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FROH THE BEQtTEST OF
JOHN HARVEY TREAT
OF LAWRENCE, MASS.
CLASS OF 1«62
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L'AMI DlftÀ RELIGION 7;)
ET Dû ROI; :'^-^-^
JOURNAL ECCLÉSPASTIQUE, -^.-!!>*
POLITIQUE ET LITTÉRAIRE.
yidete ne quis vos decfpiat pèr philosophiam
et inancm faUnciam. Coloss. II , 8.
Prenez gajride Cfé''on ne vous sëtluise par leji faux
.raisQDiieraenç d^unu vaine philosophie.
AnHALES CATHOLIQUES.
m' - • . . • '■ ■ '
TOME TRENTE-UNIÈME.
Chaifue vol. 7 fratics et 8 francs franc de port.
• fc .J
A P A RI S,
Chez Adrien Lb Clere, Imprimeur de N. S. P. le PAPE «t dç
M«'. rArchcréque de Paris, quai des Augustins ^ n». 35.
H. DCCG. XXII.
Bwatd Oell08* UtomT
j«.ei4.jwiTABLE
TrestfoiiA
DU TRENTE-UNIÈME VOLUME.
JtjtBLE de Vence. Pages i et aSS
Z,e Déisme ràfiué par lui-même j par Dernier. 3
Conversions. 4, io6, 167, 233 et 277
Mort de M. Blanche. 6
Mofl de 1V1. l'évéque de Ifiantes. 8
Notice sur TabLé Âloz/î. i3
Sur les ëtablisseiuens des catholiques en Angleterre. 17
Mandemens des évéques» 21, 36, 55, 86, i5i, 166,
i85el3i3
^Œuvres de charrité à Paris* 22
Notice sur Volfius, ëvéque constitutionnel. 23
Missions en provinces. 24,72, 87,88, 119, 167, 168, i85y
217, 248 , 25 1 , 26Ô , 288 , 3 1 4 et 347
Notices sur Thomas Elie ^t l'abbé f iemarié. 24 et 168
Lettre du Père Antoniniiiu prince de Hohenlohe. 26
Héflexions sur les Réot^alions de l'ahbé Baslon. . 3 1
OEuyres complétée dç ^ainl François de Sales, 3^.- livrai-^
mih .33
Manuel d^une Mère chrétienne, 34
De rétat actuel des catholiques de Genève. 4^
Sur l'affaire de M. Douglas^Loveday. 4^1 i4' 9 ^3' et 319
Lettres apologétiques de M, Gaschet, 49
Communion de militaires. 52 , 265 , 296 , 3 14 9 327, 346 «
364 et 365
Sur la mission à Paris. 52, 70, 84» io3, 1049 io5, 116,
i34>i36, 147, i83, 196, 197, 198, 2i3, 229,
248, 277, 270, 295, 3o8, 325, 327, 34a et 373
Notice sur l'abbë G rou. 65
Lettre pastorale de Tévêque de Metz. 73
Sur une circulaire xlu consistoire de Berne. 74
Catéchisme dogmatique el moral; par M. Couturier. oi
Nouveaux Justes dans les conditions ordinaires de la société;
par Tabbé Garron. 82
(
5 ^
j
KoUce sur Fabbë de Grimouville. Poge 89
Amwaire ecclésiasiiquè de Savhh pour 18 sa, gb
Les Marijrs , poème. gS
Siir les nouvelles éditions du Dictionnairehiêiorique de Feller.
97
Mort de M. Tévêque d'Amiens. lôjTet 117
Notice sur M. Séguier. 106
Discours et chanson de M. de Mârcellus. 112
Nouvelles Instructions familières de M . Bonnardel. 1 1 S
Rwueiljde conversions remarquables de protestons. 1 14
Conférences de M. l'abbé Frayssinoas. 117, 14^» ai3, 295,
310,327 et 364
Missions pour les colonies. 118
Réflexions critiques sur l'Essai philosophique sur les Proba-
bililés. 122
De l'argent envoyé à Rome pour les affaires ecclésiastiques.
129
OËu vre d u Bon^Pasteu r. i 5o
Réclamation du clergé d'Ecosse au gouvernement françois.
l52
Notice sur l'abbé Cossar t. i58
Sur des faits et des écrits relatifs à l'église d'Allemagne. 161
Encjrclopédie ecclésiastique; V Ami de V Italie, 169
Discours de M. de Bonald sur les journaut. 170
Dictionnaire unù^ersel des Sciences ectMfiasU'ques, ' i^6
Instruction ^storale de M. 4'4véque de Troues sur l'éduca^
tîon chrétienne. j^
Discours de M. l'abbé Fayet. 184
Notice sur Benoît Guiilet. * '^''' 186
Journal de la J^ie de M"', la duchesse ^Orléans, douairière.
Le Propre de V Oraison; la Science de r Oraison mentale. 1 93
Détails sur la journée du i août 17g a. iq4
Discours de M. l'évêque de Troyes. igo
Condamnation à Rome de M. Verheylewegen. 202
Libéralités du général comte de Boigne. 2o3
La yérité sur renseignement mutuel, -*2o8 et 237
Sur la Mission de la Louisiane. 300
Assemblée de charité pour les victimes de la révolution. 21 5
Mission militaire à Versailles. 21 7 et 23o
Relation de deux guérisons extraordinaires opérées à Metz.
2l3
(4)
Notice sur le Pcre Anlonin. Poge 2a3
Condamnation de plosieurs Ouvrantes à Rome. 2^7
Sur les affaires ecciesiastiques des Pay»*Ba8. 233
Apologie de F Institut des Jésuites, 288
Du Rétablissement des églises en France, 241
Mort de M. Glory. 24<J
Méditations pour hs Prêires aidant et après la Mêsse. aSb
Sur les Jésuites d'Espagne. 257
S^r la suppression du Catholique de Mayence. 267
Bref de Pie VII au prince Frédéric de Hesse-Darmstadt. i^i
OEuvPès de Fénélon avec des pièces inédites. 273
Visite de révécjue de Bayonne. 279
Publication de VOrdo par M. Morel. 200
Disc<Yurs de M. Tabbé Frayssitwus sur les missions. 289
Sur les exemples de piété qu'on trouve à Paris. 293
Lettres écrites de TVurtzbourg. 297
Discussions entre les catholiques des Etats-llnis. 2<p
police et Eloge historique de M* Dubouig, évéque de Hi-^
moge$. 38, 69» 3o3 et 369
Notice sur M. le cardinal Fontana. 32 1
Noms des présidens des collèges électoraux. 334
Rétablîsfement de révéch'é d'Annecy. 347
I^jtre de M. Frédéric Fuchs. 348
Théologie morale de Liguori. 35 1
Votes des.conseils-généraui^ dedépai^tement* 353
Bibliothèque chrë^ieutte k Oremhte. 374
Mort de Ferdinand Panieri^ 3^9
Notice sur le Zodiaque de Denderah^ 383
«Sur les Annales des constitutionnels. 385
Molion de M. Catioing pour les p^irs catholiques anglois. 396
fjcftres de M. de Saint- Martin, ^01
Souscription pour 1« terre sainte. 4^
Béiractation d'un consUlutionnei. 410
Fin de la Table du trerUe^unième volume*
{Mrreredi i3 février i8àa.) (N". 7^4.)
L'AMI DE LA RFL^^Î^ÔN
ET DU K^t\^HTf
Sainte Bible , en latin et en français , avec d&i notes
littérales, critiqims et historiques , des Pr^acés et
des Dissertations, y*. livrakoD (i)* ' ; * '
iious clevons nous borner A décrire Jeà volumes de
eétt* édition à mesure qu^ls paroîssèiii. La liinmispn
que nous annonçons se compose des voliimbç aH et
Xm. Le premier 9 outre le fivi'é de VEcdesiastiqWs
i^^feme une Préface sur ce livre, cîn<j Dissertations^
et trou morceaux d'hîsloire* La Préface, àhr\X le fond
est de dom Galmet,. donne une analyse de ce, lm*e, et
des réflexions sur so9 auteur^ sur le temj^s qù il a été
écrit, sur ses différentes versions, et su^r les instructionâ
et les mystères qui y sont renfermés. Le^ cinq Disser-
tations traitent des uabillcmcnsde^ au cîeiis Hébreux,
de leurs repas, de letlr médecine, dé leurs funérailles^
et du 5*. âge dii monde. Les quatre ■bremîêres offrent
une réunion de recherches sur des objets de eiiriosité.
La Dissertation sur le 5*. âge du monde est de ftondet,
(i) On 80U9cnt k Paris, chez Méquignoii fils aîn^,, ch^^
Méqaîçfion junior, et chez Adr. Le Clere, au hureaù de ce ,
jouniai; prix, pour les souscripteurs, 6 fr. chaque volume,
et 8 fr. franc de porl. '
Tome XXX L VAmx de la IMig . a du Iloi. A
,. .. / .('20 ._ ■.. - ■ ,•- ,
çt n'apprend pas gratid'chose ^ maïs elle est assez courte*
EBe^^st suivie de trois morceauxd'iâstoirej jSôJ^lfc,
t^'ii^'SSfetoïreaferégée du royanme d'Israël de Juda j
^ itellige
récisôixissement des prophéties, et il y considéroit,
f>rlncipaleme]»t di|/s»^4 deux premiers^ l'état 4^ la.re-
igion. Rondet n'a point trouvé le troisième abrégé su f-
fi^*>*y^.it^*|EHiit une dernière partie sur l'histoire
romaine, j5$qu*â la chute de l'empire en Occident. Je
n'osioroi^déci^dei? si cette addition étoitbiennécessaiire;
nçiaii^ elie éloit 'dans l'éditfoiï pVéc^denté, et on n'a pas
voulu la supprimer dans celle-ci, de pmir que cette
même édition ne parût moins complète. Rondet avou<{
d'ailleurs avec .bonne fqi que dans son travail il a^bead-
coup profité du Discours de Bossuet sur T Histoire Mni^
>^er^?/ie., et dés écrits de Rollin, .
Le XÎII*. volume renferme, outre les prophétijes
d'Isaïe , .;^ept préfaces ou. Dissertations f savoir, ujae
Préface gè^rale.sur les. prophéties, quiest. de dom
Calmât,, une I)ij5sertation sur Jes prophète^, une Pré-
face 4ur UpïCj unQ. Dissertîitiou 4^^ R<m4et ^ur J|es65
ans dont IJ est parJé au chapitre yiird1[5aïe,.une autre
Disserïatiou de dapi Galmet sijr ces paroles: du pro-
phète : Une Fierge conce^^ra et enfantpr^ un fits , et il
sera appelé Emmanuel^ une autre Dissertation, qui
est en partie de dom Calmet et en partie de Rondet,
sur Tambapsado dont il çst parlé au chapitre xvni
dlsaïe; et enfin une dernière Ûissertation sur ces pa-
roles d'Jsaïe en parlant de Notre Seîgueiu* : JV(m..est
species ei neque décor.,... chapitre lui, , . ,
Ces Dissertations offrent plus ou moins d'intérêt^ et
traitent de sujets ({ni ont plus d'uue fois excixé les cem-
meotateurs* l,e firgo côncipiet, enlr'autres, a donné
lieu à de sa^utese^plications, soit de la pairt dès anciens
(5)
Pères^ ^ôit de ia part deà iatexprèfô» moâémès. Mais
k pièce k pluâ immortalité de ces volumes est la Z^w-
sêrtation sur les Prophètes, pour sentir d'introduction à
t intelligence des Prophéties. Bondét en couçut ie pla»
d'après 'cdfeidu Père Houbigant^ auquel il à emprunté
' lieaucoup de- cbose»; mais il aiiBoncë qu^ii y suit plus
ipairticulièremeiit saint Jérôme. Cette Dissertation , qui
tapposé beaucoup de connoissances' et de critique, :est
fort éteiîdue , et forme i5o pages în-8*'. : nous nous
, proposions d'en citer ici la conclusion, pour montrer
•dans quel esprit elle est rédigée,, et queHe en peut être
Futilité 3 tnaisrnoiis avons été contraint par rabondance
des matlèi'es de supprimer te morceau.
.Xè Déisme réfuté par lui-même , on Examen en forme
de lettres , des principes d'incrédulité répandus dans
les divers ouvrages de Rousseau ,• par rabbé Bergier.
. 6*. éduion„(i).
' Le Déiéme réJuté pàrtui-méme passe , avec raison ,
Îoùr un deig meilleurs ouvrages de l'abbé ^Bergier.
auteur le 'fit pàilroître en 1^766 6^1766,' c'eÀr-à-^dii-e,
dans le temp$ où reng^ouement pouï* les livres de Rous-
seau étoit le plus fort. Il y a douze lettrés eh tout ,
qui traitent de la, révélation, de sa possibilité, de sa
'nécessitfê, de son existence,, de sts pi^uves, des ob-
yections qû'oi» lui oppose, de la tolérance, de là créa-
tion et de là cUute de l'homme, du plan d'éducation
•proposé dans Y Emile j dé l'accord du christianisme
* avet: la politique, deà miracles, etc. La dernière let-
tre est du 25 janvier ï 7615. - *
, (i) 2 yoJ. ip-ia; «prix, 3 fr. 76 ç. el 5 fr, franc. ^e pprt,
A Paris, che» Méqnignon junior je| chez Ad r. Le Çlere,.«u
• buread d^ CQ journal.
. A 2
(4 )
Bergier se montre sur tôu& ces points ausat modéré
dftns la iHscussioh qu'exact et soliae pour la doctrine,
S'il na pas le style Lrillant et la veive entraînante de
son adversaire, il compense, ces avantages-, souvent
tronipeups > pur une marche méthadique et Taisoniiée*
Nonftuniun exfulgore, sed ex fiano dare liœem cogi^
fat. Il démêle les sdphisYnes, il pelève>les erreur», etles
în conséquences, il dissipé les nuages ; il estsimple^t
clair, il va dirait an but. C'est une lecture faite pour
les hommes réflé>chis, et qui veulent en pareille ma-
tière des argumens et des preuves, et non pas de l'ima-
ginalioii et d<?s saillies 5 celles-ci détournent en effet
trop souvent du chemin dfe la vérité.
La réimpression de cet ouvrage convient aux cir-
constances,* et j'è sais gré aux éditeurs qui opposent ces
sortes d'antidotes à tant d'entreprises conçues dans dés
vues ç.outpîre^, et qui tendent à déraciner la religion
du fond des coeurs. Puisse la jeunesse apprendre dans
ce livre de Bergier, et dans les écrits des autres apo-
logistes de la reJigion qu'on a reproduits de nos jours ;
apprendre, dis-je, à connoître le cbristiâpisme teji
quil est, et à se défier àe^ tableaU^c qu'en traitent des
)»lum(is Irop ^nsp*Hites et trop fa||ieu»e9 1 -
<si^^'9^r-<f^if>^S>^
NOUVELLES ECCLÉSIASTIQUES. . .
Rome. Une conversion éclatante vien'^ d'avoir lien ; le 1 7 <!\5-
cembre de l'année dernière, afrivà dans cette viîleOMuan Aga»
ancien général mahométan , né en Candie , et âgé èé^oani ;
il manifesta , lai et sa suile, le désir d'abjurer rAkoran^ et
de recevoir le bapteipe.^ Après avoir passé plusieurs jours dans
le couvent des Pères Conventuels, près j a basilique des XII
Apôtres 9 après avoir édifié les' religieux par sa ferme réso-
lution , et assisté à toutes les ^ instructions qui conviennent à
un catéchumène , il a reçu le baptême dans la même ^'lise,
le 25 janvier, jbur dé la Cèle de la Conversion de saint Paul.
M. le cardinal Galeffi, cvêque d'Albano > lui a administré ce
(5)
sacrement, Ta confirma , et lui a donné luicommunion. L'in*
fant don Clia ries- Louis , iUs Je la ducbessede Lucques, a été
«on parrain , et lui a donné l^s noms de CharIe&4A>uis-P(i«l*
Hercales-Josèph-Mane.- La duchesfiç de Lucques aâsi«(ok à
la cérémonie, ainsi que beaucoup de personnes de di$Ûncli9!l>
et chacun admiroit< la. généreuse démarciie du nouveau con-
verti. Son cousin , issu de germaiii , ei les gens de sa maison ,
qui paroissent dans les.méme& senti mens,, n'ayant p^s encore
filé tnoùvés assez disposés , suivent des itistructious dans la
maison des convertis, et recevront je baptême plus tard.
— L'auteur anonyme de Topuscji^le intitulé: Morale etReU"
gion des Carbonari, publié à Aquila, en 1820, étant reqtré
en ]tti*nxême , a abjuré devant le tribunal de la péniteucerie à
Rome les niaxiioes anti^catUoliques de cet Opuscule., prin^
/«paiement ce qui y est dit du. célibat ccclésiaslique et àe.lsk
.profession religieuse, et toute proposition qui ne seroit pas
conforme aux dogmes et à la discipline de l'Eglise.
— L'Académie de la Religion catholique a réélu . se»
principaux oiliciers. M. Bertazzoli, archevêque d'Ëdesse et
aumônier de S. S., a étécon6rmé, pour un nouveau IrUin^
niurn, dans la charge de président. Le secrétaire est le Père
Joseph-Macie Mazzetti , assistant-général dès Carme». Lé'A.ca*^
dën^ie a »^u6si élu SOS; promoteurs et censeurs.
^- lie jeudi 1,7 jjmy ler , mourut dans celle capilale , à l'âge
de 67 ans» M. Caiixte Marini, de Pesa ro, prélatde ta maison
de S. S, , préfet des arcbives du Yaticap ^ consulteur des rits
et chanoine de Saint* Jean -de-La tran. Versé dans la connois»
sance des monumensde l'antiquité , il aycHt accompagné dans
sa nonciature le savant cardinal Garampi, ayoit consulté des
aiGçli^ves.et des biblioibçç|Mes, et y ayoit fait ^ne ample pro-
vision de documens précieux. Parmi ^^b Opuscules , il y en a
rni €ui:ieux sur l'évêché de Pcsaro ; il laisse sa bibliotlièque
à sa patrie.
— On a rouyert , à Modène , le colley des Jésuites dans
leur ancieii couvent de Saiut-Bartbélemi.
— r II y .a à peine un mois que les Jésuites ont recommencé
leurs exercices à Nap|e$ , et déjà l'on peut prévoir les résul*-
tats de. leur zèle pour le bon ardre et Tinstruction. Dès le
premier ^ur de 1 ouverture de leurs écoles, la jeunesse s'y
est portée avicc tant d em|)ie&semeut que les salies se sont
trouvées trop, pelïles, el la grande église du nouveau Jé.su*.
peut à |)€{iie contenir U fouk qui s'y presse \ê dimainclie po«fr
enlendrePexplication du Catëcnisine-. -
PÀitiS: Nous n'avons pas bieSoin de rappeler k nos lecteurs
qui^ le jour même oii nous sotuoies est Fanniversaire d'un
criftte déplorable, et que cette circonstance nout invite k re*
doublet* nos, prières' pour une auguste victime , pour sa royale
famtilie , et pour toute la France , que des insensés voudroieni
entraîner encore dans Tabîttie de» révolutions.
r^M. l'abbé deCfaabrillant, aumônier de quartier de S. M. ^
ayant demandé et obtenu sa retraite ^ a été remplacé- par
M. V'abbé de S^mand, chanoine et gràad-vicaire lioi^oraire
de Tours, r
—•On nous demande coinbieo il y a d'ecclésîastiqueswôm-
més k des évéofiés, en 1817, et qui n'ont point encore été
institués y ou mis en possession. Ils sont au nombre de^utn^y
savoir : MM. de Pons, nommé à Moulins ; de La Châtre^
nommé à fieauvais; de Sagey, nommé à Saint-Claude; de
Cbabons, nommé au Puy j du Perrier, nommé à Tuïles; de
La Lande, nommé à Rodez; de Guërines, nomn^ à Cas^
très ; de Neirac , tiommé ^ Tarbes ; de Morlhon , nommé à
Careassonne'; de Saunhac, nommé à Perpignan; de Pins,
nommé à Béziers; de fieauregard, nommé h Montauban ; de
Mazenod, nomtné à Marseilfe; de Kichery, nommé à Fr^us^
«t Mdii»! noi^omé à yiVÏers. Les autrefii$^n^ nio^,.ou .oÂl
été transférés^è d^autire^^iéges; Nous n'avons pas fait entrer
dans cette liste M; Tévéque de Careassonne, transféré, éà
1817, k Anch, et M. Févêqu» de Bayent , transfiiré , à li
Même époque , à Alby ; oii dit que ces prélats ont témoigne
}e désir de rester dans lenrs prediiers sièges.
-^ Nous citidns; dans on da no» derniers nuniéros ,'des eiteifl^
pies effrayans de morts subites. Nous pouvons opposer à cèS
récits affligeans l'exemple de la mort la plus paisible et la pluf
douce. Un jeune prêtre est. mort, le 10 janvier dernier, à
Paris, dans les C|entimens de la résignation ht ptus parfaite ,
et de la piété la plus tendre. M. Micfael-Nicotas Blanche étoit
de^is long-teiups d'une siernlé \d^Ucâte , et a voit même é^é
forcé J>ar cette circonstance de sortir du' séminaire avant, le
tsemps. Il avoit été ordonné' prêtre aux Quatre -Temps de
septembre dernier, et attache à la paroisse de Bonne^Nofir-
vellé, oii il n*a prescpie fait que se. montrer. Erappé d'une m^"
ladie incurable, il est descendu lentement au tlbmbeau^ Il dit
<7)
«BCC[Ke lu Bieciis la '^iil» de là fiê^e de sainte Gei^èvi^ifé.; d««
pais il 'n'en lent nl'usla force , «t jhnévenoît ^bt ^uëTi^tèki'-
A-e; encore 'falloû*rI' toute' ^a piélif poéff triottipHèf- de isà
débilite progressive. > t}a€vs les dern iérs jbiirs , il c^'friittutiià
deux fois en viatique , ni ne cessa ifedinraôn Bn0^iaJlre~iqoe
)e jdipianche q^ui précéda sa liiort. Qa «derintr passag^'fwbit
perdur.pour li^i toutes ses horreurs. Il vùuloit ioojbars iju'on
lui parlât de t^ieù^ et ses amis^erelevoîe^ pour lut. teadre
ce 6oii;<>ffice. Peu d'heures avant sa^OHM-t^ îKdevandd (fa'oîr
le n^jt sur iir| ma|eJas par terré, et là à'^ebditlcr^ecnier soo»
pir, tei^antdans ses mains un morcead.de'Ur>rnne«rotx-, dt
porlaiit sur sa figure rt&pression d'un x:af me paffatl. Sa mei^è
êJlç-méme., témoin de ce specAacIe^ s'élevoit par ia^foi aii^
dessus des Sentiment de la r^aturé,' et, en aevojabtHirr»»
cber cet enfant si cher ^ poKMr l'éducation duquel d)e khraH
fait tant de sacrifices, elle oublioit sa ^u leur pour né aengèr
quVu bonheur de Son fils. Ainsi s'est éteint, k I âge ^e a5 ara^
un jeune ^ccléstàsiique estimable. pas sa piété, sa* doticeitr«t
son heureux caractère^ et dont la »or| a véritabkna^it *êté<,
.précie)ise devant Qiçu et les hommes. •' t ^ <t k
-r^ Parmi les loyaux députés qui se.Éaèntrent lée dignesin^
tjB'ri^irëitesdu Voçu dM peuplées, et qui espèrent à renéfcè nntM
légi^^Ûon le caracHiero religieuxqu'o* s W. attaché ,ipHid||r||^e
|>res de trente ans , a lui ravir, il fautt!onapterMr: »il3Mçlit<éd^vAm»
jbieres ^dép^^^^ du Puy dtt Etône^ qw avclt uropoj^xiABsi I»
^ance* clti 3o fanviet^ dernier d'àjonter dans le p^*o|eitfeHài#^r
la répression des délits de la presse iin améndemen^t poria^t
^ue }è« 'signés publics, de la relif;tl[>n s^roient assjo^iié« a.4&
jiignes de i'autofité royale , et que les outrages faiu 9^x .i»<Hi!i^t
aux autres seroient punis d'un emprisonnement etd'uae ai^f^^nde
âuî cirottroient selon la gravité du cas. Il nevcJçppa «oti^i^en-
ement'dahs la séance ou 3o janvier dernier^ .paais lei.ipmu}te-
qui remplit presque toute cette séance empêcha d^enteipdfe
rok^teur, et le décida mèine k retirer son^amendeiiieihlit ^'^P^
qu*iï ne te criif pas nécessaire., mais parce qii'il voulut éviter
vn nouveau su jet dé divisions ,^et pejit^tre uasçaoïtM^ ^^>^%
iiU\\\ à tant d'autres. Toutefois il a faiti|rtpritnf}r|pn.opimQO^»
afin qu^on lié se méprit pas sur ses intenti(>n^.Pa^ ce discotj|^f,
'M. André d'Aublères jpade le langage }e {^s ft^cbemeiit
<hréticn; il s^àfRtge du silence ou de la com|^licité dé ndlre
législation sur les blasphèmes et sur les insultes âiites eux sU
; (8)
gîtes dcht religion^ ci il fait des vœux pour qu'on rempUêae
unn heone auMÎ ôlonoante. M. André d'Aubières est maire
die Glerœohiy e( on peut féliciter cette ville d'avoir donné sa
confiance k un député si religieux et si sage.
' ^ — «Lé lendemaîii de la mort de M. l'évéque de Nantes , le
cbapitre a donné un Mandement pour mnonçer cet^ éyëne-
ment au diocèse, ordonner des prières » et pourvoir' à l\idmi^
inistr«tîotî , le siège vacant. Dans ce Mandeoient, lés inem^
Jbres dttf^apltre rappellent les vertus, la simjiiic^é él là
-bonté ^tt préUti Malgré sa mauvaise santé , il âvoit trouvé
le moyen de rendre de grands services A ia ville et au diocèse.
n acceléi^a l'arrivée des Sœurs <de la Charité, outrri lu infaî-
son des missionnaires de Saint-Françoîs-de^les, visita tut«>
même les missions , distribua de bona livres» procura dès Ye*
traites h son clergé , encouragée de pieuses congrégatiôin, et
idonna l'exemple du zèle et de la charité. Le ouipilrè a
sommé pour grands-vicaires MM. QiarleS-Metbutin Bodî^
■ier, et Frençois«-AIexandre Bascher, supérieur des missions
4ioGésuaes; M* Anjg^ebauU sera leur secrétaire. Le Mande^
meçt est stcné de MM, Delamare,. F. Bascher^ Gély, La^
• couture 9 BUv et J; M, Y. Bascher.. Le corps de M. Tévéque
A été expose daus une salle du palais , et le clergé s'y est jf^ndji
«pendant, trois jours jpour réciter des prières. £^ obsèques
itoîenllSxées^ettJeudi 7.
«»• ïjfiid nuiuon de S^urs dé Saint-Josepl^ vient d'ïêtre for-
niée àBAimilly, eu Savoie, par les soins de M. Simond , curé
et archijMvêtre , secondé par le conseil de la ville. Ils s^cû^
|Knent depujs deux ans de procurer un édifice et une dotation
«onvenebles. Le 16' janvier , deux StBurs de rétablissement
^ncipal de <3t^iitDérf sont arrivées par les ordres dç M. fair*
chevéque , êtùRt pris possession du local qui lèiir étoit des^
tiiié. Le dimanche ao , M. le chanoine et grahd*ylcaire Bel*
liet a prêché sur l^importance de l'éducation chrétienne y et,
te lenaemain , une iàesse du Saint-Esprit a été célébrée à fa
ÏaroisSé , ^ tia ma^ison^a été bénite en présence du clergé et
es autorités. L^école compte dé}à trois cents élèves , et la
ville attend des soins des deux Sœurs les plus heureux re&ul-
»jiets, sôît*]|our.Ptnstruction de la jeunesse^ soitjpour.Ie son^-
•flf^ttffpf^ pfttivm mdades. - • . .
(9)
NOUVELLES >OUTIQUS5« .
Paris. Ms'. le d.MC d-Angoidéiiie Tient d^eavoy^r, ii^oo fr. pour les
Incendiés d*ËguiUemont( Eure et Loir). - ;.
-—M.' le duc d'Aibufèra a présenté à Mc le duc (TAngouléme^ pro-
.tecteur de TAssociation pour ramélioration des prisons, àes modèles
des priscttis d^Angleterre et des autres pays.
— > MÀDAiu a entojé looo fr. à un père de famille, mùitre d*hôtel
garni, qui a rendu en plusieurs occasions des services à des royalistes
victimes de Ie6r dévonmént.
' —M. le lieutenant-général Gudîn est nommé commandant xle là
7^ divinon militaire, dont le chef-lieu est Grenoble.
— M. Suyernay-^Desarbres , négociant -, et membre àvn conseil-çé-
néral du départei^ent 4e la Lçire, «st nommé présideiit du ^ïollége
électoral de ce département, en reinplacement de M. Léon de Lévis,
^^i 0st malade, ^ ... '>'
> — On dit que la police a saisi quinze cents exemplaires du Bon Sens
■4iuciirê:Alesiet% chea un de^ commis de M. Touqnet, et une' autre
,qtt9litité« en feuil^., ' chez ub pcMiièr de' la^ rue des Marmonzets;
le Constitutionnel dément c0 bruit, an moins pour le conmiis'de
M. Tououet „ . "■ '.
— M. Mallevai, proyi^^^ du collège Louis-le-Grand, a rerais au
bureau de charité de rarrondissemetit 829 fr. , recveillb dans son éta-
Jbliflfement , pour les pauvres.
-— M. Uallé, un des médecins les plus distingués de cette capitale^
qui avoit subi, il y a (iucîi(ufi!t jours, Fopt'rallon de 1* f>i:etj>é , Cst
mort, le II, djBS suites lie cette opuraLion. ^ .
— » Des leïtres Je Pfeufe* ànnQnrcuf: ml^on a cwfaji; cryrt nouvel er
, ies. mêmes menées qu'il Breiit; W. générjil d'Ë^pinobt informé de ce.«;
maqccpvres, a ra^^^scnibl^^ , la nuit « le t3^. rt^gimftil de ligiif^ , » pro-
noncé un discours raiïitaire sur le dt^oùintot un Km , et a fatt arrêter
*le capitsqne B« Tout la régiment a jure de re^tCcr liJèk U Thonneur. }i
y a ordre d'arrêter iroîs oiïideM du ï3*. rt-giment ;; âaviïir , li^ymoml
etDelbaye, lieuten.Tn,«(5 G-imeïon , soiifl^itcuttîiianLî H lîijijix nilîtier*
en retraite ou en réforfue , four^^ cl Dupuy. Letir signalement a é\é
donné à La gendarmerie. Le préfet a éciît également pour l'exécution
des lois sur les passe-portç.
— Dans là nidt du 7 au 8 février, des, voleurs se sont introdîiit^dat)^
- les i'ipises de Qrandcamp et de Sâint>Sylvestre , canton de Lillebonnc
. f Seine-Inférieuro). Ils ont pour cela détaché de grosses pierres, et
, ).>ri«é les croisées. Ils ont ensùte «i^vé le» troitcs, et volé environ
75 fr. Ces ct^ès d'une eupi^itc sacrilège semblent^ se muHi))lier depuis
quelque teiiqp«.
— On avolt exagéré Une rixe qui a eu lieu à OrJéàns<^ il est yi^i
4]n*un sepf^nt françois s'ètoit permis des exf^ressions outrageantes eoil-
.tceSes Suisses» mais il a été arrêté. Le régiment françois n*a pas pris
( 10 ) ;
ff^irt It là querelle , et les Suisses de leur côté se sont conduits avec
prudence et modération. » ^
— On &t enfin parvenu, k Londres, à fermer la boutique" du
Iibraife Carlisîe, .«î oonQu par ton zèle a répandfè les ouvraee? con-
tre la religion. On a fait chez lui une saisie prur les amendes qu'il
a etieounJies , et qui^e motttpnt a 5oo liv. st. Tout a été enlevé , et la
porte a été close ;. cette boutique àvoit pour enseigné le Temple ffe Ut
Maison, ,'"'''
-r- Il paroit que lés finance^ de M. Jérôme Buonapartiç , qui prend
le tijbre de duc de Metvtfôrt, sont embarrassées, et que cet illustre^
personnage ne sait pa^ mieux conduire sa forfune que son royiuume. .
Sa femme , qui est une princesse de Wurtemberg , a réclamé des. se-
cours de Tempereur Alexandre , -qui lui a fait passer i5o»oop florins ,
«t lui 9 assuré une pension de 25,ooo floi;ins.
•»— Une note officielle , du a février^ adressée par la Porte-Otto,-
nane à lord Strangrèrt , ambassadoMv d'Angleterre à GopstantiaQpIjtf^
dîtcute.les points de contestation fatrcla prcraièt«de ceAcours'etl^^
Russie. Le grand-seigneur per&iste à ce qiii*on.lui rende les trUnsfugef^
il refuse d*ëvacûér la Vabchie et Li lilolda'rier oif d*eli rendre Tadini-
nistration à des princes, grec» ; il consent à^ la reconstruction des an-
etennes églises, et promet le libre exercice de ia religion chr^ie&ttev
ioomme par le passé. . * -..
CUAMBRC DES PAiR$. î
Le 8 février, M. le garde des sceaux, accompagné de MBÏ..€uVieV,
Jacquinot-Pampelune et Vatîmcsnil, a porté à la chambre le ptojet'
d« loi ,-adopté parla chawbf^' -des déjprutes ^ ifur les délits de- la i^esrà ;
. îl en aeiposé les motifs. Ç^-^projet ^-^té vet»yàfé à r«XaK|efrtlêé bo* >
réaux. ^ ^ >•''■ ' ' y' •■
Le 1 1, la chnnibre a di<%a^é dans les bureaux Ic^ projet dé loi sur !««
délits^ delà presse; s'étint ensuite réunie,- elle a nommé 'pourr>èx*-
miner une commission composée de MM. les conites ï^orftilis, Desèzc^
de' Castellane, de Laforest et de M. le marquis dH>rtillienr.>
CHAMBRE DES DEPUTES.
Le 8 février, M. Pardessus donne lecture d'un projet de loi ton-
cernant la police sanitaire. M. le président propose -de disc\Bter cette
loiaprès celle des journaux ; ce qui (^tnnt adopté , -on revient k cette
dernière. Mi Hnmoist-Cmité rejyroduit les objections déjà, p^posées, •
•etiil^taque surtout ^la dispoiiitioii qui donne aux ministres la censure ^
dont ils pourrMcnt abb^icr h Tépomie des. élections. M. de Villèle
montre, dans un long discours, que la charte garantit à tou» les Fr^iB-
çois le droit de publier leurs opioioas, et que 1» loi discutée n'y «4
pas contraire; elle né rétablit pa» la ceosure, noisq«t>lle accorde Tm-
fcoriiation à tous lés }ournAux déjà eziiUiis, dont k nombre est bien
juffisant) la suppredRion nc-<«cra pâSipvononcée.poni' ttûé faute, e^t
^otque sorte aooi<lciiteile , mais dai|s Je.eas où/un.c «dcccssion d'avù-'
des oiaiiife^teroit vu mauvais estait. Poiir ies.cûnrs royales, éiU.W
doit pas craindre l'abas du pouvoir <|u on leur <&onne^ puÎMfiie le gou- c
Teenemcnt conRerve toufiours le droit de faire reparoitre les journaux^
M. Labbey de Pompièves monte à.U tribune ; mais M/ Batine prétend
3oe les ministres ayant la parole à la chambre toutes les foia qii^ila Ift
eiiiandent, les men^res de la <d.TOite: doivent^ vçlonle n^glement,
succéder à'ce«r)L de la gauche. Ge« incident excite des .mouveni«o« fini
sens divers dans la chambre ; le câtë.gaaeheve prononce contre la de-
mande de M.^Basire , qui n*e9t|M>îtft appuyëe'pnr lé côté droit , et la
question piréalabJe sur sa proposition est adoptée à la pre^qu^unanimU^.
M. Labb4By de Porapières demain oonimënt 'on conciliera là loi
>profM»5ëe aT\ec Farticle de iA* charte qni donne à tout François le droit
««rtrtibli^'ses opinions^ il prt'timdiqiierarficle 3 renferme uoe véri*-
litanie confiscntien ; «fue le» dispoiitMkis vagues du m^ine atticle lais-
sent aux juges et le droit et le fait. L*a»ttcle 4,4 selon lui, rétablit i*
censure, non pas seulement temporaire,, mais périodiquement éte»-
Betlè. M.- Duhamel parle pour le* ymjet- de loi-, et demande coM'
menton peut se plaindre que le» discussions soient fermées trop tôt»
tandb que danff la <lernière 3o8 orateurt ont été entendus.
M. le général Grandjean , qui paroît pour la premiète ibis à la; tri«-
l>wie , s*oppose an projet de loi comme contraire à Ja^hartf . M. Josse-
Beanvoir, dans un discours semc de traits ins^cnitMix, montre )a né-
cessité d'une bonne police sur les )Ournaux , dont l'I^rfioence ost trop
grande dans Fétat actuel de la sooiété pour n'avoir pas besoin d'un
ireÎB. . :,'..-
Le 9 février , on romend la diseissûon 4ur le projot. de lai. relatif
SLwt^emmmitir M.-Gariipi parle jcôntr^^ ce pidiet «qw, .M}oil.l4ii« ét^-^
fclit trti arbitraire dangereux, et n*est propre qu'à renouveler hu luttes .
jadis si déplorables etitre le- pouvoir royal et le pouvsoir judtcijiire.
M. Siryeîs de 'Martnhac fiut sentir le-nt^cessité d'une censure quelcon-
que,^ vu la grande iaflaence d«s journaux. M. Darrieux trouve le
projet, non-.«e«ile!!ment imitile , sortout aj^rès la Un' générale qui a été
adoptée , mais en<î4>re destructif des droits publics ; cette nouvelle
censure lui parolt pire que celle qu'elle va remplacer. M. le général
Donadieu vote pour le projet de loi, et s'étonne des discours qu'il
entend , des déclamations, des provocations , des assertions fausses
4pii réWntisseirt trop souvent dan» cette enceinte. .
M.' Bi^non cherche* à: établir, dan»' «t> long -discours, que la' non-
velTe loi eit absolmnent contraire à ta chaire-, en créant un genre de
AÉtil jusqij^à présent inconnu: qiie jhmUi^il^ presfrè n'a été aussi as-
servie que de hos jour*} qit* lesminiftirtei ne l'ont propose' que
pouf défendre leur Toiblesse : il tnonvfe une ressemblance efifrayantc
eàtre TtHa* actuel de la France et celui oè ^ en Angleterre , la cou-
ronne 6t divorce avec la nation. 'li|.Basir« s'étonne de l'injuste dé^-
flàiice que l'on ténfoignc pour lés couw royales; il rappelle, «ommc
mr titre de gloire pouf elle»^, ié'ju^ement deMoreau, où elles montrè-
ipent tout d'énergie en iaveur de l'innodence (réclamations à gauche},
( 12 )
«t conclut k Ta^option dfi. projet/ «n^se ré^rvant èe parler sur les
amend^menti. M, B. Constant, accuse par le préopinant d'avoir autr^
fois ë«rit cofitre la liberté de la presse et Tancienne noblesse, cherche'
à «e jtîstiiten (Interruptions -et éclats de rire.) Il donne toute la- gloire
du jugement de Moreau à un homme dontles opinions républicaines
étoientbien connues (il vouloit parler de M. Garai). 11 dit dé Moreau
<^u*il a «u le^mulheur dé .finir autrement qu*il n'a voit; commënci^
M. B. Constant semble faire d^ voâux pour la division .des propriétés.
(A dDoite : Vous demandez doncla loi agraire?) U parle des progrès.
du siècle, d'une crise nécessaire mie rien ne peuturi^ter, proteste
avec énergie contre la loi, et voue a rexéctatipu. les membres qui Toot
votée. ■ . ..■.-. 1-^ ■ . •• '
M. Bonnet y que M. fi. Constant avoit semblé inculi>er pour, sa* dé^
fense de Moreau , rappdile sa conduite dans le prociïs , et il rougit ^i
|>eu des sendmens qui! a manifestésalors,, qu'il a livré à.l^impreasiion ie
plaidoyer qu'il prononça à cette- occasion» Af . le gaorde des sceaux ré-
pond à M. B. Constant avec beaucoup de fermeté. Nos efforts acront
vains , a-t-on dit, et la crise ne sera que retardée. Lcs-vaîns efforts se-
ront ceux dont je connois les actes, dont je «ais les projets , dont je
surveille les complots. La clôture est prononcée sans réclaxnation.
Le II février^ M. Basire fuit un rapporteur diverses pétitions, pour
lesquelles on passe à Tordre du ^our.
M. le rapporlf UT de la commission da projet de loi relatif aux jour-
naux , est appelé pour son résumé. M. de Martignac examine si I<rs
objections faites contre: le projet détruisent ^es raisom que la commis-
sion a eues de l'approuYcr. Il p<^n8e que le projet discuté n'est con«
traire ni à la charte , ni ù la raison ; que les journaux , beaucoup plus
dange]i«,uj^ que les imparimeucs, doivent êtçe,. comme ces derniers,
80umi8!à.1asurveillance^ qii^., dans les déUtj(.<le la pressé comme danç
tous iesliutrcs", on doit rechercher si rintention eSf coupable. 11 ji^s-
tifie ensuite le tribunal de Bordeaux, accusé dans Tune des séances
précédentes, relativement à Tailaire des^frèrcs Faucher.. Les avocat»
^e ce tribunal, lors de l'invasicun de 181Ô4 avokut; arrêté, à l'.ununin
mité,. qu'aucun d'eux. ne «rem pliroit son ministère pendant réioigue-
mentdu Roi,, excepté pour les. accusés en matièi^: criminelle. M. 1q
rapporteur reçoit , en descendant , les félicita tioris (te fies collègues.
M* le président donne lecture di^l'article. premier : « Nul journal ou
'écrit, périodique-, consacré en tout oii en partie aux nouvelles Ou m«T
tières politiques, et paroissant soit régulièrement et à jour fixe, soif
rar livraisons etirréguli^emeat,.ne pourra être élubii et publié. sans
autorisation du Roj* Cette disposition n'est pas applicable aux jour*
«aux et écriupériodiqîiesexistansle !«*. Janvier iN'-:2 w. Divers anicii-
^lemens ent été proposés par MM. Sébartiani, de Frcnilly, Foy, Brun
de Vim*re*, Dauoon, de Puymaurin et de Coi-celUs. M. De vaux de-
niande que l'article 3 soit discuté avant l'article i«f. Si» propwil ioa
est rejciee. M» Sébastiani «t la parole, pour son amendcuiepL U pic*
tend <^uç. la loi proposée n'a pour but-.^e d'atiscrvir les journaux au
iuinistère, et que la suppression d'un journal est une vcrilailc con--
^i«caiiun. . . , ■ ,. , ,
( i5 )
M. l^foiid ne voit dafis Vaniendeinevit préposé, que le rejei a]>solit
<1e Tarticie i«>^. , dont tes complots de Béfort et de Saumar jus-
fifient la sagesse. M. Manml commence par se plaindre qu on a at-
tenté à là hbené de la tribune^ArUës; ^uali6k»tfori9 que quelqacs
membres de la droite ont données ^ difiérens difcdlirs. Il regrette
qu'en France â -^'y ait pas la même liberté . d* opinions <|u en^ An^
gleierrçy. o.ù T ont se réunit publiquement dans les. clubtf, dans les
tavernes. i '
M. de Corbière prouvé que les journalistes ne ^otit pas les'seulsr
que Ton doive quelquefois priver d'une' propriété , et que, pour tout
genre d'industrie qui compromet la salubrité ou la sûreté jpublique y
Vaiitorité peut étroit arrêter Tei-ploitation entreprise^ tH montre
combien sont peu fondées les craiqtes de J^'opposition de n'avoir bien-
tôt ^Jiis de journaux. Au reste, on reproche au ministère d employer
la violence, qui montçe sa foiblessé. On pourra juger, parles discours
des deux partis',- dte quel cÀté se frbUvô la violènee et la foiblessé.
( Marques générales.dapprobaëon adroite et au centire.^ Laclôture
«t demandée , et, malgré les réçkimations de M. Girardm, acR>ptée
à une grande majorité.. L'amendement de M. Sébastiani. est rejMé k W
même majoûté^ La discussion est renvoyée au lendemain.
Notice sur r abbé Mo^u
Louis M0CZÎ9 né à Bergamei d'une famille^ booorabfe, le
^ Quai 174^, entr^a che^ les Jésuites, ^e la province de IKilan
«A 476^. Il ëtoit. professeur an, Çqilége des Nobles de cei4e
ville V lors du Bref de suppression en 1773*^1^ se retiradana
son diocëse , 011 il devint chanoine, et arcliiprétre de Bevgainie^
et fut chargé de re^amen des candidats pour te sacerdoce;
. Pîeax et charil^Ie» il.n^jCu^ P^ ?Ç<>i|i^ j^borieVr^^ d^é, «^
y.Sff.sig^niila^dans les controverses excitées en ftafie nàr un
parti qui vouloit, y. répandre les doctrines p&^V 1<^^^^iuell6s la
France avoit été si lon^-tetn|)S troublée.
Le premier écrit de Mozkî dans ce genre paroît être , les
Lettres à un ami , si^r une certaine. Dissertation publiée à
Brescia louchant le retour des J^ifs dans PEglisc, Lucques,
1777, in-8". ; il y a trois Lettres. La Disseriâition avoit paru
à Dreséia eh 1772, et avoit pour auteur nn religieux favo-
rable aux noqvelles opinions. En 1778, IWozzi donna, sur
le noénie sujet, ime. Lettre famitiere d*un Chéologieii à un
lAéo/osg'/en,"Vice«ce, in-8*. On s^efforça de répondre à Mozzî,
dans une Lettre 4^ un Ûtéologien aux auteurs des Ephémé-
rides littéraires de Rome , 1778 , in-12 de 3o pages, et l'au-
teur de la Dissertation eh donna depuis une seconde' , sur
( »4 )
fépoqve dit retour des Juifs , Yenlse ^ '779 > înr8". de
37.3 [>age5. , , ^ : . . ^ '
I( aVoit p9ru à Pam., eo. 1764^ un écrit jaméniste soi|s ce
titre i La doctrine de saint AaguHin et de soùu Thomas vic"
torieuse de celle de Motinà et des Jésuites, par èes armes tfae
présente M. Varchévéqué de Paris dans son Instruction pàs^
tjorale du ^ S octobre i^63,. in- 12 4e 166 pages. Ce paoïpblet
fut traduit en italien, et publié à Brescia en 1776. Moezi T^tr
taqna , en 1779, par l'cçrit \n\Sia\éi Le faux Disciple de saint
Augustin et è/e saint Utomas conuainçu tferrhur, ou Mém
jîexions critiques et dogmatiques sur un nouveau livre ca/r-
cernant tes doctrines courari tes , s Y enhe ^ in-8°. L'ouvrage
étoit dédié au cardinal Mei^andre Àlbani. Les jansénistes se
défendirent par queiques brochures ; savoir, i*. UsDifficut$és
proposées à Vex-Jésuife chanoine Louis Mpzzi, sur ses Ré^
jlexions critiques et dogmatiques ( il y a deon Lettres in- 8' y
la première de 28 p?ges, et la seconde de 74); et a*, le»
7Wbuekemens ( ZoppicamentiJ sur la lecture du faux Dis*
ciple, Bergame, 1780 j.ia-B® de S76 pa^es. L'autour de. ce
dernier écrit étoil le P. Viator de Coccagho , Capiicin attaché
au parYi janséjdiste , et auteur de livre» et ^''opuscules dans le
'^émç sens (1). Mozzi répondit à ses adversaires' par le Court
eœempk de la rare sagacité du P. Viator de Cbc<c/7^/io^*Btff*
gaine , 1789, în-ra, e%y^tV Essai de réponse du chanoine
M^zziau P. ...... ^ j>re)n]iëre Lettre , 1 7$i , in-i 2. • ^
ij^cpûis,, l^abbe JVigzzi s'^xerga enco|j| sur ces xn^ticirei ; il
yiibliW^vremsiyemen % he Janséaismfid^tns sc^t Jkéau jottp,
(i)Le P«re Viator, né à ÇoccagHo, daïis le- territoire de Brescia ,
mQuf«ttii 1a fin de janvier 17^ y a. Tage de 8*7' ans, dam ton coûtant
<le SaintrJaçque» de Cplogue; ojn a de lui des ^Esàais de TJ^éologie ,
avec 2 vol. sur Fehronius, Bergame, i«^4> 4 ^^' in-8^»»; infrit phi-
losophique dé saint Prosper d' Aquitaine ;. H^hcrclies 9Ut' te l:u$ de
saint Prosf?^r, flans son poème des Ingrats-;, vne ^çaductipn abr^£(^«
de Y Histoire de Auxilîis , de Serry, etc. Comme à ïa suite de ses
Ti-ébucliemens il avéit réimprimé un piûnphlct janàénîste' /publié â
Lugano , en .ly^Sg,. sui^.la lettre encyclique de Biûoit XÏV au clergé
de France , ce pamjgblct , assrj itijurieux peur^es |)lq>dS^ donna lieu
à l\'cri'î du céSi^urc'Zaccaria : néfensêd^ |/w,/'iyïM,;B^veniie , 178?.
Zaccatitt y prit le nom de Pismfilo romain, yiatpr yrc'Dpndit. par un
t'crit intitulé : la BuUe Unigeuil us noii déclarée refile dejoi par le saint
Siège , Brfescia ,1782. On a eiicore de Ce Capucin d^autrcs Opuscules
fnarqt^s au même coin. ': ' .-.*'. > .
( i5)
fm Idée dit fdnséntSffie, Venise, 1781 , 2*VôK in-Ç*. , dëjié^
à'ii cânKnaT Louis-Valenti Gonzaga; Le Culte ^e ramourii'
vin, ou Siftr'la D'émotion' au sacré Cœur de Jésus, Sienne (au
Kèù dlef Bologne , qUr est' marqué sur lé frontispice ), 1782,
irf-^8*>. C'est ^rie tradticlioh^ dé l'ouvrage de M. de Pumel ,
A^équéde Lodëve. Mozzi. n'en fit que les notes et la dédî-
èAte à'Ia rVine'de Porlugat, qui lui envoya une réponse très-
flattetise; ■" ■ ■• ^
Il ëtoir dévenu. alors dé mode, dans quelques écoles d*Ita*
lie ,*de prendre le parti de* l'église d'Ulrechl. Mozzî crut ije-
ioir dissiper les fausses idées que l'on cherchoit à répandj^ à
<Tet égard,. et il donna une Histofse abrégée du schisme de la
nàus^elte ëj^Vse d'UlreùRl, adressée à M-''. .... .\parD,A.
D, C,\ Ferrare', tjBÔ, îh-8". Il y a deux ||arties dans cet
écrit j éavoir, udè lettre à un évéque, et l'abrégé propre**
ment dit. PieYI témoigna sa satisfaclion h l'auteur, parçin
Bref du 8 juih 1785. Mozzi ajouta depuis, sur le même suj^t,
tttie Lettre à un àmi, sitr quelques inepcactitudes remarquées
dans son Histoire abrégée de l'église d'Utrecht, Bergame ;
Histoire dés ré'ôlitlions de t église d'Utrecht , Venise , 1 787 ,
3 ydï.-iit- 8*. ; Rép'onse pacifique au OievalifT rhilançd.s au^
tèùr des Lettres d'UirficM , Venise , 1 788 , in-8*. Ce prétendu
chevalier étoît l'abbé Bossi , cFiahoine de Milan , qui avoit fait
]^aroStre dans cette ville, en I786, Le catholicisme de VéjgUse
d'Virecht , bu Analyse et réfutation de V Histoire abrégée.
' Dans' les '-années Rivantes, Tàbbé Môzzi mit au jour. ZjCS
cinquante Raisùm pùur préférer fEgÙsecàthôHque^ Hàssano,
1789^ in-'-S*. (c'est l'ouvrage du duc Antoine-Alric de Bruns-
wick, traduit de Tangloiset accompagné de notes de Mozzi ) ;
Entretiens familiers entre une dame catholique et un ihéoio^
j^ien Janséniste '4ur la prohibition dss livres. Assise, 1790,
W-8*. ; Les Projets des incrédules pour la ruine de la religion
déifbilés dans les OEuvres de Frédéric, roi de Prusse, Assise,
1791 , in-8". (c'est une troisième édition augmentée); on y
Irouye joint un opuscule non moinscurieux, intitulé : L'Es-
prit dti dix-huitième siècle découvert aux simples.
On a ertcore dû même aufeurr, uii Abrégé historique et
chronologique dès plus importons jugeniens du saint Siège
sur le' hàïanisme , îe jansénisme et 7e quenellisme , FoTi-
;rt6 , 2 vol. in-8*: , dédies'au savant Gerbert , abl>é de Saint-
laise ; Pensez^jr bien j ou Réflexions sur les grandes vériié<
%
( i6 )
deja rtb*etort chrétienne f'^eniêe^ i5g;>, îb-8». (c'cH um ira"
dltetton oe Tângloîs) ; Leilré à M. Aicci, sur spn Mémoire
en réponse à des questions touchant Pétat actuel de t église
de livtnbe, FolignOy 179a, inS"* y Le Modèle des dames
chrétiennes dans la vie de jlf"'**. de Combes des Moreltes,
morte le a septembre lyyi^ "79^> în-8*; Le Modèle des en-
fans chrétiens , ou Abrégé de la vie du jeune François de
Cofnbês des Marelles, mort au collège de La Flèche le ly
janvier tyÇSy Venise, 179^1 in-8'.j Vie du serviteur de
Dieu M, Jean Belotti , Detçame ^ i793; Vies de quelaueê
jeunes ecclésiastiques du diocèse de Bergame ^ 179^; Vie de.
la sçrvante de Dieu Marie- Ekcta^Cruci fixe GuaùiOp Béné^
dicline, 1794 ; Abrégé de la vie de Claire^Colombe Breda^
Bénédictine, ^79^; Eloge historique du comte Petrocca
Onimelli, 1797 ; Règles et statuts pour la congrégation de
6amt>»lAnàs de Gonzague , 1796 et 1800.
La réputation de science et de piété de Tabbé Mouû le fît
! ayant 1
«établie à Naples , Mozzi s'y rendit aussitôt , et y fit les quatre
vœux iteadgre son âge , ayant été dispensé , k cause de sa ca-*
{tecité et de ses services., de l'examen préalable et des exer-
cices prescrits chez les Jésuites. Il ne jouit pas loR^*tenip&
du rfnos, et, dans les troubles qui suivirent, il se retira dana
la villa ^u marquis Scotti, pr«s Milan, m il mojyirutf le z^
juin i8i3.
Outre ses travaux littéraires, Mozzi montra beaucoup de
zële pour le salut àes âmes : il dirîgeoit des personnes dans la
]>iélé , et présidoit à des associations. Il publia , en 1802 et an**
liées suivantes , des Règles pour les congrégations dfi la sainte
Vierge f La Couronne dejleurs spirituelles^ Neuvaine pour
préparer à la fête de la Sic, Vierge; A la Mémoire de Charles
Azari; quelques*uns lui ont attribué Le mois de Marie , ou
Pieux Exercices à pratiquer^ pendant un mois dans l'année^
en Vhonneur de la sainte Vierge , qui est du P. Jean Sor-
manni , Jésuite ; des Réflexions sur la mort de Voltaire j d'A-
lembert ft Diderot ^({m ne paroissent pas de lui; et des
Lettres théologiques sur l'infaillibilité de V Eglise et du Papct
qui sont au nombre de cinq , et qui pr.roissent /être du P. Jean*
baplistePianciani, aussi Jésuite. ' •
, Smr i^g é&abMwâ&mitm tctrgieax ficf tMftoVqmts éû
- Mo*» a*f0ns t^fu i« Brrf^H Orào pour ii» tâtholiqdtî in-
iota j (^ni s*i(if|irnifie i(Ki* ies nm ^ à Londrrt, KftfT* \e tt!re dfc
Lai{^V Dirtcior}^; il renferme 4^** d^NtM sut* Tf^tat de ta
MiigUa en Angteterre, 0» y trouvé lu Mfl«è d«r cK^^ielh» , irf'
mioairei^ oMegtÊf pMëêfm û^éduéÊtnan pttat m tmàlt^
qaef V •Us. Un «aurait é^ aps dMttttieiur ne ^àtiroit 4ite Ailrt^
jgvr À Hoire pifti», m îtidiffiévfitii pmir lior tectetir».
Bmis im dlerons }Miot ù«é iétt#« ttnf k niHivelté Imtaéèl
«irdssée, «uîvftst l^ilagê, p^ Mi ^ ikàite^ff^M^^^ Ai
Londves k son tcoafeatf. GHte l^arè ritiferni^ tbafoUri ttHà
mitettclioD far un fmni 4è éàttHae 0<l &ê fààtéë. A k paSf
ivl une attire kUr«| «ht mèmeprëM^ pùistt torèftcHl^ fa fo^
mole A» ôMfemiunoat av^e 1er sdttvetiin PbtiUm : oit r ir foifti
k ikte éM jirAkretiVlniçofr «ai ont signé cette fUmlrié^ Rotli
airoiM donaé aulrélm cette hst«, ^ se tMiptfsft w «rut dSi^
sept noms»
• U est buidk^a^rttr ieî qne ïa mû^fon catholique ^An||1e'
ter?» «st diviser «n-^Mitre dis iricUf go» vernies cliacun pat uû
llv4^iiei»t|Miffi. H'vu»îreapoAt«t!<[u^. Ces pr^Uu soni, pour
fo 4<slml<a« L — i i ci, tt^ roynier , évoque d^Hatte ; pimr J«
^istMi fio Miiiair y M. MUner , ^véqtie de C«9lâbafa ; pour lé
di»tnirt4t rOaest 9 R. Ç<ïllnign<lge, évcqu« de Thespie, t%
peitr k dMtrkt dkt y<»td^ M. SdùiÏi , dvQr|iïe de Bolina. l£i}
£ooése, iljr adtot'wcmn» al»oMoh'qtlos^ M. Caninroiî , poaf
k pjkrlietfir lii<li oO'de kpbine , et M. M'Doiiàld, pour k
Mrlie du Nord oif des motîifignes. 1/Irran<le A corWérvé les
iiirés de ses> évoques j i^y t i^âm certe tle^piAluc itiéiropoles ,
ftyani cèuMame un certain nombre de &Q0régans.
'■ Il y a yioa^una chaptiiea eafïoti<i|0e« k Londres et^dâits tet
anviront ; déaias dfent/ettes sont sonlenues par det'sat($cfj|N>
lîans. L» plaa jMitdia de oes ehafiéttsiCast eMé^ SflintiTr
Marie da IftaoHkblsy i» kaneHe des nrétcstans 9ù%^Sfiém€f-
est caiMribvd, Elk> C|M gmk ac Mk, etaarâ fi^nfilff ]^o«if
k ^|if rlilr£ naak aMv esîM^ afi«ôi% èfts ddfH^ii^j^^ Ii0rttr
(x8 l
corations întierieiires et des dispositions accessoires, el on sol-
licite à çclégArà la généiogîté de» .fidèles. On ïea invlUsnsÂ.
h pourvoir aux besoius des conçrëga rions de Weslnimster,
S. G^oi;|ç^V]F»fW«»*^^HTM"<ï» ^onierrtown, Wade-Sfreel,
CheUesi, il y a aussi à Hainpslead une chapelle nouvelle, qut
a été béiiile« le 17 août 1816, par M. Pojrnrer, viVaire apos-
toIi()ue 4« di?l«*ipt,.el ouverte le lendemain. Parmi lés cha-
fellçs de. Loodre* ^on|. celles, diito^dç France, d* Espagne , dt
ardaignff, de Bavii:rc eldfi f^çriug^l , .parce ^n^eil^s^mi èii
tublies .dau^ KQrigiii0 p*rj«» «niJ^Wfid^iir» ppur les sojeude
cflç'diffiéreiïtes j>uis$anc€8; elles Àfui. élé «HHrefoi^^ fortrutiiw
aux CatuoUqiHE^^ngloisv à ^ui c^n ne perineOoU pas 4'exereer
hlirement leur culte. La cUapelle' dé .France a ,potir cliape-^.
Uia» MM. Cliene, L^ne et .de, La; PokJc. i>a chapelle d'£s-
bcigne |iar^t aussi desservie p^r de? Fr^nçoi&s MM. Catirii
pue^ Massoi et.Picquot. Qite^ues .autres ecc(éstastiqu«9 dé
fa Wfne n^lon , ftoigpent ,d*aMtres. congrégations, coiniue
N/^iiyj^vtf^, de Fraiioux,,.ceUe4e Cbelse^ ; M* V>^1<, celle det
Kcjns{f}f/iqn ; M. Belli^seot el M* Jacc^uifi, celles •^dliam*
faersnuth j .el.M> ^|qre| ,. celle .d^ll^uipstead; Povr 4e» vin^t^*
iing cliapeHe« d» Loudi^èst el dc^sienviroris.yil y sk,en tontr^ua-^v
ràîite-deux ecclésiastiques chargés de les desservir. 1
.'D^M; le.. reste de TAniglc^^^iT^,) il y ^ qnarantîB^cîrtq.c^a-
P^TW i^ige<^s au eu çonslructipa ; di^*neuf s^iU sbuiennespan^
des ^UscnpîinM. M J ^*> ^ii^.qtii réçlaïAe»! le sçcôurs des
^eK^^poiii* les dépens 5}^ ces .«Halitiasffnien»» IIti'j. » qtie
^ùte-qûair^. préties 4é;^ign<f s^ poiir dcsservâr ces diapdi^^'
cbacun d^ea& donnant ses soins fi plusfeiirr concrâgiitiOQ^
tarfttiç€s.pré(res il y en a pluçieuirs François, MM. Siinoirv
CUevroliais, Delarue , .Fora^ud , (j^et^arrd , Demasnresi, .Gérfun-t^
dot; celni^ci e^t lin ancien cure .de^B^esmes , dana le. dtuc^seî
dé SQiftfQns, ^t est i^atvralisé en Ançlelerre. t> . .; j: : .<
II ^, a des projets ou des. coin intencemens âe coostrùctfiMs^-
pour établir de», chapelles à Spuihaonplon , à Sfaemess , à'.
Biingaj, -à Korthainpton , à Falmoulh.,. à Taunton et- a Ul-
veirstpu; ej. les callioliqué» de cçs villes^' réclament rassistsàrce*
de leurs compdlr^ote^ppur les aider d^ftStces etrirèprisès. 'Les*'
chancllês de Buiigay ^ de Norihaioî)iop sont .dans le distrieê
du .Mineu,^4oiUiU^/Mil^er ea vienjr^ ^poctoliqvtf^ le ducdr
Norfolk. ^Jpiiiue^M^ U j^^nnièro uvriorraiR^!5p%liiv;iBt^k<
Lef chapelles de ]^alui»utii çt /je XaHiftvti^soOliUn^lfi^i^-
itici deTOuest) çetoi 4ui a cdniçu le \}rq\etâ^ ]a premièi^ f$fi
un pré(;ré frà<içoîS) M. àé JLaGréiille. La cbapellc d*lJ\ver^U)p.
est dans le district du Nord. , ,^^
On a aûissi coiniuencé une çli^pelle catholique a Gl^^gi^w
en £cosse» dans le dû»ti*ict de M. Cameron. La con5truclîoa
date de 181 4; niais les pertes du commerce ont interrov:^^
les travaux.. Cette congrégation est composée de vingt milla '
aines, qui font un appel à la générosité de leqrs frères..
Ne sont pas comprises dans cette liste lesxhapelLes établies
dans plusieurs châteaux, en diverses parties du royaupae, \yeir
dé riches catholiqui^s, et qui ,^ d'après un ancien usage,' ser^.
vcni 4p points de réuniojir^ pour les catholiques du çau-ton ;^ .cea
chapelles sont le sié^e de congrégations vérifabl^s ctessccvie^
par des.ecclésiastiques qui habitent dans. ces châteaux , ou qui
y viennent à certaines époques. ,
' Après rélàt des chapelles , le Dirèciory doqne la listé dei(
élablissemens do charité formés . à , Londres ; po^^ les cal||olii|
qUes. Ce sont, i*^.*iles écoles de charité de Saint^Patricet a^i^
un asile pour les,Qrpheline&; 2**. Passociation de charité c^itho^
liqué formée pour élever^ habiller et nie tti'e en me lier, loiienr,
fans- des pauvres catholiquiss et procurer un a«iile ^u^t orphplinii;,
elle a cinq grandes écoles, oii environ sept cents enfaru son^ .
éJevés; ^°. M société de biçuVeilIançe formée , en 1761, pour
le' Soulagement cles;pauvresj. 4"' ^^ société pour le ioul^ige^
xuent de^ ps^ivres avancés en âge; 5*^. les écoles ^e chat-iid
callioliqiùè de Sonti}%ark, oii'^lus décent enfans sont élerési^
6**.. les 'écoles de charité catholiques de l'Est de l.ortdri.^s » qui
eut un local capable de contenir deux cent cinquante j^arçon^
el cent cinquante filles, avec des logèmens pour leâ m^Hiej
et n?aî(^*essefi; 7*^. la société des Sœurs char ïi:ibJes, élabEie, \^
l*^ iânvier'i8i45 pour ^assistance. des pauvres catholicrvies^
nne brançj[ie de cette société est formée à Soïiiorstowrî ■ îi". kj
éçolrs de charité de Saint-Louis, forii^ées k Som^râtown par
l'abjîé Carron,et^outienues depuis par rnU? Trelaunej; mais,
depuis" que sai mauvaise santé l'a forcée de quitter ce soin,
M ; N er i n ck X ' , cha pel ai n de, Somers to wn , d i nge ces éc ol e^ ;
9°. le^ amis des pauvres or(>h.elins catholiiqiies, association foi,"
mée enseptembre 1818 ^ io<*. les é(;9l^s callioliques de Ber-r
moti^^ej(, / ' ! <>"> .
On çit^ hors de Ji*ondres les école»; de charité 'Ca]lhqjiq.u^s
de Stralfoit; les écoles de' Saint-Pierre , érigées à Cobfi/ig[C^
( »<» )
ftv M. h. (Siérarâ , prêtre fra^çMs, ]iiiA«ar (l« étUed<ingt4*
èn\idft èaï\9^ \é '^is4^kt 4u MHîeti , H la «pciëté dt'ljôUl^feinènl
qe^ catholiques de Prcstprt.
''On a cmijin<*ncë 6 1. on Ares , en 1818 , nne assoevaii^n âUe
Fonéh da là Misiîon de Londte^s; cHe a poar «bjet de farriç'
^e6 foAds jxoor ëlever des fpiines gens qtif sfe destinent au sa*-
éerdôce, ^'our érfgrr de^ cltaj^eHw, et polir favoriser loo te*
les oetJVrei utHes a la religion. M. PojBler a adressé Ai» ca-**
fltolîqiics une circulaire oii ri four rec^birimande vivement «n
SI imporlant objet. CeUe cirçulvtire ,' d« ^2 mai 1818, t$t re->
produite dans le Dtrecionr âe 182?.. M. Wiîner, v4eaircapos-'
logique dn district da MiHcu, a pris tine sémblabK mesure
jour le ierrHoire soumis à sa }urtdîetiofi.
* Les'séfl»niairei ou col+éges destines s|>écialèwé«i- poiiPce»^
^uî se destinent au sacerdoce fonl: les eoH^es de Satnt*Ed<%
Âioiid, pour )e district de Londres; fe collège d-U-sliaw, jir^a^
Derbon^ , V^^ ^* cKsfriet du Nord; le collège de Sainie-'
Mérie, k Osçof , prés Birmiti^bain, pour 4e'district du MiKvu^
et le icoHége de Sain^-Gré^twre , près Bélh , pour }f distrîcl
dé l'Ouest. Il y a de plus le collège t}e Ston^burst, dans le
ëen^id dé Lancastres tenu par les Jèswitçs ; le collège d^Am^
|>fefort /ji^rè» Yorcl; le collège èef bénédictins ^nglois, à
Deutii-; et le colley Je-^ornheînt en Flandre. En Ecosse, il
y a deux collé^ies eatkoliques,; l'un à Aquherties, ^^our ]tk^
fiiâine» ^»y est soo'S la J^eeti^h 4e M^ Cant#re|}>, vicauNP
àposloHqnc d*Ediuilibiwg7 l'autre a Lisrtiore, potii» î^s mori-
tiifgnes , 1î«<ls riwspe€ïion êë M. Roiiâk! M*Doiia)d , vicaira-
ap-istoliqué do cette |>ar{ie. ' • ' ' •' « ''
Il y a en outr* pltwlebrs co>lé^s et pensiomiaits pour le^
fennes pMi» eaihoWtjï»esî iFj<ié4ques-«ns ê^ ces ètabli^emfeii»
font dirige» par des'^ctelèsîastiques i et joui««e*t «d\ine fionnè-
réputation j d\icrtres stfut dirigés jjar des latel ^\ »ont plus eel
nioins accrédités. Il' y a pareillement de» maisons pour l'edn-^
cation des jeunes- persoitnes de familles catholic^ùer,^ les uneir
sont tenues par â^i >eH]gîouses vivani ei> cofliiirunailtef il y
è0 a onie de cetteeépèrce^les auires sont tenues 6^v des éùmeê-
ou demoiseller. pn.ciie aussi' sept insiiitHH)ns ae demoisellel
aiigiotses fonnées sur le ceminent ) ^bne ce nofii|>re sont Je
couvent des Ursulines et celai des Annonciades à Boulogne^
des Bèaèdictit»es irl&nduMses à Vpres , uii autre couyeai à.
( ,04 )
^cUi^^»cb<ilîf«#ài»fl«i8 a perdu,. l'i^iiDéqLilerider^Y ilà
f¥é^iMv M» Gibson; iMut prêtres sécuUers, et sîîi re(tgieux^
4»Pt ^<4Qifr« JésttÛQS^ liiiU eccl«siafliq.ues frauçois restes ^e^i
Afigleleri'e sont rrlorts dans lè même espace die tempSr Ije Di^
vect&pf «ontiefa uite lu^lipe sur le v,i>rJtueuiL el!>bé Corrpn,
dota U in<én>oi4re wt si révérée eu Angif terre, el ^tif|iiel on se
pr^ycMe U'él'cver une inomunest da^is la cliapefje de. Saint*-
4»6uift à-Somerstow», dont M tut le fon4atetir. tlae sauscrip,-
lie» est ouverte à cet ei!*et,
NafJYEl«r»ES eqCLE^IASTlf^UES.
pAirist. Le 14 fétrieri M*'. Ja ducl^ssede B^rria entenidii
^e tr^i»^riild nMtiu mne messe d^a uaiirta 4an^ SK>a l^atoil-e
pMliiaulterT Tltettrcr éloit précisément celle ^ii, ii y « 4«aic
«ns-^ Mm âu^tiste époux ^voit expire. Le Rpi a «galenoi^ni «enr
tèâd<i}b U messe dans ses-afk^karii^meias. U^N&iEU-fi él JM^^^akc
Abien^ sculfi 4 fa m^se' <kr]s I» <;bape(le <}ii .châJeuau j M'", lié
«UkC d'Angoulénae l'éloft vaxi^ ^ryco^n/l^ à Sairi(4>enis^4«4 y
«Vffit^ assisté «U: service fii4ièiMre€éybr« danâ i'ég^ise de l'abr
baye. A Notre-Dfime, M. J abbé DcÀJardin«&y aroliidiaore/^ a
tmc^i M^ rarcbc^éci^e â% Pfiris étoft prései^i, Des ruesset
ioni éké dî4ël loute la câlinée dans les églises de la capiiale^'
On a remarqué datié les églises, le i3 êt.le i4 » ^ plus grani
li^mbce f de -fidèles qui yenoteiii oifpir teurs prie riif pour la
rt^rafet^KSliiD?-. '
T-» M. Tar^lftev^que de Paris publie eiv ci? ixioi?M|<t 4in AÎaaw
fdémtfnt (t) daté du 14 février poQr; le Ca^'6ii>e quiva s'euvriiv
L^ prélat y Jén^loppi» ces pâmes da<^apUète i^CogUa^i duf
anû^uos €i émnas mternc/iS' m.meM^habuL 11. e^hoctlte l«s 6dèr
leaa ioi>gera«x/our^ anciens-^ c'est-^à-^ire,; au« teiivpsde <pé^
iiil>en€e0tde ferveur oliles laisd^r^Uif étoteiit exactement
observ^es^ et auK années ^^moUes^ c'est-ànlirei à.raveniirquj
«ftus atlé]^* Il finit par anaonçer Ja visfiedans Je Iroisièit»^
ftfraiiidisseoiaiit^ «|}€ s'ouvirtra , [t/f^mX^x poUs l'avions annoncé»!
1^ praiQÎer dipoancbe.fla ilav^me* JÀ*'.ie.,g!raii4*Au^Ô4)ier da
Fraocat datiti^soK Irtandtfikiani (tsj IMiLt^H^a^m pBrsonàas^^iatat
bfîsseteieas sou« sa iaridictim) » ^^ur aanofiçe la tefitps de CaT
rétua^comine uu temp^^e prcfpîùatioo «tda salut jat taontra
la oéoessilé^ 4iÊ la péuîveacc^ poor â»àaip>ter aotrciorgueil^
U*ioiiif)her da aolre làcheié. M*, de la Tare , arcbevec}U9;,d0
'' I ) Se troave au l»tireoii de ce |Durnu1 ; prifc. , ôo c. irauc île J^tt^ ,
{-t) Se frdiivé au même bùfe'au ; priji , 60 c. friuic de port.
( a-2 y
'Sens, fi^sFste atrsM demis son IWandemenl pour la ro^me cîrcon*-
^feiîce Èuh fa nécessité de la pcrtîlencc , ot exhorte fortcnicÀt
les fidèles à se pénétrer de l'esprit de l'Eglise, et à revetiîr
rincèrement h Bîé«. •
• -^ Le vendredi 22 de ce mois , premier vendredi de Carêiné,
il V aura , suivant l*usàge,' one assemblée de rharité à Saînl'i-
'thomas d'Aquin en fevcùr de la société pour le soulagenfreitl
'Cl Fa délivrance des prisonniers. M. Tabbé CJansel de Montai»^
frédicaleur ordinaire du Roi et aumônier de Madame, ffé^
Pliera à deux heures très-précises; M*»", la marquise de Cler-
mont-Tonnerre: el la comtesse Duplèssîs-ChAtîlIon feront Ja
•qtiétê. On pourra aussi envoyer les dohsà îll"'*. li iWanquise
de la Tour du Pin Montaubân ; trésortère de l'Œuvre ^rxic
de Va rennes, ^«•.1(6. Cette damie a succédé à M*»**: de GiboA,
, qtli ont ione^-tem^s rendue des servicfes k cette société, neforaîéfe
en 1809. On y a depuis cette époque ïnis en liberté près de45<>
'{^ri'sOnniers pour dettes^ assisté plus de douze cents autres dé-
tenus' et secouru environ 8000 individus. Des magistrats, de*
-médecins, des personnes <le toutes les classes concourent au bie«i
que fait cette insliitulion.
— Les œuvreà de charité, entreprises dans la capitale de*
puis quelques années par des a'mes pieuses et zélées , se sôuH*
tiennent jpar le dévoûmént de quelques fidèles , et par la g^
j>iérosii4.f!|iblîque. Lloeuvre dè*s Savoyards, qti av'ôît rbembk
!^de crouler faute de fonds ^ a repris avec une nouvelle ârdedK ;
les cntéclitsmes et fes'di^tribations de sëCburs continuent, et
râtelier est eh activité. D*un autre cote , l'associa tion dés
tlamés pour les cinq oeuvres dites de Vàbbé Duval, se main<-
lient de la manière la plus consolante ; ces eeuVres sont^
comme on sait , les missions , le grand sén^in^îre, les Soeors
«de Saint- André, l'Hètel-Dieii el le Bon-Prfsteur. Il y a eu,
îe;8 de ce mois , à Saint-Thomas d'Aquih, tine*réunion gé-
Ifi^rale des danses de Tassociation , sous la présidence de
M: rarchevêqué de Paris. M. l'abbe Frayssinous a renda
compte de rétât désœuvrés, et,' en racontant lés efforts dé
là charité , il n'a pas dissimulé le vide que laissait pour bean«
coup de détails la longue maladie de M"'*, la marquise de
Croisy, celtie coopératnce si léléé des grandes vues de l*abbé
Duval. Cette damie, at^ssi active que pieose, dirigeoit avec
beaucoup d'intelligence le temporel de ces oeuvres, et on
doit, entr'autres,,à ses soins infatigables les ëtabiissemensdes
SoMirs de Saint^Andrc et du Bon-Tasleur/ Lci atoi* de fa ré-
( 25 ) . :
lîf^Ofi'êt ê^s'i^^tfes font' des vœux ponr qii'elle fim's^ $6^^
U^\ter bien (6l (le nouveau h ies travaux âpài die s^acquîiioijk^
arm- timt éehûévoànikïM et «le succèts. ' ' J"'^ / ,.!
f .— ^M. Jé«n-Bïip!iî5re Voîfios, ancien ëvé<|(iê çimsiiiutîo|inclj
lîela Côte-d*Or, vient de mourir à Dijon à I*Age de 88 flns.
ll.étoit ne dans la même ville, en 1784, nvoit fli^ quelque
VemfM chea le^Jéèuilès'el étoîl devenu professeur d'éloquence
auîÇollé(re de.Dijon. C'éloil.un hpnifnedlespnl et un litte^
t>iiteiir djstingsë'par ses connoissances étsbrr £»oàl. La revo-
Hition 1er lança datis une auire carrière, et le crédit dVin fière^
avocat 4 Dijrtn 'et' dcpdlé à" râsseTTiibfée cbnililuantej le fît
élire évéqiie de la C6ie-d*0. Il fut sàcrç à Paris le « 3 mars
vi^pi. Il parett oue pendant la terrenr on (Çnl h fui reproctiçr
iftièlques aciei^ae foiblesse. Il adhéra depub aux pncyclîqiîef^
jiêê «onslîtutionnoU et députa à leurs, conçifp!?; du re^f^, îf'
ne sfc montra pajr 1res- vif pour soutenir cette cause. Ajant'
<1ohrié sa démii»sioif en i8ot , il fut nomtno chorioitie Je Dî-
jnn par .RevjHond, qiii avoit ctc «on cnHegue, Depuis,
M. Votfîus vivoit dans la retrat le, occupe de hlléralure* On'
rengagea enfin , en 1816, a donner quelque siiiisfaclîon h
TEgiise, et il signa le a6 février de cette n>i née u rie déclara ïîoii
jilevenne publique, et ou il reéonnossoit avoir fait une 1res-*
erandti faute d'accepter un évêché qui 11**^101 1 pas vacant, et^'
.^'^yp.iV CfMiijEnis desitm^^ pendant le règne de Ta terreur-
Quelques^- persofi nés anroiént^duhaité une rétractation plus
précise^ «t nou« irtsérâmes, sur ce sufet , une lettre tlans'
notre n*.. 190. M. Yoliiifs défeVa' èWx reprêsenlalïèns qnt tui^
forent ^ites, et souscrivît 'une rétraelatfnn humbte ei cir-
oonslanciée , qui fui lue publiqdewènt d^ius \u cMhcêrù\e de
Dijon. Il s'adressa au saint Siejge, et. obtînt rabsolutîon des
censuÉres {vojez n*. 20S). Celte âêmoitche de sa part étoît
d'autant plus raéntoire , que le siéec de Dijon étoit alors .
occupé par un ancien constilu4ionneT. M. Yolfius ne passoit
pas pour avoir beaucoup étlidié la tbëqlogie j; c 'étoit d'ail-
.J«>ur&, un homme de mœurs douces, d'un- esprit cultivé et
d'une société aimable. L'ambition d'abord^^, et ensuite là pear '
expliquent probablement &es écarts.
— Nous' avions parlé, râutoitone dernier, des Iravatit de
M. l'abbé Rev , grand-^vicaire de Chainbéri , et nous avîoh»*
remarqué, avec élonnemenf , qu'il avoit donné conp sur coup
plusieurs retraités ecclésiastiques, oail avoit déployé mitatit '
de taieiil f|ii0 de stle : màif ûoqs né savionsr pas encote & (j^t'
E*i trois iiioit, il ft tiirfge liuJt jretrait«« « [^ pr^ittèr»'^ Ai
Dï^ne . du 34 juillet au r". aoûl, é4Qil;C«fB^p0$|U 4P«M< cm«
ifème , a Montpellier , 4u j 7 au a4 «WlAt, t^oifc 4è iteiiti'vîn^'
*t fiiMt re 4 sejîlenArç ; cçnt cifjquante prélr«» y «totèlil pre<^ J
lens ; la pimuièn?i? , à Toulouse ,,4ura 4ii 1 1 «» ïA np^m^
bre^l eVit coiïipoâéedç itois çeo^s pfêire»| U ailLièuii»^ à
ijQrdeauï, ofi>oil une réuaion de pràtdt cetii 4r«Rte f réts«»^
#t les eiereice«, «ofFMïicncés le ^'^eptecpbi^y fufMttftiit^ti^
2^. Nous avons par^ ta déiailite b s€Xi«Ue4ir Ptitl ^.wii
* ouvrit k r^ octobre, et fut iemm^U^v S»(m,M. l£m
ftrma se^ travaux Je Vaujxée par iMi^e dernière felrai te dmiOM^.
k La Roche le lâ octobre ^ et fir^ie le o^; <^Ue étoiV4c €«»fc
treNe. prêlrei. Aiosi Ireue cents p^èu-^^ avqônH» daa* l'eft^^
paee de peu ^ç moï^ et dam des lieuat fort éloignai t» jkmh d»
^èk è? rUabiJe et laboriet^x uii^sioaiHlirA. Oa ha p9«l c^*ad^«
mtV^r le dévoAngient avec iecjueljM- Rey s« coii9acr» 4 itfiè
•wcçesMon aussi lopide dWercfCf«,fal}piiw. Il* pa» 14 biî^
tneraé de rEghse, et il s'est ftGi|ui$ d«s droits à la neocMmoti^
ë^jïcç di/ clergé. , \^ -, 1
-—La peîite ville d'Anse,, ftudïpob9edftj^4q:«yi<fMtd'mfi&^'
une ml^^ton^ dirigée par râi4ocia4io!i de»'wMb9itwei>dM»^>
ceWns. Ils qnt trïompFié de io^^»l^ l«y» prévmkiiamf et ht'
f^uJe &V41 portée coûstammeuL ^ leurs^ taierciets. Là,.C0miMt
aitleur* , tUs cliaugemen* édatans <H*fc mofktM le Boudoir dfi
)* ^f pc ; ^ commuiiioii c^énérol^ « c^erl b JrénQioii }m phit
nombreuse et h plo» eJîRante. M. V^i BocUcd » grmd^
yîeaire de Lvon , a présidé à b piaatution de- 1» c^otmieyâij^
JQDvïcr^ |/iiJMe«r3 piiroisses des environs s' j trou voîesi ,. et
la pre^eri^e <b^clbyef dn sétpinam 4A9Qo£t ptiM do pompe l|
k cérémonie. M.:(\(Iîo]ard^ »uperi#uf da Uilirstiioft, préqb«^
et e^ut pl^4 d'i^ue fois son .ittditoîre^ Sa» eo#péi^iw« pour
fettc ioia>io» ëtoient MM. Cbev^te»^ Caûulro ^t Batttt. Ilà^
put qoitlé Anse le 38*
— Or voi flittlre procbaiiicia;ietil^ ait jlo#r la j^i a </<r ï^imor^ ;
^Ue^ vénér^bJe prêtre , tie am ^amiaaa«em<Qà dba ifèisilmi^
âWïlft , il Bivjll^ » e ïi dîocèse de CQ«lam;aa, 0« airoit dâyi, «n» ,
pffurle nolifle sur lui da^s le* Vià^ dan SmiiU» diiPi^Gir^;
^^xm M Kli^i ^Uyt au^ pieui ^mt ji^^ Il)^ar«oti|ri||t iHt anii*r •
1^ fiOui! pour être lodauBitoi^r if niai» EKe resta peu èwùê
cetUt.|i[taçi^ U M^vial à QiviHe ^ fttt tore «léf Sirihtu|I«imcés ei
9iC»i|x«U^a ^ie««i àt Vâ^vîlhé le li^ ocioère t^. La rëpti^
uUoli.de la MinièteitM^^raledÀM fe pajt» Jeaéd^fistert
ç^ê({U« if OttUoceaV^lott e« 1^7^^ mibnua , jp'ar ordre ml
jlKÎnl,Si%tY iur.sef v^rlt» et let mîrftcletvdpéres'pa^ sen iti«
tercession v que l'on dît éUre eit lrfe»-gi^^iid iiotiibre« Àii^tt»^
^jj «9 pv|« 4aii^ iOR Martyrologe , et Lemir^ , Frantiftcam ^
M 41 recii^îlli les «çlesj Encore ftoiou^dliui, ikm le Oyfeti^
^^qa nedomie h filiej|ae<'le titre dé biebheufeax , et so»
tMabeiMi eU.viiil» par «n» girand noinbre de fidèle», hè 19 oe«
(QM^- «it'Co'iwaèré , tmi^ les «as ^ è lionorer la mraioire. .(^*
grao(|«»vicaire^ elotl venu niettni sous là prot^ciioti
oiissionnairé la mission (fui «ikvoif cmnaiencér peu après dvfis
«on (Valise t et q^i a eu 4ts sftccës si* marqués. Après (àlrats^
iioi»& QiorbouKjr^dea^ des iniMsioninaires a(iërefit; Itussi eil
ÎéUrûiage i Bivillis^ ift j préicbèreift^ Qf. Kévéque àtittel
ê Cootanqe« ^ tisité la ilieine égUse, tl ^ a quelqu^s>hti^y
ci a tim^i^v^ Yonâratièh poaî^ Tborâs Elîe; Feiridafit te
lerretir, Id oIuB de Cherbourg avoit formé te projet d'enlévéi*
«atdv»rofa«Mr les)«esl^da sm&tpi^tri. tlii fitvt^ tQtùciia^
iiaa»4n.iUlkn^nfA^if^ çoêM k Vrraride^
¥ÎiJe,^ piréyiiit et sinistre protêt^ et mit ces restés prëci^ux ètf
lifiuéfiê&reié. EisiSol, on lé» reporta daiM h toitibean pla<*l
•u.iniJiei^du ebttns« de IVsrlise'de «ville, et Tàbbé Lemadd
oblÎBi settleloeiii ^a M. févéttàe àt Çmnhncé$ié garder!^
>^»«l tf fin lU
( k}. Vikhtl lemarié mécîter t)ètfr-étSie tttte niwÀtfon partît ulf^fé. Né?
«n ig^» ^ yvcto^, dîocè«6 cU Gootanee», il 6t bov g^ïirfWateu & C^«J
Canres^et fu^ <rat>ord vicaite de Tabbé Iiai|i^^^(|»:oBAVcl« euréd«
rottâc^, Eti 1785, flf vint à Piirîs avec Tabllé Foulon, dont nous avons
pai4i l aixn^o «Unuère , eè %t chapehin dans un bo«pké, puis supé-,
riearMiJe U Tçipit?^ il c^miti^Bça ki«^ Hwmr m.ltfpré^ùfAiôtt^ Lèr fSRit
du jt^rmenf ttti fitpetdw» s« pliw^. Û ret«4iiri«« (Udj* son dl<k^^é > pûéf
«embarqua, en septembre 179a, pour nie 4*4anS*f t «P^fî tl'e9e*|it'>
trou Uiïu«» d^^.^ap /de. La Hôciie, «i ^\iflhm de cfen^prèittff it^poitës
liftent accueillis par les soins du. g*u^iiMut aitf^ïs. te )4e^^fi4èi% té^^-J
l^riéy rea^ peu de tejnn^efc osa i^ieati^ eiÉ.P»aner. Il tënt» céi»*
Mmiftént cacbé'^ k YioindeniU ,. pendant Wmm le» on^cf^de h» révélftw'
^, Coqra^m;, a xrré^ il se veodii ««ile^ cïams «e Iteé et daos les éb^
môAr» ^près le con^rdat, â refusa dés plaças impommttff rf ^«Itt
^iiei aswsl.i »o>parUgie<Ws reh'ques, «forti on' fit là vérificarfloîû^
•ve<5 exBcti^file. Les IvahiUns çte Bîv4IFe; chag;rin$^<îTaVoTr^
pndti «me pardeJ» '<iépÀt auquel 'iîs attachée ibèMficôtirf'cfl*
E»i , rëcianterefit » cl M^ Lemariéfitût par s6 r^ifdrè à ife<î/8?
RivîJ^ h 5: avril i8i3. .©epnïs'ce té^s , l*ëg4»^fCdmtfftf«r
delfc vf.'litée.parles5iïdèl|»9dtt Coleritin; ■ • ; • - ''^■^^^^'^■'*
. -i— Lès gazelles protestante^ d*Alleniti^hé'<!rfyra
]«xi«ser' le. prince. de flo^etilobi^ tranitfuilfe^ bn J'e^,iTài'î<é*d^ f?
çajoiiini.er et.de le plaisanter^ et on s^èsi, J>.ciit**êtr6 at^eriW
e+ifin que ce n'etoit pa» par ces ojoyéiis qù'oit ^prttti^rèît'^éfe^
crtdiVir htn f^iérisansvC^^èstw^cxikïirtiir^qikttiê'^^^^
lî«roiH caloiée» qu'il sera plus pi^^îMe d^«|^réèier \é^- ffS^iM
dçs ^çles qui onlcictié TattentforV de-KAl^t«ignV. 'On^'n^S^
a CQiTmi unique une leUre in te tressante, ^cGrilé aii prirtci? paB
M*» ré^Jigif ux de Tordre de« A Ujg»ii^ifts , Je P*'AWértîfi; II -p»**
raU c^e 1^ prince Tavoil consuHé »HT*ês'jg^«^ris^'«J»' Lè-rw*
glfux , après de$ considérations géivérafes^ suf fcs wir^èl^l^^^
trAuViÇ qu'if n'est, pas étonnant que , dans un iem^s- tïe yci^
tige et d'iinpiété, Dieu voulût ranimer la f.j p^r *dè5prcf^
4i^^* Il est dans Tordre de la Providente-j qti*àl[^séwaT(r*'
mem prodigieux sur la< religion $oient o^pposées d'e^- pftpiiViéîf
4ti pouvoir divtn»Le>€ireo|tstancex<i ^is de^niëré'â guêrîibn.if
'bpc'i^ées'^'êa Allemagne pâroissent d*aiJl^ur.«'f an P, An tant n y
i^épo$fir$mrfaveax Je leur origine su ri»atuFel)<».' Là pi»téd\i
prince , rnrlh.odoxie> de «a doctrine , son «tlewtion ô • Knitra f^
porter k piea, sont de puissatre préjugés' ^en sa fo vêtir. ^^L*
lettre finit par des avis aa'prince s^ii- ]m m^yè^VÔè cortsèrvér'
le recueillement et l'humilité au miHeu de ces grâces extranri^
^dinaircs. Cette lettre , qui est en latin et datée ^e Vienne le^
9 octobre dernier, annonce un théologien exercé et un homme;
«claire dan« les voie» spirituelles. Sans connoîlre lo P. Au**
^ VifandcTille^ qu'il dcsscr voit, jofqi» en- i8o8. Dcpui* cette <?poqtiè'
il scr livra à la prédicaiioB , et il mourut aa«nîlicu de ses travaux en ce
-.genres çn<téc€mfeteii8i2» . . ; .
vjij* Lemarié a voit saccc(Té , «îanj» la pkic» de s«pc*Fl(far de là maison
de ta Trinité , k M^ Tabbé Lcviiel , dont noiis avons pûr^é n*,^ 762.. On.
non* écrit mvùi 31. Lcvéel , doctcwr en thi*ologie de l'Uni vçrnté de
Cacn , «t connu poin* avoir fait, rfes conférences ù Jersey, continue i,
x-en Ire des service» i i£f^e^ et exerce te ministère avec snccès daak
V^ ville de Valide. - -
ionin, nous avouonf^qufr.cet écrit ^fwiis dooneroit utic idée
fdA'arabk tle sa sa^sse et de ses ^uiuièr^rs. '
NQUVEli-LES .POWTiqUES.
PÀ«if. Nos Prmccs. qui hoDorent là viîli' île Conofiègne de létirs
boiitt^ partienUères, rty font presque point de Vojrage saus y laicser deii '
marquas de leiir géncrosité ;. dernièrement Moksieuh a bien voula
.i\t>nae¥ lopo fr, ; savpir» 5oo fr< pour un ostensoir destiné à.l^égiise
SaitÉt^Jacques, . et 5oo fr. pour le« pauvres.
- — if, de Viviers, gendre de M. de r£pine, remplace 'son beawf
jpèiTf ^ inort r&nttée '<leroiére , dqns U place de secrétaire du Roi à Im
conduite des amfoassadf^urs. i- • j , r . .,
. *--; Le 4*' «o^>?f$l« 4'jinrondi««nmnlid* la Se^e q po|nmcncé ses op<?-
^•aUohs le i5.; ïï est partagé eu- trois sections» Il paroit qiw les rojcn*-
l'aies portent M. Lejyrand de Vaux, un des maires. <le Paris, et pré-
AÎdenl. du collège. Le Confitàutionnel sollicite des suffrages pour. M. Gc*»
^un;Uint ■
*?T» Un arr^i de la chambre. datcttsation vient de. renyoyeV à la comp
d'awises les tdeurs Bérenger et Baudouin , ; pour avoir 4PBprii»é. et.pi»-
blié Tarrét dc'rQnvoi avec les cban«Qii5* .
— Les personnes qui. ont faVoriséJ'éva^'on de DuvergieneUdiB
Lâverderie, de la prison de Sainte - Péï-igie , otif. été condAram'os
par le tribunal de policé eorrectionnei^e ; saroir , les sicnrs'dv Prad#I
et Marchebout, à .troiii finpis de. pri^^;f^i™<^^ Patlhètf et ÇtHTiiif
Ji, si^^ semaines ; ettront garrons de service à w\ moisr
-r: On a fçdt à .^letjs df^ yisUes clvez M. Sahnon , )Hge:,K«ppl^aj^|>«
>t chez nn auHon colonel, neveu de M., Koland de la.Mo#4I^, tp
premier n'a pas été trouvé cbca lui. ^ ;
• -^En Anglpterre, la chambre des communes a mi^M ,' ^dam là
svtiqoe. du S , deux bills , Tun pour prendre des mesurer relatives «iMi
^t'vcltes de ilriande , Tautro poi» y suspondr^ r^a&e<i<. o^fpm* Cfs
deux.bills ont passé en une seule séance» vu leur importance ; on ne
voit pas que Toppositlon aihgloise se soit plaint qu'on étouffoit la .dis*
cu^sion.
^ L'Espagne est toujours en proie k lesprit de faction et d'anale
chio; Dans- une de« dernières séances àtn cortès , un député , M. ÇaT
,JUlr,ava„ proposa de suspendre iou^e dbcàssion, p«rce que le rof
n'avoît pas déieré aux vœux dies cortès sur le changement du mi«
tilHère. Sa proposition a été rejet.ee à une majorité de six voix senle-
mentv mai» eUfta excité une grande feryneniation parmi le peuple, «I
on s attende des évènemens. Oni«aikque^les.éi^ctd«BS ont été diri^éet
dans le sens, libéral. D^jk les nouveaux députés qui arrivent k Maçrid
.forment de^ réunions dans ce sens.
-r Le Père Honoré de Sainte-Marie, des Frères Mineurs do rOI>>
servance, professeur dagrictilturc dansTUniversiié de Naplcs,et connu
par qudques ouvrages, a été a^sassin'é, dans la nuit du 1 1 janvier, par, u*
domestique » assisté de deux autres scélérat}.' Le crime a ^té con|iBia
dans le eonTent deSainte-Marie-U-P<eove> où le 4i>niestique aveii
Y a )
IhfttKfttU sh mmptkt» Ûe iKrit. Ce dbiAHH^tiè « <fép«i» âVoA^ tfàk
crime , et est arrêté , ainst qs ub det anaMiiA O» dit qo'il^«|if»aHi«#'
neat à des sociétés secrètes.
citAMisni: ï>ks b£l»i[ilr£s.
Lé ib (Kvtkr y oïl reprend la discussioB sur Tart. i«n delà loi 8«v lea
{•umaMx. M. de Freniliy demande de yn^ciser encore daTaiitafb cdè
•Hicfe, afin d*6ter à t'è«prit de pafti, maintenant pi m dangereu» ^n^
}aroaî<», tout nioy«n de l'éhider. M. Bri^de^ après d'immenses d^
veloppemens métaphysiques sur les ttiots légitimité et testaiirâtion^
peiulallt lésquelf M e«t soutent intertompu^ attirerue enfin directe^,
aient la.pfùp^tioa àe M. de Fnsniliy, comme tendant à assvieltfr à
la nouvelle mesure les feuilles purement litténdre.
M* de Marf igfiat ^ rapporteur, expoie les raisons ^*a eites la eom--*
ttîsm>n de ne {pas admettre la propontioa de M. de.Frenitly ; eoitu-^
fa retire» M. Bnra de Villeftl a la parole pour «on aiitendritMiot* ^ul
«•Bstk'^ifi 1 rauforisnivon du Boi le dépi4t àw PtwpectuM et la qiiittaoo^.
du caulignuement. Il compare, la nouvelle loi à celle des fiuspeet^, eft
1793 ; ti <elte des dtag^É^ es l'aa VI ; à la entiftUe loi du vj p^»}rial
«K XI, «t riftirotbie à <«i m«)Orké actaelte d*avoVr d'iratres v<etitiniens
que lorsqu elle étoit en minorité. (An* voix ! ) M. Barthe Labastidé
^rfc co»€N; rameâdeflient , el pour Fattifcle ; il s'attache à peindre les
msmx qu*Oiit produit les jeurnansi pendant la ré^rolution , et raippeUa
l%lfG0nédnitiy le» Briwot, le» père Dttchestte , les Wfarat , les Carra; .
if. Féy SDttficmt un amendemtiit asfteî-sémbkble k cel«ii de M. Brim
de Villeret ,, et q*ii 4 ^eloft hii , est néeessaire po4r ôter an gôovertte-
tàetki h HcuAlé do mppritner tow les }ournâ«ix d«^ l'opiMÈsitàott : «Ce
Wi AM» iiliï]>orre, dit-rl y ce n'est? pas de cotouoitre less.qotrelles d»
1 aristocratie et des plébéiens de Rome^ raafe der cbùnoitre les etbrtf
de l'àrfetMMïitle fr^nçoi^e swr les droits d» peuple », 11 parle «nsuite
d«r Tabseftcfe de» elasies » de la Mlnerté de la pensée^ du j«ri 4 d« rin**:
ieèdstit«rlidn alité dés életciobé. U est rapfielé ^ Tordve jur ce dernier ^
^^iAI^ La clôeiire est proti<9incée à un<$ grande majorité. •>
Mi DuVf^gie^de- H^aratibé prdt>a$e de rendre la mesutlB temfiO''
raire.Il esfdjsposé U voter pour 1 article i«f., dans le cas du pejetdo
r*rttcïe B ^' ft «ït dament intertoiopii pendant lés iHgressrifm» atnt-
tf«€f fo4é âcéOVtWe Wt irt^touable,"^!! tooins qn'nJ ny eût des abu|:^
ffa^'ès. 9t* de GlMrâui li*tt« kiiig-4«Ai|)« contre les «^la^ A fa dôftff«!
iqtii' t^oii^lïfft t^nc<^«^ hi tue d'an eahtcr <}« il a «a tnah». Apre»
*vt>èr âffi àrf'lï?c%ttH}., il «diiôBee éjt»e t'opinion dti^îl vient de lire»,
est de M. de yillèl^, en 1817» dortt il a tratiwrk lo di4COttrs^da«4<^
^rt/m/». f Kdats' d« rire tt|iiv*rs»U. )
M. ^c yi«tèl« faotoW îi U 4^bdtie, et dédiire qwe l>pimtn*atf$fc
4 iiUK ea t8tf7 e#t ecll|j^*il a eiieow BtfjAurd'M ; iwai» qûérappKes^
MM AU iti pHtimfiefr dotl être différente ; la loi actwcUe diii:érant
'tfés^&etf d« k l»i de 1^17. (Marq«le»d'afp«^b«lîoli à Atc/à^.) La 49^
( lô >
Iprc Mt pnMiMk«é« ^ ttn« lùbfa; mfîpHt^i ^ ieibftUU pour le teki
<Lq r«l99iiiieme«a. M* de QhattTflio prqpqse d*cs<«pt«r de la loi le»
jovfoafo&qm m- contieBi&ent q]|e Ufi débats det ehawhre». Il te Kvre
à de« «(^resnon», atpuiFenl intcrronipye^ par ieiicrn:'A k 'CflrafiioBré
San aiDea«U'moiit est r«)eté. M. Dauaov pîrupote encore ùm amencleo
neot, qui cef r£|eié. M. de^La Boulayf^, à «lui M. de S^uint-A^Nihire
a, «;édé $oB tour, parle dea avantiiges et de la ncco«pilé d'un paît»
cV'opiieskion » qui ne peut subsister avec la nouvelle \m, Vowsiicat
Q4*c|«t ^n rejet, ta olôi:i^e att pranoocée, et rerliele adopté à -wh^
majorité non équivoque.
' C« i3 février. M: Gailm» Perrierf rofXMe un amendement d*après
lequel le gouvernement ne p^rroiit refuser rautorisation à utt jeuiiqai|;
demandé par cinquante déparés. Il y a quelque tntnulte avnnt que
la ehambre soit en nombre. M. C Pernei* se plaint qu on veuit évi-ri
ckaoMneiit réduii« Toppositioa au silence ; il reproche. M M. la sard«>
4as sceaux d'avoir gardé le silence lorsque M. cKe F^eniBy attarr
quoifcla'charte dans son dernier diseonrs, et d'avoir lui-même cher^
Àé'à inspires une vaine terreux en parlant de conspirAtioBs qn^'il siir^>
'veiileît. M. Dâdon ne conçoit pas ooniinent on propoM de faire de
cJIMBante dépotés , pris bolément , on corps d'hommes privilégies.
- m; B. Cendant treitve^ qu'on n a «pas fait une .seule, réponse* k Ur
prioc^ale objeetion tirées de ce que reiécuttoq de la kM proposé»
I»ourroit nuire à la fiidclité dans t^ cQinf>te< remJu des séances ,< èti ii
a'afflige de Voir qup chaque jour les rainisftres>font de noavscanx ef-
lorts pour étnuiPsr les veix de Vapposilioo ; il fin«t:«ndi'i^rimt<}u»
preciamer l'omnipoêence parlepieatair^, c'est se mettra en état é»
^vo)te. Mi de Bc^ùrrienne soutient , confre le- préopinànt et Mb BWr
qneîles trois ponVoirs auroicnl le dfoit de modifier -U diarte, «liifl»
prottve par une ordonna nue du IVoi rendne apaès les cent jona^t
M.' de Villète rassure Vof>poiit4on contre, la craintç qu'eîlo a dA
Toir In» jonmanx supprimés ; J a loi d« 9: jura 18 H) le^ir viof^ertinial
assea £>rte garantie; et d'aiUenrs , si le ministère ansiseît Àtoiàfi pettiê
-«otr^ In chambre pourroift le :rappei^ à son. devoir. i( La^ildlare 1 ^
M. Sébastian! propose une légèrè'roodi&:iition h l^anumdement éir
M. €. ïPerriev, et prétend que les membses-de la» droite onbcté-nir.-
pris en flagrant délit contre la charte, lorsqu'ils ont soutenu :l'omi0«i*.
potence pârlementiiire* L'aménd^ept'di> M. C. Pqrrier est. rejeté,.
ftfce la modificalion de M. Sébastianî. *
On passe à l'artidë n , qui^ d'après anc nonvellc nédactien: de 1^
eommissioir, établit qne m premier exemplaire do chaque feuilW
périodiqtie sera déposé aii parquet ^n procureur du Bor k l'instant
do premier ling&. Al. Foy demande ^e eette disposjitidn ne roiardm
pa^ l'envoi do jofirnal.
M. deBlartign^Oy rappocteiir, dlciar&qw^ Tarticle proposé* n'enw
péehe pas qne lea jonmans^ n« soicUb^mtaaussiteè. hln poste et pnbliéa.
M. ManueF prétende que le hnf de ramcndement de la eommmiion est*
d*arréter les jonmaoju ^/'amendement de Mi Foy. est.'rejetfi. f/k Be^<
marçav parte contre l'artichB. (Bfnrmiitei^d'impaticnce. )
- M. .de €irardîn^ veut qu'on supprime les mots : à l^imumt dÊê th-
A^^ parce* que le procureur du Roi pOnrroit par là arrêtez pkisiéaB».
tôîn te di t«>»bi]inort «In jfrâVnaîi et lui fîrfré pcfrdVc aiiiH fan* >(f*'
iihontiés. L amend^misn^t dé' M. de 'Girardfn est rejeté , et riiiD<*n- *
deraenedo la oommi^iofi adopté, mfllçté l<?s rétîlahiolioi^ de MM. Ma-
iiiiel et de Cbaiivelfn. M. le nrési<!ent donne lecture de l'arl/cîfe 3 ,
4}o} ortfibue&ux cours royale:) la suspenMon ou la si]ppf«^^sion des jottr-
iiinit^ion^rcsprit 8eroit tnauvai^. M. Mestadîer propc^é nn amende^
ment, qui est rcj«Tté. M. Bogne de F«yectt propose un second/
qui e.st atjopté , pour la partie q*ii donne actién cofttrc uu journal o^ir
r«uiaBroit |)M4é ccftil^ê loe aëcpiéréurs des biehs nationaux. La discn»-'
sien est renvoyée au lendemain. . . ; .
M. de Pfoiracfait un rappoit sUr les dernière» élections; elles Sont
apBBoUvëes, et les députés seront admis. •
Le 14 février, M; le générai Géfard s'est placé h rextrétne garffcbc*
Li'cti^ènssion continue. &in< ru^tticle 3 avec ramendemcnt dtvM* Bogrè**
k\c Fayc* m, B* Constant propose de substituer aux cours. rojulcÂi^n'
jeri spécial. Il rcjMoihiit une partie des ar^umens déjà proposés-, H^
provoc|uc les explications de* ministres mr les alarmes cju ils ont chcr-r*
c4*é à inspirer. M. de Vilîcle répond au p>éôpinan4, «pie le juri quM»
prroposc dire moins de gatanffes que les cours royales. Il ajôutei quel-'
ques mots sur le< tcntntivrs de'Bellbrt , <le $auraur;de Kantès, ^'i**
ngai'de comme rcifot des inculpations (piise renouvellent chaque jour
il la cbainLre. ( Marque» d approbation à droite. ) M. de Laraetb son-'
fient r.cimendcment , qui est rejett'.
M. de Saint-Aulaire' propose son amendement, qui tend à diinir)ueî*^
le temps de la r suspension. Il fait tin grand éloge de l'intégrité dc#
CQUi^ royales; inais il arvoue que leur )ugemmt tui «eroit so^ect ett
matière de délits politiques. M* le rapport:eur-lai n^pond qu'un joril,!
ccmiposé d'électeurs ou d'éii^hles, pourroit encore être plus sujet sf se*
laisser entraîner par des opinions L'amendciucNt de M; de Soiaîi-i
Aulaire est rejeté.; M. Menuet pn's4»nte wir amcndcnieii tassez scîk-
lilftbh!jiu^.eeTu« dé M. B. ^irsfâit.' -11 rappcltîc lès alarmes dt:nnées ,'
dil>*il ,.'{Mr M. le gardedes scvtiuSf : on kii r^ptcdbe d'être inexact dàfr»'
«es eit&tM»ff$. (Grande «giriili«i»n.) 11- attribftc à l'oppression du poii->-
•v^tfrtpus les maux de notre révolution et de eeMe d'Espagne.
M* le garde des sceaux répond au préopîcant, que 1 importance 4ve
ses occupatiotts ne Ini permet pas^de réfuter toutes lcs.caiomui.-8 «lonf;
iJ ettdevenu'è'ofajét; qki'ân restait ne luiscroit pas difficile! de prnu^of;
rioexaetitude de certains journaux :'i't,' an sujet des explications
t pa9 étranger aux dtsrnie^s complotfw .
Ducl est reji^té. M^ Knyer-Collard c mpare k's |;rtncipesde la Iji avec
e^JBx qin turmèrcnt la jusliee rér^lutiorinaire , et prétend qu'ils ne
peu-rent quc'défbonc^ir la majenté'royaic > cm divisant ainsi l'arbi-
tmcc cntie le minislcrc et les ccnrs royales, dont le coneour^ sera né-,
cesiïaire pour la suppression d'un jonrnul. M. de Corbitrrcs loi Tiprmd.^
L'article est «ndopié à nne forte majoiità'. M. Ljtbbey de Poiiipit'ie*:
)>rupofle un article additionnel, qi-r est rejeté ûli?si'bi«n. ifi'un itKW-
amendement de Aj« MunUc-l. . . i .• . -^
QM^l0ies,*iR0teiir:ns snr les JRécInmution» de M, Ttthhé
, .j ffa&iéji ^ttute Votivragc de il/. </«• Maisite (i). • • '
, M^r«bbé 6jAât;Qr)« qui montre généralement dans ^ti hi\^
vragf^ dç Ui «mwlérîitiofiej de la retenue , ne peut trouve**
ifiauvf^ift qu'9Mi*H?iS«iC}]ios toujours de aon>avis^; il fl combattti
wclm^ fis<»ertiq99 de W* tte Ma^rsire, -il ïloil perftietirê qu'tw'
dLci^l^ ,iiiK^Ji\tf!»^ii«(eft. C'est de detle> disciisçion que peut
jaillir^ 1^ ;V^rité« j-.'jmtear deJa brooharc-cjuc nousarindnçon^
iiQ pCf^t^d pafr décider les. grandes quèsi ions quf divisent \H
doctciurs 'gaUicaDs et Jeurà adversaires.. 11 se propose seiife«
M>en)..de faire. y QÎrtquc M* de.Maistie n'a pas- toujours aussi
maiii^^tJAonné qùcMi 0«stpii le suppose, et que les objeolfOfi»
et les!argujtiens,de <:el»i^oi ne sont pas toujours péremptoires.'
C*esl. aussi à peu pr^s 'rUIéê que je in'ctois faite des Récîd'^
ntatiotis, et qi|e y'ijvoi^ énx\9» dans. mon second article sur cet
oiiyragc. J/avois^^ionlré quele ivprocbe fait à M. de IViattstr»-
sur sa çqi«^pii>'£^isorbd0.rin(iDi))ii>tiité el de b souvetaiVieté étoiC'
sans foud4imeQt, C'fstce que rauteùr de» Réflexions prouve-
aussi f,j&X uiieux qpe mot -^ soi^ plan fui permettoit de s>etèndr0;
plus que je u la vois pu l^.fiiire dans ttn article du jour-naf/'
. Il trouve encoriç d'autres pa^sagos* où M« Btslona |i>^é *
M. de.M^jfï^rp/avoç .iij^a4tQoup de sévérité.^ M* B. pacoïssoiK*
aj^es.cUoqu^, pajp €zriupie,.dé cel«e^pn>pdsitian de M. de M. i^'
/,ej? j7ç^%es lie. t^iffe^, ne pré^ioudroni^jms conir^ V Eglise ; iàr-
cause dePUrre^ où jfqrce[.^H!cil0.e8t, foudt'e sur ^Picr^
ljautcu.r des .n^éj^iopf^ ciie Ues ;t^kie.s>.dc> Bossuet qui'^p«^^(
sentent la mêiuc idée qM^:|«.pisoposii)pit> :^ttaquée.'ir)i])pdS(»*;
également révéuue de MeauK à M, B.:k l'pccasioiilf^âéiS'AS'*
sertion peu exacte dé celui-ci. On lit dans lé* Rtclàrnali0i/S '
que cette promesse ^ Je, 6 fi h aycc vou^ tous les jours ]US(fû*à >.
la consommation des stjbcltis, .n^apçs été fdus adressée à.
Pierre (fu*aux autres ^,niftis à, taus^çollçclivemeHl, s&ns. ^
Vombrfi d*une distinciîon. Bossuet.n'étoit pas de cet avis Idrs*
qu'il disoil, dans sa première J/\u/>i4Ction sur, les Pronressr.s •'
de Jésus- Chrht : Quand Jéj^its- Christ a, dit à. ses apôtres :,Je \
suis asfec vous,,, , saint Piepyy. éloit avec les a^tir^sj^ mais '
iljr êtfiit ^\^c ..f a 'prei:oga(iyei^ . ^i t-c gi'qud , éypqi|ç n^est . pa^i i
moins préds' sur p^ point/ dans. son. &/«cioin*^<..s2/ri'21/m^''^ ,
VEglise: t' » '.■ ^•' ' v ; ^ ' , \ . ." :
... ir»*i. i î I tii .; Il» ;'■*■■■ ,> i ' .
{\) lp«-î$f6j: fÛKi 6o Ki ciàtfit. irabc^ dé pofrt. A* Phiîs , 'diez Busamî v '
et oîiez Ad* 'Le QhÎKQ , au lnircau,dc ce juuiaai. ?-" ' • ' ' ' "^
. tWtMT àH Bé^kxé^Hs d%e«il^M. As Ititikffé êàtUlêeÙ
iUxn passage in ttiiniCyprkity et si»!" l^«Corité ^«m câMn
ia cottdki dtt Chftlcêdotiiei. Il exwBfne ensuit» un pMsage «ia-
gttlî«ff de M, B. , ipt dk, page i3» : \Mnii6Hp fde ApcUeùtâ
Înlliçans ne tefaseroiaéH peui^itrepmw db r^conmiirt efrtr*éa^
iaerrance dt^ êoui^erains pamî/es, s'ils ne énnffnoi&iti fa'ûtf
H*ahts4i dt œtie eoneession pomr en ^eonefnre l if^aOUéifêté,
Quelle idée M. B. donaerott-il done d«e ces ê^tietm qui en
]Wreille matière se dirîgeroient ft^rêe senibfafal^fl mdtift ^ e^
qui n'oserotenl avoaer ce qu'ils evoiroienl irrai , depein* ^u'^*^
s'en liratdescoofléqttenceBcoiftrMretà leurs opinions? Qu|ittr
4 Liû^ il ne patfcage pat cette pelvtiqne tortueiùe; Il croit, if
Iji dif CraiikcfaeiaeDt , qu^ancun iMpe ne s'est ëeartë de la tpi
de Pierre y et cette ioerraBce 4e fait Inl parott tm faeoi^tiv
f vésage pomr rav«ntr^ Lev docteurs gaNieans , dil-^il, p. 2i60|
«fil wMjfermei cor^umee ^e Dieu ne permettra jamais ^ftfAU-''
itun de9 efiefs ée son Eglise alHundormelafoi , même mafMi^''
tmmément^pbssietên desnâlres, ajoii^-t«îP, V€mi fusqit^à eràùn
^■U hur m iaeitement assuré ^inersance, L'autevr det Ré^
flexions voit là un grand ocliemîneaient à uir tmiié de pats
entte les deait partis ; si- oo convient en eflipt qt/ancun papv
ri% erré dana la foi , même monfentsmémenl , vôfFâ bien oletf
diiffi^ttliés.récoltte8. Il devieiM: dësopoistH innlÎ4i< de chercher!
à jtifrtifier les paper stur dès erreurs an^qoeftes on ne crt>Toit'
d^ paxt ni d'autre , et les partisan» de KnfhilUbHilé n'«atre"erft '
pe«tl^4|re aucune objjeotiôn&^M're'iiil^ thëelogjienf qot te-*
gardenoîent l'iaerrMiofr ^omuie' asaurée.
Après avonr applaudi j^ ce ffrandjpas fait vers ùné concî- '
IktSon si déstrame, l^âuteur acBRéJliexions enamli^e. une prOr
position assea bizarre de M* 1^. 9 sur ii<k' concile £^nérei f
pi»ge sS6'; proposition qnî ri^ 'âoit pas moins déplaire auK
G^Meansqu'âaKiritrariioat^iiff^. iKj^nit'par des considéra tiooS'
Î[ëfi^ra}es siir les 4'^^^^^^* ^^ ^^^ l'abus qu'on en peut faire^
hdëehsre i>lu$ieurs f^is qu'itu'ènlend; point arborer de oou<*
leurs dans cette éontr€rver.<é ^ et qu'il se. borne à clîl^fHfr dey
Kibl9 de cri^que ihdëpend^ns ^ù fond dé là question. 0o â
il die croire d^otNeure t^tet ëerivaiti èst^u tii<forog,ievi .
eifeeraë^, et qui a étudié' ces matiërea ; el il* faut liiî rendre 1»
Î^ttstice de dire que toutç sa brochmcfe xa&pîre la riiod émt se a y'
a'^poliiesse et Iç sanf;rfroi4 qpii dnmiienjt tou^ovrv présîdet à
ces sortes de discussianai ^ ^
{Mi^rcradi Qo février ï8ià,) ^ (K\ 786.)
éi^ . i - . - i ^-j t ,. - -.- i > : . ^^^ ^J
OEu^res complètes do saint François dé Sales; pU\
4i*aprhs l^s èditimis les plus^carr^ctes. 5" • li vraisoû
Cette Kvrtiisoii se compose dfis tontes VI 'et XI II
j>rcniH'r renferme le commencement à\\ Traité irfel
monr de Jhmtj et le ^second, les Entretiens spiritnèk,'
Ja^ Trailé Je t Amour de fJieu^ un de* ouvrages du
, «aint évuque (|ui ont ^îii. le plus de succès, cûmmeiice
Far xmiit^r^ace rètn^ie de.<d«i'ëé<liilft<iiià¥ili àWf^iM
Aimable siniid^ité 4e M)n styiedobbe titief^cféli^fi-
' vfeUe^ G«U<^ IV^CB est datée de fr&r6, ««t'I^nH^iy
rap^lle.^uelqliea f^its q«klé)CteoefMl»tV[eii mn^fSL
très 9 le séjour qu'il fit à Paris , en i6ofli «l'Iié^rWiftëbi
qu'il y pvéoli^. Il ra[00ufeft)er«i?iid«'^âéJi4â'à'fiâ di-
. y^4 <>utraf;i9s> etidéckm;^nl}#i«^jâb|r)|M»jiyNA^
d'être éçnyaifiS f^ là pe^MmurdB[s^n m^tetlkWh"
éUtton ilé s4 ^ie eoopofée ma j«riP)fe« «e^id i^^
. sieurs j ne ie lui sanroientpetmmnpè:^Je nt-m^^lrlèrf ^le
fûoi^me rappris dee <autrûs ', â j buto^îMI modeste^^eili y.^
, il me serait impossible de Me mef^m^t^^ J/tti pbi
.r^cha4fue'ciûseen^pmttiaike9[{rU Sâ^é^Mf^^é^Jêa
râô^e de tous ceux qiii ont éerit^avanf lafiur-kW^e
inatîère, et il explique l e plan et le jbut de son ouTtaye .
<ie Traéé ftn^Bféi'à oelix volumei dans cette édition f le
tome VI en renferme la moitié.^ -.; ^^^^^ ^ \^,.^,^.
Le to'm'e Xin est rempli par Içs Entretiens suirit^s,
. jet pair diférehi' éterèi'ces et )èdiî$!<}liÀtiqD^^ Entre'-
tiens spirittieïs^ni9LlaLë^mh^i^ ViA^^déui^ éflont
adressés aux religieuses de la Visitation i ils offirral en-
. . ., , SM, .. . . .■,?.jr.Jiini>: i:::.4 .•->iip i^'^^^ (uTrr'.Tt
' ; ' * ' ■ ^ ' ,.' . . ' .âLr>U -J ' yi i^ tl\l,sc'{Cl\ J :■ '^; ;>J i n T J"
' ( i}^' vol. în-é®. • prix' pour les 50 U9criptc uï^ , i4 fr . et 16 fr. So c.
4Mific-t)e^%orfr A Pur», chez Biaisé ■ él c1lé^ AJ. Le 0«re V «u ^^Muvaa
d^ rr i^aurnal. . . ^ .• rj • .*i ;*» '»« ^' - • 'i • '•' "• •^'''' "^ ^' ^
Ame JTJO:/, VAmiMi*'Ii*M(^:ei^ùni>t:' <î
^ corè, ce semble, plus de sîmplieilé ùi ii'abàndon
^ ses autres é et- ils. Oo reiaôrque surtout U* yîn^gt-
îème entretien ^ qui etit lien la surveille de la mort
^^^^nt évêqijie^ cet çnlî^»i«» ^cst T€wiii ici pocftrJla
f^rfmçois de Suies ^ ! 762 , 3 voLIn-ia, II*. paitle. Les
v,^lE^i/lpnjl4*e«.qui.sHi\'ent^ AeV'Exaitaii^n dèia'Mmte
\.{?î*ojyr et la Cnmifisci&n th. JSotre Seigneur /oriikftk àlissi
^eçat?U(is dtins des édîti(iii«nHOUveH«S', et ne >é- trou-
^^%oi/^i^0, drin3 ie5\aûtiéiiiies;^'*L^Sa?^oioè 4fti màtin^
d^9i¥r:^mwn9^'l$^Yi»lotaêv«^t^^^^ celui qtii
pJ^l«%iAVi^ 4f«i<^l lêl'VédiUobf ot^ii^il^^ des Sntret^hs ;
^^if^\M^^'At9^tiXii\mài^e saint Fponêôis de ^ates,
r l^^M^^i ^-t tt^ifolidy «I^GOntvent • de^ k\fi ' pouf^ biea
«fjR^^^^iV N^i 9Ur9Mk)>> let: ; dés; cpusidéra^tiplis «iruec tueuses
^^g^jloj^Sy^bo^e.MM ii'> ,. )- i ^v- :-: - --t'! ^ • : .' -'-^
-ib iP«it?'ôttitltie,i'éflit©Wf««u'â.cf»HT dereiKJve son édî-
^(j^^^^^ vc^filp^ te^eti infeuAiOTtlonnée ^qu€!' len >prt ce-
^^i^SSPtf^^'ii^W^^ i»e/pte«0û9\qut^ i -engager à p(»vrsuivTe
^^|ipikv^pi^yii(Q^êies«T$oie>'iBjéii^ SCHU «tdi&oâiéAiê zèle. Il a
c^^t^.^VîJtUur?^ ^c;}qtùévohangemettt à la^ première ^lîs-
^ InbuJtî^ db^mailièis»i;« li =éditîdn aura 1 5 yoU- au Kcu
„^'jB^;pâ^^ehèO«tl tï^ é^endés'poua-ûiôfOiPiB» qrfu^
Maniusl d'une MhjrG chrétienne, ou Ùourtes Homélies
^^^èur^li^lÈp^ dimanches et^ fêtes,
îaoPî^ i^^l^ciaft-Beligi^^., docteur, de. SorlMmiie(i).
Jrenelon disoil que, pour tamuiariser les jeunes pei*-
"srnines âVéc tes mystères et les makiines de la reïûrjoo',
(i) a vol. in-ia ; prix, 6 fr. et 7 fr. 5o cent, franc de port A Paris,
^jiz Hof^^r^^^«^€hee4.dAI#^|(^!Mf^^'««^i^^ iountftl.
(55)
. il falloit les accoutumer de bonne heure â la lectUrë
de FEvangile ; et il eçt en çffet d'usage dans les famille^
r: cbrétîennes de faire apprendre aux enfehs l'évangile
Mctu/^limancfaev Celte JauaUe coutume de vient plus .litila
t«ttc<)i^è qùaiftd bn a «nia *dîac<:oaipagner ÏEvangile d'iris-
tracèions qui développent led dogmes de notre fw ou
les préceptes de nptre morale. C'est àurtt mètes^^fsc^
.mille qU il appartient de jeter . atrisî dans de ieunes
..cœurs des germes d^ religion §t dfe yet*tu par d^s ex-
FUcatiaa$^;et;des^réflçx{oiiSvprQppi:.tionnées à lage f l â
inteUigenc^ d€^ en&n$* Maîsrtovytes les libères n'^u-
roient-J^ le loisir ou lai&^îHié de^£^^ ces insti^uc-
tioûs de vive vôîxy et ç^est-pOùr aideif leair zèîe que
. .4';auteur a rédigé ce J/ii^!ic/> qAii offre de couttes-ré-
Jtexions sur chaque Epître et Evangile. Le tout ne-de-
mande pas plus d^un quart d'heure de lecture, et est
..décrit avec une simplicité parfaiteiii^ent adaptée -au blit
r^delou^ràge. : /
r . ' Ij'auteur> .q»i ne s'est pas niOtmnié.^ mais que l'ènsait
« .tetr0, un ecciésikstîque estimable^ et déjà connu par
r -d'autres; ouvrages ^r^igii la lULO^estie.^ d^avettir qu'il^'a
•^>riju;5^n vue qae rioêlfu^tion ?d:OiBjas qui doit se
^Ibtlire da^^lSntwi^UlhPfc* f»aïft^» # flûi' |fè> dispears^!
i>\fjif9 de suivra ks.iisfeuçtÎQn^ jCpm^UMes.eipuWi^
des pasteurs. Chacun de ses volumes contieatpius de
cinquante instructions. Celle sur la passion est beau-
coup plus développée $ il if ■ a des insttiict'iôns poui:
çhaqiié jour des semaines jde Pâque et delà Pentecôte j
' il y en a polir vingt-cinq fêtés", outre les dimanches.
** Enfin; cet ouvrage noua paroît convenir aèx lamilleâ
^ chrétiennes ,. et paurra contribue!* à immlqner aux
enfans ces maxim^es salutaires dont il est si important
*'* de les pénétrer de^ bonne r heure pour les pri^munir
^' Ci^ntre les dângei-s du ihondie ; et néontre les pénehans
=* de la- nature corrompue.
( >'> }
NOÎ^VEIJ.KS K4XLÉSIAST1QUES.
Paris. Par une ordonnance du 1 5 de ce mois, S. M. vienf
de pourvoir «ux sièges racaps. M. Jêan^Paul-Gastoq de Pins,
fiommè à rêvéchë de Béziers en 1817, et inslitué dans le
consistoire du 1". octobre de cette année, est transféré au
siège de Limoges: M. de Pins esl issu d'une famille ancientie
du Languedoc, qui a donné nn évêque de Rieux et dei/x
grands^maUres de l'ordre de Malte. IVÏ. Joseph-Michel- Jean-
Bapriste-Paul- Auguste Micolon de Guérines, grand-vicaire
de Clermont avant et après Fa révohition, nommé à révéché
de Castres en 1819, est nommé à l'évéché de Nantes.
<^* Nous n'avions pu rien citer des Mandemeiis pour le Ca-
rême dans notre dernier n**. , el aujourd'hui 'même nous som»
înes fQrcés de nous borner à de très-cour Is extraits. Nous ^
rapporterons que le commencement du Mandement de M. Tàr*
chevcque de Paris :
« Nous sommes assurés, nos très-dbers frères, que vous parcourerez
avec toute )a générosité de la foi la sainte quarantaine qui s*o«]vre de-
Yaat vous, si vous avez soin de vous apbligoer à vous-xpémes , pendant ,
eetemj:vs de propitiation , ces paroles du tloi- Prophète : dans le désir
*qac )'avoi.«! de me rapprocher de mon Dieu , et de m*unir a lui , « je me
>» rappclois les jours anciens, et j'avois contihuell^nent a Tesprit les
'31 années éternelles ». Cùgitavi diesantitfiios , et annos celernos in mente
-^ttèur, 1iiei»en effet n'est pi us^capabie der;ious maintenir dansle devoir,,
que la considération attentive ef soutenue àvs choses passées et des cho-
ses futures; il n'est point pour une ame de moyen plus e0icace de re-
tourner à la vertu, ou de s'y qnaintenir,, 4e se convaincre de la néces-
sité de la pémî-ence, et de se déterminer à l'embrasser, malgré les ré-
pugnaucesde l'a nature, que ces discussions intimes et fréquentes, 6ù,
raisonnant francbcnrcnt avec elle-même ^ elle examine et rapproche k
la fois ce qu'elle a été et ce qu'elle sera, ses œuvres et la rétribution
qu'elle doit en attendre ;' enfin , où, s^lon le conseil du grand Apôtre,
se Jugeant, se condamnant et se punissant eUe-même ici-bâsr elle pré'
uieMla séuentécie la justice dwiie, et se prépare, après cette vie, une
sentence favorable.
» Si donc , N • T. C- F. , vous prenez l'heureuse habitude de repasser
dans vos esprits , pendant ce Carême , les jours anciens et les années éter-
nelles, nous pouvons répondre de votre exactitude à Tobserver, aaiis
écouter ni les recherches de ia sensualité , ni les foiblesses du remet
humain, encore moins les êonseils d'une orgueilleuse impiété, vous
trouverez dans cet exercice le courage et les forces nécessaires pousMm-
tenir, même avec joie , les difTérens travaux que TEglise tous prescrit;
TabstineBce, le jeÙDe, la prière , Faum^ne, la confession de V09 péchés.
( 50 '
I amendtiinent (le vçs mœurs , une €i>ti version solide . )a préparation et
la participatiou à la solennifé piiscaio , ayec un cœur purifie de tout le
ici^fil demc^lice ci de cçmiptlon, et rempli d* innocence et de sainteté, w.
M. le grand- aumônier .de France, après avoir parlé avec
niod«stie du ch(^ix que S. M. a fait dé lui pour remplacer un
, prekt îuslemeot vénéré, Çonjipen te ces paroles de ^ Apôtre:
Ecc^ nunc tempus acceplaôik , ecce mine di^s sqiutis,,
' ' • '' . ' ■ . »
« Voas.le sa,vez, N. T. C. F., dans riutfsnhoti de TEglbe, le saint
t.e8Qipâ^de carême, en nous assujcttissnnt à des auvres expiatoires, eii
lisant pltu pavliculièrehient.nos esprits et nos cœurs sur les niystèires
douloureux «l'un Dieu descendu du tronc de s^ gloire pour opcjrçr noire
«alut, nous dii'pp:îc à cette Piicjuc mystérieuse, ç|ue le divin Sauveur
désire de ct'lctrèr avec ses disciple?. Plus atûrés encore par rincfîabîê
bonté d'un Dieu, cpù veutse d.oimv rtout eniier a vous, qu'efirayés de
ses menaces contre les vioiatcurs de su loi, vous irez pui-er à la source
môme cetlc eau salutaire. qui rejaillit jusqu^à la vie éternelle.
» Voulez-vous donc-, K. T, C. F. , participer dignement à ce grand
bienfait ? nïontrcz-vous dp( ics à la voix de l'Egliie., qui vous avertit d«
déchirer vos cc3ur*, et non vos vétemeosj de pousser vers le ciel ces
jgéinissemen<$ qu cnfginte Tcsprit de coinponcîion , et de chercher dans
le jeûne, la prière et raïunone, le moyeu d'appaiser li justice divine*
.» Quel <Nst, en effet, celui qui n'a pas bcsuin de pénUcnce , et. qui
pourroifîci se fuire iUusidn îràr sçs mfeéres? Loin de vous lk>rgueil de
ces esprits superbes, qui, égarée par de funestes docti-ines, semblent se
cçuirc' aan? reproche , mai? qui sont dcmcùtis ^ar le t/moignagiî njcme
<ïe leur propre conscience : loin de vous aussi celte, lâcheté qui vous
"eiqjpêcberoit de'rcconnoitrC biie notre» corps n'étant q'u'uTi^csclave, dglt.
'éjiTe Soumis à Te^prit, et que*ba'nniri'a hiortifîcation , cV^t bannir le
chrRtianisme mé:iie : loin aê Vous enlin, plns.que jamais; cette dureté
■d'un coeur qui se.tiendroit fermé s\\t les misères des pauvres, étoufferoit
4^ns vous <;ettc cél,^5te cbar,itt^ qyi tto«s fait voir fl^s. frèrçj diins nos
semblables , qui viviiie tout, et sa*s laquelle toute^t mort d<ms nous et
autour de nous )>• / . •• • . . ' :
M. rapckeveque de ^irns trait? i^q^i dans S09 I^^£^^^çmen t
lAt la nécessité de la péniteçc^.- Il exhorte ses diocésains à ce-
pousser, et les coiweils de lioipiété, et fes maqœuyres de
Tesprit de faction et de: révoUe , et la lecture,. des mauvais
livras. .It les invite aussi.ii fpindre ^aumône k ^^ prière, et à
iredoublerde zèle pour ies hemn«$ ûeHYr«»s, Les pouvoirs don-
nés pfécédeinment par IVt. l'fveque de Troyes cesseront à
TAscension prochaine , et devi'oi>t être renouvelés à celte
éppiï«e* Nous cîieroas du Mandement un court passage:
« Quelle est donc, N. T. C. F,, cette pénitence qui nous est si rc-
ict^mmandte et nous devient si néce*»8aire ? C'esi, selon un Père de TE-
■' ■ ■■■., .. .::r ■■•■■■/se') '..- ....,, .,^.
glise,.{in aoiour ardent de ïa ju^tiêe, ({il}/^s*emparant dupëchepr».
larme contre ]ui-méme, soi», pour combattre et réprimer la fQàgue.^l^..
ées passions, soit pour en châtier la turbulefiçe; et eii arrêter les ééarÊ;.'
C'est une y engeance. se vène, aue le p^he^rjepeiîtant exerce; sur sè«
sens rebelles, etjqui, suivai^t 1 expression de rApôtre, les réduit à t'était!-:
d'esclavage» . ; r. . ( .
» Il est donc vrai , Ni T. C. F, , que là péi^ifence, pour être elficaoe».
doit l'iendre, sur toutes îes fàcnités denotve être ,.se» «Iroit^ indéclipa-:,
blés. Le cœur dont elle règle le* laouve^ften^j Vesprit dont eil.c humilie
roreneil, la raisi.n dont e^e dojnpte l'indoçifité, les seins incpiiéts qu'ellie-
moitrise, la langue quelle capii^^^e» le? yeu.\ qu'elle détourne desob^
jetidangereux ; tout en nous doit ctre assujetti à vfs loi8r:''î ' ■^' -^ --j • ..
^ )> Ces résolu! ion^ éphéinères que forme «ne volonté. incertaine, ,ir^
qiie bientôt détroit ui^e autre volonté, de «tj^iles^promesses , des^dé.<in
vagues et s^ns êi^^icé,. ei| un -rapt: toutes ces coupables oscillations d'un
çok^ur qui flotfe et qui hc'ite, sont autant li^iniures ù la |)énitencé qui
les repousse. La pénitence veut des résolutions fermes, de« promesses
ii| variables , dçs dt' sirs perse vérans* SJ la justice divine, courrouilée
contre ïa coupable Mii^îve, se lais/^a - fléchir et pardonna, ce ne fut
que par le repentir sincère dés Ninivitetet les fruits de pénitence
qu'il produisit. Suivant la d^trioe des conciles, des larmes ^ondantésc
et une satisf 'ctlon pénibU^ peuvent seules réconcilier le pécheur ave^a
Dieu(ij.»-*.< ■:■'.,
— - Le« vertas de M. Dili^Arg , évéqud de Lii»oges> «t k» .
Services qu'il ^rendhi s pendant vin^l ans «u dioeèse, bous
(btit une feî de revenir sur te respecl^aLfe prélat. M. Duboiug
^ioit iatsu d^ine; fa mttje «vienne ettbmorable du Lfl^ngvic^o^ôç^
^ui a donne à l'Eglise ef à 4*Etat dèrl4b)et5^<liAtti>gues. Lejôïàif
célèbre de tous est Antmiie^ Dubourg^ qui fat cbanceiier i^
^France sous Pranf ois IJ''. , et moumt en i538. Parmi les ec-
4:)ésiastiqaes de celte famille on .tronve deu^ évêques de
Bieux; Gaspard Dubourg, abbé de Pibrac, et comte de
prioude, mqrt en \no&; Etienne Dubours, son neveu, abbé
de Gimont , et girand-vicîàiTe du cîtfrdinal & Nœilles^ Gaspar
Pubourg ^ hktè, d'Etiénnis , n^ort supérieur des Jésuites de
'Colmar; Pierre Dubourg ^ dit /& cA^i^a/lie/*, lieutenant de
dragon,^ raort-en odeur de ^inteté-ià fa Trappe, oii i^ s-étoit
'retiré, etcl Ml Mai^e«rJean-P)iiH|»pe Duboargse montsa
digne dé àui^re ces exemptée domestiques; Fi)s d\in président
,itu parlement de Toulouse, et pourvu jle bonne heure d'un ça«
*n(>nic«(t dans H catlfédrate de cette ville ^ il y fiit itu ocnodisle
^ ' ■'■■■ " ' ■■ .■ ■■ * . ' ., ' "" . ' ' IV ' ' ■ >■ ■■
(i) Nous soiriines ohJigcs dç renvoyer I^ autres Maildèni^ns a^
pumero proçhau\.
Je triante-, onlttî^dkrt WA^iMîssemetitdl^Ffnei r^if»; *
farttié» à ïeniteif «es Pirtiétàntla révolution, ftf. Dubourg né *
qiif^a p4inlPtavPraDC« , ^t fêndlll de grandi services ûu dio-' '
cësé. Il"<aiétifew6ir, vwktolt lès malades, et «Uni l èd WaîsoA^
«n nftàtdGW.'jporfer '«dhes ieiiàurfii M. de Fanlffluges; ifcii'erlgde^^
de Totfibùse , ' fsiitkl nooiihé ton grand - vîeaîre , et cet "
hmlTiecrr i3aitt«-^él 'létfijw* iî'iîtfîldîes^ ?^^^^ de grandf
da«|^r$: H «ftlt ■^iivéifi;^reetté^rcïié *^l poor&u ivi i î\ nja nqua
d'^li-è âiîrèlëj? tttâii'k Pi^oYidenct le protégea cbriire les për-
sëi^it^r^i iTii éè itk i^tetté , conserKer au parfeinpnt de .
Toii^<i9e,«f»iMlâaoè^'proscription gjénéi'aîe tjfe cette cem-
paffntk^i Uf^i^^n i^ç^\ Le 7 jtiin 180^., M. Dubourg Fut
saci^étéquè^ <le'Lrïiiiogèa.>€f^ diocèse avoiE éïé/ <iriinmÊr le
rcsle de' ià Fraitçe , tiretibïé pa r d e g n nd§ sca niTales ; o ti a vo!t ' '
vu dâna ce pay^^lin' évé^ùe consiiïuiïotmct, Cayvetnon , >e
marier^ apottasîer, volSr la morl dé Lonis XVI, et se
signaler par de» éerite rem^i^tk dlmp^bV.Ml "mhhHf^'mfl^
mtiMrerï^âimteûee efttrê té pastéttf WHlâBl^éri'nJti'^l;^^^
pîëtë; éà aoudeur, séniëRé^, trioinpl«eUeif(;ide'tôutyè^é2Yfji^^
venlions. V^^alam^arler^kitaHécr èti^tî^lëyatt aàëè^^ iflâP
minîstereol éenvit Ji m. d'ArgebWë^, <^^^^ tS^if ^êS^t^iiVàX^^
naire éeh\vAùgeitifilbti*0i\t4k Mister /^ti^efilmèla^és'fbillîi^"
tottif Ufiére et 0ffec«tim«v pour ms pi4t«W>Il%Hèti1e tKàjfi^
aélroçvér parmi ew M hoitifÉre «hiéiit à'Ièâ^t^rli'i^t'^W^
n'a guère piibfit •d*auvrftge« eir il fi'èit M$lé dès ' j^iBuflte*]^
des reproches eoiHrê \& prélat. NoUs: ayons ^ëtt occaJfHkr 9^
^ parler de coMe petite p!Listr&,i[nPà'darè jti^q^ eés^dèrol^é'9
temps; M. Vévêànéée Limogés «yanfcrti êtvovt cotf(À^M«R%> ^
par un décret dop ift ftévrier 1^18 ^ les Principes sur fo feJw-i"*
tinction du Catitrùîf^h du Sacrement'^ Màrîa^,'V9^llS^^
pablta sueoessivemeiii'ideux letlfés -doiit' ntié% 9!^m prl^ ^^^
tomes XVI et XX. L# prélflft ne crtit-poitft idétèlîr^iiépoliV'^
dre. Ëkngfléde toat eqpritde oociteRtidn ,^ 'îflâi '^£(^oit à!l^^^
voir éoiairt sés<diocësatPS^^'anr s^Mé^e/iilâlii^éfkàc. M^'Dtr- '!
bourg^asisu aa concile dé t6*f,* ^rîi pë^s^sta',^TÎIjlm«^ftpifes ;
l'exil des trois évéqnes /à ife refu»r^'u{fei*kësiird(^îlm>èft'^
.auasi fiàd^easepoar l^£gliié ^u'jnj^fé^étfv^rè'IeiPâj^ Wê""^
nteji onje vil a;.^)!) sçr.U paille iiour e»l«Mnf:l» ç^aftwiom Arj-v
«^ miiltveyreus motirans ; son. clergé imi[/f.*<in,»fW,^Ç»tn éA.\
"^Jf ?''5'î« vnfit-aenx pr^trei. viciitn<(d« leur 4Jir«4i««Uv
eo^menccrçot des a» lU firent mienji; i(.viiit«-.|(^ i»(^«dw^^>
Lun e^stij:^ onçrccbHte, et iiiouriit;.t'4||tr^^ rrfl^^. ^j^i,
hOWiUheresjifccwbèrenl aussi i la vp^^g,,,. "jjfj r4vto«» •
pem^ ]«l afbii^eji ecciesi^sliquei. Il cul (^ mailM»T, 1#«» twiin.
«te P3StprAlfl , cJe »e casser la jambe, et, fH,t.f«rcé ^.««^
quelque IpinfisdaiM lin village, on le» «çquw éKnJMt ttift-' ,
eifes. Ce^ wpdçpt 6t éclater sa ptéKJ i^s^ pfltitwee. Toftkr*r» ,
maître de (ot;rtii|f^ne, le prélat,offr<HlàDi>m<»;«w«ffr»ieWfc„ -
et i^otitc^t ttne mpertarbable sérénité. OaJ'a vo 'd« wtotr
dansmJeTtnèi;e maladif conserver le oalmç de Ja pllii* par.
fait^.rçsignatiûn. Sw qualiies I«i avoiefit .c{>v«ilifl rattaçhef-
niMt ^t le respect de tout son cIcrRé, ei «a igMrt« ra^««I»<
ter t(^s regrels i.ni'verseU. C'est pour nçin »nÀm(âtif^^UÙ' <
notre foible Inlmt a ce concert d'clog^s^lfe prélat» «wii«u*
noiM neussiMis pas l'honneor de le >Dna(^Ut«, p«nonneB^
ment, ^vort daigné encourager naa e^arls, etwwscQiikA'-i. '
HZ P'f ^"'«""enl une lettre, gage c^| «^ WinseHI«n«.potW; .
««M, et de i iftl^ret qq'il por(oit i noH^ tpAvAit, ir>d aifaM <^~
Je^UX çvf que a fait dos dispositions «i»,e»v«ir «le ««»rfh»i-
a^r5. qtai çijniple cçnt vingt sujet$ , saii»,parler4« cinc cent
«Hwntt^TdiKjMnc! gens répartis dans !«« pM,'i, séminaiwa for-
m« 4WS chaeiin des departemci.s du 4»cè«B..MiVL aïowain- ■
SMi^al , de Monlclar, Berthelot«tMouw«, swwafe -rands- ,
vicaire» par If cbapilrc de Limoge», ont dfeW. IcSÉevri^r,
un W<fnde,nerjt pour annoncer la mort d» prélal, ondonnerch»
priet»», et faire eopnoitrç la nouvelle adwniitwUJon.du dio-
cese. lU^^roppelJent le. vcftiu de M. iD«bowg, m «baril*
pour ui diftççsain», les travaux ,,u'il ei^tteprit'po«r eux. son
M(« contre l^ nouveautés , ses visite, pastorales, aîi «oHici-
tnjJe pour l^fj.pauvres, le tendre intérêt «»'« ik>r|»it anx éta-
Wusewens religieux du diocèse, enfin tOM .le«.eMBi«lejL At-
«lonMBrtt de pielé qn'il a donnés pend«ftt «vu épùcoMb. Ife
«nja^nt les prêtre» et le* Qdèles à tém<H^ leorMcoiiBaiso .
«^'-f?«PWTVijçaiff*!<MHl'»B«»raIr€fc Danliech/ résidais à]
TuUei^f Ql* ]^/J«i«irftfCklf!U>,iirc«fcbnt «/ôucret. MM. les' .
ff^d8rrYi<^rA4i<mt(fNiktvÈi^ «««lanfwiit '
Ut.pr4|at«<]fii<mi9leit||îf;dff(^'>d^tre/oon^^ ^deièuXé-
dâ^ avril i8a0, >rt(i|niy4i{ (terite<l» plus affipctaeb^fe, «t ^'
C€9%^fi'ih(^f^i^^^tifndàUjSés^ ]1 nhjatnûis fu eompiundt^'
ce 0j^c*e$t ^p^lmftmnài'fl ïa^ijen^emiàe., et d^lare que , i^^ '
a}^>>4ffflMli|v<i/q«tt> 9^^ il n^ 1*3 fait
^e; pkarcf/qu^ . 3a. «ansoieficc' ^ hif «parcassoi t l 'ex i g^ r. J I d o n ne
3o(Kh fr. i^ seH séiÉnoaira ; ^MQfD-fV^J>à'sâ antfaédraîe , autant aux '
Ho«fiUllièfif< ^ aMl!^n t à^^nbqpâtat , i boo f r. au x S ce n rs d e Sa în t- ' >
Vioce^éUWf »iàf Llnabgés^<iHit|int> oùio Fi^ërrt^ ^es E€r>T«â dhrc- * '
tieanest aulunl f>ouv.ppi ëtlMtssenient' de Filles rep^^nties. Le
prélat (àiUon <pbi9 tenc|res acfoi» à W$ gran<) s- v i c a t res , à £on '
clergé , aux relîgîeases , aux magiilrAts , tnx Htlèles , ain^ *
qQ')aat«ler^.lettaQt^âiblea.'da.^(Mièse di? TnuToDse, qu'il
taateal€i}'iiii990eai}dis^idiroii«rnaar le^refi^s de £^n ame, 1^^ v^
aaitit aaortfioe! sbît ,* 'autant ^ja^^ïh'se pourra ^ a]>pl î({ uë prînci -'^ '
paleoMinl «tKHxr ift eontersiba )deS' pêcheurs , et il déclare qu'il '
c^tiaenûtoU^'lNienveloatierk à'restek; bien du temps de plus
-an piiv^i4«)i)^» atV s ^ ]^^^^^ il j^ouvoi't obtenir v^e seule jè^^
-f-^ Lé 25 jajiitfÎQr: #ieai Itéb f^k - Cadîllac-sur-Garôiine { (Oii- '
rpadi^)» «Tvei'dlef ces. cévéHÊonvei qui «eonisèfetit et rëjôni^ént'
l^ftaJ^Uida .la'rBligiaà<y.anC|MI qu'elles ailflîg'eht et <ftonTieb.t^ .■:^,
ceuK qiut oe ce^saiU de la CDinbxttre^ Wn jeune homme de âQ>
JMiff • BiL. Duptûfiy apparbonanfr k l'niie des farnilles qui )0,ui$^'
senidaoa ces.contjrëea lé plus^de^ la considéra tioii publique , s^
fait ce ji€tur-^]àr ift'piiemiëre cciUMUiinion, et a voulu mettre à v^
caite acljîofi s^olé on^ pébHclilé copable de ^épâ^er fes map-
vw. ww i »y l è a Wil seTqifecHoit d^av^oît donnés^ L'année dêrr ;,
mèr)e,:4ouçfaé.ae:lA^h^é,. it^flHa dé Itiirméiàè prier le res;-^.
peçtaUeciiiité/âe^GadftlIafi^eTfîder daii^son teiqur à la in^-jr ^
^n^iAoooeill^wr&ùitiûiêiit'^êÏMmté qne de joie, il a suivie
'^^"M^^mcatlta îrtsir«GlrtMii'defik et irt^ fois pajr semaine^
^t.a ii^r%^l!ifrJuwaaèÊaàép(ait le'}éuir dé son admission à la'
C ¥ ))
isibh sao^ëe^ celui d^JadeÀ^ersioif 4« «ttiflt<MiI; ît à'imVîîlé^
lui-même tous. ses amis et tootftè «es OMiiiéîteanéM-à siè troii^ '
ver à la cérémonie, et a demâaSé If îAt61lÂ'â«i'o«<flltoii,tèr
]^s cérémonws usitées ani joiirs.ee -j^fèinâve <$oibmiitiidti j^-'
nérale. Son recueillement y >sd ^élev^fbtthtt^ètit à tous le^;
a^is^açs combien son cceiitf'élok>1^efir)4i'^é:iMMÙrt|ens^ foi,
de respect et àe reconnôisèamiè pôi»rîtet>grè£^ <!|iiMi aVolt'
reçues,. et faisoient'conqeVfnr'l'esf»énmtêJa(yhky -^ive ^^iDê¥'
sentimens se conserveraient lobg^'téiiifa^^.eib'Wej^ôtiHrèieiit"
nijêrne que s^^ccrôître. lieux on trdisjowsr«pn*^A^'9 èVsri'€wd*>
à BordeàuiE, avec' son cyrë', pcmr stimtter M«^; f'aVdievéMe
de lui administrer le sacremeni de'Conârmal)i<fn. i^ véstèrMi^
et excellent |>re1at en a été .attendri, et a vbtfftt 11bidjfdetti% à
sa table le jour même . Cet évfheméiii a il»|>ieiBèlit dédkiiAi'^'
magé.Mj. Pubote:q , le digne fiastenr.d0^cetit& paroisse V* d<^
déstjagréméns qu'il a éj>rOuvés^) en iBan^ pour fkVoik' tenu âvèc^*^
fc.rineté k robservation tà^s règles qtie(^rert:rit'^ifr'les sépnl* ,
tujces la discipline ecclésiastique. ^ • .^ . '•»" ! m > •
. -T-^Le conseil. d'Etat de Creoëve li ^bti^oné'fété'lavinéellè
pour célébrer le rétablissement) ide'HqdépeMaiiee de cette
ville , et 1^. réve(}«e de Lausapfte , (a^miël'letf (ni(iMlii|[àev è^
Qenève sontsoumi^ aùjourdUiui/a aatoriséla célëbràtidnd'ûn^
messe d'actions de ^râcel p^nrHea bienfarl^ fi^çm. ]^n^ cofiné^
Suence^ on célèbre tous les anï, -fe '3i déGemWeyiunë fêle
ité de la RestaHraiîqn..j^V\ks^m^ ituré (}é Gënfevè,rA^roi'
nonce y en cette occasion^ nridisccai ils oés /lè&t'dèVinl^^erlih'-
nées, en présence des niembres catholiques 'du go.nteme'-^
nient, des tribunauret du to«isfiJrreprtseiftatsf. lie'disconrr
qu'il a prononcé le 3^i déeemi»e i8iovi«)t d^ttre imprimé^'
et mérite d'être remaraué. Le rwpeetaU#fpaisteur, remdrtàttt
plus baut que les intetiêts pa^^gers èfà- temps ^ considète/
4ans }es derniers événemens , laviarche de. U "Providence , et
célèbre surtout le rétabUsseoieht de hi' religion catboKque à
Oenëve. C'est en effet un-speetocle assez ^towtant pour Tob-
serirateur, que la rè5ianrati<m#ttuY:fiite«si iôog^^empa prcî^
^ Qrit. Tandis que d'autres villes die Smsse n-aooefdeiilaiix t9t*'
tboliqoes qu'une simple tolérance vl^é^lis^^^bôUque de Ge*'
vëve acquiert une exislence l^alé^.ke: anièif de Samb-Gër»
main sont relevis, et cet édifice retmitîidef même» cbêttli-e|^
dé)i mêmes prières qn'il ententiil iliy a-Armiiëdea.^ got-
^arnemeoll oe Gei^vie t fiit 4ta ^émMlita msft^tt^ •ock
,,(45)
verain pontife, ponr «^ine les c^fholiqaei ^à canton feievassetit
d'i»n.«véqtte suisse; et èii effet. Pie VIF, par le Bref /nier
tnilltiplkes ^ daté^dq ap septembre 1819 , a mîs les catftoH*
«lies du cantop de Genève sous la juridiction de M. î'évéqué*
Je Latisanne , résidant à Fribourg. Le conseil d'Etat a accepte '
cefref auec rt;connoissé$nàe , Je i*'. noyembrf'e 1819 , ef a or-
donné qu'il fut poMié et^éxéçulé. \in$i ^ celui qu'autrefois on
^ppeloit VAtUtchrist, e^t aujourd'hui menliontié avec hoii-
i^e^uT et respect dans Ie$ arç|iives du gouvernement; et la
p^éps^e yUle qiu refusoit'de recevoir ^ même pour quelques,
ipsians . ses evéquesdans son sein., a^ accueilli avec distinction
M. l'évêque de Lausanjne en 1829, et a vu le clergé catho*
iques siegejit <
ils sont en tout dix^sept mille sur une population de quarante*
quatre mille. M. l'ablbé Vuariq a çélét>ré ces heureux ehan*
l^emeris avec la mesure qui couvenoil à la cirçôn&Unee ; èCt
sans dissimuler tout ce que cette restauration a de ilatteàr
pour la foi du catholique, il a ^vité tout ce qui ppuvoil ch6«
quer lo culte doniiuant. Son discours , plein à la fois de vûe«
élevées et d'une sage réserve,' vient df'êrre'iraprim^, et est
àvL prix de 76 cent. , chez Méquienon , fils ainéi On esllef'a
^ûyoir publier inceâsauinlent le discours que le méo^é j^as^
^ett^..a pçooonçjj Je 3,i d^èoibre éèruief. ^ ^
NOinFEttES M{.ITIQUES.
- ' Pam». Le Roi elles IhkiiMs ant lût pan^eair I4. somme dt. 3o5o fr^^
-MX iBcesdiés d^Sasoye* ( Auè<^)« Le euré a célébré une messe d'actions
dei^ràees, et a pronoBcé im discours où il a appelé les bén^ictâona
du ciel sur l'auguste famille 4les Bourbons.
-.— Madamb , doeK^fse ^ngouléme , vient d'accorder, sur la de-
mande de M. le ctiié de Oialeacey f Haute-Marne^, une somme de
$00 fr. , destinée k la réparation du presbytère et de la niai5K)n d'école
d»oette paroisse $• M« M «voit déjà ^ au mois de juillet dernier,
ifionné une pareille somme«pour réparations à TégUse de cette même
eomiaune? Ces deux actes 4e kieufa|,sance ont rempli de reconnois-
can^e le cœur dés habitàiis 'envers là famille royale ^ et leur difjne pas-
i^'f a célébré une messe d*actî<|tts de ^àees- k 6ette intention*
^' ^^^4*6 f6^M"% là du«bes8e dé Betri est partk pour Boiuii , ^
-S#.Ai.B. doit passer huit »jpurF, . * /
■.^...— ; te m'éme jour, M^^J^ie dM<î <l*i^g,ouW«^8.a visite le ooQége de
Loaû-le-Grand /et a parcouru les diverses parties de rétablissement*
I4 présence de Tauguste Prince a excité le piut vif entbousiasme •
(44)
£(1 sortent du collège de LouMe-^rand , le Prâce st. rendit au col*
l^ge de. Henri IV ; S. A. R. fut harapgu^e à la grîllç extérieiire par
M. le jjroviseqr, et à l'entrée de la chaplelle par M. Tabbë de Câuscns,
j^iimônier. Les cris de f^iue le Roilv'we le duc d'Jiigoulêfne} accompa-
gnèrent le Prince dans toutes les parties de rétablissement, qu'il vi-
sita avec soin.
-;- Le nombre des votans des 6«. et 8«« arrondissemeos , à Paris,
étoitde 104^; M* Gevaudan a obtenu 633 voix, et M. Legrand<1>e-
Taux« 386. Le premier est proclamé député.
— Le jour de rouverture du nouveau marché aux poissons , M. le
cure de Saint- Eiistache a célébré la mes^e sur un autel très-bfen dé«
corc, que les danies du marché avoient fait élever. An moment du
Domine, sahmm fac Begem, des cris unanimes de f^iVe te Rot i se
80B.t fait entcnwe.
— C'est par erreur que tous les jpurnaux ont annoncé le renvoi de
M. de Béranger et rie son imprimeur devant la cour d^assîses; le tri-
BunaT de preiniêre instance a seulement rendu ime simple ordon-
nance de mwe en prévention contre les pi^évenufi
' — Le numéro 65 du journal le FUoie a été sais» par ordre du minis-
tère public.
•—M. de Saint-Martin a lu, le 8 de ce mois, une notice sur le zodiaque
de.Denderah, à l'Académie des inscriptions et belles-lettres; l'auteur
pense que ce planisphère ne peut avoir tbtit au plus que 3700 ans d'an^
tîquité. C'est un nouveau démenti donné à ceux qiu /appuyoient sur
ce monument pour eorabatlrè la G^èse.
— La police a fait saisir unequaiiitité imraeiise d'estatnpes lithogra-
fkhiées , représentant Buonaparte et sa famille , et des pli^aches allégo-
ciqncs de nature à troubler 1 ordre public.
— ' Le jpin: de FannîvcBsaîrc de la cartastrophc du i3 février, le*
ftÀèlej^LilloSs ont fait linau^rktibii du^onumèiit'éîevé àFauj^^e^
victime ; c*est un obélisque en marbre noir, qui porte un buste en
profil de M§*". le duc (lo Bcrri. Vers le milieu on voit deux figurer
colossales qui représentient ,' l'une la viHc de Lille, et l'autre la ■
Bêligiof. On y lit ces mots que Me', le duc de Berri adres^ aux ha--
bîtans dt* Lillejrf Entre nom, c'est à la vie et à la mçrt/ Ce nionu-
mont est élevé dan^ l'église de Saint-Maurice , où im service a eu lieu
le 14.
J— Le maire d'Angers a fait annoncer qu'il n'y aura poin: -ette an-
née de bals masqués dans cette ville, et que toutes sortes i!e masca*
rodes ef de lravcsti«emens y sont interdits.
— Le 3 janvier, le prince héréditaire 'de Hesse, (ili unique de Téler-
teur, s'Aant rendu a un bal masqué , à Cassel, avec une pcrsoûne àe
sa suite , cette personne, qui étoit tfussi masquée , et qui venoit même
de changer de domino avec Ic'prince , a été empcisounée avce un
verre de punch, et est morte le lendemain, après avoir souiTert de
v?vcs domenr'. Ce crime, dont le but n'est que tcop visible, excitée
l'attention et refiroi dans toute rAllcnaghe.
— En Espagnî' , les délibérations sur ta liberté de la presse ont
«xcité dcfi rasscmbicmens trèff-turaultueux j cinq articles ont éU
adoptés. La tranquillité est rétablie k Sévillc.
( 45 )
CIIAMBRS DES PAIES.
M. le eardtf des sceaux apporte le projet de loi relatif aux >oti^-
Maux, adopté par la ehamhre des députés; la chambre dea ptMs se
Jaunira mercredi, pour examiner le projet, et enteudre Je rap^rt de
la commission sur le projet de loi relatif aux 'délits de ta presse»
ClIAMBkE DES DÉiPiTTES.
Le i5 jaD\ier, la séance a clé employée toute entière & disciitfer
dc5 aniendemens présentés, par le cote gauche et le centre gauche.
MM. Taraj^re, Humblot-Conté , de Lameth, Lal^flé de Ville vcsque.
Manuel, proposent des modifications à Tarlicle '6\ elles sont succes-
sivement rejefées. M. C. PerrîerJf^vc une question inciJente, et pré-
tend que le ministre de l'intérieur a -dit que le ministère pourroit cor-
riger les jûgemens des cours royales. JA. Corbières nie a\oir tenu ce
propos, et., vériûcation faite, il se trouve que c'est le Courrier qixi
l'a rapporté ainsi. La belle autorité ! s'écrie-t-on de toutes parts. . v
Le président donne lecture de Tarticle 3, qui autorise le gouyernè-
ment a rétablir la censure dans Fintervalle des sessions , si la gravité
des circonstances Texigeoit. M, Foy propose une nouvelle rédaction ^
qu'il soutient par un long discours rempli de traits contre le nfiînistèi'er
M. le ministre des aHafres étrangères lui répond. M. Manuel lie pa^le
pas moins longuement que M. Foy, et'dnns le.méme sens ; on se plamt
que c'est pour prolonger la discussion. M. ^lanuel finit par dh'ç âu'on
ne veut plus régner que sur des muets ; il àyoit parle penflaûf une
heure et demie. L'amendement «Je M. Foy est rejclc, . "
A six heures, M. Courvoisier arrive pour proposer un antre' amen*'
<lc^cnt, et le développe 4#m. un di«cpur5 qui a dure cinq quarla
d'iicure. On rentend jusqu'au bout 1)1, .Sébastiani demande la paroles
pour lui répondre. La séance, est l^y^à plus de* sept heures.
Lei(). on a repris la discussion sur ramcncleutént de IVf.CotiitvoL'-
fier. M. SébastiaQi le combat, et en^^roposc nn^iutre; il reproche, k
M. Courvoisier, de favoriser la seryitiKlc. M. Courvoisier déclare qu'il
n*a jamais varié , et qu'il vote suivant sa cohscience. M. le ininistr'e.de
rintérictir paile contre l'aïQiJndemeht. Les deux araeÀdémrens die-
MM. Courvoisier et Sébastiahi sont rejêtés. '
M. de Sïlint-Aulaire en a proposé un nouveau, et monte ^ la tti^
bune. pour iè soutenir.- Un débat s'élève entre loi et M. B. C/m^tajat,
qui veut parler le premier pour soutenir aussi un amende;uent qu*îll a
prQp6sé. Ce, débat paroit amuser le côté droit; enfin, M. (le Saiàt-
Aulaîrc cède la parole à M. ïî. Conslaht , qui attaque 'le» dfecWrs*^-
nonces, il y à pusieurs jcjurs, par lés ministi*e9 , et leur^i^proehe de
faire l'apologie 'de la dictature. . On l'invite à rentrer dans 'la dis-
cassioD. • . » ■•"••• !..
< M. de* Bcttiald prononce un discours qui a été écouté ayec.uE|,grtii{l
silence: après avoir jiistifijè les principal^es dispositions du, projet ^'\il
demande quel peut être U butdc l'o^pdsition, qui ksi'fbrt jet^ fes
(46)
kaufs cris poti^ imc mesure xiéc4 5j(aire après tant: d'otages. Son dior
cours a paru plein à la fois tfe hautes pens't'cs et d*aperçus ing^nieux.r
M. de Thiard vient se piniitdre dit ifeioisfère et de ceîix qui imagi-
nent àts coiiSpirjiioDs. M. de Cori't.'Jiek propo:<e u|i'noti\el amtnde«
' ment , qu'il appuie par un di'scoiirs ^ouyent interi-ompu.pi» drv^iaU
•de rire. L'ataendeineut est rejeté. , ' . • . • ' .
L'article 5 du pro)ct est adopU qans discussion j il. porte que le^ lofe
antërieurev* non abrogées seront exc'cultes. On vote au scrutin secret
fur IVnsfinble de la loi. L*appcl nominal donne 356 membres présens^
«ir lesquels' ^19 ont voté pem* la loi. et 187 contre» Plusieurs membres"
., du cétc gauche ne votent pas; la loi* est adop£('e.
Le 18 fé'^rier, il y a, eu un rapport, sûr diverses petit iobS; Cielî«
des chevaliers de Malte est n^hvo^'ée aiij^ ministres ^e rintérienr et
' des finances , et à la commission dtfbudjct.M. Spy, prêtre^, à Mcry
liur Marne, demande quêta pension des religieux des^^ervàns ùë ÎÊor
* soit pas comptée- eit oéductiott dans leur traifement de curé ou de
vicaire. Le renvoi au ministre des finau^ee^ est proiloncé. L'ordre duP
:'j«ur est la loi relative au cr-fdon sailitî^re.
. M. de Kératry çojhb^t la loi, et. propose flétafblir une commission
chargée d'examiner quel peut être îe danger, de la fièvre iaunfcr
M. Str.-^forello fait observer que réxpérïence a prouvé que la rîèvre
jaune peut être importée. M. Labbcy de Pompi^res propose un amcn-
' demtnt aosez semblable à celui de M«de Eératr^.M. Viltcmain re>
.'. connoit rimportancie de la mesure di»-cuf /'c, M. Pilastre trouve trop
, fort^ les peines prononcées, contre les violateurs du cordon sanitaire ^
il seroitd avis qu'aux maisons où se trouve la petite vérole, on.alr-
jboràtun drapeau sinistre, 'afînd'encoûrag«^r la pratique de là vac*
"tînë, M. de Ccnyrol înâste^r^adépli<^n de la loi, et sur te courage .
' ,def médecins (rançoi. La discii.««icn gi^éral*^ est fermée.*
^- '. . ■'. . , ■ ■ ■ > ' ir " — . ' m i' ' • " ■ . ■ ■ .-•• :•.'■>
3..- M* Jipxif(lti9^Lf^v€dpfrt\ieni.jfgM$9^er ie réff^tiàxfi MM
.écrits publiés centre sa t>ochure«« iï a fait paroUre une^Pth-
r. Hiion awpUathp , avec des pièces justificatives et4es obser-
vations addiiionneHts ^ m-if* , èe 07 pages. C'est upejieconde'
ëdition 9 an^tneiitée , œms non corrigée , de sa pétition.
. M. Douglas ne rétracte rieii , ni lès expressions inçukanles ,
ni les exagérations manifestes » ni les faussetés qu'on a 5Îgna-
* lées dans sa plainte : mal conseillé par d'iropru^ens amis , il a
* jnieax aime laisser à sa pétition lé Caractère d*un parn^itet
politique, que de lui ilonner la teinte de douleur qui e&t
. convenu à un père véritablemeoA affligé. Qna&t aux ïiote$
t et obsenrajlions qu'il ajoute à spn^ premier écrit,; il iîous a
- ^ru qu'elles n'apportoieni. aucune nouvelle lumière sur
. jraffàîre en gercerai et aur ces principales cit conslanef s.
II. y a même de^ particularités . qui pourroient teurper
. .contre'M. Douglas. Il cite, par exemple , une lettre de sa»
■ ■ ' ^ '■•'.... -.:•:■.- • ..V •" ■■ * ■"•/. • " - •'
'('47 )
fillei Emilje ^d^hl il tcaitiîé, selon Vdi-méÂe, (pte, déj^ûU
, dfiU^Anf.», fille éiçtU pana f;é/\ entre te iiééir et ta créirned'em'
Âr^^er li^relMoiAcaihvKifHe^: c'est une pi*euvc qoc cette
. d^iB«i6eil(et«e,9^s>.p#wl' décidée Itégerement ,'et quVtle a- mis
^ dajis sa démarche louts^ift réflexion que demandoit la'gprïrvîlé
. de la^ipalièçev: . > , .. • ' '. " .
, : :J^t\ Doi^gla^ jpréteod :qu%l! n'a ieu àactiiie mauvaise inten* .
- tioaidans: tel iii^t^aims fàcheofleé âue .sa^ brochure semblbit
renferpaer c^tre l'b«Biieor. de.sasIHle. .Si c'étoiilai- ^( eût
\. écrit la pélitÛMff, i) jest^^ble^lAievecmnie étranj^er, ri* n'eût
. pas bien ^xfn^pr}^ t,9yiHe .te) valeur des teÉ'mes qu'il emplojoit:
'^ mais c'est .squ âv^ç^t q«.i a^dresafi lia pétition; son avocat sait
: Je f rapçpi$ , .il jÇQnr^ijL tQUte >la parlée des expressions , il passe
niéme poi^i; ébr^.foirt HiMetdaiis: Fart dejïalttisB»nret des plaî-
. santeries^et i} est di^ile, dcf ëtioire qu'un homme aussrfiii'
. n'ait pas «opgé au^^ns qpcjea: ïAoU dont il se serv oit dévêtent
exciter d^ns : l'esprit d^s^eis lecteurs.. : '
. ,. ,D^n^ ,12^ péûti9n4.:|Vl^ Dpujgflas^in-avoit noniiné aocon de»
. ecclésiastiqiie>rq))i;pnt eu,part àèla conversion de. sa fille -ï il
.est moins réservé d*l>8 leiS notes, et en désigne deux on trcds
'pff les initiales ^.lfil)r/l;noms ,. MM, Fr. , d^ S. , O. , étc^ Je
, çroif que ,iVl,^ Piqu^I^^, k encore Létémal conseillé^ 'cn' ceci ; il
„ ^^t^oit pu (86 di^)[«qjfer > vttèmt. potur acm intérêt , de^ei^er des
. no^s recpinina^^Jibles- • A qpi pJE^r»uadera*t-il que deshomuies
. donj; tout, le moi\de ç<^nnoit la dfoiture et la sagesse, aient
^ rpu ^cnl^r,4es llteproche:s^uUi« l^njtyU^rMe ? Qiïr neiait fenlre
antres,, quelle éat la meswre parfaite, U dtaeréttoii •et'ià'^u-'
.dence ^e M. Fr. ? C'est |NMri là iqù'il est connu dan» lenlonde
alitait que paf spn)taleul;, et les hommes 4es moins religieux
,ont sa^yent rendue 4iOBiiiia|»e, à la noblesse -de son caractère
.et à la|ojaj4té;de ^ coQd4ji:te. Et o^est.un tel homme que i*ùn
•prêtent^ ,sigi;iaier ço|nui« un fava tique, qui marche par ées
.Toiesdétouruées^^rt qu^ se prêle à de petites intrigues! Eh
vérité 9 Mv Douglas se fait tort à lui-même par àes accusa-
tions si dépuees de toute vjaisamblance.
