fourneau  dit  do  Bagenrieux,  fit  le  15  mai  1577,  un 
codicille  à  son  testament  primitif,  qui  débute  en  ces  termes  : 

«  Nous  maître  Jean  Chamart,  avocat  à  la  cour  de  Mons, 
Charles  Bosquet  et  Thierry  du  Fosset,  savoir  faisons  que 
par  devant  nous,  qui  pour  ce  y  fûmes  spécialement  appelés 
comme  hommes  de  fief  à  la  cour  de  Mons,  comparut  en  sa 
personne  demoiselle  Jeanne  Fourneau  dit  de  Bagenrieux, 
dame  de  Caumont,  etc.,  veuve  de  messire  Claude  Franeau, 
écuyer,  etc.,  demeurant  en  la  ville  de  Mons...  » 

Us  eurent  six  enfants,  savoir  : 

A.  Jean,  V*  du  nom,  qui  suU,  Xlll. 

ti.  Philippe  Franeau,  chevalier  par  lettres  patentes  du  3i  octo- 
bre 1083,  seigneur  de  BrUlon,  Hyon,  Arbre,  Attre,  Louvignies,  etc., 


FAANEAU    DE  GOMMBGNIES.  307 

prévôt  de  Mons,  conseiller  du  roi,  receveur  général  des  aides  et  tré- 
sorier général  pendant  les  guerres  des  Pays  Bas,  maître  de  la  ville  de 
Mons,  épousa  Jeanne  François,  héritière  de  fiertemont.  Il  est  le  fonda- 
teur de  la  branche  des  Franeaude  Gommegnies. 

C  Adrien  François  Franead,  écuyer,  seigneur  d*Abeatre,  premier 
échevin  tte  Mons,  épousa  Gattierine  François,  héritière  de  Boucault, 
sœur  de  Jeanne  François  ci-dessus,  fille  de  Séverln  François,  cheva- 
lier, seigneur  de  Séméries  et  Doucault,  et  do  Jeanne  Brognart,  dont  un 

fliS: 

SéTerin  Fmneau,  seigneur  d'Abeatre  et  de  Boucault,  né  le  9  mai  1509,  épousa 
le  10  octobre  1607,  Anne  Amand,  dont  il  n'eut  pas  d'enlànts. 

D.  Hermès,  qui  suit,  XIII  bis,  après  son  frère  Jean. 

Ë.  Yolande,  épousa  Gilles  Pottier,  écuyer,  seigneur  de  Dours,  terre 
passée  dans  la  noble  maison  de  le  Prince,  seigneurs  de  Gentissart. 

F.  Marguerite,  épousa  François  Pottier,  écuyer,  seigneur  de  Moulkercke 
dont  elle  n'eut  pas  d'enfants. 

XIII.  Jean  Faaneau,  V*  du  nom,  écuyer,  seigneur  de 
Gaillart,  Bourg  à  Pont,  Beaumeteau,  Caumont,  Francman- 
tean,  né  àMons,  le  21  décembre  1536,  épousa,  en  1558, 
Jeanne  Yinchant)  héritière  de  Francmanteau,  fille  de  Jean, 
seigneur  dudit  lieu,  et  de  Yolande  de  Solbrœucq,  dont  deux 
enfants,  savoir  : 

A.  Claude,  V*  du  nom,  qui  suit,  XIV. 

B.  Yolande,  épousa,  à  Mous,  par  contrat  du  29  octobre  1683,  Ttiomas 
du  Terne,  écuyer,  seigneur  de  Haine  Saint  Paul,  etc.,  flls  de  Nicolas, 
seigneur  dudit  lieu,  conseiller  à  la  Cour  souveraine  de  Mons,  et  de 
Maxellente  de  Bruxelles. 

Voici  la  partie  généalogique  du  rontrat  de  mariage  : 

«  A  Thonneurde  Dieu,  etc.,  le  Irai tj  et  alliance  de  ma- 
riage en  présence  des  hommes  féodaux  des  comté  de 
Hainaut  et  cour  à  Mons,  et  du  notaire  apostolique  et  admis 
par  le  jag&  provincial  dudit  pays,  sousnommés  et  signants, 
s'est  fait,  conclu  et  arrêté,  le  29*  jour  du  mois  d'octobre  1583, 


308  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

SOUS  les  avertissements,  dons,  promesses,  divises  et  conve- 
nances qu'en  ces  présentes  sera  dit  et  déclaré. 

c  D'entre  Thomas  du  Terne,  écuyer,  seigneur  de  Haisne 
Saint  Paul  et  Haisne  Saint  Pierre,  et  de  Poncelin,  d'une  part, 
accompagné  de  damoiselle  Maxellente  de  Bruxelles,  veuve 
de  feu  maître  du  Terne,  en  son  vivant  seigneur  dudit  Haisne 
et  conseiller  du  roi  audit  Mons,  sa  mère,  et  damoiselle  Fran- 
çoise du  Terne,  sa  sœur,  et  maître  Charles  du  Terne,  cha- 
noine de  Téglise  Notre-Dame,  d'Anvers. 

c  Et  damoiselle  Yolande  Franeau,  aussi  accompagnée  de 
Jean  Franeau,  écuyer,  seigneur  de  Gaillart,  Francmanteau, 
Beaumeteau,  et  damoiselle  Jeanne  Yinchant,  ses  père  et 
mère. 

a  Gilles  Pottier,  éouyer,  seigneur  de  Dour,  et  damoiselle 
Yolande  Franeau,  son  espeuse;  François  Pottier,  seigneur  de 
Beaufort,  mari  de  damoiselle  Marguerite  Franeau  ;  Jacques 
de  la  Croix,  écuyer,  seigneur  de  la  Motte,  de  Caumont  ;  et  de 
Therry  d'Offlgnies,  écuyer,  seigneur  de  Calenelle,  parents 
du  côté  paternel  ;  et  Jean  de  Trouille,  écuyer,  seigneur  d'Àm- 
foipret,  du  côté  maternel,  accompagné  de  damoiselle  Cla- 
risse Yinchant,  son  espeuse.  » 

XIV  Claude  Franeau,  V*  du  nom,  écuyer,  seigneur 
de  Gaillart,  Caumont,  Beaumeteau,  Francmanteau,  Bourg  à 
Pont,  etc.,  épousa,  Marie  Bachelier,  dame  de  Roisart,  fille 
de  Jean  Bachelier,  écuyer  seigneur  de  Roisart,  etc.,  et  de 
Geneviève  Bernard,  dont  sept  filles,  savoir  : 

Â.  Jeanne,  dame  hériUère  iJe  Gaillart,  Francmanteau,  Francy,  etc., 
époasa  Charles  de  Roisin,  chevalier,  seigneur  de  Forest,  du  Parcq,  etc., 
fils  de  Martin  de  Roibin,  chevalier,  seigneur  du  Parcq,  prévôt  de  Va- 
lenciennes,  et  de  dame  Anne  de  la  Haye,  époux  en  secondes  noces  de 
Marie  de  Longueval. 

B.  Claude  Marie,  née  en  1691. 

G.  Yolande. 


FRAKIBAU  DE  OOHMBGNIBS.  309 


D.  Glaire. 

B.  Eiisabetb. 

F.  Anne. 

6.  Gatberine,  née  en  1606. 


XIII  bis.  Hermès  Franeau,  écuyer,  né  à  Mons,  le 
25  avril  1549,  épousa,  Jeanne  Joye,  dame  héritière  d'Audo- 
mez,  fille  de  Jean,  seigneur  dudit  lieu,  et  de  Philippotte  de 
la  Barre,  avec  laquelle  il  fit  bâtir  la  forte  tour  d'Audomez 
que  les  Français  ruinèrent  après  sept  mois  de  siège.  Elle 
était  petite  fille  de  Joachim,  seigneur  d'Audomez  et  de  la 
Motterie  et  de  Waudru  de  Berlaymont. 

Hermès  Franeau,  qui  brisait  d'une  orle  d'azur,  chargée  de 
onze  besants  d'or,  eut  de  Jeanne  Joye,  trois  enfants,  savoir  : 

À.  Maximilien  Franbau,  seigneur  d'Âudomez,  chef  mayeur  de  la 
Yille  de  Mons,  en  1635,  mort  sans  alliance,  en  1637. 

B.  Catherine,  épousa  Gilles  de  la  Gattoire,  ècuyer,  seigneur  de  Hergies, 
Ramignies,  mort  en  1613,  dont  deux  enfants  : 

a.  Maximilien  db  la  Gattoirb,  seigneur  d'Âudomez,  Hergies,  Ramignies,  etc., 
capitaine  au  régiment  du  comte  de  Solre,  tué  le  26  juillet  1656,  en  attaquant 
TaiUamment  les  lignes  ennemies  devant  Valenciennes.  U  avait  épousé  Made- 
leine de  la  Biche. 

6.  Yolande,  épousa  Charles  Payen,  écuyer,  seigneur  de  la  Bucquière,  dont 
Gilles  Payen,  seigneur  dudit  lieu,  qui  épousa  Jeanne  Françoise  de  Brias. 

G.  Yolande,  épousa  :  i'  Georges  de  Guevy,  seigneur  de  Brevlllers, 
écuyer;  et  1*  Nicolas  de  Landas,  seigneur  de  Lassus,  fils  de  Jean,  sei* 
gneur  de  Beaufremez,  et  de  Marie  Raulln,  dont  elle  n*eut  pas  d*en- 
tats. 


LA  BILOIQUB  HfalALDIQUE,  IV.  90 


310  LA    BEU^IQUR    HÉRALDIQUE. 


XIII.  Philippe  Franeau,  chevalier,  par  lettres  patentes 
de  Sa  Majesté  le  roi  d'Espagne  Philippe  lY,  en  date  du 
31  octobre  1583,  seigneur  de  Hyon,  Brillon,  Arbre,  Attre, 
Venize,  etc.,  né  à  Mons,  le  27  janvier  1539,  second  fils  de 
Claude  Franeau,  seigneur  de  GaiIJart,  etc.,  et  de  Jeanne 
Fourneau  dit  de  Bagenrieux,  grand  prévôt  de  Mons,  le  23* 
dans  Tordre  après  Louis  de  Sommaing,  seigneur  de  Louvi- 
gnies,  par  lettres  patentes  du  duc  de  Parme,  délivrées  à 
Tournai,  le  5  février  1583,  et  par  serment  du  25  septem- 
bre, prêté  suivant  Tusage,  devant  le  maîti^  autel  de  Sainte 
Waudru,  en  présence  des  dames  chauoinesses,  auparavant 
receveur  général  des  aides  de  Hainaut,  par  lettres  patentes, 
datées  de  Bruxelles,  le  25  mai  1568,  trésorier  général  de 
l'armée  pendant  les  guerres  des  Pays  Bas,  en  remplacement 
d*Arnould  Molckman,  qui  avait  pris  le  parti  des  rebelles, 
chef  mayeur  de  la  ville  de  Mons,  signa,  en  cette  qualité, 
en  1579,  le  traité  de  réconciliation  pour  le  retour  de  la  ville 
et  du  pays  à  Tobéissance  du  roi  d'Espagne. 

Il  assista,  avec  Jean  Franeau,  écuyer.  son  frère,  à  la  célè- 
bre assemblée  des  États  généraux,  tenue  à  Binixelles,  le 
9  janvier  1 577,  dans  laquelle  fut  conclu  l'acte  d'Union  qui 
occupe  une  si  grande  place  dans  notre  histoire. 

Philippe  Franeau  rendit  de  grands  et  signalés  services 
pendant  les  troubles  au  roi  d'Espagne,  en  avançant  des 
sommes  considérables  et  en  amenant  la  soumission  de  ses 
sujets  rebelles.  Il  avait  été  commis,  à  ce  sujet,  avec  Phi- 
lippe de  Lalaing,  grand  bailH  du  Hainaut,  ce  que  démon- 
trent les  lettres  patentes  du  roi  et  les  Chroniques  de  Hollande 
de  Jean  François  le  Petit,  folio  383,  et  c'est  en  considération 


FRANEAU  DE  GOMM£GNI£S.  311 

de  ces  éclatants  services  que  Sa  Majesté  Catholique  lui 
délivra  des  letti*es  patentes  de  chevalier,  ainsi  conçues  : 

<  Philippe,  par  la  grâce  de  Dieu,  roi  de  Castille,  savoir 
faisons  :  que  pour  le  bon  rapport  qui  fait  nous  a  été  des  bons, 
fidèles  et  agréables  services  de  notre  amé  et  féal  Philippe 
Franeau,  seigneur  d*Hyon,  d'Arbre  et  Attre,  prévôt  de  notre 
ville  et  prévôté  de  Mons,  a  continué  de  nous  faire  pendant 
Tespace  de  dix-sept  années  en  diverses  qualités  et  entre- 
mises honorables^  même  enétatde  receveur  général  de  notre 
pays  et  comté  de  Hainaut,  en  qualité  de  premier  échevin  de 
notre  ville  de  Mons,  aussi  naguère  de  notre  trésorier  général 
des  guerres  en  nos  pays  d'Embas,  et  que  durant  icelles 
charges,  il  s'est  diverses  fois  obligé  pour  notre  seiTice  et  levé 
en  son  propre  et  privé  nom  notables  sommes  qui  ont  été  em- 
ployées en  diverses  occurrences  pour  l'avancement  de  notre 
dit  service,  ayant  de  plus,  comme   déphté  avec  autres,  au 
traité  de   réconciliation  des  provinces  wallonnes  à  nous 
rendu  très-grands  offices  et  devoirs  aux  fins  d'y  parvenir, 
et  depuis  avec  grande  dextérité  et  soins  par  son  entrée  en 
notre  ville  de  Landrecies,  lors  encore  occupée  par  les  re- 
belles ;  diverti  les  desseins  d'aucuns  malintentionnés,  ra- 
menant les  soldats  ébranlés  à  notre  obéissance   par  non 
payement  de  trois  mois  de  solde  qu'il  leur  fit  et  leva  sur  son 
crédit  à  la  requête  desdites  provinces,  comme  de  ce  nous  a 
été  apparu  par  enseignements    authentiques,  désirant  à 
ladite  cause  et  pour  l'espoir  que  nous  avons,  il  continuera 
toujours  de  bien  en  mieux,  à  tout  ce  qui  concernera  notre 
service  ;  informé  aussi  que  ses  devanciers,  des  plus  anciens 
dudit    Mons ,    auroient   passé  longues  années ,  servi  en 
diverses  honorables  quahtés,  sans  reproches  quelconques, 
À  feu.  de  très  recommandée  mémoire,  nos  prédécesseurs, 
et  pour  rintercession  que  nous  en  a  faite  notre  très  cher  et 


312  LA   BELGIQUE   HÉRALDIQUE. 

très  amé  neveu,  le  prince  de  Parme  et  de  Plaisance,  pour 
nous  gouverneur  et  capitaine  général  de  nos  pays  d'£mbas 
et  de  Bourgogne,  ledit  Philippe  Franeau  favorablement 
traiter,  élever  et  honorer  du  titre  et  dignité  de  chevalerie, 
Tavons  fait  et  créons  chevalier ,  etc. ,  Madrid ,  31  oc- 
tobre 1583.  » 

Aucun  éloge,  aucun  commentaire  ne  parlerait  plus  élo- 
quemment  que  ce  document  officiel,  une  des  gloires  de  la 
maison  de  Franeau,  si  riche  déjà  en  témoignages  de  satis- 
faction de  l'autorité  souveraine. 

Philippe  Franeau ,  chevalier ,  seigneur  de  Hyon,  Brillon, 
Arbre,  Attre,  etc.,  grand  prévôt  de  Mons,  etc.,  épousa  Jeanne 
François,  dame  héritière  de  Bertemont,  sœur  de  Catherine 
François  ci-dessus,  fille  de  Se  vérin,  seigneur  de  Séméries, 
et  de  Jeanne  de  Bi'ognart  dit  de  le  Valle.  Jeanne  François, 
étant  veuve,  testa  à  Mons,  le  3  août  1590. 

L'avis  de  père  et  de  mère,  réglant  le  partage  entre  leurs 
enfants,  daté  du  1"  août  1578,  débute  en  ces  termes  : 

«...  Comparurent  Philippe  Franeau,  seigneur  d'Arbi-e  et 
d'Attre  et  de  Hyon,  conseiller  du  roi  notre  sire  et  son  rece- 
veur général  des  aides  de  Hainaut;  et  damoiselle  Jeanne 
Franchois ,  dame  de  Bertaimont,  sa  chère  compagne  et 
épouse  ;  lesquels  de  leurs  bonnes  volontés,  commun  accord 
et  par  le  consentement  de  leurs  parents  et  communs  amis, 
d'un  côté  et  d'autre  ;  à  sçavoir  dudit  Philippe  Franeau,  Jean 
Franeau,  seigneur.de  Gaillart,  Beaumeteau,  Francmanteau, 
son  frère  aîné  ;  Gilles  Pottier,  seigneur  de  Dour,  comme  mari 
de  damoiselle  Yolande  Franeau,  son  beau  frère  ;  Hermez 
Franeau,  seigneur  d'Audomez,  aussi  son  frère;  Michel 
Dessus  le  Moustier,  seigneur  de  Noirchin,  oncle  dudit 
Franeau,  à  cause  de  damoiselle  Anne  Fourneau,  sa  femme, 
et  Jacques  de  la  Croix,  écuyer,  son  cousin  germain,  à  cause 
de  damoiselle  Marguerite  Fourneau,  et  du  lez  et  costé  de 


FBANBAU  DE  GOMMBaiflES.  313 

ladite  damoiselle  Jeanne  Francbois,  maître  Philippe  Fran- 
cbois,  seigneur  du  Hameau,  licencié  es  droits  et  lois; 
Antoine  François ,  seigneur  de  Wodecque ,  ses  frères  ;  et 
Philippe  de  la  Barre,  bailli  des  terres  de  Bandour  et  Havrech, 
comme  mari  de  damoiselle  Jacqueline  Francbois,  son  beau 
frère,  ont  fait  avis  et  partage  qu'on  dit  de  père,  à  chacun  de 
leurs  enfants,  fils  et  fllle...  Mons,  1"  août  1578.  » 

Philippe  Franeau,  chevaUer,  eut  de  Jeanne  François,  dame 
deBertemont,  deux  enfants,  savoir  r 

À.  Sévêrin,  qui  sait,  XIV. 

B.  Charlotte,  dame  de  Ganteleu,  Belle,  Olsy,  les  Vallès,  etc.,  née  le 
13  novembre  IK69,  morte  en  ld23,  et  inhumée  à  Oisy,  épousa  Antoine 
de  Tournai,  haron  d*Oisy  et  d'Avrincourt,  seigneur  de  Noyelles  sous 
Bellone,  Mericourt,  Faverolles,  Ghaucy«  Bumaucourt,  Gauchy,  Placy, 
Quesnoy,  Adnonc,  Sanderroont,  etc.,  mort  le  13  mai  1653,  et  inhumé 
près  de  sa  feomie,  à  Oisy,  avec  épitaphe  et  quartiers,  fils  de  Ponthus, 
chevalier,  seigneur  des  mêmes  lieux,  et  de  Jeanne  le  Pesqueur. 

Leur  parenté  respective  est  rappelée  dans  l'extrait  du  con- 
trat de  mariage  ainsi  conçu  :  a  A  tous  ceux  salut,  compa- 
rurent personnellement  noble  homme  Antoine  de  Tour- 
nay,  etc.,  fils  de  Ponthus,  en  son  vivant  chevalier,  seigneur 
de  Noyelles  sous  Bellone,  etc.,  qu'il  a  eu  de  dame  Jeanne  le 
Pesqueur,  sa  compagne,  son  homme  libre  et  franc,  et  accom- 
pagné de  Pierre  de  Tournay,  seigneur  de  Menricourt,  son 
frère,  et  de  Thomas  le  Maire,  écuyer,  seigneur  de  Blanche- 
maire,  conseiller  du  roi  et  lieutenant  en  sa  gouvernance  à 
Douai,  d'une  part  ;  et  Damoiselle  Charlotte  Franeau,  dame  de 
Ganteleu,  etc.,  fllle  de  feu  messire  Philippe  Franeau,  en  son 
vivant  chevalier,  seigneur  de  Hyon,  Arbre,  Attre,  Venize,  etc., 
grand  prévost  de  Mons,  assistée  de  dame  Jeanne  François,  sa 
mère,  veuve  dudit  messire  Philippe  Franeau,  et  aussi  de  Sé- 
vérin  François,  seigneur  de  Séméries,  Bouchant,  conseiller 
ordinaire  du  roi,  à  Mons,  son  grand  père ,  Jean  Franeau,  sei- 


314  LA  BBLOIQUB  HÉRALDIQUE. 

gaeur  de  Gaillart,  Francmanteau^  etc.,  Gilles  Potder,  sei- 
gneur de  Dour,  François  Pottier,  seigneur  de  Moerbeck,  mes- 
sire  Philippe  François/ seigneur  de  Quevelou;  Antoine  Fran- 
çois, seigneur  de  Wodecq  ;  Philippe  de  la  Barre,  conseiller 
du  roi  et  receveur  général  des  aides  du  pays  et  comté  de  Hai- 
naut,  ses  oncles;  Thierry  Daufignies,,  seigneur  deCalenelle; 
Jean  Amand,  seigneur  de  Nouvelle;  et  Thomas  du  Terne, 
écuyer,  seigneur  de  Haisne,  ses  cousins,  d'autre  part  ;  et  là 
en  droit  lesdites  parties  comparantes,  dirent  et  connurent  qu'à 
Thonneur  de  Dieu  principalement  et  de  Notre  Mère  la  Sainte 
Eglise  le  traité  et  alliance  de  mariage  s'est  fait»  conclu  et  ar- 
rêté dudit  Antoine  de  Tournay,  seigneur  de  Noyelles,  à  la  dite 
damoiselle  Charlotte  Franeau,  dame  de  Canteleu,  etc.  Fait  à 
Mons,  en  Thôtel  de  la  dite  dame  d'Hyon,  le  26  octobre  1588.  » 

Antoine  de  Tournay  eut  de  Charlotte  Franeau,  trois  en- 
fants, savoir  : 

I.  François  de  Tournay,  baron  d'Oisy  et  d'Avringourt,  vicomte 
de  Canteleu,  seigneur  de  NoyeUes  sous  BeUone,  Méricourt,  etc.,  mort 
sans  hoirs,  à  Oisy,  en  1653,  épousa  Jacqueline  Claire  de  Montmorency, 
fille  du  vicomte  de  Roulers,  femme  en  serrondes  noces  de  Jean,  comte 
de  Groesbeek,  vicomte  d'Anblain,  seigneur  de  Wemelain. 

II.  Philippe  DE  TocRNAY,  COMTE  D*OisY,  haron  d'Avrincourt,  vicomte 
de  Canteleu.  seigneur  de  Noyelles  sous  Bellone,  Méricourt,  Faverolles, 
Baucourt,  Chancy,  Rumaucourt,  Belle,  Piacy,  Gunchy,  Quesnoy,  les 
Vallès,  Adnonc,  Sandermont. 

III.  Anne,  épousa  :  1*  Phiiippa  van  der  Burch,  chevalier,  seigneur 
d*Eeanssines,  Hairon,  Fontaine,  mort  aux  Ecaussines;  2"  Jean,  comte 
de  Groesbeek,  vicomte  dWnblain,  seigneur  de  Wemelain,  époux,  en  se 
condes  noces  de  Jacqueline  Claire  de  Montmorency,  ci-dessus. 

XIV.  Sévérin  Fiuneat;,  chevalier,  par  lettres  patentes  datt^es 
de  Madrid,  le  25  mai-s  1 595,  seigneur  de  Hyon,  Biillon,  Arbre, 
Attire,  Gommegnies,  etc.,  nu  à  Mons,  le  22  janvier  1564. 

Son  histoire  est  relatée  dans  ses  lettres  patentes  de  cheva- 
lerie, dont  voici  la  teneur  : 


PAANEAU  DE  0OMMSaNIES.  Si  5 

c  Philippe,  roi  de  Castille,  savoir  faisons,  que  pour  le  par- 
ticulier rapport  qui  fait  nous  a  étô  des  raisons  et  causes  qui 
nous  avaient  mû  de  en  Tan  1583  par  avis  et  rescription  de 
feu  notre  bon  neveu  le  duc  de  Parme,  lors  lieutenant-gouver- 
neur et  capitaine  général  de  nos  pays  d'Ëmbas  et  de  Bour- 
gogne, décorer  du  titre  et  degré  de  chevalier  feu  Philippe  Fra- 
neau  sieur  de  Hyon,  en  son  vivant  prévôt  de  notre  ville  et 
prévôté  de  Mons,  signamment  en  considération  tant  des  fi- 
dèles services  rendus  par  lui  l'espace  de  dix  sept  années,  en 
diverses  qualités  et  entremises  honorables,  que  des  grands  of- 
fices et  devoirs  quUl  avait  faits  aux  fins  de  la  réconciliation  des 
provinces  wallonnes  comme  contiennent,  plus  amplement, 
nos  lettres  patentes  sur  ce  dépêchées  le  30  octobre  au  dit 
an  4583;  et  que  Sévérin  Franeau,  son  fils  unique  et  héiîtier, 
s'est,  dès  sa  jeunesse,  exercé  en  toutes  choses  dignes  de  gen- 
tilhomme et  que  naguère  il  a  fait  quelques  voyages  tant  en 
Allemagne  qu'en  Italie,  et  depuis  s'est  allié  noblement  par 
mariage  à  la  fille  aînée  de  messii*e  Jean  van  der  Burch,  che- 
valier, président  et  chef  de  notre  conseil  privé  et  notre  con- 
seiUer  d'État  en  nos  pays  d'Ëmbas,  nous,  pour  toutes  ces 
causes  et  afin  de  stimuler  davantage  ledit  Sévérin  Franeau 
d'ensuivre  les  traces  de  son  dit  père  et  do  ses  ancêtres  en 
tout  ce  qui  concerne  notre  service  et  après  avoir  sur  ce  eu 
rescription  et  avis  de  notre  très-cher  et  très-amé  frère,  neveu 
et  cousin  l'archiduc  Ernest,  chevalier  de  notre  ordi*e,  pour 
nous  lieutenant-gouverneur  capitaine-général  de  nosdits 
pays  d'Ëmbas  et  de  Bourgogne,  avons  ledit  Sévérin  Franeau 
même  en  respect  de  la  susdite  alliance  de  mariage  et  pour  ce 
qu'il  est  pourvu  de  biens  et  moyens  à  entretenir  convenable- 
ment tel  degré  aussi  élevé  et  honoré  de  titre  et  dignité  de 
chevalerie,  et  fait  et  créé  chevalier,  comme  le  fesons  et  créons 
parles  présentes,  etc.  Madrid,  le  22  mars  1595.  • 

Sévérin  Franeau»  chevalier,  etc.,  épousa  Âdrienne  van  der 


316  LA  BBLftlOUB  HÉRALDIOUK. 

Burch,  sœur  de  Jean,  archevêque  de  Cambrai,  prince  du 
Saint  Empire,  fille  de  Jean,  chevalier,  seigneur  de  Cerfon- 
taine,  président  du  grand  conseil  de  Malines,  chef  président 
du  conseil  d'État  et  privé  de  Sa  Majesté  et  de  dame  Françoise 
Camille  Diacetto,  d'une  noble  famille  italienne,  dame  d'hon- 
neur de  la  reine  de  Hongrie,  dont  un  fils  unique,  Philippe 
François,  qui  suit^  XV. 

XV.  Philippb  François  de  Franbau,  chevalier,  par  lettres 
patentes  datées  de  Madrid,  le  12  août  1627,  baron  de  Gom- 
megnies,  seigneur  de  Hyon,  Brillon,  Blaregnies,  Arbre,  Attre, 
gentilhomme  des  archiducs  Albert  et  Isabelle,  né  le  22  mai 
1596,  membre  de  Tétat  noble  du  Hainaut,  etc. 

Ses  lettres  patentes  de  chevalier  portent  ce  qui  suit  : 

cPhiuppe,  roi  de  Castille,etc.,  pour  la  bonne  relation  qui 
faite  nous  a  été  de  notre  cher  et  bien  amé  Philippe  Franeau, 
écuyer,  sieur  de  Hyon,  fils  et  héritier  unique  de  feu  messire 
Sévérin  Franeau,  à  sou  trépas  chevalier,  sieur  dudit  Hyon,  Ar- 
bre et  Attre  et  de  dame  Adrienne  van  der  Burch,  qu'il  est  issu, 
tant  du  côté  paternel  que  maternel,  de  deux  anciennes  et  no- 
bles familles  originaires  de  nos  pays  et  comté  de  Flandre  et  de 
Hainaut,  lesquellesont  successivementproduit  plusieurs  cava- 
liers et  principaux  ministres,  qui  pour  leurs  boimes  qualités 
et  fidèles  services  ont  en  leur  temps  été  avancés  à  diverses 
dignités  et  charges  principales  tant  es  provinces  de  leur  ori- 
gine qu'à  la  suite  de  leur  prince  souverain,  nommément  feu 
messire  Philippe  Franeau,  chevalier,  sieur  de  Hyon  son  aïeul 
paternel,  à  Tétat  de  prévôt  de  Mous,  ville  capitale  dudit 
Hainaut;  en  la(|uelle  qualité  il  a  particulièrement  travaillé 
avec  autres  à  la  réconciliation  des  provinces  wallonnes,  et 
par  grande  dextérité  et  diligence  empêché  le  mauvais  dessein 


FRANBAU  DB  OOMMBaNIES.  317 

que  Ion  semblaient  avoir  les  soldats  de  la  garnison  de  Lan- 
drecies.  leur  avançant  trois  mois  de  gages  qu'il  avait  levés 
sur  son  crédit  à  la  réquisition  desdites  provinces  ;  fut  messire 
Adrien  van  der  Burch,  son  bisaïeul  maternel,  à  Tofflce  de 
préaident  de  Flandre  et  jointement  à  celui  de  conseiller 
d'Etat,  décédé  à  la  suite  du  roi  Philippe  second,  en  qualité  de 
garde  de  ses  scels,  durant  son  mariage  avec  la  reine  Marie 
d'Angleterre;  et  successivement  messire  Jean  van  der  Burch, 
aussi  chevalier,  à  la  dite  charge  de  conseiller  d'Etat  et  chef 
président  du  conseil  privé,  grand-père  maternel  dudit  Phi- 
lippe François,  suppliant;  lequel  a  encore  présentement  trois 
siens  oncles  en  action  houorable  et  publique,  savoir  du  côté 
paternel  le  baron  d'Oisy,  de  notre  conseil  de  guerre,  lieute- 
nant d'une  compagnie  d'hommes  d'armes  ;  et  du  côté  ma- 
ternel messire  François  van  der  Burch,  ai*chevéque  de  Cam- 
bray,  et  messire  Philippe  van  der  Burch,  seigneur  de  Rique- 
velde,  de  notre  cour  à  Mons,  en  Hainaut;  à  l'exemple  desquels 
ledit  Philippe  François  Franeau,  après  s'être  exercé  aux 
armes  et  à  reconnaître  les  pays  étrangers,  a  été  accepté  au 
service  de  feu  notre  bon  oncle  l'archiduc  Albert  en  qualité 
de  gentilhomme  de  son  hôtel,  et  après  la  mort  de  Son  Altesse 
et  expiration  de  la  trêve,  recommençant  la  gueiTe  contre  nos 
rebelles,  s'est  mis  avec  trois  chevaux  à  ses  dépens  parmi  la 
compagnie  d'hommes  d'armes  du  feu  marquis  de  Mamay, 
conduite  par  ledit  baron  d'Oisy,  son  oncle,  fort  désireux  de 
faire  paraître  à  telles  et  toutes  autres  occasions  le  devoir  et 
service  de  très-fidèle  et  obéissant  vassal  et  sujet  notre,  et  afin 
d'y  pouvoir  continuer  à  l'avenir  le  même  zèle  et  grade  qu'ont 
fait  sesdits  prédécesseurs,  il  nous  a  très-humblement  fait 
supplier  que  notre  bon  plaisir  fût  l'honorer  du  titre  de  che- 
valier. Pour  ces  causes.  Madrid,  12  août  1627.  » 

Philippe  François  de  Franeau  épousa  Barbe  Marguerite 
d'Tve,  dite  mademoiselle  de  Tavier,  fille  de  François  d'Yve, 


318  LA  BKLaïQUB  HiRALDIQUB. 

seigneur  de  Tavier,  Soye,  etc. ,  et  d'Anne  Dawaus  de  Lon- 
chin^  dont  douze  enfants,  savoir  : 

A.  Anne,  née  à  Gâteau  Gambrésis,  le  38  mars  1628,  et  baptisée  le  len- 
demain à  l'église  de  Notre  Dame  de  Galeau,  étant  tenue  sur  les  fonts 
de  baptême  par  Son  Eminence  Monseigneur  de  Cambrai,  qui  lit  en 
même  temps  la  cérémonie  du  baptême,  et  par  Anne  Dawans  de  Lon- 
cbln,  sa  grand'mére  ma.ernelie,  morte  en  1666,  épousa,  par  contrat  du  À 
août  1646,  Pbtlippe  Albert  deRodoan,  baron  de  Fontaine  rfivéque,  sd 
gneur  de  Liliers,  Amerval,  flis  de  Cbarles  Gbrétien  de  Rodoan,  baron  de 
Berleghem,  seigneur  d'Amerval,  etc.,  et  d'Alardine  de  Herzelles,  ba- 
ronne de  Fontaine  l'Evèque. 

B.  François  de  Franeau,  baron  de  Gommegnies ,  seigneur  de  Brillon, 
Biaregnies,  Arbre,  Attre,  etc.,  né  à  Gâteau  Gambrésis,  le  11  novem- 
bre 1629,  sans  alliance. 

G.  Adrien  Antoine  de  Franeau,  seigneur  de  Gommegnies,  etc.,  né  à 
Mons,  le  8  mai  1631,  mort  le  A  décembre  16i0,  et  inbumé  à  Saint  Ger- 
main, fut  tenu  sur  les  fonts  de  baptême  par  Antoine  de  Toumay,  ba- 
ron d*Oisy,  son  grand'oncle,  et  Jeanne  d*Ouitremont,  ctaanoinesse  k 
Maubeuge. 

D.  Philippe  François,  qui  suit,  XVI. 

E.  Marie  Catherine,  née  à  Mons,  le  11  septembre  1636,  religieuse  bé- 
nédictine à  Mons. 

F.  Barbe  Louise,  née  à  Mons,  le  fî  mai  1638,  et  baptisée  le  même  jour  à 
Saint  Germain,  tenue  sur  les  fonts  de  baptême  par  Philippe  François 
d*YYe,  seigneur  de  Tavier,  et  Marie  Louise  Malineus,  dame  de  Sainctest 
religieuse  visitandioe  à  Mons,  le  28  avril  1671,  sous  les  noms  d'Hélène 
Albertine,  morte  au  couvent,  en  1716,  fit  son  testament  avant  de  prendre 
le  voile. 

G.  Glaire  Yolande  Marguerite,  née  à  Mons,  le  28  mai  1640,  et  baptisée 
le  même  Jour  à  Saint  Germain,  fut  tenue  sur  les  fonts  de  baplème  par 
Antoine  d'Yve,  seigneur  de  Ramez,  chevalier  de  la  cour  de  Mons,  et 
Yolande  Mainsent,  dame  de  Layens.  Elle  mourut  en  bas  âge. 

H.  Jean  Antoine  de  Franeau.  seigneur  de  Gommegnies,  etc.,  ne  à 
Mons,  le  20  septembre  1641,  et  baptisé  le  même  jour  à  Saint  Germain, 
étant  tenu  sur  les  fonts  de  baptême  par  le  seigneur  de  Tavier,  au  nom  de 
messire  Antoine  de  Marbais,  seigneur  de  la  Haye,  et  par  Anne  Margue- 
rite dTve,  sa  femme,  mort  sans  alliance  en  Espagne. 

L  Adrienne  Isabelle  Hélène,  née  le  11  mars  1683,  et  baptisée  le  même 


FRANEAU   DE  6OMME0NIB8.  319 

jour  k  Saint  Germain,  tenue  sur  les  fonts  de  baptême  par  Sêvérin  van 
der  Burch,  seigneur  d*Erginy,  et  par  Anne  Catherine  de  Rede,  dame  de 
Tavier.  Ses  actes  de  dernière  volonté,  datés  du  13  février  1796,  dispo- 
sèrent de  tous  ses  biens  en  faveur  de  François  Philippe  Joseph,  comte 
de  Oommegnies,  son  arrière-neveu. 

J.  Pierre  Joseph  de  Franbau  Hyon,  seigneur  de,  etc.,  capitaine  au  ser- 
vice de  Sa  Majesté  Galhoiique,  fait  prisonnier  par  les  années  de  Sa  Ma- 
jesté Louis  XIV,  au  siège  de  Yalenciennes,  puis  rendu  à  la  liberté,  né  à 
Mons,  le  15  septembre  i64i,  sans  alliance. 

K.  Anne  Thérèse,  née  le  38  décembre  1545,  et  baptisée  le  lendemain  à 
Saint  Germain,  tenue  sur  les  fonts  de  baptême  par  Pierre  Antoine  Ber- 
tbencourt,  seigneur  deLayens,  et  Anne  d*Yve,  sans  alliance. 

L.  Hélène  Alberto,  née  à  Mons,  le  13  mai  1647,  et  baptisée  le  13  juin, 
tenue  sur  les  fonts  de  baptême  par  Philippe  Albert  de  Rodoan,  baron 
de  Fontaine,  et  Hélène  de  Groesbeek,  chanoinesse  de  Nivelles. 

XVI.  Philippe  François  de  Franeau  Hton,  baron  de  Gom- 
MEGNiES,  seigneur  de  HyoD,  Brillon,  Arbre,  Attre,  etc.»  pair 
du  Cambrésis  au  titre  de  la  seigneurie  de  Hyon,  né  à  Cateau 
Caoïbrésis,  le  26  janvier  1634  et  baptisé  le  27  janvier,  à  l'é- 
glise de  Notre  Dame  de  Gâteau,  tenu  sur  les  fonts  de  baptême 
par  messire  Philippe  van  der  Burch,  seigneur  d'Ëcaussines- 
Laiaing,  et  d'Anne  Marguerite  d'Yve,  chanoinesse  de  Mous- 
tier,  mort  le  11  novembre  1681  et  inhumé  à  Attre,  avec  épi- 
taphe  et  quartiers,  cornette,  puis  capitaine  de  cavalerie  au 
service  de  Sa  Majesté  Catholique. 

Philippe  François  de  Franeau  Hyon,  baron  de  Gommegnies, 
quitta  le  service  d'Espagne  avant  la  promulgation  de  Tédit 
du  26  décembre  1 676.  Pierre  Joseph,  son  frère,  ne  l'ayant  pas 
imité,  Philippe  de  Franeau  Hyon,  baron  de  Gommegnies,  fut 
frappé  d'une  sentence  d'exil,  en  punition  de  la  désobéissance 
de  son  frère  et  eut  ses  biens  conflsqués.  Bientôt  après,  il  put 
rentrer  dans  ses  foyers,  mais  la  saisie  de  ses  biens  n'ayant 
pas  été  levée,  il  adressa  pour  la  faille  cesser  une  requête  à 
monseigneur  le  Pelletier,  commissaire  du  roi,  en  ces  con- 


320  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

seils  d'Etat  et  en  sa  cour  de  Parlement  de  Paris,  intendant 
de  justice,  finances  et  police  en  Flandre,  etc. 
Cette  requête  était  conçue  en  ces  termes  : 

c  Messire  Philippe  de  Franeau  d'Hyon  Chlr,  baron  de  Go- 
migny  vous  remonstre  très  humblement,  Monseigneur,  que 
le  sieur  de  Hyon,  son  frère  s'étant  trouvé  engagé  au  service 
d'Espagne  en  qualité  de  capitaine  d'infanterie  au  régiment 
d'Ostichedans  le  temps  qu'on  a'  fait  publier  et  exécuter  l'or- 
donnance du  roy  du  26  décembre  1676,  il  aurait  été  obligé 
de  subir  la  peine  d'exil  et  de  confiscation  y  portées,  jusque  à 
ce  qu'après  le  siège  de  Yalenciennes  ledit  sieur  d'Hyoïi  ayant 
été  fait  prisonnier  de  guerre  et  menné  au  château  de  Vin- 
cennes  a  esté  mis  en  liberté  par  une  grâce  spécialle  du  roi  et 
a  entièrement  abandonné  le  service  d'Espagne  pour  se  retirer 
au  château  d'Attrelieudela  résidence  ordinaire  du  sieur  Re- 
monstrant  ainsy  qu'appert  par  les  attestations  cy  jointes  en 
vertu  du  quel  abandon  et  retraite  ledit  sieur  Rem^  a  esté  rap- 
pelé de  son  exil  et  est  rentré  dans  son  dit  château  et  biens; 

c  Mais  comme  cependant  les  receveurs  et  autres  préposés 
à  la  confiscation  de  la  chastellenie  d'Âth  ne  veulent  désister 
de  la  saisie  desdits  biens  sans  préalablement  être  api)aisés 
d'im  brefuet  de  main  levée,  il  a  recours  à  vous,  Monseigneur, 
suppliant  très -humblement  de  lui  accorder  la  dite  main  le- 
vée dans  les  formes  que  y  faisant  vous  leur  ferez  justice.  » 

Indépendamment  de  cet  appel  à  la  justice  du  commissaire 
royal,  le  baron  de  Gommegnies,  adressa  à  Sa  Majesté  le  roi 
de  France,  une  supplique  explicative,  dans  les  termes  qu'on 
va  lire  : 

c  Philippe  de  Franeau  dit  de  Hion,  baron  de  Gomignies, 
supplie  très  humblement  Sa  Majesté  de  vouloir  considérer 
que  bien  qu'aux  environs  de  l'an  1667  il  a  quitté  le  service  du 
roi  catholique  dans  lequel  il  était  capitaine  di  chevaux  du 


FltVNEAU   DE  G0MHEGME8.  321 

terce  du  colonel  Druotte,  pour  demeurer  dans  sa  maison 
d'Attre,  du  gouvernement  d'Ath,  où  îl  a  prêté  serment  de 
fidélité  vers  Sa  Majesté.  Il  s'est  trouvé  obligé  par  ordonnance 
de  Sa  Majesté  de  sortir  des  terres  de  son  obéissance  sous 
prétexte  que  Pieri*e  Joseph,  son  frère,  sert  dans  les  troupes 
d'Espagne  sur  lequel  il  n'a  aucun  pouvoir  puisqu'il  l'a  rede- 
mandé en  vain,  auec  lequel  il  n'a  rien  de  comun,  veu  que 
par  ad  vis  de  père  et  de  mère  de  Tan  1654  son  partage  Im  est 
assigné  au  fauxbourg  de  la  ville  de  Mons,  ou  il  a  reçut  sa 
naissance,  et  d'où  il  tire  sa  subsistance,  loin  de  la  tirer  du 
suppliant  quy  neluy  a  jamais  donné  aucun  secour,  quy.ne 
luy  doit  rien  et  quy  ne  voudrait  en  rien  contrevenir  aux  in- 
tentions de  Sa  Majesté,  ny  au  devoir  d'un  bon  et  fidelle  subjet, 
ce  qu'il  offre  de  montrer  évidemment  par  documens  authen- 
tiques si  Sa  Majesté  le  veut,  et  come  le  suppliant  n'a  pas  d'au- 
tres biens  il  s'est  retiré  dans  une  Abbaye  de  fille  où  il  est  très 
étroitement  logé  pour  obéir  à  Sa  Majesté,  attendant  qu'il  lui 
plaise  de  lui  permettre  de  retourner  chez  lui,  ce  qu'il  ose  es  • 
pérer  de  sa  clémence  royale,  attendu  qu'il  est  dans  un  estât 
pitoyable  chargé  d'une  grande  famille  et  d'une  feme  qui 
n'attend  que  l'heure -de  ses  nouvelles  couches,  cependant  il 
priera  Dieu  pour  la  santé,  la  prospérité  et  la  continuation  des 
glorieuses  conquêtes  de  Sa  Majesté.  » 

A  l'appui  de  ses  réclamations,  le  baron  de  Gommegnies 
s'était  fait  délivrer  parle  magistrat  de  Thuin  et  par  celui  de 
Mons,  les  attestations  qu'on  va  lire. 

«  Nous  les  bourgmestres  et  gens  du  conseil  de  la  ville  de 
Thuin,  pays  de  Liège,  certifions  et  attestons  que  noble  sei- 
gneur, monsieur  Philippe  Franeau,  baron  de  Gommegnies, 
seigneur  d'Attre,  Arbre,  Blaregnies,  e^t  bourgeois  de  cette 
ville,  y  tenant  manoir  et  fait  sa  résidence,  autant  que  pour 
suffire  et  aceoutumer  à  tous  bourgeois  jouissant  en  telle  qua- 


322  LA   BELGIQUE    HÉRALDIQUE. 

lité  de  tous  droits,  privilèges  et  franchises  de  neutralités  ap- 
partenants à  icelles,  et  comme  pour  ses  affaires,  etc.  Thuin, 
2  juillet  4676.  » 

«  Le  magistrat  de  la  ville  de  Mons,  capitale  du  pays  et 
comté  deHainaut,  savoir  faisons  qu'il  nous  est  suffisamment 
apparu  par  acte  de  diverses  personnes  dignes  de  foi  et  de 
créance,  bourgeois  et  habitants  de  cette  ville,  et  serment  par 
eux  fait,  que  messire  Philippe  Franeau  de  Hyon,  baron  de 
Gommegnies,  seigneur  d'Arbre  et  Attre,  a  été  plusieurs  années 
cornette  de  la  compagnie  de  Monsieur  de  Louvignies,  mestre 
de  camp  de  cavalerie  au  service  de  Sa  Majesté  Catholique,  et 
puis  capitaine  dans  le  service  de  Monsieur  de  Druotte,  lequel 
a  quitté  ledit  service  pour  pi*endi*e  sa  résidence  en  son  châ- 
teau d'Attre,  teri'e  conquise  en  Tannée  1669,  ou  environ,  de 
quoi  nous  ayant  été  demandé  acte  de  la  part  dudit  seigneur 
baron,  nous  lui  avons  fait  dépécher  le  présent,  pour  servir 
autant  que  de  besoin  sera.  Ce  17  février  1677.  » 

Nous  veiTons  plus  tard  comment  l'autorité  royale  sut  ré- 
parer, sans  y  faire  allusion,  l'inique  sentence  d'exil  et  de 
confiscation. 

Philippe  François  de  Franeau  Hyon,  bai*on  de  Gomrae- 
gnies,  épousa  Anne  Isabelle  d'Arlin,  fille  de  Simon  Paul 
d'Arlin,  baron  de  Bomival,et  d'Isabelle  Alardine  de  Rodoan, 
morte  le  2  juillet  1706  et  inhumée  auprès  de  son  mari.  Leur 
avis  de  père  et  de  mère  est  daté  de  Mons,  le  30  août  1678,  leur 
testament,  du  11  mai  1634,  leur  codicille  du 4  décembre  1635. 
Un  dernier  testament  conjonctif  porte  la  date  du  24  septem- 
bre 1681 ,  et  le  môme  jour,  Anne  Isabelle  d'Arlin  fut  instituée 
héritière  universelle  de  son  mari. 

Ils  eurent  sept  enfants,  savoir  : 

A.  Albert  Michel  Joseph,  qui  suit,  lYII. 

B.  Jean  Meichior  db  Faansau  Hyon,  sans  aUiaoce. 


FRANEAU   DE  GOMMEGNIES.  323 

G.  Micbel  François  Joseph  de  Franeau  Hton,  cbevalier  de  Gomme- 
gnies^  capitaine  des  gardes  wallonnes  de  Sa  Majesté  Catholique,  né  le 
7  mai  i668,  mort  sans  alliance,  en  janvier  i706,  tué  à  Tattaque  de 
Villaréal,  où  il  entra  le  premier,  Tépée  à  la  main. 

D.  Âdrienne  Alardine  Yolande,  sans  alliance. 

S.  Marie  Thérèse,  sans  alliance. 

F.  Anne  Maximilienne,  morte  en  bas  âge. 

G.  Ludgarde  Rose,  morle  en  bas  âge. 

XVII.  Albert  Michel  Joseph  de  Franeau  Hyon,  comte  de 
Gommegnies,  titre  transmissible  à  toute  sa  descendance  mas- 
culine, par  lettres  patentes  de  Sa  Majesté  le  roi  Louis  XIV, 
délivrées  à  Versailles,  en  mai  1709,  érigeant  en  comté  la  ba- 
ronnie  de  Gommegnies,  baron  de  Gommegnies,  seigneur  de 
Hyon,  Arbre,  Attre,  etc.,  né  le  ISjuillet  1669,  enseigne  de  la 
compagnie  de  Clavy,  au  régiment  du  Prince  dlsenghien-in- 
fanterie,  par  lettres  patentes  datées  deMarly,le  22  avril  1697; 
enregistré  pai*  d'Hozier.  dans  VArmorial  du  Hainaut  et  de 
Flandre,  le  6  juin  1698,  folio  1339,  eu  ces  termes  : 

«  Albert  Michel  Joseph  Franeau,  baron  de  Hyon  de  Gom- 
megnies, porte  de  gueules  à  une  licorne  d'argent  assise  sur 
son  cul.  » 

Les  lettres  patentes  du  roi  Louis  XIV  portant  érection  en 
comté  de  la  baronnie  de  Gommegnies,  en  sa  faveiu:  et 
pour  toute  sa  descendance  masculine  sont  conçues  comme 
suit  : 

c  Louis,  par  la  grâce  de  Dieu,  Roi  de  France  et  de  Navarre, 
à  tous  présents  et  à  venir,  salut. 

«  Les  Roys  nos  prédécesseurs  ont  toujours  estimez  que  le 
véritable  moyen  d'exciter  leurs  sujets  à  la  vertu,  étoit  de 
distinguer  par  des  marques  d'honneur  ceux  qui  portés  d'un 
véritable  zèle  ont  fait  connaître  leur  fidélité,  et,  non  contents 
de  leur  accorder  ces  grâces  en  leur  personnes,  ils  ont  voulu 


324  I^  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

attribuer  des  titres  et  dignitées  à  leurs  terres  et  seigneuries 
qui  pussent  passer  à  leurs  descendants,  pour  les  engager  à 
suivre  les  traces  de  leurs  pères,  en  quoi  voulant  les  imiter 
et  avoir  égard  à  ce  que  nous  a   fait  représenter  Albert 
Michel  Joseph  Franeau,  chevalier,  seigneur  dTon,  baron  de 
Gommegnies,  vicomte  de  Canteleu,  qu^il  est  issu  d*une  des 
plus  illustres  et  des  plus  anciennes  familles  de  notre  pro- 
vince de  Hainaut,  ses  ancêtres  ayant  toujours  rendus  leurs 
services  aux  princes  souverains  dudit  pays,  etayant  été  hono- 
rez des  charges  et  employés  militaires  et  des  titres  d'honneur 
qui  les  ont  distingués  dans  toute  la  province  dans  laquelle  ils 
se  sont  alliez  à  d'illustres  maisons,  et  ont  été  considérez  parmi 
la  noblesse  dans  les  assemblées  des  Ëtats,  et  même  il  est 
encore  aujourd'hui  dans  les  états  de  la  noblesse  de  Mons,  où 
il  sert  actuellement.  Michel  François  Franeau  d'Yon,  che- 
valier de  Gommegnies,   son  frère  a  suivi  son  exemple,    et 
ayant  été  fait  capitaine  des  gardes  wallonnes  de  notre  très 
cher  frère  et  petit  fils  le  Roy  d'Espagne,  il  auroit  été   tué  à 
son  service  au  mois  de  janvier  dix  sept  cent  six,  à  l'attaque 
de  la  ville  de  Villaréal,  dans  laquelle  il  entra  le  premier 
l'épée  à  la  main,  et  d'autant  que  ladite  terre  et  baronniede 
Gommegnies  mouvante  et  relevante  de  nous,  située  dans 
notre  bailliage  duQuesnoy,  est  une  des  plus  belles  et  ancien- 
nes terres  de  ladite  province  ayant  tous  droits  de  justice, 
haute,  moyenne  et  basse,  décorée  d'un  beau  château  com- 
posée de  trois  gros  villages  où.  il  est  seul  seigneur  de  plu- 
sieurs domaines,  terres,  prés,  bois  et  héritages,  cens,  rentes, 
droits  de  garenne,  chasses,  pêches,  plantis,  d'aubaines,  bâ- 
tardise, deshérances,  épaves,  corvées,  amendes,  daforage  de 
vins,  gambage  de  bierres,  beui*ages  et  autres  droits  et  devoirs 
seigneuriaux  des  plus  nobles  de  ladite  province  ;  de  laquelle 
terre  relèvent    quatre-vingt  quatre  autres  terres  et  flefis 
rendant  leurs  foys  et  hommages  et  payant  les  reliefs  aux 


/ 


FBANEAU  DE  GOUMEGNIES.  325 

mutations  et  autres  droits,  le  tout  composant  un  revenu  de 
plus  de  dix  mille  livres  par  an,  capable  de  porter  le  titre  et 
dignité  de  Comté,  que  ledit  sieur  de  Franeau,  nous  a  très- 
humblement  fait  supplier  lui  accorder  et  lui  faire  expé- 
dier nos  lettres  sur  ce  ni^cessaires;  à  ces  causes,  voulant 
favorablement  traiter  ledit  sieur  de  Franeau  et  lui  donner 
une  marque  singulière  de  notre  bienveillance  par  un  titre 
d'honneur  qui  puisse  faire  connaître  à  la  postérité  l'estime 
que  nous  faisons  de  sa  personne,  nous  avons  créez  et  érigé, 
élevé  et  décoré  et  de  notre  grâce  spéciale,  pleine  puissance 
et  authorité  royale,  créons,  érigeons,  élevons  et  décorons 
par  ces  présentes  signées  de  notre  main,  sa  dite  terre,  sei- 
gneurie, elbaronnie  deGommegnies,  circonstances  et  dépen- 
dances, en  nom,  titre,  dignité,  cri  et  prééminence  de  Comté 
pour  en  jouir  par  lui,  ses  enfants  et  postérité  mâles  nés  et  à 
naître  en  légitime  mariage  audit  nom,  titre  et  dignité  de  Comté 
de  Gommegnies;  voulons  et  nous  plait  qu'ils  le  puissent  dire, 
nommer  et  qualifier  Comte,  tant  en  jugement  que  dehors 
qu'ils  jouissent  de  pareils  honneurs,  droits  d'armes,  blazon, 
authorité,  prérogatives  en  fait  de  guerre,  assemblées  d'état  de 
noblesse  et  autrement,  tout  ainsi  que  les  autres  comtes  de 
notre  royaume  et  province  de  Hainaut,  encore  qu'ils  en 
soient  ici  particulièrement  spécifier  que  tous  vassaux, 
arrière  vassaux  et  autres  tenants  noblement  et  en  roture 
dudit  comté  de  Gommegnies,  les  reconnaissent  pour  comte 
de  Gommegnies  et  les  officiers  exercent  la  justice  d'icelui, 
intitulent  leurs  sentences  sous  le  même  nom  et  titre  de 
Comté,  sans  toutefois  aucune  mutation  ni  changement  de 
ressort  ni  contrevenir  aux  cas  Royaux  dont  la  juridiction 
appartient  à  nos  Bailly  et  Sénéchaux  ni  -que  pour  raison  de 
la  présente  érection  et  changement  de  titre  ledit  sieur 
Franeau  de  Gommegnies  et  ses  enfants,  soient  tenus  envers 
nous  ni  leurs  vassaux  envers  eux,  à  autre  ni  plus  grand  droit 

LA  BBLaïQUK  BÂRALDIQUE,  lY.  %i 


326  lA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

que  ceux  qu'ils  doivent  à  présent,  à  la  charge  de  relever  de 
nous  à  une  seule  foy  et  hommage  droits  et  devoirs  accoutumés 
sans  aussi  déroger  ni  préjudicier  aux  droits  et  devoirs,  si 
aucuns  sont  dus  à  d'autres  qu'à  nous,  ni  qu'à  défaut  d'hoirs 
mâles  nés  en  légitime  mariage,  nous  puissions  ni  nos 
successeurs  Rois  prétendre  ladite  terre  de  Gommegnies  être 
remise  à  notre  domaine  en  vertu  de  l'édit  de  quinze  cent 
soixante  six,  auquel  édit  et  aux  précédents  et  subséquents 
des  années  quinze  cent  quatre  vingt  un  et  quinze  cent  et 
quatre  vingt  deux,  nous  avons  dérogez  et  dérogeons  par  ces 
présentes,  maison  ce  cas  ladite  terre  retournera  en  son 
précédant  et  titre  de  baronnie,  ainsi  qu'elle  était  avant  la 
présente  érection  ;  si  donnons  en  Mandement  à  nos  amés  et 
féaux  conseillers,  ces  gens  tenant  notre  cour  de  parlement, 
à  Tournay,  président,  trésoriers  de  France,  généraux  de  nos 
finances  au  bureau  établis  à  Douai,  Bailly  et  autres  nos 
ofûciers  et  justiciers  qu'il  appartiendra,  que  nos  présentes 
lettres  d'érection,  ils  fassent  enregistrer,  lire,  publier,  garder 
et  observer  et  de  tout  le  conteuu  en  iceUes,  jouir  et  user 
pleinement  et  paisiblement  et  perpétuellement  ledit  sieur  de 
Franeau,  ses  enfants  et  postérité  mâle,  ensemble  les  vassaux 
dudit  Comté,  cessant  et  faisant  cesser  touts  troubles  et  em- 
pêchements contraires,  car  tel  est  notre  plaisir  non  obstant 
touts  édits  et  ordonnances  même  celle  du  mois  de  juillet 
quinze  cent  soixante  six  et  autres  portant  réunion  à  notre 
domaine  des  duchés,  comtés  et  marquisats  à  défaut  d'hoirs 
mâles,  loiX;  statuts,  arrêts,  constitutions,  coutumes,  mande- 
ment, restriction  et  défense  au  contraire  auxquels  ensemble 
aux  dérogatoire  y  contenus,  nous  avons  par  ces  présentes 
pour  cette  fois  dérogé  et  dérogeons,  et  afin  que  ce  soit  chose 
ferme  et  stable  à  toujours,  nous  avons  fait  mettre  notre  scel  à 
ces  dites  présentes.  Donné  à  Versailles  au  mois  de  mai  l'an 
de  grâce  mil  sept  cent  et  neuf  et  de  notre  Heigne,  le  soixante 


FRANEAU  DE  60XME0NIE8.  327 

sixième.  Signé  Louis,  Et  sur  le  replis,  par  IeRoi,ChamilIart;, 
avec  paraphe  et  y  étoit  appendu  le  scel  en  cire  verde,  sur 
liasse  de  soie  rouge  et  vert. 

