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Full text of "La langue bleue-Bolak--langue internationale pratique"

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Lib. 9. 



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Léon Bollack 



PREMIÈRES NOTIONS 

L 

/— DE 




LnifCUE Bleue 

- BOLAK - J 

LANGAGE EXTRANATIONAL PRATIQUE 



Le betoin crie Vorgane. 




Prix : fb. 76 



PARIS 



ÉDITIONS J)E 



( 



LA LANGUE BLEUE 

i47, aoenue'Malakqff 



BOLAK DITORT 

Malako/Rov, 147 



1904 



Editions de LA LANGUE BLEUE 

147^ Avenue Malakoff, 147 
© ' - PARIS — © 

Lib. 1. — La Langub bleuk. Théorie complète. 

1 vol. in-8° raisin, 480 pages 10 Francs 

Lib. 2. — Grammaire abrégée de La Langue Bleue. 

1 vol, in -8° raisin, 64 pages l Fr. 25 

Lib, 3. — Premier Vocabulaire de Langue Bleue, 

1 vol. in-8* raisin, 89 pages 1 Pr. 25 

Lib. 4. — Méthode et Dictionnaire de La Langue Bleue. 
^Franfais-Bolak et Bolak-Français). 
1vol. in-8° raisin, 304 pages 5 Franos 

Lib. 7. — Résumé théorique de La Langue Bleue. 

1 vol. in-8^ raisin, 122 pages 2 Fr. 50 

Lib. 8. — Textes Français traduits dans La Langtie 
Bleue. 
1 vol. in-8° raisin, 89 pages 1 Fr. 25 

En Allemand : 

Ltb.2(42). — KuRZE Gramatik der Blauen Sprache. Bear- 

beitet durch A.-L. Picard, licencié es lettres. lMk.lkr.25 

En Anglais : 

Ltb.2(62). — Abridged Grammar of the Blue Language. 

English version by Professer Tischer. . . 1 sh.-$ 25 

En Espagnol : 

Lt7>.2(92). — Gramatica abreviada de La Lengua Azul. 

Adatada por el Profesor E.-O. Gil. . lP.25.-$ 25 oro 

En Italie^i : 

Lib. 2(82). — Grammatica della Lingua Azurra. 

Adattata dal Professer Lanzanl ..... 1 L. 25 



A la Revue des Revues, 12, Avenue de l'Opéra. 

Vers la langue internationale t brochure, 20 pages . . Fr. 50 centimes. 
La langue Française en Van 2003 y brochure, 24 pages. Fr. 60 — 

Aie kvilsu ad sfelm sfested pro ate lantu, sralbiq Sveriq it Norie. 
Tous droits de reproduction réservés pour tovs pays, y compris la Suède et la Norvège. 



INTRODUCTION THÉORIQUE. 



La Langue bleue, — dont la théorie fut publiée en 1899 et le Dictionnaire 
en 1900, — est un idiome artificiel destiné' à devenir la langue seconde (1) 
des civilisés ; c'est-à-dire un organe auxiliaire neutre d'inter-compréhen- 
sion,oraZ et écrli^ entre personnes de nationalités différentes. 

La couleur du ciel, pavillon d*azur planant sur toute Thumanité, a donné 
son nom à cet idiome extranational (2) . . 

Pour qu'un langage conventionnel soit accepté par tous, la première 
des conditions est que cette langue présente la plus grande facilité 
d acquisition possible. 

Afin d'obtenir cette facilité, il faut que ce langage soit édifié sur des 
principes logiques^ devant lesquels toutes les nations doivent s'incliner; il 
faut également qu'il obéisse aux lois de l'évolution des idiomes vivants, 
qui tendent à une forme analytique dans la traduction des pensées et à 
une grande concision dans l'expression dès vocables. 

Dans un langage scientifiquement créé, il ne doit exister ni anomalie, 
ni exception, ni irrégularité ; les règles grammaticales doivent y être peu 
nombreuses, afin qu'un tel idiome se puisse apprendre, seul et sans 
maître, partout et par tous. 

Il est possible d'acquérir sans secours étranger une parfaite connais- 
sance de la Langue Bleue, parce que chacune de ses parties du discours 
possède une physionomie caractéristique. Cette contexture spéciale four- 
nira donc une méthode d'enseignement matériel par I'aspect des mots 
eux-mêmes. 



Pour parvenir à la création logique d'un véritable langage exirana- 
tional (3) il est indispensable de se guider d'après les principes suivants, 
qui constituent les 4 Règles-Bases de la Langue Bleue, 
Concernant I'Alphabet : 

P^ Règle-Base : Un signe = un. son (et vice versa). 

C'est-à-dire qu'une lettre ne sera prononcée que d'une seule manière, 
et que chaque sonorité ne doit être écrite que par une seule et même 
lettre. 

(1) La devise de la Lanque Bleue a dovem pro tle » inscrite sur la couverture 
veut dire « la deuxième pour tous ». 

\;t) Dans l'idiome lui-môme, le mot « Bolak », nom de Fauteur, est rappellation 
do^ la Langue Bleue. L'auteur a décomposé son nom en Bol-ak, et en attribuant 
aux mots leurs çignificaiions, il a donné à la syllabe Bol le sens : «ingéniosité », 
et au suffixe ak, celui de « fait avec » ; le mot Bolak signifiera donc : (langage) 
fait acec ingéniosité. 

(3) Comme sous-titre aux livre» précédemment publiés, on lisait langue inter- 
nationale pratique: cette fois, Tépithète eœtranationale est adoptée. 

Cette qualification fera bien mieux comprendre qu'il s'agit de la création d'une 
langue seconde. Extra-nationale : c'est-à-dire, à la fois, en plus de la langue 
.juatcrnelle de chacun, et en dehors des frontières de chaque nationalité. 



— II — 

Concernant le Vocabulaire : 

2* Règle-Base: Un mot = an sens (et vice versa). 

C'est-à-dire qu'un vocable ne pourra posséder deux significations, et 
qu'une conception ne devra être exprimée que par un seul mot. 

Concernant la Grammaire ; 

3"" Règle-Base : Une classe (de mots) = on aspect (et vice versa). 

C'est-à-dire que chaque partie du discours possédera une physionomie 
spéciale, et que cette contexture ne se rencontrera jamais dans une 
autre classe grammaticale. 

De cette règle découle la facilité d'acquisition nouvelle, toute particu- 
lière à la Langue Bleue. 

Concernant la Syntaxe: 

^"^ Règle-Base ; Une phrase = nne constraction (et vice versa). 

C'est-à-dire que chaque phrase ne saurait être construite que d'après 
un même plan. Cette règle de construction sera une aide puissante pour 
la compréhension ; elle permet en effet d'inscrire préalablement en fran- 
çais (comme en toute autre langue maternelle) les mots d'une phrase à 
traduire dans l'ordre même où ils devront être traduits. 

Ces prescriptions, qui peuvent sembler très sévères, sont pourtant indis- 
pensables. Il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'un idiome que des hommes 
de toutes nationalités doivent manier. Aussi, pour éviter les malentendus, 
convient-il de fixer des règles immuables,assurant des points d'appui solides 
dans la transcription des pensées comme dans leur émission. 

Si Ton se pénètre de ces principes, un minimum d'effort est obtenu 
dans l'acquisition du langage extranational pratique, car l'on constate que: 

En quelques minutes^ il est possible de lire et d*éerire la Langue 
Bleue. 

En quelques heures, il est possible de faire toutes traductions en 
Langue Bleue. 

Il suffira en effet d'apprendre quatorze pages de grammaire. 

Pour parler ou écrire sans le secours du dictionnaire, il est évident 
qu'il faut apprendre par cœur des mots ; la durée d'acquisition du voca- 
bulaire dépend de la mémoire de chaque individu. 

On peut néanmoins assurer que l'effort exigé est au moins dix fois 
MOINS grand que pour toute autre langue étrangère à cause de la consti- 
ution logique de la Langue Bleue. 

Mais, si l'on prend le Dictionnaire en main, une démonstration éclatante 
de la mise en pratique immédiate de la méthode est fournie, puisque : 

Sans connaître la Langue Bleue, il va être immédiatement prouvé que: 

1» Pour traduire en français tout texte écrit en Langue Bleue il suffit 
de savoir une seule Règle-Clef ; 

2« Pour traduire tout texte français en Langue Bleue il suffit, pour 
quelqu'un ayant de vagues notions grammaticales françaises, de savoir par 
cœur six Règles-Mécaniques. 



COMMENT, SAHS LA CONNAITRE, UTILISER INSTANT ANËItENT 

LA LANGUE BLEUE 

en s*aidant seulement dit EHctionnaire» 



L — VERSION. 

Pour traduire un texte de Langue Bleue quelconque en FRANÇAIS. 
Une SEULE règle-clef suffira : 

Considérer le nombre de lettres de chaque mot, et distinguer les mots 
qui contiennent au plus 3 lettres de ceux contenant au moins 4 lettres. 

1° Si un mot a moins de quatre lettres (c'est-à-dire : 1, 2 ou 3 lettres), on 
le trouve toujours au Dictionnaire. 

2° a) Lorsqu'un mot d'aw moins quatre lettres n'est pas inscrit au Dic- 
tionnaire, c'est la racine du mot qu'il faut y chercher. 

Cette RACINE commence toujours à la première consonne du mot pour 
finir avant la seconde voyelle. 

b) Les syllabes suivantes se liront toujours de voyelle à voyelle (1). 

La signification de chacune de ces syllabes successives se trouve au Dic- 
tionnaire. 

c) Lorsqu'un mot d'au moins quatre lettres commence par une voyelle, 
cette voyelle initiale à elle seule constitue la première syllabe du mot. 

Sa signification est également retrouvée au Dictionnaire; mais elle ne 
doit être recherchée qu'en dernier. 

Le Dictionnaire de la Langue Bleue en main, essayons avec cette seule Règle- 
clef initiale de trouver la signification d'un mot dans lequel seront accumulées 
toutes les difficultés possibles de traduction. Le mot : uspilora, dont la syllabi- 
sation sera, comme il a été indiqué : u— spîl— or— u. 

Recherches des sens trouvés au Dictionnaire : 1" la racine : spil» jeu; 

2^ or (suffixe indiquant : l'acteur de l'idée), donc : spilor, le joueur; 

30 a final ; le Dictionnaire dit : pluriel des noms, donc : spllora, les joueurs; 

4« Revenant sur nos pas, on cherche dans le Dictionnaire la signification de l'a 
initial (1" syllabe à rechercher en dernier), et Ton voit que, dans les noms, Vn initial 
désigne le féminin; donc le mot entier que nous voulons traduire : uspilora, 
signifiera : les joueuses. 

Avec cette seule et unique règle-clef, on pourra de même traduire d'une 
manière absolument exacte toute une bibliothèque de textes « bleus ». 

(l) La deuxième syllabe d'un mot commencera donc à la -?""• voyelle pour finir 
aoant la S"» voyelle; la troisième syllabe d'un mot, à la 5'»« voyelle pour finir 
avant la 4"« voyelle, etc. 



— 2 — 

» . ■ • • ' T • ' 

//. — THÈME. 
Pour traduire un tbxte FRANÇAIS qublconqust en {.angae Bleue. 
Il suffira de connaître les six règles- mécaniques suivantes : 

!• Mettre les mots français dans Tordre suivant : sujet (qualificatif du 
sujet) — verbe — adverbe — complément direct (qualificatif dudit) — 
complément indirect (qualificatif dudit). 

Exemple : « Mon]}on père m'écrivit rapidement une longue lettre hier,» s'inscrira 
dans l'ordre : « Mon père bon écrivit hier rapidement une lettre longue à moi . m 

2® Tous les articles, pronoms et adjectifs (sauf les qualificatifs), toutes 
les prépositions y conjonctions et tous les adverbes simples sont inscrits 
au Dictionnaire, 

On n'a donc qu*à les cherclier à leur ordre alphabétique pour les tra- 
duire. 

3® De môme pour les substantifs ; en effet, en plus des mois ci-dessus 
désignés; le Dictionnaire ne contient que des noms, lesquels servent inva- 
riablement de racines aux verbes, aux qualificatifs (ou participes) et aux 
adverbes composés. 

/ o pour le présent. 
4« Pour former le VERBE, ajouter au nom-racine < c pour le passé (e ^= é). 

( a pour le futur. 

Pour former le participe présent, ajouter au nom-racine : md. 
Pour former le quauficatif ou le participe passé, ajouter au nom- 
racine les deux lettres éd. 
Pour former I'adverbe composé, ajouter au nom-racine edeh. 

A Taide de ces trois dernières règles nous pouvons facilement traduire Texemple 
donné à la Règle n« 1 . 

En effet, d'après ce qu'il a été dit, on trouvera au Dictionnaire les mots suivants : 
mon, père, hier, une, lettre, à moi, soit : mea, per, geq, an, prif, ama. 

11 reste à traduire les seuls mots : bon, écrieit, rapidement, longue. 
Bon et longue sont des qualificatifs; donc, ajouter cd aux mots «longueur » et 
« bonté » inscrits au Dictionnaire : iras et boa ; d'où : trased et bonod. 

Le mot : écriûit est le passé du nom-racine : action d'écrire, trouvé au Diction- 
naire, Brar$ donc, en ajoutant un e, indice du temps passé, on a : srare. 

. Le mot : rapidement est nn adverbe composé, dont le sens substantif est rapidité 
(rapidement = avec rapidité) ; donc, on ajoutera au nom-racine rapidité, fa^f, 
la terminaison edch = fastedch, que Ton écrit : rasteq (le son dch =r q) . 

Maintenant, en appliquant la Règle t, on voit que, sans connaître la Langue 
Bleue, on peut traduire d'une manière absolument correcte la phrase : 

« Mon bon père m'écrivit rapidement une longue lettre hier », 

par : Hea per boned srare ge^ rasteq an prif trased ama. . 






5? Pour former le pluriel ûe^ fwm9 ajouter un n au nom-racine. 

Il est utile de noter qu*aucune autre partie du discours ne prend la 
marque du plurieL 
Pour former le féminin des noms, les faire précéder d'un u. 

Le chien, dog ; les chiens , dagu. La chienne, odog; les chiennes, udogo. 

&^ Dans les verbes au passifs intercaler un «avant la voyelle indicatrice 
des temps : 1 

Exemples. : faime, me lova^je suis aimé, me toTUQi 

tu aimeras, te lova; tu seras aime, te lovua. 

Pour la forme négative des verbes, se servir toujours d'un mot spécial nb. 

— interrogative ^ — — àù. 

— interrogative négative — — tnu. 

— pronominale affirmative — — «». 

— pronominale négative -- — sna. 

Ex. : Je n'aime pas. He nu lavo ; Est-ce que tu écrivis? Te du ararc ? 
I^écrira-t-elle pas? Le ton srara? Nous nous aimons. Vienu 
loTo. Elles ne s'ëcricirent pas, Fc sna srare. 

On constate donc qu*avec les six règles-méôaniqaes ci-dessus on peut 
traduire tout texte français; en certains cas, cette traduction ne sera 
qu'approximative, mais encore suffisante pour être comprise. Pour obtenir 
une traduction absolument exacte, il faut nécessairement connaître quel- 
ques règles grammaticales ; elles sont contenues dans les quatorze palmes 
qui vont suivre. :; 



AU LECTEUR 



Les trois pages précédentes donnent la possibilité de se servir d'ufte 
LAHGUE HOUVELLE, EHCORE IHCONHUE, grâce à des procédés lÊËCA^ 
KIQUES â la portée de toutes les intelligences. 
! Elles sont la démonstration que la lA^SUZ B^tUt e^t pratiquât) 
puisque, toute personne qui possédera le volume n"" 4 ^ Dictionnaire »,^ 
mme SAHS AVOIR LA miNDRE CONHAISSAHCE en Langue Bleue,, 
pourra néanmoins se servir IHIHËDIATÈHEHT de ce langage extra- 
nationaL 



PREMIÈRES NOTIONS de LA LANGUE BLEUE 



ALPHABET 



19 LETTRES : 5 voyelles et 14 consonnes, 

. ABqDEFGIKLMNOPRSTUV^ 

Les voyelles ont un sens bref sans exagération. 

Toutes les lettres se prononcent comme en français» sauf : 

L*e sans accent, qui devient un É. Ex. : me, je; prononcez : mé> 
Vu a toujours la sonorité ou. Ex. : du, est-ee que; prononcez : dou. 
Le ç se prononce toujours ou. Ex. : g^» donc; prononcez : gui. 
L's toujours dur, comme ss. Ex. : asa, à lui; prononcez : assa» 

Une seule lettre nouvelle ' le y prononcé dche (ou, si Ton veut, che). 

Ex. : aq, ce, cet, cette renoncez : adche (ou : ache), 

• Pour écrire cette lettn rire un y, mais le trait final en dehors : ^. 
- Toutes les lettres sep ..ononcent ; il n'existe pas de dipJv^ongueSy ni de 
son nasaly ni de lettres mouillées. 
Dans la phrase suivante on trouve toutes les difficultés de prononciation : 

He crivo qa li mea pan asa pro pobra. 

Je donne cela et mon pain à lui pour les pauvres. 

Prononcez : Mé guioo dcha ite méa panne assa pro pobrou. 

' En B (1) aucun accent grammatical ni orthographique (pas d'accent 
aigu, grave, circonflexe, ni de tréma, cédille, apostrophe ou' trait d'union). 

La ponctuation est la même qu'en français ; les majuscules sont em- 
ployées au commencement des phrases bu des noms propres. 

L'accent tonique n'existe pas en B; toutes les syllabes doivent se pro- 
noncer avec la même intensité ; il est permis d'appuyer très légèrement 
sur la partie du mot qui constitue la racine, sens principal. 

Dans rémission, autant que possible, laisser un court intervalle entre 
chaque mot; un arrêt un peu plus long entre chaque phrase. 

Règles orthographiques. Sauf dans une trentaine de mots, tous courts, 
on ne rencontrera jamais deux voyelles successives, jamais trois. 

Jamais trois consonnes ne se suivront dans un mot; jamais deux con- 
sonnes pareilles. 

Règle spéciale à l'alphabet de la Langue Bleue. La lettre u n'est pas un 
signe comme les autres ; elle ne sert pas à la constitution des mots. Sauf 
dans 45 mots courts, finissant par cette lettre, Tu ne se trouve dans aucun 
mot du dictionnaire, 

L'u sert à modifier le sens des mots (pluriel, féminin, passif,^ etc.) ; c'est 
l'ouTiL GRAMMATICAL de la Lttnguc Bleue, 

(1) A noter que l'abréviation b signifie : La Langue Bleue ou Bolak. 



— 5 — 
GRAMMAIRE 



La GRAMMAIRE delà Langue Bleue repose sur une théorie du langage : 
celle de la sensation, a pas à'' impression, pas d'expression ». Sa méthode 
est basée sur un principe, résultant d'observations faites lors du déve- 
loppement du langage chez Tenfant : « que les expressions vagues sont 
formulées les premières ». 

Pour appliquer cette méthode, on se sert de la classification, Tï/is- 
tfument le plus facile pour Tétude des règles grammaticales. 

La grammaire B est une série de classifications obtenues soit par la 
longueur des mots, soit par leur sonorité. 

Tous les grammairiens ont divisé Tensemble du discours en : notions 
de rapport et en notions précises. 

Les notions de rapport sont des conceptions ne signifiant rien par 
elles-mêmes" (prépositions, conjonctions, adjectifs, — sauf qualificatifs, — 
pronoms, etc.). En effet, des mots, tels que : de, car, ce, ehaque^ pris 
isolément n*ont aucune signification. 

Les notions précises comprennent les nombres, noms (idée de subs- 
tance) ; verbes (idée d'action ou d'état) ; qualificatifs {idée de comparaison); 
ddoerbes (idée de modification). 

Dans toutes les langues vivantes, on peut constater que les notions de 
rapport, qui ne signifient rien par elles-mêmes, sont représentées par des 
vocables plus courts que ceux affectés aux notions précises. 

De cette constatation, une loi de Division grammaticale matérielle 
du langage sera formulée : 

En B, toute conception vague, qui par elle-même n'a aucune significa- 
tion, sera représentée par un mot court (en abrégé : motnle). 

La structure matérielle des motules est : mots ayant au plus trois 
lettres ; lorsqu'ils ont trois lettres, ils sont terminés par une voyelle. 
■ En Bî toute conception précise sera représentée par un mot long (en 
abrégé : granmot). 

La structure matérielle des granmots est : vocables ayant au moins trois 
lettres; lorsqu'ils ont trois lettres, ils sont terminés par une consonne. 
' Cette loi nous permet de diviser en deux grandes catégories toute la 
grammaire. 

!'• Catégorie : les mots vagues, représentés par des motules. 

Catégorie divisée en quatre parties du discours : 1^ les interjections ; 
2^ les motS'Cadres ; 3® les connectifs (prépositions et conjonctions); 4° les 
désignatifs (tous articles, pronoms et adjectifs, sauf les qualificatifs). 

2* Catégorie : les mots précis qui seront représentés par des granmots. 

: Catégorie divisée en quatre autres parties du discours : 5® noms et 
nombres; 6^ les verbes; 1^ les attributifs (qualificatifs et participes); 
8® les modiflcatifs (adverbes simples et composés). 

Cette classification grammaticale a été établie à seule fin de donner un 
ASPECT caractéristique à chacune des 8 parties du discours de la Langue 
Bleue. . 



-^ 6 — 

l'« CATÉGORIE. — Les Motules, MOTS DE SENS VAGUE. 
i'« Partie du Discours. — Les Intbeubctions. ? ^ 



a, èignifie manque, découragement ; e, exhubéranee, approbation; I, pa^ 
roxysmej ]6ié; o, penchant^ doute; a, égalité, consentement. 