. Il se plaint fréquemuient>.dahs sa pétition ^ des convertis^
sçurs.. A laihaniëre dapC il cm plf^îe cette dénomination , elle
;Ppttrroit passer poui: inae i|i|0re^* et eu efiet V dans le^stjrle
^ . des, gens h*réligiett«, cq titre. eatporte..ucie* sorte de dérision
"" et, de, ridiculç.t II. est bou^ de dire à M. Douglas ^ que Tépi*
\ihiie^iey^o/^vertisAefirJi»t Ifi, ^1imi;> bel éio|g^<que Ion puisse
iaifé d'un prêtre. Les apôtres étoieut aussi des c^nn^rHsseurs*
Quand foint Piul pArcoiireii rtiirapé et PAsîtf , aifiK>fl(atil
J. €. aux Juifs et alix idolâtres , il V^ipirbit (fU'à hi^ des
çoDversîoiii. Ce lont des con9fênè$teu^4fd H^hi étiMî le
christiâfiisme en France et en An^lèimieV ^^ ^^ ^^^^ ^^'^
forts et leur zële , nous serions ^ttttftt cisfns lei ien^nsk du
paganisme. L'ardeur qu'ils ont mise à détruite le étiHe dès
idolès^f leurs successeurs dans lé minlMëre la nseltêtot à com«
battre les errenifsetà triompher des fMissienci.' Ils- né -péâteiit
tefuser d'instruire les ignoraiis,*d'éDWÎrër t^tft qui dôtftèftt,
de ramener ceux qui Vc^neitt ,' d'jffl^rftiit' olètfx qtli'cfaiâncV-
lent ; ils doivent se faire tout à tétifr', doftiMè dit VAf&îre. La
foiblesse et renfance ont li» iàtôk S)Mlcibr4 lettl* appui ^ et ils
ne pourroient sans injisdticQ dénfier di»S e0ilsbils à cëm qbi
kur tn demandent. Béiii^ ! le nfôti^ éit ^U^ 4é petventk''
seursç «st-<e une chose si fâdheuieqy'il ;f bit des h&m^^è
qui /s'efibrceat d'arrètev le «oi<rént ,.dè faire ciintioHre et ai-
mer la religion, de piêcber là fm / d^in^irer 'la vertu?
Encore une observation. M. DbHglas'^'lyUiinf d'aire op-
primé en France V'et noiis'ofrpo^e ee qûi'së^ptfiëe en Aiv|[fé-
r teaire : eh bien! o&'qviést ^tttivé h ka (ilfe 'èéà Heu rrëc(uekÀ-
knent dans son pkys pendâiié la névolâlibt^. ïoin^ ceux qui oàt
été en Angleterre à ettte^^époquiî Savent* qu'il 'y a.èu bi^
^s exemples de pensonattsqai ont^ eiHbifâfS^ë'la religion ca*
tbolique malgré ieurs fattlâ^^S ^i^f qui <dnt >épr6di^é tt&ar te
sujet ^s .traversée plus >bu: tn6ink ficbctrses. ^luéiénr^ fl^-*
nvmâîlles ont été obligées , \mv ce -(Hotif , de quitter leors pnh*
rens^qut s'opposoieift à feur cll3«gement. f/Etaft n*a pÉS été
bouleversé pouroeia, et tf<>uB i9è véjroi^s pas €(àe lé parlé-*
meiTt ail eu à pmlnonoer sûr eeé torttF^dictityiijl'dotne^lfquèi:'
Nous en resterons là Sut' Id plft^'ti^n , et nbùs^ Wdûs étbiiéfé*-
,rohs seulement que M. lîou^aS'àil cf^ dtevoiîr ewcore adop-
ter , dans ses additioiri'; I)> sl^le ^ifro^iii et àtitH' qtil^h «voit
blâmé dans sa p^ittibn. fl rêpfocbe' à %"♦. R'efbôikî dV<>îr
-inspiré à «es fill^ dM prafiqtièrs jifnin^iëtiscn al moncttàfes ,
et- il. cite , comme uri fîxe>in))ie de cfes tWtiliques , lé chént dés
-prières de ITEglise. filaistfn'est-cfe'qu'i! y â dbnb ÏS de fnôna--
'4)étll Tonte }a péiuioti esrdanst^è |;oât , él it e^t Vii^ible qà^àïi
y a visé à l-efifeits eliqu'ôn a clieïrbé k tonrtiê^ éh ridicàfe ïés
prêtre!» et les «bjMs:«rél4itrft'Â ii reli^'ôn Car des plaisanterai
forc'ées^ par ^<s aibsions tnttlignes et piar Âeé%xa^atli6ns qtfi
né sont pas ^pres à in-spirer àé Ei cbtiêwtkt et dé Tiittérét
pour le pétitioiinaire> î
( Samedi a^/èfrier 1 8àa . ) ( N*. 7 fin
^\
K
Sur des Lettres apologétiques de M. Gaschét, Londres # i
J
\ 8'2 1 , iu-24 de 5 i ç) pages.
M:
C/est encore sous le même titre un nonyeî biiVrage
fVnn homme iotarissable dans sa fécondité; mais commcr
on i*etronvc ici les m? me» err'elirs et les mêmes folies^
et qu'il est a la fois difficile et assez inutile de. suivre
l'auteur dans les prodigieux égatemens d'une îmagî-
uation en délire , nous nous bornerons à donner une
idée de ce qui est particulier à ces nouvelles Lettres^
Il y en a trois distimctea; la première et la dernière'
sont adressées à M. l'abbé Le Normânt, curé de Sainte-
François de Paule, à Tours, et auteur lui-même d'un
écrit contre les erreurs de la petite église {^le Cri de la
Vérité^ , qui a été annoncé dans ce journal, n*. 47®*
Ces deux Lettres sont datées du ao février et ig juil-
let 1821, et, quoiqu'elles paroissent dirigées contre
M. l'abbé Le Narmant, je m y trouve aussi attaqué moi-
même pour ce que >'ai dit des arrangemens pris par-
rapport aux constitutionnels en iBoa. Mais M. Gasciiet
n'apprend ici rien de nouveau ; il conteste les récit»
que j'a vois présentes de cette affaire, et en les contes-
tant il les confirme 5 car il résulte de se^ observations,
comme de mon exposé, que la cour de Rome a ignoré
ce qui s'étoit passé alors, et qxi'on lui a donné lieu de
croire que les constitutionnels s^'étoient soumis de
bonne foi à la démarcbe que l'on exigeoit d'eux. S'il y
u eu en celte occasioji de l'artifice et de la diiplicité^
o a ne peut donc l'attribuer qu'aux constitutionnels et
aux intermédiaires qui se chargèrent de cette œuvre
mystérieuse ; et le souver.- in Pontife réclama dès qu'il
tut instruit de la vérité. Cette seide ciixonstance dé-
Tom^ XXXI, VAmi de la Ilalig, et du Roi. D
(5o)
finiit toutes les objections que M. Gaschet accumutcf
contre le.Pape , avec Une bauteut ei une téraréritc dont
on ne trouve d'exemple que parmi les ennemis de Té-
g^ise catholique.
M. l'abEé Le ^^ormant peut d'ailleurs se dispenser
de répond;i\e aux LeHres apoiogétiques de M. Gaschet;
ç»r il lie s'y trouve rien de nouveau. L'antî-concorda-
t^ire répète toujours les mêmes choses^ et if n'-a d'antre
moyen de se défendue contré ceux qui lui reprochent
d'aller trop Join , qu'en allant un peu plus loin encore.
Vous le blàmi'« djes épithètes odieuses qu'il adresse au
pape.; po\ir vous prt>uv€r qu'il a eu raison, il ren-
chérit sur ses précédentes injures. Cette apologie-là .
est neuve dans son genre. Du i*este, pas Tumbye de
raisonraemeut; l-auleur élude perpétueilement les dii-*
ficulté^. M. l'abbé Le Mormant la voit pi'essé par
cette objection frappante qUe toute l'Eglise recott-
noissoit Pîip Vil, et qu'il h'étoit donc pas faux Pâp*.
Que répond M-^ Gascfeet? Ilparoitj dit-îl, que l'Église
ignore, les faits; et sur cet ilparoit, l'écrivain scbisma-
tîquf regte tranquille diins &e$ attaques fougueuses.
11 e^t impossible de décider plus légèi'ement une,.
j|prft)^de qqic^tL<tn \ Xo\k»^^ héf êstarqtiés ($fit ]^fl meft^
en av^tft le m^'me prétexte, et alléguer que i-Egliie
ignoroit les faits ; il me parait que M. Gaschet les imite
Earfaitement > et dans leur conduite, et- dans leur
mgagfe.
\a seconde des Lettres apologétiques de ce volume ,
qui est de beaucoup la plus longue puisqu'elle forme
Celle, ^eule 4oo pages, est datée de Londres, le 20
juîrt iSa.f , et adressée à M. Aug., écrivain anti-cou-
^l-dafaire, etle même à iqui M. Gaschet avoit déjà,
eniSaoi adi^ssé nné Lettre' apologétique , dont iiouii'
tfvons narlé, n*». 666, tome XXVL M, AUg. n'a point
«igné lit formule exigée par M. le vicaire apostolique
d^ Londres , tuais il )m$ veut pas néanni4>in& se séparer
^.àela. communion dû Pai>e, et il Combat vivement à ce
«ujet M. Gasdiet. Celui-ci. îiivo(Jue tour a tour pour sa
défense des argumens et des autorités ;^mai&il » est jms
plus keureux dans le choix des uns que des autres 4
Nous avons déjà pu nous faire, une 'idée de ses yiaison-
nemènS; et. nous sommes dispensés d'en donner ^dé
nouveaux échantillons, Nous ne dironai que deux mots
.des autorités qu'il allègue.
A Ven croire, MM. les.éyêques d'An^ouléme , de ^
Pigne et d*Uzès, réfugiés alors en Aligleterre, Tap-
prouvoiept;^ais il est remarquable qu'il n'appelle ceé
prélats en témoignage que lorsqu'ils . ne peuvent' plus
J^uî.doj^iaer de démenti 5 et puis il avoue que M..l*évé-
<|^e d^Â^gôuléme (d'Albîgnac) lui fit peh^nt quelque^
mois^ d^ns^cinq oif. six uxngu^s conférences ^ de près*
santés sollicitations de se rétr^ter^,mLe,^j^txt }a demande
du même prélat/ M'. J'évêque de Boulogne (le. savant
t% pileux Asseline) eut avec-Uri deux conférences de deUbc
heures et demie^ sur le même sujet 5. que MM. les éyè*
â^es de Carca$sonne^ d*Aire et de Nantes j. ayoîent
çh^r^é un grand-vicaire fort estimé, M:«rabUé Tailbet^
.^Hfx^ger de lui une ré^actatjioii,. ejt qu^ çet.eçclésiasCi^
jflfie JtftJui demandil yainemèBtt. .Mais Mi. (xa^ichét prouva
aises, ce me semble , par tous ces aveUx,. que les. évé-»
tfies les plus zélés pour les.Aéçlaikations dé^approû^
votent ses écrits et sa comdilite. Nous avons raconte ^
^". 539 , les efforts que fit un autre prélat aussi éclairé
fjfkp .charitable (RI. de Bovèt , ancien évéqtiè . de Sisté-
^on).,.pA>ur essayer^de.lui ouvrir Jes yeux, et, quoique
M; G^sch.QtcQnl^èAte. quelques çitconsta.uces de notre
i^it,> que nous tenons d'uUfs source trop r^peï^abbî
^j0«ir' qu'il soit possible d-avoir'à cet é|^rd le moindre
dpUté , toujours il réstilti^ .dê.ses- aveux que le sayant-
évéquç \\xi fit plusieyi's fois , et de la manière' la pla$
Torta^^de^ répiriùi^^es sur lé scandale de ses déclâfaia''
tîons contre le Pape j noiuclïc preuve que les cliefs
D 2
flu clergé réfugiés en Angiclerre s*ae<ror(lofcni a LIA-
mer ses fm^ovlemens. M, Gaachet. rst don<\. pris kï.
pay ses pvopres paroks ; il disoit^ dans son Apologé^
'tique du lo ppiivlcr i8fo, nnx évoques franrots rési-
daiis en Angleterre^, qu'il les prenoit pour juges; eiitix;
Pîe yj|I et lui, eX^xxW leur sournettoic son ajjairc sans
aucune réserue, fch bien! les cvécj^ucsse sont prononce»
à son égard 5 qu'attend-il pôuv se rétracter?
-=<^«^>?t>-^^:ïc^lÈ^^^ --
NOUVELLES TiCCLÉSIÂSt'.lQirES^. ,
, È.OME. î>e saÎQt Père a assisté , d^ns la chapMfe de son pa-^
laïs , à TofEce de la fêtô de îa Présentation , qui se célèbre'
^ivec plus de poîiripe dans celte capitale , en mémoire de \sc
cessation du tremblement de terre de 1703. Sa Sainteté- bcn il*
et distribua les cierges /après qâoi se fit la procession accàu-
lufnée. La messe fut tôr rainée plia r le TV Dèùm^ ,
• Paris; Le mercredi des cendres , MoNStEuit , M**. le dac
d'AngoiiJéme et MAnAME , ont reçu les cendres, avant là
Biçsse, dans là chapelle du château. C'est un aumonier'de
Monsieur qui a fait la ccrémome. LL, AA^ RR, ont ensuite
entendu fa messe, après laquelle d.rfférenlès personnes d«
château, et des' officiers de service auprès îïxi Rot et des
!^inces, ont égaleinenjt rcçti les cendres. . '* '''*.'
. — Lé jeudi 21 , M. le prince de Croi^ gramT-Qum<)mer èo
France, s'est rertdn à Vincènnes; as^'slé de M. Tabbé Feu-
trîer, yrcaire-géiiéral delà graO(le*-auraônerie. Le prélat a
célébré la messe, et a donne la communion à trente mili-
taires du cinquième régiment d'artillerie de* la garde royale.
Il leur a, en celle occasion, adressé une exhortation siir Fa '
fidélité a lenrs devoirs. Ces' militaires flbisoieht, eh cette cir-
constance, leur première comniunionr. Ils ont aiiîsi reçu , des
nçiains du prince, le sacrement de cohfii*maliori. M. Tabbc
Feutrier a parlé aprës M«'. le grand ^auincmier, et>a,ajbuté
encore à impression qu'avoieiit faile les paji^oie^ du prélat.
La cérémonie a été.terini^ée par. le renou vêlement des vœui
du baptême. '
—Demain, premier dimanche de carême. M»'. l'arcKe*-
véque de Parii fera, dans Féglîse de Saint- Eus tache', Tou^
veriure de la visite pÂ&tacale pour le trmsiëti^ arrondisse-
ment. Deux de MM. les archidiacres iront présider à cetl^
ouverhire dans les églises des Pctks-Peres el de Bonne-Nqu-
%'eî1e. M.,ral>bé Rauzan , supérieur des missions, dirigera
îes exercices à Sainl-Euslache; M. F'abbé du Mesmldot rerâ-
plira les liiemes fonclîons aux Petits- Pérès, et M. Màrîus-
Àubert, à BonRe-Noùvcllè. Ils seront secondés. par les rats-
«ionnaîres qui, dans la dernière visîfé , éloîcht avec eux à
^î*^^!!- Jacques H àSaint-Médard. Pendant ce temps, d'autres
missionnaires continueront les exercices à Sainle-Geneviève.
Le zèle et le dévoûmcnlâvec lesqiiels ces bonimeA, pleins de
l'esprit de leur état,, semblehl'se multîpHer pour faire le bien
et repondre anx vues du prccnicr pasieur, sont toujours un
Mijel d'élonnement pour ceux qui les suivent dans.leut»
travaux.
— It y aiira, tous les sia médis de Carême, cx)mme .les an-
nées jM'écédentes, une assemblée de charité dans l'égîise dçs
Mi^sionsi-Étrangëres pour les besoins des pauvres de la paroisse,
ri le soutien des divers élablfssemens de charilé qui y ont été.
formes vA trois heures, un sermon sera prononcé; les prëdîca-
leur^ seront, aujourd'hui 23,' M. l'abbé Feutrier; lé 55 niars,
M. l'abbé Clauselde Montais; le 9, 1^1. Tabbé fa^ct; lé 16,
M. rî.bbç Borderies; le aS, M. l'abbé de Mpulës., et le 3t>,
* M. l'abbé Frayssinous*; , ^ . '
— Les voïo^ptaîres royaux ont fait célfbréir, ê^nè Téglise âe
Nôtrè-pame.de 0oone*Nouvel?e, wp. service funèbre pour
Wr. le duc dclBérry, léfaf gcnéiaî. Cette cérémbQÎe rçligieusje
a été Suivie J*uné'qùété au profit dès volon titres roy«u;( q^oî
'peuvent être dans fe bViôin. ' ' ' "'• '""''" ^"^ " ' '
i des Orphelins
sera, suiyiV di'u" discours pfonoiicé par M^- Vp}>^é RsseaH.
iit. Aii. RU .Mauam^, duchesse à Angçrufém^i et M"*«. la
doclies&e/de Berry ^e proposent, cfitron, dWsi^tecà cetle ce-
^éraonfe. Le«ènMnâ «eroïit présent.. '->,'
' U^ On téchauffé encore en ce* ïnbnienf lf« qnei*el1e sur 1^
ca(échismçs\ tlne plainte ï)ortée à ce^«u[et à la tribune avoit
ofHiou^,; etl/env.oi fait à la chambre dti. Çaléchispse de Sois-
«pnB avoit prouvé que rantorité ecclésiastique avoit elle-
wème fait disparoi tre l'article attaqué. HN'iinporte.^ on dissi*
(54 )
mule celle réponse peremploirc , et on,cpniti)ire de lancer clçs
reprQche5 et des accusations qui ont l'avjinlage de servir tes
intérêts d'qn parfi. On vient de réimprimer un article <âe la
Chronique religieuse, lomé V^ qui dcnonçoii différens çate-
diisnies comme ordonnant de pajer Ja dime. Il faut r^afr-
4|uer que ces catéchismes ay oient tous été imprimés en /8i4
et ,i8i5; le Catéchisme impéria'r ayant cessé à cette ë^(|iiê
d'être enseigné > il a voit .fallu le remplacer iq\hiédîateniént,
et on s'étoit hâté dans beaucoup de diocèses .^e faire retmpri-
xner les anciens catéchismes, sans se donner te temps de_
chercher s'il s'y trouN'ùit ,rien qui ne lut pas applicaWé V
rprdre de choses actuel. Le. plus souvent ces réimpressions^
ctoient du fait des libraires seulement, et la CTro/Jl^âe çltér-
même remarque que plusieurs évequès ont fait retranchci^
Tarlicle de la dime dans des éditions subséquentes; c'est ce
qui est arrivé à Montpellier, à Bajonne^ au Puy ; cW âusiî,
ce qui a eu lieu à Soissons , comme la dernière discussion de-
là chambre Ta prouvé. De quoi donc se plaint-on^ et <^uet
peut être le but, de ces clameurs affectés (i)/ c'est ce que nocr#
demanderions volontiers, et à fauteur de l'article de la Otro*'
m'ifue, et à M. Kératrj,'qui vient de publier sur lé méme^
sujet, dans le* Courrier, une lettre adressée à un ministre»^
, _ . . . f'Uçr dé lui t^itfiU même tépà
Îu*à l^ Cnroftique. tï est probable qtff' personne ne sera dupé
e ces aiâf mos chimériqiies. Qu; croil; ,au]ourd'lmt au retour
de la dime? persQnpfv pas même cen^ iq^i ont feit le piqf
de bruit aans cette affaire, lis sâyent i\Q^ que les habf^ns det
~J" -- '^ ■ I .. ■ 4 ^ 1 ip p I - ■ - m T . ■ ■ . I ii _ \m t\ .1 I ■
^ ^i) L'iiTipoftjitiro f^u'on vtnt mettre ^ tuai^ ri^ifuprr wÏods lU Ci*ld-*
^Hi«iije^ p^roit tiien tidiculr avaiid on str rappelle-. rfn'^Uea a voient lje«
de mfimc 5(jufl Burifiap^iHe, fnnî* qwe lit p^lkr îrapériiki qui nV toit
3 'M doufc fi*oteup^t de réprimer hq abu^c qae l'on .^'avhc au]cmr*l*hui
f. trouvrr n ffcandalesu. M. Duplf^Hii: Grenedan vient de putïlifra ce
^njfit iin« le lire iJaïv \çs )û«rr»ait.\ ^ il cite un*- ^itiop d'un Catéchisme
imprimé en i8*>i, et fjiïi ï*;coraniitndoit de rtspecUr ie Moi, et d'Ao/u)^.
r^r ïeg si'iLfieurs. L' imprimeur et tes di^tt-ibuteurs de cette rêimppcs-
JKsn ntf fuiifut pf>int wiquit^tés sùu?\ un régime qu'fni n'accusoit pat
d*iin excès dindtdgci^ct, ex ce cat^cHunie se v^^ndii. piibliqurïtientr
ioi|.t radmlnMratiou de M- le baron M^ebin , alor« préfet à nenne^^
ï^es H bç rail JE d'aujourd'hui junt \>\m ^sigca^» <^uc Bq<>nApaTte ; timte*
perfectâonii^ ,. '. ,• - i '. = . / ' ; :i
i^armpagries , vn le sjSîti "qu'on a pris ^è les cclaiîrèr, sauroîenl
5e défenâ're contre des prétentions opposées a leurs jnteréta»
Les craintes qu'on « montrées ne sont donc pas sérieuses^ il
7 en « oui veièni là des clécla mations fiypôcriteâ et une ÛinS*
des appels à V énergie du peuple-, él des provocations telles
j^uè Telles qui ont retenti naguère. Mais cenVst pas dians lel
catéchismes qa'oh prêche rindépend'aiiçe, et que Péil fait
rà(fologie iJe ra révolte et des révolutions^ Us ne parlent., ait
contraire V q'"e de soumission , de respect pour Paatorité et
«Vinour de l'ordre; seroit-ce par hasard pour cela «lên^
qu'ils déplaisent ?
— M- l'évSqûe de Bayéûxa cliôîsl pour sujet de son Mand#*
tnent dnCàrêr^e de cette 'année bn objet bien digne d*eiciter
là spificn'udé dés évoques: savoir, ta TpcrEire des mauvais livres^
il présente il ies diècêisat^s ]es hsoliL les pluïf capables de lef
is ruhèitcs. Qui n'applaudiroU , eii7
jdélourner Ôe ces lectures ruhèitcs. Qui n'appla
tr'autt-es V^ui rëffèxiônsiuivadtés^ que Je zéié prélat fait sur
eéttè matiëreV ' ' . '
r Vous «iqioseries-vous aiijL niauxv^ffremE. doiit les ouvragés lai
fiofMi^l^ source féconde^? l«Lde,,t«g|gs raiséiuic|DeÀs seroient' va^.
^^|lps,;LV^i^ri^>nce du passé sifRitp<^ voiM^cOBV|ui)çre« Ils ne sont
pà5«ii6orc èffactfs de votre tK>uvttiir cer iouf«de4^fiinoiif.derlnû!ti4^
blés, de discordes, « de fjareiir, dlit^pit^isé, on la France, piengëé
4»d» un deuîl 'Universel^ frappée dVpèuvantc et de eonslerliation^
fut slifts 'Dieu , saas {loi , sans auiels , sans lot « sans mœurs; i^ Tfi^^
Ifion rép.acaut avec i^ein? les raines du san«:tiiaîre , la pà^ic oîealrisiuit
SCS plaies encore sbîgnaiitès, vos (amittef klé»lorast leurs désastres^
attestent d'une tuanière trop sensible les 'catamitôs dont U plupart
4*entre tous ont vtéles témouis on les victiaMs. Quelle fut la cause dé
, tant de tnaux? L'irtélitsion » N. T;0. F., fui prit elle^méibe nais«»
' «ance dans les écribs perincieux doot nous noUs efforçons de voua
4 aspirer de rhorréttr. De ce* sources corrinnpues sortirent des tjrt»
ténies monstrueux , destructeurs tle tout principe f«oî ont enfaûté^e»
cHnietf inconnus jus^ alors , des attentats inouïs \ oès ferfatti exécra-
bles , su)et d'étonnement et d*efiroi noursla justice elle-4iiéme* Queli
pértls.n'avoiu-nousdonyc pas à ctaiadre de ces ouvrages détestaSka»^
reproduits de nos jours avec un ârtiftee «i propre à les pronaiger ? Lm
iligue saerée de la religion une fois rompue^ rïen n^est capable à'^ittà'^
ter le torrent des paisiona, d*énohainer le <nrinie, de ^répriner le> '
vice. U n'y a pluv nt vcrliis , ni mœurs , «i loii , ^ ni« société. Si noua»
•voua vu de nouveilea tempêtes se former au miiiefi'de tiens i la dis*'
(56)
eorde agiter encore s^s tor^iics ardentes; si* aialgré Utvs les efforts du
ièle , U religion recouvre difficilement son saint et salutaive empire ^
«'en- cherdïons point d'autre cause, N. T. C. F., que. le poison de»
lÀattvaiies. doctrine^. C-est sur la propa^afion des honteux dépôts oui
les renferment que Timpiété ei la rébeiJion ont fondé leurs crimineltee
espérances. Voulez-^ous garanfir vos personnes et vos familles de nou-
veaux malheurs, éviter surtout la perte de la foi, ce don précieux an
tiel, principe et soutien de la vertu, formez-vous le vœu de voir re-
fiëurir parmi vous la piété , rinnocence et la pureté .des mœurs y
aource» de la paix et de la jt)fe de l'amc , gagé infaillible d*nne im-
raortelle félicité ? gardez- voqs d'approcher de vos lèvres la coupe
empoisonnée qui vous seroit offerte. Bannissez loin de vous les pro.**
diictions de Timpiété et du libertinage. Ç*est une peste publique^iu'il
ikut écarter avec autant de précaution que ces maladies contiigieuses
, ^ui portent; la môH et la désolation dans les provinces et les cités vgiT-
tt^es ]>....„'.. . ; • • ■ . *
M* de Villële, ëvéque de Soîssons, après avoir « dani^aii
Mandement sur le Carénie, rappelé la loi de TÉgiise sur
le jeûjiè, et montré l'obligatiopi de s*y soumettre » tant pour
bbéir à un précepte positif, que* pour expier lips péctiés^
entretient les fidèlies des besoins de son diocèse. I^Tous laisse-
rons le prélat exposer lui-incmc ses craintes et ses espérances
avec un accent digne de sa sollicitude ; . ,
« Nous vous avons entretenus Tannée dernière, N* T. C. F,, do
Tobjetleplus cher à notre cœur; de cet établissement où sont renier-
«nés de ievBesfté^vitesy Tcspeir et la-eonsolation de notre ministère. Oh !
«ombten tto.ii9 avon» bosôiti d!«nvisager rdans Tavenir des jours -meil-
Vfixas, pour supporter «la situation présente de ce diocèse! Nous en
•vpas fKircouru tous les^doyennés dans notre dernière visite pastorale:
paHoiit nous avons ^mi siir la disette des ouvriers évatigéliqtiès^ |ur le
tra.Tailexce8sifaaquel.se livrent tant de pastecir» vénérables qui, con-
sultant bien plus leuvzèle que leurs forces, bràtent la Un de leur eai<>
prière, pour comnmniqner les grâces de-leur ministère à toutes les p. ra-
tions du troupeau coané à-leurs sdins. Plasietirs n^us deitiandorent' avec
jfutaitce dé lenrdonijMîFflteaboopérafeurï quiV en partageant leiSr s'cri-^
citude^ les aidassent fi mipportieV un fardeau que l'âge et les infirnâilés
rendoient accablant pour eux; et nous avons été obligés de n:ons refuser
à un Yfleu que notrccœur auroit vohlu prévenir, et -nous n^avons^pn leur
«éfMMidrè que.pav <no8 regtets et notre profonde douleur.
- 9 Si nous n'espérions pas parvenir, papnos soins et lios efforts , à amé-
Uof0t la situaiion de ce diocèse, k consoler tant 4ie paroisses veuves de^
pitif long-temptde leurs pasteurs , et à 7 rétablir le règne de Dieii , nous
m^autjons pa9>Ia Ibrce de conlîiniier à jexercer au milieu de* vous un mi-
BJHère fraApé de stérilité ; mais Dieu daignev graver au fond de notre
' oèeur u«e douce espérance ; qui est notre soutien et mitre consc larion,
I»e nombre des élèves du sanctuaire , qui s'est accru censidérolilemënc
f:^lfj^ «nqée, ^t4am;i0 séminaiise de notrfe initie épiscopale , et dons les
, ■ .(■^7^- ■ ■ . • : ■
•ecol«« ccc\^5ÎaVtî<pies (de cc <Uocèse, im).us promet que daii» peu d'ati7
nées, si les ressources ne sont pas égales aux- besoins, du moins nous au-
rons pourvu aux. besoins les plus pressans , et que nous pourrons assi-
gner un ternie prochain pu tous les besoins seront sQulagés, Que :iie
nous est-il donné de hâter cette heureuse époque» où chaque paroisse
«era pourvue d'un pasteur, où les minisfres de l'Evangile ^ en nombre
suffisant^ offriront le «aînt sacrifice , distribueront le pain de la parole,
et répandront partout les gràcef; et les consolations de leur ministère !
. » Nous n'ayons pas pu , N. T. C. F», recevoir dî^ns no* écoles un si
■grand nombre de sujets, sans nous engager à pourvoir à toutes les dér
penses que nécessite leur éducation ecclésiastique. Les enfans des riches
ne se sbnt pas présentés k nou% Comme a l'époque de la formation dn
christianisme, Dieu a choisi, pour le rdtabli^cment de l'Eglise de
• France , des hommes peu fortunés dans le monde , des hommes faU>les
selon le monde, pour confondre les grands el les puissans, ïl leur a com^'
muniqué le don inestimable de^Utfoi, il les a rendus héritiers de ce myqume
tfu'ila promis à ceux cfuiraiment; et riches du trésor qu'ils ont reçu ,
ils le communiqueront aux peuples qui leur seront confies. Nous aurions
' été ingrats et injustes envers la Providence , si nous n'avions pas ouvert
l'entrée du sanctuaire à ceux qu'elle nous a envoyés. Nous comptons
entièrement sur son secours, pour le soutien des établisscmens que nous
avons formés».
M. d'Osmond, evéque de Nanci, rappelle dans son Man-
dement pour la même circonstance, que les années précé-
jdentes U ^ consacré une saUe d'tnstruejttofis liées entr'élles, à
prouver la nécessité de la contrition , de ta concession et de
là/ satisfaction ; aujoard'hui il reçMBoiandé Isûrtout la fidéUté
it'la g^àce, la vigilance, la pet^évërauce. ii est aussi £or te -
xnent occupé de la disette des prêtres qur afflige son diocèse ,
jet il présen^ç l'étai àes choses.à cet^gard avec une expressive
jsimplicitc : ...
« "Now nef ou?» le dissimulerons pas: lêscraiiitesetlés inquiétudes qui,
•dès les premiers momens-de notre mission^ pi*ès de vous, agitèrent et
.n'ont c&<»sc d'assiéger notre esprit, au lieu de s'atténuer et de s'éteindre,
. ne font qup s'acqroitre chaque jour : ia4 paroisses Tîvcanfes ne îr» josti-
'ficiit que trop; et les gQinissemrhs de leurs habjtans fidèles réclamant
.jin guide spirituel- peur eux et leuys-e»6M!M , sans- qtte murs- ptrwsions
sntlsfAire à un vceu aussi légi|iriie et aussi touchant, voil-i, le cri-qui dé-
chire im cœur pastoral, et qui retentira da/is celui de tousios vrais chr^-
=tien?. ' • . . .; * /\
» Ce n'est pas cependant que nous ayons à nousjiLiimtrc 'Iq refroidis-
liement du zèle qui doit fournir.dejrléyitcs noservi.cr-dcsaufel'» Gi'ncps
"ù Oîeu qui a inspiré h plusieurs de nos coopérateurs la bonne idée et le
zèle nécessaire pour pjréparer des enfans sages et d'nu hetireux carac-
tère aux qualités et aux premières études essentielles à rétat'cccîésias-
tjque , nous cdmpton»au]oupd'hui dans nos quatres maisons ()V-dûcalion
f 56 )
Je la It-çitimité et de la s.,.>cérit«^ ^e leur vocation j caf, ouj . Vd^uf^i
trW*^"''"" attrait femporcî n'engage a.ïa simuler i^S. cenUd^Z
♦L J Jf^"' rapproches du rtoincnt de 5c rendre uîi!es à' Icuré coidpatrio-
tcsise disposent dans le gï-and séminaire f .) ù^^iH-venir pkis ou moins
?tr.c,?m^'"f"i )ii^u,au sacerdQçe; et ce^ nombre paioitroit devoir
être suflB^nt, dp moins 4ansdcs temps ordanwresv pour assurer la sur-
cession de» serviteurs jj[u tejnplc dansée diocèse, qudquVtendju qujl
» Ce n'cfsttftiy noti plus iiue ndus soyons înqni^ti» de leur subsistance ,
qnoique la plus grande partie de ces jeunes clèves «>ient dans VimpuM- '
spnce de potu-voir entièrement à leur entretien. La QuniBcence royale
a voulu prendre a sa charge soix^tc^ix df ceux qui étoîcirt dénuc^s de
toutrooyen, et vos hliéralités passées,, dont vos commune» ont déii
goûté les fruits , leur assurent pour lavinîr que vous ne laisserez pas ^
votre bonne oeuvre imparfaite et inuJÎIc par rJmpossibilité où noufse-
tic ► de soutenir seul des ctablissemens formes en grande partie pn vo«
gen^reu:!: sacrifice<-« . * ^ r ^
» Mailla rapidité de fa mort,, mais Textes des travaux auxquels I^
Fcclfcsiastiqurj sont coniiiës par leur ?èle et j>ar la viduit^ à^ églises 4
voisiner, enlèvent ou condamnent à une impuissante infirmit<^ une si
grande quantité d entre eux . que tous les jours fenombre de* vacapces
augmente dans une proportion qui dépasse ti^us.lc» c«lràl« d4: laproba-
bUite, toscJe?;)rojets ïetpiieBxc!Stacérlésiît,pottèl«jrr6C^di«rrMe
aes hoinnios.re!|gieux,A.
j "^ l^'^orrtbtil lemp^^qùi a ^rf»!ë k Gênés ?a toiïît^ lèjottl-
^•1 ^^/^"^ *'*'^ ^ M, Làtabrosctimi i archcvgdu^de <»ttb
vijlf}, ife ftîrè *ç}*?;ftr swi acte. t>r> sitk qii^trt He tènro^ t^b^
t^ sentir dans 1^ fMmûe^êM$ êt»iir toute 1^ côlè j4t>f»îi'
mrir4wftaucoùpde Utiim fa m^réionfvtr\é\x$e, et ittisnaçôtt
d «fisevchV tout ce qui favoijiioôit. La ierrenl- et lu âèso^j^^
tionetoientaaco1nbl0.Au mijieudecesscënesdPefiroI^M.rai'-
ebevéatie ordonna lies nrîfkiH^n tftfSn^rjiJM Ta »;«»« «v^u* «.,;
.0] Ce grand séminaire , malgré le bâtiment considM-able qui a été
élevé il y a quatorze ans, étoit eneoi^ insuffisant pour la quotité dc^
amrans : une charité éclairé^ est vei^ue de nouveau au secours du dio«i
cesé, en nous ff'Urni^faot les moyens d'acquérir une, maison voisine qui
ae fait plas qu*un avec le séminaire. Le. département des Vosges flia«
voit pas d*école secondaire ; la dkarité enccrc. y a pourvu tout demiè-
r^ment , e» nous aoo^ant une maison capable de conieim plus df
cent élevas, (2fme4uMan4emeiit^) .;
«Jrêjsa au pmple un. discours nour.Ie çoiisoter.p^r re$péraTtcé
dc^U proleclirtn du saîii| patron Je la vîtle.^ D(»pins, le meniè
Srélat a |)ublîé une Letlre pa$toralé sur les derniers désastres,
^ous regrettons de ne pouvoir faite coitnoitre en détail cer
deux pièces, où le vénérable ftrclievéc[ue montrfela perpétoîl*
de la religion , et le triste destin dé cetm qni , fermant les yeux
k la luiaièie,:s'ôt€pt à eux-rrfêmes, et le fretin de leurs pasi
sions , et la consolation de leurs diftgrâces. Il engage son peu»
plie à profiter de ce jour dû degil et d^httmiliation, à r,eotrei!.en
lui-naéme, et à se renouveler dans l'esprit véritable du «i^risn
tianisme; les fléaux dont Dieu no?i8 frappe sont souvent dw
préséns d« Sa bdnté qui yçul nous rappeler a lui. , : '
«OU VILLES POLITIQUES.
PAn»^. S. A, B-. Madasis, (Vçheste d'Angoulême , 'a fait compter au.
•onraié Màuri, porfic/ J^ç'h manufiijéture de tabac de Toulouse-»
la sjommc de i5o francs, pô.ur |e recoinpcnîscr du dëvoùinent qu^^l
a tnonfrc 1 raùguVrts Princesse' Iprs d^e spij pasSî^e en cette ville.
^-^ Uaé onlonnapce du Roi>tatu5ï sÀr un conSict négatif entre di-
verses auterittVq^i refusent rpspectiireniçnt de connoitre de difl?pei:>s
pourvois forniés par .d.es ^rdçs natioD^u;i contre des jugrmens de^ cou»
grils de discipline de ce corps.. L*ordonn.inçe porte qutJ .nj a pa* lieu
de réformer ces déelaradons dïncompé^Qp^.
— - I^e^colli-gc électoral de là t^pjre à làotnïué M. Haudrc, Un jour^
|]#iedOfme:icoiniiU5. candidat jr4yalîslei*lc Cpnstiimonnel àaantG qyXL
|f , . ;^n4re II «éjeë ^jins I9 chfitmhré de?' cent jours. - t '
-r Le général M'mélé a été nommé «léputé, en. reBipIaoefnent dit
M. BoLmd, pfr le ç^l^éfif i^lççl^ral du Sarregueminçs (Moselle). Co.
général couimandb^^ a Strasbourg 'pendant tes cent jours. I^e Çônsr
ûauionnelte félicite' encore de cette nomination.
rr Oueiques journaux javpient imnôncë |a >H>mînallou de M. d^
Pradt d^Qs. Ifi Ivoire. M. de, Pradt l'fivoifcru , et avoit déjii fait ini-
primer, dit-o|^^ se& certes de vUite^ et préparé ^pn costume. Les?.
ameSkSen^ibles seront touchées d*un désappointement si fàcbeux.
c^-À la chambre dik^s pairs les orateurs q^i se sont inscrits pour par^^
Jer d^ns l;i discussion sur la loi lUi la£berlfi de 1» presse, «ont ainsi di-
visés : pour, 6; sur, 4i coutî-e^ 17.
-r-'(ar (chambre dVcu^yiJon th h cxjitr rojalc de Paris a rcfivoyù
M. Bérenger et so^ Imprun^ur parf^rtcvatit ïa gcjut J^'^^^tîsr*.
Tî-Des p^rauisjtion» pnt ét^ falti'e dans la maison ilu giJntral Bci<-
tOn^ et son domestiqua ., en irtn ^ibsei^ce, a «iibi un înÊcrrogatoirc.
}-rrPlunenrs jouruauïi aniK^nctrit que M. dv Forfis^secréUirc-généraî
dé^a préfecture de police de Parb, e^t remplacé i*ar M. d'Auiecourt.
^— Un membl» de la gauche «1 dit h in tribune qu'on a voit yu avec
répugnance Ifls Bpurbons l'Cyenir ep. France ; un jouri^tt lui oppose
( &0 ) .
lin têiiioisn^igc d'un grand poids \ c'est celui de M. Carnet^ qui » dune
son fiimciii Mentoife au Rot, en i8i4, a dit, au contraire,, que te re~
iQur des Bourbons produisit en France un enthousiasme untttcrsel ,
tt quV/.ç furent accueillis avec unn effusion de cœur î'nexprîmabhè.
M. Carnot n'c^t pas siispecJ* quand il énonce un tel Tait.
— La ville de Laugres a eu le mérite de protester la première , par
une adresse au Roi , contre l'assertion du député quia dit, dans une
des dernières séances , que la France avoît vu a\ec répugnance le
retour des Bourbons.
— Un commissionnaire, ayant trouvé un voile et de la dcntcïïc
brodée, de la vajeur de f) à 600 fr. , a eu la délicatesse de le ren-
dre au commissaire de police, qui a rendu les objets ù la. personne
qui les avoit perdus. L*autorité lui a fait donner- uue gratification
bien méritée pour un tel désintéressement.
— On a permis à Marseille Tcntrée des bâtimens venant d[£spagne.
• — La ville de Pau a rou\ert la souscription pour l'érection d'une
statu*' à la mémoire de Henri IV, Des événemens malheureux avoient
retardé l'exécution i\c ce projet, formé en 1814»
— Le jeudi 14 de ce mois, à Orléans, deux assassins ont essayé de
jeter dans la Loire un soldat suisse qui rcvenoit à la caserne Saint-
Charles. Le militaire, d'abord surpris, s'est défendu avec courage, et
a blessé l'un de sqs agresseurs à la joue,
— ^M. Bousquci*Deschamps, qui avoit obtenu de rentrer, en France, à
la condition de i'arré ter à Perpignan , a été arrêté dans le départe-
ment de Lot et Garonne, où il étoit entré sans la peruii^ion du
gouvernement.
— Le roi des Pay«-Bas , par arrêté du. aS janvier, a approuvé et
reconnu les Statuts de l'association des Trappistes de WcrthmaUc»T>rèar
Anvers. Ces religieux, qui ife'font ijuc des vœux temporaires, s oc-
cupent à défricher les terres et travaillent aussi k l'éducation de la
jeunesse.
— La clôture des cortès extraordinaires de Madrid deyoit avoir lieu
le 14 de ce mois , et le roi devoit y asssister.
^ — En Angleterre, la chambre drs communes s'est occupée ^e Ja mc-
lioh de «ir Robert Wilson , pour que la correspondance entre S. i&» IL^
Je duc d'Yort, le vicomte de Sidraouth cl lui /an sujet "de. son renvoi
de l'armée, fut mise sous Ic^ yeux de la chambraf.' ^a motion à
été rejeter. . " . ' ' " /
— Un corps de mille hommes de troupes aufricbiehncs a 'débarr
que à Palerme , à la fin de janvier; neuf individus; qni faisoîpnt
partie do ïm i cini'iratioii^îite dr^ fjonciatori ou les tanneurs , ont ét^
Pïéfiili'sj d.^n^ le nomiirt.^ il T a un prêtre, n'ômmë Villa. D'autres
rondamné^ h la m^/m^ r(*iiiP n P^l pas été exécutés. * *
— Les rnlU^^liquff* iVlrlande ne sont aîfeemblés dernièrement à Du-
blin, ff rnt .T'tfpsîïé DUC pétition aux deux cb.imbres pour oMcnir
iitT** rhi.incipûtion clviif romplète et entière; deux Irïandois de diw
t rnrt ion 'ioril fhiiigés de soit rc rcttf, affaire au parlement.
— D«in5 If^ .^camTs de?* S ef 11 février, la ctumbre dc^ députés de
Bavière a refusé d'admettre, comme députés, deux ecclésiastiques^
(6i )
"MM-Eggcr cf Abbt, siir le motif qu'ils cumuloient deux bënëfices ec-'
Àê^iastiquia. Voilà une chambre dfc députés bien sci'dpuleuse^ Ne $e-
roit-ii pas possible que ce motif ne fût qu'un prétexte potir $e débar-»
tasscrd'hommes dont les pHncipes déplaisent?
CHAMBRE DES PAIRES.
Le ao février , M. le comte Portalis a présenté le rappon si» le pro-
jet de loi relatif aux délits de la presse. La discussion s'ouvrira Ivndi a5.
La chambre a nommé , pour Texamen de la loi ^nr les Journaux , une
commi.<!sioh , composée de MM. le comte Ferrand , le duc de Dou-
deanvillc , le duc de Lévi^ , le marquis de Tàiaru et le cfHntc Jiiles^
de Polignac.
CHAMBRE DES DEPUTES^
On avoit annoncé une séance pour le mardi 19; mais M. le pi'ési^
fient, après avoir altendn deux heures dam son fauteuil, ne voyant
dans la «allé cpi'une centaine de membres, a déclaré que la délibéra-
tion étoit renvoyée au lendemain.
Le 20 février, MM. d'Estourmel et Couder t, députés, l'un du dépar-*
tement du Nord, et V-autre du Rhône, prêtent serment, et se pla-^
cent.àrextréme gauche. On atcorde plusieurs congés. La diiïcussiou
continue sur le projet de loi relatif à la police saivitaiife. M. le prési-
dent lit le !«'. art*c?e , qui laisse au Roi les mesures k prendre pour
arrêter le fléau. M. Foy propose , dans un amendement, qu'on rende
compte aux. chambres des motifs qui auront déterminé ces mesures y
afin que, sous ce prétexte, le gouvernement ne cache pas d'autres desM
seins, comme le bruit en a couru. M. Pardessus combat l'amendemenfi
comme contraire à tous les principes constitutionnels. M. Sébastiani
-vote pour ramendement. M. de Corbière s'attache .surtout à réfuter
ieS'insihoations do M, Foy, qui répHc^uc -à soa excelféncc. M. de Puy-^
maurin montre la nécessité uc la police sanitaire. L'-aniendemént est
•rejeté. L'nrtîcle i«^ est adopté, ainsi que le a»., qui roucerne les
communications de commerce avec les pays aetueMemvnt. sains ^ et le»
arliclcs 3 , 4 et 5 , qui prescrivent différentes mesures selon la gravité
des soupçons. ' ^
M. Sébastiani demande une indemnité pour les marchandises qui
seront brûlées ou détruite»; il est appuyé par M- C. Perrier ,- et coiti^
battu par MM. de Corbière et Pardessus. M. Sébastiani ^e réunit à
l'amendement de M. Manuel, qui a a peu près le même objet. Les
murmures du côté droit ayant interrompu 1 orateur, il se pose, les
bras croiséd , sur la tribune , pour attendre que le silence soit rétabli.
•Une voix à di'oite : C'est bien insolent. M. Manuel défie. celui quia
prononcé ce mot de se lever. M. le président fait observer que de pa-
reilles provocations sont déplacées. L'amendement est rejeté. Le$ ar-s
ticlés 6 , 7 et 8, qui établissent diffcrcntes peines contre les violateurs
du cordon' sahitan'C , sont adoptés, malgré les récïamatioits du côté
lî»niche, qui se plaint qu'on va trop vite.
Le oi février; on continue la discussion sur le projet de loL relatif à
(ێ)
Htpolltei «a»ita»e; JacOBimissioii relire ses owendeittcofi , ce qui ex»
cil# d« grandes réclamatipos de la partdu côtc^ gauche*. La discôssion
dés articles suiVans, jusijii'à rarticle iao, offre peu d'inti-rétj ils oiït
été tous adoptés, à rcxceptioli du 1 1«. , qui e.«t renvoyt^ a un nôuVèl
examen de la commission. Tous ciit ^pour objet de déterminer' les
peùies à infliger aux contfcvciian»i jDiV^râ fllnt*riâctoens cnjt tté prd-
4>09és^ar MM. Foy; ^d'Avnbnigetfe-, t?t quelques autres membres; t^us
ont été rejetés* Lesf principaux orateurs 6nt été MM. Foy, dfc àixitt*
,velin,Ma]iufil, Sébastian! j les^miniHrcs'Ieurontrépotidiu
Air. BÉDACTEUB/
. Mpnsîènt , dana- ytrtrè ïii«». . 7^8 ,' totis patof*isez ' croire que ce fut te
vestentimcat d'avoir été poiusé pour une cbairê de théologie u Besan-
çon, qui jeta Tabbé Moyfse dans le parti favCrab)e k la révolution. Je
i% 8di4 si cette opinion est bien londée* J*ai' beaucoup connu autrefois^
Tabbé Moyscj nous avons ifait une grande partie de notre tbéotogi^'
CBselnble krnniversifé ct«ti séminaire dé Besancon. Je l'ai touioofs
trouvé enclin aux< opinions bardie;*. Il les soutenait avec s^t et avec
opiniâtreté; on le connoissoit penr tel, et i*ai enleodu pRisieurfi fois
91» Pocha^rd lui dire : JH» Moysé , priez Dieta je mourir cathoitque^j^&m
isaveeque M» Pccbard^ depuis supéricâi' du séminaire dé Besancon ,
«toit un des professeurs les 'pluf; dihstin^és, et il joi^pit àl^ P^j^é le
4iscememeut desespritF« Â^ssi Môyse portoiHÏ f^irmi ses câmarâdesie
«utnom ^eir^teuf, et le iwv.ant BnlLet lui disoit un jour devant moi^
OnpeMbet^uCfiiupdeAempsikvecvof^Si à;cause^iie(a subtilité 4^ vos ai*
•• #'ai va depuis Moytfe^l>6léV où it eitsieignoit la théologie avec dé
hom «(poiuieiûéils; c*ét0j^ it-nicjBe'hdrtiîne , lo^jtoui's ,ari»ré de sa vdê-
taphysi^e pointilleuse^ éisenibl^nt prebdre à t^phe 4*ob$curcir ce qiMf
étoit clai^*$*il reprît se»f oncthîns après la terre-ur? on dit qu'il avoû
fKéeédexnmcnt vendu les huilês^^et le. chrême qu-il avoit bénitf^ L4
lifaliothèqne éotijtr vous parlez n*avoit fM dû Ipi coûter beaucoup dç
peine h former. Ilavoitrècuerni sans doute ceire dès 'JésuitWcjiu'il rcm-^
plaçoit. Quant au Sdpplémënt^-il a [donné ftux réponses ciitiquef de
fioUetyles hommes- versés d^ots la connaissance dc3 la^gi^es onent.a2«^
n'ont pas- trouvé beaucoup de déeon verted originjttlcf, WagenseiU,
Buxtorf et autres protiest^n» d'Allemagne ont été.s^ guides, sans qu'il
leH ait cité.*.
Je^irai à cette occasion quelqui» ehc^e iy^n h^mme qui, fut colle gîif
tliMoyse^ etdontles^gîârêmeus ontét^.plus scandarieuj^ encore; c ii^x
6obel^ ^m ne passoit pas noÀ pin» pour ti voir un jugemeiit t|>è8-«6r. On
trouve \àk article sur lui jtlans la Biographie ufti^erselle. J'y poyrvo^
ujonter qtielqucs fakf •
, Go^el éloit np àColmàr, et étcjt fi'ls d'un con^eiUer'au consfeil supé-
rieur de cette vilU -. U y fit ses études avec v^&a de disliiMîlîon, et, ayant
einbnaiwéi'étUtlr'CiJé iastique, ildbti^ît Un cànbtiiçal dp la CTlhédcalc
de BlIc, dont le chapitre ré idoit ù Arlesheim , village célèbre par le
C 63 \
.Juonattieiit de Cesner, qui esl aujourd'hui xl<îtituit. Oir e&igeoit<4im»
ce chapitre des preuvès.de noblesse, excepl4; pour deux places rt'scrvees
aux docteiirj,en théologie. Ces* à ce dernier titre que Gk>bel obtint iin
canonicat,
h avoit de Vesprit et de la-gràee; H étoit însimiant et parloit bien*
Il fut nomnié 8u0ragant de l'évêque de Bâle, sous le litre d'ciTéque-tte
Xydda; ilétpit en cette qualité premier \icaJre général; et logeoit au
château du princeré.véque , àrPorentrny. La France lui assigna une pen*
«ion de 10,000 fr* ; il remploya en, pin-tie ^ se bitirune jolie maison de
éampagne en Alsace, etiiy passoit volontiers la belle saison, loin du
cérémonial de la petite cour dePorenttûy , où il ne jouoit qu'un rôle un
pan subalterne»
Des anabaptistes s'étant répandus dans la haute Abace, et y ayant
donné iieu h. quelques désordres, jl fui question de* les réprimer, et
révèqtie de Lydda rompît au contraire par son indiscrétion lesmesures
qu'on avoit pri^eF. Dans la négociafion, enfrele prince-éyéque de Baie
et la' France , pbui: rechange du spirituel de Porentruy , le snfiragant
fit naître des incidens qui retardèrent la conclusion , et trouva lé moyeu
d'obtenir ^n cette occasion «uclques avantages pour lui-même*
U é toit asse? sévère dans Vadministration du^diocèse, qui reposoit
toute entier^ sur lui. 11 apprit Un jour que dans une conférence, d'ail-
leurs secrète, entre des curés^ un d'eux avoit dit que le^Pape n'étott
. pas tnfjiâUible , si ce n'est lorsqu'il parle ex eathedm,VL le manda et le-
men»^ , s'il ne se rétractoit (jui yut dit q^e cetlipmme devoit un jour
donner Texemple du^chisme ? Ses belles paroles le firent élire- pour les
Bt:^ généraux dans rassemblée baillagère du dergé de JBeUort,- cepco^
drint tout le inonde nVtoitpas dupe de sa facpnUe» et-jm. curé, sortant
d*un entretien avec lui, disoit assez ingénieusement : C'est tm, ciboire
, sans boMties, Un prctrc du T^-ij 1 njaiit appm a on étcctî'uri <ti i^&y » jugea
4qn*pn. avoit élu un traître - revpi'rtcnte a juslilit son |H-oaoxtJC- *
Pour fa^i:é jDiipux comprendre tout ce 1 fui est dit ici, li ejt bon d^r
^voir que le diocèse de Bàlv a% oit de grandes ej^ten^^iom en AUacc ; aiS
paroisses de èette provînt e t-toient de «1 juridiction, Aulrcfoii même i|'
y en avoit 244 9 ™ais <^n * "79*4 y ^"*)*°, (échange canonique poiir le «pi-
rituel du pays de Porentruy * qui fitiAoït par Je de la souvcrninct^Uem- .
porelle de 1 évéque de Bàlc, el qui dépend oit pour \v spirituel de Be<^
sançon. L'évêqUc de Bâie soulmitdt vive nient cet LcUangc , et cela en
dédommagement à Besançon i\^ paroi^cs en AUacf^É
"Le diocèse de Baie, eu Alsace^ étoit borne ii l'est pnr le Rliiuet k
Touest par les Vosge«;.On y comjîtoit plusieurs Lbapilrcs, aliLajes tU
couvens. Au moment de l:i révoluiton tout Tévécht de Bâie éfuii lUvisé
enonze arehiprétrés^ dont sept cl demi êtoient de la souveraitieté du
iU>i de France. Les archiprétrét étoient ceux de Kaisechevg, d*£nsisr
beim/de Huningue, dç Fortm<Mrtier« dAhiireii, de MaseYAux, ^
Ferretie el de TE^gaw» . e .
Besançon avoit en Alsace 58 paroisses , savoir : 16 dans le décauat de
Cîfanges', l'ô dans le décunat d'Ajoie, efcjcs 39 que lui avpit cidces IV-
-vequc de Baie , et qui fprmoicnt un doyt nnO s{\m le nom <VAl«»c» B!i^'
Ki5e»
(H)
11 est assez étonnant que cette ex^««ision <le Bile en France- ne (ù(
pa» marquée dan»les anciens A linanaeh.s du cJergë*
J'ai l'honneur d'éiie,
'. J.J^C.D^
l)é F, de ïa Mcnnais yicnf de publier /a (|uafrïcmc édition du
lume de son Essai sur rûidiffUrence (i)* L'illustre auieur a
M. l'abbé
second volume <
ajouté beaucoup de d-éycloppc'mcns, soit pour éclaircir quelques en-
droits , soit pour faire dispa^oif rc des laeuàes j ces déyeloppqniens sont
quelquefois insérés dans le texte , et quelquefois ils forment des notes
assez étendue.*-. Le nouve^iu volume a cinq feuilles d'impression de
s principe.^* 11 a y dans le chapitre Aiil , rectiné deux passades <
des théologiens étrangers lui ont tait remarquer quelque inexactitude*
L'empressement de M. de la Mcnnais k reconnoStre et à réparer le
défaut d'expression , et le soin avec lequel ifa tâché dVcIaircir ce qui
avoit embarrassé plusieurs de ses lecteurs ,,annonent assez combien il
e?t supérieur aux petites.«es de l'araour-propre. Nous rendrons compte
plus au long de cette édition et des additions qu'elle présente.
On vient de mettre en vente chez le même libraire deux autre»
écrits auxquels les- circonstances ou le nom de leur auteur peuvent
ajouter un nouvel intérêt. L'un est un Simule récit des é>>ènemeiis ar-^
rit^s m Piémont dans les mois de mars et d'auril 182 1, par un qfficier
piémontoix (n). L'auteur suit la conjuration dans son origme^ ses progrès
et ses résultats, rappelle la faute du ministère sarde, et accuse de com^
plicité ou d'imprévoyance diiférens personnages importauf,. Cet ou-
vrage ne peut avoir été composé que par un homme fort au fait dea
évènemens, qui les a suivis sut les hcux , qui connoît tous les masques
«t qui de plus csîTdoué du talent de bien observer. C'est la qu'il fau-
dra puiser des notions justes sur les derniers troubles tïu Pii^mont
Le second écrit est intitulé : Ledres à un gentilhomme inisse , sur
Vinquisition espn^vole ^ par M. le comte Joseph de Maistre (3). Il y
a six lettres écrites de Mo."? cou, en i8i5, et signées Philomathe de
Civarii>n, L'auteur cntivprend de justifier l'inquiî'ition espagnole, et
il fignale en effet, dans les écrivains" cjui ont traité de cette matière,
des erreurs, des contradictions, des inconséquences et des reproches
qui annoncent plus de passion et de hafuc que d'amour pour la justice
et la vérité. Nous reviendrons sur cet écrit', o« Ton retrouve ia ma-
nière originale , l'esprit et les saillies de l'illustre auteur.
(i) In-3?. ; prix, 6 fr. 5o cent, et 8 fr. franc de port. A Paris, chez
Méquignon fils aîn|i ; et chez- Ad. Le -C-kre , -au bureau de ce journal.
(a) In-80. ; prix , 3 fr. et 3 fr. 76 cent, franc de port, A Paris, chez'
les même».
(3) In-8». j prix , 3 fr. et 3 îr. 5o cent, frane de port, A Paris, chcir
l«s mêmes. - *
( Mercredi /l/ /^VnVr i ^ia a . ) (N". 7 fi8 . )
7^
Nofich S7tr l'ahhè ùroJK
Partniles prêlrps franco is que ïa rëvofnfiçn avmt force* cîfe
«"^expalnpr, et cjnî sont itiorls tlans une IfiVç etrangcTe,
rabiae Grou , fiut^ar de plusieim rcnts rîe pîef e , a'iîréit k
«ne tnenhori spéciale; nûos avions ar^nonce une norfco sur
Juf, iious teviOTis auj«ord'hui notre prooiessfe. Les renseîfijtié^
•ihenstpie nous nous sernmes procurés 9ur cet homme estima-
-iÀe noti» mettent en état cle suppiëer au silence cle plusîenrà
•dictionnaires historiques, et d'ajouter beaucoup à l'article
^ «ttccinct qu'on lui a consacré dans ? Examen critique ie M. B.
Jean Grou , né au droccsie de Bouiofi;ne , le 24 novem-
bre 1731, entra fort jeune au coHége des Jësnites, et fut
admis dans leur noviciat à Tâge de i5 ans. Il niontra àkt
aa jeunesse du goût pour les lectures et \es pratiques de
piété , et il fai.«oît profession d'une ' dévotion patlicaliëre
pour i^ sainte \ierge. Il prononça $es premiers ' vœu i À 17
ans, et fut ensuite employé dans l'enseignement^ suhrant
l'usage de la société. Là son goût pour la littérature te de--
veloppa ; il affeclionnoit surtout Platrni el Cicérob , dans
lesquels il trou voit, avec une grande rtcliesse de style, de
belles pensées , et une morale plus pure que dans lexommon
des anciens auteurs. Le premier firuit de son trayail stir le jbbi<^
lesephe ^rec fut la ^République de Piaêôn , traduite en fWin^
çois, 1762, 2 vol. în-i3. Cette traduction itJt suivie de celte
des Lois , du même auteur , et , plua lard , de Celle deê Ûia^
loques; elles virent Le jour à Annsterdam , en 1769 et en 177^^.
Il nous paroît douteux néanmoins que le Père Grou soit alw-en
Hollande , comme il est dit dans VEaytwen critique. Il habita
plusieurs années Pont-à-Monsson, et c'est là qu'il fit ses der-
niers vœux , à une époque oii le$ Jésuites éfoient déjà suppri-
més en France. La mort de Stahîslas les ayant fait renvoyer
aussi de Lorraine, le Père Grou vint à Paris, sous le nom
de IfC Claire^ il y menpit une vie ît^n retirée , partageant
y son temps entre l'étude et les exercices de piété. '
Dans- les commencemens , M. de Bc'aumont l'empldyà à
écrire sur des matières relatives à la religion ; il lui nt quéf*
Tome XXXI. Vjimiiie U llf^Ug. et du Rm. E
(66)
que temps nne pension , aiii cessa ensuite. L'abbé Groo te
trouva dans un grand ewDarras.. Il yivoit avec une grande
stnipticilé, et deincuroil rue de Sèvres ^ près les Filles de
Saint -Thomas de Villeneuve , cbe^.les^uelWs il alloitdire la
messe. Un de ses anciens confrères , qui dingeoit le couvent
de la Visitation de Ia ruet du Bac , Robert Gderin du Rocber,
lui pcocnra \k connoiss^nce d'une religieuse de cette maison
.donl. la vie ëioit fort exlrarordtna^re, et qot jpassoit pour être
favorisée. de grâces spéciales. Celte fille, qui étoit fort pieuse
effort intérieure 9 engagea Tabbé. Grou dans les voies de la
^rfcclion. II fit une retraite de buii jours , et se donna plei*
jneo^ent ^ Dieu ; c'est de là qu'il datoit l'époque de sa conver-
sion, coinme il l'appeloit. L'exercice de l'oraison, l'habitude
de le présence de Dieu , un abandon total à la grâce |^ un en-
tier renouceiiieni.à sa voloc^é propre, telles étoient ses vér-
ins dominantes^ 11 avoit une confiance extrême dans la Mère
Pélagie, c'est' le nom de la religieuse ci*dessus: il déféroit k
ses conseils pour la direction dé sa conscience. Il demandoit
la même soumission et la méoié simplicité des personnes qu'il
dirigeoit , et . il leur faisoit faire par là des progrè» dans la
piété.
L'abbé Groa.donnoit au travail tout le temps que lui
Jaissoient ses exercices spirituels et les soins du ministère.
Le résultait de celte vie laborieuse fat la composition de
j>lusieurs livres sur des ^crial'ièrés de pj^élé. Son j>remier ou«
.vre^e en ce ^cnxe îu^t ]s( A'Jorale tirée des Confessions éet
fiaini ,^ttgusun, Paris,, ^yS^î, a yolininés in* 1 2 ; le premier
Jie ^la pages, et le secotid; de ^ÔQ^Bijec une approbation
4e l'abbe Guyot, du ao deci*mbre 178^. L'auteur se propô-
•oit d'oppo$er la morale ch^'étienne eu^ systèmes des incré-
dules, et d'en puiser les prinfci^s dans les écrits de saint Aa*
jHUSlin , eMI commençoit, dif-il, par ses 'Coi7/e'9.r/o/?5, comme
T^ plus conni^de ses ouvrage(S. Il prend un certain nombre de
Jïiaximes du saint docteur , ^M il les développe avec beaucoup
i^'abondance et d'onction. A cet ouvrage succédèrent les Cà*
rocteres de la vraie Dévotion ♦ Paris , 1 788 , in- 18 , avec one
.approbation très-flatteuse du docteur Lourdet, du 8 janvier de
cette année; Tauleur y défiait la dévotion, et en alsi^ne*lei
fnptift,.robjel et les moyeusl Ce volume fui sittvi de prè« des
dfaximes, sfvrf'iuei/es avec des Explications, Pans^ 178^9
in* ta de 394 pages. Le docteur Lourde! approuva ctlécrtC,
le âa févneir Vj88. Il ^ a en tout vingUquatre maum^s,
ilonl cliâctiae e£^^ renfermée dans uq quatrain en vers, et dé-
v'èliJpbée ensuite àâns une èlplicalïon ,^^^
^ L duléar âjfant a parler de dia lierez déficates , a èrli néccs-
iaire dé prëyénir sçs lecteurs ; voici comment il termïViè Sson
j4i/ani-Ptvp6s .• h Au r^ste, îe proteste de la droiture dé mes
intenlions.' Je n'ai deSseîh aè jproposer que ce que Jésus-
Christ a efiseignë et pratique. Ë'n parlant, quoique. sdtire-
meht^ ^e ta voie passive» et de certains états peu ordinaires,
il peut arriver que je ne mVxpttu'ué pas avec assez'de fùstf sse
et de p'recisioii. Qui oseroît présumer d'expliquer des ma-
tières si délicates d'une manière qui mette à Pabri de toute
censuré f Mais jVspère qu*on sera convaincu que j'abhorre
loutè espèce de quiélisme, et iout ce qui peut y conduire i».
Cette déclaration n'empéclia pas qu'il ne sVievàt quelques
jplafntes^ et nous les verrons se renouveler plus tard, à 1 oc-
casion d'un autre ouvrage dé la même nature.
Lé Supplêmehl à ta Bihiioihhque des Ecrivains jésuites ,
publiera Rome en ii8i6, cite encore' de Grou la Science du
crucijîûc j Paris ,_ cliez Ohfrby ; et la Science pratique du cru*
^ciJÎT dans l'usage des sacré mens (ie pénitence et â*eucha'*
risiiey pour servir de suite au précédent. Il avoit rédigé,
étan^ eiîcoré en France, de petits traités de piété : une dslme
j^îéuse, qu'il dirîgeoit, avoit obtenu de lui de faire copier
pouf elfe plusieurs de ces traités , qui forment 9 petits volumes
in-12. Ces volumes existent encore entre les mains de cette
darne, qui à bien Voulu nous permettre de les parcourir. Ce
' ' sgbt des chapitre} détachées, dx>m cfitèlques-uns paroissentjétre
"entrés dans les oiflr^rages que l'â/bbé Groa (it imprimer par la
'jsuile. Il entreprit aussi un ^'rand travail, qui lui a coûté
quatorze ans de recherches iot de peines : M. B. supposé^que
1 abbé Bergier s'empara dé ces matériaux, les revit, les aug-
menta, et publia l'ouvrage sous son nom «ipui , avec ce titre :
'Vraiié do^matitfue de la vraie religion. Mais cet t)e' anec-
dote, qui inculpe un homme estimà!)le et un apologiste du
christianisme , parott au moins très-hasardée; iNôus appre-
nons , par une voie très-sûre , que Pabbé Groû avoit. laissé
les matériaux de son ouvrage lorsqu'il quitta ce pajs; il les
avoit confiés à une dame que l'oii vint arrêter pendant la
'terreur, .et' donf lès domestique^ livrèrent le mannsçriljgiux
'ÏLànimès. dé peur de côminoinellre leur maîtresse
pei
E à
• . _• . ( ^) . , .
L*exîsJençe Je Yahbé Gfou sembloit heureuse et paîsilile r
il éfoîl' estime , il jouîssoil cl'ùnè pension du Roi , il faisortda
bien par, ?és conseils et par ses écrits. IVtais la' révolution «r-»
riva. Il avoil <}'abor(î formé le projet <teJeni«ùrer caclie à
l^aris, et d'y exercer îe iiiinisfere en'secrell Là me^iie reU-
gjieuse dont nous' avons parlé, qui alors éioît sortie cfe son
cpuvent , et aîii vivoît dans qhe retraite profonde, lui écrivit
pour rengager à passer en Angleterre: If suivit cet avis, el
fut .invité i par un dé ses anciens confrères, châpeFain d'uii
riche catholique anglois , M. Thomas' Weld ,' a venir Té
Joindre. M. Weld avôit Mti , puur son'chapéJain , urte mai-
son près son château de Lultworih((»t'nbn Lutwortu, comme
dit. M. ïi.) L*abbë Grou passa une animée dans cette maispâV
éi vint ensAiite loger «nu château même , sur fes instances dé
M. Weld. Toute la fairiilTe Weld étoit dans îa pieté : elle
prit l'abbc Grou pour dirccleur. Sa douceur, sa sagesse , sk
connoissance des voies intérieures, furent très-utiles aux per-
sonnes qui lui avoîent donné leur confiance. C'est alors qu'il
apprit que son grand ouvrage, lé fruit de Quatorze ans dé-
travail, avoit été brûlé à Paris. II soutint' Celle perte avec
heaucoup de calme , et dit simplement : Si Dieu avon voulu
ttr^r sa gloire 'de cet ouin'age , il Vwtroil conservé,^ Il obser-
voit , nulawl qu'il' le pouvoit, la règle des Jésuites , se îevoft
tous les Jours à quatre heures du u>atin , sans luuiièî*€ et sans
fçu , faisoil wne heure d'orafiôn,, récitoit son Bréviaire', et se
préi)arôit pour là lûosse , qu'il rrà jamais 'ffiariqué dé dire'jns-
q\i*| >a ii< infère malAflio. il pnilîquoit Fi' y^iuvrete i n*ayâni
ri»Mi à lui, el tleuiaudant avec simplicité, fies livrés bu déis ,
Vt'temcrks » quand il en avoiC'Késoin. 11 ëlo'A presque touj'our»
dans son çalnnet , occupé à écrire, s'abandonnarii aux idées
qui lui venoient, et s'arrêtaul quand elles ne îui fournissoieTït
rien. Dans ces inlervalles, il s'amusoît de travaux littéraires r
il avoît pntrepxîs de remplir les lacunes des ouvrages. înco'nà-
plels (ïe Cicéron. Ce qu'on rémarquoit te pi lis en' lui étoit
une foi vive, une'amc toujours tranquille, beaucoup d'hu-
milité, de candeur. et de zèle.
En 4796', il fit imprimer, & Londres, des MrÂitattohs , en
foifme de reimite , sur V amour de Dieu , avec un petit écni
[sur le Don de soi-même à Dieu , petit in- 12 dé 38o pages.
Cet ouvrage est divisé pour servir à une re frai td de huit
jours» et il y a trois médiiatiôns par jour. Il pairoit» par 1'^*
veiiissement ,j{VLe celle rclL'aite dey oit et ce suivie d'urte d^u-
xiëmç , que nous ne croyons point' avoir élè publiée,' Lé^
Médiiqtîohs pour lii ret^^ite fornient 296 pages; el Véciil',
Du bon de soimémf. à Dieu^ leiuplil le reste' du volume.
Cet ouvrage ne fut pas wniversellemènt approuvé ; auelcjuè»
tliéolopiens crurent y voir des idées fàVorûbles au quiétisrtie, .
et M. Le Mintier, évéciue de Tréguier, cïiàrgea un eccfésîas»
lique fort respectahfe d eq écrire à iVufeur. D'ufi autre côli*,
nous savons qu'un évéqué françôis qui vit encore approuva
ce livre, et en juge la doctrine saine etîiôrs d'alfeinle. Ce^d-
Juine est assez rare en France , ayant éîé imprimé en Angle-
terre, dans un .leUïps oii il n'y avoit poiu(de coinmtirtic*-
tion entre les deux pays. On publia encore , en Angleterre',
un autre ouvrage de l'alibé Grou : c'est une traduction ari-
^^loise d'un de ses traités nianuscrils , qui n'a point vu ^e jot/r
en fraiiçois; il est ^wViiM . S choot of Christ [Ecole du Chmtf;
Dublin, in-i 2. Le traducteur étoit un confrère de GroO ,
qui se noiiimôit Clintoli ou Makensie: Lé'nicine a traduit eu
«nglois la Morale "de àéiini AjLtgustîit et les Cnrati^res àéia,
dévotion, ~
Deux ans avant sa mort, l'abbé Grou fut attaque d'iinr
asthme trës7.pépible , mais -qui n'interf^mfd^ pas ses pieuic
exercices , jusqu'à ce qu'une nuil.rapoplcxie s'y jpfgnit. Son
dome^ique le trquva , le nuatlin, sans cbnnoissatjcé. On tè
fit revenir à lui , mais peu après î'bydropisie se déclara , ses
î^pbes deviîïïïîrït nioDstrueu&es.VJl ne Jioùvôît rester à ù Nf^
et il a passé les Jîx derniers môis^^if sa Vie dans un fantcl?il.
It, étoit sans cesse occupé de la |nbVt,'èt s'y préparoit ^ap'fa
patience, ne parlant *|iie de Diéu', et montrant une séi^nîté
' iqaltérable. Il ce s^afllîf^eoU f[ue pour les autres de l'odeiir
que rendoîont ses jambci , qui s'éloieiit ouvertes , et il 'cob»-
tiniih jusqu'à la fin d'entendre les confessidris de la pietrle'ftî^
mille chez laquelle il df nieuroit. Oii li?i p6rtdit la eommii-
nion deux, fois par' semaine. Sentant sa 'fin approcher, il' de^-
manda et reçut les sacrehiens avec une pleine coïraoissanîè©.
Peu avant de, r'éndrfe le dernier soupir^ tenant scfti triibifix
entré ses mains, il s'écrioîl : O mon Dieu , Cfn^U éèt- doi^x da
mourir entre lio-^ l^ras f ,Sù hiort arriva le 1 3 décembre l8o3:,
i" cinfj heurps du' soir. 11 avoit soixàuté-douaB ans révolue.
Dans ses dernières années, dit une notice niami«c*"ftè qin
ndtis a été* comniuniquce. Dieu lui a^oir retfvé ' touf*?fr 7e«^
cpiisc^aiions s^tisiblcs ; il n'agissôit que, par ta pNire fef| mai9
s^$ discours nVn'avoiehl pas inoinsd onction. |l praliqcU^t;
tout ce.<)u'îI.eqseignoit, et sa vie fornioit le meilleur oom^-
^léaient de se« conseils.
. 5ps tuanuscritSy qui étoient en asseit grand noinbre, ont
i\i remis à se^ anciens confrères , et plusieurs sont, à ce
qu'on çrpil, susceptibles d'être publiés. Déjà on a fait pa-
roûk-e V Intérieur de Jésus ei de Marie , Paris , chess Beaucé ^
l8ilSi, a vol. in- 1 a,, le premier de 490 pages, et le second ie
384« La première partie , tlntérieur de Jésus , forme loiU le
urcmier volume et 147 pages du*second ; là secondé partie ,
yjnlérièuf de Mari&j fait le reste. On n'y a Joint aucune
juotice sur l!auteur. Quelques endroits die cet ouvrage ^
^retrouvent dans les mauûscrils que possède la dame pîeute
dont nous avons parlé plus baut; et nous pensons que, s^t
'^ans ces manuscrits , son dans ceux reiii» aux confrères de
Jabbc Grou, on .pourroit trouver la matière dé nouveaux,
.livres , non mqins femplb de piété q^ue les précédèus.
piete
NOlTVtÎLtES CCClkisi'ASTiqUflS^^
^s^lflîtipu, ^ peuple. iTijjç^grande foulé le ^iyi^
r^^u; Mr J^4|i>b4 Rauz^^ a paf lé. après IVf /l'arçW Alix
.PetitSrPireSj,; M- laobe Ôésjarcijins a preisidé à l'ouverture î
, 4t à 3fnne*-NouvjBllè , M. l^a^bé Jalafeert ; î'uii et l'autre
<j9|ft pvoDoiicé an petit discours , et les missioiinaires leur ont
.iiPACcédé,, ét.oiit exhort^ Ifs fidieles à profiler dé ces jours ;de
.j^lalf. i«e9 àeuLX églises, étoiept aussi remplies de paonde! ;
•m^ a fuième . remarqué beaucoup d'hommes âûx Pètîts-Pèré5.
Tool s>^.pa$se convcnablefoent; il n'jr avoît point de gen-
dafxaes , cpaime dans la préoédente visite, et il y a lieu^d'eî«*
opérer qu'où p'aura pas besoin de recourir à' eux. Off saitqii#
.M[. l'archeyéque ét^nt allé , un dé$ jours de la semaine àtp
jntère ,. rendre ^s devoirs à S. M. ^ le monarque l«i parla tte^
intérêt de la visite,, et lui exprima le désir et respéri|i^^é
qu'elle tferoit couronnée du succès.
('ti V
«^MADàiiB et M"**, la duc1ie59e deBêfri ont assîêt^, hmd! f
h l'assemblée dexharilé lenne à Sninl-^Gerraïiin rA«*«rrots ^
pour l'œuvre dés FîIIm de la Providence. L'église éloîl' reini
ptie^de beHHcoup de personnes de distinction , et le seif^mon jsl
été suivi de la quêie. Les orphelines ajouloient , par tcaif pii>
sence, à rinténètde la feunîon, . x
—M; l'ébbéFfayssinous, pi-eraîer auhi6nierdu Roi , cOtit^
toiencera, dimanéhe prochain, ses conférences suir lii refî^
^on. EHesâuront Jieu à. Saint-Sulpice» à deux heures' pré^
cisés , et/CORtinuet'onjt les dimanches suivàns. 'Oh dit queTîia*
tietir doit donner quelques «confërérices tionvelies^, une eWfrè
fttflhss sur les mauvais livres. .-.::.>
*«^Deu« de nos éyêques sont grifevémeiit-ntahuief. L*nhi
qni se trouve à Paris , a reçu ces j6arS-ci les derniers àacr^
tnens; l'autre, qui est dans soij diocèse , éloit , d'après léli
dernières nouvelles, dans un étal inquiétant. Les deui jiré^
fats n'étofientévéqsfes que depuis iÇrb. *
— >-Pfdsteurs quartiers de. là ca pila te sont aksez mal potrfw
vus en églises, soit qu'elles aient été abattues pendant le règne
de l'impiété, sott que ces qii;ir tiers ne se soient )ienpMs' que
récemment. C'^t dans ce dernier cas que se trouvent les fa H*-
bourgs MoVitmartre et Poissonnière. Oiacun d'eux n'a qu'ufnte
ë^Hse on plutôt one chapelle étroite ,- devenue encore plus fH*
, suffisante par les progrès d'une population qui s'accroît tous les
}Oiirs. De nouvel (^ maisons s élèvent ^ dé nouvelles riiês se
•ekDpHssent dans c^tle partie de la capitale y^ et tè^ rélv^ienu
»liabit«ma de ce^iy^Uer g^missei]^^^. K'^vôir'j^onr^fisé'f^
Ifaeal étroit et pe^ conyenàble.^ ti^hiiWistl^ionâoit 1^
:. iong-femps iolUci^ée de pourvo^^Hous'ce rapport aol besofns'
de ees deux faubourgs , et il piÂ*ôlt qtk'^tin plan est arrêté pour
y bâtir des églises )>|us en proportion' avec la dignité de la
religion , et avec le nombre des paroissiens. Op coonnencerà
par le faubourg Monttpartre , oU H hViiité qu*Qiie diapelte
sous le nom de Notre-Dame de l^orçiie. On va élever, dans
la même rue, et presque vîf-à«Vi$, niie nouvelle église, f^te
terrain est |3éjS j/rcparé/et |e^' constructions doivent co^-
tnencer prochainemeut. Ori cr^t ^ué là première pierre* ^t^
posée , au nioîs d'avril prochain ; par M. lé préfet du di?^^
. tement, qui â montré Deaucoup.de' b6Anè volonté poti^^fié^
terminer cètt^é dépense. Il proit i^u^ l'^gli^ Irera ^ jèu ift^
dans léméiiKl genre qné celle de iSiîàft-i^PhlK^pe^dtf ftotilè; On
C 7^3 .
esthn« qu*dl^ pomrA ^e terminée ea deux aii^., ,et tp^ U^ié^ .
pense. ppurr^ se.oiptiter à 600,000 fr< Cetera iin grand b^n^m
Sour, un quartier qui jcomple près de deux cent^Bi^'lle anea
c popiilatioii. On dit que, xetle conslruçtioii terroinéai,- 011
t'occupera d/un quartier vaxsrn^c'eat-^-âîrer du fi^ubour^* Poisr
aonnière, qui n^'est pas inieux partage que fe faubourg Mont-*
loartre.» et qui n'a aus^i qu'une église basse, étroite, et qui
ne répond t ni à la majesté du service diyin^ ni à rétenaM
de la population.. .
-t-,L'M^lilé bien constatée des missions jT engagé plusieurs
curés Ju dipcëse de Nanci à se réunir po|ir se livrer k cetle
œuvre; Tannée dernière et cette anbée ils ont «o|nraencé «i|
ce goire des travaux dont le succès sera pour eus un puis-*
sant encouragement. Ils viennent en ce oioment deterjuinec
une, ^lission à Flavigny^ près I^aidci. Cette- paroisse, qui esl
/ort\>eùp)ée,.et Richarduiesnil , qui en est upe^nex^, ont
été évangélîsées pendant cii^ semaines. Les missionnaire» j
^irritèrent le i3 janvier; les premiers jours, les^ exercices
étoîent peu suivis, à cause des prévention^ que Ton avoit
cberçfaé à répandre parmi le peu ple« 'Mais bientôt le zèle. «t
Ja charité des missionnaires triomphèrent de ces obstacles^
JLtes coeurs s'amollirent à leur voix; on accouroit de qoatrf
ou cinq lieues pour les entendre; des majqu^s s^sibles àv
religion et de repentin^emplaçoient les mauvaises habitudes^
Des pécheurs ne pouyoient retenir leurs larmes, soit dacjs le
tribunal de ia pénitence 9 soh lorsque, réuhis. autour du qo^r *
lessibooaïyjls at^nd|oiept le moment de ,s'^ p|[jéMnti^r-:Ai^ -
bomiiKSvqui avoient )uIi^ fié fermer ^Toreille a^x iaslructioiif
chrétiennes étoient les plus empressés à s'y^endre^ etsolliçir
toient l'es autres à les imiter: Il n'y avoit pas moyeu de dojo^ .
ter de ces conversions quand on yoyoit des sacrifices éclar
tans, et dc>s démarches qui coûtent, beau coup à Taïuourr
Sropre (ui à ,U /cupidité, des restitutions, des réparations,
es récoi^ciliations, la paix dans les familles^ etc. Les diverr
^issemens publics etoient^ abandonnés, et chacun s'honoroit .
d'éir&et de paroitre chrétien. On ne pouvoit en quelque; jsorte
.décider les fidèles à sortir de régljse après qu'ils y avoient
assisté k A^s ei^ercices pendant des heures eptières. La cérér
^npK>kiie dite du pardon de» injures .a fait éclater les. sentiment
)es plus chf'étieps et les riMolutions les plus généreoseSvOa
jpfift ^(Ve que tous U» habitans Ont profité de la mii^siop. L^ :
tômamniofi géhj^raTiç .s^e$t trouyëe si ^ncymbreim^il'il a ùtUù
U partager en phtsîeursjçurs, qui ont été des jours d'é^tiâ--»
cationpâr le recueitletnent et la pieuse joie des coniiiiunians.
Lors de la plantation de, laciroi^ , le maille ei le conseil mu-
nicipal ont réclà tue l'honneur de la porter seub; l'a^uence
éloit considérable f et beaucoup d'étrangers étbieoft venus «e
joindre à la population de, vÇlavigny. Les .missionnaires sont
partis , le 17 février, comblés des vœux des babitàns , et se
fëlicitani; des dispositions qu ils les laissaient. M. l'évéque dé
Nanci, qui a pris beaucoup d'intérêt à leurs travaux ,ét6ît
venu Jui-^nénie les animeir par sa présence^ #1 une exhorta--
tion pa4ernéllë ^ue le prélat adressa, dans cette circonstance
produisit tout rèffet qu*on devoit en attendre. M"?, k prin-
cesse de Hohénlolie^ a voulu contribuer au bien de la mission
en achetant des livres de piété queJes missiouiiaires ont dis-
tribuée parmi le peuple. On a respoir que le bien qu'a fait
cette mission sera durable; Iç Calvaire continue à é^tré visité
par de pieux fidèles » qui s'y rendent même la nuit pour prier.
— M., févêque de Metz vient 4e publier, à l'occasion du
Carême', une Leitre pastorale , ^ il traite un sujet imf por-
tant • la morale de V Evangile. , C'est l'Evangile .qui a fait
connoître au monde une morale dont celle de fandenne loi
n'étoit que comme une ébauche , et dont les désordres .des
nations païennes font mieux scntiroencore la pureté. On ne
inédite point assez , dit^M. Tivêque 4# Metz, £^r le degr^ de
corruption oii étoient parvenn3 h$ Im^ me» avant J» G' pes^
maximes qui hôtis j^roissei^t a^j^oiTrd^i ^èutef ,natareUè9
«toient^alors ignorées, et nous sonjupie^'ieRléjî.d'attribi^rii
nos lumières ce qui h est que le résultai de la prédication
évahgélique« Telle étoit jadis ^ même chez les peuples. les
plus civilisés i la situa lion déplorable des, esclaves, que nous
voyons Socrdte loué par un de ses disciples , non pas de sa
douceur et de son humanité envers son esclave ^ mais dé ce
c|u'il le faisoit déchirer a coups de fpuet sous ses yei?x, quand
il le trouvoit ^n faute, sans en être plus ému. Q^i ne sait
avec quelle barbarie les Lacédémoniens trailoicnt les IIptes>
et qui n^a ouï parler des excès par lesquels. les idolâtras
croyoient honorer leurs fausses diyini|.és? Les bi&toriens grées
et romains sont pleins à. cet égard des révélations les plus'
afflifieantes^ et tous les monuipens du tenips «attestent. la pror
Ibnae corruption ^u^eurehuiuàiu a l'époque oii J. C. parut.
'M^ . . . - ■
Alors un n^tfvêati joiir brîîla stir l'univers éi<mnéi\9î dëvoiVs
de l'homitie furent* tracés avec préci^on , cîes dogmelr c^fisô*
lans vinrent ôpnoyer une hioraie ctélpste , et un innidcle dl-
vfn vihl forlifieV de ses exemples Tés leçons- de la plé^ hautes
sagesse. Si. IVv^que de Me(«fâîl sentir cet heureux clt?irge-
ment ; tl développe cette pi*ière simple et sublime que h*. Sau-
veur nous â instruits à adresser a notre Pferè co^Timun ; il
montre que le sermon sur la inontagne. rcitifétnie les idée»
les plus saines et les plus pures sur ce <rui peut' tend le
l'homme heureux ici-bas; il prouve la liaison ililime du
tlc^fjne ôvec la morale, èl rimniènsc supêriorilé de là doc-
trine, qui notis présente le modèle de toutes les ^erttis dans
tt\\x\Ak iriéme qui tious brdoîînc de les' pratique i». Nous Tre
pouvons qu'indioucr' ces considérations gCTié râles, ^ue lé pré-
lat fbrfifîe par èift% réflexions accessoires tïoh moins solides.
ÇeUe Lettre pastorale , qui est! datée do 23 janvier ilèrnief,
et qui fôritae 43 pages ih-8*. , petit étire joitite à Vfhstrucffoh
pasltStràle sur Vesprit dû sacerdoce chrétien , publiée l'àrméé
derwière. par le même prêtât. Ces deux écrib sont digtics Yw
de t*autre; la Lettre est même d'un intérêt plus générïiî , et
convient mieux au commun des fidMes, tandis que Hnstroc-
tion étc>it l^ite principalement pour les ecclésias^tiquel." ***-.
•—Les journaux ont parlé d'unfe ch-ciilairc du conlistoire
^e Sernè aux pasleiirs ,|(ioiesTans de ce canton. Geftè tirew-
laire , quf à parti en tiôvembre deri^ier , a été pul^iél? datts
qudqnesgii^ettcs çrot||5tantes d'Allétbagne; quoique le$p)^*
testant eu t-mêmcs érî aient éiè-ftû iïlisîaïfr. 'Ol^ (Mtr^êle
grand-eofisieif de Berne l'a foHem'élil désapprouvée^, ft te
journal françpis de Francfort crôîj qb^on en est un peu hon*«
teux dans le parti. En eff^t-, îa drnulaire est aussi peirme'
surée pour le ton que pour le fond dés ]^eftsées. Oii'y qua-
lifie la démarche de M. de Hallér d^ci]pb^/âi2>.' Je'voudrois
bien savoir alors quel tiôm on lui 4pi)ner6it sM slvoitpris le
turban. Le consistoire se plaint de séductions ^ de menées,
èe% suppôts de la cour dé Rome , du papisme; et il recomr
ttiande aux pasteurs une éurveil lance rigoureuse^ qui -ne f^a-
roît pas bien se concilier avec la liberté naturelle doitt on
doit jouir dans le protestantisme. Att^si un joufnJEil eatho^itfue
acrn qu'6n ne pouvoit faire une meilleujé critique de la ci r-
eu la ire que de l'insérer, éti y joignant seuléfbent cjuelques
tiotes. pour eh faire sentir mii^ttY Tesprii; Le consiUoit^ ff^t
( fS )
exentf^e, signaloit le prosel^'tismè âés .C9i\^o\\qu^ ; oft îùî
répond que personne, n'a poussé plus loîn Vdspxii au prvséfy""
Usine i|Qe J. C. , qui |iarcoi/W>il. la Judec pour annoncer «à
doclrine, et que le§ apôtres, qui alloienl par tout ïe inonde ,
enseignant cc^nrae leur nirJtre le leur avoit ordonné. San»
cet esprit de prosélj^tisme , l'univers seroit encore idolâtre;
et quand les prédicateurs de l*£vangiie arrivèrent en Suisse^
y il y avoit eu alors un consistoire à Berne , il se seroit peut-
^»tre moqué de la séduction et des menées des envoyés d^
Rome; il anroit appelé les convertis. des anostatS'; il auroit
vafîté les lumières de. l'idolâtrie, et qualifié de ténèbres la dor-
Irine du chrislianisnie. C'est a peu près aihsî qu'en agit, lé
consifitoiiè protestant 'de Berne : il repousse les catholiques ^
tandis qu^il tend la main à tontes les sectes. Il veut qu'on
oppose ta doctrine de la réforme aux erreurs de rEglise ro-
maine ; mais est-ce que la réforme a une doctrine corn-*
xaiine-? est-ce qu'pq na pas des professions, de. foi différentes
.jk Berne et à l^ittemberg , à Londres et à Oordrecht, à S^ock?
bolm et à Genève*^ On s'est réuni , à la Vérité, dans cesser-
niera temps $ mais qiue sont ces simularres de concorde ,
quand chacun a des symboles contrivires? ou plutôt ne se*
. roit-ce point qu'il n*^ a plus de symboles, et que chacun ari
â'imge sa foi à sa guise? Pourquoi donc refuseroil-on aux ca*
thùliqûesx^e qu'on acç^jjrd^ aux sociniens? Pourquoi tant d*in-
^dlttlgçm;« pQUf cçux^qiii ne veulen^lus rien 'croire, ^tlant
'ride .sévérité pbQ-r cçux'qpi croient .o*ii^ewi feràie à ée qtiè
';teur easeign;? une eali^^ç antique 7 On fait remarquer àvfiH
que la circulaire de- Berne semble autoriser les^pasteurs à
'•«ercer une aorte d'inquisition ; et on leur demande s'its yeu-
lei^it-ériger i|n Iribonal redoutable dans le tnoment ou oh le
croyoît renversé pour jamais? Enfin, comme le consistofre
renvoie les pasteur5 au catéchisme d'H.eidelberg , on lui fait
• 4)l>server que ce vieux catéchisme a beaucoup perdu de Son
:crédii, que les principes coni me le style en étbient tout-à-faijt
dignes des premiers temps de la reforme; mais que, depuis
les, nouvelles réunions surtout, ce catéclHsmé gothique est
.^toot-à-fait hors de saison , et a de quoi faire rougir les beaux
esprits. 4cs^pdémies et les partisans de la nouvelle exégèse..
■Jfoua ne rendons que fort imparfaite/Dent le sens des notei
' qu'un journal catholique a fointes k la circuraire , et qui mon-
trent tout îe ridicule et toutes les inconséquences de cette
( 7^ )
]>iëce singulière, raonoment digne d'un- autre siècle , Won #
tire peut-être des vieilles archives du cousistoiré , et qui aussi
Ibien a été pyblié sans date, parce qu'on n'a sana i^oute osé
ni laisser l'ancienne, ni en mettre une nouvelle.
NOUVELLES POLITIQUES.
Paris. S. M, a accordé «ne somme de looo fr. pour l'érection d'tiii
monument a la mémoii-c du comte de Précy ^ que la ville de Lyon va
élever dans son cïuceinfe.
— S. A. B. M«*. le duc d'Angouléme a fait remettre à M, le préfet
des Bouches- du-Khône , 2,000 fr. pour être répartis entre les pécheurs
qui avoient le plus souffert de la tempête du 24 décembre. Mr- Tar-
cnevéqne d*Aix a reçu de Madasi£ une somme de 3o6 fr. p.(J«r d.c^ "pê-
cheurs de son diocèse.
— Le Bor a accordé une pension de ao,ooo, fr. à MM. Laine cl Si^
méon, et de i'j,ooo fr. à MM. Pasqùier et Portai, en qualité d'anciens
miiiûtre,*^.
^ — S. M. a daigné accorder à Tadministration' de.< hospices de Ci»ni-
piègne un secours pour le rétablissement- de la lingerie de rhospicifr
des pauvi-e?. .
— M. de Bélissens* pré«dent du collège électoral de T<iwi et Ga-
ronne , a été nommé député par ce collège;, il a réuni 206 voix, Siir.463»
et M. le général J.amarque » 1 8o.
— ■ Son Exe. le mini.<>tre de la guerre vient d'accorder dÎTerVes griitî-
fîcations k plusieurs officiers et simples soldats du régiment des Imsssrrtffs
dé la Moselle , à cause de'Tfcûr déToùment Jors de l'incenAic qui «a
ëclaté à Beaufort. .
— La couf royale (çh''i)^f>re d*app«l^ côrrcctionncjs) , ^ confirme ic
ingénient de police correctionnelle ^ qui condamne \e *ie.ur Lefuel , 11-
Drairc, à un mois de prison et a -.^oo fr. d*amcnidc pour avoir publié; sari»
auforisation , une gravure ayant pour titre : të songe de Bertrantf,'
— Le 20, lé deuxième conseil de guerre de Ja quatrième divBikAi
»*est réuni à Tours , pour juger les militaires accusés d'avoir pris pari au
complot tramé à Saumur; ils sont au nombre d,e on^e , dont voici iç»
noms: Delon, officier, contumace; Sirejean, Mathieu, Coudert, Bou'-
ru, de Fabcrt, Clément, Dethieux, Lemaîtrè, Dauniery et f.ebrun ,
tous sous-offIciers. Leur avocat a cherché à. établir rincoro|TU'tenc€ dû
conseil^ qui a passé outre. Cette première séance a été enenite entrc-
rement consacrée à la lecture des pièces, hors ia pré^^ncc des accuséf.
Quarante-huit témoins doivent êfre entendur. Le 21, r n a continué la
lecture des pièces, et coniniencé les interrogatoires. Lemaitrc , Dau-
niery et Lebrun ont présenté Sirejcancommc j'un des.agrns du coîfi-
plot ; c*étoit lui qui les avoit entraînés j il s'agissoit, cHscnt-ïlvdeïWi^é
reconnoifro Napoléon II , d'emprisonner le l^oi ; on' leur ainiroît que
MM. Berton, Laf^yette c(. Lafitte ctoient- du complot. Stfejoafi «
tout rejeté bur P/elon j pOur lui^ il ne vouloit qu'enUcr dans Ujïc so-
(77)
«î^t^ secrète pour empêcher de lerer des contributions. Le ao , Ui
autres accusés ont été interrogés , puis on a. entendu des témoins , et
il s^est établi des débats entr'eux et les accusés.
— A Lyon, à Vesoul, à Valence, à Germont, on a ressenti un léger
tremblement de terre, le 19 de ce mois.' Le tremblement de tetrc
So'on a légèrement renenti k-f^yon, a: été terrible d^ns le Haut-
ugey ; .a Belley, plusieurs maisons se sont écroulées; la -voûte de
•réglifi^e a été entr*ouverle j les 'cloches ont sonnées d'elles-mêmes.
L ei^lise d*un -village voisin de la ville a été renversée. A Grenoble,
|)lttsieurs personnes ont été renversées dans les étages supérieurs
des maisons*
. — 11 pâroit que les malveillans pensoiçnt aussi à exciter des troubles
à Orléans ; Tadjoint du maire a fait afficher un avis , où il engage ses
:|dministrés à se prémunir contre ces hommes dangereux y/'^'^^'^' ^
paix est un tourment et le trouble un bonheur»
— On a arrêté à Çasscl un officier hessois fortement prévenu d'être
Tautcur du crime tenté sur la personne du prince héréditaire.
-^ S. A. R. le duc Albert de Saxe-Teschcn, oncle de Tempereur.
d'Autriche, est mort à Vienne, âgé de 84 ans. Il avait épousé Tarchi-
dqchcsse Marie-Christine , sœur d<i la reine Marie-Antoinette. S. A* T«
l'Archiduc Charles est son légataire universel : on évalue la succession
à un revenu de 10 millions en papier-monnoie. Chaque archiduc re-
çoit , ainsi ique le prince de Saxe , un legs de 200,000 florin?'*
— L'éditeur des ou^agesd& lord Byron avoit sollicité des tribunaux;
anglois leur intervention peur empêcher un antre libraire dis publier
le Cain, dernier ouvrage de cet auteur ; mais, le lord chancelier s'y est
o|>posé , en se fondant sur ce que l'ouvrage lui a paru renfermer des
principes opposés au christianisme.
— Un complot devoit éclater à Palern^ç le 12 janvier; mais.il a.étâ^
révélé par un des complices. à M. le cardû^ial Gravina, archevêque âe
. ceftc ville. On a arrêté plusieurs personnes le 10, et neuf d'eotr'elles
ont àùyx été exécutée^. L'cx-<léputé DragOB^ti est j^u non^re des per-
sonnes arrêtées. Les f^^clieiix avoicnt quitté Teliôm de earùqnari pour
prentfre celui de libres européens. On désarme les environs de Palerm'e.
— Un cnré du diocèse de Nicastro, daçs le royaume de Naples, ayant
reçu- ordre de son évêque de communiquer a ^on troupeau la nouvelle
"bulle contre les sociétés secrètes, s'avisa de faire en chaire un discours
où ii avança cnic le Pape par cette bulle accordoit^une indulgence plé-
nière aux carhonari. Les paroissiens furent très-étonnés de cette asseiv*
tion, Jtt les murmures.de l'auditoire forcèrent l'ami âcs 4:arùonflri k
abréger son discours. Il retourna à l'nutel , où peu après il fut frappé
d'une attaque d'apoplexie, dont il est mort.
— Lé 14 « ,1e roi d'Espagne a assisté à 1^ clôture dés certes. cxtracrt*-.
dinaires, qu'il a félicitées dejeurs opérations; le roi a été accueilli par-
tout aux cris de vit^e le roi» La veille, Riégo étoit entré à Madrid' en
assez mauvais état; il avoit fait une chute de cheval, au milieu du
triomphe que les libéraux vouloient lui décerner
-^ On assure que. depuis deux ans plus de aoo juifs ont été baptisés'
dans le royaume de Pologne. . ., . . .^-
— On annoncé que tout est tranquille à Const'antinople; cepéndanC
C2S) . ■
• ^ LWd^edu lourestja discist^ïsioii dtn^pvojMde loimlatif ô loirt^prC!»*
taon des-dt'lit;^ (le 1» presse.: trois orateanS' oûtéfé enl£ndu*: HIVl. Je
iluc de La Roeh«fouc«ilt,.oonlrv;.l<;œi|ited€ Saiiit*Romain,.j|[70irr,' le-
^>€Oitede 'Bo^tartl^^ttrie projet de Ui«- •
f .H y il huit piurs iiisciîis pour, dix^imit cotitn, et ciiuf. ««r le pro^et^
Lç 22 fé-vrier^ Sf, (je .^rriTrerd(ofaitufi'rappf(>i(l; ^jr diviurses. p.éti-
.iioJCL^. Le« veuves «tje^epfaiisdes auieHrs;.dvf^QiatH|tte8 iknutiidlent
qu^ôn leur rende Thi^ritage des €/UvrâgesS q«i, sBiVaQ^-lef kâ^ de. 1591
ret i793,.dewBnQn^ )^, proprjélédes ihéé^ir^»^ illx a|i.i. après <U:inort
. dfj. auteur;!^ Celte pétiljon.est ^outenuepat» M, Ëtienniei on pâs^e à
.r^rdredu jour. Le- sienr :Àrt-haux ,>ofH4;ier^' h Parîis, qvtl av^it ppivi
Buonaparle à Vj)e d'KIJ e., se plnint d'ayoirétë-rayé.des co»trQiies-<(e
- X?Tmie,,^t demandç Mue: place qui puisse le faketsubsister.» On ^^asse
à l'ordre du jour pcyr la prtniiére partie de l^p^lUiou, etp^nr^ft'^e-
ceude elle estn^nvcyée au Jipinisfye dciaguwr. Plusieurs ^proprié-
taires d^olmers dans ,1e pftidiidemaiidettt «a dégrèvement df^' contri-
: J^utiotu, à caisse des, g^lée^ de» aonée» pffécédeirie.v Ia pëUtioi^' est
^ ii:^i»yo9F<!e. a.«4?( i9ini$r««^ et à 1» commissieB cW bnd^t .
On reprend la di^cusfïcn «ur 1 jaittide i«>|l«îprojetde^Joi relatif a«
;,^rdçB sanitaire, qlri a>ciit,#^ remïpy<^ kvne nouvelle df libérât ion.
.11 prononce la.peine^ de <pw3çt contre lowt in«Hvidu faisant partie du
çordon^8anitairc,:^ui a wpit quitté sonposjej M. Parde^sus^ rapporteur,
,. annonce <^/e k |^MiH^i§.««p& ptrsisie daAïj9ies:concla.4on8;.AL lofent
. :ile Cba«aifliia« p«epf«e «ir 4P>eniû»tent âui est soutenu par ItfMw^é-
. )>9sti«ni ,yFoif , iet juoiQbat^ par MM. Forbin^es-'kipin'ts et de Vogué.
: ta clôluF* est piK>noQcéçu>)amend£ni£itilreJ6té, et l'art iek .adopté,*
, le, côté i^auicho réclame, jéiM-^B. Constant frappe de ses deu& poîn^fs >sur
son banc* ' .' . . . '
, MM* Teyssèrcet.Tarayre proposent chacun un article additionnel;
. l'uiii et lauli-e eflt r^^eU\ On pocède au . scrutin «or rensemhle du
, projet, qui est adopJeparai^ Yi>ix contre «^.MvJè ministre d« Finté-
;, ricMr demande ^a «paroie pour une communication du gouvernentent;
c'est un projet de loi, qui décerne ums pension de aooo fr. ÏMM»l«y
.docteurs Parizet, BaiÛy , François et «Audouard , qui sent aUés donner
. ^es séQoum aux malades d^ Bareeionne, et à la m^re de M. Mazet,
, qui, a péri victime de son d^voûment; une pension de 5ôo fr^poittr le
i^ sieur JDUwry.,; élève in(eirn&> à rhôpital.de Peq:ign«n, et pour les
sa urs Josephe MoreUe et ^nne Merlin; €^i ont-partagé lesmcinefr
i travaux • JL.adiscusfion préparatoire aura Jieu dans Ici bureaux.
Le 23 février. Tordre du jour estia dissuiBsion du projet de l^relatif
( n )
Il U coDstrUctibI) 'cTuDC péai die piecre à Bbuen* M» Rihard, rappof^
teur, luoatre la. néfxmXé il<; ce pont. M. de Girardin, après quelques
réflexions sur ce qui fait rok)<et de U discussion, accose avec beaucoup
de chaleur M. de •Vilifîte, d'aypif signé une ordonnance, qu'il' prétend
eop(raiiwj s^ toutes les lois, et àla charte, laquelle ordonnance augnien'-
toit, pour la miXïq de Bontny'lcs droits d'octroi, lourde prélever une
«onime destinée k raçîlièveincnt dn.pont de pierre tle cette ville, it. de
.Villèle répond ^que lO' conseil municipal a droit d'au|;i&entcr les oc-
trois, et qu'il étoit de son devoil* de itigner une pareille ordonnance,
M. de Girardift rçn^onite à la tribune , et M. Du,vergier de Haurftnne
qui lui succède , cite les lois de 1816, 1817, i8i8, qui justifient M, de
Villèle. La clôture de la discussion est prononcée. M. le président
donne lecture des .différens artji^les du projet <fe loi, qui sont succes-
sivement adoptés à une très- grande majorité. La ville de Rouen coa-
tï-tbne k ta consltrùction'du pont j)our 900,000 fr., le département de la
Sefirté-îiïférieote pour 600,000 fr. L'ensemble du projet est adopté par
«55 voix c<>ntrCr7. ' « • :
' On passe à la di.i>cussion du projet confcfernant les comptes de i8ao#
M. Labbey de Pompières se plaint que chaque année les ministres
passent leurs crédits, et il demande que les 5o,ooo francs destinés
a rameubléumcnt de rhôtel Azs affaires étrangères, restant à p?iyer ,
»e soient point alIcNiés; que le supplément de un milliicirn 800,000 fr^
demandé pour la cbnstniction de !a nouvelle salle de l'Opéra, hé
• ^oit point admis dans les dépenses ^c l'Etat, non plus q^ùe le dé-
ficit de Mathéo. M. Duvergit'f de Haurntine, après avoir reiaar-
mé qûë , sans les évènemens de i8ï5', nous paierions 120 million»
et moins, se félicite de l'heureux état de nos 'finances, qui s'apaéiio-
rent de jour en jour , qttoiqti'il ne soit pas encore de notre înléVét de
Ï^rendrc part aux. giicrveis^di agitent l'Europe. M. de Caumartin vante
es électroifè populaire», te' plaiiit qu'e'tfifirotège plus les écoles chré-
tiennes qttjB l'enscigiieoàpéftt, mutuel ; il trouve inutile cette' garde ,
«eétle «9ndartti«i!te V àti^vM ^ éelan lui, If "^scofUt quelâpues agens du
poitvolry ou. ces ùêtra^tt^ hdigi^t^<ju'kinpitbséêyiiitm pertur^tmr
met emmùu%f4ment* ( violêns iaupnïores et f ntera-uption ). 'L'impressioa
d,u discours est denumdé« «vcc beaucoiii» de chaienr par MM* de
Girardin et B. Constant, mai^elle est' ^ombatf ue par M. de Gastcl-
bajac,. et rejetée U une trè^-grande majorité.
. Le 25 février , 'la discussion- est continuée sur le projet de loi relatif
au règlement des compt^^. M..d« Saint-Gery t» plaint de la forme des
discussions et des-digressions souvent inidécenres qu'oti se permet 5 il
vote pour les amendement deda commission. M; Bignon, dans un long
discours, après.s'étreiélicité d'une' araétibraHoi» assez sensible dans
nos finances y parie de b. diminution du produit^dcs postes , de l'iné-
galité des. frais de perception dansées contrifaufions indirectes, dé la
nullité du compte rei|idu par le -midistèie des affaires étrangères, de
l'absence d'une légidari(}n pour les colonies. M. de Boaville' d^nne de
grands . éloges, aux. lumières et - à- l'expénenee éd ,r<»pporteur de la
commission ^.puis il se iivte àde très-longs développemens ; les fohces
manquent à l orateur, ^L«st snppléé. par M. de Castdbajéc dans Ift
lecture de son cahier.
( 8û)
!y. <le Corcelles pense qii'I est impofsîBte à la ckaiiit>re des*0€cuper clé
It ratiGcalion des^iomptés, k moins qu'on ne hli fournisse les mëmoirea
«t les pièces justiâcAtives néeessaifes. Il égaie beaucoup rassemblée en
parlant de la respoo«ibilité des ministres , et du déficit de Mathëo ; il
inculpe en outre les commissaires du f^uyemement, nommés fen iflLi5y
pour la créance sur la banque de Hambourg. M. Dudon prend la parole*
p«ui* se justifier sur ce dernier chef. M. de Berbis prononce un discours
en faveur du rapport de la commission , et répond aux assertions que
M. de Caumartin avoit avancées dans la dernière - séance , taiit sur la
religion , que sur la garde^oyale et la gendarmerie. Tous let discourt
IvoDoncés dans cette séance seront imprimés.
On a publié le Catalogue imprimé des Iwres de la ùibUo^^j/ue de
Jâ* le cardinal de la Luzerne, dont la vente doit se faire le 4*""^^
Îjrochain, Ce Catalogue, in-8<» de 168 pages , est rédigé avec soin et est
brt détaillé. La bibliothèque de S. Em. etoit nombreuse, bien choisie,
et telle qu'il convenoit à un prélat instruit et ami de Tétude f il 7 «
sur toutes les parties des sciences ecclésiastiques des ouvrages impov-
tiins. Les apologistes de la religion sont surtout en grand nomore»
On y trouve une belle collection de Pères grecs et latins; on y trouve
aussi un recueil d«îs procès-verbaux du clergé , tant manuscrits qu'im-
primes; rcxemplaire de M. le cardinal de la Luzerne est fort coinplet,
et contient même des pièces qui ne se trouvent pas dans la bibliothèque
du Roi; il est accompagné de plusieurs pièces et écrits accessoires
relatifs auX matières dont il est question dans les procès- verbaux*
Cet exemplaire conviendroit très-bien à quelque grand établissement,
comme àlabicliothèque d'un évéché ou à celle d'un séminaire. .
Cinq nouveaux volumes de la collection des Orateurs cfwetiensCi)
ont paru successivement; ce sont les tomes XVII, XVIII, XIX, XX et
XXI. Les deux premiers.sdnt la suite du Grand Carême de Maaiinon.
Le torac XIX -renferme les sermons du même orateur pour les mjrs-
tèrcs , et le tome XX le Petit Carême. On s'est ÏK)rné ici k ces éis^
eonrs qui forment la collection des sermons proprement dits <f e
l'évéque de.Qerinont; les panégyriques, les oraisons funèbres et les
conférences appartenant à un autre genre.
Le tpmc XXI conimënce une nouvelle séricqui e«t la troisième de
la collection et qui paroi t devoir rfenfermer un choix do.. discour»
parmi, les prédicateurs du second ordre. Les noms qui paroissent dsns
ce toïne «ont ceux du Père de La Rue, de Fénélon , de Fh'chier,
de l'abbé du J.1rry et du Père Bretonneau. Il' y a douze sermons de
ces divers orateurs, a^-ec des notices sur eux et des analyses de leur»
discour?. Les notices sont assez cmirees; nous n*y avohs trouxé rien
d'important à remarquer. Les analyses sont rédigées avec la clarté et
la simplicité convenables.
J 1) In-8»* Le prix de chaque voltinM: est de 6 fr. et 7 fr. 5o c. franc
^e port A Paris, chez Biaise ieune ; et chez Ad. Le Clere, au bnresit
tle ce.)ourn«l. . - " . .
l^S0meiî a jnan lâua, ) ( N^. y^^
Catéehisme dôgmatùjue et meraif pAr M. Coutturier
ancien Jésiïite, et curé de Lëry (i).
Cet ouvrage a été composé pour servir d'expUc«U#JNi
tt de 'commentàtre au Catéchisme publié^ dans ht
tSrmiçr siècle^ par M. d^Apchoay évéquè de Dijoii;^
t|«î occupa ce sîéj^ depuis ij55 jusiju'eu 1776. Ce
l^élati dont on tiie des traits héroïl|U€s de cbarité,
jaimoît les Jésuites > et en attira j^usieurs dans son dio-
cèse. M. Jean Couturier paroU avoir été de ce nombre,
et devint curé de Léry, petite paroisse dans le même
diocèse, et qui fait aujourd'hui partie du canton de
.Saint-Seine. Zélé pour Finstruction de son troupeau ,
il rédigea l'explication du Catéchisme que nous ani-
!tievçons en ce moment, et qui, tant pour Tétendtil^
lie» développemens que pour la claHé du style > con-
iceMit i de&eufans, et leur offroit des notions justes
Itt des. conseils salutaires. Cette explication ayant été
eimKoauiii^uée à d'autres pasteurs, leur parut utile ^ et
fam^tir, qui n^avoit que le bien en vue^ en laissa tireir
'^fa^cK^i^a; l^ii cette maaiire de répan«brt Vtm^nm^
^t Jmte ft d|Ë£cib« C'est oe qvA a fait songer à la
Aivafkt tji>ut> ie manuscrit fut soumis iî Tapprobai^
lion dt H' 0uboîs, évéq^e de Dijon, qu'une toort
>îïléé vî^nt dé fîtipper à rentrée de sa canière^ }e
i fit exatiiùier rouvrage pat M. t^abbé Deschamp^»
an Orne de sa cathédrale, et anôien professeur en
tbét^logie, qui en a rendu un compte ^ès-favOrable.
Sur stsn approbation, M. Vévéque donna > le j*'. niars
^ (lia vol. Wia^ f»i»r 6 ^' ^ 9 ^^ Avttc é^ port A MOB , 0it^
tf^ i et à Parié, abss 4#. U jC^fte , air hnnmu éê ûéjéirtiêh
( 82 ) ^
de l'année dernière, un permis d'imprimer, oi\ Il re-
commande la lecture de ce Catécliisme, tant aux ec-
"clésiastiques qu'aux fidèles. Le suffrage d'un prélat si
distingué est une puissante recommandation en iavetu'
de ce livre, dont l'utilité ne se bornera mrme pas au
diocèse de Dijon 5 car, quoique cette explication ait été
faite pour le Catéchisnié qui s'y ensoigiic, cependant il
ne seroit pas difficile sans doùle de Tadaptçr aux au-
tres Catéchismes , dont le fond est toujours le même,
et où il n'y a guèlpe de^Jifference que pour la distri-
bution et la rédaction Aes matières.
L'éditeur a un peu abrégé le travail de l'abbé Cou-
-turier. Celui-ci avoit ajouté , après chaque chapitre ,
une espèce de récapitulation de ce même* chapitre, par
demandes et par réponses 5 il avoit placé également,
après chaque Icron , des prières pleines de sentimens
.affectueux. Mais ces accessoires auroîent porté l'ou-^
vrage a 4 volumes , et il a paru qu'il valoit mieux se
borner à l'essentiel ; afin de rie pas rendre trop coû-
teux^ un livre qui peut être dune Utilité journalière.
©h s'est-donc restreint à 3 volumes, dont le I•^ traite
::deDieu, et donne l'explication du Symbole et des
3 uatre premiers commandeméns ; le 11*. explique It^s
ernièrs commandemehs de Dieu, éeux de l'Èglisif/,
~-rCe qtfî*^iic*»ne les réttus -prîncipàflel^^ tèn pèches ca-
pitaux, la prière î le IIP. volume est consacré aui sa-
crémens.
Nous^eaux Justes dans les conditions ordinaires de la
\, , société', ou F'ies de six personnes pieuses^ par l'abbé
*. Carron (i).
Ce. volume fait suite à celui que M. l'àbbé Càrrou
«publia, en 18 16, sous le titre de Fies des Justes dans
.. I I ■ ■ J ll I * I i I I 1 I I ■ ■ ■■ . M I •> ■ • I ' I ' ■ I ■
(i)*'In-i3 ; prix, 2 fr. 5o c. et 3 fr. 5o c. frant de port; A Xy on, chez
Rufftnd; et à Ptrris, chez* Ad. Le Glere» au bureau cle'ce lourna).
( w )
hs conditions ordinaites «fe la société; il contient six
nouvelles f^ies^ savoir: celles. de Victoire Côuen de.
Saint-Luc , liée à Rennes , le 2 J janvier 1 7.6 1 , et mise
à mort à Paris, le icj juillet 17945 avec soixante autre»,
victimes; de Jean-feptiste-Ignace-Isidore, comte de.
Forbin des Bsards, né à Avignon > en lyîo, mort
dans la, méjmç ville, le 8 février i8i4 > de Françoise*-
MàriérThérèse Datgent^ née ^ le 5 décembre 1 75^8, à
Chaussy en Beauce, morte le 29 avril 181'^; de Marie-
Amélie Sauvage, née a Saint-Malo, en 1779, morte
le i3 août 1817; de Célcste-Marie-Claiie Meltrie*-
Offray, née près Sain t-Mal.o , le 3o juin 1766^ morte
le i5 mai 1817 ; et enfin d*Adélaïde-Mane de Çicé ,
nie à Rennes , le 5, novembre 1 749 > et morte à Paris >
Je26àvrilj8i8. '
, Ces différentes F^ies offrent de toudian» j^xi^nples
des vertus chrétiennes, et surtout de piété et de bhsH>
rite. On verra datas celle du cDmte de Forbin un i-e-^
tfliw: éclatant à la religion, une foi ferme, et un cou-
.ïi^ge inébranlable dsyis les traverses. Les cinq. autres
ilTies sont des anodèles pour les pers.onnes qui se trou-
.vent dians une. situation semblable. Celle de M*.**, de
Cicé est partiç^ièrement d'un grand intérêt par le àér
Yoûiiient qjLi!el]^ [montra en toute &ccasio«rf>^r le»
pauvres, et parles circonstances particulières où cette
vertueuse fille se trouva placée. Impliquée, sousBuo*
napaite, dans une affaire fameuse, elle n'écbappa à là
condamnation que par le souvenir de ses vertus et de
aes' bien faits.
• L'éditeur a placé en tête du volume la Notiee sur
l'abbé Can'on que nous avions donnée, l'année der-
nière , dans céJournaJ. Nous ne trouvons assurément
prévenir,
biir par quelque témoignage que ces nouvelles. /^iejp
Fa
Itoiftit Ai« Fàlibé Cavroo^ civ ii*iDdii^«r «ùurmeut etlev
étoienl entre ses maîiis. li'paroit qu'il tient ce manud»^
<^;jt dû nevçu même de iHÙtcur, et rautfaehticîté ne
$embU pas.f^n être douteuse. Ceux qui ontla collectkii
dest^uvrag^s^du Vertueux piètre, s!çinpresscront,dpD*^
de^è ^procurer ce nouveau voluiuéfcm iU tvou^ef&pt
hsiÊttémt ^âtpH'ii de^tilété, et Je méme^oÎA d:4iMMli{ucf
les sefitînfcns'de migîon etde diii^té^ui caifimt^ntbè
▼êJttts elles boiiDfii(»uvi es. ,* u- ♦ ^
i— i,i ; ; .•" •
pAtirK. NoDS ne coimoissîons paj encore toot le fanatitttiè ig
IVsprH îenatii. L'égliae dey Petîtê^Përe^ a vii , ^| jûiin èui^
jiiers» cle déplctraUès excës^ De jennes inasnaéa.» éttiàmêw
iwate jMir lat-dtclamiattons qve noaa entea^M^ i}|aii|tt»'.}duirt
mii troublé Ifia prcdi^aiiooi àes. inÎMionnairei pfc das^crif^ '
4tl ^érisicma, et iiWUue par det chént» gromerf e|td«uUeiiif|gii *
çoo>pables, va la sai^iteté du lien. Isb mukmimimkmi^.mài^
tré, en ceUe occasion « autant de pudenç^ que de.€0«ir«gi.
Xi^xerdee du sbir s*eH acbevë , le mardi , an miiien <lk tt»
'ixUiita. i.é mercredi 9 fe8:8eène9 ont recommeiieé «vee pliii
dff force; des eroupea d'agîtatéurt ^ «onvroienl la.. place daf
^tîlft*Krri et le» rues adjacentes. M. IVvdbéiséque dePaHi
^ilrrivii', âiiil!^ riglise ei maota en eliairskaiB- m ^p^snit awoo
-dij^nite , mats 'avec amertume » des contriidîcli<ms H7^c$;in^
snties a^cc leswiaHes on accoeilioit les prédicateurs de \m pfi«>
jrole sainte « et déclara , au surplus , que lui et ses coopératetira
f^iiroient se souvenir de IVxeoipIe du Sauvcnr, et des perséeu»
lions qu*it a promises à son Eçtiseet à ses ministres. Mons n'o«
aons djre que de si justes plaintes excitèrent d'indérentea ri*
'léés;')a VOK du'))rélat fut couverte: par d'faorriblerclaoïeiirs^
-^n des missioiuiaires fut frappé : deux d'entr.^wK ne purent
âoriîr de Péglise : H fallut jreconrir à la force armée , et ^ a
>nrr|té quelques jeunes gens* Le jeudi soir, léa rassem^kmeiii
1i*éloif at pas moins nombreux « etavoient tous Jejs. caractères
d'^t^ffiapemtip «édifient: il a fallu les^dissiper^pardèscbarfùif*
.^cavalerie. Où dit qu'on a vu, parmi. Jeaipompe^.^
^'Vf^alj^s k ebe^ttx Biraoeavqnt. oxeHoieMile^. ^nveé ffiàê*
g ôeav <|tti cri««l «onm liMtoler«a€9 des p|4tres! Oi? «voil
ttlBcii^ , à l'ËI:^ de droit , ow placeid pour inviter le$ Jeanev *
geat à lî'tMtr contre (e/artùiisme rmligieuxm Etreng^ aboâd^'
'fhèltt et oit eet le famiiiênm, n- ce n*e$t dan* eea imphea fi
«e» «iMiooeà cofiire dta. homoirs pafiiiU«a..eiv dana }>ior^i|e
■ilflio de lewra fiiHMcItQBa 2 L»e. }etidî ,. >« a .arrêté » dana Ifa
Ifffovpea, MM. Demarçayot .de.Cor<:eiiea; ili ont dit qu'jla
ae roadoîeiit doaa une maîaofi voisine. Les esefcices ont éii
ifmooill«sà8eiiiftp£9^UNP|Mi H k A9P^TlS0¥ff\\^ i M. Ter*
chovéqne estjntt9urod« le jeudi , aux Petîta*Përe. Le prélel
a montre dates ceCfe ooçàkioii ui^ courage qui bonore son nâ«
' -««/M. nM>tf Letbufneor , prédicateur ordinaire du Roi ^
^qui-aviNt ouvert vie a fcvner« la staiion duCa^iine ^ la çwr,
• préeàé^ dimanche loir, pour la leconde fois. Son sefmew
dfmrsÎNr I» vanité des joies du inonde; il a montré dana le
^prtmhr pnint qnVIIes étoient Y&ines, parce quelle^ çloîent
^'4ir4oiAnnSAflûcoiif « jans réalité ei. sans durée; et dons le se«
cy n d'p o iu f ^ qofelles étotent pernicieuses^ parce .qu'elUs spnt
-tottsè de nos désordres^, et par une suite ;i>é.cessairf.«euso€ie
-«iids nvalheurs; M. 'l'abbé l<etoumeor a précâié écaletoeni lo
•^niardretle )endî: Le sujet du $ernhôn de inardi^ptoil. rassis
'liflfiri'c^ aux. b/&!ea ^ réalise;, et celui du sermofi 4«(|ç'. j^iii)^
ai¥duim^ftilfrei, ânni Itoratettr .a monlTÔ le devoie^fl l^e pojyjf»
*^èitûVA jfrfirnal)<*tMin<9ice qii'U y a eu seman.F If cour
-teméi^r^i deiî^fèlidres , après Ifoffice, et qoe{oé.sefoiOQ a
**rottlé sur la mort. Il semble qu'on ne- sa urti^it révoquer en
dn)îUë un fait si bien $pécifîé; cependant la vérité est qù*il
' n'y a paint eu de sermon d^ins la cbapelle rpyale le m^rcjré^i
.^scemdres; tel est l'usage. au cbÂleauv .> .
•^ Le ^7 février, if y a eu , dans là grand'salle de .rerebo*
* vêcbé , ^«e réunion cenérale des dames qui font^ partie. de_
ri:euvre.des petits séminaires. Cette réunion él oit présidée
'«arM. nan&lievjéque. M; iabbéSiret^ Cf^ré-do Saint«Séyetin ^
ifcîl'ledieeotti's, après lequel le prélat a adeessé/iui damas
.dee EfMeitolionS'Ol des encourageiséos. L*a#s^|nb)ée étof t briU
4eniO"^ndinbfi*tt«e, et elle et fait voir ioiit Tiotérét qu'in<«
ifett BéiaHiaaew^eot des> peitta séininntres ,,et le fêle eyec le^
qoeJ }0mm9ê pieuses se portent à favoriser une oauvfe si inv^
fRirlétite«
( 86 )
— M. Tarchev^d de Tours, dans son Man^Reinent pour
le Carême , combat également, et ceux quîrefa^nt de fairt
périitetrce , et ceux qui cherchent à satisfaire leur sensualité
dans les |xrivations même que l'Eslise leur impose. Il engage
les uns et les autres à se bien pénétrer de la nécessite d'expier
leurs péchés^ et à joindre à Pabstinence et au feûne la cb»*
rite pour- les pauvres* et d^s secours pour les établtssemens
formés dans le diocèse, et qui ont pour bai de pourvoir àJa^
perpétuité du sacerdoce. Deux quêtes «générafles auront lieu
pour ce dernier objet dans le diocèse, Tune le jour de Râque,
Vt l'autre le. jour de l'Assomption. Nous citerons on court
passage du Mandement du vénérable prélat.
fi Le Seigneur, touché des maux dout il avoit menacé son peuple
dans son indignation , l'invite ù revenir vers lui : « Le jour «u Sei-
» gneur est terrible , lui dit-il , c'est un jour d*orage et de temp'êle ;
)» il e<it jf)rrcédë d'un feu dévorant , et suivi d'une flamme qui va
» tout réduire en cendres. Maintenant , 6 Israël ! convertissez-vous
D à moi de tout votre cœur ». Quel prodige de chanté ! un Dieu cher*
cher lui-même à désarmer son infinie justice ! Ah î N. T. C. F. , si
vous entendez sa voix , cette voix touchante qui vous parle p»* celle
de son Eglise, nous tous en conjurons, n'enaurcisscz pas vos ctKvrs.
Venez avec empressement à nos assemblées de religion, où TËglise re-
doublera sti prières , où la parole et la loi du Seignciu* vous seront aa>
Bonc^es plus souvent que aans tout autre temp« de l'année. Entres
avec toi|s ks sentimens de la piété chrétienne daiy cette sainte carrière
de pénitence que celte tendre mère va si prbchamement ouvrir à tous
s.es enH^nv. îleceyea la loi du Jeune et de Tabîti^lêWce viét «ne dôc/Kïfé*
d'autant pins digne de vous que c*e$t l'esprît (Se' Dieu qui a conduif'
notre saihte mère l'Eglise dans l'établissement à^ cette salutaiie pra-
tique idu Carême , cette épouse de Jésus-Christ ne pouvant jamais
cesser d'être dirigée dans toutes ses démarches par Timpression de son
divin Esprit. QUel empressement ne devez-vous pas avoir à vous pu-
rifier dès rentrée du saint jeûne , pour n>n point perdre le mérite ?
Avec quelle joie ne devrez-vous pas embrasser les moyens que les mi-p
ni<^68 de FEvangile y présenteront de nouveau pour réparer vos ini«
quités ? Que les préceptes de l'Eglise sont justes et précieux ? Ne de-
vrions-nous pas de nous-mêmes les prévenir » ?
M. révéque de Meanx expose la doctrine de l'Ecriture
sainte et de U tradition sur la nécessité et les avantages de
loriié des Prophètes et à celle de TËvangile. Le prélat a'alL
flige des infractions que Ton se permet contre cette loi> ^
• . . , ( 87 ) ..
cle rîndîfierence quç lanl de chrétiens mônlrent pour leur
salut. 'II étigage ses dioce'sàins à consoler son ministère par
o>î retour sincère à la religion, et finit en leur parlant en ces
termes:
K Le manque de pasteurs , Tétai déplorable, de la. plqpart de vos.
églises,. leur honteuse nudité , surtout votre indifférence pour la re-
ligion, la profanation des saints jours de dimanches cl de fêtes, le
jïilence de nos tepiples, rotre éloigncment du tribunal de la péni-
tence , de la table sainte , vos géûts et vos penthans pour les dtvdr-'
tissemens et les plaisirs ' qui vous sont défendus, Toubli de vos de-:
voirs, voilà rimage triste et lugubre qui* se pré^^ente sans cesse à
notre esprit pour affliger notre cœur et le déchirer. Nous voudrions
vous sauver au prix de ce que, nous avons de plus cher. Qu'elle
douleur pour nous , lorsque nous apprenonis que*, restés insensibles
k tous nos. vœux , à nos désirs , à nos sollicitations , vous, vous ex^
posez tous les jours k tomber entre les mains du Dieu vivant, et à
TOUS précipiter dans un abirae qui vous, engloutira pour toujours !
N. T. C. F, , nous vous en conjurons de nouveau, empressez-vous
de sortir d'un état qui poarroit vous devenir si funeste ; et si la crMute
liVjU>it.p«fnt un motif assez fort pour vous arrêter sur le pehcbant
4c votre ruine-, cédez au moins, nous vous çn suptplions , à la bonté
de voir.e Dieu. Que de. preuves navez-vous point reçues depuis quel-
ques années de son- amour? Comparez votre sort à ciiui qiie vous
avez éprouvé si long-temps , votre position à celle des peuples qui
vous environnent ......
-^La ville de Dammariin , diocèse de Meaux, vient de
jouir du bienfait d'une iriission qu'elle dési'roit depuis lp"g'/
teoips : quaJrç oui^^rs evangçliquc^ y ont annonce les ve-
rilés de la religiori depuis les, premiers jours dé janvfer. Les
fia1)itans de la vill^, et ceu^ des^ communes cnvirpiitiantçs,
ont suivi les exercices de celle mission avec une édiHanle as-
siduité. La plantation de la croix ayant été fixée au mardi
i g février, M. l'évèque de Meaux Ht annoncer qu'il pré^ide-
roît.à cette cérémonie. Le prélat partit , en effet, le dimanche
fjy donna , ce même jour, la confirmation à Saint-Soupplets',
et'le lundi à Moussy-le-Vieux. Le mardi , il célébra la méssé
clans l'église de Dammariin , et y donna la sainte commu-<
nion à cinq cents personnes. Apres la messe, il adressa une
exhortation touchante aux fîdcles , et administra ensnite le
sacrement de confirmation à huit cents personnes. La p1an<r
tatîon de la croix eut lieu dans la soirée. Au pied de cette
croix , un discours plein de force et d'onction fut adressé., par
un des missionnaires ^ à une population de quatre à cinq mille,
âmes. Ce jour, ordiuairemenl consacré à des plaisirs bruyaiis»
( ^ >
fyt emifiùfi l<iHri ^tî«r k in txqrcMret d«r fUU etè' 011» c^
fëmonie lainte, qui doit autant consoler Ifi amis de la reh*
gièn Qu'elle fait honneur au bon esprit etauiL tentimjeQ» re6»
(teiik dés habitans de Dammaiiin.
^hffê mi^sÎQonairçs dii diocèse de Qaveux n'ont point
eesfd , cet hiver, de se livrer aux travaux de leur ministère^
Jkvant la niisstoQ d^Orbec , dont nous avons parlé ^ c*est-à<*
• dire, depuis la nûrsepleinbre jusquA-. vers- la fia d'oclohve
dernier, i:ls'ont doimé une naisston^â OonneviNe-sur^Ajon et
4a«ix retraites , l>ne à GahagHes^ et L'aiiire à Honfleur, po«r
Consolider et étoodre le bi^nque les-diissiona de Tanneédeir*
• b%« avieieni produit dans ce^ de«x éndrQtU. Après laawi»
liftt d'Ûrh^^^tiiwnt «Iléa.à U fok« Aumji ei àVîU«t*
Beee^j». Quatre missioimaîres étoîestiOccppti^bii9^cluM»to
de ces paroisses, et éloîenl «idés». ponr les Gonfi^tsions « fir
les testeurs dés lieux et nar 1er prétr^ des «nvirebs.^ Ces demi
inissions :ont commencé le. dimanche a3 décembre ,. et oeâ
(duré quatre semaines : les «xeroioes j osii .été trè»>sutvis ^ ^et
Jef conversions ont cépondu aux tbtssdes oawiera/ "
KqueSrf Maintenant , ces homme» in&ttgaMes so^f ocinipd^l^
donner une retraite à Qrbec, afin d'y. effermir,.le résdIÉt
Ik la deciÂère mission,. et de le ils vont se .rendiieyatt nembTiO
> de neuf, à Falaise^, ou ils sont attendes ayjBCTÎmpeliepee^^t
i .ok tlsm^iront , ïè 3 ^ai^ y. ..unie mèiiop 4aftvi^oa..er«iti:4e-'
. mir s\.iK9^ojaget, pisf^'au dimfimifaefiée^QnelieM^ilt''^^^
- dUtt^ la nenveV^wéMiééÊMàUmêlf^
l^péraAdnt de M. l'évéquelie ]H|^FeQitv^fiisww^:t«^
> tracel^.dè aon zèle pour la |^lpîp«Hde Dtea^t.pour Je^dfrdb
produnn.. ^ •'.'■-.;. .,'^ : ^ .*' .-.':
. <^.La cathédrale d'Ortéatt» qui s'étoit^ restent , coenm
tant d^aufres églises, des ravages 'dermoderiies Tattdabet
irmt disparaître peu à peu les tnaces de leur pisseee* De*
puis quelques années en sommes estes! çoradéraltttfi «ml
êmi^Ièvées pour la restaoretion de ce bee« monument; .'noi^
f fai( de grandes répareUoBs à ^extérieur ,^ qo « travaillf
encofe. Dans iWéneur* on s'eccope peu k .|ie« tle: jrélijUir
tu wde^ ornemens de çevaisseeu» On>eèiMn|e.k.iFèiie
ipîsj^o^l, dont les cçlenaes put. été coiiserfféet.;i ejles, eoni
Eltfment .sculptéef «et ^Kont être rtmiseliiulèuc:jf^ce*:JLi«
cTorgues dei^abheye-^e SeBoé-Beeok(es^:iurrtvé:4 Ûr*
fit Tf «^irt ^pleçé d^ns lé^ottMwi*^^^ tnryaetribiiÀe'
yntimM%n fenâ'ideJfëglile; im lactetHr dé f>«lff ëlt S^MAr
pour le poier, IViagmenter €l le mettre «n iM. Il^evt touH
ymvB qa9$tic^.ié terminer cttie grande église, à hiqiiellé il
manque, comme on sait, ^ox arcades^ de là^oftle pour
3[a'pn puissewla prolongée fasoa'anx lourt.^On jié flatte tpa^
e gotivemement accordera des- fondv pour ^c^le ilepëtifsl} ;
nue roQteslkiie ponvdr monter à 6 eu Soi&,oùé hi Le n6«i
JU Henri lY ,^ qui poan la pre«itère pielTé'de t^étte Mise , nto
Si t{uVijoiiter im Aoovel tntérél à ràelffayement d'an edi-
ipâj sermt a|d#» aa Jet pins beani tHonnihienl de Mt^
|iatfiÉ« En àitendêaly la ploMnieienne ëglisè^de la iiiéme vitte
iritiH^^e i^aeeY^fr un ikt» «aqnel elle avoil dl^s droits. LVglîie^
êéSêkk^^igmwÊki «àpeane collégiale de fondatîëii tojà^f
• U i»i4 moniHiMiit Tdigienx.qiii eài'a«trefot$*«<^m
léeittt M» raiNigeedet protestant, n'avoit que:)e tm^lle fue<^
•. Mrsalé; elle vient dMtre dr%ée en cure. Les àntorités ont s^*
' ts^nàik cet é^rd la denanae de M. Tévéque, quiu Vooki
; «9 eetle occasion i^écompenser leaële d'un^p^^earestitosibfdt
• iMOBirer l'intérêt qu'il porio aux piéax fidëlès, et' refeirer
f fMfâ, à*wei égltié«cOnsàcree en l'honnenr d'an saintëvîqae
4uiii«Bèfe^.eii4'dn illustre patron de la vîlte.
. «^ i^nomfi'ta féTritr, lil. l'abbé Jarrit-^PeKTk, curé^
f&otcet, «1 grand^vicaifi 4e Limoges , pour le dëpàlteteéni
4n 1* Crenie:^ ia cSikri dens son ëgliie un eenri<% poorlt
u : |rtlii4|we1»dS>c>sr vient Je pntJre. Un nonibiiuiÉ cte^Bif
^ l in l Ép isfean imi Ml iiJie a ùei«|^ jiè-fldete»s'y i trg d v d iê nt r&^
r.. M9»^mB/Mê^m pmmt^ eà «
.çUMmstpmmmmaiktenn en-kur pemant les qualités de I ex-»
«ettenipeélat, «t: l'impPBSsionqti'ira laite est a la fois .un
; Imwaniage, wwida èla ntéoioirede M. Dttbottrg,-et une preuve
< éhinBénte^l*of8lear.<
i/: «v<«Cesl par erreur qn^il a été dit , dins ndtte miièéro. 776,
<^pM( Ml l'abbé^ Grimottvllle, niort l'année dernière, ét^t^
mHÊni ki^ffévôlntion, chanoine de 6ou tances tif étoit cbaobioé
#1 ^§r»nd««vicairat île MsieH , M téiioii dans<<;ette viQe dciP
faàêiUèk^VuÊiaê. il avoif nuéiiÉe élegrand- vicaire, sonrl'dj^
opnli# li;.Jb CàAdor«it,.pré4éceéM(OV*d M.èt Uf^'^
° r ^ iXMJeii9|«:i4îVto»t on^enMiie ^«tffnalift ^ ^ne! êaà
{ 9« ) .
heureux caractère faicott généralement aimer. Bon, polî ^* .
plein d'affabilité et de bienveitiance , il remplissoit exacte-
ment tous ses devoirs. Il n'iiésita pas à sacrifier les avantages
dont il jouissoit pour rester fidèle à la conscience et à l'hon*^
neur. 11 se retira .à Jersey, oii il a habité constamment la
même maison ; tant il sa voit inspirer un attachement durable^
Il savoit se rendre u^ile aux émigrés françois, <*t il plaidoit
leur cause auprès de .ceux qui pou voient les soulager. JL*euTiS
intérêts faisoient l'objet de sa sollicitude particulière. Lors-
qu'il fut nommé, ^ Tévêché de Saint«-Malo^ il écrivit à un -
9rai de qui nous tenons ces détails ,. qu'il étoit résolu de
mourir dans l'asile qqe la Providence llit 'avoit ménagé. Sa
famille , une des plus anciennes de la Normandie, liroit son
iiom de la terre dé Griraou ville, près Cou tances, qui é toi è
autrefois «on patrimoine. Elle avoit été illustrée autrefois
par les services de picolas de Grimoù ville , capitaine des
gardes sous Henri III, guerrier vaillant et serviteur fidèle de
son prince. On voyoit autrefois son tombeau aux Grands-^
Augustins.
'^UAnnvaire ecclMasiique de Sauoie , pour iSss, fait
connoître l'état actuel du diocèse de Chambéri. Peu de pays
se trouvent, sons le rapport de la religion, dans une situa-
tioti plus satisfaisante.. 11 y a, outre le grand séniin aire, huit
petits séminaires. M. l'archevêque a ordônnf cinqoaiHe-troi$
prélres dans le cours de l'année dernière; il est mort^^itaisfe
même espace de temps , vii|gt<K|ttaljre prêlras t ainsi , il y a{
dans ce diocèse, une tendance à' réparer.^ las partes précé*
dentés , tandis que chez nous le nombre des morts excède ;
en beaucoup dé diocèses, le nombre des nouveaux prêtres, et
<|ue par conséquent le déficit augmente chaque année. Parnit
les morts, on distingue un homme. singulièrement eslimable*,
André- Joseph Prevaz , Jésuite, né au Pont-de<- Beau voisin le
7 juillet 1781, et mort le a6 février 1831', à l'âge par cohsë^
quent de quatre-vingt-dix ans. Les missions /données, pen»
dant Iç cours de l'année, dernière , .dans ■ les diverses parties
du diocèse , ont continué à obtenir de grands succès. La pre«> .
mière a eu lieu à La Motle-Servolex , près de X^hambéri. Elle
a été ouverte par M. l'abbé Rey, chanoine et grand-vicaire ^
le même qu'on a entendu cet automne à Paris. Plusieuvs
ecclésiastiques s'étoient réunis pour cette mission, qui 'a âiè
close le 27févHer i82i^et'cfut a attiré une fimle def^ple»
^fantaaz êvercîcesqu'aur tribunaux âeh pentlenc>. Lês mis-
siofis données à FaVerges; au 'Grancl-Bornand,à Sallanches ,
à Doussard , n'ont pas opéré moins de fruits', comme nous
lavons Remarqué ailleurs. A 'Saint-Martin de BeHevîHe, les
exercices , présidés par M. Broudex , archiprétre , ont ea
p6ifr pësuHat une cômmanion générale trës-noml>reuise. La
mission de Thônes, cîôttimencée Je 4 novembre et finie le a
décembre, avoil attiré toutes les paroisses voisines, et a pro-
duit un renouvellen^ent général; de notiibréuses et ferventes
communions- en ont été la suite. U Annuaire contient des
notices sur la reine.de Sardaigne , Marie-Clodilde de-France f
sûr les dardinanx di Pîetro ,'de la Lu^me et de Pérîgord :
ces notices sent tirées de notre journal. Il y en a qoelques
autres nouvelles sur des prêtres estimables de Savoie, entré
autres sur Jean-Claude Gabet, Bénédictin, a(>bé de Mont<^
Cenis, chargé^ en 1801^ de la direction de l'hospice de ce
nom , el qui eut l'honneur d'y recevoir trois foi« le Pape ré-
gnant ; sur Jacques Pignarre, curé de Cernex, déporté à l'Ile
de Rhé; sur François Bourret , curé de Corbonod , mort lé 6
septembre 182 1, à l'âge de quatre-vingt-dix ans. IJAnnuaiM
est terminé par différens détails et renseignemens qui peu**
vent être utiles 5 il contient aussi les mutations arrivées dans
la situation du diocèse ; la liste des évêques des Etâjts du roi
d^ Sardaigne, etc. Ce recueil est toujours rédigé dans UB
excellem esprit. > -^
. ■• ■ t, . '■..: . • \%:*-t^ ■ ■■■■ ■ V" ■»'■•'» i^' -'^
*" lii'OtryELLES POLITIQUES.
- Pabi.* . La cour portera le deuil, pendant trois semaines, à roccasîo»
de îi^ mort du duc de Saxe-Teschen.
-—On a traduit m jugement le sieiir Cellier et M"*. Chardin 1
pcin'+re en dmai! , pour quelques bijoux qui prc^entoient des allusions
s:^diticuses. Cellier a été condamne en trois mois de prison et 5d fr,
d*amènde ; la dame Chardin a été acquit tt'c par le jur*'. .
, — M. le duc DcGazes.est arrivé , le 27..^ Paris , et s.csl rendu , le
lendemain , chez le Roi , avec lequel il a pa^sé plus d*une heure.
— MM. Rebut et Germeau ne sont plus employés au ministère de
la juFtice.
— Uu complota éclate à Thonars, le 24 février; quelques factieux
ont paru dans^les rues, en proférant le cri de laréyolte, cf. leur troupe
s'éfant peu à peu Tcnforcée , on a répandu des proclamations aii nom
d*un cw^ain^meraà'ssùne des armées de TOuest; le général Berton pa-
roit avoir été à Ja tête de ce niouvcinent. Aussitôt des troupes se sont
acheminées d«2 Vendôme^ de CU^tteaitduu et d'Orléans Ters Tours ^ mais
«•«I luU èi^k éSuâpé t Ton est à la pourrahé de la trovpeda ^^nML
Berit» • et en attendant, le régiment suisse qui ëtoit à Orléans , «lit
•lié à Tours, pour remplacer le n'giment de cayaterie qui y étoit en
garnison. On a appris que Berton 8*étoit dirigé sur Saumur avec sa
troupe ; qu'il ëfoit accompagné de Delon , cet ofiicier itxiplîqué dans
la prcc^'dente affaire de Saumur; qu*il avoif demandé d'entrer à San-
ninr, et que, ne Tayant pas obtenu , il aroit rebroussé chemin. L^
Mùsdre d« ^aumur a montré en cette occasion beaucoup de fbrmcTé. On
«arrêté à Saumur un officier en demi-solde , nommé Roule , qui a^oît
passé aux rebelle.*. M. de Ca^tries a fait arrêter aussi un oflicier 4e
fon t-égiment. On dit qu'on a pris vingt-^ept de» hommes du rassem*
blement de l^rton, qui étoit en pleine déroute. Les ami^ des factieux
dln»it-ils encore ^û c'est-là une eonspiration forgée h plaisir ?
—'M. le maire de Vendôme déclare, dans une lettre imprimée»
qfn*aucun professeur na été renvoyé du collège, et oue les ehefr do
«pUége n*0Bt reçu de M. Tévêque aucun; atis relatif ^ leur itabliii^*
jfieot*
r- Le 3$ , à Tours , le conseil de guerre a entendu les dfépositjoi|i»
d^in grand nombre de ti'moins. L'e4,ém6in Quesnel, que ^^yçi^cs di^
positions ont chargé; a été arrêté à Taudienee, d'après le réquîàtoire i;te(
il* le rapporteur. Dans lof séance du.a5,.le capitaine rapporteur a «o^
^u/k là peine de n^ort coutfe DeUn, Maitt)ueHj( l^ineicaii, QoijadQli^
tt'jDetlueux { le premier contumace. ,.,'.;.,'
CHAMBRA DES PAIR». . i
te a5 février, la chambre a continué ia discussion du pK>jet;de,W
fiir la lïbcTt*: i\c h presse. Elle a enfcûdrf M^- 'fe^^rhice de'Taj-^^
tJUïd et M. le baron tiè Barente contre le / ' * * ^"'^'^'
3^mc$ et Itf* le raînii^tre des aflfaires ébaiïgôres «iPr U^fîét^rwAî^i
mtoqufs de Lally-Tolenrfal sur le projet: M, }e duq'.dej Lévis est,
«bargt du rapport Je la loi sur lés journaux.. * ^ ' ^
Le ^7 fiWricr ^ la cliambre a entendu le rappprt.^nnuel de la c^-^
mhalotï (Je surveillance près la caisse d*am6rtiasen>é'nt. BUe a continué
la di<N;ussioii suV k toi de la presse. MM. le comte de Poligtiac , le
tûarqtiEâ <rHcrb on ville et le ministre de ,1a marine ,' ont parlé poui;»
il. le comte Mole contre , et M* le dutf de Cbigny sur.
Le 3B, mM. i€ iUic de Broglie et 1^ cointe de Ségur obt paHé coi>* .
tre>le projet, M. le comie Desèze pour, et M» le marécna|d'Eck-
IBâll w.
CHAMBRl DBS DJPUT£s«
lie ^i&vrler , M. Cornèt^d'Inciourl a la parole an p6m d^ia ceo-
ifltibaièn, eomi)»e;rappbrteu1r.du.b'idget pour la p^jtie des dépensesLJU
cotoménee par sèYclicitejr dés âhiélioratioDs dé]à obtenues, soit pour
VécoDoraieT soit pour la connoissance du véritable état de la fortune^
pdbligué , tt , apr^ avoir parcouru lucccssiveBeAt les diAtMos tbaf Jb
(95)
trei des déjfyeBses, il se résume à fixer le jbodgM de i(ba II gt^ mittîoUt
T3a>44> fr'» c'est-à-dire, qu'il propose une rédaction de â miUiofië
i^6o&rr. M. OUtvier (de^ia Sei^e) , second rapporlewr du bod^tli
exposé le trayail.de la commission* concernant la partie desreeetteu
8 membres s'inscrivent pour parler en i'aveur du projet et 20 contre |
ceux-ci sont tous ducoté gauche. On remarquecependant que AIM . Lm
filté et Pcmarçay s'inscrivent poiw.
,MM. Audry^de Puyraveau (de la Charente-Inférieure), le baron d«
T«in<|MaIye (du Puy-de-rDome) , Galmiche (dc-la Baute-Saône), sont
»ëc.0Bniis comme députés^. J^. de Trinaualye^J&^eul des trois isou*.
ireaux députés qui soit présent , prend placeyaia ^en,tre droit. £<ft'dis»
cussion est reprise sur les eomptes. M. Oanilh s^ {^Isint du. système de
comptabilité suivi depuis plusieurs années, et surto«i« de raccumulatioa
4c fonds qui a lieu sansiçesse dans les caisses du trésor, et qui^- seîon
lui 9 a favorisé lè.Tol de Mathéo.Jlsè réserve, à proposer 'plus |«rd:
divers amendemens sur les diiTérentes parties de la loi. M. le ministre
des finances répond Sur-lé-cham'p ; il déclare que raccumulation habi-
tdelle dé 160 millions , dont a parlé lé préopinant . est imaginaire . it
fl|Q*aa ccmtiraîre le trésor a jusqu'ici éprouvé un déficit , qui tei^entàot^
•c eouvre tous les jours. Pour ce qui regarde le vol de Mathéo, pi doll
Iff^biboer aux moyens mié cet homme avpit pris pour coitvttr $^
ÉTÉodé , et 1 là difficulté de la reconnoitre. 11 ajoute au reste qu'on 4
mnëdeê moyens pour rendre dans la suite plus faciles et plus* sùrei .
«è MnbkdUes véràâcations , et que toiis lés jours ie gouvememedt
l^fètéjpe do jprcKfeetiomiément de la comptabilité $ la cour d^s eoBifittc'
«it.eluurgéc a cet égard d'un. grand travatl. ■ . .-■ ^ ^ .>
^ le 37 fëTTJer, la commission de surveillance , près la eai«e d*aaioff>-
tiasemeat, est iotroduite et £iit son rapport annuel. M. Haodry de
Viimveaii, nouveae' dépoté, prend pEwe au calé gauche, Oo rcpretiJ
nicnseiiMàon mut les ^mptos. M. Beauséjonr te plaini: qnc cpUc dlicu»^
erep »4mis laqaellé Ofi né produit jamais les piùccs lu-^tiflcfiti vca , ntA
qfQrnne représcnt^tiqn^f âtrale , jouée a la fato de la n ut ion * L'orW^
^^^.^si feppell ài * oiM p * ^ Brun de Vdleret fait de Jon|î«M*#.digrç^
taùmisvar la hi ^des aSBliôns cl sur le clergé; il g^i phi*ïeii|sfojsîû^"
fierrom^ par des muhmires, et finit par conclure en fa: i^err du projetai
Miyf quelques amei;tdemens. "^ ^
H- Duu<in se plaint delà facilité du l?réscr ^ prêter des ^mnfefaiÂez
considérables, et dit qu'il ;|r aune maison dé banque qui à dûÀn fréter
. plus de ^ix millions. Il icrÀiàt que les intérêts de cette somme ne de^
viennent dangereux entre les mains des particuliers , qui ^cvvelit ft efi^
«ervir contre Les intérétrdn Roi. M« LaiiCtê qui se croit désigné, tetfllte
iil^ tribune, et défi«; qu'on puisse trouver au trésor une obt»le qui-lui .
ait été fournie. On demande à gauche Timpression de son diseéHt^
oni est accordée; M. Dudon demande qu^on y ajoole une nele- tirée
. ees commîtes de 1818 , qui énoiice la sjomme pelée à M. Lafltte: e^oK
eîse plaint des insipoalioos contraires àteemtérètf^ qo'on i^ilèieii
aoiiventii la chambre. La clôture de k disenanon ert iproneneée. y
"'Oli pass^ àia'disçusèien des articles. Bans le prenne^ jpartgriplÉeikq^
iimêmdt 1 miUioniigfi,!^! fr« de:f«q)pléinenVd;« àiÀpeilr'fff'iiii^
(94)
BJstère des affaires ctratigÂre«« M. Bogne de Faye propose dcsup-*/
primer 400,000 fr., et se ptiiint que l*aaservissemeDt de' la France a
été décidé aux congrès de Treppau , de Laybach , etc. M. le ministre
desÛDaiices répond que^n la France n*â pas encore la position qui lui
appartienti, il faut Tattiibuer en partie à ces déchircmens iatérieurs ,
4K>uTent eausés par des inculpations calomniensé^. M. Foy est mt'coii«>.
tent de ces dernières paro!es du miiri^tré ; il prétend que comme le
miflîstre dés affoires étrangères ne rend aucvn compte , .c*est Jijoutcr
l'inconnu à Tinconnu que de demander pour lui des sommes dont oix
ji^explique pas Tudai^. M. de Villèie explique ce qu*il a voulu dire*
Jl. de Cfaau\e)în ^rle* moins des comptes que de la marche du gou-
Temement, L^ameiidMnent de Itf • Bogne de Faye est rejité , ainsi
cpie cetnir de M. ile<Pompièrcs, qui proposott de retrancbcr de la
somme demwidéev>5'o,ooo fr,
Le 38 février y iM* de Thiard fait un rapport sur djverse& pétitiçn.*^
La plus remarquable est. celle du sieur Poubelle ; ancien ck-rc <le no-
■taire , qui renouvelle la demande, faite déjà plusieurs fois, d'une au«
torisation pour acheter une chargé de notaire, et se plaint. de- M. le
garde des sceaux, qui la refuse. M. le rapporteur établit que !!• le
garde des sceaux a droit drs*oppcfser, ^uand il le juge à propos, .à la
nomination d*un notaii^c , et que les Opinions politiques sont «n'mctif
ceux (pli pensoient mal de lui ; il prétend qu^à la chambre des pairs, où
la même pétition avoit été présentée, M. Mole , qui étoit ràpporteury
a avancé qiie , poiir la nomination d*un notaire , le gouvernrmeiit ne
pouvoit exiger qu'un certificat de capacité et de moraliti'.]^. Basire
soutient > le. Moniteur k H main , que M. Mole a dit le contraire , «t
prouve que le gouvernement a pu refuser la nomination du sieur Pou-
belle. La clôture est prononcée , et Tordre du jour adopté au milieu
•4*ungcand tumulte et d« vives réclamations.' . ■.
La discussion contitiue sur l'artide l*^ dû î^ojet de loi relatif aux
coaoptes, on il est demandé 8i)6,i8i fr. pouinracquisition de. Thôtel
de Wagram. M. de Pompières demande le retranchement- de la
somme de iao,ooo fr. M. Laine combat Tamendement , et jusIiGe cette
dépense , en faisant observer c|ue' lé mobilier de Thôtel Galif et , oc-
• cupé jusqu'à présent par le ministère des affaires étrangères , tomboit
de vétusté , et ^*ud nouvel ameublement étoit indispensable. M. Foy
pense qu'il est important de. ne pas acqiiiescer facilement à de pareilles
demandes, et que les ministres ne dbivent pas s'engager dans de pa-
reilles dépenses , sans l'autorisation des chambres. M* Laine lui ré-
pond.
M* Bogne de Paye propose de retrancher 3ao,ooo francs ; son amen-
dement est rejeté. Pour. celui de M. de Pompières, après deux.
épreuves douteuses , l'on a recours à l'appiel nominal -, et il et re-
jeté à. une majorité de 159 contre i56. L'article est adopté à une nia-
j^té non douteuse. On vote sur l'ensemble du prcmkr projet , qui
estad<^té à une majorité de 192 contre 7a.
(95)
Les Martyrs; poème en 4 chanls.
L'auteur de ce pooiQ/e^ e^^t M. de Prëcv, de Semur ', nevea de feu
M. le comte de Prccy, si célèbre par sa défense de Lyon. Non moins
distingué par ses principes que par ses talens ', il s*est exercé dans la
poésie , et public ^ dît-il , tes Martyrs, comme un essai , et pour sonder
le goût du public. Son. poème est divisé ea cputre chants , dont le
premier retrace la vie et la mort de l*Homrae^Dieu j le second les
{>remlères persécution» de 1 Eglise jusqu*à ûoAstantin ; le troiûème
es travaux des ï^ères et les fureurs de riiéréÀe'jasqu*au i6«. 'siècle ^
elle quatrième enfin les derniers efforts du géôie ou. mal pour ren-
verser la religion. Notfs donnerons par. quelques 'citatiims une idée
de la versification ^e M. de P/écy:
Ces apôtres divins , tous viiinqueurs des enfers ,
A la religion conquirent T uni vers ,*
Prodigues de leur san^, soutenus par la grâce ,
Bu Sauveur des humaines ils ont suivi lu trace :
Ils meurent pour la foi qu'ils faisoient triompner,
£t le flambeau divin, qu*un vooloit étouffer.
Des antiques erreurs dissipant l'imposture ,
Verse aux heureux morlels la clarté la plus pure.
X'apôtre des Genlils, instruit par THomme-Dicu,
En bravant mille morts, triomphoit en tout lieu ,
Il g igné tous les cocu'rs par sa noble éloquence ;
On voit les éicmens soumis à sa pni^ance.
Les vastes régions de Tempire romain
B'une gloire n^uveik: ont ouvert le chemin.
Paul se montre partout j son zèle y sa sagesse ,
Brillent dans se( écrits ^ en eux .tout intéresse; ; • t' ^
Sa voix a confo^4u Taveugle impiété ,
Athènes a de lui reçu la vérité.
. rTqfidij que Paul au loin répàndoit la hiiliière,
L'Eglise s/illusiroit par les travaux de Pierre.
Aniioche h sa voix abjure ses erreurs ;
Il établit partout les principes, les mœurs. ^
Il se montre hautement digne chef de. rEglne ;
A ses divins efforts la victoire est promise ,
Et dans Rome , é^yant le céleste flambeau ,
Il vient y méritei" le destin le plus beau.
» Cette tirade n*cst pas sans mérite ; cependant elle renferine cpid-
«ues taches que le travaijl de la correction auroit dû faire disparoltré*
I^'autcur compose avec facilité ; je ne sais s'il revoit ses premiers es^
sais avec le soin et l'atteQtion convenables. Il lui est échappé , en»
tr autres, dans ce morceau une faute assez étonnante dans un poète ,
( >
Jkmtla première qiialité doit être de bien odanoltre m luepie. Cet
ftëjBÎstiche : // se rnontre hautement, a Que syllabe de trop; M. dé
Préey sak très-bien que dam hauument Vh est aspirée. Il laudioit
eopprimer il; pent-^tre est-ce me fiiùte d*iiàpre^0B. Citons tm mor-*
4Kau d*uB autre chonV: ^ ^
Une nouvelle erreur en Orient domine^
JNiant de TËsprit saint J'immertelle orifrne,
Sous des dehors pieux déguisant ses complots^
JËlle va déchaîner des orages nouveaux*
Toutes les vérités que le chrétien vénère «
TiDur à tour sont en but te à lavengle seetaire ;
On vit Apollinaire et Macédonios
Imiter les excès du superbe Arius ;
Hais le ciel confondit leur sacrilège audbee)
Des mortrh t'ioquens, animés par la grAc#>
Vengent les droits sacrés de la religion.
Et i*Eglisc à jaBiais a consacré leur nom*
La Gaule s^iilustra par. Martin, par HîUire|
Rome du culte saint resta dépositaire ;
Basile en Orient défend la vérité ,
Et son oHre nombreux est t«a}onr9 fiibeeté.
De son ami Grtgotre on vitTheureus geaia
Enfre les vrais chrétiens maintenir riiaMDOttîf ;
De,. 1* Eglise attaqn^ il se montre Teapoir ,
Ire ciel semble en ses mains déposer son fNmteif*
prigène* C/rille, 6 voos dont rvloi^aeiiee
De la religf^on fitt la ferme défente ;
T^Us Atebroise , Augustin , dont les savons éeriM
Sont le cbanàe des cœui«, la force det esprits^
Pontifes et docteurs , si àie$ palnMS «anglatttet
Ne couronnèrent pas vos vertus écUtantes ^
Travaillant .pour la foi , vptiBavezni^fM'^
ibes lauriers du martyre» et l*knmef tdl i l<
Kons laisserons le lecteur apprécier le mérita di aeyy ag a « ^^|||^Mi
nous permettrons seulement de remarqoer^id lep ^Hw^QiM ^ler^bantl
ne sont pas assez nettement traeées , et 4|«6 1 eii tranve tpit^^Êtêgii
dans un çkalftt des noms et des ëTénenens «nd , d'aprit |r^ pla^n
devroîf^nt apparlcuir U nn autre. NtWs voyant g>i|iiÉi f^^mtmÊà
de la fin dti poème tpie ravtcnr à beaiiéaf emf il t fx/ ym ÈÊt
ffirUle up Poème luâtori^ue tfe Menât, nn anIfCjalrlairSIiiart, 4m
:traductions eti ver^ fraiiçoîs d«. Wà^téhi » ^ lartl ? int^ e^ éjL
poème d'Abc] , du PrœdmmruHietÊM , das PtayinWj d^fihit «ne ê^
lumruttieUMy das Vmàmêéi d^vjhit «ne Ê^
înoDdnttioti év^géliqne d^ès lé plan d^ wMim, ifÊtk lètit^ êê
1 inflaejice du cïu-ii^viinD* avir la àvuisatiaQ éw#Ml^| «aarpaiM
de poésies légère^ et de priées de divers gaore»: IfaMi l^^|Rmv«flf
2o« déàrer que Tsateur mette la demièrtf BHÙii au» fini l ài pm ta É l
e eei OfQvrages^
{Mcrcf'ffdi G mars i8ai.f ^ - A]^* ^r^ \
Sw' tes iiàiiyelles éditions; «^if'PicttOBnaijr^.hUtoniM»
■ - ^•. _ • deJFkiierV '''•• ^' -
On a^iHiWte i«ç;V*i et VI*. vbli»aie»Hie It itmivette éilifimf
^tt Pi^^oHnmire hkff^e^èe FeHerv q*iJ s'exéeocé ea ce mdJ
itte«t.à P^r44i ^;V^.yotèllM connut }«5 lettres £^r F B
mtk^aCù^fm>in&grmiiwïeB ftmtéde^i et n** oue-lpehlé
CMl««v ?itt Itouf^ue^^ les'.préeédcm en avoietit treÉte.dx of^
En ouvrant ce volume, noa« somme» toftityé à Fartldd
-Fa^âr/«^:iiOP« ttouè at^tKJnnis à voir sous ce tiott «umoin»
u» 4e* dau«^bWi i*piBy^fm^r4s iî y a UmîU trente àilfe>
Mais aou« n'y avons ti!Ouvëi(|[tte le «i^ilent d'Eifrflly, tûott
«n i636; 09 a i^qk«ie»t copiera k €»4t^«ioti anticle ee ûaé
F^ler ayoit ajo«^ 4stm la êtffri^ééjkion ^onnëè de son
mvB^ : ie fiomiTEœpaiy esi4w9nufimBeux ^ans e^s dtr^
mèfps.^ètunfy^ fior un ^àé d'Matpi^, eofmu pur deè spéeu^
Utitm gé^ffiphif^s €1 des <¥dcuis èmagérés $wr, la pMmia^
Uon 4e la Franog ^ eitplu^ encom pat la pan ifhê^àt^Svà
^U^^.pIBi^ fk^ 9eki^niki,ei aèn empresHmmm lui envahi,
l'épiscopai^ . o . . . •.■
i^iort 4e V^hé ^^Ihi^iàkiàmymkt Sasa li» tfiihrs>Aréti»«r-
ok a Bîetpit pa« aw de 9é>pinBieiidird«a«t*iwf^ii^ettrfexacf^
sur Je4]peçs9finag«s; que Feiller , éU^ji , to èoil ikfnië è eè|t«
indtcatioQ le^^pide ^ o« en est Émiw (sufn^nt. Hm h ntHlvet
éditeur n.Vplu$ila aiéiae letdnse » et^ piiilifii^il «# «roposôit^
compléter feHfiri, il atoroiCp« , cejBBmblé, vefnpiaoêr.la courf^
1114e de celHirci par ttil artide pWjdétailfë.-«?Dfaurtftt W
e^<^.pe<i^e $99$ 4eiile à reuiMr,^e« docniiieai sur l'ï^î^tW
do^lparlcu î'écaÎYaio jwjiitfcj et ii tme. seiisMe« qu'^ ^tevbfr
d'a^fttaet plusf&ins Jcir^n «rtide>iii>uveaii) inte celui de i^eileV"-
HMMuque 4! ^hsmê k k * . .1 . . < ) ! /♦
£q lefifet^.la voie citée confond dete abbëiË^pitty/^iiîioHI'
vécu dans k dtQrai^r nieeki Le géographe n'est pas le ni4lae'
que le coastitu^io«nelr Uséis|i^t cDntempMai«s> tiiai$ii4te*
Tome XXXI. V^ïth de la lUUgFot dit Mot. * G
(9»)
f arott pas qa'ik fusieiit pareni; «I il est poitible ^olls né 9ê
ioîeiit pas connus.
liHin, Jêan-Joseph Expillps né à Saim-ftemî en Provence',
Ctt 1719, occupa ai verset places, étroit Sur la fin chanoine
ttoTaratcon ; Î1 v«>ya^ beaucoup , et s^occupa 4e recherchés
fféographtqoes ; il publia 4ans ce genre dittërens ouvrages,
dont le plusîili|lortant est XtDiciionnairé géographique, his*
Uvot. in^^folia', le devnîer vohniie Va pointant, i^lék ttik
fnvrage trèa-clelàtUé, ét^offreJét reuséi^pn^ineif^ c6rSë«« ;
il est surtout pkis «néoiem aufonv^'huî parûtes iMtléUs^é^
4efine sur àen établtsasneM détn|it« jpar<^»i^Vëlutlon. Cet
,ai>bé£xpilly mourut en 179$; il à un article daVillJa'^Jfi^ft^'
graphie ^n^têeUe. ^ . i.t^-.tô ^'i
. La.S6«0ttl abbé du niémé nonr4 LouiVY^let«ndto^JMiîl#.
^il «é k Bi«st>-êt éludta à.Paris. H prit le gradl^'âé Htihêé
09^ ihéolfigie ^ et devint <u#é, pu, oethmeon dit^BréVà»^
gusi^. reoteur de Sanl^ariin ^ie Muriuni; Il rëttèsit 1 ftM
raliàtir son o|^se 4 d obtînt pckir ceiu ^^s^'se^tMii^i dft pât^^
m^ni de Breiagoe. £ii 1^89 ) h» t]ètfii^ du^di#6ëlé 4e SàSHV^
Pol de Léon le nomma député it>x EtMs^éfétâti t'M^^BT
y«»*guet>« prieur de Rekc^. Cùeite 'dépuration tfèf^tb)|i^)ljpto^
tirks4iett^use«ient.-V>erguet te mànavdeputV; %iië^t 11 £^-^
yidk, il TOtft dans l'assènbléa isrec l»^pwi» ^ c ft irttiUftijre^
•t devînt membre du (Comité ecelësiàstia|^ , ou il ft^r«K«i'tè#
iimpValiouilL^tVfit le aeiffaienti;^et^«iut Stu évé<|lll> '^stÛu*
ti^wnel eu iPinialèrev le 3i octobre tl^i^j îi (à pfllc^^
11. Cmiesi 4e SamA^Luè, évéïpud» Quimper; iw^rc fé! 3è
aapleiubre pitéoédeot. Eipdij «ut 1b tnste ai^antagen^Téii^e lif
fveoiier «lu «Papres les noaiveUes forme»; mtf)s. il hiréîn be-^
min de rvcevoir l'imtitaiioii « et d^élra sacré. Il ft*i|dté&sà; pofur
oet eietf.le ti janvier it^is à M, de Girac, évoque lele!
ILennès» elsëpréséala chaalnt av^duun «btst^eiir^il^.re^'
tpurnii: U t& ^anvierv et^]hro6Ma<cont#e le ftffis #è M. d^
Çàgm de: se pvèiec è son :iriirU8iol»^1iJrt éfiéf{tNi pturbbnliMr^
snot 1^ iacré^ oamme on suii; dans li'églisifr ete l^rst^rrrëà
Paris, le 34 février 1791. Expîllj est nôwMé^^aife U.hf^f
du i3 a^rit i^t)i t ék ^ isi dit ^u'»»' avait éarii u% ftt^,
ia 18 nave«iW^79U« et qir^'l liii avoit env<»jfé éné' l;eiY^e
pasIoriKle du aS limier^ Le' Pape l«ii<di>itffe( Sâ^ss cé1>l'er àe$
âvî^y-MSse son éleotlfn^^éiBlare sacousédralitfainégttiuie et
,.. . , .;(99,). ...