<  Sur  le  replis  est  encore  écris  ce  gui  suit  : 

«Visu;  signé  Phelypeau,  pour  érection  de  la  terre  de 
Gommegoies  en  comté. 

•  Enregistré  au  greffe  du  bureau  des  finances  et  domaines 
delà  généralité  de  Flandres,  Artois  etHainautde  Douai, folio 
cent  vingt  huit,  verso  du  huitième  registre  aux  provisions. 
Ouï  et  consentant  le  procureur  du  Roi  pour  jouir  par  ledit 
sieur  Praneau,  ses  enfants  et  postérité  mâles  nés  et  à  naître 
en  légitime  mariage  du  contenus  en  icelles  selon  leur  forme 
et  teneur,  suivant  Fordinaire  de  ce  jourd'hui  dix-neuf  dé- 
cembre mil  sept  cent  neuf,  signé  Debaumaret  avec  paraphe. 

«  Enregistré  au  greffe  de  la  cour  de  parlement  de  Flandres 
à  Cambrai  y  ouï  le  procureur  général  du  Roi  pour  jouir  par 
l'impétrant  du  contenu  en  icelles  suivant  leur  forme  et 
teneur  conformément  à  Tarrét  de  ce  jourd'hui  vingt  quatre 
décembre  dix  sept  cent  neuf,  signé  Barbier  Deblignier  avec 
paraphe.  » 

Albert  Michel  Joseph  de  Franeau  Hyon,  comte  de  Gom- 
megnies,  testa  par  devant  notaire,  à  Gommegnies,  le  7  dé- 
cembre 1706.  Il  avait  épousé,  au  château  de  Warelles,  par 
contrat  du  20  juillet  1698,  Isabelle  Maximilienne  dTve,  fille 
de  Jean  Philippe  d'Yve,  baron  d'Ostiche. 

Voici  la  partie  généalogique  de  ce  contrat  de  mariage  : 
t  A  rhonneur  de  Dieu  principalement,  et  de  Noti'e  Mère  la 
sainte  Église,  traité  et  contrat  de  mariage  s*est  fait  et  conclu 
entre  messire  Albert  Michel  Joseph  Franeau  de  Hyon,  baron 
de  Gommegnies,  vicomte  de  Canteleu  et  Quesnoit,  seigneur 


328  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

d'Arbre,  Attre,  Venise,  Blaregnies,  Neufyille,  etc.,  accom* 
pagné  de  messire  Michel  François  Franeau  de  Hyon,  son 
frère  ;  et  de  noble  damoiselle  Mademoiselle  Claire  Yolande 
Franeau  de  Hyon,  dame  duditHyon,  Bosquillon  et  de  Jean  le 
Leu  en  Beriaymont,  etc.,  sa  tante  ;  et  la  très-noble  et  illustre 
damoiselle.  Mademoiselle  IsabelIeMaximilienne  d'Yve,  accom- 
pagnée de  noble  et  illustre  seigneur,  messire  Jean  Phi-> 
lippe  René,  baron  d'Ostiche,  seigneur  de  Warelles;  Tilleux 
au  Bois,  Grand  et  Petit  Roussi,  du  conseil  de  guerre  de  Sa 
Majesté,  général  de  bataille  de  ses  armées,  adjoint  au  gou- 
vernement de  Bruges,  etc.,  son  père;  de  noble  et  illustre 
seigneur,  messire  Antoine  Philippe  Benoit  d'Yve,  vicomte  de 
Bavay,  capitaine  dlnfanterie  wallonne  et  aide  de  camp  de 
Sa  Majesté  Catholique,  sous  son  Altesse  Electorale  de  Ba- 
vière, etc.,  son  frère;  de  noble  et  illustre  seigneur,  mes- 
sire Philippe  Joseph  d'Yve,  chanoine  de  la  cathédrale  de 
Tournay,  etc..  aussi  son  frère;  et  de  noble  et  illustre  sei- 
gneur, messire  François  d'Yve,  son  oncle  et  tuteur.  Fait  au 
château  de  Warelles,  le  29juillet  1698.  « 

Il  eut  de  son  mariage  trois  enfants,  savoir  : 

A.  François  Pbilippe  Joseph,  qui  suit,  après  son  frère  Jacques. 

B.  Jacfues  Adrien  Joseph,  qui  suit,  XVIIl. 

G.  Nicolas  Joseph,  tige  de  la  branche  des  comtes  de  Gommegnies. 

XYIII.  Jacques  Adrien  Joseph  de  Franeau  Hton,  chevalier 
de  l'ordre  militaire  de  Saint  Louis,  vicomte  de  Canteleu, 
mort  à  Tournai  en  1775  et  inhumé  à  l'église  de  Saint  Nicolas, 
épousa,  par  contrat  du  14  février  1745,  Marie  Placide  Camille 
van  der  Burch,  vicomtesse  d'Erembodeghem,  née  aux  Ecaus- 
sines  le27  avril  1718,  morte  le  19  juin  1749,  fille  unique  et 
héritière  d'Antoine  Félicien,  comte  van  der  Burch,  seigneur 
d'Ecaussines  Lalaing,  membre  de  l'état  noble  du  Hainaut,  et 


FRANBAU  DB  OOMMBaMIBB.  329 

d'Alexandrine  de  Croix  de  Dadidzeele,  sa  femme  du  premier 
lit,  dont  deux  filles,  savoir  : 

A.  Marie  Françoise  Adrienne,  née  au  Quesnoy,  épousa,  le  9  mai  1773, 
an  château  de  Tournai,  François  Augustin  Anne  Hubert  Colette,  mar- 
quis de  Hangouart,  comte  d*Ave1in,  dit  alors  le  baron  d*Oppuers,  che- 
valier de  Malte,  né  àGand,  le  0  avril  1747,  flls  puîné  d'Antoine  François 
Josepb,  comte  et  marquis  d*Hangouart,  seigneur  d*Avelin  et  d'Oppuers, 
et  de  Marie  Anne  Françoise  de  Preud'bomme  d'Hailly. 

B.  Ferdlnande  Dorotbée  Françoise  Josèpbe,  épousa,  le  33  avril  1708, 
Augustin  François  Joseph  de  Lannoy,  seigneur  de  La  Chaussée,  né  le 
7  mai  1743,  fils  puîné  de  Charles  François,  comte  de  Lannoy  et  de  Wal- 
tignies,  et  de  Marie  Caroline  Françoise  Clément  du  Vaulx,  baronne  de 
Taintegnies,  sa  femme  du  second  lit. 


XVni.  François  Philippe  Joseph  de  Franeau  Hyon,  cobctb 
OE  GoMMEGNiES,  vlcomte  de  Canteleu,  de  Quesnoy,  seigneur 
de  Hyon,  Blaregnies,  Arbre,  Attre,  etc.,  pair  du  Cambrésis, 
major  au  service  de  France,  etc. ,  né  à  Attre,  le  24  avril  1 702, 
et  baptisé  à  Téglise  d'Attre,  du  diocèse  de  Cambrai,  tenu  sur 
les  fonts  de  baptême  par  Philippe  Joseph  René  d'Yve,  cha- 
noine de  la  cathédrale  de  Tournai,  et  Anne  Isabelle  d'Ar- 
lin,  douairière  de  Gommegnies. 

Dans  une  supplique  de  1745,  adressée  au  comte  d*Argen- 
teau,  ministre  et  secrétaire  d'État  de  la  guerre,  au  service  de 
France,  pour  obtenir  un  dédommagement  des  pertes  éprou- 
vées dans  les  campagnes  précédentes,  François  Philippe 
Joseph  de  Franeau  Hyon,  comte  de  Gonmoiegnies,  s'exprime 
ainsi: 

«...  Le  comte  de  Gommegnies  a  Thoimeur  de  lui  repré- 
senter que  toute  sa  famille  «  été  attachée  au  service  du  roi, 


330  LA  BELaïQUB  HéRALDIQUE. 

y  ayant  été  quatre  frères,  dont  un,  capitaine  au  régiment  de 
Nice,  a  été  tué  au  siège  de  Philipsbourg  ;  les  deux  autres, 
aussi  capitaines,  ont  fait  les  campagnes  d'Allemagne  et  d'Ita- 
lie avec  approbation,  et  n'ont  quitté  le  service'qu'à  cause  de 
leur  mauvaise  santé,  l'un  y  ayant  été  vingt  et  un  ans  et 
lautre  douze  ;  il  a  aussi  un  oncle  tué  aux  gardes  wallonnes 
au  service  de  Philippe  V  ;  les  dépenses  qnil  a  faites,  monsei- 
gneur, pour  les  soutenir  honorablement  et  leurs  équipages, 
en  1733,  lui  ont  beaucoup  coûté,  ce  qui  le  met  à  présent  dans 
la  situation  de  ressentir  plus  fort  les  pertes  qu'il  a  faites...  » 
Il  épousa  Marie  Anne  Louise  dq,  Croix  de  Mauwe,  ûlle  d'I- 
gùace  Ferdinand  de  Croix,  seigneur  de  Dadidzeele,  comte 
de  Mauwe,  mem))re  de  l'élat  noble  du  Hainaut,  et  de  Fer- 
dinande  Louise  de  Zomberghe,  dont  cinq  enfants,  savoir  : 

Â.  Marie  Louise  Eugénie,  née  en  1737,  sans  alliance. 

B  François  Joseph  Ferdinand  Gbislain,  qui  suit,  XIX. 

G.  François  Josepti  Ghislain  db  Franeau  Hyon,  comte  de  Gomxb- 
QNiBs,  né  à  Mons,  le  15  octobre  1730,  mort  sans  alliance.  Tan  xi  de  ta 
République  Française,  capitaine  au  régiment  de  Saint  Ignon,  cluunbd* 
lan  et  président  duconseU  souverain  de  Hainaut. 

0.  Eugène  François  Joseph  Ghistain  de  Franeau  Hyon,  goxtb  de 
GoMMEQNiss,  lieutenant  colonel  au  régiment  de  Lalour -dragons,  né  en 
17il.  mort  sans  alliance,  à  Dillenbourg.  Nassau,  le  5  mai  1794. 

B.  Catherine  Antoinette  Ghislaine,  née  à  Mons,^]e  14  janvier  1748, 
morte  au  château  d*Attre,  le  8  février  1814,  fit,  par  acte  passé  à  Mens, 
par  devant  le  notaire  Nicolas  Guillemin,  le  i%  pluviôse  an  xii,  ime  do- 
nation importante  en  faveur  de  son  cousin  Germain  Théodore  Joseph 
Franeau  comte  de  Gommegnies,  épousa,  par  contrat  le  lendemain,  13  plu- 
viôse an  XII,  3  février  1804,  et  le  4  février,  à  l'élat  civil  de  Mons,  Joseph 
Constant  Fidèle,  baron  du  Val  de  Beaulieu,  veuf  de  Julie  Hubertine  Dé- 
sirée de  Woirf  de  Maffles,  né  à  Leuze.  le  9  avril  1751,  roort  i  Mons.  le 
11  mai  1828,  flls  de  Guillaume  Joseph  du  Val,  chevalier,  greffier  de 
Leuze,  et  d*Yolande  Thérèse  Glaire  Hubert. 

Nous  extrayons  du  contrat  de  mariage  le  préambule  qui 


FRANBAU  DE  OOMHSGNIES.  331 

établit  la  parenté  réciproque  des  époux  et  les  qualités  qu'on 
leur  attribuait  aune  époque  d'abolition  des  titres  de  no- 
blesse. 

c  Sont  comparus  le  citoyen  Constant  Fidèle  du  Val  de 
Beaulieu,  maire  de  la  ville  de  Mons,  y  demeurant,  d'une 
part ,  et  la  demoiselle  Catherine  Antoinette  Franeau  de  Gom- 
megnies,  rentière,  demeurant  en  son  château  d'Attre,  arron- 
dissement de  Mons,  de  présent  audit  Mons,  d'autre  part;  en 
présence  du  citoyen  Emmanuel  du  Val,  frère  germain  du  fu- 
tur époux,  propriétaire,  demeurant  à  Mons;  du  citoyen  Maxi- 
milienHannotd'Harveng,  subrogé  tuteur  des  enfants  mineurs 
du  futur  époux,  propriétaire,  demeurant  à  Mons;  du  citoyen 
Théodore  Joseph  de  Franeau  Hyon,  cousin  germain  de  la  fu- 
ture épouse,  propriétaire,  demeurant  à  Mous  ;  du  citoyen 
Louis  Joseph  de  Mortagne,  propriétaire,  demeurant  à  Co«* 
brieuxi  cousin  germain  de  ladite  demoiselle  future  épouse;  et 
de  demoiselle  Aimée  Rose  Josèphe  de  Franeau  Hyon,  cousine 
germaine  de  la  dite  demoiselle  future  épouse,  etc.  Ainsi  fait 
et  passé  à  Mons*  en  l'hôtel  de  la  future  épouse,  le  13  du  mois 
de  pluviôse  de  l'an  XIL  » 

XIX.  François  Ferdinand  Joseph  de  Franeau  Hyon,  comte 
DE  GoMMEONiES,  vicomto  de  Canteleu,  de  Quesnoy,  seigneur 
de  Hyon,  Blaregnies,  Arbre,  Attre,  etc.,  pair  du  Cambrésis, 
au  titre  de  sa  seigneurie  de  Hyon,  conseiller  intime  d'état, 
chambellan  actuel  au  service  de  la  cour  impériale,  membre 
de  l'état  noble  du  Hainaut,  né  le  10  novembre  1738,  mort 
sans  alliance,  au  château  d' Attre,  le  7  avril  1792,  commença 
en  1782,  l'édification  du  rocher  d'Attre,  pour  servir  d'obser- 
vatoire et  de  maison  de  chasse  aux  gouverneurs  généraux 
des  Pays  Bas  et  à  leur  suite,  qui  s*y  rendaient  chaque  année. 
Depuis  que  la  destination  de  cette  résidence  a  été  modifiée, 
le  rocher  d'Attre  a  reçu  de  magnifiques  embellissements  par 


332  LA  BXLaïQUB  HÉRALDIQUE. 

les  soins  de  madame  la  comtesse  du  Val  de  Beaulieu,  née  de 
Franeau  Gommegnies, 

François  Ferdinand  Joseph  de  Franeau  Hyon,  comte  de 
Gommegnies,  obtint,  par  lettres  patentes  datées  de  Vienne,  le 
14  août  1783,  le  manteau  ducal  et  la  couronne  ducale,  ainsi 
que  deux  lions,  armés  et  lampassés  de  gueules  pour  supports. 
La  requête  présentée  à  l'empereur  Joseph  II  sur  cet  objet,  le 
rapport  de  la  Chambre  héraldique  chargée  d^émettre  son 
avis  et  les  lettres  patentes  du  souverain,  sont  des  titres  de  no- 
blesse d  une  importance  telle,  poui*  la  famille,  dont  elles  ré- 
sument et  attestent  toute  la  généalogie,  que  nous  allons  les 
faire  connaître  dans  leur  entier  développement. 

La  requête  porte  : 

c  Remontre  en  très-profond  respect  François  Ferdinand 
Joseph  Franeau  de  Hyon,  comte  de  Gommegnies,  vicomte  de 
Canteleu,  pair  du  Gambrésis,  seigneur  de  Blaregnies,  Arbre, 
Attre,  Venize,  Hyon,  Neuville,  Sartis,  Brillun,  Bette,  Ber- 
quillon,etc.,  conseiller  intime  d'état,  chambellan  actuel  de 
Votre  Majesté,  ci-devant  major  à  son  royal  service,  membre 
de  Tétat  noble  du  Hainaut  ;  descendant  d'une  très-ancienne 
et  noble  famille  d'Angleterre,  florissant  dans  ces  Pays  Bas 
depuis  le  quatorzième  siècle  ;  que  sa  famille  chapitrale,  en 
soutenant  le  lustre  de  son  origine,  a  contracté  en  divers 
temps  des  alliances  avec  plusieurs  maisons  reçues  tant  aux 
chapitres  nobles  de  ces  Pays  Bas  qu'en  Allemagne  ;  fils  de 
François  Philippe  Joseph  Franeau  de  Hyon,  comte  de  Gom- 
megnies, vicomte  de  Canteleu,  Quesnoy,  pair  du  Cambrésis, 
seigneur  de  Blaregnies,  etc.,  et  de  dame  Marie  Anne  Eugénie 
Louise  de  Croix,  fille  d'Ignace  Ferdinand  de  Croix,  comte  de 
Mauwe,  baron  de  Manwe,  baron  de  Winghen,  et  de  Margue- 
erite  Ferdinande  de  Zomberghe,  petit  fils  d'Albert  Michel  Jo- 
seph Franeau  de  Hyon,  chevalier,  comte  de  Gommegnies,  vi- 


FBAJOSAU  DB  GOMMSaNIBS.  333 

comte  de  Ganteleu,  pair  du  Gambrésis,  seigneur  de  Hyon,  etc. , 
et  d'Isabelle  Maximilieime  d'ïve,  ûlle  de  Jean  Philippe  René 
d'Tve,  baron  d'Ostiche,  etc.,  et  de  dame  Marie  Françoise  Ma- 
deleine de  Bé thune,  fille  de  Jean,  d'où  descend  Eugène  Fran* 
çois  Léon,  marquis  de  Béthune,  créé  prince  de  son  nom,  par 
lettres  patentes  du  12  décembre  1781,  et  arrière  petit  fils  de 
Philippe  Franeau  de  Hyon,  baron  de  Gommegnies,  pair  du 
Gambrésis,  seigneur  d'Arbre,  Attre,  etd'Anne  Isabelle  d'Arlin, 
baronne  de  Bornival,  et  d'Isabelle  Alardine  de  Rodoan  ;  le  sus- 
dit Philippe,  fils  de  Philippe  Franeau  de  Hyon,  chevalier, 
baron  de  Gommegnies,  pair  du  Gambrésis,  seigneur  d'Arbre, 
Attre,  Blaregnies,  Neuville,  Sartis,  gentilhomme  de  la  Cham- 
bre des  archiducs  Albert  et  Isabelle,  et  de  dame  Catherine 
Barbe  d'Yve  de  Soie,  fille  de  François,  chevalier,  lieutenant 
gouverneur  de  la  ville  et  comté  de  Namur,  et  d'Anne  de  Lon* 
chin  ;  petit  fils  de  Sévérin  Franeau  de  Hyon,  chevalier,  sei- 
gneur de  Hyon,  Arbre,  Attre,  et  de  dame  Adrienne  van  der 
Burch,  flUe  de  Jean,  chevalier^  conseiller  d'État  et  chef-pré- 
sident du  conseil  privé;  arrière  petit  fils  de  Philippe  Franeau, 
chevalier,  prévôt  de  la  ville  de  Mons,  membre  de  l'état  noble 
du  Hainauten  1583,  lequel  avait  pour  bisaïeul  Jean  Franeau 
de  Hyon,  seigneur  de  Hautbois,  conseiller  et  voué  de  l'abbaye 
de  Saint  Ghislain,  créé  chevalier  par  Charles  le  Hardi,  par 
lettres  patentes  données  en  la  ville  d'Arras,  au  mois  d'août 
1475,  fils  de  Claude  Franeau  de  Hyon,  écuyer,  petit  fils 
de  Henri  Franeau  de  Hyon,  écuyer,  et  arrière  petit  fils  de 
Jean  Franeau  de  Hyon,  écuyer,  capitaine  des  arbalétriers  de 
Philippe  le  Bon,  duc  de  Bourgogne,  vers  l'an  1420;  que  ses 
deux  frères  puînés  ont  également  cherché  et  saisi  toutes  les 
occasions  de  signaler  leur  zèle  pour  l'auguste  maison  d'Autri- 
che; Tun  avait  rempli  avec  distinction,  le  terme  de  trois  ans, 
la  députation  dans  l'ordre  de  la  noblesse  du  Hainaut,  ayant 
été  depuis  nonmtié  chevaUer  de  la  cour  au  conseil  dudit  pays 


334  LA  BBLGIQUB  HÉRALDIQUB. 

OÙ  a  a  Tavantage  de  donner  tous  les  jours  ainsi  qu'aux  as* 
semblées  générales  des  États  des  nouvelles  preuves  de  son 
attachement  à  son  souverain  et  à  sa  patrie  ;  rautre«  ayant,  au 
sortir  de  l'enfance,  entré  à  son  auguste  service,  en  même 
temps  que  le  remontrant,  et  fait  comme  lui,  les  longues 
guerres  de  Prusse,  dans  la  cavalerie,  et  ayant  actuellement 
le  grade  de  lieutenant  colonel  ;  qu*élevé,  comme  tous  ses  an- 
cêtres depuis  leur  établissement  dans  les  Pays  Bas  dans  les 
sentiments  de  la  plus  haute  vénération  et  la  fidélité  la  plus 
inviolable  pour  le  service  de  l'auguste  maison  d'Autriche,  il 
désirerait  de  pouvoir  mériter  de  la  bienfaisance  de  Votre  Sa- 
crée Majesté  quelque  marque  distinctive,  qu'il  pAt  transmetr 
tre  à  sa  postérité  légitime,  s'il  venait  à  s'établir  im  jour;  à 
ces  causes  il  se  prosterne  au  pied  de  son  trAne»  le  suppliant 
très-humblement  afin  que,  prenant  favorable  égard  à  l'an- 
cienneté et  illustre  extraction  du  suppliantet  de  ses  alliances^ 
Votre  Sacrée  Majesté  daigne  lui  faire  la  grâce  de  lui  accor- 
der ainsi  qu'à  ses  enfants  à  naître  de  mariage  légitime  selon 
l'ordre  de  primogéniture,  l'usage  du  manteau  de  gueules, 
fourré  d'hernu  nés,  surmonté  d'une  couronne  ducale  au  port 
de  ses  anciennes  armoiries  pleines,  qui  sont  de  gueules  à  la 
licorne  assise  d'argent,  la  queue  relevée  sur  le  flanc  gauche, 
et  pour  supports  deux  lions  d'or  armés  et  lampassésde 
gueules,  telles  quelles  sont  peintes  et  exprimées  à  la  suite  de 
la  présente  requête,  et  de  vouloir  en  faire  expédier  les  lettres 
patentes  à  ce  nécessaires.  » 

Le  rapport  de  la  Chambre  héraldique,  saisie  de  l'affaire, 
rédigé  en  séance  du  18  mars  1783,  fut  entièrement  favorable 
à  la  requête  de  François  Ferdinand  Joseph  de  Franeau  Hyon, 
comte  de  Grommegnies.  Il  porte  : 

t  Pour  satisfaire  aux  ordres  qu'il  a  plu  a  S.  M.  de  nous 
donner  par  sa  dépêche  du  1 7  de  ce  mois,  de  rendre  notre  avis 


FRANBAU  BB  OOinCBONIBS.  3SS 

sur  la  requâte  de  François  Ferdinand  Joseph  Franeau  de 
Hyon,  comte  de  Gommegnies,  nous  avons,  après  un  examen 
de  cette  requête,  eu  recours  aux  actes  qui  se  trouvent  en  nos 
archives  et  autres  documents  originaux^  que  le  suppliant 
nous  a  produits  et  avons  trouvé  de  l'ensemble  de  tous  ces 
titres  que  les  faits  et  motifs  que  le  suppliant  allègue  sont 
conformes  à  la  vérité.  En  effet,  il  nous  en  conste  suffisam- 
ment que  sa  famille  est  noble  de  toute  ancienneté  et  se  trouve 
pleinement  prouvée;  telle  enfin  qu'en  Tannée  1475,  Jean 
Franeau,  conseiller  et  voué  de  Tabbaye  Saint  Ghislain,  fut 
créé  chevalier  par  le  duc  de  Bourgogne  Charles  le  Hardi, 
par  letti^es  patentes  dont  nous  avons  vu  et  lu  l'original,  qui 
est  au  pouvoir  du  suppliant  et  confié  maintenant  en  la  Cham- 
bre héraldique,  dont  nous  avons  fait  tenir  copie  authentique, 
ainsi  que  de  tous  les  autres  titres  pour  les  déposer  à  nos  ar- 
chives. Nous  avons  trouvé  de  plus  que  les  quartiers  du  sup- 
pliant tant  paternels  que  maternels,  ont  été  reçus  aux  chapitres 
de  Nivelles,  Prague,  Moustier,  Maubeuge,  Mous  et  Andenne  ; 
et  nous  brouvons  finalement  dans  l'énoncé  des  let  res  patentes 
de  chevalier  prétouchées,  que  la  famille  de  Franeau  est  ef- 
fectivement issue  d'une  famille  noble  d'Angleterre  ;  de  ma- 
nière que  nous  sommes  du  sentiment  que  le  suppliant  a 
toutes  les  qualités  requises  pour  mériter  la  grâce  distinctive 
qu'il  implore  de  Votre  Majesté,  nous  référant  toutefois  aux 
royales  volontés  de  Votre  Majesté,  dont  nous  espérons  d'avoir 
rempli  les  ordres,  etc.  » 

Ce  rapport  produisit  tout  l'effet  qu'on  pouvait  en  espérer 
et  le  souverain  fit  expédier,  en  conséquence,  à  François  Fer- 
dinand Joseph  de  Franeau  Hyon  les  lettres  patentes  dont 
la  teneur  suit  : 

«Joseph,  par  la  grâce  de  Dieu  empereur  des  Romains,  tou- 
jours auguste,  roi  d'Allemagne»  de  Jérusalem,  de  Hongrie,  de 


336  Lk  BILaïQtJB  HÉRAIAIQUB. 

BohAme,  de  Dalmatie,  de  Croatie»  d'Esclayonie,  de  Galiex  et 
de  Lodomerie,  archiduc  d'Autriche,  duc  de  Bourgogne  et  de 
Lorraine,  de  Lothier,  de  Brabant,  de  limboui^,  de  Luzem- 
bourg,  de  Gueldres,  de  Styrie,  de  Garinthie  et  de  Camiole, 
grand  duc  de  Toscane,  grand  prince  de  Transylvanie,  mar- 
quis de  Moravie,  duc  de  Wirtemherg,  de  la  haute  et  basse  Si- 
lésie,  de  Milan,  de  Mantoue,  de  Parme  et  de  Plaisance,  de 
Guastalle,  d'Osvicez  et  Zator,  de  Galabre,  de  Bar,  de  Montferat 
et  de  Peschen,  prince  de  Suabe  et  de  Charleville,  comte  de 
Habsbourg,  de  Flandres,  d'Artois,  de  Tyrol*  de  Hainaut,  de 
Namur,  de  Ferette,  de  Eybourg,  de  Goritz  et  de  Gradisca, 
mai^s  du  Saint  Empire  Romain,  Bourgovie,  de  la  haute 
et  basse  Lusace,  de  Pont  à  Mousson  et  de  Nomeny,  Landt- 
grave  d'Alsace,  comte  de  Provence  de  Yaudemont,  de  Bla* 
monti  de  Zutphen,  de  Saarwerden,  de  Saim  et  de  Faicken- 
stein,  seigneur  de  la  Marche^  d'Esclavonie,  du  port  Naon,  de 
Salm  et  de  Malines  et  tous  ceux  qui  ces  présentes  verront,  ou 
lire  ouiront,  salut  ;  de  la  part  de  notre  très  cher  et  féal  Fran- 
çois Ferdinand  Joseph  Franeau  de  Hyon,  comte  de  Gomme- 
gnies,  vicomte  de  Ganteleu,  Ouesnoy,  pair  du  Cambrésis, 
seigneur  de  Blaregnies,  d'Arbre,  Attre,  Venise,  Hyon,  Neu- 
ville, Sartls, Brillion,  Belle,  BosquiUion, etc.,  notre  conseiller 
intime  d'état,  chambellan  actuel,  ci-devant  major  à  notre 
royal  service  et  membre  de  l'état  noble  du  Hainaut,  nous  a 
été  très  humblement  représenté,  qu'il  descendroit  d'une  très 
ancienne  et  noble  famille  d'Angleterre  qui  florissoit  depuis  le 
quatorzième  siècle  dans  nos  provinces  Belgique»,  que  sa  fa- 
mille chapitralle  en  soutenant  le  lustre  de  son  origine  auroit 
contracté  en  divers  temps  des  alliances  avec  plusieurs  mai- 
sons reçues  tant  aux  chapiti^es  nobles  des  Pays  Bas  qu'en 
Allemagne,  qu'il  seroit  fUs  de  François  Philippe  Joseph  Fra- 
neau de  Hyon,  comte  de  Gommegnies,  vicomte  de  Ganteleu, 
Quesnoy,  pair  du  Gambrésis,  seigneur  de  Blaregnies,  et  de 


FRÂNEAU  DU  aOHHBGNIES.  337 

Marie  Anne  Eugénie  Louise  de  Croix,  fille  d'Ignace  Ferdinand 
de  Croix,  comte  de  Mauve,  baron  de  Winghen,  et  de  Margue« 
rite  Femaode  de  Zomberge,  petit  fils  d'Albert  Michel  Jo* 
seph  Franeau  de  Hyon,  chevalier,  comte  de  Gommegnies, 
vicomte  de  Canteleu,  pair  de  Cambrésis,  seigneur Jd'Hyon,  et 
de  dame  Isabelle  Maximilienne  dTve,  fille  de  Jean  Philippe 
René  d'Yve,  baron  d*Osticbe,  et  de  dame  Marie  Françoise  Ma- 
delaine  de  Béthune,  fille  de  Jean,  d'oà  descendroit  Eugène 
François  Léon,  marquis  de  Béthune,  créé  prince  de  son 
nom  par  lettres  patentes  du  six  septembre  mil  sept  cent  qua- 
tre vingt-un  et  arrière  petit  fils  de  Philippe  Franeau  de  Hyon, 
baron  de  Gommegnies,  pair  du  Cambrésis,  seigneur  d'Arbre, 
Attre,  et  d'Anne  Isabelle  d'Arlin,  baronne  de  Bornival,  dame 
deGrandbaix,  fille  de  Simon  Paul,  baron  de  Bornival,  et 
d'Isabelle  Alardine  de  Rodoan  ;  que  le  dit  Philippe  seroit  fils 
de  Philippe  Franeau  de  Hyon,  chevalier,  baron  de  Gomme- 
gnies,  pair  du  Cambrésis,  seigneur  d'Arbre,  Attre,  Blare- 
gnies,  Neuville,  Sartis,  gentilhomme  de  la  Chambre  des  ar- 
chiducs Albert  et  Isabelle,  et  de  Catherine  Barbe  d'Yve  de  Soie, 
fille  de  François,  chevalier,  lieutenant  gouverneur  de  la  ville 
et  comté  de  Namur,  et  d'Anne  de  Lonchin,  petit  fils  de  Sévé- 
rin  de  Franeau  de  Hyon,  chevalier,  seigneur  de  Hyon,  Ar- 
bre et  Attre,  et  d'Adrienne  van  der  Burch,  fille  de  Jean,  che- 
valier, conseiller  d'état  et  chef  président  de  notre  conseil 
privé  et  arrière  petit  fils  de  Philippe  Franeau,  chevalier,  pré- 
vôt  de  notre  villedeMons,  membre  de  l'état  noble  du  Hainauti 
en  quinze  cent  quatre  vingt  trois,  lequel  auroit  eu  pour  M- 
sayeul  Jean  Franeau  de  Hyon,  seigneur  de  Hautbois,  con- 
seiller et  voué  de  l'abbaye  de  Saint  Ghislain,  créé  chevalier 
par  Charles  le  Hardi  par  lettres  patentes  données  en  la  ville 
d'Arras  au  mois  d'août  mil  quatre  cent  soixante  quinze,  fils 
de  Claude  de  Franeau  de  Hyon,  écuyer,  petit  fils  d'Henry  de 
Franeau  de  Hyon,  écuyer  et  arrière  petit  fils  de  Jean  Fran* 


338  LA  BUaiQUE  HÉRALDiQUB. 

çois  de  Franeau  de  Hyon,  écayer,  capitaine  des  arbalétriers 
de  Philippe  le  Bon,  duc  de  Bourgogne,  vers  Tan  quatorze 
oent  vingt;  que  les  deux  frères  puinés  du  suppliant  auroient 
également  cherché  et  saisi  toutes  les  occasions  de  signaler 
leur  zèle  pour  notre  auguste  maison,  Tun  ayant  rempli  avec 
distinction,  le  terme  de  trois  ans,  la  députation  dans  Tordre 
de  la  noblesse  des  états  du  Hainaut,  ayant  été  depuis  nommé 
chevalier  de  cour  au  conseil  dudit  pays  où  il  auroit  l'avan- 
tage de  donner  tous  les  jours  ainsi  qu'aux  assemblées  gêné- 
rale^  des  états  des  preuves  de  son  attachement  à  son  souve- 
rain et  à  sa  patrie,  et  Tautre  étant  au  sortir  de  Tenfance  en- 
tré en  notre  service  dans  la  carrière  militaire  en  même  temps 
que  le  suppliant  auroit  fait  comme  lui  les  campagnes  des 
longues  guerres  contre  le  roi  de  Prusse  dans  la  cavalerie, 
ayant  actuellement  le  grade  de  lieutenant  colonel  ;  qu'enfin 
élevé  comme  tous  ses  ancêtres  depuis  leur  établissement  aux 
Pays  Bas  dans  les  sentiments  de  la  plus  haute  vénération  et 
à  la  fidélité  la  plus  inviolable  pour  notre  auguste  maison,  il 
désireroit  de  pouvoir  mériter  de  notre  munificence  quelque 
marque  distinctive  qu'il  pût  transmettre  à  sa  postérité  légi- 
time s'il  venoit  à  s'établir  un  jour,  nous  suppliante  ces  causes 
en  toutes  soumissions  de  daigner  lui  accorder  ainsi  qu'à  ses 
enfants  à  naître  de  mariage  légitime  selon  l'ordre  de  primo* 
géniture  l'usage  du  manteau  de  gueules  fourré  d'hermines, 
surmonté  d'une  couronne  ducale,  au  port  de  ses  anciennes 
armoiries  pleines  qui  sont  de  gueules  à  la  licorne  assise  d'ar- 
gent, la  queue  relevée  sur  le  flanc  gauche,  et  pour  supports 
deux  lions  d'or  armés  et  lampassés  de  gueules  ;  Nous,  ce  que 
dessus  considéré,  et  voulant  bien  faire  une  attention  favora- 
ble à  la  demande  du  suppliant  et  eu  égard  aux  motifis  qu'il  a 
exposés  ainsi  qu'à  l'ancienneté  et  illustre  extraction  de  sa  fa- 
mille, avons,  de  l'avis  de  Leurs  Altesses  Royales  l'archidu- 
ehesse  Marie  Christine  d'Autriche,  princesse  royale  de  Hon- 


FfUdOJLV  DE  GOMMÊGNIES.  339 

grie  et  de  Bohôme  notre  très  chôre  et  très  aimée  sœur,  et  le 
duc  Albert,  prince  royal  de  Pologne  et  électoral  de  Saxe,  duc 
de  Teschea,  notre  très  cher  et  très  aimé  beau  frère  et  cousin, 
nos  lieutenants  gouverneurs  et  capitaines  généraux  des 
Pays  Bas  et  ouï  notre  chancelier  de  cour  et  d'État,  accordé  et 
octroyé  de  notre  certaine  science,  grâce,  libéralité,  pleine  puis- 
sance et  autorité  souveraine,  accordons  et  octroyons  au  même 
François  Ferdinand  Joseph  Franeau  de  Hyon,  comte  de  Gom- 
megnies,  par  ces  présentes  ainsi  qu'à  ses  enfants  et  descen- 
dants de  Tun  et  l'autre  sexe  à  naître  de  mariage  légitime  en 
ligne  directe  et  suivant  Tordre  de  primogéniture,  la  permis- 
sion de  décorerses  anciennes  armoiries  blassonnées  ci-dessus 
d'un  manteau  de  gueules  fourré  d'hermine,  surmonté  d'une 
couronne  ducale,  en  la  môme  forme  et  manière  que  le  tout 
est  peint  et  figuré  au  milieu  des  présentes  ;  chargeons  Leurs 
Altesses  Royales  et  donnons  en  mandement  à  tous  nos  justi- 
ciers, officiers  et  sujets  que  ce  peut  regarder  et  toucher  qu'ils 
fassent  et  laissent  pleinement  et  paisiblement  jouir  et  user  le 
dit  François  Ferdinand  Joseph  Franeau  de  Hyon,  comte  de 
Gommegnies,  ainsi  que  ses  enfants  et  descendants  à  naître 
de  mariage  légitime,  comme  dit  est,  de  cette  notre  présente 
grâce  et  décoration  d'armoirie,  sans  leur  faire,  mettre  ou  don- 
ner ni  soufTrir  être  fait  mis  ou  donné  aucun  trouble  ou  em- 
pêchement ;  au  contraire  mandons  en  outre  à  notre  conseil 
des  finances,  à  ceux  de  notre  Chambre  des  comptes,  aux  rois 
ou  hérauts  d'armes  aux  Pays  Bas,  et  à  tous  ceux  qu'il  appar- 
partiendra  de  procéder  dûment  àla  vérification,  à  l'entérine- 
ment et  à  l'enregistrement  des  présentes  selon  leur  forme  et 
teneur,  conformément  à  ce  qui  est  prescrit  à  cet  égard  par  les 
ordonnances  du  quatorze  décembre  seize  cent  seize  et  du 
onze  décembre  dix  sept  cent  cinquante  quatre  ;  voulant  qu'à 
ces  effets  ces  lettres  patentes  y  soient  présentées  respective^ 
ment  dans  l'an  de  leur  date  à  peine  de  nullité  de  la  grâce, 


340  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

car  ainsi  nous  plaft-il.  Ordonnons  de  plus  à  notre  premier 
roi  d'armes  ou  à  celui  qui  exerce  son  étal  aux  Pays  Bas  ainsi 
qu'au  roi  ou  héraut  d'armes  dans  celles  de  nos  provinces  que 
ce  regardera  de  suivre  là-dessus  le  contenu  du  règlement  du 
deux  octobre  seize  cent  trente  sept  concernant  Tenregistre- 
ment  des  lettres  patentes  en  fait  de  marque  et  distinction 
d'honneur  et  de  noblesse  et  d'en  coucher  la  note  accoutumée 
au  dos  des  présentes  que  nous  voulons  avoir  à  jamais  leur 
pleine  et  entière  exécution,  à  quelle  fin  nous  les  avons  signé 
et  nous  avons  fait  mettre  notre  grand  scel.  Donné  à  Vienne, 
le  quatorze  du  mois  d'août,  l'an  de  grâce  mil  sept  cent  quatre 
vingt  trois  et  de  nos  règnes  de  l'Empire  Romain  le  ving- 
tième, de  Hongrie  et  de  Bohême  le  troisième.  Paraphé  K.  App, 
Signé  Joseph.  Plus  bas,  par  l'empereur  et  roi,  signé  A  D.  De- 
lederea.  » 

Au  pied  est  écrit. 

«  Lettres  patentes  accordées  à  François  Ferdinand  Joseph 
Franeau  de  Hyon,  comte  de  Gommegnies  pour  pouvoir  dé- 
corer ses  anciennes  armoiries  d'un  manteau  gueules  fourré 
d'hermines,  surmonté  d'une  couronne  ducale.  > 

«  Et  étoient  ces  lettres  patentes  scellées  des  grand  et  contre 
scel  de  Sa  Majesté,  imprimé  en  cire  rouge,  et  leur  couver- 
ture de  velours  rouge  cramoisi  agancée  de  quatre  rubans  de 
soie  jaune  et  noire  y  peudant  d'un  double  cordon  d'or,  dans 
une  caisse  de  métal  doré.  » 

Folio  verso  Seg^  est  écrit  : 

•  Nous  soussignés  messire  Charles  Jean  Beydaels,  seigneur 
de  Zittaert  et  conseiller  de  Sa  Majesté  l'empereur  et  roi,  et 
son  premier  roi  d'armes  dit  Toison  d'Or  aux  Pays  Bas  et  de 
Bourgogne  et  Philippe  O'Kelly,  écuyer,  roi  et  héraut  d'armes 
de  sa  dite  Majesté  à  titre  de  la  province  et  comté  de  Hainaut, 


FRANBAU  DB  OOMMSGMIBS.  341 

déclarons  et  certifions  d^avoir  vu  et  examiné  ces  présentes 
lettres  patentes  de  permission  de  pouvoir  décorer  ses  an- 
ciennes armoiries  d'un  manteau  de  gueules  fourré  d'her- 
mines, surmonté  d'une  couronne  ducale,  et  d'en  avoir  cha- 
cun de  nous  tenu  notice  et  mémoire  aux  respectifs  registres 
de  nos  offices,  comme  Sa  Majesté  le  veut  et  mande  être  fait 
au  dispositif  des  dites  lettres  patentes  ;  au  témoin  de  ce 
que  nous  avons  signé  cette  en  la  Chambre  héraldique,  à 
Bruxelles,  le  sixième  jour  du  mois  de  septembre  dix  sept 
cent  quatre  vingt  trois.  Signé  Beydaels,  de  Zittaert  et  Phi* 
lippe  O'kelly. 

«  Ces  lettres  patentes  de  François  Ferdinand  Joseph  Fra- 
neau  de  Hyon,  comte  de  Gommegnies,  de  pouvoir  décorer 
ses  anciennes  armoiries  d'un  manteau  de  gueules  fourré 
d'hermines,  surmonté  d'unecouronne  ducale  sont  entérinées 
selon  leur  forme  et  teneur  par  les  présidents  et  gens  de 
comptes  de  l'empereur  et  roi,  et  de  leur  consentement  en- 
registrées au  registre  des  Chartres,  numéro  trente,  folio  qua- 
tre vingt,  et  signé  le  neuf  septembre  mil  sept  centre  quatre 
vingt  trois,  nous  présents.  Signé  J.  F.  Barrer,  Delatrage, 
6.  Favage.  > 

«Les  trésorier  général^  conseillers  et  commis  des  domaines 
et  finances  de  l'empereur  et  roi,  consentent  et  accordent  en 
tant  qu'en  eux  et  que  le  contenu  au  blanc  de  cette  soit  fourni 
et  accompli  tout  ainsi  et  en  la  même  forme  et  manière  que 
Sa  Majesté  le  veut  et  mande  être  fait  par  icelui  blanc  ;  fait  à 
Bruxelles  au  conseil  des  domaines  et  finances  de  Sa  Majesté 
sous  les  seings  manuels  des  dits  trésorier  général,  conseil- 
lers et  commis  le  onze  septembre  mil  sept  cent  quatre 
vingt  trois.  Signés  le  baron  de  Gazier,  Baudier,.  Delplancq. 

«  Nous  soussigné  conseiller,  premier  roi  d'armes  de  Sa 
Majesté  l'empereur  et  roi  aux  Pays  Bas,  déclarons  que  la  co- 
pie ci-dessus  transcrite  est  conforme  h  son  original.  En  foi  de 

LA  BKLGIQUB  hArALDIQUB,  1Y.  ti 


342  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

quoi  nous  avons  signé  la  présente  munie  du  cachet  de  nos 
armes  et  de  celui  de  notre  charge  royale.  Bruxelles,  le  douze 
septembre  mil  sept  cent  quatre  vingt  trois,  et  signé  C.  Bey- 
daelsy  de  Zittaert,  et  scellé  sur  nille  rouge. 

«  CoUationné  à  son  original  administré  et  retiré  par  leche- 
valier  d'Hyon  et  trouvé  conforme  par  le  notaire  soussigné. 
Signé  Bouly,  notaire.  » 

c  Prévôts,  jurés  et  échevins  de  la  ville  de  Valenciennes  y 
faisant  les  fonctions  de  juges  royaux,  certifions  à  tous  qu'il 
appartiendra  que  maître  Bouly  qui  a  collationné  Tacts  ci- 
dessus  est  notaire  royal  et  qu'aux  actes  par  lui  signé.  En  sa 
dite  qualité  foi  est  ajoutée  tant  en  jugement  que  dehors  en 
témoignage  de  quoi  nous  avons  aux  présentes  signées  de  l'un 
de  nos  greffiers  héréditaires  fait  opposer  le  sceau  ordinaire 
de  la  dite  ville  ou  le  papier  timbré  n'est  pas  en  usage  et  ou  le 
contrôle  des  actes  est  supprimé  par  abonnement.  Donné  à 
Valenciennes  le  vingt  un  octobre  mil  sept  cent  quatre  vingt 
trois.  Signé  Bataille  par  ordonnance.  » 


XVni.  Nicolas  Joseph  de  Franeau  Hton,  fils  cadet  d'Albert 
Michel  Joseph,  comte  de  Gommegnies,  et  d'Isabelle  Maximi- 
lienne  d'Yve,  épousa  Marie  Catherine  Ignace  de  Boulé  de 
Marsi. 

Voici  la  partie  généalogique  du  contrat  de  mariage  : 

«  Par  devant  Gabriel  Cauquelain,  tabellion  royal,  etc. 
«  Le  traité  et  alliance  de  mariage  a  été  fait,  conclut  et  ar- 
rêtés entre  messire  Nicolas  Joseph  Frasneau  d'Hyon,  garçon 


FHAMEAU   DE  GOMMSGNIES.  343 

libre  des  feux  me8sii*e  Albert  MicheIJoseph  Frasneau  d*Hyon, 
comte  de  Gommegnies  et  de  dame  Maximillième  Dyvée,  de- 
meurant audit  Gommegnies,  d'une  part,  et  demoiselle  Marie» 
Catherine  Ignace  Boulé,  fille  de  feu  messii*e  André  Joseph 
Boulé  vivant,  escuyer,  seigneur  de  Preux  au  Sart  Mar- 
sis.  etc.,  et  de  Dame  Marie  Antoinette  du  Croquet  assistée  icy 
d'ycelle  dame  sa  mère,  de  messire  Philippe  Joseph  Bou- 
lé, escuyer,  seigneur  dudit  Preux,  maries,  et  de  demoiselle 
Marie  Anne  Louise  Joseph  Boulé,  ses  frères  et  sœurs, 
demeurantauditMarsis,  d'auti'e  part,  sous  les  prosmesses, 
divise  et  conditions,  suivantes.  » 

Il  eut  de  Catherine  Ignace  de  Boulé  de  Mar8i,deux  enfants, 
savoir  ; 

A.  Aimée  Rose  Josèphe,  sans  alliance. 

B.  Théodore  Joseph,  qui  suit,  XIX. 

XIX.  Théodore  Joseph  DE  Franeau  Hyon,  comte  de  Gom- 
megnies, né  à  Yalencîennes,  le  4  juillet  1750,  mort  à  Mons, 
le  21  mai  1814,  à  l'âge  de  soixante  cinq  ans,  sous-lieutenant 
dans  le  régiment  de  Lyonnais  infanterie,  par  brevet  de  Sa 
Majesté  le  roi  Louis  XV,  en  date  du  29  février  1768,  lieute- 
nant au  même  régiment  par  brevet  de  Sa  Majesté  le  roi 
Louis  XV,  en  date  du  7  avril  1773»  lieutenant  en  second  à 
la  nouvelle  formation,  le  6  juin  1776,  lieutenant  en  premier 
à  la  compagnie  de  Lagace^  dans  le  régiment  du  Maine-in- 
fanterie, par  brevet  de  Sa  Majesté  le  roi  Louis  XVI,  en  date 
du  8  avril  1779,  capitaine  en  second  au  même  régiment,  par 
brevet  de  Sa  Majesté  le  roi  Louis  XVI,  en  date  du  18  jan- 
vier 1783,  capitaine  en  second  delà  compagnie  des  grena- 
diers, au  même  régiment,  depuis  le  28®  d'infantepe,  par  bre- 
vet de  Sa  Majesté  le  roi  Louis  XVL  en  date  du  5  juin  1784, 
fit  les  campagnes  de  1781,  1782  et  1783,  en  Amérique,  em- 
barqué sur  la  frégate  du  Roi,  rAigrette^  du  8  mars  1781,  au 


344  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

1 3  septembre  de  la  même  année  ;  passé  le  même  jour  sur  la 
régate  du  roi,  VIris,  jusqu'au  26  février  1783,  assista  aux 
différents  combats  de  M.  le  comte  de  Grass  dans  les  susdites 
années. 

Nommé  chevalier  de  Tordre  militaire  de  Saint  Louis,  le 
3  avril  1791,  le  brevet  du  roi  Louis  XVI,  qu'il  reçut  à  Bastia, 
au  mois  de  mai  suivant,  était  conçu  en  ces  termes  : 

c  Monsieur  Théodore  Joseph  Franeau  d'Hyon,  la  satisfac- 
tion que  j'ay  de  vos  services  m'ayant  convié  à  vous  associer 
à  Tordre  militaire  de  Saint  Lo  jis,  je  vous  écris  cette  lettre 
pour  vous  dire  que  j*ay  commis  le  sieur  de  Rossy,  maréchal 
de  camp  en  mes  armées  et  chevalier  du  dit  ordre. 

c  Pour,  en  mon  nom,  vous  recevoir  et  admettre  à  la  digni- 
té de  chevalier  de  Saint  Louis,  et  mon  intention  est  que 
vous  vous  associés  à  luy  pour  prêter  en  ses  mains  le  serman 
que  vous  êtes  tenu  de  faire  en  ladite  qualité  de  chevalier  du 
dit  ordre  et  recevoir  de  luy  TaccoUade  et  la  croix  que  vous 
devés  doresnavant  porter  sur  Testomac,  attachée  d'im  petit 
ruban  couleur  de  feu  :  voulant  qu'après  cette  réception 
faite,  teniés  rang  entre  les  autres  chevaliers  du  dit  ordre,  et 
jouissiés  des  honneurs  qui  y  sont  attachés.  Et  la  présente 
n'étant  pour  autre  fin,  je  prie  Dieu  qu'il  vous  ait  Mons.  Théo» 
dore  Joseph  Franeau  d'Hyon  en  sa  sainte  garde. 

c  Ecrit  à  Paris,  le  trois  avril  1791  (signé)  Louis  et 
Duportat.  » 

On  se  fera  une  juste  idée  de  l'estime  et  de  la  considération 
dont  jouissait  Théodore  Joseph  de  Franeau  Hyon,  comte  de 
Gommegnies,  en  prenant  connaissance  d'un  mémoire  qu'il 
adressa  au  roi  pour  obtenir  une  majorité,  et  des  flatteuses 
attestations  qui  lui  furent  données  à  Tappui  de  sa  demande. 