D9,ns leur premier sens, ces interjections servent d'instruments gram* 
maticaux pour marquer les degrés de comparaison dans les adjectifs et 
adverbes en se préfixant à ces mots. 

^ Cette règle est dénommée la Margueritaiion, Les mots énoncés lors de 
reffeuillement de la fleur « la Marguerite » sont remplacés par ces inter- 
jections : a = pas du tout (1) ; o = un peu; u = autant; e = beaucoup; 
i =L passionnément. 

Cette margueritaiion sera également employable pour exprimer toute, 
idée abstraite avec une intensité déterminée; elle permettra de pouvoir 
émettre sa pensée avec une certaine netteté, tout en ne possédant qu'uix 
vocabulaire incomplet. 

• Effectivement, connaissant seulement le mot lov, amour, on peut approximati- 
vement exprimer : indifférence par alov (manque amour) ; le penchant par olov 
(un peu amour) ; IsLpoêêion par elov (beaucoup amour) ; Vidoldtrie par ilov (pas- 
sionnément amour) . 

Les mots ainsi formés ne sont pas ceux inscrits au Dictionnaire; ils suffisent 
pourtant à faire comprendre sa pensé^, si le vocable exact n*est pas connu 
ou s*il n'est pas présent à la mémoire. 

2^ Partie du Discours. — Les Mots-cadres. / 

. Les mots-cadres sont des sortes de « gestes oraux et écrits », qui expri- 
ment une modalité de Tesprit, Leur appellation provient de ce qu'ils enca-^ 
drent ie mot principal, en se plaçant toujours devant lui; ils remplacent 
certaines expressions et quelques préfixes. 

Leur contexture est : Motule finissant par u^ ou composée de deux 
voyelles différentes. 

Les principaux sont : nu, du, Inu, 9U, snu, Lu, knu (Voir p. 3 et 
verbes, p. Il); le mot bu indique la supériorité ; qu, Vinfériorité. 

Le mot-cadre 9tn indique le mâle de l'espèce désignée. 

Ex. : sta bov, taureau ; stn lival, étalon. 

Le mot-cadre lu est un article défini général. 

Les mots -cadres ru, bu, pru, remplacent les préfixes re, super, pro* 

Ignorant une préposition, on peut employer le mot-cadre ia, idée àe 

subordination^ Qii général; pour exprimer Mn^idée de coordinaii<ç^fiy fbn\ 

remplacement de toute conjonction^ le mot-cadre ai peut être utilisé. ; 

. Certains modes verbaux peuvent de même être traduits au moyen de : 

. ^ y-^^ : .— . — . s . — / 

(1) En français. Va privatif existe déjà. Exemples : anormal, apode, etc. 



^ 



- 7 — 

#«, qui signifie « commencer à « ; €#, finir de; Im^ vouloir; w, devoir y 
falloir; ai, désirer; ei, pouvoir. 

Ex. : Je ceuœ travailler, me ia vorbo; Je dois tratalllery meoe \'orko. 

5« Partie du Discours. — Les Connectifs. 

PRÉPOSITIONS et CONJONCTIONS. 

Les prépositions et les conjonctions des motules ne contenant que les 
sonorités i ou o. 

Principaux connectifs : bl, pendant ; ho» mai^; ni» voici; no, parce que; 
di» de (composition); do, depuis ; fl, quoique; fo, lorsque; g^i, donc; go, voilà; 
\hy,sur; Iq, contre; Id» à; If, si; ig^, malgré; lie, devant^ avant; in» dans ^ 
dedans; ir, quant à; Is, comme; ît, et; bi, aeec; ko, ^ac; li, jusque; mi, cAe;»; 
mo, entre; ni, tiî; ob, car; oq, «oa«, dessous; of, (îe; og^; arrière; ouk^de 
(direction de); or, ou; oa, après; ot, dehors; pi, par; pro, pour; so, c^e même 
que; »wAf puisque; sico, e/i; aio, par conséquent; ati, pat», ensuite; tmi à 
(direction vers); vi, «au/; to, «an«. 

Les prépositions gouvernent le pronom au nominatif. 

Ex. : Cours devant moi, et reno ili me (textuellement : devant je). 

4« Partie du Discours. — Lbs Désignatifs. 

ARTICLES, ADJECTIFS (ssiuî qusiMcaii^ et PRONOMS. 

Tous ces mots sont exprimés par des motules ne contenant qu'une des 
sonorités a ou e ou ces deux voyelles. 

Articles. — L'article défini n'existe pas en Langue Bleue. 

Le genre est suffisamment indiqué par le mot exprimé; les notions 
abstraites et les choses sont de genre neutre. 

Les cas de l'article défini du, de la, au, à la, se traduisent comme ceux 
de Varticle indéfini, qui est : 

an, un, une ; au pluriel : ane, des (pluriel de un). 

DÉCLIJiÂISON : 

Génitif: ad, d^un, d'une, du, de la. Pluriel : ade, des. 
Datif : al, à un, à une, au, à la. Pluriel : aie, aux, à des. 

REMARQCES. — Si un indique la quantité, traduire par ven, nombre un. 
Donne du pain se traduit par : Et gl'va pan. Toi! donne pain. 



Démonstratifs. 



Ce, cet, cette, celui, celle aq. Pluriel : aqe. 
Celui-ci, celle-ci, ceci mg. — af^e. 
Celui-là, celle-là, cela af. — afe. 



— 8 — 
On forme leur déclinaison au moyen de Tarticle. 

Ex. : de cette ville, ad aq sit. 

EXCLAMATIFS, InTERROGATIFS, RELATIFS. 

Qui! quoi! lequel! laquelle! quel! quelle! ak. Pluriel : ek. 
Qui t quoi t lequel î laquelle t quel f quelle t ka. — ke . 

Quif lequel, laquelle (relatif) ra. — re. 

• -La déclinaison des interrogatifs ^t des relatifs s'effectue en préfixant 
un e pour le génitif et un a pour le datif. 

V Ex. : duquel? eka; auxgueU are. 

', JUe mot EN {de cela) se traduit par er; le mot y {à ou sur cela) par ar. 

Indéfinis. 

Les principaux sont : aucun, mra; autrui, sfa; personne, kna; plu- 
sieurs, fke ; quelque chose, kra ; quiconque, ksa. 

Avec changement au pluriel : 

Autre, av, pi. : ave; certain, as, pi. : ase; même, am, pi. : ame; 
quelqu'un, kla, pi. : Lie; quelconque, Lia, pi. : kle. 

Personnels. 

Chaque personne se distingue par une consonne spéciale tant au sin- 
^^^^^^ — g ulic r qu 'au pluriel. On la retrouve à tous les cas de la déclinaison. 

Singulier, 1" personne : m; 2* t; 3* masc. si 3« fém. 1; 3" neutre ^. 
Pluriel, 1" — n; 2«g; 3- masc. bj 3* fém. f; 3« neutre d. 

Si l'on représente une de ces consonnes caractéristiques par c, la dé- 
clinaison s'effectue invariablement comme suit : 

^ Nominatif : ce; accusatif : ca? génitif : eca; datif : acai vocatif : ec. 

Ex. : 1*^* pers. : me, je; ma, moi; ema, de moi; ama, me, à moi; em, moi! 

Il est une forme respectueuse constituée avec la consonne v, pour 
s'adresser avec politesse à une personne. 

Ex. : à 00U9, Monsieur ! ava» sir. 

Le personnel « se »> signifiant : soi-même, se traduit par «ma. 

Possessifs. 

Mêmes consonnes caractéristiques, suivies de ea au singulier, et de ae 
au pluriel. 

Ex. : mea» mon, ma, le mien, la mienne, mae, mes, les miens, les 
miennes. 



— 9 — 
Pour la déclinaison des possessifs, se servir de l'article. 

Ex. : du mieriy ad mea ; au mien, al mea ; des nôtres ^ ade 

Emphatiques. 

La forme française : pronom plus le mot mêmey est formée par la con- 
sonne caractéristique encadrée de deux e. i. 

Ex, : moi-même, eme; eux-mêmes (masculin), ebe ; eZ^-m^/ne, ele; 
elles-mêmes, efe. 

2« CATÉGORIE. — Les Granmots. mots de sens précis. 

Rappelons que tous les granmots contiendront trois lettres au moins, et 
si de 3 lettres, ils seront toujours terminés par une consonne. 

La différenciation des quatre parties du discours constituant cette 
deuxième catégorie se fait par la terminaison du mot. 

Les noms et nombres finissant par toute consonne, sauf d et q. 

Les verbes par une voyelle (ils auront toujours au moins quatre Içttres). 

Les qualificatifs et participes par d ; ces mots seront toujours d'au moins 
CINQ lettres. 

Les adverbes finiront toujours par un q. 

5« Partie du Discours. — Nombres bt Noms. 

NOMBRES. — 1, ven; 2, dov ; 3, ter; 4, far; 5, kel; 6, gab; 7, qep; 
8, Uk;9, nif; 

Dix, se ditdlu^jcenty son; mille, nàel^ million, mlon; milliard, rnimè ^ 
zéro, nol. 

Règles de numération : 1® De 11 à 19, ajouter dl devant les 9 pre- 
miers nombres. 

Ex. : 11, diven 9 13, diler 9 17, dliiep. 

2» Pour les dizaines, ajouter ts aux 9 premiers nombres. 

Ex. : 20, dovis9 40, farls 9 80, lolds. 

3^ Pour les centaines ou milliers, ajouter son ou mel aux 9 premiers 
nombres. 

Ex. : 9,200, nlfmel dovson. 

4<^ S'arrêter chaque fois que le mot dis (ou ts), son ou mel est énoncé. 

Ex. : 391,482, terson nifis Tenmel farson l«kis dov. 

NOMS. — Sont toujours des granmots commençant par une consonne 



— 10 — 

quelconque et finissant, à leur état naturel ^ par une consonne (sauf q 
et d). 

Pour former le féminin des nonïs les faire précéder d'un d ; pour for- 
mer leur pluriel, les faire suivre d'un a . 

Dof^9 chien; ado^, chienne; dogu^ les chien»; ndogu^ les clUennes, 
DéCUNAISON DES NOMS. 

Avec Tarticle (ou avec la préposition #f) : du <;hien, ad dog ou #f d«ç. 

Noms composés. 

On peut former des noms composés en remplaçant le trait d'union (ou 
les prépositions françaises) par u ; mais Tidée principale est toujours 

énoncée la dernière. 
r . . 

Ex. : dorniukar, sommeil-v/agon =:ioagon^lit. 
vintamilv, vent-moulin = moaim à cent. 



Remarque importante pour la formation de tous les autres mots précis. 

Les substantifs servent toujours de racines. Des noms seront toujours 

dérivés tous les verbes, tous les qualificatifs et tous les adverbes composés. 



6® Partie du Discours. — Les Verbes. 

Les verbes sont des granmots d'au moins quatre lettres et de 2 syllabes 
finissant toujours par une voyelle (sauf a) (1). 

Us: sont toujours dérivés des noms en y ajoutant une voyelle^ qui est 
caractéristique du temps. 

ij^idée d'éternité, notion verbale générale; o, pour le présent; e^ pour 
le passé; a, pour le futur. 

!l«vi, aimer en général, toujours. 
loiro, aimer en ce moment, /,r^#e/if. 
love, avoir aimé dans le passé. 
, lova, aimer dans le futur^ devoir aimer. 

Conjugaison DES Verbes. 

Personne. Il n'y a jamais de variation dans le mot verbal pour exprimer 
l'idée de la personne. 

Ex. : faimCj me lovo; tualmeSy te lovo$ elles aiment, fe lovo^ 

Modes. Quatre modes : indicatif impératif, subjonctif et infinitif. 
(Ce dernier, déjà étudié plus haut, est le mot verbal sans pronom.) 

(1) L'a final est exclusivement réservé au pluriel des noms. On ne le rencontre 
e^ aucune autre occasion à cette place, sauf dans les mots -cadres finissant par a, 
qui sont des mots courts (motules) . 



— Il — 

« C'est en deftor^ du mot verbal que se font les distinctions des modes. 

Le mode indicatif se trouve désigné par le personnel au nominatif : 

Ex. : Tu aimes, te lo¥o. 
Le mc^e impératif se trouve désigné par le personnel au vocatif: 

Ex. : Aimes ! et Ioto! 
Le mode êubjonctif se trouve désigné par des mots-cadres : km ou km, 
placé devant le sujet. 

Lorsque la subordination est positive, mettre le mot ka avant le pronom; 
^i négative, le mot knil. 

Exemples : (Il faut) que je lise, ku me llro; 

(Il faut) que je ne lise pas, knu me liro. 

Le mode eonditionel est supprimé; le contexte de la phrase suf- 
fira (l); le mode participe est classé aux attributifs ou aux modificatifs 
(voir plus loin : 7*^ et S« Parties du Discours). 

Temps, l*" Simples : présent de l'indicatif : me lovo, faime ; passé 
défini, me levé, f aimai; futur, me leva, f aimerai, 

2« Composés. On les forme en inscrivant un u devant le temps simple. 

Passé indéfini : me ulovo, /'ai aimé ; pi us-que-parfait et passé anté- 
rieur : me ulove, feus ou j'avais aimé ; futur antérieur ; me alora, 
f aurai aimé (2). 

Uimparfait se d-érive de la forme verbale éternelle en t par le même 
procédé (préfixation de Tu). 

Ex. : He olovi, faimaiê;te nlovl, elles aimaient. 

Voix. La voix active est celle qui vient d'être étudiée. 
La voix passive est formée en intercalant un a avant la voyelle finale. 
Ceci à tous les modes, à tous les temps, à toutes les personnes. 

Ex. : Je suis aimé, me lovao$ soyons aimés, en Iotvo; elle sera aimée, 
le lovaa ; que nous soyons aimés, ka ne lovno. 

Voix ré/!ea?e (ou pronominale). Si elle est affirmative, employer le mot- 
cadre sa et si négative le mot-cadre snu. 
Ceci à tous les modes, à tous les temps, à toutes les personnes. 

Ex . : Je m^aime, me su lovo ; elle ne s^ aimera pas, le amn lovna . 

Voix impersonnelle. Traduire il par lé pronom neutre 3® personne du 
singulier : qe. 

Ex. : Il pleut, qe plovo; il a plu, qe nplovo $ il pleuvra, qe plova. 

(1) De même en français les conjonctions suffisent; on dit : «lye viens, et non : si 
je viendrais. 

(2) Aux modes impé^tt/ et subjonctif, on peut former par le même 'système 
des temps composés, mais ils sont inutiles. 



— 12- 

Interrogation. Pour exprimer rinterrogation positive^ placer avant le 
verbe le mot-cadre da ; en cas d'interrogation négative : tna. 

Ex. : Est-ce que fàime t Me du lovo ? N'aimes-tu peut fit tau loiro ? 

^ Fusion de l'attribut. On peut fondre le verbe être et son attribut pour 
former un seul mot verbal. 

Ex. : Je suis bon, me bono i /e suie méchant, me vlko. Ces verbes sont 
formés de bon, bonté; vik» méohancete. 



7« Partie du Discours. — Les Attributifs. 

QUALIFICATIFS et PARTICIPES VERBAUX. 

La caractéristique de cette partie du discours est la lettre d finale qui 
lui est consacrée. Aucun autre granmot ne se termine par un d. 

Par suite de leur formation ces mots sont toujours au moins de 2 syl- 
labes et composés de 5 lettres. Ils sont en effet dérivés du nom-racine 
auquel on ajoute ed pour le qualificatif et le participe passée et od pour 
le participe présent^ adjectif ver baL 

Ils «ont toujours invariables en genre et en nombre. 

Ex. : aiméy loved; le père aimé, per loiredi les mères aimées, mèra 
loved ; aimant, loYod ; les pères aimants, pera lovod. 

"Xes qualificatifs se placent toujours après le nom auquel ils se rap- 
portent. 

Degré de comparaisons. — On peut exprimer les graduations des qualifi- 
catifs par les adverbes pliq^ plus, et leq, moins. 

Il est préférable d'employer la Règle de la Marguerite {v. p. 3). Elle 
consiste en la préfixation des interjections : a, pour Tinférioratif absolu : 
le moins ; o, pour le comparatif d'infériorité : moins ; u, pour le compa- 
ratif d'égalité : aussi, autant; e, pour le comparatif de supériorité : plus ; 
i, pour le superlatif absolu : le plus. 

Ex. 



le moins aimé : 


aloved. 


moins aimé : 


oloved. 


autant aimé : 


aloved. 


plus aimé : 


eloved. 


e plus aimé : 


Uoved. 



Les mots de et que qui suivent ces termes de gradation sont traduits 
par: of, de, et ko, que. 

Ex. : moins aimé que mon frère, oloved ko mea rer | 
le plus aimé de la ville, lloved of ait* 



— 13 — 

Remarque: Il existe une forme d'attributifs terminée par ad, traduisant 
(es sens apportés par les finales françaises able et ible. 

Ex. : désirable, tstradi respectable, spegad. 



8^ Partie du Discours. — Les Modificatifs. 

ADVERBES ET PARTICIPES ADVERBIAUX. 

La caractéristique de cette classe de mots est la lettre finale q qui lui est 
consacrée. 

On appelle participes adverbiaux, les gérondifs, c'est-à-dire les parti- 
-cipes présents employés avec le mot en, exprimé ou sous-entendu. 

Dans ce cas, au lieu d'ajouter au nom la terminaison ad, comme pour 
les participes présents — adjectifs verbaux, on ajoute la finale oq. 

ADVERBES. Les adverbes composés sont dérivés des noms en leur 
ajoutant la finale eq. 

Ex. : Respect, speg i respectueusement (avec respect), spegeq. 
Vertu, vlrt | vertueusement (avec vertu), virteq. 

Remarque. — Il existe une forme finale de modificatifs en aq ; elle 
traduit les terminaisons françaises, ablement et iblement, 

Ex. : lisiblement, liraq ; désir ablement, tsiraq. 

Les adverbes simples sont des monosyllabes commençant par une con- 
sonne et finissant par q. 

Les principaux sont : baq, assea ; b «Iq, bientôt ; beaq, bien ; biq, cependant ; 
daq, aujourd'hui; deaq, alors; doq, odi faq, presque; feq, peut-être; froq, 
tôt; gaq, déjà; ffeq, hier; kaq, combien; kleq, comment; ksaq, tout; leq, 
moins ; maq, très, beaucoup ; morq, demain ; pUq, plus ; peq, peu ; rï^, 
trop; rolq, jamais; siq, ainsi; soq, aussi; spiq, ici; steq, toujours; tai|, 
plutôt ; tarq, tard ; toq, tôt ; tlq, encore ; trcq, longtemps ; veaq, quand t ; 
^oq, pourquoi; volq, même. 

Les degrés de graduation des adverbes s'effectuent également au moyen 
^e la Règle de la Marguerite (V. page précédente). 

Il y a deux exceptions dans le langage : les adverbes oui et non; ils sont 
•en effet traduits comme suit : oui, si; non, no; ils ont donc lacontexture 
des connectifs. Mais, les formes si et no n'ont été adoptées contre les 
règles, que parce que ces deux sonorités si fréquemment usitées, sont 
-déjà employées ainsi, dans un grand nombre de langues vivantes. 



14 



SYNTAXE 



FORMATION DE LA PHRASE 
En Langue Bleue toutes les phrases sont construites sur un même plan : 

SUJET — VERBE — OBJET . 

C'est-à-dire qu'on écrit d'abord tout ce qui se rapporte au sujet, les dési- 
gnatifs du sujet placés avant, les qualificatifs après. 

Ensuite le verbe suivi de Tadverbe (s'il en existe). 

Puis les compléments : le direct d'abord, Vindirect ensuite, puis les 
eirconstanciels s'il s'en trouve. 

M. Jourdain, s'il avait voulu s'exprimer en Langue Bleue ^ n'aurait pas eu besoin 
de s'adresser & un Maître de philosophie ; il n'aurait pas pu faire sa déclaration 
autrement qu'en ces termes : « Marquise belle ! vos yeux beaux font mourir moi 
d'amour. » 

Il est recommandé de faire les phrases les plus courtes possibles. 
Couper les longues phrases françaises et répéter tous les mots sous-en- 
tendus. 

Les phrases interrogatives sont construites sur le même plan. 

Ex. : Avez- vous vu mon père aujourd'hui? Je l'ai vu hier, se construit comme suit : 
Vous — est-ce que — avez vu — aujourd'hui — mon père? Je— ai vu — hier — lui. 



DERIVATION DES PARTIES DU DISCOURS 

On aura remarqué que tous les verbes, qualificatifs et adverbes (sauf 
les adverbes simples) sont tous dérivés du nom qui sert de racine et que 
cette racine reste toujours intangible. 

Ces dérivations s"'effectuent par allongement final de la racine. 

Nom -|- voyelle = verbe. 

Nom 4" voyelle + d == qualificatif ou participe . 

Nom -f- voyelle + » ch (soit ; lettre q) = adverbe. 

On pourrait supposer également en français que tous les mots se rapportant à 
une même conception, soient régulièrement constitués comme les deux suivants : 

. , ) dont les substantifs, par addition d'une ou de 

respect — a — bie — ment i plusieurs lettres, deviennent successivement : 
désir ~ a - ble - ment j ^^^^e, qualificatif, adverbe. 

En Langue Bleue, tous les mots ; verbaux, qualificatifs et adverbiaux 
sont régulièrement formés par cette seule et même règle de dérivation. 