âàeriiégé / et lui défiénd , sotis peiiîé ié tnmmB0 ^ d'exerétf
aucuii iricte de juHdictiitti. Ces «vi« et ces défenses ne retin-
rent point EwUJTy qtii fettcMirnâ dàfM son p^jB^ et y trouiFa
HP accueil diffei'e^t de celui qu'il làVoit èspérë. Les gens les
{>ias reli^eux le olkniëi^rit'i et iPtaViit ponr lui aue les révo«
àUonnaires et les ihdifféhens. I>evëod pi^ésident au directoire
du d^parteuîent,' Il prit palrtt dans ce qu^bn «ppeloit lefédêm
ràlisme, fat mis pour cèJa en }Qgement, et exécntë à Brestî
avec les autres aqtninistraièurs du déparfemienti le. ai juin;
»794. Ainsi il né périt poitlt poUr cause de religion, et n
stiorty tout injuste qu'elle fut, ne peut lé- ranger piirmi ceuft
^ ont été imtùbléi pôùl* leur attachement à la foi. Oa ne
connott de Tabbé L. A. Expilly que quelques pastorates , et
du ra|f|k)rt qu^l fit àTasseinblée ^ en '790, au tomdu comité
îBcclé^astique, dont il étoit membre. Ce rapport avoit ppus
objet lé traiiemjent du dereé, et étoit tout-è-rait dans le sens
dtes innovations. L^âuteur rav4»it aftsai3pnné dé traits malins
conti^e ïe haut clereé, e^ll j préseotoit renvabissettieiit dés
luéiis ecctésiastiques comme Un moyen admirable de rè^hé-^
diéîr 4 tous le$ maux dîè TËglrse.
\ Sans douté cet aîrticle , tel qfué iious te donnons ici eftt été
ttA peu loiig pout (e platt de (à aotlvellé émiîon de ("eE^er ; mais'
An eÂi: pu éii irédi|^er uti plii* sùC(Jinët /et oi^ devQît surtoiit
éupbrîmer la liote iQexactediii.fel1er.Jl m(*a semU^i^oir dans
çiç V^ yolUme d'auUes articles un peu étranglé»; il y en é
mimé uni lorït entièrement omis, quoi<]u'i1s partissent deymV
entrer dans le plan de Tonirrage, Ainsi j'ai été étonné de n^
point trouver Jean-t'béophile ^icbte. ce (ameàx kaoti^rey
père d'une det branches de Técble allemande, tnOrt le 29^
janvieriéii; Jacques Fontaine» dît i/e/&iloc%^, l-éd^ctenr'
dés Nàiiveues éccUslàsiiifues , çt <|iîi avbit été oublié par
1fé}Ut\ Je^n-Xlehri de f^fankenibèrgi cahlinal et a^chevéque^
deRblinés» môri lé 14 juin 1804, et qui fut un des prélats
les.piui estimables et les plus zélés de ces derniers, temps, ete.
Les. babStans des Pays-Bas liîrtout regretteront de ne pas,
ir/>UYer de notice sur un prélat 4oht lé tiopn leur est cher, et
donjt le souvenir est tout réceiit parmi ^hi.
Lé Vt^ volume de ta nouvelle .'édition a suivi de pt^. le'
Ir*. ; il çontieni te lettré G et une partie de le lettre B , é(
é . trente*deûx ieuiirés. $(ous y avons encofé remar^fié dé^
Wiissioâs inattendues. On n'y parle point du savant Antoîne-
G ^
Auçu5tiH (iiorgi» r«;ligièpx Augustin', uidrt à Kjcime , l« 4-
mai »,797j et doqt on a <)es ouTia|;cs pleins d'ërufliûo^. Il n'y
a pôiÀl u article! sûr QiQt^el , ^vê(|ue CQnstituùonnel , qal etkt
pu ofiVir'cej>endan^ des di^taiU assez curièux.ll û'y en a poiul^
sur l'évêque Ceor^es Jlaj^v^ v'<îaire àpostoliquie en Ecosse^
mort il y a dix ans,, çt auteur d'ouvrages de pietë et de çon«
tfoverse. Ces noUiS al^parteuoient pourtant à un diction-^
naire tel quecelui-cL'A V ar.ùcïe Giannone ^ il n!y-esî point
foil nicntioti dé la rc'tràctation de cet historien , quoique cette
dém-j relie fût de nature à être citée. Ge fut je. ,4 avril 1-73^
âne Giannone abjura ses erreurs, à Turiri ,. entre les. mains
aé l'abbé Alfieri , après avoir été exhorté par le Père Prëver,.
de l'Oratoire. ,11 témoigna beaucoup de regrets d» passé. Le».
acif's de cette rétractation sont cités dans plusieurs ouvrages ^
ii^hs\es Observations cfîtiques sur la pouce de VEgliié^^'^Hv
J. À'. Tria; dans fè livre des Rétractations, de^accaria;'
<îàn^ le tom? Il des OEm^res posthumes de Giannone i Vc-»-
iiise, 1768: dans le Supplément à mistoire eccUsiaspmte
au Père Aieœandre, Bassano, ,1776 ^ in-folio. Nous rèoiar-;
querons ici que dans la Biographie universelle \ copiée par
le nouveau Dictionnaire, i| y a une erreur sur l'époque de la
niori de Gtannonc. Ç^tt^^orte^t marquée ^u 7 mar^.t75l3«
tjitidî^i qu^^llti est du 17 mars 1743> comme on le'Voitptr:ti»
lettre du Père Prever^» datée du 26 'ao<ît'rj49, et rafppôrtee
dans îc i5*vW/<^i^<rK/ci-dèssus. lîlânnone iF(oit né en *i67&,'ét
on diL «lu'il s^vo^L à/sa înorî 72 ans';' ceqiii confirmé là d«t'^
de -'^ ' '--'
prise. l!?oûs ne saurions fair^ usage de toutes ces observations;
i^ais nous indiquerons pourtant quelques erreurs , qui, ^an^
être d'un,e grande importance , méritent cependant cf'étre re^
levées. ' , ■-.....'... • ...
X*a,suîte^ de la Chronojojgie ï>u commencement du !*'• vo-t
lumç, paroit rédigée avec quelque précipitation. Dans la
suite dès papes', on a laissé subsister, à' l'article de Pie VI >
la date dp son exaltation, ittS, au lieu de mettre c^le de
sa mort;, i7<j(),. Pour Charles lY, roi d'Espagne, on donne fan
date de sa naissance au (ieu de celle de sa morti; poiir Marie,.
rei^e de Portugfil^ la qséme^fstulé esrrépétée. Son fils el s^'
)
.... ._ Oo.i )
iKïccéiseiir est appelé Jean IV, îin lien'dê Jean Vf, etî'e'po-
^ue cle $0D avènement au trône n'esjC pas ihdfqneé. Dafn!» la
fcste des rois de Sardaigne , Ckn mer la mort de Cliarles-Era-
manuei en 1802^ c'est rëpoque de son aèdicjatiôny ce prince
n'est morV qu'en ïStq. Stanislas, roi dePoîogne , n'a pas ab-
diqué en 179?., mais eri rjgS/Gqst ave- AdôTpbe, foi de
Suède, n'est pas luortcn 1800, puisqu'il vil encore ; il an-
roi t fallu dire , aixliqua en 1809. Dans h mêmeendrâit , on
doit lire Cbarfes IflII au lieu de Charles III.
.Dans \eDic(ionnairè même il y a uu assez grand nombre
de fautes lypograpTiiques, et d\iirlicles qui ne sont pas à leur
place. Nous ne relèverons pas nninutieusément ccserrenrs|
* «ous ferons remarquer seulehient que dans le 1*'. vohime il
y a tjn arlicfe sur I abW Andra , professeur dTiistoire à Toii-
lovse; dont l'ouvrage fit dti bruit en. 17^0; sonnoni n'étoit
' |»afr Andra^ msas: Antfrà; cette fMrte ekistoit d^ à dans, le
Supplément è^ ^%\Qi '
. M,,A,. F. de Lvott nous à fait passer une crifique trèsiVfve
'- ée la «nouvelle cch.liojn rnM.s lui demandons la ;perfnissioh de
«e pas insérer sa' lettre, qui paroît écrite ayec quelque amer-
tume; mais nous, ne pouvons naus empêcher de.cotiv^îr
^ifM^i-a totite rjiison quand il signale la fin de l'ârticîè'dbar^pn
de tOisc y an 1*ëdi|Lttfir s'exprime .en ces termes, tom>II,
f^c.et des tnientions, hormiiesdans des pi-cjets pre^qtfe fotjt'
fouts ihhitnaihs. îî' fa lit croire que Tau tenir de T'a rticFe i>c
s'eil xi^9 bien.eniendu !tn*raêrtie,'et qu*il y a plus Ae noh"
trrts& que de mauvaise {ntention d»iis cette étrungè apologie
ou. excuse dç.BourdQfi. ; ' '..'.' ^^*, . • ^r
On sait t[tr'otfti^ cette édition dû Dwlîbimâîrè de FeÙer^
qui se publie à'' Paris , il en pâroU une autre a Lyon. £;es deux
premiers volu tores ont été annoncés - dans ee journal; le t^l-
àiëtiïe et le quatrième onr' cfe publies dèpm s v ib colttiéfl-
nisnl l'un 4^ et loutre 4g femîTes ^'impression*. LV]prè'mîèr
est.t^nipïi'^Mrr la lettre C toute enliè^ ,>t lé "suivant pdr ft»s
l^Uipe»D,-E et'F; de sorte tfue lès lettres ne^ontpas'iJoii-
]péi?s ; cequï est plus commode pour les rçche.rdies. La gros*
seur des.^èliHtfes moiilred^ailleàrs Je désir qu'a Tédîteur de
'fendre FouyVa^e complet èl dé feti^fairc'ses soiiscHpleiw^^
i:>tte.i|âmmi doit «v^r 4e<» yoliiiiièp 4e m^& <{iie^çdle 4e
M. .M«qii^;uoiij| P9 y a suivi m «uJtrAjjstèQieq^ed^jBt celle
^oièire. On i^'y iVit «u^uo d^aogeiyifnt #h travail 4e, F^
1er; l'éditeur n> pa» cru potuvoir se permettre U moîndjre
correctjoD a l'oavra^e du Jésuite. J*fiveue que ce tcnipiile
xne paroU e^cfsûf : il j a, dans Feiffjr, des articles inexacts
on ipcoinplets, qu'il n'y «voit aqcun. inconyéçieiit |i rrclifiar.
II anrpit été à propos « par exemple, de revoir Tartiele Di-
derot, ne fôt-ce queipouc^n retjrançher ee que dit Feller^
quelijues ouvrages q^ il attribuoît au philosophe ^ et que t'oa
convient aujourd'hui n'être jpts de lut. Cet édueur, en coptapt
exactemient FeUer, renroduit ei|ssi U v^èa/M erreur 4ioe.o6aa
9vpns signalée dans 1 édition de P^rls pour l'article ^Xfiil^^
et il coiuqnd sous le n»ime nom deux periooaegea difl^rens*
Quant aux articles qu'il n ajot:^tés^ i)4 v>nt ^ases nombri^ut^
mais ils nouf out p^u généfalemeni bifn succincts liimi;»
l'article Caprara est extrêmement maigre^ et e.nrfgiit demandé
qojelqnes phrase # qui eussent lait.^pnnottre le caractère de ^
préifit , et l'esprit qui W dirigea dw se légaiioiii X lVfli4t
JÇfurxmd de JUaiUanne, on ne dit rien de, la partque ce îniji^
«consulte pritiBQx innovations de rassemblée copstilufnte» et a«
pode qn'on appel* constîti^tion civile do clergés J'^ rfèmarqs»
d'auti:e# lacnnea, qui laissent Je lecteor, dans l'iiicertitwpk^ifr
le degré ji'e^time qu'il doit aicifiorder ik ^1 persepnfge ^H^HMr
.le^ opint^niret iessentimeAsde tel écrvMtn. Il semble snénul»
Sarfoit) qne l^éditeiur, crai^e de i^cndre une cfla|iaif.«t
'énoncer un avis sur. certains hommes,, isndis nnecaqna
Vo]9 cherche, o^nairpment. dans on tdicfioonAivcJtiis^rsqnei
VeH vn jngennMt «ni! Jés. éçrivaini. /£^-<e^ bien feure oon^
aojrti:e un aisteur ^.qpe de citfr le tit^e^de si^ onvragea, sans
dire qoel eu est l'écrit et le but?
£nfîn 9 î'ai une deni^ auereUe à i&ice a réditenr. A Tar»
ticU C^a/&tfifr>.il. parJe des Hénmref de ce. prélat «mr V»
i:Mbo)iq«fes^>nglQis immolé^ en' WrM^de U. iielig^4ni.et il
ajoute : H n'est pas. surpréaunUqu'iU wni clé cwd^if»^
r.ctjjf^me.^wiff^ndsde.fèste'^m^ié; k eo^4^4ff ni^ff^g^ff^
.,ie .souverain comme ehefde la feligiot^iet osifMe.^ bit n^
fusaient eeUa. xpiaUtéf comme criminels da^ f^z^^mmeêêt,
VoilÀ^ ilii9otravoiier, lùie éti;angiç.essertioq : mi^^Ki^^iex»
trouve tout simple ce qu'on fitalers^en Angleterre contre, les
catbohqaee; et parce qu'^n.a'étoit avisé d'etta^ft '^ notera
miiil»>(fc<ln^'Mi)Mé à idbi'Iei.scièftdèMiKilieltévdèé^
h^tétéKjktàùw^ léê prMortflioiift^i les sapplktfsdtvenwnt
lig^limùi^ thvr^yimvfi fi^nnènit ^urprermat: €etlé nuîmè
mmï fct^nrimÉnnitepaortooi le« perfétoteurs. L'Miléiir b^
]MliiiF#iitov iaÉs4oti«e4 le Mre feur afielogîsl»; mab alors
^'#>V»ili^«tt|it^«a7 U fMMirbit m fbvi correctif ÎMiiirdoi|te
Mr à'ia phfèie^iMi teat raisonnable.
l>4i^a€^ D*Tok**o« «htlei|4«i a leoîr reai^tra^és èS€èadi|^
4il>taaifitiaià 1*ifa||iâlé b plui'gimiiore ^omâiiokiianai nmia?
«iir#Oftôil:€tiri{«iO MKUi eii»tk»is<li:araîi^re( tea profanatioïkt
iU-%jc^'i'tX 'i|ao.lrf laMftlfVfr^a Iki rfligion Aiaamfe npotat à
j^hf mtiiMa an nitliati4»iaQr»lbfioiîoÉa iea^pkiaaainlvs? A«
■ mil' <Aa Ja Jîkcatif > on ma iroobler Jaê'^picitt' eirardeeir;4aa
ijrtMai l 'Oitp^fwftrendlaiit'i'oiioaaté sacrer. on y ait ontén^iiè
A 1 i o J tf t c *i B a rl aip a anay oipo«Mlo bs freibsatrara, o»aéi«ia
-éfalnalidalr I la .olîaîaa ^ . o» cnowae d 'iw - iomalié efgoyaiilp la
4NJ«4u poofifaiat» moteantoii il^vadonnar 1» iiÀiMiatîtNr .An
'O O yiit aNfc oèOfi iri«b«|«< la pmlma aô manant oit il vacamlak
00u4L> riÉ' aa8aii [M 6^» ikua^aotaaa mifMfinaiteaiBait éblifffe
Ja afaadifr Amàiiaaaarirtia r ^aica ma^mm mâk iinam^tnltlai
■MnHiif'iia d#aor>lr AéDKigiiBe v«i «I ttntovr la feandanatiioaiii-»
èaftiroMor MCé^^ ioipaisaga A» |néM , i|Hâ étoïC véiaiîpatv
ilagOr w aèiia et4oÉ> Jaa|fata 3a ><aco b | >ar a »oiwra -; m. toôt oa|è
aolait^iNM'ilaiigfM.qfaji fparkfBt de :ia>eras; deluioib^ oi'Je
4ialacaiiQe.:Oacnt»coiikeia£iaBH9ne fiaap^caaa hnmieÉt
fttéaM ou on les outragé; on ies^MOutc 4i^niioléranee«ta«lefi
lot lrafi|Mifii^ aa ailaava«bnavaitiafi!l«np«i«Geintf oQ^ks^^manea
^fitttfOBi dè'koBà>idàèeè, defeones^iMraoMfiies, f|r}ealoii|^iiW
, lanee^ ÔaeUa-absofdb.iaoània^ivetvai fiid ^rieua dakvaj
twoayoïaicadttpa #ona daplacttnt; qai looaa Çarce de lat alkr
ot H ood rtf ? IkîM aaîsiioniiairof nrwanl.ita» vous troaUar^'dafp
^tm jraâNttOoafNPabaatiptdei^et dfaitkllea*ire«s p(>rtar Jo m*
aértiio ^âana tewra fwMOiIar JMaarfdaés ? MUs.ie heX dateasesf-
ces dtoiiasses clair; ces groufes, ces cris, ces menaçai^ cas
w4<ta>fdfB &»!, fiarlaifotn» caraotcro 4e aédîliaa» a» loaAim»
$ t^ m f%\i^itmfîéié : à» m hAwà :daf«? coMiiTitiafs isacrfcn»
\tstm\vtré cbntre ootre repos. Periomie ne s*y «ttviépfèr^ Miit
:toiis lei hOBryêtPs gens ont secondé lét m mmf M 'àt Twitorité.
iLet.rmlîloIr^s. se soot poirtc* avec ardeqr à vé f màMê 9-t9é*fÊe^
^eîigi ; des;^rdes du corps v des officiewde liy i é i i i w iyg t e »
•4yniii!étoifînt pm de service ;<e'MMil ^idttf4es»è'<égliié'pofir
protëffer les missionnaire» « et en laipnitr àmx ^^liijsMmy^^
Dons jeunes gens accouroient nietio et soir des diSerent .<^iiar-
tiers de la capitale poar se f ofndi%^ «n^x exerciee»^ et expier
par leur recneillemei^t de scandaleuses clameur»; le» femme»
même, ordinairement si timides, sémbloient électriaées par
lêfseiittnient d'âne juateindignutioii^^et xAafiftotentM oafHî^tie»
'avec pêli» d*avde«rv àa milieii dn t« nulle rquiécUilfit^vil^ de**
daiit et an dehors. An milien Àê^mtlmât9rnmfiiï$i^^tà&W9^
«ioim^es ont montré qu'ils étotentlvvanftijîiriiéteolU^^i «
souffert san». se ^plaindre le» âfiroat«*ètdes tf«iMiaienir4«e^8a
aMHrt« M. du' Mesnildota sueoostrm* eo ckliire ionè mb MMM^
iFrbid'4 et n'a prcraint d« £Bire:«ntehdta«:ii tnHr ittlinNe éftëfêè
de )ûi»»6 reproches eor une ai aodadevieftnipmé; ifcr»<%^ihti
«i^qlievsuperieév àide vaine«'crMtM,^eMJvbia.clWfitf'|Oilr
Ane «lie doéglia»; soir el matin il s2iêst mofiti^ à.'lirtèiè
vde se» €»6péea telles: 11 û^w\imynkamiétké:4otfiâ99imit ; A
4Mr a.fiHliycâr<|«»lci évéqtiés {|K»nrvitie>servff tdè l^eM^s^
É^H. Vdn «Ikiaéro jifëiet) eifi^assi iawj^jcp^
«iAveirt'4MlRer haâsM^ên* Cm uîstes evéïiénnii^ ti^orotcHie
«Vespéffor^ âoeont. laatësxdtài tsùtdiffiéneift dè^oshn HfUê^iÊtl^
^oi|p«tilAB ttvéobaifs, Û meache ^iie>nt de ¥mfiém-^itH*M
jKweootert;; ottedoi^dv.jipesi.violem^^flidecè* scéndilW; on
«^it de .quel c^é est le EiiHitilflié;'Déj^ tar<y i» i;nM0 ^Mtû^
dyrrde^fidWe» se sont préeeitftés pour l« conftnioii ; onVeé»-
fpr«S8rau«teKcrciees, oh adsnnre ie déyoûment de'œsrhciwdm
'COoraffèuiL qor n*o|ipnant à ieavs ennemis «i«e b -pS^ieiiild; et
*4»priën&;.<en. cëde^ '»f^K''é soi, à J'eienspledeieiif<«iiart0
îe» coiltmsie avefe Je frénésie. de Unes «irtnadtenvé ^.^^le^frar*
'drcefi'isehnes hnmênses'^erii de dissiper^ lesR|né«éatMs»déb
i^^eiw -dé bonne foi4 et fto «oatoiar^ Ind ig s tg n no. Ai Tesprfeiptt
-mHÎeilos pféire», et.deioelai ^i êxjoîMridssti^dfiionst 4^
-proroqtasidêsifesiiltès; deàm^wanss^ ^^des ^•imÀ^^Uk gé a»
nwdléges*-. •< > . ,t!. » , v|. i -.-»»; :•<•/> x.*' .♦. i^»;'»*. '
• ^^*<LofreipÉiCiees.idea.nrôittPn>iresr^at-<»^.pkii. yiw
' ( io5 >
tUietits aiéKt«#'h6nee^é l^iirs cxcë^, soit que les hicsurcs
. ||mes ootir les ^titenftr leur en aîènt impose. Àuxl^èliU*
Pintes, m fâsiet&blemens ôiift presque entiëremèilt <ïisparu.
Lvndrv q^neiqties iniiértblcs ont Voulu encore faire du bruit ,
et ont insulté la fbrce ^mée ; îTis ont été dissipés. L^s u^is-
-skinfl^trèji rèéèubléut^de th]e\ et fiiffluence, non pas dès cu-
Tteftx ou dés enheuiTs ," niais des bons fii!ëles qii! viennent
rdés motifs de' religion , aru^mente chaque jo'ur^ M. Tabbe
Mesnildut ; qui avbit ^çu un Coup dans la poitrine et qui
«voit? cradié le sang à là suite de ce mauvais traitement^ a
eu quelques accès de 'fièvre qui Tout forcé d'interrompre ses
*itfMrtt<;tion8 i mais îl est mieut , et on espère qu'iï pourra
-reprendre seç travaux. A Sainl-Eustacbe, lé vaisseau , quel-
que vaste quSl soit, est rem)>K de monde. M. Tabb^Rauzan
'Y fait éhâque jour dés iustruclîons , où il se trouve touioars
'ii# frès-graud nombre d'hommes. Les agi t.*i leurs out éie pli^s
- trâride» • surMrt?tte pariniî^sé , oii fori sait que le* gens dé U
bfiHe skrAétii dfîsposés^SI faire respecter leur église, leur pas-
'tèur et lés prêtres^ qu'if appeHe pouf lé seèonder': on s'est
-kdmé -à lancer quelques Jïétôrds et' ^ jeter de niauvaises
•. ^ .^.Oi% ai^oit ré{»ndu lundi" lé bruit dé' la Ynort de "M. de
"*4id«idM4lé^; é^êcraé '19'Amféns ; eeUe Douvéne uc parotssoit
fjoellk»^ vMsenWi/btçj^Vir^^^^ de ce prélat^ que les më-
•weiM i^giird^ém cominé sànéi é^^^ ïl^âvoît reçu Tes
nÉMrefUet» y Fa sénfaine dernière, avec les marques de la pîélé
^d«|Ht if'fiiisoit prèfession. Au moment de clore le journal ^
'^DuÉ' âpprehons que ce' î^rélèt est décédé le 5 mars y à deui
lléuresdff matin. ' : '
— Le -même jour tqû'e ïa Visité pastorale a commence dan»
'leaf égHses du troisième arrondissement , elle a été ouverte
^aàssi à llio^ce^elà Sélpêtrtèré. MM. Fauvet ët'ïharin y dj-
' Ctetttoi'J Ml 'Pauniôniéf 'a prononcé un petit discours ,MàTTî
-K-quél il s'est félicité* de leur sfrrivéè , et lès niissionnaîres sont
^IhUnMè etix«-iiiéibes eii chîjiîrcv et ont an non et; Tordre des
exercices. Il parott que d^à les habitahs de llioitpice s'em-
'pfi^èsseift dé les entetrare , él on espère d'heureiU résulta b die
'Mr^^éiw^ pourîtaiili^ë vièilhrJTs et ]f infirmes , qui o>i( plus
/ Ta6 )
de ta yie.> et de. V iiécewtf ^:^ pif^puffif JWi^flvniçr fVt
ics maîq< d'un^f^ VKjiû'W de ^ m^ropM* t *IW te <:k«p«^p
X*êr lef $oMi& d*^e pcrfoiwie «U^^he^ ^ |a i|i|lsiïfî4^ M>vte4«j5
d'Orléan^M ... .••• /.".^ ■ -'■• ' i- . ^•■,■•■^•.•J'»
i9l|ndaM€ p»r ««S «rviçe* v^M 4'éim Wl«îHi II i'E^;!^
3Vf . fjwre Segoffr, çb^flo>n#rc}igf}çt|w du clifp^tce d« lS«wil^
J>enis et ^r^nd-VH^ire de T^p'^^illfl^, fH çf^f t à Sflt^ltO^nis
le i8 février ^8^3. Il ejLpit ne k Vv^tU jiwfm^^ih^'^^^
famille Drote^aïilf!,. ^ rf A^Hodf de fpi^i^çi^aii^^ j^iji MUr^
çeyoir de bowwç l^Pre jfm^i\nélq}\^^pfB,i^^fM YW dv <•»«*!•
l)éco.aynr h yénie e^ V?^'«P^F ^79^ v4wr^ fpf p^op lui
la p^Fvii» clipse^ Après ^v^îf «feîfiré )'^ri^^r,4l4vil)»£»fit<»i^
latîoh de persuader à ses parent de stiivré son exenplii. JLt
,»ële ^u'îliiyoil dè?,s^ ieifTiffsjB pour }^.^ittt d« |Nroci|aw «»-
iionçoit uqe Y^ç^IJAn pï»rU<;uU^rê; H ^{fiif^^.s^amf^^
Saîprç Q^rdt^^^ Hsr PP19191
d«ns Içf fçj^fs tçccIe/l^^U<^^çs. f%4^fm lu p^^* JU^mjartsii
Cfine epfAgç daii* la» (ir^res f m:f.^ . j^f MV* àe iSrtillir
arde V 9\\^fH hm.nv^ piis^<vP dai?^ Je CqoLtait, Ifppsfpièr^nt
^ l^urs 1r«,vat)i|v ;Se^-^^ii»4fS ter^i{^çp4,,.i] r^v]^i49ri«^ir4^
cèse, et M. Bauyn , ëvéque d r '
Tzb, prélat pjf^ de;Mif9M* lit
définie, >^ r^u^elij^/JV^ pspijAKep^f^iPulièTfl*^ fa
ensuite ctanoijiie de ^,çîil|iç^r?ilfKv QeUf ,pJ4HC^.weJfiil|ipirtt
pour Si. jS^guifr,, pf^ fi^^ce . d^ r^p^ -"-4 w Au éVr^V^'^
âiici^n genre de Men^ a ;iJ;çii^ et ^^ifftdejdipq^s^i ft:i) ijtfd^
des ^rviçes signale*, wt pp?ir rej^i:ffci^.<tif miipsle^, A«jit
pour toutes sortei^ de |>oiine^ çpuvfea, LfiT^i^^lf»^pn é^anl ve*
nue, il resta dari^ le pÀj^^ t^t qu'il pf^t jfj^e utiles et l«
Veloigna que Içr$(|ué les l^fogrès d^.Ia perséçijjtîi» Itj? ptèreift
Tf spoir do pouvoir rester enfiché f(fin# ^e^ Jieiix w il eVoi*! (r^
connu, Ce fuf ^jprs <(ti^| yipt V^^fjrili 014 U,^>hoçm 99)l fç-
<î™'>fltWnc« ««j«5 q^ 9fi 4^YqÀP^t ?tt|..4f^gfr» 4« 4»îWt-
jpii lui «iKore eiUptoyij k IVvanipgc du prdcîioiiu 'VàAii Se»
çuier éôtfkÂi tes compagnons d^itiforttin.e par sesvertas , .r%-
inenoii If • imt à Dieu « dnai^l Itfs pr«TèflUoB)s des autres ,
«t eut le bonhettr èe préparer à k &i6rt i^Derqaes-tiiies d«f
vîclimes du régime «ffireiîx de ^ tetrips<*ià. Etatit sorti êp
prison , il le rçtirji d»ti& |j| Ville de Mantes , éf M* Tévéque dé
Versailles, lot dooaa des lettres de grand-^vicaire , et le chai^Qfi
de dînger cette partie du diecèt^e. Sa douceur, «a ckarilé ,
«m «prîtide sagèné,. son sële pomr la discipline , luvent <rhy
utiles ^ tonl le cler^ dé ^e canton , <i(n?HI addnfntstrâ pi^diflt
plus de qqin^ an». L'li|;« et les infirmités lui ajraDffiiit âS^
fiîrer de prendre le parti de la retraite , il fut nommé meiiiI^riB
4u iKMiveaâ chapitre de Saif»t^Dems ; et eut le thra de diao-
«elier, itiit «ft one des digaîtéada chapitre. Il vint donc ie
4liet! à Saiht-Denis. ^aitf ^n< àlMindonnér etilimoiicfnt m
fodctîons de grand^vicàire déyersailles/II dîrigeoijien thêcap
aeittps das amcs pieq^ea, et paasott tpas les^ )6i?rs pfijsia.ttrs
lienres an confessionnal*» Il faisait des catiféreBCea à ae jeaaMa
accUiMistîi|oes sur des matiêres^dv leur état; Il étoît sapértear
éeê idaisoiis de Camiëlités'dé Fontoisé et ;de la nia de' Yàà|{f^
rard , Ji JPariSi Enfin , tous ses moyens étoietlt emploY&liii
service de Dieu «et , à cel»i dif prochain, ai les $oins quil prf
«toil pour la mioMbre aiLtérieur ae lai ftrani fanaais néghgO'
^ses devoirs da'4B)âNtotnei 'H^ attai|iiéd« pèraH^siè, <piTH asK
Ittjfa^tis lea preilîers )pénrà'dp jjairvierdérniai^ ayant résisté
k iùtu \rs moyens de Tart , i\ a sdccottiM , l6 i8 révtîer, 4jp^
4e lon^oea soaffrancfs , qq^ii a suppoftécii u\ec une inall^'*
aaMa rasigsatiaii. 9 Jaisaa à ie9 aaus l-exeipiila de ses vèrtqs:»
et k ceux qu'il dirigeoit ^ de précieux souvenirs. Ses obtèqoaa
eait été célébrées k Sëint'^Dènis , au mMieil des lémoiMases
d'estime et de regrets da'tous ses confrères. Ot a'célébréaês
messes pour lui toute la niatinée du veqdre4i t^^* H^ar^ , f|^Q5
i'éfMse^daa Casmaside lama de Yaugirard^
rAngoi^éme,
, ^_ -_ ,, _ «-^ ^^. rVend^e, ^ft-
ai Ame a fait passer ^oo fr. aux nahiiaus pour les besoins d.e <;ette jeglise;
Btw Ip curé du lien a fait célébrer sut^îe-chainp pne qscsse iTactious
df. gràf'cs a Jajuclle tous les habitans ont assisté et onf offert leW
'•Wbux pouf îa Princesi|c.
— S. Ëxc. 1« ministre t^e Tîntérieiir a ac^or^é «n iteconn de 3ooo fr,
; aux incendias de SaitiCnJiiUeii^lerPetit ( Hautes Vicaite) ,*qai pymtnt
déjà -reçu nf^ ^mmç de 3oo (r^ d^ Si^ A* R. MiuuiuB, 4achfiS9«^ d*iM>-
goiilénie. . - <
— Dès cbangenic^i^s assez nomhreax ont clé faits dans Ic8.son»-pre-
fcctUTCs :' ringt-troi* employét ont été ou .rcmercîéj, ou transférés a
.d^àutrts places , ou ont donné leur -déraissmn. ....
• •— Dans l'affaire eiitre M. Lafitte ^t les ezéciite«rs iesf^anieBfaircs
de Buonapartç y M. le procureur du Roi a conclu k cç que 4qs deman-
deurs, fussent déclarés. non recevablçs , p^rce que Bugnaparte., ajanl
été déclaré hors de la loi, étoit mort civilement, et par conséquent
'SncapaMe de tester.
* «^ Uiie ordonnance du Rot autorise râccèptalicipi d« deux rentes tfe
'4oo ffe chacune , 9u pro^t des pauvres et de la fabrique de }imél , dio-
cèse d« Verrailles.^ ces rentes sont offecies .par les enCuDs de./eu
.M"**'. de Beauharnois , qui. font «onstruire dans Téglise du lieu .un
monument à leur mère. . ' ,. ;
' ^ — M. le vicomte de Montiçlt'-^îcr est nommé commandâilt dé H 17',
'Vision militaire , qui coniprebd la Corset'
•^ Qn annoncé que le carps< dés officiera de paix de li pnUétfm^Àe
.polii;ç à été réformé : suv vinçtr^pialïse offieieis.» dix4iiiltontét4*'f'^
jlDerciés ; il ne doit plu^^y avoir que douze oi^eiert et 9ix.ad][orntv ,^
' — Une commission vient d'être njpmmée pour traî^r deTâcquJâ-
*tîon du zodiaque de Denderà ; les membres de cette commission >ont :
MM. Cuvier etFourier , dé Tâcadémie des Scieiice<i, et M. Waki^er
«-* M. Mari^lbert Dubois y étudiant eh di^^ récfmnç dans .W
îpurpaux contre ce , qui avoit été ^piti^cédemm^t aqnoncé relative-
inent k TEcoI? de droit. Il déclare que ceux qui o^t fait entendre dés
sifBets et des provocations criminelles ne faisotent . point partie, de
j*Ecole , et aa'k Tâppel nominal , ils se sont i^tirésv cénifut de lein-s
-mauvais succè:»*
, ~p. JLe 6ls de M. le duc de Maillé , premier gentilhomme de S. A. J^
MoBsiKViy est m«rt, le 2 mars au matih'^ipresaue subitement, dans
son lit i la veille il jouissoît dVne parfaite santé , et étoit d'une trés^
grande g^eté : il étoit âgé dé ai h 2!i ans,
«-^ Parmi les douze individtis arrêtes à Féglise d«s> Pettits^Pètf^* se
trouve Dumoulin , qui a dé)à figuré dans la conspiration du ig août
1830 ; après son interrogatoire , il a- été conduit à la préfecture de
pulice.
— On a reçu des détails plus circonstanciés^ sur laffaire ùé San-
rour.« Le a4» '^^^ ^^'^. dix heures du soir, le général Berton .pa-
rut sur la place publique de Thouars, et Iqt quelques proclama-
tions , où il prend lui-même le titre de (généralissime du, Poitquet
de la Bretagne, On entendit alors M confondre les cris de vwe la
f%Birle! vive Napoléon II! vive la républit/uef Berton , avec sa petite
armée, se dirigea sur îiaumur; et sa troupe s'acci^ut plisqn'au nombre
«le i5o k àoo hommes, «lontSo, presque tons soi^-ofllclers, étoientk
ga)hni»on et les élèves de 1 école, qui
rencontre des -rebelles. Xés dispositions et le courage du maire dé-"
concertèrent les rebelles, qui- se disperèè^ttt presque' tou^'. Bertoa
il*ajjrànt j>Ius àyéc Hii qne lo à la liommej , voniut rentrer à Ilîbuarsy
qui lui ferma ses porteur, Alprs il ne penssr cpi'à prendre Yh fiilte et
se déguisa en paysan. Le a6 , il a été 'vu ainsi déguisé daiis fa* dt« '
rection de Tbouars. Dix à onze individus , qur faisoient partie de sa;
• bande, ont été arrêtés, et parmi eux deux ex-colonels;
-^ te 2râ féTriër, lé conseil de guerre séant h Tours a condàmqé à
moH les nommés Delon , lieutenant, cohhimai; Sircjean et Côudert;'
)^ un an de prison, le nommé Mathieu; & deux aus de prison, ïe$^
nommés Bourru, Clément , de Fabert, Lémaitre et Lebrun. DetEi)eûx!
et Daumery ont été acquittés.- Sirejean et Goudert seront pourvus en
révision.; .
-^ A la nouvelle de la reddltiott^ de Thouarsy les anciens 'cfaefs'veh- *
déens «'étoient réunis, pour délibérer s'ils n*occuperoteht pa» Partl^-^»
nây au nom du Roi; et dans le-seul ttrron^ssement de Bressuire, if
s'étoit dé)à formé uii corps de six mille hommes. L'autorité 's'e^t cm-'
pressée dé rendre hommage à un dévoftment n généreux'. * ' ' '
-^*M. le comte César Balbe ,* Piémontois, réclame, dans tifteletite
publiée daiis quelque* journaux-, contré çc qui est dittle son père, et
de lui dans le Simple Réck des événemens'du Piémont, que nous avonf
annoncé dans liotre n». 787» et <}ur paroft cependant réaigé par ^n té-
snoin attentif et par im sujet dévoué.
—-Les réfugiés espa^oU qui- se trouroîent h Bayonne ont reçu or-
dre de quitter cett<; Ville ; iu se sont rendus dans le département dfe'
la GirojBKde. M. TévétÀie de Tai»«9^çone , iBq«qsiteur-géîliéraU et le vi-
càire^énéral des Capucins, ont seuls été exceptés de èifttte mesure.
r- Les insurgé» dlÂande avôiënt'Tormé le projet de s'emparer de
Cork; un prêtre catholique en a dçnné avis au goiivemenient , ce qui
a fak éphouer le complot* Les inswgéi» con|in«ent leHrs.ravages; il%
onlt dernicremcpt pillé et bçùlé deux églises. ,
CHAMBRE DES PAIRS*
Le i«*. mars , la discussion continue sur le projet 4e lof relatif aux^
délits de là presse. La chambre a entendu, en, faveur. du projet,
MM. le cpmte d*0rvillier3, et le baron Cùvièr, cônimissairo ou Boi;
et contre le projet, MM. le tpmtc Darii et le marquis Dessplea. Aprèf
la clôture de ladbcussion générale, on a entendu, M. le cQmJLc^^j^r,
talis., rapporteur de la commission. . , ^ , • - ,-
Le 3 mars, ;M. le courte de Lé vis a fait «ûh. rapport au. nom de.'l«|
commission chargée de Texamen du projet ^ loi relatif aiix joui:? .
naux, La chànibrç s*e8t ensuite occupée de la discussion de rartiiciçdu.
projet de loi concernant les délits tiela presse.
LWtîcle !«';, comiiaUgu parlM* le éoiate .tanjuinaAs, à ëtéâdoft'^j «
ci DD a écarté un ameiidc^cot proposé par. M. Iç, eotmte Cornailçt f qui.
éiabtissoit que rurticlc ne porte roitAucuse «tterntfi aux di^oits (l€i~
controverse. l< amendcBieot a été eomhattu parMM* le minislfe de
rintérieur, le duc de Bro^ie et k comte de Ségiir.
A Tart. d, 1^1 • le oemte.de Bostord a proposé nne nouvelle rédac*
tiqn. qui wodifïe le mot atitù^ité du Roi par celui de cù9istrt\^ioiéf
ntik* âet amendement y qui avoit tlé]^ été proposé dans TautTC chafa^
bre et rejeté par eUe^ a été combattu par MM. le comte de CasteU
lane, de Vatiroesnil, commissaire du tioi^ et le ministre de rinté*
r^ur^ et soutenu par MM. le comte de Pontécoiilant et le bait>tt
PasqjMÎer; il a étéadof>té à une majorité ^e 112 coatrie 101.
Le 4 ^^^ * ^ii^^ rccfifîcAtioii i^roposc^e p^r M. le comte de /Bâstard %
lUmendement aflof té la surveille « été rcoieillie* l*art. 3 a été pareil-
lement adopté , et uaamen«temcj^t de M. taU^-Tolcn(ia] ëcarté. JDans,
cette discusiion, on a entendu MM. le marquise de Lally-Tçtendaf » le^
cnm^ Mole, le duc de Brissuc, le baron Pa8quier,ie comte Bois-sy .
d^nglasy ei le baron Covier, commissaire du Bpi, Les art A^ 5^ ^^ 7,
4, 9 et 10» n'ont été Tobjet d^aucune p|«po4tion d'amendement, è^
ont été adoptas, k Tart. 1 1 , deux amendemens ont été proposés; Iim
par MM. «es comtes de Montalivet et Mole , et le second , par M. le.
marqnis de Marboiy* Li-s denx amendf'mens font rejetés €;tl*art. lui*
m^me adopté, aprèsi une (discussion, dans laquelle ont t té eiitc^Lduâ
mf . le duc de Broglic . le comte Bpissy-d^An^as, le marquis de La^)>4
Tqtendal^ le comte Lapîuinais, le marquis de Bonnay, le con^fft
VLMy le marquis de Marbois, le comte Dam, le duc Dçcazes et
M< le gairde des ice^ua* Lea àrt« la^ \% et i4« «at été insuit^
GIIAMBIIS DES Dl^PyfSS.
Lé i«'^^ar5, Ta discussion s'oerrre jtvtt le second projet ïeltfif ttiii
eomptes. M. LaH>e7 ée l^ompîères s^l^^^ cofttre lès foikàs demandé»
pour la construction de rOpéi^à ; Tàréicle ^sl adopta , malgré sa réck-*
Hiatiuh. M. de Caumartin propose une autre réduction sur Tarticle sui-
vant* Il s*élève une discussion entre lui et M« de Beibis ; celui-ci dit
que «loprLprii'tiL'^s joAt pour le moia&.atijifj anuenncs que celles d«
M. raumariin. Le càï^ gaudic se récrie quVn vent éjtabllr une dyitinc^
tîtn e Titre les ancien nés cl lés ^nouvelles propriétés; après quelque ,
tumulte , If second projet de loi est adopté par aS^ voix contre ôa.
Le troyème projet tl* tnanïîe un supplément de crédit ponjp le m^
niatrc cïc îà guerre , k cette occasion ,, MM. Demarçay é^ deÇorccUet
se pïivîgneht d'avoir été aiTi-tés," hi veiille, dans les attf oo]^eibens ; il*
F retendent que 1< ur inviolabilité a été compromi!«e. Le mintsircdé
inférieur r^^pond qu'ils dévoient, respecter la. consigne , et ne pj«»
votiloîr pas'^cr dan'î un lien oiVla circula fi on étoit interdite; que M. re
Corcetlcit a lève îa ce.ueic contre 041 (gendarme. Le côté gaucae (A-enii
fait et cause pour les deux députés. M. Mai^iet demande une enqtitiei
( tu ) ,
M. Foy s'ccrie àa^oii vèiif les assassiner; M.liahù^ et rappj^^k tor-
dre pour avoir dit que le côté droit avoit qualifié l'ancienne armée de
Brif^andsde la Loiret Enfin , après un \ob% tumuUe, M. le président
obiMnt a^ec peine qiie I'm« f«viétitie à ^ftilifèl en di<;èui9tt>a , «t le
trojïème ptoiet de loi «s| adopté piii* ai 4 voi^v câiftre 3r;
Le a ina«s^ la rédaftioh dn filrocès-^irerhal dé ii séàrtee de la'Veil*e
4 e^itié 4ocl(mes réciaMàtion» de* k pWktt de M. Duilûît/ ^ui tOuloit
^'on y. «péoitiât davantage la tMftiréaes atti-oiipeitiehs cbùtrè l6s tnil^i
la justice «a «ùpi^lèment de ctédit de 025,025 fr poonr aù^^iariofi
de Sftài de )ii9tice erimlneHe» M. B. Oonstant at^ibue àti vice du gbu-
vêmeriient l'aughteiitàtie» 4^ erimes y et f)ar toité celle de^ Irais des
procëdurel,^ et vote contre rdri^iclt | M« dé Puymauriti fait quelques
plûsaa^iertèfs sur le c^té gauche , bà se tr<)ttte, selcm lui, Taii^tocrariè
dan» t^ les fentes f celte des hrc'cbtlire^ -, dans M. B. Cdn^tàht $ ce)le
preus
5e ■•
tion de» crimes doit 6e eheneher dan< rimprétë et rimxiiorMi'é toujour)?
croissantes « et mii^ si cnt. kiiiée fiint ane'ceriàùiiB Jàbtton^ hiènto^
«eiH>ient dt^tmitès tooèe religion et toute ^tanirale. L'ârtitte i«r. è«t
adopte-* ■
On paise k Tartiele fi , coneernant Hivers s\ipplémen^ dé (K-dit pour'
le miniiitère des' finance^; où demande tin bap)p1élaaeht de'Ôi^jiSSç IV:^
Pj^ur les débenjçs de la chambre dt» dëptités , à causé de là pr<>lofisa*^
tion dé la cnanibre de 18:20. La chambre vote Tar^cle efttier. Ld cûm-'
mÎMion propose un autre articlejgur le déficit de Mathé(>..MM»LecIerc
de Beaulieu , de la Boiirdonn.'\ye , de Chauvelin, ^e plaident de 1 or-
doniMMKe rojrale qui âMiiM^ de >tesite iMenshbill fè ie sieuf Pi^ca-
tory et le mmistre^ors en fimction. MM. Dotettiier de Satiraune et -
du. VflUle justifient l'oto et runtrei
Le 4*^''^ la dismstioa eittoaterle sUr Tlrt. fl dU prcfjet de lof
ceacernant les comptes. C^ dehnande poar le ministère des fihànce^
uil supplément de 1 inillidn SB^s^tvr fr^, pont* eétivrir le tel de Ma-.'
tWo^ Al. €. Pétier demande ^ ptft un smiiHiAiéridcfiÉéiAY , que cette
disposition ne pré)uéicie.|^s nu recours du goàvernenéent Contre le
ninîslre qui a déiiiftffé ?le caissier centrât du tvésor. M. Badre relève
plttsiews eitcdnitaneës îidportttife8>, ^ui eliargéklt fe câbstei^ cei^tràl ,
et |»èseritv'ditnil^.sur le aiiniétr^. LUw^endètiient de 'M. G. PifrSer»
souttMM p« Mk CansDaèftÎB ; et^^uimbatNi piir MM» dé I^Ucàiilt« Fav^, ,
Laine, de Villèlc, est rejeté. L*arL lui-même, combattu par M» Ma-
nnêl , est adopté.
. Une- «atre pro{:loflllk^ ,* ptéékAtèt ptt la cé^mJssioiil.' porte ^u.à ^
r<ai^eair, l6r8qu*Mit déficit aura- Mé'fetitftiÀu. âueu^c^ d(^(,llarge .i]i^.,
pourra être accordée, isens tth aVrétpfcHIablè de !a'c«ur àçs coroplCv^.
MM«to(ii4,de Villrté, dé'lii b^iirdôottâyc Cûttibafteht'ob modifiera ,
l'art, propo*érM.d«'fihaûVtîiffleiîéftn'd, Jinn que M. Pardessus, tu
cKatnbre nc9t plus, en Aombje pour d<Hib<^rei:« La discu^sioiii est rmisr.
à dettaiiti. ,
Mp le comte, de MarcçUuii a fait imptkmr ie dîtc^Nirs qa'il a pro»»
noôce le i4 l^^vrier àans iH.disciusioa awc Ukpalke des ipHroaiiK. Il y
a joiat tf deriudicici|8e« couuidératioos «vr la questicui priocipate, la
réponse à quelques- rejurodiies^et digr^MH» des adveriairtt du finjet*
L'orateur ç'étoune quon ne paisse^ plaindre de la libence des joiir-
naux wns être accuse d*étre îauteur du fanatissie , de l*aiiciéii régime
et du pouvoir absolu. Nos adversaires, dit-^il, ont tro|> d*ef|Wft jMor
croire a ces acciisatipns; est>-il en France un homme éclairé qui exaione
de bonne foi l'invasion du fanatisme «.quand riocréduUté «u rindiffé*»
rence dévastent la société : dé l'ancien régiilie quand en n en retrouve
blus même let débris; du ae8[»otisn]^sousle règne des Bourbons? M. de
Ifarcellus répond aussi victorieusement à la mauvaise quer<Ule qne Ton
à faite sur les catéchismes et sur U dîme, et il rappelte à celte occasioa
ceite gi^mde vérité, que le Catéchisme est plup utile à la société qi^ tant
dé brochures , d'écritai et de journaux que la presse eftf^nte enntînttel-'
léiar»cnU £n même temps que ce discours, de M* de Atarcettos^ on a p»*-
blié une chanson du même député en Thonneur des Bourbons. Nons ne
partons pas oi-dinairement 4e. semblables piècfif; m«M cette chantea ^
pleine de verve et d'accent, a été faite pour être opposée à une chanso»
horrible qui a circulé, et dont le refrain étoit plus de Bouréons» ML de
Marcellus, sur le même (lir, et presque avec les mêmes paroles, a cobi-I'
posé une chanson dans nn esprit hian d^^^nt., et qui prouve, que Tho-
Borable député n'excelle pas moins à rendre en vers neiireax le senti» <
ment de tous les bons François « qu*à déiendre à la tribune les intérêt» :
de la religion et ceux du txone.
La n^uvéll^ édition de» ÛÉfit/m de JhufMhua (i) se ponMiîC;
k tome III avojt pfirp il y a.qii(rïqueJeBi|>s; le tome II a vu le jour
la semaine dernière* il est le premier de la ttelion du Qif^me, et'
renlermc douze sormpAs , depâiis le metcredi des. cendres Jtsqd'au
mercredi de U seepnde.$e«iNntt* La béante dû papier, la' netteté
* 5, le I * • • * - ^'
du caractère « le soin, apportai à larco^veofion, tisos ces avtntages tticté-
cieurç préviennent ,en iaveur de cette édkion» 11 ^rok qn'âie doit
marcher de pair avec celle des Œuvras dif MaàaiBbii (q) , et^ees denx
entïepriiesy si bien, faites ^M-i^'aecompagnet mqtttcllalnengyiirereM
de ce concours, un^o^vel intérêt. On* anra daiis les bi btioihèqMStun -
Boiqngfot^ e% un J^efj4ZiM»jd'iîne.exéctitiottsend>lable, etw
tévurs auvqnt du pl«àsi| à,tr0«^vercesdeuk^gr«i>ii»oi«ftèiir»aiaci «éoilit.
I ■ i T ... ..^..i:^ -•■■■ il-. -■•. .^ 1. ^ .,!'.,... * ■
(ij i6 vol. ^-^^î. j |>^ix..cl^qu^,yqlnme, ^pur les souscripteurs,
6 (\t. 5o c. et 7 fr. 5o c, trîmc fle.pprt. A^Paris^ ch^il^équignon fils
ahté i et chez Ad.. Le Clerc , au li^uveau de ce jiournal.,
('Sk) i4 vol, io-So.^.prix, chaque volume, pour les^seuscripfturs,
6 fr. 5o c. çX 7 fr. 5p c. franc de port. A P^i«|| .çfrcj le»in^es«.'
{Samedi g mars iSàa,) (N*. 791.)
Nouvelles Instructions familières j faisant suite au
Cours d'Instructions de M. Bonnardelj pour sentir -
de Supplément aux six éditions données jusqu'à cèf ' ^
;W(.). ":^-
La dernière édition du Cours dUnstructions fami^ ^
Hères de M. Bonnardel parut en 181 8, et nous en ren;*
dîmes compte dans noti*e numéro du 22 janvier 1820,
tome XXII, page 32i, où nous fîmes connoître le plan
de l'ouvrage, la distribution des matières , et particu-
lièrement les augmentations qu'avoit reçues l'édition
nouvelle. Le volume actuel est une nouvelle suite de*
éditions précédentes ; il renfeinne vingt-cinq instruc-
tions, soit pour des fêtes et cérémonies, soit sur des
vérités de la religion,- soit contre les désordres du siè^
cle. Nous citerons dans ce dernier genre des inst]ruc^
lions sur le scandale , sur la philosophie et les mauvais
livres ; sur la jeunesse sans religion, sur l'impénitence
finale, sur les désordres dominans, sur la liberté chré->
tienne , etc. Elles paroissent avoir beaucoup de rapport
avec les instructions familières qui entrent dans Its édi«
tions précédentes, et sont dignes également du talent et
de la piété de M. le curé de Sémnr ; on ne sait pourquoi
il est dît dans Y A\fertis semant qu'elles sont pour la plu--
part d*un ami de l'auteur. Nous avons lieu de pénseir
qu'elles sont de M. Bonnardel lui-même, et nous avoiv
cru y reconnoitre sa manière, et suilout son zèle pas-
toral. Il s'attache à combattre les défisiuts et les abus qui
régnent le plus communément dans une paroisse, et
il montre sur ce point beaucoup de connoissanc^
I m ' 1 " . ■ I i it ■ ■ Il I» ■■ ■ ■ 1 . .• I ■■■
(1) t "foI. in- 13 : prix, a fr. et a fr. 76 c. franc de port. A P&rit, ches
tUi^tand , roe de 1 Abbaye , n^. S ; et chez Ad. Le Clere , att bureau- ck
€M jotirnaJ.
Tome XXXI. VA mi de lu Hfilig. et Ai ttér. K '
( 1 14 )
dies mœurs qnl régnent parmi le peuple, et surtout
parmi les habitans des campagnes» Il se plaint surtout
en plusieurs occasions, et avec l>eaucoup de justice ,
des divertissemens par lesquels en tant de lieu on cé«
lèbre les fêtes des saints patinons des paroisses, et il fait
sentir toute Pinconséqueuce de cet abus. Ge sujet, et
Îlusieurs autres qui sont traités dans ces Noiwelk^
instructions j convîendroient très-bien dans les pays
où régnent des désordres dut même genre.
Bécueil de Conversions remarquxibles nouvellemenj
opérées dans quelques protestans (i).
Ce Recueil, qui parut poiir la première fois en
I jqi, étoit dû aux r^clierches dç M. Nagot, de^Saipt-
Sûlpice , qui alla peu après fonder un séminaire à Bal-
timore, et qui est mort dans cette ville , le p avril 1816,
II en a été fait depuis d'autres éditions, et celle que
nous annonçons est aiigmentée d'une Notice sur la con-
version de M., de Haller. II est bon de rappeler ici
soim»%irement les corivejçsîonç qui sont r^.cônj^ef!4^î^
.ce volume. - ■ \
La première et la plus éclataVite est celle de M.Thayer,
ministre puritain à Boston^ qui, étant allé à Rome, et
.ayant été témoin des miracles opérés par l'intercession
du vénérable Labre, étudia la controverse avec un es-
,prit dégagé de préventions, et fit abjuration le 20 mai
j 783. Depuis il fut ordonné prêtre, retourna aux Etats-
Unis, et y. exerça les fonctions de missionnaii^. Nous
a^novH^mes sa mort il y a deux ans. Il a eu le bonheur
4e ramener plusieurs protestans,^ et il est question,
entr'autres dans le Recueil j d'une Ângloise qu'il coo-
. ■ " - ,, .. ■ , , , ^ ,
(i) iTol* in-ïa ; prix, a fr. 5o c. et 3 fr. 5o c. franc de port. A Paris^
chez Kusand , rue de fAbbaje , no, 3 j et chez Ad, Le Cler«^ au Lu-
rean de <;e journal.
( n.5 )
Vjâitit peticlant é^n ^léjour àLoiicIreâ. On icitë sur
M. "Thayer des pièces intéressantes^ et ^{>écialetnent
une lettire de lai^méme où il rapporte les particulaj*ités
de sa coorvetston.
• Cette conversion fut suivie de celle de M. Alégre^
adioiiit au ministre protestant de Montaran , près \]tès,
qui abandonna set plaee/ et entra au séminaire d'Avi»-
gnon, en 1788. Lé i4 décembre de la même année,
mourut au séminaire dé- Saint^Sulpice, à Paris, Un
jeune protestant du diocèse d'Agen , M. Pierre-Mat-
thieu-^ Fraînçois .Saint- Avit Martineau de la Jalque^
Né en 176^^ il ^voit ^ervi daboi^d dans la marine.
Une maladie fut le moyen dont Dieu se servit pour
le ramener dans le sein de l'Eglise ; il résista aux
instances d'uû père irrîjté qui le déshérita. Il reprit
conversion et dp sa, conduite au séminaire sont très-
édifians.
Les autres conversions racontées dans ce volume
mont' celle de M'^*.'Pitt, AÀgloisé, patente du minis-
tre, née protestante, «ui fit abjuration, le 23 fé\rier
1786, dans l'église des dames de là "Visitation d'Abbe-
' ville, et prononça même lès, voeux de religion dans ce
couvent, le 26 novembre 1787 J celle de Catherine
Wilson, aussi Angloise, qui fit abjuration à Boulogne )
celle de M^**. Blum, protestante, née en Suisse, en
1746, qui embrassa ta religion catholique à Lyon ^
^ celle de Jeatone-Marguerite Snesbèké, atissi de Siiisse,
qui se convertit également a Lyon 5 enfin, celle d'uue
jeune personne engagée pfour le théâtre , el nommée
Cantagrel , qui abandonna cet état, et se réfugia, au
péril de sa vie , chez les Carméliles de Ridm , où elle
fat ses vcBiix, en 1780. Ces replions font admirer lés
voies de la Providence pour le salijt des âmes.
H a
{ irÔ )
Le volume finit par une Notice sut la cotiTcrsioii âv
M. de Haller ; Thistoire en est bien connue de nos
lecteurs. * . • .
On auroît pu sans dente grossir cotte liste de con*»
TersiOns récentes et bien authentiques^ mais on n*a
pas voulu sans doute excéder la mesure d'un volume,
r^ons nous proposons, comme mous l'avons déjà dit^
de présenter le tableau des conversions les pltis remar-
quables opérées depuis deux siècles; nous eh avons
déjà réuni lin trts-grand nombre, et nous attendons
d'une main amie dé nouA'^aux reriseignemens qui tïout
mettront en état d'achever un travail do».t l'idée noiis
paroît de quelque importance. ' " ' . '
^;^^2;3W^-— ««WSc*-
NOUVELLteS ECCLÉSIASTIQUES. -
Paris. On a. célébré, le 7 mors, dans la chapelle du clii*
tèan , une messe des morts pour M"»*. Clolilde de France »
reine de Sardaip;he , et sœnr du Roi, morte à Napîes, en
odeur de sainteté, il y a vinçt ans, et pour la bcaltficafion
de laquelle il a été commencé des procédures; MôivsiifUR n'a
point assisté à celte messe; S. A. R. eatHicomitrodée^éepuîs
c|uel([tres jours d'une (Iui[iQn. £lte.i>'a point assisté non plus
aux sermons celte semaine. M. Tabbé Letourncur a prêcha
dimanche sur le désir du ciel que doivent exciter a la fois en
nous et les plaisirs et les misères dé celte vie; mardi il a parlé
sur la prière , dont il a moutré le devoir et le poQvoir ; et le
jeudi sur le véritable bonheur.
•i- Les missions sont tranquilles depuis quelques jours , et
lès exercices se passent paisiblement. Les aptateurs ,, chassés
de l'intérieur des.é^lises, ont essayé une fois ou deux d'exci-
ter du bruit au dehors; mais les mesures qu'on a*pnses.ool
• déjoué leurs tentatives. Les missionnaires continuent donc
. leurs instructions, et les fidèles s'jr portent avec plus d'em-.
. prêssement. Jeudi , M, Tarchevcque a visiié'l'égKse des Petit»»
Pères, et a reçu de la part des fidèfes des témoignages de dé»
voAment et de respect. Ce m^mé jour, des cris à bas lès mis»
sionnairês se sont tail entendre an dehors; des patrouittesflOt
( n7 ^
âiUipéies rAssefiSbkknejDf , «t arnSui 'qaelqaei«iuit- dt ceuc
qui y Bguroierit. . r
^-M. Frayssinous , premier aumônier dn Roi, a conx*
tnencé, le diinanclié 3, !»oti coar& do conférences pour cette
aittiee. Il a parlé sur 4a tolérance. Son discours eioft partap^é
en Aroh points : de la tolérance civile , de la tolérance rel^-
çifHise et de la tolérance philosophique. II a caractérisé celle
clcrniërc tolérance, dont nous avons vu , depuis trente ans,
de sitoochans exemples. II semble lucine que les ennemis de
la «eti/^ion aient voulu fournir, il y a quelques jours , uqe
tiouvelle preuve à l'appui du jugement qnc Je célèbre orateur
ù porté de leur tolérance : les scènes récentes des Petits*
PcrM sont ui| témoignage éloquent de la douceur et de. la
tnodéralion de ceux qui ont pris le nom de libi'iaus;. On djt
que quelques hommes fameux de ce parti assistoient à la cop*
féreiice , et nous devons croire qu'il-j profileront de ceq^u'ils
y ont entendu. Plusieurs prélats étoifnt dans le bancdVcuvre^
entre autres M. rarclie\èque de Paris et IM. k .nonce de S. S.
M. Fra^ssinous donnera una deuxième confcrrnce le di-
manche 10. Cet illustre apoJogistp de la religion doit- être in-
cessamment préconisé évcquc, et recevra un tilre in part, inf.
On croit que ce tilre sera celui d'HermopoUs ou ville d'Hcf*
xaës , dans la haute Egypte.
.X' -*^. M, Marc-Mario de Bombe.ncs, évcque d'Amiens, pre-
mier aumônier de M"*^. la duchesse de Dcrri . est mort, conifQe
fions l'avons dit, après une longue mal.idie. Le prélat éloit
né .à Ditche ^t\ Lorraine, le 8 octobre 174/1 , et fut lone temps
connu sous le nom de marquis de Bouibelles. Entré'jeune a|u
service, il commanda une compagnie dans les hussards de Bcr-^
cheny, et fui successivement auibassadeur en Portugal et à Ve-
nise, «li avoîi épousé M^'^ de Mackau, dont il eut nlusicurs en*
.ians; quelques-uns d'eux occupent des places avec ]ionneur..I<a
révolution, qui produisit t^inl de défections. fâcheuses, mén^e
dans la classe de la noblesse ^ trouva M. 4^ Bombelles iné-
branlable dans ^^^ priiici()cs et sa conduite; il refusa leftcç-
• suent demandé aux ambassadeurs , et a^a olFrir fiQ% services
.\k à^ princes proscrits. ÏI fu^ chargé de prusiours nêfçoga-
. tioiis pour les inlerêls du Jlai , et monirt^ pour le soutien <^
. cette, uobip cause autant J'acû vite c^e de dév6i\ii>ent. Ayant
..perdu, sa femuie, il ?e relira en Sii.esie,, entra dans l'état ec-
eiésiasti^ue , et obtint dil roi de Prusse ûq cancin'eât de Bre^'-
( TiS >
laa; pais inie prëvAté qui lui doanoit le tilre de prélat. H ne
rentra en France qu'en 1814» fut nomipé, en 1816, premier
aumônier de M"^ la duchesse de Berri , puis évêque d'Amiens ^
l'année suivante frosris il ne fui sacré qu'en 1819. Il conservoit
dans un âgé avancé tonte la vivacité de ses premières années ,
et remplissoit avec zèle les devoirs de Tépiscopat. Dans le
peu de temps qu'il a gouverné son diocèse, il en a visité
tine lionnv partie. Bon , bienveillant, affable, il joignoît les
SutfHtés d'un digne ministre de l'Eglise aux nobles senlimeiis
'un lidèle serviteur du Koi. Li^s gens du monde, comme les
eixlésiffsiiques, admiroient son (leureux caractère et la pu-
reté de sa vertu, toujours aussi aimable que vraie. Depuis
son retour en France , M. de Bombeiles avoit perdu un HU
qui se destinoit, comme lui, à l'état ecclésiastique , et qui
mourut à la fleur de l'âge , déjà mûr pour le ciel.
-^Des missionnaires parlent en ce moment pour les colô*
nies. M.-Oobert s'est rendu au Havre, oii il doit s'embar*
' quer pour la Guadeloupe.. Il a déjà exercé le roinistère*^à
' Saint-Domingue 1, et son zèle pe sera pas mmns utile dans
nne^ colonie qui a un grand besoin de prêtres. Il est acc6i£«
' pagné de M. Lacombe , élève du séminaire du Saint-Esprit,
'^qni se rend à la méine destination. Un autre élève du seim-
ïiaipe , M. Lairez, a été ordonné prêtre aux Quatre-Temps*
derniers , dans !a chapelle î» cette maison , par M. Tarçh^*
vèque d'Arles : il e$t destiné pour l'île de Miqueîon , qui tfa.
poittt de prêtre depuis long-tem^, et qui en attend un avec
impatience. Nous avons parlé d une reqnête envoyée à cet
' égard par de notables habitans de la colonie. Les vœux de
' ces bons catholiques vont être enfin satisfaits. M. le supérieur
du séminaire du Saint-Esprit désireroit pouvoir également
* pourvoir aux besoins des habitans de ^oree , qui n'ont point
de prêtresj et il espère que quelque ecclésiastique zélé sera
'Houché d'un si triste abandon , et se dévouera à porter son
' ministère d^ns tfne colonie ou il y a du bien à faire et des
ConsolKtions à recueillir.
— M. Halle , le célèbre médecin qui vient de mon ri r dans
^uti kgè peu ava«icé, n'étoit pas seulement recommandable
par ses talens ; il l'étoit aussi par $e& principes. Bien loin de
partager les systèmes matérialistes de quelques-uns de ses
^confrères, il honorolt la religion, et nous l'avons vu ^ dans
nos églises , m^ié av«c le reste des fidèles et assist^nt^au saint
C tîô )
sacrifice. On n*â fMfreo besoin de l'exhorter, Aams ses derniert
momens , à recoiirîr aux secours ie la religion ; il^s'est ooii<»
fesse fSt areça les sacreiaens avec toutes les marques d'une
foi sincère. .Un tel exemple confond la .pusillanîntîté de ceux
qui, avec moins -de lalens, ont peur de se déshonorer en
s humiliant devant cette même religion que tant de grandi
hommes ont professée , et que révèrent encore les noms les
Eus illustres de notre temps. A ne parler qu'humainement^
société, des croyans,. qi}i compte dans son sein des sa vans
et des écrivains du premier ordre, vaut bienvcelle desînoré^
dnles , aui n'ont que trop souvent fait tort à leur cause par
leur déchainemeiit <^ntre le christianisme , ou par la. licence
de leurs écrhs , ou par la funeste tendance de leurs ^s»-
tëmes.
•^ Le t2p janvier, il a été commencé^ a Boonétable (Sar^
tlie) , une jnission qui a été iermittée le 26 fiéviier. Desin»-
tmctions fréquentes, de pieuses cérémonies ,^le aèle des mis-
sionnaires , ont produit leur effet accoutomé ; on s'est porté
en foule aux exercices. L^s prêtres de la ville et de«environsfle
^font joints aux msssionnaii^s ]tour eiilendre les eonfessions-, et
41e poH voient suffire aux^^Besoîns des Bdëles. On a vu des
traits louchansde repentir, de xèie et:de charité. M. Févêque
^u Mans, qui est venu en cette occasioÉi à BonnétaUe, a été
^ ;frappe du spectacle de ce renouvellement ^. et en a félicité les
*" liabiians dans uri df^ourS' pteih de sensibiKlé. La mission aub*
;roit eu «ncore un succès plus ^complet ,* sans l'opposûion dé-
clarée d'un 'homme eh ptace; on a affecté de donner. .des
bals pendant ce temps , un entre antres 4e 1 3 février, et on a
encouragé des inascaradeà' on les prêtres étoient tournés en
dérision. L'esprit dé parti eslt le même partout : cependant
les menées des ennemis des misions n'ont eu , k Bonnétid>le,
d'influence que sur nn. très^pelit nombre d'individus quil^
•trouvoienftdans la .dépendance du personnage en question. -
-* On nousa' transmis quelques détails ^ur la mission qni
a eu lien aux 'Vans ^ département de l'Ardêche. Il, est tresK
vrai, nous écrit-on, que les habitans de cet4e ville ont enr
tendu la pamlede Dieu avec nti .religienx.empressement. Bs
ont déposé an pied de la croix les. ressentiment et les divisions
qui pouvoienl .exister entr!eux, et ont .justiEé loule& lÊ&.e&-
pérances des missionnaires, lis seront les premiers .à rendre
hommage au zi^le et aiix vtfriu$ de ees hommes pleins de chsir
( 1*« )
rM. Mais en tnéme temps on a cru voir daiM l'article isk^&atê
parlioiH'de cette mission une inculpation fâcheuse pour l'hôn«
fieur des habitans; nous avions rappelé dans notre numéro
du 3o janvier dernier le massacre commis nui Vans sur des
prêtres, en 179^, mais nous n'avions point accusé les liabi—
tans de la ville d'en être les auleiirs. Il est dit dans les Confcs'^
Sfttrs de In Foi (i) que ce cçime fut commis par des soldats
éirangers au pajs. AI. le maire, des Vans nous certifie la
métne chose dans sa lettre du 20 février de ri ner; la )W)pul»*
lion de la ville , dit-il , ne prit aucime part a ces excès ; la
plus grande partie des habitans en étoient consîernés, mais
fi'avoiént aucun moyen de réprimer tes fureurs des assassins*
11 ajoute que les missionnaires ont recueilli tous les renseigne-
mens possibles sur ces événemens déplorables, et qu'ils ont
Su rifie par des prières expiatoires la place qui fal le théètr»
e ces cruautés. Nous déférons avec plaisir au veeu de M« te
maire des Vans. pour consigner ici des détails qui justifient
les habitans de cette ville d avoir coopéré à une scène alroc«
et déplorable.
-—* Nous avons reçu de nouveaux renseignemens sur l'état
blissement fondé au Mont-des-Chat^ (Nord) par M. Rtiyssen«
Cet' établissement et son auteur méritent d'être connus. M. Ni»
colas- Joseph Ruyssen , né à Hazcbrouck , est un ]>ctntre di»
tinffuéparson talent. Ce n'est point un jeune li^mme ,' ainsi
^u^n nous i'avoit présenté d'abord ; il. est âgé de. près de
soixante ans. Il a résidé long-temps à Londres, et a donné ^
pendant douze ans , des leçons de dessin à plusieurs membres
de la fji mi Ile royale d' Angleterre v notamment à la princesse
de Galles et à sa fille la princesse Charlotte.. La fortune qu'il
s'est acquise par ses travaux ne lui. a rien fait perdre de sa
.modestie et de sa simplicité. Il vient de consaerer.une partie
ée son bien à une œuvre de c)»arilé. Il existoit avant la ré-
volution , au ^Mont•*des»Ghats , entre Baiileul et Oassel , une
école tenue, par des Frères ermites de l'ordre de Saint- Au-
guslii) ; dn y enseighoit les premiers éléoiens à ées jecines
feni. M,' Ruyssen a acheté les débris de cette maison ; il y a
eonstrait un bâtiment assez vaste et une chapelle', <et il y a
établi un pensionnat oii l'on^compte en ce moment quarante*
é • ■ ' • ■ I .1 I . ' ■ ■ ■ ■ ■
fi) 4 ▼pl. in-8«.4 prix, i^fr, et a6 fr. 5o cent, franc de rorl.
^ Paris , ehe% Adv. Lf Clera / an bupeft^ de oe journal.
•tpl {ntemei et trente-ctnq externes. Trois !^rëres des iécoléf ,
chrétfennes et on ecclésiastique dirigent cet établissement,
dont M. Rnj'sscn fait tous les frais. II a pris des mesurés
pour que la maison se soutienne après lui. On peut estimer
ce qui lui en a déjà coûte pour cet établissement, non pas
à 10,000 fr , comme on l'a déjà dit, mais à plus de 100,000 fr*
La modestie de M. Rnyssen s'aflfligera peul-clre, nous écrit-
on , de la publicité donnée à ses libéralités; mais c'est bonorcf
la reli;;ion que de publier de tels exemples, qui peuvent ins-
pirer à des personnes riches !e désir de les imiter.
.*— Le î5 juin 1821, éclata à Juvinas ( Ardèche) up de ces
phénomènes qui n'ont été bien observes que dans ces derniers
temps; une pierre tombée du ciel , ou un aérolUlie, comme
disent les savans, effraya tous les habîtans; cet effroi est as*
ses naturel , ces chutes étant tou|ours accompagnées de fortes
détonations, et de bruits sourds et prolongés. La. pierre se
brise quelquefois en l'air, et ses éclats, lancés avec violence ,
viennent tomber en si/Hant sur la terre ^ et pénètrent assez
avant. A Juvinas l'aérolilhe ne se brisa point; mais il en
tomba deux; le bruit fut terril^è, et les animaux eux-mêmes
fuyoient et se cachoient. KeaUcoup'dé gens dii h'eu se crurent
à la fin du monde; toutefois, le bruit passé, on alla à l'en-
droit oii la plus grosse pierre éfoit tombée. On la lira de
terre, on la divisa , cHe posoît deux cent vingt livres. Un
procès-verbal de la cfiute fut dresse; ce procès-verbal est
tombé" entre les mains du Constitutionnel \ qui a cru devoir
s'en amuser; celoit une occasion de déplorer fe malheur de'
rignorance et les abus de la superstition , et il ne falloît pas
♦'ie priver d*un si beau texte. Le Journaliste s'étonne que des
paysans soient effrayés d'un phénomène bien connu; efreclî-
vc nient les habitans de Juvinas sont sans excuse. Que ne
yiennenl-ils le matin au coursde M. pjol, dans le cqllcge'cfe
France? et seroit-il possible qu'ihs n'eussent pas lu les savans
Mémoires des minéralogistes, chimistes et physiciens, qui
'ont examiné les âérolilhes? cette négHp;ence à s'instruire est
• vraiment' honteuse dans on siècle de lumières. IMais ce n'est
pas tout; les paysans tîe Juvinas ont cru être à la fin du
inonde; les un^s ont fait lé sig»ie de la croix , tes autres ont récité
leur acte de-contrition» Cela n'^st-il pas déplorable? le Cons-
iîiuiÎQnnel n^ ^auroit asseft f^èmii^ de cette pasînanimité. Je
ii€ doute pas que le journal iste ne 0oirf«rt aguerri contre léé
( 122 )
terreurs de la supersiiiion ; mais je yonJroîs favoir quelle
figure il fcroit si une pierre de deux cents livres pesant ve^*
noit sifHer à ses oreilles ou tombera se» pieds. Cetle pierre
pou voit dans sa chute écraser ou blesser quelqu'un des habî*
tans du Juvinas , et ils trouveront sans doute que leur cen-*
senr en parle fort à son aise , et -fait ainsi le brave à bon mar*
cbe. Enfin le Constitutionnel ne conçoit pas comment le
maire de Juvinas a pu signer un procës-verbal qui fait men-
tion de la crainte que le. phénomène du i5 )uin avoit inspirée
aux babitans. M. uelaigue ne pourroit-il pas alléguer pour aa
justification qu'un procès-verbal doit être l'expression fidèle
de tout ce qui s^est dit et s'est fait dans une circonstance
donnée? Je ne pense pas qu'il se soit deshonoré en rappelant
les diverses impressions que le phénomène produisit paroM
ceux qui en furent témoins ; ce sont des faits qu'il racon^ ,
et il n'est point responsable de tout ce qui a pu être dit a Jn-
vinas ce jour^là. Au lieu de signer toutes ces absurdités ,%t
le Constitutionnel , ce magistrat auroit dû rectifier lès idées
de ses administrés, et leur expliquer les causes de ce. phéno-
mène. Mais il est possible que M« le maire de Juvinas n'ait
pas d'idée bien arrêtée sur l'es aérolithes. Les savans eux--
mêmes sont divisés sur l'explication de ces chutes ; les vus
font venir ces pierres de la lune, les autres de monta-»
fnes lointaines et élevées. Le Cons'tiiutionffel en sait f«il—
tre là-dessus p^ns que nos^'physîcieHi , et il serolt dign% 4e
ion zèle d'aîler éclairer les babitans de l'Ajrdèche , et d'auVrir
k Juvinas un cours po^rjciire disparaître les dernières tfes'^
tiges d'une époque ténébreuse. Pour un philanthrope si ar-
dent, une telle perspective lui feroit oublier les difficultés de
sa mission; il ne faut pas, s'il est .possible , ^ue les mission-
naires de la philosophie montrent moins de dévoùment qilc
ceux de la religion.
— On vient de publier, à Modène^ un écrit qui paroîl f«t
pour attirer l'altenlion des savons; il est en italien , et -ett
intitulé : Riflessioni criUche..., » ou Méfierions critiques s^r
r Essai philosophique sur les Probabilhés {i) ^ ,\\ér M. de La
Place. L'auteur est M. Paul Ruffini , professeur de médecine
. clinique à Modène^ racteur de rùmversrlé de çiçH* -ville , etc.
(^) I vol. in-8®. ; prix, 5 fir*-et « fr» 6o c» frawc de port, Â Paris,
chez Ad. Le Clerc, ^u bureau de i;e iomnal.
ri25 )
Ce savant «st déjà connii par plusieurs écrits oli il se déclare
en faveur de^a religion. l\ doTinh , en 1806, un ouvrage trës-
profond sur rimmatérialiié de l'a rae, ouvra gf» rédigé dans
la forme mathématique, et oii âont réfutés Darwin et leâ
autres .physiologuf s favorables au matérialisinc. M. Ruffinî
dédia cet ouyrage au Pape. Versé dan$ \e& sciences matbé*
xnaliques , il a examiné avec soin le système de M. de l^a
PJace sur lé calcul deis probabilités, système que Ton veut
introduire jusque dans les questions de morale et de religion'^
et dont d'excellens .esprits ont déjà remarqué la dangereuse
influence. On n'a que trop lieu de craitidrc , en effet, qae
TappareSl iiij^posant ^es fèrqnules mathématiques ne couvre
des .attaques' itidiréc tes contre les fondemens.de la religion-,
la tradition, les miracles, etc. M. Ruffini signale, dans quatre
Mémoires , les erreurs et les inconséquences du mathematîr
cien Irançois. Dans le premier Mémoire , il examine les prin-
cipes que M. -de La Place établit pour le calcul des probabi-
lités, tant par rapport aux actions morales et volontaîrefe que
par rappor4 aux phénomènes pl|ysiques. Le second Mémoire
traite des lois de probabililé^^roposées par M. de La Place
sur les rapports des causes et des effets. Le troisième Mémoire
discute son système sur l'origine des planètes et des comètes;
' ^t le quatrième , ses principes sur les probabilités des témoin-
.gjiage». M. Kuffîni courbât aussi;, en passant , un autre ma*
thématicien françois, M. Lacroix , auteur du 'Praité élér
ntentaite dacalctd des Probabilités , qui n'est pas plus favo-*
. rable que M. de La Place aux principes sur lesquels la relk-
Sion repose. Le savant italien leur oppose tes mêmes armes
pot ils se sont servis , et c'est par des raisonnemens mêlés
de formules mathématiques qu'il attaque leurs théorèmes
et renverse leurs inductions. Il est à désirer que ces Réflexions
critiques se répandent chea nous , et nous formons même le
vœu de les. voir traduites en françois, pbur détromper ceux
, qui ont pu se laisser prévenir par des réputations ifïiposantcs
ou par de spécieuses théories. Nous savons qu'un jeune sa-
vant s'est occupé d'un travail en réfirtation de celui de M. de
La Place. Il seroit plus en état que personne de bien rendre
en françois l'ouvrage de M. l^uffinî, et d'y ajouter ses propres
obser>'a lions, sur les vices d'un système qui fait des ravages
dans nue certaine classe de lecteurs.
C"4)
■ ' ' ■ ■' " ■■ " V ' " '
NOUVELLES POLITIQUES.
Paris. S. A» B* M ADA.»tB , duche8.^c crAngouIêmc , a réuni ^ le 5 , dH
chflteaiu (les Tui erios , les dnines formant le conseil d^ûdminiitrat ion
et de survi illancc de la Ma'ernîté.
— r MM. Ternaiix et S Héron , colonels , le premier de 1» 3% l«*pîon-,
ci le .«econd de la i2«. lotion de ta garde nationale , ont donné l«ur
dcmisfion , qui a cfé accept/c,
— Le Constitutionnel , qui avcit chante ^ictcî»'e pour TîntroductrcHi
dû mot constitutionnelle dans lu loi sur les di'lifs de la presse , srra
probablement moins ccnfcnt de la chambre des pairs , qui a fcjcte.
Il une majori'é du 27 \oix, lïi proposi:ion de M. de i^astard poor
rétablir le juri dans 1;! mémo lo". . .
— M. Porlels, professeur de droit naturel , avoit arradM* lui-inimf<
1) y a quelques jours, un pb card séditieux qui ^^agcoit les itu«»
dians à prendre part aux atiroupen^ens qui ont eu li u aux Pdili*
Pères. Le 5 , M. Portets a t'té a'ccui illi par deux eu tr. i? .'iffl« t^iinjn-
rieux : la faine majorité du cours s'est jetée ausfitot sur-les perttirbà-
tcurs; deux partis alors rc sont Armés >ur la place de 1 ('gli.<c lie
Sainte-G( nevic^e ; la gendarmerie qui est aecourue , et \qh repn'fen-
taf ions de M. Deh incourt, doyen <le la 'acult/- , et de M. Durantcn-,
profcseeur, n'ont réus»i qu'as5«z lard à séparer les deux partis. Jeudi 7,
Ter& onze heures et demie, il y a eu de nouveaux ras5Chi1 lemens sur
Li place de Saintc-GenevicTe , rtmlgrc la\i^ afiiehé , qui ar n<»f'^çcit
que tous les cours de TËcole de droit éfoient ru«pendus, les sé^iktus.
ont fait entendre les cri< de f^ive la nation/ vi\>e la liberté! Qaeh|U€S
gendaimes ont sufK pour tli^fiper ces attroupemens , qui se«tnt|"*ur-«
tant renouvelés vers les trois heures-, mais avec au8i»i.peu 4* stibtè'^.
On a \u quelqu<^s bandes errer de dilitrcî» cctés, et clicréliérTocca-*'"
sion d'exciter des troubles. / . " '.
— Le conseil roy!4 d'instruction publique a rendu on arrêté qui sir-
pend provisoirement les cours de r£coie de droit.de l'acadéntic c'ê
IParis , et déclare que tout ('lève qui , pcndi^nt la suspension , prentîra
part à un ras cniblemcnt illégal , fera exclu, pendant" ^cwjl ans, de
toutes facultés de raeacléniie. Cet arrêté ordonne en outre des eii-
quêt-es sur les di'sprdres qui ont eu lieu. . . : ■ »
— ^ le conseil académique a rendu un - arrêté iqni exclut pour tix
moi* de l'acadén ic de Paris les sieurs Mmnlliez, Paysant , Pal;»^
et Feugeray, dont les deux premiers étudiansen droit, ej; les d^^vX
derniers à udians en médecine , pour avcir pri? part aux troulles
des Pelit^-Pèrcs. Tous les cours et tous les exercices des Ecoles de
droit sont suspendus. , ' « : 'i
— Oh construi«oit depuis quelque temps une sj'nogogiîedans )a me
de Notre-Dame de Nazareth ; elle a été ouverte , le 6 inar« , a\*ec tes
cérémonies usitées dans le rit juif.
— Un journal annonce que le général Allix a été arrêté' à Nantes >
art moment où il des'cendôit delà diligence»
— Le Moniteur dément la nouvelle d'un changement diB« \ê eoin~
tnandement de l'de de Corse*
( «5 )
— L^exemple de la ville de Langrc^ a été imité fyar celles de Luçôii
et de Gisors, qui ont , comme elle , fait une adresse au Roi , où elles* té-
zooîgnent combien elles sont éloignées de partager les sentiment indi-
gnes de tout bon François, qu*un membre de Topposition na pas
craint de manifester à la tribune.
— On dit que les libéraux sont un peu «candalisés de ce que M. La<-
fîlte , dans son procès pour la succes-îon de Buonaparte , a fait valoir
contre ses adversaires les moyens tirés de la mortci>ilc de lanciea
empereur. .
' — Lorsque le sous-préfet de Thouars rentra dans cette ville avec
les troupes qu^ii avoit conduites contre Berton , quelques rebelles,,
qui avoient suivi le général, et qui, le vqyant reculer., s'étoicnfc
empressés de reprendre leur.? places dans les rangs de la carde na-
tionale, lui furent pré<;entés; on lui dit que c'éfoient de braves
gens , momentanément égarés. « Je le crois, répondit le sous-préfet j
iln seroient innocens s'ils avoient préféré la société des gens ue bien
■V celle dos factieux»,, ■ ■ '^
— Des carùonuri ont été condamnés à Venise ; trois , comme cou-»
piibles de haute trahison ^ à mort; deux, autres, comme complices^
a une rédusion perpétuelle. S. M. I» a commué et adouci la sen-
tence.
— Les cortex ordinaires de i8a2 ont été ouverts en E.<!pagne. Les
libéraux ont vu leurs voeux comblés par la nomination de Riégô à la
présidence. L« roi a choisi de nouveaux ministres.
— Le trçmblcment de terre du 4^ février s*est surtout fuit sentir en
Savoie et y a causé de fVicheux accidens. Il a concouru en plusieurs
lijux avec les heures des exercices et des instructions clans les égln
SCS» A Ycnncs, le prédicateur.étoit en chaire et rappcloit d'elfrayante»
' 5} Il 1 ■ "
vérités, quand un bruit siuijtre s'est fait entendre } li voûte de Tégli^e
«'est ébranlée, et il en est tombé des morceaux de pierres et de plâtre.
JLà terreur à été générale, et plusieurs personnes se sont blessées en
Fuyant. Le curé et le vicaire ont sçul< conservé leur .sang-froid et ont
— :>nru leurs oiiaille.', A Alby, même province, un mur de l'égiçe
\ fendu; à Sainf-Jean de la Porîe, Tégli-e a aussi été encîommijgée;
:ollége de Chamheri, on faisoit aux élèves une lecture sur la mort
seconi
8'estf
au colié_
lor-squc la salle a été ébranlée ; h la Mothe-Servolex , la secousse est
arrivée au moment où le curé f<ii^oit une exhortation à ses paroissiens.
tuii se sont jetés à genoux, pleins de componction. Le Journal de '
iayoie fait sur ces évènemeos des réflexions aussi soliJes que chré-
ti..nne«.
— Si cela continue , les Etats ne sauront uuefaîre de leur popula-
. tiop , et tl n'y aura plus de places pour les individus , ni de proportion
entre le nombre des habitans d'un pays et les ressources qu ils peuvent
y trouver. ^Angleterre comptoit, en 1801, 10,942,6^^ habitans: les
rrcensemens de l'année dernière portent la. population à ï4»^7^;'>^77
omes. Dans ce nombre, TAnglcterre proprement dite est compris
poqr 11 ,260 ,565 habitans; le pays de Gallis pour 717,108, et TËcosse
ponr 2,09390 14« L*armtc et la marine donnent 3io,coo. Ainsi il- y au*
voit en vingt ans une augmentation de plus de 3,ooo,ooo d*habitans.
L'Irlande n*est pas comprise dans cet état.
( 196 )
CHAMBRE P|:9 PAIRS.
Le 5 mafs, les articles i5 et r6 de la loi ^cdative.aux dc'lifs <fe
la presse ont ^té adoptés, après une discussion dans laquelle ont
été entendus MM. le comte de Ségnr, le comte de Lévis, ie comte
Boissy .«d^Anglas, ie comte de Pontéconlunt, le comte Lan|ninaÎ8,
le duc Decazes, le comte BeHiart, le comte de Tracy, le duc de
Broglie^ et M. le garde des sceaux. Ces deux articles attribuent
aux chambres le droit de poursuivre, ou par elle^mémes, ou par
la voie ordinaire, les déhts commis contre ellçs. La chambre a
ensuile entendu sur rnrûclc 17, qui renvoie te jugement des délits
aux tribunaux corrcctionnols , MM. le comte de Bastard , le comte^
de Saint-Roman, le duc de la Rochefoucault , le duc de Fitz-Jamcs,
le baron Pasquier, le comte Comiidet, et M. de Vatimesnîl, comr
mlssaire du Roi. '
Le 6 mars , la discussion s'ouvre sur Tarticle I7 du projet de loi re-
latif à la presse , qui attribue aux cours royales le jugement des-délity
de la presse. L amendement de M. de Bastard en faveur du piri, dé-
fendu par M. de Brogiic , a été rejeté par lai suffrages contre 94. L^al-
tiele 17 a étéadopté. • ^
Le 7 mars , la chambre a terminé la discussion du projet de loi sur
la presse. L'article 1^ a été adopté dans les termes du ji^rojet , malgré
un amendement de M. le comie Comudet, et un article addition-
nel proposé par ^. le duc de Coigny. Dan5 la discussic» de Tamen-
dément on a entendu MM. le comte Portalis , le marquis de Casf cl-
.lan^ le baron de Barante, et M. Jacquinot de Parapelane, commL--
saire du Roi. Dans celle de larticle additionnel on a enteùdu MM. ,-Ie
comte de Castettnne, le morquÂs de I«ally-'^l oleiifdal, le>ct}mt^ <de
Bastard , M. lézarde des sceaux , et MiH. le baron Cûviér et de Va-
tîmesnil, commissaires du Rot. On a voté cnsuilc sur l'ensemble' de
• la loi, qui a été adopté à une majorité de i3o voix contre St,
CHAMBRE tIES DÛPVTÛS.
Le 5 roarS) M. Héricart de Thury fait un rapport r^atifau canal de
Saint-Maur , qui fera examiné après la discussion sut les comptes.
MM. Deschamps de la Varcinne , députa de 1 Allier; Gévaudan, de
la Seine ; de Belissen , âfd Tarn et (^aro^ne; le général Sémélé , de
la Moselle „ sont reconnus et admis; aucun d'eux n^étoit présent. On
repren<] la discussion sur Tarticlc 3 , proposé par la -commission* -Di-
vers amendcmens avoient été proposés par MM. de la Bourdonnaye ,
de VilKle et C, Perricr. MM. Humhlot'Conté et Bonnet €on>battent
tous les sous-ameodemens et Tame^ideraent de la commission. MM. de
' Bouville et de la Bouillerie parlent pour rnmenr'eraent de ki-corami^
sion. M. de Villélc prétend qu'il est inadmissible dans sa totalité.- La
clôture est prononcée malgré cpielques réclamations. -On écaite par la
' question pn'alable tous les sous-amendemens et ramenderacnC de la
commission* M. Teysscyre propose un article additionnel, qui est re-
(127 )
\eié. MM. Deîalol cl de la Bountonnaye se lèvent avec le cAté gau-
che. MM. Gévaadan et de Belûsen prêtent serment : le premier siv^q
au côté gauche, et le second au côte droit. On vote sur Tenserable de
la loi, qui est adoptée à une majorité de i8a voix contre 89.
Le 6 mstSf on passe à Tordre du jour pour plusieurs pétition^,
dont Tune , entp'autres , demandoit le rétablissement du divorce.
L'ordre du jour est le cinquième projet de loi relatif aux. comptes , qui
demande une réduclion de crédit, i<>. de 7 millions 220,325 fr. restés
sans emploi dans les services de 1619 et antérieurs j 2»: de 8 millions
069,209 fr.. pour les services de 1820. L'article I«^ , combattu parile
ministre des finances , ef soutenu par M. de la Bouillerie', est adopté.
Un amendement de M. Breton , qui propose d'augmenter les annula-
tions p&up le ministère de l'intérieur, est soutenu par M. Foy, et eom-
, battu par M. de Villèlcv M* Brelon le relire , et en propose un'se-
.cond,. qui n'est pas appuyé.
On passe à l'article 2 , et M. Foy se plaint que les fonds destinés
au ministère dç la guerre sont divertis, et que Teffectif de J armée,
tel qu'on le présente , n'est pas emict ; il demande le renvoi à un nou-
v-el examen de la commission. M. Thyrat de Saint^-Aignan répond au
préopinant, qui réplique. M. de- Villèle pense qu on doit sur cela s'en
rapporter au travail de la commission , ù qui toutes les pièces néces-
saires ne manquent jamais d'être fournies. M. C. Pcrrier parie dans lé
sens de M. Foy. M. Matthieu Dumas défend l'eiuictitnde desr états dé
revue. La discussion e^t fermée , eiJe renvoi proposé par M. Poy re~
jeté* La chambre n'est plus en nombre suffisant ; la discussion est con-
tinuée au lendemain. .
Le 7 mai9, on. continue la discussion sur les annullations de crédit
po^nr aifférens ministères. M. Labbey de Pompières s'élève contre le
ministère de la marine j.et'vft'étoniue qoiçje nombre des bàtimens en»
tvctenus en 1821 étant inféiieur à ceux.de. iS9p, Je^ud^ct«oit plus fort
f)Qiâr jâai que pour l'Steo, M. le.^eontre^amiral d'Augier reproche an
préopinant des erreurs matérieilcF. M. Sébastiani se plaint de l'insuf-
fisance des comptes rendus par les divers ministères. Il parle entre
autres de sommes considérables diverties du service de Tartillerie pour
bâtir à Auxonne un logement somptueux , .un^ espèce de palais , h fins-
pecteur de l'arsenal d Auxonne^ M. Lafont de Cavagnac réfute le der-
nier fait, et assure qu'on n a fait à l'ancienne maison de l'inspecteur
d'autres dépenses de réparations que pour une somme de i3o m ( rirç '
jgcnéral ). M. Foy demande surtout qu'on rende compte des a misions
destinés à la chambre des pairs. 11 prétend qu'une partie de ces fond^
et d'autres encore provenant des diminutions faites sur les pensions des
anciens sénateurs , sont employés- à salarier des pairs privilégiés, pour
maîtriser ainsi leur opinion. On demande riraprcssion du dwcours ;^ la
droite s'y oppose, M. d^Amferugeac demande ^ju 'avant de voter «ur
l'impression , M, Foy dépose sur le biA^eau de la chambre une feuille
de papier qu'il avoit en main , et qui paroi<soit lui avoir fourni fes
preuves des faits avancés par-lui.
M. de Villèle. s'étonne qu'on vienne jeter, de pareOles insinuations^
tandis <|u'on a tous les yeux toutos le« pièces justiBeative'^ La* ctôtiira
( ia8 )
Ml prononcée ef Tarticle àdoptVé Vsirt, 3 , qui fixe les crédits <lu budjet
Ûe 1821 à l'a somme de 8;5,344»25a fr. , est adopté. Par i*art. 4, les ?«-
crttcs de ci ttc onm'e sont arrêtées à la scranie de 913,315,873 fr. ; il c?i
adopté rprès une discus5iob qui offre peu d'intérêt. On adopte sans
di eus." ion l*art. 5, qui transporte au budjct de 1822 l'excédent dcj
recettes de 1820 sur les dépenses de celte même anni'e. Les art. 6. et 7
ne sont l'objet d*aucunc discussion et sont adoptes. M. dé Viîlèle fait
rejeter le litiitièine article. La discussion est remise au joijir suivant.
Teslapîent pollltque de Vannée 1821, ou A\fis et Leçons à
?i/ie F///e. Ouvrage posthume (0.
Cet écrit cache , sous le A-oile de la fiction , les réflexions d*uit
■«œi de la monarchie. L'auteur , esprit sage et observateur habile »
personnifie l'année 1821, et met dans sa bouche le réeit des é^ènc-
mens qui se sont passés pendant sa duiée , et quelques considéra-
tions siu; la marche suivie par le précédent ministère , et sur ce qu'on
« droit d'attendre du ministère actuel. Ennemi dtclaré de l'esprit
révolutionnaire , il le signale dans ses efforts pour troubler l'ordre ,
tant en France que dans des Etats voisins. Il parle convenablement
de la religion j il prend la di't'ense des mis^ionnaire«i ; il cite, en-
tr 'autre!?, les réstdtutj étonnans de la mission militaire donnée. Télé
dernier , à Versaillej?. 11 en eonclut que le respeet humain est foulé aux
pieds: .que la religion est reutri'e dann ses tlroits^ et que l'impiété»
chaque jour plus décrii'e , ne, pourra plus rien désormais xontre elle.
O lUùiam J Toute celte brochure est écrite dans le sens le plus loua-
ble, et montre les sentimens et les principes d'un ami de Tordre
et de la légitimité.
Calendrier paroissial à V usage de Paris pour i8sta (a).
Ce Calendrier indique les offices de toutes les églises, les sermons^
les retraites , les assemblées de charité , les saluts,les fêtes patronales,
enfin toutes lés cérémonies qui peuvent intéresser les lideles. Ceux
que leur piété porte à se rendre «.ces cérémonies, trouveront doue
Ici des ind.c»' ions.su r les jours et le? heures où elles auront lieu* C'est
une espèce d*On/<J ou ^/"e/pour les laïquef. C'est la première fois, à
ce qu il paroit , quVn a enlrcjiris un pareil travail, qui ne pourra saiis
âoute qu'être agréable aux personnes pieuses et zélées* pour l'assis-
tance aux oflices de rEgiiie^ les indulgences sont aussi marquées avec
JOJD dans ce calendrier.
(i) Brochure ip-S*». j prix, 1 fr. 80 c« et a ij. 10 c. franc de port;
A Parlî, chez Gosselin y rue de Seine , n9. la: et chez Jld. Le Cier^y
An bureau de ce journal.
(a) In-i8: prix, 5o c* et ^5 c. franc de port. Â Paris, ches Rnsand,
rue de FAboaye , n». 3 ; et cbea Aàr. Le Ciere , an bureau de ce
loornai. ^ . ^ .
'^7
{Mercredi lÙ tnar^ iSaa.) ^ (N*. y^a.)
De l'argent, envoyé ries pays étrangers à lioftie pour
les fiffaires ecclésiastiques^
ÀiVn nVst si commun cbec des écrîvaînt pfotf'Sldt^t , tt
tnêiiK* clirs certains «uleurs calhoM<|ue8 oir réputés tels , qtie
âc fVIever avec fisrce contre l'argent qui «toil autri rf>ift eii-.^ r'^
voyc à Rome pour les causes ccclësiastîqoes. Il sefribfoit * h \^% '^ "^^^
entendre 9 que des torrens d*or coulassent perpétuel letuont de '
toutes les parties de la chréttt*nté vers cette capitale , ci me-»
naiçassent le r<>sle de r£uroped'un appau^^rîsseinent eiïr.ijant.
L'historien Matthieu Paris, et» en dernier lieu , Fchrnnitîî, ne
sont distingués dans ces plaintes exagérées; d'nn aufre côté »
lioiue a trouvé des défenseurs. Dans ce norobl^e il Hitd rnrr-»
ffer M. le prélat Marchetti* auteur du volume îiititniô ; Dtl
Vanaro Straniero ; on de V Argent ttrnngfr qui vient à
Jiçme, ON </i« en sort pour If $ irff aires eeclésiastiqnes) calcul
raisonné du dçcleurJeanMarchctti, 1800, în-8*. de 271 pag.
Un extrait de cet ouvrage nous a paru propre à di8si|)er des
préjugés assez répandus.
Dans jia Préface^ M. Mnrchettî nomme qnelqnes auteurs
qui ont écrit sur cette matière , en4<r*aulrrs, dans les derniers
H^mps , le oirdinal Boi^ia « Mamaehi , Zaccaria , etc. Il ctle
un lait récent ; on avort réclamé auprès de 4*in^ratnce
Marie-Thérèse contre tes «ommes énormes qui passoient,
. disoit-041 ^ à Rome pour les dispenses de •ii>ariage , .et que l'on
«nppo^it monter annuf'liemejil à 3oe,ooo florins. L*impéni«
, trice vîÇmyve vouloit «lêiendre tout f>nvoi d*ai;g«>nt ; RI. Ga«
ratnpi^ alors nonce à Vietme , cl depuis cardimit » obtint qu'on
suspf^dit tonte «rdominnce à cet.c^.trd )u«qu*à ce qu'il eût
^ reçu des écLwcissf loens précis. I^$ renseignetnens que l'on
prit prmivèrent que ces dispenses avoietit rnpporlé i3,(>oo écus
' en dix ans^ ce qui fait i3oo écus par an. Uns si petite sommé
fie méritoit pas assurément qu'on en fit beaucoup de bruit»
I>ans une occasion à peu près ^semblable , on eomuniniqaa da
iqàrilinal de Bernis un extrait des registres qtiî consUtoient
' VukêêgfrtpjHûKk fait k Rone de l'^u^gent provcnanl des dispe^-*
Tme XXZL VAmlU ^a Helig. et éuRoi. t
^ ( ï5o)
sê0y et cet exfirait arrêta des plaiûtés et des réclama^ons qui
s'éle voient déjà.
Âpres quelques observations préliminaires de cette natare,
M. Marchetti entre en matière. Il partage son sajet en sept
« chapitres. Il se propose d'abord de montrer qu'il est conforme
k la raison aussi bien qu*à r£vangile que les églises ricbés
viennent au secours des pauvres, et qu'il est convenable aue
f )e Pape préside à cette distribution. De tout temps Téglise de
. Rome a reçu des revenus des aulres égirses, sans parler de.
. l'argent qui provient. du domaine temporel du Pape. Il j a
.^ plusieurs objets pour lesquels il est d'usage de percevoir quel-
. que rétribution; ce sont les. dépouilles, les dispenses matri-
. moniales, les brefs, les provisions de béuéfices, etc. Pour les
|^éné6c€|5, l'usage étoit en France de ne payer que pour. Tes
.!.]>énéfices consistoriauK, c'esti-à-dire , pour les évéchés et les
.ab}\ayes. Il est notoire que ces taxes etoient fort an-dessotis
' de; la valeur même présumée de? bénéfices ,, et encore pla-
sieurs de ces taxes avoient été réduites dans ces derniers
tenaps , lorsque les revenus des bénéfices alloient en croissant
; âaos une proportion rapide. Ainsi l'archevêché de. Salzboorg,
qui aiitrefois étoit taxe à 10,000 florins, fut réduit sous Be-
, npU XrV k moitié. L'éyéçhé de Strasbourg , dont le revenu
non toit en dernier lieu à 5 ou 6oo,cn>o n. , lie payoit que
. ^§00 florins. .^ ^ ^ ,^
. : Quelle est la somme to%aU que Rome rjttiroit ant^Fofs pour
, cesdifférens bénéfices^ et que reçoit-elle aujourd'hui ?.Nicola9
. Pallaviciiii , qui écrivoit sous Innocent XI « calçuloît que tout
ce qui arrivoit à Rome des différentes parties de la catholicité
. pour le spirituel, y comprenant même l'Etat de FEglisey se
. montoità 7IK»,ooo écus ou 3,5oo,ooo fr. par an. CéCoit la
. fixation de Bxoyio, en iSgS. Cette sondme a bien diminué de-
puisyaînsi qu'on le voit par le^ calculs que l&accaria a insérés
dans son ArUifebronius J^indicatus. D'après ces calculs, dres-
, aés année par année f Rome anroit reçu en dix ans, de 1710
; à 1720, un total de 976,4^4 écus, équivalarit à 4)B82,ooo fr. ,
. et, dans le même espace de temps, pour les bénéfices,
. 867,924 écus , ou 4)339,724 fr. ; ce qui tait )>ar an, pour les
,, mariages ,976,646 écUs , et, pour les bénéfices , 86,792 écus.
. Li'Espague çontribuoit alors pour les annales et autres objets ,
. ce qii^i .n'exi^toit pJi^s depuis le Concordat passé entre Be-
noit Xiy et Ferdinand Vl. Le Père Berthier calcule y dans
. ( th )
Èon ttistpire de t Église gallicane^ que la ^fance payoit aq-
iiuelleiiièat pour annatea environ 2qo»ooo fi*., et un i*ecehse<
inent fait pôuf i*Ai|eaiagne prouve que les sièges ëpîscopaut
de cette contrée donnoient annuellement pour te uiéuie objet
environ ^7 33 ecus.
Au total, Rome recevoit antiueltement de TËspagne 3^,ôoo
ecus, de la F^rance 70,000, de l'Allemagne 1^,000, et des <
£tats de Venise i2^qoo ; en tonti3i,ooô écds ou 659,000 fr.
IITaut y ajouter le reste de l*ltalîe , le Portugal , !es Pays-
Bas, la âongrîe, la Pologne, etc. Ces Etats sont bien loin
d^étre aussi riches que les premiers^ supposons néaninoins
qu'ils donnent Ime somme égale , c'est -à-Hire, i Si, 600 êcusj
ce sera donc 262^000 écusj et ajoutong-y même , si l'on Veut,
quelque chose pour faire un compte rond^ nous aurons an-
nuellement 3oo,ooo écus, ou un million et demi de F^ranCe j
et SX ou compte 60,000,000 de catholiques èh Europe , comme
on le croit , et qu'on partage la somme entré tous , il se trou-
veroit que chacun seroit taxé à 3 cent, à peu près. Cela
n'est-il pas bien exorbitant?
Quai^d le Pape se réserveroit ces subside» étrangers pouf
lui-même, il semble qu'où n'auroit pas lieu de s'en plaindre.
Il paroit par l'histoire de l'Eglise qu'il étoît d^usage dans lés
premiers siècles d'envoyer ainsi à Kome des offrandes pour
les besoins du premier siège, pour le soutien des établisse^*
inens. q^ui y éloiept formés, et p<>ur l'entretien des basili-
ques et des hôpmbt oii les 'chrenëâs étoitent reçus Aé toutet
les parties du monde. Toutefois if est aisé de prouver que les
papes ont employé et emploient encore en secours pour les
. églises étrangères plus qu'ils ne reçoivent du dehors. M. Mar-*
chelti entre ici dans des détails oiâ nous ne pouvons le suivre;
ir snpp4)te les sommes fournies, par les papes en différeus
temps, soit pour soutenir la guerre contre les Turcs , soif en
faveur de pays ravagés par les protestans, soit ipbut les ca-
tholiques persécutés et expatriés, fiaronius assure que le Saînf
Siège a contribué pour plus de i5 millions au soulagement Hes
catholiques bannis lors des troubles de l'Angleterre et de l'AI«^
^ lemagne. En dernier lieu , on sait aVec quelle charité Piè VI
avoil accueilli nos urètres déportés.
Aujourd'hui )es tonds que Rome perçoit des pays étrangers
sont employés aux dépenses de la congrégation de prvpa-
gandâjide, qui envoie des missionnaires dan» les diffëreutét
parties ivt foonde, chez les Turcs, en Afrique, en Asie , en
j^iTicri(|iie,et dans les pays proiestins. Elle a fornié pour cela
des et«n 1)1 isse mens à Rpnic et ailleurs ; dans tetté CajpîiaFe, le col*
Jégp <îc la Propagaîido, le» cnlli'gt? GcritiatiKJiir, les col|ê>»es An-
|»lois, lrlaii(1ois,.Ecossoi.s, Liégeois, Grec ei Maronite, rii6?pîcè
cîrs Convcriis, la maison des Catécfnnncnrs ; hors de ïlnnie.,
diiréi'cns ééininairrs ou collrgrs que la congrégation dcffrajoit
"en tout on en partie. Ain>i elle donnoit prcstfe 5qoo ecus ro-
inains an séniinaire de Fulde, el i3oo à clincnn âos sëniinaires
do Dilliiigen . de Tragne, d'Olnuilz el de Vienne. Elfe eiilrç*
lenoil le collège tVil cic^s Jlfjnem h l.dredc, cl des collèges
en divers pays, ei nolainuient en Poloj»ne.
' On raconfe sn.r ce dernier pays C|nVn 17751, Frftlertc II,
dit /tf C/vim/ , r^i dé Prusse, élan l allé prendie possession d^
Ja partie de la Pologne qui lui é^oii échue en lartage, \\i\
en passant à Elbing, un bel édifice qu'on lui dil flrc le col*
jége pontifical. Ce nom et Taspecl du bâtiujenl, cjni éîoît
vasle el magninqiie, (ïrenl croire au prince que cet çtahlî>*
cément avoit des revenus dont il pouvoit grossir son trésor.
Il donne ordre au recteur dw coUe^è de n'avoir plus.aucun0
connnunicalion avec le nonce du Pape a Varsovie, et de ne
'corièspondre qu'avec le ministre d*htat a lierlih. Le reclenr
fait pari flo celte di.«iposilîon au nonce, qui lui répond qn'JI
e*t tout siinplc d*ol)éir au ^souverain ^ mais que la'congregn»-»
ti<m de la Pmp;igande n\^nl pins auCune^. insne^lÎTii'i sur le
collège, et né pouv.uîl menn^ cire iurorn»ce s'il est bien ad-
iniiiistré, il est naturel aussi qu'elle supprime la pension de
'|3oo cens tjuVIIe fjiisoil. Le recteur fît paVser cette* lettre à
I5ei'lin, où ou fut fort étonné d'apprendre que le collège re
$ub4itoît que par les secours du .saint Siège, et oit 'trouva hou
que la maison continuai a recevoir dès dons sans lesquels elle
pe sani'oil >nb>isler.
Aux sonimes que Rome fournit pour IVntretien de ces éia-
blisseinens , r.t pour celui des nnssiotmaiies el des vicaires
apostolique» dan» les difl'èrenles coulrcos., M. Marcheili joint
-riuiérêt «les .soir.mes empruntées en divers temps par les
p;»pes pour les ifilèrèts généraux de I.i chrétienté. H ôoiine la
daie el le taux de ces eoiprunts, avec les circonstances qiii
les oui occasionnés. Les intérêts dé ces emprunts &c mon-
. ù^^t , suivant son calcul , à 400^000 écus ; en y joignant les de».
'jir^psesde la Propagande et de ses collèges, 01^41 533,oooéciiS. ^
Àînsî , d'un xôtë Rome perçoit des pays étrangers 5oo,boi9
ecus; dcTîmlTeT^He dépense pour Içs pays étrangers 533, opo
écus : elle rsi donc igi'evce, p^'ir aiï, de 233*ooo crus ou de
i,?.Gf>,ooo fr. Voilà, dit Kaulciir^ ce qu'elle gagne à cet
'échange*
Il répon(îrn<uîlpanx objections, et prîntrî|>aîenjent à celles
du conseiller Vcccliîoni , qtiî publia, cii i^fkj^ une Di^Sf^rfà-'
iion en réponse à 37, Bot^^û, l? y a , dans ceîlé fin du vnhihic
de Kl. Marcbefi!, ainsi 'que Hans lë^ chapitres précédénS'^
beaucoup de consoler;» tions, de Cnlculs et de "f«nfs accessoires
que nous avon^ été f«'>rcés de uégfîgér, et qui néainnoins art-
roîcnl j'Ic beaucoup de jour sur la «juestjou. Nous n'y join-
drons plus qu'une réflexion; c?'esl <|ue /dans l'ëlal dé ctjoî»es
tïctuer, les subî>ides envoyés a Rome sont presque Unis, tandis
.que les dépenses du soinl Siéj^e n'ont pas diutinué , et qu^il
conlinue à envoyer des mîssionnrrtres et à soîiienir des età-
bh'sséuiens précieux pour In piopagafion de Id foi. NeSfn>ir*il
jws jusie el conve'nAbfe que res t\:;lises de la cfttholicité ton-
liibuasseut au>si à un but si bouornble et si tilile? •
Telle es! la substaiîcede IVcrit'de M. Marclietii. 11 est ple?a
de r^etheiçlies vX de fiils, el nicritcToii d'efrc traduit eu iVau-
jpois, au irioins par abi'égé. Nous ne pouvoirs tnirux (îihir cet
cx4,rail que par un passage des Dht ours ,iirr rhistffiW , i\n
C.ouite u*A.lb()n. Ce pa.csagt? renferfijc hn irtçenrertl qui vîf'ïrt
h! \ appui de tout ce que nous venons ck» voîr, et t|ui (*Kt fort
reinarqùablù soùis la plume d'un éconoinistc et d'un phjlô*
S)pbe : \ / ' ' " . : > ■' ^ r;
M Ln plupart des érviVains voùdrorrnt persil a^é'r 'que, pour
î*ex.|>édiliou des bénéric»\'ï et les annates , il roule ifikns cesse
des lléùvés d*or (piî, de France, vont se pf'fdrè dan* Uonid :
dans Tes plii^ abonilaule^ années, !<• prodnff.<te cet- article ta
a 6 ou ^oo.ôoofr. , et. , année cnn^tnuue-, a^oo,boo'fi'. Qtrand
T'Ëtal , ponr dés objets '■éinoindré importance , a Versé des^
sommes considérables diins les luaînî» de Téf ranger, ou li'â
1»as crié h la prodigalité, on n'a pas crti qn'd eti iH^sulioit
'appauvrissemenl'de l;i liafion. Je ne dirai pas qu'au seul
nom de'ïloiiie Jes eM>tits s'cflaroucbcnl ; yainie' à me per-
isiKider que nos erreurs a 'fé^Vrd dé Rome ne xîemîc'nt pas de
sources si éui poison nçds. >• (urscouf^s «//r l* his taire ^ Xàme H
//âr/e;paigf'aà6."y '■•■-••:■•• ■• • .' --. ^" ;' • •• ■».
( i54)
NOUVELLES i;CCLÉS(IASirîQT;ES.
Paris. Quand des jounes gens exaltes par Tesprit de parti în-
- f ultent (es missionnaires, et portent le désordre daQS nos ëdisea
.par des attroupeoiens et des cris 4caf>daleux , c'est sans doute
une conduite généreuse que de venir blâœer , non pas deux
qui frappent et qui insultent, mais ceux qui sont insultés et
frappés, f^e Colis Ulutionnel ^ qui ne s'est pas permis Je moin-
dre signe d'improbation contre les excès de ceux qui figii-
roierit dans les attroupemens des Petits -Pères, . t(émoiçnoit
dernièrement son mécontentement des exercices des missions.
Pourquoi des missions? pourquoi des exercices le soir? pouir-
quoi dos cantiques 'sur des airs profanes? Il est certain que
tout cela est bien fâch«ux. Pourquoi des missions? comme si
chacun ne remplissoit pas ses devoirs de cbrét^en , comme si
tous les habitans des paroisses n'étoient pas réguliers dans les
liiœurs , comme s'il y avoit des abus , des désordres , de* scàn«
. dates k combattre et à faire cesser. Pourquoi des exercices le
. soir? mais \Gn$ trouvez bon apparemment qu'il y ait des
sprctacles le soir; et si qnelques-uns de ceux que vous anpeles
dévots s*avisoient d*allerfaire tapage à la, porte des tl|éatres ,
et d*insii;Her cecht qui y^u«nt> serie«-4«»0s d>viî de^^Êir^
^ fermer le spectacle, au Ken de disperser les auteurs dû tu-
multe? aîvec quelle vigueur ne tonnerieg-vous pas contre lés
insensés qui oseroient troubler vos plaisirs?, qiie ne dirie^-
^ vous pyas contre les excès de letir faux zèle , et contre leur
. fanatisme? Mais ceux qui insultent les prêtres et lès ficjeles
ont droit à toute sorte d'égards; c'fst a eux qu'il fauY cé-
. der, et, nuisque les exercices du soir leur déplaisent , il
faut interdire les exercices du soir : c'est là de^ l'impartia*
lité. Le Constitutionnel insiste : Est-ce que des sermons pro-*
. noncési dans le jour, dit-il^ seroient moins persuasifs <}ue des
sermons prononcés- dans les ténèbres? Nous répéterons ici no«
tre comparaison siir les spectacles; es^<:e que des pièces Jouées
en plein midi ne seroient pas aussi amusantes que àes pièces
que l'on joue le soir? est-ce qu'il n'est pas dangereux de pro^
longer des spectacles jusqu'à minuit? Mais, ^ sans reçounr à
ces récriminations 9 quelque justes qu'elles if^ient,, nous dirons
au journaliste que rheure des exercices des missionnaires est
déterminée par les travaux et les occupations des fidèles i q^ii .
yA poufroient venir datis le milieu de la journée sans nuîrë'a .
'letirs affaires. L'abus le plus déplorable surtout aux jeux du
jéumalistev c*est*de chanter des cantiques saints sur des airs
firofànes : car il seroû à craindre que l'on n'oubliât les paroles
icencieuses de plusieurs chansons pour né retenir que les
cantiques, et tous juges quelles seroient pour les mœurs lès
suites de cette substitution / Le Oonstùuiionnel a annoncé que
plusieurs curés de Paris avoient prié M. l'archevcque de ne
point envoyer de missions dans leurs paroisses, le nombre dés
ecclésiastiques étant sui&sant pour satisfaire à toutes les pré*-
ilîcations et a tous les eicercîces du culte. D'abord, fa non*
velte est fausse , et àes curés de Paris n'ont point fait une sem-'
blable prière 'à M. l'archevêque. On javoit répandu , entr'au-,'
très, que M le ciiré de Saint-Sulpice avoit refusé de rece-
.^yoir les inissionnaires dans son église, et ce respectable'
fiasteur a témoigné publiquement dans son dernier prône'
le désir qu'il àvoit ^oe sa paroisse pût jouir proehainê-
ment d'un' secours dont il sentoit tout le prix.. De pliis,*
le motif qd'on donne de la prétendue démarche âes cùré^
est on ne peut plus mal choisi : il faut être aussi inat in-^
formé que l'est \e Constitutionnel de ce qui touche là reli*
fîon < pour avancer que le nombre des ecclésiastiques est suf-
sa nt dans les '• paroisses. MlVf. les curés de Paris ne sont'
Sue tro^ pcfrsuaoés dii contraire^ et cVst iin fait notoire que-
ans pTÏ^qùe iMteS lesparoisses^. y a dep places qui ne sont,
; pas remplies , faute de trouver des sujets : c'est donc pbur'
suppléer à cette disette que l'autorité ecclésiastique s'est dé- '
ciaée à envoyer successivement des missionnaires dans quel-»
quès paroisses ; et «i une mesure si simple déplaît à quelques*
uns, rien ne l«t oblige à aller entendre les missionnaires. An
lieu âoiic de s'en prendre à ceux-ci , il semble que le Cons^"
iùuiionnel anrôit pu donner quelques avis aux auteurs et'
fiiûteurs des rassemble mens; il semble que, quand i^ v é-dit^
tumulte, il faitdroit prêcher ceux qui 1 excitent plutôt que
ceux qui en soufirent. C'est du moins ainsi que devroient en
agir des amis de l'ordre , de la charte et de la liberté ; mais
censurer les missionnaires ^juand certains esprits sent déjà st
échauffés contre les missionnaires , ce n'est pas \^ un procédé '
bien généreux et bien prudent. Ouand on veut passer pour,
libéral , il faudi^oic mettre au moms^sa conduite un peU ea
harmonie &V€e la qualification que l'on prend. ^ ^ >
«— Leii enefcîces des iiiissî«nn«ir«s «m èU Iramifçânff-Jffei^
Jours derniers 4 clt leurs instruction» unQtidiepneft. Mfli pW*
HiH^ies 'qué^AmaiSc La grande nef de Sainl-CuMadie eat'
cpnslamiiieni pleine; lesoeui^ autres églises, <|tfîy à la vérité »
ne sont pas Irës^vastes, ne suffisent pas à la facile, llVjra.
phts , de rasseinbtemens au dehors.
—Il y atïra, le vendredi i S,À uiîdi otdemi, nne aasrmblée de '
charilc à S. Thornas«-d'A4|utn , pour l'œuvre de la société cha-
ritable de^ écoles cliréiieiincsdn j o*« •'^rrondisseilienl. M . l'aUié
Colifçnon ^ grand-vicaire de Versailles, prononcera le pané-. •
gynqne de saint Vir»cernt de Pau le ^ et M***, les comtesses doi
la Brille et de ISrou iferont la quête. La société cbaritabld-
eiiAle^depuis envirofi. vingt; ans ; ^le enlretiient ùeê écolèf sut'
le dixième arrondissement avec des quêtes ^^es sduscripHonf.
et des dons, volontaires^ La quête faite a Saint*Tbomasr-d'A* .
quin y Tannée dernière^ a produit 4^76 fr» , eti y compreiianl
les dohs du Roi et àes Princes. De plus , M. t)(;lanoix , an-
•cien curé de l'A bbaje-*aux- Bois , a légué «ne soinuie de
1000 fr. i M. le curé de Saint-Tliomas-d'Acj^uîn a verse dans
la caisse plus de 600 fr..; et difi'érens parliciiliers ont con-
tribué par des dons plus ou mi^ins Qonsidcrable^. La êou^évé
a eu une assemblée générale je (6 (evrier dernier, et M. lii-
catte , qui en est secrétaire ^ ainsi que du bureau de charité »
y a lu un rapport intéressant sur les succès de cette œuvre.
•*^Une association pieuse fait célébrer le fetidi 14 * ^^n^^
régfise K^tre-P,*'ime, une mosse anniverf^atire pour le repoa
de l'âme du vertueux abbé Carron, eulevé, l'<innée dernière ,
a ia religion et à la société* . Cette messe sera dite dans la.
chapelle du catéchisme , à sept heures du matin.
- ^--'M>I. les grands'vicaires noinmés par le cliapiire catbé*^
Aral d* Amiens pour go^vc ruer le diocèse pendant \à vacance •
ont pubHé un AJandeinent sur ia mort de M<^« de Dombc'llcs.
}l{^ le commencent aiusi :
érTaHhlh tfiie tiàu< géitiiwfoti* arec tonte Tè^ht.d^^rûhce sur le*
ftettew t^t.'(tctï\ei oKi nnî>tit4i('(î$ <îe r«^ii»co|«it ^ de \hrsiili»-me<,
des eraini^s ftrb}> ioniUa se répmuliQâenf diim ce diotèse. Une n»ab<tie>
g^ave rtctanoU Wenuis p]irii^ur« Hfioîj pot^ vt'Bi4*ai>le f ôotiie dftnila
caf îtale, et innluetaent no>( vœux et n«s prières Tont redeinaDdc du,
fiel : éllé'é'toit VeOuè pour Jui celte heure ânleroment Htisir«!e par Iç.
|ram) Ap6rre* oit éùn ame, délivrée de soa corps, aitôit te réuiiirà
san t>îei|. M la forcé de non fem[Wranienf , ni Ie<r «oins assidus d'irné.
famîUe qui loi étopt tçndreméni d^yoï^fB^ m le aèle et les rcisoorces^
êt^ méderins4ts ^m célèhres, u'ohI pti Vaincre «a nml (^>miàû«*
contre kcftieHevoit écjiouer tout, le pouvoir det kommc?. Mais dé«tt^
l>mé lYu ti^afit'd^uite exigence fragile, et flein^du sentiment de s4>ii'
immortalité , le digne succcs^^cur des Macbault* des La MoMe, c<mibli
comme ci« i\e joiip* cl «leWrite.^, n*a suiiîj;^ qnjx mùwi? va mi0i:frc
de JtWi-Chri t et en t'.vï'qiie, Âvte quelle pi ti5 iou hante, av^-c
3»e!le ré.''ij::nation snldime i| u «un^oitimt' su courte dun^ le pa ait
c cc»fc pvÎMcçîtfç lu'roJqne don| ii *ut ad«îucir Hî- i-uffiiblcs douleurs |.
et ^iii l'honore ;iii jourd*liiii de ses aiign tes r. gr4*t< i
» D*ahord dans les engagement et dans le< dignités dn ^ic le , gtier-
rier, ambassadeur. r*iii<-<lâ>>8 1rs rcv(\rs dan< iin^ liooorable infor-
tuné, froit de sa fidélité aux plus nobles devoirs, promu. au sarcnloce
dalH'unè cbnlri'e t'trangcre, humble pasteur de pauvres villigcoi»;, -
enfin , rendu à sa patrie .. aprelé de nouveau au^ dignifVs de i» cour ,
«t fouf à la fbîo â'ce-Ics de l'Eglise, quelles «onKtes vTci:si'U'tcs d une ,
carrière bri'lf nte et orageuse que ne connut pcaat notre ^vélat? Mai*
cette succesâon rapide d'évênem: ai diver.*, roinmc un lorrtnt oui
noiH cnîTaine, semble précipiter le cours de' notre vie mort* lie. '
Eh! qo*e«t-cc, en effet, N. T. CF., que la vie dq Ihommc.,
môme^ Il plus longue, lorsqu'il. e est parvi»nuXî îf wn ferme? C'est
le «.'Ho» qu'a tracé sur les flo^s le na\ire'qui tend ^ les mers à pîeljièt.
▼oi^ei^ çVftt un songe qtii sVfface et s'évan uitet une vapeur qui *c
dis'-inr, Au^fi n\'^lr-ce pan sans raison que no« Ii\re< sa int* nous 'mettent'
«OMtiauellement sous lefi veuxces imapés frappanfcs, et ce nVst pas
lion p!us saos motif que r£gli^-«, en répan-lant ♦a cendre sur notre
Inont, fait reten ir ànJtre oreille .cette sentence irrévocabli* qui çon- .
(tinn^ ntre corps k rentrer dans sun preaiiet' ^^cixtent et U tjte&cr en^
poiis'iè-^c w. ■.■ ■ ^'•. ' "-
Apthê (K^^Védoxfons sor la ïiî»pI «t sur la' Wccssilé .w se
préparer à cet elFrayant passage, MM. les grands- vicaires or-
«cmtient qu'il soit célébré clans (ou les les églises n ri service
pour le prélat défunt. Lécha pi tre.<^l le clergp crAwiîens ont
obtenu que le corp<t île M, de Bombeilcf fiit transféré de Pai'is
dans son église calhédrâle» et dé|)0$é dans le caveau de ses
prédécesseurs. . \
NOUVttLES POLITIQUES.
Pari*. On a pw remarqHér Vart xvrt lequcHes renî'lx»s lilïêraîes
ont r.'îceii'é les dcrner^ raftnnblcimcns. Elles font réhogetîc cette
partie de la )Cuo(»e qui a fiés fart hà tuimiltp} elles Ttippcilent
#/W/«fM#« nu moment où elle courort les h i es , en pmi<sanl' de«! cris ci
en rî'pandanl reffroi sjiir «m ravnge*, ercsite plaîgQ%>ot amârêmrnt
def œerjires priites pour rétablir Tor/ire. On lie pourra donc ptiH'se^
promener nulle par^^disçatHilles^ sans être exposé ù des charges do
caTa.erèè. li est sûrement fâcheux que Ton ait été forcé de recourir à
ri58 V
lappui *^s militaire!» ; mais à" qui la faute ? à ceUe partie de la jcn-
nessequi, au lieu d'étudier , excitoit du désordre. Falloit-illa lai«cr
faire? il est probable que le désordre n'eut fait qu'auginéntct'?Scroit-
cc là par jiasard ce que l'on von droit?
'—S. A. R;1Mai)amb, duchesse d'Angoulémè , a bien voulu con-
courir par un don de Soo fr. à la réparation de la chapelle de la sunte
Vierge dans la parois<;e de Crert ( Drôme).
— S. A. R. M"«. la duchesse de Berri vient d^accordcrquolqucî}. se-
cours à quatre particuliers de la commune de Saint-Sulpic«-le^-FeuiUcs,
victimes d'un incendie. - •*.
— M. Lambot de Fouç;èrï»s , sous-nréfct à . Saint-Calai^ ( Sarthc,) ,
<*«t nommé secréraire*général de la préfecture de police; quatre ch^fs
de bureau ont reçu leur démission.
— Le conseil acadcmique a rendu un arrêté par leipiel il exclutpowc.
deux ans de l'académie ne Pari^ les sieurs Bruxelles , Arnoult, Fraii-
côville , Saint-Roussct de Vauxonnc, rtudians en droit, et Tbom9*»
éludians eu médecine ; pour avoir pris part aux rassemblemcns d»
7 de ce mois. ' *■
— l-^S y quelque^ rasscmbirmens cmt encore eu Heu sur In place
de Sainte-licneviètc ; la présence de quelques gttidarmes a s»ffi pour
obliger les séditieux à chercher un autre champ de hatailie. Ils ont
parcouru différentes rués, ont traversé le pont d'Aiistcrlitz, «an*
payer , amn cri^ de f'iVe la nation! viim la charte/ et «c sont en-
mite dittipés. Quelques-nus d'entr'eux ^auinoo^hre de soixante, qui
s'étoient portés au Jardin du Roi, ont été saiâs et conduits à la
Î préfecture de police, danf^.la salle des passe-ports. On a remarqué à
a suite de ces b^àcs quelques ouvriers et de^ ramoneurs en petit
nombre. Une ])ande de sept à *buit /nents iriatyitld^ dtat patcoitru ,
le soir, vers neuf Wures; li rue Neuve des^Pctits-Ghampt,' aux cris
de Hve la nation! à bas la ctihtteJ vive IVàpoléén H! Ce» âltrôupe-
mens .se sont portas sur- la place Vendôme, où un très-grand nom-
bre ont été arrêtés.
— 'Le Consù'tutionnel se plaint d'une saisie qui a été faite chez îuî
de vingt-un numéros de son journal du 10, ou étoit insérée une lettre
de quelques étudians en droit; de plus, ce «um^ro a été saisi à la
poste. ,
-— Le mercredi & de ce moi* , le prince royal de Danemarck , et la
prïâcesse sa femihiR , ont visité l'institution des aveugles travailleurs ,
rue Saint-Victor ; ils ont parcouru avec l>eauc0Hp dlotérét toutes le»
parties de rétablissement ; M. Pignier , directeur de la maison , leur a
rendu eompte de tout ; le prince et la princesse ont écouté les détails
livec bonté , ont fait plusieurs questions , et ont montré autant d^
satisfaction de ce qu'ils voyoient, que de désir de voir de semblables
établissemens dans leur pays.
— Un serinent du 'i6^ régiment d'infanterie légère, qui commaiidoft
un poste à la pUc^ Saint-Michel , et qui a conservé deux prisonniers,
malgré les efiforts (te cinq cents étuaians , a été nomme dous-Ueu-
tenant. -
— Dajis Tune tics dernièfês seanci's de la soiiétv des Bonnes-Leltres* .
un membre du bureau des longitudes, M. Nicollet, a lu une disier^
tafion sur le zodiaque de Denderah ; qui lui paroi> antérieur au temps
Ae l'invasion de Cambyse ; ràutcur a déduit les raisons qui lui parois-^
sent appuyer son sentiment : il fait d'ailleurs profession de respecte?
fa chronologie des livres saints, et croit qu'elle se concilie avec son
système. . - , .
-^On a imprimé par ordre de la chambre l'opinion de M. le duc de
Bri^sac , prononcée dans la séance du lundi 4 « sur l'amendement ^de
^M. le mî^njui^ de Lally-Tolendal , relatif à l'article ,3 du projet de loi
contre les dt'lit«' de h ^ffw^ise. M. le diic a combaflu l'amendement
<;omme inutile et comme dangereux ,. et a fait;. sentir combien étpient
vaines les alarmée que l'on pourroit concevoir sur l'observation de la
charte , et combien la chanbrç des pairs s'h( .noroit en prêtant son ap-
|Hii an gouvernement dans un moment oq il demande des mesures né-
cessaire» contre la licence. d% la presse. Ce discours a paru aussi sage
^ue bien écrit; l'amendement a été rejeté.
-r- Depuis les rassrrableme^ qui ont eu Iit?u au Jardin dq Roi , pour
prévenir de paveils désordri»s, Ton n'étoit reçq aux différens. cours
-qu'en. exhibant des cartes , et toute canne ou parapluie étoit déposé à
• la porté. CesniHssures ont suffi pour maintenir la. tranquillité.
' — Les nouvelles arrivées de Saumur et de Tours asvwrent que la
tranquillité est. parfaitement rétablie dansrlec cantons où avott éclaté
la dcrnîète révolte, ,^
— À Ken^es , le 4 et le 5 , deux oflifciers en non-activité onrété ar-
. rètés. pour^voir prwéré dçs cris op teni^^des .propos séditieux. '
V, ..^ Dans la. fiuit au<33 au ^3 da^s vo^jçurs se sont' Introduits daits la ^a-
crîHie de l'égli^ de Cépet (arrondissi;n)ent de Toulouse^ ; ils ont en*
levé l'osjteneoir^ le calice. çt le ciboire, qui étoient en argent.
— La nomination de Riego à la présidence des cortè» a affligé tout
ce que l'Espagne renferme de personne*: tranquilles^ lesttbéranx dit
pays en ont fait p.troitre beaucoup de joie. U^e émitute assez violente
A eu Heu k Bar^lonne , le 24 février.
— En Angleterre ,' trois commis ou garçons de boutique du Ubraire
Carlisïe , acca«iés d'avoir vendu des ouvrages blasphématoires et sédi-
tieux, parmi lesquels étoit le livre irapi« de Thomas Payne , ont été
condamnés a deux années d'empri^onciement, et dis plus à. fournir
' chacun une caution de 5oo liv. stert. (12,000 tr,) .
•^ La population juive de Varsovie augmente d'une manière sur-
prenante î elle se porloit , ' en 1807, k qooo j en 1816 , à 18,000 j. .en
4820 , elle excédoit 20,000» - -
XnAniBRE DES PAIRS.
Le 1 1 mars, la chambre a commencé la discussion dtt projet de loi-
relatif à la police des journaux.
. Elle a en fendu -MM. le baron Pasquier, le comte de CBstettanne»
le comte Siméon, le comte de Monialivet et le ministre des finanêrs;
Voici la liste de» orateurs inscrits /^our, sur cl contre le projet:
pour, MM. Ic'ccm'c de CasU*l'anc , le duc de Bri siC , le duc de Damas
et le comte Defèze ; sur, MM. le comte Siiuéon , le duc de la Ro^
chcfbucnult , le comte de Mi*.ntali^et et le man|tiii de Riîgcccurt;
contre, M. le baron Pasquier, ci M. Je marquis de Catclian contre
1 » rt. 3.
CnAMBBE DES DEPUTSS.
^^ te 8 fi'vricr, M. Etienne fait uit rapport nu nrro de la conrmîs-
«i on charge' c (?e l'examen du projet de l'>i tondanf à accord; r d^^s
pensions aux médecins Trancois et aux Sœur^ de .Saint-faniitle qiiî 5Ç
sont transpoTt'R d Uarre'onne. M. le rapporteur conc'iit à ra<'option
du projet. L'on retient â la di'cu«î'ion sur les compte?». M. LablM-y
de Pompi'res a proposé uu' article additonnel, qui demande que
le» cahit ri <'e la cf ur des eomptes «oicpt annexé<« aux projelv d.e 1« î.
fur Ici lurîpelj antVrieur*. Cet article est soutenu par MM. Foy, et
de^hf>u^ein, qui fait 1 éloge du gouvernement de Biionaparfe « et
combrttu par MM. Panlesfu* et de Villèle. La clrture et pronoo^
ct'e à une fci'jlc majorité, malgré les n'ctamalions de MM. de ta-
in* th et Loui-. L^amendement e«t rejeta,
MM. ^Lr.isné de - Ville vesq ue , Duver}»icr de Hanranne , de Saint-
Aulah^e, B. •Cou'^tant et Foj, proposent divers amendem.ns^ qui
sont rejetés. M. le l)résitlent donne lecture d'un fccjnd ;micii-
deni<nt de M. Foy : M.. Key \eut en nnvoy<r la dicus?irn au
lendemain , et , comme on persisti' à le <!pcufer de suite, il fc lève
i>ru*qucmeu* , et se relire dans la salle à*^s conférences : on T€Tit
me!tre ramenilement -aux voix; le coté gauche dt'^sere fes .bancs»
'Le coté droit se plaint de ci tte t'ugiic : on s'écrie de (oute« parts
t{i\t c e«t une indignité \ m: i* la ch: mbre n'étant plus en nombre,»
0n e.st forcé de renvoyer la discumon.
Le 9 mars, la di«eussion est continuée sur les cein^to<. Un amende-
inent proposé par M. Foy, appuyé par M. Séba-stiani, et cond)at(u
par M. de Vil èlc , est r<'jeté. On reje'te pareillement d'autres aroen-
«ettiens pnjpnfés par MM. de Caumarii , Sébasliaiii, Begne dç Faj'r^
On T( te sur l'en emMe de la loi, qui e^t adop'éc à une majorité ('e
aao voix contre (>: . M, Olivier (de la Drome) Jait prononcer l'admis-
«iûn de M. de Méaudre (de la Loire),- et ncurrent. de M. dePradt,
Oi^irc'* quelques expLoat ons sur une légère irrégularité dari5 Ip mVc.
dVlett on. Oii pas c au projet de loi relatif au canal de Saint-Maur^.
qui ctt adopte dans sa totalité sans l'iucune di<cu«.sion.
Le 1 1 mar^. M, de Bourienne lait un rapport sur dlver<:es pétition-c,^^
€Îo \ plus remarquaMè a été celle de M. San<|iïàirc-Soul'gné , qri*
se plai*^ t de la VxÀMt faite dans sa maiison, à l'occaîion de l'évasit n des
deurs Duvergier et de Laverderie , 8^ amis, détenus à Saiiite-Pélagit *
La comroic^ion pr «pose l'ordre du jour. M. de Giraruin se plaint lon-r
( i4« )
Cernent At Tarbitraice ininisti'ncJ et des jrowpçons de là policé , fjnh
«oas des pn'textes plus on moins spi'cieu^ , ne J-espccfe ancçine liberté;
l'orateur fi.ijit en s appi^oyant sur le tri- te état de contrainte oi\ Von
veut retenir une jrunçssc studieuse ci les hahi'ansde la cipitale^. U
csf Foiiv< n/ Jntrrrarnpu,;» Jroiîc. M. de Pu3"niaiirin .«'l'tonne qu'au mi-
!ieu de la chambre, on ose fairç l'apolnj;i • (le la révolJc, donttc foyer,
velo^ lui, n'est pas ai.jcurs qu'à la.tri^iime même ; (violent or,sçc &
igairchê. ) . *
M. P.«Co^'tintjparî« moins de }\ pétition tlfisieiir Satiqiiaipe-5«»tf-
-Jîçné qnc de l;i manière do'it se fait la polire; il rappelle , qu'à 1 occa-
sion «le Tarrestalion M. de Dcmar^av, un ajçonï d ' po.'ico a c'fé promivli
la pla- e d'in^pcc'cur-génér .1. ( A droite : tant mi mix î ) Il s'élcvc avec
Jjcaucouo de vi'hémcnce conTi' les niesurc* par Icque les on provo-
que , (!it- 1 , a la révolte une jeun «asc sludieuse ; (lnhoi' c r c*esl vous
^•li tavrwjquetn ) fc lumultc va touj lurs croisv^•^n^ M. le nriniîîrc de
■1 intérieur rt'poidi au préopinrnt', et mdnfrCqUw* les mesure* priuM
.îMoient iit'ce!<«uirc*s:. toute \x France le sait assez et suit ausJ qui a
provoqué les dé? ordres.
Une au'rc pciitian aîfs^éée par «u ancien curé de la Drame, de*
mande que i*intégra'i.'é des pen-'ions ec k'siasiiques >*:oit payi'e aux
sep'uag'naîre^ r'e^ deux sexe-?. La eomnii s*on pri)po'P- le renvcJ au
ministre deî'întcrieup, qui e t adapté. La chambre s'oçoupe ensuite
«In projet de hd relatif aiix pen in? des mûlecin? etdct poeur-f qui «c
sdnt tf-aa porté" à BarvClotmcj ce projeté t adopté presque san<} rc-
c amaûon. M. deHlhrceJus avoit proposée, par un am(na4*mçntt la
r;;vcr ii;i ité de? pen k.fts y»r les fenimcs et les cuf.as des médecins;
Famen lèrceu[ est rejeté, ^. de Maud^e pr*:tc serment et se pUcç.à
re:itréme drcitc, '
:V' ■
W. Douglas Lovcd.Vy cl ses atnîs continuent a çcrîrc on fa-
veur d*ùn> cause qu*iïs ont rcii(lue plus inauvaisê encore par
leurs ccH.ilradictions , hiirs écarts et rexagcralion de leyrs
Y>\'Ai\\\es {vtvyez nos ii"*. ^83 et 786). M. Douglas a envoyé sa
Pétition arnpltalwc. à la chambre ; on a eu soin de traduire
sa pétition en allemand . atiti de faire croire au-delà du llhin
que nous spnimes Ûes fanatiques, et que les prolèstaiis «ont
opprunés chez lions. On cherche à égarer l'opinion par d'au-
fnvs écrits dignes du premier. Il a paru successivement des
Rr/lrxions .sur in Rt'ffofisr; d*ttn T{tdnvteur de //r Quotidimnc;
le Boa Sens, o\x Entretiens d*un Fermier oifcc ses Enfans^
sur Miss Emiij' Ijoved^jr, par Ferdinatid S, L. ; «ne lirfu^
talion du Mémoire de M^ '• Réboiil^ suivie de Considéraiions
^ur l^aùus du proséljrliàme , -et d'autres brochures oh l'oa
1»!
( ^40
voit ies )eiiiie8 gens au sortir au collège prononcer sur les
nlus gcavç!» queâlioos , rédiger des théories, insulter a h re«
igioTi, et dicter au gouvernement la marche qu'il doit sui-'
Vre; c*est la mode aujourd'hui, et ce renversement de toutes
les convenances est une suite d« ce délire qui paroU avoir
saisi tant de têtes.
Les ecclésiastiques inculpés dans la pétition éfoient trop
sages pour élever la voii au milieu de ce tumulte; des hommes
passionnés ne les auroient pas compris , et les gens sages n'a-*
voient pas besoin d'élire détrom pés sur leur compte. Mm . F. S. ,
et les autres désignés dans la pétition /ont donc gardé le si-
lence , et n'ont aucune part h l'écrit qui a paru sous le titre
de Réponse des hjtnislres de la religion catholique à la Pe-
tition ampliative-, in- 8**; de 61 pages. La ferme comme le
fond de cette brochure indiquent nnàuteuf étranger au vé-
ritable esprit de la r<4)gion; on y trouve un ton d'eialtatrdn ,
un défaut de mesure, et des tfaits dé fausseté et d'ignbrâlrice
dont assurément les ecclésiastiques attaqués sont în^apaMes.
Que signifie cette assertion deuxTois repétée que M***i Lo-
~ vcday a été clairement Vabjet de la révélaiton de Dieu ?
Comment supposer qu'un homme tel que M. F. , ajànt à
parler des Pensées ihéohgiques àe dom Jàifnin , se trompât
deux fois sur le nbm de ce Bénédictin , et l'appelât Janùi 7
"Vingt autres traits, èk% maiiiories outrées, des aveux niais on
Îerfidëï, de^ fttits notoirement fauic , l'^^^talion de i^epro-
ulre tes passa^i^es-les }r!usiûidîe^i de 1f*P^/iVïbft , et' de n'j
' donner que des demi- réponses , enfin je ne sais quelle teitite
d'exagération et de boursoufflure : tout cela rend cette /?<>'
Î'ïonse fort suspecte, et il est bon de pire venir que, non-seU"
ement les ecclésiastiques désignés la désapprouvent^ mais
qu'ils n'eti oVit eu avant l'impression aucimé espèce de coB"-
noissance.
Un écrit plus sage et plus sur' est celuiqui vient de pa-
roîtré soiis lé titre de Êpusrélle Réponse de M^ *', Reboul ^
provoquée par la Pétition ampliative dé M» Douglas, in-6*.
de 44 P^g^s. Cette Réponse est signée de M^^*, Reboulel de
ses deux avocats, MM. Billecocq et Hennequin , et aekëye
' de renverser lotit; )\*chafaudd^é du rôîn^n de M. Douglas.
M**«. Beboul s'est methe vue forcée, par lés' dénégations de
sdp adversaire, à dévoiler quelques partkutarités peu ilat«
( î45 )
. teûses! pour lui : aimsi « on voit que la maison «le M< DourgUs.
n'étoU.pas l'agile du calme et du bonheur, et les fillèsV quatlti
i0iie$ ailoient chez leurs parens , éloi$nt témoins de scènes
4 fort tristes, et ne pouvoient à leur retour dissimuler leurs
chagrins.
, M. Douglas, f{ui fait au|ourd!hui Tanglican zëlë , n'a pas
tOujours;eu tant d'attachement pour ^on église^ et quana il
emmenoitsa -.fiile le dimanche, au lieu de la conduire à la
. chapelle de rambassadeiar d'Angleterre y il alloit se promener
. aivec. elle aux Tuileries ; il disoit alors aue toute relip^ion étoit
-iitonae ^, et qu'il n'en.connoissoit pas d autre ^ue d'être hon-
; néte homme* Comment coni:ilier tant d'indifférence- naguère
. et tantde chaleur aujourd'hui daçs ses déclamations ? M. Dou-
{[las .n'a pu ignorer ,d'ailletii?s le penchant dfe sa nièce pour la
^religion catholique; sa femme dema^\rçit dans un pavillon
ii^ M^K Reboul, et a voit pu instruire son mari de ce qui se
. {^assoit sous se& jeux Aufsi M, Douglas, dans, toutes les édi«
tions dé sa PéiUion , s'abstient^il soigneusement de parler
de ce pavillon. Il a déclaré, dans une lettre insérée «lu Cons*
tituiionnef, qu'il respecteroit la conscience de sa fille , et qu'il
la. laisseroit libre de suivre la religion qu'eîle aurôit préfé-
rée; et on voit, par une lettre du frère de miss Emilj à
M"*, Rebout , de quelle manière la jeune personxie étoit trai-
tée à la maison. Lp pèçe et la mèrc^«e réuni^soient pour l^c-
jçabler des..i'eproç)|es et des qi|ali fictions lei^plus dures!^ et le
bon frère paroissoit prendre un vif intéréit à lé situation de
sa pauvre smur^ n
Telle est la sensibilité de ce père, qui vient aujourd'hui
chercher à intéresser le public à sa cause ? uuè douleur Té-
ritable eût été moins fastueuse et surtout moin» emportée
^ans ses plaintes ; un père bien tendre n^eût pas pris à tâche
d'insinuer des chpses désavantageuses pour sa iille; un homme
délicat nVût pas cherché à diffamer, par toutes sortes de
moyens, l'institutrice de ses enfàns. Comment qualifier le
procédé de M. Douglas , qui , depuis, que sa seconde fille et
6a nièce sont rentrées chez lui , leur fait écrire sous, ses yeux
des lettres fort aigres contre M'^^. Reboul , et prétend tirer
•^ayajntage de^ceis lierUres dictées par lui? Il parle y à la page i5
de sa Péiiuon anîpliatii^ç ,, d'une lettre de.M;*^*. Rebput à
Slary, et il veut faire crpiré'que cette lettre éloit écrite myi»
térîeusement ; mm Iu"«. Reboul avoit si pecr l'iatenlion de
( '44 )
là cacher A» përe / que îa lettre lui étcat adressée k IttHOséidtf
|w>i/r M namelire à ^a fille.
Aa surplus, M^*'. Reboul a retnîs, an ra|»]tortcfir et k
èominissitm des {lëlîtJoiis , toutes tes pièces à i'appm dé sa
rrponse, clrlic attend de Tcquilé de \^ chambre une àèci^
sîoii f|tii îihpose silence aux clameurs de Tespril de parti. Sa
NoHt»t*Ue Réponse n'est pas moins propre qoe son premier
écrit à dissiper toutes les prcveniibns. Ces deux méfWÀre%
sont rccfigés avec autant de i>im[dicilé que de modératioti : ils
abondent en failSi, et les faits en paiteille matière valent mieux
<|ne les phrases. Nous avons cru devoir revenir sur cette a(*
faire, parce qu'elle a été l'occasion de piatnles, de reproches
et de dôcla mations aussi injustes pour le fond que blâmables
.|>oar la forme. Tout sert au}ounP(i.ut de prélexte aux enne-
mis de la religion'^ et si nous ne pouvons réporHlreà toutes
lehrs clameurs, nous ne d<;vons pas du moins négliger de }<f-
^naler leurs plus répréhensibles écarts et ieurs ))ft«iipbleU ks
plus remplis de venin.
Etudes lluéraires et morales sur les Historiens latins^ par
M. Laurentîe (i).
L'auteur de cet ouvrage , qui ci^t en nivtne temps un de nos ëcrt^
vmkI pirioiliqiiC' h'is pliH ili lingtiés , nujiit: deux choses qui n«î se
tr(Hl\cat pas toii^mrs rn-edibie. le gm'it de la liiti'ralure a\ec la
ra^esjte des opi loà' politiques. Doué dautinl de rncflité que -d*a-
laruur pour le trAvaii , taat't. ii donne dans une fenUle qnolidienoe
dexce.lv-D? articles de c. non*, tan ce , tanfct il se. iûre à des coii.*4-'
di'ratio is utiles sui* la littv'rai«ire dussique et sur lc9 aficiefi^ 11 avoit
dt'jà traie, dans ua au Ire ouvrage, de l' Eloqucnca politique ^ au|aac-
d*hni ii présente le fruîl du ses recherches sur la litlcraJure des Kt>-
inain^, etsar leur manijre d'écrire rhistoire. ]| passe tçur à tour car
•revue T»te-Livc , Salltite , César, Velltias-Paterculus , i-'JorusjTa-
«i.e^ Saétone, Corootias Képos , Quinte « Cintse , Justin , etc. Kous
npus pr<;^owiM d examiner cit ouvrage., et dVn remire an compte
2>rpporfiooné à son impoHauce j ce n'esl pas seulement , çonoBe o|i
pourroit le croire, uni livre de littérature, et i auteur a fa y rat-
tacbi^r des con^i lérations morales » trop n 'gligées aiijourd'liuî dans ta
f Itipar' des écrit» ^u'enAinte la démAnî^eatJon 4e se faire on jhma à
Acut prix.
' * ' ; ■>> M l ' 1 ■■ . , ly. '" ' ' ■ ' ■■■ l"
fi) a 9ol. itt-^. ^ prix, lo fr. et la fr. 5o cenU franc de portr
A Paris, ehea' Mé^igaon fih aîné, rue desSoiats-Pères, »f^* lo^
at<ibi|aAiLXaact^»aUtercaaéa4MioiiMuL -
{Samfifii t6 mars iSiiQ.) (N*. 795.)
jyérJiodc courte ef facile jjnvr' se chnvnincriR rîe fa w*-
n(é de la religiort catltoliqiœ , d'aptes lés éciifs^ de
JBikvsuety FénétOfij JRascal et Siultt (i). .
L'îndifFépence de tant d'kommes à s'éclaîref suf^fe
i^elîgîoïi a d aulant moins d'tixcuse qu'Hs .wnt enwoti-
tiés à r4?t égard de tô!W les secours possibles.' Le fcélè
vt lu scieuce ont multiplié dans >ces derniers temps le^
mojeiM d'Justrnetion j nous arans en faveHr du cbrî»- .
tiaii isme et de longs ouvrages et de petits- écrits ; les' uns ;
et les antres conviennent y suivant la position^ le loisir,
les connoissances et la tournure d'esprit de ckacun.' L^ '"•
pvésenUi Métliode est assurément oe qu'on |>eul trouvât
i]e plus cfvià't sur d'aussi graves question». Ou sy-tét
proposé de réduire la coàtrov^eiase à ses poiÀls lek plus
es^eaotieliy et d'indiquer seulement quelques principes
siinp]ies.y leurs preuves les plus coucjluantes et les pu^
clail^y et leurs conséquences les plus immédiates.
Àp*ès<avoir déploré dans s&n . Introduction là' négK-
gence de la plupart des hoiumes à s'instruire sur uu
olkjet qui toudie a leur» iiitér^'les plus eliers , et; l^ûr
avoir moatré l'inconséquence de leui* conduite, l'ati-
ieor expo(»e> en qitatré chapitres , sa métliode pour
étal^lirla vérité de la religion chrétienne. Dan^ le
1*'. cliapiti^e, qui jiourrôît encore passer ptiur «ne in-
troduction, ou pour une espèce d'exOrdey il fait voir
qjorc l'examen dos preuves de la religion 'n^a rîeh qui
puisse efl&àyer l'homoi^ le plus si^mplfe. La question se
réduit i^n effet a trois chefs : Existe-t-il xm Dieu? Dîett
^ . M -r .1,. ■■ ■ M 7 I • - 1 ■ , ' r iî — -.^ii^^ — -_;^ — ;;^
(1) I vol. iu-u»; prix, 60 c. et 90 <s franc clepdPU.À Pari«Vc^cs
B«nioo ville , rué Christine-} et cW A^. .1^ Oe» ,. mvt huirtmi ée eé^
)V»rtrnn1. .
Tomt XX XL L'Jm de la Bellffr et dit Rot. K-
( i46)
ç^-il IVutepr de la religion établie par Xésus-CIirist et
Içs,ap6tïe5? l'église catUoligue es l-elle l'église étâbUe
par Jésus-Christ ?
Sur le premier point yXEoci^tence de Z>«Vi/^ ranteur
se contente^de citer un passage 4es Lettres de^Fénéloa
sur la reliçion, oace,dpgme6a}^taire>çst,p^OttTÉpar
le spectacle des merveilles de cet univei*s. NoslBcrç-
dules 4'atiioui'd'hui consentéut bien à admettre dans
Ifl[ spéculation l'existence d'un Dieu, et c'est contre sa
i^ligion qu'ils dirigent tous leurs efforts. Néanmoins
il m<e semble que le chapitre ii de la Méthode est un
.peu court, et qu'il auroit fallu plus de deux pa^es
j»Qur asseoir sur des bases solides le fondement essen*
tiei de toute religion et de toute société.
. La seconde question est beaucoup plus développée f
l'aùleui'^ se plaçant au (emps même de la public^ation de
l'Evangile, montre qu'une telle entrepriafe ne poavQk
^é\jfè liptroi^ée que ps^r c^elui q^i tient dans sa main les
lipin^e^ et les évèneinens. Quel pi-ojet qtie cehiî de
!re|iy|J^erVidolâU*Îj^; et dL'jr^b^itaer \à religion chi-é-
tiéùpe! tout y paroissoitj;pptraire^ Je temps , les bl^^-
teurs^ les may<Ms, les obstacles 5 et cependanlTtrè
projet a i»éu5si; Lflff'i» ié U i»nt g«pÉli€ilogk> des poètes a
cédé à i4ne^4oc|i*iuejg[raye et. sévère, l'Evangile a
conquis les nations les plus civilisées; quelques juifs,
'.âésâdœmés s9Lm lettres, ^des pécheurs, ont persESkdé
■les habitans des eités lesplus^renommées par les talens
de Tesprit et par les merveilles des arts; les câionjnîes
le3 plus noires, les écrits les plus sédiiià'ans^* -des er-
reurs sans . cesse renaissantes , tous les effdrts d'ttàe
fuite, d'^empei^urs conjurés contre le christianisme ,
4eux cents ans; de persécutions et de supplices, tout
a échoué contre |a force de l'œuvre divine. C'est là tm \
fait patent et décisif^ et l'auteur, en l'exposant dans,\
sa simplicité ^ n'en fait que mieux ressortir la force
probante. . ;
' Le ti^drsîème point, que l'église cathoKqué est Te-
glîsfe dé Xé^us-CHrist, est démontré jpar rândènneté
ae cette église, par son étebdue , parla succession non
interrompue de ses pasteurs jusqu'à nous^ et par la
continuité de «on zèle et de ses efTotts pouç la eon-,
Terrion diSs infidèles 1 Ce. cKapitre lioùs &< paru aussi
âontenablemen t tra ité .
Enfin, dans une conclusion courte niàus serrée, lau-^
teur "insiste sur les conséquences qui découlent des
principes qu'il à po^és. Donc il faut croire à la l'èli-
jgion ; donc il faiit y coiifoi'mèr sa conduite. C'est ée
qii^ l'auteur fait sentir pal* dés réflekîonsi rapides mais
pleines dé justesse; Il ne veut point qu*on lui ^ache
gré de ce qu'il y a de bon djfins son écrit, il eh rap-,
poi*le loutrhoiineur à B(is3iiet;, à Fénélbn, à Bi^llet,
dont il cité des fragmens, bu dont il analysé ka
préUVes/L'àutOrité^dè ces grande' noms donnera uti
tnouvél irifért't'k un écrit con rftî daiisle^ Vues lés pliis
Furesj et qui paroît propre à éveiller, s'il est poissmlé^'
atiention désTlomiiie^ sut désr' quëstiitos importai
^t quîleôjlguçteût de sipi'és. , ''
^ l^itnis; Le^ouveai» Bréviaire de Paris avoit remis }« îtî^
de saÎQt^Joseph auag ntitr^, comme dans le roriiain ;: istais 1a
publica^n de ce Bréviaire ayant ét^ retar<iée p^rJ^impi^s*
^ipn , nous sommes autorisés à àimoncfr aue la fête de sa^nt
^ Joseph , ïiiajgré ce qui est dit dan^ le Bret, sera cette aânçei
comme les précédentes, célébrée le 20 avril prochain.
•«—Quoique lés scènes tumultueuses excitées par les enntf'^
^nis des missions eussent eeàsé depuis qiielqae^ jourà^ il y avoit
encore eu par intérvaHe, soit ati> dehors, soit même au dedans^
quelques^ traces d'opposition et quelques tentatives, de > dé-?
«ordres V ^^ <»» * l>e« d'espérer cjiue ces scandallei): sprt à leur
fin. Là présence d'un grand no(nbre de fidèles, dont \^s ip*
tentions ne sont pas suspectes , en impose aux agitateurs. C9
f t48 )
jour, «i S.-ïirfl-EtJSladîe, pend^^l (jiie M,. Tabb* Rausôn étoît
en chaire, <^fs inâiveiliaus, réiiuis dans un coin ùe régli$e »
fic«n t. entend rç les cris. les plus déplaces, et celle inlerrup-
tjon jndéçenlc insoiVa à l'oraleur un moùyenient d^ëlcrquerite
indignation contre les profanateurs du lieu saiiit; céS dér*
nîcrs jours tout s'est pa$sç fort tranquiiîeitient. Éfëglisc des
PetilSTpèrci, où lés ^l"» grands troubles avoîctit écîalé les
preiniei:^ jours , est nQa:inten«int fort calinfe. M. Tabbë dul Mes-
inhlût y a repris le cours de ses instrbclidns , et ne parok plus
3C, sentir .d.e rindi-sppsilion que lui avbient occasionnée les
inaiuvais Iraileuiens dont nous avons parlé. Mercredi de!'*
niiçr^ il est .monté en chaire avatit et après le sermon du soir.
t/éghse jétoît pleine ; on v voypit surtout des jeunes gens el
ûes officiers qui écoutoient attehlivenient lès instruction^ et
prenoient part^u chant fies cantiq,ués. L'ordre n*a point été
lLrx)nblé. Les exercices de Bonn é-Nouv elle ont été eonslam-
s^ent plus paisibles. On ia été obligé d'agrandir l'enceinte dans
tes trois églisesi lies inission|iaires sont fort oçcupeà^jpaur la
confession , et les fidèles, en sortant dés exercices, ne sont
plus exposée aux insultes et aux clameurs de jeunes insensés
ou d« gens apostés. ,
.-*- La seconde conférence de M. Frayssinoùs , qni a ea
lieu le dimanche io\,a eu poiir objet la nécessité de fa reli-
gion. Nous nous son),riies cpriteiîïés d'indiquer le sujet délit
"première iT^onl iiDu^^avions donné |^analyse il y a quelqirw
année*; nou-s avons j3i}ssi en son tenips j^arle de Ta sécondiej
tOHlefois nous en dirons encore ici quelque chose , cette iha-
tière élant du nombre de celros sur lesquelles on ne sailroit
frop revenir dans €*< siècîe.'(?eM, adit rorateur e»i comÂ&tft-
pant; c'est étrtWir le principe le plus fcc«nd en ruines « et te
plus. subversif des institutions Immaincs les plus nécessaires,
quedtî-vouloir'imposer des devoirs aux hommes sani l'inter-
vention de Dien; ■ cette prétentibn de quelques auteurs mo-
dernes n-a montre que leur foibîeisse et leur inipui^sànce: En
examinant "de près leursplus pompeuses théories , on est étonné
^e voir qu'ielles -ne reposent sur rien de solide, et il né fant
fM^ bf^ffucôtip de réflexions pour se convaincre que là religion
«st'd'imé nécessité indispensable pour maintenir la morale et
conserver la 'société. a?v Pour la morale., les belles maximes
lie nous manquent pas; le monde en débite, le théâtre en
^Italei^mais 1^ wondie.et le thëitre ne^s'occupenl pas de jw^er
•tiiiebtse a la morale, et d^assigner cfestnolifs pùîaans à nu»
devoifs. I)s parlent , il éit vrai , Aa tënnioîjnage d'une, bonne
côascîeiice, de I9 l>Qautë d^la verld, elc; mars cela-sùffit-il
pour Irionapber de nos pencharis? U faut l'a voutt-, .toutde*
voir est une gêne, ei toute gjênè importune; x[uim\ à mot, j^e
le déclare • jtî n'ai point l'amc assez élevée poiir prarliquef Ui
verlu :ians iiiofif. Mais montrcz-moî dans Je eiél un témoin^ ^
un juge, un remunératour; alors je conçois 1a source de mes
obligations et la raison de mes devoirs. Lès chercher aîHeurt,
c'est vouloir des conséquences sans, prtucipe, et de l'o^éisr
sauce sans autorité. La religion seule convient à toU'9' Us
temps et à tons les lieux. We parlerez-vous de la gloire? elle
n'est réservée qu'à un petit nombre, tandis que la vertu cloii
jétrepoar tous. Me présent e2-vous lia postérité? et que me fait
le jugement loinlain des siècles à venir que je ne Verrai point?
Il faut d';rti très freins h des passions pressante^; il lant une
garaplieaùx lois et un appai à la morale. L'instruction et
les connoissances né suffisent pas; les mauvaises niœur^ ne
sont pas inséparables des grandes lu uiièrcs. Jadis Mârc-Aurjïle
reniercioit les dieux de lui avoir donné des niai très plus soi-
gneux de lui apprendre k hiéi\ faire qu'à bien dire^ et Kon^-
^.fieau lui-même a senti la nécessité d'teippujper 1^ morale son
dçs dogiT^es. A^^ûçet |ioibniè inconséquent et èàt^ifèmea a|H
^\é le bannissement et Ja n&ort au secours lie la ]nrofés-*
sion de foi qu'il proposoit d''étab]ir ; et tef}|« étoiria théorie
qiie prbjetoit ce philosophe ; dont on nous vapte encore 1»
.tolérance! il avott beau }ea de se plaindre cle3 rtgneù#6i
d'une loi divine, lui qui prononçoit la peine de IQOrt.eol^-.
Ire qniconque refnsoit d obéiif à uiié religion tonte hn-«
maine ! a". Si la morale a besoin 4é la re%ion y la société îte ^
réclame pas moins vivement ce secours nécessaire, hes^ païens,
eux-uiémes l'ont senti ; tous les législatenrs ont appelé là relî^
giou à leur aide; il n'est point de peuple qm n^ait>iuie
croyance, et ta civtKsation est plus où moinsimpiarfaîte, suîr
vant que lés notions de la Divinité sont plus 6tt moins con* •
fuses. Dfi nos jours même, Uyrsque la société étpit boulever-
sée dan;9 ses fondeméns , le cri de l'existence d'un- I^u est
^so^ti du niilien du chaos « comme si riuipiété a.voit élé.fonpée
par Que main invisible à tracer suii le frontispice des) temples
iles doctrines qui la coiidarunoient. Quelquo&Huns , en recon,*
l»Qi«i8j|nt U nécessité de ia religion^ dans la sotciélé^ ont iiQft<^
gin€ un syiléine mito^ciii qui les dîspdns&l ae.la i^elfgîon; poi^r
eox-fnéinea ; la relii^ion., ont^ik dit ^,e&i nécessaire, piour le
peuple, mais elle n'est nécessaire que.poar Iui|; et àe là cet
adage dont nos oreilles ont été si souv^t > el^attues : L^reUc
ffion est bonne pour le peuple.. Maxiioae insensée l Si. vous
admettes qn*il faut que le peuple ait une religion , cro^ejs-*
vous qu'il la » conserve long«tenip3, s'il voit ceux qui sont
«tt'-dessus de lut la mépriser ou l'attaquer? Si ceux, qui goii \
.Tiement doivent désirer que le peuple ait de la religion afik
3tt'il soit plu« soumis, le peaple à son tour n*â-t-il pUs
roit de demandier aussi que ceux, qui le gouvernent Ifii
donnent par leur religion une garantie de leur équité 7 La
religion n'est bonn^ que pour le peuple, di^es-yous; les grands
n'ont donc point de passions , et la religion seroit pouf eiiic
un ftpin inutile. Et par oiia commencé l'impiété? ^it-^e^
la. chaumière du pauvre que sont sortis tant durits et de
libelles? n*est-K:e pas dans les salons de: la capitale qo'<^t été
applaudis d'abord les écrks irréligieux? La licence des opi-r
'mons a passé des académies et des assèmUées brillaiites .dans
Je; ateliers et dans les campagnes. NonlTabrégeonsbêaueoiq^xe
•niorccaus que nous ayons autç^fôis donne paf extrait dans C^
Hknrnal, ei^ui est iipe ék>qnente c^(^ vigooteim^ fléfirtctrao
/^'une roàith^ ahsaI alMurdt /que da«§inmae,J|pi n'j ^ara j^as
de c6nféreni:é dimanche prochain. » ^
. .'^^ M* l'abbé Jlausian ^ 8upé|^énr de la société doi mission*
flaires,- et qui dirige en ce nioment [es exercices à Sâipt«-
>Euslaebe , m prêché encore k Saiût-Sûlpîpe bfiercredi dérnifcF,
êbur une às^remblée db charité : il s'agissoit de l'œuvre da
on-^PasCeur ou des Filles repenties, dont nous avonsiracontc
ceuvrê mérite davantage d'élre encouragée que celle qui a
pour ol^'et de rendre à la société «t k la vertu des victimes
de la corruption! Aussi une noxbbreuse réunion s^toit portée
À Saint*Snlpice. Ma9AM« devait anssi s'y rendre^ mais, à
deux heures et demie, on a appris oua S. A* B. nç' pourroit
pas: venir. M. Fabba B^uzan Ji prêche sur le bonheur des
fustèsi et a rempli ce sufet avec son talent accoutumé. La
^uête a dû être avantageuse , vu la composition de. Taudi-i
tpire^ où SI» tronvoient bc^acoMp de persoooes de distinction^
' — - Le Mandement que M. I'arclievéc|ae ie Besançon a pif»
Ûië "pouf le Carême de cette année mérite à pitisîeiirs égards
dTétre distingué parmi les actes émanés en cette occasion de
Tautorité épiscopate. Le prêtât y a traité un important sujets
rindîtfércnte en oiatTere de religion ; il la eonsidëre comme
indigne de hi raison » el comme opposée au bonhepr des in*-
dividas etàei familles; i\ repousse les objections de ceux qui
stiivent ce système , et montre Inefficacité de la religion pour
inspirer la vertu et réprimer nos mauvais penchans. Ce Man--
dément, qui est ane instruction solide et étendue, mévîteroil,
une analyse que les bornes étroites de ce journal nous inter«;
disent. I96us noo^ bornerons , parmi plusieurs passages djçnea *
d'attention, à citer celui oii M. Tarchevéque indique les trastes
résultats de F'ésprît d'irréligion :
/ .i(iNABi0-«e^9«« l^déCmt d« raligion àuâ mât Targent aa-dt8su9> <)•
.,|^ut, et faj^ conuster dans les richesses le supséme boaheur ? n'est-ce
. pas.le défaut de reli^ron gui fait du cominèrce une professiea délicate
et dangereuse, où là* ptns sévère pirobitc a peine a se «soustraire 4ux. .
pièges ani 1 entourant? ti>5i-ce pas le défaut de reUgtoii' aûi dé-'
chainé dans les ianitipf le. moastrc M b discorde , dérobe* 1 ebfant- .
nqisatiÀ llâMtoritu patc^^ella^, ^ xti^iouveMe si souvent àujourd'ktfr
«es scônps d^ sc^nda^es.^ui ^^At^ rougir la nature ? n'est-ce pas le
•d'^iaiitr fc reli^ii ,qu'i arme l*qi3ux contre répouse , et l'époitse cou-"-;
"ire l*épo*U7c . \erse h. cdûpé dii ridicule s«lir la: fidétàt^é conjugale «.-.et.
religion qui a si fort accrédité' ce revol^iit paradoxe ; que wit
.mijfeu'etf lou^pmtr tffrwér à- son but? n-est^c^ pas lo défaut de- te«
lipop qui cou vise la. terre de nidnsonges, dé parjuveé, de perfidies*.