«  Le  sieur  D'Hyon,  capitaine  en  second  de  grenadiers, 


FRANEAU  DE  GOMMBaNIES.  345 

supplie  sa  Majesté  de  vouloir  bien  lui  accorder  une  majorité 
ayant  toujours  mis  tout  le  zèle  possible  à  s'aquitter  de  ses 
devoirs,  il  les  avoit  rempli  au  gré  de  ses  chefs  qui  Tout  en- 
gagé à  supplier  sa  Majesté  de  lui  accorder  cette  gr^ce  (signé) 
D'Hyon.  » 

«  Cet  officier  plein  de  zèle  et  de  talent,  est  susceptible 
d'obtenir  la  grâce  qu'il  demande  (signé)  Deumière»  capi* 
taine,  commandant.  » 

«  Le  zèle,  l'application  et  l'intelligence  de  cet  officier  le 
rendent  susceptible  de  parfaitement  remplir  la  place  qu'il 
sollicite  (signé)  Du  Roux  de  Bueil.  » 

«  Le  talent,  le  zèle  et  lintelligence  de  cet  officier  joints  à  ses 
qualités  personnelles  le  rendent  susceptible  de  s'acquitter 
$ivec  distinction  des  fonctions  de  major  (signé),  v 

«  Cet  officier  réunissant  à  des  services  distingués  toutes 
les  qualités  convenables  à  un  chef,  personne  mieux  que  lui 
rempliroit  les  fonctions  de  Major,  son  zèle  et  son  intelligence 
pour  son  métier  le  rend  susceptible  de  tout  avancement 
(signé)  Le  comte  de  Rully.  » 

«  Cet  officier  m'a  paru  mériter  constamment  l'approbation 
de  ses  chefs  et  est  très  susceptible  de  l'avancement  qu'il 
sollicite  (signé)  le  vicomte  de  Vivien.  » 

«  J'ai  été  souvent  témoin  l'hiver  dernier  du  travail,  du 
zèle  et  de  l'intelligence  de  M.  D'Hyon,  il  mérite  par  sa  nais- 
sance et  par  son  application  d'être  placé  (signé)  Bavin, 

Théodore  Joseph  de  Franeau  Hyon,  comte  de  Gomme- 
gnies,  épousa,  par  contrat  du  28  janvier  an  XI,  Mai'ie  Char- 
lotte Waudru  Obert  de  Quevy,  née  au  château  de  Thoricourt, 
le  5  août  1775,  morte  à  Mons.  le  21  avril  1808,  et  inhumée  à 
Gommegnies,  chanoinesse  d'honneur  de  Boulangy,  puis  de 
Ghâlon,  fille  ainée  de  Zacharie  Vincent  Joseph^  vicomte  Obert 
de  Quevy,  chevalier  de  la  cour  de  Mons,  membre  de  la  pre- 


346  LA  BBLGIQUR  HÉRALDIQUE. 

mière  chambre  des  États  généraux,  et  d'Isabelle  Françoise 
Catherine  de  la  Marlière,  dame  de  Tboricourt,  dont  un  flls 
unique,  Philippe  Gustave  Ghislain  Adolphe,  qui  suit,  XX. 

XX.  Philippe  Gustave  Ghislain  Adolphe,  comte  de  Fra- 
NEAU  DE  GoMMBGNiES,  né  à  Mous  lo  17  ulvôse  an  XIII  (6  jan- 
vier 1805),  chambellan  de  8a  Majesté  le  roi  Guillaume  P', 
sous  le  gouvernement  des  Pays  Bas,  épousa,  à  Bruxelles, 
par  contrat  du  8  juin  1825,  Caroline  Joséphine,  comtesse  de 
Mercy  d'Argenteau,  née  à  Liège,  le  22  septembre  1804^ 
morte  à  Paris,  le  13  octobre  1859,  fille  de  François  Jo- 
seph Charles  Marie,  comte  de  Mercy  d'Argenteau  d'Ochain, 
grand  chambellan  de  Sa  Majesté  le  roi  des  Pays  Bas,  com- 
mandeur et  chevalier  de  plusieurs  ordres,  et  de  Thérèse 
Hemîette  de  Paar,  dont  cinq  enfants,  savoir  : 

A.  Bdmond  Henri  François  Adolphe  Ghislain,  comte  Franbau  de 
QoMM£GNiEs«  né  à  Bruxelles,  le  8  janvier  i8i9.  épousa,  à  Blois,  par 
contrat  du  29  mai  1854.  Marguerite  Stéphanie  Glaire  de  Gulsable  de  La- 
cotle,  morte  sans  enlants,  à  Blois,  le  ÎA  Juillet  186i,  à  Tâge  de  trente 
quatre  ans,  fille  de  Jacob  Marie  Catherine,  ancien  ofûcier  supérieur  de 
gendarmerie,  chevalier  de  Saint  Louis,  officier  de  la  Légion  d*honneur, 
et  de  Louise  Marie  Antoinette  de  Maus^ion  de  Gandé. 

B.  Caroline  Aldegonde  Marie  Ghislaine,  née  à  Paris,  le  t8  octobre  I83i, 
épousa,  à  Salbris,  par  contrat  du  %  mars  4856,  Armand  René  François, 
vicomte  du  Tertre,  comte  d'Hust  et  du  Saint  Empire,  fils  de  Charles 
Emmanuel  Maiiimilien,  vicomte  du  Tertre,  comte  d*flust  et  du  Saint 
Empire,  chevalier  de  Tordre  royal  de  Saint  Jean  de  Jérusalem  et  de 
Guillaume  des  Pays  Bas,  ancien  officier  supérieur  au  service  des  Pro- 
vinces Unies,  et  de  Marie  Madeleine  Françoise  de  Taffln,  ancienne  fa* 
mille  du  midi  de  la  France,  dont  postérité. 

G.  Natlialie  Marie  Eugénie  Ghislaine  née  au  château  d*Iwuy,  départe- 
ment du  Nord,  le  26  janvier  1838,  ôpousa,  à  Salbris,  par  contrat  du 
18  septembre  1859,  Giiarles  Ernest  de  Valence,  fils  de  Gnarles  Lin 
Félix,  comte  de  Valence,  ei  de  Marie  Françoise  Gonstanco  de  Laleyson- 
nière,  dont  postérité. 


FRANEAU  DB  GOMBCEGNIES.  347 

D.  OnsUve  Henri  Alfred  Charles  GbUlain ,  comtb  db  Fbakbau  m 
OoMMBONiBS,  né  au  château  d*Iwuy,  le  i%  août  iSil, 
B.  Marie,  née  le  13  juUlet  1843. 


•oasIèBie  kNUMte. 


XII.  Nicolas  Franeau,  Bommelier  de  la  paneterie  de  Phi- 
lippe II,  roi  d'Espagne,  sixième  iils  de  Jeao  Franeau,  con- 
seiller de  la  villa  de  Mons  sous  l'empereur  Charles-Ouint,  et 
de  Jeanne  du  Crocq,  sa  femme  du  premier  lit,  mort  la  veille 
de  la  fête  de  la  Pentecôte,  7  juin  1576,  épousa  Péronne  de 
la  Plancque  dit  Haudinier,  issue  de  la  maison  de  Béthune, 
morte  le  20  octobre  1586,  fille  de  Louis  et  de  Catherine  Ma- 
latier,  dont  trois  enfants,  savoir  : 

A.  Nicolas,  qui  soit,  XllI. 

B.  Gilles  RiANB&u,  homme  d*arme8,  puis  porte  enseigne  de  la  eom* 
pagnie  du  seigneur  de  Ghièvres,  mort  en  1686,  épousa  Marguerite  de 
Haussin,  dont  il  eut  un  fils  et  une  fille,  morts  sans  alliance  connue. 

C.  Claude,  fondateur  de  la  quatrième  branche. 

XIII.  Nicolas  Fbai«eau,  écuyer,  seigneur  de  TEstocquoy, 
se  distingua  dans  les  armées  de  Sa  Majesté  Catholique  et  fut 
tué  le  jour  de  la  prise  de  Cambrai.  II  avait  épousé  Marguerite 
Lefort,  morte  le  19  juin  1603,  fille  de  Martin,  seigneur  de 
Haultecoste,  en  Artois,  et  de  Marie  de  Marcon ville,  dont 
quatre  enfants,  savoir  : 

A.  Jean,  qui  suit,  XIV. 

B.  Jeanne,  épousa  Antoine  Doresmieux^  écuyer. 


348  LA  BKLGIQUB  HÉRALDIQUE. 

G.  Marguerite,  religieiue  aux  dames  de  l'abbaye  de  fieaapié,  en 
Flandre. 
D.  Marie,  religieuse  k  la  môme  abbaye. 

XrV,  Jean  Praneau,  écuyer,  seigneur  de  rSstocquoy, 
conseiller  de  la  ville  de  Douai,  épousa  :  1**  Jeanne  Aparisis, 
fille  du  seigneur  de  Trèshaut  ;  et  2*  Isabelle  de  La  Dienne. 

Il  eut  du  premier  lit  un  fils,  savoir  : 

a.  Jacques  François,  qui  suit,  XV. 

Il  eut  du  second  lit  quatre  enfants,  savoir  : 

B.  Marie,  religieuse  aux  dames  de  Tabbaye  des  Prés,  à  Douai. 
G.  Catherine,  épousa  Philippe  de  Rosé,  écuyer,  seigneur  d'Espinoy. 
D.  Anne,  religieuse  aux  dames  de  Tabbaye  du  Verger. 
B.  Agnès,  sans  alliance. 

XV,  Jacques  François  Franeau,  écuyer,  seigneur  de  l'Es- 
tocquoy,  Doucy  et  d'Ayette. 

D'Hozier,  Armoriai  du  Hainaut  et  de  Flandres^  précité,  le 
mentionne  en  ces  termes  : 

«  Jacques  François  Franeau,  écuyer,  seigneur  de  TEsto- 
quoy,  suivant  la  déclaration  de  Marie  Françoise  de  Belvalet, 
sa  veuve,  portait  de  gueules  à  une  licorne  saillante  d'argent, 
sa  corne,  barbe  et  crinière  d'or,  onglée  de  sable.  » 

11  épousa  Marie  Françoise  de  Bellevalet,  héritière  de  Héri- 
court  et  Fronnes,  fille  de  Philippe,  seigneur  de  Héricourt, 
et  d'Antoinette  de  Semerpont,  dont  cinq  enfants,  savoir  : 

A.  Jacques  François  Franeau,  écuyer,  seigneur  de  Doucy,  né  le  M  no- 
vembre 1666. 

B.  Marie  Françoise  Antoinette  Léonarde,  née  le  6  août  i668. 
G.  Phiiippe  Albert  Josepb  Franbau,  écuyer,  né  le  3  avril  1670. 
D.  Agnès  Isalielie  Bernarde,  née  le  13  mars  1671. 

Ë.  Léonard  Josepb  Franeau,  écuyer,  né  le  %  août  1674. 


FRANBAU  DB  G01IM16NI18.  349 


Xn.  Jérôme  Fransau,  écuyer,  seigneur  en  Boussu,  fils 
aîné  de  Jean  Franeau»  conseiller  de  la  ville  de  Mons,  du 
temps  de  Tempereur  Charles-Ouint,  et  dlsabeau  de  Haussin» 
sa  femme  du  second  lit,  mort  le  28  mai  1 589,  et  inhumé  avec 
sa  femme,  après  un  jubilé  de  cinquante  ans  de  mariage,  dans 
le  chœur  de  l'église  de  Sainte  Waudru,  à  Mons,  oà  Ton  voit 
encore  leur  épitaphe,  fut  fait  prisonnier  par  les  rebelles  lors 
des  troubles  aux  Pays  Bas,  en  1572,  et  eut  ses  biens  confis- 
qués, par  le  comte  Louis  de  Nassau,  pour  avoir  refusé 
d'adhérer  à  son  parti  lorsqu'il  surprit  la  ville  de  Mons.  Il 
épousa  Waudru  Hannart,  fille  de  Hugues,  écuyer,  et  d'An- 
toinette Gouvion,  cousine  de  Jean  Hannart,  chevalier,  vicomte 
de  Lombeek,  baron  de  liedekercke,  morte  le  15  septembre 
4594y  dont  trois  enfants,  savoir  : 

A.  Bon,  qui  suit,  lUI. 

B.  Gbarles  Franeau,  capitaine  d'une  compagnie  bourgeoise  de  la  ville 
de  Mons,  mort  à  Mons,  le  3i  mal  1874,  épousa  Charlotte,  le  Comte,  dont 
deux  filles  mariées  :  Marguerite  et  Marie* 

G.  Marie  Françoise,  épousa  François  de  la  Barre,  écuyer,  seigneur 
d^Arondieile,  receveur  impérial  de  Sa  Majesté  au  quartier  de  Braine  le 
Comte,  depuis  1009  jusqu'en  1046,  dont  elle  n'eut  pas  d'enfonU. 

XIIL  Bon  Franbau,  écuyer,  seigneur  d'Espinoy  et  en 
Boussu,  échevin  de  Mons  en  1589,  fut  constitué  prison- 
nier avec  son  père  et  eut  aussi  sa  maison  pillée  par  les 
rebelles.  Il  épousa,  en  1566,  Claire  Prévost,  petite-fille  de 
Simon,  seigneur  de  la  Ville,  chef  de  la  ville  de  Mons,  en 
1527  et  1528,  nièce  de  Rose  Prévost,  fille  de  Simon,  femme 


350  LA  BBLOIQUB  HÉ1IAU>IQUB. 

de  Valentin  de  Toumay,  seigneur  de  Noyelles,  dont  8ix 
enfonts,  savoir  : 

A.  Jérôme,  qui  suit,  XTV. 

B.  Louis  Franbau,  né  à  Mons,  et  baptisé  le  16  février  1881,  étant  tenu 
sur  les  fonts  de  baptême  par  Baudouin  de  Hannois*  seigneur  de  Fanny, 
et  Catherine  François  Thierry,  alferes  d*nne  compagnie  libre,  épousa 
Madeleine  de  Fleyet,  dont  deux  enfimts  : 

a.  Jeanne,  épousa  Louis  du  Mont,  seigneur  de  Pontignies. 

b,  Jean  Ebaiiiau,  né  le  26  janvier  1604. 

C.  Waudm,  épousa  Philippe  du  Fosset,  seigneur  d'Ardenmont. 

D.  Adrien  Franbau,  écuyer,  seigneur  de  Thierimont,  né  le  15  Juil- 
let 1580,  épousa,  le  tù  janvier  1604,  Marie  del  Hove,  morte  en  1838. 
dont  cinq  enfants  : 

a.  Jérôme  Fraiœau,  seigneur  de  Tliiérimont,  né  le  14  juin  1615. 

b,  Philippe  FaAifBAU,  chanoine  à  Lierre,  mort  en  1694. 
e,  Etienne  Fbahbau,  né  le  2  novembre  1622. 

d,  Jeanne,  née  le  29  octobre  1623. 

e.  Sévérin  Fbavbau,  né  le  7  mars  1626. 

B.  Charlotte,  épousa  Jean  Milet,  secrétaire  du  duc  d'Arscbot,  gou- 
verneur de  Hainaut. 

F.  Jeanne,  épousa  Baudouin  van  der  Piet,  écuyer,  conseiller  de  la 
souveraine  cour  à  Mons. 

XIV.  Jérôme  Praneau,  écuyer,  seigneur  de  Templeuve, 
ué  le  9  mars  1576,  mort  en  1632,  épousa  Jeanne  du  Maretz, 
dame  de  Crocomont,  dont  trois  enfantSi  savoir  : 

A.  Maximilien,  qui  suit,  XY. 

B.  Adrien  Franeau,  servit  dès  sa  jeunesse  Sa  Ms^esté  Catholique  dans 
la  milice  de  la  ville  de  Mons,  sans  alliance. 

C.  Marie,  née  le  7  avril  1719,  sans  alliance. 

XV.  Maximilien  Franbau,  chevalier,  par  lettres  patentes 
de  Sa  Majesté  Catholique,  en  1647,  honoré,  le  16  avril  1657, 
d'extension  d'armoiries,  seigneur  de  Templeuve,  Croco- 
mont, etc.,  échevin  de  Mons  en  1648. 


FRAMEAU  DE  ÛOMMEaNIES.  351 

De&  ressentiments  politiques,  datant  déjà  du  temps  de  sou 
bisaïeul  Jérôme  Franeau ,  avaient  suscité  à  Maximilien  Fra- 
neau  des  difficultés  et  même  des  procès  sur  la  légalité  de 
son  origine,  comme  sur  lajouissance  des  prééminences  et 
franchises  attachées  à  sa  position  de  noblesse.  Divers  diplô- 
mes successifs  du  souverain  n^ayant  pu  mettre  un  terme  à 
ces  injustes  vexations,  il  crut  devoir  s'en  plaindre  à  la  cour 
de  Madrid,  gui  trancha  la  question  par  une  ordonnance 
conçue  dans  les  termes  suivants  : 

«  Sur  la  remontrance  faite  à  Sa  Majesté  de  la  part  dénies- 
sire  Maximilien  Franeau,  chevalier,  seigneur  de  Templeuf, 
résidant  à  Mons,  au  pays  et  comté  de  Hainaut  contenant 
qu'en  considération  de  sa  noble  extraction  et  des  services  de 
ses  ancêtres  sa  dite  Majesté  aurait  été  servie,  de  l'honorer  du 
susdit  titre  de  chevalier  en  Tan  1647,  par  lettres  patentes  dé- 
pêchées sous  sa  royale  signature  et  grand  scel  et  duement 
vérifiées,  et  que  du  depuis,  ayant  encore  plus  particulière- 
fhent  fait  apparaître  de  sa  dite  noble  extraction  par  décrets 
et  contenus  du  conseil  provincial  d'Artois  et  autres  anciens 
titres  et  enseignements,  sa  dite  Majesté  lui  aurait  accordé  et 
à  sa  postérité  des  tenants  d'armes  et  une  couronne  au  lieu  de 
bourrelet  par  lettres  patentes  du  16  avril  1657;  que,  ce  nonob- 
stant, on  lui  voudrait  disputer  la  dite  noblesse  et  susciterdes 
procès  au  regard  de  lajouissance  des  prééminences  et  fran- 
chises y  appartenantes,  si  comme  de  logement  de  gens  de 
guerre  et  payements  des  maltottes,  à  laquelle  cause  il  a  très 
humblement  supplié  Sa  Majesté  que  son  bon  plaisir  soit  de 
déclarer  qu'elle  a  été  suffisamment  informée  et  en  apaise- 
ment de  l'ancienne  et  noble  extraction  du  remontrant,  afin 
qu'en  la  jouiss||gice  des  prééminences  et  exemptions  de  la  no- 
blesse ne  SQBt  fait  aucun  trouble  ou  empêchement  à  lui  ni  à 
ses  descendants,  soit  par  procès  ou  autrement,  sa  dite  Ma- 


352  LA  BBLGIQUB  HéfULDIQUB. 

jesté,  ce  que  dessus  considéré,  inclinant  favorablement  la 
requête  du  suppliant  lorsqu'elle  lui  accorda  la  susdite  che- 
valerie et  décoration  d'armes,  ordonnant  Sa  Majesté  à  ceuz 
du  conseil  de  Hainaut  et  à  tous  autres  qu'il  appartiendra  de 
se  régler  selon  ce,  et  de  suite,  ni  troubler  le  suppliant  ni  per- 
mettre qu'il  soit  troublé  en  la  jouissance  des  prééminences, 
exemptions  et  franchises,  dont  lui  et  ses  descendants  doivent 
jouir  en  vertu  desdites  lettres  patentes  de  chevalerie.  Fait  à 
Madrid  sous  le  nom  et  le  cachet  de  Sa  Majesté,  le  5  de  novem- 
bre 1658.  » 

Les  termes  si  positifs  de  cette  ordonnance  n'ayant  produit 
aucun  efTet  sur  les  autorités  civiles  du  Hainaut,  Mazimilien 
Franeau  exposa  une  seconde  fois  ses  plaintes  àrautorité 
supérieure,  et  de  nouveau  intervint  en  sa  faveur  un  décret 
dont  voici  la  teneur  : 

c  Ordonnant  derechef  à  ceux  du  conseil  de  Hainaut 
et  à  tous  autres  qu'il  appartiendra  de  s*y  conformer, 
et  de  suite,  ni  troubler  le  suppliant  ni  permettre  qu'il  soit 
troublé  en  la  jouissance  des  prééminences,  exemptions 
et  franchises,  dont  lui  et  ses  descendants  doivent  jouir 
en  vertu  desdites  lettres  patentes  de  chevalerie.  Fait  à  Ma- 
drid, sous  le  cachet  secret  de  Sa  Majesté,  le  19  juin  1660.  » 

L'esprit  de  parti  ne  céda  pas  encore.  Il  ne  fut  même  pas 
désarmé  par  la  mort.  Aussi  la  veuve  de  Maximilien  Franeau 
fut  elle  contrainte  d'adresser,  le  22  janvier  1677,  au  gouver- 
neur général  des  Pays  Bas,  un  mémoire  justificatif  de  la  no- 
blesse de  ses  enfants,  qui  se  terminait  ainsi  : 

«  La  remontrante  vient  très-humblement  sipplier  Votre 
Excellence  être  servie  de  vouloir  interdire  tant  à  ceux  du 


FIUNEAU  DB  0OBiM£eNIE8.  353 

conseil  de  Hainaut  qa'aui  magistrats  de  la  ville  de  Mons,  les 
progrès  des  difficultés  par  eux  mues  à  la  suppliante  pour  les 
sujets  que  dessus,  et  de  faire  jouir  d'ici  en  avant  paisible* 
ment  et  ses  enfants  des  privilèges,  franchises  et  exemptions 
compétentes  aux  anciens  nobles  et  chevaliers  du  pays  et 
comté  de  Hainaut  ;  et  au  cas  qu'elle  trouverait  quelque  diffi- 
culté en  ce  regard  (que  l'on  n'espère),  pour  ce  qu'il  a  été  jugé 
pour  les  chevaliers  de  Mons  par  ceux  du  conseil  du  Hainaut, 
qui  ont  été  délégués  par  ceux  du  conseil  privé  de  Sa  Majesté 
pour  juger  des  privilèges  on  supplie  Votre  Excellence  (^  con- 
sidérer qu'il  s'agit  ici  de  prouver  l'ancienne  noblesse  du  dé- 
funt; ce  qui  touche  à  Sa  Majesté  qui  en  a  déjà  connu  et  dis- 
posé ;  et  en  tout  cas,  si  cela  ne  suffisait,  de  vouloir  déclarer  que 
la  connaissance  devra  toucher  à  ceux  du  conseil  piivé  et  or- 
donner que  le  différend  devra  être  ici  évoqué  ;  et  cependant 
accorder  que  la  suppliante  et  ses  enfants  puissent  jouir  pro- 
visoirement des  privilèges  qu'elle  a  prétendus  jusqu'à  ce  que 
Sa  Majesté  en  ait  définitivement  ordonné.  » 

Maximilien  Franeau,  chevalier,  etc. ,  épousa  Marie  Cathe- 
rine Dervillers,  dame  héritière  du  Monceau,  Saint  Yaast, 
Saint  Remy,  limange,  GracoUe,  Beausart,  Quesnoy,  etc,  dont, 
entre  autres,  il  eut  trois  enfants,  savoir  : 

A.  Georges  François  de  Paole,  qat  suit.  XVI. 

B.  Jean  Baptiste  Franeau,  écayer,  seigneur  de  Templeuve,  GracoUe, 
Grocomont,  né  le  3  avril  1637,  sans  aUiance. 

G.  Marie  Josèpbe  Catherine,  dame  héritière  des  seigneuries  du  Beau- 
sart  et  du  Quesnoy,  morte  le  10  janvier  1732,  épousa,  en  1683,  Antoine 
Chrétien  du  Chasteler,  seigneur  de  Moulbais  et  d^Ansennont,  député 
extraordinaire  de  la  noblesse  du  Hainuut  au  congrès  dUtrecbt,  le 
9  août  1664,  né  le  32  février  1649,  mort  le  10  septembre  17i2,  ÛU  de 
François  Jean  PbUippe  du  Ghasteler,  seigneur  de  Moulbais  et  d*Anser- 
mont,  député  dMa  noblesse  du  comté  de  Hainaut,  et  de  Catherine 
d'Yve,  ehanaiiesse  àSusteren,  dont  elle  eut  quinze  enfants. 

D*  Jean  François  Frameau,  colonel  de  cavalerie,  mort  en  1706. 


354  LA  BBLaïQUB  HÉRALDIQUE. 

XVI.  GsoRaKs  François  de  Pauls,  vicomte  de  Franbau  du 
Monceau,  par  lettres  patentes  du  20  septembre  1687.  né  à 
Mons,  le  25  janvier  1654,  épousa  par  contrat  du  9  mai  1678, 
Marie  Anne  de  Kerchem  Rocqueghem,  née  le  2  octobre  1658, 
fille  de  Guillaume  Charles  et  de  Philippotte  Madeleine 
Amand. 

Voici  la  partie  généalogique  de  son  contrat  de  mariage. 

c  L'an  1678,  le  9  mai,  comparurent  noble  seigneur,  mes- 
sire  (%orges  François  Paule  de  Franeau,  seigneur  du  Mon- 
ceau, Beausart,  Saint  Vaast^Templeuve,  Sart,  Quesnoy,  Cro- 
comont,  etc.,  accompagné  de  noble  dame  Catherine  Marie 
Dervillers,  dame  desdits  lieux,  veuve  de  messire  Maximilien 
Franeau,  seigneur  de  Templeuve,  etc.,  sa  mère,  et  de  mes- 
sire Jean  Baptiste  de  Franeau,  seigneur  de  Cracolle,  etc.,  son 
frère,  d'une  part  ;  et  noble  damoiselle  Marie  de  Kerchem, 
assistée  et  accompagnée  de  noble  et  illustre  messire  Guil- 
laume Charles,  baron  de  Kerchem  et  de  Fenal,  seigneur  de 
Pettignies,  Saint  Vaast,Ramez,  vicomte  de  Baunay,  son  père; 
de  noble  et  illustre  dame,  Marie  de  Fenal,  dame  de  Haeren, 
Fenal,  Pettignies,  sa  grand'mère  ;  et  de  noble  et  illustre  sei- 
gneur Philippe  François  Ignace  de  Kerchem,  seigneur  d'Hé- 
rimez.  Vivier,  Merles,  Sainte  Marie,  son  frère,  d'autre  part. 
Ainsi  fait,  passé  et  stiptdé  ledit  jour,  mois  et  an  que  dessus, 
au  château  de  Fenal,  dit  Fumeau,  lieu  de  résidence  dudit 
baron.  » 

De  son  mariage  avec  Marie  Anne  de  Kerchem  Rocque- 
ghem,  George  François  de  Patde,  vicomte  de  Franeau  du 
Monceau,  eut  cinq  enfants,  savoir  : 

A.  Marie  Joséphine  Catherine,  née  le  i8  Juhi  1670,  épmsa,  par  eoih 
trat  du  U.  mars  1707,  Glaade  Maximilien  Philippe  de  Mamur,  baron  de 


FRAKIKAU  DS  OOMMSaNU».  355 

Jonereit  aé  le  18  Juillet  ie77,  mort  en  4737,  flls  de  Claude  Gilles  An- 
toine, baron  de  Namur  de  Joncret  et  dlsabelle  de  la  Viefville. 

B.  Charles  Joseph,  qui  suit,  XVII. 

G.  Jean  Baptiste  Franbau,  né  le  1*'  septembre  1681. 

D.  Marie  Charlotte  Josèphe,  née  le  A  lévrier  1683,  épousa,  le  8  mai  1721, 
Emmanuel  Viclor  Ferdinand  de  Goegnies  dit  Gongnies,  fils  de  Charles 
Antoine,  seigneur  du  Fayt  et  de  TEscaille,  et  de  Marie  Florence  de 
Maolde. 

B.  Marie  Jeanne,  née  le  6  février  1686. 

XVII.  Charles  Joseph,  comte  de  Franeau  de  Fenal,  dit 
Charles  Antoine  Alexandre  ou  seulement  Antoine  Alexandre, 
seigneur  du  Monceau,  Saint  Vaast,  Pettignies,  etc.,  né  à 
Mons,  le  1*' septembre  1680,  mort  sans  enfants  en  1759, 
épousa  :  1^  à  Bruxelles,  par  contrat  du  28  juin  1727,  Josèphe 
fialthazarine  de  Laverne  de  Rodes,  flUe  de  Ferdinand,  mar- 
quis de  Laveme  de  Rodes,  lieutenant  feld  maréchal  au  ser- 
vice de  Sa  Majesté  Impériale  et  Royale  Apostolique,  et  de  Ma- 
rie Françoise  de  Steenberghe  ;  et  2^  en  1754,  Marie  Madeleine 
Sophie  Desandruin,  née  en  1737,  fille  aînée  de  Jean  Jacques, 
vicomte  Desandruin,  seigneur  de  Lodelinsart,  membre  de 
Tétat  noble  du  comté  de  Namur,  et  de  Jourdaine  Madeleine 
Julie  le  Tirant  de  Villers,  sa  femme  du  second  lit. 


XIII.  Claude  Franeau,  écuyer,  archer  du  corps  de  Tlnfante 
Isabelle,  troisième  fils  de  Nicolas  Franeau,  sommelier  de  la 
paneterie  de  Philippe  II,  roi  d'Espagne,  et  de  Péronne  de 
la  Plancque  dit  Haudenier,  mort  le  2  octobre  1623,  épousa 
Anne  Hattu,  de  Valenciennes,  morte  le  9  septembre  1631,  à 


356  LA  BBL&IQUB  HÉRALDIQUE. 

Bruxelles,  et  inhumée  avec  son  mari,  à  Téglise  de  Notre 
Dame  de  la  Chapelle»  dont  quatre  enfants,  savoir  : 

Â.  Jean,  qui  suit,  XIV. 

B.  Antoine,  qui  suit,  XIV,  après  la  postérité  de  son  frère  Jean. 
G.  Claudine,  épousa  Jean  de  Mé<lina,  gentilhomme  espagnol. 
D.  Waudru,  épousa  César  Reina,  gentilhomme  florentin,  capitaine 
au  service  de  Tarchiduc  Albert. 

XIV.  Jean  Franeau,  écuyer,  épousa  Marguerite  Roland, 
morte  à  Bruxelles,  en  1643  et  inhumée  avec  son  mari,  à 
l'église  de  Notre  Dame  de  la  Chapelle,  au  Sablon,  dont  trois 
enfants,  savoir  : 

A.  Michel  Franbau,  écuyer. 

B.  Antoine  Franeau,  religieux  aux  récollets  de  Boeteidaele,  près 
de  Bruxelles,  en  iftU. 

C.  Françoise,  béguine  au  grand  béguinage  de  Bruxelles,  en  1636. 


XIV.  Antoike  Franeau,  écuyer,  épousa:   !•  Anne  Roclar; 
2*  Catherine  Tricar. 

Il  eut  du  premier  lit  cinq  enfants,  savoir  : 

A.  Claude  Franbau,  épousa  Françoise  Siselle. 

B.  Anne,  épousa  Denis  van  der  Meulen. 

C.  Jeanne. 

D.  Marie. 
B.  Jeanne. 


FRAULA   DE  BROECHEM. 


VàtOK  ^  >•  Cmm  ««U^MA*  4'w  «i  éê  fÊmUm  i»  tMb  Uni,  ttamfʧÊU  de  tf«to  ««lalefeallM 
d'Mfwl,  kovmnéw  A'9».  Vétm  •■toaré  d'à»*  bopdwc  d'«r.  Coosomn.  d«  TlcenU.  tcvroATt  i  dam 
llMt  «Tar,  anads  «1  tosipMtdt  da 


Cette  famille,  origninaire  de  Naples,  occupe  un  rang  dis- 
tingué dans  la  noblesse  belge. 

L  Jacomo  Fraula,  seigneur  de  Montelino,  épousa  Zénobie 
de  Mello,  dont  plusieurs  enfants,  entre  autres  Virgilio,  le 
cadet,  qui  suit,  II. 

II.  ViRGiuo  Fraula,  né  à  Naples  le  30  octobre  1588,  mort  à 
la  guerre,  le  30  juin  1637,  lieutenant-colonel  de  cavalerie, 
au  service  de  Sa  Majesté  Catholique,  épousa  Jeanne  Motquin, 
dont  trois  eufants,  savoir  : 

A.  Marc  Fbaula«  né  le  30  Juin  iM3,  mort  sans  alliance,  tué  i  la  ba- 
taille d^Honnecourt,  en  104),  capitaine  de  cuirassiers  au  service  d*Es 
pagne. 

B.  Nicolas,  qui  suit,  III. 

G.  Jeanne,  épousa  Herman  van  der  Leyen. 

III.  Nicolas  Fraula,  né  le  8  octobre  1614,  mort  à  Bruxelles 
le  16  septembre  1676,  conunissaiie  extraordinaire  des  mon- 
très  des  gens  de  guerre  et  pagador  général  des  armées 
espagnoles,  épousa,  à  Bruxelles,  le  8  janvier  1643,  Marie 
Ànthoine,  dont  deux  filles  non  mariées  et  quatre  autres  en- 
fants, savoir  : 

LA  BSLOIQUB  HfoALDIQUE,  IV.  S3 


358  LA   BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

A.  Thomas,  qui  suit,  IV. 

B.  Louis  Fraula,  né  le  l*'  janvier  16SS,  mort  le  $7  Juillet  1719,  com- 
missaire extraordinaire  des  montres  des  gens  de  guerre  au  senrice 
d*Espagne,  épousa,  en  1679,  Marianne  Jacquet,  morte  en  1733,  dont  un 

fliS: 

Thomas  Fraula,  mort  sans  alliance,  le  20  mai  i733,  commissaire  des  montres 
des  gens  de  guerre. 

G.  Emmanuel  Fraula,  né  le  36  décembre  1653,  mort  en  1741,  ma- 
réchal de  camp  au  service  de  Sa  Majesté  Catholique,  épousa  :  1*  Isabelle 
Glaire  Anthoine,  sa  cousine  ;  S**  Jeanne  Françoise  d'Hinslin. 

D.  Martin  Fraula,  né  à  Brnxelles,  le  10  juin  1667,  mort  à  Tortonne, 
le  36  août  1717,  brigadier  des  armées  du  roi  d'Espagne  Philippe  V, 
commandant  de  Wicht,  en  Gatalogne,  épousa  Marie  Françoise  Florence 
Sébastien,  dont  trois  âUes  et  un  fils  : 

Louis  Fraula,  tué  au  siège  de  Landau,  Ueutenant  colonel  de  cavalerie. 

IV.  Thomas»  comte  de  Fhaula,  par  diplôme  du  21  juillet 
1736,  d'abord  vicomte,  le  23  avril  1732,  seigneur  de  Rosier- 
bois,  né  à  Anvers  le  11  janvier  1646,  mort  à  Bruxelles  le 
24  avril  1738,  conseiller  au  conseil  d'Etat,  directeur  général 
des  domaines  et  finances,  après  une  longue  et  brillante  car- 
rière administrative  ,  épousa,  le  27  septembre  1680,  Marie 
Alexandre  Anthoine^  morte  le  15  mai  1723,  dont  un  fils, 
mort  sans  alliance,  et  huit  autres  enfants,  savoir  : 

A.  Jean  Baptiste,  qui  suit,  V,  après  son  frère  Thomas  AugosUn 
Joseph, 
fi.  Isabelle  Constance,  carmélite  à  BruxeUes. 
G.  Marie  Louise  Josèphe,  carmélite  à  Bruxelles. 

D.  Jeanne  Emmanuelle  Josèphe,  épousa,  le  S7  décembre  4714,  Thomas 
Emmanuel  Joseph  Fraula,  son  cousin  germain,  ci-dessous. 

E.  Jean  Baptiste  GuiUaume  Joseph  vicomte  de  Fraula,  le  15  septem- 
bre 1736,  seigneur  de  Rosierbois,  né  à  Bruxelles^  le  7  mars  1687,  am- 
man  d'Anvers ,  épousa,  le  8  septembre  1725,  à  Anvers,  Anne  Marie  de 
Heuvel. 

F.  François  Thomas  Joseph  Fraula,  seigneur  de  Mets  Blanc  Bois,  né 


FRAULA  DE  BROEGHBM.  359 

le  il  août  i688,  mort  le  fl  avril  i73S,  conseiller  an  conseil  souverain 
de  Bnibant,  épousa,  le  %  octobre  1727,  Jeanne  Catherine  Âdrienne 
Jaupain,  dont  trois  flls  sans  alliance,  entre  autres  *. 

Thomas  François  Joseph  de  Fbaula,  seigneur  de  Metz  Blanc  Bois,  comte  de 
Fnmla,  après  son  cousin  Simon  Louis  Grégoire  Joseph,  né  le  22  juin  1729,  mort 
le  IS  octobre  1787,  conseiller  au  conseil  souverain  de  Brabant  et  membre  do 
l'Académie  royale  des  belles-lettres. 

G.  Thomas  Augustin  Joseph,  qui  suit,  V. 

H.  Marie  Alexandrine  Josëphe,  épousa,  le  8  février  1711,  Philippe 
Charles  de  Scbletere,  seigneur  de  Malstaple,  Caprycke,  et  écoutéte  de 
Bruges. 

V.  Thomas  Augustin  Joseph,  vicomte  de  Praula  ,  après 
son  frère,  né  le  23  novembre  1689,  mort  à  Anvers  le  20  avril 
1771,  conseiller  et  maître  de  la  Chambre  des  comptes  le 
9  novembre  1735,  épousa,  le  11  mai  1737,  Anne  Mario  Louise 
van  CSolen,  femme  en  secondes  noces  de  Jean  Baptiste  Guil- 
laume Joseph,  vicomte  de  Fraula>  ci-dessus,  dont  quatre 
enfants,  savoir  : 

a.  Thomas  Jean  Baptiste  Joseph,  qui  suit,  VI. 

B.  Jean  Baptiste  Àugusthfi  Joseph,  qui  suit,  VI  bis, 

C.  Jeanne  Marie  Simone  Josèphc,  épousa ,  le  30  décembre  4759 
Charles  Joseph  yan  Colen,  seigneur  de  Bouchout,  son  cousin  germain. 

D.  Marie  Alexandrine  Ursule  Joséphine,  épousa,  le  17  avril  1767, 
Philippe  Louis  Ignace  van  de  Werve,  baron  de  Scbilde,  dont  elle  n*eut 
pas  d'enfitnts,  et  qui,  en  secondes  et  en  troisièmes  noces,  épousa  : 
!l*  Thérèse  Françoise  Poeteys;  3*  Marie  Louise  Suzanne  Emmanuelle 
della  FftUle. 

VI.  Thomas  Jean  Baptistk  Josbph,  comte  de  Fraula,  après 
son  cousin  Thomas  François  Joseph,  seigneur  de  Broechem, 
d'Oeleghem^  né  à  Anvers  le  7  mars  1739,  mort  à  Anvers  le 
16  février  1810,  épousa,  le  2  juin  1760,  Suzanne  Hortense 
Jeanne  van  Golen,  sa  cousine  germaine,  dont  deux  fils  morts 
au  berceau  et  une  fille. 


360  LA   BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

Hélène  Joséphine,  époasa  Jean  Châties  Antoine,  baron  de  Fraala, 
ci-desious. 

VI  bis,  Jean  Baptiste  Augustin  Joseph  de  Fraula,  seigneur 
de  Galfenne,  né  à  Anvers  le  28  août  1740,  mort  à  Bruxelles 
le  5  septembre  1798.  épousa,  à  Bruxelles,  le  5  juillet  1773, 
Jeanne  Josèphe  de  Neufforge,  sa  parente,  dont  six  enfants 
morts  en  bas  âge,  sans  alliance  ou  sans  postérité,  et  deux 
flliesi  savoir  : 

A.  Jeanne  Caroline  Josèpbe  de  Fraula,  morte  à  BmxeUes,  le  S5  dé- 
cembre 1838,  épousa:  l**  Thomas  Jean  Joseph  de  Fraula,  ûls  de  Thomas 
Augustin  Joseph,  baron  de  Fraula,  et  d'Angéline  Antoinette  Josèpbe  de 
Neufforge,  son  cousin;  et  %•  Benoit  Antoine  Joseph  de  NeuTforge,  son 
cousin  germain. 

B.  Suzanne  Josèphe,  morte  sans  enfants,  le  91  août  1834,  épousa  Jean 
Baptiste  Joseph,  baron  de  Fraula  de  Gratte,  ci-dessous. 


V  Jean  Baptiste  Joseph  ,  comte  de  Fbaula  »  né  à 
Bruxelles  le  16  juillet  1681,  mort  le  30  mai  1741,  conseiller 
et  maître  ordinaire  de  la  Chambre  des  comptes  en  Flandre 
et  puis  des  deux  chambres,  épousa,  à  Anvers,  le  27  janvier 
1711,  Suzanne  Isabelle  Le  Cat,  morte  le  6  mars  1746,  dont 
une  fille  religieuse,  trois  mortes  sans  alliance  et  deux  autres 
enfants,  savoir  : 

A.  Marie  Anne  Alexandrine  Suzanne  Josèpbe,  née  le  96  octobre  17it, 
morte  le  il  février  1784,  épousa,  à  Bruxelles,  en  avril  1738,  Jean  Fré- 
déric, baron  de  Beyer,  conseiller  maître  de  la  Chambre  des  comptes, 
mort  le  26  février  1750. 

B.  Simon  Louis  Grégoire  Joseph,  qui  suit,  VI. 

VI.  Simon  Louis  GnÉaoïRE  Joseph,  comte  de  Fraula,  né  le 
19  novembre  1714,  mort  le  11  mai  1776,  conseiller  maître 
de  la  Chambre  des  comptes,   auditeur  ordinaire  de  la 


362  *      LA  BBLOIOUB  HilULOIQUB* 

d*état,  et  de  Marie  Alexandrine  Anthoine,  dont  deux  enfants, 
savoir  : 

A.  Gbarlet  Joseph,  qui  toit,  VI. 

B,  Isabelle  Barbe  Josèpbe,  époosa,  le  i  février  1741,  Jein  Gbsrles 
Anloine  de  NeufTorge. 

VI.  Charles  Joseph,  baron  de  Fraula,  par  lettres  patentes 
du  25  février  1741 ,  né  le  22  mars  1717,  mort  le  20  août  1773. 
chef  mayeur  de  la  ville  et  du  cauton  de  Vilvorde,  épousa  • 
1*  à  Bruxelles,  le  15  avril  1743,  Angeline  Antoinette  Cools; 
et  2^  le  26  octobre  1748,  Jeanne  Marie  Madeleine  le  Brum  de 
Hiraumont,  dame  de  Goumanpont. 

Il  eut  du  premier  lit  trois  enfants,  savoir  : 

A.  Jeanne  Ignace  Josèpbe  Charlotte,  morte  le  SO  novembre  1S16,  re- 
ligieuse à  l'abbaye  noble  de  Forest,  près  Bruxelles. 

B.  Thomas  Augustin  Joseph,  qui  sait,  Vil,  après  aon  frère  Jesn 
Charles  Antoine* 

G.  Marie  Isabelle  Josèpbe,  sans  alliance. 

Il  eut  du  second  lit  quatre  enfants,  savoir  : 

D.  Jean  Charles  Antoine  qui  suit,  VIL 

B.  Jean  Joseph  Nicolas  db  Fraula,  mort  sans  enlants,  le  14  août  1787, 
épousa  Marie  Madeleine  Geneviève  de  Renette. 

P.  HIppolyte  Pierre  Daniel  ï>b  Fraula,  seigneur  de  Goumanpont, 
mort  sans  alliance,  le  3S  Juillet  ISil. 

G.  Marie  Anne  Françoise  Louise,  religieuse  A  Tabbaye  noble  de 
Forest. 

VII.  Jean  Charles  Antoine,  vicomte  de  Fraula,  par  lettres 
patentes  du  20  août  178.),  conûrmatives  du  titre  de  baron. 
né  à  Bruxelles,  le  20  juin  1751,  mort  le  21  mars  1814, 
épousa,  le  20  août  1782,  Hélène  Joséphine,  comtesse  de 
Fraula,  sa  cousine  germaine,  morte  le  30  avril  1807,  dont 
six  enfants,  quatre  filles  non  mariées  et  deux  fils,  savoir  : 

A.  HIppolyte  Charles  Thomas  Joseph  vicomte  de  Fbaula,  né  à  An 


FRAUIA  DB  BROSGHEM.  363 

Tors,  le  i**  Janvier  1786,  membre  de  Tordre  équestre  de  la  province 
d'Anvers, 
fi.  Louis  Paul  Charles  Joseph,  qui  suit,  Vni. 

VIII.  Louis  Paul  Charlbs  Joseph  de  Fbaula  de  Goumam- 
PONT,  né  à  Anvers  le  5  février  1797,  mort  à  Ixelles  le  1 1  no- 
vembre 1834,  épousa,  a  Ixelles,  le  18  juillet  1829,  Marie 
Constance  Anne  le  Clercg,  morte  à  Bruxelles  le  1*'  juillet 
1861,  femme,  en  secondes  noces,  d'£tienne  Pierre  Augustin 
Gamier,  capitaine  d'artillerie,  dont  une  flUe,  savoir  : 

Hélène  Marie  Constance  Joséphine,  née  i  Ixelles ,  le  A  janvier  1930, 
épousa,  à  Bruxelles,  le  19  décembre  1848,  Charles  U^nace  Maurice,  baron 
de  Royer,  né  en  i816,  fils  d^Alexandre  Joseph,  baron  de  Royer  de 
Woldre,  sénateur,  et  de  Désirée  Thérèse,  baronne  de  Royer,  sa  femme 
du  premier  lit. 


VU  Thomas  Augustin  Joseph,  baron  de  Fraula  de 
Grutte,  né  le  6  mai  1747,  mort  le  2  mai  1808,  épousa  :  1^  à 
Berchem,  le  6  juillet  1773,  Angeline  Antoinette  Josèphe  de 
NeufTorge,  sa  cousine,  veuve  sans  enfants  de  Gilles  Louis 
Hyacinthe,  baron  de  Rorive,  morte  le  10  mai  1801;  et  2»  à 
Bruges,  Marine  Françoise  Adrienne  Ghislaine  Rapaert,  morte 
sans  enfants,  le  26  février  1829. 

Il  eut  du  premier  lit  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Jean  Dapti^  Joseph,  baaon  db  Fraula  de  Grutte,  né  à  Rruxelles, 
le  i4  août  t779,  mort  sans  entants,  à  Laeken,  le  16  février  i846,  épousa, 
à  Bruxelles,  le  S6  janvier  1800,  Suzanne  Josèphe  de  Fraula,  sa  cousine, 
morte  le  %i  août  1834,  ûUe  de  Jean  BapUste  Augustin  Joseph  et  de 
Jeanne  Josèphe  de  Neufforge. 

B.  Thomas  Jean  Joseph,  qui  suit,  VllI. 

VIII.  Thomas  Jean  Joseph  de  Fraula,  né  le  18  novembre 


364  LA  BBLaïQUE  HERALDIQUE. 

1780,  mort  le  3  décembre  1805,  épousa,  à  Bruxelles,  le  22 
juin  1801,  Jeamie  Caroline  Josèphe  de  Fraula,  sœur  aînée 
de  Suzanne  Josèphe  ci-dessus,  femme  en  secondes  noces,  le 
15  janvier  1807^  de  Benoit  Antoine  Joseph  de  NeufTorge, 
son  cousiU;  dont  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Gaspar  Thomas  Augustin  Joseph  de  FIiaula,  né  à  Bruxelles,  le 
S  janvier  1803,  mort  le  30  juin  1806. 

B.  Hortense  Suzanne  Josèphe,  née  le  il  septembre  iSOA,  morte  à 
Laeken,  le  48  Juin  18B0,  épousa,  à  Bruxelles,  le  30  mai  1807,  François 
Charles  Ohislaln  van  Weerde. 


366  LA  BELaïQUB  HÉRALDIQUE. 

laume  ci-dessus,  rendit  Jiommage,  le  6  décembre  1334,  à 
Eraclée  de  Tornelle,  prieur  deLangogne,  pour  ses  seigneuries 
de  Bessettes  et  de  Besse.  Dans  une  reconnaissance  qui  lui  est 
faite  en  1347,  Hugon  de  Gayffler  est  qualifié  chevalier  de 
Saint  Jean  de  Jérusalem. 

D'autres  titres  lui  donnant  la  qualification  de  grand  prieur 
d'Auvergne. 

II  est  fait  encoi*e  mention  de  Hugon  de  Gayffier  dans  une 
censive  du  9  décembre  15!  3,  qui  fait  partie  du  terrier,  à  cette 
date,  de  la  maison  de  Bessettes. 

II.  Guillaume  de  Gayffier,  écuyer,  11^  du  nom,  companil 
dans  la  monstre  de  Bouthow,  de  Cusagnet,  reçue  en  l'ost  de- 
vant Saint  Ântonien,  le  6  juillet  1353. 

Oayffier  de  Beauvesinest  cité  parmiles  «  escuyers  de  la  com- 
pagnie et  séquelle  de  monseigneur  le  duc  d'Anjou,  monstre 
à  risle  Jourdain,  le  6  février  1368.  » 

AmautGayffier,  écuyer,  est  mentionné  dans  la  «  monstre 
des  gens  d'armes,  archers,  gens  à  cheval^  arbalestriers  et 
sergens  à  pié  de  messire  Pierre  Reymond  de  Rabastens,  che- 
valier banneret  et  sénéchal  de  Toulouse,  reçue  à  Montauban, 
le  i^  septembre  1369.  » 

LU.  (juillaume  de  Gayffier,  écuyer,  seigneur  de  Bessettes, 
en  1400,  est  mentionné  dans  la  revue  d'Amaut  Guillaume, 
seigneur  d'Andouz  et  de  trente  autres  écuyers  de  la  compa- 
gnie et  retenue,  reçue  à  Montpellier,  le  10  juin  1431. 

A  partir  de  cette  époque,  les  diverses  branches  de  cette 
famille  se  répandirent  dans  TUe  de  France,  en  Flandre  et  en 
Auvergne.  Gillekin  de  Gaiffler,  que  l'on  trouve,  échevin  de 
Namur,  de  1412  à  1438,  est,  selon  l'opinion  la  plus  accrédi* 
tée ,  fils  de  Guillaume,  ci-dessus. 


GAIFFIBB.  367 

Nous  n^avons  pas  la  filiation  suivie  des  branches  belges. 
Sa  généalogie  présente  des  lacunes  qui  nous  obligent  à  la  pi-é- 
senter  par  fragments. 

IV.GoiJBKiN  Gaifpibb,  échevin  de  Namur,  de  1412  à  1438, 
eut  un  fils,  Jehan,  qui  suit,  V. 

y.  Jehan  Oaiffier,  mort  après  1449,  eut  trois  enfants,  sa- 
voir : 

À.  GodeCroid,  qui  soit,  VI. 

B.  Jscquemin  Qaipfibr,  échevin  de  Namur,  en  14S5. 

G.  Marie,  épousa  Jacqaemin  de  Bossimé.  * 

VI.  Gk)DEFRoa>  Gaiffibr,  épousa  N.  Gobin,  dont  deux  en- 
fants, savoir  : 

A.  Jean,  qui  suit,  VU. 

B.  GuiUaume,  épousa  N.  de  Haultepenne. 

VII.  Jean  Gaiffieb,  sei^eur  de  Bonnine,  bourgmestre  et 
échevin  de  Namur,  de  1 549  à  1 572,  mort  le  5  avril  1 583,  épousa 
Isabeau  Mai*otte,  morte  le  22  avril  1566,  et  inhumée  avec  son 
mari  aux  Dames  Blanches,  àNamur,  dont  un  fils,  Guillaume, 
qui  suit^  VIIL 

VIII.  GumLAUME  Gaiffier,  seigneur  de  Bonnine,  épousa 
Catherine  Cloquieri  dont  deux  enfants,  savoir  : 

A.  GuiUaume,  qui  suit,  IX. 

B.  Liabdle,  épousa  Jean  de  Gharlet,  seigneur  de  Pontiilas,  dont  le  nom, 
joint  au  sien,  figurait  sur  une  verrière  posée,  en  161i,  dans  TégUse  de 
Pontillas,  représentant  leurs  quarUers. 

Gbablbt,  Arbre,  Lamisant,  Sart. 

Gaiffibb,  liarotte,         Cloquier,  Cerf. 

IX.  GuoLAUME  Gaiffier,  seigneur  de  Bonnine,  vivant 
en  1655,  épousa  Anne  de  Thiribu  d^Oumale,  dont  deux  fils, 
savoir  : 


368  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

A.  GuiUtiune  Gaiffixb,  épousa  GaUierine  de  Ponty»  flUe  de  Tbietry  et 

de  Françoise  de  Huy. 

B.  Othon  Ernest,  qui  suit,  VIII. 

X.  Othon  Ernest  de  Gaiffier,  seigneur  de  Boimine  et  de 
Bossiméf  épousa  Catherine  Thomaz,  dont  un  fils,  savoir  : 

Florent  Hubert  de  Gaippibr. 


YI.  Pierre  GaIffier  épousa  Marguerite  Goblet,  femme  en 
secondes  noœs  de  Jean  Tamison,  fille  de  Nicolas,  mort 
en  1541,  et  de  Marguerite  de  Walcourt,  dont  trois  enfants, 
savoir  : 

A.  Godefrold,  qui  suit,  Vil.  * 

B.  Christophe,  fondateur  de  la  troisième  branche. 

G.  Christophe,  II'  du  nom,  fondateur  de  la  quatrième  branche. 

VIL  GoDBFROH)  Gaiffier  épousR  Anne  d'Auibrebis,  fille 
de  Laurent  et  de  Marie  Gharlet,  dont  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Godefrold,  qui  suit,  VIII. 

B.  Anne,  morte  le  li  septembre  18tt7,  et  inhumée  à  Tabbaye  de  Mar- 
che les  Dames,  épousa  Jean  de  Maillen,  seigneur  de  Godinne,  échevin 
de  Namur. 

VIIL  Godefroid  Gaiffier,  conseiller  et  vice-président  du 
conseil  provincial  de  Namur,  épousa  Jeanne  de  Mahuet,  dont 
un  fils,  Godefroid, qui  suit,  IX. 

IX.  Godefroid  Gaiffier,  licencié  es  lois,  mort  conseiller 
au  conseil  provincial  de  Namur,  épousa  Jeanne  Burlen, 
fille  de  Gilles,  pensionnaire  de  l'Etat  ecclésiastiq[ue  de 
Namur,  et  de  Marguerite  Tamison,  dontdeux  enfants,  savoir: 


GAIFFIBB.  369 

À.  Jacqueline,  époiua,  en  1661,  Jérôme  rAdmiranl,  ÛU  de  Jérôme  et 
de  Jeanne  del  Vaux.  Ils  fondèrent  deux  bourses  au  collège  de  Sainte 
Anne,  à  Louvain,  par  acte  du  tmars  1673. 