— 15 



DÉTERMINATION DE LA RACINE > 

.Retrouver la racine d'un mot esl une des plus grandes difficultés dans 
la compréhension des langues étrangères. La Langue Bleue offre la , 
très grande facilité de devination suivante : la racine est toujours en tête 
dos mots (d'au moins 4 lettres)^ sauf si le mot commence par une voyelle. , 

Dans ce dernier cas, la voyelle initiale (qui indique un certain état for- 
mel), constitue toujours la première syllabe du mot à elle seule. Il faut 
VenXQVQv {décapiter le mot en enlevant la voyelle de tête)^ et la racine 
apparaît de nouveau en premier en tête du mot. > 

Cette racine commence à la première consonneàxi mot pour ^niv avant 
la SECONDE oo^eZ/e. 

Règle de VARIATION des mots. 

D'après les principes exposés, on obtient la Règle de variation suivante: 
La plupart des variations grammaticales s'effectuent par l'addition d'une 

voyelle^ soit au commencement, ^oit à la fin d'un, nom-racine, soit aux 

deux extrémités. 
Voici la règle graphiquement formulée : ^ 

a\ /a 

e\\NOM//e 
I — racine — 1 
o/V \\o 
u/ \o 



VOCABULAIRE 



Puisque les substantifs sont les racines d'où seront toujours régulière- 
ment dérivés: verbeSy qualificatifs ei adverbes, on comprendra qu'aucun 
mot de ces trois parties du discours ne se trouvera au dictionnaire. 

En effet, on n'y rencontrera que : 1*» toutes les notions de rapport (mo- 
TULEs) : prépositions, conjonctions, articles, désignatifs ; 2^ les adverbes 
simples (expressions elliptiques de toute une phrase) (1) ; S^* les noms- 
racines. ... 

Constitution du vocabulaire. 

Tous les vocables de ïsl Langue Bleue ont été construits sans qu'il ait été 
déterminé le moindre sens pour aucun d'eux. au préalable. 

Par suite du choix des lettres de l'alphabet (2), il n'y avait que 
475 formes possibles de motules (idées de rapport). 

(1) Ainsi hier veut dire en un mot « la journée qui précéda celle en laquoHe 
nous npU9 trouvons ^^ 
{2) Les groupes de doubles consonnes étant également fixés à l'avance. 



— 16 - 

Environ 8,000 formes de noms-racines ont été de même écrites sans en 
connaître le sens, et, d'après les règles grammaticales et orthographiques 
prescrites, le dictionnaire devait fatalement commencer par le mot 
bab, et finir par le mot vovs, dernière forme théorique correctement 
possible. 

Les mots « bleus » ayant été créés, il fut ensuite recherché dans toutes 
les langues vivantes quels étaient les phonétismes qui correspondaient à 
ces sonorités correctement établies d'après les principes grammaticaux. 

Ainsi furent attribués des sens aux sonorités théoriquement exactes. 

Ce sont donc les langues vivantes qui sont venues se couler dans les 
formes monosyllabiques régulières adoptées. On va retrouver nombre de 
mots connus et surtout de sonorités entendues dans le Dictionnaire Bleu. 

La concision des vocables et la constriction (le resserrement) des mots 
longs s'observent dans l'évolution de tous les idiomes (1) ; le vocabulaire 
B se conforme à ces lois. 



Ex. 



félicitatiofij devient flisi % tristesse^ trisi | constitution, sUt | télé- 
graphe, tlaf f téléphone, fou ; chemin de fer, rel | monopole, 
mnop % possibilité, psib % maximum, malcs % querelle, lôrel i 
correspondance, krosp % canal, knal 9 cerise, srls (2). 



EXPRESSION DES NOTIONS SECONDAIRES 

Il a été choisi un certain nombre de terminaisons pour exprimer des 
notions d^ordre 8eeo/ic^a/re évidemment dépendantes d^idées principales. 
On les traduira au moyen de ces suffixes. 

Ainsi, les mots contenant le sens de : celui qui fait Vaete^ qui 
s'occupe de, sont indiqués en B par la seule désinence or (3) : 

Cocher, dirbor ; cultivateur, keltor ; mécanicien, malkor ; dentiste, 

La terminaison il, sert à indiquer les outils ; Ort, les noms de lieu, 
osm, une collection matérielle ; ism, une collection d^idées ; 0I11I9 indi- 
que l'arbre ou la plante qui porte un fruit ou une fleur ; alg, ajouté à la 
fin d'un mot, veut dire « la maladie, le mal être » ; olb, indique un coup 
de ; II, rempli de ; ak, qui abonde en, composé de ; adr, qui ressemble ; 
ig, qui fait, qui rend ; Ir, le devenir d'un état; Is, qui multiplie Teffort ; 
ef, le résultat, le produit d'une action; etc., etc. 

Deux désinences sont très utiles : as qui donne l'idée d'un agrandisse- 
ment matériel ; et la finale et, celle d'une diminution matérielle, 

(1) Ainsi en français : Sequana, devient Seine; aeunculus^ oncle; Augustuè, 
le mois d'Août; colopatus, coup, etc. 

(2) Le français parlé «t mange » encore plus ^e lettres. 

(3) Pour l'expression desquels en français diverses désinences finales sont néces- 
saires {er, iste, ien, eur, aire, euw). 



- 17-- 

Il est très important de noter que Von trouve souvent au dictionnaire 
le mot exact et que ces » terminaisons secondaires » ne servent qu'en cas 

PE BESOIN. 

Ex. : Si pour traduire canif, on ne connaît pas le mot exact : knif, on peut 
Texprimer par kot (action de couper) et la désinence il = kotll, soit : instru- 
ment qui sert à couper. Mais cette expression n'est qu'une traduction approxima- 
tive, car kotil peut aussi bien vouloir dire : couteau ou tranchet. 

Pour bien rendre sa pensée il faudrait donc ajouter encore le diminutif et. 
Le mot kotllet signifierait; petit instrument à couper; mais là encore ce mot est 
imprécis et devient par trop long. 

C'est en ce point que consiste la principale différence de la Langue 
Bleue — dont le dictionnaire est très fourni — avec les systèmes de langues 
artificielles qui veulent fabriquer tous les mots avec un petit nombre de 
racines; il en résulte des vocables d*une longueur insupportable et peu 
pratiques et dont, par surplus, le sens est toujours très vague. 

La constitution du dictionnaire de la Langue Bleue a permis au con- 
traire, tout en étant précis, de rendre cet idiome aussi court que possible. 
Les exemples qui suivront démontreront que la Langue Bleue est à peu 
près UN TIERS PLUS COURT quo le français, un quart plus court que 
Tanglais, moitié plus court que Tallemaud. 

Or, comme la loi du moindre effort régit toutes les actions humaines , 
une langue seconde concise sera certainement adoptée de préférence (1). 

On dira qu*un tel idiome monosyllabique pourra peut-être manquer 
quelques peu d'harmonie. 

Le vers de Racine : 

« Le jour rCeêt pas plus pur que le fond de mon cœur », 

est-il donc inharmonieux? 

Lors môme que le résultat obtenu à Taudition serait moins mélodieux 
qu'en certaines langues vivantes, ce manque d'harmonie ne saurait être 
une objection plausible contre la contexture de la Langue Bleue, 

Il ne faut pas oublier en effet que le but essentiel d'une langue seconde 
est de communiquer de la manière la plus simple et la plus pratique. 

Il ne s'agit nullement de créer des chefs-d'œuvre littéraires^ mais bien 
de donner un mode commun d'expression à toute idée scientifique, com- 
merciale ou d-usage courant. 

Dans la langue seconde on ne veut pas charmer son auditoire ou son 
correspondant ; ce que l'on désire est de parcourir le inonde sans 
passer par l'intermédiaire d'un interprète^ c'est surtout de correspondre 
avec l*univers entier sans le secours d'un traducteur. 

La langue seconde, utilitaire, doit donc être un idiome concis et précis 
qui contiendra le maximum possible de facilités matérielles pour que 
chacun puisse le posséder avec un minimum d'efforts. 



(1) La. meilleure preuve en est donnée par l'anglais, qui se propage plus 
qu'aucune autre langue vivante. C'est que cet idiome, qui est celui qui contient le 
plus de monosyllabes, est reconnu de ce fait comme le plus pratique. 



— ^18 — 



VOCABULAIRE obs mots les plus usuels 

extraits du Dictionnaire de la Langiie Bleue-Bolak. 



-Abrétiations : a. de= action de; éi. ^ état. Comme il n'y a que des snbstanlifli ao Dictionnaire 
les significations sont toutes ramenées à des idées Bubstantives. 



abandon left 

abattre (a. d*) fkarf 

abbé pfar 

abeille bepv 

„ aborder (a. d*) trir 

abréviation prift 

abri niit 

absence nib 

accent ksent 

accepter (a. d*) sep 

accident ksaf 

accompagner (a. d) klit 
accrocher (0. (f*)knisp 

accusation fkls 

achat kof 

acide tsit 

acier stils 

acteur trims 
action {physique) mak 

d** {morale) dan 

activité tivs 

addition lat 

adhésion dept 

adieu ■ ferf 

adjectif qekv 

.admiration bigr 

admission tnap 

administration tnin 

adolescent dois 

adresse skil 

adresse {lieu) tsim 

adresser (a. d') spet ' 

d» {parole) trof 

- adverbe tveb 
affaire {en général) firan • 

d** commerciale bisn 

affiche fasp 

' agacer {a. rf') kedr 
ftge 



làg 



agent de police bob 

agilité gil 
agir (a. de i- de) dirl 

agrafe fobl 

agréable {état) knem 

agriculture kilir 

aider (a. ^*) bift 

aigle nesr ^ 

aigre {état) slons 

aigu {état) stef 

aiguille nidl 

ail garl 

aile flig 

air latm 

alcool kolv 

alphabet fabs 

allée steg 

aller {action d') goir 

d» àcheval{a.<r) redr 

allumette mads 

altruisme lodr 

amande migl 

' ambition mimb 

&me psik 

ami mik 

amidon mitm 

amour lov 

d» {pour choses) gern 

amusant bimg 

amusement spirl 

ancre navs 

âne donk 

ange sraf 

angle gon 

animal bist 

anneau dagl 

année laii 

anniversaire ponf 

antiquité tiks 

apparence prem 

appartement flads 



appartenir (a. éf')plonk 

appeler (a. d') pran 

appétit lap 
applaudissement plods 

apporter («. iT) ' prink 
apprendre {a.d'- 

par eemr) nint 

d» (a. d") lern 

appui vlft 

après-midi tert 

aptitude napt 

arc dsLgr 

arbitrage levl 

arbre bolm 

architecture tekv 

arête kreds 

argent {de l') fom 

d» {métal) silv 

arme gavl 

armoire srank 

arrêter (a. d) stop 

arriver (a. d') venk 

art lart 

article tegl 

d» {journal) sreb 

d* ifram.) tigl 

artiste tist 

ascenseur lift 

aspect «pàk 

asperge sperk 
asseoir (a. des') seds 

assiduité iàst 

assiette P^^t 

assis {état) tav 

associé sods ' 

assurance lins 

assurer (a. </') seft 

attacher {a. d*) nabr 
atteindre (a. d') plesm 

attente vârt - 

attraper (a. d*) prap 



-19- 



auberge ^ 


lin 


beauté 


bal 


bride 


pridl 


audace 


daks 


bégayement 


balb 


brillant {état) 


klans 


aujourd'hui (r) 


Hor 


bénédiction 


benp 


brique 


priks 


aumône 


geb 


besoin 


▼ant 


briser (a. de) 


prek 


automne 


tnon 


bêtise 


sot 


bronze 


prons 


automobile 


tof 


beurre 


bodr 


brosse 


borf 


automobilisme 


toml 


bien-être 


bems 


brouillard 


fog 


«utocisation 


lobr 


bienfaisance 


banf 


bruit 


lerm 


auxiliaire 


ksor 


bière 


bir 


brûler (a. de) 


bern 


avaler (a. rf') 


vor 


bijou 


qevl 


brun [état) 


pron 


avance 


fep 


billard 


plart 


bureau 


lof 


avenir 


ttir 


billet 


tikt 


but 


tsil 


avenue 


rov 


d* de banque faf 






aveu 


dav 


binocle 


fasm 






avocat 


vokt 


blanc 

blé 

blessure 


ves 

korn 

vont 






AVOIR, 


verbe 











bleu 


slest 


cabaret 


knep 


de possession tenki 


bœuf 


bov 


câble 


kabl 






- boire {a. de) 


bib 


cachette 


flitg 


avoir {a, rf'-àj 


tosk 


bois (du) 


legn 


cadeau 


qenk 


d* (a. d^beao) vovr 


d» iforêi) 


bosk 


café 


kaf 


d« (a. éf-y) 


spot 


boisson 


trank 


cage 


keg 


axe 


laks 


boite 


beks 


cahier 


sreft 






bon marché 


qlp 


caillou 


pedr 






bonheur 


flis 


caisse 


kes 






bonté 


bon 


calcul 


kalg 


B 




bord 


birf 


caleçon 


kals 






bottes 


bot 


calicot 


goft 


babiller (a. ie) 


Hat 


bouche 


mom 


calomnie 


gip 


bagage 


pegl 


bouchon 


kork 


campagne 


plens 


bâillement 


gep 


boue 


tnof 


canapé 


kanp 


bain 


ban 


bouger (a. de) 


mov 


canard 


knar 


baiser 


kis 


bougie 


kers 


canif 


knif 


baisse 


bas 


bouillir («. de) 


bisl 


canne 


8tik 


balai 


besl 


bouleau 


birk 


canon 


knon 


bal 


bal 


boulevard 


bolv 


capacité {physique) 


kabs 


balance 


bams 


bouquet 


gorl 


d* {ftg.) 


gibl 


balcon 


balg 


bourgeois {un) 


pant 


capitale 


kapt 


balle 


kig 


bourse 


bobs 


caractère 


tism 


ballon 


boft 


Bourse {la) 


bors 


caresse 


derm 


banc 


benk 


bouteille 


bodl 


carotte 


kirf 


banque 


bank 


boutique 


botg 


carré 


kver 


baptême 


bapt 


bouton {/leur) 


knov 


carte 


kart 


bar 


bar 


d» {toilette) 


knopv 


carte postale 


psart 


barbarie 


barp 


d* {maladie) 


pimb 


carton 


tnag 


barbe 


bart 


bracelet 


prasl 


casser {a. de) 


prek 


baron 


bam 


branche 


tveg 


casserole 


srol 


bas {état) 


nidr 


bras 


larm 


catégorie 


katg 


d* {pêtement) 


stog 


bravo 


plods 


catholicisme 


kadl 


b&tir {a: de) 


bilt 


bravoure 


prav 


cause 


kos 


battre {a. de) 


klOTT 


brevet 


preft 


caaier {a. de parler) blrl 



cave kev 

céder (a. ie) smelff 

oercle serlL 

cercueil sark 

cerf stag 

cerise sris 

certitude sert 

cesser (a. ie) ses 

chagrin qagl 

chaise qer 

chaleur \\pX 

chambre kam 

d* à coucher slof 

champ felt 

chance qans 

change kamb 

chanson sonk 

chankr [fl- de) qant 

chapeau kap 

d« [de dame) mids 

chapitre tiapt 

charbon qarf 

charge {fardeau) qag 

charité banf 

chariot qar 

charme qarm 

charrue plog 

chasse qas 

chat - kat 

château 8los 
chatouiller (a. de) kids 
chauffer {fl. de te) qof 

chaussettes slost 

chef mest 

chemin veg 

à? de fer rel 

cheminée qiml 

chemise qert 

chêne kvevl 

chèque qek 

cherté dir 

cheval kval 

cheveu qlv 

chèvre qevr 

chien dog 

chiffon rag 

chignon ilign 

choc i^ok 

chocolat iiogl 

choix lerl 

chose \\OB 

choux iiola 



choyer («, de) 


qasf 


conduire («. ie) 


muer 


christ 


krist 


d» {véhicule) 


dirk 


chute 


fal 


conduite 


ftp 


cidre 


8idr 


cône 


kon 


ciel 


sll 


confiance 


fldr 


cirage 


▼Iks 


confondre (a. de) spagi 


circonstance 


skans 


connaître (a. ie) ken 


cire 


vaks 


conscience 


knoa 


ciseau 


qisl 


conseil 


rads 


civilisation 


sivl 


consentement 


sep 


clair {état) 


klar 


conserver {a. ie) tsav 


clarté ifig.) 


klir 


consolation 


slabi 


classe 


klas 


consonne 


ksoik 


clause 


klos 


conspiration 


plot 


clémence 


klem 


construire (a. ie) bilt 


clergé 


klerk 


contenu {ie) 


peb 


client 


klant 


contrainte 


sfln 


climat 


klim 


contraire ('*) 


trer 


clou 


nel 


convaincre {a,ie) bept 


cochon 


pi§r 


convenir («. ie) 


tenf 


code 


leks 


convention 


pakt 


cœur 


kor 


conversation 


birl 


coffre-fort 


klp 


copie 


kibl 


coin 


vinf 


coq 


kok 


col 


kol 


corbeau 


raml^ 


colère 


tsorm 


corbeille 


kobl 


colis 


pak 


cordage 


rop 


combat 


badl 


corne 


gorp 


comédie 


borl 


cornet 


knol 


Mfflmenccment 


mans 


cornichon 


gork 


commerce 


merk 


corps {homme) 


korp 


commis 


bamt 


d* {tubitanee) 


leb 


commode [wie) 


snog 


c«rreeU«ii {qualité) 


krekv 


commodité 


kvem 


con'espondance krosp 


communication mnok 


corriger {a. de) 


kris]^ 


compagnon 


firep 


d« {châtier) bega 


comparaison 


smiin 


côte {homme) 


rib 


compas 


xnrav 


d« {montée) 


ftalt 


compassion 


povr 


côté [corpi) 


flank 


complaisance 


pler 


d- {face) 


tlav 


complément 


sonp 


coton 


borner 


compliment 


plem 


cou 


nek 


etmprendn (a. de) 


stant 


couché {état) 


8laf 


comptabilité 


pseb 


coudre (a. ie) 


kodr 


compte 


kont 


couler («. de) 


flev 


concierge 


pib 


couleur 


kler 


conclure (a. de) 


fnir 


coup 


kolb 


conclusion 


klons 


coupable 


kUb 


concorde 


klort 


couper (fl. de) 


kot 


condamnation 


spenk 


couple 


par 


condition 


klirs 


courant {le) 


fil 


condoléance 


dois 


couronne 


kroii 



courroie 
cours 
course {à pied) 

d« [de chevaux) 
courtier 
cousin 
cousine 
coût 
couteau 
couvent 
couverture 
couvrir («. de) 
cracher («. de) 
crainte 
crampe 
cravate 
crayon 
création 
crédit 
crème 
cri 

crime 
crin 
crochet 
croire (a de) 
croisée 
croître (a de) 
croix 
cruauté 
cruche 
cuillère 
cube 
cuir 

cuire {a. de) 
cuisine 
cuisse 
cuivre 
culte 
curiosité 
cuve 
cuvette 



garf 

kors 

ren 

ran 

gent 

pemb 

paxnb 

kost 

mesr 

klost 

kovr 

teg 

spit 

klorn 

kranp 

kvst 

xian 

sopv 

krent 

krexn 

Plig 

krixn 

krin 

krosk 

belv 

fnedr 

krov 

kros 

serp 

^og 

spon 

kib 

ledr 

kosk 

kims 

kvis 

kivr 

kilt 

nolg 

kiv 

besn 



danger pril 

danse tans 

date daim 
débarboniller {a.de se)sïxiiTt 

débauche porn 

debout {état) stanf 

déchirer (a. de) torn 

décision . tsis 



décwverte dask 
découvrir (a. de) dekt 
dédain psef 

dedans {le) mibs 

défaite tef 

défaut {moral) gif 
défense {protection) slenp 
d* {interdiction) pribs 
défi nalg 

défiance dinf 

définition nams 

dégât fnim 

dégoût slirt 

déguisement tvest 
dehors {le) vof 

déjeuner {matin) prans 

d" {midi) gap 
délégué {état) tleg 
délivrance bevr 

demande {prière) beg 

d* {question) trag 
déménagement trixnb 
dent tsan 

dentelle spids 

départ fart 

département dap 
dépêcher (a. de se) pront 
dépense spems 

déplaire (a. de) demv 
dépôt 6tor 

déranger (a. d'être) nasr 
dernier {état) preks 
derrière {par le) der 
descendre {a. de) del 
déiert {état inhabité)yreksm. 
désespoir misr 

déshabiller (a. de se) nakt 
déshonneur timv 
désir tsir 

désobéissance nonp 
désolation navr 

désordre slif 

dessert tser 

dessin tsin 

dessous {te) knet 
dessus {le) top 

destinée faim 

destruction nilt 

détail dedl 

détail {commerce) tlel 
détermination slers 
détester (a. de) krabl 



deuil smorn 

devant {le) front 

deviner (a. de) ges 

devise tvis 
develr {a. de, argent) deds 

d» {a,dejalloir)m.ost 

d- {le) dev 

diable tvU 

dictionnaire vob 

dieu div 

digestion pebs 

dimension dims 

diminution dimv 

dindon gogl 

dîner dln 

dire {a, de) sag 

direct {état) dlrt 

direction {vers) slort 

discours tisk 
disponible {état) spot 

distraetien {défaut) tnal 

d» {spectacle) srap 

division skom 

divorce tvors 

dock dok 

doigt dak 

donner {a. de) giv 

dormir {a. de) dorm 

dos slap 

douane dogn 

douceur dolv 

douleur tlop 

douleur pnip 

doute dobs 

drame tram 

drap klot 

d- de lit kiml 

drapeau flag 

droit {le) kvils 

d*» {et. pas cottrbe)Telsit 

droite {la) dest 

duc diks 

dupe ■ dipv 

durée bin 



eau vat 

eau-de-vie votg 

échantillon saxnb 

échec lies 

échelle skel 

éclair plids 



éclat {luenr) 
école 
économie 
écouter (a. éf) 
d* {oMir) 
écrire {actUi^ £) 
éducatioa 
effet . . 
effort < 
égalités 
égard 
église 
égoïsme 
électricité 
élément 
clevaga 
élever (a. d') 
embarras 
embrasser (a d') 
émotion 
empêchement 
empereur 
employer (a. d') 
emprunt 
enchère 
encouragement 
encre 
endroit 
énergie 
enfant 
enfer . 
enfoncer {état) 
enlever (a. d') 
ennemi 
ennui 

ennuyer (a. de *') 
enseignement 
ensemble (r) 
entendre {*>. d^ 
entente 
entêtement 
entier (état) 
entrer (a. <f ) 
entrevue 
enveloppe 
envers (/') 
envie 

environs {les) 
envoyer (a. d*) 
épais {état) 
épargne 
épaule 



klanis- 

skol 

spsr 

ifemb 

lisn 

srev . 