.3c larcins /d'homicides; d*impifretés , d adultères, et qui ôtc ^ Tac»
tion des lois réprimantes' lappni sacré de la conffoience r en. un mbt,.
n*cst-cè pas reffrayante perspective dès funestes^ résultats du manaue
' de religioni^ qui inspire de si justes craÎBtes sur ïe sort de la géné^*
jratio» pressâtes» et iait si ardemment désirer de voir la génération
ûitore-^çôser , dans une édmcation sage et religieuse » d'autres prin-
cipes et a autres mœurs ? Vous n^ vous dissimulez donc pas à vous-
mêmes, N.'T.C. F., les suites épouvantables de Tirréligiou ;^ous
Ctemblez i la vue dés fondemen» de Fordrè public , ébranlés par cet
«sprit de^ vertige; «t cependant yoiw restez indifféirens en matière'
do religion*' Quelle monstrueuse inconséquence ! «k
i<^La viQe de Castelianiie tBasses«-^Arrpes) vient de perdre
dans la'peirsenne d^ûtie bàAible fille de Saint-François de
SaW un modèle précieux de tertus et de piété. Marie-Del-
phine d'Anvare V religieuee de la Visitation , y est morte ^ k
>7 décembre dernier , k Tâ^ de 9a ans. Entrée de honnst
( i5a A •
hf^^ dîtii» lerouVent.de la Visiuiîon ^ Oa^htMtmntf^ Mé
hérita de l'eiieJlerirt $sprit tj^ii régnoit dan» celte ukison , *»-»
gardée dans la province couiine un des élablisscmea^'oii l'é-
ducation des deiuoiselles é^toil le plus spignèc. La réy<^lqtiof|
rr^aydiit-pas.épjirgné.un asile qui a^'oil rendu tant de servîceâ
à la jeiyinessedexîetle (Montrée, M""*. d'Auvure se r/^tira thet
un honnête et religieux habitant de Caétellaruie, <|ui ttful
aussi plusieurs ^e ses compagnes, ^à elles observcuent \tùT
rcgie autant qu'il leur étoît possible , et elles traversèreiit saii»
accident les temps les plus fâcheux. La ijaort eoleva successif
Teraenlces ferventes religieuses; M"**. d'Auvaré resta seule , et
tout le couvent de Casteltanne sembloit revivre dans sa per«*
' sonne. A/anl jierdu son hieiifaiteur, elle accepta un aailê ches.
un eccfcaiasltque recotnniandahle du même iievt^ eÇ'elle y a
passé ses dernières années dans l'exercice de toutes les vertus.
Elle ne qniltoit pèîeft son; habit de religieuse; elle fte^V>r(oiE
poiht , et M. l'évêque de Dign<» liiî avoit peruiis tr&vôir urte *
chapelle dans sa maison. Mais elle n'en ]>reâoit pas moins part
k beaucoup de bonnes oeuvres. Elle receVoit àes ]eu»es ptfi^
ftoni^çs qu'elle portoit à U vertu , et des pauvres ^uVile cou**'
Moit. Elle favomoît de» vooaiiûiia poiir i%^î ee^ësiastiqnê^
▼ttitée pr des gens du mond6»^;diJe leur fi^soit aimer la re^ *
ligîon ; son esprit et sa booti 4c réufiissoleiif "JM^tir gaener le%
^urs. MTt^Auyjire ^âii^M^^ éaiMrdtMff|tia*eQrde p«éfé^'
Jtgnes 4e Vfki d'un siëciè d'une >ie toute coasdcrée â Ùmù
Telle est lidée ^uo l'on donne de cette reltgteoée estimable
4«ns^ une Notice imprimée à Aix, et que l'on a eu la bonté it
nous communiquer.
. — JL-c clergé^ d'EcQSsé 41 envoyé en France un de ses évê-
quel , pour préserver au gouvernement des fiéclama Mens à>
iég^rd des biens que cette mission possédoit autrêfoi dan^
ce royauaç^e. Autrefois « c'étoient des £cossois seulement qut-
avoient Padmiçislration, de ces biens, et les revenus éloienl
.Qdoslamment ea^mloyés à former de jeunes ecclésiastiques pQur
.aller prè^lfier la toi dan^ ce pays^^ Auîoard'bui., les Ëooftsoia
ne jodissent pas de l'adn^înjslratîon dé ces biens , et ils Voient
Jivec douleur que ]e$ reveniif jient employés ji àes usages CQn*
trairez aux inAentioaides fqnjaleurs. m nvoieiit déjà récl^m^
auprès des précédens mi^îst'çres, etavoient échoué dat)$ l^outea
^enrs démarches : ilji .^pev^nt être plup henreiix «après de
^içistres pleias^e bie.^yeillance., pi qui l'intérjessent k ce qui '^
( i55 )
«U utile à')â Religion. • M" AleK««<]re Pàterson ,' é^qtie Jb Cy^
bûtra^t coad^uti^ur- du vicaire. apo8to)i<pe d'Ëâimboaiy 4 est .
en cff'Qiojiieot à Ffirij^,- oUil «st venu paur U troûtème fâkù:
On dU qu'il dpi^ prés<rQ^r,j|U]( mmiâtre» un Mémoire pdttr
•00 (klûev.La. «idi^tiaii .de la mÎMioa d'Ëootse tst toot^*-fait ,
précaire. Dépouillée depuis long-lempa de ses bieii» dkns Se
paysj» réglisè catbQlvii.Ke dlËQOsïe a èacore perda, par la r^
VQiulion ^ la plufiart des» élablisseniena formés sur lé contî*- '
nent, et qui lui fournissoient des prêtres^ Ëlle^avoit laiitre^
fois desv^colléges k Rome, à Parts /à Douai, à ValladoHd, à
Ratisbonne et k Wurtzboui^. Ceux de Paris et de Douai ont
«té détruits , celui de Valladolid est menacé ; celui de Rome
m perdu là plus grande partie de ses biens; les autres ne -
paroisse^t avoir qu'une e^sietice précaire. H ne reste à' I9
mission , pour l'i^ntretten âe$ prêtres , que deux séminaires-^
collèges dâift le jjiajs tnéme , l un à Aquherties , comté d'A-^
befdeea , H i'autrê jk Lismore, comté d^Argjle; mais ces
ëlablissemèfis itê icomptent cbacun qu'une douiiaine d'éço-? .
liers , tant ppc^r les humanités que pour la théologie.. ïeUe '
«st la ^eule reasoar«fe de l'église caiholiqne d'£c6sse , qoi
coraple dap» i^u >ûi| epvirOB ce»^ milte babharts dispersei
dana tout le paj f 9 il n'y a , po^r cette population , quHmvi-
ron cinquanld pi^treft^^fiurnK»fitcl>Ugés d'aller visiter les ca?-
tboli|aes dans 4Éà partiea fort éloîgnéeé4es unes d^ autres ;| -
dans de/f Vies., ^ns des c<mtré# montreuses et ^ difficile ?
Accès. L'église ciatholique d'Ecosse a étédivtsée^comniie boni
}'«v^ilMvdit ailleurs (t(N»a XX{| p. 176)1 en deux districts^
l'«n de la plaine et Vautré des montagnes. Le Vicaire âJ>o^t6* '
lique du preinier est M. Alexandre Cameron , sacré «n ijS^\
joos le.liirp d'évéqué de Maximianonçlis, Ce prélat' vint à'
Paris, it y a quelques années , pour plaider les intérêts de son
église. Il «si âgé de soixanlei-quinBe anayet a pour coadja'^-
tcur M^. Alexandre Paterson, né k Achinhatîig , sacré évéquè
dé Gybîstra le 48 aoàt 1816; ce dernier est âgé de étnqu^nte-
cinq ans, «t réside .érdinairement à Edimbourg. Dànsles
montagnes « le vicaire apostoljaiie est M. fixinald M'Donald<-
aacrc en 1819, sous le titre n'évêque de ^ Il
est âgé de soixante-sept ans , et demeure à Lismote. Il ii sw-
cédé à M. Enée Cbisolmi évéqne de Césarée, mort en tSsS»
^ui lui-même a voit succédé à ion frère Je^n Çhisolin ^ mpti
(,54)
en i8i3 (i). Ces prélats, qHotque paûTrês, ne demandent
fien pour ettx*>inéme8 ; maïs iis rëclain'entles moyens de per<«
pétuer le sacerdoce dans leur patrie; iU réçîament' la joats^
sanœ de» biens qui servoient k élever des missionnaires. Le
rétablissement des collèges existant autrefois en France don*^
neroît les moyens de remplir peu à peu les lacunes dans ie
clercs :éco$sois. Les amrîs de la feïigton doivent desîrér que
M. I évêque de Cybîstpa réussisse dans ses dénuirches ; la coo-^
servalion dn catholicisme en Ecosse en dépend; ;
NaUVELLÈS e^tlTiQt7B9^
Pabis* On parle du mariage fvochaia de S. Â. S« Ms'» le doc d^
Bourbon aver. S. A. B, Marie-Christine de Naiilea, sœur de M»«-. la
duciiesse de Berriy cette prinçe^e est uée en 1806. . • ,^^
— UnciqesFe a été célébn^e a Saifit-Gcrmaîo^rAo^errci^, le J»,.
qui ^siranniversaire du- jour. qù S. AvR. Jft^'^le dood^AngoaUme fut
reçu à Bordeaux; plusieurs Ëordelpis, et à leur tèïc M-. del^nçh^
pair de France et maire honoraire de- Bordeaux^ y ont assisté , et en-*
0ûife ont-été reçus chez le Roi , les Princes et les Priitacé5!se^; Msr. le
due Bordeaux a salué de la main^, avee u^e gvàéc enfanfiiié, ces hdifn
et fidèles iFraoçois.^ f
«r- Le 1^ mars, à dix lieutes'eitdenniç^ilQ 9011^, utn individu fl^tentl
de forcer, JU gvilje 4i^ri'Arçhftvéc|b^, pÔ* J:Hdfcei-Bieus i^* 1»^
contre le factionnaire, et a touIu lui arracher seswipçs; J!^sriv<cç^du
fuisse r^ fait fuir; mais ayant Lassé son chapeau > et étant revenu
' le chercher^ un instant après , il est tombé au milieu d'une p»*
trouille, qui Ta conduit à la^ préfecture de police. Un antre indî-.
vidu , qui pareissoit d*intelligence avec liii, a été aussi' arrêté^ On ne
sait quel ^quvoit ê%r^ Iç but de ces hommes que l'on^ dit être deâ
^tttrier5, . , i
•*^1K. le' préfet de fïolice a publié un avis à ^occasion de< attroupe»
iïiens qui ont eu lieu, depuis quelques jours j il y invité^ les hàbitans de
Paris k s'éloigner d^ ces rassemblemens , qui doiNent être dissipés piar
la force , en cas de résistance. Cette psoclamsition pMroit i^bir produit
son effet ; on n\:ntend p^us parler de nasserablemett^*
— Lé conseil rojtal de l^insImcUon publique vient Àe,.rendte un
( I ) Dans 1 article sur TEcosse 9 tome XXI , nous^ avons dit que
H. Chée Chisolm étoit évéque de Biverarea: il, y a lien de croire;
<fue le nom de son sî'égé etoit plutôt t)iocesarée'ên Cîlicie^ iOUk
lappeloit cônunw^émeat. évéque de. Gésarée,
nouvel arrêté , d*après lequel les éludhns exçlw de raëàdémiè de
Paris ne pourront prendre *le premrèrp îa^crîption dans d'aut-ries aca-
démies pendant la présente annl^e scolaire , et ne pourroptm^me pro-
fiter de celles qu'iU ont déjà , que d'après tiné pel'iii^ission spéciale* du
«<»n^Êil royal. ^ - ., : *■.■■'-.
'T ' .^^.L'esJivreff les plus -njéprisahleâ peuvent devenir dangereux p:)r .
-41» dîspQsiilioii des iccteur»; Tesprit trirr^ligion avoit fait réimprimer
XÂMgé iiel'Qrypnfi de tous Ms CuMes, p^rDupuis,< et la .Z>/i»j?rf<ï-
tation, du même auteur^ . jur lé Zodiaque de Dendera^, La police, a
fiait saisir ces deux ouvrages chez Chasseriau,, libraire.
' — M. le juge d'instructionj» rendu un jnandat de dépôt contre plu-
^urs jjBunes gens arrêtés le 8 mars ; ils sont au nemU'e de quarante ,
et, sur cet ordre , ils sont détenus k la Force. . .
•*r- Le chef de bureau de la préfecture de police chargé de ta sur-
' Veillànce djBS' hdtéls gArnis vient d'être remplacé.
— Le tribunal de première instance a prononcé son Jugement y en
audience publique , sur Taffaife entre MM.' Lafitle et Montbolon. Les
exécuteurs teiftSunentaires afont déclarée non-recevablés dans leur de-
nkmde , et M. Lafitte est autorisé à consigner^à la caisse des dépètâles
«oiâmes qui lui restent entre les mains» - '
^ — ;.Le consiiil de révision a prononcé, le U^ 5ur le jqgemej^t du ço^'
^/eil niilitairè (]piii condamne a U peine ..de. fiiort Delon, Sirejean et
ICoudert; G^ jugemèiit a été' annulé pour un vice ^è forme dans la pro-
cédure. L'affaire est renvoyée de nouweau dev^int un conseif de guerre
* ééant aussi k Toufî. 1^9 auqEos accusée cbutre^^ui on a- prçiioncé la dé-
^ tièntipn, d^iveni 'partir cèéiour»-oi^)9«air sabir 1e^ peîiiè dans la pri^
. son dé^Montaigiif à" Pari v^- ' T'-"\' '''^)'^ "f ': ' \
,. -^ Un officiel" du détacbenlent cfnvoy^ k la «our^uîte de BéiH:oh''a
jété^W Je point de le )oîndre , le 7 au matin , daicis Une ttnùB kolée^
.où il veiiqit de passer la nuit, Le'7 mars, neuf prisonniers de la bande
^e Berton ont traversé Loudun pour êtrfe conduits a Poitiers.
— Un journal avoit annoncé qu'un grand nombre d'officiers <ean non^
-activité «voient pris part aux tentative» de Berton* M, le ct^te de
'Cfaoiseul, commandant la subdivision des Deux-Sèvres V « cru devoir
...TéGlamer; ildéçlare que quatre officiers seulemeotten noh^acHvité ont
ntanqué k leur devoir , et que plusieurs autres, s'étoient émpressét k.lui
offrir leurs services.
, r— Mf \le comte de Tournon , préfet du Rhône , vient d'adresser
une circulaire aux maires de son oéparÊcment, où il réfute les bruits
que sèment les nialveillans mr le rétablissement des dîmes et des droits
. féodaux»
— Le 13, on a arrêté > près À^Engbién-Montmorency, un individu
jaccusé. 4'avoir fabriqué et arboré un drapeau tricolor k Saint-Leu-
'^âverny. .
t» Le conseil de la ville de Mortagné a To(é. iûie adresse au Bo7,'oi
(-r56 )
il^Hbnnê'un iiotiveair désaveu à la scandaleuse assertion de celui qal^
dit qUe la France avoU vu le retour des Bourbons avec répugnance.
. — Le 7 de ce mois , 1 on a' posé à Saardam ( Hollande) l'a première
pierre d une nouvel^ cgiise catkolique , sou» Tînivoçâtidn de saint
Jfean-^Baptiste.
— On A publié à Bonie un édit été S. $• qui ordonne qti*il J^SNnra
tous 1^ ans daii4 ses Ët&ts une levée de 5oo hommes pour le main-
tien' dn bon ordre et la garde des prisons; la population de rBtat
ée FEglise est estimée au-delà de 2,4oo>ooo âmes.
-— Une éruption du mont Vésuve, qui étoit calme depuis |îlujicui*
ihbis , a coroinencé le 17 février , et s'est prolongée )usqu au 24 ; il pa-
rèffc qu^elle n'a pas été dangereu«)e : on se plaisoit à considérer de loin
le spectacle du fleuve de feu , roulatit des flots embrasés dans les air?.
-^ Ali, pacba d'Albanie, qui avoit si long-temps tenu tête aux forces
et la Turquie^ a été abandonné par ses gens , et mis à mor*.
ÇHAItIBRE DE$ PAIRS*
Le vî niars , la chambre , ap.rê^ avoir enteiidu M. le duc de Brj«afic
«Bt' faveur du projet de- loi' sur les ]odrnail:t', a passé à I4 dS^usâon
des articles • le^*". et le a», ont été adeti^éé sans discussion ; le i»»^
requiert fiôur la publication d'un JoumiEit quelconque i'autorl^aKoi».
^u Roi ; le 3«. ordonne la dépd.^X)n du premier aKetnphire sie chdt-^
Se tjragfi au parquct'.4u procureur du. Roi. ^ Le 3.«. ârtide, qui «t^
btie AMX^Ctttits tY)>:ii}«A !e difoit de susy^^^ion^ çt même <'e; Sup-
pression , oobtre un journal de ttiauvais esprit, a-^é mreilhmfM
adopté à ^ne majorité de' lûi voix contre 79, après^ liçe discussion).
daosiaqnelle ont été entendus sii&pfiirs et deux mini«^ttes. Deux aiuei)*
flkmens proposés par Mv le duc de Riobejieu à l'article 4 ont été
fartés j et une inajarité de 1 17 voi» contre S\ a adopté cet awide,
4ni, en cas de circonstances graves ^ donne le droit de censure aux
ministres pendant TintcrvaUe dessesisions des cbambres. „
Le i3 mars, Je ministre des Unaneçs ])réscnie les cinq projets de loi
«elatifî^ aux roniptej;i^
On r^prçnd la discussion sur l'art iclc 5 du projet dé loi relatif aux
journaux ; il est adopté sans réclamation; On rejette un âi'f îcle ad-
ditidnnd proposé p^rjjf. le m^rc^uis de La|îy-Tol(:ndaL l^'epsèmbli
de la loi est adpple à une majorité dé 124 v<nx contre. S3.- ~
CHAMBRÉ PJES DEPUTAS.
Le 12 mars, M. le f^énéral Scmélé prête serment, elsicgeà IVi-
^ùm^ gauche. On conlracnce^ la discussion de la loi d^s finances df
( tSj)
r$3!». M. Guitard se plaint , dans un long di^coHn , de raugmentation
t^îiijouM progressive du budget et de l'emploi ((u'en font le« ministre^);
i i 5'attaclie surtout au budget du c^e^é. Il désire cfue les dispenses k ce
' ^/i|et «aient .dcfiuitivenieiit ûxées ; qu'il n^y ait plus de rapports p^çu*^
niaMTes entre le pasteur et le troupeau-; •qu'on rapporte la loi qui per«
met au clergé dé recevoir par testamens et par donations (mut-mùlres)^
^ue ,'si le gouvemenient juge à propos de rétablir les convens et les
vceux plerpétuels , on rapporte les lois qui les ont supprimés , afînjqti'ib
ne s'introduisent pas, dit-il, illégalement en France , comntede^
marcbandises probibées. 11 propose aussi une diminution sur Tin^t
«lu sel. M. de Siryeis de MarinbacftaTèit^ési^ei' uqc foule d'améliova-*
f-îons^ qu'il .attend , dit-il^d^s ministres que k Providence itoas<it'
donnés. ( Murmures ironiques k gauche. ) M. Labbey je Pompièreâ-
fkretend que tous le^ministeresVourroient être réduits d'un vingtième,
<^t quelques-uns même d'un ^Uxième. M. le Roux du Cbâtélet a ter<-
miné la. séance par im long di^ours , qu'une partie de la chambre a
paru écouter avec beaucoup d'intérêt. .
Le i3 mars, oncontinuc la di.scussion sur la loi 4^9 finances. M., Hum^
hlot-Conté s'étoniie que les membres de la chambre qui, autrefois étant
en minorité, s'opposoient à Taugnientatlon du budget, maintenant
voient , sans s'effrayer , la progression toujours croissante de ce même
budget. M. de S.iint-Gery di^tead le budget. M. Tern.iux se plaint
beaucoup du ministère dans la distribution des places ; il l'accuse d'em-
ployer les fonds destinés au clergé à rappeler les ordres monastiqnet ;
«1 parcourt succefisivement le^ di v«rs ministères,>ct demande 4<^.gi;iindîes
Séductions , .iïoit dans les . tr.'^it^meni , «oit ^dan/t'iç nombre, des ei^
ployés, sans lesquelles il v€^te contre le projet de^lol. M. <|e Bourjcnnç
truite avec de lumineux développçmens toutes les partie; du budg)^^
et se réserve de proposer quelques aimeademens.
M. B. Constant attaque successivement chaque hiinifftèro; et se |>Iaint
i{ve U France n'a pas sccauT|t les ïitaii *Kî la liïArfé de i'ltu»lie , dd TR'^
pal^ne, de la Grèce; il rffppcllc Cobléntz , • qwî . dit-ih^oc'cupeî iijieî
âi^plorable place duns l'histoire* tle i^onis XVI. ^ A drtiifc : Le Éoi j"
éloilî^^cVst uoc' insLulie au Ko,'.) .Sur le nnai4(>t»c de l'intv'rleur ♦
3M.*.n. Q^U'îfartt trouve qb'on inquièle la jcim:'s>c sao? raisofl. , et
<|U(R les contribuables sont forcés d'entretenir des nilssionnairc.*. L'imV
j)res5ion demandée par le côté gauche csttort^inent rcpba?.sOe'par lit
coté droit; M', de Castclba)àc déclare .qiic le discours cm préojànant
«st im a(ipet a«bi ' paSMons j et une )astiRcation de -la révolte,".
M, de Girardin, qui lui répond , appelle les mlsS*i6nnaires'îiîs crw^
irebaMfUers de la religion , et. w'<^>end que plui^^teurs curés de j^itrî» les
XviTif^xxs^tXL^ , ('.Violcris cris : J4 /'ottHre / CJsêtjaux, M. de Maiccellus ^
Yoim lus pasteurs légitimes Us de'sù'eut^ c'est unf<4;tpositif"J,M, |5. Consr
tant veut' remonter à la Irîbiine j le cofé droit déserte ses batics, en
témoignant son indignation, et en criant : f^ous êtes unfttciieux^
vous mériteriez pour ce seul discours d*et*H> mis enfu,qrmeutf le sang
Uûs rebelles retomlent sur votre téie. Le déyorJre .«'toit à son^cjomble.
( i58 )
$t Une grande partie de. la chambre a témoigne, haulemeiiècoinluici»
elle aVoit eàtcmlu àv^c répugnance le discours de M. B. Con^tan^t.
• Le 14 mars , M. Donhàdieu, à qui M. Piel a cédé ton'tour, se livre
a des considérations générales sur les dilférens états où s'e*<t. trouvé la
Franee définis la- révolution ^ et sur les ' causes d«i nàilaise qu^eile
éprouve .encore j il se plamt surtout dii dernier mioiAtèrè , vote pmkr
TeniiemUe du projet de loi, et se réserve de: soutenir divert amefide-
mens. M. Robih-Scévole indique les améliorations, dent notre sys-
tème financier lui paroit susceptâ)Ie. Lar clôture est deniundé^.- !l(les-
murs L«inéde ViiieVéqUe, de CorceUe», de 'Girardin , et surtout
Mi Foy 4 s'y opposent fortement, ei pr^iendciit que J^anuiiB la discns-
sion g^nC^rale sur. le budj^tt-n-a été si prceipilée.. La. clôture' est pte-^
noncée. ....
M. CornetHl'Incourt, rapporteur pour la partie des djépenses, .fait
un^^ résumé suscinct ,- où il engage ïed membres de loppositton à mon-
trer .leur zèle pour le bien public,- non paisdes déclamations passionr
nées, mais par une discussion rélOiéchie ; les appels à la réyoHe , difril ,
ne sont pa^ des.amendcmens au budjet^ On passe a la discussion des
articles. M. le président ayani voulu mettre le !«>*. article, aux Voîx«
^ s^cst élevé de la part du cote gaucbe de si viole jites réclamations,
^ne la chambre, sur la repré.sentation de M. le miûilstre des financés i^
il consenti a remettre la duGÛssion au lendemain. ^'' ~
. N0Q8 avions noiRttid ioirefois M. l'abbé Cossart^ k Vwt»
cttâotï du Ccttré de Prônes t^àvL Miroir du Chrgé, nûHL^
Suels il eut part , e\ no^s regrêUîon* de n'avoir point aiièék,
a^rcnseignenien» sur ce dîgne'ecclésiasliqtie,-quta laissé ^iae
mémoire prëcienseMans soii^^iocësd« On' â bien Voulu nbns
c^RMouoi^ttef une'KPDtice^nténeMaâfe étLt dét hoÉùbié è^-
inaU^ , éi nous 1 vous %aipi'(tson5 d'en dôniiéi^'im extrait.
. Mi Laurent- Joseph Cossart , curé de WitiLiilie , au diè^cè^e
de B^uloji^e , ëtoit né le 16 août 1753 , à Caucb^^à^ia-TdUi^,
^rès Lilters. Sa famille coinplbit plùstièurs prétfes, dont Tuii
étoitide la congrégation des prêtres dé Saint-Lazare, et rem-^
]»lt^<^it fes fonctions de supérieur du séminairt dé Beanvais.
Launent-Joseph entra an séminaije des Trente -Trois , à
Paris, et s*y fit remarquer par une piété- qui lé rendoit le
modèle de tous ses camarades : <h n eût jHn^ osé enfreindre
J'ordr^ sons ses yeux. Elevé au sacerdoce, M. Cossart entm
au gratod séminaire de Saint-Nicolas-du-Cbardonnet , c'oinme
mai (r^ de conférences de théologie. La\ifaniëre dont il te«
noit sQs conférences' le fit juger capable de remplir une mis-
sion fdrt difficile : on le charge» dt rétablir i*ordre et la dis-
^tjplîne "âad^sJc' séminaire de SaîAt-MàrceL II ^ut noâlm^
siipérieur de là aiaisoq,'€tt parvint, sans secousse et sans.
l>ruit„ à y mellre la réforme. Son gdùtU'auroit porté à se.
oonsacrerà l'édacaùon des jeunes ecclésiastiques; mais M, d^
Pres^y, évoque dé Boulogne , l'ayant rappelé dans son dio-^
cèvê, il laissa la direction du séminaire à M. Tabbé Thtiiiia^),
a ujolird'hai chef dé missions à Laval.
. .M..Gossart, nommé à Ifi cure de Wiuiille , une des plus im-
^>orUb(e5 du diocèse , parut tout à coupdoué deS'qualités d'ufà
.p^sléur accompli ; on eût dit qu'il avoil vierllidans l^s fonctions
du «linistère. SfS instructions fréquentes et solides , sa sagesse
di^ns te tribunal de. la pénitence , son ingénieuse charité pour
les Daiivrçs , sa vigilance pour les écoles , un mélange heureux
de douceur et de ferttieté, eurent les meilleurs effets pour sa
paroisse.' La piété commençoit à y être en Honneur ^ et e}!^
s';y est maintenue dans les temps fâcheux dé la révolution;
t^es sQinç de son troupeau c tissent suffi pour occuper un
homme ordinaire; M. Gossart trouva, le moyea^d'y joindre
encore une autre bonne œuvre : il ouvrit , dans son presby-
tère, un pensionnat ppiir lès jeunes gens du lieu. Le bon ordfre
€{Wiiy établit augmenta ténonibrçdesjéjëves, et 'M. Cossart
lP;Ua un château voisin^ ou il plaça- une «partie de ces jeunes
^ens, séparant ceux qui étQtef^l4*à|[e trop disproportionnée.
.^rjd. révéqi«9 de Boulogne fi«tr^ aatisfait de rétablissement^
qVil Qn forma cm petit <i!diiiinj|ii^..dont il fit tous^Iès fraisai
O^aii il ijais^ % C^kAftarilrjç^U f^jdu çhiE)i3Ldi0s pn^paaeixi^s «t
4e toutft radmiwstr^tioo. jntérifNVçç* l^i^cpnfiancf àvi prél«l
Di? pourvoit et4*e micrux «placée ; M* Cosis^rt n 'était étrainger à
riem 4^,ce qui pouvoit assurqf le succels de renteeprisé^ il
a voit au souver-ain 4«gté l'esprit dWdre et d*éoûnamie. I)
avoit établi ^ dans la maison , une boulangerie , un y^asïe pe«^
tager ,.ei. dirigeoit tous les détails avec autant d'aisance iqtie.
4fbabiletp. ^^ • . i
. La révolution. , qui vint tout détruire^ fit éclater la eapa*
cité de M. Cossart pour loiu les emplois. U fut choisi pour
ipair^; de sa paroisse et yi<îe?dépulédi^ clergé aux £tatsgérië«^
r;i.MX., Son caractère et ses principes dévoient lui -susciter des
ennemis 4aiis le parlj .doiiijn9nt;rQn vit bientôt en lui -un
liQ tu me nuisible aux fac^«^x , on lui dre$sa des (>iéffes, et ofi
le for^a de s^ ifetiier. dâi9S:i^, Paiy^-Bas , où ^a evéque ^ le
( t6o )
Aavant M. Assfriine , Tavoît prëcëdé. Sa reCraîté n'y lot poml
oisive; il visita les établissemens consacrés à rédtieafion de la
ieunesse, ce qui le mit en relation avec les princi]Ni»x iliexii-
bres du clergé beïçique. Cen apports forent avanctageuit k-
nos préires déportés; M.. Cossr.ct tnénagea des asiks à plvsde
quatre-YÎngts ecclési;>stiques de son diocëèe. Il cotitribu»
aussi, par di (Ter cns écrit» snr les matières contestées « à di-
riger la conduite du clergé de Boulogne dans ces circons-
tances difficiles* Retiré à Ënghien , il se rendit lUHe k beau*
coup de ses confrères. L'invasien des Pafs«»BafS par les Frao-
çois ayant obligé les déportés à quitter cette contrée, m. Cos-*
sart se rendit a Dusseldorf , et c est Ih qu'il conçut le plan êvt
Miroir du Clergé y ouvrage dont l'idée lui fut donnée ]rar
vn manuscrit intitulé Exafnrn de conscience povriespriires,
^t)e lui communiqua un oitii. Ils travaillèrent ensemble à Iv
rédaction du Miroir, sur lequel on peut voir notre tome XII ,-
pflge 385.
M. Cossart changea d'asile plusieurs fois, et montra par^
tout la même activité. A Tournliotit, à DmfSeldorf , k HiN
desheîm , et surtout à Mun«ler, il fit des conférences pour le
pratique du ministère. Ces conférences étpient suivies yét
des ecclésiastiques qui «voient vieilli eux->méraes ddiiS des
places importantes, et qui écoutoteni M. Gossart avec in h^-
i:ét , et lui témoignoient autant de confiante que d'estime.
Ces travaux ne lui faisoient |>oint perdre de Tu^ ta jennesse»
obfel nanslant de tan affection. Il forma , dans nne cum^
pagae , un pensionnat qui » fourni dViceH<n>S'Snfels dans drf«
férens états. Maïs la mort vint l'arfréler dnns cette nouvel e
carrière : il mourut .inprès de Munsl^r, au mois de décembse
1Q02 . après une tnaladie qti'il soul^it avec coulage , et pen-
dant laquelle sa patfenca et s.r sooiliisston ù U volonté d«'
Dieu furent admirables. Il n'avoit pas cinquante ans ; maiï
sa vie avoit été pleine. Une piété aimable, une veiOn ton-
jours éf^ale, une abnégation entière, r'ciéyoieni cites lui u^
talent distingué. Il o'accordoit jamais rien à ^a propre satis-
faction « et toute sa conduite étoitdingée par des yucs sur^-
nulurelles. Son ^èle mesuré, son jugement r>cnélrant, son-
air modeste et grâcieu x , enfin , la réunion dès quaKtés les
plus solides et les plus attrayantes, autorisent à [fii>appNquer
ce court mais expressif éloge : DUeetus Iho et- hertiiniùus.
{^lifarcviulisio mars iScvJ.) (N*. 794-)
Sunlçs fiiits et (h's cctifs rvlafifs à f église d\4lleniagnG,
y*'
Kotis conHiniejojis ^ ptiisrr cIp (cn^ps eti Içrups à la même
«ource pour fd?re c^'iinoîtrc les ëyèneruensei les di&ciisstons qui
int^rpss^iit Pcglise catholique eji Ajleinagnp^ Nous notfs b^v
^«•rons en et gejire à ce qui nous parotlra le plu3 imporlatit^
L« jtHirnal de Mayence présentoit, dans son cahier d'oclobce
dernier , des réflexiotis très- justes sur la sécularisation ôe»évé^
cites on Allemagne, sur rehvahisseuientdeçhie/is de^ nionafr-
tëres , sur le droit des catholiques de nommer leurs évéqUes^
putsqn^on laisse aux )uifs la liberté d'élire leurs rahbtnsy elo.
On a vu dntis ces derniers temps plusiet^rs pa^rs cath.QUquèf ^ift*
sftr sous la domination de princes profcstans, c^ Ciç chaMe^
tneni a en presque partout âe$ suites funestes pour l'Eglise.
FfYfpfMfz le pasteur, disoil le Prophële , ei Its brrbiê seront
dispersées. Lés ennemis de la religion ont appaien^ment pris
ces paroles pour un précejpte. Les diocësûi, les paroisses res^
lent dans un veuvage déplorable. Dans le grand^ittcli^ ile
Bade , il se trouve environ cent quarante paroisses suns cnrês*
On prétend obvier à cet abandon en donnant aux pasteur» voû-
ftinsïa permission de biner. Triste ressource ! les fidèles lie aont
plus instruits , consolés, visités par les soins jourtiab>rs«d'oii
pasteur résidant. Dans le même ]>avs de Bade , il v à deaiondt
considérables connus sous le nom âe fond^ de rt^Iigioti ; maîv
Vadministcation en est souvent conAôe k des protestais > et iel
dksservaus n'obtiennent qu'après les plus rebutantes diffi-
cultés ce qui leur scrôit le plus nécessaire pour la décence du
culte. Une célèbre collégiale, dont TËtol a tiré i ^3oo,ooo fr. «
«.voit peine, (qui le croiroil?) à obtenir le vin iudispeu&abile
pour le saint saprifkc. N'a-t-on pas vu ^ il ^ a quelques an-
nées, lors de raecoucbemetvt d une princesse dans ce pays,'^
Tordunner des prières publiques qui «'tvoienrt été dreisséés par
fies protesliins^ et qui , loin d'avoir le ton et la^gravilé coo-*
venables, n'cloipnt pas même , orthodoxes? On cr^jroii en<-
tendre un compliment académique , ou le prologue d'un-
il rame.
Tvmn XXXI. VJniiiv 1ù lidig, et Jn ttoî. L
{i«0
tJn discours dé M. Laar , mim'slre h Essen en Prusse , est
«ne nouvelie preuve du peu de cas qqe font ]e$ prolestans dé
la doctrine des chefs de la reforoiie; ilsji'ont plus rien de iSse*
et ils parlent avec le ton IjC pMs léger de fa difierénce des
dogmes. La séparation ne porte, selon M. Krug, que sur Ut
forme extérieure du culte , ou Lien, comme dit M. Laar , sur
^ divergence des opinions i^éligieuses.
M. Scimeîdler, directeur du Gymnase de Worms, et aafeiu*
d'un ouvrage sur V'Educdtion de t Esprit , et selon les bèioiffs
de notre siècle , est un ennemi décidé des siècles précédetTs. U
trace on tableau bideux dç Tancienne éducation ; il se moque
de nos pères, qui payoient les impôts sans murmure, et qui
-àouiFroient patiemment les vexations des despotes. Ce ne sera
pas sa faute si le grand-duché de Hcsse n'est pas bientôt
ëcintrë des plus vives lumières. Il donne le tableau des diffé-
renS' objets qui doivent être enseignés dans les écoles pri-
-maires; vous croyez que ce 2clé protestant mettra la religion
à la première place; non, ce sera la morale. Les enfans n'ont
pas besoin aujourd'hui de connoître Dieu et les mystères. On
▼eut amalgamer par là les écoles catholiques et protestantes;
"on l'a déjà tenté dans le grand-duché de liesse ; niais les curés
«atholtques ont forflf ment repoussé un tel mêla ngf.
• Deux ouvrages' intitulés', l'un : le Comte de Stolherg et h
&>phronéÊon; et Pautre : sur la Primalie de sûint Piftyre^
«r, Bi{« Katerkamp^ professe«ir a la -Faculté de ihéflogvè'é^
unster , sont'ïïfrtiges contré lè'professeûr Paulus y'âe *ïl[ei-
delberg, qui dans son journal (Sophronizon) , en 1820, ayoit
attaqué les argumens de M. le comte de Stolberg, en faveur
de la primatie de saint Pierre, et lui avoit reproché. d'altérer
les textes. Katerka^p et l'anonyme montrent, au contraire,
2 ue c'est M. Faulu» ^qur dénature les passages dans sa tra-r.
uction ; ces deux écrivains ont souvent occasion de plaisanter
un peu le théologien protestant sur son ignorance affectée et
sur la l^èreté de ses décisions.
Le cahier de novembre commence par une Dissertation sur
te synode d'Elvire contre les rédacteurs du Journal théologi-
que, MM, Drey,'Herbst, Hirscberet Feîlmoser, professeurs
de théologie à la Faculté catholique de Tubingue. Ce journal
.y«r«U depuis trois ans, et étott d'abord rédigé par les doc-
teurs Gratz, Dréy et Hirsclier. Depuis deux ans le premier
est professeur d'herméneutique à Bonn , et rédige un autre
Joarqal aous le titre èfAfwtogétiifue do cathotictsme. Ce journal
ftaroit ah peu pia^ ortiiôdQxe que celui des professeurs de Tu*
btngue» qui ne sont pV^ exempts de préjugés. Très-îndulgens
pour tes auteurs protestans , ils etatàin^nt avec la dernière r î-
loueur les écrivaios catholiques, comme ils Pont fiait dernière'»
ment pour le savant M. Nellessen , et pour ses Caracièrfs de
la vraie Eglise. Ils déclament contré le célibat et contre les
Jésuites ; on lès voyoit copier des articles de la Chronicfue. Ils
ont été un peu plus rései'vés sur ce point dans les derniers
temps; mais ils ont inséré sqr le concile d'ElWre uhe Hisser*
tation oii ils donnent à dessein apx décrets de ce concile un
sens tout exposé au véritable, pour avoir lieu de se incqu^
des évéques qui y a&sistoieai , et leur reprocher de ne pas con«
noîlre Tesprit de leur siècle , et d'ignorer la psychologie..
M. J. H. de Wessenberg a voulu^ à ce que l'on croij; , dis-
siper les soupçons sur son orthodoxie en puoliant^tfm/ J<?a/t,
précurseur de notre Seigneur Jésus^Chtist, C'est un roman
qui commence par une pièce de ^ets^ sui^tit l'usage de l'au-
teur. Mais les vers, comme le portrait du saint, né'sont pas
trës-dignes du précurseur , et l'écrit en lui-même est très-
Ûsarre. Bes élans du cœur y sont mêlés de tirades satiriques',
f^ qtK Mi flatter If i>^ Il parbit que dans: son ^BtjCgati M. Irba-
jTbn avoU eti vue d^aîitres personnages que saint^an ^ Bérode
ti Hérbdtas. Quant aux méprises qui abondent dans cet écrite
coinme dans les priî^cédens an même auteur , il «st peu néçes'
saire de les noter. Ce genre perd chaqfi^ jour de sou crédit ,
et le parti néocaOïqlique \ c'e^t le nom qu'il se donne, vÔit
décroître graduellement son influence, au point que, si cela
continue , M. dé Wessenberg pourroit voir s'évanouir ses pré-
tentions à Tépiscopat. Les protestans en seroient inconso-
lables.
M. Frîederich , ministre k Francfort, à Joitit une Préface
à un écrit sur la Foi et la manie des MiracUs , d'un ecclé>^
siastique hessois. Il s'y montre ennemi ardent de ce qu'il àp^
(i) J.caa-Michcl Sailer, doeteur et profeAsciir à 1 (Jniver il^ tfcf
LaBcIsh lit, a publié, en décembre . 1826, une broobare hitiiuKè:
/. M. Sailèr de se ipso 4
La
ûfîlte U pros«*W»isiHê, tè il déclame c^r|re^}<? pimc* de tfo-*
fttfnlolm , cïMHrc M. Je HaVe^, et contre kr Caûu^liqiœ.; ce
son^ là dans ce iiioiueni Ui sujets ]»b )»Ius ordinaires de&da-.
dieijir^ du partt protcsiiitiK It fa^l laisser pttser cet ]^Hes
iM. Hdssfcr, proArssenp éinêrtlie d% lanifties orî^'îitel^» i »f|T
loUffd'hui conteiJter tcclésidDtîque au Vicariai« géfit^ral é\^h\i
m Botlenbour^ ppur le Wurtemberg , a publilé de^r Rh(^les
i^Xf^jt^ii\^ttpé «rr Icif passages les pbts difficiles de VB^^Hlftrti
Sé^iniè. M'^HaasIer e^t un des savahs de VAl^leftiagne If s pAu^
ireU mes pour ses coenoissances e( ^on aitaot^fnefKt i la rjetit
gion; il aeroit » désiner ({lue lù% profes^eiics de Tubîngiie 'm>if
ia9$ent la sagesse ei la réserve «ie ce critiqua, clistiieg^'. S^t
ftifgU^ t^égétiqufss oftrcnl pies de snbsfsOnée 5jt d^uliljFté ijuji
lés conftmentéii'êfitiardi» d'aproFessêtir Sehua'ppihget, eu. beax
des iDrotestans Mîei^eyer, FeuturSi Brelscbueider, .^h4, IoIU
eu afSscianl liue prafbade vénération jpour le Bible , la "ié^
pouilloM de son oarftclëre divili.
IjB Mantiii kxifft£ de Metnecke est r6.uvrage dVet proieâi-
tenli 4}tti s'est formé ilie% ideet singulières de l'Eglise \ il disf
flugue les catbbliifues et les papistes; il juge oue Je ?ep«i |t^
^t une grefttle faute en rappèlimi iea Jésuiieè.; n, réd»^ Dt>^
eroyauceà^rente^trofspoiuts^ il s'étonne eoiiuiiet(kti;ui| homn»^
iraisoniiab|^ëut se-faïre cafthoUc^ue. Nous en deiiiai«d«ns paip
don à- M. ^jnecke : maïs cofimtent «n Itoinlae^ v^sfAail^
peut-il iflapi'mier. de ces clioses^là?
\sBtt4^clopééi/e aUetnMtds de Brockhaus , à LeipsIcK % '^ 9%"
sayé «le reumiveJcr l^cotUe populaire, ^ur Louis de Oki<^^'\
et sur la permission <|u'tl obtifit, dit-on, de B-oiue d'épouse? (fi
ftlle d^ln soUati, «k^ vurant de'sa piteiiiière femi)9e. 1^ C^kor
liifiie ne pçul concevoir comment on peut reproduire aiifour<r
d^lioi cette fob)ê> surtout après la DisseKatioâ publiée sur ce
sujet , en 1788, par tm retigieut d'EerEurl :! Diq^inUo, his^
^orh^^crinca circa bigamiam comitis de Glcichen, L# i?fe^
gr^ik umi^rseiig, artide Gléiêhnànn, paVle de 'cette per-
-mission accondée an comte de Gteichen , eomme d'un^ k^içr
rietie; il est à croire qu'on a voulu eopocèr cèUe fable au;|eit
avéré de la bigamie du landgrave de Hesse , autorisée par
les chefs de la réforme.
Dans une pëce ^e vers sur Vlconotnachie ât nôtre tenipt,
le Catholique si^ale le z^le ridicule de deux curés fl|ui prî-
• ( i65 )
f^iiîiit dans 1eur$ églises ^es «ûrlués d« )a sainte Vn^rge ^t dé
'éàint Jean Héponbùcëne. Ces «olnderoes 'icdrioclafites m^ aosà
])as fiè^inés^ mais :on suit «{«c bcwé Brëchadéi, h FribonVg
'en 'BrtsgnMT^' «si nn dus fïiMS.^tntùi tnxieiuïs dks slaludt, et
' Dat.\^ un 'dernier article^, \e réda<;taur deniand« quel peut
éltè ièfata du i^èle qi^e l'on mot dans te glrand-dudr« de éadè
à Hitrodmre'da^ fes dcoles des coijumunes ^jcixe Bi^k'cta^sfqit^
f\m est justemeot suspecte au clergé catholique : esl-c»^ vk à^
la loflérafiçê ^ 6u n'êst^e ipars pi mot une fi^aniere tnc'irôele de
'5lip«r ke cathofîcmoe ? a^. Le <JfHhoii^ife y^n^e ia «uémoif^
de.'W. DfiHer, sav^wit critique, ei edvensaiire déclaré de^Wéi-
'sên^rg^t de-Kocb. Doller avoit dans son Monnmeni da £m-
iher^ en i6i7j Téfûlé les réformateurs par leurs propres ëcriti.
ifa A>u:levé coutré lui Ibule la lig«e prqlcs^ta^itte, qui «'ieicharn^
siir;liii après.eà morty et qui a d&riiiëreunetiit déchai rgé «a cA-
lire dans V Indicateur ivfsi/^haiitin. 3**. Enfin » lerëdaclenir
<j)ai4e.de5 év^iKiiien» âc Wurldjoiarget/deiBamberg, i^li sans
^rend>re un parii aibsolu sur ces ëvèneiiKïns, tl le» fi'gBràé
CrOtiilne di|;n(*8 de fixe* l'oUenlion des^mis di|.i*Hg!i«è^ éc
ndj'éiw» e&a«ifmés avec le calme, l'impartialité ef la ' mâturît^
irC^mûaes 1^1 pareii1c^^u»aliè^e. • - , . *^ ^i,> ^.
- Nôust^riifinalis ici cet extrait, qu)^ nous avons été co&t»
•Irairii d^^brë^iir, • . • . *
t>Aiii8. 1/^gljte, de ^aint«Germaîii ^ Fréi, lé pi^s «n*»»
^iei Kionumeat de la capitafee, «Sotomevceli twtir des rtutié»
Afkî mévtti\^6mfA lie |'etMev«lir, ^Qn ^oil qii9 )«$ pihVrs de
ceUe ëgUj^ àyatitét^ minés >f»a^ le satp^re qd B*y ésC fait
|)cndt}n4 la tendeur, il avpit faitu les .reprendre «n soim^
-flîuvw. Ôti vient de tbrmiiter cette \ï^f alto» ^pdiir la. nef ;:
tb'x ^lii^rs i[)nt été restaurée, c*iMUàpaire que ^fe <bas a é|^
refait eo teiitifer. 4\ avoit faHu p6ar œh «tayér les prca^
des y efc eoipéchet*- que la voûte ne.isoiiftVât c|>endant les ira^
Jvaua. ToiU n été cnuduU ^vcc beaucoup d'intelligence par
M. Gbdde> archilctle de la ville. Pendant ce tienips^ léis fidèles^
ëtoieiil relégués \>oW' les offices dans ce qui faisoft autrefois,
la c(ia{)e]lede la sainte Viciée , Hcrrière le chœur ; ils v éloienlt.
( i66 >
fort à rëtroitjdimaiiclie crémier ils ont commence *jo^ àe
la nef 9 dont les travaax sont entièrement terfninés. On a dit
plaisir à voir ce beau ^aisseau rendu à la reltgioil : acluette?- '
ment on va faire la même opération aux piliers du hant-de
l'église (jui sont aussi plus ou moins endommages^ et cette
partie sera interdite k son tour aux fidèles : on espère que
cette réparation sera moins longue et rooins'coûteuse que celle '
des piliers es la nef; cVst la ville de Paris qui fait cette jdé^
pense.
-^Lâ semaine prochaine, il y aura des retraites pour les?
fidèles dans presque toutes les paroisses de Paris. Cctlo sc-^
maille, il s'en fait une à Saiht*Germain*des»Prcs ; ii y a
sermon matin et soir* MM. Fayet et Sîret ont prêché les
deux premiers jours, lé malin; MM- Le Coq^ Guilfon et
Clausel de Montais prêcheront les trois jours suivans. Li
quête est pour le soutien de l'école ecclé^astiqùe établie>s«f
la paroisse»
•^Le mercredi 3o mars, M. Tabbé Feutrîer, vicaire^gé-
néral de la j^rande-aOnïènerie.^ prêchera à deuK betfrtô, dàéf
J*tS^h'se de $aint-Yitfc&ht-de* Paul, pour rétablissement de cLaf**^
rité fond^ f ans oefie paroisse ep faveur des eçolès, û€Sin$h*'
lades et dètr'^ndigenjr^O^ 4ua M AÔkàafB ji pris-c»! élii^i^*^
sèment soiis M protection , et S* A. n. 3oit assister aô'^mSr^
cours. EHf: a nommé , pour faire la quête , M»~I lëà ce«>'
tesses Alfred de Noaitles et de Lauriston, auxquelles on peét
envoyer les dons. Le lendemain jeudi , à onze heures, il sera
célébré une messe pour les bienfaiteurs de rétabirssemeot qtd
sont décèdes.^
— -M. dé Boulogne* évéque de Troye^s, qui à déjà donné'
à ses diocésains des Iqstrocttons étendues siir dHreJfa-^iiôÇf^'
importans , vient encore, dans son Mandement ^u^ le çàwinef
de traiter un sujet d'un intérêt général; c*ést Pédocatroa'
chrétienne^ C^est surtout par ses écoles, dit le prél^it , que la
France est malade, et c^^est ici la véritable plaie de PÉtat. Le
prélat exprime le vœu que l'on adopte un système fixé et'
■complet a'instruction publique , el que Fon ^asse cesser un
provisoire funeste. On parle beaucoup, dit-il^ d'un systëma
d'instruction publique élémentaire ; mais quel enseignemehl
plus élémentaire que là religion, qui est le fondement dé
tout? M. révêque de Troyes paie un tribut d'éloges et de
regrets aux corps chargés autrefois parmi nonsi de Viduç^,^
( 167)
tioh, et il appelle ie tous s^s cksîrs leur rétablissement : îi en
mohirè Fa nécessité, et il rappelle k ce spjet une harrâ>Ie
prolatiatioii arrivée réceastnent clan«.son diocèse , oii un jeune
fiomme n*a pas craint d'insulter à la religion par une com-
munion ouvertement sacrilège. Le prélat déplore ce scan»
date, contre tec|uel nos lois sont insuffisantes par leur foi»-,
blesse. Nous reviendrons sur cette Instruction y toujours digne
du talent Comme du zèle dé Hllustre /Eiuteur. A la suite est
un discours prononcé pair le prélat pour Tinstallalion dt$
Frères Ses écoles chréjûeones à Troyes. Ce discours n'est p«^
moins remarquable que l'Instruction , et roule à peu près sur
le même sujet.. M. de Boulogne y venge une congrégalîen
modeste des. reproches die #e4 détracteurs, et signale 1 esprib
d'indépendance et de présomption de tant de jeunes^ gens^
moins coupables cependant encore que leé adulateurs qui lesr
poBssent à l'irréligion et à. la licence par le,urs cruelles flat«^
téries.
r^Unc mission commencée àk.Maoïbers,. diocèse. du Manf^
le 2o|anyierva ététerminée le 27 février. On pouvoit craindre
«qe le temps de ra.nnéei qui est specialei^ent consacré à ]^
oififtipattoii et aux plaisirs » ne pacut peu^^propre-^^^ pieux
«ifTctçef ^-i^iins r^^cendanJb di^^ hi religion % t|:iomp|fi des.sé^
dotctions dut monde ^ et des réunions édji&ntés oiil, remplaco^.
des assemblées profanes. Les babitaps de ta yill^ études cam-
pagnes ont eçiouréà Tenvi I9 chaire et [es tribtiiiai|ix de la
véçonciKation ; les missionnaires ont fait de vives impressions^
tantôt en développant les. preuves de la ^ligion, tantôt ont'
montrant les douceurs de la charité 9 tantôt en exposant les
difiG$l*ens devoirs de la vie chrétienne. M. l'éveqûe du Mans a
h l'église, il improvisa un remercHnent aux vertueux mis-
sionnaires, et exprima le voeu que toutes les missions de son.
diocèse obtinssent le même succès que celte dont il venoit
d'être témoin.
•—Aux conversions récentes de protestans dont nousavonx
parlé, it faut ajouter celle de miss Sara Bost, jeune Angloise »
qui a fait abjuration , le 23 décembre dernier, à Evreux. Cette
> jeune personne a montre un grand courage dans cette occa-.
«ioiij^ et a fait la dém^rbhe m<ilgré les oppositions les glus/
vive.*;. On «Kl. redevable de oettc coqverçio«,4ii -^l* <fe
M: fjMfé Aùbé, Vfciiie âe Saintrt^imH , d'Evretfi^.^ni
a «ppwffie (rtftr à tbn'r h divers genres cle bonoçd ctiuyré^ J^us
^€m t^chhé'ne^ '^iiccWôè sort ininislcre pour le» $oJ4ltU, ft
H rt*« J^îl liibmrfa arfîèiirpour le saîiii des pratoitans^,;- ./i
~ -*• tW détails qnc hoiis avdns donnes, dans noire OMméro
^, Jurrëfdèvemerttdft corps de Thoi»as Élfe^ & Bivjlle ,
«éfeèse dfe Confanceél , bnt fpurni Tocciasion,: à un ecclësîâs*
ttjuev qiii ^c IrouVoit alors sur Jes lieux, de nous transpiieitrB \
dff hokîye^ux rénseï^iiémenssiirce qui se passa en ceUe occc«
«c*. Cé^ i^nsèigheinetïs ne sont,^ sans inlerêt;. mais ce
gfile ndus vdafohs^iirioeit reinarqiier âans celle Utlfe, c'est
Vkii^pwisemént âe l'âuienr'à profiter de toutes les arçahsr
Wflces pour réparer le^ écarts où il avoit pu tomber. M. Le-
^rr.'cùté d'ifppfevîtie, au diocèse de CpuUncèj > e^ bien
*se (}de IW Sâthe «juc; î'il a eu le mafeeur il'euiilier xm
tttnps la sdttriiissiofi cju'ff devoit a l'Eglise, il w^a rien plm
à cœurquedé faire connotire son repeplir du passé. U etoîl
ptfr^ cohsiittitiotinel à Bîville, au coTOixieD€€tt*fnt 4e I» t«r* ,
îî^*!î*^^'^îi**'^ alors à ompécher quelque- profana don dan*;=
Î2lf '"^.£11'***/ ^^^P*"^» que le corps du hienheurieux Tho-
î^^Sr V''^^®' *"^^^® ^^ ''"'* par le;| soins dt'M. P^fcM
Sf*^^™:*:**»* «ipA àvonsjjirfe , 3 pia^i^nl à;»é»^er «t»:^
1 - " ^''^•^^»'« ^« reglise, dont, les rëvoliifctonnittrîs#
VOtrroieilt «Vmnarlkr. n^hnnro nan «.;«- ;i. r..fr ...i^fic» «» «««Cai;
pfisoy
;^et.oirie
lilfc '"îiJ* — ' " " .I'^"*"."' ^^"^"^^i !▼*.. Lieinane, aqleur je
cbl enlèveiwrit, il-bbuendroit sa Ifberlé. M. Leceif /efnia
Î^Tacherer c» biénttii 4 lin lel prix, el il resta eit prison iv^
là la mort de RoUestpierre , se îrouyant heureux, dfe
expier par 1*1 «es iort* antérieurs. Cetl» conduite et çfes sen.
iftnens sei-oii l ap^îfédes par nos Teprears/
A^ '^^^^ * adresse Textrait d^une lettre d'^un coiniiKcn
^pt'ovmce à un de ses amis: lettre: ^ne Ton dU être toiiib^
? ■ IS"**"^* «T? Airts , et ^ifi peint d'une manierfe assez p^qwa»le
*f iWiàpponiiem0Ot de ces pai^v tes comédiens ruiiaés Dar! H
prédications îles rnrftsionnaires.. On nous assure quçU lettre
n^est pôii)t oné ffclîon, er iljparoît au^en loiU^a^ te foud
Iti • ^^'- ^^^^^ «'expriipe le comédien, doiit k latlie est
««èf^ul 52"^**' '® ar février derhi^r ; « A wirc de^M
jpw^r Mt^s^è rJoHifaiidie, notjs npus proniettjqna un bçpreux
( '«9 )
y0}'d^e ; HOU? avons "été cruellement dcçiis. Une rcvblqliâcn
-»V$t opérée , l'anhée' derniêfe, dans celle conlféc, et cite y
codtioue. À'Bayeux , à Saio(-Ld>, nous n'avons rien fait ; tés
prédications des missiopn ai ^es a voient retenti dans céi tilles.
On nous^ avoit fait es)>érer qvte Coutances nOos dédommage*
roit; nous le crûmes, nous^ndus ra|)pe1lioiis jcju'il y.at qdel-
r*s années noiis y avions été accueiiHs avec.Ufi^ sdrté d'eti-
nsia&me. Que les temps sont changés! Coutances a eu
Aussi des missionnaires. Le dimanche de CAVoeval iu>us avons
ieu deux dou^inès de spectateurs, dont la moitié étoiënt Ail-
glois; il n'y avoit qu'une Françoise. Pourrie» -vous l'inrtagi-
iier? vingt-quatre persomies à la comédie iio dimanche^t^ as ,
dans une ville de près de dix mille âmes ; quelle boiite I Le
lundi , la société eut encore moins nombreuse ^ et enfin Je
nttfrdi, quoique nous eussions aussi annoncé spectacle,, il ^^
eut pas moyen' de commencer. Coiicevez* vous cela? Les da-
mes /les demoiseUes^ les hommes mêmes , lisent des livres
de dévotîoii^ fréquentent les églises, et se réunissent, dit-
mi, pour des bomies cénvrès. A pdne a-t-on vu quelque*
•masques. Toute la ville semble avoir reirogradé au iS". si<i-
clc. Crbyex-moî, Monsieur, si .on laisse fjîre «#* gens-là ^
c^^n est ù\i àes lumières , nous reculant ver^ Lm barbarie ''.
4«^tie'CoUh^ du comédien nous par oh fort plaisaole ; il e*i
A}r que tout «si perdu à'-sesyeux si on ne' vient pas à ses
^eces. Celui-'làf. il faut l'avouer, a quelque droit de ttèer
à^ifè les mission nairesi qui le réduisent a la famine.
' ' —Deux recueils périodiques, qui paroisscnt depuis quel-
que temps en Italie, ((emblent devoir Exer Taitention du
'l^blic religieux 6t éclairé. L'up e&i V Eticyclopédh ecclé-
jiiûsiîque , qui s'impriùie k Naples « et dont il a déjà paru un
certain nombre de livraisons. Là dernière , que nous avons
reçue , est du 3o janvier de ^cette année. Ce rècqeil est dans
les meilleurs principes,* et qoplbat les erreurs et les systèmes
«les modernes tatlt erf religion qu'en politique. î^ous en extrai-
rons ce que nous croirons pouvoir être otHe ou agréable à
nos lecteurs. L'autre recueil a ^oàr iiimJ'Àfni de fltaSt,
et s'imprime à Turin. Nous en avons vu deux cahiers : l'un
contient une ntfalyse et un examen du Traùé^e la volonté,^
jdè jlf..DeslQtt de Tracy ; * un niorceau sur les otfuvres -de.'
M., de Maistre,etd'cs réflexions sur la politique. La dixième
livraison renferme une pièce dr vei'S de M. l'àbbé Baraldi ,
0-
5.
( 170 ) -
«n rhonneur iu savant Moreelll; vme ^issériaiîdfi sur le li-»
Lëralisme y son OFÎgîtie et se» effi^ls^ et dies {ugemens sur di-
vers ouvr^gjes. L*Ami de VÏMlie parok fail peur avoi> du
succès dans un pays oit le go4t de la lectere est fort répandu ;
et les gen^ debien ne peuvent oue £iv<!Hrîser un recueil rédigé
dans un bon esprit, sottsousle rapport religieux , Wt sous-
le pcânt de vue politique.
NOUVELLES POLlTIi^UES.
Papi^,. Loltimli iSmars/à trois heures un quart* !« Roi , .qnin'éloife
pas 60i4i depub lonc-temps^ est-^monté en c^fèche déco» vertc^ pour
aller |^ promener à Choifly ; S. M. paroStioiiir de la racilleurc «m té ;
a traversé dîA'ëretis quar fiers de la capitale, c* a été saluée siir son
passage par le5 pins vives acclamation*:.
— Lt.'AA. BB« MoîfSitVB et Ms*". !c du« d'Angonlomo eiii^ ac-
cordé chacun une somme de looo fr. aux incendiés dé Plaisia f Jura)..
S. A. R. MoraisvK a secouru auftsi d'une somme de ^oo fr. les incendiés
de Drouncl:y (Corrèzç), Quelques hiois auparavant les Princes eX Prin-
cesses de la- famille royale avoient répandu des sccouwahondansdattt'
diverx* paroisses de ce dernier département qui^àvoieul éprwvé de
pareils désaxes.
•— Un vt^igeur mît étoît e» faction ii Bagatelle ayant été Wcssé par-
f ex^losioB dit son fusil, S. >^« B. M»', la dachcsse de Berri Fa tait
Tenir au ckÂteaiii des Tuileries ,*et'hiid fait tinatellre piflr %, Ai'IliV-^
M|f^ le due dl^B«r<]Nitti la sommé de 2W>o fr. W». lét *»«î*îè-ri^ dt| ?<^'^
r(^gîmént dinfanterie de b garde royale ouk été admis pour reniensier' .
de cefle rreeiftpense S. À* R.
•— > Le Moniteur et le BuUmin dès- Lois puhlienf Ri loi ^nt la polioef
des journaux , qui commence par consrquetit à être obligiloîre.
— Le i4 , la cour d'assises de Parir s'est occupée dto second preeé* ,
de M. Férenger, qui , cottdamné .d'abord à quelques rooi« de pri^eik*
poàr de9 chansens iicentienses et. irréligieuses^ avoit fait réimprimer^
ces mémes^hattsoas ayec le jugement de l'a cour qoî Pavoil ronaatané/
H.-de Alarchàdgy, avocat^général , a «onchi à appliquer la lQ'i'dy-it&'
mai 1810, contre ceux qui i^mipriiTieni des euvra^ès ppo«crît.«» W*. Du-'
pin a défendu M* Bérengor *. et M«, de Berville a parlé po(Or M. Bau-
douin ,' son imprimeur. Le juri , après avoir entend» lâ réplique de
RI. favecai-général et le fésomé de Mâle président, a déidarélea ac>
cusés pon coupables^
«^ Pj^mf^et^ discoQvt prouencés k la chambre des pairs dans la dis*
cussion sur là police des journaux., nou» citerons encore le discours de
M. lé duc de Brissac , en fayciir du- projet ,% il offre une réfutation trèc*-
conchiante des difficultés que l'on opposoi.' a la loi nouvelle.
•*^ Le i5 , ou a arrêté , sut la ten-asse du bord de Veau , deux indivi-
dus-qui vooloient forcer la petîlte porte qui conduit au nont Louis XVI^
— M, Lacretellc jeune', professeur a la Faculté des Lettres, o*a .
pas cra ctrjàn^ére à ses leço&t la eau^des i|iis8te»jiaires -, ^ui son^dC'^'
( 171 )
puis quelque temps Tobjet de tant de cnloinnte.^ ot de tant d^otitrage.*?.
Il a félicité SCS ciève<i djC ne pas imiter çetfe ]eunesse studieuse ({qv
por^e partout le désordre > et leur a ripprlé ce qu'ont fait les mission-
naires depuis )e commencement du christianisme pour le bonheur des
peuples . et de la France en particulier. Les exemples de Las Ca^as ,
de saint; Vincent' de Paul , de Fénélon , ont été cités par le professeur
à i'<ippui de. ses^éflexîons.
—> Quelques jeunes gens que le^ journaux avoi ont nommés comme
faisant partie des derniers rassemblement, ont fait insérer des récla-
mations dans ces mêmes journaux , et témoignent avoir des scniimens
tout opposés à ceux qui ont provoqué ces dé.^orJi^e5«
— ^ Le ÇonstitùtMftuei p<aroit de mauvaise humeur en rapportant <}ue
le ojonseii de licorne a supprimé, dans son can^on^ le Messager suisse,
dont le lui, selon lui j n*estqued*anxichev le peuple à i'ignoranc^
--.Quatre Angloiâ, qui avoient as^ité à la réunion patriotique en
rhnnneur de la république de Colombia, ont été arrêtés au moment
où ils alloient partir pour TAngleterre ; ûs çnt été conduits à la pré*
fecturfî de police. .
«TI^M. Jaubert, .conseiller de cassation, ancien gouverneur de la
Banque , et conseiller d*£tat 80US Bnonaparte, est décédé à Paris, le
1 7 mars.
-rUji journal parle <
le 1 7 aux enVirons <'
des eris. séditieux : 1
t— Sur la demande de M. deBret<>uiï, préfet iïe h Grrfttir^e . dci
teeainrs o|lt ^t^ accordé» p^r le m.ioi'^lrc H*; rtntM.^ur ;tuv réfuî;icî E>*
pogçots.qui 4^tâieni, «à ^r4eau^, d ll^!^ In phi'^ Irî^l^ ^kuatton.
r^ La coucdc Rouen, ^ laqncllc.lii rtinr de ra^îs^lion avoi* rertvey^
'l'aflfaire du cautionnement de M. Gaiiclmiï'Lernairf.^, a d^idé que le
cautionnement lui seroU restituée
— Le collège royal de Toulouse ^ éprouvé quelques déjîOTMlre? y lei
élèves, ayant été privés dune promenade pour que ^uï' fân'e centra
ïa^dl-cipline, témoignèrent leur mécrmufenf entent ^ h ptomeuade,
suivante; ils se^éparèrent de ïeurssm veilbns , et ce rentrèrent q\i'îl
buit^^ures du soir, et^ comme la pjv'tc du j^llcre leur fut lefiiH^Ci
l'i^laneèrent quelques pierres contre les fenêtres cTu proviseur^. On a
^ recherché les plus couj^ables , qui ont été rendus à leurs parens.
-^ On parle du mariage de Ta princesse fiUê aînée du roldeDane^
marck avec le roi d'Anpleterre. . -,
•— Le prince de Cànino ( Luçies Buon^parte) a passé h ^i:ancfort ;
il voyage sous le nom de baron de Musignano , et se rend à Brux^e« »
où son ûls doit épouser la fille aînée de jloseph Buonaparte» f
«arlede quelques ra^semldcraens qui ont eu licule i5 ou
as de Coiicy (Aisne]. On ,^ çonné le loc^in, et proféré
: : la gardç n,ationali- du Ikii a dî^pcr^^é Ips sétliticux.
CHAMBRE Dt:S PAlUS.
. Le i6 mars ,. la chambre a nommé une commission chargée de Texa^
men des cinq projets de loi concernant les comptes de 1820. Celte
fonimission ^e compose de MM. les c mies Mollien , de Villemanzj^,
P^Ut (de la Lozère) , Leçoutçnx et )e mar^pûs d*Herbouville.
( tfi )
CJIAMBRE DES PCPVTES.
tr >5 Mars, gn con(iiM|e U discussion sur le budget ; par Tiirt/-
rJe i«». \l est ouvert aii micisfre des (inances un crédit eïi rcnt* de
Il Isr Aline de '3 inilHtins 4''8,i;58-fr. , dcfetîdcîs'îni lemlrourfcmeiît du
second cinquicme des liquidations, évalué à utie somine dç 6p mi'-
fions/ M. Ganilfa demande que ce remboursement soit opcrç avec
. les fonds oisifs qui ïront aii trésor. M. de VHlèle os^nre qnB le trésor,
Bien loîïi d'avmir des fonds oisifs,- eit grevé d*nn déficit dé 67 mil'
lions. L'amcndéro«nt , sdufenu pat* MWu Lonis et C. Peirier, est rc*
Jëtè y et rartièie' adopté. L'article 2 ,. qni'fix'e tes' dispenses de la dette
tomoîid^'ectde'ramortisscment, pouH-exercice de 1822, à la somme
de'ft38 millions 874 >o3^ ^^' •> est adopte , malgré tm amendràaent ]^rc-
t>^é par M. Bogbo de La Fayo. Lejcoté garuchci se retire dans ïfes cou-
loirs, et la chaidbre,n*est phis en tîombre. M. le présideht engage là
cham'brô à montrer prlns d'exact itu(fe Jïoor 'se renate aux séances ^ ei
pouv en attendre la fin.
Le 16 mars, M. de Puy vallée fait nn rapport sur diverses péfjtli»hs,
ijitt sôôf, les unes écartées par Tordre du jour, et les aiitrci* rcft^
voyées au mini*lre des finances. On reprend la discussion sur lé;
oCidgét» Par*Pdï-ticle 3, des crédits sont ouverts iàsqûVla concur-
rence de 66t) miilidns 686, i<^ francs pour les dépenses générales de
VéXercice de 1822. Ce qui regarde. la liste civile est vot<? sans' dis-
cussion. M« Cornet-dlncourt propose d'èxaminei', a-vant ràriitlé 3,
Tarticle ^ , qui permet aux ministres d'em^oyer à à^ indemnités
ieioporajres la ro»itiè âes'.économies prdvelîiint des réformes ^S^"
ployés inutiles. L'article est adopté, sauf* ùnç légère modlficàlion
pfoposcè jiaf %• dé Vîilèle. M. C. PeVriér dcma^ide que le tableau des
^ndemnitel acêord|i'es soit distribué chaque àdnéfe âux: chambre^,' ce
Ijuj est adopté aune iiâàmeùse majorité.
iray re à 5o,ooo franc?, l'amendement de M« Rôsét, aiiquel M. 1*1^
rayre s'est réuni, est rejeté, et Taf location des i5o,ooo nr. adoptfiV
j^asfrc^s d'administration centrale sont fixés à 74^«<K)ofr. la ccunuis-
sibn ayanjt proposé^ une rédaction 4^ 3o, 000^ francs, M. de Caumartin
veut porter. cet t^ réduction à ^Ojioj^o francs; ce dernier retranche-
ment est rejeté. Il s'agit du budget du c»nseil du Hoi, qui eftfîxé
à 9qp,éoo fi*. , dont 265 ^5ôo fr. pour Itô ministres d'Etat. M. Etienne
réclame là suppression. totjHtt de cette somme; il parle' lénguéixietit
contre ce conseil , comjpofé-^ •açtoii4iii% tfe-quarante-trois ménrfwM
's-tn^ iotict^ion. 11 ru|>peUe .l'exeu^le. de. d'^gire«ieau, qui ; -exilé à
KresDC», eut besoin , dit-il, des secours de la nation pour se irourrir,
3^; de'Peyrohnet relève qUi5l<ïués erreurs du préopinant; lesmein-
brci» Mù conseil isC sont pas au nombre de quarante-trois, mai'? ('f
di\-M«pt; d'AguçsFfau, clans son exil de Fresucs, jouis?oit. cîc' S'"»
l^^raiU'raeitt de chanceler, ctn*eut jamais besoin de rccLuniT les 5c-«
f tj^ ) .
toUrs i\r. 1^ nation; M. Foj parlie dans le .««mk <le M. Eticnnr^ ihiui in,
t'ftranchciuf'nt est ri'jctc ; on ailopfe" celui de G5.'>o-» fraiirs prormsé
|wr la conimksion ; on vote aoo,ooo franco pour les mLni:sIre.^(ri{tit *
et en rout 834,500. i'rancs pour l(5s conseihi dti Hoi.
Le 18 mars, M. Pie t fait un. rapport sur Jiverfe^'péîîlion», clotit \i's,
unes 9onr éciiftées par Tordre du jour, et les autres renvo>i'ei à.U-
roi/iiuission d 'S .douuneA. On rt^prend Ix digcus i»n sur ie^irtnnnç^ , et
r< n adopte, sans.débat<)., le lii*. oJMipili'c des 4ép<'nsei.p6«r le n^iiiMw;
tèrc de la pisiicc, ' ' -. v «. ,
dq
r-T une .'împfe ordonnance, tfmxiqui'. hi rharfxî p'.v opf.o$:t. MM. ^l<fr
Peyrpnnef , Bohnet ^t de-Cf»r;idcre juitiUenirordQunttUGe, LVuiûii-'
dénient est rejeté. M. de Bouvjiie , par un anion U'inent^- qui eat.efj^
sifite niodifié par MM. Brun de VilJcret et. ^'bisliani, deni»n4l» wno -
«ugnienta'ion dc.2oo«ooo fr. pour les cours et trllnintu^. M. de Pcf-^
r.»nnet se ^u^tifie f^ttr W perception et Veiuploi des fond^ provcnaat dit
droit rW 5ic:cau ;. ^'amendement ci le^ .sous^amend^meiï^ sont rt'iètûs^
uialgré les n*cJamalioiis.de.la*gauclie. .. - . . . ?^
La ciiambre odopte , sua» discussion , les.autres elïiipilrc.^du niiniH
♦ère de Injustice, dont le» dépeii'cs sVJçveut en ;tou*^ h v^ mil. ions
^--^fOio francf. Le budget du ministère des /alTaires étrangèreji est
portt^.à ^.niilUoQsitôa, 000 i'rancs, dont 740,000 jfranci pauc Jo service
in^ôrieur. M. i^ianjon demande une réduction de 5o,o(lo tr* ; il paritf
longuement sur. la .conduite de ce mirtistôrcripar rapport sitiix pui^--
saiicitt ( trangèrfet » et raccnse d'avoir , par sa.sou^He'we H se^. coolpiail
sancct, diféabojyiors eta.vijli La Fcamce.^ / , '.''"■
Hfà se rap4>clle'que M. de Boriald pronotiçn , )âans fa .Sié(iDce
de h chambre «lu 16 février (krtiii^r, un discoiifts saf^leproj^
dcibi r^lntif aaïc [ournaux* La foibtesse rlo son organe- prîra
un grand nombre de personnes du plaisfr de l'enfcndrc, et ia
pln^Mirt des journaux ne donnèrcnl qii'uTie idée* i ni parfaite
de lion discours* L'ifKileuF Vu fait 4m prit h er, et on a.))u juger
avec quelle «agacité il embrass^oit les pli>5 hautes considéra--
Xion% Qe/rordre sociaK On sait que c'est Je propre des ospriu
.supérieurs de f^éoéraliser leur» idées , et de faire sortir dé
grajrdes vérités 'du 'seîn des discussions les plus rebattues V /
M. de Bonald a 'énftinerathetit ce talent"; il à ràp^cîé ce que
les },eUre& chr^^tiénnes avaient' fait pour la civiltsalioù , et ce
qne lès: lettres philosophiques ont fait pour la licence et lé
désordre. Il a fait sentir i;uel étoit , dans J*état acinel de ja
société, le pouvoir des journaux , et il a Hitil à ropposliion
des reproches fhoUvés sur sa tactique et ses moyehs. Sqii$;
(<74)
éiteroBft èè ce âisc^urSy ou plutôt de Tappendice €[u( fe suit ^
un passage fort f-eiuârquabk sur un amendement qui aVoit
été propose d^abord par la commi^on:
« L'umendement fair par la cômDiissîoin à Tartide qui , dans la ré-
preseion des outrages , ne distingue pas h. religion de FEtat des au-
tres religions légalement reconnues, cet amendement qu^il eut été
pins hcureuK sans doute qu elle n'eût pas proposé , puisqu'il devcit
être retiré , pouvoit être pistific par de puissaàs motifs.
. » On n'auroit pas sans doole manqué d altérer que la charte ac-
corde k tous les eu 'tes une égale protection , rien de plus juste ; mais
il faut considérer que la protection n'est égale qu'autant qa*elle est
proportionnée à des besoins inégaux*
» La loi n*acGorde pas plus de protectiop au Roi et auxeorps cons-
titués qu'aux particuliers j mais le Roi est l'homme de l'Etat; les
corps associés a son poaToir législatif «ont les corps dcb l'Elat/ex-
pçpiés par conséquent aux passions de tous , parce qu'ils sont iàstitoés
pour maintenir l'Etat contre toutes les passtot» t plus foibles par eim-^
séquent, s'ils ne sont pas plus défieudus : et. la protection que la loi
doit à tous n'est Véritablement égale que lorsqu'elle met plus de
fcurce du côté où il y a plus de foiblesse. L'autonté enroie- quarante
hommes de garde ii TOpéra; elle n'en envoie que dix à ril6tel-l>teu ;
dira-t-on qu'elle n'accorde pas une protection égale au théâtre àa
plaisirs et à l'asile des misères ? Nos , mais elle proportionne la dé-
jense au besoin.
» Ainsi, la loi d<Mt une égale protection à tous le» sexes, à f^us
les âgesr ^.tous les ét^tsnaturels de l'homme , et eèpendant'les irio-"
lences exercées sur une Temme , un -enfant , un* infirme , «eront plus
aéYéreoieilt puniet.aue -sj elles- xvoii'nt été eommise» sur uB'boaine
«n état djifMpoiMcr.lA-force parla forée. ' ^ ^*
» Ceift s applique entièrement à la religion de TEtat^ altaquétf far
plus de panions que les autres, "parce qu Vile est ptué gênante et plus
. c»plu6tve f et dans tous les temps , et partkn'ièremeot dans le nôtfe ,
peisécutée dans le >jpionde entier dans sta dogmes , dans son culte,
dan» ses ministres , elle pourroit dire comme Enée :
QiMv régie in jterris nostri non plentt k^em ?
» D*ailleurâ , et cette observation est ilbportaéte , on peut y dans
les temples protesfaits, comme dans lesi-^itses catholique^, détruire
les objets purement matéirels, comme les bnncs et les chaises, et cette
violence seroit une insulte que les lois ptiniroicnt aivcc sétéi^ité. Mais
les religions qui ont aboli l'autel et le sacrifice , se sont mises à Tahri
de la profanation et du sacrilège, la religion d^ TEtat, «m contraire,
a seule des objets scnfibies, extérieurs, sacrés ou consacrés , 6fiert«
k la vénéfjiiion on même tt l'adoration de ses sectateurs , et dam
lesqueb on peut lui faire les plus crueb et les plus douloureux 'ou-
tragea, EUe eu a dans les leroples , elle en' a même dans des lieux ii *-
habitt*s, et qui font liviVf à la foi publique ^ et si la I6i protégclc^^
borhesqui divisent ÎCs luTitirgcs f ;>rlitu*i(.'rs, à plus fort<l> raison ihii-
jelîc ptoti'gei le? signes augustes éïeyéa sw no^ chemim et nd^ pldcé?
publiques, véritables limites entre la ciTilisation et la barbarie. Au
reste , raiDend(>mcnt <le la comirik«ion n'a pas été soutenu , parce qti'il
n*y avoit au fi»nd nulle proportion entre la peine, et le délit , et pas
«plus dans raniendcnieni que dans le projet de loi. Le chiiSre c&t intif-
lérent là où Tobjet est ineoBHnensurable »* ' , .
L*orâtettr, yers la fin de son discours , après avoir réfuté
• quelques asserttott&dejlf . B. Goostant et de M. Royer-CoUard,
caractérise en ces termes Tesprit et la marche d'une opposi-
tion qu'il appelle hostile etviplenlé sans motif i
« L'orateur s'est toujours un peu trop adressé à la partie jeune <
passionnée et inejtpértmfentée de la sodicté : je ne sfii> pas ce qu il
en espère / mais je sai^'ce que la «ociétc doit en attendre, des di-
visions éiernelles et l'impossibilité d'afi'crmir' aucune fofme de goii-^
^ernement. ^ ■>.- ' ,
. » Nos dernières discussions ont mhh. découvërtla plus grande plaie
de notre société ;^ une opposition ^ toujours croissante en violence et
en déraison^ qui^ au lieu de discuter paisiblement les lois , cberche,
au dehors et dans les pasi^ions populairC't ; un point d^appui à seis pro-
pres pa&HionSf et jette à pleines matns du haut cîe la tribune aligne-
atiuce et À lu crédulité , de^ sophismes , dès maxtmeà séditieuses ^ des
exagérations ou des mensonges.
uSes orateurs se proclament eux-mêmes les défenseurs exclusifs dé
la constitution , et ils en attaquent audacieusement leé principes les
pluii fondamentaux, en refusant de votet'aVec la mç^rité, après,
«VjQiir d;Hfbéré avec elle, et en s'élevant sans cesse oontrc des lois
fi^^nlics danss les formes ConstitutioBnelJefr^par les tr^j; pouvoirs,
et des rois comme celle des électiont, h^ Tezétàuléos dM«|a«lles ils^ Ont
etHS-mâmcs participé » et de •qui plusieurs d*entr^u3[.pnt reçu le titre
et les fonctions de député. Ils protestèiit de leur attttol^eioent ^1a
JEhaisoA régnante , et ils imptiteot h la nation d'avoir aecuciili avec ré-
pugnafice ces princes reconnus François ^ -nos pères et nos frères, qui
apportoient le crédita l*E^t et la paix à tous* en échange de là gloire
«t de la fortune de quelques-uns , payés par le sang et les larmes de
tous les autref« Ils ne veulent -plus, disent-ils, de révolution, et ils
rappellent avec affectation à tout propos , et «^omme menaee contre la
maison royale, la révolution d'Angleterre de 1688, saps penser qu'elle
eut deux causes, deux causes uniques > qui nVxistent pas du tout eu
France, l'abandon total de la religion catliolique, et l'intérêt des
puissantes familles qui s'étoicnt ennçhics dé sa dépouille.
» On sait que le» improvisateurs itîdiens ont des morceaux tout faits
dn.genre gracieux ou pathétique : un incendie ou un lever de l'aurore,
un naufrage pu une description du printemps, qu'ils cousent, taut
bien que mal , à tous les sujets qu'on, leur donne à traiter. Nos im-
rovisateurs de tribune ont aussi de» lieux communs qui leur servent •
.^tous , et qu ils trouvent le moyen de faire entrer dans tous leurs ^
discours, tous les ans, et dans les mêmes termes, les Suiise^, ieV
. . . .^ '^ >
mi<i^loii«, les Jt'suiles, ramîen régime, le» privAég4*s et la te irrtW'
11 a paru ëucccssivemcnta nouveaux volumes de la rcimpreasion à^
tHctionhaii'e uitiversel des Sciences ecdéâpastiques ^ cet Toluaiei coii<^
tiefiDent la fin de la lettre A et le cornmçnceiiient du B. L-t*clitc|ir »
]|tacû c1ap« l« L^^ Tolu»c-une note où il s'exctMè d avoir mis lasnite
des évi^ciues d'Aire danis r/*tti> «'•difinn ; c'^e^t. A'^.<À\\ ntMÉÊ» ii^ikner soft
dep évoques d'Aire dans cette édition; c'est, êLiiA\\ pour dc^er urfc
et si fatigAnte. Dant cette même note, il est dît que la coastitutioiï
civile du clergé est le pivot autour duquel toUÊ*iient toutes les hit et
décrets concernant le clergé depuis 1789; )*ose croire que cette asser-
tion n*est point exacte*
VxM arKcles les plus importans du tome II sont ceux à' Anges, à^Àn*-
■ tioche, (i.'Jnsaldi..*„ Ce dernier , qui contient à lui seul 16 eoionnes^
étonnera peut-être beaucoup de lecteurs, qui le tsoif vcuont déinesu^
réinent long j très- peu de personnes en Fragice confissent les ouvra-
Î|e& du Père Ansoldi, Domiuicain de Plalsanco dan^ TËtat de Parme;
e Père Richard avoit inséré cet article tel qu'il lui fut envojré par lé
Père Fjd>ricy« son confrère. Les éditeurs actueb le reproduisent tel
qu'ils l'ont trouvé, sans même indiquer la date dp. la mort d'Ansaldi^
ce qui sembloit cependant nécessaire pour compléter l'article. Ansaidf
TÎvoit iencore a l'époque de la jpremière édition ; mais il est mort avant
17^0, et c*est en indiquant l'àioque de cette mort que les nouyeaœi
éoitéitrs auroient dmmé un échantiUon de la tâche qu'ils s'éùtient im^
posée ^ et des difficultés qu'ils / troùt^etu.
Un antre articIeSût regretter l'absence de to«te addition ou coiree*
tion ; c'est ccjui de VAmérique* Il .y est <tii que c*est te Koi oui ttommë
a l'évéché de Québec: comment n'est -il pas venu dans l'idée de cor--
rîger cet endroir, et de dire que le Roi nommoiMr'cct évôcbé %vant
lu conquête du Canada pur les Anglois ? Dans la méiiic page 011 parle
des religieux qui desserY^^icot autrefois nos colonies, et oh indique les
Jésuites, les Capucins et les Carmes comme occupant encore Ifîs cures^.
à la Marfinique, à la Guadcloupp, etc. Est-ce qile ce n'c^toit pas la-
ie cas d'indiquer, par une note, que cet état de choses avoit changé ?
et à quoi serl-ilau lecteurs d'apprendre ce qui étoit il y a 60 ans , sans
qu'on prenne soin de les instruire de ce qui est acUiellerocut? fca
même remarque pourront s'appliquer à beaucoup d'autres endroits d»
Dictionnaire.
Lc< articles les plus remarquables du tome IH sont ceux dcsaiîit
■Athanase et de saint Ai^usiifi, qui nous ont paru, offrir beancoun de
développemens , particulièrement pour tout ce qui concerne lés eorits
de ces saints docteurs.
Depuis que nous avions rédigé cec article , il est survenu un événe-
ment très-fàcUeiix , ef. qiiidojYne lieu de croire que cette entre.pri3»r
ne ne continuera plus.
(Samedi ùS mân léfak . ^^^ * ' • . { N'*. 7q5.)
'■ '^■- ) I". -■••.! -ti--- "'^ ■■fiVrr.P... LiiLi; .un: .Un n^.>f>è-. ">tw i»l i tuu.^-ùM
" . ■ ;'...,.•..;.. '■ • . M • 'i -.- ^-^ -vji
IhstnÈCiion pastorale de ^M. l*évét[Ué de Tr'6^é's*^''$^^
Téducation cfirétienhe l(.i). ■ ■ t ,i ■ î.i
"^ l^'importance d« cette In^tr uçtîpa ^ |>lu0. tttcœe jque 1er t«^ ^ V-
l^Hit et U Géléhriléide sQn autemr^iaous fonvum loi dé ^'pîb
jBouft borher i .1 - analyse iro^Di rapide gué noué eii àvtWu Q^hifë^ ' ' .
^an!5 notre dentier numéro. Dans riœpbssibîîjle d,é Cite^" çjb -
entier ce inonurae'nt du zqle p9S|oira1 (je J^. 4e'.Bpi4QMet
tiOits e^ préseat^ron^ po exirâit «s^ea étendu,, f ni 'fisrii bb*
caqtieUre à la fois et Tespril de oet|e instrdctioii' et le§ i&«|ut
qu'elle déplore. Après des considérations générales silrr la s)^
tàation morale de lé Ftaticé, M;' Tëvéquie de Troyes viehi ^
l'objet propre dé i^on Instruction',' et. ji'expriai^ ei^.çef term^i
« Nous luisions doiiie 1 d*aiàh«é*, »N: T. C. I^. , îé fom à'é dïlcuïeîfic
«pi'il^faut pcnaftr de tel ad tel "pomi de discîï^Hae, 'de telle loî^éèr
..miéthode; de tel oh tel màytn dëpèyfêctionti'er les riittiitieiispi^âf
•«t let>étiidesrj|rattimatietflesVnià}s ce '^li ne peut nous êiré iAi)L^
rttit, ce qui' ifiDéresse essenHeltéâieiir notre saitif mi'siihtète , è^ n^
«awçoit être regardé tomme ëtrâiikger à notre sioltiiiilude'. c*est tél>uu
la fin et' hr garantie de renseigneAkeiit moral' et .rëli^eux^; c'^eh U,
eroyiiBca et la Vertb Men plus <pie rhablletè de ceux (jùi'enséîgni;nt;
Vest le sèle'pour rnculqtter leiis stiintes maximes dii christiadlmie et «es
premiers devoirs ; «^eit la préft^rent^e tfap tioll^ devons donner à Véfik"
jM É ioi i sarl^ms^rcietion , ia(]fielle A>st pas jpAus îédtifcatîon' ^e. là
stUence a -est la vertfi^ et que Teâprit ne forme le cteiir, Mai» t^^^^
se dissimuler que ce but et cette fin ne iioîe^t psM'asset drdlfeitiWm
détemtnéff ? peut-on ne fsa^èùàt die'voît ippiè cette garantie nVstdcié
trop souvent livrée à ta diiCassidn'ct'&i'aÂtortté de cédi dtu tfWsojûà
pas les^ juges naturels? peut-oh ^^îr^hs pèitie la rareté dés h<Ai-^îS'
titdtienr», ou plutôt tantdlnMituéeuHen eonfradietiûÀ oiuver^e ètpéj
nanente avec leuvs ptastevtst, el anaà peu fait^ pbûr'donii/er la li
que l'exemple? ". • ^'''^
' t> Peut-^ nks qu'en' ne s'obeupë bien plus atijotiMlitti deir règle»
4xt langage ^ueidesTègl^s>^ mctturs; et ane rinstt^étîon ; qui'âa|STè
ioékd n€ met dam la tête que des mots,' n ait aequtiriplds d'im^ortànti
aRiye> fois/que l'éducatioé , qur<ne'met que de*bon^ sëÂtiinens âatiV
I anse ? ^cut*oa pasv^r totis «ileiice le triète état de tant'd^éédlbf, 0u
'■ ' '*• ' — ■ ' ' ■ ; .' ■ ; — ' ' ■ ■ V. ' ' . ■ ^ " ' -» ' ' 1 ' ^' ' ' ' ^
(i) Inr-V^; priXi t fr. fi% i fr. 'ûi5 ctitt. frane< d«' port.A' i^arfi^
^texid. LeÇlere^ a« bttneaadeaejôàrnaL » :.»».{•
Tante XXXI. VAmi du ta Rëiig. ei éulloi.'^W
chtciin peut st fomrer une dpclrinc II part , et un enseignemciit aassi
mobile que ropt^iott , aussi changeant que le canrice cti l'mtérxjt ? et
Jf0 pgMt on pta (lire en pltu d'tin «ear crae fétot àes fc<^es Irabçptses,
Coures jeunes qii*clles;5ont , est é^^)k caduc, et qu'elles tombent en dé-
ludence à for^& d'être iMUi^€lle8?i0u ne s'y applique niu» saot doute^
■fnçi qu'aux jours du despotmne , d*y former des "CSi^iavej et des sol-
dats ; mais cherchc^^-on avant toiit à y former de bons chrétiens, piour
faire ensuite phis facilement de bons citpyen« ? 11 est déjà sans dpnte
l#tnrdr> n^■7^oe* s|^a«éttiè foniéif^ , qui i^'a VôH faif d*àb6r() de' Fiàsthn^-
.tittu^UiqMO cfttr'tme cdnspnraAiim déguîséev et une traiMf sourde cot»-
Ire la reljgion j uxai^ y çonserve-l-^le ee( ascendant^ et eette intefidé
imposante qui lui appartient comme à la reine des esprits et :S.1i^ ^n-
^îk^Affè'r'égnlatrice dés ra(Xiurs ^ On 'y pratique saiis ^gut.e ^e,^ e^terçices
j'l^^€*#K j'tnais pL'ttt-bn ne pas voir le peu d'importance qu'on j at-
jÉ«rbe>?et n^est-oa pas U^té de cfoi^c> par la manière dontilà se tUnt,
jg^è la religî^Q y est etiecÉ'Q.pkis adnfl^fteqike* pratiquée -, ptu9 tolérée
jw'tpnpriîe ? .. - '
. »fel-ce1a fai|te de^' ipiiti^teurs , N^ T, C F/? rst^-ce la fiiute de»
fngKtulloris ? Est ce !<! sîèc!c âui'impo<'è la loi , oU est-ce la loi qui se
pmé fiîPëèprft'dil sièdc? ef ^oerfe jpart fAut-ii donc faire ici ou aux
■Jo . , ^ . „ ,, . ^--
jét accc&coire ilaiiï l\-rhjcu[iou* Kou^ ne pouvons que dép1<^er cette
tenditDce miiilhdut-cu!;^ dvs i^sprirs i| n'en plus faire tméme qo'un.pvo*.
Iiltme , et a ren^oluppir <le;taot^è tléU)urs et de réserve^ teiiejiiciit
cauteleuEies ^ qui! l'oi^ ne puisse plus i^a voit', ni ee qu'il faut eHi croire ,
ni ee quil faut en en^eï^ner. Il n'est saas dou^ perspn«e ti^ sTiV osé
dire , et qui pTt^rmi^lf' t ticnrc, qu*if"he fiïut pas**d*e entrer larrélmoB
dan3 IVcUicJiiun piibiicjTtË ; les Ipommes tpénie les plus impies nîttt
souvent \€»ptffahrs h i t^blir, ou du moins à no pa» odntrécltre eçtte
évidente necç<isité : et ce n'ost pas sans douto on médiocre iiomnage
rendu a Ja rkligion que cette hypocrisie de l'impiété, qiiia'oselH^
Ici ne frahîr tlJc-ménie^ H faire à cet égard ton plein divorcé a\ec
lé gt^nri? Lu main. Maia qut-Ue est, celte religion, et- que iikvt-il «•-
tendre par rc mot ? Ce^t ici que. ks cnfiths du wècU* se disputeat
la p»lii>e lit: la Riibtjlifé ci de i'artifice ; qnolle svcAOssioB de\st3rsténe5
p!uj tortueux le ^ uns que Jc3 autres!
» Çd bous a dit d'abovd ^h il falloit laisser los é^méf, «t se satta-
$Pr '^""^ ^ ' " * ""' " '
^lè. jburfinient hypocrite, où) ohiMsm te fait jufe de^.orôràîof <l
où fehacun par co nséquent appi^^d à s'en passer. Après est j|_priî.é«.l»
jnwatrTBttgtlfBsè , Taquéïïe n ê.sl autre chose qu une religion sjmm
norafe ^ on» nw». vota^ éms^ religion ,' vrai fah^ri'otlie où ia'mdrUe
se perd , et où la seule ^impiété 9ei«fyoiive^ Tanfôt riri iious ikotttrt
Uftiii^^^êf^ ircnûi M^ajt ef^réco^é aédiii«nile\lcAij«Ai^r»
fH^,Uq;CL^e ne pçui être préchée,^u|? tlaasje tensple de laTaispn;
tantôt on nous là présente sou9 les màfiq^esmots de Iioerré et de
tolérance , c^est-à-dire , la liberté de, la prèntl^^ ou de la lamer^^^et
i'art de tout tolérçr , excepté ejUe ; c*est enfin je ne sais (juel faatâine
de culte dont on veut ayoir Vslït de parler sa m en rien c'm- , ou d-en
dtré ({iietque chwe pour «en pas .parler :, esclavage d* -n nou\eaii
gê0r^ , spm lequel l3i i-efigiun a brefi jpliw. encore/à gémir des chaire»
qu'ion lui cache > çfae.dks ctiaine? qu'on lui montre ; machination nou-
-veile* sôrUc dé Tepfer pour porter a la religion, u^ coup d'autant i^us
^asstiré q^'on s'en méfie moip^ ; pour la cl^a^iscr sans brp^t et sansjse-
cou$se ; pour la jfaîi^. oublier :quand on n*osé pas ouvertement U
combattre { pour la p^rsécutir par la ruse, lîe pouv^p^ plus la per-
i déluge de paroles, pui:-
... ^ . , .^ ^. -., - _ , paroles frauduleuse^ ^' et
tes discours artiGcicuic, pour nous tenir plus termes que jamais- .^ur les
.principes, inébranlables de la foi j ' laissons ce. !catéçhi<(me de morale,
ÊQur now» borner in variaWemejut au' catécljisme de nos pateurs;
dinoiiiS ce^lc morale religieuse , pour n'écouter que la morale é van-
^^élique;l lissons cette religion liDre ,.pour nous soumettre a ta reli-
. eioi|. obi%atoîre et: nécessaire , sans laquelle v^eroit abandonnée au.
^lâ^cd toute la règle de nos devoirs; laissons enfin cette rflrgio!! pure ,
. Dtoîif nous. attacher sans réservé à eelTe de* notre div.rn )li»'tre, hoF^ de
.laquelle Jl olY * rien de pur, rien dV^ijrjJpour le b<»nheurcc»inmc
Juf lei salut ^ et sans bqyelle il ii^y auroit pj^ plus de bonne mo-
e que Je bqnuip .éducation.
9^ pt ceftes on,/oiçc«pe befiucûup d'un, système d*Justriiçtion publl-
, ^e^ élémentaire^ m^is quel enseignement plus éiénieutain* que la
. .religion 9 cette ;ra)|pn primordlfile , qui d^vai^e tiju^e raison , maère
.',,;^.tAi^iUft aos cpjujioissances , et léjondement même des choses^ <X\t
jTApp^e ! quell^in^t^uçti;..n plus faite pour l'enfance , pîus ap^propriée
a ises premiers besoins , plus adaptée à ses foibte^ moyens! quel tan-
.. gage -plus simple et plus à sa portée! Ou 'y a-t-il de plus fai^ pDùr
onvm Iç CflBur des enfans^ et se fjrayer dan«î le ijr mémoire ? et n^^t-
. pe doiio DM d*elle que llilsprit saint a dit : Qu'elle retut la langue, des
^ 4nfim9 ^hqiM'Mte, avant jnéme qu'ib sahent bien part r ? i^iielle
\ inorale pluf faite pour seirvir de oa«e à 1 iD>trùciiou pu tique, que
4eîle que tout te monde ebtend,sa&s peine et sans effort! qui parle
.. e¥i..6^9U'e buipaia.de Quelque kaliba que Ton. soit > quelque langue
«uê l'on .parie , it trou jwîrsonpe n*est exe n , ni par sa pauvret^ , ni
^. pftip K^, igpQrance .:. la Teùve a-vec son deniej*., le pauvre, avec son
, W€tT9 4'i^ujroidff ie.fimjple avec son syialvole , renfaht. avec son.ca-
f,.t8elMl99Q;;s4^ablâbleJî l'a manne, ce reste que tjout le monde pou voit
: cueillvv ]ii qiiaod.RCfs, grands e>pri(s viennent nous dire qireJlé n'est
. Ate-f ^ PP4^ '^ F^upH' f ce .peuple qu ils mépri ent tant ,,, ^out en
en faisant un sou^^^aïUyils aisent plus yrâi qu'ils lie pensent f\et
).ii)at:, «iMftSfle^fyc^^r.» sa,plu9bçtefpoiogic> ^"^ ^^^i y^^*^^^-^^ <^<u»
i.cètt(ï 0iJ)gnttifii{eiQ^paii4&|| M i^*W^ti^* q^i «'appartient (juà elle,
.-m'^^'^J^r^^^f^^^^M^^ **"? le* esprits^ ainsi
Ma
Wiict^apte H^U l«« jf^ixU" soïelï 4^ là i»?t»f.f' ^ tien su'jiAïcuf^.ltA e«té
a<<e1te rai<(VB''iu't»ulcW, tant pri^cvhhct* a^jourd hii» , ^â arrive 5Î
îeftlemcnf , qnV clôc! !»<? *i vile , ^t qui , pi;U ée^chi llainb,eaû de la ict-
îiglon et livrée '. ses propres jricertuudcs , lie. donner^ )a«ï?îs pop,t
systéine élj^mentaire que les éjémens du chaos..... '^ . ' .,
«Mais pou vohs-noùs parler de cbï-pà èfaseignaût sang reporter ici
nos esprits vers ces corps illustres atil orit %vé nos pètes, et^qoi
"par leurs services t'mièebs ont laisse pârïm nous de.si grai^ds et dé «
iVorieus. souvenirs? Quelle témj).6re a i-enversé ces^arLres antîqQfis^
Lus Voinbre tùtélaire desquels la jéuftesse ffançôis^ vémiit Se lûettjf^
à Vabri des. premiers orages des passion? ? 'Quel v^nt brûlan.t a dont
tari ces sources fécondes Uc liïmières et de verfiis , hcurcnx fùjeh
'd'^iïiàJdtion^t (le travail, ou toutes'lçs cbnnoissàpces' se jnèitoieirt
eu rt>n?raun: nobles dépositaires de principes cOflS^emtev" et ««^
eVdtlitions sames? Et comlnent surtout ne pM afçcusçr iti cëgéni^
de la destruction, dont la lirtix dévorante , ainsi qit% ttW^ de la mwt,
s'est promenée iiir'^les objets les plus , saci'és ,' et dont la sacrîlé^
main, ainsi mië parle le Prophète, s'est étendue ^iur tout ce que
" Sion astoit de plus précieux et de plus désirable .f Hélas l eUès ne sont
donc plus ces congrégations vénérables, aussi U/joriedsés me désin-
téressées, qui ne conhoissoittil d'atitré anibltiôfi qtic celle dëtre
•utiles, d'aiilre iécomperise que éelle de l'àirc d.a bien, 'et- d'êtres émo-
^himeiis que tes progrès de leurs élèVesj ôù^rilldslratiô^v An cor»»
ce répandoit sur chaque membre,, et où le zèle dé «îhhqde membre
répondoit à la gloire de toot kf corps , et <j[ui , anîftiéés de cfe souffle,
diviji qui a to^t cféé, sembloient bi'avèr le temps , cîJhrfoissdieïit
^seules lé gi^ahd* art de se'pcWétuef, et affteistiiîefif ^ar leur longue
* durée que tout ce que fôit et inspiré lafélieioniiortel'cteT^tlte ^er
sd'torce et lé sceau -d«*rn î*im£fir«*iité. BHfà«»M«t dom:']^^
^ cotnbîen notre affliction redouble quaVjd nol^ peasoné ft^P^ ™>"* ^^
' pcul-être un.cîrime juj^uc de nos vœux,, jttsque de noT régrctti, pt
jusque même de notre recC»nnotssancc ! ' J . "^^ '
» Au seul nom de CoUgrégartion rdigleOsC j Jifepilité rtrgrt tst V«m-
' poi-tc, âin>i qu'au liom de missionnaire ; niais c>st ça fiarèurjlBêÉ^c
" qui en fall le plus bel élogxr, qui dépose plus hantemènt -en Mit
faveur, et devient une pvétivc dc'phis dti fccsôili xpifi nous en avoâs,
dii bi( n' im'nierisc qu Viles ptwImsQierit , et du bien, «oh moins ^fSkà
que produiroit encore'lêur retour» En varp'le sîèclé'vôïJdVwt Toublfer
ou le mécOnnôitre : les faits parlent ; l'évidence nou^ mvcstit ic^^c.
* toutes patts , iet il faiidroit 's aveugler Vcàonlairenwnt ppbr hé'^as
voiV que rien ne peut lés remplaberi Quel' èsldbiic cet iifcdn^evdlle
vertige, ^t tomment en^ trofre nos yeox, quand, nous voyons que
c'est un parti pVis de la part de tes hommes si implaéables conitelc
passée de ne rien vouloir de ce. qu'oiit vmilu nos pères-, àe -repousser
bien loin d'eux' tout ce qui a été , païte cju'il a été » <©t à^ ptémter
ainsi à la Sagesse d*s siècles letir sagesse d'uut jenr !' ' ' * v.
» En vain Aous dïroit*on q&è ces sociélés en'jjèigiiaAt^ »« sont plku
' eii harrûonie av^e nOs mceiirs, av^t !«« iio»TC*|«8*laHiiè^es,.èt , jpour
parler le l^age eaipliMiq(tië'4a-8t^l«,'^«y<^fft oftnTelie-cvvâiMtigDé
^Dieu peplaifft,. N. T^C. F.% c^ue bous jputssibi^ penser ainû» e^-
tfuc n.oBs fasâiods k fâ natloiî fhmedise rhkjlire'de.lÂci^îre asâ<&,peû
eclaiViè et assez enneinie d'dîe-mêmc ,' pour erafta<$ré et renoûisi^
loiu (Teïle ce même geni-e d'Miieatlon (fui Fa ci^lisée f ù feu nS
glaise que, nous sûj^ôûs assez 'mauVaîN Françoi*-, pour croire îbçûnr-
patiblc a.vec uos loîs çt nies. institiiliQ'Qs le retour de ces congréga-
tions,* qiii, recréées «ôus.' les' âustoi'éës desHIoîs méine, tti solfient
}gs plus sûrs appuis et" les prehiiers âuxïHkifcsI Et loin cienou^ à
jamais çetre idée, que l*on ne ptirs^é', sdtis trahir l'araour qu^.nous
jdevons au Roi, et le dévonment que noiii 'devons à 'la ' fratrie ^ in--
Jvoquer le' rétabfissemeût de 'ces mêmes associations' religiifusét que '
. nos Roîs'oht tant protégées ,' et'otfïïoiit fait là gloire de notre patne j
au seiu desquelles ont été élevés tous ces grands* iirrmmt^s tjont là
France s'enorgueillit j d'où sont sortis tarit d'écrits immortels qui
honorent Tesprit humain; quf ont sauvé de la barbarie le dépôt,
précieux des sciences et, des lettres , et avec lesquelles réduca^ioli
• publique étoît parvenue à ce de^ré'de perfectfonifftdie spleiKle^ir au- .
quel nop^ ne pourrons ian^ais atteindre avec nos péoiules cajçvls,.
nos froides l'fcéorle.^ , nos sûvanj pivoccâés', 'hps.tacflÉfuè* iip'pro visées
'et n oserais iiventîireHX.^... J>. "•' «^' ^ ' - ^
'Ici le prélat m félicite, des ë|abîissemens^'lns|raçtion cKr^..
tienne qu'îljpâjssède dans, son drocèse; des écoles noove)}eliCeQ,(
"ouvertes à Tro^'espai'lés l^rëres; descommunaulé^des ltl$mes.
*de la Vwîtatiap et ae$ Ursûlînies , qui:$e livrent - à ITédacalioil
des jeunef pèrsoiuies^ des detit. maâ^ôn^ des JSœur^ de'-U chà^**
*rhé , de îa nouvelle maison, çlu Refuge , de celle AU S^ité*
t^oèrit*. tiè préhit*ecbttimaiid^ à se>;diocésàins l'ioeu vre; de. itîft^
'ïfâunàiVe , et âêflové avcè caméitiime^ Vëttëiitét 46n|; hbu^
avons parlé. Nous ne pouvons miéu;^ clore notrçextnn't^ue .
)Mir ôel ifeqtten^ iticnrçfMiu t' . •; * . -^
• ** *FinîHoits-ndu8 , W. T. C F. ^ etetèe iMçnttkOï, San* épaUcber ici
'notiîë dolilèoi' SuTtllhorrible prof^ntatiDn.dmit: vient' 4l<étre tényiin une
4eji villes .4^ l^otr^ ^^oçèae, où l'»n a vur, cçmm^ àauas la .vjl)fc dç
Beims, un jeune hpipWjC à çeine sorji'de ren(^i)icç » eft pary^çpu à c(j
point d^aùdâce et de frénésie impie que -de venir braver ]usqu*uii\
pieds ^9 autels le plus auguste de* iu»-sacremens^.at^ plH&.coupabU
encore qu'Osa, parler,, non uoe m aip téméraire sur 1. arche, mais
•une bouche impure surle Sainl des saints ; et , dans une commuriibii
'ouvertement sacrijégc , bq^re et maiiger so» propre jugemcht et. sa
propre coildamrfation , en "bravant à la iofsV et l'indignatlpii de 1»
terre , et les foudres du ciel-? Attentat mouï-, et qui n'a point d'éxem-
jpfe dans rhisloire dn sacrflége I profanation »telWmcht affligeante
^'on ne sait presque plus s'il estutilé-ou dtin^rcux dç lu publier ,'et
'ril ri^èût pas vaki eticore mieu;i pcuè-étre nous priver de la leroti
terrible mi\el|e 'donne, mie de relefiér avec trop d'i'vli»t Taffrcux
'seaintsde ^'Telliç a^rodùijt'! Bftomljîeh s^gm^nte encore botre dqiï-.
leur quftnd oA Y^tt <|u*ailEi srérimiiiel att^lft'.coiitre lés choèe« maté$
peut rester impiftii , ou que , s'il est suivi* d^iine ptiairion lésde , elle .
ne peut être, paç spn îasiiifîsAJice.» qu^nn scamUle |J« phis ^i) ! Puis-
sent 'lonc nos nouveaux Icgi^Iatéurs , (;t. vraiment disques de et ném,
purifier <ie plus en jpliis Dott'é code de tant de triste^ eoncessioiis
fattfsà rioipîété, de tant de taehes affliceantes qu'y à porté resprtflr
du àèdc* PuifisenMlsae convaincre de pluseQ pins qne cha<ni«eôup
qj»e l'un port« aux aufcb répond aux fondeBien<< de la société j qy«
U religion doit reprendre tout son. eii^>ire sur Tçsprit d^^ peuples,
80US peine de mort; et ijue tout Etat' assez aveu^é pour Tenae^r dn
livre de Ja loi seroît bientôt^ iôr un arrêt irrévocable, efface dnf
livre de tiè.....k ' •'•
NOUYELLES >SCCLisiA5TItîUES.
Roitï. Jjt êovtvéràiûVmiifé asiiste rëgnlièretaent atncprë^
dica lions et aux office» àa tarèwe dans lachapellé de Mm
.{Valais. ^ ^ ' -
-^ M. |if îche] Bellî , arcbevécjue lie NazîanjEc'^ c&bnQtfie dé *
Saîtit« Jean fie l^f^tr^n » secrëlairç de li^ congrégalton de la djs^
cipfine régulière , et es^ainiiial^ur àea f>végues et du dergé JN)- -
ma^ifi, est. mort le 3 .mars , i l'âge de M aQs^ Ce prélat, iië 4
Rome^ ëtçiit profi^sspiir ëmërite de droit pÀbIiçv,'et âvott oot^
^éfié feigânnl^Xm ^ rarcbigj^piiîiiise mijfùfi^ W t*paîif >
de droit Qfngfiîi|ue. On a 4e lui,, t^ir*Auire9,im^ ouyràgi^jA^
les Ëefs. . ' '.,♦-.>..*..,.*.*.._.
--r On dit que la reîoe do Tibet ventmlrodatreJà relt(^
oatliolî^iie dans.^ses £UU, et <|uVn^ a demande 4ç«;m^^*<<^r
flaires^ en censéofienùr, 5 religieux Ciipociiis sent partie le
mois dernier de Lîvourne,.poor se rendre en Asie, il porot-
troit qoeia réinè a conçu de Testii^ pour notre rdfgton par
'*i ' ^ " I ' " ' ■ "' ' * * .' ■ I» ■■■' >■ ' I, I < i ' i ii \ , w a < u i ip»
. Cl ) te maliieureux ienne bomme dont il «*a^ forma \é dessein , Iff
veille de Noël , d'aller communier dam sa paroisse « à la «pésse de nn*
lluit;2:.#ni<ttteai^nfcpour l'I^rrible plajnr dp. la p;>orana'ioj) i et il vint
eiiMiitt 9.apprès df sea^ çomppgpoos de iibeituiage, jouir publiquement
de son nmçsfrueui^ ti;iômpne. lïous épargnons à. nos lecteurs cérfaiitt
di'tails trop affligions pour êtréllis, et pcut^tre pont être cw,!,*
coupable est en ce mement dans les prisont de Troyes, en ^ttend«Al^
d'être jugé aux assises, Nous, na saurio|is..j(qnn^ trop .dëkg^.aujKJ^
Yraimant reUgieu^ jp]e]e«fv^f4t^|/9fiailfs4'il^y^^ ontinan-
tré dans eette occasion* ' ' '{^NoUéuMtûiéèmekî:) '
f î85 )
lellïoy€fn'd*iin ftal?^ i^talilit dans cHié è^nMël'e^^^^
cimê mên)« une jiifac^ impartante.' ' - f. n '^ i ?i'^ ictt
,;^^""
dit-Qn
pfaiqui
tats qu'elle a produits, H sembî^ qxi'iU. ai<^ii,tri|V|i|illé.jÇiqg^i|
lu'éipe ail éucçë« de Ijoeay re ^'iU vi^l^ieiit, . cn3ipçicl^e.r» .fi
Iciiri ro6jert<|\.à la.yénté asseaç yifs.ftta&sèv ytotei^j, ofU tOurn^
confr*epx.;iU.onl'trop ^Ujojj;, ^Offimfix^s l^yxn^ d^j^di^^
^e q^uel c&te «tpît.le tan^i^iiié; ils pntpuvért Jç;«!}(ffiiK,,|^^^f^
lioaimçs prév(Bnu5,.mais| dç Ij>pnne foi.; Us pfil Ai;i^né 10^,114;!^
vet intérêt. pour de$ prélres <:â1oR»nM?i fçt ittfâU^^.ai^grA^fViMvT
menV..l/es eikerçic.e6.,999t ap|ôi^,(i'hui f)u&,fr4qaçQCëA qaeja»
maïs /et sçfit ^xtrêni(^ine'nipaml>le9 dÀnslea, trai'^^^Ju|Ç9;,J(ffK
roiîftîonn^îres w€.u€jlleïi> (e^iîruU^'ld^ i^Hfliçelf^t.^e^.teiff'^^^
tî'^nçç; teur».ij!ij$lrpctian» spnt^nti;ndae^iay/9ç<fesp«^çi^^4i^/ût|
nV voit plufr de ces fi/»ûres sjnifiUres qui vjfnoieixi ipsû|tççj|iil|
re)î/{ion, jumu^ daijsjejiçii çaiiïi./jf Varc|içv^Q^,K^^
ce.mvjemfBt les diverses edisfçs ^ spj.i If 9aajin^i^ijt.I^;M!v;5Î}
paifVcïajcjuç fpîs'a.û pepplc^ete^l^éçofile' ayéç,aut^i(pi4^.«^ .
çiiciKeqi^n^t (jM^, (f intérêt. Qn ne se/lniirne pas ^a .Çconjép;, j^
i^V^sif^pir^s ?J7.i;liaire,;,iIs wppt, fort oçcj^f^s ppiif Jf^'Cpi?^
f^ij[ô|^s^etoétiè;.^rt{e 4f '^4**^ W"i^îfe[f:^M /IP'MV^^^^^
^i,|èssiMe. pn ":<*ro?'*fl"J5 ^^'^. 9^l^*^^^^h^^^k^l~
cfard'a cômioaeacfî beaÂcpop pli^, 0^>qQa o^Je i^ua^
arrondisseiôenl^ .... ; ; : ^^ ^^c^ ..^ j. j, • f Kudi- . . -i.,!
. ^ MIF*. ).6:p4^<^iin6ti^ tsasàaéUjiVâVtétéiiÊ Stânb
PatflkW, «hiniôine'dfé£aiirt«-.Denîftyii lapfolpjpnitd'dechalRièisa*
eu chapitre, ^iëtoh^ vacante'pac la morl'ide^ Mj'Véshétêé»
gtttei:.' M. Tabbéde Villefort esà nmtuqrbhahrâtf^IrttilMmr^
«n rémpUctment de :M.^FabboideSaîft^9kid«ùi. DnUédvmb
metil,,* M. i'abbé'AofadMr-f éhaimoesibonbraéiiC'yanroil'.^l^^
mommé chanoine ^eattitreiv^ik la..plaee,der M. V-âHhi Bhnwtr^
à. Le sariiiïdt^sS'miÉn; ^'^eéëhéWes, m: r^i^èlM^iatti
r Arles hàiira là nèiivdfè'^apHrë'dé Saint-Ldàit ^«A^
«ague , dàiif ^^Kse de ràii«-UMJaiêh 1^/11: 'PAif .TMjT"'
fera le dilcoitts ; qài* serrf »ùM d^uhe'lioéte difirtiocë'àPiîâ'
Fi^er é* tréyûé' ré»d«ëbratton de la i^R^t^YlciV^t^ièièMfl
mercredi dernier à èié non^f^uâe et.fcrilJautc* M^JsrAât n^f,
e$t ^due, camme. elle Tavoit annpocë. M. l'abhe Feutrier
aprét*!^ lâf iîaiïegyH<|Uc ^^é Svnt-Vîiicénl-de-^aaî ; et #
Clf^tisidërë. spcc^ssiteoietit les sf^vjcesr ((ue èé grénà frWme «
fénéki^s^ l*^gm<^ et il la so^iatë.* Oi^'a.rèmar(|no pài'tîcutîè^
fêWént;, dahs son dbcour8,,Un' passage sûr les pertes conti«
guelfes da*$acerdj6ce , éf sur fbbligalnui.ëtroite , pour fes fà*-*
Mlles', ^e' soQtepii' le siafnctaaiire*^ar t^V le^. nât)ye])5;qui 'sont
enj-lèar 'pouvoir. TTest-it pi|S dëplor;abte,/â-^lMf dic; qnéctet
fitiidlés nôitthrensés lie fburtihse^lltfudtjn sii{ët a.t*Egffsè', e<
<;^e'dés 'pâ^ii, éëdiÉnt'.â' de< cbnsiji^ràl^ôôi^ Hlîdaaln^i^ r <Iei
lojrffTèflBIëurs énfaès d'une, vocation si'hèhoraMé lèt ^st ^ainfe ?
•r .^ Lii'n^raè^riier., Mf./TâH^Ï'àyet'a |jr«çfcëj à; -SaiWt-Gefi
iit«W^s^Prës ^ .^ur le ifatfgef'dè» mauvais livt'és.''Yf > inobtrè
&ék cétit lecttire ^toii Vnssi tini^blë à Ta vëritë que fiinesïe at
FHinboencë. Dàrtâ'^lè premièt toofnt : Vùhxettr a riemar^dS
fMiiÉtré;cAiHàctètes ^' la vil'hé'jTônné^e'riènsèiyfiènà^
fti«M$ëi^lté4a|is.la çoniroyerse ; la grkvttë dans fëi'.dfsbu^srfptis 1
Et, 'pi>ui* rîési^Uat^ là làDifëre'dans lés' esprits: et 'TJ'ij;?fdrmé
d^Ds les n^œiirs. Les liyrés conî^rç' la iibM^ùXï dSté^fjiiici^
WtA t'i?p]pfoàë d» ces tttiatre b^rarçtëres. Biëir^iK Hàmrgetkt
¥iaLtéé\H '*iftfetïceaii''bi%h et) du îaïaf^, trt oti^ poUryttlî^
ter, coanne on a cite en effet, beaucoup d^ëcnVâitiV ^tnt»-
àM »a » ^<4iiofi1iouléiûifài«et ë^vd levoptMMirleé pféé ^on-
tféUtoleirea.eiiee j^liis bi^msr, et (jni li'ëtoient 'd*â«o<Miil
jM^c^Mi.'àalMeS'V ni «vec èuaE«<n:Ééiiie»; 2^. II9 c|k t ilEiàiiqiië m^.
9i«aëHtfiid«nf»<ia\diiiputef* aitërifit les' Kvrëë sà(n4a', par^r
«Ittial ileoit .moîts: lis? ylûà '^toàdhatls ,f insultant à' le^rs pltts
•igei imMiiMs^ (3?y Ib-^oh* :«dblié1fedcrter^aeidfl<t*èt teu té pifu
^tvndlinsfilivirs. toWa^eai^ntàliairt* alir^ptwofitté», wnine
quant de tOttiiQé'(^j«èuH^.li-tariniijgfo*^pa^jsAaM3h
|»^>W?>H«i»;^«jy>rai«^« Vîi li'ofiat^i: 1^ ir^c/é.Je |>oi?<rait.dc
#(!ft?^W »U^ f^fl^CMxëfnfiM^^jdjfiiipfJp^friïiejr, ^uj ^«^éhi»
f^li^UÇ}.feqrs;j^oixteipj^<?r^ip^. iii^ frioast©' Wc^ipdimtS .ôt.on|
npfMjJ^lft lrt% A^^^^ rabiu .4» ,^|^IlV. JPiinf. Je m^nà print r
( *«5)
q^ï pf^MpX Um» k eialter rîmagtnftUon y ài^BUisiser l'esprit v^èi
gliter le. coeur ? On j peîotiles painom aoaà des. images sédwt.
4anUs.v^ ^.foiP(aBj;e des fei.iciiiiB»«[iii «e Iroûvent déjà que
lrop4'aRPQÎ<^^i>^i^^<<3<*wr; il niVél question là què^d'avei»'
titres jQixii^Efiioairesit ^ fictian&briUaotfS^ ch'iin monde. idéal
au milieu duquel on oublie ses devoirs; la sensibilité. s^puisié
$ur desjçaal]^urs,i;hii»éffiqfic6^ le te«i|^se eonsmae dàns-ces
Jecturps^ qui .exciteoit fans cesse une cunosité tott)ôi|rs fhik
l^ipéfi^use ;, les.princijpet.s'effiiQeat , les sentilneBs se tXNrnr
rompez^l j tout ee qai est gra¥e absérieuii enmae , etP^nriie
peut. fJQSk ^o^tçr .d'autre distraction wn^ de» tomaos iMAl«t
yei«iifz> des illusions^ des spectacles et Jesjoie^l^rayaîites dà
jîècle. Cette seconde partie, qui a offert un tal|leaalroj^ «rai
4 W désordre si cooimua aujourd'kui « a .été VàrqiMlee: pur
vfl^ f»diortatio^ k sje défier de leclares funtMea pottrttouê'lef
* i^^s.,ft/iurtbpjtpftttr la jeunesse^ • t i • ^ % •
-^.Les libér^iAX de province ont profité 4ea exemples qvt
^€^r opi^ ^nné ceuir de PairiV ^ne n^ission sivoM-été.ott^t^
ji Ç^^aùmp^it^ le i^o. février ^ par trois mÂsionnili^^ dUidiioT
|pè|f e qXmieps^ on^a^^ris ^oas les n]K>yens4e Ja faire. .^c&^élir;
jlief ;âittn|[upemeosr 4an> VégW» et au di^t>rs , des meriaoeei
jiBs^déi^isiou^, des j^otu^lte^» tout a étéromployé', on'alloiliiii*^
qvi^jlL ai^^tér pe^;^•jKf^.ae cendoient aux Mtèr«ice«« SatMllecoi#
r^ifie.à^.hQns 6imes,^ <|i^ O0tesqortC:té«.jcws|oiinawps^ <iéi^'
aurpit peut-rétre ctn à^mir de qnc^lqoe vioie.^e.faitK^mmrr
deswtï:
p^ts de.J'incrédulilté. La commumon généraW a :^u iîau lé-
jie.çona divfi^nphe de carêoLe.; ^s missionnaires 9e sont^relim
%{^rès cefte céréou^nie, après avqir iopposé unepeti^nee ad^
wrable à des p^itrao^ oo^itijiue^* U est probable ^ue«#s^e«»>
icès ji^uroiçntpaAiduré longr temps, si 0a avoit pi^St^ eomifi^
iii^4J(is^\des.ipe»iuTe8pQitf ^^^ *, . :— t:f>
. -T IjSf v.r év^qHQ^da f 9iJîe!i^s,.ii'a pas. ^m p^^^mv )gt^àaf le
5il«ï]^cç si^r J'a^^entat d^ ^qux^qai OQt,40se. laviHr^^ttodiirAd»
Ja^ev'plte <iaf» s<|Yi4iocçAe^ Jl dépi^r*, dapilf.uiiMeni^emeM
4u S'jnars^Jeur, éc^emctH- f t ^êur^udacfi^s et ranpaHe i%i
ke^ia qççm<myM. dparinc.4«.^|a^eli|[ioji*fir.lo^ MolM^de^
aiMt ,iipuVfra^i}if.,L'£Y||igilc>. j€S;apq|fGs , la,.|rad!jiw!r idès
eord. Lm prélat, puisse encore èe nouvètt^x uiotifs *(fe s^âtrtt»* .
fîon daiia. rillu«tniUoi9 «t les vertu* 'êë\ (^antique H tiob^' f»»
Bitiile que leeiel uoi»s « rçwliie, et i!l^ nnintre ,' p^r ^Viêrti^e .
éwpauèj queUet <»il«iÀilés ^«timent d^'iiouvcllé» réVolti* .
tions. M. «le BôuiUéfiiHi par ées yteqfpb|irJr 9.61 ei pcmr
b' a^onmréhtt. ■■ ••; *■• , '«-^^ :•'
d^ika évën^oÉent arvivé à OHéois l« 8 f^nviçr d^rhter, k
imif htureu du '«9ir. Le feu' prit â^rys une jàh de bois ê^m
ehanliér' C9nltgur«a touvent de§< tFrsé)ib^. .Les < premiers
efforts poorl'eleîtidt^cl n'ayimt pa« réiini , aiifl 4^ feiigieâsea
j«ita>^uii setff^'lairé. au milieu des. flannneà , et' le f^o^^^sa
tout 4 ciéup. Le* leffdëfrrain> oti a irmive |e scaputâîrè evitfer .
i«l imifiitt d«* la iH^aise éteinte. Cette- dernière ctrcoi^tatîce ,
ipii 'i«>'eàir>)ifll| ômiw cnitraordinaire qife la première , est cer^^
tifiée par le rapport du commisMihre de jifllfee; qui ^si aHé
•a coiÎM^^'VefTquërif de toutes. leîfcjrcort^Uncés, et qui ^
féndti aux'rêH^ieuses le scapukiire parfaiten^enr intact. LÎi
reiâtioB ^ <|ui est dressa av«ei soîir,. a -dcë eomiDuniquée k
JâiVévèqme d*Oriéans^ à* qui. il .apparient ^ordonner ^^
eiM(i»âie»'poUr «cltftreiV un feit àh fes reKgténses tli^s0/il?6*
ir<rieni m gage de liai protection <!le tr stirmi^ Vienne; sur leat:
«fêîs^^ BtfaB«a«ift>4ë4^ âeiNnetfif peiilA^i^ disp^a^i- i^É& >
moquer uti peuHde la sfmplici^ die c^i liénite^ relijj;ieji9e$y
D«Mi| tiViurati» potni, Dieu inercî ; 'cette feccfrète dëdaigneuâp.^
et timia înoul co*iéitlerons de t ai p porter lé fait, tel qu'il e4
}yr(^»m:«é>tAatis fa- relatioift , sani pprter à cet ëgard aucun \vl*
^itient. ' •• ' '.*■■■'.■
<u» .Nous trouvons, &ên9'VAnnuo!rè étxtéHasti^ue 4^' Sù^
i'oêéi'pôw^ i«?^>, une notice iiî^ressantc Jiur'un exeél)éot
prêtre dout.noa^ BVfms dé^àannonréun otivrtige^ .Nous e«-
1rainan.<$ de C(«tté npli^e les faits 1^|>fus r^'ïharqaablés. Benoit
GttiNet,'n<é%Cha«il)éiileJ2 fuiii 1*7%^ ftt ses études i^Vec
distinction, et montra tant de pif^e et de goiHt potir îa re-
Iraice et le travail ^ «que , dëH i^n^ flit Ciit preire^ Wlë plaça
comaae directeur a» sémiriait^ ^Annet^.'ftdtccu'pa cette
Ï^ace pendant dit ansvfnsqu'au monieint de FSnv^iioh dé là
avoie par les trompes franfoises. Alors ft se retira li'TdrîiH;
et entra comme preceptetxr dans utils -mais^tifaôbiSraldë ftif^s
ensuite, tduraienté de Viâie qtiè mi comfàlxïàUi itolMt
( tèj )
privés ^«ft sècownéé'^U rèHgîon ,41 Votikitafisdlanié)^ rentrer
eu $avôie , et s'j livra aux fonetiotis êtx ai{ni<ifère. Cétoît lé
temps ou le directoire iésoloii U patience des prêtres. Le
sô mars 1708^ M. Guillet fut arrêté \ conduit a Chambëri ,
«t de là 3i Tne de Rbé , et abreuva d'ôutrages , au milieu des«
quels toh courage ne sé'^itienfit phîntv II y aV6it alorï , dimsi
cette île, huit cents prêtres de différens diocèses. On le char-
gea, dans Tîle ,, de' /aire des céHfih'ènces spirituelles, jusqu'à
ce qii*il trouvât une occàsi<ui favorable de sMvader. U re<»
tOFiÉirna en Saypie^ h' travers mill^ périls; et, songeant que
rten Ti*étôft si important que de ]^iirvoîr h la perpétuité ^IH
sacerdoce , tf réunit quelques jeunes gens à Saint-Ombre, près
Chambéri, etdonnoit en même temps ses soins à la paroisse.
.En f8o3, M. de Mérinville ayant obtenu, )>piir soti semi«
natre « le couvent des Cordeliers de ChambëH , nomma
M. Guillet supérîeiir de la maMn , et celuf^t travailla aussi*
tét i mettre le temporef et le spiritîiel en bon état. Des la
pireiniëre année , il réunit près de cent élèves. Quelques an«
nées après , il concourut à rétablissement du petit séminaire
de Rtimilly, et it fonda celui de Saint-Louis-clu^Mont à sef
frais. Actifs toujours occupé du bien de ta religion, il con-
suma sa vie dans des travaux continuels l et dépîérit insènsi*
litenient jusqu'au n novembre 181 a , qn^l ^ournt dans un
i|^|petf%vancé; limiapitVe Icâ $t d^s ft^erlfi lies bon oral^ev^^'
et tout It^deq^é luriia^pa un tribut de regrets. Doux, pieuc^
sévère pour jui seul , il savoit se faire tout à tous. C'est k lui
que Von deiit \ei Projets pour un cours itinstruclians fand^
uhnss,4 volumes in-ia ; ouvrage qui a eu trois éditions , et
dont nous avons rendu compte dans notre tome XXI. Il a
laissé «ussi un pHURéghtnem de vit à la portée dès gens de
énmpaçne^ ^4 p^g^ in^ii. Il se propos0it de faire, sur \e$
Evangiles des dimanches et fêtes , le même travail que sur
le catéchisme, et de donner aussi un plan d'un abrégé de
morale : la mort V% empêché d'exécuter ces ouvrages.
NOUVELLES f>aLIT}QirC$.
J^kJtm. . S. M. €oiKtiiiu'& ses prcmenadei \ elle e.<^t aMle ^ le ai.» -dit tàxJk,
de Vlncennes*
^^->S* ik. R. Mf^Jeduc d*Angouléme vient ^e remettre noe somme
de 5oo fr. aux îpcendiét de Puîsèaux ( Loirei^) , et un^ pareille somme
pour ceux d'Avesn<r» (Nord). •
( i88 )
^5. A. B. MàDAMKy (imtelMï/d'AtogooIésifr, a ««cordé w^e sQViiçe
<U aoo (t. pour la réparation de Téglise de Cavigoap ( GîroùdQ^^
, -^S* 'A/ R. Madame la duchetscdB Berri a accordé unfe çoi^me de
aoo fr. pour les'ince^diés de la Commune d'Heilly ( Somme ).
' — Par ordonnance du ^murs, le Roi vi»Dt d-arrêter que lei- listes
électotraléA des cpUége» d'arrondiascBient et'de départemf ni seront
•ffichées le 3 avril fiBoebaip. dans les dàpi^Uménsàelai première série.
Cette mesure annoif ceroit. a^sez ui;ie seconde session cette année ,
comme le bruit enc'ouroit : on assuré que les coUég.es d'arronfdiasement
«e réuniront le 5 mai, et ceux de. département !& i5.
— P» une ordonnanee, du 1 3 février dernier, S. M. a déçfîdié «pie
le collège de plein exercice dirigé par M. rabbcLiautacd porlerc^^ *■
Tavenir le nom de CoOége êùnnuias f iX ast djt dans Tordonnancf jque
S. M. a voulu donner par là i/n témaigt^age de sa bienveiUance a
M. Liautard. CeuX qui conifoissent' tous les services que cet habile ins-
tituteur a rendus y depuis prés de vingt. Ans, dans la carrière à;laq««lle .
ij s*est consacré, .applaudiront sans doute à ce témoignage d^iotéréi et
de faveur.. . , ». / > « ,. '
. — Un arrêté du c^meil rojal d^ Tinstruction pubfîque porte qae
les cours dc^ l'école de droit recommenceront le mardi dé Pâqul- ;
chaque élève, recevra une carie dé -son professeur, et on ne 'pourra
"entrer dans la salle, sans cette cai:tc. J^ conseil a pris, diverses aiitrci
inesures, et s'est convaincu, est-il dît datis le considérant, que. la très*
mnde majorité des élèves blàmoft les rassemblenièns qvi ont eu lieu.
Les examens et les thèses p^t recommencé hier 2a niart.
— M. le vicomte de Chateaubriand a eu, lei 21 ïnars*, une auJience
du Roi j il a pris congé de S. M- pour se rendre en Angleterre. ' ^
— Jeudi 31 mars , un ^rvice funèbre, a ey Heu à.Vincennos, powr
ie repos de Famé de M<r. le duc d'Enghim. Mif. t'archcrèque d'Arles
A officié, pontificaieme^ntv et la messe a été suTvie des absoutes ordi-
naires. Plusieurs officiers de la^iaisoni de M8>^. le due de Boyrbcii , des
députés, et la troupe en garnison à Vlncennes, ont assisté a coUe cc^
rémoffie , qui rappelle tant' de souvenirs et dé regret«.
" -r Le renouvellement par cinquième de la chambre 'des déput('*s ,
mmène cette année 87 dejnités , dont 23 du coté gauche , lo du cen-
fre gauehe j 32 dti côté droit , et .2à du centré droit. ;
; •-: Le.2-j, le collège deH«nri.IV a vu se reftou vêler dans son cn-
ceinte^des désordres trop fréquent aujourd'hui. Cinq élèves avoieut
été renvoyés à Jeurs parens pour avoir manqué à un maitre. ^Quatre-
vingts élèves, sur trois cent vingt, ont aLort pris fait et. cause pour
leurs coinp^gifôns exclus, et se sont bariâcadés «ans une'satic'd'ètudcs.
M. le reetcur de i'Académiu de Paris , qui s'y est tran-spoitt! , a essa.vc
en vain de les ramener au devoir j la nuit s^cst'passée dans cet état:
le lendemain il est revenu /ivac la força J|rmée-j 1» salle a été forcée,
.Hit dix- des phis mutins renvoyés à leurs paren5. . ^ ^:
— M. Valentin Hauy, ancien ^ecrétahc interprète d.ij Roi, èf^iç*"
.litu^eur des jeunes aveugles ,,esfc mort à •Pa|'is,,le.i9 do ce mois. Il
étoit frère du célèbre abbé Hauy, e.t étoit assez çop\uij>nr 1a çiirt "qu'il
avcit prise a la tliéophiiantropie, et par son ?èlè à coiiduirt'.w5~j< unes
aveugles dans fdute» les fêtes républicaine^. Qu a li«u de croire ifa%
^ott reyéiiu depuis IoDg>-tenp« 4e si trisles écerU. ...
-— On ëcpîl de Thouarâ que tout est parfaitemeAl branauille ans
eÂviros»; on a fait sans succès unis ^aUne^génér^ dans la torét deU
J^eilleraye, où ion croydit Beiioncacbé*
— Uq attroupement ,.çon^9sé de qui^lques misérables , a eu lien
frès du Pont-de-Beauvoisid j la garde nationale. «et la |;endarmert0
ODt blenfôf -dissi)3é , ' et lfe»Y:liefe oui été -s^ûsis sans, coup férir.
•^ il y a quelques jours, quelqnes bourgeois de la ville de X^jon ont
reçu' de Grenoble, des lettres, qui leiir annon^oieat que. le général
Berton étoit dans cette ville a la tète de huit nulle hommes; ceux qui
avèrient^rc^n lès lettres les ont reiDise&»de suite à la police. On voit
■coîtkbien ces agens secrets de troubles se 'connoissent mal en hommea».
-^ Le roi id-Ëspagtte a refusé «a sanction au décret des cortès-de
1831, qui ordonnoit une enquête sur Torigine 4es bien seigneuriaux. -
— - On lit dans un joutnal des détails assez circonstanciés sur la m6rt
d'Ali^Pachâ, arrivée le 5 février. Ce fameux rebelle s*é toit, enfermé
avec une poignée d'hommes déterminés à menrir'dans une forteresse^
la se trouvoient totts ses trésors, placés sur des barils de poudre;
Seîm, l'un de'^es afi^dés , lés gardoit avec une mèche a la main. Ce»
pcndaut, on parvint, à l'attirer hors de son repaire,- en lui faisant ei^
pérér^on pardon. Il ne tardii pas à rècbnniDitre qu'il avoit été trompé^
€t, quand on se fut Assuré die l'esclave qui gardoit les; trésors, on lai
annonça qu'on demandoit sa tète. A celte nouvelle, furiettx, il saisit
ses pistoTetft , et abat à ses pieds quatre dés chefs de l'armée turqn«|
mais il tombe bientôt lui-méine criblé de balleè. On lui coupa U télé»
qui fut portée aussitôt à'ÇoMtantinople,^ • .•
Le 19 mars, l'ordre du jour est' la eontinualien. de, la discussion 4^r
le budget des affaires étrangères.' M. de Montbron eômhatlcs r^triin-
chemens proposés. M. Destouruel demande la suppression /le 3o,ooo fr.
M. de Bonâld )ustiBe la' conduite du ministère -Irajoçois, par rapport
aux puis^^ances étrangères, et se livre à des réflexions profonifes. sur
les principes conservateurs des- Etats et ^e la* France en particulier
dans, sa situation actuelle. M. Foy prétend que le préopinant a traité
plusieurs points d'une manière légère;^ il se plaint que i^ous n'avons
pas niéme d^ambassadeurs dans les principales cours de l'Europe, qqe
ta Ffance a perdu- sa vieille dignité en Italie , en. Turquie, et en
Aniérique.
M. de Bfontmorfency donne qMelques ecKplicat^ons, et rçcUtne 1 ave-
nir pour être jasé ;. il déclare que, le ministère sera toujours fr^çojs,
fidèle' sk ses alliés, et religieusement attaché aux intentions du .Roi et
aux intérêts de la Franêe.Ce discours a été accompagné de. marf|aes
té itérées d'approbation de la majorité «le lUissen^blée. M. Sélastiani
parle dans le sens de M. Foy; M. Laifné s'étctnoe qu on reproche au
tninistctoe de «u'^mir dieu fait depuis cinq ans. il rappelle roccupation
( 190 )
\mon , la i\eiie immetHmâonk Ve'tté^w ëfeml cltôi^é. Rniih mir obser*
Tèfr qtie^his â^nUiMi été reu^tin&s pBtTmiptùilerttB de lean «Hra-
tetirs <]U«^ par Thlaff Mté cke letrriniiiiilttre». La brillante ifÀf>rcfvû«^oa
de M* Laisné a f)ro(luîtiin graine effer. ^aiis f '«isenfbi^e. La dûçussion
est rerttiéej et TaMoéati^n ^éj^é, sauf ime réductidn ée ao,x}o6 francs
propo^ëe par la coininisino»» : '<
Le aoinars; la di^Mnon tèfilîtitiè «nr 't#%Bdjet dtn affaires étran-
fcres ponr fè serTice fexlt^ïHi^. MM. Brtm de Viilcpet et de Catanartui
.proposent rtm'uAer^rfutfiiwi de ^ôo,èdo fr. et riiotre de aSo^oo tr.
M; Bo^ne de Fnye indique 'attssr quèlqn^s '$«ippre!««ion$« Quelifoet
«kreurs dn préctf î-^anl ^ont ée^Técs p»r MM, ife Villèl* et €(ff^et
dlrcoart. La clôture est fermée, les suppressions rejetées, et rarticle
adopt^. Le chapitre 3 dtrtraftde pbilr lie# dépenses suppl^entaires
I million 5oo,ooo fr. On propose diverses rëdnctJons ,. qui tonte^i sont
ïeietées; M. Manuel prononce ita di<icoUrs souvent interrompu; îl.esf
.^.—^^z j c^z: L 1^ --.^-«i^-. — 1 '-rj— » _* i^ conti-
!le qne
i plaintes
«mères, «t la discussion est loR^>-teinps tnt<frreMftf«e par -des, murmure;*
Le chapitre e^t adoffié. ■ <
M. de Peyronnet rsçporte à la chambre la loi sur les délits de h
Ttemitr et développe les mo^ife de F«men4emekt qu'elU a subi dans
la chambre ,d&^ paiv^ On demande s'il feut lire là loi en entier, on
seulement l'art amendé. Sur les bruyantes t^clamatiônf (^ela fauche.
(M. déP^yronnet iit.la kn en entier: Une outre difteuftsioa^i'lcve
Jour décider si la loi entière sera remise en Hi tumion, ^o r^anen*
enent sent. MM. de I9 Bourdonnaye et de Martignac sotltieitneiit
1^ seconde: prop4!»ntt«[^,. qui e^ fivenent i9Uii)att«c^p(ir MMvVe
. Chauveiin et B«; CottiAaïlt.. La didtureeoti^rohoncée au milieu du
tumulte. M« B. Constant veut s^appuyer de l'opinion prt'oédtfliuieAt
teise par MM* de la Bourdonnayeet ïfe ViUèie •: .i'wet ïiatrt
' expliquent kur pensée. La proposition de M. 'de ia fioufdooBaye efit
«doplëe , et Fart, amendé sera se«tl remis en diseussioii sametH.
M« Tassai de JHonvieHe^ nouveau député de Lot et Geronne; m
ndmis. . : i ^
' Le 31 mars, 1^ ministre de f intérieur présente Qn|>Ko{et i^ Joi qlii
aecordeii son mtni?tère un supplément de t unillion Ôô'o^oo fr* pour
les dépendes du cordon sanitaire. ta'eh^mbKèdoit se réunir d<'nâm
dflfns les bureaux pour rexraonen de ee projeta Ou plaise ^ubiniyet de
Tinférieurj le premier chapitre poïte poli» dépenses dfadmintsCfatiôu
Ifénérale. i roiih'on .865,ooo fr. M. Beauséjour prc^pose desréduclralis
très-cQttsidérubles, qny prient à i4re2i iWembtée.'M. Comet-d'ln-
eouyt soutient 1.1 «upf re^n d^ 5o^ooo fr. proposée tur b coBmEiîssf<w.
M. Mëchin désite plus fje. détails .«ur le muUet .actiioUjunefit d«c8&i.
M. de Girardin :.<é plaint beaucoup des -réronnes nrombreiUes laites
idans la noKce, c% de lasévétité exee^îive de «etic police, nwi*sfK^
Hotni tenivérslcs haU^orfûtti , HtàiVcnversIèsétrangtdrs^ H se réduit il»
stfppression que> la c^mmisslota ^ demandée^ Ji*impieision.'de ce di»-
ft&sas « ilëfiiottclëe 'P»f'\é êM f^^ttéhe, tut cmAbàjMue^.plif' Mr 4ie Vàf^
inaMfM'^ <firtjQsti6el«^>0Hce', «telle e^trffetée. !';• r
M. te'mimstréde Tînli^rieur déclare qfif la chÀéibre tte p^uil Itri
deinanrtei^ aucun compte 4e» réfôt^nies c^ui ont iété jOiite» , et cf^i^dtsctiâ
ne Ta 4U/i(Rm «a paHicipation ; •elati.x efine&t mtx observâliom. dé
Hf. <\e Girardin sur 'la péliire , comiAle eites sont vogues, > il \e< trouvé -
4)é|iiIac^eJ4. M. de Girardiri a la parole pou^r répozi:{re à M. de Corbière,
Àftès ptiisiet^rs digre8â^ll9, qui ne parok'<eiit ..porter que . siir <!es
faits personnels» la ri^duçtion de M.Beauséjour es( n* jetée , ainn^ofuè
deux f.uf re9 proposées par MM. tj^r^yx Duchatelet et Lain^ de Vmc-
▼éqne ; celle delà commission est adoptée, et le preraiçr chapitre, du
budget de riatérietir est réduit à i miMion 6i5,fiK>o fr„
Journal delà Fie 4c S. À.$. M"''^ la duchesse d'Orléans^
douairière/ patr M» TieliWe y son secrétMire intime {\).
Louîse-Màrie-Adelaide de BourboB-PenthieTré naquit à Pari>/le
t3 mars i^ô^ ,* elle ctoit fille du duc de Penthièvre, et d'une prit)*
ecs^e de la maison d Est Elle fut élevée à labb^ye de Montn^at-
tre. En i'j68 , te dpc de Penfbièvre perdit son fils unjk(ue , le prince
de Lainballe, et M**», de Pentbièvre se' trouva seule hcriticre d-ua^
grande fortune. Elle épousa , le 5 avril 1^69 , M. le duc de Chartres >
depuis duc d'Orléans-, dont elle eut troi<r 61s et deux âlies. DanHes
' vojrage^ qu^elle fît en Hollande, à Rome et à Naples, elle reçut raccued
le plus flafrcur, et laissa des souvenirs précieux. En in'jGi, elle ^onscniit,
tans doute par complaisance pour son épous»^ à se faire recevoir Hani
H une logci^le francs-ma^ns ; mais la àrineesse iKel^trit point dans ce*» if'^u*
nions ; «ujiqiiel^s elle' a^îsta. probablement ^srpeo 4 ;Ie goût de^ m^
|>o valions religieuses et politiques. La révolution , et tous tes dé.<)or4!ras
qui en furent la suite, n*excitèrcnt en elle cni*horreur et dégovit;
on sent aisément combien, dans la position ou elle se trouvoit, «Ue
eut à souffrir de tout ce qui se passoit sous ses yeux. «'Aussi» «p?èa
âv6ir vu sa. patience éprouvée par les chagrins les plus aaaers, elle se
retira, ru commencement de 1791, auprès de son père, qu'elle ne
quitta plus jusqua sa mort,, arrivée le 4 mars,t793.
Le S avril 179^9 la convention Ja fit mettre en arrestation doua
éon château de Vernon; le 16 du même mois,- ses biens soiit?4^iie^
ixée. Le 6 octobre, un autre décret ordonne de la traduire -à Panis,
o^ elle fut en elfet apienée. , Elle passa onze moi^i >au Luxem^qrg ,
manquant de tout, malade et dévorée de chagrins. Pendant cet^fiis,
ses deux derniers fîb^. HIM. de Mont(.ensier et de Beaujoloi<^, étoient
détenus à Marseille. Le i4 septembre i794« elle. 4»btint d'être traps-
■n I ■ , ■ I' 1 1 ■■■ I II ' i ■ t ; I ^ • I ' . ■ • I I II
'"i^ I vol. iri-^. j prix, 5 fr. et 6 fr. franc de port. A Parïs, chez
Biaise^ rue Pérou \ et chez Ad. Le Qlere , au bureau du ee j'ournal.
( m )
Ik^ 4iitM, ui^ tHSêfit^m 4^ sûfïU., riM d^ (il^wmtk€ , ^ tA^j/i '««^
trois ans ; ' on lui avoit rendu «es Iiî^im , ,U ^i^am 1797 ; «Bais <ret.«ete
de justice .1)6 fut pas Ions , et , après la f^yoliifipii du 16 fruoddoi', un
nouveau (técretin dëpouilU, et^ le u sefiemhTe 1099, on fit partir
la princesse pour l'Espagne j où e^e arriva U i«^ €>ctoDi«. Ofr lui avoit
}')rom^s une pension sur ses bien». Elle 4€ A^a & $oria> pri^ Barce-
onue , où.clemeutoitle prince de Contit ^t la duchesBe de Bourbon,
banni^ au^si de France* En 1801, elle ai^la réa^der ai|prè^ de F^uiéref ,
4>ù sa Me vint la joindre Tannée suivante. Le$ deux princesses' j res*
t«rent jusqu au n^oment de loccupation de TËspagne par Buonaparte.
Alors Figuières ^y^nt été bombardée , M^^». d'Orléans se rend» au-
près de son frère, ^ Malte , et M°^^* la dficbesse, après «voir eiré
quelque temps dans difTérens asiles , s^embarqua pour l'île de MahoB«
Elle s'y trouva dans la détresse » sa pénsion^yant, pendant plus d'Un
an , cessé de lui être payée.
En i$f>9» elle fit Je voyage de Sicile, p«ur\ assister. ;iu tn^age d^
lAl le duc d'Orléans j son fils, avec une ftlle du roi de Naples. Elle
passa plus d'un an à Palerme , et ne retourna qu'en 181 1 2i Mahon, où
elle resta jusqu^à la restauration. Elle en partit , le o,'] juin 18 14 y pow
ï-entrer en iFrance , et aborda à Marseille. Elle rentra dans tous ses
biens non vendus; le 20 janvier i8i5 , elle .se cassa la janobe par ac-
cident, ce qui lempt'chïi de sortir de France loi« de l'iijivàsion .de
Buonaparte, en t8 16. Elle fit commencer, en i8i6, un monument en
l'honneur des membres de sa Famille enterrés dans l'église de l'ancien
château de Dreu^. /' ^
Nous u'aTOhs rapporté ici que les principales circonstSuices de I4 vîé
àe la princesse ,' et nov^ laissons au lecteur le plaisir d'apprendre les
détaîfs.dans l'ouvrage de M. Dclille. Ce serviteur fidèle paroit conserver
le plus'-i^espectueux attachement poui' la princesse-, auprès de laut^uelie
il etoit placé.' 11 racont€f d'elle de nombreux traits de bonté. Ses récits
di^at un houvel intérêt du ton de simplicité aui y règne. L*auteur a
t&oinsvoufti sans (Ibute faire un Ijvre qu'exprimer les sentimem dont
M'est pénétré pour M"»*, la duchesse d'Orléans. 11 règne même daps
tdutson ortVrâge un ton de bienveillance générale qui semble tenir du
«araetère ai la princesse. Elle n^aimoit point a se plamdre , et int^r-
pn«étoil volohn'ti^rs de la hiànière la moins défavorable les choses qui
dédient la mécontenter le plli*^. M. DciîUe montre le même esprit j
il atténue les torts de ceux qui *ay oient eli des relations avec la prin-
cesse , ou , quand il n'e.ft pas possible de les atténuer , il les passe sous
silence. On sentira aisément que cette réserve lui étoît commandée
quelquefois par de très-graves considérations.
L aut«fur a joint à la fin de son volume plusieurs lettres de M"«, U
duchesse d'OHëans ; ces lettres respirent la mêine bonté que les ac-
tions. Enfin; l'intérêt de ce recueil est encore augmente par une
bonne gravtire de la t)rineesse , et par un Jhc àimile de son ecrîïure.'
Ces 4Krnemens setA «]i4eiités avec som-, ct-hi gia ï uie y-eptr'aotrer,
reproduit fidèlement les traits de S. A. et la douceur de sa phy-
sioiioniie.
(àfercredi a/ mon i8qq.) (N\ 796)
Ze Propre .^« ^ Oraison , ou Prières utiles à tous les
Chrétiens qui 'i^ulcnt traînaillera leur salut ^i).
La Science de tOrnison nient Ue (a).
Le premîot cle ces volumes, qui est une réimpres-
sion aun livre déjà conny , est un recueil de prières
partagées en cinq parties 5 les unes sont pour le matia
et le soir, pour la messc , pour approcher des sac>*e-
mens ^ les autres sont patliculièrement relatives à Teu-^
charistie ; celles de la troisième pai'tie ont pour objet
de nous exciter à Tamour de Dieu, à Thumililé et à la
persévérance. La quatrième partie est consacrée aui
Î>rières pour la pénitence, pour les maladies, pour
es tentations; et la cinquième renferme les prières à
la sainte Vierge et aux saints.
Ainsi on trouvera ici des formules pour les circons-
tances diverses où chacun pe«it être. Ces formules sont
tiourrics de pensées de rÉcriture , et de passages ë«
Y Imitation ou des ouvrages des saints. La plupart sont
tournée^ en affections, et n'en conviennent que mieux
aux fidèles qui aiment à trouver des actes tout dressés.
Aussi ce livre a été jusqu*ci goûté des arars pieuses,
et on ne doute point qu'elles ne continuent a y trouver
][*expression de leurs scnliniens, et i*aliment d^ leur
dévotion.
La Science de V Oraison metitale a pour objet de fa*.
f — '• ' ■ ^ • ^ " *— ' '
(i) i vol. in- 12 , orné tl^ cinq gravure*; prix , Q fr. 5o ccnK et 3 fr.
a5 ci'Tk\. franc (le port. A Paris', cbez Avlr. Le Clere^ au bareau dé
céjoiinir.l
. (a) I voJrf in-ia ; priï , a fr. 5© cm*.- rt 3 fr. 25 rcrtl. Tranc de porf.
A Pari«, cher Rusaud,ruc dé TAb^ayc, n*. 3; et ch« Ad. LeClew^
<u bureau de ec jouritol.
' Tome XXXI. VAmi de la lielig, et du R91. W
( Ï94 )
mîlîarîsev les lecteurs avec un exercice précieux potïr
ceux qui veulent travailler à leur perfection. Après un
Discours préliminaire sur la science de l'oraison y i«*7^.'
ntînt trente sujets de méditation ; on y a eu Partout en
vue les ecclésiastiques et les religieuses • mais les sim-
5 les fidèles trouveront aUvSsi là uîie lectui'e et un sujet
ignés d'être médités en silence. Chacun de ces suie (s
est assez court , et a rapport aux matières qui convieu*
nent spécialement aux personnes que leur état ou leur
goût portent à marcher dans la voie des conseils évau-
géliques.
Détails particuliers sur ta journée du i,o août 1 792;
par un témoin oculaire , suivis de deux Notices sur
M. le duc d*Enghien et sur M. te prince de Conti ( i ) .
La journée du 10 août iTpiit tient sa place pai*mi les
époques les plus funeste» de riiistoire de la révolution.
C/est là que fut consommée ta ruiné de la monarchie^
que-Fon sapoit à coups redoublés depuis plus de t| ois
aija. Il peut être utile de rappeler comment lti^*'partî
rtvolutionnaîre prépara cette triste catastrophé. Ou
attaquoit alors la légitimité daiîs les journaux^ dans
des pamphlets^ dans des réunions séditieuses^ par des
attroupemens ; et par d autres moyens dont le secret
n'est; dit-on, pas entièrement perdu. Il y avoît alors
aussi des gens qui invoquoient à toul propos la cons-
titution y tout en tâchant de la renverser : toute la
consfitution, rien que la constitution ^ tel étoit à cette
époque le cri de ralliement ; on n'en a pas beaucoup
chapgé. Alors ïes factieux étoient d'autant plus rnsQ-
lens qu'on usoit de plus de ménagement à leur égard ]
(1)1 vol. in-8<>. j prix, 3 fr. et 3 fr. a5 c. franc de port. A Pari?,
chez Biaise , rue Férou , n«. a4 \ et chec Ad. Le Gerc , au bureau
dé ce iouraal. ♦ . . ^
lis ne nianquoîeiit pas de crïer plus taut ^andtètfrs
trames étdient plus pktenleé j ils se plaignoient du des^
potîsme de k cotar> q[uand îl^ fen éprouvoient c'hâque
jour la foibleatee,; ' ' *
CTest; à cent quî'imîvcut la marché des évènemcns'à-
liéùs dire srcé parti a éhcôte des hétîlîers, si ran roit
Une tactimie à peu pl*ès semblable préparer de nou-
veaux malheurs^ si ce ne sont' pas toujours à peu près
les mêmes moyens, les mêmes cris, le méme'but. L'au-f
ieur des DMaUs particuliers sur le i o août fait à ce su-»
jet, dans une Iniroduction , des réflexions dont tout le
noLonde saisira la justesse et l'à-propos. Mettant à profit
rexpérîence du passé, cet écrivain montre ce qu'a faut
Attendre des étcrhels ennemis de Tordre , et par quels
moyens il convîent'de lès combattre.
Mais si sts retours sur le 'passé et s^s vues sur Tave-*
liir tl*ouvent aiséUient leur applicatioti dans un temps
où il existe aussi itne conspiration active et flag^rante^
le récit qu'il fait de la. journée du lo ao&t offre dans sa
simplicité la plus forte le4J(?n« Cç trône quî tomba de-*
vaut it|ié poignée de^facticut^' qu*Un ^cU de liardiesàé^
et dé fermeté eAt fart'rénlrér dans la poussière; gailiît'
plus éloquemment que tous lés discours* Il n'eût fallu
pt'ut-rtre qu'imposer silence à vingt Orateurs de clùbsi.
et à autant de faiseurs de pamphlets \ et combien on
eût prévenu de crimes et de maux par cette mesure!
que ae larmes on eût épargnées à ^humanité ! combien
de victimes vîvrpieiît encore ! . . t
$i de ces cOnsidét^tions générales nOus passons sîrf
récit que trace l'auteur de la catastrophe dont il fut
témoin, nous y trouverons cette affreuse [OTirnée peinte^
sinon dans son ensemble, au moins dai^s quelques-uns
de ses plus tristes détails. L audace des factieux, leurs
efforts combinés, et les scènes d'horreur dont ils resir
plirent le château après leur funeste victoire, sont rc*-
pré«entés ici sur un seul peint $ savoir, dârns /endroit
N a
miftu^ où :ie. fiouToit luutetsr. M^i^ ttiit partie d«. Ib'»
))leau fait deviner le r^ste. La ûarrùtiou d ailleurs a nu
caractère de candeur et de vérité qui commande là
confiance. CVst un témoin qui parle, el un témoin
sensible et dévoué^ mais exempt de ce charlatanisme
et de cette jactance dont des esprits ardeos ou intéres-
sés ne se fussent pas défendus aisément en pareiiia cir-
constance. Néanmoins la manière dont lui et quelques
amis échappèrent au massacre excitera l'intérêt , en
même temps que les senti mens* qu'il montre au fort du
danger honprent son caractère.
Ce récit doit doux: être joint aux autres docum^ens
que l'on avoit déjà sur le jo août« L'auteur y a )oint
ceux autres morceaux sur des sujets différens -y l'un ast
Une Notice sur les derniers momens de M. le ducd'En-
ghien, que M. Biaise avoit déjà publiée, en 18169 à
f occasion de la gravure du tableau de M. SoehUi re-
Ê résentant le piince reçu par Louis XVÏ dans 1«3
hamps-Çlysées. Le récit dej'assassinat d'un Bourbon
lue sauroit être djéplacé à U, suite de l'histoire du ren-
versement delà monarcliie., L'autre morceau, q^i^avoit
"été destiné' pour !« Co^iyeP^>n$eaT, jnais qui ne put ^
puroitre clans le temps , est viue Notice sur M, le prince
de Contî, mort à Barrvluunej le 10 mars i8i4- Ce
prince, qui tevmîna s(*5 jours dans l'exil^ n'avoit eu.
que l'on sadte^^ucun tribut d'bommage payé à sa mç-
moirc, et c'est acquitter la dette générale que de don-
ner quelques souvenirs à cette autre victime de la/:çé-
tolution. * .
' '^she^ — ^^«^ ^--.
NO U VEILLES ECCLESIASTiqUES.
PiRts. Le dimanche de- la'Passiony Ml rarchevéqae de
Parts s'est rendu à l'église de Saînt-Euslache. Le prélat a as-
•isté' à l\>ffice du matin , et • fut iui-méme ie prêoe. Apès
ayoir .récité en chaire les prières d'usage, il les a fait suivra
f 1^ )
cTune instruction i olide ti aff^ctutn^e. t/é^it ^toft remplte-
3c; iîâèlef , dont pluiiears m^R^e étorent venus des autres pa-^
roiarses. pour $6 trouver. & J^ visite du prflat, et tous ont été-
touchés de son zhW h rcmpfir ainsi Ion les les fonclîdns dua
niinîstëre pasiorâUOn Ait qUe M. T'areîjevéaôeSoit aller soè»
cêîfsivemeni faire le' prèiîfef dans les antres egKses de i'arron-
A'sseirient. * ' '' * '*' '
>- L'ordination dtr safhtedi 'dé ya'fjuatrîènie semaine de Ca-
rême a ëlé très-peu îioinbrefisé; W. l'archevêque Ta failcv
dans Sa chapelle. I! y a eu 5 pi'erri?^» dont ^ de Paris, 6 dîa?
cres ,^ sous-diacres vîîj.nirt^réiel 2 lonsmrés. Parmi fès soui-
diacres se trouvoil un ancîefi mnïlalré «Cune Tâmilte honora-
T)le , qufa servi pendant' une quinzame d'années.
— On avoît répandti dans fe poLfié, on avbil îtàpriaié
dans quelques Joarnank ^ 'on avoît iiiénié avance h Ja tribune
que'Ies curés de Pari$ îraVoîolUr'eçu î^s ^ '■^Vîonaires qu'avec
peine, on avoienl prîé M., l'archevêque dé ne pas leur ert*
enVbver; et c'étoit un des prétextes rjuVni faisoil; valoir contre
les missions. Cette nouvelle nyoil dî?jà élé.déuienlie, et vient
.de l'élfe otjcore de la manière fa |>lns formelle par un dès.
. plijs estimables ''veu*'s- Le qtialriJMijc dîmyîiche de Carémë,
Kl. (é curé de btinire*^duVei1e 'a réipofgrié pùbliqné'me'nl sa*
'rccOnnoîssance aux inisMonnatrcs qui prétbttai dans son' é'gKsé ;.
dé plus, il a déclaré en cïiaire qu<î', s*étaM Trouvé^ qudtjd^
*-|bnrs«yi para van I , dam une réunion dt* ses 'cbUègu^ , if tes.
"^avOif fous trouvés,utiaiimM?s^dan$\lë.ur eMî/ne pour lés ipissSjRp-
naires, et dans le. désir de procurer k îeurs paroisses de c^s.
laborieux et charitables mi^nsfre^; i! étoit chargé, a-l-it dft,
par ses confrères deprocidmer hautement leurs sentittiënsJà'èet^
é^ard , et iï êloît bien aise de îé faire' ed pr&ertce d'iin nom-
^fci-êux auditoire, alîn de dissiper coijipTètemënl «fi broit trop,
répandu jiar les ennemis des niissions. Cette déclaration pu-
l>lique est d*accord avec ce que Ton sait de plusieurs xlcs plus^
«stimables curés, et avec la iîond..>e personnelle de M. le-
curé de Bonne-Nouvelle. Ce digne pasteur n'a pas voulu oue-
]es raissionnaî'rès logeassent ailleurs qu« ehea lui , et il se fé-
licite chaque jour de leurs travai^x. Cette Igîîse est ceîle qui.
»*est le moins ressentie des ûévyiP,n tronfcles^ les agitateurs y
offt toujours été rnoins tionjbiT»V«^ et inoins hardis. Aujour-
dTiuî tout y est pirfaitcnient caîme, qiuviqu'U y ait beau*-
^oop d« «ûoadft U matin «t U tcnr. Lm mû^&io»Jèati*fts atta*^
dfé^, k c^y« parofcae sont Î4J>|.. E(i>ire Au)>ert (c'est jptr
ert-eur quo qous avions di^ Sf, -Mari i*$ Aube ri) > PcMiCfbt et
J^gnier, Chacun d'eux préçh^ plu^ieur^ fo^ par }ou>^.«t^e
nombreuses çoiife^ifiioiis attestent reffiçacité^âç leurs discours,
et présageprua heureux rësalUif dp la visite pastorale.
— Le» d^ux .mis^ÎQO.naires qui dirigent. les. exercices )i liios*
pîce de la Salpétrière ne suffisant pas' aux besoins d'iin ëta*
. blissement si considérable^ uo troisième leur a été adjoint,
,$nr la demande de M. Tàumonieren çbçf de Ja maison s c'€5t
M. Tabbé Beaucé 4]ui a été désigné pac M. Eauzan pooi^ se«
contlçr ses coIlègnes^^Le 21, ^. IVrchevêque de Paris est
Tenu présider aux exercices^ Le prélat éloit assisté de MM. ^e&
grands-vicaires et de M. le supérieur des missions. Il a été
reçu avec les honneurs convehabJes par M. Tabbé de Seillans,
. chanoin? honoraire de ta métropole 9 qpi l'a eoiapiia%e«t6
a r«nfrée de l'église. M. (*abbé Fauyet a prononcé im dis-
cours, après lequel M. l'archevêque a itnVmeme adressé une
. exhortati^i paternelle à la foule attentive. Le prélat a en-«
suite, donné le salut, et a promis de revenir dans Ta quinjEaina
ie Pâque , pour s'assurer par lui-même des heore'ux résaltats
dp 1^ visite pastorale,
. f-^.Le vendredi 32, M. l'abbé Clausel de MonUls a prêché
^^ns. l'église de Saint-Germain des Prés pour la retraite de
f[Uê paroisse. MjlPam « n*y est point venue ; mais raudîtoire
qU orinani et nombreux^ LWateur a parlé sur Wsttceri*
«e^ dont 9 a a^cmtré la sublnBiié^iHmportanceetlêH^a-»
lait*. Cbe« toutes les natinns , à-t-il dit , tes ministres l^i^a-^
'çrés,aM culte de h Divinité ont toujours fait une classe à part;
ion les. r^egardoit comme le lien entre, le cîel et la terre. Le sa-
J;erdoçe chrétien auroit-îl moins d'honneurs que celui des
ausses religion*, et le pouvoir que Jésus*fChri&t a donné à ses
ministres n€ doit-il pas leur concilier tonte noire vénération?
Cest rmtérét général de la société que le* sacerdoce soit en-
.touré de considérations; c*est l'intérêt général de k société
que les établissemens destinés à perpétuer le sacerdoce soient
eocow^agés. C'est dans ces établissemens que se fortnént ces
ministres qui vont porter dans las canwpagnes la connoissance
de Dieu , le respect pour la morale, l'attachement à Tordre,
q^n combattent les vices et les pcnchans déréglés, qui m^n«
t]cnnent la paix dans les familles et dans les consciences. C^
«ont des prêtres ^ui suscitent tt soutiennent les bonnes çen^en.
( ^ )
celui du mal qui résulteroil de rexttnctiôn du sacerdoce, Dieu
méconnu , U-nrkorale oubliée , Îe4 passion» sans frein , Terreur
se répandant de toutes parts , }es dissension*, \eê violences se
multipliant à i'excës. Voyec qtielle^plàce le clergé occupe dans
»otrë histoire , et tout ce <|u*il a fail pour la gloire et la pros*
pértlé de la nation^ Quels homioes que les Suger, les d'Ain-
boise, les Bossuet, les Fénélon , les Vincent de Paul! Âa«
î,Ojurd'liui même, après tant de. persécutions et d'orages la
vclei^ oe nous présente-t*il pas des noms recommandables ^
«les hoin mes d^un grand talent, des pasteurs pleins de zële ,
decourageux missionnaires? A cette occasion I orateur a pavé
un tribut d'estiate aux .ouvriers apostoliques que Timpiéle a
vohIu naguère réduire au silence, et il a lait sentir l'injuslice
4e leurs ennemis , Fabsurdité de leurs plaintes-et tout Todienz
de leurs violences. La religion s*afiïige à lè^ vue de cette jeu-
nesse exaltée par des doctrines impies , et qjtii semble ne rêver
que tuo^ulte, séditions et boulever^emens^ Quand on est té-
moin de pareils excès, en seniniieux la nécessité d'une édu-*
cation dirétie&ne , et toute rimportance des étahlissetnéns
destinés à la pernétuité du sacerdoce. Ici M. Tabbé Clause] a
iméressé son auditoire en faveur de la communauté di^s clercs
formée sur la paroisse, et qui ne se soutient que par les Ubé->
raUtéft des fidèles. Il y a lieu de croire que l'orateur n'a point'
>. ja^{tti^pé-efi vain, les secours <le la piété.
- p^*^Al 1» snife de ïViiHnfiilion pastorale de M. Té%>êqtie i»
Treg^e» sur l'éducation ohrsUefme , se troiav^ vxK.Dîii!C0^rs
prononcé le 3o décembre dernier, par le même prélat »dan#..
son église cathédrale , pour l'installation des Frères . des écolea»
chrétieaiies. Ce jpùeoun- n'est pas- Jnoins que l'/n^lri/c/icn
une réclamation forte et éloquente contre l'esprit de ce siècle
et contre les efforts que l'on fait pour pervertir les généra-
tions qui s'élèvent. M. de Boulogne , après s'être félicité de
venir présider k une cérémonie si capsulante pour son mi^
«astère, fait l'éloge des bons Frères que la ville de Troyesdé-
siroit depuis long-teipps d'avoir dans son sein ; il les venge
dea reproches d'un inonde dédaigneux e% frivole , et montre
Combien leur éducation est préférable à 'celle oti on ne s'oc«-
cupeni de Dieu ni de moralo, et où on ne forme que des
enfaHS présomptueux et indisciplinés. I>ettx passages, aux—
qi4els BOttS sommes çbli^és de bcqs bocner» feront $eaiir lê
(' :3oa )
«lérîU d« et dîéeourf , tt rimporlanct d«f TMWàfmtf'fëlo^.