XII.  PiEHRfi  Joseph  Baudouin  de  Gaiffier,  seigneur  d'Eme* 
ville,  arrière  petit  flis  de  Godefroid  Gaiffler  et  de  Jeanne  Bur- 
len.  licencié  es  lois,  avocat  postulant  au  Conseil  provincial 
de  Namur,  en  1751,  épousa  Marie  Françoise  Joséphine  Ber- 
nardine de  MaucottT, .  dont  deux  fils,  savoir  : 

A.  Pierre  Joseph  Baudouin,  qui  suit,  XUl.  ^ 

B.  Jean  Jacques  François  Joseph,  qui  suit,  XIÏÏ  bis, 

XIII.  Pierre  Joseph  Baudouin,  baron  de  Gaiffier  deMaha- 
RENNE  ET  DE  Tamison,  par  diplôme  de  Sa  Majesté  le  roi  Guil- 
laume I"  des  Pays  Bas,  en  date  du  24  juillet  1820,  bouif^- 
mestre  de  Namur,  épousa  N.  de  la  Hamaïde,  dont  une  flUe, 
savoir  : 

Marie  Thérèse  Guillelmine,  épousa,  le  28  février  1810,  Anatole  Louis 
Joseph  Félix  Lallemant  de  Lévignen,  né  le  8  Janvier  1785,  mort  le 
15  juillet  1838,  fils  de  Louis  Charles  Félix,  maréchal  de  camp  au  service 
de  Sa  Majesté  Catholique,  et  de  Marie  Josëphe  Thérèse  LaUemant  de 
Lévignen. 

XIII  bis.  Jean  Jacques  François  Joseph,  vicomte  de  Gaiffier 
D^BifBviLLE,  par  diplôme  du  roi  des  Pays  Bas,  en  date  du 
9  novembre  1828,  créé  d'abord  baron,  en  môme  temps  que 
son  frère  aine,  le  24  juillet  1820,  membre  de  Tordre  équestre 
de  laprovince  de  Namur,  conseiller  d'Etat  sous  le  gouverne* 
ment  des  Pays  Bas,  épousa  Marie  Josèphe  van  Yelde  de  Hel- 
roy,  fille  de  Daniel  Balthazar  Philippe  Joseph  et  de  Marie  Phi- 
lippine Deudon,  petite  fille  de  Jean  Dominique  Antoine,  baron 
van  Velde  de  Melroy,  elde  Marie  Pétronille  Swarts,  dont  six 
enfants,  savoir  : 


370  LA  BBLGIQUB  HÉRALDIQUE. 

K.  Antoine  Snesl  Qiittlaome  Fnuicoto  OhUlain,  qaî  snll,  XIV. 

B.  Bmmaouel  Louis  François  Hubert  Gbislain,  qui  soit,  XIV  bis. 

G.  Marie  Caroline  Françoise  Gbislaitte«  née  en  i70ft*  ôponsa,  le 
M  avril  ISift,  Thomas  Antoine  Joseph,  baron  de  Garcia  de  la  Yega  de 
Flostoy,  né  le  99  janvier  179),  fils  de  Charles  Marie  François  Baptiste  et 
d*Hubertine  Dinon. 

D.  Jeanne,  épousa  Châties  de  Pierpont. 

E.  Guillelmine  Lambertlne  Françoise  Ghislaine  Josëpbe,  épousa,  le 
a  mai  1833,  Marie  Philippe  Frédéric  Charles  René,  marquis  de  Rodri- 
guez  de  Gheneviére. 

F.  Bernardine  FéléeitéFrançoIseGhislalne,  épousa  Constantin  Augustin 
Louis  d*0rjo  de  Marchovelette. 

XIV.  Antoine  Ernest  Guillaume  François  Ghislain,  vi- 
comte DE  Gaiffier  d'ëmeville^  épousa,  le  15  mai  1839,  Char- 
lotte Joséphine  Adélaïde  de  Moreau  dTvoir,  fille  d'AIexan* 
dre  et  d'Aline,  yicomtesse  de  Patin,  dont  neuf  enfants^  sa- 
voir : 

A.  Léon  Auguste  de  Gaiffier  d*Eme\illb,  né  le  %  juin  1839. 

B.  Marie  Antoinette,  née  le  6  octobre  1840. 

C.  Caroline  Joséphine,  née  le  7  avril  1843. 

D.  Ernest  Jean  Baptiste  de  Gaiffier  d*Emeville,  né  le  33  août  1813. 

E.  Jules  Emmanuel  de  Gaiffier  d^Emeville,  né  le  i*'  janvier  1848. 

F.  Louis  Philippe  de  Gaiffier  d'Emrvillb,  né  le  21  octobre  1846. 

G.  Edouard  Eugène  de  Gaiffier  d*Emevillb,  né  le  7  octobre  1848. 
H.  Laure  Pauline,  née  le  20  avril  1850. 

I.  Victor  Albéric  de  Gaiffier  d*EMEviLLE,  né  le  9  septembre  1851. 

XIV  bis»  Emmanuel  Louis  François  Hubert  Ghislain,  baron 
de  Oaiffler  d'Hestroy,  né  à  Dave -Nanines,  Namur,  le  21  mars 
1606,  épousa,  le  2  novembre  1830,  Adèle  de  Pitteurs,  fille  de 
Lambert  Théodore  Michel  Joseph,  baron  de  Pitteurs  de  Bu- 
dingen  et  de  Pauline  Marie  Catherine  de  Baré  de  Gomogne, 
dont  un  fils,  savoir  : 

Victor  Paul  Antoine  de  Gaiffier  d'Hbstroy,  né  à  Hestroy,  commune 
de  Maillen,  lïamur,  épousa,  au  cbàteaa  d*Andoy,  à  Wierde,  Namur,  le 
6  avril  1864,  Marie  Louise  Pbiloméne  Ghislaine  de  Moreau  d'Andoy,  née 


GAÎFFISR.  37  f 

à  Andoy,  le  18  mai  ISiS,  fille  d'Adolphe  Joseph  Ghislain  et  de  Paaline 
Marie  Catherine  de  Baré  de  Goimigfiië.' 


VII.  Christophb  Oaiffier,  épousa  Marguerite  d'Auxbrebis, 
fille  de  Laurent  et  de  Marie  Charlet,  dont  deux  enfants^  sa- 
voir: 

A.  Pierre,  qai  suit,  VI1L 

B.  Thierry  Gaiffibr,  épousa  Ânae  Sauvage,  dont  deux  enfants  : 

a,  Catherine,  épousa  Nicolas  Bardoul. 

6.  GuUlaume,  épousa  N.  d'Orjo  de  Marchovelette,  dont  on  fils  :  Guillaume. 

VIIL  Pierre  Gaiffier,  échevin  de  Namur,  épousa  Marie  de 
Fresne,  femme  en  secondes  noces  de  Michel  de  Croy,  dont 
deux  enfants,  savoir: 

A.  Florent,  qui  suit,  IX. 

B.  Françoise,  épousa  Guillaume  d*Auxbrebis. 

IX.  Florent  Gaiffier,  mort  le  12  mai  1622,  épousa  Marie 
Henry,  morte  le  27  septembre  1 638,  et  inhumée  près  de  son 
mari  à  Notre  Dame^  à  Namm-,  avec  épitaphe  et  huit  quartiers, 
dont  une  fille  : 

Agnès  Catherine,  épousa  AmoM  de  Wamant,  seigneur  de  Biron,  de 
Francquegnée,  capitaine  de  cavalerie  au  service  de  Sa  Majesté  Catholique, 
mort  le  Si  octobre  1608,  et  inhumé  à  Francquegnée,  sous  une  pierre  sé- 
pulcrale, ornée  de  quatre  quartiers  Wamant  et  quatre  Gaiffler. 


372  LA   BSLOIQUB  HÉRALDIQUE. 


VII.  Christophe  Gaiffier,  greffier  du  conseil  de  Namur,  du 
27  janvier  1552  à  1564«  épousa  Gfertnide  Longchamps,  dont 
trois  enfants,  savoir  r 

A.  Charles,  qui  suit,  VIII. 

B.  Marie,  épousa  Âroonld  Marotte.' 

G.  Jeanne,  épousa  Jean  do  Mont,  seigneur  d*Otrenge,  gouverneur  du 
fort  de  riassau,  qu*il  défendit  vaillamment  c<mtre  les  Hollandais,  fils  de 
Basse,  seigneur  d'Otrenge  et  de  Thorembais,  et  de  Jeanne  de  Pahean. 

VIII  Charles  Gaiffier  épousa  Barbe  de  Mozet,  dont  il  eut 
entre  autres  enfants,  un  fils»  Thierry,  qui  suit,  IX. 

IX.  Thierrt  Gaiffier  épousa  Anne  de  Wamant,  dontdnq 
enfants,  savoir  : 

A.  Jean  Gaiffier,  sans  alliance. 

B.  Agnès. 

G.  Anne  Marie. 

D.  Antoinette* 

E.  Barbe. 


GARCIA  DE  LA  YE6A. 


àoAËntà,  m  wvtoir;  «a  «litf  «t  «a  p«Uto,  bwdé  d'or  «t  de  |a««l«  de  eh  pièce*,  dMi|4  mr  le 
qMrlIer  en  pétale  d*«De  Hu  de  More  tottinée  d*W|m;  mz  ianct  d'or,  eber|és  dMean  d'n  dao- 
d*art«t  «t  de*  muUi  Aju  M*iiA,à  dotre,  «katia  rtmA,  à  tteertie^  en  lettrée  eepluiM 
■iaee  tm  orle.  Cociomt,  de  ««dIo.  foiroRTt  :  dea  IIom  eeatovmés  aa  aatorel. 


Ces  armes  à  enquérir,  à  cause  des  cimeterres  d'argent  en 
champ  d'or,  rappellent  un  des  plus  beaux  faits  d'armes  du 
temps  de  la  chevalerie,  accompli  par  don  Garcia  Lasso  de  la 
Vega,  mort  en  1 368,  ascendant  en  ligne  directe  de  la  maison 
de  la  Yega,-  une  des  plus  considérables  de  l'Espagne.  Jeune 
encore  et  faisant  partie  de  l'armée  du  roi  Saint  Ferdinand,  au 
siège  de  Grenade,  la  dernière  des  possessions  maures  en  Es- 
pagne, il  tua  en  combat  singulier,  en  présence  des  deux  ar- 
mées, témoins  de  cette  lutte  héroïque,  le  redoutable  Maure 
Tarfé  qui,  par  insolence  et  par  bravade,  traînait,  attachée  à 
la  queue  de  son  cheval  et  à  la  vue  du  camp  des  chrétiens, 
une  tablette,  dédiée  à  la  sainte  Vierge.  «  Le  roi  Ferdinand, 
dit  la  chronique  de  Wulson  delaColombière,  ravi  de  cette  si- 
gnalée victoire,  lui  ordonna  de  mettre  et  d'ajouter  à  l'entour 
de  ses  armes,  les  lettres  de  VAve  Maria  ;  ce  qui  fut  une  glo- 
rieuse marque  à  tous  ses  descendants,  qui  les  portent  encore 
sur  l'écu  de  leurs  armes.  »  C'est  aussi  pour  fixer  mieux  en- 
core la  mémoire  de  ce  beau  fait  d'armes  que  les  descendants 
de  Garcia  Lasso  ont  adopté  pour  pièces  fixes  de  leur  blason, 

LA  BELaiQU£  SiRALDIQUE,  IV.  94 


374  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

les  deux  cimeterres  de  métal  sur  métal,  c'est-à-dire  d'argent 
sur  champ  d'or. 

Garcia  de  la  Vega  est  une  des  principales  familles  issues 
de  cette  illustre  lignée.  Elle  vint  s'établir  aux  Pays  Bas  sous 
le  règne  de  Philippe  II. 

I.  Don  Goçalo  Garcia  de  la  Vega,  général  au  service  de  Sa 
Majesté  Catholique,  épousa  dona  Maria  Diaz,  dont  un  fils, 
don  Paulo,  qui  suit,  II. 

II.  Don  Paulo  Garcia  de  la  Vega,  colonel  au  service  de 
Sa  Majesté  Impériale  et  Royale  Apostolique,  tué  à  la  bataille 
de  Rocroi,  le  19  mai  1643,  épousa  en  1639,  Marie  Gertrudede 
Playoul,  dont  un  fils,  Claude  François,  qui  suit,  III. 

III.  Claude  François  de  Garcia  de  la  Vega,  né  à  Gand, 
le  19  juillet  1643,  épousa,  le  13  avril  1678,  Marie  Yolande 
de  Baduelle  de  Temploux,  morte  en  1 723,  dont,  outre  une  fille 
non  mariée,  il  eut  trois  autres  enfants,  savoir: 

A.  Henri  Nicolas,  qui  suit»  IV. 

B.  Jean  Jacques  François,  épousa  Thérèse  Josèpbe  de  Liemeux  de 
Presles,  dont  il  n*eut  pas  d'enfants. 

G.  Marie  Tiiérèse  Louise,  épousa  Pierre  Paul  de  Gaiffler  d^Emeville. 

IV.  Henri  Nicolas  de  Garcia  de  la  Vega,  seigneur  de  Flos- 
toy,  de  Feroge,  de  Montignet,  capitaine  au  service  de  Sa  Ma- 
jesté Très  Chrétienne,  né  à  Flostoy»  le  16  mars  1689,  épousa 
Jeanne  Françoise  de  Golnet,  morte  le  24  février  1775,  dont  un 
fils,  Jean  Jacques  François,  qui  suit,  V. 

V.  Jean  Jacques  François  de  Garcia  de  la  Vega,  mort  le 
30  août  1786,  capitaine  au  régiment  des  gaixles  wallonnes  au 
service  de  Sa  Majesté  Catholique,  épousa^  le  15  octobre  1750, 
Jeanne  Louise  Thérèse  de  Gaiffier  d*Emeville,  née  en  1719, 
morte  le  30  mai  1806,  dont  deux  enfants,  savoir  : 


GARCIA  DE  LA  YEGA.  375 

A.  Gbarles  Marie  François  Baptiste,  qui  suit,  YI. 

B.  Marie  Tbérèse  Josèpbe,  épousa  N.  de  Moitelle,  général  au  service 
de  Sa  Majesté  Impériale  et  Royale  Apostolique. 

VI.  Charles  Marie  François  Baptiste  de  Garcia  delà  Yega^ 
seigneur  de  Flostoy,  de  Montignet,  de  Homsée,  né  le  4  août 
1752,  morlle  18  juillet  1831,  épousa Hiibertine  Dinon,  morte 
le  10  novembre  1837,  dont  quatre  enfants,  savoir  : 

A.  Nicolas  Charles  Marie  de  ÛARcrA  de  la  Vboa,  mort  en  bas  &ge. 

B.  Denis  François  Joseph  de  Garcia  de  la  Veqa^  oé  le  iO  mai  1790, 
mort  le  18  octobre  1856,  vice  président  du  tribunal  de  Namur,  ancien 
membre  de  la  Chambre  des  représentants,  cheyalier  des  ordres  de 
Léopold  et  de  la  légion  d'honneur. 

C.  Thomas  Antoine  Joseph,  qui  suit,  \1I. 

D.  Jules  Gustave  Auguste  Maximilien  Henri  de  Garcia  de  la  Yeoa, 
mort  sans  alliance. 

VIL  Thomas  Antoine  Joseph,  baron  de  Garcia  de  la  Yega 
DE  Flostoy,  par  lettres  patentes  de  Sa  Majesté  le  roi  Léo- 
pold !•',  en  date  du  15  juillet  1845,  né  le  20  janvier  1792, 
épousa,  le  26  avril  1818^  Marie  Caroline  Françoise  Ghislaine 
de  Gaifâer  d'Emeville,  dont  huit  enfants,  savoir  : 

« 

A.  Marie  Caroline  Antoinette,  née  le  %i  avril  1819,  épousa,  le  38  no- 
vembre 1849^  Henri  François  Xavier  de  Severin,  mort  au  château  de 
Garioul,  Namur,  le  32  octobre  1863. 

B.  Désiré  François  Joseph,  qui  suit,  VIII. 

G.  Léon  Ernest  de  Garcia  de  la  Vega,  né  le  SI  mars  1824. 

D.  Charles  Félix,  qui  suit,  VIII  bù. 

E.  Adélaïde  Françoise,  née  le  19  janvier  1839,  épousa,  le  8  février  18£{5, 
Ambrolse  Charles  Constant  de  Pierpont,  né  le  18  mai  1839,  mort  le  10 
septembre  1863. 

F.  Léopold  Joseph  Antoine  de  Garcia  de  la  Vega,  né  le  31  juin  1831. 

G.  Frédéric  Jules  Félix  Arselme  de  Garcia  de  la  Vega,  né  le  14  dé- 
cembre 1833. 

H.  Léonie  Charlotte  Dieudonnée,  née  le  35  février  1837,  épousa,  le 
33  mai  1865,  Eugène  Joseph  de  Rossius^  né  le  11  novembre  1835,  mort, 


376  LA  BILOIQUB  HilULDIQUB. 

nns  aotots,  an  ehâteio  de  Floitoy»  le  18  oetobie  1883,  AU  de  JoMpb 
de  Rowlas  et  de  GaioUoe  Jimar. 

Vni.  Désiré  François  Joseph  db  Gahcia  db  la  Vega,  né  le 
19  septembre  1820,  conseiller  de  lotion,  cbeTalier  des  or- 
dres de  Léopold,  du  Christ,  de  Notre  Dame  de  la  Conception 
de  Villa  Viçosa,  commandeur  des  ordres  de  Charles  m  et  des 
Saints  Maurice  et  Lazare,  épousa,  à  Tournai,  le  24  juin  1851, 
Caroline  Denise  Ghislaine  Robertine  de  Wadelincourt,  née  à 
Tournaille  20  novembre  1824,  flUe  de  Nicolas  Loiiis  Auguste 
Robert,  baron  de  Morpas,  et  de  Louise  Ghislaine  Josèphe  de 
Basse,  dont  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Victor  Msrle  Joseph  François  Antoine  Ghislain  db  Garcu  db  l4 
VsoA«  né  à  Bruxelles,  le  9  septembre  ISBS. 

B.  Alphonse  Marie  Joseph  René  François  Ghislain  db  Gahcia  db  la 
Vboa,  né  à  Bruxelles,  le  S7  janvier  186S. 

VIII  bis.  Charlbs  Feux  db  Garcia  de  la  Vega,  né  le  7  sep- 
tembre 1827»  épousa,  à  Boguet,  Temploux,  Namur,  le  4  mai 
1859,  Eudolie  Marie  Amélie  Caroline  Joséphine  de  Donnéa, 
née  à  Liège,  le  28  mai  1838,  flUe  d'André,  chevalier  de 
Donnéa  de  Boquet,  et  d'Amélie  Xhoffray,  dont  trois  enfants, 
savoir  ; 

A.  Georgina  Amélie  Joséphine  Caroline  Marie  Ghislaine,  néeàBoquet, 
le  iS  Juin  1S60,  morte  à  Andenne,  le  14  octobre  1864. 

B.  RaphaeUe  Marie  Andréa  Budolie  Ghislaine,  née  le  95  décem- 
bre 1851. 

G.  Georgina  Louise  Marie,  née  à  Gobegge,  le  10  Janvier  1866. 


GEELHAND. 


BcAATni,  ao  pfcmicr  d'asiir,  à  nne  mmin  oufcrie  d'or;  au  deuxième  d'arfral,  à  1  arkn  placé  mu 
terraaie»  la  (oui  da  tlnopla,  el  à  l'onn  grinipaDl  contra  l'arbre;  au  Iraislème  d'or,  à  irai*  trdies 
de  siDopla  ;  aa  qaktrldme  da  linople,  aa  fiuron  d'argent,  ehapcroçné  de  gneulee.  Civnn,  la  mafn  d« 
l'Aan  antre  on  dookla  toI  d'arfent.  « 


I.  Nicolas  Gebuund^  épousa  ;  1^  le  28  janvier  1633,  Ca- 
therine Worsl  ;  et  2*  le  24  novembre  1670,  Catherine  Wee. 

Il  eut  du  premier  lit  deux  fils,  entre  autres  Pierre,  qui 
suit»  II. 

n.  Pierre  Geelhand,  consul  de  Pologne  à  Amsterdam, 
épousa  :  l^le  21  décembre  1688,  Catherine  Pauline  van  Ber- 
gen, dont  il  n'eut  pas  d'enfants  ;  et  2**  le  2  avril  1692,  Aleyde 
Catherine  Bott,  dont  quatre  enfants,  savoir  : 

A.  Chrétien  Louis  Geblhand,  cbanoine  de  Notre  Dame  à  Anvers, 
mort  le  9  avrU  1731. 

B.  Henri,  qui  suit,  in. 

G.  Nicolas  Geblhand,  mort  à  Hildersbeim,  le  11  février  1756,  con- 
seiller à  la  Cour  des  comptes  de  rélectenr  de  Cologne. 

D.  Paul  Laurent  Gbelhand,  mort  en  174^,  chanoine  de  Saint  Jean,  à 
Liège. 

III.  Henri  Geelhand,  anobli  le  6  novembre  1728,  seigneur 
de  Merxem  et  Dambrugge,  mort  à  Anvers,  le  2  décembre  1776, 
épousa  :  1^  Isabelle  Victoire  de  laBistrate,  morte  le  7  mars 

f4" 


378  LA   BBLâK}UE   HÉRALDIQUE. 

1721  ;2«  le  25  juin  1724,  Hélène  Catherîoe  de  Glaessens, 
morte  le  12  avril  1766. 
Il  eut  du  premier  lit  uixe  fllle^  savoir  : 

A.  Adélaïde  Catherine,  épousa  Jean  Baptiste  van  Praet. 

Il  eut  du  second  lit  sept  enfants,  entre  autres  trois  qui  sui- 
vent, savoir  : 

B.  Pierre  François,  qui  suit,  IV. 

G.  Hélène  Nicole,  épousa  Louis  Antoine  Joseph  Wettens,  seigneur  de 
Ueulenberg. 
D.  Jean  BapUste  Joseph,  fondateur  de  la  deuxième  branche. 

IV.  Pierre  François  Geelhand,  seigneur  de  Merxem  et 
Dambrugge,  né  le  15  août  1725,  mort  à  Anvers,  le  25  février 
1790,  épousa,  le  3  mai  1752,  Thérèse  Glaire  Josèphe  van 
Golen  de  Bouchon t,  née  le  10  février  1728,  morte  le  22  mars 
1761,  dont  trois  enfants,  entre  autres  une  fille  et  un  fils, 
savoir  : 

A.  Hélène  Marie  Piicole,  née  le  20  juin  1758,  morte  à  Anvers,  le 
8  mal  1807,  épousa  Marie  Albert  Joseph  Gabriel  Qhislain,  baron  d^Esbeek, 
dit  van  der  Haegen,  capitaine  de  cavalerie. 

B.  Henri  Joseph,  qui  suit,  V. 

Y.  Henri  Joseph  Geelhand,  seigneur  de  Merxem  et  Dam- 
brugge,  né  à  Anvers,  le  20  octobre  1760,  mort  à  Anvers,  le 
17  février  1819,  épousa  :  !•  le  4  mai  1784,  Catherine  Marie 
Peeters  ;  et  2**  le  16  mai  1797,  Catherine  Reine  Constance  Jo- 
séphine Mois. 

Il  eut  du  premier  lit  trois  enfants,  savoir  : 

A.  Joseph  Pierre,  qui  suit,  VI. 

B.  Marie  Hélène,  morte  à  Anvers,  le  35  août  1803,  à  Tàge  de  soixante 
quatorze  ans,  épousa  Joseph  François  de  Paule  van  Praet,  mort  à  An- 
vers, le  31  mai  18M,  à  l*âge  de  soixante  douze  ans. 

G.  Auguste  Jean  Baptiste  Geelhand  de  Mbrxbii  et  Oaubrugûb, 
mort  le  24  juillet  1835,  officier  au  service  de  TEmpire  français,  cbeva- 


aSELHAND.  379 

lier  des  ordres  de  la  Légion  d^honneur  et  da  Lion  Belgique»  épousa 
Mallûlde  Thérèse  Josèphe  Marie  Moretus,  dont  une  llile  : 

Florence  Marie  Louise,  morte  à  Wilryck,  le  16  septembre  1850,  épousa,  le  15 
juillet  1888*  Bngène  Charles  Joseph  Moretus. 

n  eut  du  second  lit  quatre  enfants,  savoir  : 

D.  Catherine  Caroline,  épousa,  le  20  février  i9U,  Pierre  Jean  Emma- 
nuel Qhislain  de  Meester. 

B.  Françoise  Marie  Joséphine,  épousa  :  i**  le  22  mai  âS2S,  Jean  Paul 
Tan  Delft,  veuf  de  Thérèse  Marie  van  der  Aa  de  Randerode  ;  2**  le 
2i  janvier  1842,  Eugène  Louis  van  Delft,  neveu  de  Jean  Paul,  ci- 
dessus. 

F.  Angélique  Joséphine ,  épousa,  le  20  mai  1824 ,  Antoine  Joseph 
Robert. 

G.  Albertine  Marie  Josèphe,  morte  à  Bruxelles,  le  18  juin  1836, 
épousa,  le  29  novembre  1827,  Ferdinand  Joseph  Ghislain,  baron  van 
Rynegom  de  Buzet  et  d'Herentbout,  mort  à  Schaerbeek,  le  22  Juil- 
let 1860. 

VI.  Joseph  Pierre  Gbelhand,  né  le  24  octobre  1785, 
épousa,  le  3 juillet  1810,  Joséphine  Catherine  de  la  Bistrate, 
morte  à  Anvers,  le  10  mars  1822^  dont  neuf  enfants,  savoir  : 

A.  Henriette  Joséphine,  née  le  28  septembre  18U ,  morte  le  6 
juin  1821. 

B.  Emile  Marie,  qui  suit,  VII. 

G.  Caroline  Marie,  née  le  5  juinlSli. 

D.  Clément  Joseph,  qui  suit,  VII  Ms. 

E.  Constantin  Joseph  Geelhand,  né  le  20  octobre  1816,  mort  le  2 
juin  1849.  épousa,  le  20  Juillet  18il,  Rosalie  Marie  de  Gilman,  née  à 
Ranst,  le  19  juin  1821,  ûlle  d'Hyacinthe  Joseph  Jean  Népomucène,  ba- 
ron de  Gilman  de  Zevenbergen,  et  de  Joséphine  Glaire  Marie  délia  Faille 
Waerloos. 

F.  liéocadie  Marie,  née  le  8  décembre  1817,  épousa,  le  13  mai  1840, 
Philippe  Marie  Joseph  Herman,  comte  van  de  Werve  de  Vorsselaer. 

G.  Florent  Joseph,  qui  suit,  VH  ter, 

H.  Léopoldine  Marie,  née  le  23  Juillet  1820. 

I.  Edmond  Joseph  Gbelhand,  né  lé  27  octobre  1821. 


380  UL  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

Vn.  Emile  Marie  Oeelhand,  né  à  Anvers,  le  24  décembre 
1812,  membre  de  la  députation  permanente  du  Conseil  pro- 
vincial d'Anvers,  épousa,  le  5  juillet  1836,  Zoé  Isabelle  Marie 
Joséphine  Moretus,  née  le  13  mai  181U^  fille  d'Augustin  Tho- 
mas Joseph  et  de  Pauline  Marie  Josèphe  délia  Faille,  dont  cinq 
enfants,  savoir  : 

A.  Alfred  Dieadonnô  Paul  Joseph  de  Obelhand,  né  le  97  octo- 
bre iS37. 

B.  Mathilde  Marie,  née  le  %9  septembre  1839,  ôpoosa,  à  Anvers,  le 
90  mai  1862,  Ferdinand  Alols  Joseph  Marie  Moretos. 

G.  Raimond  Joseph  Qbelhand,  né  le  %i  février  1841. 

D.  Pauline  Marie  Josèphe,  née  le  12  mai  iSU. 

E.  Edouard  Marie  Louis  de  Qoniskgae  Gbblhand,  né  le  37  février  I8S3. 


Vn  bis.  Clément  Joseph  Geelhahd,  né  le  12  juin  1815, 
épousa,  le  10  avril  1836,  Fanny  Aloïse  Marie  délia  Faille  Le- 
verghem,  née  le  3  août  1815,  fille  de  Charles  Joseph  Emma- 
nuel deUa  Faille  Leverghem  de  Terbruggen  et  de  Reine  Anne 
Marie  Joséphine  van  de  Werve,  sa  femme  du  second  lit,  dont 
cinq  enfants,  savoir  : 

A.  Albéric  Marie  Joseph  Obalhand,  né  le  1**  mai  i838,  épousa,  à 
Gand,  le  10  août  1861,  Elisa  Marie  Ghislaine  Dorothée  Dons  (Voir 
page  il),  dont  deux  enfants: 

a.  Joseph  Gbblhand,  né  le  7  août  1862,  à  Gand. 

b,  Gonzalve  Édcoard  Marie  Joseph  Ghislaln  Gsblhard,  né  à  Gand,  le  14  dé- 
cenrbre  1863. 

B.  François  Xavier  Marie  Joseph  AIoïs  GBELHAin),né  le  S8  avril  1880. 
G.  Marie  Josèphe  Âloïse  Gornélie,  née  le  16  novembre  1849,  épousa, 

à  Anvers,  le  lé  mai  1860,  René  Jacques  délia  Faille  Waerioos,  né  à  An- 
vers, le  6  mai  1830  (Voir  page  188). 


1 


0BBLHAN0.  381 

D.  caaire  Marie  Josèplie  Gomélie,  née  le  SO  noYembre  18U. 

S.  Alolse  Marie  Josèpbe  Gornôlie,  née  à  Anvers,  le  S8  avril  1847. 


Vn  ter.  FLORBNTJosEPHaEELHANO,néle20août  ISlO.épousa, 
le  2  avril  1845,  Caroline  Thérèse  Marie  Josèphe  délia  Faille 
Levei^hem,  née  le  12  mars  1823,  sœur  de  Marie  Âlolse  José- 
phine ci-dessus,  dont  trois  enfants,  savoir  : 

A.  OdUe  Marie,  née  le  9è  septembre  1847. 

B.  Ludovic  Charles  Marie  Joseph  Gbblhand,  né  le  i  mars  1849. 
G.  Marie  Pauline,  née  le  14  juillet  18C(3. 


rv.  Jean  Baptists  Joseph  Gbblhand,  né  le  28  novembre 
1739,  mort  le  25  février  1815,  épousa,  le  22  avril  1767,  Marie 
Joséphine  de  Neuf,  morte  le  28  avril  181 6^  dont  treize  enfants^ 
entre  autres  quatre,  qui  suivent,  savoir  : 

A.  Paul  Joseph,  qui  suit,  V. 

B.  Charles  Joseph  Geelhand,  né  le  3  juin  177S,  mort  le  10  oeto- 
bre  1843,  membre  de  la  seconde  chambre  des  fitats  généraux,  vice-pré- 
sident du  tribunal  de  première  instance  d* Anvers,  chevalier  de  Tordre 
du  Lion  Belgique,  épousa,  le  7  septembre  1800,  Marie  Colette  délia 
Faille  Waerloos,  née  le  13  avril  1773,  dont  trois  enfants,  deux  morts 
sans  alliance  et  un  fils  : 

Oiarlfls  Geelhaud,  né  le  3  mais  1803. 

G.  Louis  Simon  Joseph  Geblhand,  né  le  U  Juillet  1777,  mort  le 
11  mai  1817,  épousa,  le  18  octobre  1803,  Thérèse  Joséphine  de  Wael, 
dont  quatre  enfonts  morts  en  bas  &ge  et  une  illle  : 

démence  Louise,  uée  le  31  mars  1815,  épousa,  le  6  septembre  1836,  Jacques 
Jean  Népomncdne  UUens. 


382  LA  BELGIQtJB  HÉRALDIQUE. 

D.  Maximillen  Joseph  Geblhand,  né  le  %  février  1779,  épousa,  le 
39  janTier  181S,  Marie  Thérèse  Joséphine  Stevens,  morte  le  %  jan- 
vier 1813,  dont  une  fllle  morte  sans  alliance. 

V.  Paul  Joseph  Geelhand,  né  le  10  avril  1771,  épousa,  le 
22  octobre  1810,  Sophie  Joséphine  Guyot^  née  le  il  juillet 
1779,  morte  le  20  septembre  1829,  dont  sept  enfants,  entre 
autres  quatre,  gui  suivent,  savoir  : 

A.  Sophie,  née  le  12  octobre  1801,  épousa,  le  28  novembre  1828, 
Charles  Jean  Joseph  Désiré  van  Langendonck,  né  le  24  mars  1791. 

B.  Constance,  née  le  4  juillet  1804,  épousa,  le  21  novembre  1838,  Au- 
guste délia  Faille  Waerloos,  né  le  4  septembre  1798. 

C.  Adélaïde,  née  le  17  septembre  1808. 

D.  François  Qbblhand,  né  le  14  mars  1808. 


38i  LA    BELGIOUE   HÉRALDIQUE. 

procureur  général  près  la  Cour  d'appel  de  Bruxelles,  comaiandeur  de 
l'ordre  de  Léopuld,  grand-eordon  de  Tordre  de  Saint-Staoislas  de  Russie, 
chevalier  de  première  classe  de  l'ordre  de  I^opold  d'Autriche,  et  de 
Lucie  Elisabeth  du  Monceau  de  Dergendael. 

B.  Charles  Louis  de  Geradon,  né  à  Verviers,  le  A  août  1838. 

C.  Félix  DE  Geradon,  né  au  château  de  Heuseur,  Liège,  le  13  août  1841. 
1).  Marie  Jeanne  Mathilde,  née  au  cIiMeau  de  Heuseur,  le  30  août  1846, 

morte  à  Liège  le  12  août  1863. 


6ERLÂCHE. 


bta,  potéa  Mr  «i   finMr  d«  ganlM,  fc— qaét,  lufiéfl  tt  traite  dt  nias.  Ciiim  :  «a   li«» 
rifftint  dt  infini 


La  famille  de  Gerlach,  ou  de  Gerlache  est  originaire  des 
provinces  Rhénanes,  où  l'on  cite  son  nom  depuis  les  temps  les 
plus  reculés.  Un  chevalier  de  Gerlach  est  compté  au  nombre 
des  gentilshommes  tués  à  la  bataille  de  Basweiller,  sous  le 
duc  Wenceslas,  en  1371.  C'est  à  cette  antique  race  que  se 
rattachent  les  différentes  branches  de  la  famille  de  Gerlache, 
établie  dans  le  duché  de  Luxembourg  et  que  Ton  trouve, 
en  1541,  jouissant  des  droits  et  des  privilèges  réservés  à  la 
noblesse  des  Pays  Bas.  C'est  à  partir  de  cette  époque  que 
Ton  peut  établir  sans  lacunes  et  d'une  manière  authentique 
et  positive,  la  généalogie  de  cette  famille  (!)• 

La  position  de  noblesse  de  la  Camille  de  Gerlache  a  été  re« 
connue  par  arrêté  royal  du  26  août  1843,  et  les  lettres 
patentes  du  16  janvier  1844,  conférant  le  titre  de  baron, 
transmissible  par  ordre  de  primogéniture. 

THnsRRY  Gebiach,  mentionné  dans  le  dénombrement  du 


(1)  Plusieiin  gânétlogistes  ont  donné  la  mdme  origine  à  la  famllte  des  6ar> 
laya,  titrée  Ticomte  dUupigny, 


386  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

duché  de  Luxembourg  de  l'année  1541,  parmi  les  gen- 
tilshommes exempts  de  taille  de  cette  province,  eut  un  fils, 
Jean,  qui  suit. 

Jean  Gerlagh  ,  mentionné  avec  son  père  et  au  même 
titre  dans  le  dénombrement  précité^  capitaine  de  cuirassiers 
au  service  de  Sa  Majesté  Catholique  le  Roi  Philippe  Ilj  eut 
un  fils,  Jean. 

\L  Jean  Gerlach,  dit  de  Gerlache,  seigneur  de  Loyarbre, 
de  Gomery,  de  Wachouru,  fils  de  Jacques  et  de  Marie  de 
Hédéré,  mort  à  Gomery^  le  11  avril  4738,  et  inhumé  au 
chœur  de  l'éghse  de  Bleid,  épousa,  le  19  septembre  1707, 
Marguerite  d'Artois,  née  le  17  mai  1688,  morte  le  14  mars 
1 749,  dont  neuf  enfants,  savoir  : 

A.  Marie  Josèphe,  dame  de  Loyarbre,  morte  à  Margny,  le  %  juil- 
let 1771,  épousa,  à  Gomery,  le  3  Juin  1737,  Jean  Gaspard  de  Mouatier. 
seignear  de  Margny  et  d'Herbeuval,  capitaine  de  cavalerie,  garde  du 
corps  de  Sa  Majesté  le  roi  de  Fraoce  Louis  XV,  chevalier  de  Saint  Louis, 
né  à  Margny,  le  11  juiiiet  1701,  Ûls  de  Jean  François  de  Moustier,  sei- 
gneur de  Margny  et  d*Herbeuval,  lieutenant  de  la  compagnie  de  Marchés, 
^artigny-dragons,  chevalier  de  Saint  Louis,  et  de  Martine  de  Harzet. 

B.  Marguerite,  née  en  1709,  morte  en  bas  âge. 
G.  Jean  Louis,  gui  sait,  VIL 

D.  Marie  Anne,  née  à  Berchiwée,  en  1715,  morte  le  10  mal  1773,  reli- 
gieuse carmélite  au  faubourg  de  Saint  Léonard,  à  Liège,  par  profession 
de  1743. 

E.  Elisabeth  Jeanne  Barbe,  née  à  Berchiwée,  en  1716,  morte  à  Gomery, 
le  9  février  17S3,  épousa,  à  Gomery,  le  37  novembre  1743,  Jean  Baptiste 
Antoine  de  Groulart  Jalbay,  seigneur  de  Surrister  et  de  Gomery,  né  à  la 
Sauvage,  le  15  février  lese,  mort  à  Gomery,  le  28  décembre  1749,  ûls 
aine  de  Jean  de  Groulart  Jalhay,  seigneur  de  Surrister,  de  Sosne  et  de 
Gomery,  et  de  Charlotte  de  Mathelin. 

F.  Marie  Cattierine,  née  à  Berchiwée,  le  21  octobre  1718,  morte  le 
10  janvier  1759,  religieuse  bernardine,  au  couvent  de  la  Paix  Dieu,  près 
de  Huy,  sous  le  nom  de  dame  IsabeUe,  en  1736. 

G.  Marie  Thérèse,  née  le  15  octobre  17i9,  morte  entant. 


obrulghe.  387 

H.  Jean  itienoe  Ferdinand  dk  Gbrlaghb»  oô  k  fiercbiwée,  le  SO  sep- 
tembre i7i3,  mort  au  berceau. 

I.  Jean  Baptiste  Félix  de  Gerlache,  né  à  fiercbiwée,  le  27  décem- 
bre 1733,  mort  à  Gomery,  le  30  mai  1775,  ordonné  prêtre  en  1705. 

VII.  Jean  Louis  de  Gerlacue,  seigneur  de  Gomery,  de 
Bleid,  de  Wachouru,  de  la  maison  forte  et  fief  de  Biourge,  de 
WailUmont  et  de  Berchiwée,  né  le  10  novembre  1711, 
mort  le  5  janvier  1787,  épousa»  le  15  novembre  1738,  Marie 
Antoinette  Sturm  de  Strormeck,  d'origine  alsacienne,  née 
le  17  novembre  1702,  morte  le  7  février  1776,  sœur  de 
Marguerite,  femme  de  Lambert  de  Prouvy,  seigneur  de  Flas- 
signy  et  du  Mesnil,  dont  six  enfants,  savoir  : 

A.  Jeanne  Margoerite,  née  à  Virton,  le  38  décembre  1739,  morte  au 
berceau. 

B.  Jean  Louis  Antoine  os  Gerlache,  qui  suit,  VIII. 

G.  François,  qui  suit,  VIII,  après  son  frère  Jean  Louis  Antoine. 

D  et  E.  Deux  jumeaux,  morts  le  Jour  de  leur[nai8sance,  à  Dercbiwée, 
le  10  décembre  1744.  * 

F.  Jean  fiaptiste  de  Geblache  de  Gomery,  seigneur  de  Bleid  et  de 
Bodange,  né  à  Bercbiwée,  le  3  mars  1746,  mort  à  Bodange,  le  16  sep- 
tembre iSOl,  sous  lieutenant  dans  la  compagnie  de  Sturm,  au  service  de 
TBlecteur  Palatin,  lieutenant  au  régiment  de  Vierset,  au  service  de  Sa 
Majesté  l'Impératrice  et  Reine,  en  1768,  prévôt  gouverneur  de  Neufcbà- 
teau,  épousa,  le  27  août  1776,  Jeanne  Elisabeth  de  Senocq,  morte  le 
22  février  1842,  ûlle  de  Jean  Bernard,  seigneur  de  Lancbette  et  de  Ves- 
queville,  et  de  Barbe  de  Thierry,  dont  deux  enfants  : 

a.  François  Pontian  A  lolphe,  fondateur  de  la  quatrième  branche. 
h,  Adrien  db  GBaLACBB,  mort  capitaine  d'infanterie,  dont  postérité. 

VIII.  Jean  Louis  Antoine  de  Gerlache,  seigneur  de  Go- 
mery, de  Loyarbre  et  de  Margny,  né  à  Bercliiw6e,  le  27  juil- 
let 1741,  mort  à  Gomery,  le  28  mars  1820,  lieutenant  au 
régiment  de  Bouillon^  au  service  de  Sa  Majesté  Très-Chré- 
tienne le  roi  Louis  XV,  retraité  après  la  campagne  de  Ha- 
novre, épousa,  à  Gomery,  le  13  mars  1765,  Jeanne  Barbe  de 


388  LA  BBLGIQUB  HÂBALDIQUB. 

Moustier,  sa  cousine  germaine^  née  à  Margny,  le  18  aviil 
1740^  fille  de  Jean  Gaspard,  seigneur  de  Mai^y^  et  de 
Marie  de  Gerlache,  dame  de  Loyarbre,  dont  neuf  enfants, 
savoir  : 

A.  Lucie  Marie  Antoinette  Jeanne,  née  k  WaiUimont,  le  13  décem- 
bre 1766,  épousa,  le  17  Janvier  1799,  Antoine  François  Catherine  de  Bar- 
rois,  baron  de  Manonville,  capitaine  d'inCsmterie,  chevalier  de  Saint 
Lools,  fils  de  Louis  Antoine  Joseph  de  Barrois,  baron  de  Manonville, 
comte  deKœur,  capitaine  de  dragons,  chevalier  de  Saint  Louis,  et  d*Anne 
Françoise  du  Bois  de  Riocoart,  mort  à  ManonviUe,  le  S5  mai  1863, 
veuf  en  secondes  noces  de  Marie  Sophie,  comtesse  de  Ficquelmont. 

B.  Jean  Baptiste  Charles  de  GBaLACHE,  né  à  Gomery,  en  1768,  mort 
sans  idliance,  le  19  juin  1787. 

G.  Jeanne  Barbe  Anne  Mathilde,  née  à  Margny,  le  U  mars  1769,  morte 
à  Gomery,  religieuse  bernardine,  à  Glairefontaine,  prèsd*Arlon. 

D.  Jeanne  Marie  Dorothée,  sœur  jumelle,  morte  à  Gomery. 

£.  Jeanne  Catherine  Agnès,  née  le  ti  janvier  1774,  morte,  sans  al- 
liance, à  Gomery,  le  16  mars  1853. 

F.  Marie  Françoise  Antoinette,  née  le  3i  décembre  1778,  morte,  sans 
aUiance,  à  Gomery,  le  33  janvier  1843. 

G.  Jeanne  Elisabeth,  née  à  Gomery,  le  11  février  1777. 

H.  Anne  Jeanne  Angélique,  née  le  %  août  1779,  épousa  Théodore  Jo- 
seph du  Rieux,  flls  de  Pierre  et  de  Gabrielle  de  Laittres,  dame  de 
Gomery. 

I.  Joseph  Gabriel  de  Gerlache,  né  à  Gomery,  le  U  novembre  1783, 
mort  sans  alliance,  le  20  avril  1880,  garde  d'honneur  sous  l'Empire  fran- 
çais. 


VIIL  François  de  Gerlache  de  Wauumont,  seigneur  haut 
justicier  de  Gomery,  né  à  Berchiwée,  le  10  février  1743, 
mort  à  Biûurge,  le  24  octobre  1791,  acquit  de  son  père, 
en  1773,  la  maison  forte  et  fief  de  Biourge,  qu'il  releva  du 
prince  de  Lœwenstein  Rochefort.  11  épousa,  à  Gomery,  le 
15  décembre  1766,  Marie  Marguerite  de  Groulart.  sa  cousine 
germaine,  damede  Surrister,  née  à  Gomery,  le  27  août  1744, 


GERLAGHE.  389 

morte  à  Biourge,  le  23  mars  1817,  fille  aînée  de  Jean  Baptiste 
Antoine  de  Groulart  Jalhay,  seigneur  de  Surrister  et  de 
Gomery,  et  d'Isabelle  de  Gerlache,  dont  douze  enfants, 
savoir  : 

A.  Jean  Baptiste  Anne,  qai  suit,  IX. 

B.  Jeanne  Antoine  Victoire,  née  à  Gomery,  le  il  octobre  1768,  morte  à 
Biourge,  le  13  janvier  1843,  sans  alliance. 

G.  Frédéric  Jean  Baptiste  Léopold  db  Gbblachb,  né  à  Gomery,  le 
16  novembre  1769,  mort  au  berceau. 

D.  Anne  Françoise  Justine»  née  le  1"  mars  1771,  morte  à  Gbarleville, 
le  17  février  1861,  ancienne  supérieure  générale  des  maisons  de  Tordre 
de  la  Providence,  religieuse  du  Sacré-Cœur,  à  Gbarleville. 

E.  Marie  Thérèse  Josèpbe  Dieudonnée,  née  à  Gomery,  le  1*'  jan- 
vier 1773,  morte,  sans  alliance,  à  Biourge,  le  7  septembre  1791. 

F.  Léopold  Jean  Baptiste  Gonstantin  de  Gbrlache,  né  à  Biourge,  le 
%i  février  1774^  mort  en  bas  âge. 

G.  Pierre  Eugène  Josepb  de  Gbrlachk,  né  à  Biourge,  le  SI  février  1774, 
mort  à  biourge,  sans  alliance,  le  8  septembre  18S2. 

H.  Jeanne  Isabelle,  née  à  Biourge,  le  31  août  1776,  morte  sans  alliance, 
le  11  octobre  1831. 

L  Jean  Baptiste  Emmanuel  de  Geblache,  né  à  Biourge,  le  S7 
mars  1778,  mort  à  Namur,  en  pension  chez  les  Pères  Récollets,  le 
n  février  1793. 

J.  Anne  Josepb  de  Gerlachb,  né  à  Biourge,  le  30  décembre  1780, 
mort  à  Differdange,  le  29  juillet  1880,  épousa,  à  Yzel,  le  K  mars  1806, 
Charlotte  du  Rieux,  fille  de  Pierre  et  de  Gabrielle  Isabelle  Elisabeth  de 
Laittres,  dame  de  Saint-Remy.  U  fonda  la  branche  de  Differdange,  ci- 
dessous. 

K.  Louise  Marie  GabrieUe,  née  à  Biourge,  le  30  janvier  1784,  morte  en 
bas  âge. 

L.  Etienne  Gonstantin,  baron  de  Gbrlache,  premier  président  de  la 
Cour  de  cassation,  etc.,  chef  de  la  troisième  branche. 

IX.  Jean  Baptiste  Anne  de  GeriAhb,  né  à  Gomerf,  le 
9  septembre  1767,  mort  à  Carignaiii  Ardemses,  le  21  avril 
1833,  membre  du  conseil  général  du  dépai*tement  des  Forêts, 

LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE,  IV.  Stt 


390  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

nommé,  en  1814,  par  Sa  Majesté  le  roi  Guillaume  I"  des 
Pays  Bas,  député  du  duché  de  Luxembourg,  à  la  seconde 
chambre  des  Etats  généraux  ,  avec  MM.  d'Hoffschmidt , 
d*01imart  et  Tomaco,  élu,  plus  tard,  député  du  corps 
équestre  aux  provinciaux  du  Luxembourg,  refusa  d'y  sié- 
ger. Il  épousa  :  1^  Au  château  de  Rossignol,  le  24  mars 
1824,  Joséphine  Ernestine  de  Laittres,  morte  à  Carignan, 
le  21  mai  1826,  fille  de  Robert  Joseph  de  Laittres,  seigneur 
de  Saint  Mard  et  de  Rossignol,  membre  de  Tétat  noble  et  du 
corps  équestre  du  Luxembourg,  et  de  Jeanne  Marguerite 
Josèphe  de  Maillard  de  la  Martinière  Gorcy,  baronne  de 
Brandebourg;  2"  le  16  novembre  1828,  Louise  Marie  Perrine, 
comtesse  de  Roucy,  fille  d'Armand  Louis  Edmond,  comte  de 
Roucy,  premier  pair  de  Champagne,  seigneur  de  Cheveuge, 
de  Laubrelle,  etc.,  ancien  page  du  roi  Louis  XY,  lieutenant 
colonel  de  cavalerie,  chevalier  de  Saint  Louis,  et  de  Char- 
lotte Marie  Ursule  de  TEscamoussier  de  Sorbey,  petite  fille 
de  François  Louis,  comte  de  Roucy,  et  de  Françoise  Louise 
Antoinette,  comtesse  de  Marchin,  fille  de  Pierre  Antoine  de 
Lux,  comte  de  Marchin  et  du  Saint  Empire  romain,  baron 
de  Noirefontaine,  et  de  Marie  Anne  Louise,  baronne  deSmac- 
kers  de  Mirwart. 

Il  eut  du  premier  lit  un  fils,  savoir  : 

A.  Eugène  Jean,  qui  soit,  X. 

U  eut  du  second  lit  un  fils,  savoir  : 

B.  Charles  Antoine  de  Gerlaghe,  né  à  Stenay,  le  i  septembre  1819, 
mort  à  Garignan,  le  16  septembre  1834. 

X.  Eugène  Jean  DE  Gerlaghe,  né  à  Carignan,  le  15  mai 
1826,  héritier,  en  1842,  du  château  et  de  Tancienne  sei- 
gneurie de  Saint  Mard,  héritier,  en  1852,  du  château  et  de 
l'ancien  fief  de  Biourge,  attaché  à  la  légation  de  Belgique  à 


OERLACHE.  39! 

Londres,  en  1848,  secrétaire  de  seconde  classe  en  1850,  em- 
brassa ensuite  Tétat  ecclésiastique,  et  devint  membre  de  la 
compagnie  de  Jésus  en  1854. 

Il  fut  reçu  à  Florence,  le  5  avril  1853,  chevalier  de  justice 
de  Tordre  de  Saint  Etienne  de  Toscane,  sur  preuves  de  seize 
quartiers,  savoir  : 

Obrlache,  Groalart,  Laittres,  Maillard, 

Artois,  Matiielin,  Everlange,  Bernard, 

Sturm,  Gerlaghe,  Capitaine,  Marchand  d'Ansembourg 

Millet,  Artois,  Cornet.        Anethan. 


IX.  Ani^e  Joseph  de  Gerlaghe,  né  à  Biourge,  le  30  dé- 
cembre 1780,  mort  à  Differdange,  le  29  juillet  1850»  épousa, 
à  Yzel,  le  5  mars  1805,  Jeanne  Charlotte  du  Rieuz,  fille  de 
Pierre  et  de  Gabrielle  Elisabeth  de  Lailtres,  dame  de  Saint 
Remy ,  dont  six  enfants,  savoir  : 

A.  François  Hyacinthe  Dieudonné,  qui  suit,  X. 

B.  Joséphine*  née  en  iSOe,  épousa  M.  Franqnlnet,  directeur  des  do- 
maines, à  Arlon. 

G.  MathUde,  née  en  iSid,  épousa  N.  Legénlssel,  officier  au  service 
d'Egypte. 

D.  Auguste  Eugène  db  Qbrlaghb,  né  en  1821,  épousa  à  Barcenalle, 
Namur,  le  10  Juin  1868,  Léocadie  van  Eyll,  fille  de  N.,  baron  van  Eyli, 
et  de  r^.,  comtesse  de  Oourcy  Seraincbamps. 

B.  Anne  Stéphanie,  née  en  i8)6,  religieuse  au  couvent  de  la  YisitaUon, 
à  Bruxeiles. 

F.  Edouard  Théodore  de  Gerlachb,  né  en  1837. 

X.  François  Hyacinthe  Dieudonné  ob  Gbrlaghe,  né  le 
16  mars  1810,  commissaire  d'arrondissement,  à  Diekirch, 


?92  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

en  1837,  de  Namur,  en  1839,  de  Gbarleroi,  en  1847,  épousa, 
le  29  juin  1837,  GuiUelmine,  baronne  vander  Straten  Waii- 
let,  morte  au  château  de  Gomery,  le  20  octobre  1864,  fille 
d'Alexandre  Joseph  Charles,  baron  van  der  Straten  Waillet, 
et  de  Marie  Josèphe  Henriette  van  Eyll,  dont  neuf  enfants, 
savoir  : 

A.  Louis  Joseph  Paul  de  Gerlaghs,  né  le  16  avril  1838. 

B.  Jeanne  Âlexandrine  Marie,  née  le  16  juillet  1839. 
G.  Louise  Victoire  Françoise,  née  le  15  avril  i841. 

D.  Marie  Eugénie  Louise,  née  le  14  décembre  1842. 

E.  Pauline  Marie  Stéphanie,  née  le  95  mars  18U. 

F.  Ebles  Charles  Henri  de  Gbrlache,  né  le  7  juillet  1845. 

G.  Augustine  Joséphine  Marguerite,  née  le  17  juillet  1847. 
H.  Louise  Marie  Pauline,  née  le  17  janvier  1849. 