dikt 

lef 

pnib 

gai 

fteg 

iLÎrk 

mlov 

trik 

sment 

lely 

frosl 

kisk 

kls 

srek 

pribr 

ksar 

sfiv 

bork 

blds 

mrip 

tint 

dort 

nerk 

fant 

flrn 

ninp 

rapt 

nlm 

nisa 

xnnev 

provs 

tsot 

slab 

siel 

tptm 

kisp 

tsirm 

traf 

flop 

pil 

dS8t 

geks 

spet 

dik 

spar 

spol 



èpinard 

épingle 

éponge 

époque 

épouse 

époux 

épreuve 

équipement 

erreur 

escalier 

esclave 

escrime 

espace 

espacer (a. de) 

espérance 

espèce 

esprit 

essai 

essuie-main 

est (D 

estimation 

estime 

estomac 

éiage 

étain 

état 

d« (bon) 

d* (mauvais) 
été 

éteindre (a. d*) 
étendre 

d* (a. (F) 
éternité 
éterûuer {a. d*) 
étiquette 
étoffe 
étoile 

étonnement 
étouffer (fl. d') 
étourdissement 
étranger 
d» {au pays) 



pnaft >-' 

pin 

tvsm 

pok 

vab 

spos 

spev 

fklp 

mist 

sterk 

slev 

fens 

spas 

skagi 

sper 

spes 

gist 

tnif 

tovl 

lest 

nabs 

stim 

stom 

flor 

tin 

stst 

sof 

ftit 

tiv 

pfof 

spant 

slar 

semb 

snis 

labl 

stotv 

stem 

baf 

kvaf 

gidi 

frem 

rast 



ETRE Verbe : 
d'existence seri 

de propriété propi 
de situation stiri 



éventail 

éviter (a. «T) 

exactitude 

exagération 

examen 

excellent {état) 

excuse 

exécuter {a. d*) 

exemple 

exercice 

exiger [a. d') 

exile 

existence 

expérience 

d» {etsai) 
exprès {état) 
expression 
d» (parole) 



fan 

skiv 

ksat 

gors 

ksam 

kselt 

skis 

pimv 

sanp 

tril 

trods 

ksil 

ser 

sneks 

prabl 

kner 

negn 

spels 



fable fabl 

fabrique febr 

fâcher (a. de se) prolg 
facilité fasl 

façon fas 

d» (matM-d'œuvre) meft 



étude 
évangile 
éveiller (a. d') 



stot 

gosp 

vokt 



facture 
faculté 
faillite 
faim 
faire (le) 

d« (a. de) 

d« (a. de moral) dan 
faire mal (a. de) dol 
falloir (M. de) most 
famille 
farce 
farine 
fatigue 
fauteuil 
faux 

félicitation 
féminin (état) 
femme 
fente 
fer 

fer blanc 
ferme (une) 

d» {él.pasmou)lueTÎ 
fermer (a. de) fenn 
férocité fros 



bU 

fak 

faim 

fam 

fas 

mak 



faml 

fars 

frin 

stank 

stals 

flom 

flist 

feml 

fem 

spslt 

fer 

tinf 

farm 



— 23- 



fète ■ ' fest • 

feu fok 
feuille ipapi^) film 

d* {arbre) fogl 
fiancé ' prom 

fidélité fldl 

fierté spolt 

fièvre flvr 

figue flg 

figure {visage) blrm 
d* {rhétorique) psop 

fil fadl 

fille feg 

fils les 

fin {la) vovs 

finir (a. de) fin ' 

finance fnans 

finesse fnes 

flair lerf 

flamme flam 

flanc flank 

flatterie fladr 

fléchir (a. de) flikt 

fleur fier 

fleuve flov 

flotte fllt 

foi krar 

foie lebr 

foire kerm 

fois volt 

folie ter 

foncé {éiat) dark 
fond {le) : pnev 

fontaine fons 

fonte _ gesm 

forcer {a. de) sfin ; 

forêt valt 

forge srait 
forme ^ ( form 
fort («n) ' fort 
d"* {6L physique) "kXKtt 

d» {état fig.) kvalt 

fortification ftif 

foudre folm 

fouet bafg: 

foule molt 

four . qiins 

fouroàe fork 

fourchette gabl 

fourneau stovl 

fourrure pelt 

fraction frakt 



fragile {état) 
frais {état) 

d« {dépense) 
fraise 
firapper («. de) 

d*> {à la porte) 
firaternité 
fréquent {état) 
frère 

frire (a. de) 
frisé {état) 
froid {état) 

d* {moral) 

d» {refroidi) 
th>mage 
froment 
front 
frontière 
frotter («. de) 
fruit 
fumée 

fumer (a. de) 
funérailles 
fusil 
futilité 
futur 



gâcher {a. de) 

gage 

gagner {a- de) 

gaieté 

galanterie 

galop 

gamme 

gant 

garantie 

garçon 

d* {domestique) 
garder {a- de) 
gare 
gâteau 
gauche {la) 
gaz 
géant 
gelé {état) 
gendarme 
genou 
génie 
genre {^exe) 

d« {sorte) 



frai 

frisk 

spens 

fres 

klovï 

klopv 

frat 

rarm 

rer 

ftrir 

kresp 

kolt 

frost 

gel 

ifls 

trig 

stim 

krens 

frlk 

trit 

flm 

smok 

psek 

rif 

ftil 

ftir 



dorp 

kifm 

gan 

legr 

galt 

klop 

^am 

klov 

vopp 

knab 

kerl 

bev 

gar 

kek 

llnk 

gas 

mlos 

from 

darm 

knib 

gen 

seks 

sort 



gentillesse mabl 

gentilhomme nobl 

geste itest ' 

gibier ' gexn 

gilet nilv 

glace {eau) spigl 

à* {miroir) mror 

globe sfer 

gomme gbm 

gorge gerk 

goudron tari 

goût sap 

goûter {a. de) smek 

d* {le) Ions 

gouvernail stirm 

grâce {charme) kars 

d» {pardo») kidr 

grade krat 

graisse fet 

grammaire kramt 

grand {état) krant 

grande vitesse vels 

gras {état) fat 

gratter {a. de) kratv 

gratuit {état) naks 

grave {état) fef 

d» {et, dangereux)Ts.T9,y 

gravure klipt 

greffe kref 

grêle krels 

grenouille Irog 

gril kril 

grimace simg 

grimper (a. de) klemb 

gris {état) lem 

gronder («. de) skorn 

groom gbs 

gros {éta() big 
groseille {grosse) gobs 

d" {à grappes) ribs 

guérison virn 

guerre ger 

guide git 

d» {une) rern 



habileté skil 

habiller (a. tf') bilm 

d» {a. de 5') klet 

habit frak 

habitant {un) vonf 



— 24 — 



habiter {a. if) 


bebr 


impair {état) 


jklr 


jeune homme 


feb , 1 


habitude 


kemb 


importance 


fnap 


jeûne 


non 


d* (a. d-âvoir V 


) Ptog 


impossibilité 


P»t 


jeunesse 


Hov 


hache 


firamt 


imprimer (a. dTi print 


joie 


legr 


haine 


lasl 


imprudence 


sfarp 


joindre («. de) 


trav 


halte 


rak 


inclinaison 


kliv 


joli {état) 


plim 


hareng 


ranf 


inconnu {état) 


Uks 


joue 


illks 


haricot 


vesm 


indigestion 


girs 


jtoer {a.de^omédie) smagr 


harmonie 


f&or 


indignation 


snig 


d»{a.desedivertir)torl 


hâte 


pront 


indisposition 


krank 


jouissance 


knis 


hausse 


lois 


industrie 


dist 


jour 


t»ff 


haut {état) 


naît 


infini 


linf 


journal 


nal 


herbe 


lerp 


influence 


flems 


judaïsme 


sral 


heure 


1er 


ingéniosité 


bol 


juge 


mnos 


hier (0 


gek 


injure 


vekv 


juger {a. de) 


I[08t 


hirondelle 


sfalb 


innocence 


sfab 


jupon 


skiri 


hiver 


vern 


insecte 


bidl 


jurer (a. de) 


sarm 


homard 


lobs 


insister (a. i') 


sisr 


d» {itacrer) 


bogr 


hommage 


meg 


inspection 


speks 


juste {état) 


knap 


homme 


man 


installation 


smobl 


justice 


qist 


honnêteté 


tret 


instant 


momt 






honneur . 


nob 


instantané {état) kvek 






honte 


Item 


instinct 


stint 


L 




horizon 


tnos 


instrument 


psil 


labour 


til 


horloge 


klebs 


insulter {a. d) 


snodr 


lac 


lak 


horreur 


ribl 


ininpporUble {état) 


nerp 


laideur 


nebr 


hôpital 


losp 


intelligence 


telg 


lainage 
laine 


rebs 


hôte {recevant) 


gast 


intention 


sfek 


len 


d- {reçv) 


gest 


interdiction 


pribs 


laisser (a. de) 


liv 


hôtel (ttii) 


tel 


intérêt 


trest 


lait 


mile 


d» de ville 


slosm 


d" {retenu) 


sins 


langage 
langue 
d* artifieielle 


lank 


^HHie^ 


loi 


international (^^}trans 


tonk 


huître 


dost 


interpréter (a. rf* 


)terp 


sropt 


humanité 


totxn 


interrogation 


vas 


d« bleue 


bolak 


humidité 


danp 


interruption 


ropt 


lampe 
lapin 


lann 


humiliation 


mlart 


intervalle 


tval 


fkan 


humilité 


mnig 


intestin 


bovl 


largeur 


lark 


hygiène 


gink 


intimité 


tlint 


larme 


plop 


hypocrisie 


tarf 


invention 


flnt 


laver («. de) 


lav 






invitation 


vetv 


d* {a. de se) 


slalv 


I 




ironie 


lirn 


leçon 


lesn 






islamisme 


slems 


léger {état) 


Urk 


idéal 


dils 


ivrognerie 


pigT 


légume 


gim 


idée 


ment 






lendemain {le) 


dop 


idiot {état) 


slem 


J 




lettre {alph.) 


fab 


ignorance 


nesk 






d- imisme) 


ppif 


lie 


111 


jalousie 


liais 


lever {a. de) 


stan 


image ^ 


mag 


jambe 


leg 


d* {a. de se) 


mlev 


imagination 


smag 


jardin 


gart 


lèvre 


llp 


imbécillité 


sot 


jaune {état) 


gelb 


liberté 


libr 


imitation 


mimt 


jeter («. ûe) 


verf 


libre échange 


lesf 


immédiat {état) 


balt 


jeu 


spil 


lien 


trrist 



— 25 — 



lièvre 


lep 


manteau 


skorl 


moisson 


krop 


ligne . 


sl^ids 


manufacture 


manf 


mollet 


mlef 


lime 


slarf 


mtLttktLMàtt {a.de) 


mrag 


moment 


momt 


limite 


born 


marche {escalier) stebs 


monde 


velt 


linge 


lims 


marché 


mirk 


monn2de {la) 


mins 


lion 


lomv 


marché 


trokt 


d« {petite) bads 


liquide (^/a/; 


gisk 


marcher {a.de) 


valg 


monsieur 


sor 


Ur© («. de) 


Ur 


mariage 


mret 


d* {respectueux) sir 


lit 


tlem 


marine 


mrin 


monter {a. de) 


mant 


livre 


Ub 


marque 


mark 


montre 


▼ads 


location 


let 


d* {de fabrique) treds 


monument 


mnom 


locomotive 


tniv 


marron {état) 


mron 


moquerie 


mok 


loger {a, de) 


tnan 


marteau 


klopt 


morale 


mral 


logique 


gik 


masculin {état) 


masl 


morceau 


stak 


lointain (le) 


fern 


masque 


mssk 


mort 


mort 


longueur 


iras 


mât 


mast 


mot 


vort 


lorgnon 


knef 


matelas 


melv 


mou {état) 


flask 


lot 


lot 


matelot 


mrlk 


mouche 


flog 


loup 


volv 


mathématiques 


matm 


mouchoir 


fads- 


lourdeur 


psan 


matière 


stof 


moulin 


mUv 


lumière 


Uxn 


matin 


morn 


mourir {a, de) 


mort 


lune 


sien 


mécanique 


mnik 


moustache 


snort 


lutte 


kamv 


méchanceté 


vik 


mouton 


ram 






médicament 


ksebr 


mouvement 


mov 


M 




melon 


mlom 


moyen 


midi 




membre (km) 


memb 


moyenne 


miv 


mâcher {a, de) 


sporl 


mémoire 


mnem 


muet {état) ' 


domb 


machine 


gin 


menace 


mnas 


multiplication 


mlip 


madame 


mam 


mensonge 


&b 


mur 


vamt 


d*" (respectueuxjda^m 


menton 


kln 


murmure 


mirm 


magasin 


ksin 


mer 


mar 


muscle 


kiisp 


maigre {état) 


magr 


mère 


mer 


musée 


mosm 


main 


nam 


mérite 


mrit 


musique 


ksik 


maintenir (a. de) mopt 


mériter («. de) 


nels 


myopie 


slog 


maïs 


borm 


merveille 


merf 


mystère 


knen 


maison 


dom. 


mesure 


smes 






maître 


mest 


métal 


madl 


If 




mal 


mal 


méthode 


mlot 






maladie 


Islg 


métier 


fap 


nager ia, de) 


sflm 


mal de mer 


sik 


meuble 


mebl 


nain (état) 


nsb 


malédiction 


mlek 


meui-tre 


skims 


naissance 


nodr 


malentendu 


mreb 


midi 


met 


nappe 


nap 


mal -être 


mais 


milieu 


mit 


nation 


nads 


malheur 


mler 


minéral 


mnal 


nationaliste 


nadl 


malice 


Smart 


minuit 


mon 


nature 


nadr 


malle 


tronk 


minute 


mnit 


naturel {état) 


dadr 


malpropreté 


dert 


misère 


ftok 


navet 


tnip 


manche 


sliv 


modèle 


modl 


navigation 


nav 


manchettes 


lieds 


modération 


modr 


navire 


sif 


manger (a. de) 


mem 


modestie 


ksev 


naufrage 


rek 


nmqoer (a. de faillir) flir 


mœurs {les) 


mor 


négation 


neg 


d* {nepatapoir)mé.nÏL 


mois 


mes 


nègre 


negr 



-.26 — 



neige niv 

net (sans firais) net 

nettoyage netv 
seof [état pas vieux) nov 
d* {état pas connu) nevs 

neveu nof 

nez pif 

niôce nés 

niveau . nivl 

noce nobs 

noir ner 

noix notg 

nom nomv 

nombre nomb 

nord nor 

note {musique) not 

notion kens 

nourriture steks 

nouveauté " nov 

nouveUe {une) nevs 

noyau kern 

nuage nebl 

nuance farp 

nudité nak 

nuit noks 

numéro namb 



opération 


sfemt 


pari 


bet 


or 


lor 


parole 


prol 


d- {de V) 


golt 


part 


pars 


orage 


ratg 


partage 


seg 


orange 


nam 


partie 


part 


orchestre 


kost 


pas {un) 


step 



ordinaire {étatj sons 

ordonner (a. d*) befm 

ordre renk 

oreille slop 

orge gesk 

orgueil stols 

origine ri0 

orphelin lopf 

orthographe tokv 

os knok 

oser (a. <f ) dar£ 

ôter (a. d") nem 

oubli ferk 

ouest vost 

ouïe lirm 

ours bar 

outil psil 
ouvrage (manuel) vork 
d» {intellectuet)verls. 

ouvrir (a. (f) Cnen 



obéissance 


plar 


page 


peg 


objet 


dink 


paille 


slom 


obligation 


debs 


pain 


pan 


observer (a.rf') 


skop 


pair (état) 


kir 


obtenir (a. d') 


krig 


paix 


paks 


occasion 


ril 


paletot 


paît 


occupation 


dil 


pâleur 


pal 


océan 


nept 


panier 


bask 


odeur 


smelt 


pantalon 


penk 


odorat 


flar 


pantoufle 


slibs 


œil 


nog 


pape 


psp 


œuf 


peg 


papier 


pep 


œuvre 


verk 


papillon 


marp 


offre 


lovr 


paquet 


pak 


oignon 


tvib 


paradis 


pirp 


oie 


gans 


• paraître (a. 


de) rert 


oiseau 


bert 


parapluie 


ilirm 


olive 


tliv 


parc 


park 


ombre 


somb 


pardessus 


kaft 


omnibus 


bos 


pardon 


solv 


oncle 


lonk 


parent 


prent 


ongle 


nagl 


paresse 


fegn 


opéra 


lop 


parfum 


balm 



passable (éiaf) psab 

passé past 

passer («. 4e) pas 

passion pasm 

patience pads 

patin sket 

patrie madr 

patrie fost 

pauvreté pobv 

pavé pav 

payer {a. de) pag 

pays lant 

paysan bor 

peau skin 

pêche (la) flsp 

péché sin 

peigné komb 

peinture pint 

pelle pel 

pendre (a. dé) namg 

pensée ment 

penser (a. de) denk 

> pente pent 

percer (a. de) pers 

perdre (a. de) pert. 

perdrix sinp 

père per 

perfection perf 

période stadr 

périr (a. de) prir 
permissio]i(^nani(^«}dirf 

d« (accordée) pem 

perruque vig 

persévérance gitm 

persistance frisf 

perspicacité srobs 

perte (de temps) lost 

d» [argent) les 

peser (a. de) pes 

petit (état) klen 

petite vitesse slov 

pétrole trol 

peu (état difauf) selg 

peuple pobl 

peur pop 

pharmacie . tefi^ 



-27^- 



photographie 


fkof 


ponctualité 


aakt 


phtisie 


ftiv 


pommade 


kven 


piano 


klav 


pomme 


pom 


pièce 


staH 


d» de terre pim 


d» {de théâtre] 


1 min 


pompe 


ponp 


pied 


fot 


ponctuation 


spob 


pierre 


ston 


pont 


pont 


piété 


pliv 


d« [tmire) 


tesk 


pigeon 


trelt 


porcelaine 


saks 


pilote 


tlot 


port 


pof 


pince 


kniks 


porte 


dor 


pinceau 


pabs 


portefeuille 


trif 


pincer (a. ie) 


pins 


porter (a. de) 


port 


pipe 


pip 


porter (o. de) 


trsg 


pitié 


ksorl 


d« (a. de se) 


San 


place 


plas 


portrait 


ftaf 


d» {une) 


plads 


position 


tasf 


plafond 


plafm 


posséder {a. de) 


tenk 


plaine 


plems 


poste 


post 


plainte 


gels 


post-scriptum 


psiv 


plaindre (fl..ife se) klag 


pot 


pot 


plaire («. de) 


pler 


potage 


sop 




Hers 


poudre 


podr 


plaisir 


pies 


d» {munition) polv 


plan 


plan 


poumon 


bof 


planche 


plank 


poupée 


pob 


plante 


plant 


pourboire 


bop 


plat [état) 


flat 


poursuite 


psebl 


d« (an) 


plat 


pousser {a. de) 


srarf 


plein (état) 


fol 


d» {croître) 


kresl 


pleurer (a. de) 


plor 


pouvoir (te) 


pov 


plier (a. de) 


folt 


d» (a. de) 


kan 


plomb 


plomb 


d* {a.deneptts)U»lt 


pluie 


plov 


prairie 


mebs 


plume 


fedr 


pratique 


prakt 


plume (d écrire) 


pen 


précaution 


pfep 


poche 


pokt 


précéder (a. de) 


preks 


poêle 


pfan 


précis {état) 


dilg 


poésie 


karm 


préférence 


tsog 


poignée de naia 


snam 


prématuré (^/a/) primg 


poil 


pelv 


prendre (a. de) 


pren 


poing 


flst 


prénom 


pnon 


point 


tien 


préoccupation 


psarp 


pointu {état) 


qisp 


préparation 


prep 


poire 


birn 


présence 


presm 


pois 


bims 


présent {le) 


psen 


poison 


gift 


d* (^n) 


qenk 


poisson 


fis 


présenter (a. de) primb 


poitrine 


pekt 


presser {a. de) 


prems 


poivre 


pfef 


prêt {état) 


prast 


police 


plis 


prétention 


temv 


politesse 


plit 


prétexte 


tekt 



prêtre padr 

d» [grée) pop 

preuve prov 

prévenir {a. de) varn 

prévoir («. de) preb 

prière {à Dieu) prap 

prince prins 

principal {état) prims 

principe sip 

printemps primv 

prison snirm 

privation privl 

: privilège ppilv 

prix pris 

d» {courant) kost 

problème porm 

procès prosk 

prochain [état) nir 

d* {qui suit) prerm 

proclamation . klamt 

procuration psant 

procurer (a. de) qaf 

production dibs 

produit doft 

profession prof 

pruât benf 

profond {état) tif 

progrès ksek 

projet plars 

prolétaire serf 

promenade gank 
promener(a.</« se) gank 

promesse proms 

promptitude kvik 

prononciation nont 

propagation prosm 

proportion pors 

proposer (a. de) pamt 

propre {ét.-^) fit 

d» {état) linp 
propriété {d^un corps) "gTCip 

prose ppos 

protection pamv 

protestantisme prods 

protestation latm 

providence got 

province vins 

prudence dent 

prune plom 

public [le) pibl 

publication plibl 

puits pods 



puissance pov 

punition nlbl 

pureté [phys.) pirl 

d» (morale) nev 

purgation êedl 



quai 


dars 


qualité 


keft 


quantième {le) 


leks 


quantité 


kvant 


queue 


sfans 


question 


frag 


querelle 


krel 


quittance 


skit 


quitte {état) 


kvar 


quitter (a. de) 


kit 


R 




rabais 


bat 


rabot 


sarn 


race 


ras 


racine (filante) 


besf 


d- {gram.) 