' i|ueD| prélat y «nonce 2
m El <)uaiHl »<-il été plus néce^ire «TaYoir dès Frères des écpîc*
cïiré ic^Be5,.4|ue dans un temps <^ù rirr^truction ▼érîtafalemc'rit r^lW
l^îcu<ic va devenir si rare par ia diseUe t<m)our.< croissnDtfedes. MÛttt»
Diinis res; où .s'élèvent dans plus d'nii endroit des- éeokv .fihis ^foe
9n.«pecte«, 0(1 des maitres «ans garantie ne nous montrent que. trop
de$ élèves sans surveillance: écoles étrangères a notre sol, dont ïa
et ui e affreuse politique d'entrainer vers ta ruine la gé.nératioQ fui
atrive, après avoir perdu la génération qui 3*écoule^ x'est, di»-|e,:
dans cette extrémité et telle position déplorable des choses qu*iî
inporie plus que jamais de s'attacher au premier àgc, et d'écarter
loin de lui tous les dangers qui 1 environnent et tons les pièges qa''oii
^ème sous ses pa*". Eh ! quçls hommes plus £iitf pour opérer un si
grand bien et plus propres a diriger les premiers mouvenieiis et
llnnocence dés jeunes cœurs, c|ue ces pieux instituteurs dont le zèle
égale le désintéressement, qui donnent k la fois la leçon et Tezcm*
pie , et qui, avant de tenir leurs écoles, ont été à Técole de la vertu,
iMïur y subir les épreuves les plus «évèrey? Combien il faudroît s'a- .
veuglcr pour croire que Ton pourra trouver eq d*autre« mains la
même s1Ire^é, les mêmes préservatif contre les séductions émykt
et les tentations du monde; et que de maîtces sans noviciat, sans
attcun rapport distinctif avec Dieu, i>'olés entre eux et pe. vivant
■crae pour eux, ddtit le premier mobile ne peut être que VintéréV;
toroés de partager leurs soins entre les enfans (Tautrui et leur ][)ropre
famiUé* et non moins étrangers trop souvent à l'art de bien v4vre,
qWa eelfû-^c bien enseigner ; que ces,^i^ipfi,-disettt^nocis/alll»nt
le mime lèle'et le roèn|e talent pour inspirer à des âmes neuves
le goàf ponr (2i pi^lé, l'amour des saints devoirs, enfin, cefte d'enté
fh DiwUg iftii ast, dit Isaïe, te vrai trésor de l'homme, et plus;, paH
ticulièreBwt»t It trésor de l'enfant et le trésor du pcawre!*..^
» LaiswBs 4o||£* '^* l'r f* ^*'> *^^ ^^ grands philoBophes, qui
savent iout. ^tq^vX veulent a peipc nous permettre a ignorer «nielij^ue
chose; l.iv«oas4es nous parler avec v^çdain d'ignorance et ae wat^
cette par
son ignor:vnce même lait sa règle et sa stm^é. Hélas! ce ne sont pas'
les honuac^ humbli's et modestes qu'il faut mépri.<^r; .co.ii>e sont pas
les sir^plfis et 1^ pauvres d'esprit qti'U fautcnândre; s*i n^ .spnt p^^^
eux qi^i out' troublé 1^ monde et qui menacent dp le troubler en-»
côrc 5 niais l;'8 faux savans], mais fous ces penseurs ai'rogans, si fiers
de leuis lumières, qui veulent tout discttter, pdur ne rien croire,
yel teqt approfondir pour ne s'attaober k rien ; mais tous ees hômmeit
f^Hiuins ii Au4KJfu«i^ ^i pr^Qnei»e l^ur ia<|ui^tndt ponrlenr^-lé*
( 30I T
ttîe, >crdef»t Atpir Idua Ifes taleiM, payç« qu'Jli •fm| toolèt M^ttBilA^
lions, et, daju ïeut fol orgueil, veuteottoutr^eater dlepulrles en*
fans ju9qu*aux rots, et tout bouleverser, ies écoijes eomme it$ çmj
pires. Voilà les hommes véritablement dangereux et certaifieme^t
méprisables y cpie Ton peut regarder comine les fléaux des nations et
la vMTQe de fer dont' i)ieii se sert pour punir les'peaplfes, Dîsoni
«ncore que tous' ces grands dispensateurs de la latnière «ont les yràil
ignûrans de ce monde, les^iiels^> à forcé -de tout savoir, ne se con#
noisscnt pas eux-rmêmes^ qui n'ont qu un ^ seul talent, celui de toUt
mettre en question^ qu'Un seul principe,, celui de ne trouver pîuf
rien* de certain qne' la mort, et auxquels nos bons Frères et nos
«afanidin^e du catéchisme sont en état de faire la leçon, puisquUli
ne say-ent ni d'où ils viennent, ni où-ilsTont, tii ee qu'ils sont, ni
ce qu'ils doivent être; et, qu'à le bien prendre, qui' doute de tout^
Ignore tout, comme celui qui ne croit, rien ne sait rien»
» Fnyons4es doijc plus que jamais ,^# -T. G. F. , C9$ komme$ sup^r*-
bes atixqueU Dieu résiste pour donner 'sa grâce aux humbles^ ç'est-à-
dire, à ces cœurs. droits, simples et craintifs au^^quéls U se révèle. e%
$e platt à communiquer les trésors de ses secrets, Giardons-nous bien
de croire que tout ce qoi brille est lumière, et que tbut ce qui éblouit
édaîre ; et n'oabliez )iitnais ov'oit peut savoir très^peu de chose et être
fort instruit , de même que i&k peut acquérir beaucoup de connois*^
sances, et être encore aux élémens de la moralis et aux premieif
rudimens du bon sens, de ce bon sens si nécessaire à tou^, étranger
à rien et ainpi^éànt à tant de choses ^ de ce grand, maître de la vie
humaine, avec lequel l'homme peut faire tout ce qu^l doit, monte
au«si haut qu'il peut aller,, ci devient tout ce <{u*il peut être;
» Et voilà donc, N« T. C« F#, ce que nous ne saurions ^p noué -
dire à .n<v»SHDfiêm«s, dans ce siècle de la fausse instruction et Aék
fausses Iiimières: c'est que là grande science est d'i[|OQirer lei cboset'
ou'qn né.doît pat savoir; c'est que1!i ^raié étendue de r*esptit iB9trdtt''*<
bien connoitreses bornes et de s^ renfermer; c'est qu*il\y,a plut
4e force d'esprit à croire qu'à dônter , et que le plus bel usage qu'on
puisse faire de sa raison est de s'en ^ mener; c est que ri^ n'est
^raim.enjb grand que ce qui est bon , que rien n'est bon que ce qui
est utile, et que rien n'est vraiment utile que ce qui ne sort point
àts règles ordmaires et des occupations commune? ,de la vie »»
: «T— Parmi les siéget dont l'ërecrHon est rëcfatnée par des
motifs puissans,. on' peut cotbpti^f Verdun , qui fait aajour-^
4i'hut partie du diocèse de Nancî. Verdun est à vingt lieues
àe Nafici'*) etcet élo^hemeht fait que J'adminrstràtiori ne sau*
roit dtrt£;er cette partie avec Ici même suctè^. 'Le diocèse dé
Nanci comprend , comme on sait ^ trois dépai*teméns, et plus
d'on million d'habitans ; dès-lors ir devient difS^dle au prélat
ie plus actif de donner ies itiéme^ soins à toote9 les portions'
à*un 8Î V#ile tèrritoir»^ 1^ presekicc d*un i^véque vivifieroit la
(202)
relî^on Sans ce pays ; ses tîntes c|>a8tor«Tes tireroîant les etose»
de l'état de langueur ou elles sembient être, surtout depi|i&
que l'annonce , faite il y a quatre ans ^ de Terection du noa*
veau sié|;e , a dA apporter quelque iaoettitude dan^ la direc-
tion de Vadministraiion ecdésiasiiqutf ^ et diBMS l'eiercice de
son autorité. Verdun offre d'ailleurs tous les élablis«emens né«
cessaires pour un ëvêque ; une belle cathédrale , un évéçhe
bien conservé , un petit séminaire oii il y a plus de cent su^
. }ets. Il y auroit beaucoup moins de dépense à faire là qu'ail'-
leurs: enfin on y désire vivement un ëvêqùe, et<.cett« diffio-
^ilion faciliteroit extrémeinent tes succès du prélat qnr y seroit
envoyé. La ville et le département ont dé)à fait plusieurs dé«
niar<:hes pour obtenir l'exécution , en ce qui les concerne,,
de la mesure arrêtée en r8 17.
— Le 1 1 mars dernier , il a été célébré h Marseille (Oise)
une messe d'actions de grâces poér les. bieniâît^ que. cett;e pa-
roisse a reçus du Boi, de la famille royale, et de |)krsieurs
personnes généreuses , après l'incendie du 1 3 aoÂt dernier.
•M. Vu il borgne, curé du lieu , aVoit , le dimanche précédent,
«annoncé cette cérémonie à son brône, et ayok invité les ha-
bitans à venir y offrir leurs prières pour leurs bieufailettKS ;
Ife qu'ils ont fait avec empressement.
— tJn sermon , prêché tannée dernière par ungrand-vî-
caire de IMalines, fit quelque .(^fMii dans Je» Pays-Bas. Ce
grand-yicaire est M. F, G. Verheylewegcn ; son -^i|€««rs,
<^ui fui prononcé dansj'^(|]tge ttiétropolilaine de M^téoês, le
> aîmancfae de \a Quinquagesime, 4 mars 1821, cawsa une
, espèce de scandale, et donna, lieu à la réimpression d'ua
écrit que nous avons annoncé , qui a pour titre t Jm
ferais Principes cathoUques sur les ntoyens âe saiuL On
y combattoit les principes du discours. M, Verhèylewegen a
publié une déclaration oii il avoue qu'on a repris phisieurs
choses dans ce disc^Qurs, ei.oii ille soulnét à la censure du
saint Siège. On l'a donc examiné a Rome , et la congcégatipn
: de rinquisition « par un décret du 12 décembre demies, a
condamné le Triomphe de JésuémChrisi (c'étoit le titre sont
Joquel le discours étoit imprio^é) coriime contenant des pro-
positions fausses, scandaleuses, induUani à terreur, crro^
n^es; subversiifes de r Eglise, et mime hérétique». Le décret
fait défense de réimprimer ce discours , et rappelle d'ailU^n
la déclaration donnée par i'auteurt On se doute paa, d'afrèft
( iio5 )
"cette j^^cbfalfoti, «{ue cekiî-ci ne as mtWBaiie m]9)gemM
porté Bnr son ouvrage. - ■ ^ » • .
—On Dé sauroH trop<pdE]Î6r.K?f grands tratit d'une pîense
manifîcenee^^ qui devivfrt de plus en' plus rare dans notre
•aiècle. M. le ■généra)' comte de Boigne, qui a amassé, une
Erande fortnne dana Tlnde , a oâert , le 4<"'. luar» dernier^' à
I ville de Chamhèn^y i^o^éoé^ h. de rente y et 5oo,ooo fr. d«
capital pour bâtir un collège de Jésnites et un dépôt de men-
dicîté, et fonder quatorze ]it« à rHolel-Dien ; savoir, dix
ÎfMir K^s maladies contagieuses, et quatre pour les vovageurs;
t demande la démdiilion de quelques échopes et le percé
d*ui)'e nouvelle rue. Il offre de plus 5o,ooo fr. pour faire une
^fofade k rH6teMe-ViWe. Le conseil.de Ville a écrit au gé*
neral pour le remercier , et va solliciter les autorisatiotis Ȏ-
■ce8>*étre«. Le 7 mars, M. de Boigne a poSi, dans la même
ville, la première pierre de l'égTrse des Capucins, nourU
construction de laquelle il a donné So^oob fr. M. Tabbé Re^
a béni la pierre , et a adressé au général un discours oit it
!'a f«4icité de ses inclinations généreuses. On ne sauroit ,
■en effet, user plus noblement d'une grande fortune, etM.de
jBo4gne acquiert tous les jours de nouveaux droits à riaatimà
et à la reconnoissance de ses concitoyens. On sait- que ce gé«
«éral, dont le premier nom est Benoit Leborgne,né à Champ
béri , étant entré au service de Isi compagnie angloise dei
- I^d«ftj,^a commandé des armées dans Tlndoustan , et a rem^
dernêrvices important 4ti<f Ang^is dans 'cetteT contrée, j^e
retour en Europe , en 1706, il a acheté une propriété auprès
de Chambéfi , et s'y éu>tt défà signalé par les dons les pluf
généreui( envers sa ville natale , dons qu'il vient de couroonef
par l'immense libéralité qui a donné lieu à cet article.
•^ M. Edouard Fenwick, nouvel évéque âè l'Etat dei'Ohio,
a dû être sacré le dimanche i3 janvier Je celte année. La cé«
-rémonie deveit «voir lieu à 5ainte-Ro$e ^ dans le Kentuçky.
M. Flaget, évèquc de celle contrée, étoit désigné pour Tévé*
que conçécratçur, et MM. Wilson et Nerinckx pour prêtres
0ssislàns: M. Fenwick est de l'ordre de saint Dominique, et
ses confrères paroissoient décidés de se retirer avec lui dan»
l'Etat de l'Ohio ; ce qui feroit un grand vide dans la mission
du Kentucky. Il vient de se former dans cette mission des éta»-
IMissemens utiles. Un couvent de ' reh'çieuses a pris dernière-
Hiëût naissance dans la congrégation de Saint-Michel ; il ae
( ao4 )
préienté frëqaenunent des fille» pour entréir d«ns iTottilot
créé il j a ooelqnet année» dans ce dipc«se« WT. Vérêqa^m
établi on collège, dirigé par M. Byroe, et qui convpte dé|à
trente pénsîomiaires et autant d'ertémea; ce collège dtMine
de grandes espérances : on a pris pour lÀodële celui de M. I>é-
rîgaud. Les élèves y montrent des dispiositions pour Ja piété ^
•t quelques-uns témoignent le désir de »e retirer du monder*..
NOUVELLES IPOLltlQUtS.
Paris. "S. A. B. Mossisub, qui ayoit été indisposé, est b«aucoil|^
mieux ; ce Prince a paru dimanche à la chapefle ai chez le Rou
• — Une ordonnance du Rôi , du 9 janvier , autori^^e le maire dé
Caacate (Ille et Vilaine), et le conseil dé fabrique* de cette églûe,
^ «ccepter le Ugs fait par ' le sieur Williams Homon « cdmistant i«. en
43f36o francs, et|^. en tout ce qui restera ^i^OAÎbU après la mort
de son épouse. Cette 'somme est destinée à I4 fondation d'un éta-
blissement de charité,
— M. le duc d'Orléans a fait remettre une 'iomme de aoo fr; poi*
•Ubrepir à la détresse d*un vieillard octojgébaire die k ville de Cok-
idmmien ( Seine et Marne ).
--* Le gouvernement vient d accorder sr>oo fr. pour être di^ibuci
jiux Espagnols réfugiés à Toulouse. .
— M. le maire dp Lille a eu rhonneur de faire hommage au RiM
"d^nne médaille qui a été frappée pour conserver le souvenir de la
translation des enfirailles de Me^^ le dn<5'd€ Berri à Lille: la médaitte
représéiite le mausolée érigé dans eette ville ,; et on lit autout ces p»-
rôles du Prince aux Lillois : Entre noits c'est à la vie H à la morL
. f- Le samedi aS , il y a eu unsé^vû^e §^éiiéral à Saint-Roch %0ur lek
ijeafaîleui^ et membres de TAsile *foyal de la Providence ,' oécédés'.
Fendant le service, des messes ont été célébrées pour les membres de
la famille royale , décèdes, et / eu tr antres, pour les deux priacessev
mortes récemment.
-— La septième chambre du tribunal de police correctionnelle, à
Paris , a condamné à une amende de 600 fr, le .«icnr Corréard, libraire,
pour avoir imprimé la seconde pétition de M. Douglas-Loveday, vsif
Ae& représentations lithographîees.
— Le Moniteur conlenoit dernièrement l'arrêt de la courroyalé dlB
9wï^ contre le jettne Victor-Brahain Ddcange , condamné , l« a6 jain
<i8'Ji, à six mois d*en»prisiannement et à 5oo fraac.« d'amende, pour
«voir composé -et publié un ouvrage licencieux, intitulé : Fàlen-
ttnê , ou le Pasteur d*l/zès*
— Plusieurs Piemontois miî avoient figurés avec éclat dans Ici trou*
I»*e5 du Piémont viennent a être arrêtés h Paris, ei d'êtpa* déposés k
ift préfecture de police.
— Un arrêté du ministre de rintérievr fixe la dur^e de la quar&nK
Saine il cinq jours pour ]&<*-persoiine0 , et à dix pour les marcbaadûec
^tti'ârrivene dé TE^pagae dans les Bassei-Pyrt nées.
( ao5 y.
. -- L«'4t^, ré|iU0Cii, éi^Conné à La Roc^ile, vellfertaM»! ;iEfMl^|Beft
hrouilloiM qui ont été découyerts, et Uent H # lui-méçie faU|ttst>e«r
Le 19» le colonel a fait sabir, à neuf. heures du soifi Qnïe^aoïis*^.
ofiiçien 9 mi ont été trouvés «aists de poignards et de chansons se*.
ditieùses. Cette mesure , qui 'a prévenu Texécution prochaine d*un
OMOplot foi^mé j n'a excité auèun- désordre dans la ville, où fnainte-<
nant la procédure s'instruit» ? . 1 S
— Des chansons licencieuses, a voient circulé à Ghâlonsrsur-Marne
parmi les élèves de Tccole des arts et métiers. Quelques élèves, peuy
sen^bles aux biienfaitsdu^ gouvernement-, ont mérité a en être privés ^
Ai .dlètce exclus de l'école..
— La ville de Toulon vient de témoigner, par une adresse au Boi«<
combien les sentimens des François ont été calomniés par celui qui
osa dire que le retour des.BourIbQns a été vu a^ec l'épu^nancem. La viilis
de Gap a aussi ress^ti l\6utr^^ fait à la natiop françoise, et vient
de. voter una adressé au.tioi, qui atteste son attàchentent à lauguste
dynastie qui nous gouverne,
— A la dernière revue de la garde nationale de Nantes quelques in-
dividus ont fait entendre le cri de Fwe la chcute! ce cri , qui semble
être devenu depuis quelque temps celui des factieux , a bientôt été-
couvert par celui de ^iVe /le \fîo//
^-M. Manain, imprimeur à Nantes, propriétaire de ^Ami de Ut
Charte, a été condamné à 3ooo fr. d'amende, pour avoir imprimé
une lettre sans nom d'impiâmeur.
T-M. Marchand} ancien rédacteur du Patnote cUsacien., a reçurnn
mandat di^ comparution devant M. le juge d'instruction : M. Marchand
est sorti libre; il avoit di'ja été. compromis dans ràflairo de Bcfort.
— U»ç très-grande partie du village de. Carle^îont (Oise) a été
la proif d'un violent inoendi^, ^uL auroit détruit ti>ut le vîila|e ,
iians li^^ courageuse activité du maire » de la gendarmerie et du qni^
Quinze familles sont rc^duite? à la. mendicité.
— M. le. desservant de la conwmnc d'Ys (Haute-Marne) a été as-*
sailli dernièrement à coups de pierres par ])luoicnrs jeunes gens, à f^
forlie de l'église , où il venoit de faire la prière du soir." On assure que
çc respectable ecclésiastique., ne voulant pas défcrcr les çoupahlca, a
demandé «on changement de résiilence. .
— La ville de Nice a demandé à S. S. la permission d'élever une
âtatue qui conservera le souvenir de son passage, eu 1809 et en 1814.
— Dans la séance des cortès d'Espagne , du 9 mars, oh a fuir diverset
propositions relatives à l'état du clergé^ on a demaniîé, 1°. que les évé-r
. V, ,. . . ccupàt
jie dt.ter le bas clergé y afin de le gagner au parti libéral. Les trouble»
continuent, et dans plusieurs endroits les troupes de ligne n'osent se
présenter devant les ^u€nZ£a£ ro>altstes«
— Quelques joiirnuux parlent d'un complot très-étcndu, qui ajuroil
iétc découvert a Varsovie; le but des.eonîurés éloit de soulever U
Pologne , k la première nouvelle -de la déclaration des hostilité»
entra la Porte et la Russie. Un personnage distingué a été arrêté.
( 206
u^ Le congés d'Ai'go« paroi t encori" îndéots ^ir* U £mii^ âe ^cm^
Vernement qu'il a<lo{>t^ra. Le clergé givc- a fait pn^ifitre la i^tiolu-
tion ée renvoyer I imprimerie et les iflipriiiMurs arrive*» d Biivopc h-
Calamate » <]u|on û considér<^s avec quelque raison oooime dès-moyens
de répandre l'impii'té dans-le pays.
— •- Boy er> pr^»idc'Dt de la r<'<ipui>hk|ue d^aïti , a '«fttrepris la conquête '
de la partie espagnole de Sàint^Domingus ; il ciit eatrë le a ié\¥ier4ftt^
vainqueur à San-Domingo. Le reste de Tile ofiiri^a s'aii» doiite moins
encore de r^sistiincc*
s— Les Bri'siliens insurgés qui avflieitt renvoyé le gouvènef^
Dé Rego, ont également refusé de rrcevoirle nouveau gouVerB^Hp
que le Portugal avoit nommé y on croit qbûle parti de rindép^ndaace
finira par l'emporter* ^ -. . i
. , .É. > , - , m' -1 . ii i - i • • • \
CHAMBRE DfcS PAIHS.
Le 23 mars, M. le comte de Lactpède h obtenu la parole pdurfoirc^*
l'iloge de feu M, te comte de Vulcncf. La d^cussion a ensuite* cté'
ouverte siirle projet de r«!.sol"lion rclatil'à la cç.mp/teuce et au'^ode.
dé prcci'der de Ui cour des pairs. La chambre', après avoir entendu
MM. le con.to Cornuctfcr, le comte Ûqs^zç cX le comte Fabçé de rAu<fc,^
areiuislasuitede la di:K;ussion ù uiie autrcsilaiycer' '
<:jiambi^S DES f>i.v^Ti»0
'le im ûiftrs , le çhai itre m dti budget dd rin'cri<nir porté, pour le»
iiàrAs, commerce et manufactures/ ^ mi-lions 867,00c friiics. Deux
réduction^ sur les haras, proposées pai* MM- Pàv'ée de Vandœuvre et
Laisné de Viltevéque, sont combîillfies i^a!']!Îïl^, M(;rî»sef, d^^Ëobâld-
cl^«c Corbière-; et siiuteiiues paf îljM*. Pl-ï^Vîau de Màgrtîcr èl'^.bas*
quelques proptii'taires et négociaiis de Horijcaux : U se livre ensui(e à
plusieurs digressions qui excitent beaucoup' de tumulte dans l'assem-
Liée ; il est rappelé à l'ordre , ce qui othic à M. le président de vivcj
plaintes de la part du côté gauche, M. IVîapuel se r4\«ume à demaAder
poiirle.commewe et l'agriculture une aùgmcritairon de 000,000 francs,
qui est rejette. M. de Marcellus ju-tifie Ici Eordclolf, dont le préopi-
nant parcissoit avoir voulu calomnier les senlimens à rentnfe des
troupes ilrangcres , en i8i4»\
Divers amcndcincns , propesés par MM. C. Pcrricr , Basterrèchi*
et 'Bôgnc de Fàyc , sont rejeter. Le chapitre iv perte , pouir^^cs
• collèges royaux et ctâblissemcns d'instruction pubjfique, a millions
8i5,ooo francs. M. de Beauséjour propose iine réduction quf n[cst paS
appuyée ; il fait l'éîoge de rcn':cignonrcnt mutuel. Le chapitre est
adopté. Le chapitre v a pour dbjct les sciences et les beau x-aits , et
perte I million Coo,ooo irancs. BI. H. Constant se plaint que le gou-
vernement *^"-^ - '--"«'— • -•• - 1— -^f-v^*.-^ >.* ,... ;i - ;
sonne i*esp
ueux:) Mr
( ÛOf )
pifre cH ai3o)ité. On ailopte an<ni t, après une dùcassioh pca int^reiH
santé , le chapitre yi , qui porte , pour commissaires-généraux de po-
lice, inspecteurs de Ja librairie, «censeurs dramatiques, imprécisions
extraordinaires, repr^^sentatioas de 1» saint Louis, dépenses acciden-
telles, estafettes « trais d>nvoi d'objets d'iofcërét public^ indemnité
au Moniteur, ^00,000 franc*'* On adopfe une réduction proposée par
lacommisition de 1 i^aoo franc? > et on rejette celles de MM. Bogne de
F^ye et B. Cobstant.
L*ordre du jour du a3 mars est la discussion de 1 amendement fait k
Tarlt^a.du projet de loi sur le» dt lits de In presse j Vart. amendé est ainsi
conçu : Toute attaque par Vun des mêmes mayvns, contre la dif^nité
roo^U, l'ordre de successtdiA'té au trône, les droits que le Bùr tient de sa
naissance, ceux en vertu desquels il a donné la charte, son autorite con*
stitutionndle , Vinvûdabilité dtr sa p rsonne, ete, M. Lubbey de Pom»
pières parcourt Tliistoife de France , et rupp.eile Ja proclamation de
Saiat-Ouen^ pour prouver que le Roi n'avoit aucun droit antérieur à
la charte, et il veut en €on§éqilence retrancher 'de Tart. h*s mof^ qui
le lui attribuent. M. Cki<flet| rapporteur, rappelle touj les argumc ns
Présentés pour et contre dans les dcM\ chambres , et vote on faveur
è ^amendement. M. Manuel rejette la loi en entier. M. Bazire riftite
M. Labbey de Pompières , et établit que le Roi avoit des droits anté-
rieurs à la charte; u insiste surtout sur l'ordre de succ^ssibilité htrc-
ditair&, toujours reconnu en France, et auquel Louis XVII 1 n'a jamais
renoncé même dans le malheur* Ce (iisconrs a été fort applaudi pour Ica
nobles seatimens dont.il ctoit rempli. L*umendement de M. de Potli-^
pi.ères., auquel se réunit M. Manuel^ est rejeté k une immense majo-
rité* L'art. 2 est de même ad<>]>té; on vote sur Tenscmblede la loi«
q%^i est 44ppté à une mérité de ^40 contre 99*
On r<éprend la discussion stp je h^iUeU i.(x.ckttp. v^i porte aS^aoo^ooor^
pburlc.flei^c. Aucun amchdèmcQrn.^ élé propose. M. IcbMron^Uni
Creuzé m vite le ministère k mettre Tannée prochaine le budjct en ■
rapport avec les besoins de la 'religion. Le chapitre est adopté aiis<i
bien que ie vni«. , qui porte pour les ouïtes non catholiques 675^000 fr.
Dtvçrses réductions et augmentation^ sont proposées au chap^ ix , qui'
porte pour les ponts et chaussées 3o,5oo,ooo fr. ; toutes sont re]Qt6ea et
le chap. adopté. L'on passé au diap. x, constructions et b:.t.'men$
d'intérêt général a Paris etk Saint-Denis, 2,400,000 fr. La commission
propose une ri'duçtion de i million, qui est combattue par M. de,
Cavro', La diicussion est continuée k lundi.
Le 20 mars, après un rannort sur quelques pétitions qui n'offrent
aucun intérêt , on reprena la discussion du budjct de Tintérieur au '
chapitre x , qui porte pour oonstruetions et bâtiment d'intérêt gôni'ral
k Paris et a Sainl-Deni^ a,4ûpo,ooo fr. Lu coRtmi<siun propose une
réduction de ioo,ooofr. , qui'est rejetéc; M. de Bouricnne rçti;eia .
proposition qu'il avoit faite de rendre les bàtimcns de la rue de Rivoli
au ministère des 6nancçs , et d'alîccter 1 million par an k rachèvement
de ces bàtimens. M. de Girardin, qui a la paTOte sur Tart. concernant -
régïise de Sainte-Geneviève, déclare quilne peut voter les fonds,
avant de savoir ce que sont devenus les restes de J. J. Rousseau et de
Voltaire, qui y cloient d^osés j il 9e plaint hautement dtipeu de rcs-'
pHi «l'on a.ev )^«*r d€>«. i^roird^ kooinuw^ il récltmcr leè défiottffiie»
mortcmidu |yremicr, pour le« replac«r k Erineboiivill*. Il regrette
aussi qu'on ail cfiacé du froutispice , l'mscriptioa : Jux grands hommes
ta patrie reconnois&aute, M. Pict : les granas hommes ont fait do mai à
U France. M. le ministre <le rintcrieur répond a M, de'Girardio qit«
les re*-tes de Voltaire et dt; Rofis^eou .^ont encore dans un caveau sépdr^
qiii est S0U4 une partie de l\'glise. M< de MarcelliM : quand un tefflple«
d'abord pr(ffi)iii' , c^t ensiiiU' rendu ii sa première destlntaion ^ la croix
teule doit remplacer -sur sun fronlispice toute inscription profanc.-
M. de Girardiu > eut cticore parler; on lui crie que e*est aœz de scan*
dale. Le chapitre est adopté.
Chapitre xi. Tfat^aux .extraotxiinfiires à la charge àe l'Etat dan» le»
départemens, 2, -io 1,620 fr. M. Leclcrc de Beauheu propose une 1^
duction de 400,000 ir. et M. de CorceUes une augmentation de aoo^ooo f<
pour rassainissemcnt des prisons ^ il s'ércnd particulièrement sur celles
de Lyon, etdescea i danfi.dc trt;s^griuid8 détails; les deux amendement
sont combattus, Tiin par M. Duhamel, et Tautie par M.- de Corbière ; iU
sont rcjctés et le chapitre actoj^tt'. Chap. xii. Dépenses Jixes au cont'
munes à plusieurs déparlemens , 13 ,8^8,^)66 fr. La commission propoae
de donner au rhapitri; xr, SS'-ji 124 fr» de pl»is qu'en i8ao* M* Chabaflier
demande qu'on réduise d un cinquième le traitement des préfets et le»
abonncmcns des préfectures ; il est appuyé par MA^ de Rooin-Scéyole,
Leroux du Chatelet, Méchiu« M« de Berhis désire que Temploi des fonds
affectés aux préfectures soit soumis ehaque aitnée au conseil du dépar-^
Tcjnent*
La VérUé sur P Enseignement mutuel, considéré dans sst
^nature , ion origine et ses effitê; par M. Dabois*Bet§eroti.
Ce qui a été dit , Vannée dernière , k la tribune de la chambre de»
députes sur l'cnsieigneinentmutuU, lors de la discussion du budget, a'
donné lieu à M. Dubois-Bergero^ de revenir, sur une matière qu il a
déjà tnti'ée avec le -^èle le plus louable^ Nous avons rendu compte de
ses premiers écrits Fur ce sujet : celui-ci est plus étendu encore , et
renferme des considérations et des. faits qui militent également, en fa^
veur des Eroïes chrétiennes. L'opinion pabliquc est sur ce point co-
tîèrement d'accord avec l'auteur ; quelle que sort en elle-niêtte la mé-
thode d'cnseigneu.ent mutuel, ses résultats n'ont paa été généralement*
favorables : aussi ces écoles tombent de tous côtés. De triâtes excmfiles
leur ont été toute coirfiwncc et tout crédit , et les écoles des Frères
n'en ont obtenu que plus d'eslimc, et n'en sont que plus recherchées^
Nous parlerons plus au long de l'écrit de M«r Dubois-Bergeron , qui
eonlient des détails curieux ; nous regretterons senlement que l'auteur
n'ait pas été un peu plus court. Mais en peut dire quNl a battu l'en-
seignement mutuel en ruines.
(1)1 vol. in-S». ; prix, 3 fr. (t 3 fr. ^5 c. frtne de «port. A Parô^
«hec routeur; rt chez Ad* Le Clere, au bartaei dt «9 ^ournaU
■ tfejl'jl I ".i!! T ■ 1,11 I " l^'l'i 'Vl'i- ,■,"(■'■!, .4 I >■ ■.*', ■■■,, ■'.!' , j-
Snr la mission de la lonisUne.
On «ît qti^ M. DuJbmirg vcvé<|iie cW la Louisiane ^ -t, «faiit\^^
son dernier voyage eu Europe, eiig»^é pluMetrr^ ctxlé&t»stî* f\
<|ae$ à le suivre clans celle niissimi iotiHaine. Qiîelt|(ii*s-iiTif 1_.1.H
sont parlis de France, d*au4re$ des Pa\i<-Bas, d utilres d'ha^ .^. i V
lie; parmi ces derniers se trouvent des prétrca de la congru
•;u
galion de la mission q^ie nous appelons i^t^iisHi. Ils <»rit ' ' j/
suivi M. Dubonrg dans Tinlenlion de diriger bm\ fértnitaire, T
ott d*aller prcclier la foi chet les sauvages. Utt île ct>£ mission' ^
tiairiî^, M. Joseph Bosati , a rendu compte de J'erat de Li f^
lîgîon en ce pavs ^ par une lettre du 4 niai de Tannée dernfiercu
Cette lettre, écrite a ht$ confrères d*£urope, a été inêétét
dans un des derniers numéros de VEhcyclojjédie eceiéstaHi^
4/i'e.de Naples; elle 'est fort loiigtie » mais tiomê n'en estniiroiit
^e ce qui nous paroUr;^ dVn plus çrand intérêt.
M* Rosatî commence par remercier les bienfaiteurs de hi
-mission qui y avoient envoyé des dons en nature, comme
livres, ornemcns d'autel i vases sacrés, reliquaires , ett;. List
l[raiMes M éioicnt arrivées en bon état, et le missiorniaim
nomme avec rcconuoissance )e princ* Alfierî, le marquai
mâssiini et M. Gîorgi , qui avoteat témoigné plus de sMt et
•de àénérostié pour cetta église pauvre^
On n*avoit pu encore commencer les missions cbes les $ên^
Vages, M. de Andreis 4evpit s*y rendre lorscjii'il a ëtéènlevf
par h mort. Depuis il ne s'est pas présenté d'occasions (avo*
rabfcs y et tous les prêtres que M. Duboni^ a arttfrén d'^oropè
sent k pf^ne suffi#ans pour Jet besoins du diocèse. Les Lsta^^
risles étoicnt employés dans (es paroisse* d«i pour le séminairev
Ce dernier clablissement n*esl pas à Sainte-Louis , on résîdo
M. révêaue ; inais dan# uii lien qu'on appelle les Barrentsi, à
^etit lailies de Saint^LQuis. Ce -lieu , couvert de bois , coinpti^
environ cent quarante faroiNes cartiQli<|ues originaires d^Ao«
gleterre ou d^rlande, qui occupent cèiaenna un > terrain» H
^ui (oroienl la {laroisse » oii , cwMne on l'appelle^ laMPongr^»
g;>tion. Le séminaire est nn centre de en teridéire, qui f
^îiiiiie milles ^e 1^019; TégUle i^t i pen de âkJanp^ K »^
Tof^eXXXL L'jfmi fh In Metig. éi^ n^^ê. Œf^
( 510 )
h^bitaiM $*j rendent ie tous côtés les dimancUes et ti\é$* pa
sont exacts et réguliers^ et s'approchent des sacriiAenl létts
les mois. L'office se fait avec pompe , les instructiona sont
suivies , et il y «i toujours uti certain nombre de communions à
ia grand'raesse. ^^ . . • .
M. Rosati passoit le samedi à confesser; il faisoit le .caté-
chisme aux enfans, et les préparoil pour la confirmation ; car
M. révêque venoit tous les ans passer quelaue leinps au se*
tfiinai're. Dana lés familles la religion étoit nonorëe et. praiî*
quée, la prière se faisoit en ;co m m un , les mœurs et oie ht ré-
gulières) orf n'eiîIScndoil potùt parler dé scanda fes. A TégHsc
jéhacuB se tevioit dans la ]^sture la plii convenable, et les
^r<ltesjàns , quand ils y paroissbiéni , se conformoiétit à I^exétu*
pie des autres. Il y liroit parmi les jeunes BUes des disporflio^
pour l'élat religieux. M. Ce1lini,cotirrëre de AU. Rosati, étoiJt
(fharfié de ki visite des malades ; emploi pénible, vu la diilanc^
des heux, mais qui lui'donnoit moyen d'exercer sa charrie|
«far il distribuoit des rennëdes ^ra/ra à de pauvres gens ^i
fi^avoieni pas la ressource d'appeler des médecins , lesqii^^
ffmt rares , éloignée et fort thers*
II y avoit au semin^re quatre rhlssionnàf res , trois ,.)èunes.
clercs ) <|uî sont pareillement de la con^ré^aiiôn , et^hu.sé;*,
lUinarisles , outre i\è$ frère» servaiis et des dom'estsqires. Lé
tâiruent'du séminaire étàrt âuffî^nt, sans être Vaste: La jifâuvè
gétijai ^t le produit d*gjn j^iHJ!!» W
; tomrnissoient àla nôurrfturê des semîrrarisleti M/ |t^^l
et
entre dans quelques détails sur le temporel et =le spirituel de
rétablissement, et demande avec instance qu'on leur envoie
de Rome un supérieur; sa modestie lui faisant croire qu'il
n'est poînt^ propre k cet emploi: M. ÇeMini^ outre ses autres
occupations, atloit visitèr'de teiâps en temps une congrégation
d'environ soixante-dix familles françoises, située à la Nou-
velle-Madrid , sur le Mississipi , à plus de cent milles du sé«
mioaire,' et qui n'avoit point de prêtres depuis vingt ans; il
T alla pour la première fois, au mots de mars 1821, Baptisa
beaucoup d'adultes , entr'^autres deux proteslans , et décid^ les
liabitans à construire une église. M. Potini ,' ordonne prêtre,'
en 1819/commençoii à parler l'angloîs et k eièrcér le mitiit-
{èrej ilavoitidélir converti des protéstans. M. Rbssètti ^ autre
jeune prétce , comnieD^it aussi à en exercer les foYiciioiis-;
' uoe chute ^u'il 4 faite a priVé pour quelque tempt de
soti Séçoarl. M. Picjhi.to.)i , jeune preUe,^ employa .4ans la
basse Louisiane^ de^voit revenir au sëaiinaire pour, pro^ioncer
ses voeux, Trois jeûnes n<^vices, MM. d« I^ekere, Rossi et
Vcrgant^ faisoient leur c^urs de théologie. ,
Erautres confrères 40 iVJ. ïto^aii rempiissoient clés emplois
liors du sëmifiatre. M* Jean-Bapliste Aquarooi étoit chargé
.àe trois paroisses, savoir, Saint-Charles , le Porta^i^edes Sioux
et les Daf-dennfs , toutes habitées par des^ l^^rAn çois; et située^
& dbiÎ2e ou qiiinee ^lilles les iinés jjes aujros, à tF:pnie ruilLea
de .Saifit-4^ouls^ et a plus de cerit yingt dtf j&éminaire« i'/est,
liji hôini&e apostolique qui vit très-pauvreoient , Pt qui.efi
aiiigqltèreaieiit respecte par ses paroissiens « qui sont très-p4u«'
vresapyisî*, il n'est occupé que de leur avancement sptritueKtJa'
antre prêtm^ M'. Ferrari, qui a fait se* voeux en, 1819 ^ a eu'
«ifssi^b^^aucoup de succès au posie Vincenaos, ancien établisse**
tia^nt franfois ; il y a bâli ùnre égKse ^ et a rappelf à la religioii
cetix que l'avoient oubliée. Enfin le dernief ,des prêtres 60*
S^lfit- Lattre., employé hors du séuiinaire|^ est M, Borgua, qui
S é\i envoyé dans \a basse Lôiiisian^,^ par .a y is de médç.cinsy^
et qui est aujourd'hui rétabli; fiiais aiii è,$k^re^é k la Nou-*'
vellc-Orléans pour remplacer un. prctre.malaile. En Iput,
^U;!^. ^^§a^^ *tou5 sommes neuf. prêtres ei Iruis clercs; 'di
pfusjî y a trois pifHiluîans, don^deMx prêtres d'un i|içriie>dj^-^
Cn^iléjj.,51 ijfi «clerc qiy^ deipeur^gjpi CQ\ié(>^ e%-
^lîi ^sî (çonyertï , ij[ jr ^ ^Mtdquèa^ années,. étant né de ijjarfns
pfblestans) si^pi^lé et 's^ ferveur le^readront'trësrutile a celt.cf
iniftsion.. • .j . > . *
Au total, I^étatdela religion dans là LQuisiane est satisfais
aani; il n*y ayoît, avant larrivée de M. l'^rêque , que diit
prêtres, presque tous âgés et jn fi ryrjîçs; actueUemfnt it y en
a quarantç , tpMs exemplaires. Us ont gagné ais^iripnt Testimç
•l Ja fojil^rjce des ppuples. On a. élevé dans la. basse Loui«
jiiane.j'pàys plus riche, des églisci^ en briques, non«seulehient
Goavenabtes , mais même belles» Beaucoup de gens reviennen|:
à la religion r la piété est en boum^ur: la jeunesse dbnne dç
grandes espérances j il J a eu dé nombreuses premières com-
munions. Il y a des collèges et des coiivens oii un donne unf^
éducation chrétienne; ce qui est très-important; car précé^
demment réducalioij étoit entre leS^ mains des poîestans ou.
des cens sanë religion. Un de ces colféges, qui contient p\wf
do Cliquante élèves /est établi à Saidl^Louis, près fa maisov
O 2
•( 2ÏÎÏ )
4» M- >yv^tt« , «rtfîngë pw de» pr^ttts- <jd» Vivent iiT^cM^
titi aulré, à la NouVelle-Orlëans, a plus de soixante étcweif
Ql un troisième e»t commencé, dans un autre Heu. Nous noua
proposons aussi d'en fortner un (i). Il 3' aim con\«ent dere--
lîgieuses pour réJucalion ôes jetin^ filles, à Florissant, et
ce couvent en fornicra d'autres. Les Ursulincs font beautoxqy
de bien à la Nouvolle-Orléans.
J Ce qui est arrive dans- celle dernière vilîé est un coiip ad-
Inirable de la Provi^lenco. Le 1ère Antoine, Espagnol, qtîi
qloit fart opposé à i\l. révêque, s'est rcîconcîlié avec le pré-
lat , et e*sl peut-être l*bcc}ésiasti()ue oui fui eft le plus «tlacKe
4ans tout le diocèse. ]VI. Dnbourg, clans la visité qu^il a (aile
de toutes les paroisses de la basse Louisiane, a été reçd avée
des signes élonnàns de re$|>ect; cela a été d'au tafii filiis fe^
Qiarquable dans un pays républicain , oii le président même
3u congrès est traité comme un simple particulier. On ttM"
nîsoil le prélat 'd\me paroisse à Tautrc; le peuple et les ma*-
?:is^rats lui rendoienl â l'envi des honneurs. On se port6iV«fl
oùle à l'église pour rentendre^ dans la paroisse de rAss^oarp^
{ion il a confirmé douze "cents personnes. M. l'érêque a lemi ,
k fa Nouvelle-Orléans, un sjrttode diocésain , et a admiré la
ie\c des cnrés de celle ])hrtie du diocèse , quf^ ayant appris
les bcsonis du séniîn.'rirc , ont résolu d*envoyer'4touS les ans a
H ^ouveïIe-Orléàris ufie Somme pour cet é!ablisseiiient;*Cè
Irait de charrié de leur {xâi^l^^X fl[vssi^b0norobIè^ureHÎÉiqi*e
rassurant pour la maison ; cor (a banle Louisiatie, où 1er «é*
ininaire e^t élubli , nV>t pas riehe, et offre pende ressources.
' PAltw. M. Jefrn-Pierre de GaMien de Cliabons, qttî msoil
iïé nommé évéque du Puy, en 1817, et institué le »*'. .pctobre
de cette anné^ ^ a été nommé par S. M: h l'évécbé d'ÀiuMos^
îpn remplacement de M. de Bombelles. M* de Cbdboi»« est
tié au diocèse de Grenoble, et étoit en dernier lieu ausmiier
de quartier de S. A. lU MoNstEOJi.
(1) Il fêwM. q«e ce scrok dan» la- pardifsé île r^9o«iptioii , sûr
le MiV)5fir^[,;oi4 il i^lc^t q^^e^tîon de iivrtier . niië mwm de la c»o«
yri^gation. " . *
( ai5 )
*-»t^ui9que les 13>^raox de'provmcf ié feghni ênr et qj^
9e passe dans )a capiiale, il sertMt bon qu'ils >ussihnt tons oife
leurs amis de Paris seront amendés, et que les exercices des
, uitssipnnaires sont parfaitement cnîiues* r^on-senlement il n*j
fk |iliis de taniulte d.ins l'église, de cris , de dérisions et d'in*
«u4(e&; mais le plus grand ordre et le plus édifintil recueille-*
iiiPHt rognrnt à tous les exercices. Hommes , jeunes {?'*ms ,
Iqus écoulorjt, chanteiU et. |îrirnt tour à tour. Ou ci le d'Iieu*
reux exemples de rclour à Dieu ; le nombre des confessions
aii^meu{e,ou s'arraclie a de pernicieuses habitudes , on cède
h !a force de la parole divine. Oe loudianl^'s cér^mopies ont
eu, lieu. Mardi dernier, on a fait à lionne-Nouvelle fa consé»
çnition des enfans; réghse éldit etificreiiieot pleineu M. lo
4Cuvé,tL déliré présider Ini-mème à la ccrémonie, assisté des
iJiissionuaires , rju'il srcoiide bien par. son zèle^ II à adressé
^ux crffaiis et aux nieras les paroles les plus airectneûses, et
a célébré pour eux la messe', ijui a été servie par les mission*
lidiri'S. La bénédiction des enfans a élé accompagttéedes vœux
tçs plus tendres pour «-iwc , Larit de la part du vénérable par-
leur cpie de la part des miî»sionnairiî5, qui se sont montrés en
reile occasion les dignes minihlirs de celui tpii divhit : l irissçg
'ir'^iCt^ Uioi les enians. L/iimoceiice de cet ngr*, I,t sei^^flnlilé
xies mères, ienr empresseméni à se rendi.e à la téréimnife et
jd invoquer sur lejurs enfans ia pnrtjrclîon divine, Tiitr de bonté
-♦l^îïlVic^'le cwi( et de sfs Cûopej;^U?ujs.^loul a doni-té à t'cHe
ùmétiionic }in vif intérêt. On fail,tJans les diverses église^,
des retraites çt des neovaines cpii sont toujours de pins en pUsji
«uivies, et qui préparent les fidèles d'une manière plus prè'
chaine à la grâce de la réconciliation',
— La conférence de Saiul-Sulpice , dîmanclie dernier,
«iToîl pour objet la nécessité de la relï^ion dans l'intérêt de h,
^'^cîéié. Si tons les siècles, a dit l*oratenr, sont ' marqués ^
*^de$ traits qtîi les distinguent , on peut dire que le caractère
• du nôtre est un amour exirénre de l'iiulépendancf. On se lasSè
^c toute autorité tant civile que religieuse, et on ])r et end
Voîisacrer des droits et fonder une société «sans* rinierveri*
lion de la Divinité : noiis croirion» voir des arrchitectes imW
prudens , qi\i eçsaieiit d'élever un édifice sans, l'asseoir sur
des fondemcns solides. Pour cotubattre une idée trop con.*
'Tnunié et' trop futi*esl^ , il importe de fdire \'x)ir oue la H*
^îjfian peut seule' assurer ^'ofdrc public èl la Hî>0trte i^s paii
;t&titievis. Vonr mteux prouver }a prpnfi«re,pêrfi«y M/TaHK
^râysâi'nous a supposé un Etat sans religion : àlors^toiftès tes
{k^ssions se déchaînent , les liens dé la société se relâchèift . la
brcc seule peut arrêter les crimes , et il faiulrà bientât- ée$
lois de fer pour gouverhèr nn peuple sans Di^'u, C'«^ H'<m*>
tesquieu qui V<k dit : IVlôiris la religion ést-réprimafite^-^tts
la loi (loii réprimer ; ainsi l^bomme, en voulani se rendre in*
] dépendant de Dieu, se rend esclave de Thonime; et cVst
principalement'cKe? les naliotis impies qo'il s'élëve des Ij"
'râns. Et ne crnyél'pasf, à âfjouté l'orateur, aiiNih sjpiriiua-
lisme vague .s(rff;une rettgfon suffisante pour le bonh«urA«
'jpeupirsi' Bossue t Ta dîi'avec beaucoup de «ens i hè déisme
li'e^t ({ù*un athéisme déguisé V et nous voyons que tâiis ;tef
légisiateurs , en faisant intervenir la" religion dans lé goo*'er-
nemeht , ne se sont pas contentés de quelques idé^ ootifusi^s
$ur la Divinité , mais qu'ils ont présente un cifkseéâUe 4t
icroyances , de précepte* , de pratiques et de cuite ^flnvert
Dieu, Arrivé à sa seconde partie , M. F^ayssinotis à amtoncjr
qu'elle ne seroit eircoi^ qu*tin développement de la prémièn^
/et y après quelques cortsidératiofi s analogues, il examina il
l'on peut appb^qUer à là' religion cet adage si rebalt^r aujOur*
d'hui, quM faut marcher avet éon siècle. L'orateur a recoftnOf
avec beaucoup d^ sagesse , de tact et deboniie fo%^de:^'«i^teitt
y avoir de vrai daiië cette jortaitiiiié , et \*a sèfjstré 4e lVtte«i«k)ii
..exagérée qii^on lui; dortçttrop^ »oàvént; (^ttitifê IV ifiêmifim
, $cï^e$ , a*:t-il dit ^'^f^t* / éeiJÊêéétr^fm ^oêfâkUti
constatées par PexperienceVde Kdbservation déH néixiàie^^ et
' „ des différentes branchies dci coiinoissances hutaâtfies , #n petit,
' sans doute «marcher fivec son siècle; cé)eterles théoim^d*
.mises autrefois par les savant et les ph jÀ:iens, tt recevoir
;iBvec empressement de« ïjjun'èl^s , frcrît àé$ travant et dw te.
cherches des côntemporams. Qiiand il i'aejt d'inetîtbtioiM
jwlitiques et de« tpCemes sur Torganisalioii dé h iociéfé, ne
.parlons peint ayeé mépris des temps de nos pères ^ nufsi sages,
peut-être, que nous; toutefois hiissons la société telle que U
Jemps l'a f^ite , et ne nous roidissons pes contre l'esprit gé»
jiéral. Mais quan4 »! i'agit Je vertu , de probité , d'hôMeiir,
de religion ^ il faut le dire, marcher avec son siècle c'est &i«
i)lesse.et pusillanimité, hei grands homme», dans tes tèfl|rpi
anciens ^ les saints dam tous Jes siècles , ont lutté CoiiW^let
vices d^ le«r Wœ|is j ils ne se çdtoCoraioicot pas w lp<îfHie]
. ( 5i5')
jtf <^p08oieii|l ^ au contraire, leur exemple à la cdnt»|^oi| idiés
na^vjitses moaurs. U est génëreox, il est honorable de'^fi
iraliter à la religion alors qu'elle est en bulte à plus d'attaqnçs
4 fit d'outrages. L'orateur .a fini \air des v<)bux pour la perpf-
itiilë de, la religion en France. La procl^ainé confërepce n'aura
littt que le diinanclie da la-Quasimodo.
•f^Le mercredi 271» il y a eu , dans un hdlel partieulier, rue
de Yarennes, une assen^blée de cbarité pour l«s victimes dé
la révolution. Madame et M»«. laducnease de Berfi y o^t
•sststs , ainsi qu'un grflud notubre de personnes de distinc-
tion. M., l^abbé .de Sajyigny: a prononcé le difcour^, oit, après
;#voîiC p^injt , d'une manière gcuéfale ,/lefi désastres dune
^épiqiie C^faestCy et les crimes commis contre Dieu et contre
l'humanité vil en a montré l'expiation d'abord dans les soof-
itûvicès des. victimes de la >cause royale , puis dans les bien*
iaité di^ âmes fsénéreuses. U a considéré tant de malheureux
. proscrits , tani d'illustres condamnés , comme portant le polda,
• xteaîiuquilps généjraies. Les uns ont souffert la mort et réxil
avec cou r^^.; les aul^res viv.enl encore^ inais éprouvent toutea
rle& rigueurs du besoin., et. leur r^ou^^uans leur patrie semble
leur reudre plus anoere la privation des biens qu^ils ont per^
due, /C'est, a;^. charité qu'il: appartient d'adoucir leur sorl^
-^dii. 4ej^igpy fi-invoqué en, leur faveur Us motifs les plue
|iffedmmss.et2,!ei|)admirant]e ^lepoi^^r les bonnes œuvre^ qui
moyen d'expier le passé et de garantir notre avenir, dan^im
. anoweçt oi^ des. bruits de révolte et d'io&piété grondoïent est*
>Nii?,de nous, ot menaçoient la. société toute entière. Ce dSs«
cours , qi^i a paru, non moi^ renaaipffiiabîe par l'élégance de
li^^compositiofi que par des mouvemens pleins de sensibilité
en £^eur déà victipaes. de la cause royale, a été suivi de le
y|uéte, que l'on dit avoir été çcmsidérabîè.
> . -^11 y a eu , qetfe semaine, une retraité à Saint-Rbch ,
. comme dans la plupart des paroisses. Les exercices furent
ouverts le dimanche- de la Passion » par JH. l'abbé 4'£<piBaS"
!ioqs, chanoine de ilaint^Denis. dhaqué jour, il y a eu mé-
ditation |e matin « sermon à ime heure <^^t conférence le soir.
C'est .M. r^bbe Le Coq , predic^teu^r du 'Carême, qui a pré-'
ch« 4f loQ^i ecie.)«udt| à une beaie j,Ifs Wtres.iokUrs^ c'M
( iiô '
. «icttd« là j^iMiiiitf'Minte.tfuronk lieu 'cette ânb^ë, ii ISaîffsilloirl^*,
^CMttme tt% Minëes précédentes. Le iundt, lé rtiû'irài et te'ittêr*
par M. Tabbê Tùy^;.
' Let }AO(H<râffltit , a trois : heures , i^rmôn pdr 'M. XJarnlrî^irx ;
le vendredi ««aîrit, à midi, rexerctee de* trois liêàres* de* l%r
IpoAÎe^de No1re«-Seijgncnrrf M. i'abbé Cotterct fefli'lès mécR^
49liQn&; le seir, k cinq heures, là Passion par M. d/EsjpiWaiîÀ
laus.Toiitef tes quêtes auront pour but de soutenir refa)»Vts*
«einétit'des Prèret des écoles et celui des Clercs , ïbroiés fn^
* éi Tautre sur la paroisse « et de^ fournir en outre ^Ux bièl6î|)f
des pauvres. Il y a indulgence picnièré, te 'vendredi ^ pbtif
l'exercice de ragonie. <
mm Le lundi-saint) il y aura, comme à l'ordiAàirèV^îne
nsseiiiblée de charité dans régli«e de Sairtt^Sulpice, pour les .
knînvû délaissés de l'œuvre de M»*, de Carcado ; M. V^hié
f ayel fera le> discours.. Cet orcTtéur a encore prêche liiér^i
fiaini^Roich ; pour une asscikiblée de charité èo fâv^èàr dei^
Filles de Sain t. André; î r : ;»
/ *^L^ Société de la moÈ^ltt' nhrétienne , û&kt notrs aVofis
faitconnoître r.o&isleBce et- le pian ; a tëntif le 19 < 1 é eem fc fr e
dernier y sa première assemblée générale^ et M. le docdérLa
'Bochififoucauld-' Uancourtr «^'président > a' prènori^ ùn'dfsiïoaft
j^i n^Wif » i«ra'ConfbnAM^^tMt <èe que noiH tpAéis" jKl^W^
Arndance de celte société; Il n'^ sent point quesKôn -d'o^ dev-
int ^ toute disctission -sur oc poml àsiiéchtéé dànget^easejvl
■■ ¥atk sent, en efiet, combien il seroit contraire à lli cliarîté de
, 4f cher »de prouver à un sodnien la divinité di^J.C , èt^ccfîn-
Imn il y aui*oiide ffubiimanité^ie Cônvaintireunanabap^TSte
de la nécessité du baptéiiie. On peut crrtîre que pers«»hne,
dans kl jipciéléy.ne se rendra^ cÀu|>ab!e d*e!i(îës de zèle a èét
égard ; on y a mis. bon ordre. La )>reHiière liisfe g'éhérafe del
^ouscri|Uéui^/qui eât à la suite d^ difïcours, présente ei^nfoft
^ l]uatrc-^'ingts noius pria éam les diverses classes de Ta so^
ciété t lès protc&fani y sont les plus nombrenic ; leurs' pà5teQÏ*s,
tant h»tliif.nefis que caivinisies^ plusieurs négocians alferaânds
établit en France y ^quelques i^ns de Retires , et ' éh geiiéVat
tbèaufDaiip de nom* ^lraiij|eri , voilà c0 qui réihpitt snrtot^la
||^|e# O0 7>oi^ .4ett^ praires | <doftt V.m a dèpuû t^j;-teisipf
( «f )
•h q^pe]le^coffn|»ai^ie iJ ^e.troovoît, et àe 'pri^posd^cfe «tV^ilf
retourner f aussi bien oa^Jlt.que sa'présencè à un j^u et^imî^
l'assemblée; et je suis pcrsùâ<Ii qu'on y sera pl^s à 4'miè
^tjtiand on. n'aura plus un témoin <qui pbarroit être inçcQiM
' mode en plus d'une occasion^ ;
•^ La m îSsfon mili laif e, qu e M . l 'abbé de J n n son a v oit coji|.- .
iuencée « il'y a déjà qu^lque,tefnpsi èVersaîllés,' et.dênt les
«sercices avoî<»nt lieii chaqqe senjairiCi vient d'être le i:mir*ipe
par une rotn ni un ion généra le^ Des niifrtaires de tous |^r^dcs
«t de différens corps, et les pages du Rôi.j ont pris part^a êçjt
«c4e rie religion, ftl- le prince ih Croï, grand-au<iijônier do
•France, s'éloit rendu pour cel.offetà Versailles, »vcc M. l'abbé
.î'eutrîer, et a présidé h la cérémonie. Le préUta donné U
. confirmation aux militaires , et a applaudi à leurs bettreusea
.dispositions, ainsi qu'au zèle des ijiissioiinaires. \
r* On nous iuvile à faire luenîiou de Ja.inort édi liante ^'im
. Jeune bom me • nommé Jaan-Louis-EléonorGy, élève en dTpîl
Il Pans ^ qui , frappé 4'uné maladie grave , et ayant été obligé
ide retourner dans son pay» n^lal^ à la Feuillie (Seînc-Inré-
Vieuré), y a donné' l'exemple de la patience ei Je Cattadie^
snentÀ la relij»ioQ , et a reça les sacremens de l'Eglise- avec
\, des 43ÇMirq[ue« d'une fui vive ;. ce. jeune homme n avoit :qi»ç
. j^oans*
.s>u./^ Ûnefçcsété dejuruissionnaifqt , -f»raiéte d^wis. le ^déparle^^
" 9ient.de l^'Meose , q(|i e^t eniMMre-^réjiiw en ce mom^iiliiiu dio-
xese de Nafici, y a ,don^ié depuis quelque temps de^ wsstons
)dont on a éprouvé déjà d'beurei|x effets. M. Prolh^ çâré^
CJuirny, arron«Jfs5em<*"t de Verdun, est à la tél,e de eesjnis^
âionnaires; leur prcmiBrc missipn s^'cst faite à Bp rlUeîainyilte,
: .'dana'le m^i^^ arrondissement i le 3 février, iis^en ont corn--
inencé une antre à Orties, autre paroisse voisine, Getle mi&%
. tiQu a été suivie île conversions, enir'aulre , dç celle d'un
.-protestant. En dernier lieu , les missionnaires ont précké aulK
^îlparpJes»' canton de Fresucs. L^a plantation de la crpix s'^st
laite le vendredi avant le troisième din.ianche de carçme.Jl
iÎLVoit fallu appeler des corjfcjseursdn dehors. Dec restitutions
> ]>lus. ou moins considérables ont eu lieu ^ et ces preàves non
ét|uivoques de conversion c^t mêiiiç telleinetit tpuebé an f i<«
. jriikf qui jus^e là u'avoiipi^is aucune j^art à la mîsti'<i)|., jqit^l
.aBA,a suivi alors les exerciçe^i ei^qu'il n'a^poim yonlil aQcep<-
\Çt uper9$i}l.ui\on qu'pn étoît frenului offy^.*Ort.i;effi9rfM^
daiis Les campagnes une heureuse avidité peur Qniendiré ^Ijft
parole de Dieu, et une disposition à retourner à: la-religiovi.;
linais le pelil noiubrc des ouvriers ër^ngéliques .né permet
'pas de s^ porter partout oii il séroil nécessaire, et de iiMân»
tenîl- 1« bien coininencë en plusieurs endroits'. . < •
\^ — IL ^ paru une Rekuionde deuy: guét^$o/is exinaupdi"
nàires opérée^ 4 iWe/« (i), avec dcs-extrails de lettres ro-
tatives à ces guérisons. On nous . avoit . cemmunifue pcé-
cédcmment une lettre manuscrite oii une de ces guérisons
ëtoit racontée, el nous avions différé d'en parler : plu-
sieurs raisons QOdS;'iÀigagfoiefil k garder ce silence. Nous
entendions di're ,, dans le merne temp^ , que ^e iembl^'i'S
f uérisons avoient lieu ^n plusieurs endroits, ,ct nous .al lou-
ions la ronfirinalion .des bruits qui circuloientâ cet égard.
Aujaurd'hui, nous ferons a» nioitis mention de deus-failf
fâpbeux, s'est trouvée guéi|ie, te 20 janvier dernier, au ifHK
inent oix elle recevoit laKOOffimunidn. On av/dk écrit ^potir-
etle au «prince de Qobenlolie, qui avbit répondu que, le 2«
janvier; â telf« heure, il Feroitdet prières pour elle , c*t qu'elle
devoit s'y unir. Elle s'y est unie en effet, et a éptoûve /à la
ttiemé heure , wn mieux ^«û çontînufe ,* cpifiinè ^éî?é î^ttçs|e
Ïôir une îéttré do 4 f'^vçjeiu^'ïjilî ^-^^^ "Ç»'^*'^^ 44^^ /p'^WI^
î? la M^ile, L'iMUre giidrison-esl ç^Hê'^e A4*r- 4e NÔidbm»
l^ine f uée à Mezière& , religieuse , sous le nom de Soeur de
saint Louis, dans le couvent ûe$ dames de Sainte-Sophie » k
Metz. Elle éttoiit , deja^uis plusieurs années ^ dans ùii état de
dépérissement qui faisoit entrev^ sa H n^ comme très-pro*
ehaine. Oh la recouimant&ausri au prince de Hobenlolie,
qui fixa des prières pour eîlè au 3o janvier. À l'heure indi*
quée, on conduisit la malade auprès cle la chapelle de lâ.nîai*
son : là elle se trt>uva tout à coup mieux, marcha seule 9 et»
depuis ce moment, elle jouit d'une bonne santé. Â la suite
de la relation est une lettre de M. Marchant, médecin k
i/teiZi qui rend Tompie de ce dont il a été témoin relative-
(i) I|)'^^ <|e ip pages^ pri)^»;j^o. cent., freine de port. À ]p«iia»'ck^
Ad, Le Cicrç , au bureàn a« ce journal, ..,.;-.*
clHer, préiet de >aonc et'U.i
hl}ïn ( Str^sbourç) , en rf mnlai
. Vefigny» pr^ftt dé l'Oise ( Bea
-ïhiciire (Nantes), en rrmplacei
mm^t h la maladie de M**«. de Noîrfoola'îiie. Celte Jette»- n>fit
,jMS atissi-prëcMe 9ur le fait de }a guërisonv'et semble diréoue
le mieuK «voit commencé avant --le 3o janvier. Il paroit,
-au nirplus, que ces'dfeux guénsons <^t'faitbéàucoi]>p de bruit
à Afetz , et que beaucoup de personnes sont persuadées qrf'èHés
doivent être at(ribu(^es éwi prifcres eu prince de Qohenfohè.
On parle de semblables événemens arrives à Paris et ailleurs ;
nous croyoM devdk- attendre pour en parler qu^iï ait été fafit
•des ipfocjuation» plus précfies.
KOtr VEILLES POI^ITIf^U»^ ,
' *Fari<», MADivE ,'f!uclre«««i cVAngoifïêmi^, a fait romèttr(f Ta mtàïne 5«
%oo'ft. aux Sa-urs (lelarNattTÎté- de Ik Ville* de Cîfe8t(Drôi!ttc), qirî^e
4e^iit'nt à iliiiiittucrion des yeimts filles iodi^Btes. * < '
4— Pai».orflonnnnfce du 24 de ec moi-ï, sont nommi's : M. de VauT-
cltler, préfet de Saône et.Lrjr<? (JViacow)^ à la préfccfure dm Bea*
*"'"'' ' ^ lacement de M« Malouet; Id. Qrodlet de
. eapvais), h la préfectare de la Loire«-Infé«
en rrniptacement de M. le comte ^6 Brost^es; M. dû
Biiurl^lànc ; soiis^préfct à Dînan ^Cbtcs*tlij NortlJ, à In prëfixturç df
Saénc et Loire j M. fc cbeTalier4HEM£ac , préftttïe Tarn et Gdronn'e
. / Mootauhan^^ il la préfecture de l'Oise; M. de Limairac, membre
jue U. cbambre âes députer et.çonseiler de juréfecture de la Haute-
' Garonne , à la préfecture de Tarn et Garonne.
^ — L^ cou^ r >^ale.a confirmé ^pac défaut, le jugement rfi^dup» le
.^tribuiyil cotrcetionnel , et .qui coactitninQit k $ix i^in.ames.d.ç prison
^W*»". la Datoûnel^a|llâs, pom''aTWr fawî.'é révasïop d<'>i)UVergiei'
' -^ La coôir royale a co ffirmé {e'jiggoment rendu contre' le sie'ii^ Bar«
ibierdO' Fay, aeciisé en -diffamation contré le comté de Monlélté^ier;
a il est çondatmié. à un mois de prHon et à ât>o fr. d'amende*
- ^^^ La police a sain , la semaine dernière ,' €h<iz un iadi^'idu-dan'» le
faubourg S lint-Germain , un^ilépôt ê^ftttm^, qiii>ont été portée» •& la
Jiréfcctùre-dc police. Deux jours apnV, on a saisi une autre-caisse de
tiiuls , qu*|l ayoit mis en dëpÀt hors de son domicile.
— L*école royale de cavalerie de Saùmur est dissoute. On assure que
le régiment des carabiniers de Moksiisur doit se rendre à Saamur pour
'-y rester en garnison.
' — Un individu de la bande de Bèrton a été arrêté à Snint-Cdais
.'(Sartfae); on croit que ce poiU'roit élre le g^nérd Berton lui-même.
— M, de S^i^inte -Hermine , maire de Niort , dément les nouvelles
Sonnées par certains )ournauX'8ur des troubles qui auroient eu lieu k
y ^iorl> (Deux-Sèvres). Il prot04tedu dévouent de ses administrés à
la i:9U8e royale, ' *' .^ . . . ^ ^
•«- X0^e Ida» , on â saisi à' Bajonne le sfenr IBif aorftk , tÉktfàvtM
yuapefier , prévenu d^avoir fait des. propositions séditieuse» à titi officier
de ligne faisant partie du cordon sairiraire»
«^T-*: Le 14 de ce mois » le maire de Carol, son adjoint; M. Moor<rax«
^vef de bataillon, et un adjudan t- major , 8*ét^ient ri ndus sur leç fieiTOr-
lîçrè», av<c tes autorilcs esp^gnolfs du yi lage de GniJs, pour «!cicr-
xpincr Tes lîmilcs c lî di'vcîrnt étr»* ^li'véfts les prciniÇire^ t'arraqncs dn-
cordcn sànitaitc , 1; r qu'une bande de trente à qiKrrantc E^pugnolsa-
fondu sur les aut^rift's lran< oi es , et les a emnten(*c.sd>>ii<! le vlU^gd.
Bjentotslc vill >pp a élé cerné par les troupes françoiscs» et les priseor»
Hiori ont cfc drlivn's. , -
— pefn'qurn'' incendies tVlatcnt depuis quelque temps d n*» ?e dé^
paT*tcmçpt de ïaS iir!i|it>: dnns plusieurs v;i;; ges pu .«'cstAU «JJigé d'é-
tablir une garde contre les inceoilfaires , qui ne craigacnt pas de m^L*^
•tre le feu e)i plein jour. '*■ ■■%■•<:-
— U'audace <[!e5 brigand» redouble rbaque jour en Crrsè. etla lîedét
in^|^i>trat$ est souvent en d^a^iper. Le 5 mans , à dix heuj-e^ dn rostm^,
iroi* Rondannes- ont l'té as.^as. im's :ct mutilas. d'une luaitièrc affr<:iîTei.
le brigadier s*est tcbappc aACc bien de la peine, et as&cz.'giiiù\er.
ment blesstN ' ; ; ' - ^.u %--
-^ M.. de Tatiscbeff , pît'nipotentiaîre de Vemî>ercur de Bu!:5Îey estx
arrivé., à Vienne , pour e»ayer ," par riotervention dti wUe conr ^ dft
o^lmer les diff^'rends qui divisent la Busîie er la Porto. LaRusaiû.pa-v
tçut cependant avoir tout prépj)j^4ip<iur la gucric. - ^
CHAMBRE DÈS PAinSr ; ^. v -t» '
' %tri6 rt^ars , W. le c oirtc MoWi^D a présenté son T^VP^^t}^!^^-}^^ ^nj
J^ojett dp loi rebalifs a«x e<)fn5fx^j.dt* *^'^o. j,* diseusstmk s*ÇjU.\ïJ^^
jeUdij)rc«hnin. La çliainbre sVst eimiite occu|i4;.& dt* pryj'^fî^ç |>cfofi^^
tionrelaiiriila totnpé^eiice.'et'à lit manière de/ procéder de-ja ce«r-dcs
^a»)**}. leptojet a étémipfAc, apeès-urte di>ciivi<)n dai*s IjBWfiielle. ont",
été entendue MM- les cwtiicft.Ferraml, Fabre/de l'Apte), Iksèzç:,
Xilolé/ de l^oDtccoulant».de Boi^sy^dlAnglus'Ct M, Dcc«ue^«# *
' ' Le a8 wars-, M^ le bomte.de Vaudreuil a ('tc/admh à'stiecédcià 1»-
mairie de feu M. ,1e comte de Vaudreui4 , son- pèiv. M. le mifii^tre de
J'intitieura présenté ensuite t;rois projets de loi relatif:* , le premier.^
à la con<!lruction d*un pont à Honen^ le second , à facïbôvcBieat^flir
^:mal de Sainf-Màur, et le troijièmb > aux penions ù accorder -aux
.médvpins et aux Scéurs envoyés à Barcelonnc. Ct s projets scntrén^
Vûyx's dans les bureaux , et la discussion est fixée à samedi. ' -
•. fM. de. Broj^ie a développé une pri>posili{)n tc4id.mt à rcxécutidU.»
des lois, prohîbitives'de la traite des nègrcj?. L^ajournemcwt a été nrCf^
'notice , iipiès Une discussion diHrîs.L-KiucIÏ*? ontitf^eutendugMM. dAi<^
iKout» Mole, Lanjtfinàis , -iile Baranfe , lé comte de PoHgnac , ie-due^'
Ùecaies , JViS» les ministres de la marine ., des fiuanoeè et de^ atrairoa
étrangères. La "discussion dés cpinpi es à éic'çcfminencée, et pofiitr.Hié»;
au lendemaiQi»' r ■ . ' ' " • ' ■•/'■- '*'•'.■ ■'•►j-'-^
ÔaAMBRE DSS DEPUTAS* J
Li»'^f> n^an, la diwiMsion coptinuc sur le chapitre »ii dn budgi^t <f0
IHntcriciir, concern.int les traitement des préfets. MM.de Ccrt-biètcf
tt de Kergariou combattent les réductions proposées, qui sont sb'àte-
une? par MM. de Berbis , Séba.«tiani et Méchîn. M. Corncr-tJ*lncbùrt
persiste dans ses conclusions. Les amcud'emens de MM. Chaballief^^
Scévole , Lefoux du Ghàtelet et Méchin , jsont rejeté», et on adopfe'
rc^ui de M* Syrieys, qui réduit d*un dixième le traitement des pré-
fets. On pas«c à la riduction proposée par la commission :.M. de Cor-'
tîère le èombat^ parce qu'une suppressiori plus considérable h été
adoptée , et parce que le principe Je la spécialité doit être i^poussé.
MM. C« Pcrrier et de Cha'uvelin attaquent la dernière proposition du^
tnifii«tre. M., de Villèle donne des explications sur la spéci ilité'/ tel1«
a u'îl convient de Tadmettre, et représente que, si on, radmettoit
ans^ le sens^ de» deux derniers préopinaos , Tadmini^tration scroiV
transportée dans les chambres , et qu'il scroit en leur pouvoir de sup-
primer les préfets , en supprimant leurs traitement. M. Comet-HTIn-
conrt déclare qu'il retire 1 amendement de la commission. Le côté
gtiûehe n'clame vivement. ^
M. de la Bourdonnaie pense qu*il .ippartient au gouverneraent de
créer des préfectures', et a la chambre d'en déterminer les émolumensw
(Vive interruption ù droite.) Il expliqua sa penséi*^ et semble la rcf*
I
tement, 21,821, o85 francs. MM. Cornct-d'Incoiirt 1 1 S*!^ba!tfi.mj' ont
fùccessivement la parole. M. le présiJertt donne quclqiicj empiler*
tîolis qfTe.semble ni'ces^tt^r l'inatteill^on dé la cbiimbr^. La tîhcitïsioa
cjttrontinnéé au.lcnrfeniiin:. '^ ""■"_' '
Le 27 mars, M. de Villèle donne Wcjurc d'iin pmjet iU" hl qni t^^
ikil à 10 Ir.incs le minimum de la rente in«cripfîMe nu prand-îivrcqti
i^'oit fixé « iio francs par la loi du 24 acMit 1793 ; le but ite ce projt t e^t
|uc les ptlits C:»pitaux jouissent des avantages atÈirlu'.^ k In po^ e?t^îon
les rcnti\« snrrElat : lexumen en e-t renvoyé aux î>Tire iïit- Ou n^prcnd
la di'cns.îion sur les dépenses vari.ibles des dépai Uiucn , M, B, Lon ^
tant demande la 5uppres.'ion des 3io,.oooirancs portés rour les impro>>
jfiresèiofns extraordinaires et la tenue des collèges éieitoraus. 11, fê
plaini.de Tinfluence du gouvernement dans les éîcdions, et il est
souscnt inlerroilipu par des murmures et des cris : A, U ^ufistion^
M* de Gurbièrc n-fute le prcopinant. Le chapitre »ii est ^tdopit . Lé
chapitre xjv, relatif au secours pour grêle , incendie , etc. , est rec*»'
vo^ ù un nouvel examen de la commission : on adcipte Je ^vv^
qm porte 53oo,coo francs pour secours aux. colons , enconr/igivneM
aox gens de lettres , police secrète ,• etc., malgré une réduction ptçr.
(Mvée par M. Méchin , qui parojt fort mécontent de la police-
^ Le Jiudget de rinstruction poblîque est porté à 94^»^ &- Dî^
Ipcnet réductioni sont proposées par MM. Rondet, Camnartin etiM)ifi#
( iii )
S^Ci^volc. fié Ciivicr appuie ral]oc-;iti<jn dcnoanilt'e, et^parlc (le Téiae
ancien et actuel del'IJiiiTersifc ; les réductions «ont rejcttt". M. Foy
se plaint de la multiplication extraordinaire des f.eli^s sëmin ires <^£>
de ce que I instruction gratuite est donnée à une portion trop con^kltl-
rai le de notre jeunesse, f Plusieurs voix : f^ous vaUà range parmi les'
enfiemis.àesiumih'ei. ) Le cliapitre est adopté. On pasÂt* au bn/^êf <fo
la gueri'e^; dont le i*'. chapitre porte , pour déni nN>s d'adminivftaife*
centrât, 1,770,000 fr,3 sur !cs<(ucb n Cf.ftitoivîorT' propose une iè-'
doction de 5t>,oco (V. M. le g^<fral Gérard , qui avr-it prepar<^ un ()k-'
cours sujr tout le budget de la guerre , est un peu C tonné <|fiand onr Ifîf
tapf>etle.qtre la dÎRcuyaipn .n'est ^u%^<c que sût le i".. chapitre. M.'Sfe^
bastiifoi ^^leniande lu paorc^l^?, et éberehe à protrvet, par rexrnipfe'idéf
M. l)oanadicU & la deî^ère siemùti , que M* G'érard a droit de parler
^UJt Ttniïemblo' du bocïgef. M:'*Dônnadieu donné flrs explicStîbni^,
^t ei^pirinfe combien it espère ilitni>firr6an minii^tèré. M, GcVârd j^W
à sa péroraison. '■ / v»
L^e a3 ^ars , M. d« Bonuld se Htfc à quefques ebftÂdî^raf i^s ^é Ai-ralési
' stir ce quifait la Térttablc force de la rraticc , et rc'fufe cerii Jl'^î^'^prf^'
chcnt an minûtcfe de n'avoir pas soutenu la d^nifé de la France. lï
rappelle Cette paru! e'der BuoftapaHe, selon lui, phis habile ardminiw
ttateur que grtind politique : Omimeiit peut-on gouçentet' nnè naÙoh
tfuilà t^oàaàr et Âousseau.^M. le duc de Bcllfine expose cofrtbienleff
téduttionssoric biidjet deb guerre sont^diiîiciles , et donne (\és étàs^
a Farmée : en/vain la diseordeii^agite sous prétexte de di'lendre noâli-^
bertcs , .«pw personne né songç à attaquer. (Violent" ora'gt' à g^nçhê)*
H. Le ftiinistre ^p«tc sa phrase avec icrnieté« I! est açcotnpagné 5: &»
place pur les acclamations tfe* là droite. ; •' . v .;...'.. /r-»
M« Sébastiani se plaint qu'on )i'exéeute pas la InJ éofi ast^ ant
«DusK«fBctcfs;!€ fiers des pl:wcs tfet^Jèui-Ireotcnànt, et qwMéi pièr-'*^
m» les prif ilc4tî»'ilf >94e Caoi pf^^ti vts que. c^ff% 'dSkbrl
tinns fi#fttèpoa» lespriTilcilk'Vï'Jl^^ilc Cattl pft^tlvt; qne c^ .^
ett faii!fcfolid«tii«nt».^^/<iatbnt itle ' C*vaign'h<fjfeue lia j[i»/f (w* du Roi
réconipenset les ser % ices rt-ndiis /sans distincf rbn'^*6pinîbn ni de parth
nais la jfisticc et la gi nértttité nt p«fù vent satisfaire des e<îprîfs orgiieU-
leciat^qui ne Veulent recopn(^itre éncun d^it à la cïëhience'j'oj'alrr lli
se Uàt une vi^e explosion à ganthc* on dcniandc que Toratcur suit
ru^elé à Tordre j M ; le président s*y ppfus^* IWJ Foy déclare que Tar-i
mee et la nation irançoiffen'd^tbésoilf dé la clémence de personne ^
et éenible vouloir insinuer que Berton a été poussé a ta révolte par des
lûesnrçs arbitraires dont il atôit été l'objet.* ' ' " ■'"'
M* de Peyrbhnet fécond qoècçtix dont pârl oit' 1^1 « Lafont ont ctt.
besoin' et de elémènce et d'amnistie , et que , pour lo général Berton ,
il aVpît été déjà f objet i^e mosuVCs Sévères; inaïs qu'il avoir eu lç.nia1< .
îieur de mérïtefl*. M, Labhey de Pompfèrcs propose une réduction qui
est rejetée} on adopte le chapitre avec là fedoctiôn delà commission^
l^.'TernaUx se Hvreà de'lôn^ dévelojnpemèns^ir la politique de vos
Voisins et.de la Bnssie en/particûlict j irparoit ne pas approuver tonc-ï
nap^rtfe d'avcrirentretenii , peur sa seiiie oml^ifidti, des armées énôr-^
mes. Lés rédnetiotf? qu'il propC)§6 ', airii^i 'que celles de plusieurs autre» ^
membires, sontreiet^e«#. ' *- < . r_ . , , f
( 2a9 )
AU REDACTEUR. . ' J
Moti'îicnr , voHs avez parlé , dans votre n». 786 , <lu Pcrc Antomi) ,
religieux Augustin ^ Vienne, et vous paroisse^-regretter de ne pas le
ironnoitre davantage. J ai connu particulièrement cet. estimable yelir
gi4iu>, et j'éprouve, quelque plaisir à lui rendre' la justice 4t]ifi;lttl
Destiné dfinssa jeune^çè au commerce, le Pite Aâtoni&.c^oçtittdé
•bonne heure la (rKolité des plaisirs. et des biens de ce mpmte , et ôb-
tint de sa famille dtcafrer dpns un des ordres reH^eujf fe» plus^héoCMOi'*
mai^dubles dic TAxitribhe, savoir, cheastlcs A ugnstins rcfounéty <qiâont
lUj^çouvcnt îi Vijçnne. auprès du paluis impcWial. Cette maison étoit fort
régulière ; le Père Antonin s y distingua bientôt pardon mcrito'et soii>
zèle. Le travail , In prière , le soin d& salut des amcs-, partageoient
f OCI3 sics momens. Après s'être fbrratt aux connoissances de son ctat , il
reçut le sacerdoce , et se rendit utile dans le miniftère c&térieiiri «•
Ha^répiitatio^ le titcUoisir pourcpnfesilseurde Maua«b pcndatïtsoii''
sêjqiàt à Vienne, et, en quittant cette cour , S. A* R. lui fit présent
de son portrait , que Iç bon religieuX'Coii<rerv« avec re^pNeel: Il a *ou-
Î'ours témoigné bèaucoi\p tVintéaûl au>i:.j^ran«oiH, dont lirait hiiçik Uk '.
angue , et a rendu de signalés serviccs?lwix émigrés et aax pf^e» dé'-^
purtés de notre nation. 11 donnoit; des leçons à la jeunesse militaire f
il visiêoit nos prisonniers, de guerre ,' consolant et iii>tritisant les lins ^
et procurant aux autres des ressources du ns icurs besoins.
Pendant iocçupaliou de Vienne p^r.les François, le «oaiteiit des
Ausu^itiÂs tut i^,mpU de.palades k^ de^tblessét. Les religieux kM ^is-^^
topent aVec (^ charité 9ij^lûfitl(le.AailK)2KatR0Û qui^sc déela^^e ré^'
frQiaît pas Icuf; stèle ^ iil^ iniiyire»t|Qciiw^(» ij»ala)}e5 1^
été transportée ^iileurs; lé Père Antonm re:|npli«soit av^ Ion* d*ar-'
deur ec ministère de charité.^ que le simcriuttr fut obligé de. le loi in» v
, teirdire. Plusieurs prêtres ou religieux furent victimes de l'épidémie^
et^ outre, ceux du pajs^ il y eut environ quaraote-^iaq prêtres fran-
^ois, italiens ou flamands^ qui trouvèrent la mort dansVet excivice de
la charité. Cest ain«i que 1q$ refraetaâres «te veagcoicnt d^ime iagrate
patrie. ^ , , . -, -. > . ■
La science chez le Père Antonin va de pair avec la piijté , ej la «oii^
fiance que lui attirent ses lumières ne lui a rien fait perdre, de sa. mo-
destie. Il a uiie q.ombro(i8e bibliothèque, qpi u*C9( point pour lui «n ob-' ■
jet dé luxe ou de ctifiosité inutile. La »imple vuo du Père est une scorie
de prédicatipn, et sa figure ouvert^ , mais pleine de calme etderè-^
serve, prévient.en sa faveur, . • » -
Lorjique je quittai Vienne , on je laissais de nombreux éfèves qui
m^ë'toient chers , je ne crus pouvoir le^r cloçni^de meilleur» avis qile
celui d accorder leur confiance an Père AntoniQ) ipt )*ai ^ que ceuX' qni '
iR^ oient été fîdèies à ce conseil s croient mamtettus dans 4e|>5«iittnieni^*
. dignes dé leur première éducation. •♦ -*
. ( *«4 )
Vom |H}«v«2 lafa« un utagé piilft^je di^ cette Néiico, ^ «Kt oatf
4oHè ée dette de ma part ouven im estimable étroagèr.
J'ai l'hoDHeur d'ttre
J. 1. Ce DsSCKAÇKflUct^
Strasbourg, 21 fiWrier 1823.
ùpamifierire hébraïque à fustige des écoles de SiH^onnt, ifiMP
laqiteUe on peut apprendre les principes de l'ht^hrcu sans
ie secours d*auôun maître; par l'abbé Liadvocat (i).
. Jeaii-Bapti<te Ladrocat , doefeur et professeur de Sorbonne, fwt tiif
lies plus.9nvan.^b^hraïsans du dernier j'iècle ; il- ctott né à Vaueoidcur^
en I70i)« l<e duc d^Orltans , qui demeuroit à Sainte»-Genexiùvc, innda
pour lui en Sorbonne une chaire destinée à rexplicafion de fEcriMire
^nte d*apres .le texte hébreiT«.i.*al>b^ Ladvoeat remplit ceitc chaire
HT^c honneur^ et fit .«trntenir des thèses savantes ?ur Je Pentatetn^
que, les Psattit*es et le Uvrc de Job. 11 mourut à Paris, le 29 dt^^
j^cmbrc 176Ô , Lignant plusieurs écrits qui prouirent des connoissanei^t
|rè|i-varii'cs et une sage criiiquo* Nous ne devons parler ici que de
U% Qi^rnmaire lifératque,, qui parut d'abord en 1765 , et qui a été
- téimpHniée plusieurs l'oii» dcnuis. L*anfe«r sVtoit jironosé , i-omine il
le dit dans «a Bi'êface, de taire une grammaire f\ claire qu^on pût
Vsipprendrc satts maure, et si eonrte qu'on ptit la sav<>ir en quinze
J'oi^rs « 019 dans un mois au plus^ Da^s les commenceivens il ajoutcf
i choque litt/e et à chaque mot hébreu sa pronoâciati <n en carac-*
lères r^maius, afin d'y accDutumer peu à peu les étu((iitn«. Il dis«
pose let. conjugaiiïoni dan5 des tables et des formules qui lui ont pwrtl
d'un vsnie \Xm c'mmmk. KnO» il annoAre 4||]e, p«Ht épargM» à
9S» C\l}\^ la peine ei le «l^fN»;it que les points et les neccns c;fusen£
Cu'diii»tremcnt , ii en a et art c rcutes les minuties et les inutilité*,
ne se serv<jnt des point^^ qu'autant que cela est nécessaire pour ï'itf-
tçl|igi>nce et'la pifononciatinn d« texte sacré.
* Tii enf. Je compU» que l'abbé Ladviicat rend lui-même de son plan»
Ceux oui 0tit cttllivi; depuis lui la langue swnH paroiscrent avoir an-
F-ouvô .«il Q^éthode. jM. Andran , pro^sseur d'hébreu atr cbllége de
rance, mort il y a qu(»lqui*s années, avoil pti-* ki p>-*înfc de fevoir
«eite s;r.it9maire ^ et d*en perfeclionner quelques parties. On annopc^
ttu« r;#|te nouvelle édition a été revue et »oi^eusemrat cotrigt^e;
Vnlsse^t-eiU c^Btribucr à répandre le goût d'une étiiéH qui se li<l,
d<B n pré^ arec la cennol'isance de-la religion , c^ qu|. aui^ tiatDt
bfis^ <)V^|re encouragée de nos jauri!
(%) I toi. iir-*». ; pri*, 5 h., et j5 fr. franc de port^ A Saris, chtt.
MèjlAisooftl^re, roè de FEcole de VédMÎne^ et ohe;r A4, te Ce»*
fMBureao de-ce loomait
( Meicrtnii «S avril t9a»,)
Ty^,
Sainte Bible „ mi întîn ri m fmnçois
iifiéralGSf crîiiqtici H hisfonï^trrs ^
fies Dissertations 8*=. livraison (r).
r]i^Ue livriisoii st; cninjïosr fies lumr'^ XI
Îiii renfel»mciit', Vnn Jérémîe et Barucli , ri l'autre
^échiel. Dans 1^ premier de ers deux volumes îl y a,^
outre le texte latin des deux prophtHes et- la vnsîoa
du Père de Carrières, une Préface sur Jén^mic, une
autre sur Baruch , une Dissertation sur les Réchabîlcs^
espèce de solitaires qui exîstoîent autrefois cîicjt les
Juifs, et une Dissertation sur les. ruines de Rabylonc.
La Dissertation sur les Récliabîtes est de dom Catmejt^
et est assez curieuse; elle n'est pas d'ailleurs tTèsJon-
Çue. La Difisei-tatioli sur les ruines de B.ibjlone est
■une addition des nouveaux éditeurs; cette Disserta-
tion, qui avoit déjà paru dans le tome XLVIll de^
Mémoires de l' Académie des Inscriptions , est de feii
M. le baron de Sainte-Croît, ce savant, si connu pai^
son Examen des Historiens d' Alexandre, et par set
Jiechorc/ies sitr lès anciens Mystères y fet enlevé, il y t
quelques années (le ii mars 1809), à la rrlii(îon et
aux lettres. On doit fêlîcîtev les éditeurs d'avoir enrf-
r,\n leur édition de ce morceaa • les conftoissances de
M. de Sainte-Croix,^ son esprit de sagesse et de criti-
que, et son attachement profond à la religion , don*
nent lioe grande autorité à ses recherches. II établit
■■■>■■ I ■ Il I I il M i ■■■■■ t I . I ^ i wwi. I i p ,i^y.^<^B^
(1} On souserit à Paris., chez Méquignoil fiis .alnë, nhet
Mecjuiçnon junior, el chez Adr. Le Clere| au bureau <)<» ctf
journal; prix, pour les souscripteurs, 6 fr. chaque volùvit^
a« ^ fr. frairc de porH.. ^
TMiit XXXI. /:Atm de la nelig. èl du ttot. f
( 526 )
danlkSft Dissertation que les auciennes prophéties stfr
Brfbylone ont jété accomplies à la î<Bttjre, et il le p«*o,uv.e
'jpar le isinôiguage des historiens et des voyageurs, dont
plusieurs très-modernes.
Le tome X"V"contîent, avec le texte d'Èzéchîel et la
Vei^slon dd Carrières, une Ptéfacé sut ce prophète, et
quatre Dissertations /La première roule sur les 3^0 ans
<lont^il est parlé dans le chapitre iv d'Ezéchiel, et exa-
mine les divers sentimens des commentateurs sur cette
prophétie. Les Dissertations sur le retour des dix tri-
Bus et sur Gog et Magog sont de dom Calmelj mai«
Rondet y a ajouté plusieurs choses. Il défeod le senti-
ment de dom Calmet sur Gog et Magog contre Tahbé
de Vcnce/le Père liouUigant et l'abbé Joubert ; ce
auM a ajouté sur ce poiut à la Dissertation de dom
almet paroîtra un peu long et chargé d'érutîitîon^
mais Rondet ne savoit pas être ccTurt. Une dernière
Dissertation de lui dans ce volume traite de la Qoudéè
hébraïque pour servir à Fintelligence du XL*. cUapitne
d'Ezéchiel; Rondet s'y déclare encore pour. le. senti-
ment de doin Calmet relatiyemetit a l'étaluation de la
coudée, et il combat des Remarques critiques insérées
dans \eJ4ercur0 <ti^*74*v et qui âvoieiat poui* autctçr
i'abbé Bellènger, docteur de Sorlytfnne, mort à Paris
le i^ avril i749«
Nous nous contenterons de faire remarquer que cette
édition marche assez rapidement f voilà i5 volumes
publiés sur ft5 que doit avoir rentrepriseï Cette dili-
gence ne ^>aroît point nUire au soin de TexécutioD*
iXous avions en dernier lieu exprimé la crainte qu'un
incident fâcheux ne vint arrêter cette édition , ainsi
que quelques autres ouvrages commencés par le même
libraire ; mais nous apprenons avec plaisir que les dît-
ficttltés se ^tmt applanies, et que Féditeur~ n'a voit
éj)r6uvé que quelques embarras qui n'étaient point
d'une nature très*grave. L'impression n'a même pas
été îtitert*(imptie. tïoùs \enoiïS de feeévôîr en ce mo-
ihênl le III*. volume du nouveau Massillon^ qui est
àbsoltttnënt conforme Aux ptemîei s volumes. On a pu-
blié aussi le tome' IV du Dictionnaire' unwerset des
Sciences ecclésiastiques, et on ateure que oe nouveau!
Volumes dès autres éditions vont être mis au jout trèt*
prochainement» '
NOtJYELLES tCCLESUSTlQUES*
fiouÉ. S. &\ continue d'assister aux jp^rédicatîotis àix Ca«
téme dans sacbapelle. . ' . *
— Le 5 maris, a: éië tenue au palais uuifînal une séancK
à\\^ anttpréparatôîte de ta Congrégation dps Éits, sur les mi«
racles opérés par l'intercession du vénérable Hîppolvte Ga-«
lanlini ,. qui , bien que séculier , fonda à Floreifce l*éclifiante
co^igrégatipii d« la l)octrine chrétienne , dont les membres
j^ontcoinnaun^men^ appelés ^^/i Chetoni{t)^ à cjatise de leui*
maintien simple et modeste^ I^. le cardûial Galeffi présidoit
la cette. réunion. On a eiposé le saint Sacrement dar^s l'église
tfdttènale de Saint-Jéan des Floreiftins/ pour le succès d^
celte affaire.
-«• Le 1:7 décembre i8ao, la congrégation de t^Ihdet à coif«
4amné les livres suivans ; le Fanatisme et la Sitpentition ^
ÎQ)HneUa|ien,mrGMynSl. i deu9- HapOorts' préseiùés au pat>
^i|içnt de.Napfes, ea novembre etu^mbre lâiaj V£ssat
historique et critique sur l^ Institution canoniaue des évéquesy
par M. TûïW^xiàyle Mariage des anciens prêtres et te Cébbai
des modernes, 4 VoL en italiett) les Ruines ou Méditations sur
■( r) Noi*^ copions eette. ootivelle du Diario ; mais 31 paroitroH qu'il
y a ici quelque mcpri-e. Le nom des coniVrres dont il est questi>)n ici
ne peut être yan Chetoni; ce mot n'est point italien* H est pruhaLle
qu'on a voulu parler des BaccheUoni ^ c'eit le non» vulgaife d'une
confrérie de pieax laïcs de Florence, qui i^e font. point de yamXi
jmais qui vivent dans rexercice de la pc^nitence et de la charité. Ils s^
téuDÎii<ent da^s uhé chapelle pariidufièf'è ^our prier Dieu , et visitebt
IjBi malades dans ies hôf)itaux et dàiî» les màisoTis particuilière>'tf''IIk
•«ont ) di^-on < au Bombrede deiDt ou trois cents' bo«iJ*geois on arti^anf^
.le nom k\^ Baccheitoni , qui se prend* quelquefois en «lanvaise p^rl
poar signiGcr de faux dévots , ne, doit pa<; être entendu ici dans Mpe
aeception fâcheuse. Ge» coafr^res sont e:>tiia«bi«9 par leap zèle et lear
chafité. - •
535
ffariâges m»^ics erure les t:hiholl^ues et ks proies tam ^ W
ÙaddreVAn Ess, professeur et eu r^ à Marbèarg (enâiTé»
Inaud) • \u Théorit cfPik et jréHnîè du Divorcej'hB Opuscule
âe Gaéptthi Morardo sur divers sujets ( cet aoteiir prenôfi
li litre dte premier apÀtre de la rëvofuiioW fraif^oUé^ii Pté-
la^nt ); les Lgtireéi dti dan Rpqtw lA'al.à éin ami , sur les te-t
présentations de l'archevêque de Valente aux corlès» *eo daïe
du 20 octobre 1B20; Plaintes de V église d* Espagne , adrcs^
sëes aux cortes pai* la députation provinciale de OsiWcey
Courte Bistqli'e an Céîihal (ces trois ou v rages sohl en espa-
Jrtdtjrj'la iradtictîoii du non veau"Testa ment cnr allemand*
par Ip même j |a Félicité de la Société politique et, dés. prSn*
efpaits; moyens de t obtenir ^ H^flexiohs ^sur tes sdehc^é sar
fiiit a fàW une rç'tractalTon ëdifiiantb) ; et \&'€b'niagion sncréè ôà
JÎi^Loire npîbreftç^dé là superstition. Un décret. dfu 27 nov^m^^
tfri? tSio avoit condamrté )'//iyi/'4 et bu\)h 1er corrigeât le^
fnsiiimions dh Morale, chrétienne , d^Ajntoiire-Cbarfey Reyr
terger, $*voI; • . • . * f
— L'ordioi^tÎQn des'dçmîers Qualrç^Teipp» 9 et^ ftiiiepa^
Ht. Cipratto ,' qrcHttvéqne d^coniom. Il y a éii <^a'tre Ton-
sorés , quatre minorés , sept soqs-dîacres , nenrdiacreis ettràh
firttre^ ;:-_ ^it' .^-.--^ . .i^...i...r. .. .t. ^^
^ -?-On cué'cbinnic'unc preuve de ïâ faveur dfonl joiaîsiertt
]e5i<;aj|ioJî<|nes en Eçypie auprès du pa.clilEi.Mèhemei A^Ji Q^*
eeut et hjt ajânt demande de ]wuvoir' construire, parue»
eôùtributions volontaires , Un ii6pital pdur ceux dé leur rèii*
(ion vie paclia non-seulement leur à accordé la deroautie't
mais s'est mis à ta^ léte des souscripteurs pour 5oo pièces.
Paais, Le luAdi-saint, h huit Ikeures. du matin ^ ftiairsmuRf
M*', le duo d'An^ouléme, Madahb et M*"^ la duchesse
de.Berri, se sont rendus à Saint • Germain - TAuierreiï.
• til,. AA. IIR. ont été reçues par M. le curé , à la tête de «oà
derg4$ , ei conduits dans le choeur de l'église. M. Tévéque de
Ûiartrea^ premier aumônier de MomâikubL , a oélébré k
mease y et^ m dmnné la communion au& PritKMs «t Princeaiei^
9 ufiéioient açtompàgnés des officiers et iti damés de l'enta
teiai$éns. Aprei ieuf action de grâces , LLé AA. RK. ont Ui
re^ondùilei avec fei mentes honfi^urs )ttSn|]^à*l U; }»àti«jAi
'FégKseyei sont réteni^nées «Ux Tuifert^s. Dé pi^mbrfiùx fidëljfii
4*étoîent portes |t Sâ}nuGeriii8În<*rAutèrrôis pour êtrft Xfy^
moins de. celte pîetise cérémonie , ofa tws PrînçeS ont ménii^
lé sentirnent profond de religion qui lés anime.
-i- La nomination de. M. dé Cnabons^ réyéciîié d'Amî^^s
n'êioit 411e le prélude d'une faveur signalée <|ui Viènjt &tUt
accordée à ce prélat. M*** là duchesse dé Berri l'a choisi
hour son preinter iiuin^ter, et le Rot ayant agr^é c« c^joit >,
M- de ChnbôrtS a prêté serjncrit en cette qualité entré !6J|!
m .lit 15 de S. A. K. .
' — Le dimanche des liameaût« M. rafxîievé^oe de PàHt
S*e..sl rendu , à quatre heures ^ aux Petils^Përes , pour y firîéo
si) vfsi^e pa&torale. Après s'être fait rendre C<»nipfé ^ dans nri*
Saille particulière , de Tétat de la fabrique , le prélat. est ^tilti
dans /église et a entonné leS vêpres; il est ensuite monté 4n,
chaire, el^ aviressé au peuple une instruction pleine d'pnéli((n
tt ^^^ P*été. Lé itèlé |)ûsleur a donné îe salut, et à visité
f éf^lise dans (fiMl^^s svf parties. Le» ex<»rdcés nWt ^HÎ q^'i
hiiii heures du soir. On croît que M. l'archevêque \t^ , iid dfe|
dinianches suivans , à régîlse de ByniierWouvellé. Le» eii^É'-
cfces des iriissionnaîres cunlinuetit à être paisibles et, à Opéri^r
^aiicbup de fruits. . * .*:
— Les" derniers jèurs dp Chrome ^ il* J^ a eu utï pi lis fe*"*»^
fitùtï\htfi d'asseinblees dé charité;. Hous avoiis parlé de çtf1)#
poiir [es ▼iciiines dé 19 révolution, &' lâquéilé les Prlncès^t
pni assisté, et oh M. l'abbé dé Salinis fet tioh dé Sâligiijr.
c^mdre il a été dît par erreur dans notre dernier ndmérd'| a
Sréché, Le vendredi suivant /jour oh l'Eglise célèbre fa fôfi
é là Couipasstôn de ïd sainte Vierge, M*«. la daeîiessé ifc
Berri s'est encore t-éndiieii Saint-Eôch poWr une a$SeH>bl^
de cbarité en. faveur 6es Sœur» Jle' Saint- André • ^rf. TaBbé
Fâjçt'a prêché sur réducalîon. Le Jiiême joar il j aroit nne
autre 'a,ssemblée de charité à 5^'1nt-^fi<;olaSHAeS'Cbamps pocfr
le soutien. des écoles de lîHes de la paroisse; M. rabbé^BdirW
dérie^ a fait le discours. Lé samedi io , M, iSibbé FraysrfnèiJa
h prêché, aux Missions-KirangcreJi, pour les o^ùvr'é^ dé chafllf^
de !à pùroiMp. Scfn discours éloiî sur lés mahVàiÀ lîtréS^ ^J^V
qné rorateûr irâîtiit pour !a première (bis. fl à'ifibl^Cfé' qttel
réi auteurs , les distribulf tirs et lés féci^ufs di» ces otiVragée
dangereux éioieul koo^ v<^t>ruheiJ&ibffs , quoiqu'ù ^ies éé^té*^
(aSo )
diiSerra^ Nons donn^roii9 plas tard mie ans^ljsé êê ce disr
cour» , que l'oriteur doit , dit*on , donner à Saint-Sulpicé
li^ns le cours de ses conférences de cf tte année. Une noai*
irensç et. bridante assemblée étoit réùnict^ ce joitr-^là , aux
Missions-Etrangères , et JJVIapame y est venue; beaucoup d«
personnes ont été obligées de sVn allçr faute de place/ Le
Jundi^^aint« M, Tabbé Fayel a précbé, à Saint-Sutpice , poiir
les en fan s de l'œuvre de M™^ de Carcado. Son discours , V^i^
avoit été déîà entendu dans la capitale i) y a deux ans , étolt
,sur1es causes et \eê remèdes de nos uialheurs^ et a ofifrt des
considérations frappantes et des mouvemens très-îheureux ,
des tableaux pleins de vigueur et des morceaux oii domiùelt
.VO senti luent profond de piété. Le mardi-saint , il y a e|i eh'*
..core pne-assemblée de charité, aux Missions- Etrangères, ponr
.* les. religieuses pauvres et dénuées de secours. M. l'abbé Fett-
. trier a fait la discours, sur lequel nous noqs proposons de re-<
venir. ^
«I- La cérémoQÎe qui a terminé, jeudi dernier, la rpîssion
/militaire, de. Versailles, a été exlrâmemeot touctùinte. Des
: iaisf eaux d'aripea ornoient le choeur de" la cat^iedrale , ^t une
. enceinte avoit été préjiarée pour les militaires. Ces militaires
'^ap|)artf noient presque tous 9u.4^- régiment de la. garde roya'#
II-
^t au régiment des grenadiers de la Roche jaçqoelein. Pli
.^ieiif.^ dJftatrVux , qiu,n'ày oient pas^^dp bapUsés , ont reçu Je
-;siacremeDt bi veille. Çe'jetwfi 38,c^*estKS|l^%U.çVa
' qui a dit ta m^s^ff ^^':^^\ ^ dûnné la coippiunipn. hç prélat ai
«dressé une exl^oitation aux comn^unians, et letir s( adininis**
tré, le soir V le sacrement de conGrmation« Des ofi^cîçrs-gQ-
. iiéraux, des officiers de tpus grades, des gardes du corps da
;Roi, 1^ pa^cf de iS». M/et de pieux Gdèfes^jpnt pris paflk
la^commumoR générale^.Le porabre et la ferveuf de ces heo-
:reux c^rélii ns eflfroient le spectacle le plus consolant; ^on
.nVntendoit n^s s|ios émotion les cantiques cbantés ayec un
concert partait par tant de voix fortes et mâles. Le reoôu-
.vellemeiit des vœux du baptême, qui a eu liea le soir, a é\é
^eussi fort touchant. MM. de Jaqson et d^corbiac.ont r^^
cueilH en ce jour le fruit de leurs travaux et de leur ^le : il
• y avoit plusieius mois qi^^ils faisoient Hux militaires des ins<«
tructions suivies , et ils sont restés encore quelques jours à
Versailles pour couronner leur œuvre par quelques exercices
#t |Mir dei ei^bort^tions à Ta î>erséYériiticf . Mtte wssion, qyi
f a5i )
est eri qnelquè sorte la continuation ëe telle de cet été par
M. Pabbé Guyoh , est un nouveau démenti donné aux détraC*
leurs de celte oeuvré ; et on aiinoit à voir d^ braves tnililaires
entourer avec recueillement, et écouter avec respect, ce»
vprétres que naguère rev^prît de révolte et d'impiété poursui-
voit avec des cris fgrieux. Ce contraste prouve ae plus eh plus
que lés missionnaires sont chers aux amis de Tordre et da
trône, et ne déplaisent qu'aux ennemis de la pai« et de la lé**
gîtimité.
— On s'ag^ie emcore , en ce inothent , en faveur de la Pétî-r
lion de M. Doùglas-Lôveday, et. on nous menace d'un écriJt
. f^ui a dé) 3 circulé en manuscrit , et dans lequel l'auteur, prè-
liant «in faux air d'impartialité, se montre disposéà excuser
ilS}^*, Reboul, mais rejette tout le biàme sur les ecclésiastiques
, respectables qui Font consfeillée , et dont il envenime les pa-
role^ ou les démarches. On attribue Celte nouvelle attaque
a un homme qiii appartient au clergé par son caractère, mais
, qui tient k la. révolution par les liens les plus étroits , et qui
en propage les doctrines avec zèle. Quoi qtf'il en soit de cet
^4pri!l et de celui auquel on le prête , notas en annonçons au-
jourd'hui un d'un genre différent /et qui se recommande plus
. encore par la justesse des vues que par le nom de son auteur.
Il a pour tifre : Réflexion» préjudicielles sjur la Pétition du
rieur Lovedûjr^ par M. de Bonald , în-ff*.'de î4 pag; (i). M. de
^^on^)Ji^ croit )pa|.^^^^ lé disèussion ^s
; feîtsy il sVlonne' qiiè' îfiR^^ vien^ se plaîndrt^d'un fait
dont lui-même a ]K>sé la cause en mettant ses filles dans vai^
pension catholiqae. « Sa Pétition , dit l'ilIuWçe et sage écri-
vain, n'est m raisonnable ni légale : il Vouloit, sans doute,
;, moins obtenfr justice que faire un éclat ; ou , peut-être j des
'" Jhouimes qui sont à l'âfiTût de tout ce qui peutenflammer les
esprits et jeter dans les chambres et dans la nation des bran-
dons de discorde, ont abusé de son irritation et de son iefno-
rance de nos lois et de notre langue^ pour le faire servir crins-
^ trument li leur desseiti , sans qu'il puisse recueillir de cette
déplorable aifaire aue du déshonneur pour sa. famille, et pour
lui-même le malheur affreux, irréparable , de s'être pour
Jamais aliéiic lé cœur de son enfant «. M. de Bonald juge
. donc que la chambre doit repousser une cause de scandale > et
• ' (O-'Pwx, 5o «ent et 60 cent* franc de port. A' Pari», chez Eçroa ^
çt ch^z Ad. Le Cl ère, au bureau de ce journal^
4^éUr^f 4"*i' P'j î» pts.lieu à dëlîBérer, Il eiQet ce4 ^\H 4*»*
Pinfëré^ oîî ^. Loveday lui-rhéine', et ppur lui épargner cfe ,
trtf^i rév'éfatiohiy q^iu* ne reroieiit qu'aigrir encore Jesjçi»
prîls divisé*. Deà démêlés de fainitle îie doivent pas .re^ellt^r/
à Jii* trïbune ,' et être livrés à l^'uletjjpéranèede déhals si^m-.
biics et û orageux. C'est cç <Jue M. de Boriald''dévçlo|)pè en
moraliste Jjagç et <*iî observateur profond. Nous citerons aussi ,
de ion é'cHt , on passage sur le reproche de proséi^iisine'que
l"6tï fait à VÉglise calholiquc : . . '
rcQlioQilel, oa eifipéchîtfr le i^ëCôurs^u tribunal supérieur? Vatiifroit-'
elle reuvoyeip aU'Oàfnîstre ? A quel ministre , et pourquoi? Pour int«f «^ '
dire auj; .étrangers deplac^ir leurs ent'ans dans àvs pensions fraUfoJ'«tt,
ou aux mailles d^ receivoir des enfans d'une religion difl<^re<i;e <!e la*
leur? l^durclefehjre au3^ instituteurs d'enseigner ieur religion àlejira, .
élèves^, ou de n<; leur enseigûcr aucune religion? Tout cela estab-
sttrdc* moti^trutot, hors de la compétence de tout pouvoir hutnaib,
c<>ntraire. à la liberté de conscience / qui permet d'eii$eigner^ et à-U
tolérunct^ des cultes, qui permet de choisir.
» Et d'ailleurs, à parler philosophiquement, on ôterçit .plutôt à rair, •
sa flniciUé, aq i'vu «a chaleur, à ritcmmc même la faculté, de parler j, .
que Ib "prostlyfi^ine a Terreur du à la vérité. Tous lés syslèraes de po- .
lUiqwla denrot-ale, de philospphie, de littérature, de physique, en^
un mpt, t<|Ut ce qtii est objet de troyance et de pratique , cherche »"
gagner du tcjprain et à pénétrer dai» les esprits. 11 n y a que rignoranctf
et la harbarlç nui ne. sachant rien, n'ont riçn à en«eijj,nur,«t^j^i çWeirMi*!
ftmt des pr^iSytcs, c*es3hâ'eoii|>s d« sahrè; Pitk itf a iV esprit. vt dis ' ..
cOnnoissancés dans la société, plus il y a parmi les hommes d'erreurg
Ott «le véi'Jtéiefi circulation, et pîuîf il y a d'efibrts, de pas>iDn3, de
moyeiis d^ ^es '■répandre ; et le ^.le vcloppcment de Tintell igence el le
{trogr^s des.lumiàtet n^s^ohttOnnehCque par la communica^ton qntf
es hcmme« se fqnt les uns au» autres de ce qu'ils sayeivt ou de ç« -
qtl*îls crolcut lavoir. Et comment voudroit-on que la reli^^ion , le pre-
nricr Jrtf érèk de la société , l\ plus importante aflaire de riiommc , n'eût
pas *oii prwélytîsteé ?
» Le'pfasi'l^yfiôtne-est un deveir pour la vérité; il est une né^Cessilé'.
de rerreui. Une religidn ()ui ne fait plus de prosélytes eèt fieie, couimci
une rei^^ipo qui fuit d^^ maiEyrs, eiH-elle Mngt sièele8 dVxiiS'«nc«.< pe
fait qdc commencer, et a tofitê la ferveur de ses premiers (ej»ps..Cçr-.
tes, lin'y aj^imais eu, 4e prosélytisme plus ardent que celui <!«>■ uhi-
ld«^ophes du derniep ^écfe , oà l'on- faisoit , d'après les Con*Ji.'i|s dé Toi-' |
taire, dè^livrel iiiipict, h. sik sou8„ pour les cui<<iniéres. (^trc ii'onl pus
. ... lefwof élytittj ,
tOir ujftc adroite spéculation de cenq^iere* »•
4U^lJn'prot6stant , âge de treilte-^dêuiii tttïB , a ASia^ti ral^^ ^
W ^ mari dernier, à âillanchess en SâVoîe< Sô^ courage et
sa joie, dan$ cet acte 4e fdtgion , ont ëdiiié tous lès asiis»
tant.'M. YuUiet , èur^^de la ville , Idi à adreisë tfn 'discours'
propre aie conârmcr daris de si lietiraos^s dispcisitiô'ns. .'.^
'^ Ort avoit conçu dans les- Pajrs-BâS , ap^ës là teiort âc[
M. rëvéquc de Gand , de viveu espérances de voir se con-^ .
clarê prochainement le Concordat iBIhHoncé-enIré le gouver-
nement de ce pays et le saint Siège. Là côfidaite de M^. d^. s
Brogh'e avott été plus d*une fois présentée, par lés nfiinisireS|^ .<
comme un cxbstacte â un arrangement deiiiiilif; mais, depui^
huit naoîs que le prélat est ïnort^, les cboses restent, sor le
inéiiie. pied qu'aiip*ravanl. On ne voit aucune apparence
d'ufi^ heur^'use conclusion d'une àfiGaire si inr^porunte, et il
Paroîlrott même qu'il existe peu d'accord entre le souverain
onlifb et le gouvernement : du mbinis, une lettre officielle,
adressée, le 24 août dernier, aux TÎcaires çapitulairesdéGând.
let insérée danr les îourtifllàx ,' semble donner de^ craintes à
cet égard. On peut se rappeler que le Pape, avoil déclaré
oditsentrr , par son BreC du 14 octobre iBîJC)' à M. l'évêque
de Gand, qu'à l'avenir le serment constilutiotiiiel eiigé deS
fonctionnaire» pût être prêté dans lè sens civil ou dans celui.
de la déclaration de M. rarcfaevêi}uc.de (Vlalines , du i5 mat
1817 ;:ie gouvernement "consentant enfin qu'on se $é^vlc de ,
Tun^ 00 de râufr^)de cé^ £^r mu (es.. (lie xiirecteur génial dés
ftfi'afrés du cuJle càlholique, dans sa lettre* du 24 ^<>ûl Seroier
jtuK grands^vicaii^es de Gahd , àssbre que te g'ouvernemeat
fie s'est jamaid opposé à ce qu'on prélat le serment .dans Tan
«>tt dans l'antre sens, et même que le serment ii*a jamais "été
ni pu être déféré (jue dans le sens chil. C'est aussi ce qiié
prétendbît autrefois, parmi noas , rassemblée constituante l ,
qui, »ous ce prétexte , rejeloit tonte restriclion. PiéVII pro-v
«lonçoilypat «on Bref du (4 «octobre , que le Serment Consti-
tutionnel ne peut devenir licite qu'au ni'>yen àe^\iik restriction
ironienue dans chacune des formules qu'il errVo3?oît , pour cet
(eilel , à M. i'évêq^je de Gand ; il y joigrtoit, une formula de
rétractation, pour ceux qui ayoif»nl prèle ce t^rnient pîirc-
mciit et simplement.. M. te directé^ir géuéral n'en assure ])aa
moins, dans. sa lettre citée , qqe touta çîtitjjie r^iHcit¥&, toiHê
4tddilttin ,cl à plus forte raison louke réïnictation fpi*bn exigé
$k cet^x qi^i ont prtUé le àcrmeni , sont nén^setttetntnt hors
/
r a54 î
de saison, mais incon^nanles , par la raison qt^eltès tdàk^
rènt , combattent ^ âetntisent même le s£ns ,dans letfoèl hs
ferment a été déféré. Il s'cnsoivroit^de là quVn rféclaraot ,
ainsi que le demande le i^aint Père , 4u\>«i ne yevti prêter le
serment qu*avec la restriction contenue darr^ les deux fVnrw
''lïiules; on altère , on eowhat, on détvuit cette m^roe re$lrîç*
tîon exigée par le chef de l'Egli^, et qu*cn rétracra»l le see-
ment prêté sans resfrict ien , on rétracte au Fond le wxm licite
-4ans lequel il avoit été déféré et prêté. Prétendre faire Ainsi
ïa leçon au souverain Pontife et invoquer de telles subti^tlétf^
te *^ne seroit pas se motitrer disposé à entrer en accboimode*
inent. Du reste , M .le directeur général parott persiiadé/<que
sa lumineuse théorie, sur Je serment sera goûtée de MM. î«i
grands-vicaires de Gand , et calmera les scrupules det.ecdé-'
siastiiques et àe& fidèles dans ce diocèse. C^tte tliéorie ne re*
pose pourtant que sur une lettre du rc^ des Pays-Bas ,;en <Ja!e
du ID septembre 181 5; lettre adressé^ au prince de Méans,
et qui ne dit pas grand'chose ; et sur.k déclaration de M. de
ïféans, du i5 mai 1817, acte que ce prélat lui-même a de-
puis assuré f lettre du 3 juillet 181 7^, dans }e Jbwrtutl d9 la
jBeîgiûue) ne contenir aucune restriction.
— Le gouvernement autrichien exécute en, ce moment le
. projet formé depuis loq^-lenips de eréer une facuhé de- théo-
décidé à cette mesure par une considération grave* Les aspi^
rans au ministère protestant alloient^asqu'icî étudier dans les
universités d'Iéna , de Leipsick et de Gottingoe^ et y puîsoienl
\e% doctrines sociniennes , et le sémi<«>déi8me qii*ob y professa
euverteitient. Ils apprendront au moins à Viciine à réspcclef
les grands principes de la réyclation , et à ne plus se jouer de
VEçritare par des iitterprétaiionsqui la tournent enaUégeriea
forcées et impies^
KOUVELtES POLITIQUES.
Pakis. LL. AA. RB. les Princes et Prineesses de la famille rojale onl
fait remettre une somme de é<^o francs au sieur Duprad et Michelin
Petit» dont le niariage , célébré eo i8o5., leur a donné vingt-UD en"
fans , dont onze sont encore en \i«. Mo", le duc d'Angouléme a daî-»
gné recbxaœander çet^e imi^e, au aû«Û8tre de rii^Urieur , et Mp*"*^ la
( S55 )
«.VnçiiCfli^ âe BèFrî à l>)eh >'6ut«. promettre >n prbloction pot^f faire en*
irer l'un ^e'î enfaris <îe <wlt« famiile -<^ans Iccoie des arte et métiers.
T^ ■%, Av R; Mabaïib a arc<m?é: une soràm£ di* 200 fr, pdur tin an#
-cion l'^ryireiir^du^Rw, j^i Ipijavoit adf^àé uoepéti^ion par l'entr©»
mise de 1^.» )e préfet. , * .,.
— S. A. fii<, M"»«, ia duche^^e de Boni a con«?' n»i à élre la marraioe
d*unê docbe fon'îue ponr lVgli«?e Saint-Elôi de Bordeaux. S. A. R.
M«^ t' duc de Bordeaux en sera lé Parrain, Un magnifique califefi ,
.dci bur<'ties et Jeur pbteau , une patène, le foat en vèriBCÎl , un
rkhe bas d'anbç , ont é^é offert, à cctîe égb>e par l'auguste Priû«»
cesse.) an .«son nom et au. nom de Mgj. le duc de Bordeaux»
,-^ M. Ifî comte Dieq.lonné de Yëz^ins est .nommé sou8-préf«* .^
Saînfe-'Afriqûe , tn remplacement de M. de Blaças , qiil passe à îa sonS*
'pn-fecturc de. Lotlèvé. M,tîe* Lantivy, ancien 8ou<»-préfet, est nommé
'% Il ik>U9^pré^cture de Ch^lloniosttr^Se^e, en remplacement de
.M^, tac'.^sf.e. ■ . /. - ■•. ^ • . -
— La cour d'aA-i^es de Paris a condaoïné à trxjis mob d'eropriîonne-
.jinentjçt 5o fr, ramende Je UQmfné Hue, qui avoit profère publique^
ment un cri séditieux , et mîsJé à la force arm<^e; cet honûne avoit
dtrjà/ttWôntîamrié potjriin semblable dt^it»
— -^ La méine cour d'assises a jugé Terry* liiirdirf^ , pont àYoit vendu et
diirriI)U'' le Supplément 4iux Ùiansons de M» Bérenger^ et un .ancien
.pappbiet de CUénier-, qui a powr titre r Pie f^l et Louis X f^Ifl. Le'
iniîti tère public a vu ç(ans la première .brochqrç une attaque potttrc
l'aut r.té «u Roi, et, une provocation a la guerre civile; et dans la àc-»
■ ipondë un outrage 'à Fa morale reHçi'eû«:e. Éeis jnré^* h, la majofilc de
sept C4)ntrei*incf , ofet déclaré Terry coupable : la cour s'est réunie à la
. mi>jorii^, «t a condamné l'aocusé ù;six'.moî|p d*cniprisonnjement et
^^hoi9 fr^f^ d ara^i^e* £^^^ .olt-iloÀnç: «wrfl^f suçpyessioïi ,dç8 hro*
«^hures- Lfs débats et plaidoicrics ont eu Uei^jà huîs-çlos, ^teadn la
' gravité des offenses et des' provocations renfermées dans l^ dèo«.
^^ On ne peut que 9*affliget> de la publicité qif*on donne an}ottrd'liuî
aux duels , et qui semble rendre la légMation complice, du phis déplo-i«
,.»^IV^ préjugé^ Samedi il y a. eu up dqel ^(re les généraux Lafontet
Sciïiéie , tous deux députés, au sujet d'un mot offensant que quelques
journaux àvbient attribué à celui-ci à l'égard du premier. Après queU
'^u&( cdupB de' pistolet, qui heureusement n^ont atteint personne , les
\ tétbofns^^, qui cteient quatre autres généraux > deux du cdté drnit, et
deux du côté ganche , ont engagé le» combattans à se séparer à l'^a-
miable.
^ Le Moniteur dément la nouvelle donnée par le Conêtétutionnel,
que les f vôfets de la Charente-Inférieure cft du Tarn reifeient d'être
i:bangé.% ... ' '
■\ .^On i^accôutnme à faifé imprima ses pétitions ^sr^chambre. lin
' M. Renaud , instituteur protestant / se plaint q»ji'on n^â pas voulu j[ni
permettre d*c5B^cer ses fonctions dans le I2«. arrondissement à Partsf
et pui' y à la fîn^e sa pétition , il dit qu*il continue ie donner se^ }«-*
fofts k <IiiHx admseir qn'it îndi^^c. <^ue detnaadç denc ce bràre
Htie courte disçussirn. M« B« Constant demande de» euplkationa surFe
licenciement tîe l'école de Saiircuiy On l«ii répojad qti'el'e *éra ri'ta-
tablie aiUeurs. M, ll^a^haud-Lavaux pfoposo^. une réduction qui c<«
rejfctée. M. de Gîrardin se plaint d'al3a«| dans le senîc' de.« poudres et
•alpétres ; nne réducHcii qu'iJdctnaîidoit sur cet article est rejetce. Le
Iftudget de là guerre e<t terminé. . '
On pa58e *»u nûnistère de la marine. M. Labheyde Po»piéi'ês pro-
pose un retranciienient qui est rejeté. M. Vi Icmjân lit an di^our»
fort long , où il expose ses vues sur la marine. On se lasse de ne pas
ek^lendre, et la plupart dey députés causent ou s'en vont. M. Vjilc-
main , après avoir parlé pendant plus d'une àeure , conscAt k passer
une partie de ses fcûilieCs.
^ Le i©'. avril, le ministre des fîitanccs apporte «n p^fojel de loi pour
autoriser la perception des impcts jusqu'à Vadoption «U^fiiijtiyc du
budget, et il fait sentir rur»;Gnee de celte mesure^ Après q«jel<Jo<'
discussion sur le mode à sni^rc pour ce projet, l'àssemblce se retire
knmédiatement dans les bunaux, puis rentre en séance , 'et couh
menée la dcllbéralion. Deux, ou ti-ci^ orateurs sontentenitusf !a etoturc
«st prononcée : les trois arti. les du pn-jet çoht adoptés sépanîment^ et
elifin l'enseuible du projet est adopté au scrutin par ^63 suffrage* t'»fl'
tre 3i. Un vice-président et deux secrétaires partent snrrle-clïiiiiip
ponr porter Je projet à S# M. ^
-La discnsfAon reprend sur le bttdgert de la marine. "M* Sébastiaxii àe"
Ipande une réductton de 5 miilti>n8, et regarde là mariae ce mnie use
brillante «uperfluité, et son administration' ci nime vicù:iist-« M- <^
Clermont-Toçnerre, ministre de la marine , s étonne que Ton veui/'e
tayer la France du nombre des pii ssances maVitin/es , et répond aus
plaintes élevées contre l'administration. Son discours ^ «jui ctoit im-
provisé^ a^té entendu a\-ec beti'ucoup â'intéri^tj rameûdcmcnt <l<
il« Sé||«liani a été ^^é , «tie l<^ cfaapitçé^ ado^tté ; i^ùc »n& légère
f éduetJQn de }a cotnviiâsièn^A ' r^ '^*-^i > ' • •-' *^^
Sur le, cUapiire II, le général Foy provo^foe que n^q^oa -dé
400,000 fraises. M. Jmien alj it lui répondre,- ui$iisJ9«liaBibreii!é{ai}^
plus en nombre , on est obligé de lever la séa<ke. ^
, t — '. — ^^^
Apologie de tInstUut des J&wiVeX Nouvelle écfilion (i).
ti On ne pourrx^it jamais coduprendre, dit FfMasti^e historien
de Pënélon, par quel esprit de vertige les gauvweemeosdoul
les Jésuites avorcnt le mieux mérité ont eu nmpru?<k])ee <^f
se priver de leurs plus utiles défenseurs^ et à peine se res»ott'
vient-on aujburd'lmi des causes puériles et des accusâlioiit
(i) r vol. in-12; prix, 3 fr. et 3 fr. ^5 cent. fra»c deportr A PaJ*V
chez Pichard, quai Contij et chez Ad.* Le Clcre, auLureatt d«. et
journal. . '
4ërtsdr«s qui «tit servi ^é ^prétexte à leur prôscfrptîon ; on ié
. rappelle seulemeht qaé les juges qui déclarèrent lè corps en*'
lier coupable des plus graves délits , x^e purent trouver ui^
«eul convaincu parmi tçus les membres qui le composoient^^é
{Histoire de Fénéîon , tome I*'. , page 19) ^
. Quond on pr<?lat aussi dislingtie par son caractère, sa sa-
gess^e et son' talent, tient un pareil langage, on a un peu
droit d*élre ëtoniié des clameurs et des plaintes d'hommes qui
ne se présentent pas sous des titres aussi imposans , et qui
viennent aujourd'hui réchauffer ces causes puériles et ces oe*
cusations dérisoires , confime les âvoit appelées M. le cardinal
de Baiisset. Depuis qu'il avôitdans son Histoire payé un tri*
but d^éstime aux Jésuites ,. et qu'il, avoit regardé comme en-
jsevelies dans l'oubli lés accusations de leurs adversaires , là
■haine s'est réveillée, et a enfanté de nouveaux pamphlets et
des accusations nouvelles. D'un côté, des gens qui veulent
qïi'on les croie religieux et charitables, ont 'reproduit con-
li*e fa société les déclatuations les plus ridlcufes et les plus
amëres que^ fit^éclore ^ >' Y & soixante an$, un parti qui jouis-
«oit alors de quelque influence dans la magistrature; nous
avons fait mention dan s^le temps des pamphlets de M. T. et
ée M. -S. , et des articles de la' Chronique dirigés vers I^
ineme but.
D'un autre côté , Içs ennemis déclarés tié la religion n'ont
pia$ man<iué de cri^* cMtre:utt ct>rps qafib font pi^<^ssioï>
d'honorer de leur haine pirticaliëre; Ot^^iou's a doo^é dej
faistorres dcis Jésuites, écrites avec un ton d'empdrteibent à
j>ei ne concevable. M. Cauchois Lém'aire, déjà connu par lé^
services qu'il a rendds à là cause libérale, et par les démêlé»
que son zèle lui a attirés avec la justice, a fait réimprimer,
la brochure de d'Alembert contre les Jésuites, et l'a fortifiée
de notes violentes, dont le cauteleux acadéiilicien lui-même
eût rougi. Les pères de la philosophie> quelle que fut leur
ardeur à comhattre l'objet de leur antipathie , seroienf sans
doute étonnés et confUs du progrès qu'ont fait leurs disciples
dans la carrière des invectives contre ce qu'il y a de plus res-
pectable , et ils condamoeroient des emporleniiens auxquels
le mauvais godt révolutionnaire nous a jseul accoutumés.
Outre ces deux classes d'equemis des Jésuites, il peut y
avoir des hommes droits qui ^ient quelques préventions con*
tre la société, et qui, à force de la voir en butte à taatd'atV
(Mo)
|ftqv«s. $t ftont persuadés qu'elle y aviMt donné liewil Ceti k
fax prinçi paiement ^ue $Vcire»$e c^tte Apologie. £ile parut
pour la première fou i) y q soixante ans, et fdt re§ard«e
çoinine Touvrage de deux ou trois membres de la société. On
dit que^ce fut le Père de Menoux et le Père Griffet qoi en
fournirent les malëriaux. et que Cérutli^ *alora jeune, fut
chargé de la rédaction; on ajoute que celui-ci obtint da
Dauphin une pension pour ce travail. Cependant je 5uî« perte
k croire que Griffet fît plus que donner le cannevas de l'on-
vrape ; ce Jésuite écrivoit pour le moins aussi bien que Cé-^
fotti, et a laissé des ouvrages qui-^nnoncent du laient^ il étoit
donc aussi propre à la rédaction qu'aux recherches , et je vo»
eo effet que , dans le Supplémenl à la Bibliothèque des ^cri"
v^îns jésuites f imprimé k Rome, en i8i6, on cite Griffet
comnae auteur d'une Apol^ie des Jésuites', et de queiquel
autres écnts pour la défense de sa société.
. Quoi qu'il en soit , cette Apologie mériloit les hwiMVir»
d'une nouvelle édition. L'institut des Jésuites y est examina
en l'm-méme , dans ses règles, dans son esprit, dana son bot»
dansées travaux ; on^ répond aux objections proposées coiitr«
le corps, et surtout aux comptes rendus des magistrats en 1761
et 1762. On y présente des extraits de ces constitutions stir
I^quelles \\ fut dit dans le parlement tant de pauvretés dont
nous sommes convaincu que les auteurs mêmes rougiroient au-
jourd'hui. La discussion de l'apologiste de la société noaspa^
rolt aufsi mesurée que solide ; elle n'excbt pas àe% mouve*
mens orAloirçs qui ne s on t»pîis dépourvus de chaleur. Ia cri-
tique en t*st sîigc, le stile facile, et le ton aussi modéré
qu'où pouvojl raisonnablement le demander pour des gca»
qui avoient en têie «les adversaires aussi pasasonnés^ On Hra
Ifunloulavecintérôl le nmixeau oii Tauteur répond à La Cbs-
Iptais^ qui avott eu l'imprudence e| la mauvaise foi de ne p2«
çonvctvir du gr^nd nombre d'écrivains , d'orateurs , de Mtaa»
et d'hommes distinguée en i\\^évtix\% genres^ que la sociétés
produits. C'est un des endroits oii l'apologiste coïifené k
mieux le magislFat détracteur.
Le vofume çsi accompagné de notta et de citations qui sont
comme auiant de pièeesvjustifkotives. Nous osons eroire ^o'il
resiéra peu de nnagf^s daua l'esprit de celui qui aisra In ^m
l^ùion celte apoiogie.d'u^ corps %\ ctlU»re par ses servicfs**
(•r tes disgrices.
( SïiniiîfU (y iwril i8'^i, ) ' ( N ^ 799, )
Du iUtahHssemeut des Ki^hses en Fmnce à toct^sipti l
de la réédijicatiov projetée de rêglise de S^nn'-^fieiiéfh
de jfbi/r.ç/ par M. Jacquet de La Hnye-Avi'ovujQ^ihjf* ;.
On volt par noire histoire (j^iellè étoît auU^ffois ia
dévotion (les peuples poui' saîut Marliii* 1^ $ intçté de
ce grand homme a voit eu tant d'éclat > il avoH rei^du dfe
sî importans.sel'vices à la religion et à toutes leé^ Gaules^
qu'il étoît révéré à l'égal presque des apèlreîJ*. H étoit
né eu Pannouîe en Ht6, étudia à Pavie, et servit d'a-
bord dans les armées. Dès ce temps il étoit un modèle
Ae régularité 5 mais ensuite il se donna tout à UiôUy
étudia sous saint Hilair'e, évéque de Poititrs, et prit les
ordres. Il bâtit, auprès de Poitiers, un monastère oA
il résidait, et qui paroît éti'e le premier établisfieiocnt
de ce genre dans les Gaules. Elu évéque de Touys, teFs
3^1. il joignoit la vie monastique ^ux lonctioiiff' paa«-
torales, et ionda labbaye de Marmouii^rs, ptès Tôurs^
Il convertit par ses prédications un grand nomrbre d'i-
dolâtres, éleva des églises, et fut legardé comme le
soutien du christianisme d^ns les GaviWs. Il alla pltif
ai^urs fois pour les iJntér^èt^ de la religion , soit à Miko^
soit à Trèves> qui étoiçjït la résicUnoe des empc^'eurs^
et il fut respecté des princes cotnmt' des p«s|li». Hn
nombi^ux miracles confirmoient ropinion que l'cm
avoît de sa sainteté. Il mourût en novembre J^qù ^ i ^
qu'on croit.
Il se fit Un grand concours « son tomb^^'àn , qui fiit
déposé à six cents pas de la ville de Tours , telle ^u'eUe
(1)1 voL ïn-4®. ; prix > 6 fr,- 5o ceiM, tt 7 (r^ 5o crnt.- iè^nt àê pttvk,
A Paris, ihi'7. Egf'on , me. des Noycvs; et chc^ Adr. Lx: Oi:i'£, «ti 1^'
ve.A\1 do tr. jonrn;il.
/'orne XXXL VAl^ti rfr la. /Mq;. et du Hoî. Q
étoit aîors. On bâtit atitôur une ville particulière,
uommée d'abord Mattîiiopôle ou Cljàteaunéuf; niai^
insensiblemeut ces deux villes se sout réunies j l'en-
ceinte commune ne remonte pas au-delà de Heiiri IV.
Lei4Dmbeau de saint Marlhi fut d'abord renfermé dan*
une chapelle. Dans le 5*. siècle, saint Perpet ou Per-
pétue, évêque de Tours, éleva dans ce lieu une église
3m fut regardée comme un des plus beaux nionumeus
e la France, et qui fut consacrée en 482. U y arrîvoit de
toutes parts des pèlerins qui ven oient prier sur le tom-
beau du saint, et on construisit à côté, dit Tbistoirc,
jusqu'à vingt-huit églises ou monastères oi\ on chantoit
continuellement Tâge de Dreù. L'église bâtie par saint
Pérpet fut plusieurs fois pillée ou brûlée, soit dans les
guerres civiles', soit dans les invasions des Normandsj
chaque fois la piété des fidèles s'cmpressoit de la ré-
parer.
La garde des reliques de saint Martin fut confiée
à Un certain nombre de ses disciples, et c'est ce qui
a dotMié lieu au chapitre de Saint-Martin, qui exis-
toit encore au moment de la révolution , et qui fouîs-
«oit de très-grands privilèges. Le tombeau du saint
étoit uïi lieu de refuge inviolable. Se$ f elî^ues étoîent
regardée^ comme iTn si précieux trésor , . que , dàm le
9^. siècle, dans un temps où ¥on avoit'à craindre une
noutelle invasion. des Normands, on transporta reli-
gieusement ce dépôt à Orléans, puis à Auxerre, et on
ne les rapporta à Tours que lorsque l'on dut le dan-
ger passé/
L église ayant souflTert de nouveaux désastres , un tré-
sorier du chapitre, nommé Hervé, résolut d'en rebâ-
tir une autre plus belle, et il y réussit. Ce nouvel édi-
fice fut consacré en ioi4> et Von conserva une an-
cienne tom*, d'une structure imposante, qui avoit été
bâtie par Charlemagne , et qui en retient le nom. Cette
église eicistoit encore il y a quelques années^ elle avoit
t^Dis cents trente-quatre pieds de long mv qixsttte^ing^
sîx de large. Elle éprouva dans là suite des siècles plu-
sieurs dévastations et incendies. Kn 15.629 les protes-
tans enlevèrent ou brûlèrent tout ce qu'ejle avoit de
plus précieux j la perte fut évaluée à plus de i million
2D0,ooo fr. Les reliques du saint ne lurent point épar**
gnées 5 on n'en Sauva qu'une portion > laquelle a aussi
échappé aux profanations ré volu^onnaîrés^ mais l'é^
glise a disparu*
CVst sous le directoire^ et à une épaque<)ù on avoit
décrété )a liberté des cultes, que cette bjell^ basilîqiiô
fut vouée à la destruction. D'aUtres anciennes églises
furent abattues vers le même temps, et l'impriété niet-
toit à les démplir une ardeur prodigieuse. G est alors
que Cambrai; Arras^ etc., virent disparoître leurs
catliédrales. I>*autres furent mises en vente, et nousi;
a^ons vu long-temps nous-mêmes , sur les murs de l'un*
de nos plus belles églises (la cathédrale d'Orléans) , tin
art été ae radministration dé ce temps Jà , qui la porta- -
gepit en trois lots pour être vendus au plus offrant fTar*.
rêté, il faut le dire, étoit«igné de trois prêtâmes* L'église^
de Saint-^IVLartin , d'abord profaniée , puis- négligée , se.
dégrada - nue partie de 1^ voûte s'^^roulài^ le a n^r!^
venibre 1797: Le S octofcr^ précécïent^mf arrêté de
l'administration départementale de Tours prdonna la
Tente d'une partie de l'église^ le prétexti? étoît qu'ijL
faudroit 3o,oop fr. pour la réparer. Las habitans^ofA-
froient de former la sommé 5 on n'eut aucun égard à
leur demandlB. Le 5 novembre suivant, nouvel ari^té
qui déclare que la démolition est urgente, et, huit
jours, après , tant on é loit pressé ep. effet , la démoli-
tion fut adjugée à Un couvreur, qui n'étoitqu'un prête-
nom ; et à quel prix? pPur i3,^oo i|*. D est clair que
l'on étoît mu moins par Tappat d'une si modique
somme, que par le plaisir de détruire une église.
Les adjudicataires se mirent donc à démolir; pour
q2
' ^44. )
aller plu.v Yitt,,. au Ut joii^r la: miiic. Le to n-OTeml^ï^f
1^981, veille de: W tèli^ dur aaini, £ut marqué par un-
évèneiù^nt sinistré . La inîn« en. j;û!fraiitfitt<i«Lb«9: av^e
uue portiou â«. l'église piu«ieurs< B^&isans- voisijM^, et
le maliUmreux ouvrier qui aY<)4t ppété aou ftQin'à l'ad-
juJici^taire fut éxîmsé aons^ Ie$ ruiae&. Cette movi fu^
n^ié nefftsL^^ poîi^ les- déiivoli5$eui^,,^et rÀdmîi]iali.a^
tioa, touf iié«^ même- de leurs- ioXérêiSj yintkl^ar st^
cours, et leur accorda une indemnité de 7980; francf^
tant oiv Gi^a igiuMJt. q u'LU n e fiisseâ4 lézél pair le premier
miir4:hâ di^ ]i^,Jof> iiraiac»» Celte soUicitu^le; annonçoi^
8^5 doute ufte gsaade délicalefisie de Gens^ience»
\ Ë]3ir s^o^y utf Coneoisdai fut conclu ^ puis ima à exé-
cution rannée s^vaiit^^ Les églises- étoient rendues de
tçiuâ. càtés à* la i*eIigion ^ les. autel» se relevoient^ le«
p-rétj;es.rentroîent de totiiea pa^fs,. de» évéques étoient
en.voy^é5( dan» leg sièges.. Ce fut le m^mnent ijUjc l'oo
choisit, pour con^omnier I» ruiiïe dey Y église Saint-
Martin. 0e& matériaux, ainsi que d'une partild de rem-
placement'^, on forfiift^ seize lots^ que l'on vei^dftpoiu'
1456*5 ft•a«c^'♦. M. de l^ Haye-Avronm eîtd ie*^ pn>cès-
vxi'banK d'açij^icatiQUy qui sont datés^ d«D i^'.aeût
i.8kx2^ et j)ap' G0nsét|U4înt po^térimlsà la publicatton
du Çç^iGO) dat. Ces procès'-Veibatfx doii* Biîg»éar**de
M. de P. y ajorâ préfet du déparlemeâi , et asse^ connu
jja» ses] apinioa&; déddées sui* If^ rëlJg^ionet les pré-
tye^. Par ses ^in» on ouvrît une ru« «sur remplace-
VB^cntmêmede T^gli^e, et cette rite devoit 'porter 1«
n<»^ de ra<}n|inff^teur qui ayoit contrib«é à iair*
disparpitrç le eulte de saint Martin. On a voit cru sân*
doute^ q^e qçtte dénôneiwiation seroit une espèce- de
trioiupEe aur la sUp^rMition. Mais le peuple a< txQUàp^
cette prétention orgueilleuse 5 cette rue conserve ea-
c^ré le noin de Sâint*Martin ^ et- une cliapeH^ formée
dansce quartier reçoit les vœUx des fidèles qui viennent
inYp4|uer' le saint évèque.
'(^y .; ' ",; ....
tFoutofoii les li«tJ>îliins i-^Kgîc w Ûe % rîlfe éfe Tcni^s
VaffliigeTil de vohrtcette cité privée d'tin tacmutttteirt tn
Vhxjùnettv d'uti «aittt $i fcélè'brç , et 'd'un *si gldriéfttx -pa-
tron. M. clel.a Haye-Avi-omn a A&rxc proposé de ife-
lia tir trnc églwe^oii pDmt aussi vaste et mîsîjl'rtragnPii-
<[ne que celle qui a été abalttie, ;;ïraîs cpménAlc du
moins poirr rectevoîr les reliques du ^-and él^qtie, ;et
potir en tendre les Vœux^es fidèles. M. rarc4ievêque fle
Tours a accttcilii Ylfi pifijet si religieux, et n ^-ousctit
pour "une sotnînLect)ii«idéi';fïble. Plusieurs personti es (Ait
«tiîv i et^ eiceîupîe , et on espèr^ tjn'aii dedans connue
au dehors du diocèse les lidèles ^ empi'esstn'O^ de coti-
iHbner à rc!evci^ Véçli^e dé Saînt-.M.arlitt,^lôî*it leiiom,
ctoît «titiefois ^i fusléracnt véxévé par lonte la tVatJ'ce,
4t dont lagfocre et le cn'ke ètoïetït coimiie.tmeespêee
rfe doîiialue national . C'est pour cxcidêi- ;à eèt é^aid
Fârtculion et îtï piété des iiôlMluns -tlir royaume ^ù*ila
pu^>l-ié«ott HvTc^ dont riCus devoirs ftcturHemëut faite
cotitTOilre lcpla*n. / ' . [
. Dans la première pfirtic , *raiHcnr ti-aité de la! des-
truction des é^i«.es et dfe lètiT i-étaHissemvut.B tlontie
* ^M«© tiotttx-è «wr H vijBe jdc Tours, iwir son tristoîre, Stir
* sc« égKse*,' ^ur «es çt*atîds Irommes, îl pi'ésén-te en-
suite la cbronoloçîe îustortque des éi?^f|ties "et aTclfe-
vèffues tle Totirs , depuis ^mt Gàtiéii , ett !i5;o , jus-
iqn à M. évL ChîHeaii , qui occupe anjoiraiiu'i ce siège.*
- \^et\é chrirnoidgie , quoique à^Çrfg^e , n'Wt |ias néan-
• nrmnrs ^an$ tnt|i*lp*t, Dfen$ la seconde partie , M; de La-
Haye- AVroùîn offre nii lArég^ -de la vie de sraînt Mar-
tin, et un lîrrftorîq«e sur les diverses égliise& cleVée« sur
«on tombeau; Il i^acoritc les privilèges et lesboiinem^s
^ de l'église Sàrinl-Marh'n, «ni tut en ridbiè des dons des
sonvei'ain-s, ^t à lacJnvUc Cespeitsonhafges lés plus éiiii-
''• ndis de rEgîfsc el de l'IOlat 8C fais oie ni Irônneur d'être
èlladiésvMos Rois pï^mofent 1^ lit'Té CCtthh\é^ ^ tkefs W;
protecteurs de celle égli.ve y it eîle e ont [^ loti panui se*.
fa46)
cKanoin^t d'honneur treize évéques d<e |[rands sièges ,
tant (.a Fja;ucç quVn ptiys éiX9UffRT yles anciens grands
vas$ iux de la couroj|,pe ejt 4^.3eîgiieurs d'un nom illus-
tre, L'auteur trace aussi une. courte Jiisto ire de Fabbajc
de Mat moutiers, histoire qui se lie avec celle de Saint-
Martin 5 cette antique abbaye, l^église qu'elle renfer-
moit^ ce^ Keux sanctifiés par la.préseùce, les vertus et
les .prières de tant de pieux cénobites > tout cela a été
frippé du marteau de la destruction, et, au moment
où nous écrivons, dit l'autem*, les derniei^s vestiges
do ce célèbre monastère disparoissent sous les coup&
de démolisseurs avides.
Le volume est t€;rminé par huit gravures relatives à
l'objet de l'ouvrage ; ce sont, i^. 1 ancienne église de
Saint^Martin, bâtie par saint Petpet^ 2**. la tour d©
Chnrlemague^ 3**. le plan de la nouvelle église bâtie dan*
le 1 1 •. siècle j ^^. la tour dite du Trésor, et la pue J»a^
tiquée sur l'emplacement de l'église; 5". saint Martin
à cheval, partageant son manteau avec un pauvre; 6*»
et y**", deux divers 'projets d'église à élever à la place
de éelle que la révolution a détruite ; 8'. enfin uilé tlie
des iniines de ]V|ar|»putîf r&^,.Ces l^jEt gra^#és ^|^t
faites avec soin,^ et font bien connoitre, et le^ anciens
jinonUQCLens , et les nouveaux projets.. ,
Puissent les pieux desseins de l'auteur ae réaliser 1 il
en trouve le présage dans les encouragemens ^e le
Roi et la famille royale ont donnés à son auvrage , et
dans le nombre des souscripteurs qui se sont présentés.
L'écrit de M, de La Haye-A\|'Ouîn, si on le considère
sous le rapport littéraire, auroit peut-être été suscep^
tible de quelques observaticms, sQÎt sur le plan, spit
sur la rédaction et le style. Mais nous ne de^v.ons voir
ici que le zèle de l'auteur pour rhonneur de saint
Martin , et pour la construction d'une église digne de
ce saint et glorieux thaumaturge. Ce zèle mérite tons
nos éloges, et trauvera «ans doute des imitateiirs dans
( ^47 )
. un diocèse et dans un pays que ce grand évêque a illus-
trés par ses travaux, ses services et ses miracles.
- NOUVELLES ECCLESIASTIQUES.
Paris. Le Diario de Rome annonce qu'après une légère
indisposilion^ le saint Père est parfaitement rétabli.
— Nous apprenons, en ce moment, une perte fâcheuse
pour FEglisé et pour le sacré Collège : M. le cardinal Fran-
'«^oîs Fontana è^t mort à Rome le 19 mars. 11 étoit né ii Casais
Màggiôre le ^7 ao4r 1750, et ctoit entré dans Tordre des*Bar-
nabites , où so^ mérite l'avôft porté aux premiers èhipîois»
Lié d'amttiéavec le savant et pieux Gerdil, il devint stipérient«
.général de son ordre, et continua d'en porter le tître^ mén^
lorsqu'il eût' été promu au cardinalat en 1816. On sait qdè
Buonaparie le fit prendre et transporter' en France, l'exila
d'abord, piïis le renferma à Vincennés. Le cardinal Fibntanà
n'étoit ))as moins distingué par ses connoissances et sa sagesse
*-^ae par sa piété. Il était en dernier lieu préfet de la Pj»ofia-
gande. - .•*...
-^ La créukonîj» de la cène a eu bea , lejetidi-fiaint , dans, la
/galerie de Diana, où. on a voit fait des dispositions nécessaires;
..elle a jCoaunencQ à dix heures. M. rarchévéque d'Arles*a oM-
.^ Clé à l'absQute, gui ,a été suivie du lavenieiit des pieds. S. À..R.
^^!Mx>nsi EUR a replacé le Rca,«t a kervifisenfans qui représe»-
toient les apâtres; Ms^ }e duc d'Angoalémc asstatoit son aaraste
père. Chacun des pauvres a reçu ;treÎB« pials et treize eciosi
h^ Princesses et. une cour nembregise. asMsiDÎeAl -à la )céré>^
monie. Le discours a été prononcé par M. Tabbé Feutner^
.vicaire*général de la grande-iaum6nerie^ et a roulé sur ToUi^
galion imposée aux grands de donner de bons exemples ^àé
travailler au rétablissement de la religion, et de. secourir les
j>auvres; ces trois considérations- ont fait le |)artage de ce disr
cours, et l'orateur s'est justement félicité de traiter un pare^
"Sujet devant des Princes qui donnent de si grands exempjet
des plus hantes et plus touchantes vertus* A onze heures et
demie, les Princes et Princesses se sont rendus à la chapelle
du château, où. une m^&^e so1ennel^e a été ^célébrée par lë
chapelain de service. Le saint Sacrement^ a été déposé daris
le tombeau , et les Princes sYsbpt rendlàélé soir pour ^doVéè
'notre Se%nefû'r. • . - - ne^o^ •. ^ '--.^ ..j,,,.- .f- « ., ..:v .
• _ (248) ..
— Le jeudi-tain t , i trois heures^ MjknAinc el M**- la^dum
«he^Se de 6«m sonl allées à l'Infirmerie de ]VIarie-T.hé-
rète potir l'adora lion de ta croi^. M. le nonce, et pluâieurs
daip«^ <|iii prernier»! inlërét à rétablissement, y éloienC déjà
arnvé$. On fitiHbéculé le Sttii^&t en client grégorien; la cha-
pellei floil décoréje avec beaucoup de goût. On Sîa^at^en mu"
sritjàe a^éXi ététùié à la mêrfié lieure dans la nouvelle' éçlis(j
de Sîïii^JtC-Geîjevièvè par dès pieux jeunes gen^ qiii avoient
Vdutû fàicé ce religieiilc usage de )eur fafént poui; kî musique.
■ — M. Tarclteveque de Paris a adressé .«««j <;îr€uiairie k
IVl]lt« 1esx:uréf» a l'occasion de la .quête qui ^«ura liçu le dif
m iiicLe de la Quasimodo ^ en £a.vear àe la jCa'fse 4igçécaîoe,
te prélat, exhorté les pasteurs à annoncer cette q\iéu te jotif
de Pâqdes., et à faire sentir aux fidèles T'Obligalion où il^coiii
âe contribtier, autant qu'il leur est possible ^ fli^rtépat^er lef
Ipet" tes dii sanctuaire. .. ^
f!^ Les exiènciizes de la mission<ofit été suspendu» f lé» 4rr«
•f >iers fours , dans les égirses ^ à >caii!ie '^eis officies et étu ^tmfèf^
swm^ hè îeudi'-jaint , une comnounîdii général^ « em tien k
lionne-Nouvelle, pour la Pàque. Dès six beures 4u iliatîn,
IVfRjccîfite des comn^nmii , qui camprbnôitJpiresqu& toute-l'é-
gltie ^ étoit déîù pk^e.' La mes5« a connA^eacé k tfefi h<areis%
«i oeipenidant la cérémaine n*^ fim' qu'à pr^s de w^hé^3tfe9.'
M. leturé et un ^tcatve ont clonné la t<knmQiiÀMi^\ftndé^
^aé 14. Hilpire A«4>«f t fétoit «tfi «chaire^ et mjggétéitâdx cùHH"
flUMtiaas les sfentimen» et lesi aigect4ons qu i de voient le$ oc^
ooipêr.. Sed pnet€i ;eli> «es: a8rprrol«otts> éf^ierU i«mremê^eï da
•daBot des oatftiques. ije ^aa ^profond «îlënce et IVrdré le
. yhi» paitl'ak ^|^nÀ4eal dm relise ^ qaoicfcie 4te rt«mibi*e*df«
péinihaa«diMs> fàt conA(iéral»kw On a , vu , dahi» ct^tte rir^ons^
^m:se>, ^inmsaltat marqué du aèle des dignes tnis^em^iaines.
-A**f> iiWVetiUcSiîi'pitrfe *deia catbédrate de ïîîiries à é:é
iWâl^^é'F|è iiS thah , ]oth d^ h Pété de rAnnoridaU'oii • M. l'é-
V^èpite'à pi'éîfide à celle ci^rëuit/nic , qui coiiî^)lèt^ t'êlablisse^
*wetil Ihi ïtotrvjftàu djoc^e, • ' . .
-^tlné |iiÎ5sîondp]nii/^^à ArcjS'Sur-A«b^/dioçê^4e XrOj^^!^
a etéjiérrrjioée |e 17 marsj plie 4qroii depuis pifè^ de, se»|
femai^ie$V jpendant lesqueHes |tf. Coi^ria, ^t les. prêtifes oe
ion aysoctalÎQ^ , n'ont p.ojnt, cewé leurs insinuctiouî*, ils pas^
fffl€}}l àp i^ chaîjre au confésOTnnQl, ei prc^oi^t à <fai\i^
■ ^^'^^ . . .
un grand nombrt de pencniTies sont T«venites k \û vét^îon*;
ides iiDiniaes.et des lemines^ nnêa^- d'un âge ««seK ava«idë ,
oiit* fait leur pt-ernîère cbimtiufnoiT. Des ilsaves pieoselFel'iés
Ursùlines s'étoienl chargées de faire ie CAlëdiTsm^ à ce^t. qtli
tuanquoteni d'înstruclion. La coiiHBuiiimi gënérate a élé rt^ni-
l>nptise ^t édiifiaflte ^ des niiNtaires.y «nlf^s pliK. <La phin-»
-taûcm <le la crêU qui a 6«ivt a «te reinit^quame |)ar'1e coil^
<:<Mirs des Mêles , et par la présence des autori téf» Les mis*
•ionnaîres sont allës de là onvrir une miîsîxMi à Nf^gent-sUr-
S^iiie^ qttî«s4 également dans le départetn^l de 1*4 uW.
-*^ Le 1**. airril , il y a eut on exercice el; une distrïbutiotf '
•de prix 4i«i pelîl aém maire de Sétievaist , tîiocèsç -djfc Coulançes.
M. ra)»bé Daticel, grând^vicaire du diocèse et cure 4e Va-
^S*^^''? 7'^ présidé, i^s étèrès ont répondu 9ur les objets de
leurs ëtadeè; trenfe-cinq d'enlr'cux t>nt été intetrogés, et ont*
oirtenn -des priv-ii'eiicouragetivent. Celle moistyn ^ dirigée par
JM^. Le Barkncbon , contitK>e k profs pérer ti à promettre d^
rendue de grands services a 11 •éiocë'^. '
— M.'Gkiry, ëvêqoe^e^wCrt , q^i avoïtëié cnToyé à Shlnt**.
noDiingue eomme vicaire apostoNc^^ie. ^Voi^élé <^1igé., ctnmit^
ti«us Tjivoiis dit «•. 747, J'en partir l*élé derhîer , et s'étôit
emiMirqué po«r les Ëiais-Unis, aVëc qciati^è ées jetilies tetxdé-
«ias«^ii«s 4^'il «voit emfneiïés ^-Fratibë j^ivcc lui polir h» se-
<xuider dan» sa 'imsnain. Oti iltoit ^tonné^ ne ptrs recevbif <3fe
«çs. nouvelles^ qtiand ie bruit s'etft ré^Himlif qu^fl atoit péri ,
ileMtîinlentttir lequel il éloi^l a^yànt fait naufrage snr les cétés
dlesfËtaâs^iJnis. Ofl né pefitfoé plaindre te tnstte Sotl de cet
éwêsKi^ et de«0s eodémgiîques -, car cet «véhément ne paroît
«ie <»npp cfTlain, «4 là iKMivelle en est ve^me-de plitsîeui*s eiîi-
JirmU à La fois. M. Glorj n^avott pfc« 60 atiy; on ne peut dis-
-aiim^r ique.dans aa miasievi ^e Saint* Domingue ii n^avoii
|Kis nioftiré toiKe <a prttdenceet 4a mesure mui poiivoient farire
«léuniç aod enilr^)ri9e. On ne sait p»5 quel éloit son projet ,
-fn* s'i4 Kipropaisoit'de np%'«fiir en Emope. Tout ce qui est cer-
.tai« , cfeat iqne Sasrft-Domingiie elt 'Sfoas le ra^yport de la reî-
iu;|BM|i dun» féttft Itè pl»s de|>loroble. La piirtie françoise e*t
H vrée presque toute enlière è des prêtres dont la juridiclioh
\fi9i éotf^éiiuèviM^ue , et •dont la conduite ii*esl pa^ propre à ifis-
ptcef éVesCffue^t laronftdnce. M/Glory avoii éfé envoyé poulr
/mméûiac k ott élut de ctMrtes ; <mms , "^par nne fatdti^ dépîo-
( a5o )
tMe , sa teMsioD n'a fait qu'agmver le mal. Il-jaroit btefti
désirer <{ue de» ecciésiasiîqoes reifuliers et munie des p9ny tnn
nécessaires puisent aller s établir dans an pays où i) y a , d»e-
on, du bien à faire; les nègres témoignant queIi[|oe désir
.d'être instruits dans la religion ,'et planteurs d'entr'eux -mon-
trant même des- dispositions pour la piété. '
— Un de nos abonnés qui a lu , dii*il ^ avec intérêt ce que
.nous avons rapporté de l'accoeil^^ lait a nos prêtres dans quel-
ques pays étrangers , désireroit que nous parlassions de la ma-
nière dont ils ont été reçus dans Jes Pays-Bas. Non» savons
en effet qae ceUe contrée,, si distineuee parsonattachemeal
à la religion , a pris un tendre intérêt au sort de- nos* proscrits;,
mais nous n'avons point assez de remeignemenB poaRoffrirà
cet égard un tableau aussi complet qu'on poisrroit té 4ésîc«a^
ISous nous bornerons è faire mendon de l'ecntque neus trans-
met l'abonné , et qui est une lettre de remeroiment dea peetres
françois bannis à M. l'évêque de Gand de ce temps^ « le prince
de Lobkowitz. Cette lettre imprimée, datée du 4 ™^ '79?^
et signée par près de deux cents ecclésiasiiqnes.» es^ en laita
. et en françois , et est rédigée avec talent. Après avoir déploré
les maux de leur patrie, et le complot q^i a'y étoit iorflaé
contre la religion, lea signataires rappellent les procédés gé-
.néretix dont on a usé à leur éffard «lans le diérèse de Gaw*^
L'évêque exhorta S9n clergé aies assister. €etté inviuiîo» i^^
fut paNi »tértle;}esiehapitrea, les monastèfvcs ^ lès eures-y? les
iidèlesy rivalisèrent de soins et d'égards ; les uns danaërenk
l'hospitalité aux bannis , hê autres leur envoyèneni ^^S;^*
cours. Un comité d'ecclésiastîqnes fut nommé pour diriger
cette bonne œuvre; on nomme spécialement parmi eux les
chanoines Petit, de Bast, Van der Becken , Kervyn, un
jeune prêtre nommé Van Crombrugghe, qui se cbargeoient
de solliciter des secours en aident ou en nature ,'et les dbtri-
buoient avec autant d'intelligence que de zèle. Les comma-
nautés de femmes reçurent Tes religieuses françotses^ et les
.babitans suivirent l'exemple du clergé. Noàs saisirons Too-
casion de recueillir d'autres renseignemens sur les procédés
Îénéreux ^u^éprouvèrent alors aos prêtres dans cette partie
e la Belgique.
— Une démarche impartante de M. Canninfp an parlement
d'Angleterre excite Tattention dans ce pays. Cet homme d'£*
taly un des membres les plus distingués du minislace, a «k
rBoncé que, le 3o avrît, il feroit use motion au parlement,
.pour rendre aux pairs cotUoltqves le droit de siéger dansia
chambre haute; droit doiit< ils n'ont été privés que sous
Charles II, a^irës l'absurde foi^rl^erie d'Oates. Cette motion
•st fort remarquable de la part d'un homme qui occupe de««
puis long;-temps des places .imporlantes. A celte occasion ,
.M. Canning a demandé à M. Plunkett, qui fit , Tannée der-
nière, une motion pour rémancipation des catholiques, ce
qu'il comptoit friire cette année. M. Plunkelt a répondu qu'il
eloll dans 1rs mêmes dispodtions à Pégard des catholiques ^
mais qu'il se détermineroit suivant les circonstances.
— Tandis que nos libéraux déclament périodiquement
.contre les missionnaires, on aime à voir <les protesta ns de
|}orafie foi parler avec éloge de leurs travaux et de leur asële.
La Gazette officielle de Berlin a coilsacré dernièrement un
article aux missions catholiques. Après avoir cité avec bon-
„ neur ks noms de Vincent de Paule et de BrjHlaiDe ^ elle re-
. marque. que le besoin des missions s'est fait sentir encore da«
; vantage en France , après une révolution qui avoit si fort di«
minué Je nombre des prêtres , et qui avoit renversé tous les
. étaUtissemens destinés à fortifier et à répandre la religion.
Buonaparte lui-même, dit l'auteur de- l'article, sentit la né-
cessité de recréer plusieurs de ces élablissemens. Le Rot d^
'Frafuoedev oit avoir cet obfet encore jpl us à cd^r : tant de
. |)ar4>i^sf»s dépouevues de prêtres^ taUJ|f;a'hommes élevés dans
la r-évolution et accoutumés à son langage et à ses doctrines ^
des générations entières croissant sa|)»' entendre parler de
Dieu ; tout cela offroit de nouveaux m-otifs de recourir^ des
m^^yens extraordinaires. Le rédocteur répond ensuite très*
bien aux reproches de nos libéraux (iontre les missionnaires i
. Ceux-ci , dit-il , prêchent la paix et le pardon des injures, ils
recoHimandenl l'attachement à Tautonté; il n'en faut pas àa«
vantage pour expUc|uer les clameurs et les plaintes dont il a^
sont 1 objet. Les prédicateurs. de la fidélité doivent déplaire à
ceux' de la révolte, et ceux qui font aimer la religion ne peu«
. vent manquer d'être importuns à ceux qui la dédaignent et
^outragent. Tout cet article est conçu dans cet esprit, et
montre que, même dans l'éloignement, les gens sensés ne
sont [^ftint dupes des déclamations véritablement aussi ab-
surdes quVn»portée& d'un parti qui se démasque œieiix. de
-.jaur ea jour par ses œi^vres et par ses parories«
( ^^52.) -
— C'est nn sttigufier (contraste i dît qn joirrnal. cilffiMklite
dttalîc" {V Encyclopédie ecclésiastiijue , de Naple») , .que le
sMciade c|ti*a offin-t celle ville pendant le ijeriiièr carriavaf.
Tand» que Irop d'faabilans se livroiénl à Ja disiipatioti et aux
pJaÎMrs , et cnnsumoient , dans de» spectacles frivoles , dans dès
repÀs et dc$ divertisscmens , la subsistance de leurs ÇainiFles et
leurs ressources pour l'avenir , la piété et la cbaWté de iidèles
antmées d'an autre esprrt, tendoiett ta expier ^ces désordres pâc
nn redoublement de bonnes <vnyres. Les prières. ijesqtrarantfc-
henres se sont faites tour à tonr, suivant f usage, d^ns toutes
les églises de cette grande cité, pendant les quatre «etnarnes
âivant le Carême , de manière a ce que lé saint 'Sacrement
ffkl toujours exposé dans qtfefques-unes. C*es,t unp dévotroVi
qni remonte à sarnt Gaétan de Tbtenne , et qui attire tonpurs
la fpnle. A t;haque heure , il.y avoit, dans les ép^tsvs , bon
nombre d'adoralenrs ; mais le soir, snrtont, raffliieitce du
Siéuplé était très- considérable. A Wgli'se dife dn Vie»»-
ésus, îl y a en des exercices particnîiers ; fce grand vatssctn
était rempli dès avant le jour, et Ip soir les exerm-es 6C pro-
fongcoien^ fort tard , juar l'empressement des "fidèles , qtii ne
Se !«5so5ent point d'çcouter la parole de Dieu. ï>ans le même
tt?mps, l<?5 anmônes ont redoublé dans îa capitale; c?jr la ctia-
rilé csi îa compagne iméparrfblç de la 'pféié ; et tandis qne Its
nmateurj^dn mondex^onsacrent leur supèrfln, et tiVérnc'sofl-
veni leur néqesçaire , en lraveslis5'eftierVs ,' ^n fêtes et en Wé-
'penses tout aussi frivoles , les yr^is dirétîens s*împo$cnt des
«acri'fiçcs jpour sou loger fe procbain. Jamais oit n'a tant, vu
de distrfbulions de secours et de pieuses larg'esses de loute es-
'pèct : les matbf-ureut ont été visités et assistés avec un re-
•itoublenient de ««le. Liç dernier jr^ithdn carnaval , a eu lieU,
dans le «grand .bôpitar'des încurdbles,* là céréinonie accnoio-
mée, A un. grand acte de religion se joigiril un grand 9c\e
de .géuérosîlc t les Vhxfr6 de rOraioîre y ont porte» «wx iii-
firinns, suivant leur usage, une abondatrte provision de'niels
appropriés à le^urs besoins; ris otit été secondés ,flans la^<Hs-
frilmtn»n de ces secours, par la congrégalinn des Jeunes élu-
diaus, parcelle établie poor'lè s^'"" I a ge i n pn t des- î-nîîrm es", et
<ju{ ji»!rt. c<>mp«eée de pt>rsonues de tous rari^s èl.par'beaucotip
(recoféiiasliques. Tous ont ensuite assisté à la procession (lu
Saint SacrcmenI, qui 'se ïait dans los cours de riiôpital, nfîn He
montrer jii:x infirmes la sourqc de toutes les consolations àt
Va^me^ «n même temps qu'on leur apportoit de» soulageinefi^
coq>ore1s Celle cërëmonie si touchante , oii la miséricorde
ei la vérilé S'allioient si Inen, suivant Texpression du Pro-
phète, ne valoic^elif pas hiea, dit le sage rédaetour, ces pom-
pieuses et bruyantes folies oii le hite et la Hcenee ët»k>ient en
ce moment même , dans un autre quartier de la vil te f leur»
rotneuses et stériles jouissances? -^^ ; '
NOUVELLES POLITIQUES.
Paris. ?• M. a fait ses Pâqaes le luDdi-saint à une ptetniére meiscf
qu'elle a enteodue, a Jkuifc heures du> matin , dans se» appartemcfi»..
— 5». M", a faîlf remettre a M. Làcrctelle jeune uiie tabatière en or
avec st>n chiffre , comme un témoignage de sa satisfaction pour >C9
travaux et le bon cspvit du professeur dans la carrière de Tenseigire^
Wfnt. ^ .,
— Msr. duc (l'AngoaléiBe a envoyé i-ooo fr. poiiv les incendiés de
Soin g-sur-Saoae*
— M. Pingcret, peintre^ à eu Thonneur de prt^Sfnlèr à M"»«. lar*
duchesse de Brrri nn tableau on. il a représenté. la comniunion de
la Princesse à. Notrt-lkime de Liesse dans le TQ(yage. qu'elle y;ftt,
il y a <pielqiie temps. ' . \, . • \
— M, de Cprcclles a publié une lettre au ministre de rintt'ricur., ovp
il se plaiiit qu'oh le chansonne dans 'les rties, en akéf^.int l(>gèrcai«At
son nom en cdai de Cuircelles, Le Constittaiofinêl s'élève an-«i tvès--*'
-vivement eontre la licence des c^an^onnii'rs, qui èfcnb èourner «a
riillcub*s quelques membres du coté gawcke «.€<«• )ournat no sVtoit pa»
y>lainl quand .«ous le ministère de M. t)eca7.e'« on cliontoit.datîs Ici; rue^
<ïes.,inyer.tive^ ou des plaisanteries «onîrc ^e9^utt^'à•
^»-- jV^. .Alhjprt, c^cf de bataillon , a fidt ii1îfi*rrr d 'Ufqritîlqiîc^ puf-
nr>ux dfs cxplicitiohs sur un fait avancé pafM. -B. Con-fant , dans la.
séance du 5o mars , à Toccasion i\es conseils <Ve g^icrre j-il résn to dç,ccs
explications que les assertions de M. B. Constant sont kiut-à-ftiît
dénuées de fondement. ', i . .
— Unedame a:7oit foit dondc tous sc$ biens h. la snpéricur&des dan?e.T
du (Calvaire, rue de Vaugirard. Son héritier, qui e»t un oncle octo-
génaire, a attaqué le testament rommc fait a un e(abris<'ciiaent non au-
torisé, la supérieure u'cfant. selon lui, que légataire. fictive. M. Gairnl.
a défendu le testament qui a été maintenu sur les conclurions de
M. Champanhet , avocat dii-Roi. Le tribwiot-a rejeté la preuve des
faits demandée par Théritier naturel , et a ordonné l'exécution pure et .
simple du testament.
. — U vient Ue fe forver «Pans une société osiatîque « pour encoli-
raser l'étude des langues de cette grande eonlrée; M. Sylvestre «le Sacy
a été noronié préside&t , et M; Abel fi cmu^at .secrétaire. '
^ — L'individo arrêté à Saint-Galais^ efque l'on dit a<v^r fait poftte
(234) -
de laBanile cî<» Bcïton , est arH^^51e 2 avril à" Paris, ëï n'a paiyotilir
encore dire son nom et sbù pajs.
— Le préfet do la LozvrjCMai charge* les Frères de là cbarité , âits de •
Saint-Jean de Dieu, des soinf de Tliospice des aliénés du département;
à Rouen, ce sDnt I9S Frères des ^ç^wes. chrétiennes , qui doiY«nt être
chargés des tDômes fonction' « /...,,,
-— Des visites 4pniiciliaires ont été faites k Rennes, ichez M. Bçdin ,
capitaine dVlat-major en rélbrme provenu de correspondance avec
le général Birton^ lui-même a ^té arrêté à Pont-rAbbé, (Finitèrcy et
conduit dans les prisons de Qiiimper*
— Il y a eu du ttiiiuiltc à Toulouse ; rî a commencé au spectacle, oîr
certaine» gens applaudi ssoicnt' avec foreur toutce qui avcif trait à I4
liberté. Une rixe s'en est suivie. On a arrêté plusieurs personnes; de».
étudians des facultés se sont trouvée compromis daps ces mouvctticiis/
î*cl est le résultat des provocations libérales, des placards et descbàn*
sons and-royali^tcs , par lesquels on a cherché à égare r les esprits.