I.  Joseph  Marie  de  Gbrlaghb,  né  le  8  septembre  1850. 


VI.  Etienne  Constantin,  baron  de  Gerlaghe,  membre 
de  la  seconde  chambre  des  Etats  généraux  des  Pays  fias, 
président  du  Congrès  national  et  de  la  Chambre  des  repi-é- 
sentants,  premier  président  de  la  Cour  de  cassation,  di- 
recteur annuel  de  TAcadémie  royale,  président  de  la  Com- 
mission royale  d'histoire,  membre  du  Conseil  héraldique, 
grand  cordon  de  Tordre  de  Léopold,  décoré  de  la  Croix  de 
fer,  officier  de  la  Légion  d'honneur,  conunandeur  des  ordres 
de  Pie  IX  et  de  Saint  Grégoire  le  Grand,  né  le  26  décem- 
bre 1785,  épousa,  Anne  Catherine  Busschman,  morte  le 
29  avril  1859,  dont  trois  enfants,  savoir  : 

À.  Yictorine  Wilhelmine,  née  le  6  mai  1818. 
B.  Isabelle  Elisabeth  Eugénie,  née  le  ^  Juin  1810,  religieuse  au  Sacré 
Gœur,  à  Gharlevllle. 


GESTEL. 


Cocié  dt  slttople  et  d'argcal,  à  Irabllou  der««  au»  ra«tr«,  matée  et  laapaMée  4e  goemlesy  4c«s 
eo  dMf  et  naen  polale.  GiMita  :  oa  lion  d'artmtnaiMaat,  tenaat  de  li  pette  dezlre  use  épde  d'sffMt 
génie  d'er,  ealra  w  vol  à  rtaU^ve  d'erfmt  de  tlnople. 


Van  Gestel  est  une  ancienne  famille  patricienne  de  Bois 
le  Duc,  riche  d'honneur  et  de  glorieux  souvenirs. 

Jacques  van  Oudenhove,  dans  sa  description  de  la  ville  de 
Bois  le  Duc,  écrite  en  hollandais,  Cbristophore  Butkens,  dans 
les  Trophées  du  Brabanty  mentionnenti  de  1212  à  1397,  plu- 
sieurs échevins  de  Bois  le  Duc,  du  nom  de  van  Ghestel  et  de 
Gestel,  appartenant  à  la  famillei  mais  qui  ne  se  rattachent 
pas,  par  filiation  suivie,  aux  généalogies  données  par  nos 
devanciers.  Nous  ne  mettons  nullement  cette  parenté  en 
doute,  mais  nous  regrettons  de  ne  pouvoir  les  comprendre 
dans  une  descendance  suivie.  Ce  qui  confirme,  cependant , 
incontestablement,  suivant  nous,  des  liens  de  consanguinité 
directe,  c'eçt  que  le  sceau  original  en  argent  de  Franco  van 
Ghestel,  échevin  de  Bois  le  Duc  en  1363,  cité  par  van  Ouden- 
hove, est  conservé  dans  les  archives  de  la  ville.  Il  porte  Té- 
cusson  à  trois  lions  brisé  d'un  lambel,  ou  on  lit  en  exergue  : 
S.  Franconis  (TGhestel  scabini  in  Buscho, 

I.  Henbi  van  Gestel  eut  un  fils,  Jean,  qui  suit,  IL 

« 

IL  Jean  van  Gbstbl  eut  un  fils,  François,  qui  suit,  III. 


396  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

III.  François  van  Gestel,  mort  à  Bois  le  Duc  et  inhumé, 
avec  ses  deux  femmes,  dans  Téglise  de  Saint  Jean  TEvangé- 
liste,  sous  une  pierre  tumulaire  existant  encore,  gravée 
d'une  épitaphe  rappelant  aussi  la  mémoire  de  son  fils  Henri 
et  des  armes  de  van  Gestel,  Noodstock ,  van  Erp  et  Yuchts, 
conseiller  de  Bois  le  Duc  en  1586  et  1590,  épousa  :  l"*  Jeanne 
Noodstock,  morte  le  14  septembre  1553  ;  et  2*  Christine  van 
Erp,  morte  le  6  mai  1606. 

Il  eut  deux  enfants^  savoir  : 

À.  Henri,  qui  sait,  IV. 

B.  Jean  van  Gestel,  dont  la  postérité  est  éteinte. 

rV.  Henri  van  Gestel,  mort  à  Bois  le  Duc  le  12  mars  1636, 
et  inhumé  dans  Téglise  de  Saint  Jean  TÉvangéliste ,  avec  sa 
femme,  sous  la  pierre  tumulaire  de  ses  pai'ents,  dix  neuf 
fois  échevin  de  Bois  le  Duc,  de  1585  à  1628,  et  deux  fois  pré- 
sident^ fut  mêlé  à  tous  les  événements  gui  s'accomplirent  à 
Bois  le  Duc  pendant  les  longues  années  de  son  administra- 
tion. Il  donna  surtout  de  nombreuses  preuves  de  son  dévoû- 
ment  au  souverain  et  de  son  attachement  a  la  foi  catholique. 
Lieutenant  d'une  des  quatre  gildes  de  Bois  le  Duc,  celle  de 
Saint  Christophe,  il  contribua  puissamment,  avec  Claude  de 
Berlaymont,  commandant  de  la  ville,  à  repousser  le  coup  de 
main  tenté,  le  19  janvier  1585,  par  le  comte  Philippe  de 
Hohenlohe,  placé  à  la  tête  de  forces  relativement  considé- 
rables. II  fut,  en  reconnaissance  de  sa  bravoure  et  de  son 
succès,  élu  échevin  le  8  novembre  de  la  môme  année  1585. 

Sergent  major  de  la  ville  et  capitaine  de  la  gilde  de  Saint 
Christophe,  il  fit  pi^euve  de  la  môtue  énergie  et  du  même 
dévoûment  dans  des  circonstances  plus  critiques  encore, 
lors  du  siège  infructueux  de  Bois  le  Duc  par  Maurice  de 
Nassau. 

Après  cet  événement,  Henri  van  Gestel  et  Guillaume  Reys 


GB8TEL.  S97 

reçurent  une  lettre  de  créance  du  magistrat  de  Bois  le  Duc, 
afin  de  solliciter  des  archiducs  les  ressources  nécessaires 
pour  relever  la  ville  de  ses  désastres.  Cette  mission  remit  en 
mémoire  aux  archiducs  Albert  et  Isabelle  les  services  rendus 
par  Henri  van  Gestel  et  Guillaume  Reys,  qui  avaient  tant 
contribué  à  maintenir  une  des  villes  les  plus  importantes 
des  Provinces  Unies  sous  la  domination  espagnole.  En  récom- 
pense, ils  délivrèrent  aux  deux  vaillants  défenseurs,  députés 
de  Bois  le  Duc,  des  lettres  de  noblesse,  sans  finances^  datées 
de  Nieuport,le  29  janvier  1602. 

Henri  van  Gestel  ne  survécut  pas  longtemps  à  la  prise  de 
Bois  le  Duc  par  Frédéric  de  Nassau,  après  cinq  mois  de 
siège,  en  1628. 

U  avait  épousé  Jeanne  de  Yucht  ou  Yuchts,  fille  de  N...  et 
de  Jeanne  Noodstock,  morte  le  9  juin  1631 ,  dont  trois  enfants, 
savoir  ; 

A.  Pierre,  qui  suit,  Y. 

B.  François  van  Gestel,  mort  à  Bois  le  Dac,  le  26  mars  1610,  et 
inhumé  à  Saint  Jean  FEvangéliste,  où  l'on  voit  encore  sa  pierre  tumu- 
laire  portant  inscription  et  armoiries,  et  dont  la  succession  fat  partagée 
par  acte  dn  19  mai  1640,  entre  les  enfants  de  son  firëre  Pierre,  mort  à 
cette  époque,  licencié  es  lois,  protonotaire  apostolique,  archidiacre  et 
chanoine  gradué  de  réy$ché  de  Bois  le  Duc. 

G.  Estber,  morte  le  tl  mai  1663,  et  inhumée  à  Moor  Gestel,  épousa 
Jean  de  Cock,  échevin  de  Bois  le  Duc,  de  1617  à  1620,  en  1637  et  en  1698. 

Y.  PiBRBE  VAN  Gestel,  émigré  après  l'annexion  de  Bois  le 
Duc  aux  Provinces  Unies,  mort  en  1635,  licencié  es  lois, 
douze  fois  échevin  et  deux  fois  président  de  Bois  le  Duc,  de 
1605  à  1627,  échevin  de  Breda  en  1630  et  1631,  bourgmestre 
en  1622,  de  nouveau  échevin,  de  1633  à  1635,  épousa,  à  Bois 
le  Duc,  le  14  octobre  1606,  Esther  Maes^  fille  de  Thomas,  re- 
ceveur des  domaines  de  Sa  Majesté,  et  de  Gervaise  Grau- 
v^ers  de  Lambrouck,  nièce  de  Gisbert»  quatrième  évéque  de 


398  LA  BBLOIQUE  HÉRALDIQUE. 

Bois  le  Duc»  dont  il  eut,  outre  une  fille  non  mariée,  cinq 
autres  enfants,  savoir  : 

A.  Isabelle,  épousa  Paul  Rodolphe  Fierlants,  alferez,  puis  major  de 
cavalerie  au  service  de  Sa  Majesté  Catholique,  et  enQn  chef  mayenr  de 
Campenhout. 

B.  François  van  Qbstbl,  né  à  Bois  le  Duc»  le  48  octobre  1609,  mort  à 
Prague,  lieutenant  au  service  de  Sa  Majesté  Impériale  et  Royale  Apos- 
tolique. 

G.  Gatherbie,  morte  à  Middelroy,  eu  i69i«  religieuse  à  Middèlroy. 

D.  Jean  van  Gbstel,  né  à  Bois  le  Duc,  le  3  novembre  1613,  mort  à 
Bois  le  Duc,  en  1669,  religieux  de  l'ordre  des  récollets. 

E.  Henri,  qui  suit,  YI. 

YI.  Henri  yan  Gtbstel,  né  le  24  mars  1621,  mort,  ainsi  que 
sa  femme,  après  le  17  novembre  1672,  comme  il  appert  d'un 
acte  de  cette  date  où  elle  est  ncHumée  fondée  de  pouvoirs  de 
son  mari,  drossart  de  la  seigneurie  de  Berlicom,  receveur 
adjoint  au  receveur  de  Sa  Majesté,  au  quartier  de  Tirlemont, 
où  il  s'était  fixé,  mayeur  et  receveur  de  Lummen,  par  cumul 
et  par  lettres  patentes  du  1 3  mars  1 658,  épousa  Marie  Ger- 
trude  van  Hedickhuysen,  fille  de  Josse,  seigneur  d'Eckart, 
et  de  Marie  Houvelmans,  dont  dix  enfants,  trois  fils  morts 
en  bas  âge  ou  sans  alliance,  une  fille  non  mariée  et  six  qui 
suivent,  savoir  : 

A.  Martin,  qui  suit,  VIL 

B.  Josse  Henri  Paul  van  Gkstbl«  religieux  récollet. 

G.  Pierre  van  Gestel,  capitaine  et  gouverneur  de  Sestino,  près  de 
Florence,  commandant  de  Porto  Ferrajo,  se  maria  en  Italie. 

D.  Esther  Faustine  Antoinette,  épousa,  à  Bruxelles,  le  98  octo- 
bre 1701,  Henri  Bruitsma,  conseiller  au  grand  conseil. 

£•  Jean  Paul  Théodore  van  Gbstel,  né  à  Tirlemont,  le  37  décem- 
bre 1668,  lieutenant  grand  veneur  au  quartier  de  Louvain,  épousa 
Marie  Catherine  van  Heusden  van  Elshout,  veuve  de  Josse  Bernaerts, 
conseiller  au  grand  conseil. 

F.  Anfie  Gatberine,  dont  M  armes  sont  réunies  âvec  celles  de  son 


ÙWBTBh.  390 

maiii  sur  une  verrière  au  eoavem  des  récoUela,  à  Anvers,  épousa  Go- 
defroid  Verbeeck. 

VU.  Mabtin  van  Gestel,  né  à  Yllvorde,  le  26  octobre  1651 , 
mort  à  Bruxelles,  le  8  décembre  1723,  et  inhumé  dans  Téglise 
des  Saints  Michel  et  Qudule,  admis  dans  la  boui^ieoisie  de 
Bruxelles,  par  serment  du  26  mai  1683,  épousa,  à  Bruxelles, 
le  7  mars  1684,  Catherine  Canteleur,  dont  six  enfants,  cinq 
morts  en  bas  âge  ou  sans  alliance,  et  Pierre  Balthazar,  qui 
suit,  VIII. 

YlII.  PiERRB  Bâlthazar  VAN  Gestsl,  né  à  Bruxelles,  le 
6  janvier  1691,  mort  à  Bruxelles,  le  10  février  1744,  et  inhumé 
dans  Téglise  des  Saints  Michel  et  Gudule,  épousa,  à  Téglise 
de  Saint  Nicolas,  le  l"juîn  1716,  Anne  Thérèse  van  Beveren, 
mortele2  juillet  1740  et  inhumée  dans  l'église  des  Frères 
Mineurs,  à  Bruxelles,  dont  douze  enfants,  neuf  morts  en  bas 
âge  ou  sans  postérité  et  trois  qui  suivent,  savoir  : 

A.  Elisabeth,  épousa  Jacqaes  van  der  Meeren. 

B.  Bgide,  qui  suit,  TX. 

G.  Alexandre  van  Obstbl,  nô  à  Bruxelles,  le  iS  septembre  i7l6,  mort 
à  Alost,  le  30  juillet  1794,  religieux  an  couvent  des  carmes  à  Alost, 
sous  le  nom  claustral  de  frère  Sigismond  de  Sainte  Elisabeth;  prédica- 
teur dlstlngné,  profès  pendant  cinquante  deux  ans,  prêtre  pendant 
quarante  huit  ans. 

IX.  ÉomB  ou  Gilles  van  Gestel,  né  à  BruxelleSi  le  19  juil- 
let 1724,  mort  à  BruxeIleS|le  16  juillet  1800,  licencié  es  lois, 
conseiller  de  la  ville  de  Bruxelles,  de  1783  à  1787,  épousa,  à 
Anvers,  le  20  décembre  1753,  Isabelle  Thérèse  Marie  Josèpbe 
Bertryn,  morte  à  Bruxelles,  le  12  mai  4795,  dont  huit  en- 
fants, quatre  morts  sans  alliance  et  quatre  qui  suivent, 
savoir  : 

A.  Catherine  Christine  Marie,  née  à  Bruxelles,  Je  S0  lévrier  4760,  morte 
le  )7  avril  I8S3,  épousa  Pierre  Joseph  Stas. 


400  LA  BSLaïQUB  HÉRALDIQDB. 

fi.  Philippe  B^lde  Joseph  van  Gbstbl,  né  à  Bmelles,  le  Iti  juil- 
let 1788,  mort  le  3  noTembre  1813,  épousa  Marie  Joseph  Godfroy. 
G.  Jean  Laurent  Joseph,  qui  suit,  X. 
D.  Jacques  Jean  Joseph,  fondateur  de  la  seconde  branche. 

X.  Jean  Laurent  Joseph  van  Gestel,  né  à  Bruxelles,  le  10 
août  1764,  mort  le  19  décenibre  1822,  épousa  Jeanne  Cathe- 
rine de  Walsche»  morte  en  1816,  dont  un  fils,  mort  sans 
alliance,  et  trois  filles.  Une  seule  fut  mariée,  savoir  : 

A.  Barbe  Colette,  épousa  Pierre  Michel  van  der  Stichel,  né  le  i%  oc- 
tobre 1805,  fils  de  Jean  Baptiste  et  de  Jeanne  van  der  Haeghen. 


X.  Jacques  Jean  Joseph  yan  Gtestel,  né  à  Bruxelles ,  le  23 
octobre  1766,  épousa,  à  Bruxelles,  le  7  novembre  1800, 
Suzanne  Catherine  van  den  Daele,  née  à  Bruxelles,  le  27  jan- 
vier 4768,  morte  le  23  mai  1823,  fille  de  Josse  et  d'Isabelle 
Schuermans,  dont  im  fils,  Prosper  Désiré  Philippe  Jacques^ 
qui  suit,  XI. 

XI.  Paosper  Désiré  Philippe  Jacques  van  Gtestbl,  né  à 
Bruxelles,  le  7  décembre  1801 ,  reconnu  dans  ses  droits  nobi- 
liaires par  lettres  patentes  du  30  décembre  1860,  épousa,  à 
Bruxelles,  le  20  août  1828,  Joséphine  PétroniUe  du  Mont,  de 
la  famille  du  Mont  de  Burlet,  fille  de  Jean  Baptiste  et  d'Isa- 
belle Marie  van  Nieuwkerke,  petite  fille  de  Josse  François 
Joseph  du  Mont,  généalogiste  estimé,  dont  deux  enfants, 
savoir  : 


GE8TEL.  401 

A.  Edouard  Prosper  Eugftne  van  Gestbl,  né  à  Bruxelles^  le  3  juil- 
let 1831,  épousa,  à  Scbaerbeeck  lez  Bruxelles,  le  10  juillet  1855,  Elisa 
Joséphine  Constance  Julienne  de  Buisseret,  née  à  Saint  JosseTen  Noode 
lez  Bruxelles,,  le  f%  novembre  1836,  fiiie  de  François  Etienne  et  de  Marie 
Gatberine  Jeanne  Julienne  Borremans. 

B.  Louise  Joséphine  Isabelle,  née  à  Bruxelles,  le  31  juin  1833,  épousa, 
à  Saint  Josse  Ten  Noode,  le  12  décembre  1850,  Armand  Smits,  ancien 
ofQcler  au  service  de  Sa  Majesté  Catholique  la  reine  dona  Maria ,  né  à 
Bruxelles,  le  2i  septembre  1817,  fils  de  Mathieu  Edouard,  ancien  réfé- 
rendaire au  Conseil  d'Etat,  et  de  Jeanne  Louise  Justine  van  Baerle. 


GHELGKE. 


Db  tABii,  à  la  fMM  d'or  ■ccompf  ée  de  lr*b  bCMSU  d'ArfBOl  efaavfé*  d'ani  croix  patte*  d*  table. 
atkvwm  :  rooromé.  Cmiia  :  on  d«alila  val  doat  «d«  alla  a»l  d'or,  l'aalrc  da  fable. 


Gheicke,  originaire  de  Bailleul,  s'est  fixé  à  ïpres. 

I.  Gérard  de  Ghelgke  eut  six  enfants,  dont  deux  filles  non 
mariées  et  quatre  fils,  savoir  : 

A.  Georges,  qui  suit,  n,  après  son  frère  Victor. 

B.  Victor,  qui  suit,  II. 

G.  Mathieu  db  Ghelgkk,  épousa:  i"  le  13 août  1893,  Marie  van  Ëeckc ; 
et  S*  le  30  avril  lOOS,  Catherine  Zedts. 

D.  Jacques  de  Ghelgké,  épousa,  le  9  octobre  1699,  Jossine  Vereecke, 
dont  six  enfants,  trois  fils  et  trois  filles  sans  alliance  connue. 

II.  Victor  de  Ghelcks  épousa  Marie  van  Hedeghem,  ou 
van  Hondeghem,  dont  huit  enfants,  entre  autres,  Victor, 
Tainé,  qui  suit,  m. 

m.  Victor  de  Ghelgke,  né  le  24  février  1587,  épousa,  le 
17  septembre  1618»  Pétronille  Hobbels,  dont  cinq  enfants, 
sans  alliance  connue. 


404  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

II.  Georges  de  Ghelgke,  conseiller  d'Ypres  en  1639,  1644, 
1646,  1651,  1653,  échevin  dTpresen  1640, 1645,  1651,  1655, 
épousa,  le  16  août  1588,  Pauline  van  Eecke,  morte  à  Ypres, 
le  26  février  1648,  dont  huit  enfants,  quatre  sans  alliance 
connue  et  quatre  qui  suivent,  savoir  : 

A.  Georges,  qui  suit,  III. 

B.  Martin,  qui  suit ,  III,  après  ses  frères  Georges  et  Jean. 

G.  Péronne  ou  Pétronilie,  née  le  18  décembre  iSOl,  morte  à  Fumes, 
épousa  :  1«  le  23  octobre  1621,  Jean  Haeide;  et  2*  Jacques  Rousseau. 
D.  Jean,  qui  suit,  III,  après  son  frère  Georges. 

III.  Georges  de  Ghelgke,  mort  à  Ypres,  le  9  octobre  1669  et 
inhumé  à  l'église  de  Saint  Martin,  épousa,  le  22  janvier  1611, 
Martine  Nieulaets,  dont  dix  enfants,  huit  morts  en  bas  âge 
ou  sans  postérité  et  deux  autres,  savoir  : 

Â.  Louis,  qui  suit,  IV. 

B.  Anne,  morte  sans  enfants,  le  17  décembre  1S8S,  épousa:  I*  Fran- 
çois Ghyselrecbt;  et  2*  en  i<MM^,  Ignace  Serveleys. 

IV.  Louis  DE  Ghelckb,  licencié  es  lois,  échevin  d'Ypres,  né 
le  27  août  1634,  mort  le  5  novembre  1667,  épousa,  le  12  mars 
1665,  Marie  Catherine  van  de  Pitte,  dont  il  n'eut  pas  d'en- 
fants. 


III.  Jean  de  Ghelgke  épousa  Marie  Bonaert,  dont  trois  en- 
fants, un  fils,  mort  sans  alliance  connue  et  deux  gui  suivent, 
savoir  ;  .  • 

A.  Catherine,  née  à  Ypres,  le  17  novembre  1617,  épousa  Pierre  vao 
Eeclihoutte. 
B  Louis,  qui  suit,  IV. 


GHELGKS.  405 


IV.  Louis  de  Ghblgke  épousa  Catherine  Proventier,  dont 
un  fils  et  une  fille,  sans  alliance  connue. 


III.  Martin  de  Gbelgke,  né  le  28  novembre  1594,  mort  le 
7  décembre  1648,  épousa  Christine  Thibault,  morte  en  1648, 
fille  de  Jacques  et  de  Christine  Walwein,  dont  six  enfants. 
Trois  moururent  sans  alUance  connue;  trois  suivent,  savoir  : 

A.  Tbomas  db  Qhblcke,  né  le  13  mars  1631,  prêtre  de  la  compa- 
gnie de  Jésus. 

B.  Jacques  de  Ghelgkb»  religieux,  mort  à  Gand. 
G.  Louis,  qui  suit,  IV. 

IV.  Louis  deGhelgke,  né  à  Bailleul,  le  20  novembre  1633, 
mort  à  Bailleul, le  6  janvier  1679,  avouéde  Bailleul,  épousa  : 
1*  à  Bailleul,  le  5  avril  1655,  Catherine  Sennesael,  née  le 
10  janvier  1629,  morte  à  Bailleul,  le  24  juillet  1662,  fille  de 
Pierre  et  de  Louise  de  Conynck;  2<»le20  novembre  1663, Ma- 
rie Yrammont,  née  le  4  octobre  1641,  morte,  avec  ses  quatre 
enfants  mineurs,  dans  un  incendie,  à  Bailleul,  le  8  mai  1681, 
fille  de  Jean  et  de  Marie  Servilaiu. 

Il  eut  du  premier  lit  six  enfants.  Cinq  moururent  en  bas 
âge  ou  sans  alliance  connue  ;  le  sixième,  Jacques  Ignace, 
qui  suit,  Y. 

V.  Jacques  foNACs  de  Ghelcke,  seigneur  de  Zavelputte, 
né  à  Bailleul,  le  12  mars  1661,  mort  le  10  octobre  1720,  éche- 
vin  dTpres,  en  1701  et  1705,  épousa,  le  12  juillet  1695,  Marie 
Joséphine  Colenbuen,  fille  de  Jacques  et  de  Marie  Baelde, 
dont  trois  enfants,  morts  sans  alliance,  et  Jacques  Laurent, 
qui  suit.  VI. 

YI.  Jacques  Laurent  de  Ghelckb,  seigneur  de  Zavelputte 

LA  BBLOIQUB  HÉRALDIQUE,  IV.  M 


'i06  l'A   BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

et  de  Grracht,  anobli  par  lettres  patentes  du  23  décembre 

1771,  né  à  Ypres,  le  10  août  1703,  mort  à  Ypres.  le  7  juin 

1772,  et  inhumé  a\ec  sa  femme,  à  Saint  Martin,  licencié  es 
lois,  échevin,  chef  tuteur  d'Ypres,  épousa,  à  Ypres,  le  27  dé- 
cembre 1730,  Geneviève  Antoinette  de  Wavrans,  morte  le 
13  avril  1750,  fille  d'Eugène  Innocent  et  de  Marie  Jeanne  Que- 
val,  dont  onze  enfants  ;  sept  morts  sans  alliance  connue,  et 
quatre,  qui  suivent,  savoir  : 

A.  Jacques  André  Jean  de  Giielgke,  seigneur  de  Zavelputte  et  de 
Graclit,  né  à  Ypres,  le  14  Janvier  1733,  mort  sans  alliance,  à  Ypres,  le 
37  octobre  1789,  et  inbamé  à  Saint  MarUn,  échevin  dTpres. 

B.  Gattierine  Thérèse  Françoise,  née  à  Ypres,  le  19  janvier  1737, 
morte  à  Ypres,  le  ii  juillet  1819,  épousa,  le  13  septembre  1763,  Joseph 
de  Patin  de  Letuwe»  échevin  d'Ypres,  fils  de  Charles  Joseph  et  de  Ge- 
neviève Mombrey,  sa  femme  du  second  lit. 

G.  Eugène  François  Xavier,  qui  suit.  Vil. 

D.  Emmanuel  Antoine,  fondateur  de  la  seconde  branche  éteinte. 

Yll.  Eugène  François  Xavier  de  Ghelcke,  seigneur  de  Za- 
velputte et  de  Gracht,  né  à  Ypres,  le  11  mai  1738,  mort  à 
Lille,  où  il  avait  été  emmené  en  otage  par  les  Français»  le  9 
février  1795,  échevin  d'Ypres  en  1744,  épousa,  le  11  janvier 

1773,  Joséphine  Thérèse  Constance  Huughe,  morte  à  Ypres, 
le  10  avril  1784,  iille  de  Charles  Ignace  Joseph,  seigneui*  de 
Peutevin,  Ooskleeme  et  Reebroeck,  échevin  de  la  ch&tellenie 
d'Ypres,  et  de  Jeanne  Anne  Vemiramen,  sa  femme  du  pre- 
mier lit,  dont  8dz  enfants ,  deux  morts  jeunes  et  quatre  qui 
suivent,  savoir  : 

A.  Marie  Joséphine  Caroline,  née  à  Ypres,  le  S3  octobre  1773,  morteà 
Ypres,  le  23  mai  1853,  épousa,  à  Ypres,  le  30  avril  1809,  Charles  Cbré- 
lien  Ignace,  chevalier  Hynderick,  né  à  Ypres,  le  !•'  octobre  1759,  mort 
à  Ypres,  le  9  février  1823,  fils  de  Pierre  Jean  François,  seignenr  de 
Theulegoet,  créé  chevalier  héréditaire  par  lettres  patentes  du  3  mars  1789, 
et  de  Suzanne  Thérèse  de  Baus. 


GHELGKfi.  407 

B.  Félix  Joseph  François,  qui  suit,  VIII,  après  son  frère  André 
Charles  Henri. 

G.  Amélie  Caroline  Catherine,  née  à  Ypres,  le  26  mars  1778,  morte  à 
Ypres,  le  17  mai  18U,  épousa .  le  S5  novembre  1819,  Charles  Joseph 
Louis  Walwein,  mort  à  Ypres,  le  8  avril  1839,  fils  de  Joseph  Antoine 
et  de  Marie  Anne  Jacqueline  van  den  Peereboom. 

D.  André  Charles  Henri,  qui  suit,  VIII. ^ 

VIII.  André  Charles  Henri  D£  Ghelgke,,  né  à  Ypres,  le 
27  janvier  1780,  mort  à  Ypres,  le  10  mars  1842,  épousa,  le 
5  octobre  1802*  Marie  Anne  Louise  de  Limon,  née  le  25  mars 
1778,  morte  à  Ypres,  le  18  avril  1812,  fille  de  Guillaume 
Joseph  et  de  Marie  Joséphine  Merghelynck,  dont  quatre  en- 
fants, un  fils  mort  en  bas  âge  et  trois  qui  suivent,  savoir: 

A.  Marie  Cécile  Xavlère,  née  à  Ypres,  le  10  novembre  1808,  morte  i 
Bruges,  le  8  août  1860,  épousa,  i  Ypres,  le  S3  novembre  1820,  Richard 
Jean  Ghislain  van  de  Walle,  fils  de  Jacques  Antoine  et  d*Anne  Kes- 
teloot 

B.  Eugénie  Justine  Félicité  Ghislaine,  née  à  Ypres,  le  7  novembre  1810, 
épousa,  à  Ypres,  le  1*"  janvier  1833,  Edouard  Pierre  Joseph  Ruzette, 
mort  le  10]uUi  1853,  à  Tftge  de  cinquante  huit  ans,  fils  de  Haximilieû 
Marie  Emmanuel  Joseph  et  de  Catherine  Françoise  Josèphe  Lequeux. 

C.  EmiPe  Zoé  Euphémie  Ghislaine,  née  à  Ypres,  le  10  mars  1813, 
épousa,  à  Ypres,  le  fi  avril  1834,  Mathieu  Constant  Amand  Marie  de 
Ruddere  de  Te  Lokeren,  né  à  Alost,  le  6  octobre  1780,  membre  de  la 
Chambre  des  représentants  ,  chevalier  de  l'ordre  de  Léopold,  llis 
dlgnace  de  Ruddere,  seigneur  de  Te  Ixkeren  et  de  Jeanne  Tack. 


VIII.  Félix  Joseph  François  de  Ghelcke  de  Gbacht,  né  à 
Ypres,  le  !•'  avril  1 784,  mort  à  Ypres,  le  10  juin  1824,  mem- 
bre de  la  seconde  Chambre  des  états  généraux,  épousa,  le 
27  juillet  1808,  Charlotte  Narcisse  Huughe  de  Peutevin, 
née  le  17  septembre  1787,  morte  à  Ypres,  le  22  juillet  1844, 


408  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

ÛUe  de  Charles  Joseph  et  de  Colette  Françoise  Lanszweert, 
dont  sept  enfants,  savoir  : 

A.  Gbarles  Narcisse  Félix  Maurice  Ghislain,  qui  soit,  IX,  après  son 
frère  Jules  Charles  Marie  Ghlslain. 

B.  Julienne  Colette  Caroline  Stéphanie  Ghislaine,  née  à  Ypres,  le 
%  septembre  1813,  morte  le  8  novembre  1814. 

G.  Auguste  Charles  de  Ghelgkb,  né  à  Ypres,  le  16  novembre  1816, 
conseiller  communal  à  Tpres. 

D.  Félicie  Marie  Caroline  Xavière  Ghislaine,  née  à  Ypres,  le  )5  oc- 
tobre 1811,  morte  à  Ypres,  le  U  décembre  1868»  épousa,  le  S6  novem- 
bre 1839,  Charles  Auguste  Félix  Marie  Ghislain,  chevalier  Hynderick, 
son  cousin  germain,  ancien  officier  de  cavalerie,  né  à  Ypres,  le  30  jan. 
vier  1810,  fils  de  Charles  Chrétien  Ignace  et  de  Marie  Joséphine  Caro- 
line de  Ghelcke,  ci-dessus. 

E.  GeorgUie  Joséphine,  née  à  Ypres,  le  i%  juillet  1817,  morte  sans 
alliance,  à  Ypres«  le  31  octobre  1862. 

F.  Jules  Charles  Marie  Ghislain,  qui  suit,  IX. 

G.  Ida  Marie  Emilie,  née  à  Ypres,  le  93  juillet  18)3,  épousa,  à  Ypres, 
le  SO  septembre  1818,  Auguste  Charles  François,  chevalier  Hynderick, 
son  cousin  germain,  né  à  Ypres.  le  U  juillet  1817,  frère  de  Charles 
Auguste  Félix  Marie  Ghislain,  ci-dessus. 

IX.  Jules  Charles  Marie  Ghislain  de  Ghelcke,  né  à  Ypres, 
le  29  avril  1819,  épousa,  à  Saint  Orner,  le  11  octobre  1847, 
Blanche  Gortyl,  ûUe  de  Philippe  et  d'Antoinette  Taffin,  dont 
quatre  fiUesi  savoir  : 

A.  Mathilde,  morte  en  bas  âge. 

B.  Marie,  née  le  U  juin  1848. 

C.  CarolUie,  née  le  6  juin  188!l. 

D.  Fànny,  née  le  S8  août  1854. 


IX.  Charles  Narcisse  Félix  Maurice  Ghislain  de  Ghelcke, 
né  à  Ypres,  le  21  juin  1810,  juge  de  paix  du  canton  de  Po- 


GHfiLCKB.  409 

peringhe^  épousa,  à  Liège,  en  1841,  Catherine  Gayet,  dont 
deux  enfants,  savoir  : 

A.  Oeorgine,  née  en  iU%. 

B.  Cbarles  dk  Ghelckb. 


mde  knuMlie  é4elBto< 


VII.  Emmanuel  Antoine  DE6HELCKE,né  à  Ypres,  le  12  jan- 
vier 1746,  mort  à  Ypres,  le  28  juin  1785  et  inhumé  à  Saint 
Martin^  Ucencié  es  lois,  épousa  :  1<»  le  13  juin  1772,  Marie 
Jeanne  Colette  du  Hayon  de  Gaverelles,  née  en  1752,  morte 
à  Tpres,  le  4  mai  1773  et  inhumée  à  l'église  de  Saint  Nico- 
las, fille  de  Pierre  Martin  Ange  et  de  Marie  Thérèse  Josèphe 
Walwein;  et  2^  à  Ypres,  le  3  août  1778,  Isabelle  Constance 
Colette  Colenbuen,  née  à  Ypres,  le  7  mars  1756,  morte  à 
Bruxelles,  le  4  6  janvier  1820,  fille  d'André  Augustin,  seigneur 
de  Strazeele,  et  de  Marie  Josèphe  de  Baene. 

n  eut  du  premier  lit  un  fils,  savoir  : 

A.  Jacques  Augustin,  qui  suit,  VIII. 

Il  eut  du  second  lit  quatre  enfants  ;  deux  morts  enhas  âge 
et  deux  qui  suivent,  savoir  : 

B.  Adélaïde  Marie  Isabelle,  née  à  Ypres,  le  12  mars  i7S6,  épousa,  à 
Ypres,  le  6  mal  iSil,  Charles  Lonis  Locbtenberg,  né  à  Aire  (France), 
en  178i,  mort  à  Ypres,  le  13  octobre  1862,  fils  de  Charles  Gabriel  Joseph 
et  de  Claire  Joséphine  Vemimmen. 

G.  Emmanuel  Eugène  André  ns  Ghblgkb,  né  à  Ypres^  le  i"  Juil- 
let i7M,  mort  sans  enfants,  à  Ypres,  le  S6  mars  iS60,  épousa  :  i«  à 
Ypres,  le  7  mai  ISiS,  Sophie  Julie  Huughe  de  Peutevin,  née  le  30  jan- 
vier 1791,  morte  à  Ypres,  le  36  avril  1816,  fille  de  Charles  Joseph  et  de 
Colette  Françoise  Lanzsweert  :  et  %*  à  Ypres,  le  H  mai  1819,  Narcisse 


410  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

Caroline  Joséphine  de  Yroe,  née  à  Ypres,  le  ii  nmi  1703,  morte  à  ïpres, 
le  6  mai  1830,  fille  de  Joseph  Léonard  et  de  Narcisse  Ursule 
Lanzweert. 

VIII.  Jacques  Augustin  de  Ghelgkb,  né  à  Ypres,  le  15  avril 
1773,  mort  à  Ypres,  le  7  mai  1844,  épousa,  à  Ypres,  le 
25  juin  1797,  Amélie  Marie  Jacqueline  de  Limon^  née  le 
17  juin  1775,  morte  à  Ypres,  le  4  février  1812,  flUe  de  Guil- 
laume Joseph,  seigneur  de  Steenbrugghe  et  de  Marie  José- 
phine Merghelynck,  dont  deux  filles,  savoir  : 

À.  Mathilde  Amélie  Julie,  née  à  Ypres,  le  37  jaillet  1799,  morte  à 
Ypres,  le  i"'  avril  1833,  épousa  Charles  Alain  Gabriel  Louis,  vicomte  du 
Parc,  ancien  officier  au  service  de  France,  chevalier  de  Tordre  de  la  Lé- 
gion d'honneur,  né  à  Altona,  le  13  août  1795,  fils  de  Louis  Marie  et  de 
Gabrielle  le  Rouge  de  Guerdavid. 

B.  Nathalie  Joséphine  Ghislaine,  née  à  Ypres,  le  1*'  janvier  1803, 
morte  à  Ypres,  le  7  janvier  1803. 


L 


GHELDERE. 


Pàten»  d'atar,  ■•  ItM  eovNMié  d  or,  *t  d'or  aa  lioa  d«  gaealei,  eaté  d'ar|Ml»  à  wi  têmhmm  d« 
fucnlc*.  Cntu  :  u  lion  de  mUo  oaiMaBU 


Nous  ne  connaissons  de  cette  famille,  qui  habite  Menin,  que 
le  fragment  de  diplôme  dont  la  teneur  suit  : 

«  Charles,  salut I  De  la  part  de  notre  cher  et  l^ien-aimé 
Jacques  de  Gheldere,  licencié  es  lois,  nous  a  été  remontré  , 
en  dû  respect ,  qu'en  considération  des  services  que  tant  lui 
que  ses  ancêtres  auraient  rendus  à  notre  auguste  maison,  il 
nous  aurait  plu  de  Tanoblir  avec  sa  postérité  légitime ,  par 
diplôme  dépéché  le  onzième  jour  du  mois  d'octobre  1719, 
par  notre  chancellerie  de  l'empire,  au  port  d'un  écu  écartelé 
au  premier  et  quatrième  d'azur,  au  lion  rampant  d'or,  armé 
et  lampassé  d'argent  ;  au  deuxième  et  troisième  d'or,  au  lion 
rampant  de  sablé ,  armé  et  lampassé  d'azur  ;  lesdits  quatre 
lions  respectivement  affrontés ,  la  pointe  d'argent  à  la  bou- 
lette de  gueules,  et  hachements  aux  émaux  de  l'écu;  mais 
comme  nous  aurions  trouvé  bon  d'ordonner  que  ces  sortes 
de  grâces  suivant  les  placarts ,  ordonnances  et  usages  cons- 
tamment observés  sous  nos  glorieux  prédécesseurs  souve- 
rains des  Pays  Bas,  ne  pourraient  avoir  effet  dans  l'étendue 
desdits  pays,  sans  en  avoir  obtenu  notre  confirmation  royale, 
par  le  canal  réguUcr  de  notre  conseil  suprême ,  établi  lez 


412  LA  BBLaïQUE  HÉBALDIQUE. 

notre  personne,  pour  les  affaires  de  nos  mêmes  Pays  Bas;  le 
remontrant,  obéissant  à  nos  ordres,  nous  a  très  humble- 
ment supplié  que  notre  bon  plaisir  soit  de  lui  confirmer  la- 
dite grâce  avec  rétroaction  au  11  d'octobre  1719^  et  d'en  faire 
expédier  nos  lettres  patentes  en  forme  due. 

c  Nous ,  etc. 

«  Vienne,  11  octobre  1738.  » 


GHELLINCK 


D'oB,  à  la  faiM  4*^0,  elMiiét  de  trol«  kanntt  d'or,  ckaf  ne  bmtaA  rarchtffé  d'VM  «mImM*  d« 
iwlw,  la  Cmm  MBtmmnfln  «  «haf  de  dm  til«  dt  Hmm  de  mU*,  laaipM'^  ^  fM«l**»  anMhdM 
•I  wOnmèm,  «C  «■  pelait  d'we  liu  é»  léopard  do  loMo  famf Modt  4t  jwlw.  Gouumhb  do  ohorollcr. 

:  W»  liOOMilMMldO  MbtolOMfOHddt  gMules. 


La  branche  représentée  par  Ernest  de  Ghellinck  d'Else- 
ghem  a  été  élevée  au  titre  de  comte,  transmissible  par  ordre 
de  primogéniture  par  diplôme  de  Sa  Sainteté  le  pape  Pie  IX, 
en  date  du  24  juillet  1864,  et  porte  la  couronne  de  comte. 
Son  écusson  est  soutenu  par  deux  lions  d'or  lampassés  de 
gueules. 

Le  titre  de  chevalier  avait  été  concédé  précédemment  par 
lettres  patentes  du  3  octobre  1716,  aux  représentants  mâles 
de  cette  famille.  Originaire  du  Brabant,  elle  vint  se  fixer  en 
Flandre,  pendant  les  troubles  du  xvi*  siècle  et  prit  ses  al- 
liances dans  les  familles  nobles  de  Colpaert,  Wallaert,  Maire, 
Du  Jardin,  du  Bois,  van  den  Hecke^  de  la  Yillette,  Maelcamp, 
Hahieu,  délia  Faille  d'Assenede,  Sersanders,  Vilain  XIIII,  de 
la  Wœstine,  Nieulant,  Bonaert.  Navigheer,  Kreynek,  Ker- 
chove  Denterghem,  Marin  de  Fresignies,  Golombuen  de  Stra- 
seele,  de  Grass,  Yalenzi,  Maulde,  Piers  de  Raveschoot,  Potter, 
VaemeXvyck  d'Angest,  Rockelflng  de  Nazareth,  de  la  Ke- 
thulle^,  Pottelsberghe  de  la  Potterie,  Surmont,  etc. 

Voici  un  aperçu  de  sa  généalogie. 

I.  JossB  DE  Ohblunck,  né  en  1498,  eut  deux  fils,  savoir  : 


414  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

A.  Roland  de  Ghellingk. 

B.  Jean,  qui  suit,  II. 

IL  Jean  oeGhelungk,  né  en  1533,  épousa  Florepce  GoU 
paert,  fille  de  Charles,  dont  deux  enfants,  savoir  : 

A.  François,  qui  suit,  III. 

B.  Isabeau,  épousa  Pierre  Wouters. 

III.  François  de  Ghellingk,  né  en  1564,  mort  le  23  janvier 
1640,  épousa  Isabeau  Wallaert,  fille  de  Jean  et  de  Margue- 
rite van  de  Berghe,  morte  le  24  juin  1643,  dont  un  fils,  Jean, 
qui  suit,  IV. 

IV.  Jean  de  Ghellingk,  né  en  1571,  mort  le  48  octobre 
1640,  épousa  Marie  Marre,  fille  de  Roger  et  de  Marguerite  de 
Buys,  femme  en  secondes  noces  de  Mathieu  du  Bois,  morte  le 
13  mars  1668,  dont  cinq  enfants,  entre  autres  deux,  qui  sui- 
vent, savoir  : 

A.  François  de  Ghellingk,  héritier  féodal,  mort  sans  enfants,  avant 
son  frère  Jean  Baptiste,  le  10  mars  1710,  et  inhumé  avec  sa  femme  dans 
le  chœur  de  Féglise  de  Saint  Nicolas,  ^  Qand,  épousa  Isabeau  Talboot, 
morte  le  19  février  1703. 

B.  Jean  Baptiste,  qui  suit,  V. 

V.  Jean  Baptiste  de  Ghellingk,  seigneur  d'Ëlseghem , 
Gorchem,  Peperstraete ,  Raselberghe,  etc.,  bourgmestre  de 
Courtrai,  héritier  féodal  de  son  père  Jean,  après  la  moi't  de 
son  frèi'e  François,  chevalier  [héréditaire  du  Saint  Empire 
romain,  par  lettres  patentes  du  3  octobre  1716,  né  à  Courtrai, 
le  3  octobre  1638,  mort  à  Courtrai,  le  4  juiu  1728,  épousa  : 
1°  Marie  Thérèse  du  Jardin,  fille  de  Philippe  et  de  Marie  van 
Lansberghe,  morte  sans  enfants  ;  et  2®  Isabelle  Marre,  née 
^e  9  juillet  1644,  fille  de  Jean  et  Jeanne  Bambeke,  morte  le 
4  novembre  1723,  dont  cinq  enfants,  savoir  : 


OHELLINCK.  415 

A.  Jean  Baptiste,  qjaà  suit,  VI. 

B«  Thérèse  Ânue,  morte  le  i  septembre  1790,  aax  Capucines  de  Saint 
Trond,  où  ses  armes  sont  gravées  sur  une  pierre  bleue  dans  la  cour  du 
couvent. 

G.  Mathieu  Xavier  db  Ghellingk,  chevalier,  seigneur  de  Nôckere,  de 
Walle,  de  Gorcbem,  né  à  Tournai,  le  13  avril  1079,  épousa  :  1*  Marie 
Colette  du  Bols;  fr  Anne  de  la  Kethulle,  née  en  1093,  morte  le  13  oc- 
tobre 1769,  fille  de  Ferdinand,  seigneur  de  la  Haverie  et  Everstein. 

U  eut  du  premier  lit  une  fille  : 

Marie  Sabine,  épousa  son  cousin  Jean  Baptiste  de  Ghellinck,  chevalier,  sei- 
gneur de  Winghene. 

D  eut  du  second  lit  une  filie  : 

Marie  Françoise,  née  le  S  octobre  1735,  épousa  son  cousin,  Louis  Charles  de 
Oheliinck,  seigneur  de  Pottegbem. 

D.  Marie  Comélie,  née  le  19  janvier  168S,  épousa  Louis  van  den 
Hecke,  receveur  héréditaire  de  Gand,  né  en  1673. 

B.  Isabelle  Claire,  née  à  Gourtrai,  en  1699,  morte  à  Bruges»  le  9  no- 
vembre 1767,  à  rftge  de  quatre  vingt  un  ans,  épousa  Robert  de  la  Villette. 

VI.  Jean  Baptistbdb  Qhellinck,  chevalier^  seigneur  d'Elsa- 
ghem,  de  Rynsacker,  d'Halle,  etc.,  né  le  31  mai  1672,  mort 
à  Gourtrai,  le  21  août  1721,  épousa  Harie  Marguerite  Wal- 
laert,  fille  d'Adrien  et  de  Jeanne  de  Ghellinck.  Ils  fondèrent 
une  messe  perpétuelle  à  Téglise  de  Saint  Martin,  à  Gourtrai 
et  eurent  cinq  enfants»  savoir  : 

A.  Adrien  Xavier,  qui  suit,  Vn« 

B.  Jean  Baptiste  Mathieu  Louis  db  Ghblunck,  seigneur  de  Wyn- 
ghene  et  Craenenbrouclc,  mort  à  Gand,  le  %  février  1785,  épousa  sa 
cousine  Marie  Jeanne  Sabine  de  Ghellinck,  fille  de  Mathieu  XavierM^- 
gneur  deNocltere,  et  de  Marie  Colette  du  Bois. 

C.  Joseph  Ignace  Bernard  de  Ghellinck,  chevalier,  seigneur  de  Toi  • 
lenaere,  épousa:  1"  le  13  juin  1734,  à  Gand,  Sabine  Philippe  Maelcamp, 
née  en  1718,  fille  de  Jacques  Fortuné  et  de  Sabine  du  Bois  ;  2*  le  27  no- 
vembre 1783,  Angélique  Mahieu,  douairière  de  Jean  d*fleyne,  seigneur 
de  Leeower^em. 


416  LA  BELaïQUE  HÉRALDIQUE. 

Il  eut  du  premier  lit  une  fille: 

Sabine  Jacqueline  Josôphe,  épousa  Emmanuel  Jean  Joseph,  comte  délia  Faille, 
seigneur  d^Assenede  et  d'Ëccloo,  nô  en  1728,  fils  de  Jean  François,  seigneur  des 
mêmes  lieux,  et  de  Marie  Glaire  Isabelle  d'Hane. 

D.  Louis  Gbarles  db  Gebllinck,  cbevaller,  seigneor  de  PoUegtaan, 
Tœygbem  et  de  Wynghene,  mort  le  16  aotU  1791,  épousa:  IMe  96  mai 
1736,  Eugénie  Anne  Françoise  Sersanders,  née  le  %k  novembre  1709,  flUe 
de  Philippe,  marquis  de  la  Luna,  seigneur  de  Woestyne,  grand  bailli  de 
Gand,  etc,;  3*  Marie  Eléonore  de  Qheliinck,  sa  cousine,  flUe  de  Mathieu 
Xavier,  seigneur  de  Nockere,  de  Walie,  etc.,  et  d*Anne  de  la  Ketbulle,  sa 
femme  du  second  lit;  3»  Marie  Louise  Mahieu,  de  Westaclcer.  née  le 
13  décembre  1710,  fille  de  Léon,  seigneur  de  Moustier  et  de  Westadcer. 

11  eut  du  premier  lit  une  fille  : 

a.  Marie  Lucie,  morte  sans  enfants,  épousa,  en  1774,  Joseph  Charles  de  Wa- 
zières  Wavrin,  fils  de  Louis,  seigneur  de  Rebrevettes  et  de  Marie  Antoinette  de 
Bcrghes  Saint  Wînoc. 

U  eut  du  second  lit  une  fille  : 

b.  Anne  Marie  Colette,  née  le  4  juillet  1758,  épousa,  le  15  ma!  1771,  Philippe 
Mathieu,  vicomte  Vilain  Xini,  grand  bailli  de  Gand,  né  le  3  décembre  1753,  fils 
de  Jean  Philippe  et  d'Angélique  du  Bois,  dont  un  fils  : 

Philippe,  comte  Vilain  XIIII  de  Basele. 

B.  Isabelle  Marguerite  Joséphine  Bernardine,  dame  de  Rynsacker, 
épousa  Maximilien  de  la  Woestyne,  marquis  de  Becelaere,  baron  de 
Troibéze  et  du  Saint  Empire  romain,  chevalier,  seigneur  de  Gbe- 
luwe,  etc.,  mort  au  château  de  Becelaere,  en  1763,  fils  de  Maximilien 
Emmanuel,  et  de  Louise  de  Melun. 

VIL  Adrien  Xavier  de  Ghellingk  ,  chevalier,  seigneur 
d'Siseghem,  de  Rockeghem,  de  Calmont,  de  Auyen,  d'Hem- 
byze,  de  Ten  Doornen,  de  Ter  Schelde,  de  Mortagne,  etc., 
receveur  héréditaire  de  TEpier  de  Courtrai  et  de  Meniu,  né 
le  9  septembre  1702,  mort  à  Gand,  le  12  août  1779,  épousa, 
le  12  août  1727,  Thérèse  Pétronille  Françoise,  vicomtesse  de 
Nieulant,  née  en  1706,  morte  en  1754,  fille  de  François 


GH£UJNGK.  417 

Joseph,  vicomte  de  Nieulant  et ,  d'Isabelle  de  Meulenaerei  dont 
treize  enfants,  entre  autres  dix  qui  suivent,  savoir  : 

A.  Françoise  Josèphe  Xavier,  née  à  Gand,  le  14  mars  ITSS,  épousa  Jac- 
ques Joseph  Liévin,  baron  de  fionaert,  seigneur  de  Rarnshove,  Pieps, 
Swynlaode,  lieutenant  colonel  et  aide  vasiot  des  gardes  wallonnes,  con- 
seiller et  receveur  général  des  domaines  et  finances  dans  la  Flandre 
rétrocédée,  premier  ciiâtellaln  de  la  SaUe  et  cb&tellenie  d'Ypres,  veuf 
en  premières  noces  de  Marie  Françoise  Immeloot,  fils  de  Josèphe, 
bourgmestre  d*Ypres,  et  de  Marie  Code,  flUe  deCk)mélie  de  Gbellinck. 

B.  Marie  Sabine,  née  le  5  novembre  17â0,  épousa,  le  tt  septembre  1701, 
Joseph  Bonavcnture  de  Navigheer,  seigneur  de  Kemmel,  échevin  d'Y- 
pres,  fils  de  François,  seigneur  de  Kemmel,  et  de  Jeanne  de  Bonaeri. 

G.  Jeanne  Thérèse  Xaviére»  religieuse  au  couvent  du  Nouveau  Bois,  & 
Gand. 

D.  Anselme  François  Gaspar  Melcbior  Baltbazar,  qui  suit,  VIII. 

E.  Brigitte  Josèphe,  religieuse  au  couvent  de  Groenenbriele,  à  Gand. 

F.  Sabine  Jeanne  Antoinette,  religieuse  au  couvent  de  Deynze,  morte 
en  1773. 

G.  Colette  Marie  Josèpbe,  née  en  1738,  épousa  Jean  Charles  Philippe, 
baron  de  Kreynck,  lieutenant  au  régiment  de  Clerfayt-inf^nterie. 

H.  Eugénie  Françoise  Bernardine,  épousa  Thomas  Laridon. 

I.  Angéline  Robertine ,  religieuse  de  Tordre  de  Sainte  Thérèse,  à 
Gand. 

J.  Jacques  Joseph  Dominique  Désiré  Xavier  de  Ghbllingk,  chanoine 
de  la  cathédrale  de  Bruges,  le  i%  juin  1770,  mis  en  possession  de  la 
huitième  prébende  graduée  de  la  cathédrale  de  Gand,  mort  le  11  sep- 
tembre 1779. 

K.  Jean  BapUste  Pierre  Joseph  de  Ghelunck»  chevalier,  seigneur 
d'Blseghem,  Rockenghem,  Ten  Doorne,  Mortagne,  Ruyen,  Calmont,  etc., 
né  le  13  mars  1747,  mort  le  2((  novembre  1814,  épousa,  le  36  juin  1774, 
Charlotte  Maximilienne  de  Kerchove  de  Denterghem,  née  en  1765,  fille  de 
Jean,  seigneur  de  Denterghem,  fie/  qu'il  teuait  de  son  aïeul,  messlre 
Langhans,  baron  d'Exaude,  seigneur  d'Ousselghem,  Denterghem,  01- 
sene,  etc.  Us  fondèrent  la  branche  des  seigneurs  d*filseghem. 

YIII.  Ai«S£LM£  Faançois  Gaspar  Melghior  Balthazar  de 
Ghellinck,  seigneur  d*Halle,  né  le  6  janvier  1754,  porte  en- 
seigne dans  les  gardes  wallonnes,  mort  avant  son  père,  le 


418  LA    BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

22  mai  1778,  épousa  Marie  Thérèse  Robertine  Marin  de  Fre- 
signies,  née  en  1744,  morte  en  1777,  fille  de  Jean  Antoine  et 
de  Marie  Robertine,  marquise  d'Evora  y  Vega,  dont  cinq  en- 
fants, deux  filles  sans  alliance  et  trois  qui  suivent,  savoir  : 

A.  Marie  Thérèse  Xaviérè  Adélaïde,  née  en  1766,  épousa  André  An- 
toine de  Golembuen  de  Slrazeele,  né  à  Ypres,  en  1760. 