stam 


raeommodage {a. de) bods 


raconter (a. de) 


tels 


rage 


fob 


raie 


tredl 


rail 


rels 


raillerie 


skasm 


raisin 


trob 


raison {la) 


kirxn 


d» {pas tort) 


sron 


d» sociale 


flpm 


rame 


rsms 


ramasser (a. de] 


smar 


rancune 


fkim 


rang 


rank 


rappeler (a. de) 


tsUt 


d» (a. rf<î se) 


mnem 


rapport 


rap 


rare (étal) 


skers 


raser (a. rf«) 


Kev 


rat 


rat 


rayer (a. de) 


nolt 


rayon {lumière) 


stal 


d« X 


rotg 


réalité 


tods 


réalisation 


alorn 


recevoir (a. rf^) 


res 



— 28 — 

. réception {visite) giiv 

récit skes 

récitation lirp 

réciprocité prork 

réclamation klems 

réclame pibs 

récolte krop 

reeemmasditlei koml 

récompense tLv 

reconnaissance penf 

rectification rarf 

reculer {a. de) radr 

rédaction sret 

réduction psai 

réflexion kog 

refuge refm 

refus ref 

référence psiin 

regarder («. de) plek 

régime rign 

règle norm 

d« {instrumeuf) regl 

règne pegn 

regret ragr 

rein nevr 

religion lig 

reliure mrap 
remarquer {a. de) tinp 

remerciement dank 

remords rerf 

remplir {a, de) sfik 

renard foks 

rencontre tref 

rendez-vous vegp 

rendie («. de) trel 

d* {faire devenir) snant 
renfermer (a. de)iiskrlL 
renverser (a. de) tvorf 

repas keb 

remuer (a. de) trems 

d* (a. de se) mov 

renseignement resm 

repentir pnsb 

répéter («. de) stes 

réponse rep 

repos rest 

reproche tadl 

reptile rept 

république resp 

résignation resn 

résistance skint 

résolution tsols 



respect spegf 

respiration bap 

responsabilité psabl 

ressemblance telxn 

ressort mois 

restaurant trst 

reste (le) plep ^ 

rester {*. de) piip 

résultat nen 

résumé smiv 

résurrection fuis 

retirer («. de) mrig 

réussite tvlp 

réunir {a. de) kesm. 

rêve rev 

réveil vep 
réveiller («. de te) vep 

révolution sleft 

rhum rom 

rhume rem 

richesse rik 

ride frink 

ridicule {lé) digl 

rideau vopl 

rime rlm 

rincer (a. de) rins 

rire laf 

risque risk 

rivage rip 

rival virl 

rivière fliv 

riz ris . . 

robe rob 

roc, rocher rok 

roi reks 

rôle rois 

rond {état) ront 

rose {état) ros 

roue ratv 

rouge {état) ret 

rouler (a. de) roi 

route bam 

ruban bans 

rue gst 

ruine fksv 

ruse pipt 

rythme ritm. - 



sable 
sabre 



sebl 
sabr 



sac sak 

d* {4e voyage) bag 

sacrifice lopv 

sagesse sab 

saigner («. de) sagn 

saint («ft) sant 

saisir (a. de) klasp 

saison sisn 

salade slat 

salaire kifkn 

sale {éM) trek 

salir (a. tf^} 8lir 

salive bar 

salle sal 

d* (à manger) tUm 

salon sloD 

salutation i[inf 

sang sank 

sanglot 80b 

santé San 

satisfaction sfaks 

sauce tsos 

saut itomb 

sauvage {état) vilt 

sauvegarde kepT 

savoir [le) sav 

d» {te non-) nesk 
savon sfon 

scie snit 

science dokt 

scrutin vods 

sculpture skilb 

séance sids 

seau pagi 

sec {état) sek 

seconde skant 

secouer {a. de) sretg 
secret segr 

secrétaire srib 

séduction serl 

seigle qegl 

seigneur lort 

sein bibs 

sel sais 

selle 
semaine 
semblable (état) kif 
semblant {le) frim 
semer {a. de) smer 
sens sens 

sensation sans 

sentier Tog 



— 29- . 

sentiment mlant 

sentir (a. de) smel 

séparation spart 

sérieux {état) fef 

serment sarm 

serpent snek 

serrer (a. de) prasm 

serrure slas 

service dlns 

servir [a. de se) sivr 

serviteur sarf 

sexe seks 

siècle segl 

sieste kef 

siffler {a. de) pflf 

signature gir 

signe sign 

signification sinf 

silence slant 
s'il vous plait(/0) gef 

similaire {état) kif 

simple {état) smip 

sincérité tsorf 
singe sim 

singularité (eVff/) psarf 
singulier {nombre) vens 
sirop srop 

situation stir 

d» {emploi) lesp 
sobriété sobr 

socialisme sism 

sœur sar 

soie silg 

soif sef 

soin ker 

soins {médicaux) kvern 
soir vesp 

sol torf 

soldat mils 

solde nob 

soleil sol 

solide tedr 

solide {état) slit 

solidarité ftadr 

solitude Ion 

sollicitation slitv 
solution qolv 

somme om 

sommeil dorm 

sommet gipv 

son vos 

sonnette iiel 



sordide {état) ladr 

sort {destinée) snos 

sorte sort 

sortir [a. de) sart 

d* (au dehors) ksit 

sottise stis 

souci sork 

souffle bap 

soufï^ance senk 

soufre sort 

souhaiter (a. de) prost 

soulagement sauf 

soulever lèv 

soulever (a. de) pesr 

soulier flosp 

soupape ' spap 

soupçon sosm 

souper sfop 

soupir sonf 

source kvel 

sourcil krerk 

sourire srir 
souris skof 

soustraction sost 

soutien bift 
souvenir {le) remb 

souveraineté sovs 
spécial {état) speds 

spectacle ramv 
spéculation spek 
sphère sfer 

sport sport 

station pos 

statue skolb 

stérilité sterf 

stipulation stib 

style stil 

subit \^état) spebs 

substantif sobs 

succession seks 

succès soks 

sucre sogr 

sud set 

suffire {a. de) bast 
suffrage freg 

suicide vasn 

suif talg 

suite folg 

suivre {a. de) flosk 
supérieur {état) sifg 
supplice plesf 

supplication pet 
3 



supposition spog 

suppression sebr 

sûr {état certain) spist 

d* [acide) slons 

sûreté skert 

surdité def 

surplus (le) plos 
surprendre {a.de) spemg 

surveillance gasr 

suspicion sosm 

susceptibilité trarp 

syllabe silb 

s> mpaihie telb 

système sisk 



tabac 

table 

tableau 

tablier 

tiche 

tâche 

tact 

taire (a. de se) 

talent 

talon 

tambour 

tanner {a. de) 

tante 

taper (a. de) 

tapis 

tapisser (a. de) 

taquiner {a, de) 

tas 

tâter (a. de) 

taxe 

teint 

teindre {a. de) 

téléphone 

télégraphe 

télégraphe tani fil 

témoin 

temps [époque) 
d« [durée) 
d" {température) 

tempérament 

tempérance 

tempête 

ténacité 

tendance 



tab 

tebl 

kvab 

qirs 

flek 

task 

takt 

tsat 

tlant 

tlon 

trom 

tan 

tant 

tap 

smim 

plop 

pisk 

bimg 

tat 

taks 

trisp 

ferp 

fon 

tlaf 

tuf 

tseg 

tim 

frilg 

vedr 

plekt 

pranf 

storm 

tnas 

klint 



-30- 

tendre (a. de) 

d* [état mou) 
tendresse 
tenir (a. de) 

d» (a.deie) 
tension . 
tentative 
terminaison 
terre 
terrine 
testament 
tête 
texte 
thé 

théâtre 
théorie 
tic 
tige 
tigre 

timbre-poste 
timidité 
tiroir 
tisane 
lisser [a. de) 
titre 

• d' [d'un livre) 
toast 
toile 
toilette 
toit 

tolérance 
tombe 

tomber [a. de) 
ton 

ton [couleur) 
ton [bon) 
tonnerre 
torchon 
tordre 

tort [pas raison) 
torture 
total 
toucher 
toucher [a. de) 

d' [émouvoir) 
tour [ordre) 

d* [monument) 
tourner [a, de) 

d» [retourner) 
toux 
trace 
tradition 



Btalg 


traduii^ [a. de) 


tradr 


mol 


d» [thème) 


trads 


mink 


trafic 


tvik 


tnir 


trahison 


tridl 


ten 


train (/«?) 


tren 


tesf 


traîneau 


flok 


prabl 


traîner (a. de) 


tran 


VOV8 


trait 


skids 


gev 


traité 


pakt 


garni 


traitement 


trids 


srab 


trajet 


fert 


kopv 


tranche 


slids 


teks 


trancher (o. de) pnln 


tev 


tranquillité 


kvet 


tadr 


transformation 


mism 




transition 


trens 


tik 


transpiration 


sfet 


kigl 


tramporter (a. de) 


tnef 


tigr 


travail 


vork 


stamb 


d» intellectuel verk 


taf 


travers [état) 


krom 


kesk 


traversée 


tvads 


tasn 


tremblement 


trebl 


veb 


trésor 


ifads 


srebs 


tricher [a. de) 


kleft 


tidl 


tricot 


trilg 


tost 


triomphe 


domv 


telv 


tristesse 


trlst 


tlet 


tromper [a. de) 


kriml 


tek 


d« (a. de se) 


mist 


tolg 


trompette 


troms 


tomb 


trône 


tpon 


slip 


trot 


trot 


vos 


trottoir 


flast 


farp 


trou 


ksv 


qik 


trouble [état) 


trabl 


tpor 


trouver [a. de) 


trov 


mop 


d» [découverte) solg 


vimt 


tube 


tib 


tort 


tuile 


steft 


nift 


tunnel 


tnel 


tôt 


tutelle 


tesm 


takv 


tuyau 


fael 


knip 


type 


tip 


srek 






tork 






tonn 


U 




skov 






vols 


ultimatum 


tlons 


tis 


unanimité 


stims 


pfat 


uni [éiat) 


tsint 


tralm 


uniformité 


felm 



— 31 — 



union 


tsem 


ventre 


belg 


unité 


fnor 


ver 


vorm 


univers 


mens 


verbe 


verp 


université 


lalm 


vérité 


var 


urgence 


gasm 


vernis 


mept 


urine 


rin 


verre {à boire) 


kles 


usage {emploi) 


sivr 


verre 


ver 


<!• {coutume) 


rerm 


vers [un) 


vers 


usine 


snln 


verser {a. de) 


gis 


ustensile 


tUs 


vert 


vert 


utilité 


Uilt 


vertu 


virt 


utopie 


tvop 


veste 


vest 



vacance 


vesn 


vacant {état) 


vak 


vaccin 


ksav 


vague 


vev 


. d« {état imprécis) vosm 


vaincre («. de) 


von 


vaisseau 


sif 


vaisselle 


fesl 


valeur 


kost 


vanité 


van 


vanter («• de) 


lob 


vapeur 


damv 


variole 


poks 


vase 


dedr 


vaste {état) 


vast 


végétal {un) 


klof 


veine 


vemg 


vélocipède 


sigl 


velours 


samt 


vendre (a. de) 


sel 


vengance 


nems 


venir {a. dé) 


kom 


d» {arriver) 


venk 


vent 


vint 


vente 


sel 



veuf ve£ 

veuve vav 

viande karn 

vice pesk 

victoire sig 

vide {état) vak 

vie lif 

vieillard tvek 

vierge virk 

vieux {état) vek 

d' {qui a servi} vis 

vigilance vigl 

vigne vign 

ville Bit 

vin vin 

vinaigre fnegr 

violence vemb 

violet flet 

violette parm 

violon gegr 

vis srob 

visage birm 

viser (a. de) qids 

visite bef 

vitesse vit 

vitre vet 

vivacité vif 
vivre {manière de) frigl 

d° (a. de) lit 



vœu vov 

voile velT 

voile {étoffe) vel 
voisin {un) nebs 

voiture vag 

d* publique kab 
voix voks 

vol klep 

vol (oiseau) . vol 
volet fiiint 

volonté vil 

volume (livre) tom 

d* {mesure) vomi 
vomissement vom 
vouloir {a. de ne pas) nilm 
voyage travi 

voyelle vovl 

vraisemblance verl 
vue mir 



w 



wagon 
warant 
water-closet 



yacht 



kar 

varp 

Sog 



iiokt 



zèle 


tsark 


zéphir 


sflr 


zézaiement 


tsirs 


zinc 


tsink 


zone 


tson 


zut {être excédé; 




en avoir aaset 


«Pa« 



— 32 — 



DICTIONNAIRE DES NOMS PROPRES 



NoBU DB JOURS BT DE MOIS. Sont formés des 9 premiers chiffres aux- 
quels on ajouto les mots tag (Jour), ou mes (mois). 

Ex. : Lundi, ¥eftt«ir *> Mardis Doviai^f Mercredi, Tertair, etc. 
Janvier, Vsninea f Février, Dovmes f Mar«, TeFmes, etc. 

Noms Géographiques (1). Pour les noms nationaux, les transcrire avec 
Talphabet B le plus approximativement possible, d'après la prononciation 
du pays auxquels ils appartiennent : 

Ex. : Noms de nations : France, Frans i Allemagne, Deqlant i Angle- 
terre, Englant; Italta, Espanla, lus (Etats-Unis d'Amérique). 

Noms de villes: Parif BeFlln, LoDdon, Roma, Madris, ¥lla 
(Vienne), Venetsia (Venise), MaFsell, Bordo, LU, Nant, Brest» 
Talon, Nls, Nlnlork (New- York). 

Mais il est quelques noms internationaux pour lesquels on adoptera les 
mois suivants : Continents : Erop, AsI, Aflrlk, Amrlk, Oseanl, Ostrall. 

Océans : AUaatik, Arlik, Paciflk, Mltumar, Méditerranée, etc. 

Les HABITANTS d'un endroit s'expriment en ajoutant la terminaison an. 

Ex. : Français, Fransanf habitants des Etats-Unis lusaai Pariêien^ 
PaFlan; Londonien, liondonaai Berlinois, Berlinan. 

Le féminin se forme suivant la règle générale en préfixant ui mais la 
lettre majuscule reste à la première lettre du nom de Tendroit. 

Ex. : Une Parisienne, an uParian % des françaises, ane uFransana. 

L'adjectif gaa^t/îca^(^ est régulièrement formé en ajoutant ed au nom 
de l'habitant. Ex. : la vie parisienne llf Parlaned. 

Prénoms. Des monosyllabes, appellations familières et faciles à pro- 
noncer, et la plupart déjà usités en anglais, seront adoptés. 

Ex. : Robert, Bob; Adolphe, Dof; Barthélémy, Batf Benjamin, Benç 
Daniel, Dan; Edouard, Ned; Guillaume, BU; Henri, Arl; Richard, DIk; 
Paul, Polf MatAtea, mat I Jean, qoni Catherine, Ket; Ernest, Net, etc. 

(1) Chaque nom géographique devrait avoir un second nom, appellation inter- 
nationale officiellement adoptée ; un congrès universel de géographes les décrétera. 



— 33 — 
VOCABULAIRES SPÉCIAUX 



I. — EXPRESSION DES RELATIONS FAMILIALES 

!• Parenté naturelle. Redoubler les deux premières lettres du mot (pour 
le second degré). 

Ex. : Grand-père^ peper f petit-JlU, leles. 
A partir du troisième degré, préfixer le nombre cardinal correspondant. 

Ex. : Arrière grand-père, terper; arrière-arrière-petiUneveu, farnef. 
2« Parenté créée par le mariage, par la loi. Préfixer le mot Zoï, lek. 

Ex. : Bru, leUteg i tante par alliance, lektant. 
Suffixer le mot alliance, lel, au nom de celui par qui elle est survenue. 

Ex. : Alliance du côté du mari, sposlel. 

On obtient ansi une indication complète de la parenté. 

Ex. : Beau-père, père de Vépouse, Tablel lekper. 
Beau-père, mari de la mère, inerlel lekper. 

II. — Locutions nécessaires pour l^indication de l'heure 

L'heure juste est exprimée par les cardinaux au pluriel. 

Ex. : Trois heures, teru. 

Le nombre au singulier indique les minutes. 

Le cardinal au pluriel prend la place de la petite aiguille d'une montre; 
celui au singulier, celle de la grande aiguille. A la demie, la place change. 

Ex. : 3 h. 10, tera dis ; 3 h. 20, teru doiis i 3 h. 30, teris fara (trente 
— minutes — avant quatre — heures) ; 3 h. 40 doTts faru. 
Une demi-heure se dit : doTler f un quart d'heure, farler. 

III. — Expressions du système métrique. 

PLUS : 10 fois = dek ; 100 fois = lekt ; 1000 fois = kll ; 10000 fois = mlrf. 
moins : 10 fois = des f 100 fois = sent f 1000 fois = mil f lOOOO fois = krov. 

Exemples : Kilogramme, kllukrami décilitre, desuUdr. 
Vocabulaire : Mètre, medrf litre, lldr ; stère, sterf are, lari gramme, kram 
Un franc, flrank i décime, dim ; centime, sem. 

IV. — Abréviations 

V S et G S à la fin des lettres remplace toutes les formules. 

Ce sont les 1^** lettres de vca sarf ou gae sarfa, votre, vos serviteurs. 

Monsieur s'abrège par S ; messieurs par S" ; madame, mesdames par 
D, D", première lettre des mots : Sir et Dan. 

Le signe 0, placé après le iiom, indique un adhérent de la Langue 
Bleue. La lettre ^^^ idiome lui-même. 



MODÈLES DE 

TRADUCTIONS INTERLINÉAIRES 



I. — Sregr ade Kvilsu ad man it ad stemgor (Déclaration des 
de Droits V homme et du citoyen). 

Mrarlom of Fransan pobi, frorsed tli 

Les représenUnts du Français peuple, constitués en qualité de 

Frors nadsed, ira knor ferk or tenp 

Assemblée nationale, considérant que l'ignorance, Toubli ou le mépris 

ade kirilsu ad man sert sla kos ade misfo pebled, 

des droits de Thomme sont la seule cause des malheurs publics, 

npraflgo pfenki lu kvUsu nadred, no ksormad, nu posrad 

ont résolu rétablir les droits naturels, inaliénables, non prescriptibles 

It sasred ad man, pfo an sregr fefled, plo aq 

et sacrés de Thomme, par une déclaration solennelle, afin que cette 

sregr, sllrmeq presmed aie ate membm dl pUfp^ 

déclaration, constamment présente à tous les membres du corps 

sosed, tsUtl 9teq bae kvilsu It bae deiru aba. 

social, rappelle toujours leurs droits et leurs devoirs à eux, 

Venem nesn t IHana nodrl It plepl llbred It 

Premier article : Les hommes naissent et restent libres et 

galed Ir bae k^llsa. Tlnpu sosed el 

égaux concernant leurs droits. Les distinctions sociales peuvent 

basmiil boq pi tlil kleked. 

être fondées seulement par Futilité commune. 



IL ^- Harseles of Paks (La Marseillaise de la Paix). 

De frontières au ciel voyons-nous quelques traces 
Sa voûte a-t-elle un mur, une borne, un milieu? 

En do miro ane marka of krensu Ib sllî 

Nous! est-ce que voyons quelques traces de frontières sur le ciel? 

qea Tost, qe du tenko an vamt, an skevr or an mltî 

Sa voûte, cela est-ce que a un mur, une borne ou un milieu? 



— 35 — 

Vègoîsme et la haine ont seuls une patrie, 
La fraternité n*en a pas. 

SIe» mloT U lasl tenko an madr, 

Seuls, régoTsme et la haine ont une patrie, 

Frat nu tenko er. 

La fraternité ne pas a de cela. 

Ma pairie est partout où rayonne la France, 
Où son génie éclate aux regards éblouis. 
Je suis concitoyen de toute âme qui pense, 
La vérité c'est mon pays, 

MLea madr sert ftcq doq Frans srambo. 

Ma patrie est partout où la France rayonne. 

Doq qea gen klanso Ik pleka smaped. 

Où son génie éclate devant les regards éblouis. 

Me serl frer ad ai pslk ra denko. 

Je suis concitoyen de toute âme qui pense. 

¥ar serl mea lant. 

La vérité est mon pays, 

Lamartine. 