-^ Le 28 mars, le îgran(f-duc de Bade a fait rouverlure des Çfats r»r
un discours où il a parlé de ses soins penr la prospérité du payev li a
fait suivre , a-t-il dit , les négociations commencées avec le chef de
Téglisc' romaine , et il peut en annoncer les progrès salisfaisaaar te»
bases d'un arrangement sont posées; ie grand-dnché aura un siège
archiépiscopal. Les membres ont prêté .serment, et le baron de Bers-
tett^ ministre d'Etat, a prononcé un discours sur la situation du-
V^J' . ' ■ , ' .
r- De grands désordres ont eu lieu en Espagne , à Pampclane et à
Valence; la guerre a éclaté entre les habitans et \e& soMnts, et le sang
a coulé. On continne à échauffer les esprits par d'horribles provoca-
tiqns, et les militaires st^rtout sont fort agités,
— La rupture entre la Russie et la Porte parott inévitable. Lu dèi^
ni^re noie remise par;le divan n'annonce pas le. désfr deserapprè^
cherf on €roit que b ra^% d'AIj^ Pacha « dom^é aii[ Tntcr «ne nàti'^
Telle confiance* * ' * -^ .•
GIIAMBAE DES PAIKS.
Le \^f. avril, le projet de loi pour autoriser la continuation de la
perceplion des impôts, et adopté le m^itin même par la chambre des
députés, a été pûrté à la chambre des pairs, qui l'a adopté sur-le-
ch^mp à la majorité de i3o rcix contre une.
CHAMBRE QES DÉPUTÉS.
Le 3 avril, on reprend la discussion sur le budget de la marine.
M. Jurien répond aux objections du général Poy et soutient que toule
i-éductiyn est impossible. M» Laine de Tillevesque n'en appuie pas-
nioins rajneQdemeal, et signaleriez abus et des i^stices particoiièresj.
( i55 )
son d/sçours est peu écouté, et les conversations parUculiôrcs font in
trrrompues par acs cris à la question, MM, $(^basriani ef Foy repro-
duisent leurs plaintes sur les vict^s de l'administration j MM« Rcvelière
€t d^Augîer leur répondent. La clôture est prononcée, et le chapitre it
vote sans réduction.
Le chapitre m perte 16 millions pour le salaire des ouvriefs de ma-*
rine. M. Labbey de Pompières paHe sur ce chapitre , maii sans pi'o-
poser d^amendemcnt, ce qui paroit causer quelque surprise dans la
chambre; il se plaint 'seulement qu'un ministre n'a pas parlé de lui*
avec assez dëgards. Le chapitre m est adopté, ainsi que le chapitre iv;
on ajoute à celui-ci, sur la demande dn ministre, 600,000 ir* pour
approTisionneniens maririmes. M. Viilemain et M. ^ébastiani parlent
contre Técole de marine formée à Angouléme, et youdroicnt qu'on la
plaçât dans un port ctuon pas dans rintérievr des terrés. Une réduc-
tion proposée par M» Viilemain estiejelée.
On adopte sans discussion les chapitres relatifs auX:rchiourme8 .et adx
hôpitaux. Le chapitre des vivres subit une réduction de 600,000 fr« .
proposée par la commission et conifentic par le ministre. La discnssion
commencé sur le chapitre des colonies, sur lequel MM. Humblot-Con-
té , Boscol de Béais etB. Constant demandent des réductions. M. Bos-
cal de Bvals développe son amendement, pendant lec|uei le côté gatlchtt
commence à quitter ses bancs. La séance'estlevée à six heures et demie. ..
' Le 3 avril. M, Boscol de Réals achève la lecture de son discours de^
la veille, et .le conclut en demandant une réduction de i^aoo,ooo fu
pour la colonie du Si^négal. M. Duhamel combat toute réduction snr
le chapitre des colonies, et fait sentir l'importance de ces établisse-^
mens. M. B* Constant prononce un long discours contre la traite dès •
lioirs, qu'il assure subsister encore. Il rapporte quelques faits à çe.s^jet
et sollii'itc des explications du ministère. M, ide Vaùblanc trouve que
cctre discussion sort de la question principale , et qu^on peut s'en repo*
ter mir les smns ^uc prend le gouvernement d'empêcher l.i traite. '
M., Laine d^ Ville vcsqiie et M. Laroche occupent tens deux ht
tribune, et parlant aafis être' ent^néus \ qn les |ifi^ d'abrégef leurs dis^
cours aii'iis continuent avec intrépidité. M. de Lameth leur succédé »
et est au moins plus court. L'impression de son discours divise rassem-
blée; deux épreuves' sont douteuses, le côté gauche réclame Tappél
nominal j le président fait observer qu'on pourroit par une troisième
épreuve épargner les longueurs de rappel nominal. Le côté gauche
n y veut pas consentir. L^appel nominal a pour résultat le refus de ^
l'impression: c'étoit bien la peine de nous fah>c perdre notre temi>s^ '
crie-t-on de la droite. * - •
Qn reprend la discussion sur le bndget de la marme. Les réductions
ci-dessus proposées par MM. Boscal de Béais, B. Constant et Laine de
Villevesque sont rejetées ; d'autres que proposent MM. Foy , Manuel -
et Labl^ey de Pompières ne sont pas plus heureuses. MM. de Puy-
maurin , Laine et Jurien leur répondent. Toutle budget de la marine
est adopté. . . .
Le 4 avril , MM. Aupetit-Dorand , Babey y Olivier de la Drôme «et •
d'Avberjeon, dem.andeiit des congés ; le premierest accordé , et le««
( j5d y
hrtÀn antrea rcftiséf par Tassemblëe. A trois keurés Ul délibération com*
inence sur )e budget du ministère des (inaneej. On adopte ssttu.dêhsiUf
les chapitres i et ii stu* la dette vi.igcre et les pensions. Le présideirt
s^loit mettre aux voix le chapitre m sur Jes intérêts des cautiopoemens,
1 rsque M. Bogne de Paye demande sur ce ciiapitre une rédi^diiop, qui
est combattue par M. le minière des fîn^nees et rejetée. -
Le chapitre iv porte i i,5oo,ooo fr. pour frais de service et <1e négo^
ciations; M. Syrieys propose d'en retranclier 1,700,000 fr. Le mioistref
combat ce retranchement, qui est appuyé par Mlil# Humblot-Coiité et
C. Perrier^ d'après les explications du iiiinistre, Famendement est
rejeté. Sur le chapitre v , relatif à la liquidation, M» de CorceUes ^le
plaint de la manière dont cette liquidation Vest faite ; M^ Dudon , qui
se croit incutpé, dit que cotte opération a été ùite sous M. XjOuîs, alors
minisfre , et qui vote avec le côté ^uche* La proposition 4^ M. d<
Cor<^lles est rejeter.
Une discussion s'élève sur la dotation de la cham&re des pairs. MM. Sé^
bastiani , Foy et Laine de ViUevéque demandent des réduction*. Le
premier se plaint qu'il y a des pairs nommés par le Eoi , ^et q^ con-
tinuent de siégera la chambre des députés; ce qui frappe de nullké
1^ opérations de celle-ci. M. Ûudon répond que tajott que Tordon*
n^nce n'est pas publiée, le député nommé pair n'est que député*
M. Foy fait encore a ce suj«t une critique sévère à laquelle M. de
Villèle répond. Les explications qu'il donne font rejeter Us rëdac-* .
tjons proposée.». .
'. Il n'y a pas eu de séance le vendredi-saint , selon l'usage d« I»
.chambre*
Méditations pour les Préires aparU etapfts la Messe (i).
Le faux ti're donne encore mieux une idée du plan de. l'ouvrage ;
il porte : Méditations liour chaque jour du mois sur les principaies
qualités de JésuS'Chn$t dans vEuchatistU, Ces Méditations pavois-
sent déjà apcienncs. !Nofis avons vu une édition où se trouve une ap-'
ptobation tktée de 1706; on y avoit joint un autre écrit relatif à Çuecr
pfès à la même matière, mais qui n'est point reproduit dans l'édiiion
que nous annonçons* Le nouvel éditeur avertit qu^il a retouche le
styl-e , q'H avoifc vicUli dan» plus d'un endroit.
Nous ne Pouvons dire exactement quel est l'auteur de ce petit lï-
yre; un ecclésiastique instruit sur ces matières croit pouvoir l'attri-
bfaer à un prêtre de Saint-Sulplce. Le ton de piété qui y règne le rend
intér<essant et utile , non-seulement pourries prêtres , mais au&4 pour
lés fidèles qui ont l'heureuse habituae dé la fréquentation des saere^
Biens.
(1)1 vol. in-24î P''''^ » " ^^' et < fr- ^5 c. franc de port. A Limoges ^
ebez' Barboit; et » IHiri»,. cbex Adiicn Le Cterè, au biweau de w
ioufernel.
{^Mwcrudi to avril t3a;'i)' ' C ' . (N'^ Sa»-')"
' Sur les (hjff'érentes traverses. îles Jésuites d*Esp^];te^^^r ^\ c.
<îepuis îui dûiui-sihcle^ VV^ T '• '^'^''
Noire sîècîe est cAm (1« la 1oT€r»iii'^; la chose est hîen
convenue, et i>eiU se prouver j^ar <('il lustrer exemples. De-
puis soixante ans qii*\ln ])ht1os<ypliie a <|ttclqtie cr^it , ihius
;avoTi« vu plu« d^utie fois comuient elle «ail en user. Elle sV-
îcve centre les proscrijp lions, et les po^cnp(i«Atis se n4u)û-
, plient cti 5ott nom et par son influence. JL'(ÏIs^^pagne , qui au-
joui'd''lim signale par des pioicriplions ses pi-euiiers pas di^DS
la carrière de la Ul'erté, et (|«i déporte sçs évêques en aUon-
<lant mieux; f Espagne a voit, il y a. cînquarile-cin(| ans,
<î^nné en ce genre un triste spectacle . au monde étonqë.
Du seiu d'un royautne tout catholique partit. t<»ut à coup qn
é<Jil de proscriplion contre tout un corps religieux. Noo-*eu-
lement l'ordre fut aboli , luais ses mèiubres furent poursuivis
«vec une rigueur extraordinaire. Les Jésuites avoient été
chassés de France , mais seulement par des arrêts du parle^*
inent; et l/ouîs XV leur avoit peryjis, peu après, de vivre
clans le royaume en simples particuliers. Nos parlenjQns
fnenies , quelqu animés qu'ils fussent conlr'eux , ne les avoient
point arrélés tous à la ïiÀs^ et ne les av4>iej3t pas fait escorter
jusqu'à la Iron Itère. ,
(!e surcroît de rigueur éloît réservé a^,P.orli]gal et à l'Çs-
pngîie. Déjà e« «ySc) un ministre yUdeni 9 voit liii^igriic d;^ns ,
«m accès d'huini^ur dV^ilcrçr à la fois \rtv\s Ifis Jésn il es portu-
gais, et de Us déporter dans' les Et^its du Pape. Le «iWnistere
espagnol staivit cet exemple. Nous ne reVherc hérons jioint ici
les causes f?pcrèle« dune mesure si sévère. Fut-elle, comuie
^n France , le résultat d'une ligue entre une secte ancienne et
une secte nouvelle? le comte d'Aranda fut il en celte occa-
. «iofi un agent de la philosophie, secopdé par les agqn^ d'un
autre parti qui comraençoit alors à se répandre en Espagne ?
c'est ce qui paroît fort plausible, et appuyé sur de^. ipdiçes
assez précis. Quoi qu'il en soit , la proscription 4es Jésuites
fut accofppagnée de tous les signes d'une grande vengeance;
Tome XXXL VAmiAa lu JU'(i^. ci lia liai. Ji
r 558 )
Nous n^avons trouvé uulle pa^t de dûcuftiens complets sur ce
point d'bistoire.
D'abord un rescrit secret, du 27 feVrier 1767,. chargea le
comte d'Arahda , président du conseil de Caslilley des délails
de l'eupulsion des Jésuites , et toutes les autorité» et fes troupes
dévoient lui prêter main-forte en cette occasion. On envoya
k tous les juges des lieux oii il y avoit des Jésuites une cir-
culaire accompagnée d'un paquet. La circulaire, datée du 20
mars 1767, recommandoit de ne point ouvrir le paquet avant
le 2 avril , et prescrivoit le spcret le plus inviolable. Ce pa-
quet contenoit le rescrit du 27 février , et des instructions du
comte d'Aranda pour Texécution de la mesure. Ces.instruc*
lions pprtoient que les Jésuites seroient tous arrêtés dans ta
Siuit du 2 au 3 avril ; qu'ils ne pourroient communiquer avec
Personne sous les peines les plus sévères; qu'ils seroient con-
uits an port de mer le plus prochain , et que leurs Lienfi. se-
Toîent confisqués. On n'avoit omis aucune des précautions.aui
pouvoient assurer l'exécution de ces ordres. Les troupcs^.ae-
voient être sous les armes comme dan» un moment de grand
danger pour l'Etat. Cet appareil extraordinaire avoit proba-
blement pour but de faire croire à l'existence de quelc^ue
complot, ou à la possibilité de quelque résistaoce ; ,mais la
facilité qu'on trouva dans Inexécution ne laissa pas de jeter
un peu de ridicule sur ces mesures si savamment. combtaée.<.
Le 2 avril parut une pragmatique-sanction de Charle^^Hi ,
qui ordocinoit ^expulsion dé tous fes Jésuites d/Ësp^^gSâi^-^ ^^
colonies , et confisquoit leurs biens. Le roi déclarorf qiie les
motifs de celte mesure resioient renfermés dans son cceur
rqxnl; expression dont d'Alembert lui-même se moque un
peu, ^ ' ^ / /• » -r .. . «. ._. j:.
posit
fendoit
noit à sei sujets le silence sur cette matière , et vouloit ^ue
les contrèvenans fussent punis comme coupables du crime de
; que
sent reçus à jamais dans ses Etats ; quiconque auroit de pa-
reils desseins seroit puni comme perturbateur du. repos public.
Les Jésuites dévoient recevoir unejpension fixée a 100 piastres
pour Icf» prêtres y et à go pour les frères; mais ils perdroicat
( â$9 >
oette penstort s'ils^sortoient des Etats du l^ape , ou s'ils êon^
noient quelque sujet de mccoiïtenteinetit par leurs discours ou
5ar leurs écrits. II éloit même dit que. tous les Jésuites per-
roient à la f6is leur pension , si un de ses membres publioit,
sous prétexte d^apolo^ie.ou de défen^ie, des écrits cotitraires
ùu respect dâ à la volonté jdu roi. Tous ceul qui etitretien-
droient Correspondance avec les Jésuites ^ ce qui étoit géné-
ralement et abiolument défendu , <)evoient être punis suivant
la gravité du délit. Un Jés4iite, même sécularisé, ne pouvoit
rentrer dans le royaume sans une permiscion spéciale ^ et il
se devoil l'obtenir qu^en promtttàtit de n'avoir aucune com-
munication avec les membres de la société; et même *l;in.sce
cas il ne pouvoit exercer aucune fonction du itiintstèfe ecclé*
* siaslique. Les novices qui voudroieitt suivre les profès u'âu«
roient>ucune pension.
Tel étoit cet édit émané de la cléntende roynte, L^eïtécu-*
lion y répondit. Elle fut avancée pour Mad'id <>t les eiivfronf
>^e cette capitale. Dans la nuit du 3i mars au i*'. avril. 1767^
\es troupes cernèrent les six maisons He Jésuites de cette ville.
; Au coup de minuit, elles y entrèrent avec les officiers de jus-^
lice, dont l'un deyoit rester avec le supéricuç^ et ne pas le
' perdre de vue. On éveilla la communauté , on plaça des seri^
tin.elles à toutes les issues* Toas les religieux étant réunis, oif
leur notifia les ordres du roi, en leur défendant absolument
toute communication avec les personnes du dehors^ Joachim.
^ liavarro étoit recteur du collège im^périal ; comme on lui de-
'. manda s'il se soumettoit aux ordres du roi : Nous sommes
"' Jftets , répondit-il , à souffrir^ non^seidemtnt Vextli mais ce
gu'iij- a de plus dur, pour firouv*cr notre respttùl et noire sou»
. mission au roi. Les gardes mêmes furent frappés de son cou-
rage. Partout la résignation des victimes fui fa même; tlulte
part il n'y eut l'ombre d'une tentative dç résistance. On eut
d'ailleurs l'extrême générosité de laisser aux J* suites le» vê-
. temens à leur usage et leurs livres de prières ; mais tous leurs
autres livres et papiers furent saisis. Des voiiur<^ etoient pré-
. parées d'avance; on y fit monter tous les re'igieux , et on
.leur fit prendre la route de Carthagèné, sous une forte es-
corte. Personne, avant six heures du matin , n*étoit instruit
de l'expulsion des Jésuites, et à cette heure il n'y en avoit
déjà plus dans la capitale^ tant M. lë comité d'Aranda étoii
•Xrpéditff.
La iiiéuie mrsiire fui répëléé dans louk» la pëninsute, et
^es Jésuites , arrêrés tous \a nuit, furent jetés dans des voi-*
tores,. et tUiigés vers le port le plus voisin. L'âge, hk répufa*
tioii , les spi vices, ne furent comptés pour riéii. Ol| voyoii
parmi ces proscrits l^rérre de Talafa^ud, missionnaire connu
^ar ses (ravaux dans toute TEspagne , homme aposloliqtie ,
auteur de beaiîcpiip de livres de piété i alors âgé de ^8 ans;
f rançois-Xavîer Idiaquez , dçs ducs de Gvenadb , savant et
pi^i des lettres ; Joseph Pignatelli , des comtes de Fuentey^
Antoine IVIourin , hoiii me consommé en sdéncé^ en sagesse
«t en piété, et uiii a voit joui de toute la confiance du feu roi
fe'erdiuand Vï; Gabriel Bousemart, vieillard de 8b ans; des
professeurs habiles, dès iiiaihcs quiavotent'vieîHî dairslé soirt
ae la jeunesse, des théologiens , des orateurs, 'des dirécttors
éclairés; tous subt^-ont la loi commune. Un d'eux ; Malfiiiem
Âimerich , du diocèse de tiirûnne, chàrmoit:, dtt mi âuti*e
de ces proscrits (0 ? »>os ennuis par die pietix entretiens, et
nous etiioi'toit à prier Àour îe roi; ce que nous' fîmes souvent
et de ^rand cœur. On avoit sépâi'é avec soin les ftbvices dès
profes, afin de les préserver, disoit-on, de la sé'ductfon.'Mak
plusieurs aimèrent mieux suivre des exilés c(ue d'abandentteV
un corps oli ils avoicnt remarqué les plas hautes verftrt. Un
jeune homn^c de i(jans, Gonsalve Aaoriio Hinojb^a , d'ane
famille noble de Sarragosse , résista à toutes les instances, et
'voulut Vcmbarquer avec les Pères, Joseph de Stlvà,*â'gé tfe
t"] eus, se cacha, vl in^iHti isecfëtement s^rJebâjimcVri <jài
portoil îW's maîtres. Un jeune protestant suéihfîS*,' L'atiieiil-
Ignace Thiulçn , converti par le sayt-int ll'urriaga., 'renonça
pour le suivit? U sa fortafie et à" sa patrie , (ét.s'efnhhraua sc»-
crèleiiu'uL pour riuilie, oii' il prît lès ordres Sacrés. De t^s
Jrajti* ii*tblJmi? et de dévoûment icpondoiehl victovieusemeht
auK ace usa liions de la hâinë. .• .. •
JJ f sfjjioit CM E.^pj>giié ceiit' dix-huit maisons de Jésuites, sans
parler de celles d'Amérique et dès Ifidès. Ceïles-ci ne furéht
, point épargnées , ei les Jésuites y subirent < quoique plus lard ,
ie même Iraïteiuenl. Ces iiiis&ions si céfebrës et si" florissantes
furent renverâéejî; le Paràguai, la Califorîiie virent dispâ-
roîire ces reductiuuîs oij une civilisation fondée sur la religidn
(i) Kayniouil Diu^dado Caballoro, dans !>ùs Supplèmciis à la litùlf^'
iht'que i^lcs ificriiHnnsjcsiiile.s, lUiiic , i8i4 » in-i"*
( 26l )
avoîl rtjpandu $jÇS J>ienfails. On enleva awx Indiens leurs pas-
teurs., leurs chefs, leurs ami?, leurs pjbres, sans que ceux-ci
usassent de leur influence poijr se soustraire à un traitement
injuste ; des missionnaifrs qui avoien.t vieilli dans les tra*-
vaux,, :d';<u très qui aycienj squllcrl dès tpu'rnicns pour la
foi , fntr'aulres,. joscpl» Crinrlç , furent, enlevés comme dès
criminels. Un Flamand , qui li.nvftilioil dêpûrs quarante an»
dans ce5 mLssi(vis., chez les Chiriguanes, Ignace Cboiûe ^ ctôit
dans son lit presr|ue mouranl^ on l'en leva f;ans pilié , et ou
le mit en roule pour IVxil; il mourut, té j septembre 1768,
ayant d'arriver au port. Des Jésuifesarrivoienl'en ce moment
.au Paragiiai ; on ne les laissa pas descendre à terré , et il leur
. fa llu.^ parcourir, pQur se rendre en exil, l*Ocëan qu'ils venoient
de traverser dans d'autres vues. On croît que le iiomfire total
des Jésuites espagnols pouvoit se monter a cinq mille. Le lâ
mai , le premier convoi qui porloit les exiles arriva à Cîvila
Vecchia , avec huit cent cinquante <^'enlrVux. Leur arrivée
çioharrassa la cour de Rome. CJe^nefùXllt avoil écrit ou roi
d'Kspagtu? çn leur fuveur, et esj>croit encore flcçliir ce prince,
p.'ijis rinlervolle la répul)li({ue <le Gènes ofiVit de recevoir en
CofSt^ ces malheureux bannis; ils y débarquèrent donc, aprèÀ
avaiv clé six mois en mpr , cl, au milieu de leur iudigénej^,
^pm Ic^ vil rcprenç^re^ur-lf^çjiamp leurs Irpiivaux', ôt rbcrcUer
i\ se rei^dre utiles. A Ajacclo , on les îf>ge.i danï» li' sémi^^^iire
cpiscQp.'il, qui éloit abandonne, et où Ir ^nvanl Mourin ouvrit
de suite .une école oii l'op dopnoil dt'-s r ours de philosophie,,
de |)ljysiquc, de théologie et de înathèuiatique. Des prosent*
çjiî^rifipitînlJeur exil par ces irayàux. A CaîvL Itbaqucz, qui
y avoit |Lrouve un asile avec les Jésuilef^ de Casiille. célèbrû
ç ^ui ser,vipe pour le vertueux Uauphin de France, inort en 1 '^Si
. /I<>s. pièces <}^ vers et des inscriptions pleines de g«wlit* supplée-^
relit /i in pompe que des bannis ne pouvoient pas apporter à la
céirén.ipnie, et le g^i^érol fr.Tuçoisqui çojnmaudoit lés troupes
envoyées en Corse ppvaya à sa cour une relation ou il louoit
, ie zèle de ces Jé&ûitts étrangers.
Les réclamations' du Pape e» leur faveur n'eurent aucun,
succès* Charles Jll étoil trop circonvenu pour qu'on pût es-
pérer de Tadoucii*. Le bref de Clément XiIT, en date du 16-
avril 1767, queUiue touchant et quelque paterriet qu'il fût,.
ne lui attira qu'une réj)ons<.> forl courte du roi, en date du n^
mai ; réponse qui ne laissoit aucune cspérauce. On public
( j»6a )
fném« un rapport da conseil êe CastiHe sur ce bref; tt y étoft
dit que Je Pape, en inlercëdant pour les Jésuites, Se méloît
de ce qqi ne le regardoil pa*; que, sî le roi avoil fait part k
S. S. de la mesure prise con Ire- les Jésuites, c'étottun simple
acte de politesse , et que le bref dji i6 avril auroit mérité
d'êlre renvoyé. On n'étoil pas beaucoup accoirtumé , eu Es-
pagne , à ce ton avec le saint Siéf^e , rt c'ctoit une prétentkm
bien bizarre que de, vouloir faire regander comme une poli-
tesse l'oMîgation ou on mettpit le Pape de recevoir cinq mille
proscrits (i;. Mais le conseil de Castille étoit présidé par le
coinle d'/Vronda, un des provocateurs de l'expulsion des Je*
suites. Le même conseil rendit, le i6 septembre el le 21 oc-»
tobre 1767, deux ordonnances au sujet aes Jésuites; ;la pre-
mièr^ ordonnoit d'arrêter de nouveau ,.ei de reconduire jus-
qu'aux frontières, ceux qui, après s'être fait séculariser a
liome, avoient quitté la Corse , et éloienl rentrés en Espagne)
ê*iis jjr rentroient de nouveau sans permission , ils seroient
traites comme criminels d'Etat. I^'ar la seconde ordonnance,
qui fut criée publiquement^ tout Jésuite qui rentroît enBi-
pagne sans la permission du roi , enconroit , comme proscrit;
la peine de mort , s'il n*étoit pas dans les ordres sacrés, et»
bHI y étoit, la prison per|^étQelle : ceux qui auroient coop^^
à Aire rMitrer on JésuiN^ deypif^t f^tjt^^ fP^J}'^' eommé f^
turbateurs du repos public , et Ton réputqroîl comoie let qili4
conque, étant instruit du retour d'un Jésuite, ne le rfénon—
l^roit pas aux magistrats. Nous nous abstenons de toute ré-r
flexion sur cette législat on douce et tolérante.
Cependant Ja cour de Rome avoit long- temps hésité à t€^
cevofr les Jésuites espagnols. Déjà chargée des Jésuites por**
tugais , elle crâignoit de ne pouvoir faire subsister une co»
_ lonie beaucoup plus noipbreuse daps un pfiys oui venoit dV-»
prouver trois années de disette. Elle etoit dérailleurs asse«
justeiTient blessée de ce qu*on prétendoit l'obliger à recevoir
Cf^s proscrits ; en effet , cet ordre donné impérieusement aux
Jésuites de ne pas sortir des Etats du Pape paroissoit aussi
peu civil pour la cour de Rome que rigoureu]( pour les Jé«
cuites , qui nuroient de la peine k trouver des ressources i$aM
(i) Le rapport dit conscii' de Castille ne trouvç da^s la cinquièn]^
suite ?u Recueil des Pièces concernai^ tee Jésuites d*^9p€igne, pobUé
il Paris, ça 1767611768, .
( 265 )
u« territoire pauvre et drcônscrîi. Jusque là, on laissoit du -
moins a.u^bannis le choix du lieu de leur exil , et le souve-
rain, quî^uvoit les expulser de ses Etats, n*avoit pas éa
moins le droit de forcer un autre souverain à les recevoir.
Toutefois la c^ur de Rome , ayant plus d'égards à la posi-
tion des Jësuiles qu'à des procédés hautains , résolut de re-
cevoir ces religieux proscrits , et les dispersa dans les diffé-
rentes villes de l'Etat de TEglise, où on les vit sur-le-champ
chercher à se rendre nliles, «oit dans l'exercice du ministère»
soit dans les travaux du cabinet. Il y avoit , parnai eux , des
tbéologiens , des savans et des littérateurs très» distingués , qui
ont honoré là religion et les lettres par leurs écrits; et nous
consacrerons un article à rappeler les service*^ de ces hommes
recommandables à tant de tilTCS. Leur conduite dans l'Etat
de l^Eglise donna le plus éclatant démenti k leurs accusa*
teurs; ils se firent estimer de tons les halutans par leur piété ,
Faur modestie, leur charité. On ne les entendit point éclater.
«n murmures contre leurs ennemis, et se plaindre de la dureté
de la proscription. Jusque dans lenrexil, ils s'occùpoient des
intérêts de leur pairie et de recherches relatives à son his-
toire. Plusieurs même se sont fait une réputation dans toota
l*Ëtirope par leurs productions : tels furent, entr'autres ^
Jean Andres, Fauslm Arevalo, François Gusta , Laurent
JH^p^as i François-Joseph Isla, Jcan-FranÇois Masdeu , Jéaa
jae O^suna, Joseph Pon's , ^^Chàrlès dé la fiierlia-Safiltinder^etir.
La révolution firançoise n'avoit que trop &ii éclater^lea
vues des ennemis de l'autel et du trône , et on ne pouvoît
plus se dissimuler le but secret des promoteurs de l'expulnoa
des Jésuites. Charles IV parut donc vouloir réparer, du moins
en partie , ce qu'avoil fati son père. La proscription des Jé«
^ ^suites duroit depuis trente ans, et la plupart d'entr'enx étoient
'déjà descendus daiis la tombe. Ceux qui restoient encore eu"^
. rent {permission de rentrer en Espagne en 179^ Presque tcois
profilèrent de cette liberté : mais leur retour importunoit en-
core leurs irréconciliables ennemis; la présence dé ces vieil-
lards étoit un reproche perpétuel pour quelques personnages
en crédit. Ajoutez à cela les plaintes jd'un parti qui , depuis
cinquante ans, cherchoit à prévaloir, en Espagne, dans la
direction des affaires ecclésiastiques. Les Jésuites furent donc
expulsés de nouveau, et on ne jparut les avoir fait revenir
.c[uo pour se ménager le plaisir de les déporter noâ seçoadft
( 264 )
fars. On 9avCtfo^^l< fawrrt.r.i»p^ré«, cfeT» ntîttiîere h ffef^
lioitomMv* , par .iFenïmârt J Vlï. Ce priiicp reikdyl /^ 2«^ aDai
t8f5, wnriJéurrI ))c>rlâiiit #joe . pt>iir wdcr sth% v«e|ix (jni la»
f^oient pai«Tér»u«' de*difréret»r<»s viF^e* et. pFC>\îi»*ces , et :k'presi
»v*«hr ' f^ir ww ^wiwmi a|yj»rnrpmrî i cfrs mipi^ldûon» dmg^s»
cowrrc l<»s Jëstiffft*, ifréfabfis^nîr fp»rs collèges, marsoiis et
mfiisîmis,, llciédajmif qrie |p«r'ilc8frtTcf*€m a^voit elé f>péré«-pir
la jalousie et IVsprfl ^ pârïi; qi^i?» n'a voient potrr tniitei»is-
q»Mr ccmx fjo» rélw'cirt «îe 1* reliflfion et ôe în mèti.'<rckve,- ei
?o'>|'s «voTciif rend'tïflcs servfciîs Ji^apprécMMes , snrtOBt pour
cducâtion Je Fa jeunesse; 7.'ojrez Je texte de ee d^ecret darm
ffoli'e n*. ii5, f orné V. Ce décret fut accuéilK avec joie
ert Espagne, Plusieurs Jésuite» revinrrnt sttctessireineni a*ï-r, ,
tftîte^ ee rentrèrent dftrrs oiie}<{ue»-uns^e letir» ërablissémens-
Au ro^nmerrceroeprt de 1017, ils aroieni; déjà treize in9t<ion^»
II* .reçnrçTtt des rnovices. Le 1 g mai i Si 6 , ils fu roh* >étàhli$>4
avec beaucoup de pompe y k Mfexico, La noêveMe rérolatioi» .
YÎewt encfore «e renveT.*er ces heureux co>»imence»nens. Le»
Jésuites ont été supprimés par un décret de» cortë»*di> 14 a«>ût.
i8ao : cela devoit etrc; On peut voir, snv cette derniët'e
wiesni-e , notre numéro 6S4, tome XXV.
Telles mrt été drpiiis cimjftantr» ans , en Espagne, les tr^-»
Yerses d'nn corps céli^bre par se*' verttes et par ses services,,
£st-if destiné à éîi-e encore utile à ta maHieureu^ P?'-^*^. V?^^
venkest couvert d» Itt^i dé Triia^es'poUi: qiié nous ba,sAr4i^iis^;
à ee sujet >alic«ne conjecture. • ' :
NOUVELLES ECCLESIASTIQUE».
Paris. L'affluence des fidèles dans îei ég?ises, pcrwîanl Jeé-
derniers Jouirs de la semaine sainte, n'a pas étéinoindre que
lr$ années précéde'nfes.' Le, Jour de Pâqiie, surto»l } les pin»
grandes dé nos églises ne pouvotent suffire au co»ieours gé-
néral dé ceux qqi venoienl prendre part à cette grande fêle
fies clirérrens'. ' .
— M. Tabbé Letourneur â terminé le dîraa'ncbe de PAque
sa italion a la cqnr. Son discours étpit sur la foi; roral«nr à
montré ce que peut la foi pour éclairer Tesprit et pour régler
le cœur. Son coinpliment a u^ Princes a paru plein de délita-
sse et dç mesure y et le sermon e^ général a semblé cIofc
^
Jîg^iement Ta station. Le serm.mi de la ])8SSÎony que Toraleiir
âvoit pr^cBé le VenJreilî -safnt • à dîx,lieure$ du inatin, n'a-;
voîl TTîas été moms eoûïe; Ips divisions et oient : Jésus-Chrisl
abandonné paif* ^amitié, trahi par ringralîU/de et ccnKlamné"
par la haine. M. ;Lplourtïeur a tiré de ces consMeratîons de»,
morceaux de' senlmtent, cl tout son discours. éloit trè$-bicn
ëcri(. L'oraleur à été présenté an Roi le lundi de Pilque, sui-
vant Tùsage; on dit que S. M. lat^a exprimé »on regret de né
Favofr pas entendu , en fui. disant : Je sais tout fie é/tre ftii
p(*rdu.
— M: l'nhbé de Simonv, grand-.vîcaîre et archidiacre^ d^
Chartres, est nioriinié aumônier de qvarticr.de S. A. R» ftlow-
itrEuR , en remplacement de ISI. de Chabons, devenu premier
anmônicr dé. M"*, la. duchesse de Berri.
•i— On avèit vu avec é h'fication ,.le 24 septembre dernier,
cÎYiquanlc-sîx soldats du 42'. régiinentde ligne faire leur pre-
iniere communion dans la cathédrale de Rennes, et s'àcquit-
ler de cet' acte de religion avec nn recueil Ieoien.1 profond..
Leur exemple n'a point été stérile., et d'autres militaires ont
eu récemment le courage de. triompher de' leurs passions et
du respect humain, souvent plus^ Ijrannique encore. que les
passions. Quatre-vingts soldats du niêine régiment ont fait
aussi leur première communion , le j4 mars, dans la tùetné
église de Saint-Piejrre. Ils oui été accom^Mignés dans celte ^f>
lion sainte par plusieurs de leurs camarades q.ui avoient fait
précédemment leur première comtn^ion , et avoient été con-
firiiiés; quelques autres, qui\n*avoie»t pas fréquenté les sa-
cremens depuis long-temps, se sont présentés au tribunal de
la pénitence, et ont été admis aussi à la ta1>lé sainte. Trois
chasseurs de la M.irne.onl fait leur première cotpmunion en
jiT^ine tertips. Depuis quntre mois, M. Tabbé Ferrer, aumô-
nier du 4^*' régiment, leur faisoit le catéchisme tous, les
jours, et ils suivoientses instructions avec autant d'atrenliort
que d'assiduité: M. Taumônier lenr »-ïvoil domié à chacun «n
CnlMiisme et Vjne Jottnn^e du Chvéïim , et ifs s'en servpient
])onr instruire eux-tnêroes leurs camarades. Il n'éloit pas rare
«le les rencontrer dans la campagne . nn Catéchisme à la main,
réludianl ou le faisant apprendre aux autres. xN^M. les officiers
leur ont laissé pour cela tout le temps nécessaire. Dans les
cinq dernières semaines ilr fréquentoient assidûment le^
églises. Le clergé de la paroisse de la cathédrale a ptiissam-
f 266 )
•kcnt «i^^^dlf M. raumÂnter, soit «^r des inslructîons , soît
««I (ribunè) èç la pétii tende,. M« le lîeatenant-^nëràl Je
Vîiliers, cètnmUndant la division^ M. le uiarëchal-de-camp
Joubert, Conifniindant le département; M. le colonel comte
de la Serre; M. le préfet du département , cqrote de là Vil-
legontier , ont assisté k la communion y ainsi qu'un grand
tionibre de fidèles. IVl. l'abbé Légo, recteur ei chanoine , a
célébré là. messe; avant la communion, M. Meslé>, an des
vicaires, a prononcé une exhortation sur l'adorable sacré*
mehl. Apres la messe, M^*^. l'éveque a administré te sacre-
jiient de confirmation si soixante -treize militaires^ M. i'abbé
(.iarnior , son grand-vicaire., leur a adressé un discours Ion t*»
à-fait cônvcnai)le pour la circonstance. La cérémonie a finr
à onze heures^, eties militaires ont été conduits au-sémînaiiie,
où tin dîner leur étoit préparé da'ns le réfectoire. A troi^
Heures ils sont retournés à la cathédrale pour le i^noiiTell^
ineht des voeux du baptême ; cette cérémonie a été anssi for%
louchante , et ces braves gens ont tous promis d'un, ton péni^
tré d'être fidèles à Dieu et au Roi. Us sont allés ensuite Mrtf
leurs remercimens à M. l'éveque . et sont rentrés dans leurs
quartiers, laissant dans Tadmiration Jes fidèles ténookis de
leurs pieuses dispositions. Ce n'est pas sans doute de'tek mi-
litaires que l'on verra entrer dans des complots ebhtm^le Roi.
j^ Nous avons déjà cité l'exemple de sociétés <!^ prll«<ea*^
diocèse de Nanc1> qui ce réuôîi^nt, àu^môins teuipoi^^îrëf
ment , pour don néV des missions. Des curéi d&da Lorraine
allemande se sont aussi consacrés à cette oeuvre, a^, Uhrtch^
archiprétre de Bitche, et Decker, curé de Haut-Mârtin, ont
obtenu de Rome le titre de missionnaires apostoliques, et>
s étant adjoint plusieurs curés, ils viennent de donner UTte
mission à Arscheviller , dans la partie allemande du diocèée
de Nancî. Tous les habitans du lieu , sans exception , ont as*
sisté aux exercices avec une assiduité persévérante, etilsdon^
noient de plus rhppitâlité aux étrangers qui venoient des pa-
roisses voisines pour la mission. Il sembloit n'y avoir, dans
toute cette foule , qu'un cœur et qu'une ame. L'affluence des
fidèles , les instructions réitérées des missionnaires , le sèfe
des confesseurs, la beauté des cérémonies, tout, dans cette
Tnission , étoit fait pour toucher et remuer les cœurs. A fai
Ïlantation de la oroix, il y avoit environ cinq mille anses^
'ous ceux qui ont suivi ics exiercices regardent cette <it«
ctmêitmee comme un traift ie la bonté ie Diea , et comme
une favf»ur signalée ponr re canton.
-«* Les protestans d'Allemagne viennent de fournir un nou*
vcl ei^mplede lol^rance et (rimparlialité; le CalhoHque àe
Mav^nce, journal dont nous^Vons fait concioitre IVspnt, a été
•uppriio^, ï> jk9 janvier dernier, le ministre de Hesse-Darm*
■lad t.. provoque ^r celui de Bade, se plaignit d'un article où
on critiquoii. q»Aetc|ues mesurer de ce dernier gouvernetoent,
"voyez, notre ii«, ^gj 11 sornmoit les rédacteurs de nommer
ce'ui c|ui avoit fourni l'article; MM. Raess cl Weiss refuse-
Kent de fournir celtes indication, mais offrirent de prouver les
£jii« avancés dans l'article. Le i3 février, pour toute réponse,
^n porta contre leur journal un dé^>et de suppression, en me*
iiv '^ni cette mesure sur c^ que le Catholique avoit, disoit-on ,
\kxM\ tendjancè intolérante .et odieuse, qu'il altaquoit la reli^
sia^ t\\- la majorité fies Hessois, et qu'il menaçoit de rpmpre
j(é<> \'\vr\fi entre les différentes communions chrétiennes dans îe
(|raml«-ducbé. On ajnutoit qu'on avoit voulu prévenir par 1^
J. s plaintes Af^ gouvernemens étrangers, notamment de celui
di» Bade. Mais ce dernier gouvernement ne souffre t-il gas que
IV1M. Paulus et Voss, qne le journaliste de Carisrulie, atta««
^uent et diffament les catholiques? ne faisse-t-il pas même
Ififi^Xl^ toute religion en génëfai? le gouvernement Hessois
X^i-»ni^me ne permetnl pas TO^piremier prédicateur de la coyr,
JM,. Ztminermann, de publier, sous le litre de Gazette eccfe»
siaêtique générale , une feuille dirigée nettement, suivant lè
Pnm**<iitt», contre l'église catholique, les missionnaires et les
Jésuites; une feuille remplie de traits contre lejanaùsme, le
proéljrtisnue^ le monachisme et le calotisme, ou on se roo«
.^l^ie de la béatification des saints, et où on cite une bulle de
r.'trchevêque de Naples sur les pantalons étroits ; comme si
. l'arcb^^véquè de Naples doonoit des bulles, et sur de tels sujets»
Tout cela s'imprime sous les yeux du gouvernement, qui n'y
trouve rien à reprendre. C'est pour répondre a ces atta^pes,
et pour sigr?aier cps impostures., que le Catholique avoit été
établi ; mais on ne trouve pas bon qu'il re])ousse l'insulte et
la. calomnie. Ainsi l'injure et la diffamation contre les catbo*
liques sont autorisées et encouragées ; mais la réfutation a nne
cof'lrnr odieuse. Le fait est que Te Catholique étoit trop goûté
m\ Allemagne; il avoit fait impression sur plusieurs, mèmp
.prole>tans. Il avoit fallu, des la première année, en donner
une deiuûème éditioQi et les abonnés pour 182a étoient im^
C 268 )
bics de Tannée précédent*». Ce journal co(t)bâl{oîl' Tindiflfe-
rence desnns, et dissipoil les préjugés des Autres j ÎTitif irœ.
Les rév6lulionn.iirés, les parlisanjt des sociétés secrètes, les
ennemis de» l'ordre et de la légitimité se sont^lous ligués contre
ce journal • ils trouvent que c'est une intolérance que de leur
répondre , et ils ne savent se défendre qu'en inlerdùant la pa-
role à leurs adversaires. Oh ! l'admirable tolérance . et la rare
modération. 11 est donc probable que le gouverncnjont hes-
sois a cédé dans celte occasion, sans sVn douter, à «ne in-
fluence préjudiciable à ses intérêts. De plus, ce îournat pas-
soit à la censure, et aucun article n'a été rayé ou împrouvé
par le censeur. Coraraer^ le gouvernement peut-il Lléifter
aujourd'hui ce qu'il toléroit hier? Telles sont les raisons ex-
posées dans un Ménioire que les rédacteurs du CatlwUqtte oxiï
adressé, le lo mars, au ministère de Darmstadt, Ils se Justi-
fient Aes reproches qu'on leur fait, et s'étonnent que U dé-
fense soit refusée quand l'attaque est permise. Leur Mémoire
circule en manuscrit sur les bords du Rhin, èl on nous #n a
envoyé un extrait, oii non» avons cru voir autant de solidité
pour le fonds que de modération pour la forme. Ils deman-
dent au gouvernement la permission de rédiger un nouveau
journal , qui porleroit le titre de Voix du Cmholiqtte. W y a
lieu de croire qu'ils n*ont pas encore reçu de' réponse ,t:»r
rien n'a encore paru du nouveau journal. En attendant j'^le
Catholique paroît à Soleure, oii il xCy a pas de censure pro-
testante, et oii Pobscurantîsme et l'in tolérance sont tels c^u'ii
y est permis de repousser les attaques . de réfuter les calôna-
nies et de jépondre aux injures. Celle affaire a* fait beau-
coup de bruit en Allemagne, et les protestans les plus mé-
dérés sont fâchés que la régence hessoise ait donné cette s|^n
tisfaction au parti qui soufFle . en Allemagne, l'esprit de dis-
corde et la haine contre toute: espèce de religion et d'autorité-.
NOUVE^r.KS POLITIQUES.
PARi.<. Une ordonnance du Roi aotorisc racccnlation d*unc somme-
dii oooo fr. , offerte par feu M™*, la duchesse d Orii'ons pour fonder d^s
sjr\icos dans la chapelle qu'elle avoît fait ëlcTcr à Dreux en Thon-
neur d« fa famille»
i— S, A. R.'Mo^slBtJIl, informé que les travaux cwlrrpi*i&?ur la route
d'Jutel à Auray dans la vue de procurer des moyens d c:^i$trDcc à de
pauvres pav^îurs alloient être interrompus faute de fonder» a envoyé
sur-le-champ une somme de looo fr.
— S. A. R. Madame yicnt d'accorder i|tielque seenurs \\ «»nc familier
r 269 >
VrtAl\ic«fcutc (PUssol (CoVrôzc) dont les propjL'tés ont l'ii; iacciuli»'os.
If <> j invicr dernier,
— M. le (ur»î de Villeriî-Brt'tonncux (Somme) nous prie d'.mnon-
v.rr que les inc -niliés de s:i parois^ic viennent de recevoir Scxi tr. de la
générosité de M"'«. ta dticliesse de Berri. ,
— M. le comte de Mnrce.llus ayoit pcrdn dernièrement une bçïtc
>Ticntre.de Bn-guet; le lendemain il en a reçu une autre avee 1:; por-
tr.iir de Mè'^, le <luc (rÂngoulémc.
— On a saisi à Paria, le 5 avril, un dépôt d'armes consistant en
viiigf-scpt caiiises , «où se -sont trouvé» cinq cent cinquante fusils,
quantité de baïonnettes , trois cents pistolets et cent sabres : ces. armc^
ont l'ti' porté43s ù la police, et .ensuite à Vincenne.".
-^ On annonce que M. le. général Donadieu est noiqmé inspectcur-
fjénéral du cordon sAnitaire , et qu'il doit partir incessamment pour les
frqntiercs des Pyrénée.»,
— Trois officiers de la garde royale , en récompense des preuves de
ficléiî'fé qu'iU ont dominée» ii -Béfort , ont été faits officiers de la Légion-
«l'IIonnt'ur.
— M- Catineau-Laroche a cessé, par une décision du 3i mars der-
nier, de faire partie des agens du ministère de la marine.
— Les libéraux sont infatigables dans leur zèle ; après avoir échoué
n Béfort, à Saumur , à La Rochelle , il« ont essayé un mouvement, à
Strasbourg} mais là comme ailleurs les troupes ont résisté à la séduc^-
f.i(m. Plusieurs personnes ont été arrêtées : la tranquillité de la ville
n'a point été troublée.
— Par arrêt du ai) mars dernier , la cour royale d'Ai^ a rcn^Toyé
<!e^ant la cour d'assises du Var les sieurs Vallée , Salooion , Chafi^-
rod , Constantin , Blanchard , Orcel , Caron et Spinola-, prévenus de
^oniJ3iicilé dans Un^ complot U Marseille et à Toulon , ou accusés, de
non-révélation do ce complot. , ,
M — M. 4e Saint-Amand , auteur d'un ouvrage sur les colonies , -a
perflu la -place qu'il occupoit dan« l'admini'Jtration de la marine.
— ()n écrit cic Kennfej? que , le'a , dix a dortzc» indi\ idus de cetfie
\iUé mit Hé arrêtée et conduits à la prison d<î la Tour-l^-Bat. On» as-
sure qu'ils sput> impliqués dans Tafiâire de Saumur. .
— Un journal avoit annoncé que deux oriiiiinels, exécutés derniè-
rement à Versailles , Lecomte et Raoul , avoient donné juiqu à la fin
des marques d'insensibilité et d'endurcissement ; M. l'abbé Ledoux ,
aumônier des prisons, atteste , au contraire , qu'ils ont édifié toiis l<cs
dt^ tenus par les signes. d*un repentir f>rofoxid et d'une parfaite ré-
signation. - . ... 3
•—Des désordres ont éclaté à Toulouse^ un arrêté de M. de Saint-
Chamans fait connoitre que de jeunes gens y ont manifesté des vœux
coupables, et- proféré des cris séditieux. Le spectacle a été fermé,
ainsi que les cours d% VËcole de droit. Tout attroupement dans les
rues sera dispersé par la foroef onfdit qu'on a remarqué parmi les mo-
teurs de troubles deux anciens militaires ({ui suivoient les cours de
l'école.' On a essayé d'agiter aussi il« peuple : tnais ces tentatives ont
échoué. Un professeur de Técolc , M. Delpech; tout en blémant,
dans une lettre imprimée > l€s jeunet gens qui .ont été séduiti, s'af-
flîge de voir imptiûis ceux qui, de j>rès «m de loin , f ravaudent à égarer
cette jeunesse i Le cîiraanche des Kamcaux i) y a encore eu qae'qHt*»
raR8etnbIcn)ens qui n'ont point eu de l'ésuî'at» faebcux* Onze per-
^onneii ont cté ucccsçivcment arrêtées.
. — L'extrt^me sen^ibilif*! île fios llbérabSk fç manifeste p.-iï' la marîrrc
4ont lis parlent de TEspaglie* Ce roalbcureuiL p«y<ef»tïe fhé.-frc de
scènes sang* aft tes qui se succèdent i^nr tous les pciJît* Eb bien î en:
TOUS dit froidement c|ue ce .s(»jit les paWisuits de ran<iin n'gime qui
s'agitent encore; mais que TEspagne mafcbe rapicUment ver? tm « tat
caîme et prospère* Ce ne sont jamah les révoluiionn^iiresqui ont toi-t^
et , puisqu'on a pu dire que nos ('migres étaient cause (Je* la Inort de
Louis XVI, on pourra bien dire au^^-i ciue ce sont les réfugiés cspa^
gnols qui excisent les cineutcs de Madrid , les désordres de Valence
et les massacres de Pampelune.
— On dit que ISl. de La Tour-Matibo<irg , .nouvel ambàssadetir de
France à Con tant imf fie, a déjà obtenu (lu gou\ernement tuiç la
prctoessr -verbale dt* n'parcr les excès commis i a Syrie et en CË^f re
sur les chrétien^ iatin|? placés sons Ja proteeti- n de là France.
— Le Brésil a décidément refusé de recevoir le troupes pojiu-
gaiscs^ elles ont du se rembarquer peu de jours aprè* leur arrivé e. Le
priucc royal a été obligé de se prêter au mouvement général; il ai
promis de re^tc^ au Brc^ib ,. _,
CÎIIAMBKE des DEPUT^d.
te 6 avril, on procède, par la voie du sort, au renouv^nctnent
des bureaux, M. de Liînairac f ait un rapport sur diverses pttiti- ns: il
y a en a une f>our obliger les députés à se reudre à leur no -te, un^ pour
accorder des ifidemîiités aux émigrés , une pottr faire fermer L-s'loi^es
de francs-maçons : on passe a l'ordre du jour sur ces diflérentcs dc-
"maûdes. On prend h» même décision sur la pétitiitn de Bourgeois v.wi-
clen militaire , condamné aux tVaVa&x forces à [ierpéiuité., et'^iij^e-
l&andc la riiil ion de son pro<;ès.
On reprend ta dlscrission sûr le budget du ministère des finances.
. MM# C. Perrier et de Cbauvelln se f)laigneni qq 'on n^ peut obunir
d'éclâircissemens de la cour descon^ptes j U* dernier critique la luar-
cbe de la majorité de la cbambre. Le minLlre d\es finances répond
' ^c la cour des comptes ne dort point d explications à tous les députés
isolés. M* de Martignac justifie la majorité Le cliapitre de la cour àta
comptes e$t adopté, après de noiivi^aux grit6 présentés par M. B. exis-
tant ^ et réfutés par M. de Yiiiéie.
Le chapitre x , sur radmipistration des m^onnoies, donne lieaji un
discours de M« de Cbauvelin , qui croit voir beaucoup d'abus d»is
cette partie , et allcgue plusieurs faits pour le prouver* i'ne dîka$.«ioa
y'élève à ce sujet entre lui et MM. deVitièle et de Pu3maiA'in , qiii dé-
fendent l'admiaistration , et souti«Dii£At que les béinétice*- des admi-
nistrateurs sont loin d'être oassi énormes que le prétend M. de Chau- '
velin. L'amendenient. de celui-ci est rejeté , ainsi qn'iui autre de
M. de Martignac pour accélérer la reionCe des mounoics, et pour
ajouter au budget loo^ooo fr, destinas À'cftUç dépense.
' ( 27 t )
Oti passe rtu chapitre du cadastre ; M. àt Girarditt se pîamt que
--X!ette opt'ralion lic soit pas régu!arî«5t'c par une loi; l'impresiion de sûo
di>cours est refusée , et le chapici'e adopté , malgré les réclalnàlions
(lu même député , qui crie qu'où étoutl'e toute discussion pat l'étei"
Iiellc demande de la clôture.
Le 8 avfril , M* de Bourionne fait un fapport, au nom cîe la coni-
misslon chargée de Texameh du projet de loi sur lus douanes , pré-
senté, le 19 janvier dernier, par M. le ministre des finances. L'ou-
"verture de la discussion sera ultérieurement fixée : 20 orateurs sont
, inscrits pour le projet , et 14 contre* M* le ministre de l'intérieur pré-
sente plusieurs projets de loi relatifs à Tache vement de divers canau»
dans le Tarn, le Pas-de-Calais^ les 6ouches~cKi-Bhône , dans la
Bourgogne, la Bretagne , le Nivemois. Un autre projet d« loi a pour
objet le rétablissement du séminaire de Chartres ; le département
d*Éure et Loir est autorisé ù s^imposer pour cet objet jusqu'à 3 cen-
times et demi ; roncicn séminaire sera rendu à sa destination , et le
tribunal et la gendarmerie qui y sont ékibiis seront transférés ailleurs,
suivant le vœu du conseil général. On reprend la .di^usslon sur^ le
. budget des financer* Le chapitre xiv porte, pour ie service adminis-
tratif du ministère ,' 6 millions iSo^ooo francs; il est adopté ,. moyen-
nant une réduction de 4y»ooo francs , proposée par la commission. Le
. c-hapitre xv est adopte sans di'cus.*ion ; û porte un fonds spécial de
5o^oo fr« pour les frais de l'inventaire des biens mobiliers et immobi-
liers affectés ù la dotation de la couronne.
On passe aux dépenses pour les directions générales et les fonds de
non-valeur, qni. s'élèvent en totalité à i38 millions i46,88o franc.*.
Diverses réductions > proposées par MM. Gaitard , Leroux du Chas-
; tcJct , Caiim^rtin , sont rejetées. On vote le budget de reurcgistre-
•.ment et de l'administration des forêt.*'. Sur la directioa générale des
.doua-ni's , la commission a proposé une augmentation de 4f>u,ooo fr. ,
'^jcnii a été appuyée par M. Sé{)a$ti/ini ^ MM* ^1^ Marinhac et Ûudon
l^nt comlialtûe. ' .'.
Il vient de paroître, ii Leîpsîck, un pamphlet intitulé:
Quintessence du commencemeni , du m lieu et de lit fin de»
jessais de guérisons miraculeuses à JVurtzbaurg et à Bam-^
* f>€rg; ce pamphlet , pïcin d'injures contre le prince de Ho-
iKiienlohe et contre rëçlise catholique^ ne mérite pas la moin-
dre réfutation } mais on y a inséré un bref adressé par le
souverain Pontife an prince Frédéric de Hesse-^Darmsladt,
et qui mérite d'être connu. L'auteur anonyme dit qu'il a eu
communication de ce bref; il l'accompagne de notes malignes,
€t prétend qu'on y trouve un nouveau monument de l'esprit
de prosélytisme de la cour de Rome. Ce href eét, au con*
traire , plein de charité et de modération ; on en yùgera par la
tradaclion que nous albns en présenter, et on se «onvaincra
( 272
qo'nne malîc« prof4)i>de pou voit seule f nveniiuer une pièce
si touchani^ <?t «i pmternelle. Le prince dont il esl ici question
«si Frédéric- A «^«slc-Clurfes tie Hcsse-Darinstacit , né le i4
taai' 1788, et imisiètne fils du grand-duc de ce nom. Ce prince
ùiil |>roies5ion de la Veîioîon cuihoWquc ^ et c*est pour le féli-
citer de son retour k J'Egîise que Pie y II liii adressa ce bref:
(( Clier fîlé et f>rincc , salut et Lcnéuiction apostolique. C'c^t avec un
grand plai^r (fue nous avoiu reçu dernièrement vos lettres remplies
pour nous d'attachement et de dévoûment; ce témoignage nous a été
tbrt<agi'éal)Je de Ja part d'un prince que nous sommes loin d'avoir ou-
blié, comme vous paroissez Je croire, mais dont nous- nous souvenom
toujours avec un tendre intérêt. Vous le méritez certaineinent par
ce zèle et ce4le ardeur avec lesquels vous avez renoncé ii Terrear
où vous étiez né , pour embrasser la religion catholique ; et , afin de
la profiBMer publiquement, vous n'avez point hésité de renoncer à
toute espérance du pouvoir souverain auquel vous avez dcâ droits par
votre naissance. Nous avons appris d'ailleurs avec quelle fermeté vons
persévérez dans oetfe prcfes^^ton de lu foi catholique , et nous en trou-
vons encore ane preuve fignalée dans votre lettre, que aous avons
relue avec la plus vive consolation.
j* Comme le soin que nous prenons de vous écrire vous montre suf-
fisamment notre estime. et notre bienveillance , vous potfrrez aussi la-
citement comprendre combien votre projet de venir bientôt àans
notre capitale nous a été agréable , et combien nous nous réjouirons
.de pouvoir vous y faire laccueil le plus affectueux. Nous sommes rc-
connoissàas des bonnes disponlions du grand-duc de Hesse^ votre
père, a notre égard; dispositions qu'il nous a fait connoitre par vous:
nous sommes surtout tres-touchés de ses inclinations favorables pocr
Je4 catholiques do ses Ët^ts , et nous en avons eu plus d'une preuve.
Plût à Dieu .<]ue aou9 puijfîons.clre unis ensemble par les liens d'uo«
parfaite charité î
h Nous vou^ exhortons vivement, non-seolement à suivre constant-
t:uii«)cnt et. à pratiquer avec une çeligieusc fidélité Ja foi que voui
ave^ embrassée, niais encore à excitei*, par tons lés 'moyens qui f^ont
en votre pouvoir , vos {tarons ^i suivre votre CKcHuple j priez Dieu q«e
ia miséricorde qui vous a été. laite rejaillisse sur vos proches qui sont
da«5 Terreur ou vous avez élé vous-iiiéuic. Nous avons la confiance
que vos exemples et vos prières pourront y contribuer beaucoup ,<;t
flous l'espérons d'autant plus que plufiturs personnes de rîllAisIrenwi-
^on <le Hes.<;e-Darm^tadt ont renoncé ii Terreur, et sont rentrées ^a»'
le sein de TEgliFc,
» AiX reste , sensibles à votre démarche ^ nous éplX)UVons pour vous
un mouvement de tendresse, paternel le d'autant plus vif qiie OQ"<
voyons mieux quel est votre zèle et votre piété^; nous vous accordop*
donc dé tout notre cœur notre bénédiction apostolique. Donné à
Bornât près Sainte^M^irie 'Majeure, Je 6 janvier 18 rf8, 18*. année «Je
Aoti» ponibifîcat ».
fttfs P, P. VII.
{SatitetU îô avril itfaa}) (K^ Soi,^)
CSiu^res de Fénélon, arche^^eque de Cambrai], pubHàès
. d*<^rès les manuscrits iytiginaux et les éditions les
. p/fi* correctes , ax-'ec un grand nombre de pièces iné-*
r ' dites, i')' , . ] ' l\ iiiJK
L'éditeiirde cfctic entreprise a clifTôré la publication ' K^ J^\
eu tome IX, qui doit terminer la suite des écrîï» aux
le quiétisme, et il vient de donner le tomo Xj q^i
■commence la troisième section des -ouVragts de tbéA- _ /
logie} cett<? section renfermera les écrits sur le jansé-- _ -V
nisme>, matière qui a beaucoup occupé FéiH'''o:i dan* '^
les douiie dernières années de sa vie. Ce- grand hpmme
vayoit avec effroi les progrès d'unç erreur cjui en îm^-
Sosoit par de séduisans dehors, et il crut iié6<'S3aire
C la coinbattre par une suite d'instructions et d^ccrîts
•preprès à éclaire ir les points contestés , et à veager 1^
doetrine et l'autorité dé l'Eglise. Ces instructions çt
ces écrits doivent remplir plusieurs volumes de l'édî-
lion nouvelle. Un tel objet a sans doute perdu de son
îltiportance , et ne peut plus, comme autrefois^ ex-
citer l'attention générale. Mais si les gens du i|iondjB
Ifte s'intéressent plus aujourd'hui aux querelles s.UT ù
rcKgion, les fidèles attachés à l'Eglise^ les ecclésiasti-
ques, et surtout les pnsieurs et les tbéologieusi oie
Jjeuvent rester indiiTéreus, ni à des questioBs si Iqog^--
emps et si vivement agitées, ni à l'opinion que spUr
tient à cet égard un auteur aussi célèbre et un évéque
aussi éclairé que Fénélon. Us aimeront k le suivre
âans les détails de cette controverse ^ et ils admirerpiilC
\i % ■\ I t '\tf I m t \ r ■ • • I I i;, - I '- T
( i) La colleeUon , j comprit l'Histoire de Fénéhn, contiendrai en-
Tlron ao Tolumes de 5oo pages chacun. Le pûx de ek|a<|ii^^TokvDê s>^
de 5 fr. 5o cent, pour les sou'^cr'rntcurff. Awsit^t que cûaquis Iji^aisofif
««i en Tente , Un voTiiines publiés se paient 6 iV. , et ceux à psrdltrc'
6 fr. <5o ceot^ On «oÙFcri^ à Paris , eiiéz Adi. Le Clere / an^reau d«
ite journal; 4rt si Vrrsaillc<, chex Lf^brl.
l'orne XXXÎ. L'^midr U lùlif;. el du Tlou ' *
(374)
^ Ja flexibilité et l^i vigueur dé son génie dans cette lutte,
où il ei^tra pour le bien de TEgliae et pour rinstruction
;4es£dèles. • '
On n'a pas cm <|u'il;i^t nécessaire de présenter
comme une sorte ^^introoKiction à ceMe section tin pré-
cis historique de toute la controverse du .jdménisme ;
plusieurs bistoriens ayantâéjà J^raité .ce sujet, et M. le
'^ardliiâl de Bausçet^ entr^aùtresy.ayaût, dans souJHù-
'ioiri^ de F'énélon, raconté avec autant d^*na,pariîalit^
me de talent les principales circonstances de cette af-
Jkité'j niais réditeur a, s^entenl pensé qu'il secoità
propos de faire précéder Jesitcrits de Fénél.ou sur fe
jansénisme par un préci^doginatlqae sur le foud d«Ià
isontro verse. Il n'est que U-pp, commun daju^ le mbnji^,
et méirie ^anni les persq^ines qui s'occupent des. objets
de religion^ de n^avoir .pas, des idées bien nette^sm*
Ces questions que les jansénistes ont cherché à ob&c«^
' •<Jir. Ils se plaisent à répéter que ce n'est qu'une Aisr
pute de mots 5 qu'on ne peut leur reprocher auisun^
erreur 5 que le jansénîsqie est un fantonie/etc.^ et oii
'retrouve epcore ces asscrtious, et dVulrcs de^ cçtte par
'tui'e^ dans des, ouvrage^ réceps , et notamineiitp/iJ^iw
l^àèmhÇHronu)ue. Uwo^ig^^
et une disserUktion courfe, claire et précise sur l'of jet
de la question n£ po^uv.c^ être plus cônvenablçmeiiï
placée qu^à la tête d une smte d'écrits relatifs à la mémo
inatière. Nous avions à la vérité des traités de théolo?
gie où ce point étpit discuté ^ m^is Us ne pouyoiiçat
'par leur forme convenir à la plupart des fidcles.
"Le JPrééïs dogmatique sûr fes erreurs du jansénisme
-l»îa jas plus de 45 pages i il e&t partagé en deux airti-
cles^ l'un qui est une exposition de ces erreurs^ l'auti'e
l'Èglisê. Dans le premier article, l'éditeur présente
Jes'principes foi^da^neiit^i^ du sjsté|me de Janséniu^;
éi lés tiCin8éi{â«ftee4 de ces ptincipes ^ te$^€<>iisé({iitmé6l
tfùâi les cinq .propositions que Bossuet appeloitf^fiie
du liiH'ê de JairSéoiuf . Le^ j^nsénisles ont-chcvcbé à
éluder la condamnation dé ces propositions^ en substi-^
tnant à lenr sçiis naturel nii Sens étranger et cbiméri-
que, t'éditeur eipose donc id quel est sur chacune de
tes ppoposîtiotis le sens calviniste / le sens dé Jansé^*
nias et la doctr ne catholiqae. Les notions qu il; donue .
sur cliacun de ces points\sont courtes / mais clatré;^ et
Suffisantes. L^éditeur aunoticé qu'il s'est beaiiconp servi
pour cette discussioii des Leçons tiiéoiogiques sut td'
grâce i publiées en latin > en 1748» a vol. in-ia (cet
ôuvi*age y qui parut sous le )aoni de Tonrudly^ est du
docteur Monta^rne de Saint«8ulpicè)^ et du MîandèJ^
ihent de M, de iissjr contre Juârutii en 1 71 o# ' ' ^
' ^Nul parti n'a été plus iecond en sabtei*fagés que le
jansénisme pour éluder les condamnations de l'Eglise { ■
ainsi' on a dit que les cinq propositions étoientçdn*
'dà innées isolétnent y et daiÉts le senS de Calvin^ et die
là la distinction du fait et du droit , si fameuse dàua
l'histoire de cette controverse^ et si bien détruite p«r
te teiEte de la bulle d^nocént X 1 jp^r la ràisoii et
-|^r fes' atitoîrîtéfïes phis îiiÉÉbsaQté^^le sil^nS' tes*
Îècfticitx*,. auquel 6n a voit 'imaginé de recourir sur -
i question de fait^ n'est padi moins contraire à l'au-*
torité de TEglise^ et est insnversé par la ' ti*adîtjlon
comme par le sens, commun ; Fénélon à combacttu vie
toriedsement ce système dans plusiears des écrits qui
TOnt repardître'dan& la collection dé ses Œuvres. ' -
Un aernier subterfuge des discii^l^s de Jansénius â
été de soutenir qae'sa doctrine se réduit aux sentiin^t
des au<.,UstinienS On des thomistes , qui admettent le
système de la grâce efficace par elle^n^ême. Pour enlé^.
ver aux partisans de Tcireur cette dernière ressource^.
F-éditefir monti'e .les; différences qui existent entré, lei^
divâris systèmes; Les augiutintens et les thomistes^ tovt
S a
lé^mitf'DaïC I«.f opiniovii <}« leurs- ^de^î'^r^aH^ark
9<UM. fie, lanséfiius^ et «onâcKiveptà b coiifl^m«a|îoli
]iottc^.CQUtye «on livre 5 {%4^iitie.siûii d* làurt systén^es
avec les principe^ 4c ia^^jiinâ est renflée pio* eux, çt
i]« désavouent les coB5éqimii«68!quDn Yondrptt tmr
4e leurs ouvrages en fa veop de ce» pi'ÎBcijM»;
. TeUe est la subs^cè de cette disaertiktitiiir.'^ijiî #0119
a |iai:u' rédigée avec ^euiùcoup de nnïpItbHi H de
«krté. Lp& matières j si»iit discutées sans partinU^el
iaoâ.aïuigératî&n.; uBé graad'e précâsit>â 4l^ lei^iptie^ ii^l
iikittlfr.à ime i;ouAoissaucei^xa£te:de' la doctrm^^ (iW
ten^estcèrtaineuçi^f un tbéolàgiem tjnis«i^içé^ M>n
même temps un esprit trèsr»f«iste;et trés-^etj îl.itif
«aèttre c(^s hautes questions i la partcfe 'de HiM k^
/lecteurs , et résQudve bèuiréifs^iiieiit m diffiçnltifa d*adt
yèraaîres Irès^aùbtils. Son écrit a d'autant p|«ia de mé-
dite qu'il est coiiYt^ et qu^il ne.gtôèslra pas be^ucoap
Ctftte jédilii^B» / . . '^'z
i ^JUi? scsonde partie, daJ'^i^en^^/mèffi^ 4$ (M^^^^çuf
eat use Ni>ticevsu£ lou^ ks omrag^sc^ F49^Wn>qDt
Aoiveut entrer dans cel^purtie de latcaliecti^^^ l*JQUf
liarki^ns une autiie ibb dexetle Notice et de$,ouiH^g#i
qî»î câra|i6«ent^ette tr<â4#&»Wiirecli«li^;X^ » >».in' &;« f4
• • . .• .i .. ." » ... ...» '-'♦ïj' -'■•-<
t BoM.e^i L^indisjxrtîticm de 8, 5*' est entièrethWif dissip»;
Wlr le înafiffesla ilan« la noil du l9 aa «4'^*^M<^<* -^ &^t p^
nWoit fiait )a vèiiie €|^u*ane ctiilation légère > ii fmt ee|iiéa<i«H
leHeèient tticominAde dsins la i9uit que les ni^ecina ne ^0»-
jf^îfnl pas loi f»ier>BèUi^ de recevoir, le. lenulecoain i4« ïe^^^*
£eitaLiQns de s^ cpuc pour VaanÎYersaire de ion exaltatipar
f^al$ S S. , cachant que lés cardroànx , les prélats et lês.iui'
nfstrès étrangers étoîént reums dans Son palais, voalotdesc^n^
dre , et les admettre en sa présence. H ne tint cependant péial
dfajpeile, sur les représehutièns qoi tut forent laites» D«paî|^,
^ «saint l^ère va demiesHçen iiiiéi|<xf les médeGÎns l'ontitriàb»
( *70
Mlmmimmt^^M 'ftp»i^»i^^ ^t $. S: m mpfi* it ^onrf drdir
.9(tm JK» ie$ oeoupaUcins bibiii^eltes.
, fr» ,Lt ai mâff^ il y a ea cbapelle |^p{iW au (takis Quirfr
iwi f Qur J'/moîViérlaîrè du C9i|irotiiiâiR.eot du l^uvéraia Ponr
i\(e^ le cfir^ifial Pacoa A çél^tiU nMMè.> Le soîr ^touii 1^
floteûde ia.villeéteteiHillmtiiaç»...: ; \v ■■ -, ' ' ' ' 'i'
. -^ Le i8 maHi M.- Karlhiéleiài Mènochio^ .évéq^ue 4^
JRorphireel.s|i:rialt-i^.S.. ^. , •aceAféi'é lebapténiie, dans la
.<illHif»eUe<piivée de ù dfjche^e. d^ Xucc^iiefii ,à Mu^taplia-
-Ye^rieri j »(kndiol* ^gé îl'enyiroh 19 ans , et cousin de Louis
^el.Gîgb'o , baptisé lui-ineine , il y a f>eU , dâiis rjégtise déis
XII Apôircs* Apres le baptême, le préla.i.a adiiiijriiétré mi
\nibphUë la confirmation et']*)^ueha»i8lie» L!înfa<it d'Espigne
t>. Lewis'a fté lef»arrain de Vercie^i^ et l«jijidopiié Jçs^diiis
de JoérpkrMarte-RaDbaelrTËdooard-^Baltfwair deVGigli^.4^ .^
, «^ On, a fiait pentUui. les- derniçres .sein aîne^. du CPreiae
Jet :<»FlédHaiiie« aoQoiiUiisi«s .daps. les dtff^reiiles églises .de
,éèUm capîlali^;.les,cikl<fs^ le# rf;slanrateu|rs. et foi iHarchand&
Jeôoient Jetirs magasins et tifux de réunion ferin^ péhidaat
'«ea^&eiicices. . • : •♦
«^ La belle cathédrale de. Muni -Hcd eti Sicile, iialiepar
II» roi GuiUiiuiue, dans lé 12*. Hcde« et céiôbie \mr sea\marr
bres et a'ff itiosaiM|Dè») aVok éié.fava4ée.en^tHi«Hi^ pa^i^par
^mi tncemiie , ^jâlTiv^ Wk i^iajielle Vi«»M jcJr'êH-pietilatiréê.lMtr/
Jér#r4ref dti.r oiide NAfiks 4. «|<i|>ar le .^^e ,de J'ari:hfn'é<|ne /
31 . Baisaùio, et .#m y Cfléimeff^^ »o4^ypau l'office è 1a fi^
.an Pâqacé . . .1 . '^ . <
* . . Pjàaîs. Uesi f xerciceà onà «m lie«t /cetlè j^ein^ijie duns te» ^glîses-
da 3*. arrondissement pour une retraite des^ée à préparer
-plUs |iroôll4inAuient.les fidolel'à'kb^létiife deWâ visite pasto-
rale^. îlja- hctraile ae- 6^1 «.'SeDiJ^eitrea lat dciDÎe dq soif, pp^r
iés baluiiilts ^^et.ii niidi ffmt W feititnes.. Le nierdi^ Pâqpe-,
(Mv.i!'arflbhv4<|iia: d^ Paria «jftil à Séiot^Su^taebe Touyerture
de la retraite des feininos* MM. Rauzan et de. JansDii dirir
^n^.leà eserCkasv et fU^Uéhi t^haqua jaW. i^. chant. 4«s
.ei<ntiq<i>^s^r*la glos€[)0|'dinatre, elensuil^, nua 'grande instrû;er
*Hoii>'soni:SMiTi^»^^)SaliAt« Vp'gt9n4 n^whrç de fld^I^f s'y
4*endmt dd di'lféretie:!Q((Hi^;lio4's,. et W. spir .n<ltajiiJ9eal l^giis^
lé^totnEuétacbe est/pJeiaa d'InliiMMos^ Au^snp iffcidtfUt nV
«vôttUé >leitr aâtentiitn an». i)rMKç^cU<»J9SH^ len^r re cueill^tiHïDi
mtk ànfHMifAt ^*ib n'Aèrent yckiftèfffMêiyfÊf I
les plus purg. Cdacuh étoH asm» cfaaenn eeoutoit ou dktmHiê. '
Wercfm ^^mier rafltience «toit pli» grande èiletwe-, -et to
iif'fdé S»iQrt-E'aêfach« , tdât«ilti^>Dié <i|uVlléatl, étmtfai»'
-j^fié «Tttièrenieiil é^bmmaes âttentîft «t recimllisi àpectacte
consolant pour la r^Hjaiolr^. ^t qui élmî éùtd une sort^ <b
prédioa tion non moins frapp)»aiîta Mê les ««liôrtadMii méniea
ou mièsîotifiaire. Le diicoiirt cle M. VMaé-éê Jàttsini «otiveM»
iioit partiéuKèreinéQt ati« hômmeft; if a panri^ s«r «ifi vîoei|ai
est le plus grand fléau des fbiititlM, et le p}iia4evrAle olttta*
cT'^ h la religiiM). M. J'èrebevéq[tte de Pafia devoit «é vendra
ée pàr-là aux exereiees; uni» niidîspaêîtiiMi Ten a empdeb^ ;
«nats nous savons que le )»#dtat est acttielienaeni beaueeùp
ttieÀx. La refraile a eu égfaleiBent lieu atit Péiits^Përes el>
Bonne-Nouvelle, at n*est pas moins sdivie dana tes égUsea*
les missionnaires y sent tre s *acc»péa à confesser, et otf voit
ivfK: plaisir qafe bon noi^bre^^OttHnes ont proftt4^ de-tann»*
ti^n. Aot Petits^Pèvef la netivaine a «îoinniencé, le ii avift^
«n l*lionnear du Sacré^Cc^r^ ponr préparer les fidèles à'iâ
comuiiniron générale^ l^a 18, M. Parchev^tle cdlébrera la
meg^è dans c^tte église, k sept luforestrès-^recises do matiii 1
Îl y aura ce jour-fli confœunron géniale de la paroisse, et
lè soir la rénovation des vmtt% m Baptihase. 1^ Visite ^9*
torale doit se ternftiner le diwanelle dô Bon-Past^r , ^ afei
le 21 avril ; eè joar'^là il y aura «ne eomas^anion gévendé à
«aijfti;ns|a«lie. M; I%refis4|||rti dÉr l>ira a <p i »ya # » i tf>t¥ i r .
I>rer la messe dans cette éeliSe, et d*y donner la cotnittùnioii
an^ fidèftea. Ce prélat adminiâiréra àii«H iriacrenentdeclmw
firmàtti^n. ^^ * ' ^
•^ Le vend AdI 1 9 , à denv lienres , nnr aaseml^lée de clia*
rite sVst tetioè à TArclievéclif pour lat mtiifOMi dé FVaneê.
if Â04Ma\y a assisté « et M» Tabbé Fràyasinous a fait If di^
c^nrs, dont nous rendrons an compte détuilW ilâns notre
prochain N^.
' *^ Depuis l'oovertqre de TégHte Saînte-'Oeneviëve ;<lèl
Tnis^otinaires n'^nt pas cessé d'y doitner des insl'rnçtioiTS flà»
aîeuirs fois par semaine , et les ilidelea ne cessent pas de s'y Te»»
dre« C'est sans doute» Isne chose sitogol^remetit édifiante cpe
cette persévérance à se rendve dans une église qui n*esit pas
paroisse, et oii Ton ne j|ieiit éîte^ conduit qiie par une dévotion
|Mirtiçulière pour U aàmte paironoe dt la capitale) oii parti
û6m d'enlMiâre fennétsàioHnaires. Traitfois la sepâîhe ils f^t
JBft îiÊrtroclion§ «|ai scmt irès-sui vies. Les exi^rciçcs <!# ta se*
mine sainte y ont eu lieu ; le lombeao avôit éti préparé da^fi
TegHée basse, «ty protJnisoî^.^ trèt^lK^n efiet. Des Stabai
tn musique xM. été enécatéa par <^ pieux amateurs y comme;
nous favons dit; Le jour de Pâque,- Jeux missionnaires oat
parlé. successjvem€»!it sut le myMère du jour. On a ensuite,
exécuié, en musique^ VO filn et jiUce^ le Regina cœli et lé
Domine, mlvumjac^ etc. Il y avoit beaucoup de mondie dans
r4égUse, et le salut n*a fini ^u'à neuf heures* Il a été, suivi de
k pnëre.. Nous engageons ceux qui se sont plaints de la res*
titntîbn de Sain te-Gene vie ve à aller 9*assurer par eux-mêmes,
combien cette ëgHse est fréqueRtée ^. ils pourront juger par \k
qU'ifs n'ont poiffit «te les interprètes du voeu général des habi-
tans de PjSrts. ,
' >*»'llf . l'ëvéc^ne de Bayonne^ dont le aële pour le bien dé
schi diocèse ne .souffre point 4ç repoli, a termine à Dâx là
ifoovefle visite iqa*il vient de faire dans. une partie de son
vaste diocèse. Il s'étoit rendu de Pau k Aire poux assister à 1^
ddt^rede krpiTSsioA qu*y donnoit M« Mîquel.ayec deux curés
voisins. Plusieurs jeunes élèves du petit séminaire d'Aire re-
çurent la tonanre. 0*Aire le prélat se rendit à ^eint-Louîr
bouer^ pour se trouver à la clotfire d'une autref mission don-
née par l\issociation de prêtres auxiliaires que !ui*mème 9l
^étab^ie pour tes besoins d« son diocèse', il dut être satisfait es
^Wguuii le ^Aad^nii^c» doM^les ifai^Xoieat, vttius'des
paroisses, voisine» k cette céréi^^ie» etin apprenapfque le|s;
exercices de la mijssièn avoient| toujours été soivis avec le
mente empressement. Le 20 mars , \p prélat arriva à t)ax ,
et alla loger au séminaire, oii près de ceiit ecclésiastiques
Ibttt a«îoard*hui leur cootrs df tbéologie; c'est un frès-beau.
IfâUment, qui avoit été construit , trente ans avant )a révo^
Jution , par tes soins et les largesses de M . de Suareis d'Aulan y
évéc|ue de Dax. On y a voit établi ^ pendant la révolution , «n ^
hèptial mSftaii^e: mais depuis la maison a é|9é achetée, com-
plètement répara ^ et meublée,, en iSia, pour être resdùe
k $à destination priipitive. On en fut redevable à un estimable
habitant de la métne ville , secondé par des âmes pieuses et
Rentables. M. le maire de 0ax alla offrir à M. TévÔque les
clefs de l'ancien palais épiscopàl , qui étoit devenu, il y à
ijuelgues mmées, le cbeé-liea.dç la sénatocerie de Pau| se
3tie4«'.<'er«irr tilulaii»^.A^>'»i( forlQfirbçllk TtMHr y. ev^ît^té*
i*i>o$^ pour recevoir M . dTr/^îfUiH'fi sa ftutte^ La ville a de- .
pillé. peu oe moi« acbeté ce bàiinbent dan», l'espoir ûe ^.ecovm.
vVer lui titre dont ta perte lui a été st ji^'éjudic^ble. DaxL étoit
lé plus ancien siège aé' la luérVQpole ^'Ausch;; sa position est
cetiiratc, et tous les rappor'ls civils et cominerctatix semblent
plaider pour elle. Peu l»èlre aussi ciue le diocèse, qui avp naî*.
fre sailli Vincent de Paut pourroit se prévaloir de cet hoa-
npur. pour récliiinér cbntre son extiiiclioii absolue. Enfio'Dax
oQre tous lès ëléiuens nécessaires pour le. rëtablis^eôienl de
sôH evéchc. Le 23 mar^'^ Mi fevéque de Bnyonn^ Bt wn« or*,
diiiaiion dans l'église calhédrale^ cinquante ecd^siastiques
fiireut pronius à driTérens ordres. Aprc^ la. cérém<^i4ç i« pré-
lat .se rendit processionnéUeitient il révêché, et adressa luie.
exhortahon très • touchante , tant aux nouveaux ordonnés
qu'autres élèves du séminairei Le 2^^^^f^^oB^çi^ (lans U catbé-
aralo,.et M. l'âbbç Tliibauïl, chanoine de Ba.ypun^, prêcha.
Le jour de la fête de la saiiile Vierge^ IVI^ l'évéaiie monta
|ûi-méine en chaire, et prononça nu p^anégyrique de la sainte.
yfierge. Il partit, le lendemain, poi^r Bayonna, fo flatXailt
ks II a bilans de Dax de l'espoir <le venir s'édifier ^q inilieu/
d*e«Ji, et dp passer quelque té/nps dan^ l'évéçhé,,.doi>t:il-a^'^
Quelque iortc pris possession. Le prélat acquiert chaq^e-jouc
de nouveaux droits & l'estime et aja récpnnoissairce de ses '
dÎQcésa^'ns. r . . , \ .....' .-. • . ' '
— M. Maur^l , ciire de C^iitres lTljff^\$i^,wf^ç^pfi9&.iàS»v^
imprimâTï pour ràhViée prbcîÔfti^,^ un O/rfo qui pourra ser-*-
yir à »>erjK*liiité , tant pour ta tecilatioa de roflioe que pour
la célél>raiioii de la ines^è, aux prêtres qui suiveMt le lit ro-»'
nîoiu. CpI Oi-iio^ qui exrsipît qëjâ ,,,et dopt plusieurs, pçr*
^onne* A*iiij!aJîoïertl' 1^ réimpression.,, se jcojnpofQ dVue-Coli-
leciiofi de î^'tfuie-ci/ia ralendiiers., parmi lesquels oii tiom
vera iniijotïiTï cefuMie Tann^/e courante. Qn en façij itéra tr^*"
sQjge par un avis et par i^ne- i(alb1e j^u,ÇQ(n|ipt çqeiésiasiiqui)/
C!etlc (?(îitio5 . romnfie la- ^ijemièré , pourra sej;y;c,pOMr tww
les drotësej, piij5qû''on be s'y .£|t(dcue ppmt^à, u^^ Préyi**'^*
partie u lier, et qu'ori ytharqiie Jc '|ril,galJic?m. popi: la- li«o«rr
lation de quelques fêtes, eil con^cryant néani^oins. |e rit ^h^
«ffrvé dans le reste d|e rfiglise. Oo y, iindiquera aussi Jesioffices.
jdes saints iutroduîls récemmeiît dans le Bréviaire rofivain » e|>
^ Uble du cpuipul eéclésiastique y ijsra <9Qti;iuép ju^p^
( »»r )
^oa pagei « icnpriiiié^èn p«èitrte«0 neuf, aitt^bem pafier^ O»
eft^ere t|06 ies «çclëMctiaves vert'Mit a.vtc jplaiftir mfte eolir^.^
priso conçue pour eux^M ^%)i;«roit devoir leur tèlre attté s*,
ils sont invités à se bâter pour la SQiiscriplion, <|ui sera fef--
tnm sa^ i5 mai pn>cU4nn;l'ottvrag«if devant être imprimé
avant- )« coauneneembnt de raimée ^^rocfaatne. On se ^rie;i
posi* d*en tirer un ^ nombre d'ejtemfMdres prefortionné eni^
nombre des soneerîpieiirs. Le prix de |a son^riplsûin' est de
4 fr« £ran6 de por4^ cftiM suffira de pajer. On peut s'adtesto^
^ M. Maiirel, curé de Castm, ou à J.Viilafi imprimeur d«n«
la tuémt viUe; et r Paris ^ clies Adr. Le.Clere^ auiiuTee«ttl#
ce jouf^J. Un liÀodële .d*it^i pression eet. joint «u P^sptvmë
publié per rédileur« - t* >
^^Si nous devbtis parler evec:^ réserve de^évéoeiilens^et*^
traordinaires ou Ton ' feihdr^ue ^ dans cèox qui lesoj^^ftlit ^'-
de hi pi^ié et des in(enli€ms dréitee, nousne ^urioiis ûBé&
des mêmes tnénageiûens pour Jes faits oii se montre clairéy^
firent Tespri^. d'illusion ou d*erreur;. Ainsi ^'iroue<eédons yo-*^
lontiers.a l'inviUitio» qu'on nous fati designaker de prétend*
duf.mîracles qui ne portf^nt pias an t»ràeiire propre ii Irri^-'
pir|B|\ la €Ofifiao<Se« Une dame Mel£brt« i| ai demeure, i eéf
/qu'il paroit,: diins le déparlement des: Ardennes, prétën*!
guénr les malades pac ses prières. Dans lés cbmmenceitt^lnf
«Ile |>arloit de M»', sainte Ann^^et deMUf.^^aints^Cétiie'et
Damien. £lle n'emiiléie.plus ,^ il q^j^rai , çef. 6>rmiil<tt tiimm
^»rmais elle prescrit un certain nWbre dé Pater H4'ji¥el >
à Jeun I c'est «ne conditîoa ûnportante^ Aycq cela , e*i 6b^
tient toutes les guérisons que ronf: demande ,pea»vtn'(^]M!*M'J
dant que l'on ait la foi, £tle défend absolument ije rei:ouril$
du;c remèdes, : et veut avoir toute seule rhonneilr di^i gttër)*^
«OBS#. On dit qo'on lui a présenté deruiërèaient un eitfaMl qui
Avc^t un.banoageielle i'a £ait Âter, et ]'ci»fasit fsi mort fe\i
do; pur;fiap#ès:^ densde vives dôukuri. Laiméitieeltôte à faÂlii
^yi^.^yd^.k^^ àithrueitqtie \ à qui celte dan^e nv^ dëfe^Jédé
cracher. Il parôft que M. l'abbe Deirino6ttrt ^ i^itt^^l^ieèiré:
et curé-doyen de Chàrlevilte, a clierclic à la détromper, et
qu'il n'y a pas l'éussi , dé sbfie qu'elfe est aujourd^bui en op«
position formelle avec \m snpértear^i i.iev personnes sensées ,
à ÇlHirleviUe , n'ont aucune confiance en ses procédés ^etoii
ric voit pà» qite, dans cette ville, |e4 maMee aien|r re«H>urs ^
<âle; ce^n^estqnedmHlVttHi^eiBent qit*e?Ie ftti è^ prose*
lfit\ et iqv^elle ftmii de i(uéi^ evéSt, TUm M J a ^itte ép-^
Mrtffice ^ue le duirtiie «era pasMger , et ^e J'expérieno»
dé«roaip«ra les^ pcrMoHe» ^^HiMuljes j^^Â^i peo.de <jberiM«*
HÛme «voit pu ëbi^uîr. . " , . - .
': -^ L'eglite de S^inl-M^dilèii ; ie Moriaix , eH fermée di^-.
puit prèn ié 4eM ans , parce qu'elle a besoin de féfmf^ùkms'^
maïs ces réparât imi» on ne les fait nas^ et une paroisse ^im«
yîroDi trois mille âmes e^ privée de seii église et des seeottra
êvtérieurs de Ut relî^pov. Les Itabitans ent défi feil j^tnieura
démarches; ilaoDi présenté au Roi une edressie deiit nmi^
avons parla ; ils se soni adressés aux aaterités du; ddparte^r
ment : ils n'ont rien obtenu jusqu'ici^ et il n^est nas\^ésâon
de commencer les travaux, il ne s^igtroit eependant, en ^
moment, que d'une dépense moins considérable, mais qui
na peut que s*afcrotUe par les délais. De plus , ceUe priva*
tion d'église est nn grand ^malheur po^rie P^^I^^^ qu*Wlte
accoutumé Ju -se passer de reserçi^^^e là religion : phis
d'instructions, plus de prières eommunes ^ et, pér une suite
nécessaice, les atosurs se relàckent, le^ devoirs Vbubtianiv et
les amis du trouble ont plus de facilité pour remuer fee es-
prits. Ce sont les observatTons que nous adresse lllii hdnmie
f stimable , qui iroudrmt éveiller Tattantion de l'autorité su?
un point important pour les habilans de Mariais.
•^On a fait anx eorfès f^fiapagne la proposition de sAppn*
«tf r^ne paalie ^roffiçe^^ Gi%pire V.til^ cfminelajiei^â-
toîre aux droits des nations^ Le curé de Saint-Jacques ^e
Madrid 9 qui passe pour être fort attadvé à un parti -aswe
CO811U en France , et répandu depuis cinquante ans en Espa*>
gne , a proposé aux certes d'adopter la constitution dvile do
clergé décrétée en 1790 ; on peat s'etlendre k tout quand de
Mlê §ê»s dominent. Il y a dans les eortèa vinçt-huit ecclésîas*
tiques sur cent quarante^cinq'^membnesf noms les epinioas et
ta conduite antérieures de la plupart de ces ecclésiaâttquesne
sont pas de nliiture à rassurer neauconp ceux qui craignent k$
itinovalimis et le achisme»
Paris/ Le trjbiihal de police correctionnelle a Jugé, le tH v}^
làeurs 4e^ jennas |'*ns inj|>liqué9 dans les inouvemcn» des^ préiaisi»
< .385 )
fcn»!^ dé fnàr^tlàyiY , éér^m sur m/- taux ; Oallet , épiover , et Pcriff»
fKs' enentier ,. ont été €on<UwklKr â ;2â fr.., loo fr* et ';o fr. d amende
ppnr avoir outrage hi grii'iarm^'rîe j Bourbon, serrurier, a été rcof*
^oyé <i« la4>laÎBre : flusîeur^ de^,)éiMVes gens «rrétéfài l»mèiiie éjMH
' ipe ont été .ml>' en préTention par \e triboaal.
»- Le . coure de Vf^x^e de du it ont étt .on-verti le 9 : les élèves s'y
•ont pertes en grand nombre;, la plus parfaite tranqofflité a ré|nîé
ifttt d^dan^ét anddiôrs del'ficole. ^
Vf^Uae brncbttre de M. Bargiaei/^ Grenoble, intitulée : TcheS^
Tc^/ou^jLx, maiMbum lettré , vient d'être saisie «hes son libraire k
I^arfc. V ^ ' ,. . .
•*^ Le« individni* arrêtés daa« le /complot de Berton oitt été reii»
-Voyés, par met âh ki cour de cassaii^, derantla cour royale de
Pûitier». .
-^ I»e Omsttîfutwipiel, qui a^oit gunlé lefilettce pendant quelques
jotirs sur 1^= événement de Toulouiie , en ^i parlé mercredi , maù pour
£»ire l^'loge de la Jeunette libérale , fi.i f. : ire ri,^ tomber tout le t<>rt snr
les royaîî^ipa ; \c$ rapports ofiiciels , et Farrété du préfet de la Haute*
•Garonne , cohtredrent sul^âammept la version dg Omstîiutionnel;
— Un 'journal publie les noms de citia personnages auxquels il a ^té .
accordé , sous M. De«azes , des^ lettres ainstitulâon de pairie non ene»
core mi^ à ettcufion ; ces^personn^e^ sont ; >1M. le prince de Bro«
<gtie,Je marquis de Moatcaln^, DnpleiJi, de Mézy, 4e la Brifie e|
Beugnot.
.^ ^^-^ M, de Itajtpur vient d^çtrè envoyé h Toulouse en qualité de çom*
mis^nre de police. On dit que les derniers mou vem#ns ont fait sentit
4a Ijiéccssité d'une surveillance plus active dans ci tte viBe. • ' .
— ^ Quelques journaux annoncent que le général Berton est aniré 1^
Saint^SéUàfitién , ville d*Ëipagne sur U frontière:
-^.OeYr^^^^^^ cn'^càrdiip; fi« <4tf ^2
i plusieurs i
et tentatixes d'incendiés. Il faut espéter ique l'autorité les rendra i^u*
— M, fè préfet de lH Hànte-Garotine vietit d'appeler Tattentiôà diw
svttùfiUk de son dc^partément sur «eftaids individus quf, sons le nom
deiihfiâfes-ambulansy font drculet dans les campagnes des otttrag4»
^contraires à la re.'igion et 4Ugoaver|[|rment.
.-— Là viUe de Oirpi-ntras sVst jointe aux autres villes qui ént ré-
clamé cotitre Tassertion de M* Manuel , sur la prétendue répugnanct
de là France pour les Bourbons.
— I^e 4 ayril au soir, le paquebot frajiçois Vjéntieane est arrivé &
Douvres, a^antà bord M. le vicomte de Châteaubriant, ambassadeur
de France ,^et sa mite, il a été 8ft|«ié par l^eanons du port et des hau-
teur • Lr tendemain , rambàssâdêur est parti pour Londres, ou il e#
«rrivé le même iour. Le magnifîque hSAtel de Taeibésitade française ,
'^aii» JP^pttljqidkHacè , «voit éU 4iafo9é |Mr U rfoe^. Mf 4^ ÇkH^
%fM3iikàt -êioit aàcVwip^ipié d'une svite fMfiibireiMe «"et de cinq Tin«
ttt#es âttxarméff de France. Il paroit qu*il déploiera à Londret- tiiif
inmde inaenificeBce*
— ^ Dans la féaneé des coHès td'Eipff^cr, du i •«. aTril , l'amkal Val'*'
dèf , bhcle du général Riégo , a été nommé jnésidenfe du colhçfèrpev*'^
lé'Seeond mois de la présente seisionl Yaldès proCéèse les opinions po^
lidi|ues deJAM. Torreno'et Arguelles.
' -^Des éruptions -volcaniaues ont eu lieu en Islande, à' la proximké
dO'lfbht-Hecla, dan» un lieu qui n'avoit éprouvé aacone seconsse
depuis i6i9. Les iles Oléonles oU des Renards ,^plaoécs aux bornes
onentades de la Russie asiatique j ont aussi éprouvé , dans la nuit d6
iw.^aii^a nrarsiSào-, uit bniit souteirain, qui fat bientôt accompagné
d4HA .violent tremblement de 'terre. Lorsque Jca téiièbr«ft forent dqsî^
pées, on aperçut les effets d*un nouveau Tolcan*
"^[Jl*i '
rimérîqtie septentrionaie^
ïêlôDg de rOcéan P.acifiquc. De leur éôté, les Ariglois, qui ont dé-
eoUi^ért ces côtes; et y ont formé des établissetncns , pW tendent^ ^^
Àioir éeh droits. Un journiil anglois contenoit dernièrèmept iin article
atttti; rif c«ntre resprit d'envabisseitient de la Russie.
'-^ le généralissime do Mexique , Yturbide', a fait iiiie (vrodam^dio*
flibiir engager les babitans à n-ommér les députée qui dcivé'itt' se réoni^
en çonjap-ès-à Mexico, et rédiger une constitution pour, Tempire ; H
pfrlè de soii Yespcct pour le peuple 'sduverain ,- et Cî^t prêt à aodiqiafr
râtfrôrlté qàa^cl t« pottvfel ordre de choses sera cCablit'.^ •; .
... t^ t < aviil ;, M.lemarqui'A de Laïly-ToIcDtlaî a fait jirti*rapFO#l,'«w
fyt]i}.de'lax(immifxion chargi^e de l'examen de <*îcux pétitiQBs relàîivêi
é lexercicedc la contruinte paf corps .contre les membres de la pains;
la dscus&joii s'^uyrira lundi' fTur cet objet. ' . ":
;. 'I^eus. antre» rapports ont j^té ensuite iikits .par- M/ le , ij^rquiA dé
•ilorteraart mr lés projets-dçlçi relatifs au ponl de f(oileii et âni^H
4é.Sa^t-Maur. Ces deux- projets ont été adontt-s iurrle^cbainiv : ^ r
Ijn quatrième ra|>port a été présenté par ]if , Je comte de Lacépcde
mif If, proposition faite par le M. comte de Valciice» rcJaliT» ta révision
.(!(^s. procès criminels daps certains cas non pi^^^i^ ps^r h' ùÇflé pepal
l'es conclusions sur ce' rapport seront discutées saini^i, " , -.
J ••••
rêfft-énd la discossfcHi i^
Aftiqwé l«9 if âit^tteD^ élevée des prcmif^
le ()F)^Vri1 , oif rêfft-énd la discossfcHl i^r Ictdouiancs. M. 1. Consls9(
iqîitt l«9 tfâit^tteD^ élevée des prcmif^rs ndmiQÎstratPva , H propoit
duit des s«Js.. éfipropfisUÂQa «strejetëe, dpri? qwel^i^ eitpijk^tiott^
Ue M. ih S^wt-Cricq : qn rejette ég^ement mi ameo^QOitiit ie. M* Si*
irt«y$ Je MjH-iohJie. pour Kétrducheç^ç somnie ^^.^^009 ft, Bcviik
^i^Dreuvcs $iicc«9siT.ea>BW cet çibyet ayant été douteuses , ft^jx loi)» pro^
cider a Vappcl niMninal* «t ramendementa été rc)etc h uae'inajauité
de 44 vok. Un dernier -amendement, de M« Budoa ,. .^lû propoiait
^iie rédactioâ de laQ^ooo fr*, a été adopté y ce qui réi^t le cbapiliti
^(e4 douanes à 'J$ million?* . . .. • ,'.:.' '^ \
. On airîvfr ^^ chapitre de$ cpntribtitiona indir4?cte^« M, Siri^js d«r
Marinhac demande une réduction de 500,000^ francs, quituorteris if^
les troitemeiis exerb^O» des premiers administ/ateuis^ AL de Vil-
l^vesque. propose une réduction moins forte. MjMI. Benoit et Cornctjr
|]'Incourt soutiennent que ces retrimchemen^ sont impossibles. MM^.df
|a Sourdpqnaye et B; (Wutani sont d'un avi^ contraire.. Âp?ès que£-<
que di^cufôion , la diminution, de 5oo,oop francs est reiet^eq 'mdii vo»
f n adopte une âe«'jbQ,0Qô>iTalftèà sur tbut lethapitre des^ contributions
iudirfctes^ qui s'élève à près de 5o miliio^^^t • ' * -^ ' • •'<2> ;
•. La eband[>re s'occupe ide là dirf^ction des postes.^rMt 4^ Girardila^
' xUins uU long discours:, «f^nsure toutes, les patties de cetxn admihisfa^
lion ; f impression de son discouFs est .refitisée ItiURe grande mayorltR.^
H» de Mézy reetifie. plusic^urs.asjieittoUS; du pr^opinant^^M. ianiaEquE^
jle^BoutbiOier.) ruo,di»s «dmini^trateur* dés fiostért' dgauedAsien^fr-
jealio^rteiidant au m^èine bat. M^ pudon est t'taiskmlftue M^-derGliuf
din se plaigne î\g9 desUtutiaos , lu» qui > n'tantftrfffeit ,-;« destitué eenl
^fuaraiitè maires ; d'ailleurs un des^ owtcvit? lei |)lus fi^Àônds dia*é<!kté
jgauche ( M. B. Constant) a foH bien établi ,-• daîn sa ton*€topôiidancfe
avec Goyet , la néeesaite de» destitutians- en: certain»: i"a«, .. . : -1
M. B, Constant veut répondre; mais, le -président mot au?(tts4ix*,
maij^é ses réclamations, les réductions' ptcqrâflées; eUescsoiit reieliba,
elle cbapirrc sur Jt»|»9stes a^«p. ]f||(j^Ciin«t'aB^.ee<tc à larttibiitRf*,
•i»isii|ii'à oe qtuBbi séance soit levée. : ^ \ *, > >^-.
- £e. loi^yril i Mi B. Constant donB<vqii4l<||te»^}(plkair«»^ n»&.bk:Stt
<le U st^anct' pi!éaédeaie /et demaixle: Ia;re€tifieati09'fiii f>rQcè5^ vti^l^*
M., it présithent pensé <jue l;ic»rateur.,ï<«^*élérolj^eJl d aucunH^^niiiîiiliaa*-
-tîon pcr^onsieUe.î le procès-wbnl est mhpï^niki rêprcn 1 |atibfitt*r*-
«Iratioii sur le vin ictère des finauffs. l^ c»apiii>tt d«îi{i doter» Vtqai
tnoste à 4 néUfom 649^0* francs^ <;Qmb{«^pftr itf» Tc^siètc^-aîst
adopté. Hflipas^e ad cbaq»i^edeafraitd^f(ci*«:edtmdejton'^
•tiixftticm fujf les boRiributions dir^otei, •cikttt.^ wililittot^s:iâ,â;[ttt!fp.
Biverse<; réductions, proposées par la commission , et parAIM'.wàiBt-
bli.fr-Ointé <t €« Pérrier, sont rejeté»^» Lacbambra àdoptéi^vclupi-
tre , ainsi qu'une propoaition de M^ Siciie)Es dcMarinbâti, d'àptèxUoK
quelle l'excédant qui resterait tans emploi sur lesfuiwb dûnosK^valcnr^
«eni destiné à augmenter les fonds de se^urspQur.cause de ^ute , n»-
cendie , etc. On vote ensuite le cbapitte àes remises et taxations
aux receveurs-géuéraux et parlieuliers sur les'impdts indirecl», ai^ef
JMW rIducAion de. Soô^ooo ir» ^tq^onie car M> Siripy .** . ... ; v
perçiici , montant en tout à 4 vidiion» d'i^yooo franc» , e«t adopté- smng
«louttton. Dlven amendctoeoA , pvopo»^* par M. $rraforeUo sur le»
ÀtoitM d*enre|i$tr€n)enty par MM^ Chabanier , €• Perriér, Pdyy, so^
le double droit perçu snr lés meA^iùià , «ont refiétés. M. B. ÇçHMtant <
demande la suppressioii <tu drtrir sur les paase-poHs , et rt piaint que
par
suppreastn*
cit' recelée , ainsi oue la propedtton laiie pafld^ I>ei(tarçsy de sop-
pf imer le dit)it sur te pori-d*arme8.
Le 1 1 aTril j k» tribune» éioteul retnf^ieR d'cdAe foAle de spectatenr j
qu*9Vôit attiri^s ratténtedù rapport •ll^ la pétition to^day. Les iKé*
ttUtés étoient plus nombreux qu^f or> tnaiie, sérlout an coté étroite
&«<Humbcrtde Sesmaison*^ rapporteur de I» commitoion des péîàtjwm^
manU à hk tribune» ^
La pMmi^ pétition est sous le uoéi du chevalier de Septeuil, qui
d^flftdeque lesirottles quieofldoi"ent à son château soient ^ntrèfe*
aiuect^vec plus de scUu ()n a pri^s des fnforinatitins ^ et otis'e^t assoré
^c M« df Septeuil t toit totâtfineil^t étranger k cette siofoli^pe de*
^ndier<;t qu 'OU aveit ahosé de «on nom pour le rendre riaieule;
^. Le asiirerde Parna^ ( Vospes) , demMioe & éft^ autori^ à ouvrir onif
JlMTèUe école de Frirez; teavoy^ au nrinîstre de TJntërleUfC îk^aL
-pàrtiei^içnrsollicitent une loi. eentre les duels / et propetent te nê^
«ores à prendre ; renvayé au bureau desireuseignemens.
Uar sieiir Dancourt /détenu au fort du Hà à Bofdeaûx , rlelaifte ki
AHc «fià lui (^«té enlevée ^ar nne^ceur de la chaAtt:. On avoit espérë|
4it-3im.».quec^tté^pitit|onpei^it foire auM»^^ sujet de seaMale^
.Jneis les tenseig&emens que la cemmiMioD aprirsur Bénctiurt , ^toietit
deftatur^ à afi'oiUir fiingolièrifttei.t 11nt<Mt que pou voit e^eiter ce
Âét«tî«feittaiire. lâkéÊé «ond«afl|é a âe)tl?l^tta» fihptkéA poii^fol ; èBle
Hteiqpf*étt lui a enlevée e^ ugrenfant îHégitime; ellcrne pontort ha«
Ibiter ni av^ son père qni éteil'en prison , ni avec la KEmme de son
'père f on Ta recueillie dans une maisoii di^^ de' li Providence. Le
précédent garde des sceaux 9^éldit4éià assuré dea faîUv et avoit pensé
qtt*en ne ponvoit avoir égaré t la* demande de 0aneonit, dont lA
pétition était d'aifleonî remplie de détails dégeétan» et impossUbles k
jvconter» La commission a denc pensé que la chambiK au îieu de
blâmer renlèvemeat de Teniant , appkndiroît li la ehariilé qui Ta
lecueillie -. c*est Une dame IkHàitâa, qui l'a reçue dime la maison dé
la Providence* ■
Le c6té igauche paroît quelque temps indécis «il prendra le parfr
d:*nn tel pétitionnaire. Bniin^v M. Manuel se déeidc à parler, et se
plaint qo. on attaque I autorité paternelle et qu on favorise des con-
^gatione non autorisées» M. de Martignae s'étonne qu*eb vifone'
invoquer Tautorité paternelle dans une tcUe ciréoustancc , blâmer la
piété qUi.aceUieine VinnocètKC et le malhcor, et défendre' les ri*
clamations d'un liommc a<>ndantnc poi^ votet plus repoussant encore ^
(i87 )
.^arsoA if^mofâjité:. Lç dîscoun de M«.de Slatligiiae iéslt yiv^liiejit
applaudi. M. Foy ^t .qu il ne cosBoit pas lès fftiU ; que «'ils font t^s
q.u on lés pvcâcnte, il ^*y a aucune objeetion ù faire contre les eotf-
-clustoiis du rapporteur ; mais que cel^ii-ci a paru dans son discours ai^
foiblir iautorUe paterrcUe. M* de Sesmaitons ^Ut cette partie de soli
discours r. qui eft trouvée parfaitement couTcnable , et le côte gauclite
âe lève avec le côté droit pour Tordre du. jour,
ii.. de Sesmaiions arrive enfin à la pétition Loveday, et Tattention
redouble. Il pourroit se- dispenser, dii-il, de rappeler les faits ,4a pé-
tition ayant çii di^lribuée avec une profusion affectée ; toutefois il'prér
sente Tanalyse de la pdtirion et un ci^posé de toute Taffaire* Cet exposé
eèt entièrement confonne pour le. fond à celui que nous avons déjjà
offert not»>mémes dans ce journal. Le rapporteur finit par faire, sen^
le pHis déplacée L*ini{>ressio'n' du rapport est ordonnée.^
M. Manuel monte encore à la tribune | il invoque; dit-il , les princ^
pea) il se plaint aussi du aèle dès convertisseurs. Il cite des faits du
viéme genre. Bn 1819, un |uif de Cai|MBntr<is s*cst plaint à |a chaml^i^K ,
que des congrégal ions rrli^euses lui-a voient enlevé ses deux fijles.m^
ttenrcs^ En 1820 /un siêut 9rianôoa> d*jlnnonay, a réclamé contre u^
{irétre qui lui atoit enlevé son fils âgé de i3 ans pour le convertir à|^
aellgion catfaoliàué. Dcmtèremçnt un sieur Sades, de Nîmes > a réf
damé aussi sa fille qui ayoit été convertie dans un 1i6pital^ et en*
yojéç k Aix , puis à Avignon > pour la soustraire à a^s recherches, el
qui , rendue à son père, a caufé des désordres si effroyables , qu'il a été
tjbligédé consentir k ce qu'elle quittât \sa msdson. M» de Bausset^ de^
JBouches du Rhône , s'écrie que tous ces faits sont faux*. .. ;
., M. Blani>eln*en continue pas moim son. discours, et parie/ lon^»
içfiqfps çpntre 11n4o}éraitf;e,^^^rei^ii da|Éo^lytisiB«,'leè coMia^eUni
lés congrégations non autorisés, .etc. Sïi/de CalviècQ9 rétablit lés f^^ts
avancés par M. Manuel; il est icrai q|ie jarjeuneSadesy après éfa^en^
trée comme domestique d^ns une maison deNimeSy fut transportée-!^
rhospicc : quand ses parens la rcclan^âient , elle' conjura la supérieure
de la sauver de9 traitemens des .barbares ; la même scène s'est renoo-
yelée à Aix et à Avignon, Ces explications -catisfont la chambre,
MM> de Saint-Aulaire et Devaux réclament ensem|f>le la parole,
liaison demande la clôture. M. B. Constant parle con^trc la dô^
Inre; il a,.dit-îl» des pièces 9nthetttiqi»es snr un fait passé dans î^
département du Lot ; c est un instituteur qui a abusé de son ascen-
dant sur un enfant de i4 ans pour lui laire prononcer son abjuratioti.
On lui répond qu'il en est de ce fait comme des autres. La clôture 'esif
{prononcée à une aîssez foible maiorité; une partie du centre droit s'esta
evre. contre. Une forte majorité te prononce ensuito ponr Tordre diu
jour sur la pétition Douglas.
On reprend la discusi^en spr les finances; la plus grande partie' dé^
spectateurs quittent les tribunes^ on .Wtiiorlir cotr autres M. Douglas.'
(m)
, tel q|iica4ei^^iit ^%t iV)eU^ MM. àt Çovdère^ dcCr«itzé e« C^Miba^
.^er pa^oni. taM4,trcM-H cfintrf la perocfition du lot.. aifribiié à TEtat sm'
.le produit 4«9.o^troi3j^ M* de ViuibiMic croit snmï ^ne ce prélèvemeffl
,e$t tQ)^i)|0. Le iqiDifttre des fîiMatfct répond ({b-oii ne peut qii*l«er
^î'ijlégal cç i^pi «st AUtoriié par unn loi positive. La^ chambre n^étiat
plus en nombre , oti r^HT^ào la discuaiôa nir eet amendemeaC*
'4e M« le in'âirâ de Cbaumont, datt!e du 5 avril , et que nous t^Utom
suivant tom désir :
* « Mionsiéur» on vient de me çommul^iier » à maK retour d^oir
imya^e que des affaires m*avoient jforoé .de taire , h eofïie d w» article
de votre iourpàt, du samedi aS marf, dam lequel voto^w» perawt-
lezdê cAiomnier; ou du moins de r^p^ter dep caloamiea ,««r la ecp*
'duite dos hal](itans de n(»tre ville pendant la W^e de la wîsiBon ^y
'*voît été ouverte le lo février, dernier. » ^ ; '
>> Eh quoi! c'est dans xtti journal oui siotiiiile VJfni de Ja Bétgkm
qu*on verra qualifier'd'attroupemenl la réui^ion dos fidèles dapssap
-ifglise qui , quoique vaste , ne. po^ voit. contenir toua eeux qni dét»>
Tolent y entendre profiçsse^ les vçais |)rinçip^s ! c'est dans ce vent
loiimal que Tauforité locale se vers» acçt^ée 4e n'aveir bm «nployé
les-mesiires nécessaires pom* ot)vier à dç prétendus désoi^res !
' * ^àxL nôfn dé tous fes'habitans de notre viUe , MoBsieup , et «n sum/
Iràin'pàrtrcilliér / je Tons somme «^ ^cdarer quels sont les documens
4pii ont détermihé vos diatribes contre une population qui $*tA tou-
}9nnr monà>ée Tairiie de U re)îgipB , et par ooswéiqvf ali 4e le 14P^
ftmité.
' » JVe çspérfcr que vous vendrez bici) ins^'r^r ma lettre dbn*v:«ite
totocliaiii numéro, et y )cm4re 1^ d^^araiÀHi qiir je vous doeendetf
J*lit rbonncyr d*étre, L^ L^aâs i».
Noms ferons observer a M. le maire de Chaamoqt que nôqs n*avons
point insértf de, dia^KH^eê contre, ses administras. Woms aVons pn être
tr^ompé sur le fait, et nous niusiterens point à le reeonnc^e; wk
hous n'*avops rieii dit d'injurieuY contre les kabttan^ de 6%«^imen« ,
qui poqrroientétrQ fort estimable», fort royalistes etibrt bons chré-
tiens , quand; n^éme il y auroit eu dans leiif ville mrelques di^sordres.
M« le maire assure que ces désordres n'oiit point exHié; nous devonf
feii^ croire. No^ pensons que cet explications- doivent su$re pour Itf
satisfaire^ et qu U ne peut e;Li|er de vous antre cbosè. Il trouvera sam
4oute une preuve de iipt«e ittiparfialitë et. de notre modération dans
notre empressement à insérer toute entière une lettre, où il setroorsr
^ien.. quelque» expressions un^ pen vives, <|ne nous aîtribuo» à u»
]^emier moment de ressenlimenl^
(J/#wvi/i If avril igiiffé) (N". 8oà.)
I?iscç^rs d0 M. /'i$olfé Frnysswous sur /t^f ml^iion^f.
Uê^itn^hléé At charité tenue, vendredi dernier 13 «vrît,
h rAwîKeyécbp , en. fav,rur âes ipisitons, ii*a pas cle moltin
Hombr^Aise C|9C i^ années prcccdcntri;. Madame &toit pré-
«fitt^ ilibêi que M. ^arcbeyéq^e de I^arfs* M. J^^ n<?nce de
Sv S. ^ |4u sie itr^ ecclésia&liqurs et beaucoup de pcrsorine» de
ditliîiicUcnt. La grande lalle de rArctieveclie t'^ak remplie
\}« monde. M. l^bbé Frayssinous, ijui avoît T^nt fe di^cf^wrs
i»fi 1JB19 ^ en 1820 , a <;jncore pd^rlé cette année, et « parlé
syr l'œuvré mâaie des naissipni . J*âj dé)à , a-t-il dît , éîevé i^
Voit dans ctAte enceinte en faveur des missions ; j'étoU [
snadé d^avançe qu'elles se justifieroîe^t par eUes-intoies* Da*
yura 4nr lêmy$ elles ont visité plusicoics ]provincesi : les mia-^
«ionnatres , de cpncerl; airec Içs pasleui:s résidetis, ont ramnv
la paii ,dans Ifss (atoiïies^ on^ rendu h h religion pl^sicturs
«if Hs enifans^ ont fortifié ratiacbemeni au Roi. A la iMpr-
vjsHé de ces f accès la.baine de leurs ennemis s'est réveilléa^ '
oj» a f^nofsyel^ contr'eux les ipnçiennes accusations ^ on ks a
Jj^înisj^poimâ des perturbateurs. Samnies-nons donc des sas»
V^g^s, aH-inn dit? ne soffît^il pas des pstenrs ordinairas? A
l|jQU^ fervent ces scènes et cet appareil) la FraAce a-t-eJ)e
quelque (arfait à expier? le^ lussions eoni donc superflact.
jbe plus«^lle^ portent le trau)rfe d^us 1^ .cités ai dana Us Ca-
«ailles, «ff y profane le^ ipj^stares par trop Ha p^éctpi^lô{Ml
et de <9)tt^descendai?çf« ou iiiilroduit de« chants qui rappattent
le 1|ié4|re jusque dPA< l'^life ; fes sniif^ions sont «|om; miisîî»
ble5. Enfin , tout leur fruii j^ réduit p/o triomphe qu'on dé»
cerne aux missionnaires à leur départ ; .elles sont donc iiiÂiio-
tueuses. Je ne dissimule fioûit les obfoctWs, pai^ qnajeiie
.les craifi^ pas ; j!espece dissipéf tous ie^ iHNige s«
1^. 1/ès laissions poiil supcril^irs» dtt Mn |«%>p}e de beaoa
^.esjprit;» qui crient Sîius cesse .^u fsM^^tisnse , qae Ireate ans da
câlainites n*ont pu éclairer^ ^t qui semUaiit appeler énicotê
df^ réyqJiMiont: bpminea Cr^vpjes;f ^t^t.qu'orguei^lfttniy ^Ç^
tenr»ent ennemis de la religion et de la monard^. ï>f o&k.
ëxifvs^ ^eteç eux, Vfi çanvtcspuwi |to j^a> quVua n^y"
; r^mff JfXXl L'Ami driéi ttehg. ei 4u Iùh.
mais qoand Tautorité publique a ëtë ébranlée jusqu'en s^s
fondeinens, et que ]e$ lofs humaines sont inipiiissantes, n'est if
pas heureux de pouvoir appeler lo religion à leur aide? y a-*Uîi
çonc assez d'Union dans toutes les fahiilIfS, assez de calme daos
]a société,, et nos lumières m4nfies n' ont-elles parleur e^ces^
Nous ne sommes pas idolâtres, dit-on ; le temps eM^il dotic
si loin ou une vite déesse , sous le nom de Raison , av.oit parmi
nous des autels et des adorateurs? les missions sont-elles d'ait-
leurs si n ou Vjèll es- cheis les nations chrétienhes et civilisées?
<[||ie faisoient cl^ez nos aïeux saint François d'Assise, saint
pominique, saint Vincent Ferrior, et ce Vincent de Pau) qui
fonda en.' France une société de missionnaires ? Sossoet et
Fénélôn ont donné des missions ; le 17^. siècle^ si pVein dte
grands exemples^ a vu plus qu'un autre 'des missions. Si on à
senti le besoin de ces exercices exiraordinqires dans Un temps
oit les secours 'étoient plus abonda ris, et les prêtres ploj
nombreux, que sera-ce lorsque t^irt de paroisses sont pri-
vées de payeurs? Parcourez une. partie de nos provinces,
vous y trouverez des églises- abàtidonnées et des ouailles pri-
vés d-instructi<«n$ et de secours. Dans les cités Firréligioak
fait de çrands ravages, l'indifférence a] glacé les-ain^s. L'ha-*
bitude de. voir les pasteurs ordinJàiréirend leurs efforts moins
efficaces. Sortez de vos retraites,' h6mmr4^-aposl^ciliq}ief| vt^
nez réveiller ces peuples qtii idqrrnent d'un somniieil de mort*
.Jié»u^Oirnt voue commfWqûWa cette parole puis^aore^^
réveilla (.azare du ton:il>eau.'. Les missions offrent une suite
âe discours appropriés à tous* les besoins; ici des menaces, ta
des promesses. Le remords se fait entendre ,' l'impulsion $e
communique, la contrée entière, est émue , on accourt de
tous côtés autour de la cnire de vérité J des cérémonies
graves et touchantes excîtênt^ni le cœur des sentimens in-
connus. Philosopha , ; ces poApes valent bien vos froides
théories : ahî laissez la jeune vierge parer 4e ses miaitis pures
l'autel de la reine des cieux, laissez le peûplo repentant
s'anéantir devant le Dieu trois fois saint. J'aime a entendre
vçette foule humiliée s'écrier iFû/cc, Domine, parce populo
iuo. Hélas! après tant de c|4mes, si là France n'en rougissoit
pus , cet endureissethent ne nous préparerôit-il pas de nou-
veaux désastres?
2*. On accuse les .missions d'être nuisibles; ces mission-
çjptires , di.t*on , tropUent la traiiqiiiliité .publique. Oii oi^t^ilsr
tftmseîHe 1« re^o4fé <?t lé desordre? Nous savons quel irouBlê
Ils r''paiT<)ent ; ils portent dans les consciences une à^tatioft
8a4titaire; \insT Nath^ti troitf)!^ nUlrefois Davic]!, ainsi 3onié
troubla Ni nive, ainsi JésUs^Christ lui-même troubla tés Phir«
risiens. Ef»t-ce un si grand niai de faire cesser le scSTldale qulr
donfnoit cet épouk , d'in^îpirer quelque remords à cet avare ,
«{Unique tifimanilé à cet^ haoïine dur, quelque honte à ce vo*
•luptucux?Plûl àa ciel que Ton pût ainsi' troubler toutes lés
consciences! laès véritables perturbateurs sont ceux qui , àa
inepris des lois , troublent les éxercité»- dé là religion , prl*
ohent des doctrines impies"; et jellént parmi la-jeiinèisse dés "'
germes d'indépendance et dé discorde. Quëlqttes' personne^
aëpiorent la facilité avec laquelle on admet dans les missiona
k la participation des mystëres; quelques abus possibles rfe
sevprent'pas une raison t^e renoncer à un bien wîdent.' L*o?-
atvetéét.h débauche font un abus crithinêl de nos fété^j
aboli ra-t-on pour cela ces saints jours? des intrrgtie.<i coujpj^ .
blés se sont ibririées jusque dans nos temples j fei irjerâ-t-)^ît
ces lieux consacrés ? Les missionnaires sont pliis faciles , ireàt
vrai ;• mais les irapressioiis scfnt plus vives, les résolu Ubifts :
plus généreuses, et six semaines d instructions et de remords [
peuvent être une préparation suçante. J'entt'nfis Blâmer Iks
•camiqwg»'; les-lfvres saints ne nous fournissent-ils pas dé. ces
expressions âniRfées? les Psaumes né sont-ils pas reinpljsd^
ces cé%f»paraft$pns wmpfes', dé' cés^îÉhages. vives , de^ cei irivd<^ "
cations touchantes? Les airs que l'on chante sonf profanes;
tnais ne nous servons-nous pas dans nos églises des ornenieni ^
que le monde emploie ? qjiel inconvénient aadopter des charft!('^
^piî ploi^ent ,' et des paroles qui peuvent faire oublier dps'pa«
rôles profaTies? quel inconvénient de mettre jpar là dans les
exercic*es dé* la reK^ibn une variété qui dispoisQ lé cteur a ïa
piété? ' • .*"
3*. Un dernier reproche q1i*on fait aux missions est d'êltrc
infructueuses. Il est à croire que; si elles Pétoient réellemv tît,-^
elles n'excileroient pas tbnt de haine. (Combien, au contraire , *
d'enfaus jf>rodi|i^ues raiàénés , d*^ scandales éléînls , dfé disôdrde^
pacrfiéesî conrtbteh-d'àssoriéîfons pour sèc^iinVfes pauvres et *
visiter les maladies et \H prisonniers! on a vu'TaulQrité'pîus
respectée, la' jeifné«^se* plus soiiniise. îe^ citoyens plus uiiîs. ; '
Les regrets qir'excitent l'*î» rhlsMdnnaires à leur départ vAiS ' .
impart ntienl y ah^ nc: létr/ ertVicz pas ce dédommbgetùeflt de
Ta
( »»i )
Ât «rftliporitr 4ei 4ëii»oiMitrctH»n& 4!«||ajcbeip(ieai.:.^ d!inl«i^
^.*iJji4»i}oiiaieAt;«iutH«il»miit,M .;. , :, , .; -». .^^
ijHif iloîv^nliofit^ vo$ ]4irae»e<]^il^toh4igne,iCc..fte«iUe>v
jUccUê ^cMdf ica|iîi«le , <l «voir ieê mimwinAimsê ^wâ 9m «•-
^rcmirii ia^Fr^fice da oord au midi. AujiHird^wii ^l^:^w^
sCnmttleiin irsv^mà.eeiie .^sto ^W^ le pi;(apiî^ IMP^Iepr! M»
Jtiic»uffiiç#]ptjr4a ]iné#eoce. Vga» pouvec ypf»% i-fppcferJenoiiifr
lii yremièra miuiantf d«in. ujri; ««nd Jb ujbowv ilieu K*<*^iif
^i<|»r4|ii]emenl oiacqiiccTaus i«nB doute. nViot, p^ét^i^iH^lïjl»
.|0iis|ieiit-étre/oin f^n des iiuprtiéiDns sft|R|«î|ii!Sf U^^^ïii
^^letUfigemefis ^uiprepareropt 8«ii«dp!itn^iuie.§^if«^iMiid^
rKi^Detwirae. £îamie. Qreiievtevc. Àvoiit été d&lr^itfe. ooffiiMM*
/«aUirr^^r ttQ». temples, .et c|iii te)kPli$sei^VJpj^|i^^;|h«H^
^tiAv^^#rr<|li'i /vu^ndiioient <njre<Uirr df lifufv^ dqi^fiajef'e^fi^
:Q]|éiiH!, -suivi dii ftuei/|pes |»rèit:^!iy,qui anrtonç^n^t i«Mr!Q^^
Di^u; c'eâl lui» «lUrJc, 4ui c«ft roli)et .d<;,o»,lti«9»MMA''^^l^<^
. diaitf ie>ëd« de la liberté ^t faut au.x;i|iinulres,d»|a ftl^i^»
)e m^iiie eoi^t^ i^mî leur éu>il ^'ç^#»ifffif, fpf»^^9.{îff|a^*
liQl^dei ftoiénsr. On diroît qoe uo$. ennemis «eotewt ]ifiur-/9i9S^
\MrnMfyif ip^^ r/endre faes ff aiu,dei.fiiîi^OM fi^^bômim^^
If jp pom >Mê im^àfmr. ]^r oeini <|iii noua iHstnà^taaft •
; •(.• «ui^«tt CjBlâ reieaqilf dk. la Prince^ raogivVte qWrf #b
^i^ixijpher ilo malhenr^ eifi^;Y4MVi: de Mr ^nM^pinr.^
' Meiiî ne^ itadoiis tfim jMrës-^imptffikkttBiiefit les piâ^, 4p|9>«
«oivf H disûMtf*'; ott dil'f|uf«tle:«. prindhtU 5o«l (Ér^ d«ns-|i
\iA\à\ 'é«As comjgUMr M» d«n» ^i oui fMi|lr#«fiip«(ffc «If^puiffi
l> Roi et let Fnacii diil voiiki c«iiftril»itr Mtr c«ttc.<çeiMrf!e/
4Mi iisMiriB <}tie S^^M. a envoyé ^«loo fi\ ; elle» dâjè. lémoî^tiç
éi»'|»lii» dNtfte irc^lMloiiire Hnèarél qu'elle ^reii4â^ «ne^cmvrt
gëiieirtffeuîeiitl répatidite s -béaucouf» de ^dlnr lelitvtMMi^t «i
rovityoe 4 dk-'on, 4|tte l« i^Hgioii »\s«i pcetifae ye# érall<^tfè
P&rM,*«i oiitf , 4i on voit eboorti <)tielqa«« imRieg d^nrlal
éjl^M\ \99\iOWkjMp àm iJtotns, et tk^x tuxXoMX qui tm'l rrça
mne édlioili^TV' pittt' B0ign«^ . cl qui ^ disimf^^^nr Je U fdul^
par feiip 'esprit, leiiuif^èlriiLtiûii, fpiir ta^ignu knr*pla<,&ft, né
foni aii<^ acte d* tilligion , cl aiuiuietu hont» tSe paroîm;
'etrélN»Vflr. Cette Q|>intoii qu'on »e forma de Ki c^pflaîe^^al
"li^rédîtér par beaucoup de v 03- agents C{di alBuenl à Va^'n dcm
triî«ê;m |MkVti«a doToyaume , «t qui. tout occupeft^ pour It
''^ipâïi: ,^év^1è«rs«planiri ou de leur» afEaires , ne frêqu «nient
iffùè kàKt»A oct'iiaipeàtenl &Wctip«r de ce» ol^jels ,et laiper*
^%iM^^^a«^l^irillifo é^^ mifiies mèjel^ b# memnien r#la^
lion; iU voîenl tootl^ark dan» U cercla de teufs sociét^i; et
««and ik om jMMoomlefl réunions poHii<|ue£ , ]ei ca^j eV
-4ef spettêoIea^memèAtc^^ Pespritdela rapiula^ Iliéti
-â^ fi comnmn ci a» Irmnpeiïr qui? €€tte manière ^ pgcr^
•c^atl /«r«tlc« len q«ek}ue sor^ à k ivrfaca , *^ natter cet
%a»y#'9eMr« iqui ddccjfre^t one contrée qu'iU onr iwhvêtwàe eo
'ffostr.' it^ y 'Il deo« a^oodes à Parb 1 outre calle popuJaiioii
'eoive ou agitée Ifiii vitlbeau^oup au ckWr» a t qui ne «otinok
^^be ke alaàrim o« iipaan^irr». ï\ y^ un îrmdA de population
•^i^mtuaraoponltf poiai <i-i»j; les Keitx d«! divertûiiemtns pit*
iîliff ,'etx|o»'i«stedlBa^èie à ce »ii>avetHefil tumullueum da
-b^ èapk^le. XlaiM ietl^le« bi-cla&^r, 1! y e des f^aiiiJ«« oii
ebâcMii tWeippo-fùiyaibt'i^ cmcluiaiai et ue «vdâU&« de sas
iivaraoïi^ tjac' par de* xlfae«cAioM* tétérieorf f. «1 d
et par Ja'fiv^fMeolaiion dé «ocietiM piirtîculifraf Jïv«ee#^#liai.
«^iiiiiiatf oAis. 0aiii^;M;ràMJie»v'k ijpi^giott a céba^ri^f^^iiM.
ne/ le- penss^daèsréimgiAenient. €e sont ces CamfH^s qui p»*
roîs^nl dafM uos-^gii«és, et qui y donnent Texeoiple de te
piét«.Xe ne soutes seulement àes .femmes pie4(i«^s ou- <ies
nommes â|[és et d'une bnmble condition qu*on voit assidss
«ians le lieu.sAint ; des hommes de tous les âges et de toiitf
les rangs, des pairs, des députés , des magistrats-, des^a<i^ii^
xiistraipurs , des gens de lettres, des commerçans , des per—
sonn(>s enfin de toutes Jes profc^ssions fréqiienu>n|, nos églisel.
On les y voit non^i^'utemeot dans les solennités, mais encore
iB^'Wr {ours ordinaires. Bon nombre de.cbrétiens ^s^îMent ré^
f uliër^ment à la messe dans le cours de la semaine. Des jemef
m^n^i surtout « sont fidèles à cet exercice de piété , «t , d«ns
le. quartier que nous habitons, il n'est pas rare dVn renoott"»
trer.nii b»B nombre dont le maintien so|il à l'église est d'fiH,
f;rand exemple. Rieu n'est siconsolan-t que de voir ainsi une.
{Portion de la jeunesse , au miHeu de toutes les séductionade
a capitale » se distinguer par un attacbcinent ini^ali&le et
•pratique au christianisme , et ne connoitre-le r^fwct hnmAift
que pour le fouler auit pieds. Les jours quenous venon^^de
•passer oiH montré, phis ^e jamais , que Ht. rel^^on comple
iUncore parmi nous » et dans toutes les classes^ âm eefons plema
4*f firveur et de aele. 1ms grandes églisia él# Mi t i<tei iipfas.» I—
.pelitat m iuffifoient paa à la foulantes isalroclicms 4» GiMT
«l'oQt péim appelé v^inemén t ias. fidvles à ces pieux exarcjeea i
tss Cûoi vumons ont été nombreuses, et quelques retour» à
fia l!eIigion ont consolé les 'pasteurs. M exi&te» donc « à ^^^t
^aucfoup «plus de bons exemples et d'aoïes vaiiée& à4a piété
qu'on Ile. le croit - commuoément dana les pMviueca. Sanf
^ote ce. bien est mélé.-de baaneoup de mal, et il 4i^j a,
Ji^s' eette capitale.^ que trop de ffén» q ai ne fcvt aucun ae|e
:de religion , et qui passent leur vte dans l'ignol^i^ice ou> da»a
rbubli de leurs dévoila À cet égard. Mais si l'ihdiffaremedea
•tms et la haine des autres pour tout ce qui regaisde tff4ri^U*
^iôn forment le^apectacle le plus aHig^ant , il nVn fa ut point
.copclure(qtie>e inalheiir «slgénéral et^ souffre trës-péa d'ei^*
ceptiona: le Seigneur s*est réservé de siacères adcuraJeurs dans
«ficôurag^r ia foib)esse des àcitres , et p^ùr ifons donner de
léffitifoes espéranctts piour notre avertir:; car , soivaiit le Jfoc-
taine de l'Etrilure, ce sont les prières et les bonne* oeuvres
4€» juslçs qui arrêtent le bcas Je Dieu- levé poiir punir les
ibiquilés de la terre. '
— Le dimanche die la Qnasimodo, M. l'abbé Frayssinons ,
premier ^aiHAÔni or du Roi , a donné , à Saint««Su-lpicc , isa^
conférence sur les mauvais livres.. M*^*. fa duchesse de Berri
y étoit venue sans suite et sans escorte^ et a enlepdu le dis-
cours dans U banc d'oeuvre.^ C'est pajr erwn* que quelques
journaux ont annoncé que Mjldame étoit présente à ce dis-
cours.' Nous doi^necons uTieidée de'cctieTc'oiiEéreoce dans
nôtre-prochain numéro. r -.^
: ~ Le même jour^ ao soir» il-y a en un'>salut.en musique à
5ainte*Geneviëver Les jeunes gens de l'institution des Jeunes
Aveugles ont e^éeuté plusieurs morceaux avec beaucoup de
goût et d'ensemble. M. l'abbé Ferail a ftiit rinslruclion. Le
niait r^-au te) étoit illumiiié de la manière la plus brtilantc.
Le eoficours des fîdcies continue à se. porter dans eetle église ,
et. des personnes de distinction étoient tenues sur tant di*
Hianche. Le salut n'a fini qu'à neuf heures.^ La reir«lé,tlà»s
les paroisses où se fait la visite pastorale , a offert juscju'ii la
i|iV'la tnéme aifluence et le mên>e rccueilkment, â midi, le
ncvtnbré des femmes, à Saint- Eustacfae /étoit très-Go«5idé«
rab)é> mais il; est remarqua1>l« que, le soir , l'àudlf toi fe- des^
l|eilin(ies étoit pliiâ fiombrevx èi|boT^« L^^mHSjioàDairés^'ed
«tut paru étonnes eux-méiaes s ces. SffvB^ atim^tresite k re-
ligion ont acciuis dans cette nouYelle saission , par leur
zèle infatigable , par leur sagesse et. leur charité^ de n&vn^
' veaux drous à l'estimé et à la reconneissaoçe publiques.
— M. l'archevêque de Paris devoit atter, le jeudi 1 1 , à la
Salpêtrière^^i^our y célébrer la messe et y donner la com-
munion ^vinais l'indispotition que !e prélat a éprouvée la se-
maine dernière l'a empêché aaller présider a cette céirémo^
^ie. La lettre par laquelle ilannonçoii qu'il étott au Ut et
4^'âl avoit la fièvre ^.a été lue en cluiire par M. Tabbé R^u*
flfan , supérieur des ais^pn^, et aibrt affligé les pauvres.^ quî
se félicitpient d'entendre la voix du pi!eroier pasteur, M. l*ar-
chevêque d'Arles a bien vpulv remplacer Ri#*i pour lacéré-
x^ioniév Ce prélat est arrivé, le ti, à l'hospice,. à hui^heuces^;
du mitlia, et a été re^ti 9 pac MM* les missionttaires efL Iç^ aui^^
minterf , hvfK ht honrùfuts âfâ$ à âoti ttttikitrt^ llàçéHIM^
l'a isfeMff >t domié la cQBÎtnunion ii ittîileoti choMutacetitl pér»-*
sMmet,'- M; V«U)c iê Seiliant , piettà^ aumônier, V» ^etdfM- >
dails celte tUstribulibn , i^i a durjé plus d'iMte îie)lre. Apièi'
la messe 3 M- cle Beauiieu a donné la confirioàtiMi à ^nVh^H^
wtmîre^vw-ài'ipenoiiuésàgéeê, ToHtf. celte térém^mè a éléfor^ .
eiiifîantè. Déat âdtniniftr.ateurs des hospieed , MM#^ msr^î^ -
de Pibtdret etDe^portét, élpîeiit presens av«e le» aéaàkikti^' ^
teiirf parficti liera afr Ja hmison. Dana la arâtin^ , M « Tëi^he^
vAooè d'Aiiei a visité la màilon^ sW apnrocMl da Klf dM*
mal^d^ a riniù-mierie , a adressé des paroles àe Hûns^tk^km"'^
mÊK indigente» dans k$ dortoirs , et a parlé à loiiter âiree hèMH'
coup d'à-propos, de çële et de bonté. On a \¥Bk4épBtÊmfi^
lé Iruit de ses ekÛcfrtatîotis ne séra^pas pérdo^ À ^AarfTe'llcsff^ «^
ai denîie,le prélat est retourné à Féglise, attendu le iliiriMM>S'
àé t9. l'abbé Fautret «^ a donné le «aiu>. Lés nSiiftikiMttirèir
vont établir la vbièée /^ croijr^ ^t travailkr, avée les auittè-'
làtttsdik la rofkiso'n v à disposer les nraJades et les inflhttrdi è IV
communion générale. La plantationde ja crofftdt'la rtrtrf l W
a'aurti lieu qu'après dne retraite. M. I atiméniér etï ïcHf^dV-
la maison ainiff à faire coanoitre^ en totfl^ eccasioii , «oiii<'''
\À^n i| est reconfioissaut des traivaax «I de fà eliatHé dO
MMJiFaavet, ^hftrîn et Baàticé ppour le trèopeail tbnfié hOi^'^
foins.
•* Fai^mf las prédicateur^ jouï ont, t^ttipIMUs < ,.
élei^el* tfilllfiadkiisia capitale fWiîparii éliténdaÉ ayécpm' ^
\ per^ontiés
s*acéordent k troutter dans sa manibré do l'érffcfldir , dtt hflttH
rei . un heiirfeok ejièk d-exprOssiotH;, l'art de Hfep ft» gtMtfl'
snjels dé I» reVaÎDri a%e^ iès pré^|^(t^ «l kl ]|)ratîqil& m #i^'
Toirs èta chHétieii, aide d>eiK:^ndre stifts %f^fliai4té«iW MfSM
jÊê lai vie éhih. On Ao«s tr^fn^ff^el ta^t^ft» <f«e ^. M^Ml*
»*• ik%Uir a t^am» «4i lé vptahrt iH <prêéictHe\arà'ékbiéiÊ^
]n rapidement» bi ilî'dé)à' ou n'a pu tiéM q<»èk{A%6 jl|;liWir
^nroi/ cette année liMtatfon pf^niiit^ ptmt h Jtanêttfè'» . . : • ^
^Mi i^bM dé 8ciiiie:wiftt/aticien ]ji«fld^vkifii'è ^ÂM^*
gers; èf aùmdiiier dea om^assferi de QMidéi j^.ga#9ilM H'
^im^ à )pris par rmtfv^Ùin it^ iliîlilin%* 4e ce eét^M
'■ ^ ^7-.f . . ... . .. ,
«mtvsqiu Yiéfinmtt dTèité cîMil-ûlinës <f lin tiouveau sctcoè». lit .
A •vrfi4eriM«r> MYAnt^-^At decea^niiKtliires oiitljlit leurs .
'pêii^titik<sTÉj ; Hs f^t nf^o^tr^ dans celle aélipn le plus gr^d'
reciMPÎ|l«^«nt , et orU écocité atec intérêt le cKscotir^ i^ue leur'
« ddreftséM. ràdtndÉlét.Pltt8féihsd>o»i-VMX paroisfottbltitt*
chÀ|fi9Cfti*afiit lâFriiiti*$,ei'Iéà fidèles présens étaient tous édiv
M»4eieitr teétt^. Là ééréihonie ii él^é t^riîîînée ^r àé^
prières pour le Roi , qtïe tôtis ont cMiitéés en c(i<Buf^.
«•^Des fdut'niKit bât annoncé qiië M. t^chMips^^ ciirJ
idu Matliârei'a Riom, à^éit rétracté ses erréiirs jMmdittlU'
rëvoitttiôNi : mkis àtipposons (|ti'ih«iiici^iMMi<^ll «lerAltct<|Mbè,^
corrstitiitfon'civvfe dtt çtergé. '
-«^•On à paMié ^ à'fibinte$; unre tf-adî]c(û>n des LtUresécritei
âe tVnntJbout^ , #«#r /b* pandi SMiU-meru quiy ont ei» tieû
ésnigstt^ ^ M. Sebaroid, 74 pages in- 1^. Ces Lellrei j^NI^
àa ttembre de'^itgt, et «ont d&téès dé Wurti^uri|.éf 1^
Bnickenan. M. fè ccrtHetller de~légiitton Scharr!»rd y rciidT
iBompte d'àbdl^d èe^ prtdîÊÉlions du prince AletanJre de
Mobéntoli»^^ ptl^ det gl»étf^ôrts (|u*oti kii attribue/ Il paraît
^ae leè seroiolis dd grincé ûtii fait beaucoup fie sensation en
Atlemagtie, el tm*\\6 n'orit 'pas ttioms coninbuê tycte ia pîiftf
A sa l^f^tAttôit A h fa bàute estitiie qu'il s'e^t attirée. L'au-'
latr des Leltlr<*s fié Mat^e |His à attribuer \tk ^uértsûns à la
|»thisaft«ê Uniûie et à réfficacité dés prièreâ du pieux cha-
lioiw^* J( la silit* de» Lettrés , tin a| ^nis sa Lettre au |o^vc«
jaîii «Mfitift , él M WdàmUWI ddt â8 juilïet de l 'année der-
f^tnê^M évéShéittlfHèàfiftériedrs. Nous avons déjà fait eoti-
nottrê aetté Dé^lartftfim , à laquelle on a joint %i\ ou sept
fioavelies Lettres relatives ^M mêraes faits, et inédil^îi pouf '
la ptttparh liyéti a déttx , éntr*âutrés , sur des gtiërisons té*
ceritéê, i\nt Vbtk dit a'éti^ opérées, par rinlérvention da
prwtcé V II VériAillini et à Lhnoetan , tn Breiagire. Ces Lettres
HMit dé fiàtiifé è etcîéer nmérli ou la curiosîié. Qiietque
^immll tjfiè l'onndtfpte sil* lel pft>di^e5 ijtie Ton rappoïie de
fAIlélha^ , dt^ désira , MÎm ddate , corjnoître ce ttiie dit
«tlf té mél t»li \iMèft%tt ^u^tM tth fëmoîo oculaire , dans U
réfAffbft jd^iféLdksêbitti tliéféht^a pé^t-èlre des raisons pour
éécer^ffif mer ftîtik «on 4»fitittiettl. N^iw dirons seulement io qug
hsLèffr#*dà^M»8telian!^Id/^tm'éqti*'t]ïes soûl fort détaillées,
'Mfmitfl^tb|f|lijHmpdé 1^ ftil e^ éi »>éme temps ïi«ï vive
*- Un die 190$ journaux ^ publia les cîreonsiance^ Ae 1« ^fs«
O»sion Kpii a eo lien a la chambre des dçpu tés de &nrldr#T
relativement àlVlM. Egger et Abt, qui eR.avoîeQtété-.sMSin.-
més ineiï)bres.'On les a exclus, pàrqe qu'ils ayoient pris des
dispenses du «ouverain Potilife pour conserver leurs bénéfices.
Ce scrupule des députés bavarois ppurroit parottr» é^tH^M,
si on ne voyoit, par les disCcHtrs qui ont été tenii^ « qo^ri e^t
le véritable motif de Texpuision. M, de Horntbal a parlée àvc^c
une chaleur extraordinaire, contre l^e^prtl de dottiinadoo et
d'envabisseœent de la cour de B^ome, et il a pTùuvé<fae tout
étoit perdu, si on foibli&soit dans cet(e occasion. MM. Kcrésr-
tcr, Scbutz et Haeker ont parlé dans lé mênie seos. Un ec-
clésiastique , M. Zenger, s'est vanté qu'qà lui avoit oflert
une place de chanoine, conime à MM. Egj^r et Abt; nkàh
qu'il avoit préféré l'honneur d*étre représentant de landlioo.
M. Zenger a été fort applaudi. Ce début de. la chauibredcs
députés fait assex pressentir l'esprit qui y dominera.
. — Des dissensions fâcheuses se sont élevées .çntre les càtbo«
liques des Etats-Unis, à New-Yorck„et k PhiladelpVie- Koo»
avons vu des lettres de la première de ces villes^.quiconie^
moient des détails d'une nature fort affligeante^. Un exceOest
prêtre , qui jouissoit de la confiance et de l^estime de to«s les
tïatholiques , avoit été obligé de quitter le diocèse; p«rt»
d'autant plus grande que le nombre des prêtées dans ton t^
celle partie est b^'^n Ijpin ^cti-c en proportj|oii avec l|^t>es|^ft
'JkêfimitSi On aiirib'uoît ces troublée i u« ecctéaiaaia|E|tie jr-
tandols , que nous nous abstenons de nommer , et qui j^roii
avoir abusé de son mQuence de la manière la plus étraciee.
JLes bons catholiques de New'-Yorck étoient^ans là 4és<>ni-
tion y et ne sa voient à qui recourir dans leurs peines. l«e mtt
li'est pas moins grand à Philjsdelphie , ou un nouvel éyéqwey
M* Henri Conwell , avoit été envoyé l'aînée dernière^ Les
S lus tristes débats ont éclaté entre lui et un prêtre césidaiil
epuis long- temps dam le pays^ Ti^Hse même. a été ep proie
'ans plus grands désordres', et U a fallu que Tautorite pu-
blique intervint dans ces querellta, dont les journaux dtt^pajs
ont retenti : ont feuîHe américaine eo a rempli , il y a ^p^l-
qtie i^mj»j te colonne^ Q paroU aoe la cùrtgrégaiti4>n pix
^foiasé étoit fort éditntfee OMitre révé((oe« Nous ne de«
vQns pas jeu dire davantage sor cas dissensions domestiques »
^u'il élai4 f qwÉdijù tdiffiaile de dit&iiimler aatièreyenl apyeft
r«elal qoVlIcsont eu. On allernî avec anxiété Iç part» qi»!
prendra !e saisit Siège siir ces ëvéneriien*. On sait qiie M,. Tar-
cheveqiic de Bahimore est en ce movneni à Rômeyet ce prfc»
lar est pUis en état que personne, par sa sagesse et sa po-
SÎJUo.T), de donner des. renscienemens -^ur les causes de ces
tircwbies, qui affligrtit profondément hs amis delà religion',
fet nuisent extrêmement^ à sa- cause,. M. Maréchal a reçu de
S" $<. le bi*evet d'ëyéque assistant au trône pontifical.
Pkias, Sp M. vient d'accoriler, aur ia pK>po i.ion du n|ini4trc de la
tuerre,' dés récompenses à plusieurs inili faire j qui ont servi dan* les
«rmt'rs fié rOoesf,
• — MADAME a envoyé 3o6 francs k des reUgieuse» de la Visiratiort,
pour les aidera former un é^tablissi^menf d'édncatîcto h AtiriJac.
— S. A. R. Madame a accordé une somidc de 200 Irahcs pour le ré-
tablissement de réglisG de Pétit-Totcy (Aube) : éHc atoit t té brûlée à
l'entrée des alliés. Les dons du Roi et les impositions vèlastaires de la
Commune a voient sufli pour la reconstruire; mais dte reatoit dèpou*'*
-vue d'orncmeris : Madame est subvcnno à se» premiers )>esoîos. .
' -— Vendredi la avril , anniversaire du jour' où S. A. B.^ Mo^wwwi
«entra k Parb ,ûne nw^sse a é.té chantée en grundc sympbomf à la clw^
pelle du château (les Tuperies. S. â- B- a reçn à ce sujet les félicite»tion» -.
des ministres ..des grunds-oilieicrs de lacotnronne , dii corps rolmicipal ,
ay::iit a sa tête M. le préfet de la $»eiae , et de MM. Içs officiers àc la
ghr -e ifeifiouale toAdiiîto par M. Iç iftarcchal duc dr I^eggî^ , niajer-
^'»^l» A midi , Ic^ postes occuffes ptai^Uci garded-^tlui<:orî»4a i^nca
•«nstiéti'.j:çl«vé3 par la garde natioiu^. '. ♦■ - ' ■ .
— Le la , le tribunal de police correctionnelle. a condamné à dix
^lOnrsiJe prison lé nommé Leccq, pour ayouf' le 25 février dernwr io-
'^Ué la gendarmerie lors des troubles contré les mission.', Valladier a
•éié con^Tamné à quinze jours de pfi^on , pour' avoir proféré les cris de
vùfe l^empereurJ
. ^ Le i3, le tribunal a >ngéj>lusieurs individus arrétés^tes ^yet aMé*
Trier dans l'éj^ise des Petit>-Père», Les accusés é^qient au ntinâae de
cinq; Dumoulin , déjà impliqué dans la conspiration da mois d*août;
Dudos^ ancien capitaine, qui a voit été dans raffaire de l^épin^ie noinif
toilinet, tailleur; Lesueur, serrurier , et Dessaio, élève éà.peîhtnie.
IMmioulin étnit accusé d*a voir troublé les -prédications par d&<i cris
indc^eens, et d'avoir insulté une femme dans TégU^ ; les aiitîes étoient
prévenus d'avoir excité^du tum.utte pendant ie di^our.i dé M* rarche*
.Téqi^c* Dessain seul a avoué \eà faits, et a injipiré quelque intérêt; sa
mérè, en apprenant Tarrestation de son 61s, • est jetée à la ritiérr. Les
autres oât nié les faits, et ont prétendu trouver de ia contradiction
dans Us dépositions des gendarmes* Le tribunal apré$ ai|orr eaiiûidtt
lesdéfenMiiri et M* de Ip Palme, avocat du Roi, a condAnmé Du?
. . . r 5wÈt r
IMÎbîe «Talicntar» à !« pudeur. INidos a ^l4fC0M<iuiifté k-six j^àrs «W-
prison, pour ipjorc envers la |emlarmerie , et Detnin à quinxc jjMin
oe prJaoB et seize franco d'ameiicfc, pour injure enTe>« .un ministre difr
larêltgioo, CoHinef et Lesoenr ont éfé-acqutîté*. ,
H^ ]niiii«^ato«ient après celle affaire, le iribunral a \u%è «ep^ atytrfif
indlvidos im))lfquéf dans lesmouvemens des Petits-Pères; De^giteif» f
— Le i5 , on a saisi , dans tous les llenx pub!ic« de la .^aplNife-i
1$ Monùng'<jhronicle^ )Oornal. libéral d'Angleterre, dofit le a*. 12
cofttenoit une chanson réyolutionnaire, en françois, adressiée.MiK
troopei du cordon sanitaire. . «« *• .
,«— JH. de Corcellea avoit accusé, dans Tune de» derrières »éa»ces ,
Ipt jrédacteorf de là Foudre .d'être dei agens de police flalarié^ p^4«
g«|iiTernenioiit : les rédflictenrs de ce jourtfal paroissent difposcs a poar«
•nivre an calomnie Fhonorable membre.
<^Le CbnstitiifîormW annonce que M. Zea, envoyé de la rëpubli^
dtie deColombie, a remis au n)ini<ère iVançoIs , et 2i.loti^ les aml)ittUH
4enn «Hrangers , une note far laquelle il réclame furmeDeroènt l^re-»- •
cfliiMioitsance dé la nouvelle rrpdofiqne. v
— ^« Jard-Panvilliers, président de cluunbre 'dif.la 4*o«ir des.
ennaples et. membre de la ehamltredes députés, est mort , dansfâ nuit
din i3 ail 14» ^ l'Âge de ^5 ans; Louis^Alexandre Jard-PanviHien
ël|o!t se a ]Siort, en 174?» et fut d abord médecin , ptiis çrocnreiirf
ijudîe^ pnia député à la première légilaiure , à la couventioti el MfA
néienibléê^oai suivirent. 5W}n asrticlè âatmïàBmgrapIdf^es f^^lL^jl
j^i^iî!^* t ^^** *^*.*pVf%i?V A^'i|»f Pft Vî^.» V^^a*^ J^«^eC^
vtwmt ofgi'htrée» et le même eélébrer ensuite, d'ans une aales^e,»
|Im«. eB'J^i6^iere^nr des Bourbons. Ce 4éputéa^oiitélé npiéa
dyilentkadé.JL«uisXVL .
<— 0eus empioy'és des p#^ea mrt publié dans les journan^ des \ei<f
très «1 vé()OiMc awx aaseHioiM de M^^e Girardln^ contre cette adml*
■r tration ; Ms y asaureni que k c^tinfi aftreêypomr I oQvcrtnre ét§
lefiret est de rioventfMi dn propriétaire d*ErroénOB ville*
^ije «vemier eeaseîl de ^rre de le qiialrtèvie division milil»irep
i^^nti Afl*a»« A 4q ie réMUr kier .|6«. ponr >ii|ger de nouTea» Sirn^
im^ 4i>GMHlcrt jMb»»ieil a ét^ pçé^idé fMnr M« te marquis de Ca«Ciciâv.
celoBel des chatK nia de t Anlèfe ; M* paillon ,. cbef tle jbèlaillit» » «A
rapfàti^u^. . '. ». •• :. .:..^\'.f
^fr-l^ ville de li^aAx e^ vnitlii .«on.^acr^r la m^oire do sao l'InhlK
^féffAc par tt|ii»eo>«B<!Qt pnblie : une «owcripiicin eU 0m'stfU,pam
iMeier it.Mmamoirc une stafine ;, on ofpére qne rinaugaration p«mf
se, M» le !«•> mai proebaln, i^ur.Sfi^aiint Jacques,, pàtrôp'ilc HoisQrK
^ La gelée a oceasiofuié un grand detnnu»ge aux environs de.'&'ert
^«««:t ^ et Ton craint beMMOov^ q«e 4e fy^ià , «!ii te pvfdoiige , «ie nmiè
«fUQjimd«yan«age.àUn«o««. , •» >
•^ I«s incendies eonlinaeBt dans le département de rOive. l)ne
^ou^ripiion « M 'OWfetU pofir les nialliciiccttsea victtni^ «faréîHrc 4Kt
i|^<'lao^ Airieux : lés tQeelidiaire& oBt jusM'Sci trompé h f^rvellhnèt^
même ^e$ «ntorit&i cimente de la poputaiion si intéressée à,les déf
' f-^Oàaàrrâté 2i ilsi^ux, Il Saixit--<)ue»tia et auprès def PAttàOfikif '^
tarpii indWidiîs^ dont iiif répaâdoit des écrits libéraux. A Paris,
Itf. Jdotort,:«filaer del'ancicntte^mde, a été ^an^é- dans son âo"
Wjpîle.. -••.-•...- • • .
.' V-^ Un {éÛDe.hofnaie dn canton de PraCa-d^M o]l« (Pjrré«é«9-Or»efllr
Jldies), ayant vouia franchir le cordon sanitaire > maJ^é tes «epréseï^
talions qu*on lui ayoit faîtes ^ faLa^ntineUe a fait feu sur lui , et il feil
idmbé roi^e morf.
. ' — Qna arrétéleSavril, JiTduliMuef MM. PinatètToten^Q, ai»*
deas milkairei; on croit que c*<est Jil'occasion des demie» troàUes-ii^
.«nite ville. ^ . . . ,
. • «^ Le 5 de ce mois, deux dmpêaus tivcaldn 911 PPpiér;, partant dna
îfiseriptions séditieuses , ont été trouvés dàds^une des ftoe»ae Wistemr*
_)N)ttr| : une souscriptioa a été aussitâ|t «iiyerle fMOuro^ui qui en âèoàé^,
. vuroit les auteurs* ,
•*- Le général Berton-a trouvé à Sa)nl'$ébâStien c|âell|bes îndlTidil;
de M iMn^de ,^i y étaient arrivés âvaiit lui : ce sont Ra1m6ii(t DélagcV
4icntciiai|t : €raniefa>n^ éons-Iicutenant ; B«Adqtos ; sei^ent-miijor , ^
Q90I1ÂS , adjudant. ., '
^ Le cortés d^Ëspâ^e , dans la séance du 4 avril ^ ont entendu Icf
.irsqpport de la commission ecdésiastique'srïr la dotation dit ctér^; elf|i
. pnopbfb ,. I*. qiie toutes lès dîmes qui ù'anrqiebt-pa» encore été rép|tf<
Me» le soient sans délai; a?: quie le niùiununt^ la congrue des* Cures
ioit iii k 3oo ducats. (i3ti5 fr.) LWçbctêqiie dé Sarr'agossc areça Mi
mordre ides nwnisliré^ .potîr rentrer d»ns son dipcèse^ ce préfst pasM
^pbv^'me (oh opposé au nouvel mxtnnftès é^otiÀ\ et'oircfâi^qkf^ st
Jp^f^Aa^biînè: ^ •' * r ;- * '
'•-^Otf.Sjétipît , ancieb' ottciiH^ fi-an^oî^, à r^fyt eMrq d^ qdfH«^ Ift
.BQfjaunie4e« Pays-Bas , et a été conduit insqu7i la diiigi'Àée |^ t\n o9^
sii^rit police ehirgé de s*àsBOrer'deson dépb^ . ' ' " * "
CIIAJISRS DSS P^lll«,t : '%
' Ia i3 avril, la chambre a nommé troij candidats poJi#ia'j|)<<'H<teiic(e
.de la 'c^nuAitMmi de snrveiMlanôe de'1a'«ai«*edamor:i»eibfl»%péé;;
.«jmdidarssoQrtrMlf* les comtes Mdliien , àd Vilfonlaèz^f'iiBt'itb^*'^
,* renvoyé à «ne cominissioii une pr6p<^<ton de M« ;de Ijkmhay*; siir
rexerdcede la contrainte par corps contre les niomJbres de Ié^Itm*- ,
M; te dnc'de Ckosseiiil a annonèé qte^il.dév^lopperoit'^nff noo priv-
fltaifib séance "les motifa d'une propositikMatonr la- délation tfe f^unCieti
. sénat. L'ordrit du jour était la discussion dim projet' de vés4ilttilMi|iir
la i^évifion des jv^meAs en eevtains cal; M.^e comité Ue PorHatit^
p«r^é tnr ee si^t« •
La âiambre a continué la discussion sur Ic |>ro)et de résolitiieli ten^
•dâpwt à pr^^equcr diie^Ioi poor la révtsiaa dey jufémens crmiim»!! dafh^
( 5o2 ) -
ef.rUirr»' cas non pruViis par 1<* cpiie : on a «nf endb MM-, le «ïar<îuîs àt
Lâily-Tolcndal , lie. duc pcraze^, le comte Lanjuinais.et !e nug dé
Broglie. La cl i.«cuî«î»iôn ayant été^fose , on a Voti'. au scriifin sur i;^ ^fo|»
^psitipii y qui a été adoptée ù la izKaîx)tit4 de Ô9 'voiat contre Ô 2 .
m» 1^ .1 I. ■III. .. ■■ 1. ^ , ■■ - i
CIIAMBRB DES DÏPÙTii»! .
Le la avril , la cliambre CJ-t inyiti'e , par une lettre djE M ^ le HUnisfre
des Anances, à pTt tenter. trois candidats. ^curïe reiiiplaceincot dç
M. Ternûux dans !« surveillance de la caisse d'f^oHî^^emcn». On pâsçff
à la délibvration sur'les finances. La çbainbre rejette (te^'^amendeirreitt
priseutés dans la s<*ancc précédente , et çeujt ât lyMcf'rancr is.Purârfd
et de Marceîï««, f encrant a ïa sûppressién de? drmts >ur les îiuile^., M. de
' Poubelle soumet de longues obscrvatidns sue la culiure du tabac' M . de
Girardin , qui a hi parole siir les pcsfc^, te plaiqt beaucotip de cetfe
administration , et attribue la dînitoi|lipn de.ses dn îfs au d^^fairfde
confiance causé par la violation fn^uent,e. dû secret des fcttrer, M. de
-Vilîcle répond au pn'oj^inam?, M^' Foy demande ' la suppression -d^^di-
recteiïr-gt'uéral , comme une garantie du secret, et propose rf^ cùtà--
poser cette adminîs(jàtiop de nianbVès égaox. Mi' de Castelb» J9C pmif
plùièan! er un peu M. de Girardin , ^ ^propose pour direeteîir-^^jiéiW
des posfef i On adopte Tàrtiqle.ô , qui contieat^rénumératio^ deroonï-
fributions indirectes de toute nature. .' . • . • . .'i- -*.• -
M« Devaux propose xmt \é produit du' si^esm ^les rfitrés soit-véFFé an
trésor royal : cet amendeçient , combattu par MM. de la BoiirdDDHayc,
Dudôn et de yillêle , et appuyé par MM. Foy^ et Sébaftiani , e'^sécaà*.
.M. C. Perriern*a,pas pinède sqcc-ès ^pour la proposition, qujii faxt*de 1
I SQpprhnerentiéremeittt^e droit du. éce;^ . ' ' • '♦ '■
I ' te i3 avril/J^ <*bambres'c?it d^abprdryy '
I l*e£àiflcé'de» cHTer>spro}çts 4^bf pi-éseiitis dernjèremef^:^'I«k«éà«t^ 1
! eubiique s*est ensmtq.oi|>artc à deux heures et demie, efconi-éprciid
[ la discussion sur les financç-; Plusieurs amendeméns qui sont. Mi&pté«
I modiHentidlfiérens droits; par exemple 3 sur. les lettre^!. de cUuvL^ftr
{ sur les ditoits de pêch.€ dans les ttao^s'salés, mr la fabrieatioh -ttc hi
► bière. Oh rejeté un apiendement de M. de Marcellus , qui dcroan--
! doit que lés piquettes pussent circuler liiSrcmeiit , .et un autre des
\ députés d'Orléans, en faveur des vigueroijLS domiciliés dans les lindtes |
i des droits d^trée. * "
; . Oiuadppte après auelque discussion un article proposé par la coffl-
£ nûsçi on , pour interdire la fabrkati on et la d^^ • |
I , vie dans Paris. M. C. Perrîëi- élève un« discussion sur la contributtoa |
, .des ]^rt£s et fenétres^et àce propos ilse pl^nt de^f diliîeukés-qiion \
fait pour lés impôstticvs et du rcHis'de commiiiiiqàer les listes .ékc- |
toraies. Le ministre de rinténeur'répoitd qû*on a dû prefidredés
précautions contre des fr^indes- établis^ quant au reftis, à'îl faWôit - ,
I accorder des listes éleetorales à tous ceuxqui^en den(iandcMe^,' oa \
n'en finiroit pasj elles sont allicbées dans tout Paris, ce q*ti éeii •
sulKre.' * ' ^ ; ■ ' ' ' . . ;
Le côté gauçbe n'en continue p^s moint jle se:p||ikid|e'detc»>(^9(r' '
( 5o3 1
MM. Beraarçay'ct de Corcellcs crient le plus, fort* Le preciûlont \cs
inxile ii se calmer, et déclare qu'ils troublent l'ordre. ^î- IT, Çoïiiitunt^
demande la parole, mais la clôture est nrononcée au n)ilit:it d'un pto-.
digicux tumulte. M. de Chauvelin se distingue par ïa viTafitc dt: *£A
plaintey. Le côté gauche sort de la salle pondant un discours d'ailleurs
assez long de M» Galraiche , sur le mode de fixation du cfïntîft^ni de-*,
département. . . , ;
« Le i5 avril , M. de Bcllisen fait un rapport sur je projet de loi ten-
dant k réduire li f'ix francs le minimum cfes rentes inicri les sur le grand
livre ; il conclut à Tadoption du projet. La discussion eti sirraulttilr Vi-
rement fixée. On reprend la discussion sur les finance». MM, de^t^rhii
et Laisnë de Villeyéqué se plaignent de l'im'gaiité de la ré|î;irtitmfi
des impôt?. M. Pilastre, ancien membre de la convenlioii . iail U cri-
tique de la marche du gouvernement". M. Lafittc attribue 11' dijgr^ ve-
inent proposé à rimpfudence du gi>uvcrnciiienl , qui veut diiidaut^s'
les recettes sans diùiinuer les dépenses j il fait l'éloge da la rOvolutioFi
ci du gouvernement impérial, auquel r;«gricuUuredtijf ti liche^É^e,
selon lui ,• el l'industrie son plus bel élarl M. de Viîlcl*: peu>=;e que 1^
pn'opinant s'est e.nlicrcmçnt écarlé de l'étar t(e la qucstiouj il montre
que le dégrèvement proposé est moins un_ dégrèvement propremeut
' dit, (lu'une rectification de la coiîtrîbuî ion foncière. 11 ajout4; r]U€lqii.c.s
consiilératÎMis sur le crédit acltiel, et sur lu prospérité publique, ^'
xîéveloppc ce que la France doit ù la restaurai ion. M. Lafitte a répUr
qiié, e.t, comme il avançoitque le dégrcyempnt ^proposé ne teiulûjft
qw'à diminuer le nombre des. électeurs, il a. été vivement interrompu
j>arM. Donnndieu : M. Foy sVcrie : Noiift voulons la' Charte et.l^
Fraiice! à droite : Dites donc aussi le Roi ! M. de Martignac , vous iif
voulez donc pas du Bot! M. de Màrtignàç demandé l'impression du
clhccouTs de M. La<e^ afin que là ^"'roiice connaisse Ip YC{iu..S|eEttt~
mens des' amis du peuple; * \ . • . , ' > v
M.. Ddidot s'étonne que l'opposîtion o'sc\se fairc^onheiir àès ré-^
dnciiotis adoptées: il ne éonçpit pas comment on reproduit sans ce«c
reloge du gouverhemeht impérial devant la légitimité j il déclare qu'il
veut la Charte, mais un peu autrement que le côté gauche, qui se rc-r
fuse à prononcer le'no'm sacré du Roi, si naturel à placer daus U
bouche des vrais franooi^. M. Foy , après avoir expliqué et appuyé
les opinions de M. Lahtïc ,■ il faut enfin , a-t-il ôit J s'expliquer sur Ujs
mots sJNs rALEvKde légitimité et d'usurpation ; ces paroles ont, excite
une vive réclamation dans toutes les parties de la salle. ;M. Du(|qi) a
pri^la parole contre le préopinant, qu'il a réfuté avec liii traient yt^^
raurquable* Les articles x, xi, xn, xui,'xiv, qui ont pourobjctla
répartition dea' contributions indirectes,. sent adopté?. L^imprcssiofl.
de^ discours prononcés dans cette séance par MM. Pilastre, Lafitte<çt
Foy a été refusée. .... - . ,■
N*ayant pu encore rendre compte dé^ quelques' ouvrages q.uê atôu? *
avons reçus depuis un temps plus ou moins long^ nou^ etj donnerons
ici du moins les'tifres, eil attendant que nous les lussions coiinqUrt
avec plus de détail. Nous' avons rc^:u de Limtîgcs uh\Ê^i^é historique
dii M, Duhour^, évéque de cette ville 5 éloge qui paroit avoir été
S
( M )
.Mtk€^é en chaii-c . ti .qui pnt «ecocii|^«cn€ 4e Bot^t ; opt ccfjt i ^
bie cÉrir beaucoup «Tintérèt , et mérite uu examen particiilîer , qm
tloiis loi consacrerons iacMsamment.
n ^atoU ^n ce moment det 0^« notions sur un ardck dt ia Chro-
mifue religieuse, relativement à la rétntetation dé M* Ricci» é^4fMt£ de
'KfÈoie{%); elles sont traduites de litaiieii, -et pr<!*sciifejit Use rcs-
leignemens les plus exacts %\xt un fait qif'ua certain parti avittft îd^
térét à obscurcir^ Nous çn doRB:'roiu uo ejUraît.
' V • VMilk Labouderic a pub:i4^ des Lewès de M* de Sàin^ÈÊattim^
ëfÀiie de Caradre (7), avec une notice et des éote$; c>8t un iroiniBC
in-é». dont les lettres n' occupent ^ue Iç ticr.< ; tout le reste tft dcVé^
ëîteur , oui y 'parla de tout ce qui a rapport à «on sujet, et jatee
'^uel<|iieioi9 , ce semble , de ce qui n*y a point rapport.
Qtt propose par souscription des rïes des saintes Femme*, tke
Martyres et des Vierges , pour tous tgs jours de Panneé (3J ; le prcniicr
irolume a paru, et ofiVe cfiectîrcmrnt une vie de sainte poureba^ur
'jour des troi^ plumiers mots, et en tétc une vie de la $awte Vierge,
«qttencfcis avons parcourue, et qui nous a paru susceptible de quel-
'«■tes obsenpations critiques. On annonce que cet ouvrage est publîc
Ans la direction de plusieurs eccléiastiques. Pour être souscripleur %
fuffit de so faire Inscrire : le prix, des 4 volumes sera de ao fr. pour la»
abBBflës.