6.  Maximilien  Josepb,  qui  suit,  IX. 

G.  Marie  Félicité  Gbarlolte,  née  en  1769,  épousa:  1"  Jacques  Louis,  baron 
de  Bonaert,  seigneur  de  Bnuiault,  grand  bailli  des  ville»  salie  et  cbâ- 
tellenie  dTpres  ;  S*  Josepb  Maximilien  de  Navigbeer,  seigneur  de  Kem- 
mei,  fils  de  Josepb  Louis  et  de  Marie  de  Obellinck. 

IX.  Maximilien  Joseph  Alexandre  de  Ghbllinck  d'Halle, 
né  le  13  mars  1767,  épousa  Marie  Thérèse  de  Grass,  fille 
d'Alphonse  Emmanuel  Pierre,  seigaeur  de  Bonchault,  et  de 
Charlotte  Thérèse  Cunégonde  Elisabeth,  baronne  de  Saint 
Génois,  dont  un  fils  mort  à  vingt  deux  ans. 


VIII.  Jean  Baptiste  Pierre  Joseph,  chevalier  de  Ghel- 
Li.NGK  d'ëlseghem  eut  (le  Charlotte  Maximilienne  Josèphe  de 
Kerchove  de  Denterghem,  cinq  enfants,  savoir  : 

À.  Thérèse  Eugénie  Charlotte,  née  le  1**  septembre  1776,  épousa,  le 
99  décembre  iSiS,  François  Xavier  Aloïs  Joseph  Fattinand  de  Valenzi, 
né  à  Brunn,  en  Moravie,  le  33  janvier  1765,  mort  en  1833. 

B.  Auguste  Charles  Maximilien,  qui  suit,  IX. 

C.  Sophie  Louise,  née  en  1780,  épousa,  à  Lille,  le  8  septembre  1813, 
Louis  Séraphin  de  Mauide  de  la  Tourelle,  fils  de  Jean  de  Maulde,  sei- 
gneur de  la  Tourelle,  branche  cadette  des  comtes  de  Mauide,  et  de  N. 
de  ?lavigheer. 

D.  Charles  Louis  Joséi»h  Jean,  qui  suit,  IX,  après  son  nrère  aîné. 


GHELLINCK.  419 

E.  Victoire  Charlotte  Pêtroniile,  née  le  0  novembre  i783,  épousa  Jo- 
seph Maximilien  Gplembuen  de  Strazeele. 

IX.  Auguste  Charles  Maximilien,  chevalier  de  Ghellingk 
d*Elseghem,  néàGand,le  22  octobre  1777,  mort  en  1833, 
épousa,  en  1815,  àMons,  Thérèse  Colembuen  de  Strazeele, 
née  en  1786,  fille  d*André  Antoine  Colembuen  de  Strazeele 
et  de  Marie  Thérèse  de  Ghellinck  d'Halle,  dont  quatre  enfants, 
savoir  : 

A.  Delphine  Thérèse  Marie,  morle  à  Gand,  le  28  janvier  1858. 

B.  Idalie. 

G.  Frédéric  Jean  Baptiste,  chevalier  de  Ghellinck  d'ëlseuukm. 
D.  Zoé. 

IX.  Charles  Louis  Joseph,  chevalier  de  Ghellinck  d'Else- 
GHEU,  né  à  Gand,  le  24  juillet  1782,  mort  à  Swynaerde,  le 
1*' juillet  1862,  épousa  à  Gand,  le  18  juin  1802,  Reine  Marie 
Josèphe  de  Potter,  née  le  9  juillet  1784,  fille  de  Jean  Fran- 
çois, et  de  Colette  Baut  de  Brasmon,  dont  cinq  enfants, 
savoir  : 

A.  Clémence  Marie  Ghislaine,  née  le  5  août  1809,  religieuse  au  cou- 
vent de  Doorzcele,  à  Gand. 

B.  Malhilde  Thérèse  Marie  Ghislaine,  née  le  9  octobre  1811,  morte  le 
11  mai  1840. 

G.  Ernest  Auguste  Marie  Ghislain,  qui  suit,  X. 

D.  Jean  Baptiste  Anicet  Marie  Ghislain  db  Ghellinck  d'Elseghem, 
chevalier,  né  le  S  octobre  1815,  épousa  :  l*'  à  Gand,  le  14  décembre  1849, 
Élodie  Piers  de  Raveschost,  fille  d'Eugène,  sénateur,  et  de  Rosalie,  ba- 
ronne Goppens,  morte  le  7  Juin  1864,  à  Tâge  de  trente  cinq  ans;  2*  à 
Gand,  le  5  septembre  1865,  Glaire  Surmont,  fille  de  Henri,  baron  Sur- 
mont, et  d'Octavie  de  Ghellinck  de  Walle. 

E.  Marie  Julie  Goleite  Ghislaine,  morte  le  !•'  février  1843,  à  Tâge  de 
dix- huit  ans. 

X.  Ernest  Auguste  Marie  Gjiislain,  comte  de  Ghellinck 
d'Elseghem,  par  diplôme  de  Sa  Sainteté  le  pape  Pie  IX,  en  date 


420  l'A  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

du  24  juillet  1864,  né  à  Gand,  le  5  octobre  1813,  épousa,  le 
2  mai  1846,  Priska  Ernestine,  vicomtesse  de  Yaernewyck 
d'Ângest,  née  le  6  janvier  1826,  fille  de  Charles»  vicomte  de 
Vaernevsryck  d'Ângest,  ancien  chambellan  de  Sa  Majesté  le 
roi  Guillaume  P"*,  des  Pays  Bas,  et  de  Joséphine,  comtesse  de 
Baillet,  dont  cinq  enfants,  savoir  : 

A.  Amaury  db  Ghellingk  d'Blseohbm,  né  le  30  janvier  1880. 

B.  Ren6  de  Ghellingk  d'Elseqhbh,  né  le  iS  juillet  1853. 
G.  Marie,  née  le  7  janvier  1858. 

D.  Priska,  née  le  A  avril  1856. 

E.  Ernest  de  Ghellikgk  d'Elseohem,  né  le  li  septembre  18S7,  mort 
le  8  janvier  1858. 


VII.  Jean  Baptiste  Mathieu  Louis  de  Ghelunck  eut  de 
Marie  Jeanne  Sabine  de  Ghellinck,  sa  cousine,  vingt  et  un 
enfants,  entre  autres  quatre,  qui  suivent,  savoir  ; 

A.  Marie  Françoise  Matthée  Jacqueline,  époosa  Louis  Emnumuel  de 
llocicelfing,  seigneur  de  Nazareth,  fils  de  Louis  et  de  Marie  Ballet,  qui 
épousa  en  secondes  noces  le  comte  de  Thiennes. 

B.  Jean  Baptisle,  qui  suit,  VIII. 

G.  Gliarles  Borromêe  François  Xavier,  qui  suit,  VIII,  après  son  ftére 
Jean  Baptiste. 

0.  André  Joseph  Colette  de  Ghellingk  ds  Walle,  né  à  Gand,  le 
1*'  novembre  1759.  mort  le  iS  avril  1814,  épousa  Angéiine  Golette  Ghis- 
laine délia  Faille  d'Assenede. 

VIII.  Jean  Baptiste  de  Ghellingk  db  Nockere,  seigneur 
de  Nockere,  né  à  Gand,  le  18  septembre  ITi?,  épousa  Marie 
Claire  Colette  de  Coninck,  dont  cinq  enfants,  savoir  : 

A.  Marie  Jeanne  Ghislaine,  morte  sans  alliance,  le  2i  Janvier  1704. 

B.  Pauline  Louise  Ghislaine,  morte  sans  alliance,  le  18  avril  1783. 


GHEI.LINCK,  42  i 

C.  Charles  Borromée  Gh-slain  de  Ghellinck.  de  Not.kere,  chevalier, 
né  le  %7  septembre  1785. 

D.  Nathalie  Colette  Ghislaine,  née  le  il  mars  1776,  épousa  Philippe  Jo- 
seph Piers  de  Ravescbool,  bourgmestre  de  Gand. 

K.  Adélaïde  Marie  Ghislaine,  épousa,  leîO  avril  1800,  Emmanuel  Jean 
François  Ghislain  de  Kerchove  Denterghem,  né  à  Gand,  le  7  juillet  1774, 
mort  à  Lille,  le  28  juillet  1858. 


Vril.  Charles  Borromée  François  Xavier  de  Ghellinck 
DE  Wyngene,  mort  le  24  avnl  1 826,  épousa  Marie  Jeanne 
Josèplie  van  deu  Ileckc,  dont  quatre  enfants,  savoir  : 

A.  Charles  Louis  Ghislain   de  Ghellinck  de  Wyngene,  mort  sans 
alliance,  le  12  novembre  1830. 

B.  Louis  DE  Ghellinck  de  Winqhene,  sans  alliance. 

C.  Pauline  Marie  Ghi.slaino,  morte  le  17  août  1811,  épousa  Jean  René 
Ghislain  Kervyn. 

D.  Eugénie,  épousa  Auguste  Haemclinck,  dont  elle  n'eut  pas  d*en- 
faots. 


«helIlBck  de  ^RTAlle. 

VIII.  André  Joseph  Colette  de  Ghellinck  de  Wau.e, 
mort  le  18  avril  1814,  épousa  Angéline  Colette  Ghislaine 
délia  Faille  d'Assenede,  dont  un  fils,  Emmanuel  André  Ghis- 
lain, qui  suit,  IX. 

IX.  Emmanuel  André  Ghislain  de  Ghellinck  de  Walle, 
né  en  1783,  mort  le  10  mars  1846,  épousa  Isabelle  Jeanne 
Léonarde  Ghislaine  de  Looze,  morte  à  Gand,  le  28  mai  1862, 
dont  six  enfants,  savoir  : 

LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE,  IV.  37. 


4*22  LA    IIELGIOI-B   HÉRALUIQUB. 

A.  Victor  Colette  Qbislaln  de  Ghellinck  ue  Wallk,  né  le  t3 
mars  1815. 

B.  Octayie  Colette  Ghislaine,  épousa  Henri  François  Marie  GliisUin, 
baron  Surmont. 

G.  Edmond  Charles  Marie  Ghislain  de  Ghellinck  de  Wallb,  né  le 
9  mai  1820,  épousa,  le  8  mai  1848,  Gabriel  van  Pottelsberghe  de  la  Pot- 
terie,  morte  à  Gand,  le  29  mai  1862,  dont  un  Qls  : 

Maurice  de  Ghblunck  de  Wallb. 

D.  Alfred  Joseph  Colette  Ghislain  de  Ghellinck  de  Walle,  né  le 
7  janvier  182i,  épousa, le  1*'  mai  1848,  Clémence  de  Limon  de  Steenbrug- 
ghe,  fille  de  Félix  Joseph  et  de  Thérèse  de  Looze. 

E.  Marie  Colette  Ghislaine,  née  le  2  janvier  1827,  morte  à  Melle  lez 
Gand,  le  9  septembre  1857,  épousa  Joseph  de  Potter  d'Indoye. 

F.  Gabrielle  Alphonsine  Colette  Ghislaine,  née  le  2  février  1829,  morte 
à  Gand,  le  18  novembre  1861,  épousa  Eugène  Ghislain  de  la  Kethulle. 


6IEY. 


D  AKfiiiiT,  MiBé  de  Ir4fcs  d«  ubte,  aa  Um  d«  mAae,  araé  «t  lamyaMé  d«  gmulJMybwiiMit  rar  U 
uvt;  au  chef  4«  f«MlM  «haiiê  de  trob  cmlwaou  d'ar.  L'ieu  foané  d'«na  eowaMia  à  nraf  perla». 
Bbaom  :  d'affDoi  grlUd.  aollald,  Usard  et  cowoaaé  d'aaa  hhbimi  à  tiaq  flavNM  d'ar,  fawré  et 
atuahé  da  goaalca,  aatampagné  da  Mi  lankraqviB»  dar  al  da  eaMa.  Cmica  :  «a  grlflÎM  Usant  da 
•aUa,  arai  at  laifaial  da  gMolet.  Ëtnrovn  t  daas  grlffaiu  d'ar,  afinde  et  lagapaetée  da  |ma«laa. 

DCTitt  :  QimlL  s'y  ttmHm  s'y  rltm«. 


Giey,  de  haute  et  andenne  noblesse,  a  pris  le  nom  de 
son  domaine  seigneurial  de  Giey  sur  Aujon,  en  France,  dé- 
partement de  la  Haute  Marne,  à  15  kilomètres  nord  d'Au- 
berive,  à  20  kilomètres  nord  ouest  de  Langres  et  à  37  kilo^ 
mètres  sud  de  Chaumont  (1). 

Dès  la  fondation  de  Tabbaye  d'Auberive,  et  dans  la  charte 
même  de  cette  fondation,  les  seigneurs  de  Giey  se  rencon- 
ti-ent  comme  témoins,  et  attestent  par  leur  présence,  de  l'im- 
portance qui  s'attachait  déjà  au  nom  de  ces  nobles  suzerains. 


(1)  Cette  généalogie  a  été  dressée  sur  les  lieux  et  sur  titres  par  Gustave  van 
Hoorebeke,  docteur  en  droit,  avocat  à  la  Cour  d'appel  de  Gand,  membre  de 
plusieurs  académies  et  sociétés  scientifiques,  etc.,  notre  confrère,  si  avan- 
tageusement connu  par  ses  écrits  dans  le  monde  littéraire  et  héraldique.  Pour 
accomplir  ce  remarquable  et  consciencieux  travail,  M.  van  Hoorebeke  a 
scrupuleusement  étudié  et  analysé  les  nombreuties  chartes  et  les  cartulaires 
existant  encore  aujourd'hui,  soit  en  original,  soit  en  copie,  dans  les  diverses  ab- 
bayes avoislnant  jadis  lelterritoire  de  Giey,  et  qui,  IkvoriaéeB  par  leurs  largesses 
depuis  les  temps  les  plus  reculés,  constatent  à  l'envi  la  richesse  et  la  puis- 
sance des  seigneurs  de  ce  nom. 


424  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

Dans  ces  documents  vénérables^  on  ne  trouve  pas  seule- 
ment établie  d'une  manière  positive  la  grandeur  sociale  des 
sires  de  Giey,  on  puise  la  preuve  certaine  que  ces  représen- 
tants d'une  race  antique  ont,  par  l'addition  constante  du  nom 
de  leur  seigneurie  à  leurs  prénoms,  formulé  un  nom  patro- 
nymique qui  devait  se  perpétuer  à  travers  les  siècles.  La 
famille  de  Giey  a  cela  de  commun  avec  les  plus  illustres 
maisons. 

Celui  qui  .écrirait  l'histoire  des  sires  de  Giey  sur  Aujon, 
avec  des  matériaux  incomplets  ou  avec  une  connaissance  su- 
perficielle de  la  localité  qu'ils  ont  eue  pour  berceau,  les]^con- 
fondrait  aisément  avec  les  Sires  de  Gyé  sur  Seine,  autre 
localité  voisine,  d'autant  plus  qu'anciennement  on  ortho- 
graphiait  de  môme  les  deux  noms,  c'est  à  dire  Gté  ou  Gié. 
Les  dictionnaires  géographiques  ne  sont  eux  mômes  pas 
d'accord  sur  l'orthographe  :  la  plupart  donnent  Giez  mr  Au* 
jon,  tandis  que  le  sceau  de  la  mairie  nous  apprend  qu'il  faut 
écrire  Giey  sur  Aujon,  absolument  comme  les  représentants 
de  la  famille  de  Giey,  par  instinct  de  fidélité  à  leur  traditions 
sept  fois  séculaires,  écrivent  encore  aujourd'hui. 

La  seigneurie  de  Giey  sortit  de  bonne  heure  des  mains  de 
ceux  auxquels  elle  avait  donné  son  nom  ;  elle  passa  aux  sires 
de  Ghâteauvillaiu,  on  ne  sait  pour  quelle  cause.  Qnoi  qu'il 
en  soit,  les  descendants  de  ces  seigneurs  se  plaisaient  en- 
core d'ajouter  sur  Aujon  à  leur  nom  propre,  un  siècle  et 
demi  après  avoir  cessé  de  posséder  leur  domaine.  On  en 
faisait  de  môme  dans  les  actes  publics.  Ainsi,  dans  un  acte 
relatif  à  une  donation  faite  à  l'abbaye  d'Auberivepar  Jean  de 
Giey,  surnommé  Le  Petit,  demeurant  à  Chaumont  et  possé- 
dant encore  en  1364  des  propriétés  à  Giey,  on  le  mentionne 
Johannes  parvi  de  Gieyo  super  Aujonem.  En  1304,  à  propos 
d'une  autre  donation,  on  cite  Dominus  Euvrardus  de  Gieto 
SUPER  AujoNEM  (Archivos  de  Chaumont).  Il  en  résulte  que  de 


GIBY.  425 

Giey  de  Langres,  Chaumont  ou  des  environs,  est  issu  des 
anciens  sires  de  Giey  sur  Aujon,  parmi  lesquels  on  remarque 
dans  une  charte  de  1140^  Hugo  Dominus  de  Gieyo^  dont  la 
femme  s'appelait  Héloise,  EIoïs,  et  le  fils  Odon,  mentionné 
Odo  Dominus  de  Gié^  lequel  avait  épousé  Reine,  Regina.  La 
fondation  d'Âuberive  cite  Hugues,  Odon  et  Pons  de  Gié 
(1135). 

Un  grand  nombre  de  membres  de  cette  famille  portent 
cette  qualification  de  Miles,  chevalier,  que  les  princes  et  les 
souverains  ambitionnaient  comme  un  des  plus  beaux  titres 
qu'il  fût  possible  de  porter.  Dès  1 1 58,  on  rencontre  un  Odon 
de  Giey,  Miles,  témoin  dans  une  donation  que  fait  Odon  de 
Maire.  Voici  la  charte  ; 

«  Ego  Godefridus  dei  gratia  lingcmensis  episcopas,  tesU- 
ficor  et  pontificali  auctorftate  confirmo  quod  dominus  odo  de 
maire  concessit  molmentensi  domui  dei  quicquid  iuris  ha- 
bebat  in  totofinagio  areolarum. — taliscilicettenore.utsingu- 
lis  annis  infra  martium.  zx.  solides  a  molmentensibus  acci- 
piat.  Laudavit  hoc  uxor  odonis  Geltrudis.  et  bernadus  filius 
eius.  et  filie.  agnes  que  vocatur  danneth.  et  elisabeth  que  et 
iosiana.  Interfuerunt  his  omnibus.  Constantius  capellanus 
de  arco.  Wiardus  capellanus  de  castro-villano.  Petrus  de 
planceio.  Albertus  de  belfort.  Laudavit  etiam  regina  soror 
odonis.  que  clamabatr  sibi  hereditarium  predictum  locum,  et 
filia  ipsius  regine  que  vocatur  danneth.  Affuerunt  huic  lau» 
dationi.  dominus  odo  de  gié.  thebaudus  de  sancto  lupo.  huo 
de  pincurt.  milites.  Laudavit  nichilominus  Wido  filius  re- 
gine. coram  pontio  priore  monasterioli.  Alberto  de  bel- 
fort,  thebaudo  de  sancto  lupo.  Wiardo  forestario  de  arco. 
Actum  est  hoc  anno  dominice  incamationis  M®.  G®.  1®. 
vm*. 

En  1199,  Gautier  de  Giey,  dit  de  Belle  Maison,  et  son  fils 


426  LA   BBLaïQUB  HÉRALDIQUE. 

Pons,  déjà  chevalier,  GuaUerus  de  Bello  manso  etParaiusfilius 
tjus  jam  MiLBS,  font  une  donation  à  l'abbaye  de  Longuay  : 
en  1201 ,  Thiébaud  et  Jean  de  Qiey,  Milites,  sont  témoins  dans 
une  charte  qui  ratifie  certaines  conventions  de  Vibert  de 
Courcelles,  et  dans  laquelle  Thiébaud  de  Giey,  Miles,  cède 
à  Tabbaye  d'Auberive  tous  les  droits  qu'il  peut  avoir  à  Pelon- 
gerot  et  à  Maroles  :  en  1220,  Renaud  de  Giey,  Miles,  fait  une 
autre  donation  à  la  même  abbaye  ;  le  registre  capitulaire  de 
Langres,  déposé  aux  archives  de  Ghaumont,  relate  une 
charte  de  Gautier  de  Gîey,  frère  du  même  Renaud  de  Giey, 
Miles  :  en  1225,  Thiébaud  de  Giey,  surnommé  La  Pie,  Miles, 
donne  à  Auberive  des  cens,  des  fauchées  de  prés  et  des 
terres  à  Saint  Loup,  et  dans  une  charte  de  1226,  on  le  re- 
trouve encore  qualifié  de  même,  ainsi  qu'en  1235.  La  charte 
de  1232  qui  mentionne  Odon  de  Giey,  son  fils,  sur  le  point 
de  partir  pour  la  Terre  Sainte,  le  cite  sous  les  mêmes  déno- 
minations de  Thiébaud,  Miles,  surnommé  La  Pie.  Voici  le 
texte  de  cette  charte  : 

<  Ego  Yillermus  Archidiaconus  Lingonensis.  et  Ego  Ni- 
cholaus  Archîpresbiter  Eiusdem  ville.  Notum  fadmus  imi- 
versis  presentibus  et  futuris.  quod  Odo  de  Gye  filins  Theo- 
baudi  militis  cognomento  La  Pie.  in  presentia  nostra  reco- 
gnovit  se  dédisse  in  elemosinam  perpétue  possidendam 
Prata  sua  de  Sancto  Lupo.  Fratrlbûs  Albe  Ripe.  Super 
alias  autem  res  quas  pignori  obligavit  rémanent  viginti 
quinque  libre.  Hec  autem  elemosina  Stabilis  erit.  Sinon 
redierit  dictus  Odo  de  partibus  transmarinis.  Actum  anno 
Gracie  M®  CC*  xxx»  secumdo.  » 

Gustave  van  Hoorebeke  a  étabh  dans  une  monographie 
toute  la  valeur  de  cette  charte  pour  la  famille  de  Giey  :  elle 
donne  la  preuve  irréfragable  de  ce  qu'elle  possède  un  Croisé, 


GIEY.  427 

dans  la  personne  d*Odon  de  Giey,  et  que  son  écusson  a  le 
droit  de  figurer  à  Versailles. 

Plus  tard,  en  1255  et  1264,  Gui  de  Giey,  chevalier,  dit  Le 
Breton,  Guido  de  Gyeio  MileSf  H  Bretons^  vend  une  rente  à 
raM)aye  de  Longuay,  conjointement  avec  sa  femme  Ëlisa- 
l)eth.  En  1258  et  1269,  le  sire  Horric  de  Giey,  chevalier,  dit 
de  Belle  Maison,  et  sa  femme  Dame  Marie,  fille  du  sire  Guil- 
laume  de  Gurgy  le  Château,  chevalier^  c  Dominui  Horricus 
de  Gieio^  Miles  dictus  de  Bieau  Mes^  et  ejus  uœor  Domina  UQ'- 
rieta,  /Uia  Domini  Villerme  de  Gurgeio  Castro  Militis  (charte 
1258)  9 ,  firent  à  l'ahbaye  d'Àuberive  plusieurs  donations,  entre 
autres  d'une  maison  et  de  deux  prés  situés  au  territoire  de 
Saint  Loup  déjà  cité.  Fils  de  Horric^  Jean  de  Giey,  prêtre, 
échange  en  1266  avec  son  père  «  Messire  Hov/rys  de  Biaumeis 
chevaliers,.,  tout  ce  quilha  a  Gyei  et  au  finaige  en  toutes  choses^ 
en  prez^  en  terres,  en  rantes  et  en  tous  autres  profiz.  »  Cet 
échange  fut  fait  en  présence  de  Jean,  Sire  de  Ghâteauvillain 
et  de  Luzy,  dont  le  sceau  en  cire  brunie  pend  encore  en 
partie  à  cette  charte  en  texte  français,  confirmative  d'une 
autre  charte  en  latin  de  la  même  date. 

Les  propriétés  indiquées  par  les  chartes  que  nous  signa- 
lons forment  toutes  des  démembrements  de  l'ancien  do- 
maine des  sires  de  Giey  sur  Âujon;  elles  accusent  une 
source  homogène  dont  il  est  aisé  de  poursuivre  le  cours  jus- 
qu'à la  fin  du  XIV*  siècle,  époque  à  laquelle  de  Giey  possé- 
dait encore  des  terres  et  des  seigneuries  à  Giey,  à  CourceUes, 
à  Esnoms,  à  Bussy  le  Grand,  à  Jorquenay,  àNeuilly  l'Évê- 
que,  à  Saint  Broingt  les  Fossés,  etc. 

En  résumé  :  il  est  avéré  que  la  famille  de  Giey  a  pour  beiv 
ceau  la  commune  de  Giey  sur  Aujon  ;  qu'elle  se  montre 
puissante  dès  son  origine  ;  qu'elle  a  eu  ses  chevaliers,  Milites, 
et  son  croisé,  qu'elle  a  abandonné  son  domaine  seigneurial 
dans  le  xni*  siècle,  les  Châteauvillain  y  levant  déjà  la  taille 


428  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

en  1254,  qu'après  avoir  exercé  à  Langres  les  plus  hautes 
fonctions,  qu'après  s'être  un  instant  fixée  à  Chaumont,  elle 
s'est  retirée  de  nouveau  dans  des  terres  environnantes,  pour 
parvenir  par  des  pérégrinations  successives  en  Belgique,  où, 
pendant  deux  cents  ans,  elle  a  servi  avec  honneur  ses  nou- 
veaux princes  et  où  elle  compte  ses  derniers  représentants. 

L'exposé  qui  précède  résulte  absolument  de  documents 
irrécusables  ;  l'exâctitude  la  plus  scrupuleuse  et  la  réalité  la 
plus  évidente  sont  les  deux  caractères  distinctifs  de  cette 
œuvre  de  persévérante  recherche.  En  admettant  des  hypo- 
thèses, très  vraisemblables  et  sans  doute  véritables,  on  devrait 
prendre  le  moyen  âge  pour  point  de  départ.  Mais  l'hypothèse 

est  superflue   pour  démontrer  la  noblesse,  l'antiquité,  la 

• 

splendeur  et  la  gloire  de  Giey.  Gustave  van  Hoorebeke, 
l'historien  fidèle  des  grandes  familles  de  Gand,  se  réserve  de 
consigner,  dans  un  travail  subséquent,  que  nous  ferons  con- 
naître à  notre  tour,  le  résultat  de  toutes  ses  études  généalo- 
giques dans  les  archives  publiques  ou  particulières  conser- 
vées par  des  parents  et  des  alliés,  des  successeurs  aux  biens 
et  par  la  famille  en  Belgique.  Dans  l'analyse  succincte  et 
vraiment  remarquable  que  nous  reproduisons,  il  commence 
par  un  membre  né  à  Langres  vers  la  fin  du  xiv*  siècle.  A 
partir  de  cette  époque,  les  notions  sont  certaines,  positives, 
irrécusables. 

I.  Jean  de  Giey.  écuyer,  bailli  de  Langres,  reçu  écuyer  de 
Charles  VII  le  15  mai  1429,  mort  avant  le  24  septembre 
4466,  et  continué  dans  cette  charge  sous  Louis  XI,  un  des 
principaux  nobles  du  bailliage  de  Chaumont,  conduisit  à 
Langres,  en  1450,  en  qualité  de  capitaine  et  comme  lieute- 
nant de  messire  de  Baudiîcourt,  les  nobles  des  bailliages  de 
Chaumont  et  de  Sens.  Déjà  marié  au  28  janvier  1 428,  il  épousa 
Guillemette  Peuillot,  fille  de  Belin,  écuyer,  et  Alix  de  Fon- 


GIBT.  429 

vens,  morte  également  avant  le  24  septembre  1466.  Pisto- 
let de  Saint  Ferjeux  lui  donne  pour  frère  Nicolas  de  Giey» 
dernier  prieur  de  Saint  Geosmes,  vivant  en  1487.  Jean  de 
Giey  eut  de  Guillemette  Peuillot  six  enfants,  savoir  : 

A.  Louis  DE  GiBY,  écayer,  épousa  Louise  Geoffroy  ou  Joffroy  de 
Gray. 

B.  Pierre,  qui  suit,  II. 

G.  Etienne  de  Giey,  prieur  commendataire  de  Saint  Geosmes. 
D.  Frère  Pierre  de  Giey,  prieur  de  Saint  Àmâtre. 
B.  Guyotte,  épousa  :  1«  Ptiilippe  Thiébaut,  dont  postérité;  2«  Nicolas 
Thomassin,  seigneur  de  Mortaulx. 
F.  Jeanne,  épousa  Jean  deSacquenay,  écuyer,  seigneur  de  Sacquenay. 

II.  PiERRB  DE  GiBT,  liconcié  es  lois,  bailli  de  Langres, 
lieutenant  général  au  bailliage  de  Ghaumont,  seigneur  de 
Briaucourt,  Roôcourt,  Marnay,  Verseilles  le  Haut  et  le  Bas, 
fut  en  Italie  avec  Louis  XII  et  assista  à  la  bataille  de  Fomoue. 
Il  épousa  :  1*  en  1466,  Jeanne  Petit,  qui  portait  de  gueules  au 
massacre  d*argentramé  d'or,  fille  d'Anselme,  écuyer,  et  de- 
Bonne  de  Germinet  ou  de  Germiny;  2''  Colette  de  Hennequin, 
fille  de  Jean,  écuyer,  seigneur  de  Lentages,  et  de  Jeanne 
BaiUet.  En  1468  et  en  1478,  Pierre  de  Giey  fit  des  dénom- 
brements partiels  de  ses  terres  de  Verseilles  le  Haut  et  le 
Bas.  En  1469,  il  était  prisonnier  de  guerre  à  Lille  et  ne  recou- 
vra sa  liberté  qu'en  payant  aux  Flamands  et  aux  Bourgui- 
gnons une  forte  rançon. 

Il  eut  du  premier  lit  trois  enfants,  savoir  : 

A.  Gilles  DE  Giey,  mort  en  154S,  chanoine  de  Saint  Mammès  à  Lan- 
grès,  doyen  du  chapitre  de  Ghaumont,  en  1503,  licencié  es  droits,  prieur 
du  prieuré  du  Saint  Gengoul,  fonda  la  fête  de  Saint  Gilles  dans  Téglise 
de  Langres.  Gilles  de  Giey  céda,  le  39  mai  1501,  conjohitement  avec 
son  frère  Nicolas  de  Giey,  à  Simon  de  Giey,  leur  trère  germain,  qui 
suit,  III,  toute  la  part  et  portion  qui  pouvait  leur  compéter  dans  la 
succession  mobilière  et  immobilière  de  leur  mère  Jeanne  Petit,  ainsi 


430  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

que  celle  de  leur  aïeule  materaelle  Bonne  de  Germigny.  Cette  cession 
eut  lieu  avec  les  charges  existantes  sur  les  biens  à  l'époque  du  trans- 
port,''et  sous  la  condition  que  lecessionnaire  Simon  de  Giey  ne  pourrait 
les  vendre  ni  les  aliéner  sans  le  gré  des  cédants,  du  moins  quant  aux 
biens  immobiliers  ;  pour  le  cas  où  Simon  de  Giey  mourrait  sans  posté- 
rité, les  parts  cédées  devaient  retourner  aux  cédants.  Ce  transport  se 
fit  de  Tassentiment  de  leur  père  Pierre  de  Giey,  et  il  fut  stipulé  qu*au 
décès  de  ce  dernier,  soit  qu'il  arrivât  avant  ou  après  la  mort  des  cédants 
eux-mêmes,  ledit  cessionnaire  Simon  de  Giey  aurait  à  partager  par  por- 
tions égales  avec  ses  Trères  et  sœurs  consanguins,  enfants  nés  ou  à 
naître  du  mariage  de  leur  père  avec  Colette  Hennequin,  toute  la  succes- 
sion mobilière  et  immobilière  qui  pouvait  revenir  aux  cédants  du  chef 
de  leur  père  susdit.  Ainsi  les  chanoines  de  Giey  abdiquèrent  leurs  droits 
à  leurs  héritages  légitimes,  en  faveur  de  leur  Itère  Simon,  qui  devait 
continuer  la  famille>t  en  perpétuer  le  nom. 

B.  Nicolas  de  Giey,  prieur  de  Saint  Geosmes,  en  1510,  licencié  en  dé- 
crets, assista  au  concile  de  Lyon,  en  1527. 

G.  Simon,  qui  suit,  lU. 

Il  eut  du  second  lit  neuf  enfants,  savoir  : 

0.  Jean  de  Giby,  mort  en  bas  âge. 

E.  Maurice  de  Giey,  seigneur  de  Briaucourt,  chanoine,  grand  archi- 
diacre de  Troyes  et  d'Àuxerre,  prieur  de  Venouse. 

F.  Antoinette,  épousa  Adrien  le  Tartier,  dont  postérité. 

G.  Bonne,  épousa  par  contrat  du  S6  juin  1804,  Didier  Petit,  écuyer, 
seigneur  de  Beuillon,  qui  portait  d'azur  à  trois  glands  d'or.  Ils  étaient 
morts  avant  1K38,  demeurèrent  à  Langres  et  eurent  postérité. 

Parmi  leurs  descendants  on  doit  citer  Robert  Petit,  écuyer,  licencié 
es  lois,  garde  sceau  aux  contrats  de  la  prévôté  de  Cbanmont,  dont  le 
contre  scel  était  écartelé  aux  armes  de  Giey. 

H.  Anne,  baptisée  à  Chaumont,  ayant  pour  marraine  Anne  de  fieaujeu, 
femme  de  N.  de  Baudricourt,  maréchal  de  France,  épousa  Claude  Pierin 
ou  Perrin,  selon  les  uns,  et  Jean  Perretin,  selon  les  autres,  dont  pos- 
térité. 

1.  Jeanne,  qui,  selon  le  Dictionnaire  de  la  Noblesse  de  Lachesnaye 
des  Bois,  VII,  231,  aurait  épousé  François  Girault,  écuyer,  seigneur  de 
Récourt,  capitaine  d'une  compagnie  franche,  et  en  aurait  été  la  seconde 
femme.  v 

J.  Marguerite,  épousa  Nicolas  Bonnevie,  prévôt  de  Chaumont,  dont 


GIBY.  431 

postérité.  Eq  1513  et  1516,  on  la  retrouve  mariée  à  Gilles  fioursault, 
licencié  es  droits  et  avocat  du  Roi  en  l'élection  de  Langres. 

K.  Catherine,  épousa  Toussaint  de  Bar,  écuyer,  seigneur  de  Jubenville, 
demeurant  à  Ligny  en  Barrois,  dont  postérité. 

L.  Glaire,  épousa,  en  1525,  François  de  Grand,  écuyer,  seigneur  de 
Briaucourt,  fils  de  Jean  et  de  Bonne  Pierin,  dont  six  enfants. 

III.  Simon  de  Giey,  écuyer,  seigneur  de  Verseilles,  entra 
comme  homme  d'armes  dans  la  compagnie  de  M.  de  Baudri- 
court,  maréchal  de  France.  Il  épousa,  le  19  novembre  1514, 
Bénigne  de  Vingles,  flUe  de  Pierre,  seigneur  de  Qnemigny 
et  de  Lempas ,  et  d'Isabelle  de  Tarnay.  Les  deux  époux 
moururent  d'une  affection  de  choléra  en  1531,  Bénigne  de 
Vingles  le  10  janvier,  et  Simon  de  Giey  le  6  février  suivant  ; 
ils  furent  enterrés  dans  l'église  de  Verseilles  le  Haut,  au 
milieu,  près  de  la  marche  pour  monter  à  l'autel  :  leur  épi- 
taphe  existe  encore. 

Ils  eurent  douze  enfants,  savoir  : 

A.  Jeanne,  née  à  Verseilles,  le  1*'  novembre  1615,  épousa  Jean  Gene- 
vois. Elle  vivait  encore  en  1550. 

B.  Gilles  DE  Giey,  né  à  Verseilles,  le  5  février  1S17,  écuyer,  seigneur 
de  Verseilles,  demeurait  à  Ghâteanvtlain  où  il  fut  inhumé.  Il  avait 
épousé,  en  1856,  à  Ghàteauvilain,  Gulllemette  de  Mont  Saint  Léger,  sa 
veuve  en  1585;  flUe  de  Jean,  seigneur  de  Moustier  en  llsle,  et  de  Clau- 
dine de  Franaulx. 

G.  Nicolas  db  Giey,  né  à  Verseilles,  le  25  avril  1518,  mort  vers  1590, 
chanoine  de  Langres,  prieur  commendataire  de  Saint  Gengoul,  vicahre 
général  de  monseigneur  Tévêque  de  Langres,  maître  administrateur  de 
réglise  et  Maison  Dieu  de  Troncboy,  archidiacre  de  la  cathédrale  de 
Laugres,  cbancellier  en  la  même  église,  IHin  des  hommes  importants 
qu'ait  possédé  le  chapitre  de  Langres,  dont  il  fut  le  bienfaiteur.  Plu- 
sieurs fondations  furent  faites  par  Nicolas  de  Giey,  nommé,  en  1580, 
archidiacre  du  fiarrois. 

D.  Isabelle,  née  à  Verseilles,  le  15  septembre  1520. 

E.  Glaud'me,  née  à  Verseilles,  le  8  octobre  15il,  épousa  Pierre  Landey, 
écuyer,  avec  qui  elle  vivait  en  1563. 

F.  Ârnulphe  de  Giey,  né  à  Verseilles,  le  4  février  1623. 


432  LA  BSLOIQUB  HÉRALDIQUE. 

0.  Jean  de  Giit,  seigneur  de  Verseilles  le  Haut  en  partie,  de  PoUly 
en  l*Auzoi8,  etc..  né  à  Verseilles,  le  1*'  Juin  1535,  épousa  Anne  de  For- 
metz,  cousine  de  Pierrette,  ci-dessous. 

H.  Bonne,  épousa  François  de  la  Ferlé,  écuyer,  seigneur  d'Aisey, 
dont  postérité. 

1.  Etienne  de  Giby,  vivant  en  1550. 

J.  Louis  DE  GiEY,  vivant  à  la  même  époque,  épousa  Nicole... 
K.  Antoinette,  née  i  Verseilles,  le  %i  septembre  15S9,  morte  avant  150), 
épousa  Nicolas  de  la  Ferté,  dont  une  fille. 
L.  Pierre,  qui  suit,  IV. 

IV.  Pierre  de  Giey,  seigneur  de  Verseilles  le  Haut  en  par- 
tie, né  à  Verseilles  le  Haut,  le  28  décembre  1530,  épousa,  par 
contrat  du  3  novembre  1563,  Pierrette  de  Formetz,  fille  de 
François,  seigneur  de  Cussy  le  Chastel,  Lesdaurez,  PoiUy,  etc., 
et  de  Jeanne  de  Massey,  dont  cinq  enfants,  savoir  ; 

A.  Pierre  db  Giey,  seigneur  de  Verseilles  le  Haut  pour  le  tout,  depuis 
le  6  novembre  1590,  mort  ainsi  que  sa  femme,  avant  1530,  vivait  encore 
et  avait  soixante-dix  ans  quand,  en  1635,  la  seigneurie  de  Verseilles  passa 
aux  Voincbet.  11  épousa,  par  contrat  du  20  décembre  1597,  Claudine 
Legoux  ou  Legouz,  fille  de  Pierre,  seigneur  de  Vallepelle,  conseiller 
d'Henri  IV  et  d'Henrielte  des  Bares,  dont,  entre  autres  enfants  connus, 
il  eut  deux  ûls  : 

a.  Nicolas  de  Gibt,  des  chevaux  légers  de  Chalenoey,  en  1622. 

b.  Jean  de  Giey, 

B.  Nicolas  db  Giey,  chanoine  à  Téglise  de  Langres  dés  1595,  alors 
qull  n'était  que  sous  diacre,  prêtre  l'année  suivante^  grand  vicaire  du 
prieur  de  Saint  Geosmes,  auditeur  des  comptes  du  chapitre  de  Langres 
dont  il  eut  à  traiter  les  sTfaires,  surtout  à  Paris.  Jeime  encore,  Nicolas 
de  Giey  demanda  à  être  déchargé  de  ses  fonctions,  parce  qu'il  se  sentait 
la  santé  trop  affaiblie,  mais  il  ne  put  obtenir  sa  retraite  ;  trois  ans 
après,  en  1008,  au  mois  d'avril,  il  succomba  à  ses  fatigues  à  Paris. 

G.  Bénigne,  qui  suit,  V. 

D.  Bdme  ou  Edmond  de  Giey,  nommé  par  le  Saint  Siège  chanoine  i 
l'église  de  Saint  Mammës,  à  Langres,  n'étant  que  sous  diacre  en  1601, 
fut  mis  en  possession  de  son  canonicat  en  1008. 11  fit  ses  études  de  droit 
à  Paris.  Prieur  commendataire  de  Bourbonne,  député  du*  clergé,  aussi 


1 

*  i 


GIEY.  433 

chargé  de  diverses  missions  à  Paris,  Dijon,  Lyon  et  ailleurs,  et  anditeur 
des  comptes  du  chapitre  en  iôSO,  il  mourut  à  Paris,  chargé  d^aflaires 
du  chapitre,  le  31  Juillet  162i. 

E«  Jean  de  Giey,  seigneur  d'Arbigny  en  partie,  vivant  en  iôtô,  épousa, 
à  Arhigny,  par  contrat  du  18  octobre  16A0,  Anto'mette  de  Groitey.  Le 
S  mai  1641,  il  flt  preuve  de  noblesse  à  Langres  devant  la  commission 
députée  à  Teffet  d'exécuter  l'édit  de  novembre  1640. 

V.  Bénigne  de  Giey,  seigneur  d'Arbigny,  Hortes,  de  la 
Motte  de  Marc  à  Balesmes,  homme  d'armes  de  la  compagnie 
de  N.  de  Dinteville ,  souffrit  considérablement  des  guerres 
civiles  et  internationales  qui  affligèrent  les  règnes  de  Henri  IV 
et  de  Louis  XIIl.  Il  fut  tellement  mêlé  à  tous  les  faits 
d'armes  de  son  époque,  et  il  s'était  tellement  dévoué  à  ses 
souverains  que  ses  ressources  pécuniaires  furent  complète- 
ment épuisées  :  il  dut  môme  recourir  à  la  faveur  royale  pour 
obtenir  des  lettres  d'atermoiement,  nonobstant  lesquelles  il 
ne  put  échapper  à  la  saisie  et  à  la  vente  de  sa  seigneurie 
d'Arbigny  dont  le  prix  d'achat  avait  été  stipulé  payable  par 
termes. 

En  1603,  Bénigne  de  Giey  habitait  Champigny,  plus  tard 
Hortes,  puis  Arbigny.  Il  avait  épousé,  le  24  avril  1605  (le 
contrat  date  du  28  février),  Marguerite  de  Gevigny  de  Pointes, 
fille  d'Antoine,  écuyer,  seigneur  de  Ghaudenay,  etc.,  et  de 
Jeanne  de  Montigny  :  elle  fut,  pendant  plus  de  quatre  ans, 
souffrante  d'une  maladie  qui  l'enleva  de  bonne  heure  à 
l'affection  de  son  époux  et  de  ses  enfants,  et  qui  aura  été 
sans  doute  aggravée  par  le  désastre  de  leur  fortune  ;  elle 
était  morte  en  1628.  Bénigne  de  Giey,  au  contraire,  atteignit 
un  âge  fort  avancé.  Ils  eurent  cinq  enfants,  savoir  : 

A.  Pierre  Didier,  qui  suit,  VI. 

À.  Antoine  Africain  de  Giey  d'Arbigny,  né  \er8  1613,  mort  le  35 
avril  1686,  à  l'abbaye  de  Vergavillez,  près  Dieuze  ,  Lorraine,  et  ayant 
testé  à  YeuxauUes,  près  de  Gbâtillon  sur  Seine  ,  Côte  d'Or,  le  1*'  mars 
1668,  servit  dans  les  armées  de  Sa  Majesté  Catholique  dès  1644,  fut 


434  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

présent  à  toutes  les  alfoires  jusqu'en  1671,  et  fournit  une  carrière 
aussi  longue  que  distinguée  :  capitaine  d'infonterie  au  régiment  de  Giey, 
dont  son  frère,  Pierre  Didier,  ci-dessous,  était  le  valeureux  colonel  en 
chef,  le  33  mars  1650,  sergent  major  dans  le  même  régiment,  en  1654, 
lieutenant  colonel,  en  1667,  colonel  sous  Son  Altesse  l'Electeur  de  Ba- 
vière, lieutenant  du  roi  de  la  ville  d'ingolstad. 

G.  Anne,  épousa  par  contrat  du  5  juillet  1618,  René  de  Gordon, 
écuyer,  seigneur  de  Montguion,  gouverneur  de  Sens«  dont  elle  était 
veuve  le  i*'  mars  1668.  Il  était  111s  de  Marc,  écuyer,  seigneur  de  Mont- 
guion et  de  Jeanne  de  Gordon. 

Elle  en  eut  entre  autres  enfants  :  Henri  de  Gordon,  chevalier  de  Malte, 
et  Joseph  de  Gordon,  chevalier,  seigneur  de  Yeuxauiles  susdit^  Bus- 
sières,  Ghaudenay,  etc. 

D.  Nicolas  de  Giey  d'Arblgny. 

£.  Glaude  de  Giey  d'Arbigny. 

YI.  Pierre  Didier  de  Giet,  baron  D'ÂRSiaNT,  né  à  Hortes 
près  de  Langres,  le  42  juin  1614,  mort  le  21  juillet  1676, 
n'avait  gne  seize  ans  lorsqu'il  entra  au  service  de  Charles 
de  Lorraine,  dont  il  suivit  la  fortune  et  sous  les  ordres 
duquel  il  arrîva  ensuite  aux  Pays  Bas.  Les  premières  dates 
de  ses  promotions  militaires  ne  sont  pas  établies  ;  toutefois, 
il  était  déjà  capitaine  d'infanterie  et  commandant  du  châ- 
teau de  Viviers  près  Delme,  Meurthe,  au  7  juillet  1642;  il 
fut  successivement  lieutenant  colonel  en  1645,  colonel  en 
1648,  sergent  major  de  bataille,  du  conseil  de  guerre  de  Sa 
Majesté^  commandant  de  Leuze,  Luxembourg,  Saint-Ghislain 
et  gouverneur  de  Saint  Ghislain.  Il  avait  épousé  à  Grande  le 
27  février  1645,  Françoise  Lucie  Isabelle  Meynaert,  fille  de 
Guillaume,  chevalier,  et  d'Isabelle  van  der  Varent,  née  à 
Gand,  le  12  décembre  1624,  morte  à  Gand,  le  10  juillet  1701, 
dont  dix  enfants,  savoir  : 

Â.  Charles  de  Giby,  mort  en  bas  âge. 
B.  Guillaume  d£  Giey,  mort  au  berœau. 

G.  Guillaume  Gabriel,  qui  suit,  VII,  après  la  postérité  de  son  firère 
Ferdinand  Philippe. 


GIKY.  435 

1).  Marguerite,  morte  au  berceau. 

K.  Marguerite,  également  morte  au  berceau. 

F.  Françoise  Marguerite,  néo  à  Gand,  le  10  décembre  16o3,  morte  à 
Bruxelles,  en  1741,  sans  alliance. 

G.  Marie  Antoinette,  née  à  Gand,  le  18  novembre  1653,  épousa,  le 
U  octobre  1G84,  àGand,  Ghislain  François Balde,  seigneur  de  Wyngaerde, 
uê  à  Gand,  le  5  novembre  16i9,  mort  à  Gand,  le  12  février  1710,  et  in- 
humé aux  Augustins,  Ûls  de  Ghislain  et  d*Anne  de  Volicrc,  diont  pos- 
térité. 

H.  Claude  Immoral  de  Giey,  né  à  Gand,  le  13  janvier  1G58,  tué  au 
siège  de  Vienne,  capitaine  au  régiment  de  France.  Il  semble  avoir  élti 
marié  et  avoir  laissé  un  fils,  capitaine  au  régiment  de  Bagny. 

I.  Ferdinand  Philippe  de  Giey,  qui  suit.  Vil. 

J.  Jérôme  de  Giey,  né  à  Saint  Ghislain,  le  37  mai  1663,  mort  capitaine 
au  service  de  TEspagne.  Il  eut  pour  fils  légitime  :  Jean  Dominique,  dont 
le  sort  est  inconnu. 

VII.  Ferdinand  Philippe,  babon  de  Giey,  né  à  Luxem- 
bourg, le  19  mars  1661,  mort  en  Italie,  brigadier  au  service 
(VEspagne  et  colonel  d'un  régiment  allemand ,  épousa ,  en 
1695,  Marie  Claudine  de  Paperode,  née  à  Bruxelles,  morte 
en  Italie,  lillc  de  Jean  et  de  Françoise  Ghecrts,  dont  un  fils, 
Jean  Ferdinand,  qui  suit,  VIII. 

VIII.  Jean  Ferdinand  Joseph,  baron  de  Giey,  seigneur  de 
Vatry,  Germinon,  Velye,  Trécon,  Villeseneux  et  de  la  baron- 
nie  de  Conflans,  laquelle  était  jadis  un  chAteau  fort  avec  ses 
fossés,  son  pont  levis  et  ses  bastions,  datant  sans  doute  de  Pé- 
poque  du  moyen  Age,  comme  nous  le  ligure  un  dessin  fait  d'a- 
près Ghasti  lion,  mort  à  Toul,  le  9  septembre  1772,  à  l'âge  de 
quatre  vingts  ans,  chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de 
Saint  Louis,  capitaine  de  cavalerie  au  régiment  d'Asfeld  en 
1701 ,  de  Vaudémont  en  1720,  172< ,  et  de  Mouchy  en  1723.  Il 
é[K)usa,  à  Choloy  près  de  Toul,  Meurthc,  le  4  novembre 
1720,  Anne  Françoise  Morel  de  Conflans,  née  à  Toul,  le 
2  sepleinbro  1080,  morte  à  Toul,  le  i  septembre  177'i,  fille 


436  LA    DELGIQLB    HÉRALDIQUE 

d'Élienne.  écuyer,  conseiller  du  roi,  etc.,  et  de  Marguerite 
Doumengin,  baronne  de  Conilans,  dont  trois  enfants,  savoir  : 

A.  Louis  Ferdinand  de  GiEY,néà  Toul,  leî3aoùl  mi,  mort  un  mois 
après  sa  naissance. 

B.  Marguerite,  née  à  Toul,  le  11  mars  1623,  morte  le  lendemain  de  sa 
naissance 

C.  Anne  Françoise,  née  à  Toul,  le  10  février  17Î4,  épousa,  à  Toul,  le 
4  avril  1747,  Fr.inçois  Bernard  Arthaud,  né  à  ?eurre.  Côte  d'Or,  le 
18  octobre  1716,  capilaine  de  cavalerie ,  chevalier  de  l'ordre  royal  et 
militaire  de  Saint  Louis,  conseiller  au  parlement  de  Bourgogne,  fils  de 
Charles  cl  de  Française  Noirot. 


VU.  Guillaume  Gabriel,  baron  de  Giey,  d'Arbigny,  d*Or- 
thos,  etc.,  chevalier,  seigneur  d'Hontsocht,  né  à  Gand,  le 
samedi  15  mai  lC'i9,  mort  à  Mons,  le  14  Kvrier  1733,  et 
inhumé  avec  sa  femme  dans  le  caveau  de  famille  encore 
existant  à  l'église  des  Révérends  Pères  Récollets  conventuels, 
annonça  de  bonne  heure  les  plus  heureuses  dispositions 
pour  Tarméc.  On  le  trouve  soldat  à  treize  ans,  présent  à  la 
revue  du  19  octobre  1662,  dans  la  compagnie  d'infan- 
terie wallonne  libre  du  colonel  Pierre  de  Giey,  son  père, 
dont  il  fit  partie  jusqu'en  1668,  pour  passer  conime  alferez 
dans  c^Ue  du  colonel  baron  de  Jongen.  Il  est  regrettable  que 
Tattestalion  des  bons  services  déjà  rendus  à  vingt  quatre  ans 
par  Guillaume  Gabriel  de  Giey  soit  perdue  :  nous  y  aurions 
trouvé  des  détails  sur  ses  premiers  grades;  nous  devons 
nous  borner  à  le  citer  comme  capitaine  dès  1676,  c'est  à  dire 
avant  Tûge  de  vingt  huit  ans;  on  le  rencontre  avec  ce  grade 
tant  dans  rinfanterie  que  dans  la  cavalerie,  jusqu'à  ce  qu'eu 
1689  il  fut  nommé  lieutenant  colonel  d'un  régiment  de  ca- 
valerie fort  de  dix  compagnies  de  Néerlandais.  En  1697,  il 
devint  sergent  major  et  chef  de  guet  de  la  ville  de  Mons; 


GIBT.  437 

quelque  temps  après,  il  fut  élevé  au  grade  de  colonel,  pour 
rétre,  en  4707,  à  la  dignité  de  lieutenant  gouyemeur  de 
Mons  et  de  la  province  de  Hainaut,  et  en  1712^  à  la  charge 
de  maréchal  de  camp  des  armées  du  roi ,  étant  brigadier  des 
troupes  de  Sa  Majesté  :  cette  patente,  en  date  du  23  mai ,  est 
une  des  pièces  les  plus  précieuses  pour  la  carrière  de  Guil- 
laume Gabriel.  Lors  de  cette  nomination,  le  baron  de  Giey 
résidait  à  Namur,  qu'il  quitta,  le  8  novembre  1713,  pour 
prendre  le  commandement  des  troupes  de  Beaumont  et  de 
Ghimai. 

On  doit  rendre  au  baron  de  Giey,  maréchal  de  camp,  cette 
justice  de  dire  que  c'est  à  lui  que  sont  dues  les  archives 
particulières  que  possède  sur  ses  aïeux  et  ses  membres  de 
France  la  famille  de  Giey  de  Belgique.  M.  de  Saint  Maurice, 
son  aide  de  camp,  fut  chargé  de  parcourir  les  lieux  où  il 
espérait  trouver  des  renseignements,  et  s'acquitta  parfaite- 
ment de  sa  mission.  Ces  recherches  furent  faites  en  1715, 
alors  que  la  carrière  militaire  du  maréchal  de  camp,  étant 
parvenue  à  son  apogée,  lui  laissa  quelque  trêve  et  quelque 
réflexion. 