III. — Venem Dev ad Sivlor (Le premier Devoir du Civilisé), 

SIvl folgfo qea Talg kseked. Skes of 

La civilisation poursuit sa marche progressive. Le récit de la 
*opv, prar kristed, tsevra i^emired, - lu 

création, la prière chrétienne, les théorèmes géométriques, la 

« IHarseles », la Sreg^r ade k^Ilsu ad man, lu « Marseles » 

Marseillaise, la Déclaration des Droits de THomme, la Marseillaise 

of Paks marko tlapa to totm oboned ko ne 

de la Paix marquent les étapes vers l'humanité meilleure que nous 
ate revo, 
tous rêvons. 

Plo domgl kvikeq al aq tler dl flradr maned, 

Pour parvenir rapidement à cette ère de solidarité humaine, 

ne oe travso tlq an stadr tlmted x aq ad 

nous devons traverser encore une période intermédiaire : celle de 

smobl of lu dovem lank, psil of slcl mo ate 

l'instauration de la seconde langue, instrument d'entente entre tous 



les hommes. 

Léon Bollack. 



EXEMPLES DE CONVERSATION ^'> 



PERSONNAGES: MICHEL..... 50 ans 
APRÈS UN DÉJEUNBR 



et 



ROBERT iSans, 

OS AN GAP 



M. — Vous êtes très sobre, vous M. — Ve esobro, ve nu umemofaq 
n'avez presque rien mangé. pna. 



R. — Au contraire. Je ne pourrais 
travailler s'il me fallait faire 
d'aussi copieux repas tous les jours. 

M. — Oui, la cuisine est exquise 
ird; du reste, la cuisine française 
est renommée dans tout l'univers; 
c'est une supériorité très en- 
viable. 

R. — En effet, Thomme mange 
tous les jours, et il est reconnais- 
sant à la nation qui lui procure 
cette jouissance de la manière la 
plus parfaite. 

M. — C'est un de vos philosophes 
qui a dit : «• La découverte d'un 
nouveau plat importe plus à l'hu- 
manité que celle d'une étoile in- 
connue. » 

R. — Ce n'est pas un savant, mais 
un gourmet qui écrivait., entre 
ses repas. 

M. — Un bon dîner est évidem- 
ment une bonne chose et, ensuite, 
un cigare facilite la digestion. En 
usez-vous ? 

R. — Je ne fume que quelques ciga- 
rettes par jour. Mon allumette 
s'est éteinte. Voulez-vous me don- 
ner du feu, s'il vous plait? 

M. — Voilai Je constate que vous 

n'êtes ni gourmand, ni buveur, 

ni fumeur. Vous avez toutes les 

vertus 1 

(1) Extraits d'une saynète • Un bon père», publiée dans le livre 8. « Teœte français 
traduite dans la LMngue Bleue ». Cette série de scènes n'a été écrite que pour 
rendre un peu plus vivant les exemples de causerie similaires, à ceux-ci, générale- 
ment insipides dans les « Manuels de Conversation ». 



R. — Kiaq. Me nu ei vorkaifmeoe 
kebi usfilbeq spa tag. 



M. — Si, kims ksivo spiq ; tsi, kims 
Fransaned tronfo in mens toted; 
qe sero an prem egavsad. 



R. — Lefeq, man merai ate tagu it 
se penfo lo nads ra qafo aq knis 
asa pfo fragl ipirfed. 



M. — l[o sero ven of vae floforu 
ra usago: « Dask ad an pions noved 
fnapo pliq al totm ko aq ad an 
stern liksed. » 



R. — qe nu sero an sebor, bo an 
frabsor ra usribli... mo sae kebu. 



M. — An din boned sero tvireq an 
qos boned it sto, an sigar fasligo 
pebs. Ve du sivro er? 

R. — Me smoko boq ane sigaretu pi 
qor. Mea mads su upfofo. Ve du 
ia givo fok ama, pleqt 

M. — Go I Me stadso ko ve sero ni 
frisor, ni bibor, ni smokor. Ev 
tenko ate virtu ! 



37 



R. — Vous me flattez. N'exagérons 
pas ; mais vraiment je n'ai pas ces 
défauts-là. 

M. — En auriez-vous d'autres ? 

R. — Chaque homme a les siens; 
j'espère n'avoir aucun vice grave. 

M. — Je vais les énumérer pour ob- 
tenir vos aveux. Nous disons donc 
que vous n'êtes pas gourmand. 
Se riez-vous joueur? 

R. — Je ne touche jamais une carte, 
mai j'aime jouer au billard ; J'a- 
dore les sports : ramer, monter à 
bicyclette, faire de l'escrime. 

M. — Ces exercices sont des diver- 
tissements très avouables. Arrê- 
tez-moi lorsque je découvrirai^ 
quelque chose. Êtes-vous méchant 
colère, jaloux, envieux, orgueil- 
leux? Dites -vous du mal de votre 
prochain? L'avarice, la luxure, 
l'ambition... 

R. — Halte 1 je suis ambitieux. 

M. — Avoir de l'ambition est un 
sentiment très légitime. Est-ce 
de l'ambition politique? 

R. — Ce serait plutôt là mon pen- 
chant. Je crois très sincèrement 
qu'un homme doit se préoccuper 
des intérêts de son pays et faire 
prévaloir ses idées. 

M. — Un commerçant n'a pas beau- 
coup de temps pour s'occuper de 
ces questions. 

R. — On en trouve. Avec les minu- 
tes perdues de la vie d'un homme, 
— a dit un sage, — chaque être 
humain pourrait à lui seul cons- 
truire la Grande Pyramide. 

Ji. — Ainsi, sauf cette passion, 
vous possédez toutes les qualités : 
la bonté, la douceur, la simpli- 
cité... 



R. — Ve fladro ma. En nu gorso; 
bo me nu tenko vareq afe gifu. 

M. — Ve du tenko ave er? 

R. — Spa man tenki qae ; me spero 
nu tenki mra pesk fefed. 

M. — Me oa nomlo depro krigiviae 
davu. Ne sago gi ko ve nu friso. 
Ve du sero an spilor? 

R. — Me knipo rolq an kart ; bo me 
gerno plarti; me igerno sportu : 
ramsi, sigli, fensi. 

M. — Aqe trilu serosmiku edavad. 
Ev stopo ma fo me daska kra* Ve 
du sero viked, tsormed, qalsed, 
gavsed, stolsed? Ve du dobo voa 
frosn? Ladr, satv, mimb... 



R. — Rak ! Me mimbo. 

M. — Mimbi sero an mlant etranfed. 
^e du sero mimb tliked ? 

R. — Aq sero taq mea gern. Me 
belvo etsorfeq ko an man su ce 
psarpi pro trestu ad sea lant it 
pridrigi sae kensu. 

M. — An merkor nu tenko maq 
frilg pro su mresmi ki aqe frolmu. 

R. — Sta trovo er. Ki mnitu losted 
in lif ad an man, — an sabor 
usago qa, — spa stesm maned ei 
bilti ese sla lu Pirm kranted. 



M. — Siq, vi aq pasm, ve tenko ate 
keftu : bon, dolv, smor... 



- 38 

R. — Attendez! Je ne suis pas un 
saint; je crois être dans la bonne 
moyenne. 

Je n'ai pas eu beaucoup de peine 
à être un homme d'honneur ; je 
n'ai pas eu à lutter contre les dif- 
ficultés de la vie. 

M. — Vous me sembleztrès tolérant, 
c'est du reste une des caractéris- 
tiques de l'esprit français. 

R. — Que ceux qui ne péchèrent 
jamais jettent la première pierre 
aux coupables! Je n'admets pas la 
bassesse oula calomnie; il est 
certain que je ne serrerais pas la 
main à un assassin ou à un voleur; 
mais envers les écarts de jeu- 
nesse ou les défaillances morales 
ne faut-il pas user de beaucoup 
d'indulgence ? Ne devons-nous pas 
pardonner souvent? 

M. — Vous n'avez pas tort, et plus 
vous vieillirez, plus vous compren- 
drez qu'il ne convient pas d'être 
toujours impitoyable. C'est du 
reste une des plus belles lois de 
la justice nouvelle... 

EN PROMENADE 

M. — Puisque nous parlons d'arbres 
et de verdure, conduisez-moi jus- 
qu'au Bois de Boulogne. 

R. — Peut-être aurons-nous la 
chance de voirie ballon dirigeable. 
C'est aujourd'hui que son inven- 
teur veut tenter son ascension. 

M. — Ce serait très intéressant. Si 
cette merveilleuse invention de- 
venait pratique, quel changement 
dans les destinées de Thumanitè 1 

R. — En effet, les frontières s'effa- 
ceraient complètement, la guerre 
deviendrait impossible; les peuples 
unis ne formeraient* qu'une fédé- 
ration fraternelle. 



R. — Ev varto! Me nu santo; me 
belvo seri mi miv boned. 

Me nu utenko tre skagn pro 
sero an nobor; me nu utosko 
kamvi iq difgu ad lif. 



M. — Ve rarabo etolgod ; tsi qe sero 
ven ade kraktu ad Fransan gist. 

R. — Aqe re sine rolq eb verfi 
venem s ton aie kilboru ! Me nu 
tnapo knav or gip ; qe serto ku 
me nu prasma nam ad an stabor 
or ad an klepor; bo ne tnu oe 
sivro tre dimg lo frasku ad qov 
or defgu mralged? Ne tnu oe 
solvo sreq? 



M. — Ve nu torto, it pliq ve vekira, 
pliq ve stanta ko qe nu tenfo 
plakti steq. qe sero tsi ven ade 
leku ibeled ad lu qist noved... 



OANKEq 

M. — Sni ne spiko bolmu it tverp, 
ev mnero ma 11 Bulogn bosk. 

R. — Ne vonpa feq miri froft, l\e 
sero daq ko qea fintor ia prablo 
an pneg. 

M. — ^e etresta. If aq fint merfed 
upraktiri, ak qanf ir fatm ad 
totm ! 

R. — Lefeq, krensu su idelta, ger 
patiri; poblu tsemed forma boq 
an fnebs frated. 



-39- 



M. ^ Les nations ne s*entendront 
jamais.. . 

R. — Et pourquoi î 

M. — Parce qu*elles ne peuvent se 
comprendre. 

R. — Elles y parviendront peut- 
être. 

M. — Comment, s'il vous plaît ? 
Vous savez bien qu'il est impos- 
siUe à un homme d'apprendre 
toutes les langues vivantes et, par 
conséquent... 

R. — Vous vous trompez encore. 
S*il est vrai que la mémoire ne 
peut retenir tous les vocabulaires, 
il existe pourtant un moyen de 
pouvoir se faire comprendre et 
être compris de tous les étrangers. 

M. — Je ne sais pas ce que voiis 
voulez dire... J'y pense; vous 
voulez sans doute parler du Vo- 
lapuk. Vous ignorez probablement 
que cet essai échoua totalement. 
11 n'y a malheureusement rien à 
chercher dans cette voie. 

R. — Vous vous trompez encore, ou 
plutôt vous n'êtes pas renseigné 
sur ce qui se passe. 

Il y a en ce moment un mouve- 
ment considérable pour étudier ce 
problème. De nombreuses métho- 
des ont déjà paru, apportant la dé- 
monstration que, non seulement 
cette question n^est pas insoluble, 
mais encore qu'on peutla résoudre 
de plusieurs façons. 

Une assemblée internationale 
dont le nom est » la Délégation 
pour l'adoption d'une langue in- 
ternationale » a été constituée... 

M. — J'ignorais toutes ces particu 
laritès. Vous avez un enthousiasme 
communicatif. 



M. — Nadsu su slela rolq... 

R. — It voq ? 

M. — 1)0 de snu ei stanto. 

R. — De domga feq ar. 

M. — Kleq, gef ? Ve esavo ko qe 
pati pro an man lamti ate lanku 
lifed it slo... 



R. — Ve misto tiq. If qe varo ko 
mnem nu ei nintô ate vobu, qe 
sero biq an midi pro su ei stant- 
igi it pro ei stantui pi ate rastu. 



M. — Me nesko ska ve ia sago... 
Me denko ar; ve ia spiko qerq ir 
Volapik. Ve nesko probleq ku aq 
prabl iflomto. IJe spoto misfeq 
pne spirni pi aq ksen. 



R. — Ve nemlo tiq, or taq ve nu 
resmuo ir ska spoto. 

l{e spoto momteq an movksabled 
pro stoti aq porm. Mlotu nombed 
udito gaq, prinkod bevs ko, nolq 
aq frolm nu sero nu qolvad, bo 
mloq ko sta ei qolvi qaki fke fasu. 



An frors transed rea nom sero 
« Tlegorosm pro dopt ad an lank 
transed » ustituo... 

M. — Me uneski ate aqe getmu. Ve 
propi an nesm frekved. 



— 40. 



R. — C'est que de la solution de ce 
problème dépend le rapide déve- 
loppement de tous les progrès. 
Tant au point de vue de l'éduca- 
tion qu'à celui des relations com- 
merciales, c'est par l'établisse- 
ment de la langue seconde qu'il 
faut commencer. C'est par cet 
idiome neutre que pourra régner 
la concorde entre les individus, 
la paix entre les nations. 



R. — qe sero ko flep fasted ade 
ate kseku psego om qolv ad aq 
porm. Tanq id frogl of dikt ko id 
aq ade lasku merked, qe sero pi 
darp ad an dovem lank ko qe ce 
raanso. ^e sero pfo aq lank fnalm- 
ed ko klort ei régna mi ketmu, 
paks mi nadsu. 



Le paradis sur terre ! 



Pirp ib gevl 



R. — Sinon le paradis complet, du 
moins certainement une ère de 
plus douce humanité, où l'homme 
ne considérera plus ses frères 
comme des loups, mais bien 
comme des amis, comme des com- 
pagnons de route et.de labeur, 
pour l'appropriation en commun 
de notre planète à un meilleur 
état social. 



R. — If noq pirpfoled, minq serteq 
an tler di totm edolved doq man 
nu sfîrpa ftiq saereru is volvu, bo 
is miku, is freru of slort itofvork, 
pro titav kleked of nea pnet to an 
lesp sosed eboned. 



M. — Bravo I Vous me convertissez 
O jeunesse, jeunesse, qui ne 
songe pas aux obstacles de toute 
nature qu'elle va rencontrer! 



M. — Plods! Ve smadso ma, O qov, 
qov, ra nu denko aie psoku di ate 
sortu ko qe oa trefo! 



R. — Qu'importe! L'idée vaincra 
parce qu'elle est juste. Lors même 
que nous ne verrions pas son 
triomphe, ne faut-il pas travailler 
à son avènement? 

Lorsque le premier homme a 
songé à planter le premier arbre 
il savait qu'il ne jouirait pas de 
son ombrage... mais il a pensé à 
ses descendants. 



R. — Eq fnaqo poq! Lu ment vona 
qo qe qisti. If volq ne nu oe mira 
qea domv, ne tnu oe vorki pro 
qea tvent*' 

Fo venem man udenko fiansi 
venem bolm, se usavi ko se nu 
knisa pi qe qatv,.. bo se udenko 
aie sae progloru. 



— 41 — 



MODELES BE CORRESPONBANCE 



KROSPUIODLI] 



CORHESPONDÀNCE COMMERCIALE 

A huit jours de vue, je paierai à 
Monsieur B ou & son ordre , la 
somme de dix mille francs. 

Valeur reçue en espèces. 

A. 



Meêêieurê D. 



et Compagnie 
Paris. 



Votre circulaire du premier cou- 
rant nous est bien parvenue. Nous 
avons pris bonne note du change- 
ment de raison sociale et des nou- 
velles signatures que vous nous 
signalez. 

Nous espérons que les excel- 
lentes relations avec votre maison 
subsisteront comme par le passé, 
et que vous voudrez continuer à 
nous honorer de votre confiance. 

Suivant votre tarif numéro trois, 
nous vous prions de nous adresser 
par grande vitesse et franco de port 
les articles suivants... 

Suivant les conditions fixées, nous 
accepterons une traite à soixante 
jours sous déduction de l'escompte 
d'usage de trois pour cent, et sup- 
posons que vous serez d'accord avec 
nous. 

Nous pouvons vous indiquer com- 
me nouvelle référence la Banque 
de Paris. 

Nous attendons votre réponse par 
retour du courrier. 

Recevez, Messieurs, nos saluta- 
tions empressées. 

B. FRÈRES. 
REMERCIEMENTS 

Veuillez agréer, Monsieur, l'ex- 
pression de mes remerciements les 
plus sincères pour le très favorable 
accueil que vous avez voulu faire à 
ma demande. 

Grâce à votre bienveillante pro- 
tection , j'ai pu obtenir rapidement 
la place que je sollicitais. 



KROSP MERKED 

Id lok tagu os vis, me paga al Sor 
B or al sea befm , som of dis mel 
franku. 

Val resed barf. 

A. 

Siru D„. it koo 
Pari. 

Gea srabs imi venem kronted 
domguo benq ana. Ne erirlo of 
qanf ad firm it of giru noved ko ge 
reblo ana. 

No spero ko krismu kselte^ ki 
gea firm stokva is pasteq , it ko ge 
ia figla nobi na ki gea fidr. 

Ri vea magl namb ter, ne bego 
ga speti ana velseq it frenkeq teglu 
sived... 

Ri klirsu srimved, ne sepa an 
tseds id gabis tagu ki fivs of skont 
rermed di ter pro sen , it spogo ko 
ge stemta ki ne. 

Ne ei dasno aga is psim noved lu 
Pari Bank. 

Ne varto sibeq gea rep. 

G. S. • 

Reru B... 



DANKU 



Sir, ev ia rilbo negn ad mae 
idanku pro skods eprisped ko ve ia 
udano id mea beg. 

Fti vea pamv bemged, me ei 
ukrigo fasteq lu plas ko me uslitvi. 



— 42 — 



Je souhaite de tout mon cœur de 
pouvoir quelque jour vous être utile, 
et j'ose espérer que vous voudrez 
compter alors sur mon inaltérable 
dévouement. Robert W... 

CONDOLÉANCES 

J'apprends, mon vieil ami, le mal- 
heur qui te frappe et, bien que n'en 
ayant pas reçu de faire-part , je ne 
veux pas tarder à t'écrire combien 
je prends part à ta douleur. 

L'épouvantable catastrophe de la 
perte d'un enfant adoré ne permet 
aucune banale condoléance. 

Le seul souci de ne pas aggraver 
l'affliction de ta chère femme peut 
seul te donner la force d'essayer de 
surmonter ta peine. 

Songe à tes autres enfants, à ta 
grande et charmante fille qui bien- 
tôt pourra se marier, à ton gentil 
petit garçon, qui travaille si bien, et 
à. ton bébé que vous adorez. 

Prends courage, très cher ami, et 
crois bien à toute ma sympathique 
considération. 

Henri N... 

FÉUCITATIONS 

* On vient de m'aviser. Monsieur, 
des fiançailles de mademoiselle 
Marie, votre fille aînée, avec le 
neveu de notre ami commun, M. Dar- 
ville. 

Je puis d'autant plus vous féliciter 
de cet heureux événement, que, 
connaissant ce jeune homme depuis 
son enfance et l'ayant suivi dans 
toute sa carrière, je crois pouvoir 
dire que vous n'auriez pu faire un 
choix plus judicieux. 

L'avenir est donc plein de bon- 
heur pour les jeunes fiancés aux- 
quels j'irai présenter mes vœux les 
plus affectueux mardi soir, si vous 
me le permettez. 

Veuillez transmettre mes félicita- 
tions les plus sincères à Madame... 
et agréer l'assurance de mes senti- 
ments cordiaux. 

Léon Bollack. 



Me iprosto ei tlili an ap tag ava, 
it me darfo s péri ko ve ia lalsa denq 
ki mea vetm nu liltad. 

Bob W... 



DBLSU 

Mea mik sested, me lamto lu 
mler ta flelgo va it, û me nu ureso 
tebs, er me nu ia divro srevi ata 
keq me pronpo ki tea tlor. 

Lu pnov porad of pert ad an fant 
ksalted nu pemo mra dels pnarled. 

Sla sork nu vorsi navr ad tea vab 
darled kano boq givi ata kvalt pro 
sarpo sfirmi teà tlor. 

Et denko id tae ave fantu, id tea 
dat qarmed ra su ei mreta balq, id 
tea nin linted, ra verko ebenq, it id 
tea beb ko ge ilovo. 

Mik edarled, et pravo it et ebelvo 
id at mea ksab telbed. 

Ari N... 



FUSW 

Sir, me eo kemsuo of pramav ad 
Mis Mri , vea dat starned, ki nof ad 
nea mik kleked. S' Darville. 

Me kano tliq flisti va of aq vinp 
flised, ko kenod aq feb oni sea fant- 
av it os skope sa bi sea krir toted, 
me belvo ei sagi ko ve nu ei dano 
an lerl etsensed. 

Ftir pleno gi ki flis pro lu promu 
qoved are me oa primba mae vovu 
idarlod Dovtag vespeq, if ve pemo 
ama. 

Ev ia timso mae iflistu id Dam... 
itrilbo seft ade mae mlantu kodled. 
Leo Bolak. 



TRADUCTIONS D'AUTBURS 



Mais je n'ai aucun doute pour 
l'avenir. 

Je suis convaincu que les progrès 
de la mécanique, de la chimie se- 
ront la rédemption de Touvrier; 
que le travail matériel de l'huma- 
nité ira toujours en diminuant et 
en devenant moins pénible /que de 
la sorte, l'humanité deviendra plus 
libre de vaquera une vie heureuse, 
morale, intellectuelle. 

La deuxième pour tous. 

{Devise de la Langue Bleue.) 

De la lumière I Toujours plus de 
lumière ! 