• Ou a donBé Un Recueil de Moineaux ekpùù de Bossuet, tk Péneém^
(te Bourdahue et de'Massitton (4j, quatre petit» toI«-h^i2 j ily ftUBYor
i que 1
tvr >è hieuneske le goût des vertus et des tettr. «•
JH^âtmd^imet^ 5. vot»ifr-i9j i«^<'^ditioa du Bouveau TtsrtanNfBt^
tB latàft*, iruar l'exemplaire dn Voticaa \ éditioB Bçtte et dW ^boat
jp^rtatlf; el le Jfientov clnrétien ou Ottéchisme de Fêûéfen » auiiV<Hlf
IditiQi^; c ost l*ouTragc doi>t nous avons p^irlô dan^ notre oiuu(^«.C^
iTé»» dernières entreprîtes mi-ritcnt des iloges sans resincUon^ nom
iBvienArbns une autre fbU sur tc9 Prônes , sur lesquels il jr 9 oef^Bd^nf
1^ de- choses à dire, l'ouyra§e '^f a»t *dep\ii5 long-tempt. qonmi et
fitin^* ' ■ ^ *
*- ' '* ■' ^ ' '■ — ■ ' — ■ Ji ■ ■■
-' fl^ 1 ^0^* w**t** i P^x* 3 ^' ^o cent, el 3 ft* jt> cent, f^tnc 4t po>t
A' Fm , cbes i^a. Le Oére , an buiiteiu de «e joArnal.
* (9) i vdl. in-S«Vj pviX) 6'fr. 5o cent» et 8 fr. »o cei^t fea'm de.parV
A 9fsm% diea Th. hk Clerc : et ebez Ad. Le Cl#rc , ou UiineÙMe «e
jëiirifal. * - »
(3) 4 '^•i m^* |»»x dé. cba^iic ▼ol*-5^. et 6 fr. 5b r* franc de pètt.
A mil, chez Tberiot et BcU^^ etcluez Ad. Lç Uere , ^ biiRaQ de
(|} Prix ife chaqoe yol* 1 fr. 80 e» et p îr» ^o c. franc déport. 4
Farn , diÈt Boiste ,. filt aîné, et chez Ad* Le Qere , au burea» de cf
)OttrBal^
{Samedi J2 aviil lifan.) (IN". 3o3.).
^dbrégé de la Vie et des Ré\^élations de la Sœur detd
. JVatiiâtéj précédé d'une réjutation des Critiquée de
cet oui^rage (i).
Après avoir examiné (n*. 758) la réfutation qij'ol| a
voulu faire de nos observations sur la Vie de la Sœur fihçi^^i
la Natis^ilé, il convient de faire connoître cet Abrégé,
et d^aborcl nôiis applaudirons à l'idée premièrfe de ce
travail. On ne pôuvoit se dissimiiler qu il y avoit dani>.
la première édition des redites, des longueurs, des
minuties, et de plus beaucoup dç désordre et de con-*
fusion dans la distribution des matières. U y avoit ;un .
cîioix à faire parmi les révélations racontées par la
Sœur, et parmi les longs développemens où elle entre
'quelquefois. Un abrégé de l'ouvrage pou voit donc être
utile, étant fait avec discernement. L'éditeur actuel
a sans doute mis tous ses soins à son extrait, et il a su
renfermer en deux voluraies. ce qui en faisoit quatre»
Ce cadre est suflSsant et convenable 5 il y a ici moins
de confusion et d'irrégularité, moins de disproportion ,
dans les parties > et de minuties dans les détails.
Toutefois j'avoue que cet Abrégé ne remplit pas
parfaitement l'idée que je m en étois fait«. On n'y dit *
[)as uu mot qui puisse apprendre où et quand est née'
a Sœur, quel étoit son nom de famille, quelles furent
les principales circonstances de sa vie, quelle fut l'éjpch
que dé sa mort. Il n'y a pas de date dans l'ouvrage, et
1 on y chercherbit en vain Tordre des évènemens* Ce'
défaut li'en est peut-être pas un pQur tout le moqdei •
i
(i) '2 vo). ID- 12 ; prix , 6 ff. ért 7 (>• 5o centi franc çle port. A Paris,
tb«z. M^cfuign^ :.et chez liai Le Clere , au hureaa de ce )Ouma)«
Tome XXXI. L'amitié la helig. et rh^Hot. V
( 5o6 )
idaîs i'avoue que j^aîme assez à savoir dans quel payr, [e
|ais , ' et de' quelle époque ou me pprle.
^ ^.'éditeur a cru devoir conserver des dé^ ils et des
^xpres9ions que j'avôis pris la liberté die ne pa$ approa-
5rer, n en: étoit bien le liiaitre ; mais je persiste à pen-
ser qu'il eât été à propos de supprimer u^e'■partie de
ce que la Sœur dit du sort des enfans morts saus bap-
tême'. H me isemblé toujours qu'elle prononce en cet
endroit sur des questions bien hautes et bien délicates.
On a conservé aussi lé p^tssajge oi^ Jésus-Christ dit ans
élus 9, au sujet de ces enfans : f^oiçi, mes àmîsj^ ce que
je vous propose, et Tautre pavssage oi\, après avoir rap"
porté une vision, la Sœur dit : Cela prouvée trèê^i-
demment la pen/ersitédes discours nudicieuci^ des im-
pies... Peut- oà dire qu'une révélation,. qui elle-même
auroit besoin de preuves, prowe tres-évfidémrfient c<s
qu'elle annonce?
rll y a encore dand cet Abrégé des cb'oses quie je nen^
tjfllds pas bien : JésiiS" Christ, comprit que Dieu hiepar'
il^fi de l'incamàri&n dé sotf^ fierté tovsquit'ri^'àitJ,.^;^
et ailleurs : Sachez^ rnafilk (c'eWNotré-Seigne'ur qui'
parie), que; pnr rapporta nia créature, jèpuis me corn-
fkÔrter en homme ou en Dietij iiiîyant ce que fe suis en
mài-Htetne , ou suii^ant ce que Je suis de\^nu pour TKom-
tke.^. La Srœur est-elle bien sûre d'avoir entendu cela?
' I^ 'est-ce pas encore là un de ces passages qu'un eiames
sévère auroit dû retrancher? A la page 3o6 du I*'. vo-
lam«., la Sœur parle de la sainte tiumanité de Marie.
Que Ton «distingue l'humanité de ÎSotre-Seigneur de
^ divinité, on lé peut, puisque la personne du Say*
Vdur.Téuniissoit ce double' caractère. Mais eàt<-il bi^n
exact de parler de Vhumahitédé Marié? la sainte Vierg^^
n'a pas deux natures. ;
Dans le volume suivant ^ la Sœur rapport^ trois as-
somptions différeulèsde la sainte Vierge j la première
airmom^nt de sa naissance, la see^nde avant le tsr}^"
i^'^)
iève àe rincartiaiioii, la troisième au moment (de l'a$^
cetislon de.Notrè-Seigneur, 11 me semble que ]es]ré^
cits des livrés saints âuffiroient pour infirmer Thisto ire
des deux dernières assomptions. La Sœur ajoute que
Jêsùs-Chrîst « révélé la troîsrème assomption de la
sainte Vierge aU cieL Où cela a-t-il été révélé? ni
FEvangile , ni les apôtres n'en font aucune mention.
La Sœur s'exprime encore ainsi au même endroit : J^
ne pouvais dire que ce qui a déjà été révélé par Jésus--
Christ lui-^némcj çest^-^ire, que p'ois jours après la
mort de la sainte Vierge^ ellejut enlevée dans le ciel
parles anges pour lu dernière fois, La Sœur seroit
sans' doute fort embarrassée de nous dire où cet^
dernière assomption se trouve avoir Aé </^'dreWfce,
C'est une pieuse tradition à là vérité que la sainte
Vierge résirnscita immédiatement aprèis sa mort ^ et
que par un privilège spécial ^on corps^ réuni à son
ame , fut jL-eçu dans le ciel ^ cette tradition est atlssi
ancieçLue que yénéral^le ^ et TEgl^se^^'^est déclarée.eto
sa faveiïr d'une manière trèsi-e^prt^se. Mais, ce n^st
Îioint un article de foi; et celte assomption n'est tiul-
^emeiit révélée dans les livres saints« 11 y a lieu de s'é-
tonner que l'éditeur n'ait pas senti la nécessité de sup*
? rimer de T^ir^e une mépriseraussi forte de la Sœur.
)n lui aurôit indiqué encore d'autres retranchements j
5ar exemple celui d'une vision que la Sœur eut à Fâgé
e 7 à 8 ans, celui d'u*!! endroit.o4.U Sçeur est çomî-
paréê à l'Eglise assemblée, etc. etc.
^ous rappellerons^ en^nissant, ce q:uè i^pus avonsr^
dit en parlan tdiè l'édition en 4 vol ,, qu'il s.y trouve beauf*
coup de choses propres à satisfaire et à nourrir la piété;
La bonne Sœur n est pas uniforme dans sa manière ^
tantôt elle a des pei^sées très- élevées, tantôt elle des-
cend'4 dés particularités un peu minutieuses, à des in-
i^rprétatioçs qi^i §epablent Iprcées, jà d^s expressions
que rpQ pQurroii ^Quver inexaptejB. On est quelque*
V a
( 5oa >
fais-/ loi) n/î (U toutt; la, théoîoglç qui si: Irouve^so'u^ L*
ffihe à^ aUtç rdigieuse f- mais cette théologie pi^f>ît
aussi quelquefois eu défaut, et des traits singuliers
donnent Keu de crftîndre que l'imaginsitiou ne joue.
un rôle dans le récit de plusieurs de ces révélations y
et surtout dans celui de tant de songes*
NOUVÈLLKS ECCLisiASTIQUiS.
pARift. Nous avoHs reçu \e D/iaria, de Eoxnt, dq 3 9vnl
(mercredi-sainC). S. S. n'a voit point âisislé à l'office le di-
manche des Hameaux. C'éloii M. }e cardinal di Gr^orio
^tiî avoit béni et* distribué les palmes. Le consistoire, qui
avoit clé' d'abord annohcé pour le a^ mars,. puis pouf îe
lûndi-sflint, i". avril, n'avoit pùinl.eit lieu< Il n'y a point ea
: dé corrsiiroire depuis^ c^luidtra4 saplembiédernier, oii furent
yréqoniséSf entr'autres, trois évé^uasTrançois. Il se passera*
remenl un si;; long temm saiis qit'd y- «t des promotions d'é-
v^tjues ; mais l'clat de J'Espagne', do Portugal et de feors an-
ciennes possessions dans les dénx mondes, laisse plusieurs sièges
4e^hi ch ré rien té cla)is' un 'état de vacance f6rtaflfligeaiiLr'II&-
voil y avoir, au consiisloire indiqué^ quatre évcques. françois
Eréconîsésj Savoir, M. Frayssinous, poui: Tévéché d'Her/napo*
i • M. du ChâUllier, f)o«r l'evccW d'Evreux ; M. de BoîsviUc,
pqiiV celui de Dijon; ei M. delaBrunière,pour celnideMeode.
ci le. consistoire (ardait trop, trois évéques noiuuiés plusni-
ceinment, cl dont les iuforuialious n'avoicnt pu encore être
fcrêtes, seroient probablement aussi institués : ce sont MM. de
Pins; de Giie'rine et de Cliàbons, rvoinuiés à Limoges , à J^sn*
fes et à Amiens. Six grands diocèses sont aujourd^ui sanf
évéque. " • -
^ ^ La communioh générale a cû lieu jeodi dans j^gîise des
Petits - Pères. La céréa>onie a coinmence à sept heures dtt
matin , et a été remarquable par le nombre et le recueîHenicBt
d^s assislan^. M. Tarchevéque a célébré la i^fiesse, et a donné
ta communion; près de mille fidèles ont participé à la tai>I«
MÎnle. pendant cette distribution , M. Tabbé Caiileai^, co
chaire , Tournissoit aux cômoiunians les réflexions et les sètt?
lîitieiis les plus cobveisables pour ce moment L'église avait
iU décorée avec magnificence ; et un autel, surmonté d'une
( 5o9 ) •
tklM tentorê, sVIevoit dans le chttttr. M. rarchevé<|ae a
donne la eonfirmatiofi à- envirdo cent èfnqâatife personnel,
dont la moitié ëloient des homnies? de pi a« de 3o anS) Le soîr,
-*<>na fait ia rénovation de^ vœ4ix;^.u l^aplême; M. rarchevé*
•que, n'ayant p:U.)n*éstder à la cérémonie , a été rem;placé par
M. l'abbé Jalabert; qui a témoigné les regrets da prékt et
la satisfaction que lui avoit fait éprouver la cérémonie du
. matin. Il éloit impossible en effel de montrer plus de re-
, caeilîement. et •cle.piété^^ cl ceux qui avoient vu 'naguère
la même église en proie à un cfFrojable tumulte, ne,poi>-
yoient asse^ remericier Dieu iVun spectacle' bieh dificrenf,
]iua ferveur, Ve respect et le siltuiccde .tant de fidèles iétoient
uit^ réparation des outrages et dc3 blnspbèmes, commis pré-
* cédçujiment,. Ce soir, M, l'abbé du Mesnildot a prononcé
.}e discours de clôture, et n félicité ceux' qui avoient suivi
. le.^ exercices avec l^nt d'assiduité. Le vendredi matin ,
, lifte messe d'actions de gvaces a été célclft^ée , ict les fidël^a
.«oût venus -en grand, nombre iémoigncr leur recannoi«-
, sanv^ aux nussionnaires. Les exrrcicrs. sont enl-ièrr|itcntiter-
minés dans celte paroisse , où M. l'abbé de ^Scqrbiavi; i^^J^^
flvoir donné la missipn de \ersiiii'I/?s, éloit venu seçon^dettSet
trois collègues. La communion geaécale jiura Ijçu de{iHiin,à
Skiril-Eusiarlie. A Bof>ne7]Nouve!U;.Qn,a fait celle seta|iM6
. M»e néuvaitie pour demander à Dieu, sa protection .sur (a,
, France, et sur le jeune rejetqn q.ui fait Tesi^éuafice d'upè fa-
mille pùgusle. lly a eu ppur.ce^ujet une conjmunion, ,non>-
l>feuse le dimancixe^dç Ja Q///2^f/729â^c?. Le .^èle des JS^issiop*
nj^ires 4 paru çpdpubler. ces de rn je rs jours; i|s s^Dçcupent en
[ce- momçnt de former, des associations. de cbarilé., de con-
cert avec le véuérablç jcuré. dç .celte paroisse. Un (ait r^-
c^nt vient de xnorntrer.qpels sont ies résultats du ministère de
ces homau?s qu'on «'^ccuse de fahfilisme. IJn député du. Pas 4e
'Calais, M. d.e T- ? a rrpu dernièrement par leur énlrejiiise,
.une sommjp de 3ov>o (V. (u»i autre journnl avoit dit 5ooo fr.
'par erreur j qu'il avpit pei;due au .jeu il y a ^^Sans, dans u^ne
occasion oii On avoit al)\iso de scxn inexpérience e.t de sa. façw
lito. Cedéixité^a rjiCQnlé lui-même la cbose à plusieurs do se«
Volîognçs, en ajputanj qije !(à,pe.rlequ'il ayojt faite alor^I'avôit
'fî;uéj:ide la passion du jeu. Ceux qiii se.pl5ifgnen.t yue les mif-
{iiounaiies lrouble»l. Ifs consci<^ncxs , tronv.erqnt-ils niauv^i*.
'(ju'on ait tr<>uWé la coris.ciencç de celui uui à fait |a reslituljc{u ?
C $!*> )
C^ftt le ca< 4e .4iN{ avec M« 4é La. Mettnak éam un avifé
écrit i Que ROi/# seriom heureux, $i bemuccÊêp de oonscieitott
Soient (rouM4e4f' da la S9r4ej : • * ♦ ^ .^
•—Le mercredi* i7r.M. legrend-aumonier est allé , à Sanul*
Dents , prendre i>0$ies6wii de. sa place de. prîmider tia clia<*
pître et de «nperîeur de la inateoh royale d'éducation. Le
prioca-éy^que doit retonrner deimain k Saint^Denis y et-offi-
çîer pour lé translation des aeliqnet de saint Denis et dcaes^
compagnons* M. Tabbé Pichot, chanoine de Smt-^Deoitf
pr^hera.
«—M. râbbéFrayssinotis a, diins sa dernière cottf«^retlce ^
foHitune éloquente réclaméfidn h telles oui sVloient récenn
ment élevées contre les mauvais libres/' Il è^ un mal, a-t-il
dit , qui menace la S^rance des plus grands désastres , utt mal
«fui s*est commdiiiqué du palais du riche k la chaamière du
pauvte^ et dont ^les provinces les plus éloignées ne sont plus
éterisptes : c'est 'la propagation des mauvais livres. Efie a
diyk excité té Mt d'un illastre prélat, qui a honoré la chaire
Sr 9^ talens , et a servi la cause de la feligfon avec counse
tam les temps \eï plus difficiles. Je viens élever ma loibie
vaix aprëa la sienne : il ne faut point se lasser de combatte
vin mal qui ne cess^de se reproduire ^ouamilièferMi^: Toât
mp t inï e de l'EvanMe e^ appelé à^ fé'Jéféndi'e stifvaift ta me-
èùré dé ses forces. Tous me pàifdbnneriéc , sans ddu«^y d'user
M dé toute *fii liberté que me donne mon caractère ^^m^ii ]é
H^'Véprochérois k moi-mênfië W ittWaiidonnèr h de irîslei
pêY^tobnalités : fè sais que la relij^oiii me prescrit k^tbhdéi
ménagemens pour les personnes et èà zële contré les er«
-i^urs; )e sais aùs^ qnVlte demande do courage à sén défen«*
.seurs , e>t Qu'elle désavoué en eux une timide pusillanimité,
ie satiâferai donc k &dn ministère; kna voit n'aura parvai^
vefaent retenti dans cette enceinte : j'éveillerai le sèlé dés
^éres et dés maîtres, ^avertirai du danger une jeunesse inex;»
périmentée^ Trois refléinôns partageront celte èonRfènce î
')-etamitiera\ ce qu'il faut penser des sauteurs ydeis propaga»
teurs et de» lectétirs 4k mjBitivàis h
k^. Des auteurs. Il seroît iàjuste âé lés cbfitbndre tous dans
les mémesranjp ! je les divisé donc en deux tiasses; fune't
"des éct-ivèîns itnpiés qui hïént hardiment fusqu'à rëxistencè
de Dieu; l'autVe, dés incrédoiés qui n'attaquent que çer«
tâmes véritég; Paraisses d*âbbrd, écrivains împièaf, noti t>À
-tlerantle tnbtmal de Dieu , <)ènt vont confites T^xisten^t,
mm devant le Uibun») du genre huitaàin t cVst \k que j^ vou^
accuse d'être les ennemis de la sociéfë. 8ans daule il est coa«-
fiabfe le ravisseur du bien d'atoiruî ; iliaf) le besfoili, les cris
d*iine famille sirx abois, ont fiecH-étre ets plus de part à sens
erime oue^la ihalvce ; au lieu que ceKii qui /étoufTant tbus lè«
rémoras, cberdie à 'ëv^iller- lés passions', à efiflammer la cii*^ '
pidtté, n'a aucune eiECit^e. C^st ttn atterrtat d'ôler la vie i
son semblable ; mais cet attentat â pu être provo(|ué parla
vengeance; il ne cherche le plus souvent qu'une viclittie, et
le mal finit av^c senauleinr; $ii Ijenque le sophiste atida-
et^MK.qui, dans soa cabinet , mëdile froidement et lentement
jses doctrines perrerses , qui cherche à les rendre sëduisantes^,
%ie peut alléguer en sa faveur «ucun prétexte , fera longw
temps des victimes, et laissera, même après sa mort, des
germes de coiTU{!4:ien et. de discorde. Sans douté il est dtgti)r
-d^exécraticio celui qui mê^e du poison à la tiourrituf-e d'une
jftiintlie, et donne l**!. mort II plusieurs personnes à la fois ; niadlB
qu^ peçser de celiu; c^ui dépOie dans le corps social un poisoft
qqi pervertit ie)î esprits, desfiècbe les coeurs^ au^i^niit iofoj^
seutimeiys oobles et vertueux ? De là, passant amc éçriyaii»
^^rédiil^S^ M. Frayssinous Jeur a reproçlié leur opiniâtreté
contre Is^jreligion, véritable j^. leiir ^mauvijîse foi dans Je c^^jiix;
des moyens^ les conaëq^uencés fâcheuses de leur système contrf
la Qio^ale.; il a rappelé ce qu'il ayoit déjà.cit^ de Bossuet;
.que le déisme n'étoit q^'un atbeisaie déguisé , et il a nioi|Af€
que cette classe d'écrivains ébranlotl au^ lés' fpademe^ '^<»
I ordre et de la société.
a*. Des propagateoris» tJne dépWableéinulation s'est fo^rméè
de nos }onrs cotitre la religion ;. tous les arts semblent réunis
contre elle, les livres corrupteurs se reproduisent sous touUè
ie$ formes*. Le nombre des volumes pou voit effrayer) on fâft
des^ebrégés oit on a soin de. recueillir ce qu'il y a de pto
iicchcieux et di; plu^ imj>ie. Le prii^ en étbil élevé; on k/È
met, par des procédés econoii^iques,* à U portée de toutéis
Tes conditions* Le burifi et le pinceaii secondenDa Hcence de-
'^presse. Ainsi tour i tour pointe et! chantée, gravée et écritev
Vincrédulilé parcourt nos provinces, et s'oiEfre avec des près»»
liges qui ne trouvent que trop d'à complices dans nos pussionsl
On fait valoir en sa faveur le progrès des arts, comme si cé^
jui lasdégrade pou^oit Jes honorer et. I^t ses vi|r |^ oa ioyojç^ue
(lia 9
lea tatëi*éU do comacierce « comme si lés «aéiil«tt'rs moyeài ie
1c faire prospérer n'étoieiit p»s la probité, qui rend sacrésln
engdcemens réciproques; la inodératipit, qui'arrêlé une eu-
pidi te effrénée ; Tordre, réeonorttîe, la sécurité publrqae. Or
ces vertus et ces avantages sont détruits paît ceux qui , en at-
taquant la religion, troublent la société. L'orateur a eu îci on
beau mouvemeot sur ce qui fait la véritable gloire d'un pajs,
yt il à. ter miné cette partie par des avis aux pères et aux niai-
.Ircs sur le danger de laisser entrp les nïaifis des enfa«»des
.livres oii ils peuvent puiser des impressions funestes.
3"*. Des lecteurs. Nous ne soininea plus au teoips ok les fidèl»
-recevoient avec docilité les décision^ de leurs pasteurs, et an
les productions de Tinipiété ne circuloienique dans les ténèbres.^
Maintenant ces livres dangereux sont accueillis partout, tantôt
pi^r une curiosité toujours indiscrèle et 'téméraire, tantôt parie
^ésiir presque toujours trompeur d'approfondir.les preuves de
Ja religion. En premier lieu, fa curiosité des uns esi iiri prudente
et téméraire j car ils sont moins repoussés par ie ppison cacifcé
dqnsun livre dangereux, qu'ils ne sont atlirés par les agrémens
drt style : on commence par s'attacher à Fécrivaia, oo. finit par
adopter ses idées. Quiconque est charmé sera bientôt persuade,
et il n'y a pas loin de l'auteur qui plaît à l'auteur qui lentraifTe^
Ppiirqjioi aller puiser à d^s sources jcojrrom pues" le j^poût de la
ionne littérature? les siècles de Détnoslhèneji, de,C*cerôn€t
de Bossuet manai^eiit-iU d'ouvrages qui. réunissent la justesse
et l'ulililé à toutes les délicatesses de l'art? celui-là seroit bien
iiffîre. En sa^
Jion dans le*
lusion daïTSce
prétexte. Que diroit-on d'un jeune hQrpme venu dans cette
capitale pour apprendre l'art de guérir, et qui comme nceroit
.^es études par lire loutes les satires contre la médecine; c'e^t»-
â-dir.e, qui se prépareroil à exercer cet art en compulsant le*
jécrils aij. on le présente comme un pur chariatanismc. Veut
voulez coqnoîlre la religion , dites-vous ; mais pour.ceU ^
faut se fl^ager de iQut préjugé, et seJivrer à un exajnco
sérieux. CguiiTient se fait-il que. vpus pré férijezides lecture
/rivoles et superÇcielles? vous vous croyez peut-être au-
dessus delà séduction; mais, quand la peste exerce ses jravaçcs
dans un pa^s, on ne va point par une indiscrète curiosité it
Jeter a^u p^iieu du foyer du mal.
Cependant \e$ livras dangereux sont dans toutes les madiif )
«ne lutle s'est dëctaréé entre la religion et l'incrédulité ; ]ê
bien et le mal sont comme en présence. D'un côté , une parr
tie de noire Jeunesse savoure avec excès les maximes de l'ir-
réligion et de l'indépendance; d'un autre côté , une autre par-
tie de celte jeunesse se déclare hautement pour la vertu , la
religion et la monarchie. A qui restera la victoine? à Jésus-
Christ, mes frères. Non, elle' ne périra point celte illustre
église gallicane; elle Iriompherà de ta plume des sophistes*;,
comme elle a triomphé du fer des tyrans. Il ne périra point
ce trône auquel sont attachées les destinées de l'Europe. Nous
en avons pour garant ce précieux rejeton que nôjjs a donné
.une mère héroïque. L'orateur a terminé par un compliment
à la Princesse qui étoit présente , et qui au sortir de l'église
a été saluée par des cris unanimes et prolongés.-
— Nous avons déjà parlé dé la sollicitude des éVcques nou-?
vellement institués pour la formation de leurs séminaires.
-M. l'évéquc de Luçon s'occupe constamment de cet impor-
tant objet. Il a publié , le 25 février dernier, un Mandepi^t
pour recommander celte œuvre à son diocèse. Ce n^est qlre
par les séminaires que le prélat a conçu l'espoir dé pouvoir
réparerles blessures profondes que la révolution et ses suites
ont faites à l'Eglise ; ce n'est que dans les'sémitiaires que IJon
"peut former les jeunes gens à l'esprit dé leur étal, elles arra*.
cher anx funestes iitipressions du monde et des passions. Peut-
être, dit M. Soyer, peul-êlre que ce jeune lévite dont ypçi^
aurez favorisé l'éducation cléncale sera un Jour un horfimè
puissant en oeuvres et en paroles,, un Xavier, un Vincent de
rPauJe, un François de Sales. Le prélat rappelle à ce sujet
-la méirloire d'un- saint prêtre-, l'abbé Grignion de Monforl ,
,qui a fait tant de bien dans son diocèse par-ses missions et
.par les élablissemens qu'il a laissés après lui. Apres avoir,
.exposé les besoins des paroisses, M.i'évêque ordonne une
-qucle générale, qui aura lieu dans tout le diocèse, aux fêles
de P.V|ue, de l'Assomption , de la Toussaint et de Noël. Nous
citerons do moins de ce Mandement le passage oh le prélat
rend un bel hommage à la Vendée : *
« Vcnd.'c , à jamais crlchfc par t)Ç5 trioîpphc?, raai.s mille i*oi»
plus illustr*^ par tes vertu*;, tu \i\r.is àc\ni. \c souvenir (;c nos tl» rniL'K
rfevcux ! Dans les gt^nc^ration? ]e>( plusVéciiirc'»,' le* pèr<^s dîronj ù lcn»«
^nfanSf et cette iadomptablc valeur qui'uwUrisq si souvent la fortuné'.
(5.4)
«t cette lianteur ^t courage que tes rew» n^obt iamaiiî abnita, et
CjUf ntnpliciti. que n'a pu altérer Vivresse de la gloire-, et cette hé-
roïque (iKiriié qui a survt'cu à foutes Ie« rigueurs et pardonBe to* teê
lê9 ifdiu Cices. Mab où • s-tu trouvé ce tnélanf^t* admirable^ de ce qoc
l'honneur françois a de pius brillant , Ai: ce que \t chri^tiaiû iae a
de plus austère, de ce que la vertu a de plus m'roïqtie?.Oii cmt c'té
formés ces ht ro5 lVtnnncme«t de rEurop<*?lls Furent les hrebi»-- iPim
nuihhle pasteur qm grava dans leur coeur ramour de la rrlfcion , du
B()< et de la p*atri.-. Le^ur atoe apjV'ît. de bonne* heure à i tre infk^xible
au vice et doci'e à la verru. Ou'il vive h jamais cef eîïprît religieux.
Source de tant d'h«'roï>mc î qu ello^.vî vent .\ jamais !<»» noMes vtr'i»
3HÎ l'ont inspiré! D<'iù nou^avon^ un gage certain de leur êicrnclie
urée dnns la pictv it< vénérables pasteurs de ce diocèse, lU jiro-
mettent à notre épîscopaf le?» plus-douces conj^olation^. €e B*est fVoinft
une illusion de notre cœur qui nous fait tenir ce langage j il est l'ex-
pression 'inc»>e de la vérité .-Oui, N. T, C F. ,. nous verrons encore
refleurir dans ci tte illustre portiob de Ttgli^e gallicane le^ \er»u>^ qui
Tout édifiée «i lottg-temps. Le glaive de la pewécuiion a inpîs5SDnné
en yain les anciens du <:<<cerdoee : leur sang a été une scnvAcc fé-
coade de nouYcaiflL lévites». -,
««- Le \out 6e Paquet , cent qttafre»viftgt--dîi*huîl iuîIf-
taîres du premier régiment d'io&Bterîe légère 'en gàflnisoii à
Belfort , ont fait leur», pâques „p«r les êoios de M. Vuhbé de
Lisle , aauiônier de ce corps* Parmi eux étaient cinquante
voltigeurs, dont plusieurs ttës-ancicn» milîlailnès^ n^^voiept
ff0 ftpprochë.des sftCreiipeas;<Ieptiis b^îen 4e# iwinées' Çesèravks
gens ont rempli leurs devoirs df chréliei^ en présence d'une
assistance ttès-nombren&ei qui a été touchée de teurmatii^»
iifii, 'Un corps <|ui reoierme tant d'intrépides cnfàiis-rfe ]a rè- ,
ligton ; et qui est connu d'aiUeùVs par sa bonne dijScipUffe^ sii
distinguera toujours par ^ori zèle pour le service du Roi.
•r<- Les missionnaires de Provence,. <iui ont diéjà-cendit iatt
de services an diocèse d'Aise, ont continué cet hiver leurs pé-
nibles travaux. Ils ont donné succèssivèineht «nq nirssions,
dont la dernière , à Lorgues dans le Yar, > duré sti semaines.
A peine arrivés dans cette ville, ils ont su se, concilier Tes^
time et la confiance. Leur aèle ne s'est point, ralenti pendant
tout ce temps, non plus ^ue rardeur à suivre leurs eaerctoes.
Deux fois par jour ils faisaient une instruction en provençal
pour le peuple, k qui cette langue est plus familière. A onfee
neures, M. l'abbé de Mazenod , .supérieur de cette asi^ia*
tîon , prononçott un discours » en français, sur les pr^uycsde
la religion. Toutes les classes s'eaapre5spient pour l'entendre ,
.-et la jeunesse en partic^ier j»*est montrée fort assidue anfc
éntitices. Le^ miftsîomiàîres ont passe souvent uiié partie êic
la npît à confesser. On a vu près de deux mille femmes s'ap:».
procher de fa table sainte, et , lé 3i mars , dimanche des Ra-
meaux , Téglise ne pouvoit contenir touis les iiomme^s qui
a*ëioient mis en état de jouir du même bonheur, et qui pa-
rurent animés d'une sainte )oie , surlout lorsqu'il» «irent
s'élever autour d'eux rétendard de la oroîx^ Des cris reii-
gieus et unanimes attestoient la, vivacité des âenlimens de
cette mal tilttde émue. Lés missionnaires sont partis, le i^.
avril , ail milieu des témoignages éclatans de la reconnoisr
fànce publique*
> NOUVELLES POLITIQUES.
Paris. S. À. É.. Mo^9lsvR. vient d'accorder la somme de 600 fr; k
M. Tabbé Lounne, pour Vaider à fonder, à Bithune, une. école de
i'euncs fines , confiée aux Sœurs dites de lu Providence; àéyn un éta-
blissement des Frères des Ecoles chrétiennes a été fondé dans la même
Ville. ' . ^
• — ; M. Bofihtîlemy, «ous-préfct de Sainte-Menebouîd, vient d*éti(
destîtoé; il a été remplacé par M. de La Rbchcfoucaidd» ^''** "
•— Le 17» on 9 jugé au tribunal de police corrécrionnelle plusieurs
dc> |eiine.s gens impliqués dans les derniers rassemblemens contre l^e*
tnîssionnnire!!. Jean Lasnél^ fabricant dé peignes^ âgé de 19 ans, àv^
«tié*î^ 3/*tâs les mùxio'nnàires , tofkbonÊ dessiâjW a été chargé traf
las témoins , et a été condamné à quinze jou¥s de prison. Neuf au-
tres jeunes ^ens ont ensuite comparu y el ont été condamnés ; Beanl'elr
et Houel-Défaillant , à quinze jours de prison et 16 francs d'amenda 9
poiir proyocajtion et voies de, fait contre les mi^ssionpoirçs ; Parvy» .w"
maire et Ouiîy, à huit joui^ de prison; Dclarue clVaHéc, k5o fr»^'
d'amende , et Morean , à i5 fr. : i& ëfoi nt accusés d'avoir outragti leS
«HT les mÎJMonnaires , le« «utrps la getrdarmeric. Tinne et VaUbrecliel
oui été oondamoéft ù »6 fr. d*ameade , comme ayant fait partie d'uk
rassemblement séditieux. Corcelle ^ déjà condamné conune perturba-
teur , Pa été de nouveau à un mois de prison.
^ — Le tribunal de police correc'ionnfiile a jugé encore , le jS., plï\^
sieUrs individus prévTînns d*avoit excite des troubles et outragé le^
mitii^stres de la reliffion , à Saint-Eiistache et aux Petits-Pcres ; lia
condamné les sieurx Huart , imprimeur en tat^le-donce , à on mois de
prison, j Miirctuind et iN&i^^ot , à quinze jours ; Fabre^ Benoît et Lentî^
a huit jours; Potier, k trois jours, etpumont, à 16 fr. d'amende.
—La chambre d\ippct de police correctionnelle s*est occupée derni^«
rement de laffairr du sieur Touquet , qui avoil déjà succombé devant
Iirtribnnal de première instsmce, dans* sa' plainte contre la Gazette je
France» Ce jonmal avoît parodié l'un des Prospectus du sieur Tou^uct,
'qjui annouçoit la i^impressioH du Voltaire des cb^unûères^^aSiled^^bte
nfest en aide, faisoit-on dire a M» Touquet, je vous ofirii*ai tièe*
(5,6)
Snccfisaininenttoat ce que les Diderot, lès d^AteiâbéH, <Kt& of)lî écrit
contre les rois et lès prêtres ; mais sans vous je ne pourrai; routent f
mon entreprise : accourez dope, et si tous ri*avcz pas d'argent, ena»-
phinfez en cachette celui (le vos parens; je vous prouverai qu'on pe«t
▼oler en sûreli' de conscience ceux par qui .l'on né craint pas" 'd être
envoj'^^ aux galère ». M. l'avocat géni'ral a req*ns la confirmaticm cfjft
jugement lie prcniitr<' instance contre le sifur Touquet, q>iij.aprǤ
avoir ïi'it un .«i grand usage de la liberté de la presse, aurcit dû »
a-t-il'dit, en mieux connoilreie principe ef, en respecter le droit.
-Cependant, la cour a cond«nmné la Gazette de France aux dépen«
.pour tous dommages et intérêts. - . . '
— ? Les orateurs du côté gauche, se plaignent sans- cerise qu'on. êtouflfo
les discussions : on peut juger de cette assertion par- la nofo sui^vantc)::
le nombre des orateurs, qui ont parlé dans le hudjc't, est de 6i3 :
le nombre des orateurs du coté gauche est de aiq ; ceux de la droite
«e montent à iSa; les ministres commissaires d« Roi et les rappor-
teurs ont parlé 187 fois «"t M. de Villèle ^i fois. . . '
— Une visite domiciliaire a t'té fiâfe , le 17, à cinq heures d« so4f ,
. paj: la policé, chez le sieur Buchon ; il paroit qu'elle avoit pour mot^f
la recherche d'écrits et de correspondances politiques,
— M™*. Marie^Eli>ab'eth d Haranguier de Quincerot^ née MorftXHi
de la Vigrrie , est morte, le i5, àPari«, dans les phisgrands sent i-
itiens i^c religion : M»"*', de Quincerotn'étoitpas moins distinguée pT^r
la fermeté de ses principes que. par ses qualités de mère et d'époa>e,
— M. de Chauvelin a\oit dit dans un de ses derniers discours qu'il
n'avoit été fabriqué à l'hotcl des monnoics de Nantes , pendant l'an-
■*e r , . . - ...
P9Îre
rôj,74o francs. 11 parott , dit la.letfre, que M. le marqui^v aurai de-
*IH»ndé des notes à i|uelqu'un (p4 a«ra o»^'. ^^ moquer de lui.
^**^^ \.>e Journal du Odyados annonce rarrestation de Mathurin :4c^*r
liî, prévenu d'embauchajçc pour la troupe de Bcrton.
— M, le préfet du départcjrtent dô la Meurtbe a adressé aux maire»
de son ressort une circulaire par laquelle il les engage à redoubler
d'activité et d'attention à l'égard des mab.eillans, à vérifier au pliw
tct les rapports qui leur seront- faits, çt à Iç.s-lui transmettre. incon-
tinent. , ' ,
— J.à petite ^ille de Trnce (ITautc-Loirc),jouisoik d'un établi»-
semcnt i\t'^ Sœurs de "Saint- Jo.s-eph, charviée* dçrédiication des jeutt«s
/l'îes :.le bâtiment \ient d'être la proie des flii^iimi?, Op e:ipcre.qiijç.
la charité des fidèles ^icndra au secours des ^iuuses institutrices , .<i|
'quelles pourront recomnieiîc^r au plus t<;t leurs, utiles travaux.
— la gelée avoit donné des craîates dans le département du Ua.ut -'
^'îin : heureusement il y a eu peu de dommage ;- le:? vignes de l'Aub*
ont beaucoup plus ?cunert'r*t»rtoutà Bar-sur-Àube et à b'ur-sur-Sejtnrii
— Les oUicicrs arrêtés à StrasboVu-g sont parti > $ucce5.<iivement poiir
;paris , soys une e^co'te de gendarmes - l'un des pri^^onniers a, iaijt
Hjiç déclaration écrite par laquelle A se recouuoit carbfntaii^ j
( hf )
. «^ La ville du Ntues a ifu avec une joie difficile a peindre s^n négè
^kicopal en(in rempli : pendant la semaine sainte, riÛiistre prélat a
prt^idû k. tous les offices; aussi le concours des fidèles a-t-il été plu*
nombreux qiie jamaisé Le samçdi-sain.t il y a eu ime ordination é
• -^ On annonce que M. de Bellegardc , maire de Toulouse , a doniAé
sti démission «
— Un violent incendie a éclaté ces jour^s derniers à Joinville (Haute-
Marne). Lefeu paroit avoir été mi^ simultanément aux quatre coins
de rh6bitation de M* Hue , maitre des postes : vingt chevaux ont été
brûlés ou étouffés dans les flammes.
— Un mouvement a eu lieu dans la Catalogne* Une troupe nom-
breuse des -défenseurs de la foi ont pardouru quelques communes aux
cris de f^'ive le Jioi, et a renversé tous les emblèmes constitulionnelsv
Les partisans de la foi sont supérieurs aux troupes qui les poursuivent
dans rAmpuria«*
— Une société secrète s^étoit formée à Calvello , province de la
Basilicat», dans le royaume de ^aples , pour porter le peuple 4 la ré->
volte et au désordr^. Un médecin , un religieux et un prêtre séculier,,
étoient parmi les principaux conjurés : le religieux ayant été saisi, sea
complices avoient forcé la prison pour le délivrer; ils y avoient
réussi, après beaucoup de violences; ei^ûn les coupables ont été ar-«
rétés et condamnés à mort.
CHAMBRÉ DES PAlEj^.
. La cbambrç a ouvert la' discussion sur le prôjM d<B résolution rA#
latif k rexercico de la contrainte par corps contre les membres de
^a pairie. On a entt^'ndu plusieurs pairs; La chambre a déclaré- qu*ell«$
iic procéderoit point pat» une décision générale, aiftsi que lé pr«^
posoit la commission , mais par des drcisions spéciales et motivées «m!
chacune des pétitions cTui avoient donné lieu u la proposition du
prdjet f^p résolution. Elie a donc renvoyé ces pétitions à la commis*^
«on spéciale , pour lui faire- un rapport sur chacime d'elles^
GIlÀMBKC DÉS PEPUTE^.
Le i6 avril , M. de Puyv allée a fait un rapport au nom de la cotti-»^
mi^oh chargée de Tiexomen . dû projet.de loi tendant ^ autoriser lé
département d'Eure' et Loir à s'imposer extraordiaairement pour le^
rétablisscmenr du séminaire de Chartres; il a conclu à l'adoption du
Sroiet , qui sera discuté après le b^dget. L'ordre du jour est la suite
e la discussion sur le budgets. L'article xiv autorise les préfets k queU
ques impositions -pour les dépenses d'ut ■litév.départemen taie : deus
«miendemens , proposés par M. Brun de Villeret , sont rejetés ; un^ •
antre amendement ^ pro^osaé par M< Sébastiani , relatif % la Corse ^
<ft adopté^^, -ainsi que Tarticle. M- Jouvenccl demande, par un ar^
tîde additionnel, que les bieiis productifs dépendant du domaine d|t
(5.6)
JnceBramment tont ce que les Diderot, lès â*'AUtûbtH, etc. oi^^éerH
contre les rois et lès prêtres; mais sans vous j« ne pouirroi? eoxtteait
mon entreprise : accourez dope, et «i tous n'avez pas d'argent , eni-
pninfez en cachette celui (le vos parens; je vous prouverai qu'on î>c«t
▼oler en sûreli' de conscience ceux par qui l'on ne craint pas^'d'étrc
cnvojif aux galère ». M. l'avocat général a recjuis la conlirmaticm du
jugcnieiit lie première instance contre le sieur To^quet, qbi , «pris
avoir li it un ji grand usage de la liberté de la presse, .aurcit dà,
a-t-ir<^it, en mieux connoifreie principe et en respecter le droit
-Cependant, la cour a condamne la Gazette de France ;iux dépcnt
•pour tous dommages et intérêts. * ' "
— r Les orateurs du côté g<iuche se plaignent siuiseesse qu*on, ëtouSe
les discussions : on peut juger de cette assertion par la nofb suivante :
le nombre des oraf'curs, qui ont parlé dans le hudjc't, est de 6i3 :
le nombre des orateurs du coté gauche est de 214 ; ceux de la droite
«e montent à iSa; les ministres commissaires du Roi et les rappor-
teurs ont parlé 187 fois et M. de Villèle ^i fois. . .
■ — Une visite domiciliaire a été faife , le 17, à cinq heures d« scir,
par la policé, chez le sieur Bnchon ; il paroit qu'elle avcit pour motif
la recherche d'écrits et de correspondances politiques,
— M™«. Maric-Eli>ab*eth d Haranguier de Qnincerot, ncV. Moreou
^e la Vigrrie , est morte , le i5 , ii Pari* , dans les jïlus" grands senfi-
mens de religion : ]\1»'»', de Quincerot n'é-toit pas moins distinguée pîir
la fermeté de ses principes que. par ses qualités de mère et d'épou.-r,
— M. de Chauvcliu a\oit dit dans un de ^es derniers discours qu'il
n'avoit été fabriqué à Thotel des monnoies de Nantes , pendant l'an-
■^e 1S20, qu'une -scnume de 5oo et queViu*"^ flancs. AL. le ccmmis-
.Ftîre du ïloj près la Monnoie de ^Nantes, a déclaré dans ic« journaujL
que, dans" ^ ^ trois prt^miers jiiois de 1820., il a été frappé à.îninti'i
101,740 fraiics. 11 paroît, dit la. lettre, que M. le marqua giura dç-
'inlmdé des noies à «quelqu'un cju^ aura osé se moquer de Iuj\
■*'*— l.e Journal du OtUados annonce l'arrestation de Mathurin 4 rfe^-
liï , prévenu d'embauchage pour la troupe de Becton. . .
— M, le préfet du dé-^partonicnt do la Meurthe a adressé aux maire*
fie son resswf une circulaire par laquelle il les engage à redoubler
^l'activité et d'attciition à l'égard des mabe.illans, à vérifier au phw
tel les rapports qui leur seront- faits, çt à Içs-lui transmettre. incon-
tinent. , . ,
— ■ J-h petite \ille de Tence (lîautc-Loire). joui soit d'un étaLIi>-
sement ôt'' Sœur>' de ^aint-Jo.«ireph, chariiée* dciédiication des jciia««
fi'îesi.le ])idiîuent Aient dVtre la proie des fliuiimi?; Op e.xpéje.que
la charité des fidèles AÎcndra au secours des^)iuuse.s inftitutrJccs , «il
'qu elles pourront recomnieiic^T au plus tôt leurs, ulilcf^ travaux.
— la gelée avoit donné des craîotes dans le déparlement du Haut
^P'siii : lieureuscmcnt il y a eu peu de dommage ;- le? vignes <}e rAuli*
ont beaucoup plus fCUfVeit'.-^tH'toutà Ba.r-sur-Aube et à liar-sur-SeJÉnr-»
— Les oUieiers arrêtés à Strasbourg sont partie ^•ucce>:.*vJvet»ent|"t>Hr
'paris, sous une CTO'te de gendarmes : l'un des pri-^onniers a. f.iij[
H*iç déclaration écrite par laquelle ij se recouuoit ç^irb^inaii^ ^
( tlj )
— La vàU de Ntmes a yu avec une ^oie aîfficfle a pem<l«-<i sqn «ég*
4rti^«nil enfin rempli : pendaht-la semaine sainte, 1 lUustre prelat «
terWo^lToIffice,; aussifc concours de. fidèles a-t-d ^té pIU.
nombreui que jamais. Le sam^di-sami il y a eu une orilination.
^ Cto Lionce que M. de BeUegarde, maire de Toulouse , a donné
.a démBsioD^^^ irtcendie a édM ces jouri, derniers à JoinviUe f HSÙte-
ÏUarne). Le feu paroit avoir été mi? simuUanémçnt aux quatre com»
^ mbitation de M, Hue , maitre des portes : vingt chevaux ont été ,
IwhIbs ou étouffés dans les flammes.
-Un mouvement a eu lieu dans la Catalogne. Une troupe nom-
brease des^fenseursde la foi ont parcouru quelques communes au*
cr?s de X7fe Jior, et a renversé tous les emkèmes çonstituUonnels.
Les partisans de la foi sont supérieurs aux troupes qui les poursuivent
'^Z ule ^s^daé secrète s'étoit formée k Calvello province, de là
Bacilicat» dans le royaume de Naples , pour porter le peuple à 1" Té-
vdie etti désordre. Un médecin , un reUgieux et un prêtre seçuber,
Jt«i«t D.™i k-s principaux conjurés : le reUgieux ayant été sais», se.
Sc«^voie-i? forci la pri^n pour le délivrer: ils y avoient
Œ. après beaucoup de violences; eçBn les coupables ont été ar-.
titén et oondainnés à mort.
' - - . _ J
, CHAMBRÉ DES PAIR*. :
La chambre a ouvert la' discussion sur le projet dp résolution r«*
latifVl Wace de la contrainte par corps contre le» 2^!î''''^eH*
la nairie On a ent,-ttdu plusieuis pairs. La chambre a de^arcqu eH«.
heCocéderoit point paf une défcision générale ams. que, le pr*-
STacommirion, mais par des d.cisionssp.v,,des et motivées ^
?W..ne des pétitions qui avoient donné Ucu .la proposiUon du
Srfic résolution. EÔea-donc renvoyé ce. p.H.tion, a k eomm.,^
ÎTon spéciale , pour loi faire un rapport sur chacmc A elles.
CHAMBRE DÉS pÉPtJTÉ*.
r o ifi avril M. de Puyvallée a fait un rapport au nom de la cote*
.^liU cWeée^e l-exaien dû projet de loi tendant à autoriser Ui
Biijnoh «""B^ "l,'*f , -:. s, giiin^er exlraordii^airemeiit pour te
!2^4r^ S<me riticle. M. JoHveneel demande, nar un ar-
Sde'adîUti;»^. qS^ lAw>o4«tifo dépeivdant du <Cmai«e d»
VEtàï oa <9a <foiRarne de la couronne suppôHcnt les imposkioBf'ci-
cicsjius dc^crérrcs. Cette propo.«itton , conibattuiî {>ar MM^-de Cka&rai
et Pu^n j ést'rejett'c» Les articles xv €t x.vi*sont a^iopté^» Le prr-
iiiîér ferme la clrture du iudget , qui a^lère ù la somme de^ ik»9 luii-
lioQs 725, (}3i francs; le second. interdis toute eooiribolioa aufre-qœ
celieii mii sont autci fsées par la présente loi. Un article -additiiHUMl
de M. b. Côn.^tant cstfcivté. M. le.préskiçnt invfte l» clwinibre tr #e
fbnner tn contité secret pour r^xaniep de ses. dé|)ea*^ev^i^* séance
publique est levée. *^ : ,
Le i(i avril , après la séance publique j^ la chambre s-cst fonnée en
eoiiiité secret , et à adopté , sans réclâniM-ion * la somme ck 800,000 Ir.
|iour $es dépenses. La se ancv publique a iV* intmëdiateBM si rouvcarte,
et Ton a eut( ndu < ivcrç amepdcn^ens sur 4a diminution de l'impôt
<j^i sel, J>ré$entés par MM. K.tratry et FrijniUy.
Le 17, M. Hnernc de Pommewe a fait «û rjippwi'sur le» offrefrde
plusieurs capitulirtes pour la construction de divers canaux : rimprcs-
sion du rapport est ordonnée. M. Duvergicr de Hauranne a ensuite
la parole sur l'ordre de difcu>sîon des diflércns projets de loi sur les-
quels des rap])or|s ont été faits; celui des douanes est écarté , etoa
8 occupera 5i!ccc.ssiveinent;,des\lazaretSy du. séminaire de Chartres
du minimum des rentes sur le grand- livre , et en6B des caBanx.
MM. Ouittard, Labbey de Pomj^iéres.ct de ^erbis, pro^settt de»
réd<ictiotis sur rimpct du «el , qui Sont combattjues parJlft. de Saint-
iGricq, et rcjetéés. On vote, ensuite les crédits oavisrts ponr les dé-
Îenses générales de 1839 , qui se montent \ (^70 million» 47* ,!6c6 h. ,
compris les dépeiisës^ de la chambre. , : .. ,- [^ .■ :^h . •■' -- •
;-^î,. Ppy,, «Jemaïidf^jUn** fu^gmeolatîoaitdfa fondi de^stiais ^imx- pi?ji-
4dné des vèiivjâ des 'militaires «lovtsenrreJUraite; MM. *d^ Tiueley
l^idçn., de Ja Bourdonna^ e^ de Castelbajae , combattent cette* pro-
npsition comme trop iwguc e4 contraire. kla prérogative' roj^ale ,* elle
«$t âppÛYce par M(M. Lafont et Manuel. M. Laisné de Viilevesque
^ikfvô«ed accord^ ci» p«n rions à titre dé gratificamit. ( Violens iTf ar-
mures ii gauche. ) Ltamendement de M. -Foy est «lourné. On adopte
nnc dis-pQsitipn de.M, de Berbis, rdative ùla reddition annule des
comptes pour les frais de. bureaux des préfectures e€ des sous-préfec-
tares. M. le présidept donnv Reclure d'un amendement proposé par
M. Gùiitard , sur la. spécialité , d après Jequel les ministres ne pour-
raient changer la destination d^ aHocaticns adoptées. La discussion
est renvoyi^e\AU jour suivant.- , ^ . - */
Le 18, M* de CourVoisîcr combat lamelidemcnt d« M* Onitlard*/
mr la spécialité^ dç^nt l'admission, donneroit'^trop d*autorité aux
. tbauibres, e'tdétrutroitla^ prérogative- ro^alo» M. Be^aux demsiide
par un^sous-amendem^ut > que les ministre» ne puissent dépasser lenrs
allocations sans une ordonnancé royalff»:M. Royer^Gollavd soutient Ic-
systém'e de la spéetalité dans le sens de Mé ^Guittard. M* de Villéle
montre par Te m barras et le peu d^^ceomi de^ctfux qui défèndmt U
spi'cialite, ci mbirn cette question' cï^t insoutenable j il obser'V'e^es
outre que ce^n*eit pa» dans le budget qu'elle doit être mtcscalée, niù»
dans la disottss^B $ur<]e|.4^oinpUr» ^ . ii^:-.*:. ^^ -: : -^
r 5i9^
- Tous le» amondcmens sont rejettes 5 qo rejette ëgalement un aut^e-
ratudimcTif lie M* de Pompièrcs, reJaiit'ii Ja rctluction tîu budget;
cetfe occasion, M* Sébû^tiani s'éUvè contre Fintention du ^uyet^
nement cte convtMjueT cette aiinée une secondé sessioo* M, de YiUèlê
«c conlenrB de rcpôiMlt'e qu'on a lieu de ?'élonner dé voir biâmçr une
taesute commandée par les besoins de la France , et qui a ét^ saiîa^
doute accut'îUie partout avec faveur. On vote sur T^nsembledu bud-
get, , qui est adopte a une majorité de 272 suffrages contre 53.
On <ii«cute ensuite et on adopte la loi sur les lazarets,. qui accorde
au niinifti ère de riiftcrieur un supplément de i,5oo,ooo fr. Le projet
de ior qui autorise le département d*£nre-et Loire à s'Imposer ex*
traordinairenient pour le rétablissement du séminaire de Cbartrcs , est
adopté sans discussion. Qn procède lappel nominal, et le scrutin est
nul, les votansnVtant qu'au nombre de i53* On proc/^dera le lende-
main à un nouveau scrutin «
.Le côté gauche se plaint souvent qu'on/i^ touffe les discussions, et
que «es adversaires s arrangent pour parler «enl-?. Le nombre et la:
longueur des dii^cours partis ^u c<tc gauche sultisrnl pour rcpous^
ce rcjroclic j on voudroit , il est vrai , pou voir .étouffer quelquefois,
de» itiscusfibns scandaleuses , et le coté droit a dans plu? d'une t0^*
contre sacriKé dan? ce but les distout-s de ses propres orateurç. C'est
ce -qui est arrivé entr 'autres pour la pétition Douglas , oVr pi ujeuir
estimables députés avoient prépaie des discours^c la cl^itui*e dft^ifk.
di^tcnssion «empêché de prbniôncér. îls ont jTùfcU^dcpui^iiee péfieiîcpf.
qu'ib sr pt^6soient de faire sur cette pétition fîUneuse. MM. de M^r-
celîus. Clause de Coussergues , Loisson de Gnlnaumont, Dubruel,-
Pavy et pubay, ont ttms porté le même ju^inént siir cette sca&d)»»
liîUse affait-c. ' ^ ' f't
Il convient d'abord de parler du rapport de M. !« çovte Huilli>erl
de Scsn^oisons, au nom de la commisisaôn des pétitions;' on jr trouvé
une analyse Ibrt^bien faire de toute l'affaire > et une appréciation fort
juste ile la conduite du pétitionnaire^ 'A la suite du raopori se trodv^
la délibération de la quatrième chambre du tribunal de première io^
«tance de Paris, qui, u près avoir pris coangi^sance ded faits , déclara^
le 26 janvier dernier, qu*il n'y av oit pas lîeii de donner suite k la
plainte de M, Douglas, Il est à regretef que celui-ci ne s'en soit pâé >
tenu à cette première décision» ^ ' - ,
M. le comte de Marcellus , <pii profite de toutes les occaiiuns pour
Ï>rofesser ks principes de religion et d'honneur, montre qu'il est de^
^essence de m vérité de chercher à se répandre et de faire des coft*
^i'tes y, toutes les fausse» dottrines , toutes les erreur.^ i^ tpus lès parti-)
sont ardens pour faire des prosélytes; pourquoi contc^tctoit^on a là
religion le dr^t d^inspirer le bien pour le zèle que tant d'autres dé* '
ploient pour le mal ? ^
'M,. Clausel de-Coussergnes s^est attaché à montrer que la législation
ongloise ellesnèmc repoii«tc»>ii la deOM»nde de M» Douglas, et qu'on a
( 3ao >
\u en Angicicrre pendant la ri^volution Leaucouj» d*exeinples de èoa-'
tenionji optTi'es par ho< prêtres, v«aos gue le parlement anglois a'em
«oit mêlé , et ;sans qne le roi et la nation cessassent de traiter avee
générosité ccS courageux proscrits. M. Clîiusel de Coùssergues signale
àusjii l'esprit qui a dicté la pétition , laquelle n'est à ses yeux cpi'un
moyen imaginé par ïc parti libéral pour déclamer contre nos insti-
tutions religieuses ei politiques,
M. Lc'sson de Guînaumout , député de la Marne, traite la ques-
tion à fopd j il regarde rindiH'çrence sur la religion comme la plus
grande faute \Vnn gbuvernement , et comme le plus grand nkalheur
de la société. L'esprit de la religion chrétienne a toujours été de
â*é tendre j c'est ûinsi qu'elle a conquis le mondeé Etablie pour le
bonheur des hommes, elle dev oit travailler à ce but en cherchant
à être coiinue , en combattant les erreijrs et les passions , ei en pro-
pageant la lumière et la vérité. Ce discours, que 1 auteur a bien voalu
nous remettre, offre des considérations gédérales, d'autant plus )us£eâ
qu'elles sont toutes fonde es sur la ba^se de toute politique et de toutéî
, législation , sur la religioii. M. loisson de Guiuaumont n'est pas moin»
bon chrétien que loyal déyuité.
M. Dubruel combat ausji la tolérance indéfinie de quelques f>olï-"
tiques qui mettent toutes les religions sur le même pied , et qui les
traitent toutes comme des systèmes : son discours est aussi one di>»
<$iission sage et raisonnée : il est terminé pat des réflcxKJns sur le mal-
heur qu'a eu M. Loveday cle suivre de pernicieux conseils.
M, Paxy, député du Rh^ne , analyse rapidement la pétition , et J
trouve des raisons pour la coûibattrë et pour là r. jeter : son dii^
cours , pliis court que lest préc^dens , anhonce aussi la co&noissanccl
des principes de U religion , et l'attachement à ses maxHuef.
• Enfiii , i'ppinion de M. le baron Dubày, député de l'Ardèche, iné-
râte une attention particulière i M. Dubay est protestant, et, comme
8C8 oélli'gucs ci-dessus noînmés, il blàmc M. Doùglafi « Cet étranger,
dit-il , ne peut accuser que son imprévoyance dans le choix de la
penàou. De plus, de voit-il reproduire ici des expression* que l'ou
a si jintrment accusées. de verser le ridicule et l0 mépris jur la reli-
gion de l'Etat ? de voit-il ajouter à ce premier tort celui de se per-«
mettre des allégations mensongères sUr la situation des protestans en
France? de voit-il j aveugle instrutaeht dune faction ennemie , of-
. fcir aux.mécontens un nouveau prétexte de calomiiicr nos Princes »?
M. Dubày reconnoit que les protestans n'ont aucuiie plainte à faire
contre le gouvernement, et qu'ils ont obtenu llcpurs la restauration ;
de grandes faveurs. Il regrette qu'oi^n^ait pas sévi eoDtre. la pétition ^
et il parle avec estime en ])a>?sant des mjs^iotniaii'Cs , qui , en dernier
lieu , n'ont opposé que la ])atience et la résignation aux plqs sanglans
outrages. Ce discours de M. Dubay est une réfutation péremptoiré
des plaintes par- lesquelles on cherche encore à égarer les protestans
sur les: dispositions du gouvernement à leur égard, et à tromperies
étrangers sur ce fait, te témoignage d(? M. Dubay ne sauroit être
suspect, et nous ne pouvons que louer ici son ixhpartialité et stf
b«nne ^oi<
lunti fif
Notice sur M. le cariiùial I^onlftn^^^c; J^Jl^
'" .' 'i ■ i i "* 1' ff
Fl^riçoîs-Louî» Foolaiiij vit le jour, le aS^bâè'^^So , à CaJ^^
toaçgjôré, pctîle vJllé du duché de MilanV^ p^r^^ns r^^
etaisés, A Tâgè de 16 ans, iJ voulut, à rexeiu)fl4^tl£;;^fiird«
sesfrèreày $è codsacrer à Dieu dans la congr4galion des cl^nv
fëgulifers de !^(nt-I^aul ou Barnabites, dans laquelle il yrq^
l^>nça ses yœox , eh 1^67. Après bu'il eut fait avec dislinctioil
jB0à cours dé philosophie et de tliëoiogie, sa santé ayant souffert
^e ion application au trayait. îFfut notnihé pour actompagner
l'a Père Erniénigild'éPtnî, célèbre naturaliste que rimperalHoe
Marife-thérèse tenoJl d'appeler, en 1772 r P'^"»' visiter lef
jttiitfe^ de Hongrie. Dans le séjour qu'il fit à Vienne, le jeul^
Fofitana (Connut ^usieurs gens de lettres, enlr'a^itres,: M^
tastasé, et 'oit le citoit déjà |>Qur son savoir et son goûty, éll
même temps" que jpour sa piété et sa prudence. Il' revint «a
Italie au bout d^un an , et son frère, Marien Fontana, le de^
Iti^pda pour le seconder dans la direction du collège de Saip^
Louis^de Bdtogne ; les^deuiL frèfes montrèrent dans cette plaeih
autant de talent que de zèle.
Peu après, François-Louis fut çhaj^|pë d'une chaire d'élow
quenÊ^ dans le grand collège de IMilan, et c'est là surtoiH
^'on put appréciei^ son mérite littéraire^ il ccrivoit égale-^
thehtbién en italien , enlatm et en grec » et il faisoif itléf»i'
des vers improyisés d^tns cette d^érnfère langue. 8« s suQcièisr en
4;e genre ne Teuipéchoient pas de ci^ltivcr aiis^i les scîeilces ,
surtout celles de son état, ^a congrégation l'élut su|>érieur dé
là proviijce dé' Milan , et il se conduisit avec tant de pni<(eiiee
au milieu des troubles de Tllalie, c|u'il sauva tous les c^lléf^
|irlaees sous sa suiveillance du nàufroge général dani lequel
te gouvernement déuaocraliqiio dé ce temps^là voulait en Ver
lôppér t^us les corps religieux. Après l'élection de Pie VU ^
le cardinal Gerdil , qui connoissoit le mérite et û çitpàcividiU
Père l^on tària , 1^* fit appeler, a flo^ne , oU une nouvelle ùmry
Hère s'duv rît pour le savant religieux. Qn le n9i^inii sîitces^
,^vement procureur-général (le son ordre , cofi^ltçurdei^n^
Tonke ÀXXL L Ami Aa la Aelig. ci du H»t* ' %
( 323' )
et de rinquisition , et , en 18071 gënëral de sa congrégation;
iJ accqynpagna le Pape , comme théologien , dans son premier
voyage en France, en i8o4; mnîs* Je cardinal Borgia étant
tombé malade à Lyon, oh il mourut, le 23 novembre i8o4t
lèPëre Fonlana resta auprès de lui pour J'assister dans ses
derniers momens, et ensuite pour exécuter ses dernières vo-
loptés; il n'arriva donc à Paris que quelque temps après le
sâîrit Père, et y mena la vie la plus retirée , ne se montrant
jamais dans les cérémonies publiques.
On ne cbnnoissoit encore de lui , en fait d'écrits , que les
vies de quelques' savans italiens, qu'il publia eh 1790, élant
professeur au collège des nobles à Milan, et que Fabroni a
insérées dans son recui*il; Oh aaifssi de lui quelques inscrip-
tions et poésies grecques, à l'imitation de celles f*e saint Gré-
goire de *Nàzianze. Lorsque le cardinal Gèrdil eu t--été enlevé
à r£glise, le Père Fôntana, qui avoit été lié avec ce sayaiit
homme; prononça son Elo^è funèbre , le ig août 1802^ dans
i'églLse de Saint-Charles de Cntiuari à Rome ; et , le 7 ian-
vîer 1B04 , il >ut encore , à l*Académie àxts Arcades , un Eloge
Vttéraire du cardinal. L'un et l'autre ont été publies ^ elle
premier dé ces discours fût traduit en françois,,et accompa*
gné de notes par M. l'abbé d'Auribeau ; il eii a été rendu
compte dans lé* Annales Ultéraii*e.s et morales j tetrae I*'. ,
page 202. Le Père F«nt^na éleva bienr^t «n uioii.»nment pîuf,
important à la gloire du caî dinal j il commença , en \^'o6, une
édition in-4«. de ses Œuvres , dé concert avec IVî Pbre Léopold
Scatî, confesseur etexécuieur testamentaire de GcrdiK L'ou-
vrage est dédié au souverain Pontife, et V^ioge liuérairc
par le Père Fontana -orne le P"". volume. '
H avoit paru quinze volumesde cette édition, lorsqu'arriva,
en 1809, 'û nouvelle révolution , qui priva une seconde fois
Rome de son souverain. PieVII fut amené en France, comme,
aon illustre prédécesseur l'avoii été, onze ans auparavant. Le
Père Fontana é^t aussi sa part de la pers'cution. On le fit
partir inopinément de Borne avec les autres chefs d'ordres
religieux , et on l'amena , à ses frais , à Paris. On lui défendit
dé porter son costume, et on Ténvoya en exil à Arcis-sur-
Aube, d'où on le rappela, à la fin de 1809, pour l'adjoindre
à- une commission d'évêque$ qui avoit été1î>rmée poUr ré^
pondre k ^^s questions «ur les affaires de l'Eglise.. Le Père
Fontana ne parut qu'aux premières séances j une iualkiie. vint
Ç 5:r5 )
liçureusçmenl le flîspenser de se trouver à des reisnîons qut
ne nouvoiciil lut elre agréables, et où J*aillcurs la peîiie qu'il
avoit à sVnopGer en françois empéclioit qu'il né fùl. aussi ulile.
llors cTe l'eclàt' pour leLref au cardinal Maury, le t^cre Pon-
tana fiit compris dans la liste des personnes énFermées à Vin-*
cennes : on à dil dans ÙYi journal qu'il avoil été chargé par
le Pape^'de signifier le bref iiu cardinal; mais il j[ a lieu de
croire qiiê son emprisônnehient fut provoqué par dps lettres
et papiers que l*ori trouva darxs la visité que l'on fit dans le
cabinet du Pape a Sàvbne. , . . . . .^ .
Le Père Fontaîia pas5a trois ans et trois mois en prison, et*
y donna l'exemple de la résfghation et de la. patience. Il ne
fut délivré que par rarrivée. des alliés eu France. Jl pi'it Je^
ciiemin deVÏ^alie avoc^lNnfontîon de se retirer a ÎVIpnza ; mais
le souverain Pontife rie voulut pas permettre qu,'il ^éloignai *
deïtôme., et le nomma secrétaire avec droit dç suffrage de '
}a congrégation établie pour délibérer sur les affaires extraor-
clinalres de l'Eglise. Il suivit Je saint Père a GrhêSj en i'8i$,,
avec dix-neuf cardinaux et l'ambassadeur de, France. De re-
tour à Rouie, il fut compris dans la nombreuse promotion de
cardinàul du 8 mars 1816; il étoit, avec le cai^dinal Casellif '
le seul religieux, men-ibre du Sacré-GoUége. Le Pape lui coh- '
fera le titre de Siîiûtè-^tarie de la Minerve , et la* préfecture
âe la congtégaliou de Vlndtwj il lui permît de conserver je,
lîtrç de «upérieur-géiiéral de sa congrégalidfn , .et le nouveau '
cardiiiàt continua le même genre de vie , et demeura toujours
au ipilieii de ses confrères et de ses en fans. Il fut nommé
membre d'c pi uisieurs congrégations, et en outre de commis-
sions exiraordiiiaires formées pour rédiger un plan d'études ,
et pour fixer les pouvoirs de I inquisition romaine. En l8i8,
il quitta la place dé préfet do V Index , et devint préf?t de la
Projîagaridè, et dé plus de la congrégation des études du col-*
lége romain , et de celle sur la correction. des livres orientàui^*
Le pieux et zélé cardinal s'acquiftoit de tous ces emplois^
avec autant de sagè^sç que d'exactitude. Les affaires de là P'ro-
pagandc surioûl excitoient toute son attention; mallieureusd-
inent ses forces et sa santé ne répondoient pas toujours à son'
courage. Il avoîl eu , Tété dernier, plusieurs altaques^ on lui
conseilla un voyagé à Naples. Il en étoit revenu mieux por-
tant, mais trè's-'foibîe. Au commencement de mars, la fjèyr^
survînt^ \i fui suivie de KûttveW'Sittaques. S. JEoi. reçut'Ies
( 524 >
MtcrfmeiM àrec des. niarques i^une vive pieté, et môiiroC, le
idimirf au soir^ au imlîeu dei larmes de aies ràîgieax. iSbs
OM^ues ont eu lieu, le a3, dans l'élise de Sàmt-Cbkrtet
de Caiinari, où se tint àicet effet «ha pelJe papale; les ca^H
naux et prêlals y assistèrent suivant l'usage, et M. lecardiliaf
Gregorioy Bittî du défunt et compagnon' de sa captivité ^ cë-^
l^ra. la mesMi et fit les absoutes. Le^^6f ^ les Pères JBàrtiabiiaii
oi;^ .enoora célébré ^ clans la in.^mé egli^è, fi|i éerviitié pour'
letttvénératrle supérieur 2 itlf^. Oipranip. archevêque dlciN>
liîliiei^^v officia , et l-élcigc fonëbre dii cardîna|1|\il j^ronôhéiK
par le Për^ al>l>é PWçide Ztirla, camaldulé, r|ui traita, d^-*
€«^, ce sujet .ayèc< beaucoup^ de talent pt d'in tém.
JL^.mojrt au savant, cardinal est une pefle pour l^lisé^ et
•9' particulier pour la cprigrég;atîon de \)a Prop»(éànde , ehar^
fl^ de taiyt d'aftaîres déjicates et importantes. ]^|e est m,ia«
yfï de deuil ponr $e$ aiuîs, et pour tou» .ceù|L.qui riôtf t èonifi^;
HjOIIS avions eu persQiimelIcinent nionneur Je voir te PèW'
Fonjta.na pendant, son séjour en Fraace. Il nmts témoigna dr^
l'Wérét^ et ewl, la bon té. de nous vbiter : nous lui ffcikmef
qt^lqçes lÎTW qui pouyorçrit lui tîlre uiile* au milieii de Tli
pjjvi^tioii de ressources en ce genre cm il ^ Ironvoit* et un!
^ cet Ùvi*es fut. saisi dbea lulpar la ptïîfce , lors de son erb-^,
|||piS9«n««nf^ni; iic^jl, iif^^ recouvre* K^as revlmet
^ttè honorable victime ,4e la per&écutiofi après sTsortièâe
'VinceniifS, et nous remarquantes avec peine que trois ans de
Pjrison paroissoienl avoir altéré .sa fjgurc et 3a sataé. Ses tra^
vaux postérieurs el la, suçcessîoîi des années n'avoieut pu
quWçroilre cette fuiresle tendance. C*c;st amsi que les souf-
Ùmi^^ep de l*eird , les malbeûrade l*EgIisc , I^ pnso*. et toutes
)è« fui^e^ de la rév;o!uliou ,. Mtem h fWt des hommes f^plua
^îsUogués dâqs te.dergé. Le Sacid-Coïlege ie trouvé aujovr-
sPhu^ réduH à quarantedn^ cardinaux.
^ Ifé cardinal Fontan^ ^vok auntïncè , en'cmiimènç^fit^t'édî-
fipi\ des Œuvres du Cardinal Gerdil , cju^iî iFavailloïC à une
vie de son savant collègue, et qu'H avoït déjà réuni pour cet
effet beaucoup dé matériaux. On espère que res inatériaux
mirent pas perdus, et qu'ils seront remis au Pbre Antoine-
Marie Grandi , procuire^r^général de» Ëarnabttes , qui conlî^
nue l'édition de Gerdtl , et qui en a publié 4 volumes en 1 ii^
Ces .volumes, cëiitieimeni un Traita du Maritige^ Qtt ^Juin^
Uàn des Sje$iémei eoniraite» à V amortie tk tEgiîsè mt k
' 3?5 )
Mpriag^^^X un CçQM eiUijÇr.de tVo1o|(i€ aft#r^k.Xiâ«â1la:^
iiffli èoii ,étre tcr^nëe par la cbrri^f pojidaiice et ' la Viiê ln
cardiniil. . ~ ' ' ," . '.
' .^MÊ, Lèf cëreiDOniei de fa'sétiiaîae tainte ont eu lieu âi^
la i^injpe accoutumée.^ et prêtais ont asmle
4iut ofluses des deimiers jours dans la chapelle Sixlineau Va-
Vtcàn. 'Le {éùdi matin , lÛ. le cardinal deUa Spnîajglia | ê^jqoé
dIOstie , et ddyeii du SàçVë^Gollége, à officie, et a porté nrdi-
cessionnàlletiient te saint Sacrement h Ja chapelle l^anline.
S. Ein. a^fait ehsiiltë, à genoux, 'dans là salle Clém^ntme ^
ic lavement de^ P>*=^^^ ^ treize prêtres ^erîns de dîverjiwt
natibDs; ced prêtres olit ensuite été ' servis 1* tàt>le jpsr
MlU. t'rosini , Inàlorddme , et Bérta'szolî /aumônier de S. 'S.
Le soir/ VégI fseae Saint- Kerre offiroit t^llnriiinafieri accoii*^
luméé.de ïa croix. Le vertdredi -saint /c'est M. le cardioitl
"Casttglioni , évéfqe die t^rascàti, qui à officié comme grand-
'i)éniteqcier; S..Em. a entendu les confessions suivant Vu3ÎM[«f
^Unt il Sàinte-Marie-Majeuré c|ù*ià Saiitt-Pierrc. Le foir« j^
[ciirdiniitix M>nt allés dans cette defnteré basi1tc|ue aâor^'fei
j^ràiécro^V^t li'^^ autres, precîeT^1^^feîï^oés<|u*^ y c^naervil.
Il;jLiir|nèux é&ercice des trotsT Hi^rés d'agonie duSauv*»^
et'^ffiitle f heure àéstinée à tnéditér sur lés douleurs dt^l^
éiiïiieVkr^e , ont eu liéti , le v'éndredi- saint , 4'iif dîvèffci»
éj^liies; aVéc un grand Concours dé fidèles.
r l:.'^^rkài Ui écclésiasûquéi qià Olit juridtii cje càrçra»^ à
llotne, oïi diitinj^ue M. toicoîo /àfèhèvêi|ue-de Cortfmy^Êm
'À jirfcché'devànt la gar^e-i^*o1>lè de S.1S.': «t M, C^doltm^ j^
lévê^iMt de téikùé ,' ^'ui a ptrêch^léft Slùdiahs de ta &^e««f<^
' et few dames de n)r)ittiiiSe dn iPërè 'Caravifâ.
' ; pAAH. tya'ifs les nbuvetles'qiieiiiqus avons données tî-desiu» *
dé Hoine'y et q^i Ibnt tit'ées du. /^<ar/o, il n'est point ques-
tttQite dû siifnt Père. CoYhme 6n piuirroit en conclure que 1 état
de ,51^9: eàt âltti^md'nt ^^u'ùni noirs, lifâtons d'annoncer quVn' a
i*u, jMir dèsiéliyès arrivée» dé ftotub cesîou^ft-cî, que ïe sou-
'i^erm Vonlfifé'^VoU célieliré tà^n^ U jour de PâquÉs , dans.
« sè& appirtèméns. ;^ '
*'' Jii^l)id^9Qelie'dé^ im. ^rand? conco«r» dé (idèlcfc $^é|(ai%
( 326 )
porte à Sftînl-Eoslache bien avant rh«ire indiquée pour Ta
coiii^munion générale des paroisses de Saint-Eustache et de
Boi^ne^Nouvelle. La nef étoit toute remplie ; les hommes
occupoient la partie U plus rapprochée du chœur. M. Tar-
chevéque de Paris est arrivé vers sept heures trois quarts, et
a célébré une messe basse, pendant laquelle on chantoii des
cantiques, M. l'abbé Rauzan est monté en chaire, et a eo-
Iretenu ses auditeurs de îa grandeur du bienfait qu'ils al'-
loient recevoir, leur fournissant les pîeujç sentiincns qui dé-
voient les pénétrer en ce. moment. M. ^archevêque a dis*
tribué la communion au centre de Péglise^ pendant qu'à
droite et a gauche MM.' les curés la dislribuoient aussi. M. le
curé de Sainl>Ëustache, malgré son Age et ses infirmités, a
• voulu prendre part à cette distribution , qui a duré line heure
et demie. Après la messe , M. rarchevêque a., donné la con-
firmation, et. s'est retiré à dix heures. M. le préfet de police
étoit présent, plutôt isans douté dans Tinteution de satisfaire
sa piété par la vue de cette édifiante cérémonie, que par la
nécessité de maintenir l'ordre^ qui n'a pas été troublé un ins-
tant. Rien de fâcheux n'a allére le recueillement âes fidèles,
et n'a nui.àl'efTetde ce spectacle religieux et' touchant. Le soir,
â 'cinq heures , M. l'archevêque est a)|é à Bohne-Nouvel/e,
ou les fidèles de cette paroisse étoient réunis pour Texcrcvcc
-"^'du soir. Le prélat leur ff'âdresaé des (ïîrcrtàHop's's^fè* céré-
monie du matin , et des exhortations à persévérer dans Ja pra- ^
tique de la religion et de la vertu ; il a visité l'église en dém
tail, et a donné sa bénédiction au peuplé': puis,' se mùl|i«
pliant en quelque sorte pour instruira et édifier son trouneau,
' M«^ est retourné à Saint-Eustache vers sept heures. Lesbdëles
' de cette paroisse y étoienfrassemblés depuis long«temps, oc«
' cupés à chanter âes cantiques, où à entendre la glose de
M. l'abbé de Janson. M. l'abbé Rauzan e&t monté en chaire ,
et a fait la dernière instruction sur la persévérance; il Ta
terminée par les adieux. M. l'archevéquè a encore parlé du
l>ajic d'oeuvre, et a exprimé aux missionnâii*es' combien il
étoit touché de «leur ^èle et de leur courage pour répondre à
' Bos vues, et évangéliser le 'troupeau qui lui est confié. Tout
le moi^de dans l'auditoire partageoit les sentinaens du prélat,
' et étoit pénétré de reconnoissance pour M. l'abbé Rauzan et
, &e& estimabjesi coopéra teurs. L'église n'était pas moins rem-*
plie que le matin, quoique les paroissien^ d^ Bonne-Nouvelle
3
( 537 )
fussent retournés dans leur église f et l'ordre et le recueille-
ment n'ont pas été moins reiiiarquables.
•^-*-Les exercices de la mission ont été clos aussi le dîroanche
.^oir, à la Salpétrière. Les missionnaires se sont retirés au nai«
Jieu dçs témoignages d'attacbement et de reconnoissance des
^aumôniers et des îitfîrmes de la maison'.. Ceux qui les accu*»
,.sent^ de mettre le trouble partout, nous ëcrit-oo^de cet hos-
j>.ice', p9t reçu, en celte occasion comme en tant d'autres, un
iK>lennel démenti. MM. les aumôniers , ^ntr'autres , nous
.prient de consigner dans notre journal Tex pression de leur
^&Mu^e et. de leuf gratitude pour les laborieux et' charitables
missionnaires qui ont fait tant de bien dans cet bospice , et
ui Tqnl fa^it avec tant de désintéressement, dé simplicité et
e modestie.
.— M. Tabbé Frayssinous a «ncore donné une conférence ,
dimanche, à Sainti-SulpiceJ L'orateur a développé ces p«-
.roLesdu Sauveur : Ego sum vcritas et mtéi,- et a laontré les
lumières et les bienfaits que le christianisme avoit apportés
.au inonde. Cette conféreince, que Ton avoit déjà entendue,
,ll*en avoit pas moins attiré un très^nonibreux concours. L«
.prochaine. aura lieu dimanche.
, — Il y a eu dimanche dernier, dans l'église Sainl-Ger*-
.yaia., une nombreqse communiiHi de militaires. Quarante
mlitairf^, du. dixiprai?: régiment>Qn|' pris part, à cette pieuse
jcérépionie , à laqgelle tout le régiment étoit présent, les cheïs
à ht tête, M« labbé Feulrier, vicaire-géuéral de la grande^
aumônerie,. a oélébré la messe, et a prononcé, avant et afMPes
la communion, des exhortations adaptées à la circonstance-,
et qui ont pgtrii intéresser aussi ceux mêmes qui oè commu-
nioient pas, et leur inspireront peut-être le désir d'iniiiter cet
exemple. La cérémonie s'eist pa$sée avec autant de recueille'
ment que de pompe.
— La première communion des Savoyards, qui a lieu tous
les ans dans la semaine du Bon-Pasteur, se fera aujourd'hui
même, mercredi 24 avril , dans l'église des Missions- Etran-
gères. On instruit et on prépare ces encans depuis plu-
sieurs mois^ et ils ont fait une retraite ces trois derniers
ioucs# M. ^l'archevêque de Paris célébrera la messe à huit
lieuresflu maûn,. et donnera la communion aux enfans, qui
fioiv.en^t êli%, dit-on , au nombre de cinquante environ. 11 y
aura ensuite une messe d'actions de grâces. Le soir, à trois.
( Sa? )
heures , vèpm et fermoti ]Mir M. Vuhbé Letourneury pré4i?'
«•iMHrjOffdftttAmidBr.llôi, «tensvite le mfÔMVétleiiienrt ée§
vœnx iàu baptême et^e Jalut. M. VmTchmêqQ^ ilè<Farb oft-
«àfira auist lé soiniA^. la vicoititaMe d^acara fera la ^néte.
/itlte céréivw»fne9 lao}oiira lî édifiaBte , ëitiré tpiis'^es i^ns léa
laAas pîei(Mes,«t on «spèré qu'elles ne tmotgvieroiit piM c^ttf
an^ée «noîns d'iolérét à une ôntvre ai prëdeuse, éc qil'etlef
4r.oudronl bien «onlîmier à le sdo tenir par des tlbérà^lîtés qui
ê^ 4i»ei&. néeetsaîrea à Fentréé d^une saison di Ton n^aura
fins (te dans il espérer, «i w les dépenses contioueronl ^epinK
Éàâmlà être à -peu près les mêmes. Les effriiiHies peuvent être
^any»yéea )à MM. les ^rands^îcaîres , od à M* h ^^^ ^
dMisaîans. .
.m-Si^r la demande, ou d'après la désir connu delà ^^upart
des ecclésiastiques de son diocèse , M. Pévêqoe de GreiM^^e-a
^éfdbii une association jde secours pouf les prêtres â^s et îjHr^
«finnacb Une souscription eat bu verte |à cet met parmi les ec<* .
4>lesiastiqxios tdu. dioeëse r tous ceux qui voudront lousqwv
.eu verront leur aoumtssîoii pour la sfimme qà^tb s'engagent
.de paver, I jé mmimum sera de 1 5 fr. pour les curés de csbt
4ton, de lo û'.pour IcsauireSy et deôfr. pour {les vici^resr
M. Jouffrey, secrétaire de rsrciievêcbé , est trésorier de Pair
«aociiatioB. 'Les 4«mandés de secours seront faites par l'arc&i»
pWkjw et. deux. aulnes nrêires de son canton. Un çràisèil ^M^r .
iftniattstmtson ^^^^mposé'dVîtaPJ^rand-Ticatfiâ , d'un 'c||ai|ni^[er '
iie ^VL .curés ^ ijî^lrîbuef^a les secOurS. M. l'évoque a tovité .
4oiM Ji^ ecciéatastiques & se joindre a une association dont le
jbuA f st é Jbonorable et si vttle , et qui offre ^n intérk ^érsl ,
^usi>le aeitJ rapport de Kl^inianité, ' \
.-r^Parmi 4cs vi^Mes de ia révolution, il faut compter
^veç honneur M. Fr^inçoîs Rosselange , prêtre y vie. à Saint-
M«bir|^ de parepa bonnétes , qui , ayant vécu dans la piété
depuis son enfance, et se sentant a pfielé 4 l!état eoclé^ias^
lique , .fit; soip^ ^éniinaii>!ir % ^!o^\\ Devenu prêtiie ^ {I 1b t en*
vf^^yéoQ^ue vieafpe.à Golombey, oh il trava^Ha avec aHe 9iVk
aaljtit /le^ î^mea. Une aésignation iui procufa la cure de Vil-
J^rs-I<srl)ila!ad^ cni il continua U9 fonctions du ministère avec
Ja mêine jrxactîtiide. On le cMr{;ea de la direction àes Frèreji
)^cs Àolea fibnétiemias de la maison âft ^oréviile. .£^ refus
liit ^vmaat V en iijrff , Pajaiit it>bligé dé ftrir/îl passa ^elqàs
{p4|»ps à ?r»yai , psqu^àr ce <|ua sopp aèle ie jiort|l p revfpir. >
4ms M.pardiMè : mais.îl fat afinltë à C%ar^0i>NH||t;4)|MeUf^
et conduit iiiificec<>urt , pii ûjoérh sur l'éçlMMiâ révétuUoQ*
naii^e , Je iff novétûBrie H^S. M. MapgHi f préfre et uumM^
cle la maîiOQ de ftfoHhrilIje ^ .fut execiité le même- four. L'im
weti'autre ne loni pas mentiqnws^.dans tet Mar,fjrr^ 4ç. la fui, '
ilé M. râ'bl>ié 'Giïillon. Noui tenonji la présente qote ^riuid
•oâroe très-sùre : efte nous a ét4 envoyée par M. Alaidoor,
ancien curé de Saint-Kerre, faul^oiirg de Sa^hl^Maosoy, ji )
'T^iil, qi^i'ëtoit iieveii dfe M. Rosselange^ 4M. Alaiden, non
moins zëfé qoé son oncle, remplit encore ^u)OttrdliHÎ , malgré
•on grand Age. t lés fbnctionsdii ipîpfslëre à:Toiil , et réclame, '
a^ec raison I une place pour M. Bosselange parmi les prilMft
victimes de leur att#cDen»ent aux r-ëglea de J'EgUse et aux
4édisi<>ns des premiers pasteur^
M» I^a'bbé Deiean , qM.i ayoîl été.,nommé par Boona*^
riYte^ eo'iSto, à réyécfaé d*A9tî , et^î n'a pas été adriUi
fafre valoir sén titre depuis la restauration dul^îénuoat, à
fait îÂi^mer un Mémoire oii il e^po^, seji récUoaations ; il
demande au Pape d'être npji^mé à uli évéxiii in pattihus, H
d'étrè erifin sacré^ et au roi de Sardaîgne d'être indemnisé de
la perte qu*on lui a fj«it éprouver, dit-i^ en mettant , en iBi4 1 '
|e sçellé'sur ses meubles et effets. M. FrMf oisi-Asidri Defèan ,
né à Caslelnàudary , le 24 mars 1 74$ , ét«j|t frère d'un miat^frè ,
de Biionapa^; il assista^ concile de^^St i« ht Pape.coa«entx(.è: ^;
lur!ëx'jpédié]^ sés%ùltes^;iinsi qu'àMM.'bejeai et Jaubert., ooi»*
piés> Iii%é et à Saint-FIour ; mais Buonaparte ne trouva pM
ces' baltes rédigées dans son goût , ei pn les conservia sans ep
jTaife usage. Elles étoient dans les cartons du ministère de
l'intérieur, lorsqu'on 18 li^, ,8ur Ja demande de». Aroia nom-!-
priés , elles leur furent remises par M., l'abbé de Montesquion*
M. Lejeas essayé de faire, valoir son .titre auprès du gouvéc-
nemept àei Pays-Bas ^ et se retraneha ensuite è demande*
une indéinnîté : nous ;ie savons s'il Ta ob(eiiue. M^ 'Janbert,
fière du conseiller dé cassation qui vient de mourir^ demanda ,
pendantles cent jours, ^ être $acré.pour Saipt-Flour, et échoua
dans se^ tentatives à ce sujçt; il parott avpir obtenu une
pension,
r— n se fait êfî Ç0 Q|bment , en I^Ulie, un mouirement miif*
3ué eii faveur dés prinjpipes. conservateurs de b sociétés Les
emiers orages dé ce^tte contrée ont excité le sèle de quel* ^
f^i bons esprits , qui opt senti la nécessité d^ combattre,
avec un redoublement cl'ardteur, tontes les fausses doctrines
en religion et en polilîq^ue. Nous avons déjà par\é de deux
ouvragps périodiques qui parpissent à Naj>]es et à Turin • son»
les litres a Encyclopéaie ecc/ésià^tiqi^e'ei à^Ami de V Italie,
'Une autre entreprise. du mê^e genre vient de se former à
Modène : des gens de îcUrcs, aussi recoaiinandab] es par leur
1)011 esprit que par leurs talens., publient des Mémoires de
rdlîgiotiy de morale el de tiitctalùre; \ç^ savant bibliQ^héçaire
de Môdène, M^ Talibé Baraldi , est à leur teté\ et l'arcliidoc
régnant favorise leurs Ir^avaux. Le 'premier cabier des Mv^
rnoires a vu lé ]our ;. il ferme 112 pages în-o*. , et contient
d'abord la Iraduclion , en italien , de îa Defetue de la reW-
tatioti contre les ohpciions des csppis Jijrls , par Euler. : c*e^t
le mqnic écrit que feu M, Eraèrj fît publier en^françoîs eo
i8ô5. Le second article est un extrait d'un ouvrage. <fe
M. Tabbé 5éverin FaLriani , Sur les Scrùiccs rendus p^p les
cccle^M'astiijites etiix sciences^ aux lettres et aïtçç' a ris ^ il n*est
qirrstion', aans ce premier extrait , que des services rendus
pour les mathématiques; mais on continuera pour Tes autres
urâncbes de connoissançes. Vient ensuite une analyse des
'Réflexions critiques de M. Ruiïini sur V Essai sur les proba^
'bilUés de M. de la Place, et un morceau sur les avaufageS'
qii'il'y auroit à p'jLibTiç'r d'anciens manuscrits ou' te mérU<ç da
style ajoute à, l'inTéi^l clirsujel, IJia ns un ariurlé J^ciriéîé&^
qui termine le caliîer ,,se trouve , ^^ une notice très-bien
faite sur le cardinal Gcrdil, par M' l'abbé Baraîdi; 2^. ua
extrait des Pensées de H. de Bonald, el difiérentes nouvelles
ou tin nonces de livres. Ainsi, des. discussions solides , d^s
notices intéressantes , des réflexions el des faits concourent à
donner à ce recueil une forme agréable , en même temps
qu'un caractère incontestable d'atililé. M. l'abbé Baraldi a
eu la bonté de nous citer plusieurs fois dans sa notice sur
Gerdil, qui est beaucoup plus complète que ce que nous^
avions publié sur ce savant cardinal. Nous saisirons 1 occasion
de profiter des recherches de M. Baraldi. Ceux qui sont
nommés dans le premier cahier comme coopérant à la rédac»
tion, sont MM. Joseph Bianchi et Antoine Parenli. Nous ne
douions pas que les gens de bien , en ttaïie et. ailleurs, n'ap-
plaudissent àu.x efforts de ces hommes esiimablçs CB faveur
oie ia religion et.de la saine littérature* ^ . ,
( 55i )
NOÛV-ET.LES POLITIQUES.
Pa,ris; s. a. R. -Moksibur , étant ù la chbsse près de Mawon-sur-
Scinc, a remis au maire ■ la soin^ne de aoo francs pour les pauvrtïs.
du lieu. . ' .
— S. A., R. MoKSi£UR a fait remettre à M. le prcfet de. la Creuse
la somme de 600 fr. pour' mettre en apprentissage les plus pauvres
orphelins de ChAtclîerault. »~ ;
' — Onrdit que'J^;'dcBoaville ,'inerabre de îa chambre des députés ^
c t nommé à la-placs de.présîdrnt de la cour des comptes, vacante
par Ja mort de M. Jard-Panvilliprjf.
— •• La nouvelle, chapelle que Ton coiiî't?'"jisoit au Temple est ter-
minée. Des sculf'teurs travaillent au frontispice. ' ■
-^ La commission de la souscripti(m pour le monument à élever,
dans la -ville de Lyon , à. la mémoire du co'mte de Précy,- a public
. la troisi^'me liste des souscripteurs ^ où le Roi et les Prinoes de sa fti-
luilie sont inscrits., /ivec plusieurs autres personnages distingués.
— M. de Serre n'est pas parti pour son ambassade de Naplei ,
comme on Tavoit annoncé ; il s'est rendu dans scîs terres du dépar- .
' tèmcnt de la Moselle , d'où il doit aller dans celnr du Haut-Rhin ,:
. «u moment des élections. ■ - i ■
—Une circulaire de M. le ministre de la guerre annonce la li<|pida-
. tion de la dette- arriérée de la guerre , et engag'e MM. vies préfets h en
. pré venir leurs administrés , afin quils ne sr.icnt pas les dupes des tnsi-
- nuntions perjBdes répandues par les m'zdvdilnns.
i < *i^ Les sicURs Leplanquart et Ledôyenjacèusés d'avoir mis en vente,
le 26 .février dernier, trcntoneuf exemplaires d'une contrefaçon des
chansons de Béranger , ont été cités aujourd'hui devant la cour d'as- -
gUes. L'affaire. a été instruite à l^uis-clos. Les prévenus ont été âc-
quîtfés. Cep^dant la saisie^ des exemplaires a été maintenue , sur le
téquisitoire de M. Tavocat-général.
— M, Sauvage , parent de M. Decazes , et inspecteur-général de la
navigation de là Seine , à Paris , a été remplacé.
-.- D après les listes supplémentaires dos électeurs de département
et d'arrondissement, affichées dans Paris ,. la cote ia plus fôiMe pour
le grand collège est de 1^58 francs. M. B. Const^int est du nombre
des électeurs retranchés pour iusuifisance de contribution.
-^ La commission de la souscription pour l'acquisition de Gham-
bord vient de faire un Appel à U générosité des dames ^ unç circulaire
leur a été adressée , où on les engage à contribuer , autant qu'il stra
en elles, à rendre au descendant de Françoiiî l^'j, \ç domaine de
ses père-î.
— Le Constitutionnel ne se donne aucune relâche ; les élections
excitent maintenant sa sollicitude^ il trouve malivais que les pré-
fets s'en mêlent; pour lui , on ne peut lui contester «a mission.' U
- y a quelques jours , il prçpr^ntoil les canilida^ pour Paris; on pense
%ï^n qu'ils nctoicnt pas pris daps les rangs de la majorité. Le jour^
Mklïile txébit impitoyablêiiiMit toag vevoL qui ne nié%t!tii fM» ail cAê
■auchfc , ef. il nomiie h leur place éixs hommes chen atux lili^raam.
H Htnd m^*rae m sollidhiâeYiir le grand cotk^ge, oà il ▼ à Kètide
croire néamnoiiu que jes iodicaUoiu feront moins favofidbleineiit 1^
ptécUef»
-^ M. llaiigin»inspecteiit^|éiiëral des halles &, ra*cUés, «lent «Têtrc
fC0|ilafié par M. LatirenU
^ Le lé et le 17 do courant, le premier conseil de gtserre > shati
à Tdùri, Vest'oGcii^é de la IréTisîotf duprocè9d«Â>ie«nSi«$eaii et
Cowl^r: MM. les drieneeurs ont demandé que là caisse ¥ûi resToyfe
deTant la cour royale de Poitiers ; leur .hS^pitsitoIre a i^ r^eté i H
Vàu à ensuite nrocedé' à rnuMbiicm des fcémoids, 0mii ià téàôet 4k
iS, le conseil de faerre a prod&dé à rinterrégateJre/ie Sav|<*aii ct^e
Conderl. Le resfe de la séance , et celle du iémàemêni 19 ^ ont «lé
consacrées à r^uditibn' des t<^moini. Samedi »o^ M. le rapportfmrct
les (U'fensrurs ont été entendus. Le jugemnit ^âit étreproMiaicé dms
H même soirée.
^^ M» ie procoreur eu lioide BeaoTaii fjQiae) s'est transporté, le
i^, i| Cam^ig^y, accompagné de la gendarmerie : «n bon nombre de
tr moins ont ^té mtenaus. Troi* bommét ont été t«>nduit^ ^ans lis
, prisons dr Beau vaîst Depuis. cotte capture, les habttaiis dn «antoa
ne. Bouillet sont, un peu rassurés.
.-rr On a déccruve>t.4 Avignon, àufdesious du maîtr^anlcl de Vé"
glise ie Notre-Dame des Dons, cio(| colonnes de masb^e.dc Pai^,
aontënant une fable de marbre destinée aux. sacrifices. ''On dtsln^iie
les israces du. feu, rt iç condjiit par oà ^\'ahan»oit le aang 4eà vie-
time^. Les colonnes ?ont triès-bîcn ctmeryéitf* CeBe dn tiwten n^e^
m. d« marbre de P^jv^^EUes aont gourées ,d*«f e^kpivlanïk^
WHiles (pii nse «ont pas d acanHiA. On èspèj^ trdiiiver««<^ niéd«i{f«s
qui {donnnrput reporte! de la con^tmcttcfn d< 4'é monurat»^ - . -
..T^ La jii!le- di^flitilmf à voit au(i)efol« Mne ^'»e HmécM /Sntrcr
•Dame de Mis4'rtcorde , qui , pendant bi «évcdiUÎen:, aictécoiMiKert'e
âmn.uwge profone; de|mi<i la jnunîalpatité.fen ayant, dispelké , ><n
«oulut y donner un bal> le 1 3. février dernier : an moment, «le Ja
dali«e ♦'. iâ vw le s'-cs^ .otwf rte , et une prtte est trmb«'e <inr dlar« uf
^ pemonnoK , qui , qiioiqiie Te^stéet. a^ milieu,,- n'ont . été ^tt , ^^%htf ^
meniblei(<>é4-s ' t«n a attribué le fait inné |>roleciion par;kufî«»c dç
la SHénK; Vierge,. L*on 9, fait une prnécsMon publique rn tinn. lieii*
«enr:, rt. Ton . a n'Mjii d-un commua accord de rctabitr rig.»<=e :rt
la roufrérje de la Mère de Miséricorxle. . ^ . - . :'
*—Oà éprouve à Toulouse une. grande sérheitwsc q*iû vavage 1rs
^nip^lf^ni'if^Mf^J'arcKcyuque a ordonné dçs prières puldiqnes poîirr
^ét^umcr la eonttnuaiiou de ce fléau. : * <•
. yrr Efï Ëtpagnt ,.le9 plus jnf^c9 libelles fg muliipUent tQft« les
JourA: la personne dû roi y est < iitragic de mille ni«oièjrer..Oii ne
inamvt'pas 41)/. paittT de sa dépo^iont. el les ambassadeurs éùvMigcis
n'y «c*nt pas non plus épai^nés,. - : ... 7 .
.«^ On dit que les insncgés d'klandc commencent à. sappabcx,^
rinHucnce de pimietçrs Inembrpé du clergé catholique surira ^0^7
' _ 1^9 n^ttt^es d'Uiûti doki||ff<i| de» déUUf sut rentrée d^s. ifjoupcfei'
M Boyef dâa» ^ vil)ç c|e Santiago $ partie espagnole d« ^ile.
CaAXBRK DES PAIRS.
«û^Ye-
. Lergf arvrif^. In dianlbre a reçq conmianication dq projet de fi^i
iet 6iiance.t, adopté par Vautre chambre. Le projet , . exaUuné «or-
olkam|j> ilaiu Je« miireaux^ a été renyo^ré à çne commission spéciad^
eomf>ù9ée. de MM. les ducs de L^^tt.ci de Bnisac-y et lea. coratet
McdlicsiV Aoy; e^ Vdlêman^y*. .
.M. le dujc dè.Choiseul a déveWpd «se pr4]f)otiitoiL dçj^ faîte ^r
Ivi poMr là .dotation de llancien sénat : cette proposàtoir a été pris»
e|i.Cûit<'iJération par la cbambrci : la chambre t'est ajpnmçe k .«ard^
. â3 de ce mois.
€lt>AMBRlE I»B8 OTPÎJTis. ' J
' Le fg , M. dcjBcthîsy donne lecfure dû proces-yerbal de* la séanc<r
«le Jà veille , aiii excite c|[aelmie rédamatioU de là part.dè'MAf* de
Bu!«QB et de Laéroix-Frainrille , dépufës d'Eure et Loir,, relative-»
toent à Tadoption .par assiàr et par d|tvé dii projjet de lo» po^iir le'>é^
iiiiôairc de Chartre.«« Le proeés-TerHd est aaojité. M« Lacroix-rr4in<4
-yitle dcÉmhde la parole V pliisietirt viepiées et avec vlhénnmre sur
le projet de Ici. M. le préqfdent lahiVrçfiisej pareé V|niB la'dipcas*'
.«Ion aToH élé ^fermée la^ ^v^ille^ et lev^aHbfes du projcit - adopté«ut.
JifM;de LametK^èt C. Pierrî^ demahdeot'aiiflsi ^aifteteerit la* parole!
il f^élève un grand tumulte, qui se prohnigé lon^temp « Le -iwl'ntinv
rjeeotnmencé deux fôi< , est tou)ounnuI% )»rec que'le tèCé.gauehe
et le contre gauche yt n«erit de 'roter. -**
"M* C H^rrier,- à<jui M* le président accorde enfin la parolf^^pré-^
iend'atie In ri'glement a été tiolé, parce qa on n'aviilt |um. alinenoé
à Vorcirts du jour le projet de lof cTn question. Jtf; le préiâdeat t^m
poàd qu'«h ayoit dé^? fixé Tordre de dé^'i^ration-sur les diveH» pro^
\tU de ldt,'et^ail aToit ooAsulté là chanibfc k tte sujet; MM^.Pn^
vt B. Co^HiMXt appuient, les n^damatîous de M. C Perrîen. M*, dé
Ostèlbajac accuse i Of^osition'de mauvaise foi dass^ ses procédés Mv-lir
président,. v(>\ttnt qujç le scrutin jcst'ixUt)o.ssiblé v 4ève la sC-aoèè ,' et
annonce que le scrutin sera repris le lendemain. . -
Le aor afVrtfv ^ bancs du côté, d^oit' étbiept trèH^arnîiK .AprèA la
lecture du pjrocài'verbal , M. It président a. annoncé que ee n*iMt
rMv^ de UMueth qui avpit clMoudé unpasse-fiort la veiller nia»
Larucllc. Un instant après , M. de Laméth s*es( heurlté Ju- të(«
contre le burjeau;; «o l*)( emporté , «t.cfti lui a 'doniié- des aàitis^
M. Piet fait un i^apport sur^piel^^d pN^tkHisç^ H plus inipdrtmirif
cst.oçllè ^*u9e dame Kabry, 4|ul se i^aint'd^HI dé»* die jtisiice^ réw
tnyé au garde dés sceaux.
C5S4;)
On procède à im nouveau scrutin pour la loi sur le scminaîrc de
CWtres. M'. Hutnhlbt^Conlé veut pîirîei' ; M. le pn'sidént déclare
que la discussion ëtant t'eruiii^ , il.n*y, a -aufre chose à faire qu'à
vbter. Le côté gauche persiî-tc i ne pas voter. 11 ne se trouve qiîc
ai3 boules dans l'urne-; il m faudroit 2i5 pour que îc fcrulin fût
bon. Les députés du ccttVgaiiche ..demandent qu'on tlélibère sur \vs
projets de loi fofafifc aux canaux. On leur crie de la droite que ,
puisqu'ils nc'veulcnt^âsîacébrd'er le séminoire y ils- n'aui-ont pas leurs
cantiux* La, chambre, s'aiourne indéiinim^t. La prochaine, scance
sera probablement celle de clôture. .
■* . '■»■■■■
Bcux ordonnances du Hoi , des 17 et' 20 avril , eonvocruent le? cbl- *
léges électoraux , et en nomment le^ présiden?. Les collèges élecfo-
raox d'arfondis.^ement sont convoqués pour le y mai : les collèges de
département où il n'y a qu'un député h nommer se réuniront le même
jour. Les autres collèges de département sont convoqués pour le 16
mai. Les un« et les autre» se réuniront dans les viilcs indiquées par
les ordonnances , com Aie il suit : . .- -
Collèges élecU^niuxd'sartxin4i8sertiait^i$in'ont'fpi*un défjutéà nommer,
convoKfués pour le 9 mai. . .
. Côte-d'Or. — Dijon : Président , M. Brenet^ député sortant; vic&*
président, M. Saunac» eônsciUcr de- préfecture. — ik^aune : M* Ba-
chey,. président du tribunal.-— C)|utiUo6 : M. de Betl>t»> député sor-
tant. ~ ,»
Crettff. — Guerct ."M. Mcstadier, député sortant. -^ Au^usson :
M. Tixier-de^la-Chapelle, ancien député.
. Dordogne» — Périguei^^^v M. d'Abaaç^ ancien dépMé« — Kiberac :
M. Meynard , député sortons — Rerf erac v M»M«iine dfe BiiNin, dépntc
sortant. — Sarlat : M.de Mirandol, député soft^nt^.
Gers* — Auch : M. de Laroux» — Conclom ; M. B^xfraux de CasP^x»
— L*Isle-en-Jotirdain : IVL Duplan , député sortâWt.
Hérault. — McntpcUicr : AJ. Dnr^xnd-Fajon , député sortant • — 'Rc-
ziers : M. de Hauleroclic, député- sortant. > — Lodeve : M. de Caiser-
gue , dépoté sortant. . .
- lie^t'FHaine.r^ Saint^âlo : M. Garni er-Du fou gérais , député sor-
tant, r— Rennes: M* Aubrée , con^eilier à la cortr royale. — Fougère*:
M. Lebeschu de Chausavin , ancien dé^puté. — Kedon : M. Jousselin-
de-Lahaye. ^ .
Indre^t'LoÙHi. -^ Tôiirs : M.' Leti3l}ié^i dé|Hité sortant. — Chinon :
M ; d'Effîat , maire. ' • • ,-;-■.
Loiret» —Orléans: Président jM.'On^ond'Anz»ucr'*député sor-
tant; vice-président , M.Hagnenaud ^e Vie ville. -^ Gien : M. Henry
de Longuève^ député sortant .^HthtTier»: 3\5 . de Rocheplalte, dèpulc
sortant.
Meuse, — Bar-le»>l>ac : M.. LalleUiant d'Hairon ville , conseiller de*
préfecture. — Verdun : M. Gabriel, juge.
Oise, — Beauvais : M. Borcl de Brctisel , député portant. — CcA-
(535 >
jikiègnc : M. FloriiHi i\e. Kcrgorlay,. député sortant. —; ScnlJs : MaHl-
ricailclc Thury', dé|^»jt«i sôrtahK ■
Orne, — Alençon : M . ïhiboust de Pui?act , député sortant. — Ar-
gentan : Rî. d"'Oi*^lunde , député sortan!» ~ Domfront : M.Lcgonidec-^
député sortant.
- I/aut-Rfan . — 'Altclirch i M. Molle, député sortant.— Colmar;
JVÏ, Chauffour, avoca», membre du conseil-général. —Bélort : M. Tri-<
poné, notiârc, nuiihhré du conseil-général. ' ' * ^
Rhône» — Lyon. i*"". arrondissement : président, M.^Eourhdn , pré-
sitlent du trituilai de commerce j vice-présidetit,'"M,'Delphin, âdjelnt
nu mairr« 2«^. arrond. président, M. Delhohne , ancien magistrat ^
•cice-président , M. 'Delacroix de Laval , lieutenant colonel de la garde
nationale. -r yiU^franche : M. Couppicr, juge.
~ Seine» — Pari'^. l«^ arrondissement: Pré^iJent^M. Lebrun, maire j
■vice-présiden'î » MM". Chanù, négociant j Lapcyrièrc, receveùr-génécal,-
Jauge', négociant. . - ■ '•
2*'. arr. Président, M. Villot, lieutenant-colonel de la gai-dc nalio-
lîaVé j vice-présî îcns , MM. Dusommerard , conseiller-réfé^reçdaire a la.
coiir des comptes j Borrycr fils , avocat,
3« arr. Président, M. Cretlé de Palluel , maire j vice-présidch?^
MM. Dupaty , président de la cour royale j Hulteau-d'Origny , maire.
4^. arr. Président, M. Leprieur de Blàin v'illiers , maire du 8*^^, arr.j
vice-présidens , MM. Caubert, avocat; Pugct, négociant.
5^. arr. Président, M. Lambert de Saintc-Croi\ , juge de paixj vice-'
présidons, MM. Cahier, avocat-général j Dinet, professeur.
6. arr. Président, M. de Vaulgvenand, colonel de la. io«. légion
' de la garde nationale, vice-président ,• M. de Marchangy, avqcat-
généra'. .
7*^. an-. Président : M. "Delvincour, doyc^'de la Faculté de droit,;-
vicc-pré^i'icns, MM. Poisson, de Tlnstitut^ d'Haratigiiicr-de-Quince-
rot, conwilltJr à la dourtoyalc, . ' . '\ \ '
8**. arr. Président, M. de Châteaugiroù,, membre du conseil'gé-
néraf. .
. />««jr-*S'm'e*. -t- Parthenay : ,M. Dabadie» ineml>re du con^eil^gc-
serai. — Niort : M. MartinrBeâulieu , membre d-u conseiUgénéraL
Collèges électoraux de département ^ ayant un ou plusieurs députésà
nommer, con\K>efués pour le i6 mmi, .
C6te-d*0r» —, Dijon : M. le duc de Brissftc , pair de. France. Deux
députés.
Creuse, — ' Gucrct : M. Augier-du-Chezeaud , député sortant. Un
député.
ifordogne, — Périgueux : M. le lieutenant-général de Lqgrangc^
• nverncur de la 2i6« division militaire. Trois députés.
Gers, — Auch : M, l'abbé duc de Montesquieu , pair de France.'
«X députés. ' f ' \
^ Hérault. — Montpellier : M-, de Forton , premier président de la:
^r royale. Deux députés.
( 5S6 )
m^^'FUaineM-^ lietfiiei^ M* de la Vk^viller Jépui^ Miriaal
Trois députéf/ <rf
hiàrt-^^Lfùre* — Toun : M. le duc de Dures , pair de Ftaoce«
fkxoL àhpoXét»
Loiret» — Orléans : M. le roaréobalHle-eamp , comte d'Andigné ,
l^irde France. Deux dëputé^. ^ ,
Metut* ^- Verdun : M* le liculenant^énéral Bordesoult. l3féÊ%
dUpatët*
Oûe^ — ' Beanyatt : M. le duc de Moifcliy , pair de Fraacc. Deux.
député*.
Orne. — AlençSofi : M« Charles de G^ontaiid' de Biron* Trou âî"
pvtést
Haut-Rhin. — ColiAar : M. le lieatettaxMHfétféral Puthôd^ ooji-<^^
malidalitla iS**.- dîvnioii miliraire. îfeux députéii.
ÊhâM0 — Lyott : M. le fieuteDaét*géi»éràl yieonvt'edâ Digeon, pair
de Franee. Denx députés.
Seines — i^arîs : Prési(fên£ , M^ Bellart , dép'oté'sorlant , procucear-*
iféaéral: yice- présidenir, IlffM. Charles Làcretelle; Saidbt - 0a|Be^
aauld, Imnquier; Gairal, avocat; LebeaWy atocat-g&nër^ a la. cour
de cas^tioi». Quatre députéf*
Beuxi-Sèi^r^s* -^ Niort : M. Chebron de W RoulièriSy ancien àir
]iiité« Un déput<^
Gbliéfie$ du dêparumens ou il ny a qu'un sad cettè^e , et-quisonê
eatiïHMfue's peur le 9 maiV
Jht^iU^'Alpea, — Gap : M. BuceHe , député sortant. Deux <iépnftrf ••
JL^zere. — Mende : SiL Hcoé de Btrnû , dft'puté rpftant^ Deux dt!^
ftMéL
Il a paru trois nouveaux volumes de rédition îd^is d^ OÉutfrtv
ékmdes de Boêsuet, par Leibcl ; oe sont les tfomcs XIX, X-X'etXXI^
Le premier comprend la> suite et la (iitf des Ai^rtiâsememe aux Pro^
t€êtans, on Tauteur répond îi Basaagc et à Jurieu. Le «oAe XX ren-
ferme lé traité W!r àt Comtainmiee de P'euret de stn-mime , cdui ér
Mbm Arbitre, et la Lettre à Innocent XI, «ur' l'éducation dfi Dait-
aéiin. Le toma* XXI est rêiÉpU par \vt moiMé de la Jhlfë^ue tirée de*
r Ecriture sainte* Ow voit que c^rte ^dHion inarèhe. rapidement k
son terme; onïe volumes ont déjà vu le jour, et ménie qmnzjCfin*
y eoHUpMmant les 4 voluntei^ de là Vie (lu< gnand évé<pEre de Meata.
AVIS.
iSévkiC de noa Sbuitcripieurs dont Ifabottneqki^tft etptrê le la tilA
•uniprtéftdf le renouveler de Miitt. rAo de ne point éprouver de retard
4bns renvoi du Jt>urBal; Cela est a^ autant plu» urgent p^r ceux f im
^^pnt la eolleetitm , qu'Us. pQuirùidnt y parumpiuâ lot^ retard^ mem
mettre dans timpossieilité da leur donner lee pfttmen niumàre^ 1^
^mhonnemetH.
{Sahtetdtp^ avril iHaa.) (A", So5.)
Îm t^&rifi- xtlt l'Eiis(<l^i:eme.ni mntnel conxifléré 4ant
.u, nature, son ori-fine. et ses (fel^s par M. Duhoiju
«ei-gcrou (i)., . -
D n'éloU hFiiit, il y a qnrîquc, nni)«-es, ciiic dc/Wn
scgfieraejit m<ttm<I, <l <Jes immenses bieuftiU dcteh*
-Wétbodc, Jiourcum fruit du progrès dc^s luH]it\,f .^ Un
W »;pargiia rien pour créer en Frjnice dos Violes àtfiV
gees suivant le nouveau système; qn ministie y ,1w
ploya tout son crédit, et recommanda iftsiairtment 4
«es ageiis de fevoriser sur tons les poiiitsniie institution
* précieuse. On efi fit un ^logeaccompli , t pavé dansd«»
livres, dans des brocliures, tians des pièces île vers et
insqBC dans k, almauachs; et on rédigea, en iaiQ,'nn
Matthieu ÏMcnsherg. exprès pour préconiser l'ensei-
cnemenl muUieL, et tourner en ridicule ses ennemi»
• X.C8prefet8 «urent ordre d'user de tous leurs moyens en
faveur de ces école», et on en cite plusieurs qoj firent
pretlre en cette occasioa d'un zèle merveilleux ïl n'est
pas permis d'oublier dans ce «ombre M. deGewninv
piefet de 1 Oise, qui eut la gloire d'établir dans celX
partemcnl cent cinquante écoles, av^c ou sans lé coà.
sentement des comuMines ; mais hélos! tout passe, le.
écoles ont disparu avec leur fondateur, et il en réste^
^.•*:**'ÎS •V^lî'^*'»'"' ^»"s «:c déj«rtemc»t, qui se fr'
JlcUoit de,a d échapper car là aux ravages del'obsRU-
tantismeetdelasnper^ition. ' f"*"*.
Le même malheur est arrivé dans d'autres paye • co»
écoles, «jn on a»oil Imposées attS communes, établies 1
^rkà^fl'A'^' P"^' ^ ^'- f ^ ^ 7^ '' ^^^»<= ^<^ port. A Pari.,
tlici Ad. Le Clerc, an Inircau de ce >eiinia'* '
TmwXXXl. Vjmi de la lielig. et du /ton Y
{ 338 ) ,
grands fraîs;, (lisptiroisseut successivement aveclemspro-»
tectein s; de fâcheux incidens leur ont ôté leur crédit* Là
on a reconnu que les ehfans n*appreu oient rîen, ici qu'ils
n'apprenoient que trop. Dans tel lieu, le maître; s'est
trouvé un beau jour sans écoliers , parce que les parens
les avoient retirés les uns après les autres; dans un au-
tre endroit, les écoliers se sont trouvés sans maître,
isoit parce que celui-ci avoit fait de mauvaises affaires,
soit parce qu'il avoit ti'ouvé à gagner davantage ail-
leurs. Des abus d'une nature as3ez grave, des désor-
dres, des scandales,, qui ont éclaté, ont beaucoup nui
dans l'opinion générale aux nouveaux professeurs que
•dans cette création subite d'eitiplôis on n'avoit pu
choisir avec assez de soin, et de tristes exemples ont
montré que l'enfance n'avoit pas en eux des moni-
teiirs édîfians et dès modèles bien purs.
On s'est de plus aperr.u aisément que ces écoles fen-
dolentpresque tantes à favoriser de nouvelles doctrines.
Tel étoit le but assez manifeste des propagateurs, et
le choix des maîtres Tindiquoit assez généralement.
Quel pouvoit élre l'avantage de l'enseignement mutuel
pour fa morale ? Un maître qui ne parle pas, et, qui se
Contenté d'îniptcter leîis Miouveèienjs 8e ^on bàfaiiion,
ne présente à ses élèves ni instruction ni exemple. Est-
ce le moniteur qui enseignera Ip. morale , et un enfant
de 8 à 10 ans sera-t-îl chargé d'inspirer à ses camarades
l'amour et la pratique de la vertu^ La morale ne s'ap-
prend point en commandant l'excicîce, et des évolu-
tions mécaniques ne sont pas plus propres à former le
cœur que l'esprit. Quant à la religion., les ifauteurs de
l'enseignement mutuel avoient décidé d'abord qu'€n ne
devoit pas s'en occuper dans les nouvelles écoles , et,
dans les premiers établissemens , on fut fidèle à celle
recommandation; la religion, disoit-on alors, étoit
l'affaire du curé. Mais l'ordonnancé du Roi,' du 3 fé-
vrier i8i6, ayant prescrit que la religion fût enseignée
dans les écoles, Us maîtres se trouvèrent fout à coup
Ïiôurvus d'un grand zèle , et on en cite comme preuve
e soin qu'ils prirent de faire récitei- le Catéchisme ef.
des prières, et dé mettre sur les murs des cartonsxou-
verts de maximes ou de passages tirés de la. Bible*
Mais cela ne suffit pas tout-à*fait pout apprendre à cpu*
noître et à aimer, sa religion 5 il faut joindre an Gâté-
chisine des instructions qui en expliquent .la" lettré e;^.
l!éspril, sans quoi les enfansnV comprendront rren;.
ou nj attactierdnt qu'un 'sens taux ou inïpgirfaît. Utf.
Catéchisme non expliqué , mais seulement "i*é cité àHtiié
manière i*apide, ne laissera aucunëtriace dans l'esprit;
ce sera comme une^léttre inOrte,'utric parole fugîttV^Î^
une espèce â'énîgnie , surtout dians dés classes àh ptrrf'
pie qui n*ont poinbèu d!instrilclion prépài^toîre. fcés
écoles d'enseignement mutuel ne sauroient donc irièùt
quer la religion', ef oh peut dire qu'elle y est'né^gligjé<>
et q\i'on ne sV en occupe point. • ' ; ;*
L'ouvrage de M. Dub pis-Berger on , qui nous ja foinri
plusieurs de ces faits, et de ces réflexions , est dWge
contre rensciguemenl mutuel^. et en faveur des EbCrîeS}
des Frères. Çet^uteur a déjà feit preuve de zèle sotcjif
ce doublé rapport j il a publié "successivement fe^ M?a-
velles Ecoles à la Lançaster comparées...,, 1} tlnsfitdt
des Frères et les Nou^f elles Ecoles cités au tribunal db
r opinion publique j et les Réflexions d'uncatholiijùb^
Aujourd'hui il embrasse trois questions : Qu'est-ce (jûB
l'enseignement mutuel? d'où vient-il ? quels en seroiont
les effets? c'est la matière de trois chapitres, dont le
dernier surtout est fort étendu. ^^
Dans le 1*'. chapitre, l'auteur convieet que réùi»
seignement mutuefa eu de zélés 'natrans ; mais,.<Wir,
tré que ce zèle s'est un peu rèfroiai, les itiotifs tfen
éloient pas toujours les mêmes. Il y eattoH : clïèz
les uns beaucoup de complaisance^, et chez les au-
ti'és l'envie de faire px'évaloir quelques' opinions*.
y :*
iwtes rrccmomt^dt» teipys et de tUjkeoses 5 Ml Dulioijs-
tilérgei'on wt troU di à Vime ni çt laiitici'. Où rst T^^cd^
fu^mie de li^mpSy ai l4*« Hifauif n'a piirennehi rien êa^n
c;es éçales/r.t s'il faut les retivojcv etismÇè chri^ li>
ifscs bien ïj'i^*'^)^^ *^° iavèuip cep Vivrai», et qti
^ta^i 4 gjpAndji fiiai^ Jes/ tôles muta elW oà des maîfi^s
ijl^t largcmcot jwiyéspbur ih^htiiré un très-peiii tK^sw
ilrc d^ctolîcrs, taiiclis cjiie les Fvét«« «ri insti^uisent iii)
lïeji plus grand nombre pouï un moindre prix. RJ. ÎJf-
Kois4îerjgjeroo revient sur tt sujet clan^ le ui*. clis-
jpllrcy ^t établit entre ks deux genres d écoles dès rap«'
iprocliemens qiil sont t(^us en faits , et quî sont nsset
ciu*ieaY«
î'0ans le p*. chapiUT, Fauteur remonte à Forigine
^ie f eilséigneifient niutuel, et le trouve dan^ nir décret
rendu pendant les cent jourti on, strbn veut, dans
ïen rapports faits a la codvêiïtion sur 1 rnsèru«Uoii pà-
VP^^r!^ ^" eml)ra«sc beaucoup
leur se pr\>f ose dy inoiitiTr,ï{ue FiiiifclgQemetit Jtou-
^el nVst pas simpirnuMit nnr procédé, mais un ftlt>ybA
de propngation.: cjuc cette niéthode ne peut formc*r Ic^
Vniaus ui i la religion ni a la tnoriilci ; <|iir li<$ maitrr»
)i'ônt d'ailleurs po'nt de missiou pour eela ; me les
Frères ne, saurôient adopter la mêtliode nouvc^e, et
ifoe l'intérêt ûts famillcts est qu'ils le i^fuseiit ; que les
écoles mnUielifs ne peuvent pas s'étal^Iir dan^ les cam-
pagnes. P rappelle les efforts de Vancietrinini^ièi e pour
uioteger ces établissemeus, et la discussion qui eut
lieu j 1 année dernière, à ce sujet d^ns la çluimbre. 9
i:ite les \joUf dés conseils-généraux et communaux , et
rtïpiotoii de plnsienrs écrivains et pérsonna|[es gr^vct
. ,.. .■ (Mn ... r .
«ui* ritièlruclkiil ^ii}>ii4lU€! ^n gén^ïn^ et «w renset*-
f^m«ïit mpitiei €ti pàHicitltei^ et il conclut eil iiàtÉt"
tani %%ïr h nÇ^èssHè. de it*vetiir à dte^ étôles é^prouvév^
*l conftacré^s par rcslîmc dès homdics Ws plussàg^f .^
leâ 'plm rxllgieiix. ,^ .
L àtilcur ;à semé 4an^l«'S' notés ^itélqttçs fiaiît^ i l'aji-
jHiJ d« èes «sAertîoiii, L'ordre de c<^s jf^tis n^rtjpii. tou-
jours le plus Dalurèl et le pltis régiiliei* ^ irinis il y en i
éàe piqiiàiis Mir jJiisîfeUï^ a**» école^jmtituellep, siir'jSi
jMii- «es agCMS _^ -,.^-., ,.^..„... ^^„ ^,*„...-«.^*,w«-
4]o on a fait épi'ouvei: aux Frères, Réçemmeiit-eMorc^
ail mois de décembre diaMittî-, il étoif cjnest ion de le^s
loiirmenter par de nouvcUis demandes^ On vort eu#
iiore que Tan ç! cil iniiiistèi*e ; ^piès aiolr promis, lan-
^é^^ îWuîÊi* ^ À la cliBinbrè .de iwur la halirnee *é^a|e
*>iiire îe«.deux 'msètlïD'deR) ne (îoiiirôft it< it itt\ ÎFrlrfefc
^lt^iM 5o^o0o ;h*.>#5tji^^ il lVH;Qivivî|^ci>êJvt àe
tvuûiati jp^iniail*0, .j . ^ n • ^ r
Eiiflii,1^i -^^ l^?^f «"^'"^kwîp V*^*^^"Miïj,< I^*iç4^
à U^f]^ fk «on ee^;rt, ipu*,ifi»e^*U>^ «Qçî^é^è, ^ iMiyir««
djffèreuti fie lsLi^m^^K^g^ii(^^^^
rajbbé de La Salie. jÇi^Uie .^tii^ ^reoi^lé lèst dveiteÉiè
(C^^l^^qu.^ti'e feu pé^i'^dn Oj^poaitiri^ii.àlailmlle,, et miW
r«n t|roii%« pour t^ette kaîsoa huié d»m ie6 -jfV^tti^^^jr
é(*^4r^«ïwr^/fi/^ir. On rppprïle iSoi&«^7^ dè^ JScÔièi chré^
tipftnest ^hij&nhoii;^ iSnùit'Jitiiçijr^ tïlé'à trois ëtaîdîék
îsynt'li^ f |*âï{s, n MU iiiîJ[refe,Tun A Sainl-)tfw^^^^^^
TauUe 4 f i^^^v^-^^^V^^^'*^'^-^' '^ AiixciTe", liïlé cômptf
yijjigl-Mu ipi-HÛir^^^ Y uortipretiHiirles ,0[oviQ9s et
Ks.jibsUOfuieiw'.s <.t a liouvé le moyel^ d'élre i^Colk«.
i)H«^ et.;aiiiQdv<ît'e.<Mi iBuD^ On tiit (juVlïè ià dans tinis^
trnciiôyi publicité de cji«iiut£ |îioh'Lteinis, et t^ d'elle ejst
Udi^e k ti^Mt ùe «ton prttni*'!' ïi^mïflteitV, Sir» Ûiem^
; ' ■ (-540
})re$. 90nt habillés à peu près comme les laïcs dans le
jipou.(]e.> ;excepté qu'ils sont toujours en noir. Nous
avons cru devoir donner ces indications «, afin que ceux
rqui vondroient faite des établisseihens de Freines ne
s0ieiit pas exposés à prendre le change j» et à recevoir
des raaitr^s autres cjue^ceux qu'ils au roicnt soulidités.
, li faut bien savo\r que les bons. F.rèi*es des Ecoles chré-
tiennes, les. enfaiis de l'abbé de La Sâllp , les frères
de saint Yen, les Ignorantins ^ „st on veut les appeler
. ,ainsi-, n'ont ri^n de commun avec les maîtres TaÀôu-
ririj oii du faujbcxur^ Saint-Antoine ,» ou de la rue de
Xappe; c^ on les désigue par ces diverses dénomir
nations.
NOUVELLES ECCLESIASTIQUES.
>. B»ME. Le samodi-saint 9 la mtsse solennelle fut célébrée
Au Quirinal, par M. le cardinal Galefi, évéq.u^ d'All^ano; et
le jour de Pâques, par M. le cardinal délia, Somaglia, dans la
bàsfliqae da Vatican. Ce dernier dit lia messe sur lé gî^and^»
autel de Saint-Pierre ^ d'après un privifége spécial de S^ S.
lia vraie àrùix et les autres reliques ëloîerit exposées à Jâ*^4^^
iiération des fidèles. Le soir, fa coupole ,Tfâ "^façade et la Co-
lonnade de 8ainl-Pierre ^toient îlluï^iinées > et la girandole a
-été tirée sur )e château Safi^t-rAnge.
' *— L*ordifiatton du samedi-saint a été faite à Sainte Jean-
de-Latran, par M. Fortuné Ercolani . dtëla congrégation dea
.Passîonistes , et évé'que de ^icopolis* Il y a voit en toQt cio-
jquante^^ix lyrdinaDS. Le méœç prélat a dÀnné- le baptême à
trois juives, Ester Servi, Eve Çapua el Bellafipre Ciopelti^
âgées l'une de vingt ans, la seconde de dix-huU, et la troi#-
sieme de trente. Elles avoient pour marraine la ïnarqbise La
GruaJ
Pdt R is. La visite pastorale est terminée dans les trois églises ;^
elle ne pouvoiit être mieux dose oue par la cérémonie dç di«
manche. l/afAuence et ^le recueiltement dés^lîdèles , le Bôqoi*
I)re et la ferveur des communians, le silence et l'ordre qui
r^noient dans l'église Saint-Ëustache > étoient une expiatioa
(545)
de ces fonrs nëfi^les ou le lieu saint gvoît été si indigneraêht
pYofané. M. rarchcvééjue a dû ] ouïr singulièrement d*un si
iféureux résultat de l'œuvre avJ\\ avoit entreprise. Il a paru,
ce jour là deux fois à Saint-Eustache , et une fois à, Boaner.
Nouvelle. Ce n'est pas une simple exhortation qu'il a pronon-
cée dans celte dernière église, comme on auroit pu le croire
d'après nôtre précédent numéro. Le prélat a parlé pepdant
pTus d^une h^ure, et a exposé tous les motifs qui aevoieiit
ptortér les fidèles à là persévérance. L'oaction de ses paroles «^
la sagesse de ses conseils, la solidité de ses réffexîons, trou voient
dès cœurs bien disposés, et y laisseront des impressions du-
rables. M: l'archevêque a parlé aussi d'un objet qu'il paroisr-
soit avoir fort h cœur ^ c'est line association de charité entre
lés dames de ta paroisse pour différentes bonnes œuvres. Lé
prélat a témoigné le dé^ir que la mission fût couronnée par
u>ie mesure si utile. M. lè curé de Bomie'Nouvelle a secondé^
avec son zèle ordinaire , les vues du premier pasteur. Déjà
plusieurs dames se sorti présentées, et lés missionnaires ont
été occupés les derniers, jours à régler, avec M. le curé de la
paroisse, tout ce qui concerne l'association, dont on attend les
plus heureux IfefFets pour le bien des pauvres , et pour le sou-
tien de plusieurs bonnes œuvres qui ne peuvent que gagner 4 ,
ce concert. On regrette, aue quelque institution de cette na-
ture n'ait pu encore être tormee ddps'le&deux antres paroisses ,
dé rârrondissement. , ^-
' — Pendant que ïea missionnaires se lîvroïcnt^ a leur ît^èî?
dans le troisième arrondissement, les fruits dé leur ministère
se soutenoient d^une manière satisfaisante dans les parofssë»
oii ils ont donné leurs exercices cet hiver. On a remarqué^ de-
puis ce temps , plus de monde dans les quatre églises du dou-
zième arrondissement : les offices de la semaine sainte ont
été plus fréquentés , la pâque a été plus consolante. MM. les
curés de Sami-Etienne et de Saint-Nicolas-du-Chardonnet
en ont fait Tobservation en chaire, et en ont pris occasion de
ffitire l'éloge des missionnaires. Le dernier a témoigné publi-
quement toute sa reconnoissance à ces hommes excellensqui
travaillent si bien à seconder les pasteurs, ordinaires. Ces
etempfes prouvent de plus en pîus combien MM., les cuKéj^
de Paris sont supérieurs aux petitesses d'un amour-propre
vulgaire et tout humain , qui scroit jaloux du bien qu'il né
i'eroit pas lui-même. Quel prêtre digne de son cârâctëre '
( 544 '
ponrroit fi.e pni *e réjouir àe voir Dieu conti»«t ^oriûé pat'
f^tir émé te isoit? Le^ oasteurs y k Pàr\s , n'oNt mxe trop k-gé^ .
Ttiif cte VèlaignëîAeui aané partie âe leur« tNir6ifliieDS,qiiiii«'
f6^t fcUcon acte* de reH^iôn : o'ont-il$ pas dot abUffaiion* amx
inf^iidiitiairçs , qui s'Wffôrcent avec tant de zèle o« ramener'
<fei$ dUaifiés au B^fcàit^ et cfui y réussissant scmveiH? Les tr»«
I vaut de 6 'S k6mm«s. reépeciables «ont d^nc Jans i^iutérét des
pa^tîeùrs côihtâe darl^ celui dei ûdh\e$. Qui pourroit n*ètrm
f^i ^ôuché flus&i des Èuçchs qu'ils côntinuetît d avoir à $ain<e«<
Oénevieve? &* cVftt la dévolien à l'antique patronne de la '
capitale qui rtl-ovôquc Cette affiuence, ()uel ami de la relt«'
gièftrié se féHcitéroit de vofr cettç dévotion se ranimarpami
nous? Si on se porliç à Sainte-tiertevieve pour enteoare les
idstruèîioiis dès misMonfiaire^ , tant ôciîeùx encore. Je sai$i|aa'
les fîdeièi doîvei)t se moiitrer à leurs paroisses, et qu'il eil
' bon qu^s ^n tendent tes lostruçtiôns de leurs propres pas-*
tcfurs , et ({uTIs assistent aux prières communes j: mais il o?/
a paâ liué obllçMiqp étroite de n'a 1 lei: (|u'à ta paroisse ^: et
U précepie n'exige pas qu'on assiste à tout l'once tous les
*f . . t - ^- f_ ...:- _i.-- ^ ^' J-. î ? 'se font
les eoi*
Sainte-^ •
Gèrievîevafi'îi oient pas beaucoup à Içur paroiseey li cette
jéefise étqit fermée. Avapt la.i^évoluiion ^ il^existoit ^ Éaieûkf j
praâ de/énf^^inqu^nte ég.ti|^/L de çpmnui^st^flit^t^
régul^remeilt, içs offices^ ok il y aveildea mstfuctrâns^i ée»
stations suivie^, des saluts et d'autres exercices reItgiettx..$oatj .
le nildndé y étp^t admis , et personne ne songcoit à empèchav
£és pieuses rémiions : les curés se fé|tciloientv au contraire ^^
de ces scc«uTs oilerts à leur» paroissien» ^ q«i ne pouvoient
jloiis vt^iir à la paroisse* ,Ces ressources ont disparu depuis la
révolution;, à ^ine y a-t-jl quatre ou cinq églises qui ne
s^ni point par(»isses., et oh ^n fas^e les, oiBces. Si cme iégHsa
dêvoil avoir cet avantage « c'étpit surtout celle ^qui eat con.
sacrée sous J'in vocation da la pieuse vierge bon orée depilis si :
îoiïg*if?m|ï?i pannî iifjus, 11 y a ai^jQurd^buI moins de paroisses •
à Paris t(jti*;iLjtFefoi8, quoique *a pcpulalioa ait beaucoup* aug^
mente; pUfsjeur^ é^Ji^e^ ^^on| beaucoup trop petites pour le
îiémbr^ des paroissiens : )l,ast donc heurenx qu'iLy ait qusl^
^ues é^lîse^ iji^i puisseut recevoir les fidàles. <|ue cfiviarsef rai« :
|o^# 4£ péip m 4^ if u/5l^q.e !Çfïffil»pdité y çondiiiseul, >J'ai
( 54« 3
«ernUt ^pe les mtmU de k rèltgîoti dmvent passeir jéé jpre^
nuérf y et qvi*iï est boa d'ehcoQi^ager la dëvofii^ii de^ fiddés V
jm quelque, cèié qu'elle se porte, quand 4*tffl]ëtifs tout 9é''
passe dans Votàt^» Lés exefeites de Seintë-Gedevièyé ne
peuvent iftuîtisèrteus des paroisses < la gréàdW^se s'y dît W
2lûiliiA<:he de, trêi^bmuie Aeere , ^ Teic^déé dki ébît eoni*'
menœ quand l'office despafe^îsses finit. Nocig fidsons ces re^ '
flexions plutôt posr fré^tmf toute obifettion passible \ <|ue^^.>
pour indiquer une objection déjà faite, tl n'jr a huilé apbsf-'
rence qu'on, pût élever une sembla'blè di$t liTlé, et qrou'
«Ât la pensée d'empêcher des exercices dé piété dàhs iinèr
«gttse i pftrce que <:ele fait qu'il y ait moins de ctioseâ pafées
dani Une antre église* Une <N>nsfdération de cette nature'
pourro&t au ^us s'expliquer dant le ftfrûiier de^ chaise! , qui
calcule les petits interdis ; ^ais eHe ne sauroft se relicontret
dans des pasteurs lelés comma !•• curés de là capttaM y ou
dans les talcs respectables qui tes sacotirdent pMt Tadminis^
tration des fabriques;'
^^ Le mei^credi a^ylM pi^miëirè coiff iiiuniàn des Savoyarde
a*est foitO) aux Missipns*£traingëre9 , avec autant de récueiltè^
suent que de pompe> LesenfanS Sésôtit rendus. proc^ioun^W
iMieut de le«r atletieir à l'église, et «^t-ch&iité^ des 'eautiqties*
iMi.allaiidant la flaesse, que M. l'ai*ichévê€(ue a <:^œè<icee,V
près 4b.àeufbearas^ Le prélat â adfe^ la ]Mrolé aux ènfàns •
avaaft et: a près la comttiMÎott i iseU axhérlià&difé éfiHétit hràiU' •
ii-lait palemeHcs et à k portée del enfatts. A 4*oflhittdë , pf U- ^
siears penonnages disiîii^ds sa^ sont ndè à ta télé dés énutM^
n y a ea qiiaranèe>*<|iiatre enfaus de la première x^ôtnmutiiun ^[
et trente autres comoBunianSk soit de première t6tttmunroi|'
de Tannée dernière, soit de Say6jards pVUfeâgé^. Beaucoup
de pieux fidèles ont aussi comttiiiinié^. Il y a eu ensuite une*
messe d'actions de gfAces. Â midt et déini; an dîner aboii-'
dant a éié éwri aux enfans^ dans leur attelit^r, par \èi pfeux
laks qui les instruisent, M. l'archevêque à béni }a table,'
a assisté aa dîner ^ et a jparté au!K ënfans arec beaucolip de
bpaté» A trois. heures et 4ettile,1es enfans tàùt retbdlme^ Ir^
rédise s on a cbanfté la» vébres, M. TAbbé Létîohiiinéfir a f^t^-*^
che sur l'amoar de Jésus^Cfal4st pour les «nfans ; tàà^ié âp^
. c^i que nnas klir détona» Aprèi 16 sermon, s^ést faitil là'
proieessiolwaux; Ibnts x Mr Tmé Letoui^éor a £j[ft & ûtit'
(346)
lîoiivelle exportation , el'une «econdé à h ckapdiê de îâ saîiit^
Vierge. Ces pelils discours ont Àurtoul dié remarqnables pa<-
]e naturel et la. sîmplkité^et oot toucha ^gaterneta-t - l'^*rai-
tpire ei les enfan*. M. l'archevécjuc a ^Toimé te salât, ar^h^-
lequel les enfana , descendus dans la charte basse , ont prié
pour leurs bienfaiteurs défoots, devant la chapelle^ cotr^çrée
au souvenir dirs vénérables abbés de Pontbriant / de Fén^on
et' Du val .Toute cette journée a été cpnsoiante pour les Amrf
pieuses, et surtout pour les cbrétiens zélés q^ut Se* coosSacrent ^
avec tant de persévérance: et de bonté, à une oeuvre sî pré*
ciense. M°>". la vicomtesse dfEscars a^fail la quête matin et
soir ; on dit qu'elle a été fort bonne..
— Nous avons reçu de nouveaux détails sur la térémonié-
qui a. eu lieu dimanche à Sàint-Gervais. C'est.M. Tabbë Ter-
racinta, aumônier du lo^. régiment dé Hgiiè, qui avojft dis--
posé les cinquante militaires à leur première communion , et
il çn instruit encore 4.'aulres ence moment qui se préparent
h remplir le même acte de religion. M. Vabbe Feu trier, qm
a ))résidé à la cérémonie, a parlé aux militaires svec antanl
d'onction que de facilité. On voit de 'plus en /plus dans les
répmens les heureux eifets du rétablissement dés auinênîers'
militaires. Celte mesure, quf est due au zèle de feu M. le
cardinal de Périgord, et dont l'exécution itit confiée à M. l'abbé-
jeutricr, a montré que la foi n'étoit poipt éteinte clans le
cœur des soldats; ils retvouv'ent dans la religion la spnhdott
des princf|)e$ d'h<^nneur qui les animent. MM. les ^umonftfr»
sont considérés, et les re&ujiats de leur zële ne peuvent que
8'accroître et s'étendre. M. le gra^-aumouter actuel favorise
<îette œuvre de tout son pouvoir; il vient en ce montent de
visiter, avec son vicaire -général, plusieurs régimens qui se
trouvent à Paris ou dans les environs;, et dés eibortatîons.
faites à propos , des instk-uctîons solides ont disposé favorable*-
ment les esprits, et préparent de nouveaux succès aux a umô<^
n^érs des diiFërens corps, et de nouvelles consolations âuX
simis de ia religion.
^ — "Voilà plusieurs fois que M. l'abbé. DesnKizures sVst fait
entendre dans d«s réunions particulières. Dimanche dernier,
il a encore parlé dans le salon de l'ancien hôtel PrasUn , et a
retracé l'état actuel de. la terre sainte, et les souvenirs que
présentent ces lieux si chers à la piété. M. le nonce ^e S. S*
et plusieurs personnes de disUû«Uon assistoient à c^tt» réu«
( 347 )
Hîon; le discours a été sûm-^i'une quéle en faveur «les Pères
de la terre sainte. Voilà déjà trois ans que M. Kabbé Desrna-
;^jLiré5 est en France pour cet objiet, eton dit qu'il a recueilli ^
laot dans les^province^ qu'à. Paris, des dons* qui ne peuveut
^U^ que très-précieux pour des établissemensL privés depuis
long temps de tout secours*
» — - Les missionnaires établis dans divers diocèses terminent
la plupart, en ce raoriaen*, le cours de leurs travaux pour
<:ette saison, Ceux de Bayeux qui avoienl ouvert une mis?it)i>
à Falaise, le 3 mars, l'ont cbse le i4 avril; M. l'arcbievêqufe
de Bayeux s'ëloit rendu à Falaise pour celle cérémonie; un«.
procession pompeuse a eu lieu jusqu'au nouveau calvaire qui
avoit été érige' le 2 avril. La foule éloit imniense, et les dis-
icours- des missionnaires ont été entendus avec une vive émo-*
lion. Les exercices de la mission n'ont été troublés par aucun.
jncideât fâcheux, et ont produit là le même bien qu'ail-^
leurs. La paix et le retour à Ta religion, tel est le résultat du
zèle des missionnaires. Dans le diocèse de Toulouse, une
, mission- commencée à Rieux, le 17 février dernier, a été
terminée le dernier jour de mars. M. Tabbé de" Chiëze , si
connu dans tout le midi par son zèle pour celte œuvre j éloit
secondé, en cette occasion, par MM. Clamens , Sans et Màs<«
sol. Les exercices ont été très-suivis, même dès les premiers
jours,'' et le fruit en a été abondaiit. Les missic>nndires ont
quille la ville ,^ le 'i*'. avril, à trois héuref du mflin, pou»
se dérober aux témoignages dé la reconnoiissânpé des liabi*
lans.
. — Le rétablissement de réveché'd'Anneci vient d'être con-
sommé par une bulle du souverain Pontife, du i5 février
dernier (i5 des kalëndes de mars). Cette bulle détermine la
dotatloQ de la mense épiscopale , du cbaplre et du séminaire.
Le chapitre est. composé de dix chanoines, dont trois digni-
taires; les deux curés de Saint-Pierre et, de Sainl<(^aurice
d'Anneci sont de droit chanoines honoraires^ avec voix dans
le chapitre. L'évêque est chargé de nommer parmi les cha^-
tioines un théologal et un pénitencier. C'est M. i'archevêque
de Chambéri qui est nommé commissaire apostolique pour
Vexécution de cette bulle. Le nouveân diocèse comprendra ,
en Savoie, les provinces de Cliablais^ de Faucigny,'de Ca-
rouj;e; presque toute la province de Genevois, à l'exception
de sept paroisses, qui resteront aiu diocèse de Chambéri; et
(548)
hs «làFoitses cl«Tft haute Sairoie traî af^rtêiidéikt ùiînsùm
àa aîocèie de Genève. £n tout, le noavel ëviêclié atii^ kS$
paroisses. Ainsi voilà lie siège, illustre par saint' François ^
Siriies et par tant de pieux evéquès, réiabK après vingt ^ni
d'éclipsé. Le duché de Savoie est trop grand poa# qit^l «l'y
•àt pas quelque inconvénietit à le laisser tobt ên J f crs»wè Pad<>-
Hiîmstratibn d'ua seul prélat, ^el que fût bgào aèle. On ?ail
aoç M. de Thiollaa, grand^vicaire de Chambéri éi prêtait au
enàpitre^ est destiné pour le siège d'Aoneci. '
-^Le^ journaux suisses ont parlé d'une lutte sérietlée qu'a
engagée un controversiste d'un neuveàu genre. M. Emma-*
àuel'- Frédéric Fucbs^de Berne , comiùis dans une niaTsim éé
négoeîant, et fort zélé àpparémmet^t pour la rèlfigiéfi prd^
teslanle, crut devoir, Tannée dernière, paralyser les «H^M
de la converstén de M. de Haller par quelque déniarebe écla*»
lartte. Il fit insépel*,idans !è Correvpànéaht ffén^tai de Suisse ,
n*. &i ^ un article d'un style très-vert et très-^éoergiqttè $ dans
lequel il aeinmoil les cntholiqiies de lui prouver qa'on ne peut*
se sauver que dans Je seki de leur église; il prometMt, it.
quiconque h cotivaincroit à cet égard, de liii éonner une
xtsnle de 16^000 livre» de* Suisse* Ce sineoliH* défi a etcité
l'attention de quelques catholiques^ qtii olit craint /«atfa-
doute, l'effi^ de celle fahfaronade sur deaospHu foii^.
M« Va» àêr Wyenbergh » h Friboiti^ ^ ««tMr^assî inémiilf
qu^éclaîré /répondit^ te ajf-DClobré^dérflttF/fltf . tiitÊèvm^
accepta le combat. Le professeur Geigér , de Isùçerés ^ des*-*
cendit aussi dans la lice avec le nég;ocianl- théologien. Vu
autre éerivafifi ^ qui n'e pas ira dévm^ se ncmmet^ tnats que
noue savons» é<lre un i^spectable ecdlésiastique du Valais, a
ipablié une Réfome afhictih d'un càiholiqUe à M, Fiicksy
ufvnève, 182^2 ^ in*«8^. de t6 pgea. Dans cette lettre ^ qttf est
en JFrançoie et datée du 8 décembre dernier ^ on esptoe à
M. Fué^^ , sans Ayeun espoir de récompense , qœl^âes-omeâ
Àw raisons qui motivent la kn du catholique. Calvm et Lax^
«bel* R^^votent point de mission^ et l'Eglise Vomeine seu(è
ttfré l'«Miqaité et ràsrtorité qiii répondent À tous lestdoules.'
L^auteur fait aussi remarquer à M» Fucbs que la foi ne s'ac^^
quiért point à prix d'ai^g^t ou pSr des bravades hautaines ,
mais plutôt par des auindoes et des prières* il Tetigage ii
ttre, dans le» Actes des Apôtres , ce qui est dit du ceoteoier
Corneille* M* Fucbs feroit pent^ire bien ausn de cotisaJter
Ce ^at Hi dit dans I/b tnéiiie Kv^'idl^ Simpn le ttiagicien. Nou^
ireviendrons pealr^ic^ s^r sa dëmarcbey ^^ae^iaelques-^uns^onl
tax^ed^ véritable gascotifiade. tJn çotamis-négociant'qui défitf
des théologiens 7 ceTa.pourfoit dbniier matière à que)c|ues ptal*
^Qteries* L'auteur de. W- Réponse l^oiuîe à ce facile avail-^
tage, et né iyin% au provpcategr que. le langage de la sagesse
et de la raiS/qu ; et nous sommes bien con3i»incas que, si lui oa
tout antre docteur catholique parvjenoit èi persuader M^ Fucbfi
Il exigeroit d'abord que celui-ci gardèt sa rente , de sorte qu^
tout ^r^it profit pour le converti. Il n'est. pas d'usage » chek
liQiiSt 4^ mettre les conversions à prix d'argent^
-r-1^ sèle que les partisans de Timpiété et les fauteiars.de
viifirolutions mettent à pervertir la Jeunesse , est un des plut
Îrrai^s* malheurs de notre époque, cl une des choses qui ef^
raient le plus. les eS|>rils sages et prévojans. Qqe deviendra
Hjjpe génération égaré.e dès Venfance par des maîtres indiifé«^
réns ou perfidea, et nourrie des maximes de l'irréligion et de
l^indénendance ? C'est lÀ <;e qui devroil exciter, toute la sol?*
Hçîtnde des goavernemens ; c'est aussi ce qui a paru occm7
p^r le ministère napolitain. Un décret du i$ mars der-^
hier, qui vient d'être adressé par le mîpîstre de. Pintérienr,
M* Vecchioni, «u cardinal archevêque de Naples, prescrit
des mesures qui paroi tron t neut*étre ridicules k quelqueli
beaux«*esprits f mais ^ut sont dictées par leis vues les plus pa*
ie^^lle^. Le roi |f, déclare qu'il est informé que les pères d«
fam,iUa ;^t les n^attiees nçgGgent^çk co»du%e les ^nrans «u»
Cjtmgrégations.spiritueliea établies pour euiL dans l^ royaume ;
et ou Tes instmctionsi et les exercices de piété sont drrrgéii
spécialement à leur intenticm. S. M. ordonne donc quelle»
énfans soient conduitsi ces réunions. JLes mahre^ prouveront^
par des^ certificats de^ éyéques , qu'ils pnt été exacts k remplilr
ce devoir. S'ils y mettoienl de la néçligence , les éyéques
pourront faire fermer les écoles. Les pères qui ne se'conior^
meroient , pas au présent décret sont déclarés incapables dû
tout emploi. Enfin , le roi veut que les jeunes gens qui n^
pourront pas prouver qu'ils ont assista i ces réunions pîeuaejsy
ne puissent I p#r la suite i aspirer à ancune place ni k aneune
laveor.'
NOUVELLES POLITI<lUxir.
Pakis. C*est M. de Guilhenny, conseilïer d'Efat; maitrc des '<ompCçc'
àneien membre dit eôtë droit dt ra^emfoléc cômfrtiianto , qnc , par
' ( 55o )
W(îohnahfC <lù I7 de- ce raofc ; le* Roi a ribnimé à îa placfe ^ pré-
sitli-Dt «^e ia cbiir cl<'s oc^mptes,- vacanlcr. pur; la mfJtt de^M. Jar<tî*
Panvilliers. Par une qrdonoQPie tUi.«3 de ce mois » M. Jo-sjo-Rèau voir;
députe de Loir et Chvi:,a.ctc nommé maître à la cour des ccmp{ es ^
en remplacement de M. de Guilherjmy. . *".■«.
'—On asjurif* que' M. Bcrtin de Vaux va être nommé âcctétaircf-^
généi-a^ au ministère des fii^ancer* ! ' • ' . * " ^
,. — r Le njinitn; <\c la gurrre a adressé » le qq de «r. .raoiu, une Ictlffe
à M. le comte de FontcaiUe , colonel. du i'j«, dei^ne , ù SciiiitrOni^r?
son' Exceilcncc, loue la fidélité d<î- ce régi;mepf, cjur a rrpoussé des
insinuaticti!» tendantes à rcjiitrafiicr dans uire «ociété sccrc^e. ..
— Le a4 k\ti{, le nonioté iSifcoï^î ^iron a êié condamné, par lé
tribunal de pQlJicc corrcctionncJÎIé, à un rtoi^-d'imprJKcnincmphfr/'poui'
l avoir pror
'. jours de
prikon. ' -
" — On dit que M. le colonel Tas^in ne cotaftiandéra phis la gendar-,
-inerie de Paris : oti pense qu'il est ^dmis'à la rcti-aitev M. le lîtu-
t6«9nt^colo;:el d'André commande -ce corps par ùiten'm. ' '
. — Dans. la s(/ance du 25. de ce laoisN, ; la cour (Je cassaition' à r-r*
jeté le pourvoi d'un forçat libéré ," nommé Françoi&-Xa>ier VibCr';
"condamné, le 2*3 mars dernier, par' la. cour d*assises ^ aux travnu^
•forcés "à perpétuité , pour avoir soustrait frauduicuscment pendant
Janùit, avec efllhaction , un saint ciboire en élain, contenant des'
hosiief consacrée.'. - La cour de. cassation a ensuite «renvoyé devant
cjui de droit pour ri^terprétation de la loi 3ur les vob daos les églises.
— M. Cas.'^aignole et M. Benjan^in Constafit,^ tous deux députes v
ont fait pa roi trc chacun une brochure pour iusti|îer le reftîs de voïcr
•qu'a fait dernièrement le cité gauchie» Le premîer de ces âpbkçK'fcs'
iioos dit que la voix septuagéUaire .et Zêi chev^eux lianes de M.' La-
çroix-Frainville cWvoicnt suiJire pour faire violer le règlement de la
chi-mbre. Le second tf*est. plongé dans fa métaphysique « et .a invoqué
Yétat de nature , qu'on ne s'attemloit guère ii trouver en cette afiaire.
Il est vraisemblable qu/î e'e n*èst pas poijr yiojcr le n'gkment et r'e-
lu?er de voter que les départémens envoient des députés à la ciiani-^
bre. M. de Frenilly Vient aussi de publier une' brochure sur" cette
jéquipee* 11. démontre tout ce qu'il y a d'inc<>U3titutionnël dans 'U.
conduite de l'opposition. , et iqdique luie légère modifîcatL n dans
le règlement pour empocher le renouvellement d'une pareille scè^e*
— - M. F. A. Durand, de Poitiers, )eune docteur en mrdccine ,
'à préscn'té et soutenu*', le 18 'avril dernier, à la Faculté de méde-
cine de Paris , une dissertation sur le rachitis , qui nous a paro in-
diquer beaucoup d'instruction , et une étude réfléchijC du sujet. Mais
ce que nous voulons y remarquer surtout, c'est qu'elle e.>t dédii'e
Deo optimo et maxime. Puisse cet- exemple être imité , et nos jeunes
médecin.s mettre .ainsi leurs trar,au» sous la 'pf otf?ction de la L>i\i-
nité î M. Durand s'honore par cette profession .pubHquc cle ses ?en-
timons religieux, qui lui donnlï déjà des droits ù la conbancc.
• C 35-1 >
■f t.è gouvernement a donné des ordres pour faire passer des troupes
cuMombre sufTisant dânf les départemcns ravages par Içs incendiaires:
on e5p<rre.que ks^^coupaWcs n'échapperont pas à la vengeance^ dCsS lois.
— Après le jugement de police cbrrerricnnellc de Pans contre
réditeur du Jourual du Nord , le iieiir Touquet fit faire au Ccnst*
tutionnel un supplément potir l'insertion du )ug('mont , et p(.rta les
frais df ladite inserûon à t355 fr. lo c. L'édifeur s'est refusé ù payer
«ne. somme aussi forte. L'affaire a été plaidéc à Lille. Le ministère
: public a conclu en faveur de Véditetu'.
— Dans la nuit du 20 au tii de ce mois, le conseil de guerre de
Tojurs a condamné Sircjean à la peine de mort, et Coudcrt à cinq
ans d'emprisonnement, commOinon-réyélateùr. Sircjeari s'est pourvu
,de nouveau en ré^i^ion. 1 5
— Un fort détachement d'infanfèrie , parli de La Rochelle, est
.arrivé a Tou:irs pour y tenir provisoirement garnisoi».'
M. de Chateaubriand a été présenté , le 19 de ce mois, avec
Je cérémonial d'usage , au roi d'Angh^tcrrCj qui a reçu les lettrés dé
créance de l'ambassadeur de la manière la plus affoclueuse.
— Un journal annonce que le» j-abhins soirt supprimés en P0Ï6-
fçnj^, et sont renipîacég par une commission nommée par Tautorité *
supérieure i On a peine à concevoir comment un gouvernement peut
supprimer les ministres d'une religion quelconque.
— Le comité des affaires étrangères des Etats-Unis a fait un rapport
aux rcpré«en fans dans lequel ^l conclut à reconnoitre Buénoî-Ayrc,
•4a ri'publiquc de Colombie, le Chili, le Pérou et le Mexique, comu.e
nations indépendantes. L'empire du Mexique est le stul qui paroisse
jiasq^i'à présent conserver les principes inonarchique?.
' Lcîj troupes portugaises ont quitté te Brésil. Leur embarquement
est du à l'éntrçic du prince roy?l , qui , après quelques négocations^
a. triomphé de leur i^stination. " . t >
' .' - ' 1 1 4 ■ Il ... ii<tii ■<■•■
CUAMBtlE DES PA1R$.
Le 23 avril , la chambre a entendu divers rapports faits au nom
du comité des pétition?. M. le ministre de l'intérieur a présenté un
projet de loi adopté par l'autre chambre, et ayant pour objet d' ou irir
un crédit' de i,5oo,ooo fr. pour la formation de nouveaux établisfc-
mens sanitaires. La chambre a continué la discus'^ion relative à i'cxer- ^
cice de la contrainte par corps contre les membres de la pairie.
'■ Le 35 avril, la chambre a adopté le projet de loi ayant pour but
d'ouvrir un crédit de i>5oc,ooo fr. pour les établissemehs sanitaire-';
en^fùite la chambre a décidé que la contrainte par corps ne peut
être exercée contre la personne d'un pair pour dette purement civile.
On donne en ce moment; à Anvers, une nouvelle édition de L
Théologie ntorala du bienheureux Alphonse Lîguori , évéque di
Sainte-Agathe-des-Goths, et fondateur de la tfongr; gation du héilcm
pteur. Nous avons présenté un abrégé de la vie de ce saint prélat
( 55a >
H noQA ^oixi|)toof oflTtfr quelque jour h, li^té ^If t$ i^ark», q«ii eak-€oti
nomb^èa«e , et qui montre combieiti il cWit l^boiieiix et s^ië f>oar
1 idstMicfion des ecclésiastique» et pour IVdificâlÂoti ^es MiÀIeff. Âwr-
un bref honorable. Ce savant p«ptf lui aniu>tiçoit «vo^ la
▼rage avec aUention, et y avoir trouvé des obiervatfoiis utiles; il
Hft ooiitoit point que cetre théologie Bé frfûi à tout cêox. .uiMLqmh
dïc étoit tkslinée.
La Z^éahei'e morale a étc en effet plusktttv foif réimprâD'^ëe. La
, nniviripc en itioai parut » Hassano, en 1786 ,.3 vol. m-4^» et la oa«
tièmc édition dans la mélne litie en 1816: Il pariait qn'il 7 en a ewèt*
Ïm'tt une à Matines j de $oi4:e que cçlie qui se tait h Anvers est aa jihmii^
a trékième^ L'éditeur de celle-ci anncmce qu'A a corrué learlintes
qui 9e trouvoieilt dans les précédente*^ et il en dimne q:jeu|iies exeat-
p\e*-é II a renvoyé au dernier volume des appendices placés en éiwt»
endroits, et qui paroksoient interrompre Tordre des matière^* H ofln
cette édition au clergé âf la Belgique , et cite en ta faveer les &9§e»
dé Benoit XIV, le cl^oU du séminaire de la Pfepaguftde, où celle
théologie o été adopti''e, et le jugement de la C!ongr4'gaiioB def Bitv/
qui en a trouvé la doctrine saine et salutaire. Ob assnré autiî que
cet ouvrage a été adopté dafM beaucoup de séminaires et de manens
de mis5ion.<t en Italie et ailleurs ; et les éditions successives qu'cm ea
a faites annoncent assez qu'on Tapprécie et qu'on s'en sert pour'
rcn<^eighemen^
Le savant auteur rend compte dafis ta pré^e du plan cpi^il »fnivr«
]1 q'est proposé , dît-il, de tenir un jujite milieu entre le reH^emest
et la scvcrité.; s'il ne faut pornt mettre des conssinx fous la'léic dcf
pécheurs, il ne faut pas non phi«t effrayer par isarr excessive r^new
ecux qui Td«droiciM: revenir à Dieu , et leur doiinfer occa<H»p de tom-
htr dans le déroUrn^'mt'nl en pensant qu'ils ne peuvent se saorcr.
Liguori craignoit égalenfcnt de nililUfiHcr et de diminuer les péchés'
mortels; on sait quel étoit. ron opiniun sur le probabiliswc ; il a dé-
fendu ce systén c avec qnrlqiios n odificatioDS , et àijeattcoup écrit sw
ectti* matièrr* 11 a été attaqué rnirauffcs parle Père PatnzsLi.DcmiB!-
eain, et lui a répondu ; le sfntirHcnt de LigMori nVf>oint été ccn«wré^
et cêan< l'cxaracn d<* .«es t'cn.'è <jui a précédé sa béatihcafion, il a été dé-
claré formellement par la Coug^iégalion des Ilits, le 14 mai i8oî,.quelef
ouNj-ages^tant imprimés <pic majiuKcrit<j ne renferm oient rien quj fïifl
dip4)e de ein-fure, et qu on poi\y oit procéder puis. èR'tint , c'c^t-à-dire,
«iKre laeau.«c *k la bcatiMcatioi ^ Le souverain ^onlife ratifia cet xm,
le .'8 mai suivant.
. NftUi n a^on^ encore reçu- que le premier telnme de celte édition; il
confient les traités de la Co«i>ti«^voe^ des Lois et des Vertus théolegaies.
€oitune nous n'avons point vu le Prospectus, neias ne pouvons dire
précisément combien Ton^rage formera de volumes; il paroitcepen^
dant qii'il y aura 9 vol, in-t>«^. L'ouvrage s imprime à^Anvers, ehee
" ♦'■ ' ^
' rctfnicc dtHttèfre, ^ ' , • ' ^
l^ou* ^iifies soin, 1o« antiëes pn^pa^evifte^v ;dé rêctieïEfit
ie^ votos 4^R conseirs-tgénf^raLM *le rféparffmcns Hir [oui tf©
q^i v^.Telalif à la eeligion, à U çlîarifiï^i$i''à rtéirrntiiwt.
t^ <H»5»$ JlaiAtt »4>le ïk «onlinuor iriuéteHtn T|i*eî» sont ïtJr
-ce* différ;«»6 <%ï|)je»* rie» vtruit de cfQt ifui vmeAi'd^ prh ks
<:<mvenaWe$ , ei <^ l'om tfst en %dït a« FegMIîer comme
Jes inl^rprèlè» i>a<kireU du vteu des. pro^iJteS. Notis aW
fonis . doflc encore t-àfssetubier k^rs uouvelfes JrraanJrt
»ar co$ iiiAtièreS, fet donlier on èiôtraiti 4e ¥jihi^tt ^(Ê&s
^roeh&^Vf^rfmu.v €&?« eonseiia^énépiHiu> dam 4a ^eltéibn kfb
;^,^ I y c'i$n tw vol. in-'4*> dfe §72! ip»gei , httpiitln^k Viïitpt^
4^eji« myaJe ; et précédé d'an ifeppèrl fM , !t- 10' fév^ref âérf^
fiier^^M R(N p«r M, ie «lituVtre dei^tanè«K Amit Héil n*«Ét
l^iof dadtenlH}ue. . . •>
Rêîfgiott en ^ërtérdX
f^tége el du 7V/r/i réclamât les s^çofi^r^ du ^^^
féttJe/ftién't pour ùii grand nonabrc^ de coaij[naiic«.iiiij,»s|Mil
â^|i6<itVoeS <le prés'bjières. ']|> Cçie-^Oi:, la Ûonfo^jw^ {a
AwYA^ jpl la f^ienne., demandent q^u*^on prgn^ defl^iafinfin
Yrotrt- replacer la rôngîott cfa hs nos loïs avec ipule la d\gi|^
qui lui est due, el qu'on fasse disparoîïre de nos codes tous lef
décrets révolutionnaires et ifh^îcs. U Indre, les Basses^Pyré^
r\ées,\e^Pj'rénécS'pnenU7Îe^ç\ lu /^itf//r/e,voicul avec douleur
bé';^frç lot répi'éssive di-s otil rages envers b religion est élrati-
"j^èré à iiotrè législation : il se roi L «nge d'aggraver les ptinej
"JWnff îésf vTbls et pàur* les profn nations cgni<jiijies dans les êglisef^
■èl depottei' unfe W répressive des ouir.-ï^es envers la reUgîdti
^llf^ieni^e. Vh tbbseil tlti ^farn appelle 3e tous se* vofui, Ti-
iltbnsâç^etJt adn'e ÏUslîlQlion ou d'une mesure législalire twu
^f^st âfféfniiir et défendre les croyances religîetisci. La Gim
TàHi€,^XXt Vjimi dû la ndig. et du lUu Zr
r 554 ^
ronde désîrcroît qu'un rëglcpienl d'fidminbtratîorLpuLliqv^
.'idéter initiât le mode de recours de rautorité ecclésiastique au
bras séculier , aBu qp'un ^rélfe qui déshonore. le sacerdoce
*iie puisse braver i m punémenl l'autorité dé son'évéque. UEurc
el Waurhtse réclament rexéculiiin des lois et ordonnance»
coiHieiTiaMt robserv3horî des diniiiTit;hes et fêtes conservées.
Le conseil de Ea Somme solliciTp la rcrocartion des lofs
du \C> mai 1791 ci 24 âoiU i7()3, et la restitution aux
vill^ii Sei cime H'ëri'» qui n'ont pns été vendus; UEnrc et
la tienne denimidefit qn^on présente une loi qui ordonne
,que le ntafjnge ne ser» v^ilable i^ue lorsque 1^9 deuiL puis^
.^nces, civik *^t rèltgieupe y aiirnnt toitcoum. La Drame ^
la^I^oirr , k JI/<ïj <?*|^*e* * les Fjvênêcs^OHentalestl le Tûrn
^ Çâjronie./ insisJeiit vifrement sur l'ëreciion de nouvelles
^açcuF$ialei. hdi Seines Inférieure ^emznèe de nouveau, de la
.joaniore la plus 'pressante , que cent nouvelles succursales
.spient créées dans le dépÉrteinent. Une grande partie dés com-
. jOAUnes du département de Y Indre se trouvent dépourvues de
.toi»le cspbce d'inslruction religieuse et de secours spiritueh:
des cantons tout entiers sont sans desservans. Si cet état à^
choses se prolonge, il est à craindre que lesrbabitans de$ h^jçi^-
pagnes ne tombent dans iin état de barbarie qu| peut cpndnire
«à tèns lès Crîmesi. Le conseil de Sà6ne et Lofre 6oI]jci(e.Vétfi-
«bl&sëMiéut d'une secoride ébbl^ ècclésiasUcTHe aui seroijt^pîa^
-4^Mmùf. Le cdnséil de'iriSîdr/^e, rè<fdj|ijoîssanl''qHf X^
"bK^efhent'd^es dames du Siicré-CoeUr dans la ville du Mans
Vnt'ti^-^utile , vote de^ fon^i en leur faveur. Le conseil i\x
iTam prie le gouvernement d'accorder aux ^éligieu^e^ df 4«
Orôn une 'autottsation définitive qui assure la stabilité 4^
4^0r« établlssemens.