Le  10  décembre  1715,  Ghai'les  Henri  de  Lorraine  daigna 
délivrer  au  maréchal  de  camp  baron  de  Giey  un  certificat 
autographe  qui  trace  d'un  trait  de  plume  un  éloge  pompeux 
de  son  ancien  chef  d'armée  ;  il  le  signa  à  Commercy,  Meuse, 
et  s'y  énonça  en  ces  termes  :  «  Je  certifie  que  M.  le  baron  de 
Giey  a  rendu  de  ma  connoissance  de  très  grands  et  très  bons 
services  tant  dans  lesemploys  qu'il  a  eu  que  dans  les  affaires 
particulières  qui  luy  ont  esté  confiées,  et  cela  depuis. lannée 
soixantes  et  trezes,  iusqu'a  ma  sortie  des  payis  bas  pour  le 
Milanois,  layant  trouvé  pendant  tout  ce  temps  ausi  capable 
que  fidel,  cest  ce  que  ie  ne  puis  refuser  a  la  vérité  datester, 
fait  a  Commercy  le  10*  décembre  1715. 

c  Chhenry  de  lorraine.  » 

LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE,  IV.  38 


438  LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

De  1715  à  1733,  époque  de  sa  mort,  la  vie  du  baron  de 
Giey  s'écoula  paisible  dans  ses  fonctions  de  lieutenant  gou- 
verneur de  sa  province  de  Hainaut  et  ville  de  Mons,  et  con- 
servant son  titre  de  maréchal  de  camp  des  armées  de  Sa 
Majesté.  Après  plus  d'un  demi  siècle  de  bons  et  loyaux  ser- 
vices rendus  à  sa  patrie  et  à  son  souverain,  il  avait  le  droit 
de  prendre  du  repos. 

Il  épousa  Eléonore  Henriette  Le  Mire,  née  le  16  février 
1659,  ûlle  de  Jean  Baptiste,  écuyer,  licencié  es  lois,  conseil- 
ler et  maître  de  la  chambre  des  comptes,  et  de  Pétronille 
Buelens  de  Steenhault.  C'est  de  ce  chef  que  la  seigneurie  de 
Hontsocht  à  Lembecq  sous  Hal  en  Brabant  vint  à  la  famille 
de  Qiey,  dont  l'un  des  représentants  habitait  encore  le  châ- 
teau et  y  mourut  en  1846. 

Jusqu'en  1855,  une  énorme  pierre  sépulcrale  couvrait  la 
voûte  du  tombeau  du  maréchal  de  camp  baron  de  Giey  et 
de  sa  femme;  une  grande  dalle  indique  encore  rentrée  par 
les  mots  :  Ouverture  de  ce  tombeau  ;  mais  aân  de  la  soustraire 
à  la  détérioration  à  laquelle  elle  était  exposée  à  raison  de  sa 
place,  et  de  conserver  à  la  postérité  la  mémoire  d'un  homme 
qui  avait  si  bien  mérité  de  sa  famille,  Henri  Jean  Baptiste, 
baron  de  Giey,  crut  devoir  la  faire  enlever,  pour  enoptrer  la 
restauration  et  le  déplacement;  elle -fut  donc  incrustée  dans 
le  mur  sous  le  jubé  de  l'église  susdite,  et  remplacée  par  une 
pierre  de  même  grandeur  sur  laquelle  sont  gravés  les  mots  : 
Tombeau  des  barons  de  Giey\  elle  fut  surmontée  d'un  fronton 
et  fixée  sur  un  basement,  le  tout  en  pierre  d'Écaussines.  On 
y  voit  les  armes  de  Giey  Le  Mire  en  reUef  et  l'inscription 
suivante  : 

D.  G.  M. 

Sépulture  De  Messire  Guillaume  Ba/ron  de  6fiey,  Seigne/wr  de 
Handschot,  etc.  Maréchal  de  Camp  et  Lieutenant  Gouverneur  de  la 


GIET.  439 

Province  (THainaut  et  VUle  de  Mons  au  service  de  Sa  Maiesté 
Catholiqtêe  qui  trépassa  le  14  du  mois  de  février  Pan  1733  agéde 
84  ans  passée  Et  Dame  Eléonore  Henriette  Lemire  sa  Compagne^ 
Dame  du  dit  Hondschot  laquelle  décéda  le  8  murs  1745. 

R.  I.  P. 


(ruillaume  Gabriel,  baron  de  Giey,  etc.,  et  Henriette  Le 
Mire  eurent  trois  enfants,  savoir  : 

Â.  Henri  François  Clément,  babon  de  Giry,  né  à  Gand,  le  2S  no- 
vembre 1684,  mort  au  château  de  Gentbruggbe,  près  de  Gand,  le 
19  mai  1S8S. 

fi.  Gbislain  Pierre  Léandre,  qui  suit,  VIII. 

G.  Françoise  Henriette  Waltrude,  née  au  château  de  Gentbruggbe,  le 
9  avril  1687,  morte  â  Greil ,  Oise,  le  13  mai  1776,  dans  sa  quatre  vingt 
dixième  année,  épousa  Armand  Sébastien  Gabia  Descombes,  né  le 
6  mars  1675,  mort  â  Greil,  le  17  juin  1760,^ancien  colonel  et  mestre  de 
camp  de  cavalerie  des  gardes  carabiniers  de  Son  Altesse  Electorale  le 
duc  de  Bavière,  fils  de  Clément,  écuyer,  exempt  de  la  capitainerie  royale 
de  Saint  Germain,  dont  onze  enfants,  un  ûls  et  dix  filles. 

VIII.  Ghislain  Pierre  Léandre,  baron  de  Giey,  baron  d'Ar- 
bigny,  seigneur  d'Hontsocht,  Malheyde,  Montigny,  etc.,  né 
au  Château  de  Gentbrugghe,  le  27  février  1686,  mort  à  Bru- 
xelles, le  24  juin  1760,  et  inhumé  avec  sa  femme,  àHal,  dans 
le  caveau  de  sa  famille,  capitaine  d'infanterie  wallonne  au 
service  d'Espagne ,  1709,  et  plus  tard  de  l'Autriche,  obtint  de 
son  colonel  Sigismond  de  Biirmann,  en  1756,  un  congé  at- 
testant que  sa  conduite  militaire  avait  toujours  été  celle  d'un 
loyal  gentilhomme.  Il  épousa  à  Bruxelles,  le26décembre  1731 , 
Jeanne  Nicole  Françoise  le  Mire,  née  à  Bruxelles,  le  21  ooto* 
bre  171 1 ,  morte  le  18  janvier  1763,  fille  de  Gaspar  Boniface, 
écuyer,  seigneur  de  Montigny,  et  de  Jeanne  Marie  Aerts, 
dont  quatre  enfants,  savoir  : 


440  LA   BELGIQUE   HÉRALDIQUE. 

Â.  Henri.Hyacinthe,  qui  soit,  IX. 

fi.  François  Pierre  Joseph,  qui  suit,  IX,  après  sou  frère  atné. 

G.  GtiislaiQ  Pierre  Léandre,  dit  le  baron  de  Montigny,  né  au  clià' 
teau  d'Hontsocbt,  le  16  décembre  1735,  mort  sans  alliance,  à  Bruxelles, 
le  12  novembre  1783,  ofûcier  au  régiment  de  Saint  Ignon  dragons,  re- 
tiré dans  la  vie  privée  en  1769. 

D.  Jean  Ferdinand  Joseph,  baron  de  Giey,  dit  de  Termeeren,  né  au 
cbâteau  d*Hontsocht,  le  A  juin  1738.  Il  mourut  sans  alliance  au  château 
d'Hontsocht,  le  17  février  1789. 

IX.  Henri  Hyacinthe,  baron  de  Giey,  seigneur  d'Hont- 
socht,  Malheyde,  Montigny,  Termeeren,  etc.,  né  au  châ- 
teau d'Hontsocht,  à  Lembecq  sous  Haï,  le  i8  octobre  1732, 
mort  au  château  d'Hontsocht,  le  17  août  1802,  épousa  par 
contrat  du  23  mail 766,  passé  au  château  de  Buysingen  près 
de  Hal,  Franroise  Éléonore  Nicole  le  Duc,  née  à  Bois  de 
Lessines ,  Hainaut ,  le  3  mars  1742,  morte  au  châteaa 
d'Hontsocht,  le  21  janvier  1790,  enterrée  à  Lembecq,  fille  de 
Théodore  Nicolas  Joseplf,  chevalier^  seigneur  de  Laleux  et  de 
la  Trouille,  et  d'Anne  Ignacie  Françoise  Husmans  de 
Merbois,  dont  six  enfants,  savoir  : 

À.  Ëléonore  Âugustine  Théodore  Nicole,  née  au  château  d'Hontsocht, 
le  9S  mai  1767,  morte  à  Malines,  le  29  février  1840. 

B.  Lydie  Catherine  Nicole  Henriette,  née  au  château  d'Hontsoclit,  le 
4  août  1768,  morte  le  23  août  1768. 

G.  Ernest ine  Henriette  Rosalie  Théodore,  née  au  château  d*Hontsocht, 
le  9  novembre  1769,  morle  sans  alliance,  à  Bruxelles,  le  11  janvier  1839. 

0.  Théodore  Ghislaln  Nicolas,  baron  de  Giey,  né  au  château  d'Hont- 
socht, le  8  novembre  1771,  mort  au  château  d^Hontsocht,  le  6  novem- 
bre 1846,  et  inhumé  le  premier  au  nouveau  cimetière  de  Lembecq,  où 
Ton  voit  un  beau  monument  funéraire  élevé  à  sa  mémoire  avec  ses 
armes  sculptées  en  relief  en  marbre  blanc  et  incrustées  dans  une  pierre 
de  taille  placée  sur  une  base  et  surmontée  d'un  fironton.  Il  fut  maire 
de  Lembecq  pendant  la  domination  française,  et  plus  tardmarguillieret 
maître  des  pauvres  de  sa  commune. 

JS.  Eulalie  Antoinette  Nicole,  née  au  château  d'Hontsocht,  le  4  juil- 
let 1773,  morte  à  Bruxelles,  le  7  janvier  1869. 


aiET.  441 

F.  Ignace  Julie  Antoinette  Ghislaine,  née  an  cbâteau  d*Hont8ocht,  le 
%  août  178i,  morte  à  Malines,  le  9  Janvier  1843,  épousa,  le  S3  novem- 
bre 1807,  François  Ttiéodore  Antoine  Ghislain  de  Meester,  écuyer,  né  le 
li  mai  1785,  fils  de  Gaspar  Antoine,  avocat  au  grand  conseil  de  Ma- 
lines, et  de  Jeanne  Françoise  Jossine  Dutrieu,  dont  postérité. 


IX.  François  Pierre  Joseph,  bâron  de  Girt  d^Arbiont, 
né  au  château  d'Hontsocht,  le  14  août  1734,  mort  à  Gand,  le 

4  novembre  1790,  ayant  été  capitaine  an  régiment  de  Saint 
Ignon  dragons ,  major  au  service  de  Sa  Majesté  Impériale 
de  1762  à  1785,  épousa  à  Destelbergen  près  de  Gand,le 
26  septembre  1768,  Marie  Catherine  Félicité  d'Hane,  née 
à  Gand,  le  13  février  1751 ,  morte  à  Gand,  le  6  juillet  1800, 
fille  de  Jérôme  Sébastien,  écuyer,  seigneur  de  Baulmez,  et 
de  Catherine  Thérèse  Bernarde  Coolman,  femme  en  secondes 
noces,  et  sans  enfant,  le  3  février  1793,  d'Eloi  Louis  Jacques 
Baron  Triest. 

Il  eut  six  enfants,  savoir  : 

A.  Louis  Alexandre  François  Bugène,  bxron  db  Giey,  né  à  Gand,  le 

5  juiUet  1769,  mort  sans  alliance,  le  30  octobre  1830,  séjourna  près  de 
trois  mois  à  Giey  sur  Aujon,  au  commencement  de  ce  siècle. 

B.  Jean  Baptiste  Marie,  qui  suit,  X. 

G.  André  Emmanuel  François  Charles,  baron  de  Giby,  né  à  Gand,  le 
11  septembre  1779,  mort  à  Gand,  le  11  février  1804.  Ses  qualités  faisaient 
présager  un  brillant  avenir  :  il  avait  fait  avec  succès,  optimoprogrenUf 
ses  humanités  chez  les  PP.  Augustins  à  Gand  et  s*y  était  fait  remarquer 
parmi  ses  condisciples.  Mais,  né  d'une  famille  qui  depuis  des  siècles  avait 
servi  ses  princes,  André  prit,  en  1792,  service  dans  le  régiment  des 
dragons  de  Latour,  chevau  légers,  et  devint  en  peu  de  temps  sous  lieu- 
tenant et  puis  premier  lieutenant  :  il  était,  en  1802,'  en  garnison  à 
Obemberg,  à  trois  lieues  de  Braunau,  province  d'Innwiertel  en  Autriche, 
puis  à  Braunau  même  *,  en  1803,  il  se  trouvait  à  Brunn  avec  le  grade  de 
premier  lieutenant.  A  la  suite  de  Toccupation  de  nos  provinces  par 
les  années  françaises»  André  qui  était  rentré  dans  ses  foyers,  renonça 


442  LA  BELOIQOB  HÉRALDIQUE. 

au  service  des  puissances  étrangères  et  déclara  son  intention  de  de- 
meurer citoyen  français,  le  90  juin  1803;  quelques  mois  après  sa  car- 
rière fut  brisée. 

D.  Emmanuel  Antoine  Isidore,  baron  de  Giey,  né  à  Gand,  le  30  sep- 
tembre 1773,  mort  sans  alliance,  à  Gand,  le  iO  septembre  1839. 

B.  Isabelle  Anne  Hubertine,  née  à  Gand,  le  6  avril  1775,  morteà  Gand, 
le  0  décembre  1841,  épousa  à  Gand,  le  34  avril  1804,  Jérôme  Joseph 
François  Limniander,  écuyer,  né  à  Gand.  le  15  mars  1770,  mort  à  Gand, 
le  6  février  1836,  fils  de  Joseph  Jérôme  Adrien,  seigneur  de  Zulte,  etc., 
et  de  Catherine  Françoise  Caroline  Josèphe  de  Wautier,  dont  deux 
enfants. 

F.  Barbe  Josèphe,  morte  le  7  octobre  1786,  ftgée  de  six  mois,  au  cfaà 
teau  de  Vinderhoute,  près  de  Gand. 

X.  Jean  Baptiste  Marie,  baron  de  Giey,  né  àGaiid,  le 
15  août  1771,  mort  à  Gand,  le  21  décembre  1821,  premier 
lieutenant  aux  dragons  de]Latour,  quitta'le  service  vers  1808, 
maire  de  Saint  Denis  Westrem  près  de  Gand  depuis  1810 
jusqu*en  1815,  épousa  à  Gand,  le  8  juin  1802,  19  prairial 
an  X,  Thérèse  Marie  Soenens,  née  à  Gand,  le  7  avril  1765, 
morte  à  Gand,  le  12  janvier  1820,  Me  de  Jean-Baptiste, 
chevalier  Soenen^,  et  de  Jeanne  Marie  Cornélie  de  Coninck. 
Ils  furent  inhumés  dans  iin  caveau  de  famille  au  cimetière 
de  Saint  Denis  Westrem  ;  une  belle  pierre  sépulcrale  y  est 
placée  à  leur  mémoire  dans  le  mur  de  l'église,  en  face  du 
caveau  :  les  armoiries  de  Giey  Soenens  sont  gravées  ea  tète 
de  Tinscription.  M.  le  baron  et  M"^  la  baronne  de  Giey  ont 
habité  le  château  de  Grandnoble,  au  hameau  Pinte  sous  Na- 
zareth, occupé  et  rebâti  actuellement  par  Henri  Jean 
Baptiste,  Baron  de  Giey,  leur  fils. 

Ils  eurent  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Désiré  Louis  Marie  Joseph,  baron  de  Giey,  né  à  Gand,  le  90 
avril  1803. 

B.  Henri  Jean  Baptiste,  qui  suit,  XI. 

XL  Hbnri  Jeak  Baptiste,  babon  de  Gibt,  né  au  château 


oiBT.  443 

de  Grandnoble,  le  5  août  1805, 17  thermidor  an  XIII,  inscrit 
dans  la  noblesse  officielle  du  royaume  de  Belgique,  où  le  titre 
de  Baron  lui  est  reconnu  Iransmissible  à  tous  ses  descendants 
mâles,  épousa  à  Destelbergen  près  deGand,  le  20  avril  1830, 
Eulalie  Joséphine  Colette  Gardon,  née  à  Gand,  le  29  août 
1809,  fille  de  Philippe  Jacques  Jean  et  d'Adélaïde  Joséphine 
Colette  Jeanne  Gobert,  dont  trois  enfants,  savoir  : 

Â.  Stéphanie  Marie  Josèphe,  née  à  Qand,  le  3S  mai  i83i,  épousa,  à 
Gand,  le  8  juin  iS55,  Joseph  Félix  Marie  Charles  François,  vicointe  de 
Patin,  Dé  au  château  de  Langemarck,  près  d'Ypres,  Flandre  occidentale, 
le  26  juillet  1834,  mort  au  château  de  Langemarck  â  la  fleur  de  son 
âge,  le  32  décembre  iSSS,  étant  président  du  conseil  de  l'église  et  mem- 
bre du  conseil  communal.  Il  était  flls  de  Joseph  Charles  Antoine  Jean 
Auguste,  vicomte  de  Patin,  et  de  Françoise  Marie  Louise  Diericx  de 
Temham. 

B.  Gustave  Marie  Macaire,  qui  suit,  XII. 

G.  Théodule  Marie  Ghislain,  baron  de  G  rEV,  né  â  Gaiid,  le  6  juin  i834 , 
chevalier  de  Tordre  royal  et  oiilltaire  du  Christ  de  Portugal,  le  il  sep- 
tembre 1888,  chevalier  de  1'*  classe  de  Tordre  de  François  I**  des  Deux- 
Siciles,  le  6  avril  1800,  attaché  de  légation  de  Sa  Majesté  le  roi  des  Belges 
depuis  le  23  octobre  1885  jusqu'au  8  mai  1860,  successivement  à  Ma- 
drid, Lisbonne  et  Rome,  épousa,  à  Bruges,  le  3  mai  1864,  Maria  Adé- 
laïde Henriette  Reine  Glotilde  FéUx  Colette  de  Knuyt,  née  à  Bruges,  le 
l  mai  1846,  ûUe  d*Edouard  Martin  Albert,  chevalier  de  Knuyt,  et  d'A- 
délaïde Caroline  de  Vrière. 

XII.  Gustave  Marie  Macaire,  baron  de  Giet,  né  à  Gand, 
le  13  décembre  1832,  épousa  au  château  de  Sart  Ëustache^ 
Namur,  le  4  avril  1859,  Marie  Joséphine  Philomène  de 
Bruges  deGerpinnes,  néeàMettet,  Namur,  le  12  octobre  1836, 
flUe  d'Amour  Joseph  Ghislain  et  de  Louise  Thérèse  Flo- 
rentine Dupont  d'Ahérée,  dont  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Guillaume  Gabriel  Joseph,  baron  de  Giby,  né  à  Qand,  le  SX 
mars  1860. 

B.  Odon  Léopold  Marie,  baron  ds  Giet,  né  à  Gand,  le  13  juUi  186S. 


GILLES. 


I,  m  ilMTMo  é'or,  ■muMytpl  à»  irolt  glandt  dt  ûm^èB,  UfAtM  b«ttét  d« 


Cette  famille  anversoise  est  originaire  de  Tournai. 

I.  Bricb  Gilles,  seigneur  de  Menquedome,  né  à  Tournai, 
en  1543,  épousa  à  Londres,  Jeanne  Âdin,  dont  un  fils ,  Jean, 
qui  suit,  IL 

IL  J£AN  Gilles  ,  seigneur  de  Menquedome,  né  à  Sandwich, 
le  30  mai  1573,  épousa  à  Amsterdam ,  Jeanne  Balestel ,  dont 
un  fils,  Abraham,  qui  suit,  III. 

m.  Abraham  Gilles,  seigneur  de  Menquedome,  né  à  Ams- 
terdam, le  23  septembre  1612,  épousa  Jeanne  van  Heynsberg 
van  Reyd,  dont  un  fils,  Jean,  qui  suit,  IV. 

ly .  Jean  Gilles,  né  le  6  septembre  1 642 ,  épousa  :  1  "^  Cor- 
nélie  Marie  de  Wale  :  et  2^  Catherine  Marie  Surmont. 
Il  eut  du  second  lit  un  fils,  Philippe,  qui  suit,  V. 

Y.  Philippe  Gilles,  seigneur,  de  Charolais,  de  Bruhl,  né  à 
Amsterdam  le  23  novembre  1685,  épousa  Marie  van  der 
Hooch ,  dont  trois  enfants ,  savoir  : 

A.  Jean  Philippe,  qui  soit,  VI. 

B.  Jaeqaes  Louis  Qillès,  chevalier,  né  le  30  décembre  I7S8,  memhrt 


446  LA  BBL&IQUB  HÉRALDIQUE. 

des  états  de  la  noblesse  de  la  Flandre  gallicane,  épousa:  1*  Gertrade 
Marie  Roest  d'Aelkmade;  et  2*  Angélique  Âlbertine  yan  der  Cruyce.  Il 
eut  du  second  lit  trois  enfants,  mort  sans  postérité. 

G.  Corneille  Jacques  Gilles,  épousa,  le  A  août  1761,  Tbéodore  Marie 
Wynolta. 

YI.  Jean  Philippe  Gilles,  chevalier,  par  lettres  patentes 
du  13  septembre  1752,  grand  assesseur  des  eaux  et  digues 
d'Amstelland ,  épousa,  le  12  novembre  1752 ,  Marie  Agnès 
Michel,  dont  quatre  enfants,  savoir  : 

A.  Marie,  née  le  93  février  1755. 

B.  Louis,  née  le  15  mal  1737. 

G.  Françoise  Angélique,  née  le  30  mai  1758. 
D.  Jean  Joseph,  qui  suit,  VU. 

VII.  Jean  Joseph  (tillès,  né  à  Amsterdam,  le  22  novem- 
bre 1761 ,  mort  à  Houe,  près  d'Anvers,  le 22 novembre  1811, 
épousa  Jeanne  Pétronille  de  Prêt,  morte  àGand,  le  6  juin  1824, 
dont  six  enfants ,  savoir  : 

A.  Jean  François  Joseph  GiLLàs,  prêtre,  mort  à  Gonticb,  le  S8 
juin  1815. 

B.  Marie  Christine  Joséphine,  morte  &  son  château  de  'Wode,  près 
Uége,  le  l**"  décembre  1840,  épouu,  le  8  août  1805,  i  Anvers,  François 
Xavier  Jean  Marie  Joseph,  comte  de  Robiano,  gouverneur  de  la  province 
d'Anvers,  après  1830. 

G.  Sophie  Jeanne  Colette  Ghislaine,  sans  alliance. 

D.  Jeanne  Louise  Joséphine,  épousa,  le  20  février  1813,  Louis  Paul 
François  Marie  Ursule,  comte  van  de  Werve  de  Yorselaer. 

E.  Philippe  Arnould  Louis  Joseph,  qui  suit,  YIIL 

F.  Louis  Jean  Joseph,  qui  suit,  IX  Ms. 

IX.  Pho^ippe  Arnould  Louis  Joseph  de  GHiLès,  reconnu 
dans  la  noblesse  du  royaume,  par  arrêté  de  Sa  Majesté  le 
roi  Léopold  P%  né  le  17  juin  1796,  épousa,  le  23  avril  1819 , 
Caroline ,  comtesse  de  Roose  de  Baisy ,  dont  il  n'a  pas  d'en- 
fants. 


0ILLÈ8.  447 

VIII  bis.  Louis  Jean  Joseph,  baron  de  Gilles  de  Peught, 
par  création  de  Sa  Majesté  le  roi  des  Belges  Léopold  P', 
chevalier  de  Tordre  du  Christ,  né  le  25  juin  1798,  épousa  le 
6  août  1828,  Marie  Ghislaine  Victoire  de  Pelichy,  née  à  Bruges, 
le  9  mars  1808,  fille  de  Jean  Marie  François  Théodore  Ghis- 
lain ,  baron  de  Pelichy ,  etc.^  et  de  Marie  Joséphine  Anne 
Ghislaine  van  Hueme,  dont  sept  enfants,  savoir  :  ' 

A.  Joseph  Qhislain  Hippolyte,  baron  db  Gilles  de  Pelichy,  né  le 
i%  août  1839,  mort  au  château  de  Molemhaix,  fiainaut,  le  7  février  1800, 
épousa  Pauline  Marie  Josèphe  Henriette  de  la  Croix. 

B.  Marie  Ghislaine  Victoire,  née  le  35  mars  1831. 

G.  Philippe  Gbislain  Glahre,  bahon  de  Gilles  de  Pbughy,  né  le  13 
août  1833,  épousa,  à  Bruxelles,  le  3  juin  1863,  Caroline  Lèopoldine  de 
Brouchoven  de  Bergeyck,  née  à  Namur,  le  31  septembre  1857,  fille  de 
Louis  André  Joseph  et  de  Caroline  Lèopoldine  de  Namur  d'Elzée,  dont 
deuxflls: 

a.  Louis  Charles  Philippe  Ghlslain  de  Péucch,  né  à  Anvers,  le  20  avril  1863. 
6.  Henri  Louis  Marie  Joseph  Gbislain  db  PAucht,  né  à  Anvers,  le  11  novem- 
bre 1864. 

D.  Sophie,  née  le  31  octobre  1833,  morte  le  10  novembre  1833. 

E.  Jean  Louis  Gbislain,  baron  de  Gilles  de  Peuchy,  né  le  6  août 
1837,  épousa,  à  Anvers,  civilement,  le  11  mai  1861,  et  religieusement,  le 
14  mai,  Mathilde  Marie  Pauline  Augustine  Horetus,  née  à  Anvers,  le  18 
Juin  1841,  morte  k  Anvers,  le  23  mars  1883,  fille  d*Bugéne  Charles  Jo- 
seph Moretus,  et  de  Florence  Marie  Louise  Geelhand. 

F.  Charles  François  Ghislain  Geneviève,  baron  de  Gillâs  de  Péughy, 
né  le  3  janvier  1839. 

G.  Alexandre  Joseph  Ghislain  Janvier,  baron  de  Gilles  de  Péughy. 
né  le  19  septembre  1844. 


GILMAN. 


■cAnsii  :  «o  protUr  tH  m  quatrltoi*  dt  bmuIm  k  la  t«i«  et  col  ds  daim  d'aifant;  ao  daulème 
at  irobiéme  da  Mibla  à  h«ll  flaan  de  lya  d'arfant,  potée*  3, 2.  8.  CouROimi  :  4  oeuf  perlea.  TiiiA>Tt 
d««s  MCTafai  arméa  de  mawiiee.» 


Famille  liégeoise ,  fixée  dans  le  quartier  d'Anvers ,  vers  la 
fin  du  xviu*  siècle. 

I.  Thomas  Gilman,  fils  de  Thomas,  épousa  Catherine  Del* 
vaux,  dont  Thomas,  qui  suit,  IL 

II.  Thomas  Gilman  épousa  Marguerite  de  Noirfalise,  dont 
un  fils ,  Pirotte,  qui  suit,  III. 

m.  Pirotte  Gilman  ,  conseiller  de  la  cité  de  Liège,  épousa 
Marie  de  Bommerschemme,  testa  avec  elle  le  20  novem- 
bre 1596,  et  eut  un  fils,  Jean,  qui  suit^  IV. 

IV.  Jean  Gilman  épousa  Madeleine  de  Gromzelle,  dont  un 
fils,  Pierre,  qui  suit,  V. 

V.  Pierre  Gilman,  né  à  Liège»  le  8  avril  1629,  épousa  Éli- 
sal)eth  Gustos,  dont  un  fils,  Jean  Hubert,  qui  suit,  VI. 

VI.  Jean  Hubert  Gilbcan  ,  né  à  liège  «  le  23  janvier  1654 , 
mort  en  juin  1722,  épousa  Jeanne  Ludon,  dont  trois  enfants^ 
savoir: 


450  LA  BSLaiOUS  HÉRALDIQUE. 

A.  Jean  Pierre  Oilhaii,  ehanoine  de  U  GoUégiale  de  Sttail  Jeen 
l'tTangélUte,  à  Liège. 

B.  Jean  Hobeit  Oilmak,  prérôl  deHansInne. 
G.  Arnould  Joiepb»qui  sait,  VII. 

Vn.  Armould  Josbph  db  Gilman,  seigneur  de  Hestsenhoven, 
Itteren,  épousa  Catherine  Caroline,  baronne  Yecquemans  de 
la  Verre,  dont  deux  enfants,  savoir  : 

A.  Arnonld  Ferdinand,  qoi  sait,  VIII. 

B.  Hubertine  Josèphe  Caroline,  merle  à  Anvers,  le  17  septembre  1787, 
épousa,  le  3  oclobre  1763,  Charles  Bernard  Jean  Ghislain,  baron  van  de 
Werve,  membre  de  l*état  noble  de  Hainaat. 

VIII.  Armould  Ferdinand,  baron  de  Gilman  de  Zeyenber- 
GEN,  par  lettres  patentes  de  Sa  Majesté  l'impératrice  Marie 
Thérèse,  en  date  du  2  mars  1771 ,  chevalier,  seigneur  de 
Ranst  et  de  Melleghem ,  né  à  Liège,  le  29  décembre  1746, 
mort  à  Ranst,  le  15  octobre  1796.  épousa,  par  contrat  du 
14  mai  1774,  Isabelle  Marie  Alexandrine  de  Baillet,  morte  le 
5  mars  1810,  dont  cinq  enfants,  savoir  : 

A.  Marie  Thérèse  Joséphine  Caroline,  morte  à  Anvers,  le  9S  août 
1S49,  époosa,  André  François,  baron  le  Gandèle  de  Hnmbeek,  né  à  An- 
vers, le  19  avril  17eo,  mort  au  cbAteau  d^ambeek,  Brabant,  le  3  octo- 
bre 1887,  fll8  de  Pierre  Joseph  et  de  Claire  Françoise  Georgine  Josèphe 
Marie  Goos. 

B.  Charles  Jean  Baptiste  de  Gilmax,  mort  sans  aUlanee,  le  97décem* 
brel827. 

G.  Hyacinthe  Joseph  Jean  Népomncène,  qui  suit,  IX. 
D.  Augustin  Joseph  Jean  Népomueène  de  Gilmàic,  mort  sans  allianee, 
le  li  janvier  lS3t. 
B.  Reine  Marie  Joséphine  Monique. 

IX.  Hyacinthe  Joseph  Jean  Népomucène,  baron  de  GnacAN 
DE  Zevenbbroen,  né  le  10  septembre  1778,  mort  au  châ- 
teau de  Zevenbei^n  à  Ranst,  le  27  juillet  1845,  épousa,  le 
17  mai  1817,  à  Anvers,  Joséphine  Glaire  Marie  délia  Faille, 


OILMAN.  451 

morte  à  Anvers,  le  28  février  1846,  dont  quatre  en£ant8, 
savoir  : 

A.  Frédéric  Joseph,  qui  suit,  X. 

B.  Rosalie  Marie,  époasa,  le  90  juillet  iSil,  Constantin  Joseph  Geel- 
band,  mort  à  Anvers,  le  %  Juin  1849. 

G.  Hubertine  Marie  épousa,  le  il  avril  1849,  Edmond  Oscar  Augustin 
Ghislain.  baron  de  T*Serclaes,  chevalier  de  l'ordre  de  la  Légion  d'hon- 
neur, et  de  l'Aigle  rouge  de  Prusse. 

D.  Emilie  Marie  Hnbertine,  épousa,  le  98  mai  1851,  Edmond  ISrnest 
Pépin  Marie  Eugène  Ghislain  de  T'Serclaes,  ancien  officier  de  cavalerie. 

X.  Frédéric  Joseph»  baron  de  Gilman  de  Zevbnbergen,  né 
le  26  mars  1820,  épousa,  le  9  mai  1849,  Gabiielle  Marie  José- 
phine Antoinette  Henriette  Hubertine  du  Bois  de  Nevele,  née 
le  14  décembre  1829,  dont  six  enfants,  savoir  : 

A.  Pauline  Marie  Catherine  Stanislas,  née  le  ii  mars  1880. 

B.  Fanny  Thérèse  Marie  Louise  de  Gonzague,  née  le  8  mai  1881. 

G.  Edmond  Marie  Théodore  Louis  Gabriel  de  Gilman  de  Zevenbbrqbn, 
Dé  à  Anvers,  le  18  mars  1860,  mort  au  chftteau  de  Ranst,  Anvers,  le  16 
septembre  1863. 

D.  Charles  Marie  Joseph  Léon  de  Giluan  de  Zevbnbergen,  né  à  An- 
vers, le  9  janvier  1862. 

E.  Edmond  Marie  Louis  Théodore  de  Gilman  de  Zevenbeboen,  né  à 
Anvers,  le  11  avril  1863. 

F.  Marie  Josèphe  Octavie  Alphonsine,  née  à  Anvers,  le  S3  avril  1864. 


6LYHES  DE  HOLLEBEQUE. 


Vamiom,  Mme  da  blUcUes  d'wr,  à  la  basdc  d'argcol  brechaau  sur  le  tout.  Sofrom  :  danx  grlffoiu 
IcMot  des  baosUn»  d'aivr  k  la  bande  d'argent.  Vica,  plaeé  nir  a  manlean  de  gaevlea  fourré  dlierw 
■lae.  Marné  d'onc  eovnmne  à  einq  fleoroae  entowant  on  bonnet  dliennine. 


Cette  maison  est  une  des  plus  anciennes  du  pays.  Elle  s'est 
divisée  en  un  grand  nombre  de  branches ,  dont  une  seule , 
celle  des  Glymes  de  Hollebeque  a  survécu.  Elle  descend  de 
Jean  de  Gordekem  ,  bâtard  de  Jean  II,  duc  de  Brabant,  que 
son  père  fit  légitimer  en  1344,  par  Tempereur  Louis  de  Ba- 
vière, et  auquel  il  donna  le  surnom  de  Glymes^  la  terre  de 
ce  nom,  confisquée  sur  ses  anciens  seigneurs  pour  cause  de 
révolte  et  de  rébellion,  et  les  pleines  armes  de  cette  seigneu- 
rie, enfascées  pour  changement  et  rupture  des  armes  de 
Brabant. 

VU.  Guillaume  de  Glymes,  seigneur  de  Boneffe ,  mort 
vers  1507^  épousa,  au  château  de  Celles,  par  contrat  du  4  oc- 
tobre 1524,  Catherine  de  Cotereau,  fille  de  Jean,  seigneur  de 
Puysieux  et  de  Toumelles,  gi*and  bailli  de  Termonde,  et  de 
Marguerite  de  Wichut,  Ij^ronne  de  Jauche,  dont  six  enfants, 
entre  autres,  Jacques,  qui  suit,  VIII. 

yill.  Jacques  de  Glymes  ,  vicomte  de  Jodoigne  et  de  la 
Wastine  ,  seigneur  de  Bonefiè,  bailli  de  Nivelles  et  du  Bra- 

LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE,  IV.  39 


454  LA  BELGIQUE  HERALDIQUE. 

bant  wallon  ,  épousa  Jacqueline  de  Houtain ,  dame  de  Fran- 
guegnies,  dont  un  fils*  Charles,  qui  suit,  IX. 

IX.  Charles  de  Gltmes,  vicomte  de  Jodoigne  et  de  la 
Wastine,  seigneur  de  Boneffe,  de  Molembesoul,  de  Franque- 
gnies,  épousa  :  l**  Jeanûe  de  Houtain ,  dame  de  HoUebeque , 
Houtain,  Ëbleglem,  Neuville  lez  Soignies,  etc.  ;  et  2^  Odille 
de  Pallant. 

n  eut  du  premier  lit  huit  enfants,  entre  autres  cinq,  qui 
suivent,  savoir  : 

A.  Jac(iaes  de  Qlyubb,  vicoicte  de  Johoione  et  de  la  Wastinnb. 

B.  Winand,  qui  suit,  X. 

G.  Jean  Charles  de  Glyhbs,  vicomte  de  la  Wastinne,  seigneur  de 
Houtain,  eolonei  de  cavalerie  au  service  de  Sa  Majesté  Catholique, 
épousa  Anne  Marguerite  de  Lynden,  chanoinesse  de  Muusterbilsen, 
veuve  d'Othon  Ernest  de  Brialmont,  seigneur  de  Fraiture,  grand  balli 
du  Condroz,  fille  de  Herman,  baron  de  Rechem,  et  de  Marie  de  Halmal. 

D.  Antoinette,  épousa  Gonrard  de  Berlaymont. 

E.  Anne  Marie,  épousa  Nicolas  de  Wazières,  seigneur  de  Gosaucourt, 
d'Aubry  et  de  Fontaines. 

Il  eut  du  second  lit  on  fils,  savoir  : 

F.  Balthazar  Charles  de  Qlymes,  baron  deRulant,  seigneur  de  Thom- 
men,  grand  chambellan  héréditaire  du  Luxembourg,  lieutenant  colonel 
de  cavalerie. 

X.  Wynand,  cobctb  de  Glymes  de  Hollebeque  et  du  Saint 
E&fPiRE,  par  lettres  patentes  de  l'empereur  Ferdinand,  en  date 
du  22  décembre  1643,  vicomte  de  Jodoigne,  seigneur  de  Bo- 
neffe ,  amman  héréditaire  de  Meteren ,  mort  le  8  septem- 
bre 1 668 ,  épousa  Michelle  dTdeghôm ,  dame  de  Bost,  fille 
aînée  de  Jean,  comte  de  Walou,  et  de  Marguerite  de  la  Vief- 
ville,  dont  dix  enfants,  entre  autres  six,  qui  suivent»  savoir  : 

A>  Jean  Charles,  qui  suit,  XI. 


6LYME8  DE  HOLLEBEQUE.  455 

B.  Philippe  Eugène,  comte  db  Gltmes  de  Hollebeque  et  du  saint 
Bmpirb,  vicomte  de  la  Wastinne,  épousa,  Marie  Virginie  delBosso,  dame 
de  Grayenhove,  dont  deux  fils  : 

a,  Philippe  Joseph,  ooms  bb  Glymbb  db  Hollbbbqub  bt  du  Saimt-Ejipxbb, 
épousa  Marie  Justine  Henriette  Joeèphe  Victoire ,  comtesse  de  Spangen  et 
dUyttemesse,  chanoinesse  de  Nivelles. 

6.  Marie  Barbe,  dame  de  Grayenhove,  épousa>Joseph,  comte  de  Looz  Gorawa- 
rem  et  da  Saint  Empire,  chambellan  de  Joseph  Clément  de  Bavière,  électeur  de 
Cologne,  et  son  grand  veneur  dans  la  principauté  de  Liège. 

G.  Anne  Ignace  Françoise,  épousa  Jean  Baptiste  Hubert  Quillaume 
Gaethoyius,  seigneur  de  Haeghedooren. 

D.  Marie  Françoise,  épousa,  Claude  Alexandre  de  Seyery,  seigneur  de 
Saint  Amand,  fils  d'Evêrard  et  de  Marie  d*Argenteau. 

E.  Marie  Jeanne,  chanoinesse  de  Nivelles ,  épousa  François  Joseph , 
baron  de  Spangen,  seigneur  d'Ottignies,  de  Mousty,  etc. 

F.  Marie  Florence,  chanoinesse  d'Andenne,  épousa  :  1*  Amould  de 
Wiert  de  Hemricourt,  baron  de  Waleffe;  et  2^,  N...,  baron  de  Fumai. 

XL  Jean  Charles,  comte  de  Gltmes  de  Hollebeque  et  dû 
Saint  Empire,  vicomte  de  Jodoigne,  épousa,  le  !•' juillet  1665, 
Anne  Marie  van  der  Swalmen,  dont  sept  enfants,  entre  auti^es 
cinq,  qui  suivent,  savoir  : 

A.  Anne  Marie,  épousa  N.  deFEscaille. 

B.  Marie  Joséphe,  épousa  Henri  Albert,  baron  "Wiert  de  Hemricourt. 

C.  Jean  Charles,  comte  de  Glymbs  de  Hollebeque  et  du  Saint  £m- 
pmB,  épousa  :  1''  N.  Sbave-,  et  3%  Marie  d*Origone. 

D.  Maximilien  Ferdinand  Joseph,  comte  de  Glymes  de  Hollebeque 
ET  DU  Saint  Empire,  épousa  Marie  Joseph  Florence  Wiert  de  Hemri- 
court,  sa  cousine  germaine. 

B.  Ernest,  qui  suit,xn. 

XII.  Ernest,  comte  de  (tltiœs  de  Hollebeque  et  du  Saint 
Empire,  vicomte  de  Jodoigne,  né  le  6  novembre  1692,  épousa 
Marie  Joséphine  Goethovius,  dont  trois  enfants,  entre  autres 
deux,  qui  suivent,  savoir  : 


456  LA  BRLaïQUB  HÉHALDIQUS. 

À.  Brnest  Josepb,  qui  suit,  Xin. 

B.  Marie  Josèpbe,  époosa  Jacques  Joseph  Nicolas  Verreycken,  vi- 
comte de  Brencq,  dont  elle  n'eut  pas  d*enfants. 

XUI.  Ernest  Joseph,  comte  de  (xltmbs  de  Hollebequb  et 
DU  Saint  Empire  ,  vicomte  de  Jodoigne,  mort  à  Tirlemont, 
le  12  avril  1769{  épousa  :  1^  Anne  Thérèse  de  Paheau,  dont  il 
n'eut  pas  d'enfants;  et  2<'par  contrat  du 27  avril  1754,  Anne 
Philiberte  Josèphe  de  Boudry ,  dont  trois  enfants ,  savoir  : 

A.  Henri  Joseph  Nicolas,  qui  suit,  XIV. 

B.  Marie  Thérèse  Joséphine  Ëléonore  Waudru,  épousa,  le  S8  novem- 
bre I7S0,  Gharies  Wynand,  comte  de  Berlaymont,  seigneur  de  Beugnles. 

G.  Marie  Françoise  Josèphe  Amélie,  épousa,  le  %  février  1784,  à  Mons. 
Alphonse  Norbert  Jean  François  de  Paule  de  Solares,  capitaine  au  ré- 
giment autrichien  de  los  Bios. 

XIV.  Henri  Joseph  Nicolas,  comte  de  Glymes  de  Holle- 
BEQUE  ET  DU  Saint  Empire^  épousa,  le  20  janvier  1783,  Elisa- 
beth Josèphe,  vicomtesse  de  Lardenois  de  Ville,  dont  dix  en- 
fants, savoir  : 

A.  Ernest  Joseph  Nicolas,  qui  suit,  XV. 

B.  Théodore  Honoré,  comte  de  Glymes  de  Hollebeque  et  du  Saikt 
Empire,  capitaine  sous  Tempire  français,  major  de  la  garde  communale 
et  directeur  des  contributions,  à  Mons,  épousa,  Agnès  Tirou,  dontdeox 
enfants  : 

a.  François  Adolphe  Théodore,  comtb  db  Gltmss  de  Hollbbbqitb,  né  le  9 
février  1823. 

b.  Libert  Joseph,  comte  db  Gltmss  db  Hollebbqtjb,  né  lo  29  juillet  1SS4, 
sabstitut  du  procureur  du  roi,  à  Liège,  épousa  Caroline  Fanny  Garlier,  morte 
à  Uége,  le  3  juiUet  1864. 

G.  Adolphe,  comte  de  Glyubs  db  Hollebeque  et  du  Saint  Empire, 
major  d'infanterie,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur  et  de  l'ordre  du 
Lys,  bourgmestre  de  Jodoigne-Souveraine,  mort  le  7  juin  1834. 

D.  Henri  Ferdinand  Ernest  Joseph,  comte  db  Glymss  db  Hollbbb- 


0LYME8  DE  HOIXEBBQUE.  457 

QUE  ET  DU  Saint  Empire,  membre  de  la  dépatation  permanente  du 
Conseil  proyincial  du  Brabant,  épousa,  le  13  octobre  1815,  Antoinette  Jo- 
séphine de  Yillers,  morte  à  Liège,  le  10  août  1839,  dont  quatre  filles, 
entre  autres  : 

Octa^ie,  épousa,  le  12  novembre  1843,  Wencealas,  baron  de  Traux  de  Wardin, 
nugor  de  cavalerie,  mort  le  6  août  1850. 

E.  Joseph,  COMTE  DE  Glymes  de  Hollbbeque,  lieutenant  du  il7«  de 
ligne  français,  tué  &  Hanau,  le  26  mai  1813. 

F.  Gustave,  comte  de  Glymbs  de  Hollbbeque,  lieutenant  au  régi- 
ment des  hussards  de  Groy,  au  service  des  Pays  Bas. 

G.  Louis  Henri  Joseph  Dieudonné,  comte  de  Glymbs  de  Hollebequb  , 
mort  sans  alliance,  le  11  mai  1830. 

H.  Louise,  épousa  Gabriel  Joseph  Idesbalde  Ghislain  de  Messemaere, 
vicomte  de  Lardenois  de  Ville,  feld  maréchal  lieutenant  au  service  de 
Sa  Majesté  Catholique,  colonel  propriétaire  du  43*  régiment  de  ligne 
chevalier  de  Saint  Louis,  commandeur  de  Tordre  de  Saint  Wiadimir  de 
Russie,  décoré  de  la  Croix  métallique  des  canons,  mort  à  Bruxelles,  le 
7  décembre  1846. 

L  Florence,  épousa  Antoine  Germain,  comte  Bidé  de  Maurville,  con- 
tre amiral,  grand*croix  de  Saint  Louis,  officier  de  la  Légion  d'honneur^ 
commandant  de  la  marine  au  port  de  Brest. 

J.  Florence,  morte  à  Paris  en  18U,  épousa,  Âiexis  Ghislain  Désiré, 
baron  Daelman  de  Wildre,  major  d*infanterie. 

XY.  Ernest  Joseph  Henri  Nicolas^  comte  de  Gltmes  btdu 
Saint  Empire,  membre  de  l'ordre  équestre  de  la  province  de 
Hainaut,  directeur  de  Tenregistrement  et  des  domaines  sous 
le  gouvernement  des  Pays  Bas,  mort  à  Mons ,  le  7  juin  1864, 
à  l'âge  de  quatre  vingts  ans,  épousa  Marie  Henriette  Char- 
lotte Judith,  comtesse  de  Berlaymont,  morte  au  château  de 
Beugnies  sous  Harmignies  (Hainaut),  le  14  septembre  1862, 
dont  trois  enfants ,  savoir  : 

A.  Henriette  Louise  Joséphine  Emesthie,  morte  à  Mecquignies,  le  ft 
juillet  1838,  épousa  Camille  Hubert  Charles  Ghislain,  libre  baron  de 
Hérissem  et  du  Saint  Empire  romain. 


458  lA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 

B.  Henriette  Louise  Joséphine  Marie  Bmestlne,  morte  à  Ixelles,  le  26 
Juillet  1858,  épousa  Charles  François  Antoine  Hubert  Ghlslain,  libre 
baron  de  Hérissem  et  du  Saint  Empire  romain. 

C.  Victor,  qui  suit,  XVI. 

XVI.  Victor  ,  comte  de  Glymes  ,  épousa  Thérèse  Plunkett 
de  Rathmore,  dont  un  ÛIs  : 

Adolphe,  COMTE  db  Glymbs,  né  à  Sivry,  Hainaut,  le  15  septembre  1836, 
mort  à  Mons,  le  13  mai  1847. 


60  B  ART. 


BcAiTiiA  :  M  proBtar  d'aiw   à  trob  dilna  Mvrim  «■•rf«t  MMéi  d*«r,    puMil  r»  mv 
raotn;  •«  dnailw,  «•  |m«Im  à  «m  Molto  à  dx  nto  d'«r, 

d'ufiM,  fcntedt  MéM,  pMtéM  «a  iMMr.  HiAiMi,  dtefnl,  pUM,  liiéré,  mwwb4  dW, 
d« gMBlM, cooTcrt  du bovmlet d'aifeat «t d'aur da eiaq  piécM,  an haebcmcnu  de mtet,  GnuH t 
«■  hdrM  i'arftBt  tentât  m  bM  om  ceakvm  aa  ulord.  Sorrom  :  dcu  Uom  d'or,  «rmée  tl 
d« 


I.  N.  GoBART  eut  deux  fils,  savoir  : 

A.  SimoDi  qui  suit,  U. 

B.  Jean  Gobart,  évècnie  de  Mêgare,  comte  Palatin,  chanoine  arcbi- 
diacre  et  soffragant  de  la  cathédrale  d'Olmutz,  fondateur  au  proflt  de 
sa  Hamille,  le  0  octobre  1603,  de  bourses  d'études  au  séminaire  de 
Liège. 

n.  Simon  Gobart  ,  seigneur  de  Biesmerée,  Souris  et  Rome- 
dines ,  mort  le  9  février  1633 ,  épousa  Marguerite  de  Strin- 
champs  de  Monti,  morte  le  7  mai  4635,  dont  quatre  enfants, 
savoir  : 

A.  Pierre,  qui  suit,  III. 

B.  Jean,  fondateur  de  la  seconde  branche. 

G.  Simon  Gobabt,  lieutenant  de  cavalerie  et  d*lofuiterie  au  semos 
du  duc  de  Savoie,  épousa,  en  1613,  Barbe  Dessuslemoustier. 
D.  Marie,  épousa,  en  16S7,  Jean  Toumon. 

III.  Pierre  Gobart,  seigneur  de  Biesmerée,  Souris,  Rom»- 
dines,  épousa  Anne  de  Joda,  fille  de  don  Hiéronimo,  seigneur 


460  lA  BBLaïQUS  HÉRALDIQUE. 

de  Lenterbeek,  et  de  Régine  de  (xobart,  dont  un  fils,  Henri 
Florent,  qui  suit,  lY. 

IV.  Hbnri  Florent  Gobart,  seigneur  de  Biesmerée,  Souris, 
Romedines,  colonel  au  service  de  France ,  épousa  Françoise 
de  Beaulieu,  dont  un  fils,  Adam  Florent,  gui  suit,  Y. 

V.  Adah  Florent  Gobart,  gendarme  au  service  de  France, 
puis  bailli  à  Walhain,  épousa  Marie  Thérèse  de  Lompret , 
dont  six  enfants,  savoir  : 

A.  Amould  Joseph,  qai  soit,  VL 

B.  Florent  Gobart,  gendarme  (alors  gardes  nobles  des  rois  de  France)i 

puis  capitaine  au  régiment  français  de  Bavière,  mort  en  Bohême. 

G.  Henri  Gobart,  major,  commandant  au  régiment  de  Bavière,  che- 
valier de  Saint  Louis»  mort  le  9  mars  174i. 

D.  Joseph  GoBART,  capitaine  au  régiment  de  Bavière,  chevalier  de 
Saint  Louis,  épousa,  Marie  Antoinette  de  Raulet. 

E.  Pierre  Gobart,  lieutenant  au  régiment  wallon  au  service  de 
France,  mort  au  siège  de  Berg  op  Zoom. 

F.  Emmanuel  Gobart,  capitaine  au  régiment  waUon ,  chevalier  de 
Sahit  Louis. 

YI.  Arnould  Joseph  Gobart  épousa  Dorothée  Jeanne 
Éléonore  de  Baltin,  dont  un  fils ,  François  Maximilien  Oger, 
qui  suit,  VU. 

VIL  François  MAXianLisN  Ooer  Gobart  ,  seigneur  de  Sar- 
dans,  conseiller  et  secrétaire  de  Louvain ,  épousa  Marie  Ro- 
salie Victoire  Antoinette  Marci,  comtesse  de  Haveskercke  et 
de  Swolven,  fille  de  Jean  Jacques,  conseiller  au  grand  conseil 
de  Malines,  et  de  Marie  Thérèse  de  Pottes,  dame  de  Sardans, 
Merchtem ,  Rhyn ,  Haveskercke ,  Swolven ,  dont  une  fille 
unique  : 

Marie  Dorothée  Eléonore,  dame  de  Sardans,  Haveskercke,  Swolven, 
épousa  Jean  Baptiste  Greioth. 


eoBART.  461 


%•• 


m.  Jean  Gobart  épousa  Hélène  Posteau ,  dont  deux  en- 
fants ,  savoir  : 

A.  Jean  Simon  GobarTi  religieux  à  Gironsart. 

B.  Jacques,  qui  suit,  IV. 

IV.  Jagqubs  Gobart  ,  seigneur  d'Herchies  et  d'Havrech , 
licencié  es  lois^  avocat  au  conseil  souverain  de  Hainaut ,  né 
le  13  janvier  1620,  épousa  Isabeau  Pairois,  dont  un  fils, 
Nicolas,  qui  suit ,  Y. 

V.  Nicolas  Gobart,  seigneur  d'Herchies  et  d'Havrech ,  né 
le  1 5  mars  1644,  chef  du  magistrat  de  la  ville  de  Mons,  épousa 
Rochine  Coppens,  dont  un  fils,  Nicolas  Joseph,  qui  suit,  YI. 

YI.  Nicolas  Joseph  Gobart  ,  seigneur  d^Herchies  et  d'Ha- 
vrech,  né  en  1687,  licencié  es  lois,  avocat  au  conseil  souve- 
rain de  Hainaut  et  échevin  de  la  ville  de  Binche,  épousa 
Marie  Anne  Françoise  de  Beugnies,  dont  trois  enfants,  savoir  : 

A.  Nicolas  Josepb,  qui  suit,  VII. 

B.  Marie  Anne,  épousa  N.  de  la  Haye,  seigneur  de  Jeulain. 

C.  François  Germain,  fondateur  de  la  troisième  branche. 

YII.  Nicolas  Joseph  Gobart  ,  seigneur  d'Herchies  et  d*Ha- 
vrech,  né  le  4  février  1725,  épousa  Marie  Josôphe  Bard,  dont 
trois  enfants,  savoir  : 

A.  Emmanuel  Joseph,  qui  suit,  Vni . 

B.  Marie  Catherine  Victoire,  morte  à  Manbeuge,  le  i  décembre  4843, 
épousa  N.  Lucq. 

G.  Charles  Nicolas  Joseph  Gobart,  épousa  N.  Ranscelot. 

YUI.  Emmanubl  Joseph  Gobart  épousa  :  1^  en  1813,  José- 


462  LA  BELaïQU  HÉBALDIQUB. 

phine  Catherine  Françoise  Fontaine  de  Rombise  ;  et  2*  M.  de  J. 
d'Ardembourg,  morte  le  14  wnû  1840,  à  Mons. 


Vrttlitfèaie 


VU.  François  GBRMAm  Gobart  ,  seigneur  de  i'Escadrau , 
garde  du  corps  du  i-oi  de  France ,  mort  le  28  octobre  1 788 , 
épousa  Marie  Thérèse  Bard ,  dont  il  eut  trois  enfants ,  entre 
autres  deux,  qui  suivent»  savoir  : 

A.  Gbarles  Unmer  Joseph,  qui  suit,  VIIL 

B.  Louis  François  Marie  Chevalier  Gobart,  par  lettres  patentes  de 
1791,  licencié  es  lois,  avocat  au  conseil  souverain  de  Brabant,  procu- 
reur du  roi  i  Anvers,  mort  à  Malines,  le  18  Janvier  1891,  épousa  Marie 
Thérèse  Torfs,  dont  postérité. 