Bo me adobso ir ftir. 

Me beptuo ko kseku ad mnik, ad 
qim seri dimb ad vorkor ; ko vork 
stofed ad totm ie dimva steq it ie 
opnibla; kri totm elibra lifi fiiseq, 
mreleq, telgeq. 

Renan. 



Dovem pro tle. 



(Bolak tois.) 



Lim ! steq pre lim 1 



Goethe. 



Le besoin crée l'organe. 
{Epigraphe de la Langue Bleue.) 



Vant sopvi gamv. 



{Bolak spakt) 



Je connus mon bonheur et qu'au 

[monde où nous sommes, 

Nul ne peut se vanter de se passer 

[des hommes ; 

Et, depuis ce jour-là, je les ai tous 

[aimés. 



Me kene mea flis it ko, in velt rea 
[ne seri, 
Mra ei pradlo stenti manu, 
It, oni af qor, me ulovo ba ate. 
Sully-PrucLhomme. 



Je suis convaincu que, grâce à. 
l'affirmation persévérante de cer- 
taines pensées généreuses dont le 
siècle finissant a retenti, le ving- 
tième siècle verra luire un peu plus 
de fraternité sur moins de misères. 

{Discours d'inauguration de r Ex- 
position universelle de 1900.) 

Je suis homme et rien de ce qui 
est humain ne m'est étranger. 



Me beptuo ko, fti fesp gitmed ade 
ase mentu pralted ère segl finid u- 
spobso, dovisem segl mira flimi pre 
frat ib leq ftoku. 

{Spok nogred of Ksib mensed im 
1900.) 

E. Loubet. 



Me sero man it pne mi ska seri 
maned sero fremed ama. 

Térence. 



44 — 



Le véritable but de la vie est de 
se consacrer à une grande pensée 
et d*y travailler tous les jours. 

Fais ce que dois, advienne que 
pourra. (Devise française.) 

Dieu et mon droit. 

(Devise anglaise.) 

L'union fait la force. 

(Devise belge.) 

Je maintiendrai. 

(Devise hollandaise.) 

Un pour tous, tous pour un. 

(Devise suisse.) 

Tous les'horames sont frères. 

(Devise universelle.) 

Liberté, égalité, fraternité. 

(Devise républicaine.) 

Ne fais pas à autrui ce que tu ne 

voudrais pas qu'on te fît à toi-même. 

(Devise chrétienne.) 

Un des plus grands fléaux de la 
vie est la diversité des langues. 



Tsil vered of lif seri su sekvi al 
an man klanfed it verki ate tagu ar. 
Christine de Suède, 

Et dani ska te devi, eq neni ska 
nena. (Fransan ivis.) 

Div it mea kvils. 

(Englantan tvis.) 



Tsem dani fors. 



Me m opta. 



(Belgikan tvis.) 



{Nederlantan tvis.) 



Ven pro ate, ate pro ven. 

(Sfitsan tvis.) 



Ate manu reri. 



(Tvis mensed.) 



Libr, gai, fradr. 

(Tvis resped.) 

Et nu dani sfa ska te nilmo ku 
sta dani al ete. 

(Tvis kristed.) 

An ade kligru iklanfed ad lif seri 
samv ade lanku. 

Voltaire. 



La communication des peuples 
est si grande qu'ils ont absolument 
besoin d'un langage commun. 



L'idée que les langues peuvent 
être modifiées et perfectionnées par 
l'homme n'est rien moins que nou- 
velle. 



Mnokufasl ade poblu seri sanq 
klanfed ko de vanti psolmeq an 
lank kleked. 

Montesquieu. 

Ment ko lanku ei movruo it perf- 
uo pi man seri ipoq noved. 

Max MuUer. 



La marche des langues vers l'ana- 
lyse correspond à la marche de 
l'esprit humain vers une réflexion 
de plus en plus claire. 



Valg ade lanku to nais krospo id 
valg ad gist maned ta an kog tliq 
klired. 

Renan. 



— 45 — 



Ceux qui formeat le langage, vou- 
lant avant tout être compris et être 
compris aux moindres frais pos- 
sibles, s'inquiètent peu de la puis- 
sance de« matériaux qu'ils mettent 

Nos langues les plus sages et les 
plus savantes sont des tissus d'in- 
exactitudes et de bizarreries. 



Aqe re forme lank, viioq primseq 
stantui it stantai ki aspensu, su 
obamgo ri pov ade mabru ère be 
sivro. 

M. Bréal. 

Nae lanku isabed it idokted seri 
ane bimgu of pfalu it of psarfu. 
Anatole France. 



Une langue internationale est 
Toutil le plus efficace pour le déve- 
loppement de tout progrès social. 



An lank transed seri psii ifkased 
pro flep ad at ksek skomed. 

L. B. 



La diversité des langues est fatale 
au génie et au progrès... Si une 
langue universelle existait, elle 
ferait gagner le tiers de la vie. 

L'étude des langues est presque 
toujours une inutile dépense de fa- 
tigue mentale qui ne perfectionne 
en rien le raisonnement. 

Les peuples modernes ont reçu 
leurs langues de la force d'événe- 
ments dont ils n'étaient pas les 
maîtres» 



Samv ade lanku kaksi al gen it 
al ksek... If an lank mensed seri, 
qe ganigi terom ad lif. 

I^lmits. 

Stot ade lanku seri faq steq an 

spems nilved of stank telged ra 

aperfo rasn. 

Lombroso. 

Poblu derned ureso dae lanku om 
kraft omvinpu ère de nu userimestu. 
Malte-Brun. 



Toutes les langues ont été faites 
successivement et par degrés selon 
nos besoins. 



Ate lanku umakuo siksef| it spanf- 
eq ri nae vantu. 

Voltaire. 



Quel immense avantage pour l'es- 
pèce humaine, si de peuple à peuple 
nous pouvions communiquer par un 
même langage î 



Ak vop sfermed pro spes maned, 
if om pobl to pobl, ne ei mnoka pfo 
an am lank ! 

Volney. 



Les progrès de la civilisation 
offrent de plus en plus aux peuples 
des moyens de rapprochement. Il ne 
leur manque plus qu'un lien intel- 
lectuel : le moyen d'échanger leurs 
pensées. 



Kseku ad sivl frilso plii[ il pHq 
midlu di snert aie poblu. \{e manko 
boq an tvist telged ada : midi of 
troki dae mentu. 

Marcel. 



— 46 — 



Dans la langue de l'avenir, dis- 
paraîtront tous les mots qui n'ont 
plus de sens, tous lesmotsqui n'ont 
pas de sens, tous les mots qui ont 
plusieurs sens. 



Ate vortu sived nispa in lank of 
fiir : ate vortu re tenka mra sinf, ate 
vortv re nu tenka an sinf, ate vortu 
re tenka fke sinfu. 

De Oirardin. 



Les termes du langage sont arti- 
ficiels, c'est-à-dire inventés par art; 
ils représentent les idées par insti- 
tution, c'est-à-dire par ce que les 
hommes en sont convenus. 



Vortu ad lank seri tlasted, klo fint- 
ed plo lart ; de mravli mentu pi 
stids, klo qo manu udano aq pakt. 
Beauzée. 



Les mots sont indifl'érents en eux- 
mêmes. Il n'est pas plus difficile 
d'inventer dix mille mots que d*en 
imaginer un seul. 



Vortu seri mnivsed pi ede. ije nu 
edifgo finti dis mel vortu ko flemvi 
ven er. 

Purwitz. 



Archimède, ayant inventé le le- 
vier, demanda un point d'appui pour 
soulever le monde. Qui osera nier 
la puissance de la communauté du 
langage, point d'appui de ce levier 
intellectuel qui soulève le monde des 
idées ! 



Os finte krik, Arkimedus bege an 
tregr pro levi gev. Ak darfa nigi 
pov of klek ad lank, tregr adaq krik 
telged ra levi velt ade mentu ! 

L. B. 



Non omnis moriar. 
Ëxegi monumentum œre peren- 
nius. 



Me nu morta toleq. 
Me frosle an ranon ebinad kolers 
Horace. 



L'empereur Titus s'écriait : <« J'ai 
perdu ma journée » lorsqu'il avait 
passé un jour sans trouver l'occa- 
sion de faire du bien. 

L'homme^ qui a donné tout son 
temps, toute son àme à la recherche 
de ce qu'il a cru être U vérité, peut 
laisser à l'avenir le soin de répon- 
dre à cette question posée parfois 
aux heures de découragement : 
« Ai-je perdu ma journée? » 



Ksar Titus ukserki : « Me ulosto 
mea qor » fo se udego ven tag vo 
trovo ril dani ben. 

Lu man, ra ugivo sea frilg toted, 
sea psik toted, pro spirn ad ska se 
ubelvo seri var, ei livo al ftir ker 
repi al aq frag rarq daned im lern 
of knir : « Me du ulosto mea qor ? •• 

L. B. 



Le principal devoir de l'homme 
envers lui-môme est de s'instruire; 
le principal devoir envers ses sem- 
blables est de les instruire. 



Dev primsed ad man lo sma sero 
su probsi ; dev primsed lo sea kif- 
oru sero probsi ba. 

LiUré. 



— 47 — . 



Après le pain, l'éducation est le Os pan, 
premier besoin d'un peuple. an pobl. 



•dikt se ri venem vant .'ad 



Danton. 



Ne croyez pas ce que vous avez 
entendu dire ; ne croyez pas aux 
traditions parce qu'elles ont été 
transmises par de nombreuses gé- 
nérations; ne croyez pas à une 
chose parce qu'elle a été répétée 
par beaucoup de personnes... 

Ne croyez pas aux conjectures ; 
ne croyez pas vrai ce à quoi vous 
êtes attaché par habibude ;... après 
observation, analyse, quand un prin- 
cipe est conforme à la raison et 
conduit au bien et à l'avantage d'un 
et de tous, acceptez-le et tenez- 
vous-y. 

Paix sur terre aux hommes de 
bonne volonté. 



Ev nu belvo skia, vè uslabo sagi ; 
ev nu belvo aie- tralmu qo de utimsr 
uo pfo sre gonsu, ev nu belvo an 
qos bo ï[e ubisuo pfo'tre gensu... 



Ev nu belvo fkeku, e v nu belvo is 
vared aq ara ve nabruo pi kemb;... 
os smerk, nais, fo an fenp pserfo 
id snon it mnero al ben it vop ad 
ven it ad tle, ev sepi qa it ksiksi 
ar. 

Bouddha. 



Paks ib gev aie manu soyed. 

Évangile. 



Aime ton prochain comme toi- 
même. 



Et lovi tea frosn is ete. 

Jèsus-Christ. 



Chaque homme est obligé de 
procurer autant qu"'il est en lui 
le bien des autres, et... c'est propre- 
ment ne valoir rien que de n'être 
utile à personne. 

La vérité peut attendre ; elle res- 
tera toujours jeune et elle est sûre 
d'être un jour reconnue. 

Tout le secret pour rester jeune 
en dépit des années et même des 
cheveux blancs, c'est de protéger en 
soi l'enthousiasme par la poésie 
et la charité, c'est-à-dire plus briè- 
vement par le maintien de l'har- 
monie dans l'àme. 

Hàtons-nous d*étre bons. 



Spa man devi qafi, tanq ko qe 
psibo al ese ben aie sae kiforu, it... 
sta avali todseq if sta tlili id kna. 
Descartes. 



Var kano varti; qe plepa steq 
qoved it qe spisto davui sraeq. 

Guyau. 

Krof toted pro plepi qoved ig 
lanu it volq ig qivu vesed, sero 
pâmvi in sma nesm pi karm it banf, 
klo eprefeq pi mopt of fnor mi psik. 



En pronto na boni. 



Amiel. 



48 



Il faut se faire aimer; car le» 
hommes ne sont justes qu'envers 
ceu:ç qu'ils aiment. 

Il faut que les hommes soient les 
esclaves du devoir ou les esclaves 
de la force. 

La civilisation de notre patrie a 
ce caractère particulier qu'elle n'a 
jamais manqué de grandeur intellec- 
tuelle ; elle a toujours été riche en 
idées... 

Il dépend de tout homme de se 
préparer, pour l'heure suprême, un 
magnifique cortège, qu'aucune puis- 
sance humaine n'empêchera de pas- 
ser et de resplendir dans la nuit. 
Travaillons à nous faire notre cor- 
tège À nous-roème I 

Faciliter le plus possible la com- 
munication intellectuelle entre tous 
les peuples, c'est travailler à leur 
communion dans les mesures com- 
patibles avec les différences irréduc- 
tibles qui définissent pour chacun 
d'eux, la patrie. 

L'homme se demande quelle est 
cette loi sous laquelle marche le 
troupeau des hommes sans la con- 
naître, et qui l'emporte avec eux 
d'une origine ignorée à une fin 
ignorée. 

On a beau avoir souffert, quand 
on a quelque foi dans le cœur, on 
répète bravement la parole de 
Gœthe : « Marchons à Tavenir par- 
dessus les tombeaux. » 

Ne fais de tort à personne et 
fais du bien à tous les hommes, par 
cela seul qu'ils sont hommesl 



^e nanko lovigi sa ; ob manu 
qisto boq lo aqe ko be lovo. 



qe nodsi kumanu sero slevu of 
dev or slevu of kraft. 

Joubert. 

Sivl ad nea madr tenko aq tism 
tsofed ko qe umanko rolq of klanf 
telged; qa uriko steq di kensu.... 
Gttizot. 



Me psego at man su prepi,pro 1er 
lasted, an skort somved, ko mra 
pov maned nu pribra pasi it flimi 
in noks. En verko dani nea skort 
aie ene ! 

Edg. Quinet. 



Ifasli mnok telged mli ate poblu, 
qe sero vorki pro bea mnol in smes 
biksed ki difu srilsed re namso pro 
spa eba, lu madr, 

Sully-Prudhomme . 



Man su vaso ka seri aq lek mlo 
ra qaft ade manu valgo vo kemi qa 
it ra mnepo sa ki be om an.rig nesk- 
ed to an fin nesked. 

Jouffroy. 



l[e vovro mnegle, fo sta tenko 
tsa krar mi kor, sta steso praveq 
Gœthe vortu : « En valgo to ftir ibo 
tombu. »> 

Bersot. 

Et nu donpigi lo kna it et benigi 
aie ate manu, kvo qa sla fakt: be 
seri manu. 

Cicéron. 



— 49 — 



Le premier regard de rhomme 
jeté sur Tunivers n'y découvre que 
variété, diversité, multiplicité des 
phénomènes. Que ce regard soit 
illursiné par la science, et la sim- 
plicité et l'unité brillent de toutes 
parts ! 

Quand je parlerais toutes les 
langues de la terre, quand je possé- 
derais toutes les sciences, si je n'ai 
point la charité du cœur, je ne suis 
rien. 

Un langage a nécessairement pour 
point de départ un principe artificiel: 
la convention. Puisque la conven- 
tion sert de base à une langue quel- 
conque, elle doit servir de base à la 
langue universelle. 

Nos devanciers ont créé la cons- 
cience familiale, la conscience de 
la cité, la conscience nationale, il 
nous appartient de créer la cons- 
cience et rhumanité. 

Liberté et justice dans la patrie. 
Fraternité et justice entre les pa- 
tries. 

Don Juan au Pauvre ; 
« Va ! je te le donne pour l'amour 
de rhumanité. » 



Dans la vie humaine, il n'y a pas 
beaucoup de joies égales à la joie de 
voir naître tout à coup une théorie 
illuminant l'esprit après une longue 
période de patientes recherches. 

11 rêva d'un peu plus de paix 
parmi les hommes. 

(Épitaphe composée en 1899), 

J'oserais espérer ensuite une 
langue universelle, fort aisée à 
apprendre, à prononcer et à écrire... 



Venem plek ad man plekad mens 
dasko ar boq skerf, samv it spirf 
ade fnemu. Aq plek eq qormuo pi 
dokt, it smor it fnor klanso om a te 
tlavu ! 

Pasteur. 



Volq if mespikaate lanku of gev, 
volq if me kena ate doktu, if me nu 
tenko korubanf, me sero pne. 

Saint Panl. 



An lank tenki nodei[ an fenp 

tlasted is sfagr : lu pakt. Sni pakt 

dinso is basm pro an ap lank, qe 

oe dinso is basm pro lank mensed. 

C. Letellier. 



Nae preksora usopvo knos faml- 
ed, knos ad sit, knos nadsed, qe 
sero nea verk sopvi knos ad totm. 
Boutrouz. 



Lib it qist in madr. 
Frat it qist mo madru. 

Victor Hugo. 

Sir qon al Pobr : 
« Et govo ! me givo qa ata pro 
lov ad totm. » 

Molière. 

In lif maned, qe nu spoti maq 

legru galed id legr miri nodri 

spebseq an triv klimgod nea glst os 

an stadr mlasted of spirnu padsed. 

Kropotkine. 

Se rêve pie paks mi manu. 
{Ftefsribled im 1899), 
Léon Bollack. 

Me darfa sto speri an lank mens- 
ed, efasled lamti, nonti it srevi... 
Leibniz. 



f-^r^r\-lk -^ 



- 50 - 



11 est de mode de tourner en ridi- 
cule l'idée d'une langue artificielles- 
mais que ce problème lui-même 
soit susceptible d'une solution et 
d'une solution fort parfaite, c'^st ce 
qui ne peut faire l'objet d'un doute. 

Aussi, l'avènement d'une langue 
universelle serait-il certainement 
une œuvre chrétienne qui favori- 
serait l'avènement du règne de Dieu, 
but principal et même unique de la 
vie humaine. 

11 faut bien distinguer l'essai 
quelque peu utopique de la langue 
universelle qui a pour objectif de se 
substituer à. toutes les autres,... de 
celui nullement utopique d'une 
langue simplement internationale 
ne visant, ni à se substituer aux 
autres,... ni à atteindre la perfection 
linguistique. 

Les moyens de communication 
intellectuels sont en retard, d'une 
manière choquante, sur les moyens 
de communication matériels... 

A quoi nous sert de pouvoir voya- 
ger, écrire, converser d'un bout du 
monde à l'autre, si nous ne nous 
« entendons » pas? Nous sommes 
dans lasituation strictement ridicule 
de sourds-muets à qui Ton offrirait 
un téléphone. 

. Une langue auxiliaire interna- 
tionale n'est pas destinée à rempla- 
cer les langues maternelles et à 
jouer ainsi le rôle de la langue uni- 
verselle unique. 

Les qualificatifs mêmes de la 
langue auxiliaire et internationale 
indiquent clairement son but. Elle 
doit se substituer aux langues natu- 
relles dans les relations écrites et 
orales entre personnes de langues 
naturelles dilTérentes. 



Mods sero digligi kens ad an 
sropt ;... bo ku aq 6qe porm tobluo 
qolvujt it iqolvui, yè serlnu dobs- 
ad, 

Max Mûller. 



Soq, tvent ad an lank mensed 
seri serteq an verk kristed ra nepiga 
tvent of Divuregn , tsil primsed 
it volq stolved of lif maned. 

Xeon Tolstoï. 



Sta oe estirti prabl sanij tvoped 
of lank mensed ra tenko is tsil 
fori ate ave,... cm aq inoq 
tvoped of an lank sraipeq trans- 
ed, nu trismad, ni fori ave... ni 
plesmi af pirf slanked. 

R. de la Orasserie. 



Midlu telged of mnko spati, pi an 
fregl qefgad, sro midlu stofed of 
mnok... 

Aka dinso ana psib travli, srevi, 
birli om an veltuqank to av, if 
ne snu stanto? Ne sero in lu lesp 
tristeq digled of defudomboru are 
sta frilso an fon. 

L. Couturat. 



An lank ksored transed nugovïuo 
tsekti lanku mered it tenki siq 
rois of lank mensed stolved. 



Ede kelgu of lu lank ksored 
transed dasmo klireq ijea tsil. \\e 
oe foro lanku nadred pro lasku 
sreved it spiked mo gensu sivrad 
ane lanku nadred difed. 

II. Leau. 



— 51 



De tous les problèmes que le XX" 
siècle aura à résoudre, celui qui 
aura la plus grande influence sur le 
développement du progrès humain, 
est sans contredit l'établissement 
d'un langage international. 

La solution de cette question ap- 
porterait, en effet, un changement 
tellement considérable, aussi bien 
dans les relations matérielles entre 
les peuples que dans leur « état 
d'âme », que toutes les branches de 
l'activité humaine s*en ressentiraient 
immédiatement et que l'évolution 
d'universelle solidarité s'effectue- 
rait, pour ainsi dire, « intensive- 
meiit ». 

Si le XIX« siècle peut être dénom 
mé le « Siècle de la Science », le 
nom que notre époque portera dans 
l'histoire sera celui de « Siècle de la 
Solidarité ». Et si nous acceptons 
cette définition du Progrès : « la 
diminution des distances soit phy- 
siques, soit morales », nous consta- 
terons que le siècle finissant a rap- 
proché les corps et que le XX® siècle, 
nouveau-né, aura pour mission sa- 
crée de rapprocher les esprits. 

Tous les jours davantage s'affirme 
la tendance des nations às'unir entre 
elles par des liens de solidarité; pour 
parvenir à une entente complète, 
un organe commun est nécessaire. 

Et, à l'heure où toutes les pen- 
sées humaines convergent vers la 
sainte « communion »» des peuples, 
l'instrument indispensable qui dé- 
cuplerait les progrès de cette 
inéluctable loi, manquerait à l'hu- 
manité. 

Ceci est de toute impossibilité ! 

Le vingtième siècle a besoin d'une 
langue commune. 

Le vingtième siècle possédera 

CE langage. 



Mi ate pormu ko XX*" segl oe 
qolva, aq ra inflemsa ib flep op ksek 
maned, sero {\o\i\ d^vrp ad an lank 
transed. 



Holv ad aq frolm prinka, lefeï|,an 
qanfsanq ksabled, is pro laskustof- 
ed mo poblu ko dro qae « psikufaft », 
ku ate katgu of tivs maned su fregri 
er balteq it ku vomv ad fradr mensed 
su travi, sai[, « stinseif ». 



If XX™ segl ei namsiio lu « Dokt- 
usegl », nom pi ra nea pok kenua 
in Tal sera ag: « Fradrusegl ». It, if 
ne sepo aq nams of Ksek : dimv 
ade tsonsu ov fisned,ov mraled », ne 
stadsa ko segl finad upnebso korpu 
it ko XX"^ segl, mninted, tenka is 
smep sasred pnebsi gistu. 



Klint ade nadsu pro smu tsemo* pi 
ane fradrutvistu su bevso pliq spa 
tag ; an lang kleked nodsi pro domgi 
al an slel kisped. 

It, lu psil notved, ra disipa kstku 
ad aq lek nu skivad, manka pro 
totm, im mont rea ate mentu maned 
mrolgo to « mnol » saiited ade poblu. 



qe ipati ! 

DovisBM segl vanto an lank 
kleked. 
Dovisem segl tenka Aq lank. 
Léon BoUack. 



-52 — 

PHYSmOMIE DWE PAGE ÉCRITE EN LANGUE BLEUE ^*) 



Bibl venem qapt 

SOPV AD YELT 

i. Div sopye sil it gev, id mans. 

2. It gev user! aformed it narfed, sfart a«e/n ib la mit Divuspirt su umovi ifo yatu. 

3. It Div sage : Lim, eq danuo ; it lim sere. 

4. It Div mire ko lim bone it Div sparte lim om sfart 

5. It Div namse lim : Tag it sfart : Noks. ^e vespe siq, qe morne siq ; ye êere 

lu venem tag. 

6. Sto Div sage : An spas eq spota mi yatu ; it eq sparta vatu Om yatu. 

7. Sto Dive dane spas it sparte vatu re sero oqo spas om aqe re sero ibo spas ; 

it qe sere siq. 

8. It Div namsa spas : Silu. i{e vespe siq, qe morne siq ; i/e êere lu dovem tag. 

9. Sto Div sage : Vatu re sero oqo sil, ed smasi in an dort, it lu sek cq mirlo, it 

qe sere siq, 

10. It Div namse lu sek : Gev. Se namse soq bimg ade vatu : Maru ; it Div mire 

ko aq uboni. 

11. Sto Div »age : Gev eq kreslo qea fkirf, 9ki^ lerp tsodrod tralb, it, fritubolmu 

tsodrid frit ri dea spes, re tenki dea tralb in ede ; it qe sere siq. 

12. Gev prodre gi nea fkirf, êki lerp tsodrid tralb ri qea spes, it bolmu tsodrid 

fritu re utenki dea tralb in ede, ski dea spes ; it Div mire ko qe uboni. 

13. qe vespe siq, qe morne siq ; i^e sere lu terem tag. 

14. Sto Div sage: ane klimgasu in spas ade silu ed spoto, pro sparti ooks om 

tag, it ed dinsi tli signu it pro sisnu, it pro tagu, it pro lanu. 

15. It re stiri tli klimgasu in spas ade silu, plo flimi ib gev ; it qe sere siq. 

16. Div dane gi dov klimgasu : klimgas ekraated, pro imipi ib tag, it ktimgas 

okranted, pro lenpi ib noks ; se dane soq sternu. 

17. It Div pone da in spas ade silu pro flimi ib gev. 

18. It pro lenpi ib tag it ib noks, it pro sparti lim om sfart ; it Div mire ko ye 

uboni. 

19. tje vespe siq, qe morne siq; qe sere lu farem tag. 

30. It Div mire ska re udane it go, qe useri eboned. i{e yespe siq, qe morne siq, 
qe sere lu gabem tag. 



(1) Le texte traduit, « Premier chapitre de la Bible », a été chois iparce que Tbistoire du 
u commencement de la Genèse * est peat-étre le morceau de littérature le plus répandu dans 
le monde entier ; la traduction ci-dessus est faite diaprés la version française de F. Ostervald. 



— 53 — 



PETIT HISTORIQUE DE LA LANGUE SECONDE <^) 



Le public, ayant, en général, peu entendu parler de la langue seconde , sup- 
pose qu'il s'agit d'une question nouvelle créée par riiumanité a en mal d'en- 
tente ». 

Or, depuis trois êiècles environ, de nombreux penseurs ont agité ce problème 
et d'audacieux chercheurs ont tenté de le solutionner. 

Parmi les hommes illustres qui ont manifesté leur approbative opinion citons : 
Bacoriy Descartes, Patcal^ Voltaire, Montesquieu, Locke, le président de Brosses, 
l'impératrice Catherine II, Diderot, d*Alembert, Condillac, Kant, Burnouf, 
Ampère, Auguste Comte, Ch. Nodier, Littré, Renan, et de nos jours: Max 
Muller, E, Reclus, Renouoier, Tarde, le D»" Rouœ, Nowicouo, Léon Tolstoï. 

Quelques autres eux-mêmes ont travaillé à ce grand œuvre : 

Leibniz, qui en fit une esquisse assez poussée, procédant de sa conception d'une 
Caractéristique universelle ; 

Volney, qui, après sa publication sur 1' « étude philosophique des langues » 
fonda le prix annuellement distribué, dans le but de rechercher a le meilleur alpha- 
bet européen » ; 

Jacob Grimm, le grand grammairien allemand, qui traça le « Programme d'exé- 
cution pour la formation d'une langue universelle ». 

Comme les travaux spécialement consacrés au problème d'inter-compréhension 
se sont effectués en diverses directions, il convient, pour opérer une sélection, 
d'accepter comme axiome : qu'une langue seconde doit, pour répondre aux ser- 
vices que l'humanité attend d'elle, être à la fois parlée et écrite. 

Beaucoup d'auteurs, en effet, ont simplement voulu créer une langue uniquement 
écrite, sorte d'idiographie, au fonctionnement semblable à celui des caractères 
chinois. Si ingénieuses que soient ces méthodes dénommées pasigraphies, elles 
ne remplissent pas la condition primordiale indiquée : que non seulement la 
langue doit être écrite mais encore qu'elle doive pouvoir se parler. 

Ici, nous devons signaler la seconde des conditions indispensables à l'avènement 
d'une langue auxiliaire extra-nationale, c'est-à-dire, qui vise à devenir le seul 
langage étranger nécessaire hors des frontières nationales en outre de l'idiome 
maternel de chacun. Cette seconde condition est un maximum de facilité dans 
l* acquisition. 

Les diverses modifications de langues vivantes ou mortes sont inférieures en 
ce point aux systèmes construits spécialement pour résoudre le problème ; ils 
seront donc éliminés. 

Rendons hommage aux propositions de rectification du latin : Henderson (1881), 
Gasté (1890), Rosa (1892), Cortone (1894), Beermans (1895), Isly (1901), Froehlich 
(1902), Peano (1903). 

D'autres voulurent simplifier le grec (Boltze, 1888), ou l'anglais (Melvile Bell, 
1888) ; enfin quelques-uns songèrent à fondre deux langues vivantes en un seul 
idiome (Hoinix, 1889), Anglo-Franca) . 

(1) Pour documentation complète, voir l'Histoire 4e la langue universelle par L. Couturat et 
L. Leau. Hachette et C>«, 1903. 

5 



-54- 

Concernant la création d'une langue entièrement édifiée par le génie humain, 
deux tendances se peuvent noter. Celle qui apparaît en premier fut : le système a 
priori^ faisant « tablé rase » des connaissances acquises: On dénomme ces projets 
« langues philosophiques », parce que chacun des signes composant leurs mots, doit 
servir de symbole à une conception déterminée. C'est à ce genre de solution 
que Leibniz travailla; en ce sens parurent en 1664, VArs signorum de Delgarno; 
le Real Character and philoêophical language de Wilkins. 

Les systèmes les plus complets de langue philoiophigue furent au xix* siècle : 
La Langue universelle de Letellier; le Solrésol, de Sudre; le Chabé, do Tin- 
génieur Maldant; et, enfin, le Spokily du D' Nicolas. 

Mais la véritable voie pratique où, sauf les premières propositions de Nie- 
thammer (1808) et de Schipfer (1839) , les chercheurs ne s'engagèrent que dans la 
seconde moitié du xix* siècle, fut la création d'un idiome artificiel empruntant ses 
principaux éléments aux langages vivants tout en corrigeant les imperfections 
et les anomalies de ces langues nationales, les seules véritablement artificielles, 
— puisque non édifiées par le raisonnement. 

Les propositions théoriqueê furent très nombreuses ; depuis la première grammaire 
publiée par L. de Rudelle en 1859, jusqu'à la Iqngue catholique de Liptay 
(1896). Mais, sauf erreur, les méthodes offrant à la fois une grammaire et un voca- 
bulaire suffisamment nourrri sont les œuvres de : 

Cesare Mereqgi {Blaïa Zimendal, Payie, 1878); Schleyer {Volapuk, Cons- 
tance 1881) ; Steiner {Pasilingua^ Nçuvied, 1885) ; D' Samenhoff {Eêperanto, 
Varsovie, 1887); G. Bauer (Spelin^ Agram, 1888) ; J. Lott (Lingua internasional. 
Vienne, 1890) ; Léon Bollack (La Langue Bleue ou Bolak, Paris, 1899-1900) . 
Un groupe d'anciens volapukistes réunis sous le titre d'Akademi internacional 
de Linga unioersal a fait enfin paraître en 1902 un système intitulé VIdiom 
Neutral. 

Chacune de ces méthodes offre des avantages particuliers ; elles démontrent 
toutes que le problème de la langue seconde est non seulement solutionnable, 
mais encore bel et bien solutionne'. 

Il est permis d'énumérer ici les avantages apportés par le système de la liAiifi^e 
Bleue: 1» Langage édifié par le raisonnement et non par l'arbitraire ; 2» Alphabet 
le plus simple (19 lettres) ; 3* Spécialisation du travail d'un des signes de l'alphabet, 
simple coefficient grammatical ; 4« Réfection logique du plan de la grammaire, 
dont chaque partie du discours offre une physionomie spéciale; 5« Vocabulaire 
très concis; 6« Détermination instantanée de la racine des mots; 7* Phrases 
construites sur un même plan ; 8° Etablissement d'une règle dHntensitéy permet- 
tant l'expression des pensées avec un vocabulaire restreint ; d'où olartéf rigidité, 
précision, concision^ qualités fournissant un maximum de facilité dans I'acqui? 
siTiON d'un langage extranalional pratique. 



— 55 — 

QUELQUES OPINIONS SUR La Langue Bleue 



Parmi les marques d'approbation que Tauteur de la Langue Bleue a reçues 
au sujet de son travail, il est choisi quelques-uns des encourageants témoignages, 
émanant de personnalités connues. 

Cette énumération démontrera que la méthode proposée a été jugée digne d'in- 
térêt par un certain nombre de personnes compétentes. 

OplMlon de M. Emile Lbvasseur, membre de l'Institut, professeur au Collège 
de France : 

« Vous avez fait un effort considérable pour créer une langue nouvelle et logique. » 
OplMlon de M. René Guil, homme de lettres : 

« J'ai été très intéressé par votre essai où je trouve un paint de départ logique, des combi- 
« naisons très simples vers un résultat qui me parait évident, t 

Opinion de M. Jacques Novicow d'Odessa, auteur de nombreux ouvrages de 
sociologie : 

a L'idée de fixer le sens du mot par son aspect me parait fort ingénieuse et des plus réussies... 
« Je le répète encore, je trouve la Langue Bleue fort ingénieuse. » 

Opinion de M. G. Dottin, professeur à l'Université de Rennes : 

ce Je tiens à vous féliciter de l'ingéniosité et Je la simplicité de votre système. » 

Opinion de Verner von Heidbnstamm, littérateur, Djursholms (Suède) : 
« Je vous remercie mille fois de l'envoi de votre œuvre exlraordinairement intéressante. » 

Opinion de M. Joseph Turquan, publiciste : 

« Votre livre me parait au premier coup d'œil extrêmement ingénieux, d'une logique simple et 
a facilement assimilable. »■ 

Opinion de M. O. Donner, professeur à l'Université d'Helsingfords (Finlande)*: 

« La rigoureuse conséquence avec laquelle vous avez mené à bout votre système me pafâlt 
« être la plus caractéristique en comparaison des essais précédents. » 

Opinions de MM. J. et H. Rosny, hommes de lettres : 

«r Je considère cette tentative linguistique comme très intéressante, très intelligente. » 

Opinion de M. Elib Reclus, Bruxelles: 

« Vous m'avez persuadé de la praticabilité d'une langue internationale. » 

Aussi élogieux que soient ces témoignages, les suivants, qui procèdent par voie de 
comparaison, pourront sembler encore plus probants ; car, c'est à la suite d'une étude 
approfondie entre diverses propositions qu'ils ont été exprimés. 

Opinion de M. Raoul de la Grasserie, publiciste, membre de la Société de 
Sociologie, auteur d'une monographie « Des principes et des conditions d*une 
langue internationale »: 

a L'un des pHncipes essentiels est do ne pas chercher à obtenir la perfection linguistique, 
u surtout en remontant le cours de révolution, et en retournant de Tanalytisme au synthétisme. 
« GAtte condition n'a pas été observée par le Yolapuk. . . Une autre consiste à choisir les racines 
« du vocabulaire. . . de manière k n'Affaroucber aucun chauvinisme, elle n'a pas été observée 
« par l'auteur de V Espéranto, Aujoufd'hui apparaît la Langue Bleue. Elle nous semble avoir 



— 56 — 

c une importance particulière en ce qu'elle forme un instrument simple de langage, réduisant 
a la {craramaire au minimum ot respectant résolution dans le sens analytique, lequel s'impose... 
« Cet essai est digne d'attirer l'attention aussi bien des savants que des hommes pratiques ; il 
« contient des principes nouveaux, importants. » 

Opinion de M. J. de Hoon, professeur à Gand (Belgique): 

« Il est incontestable que le Bolak a de grands avantages sur tous les systèmes de langues 
« artificiels et en particulier sur VEsperanto. » 

Opinion de M. le D*" Moreau, professeur à la Faculté de médecine d'Alger: 

« C'est aujourd'hui VEsperanio qui paraît avoir la vogue. Pourquoi ? Est-ce pour sa perfection ? 
« Il me paraît très inférieur à la Langue Bleoe. » 

Opinion de M. C. T. Strauss de New- York, actuellement à Mexico: 

« La question de la langue internationale m*a passionné ! Il y a plus de vingt ans, j'ai reçu 
« de l'auteur du Vo^apuk le titre de a Yolapukatidel v ; ayant découvert les erreurs de ce sys- 
« tème, je suis devenu partisan du Spelin dont j*ai publié une courte grammaire k New-Tork et 
n suis arrivé à connaître le Bolak, paru depuis. Je considère votre méthode comme supérieure 
a à toutes les autres, bien qu'elle ne soit pas complètement parfaite, mais elle peut âtre rendue 
« parfaite sans changement radical dans la méthode. » 

Opinion de M. John Birkby, professeur à Londres: 

« J'ai examiné votre volume ; j'ai eu auparavant aussi des livres d'Experanto, de Yolapuk^ 
« (i*ldiom neutral^ etc. Aucune langue ne m'a semblé nnssl pratliiae que la Langue Bleue. 
« Les bases sur lesquelles elle repose lui assurent une priorité incontestable. » 

Opinion de M. le D' O. Knuth, professeur à Steglitz- Berlin, un des membres de 
l'ancienne académie volapukiste : 

« Si vous voulez connaître le jugement que je porte sur vos propositions grammaticales, je ne 
« vous dis que ceci: les projets de Schleyer {Volapuk) et de Samenhoff {Espéranto) ont été des 
« inventions géniales et presque parfaites, mais la Langue Bleue leur est supérieure par la sim- 
« plicité et la logique, ce n'est que le vocabulaire qui me semble ici et là, quelque peu défectueux... 
« L'idiome neutral, sorte de volapuk m'a été envoyé, je préfère cependant votre système. » 

* Les extraits autorisés ci-dessus mentionnés permettent à Tauteur de la Langrue 
Bleue de déclarer que son œuvre est une solution complète du grave problème 
de la langue seconde et que sa méthode peut servir, tout au moins aussi bien 
que n'importe quel autre système, comme instrument d'inter-compréhension entre 
hommes de nationalités différentes. 

On voit que diverses propositions sont soumises au public. Il ne feut pas que la 
situation de la ** Babel " des langues citante» se reproduise devant la civilisation 
pour la future langue seconde^ unique langage étranger, que les hommes auront 
à connaître en sus et à coté de leur idiome maternel. 

Il est indispensable qu'une autorité juge en dernier ressort après étude compa- 
rative des ouvrages traitant d'un langage artificiel, extranational. 

Cette juridiction existe ; en 1900 fut créée la délégation pour l'adoption d'une 
LANGUE AUXILIAIRE INTERNATIONALE (Siège à Paris, 6, ruc Vaviu). 

Tout homme devra s'incliner devant son arrêt. L'auteur de la langue bleue avait 
offert en toute propriété à la " Délégation " (qui n'a pas accepté), l'ensemble de ses 
travaux en s'engageant à ne lui demander aucune récompense d'aucune espèce. 

Si ses matériaux, soigneusement amassés, peuvent servir en tout ou en partie 
à rédiflcation de la langue seconde que la civilisation va bientôt adopter, l'auteur 
de la LANGUE bleue sera légitimement fier d'avoir contribué à l'avènement d'un 
organe neutre entre les hommes. Grâce à la compréhension établie, cet idiome 
second fera naître, en effet, chez les civilisés des sentiments de parfaite harmonie, 
de solidarité et de concorde à l'égard de leurs « frères en humanité » . 



Imp. PAUL Dtl'ONT, 4, rue du Booloi. — Paris, !•' Arr«. — 53 5.1904 (Cl ) 



r 



PROPAGANDE de LA LANGUE BLEUE 



Pour aider à la diffusion de la Langue Bleue, langage extranakional 
pratique^ l'auteur fait appel aux hommes de « bonne volonté ». 

Un « comité de patronage » étant nécessaire à toute-œuvre naissante, 
Tauteur a pris la liberté 4'adresser ses livres théoriques à six mille hautes - 
sommités du monde entier, en les priant de bien vouloir àcéepter de 
devenir les protecteurs de la. Langue Bleue. ^ _ 

Le même titre^ appartiendra à tout acquére\ir.du Livre 1, ^il le désire. 

Toute personne adressant à l'auteur un subside quelconq^ue pour lui 
venir en aide dans la propagation du nouvel idiome deviendra donateur. 

Seront également donateu;isj tous ceux qui auront recruté au moins 
douze adhérents; ils auront donné Jeur temps à l'œuvre commune. 

Enfin, le titrée. d'ADHÉRENT sera dévolii^ iout souscripteur diû Livre 4 de 
la LjANGUE Bleue: Méthode et Dictionnaire (prix : 5 franco). 

Cette souscription donnera à chaque adhérent le droit à Tinscription 
sur une liste de ses nom, prénoms, dojnicile et profession. 

En effet, une Liste oénérale des protecteurs, donateurs et adhérents 
sera dressée et envoyée gratuitement sa chacun d'eux, de manière qu'ils 
puissent taire usage de la Langue Bleue d'une façon efficace.. 

Au point de vue utilitair;e, le programme du langage proposé est assez 
intéressant pour que chacun travaille à sa réalisation : ^ 

Donner à tous la possibilité de rece\^r des nouvelles du monde entier 
et de^ les comprendre sans traducteur. 

Donner à tous la^possibilité de parcourir le nvende entier et àe se faire 
comprendre sans interprète» • j 

Et un idéal plus ttol>i^ encore peut-^tre atteint, grâce à Tavénernent 
"d'un langage extranational qui, tout en laissant subsister V idiome rkater" 
nel de chacun, deviendrait l'unique langu^étrangère commune à tous. 

Comment ne p^ saisir, en effet, q^ue, de cette facilité de compréhension^ 
entre individus de nationalités différentes, naîtra iPqrcément une sainte 
communion de pensées et qu'un profond af^aisemént d^s les relations 
entre peuples résultei^a fatalement de cet état d'âme. 
I Aussi, tous ceux qui prévoient que de nombreuses causes de dissenti- 
ment peuvent être ainsi dissipées, tous ceux qui rêvent d'un meilleur ave- 
nir pour la race humaine, doivent-ils prêter assistance à cette oâuvre do 
concorde. -^ ^ ^ . 

En m*apportant leur concours, tous les hommes animées de ces géné- 
reusespensées contribueront aux progrès de la paix et de Funivôrselle 
harmonie AD MAJOREE Hl/MANITATIS GLORIAM, 
Allons vers ia fratei^nité, par Tidiome extranational, par le langage 

couleur du ciel, pjir la Langue Bleue l 

'^ > ■ • . . ■ / \ - , 

ÉDITIONS DE LA^ LAN<KJE BLEUE ^ 

VOIR AU VERSO DU FRONTISPICE la liste des ouvrages parus. 

Aux membres du corps enseignant ainsi qu'aux élèves de toutes caté" 
gorieSf il esH accordée une réduction de 40 0/0 sur les prix marqués, sur 
demande de livres faite directement à l'adresse suivante: _ 

BOLAK I);[TORT — Malakof Rov, 147 — Paris [Parfi, ^^ 



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