Vm.  Charles  Ursmbr  Joscph  chevalier  Gobart,  par  lettres 
patentes  de  1791,  né  à  Binche,  le  49  mars  1753,  mort  le 
28  novembre  1832,  membre  du  conseil  de  Mons,  premier 
commissaire  à  Tintendance  du  Hainaut,  fiscal  près  le  conseil 
souverain  de  Hainaut,  conseiller  au  même  conseil,  président 
du  tribunal  civil  de  Mons,  conseiller  à  la  cour  impériale,  puis 
cour  d'appel,  à  Bruxelles,  conseiller  à  la  Cour  supérieure  de 
justice  et  de  cassation,  épousa  :  1^  le  10  mai  1784,  Catherine 
Philippine  Madeleine  Désirée  Dessusiemoustier  ;  et  2*  Augus- 
tine  Gabrielle  Marie  Josèphe  Patemostre  de  Marieu ,  dont  il 
n'eut  pas  d'enfants. 

U  eut  du  premier  lit  trois  eafants,  savoir  : 

A.  Désirée  Marie  Anne,  morte  sans  aUiaaoe,  le  17  février  1843. 

B.  Josepli  Louis  Marie,  qui  suit,  IX. 

G,  Joséfliiiie,  née  te  il  oatobra  i7ae,  morte  onfuil. 


aoBART.  463 

IX.  Joseph  Louis  MAimSt  ghbyalibr  (jobart  ,  né  le  18  mai 
1786,  chef  de  bureau  au  commissariat  de  la  justice  le  26  avril 
1814,  référendaire  et  secrétaire  du  cabinet  de  Sa  Majesté  le 
roi  Guillaume  P'  des  Pays  Bas,  démissionnaire  le  15  jan- 
vier 1833,  chevalier  de  l'ordre  du  Lion  Néerlandais,  épousa , 
le  16  mai  1839,  Elisabeth  de  Baré ,  née  à  Bruxelles  en  1806, 
fille  de  Nicolas  Louis  Ghislain  et  de  Joséphine  Victoire  Des- 
marest,  dont  un  fils,  enfant  unique,  savoir  : 

Charles  Joseph  Gobart,  né  à  BraxelleSi  le  28  février  1845. 


FIN  DU  QUATRIÈME  VOLUME. 


DÉYELOPPEMEHTS.  —  RECTIFICATIONS. 


DONS.  —  Page  18,  ligne  9,  lisez  :  Eugène,  baron  Dons 
DE  LoYENDBGHEM,  oiortsans  enfants,  à  Qand,  le  25  décembre 
1865,  épousa,  etc. 

Par  suite  de  ce  décès,  Louis  Eugène  Marie  Ghislain,  baron 
Dons,  héritier  féodal,  succède  au  titre  de  baron  Dons  de  Lo- 
vendeghem. 

DU  MONCEAU.  —  P&e^  ^>  Ugne  22,  Usez  :  Oeradon. 
Page  39,  ligne  26,  lisez  :  Woot  de  Trixbe. 

ENNETI&RBS  —  Page  116 ,  après  la  ligne  23,  lisez  : 

Jacques  François  Hippolyte,  marquis  d'Ennetières  et  des 

Mottes,  devint  comte  de  Mouscron,  comte  d'Hust  et  du  Saint 

Empire,  baron  de  Heule,  du  chef  de  sa  femme,  Alexandrine 

Basta,  petite  fille  du  général  Basta,  qui  reçut  ces  titres  de 

Tempereur  Rodolphe,  par  lettres  patentes  du  4  septembre 

1605,  avec  droit  de  transmission  à  ses  enfants,  héritiers, 

successeurs  et  descendants  légitimes  de  Tun  et  Tautre  sexe. 

Cette  transmission  n*a  été  admise  par  la  Chambre  héraldique 

belge,  que  pour  la  famille  d'Ennetières  seulement. 

Page  ils.  ligne  5,  lisez  :  Robert  François  de  Béer. 
Même  page,  ligne  0,  lisez  :  seigneur  de  Bierges. 
Page  131,  ligne  10,  ajoutez:  Joseph  Marie  Edouard  Baudri  eut  un 
frère  aine,  mort  à  la  bataille  de  Grefeld* 
Même  page,  ligne  31,  lisez  :  Féliciane  du  Ghasteler. 

Page  137,  ligne  3,  lisez  :  Ghislaine  de  Laurétan. 


466  LA  BELaïQUB  HÉRALDIQUE. 

Page  137,  ligne  28,  lisez  :  épousa  en  1822. 
Page  138,  ligne  4 ,  lisez  :  Octayie,  gomtbssb  d'Ennitiârbs  d*Hi]st, 
morte  à  Tonroai  en  1835. 
Môme  page»  ligne  14,  lisez  :  morte  le  6  octobre  1865. 

BRP.  —  Page  141 ,  ligne  17^  lisez  :  le  1«'  septembre 
1795. 

FAIXON.  —  Page  207,  ligne  12,  lisez  :  président  de  la 

Chambre. 

Page  208,  ligne  4,  lisez  :  l""  juin  1866. 

Même  page,  ligne  10,  lisez  :  le  9  mai  1832. 

Même  page,  ligne  12,  lisez  :  Marie  Glaire  Bivort,  morte  le 

9  janvier  1865. 
Même  page,  ligne  i6»  lisez  :  le  16  mai  1834. 
Même  page,  dernière  ligne,  lisez  :  trois  enfants. 

Page  209.  ligne  2,  lisez  :  mort  en  mars  1865. 

Môme  page,  après  la  ligne  4,  ajoutez  :  c.  Félicie  Alix  Ârmandlne  Marie  Jo- 
sèpbe  Ghislaine,  né  à  Namor,  le  5  mars  1865. 

FRANEAU  DS  GOMMEONIBS.  —  Page  328 ,  après 
la  ligne  19,  ajoutez  :  Albert  Michel  Joseph  de  Franean  Hyon, 
comte  de  Gommegnies,  épousa,  2^,  Alexandrine  Françoise  de 
Basta ,  comtesse  de  Mouscron,  dame  de  Heule  et  de  Zult, 
veuve  de  Jacques  François  Hippoljte,  marquis  d*£nnetières 
et  des  Mottes,  etc. 

Il  eut  du  premier  lit  trois  enfants,  savoir  :  etc. 

GSKLAGHE.  —  Page  388,  ligne  24,  lisez  :  Saint  Reroy. 

GHELLINGK.  —  Page  419,  ligne  17,  lisez  ;  Bautde 
Rasmon. 
Même  page,  ligne  22,  lisez  :  Fiers  de  Raveschoot. 


TABLE   ALPHABÉTIQUE. 


GÉNÉALOGIES. 

Dons, 

5 

Fontaine, 

243 

DOORSLAER  , 

12 

FORMANOIR  DE  LA  GaZXRIS, 

253 

DORLODOT, 

13 

Fosse  d'Espierres, 

265 

Dubois» 

20 

Frangqué, 

271 

DUERN£  DE  DâMAST  , 

21 

Franeau  deQommegnibs, 

277 

Du  Monceau, 

27 

Fraula  de  Brobche&t  , 

357 

Dupuis, 

32 

Gaiffier, 

365 

DUQUESNE  , 

32 

Garcia  de  la  Vega  , 

373 

DUSSEN  DE  KeSTSRGAI 

-,       33 

Geelhand, 

377 

DUVIVIER,    • 

43 

Geradon. 

383 

Eersel  , 

65 

Gerlache , 

385 

Elbwyck, 

69 

Gestel, 

395 

Ennetières, 

73 

Ghelcke, 

403 

Erp, 

139 

Gheldere, 

411 

Ertborn, 

143 

GhELLINCK  D^Er^EGHEM, 

413 

ESTRIX  DE  TeRBEEGK  , 

147 

GlEY, 

423 

FiESTRAETS, 

151 

Gilles, 

445 

Failijs, 

167 

GiLMAN  DE  ZeVENBBRGEN, 

449 

Failly, 

197 

Gltmes  , 

453 

Fallon  , 

207 

Gobart, 

459 

Fayereau, 

211 

Développements,  Recti- 

» 

Fevsre, 

213 

fications, 

465 

FlCQURLBfONT, 

225 

Table  alphabétique  , 

467 

Florisone, 

233 

468 


LA  BBLQIQUB  HÉRALDIQUE. 


iLLUNGES. 


Aa  de  Banderode  (van 

dcr),  379 

Anvenes,                     258, 262 

Abbelini  ou  des  Ablens,        84 

Aparisis,                      289,348 

Acbtemorte, 

234 

Arazola  de  Onate,                 22 

Adin, 

445 

Arcbambourg,                     227 

Admirant, 

369 

Arcbier  (!')•                    99, 192 

Adornes, 

93 

Ardembourg,               250, 468 

Aefferden  (vanj, 

24 

Ardembourg  de  Gibiecq,      262 

Aère, 

39 

Ardesch,                               30 

Aerls, 

239, 439 

Argenteau,                         455 

Alegambe, 

121, 137 

Argile,                                292 

Allaeys, 

239 

Arlin,            282,  283,  289,  322 

Allamont, 

199,200 

Artaise,                              196 

Allcnnes, 

85 

Arthaud,                              436 

Alstein  (van), 

221 

Artois,                                 386 

Amand,                289, 

307,354 

Assance  de  Navarre,              13 

Ambly, 

228 

Aubermont,               81,84,87 

Amé, 

219 

Aubremé,                             28 

Amezaga, 

170 

Audejans,                             22 

Anchemant, 

173 

Auvray,                        188, 189 

Ancbeval, 

208 

Auxbrebis,                   368, 371 

Anglure, 

228 

Auxy,                              37, 38 

Annoot, 

236 

Aviiier,                               227 

Anoul, 

71 

Ayassasa,                     261, 268 

Anselmo, 

186 

Aye  de  Patoul,                    249 

Anthoine,       357^  358, 

361,362 

1 

1 

Baelde,                        404, 405 

Baobelier, 

j 
289,308 

Baden  Durlacb, 

151, 156 

Baene,                                409 

Baduellc  de  Temploux 

374 

Baerle  (van),                       401 

TABLE. 


469 


Baesen, 

68 

Bagenrieux, 

2S0 

Baillet, 

420, 429, 450 

Balde, 

167,435 

Balestel, 

445 

Ballet, 

193, 194,  420 

Baltin, 

460 

Bambeke, 

414 

Bar, 

431 

Barallc, 

275 

Bard, 

462 

Bardoiil, 

371 

Baré, 

463 

Baré  de  Comogoe,  29,370,371 
Bares  (des),  432 

Bargibant,  267, 268 

Barre  (la),      271 ,  289, 309,  349 
Barrois ,  388 

Bary ,  81 ,  84 

Basta,  116, 117,  466 

Bassecourt,  257 

Bassompierre,  393 

Batailles,  198 

Baudequin,  77,78,92,98,106, 

107 
Baudrenghien,  256 

Baudry,  456 

Baulez,  460 

Baut  de  Rasmon,  145,  419 

Bauwens.  26^  86,  215^  384 

Bavay,  28^  383,  384 

Bayart,  258, 267 

Beaucbamp,  289, 292 

Beaulieu,  460 

Beaulme  (de  la),  228 

Beauport,  *   179 

Beeckmans,  185 

Beelen  Bertholf,  18 

Béer,  107, 118, 179 

Bebault,  252, 262 

Beken  (van  der),  156 

Bellevalet,  289, 348 

Bellevaux,  230 

Bender,  164 

LA  BBLOIQUB  HÉRALDIQUE,  IV. 


Bentinck,  85, 86 

Berchem,  155 

Bergen  (van),  377 

Berghe  (van  de),  414 
Berghe  (van  den),  98,  162, 167 

Berghes  Saint  Winoc,  416 
Berlaymont,  309,454,456,457 

Bernaerts,  398 

Bernard,  92, 308 

Berten^  235 

Berthoud,  .  151 

Bertin,  271 

Bertryn,  399 

Bery,  174, 178 

Béthune,  137, 138 
Beughem,              166,  203,  240 

Beugnies,  461 

Beveren  (van),  399 

Bex,  143 

Beyer,  360 

Bianco,  20 

Biche  (de  la),  309 

Bidart  (le),  269 

Bidé  de  MouiTille,  457 

Bie,  68 

Bierges,  118 

Bigault,  16 

Billy  dit  d'Aviller,  226 

Biseau,  249 
Bislrate  (la),        181^  182, 184^ 

377,  379 

Bivort,  208 

Blanchamps  de  Cluses,  205 

Blanche,  39 

Bleyleven,  181 

Blitterswyck  (van),  38 

Blomniaert,  262 

Blyne,  35 

Bocx,  22 

Boddens,  22, 23 

Boerda,  140 

Boez,  255 

Boetselaer,  204 

Bœuf  (le),  39 

30 


470 


LA*  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 


Bogaerde  (van  den),  24 

Boffatert,  237 

Bois  (du),  180,191,256,289,299 

413,  450 
Bois  de  Fiennes  (du),  84 

Bois  de  Nevele  (du),  451 

Bois  de  Riocourl  (du),  388 

Bois  dit  van  den  Bosche 

(du)  219, 220 

Bolein,  289, 293 

Bommaert,  216 

Bommerschemme,  449 

Bon  (le),  258 

Bonaert,  268,404,413,417,418 
Bonnet,  266 

Bonnet  de  Breuil,  14 

Bonnevîe,  430 

Boom  (van  den),  40 

Booie,  37, 172 

Boriuut,  175, 192 

Bornival,  289 

Borremans,  401 

Bosschaert,  183, 188, 189 

Bosschaerts,  143 

Bosschc  (van  den),  262 

Bosselaer,  148 

Bossimé,  367 

Bosso  (del),  455 

Boit,  377 

Boubers,  38, 82 

Boueault,  307 

Bouchant,  5, 8 

Boucq  de  Beaudignies  (le),  187 
Boucq  dit  de  Gamin  (le),  257 
Boulé  de  Marsi,  284,  285,  289 

342,343 
Boulengé  (le),  30 

Boulenger,  88 

BouUigny,  198 

Bournel,  155 

Boursault,  431 

Bousclieron,  361 

Bouwens  van  der  Boyen,      1 18 


Bouzenton, 

289,299 

Bovines, 

289,300 

Brabant, 

161 

Bracques, 

87 

Braine, 

244,251 

Brants, 

148 

Bray, 

251 

Breusegtaem  (van), 

169,195 

Brias, 

309 

Briey, 

228 

Broeck  (van  den). 

39 

Brognart, 

307 

Bronne, 

289 

Brouchoven,  107, 158, 179, 192 
Brouchoven  de  Bergeyek  447 
Broucke  (van  den),  172, 173, 190 
Broucq,  243 

Broukhorst  (van  der),  34 

Bruges  de  Gerpines,  443 

Brugge  (van  der),  172, 193 
Bruitsma,  398 

Brum  (le)  de  Miraumont,  41 ,  362 
Brune,  22 

Bruneau,  256, 257 

Bruxelles  (de)  307,  308 

Bryas,  155 

Bucton,  289,291,295 

Buelens  de  Steenbault,  438 
Bufkens,  216 

Buggenbout  (van),  245 

Bughenhout  (van),  69 

Buignies,  289, 298 

Buisseret,  272, 401 

Buisson  (du),  361 

Bulkaert,  239 

Burch  (van  der),   289,314,316 

328,342 
Burlen,  368, 369 

Busscher,  71 

Busschman,  392 

Butler,  230 

Buus,  406 

Buys,  414 


TABLE. 


471 


Cabilliau, 

170,  215, 266 

Caloen  (van), 

23 

Calonne, 

38,84 

Calvaert, 

168 

Cambier, 

68,181 

Cambry  de  Baudimonl ,  259, 263 

Campe  (van  der),  09 
Gandele  de  Humbeek  (]e),    460 

CanfaiD,  289, 305 

Gano,  180 

Canon,  230, 234 

Canteleur,  399 

Ganter-Cremers^  30 

Capelle  (van  der),  168 

Cappelle,  235 

Cappelier  (le),  273 

Capua,  167 

Gardon,  11,443 

Carlier.  275, 456 

Garnin  Lillers,  155 

GarnÎD  dit  le  Boucq,  89 

Caroly,  252 

Carondelet,  '    81,90 

Carpentier,  67 

Garton  de  Winnezeele,  240 

Gasele,  21 

Gastella,  22 

Castro  y  Toledo  18 

Cat  (le)  360 

Cattoire  (de  la),  289,  309 

Gauchie  266, 275 

Cayet,  409 

Gazier,  89 

Gelosse,  180 

Geulemans,  148 

Gevoli,  257 

Charles,  172 
Charlet,          67,  367,  368,  371 

Charost,  204 
Chasteler,121, 137,251,289, 353 

Chastillon,  81, 88 


Chauvirey,  230 
Chestret,  231 
Chevardière  de  la  Grand- 
ville  (de  la),  68 
Choiseul,  155 
Christiaensens,  65 
Chrislyn,  158 
Claessens,  378 
Clairon,  228 
Clary  et  d'Aidringen,  230 
Clemery,  227 
Clermez,  81, 85 
Clercq  (le),  19, 89,  240,  363 
Clerque,  175, 176 
Glèves,  66, 268 
Clocquier,  367 
Cloeps,  39 

Cluekers,  159, 160, 161 

Cock,  397 

Code,  417 

Cocquéau,  271,  272,  274 

Cogels,  183 

Colen  (van),  369,  378 

Colinet,  28 

Colins,  168 

Collet,  383 

Collin,  182 

Collins,  195 

Colnet,  18, 374 

Coloma,  24 
Colembuen  de  Strazeele,      405 
409,  413,  418,  419 

Colpaert,  237,  413,  414 

Comte  (le),  349 

Condé,  17, 18 

Coninck,  420, 442 

Contrenis,  224 

Conynck,  405 

Coolman,  222, 441 

Cools  382 

Coornaert,  22 


472 


LA  BBLaïQUE  HÉRALDIQUE. 


Copis^ 

191 

Courtois, 

186 

Coppens, 

419,  461 

Cousebant  d'Âikemade 

260 

Coppin, 

209 

Couvreur  d'Orifontaim 

^      6, 10 

Gorbet, 

289,294 

Cramer, 

66,67 

Cordes, 

90,  94, 173 

Creefl, 

156 

Cordon, 

434 

Crehen, 

289,299 

Cornet  de  Grez, 

166 

Cremers, 

28 

Cornet  de  Préville. 

246 

Croch, 

215 

Cornhuuse, 

92 

Crocq  (du),           289, 

304,347 

Cornwalle, 

289,295 

Croitey, 

433 

Corron  (du), 

56 

Croix,     81,199,269, 

284,285 

Corroyer, 

243 

289,297, 

329,447 

Corswarem, 

155, 

Croix  de  Mauwe, 

330 

Cortewylle, 

7 

Croonendael,      77, 78 

t,  98, 107 

Cortyl, 

408 

Croy, 

371 

Cossée, 

267 

Cruyce  (van  der). 

446 

Coste  (de  la). 

166,201 

Custine,                 200,227,229 

Costers, 

236 

Custos, 

449 

Cotereau, 

453 

Cuyck  (van). 

300 

Coune, 

383 

B 

Daele  (van  den), 

400 

Deschamps, 

289,305 

Daelman, 

457 

Descombes, 

439 

Dainelle, 

198 

Desmarest, 

463 

Damassé, 

20 

.  Desmons, 

266 

Damast, 

21 

Desramaudt, 

238 

Dangonan, 

30 

Dessus  le  Moustier. 

459,462 

Dannoy, 

226 

Dethuin, 

55 

Daras  de  Naghin, 

252 

Deudon, 

369 

Dau, 

289,294 

Diaz; 

374 

Dauvaing, 

249 

Dienne(la), 

289,348 

Dauw, 

70 

Diepenbeke  (van), 

168 

Deegbroot, 

89 

Diericx  de  Tenham, 

443 

Delecroix, 

274 

Dierxsens, 

4lè 

Delft  (van), 

379 

Dinon, 

370,  375 

Delneuf, 

289 

Dobbeleer, 

190 

Delvaux, 

449 

Dolphin, 

163 

Delvaux  y  Fryas, 

144 

DonchierfT, 

155 

Delver, 

272 

Doncourt, 

14 

Denu, 

30 

Done, 

289,293 

Dervillers, 

289.353 

Dongelbergfae,          36 

;,  39,230 

Desandruin, 

17,  289,  355 

Donnéa  de  Bocquet, 

376 

TABLE. 


473 


Dons,                                 380 

Duc  (le). 

440 

Doorslaer  (van),                   24 

Duerne  de  Damast  (van), 

12 

Dorp  (van)                           34 

Dubould, 

17 

Dortrecht  (van),                    35 

Duivenvoorde  (van). 

34 

Doumengin,                        436 

Dumont,                       274, 275 

Draecq,                          136,137 

Dupont  d*Abérée, 

443 

Driele(vanden),                  177 

Duras, 

247 

Drongeien  (van),                   34 

Dutrieu, 

441 

Drouen,                              202 

Duval, 

23 

Druart,                        289, 299 

Duvivier, 

272 

Drugman,                             71 

Duwell, 

23 

Dubois,  2&3,  289>  413,  414,  415 

416 

1 

a 

Eecke  (van),                 403, 404 

Erembault  du  Maisnll, 

269 

Eeckeren  (van),                   145 

Erp  (van), 

396 

Eeckhoutte,                        404 

Escadrau, 

462 

Eersel  (van),                       175 

Escaille  (1*),                  163 

,455 

Eesbecke,  dit  van  derHa- 

Escaille  de  Lier  (F),       141 

,142 

ghen,                         41 ,  378 

Escamoussier, 

17 

Elias,                                   99 

Escamoussier  de  Sorbey, 

390 

Elsewyck  (van),                   156 

Espiennes, 

92 

Enghien,                  81,91,92 

Everaert, 

10 

Ennetières,                         179 

Everardi, 

180 

Epinal,                               227 

EvorayVega,          5,7,9,418 

Epine  de  Beaufort,  (F),        202 

Eyll  (van),          6, 10,  391 

,392 

Erembault,    263,  266,  267, 268 

Eynatten, 

170 

Erembault  de  Dudzeele,       268 

•m 

rm 

1 

Fabn,                                158 

Febure  (le). 

237 

Fabri  dit  Smets                   156 

Felierie, 

244 

Fagot,                                 275 

Ferté  (de  la). 

432 

Faille  (dalla),    11,66,118,350, 

Fervacques, 

89 

359,  380,  450 

Fèvere  de  ten  Hove  (le), 

253 

Faille  d'Assenede  (délia),    413, 

Ficqnelmont, 

388 

416,420,421 

Fief  (du). 

243 

Faille  Leverghem  (délia),     380 

Fienne,                         81 

,289 

Faille  Waerloos  (délia),        379 

Fierlants, 

398 

380,381,382 

Fiévet, 

350 

Favereau,                           383 

Fiscber, 

156 

Fay  (du),                             257 

Flécbin, 

118 

474 


lA  BBL6IQDB  BliilALDIQIIB. 


Fleury, 

188 

Foulon, 

38 

Florainville, 

228 

Fourneau, 

105,389 

Fontaine, 

289 

Fourneau  dit  de  Bagenrieux 

Fontaine  de  Fromentel 

l,        223 

305,  306,  310 

Fontaine  de  Ghelin, 

223 

Fournier, 

233 

Fontaine  de  Rombise» 

462 

Foye  (de  la). 

85 

Fontvens, 

428 

François, 

289,307 

Fontois, 

199 

Franeau, 

116 

Foorde  ou  Fworde, 

289,294 

Franeau  de  Hyon 

136 

Forestier, 

29 

Franaulx, 

431 

Forment, 

107 

Franford, 

289,  291,  292 

Fornietz, 

432 

Franquinet, 

391 

Fortz  de  Nubinck, 

200 

Frédéric, 

144 

Forvye, 

91 

Fregnelle, 

171 

Fosse  (van  der), 

164,  165 

Fresne, 

371 

Fosse  d'Espierre  (del), 

258 

Fresne), 

91 

Fosset  (du), 

289,350 

Fumai, 

181,455 

Foucault  de  Jumillier, 

13, 14, 15 

Fussey, 

230 

Gaal  de  Gijula, 

209  1  Gbeerts, 

435 

Gaethoyius, 

455 

Gbellinck, 

175, 176,  218 

Gaiffier  d'Emevine, 

374, 375 

Ghendt, 

170 

Gajet, 

235 

Ghens, 

230 

Galland  de  Garnières, 

25 

Ghesquière, 

236 

Game], 

168 

Gheys, 

86 

Gantois, 

48,49 

Gbyselrecht, 

404 

Garcia  de  la  Tega, 

370 

Gigault, 

249 

Gamier, 

363 

Gilles, 

98,  379,  383 

Geelhand,  11, 184,187 

,188,447 

Gilles  de  Pélicby, 

269 

Geerolfs, 

22 

'  Gillet, 

271 

Gelders, 

170 

Gilman, 

182 

Gendebien, 

31,63 

Gilman  de  Zevenbergen,     183, 

Genevois, 

431 

379 

Genly, 

289,305 

Girault, 

430 

GennellisdeGleybemmer,    221  | 

Gobert, 

443 

Geradon, 

28 

Gobin, 

367 

Geraldin, 

201 

Goblet, 

368 

Gérard, 

23,187 

Godefroy  dit  Godefroit,         21 

Genninet  ou  (-erminy. 

429 

Godfriau, 

164 

Gestel  (van). 

231 

Godfroy, 

400 

Gevaerts. 

172 

Goegnies, 

343,289 

Gevigny  de  Pointes, 

433 

Goegnies  dit  Gongnies,        355 

TABLB. 


475 


Coi&r,  3« 

Goes  (van  der),  1W»169 

Goesteene  (van  de) ,  241 

Goethals,  221 

Goitsenhoven,  161 

Golstein,  205 

GombauU,  266 

Goos,  182, 460 

Gorcey,  ^1 

Gorincourt, 

Gorler, 

Gorme, 

Gote  de  MeU  Blanc  Bois 

(van  der), 
Goudersdorff, 
Gouer, 
Goular, 

Gourcy,  6.10,11.3dl 

Gournay,  229 

Gouvion,  «^49 

Gouy,  269 

Gracht  (van  der),  1 1 ,  166 

Gracht  d'Eeghem  (van  der),  193 


227 
148 
238 

262 

201 

234 

18 


Grammaye,  173, 18a 

Grand;»  431 

Grart,  M5, 250 

Grass  (de),  418,  418 

Grauwers  de  Lamtaronek,    397 


Graves, 

Greîle  (le)» 

Grenut, 

Grietens, 

Groesbeek, 

Gromzelle, 

Groulart, 

Grautere, 

Guchl  (van  der), 

Gueffier, 

Guevy, 

Gaines, 

Guioth, 

Guiots  (des), 

Guisable  de  Lseolie, 

Guiselain, 

Gustschoven, 

Guyot, 


429 

68 

214 

239 

314 

449 

386,388,389 

178 

171 

289,305 

289,309 

81 

461 

17 
289,348 


1S6 
189,388 


Haccart, 

Haeghe  (van  der), 

Haeghen  (van  der), 

Hamelinck, 

Halle, 

Hallet, 

Hallistw, 

Hangouart, 

Hamaïde  (de  la), 

Hamayde  (de  la), 

Hane,  66, 174,  416,  441 

Hane  de  Steenhyse,  5,  9 

Hane  de  Leeu werghem ,       176 

Hannart,        267,280,289,349 

Hanneron,  68 

Hanot,  246 

Haraucourt,  81 ,  91 


174 
238 
400 

241,421 
161 

289,300 

291 

329 

81,90,369 

258 


Harebies, 
Hardungb  (van), 
Harzet, 
Hattu, 
Haultepenne, 


289,29f7 
304 
388 
865 
307 


Hau88in,        289,  304,  347, 849 
Haverskerke,  177 

Havre  (van),        183,  184,  iM 

188 
Haye(de  la),  92,  190,289,296, 

Hayette,  243 

Haynin,  61, 91 

Hayon  de  Gaverelles,  409 

Hays,  268 

Heckc  (van  den),  218, 413, 415 

421 


476 


LA  BBLOIQUE  HÉRALDIQUB. 


Hecke  de  Lembeke  (van 

àen),  176, 224 

Hedeghem  ou  Hondeghem 

(van),  403 

Hedickhuysen,  3d8 

Heems,  235 

Hellias  d'Huddeghem,  1 1 

Hellin  d'Angesl,  8 

Helraan,  39 

Hennin  dit  Calbreucq,  246 

Hennequin,  429 

Henot,  70 

Henry,  371 

Herbais,  40 

Herbaise,  257 

Herchies,  250 

Hers,  160 

Hervay,  231 

Herzeiles,  3I8 

Hespel  de  Guermanez,  267 

Heurne,  166, 447 

Heuscb,  160 

Heusch  de  Thisnes,  248 
Heusden  van  Elshout  (van),  308 

Heuvel,  368 

Heyden  (van  der),  34 

Heyne,  415 
Heynsberg  van  Reyd  (van),  445 
Hinnisdal,     151, 163, 164,  155 

Hlnslin,  358, 361 

Hobbels,  403 

Hoensbroech,  205 

Homme,  289, 292 

Hondt,  147 

Honorez,  30 


Hooch  (van  der), 

Hoomis, 

Hoop, 

Hoorenbeck  (van), 

Homes, 

Hoston, 

Houfliin, 

Housse, 

Houtain, 

Houtem, 

Houtem  (van), 

Houvelmans, 


445 

144 

221 ,  223,  263 

186,187 

178 
38 

256 
199,227 

454 

156 
160,  161 

398 


Houx  des  Auvalles  (du),  14, 17 

Hove  (del),  350 

Hove  (van  den),  147 

Hovel  de  Westerflier,  142 

Hovyne,  257 

Hoyen  (van  der),  89 

Hoyoux,  19 

Hubert,  330 

Huens,  170 
Hugenpoth   van    Stockum 

(van),  140 

Huilland,  88 

Hujoel,  36 

Humbelot,  239 

Husmans  de  Merbois,  440 

Huughe,  406 

Huughe  de  Peutevin,  407, 409 

Huvecq,  245 

Huy,  368 

Huygens,  70 

Huyoul,  219 

Hynderick,  406, 408 


Immeloot, 
Immens. 


98,  107,417  I  isque, 
161  I  Iweins, 


136 
233 


TA8LS. 


477 


Jacquelart, 

29 

Jaupain, 

350 

Jacquerie, 

258 

Jauwans, 

280,305 

Jacquet, 

368 

Jemeghan 

î^ommerleton,    280, 

Jacquier  de  Rosée, 

303 

206 

Jagfaer, 

236 

Joigny  de  Pameii, 

136 

Jamar, 

376 

Joli, 

253 

Jamay, 

108 

Jonghe, 

238 

Jamin, 

164 

Jottrand, 

303 

Janssens  de  Bisthoven, 

160 

Joye, 

280,300 

Jardin  (du). 

413, 414 

Joyeuse, 

228 

Jaacbe, 

116 

Julliot, 

16,17 

Kaison,  20 

Keerbergen,  20 

Kercbem  Rocqueghem,280,354 
Kerchove,  101 ,  260,  261 ,  268 
KerchoveDentergbem,  176,413, 

417, 418,  421 
Kerchove  d'flallebast,  250 

Kerchove   d*0us8elghem,    176, 

103, 104, 105 


Kerc|iove  de  Terelst,           103 

Kervyn,  421 

Kesteloot,  407 

Kethulle,  413, 415,  416,  422 

Kevsersfeld,  20 

Knuyt,  443 

Knyfr,  180 

Krevnek,  413, 417 


Ubistrate,  181, 182, 184 

Laduyens,  156 

Lahure,  49 

Lairt  (van),  267 

Laittres,        388,  380,  300,  391 
Lalaing,  191,192 

Lallemant  de  Levignen,       369 
Lambertye,  229 

Lamboy,  248 

Lamezan,  229 

Landas,  88,  80,  00,  116,  118, 

110,  280,  300 


Landelos, 

161 

Landey, 

431 

Langendonck  (van) 

382 

Langenbergb  (van), 

181 

Langhe, 

234,241 

Lannoy,               136, 

280,320 

Lansbergbe  (van) , 

414 

Lanszweert,          408, 

400,410    , 

Lardenois  de  Ville, 

456 

Largillère, 

247 

Laridon, 

417 

Lateysonnière, 

346 

478 


LA  BELaïQVB  hARALDIQUB. 


Latraye, 

248 

Limon,          239, 407 

,  410^  422 

Lattre  d'Aelbeke, 

238 

Linden  (van  der), 

182 

Lauretan, 

137 

Lison, 

249 

Lautens, 

265 

Lisseras, 

227 

Lauvereyns    de    Diepen  - 

■ 

Lochtemberg, 

409 

heede, 

241 

Lodewick, 

158 

Laveiibergh, 

164 

Lodewyck, 

151 

Laverne  de  Rodes, 

289 

,355 

Lœn  d'Enschede, 

142.  194 

Lecreps, 

55 

Loge  (le). 

289,298 

Leeroans, 

163 

Loissy, 

263 

Leerse, 

158 

Lompret, 

460 

Lefort, 

347 

Loiick, 

12,24 

Legenissel, 

391 

LoDgchamps/ 

372 

Le  Goux  ou  Legoux, 

432 

Longcourtii^ 

289 

Lemaire, 

275 

Longueval^ 

308 

Lemettre, 

12 

Longuion, 

198 

Lenois, 

17 

Looz  Gorswarem, 

228 

Lepoivre, 

252 

Looze/ 

421 

Lequeux, 

407 

Losson^ 

231 

Leu, 

199 

Loup  (le). 

30 

Leuwen  de  Delenhoven 

Louvay, 

178 

(van), 

139 

Lowar^ 

39 

Leuwers, 

239 

Loyaucourt> 

289,296 

Levieux, 

18 

Lncion, 

449 

Leyen  (van  der), 

357 

Lunden, 

186 

Liebart, 

256 

Luttens, 

168 

Lierneux  de  Presle, 

374 

Luytens, 

258,262 

Lignier, 

88 

Lycoops, 

161 

Lirahpurg  (van). 

266 

Lynden, 

454 

Limnander, 

232 

,442 

Macharis,  143 

Maelcamp,  175,  413,  415 

Maerschalk,  161 

Maertelaere,  393 

Maes,  107, 177,  178,  397 

Mataieu,         217,  413,  415,  416 
Mahuet,  368 

Maillard  de  la  Martinière 
Gorcy,  390 


Maillen,  368 

Maire  (le),  244,  413 

Maisières  de  Templeuve,      202 


Malatier, 

347 

Maie  (van). 

41, 170 

Mand'Âttenrode, 

183 

Manderbach, 

208 

Mantels, 

175 

Manuy, 

289,298 

TABLB. 


479 


Marchin,  390 

Marci,  460 

Marcke  de  Lummen  (yan),  217 
Marconville,  289, 347 

Maréchal  de  Bompré,  24 

Marenzi,  25 

Maretz  (du),  289,  350 

Marin  de  Fresignies,  413,  418 
Manière  (de  la),  346 

Marmol  (del),  19 

MarnefTe,  156 

Mamix,  6, 11, 145,  166 

Marotte,  367,  372 

Marre,  289,  292,  295, 414 

Marselaer,  179,  195 

Massev,  432 

Massy,  245 

Mathelin,  386 

Maucour,  369 

Maulde,  267,  355,  413 

Maulde  de  la  Tourelle,  418, 455 
Maussion  de  Candé,  346 

Mayer,  148 

Mazeman  de  Coutbove,  240, 241 
Médina,  289, 356 

Meere  (van  der),  8,  217, 234 
Meeren  (van  der),  Itô,  163, 390 
Meester,  379, 441 

Meester  de  RavensteiD,  188,  224 
Melannoye,  38 

Mello,  357 

Melun,  416 

Melyn,  144 

Mercy,  190 

Mercy  d'Argenteau,  289,  346 
Merghelynck,       238,  239,  240 

407,410 
Merode,  160 

Mesnaye,  248 

Meulen  (van  der),  366 

Meulenaer,  417 

Meulent,  TjB»,  291 

MeureiQ,  252 


Meuret, 

251 

Mey, 

194 

Meynaert, 

434 

Michel, 

446 

Middelton, 

289,296 

Milet, 

289,350 

Mince  de  Fontbarré  de  Fu- 
mai, 189 
Mire  (}e\  438, 439 
Miro,  261 
Moens,  186 
Moerkerke,  81,90 
Mohimont,  208 
Moitelle,  375 
Mois,  144, 378 
Mombrey,  238, 406 
Mompeliers,  147 
Monceau  (du)^  383,  384 
Moncheaùx,  195 
Monsperg  (van),  38 
Mont  (du),  350,  372 
Mont  de  Burlet  (du),  400 
Montflin,  41 
Montigny,  433 
Montmorency,  314 
Mont  Saint-Léger,  431 
Moor,  262 
Moreau  d'Ândoy,  370 
Moreau  d'Yvoir,  370 
Moreel,  90 
Mortgat,  219 
Morel  de  Conflans,  435 
Moretus,  145, 189,379,380,  447 
Morrhe,  107, 118 
Mortier,  233 
Motquin,  357 
Motte  (de  la),  172, 173 
Motte  BarafTe  (de  la),  258 
Motte  dit  de  Bruyelles  (de  la),  91 
Moustier,  386, 388 
Mouton,  84 
Mozet,  372 
Hu5sau,  207 


480 


LA  BBLOIQtlB  HÉRALDIQUI. 


NackaerU» 

36 

Namur, 

289,354 

Namur  d'Elzée, 

447 

Napier, 

289,294 

Navaux, 

156 

Naveau, 

44,53,161 

Navigtaeer, 

413, 417,  418 

NeefTs, 

147 

Nélis, 

149 

Neuf, 

381 

Neufforge,     360, 

362,363,364 

Neuille, 

289,296 

Nettancourt, 

200 

Nève, 

24,158 

Nieulaets, 

404 

Nieulant,  413,  416,  417 

Nieveoheîm  van  Driesberg 

(van),  .  139 

Nieuwkerke  (van),  400 

Nœufbourg,  251 

Noirfalise,  449 

Noirot,  436 

Noodstock,  396, 397 

Noot  de  Duras  (van  der),     137 
Norrier,  238 

Norys,  289, 294 

Note,  236 

Nouroy,  199 

Noyelles,  289, 297 

Nurthumbrie. 


Obert,  77,78,115,116 

Obert  Quevy,  287,  289,  345 

Obigies,  81 

Ococbe,  37 

Odemaer,  217, 218 

Oisel,  289, 293 

Oisy,  289 
Oldenel  van  den  Herenbrinck, 

140 

Oley,  227 

Olislagber,  215 

Olmesteck,  289, 294 

Omallun,  289, 291 

Ominex,  65 


Ongnies, 

191 

Oreins, 

275 

Oresmieux, 

289,347 

Origoue, 

455 

Oriocourt, 

227 

Orjo  de  Marcbovelette,  370,  371 
Ostrel,  118 

Ostrel  de  Lieres,  156 

Osy,  182, 183, 186, 189 


Ougiiy, 
Oultremont, 


241 

137 


Outryve  d'Ydewalle  (van),    241 
Ovei-schie,  118 

Oye  (van),  25 


Paeffenrode  (van), 

187 

Paes  dit  'l  Hooft, 

143 

Paeldynck, 

234 

Paheau, 

372,  456 

Paer, 

346 

Pairois, 

461 

TABLB. 


481 


Pallant, 

454 

Pirmez,                               19 

Papejaiis, 

176 

Pitte  (van  der),                  404 

Papejans  de  Morchoven  dit 

Pitteurs,                             370 

van  der  Streepen» 

218,  231 

Plees  tôt  de  Heeg  (van),       139 

Paperode, 

435 

Plancque  (la),                     289 

Parc  (du), 

410 

Plancque  dit  Haudinier  (la),  347 

Paridaens, 

40 

Playoul,                              374 

Passeau, 

461 

Plunkett  de  Ratbmore,        457 

Paternostre  de  Marieu 

462 

Poeteys,                             359 

Patin, 

370,443 

Polanen,                              33 

Patin  de  Letuwe, 

406 

Pollaert,                             272 

Patigny, 

18 

Pont  (du),                           198 

Payage  (du), 

289,300 

Ponty,                                368 

Payen, 

300 

Portois,                               266 

Peereboom  (van  den). 

407 

Postean,                             461 

Peeters, 

71,  378 

Pottelsbergbe  de  la  Potterie 

Pelichy, 

269,447 

(van),                       413,  422 

Penneman, 

194 

Potter,           222,  413,  419,  422 

Perchenal, 

289,305 

PotUer,                289,  307,  308 

Perrinet  de  la  Tour, 

24 

Poyvre  (le),                  289,  299 

Pesqueur, 

313 

Praet  (van),                        378 

Peut,                    252 

,429,430 

Prel  (du),                            201 

Peuillot, 

428,429 

Préseau  d'Hugemont,          142 

Pickere, 

215 

Presle,                                263 

Picquepy, 

267 

Pi*eston,                             291 

Picot  de  la  Peyrousse, 

231 

Prêt,                                   446 

Pied  pape. 

202 

Prêt  de  Terveken,                145 

Pienne, 

275 

Prêter,                               158 

Pierin, 

430,  431 

Preud'homme  d'Hailly,  121,  261 

Pierpont, 

370,  375 

329 

Piers  de  Raveschoot, 

193,  113 

Prévost  de  le  Yal,  181,  289,  349 

419,  421 

Proli,                                 182 

Pierssene, 

178 

Prouvy,                              387 

Piet  (van  der). 

289,350 

Proventier,                  241, 405 

Piot, 

221 

Pycke  de  Tcn  Aerde,           177 

Pippart, 

87 

Quaetjonck, 

179 

Queval, 

406 

Querhout, 

202 

Quiéfrize, 

289,298 

Quesnoy  (du). 

234,289,300 

482 


LA  BELGIQUE  HÉRALDIQUE. 


Raigecourt,  228 

Ramondt,  216^  221 

Rand,  229 

Ranscelot,  461 
Ranst  (van),  151, 160, 160,  161 

162 

Rapaert,  363 

Rapelaer,  84 
Raspaille  de  Cordes  (de  la),  214 

Rasse,  376 

Raulin,  309 

Raulet,  430 

Rebz,  38 

Recq  de  Pambroye,  248,  252 

Redichove,  22 

Regnault,  215 

Reina,  289, 356 

Renarbaix,  289, 299 

Renesse,  289, 298 

Renesse  Rreidbach,  29 

Renelte,  362 

Renuit,  263 

Respani,  165 

Resteau,  243 

Reumont,  201 

Révérend  (le),  223 

Reyd  (van)  445 

Reysbergcn  (van),  190 

Ribaus,  39 

Ribaut^  237 

Richterîcb  de  Niel,  186, 190 

Rickel  dit  de  Flandre,  156 

Rieux  (du),  391 

Rindsmaul,  194 

Rismann,  156 


Rivière  (de  la),  98, 107 

Robert,  379 

Robiano,  148, 446 

Roekelfing  (van),  193 

Rockelfing  de  Nazareth,  413, 420 
Roclar,  356 

Rodenrys,  34 

Rodoan,  116,  289,  318,  322 
Rodriguez  de  Chenevière,  370 
Rodriguez  d'Evora  y  Vega,  217 
Roest  d'Âlkmade^  446 

Rogiers  dit  Flory,  267 

Roisin,  266,  289,  308 

Roland,  289, 356 

Rolly,  201 

Rombaut,  217 

Rooman,  219 

Roose  de  Raisy,  446 

Rorive,  363 

Rosé,  289, 348 

Rossius,  375, 376 

Rotsart  de  Hertaing,  24 

RoTicy,  390 

Rouge  de  Guerdavid  (le),  410 
Rousseau,  156, 404 

Roupy,  81, 84 

Royer  de  Woldre,  363 

Rubbe,  271 

Rubens,  39 

Ruddere  de  Te  Lokeren,  407 
Rulant  dit  de  Zulandre,  86 
Rutingen  (van),  34 

Ruyt,  86 

Ruzette,  407 

Rynegom  de  Buzet,  379 


Sacquenay, 
Sainclaix, 


S 


429  I  Saint-Âldegonde,  118, 119, 136 
292  137 


TABLE. 


483 


StintrGénois,  85,  272, 418 

Saint-Sympborïen,  55, 66 

Salle,  237, 267 

Salles  (des),  229 

Salins,  81, 84 

Saliston,  289, 294 

Santines,  289, 297 

San  Viclores,  189 

Sare  (van  der),  218 

Sasbout,  36 

Sassembroucky  166 

Saulx,  81, 228 

Sauvage,  371 

Sauvaige,  36 

Sayge  (le),  305 

Schawe,  289 

Schawenbourgh,  200 

Scbeppers,  148 

Scbietere,  359 

Scbinckele,  122 
Scbomberg-zu-Ricbenau 

(van),  89 
Scboorman,          175, 176,  231 

Schorel  cvan),  66,  67 

Scboyte,  118,  179 

Scbuennans,  400 

Scbulenburg,  155 

Scbutkens,  168 
Scorion,                257,  258,  262 

Scoriot,  272 

Sébastien,  358 

Sébille,  260 

Segwaerd,  35 

Sellier  (le),  237 

Semerpont,  289, 348 

Senamenil,  226 

Sennesael,  405 

Senocq,  387 

Serdobbel,  224 

Sereinebamps,  200 

Sergeant,  244 

Serret,  241 

Sersanders,  413, 416 

Serveleys,  404 


Servilain, 

Severin, 

Severy, 

Sbave, 

Sbawe, 

Silly, 

Simerpont, 

Simon, 

Simont, 

Simony, 

Slnclaix, 

Siselle, 


406 

376 

465 

456 

289,  293 

298 

348 

99,265 

14 

285 
356 


S'Leeuws  dit  Bermakers,     156 

Slingelandt,  204 

Smackers  de  Mirwart,  390 

Smeers,  149 

Smeesters,  71 

Smet,  8, 10 

Smet  de  Naeyer,  30 

Smissen  (van  der),  70 

Smits,  401 

Snyers,  148 

Soenens,  442 

Sobier,  244 

Solares,  456 

Solbroeucq,  307 

Sourdeau,  268 

Soyecourt,  155 

Spapen,  161 

Speckbauwer,  188 

Speelen  (van  der),  172, 180 

Spiere  (van),  93 

Spinette,  202 

Spruyt,  38 

SUlins,  5,  9,  217 

Stampfort,  289, 295 

Stas.  399 

Stecber,  177 

Steenbergbe,  355 

Steenbuyse,  121, 138 

Stevens,  382 

Stichel  (van  der),  400 

Sticbele  (van  der),  216 

SUenon,  207 


484 


LA  BBLOIQUB  HÉRALOIQUK. 


Stîer, 

182,183 

Sturm  de  Stronneck,         387 

Stier  d'Aertsdaer» 

145 

Stuyck,                               40 

Stockem^ 

29 

Style,                                161 

Stoe[)s, 

36 

Succre  de  Beilaing,              40 

Stombrouck  (van). 

89 

Sueve,                                202 

Strabant, 

239 

Sulyard,                      280, 295 

Strainchamps, 

229 

Surmont,       413, 419,  422,  445 

Straten  (van  der)» 

177 

Surques,                            237 

Straten  (van  der)  Waillet,  3»2  | 

Susteren,                          191 

Strinchamps  de  Monti, 

469 

Swalmen  (van  der),            455 

Strens, 

67 

Swarts,                               369 

Stroughmorton, 

22 

Sweert8,                             37 

Tack, 

11,407 

Tirant  de  Yillers  (le). 

355 

Tacquet, 

22 

Tirou, 

456 

Taffin, 

346,408 

Tirrel, 

289,295 

TahoD, 

244 

Tomasafn, 

429 

Talboot, 

414 

Tomboy, 

23 

Tamison, 

368 

Tondeur, 

171 

Tarnay, 

431 

Top, 

237 

Tarlier, 

430 

Torfs, 

462 

Tenre  (le). 

267 

Tour  (la). 

200,227 

Ter  Beest, 

237 

Tour  et  Tassis, 

222 

Terne  (du). 

307,308 

Tournay,             313, 

314,350 

Tertre  (du). 

289,  346 

Tour  Saint  Quentin  (la),       87 

Tbibault, 

405 

Traetsens, 

160,161 

Tbiébault, 

429 

Tramerie(la), 

37,  118 

Thiefry, 

257 

Traux  de  Wardln, 

457 

Thiennes, 

193, 420 

Traye  (la). 

248 

Thier, 

70 

Trestondant, 

289,298 

Thierry, 

387 

Tricar, 

356 

Thiribu  d'Oumale, 

367 

Triest, 

191,  441 

TAomassin  de  Juily, 

202 

Tronzon, 

239 

Thomaz, 

368 

Troye, 

55 

Tbouars, 

84,87 

T*Serclaes, 

451 

Tiesenhausen, 

230 

Tubegot, 

84 

Tige, 

aoo 

Turheim, 

137 

TABLE. 


485 


1J 


Uden  (van). 

36 

Ullens, 

68,381 

Ufrden  (van). 

178 

Unger, 

171 

Ufford, 

289,293 

Uutenhoye , 

89 

Vaernewyck,  5, 8 

Yaernewyck  d'Angest,  413,  420 
Taillant,  259 

Tal  (du),  246 

Yal  de  Beaulieu  (du),  20, 287, 330 


Valence, 
Valenci, 
Yarennes, 
Tarent  (van  der), 
Tarick, 
Taulx  (du). 
Taux  (del). 


289,346 

413,  418 

289,290 

434 

178 

329 

156,369 


Tecquemans  de  la  Terre,     450 

Telaines,  81, 85 

Telde  (van  de),  195 

Telde  de  Melroy  (van),  360 

Terbeeck,  399 

Tereecke,  403 

Tergauwen,  208 

Tergnies,  245,  246 

Terhamme,  234 

Terheyden,  29 

Terhulst,  148 

Termeulen,  6, 10 

Tennoelen,  145, 146 

Termost,  148 

Ternimmen,  406, 409 

Terre,  289, 292 
Verreycken, 

Terschuerero,  143 

Termessen,  10 

Tertegans,  266 

Tette,  222 


Tielleuze  (le)>  259 

Tiefville  (la),  160, 162,355,  454 
Tilain,  61,87,94,98,180 

Tilain  d'Isenghien,  266 

Tilain  XIIII,  5, 8,  413, 416 


Tillegas, 

Tillegas  d*Aa, 

Tillegas  de  Pellenberg, 

Tillenenve  Tourette, 

Tillers, 

Tillelte  (la), 

Tinchant, 


22 

39 

188 

155 

456 


176, 413, 415 
'289^  307,  308, 


LA  BELQIQUB  HÉRALDIQUE,  tV. 


Tinck  de  West  Wezel,  68 

Tingles^  431 

Tisart,  251 

Tisme  d'Aubigny,  24 

Tive  (van),  23 

Tlemincx,  160, 161 

Tlemincx  d'Husbeck,  248 

Tliecke,  67 

Toen  (van),  36 

Tolden  (van),  203 

Tolden  de  Santberg  (van),    240 
Toorde  (van),  36 

Toorspoel  (van),  143 

Toorst  (van),  142 

Toorst  tôt  Schadewyek  (van), 

130,  140 
Toorst  tôt  Toorst  (van),  141 
Tos,  37,  38,  235 

Trammont,  405 

Tranx  d'Amelin,  251 

Trière,  443 

31 


486 


LA  BELGIQUE  HERALDIQUE. 


Vriest, 

Vroe, 

Vrysens, 


21 

Vucbt  ou  Vucbts, 

397 

410 

Vuldere, 

435 

156 

Vyvere  (van  de). 

175 

Wadelincourt, 

376 

Wael, 

146,381 

Waernaeys, 

241 

Walcourt, 

368 

Waldstein, 

165 

Wale, 

445 

liValhoorn  dit  Decker,  22 

liVallaert,  413,  414,  415 

Walle  (van  de),  407 

lîVallenrode,  155 

Walrave,  216 
Walwein,  234,  238,  239,  405, 

407,409 

Waly,  198 

Walsche,  400 

Waudart,  289, 305 

Warnant,  371,372 

Warnier,  289,  302,  304 

Warocqué,  44 

liVasseige,  208 

Wassenaer,  34 

Watecamp,  221 

Wattaier,  246 

Wavrans,  406 

Wault  (du),  256 

Wautier,  442 

Wayez,  149 

Wazières,  454 

Wazières  Wavrin,  416 

Wee,  377 

Weerde  (van),  364 

Weert,  37 

Wel  (van),  238 

Wellens,  378 

Wene  (van),  161 

Werbrouck,  158 

Wercbain,  289 


Wercbain  de  Saint-Micbel,  300 
Werve  (van  de),  145,169,182, 
184, 185,  359,  380,  450 
Werve  de  Vorsselaer  (van), 

379,446 
Wevden  (van),  35 

W  icarl  dit  de  la  Fontaine,      37 
Wichut,  453 

Wiert  de  Hemriconrt,  455 

Wieser,  175 

Wigam,  296 

Wilde,  37, 240 

Wilse,  158 

Willaeys,  241 

Willemaers,  158 

Winde,  160 

Windele,  217 

Winden  dit  van  de  Linden 

(van),  161 

Winnendaele,  5, 6 

Witspaen,  215 

Witte,  144^  183 

Wittebol,  144 

Woestine,  81, 413 

Woestyne,  9, 98, 217^  416 

Woestwinckel,  21 

Wolff  de  Maffles,  330 

Woot  de  Trixbe  de  Jeannée,    29 
Worst,  377 

Wouteps,  12, 414 

Wouters    d*Oplinter  Bou- 

ebaut,  30 

Wouwere  (van  de),  181 

Wullems  de  Bisterveld,       241 
Wyns,  29 

Wynoltz,  446 


TABLB. 


487 


Xhoffray, 


376 


Tdeghem, 

454 

Yernaux, 

171 

Ylinghen  (van^^ 

37 

Ypereecle  (van). 

250 

Tsebrandt  de  Lendonck,      261 

Yve,      116,  280,  281,  283,  284, 

289,  317,  327,  342,  353 


Zaïnan,  6, 8,  9, 10,  29 

Zedts,  303 

Zeller  van  Halsaf  (van),        140 


Ziectaelen(Yander), 

88 

Zoetc, 

22 

Zomberghe, 

330 

FIN  DE  LA  TABLE. 


323.  —  Paris.  —  Imprimerie  H.  Gàrioh,  rue  Bonaparte,  64. 


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