Evéchés. . • . >
■ L'établissebient de nouveaux évéchés est vivemcçnt demai;id^
-Far.tJAré^ehè, V'jhiège , les Bouches du Rhptie^i \e Lo/i^
^ ^ * Cher, centrfbc^ront de (oiis leurs moyens . at^x dépen&^f
^h WtaMiiscniertI des sièges devra occasionner. A Moulins ,
dis travaux siMit^bmflûeDcé^ptTùr iTcndre ltiâ>itable le palais
( 555 )
epîsCQpal ^, lo ^épBTiéinerït oBîf^e de fournir, |^<enclant trois lliii^
|i fie sommé de 7800^ fr. pour Ijormer la inyitié du. lraij,emeQ^
àe l'êvéque/A MoptauMii , 3o',oo.q francs ont été dé pen^éi
pour la catliëdrale ; 1^,009 fr. furent votes ,. en 1819, .pour
subvenir aux premiers frais d'ç^tablisseinent d'un évêquê^ et
25»dQO fr» sont alloués pour h même objet sur lei^ fonda 4^9
1821. '
RépwmUon9 des^Uêet* . <•
Êasses-^Atpes : le conseil voie reoiploi dp j^oofytt^ pôtft
des aiiiçjprations indispensables kjl'égUsie^ c^t|iédrale et au se-
niihàire. Corrhze : lâo fr. sont alloués pour réparer la iaça^e
de l'église ^e Béauljeu , monumjent dWçhi lecture.. Dot^sx
So.î'yq fr. sont affecliés a l'acquisiiion du .palais arcW,piSjÇfi7*
jiài, É au ie^ Loire : on accorde i5oo fr^ pour Ica réparajûqos
lirgénles des églises de Brioude et de Saint-L^ureiU du Puy*
Xo/ et Garonne : 3oo3 francs sont consacre^ pour )^1gg^anc
dissenieut des ouvertures du clocher de la cathédrale d/\aejlt.
f^fcs^dc'" Calais /'le conseil destine 4)000 /rancs pour fitfCe
émjilojrés en acquisition de tableaux, propres à embellir jHn^
lérteur de l'églfsé c^tbédrale d*Arr«cs< BasscsrPj'rénées t,apL
Vote des fonds |)our ta constructLoi^ d'une église à Pau*. S^if^
inférieure : \è conseil , accorde apop fr. pour cou courijr.à la
restau ratic]^ dé F^lis^ àe.T^G»ïlf^^,^JuïmviA&9ir\tie àe^Saa^
Voies danslebu^Çet pour les réparations dt'^ églises se • mop«
trera d'une manière frappante par les demandes des cai^s^J^
fénérau^. Dajis \es Ûau^es^y^lpes, VArd^che, FaucIuse.etW
^i^idec, des' secours sont récl^mé^ pour réparation» urgeptiçs
''i plusieurs églises. Ardennes : qu demande viyeoieat^un fl^^*
cpurs pour réparer l'église de Mousson, monument intéres-
sant par la beauté de son architecture et par les souvenirs
bistoriques aui s'y rattachent.. Chat:erite'Inféri^ur€.:^n.%er'
CoUrV est sollicité pour la ^^éécJij&catÎQu 4es églises 4e jLiatrei;i|'-
blade, du (iua, et de Saint'Pierre \\e d'Oléroa. Côtes du Nor^'
q^u* un. secours so.it acçofcte a la ville de Lan nioupoi|ir. l'aider
à réparer ou a reconstruire l'église par(iissiale^ qui Ipmjbc j^ft
église , qui a besoin de ,plu3 gfande;s,j[^ar4)tioiis, à\ (yitj»
conseil récommafti^e'aa gouvcrtiemeat. FiniSïerè : Ôxl q^
2. a
iftditdi» que le fiiiiriMêrc. aiipue. jo,ooo ir. pq^r ^ri^iiner jet
«N^atni'iiii^yrtrUtt' ^ ^it^e li lu c^thédrafe de Qiiiinper : d9ê
«pemin tpnkréf:\$trttésfaaf hj êgHsçs d6 Quipipefiav e( df!
m^rt^K , qiir oht )>esoin é^ répara Hoil, et yoar ^^le aH>ues:«
imiitf qm est privée dVglbe. I^auïf ^Garonne t titi demaQcfv
l^s ^eooûré pour rtfpfiraiioQS à des égiises dis l'arfondisseineut
êé Safnrt-QraiiciYns', ;et ponr eelles ae La Réble et de SauVjç-
terre « dans la Gironde, fie et Vilaine : de nouveaux fbnds
•ont demandés pour «àet^rrÀ ooii^MMrt'h^ ouvrages de recons*
iructio^ de la ca;h^d/û4e de Rentres. Loir fii Ch^r : açcojçder
*{ti*i i5ectiuir»'p»".*'1w répara irons de p1ujsiei;ir$ égHseS| et par-
1Ç|eûWç>^»^^* ^ celî« t£» î<eiitig-5ur-'Bcuvroo , inep^aeéte d'une
hojkre : oti demafidi^ qn'ii $oU' a11t)tti au dép^rtémenl
>^^odo Francs pnirr répara li«D« aux é^lfses el presbytères.
'tfamei fà éaihédralc de ttein^s, dotil |c5 souvenirs se ratta>-
«benl à. tontes lés épo(|ues de notre hisjoire , a l>csoii> cU
lrraiii}|»s c,i tiwporlâtites répcrrations : accorder dès secours poul*
ort objet Mtfttse .• ^a ville dç Slenajr a besoÎQ d'onç égU^P
^f<^pbrT!Ôrmëc à 'sa populalîtin , et demande d'es. secours.
'MàtèAmn z <JfeS seconr» sont récîaïué^ pouP-tefri^îner Tégllie
'tte.&iemeoée Ç^\ actpjérir des presbytères dans Jes.commuDes
4© Rfaoron et de Rohan. ^ord : on soHrcillB du gouvernement
'^n ffccoirrs pour éltver une égHse dans la vîHe da^uesnojr;
'«eHirôiiiVitiste est trop«peiit« pour la popi»||^i«Q. Cent x|niitre-
*^j^l-îihé cmtifnnnes sont dépourvii^s <Jc presbjrtëres ; flfan'
"drdfif7i6d,ooO fr. On d^mat^die àw gouverni^ment.une somuie
^ènriùi^fte de (îooo fr. La ccCmmune de 5ahigl|,in en Weppea,
*hti^ emifîent mille ileuF cents faabttan^', n*a nu*nntî chéUve
"gfangc ^oar égliiie', et elle ^n f^iil élcvçr une dhoni la d^épénse
'îWt se porter à 70,000 fV. ; il ïrti fandroit, nti sçcovrs de iS à
'iio,t)oo fr: La comi^ndne de Moiw en PiielÎQ e«i datrs nne posî-
"tlbil Setiif>M)k:. rà^-uXe-PAlais : accorder 66,060 fr. pour '
'^ntrifa^er \ !'a«hëvèm^i>t de, la ealhédrale d'Arras : le' nii;-
ti^strc 'a dé|à'oti^ert sur cette somn^e un crédit provisoire Aï
'*3o,0!6o fi*. ' Sfdnc'-Irff prieur e i ^ç conseil dbmatide de nouveau
'UViè soinme de So^ooo fi», pour subv^enir aui fra^j die recona*
:trtt«iîdn d^fftes. 9cine et Oièe : on réclame un secours de
1^^006 fr. pour l'église 'àé Qlan'tes , seul édifice gptliiqae du
':W^rtement. Torn^ fa u|éfro)pote d^Aiby doit être placée, au
^^^mUt'T%j\g 6^% richesses gottifc|tio8 que possède la Franire:
... (557 ) , . ^
onloniîer les iuc&uref. nécessaires h s» (^onsetfyfadfitL J^tmi.^
'Garonne : îes églises de Lavpl, E[4»fvî1Ie^>A$auç»eite<^Qlkr
Ijjîèi 6 Je !M[au£ac i' oni^tasoin dfç gi^ifMfeA rqpa««^iot|&^. om
solliciie en leur fàvâur yaaô, tp'^ :.le^coi|seît émet te VQ»]^<^
fâTre au% coHiinunes ihi pi^el,. çarid întév^t pruijant d^ix.^i]S|,
pour venir à leur $eco¥à's, J^nehne t je& secours softil. «otr
liciies |>9ur rêglise de Saiui^S^vin^^ ^itcj^rem : té^Ue. jm^
roissiulè (Te Mllhau. esl insufTi^nle pour contenir toua |^
fiilèlesj on demande qu-'U y soit étaulie\ une église ^ucçur,-
sale. f^ienna : eiupécUcr qjie , sous de yains prétexleSY» o». iiç
détniîse les ain ielines ég[i>cs |)arois^ia^es (j^ui-iyni é^diapp^ par
niiracfe au vandalisme aes^rucleùr de i793r. /<a«/c//i^,- fc
coîispil demande que Ta niélrowore d'Avi^ori soit éïalilie Jaws
' rancièntié b^sîn»|ue de Nolro-Danje-des l)on&;.ç/i mmiuiTiçnif»
qui a cle conservé avec soin j^usqw;^â oc lour^ cç^nme préy
ci.rux sous le rapport de Fa ri ,, re'unit Imus le^av4nla^s-.jpF^r
' rie' Dôme : la ville d<e Rîoni i^ehfcVn»eune'sai'i%l|e çdapejJeU^
arfliijife;* ce liiônuméni, précieux par le l^fan jsiyle 4e^jSÇi(i'
'arcii i Inculte ffo<tti(|Heeî jiar les soHv.tWFa q^i'jf. Kelrajfte-y voir
rite d-'fjlrt conserve: cependanjl on s^cçuee.d';)^ CoruU^LH£Ç
une salle d'audience; U conseif desire vJA^enieut q^w.^ spii|k
"te rappofi' d^ arts ^ il n'y soit, fa^i aucun diangenï.ifnU - - .
"...■. ■ ^ . . SéMim^èè. ■• • / ; '';'' '\:
'' ' *Chthdif sèûi^ires, — /i'iTsscs^Âlpesr: i aoo jfip^ sonlfi^>;ai4^
a litre d e secours 9«i séipirHii.re di<ikcésain^^4s2i^«;l^eoq^^f
vot^ une sommé de Sëio tr. poiM*Je:paJ€U9^i^l| (^ nenn^^
*9i] cTix-tiuiCdéAii-poursçs «u sem.in'atr^ cïe VjjVïerÂ, » i:^|\ai;^)f
*#^aTemént en^ï*e les Iroî» arrondissement. jC«</oî«(<;. i cç^isor
'<rt^r utitqueméni; £^iiK jeunc»;gfïiîS paqvrc^.de ce j(lé^drjtftiriç^4
ly'n se destinent a. Telat eea)ésiasiiq,ue., la spiïûHije de ^Poa/^.
'accordée^ au séminaire^ 4'Aifgpu-Feiiie. -dorse.': «ne ^opin^ jcfe
uaÎRC,' quvdevientr indi$f»enfial>le^ il ..alloue 2^000. fc.ipoçi: lins.
'plumiers iTavaux.cfc lé^rhliQu, Ettrii el Loir-:\e co|)«eiji^i(piç
( 55s )
tendant le rétablissement du séuiinail'è AfChn rires. Jb^inisière:
olï dertaandfe que^ l«. fhînisfre aHcJiie i2,<^o fr. pour les tra-
vaux du sdtàindlre de Qijiin]|^f. GirOnde : tn'soumXe le ^ou-
vcrifcïièrit boUfr rtfitoélîdi^tion du mobiîîtor de ce sémîtiaîre.
H^tré'l^iférfèurc^i le ntiifiisfre eftl prié dVëeorder huit nou-
veneîl tôurses an gVand sén^ihairé; les profé^eûrs de Nantes
devi^W^rit être" payés par ^gouve rive ment. Oise éi Pj'rénétfs^
Orientales : on' demande l'iëlabliâsement d'un séminaire. Cyrne:'
un secours de 3oob ftr. est accorde à l'école ecclesiastlqae du 'dio-
cèse. BasseS'Pjrréhées : on vote des fonds pour le séilninaire.
Sarïhe : le ipiiiistre 4^1s finances est prié de réaliser la pro*
niesse qu'il a faite d'une allocation de 3o,ooo fr. pour termi-
ner Icitrâi^ati* de la icha pelle du séminaire. Sèine^ïnférLenre .'
le' '•ônsefl Vote i2,5oo fV. p6ur être employés â fonder au sé-
minaire' ^îifquante dèqii'-Dourses ; la nomination dcs^ éJèves
rt leur renvoi , s'il y a lieni , appartiendront exclusîvéttient à
Kàrcbevéqué. Seine et Marne : le conseil voit avec peine que
Ta dépense relative aijx' directeur», supérieurs et professeurs
des graiid et petit sémiilaires de Meaux âiè été retirée du biid-
fiPÎ du trésor; il voie pour cet objet la somhie de 6545 'fi^*
Kàuclùse : adcor^îer dès secours et des ertcoûiragem^is'èin à^
mfinairé dn département. Païenne s pour* hâter rétablissement
du 'séminaire diocésain , il l^udroifcy appliquerais 80^000 fir*
d 'éicoiîjbmie obtenue par la sQjpprçssiop du^déjpdt ïte i^n*
w ei leè
' Pet ris 'fiéminatres. -^ AlUer : 5o,6oO fr . èon t aîTôuâ pour
\é$ ira vaut à faire au petit sémitiaire d*fteure ; t8oo fr, seront
employée rfii paiement de quatre bourse^ au'^tît iiéipnînârVf ,
Charente : le conseil demande que la s6miti.e <fé 5ooo fr. âc*
bordée; poû Me petit séminaire d^Angoulémé, soit exclusive^
ment employée , ou à commencer l^acquisition d*ane maison,
ou a là location et renlrelien d*ûne. Corrèze ^ le godscîI
a*empfesse de voter i5oo francfs pour le petit séminaire de
^èrviëres. Gironde appelle rattenlion dû' gouvernement snr
Ifeis pfetiU séminaires' ae Bordeaux et de Ban^a^. Lofr et Cher:
le. coi^sâl\ satisfait de là situation du jpétit^^éntinâire ie
Bloisy' Inî alloue une somme de 3400 francs, Loiré-Infe--
/ïài/lè .• on désire rétablissement d'uù petit séminaire (fins
Ja vîHë de Guérandè, Maj-enne^^ on réclame rétablissement
i\ià petit séminaire dans le dëparlethent; Otke ; en fiait' la
naJme .demn^e pour les vijles de. Nojaa m 4t Cowfiisgw^
Seine- ta/érieure : 5pa(^ fr. sont ;içcordés .fl. . tilc«i de &cço^r,%
pouf' les trfiyauiL d'j^i^randUssçin^Dt do pf tti sétaii^iaiii? d/^
AouçDt Deiix-Shvres : oh recommaodo à^la liiei{fj^sanpe_dAXi
eouverneuient le co]Iége-s«?ininaire de Bressmi^ ^ coitopbs^ de
deui^ cent cinquante élèves , et qui c'a d'âutrç (ji^nt^n ^vi#
les* secours .de |a çb^rite ; Vél^i déplorable de la r.çligit^Q |}<|ns
le dë|)a rie ment, où cent qualre^yHl^trçipq çpfes'jçj^i^que^
de pa s te ùr s y fai( v i ye oQien t dé^i rei; d <v K^^ ^* Pf o»|)é rér. ce t,-^(a^
Glissement. J^auclitse : ïï serbit trè6TH^i^^;4^****VP9Mt «âifuî^^
naxce,fûl établi <Jaii» chaque arrondUsiçoG^t. ^ ^ ., . . . ;* ,,^n
' "*^ . . ' Curés, De^eryanset FicÉttfe^. '^' ■' ' "* "' •
Les Basses- Alpes :^ U\<^i€'d'Or, hHayt€'G4^^fffHt^,i%
Cirônde , 1* Indre , \ ^ Indre çt Loire ^ U Jufa , U H^HtiR^tfOÙ^tt^
^a Nièvre , les Basses -Pj-réo^'es, le*[^flw^^-/Jjri^i^W, .l|^ -
ffattlcrSàône, la Sarihe,&ifiç et Ofise\ WJ^iemie et l-J^'fw^Ji
désirent que le traiteipenl des curé^ et de^^fervans ^soit laffea»
élevé ppur leur procurer uue existence, çquv(;nabte^3afu.^*4
spit besoin de recourir à des supplén^ens votés^,pa|; lesi.ç^ji^
inunes. Charente' Inférieure s xXi^ufïïoxi acfotrdçjr^.uue ipeilj^
(ejuré dotation afi clergé ; 2,000 fr. |)Qvir ïes cpr^ dé preiujfïrii^
classe y .1600 fr. pour ceux de. deuxième,^ i^oq.At^ P^W l^
àesservans, et 800 fr. ppur les vj^ires. Jpetxhgne, Mofflif^
gl .Q^/27£ .- pof^ter^à iSqo fr« le trâ^itéiueiçil dgs eurés de i^<f«
ton, et a loÀofr. celui des desservàojl. Majrènnei^,^tf\
désirer que Je traitement des desservans ^it pofU à.loop~^
par an , et celui des vicaire^ a 5oo fr* Un densande qq'çu. ^
tendant cette ^lignientation , les communes puifseot s. iipfo^
jusqu'à concurrence de celte somme, et que.f^ prefets^$oicfi||
^Mlorisés à en ordonner la perception. l/Ois^ demandf^q^
le traitemenk des desservans sQi.t,porté à iupp fr. 1> Slànc^ ,j
engage à pourvoir, aux. frais dç l*£tat • au traiie«n^n^ des .yi^
çaires dans les communes ou leiu* utilité est.recoÀiuue«. fi^4e^
Alpes: une indemnité, est ^corde^e k de pauvres .v^^cai^e/^,.,.
JEare et Loir : la soi^oie de 63,qoq fr. .est destîoép i^assu;^
le paiement' d^ini supplément ue trauêment aux defi8^rKiM{|
des communes pruraW. Indre:. le i^^ouvepie^iieat, est pri<^ oS
foiirvoir à rexistéqce dçspreic;es qui ^.en.ra^SfîU-^é \eur .gfft}«|[
âge ou pour/cause d^iji(îrmîté!„ se iro,uveiit dfitu»^ nipj>|pfî$îm](
lue de CQiitin.ufr Uun J^çjjffj^i^ ^Z/oir ei'jClMsr;\àuff(ieuX^^
./
C 38o > _
'^^vén fi^èt m>iJhr îên be^ns dâ culte, ft bôUr le.cterg^.dè
lil c*fhfM^i(IP. )(«« '0ûrénié eniei ériocMN;' le yœu dç ne^p«i
itMii^, ditns ee déjpdTfp/tiehi ; !es (tr^^resbéi eu od^ys Àranger.
^ tA ftimfeMbn^eljïr^t>&u(Jôn imîversîlairç esldemandéa
^r les tfçbdrlTpmetis des< ]$'àsseS'4t'pfs , de la, Ùhàrt^nl^tnfê^
Ëbihn , d'« la ilaWrë, dte la )^ùrne\ée% Pxrênéc^'Qiicriiatçi^
des Deux- Sèvres ; dà Wrr, dfe TV/rii ^/ Garonne, de ^^w-
c/i#«e et de la ff^n4if'\ hs^^ déptPtefkienS' die^ VAin , de 1'^/-
Itfr, des Bj^ises'-^lp^s , ^ç VAuhfi^g djOS Bowhes^du^JihÔRc.,
et \i €fièreh/e-hTff/if'nrè,èç TKuré; âfiA*^mrai^Ù\ è^ettnr
dl^é, fie b îifihr,â)0;)M^à,me et Loirç\ d^s ^nssfS-Pjf-rêaéèSj^
ik^ Pjrénéès^Ort\ilrbçitièk , ^ù Maùl-Khin , ^e^ Deux^ySh^res^
À^ Th^', de Pûiiôittse , de ta Vendée et de fa Vîennç , sont
détiiahde qde d^S bâ^hiôns' 4^ €astcînaitd;)ry. soient c^dés ^
éiftievtiffe poiiryëlabKr les^Frèk^es. Averrpn:. iooo fr. son%^
é^drd^s polif fcs frâli* de premier étafilwsenwîjit d*une ecoF^
a^Pt^S'.ïVWèfVmicbè. Cfia^eniç'y^otx' Ît3i,x\c% soht' v^t^
^nsttt te inéitie dj^iët à'Àngdplêmç/ Ço/rèj^ ; :4Ôoo fr. '900^
Sfe^oNlés- agx viUes dié' Tuiré,,BviVes et'Us$e|', pour (onâer
^èt ëht$seii ^W^f^tcs p^T ïtV'Pi'êrc^. tespftè^rd!">iVorrf.- ît fàu-
4h>ftdbiBn*'^dKkcncdaragetàens;aux frreres. l^n Crcuze 4e^
ICfié îôoo^fr. I ^'àcmiftitiori d\ine maispn dans' la vîi\c dT^y^
Atifsop, potif y eta^lflir' une ^cole (Je ï'rërçs. Dordo^n
ttr'ihlt^dlt. iiti]Me 4é$^ëbohe^ dfe^ IBllei ténues m r les So^ur§, il^
Or eharilé^ Vfnà^ dHoandcr au^îiô Aofe dîj ççji ip.aflrçs eslî*
I^Afléil sort ^teafarfè d^8 idh^uê ctt>f4iW dSrrqpdt^i^^
Hl- Brtte'.'cjff^ ëii éhiUîsse u^e dan* cliaaue cantwi,. L%
JBttVHT e< t^fi^tit MyùootL pout les, ëcoTes de frere^ k
^i^é^iSkttiàvii, et pOQr téfte^ def Sœurs 4^ hî' safiiçffe ^
j|ti^er9^ ^^-l^)r^iy;(^è;r ; Q^f' V^ijré dbs fcods^ pour J^ëtablis^
•Mmêilt êe$î frhten. Rhàne :' t$bo (r. seront J/strîbii.çi^ ^IM|L»
le« moyens enipJV)yés* pat» tes Prerei. Le pi éfet «le la , W'4<
ê*t ânldWsié'à pféîèvti* 9006 fr. pmir frais rfê premier éUbJis-^^
sèment d'écoles des Frères à la Flèchç , >{ainers et Sainl-Ca-
lais. S ei ne- Inférieure f 5ooo fr. alloués pour ^ubvegir aux bc-
«<^f lles'éo^«l leiuie*. par les Frères ;. ^000 fr. fictif àh aMs
écoléfli cliftétîetines de .filles. Il esé accértlé jHit F#ères l^mgi»
ile l'anciéofHMBOidOf? de-déteolion de'S«int-LÀ, pour y élal»ltr
une écK>l€^noftiKiled'in4tilttJ«urs fmcs;- 5(io frisoitt s^é9 p^i&lf
}«$ p^enij^rff» ifép^at ions d 0*4 ^-édiiice. - /
; I,»e< «oiis«y. de [atSomnn renouvela la dem»ndf d^un ériK
bUsfi9C»e!kiV dirif[é- psMT'Jet Frères et consacré fe^u ivovicist^
i.qi4.0Qt> fr»; HqjrH YiMbéé pour Ué prêirii^rs fn\k J^àn tnufti*'
^«^ Q9^arn c|«e poàsiMe, i^tablissement de» Ft^resrj fitiî
^^uhiidii 1^ eoiisetl de f^auclustir peu\nRrtt doi|i>er aiiK dasseir
iiifQiiiauffe^ rédiKMtkOii 'cfui> itiir conViei»! , er l»s é^er datii
ks pri^îpeé.de b toeU^en. VCcrw^ s \\ fàjuf cbrtftee» riAStrae«
iMin pVimair^ dc^ gdmonsi ^\ri Fkères , et cêlU dy» fetiites Rite»
^tt« So&fiF^ de f» iage*se\, de i» cm.» , eîv. Hait^Fî^nner
W^^^mkxï piéfèct renseigneeneiSLl des Frères à reft^lgiTemen.t
iQUtueK Lé cmiseîid'arrondisisemeril de Helhiy a oflTerr >20o ftv
fFOur q4'itRe"«cj(iie db Frcrtas soit «^«iblte èç^ini celle yin.e*;;M
ÊQ^Qs^U ^néra^ deitiine'' 4^000 fr; poiir (^ même- f j^et ; ÇÂâw
)a^if^ ; oH n* offcA d'établir à AirgoAiléme^'nive éecyleiifattii^
fMir lec Mfes fendieentesL; eofisavrer pôar %tM ai%s^ à ce^
objet».» U m^ifé^a Ai^^eiiéé* Câtes^^Ân^K^rd : céfWr, ^iiît
lUilies^ Ul'Sui«»».dle Dibao» la maison âi4é de'fir Vieioiire', tpïi
«irait «fimiMiitié «n étabtlssesiiefi^t d'édûIcMkyfi reKgiHi^ pout
|«» ^«iies f^etsomie». Orne .* il torrovt'ii.d^iFef iftié^ d^s-sè^t^
l^tiaiWAt é^ne* disfiribi^ée» dans mt cenliôti nombre- d^ et^ir-
9l!p4MM «Ninedes ', po^r y- dotmerl Uu ^)f ««iiiêré ' ins î rtidtiUtK [jl^at f
ûtuf^r-m ne^Mu-ok* tropi fiutortdtr ^es* 9tal>lKs*MfiMs xeli*
(Éi^eufL ^énr Viàoctdiwt» (^9tk fifJeS. Attde* : \\ fl»itt or^Àrti^ét:
l^italiriKfîoT» publnpi» sur de» pc^cîfe» iesien(i)>lléi)i(n)t ii;jb<^
HAWrbtiiveë eftfdigieiiXv.6%tffieMre.<il IHiid^^ disPrtb«er, pout^
{«vneA «lésbcfrfaaeesiy fesPrami^nf^l^e^ry^ dhDf'tudônné et
V Histoire de Henri ÎV, par Pécéfii»e>L Im -^èirtef^lkfêrietn^
alloue i5oo fr. pour dis^i})t<W V^^ i^"^*-*^^ ^^^ livres' propres
à lui inspirer d^ bons %^M\xï\en%^Ar4echç ;^\^o^Tx^ibn^t^y^ii^^
i:tA\é^ QttHhttitM\ 9 f^xxdroxV'én confier la (tirer tfon à une
CArporation. religieuse. K,andfis .* confier le dtrectien^ii ceU
•Kge de Mppt-de-Mars»ri à des eçc)ë$id5tiqûes ; le cofiseil je
vcrroit avec plaisir la congre^alit^Fi des.Fère« de U foi. HauH
Rhin : restituer, aux collèges e( autre:e ëiabltseeioens , leurs
bîe^ns non vendus. . .
.Hôpitaux et Prisons^ . . • '
' Un grand nooibrp de départemens se piaign'eiit de' la Y^ro-'
gresst<m effra jante du nombre des. en fan» trouvés , qbf àbsor*
béfil une grande partie des ressources doiff ^es' conseils prà-*
vent disposer. Il de%'ient argent db prendre II cet égara d'és
mesurés sévères. On réclapme les secours du g(mv«rneit^nf.
Le sort des insensés ^ dont le nombre s^actrott chaî|«>e )ôur , a
fixé Tatlen (ion dès conéeik généraux. fièaMcbtip dodcf^arte*
Qiens ont voté dés fonda pour la coti«truciion bd l'ankétiora-^
Voa des prisons. y^//i!ér.' 3oO fr. sont destinés atitraiteihent
d'un aomènier pour le» prisons de Monilkijpon. UEury^ et L^ir
vote la^ même somme pour les ecclésiastf^oes qdi portent feî
recours de la religion dans lei prisons des trois clicl-Kefix
d^erfondissenient. La Cole^dCOr demande que le service des
malades soit confié à d«$ sceurs de ta charité. £>t>r</o^fiey
aooo fr. sont accordés aux steors de la cfaarit|S ,' à Pérrgloe'a^:
La Drôme accorde ausii booo Êr. aux dameà du: Refuge qui
vontx transférer leur établissement à Valence. Jî*!r5«?^7y ré*
néesj pa demande (|ùé Tancten couvelit àé% Cordeliers. oc^,
cupé par rartillecie^eoii cédé poui' y friWfflfrèf ^fao^é.
Rhône : il est.v.<]4é.75,ooafri; poar:Vli08pi€e de- i*AnHquatlfev
Deu X'Skv res i Qo\\wef\\v en un bospioe le déjpôt de mèndî-A
cité de SaiotiMatxeot, devenu inutile. F'oe^es 9^\e conspîl
propose de céder ,* à Tbospice de Plombicrcs j. tme renie "de
tooQ fr. , il la charge , par cet établissement^ d^eii emplojet
le montant k entretenir chaque annce ^ |^eiidan4 une sako* ^^
viat-i!iii> jours, tr^njle- trois malades indigens du déjMPrtefrteni
des Vosges, h* Indre désire t(ue llun^ien ooavent des Orsii-
lines d'Issoudun %o\i converti en un hoapioé d'uicuvablespou»
les paAivres du département. On se chargera dfs: répar^lioffs.
de tout genre. Plusieurs départemens solfie îteilt les secourt
du gouvernement en faveur des hos^c«s,et volelit^es sottmes
pbuF des ateJicirs de ehavîté. ' ' - \ ' ^
* : Ôùjets HtverB.
( 5S3 )
ches^dét-Jlhâne , la Charente , la Charente- fnférienrè ^ la
Côte^d'Or, \e Doitbs ^ \'£ure , la Gironde, V Hérault, là
Jboire , \eLot, ]ei Baisses- Pjnént^eA , les Pj renées-- Orien^
gales, le 7'arh ^ \é Tatn et Garonne, le Var ,'\e Fauclmc
el la T^ienne^ demandent qu'on donne plus de force à l'auto*
rilë paternelle, et qu'on recule la majorité à vingt-cinq ans,
UAvjron, la CÔie-ifOr, Vh^re, le £,0/» les Pj-réi^ées^^
Orientales et le 'farn, sollicitent dps lois pi u,«. sévères conlri»
l'usure. Le département dV/e et J^ilnine demande l|i sup*.
pression de la loterie. Ceujc à! Eure et Loir et» de Loiret Cher
se plaignent de l'accroissement du nombre des maisons de jeu ^
cafés et billards. Loire^^lnférieure : l'arrondissement de Cbâ-
teaubrianl a proposé d'établir \kno ferme expérimentale près
de Meilleraye , aîin de. profiter ^es çoMiH>issance$ en agricul-
ture' des religieux de la Trappe établis dans ce lieu. Un grand^
i\omt>re de aépartemens ont volé des sommes pour le, monu-
ment à élever à la méoioire du duc, de Bcrri., et pour Tac*
auisition de Cbambord. Ua.e souscription est ouverte dans le
oépariement du Lo/j pour l'érec lion d'un .obélisque à la mé*,
moire de Fénélon ; lé conseil a souscrit pour, une sorrime de
1 Qoo fr, C6teS'4y-Nord^ : i ooo U. son t volés pour l'a cq 11 isi-
libn Je deux stalues du connétable Dn Guçsclin/ qni sernnt
pTac^'eS, l'une à Dinan , l'aulre à Saint-Brieux ; un obélisque
en granit sera élevé au château de la Motb.e-Brooas^ lieu de
ia imlssancG 4»«]j^gts bretod. 1,. ^ , .5. ,
NOÙVEr<LÇS «CéL^.SlASTIQUÏ^S. ]
^/Pauïs. D'après lef îournau^ et le^ lettres de Rome, l'indis*
position qui a empêché le s^int Père de paroUre aux oiHçesi'
public^ .^e la semaine-sainte, n'étoit pas d'une nature alar-
inante. Le jeudi de^Pâq.ue ,. S-. S. a pu reprendre ses prome-
nades accoutumées, et a été salu^ée sur son passage par des
^^ccla^natipns réitérées. Depuis , le saint Père est encore sorti
plusieurs fois. On sait d'une manière positive que le consis«»
toîre a en lipu le vendredi 19, et que les. quatre^ évéquci
irançois y ont été préconisés.
-^ Le vendredi 19 , M. l'archevêque de Parts a béni, dans
l'église Saint-Etienne, une chapelle nouvellement décorée ,rei
oui doil servir de raonuDient de la dernière mission. On y à
èti^i tstoe crofx^ Ce sont les paroissiens qui oftt fait le^ frais
âe ces embellissemens. A 5âînt*Ja<!qo<9t-<]iwBauUFa«, oo à
iJtabU. ta semaine deriiîère, la station du ckemindéla croi«.
Kf. l'abbé du Meinildot a Tait la cerémonje; on 8»tt <{ue cd
ecclésiasiique' àvoîi dirigé la mission de ceUe paroistè.
; — Dînianè&e 28 . M. Tabbé Ffayssinous a donne sa der^
ni ère confère Bce.de Tannée, Il a prononçé^^en cette orcasioe^
fe discours sur Tes missions qu'il aVoit fait entendre à- l'Arcbi-
vécbé,.el dont nous a von* rendu copiple. Ce beau discours a
èié entendu avec un vif intërci , et le morceau qui le tcrini-
noit, et oii l'orateur parïoil des destinées fiUurcs de la France,
a surtout fait impression. Comme on s'^llcndoit que celte
conférence seroil la dernière, Taudîtoire éloit encore, pliu
nombreux que de coutume.
• — La neuvainc ordinaire pour la fct^ de Tlnvenlion de h
sainte Croix, au iVtonl-Valérien , commencera le jeudi 2 m«
par les premières .vêpres. Le 3,, M. l'archcvéqùe de Kouen
officiera pontificsilemenl, assisté du cîorgé de^^aînt-LoiWs en
inie, des clercs de fa. paroisse, et des a uni on i ers ne la.SaFp^
triëre. Le samedi ToÔice et les instructions seront Cnft8 parle»
laissionnaires. Le dimanche, KT. l'archevêque de Pans oflS^
ciera matin et soir, assislé des ecclésiastiques du séminaire de
Notre-Dam'e des Cliamps. Le lundi,, le Calvaire sera, visite" par
)t clergé de Saînt-Tiwmas d'Aquin ^le mardi, par le clergjè
Je Saiul-Wédard et de Sairit-lNîcoîas du Chflcdonner ; le m«f-
credi^ifiar le clercé de Saint-Germain des Prés et de Ï^AhBaye
aux Bois; le jetmf, par MM. Fleures de Saint-Denis, de
Stains et de Pierrefiite.. lie veodrdsdi ho^ j^i-F de r«)Clavc ,
M» révêquc d*Aûtuii officiera , assisté du clergé de la .^ir-
î*orsse des Missibns^Errangères'. te sameflî, office en' l'honnèiir
de lu sn in te A'ieijge, e( pour rêinerder,Dîeu des gr&ces otete*-
nuei pendant Tdnnée, ainsi q,ue pour aïtîrer (es bénédictions Sk
cMisur le ïtoi et scht la ft rfjilîfe roynfe; M: <îé Chaînons*, fionaiii*
à f'évilchéd*!^ niions,, offibîerâ'. iLe dimanche ii, M. farchr-
S^éqijff de Nisîbe ,. nince ponrifical, ôfRciera Çô»ir /à' cîôXùrê.
"Les fnsti*uctions seront' fnues fféuéraleiriént par 7os' missîôn-
. nairés ; cependant le Tushrfi^M. l archevêque élu de Kodifes' pi;<?-
chûra,.el le mard;, M^ l'abbé Boudôt,. chanoine de N*otre-p^ai?^\
-1^ Le î'eudï'sîS,, soixajil.ie rtiiîitaires bnt encore fait Teùr
'première comrriunîon a Vilicennés, pai* l'es soins dé m-. V^bhé
nttugier ,. chapfflaih dfu chSleau. M- l'abbé iTèulriér a célébré
îâ me&se, éi ft plusieurs fois adressé la pjfrole aux mîhiarfe*',
Ç565.). •''v -
3ue ses extiortâtioQS ont *paru loucher vîVeÀent .Ces. sortes
« cérëfnonies'sont |>lus frécjiieTiles surtaç^dàits cette s«ison.
A Lîbourne , trente-^x chasseurs dié ie^Vieniie, ont £aît leur
£remii^r« coo^nuinioa le mois derdier., et âf.i'arçhevéqae de
oitJefattK , q»i éiott ailé faire la cIÀtnne de Ta mission de
Sainle-Foi, s'est arrètié à Libourne, après son rétour, poui*
cTermerla confirmation à ces.iûinf^ires.. *
-^ M. de LoManges, évêque de.Pe'rJgiiewx, veut, que le*
fliilitaires pasrlicipent aus^ eilei^s 4c «sou zèle. U va, secondé ^e
plosieursde se« ecclésiasticfues, instruire les soldats du régi-
«Dent eo garnison dans^sa vi4Je épîsco-p^Ie. Trente soldats se
sont rrouvés .à la premier^ instruclion/et Icrur exemple a cn-
^tratné W pUis grande partie du régiii^pt, qui suit aujourd'hui
cette espèce de mission. Le prclali.Adent de lecevoir uwie lettre
.de sokbts aux<{uek5 il. a voit distribué quelques dons lors dé
-êân ««privée à Périgueux, et qui sont parfis depuis pour le cor*.
d*n sanitaire; i^ls tui exprrinenl leur reConnoissançe , et lui
parquent qu'un d'entre eurx ^'^tis^'nt rendu indigne de servir,
iet. a^anl été chassé du conps, ik re»>^oieRt.au prélat ce q^'il
jivqU bien, voulu donner à jcet homme. Celte réciprooit^ de
4ténérosiié et de déh'catesse est d gne à la foÎB du firinrstèce
'«ptficopal el dttciiracl ère français.
K01?VELL£S POJ-iTiqUES^.
pA.iU>*. S. M. TJêùt d'acconkr uit seeburs de 5oob fr. au;i^,iQiieii-
*^t^ département de l*Ôise. . , ♦ . -^
• '-i-rPar onlonnance du Roi, du lo avril 18*22, le maire dg la viîie
4^ ^oiQviU& e&t «utorisé à acceptée,. au, nom de cette ville , la do-
|i9^tou '9 tHc faite par le sieur Gillet ^ au, nom d'une per. oniie qiM
Vetifc teéster iheonmic , a une somme de 38,o6o fr. ponr servir a. \ç-
^Mhsetûtnt d*lnie Ecole de Frvres de la T)octrm.e chrëtiiiune.*.
v^ }5^ M*. , vottlntit honorer Jeé services lijtléraires et la conduite, p^f
lîii^fttede MH^. Roger et Lacrcleilc jeune ^ membres «^e Ï^Acadi/.inie
iVoBiçaJ^e ,. vient de leur envoyer des tjtres de noÙcssc .
•*— S, Ai, f(. MadamIb vient de fah*e remettre' tiii secours de ^o fr.
i-rétabrii'seinent religieux et charitaMe des Dames dç la Sagesse,,
de Tréganon^ arfondissenàént de Dinan (Ccttt du Nûrd\ ,
• *^ S.\A» B'. Mo'vsfSTTR vient d>ccorder. 1000 fr. , i^tSf A, R, M^'*]e
dnc d^Angouiéme 5oo fVancs, aux malheureux mccndiés de Sievo»
iUère). .. ^ ■ r ';'••'.■' • i..
• *— ^. A'» B. Moifsijstjji , informé ,que le don de jooo fr^ rnul avo^t
«eèord^ àThoispièe Saint-Charles de Sayerdun /Arit^ge) , n avoit p«a
^IB pour Pacoat des ISts que lés besoins réclamoîent, vient d'en-
(S66)
toycr U cd ctablîss^pieiit une maveilc somme de fooo Ir. S. A* ^^
>]■»«. la dbciic9Fe de Cctri, voulant s'associer aitt tiepfaits de kod
âneiute père, y^a joint celle <fe 200 fr.
^«. A. K*M"i»'* la dncbésse d'Oriéaite; Mff»* et Mﻫ. d'Origans ,
viennent de donner nn seGOurs de 1000 ffan^ aux iiTcendfés de 1«
commune de Bumlgny» arrondissemclif.d^'Ainîen*.
. — ^. Exe* M. ïe gar<lt des sceaux %ient d'envoyer k la commis*
«ion des hospices de Boutées une sbtnme de 1000 fr. po«r être ea-
ftloy^ au besoin des |>aavres.
• .^ Le nommé Daii^Mt , oo^ner iraprimenr , coqpabfe d'avoir feiyû
des propos séditieux dans la pbce dn Carrousel , a été condamné ,
Iç 26 avril , par le tribunal de police correcUenneBe , à six auÀ de
|irison et 5<.o fr* d amende,
— Par suite de l'appel interjeté de là pari des éditeurs da Coru^
t^utionnel, x\u Jotamii des Débats, de Ta Gazelle' et de la QtMii^
àietme , Â'ctarés ccMipables du délit de diébmaiicn envers te sieur
Pîcqweiiard , la cour royale de Paris a entends, le 26 de ee moîs^-
H*« Gauliiicr-Biozal et M«. Hennequin : le 27, elle a rendu .«on ar»
* rét dans cette atlhire. L'appellatioj^ a été mise an néant» et lesap»
pclân.< C'-ndamnés aux dépen*. ' . .
-^Conmic les jofimanx de Topposition ont. désigné au parti libéral
les candidats <fii*il doit 'ndnrthcî* pour dépotés de la Seine , aoos al-
lons ^ .de notre cédé , fiiire conneitre c(*ujk que ste firoposent de pots»
4er les royalistes. Au coHége départements ùu porte MM. Oliviei^
l.ebrim , Bonnet < t Breton , tons députés sortaiis';.dans les coOéfiis
d*arrondissement MM. François LaBbé , négociant j' Eugène Debrày
de Walfrêne , référendaire à la cour des com|}tes ; Outreqnin , ban*
qnier ; Berlin <le Vaux, aUcien juge au tribunal «le commerce)
WaAckcnsiër , m< nbre de f Iia»litut j de * Laf aiMxc^^ j^apquiejr ^ 1>3^
jneco^t, jir</priélainp» *"' . ."i '*
' - — II» police a fuit. Je '.^(Tâvi-iT, des reclierclics cEcz les lîhrairep
4q P^aivRoyal, pour y saivir un rédtaeil d^; chansçins intitulé.;. îec
£î&»ceiïes, |>ar Eogdire Pradelle." ^ .^,
— A la suite dé la |)ropositiôn de M. le duc de Êboîseul^ .reUl|«
vcment à la dotation de Tancien sénat , .^n tronvc la not^ ci-jointe :
en 181 3 , le sénat se composoit de 14.1 membres; 6 étoii^nt étrangers^
83 ont été nommes pairs, en i6f4 ; 26^ ont clé élimioé^, en t8i5 :
17 ont été rétablis, en iSl^ Il rcsle a Ta clkuuBr.e , en »é2a', 5a sé^
uatcurs. Les éliminés de i8i5 ont été réduits à 10,000 francs de pen-
sion , comnir ceux oiiî n^arorcnt pas été nommés à la paierie., jusqu'à
leur réttiblissement aans la chambre. ATépoque de 1819, tons» sanf
exeeptinn , ont été j^grlés â 24,000 fr. : on en a excepté les votaiip
et les étrangers j niais^ comme parmi ces derniers plusieurs s'étoicnt
fait natqraiiscr , on Icut a acco.rdé là pension inlépalê» ' ,
— Le a3 avril, le colon^ AHx et uii autre in(U%i(lu,prévenntdV
voir pris part à la révolte do. général Berto^» ont fKiissé a Angers^
conduits par la gendarttaerie , et se dirigeant vers Poitiers'. D'é)à dcr
puis cpinuc'jonrs les quatre prévenus arrctés dans le départimenf
de Maine et Le ire , et, cntr'autres, le notaire de Verncu, cnt clé
( -567 )
transformas, sdUs tiûe fprtc escorte tic gendatiuerle , de cavalerie fi
dmfantcrie, de Sauimir et Poilicrf*
— ^ Le conseil de révision. séant à Tours doit s'être réuni, le ao
a\fil pour .statuer sur le pourvoi de Sirojcan con tre. le jugement dn
i*^é conseil de guerre, qui le condamne à la peine de mort*
— Diaprés un arrêté du conseil académique de Toulouse, en date
du 17 du mois d'avril , trçis éttidians , Faucon , Tafareau et Pinac,
ont été exclus pour deUx ans de la Faculté de droit de cette ville ,
pour avoir pris part aux derniers troubles ; ffuairc en ont été exclus
pour un an , et deux ppur six moi^ : TaUu*cau et Pinac avoient
déjà été exclus pour un s^n , en i8a<}« Les insciipiions par qux prises
dans' le troisième trimestre de cette «nnée sont annulées.
— Le 'Constitutionnel , après avoir indiqué k la ville de Pafris \es
di'putés qu'elle doit nommer, étend sa soÛicitade électorale sur les
départcmens. Xes électeurs sont.assucés de trouver dans ce- journal
un b boussole fidèle pour choisir des reprétentans parmi la p^usipilte
fleur libérale. t /. . , 1^
-^ Les sôus-ol)ïciers Mathien , Bouru» de Fabert , Cléra^t, h&-
maitre et Lebrun , condamnés ^ le premier ù cinq ans de prisot» , et Icft
autres a deux, pour TafTairc de Saumur, ont. été extraits , le. 23 an
matin ; des prisons jie la ville de Tours , )>our être condnits & Paris^
où ils doivent être Retenus dans la pri-on de Montaigu.
— M. le préfet du Finistère vient d'adresser une circulaire aux
administrateurs du département^ afin qu'ils s^assurent que les écoles
dlhstructibn primâird soiëpt dirigées par dçs hommes capables 'de
fonder les enfans^h'la rdigion et à la vertu, et, qui professent 'dès
opinions moniiTcJiiquc*. ' . ,-
— IVfM. Dclorcy, Paufiet , MÎcoIqb , ViJal et Persat, qffici«rft^
frîfnçoi«" qui s'étoi^îçt embarqués à Marseillç. , il y a qvelquésVm^is ,
'pèwr «Ifér èoùteni^'tii cause des Grecs, sont ^e rj^toMir *de la^Jttoréi^,
et adrpswnt une lettre à leurs compatriotes, datée dniû stvrilf an
Ihznrei de Pommcnse ; ils se plajigiient de n'ayoir trouvé que la .pins
noirç ingratitude , et de n'avoir éprouvé que des traitemens ^arbar^
che2 le peu|)lc qu'ils étoient venus secourir , et engagent leurs con-
ciboycns à profite? de feur expérience,
— ^^Des nouvelles récentes de Bayonne annoncent qu'on. a sai^ de»
Jdornafux eispapnols contenant dès articlci révolutionnaires. Un en-
voyé de Nahtll et autres François qui se .«ont soustraits k Tac lion de
la justice, a été arrêté j il étoit porteur d'une correspondance jçn
chiiTres." "* ^ ' ^ , . „ j
• — M. Zca , envové de la république de Coïiïmbic , a adre«sé ù tous^
les gouvërnemens eiiropùeiu , i^oinmt' nona T^ivou* annoncé , une note'
{>oiir demande^ que ce nouvel Et:it soit rci'ounu. Beaucoup de nos.
l'cteuri ignoreM pnjt-élre ou est situt'e ctllc république; en dit
ûu'cHe est foriftéc dos provmcL's de YvnèiUi'U rt tic la Nouvelle-
érenade , dans l'Aiiiérjquc méridionale- Mak ce goavenicmcut est^
il p<*ifie établi; la icia^ttUition, sE clli^ tist «irrOtt-e, n'est pas* encorf^
connue : les limites du territoire soût encore assez indécrscs, et la
( 368 J
IWrce mililaire te. réduit m biiit t>u dix mille hommes de troupes ré*
Holièrés. T^hh (ist la éituaCton aft«z peu inipdsante àf cet Eut, qui
Sr<ftt>nd s'ia.<crire au rang des vieines rtui^ances. M. Zèa s'est eflTorcé
e dadicT la moigreiir du siijet sous Ri pompe des expressions et le
èmx» èes prc messes.
(JIIAMBllt DES PAIRS.
Le 17 avril « la duosbre a ente mlu d- ab^rd 1c rapport pfésettt^
ipmr M. le «otnle Molii^n^ au noMi de te «onmdahoti méâm ctUtt^
«^e dis l'examen do projet de loi des fibaoeen La chamlire a or-'
donné rimpresMOB du rapport. M. le marquis de Hàrbois a pronotité
-•tie opinion sur k; budget de la morin^,-
Le seca»d ob)et k i'ordro âm jour t'toil la proportion d<e H. le dnù
lie Cfaoiseul, relative à la dotation de Tancien sénat; cette pro|>«M
«ition a été rcnroyéc à nno >commi84eii spéciale*
Lé ag, la chambre a enteudu un rapport fait par M. le duc d«
.AèudeavTÎlie an nom du c<:»mité des pétitions : elle a repris en-
màU la dûrcnssioo sur 1« pto*)^ de loi éts ùr.anéer. MM. les Coftite»
Kn|^nt, Cnrias, B4>7, le ministre des fînanccs et H duc de Lovi«y
fMii été snccossivemént entendus. LtMfs discours «erotit imprimée.
Là sranee annuelle des qnatre académies a eu Heu le 04 '^nL
Slle a Hé remplie par difTerens rapports et discours- IVÏ* Dupin «
rrlé sur rinfluence do coriimerce , et a trouvé moyen de raltacber.
spn cnj^t quelques, phrases un peu libéraleV. MM. Quatremère de
'O^iiûCy*, fiaoul-Rochettc et Renouard, ont été pbis justement ap%
niûikdis poor des nK^rcc^ux non moins rcmarquabUs pour «la p«rcl4
«t^ pwc^pes fpïe pour le mérife du talent. L^Académie a ensuite
fl6mié des priii • 1 un il des littérale' iirs étrangers, sur i|n sujet aste^
bttorre i^ronosé par feu Volney ; ï'aiAce à M™«, pmzot, pour TooTr^gi^
le plus ntire aux manirs : ce dernier prix avoit cfeé fom^é par M. oe
' Mottthycrn. M***. Guizot l'a olîttnu pour, son livre de l'ÈcoUer^tfH
Muoulet yicio3',J\ Tol. 1:1-12. M^*". Guizot a,, dit-on, b^aiMîonp d'c^
prit, et VAcadémic est à pcii près infaidiblc ; judkus, quand nous ^ou» rap*
pelons ^ue , l^innée dcrni(M-e , elle donna un prix ù louvmge le plus
Insipide et le plus ennuyeux qui exîetc , /)« jwm , ou. l EducaJ^^an an
Cctut ("t^ez no? n»^. 664 et 702) , noiissonîmes tentés de nous dé-
fier un, peu. du nouveau jugement dr l'Acadi'mie». Ae «çroit-il pas
ptGMS^Me <ju*il y ent un peu de cou rioi.^^^ie clans ce jugement; ^ue les
académiciens eussent voulu traiti^r Aivor^blcOient une dame, etun«
tene auteur , et uu'ije nVussent pas plus, lu l^JEçoikr que JDamù .*
(fr^i tine supposition que nous h{i«araons par suite mène de notre
*ê»pect pour rAcadéniie j les acadrmicïens ont àssun^ment trop de
ftofat potn' ne pas trouver Damis, ridicule, et ils ne lui auroieat pa|
é^nni le pris, s'ris Tavoient lu.
{<Sahia il 4 *f*^i i^^^ )
Hhf^r hîsforiffiie de M , Duhmtr^^ éxrêqS^^ml
accompagne xlc fiote,^ (t).
La haulé vcriil el îps ^^xempfos de cbarité , 4<^ tclc el d<?'
fnclél c^ùb M. Duixïnr g, évoque clé Limoges, avoit donnas k
son diotî'sc , mériloienl d*etre célébrés par t|iielques-un$ de
ceux qui avcient vu de plus près cel estimable prélat. On àp^
plaudira donc à l'hommage- qui Vient de Idi être rendu pat
un eccicsiasftque investi de sa confiance. (Quoique Tàuteur
ne se soit pas nommé , tious sommes autorisé à penser que
c'est im grand-vicaire du préldt. IZElo^e pa t'oit avoir été
prononcé en chaire , probablement dans un service pour
M. ptibourg; il a du moins la forme d*Un'discours , et est .
divisé iTaUireUemCnt efï deux parlies ,' Tune pour la vie dé
M. Dû bourg anlcrieurc à son épiscopat, et l'autre pour soii
épiscopat même. Ce cadre est rempli d'une manière Ifès-
atlachante, et Fauteur a peint afec fidélité le caractère dé
modestie et de simplicité du prélat ^ sa charité active, son
zèle ]>our les fonctions dn ministère , sa piété tehd 1-e, sa doù-»
cear, sa patience. Il a même joint à son discours des not^f
oii il entre dans des détails que le discours n'eût pas côm-»
portés, et qui font encore mieux connoître le respectable
ëvêque , la pureté de. ses vues , la candeur de son amc , son
attachement profond à T Eglise , son détoûmefit nu bien d^
son troupeau. . „ _
m. Dnbourg a laissé une mémoire prccieusiç dans drux
diocèses. On n'a point oublié à Toulouse sa vie édifiante
comme chanoine, la part qu'il ont à l'établissenienl'd^uné
tnaison de rffngo sous le nom du Èon Jésus, les services qu'il
rendit comme grand-vicaire pendant la persécution; chargé
de l'administration du diocèse, ainsi que de cellei.de quelqîies
diocèses voisins, il se livroit encore aux fonctions du minis-»'
tère. confessoit, visitoit les fidèles , portoit les sâcremens^'
dislribuoil àes secours anX prêtres. Poursuivi plusieurs foisy
■ ' ' ' ' 1 I II ■■ - r- i i ■■ , ' • • •' l ut ' '-M
'. \ ) In-S*». ; prix , i fr. A f Jinoges , cli'cz Barboii. '[ ,.-
Tœiiç XXXI, L Ami de ta Relise, cl du lîor, . À *
«^j) nerdut sa coosenvâtion qV«u res^lq«i.*ît «ttiptrmi^éivaao»;
doule aus4 ^ une proleclioii iHirticùlicre de 1^ f royldt^ce;^
Devenu évé^pe de LtRioges^ il témoignd coàistamiâcnl pour
itm trou fieffu une aSéctiofi €i une soui'çUude ionte^ pi^i^.^1:
nelfes,' rélablil des luaisons religieuses^ fit asijdûuient aes;
visites pai^oraie», 11 alIoîC; deux fois U seinAÎne à Tb^piUi^ ^
r conFessoit aii^sî ^ue dans ses visites; i^ a voit aussi tii^con^
fesSionnal dans sa chajpeUef Î1 a rétabli dans son dtocëseie^
reirailcs ecclésiastiques , f t pt*eiioit beaucoup d'intilirét a l'qçvu
Vfe dés |)etits séntiinaiVes et à'ceire desinfssions. . . :
Si nous n'avions pas dé)à c<msacrë ûms ce joariial 4etf% àr^
tîcbs en l^honneur de M« Dùbourg., nous aurions aiviië à doiur"
ner une analyse dé cet éloge ^, et k, cilerc|uél(^ues' irait» r^^
E' orlés dans les notes. Il jr en a plusieurs de fort inl^est^ft^^
*auteur nous apprend , entr'aulres, un fait cj^'il peut éUé,
utile de consigner ici , et qui côrilîrme ce ùue nous aviottsdi^
dans une autre occasion;, c'est que M. d Argeùtre , éViêlfcW;
Ae' Limoges (t)^ qnî refusa sa démission en ipoi^ )séfààhiM^
f6rt éloigné de favoriser ta division* Il avoji recpinnièifdé à ^
fés jgrands*vicaiFes de se soumettre au Pape , et d*inspii^r léî
iuèmes senti mens 9ttx fidèles. LeiT grands* vicairesécrtvh'eii'r '
en ^nscquence aU cardinal^légat une lettre aîinsi çim^i: "^'
*■ ' ' ' ' "" "" "■ " "^ . \^ ■' ':N >, V
"-■ht le^Wiêposés à VafftniiiislÀtioè fpiritaéUe du diocèse de ïîmog^y
fu^s il cet effet par Mf'. LouÉs-Cbarles Duiifbssis. d*i^ntré ;lf9lEècf«4^
de Limoges , ont Thoaiieur de prévenir V, Em. «pie » quot(p|el€ur
» de remettî^é eiktrc ic9 rnl^s^
irénérablc payeur n*ait pas jîife i propos i
(i^M. Louis-Cbaries Duplevtîsfl^Argeiitré , évéqiia de LiilîïBiges^ né
an diocèse de Rennes en i^a3^ «acre ^vi^que le, i4 J^n'i^ >9^9» se r«f
tira d.ins'le pays-dç Munster, et f àiourat^ apr^M^i^e aof d'cxit, ;^
%é iliars j6b8. Il fat enterré , suivait «on déffr, à côte de son frèt:e^
lçaa-Bapti!^te Diiplessds ^'Ârgéotrf, évéqucile Séea, né en 1720:,
^véquft «e Tagastc en 1774 » et ifeiSi-eB en 155S , pHiniér aumônier de
MoKsixjuâ ( le Roi actvd J , . tvtiré aussi daos le pay^» dé Motwter iiî4 .t|*>
poquc de la révolution j. et m6rii€;i4 fiS^r^er |8o5,X'é}i'éque^e L^
moges fit graver une t^pitapbe bonora)>le jwir le tcinbcau de son ft^rip,
etV loffqne lui-même oitt payé le triiiut VU nàturey M. Tabbé iHitf-
(brat.,. son. grand r vie Jiir-a ,«<»iMiim et compagnon de son exiiv an}i>t«rr
d'hui grand-vicaire de Mea«:t , fit aussi crater lur sa tombe une^^piva-
phe qui rappelle les principales vertus au prtUa^v et qiii^st ij'un IWt
b<m style, il y loue , entr^aulres^ les diadt^ de M. d Argent!^ > son
delf«^$« P;^te^Ji^la (fiUttksida de s0v âiége ëpûcoj^al , il n^èn :èsi
p» Kfvîos sôûmtt âru saint $iége»apo8t^j<}He^<;oiBiiije il paroit pjy* le^
«xtnala de deux de, ses lettres que nous ^Jpns transcrira ici ,. et. doue
nous conservcms lès originaux. Dans là première,, datée du i5 no-
f eiiibre 1801, il nom avbît déjà dit r 'Vous dei^z recevoir avec x^s^
jbeêt ve qtâ inms arrivera de ta- part dû sàùa Père,' et f o^eiKDans
ta. dernière y .du ad raac8*dieraiér , il dit : le V(h(s répète <» ij/Ue'j9
iMi^$,€fé_:d^ jMifrqu^ piftsmF$ Joù y f^ est ifufivoUê
reçevifiSi -ataec respect. ^t smn!tUsi9n.j^equi9i9!^P^^^
notre Siiint père ie Pape f U Jàùt èuiber/fur. toute 4;hpse même jfts^it/i^
Vùmhrémi schismei jEni conVéçjùcncc > MonseîgnVur.^ nous ayons crii
lieyokr adre^ier dette léttt*é à V. Etti. i pou* lui déclarer que notis
sonunes dans leal le fi|«inei|s qi|#. aoti^ prélatcnoiura prescrits / et qif'^en
fib soum et rîBspeqjtiicas de»^ sainte |Ê]^eie|.dj& JV.. S. P, Je Pape^fà^
yom, r^i^ésentez parmi nçms , ipus soniijf^es di^poisés k recev^r; àyiec
resp«6t par votre organe tous les ordi^s qui nous seront adiëssésdë
la'ipârtde S. S.-». ' " ;■-•••-■- ^ ■ ■ _-'»
X Xetl« éondûite ide M. d'Atgj^tc^.^^qu^ii^eir^l^^
.quefA^ de f«ateur« du scl)UittedaniJi».<)ipcèap.4isXiQ{og^
^r)«s f^cetleo tés. qualités de jyi. .Duboiirg acbeyèrfiijt sans
doate. .dMleiadi^:tQut.eft|irit.d'i>ppi)NsUi|9n^ Pers^^ pe 4«yoît
nmum ^ue liil tetiifiérâr l'autoritc par,,la doi}^eur , et jl t^*
«laigiiQit à tout w^ jMrêues une ^oaté presq^ie frateitieJl^^fi^
•tobleatt dt» $ci «er.tfi« e$t .d^a9te^|||ii$< attachant danf Y-Mlog^
qoe 1 auteur j a {oint , surtout dans les notes , des détails ^ur
' Im afti^asr de l'EigUse daiis <e/ dfii»|peils l^mp^ 1 -le le«|tut^4e
• ■■ '-:..^ '^ ■ ■..:■ ■ ■ .-.■'•■>:.: / .
I ^ym t ^u I I . , . . . I 1^ . .1. >■ Il - I ^,yu^ .1 «... ■ !.- ■ ■■■ l^ li _, ..i \f
ëlo^iMNiiciM: pQor toute noMyeaut^^ la^puee^r et la dignité de.SjCt
"tAffi^-y "if., d*Argentré s^*éleyâ contre une thèse qbVvoit fi|lt sou-
tenir à Lifliegésie. Père Làraberr, dominicain, alonr pirofe<4eur de
rtkéelogie aU collège de eetle vitte. Ij^ PèpeLataberty.àToit^xpos^
. las erréurr de son» pMti sur r£gUse. Vé^é^e éeriiiit au.pn[>Tineîa|
. 4i99;Dpmittîca9ns qu'i»n eCM à retira le . profes^ur, de son d^ecès^>
^ il déféra la U>èse à Rome ,:.qà elle fut condjamnéé pa^ décret du i0
Ifèvrier 1766. U ât uoir à son si^e l'abbaye de Grammônt; uniôii doi^t
il profita 'd*^âilléurs peu de tcnips, la révclutfrDn ayant envabi , peu
Mrès , les biens de Tabbaye comme eeux de réyéchi^. Il y eàt sâr ce& e
âibire on M émoirse de raTOcat^GaiiKisv aàle {>tiiélat:é'tott'peu raétiagé ;
vqyést las NoHveUes tedé$¥t^t4$9 ^ au^ée, i^^iQi pagç 1^^. \\Xpt
. fana doute se dé£içr iieaucai^i des rapp^^^idn partial ^ju^Uet^^iVep'
deur -éternel de Vépisçopat ; cçjïendantron voit avec peine qû*it la^ ;ç
Ml d' Argenté d'â6enm^ilél' sepr bcnéfides^ ' vi' '
Aa a
( -578 )
NOUVEU/FS ECCLFSIASTÏWES.
koxB. l*e 19 avrils au matin, S. S. a tenu un coDâcstofrC
où elle a préconisé a8 archevêques et évéques. .Ceuix »oar
la France soîft : MM* €harle»<> Louis Salmon Du Chltel-^
fre^, transféré ^ de Laon et institué pour Ëyrenxl^ aJoseph-^
Frafiçoi$-M*arlin de Boisvifle, transféré, de.BIois çt Institué
pour Dijon; Claude Jeâii/^ Joseph Brusîey de Xa Brai^re.
•du diocèse de Troyes, docteur en théologie j ftislitu ; pour
Mendé; et Denis^Aatoine-Luc Frayssinous, maître eo llié<v>
logièy premier aumàiiier de S; M T. C. institué ponp Ber^
inopolis. Les autres évéques sont pbuf ritàlie et les. Eltl^
autrichiens. . . • >
— Après la promotion aùi:'s»éges, les avocats cortsrateriaai
ont fait à S. S. la demande du pallium pour'leis arcbey^^oct
de Chieti, de Trani, de Vienne, de Cokjczaf, de Paris, ei^e
Gnestre; et pour l'évéqu^ de Chartres. S. S: l'a accorde ^ et
S. Ëm. M. le carditfat Consalyi a ensuite, dans: sa ck»peUe
jyrivéé, conféré le pallium «Vec le rit accoutumé «ux^tarcbe*
véques de Chieti et de Trahi , et am% procvreirrs des préitfe
aibtens. .-.'.{■ ..•-•.,, .,^ »^s, .. •
"^ Le ïï avriJ, VmfiMir ^^^tgnéy Chkffe^-^Lp^mth.
Bburbon,. fit* de k 4iiipr-*duehBtsei^ei ljt«n|ii^j^
J>ar un beau discours le tiuitîif me lriefii!ial:4«^ Mbê rfëip ig 4^-
& Religion catholique. Le prince y parcourut^ rapfdcQekenl
l'histoire de la religion , «t mon^tra sc$ triomphes ^ur les er-
reurs et les porsécutiofi» de toiis les lismps^ ccintne éér Uf
efforts et les sophisnies des incrédules modernes. Ccdisejattri^,
Ïdein de critique et de talent, a été surtout remes'quable ptr
es principe! et les 3CQtîmen$ qu'y- a montrés i^llustre auteur,
et par son attachement profond à F£g4ise et an saint Sié§e.
Celte séance à la(|ue}te étoit présente la duchesse ide Loe-
ques, ainsi que dix cardinaux et' beaucoup de préfats et de
personnages distingués, sera mémorable dans les annale» (je
racadémie. * .
Pakts. La fête derinTention de )a Creix est répoaue de la
rentrée du Roi à Paris, fi y-a huit ans. De pieux ndèles e|
de Kélés amis de la monarchie fout célébrer, pendant to^le
r&cCavede cette fête, tant au calvaire du MootrVatérieii <^iâ
fleeïuî tk 'SâiiU-fW>ch ,:ùïie iiiêsse cli»qne j«uf à*htiU heurs$ du
-iruiiiti ; ils nocoiJipa(^nenl ccl acte de piété «Puoe distribution
-d'anriipnes- Tous les 6%lclcs sont invités âss\inir à ces prières,
et à demancler à DÇeu la cowservalioridu Roi et de- son au-
• gti sie fa.i MÎUe , un héu reu^ 'rap p rocWaien l des . çspri ts , et des
^x;h6^x ((ui.eoticoareii^tà assurer le repos et le bonheur de la.
cFjraijçe. Q» sait q-ue le» éleçlionS'CommenceDt Ie-9 mai , pen-
^dj^nl,. Toctave de l'Invention, lia fête, et l'ootave seront céié-^
{iM'ées à Spitii-Rocli > conHtie par ie^pfi^sc* Le. jour de l'In^
svenlio.n , c'e»t Je clergé >de^ Sainl-Kiienne-du-Mont qui est
.allé, faire roiBee; axijouo'tj'hui , celui .Je Notre- Dame-des^
Vicioii-cs doit ^'jf rcn^lce j le 6 ruai , .c£ sera ^aint-Jean eit
Sainl-FrançoTs; le. 7, Saint-A^»*b^O'tsC'd«^PopiucQ^^rt« et-Satnt-
. .Ijçkhs en nie; le' 8, Sainl-Lçu; le t),. Sai«ile-\'aU're; et le
r i<,o, SaintriVerinainri'ftAuxen-ois. Les oilices et slalions sont
. .floît heures marquées pai' las al}M>l'ie8» : . .
4> /«^ vba dernière visite p^Morate queM. Tarclieveque a
.faûe dau5 les paroisses dai?.^ arrQnilissriqeiU ayant .procuré
♦ift retour df piuMeiirs lioiijmcs à 4a religion^ les^inissionnaire*
JconÇurrjii; le. projet de les léujiiir eu g^socialion de piété , et
.i;e-tte iiJée fut «idoplée avec ardetir |>ar un grand norubrendh»
tfi^èlesi. Oh voitse.fortuer de toule»i|>a^-ts de$ réunions litté««
raires et politiques de tous les genres; cpiiinient pourroit^qa
. tr-ôiVA'ét^^.iêiqnnaRtv qu'il s'établit Ausâiides associa jion)> de piéié
^^0^h%rj^4o^tjt*oia SK:prjQposeroii<|>Bif|l!eff»eutde seryjçUieij^
,fà^\e 'ê%%c^ivi^ uvutuelleiueiUApar, Iç Jmui e|iempi.ç M )^ perse -^
•fil élance /la (I s les pratiqiu?^ de. ia religion? Op.a.d.o<))[; fortné
.danjf. chaque patHMsse- upe QO^grégaÛon y dont le directeur e^i
Je. curé de la paroisse., ou un de se< vicaires, pt doutées r<U::
ju'ioitS ;^.q4ii doivent. avoir lieu au^ moins une fois par i)?9is,.iie
jjspilt rcni.plie« que par.dps xxcrciçes. religieux. JL,e. dii|iaoche
.^tJ avrils la congrégation, de Sa^jL^Nicolas, a visité., par dér
^putalion, celles; de. 5ainter.Genevicv.ei jet..de' $aiqt«Jdçque&.
^Mt ds JLa Grandicrc. a parlé daufi I4 preaiière de qe^, églises.,
,e.l M; d^.Lafoii dans la seconde.. U n.exl^prté ses. confrères.^.
.s'ul}ir pbur.la glpirc.de pipy et.rédificfftio^. du. p/Qcbain^,
.e^ ^^Kap^isjé) les bienfaits^. le$ jiîuf signalés de . la, rejigjton,
^., BoscbLCi^op ,. directeur aU la . cp|?Qçéga4ioîi. f[]e>^aini'«|^cr
jfjj!ie$/Q r^çQ^du à,ce dispotu^,, c| lVl..^UcMpqiI(j|ot,,.aiîs^9iiT
,l>;fire, a aiMjsi^ %d^'e»sé^qu,elque5. ^Jp^. dxdîHç^ti^^ l'audir
j^ife.^ItLrtA^i^fowï^jL,, p^éïid^^^ dç
■^■^74)
Jébn teiAîiMis. Le cliemifi de l« crcSt iêmA ét(^ éu^ k
S^iiH-ISîcolas^ le vendredi 26^0 soir, et le» stetions d[# cl|e»
min de la croÎK; aarotit lieu à Sdinl-Jfcq^ies f }e:preiia^ Wii^
dredi de chaque mois. . \ - \\ . ' ,> •
,. «-f-.Qn avpil an noricécfuelVI. Taiilyé de Gi^émnei , nommé
à J!évècbé. de Nàates,.etoit paHi potir célie ville , et qn'ii J
vBerott reçu cooolnië admintstratêur en al;iend.at](iiiQii însUtaiioti
^tiîbnique. Jl i>'â~ janMi&eié d'usage es France, du moms dam
4gs IciDM jple èaltnet^<>^ les évoques nomtiiés prissent la
j^nalite a'admiiiistrateursi GeMe ntèsui^e avoii-pa être adcijfilée
.^.aofi^un gouvernement oppresseur et enneibi , qui youlôit at»
. i:outomer à se.paWrilu Pape; fliiaîs e1)e a été constamcfteiit
^: repoussée depuis la restauration, et nâ^f ^ une époque <»ît
Je gr^nd nombre de Vacantes des sièges anroit pu^ ofirir jT^^*
.X|u€ jprétezte de recourir^^a cette e«]^ce de prouiito^riu 11 est
/depuis long-temps, reçji.qoi^ les |>{ia^trfs eijvoientdèf; letlç**
, ,de grà^-yicaire aus ^VSques nom^M^î.i'^^îs !^ »*^*(7^'4^
acle de courtoisie et un tîlre dlooneor /d^nt tes évèqo<wj9opi!-
aies s'abstiiennent 4^ se.seryîr. Celle réserve, eft fondée^ Jfw
^ ;d'^sez bonnes raisons , s^t j^t encore plus qortVefiable.iittjoàr-
^bai , après i'expériefvef du paifsé^, j(Ui surplus, H^nlfi^Vpc^^
/^î^ne M^ de Gu^iiïc^j^pit allé à l^^tes^f^i^^^^le |of^
'^ revoit annotlcé, ieiq^tiin ei^uile denoientl oettiçf^^;J^^
, f tfroit pu rétractq* çe^^'î^avou dit W l« ^^JflKtéiJ^^bBiinif
m$Umt4M 6ii ét»ii«4»îi^4i»#e4otî|#:w y^
-^11 a déjà été parlé,' n^. 5ift, de rétablissem^i ^ne
bîblîotbêque chrétienn«i fiprqiée;àvGr^^ ^ la siâle4e' îa
. vaimén de cette Yil^ ,;^#t 4«katiiiée k ft^urnit" gitattiit|«]éii%de
vjbofis livtes â toûitei lea j:J#sses , 'Cl «pé^àlea;teflit .«» jj^f».^
* ^géns et âttit ouvHei^. Le. nombre 4^^ lecteurs i% Àoufùifih
V crdî^iMknt ; il étoît de jquatre îçents en t$t8 ».^^ sh cen|&«n
« t8iq, et de sept <ïentsi«À:i89o, Enré^i, la Bibliothèque pot*
«M6tt près de quatre ynille volnines , parmi Ij^sq^el» jse trou*
Voieht des ouvNiges trèi^înipottans.. An i^* {sinvier de. cette
^nnëè^à, le total des dépenses se môntoK â 4^5^ fir. y \ef,^pji^
^ les ïN^ilsèriptionf n*^yc(i^nt formé, que 4^^ fr» , de sortie
tjii'ii y àvoit ud léger déiei^'*vt[Qe Vo)it e$péroit voir couvrir
'- iyfent^tpar la liliarffé^ desJMèies/ I^usleurs peifsonnè^ ayoient
ildt»né des ouvrages , ei lu librairie ecclési^tsti^ue , établie au
^mhiaire j nvoit fourni pour ^uf de J^ùùtx. de iiv/^. Un
Prospectus imprimé recoimmairae cc%te cetivre an sèlè et î In
cltafM;^* liolMlans de Grenoble , et stirj^t de%^NM^e«^^
renàiènséi <ïilea 4e U Mission , de U Vmnèençér ot%f9ini9
^iSge ci Û€t U Chariîë cïyrçifenTie , qui ^ttt ^taWres' daiil
' cette vftic. Tous l^s ans an célçljfe datrî Fég^iseitt séuiinatre,
le second dîrnandie après PA^uc , ^ne tnésse pour les bien-
-faiteursde l'œuvre, ef , le lerjileinain , ig^^rvîçe PôWf les
lireflïaiteurs morts. M. TabW Kousaolot , professeundii «émi-
nMej est à lî^ tête tle la Hbïiolhëque , et vient djen pa1>J»r
ith Nonvcaii CataîogttG , Greufihle , drêz Baralîer, ifM ,
* in-lVde lâo prt^ep 11 y ci le un projet d*un semblable ëU-
tlissèmént rnrmc par le Perc Diesbâclï , savant JësmfeVn>o^*
le 3 déeèmbre 179^, et développa dans dn de sH btir!*î»|ge«^
~ Xie Oitciien carfo/uywe, Turin, 177 iV3 vol; iri-iîx); Dieè-p
badè avbil îmnl à s^i piSEqet uw cat^lôgue/Célui de M : Ra^^
' sefol est^tiir étendu , $1 est dîviiSî èh Quatre parties , dont
leh d^ptemiere$ fei^nnént tous les livres relatifs à ^a JJ*""
'' Ijgiofi , et lêi deftvf*érnîëres Vaàx tatvT lui •ont étrangers. 11 y
a pâlis éé troîa mille volumes de pie>« , de hlorale ; de vies
àei $ieitnts^'€t6. f tinq cents vol fl mes d*apoîd«siste8 dé la reli*
* gioi^V^^ <^*"^ ®" «"* *^** ^^ llrtéfaUîire , tW sciences et de
aiielanges. L*édîteuf a iridî^àé 1^ «ombre ^cPekém plaire»^ ^ne
; Ton JLVoit diB^ choijue oiivra^e v'^«** "l^^*^ "^^
^ ity^blisSèment , et ée^x ^u'on né prêtoit qu'avec réserve et
tK^âfieA)eiciefit. €é catalogiiov i^%é avec n»élhode et «At ^
" Wt àiisst seriiSr à céoit qài^budii^ent àVotr un iHati^Jne
biblH>*«è|WSÉfci«tet«lé 4^^ lo«â lés livïti JÊf^
'^iMfeHLorf dé la diMm^on qoi * e« H*o , le ^ i averti , à^ la
f^atrtbre deà deptilés' siii* *a pëtnilm Douglas, oh * parlée de
iraélàfies ^tttires 4Fffatf«s d'une titflifrë h pctf nrèS' JBCiaWaèlc >
etbn a'diérchë4^i*ossir fesctindare par des plainies surd'apii-
ties cottvei^flSofH! qui oiil «u Iti^w xiaïir le midi. M. Manoél A
èité f éntr'aitirés ^ ^histoire de Claudine Salle , qu'on avoit
^nfévée àHsek pareiiii, «t q«ie nous ««iniis appelée «ÇiirftfJ psuf
•rrénrl Vofd rexposé^s ému iiBlai:iV€^i|^tn à oelté ftWtfw C est
une domestique qui s'étoi C' convertie , étant dàfti ùfl hospice*
lia mrtir de ôet «taMissement, elle seironétt de Nimetà A«^
ob elle fut Tèçœ cfeea les 5cettf»$ de fe Cbariié. S« parens.
fayani i^claixiée'): la mpértèiîwé se «ttMitf a disposée i fa lewe
reftdre , mai||;ré les prières dé Claudine ^ <|ai s'écrioit' qfue' 4éi
yantos Favoieat d^à malli*aiU^ ^i q*i'i»s^ïa t>aWroi<^. «octrre,,
jet qut demaciiloit e^ù grâlce ii rester. 'Pn là r^écfdà U^vtslbis i
4ciivre ses psrftis,: ils n'élevèrent aucune plainte sur la €X>Q4p«t*
«ton dé leur (îlt<;; sruleutent ils prétendirent qu'elle dti^ oit èta*
porher lés vét'Mncns qu'on, itu avoit donnéÂ.dâns la tisaison,
«ans TÎeii pu^er/ soii pour. ces vêleinens^ soit pour tes frais
dô noUrrrtu're; \jf^ Sœurs de la Oifarhé voiilureiR bîeiï n^ pas
insister sur ce dernier point, à cause de Téta t de pâ litre té da
père et de ia mère Salle. On ne voît^point darts tcMit éect «Tan-
ti^el Corls que ceux des parena qui oui tourmenté leur '&f le , et
ciui, aprèl avoir essayé yaioeuîent-dé lui* faire Viol^xc^ sur
1 article de la religion, ont fini depuis par Ja cha^er»^e Ja
jliaison paiemeile; procédés d'autant -moins excusables que
cette fiilë est sujette à. des maux . de . nerfs ,. et qu,e la contra-
diction ne pouvoit qu'augmenter son mal. Toute la broderie
/jju^ les iiberaux avaient ajoutée à celte aftaire est d'ail leiirf
iaos foixiement ; rintervènlion du curé est imagioair ç. JM^^.^
Calvi,èr^$ ej. d^e R^Qsset\ députés.dè Nimes et d'Aix, avciieiit
^iéjii récjamé contre Jesallég^tions de M.. Manuel. C'est.atiut
•qu'on. chercl^e 9 é^arérTopuion sur les faits les plus simp^^*
• --^ M. Louis-Philibert- Joseph Joly de Bévy, .ancien preair
ilent au parlement de Dijon, né dans cette ville^»: le ^.mars
•i'j^i y est mort le 21 fé^^jner. Qn lui: a consacré une tfotîce
jdan^ le journal de Dijon et de U G^le-^'Or;: On y cite ,.eiitr^ur
1res,, de M; dé Bév^r, une nouvelle !^r^iic/^ilda/'j«ff«aijoff
4è JésQs-Cbrist ^ Dijon, 18 ifi, in- ia^ dont i^j^y a^cti. dopais
fin, 1B17, in-8*. ; instructions pour un Pécheur tomhé /es
0Î0U, Urées 4qs Psaumes dû Père B&rihîert,' ifh-^ , w-^. ;
Recueil d'Autorités gra^e^ prçfààsé^s à' l^ méditc^n des
Fidiles^, 1821, in-89. Ceti autour^ Setoitril le ïnème'ifmpui>
blia , en iÇiô, lin volqrae iù-8*, sous ce titre :-ifc Itt Noa-*
$felie JE^lis.é rfe Frfl/ice/^ijyrage dont nous rettdîmes coaKpte
.dans Bxjlre» n,*^^, a4ti. IS^us avons oui dire dans le.teHap^qut
l'ouvritge éto:it de ^). d<^ Béyy, iinQien magistrat à Dilon. 11
#'y déclaruit fortement contra le. Concordât, et Iranoit le
pape et le ciergjj avec beaucoup de mé^ri^ et d'aigreur; Niius
|relev4i9e9 dans, notre .article. de$ réflexions et des jnfefpeas
également. r^pjréb^nsibles dans un Jaiic, à qui il convenoitde
ae 40ufiiettre à l'autorjté.de TË^Iise plutôt que de préte^die Ja
.jréj|«iter^'v.» :. 1 ...._;. ';^,,.:'- • . ^!. ^'f*'
jSji^P iwpsç dl? Cfipbr^ijéÇui.oV^ jms U» de ceux oii:l§
■ .. .... <.577) ,..^,..
disette '-de. prêtres se 'fait le plus' Sentir, offre' cependant un
ejc«ttfpte^é l'rfccroissement progressif des vacaiices des. cure».
Eti ^809 1 il n'y avoit que cifi(| cureis vacantes; il y en.avoit
-Vïngt-ane en 1817, et il y en a eu quarante-quatre en.i8ai\
Le hhtnbiFe des cures rempties dans ce.di^cëse , qui étoil de
hait cent trente-cinq en 1009, n'éloit plus que de. six cent
•quatre- vingc-trôis en 1821; ■' ^'■
- »-l En annonçant ,* dans notre n*>. 79g , les Médiiations, pour
les Prêtres avant, èi affres' la Messe, iious avions paru croire
^u'on pouvoit attribuer cet écrit a* un prêtre de la congréçAr
iion de Saint-Sotpice. Nous avions suivi en ceîâ ropinion
-d'un écoiésiastiqae instruit snr ces matières*, mais un autre ^
^eccié^iastiqae non moins curieux de ces sortes dé recherches
-^mms a fait apercevoir notre erreur. lia Vu , dans un ari-^
cîen catalogue dé libraire V^rae les Méditations êloiçnt dû
^ère^ Edoie-^Charles Cloysauit, prêtre de l'Oratoire, né à
Clamecy, et mort, le 3 novembî-e ijiiS, à Châlons-sur-Marne,
'ohil étoit supérieur du séminaire et gt'and-vicàire du (}iorëse -,
■et en effet cet ouvrage [m est aussi attribué dans la ^zo-
graphie iniiherseUe, Lé Père Cloysault y est aussi indiqué
comme auteur de la F'ie de saint Charles* Bàrrom^e y itd^iié
de l'italien de Guissano , i685 , irf^*' î ^^ ^? Vieyies Pères
dileron et de Saintpé ,*\e l'Ôralbîre , et de Méditations pout
iine^^etraite ecclésiastique de dix jours. Gomme jl faut ,- au-
•4af|t-qii^on peut, rendre à dhacunèe qui lui appartient, QQM^
-pï^Wnf^vWplalsîirtfe l'avis qÙ*OT notis donné, y^our réilî-
'tuer au Père- Cloysault l'ouvrage que iious avions cru pôu^
voir attribuer à un aat)re. ,
^'. — L'académie dé Bâte paroit 'd^éstiuée à servir d'asile aux
•prafesneurs que leurs opinions ont fait expdUer ans autres lin?-
versilés. Conformément aux décrels du congrès de Car!sliad\
iconfiraiés par la diète germanique, tOiût profêsseiir destitt^^
'pour ses principes révolutionnaires ne peut être àdniis dans
-nne^utre université allemande. £^^ conséquence , ceux qirt
^ont diins ce cas.se retirent en Suisso , oii il parôH ()u'on veut
-bien tes accueillir. Le docteur Ock^n ,. artçiën prpfei^seur
d'histoire naturelle à lëna, donne actuericment dns leçons &
-Baie , ainsi que MM. Snell , Welte et Pollen. Shelt , prafés-
-eeur de droit public d»n* le duché tlè Nassau ,.s*eloïl'icj'abor7l
. retiré à Dcrrpat ,'e^ Livonie /oh il 0^oit obtenu uhé thàire
oians l'uiiiycrsi^é; ntais ren^pereur Alexandre t'a afiisifî rci}^
vové. Wolte, orientaUsic et profe«se»r k Berlm ^ t«l c«tif»
dut ■ voit écrit une i^Ure de comoUÛon k h mhpë^é Smmî.
La ville de Brunswick l'avoît âemunèipàvf fsisietit j ihmt
le gotivernetnent n'a pas conjfîriné celle vô<»tti>n. VôHén ,
doDl le frère atné e«it encore en friton k Berlin, ei f|m«a élé
jwwwwiivi iui-^érae pour «on altacbemimt aot idée» révolu-
tJowKiirés ; a été nommé atissî proressenr à B4te. On se pro-
P^i^'^t-on ; d'aifîrer aasm dans^Ue otriversité > pr^es-.
JMTir Troxrer, chassé de Luce^iie , et le professeur Gcerre^, qui
réside en ce moment^ à Sfraisfeowrg. Avec de tels martrlTs ,
Bâie nepeu>raam{qer de^ev^enir le fojer do plospôr ffkera*
Msme • onpcal prévoir aî^ment ce que la Subse, éi leeén*
ton de Bâie en particulier, doivent gagnier à c^tè rcihiida
q^liommes exalt<^s et mécon(ehs; et m» «<» demandé si lei^s^m-
^erneinens vofsîris verront avec indilTérencéa'^laUir à Uïbr
porte des chaires de i*vbIiuion , qoi acbcveft)î^nt dfe^pi^e
I esprit d une jeunesse déj^ (rèp disposée è s'e^f^.
— 1[ paroîi à Vienne en An triche Uof s îournanx iMigieux ;
celui i<|«i a potir ritre : 0>i?corAVi , par M/ ScWégel , etqni
est pnncipafeihenf dirigé contre IVdprit du sieciè'ei 1er inno-
vatiçras politt<|«es avec feâqueiJes on prétend^ renot^elcr te
wonde ; le Jofttnai ihéôiôgfque , pur M. Frinf ^^^ q^iii ^efl, ^l-
«>n,d un grand îniérét,eticel|lf qui r;^^fîniffitléi àSMz^»^e
onléiBrahcAes ifOlhlet, et qui a pouréufetni MVK Sdite-
|*IS Albin Mttfler et Z«rt^riif Wernet. On sait«^^«atoH
iifWur^ jint tolué irèit^ftmui^ê ^mifSê^;^ik n^^^f^ffisàr^
quable l^e voir les bonneé d^trines^bgfentxés|iriiic4^^Éteaièm
en Autriche par des jiomtaes élevéadàns Ferréar^'eCFévéilss
recemmenU la vériié. fni|$Éel«iirK«èloileftfvécg«^lrtcon-
tre li^ ^ogrès de rindiAfeVehce et de HrrfiigtoD, qoî^^Bl
tant de ravages en Allemagne î ^ .' :
■^— Ferdinand PaiiieH, ckandrné et fmyfèisedr^de ti^elogfe «
Fisioie, en Toscane, est mort le istf janvier Rentier. O^esl
celui dont nous aVbtw tfttmyncé îa rétractation dans ilotrettu-
méro 694, (ohve XXV II. €è lliéorogîen éioit né à Ptitoie.le
M «nvembre Î759. et à féiiHi aVôil-îl ét^é ordonné ftètte,
qoe 1 cvéque de Pirtoie, alor« Ife fameux Bicd,, le fit recteur
et professeur de dogme dans «on sêmima^ev Nmi« avons^^^ra-
<^nte la part qull avdl eue an svnodedeFtsiqîer^cs éémar-
f«|Ç« qu il avoit fnifes p0*ir s'éehîrer , eé sot» eiifprtssènMiit
#. publier «a rétractatiom MvFaldiî^ ^ccenaur de lUeci ,
itmoigna beaisconf «l'attachemenl h Panteri , se servît Se l«(
^^s plusieurs affaires ;iin[iorUn|c« , el Je nomma professeur
de morale dans son séisinairç, et directeur des conférences
•cclésiasliciues da diocèse. L'évéque actuel^ M. Toli > lui
donna la mêtne; con6dncc , et )e fit chanoine de sa çalbédral' •
Il paroit Que la rétractation dont nousavons parlé lui avoit
occasionne quiçiaues désagréinens ^ qi/il a so^jfFerl* avec J>eau-
coupde résignation. C'étoit an Jiom me de prières et d'clude»
qui joi(;Doit beaucoup de cand^PJç^à ses counoissances. Sa ma#
Jadie a été courte, ^ a /ail éclater sa piété. Parmi les -ou*
vrages qu'il a publiés , on cite unExamen pratique et ins^
iruçlifsur les péçht'^ gui se coinmtUeni.dans les fêUs èi les
plaisirs du siècle , Pi^toie, i3o8ri:8j3, 4 voK ; une Expo^
Mtion des lois rfe? Di^u et de, PJSgUs^ sur l'usure , 1 8 1 3 , i vol. ;
^1 ^^ Catalogue des saints dePisioie, i.SiÇ, a vol. V a ]^$si
des manuscrits tods relatifs mux matières ecclésiastiques.
— Les. cortës espagnoles se sont beaucoup occupées da
c1<*rgé dans leurs derja^res séances. Il a d'abord été question
• de la dotation du clergé. f.,e^ curés. ^ outre la congrue de
300% ducats (le.duçAt vaut ici ii iréaux ou .a fr. 75c..)f çn-
frfrjoiïten partage de la,deaii*i^^e avec, ceux qui y onl des
droits. On se plaint (pie, dans la plupart dvs dïoci^iiês , on ne
pai<» point le rjsubside imposé ^ur |es j>iens du clerg«. On a lu
r une pétitiot)/de M. Ordugna^^j^l^. l'cxêculion de la cirçu-
.^kaj^d|i!^^9|^ptem^re. i8ao,q^ aux r^Iigteui qui
. f Y^erçoiehl le mini st ère de r éi^trer dan S; 1 e ti r c o u v^ 'i t . On a
^, v^iscorté «nsuitje l'organisation dq.clergé. . La commission prc-
. iendque la nqmbre des prêtres #xçëde (fie l>e au coup Us be-
; -aoins de la population x elle spn^pose , en conséquence i^de
fortes réductions, principalement dans les chapitreir^ Il n'a
Bas encore été question des curés et -vicaires. D'après le plan
, jle la commission I il y auroit soixante-treize raille qu<i.tre
. cent qaalre-^vinglr'quinte ecclésiastiques ..considéré» comme
inutiles : ce sont la plupart des dignitaTres<^9 chanoines rj^é'-
' Jbendi^rs , bénéficiers , etc. Dans Je nombre , il y » quatre
^ mil^a quatre cent quarante-^ept religieux séciv^risés et seize
mille, trpis cent dix au très religieux, dont Mpe }wriie ont de-
vinandé aussi leur sécularisation. Le projet de la cojmmii^ion
-réiluit les métropoles a quatre dignitaires et seize chanoines,
H lès cathédrales à douze chanoines , sans compter les cba.pé-
laÎQs et les chantres. Le ig avril , ou a /ait la première tèc--
1^86) '
luire d'un p/djel de loi pouf ëublir des écoles ^'en^'eigniéme^l
mutuel danâ tons les chef^lîeux de divisions uiilitairo^). ^
NOUVELLES. POLITIQUeIs. '
Paris. Hier,, 3 mai, anniversaire de. la rentrée du Roi, la garde
nutionale a relevé tousle^ postes du château , et a fait seule le ser-
vice auprès de S. M. 0t les Princrs. IVÎ. lé préfet do la SVinc , as-
fisté du corps municipal , a présenté ses hommages au Roi. Tîous don-
«leronr, dans !<• numéro proci\pin , de plus amples détiâ!c«.
- *— S. A. R. MadXmh , duçHcsse d'Ângoulémc , a daigiié accorder
P^o fr. pour des réparations indispensables à Téglise de Bcaupréai/.
mS^, lé duc de Bfîurbon a fiiit , à la mcrae église / un don de .joo fr.
Ce double Lit^nfait a pénétré les habitçins dVnc profonde gratitudi».
— Le Moniteur au a mai j)ubJiè l'ordonnance dii Roi quîconvc-
que la chambre des pairs et Fa cliambre'dcs députés pour le '4 }uin
prochain. . , ' . ;
— ■D*aprùd une décision du ministre de l'intérieur, la session* or-
flmaire des conseils municipaux pour .1822, qui devoit s'oiifrir te
i«^ mai, est ajournée au 25 du même mois, a cause des élections^
'et elle pourra se prolonger ju*iqu'au lô juin.
' — M, le ministre des. finances a adressé aux dinecteûrs-^éBéranx
une Wttre plt'ine de franchise , dans laquelle il les exhorte à con-
, tribucr, dans les limites de leurs drcits , aux choix des déput*^s sin-
cèrement attachés k la monarchie légitime et aux institutions qwV
là sagesse du Roi nnuia données. Un joumar libéral Vest ttéchaidf^
«o»*»c cette circulaire , qui d^sitrne des candidats amis du Itôlie iît
^f!s%ertés publiques., 11 seroit bjeh étonnant que le gouvernement
îï^H^J^f* l<i^droit d'incliqi|cr,KiJjpmmes qut,iont digfiRSrdlîîa^cJM^
^ance de leurs ccnçiloj eus , tandis que les journaux d un' cérfeîn
parti emploient tous h-.a inqjem jiour fiurc nommer d<!s pcrsounca
dont Iç. détournent {tourna légiiimité poùrroitLien êtrte un sujet dfe
proHémfc. ■ ' * ' . . • -
-r- M. Je baron de Lavûrcêne , dépnté de l'AUier, c?t mort à Pa-
r^*, le ifr'. inyï, M. de Lavaresn^ ayoit élu élu, au cqmmeuçeweût
T' ^yi''*^^^^"*^*^ » *^n remplacement de M, lé baron à'Âlphon^c,
d» cède. Sa mort va nécessiter la convocation tlu colîésccrârî-pndis-
semeni'dc Montluçoiif • - ••
' -^^^^ =*^. ^^ le ajJ^Tril, l'autorité a f;|iit faire des ppttiuisitrûns dicz
drvers maicbands sounçonnés de recélier dés livres et «srayures pro-
rhi..»e.s, sj^rflei^'ujets obscène^ ou de politique, Qii a saisi c(ivers porr
.traitas , j,I\is de trois mille esta(npes. lic'enlicuses , et les planches en.
cuivre de ces estamnes; plus dé trois cents exemplaires d'une'lifhd-
Sraphie dite iJ/jqthéose, le Saint- Bernard, ( t un cnFôndrier dit Cd-
^Im^î rfTçi^yoiiéon pàur runiè^^ii. On a toimvéi également dfe» li*«?s
.d'obiicéalilé^i et. diiukpiétil^^Xe.siit-dr Desm^izurcs^ mairckmd: d estàiu.
.pis^ a été çoijduità la.préfcctnr^ î. ' . f .
. -^ tç 00 ayrjl^^ Je ^ribufinl de.ppUcc cwrectionncfle a^condaiiiiii
( sat )
le nommé Pierre-Antoine P/piu à six mois cVemprlsônnetnent, pouf
avbir tenu des propos sédij^eux, et outragé la garde; et le |iomm«
Hii^con à six jours de prison, pour aVoir chanté des chansons sédl"
tieuses. -
— Le i«'. mai , les n9nimés Brusselle , Debord , Afno'ust , étudianfi
en droit. Plumet, clèyc en médecine, et Clarté,' imprimeur , ont été
traduits devant le tribunal de police correctionneUe , comme pré-*
Tenus d'avoir, le. 7 mars dernier, fait partie d'attroupémens sédi-t
tieux , et d'avoir commis le délit d'outrages- et de voies dp fait en-
vers des agcns.dc la force publique d:ans l'exercice de leurs fbncUons«
Clarté a ét^ comlamné à quinze jours do prison. Plumet à $0 fi*
d'amende. Les nutres prévenus, ont été acquittés*
— >MM, Gaiilard , Robert et Loritz, détenus à Saintç-Pélagié pour
avoir pris part k la con.spiration du 19 août, et surpris au momei^t
où ils étoicnt sur le. point de s'évadât de leur pVison , ont été mis
sous, une surveillance plus rigoureus^e. . ,
, -r- La cour royale de Toulouse, chambre de misé en accusation.V
a statué ftur Fauron , Melon et Mené, étudians en droit, prévenu»
de rébellion à la police et à la force armée dans les troublef dont
celtx; ville a été un moment le théâtre : le premier a été mis en
liberté, et les deux autres ont été renvoyés pardevant.le tribune^
de police corrtctiqnhelle de Muret.
— JDes poursuites judiciaires ont eu lieu à Orléans , par guitc. de
la rixe qui s^éleva , au mois dé janvier dernrer, entre les h^itit^s
de cctle ville et quelques soldats d'un, réginii^pt siiis.'î^. M- \r prd-
cnrqur du Koi s'est rendu oppçsant l^une ordorinincc rk la cha&tr
b/>B dn conseil, qui déclîjroit au'il n*y avoit paa IwnA s^iivre contre
les q^fitre individus impliqués dans, cet^e afiaii*'' , t't In clmmbre d'ac-
lc.3p;/ma]*! M. le général ay;ant été info nné que l;i fivTnliU' du ton-
dafuné Oî^oic des démarches pour* obtenir tle la cli'mort^e du lUn une
eoRimutution «le peine, rextxotîon a été swf'CiidïiL' jii'ï]ii';^ii :i niai,
-r Le lii'utenant-colonel de Sanzillon est arrivt^ a Tom-; yér^ hi lîn
d'avril, et a pris le commandement de la "/'. Ugun'iW; liniA^muc-
rie, en remplacement de lyi. le cclon^'l Jamcron, admis à îa r< tratti,
. — Le 38 avril , on a saisi sur la rivière , à Bordeaux-, tiriie caisjjts
contenant- chacune vingt-^cinq fusils: ces eaisses ont été Arantportécs
chez M. le lieutcn^^t-général commandant la divisior.
-:- Le 20 avril , les incendiaire^ de S*'ine et Oise ont mis le fru à
Mjgrcmont, ferme appartenante à M, Barbé-Mdrbois : des bestiaux
et une grande quantité de grains ont été en peu d'instansja profc
des flammes. L'audace des brigands augmente tous les jours. L^s
maires font tous leurs efibrts pour garantir les communes de c«s
épouvantables fléaux* Des patrouilles parcourent les cainpingnesr : l[a
garde e^t montée jour et nuit par les habltans. Les proclamatioBs
que des mains invisibles aflichent dans le département do l'Oise soht
loujours menaçantes ijun de ces placards portoit : Si dans tixiis Jows
( 3!l» )
ians seront fgot^és, et Uuri .§»Vfinéïés (Mèée$, CVlt «nrfoiit -e«j|9tPfe
Ici nobles' ef'le» pktres çfÊe t€» konmc» coupable» 4>«»«i8fi<>2fti4iil-
m^8. Depuis «ruelaues loors oa » arrête un grwd iMttibre 4*ii>di»»-
das'dàns çé <!^rU,meiîf. On préti^ ifoe f>ariiM cuJi «e troU^ciit
deuil P^lonvi^'it ^V ^^î&^^.c'n fkrMr«?6, 4râv«V80tfiit un vubfe
bWrlé , , et tipâc^nt des Jpropos Ue nature « Mre «foite qoe l^dteffi
•pproinve et prat)Qii€ mém^ ces aflTreux m«fEttdkf« • . ■
* — ^ L« 3o atrti , fibbé de c)iî»rante bàtimeâl^ «Mit étv mcéndiii^r^alw
un \âtagc di femt d'une lieue de la Ti(î« de Dreux* Pend»iitJ|ti*
le 80tt8-fréf<t de cetl4>! iiHe,^)ie€ondé ^kt les ènbitiitts et \^ cêilfe^^
|liie des çorD]riers-y finsoit toiis èM effottifreinr 'arrêter le inâl, on
eal \enu ioforàiér le ma^ktrfit chi*MI autre villa^S^ à pcn de distance
de celui-là éioit ausei la proiçde*. itammei'^. On tiVi p«s encore d«i
nouvelles du' ravaige cpi^y aura caueë l^încèndie.
-- Le Càiistitutitfnnel ^vp»^ 4^s|^»i^ fK|uir déj^té ans éttetc^m' de
Ja Meuse le «irur Tticfaofei de Saint -Pauh H a^ reibonnir ^^'il «v«^
epmniis une jfiiute très^graTO y et auj^ourd*buiy ^peur tnm<piiilSscir «a
conscience , 11 annom-e à $ê$ 4dMS»n^ ^ue son .pvot«:â^ «e'noianw
Tiicboft Saint -Paul. On ne sauroit trop Iciter la déiftàteifte ètk^-
scrupule de ce bon r^dacfeuN
— M. Goyet, ce grand ëlocteur ^e la S^r^e , ijui coinpte pamir
we» trionij>hes un iibg< ment* politique effet honneurs dç lalkbpgra-
l^lef «rti de plus a inirôduit dans 'hi'^dt)ânbl« deux frér^ ei adîH
bitMi êëlèbres , MM, L«fayttle e^ BeA)aBI in. Constant , ce çiùfv:tij»^
faiipLhle (tend sa soUratudÎ!* èii^Jcs^^ârtcilicàs vo^iiu. Il'eadi;/^^
une l^ro , ou plutôt une tMttdaJtAâtlO&V lUix électeurs de l'Oriie,
Un journal s'égale à Juste fiire aux dépens du .puhli«iste ptnccau,.
t,elJélci^cârs. de TOrne ««gÀÉètes^ >ùs$f du tb^è pliftisaftt "tt^te %tit^
lesiode jhreclainatior^ «uJT t Mi Bëlt e le ^le ^di»>l»o«i' ffi^
.i. L^ 9^ a^ril , est inor^V.^i^ii^ > dan» la «laèH» 4k^^ t!Mi-
^on / tpuiseVCatheripe 4nM]xé^ So^ir çonvêf^ d«^ ^;)Vi^aiMl|9f ^
âgée. de.io3 ans.Sjtnois et 8 jours» dont. 7a de piX3fê9li9n,.C<tlîHii|U
respectable avpit cpnservé,^ iusqn'au dernier sowpir ea j|*^l«^ .^v
ainabi'.ité » sa j^rîlsaiice d^esptil, et ^nsage parfiîii de ti>ns «e^wnr»
1^ Le professeur JList., membre' de ladi3nd>re des nm'éaeiitaas
du Wurtemberg, co^da^iûté- ps^ le trilnma^ criminel 4 «is'^8^ •"
dix mois Aé travaux forcés .^alis lîne fortetes^e , est arwté à ^sttu^
bourg ; le 14 a^fil , «but c|ierc)ier un afî|e sur le territoire français;
--. Le Journal f^nheth^f de CorintKe , du v^ iéytwr\ porte que
le hom dd Roi de France - sera |)eLur- lies Gtecs le premier entre cekd*
des monarques chrétien»^ son pavillon- occiipera par moitié eelui-de.
Tuniont Le geuvcmcinent ééil^ parmi le« Grecs e«t un goiiyermsr
mfeot féderatif qui accordé |»la8 d^autorité au sénat et au peuToir eaé--
cutlf qàe nVn comporte ordtnaîrf nient le système fédevatif a(kf)té
ailleurs .^ La cotisiituCipiçi a été. proclamée h Ëpîdaure, le m, janvier
iSaà (-vieux s»yje).. Lc-sénat des^éUèni^5jpense.crae, s*il plaît à Dieu
d'a$surcr 1 mdcpVn^ïpnrc de la Grèce, eue préfereiaet voudra un
gou\erneoient monarcâique , comme le plus coftvèniiMe m« lïcaoias
àt hihéû6n\ tt le |^U8 eonfomie au s^sf éihe politic^iie dë.r£^ro}>e.
Lè^^gc provisoire du couvieiiiertent est a Ck)riii,the j rasS» il a c(è
décide qu'A tbètiCB sera ta Riétropolf.
— Jean-Pletre Boytr , pré-iderit d'ttaVfi , ft2îlre«sé, le 9 février
i8a!>» dû pa^ai3 uationai ue Santa -Domingo^ une proclamation i:^
pi*uple hùjflieh : il' tV Utile la partie ïrancoî^ç de jouir *depuis lou^r»
temps dii meifleur des |oU\ernénicns, et la. partie espagnole d avoir
en (m secoué- le joug^ et |>foclaiité son indépendance pour s^unicatYCè
Iwfrèrei de Tautre partie de i'Uè. '^ '^ .^, ,
Le âo avrft, le J^réjet d*î loi d*s finatïces a étt? adopté au 8eruti&
pai^ la chambre* Plusieurs pair» ont prononcé* des discours, do^t otk
ft ordonné rlmoréteion- * .,. .
-Le i«'. mai, MM. le» ministre» des alfsutres étrangère?, dé la ^cire^-
dèclamuriDe et de la maifon'tIu'Roi , ont comonmiqué k là eham«
bfe l'ordonnance du Hoi^ ftui ntônonco la' elôlurc (le la session' de
i8{M.: >4^ès la kcUu*»} de rotllonnàncé^ la chaibbre s'est s^nè
iminédîatement. '-■ \- ^ ' -' '" '
tllAMBVE t)ÉS oél>UTÉ5.
Ln ptoqlamnHpn ^ui termine la scçsjloii d^ 1^1 Wt: r«:mi$.e fsr M, le
n^ni^rc de l'intérieur' k lû^ te, prm4f nt , qui en donne lecture.
L^^rinjblée ne sfépare à rînitpnt. 1*01^ )q jeoté droiJi crie : Fi^ Ut
^o/)^ m; Labbcy de Pompières^seul j^,met ù crier : A^«W Uf Cfiùiut
Dendia^Afarrest aMvé' *n France , et e»tdévéhu Tôbje ,
^tu* attentif, ^ d\ne d^eusàton nouvelle^ 'Plusieurs savans ont étudié
ai-cc soin ce monufivcBt soui^ le''rappot'tï>dè Tart et so.us celui de Tas-^
tn^oinie^ et oàt ehev'ébé à en assigner répoque. M. Saint-Martin ^
on des membres les plti^ di^lngnés de TAcadémie des Inscriptions» ,
a lu ; le 6 lévrier dernieV. dajis nne iréânce 9e cette compagnie , la
présenté Tfdtjite; i|i.ril à de)^uis fait iiB^^^^
Après àv oit* décrit le nibnàinènt / et avoir rao^té «omment on.
e^ parvenu à lé ti^ansporter eX Frincé ,1*â\iteur t^marque que it>
copies qui en avoiefat été fuite8^1orf de Texpédition d'Ëgyptoiso^t^
fort inexactes II ne: prétend poln^ accuser pour cela iHM.. Jollois e|.
De villiersy Auteurs du dessin, <jtti n^ont pu sans doute^^re micusc
dans tes ciroOnâtances où il» étoieht placés ; mais jl croit devoir cUns.
t'iatérèt de la vérité signaler des difl'éreaces , des erreurs, et dr!(,(yni>t
sioas qui pôuvoient tî^'C^r à.coméqttcnce dans rexplicalion du-ino^
fi) Brodkir^ iiii8«*.'prw j a fr- «t^ fr, 20 c. franc 4e ^rt. A PaA-È^
chta Delannay ^ et chez Ad. Lt Qere, an bureau de ce jotirùa^
bufncnt, et en eftef , dt^-il, les eiteurs de. la cojMe otit tfoiOpé lei-
de^tsinateurs oux-mcmo^ dan^ Vs explications qu^us ont donuéefj
M. Saint-Marfin ne sauroit approuver ce« explications ^ et il ,pa-
roît les attribuer à des motifs étrangers à la science ; des faits Irop
eonnils confîMnrnt sa coiijrcturr * A l'cpoqiie où le 2odiac[«ie fut connu,'
dit TauteiiV , le syst<êiite de Diipuis çomptoit un grand nomjjre de
parti^afis; on crut, voir dans le luonumeni de Denderah la^contir-
mation des idées de cet écrivain ; ainsi on adopta avidement unç
éîiplication qui renvevsoit la Génèsr* Cette explication se retrouve
dan» plusieurs ouvrages du même genre, et dans quelques* Mémoires
publies par les membres de la commission ^'Ëgypte^ A^ cette occa^
sion, M# Saint-Marti» ne peut s'empcch«r de montrer son mépris pour
un système plus ali^urdp encore qu impie^ nous citerons cet endroit
de sa Notice : ^ ^
« L*ouvrage de Dupuis , aus5i mal cotiçu que' mal rédigé , fut un
vaste répertoire d'idées hasardées, invraisemblables et fatisses, «m
les teinps , tes lieux , les sectes , les religions , les traditions , évi-'
demment de nature et d'origine diverses, étoient perpétu^ement
mél^ et confondus. L'application que Dupuis fît de quelques- une?
de ses idées peut seule expliquer aujourd'hui le succè& d'un èùyra^^'
aussi indigeste, mais cependant bien supérieur aux essais informes
de ses disciples. Au reste , je crois que maintenant les opinions de
Dupuis sont réduites a leur juste valcitf ; les personnes même qaeUes
«voient pu séduire un instant ont renoncé tout-k-ftiit à un systêna©
qu'il est évidcmn^ent im^os^ible de concilier avec les faits, et qu'oit
ne peut soutenir qu'à l'aide de suppositions toutes plus inv^aiscmbi»^
blés lesunes que les autre» >». . * ^
Les partisans de l'antiquité du zodiaque de Denderah pa/6«»ent
Dé plus en effjpt songer .au|ourd*hui à y chercher la confirmation
deSj rêveries de Du^>uis j e#fend<vnt ik n*t>tit pa» iotaleii^ent ahaji-
donné le premier système^ ik se bornent seulement a_^iaccr Torî-
gine du /.odiaque au vingt-cinquitmr siècle avant n^/frc èrCi C'est
le senlimefit de la, plupart' des membres de la comni'/s^on d'Kgyptpy
et il se retrouve dsns toutes les pir^ies de l'ouvrage qu'ils publient.
M. Saint-Martin' ne partage point ce sentimeijf ^ il est persuadé
que le planî^pliére de Oenderàli eft postérieu/ au douzième fiècfe
avant nplrc ère.. 11 croit pouvoir en assigner i'époqute entre l'an 900
et l'an 56o ayant Jé.4u«:-'Cbrit. Nous n'ent^l^roBs pçint dans la dis-
en!«ion des relisons snriesqtivUrs il sc^ fondx?, et qui soiit tirées surtout
des hiéroglyphes f^culpti^s sur le plafond fje Deriderah/IM- Saînt-Martiir
rftlopte donc ^nc opinion mitoyertnc ontrjo les savansit^i liens- Visconti
et Testa , et h's auteurs dcTcUvrage soi" l'Egypte* On dit que ccnx-c*
ne lui ont poin^pardonnc de contredire leur système, et que la lecture
de sa Notice a-tfonné lieu de leur part ;i de vives réclamatîon"*M*Sainl'
Martih se /sonsolera sans doute aisément d'essuyer quelques contra-
dictions de ce genre ; il ne cherche que la vérité , et il ne cède point
à des eofisidérations étrangères , et dont le motif et le but ne sont*
pas équivoque.?. L'esprit qui^ a dicté sa Notice, et les connoissance^
qu il y montre , recommanderont cet écrit auj^rès de tous les lee-
léurs impartiaux. •
{MercreHi 8 mai i8ià<A.) (K^ 8o8.)
Sur \cs' Annales de la Religion, publiées J^ar les
constitutionnels pendant la révolution» -^
Dans une Notice sur les Annales cà^Ugues et le^msutte,
qu'on a lue dans notre n*. 422 , toaieu|VJI , fiage;6S^i9bus
parlâmes incidemment d'un recueil dw^^ titre ;:<^tyas«eÈ
semblable^ mais dont Tesprit étoit fort <riTiHMi^<lj)|îl|yi ëtoit
intitulé ; Annales de la Religion , ou Minioifc^JfGur servir
à t Histoire du i8^> siècle, par une sûciété-dtamis de la reU^
gion et delà patrie. Quelques détails sur ce journal meliroat
eu état d'apprécier les principes et les vues du parti qui dî-
rigeoit cette enlre|Hrise. :^
Le I*'. numéro des Annales de hr Religion cfi du 2 mai
1795 ; il paroissoit tous les samedis un cahier de 34 P^^* iu*8^*
Ou avoit établ^ pour cela , et pour les autres ouvrages rédigén
jàuaê les mêmes vues, une imprimerie^librairie chrétiennes^
car c'étoit le titre qu'on lui donnoit. Desbois , ancien curé de
Saint* André àe% Arts, et depuis évéque constitutionnel de
la Somme, s'étoit mis à la tête de cett^ espèce de maison de
xommerce, et fonrnissoit pour la province les livres et objets
d'église, n ne parott paà qu'il se mêlât beaucoup de la réoao» .
lion ; un de Wi confrères , aujourd'hui vivant , est prob^lé^
ment celui qui j présidoit plus directement , et les rédacfteurs
habituels furent , .dans Xes^ deux premières années , MM. Gur*^
nin, dXi Saint' Marc , ancien rédacteur des Notii*elie$ ecclé*»
sfastiques; Servois, aujourd'hui grand -vicaire ^e Cambrai;
J. F. Pilât, et'E. L. Sauvtgny, depuis, curé de Jarnac*,
mort en 1809, toiisatU^hés è Téglise constitutronnelle. On,
y voyoil aussi des articles de MM. Grappin et MouIUnd , le^
premier aujourd^ai chanoine de Besançon, et le second curé
de Balleroj ; de Dofraisse , depuis évêqùe constitutionnel di^
Cher , mort en t8o2 ; de Min^rd , dèctUilaire , mort en 1798;^
de Larrière , etc. Le Cpz, évêque dllle et Vilaine, y in-
séroit aussi des morceaux. PilaV ^ quelquefois des articles
plus modérés que ses confrères; la constitution civik^ dti
clergé p dit*il dans un endroit, n^existeplus, et plat à Dlçu
ifu^Me vteût jamais existé! Ce parnal étoîl surtout la
Tome XXXI. L'Ami delà Holig. ci du Moi, B 1>
( S86 .)
V .fooyen dont se servoîeot les évéûttès eonsfitiflîbBiisb^réo^
nts à Paris,, pour ÎHS^r^r les écrits qu^Js-réâigiraîent^imiir
le soutien je leur parti. Ces réunis, -«fétôitatDtf qu'on
les appeioit, étoient^ outre les évéqoes de L<^r )ei:Cher et
de la Somme ^ leurs. collègues Royer et Saurine, éVêqtres de
l'Ain et des Landes , et quelquefois Pritnai , êyiwe du Nturd.
^Ce furenC eux qm ima^nèrenii aptes la tcrrreur-de ressusciter
leur église «tnotns frappoe encore {tâii: la perséoifti<ii« qu'abat*
>ue par «es propres Kandaleii.^ Ilf ranivatëretit lé cotirage :de
ietirs partisans vdiiSsimuWrt^lkùn pertes et lear ho»ief ^i
•cherctièreiii surtimt à flétrir l<T:j»ariie 4] n t:lergé qui ^V<M l^
jîsté ank innovaiiona de i'assemolée «onaii (vante. > «1.'
» j Leur haine qonlre «elte- pareil? dy .clergé éclaté dfe»^ iefiït
Ji^% jiufnér<>; Us. ont la chaHté de^déftoncer les pK^ll^es^^^de^
/ portas qui reptroient dans leur patrie;' insultent aitt'évéqti^
^roscrita, et s'égaient du ta» lê plus grossier sur Jae' grOfid^
vicaires et les administrjMenrs'Jégitimes dés diocèses; la «la^
,tiière seule dont ,i^B les ^st^enl. aniionee des gens feuméa.^
l'école de la révolu(}on^ainsijils)e»appellent'to«it C6«rt Ahsi^"^
.pierre M Biain (»\^ e le. Us appliquent À^des lionnoés veliélfa* -•
!ble$ les termes de rage^ à^efironieriefie nupldHé, ûiefif^iivt,
«Ce qmi les irrite principalement vOeseiit les- tetr^ctatiohs ^a%
jf^oWnencèreol à devenir asseé nosabrensés en ^t^S^ et oui^oni*
^ .liimÀreiil les Mjsuiesiuiuaiiies^ £iq|ié^i4^ se Ycvt^^ abaaocMMuisv
Jb taaent de ToiUesse et^Je lidiaté Ui^^ootiduité des ptélf^e^
i^i renonçoiei^t air sdnsine. Cest Ur^la suj9i (e-flus drdt«^
jàaîre (a) de leurs plaintes amères y-et^da leurs reprocbas^ôs:
4>tu) vifs. Il y eutr, en 1 795 j^à? Paris «ne »éuliiôn de plusieui^
^€iirésyM^ii»:lé$iaâttqtie3 esse rfnentélÈ:<|m^rQCOaf)<i refit ràulôHté
,deM. deiuigné, et abandonnèrent Jescomtiltitiomiele^rCiglta
idémairclM» encita le dépit de cet dérmer$ yet'donna lieu > éft^
' ^ I v" . ' 'J ■ — — t— — ' • "V ' ' '\ — _^| — \^ ] y ■
j(i) Itf. dp Daippïcire, alor* gratid-viçairfi dciParisî, e^ Tévâ'qite
xïiâ^uél de Cienn6nt« |Kf. )Blain,,a]ots grand-vicaire^d'priéa]ls,^ ct^U^ua
l^^rë recommdtfdahic par sa^efS et sçiî 'm<TiteV et umyerfcUe-
•menf rtsppcté. ' • ' ' ' ' ' . -
, (a) Un do leuM soUrcrif fiHiib , M. M ^oa?»taln VrepTOclïë atiX'r<^r
^acteors le \i^ d aintirtome et.,1>ir de dvpit'avcc lequel Ils Veye-
^noient inccssapimçnt- «uç eetqbjct, >^u. ckonrilo ^eM^i^*^j.vaa.\^Tzyre
\t plaij^nil dçfiJnnaîes , et ^it^^ne la véinté et la cl^a^m n'èti saur
'i^ieHii ïipoùer ^uî le cohthhU: tcê >«tt>il'i firent a)oumcr îa délivra,
tioi & cet v^?d/et dapmc^ il «éiïll»!^ |îïm qbestronr. -* ^^ ^
ti'aixtre&v'à tnvô'fvcrtestââcftt cPAudfem^ conveôtîènneF, qni
avoît T6ir b mort de LottwXVI, et qui s'expifqua à celte
occasion contré les inafetnielllé^ avec un atoertume <|ui choqua
Iw auteurs même des i^ii/iaA«.
■ Un «ndroit de leur I*'; volume noios a jparu montrer d'une
tnahiere plus éclatante lem* mauvaise foi. 'Lors dé rcx[^i-
tioB de Qdîbëron', ôri trouva dans? lés papiers du pieux évé-
què de Dol dès mandemeos , des ieU^s et antres pièces rela-
tives au mintsCëre qne léprëlat ferfM^posbrtd'éxetcer en Bre-
pour guider lés années ett^omiatlTer ils pliHéni de Texpëdi
i tien comm^ à^une exécrable croî^sade, Oétoit une idée'bieti
llorrîl>tc m effet dé vouloir renverser cette eamvenHon si sage
et st. dotee , et de chercher à t^pneler l'ordre, la religion et
tafustice. Au surphu, Févéque de Dol, ses papiers m^me
"^ le prouvent f ne venbit làqt^ comme ëvéque , pour ^ dé--
!vèiier à aon troupeau ,|^ottr s'exploser a»x; traverses et ^ ia
■H iaicwt ion. Son cèle et son courage auraient dû toucher des
<nommet moins épris de la révolution ) mats ils^ ne voient et
. 'lii*admi refit qu'elle 7 et V au sortir des horreurs d'un 'régime
^^rharè. ils vantent encore avec un imperturbable sang-Uroid
il^tire regeiiératmi DOuveHt* Aoii« ovohs concouru à ém^Ur
,-^m(^ aumnaer^lM/^f dis0i4'U»évéi(^uedé ce part^ t^èsi
^û^niÊts^ékt'censalMet; ^nàué.h^feifûns^ je nfjr en^agtf^i vhoi,
paqvtk'jna téie ineluêivefnent. Qf langage est cetnides é\4^
queér^Uéé prêtres asserhiéntés. (Extrait d'une lettre de: Le-
fiNstér, ivi^uedePOrne, tomei*^, pa^ .
-A traversâmes déclamations ^ \e$ Aanaies renferment quel*
:#Eiefeb^dbs détails sur ta persécntioA^coiltré les prêtres ] et sur
U condafle dé différens réprésen taris et adrotninrateurs , qui
'dkfpoàiUërent les ifa;liseS , iot«rdîrei>t Pexercice de la religion,
et i^tokotfèr^t publiquement par les discours les plu* gros-
/'lier^. U' n'est pr<^Kme pas un vitlsge q»i n'ait rel<^nii dans le
' 'tenipé, Je ces 'prédiqé^ c'était parmi \^$ hotunies
êit^làCé à <)ui prend roit les arrêtés le!» plus vetaioires. Les
\Annaksx\iexii a cet é^ard des faiis arrivée pendant la terreur
àSotssdns, à CharleVtfle,'à Tours, à Nerers, à Toulouse,
ik AtikK", a Bdof^ ^ k ^Blois , dahs lejg Vosges , et dans beau*
i^p d^i^tife^ jcautons. U leur échappa xaèmé quel((uefoîs des
aveux sur 'Wsjcimdal^s jdê: leur jpttu^ A Sois^ons, disent--
Bba
i 583 V
f U„.^ V4yè^n^ . M^roll^f donna Viexanpk , d!^,. la,- âéfpçiijon ,
f^n^pcut même dire ded\appstasifi^^ ei sur ç^^. siojunte-^KMf
çoiujnfipes dont le district ëtoi( composé^. Iran te*cipq çafél
seulement c/enirw/èrc/i/ fidèles , c'est-à-dire ^p'abjurërent^^.
AGharleviJle, JVUs^ieti, évè^ue de l'Oise,, et représentant en
inissioil , $e joignit auv clubistes pour protnener dansjef irtief
un coannequin i^eprése^ilani je ^ape, et porté sor un âne; on
pilla .les églises de la ville., oo par^di^ d'upç noanitre o^ieusf
nos plus sain les cérémonies , on profana çqs vase^sacré^^^^si
uo. prdlre, digne ^lembra de «cet à fireux, cortège, vpmit en
cliairç des bU«^pliéines eiTrojrabl^s- Quaiit à PoAlard^^.ëvéqqe
de la Dordpgne ^.ypici^çe ,que ses confrër/çsi^apportent àt sei
' / <c li fiitdi» premiers' à }ei«T le masque.; auteur d« Jmtmmljmi^
phéiique^ .«*|i 1792 et. 179^, il se ;tnpntra aua$i futiçnx ^^^e Lutlier
coi^lre Je chrf cTe rÈgUsc*, Çénafuriip^ les prophvtîes d'îsâîc, H k»
inlcrpri ta sufvant la pervc r^ité de se« désirs j il jittribiia à âeu:t pré- .
tènchies 'prophétes5es,'la Brotisse et'Broune, la prcdicti'on 'des «a-
xïfilrges iîucc^s cîu parti {>Kllo^opbi({ii'e' dont il ^tott nrembve; et efe
journal le mai-tii.Liine , ' pîiîs iteyenir ràpbldgîste du ttivorcé \ auto-
rm-r le mariage des prétrfs; et fiiiîr par Tioler luiAftitèihè eëpoinrsi
' >iién<^rûbfe ut^ ^a cli^clf^liile ti«irerselte 'de'^Eglise. Use tantbir^'
eéiél»«?ir lus sAiBf»>iD)F.<tères<^ î»iia.«fiiniie.à }m^nmTUnc>m^n )e^ boMMl
vatige^ut h tae, faisoit placctf sa jtel9B^e.«jr^i^ de rai|tel^<f&taiti^<i||'
1^. ù63) ».
Dans le Gard , réYê<|ue ^Ouoioachel , ancien rîeç^fçjfi.j^.
XtJoiyçrsîté* oprhs as^oir reçu de son presfyière^le mauyais
exemple â^itne aémissiôa volontaire» J^ a donné à ses curé^y
qui n*onl qite trop imité sa pty^varicdtiôn. Dans. ce pajrÂ.t -P"^^!"
aue tou,s Fés €,urés constitutionnels, a !*excep|ion^seulep)^t
qé cîn^ où six qui étpient eu prison , liyrèrçnt leurs içi^res^,
abjurèrent leurs fonctions et leur caractère saceraoUl» poi^r
ue plus reconnoître que le culte de la Ri^isôn; plusieurs «cru-
rent sauver leur foi en ajoutant au mot ci///è celui de pùèjicj
d'autres ^postasîërent formelleilnént rdëi^x prêtres , Rovere
et Gîret , qui avôiénl figuré parmi tes pNérsécnt^ùr^ , ont J|iii
niisérablemeut , et so sont eux-n^rhcta oie Ta" vie {^nriajSs^t
lome H'^ |>ftge8 67). Devillé ^ évéqvte êèiPytèrièti ', ëMîqiiS
/dofona des scandales.^ Ils parleur «paiement des^ horrn>lès
'pràrancatiôkis de Tornéj* il avofl ji^onot^éé à^àVbe»-, le 2S
"mars iT<)4 » ^^^ di$c6oW dfgné de cet wofcW< à)!>M/ii/. «Oiitf;^
dîscnt-rfs, ce sa iy ré effronté a versé sor f'éjpîscopal l'infamte
do seis mœurS; et les blasphèmes de son itn piété ; éprës-avok
répandu «eérëtcmcnt, pas ftrop sêcrèleikient encore, la côrrup-
-lidii dans le troupeau , il ft , s*élàiit une fois démas^aé \, poussé
les principes de |)erséeutton plus loiu- que' n'ont fait lès plus
•atidacieoi âgens de la tyrannie; Çést tii^e ^ tache sanfsdoulè
«pour le cYerçé cohstitutioftiiel • ; Je le croîs iaiiiHi. Dans le*
inéme cndrdit , tome III, page 4^3^. on dit qu'Heraudiii>
lévécpic de l'Indre , a ife grandes fmtms:^ à se rcfroeher. Ott
cite, tome IX , fiage 5i3, une 4etti'e insolente sjùr la m'ori*
do Pie Vl I par -M. Gajvemon , -iartciert évêquc de la Hau4e*
«Vienne, et depuis commissaire central dé la Sopfime; daiîÀ
«etle lettre, le consliluttoi^ei -appeloit Pie Vl 1//1 impèç <tt
-nn mbnéire, H faut avouer^ ûit ici le rédacteur , '^i/'m» Mqu^
apbstûl''esi un vïl corjttin (ji\ > . « - . . .• .;
• ^ Lès Annales n'ont pas vmilu ci» pendant trop tntlUipHef ces
-révélai ions ; elles se taisent sur tes 5çîiir<^ali?s où Qéhe) , éè
•îWtiîée ,. de Snvines> de Huguet,de Pôrioi^ de^Laurenl, do
'JiHfbert-^ et dos laotvts^^véquesMuariés-ou'noii' »iai-iésy iqjâi
Ureni quelque acte d^apostasic; dtesdiss^isu!ii»ni les^iJa4ef«M
^ DioU de Moliniiér, de Lefessier, de LàUnde , dooi^lds trois
preMtérs^rrpi-ire^t iCàpsTaçoi lès fotacttontf épisoopales» It n4
falloit pas se rendre difficile dans un parti qui avoit offert
tant de jTéfections. Les réunis élorcnt les premiers a pressei-
les aposlatsr de reprendre l'exereite du ttiinisfëre,'.le4oat pcMar
ne pai laisser languir le schisme. Leur plus f^od- chagrin
*ct.oit de voir qu'ilr ne pouvoîènt pénétrer dans un diocë.se ; clE
tt y a voit' en effet un terlain nombre de département on ils.
nVivoient point -de p^rti&ans-: Musi,..oa.5e plaiat^ dans lea^
Annales, oûe les inse/me)ités se fussent éin(paréa' de, toateSi
les églises dans, le Gard , et que ceux qui a voient fâi^ le ser*
•1 :; . ■ I ' U— --— . : ■ - ■■■ ' i 2 — •• ■ -; ' -^
; (i ) Nous avions dit clans iifl de " nos numéros, que M^ G.. « ctoilj
miurié >oû nous fait, pîi.scrvrr (jii*ou ij-Vn aaùcuao cQfli|ois9anc&-dan»
le payç où 11 est ti6 ,• et.oA il, vi( c.nconv ff ayez son :uiÀclc ^aus 1^
«unit «« T791 M fiismt réunH k VÂ^éq^ë ÙgUimâ ; ^rBx^mff
que I9 fiarti coAstfi^tionne} étoit nul k L«riS[^s ^1. i^JB^ 1« ^
p«i^«HMfntdê9 Mn4«#.f««t on «n bit qo .réproche «HA évéq«i«»
constîtuUonntls de ce$ pàys^ qui n<» résiqoîent p^»,. Sautât
fl.Wand^Uiincoiirt. Il.en.ëtoit /de^méioe à Sejison« ^ à Or«-
iinpf et danft 4'«ulr)M:i^«i> o^ ^1 n0 pnl pinvi^iiir à^ éuib|ir
4eux.aQs fi^emî : il p«roîi>^t> tm «niinei^o ^mI |?s jMtmedjf ,
içt s|6iHimél^/oriiioi^^wyolamde,624^#^* V^*^,''*'^
4lOÎt « eveliisîvfmei^l c^nitcriE «mi:, oaalieres eeclj^ftstiî{a«t;
ittajfi il sorioU 4a,4ii|ixNI fciir^Ma un aojtrt journiJ jpour l|i
pqlHîqiie, ^ j^roifs^it a o^Htouf i«| owm i j I h .» et, qqi p^rM.
4Mçce#ttve4ieiil ka.tiir#§ nt^AiUkih deM^^ménnep, du 7%^'
i4sr«ijAfi ei <Im » JD«ifit^: </u çnU^enj il étoU rédigé par. .»«
M. André ^ puis par un ecc|é«iattiâue qîie Ton n^ndiqoe
que comme aalear d*ane BUtmrt 00 Henri llf. En i79f»
^ concile tient . beaucoup de place d%ng lei Annales^ on
j raicpnie lon|;«einepl. tes Opérattenf , et on y tosère ~weâ
fete^» CependiMit on y treave^ tpme Vt» ifométo a, UM
çritiqoe de èe cenoile ii>, et^ daim Je volume suivanlt
on ^ui reproche de la toiMetie et de là lîmidîté; on prn^
voit regretter qo^il n*«it pas approuvé le fliarîage des f«il-
|iu«oti# oetasioo de r«veot*.ftur ces .pr^^s^4Tnûoyiitioos. A^
commefeiceaient du tome VJ f les ^ffXMiiltf ch^nç^^ réf
^Kittur : on en'eliovgM Noël Lanière (2)9 que Fob «iFoti'«pii
• ■ . ■ • . ■ ■ ' • ' " • • ■'•■' . » >
'* *' ' J- ' ' •; ^ ' ■ I / I i -l i i.i ■ ^ t , - I i l - «j <^ i M ' U , • i l l MIL l 4 l | l
V (\) Con^ A*CBi MtiP Jt 4>vnSf nathnaff on f repré«m«oît celle
iMsetoblëe, eomst divÎM* en^ciu parties., ft.ea r p«iioU de «»
înembH^s d'iioe «uiaière foit irrériimtÂetMe^U y eut une lettre de
H^ Orëgoire et de Desbpis , pe«r prolesl^ «ofi^e iei^ ari^sk » jqi»*i(
éppellenJt uàt dùxtri^ amèrê, .^ .\.
(3) Noitf doboonâ id note Notice mr édt ao^e^rf; e)le eut p|îé
Ifoâ- Cakérâ-Lemèré V p^ -i Aîlks prè» Bazâiir , eii ^1733, d*ctta ft!^
^siltle hJoiuiête^ aaats pieu tidiè , fit le» pi^emièiav ét^a4».a^ ooliiqf^
de Condi^ , soas les Or4^tûnen«r. Après qu'il enl fini sa rbëteirînie^
il' di^pafut tdut h cOnp ; et- ce site' fîÉt que âoÉtt aas àprèà oae roi|
apprit ^"iï éibith Paris, âbits ta direction de ^e^lqâeihiini^aei^beft
d« patti appelant, ^s V^nrti^eAt eii ÉMaiàe: oà illléàleura lo«f-
tttofsi ^ ce fat lu qq*il cciixposa la f^ie d*AmaiJct, qui parvt I
pelé a Paris jpoiir assister le conciTe êe 9e» lumicrdi* tt on an*
nonça qiicf ai aveïtfuffofê deff fautes c&Mté lu défilé irifla^
charité .ès^ieftt déparé ies^ .^nnaie:^^ k nouveau choLt est
propre à teur rendre -la confiance des fidèles et feséime rfrtJ.
océléàîasU^fUés:' ?
La bodne foi et Véqirité auroiènl 'bien ^eioaiidlé quekpie •
r^paralién plu« marqtiêe piinr les cbèsès faosaes où outra-
geanles qu^voient offertes frëqueKonMrht Je$ Anwtles* Oa
n'aoroft pas inal Ifiiitviït^ ^x^rtipï^?^^» I^ï'^ct^f »•»• «iécî-
stôh ijftiî «e trouvé tbtne V, page4o/«t'oii îe rédacteur S.P*
f Saùvrgny, prêtre) pîgé cfn^ùti pré! ré' peut rèJiiplir4e»^foo€-
itODS de' fure claDSuti itibuiia^ criwinel> éîi- ii^auvoit |ms inal
fait de' désàvonef^ tant d'aigré^^Htès oé deplaisanleriesin-
décentes contre liée iév1êc)nes prosct-ris cl^'léf {H-étres déportés-^,
on n'aiiroit' pas mal fait de w^mentrr d6s calomnies et des in*
aiiltes contre T^ saint Steçe : muis , loîa de cela p les AnnaU^
Laaztmirc/ iii-4%,- cjt vf^i ncconipagne Trdition ^c» O^nyrej de ce
doctcfir^Joqiwe.par lé». soins ite iabb«5*'de BelTc^wle.'LaiirvBrè tpa#
vailtqif 9<HI9 les yeux de cei ^hhé\ qui lui faisoit, d.t^on , itnc p^Qu^
•iooJ On tai attribue des Pt^maipe» sm-^l'kifJipraùaUûn des QmfiissfiUrti
1785.'.: • , . ;:•■/. <- .,:..-• , .^ . ;.. . -^ ,
* Xarr^re (i^^a ^ojiggc,^ F*3^^fi , çn 1776-,. ejt alla mùmit à j&omje^
f|9h^b^&i^p^<Vcp^fpe^i5sio9 d^^ K^bbé de Bellegarde ,,^ùi 6i!|4
Ir^tcnoîf aq^orrefpolM^cef'daiis ce'pajk Tous léS deux ,antit «UbU
passer'uii îbois ou dcùV-k Ai^^af, dah4 sa htdilHi^fii h ion âàfàtii
ail- on , .IT'VtiiëlCoit tonlèufs à «on frère: nue quittaii^ de «0^^ re^
«niu/pakrimenial* U, /.iKifoit dan^ ia,^çtr;9ite ^ y^u.ên eccl^^sti:)
que , quoiqu'il o eut reçu aucun ordre , et donuott i*cx( mplc de la
i^giàaftUV Son jsoiÙ-pcMr.U niifiapi^sique kulip^^iveç l>)^b (!^Qp%^
diltac.^ 11 avoit aussi des rappott^ intimes avec Tayi càt Camur.. •
"^ 'Xâ pl^vdlutrbtr trouva pn itfî itn pani^an zël^; oif, ^oique téservé
|>slr caraçtèreviis'abstintdans las ^onvexMtions de foi}JlcQ.ir cette caui|f
ayee ^c)at v il lui ménagea eependattt dei partisAiM j)ar ion inâuen«Q^
(es ^pitfiefn^^ien connue^r ^ ss «ipiitatâou d'babiletî , ot se» l'eriis ^en
laveur de la constitution civile du^elerge, ravoieat âiit <lc'siguçrf)oue
l^asembléé -législatif; il aUoîl.^re ékr.» quand ufi ^e w^ yoisiDS,
et peut-être de ses fi va^ft,'détoamaieT.sofijnagiçs ^cn le tepitéâc^tanl^
Ç#ni9V^ un jaiiêénis^^.fijenfWfins'par /e./>a^^. Cette plaisanterie iSe
teffet,.,et,L%n:^ei. ^pM.;èHi «lé e|u V>ut d VQO voU le matin; n.*ei%
.^:p«8.>ufie le seirr,... .,• •; \ . .^ ;.^;:._;:' ■'. '■ \ ■ .; -
? il se livra de nouv^u m . la -^éf eiMe . de la . cgiisti tuttivi ci vilcr dn
^ergé,, et.pi|bl|a dafis ee sei^ Ui'Ptf!$0watijycftiu:^ ie schisme,. çui
f 59? >
Goniinucrcnl» sur cci deux derniers points^ h donner Jmf
co«^f« ^ leur Tiefl; fMes déelameint contre la piiissaiicie, tenir'
p^retle éps papes ^ et*, dàiis on article de 1797.9 elles regret-
tent encore le jiéu que Buonaparte venoît de laisser à Pte VI;
elles insèrent l'écrit d'Eybel : Qit* est-ce que le Papsp? elles se
montrent satisfaites de la disgrâce de Pie VI éa 1798; enfin,
df8ént<»elle», le gouvernement républicain est éïabU dans
Borne ^ l^^courràntùîhe , qui, depuis tant de siècles',. pesait
sut l-univérsy h' existe plus. Tout ce morceau est sur le mjême
Ion j' et la fin a l'air d'une ironie aussi froide que lâciie.
F'rançois catholiques, lit-on ailleurs y craignez qu'on r^ abuse
encore de votre aftacherhent JUiài, de votre sensibilité si con^
nus'i pour vous égarer; souvenez-^vous que vous êtes citoyens
avant d^étre chrétiens \ et François avant d'être adnus dans
réfrlise romaine. T. \X,\i,iJiê.
• Il est assez' vraisemblable que le rédacteur, otitre son pen-
ebanl particulier, vooloit, par ces ihsuUes, faire sa cour au
directoire ; flatter lé persécuteur, et insulter à la victime, le
a54 pageA- A la Hn se trouve la date- du 35 B|iai9i79U Larrière j ditoît,
bommé d<^» autorités , Tévéaue Soanen ^. le docteur Petitpied , les
«n>éts des -i)arlehiens , etc. il 'donna depuis le Préséivatif contre h
schisme accusé et non convaincu de graves eireurs\ 1 791^1 en réponse
k T'écrit du Père Lambert contre cet^* ouvragé ; fa Suite du Présénnaif^
ou i^ouiHMu JDçveloppemeni^ des princtpei-^ui y jontnteWit, y)^\
tn-So«| 4c 354 pagaa; jme lettrikài'atM6eundêJ^Jutàrùéé»''tJS^lu^H
dft ses Ministf^s ^fendus ( Màultrot) , et trois Lettre^ sur la Doctrine
des d^oiogiens, de Vauvillien», Ces iMres, du 29 mai, +8 juillet
et 5 août 179a, sont insérôes dans les Nouifèlles - ecclésiastiques âe
ècttc année. Larrîère travàilloit abrs k cette feuille"; en i^çj^f il es-
saya de faire paroitre , soulle litre d^Jnnates reli^éuses; un tWir-
nal qui n'eut que huit numéros , et qui fut sijpprimé par le oircc*
toirc. Larricrc n'avoit pas été inulile/au concile des constitution-
nels, en 1797 ; il rédigea quelque temps Xts'Annaks de la Reti^hn
de Desbois; le tome VI , et peut-être le tome VU, sont dje lîw.
•' Lâ'per«écùtion du direcloii'e l'cngageçi à retourner à Aillas, ou il
îivoitttéjiVpa^jsé le temps de la terreur. Oîi doit dire que; s'il aVoit
aimé la révolution, il n^en approuva jamais les iâ'iinef. Eh 1^93*, 'H
féloit occupé de l'éducation dé ses neveux , et les emmena ior»-
quHl're\int à Paris,, après la terreur. Il.mooi'ut à Aillas, ajMMrt <-té
wappé d'iinc apèplcfxîé foutiroyalité., en 'sortant de table , fe 3- jan-
vier i8o3. Dsins ses- dernières années', il.aécrit qnelqujisff ^mvrages.iEfe
|ro*ili<fue , que ses héritiers n'entpoftat fait impimer. Lé maDuscrit
kitîMdé : Criitquie du Contrat sociat:, qu*jrav(nt*, disoit-K^'n, laissé,
n'a. point été trouvé parmi ses, papiers. ^:. • • • ?. ,
r^5 )
ftociii îiôix géoëretiK et chrétien. Toutefois i cette oÂcfuse
compl^iibacé lut mal récompensiée i liii'aï'rétë d'à ^irépliMre »
en 5 juillet ^798, supprima les Annales, On mit le scellé
sur leurs presses, et on effaça le tî(i*e à* Imprimerie^ Lihrame
'ékréttennie,\i{9^cé sûr la porte de la maison. ..Il fallut user de
rusé : oh ne datoit plus les articles ^ on varioît les litres et la
pagination , on'oe metloit pllis aucune signature. On annonça
ces Mémoires f€{m dévoient paroitre à des. époques éloignées,
et fournir douze cahiers par an. Les archives constitution-
helles furent transportées en divers lieux., pour sauver un
dépôt si précieui: des recherches de la police. La manière
dont le ]OÛrhial est rédigé à cette époque annonce asses la
contrainte; mais en même temp^ il offre des détails sur la
persécution du directoire. ■ Cette persécution éroit favorisée
par l'impiété des adm^inistrateurs focanx. On s'empressoît
partout de mettre ks églises en vente, et sous la condition de
lès démolir. C'est alors que fà cathédrale de Cambrai, l'é-
fçlise Saint-Nîcaise de Reims,- celle d'Arras , et tant d'autres,
forent soumissionnées , et que Aes édifices , précieux par leur
ancienneté ,« leur beauté oU leurs souvenirs, disparurent sods
le marteau révolutionnaire. Les prêtres étoieïit déportés sur
la moindre plainte.'' . ' .•
- Le 17 npveuibre -1798 , Tes. ii^ufm présentèrent unepéli«-
tipn aq jdUrcctoîre, pô^pr demander qne la Itn du 19 fraefîdoV,
aur les déportation^ i»iie Akt par applicable a^ht prêtres àss^f*
mentes : il n'y est pas dît un mot' en faveur des autres. Une
dés choses sur lesquelles le directoire Jti ses stf^tï^ insistoiènl:
le |>lus ,^ c'étoit la translation du dimanche au décadi; et il
Xant reconnoitce que les chefs du parti co/istitutionnel se dé-^
clarèrent fortement contre cette innovatit>n'. Les nfumV don-
-nërent snr ce sujet des instructions motivées : SaUrinc^etLe
Cor combattirent particulièrement la translalian pnr àe^ ai^^
iicles solides. Cette mesure devint la cause où \9. préiextedes
ycxations lés plus absurdes. Quelques pièces inlérces dans lé
•recueil que nous parcourons**, montrent jusqu'à quel ^M^int \^
local * • ' • • . . - .
administrations localer porlojent à cet égard letirinqiiisîltbn
xrklnk*llA*«aA-« ^k»« «^Ak*i «rMia* Arit ■■'ai* •oAa m»k AliÂtWMWA « •*fil«fï>k)kliîf
de favoriser 1^ fanatismes tome IX., page87 ; et un extrait
de la séance du tribunal de polioe^mmndpalè à Paris ^ du 9
( 594- > '
â^cpV^ 1 79$ , même uro.luiiie « pa^A 44^* &'f n .ft« hh mj^m
connQitre.recpnl du te.joip^^ on vpU ^qs .la séance do tribnr '.
nal qu'une trentaine.de luarchapcls y jétoîeut c^ét^pour^i'a?*'
voir pas.ouveit leurs bouliqçiefi le dîinancbe présent ^Leura
interrogetpires el leufc réponiei montrent dana^totii aon.jopir
^ ri^icilled^ la tjreniuie: directoriale. . ^^ . i
. BiOMjEf Dam le consîstoîi:e..^ci>ei du tc|#vriU outre tles
q.i|alre évéqoea /rao(oia^ S.S,>^^u a encote .prëconiaé. d'au*
trei, Mivoir: ./ , • .;
En luHe, k Tarcbevécbe de Chieli , Cbarlc^-Mfarie JCçr-r
nella , de Naplea; a celui de TrAni,, Gaétan Kranci, cfçrc
régulier mineur; à L'ëvéchë de Cîvit|KCasteibna^.Forl4iiié7'
]Marie Srcolani , ,de la congrëgaUon. des clercs de la.CroixeC
4a la Passion , .transféré de Nicopolis; à.révêché êe Césënê^.,
Antoine*' Marie Cadoliniv Bernante ;. k celui ide Eeggio (du<*.
cfaé de Modène) , Aiiffe Ficarelîi , .ckinoiôe âe celte égli9e ; à
celui d'Alifet RaphaerjLongobardo, évéque de Telësé» qui. sera
désofmaîs réuni k AH(e; àceluij'Andria» JeaprBf ptisie Çojo-
f/»èsé^j trfnfrér<^^.XermoU;> celui d^^i^UipQJi^
ll^Blti.^ Minim^^,At^n$ÙBièàio MarsS»:*l|^D ei I^^ y 'i.
celui d'Opjpido ^ Prançois^Marie Coppola ;. acelnijde TrÎTentOj!
i|ean de Simone, de la mission de .dain:t* Vincent de Paul ; a
ç^ljMi deiilarsico et Potenza^ Ignace Marpida, deJiqongré-,
galion, du Rédempteur { k celui.de Carpi,, Philippe Çataai^
cbanoitie de M^ène. > , . >t , , /. ^
, Dans lesSlatsautricbiens^a Tanpbevécbé.df VieiKnèt LéoV
Ï»ld*Maximilie« comte de Firoiian^ transféré de révéchéi
e Layaiit; a rarcbevëché^de.Cpiocza) Pierre Klobusicski j^
transféré de Tévéché de Ssattbmar ; k révêché de Varadin;,
Joseph Vurum> transféré d'Albe-RoyaJe; à celui c^AI^^
B.inrale , Joseph Kopatsy.; a celui de Szatibmar; Florian
Ijkooacb , prévôt de celle église ;, à celui de Tynice , nouyei**
bmeat éngé par S. S, ^ .Grégoire Ziegler ,. Bénédictin^ ^^
En Espagne, à Palencîa , Nafcis$e Coll Y Pr^ta, transfère'
d0 Tacchevéché de Benezpelà,. en Amérique. ■ .-• x
Ki pour les sièges in part, inj, , k ^archevêché de Damas ^
( 59âr)
^oflepit Mit Toirta Rêfliâm, chanoin« Aâ Vaâtan et yicéS
^(mntàé Home y k "eèïi^ ée Landîcce, Fattstin Zuceliini,\
prélat de -U maison da Si 5-; à cdni de Petra , Alexandre
Oaifttîtiiam ^ nbnce^désigné pour Naplàs; è l'évtché de Dura
•vac la coaé}u(«rèrié^de Coîinbre , François de Saint-Lôuîs ; \
Bénédictin j^ortugaîs; à celui d''Açatbi)pdlt8 , Grégoire Miic-^
ciolif cbanoine à R6nié, et à celui ^ Chrysopolis , Gaétan
Oiunla , du diocèse de Nicosie, ro;^aun:ie de Naples.
Paris. On doit férfdi pî^liairt p^o<»der à rinstaîlation de
la Facnkc de théologie dansifes salles de rancîanoe Sorbonne^
qui lai Ont été affectées* L'é|^lise de Sôrbonne, oii on avpit
ëliabri ' provisoirèfment des 'c<iinrs dé; l'Edole de droit , Va aussi
éii^e rendu)» à^l^xeirdce de là religion ; c est ta seule destina*
,tîoR .qui cpnvicnD» à ce* beau montaraent y et qui réponde atilE
vues dé son iHustre aateun _
'i^Î4e4tiiaî, M. lé préfet dfe la Séirfe est aHé poser la pi-e^
ifiiëi^ pierre d'urié* église qtie l'on va construire au GrdfS^:;^
CaiHou. L'églised* ce quartier a été âbattàe pendant la 'té^^
vetutiôn ; ce iqoi est d'autant plus fâcheux', que la popuifftioft
8*e$l beaucodp augméirtéé dàtîs ces derniers temps, etqtfèMé
est fért'Ioin de;sault«s églises: Elle n'a dVntre; ressource que
d'àlîer aux Invalides, car l'é^^e dé Sainte- Valëre n'e^t pas
même asses graHde' jyéur réco voit*' ses propres paroissiens ; et
éè quartier aurbii^ atûbisi' girai^4 besoin- liii'-tiiéÀe dVWé ji^^
Éus^ttiVnàf^ et pW^décerttiîi ll'pairoîf qiif^*]»; le'^^réftt 4^
' Seine a .les»irffeiHeitfes vuesàejet égaird,^et'0<ï atténd'dé*
shtt tki^eq^il'férà tout cè^ qui éM-^ ïuf pour agrandir te t rcs^
faùrer nets églises ; 'etWtirtout ppur^ -dénnei? aux^àftrtki^^
quf n^én onat pas. Il avoil ét^ question diç penser, c^ jpriiitéw^l
la premiëre pierre d'une nouvelle église, Ainboûrg^^Éont^
martres; iiom« a^pl^tions'' aVec peiné que- ce projat#e trdùve
a|oultié. L'églfiM^ Saint- Jfan-^n^eist qu^unè petite ehépëneV
quf né'isatiivaît cnntenîjp le vlngitëniedé ta populatidte dé ïa
paroisse.' ''■ ' -*■ ' ^ - ■'•-•'' • • '
"ii^M. le duc de Rdhan , i^tri à été ordonné diacre Vànrié^
defitîëre, se dispose ^ l'eceVoir l'bncCio'â sTacerdolale aux proî-
cbaînitf Qoatre-Tempr, et doit éti canséqàenee se niettré èii
retraite an «énliliaircF^ nout se préparer if' l'éfcdina'trpn. ' Uii
{eoné honine^ qur s'ëtdit déjà fait éônnoftré d'uWoiar
niëre arantaj^euM , vient aosèi d'entrer àu:'5éhiinaiVe fM._ dé
AiVi|[naQ ^ Hibstit^t du precûreur éa Roi ; pfèt le - tribunal
de Fins-, qui avôit montré un talent dîstmgiié c^-cenainf
magistrat et comme orateur^ qni, enti^aiilr«s> avfMt^ para
avec tfciaty Tannée dernière / dans une affaire «poMtîqae,
vient de renoncer aux justes eq>ér«nces d-nvàneemeoique
4:e début avoît pu lui faire concevoir^ et a envoyé sa
démission, pour se consacrer à Tétat ecclésiastique. Cet
hiver, un jeune avocat a quitté aussi une <;arnère. oit son
esprit , son appUcaiioir au travail et la safçesse de ses prin-
cipes lui pronnetlotent d'beureûx succès ;. c'est M. Ji^aaet»
fils d'un ancien député ; il est entré au séminaire, et tmt se»
études de thécrfo^e^ On sait que M. Blanqnart-^iHeul , fils
Jtt député I a Aris le même parti il y a quelnue iempfc Lés
4frnières année» ont fourni plusieurs exemples d'un f^f^
déyoûment, et on croit niéme qu'il y en aura proche incuieBi
encore d'autres; I) est fort reinarqu^le aue ces jeunes geti»
4y oient presque tous de v»ngt*cinq« vingtrnuit an»> et éieienf
.par conséquent- dans Tâge oii une. pareille démarche. ne peu&
lire que l'effet d'une détermination bien réfléchie et d'un zèiB
flvr^ble., . \- , . - , '
'. ^ -^ Parrnt quelques conversion» 4e pfoleslans- qui owvl eu
Jiittt cet hiver, è raris, les pkis remarquables peut-être soi^
celles d'uii ministre proléslant H de M^V do Maotalemberlv
Ilf Q||t faii abjj«riition , l'un et l'^îutre:; iiy a bient6idc«ix «oîs; ;
Iid«îi^diN3ia|( pafoiti^uiT écrit sur Hiconvérsioli du tbii^s- -
ti]e^ et nous, en parlerons alors avec plus d'étendue. Noui sa*
.viens qu'il se disposoit depuis. longtemps k cette démarche,
et iious en avçns dit quelque chose dan» un 4e nos ntfméroft»,
mais avec fa réserve qui CQAvenoit:à là circonstance/ M"*^* de
iMontalembert a f|it Mn abjuralioU'dantla chapeUe destXui*
leiies} sa ferveur, son zèU poiir les. bonnes œuvre» sont de»
s&r» ffarans de la pureté de» vues qni ont provoqué sa démar-
che. l*e Jcmrnal {fc Savoie nous, apprend ausn iaconver^n
d'un angloiS) G. Biggs, qui résidoit k Tb^nes depuispitede
dix. 9ns y et oui a l'âge de plus de quatre-^itigt» *em^ a fait »on
al^uration à r£fflise avec une ardeur et ntie abondance d^ l«f<*
mes qui ont cr&rt le spectacle ie plus édiBant; ce respecOible
^vieilliard est mQrtpeu oprës dans les met lien rs-sentime^i}. •
. — Le 3o avril , M. €anningr a fait , dan^ la chambic.des
iéommunes d'Açi^Ieterre , la motion qu'il ayoit annoncée y
powc ètrr auloriflë'à présenter an bîli qui ^rétablit Uà pdr$'
Gatbolique« dans leur droit de siéger à là chambre haute. Il
a prononcé , en cette occasion , un dîecours long^ éloquenti el
plein dé réfiei^ons et de fails^ également remarquables. Il a
wniarqué que les pairs oathoiîques^ avoietit siéçé à la chamér^
luiutejnsqa'en 1^8, et qu'ils n'avoient été aépojiillés alors
quVn vertu d'one foiirberie recoQniie> et lors du prétendit
complot d'QNitës. Ilne loi liée dans des temps de troubles île
devait pias. y surv Wre. Au iart , de quoi s'agit^il ? de rendre
À WL pairs ^tboliques relerdcè de^tettrs droitSv Qu'y a-t<^il
là d'alarmant pour l'Etat ? LVrateor a tiré un grand avan»
tage pours^ cause de' la <^]0duitè du roi régnant , qui aap'-
peié le duc de Norfolk , cataôlique» à son couf ônnement , et
Ta rétabli dans l'exercice de ti^ charge^ et qui, dans soii
voya<ee d'Irlande, a conféré l'ordre de Saiilt-Patfice à un pair
îrlanaois. Gea faveurs ont fourni à M. Cànning iin très-beàcî
motivêtubot, et il a montré, dans toute cett^ discussion ; un
taleqt digne âe sa catise. Après qu'il eut parlé pendant trou
heures et demie , M. EUis se leva pour appuyer la motion.
M. PeeU secrétaire d'Etat pour l'interienr, prit Ja parole pônr '
la combaUro. .Nous. ne- dûnnerons point Tatialyse de son dis«*
cours r qui se rédui t. ,- en* dernijsre.; analyse , à dire tjue , puisV
qil'on acomoUs «etCfr injustice ,. H faut la maititenir. Lot^
Fgmnd» Gorrer^lord Na|(ept et M; Wan^, se déd^rëréiii pi^ur
la hitHion; M. Marli^rfesGalhrày^vent aussi parler dan/ 1«^
tnéme sens 9 mais on crie aux voix. M^ Pliinkett , qurTlit.,
l'année dèi^ière-, une, motion célèbre en faveur dés catlw>'
liqvies, donne, toute son, adhésion à celle-ci.. M.' Wethereft
prononce un discours contre U-pro|M>sition ; mais il e^t'enw
4eit(lu'ayec heaucoup^e défav«i|r..M» Cannin^ répond ei) peu
de rapts aux objections^ de IVIf ;P<e.el, et envisage la* mesura
qn'i4. pf'opose comme un. acte bo^orable , consciTlé également^
par la justice et l'humanité^ Cette question avoit.attiré^ dans
Kçhambre des communes , beaucou p plus de membres qu'elle
n'en, cot&p^ .d'ordinaire. 'H y avoit 493 yqtans : 249 sesont
prononcés pour la motion , et 244 contre. En conséquence^ •
la motion a été adoptée à ntie majorité de 5 voix. La séancîs/
a été levée à une heure et demib& du matii^. Le jour ôii se fëra
la première lecturç du bill n'est pas encore dxé. .,
(30) .
?ABi^. UHe'neM) «oleimclle a èUtiél^rét\U^9i^»^ à IVflM Blé-
.,-..« " liM
couui^aiicbiit
, ^ , _^ ^ k cette cé-
réÉionie, à lâqUf He «Vloit porté uH cÀhciMM hliil«clf"^ de 'fidèlcK^
M. Jalabcrta çéUhti Yi^lke divja. Fj|ti9;4e t^QQ.^tkrs ik la .^rde
ifiâtlonalè ont eu (heûncur de rendre kuti vlè^yoini réspc^ztueitx m
Itdi.' A trois' lieurex moins' un quart,' Ç. W. e^aorfie çd calf'^fa^ df-
couTTrte , et a parcouru les faubocrie^ Saint-Jacques , S^ûnt-liarceaii
«I $ahil-Aiitifhi6:^«rtoutMe R«r iE('tHé'r^.{d arec des transpoHsdal-
«légr<eve. L escorté xlcf^i M. n*élofe't<m>pi>««-« que de U Rirde n»-
iionnle à cheval. Le soir Idua le» e<fi6cèii |Miblk9 <dt «n iBvaiw Mumh^e
de nuisons {Mirlicolières ont été iluiiiiné^ , , . . . ,. . ;\ - x.
— - S. ^. B, J^OBSMiw, .ay9tttr4ip|>rÎ9 «ic HM.baHtmt:^4»-ç>oi»*
mane, de Laplailie!,^arro|idijL«e|iiciit^dc Kaumar ySolUci^û^Ait d^fiuii
long-temps des secours pour les réparations de Jeur iR\ÎBe^,B:fiiit re-
'Actttt k Mi le cttfé il^e' cèfte pir^^e U.sdnftne de 4oôJ/r».i>9vr
-être €«ifloyëe à èe» jH^àraffonri '. ' ' ' ,
— S. A. If. MApAtfs;.dfu«hes»ft d^in^bi^éiae , aTdit ctë quelques
)ow9 a«ies 'gf avenicBt iiid»qiolée« Le biillttin en <I^cmI «si plnai m-
feuraAt. 11 porte que S. A. rV n*a«pltts ^^' fi^re , nî m^ïi d« t;^ , tA
irritation d'cntfailles. Le fkùntefaPape ^ It^X^hifl^Sfifi^^J^^
wlft ytmm 9vtttfM^l6îCtiV^^ ■' ^T-j :-.,;>- •...-
^ Le 4.maï^ M"*, ta dupbf^re «le Berri^^^'Csl «iftnd^ «aaa -esttorfte
'«u M'ont- Vah'ricu, pu cUe « açii^it^ aux /exercices tle U oenyaisr*
Xa même Princiîsse. a visité, le 3o avril, le parc ^t I» château d'ir-
'eocien, et s^est rendue ensuite à IVgliie. JS^ A. R. a dittlgné^ s'inlbr-
mer à M. le maire dn iioBibrt des t^anvreii de- s» coAiminie, et
lui a Aiit rem/eltret ui^. Midine pour f«bv«iiiir.^n« iMMÛns 4«i |te
îniligenf • . .. . . ^ . , -.^ ;. ... , - . ; >;.,..•-•.- -^
; — r s. Cxc. le ministre de rintërjenr vkitt, /d'àptèsslca 4»dHes du
Boi^ de mettre 4 ojoodJfV. à la disposition de M, le préfet ^ib <)é-
partement de YOhe, , pour é|rè distribués aux f ropkimm dés ma»-
'sbn's récemment ioeendlélï*^ ' '. -'
-*- P^ une ordovBMice du Rpr, dn.^o afri!, Bl« ie eemte^o^
lÂen, fair de Fruièe, a été nWimé présidéntt 4e M jcomioitsîoti de
^surveillance de'la'caivre d^amoi^issement Tt, clf lîclle d«^,44(i6ts.et
Vonsign'atioUs. ^. le barbti Dèlçierrc , pré^ldeôt d'tiçeàés'jcbanibres
:«te )a coai' deS eoit^tés^ est {iat^iUcmebt ^oitutné'mefÂJiSre'dc la mêmâ
commi^ioii. - ^
— Une ot'doQnancc du R^t, du 5 Idi^i^. ïii\ciXït le iteotenan^^icé^
n^rai comte ^vaud de la RaffîhiOre ikk ppiiToirs né^e^iaii^^^flkir
<^99) , ,, '
itlispt>sclr , selon ^Vufgehct des besoins , de toutes les troupes qui «e
'trouvent dans Vëtendne d£^ la i5«. division, y compm la gendar-
mcrir. Loi auforités administratives mettront Ii sa ais|>0sition tous
les mfjycns nui sotat en leur fôuvoir. Il iaut csptrer que cette me-
sure foettra nn aux incendies qui dc^solcnt les département de TOise,
*de la S6ttifiileVt de rEbre. ^
— M. de Villeneuve de. Larocbe^B^maj't a eu Tiionnenr de pré»
%éïitcT au R6i ses Mémoires sUr VÈxpéaitioa de Q^iléron, a voJ.
îîi-B®. Nous rendrons coippte de cet ouvrage, qui t^iroit se recon*
'mander également par riftti^rét du fulct et la varii\V^ des détails^ .
r .-^ M. le comte de Potier, colonel d< s chasseurs de la garde royale»
'^'si été nommé lentilhomme ocdiriaire de la chambre, en remplace-
%neàt 'dé M. le ccikte Cutial, nommé premier chambellan .de l^ garde*
Tob'e dii Foi. \, ^ ._. ,-.
" i— M. CeutuVe,.avôcat ala eour royaW, vient d^étre nommé pré-
sideàt du j^remier collège électoVal d'arrondissement de Paris^ eu
-remplacerocnf de M. Lebrun, démi^ionnaire. I^M. Cliapu et Jange
'sont au^i nommes vit(^présidens à Pariât en reniplacement de
"MM. Tbomassin et Outrequin* "* ...
" -^ M.jdeChampcetietz, gouvernetir du cbâteâu des Tuileries, ^st
mort le 4 mai. M. le éomte de Bainas' est nommé à sa pl^ace.
--'On a saisi le 4) chez Içs libraires Corréard et Belaunay, une
petite brochure intitMléè : le Parapluie Patrùnonial, par M«^raIioi«.
En même temps des agens de police se sont eropacrs, chez le li-
braire Ponthieu, d'une vingtaine d*exemplarref( d\ine autre bro-
chure du même auteur, ayant pour litre : Qu^en dis^fu, càoyen ?
- Let incendier et ntiuueat ^ d<:jtol^r le di^ri^Heruenr de la Stirquic.
î.fe aî5. avril,' le feu a éclal.^ dan* la c-ptnmuue dç T^ois *?t a tioa-
clèniain a 7 , di^-^cpt in^'ii^ons ont étc brû-
lées dans la comoaufie de D^ottM.' Le S^ le feu n été mis d^ns uu.
^nmé neuf maisons; le lendemain 37 , di^-^cp
iécs dans la comoaufie de DaouM." Le S, le i _
. village Ml r la roifte de Sonlis u Paris; ^5^ maisons ont été la proie dcfl
«endiées. Les hrignnd^j 4li nombrQ de pepf on huit, ont, ttc atfjwiijét
par les b:)bit3i)''. Deux^ûnt rcsti^t î«r la place ^ Tun luéroirie, î^^iu-
Ire Vayiiut qui! b rtijiîfe ca^ïsve: 'maii , pendant que les ^itlâgc^jî
étoient alKrs appeler dn ^^ctmts, il paroit que ces jrcéîcrTti ont achevé
celui de Icuw eaiDjrjidcB qui n^'loit qwe blessé, et leur ont taïJJé l.t
•ligure à lou^ deii\, afin qu'on ne pût pas le^ recoiinéitrr,
■ ■=*- H y a eu, diiu^i le d*-partement de Va Somme, gnatoric incendies
dafts'le eoui-:int du mot<[ de janvier, dix: d^ans te courant de celui de
Téfrrcr, dix-huit du us le moi* de mars. Ceux de ce dernier moia ont
xnosé des perles cnnsidcrablcs. LVflliinatlûn dc^ dorainagca de celui
"de Bray est de plus de 3do,oojo îr. On parle de i|ULitorze à quinze
Incendie*, depïiL«i le cominenctmcTif d'avril. Il y n eu en outre plu*
'wwirs tentât ivr^ qui ont r^iioiii'j deite^Jrr» ici*len#iit d^p aiit, ^t
BiCiivecs, «te.
( 4oo )
— Le martfchal <les logis Sircjéan a fubî ,joiir jugemeiif te a msi
a cin({| heures du. matin. Ce jeune sous-ofiicier est taort avcïe. b«a»<-
€ûuf> de courage, et a lui-mcme commande le feu d'une voix^forie,
en regardant avec fermeté le peloton qui devoit tirer sur lui ; U étoU
accompagné de M. Vshhé Rocher, dont il a reçu lo« plu« touchantes
consolations. Toute la garnison a -assisté à *rexéçution de ce JQ^e-
ment«
— Au commencement ^c cette année , le nommé VaUé ^ capitaine
dans Tex^garde , forma h Marseille un complot dont le but étoit de
détruire on «de changer le gouyernement du Rou 11 associa plosieui*
personnes à son projet, entr'autres un chef de bataillon nommé CâroJir
dont le régiment ét<oit en garnison à Marseille* Ils ne purent exé-
cuter le dessein qu'ils avoient formé de s'emparer de cette yiDe
'après s'être défaits du préfet et du commandant du département*
Alors Vallé se rendit k Toulon pour çntrainer cette Ville dans son
cotanplot» 11 découvrit ses projets k de vieux militaires qui le prirent
λour i|n agent provocateur y et. laitctèrenf • On saisit des panieis qiiî
or ment de fortes preuves contre Vallé : tel est du moins le précis
de l'acte d'accusation. Cette afiairca été portée^ le .25 avril, devant
la cour d'as.«i«es de Toulon. Yallé et 'six autres accasés sont préseof*
'ht chef de bataillon Caron et un capitaine nommé Spinosa sont coo-
tuAiaceF. Les séances des 25, 26, 27- et 28 avril ont été consacrées
a la lecture de l'acte d'accusation, à rinterrogatoire des accusés, çt
à l'audition ùes témpins. La cour d^assises a rendu son jugement, lé
3 mai. Vallé a été condamné à la peine de mort , et dégradé é^ Tor-
dre de la légion d'honneur. Salomon a été condamné a dix ans de
bannissement.
-^ Le n^ iavril, les sceHét ont été apposés li Libôurne sur miarantc-
#tpl caitaes coiptemmt des aHntes. Cette iattie j^ et cefie dont noM
avons parlé dank notre dernier n<»« , sont djàê* principalement au sèle
-et à l'activité de la ^gendarmerie.
T- M. le marqiiis^le Prié et M. de Saint-Michel, réiagiés Pi^
montais, ont été arrêtés, le 3p avril, an spectacle de Lille, par la
gendarmerie, et ont reçu l'injonction de partir pour Bourges , le len-
^main , à ^latre heures du matin! On croit que cette mesure a été
prtie par smtc de l'évasion de M.' de Saint-Marsan ,_ autre réfugié,
qui"» dijïparn de Lille le 27 avril.
— ttlft jardinier de picn étpit entré ivre dans une égîiic de ccft«
ville où il «ccasipnnoit des troubles j on le força de sortir. Quand il
fut nous le pottaîl,iil se mit à crier : jf bas le^- prêtres, à èasiaca*
lotte/ à bas L'inifuisition! lïvi^vhs tes faits, l'accusé étoit préyena
d'avoir, par des cris €t des discours publiquement proférés, ch^hé
h troubler la paix publique, en excitant le mépris et 1^ haine des
citoyens contre une classe de personnes. Us ministres de la reliaon
d» l'Etat, délit prévu par Vart. 10 de la loi du 25 mars dernier
Le tribunal dé polite. correctionnelle dé Gaen, dans son, audience
da 27 avril dernier, a oondanmé l'accusé h quinze fonrs d'ên^Yisn^-
noment, à 100 fr. d'amende et aux dépens.*
{Samedi ii mai iSaa.) (N^ îîOg.)
JLoîfres de 31, de Sainl-Marihi ^ v%*eque de Citradve\
^ncaire (tfmstolique da Sti-tchttèn (en CUîuè) ^ a^^ei^
' une iVoficc et des noies par M. l'abbè Ljubonderie ( j ).
Jean-Didier de Saïiit-Maïliii , lié à PîutÎSj le 18 yfc-
yier i 74 * > f^it é\e\é par ïts soins d'mi frè|*t (ieàtK^np
jilus âgé ([ua lui, et qui cioit B€iiédiclîïï. Il fit ses
études de philosophie et de théologie dans le séininaii'è
SaiDt-Louis, et devint en&iiJ le directeur dariii la même
maison. Il y professa la théologie et l'Ecriture sainte ,
et prit le bonnet de docteur en théologie, le 27 mars
1772. Une vocation secrèle le porloit à se consacrer
aux missions étrangères^ il partit de Paris pour cette
destination à la iin de cette même -année> sans avoir
f>révenu ses parens, dont il redoutpit l'opposition. Il
eur écrivit de Lorienf, le 4 janvier 177^^, pour leur
annoncer son départ, arriva à Macao le 12 septembre
suivant, et entra en Chiue Tannée suivante. On trouve
dans les Nouvelles Lettres édifiantes (a) le récit de ses
travaux. Eln 17849 1^ Pape le nomniia ! coadfUteu1^ de
M. Pothier, évêque d'Agatbopelisi et vicaire àposto-^
iique du Su-tchuenj M. de Saint-Martin fut sacré, le
ii juin de celte anué^, sous le titré, d'évéque de Car? •
dre. L'année suivante éclata upe violente pci'sécutiiDii ;
l'cvêque fut arrêté le 8 février, '>e.t resta en prison jus-
qu'au 1 novembre. Un édil de. l'empereur lui xlônnoit
le choix de demeurer â Péking, ou d'être transporté à
Macao, le prince ne voulant jws qu'jl retouriial dané
^es provinces prêcher la religion catlioliquc. M. de
(1)1 vol. in-8*». ; prix, X5 fr. ©t 7 fr. 5o cent, frawc de p6rt. A Paris,
chez Th. Le Clerc. . i .
fa) 6 vol. in-i2'; prix , brochcîs , 18 fr. i Paris , chex Ad. ^ç Clerr ,
au bureau de ce iournaL
;. Tome XXXI. VAmi de ta lieiig. tt du Hot. Ç g
. ( 4o3 ). . .
Saiat-rMarUn préféra de retoarner à Macao» dans Tes-
péraace de trouver dans la suite le moyen de rentier
en Chine. U passa en efiîet quelque temps à Mai^iUe^ et
Tentra' en .CUine en 1788. U reprit ses fooclions.«V4p le
méùn^ zèle, devint ^ eu tj(^^9 vicaire apostolique du
Su*tchuen, par la mort dç M. Pothier, et mourut lui-
-même, «%ténué de travaux ^ 'le .i5 no%einbre t8oi . .
N#4M n'avons iait qu'extraire ici la. Notice biogra-
.phiqueque M. LabouJerie a donnée sur lé prélat, au
^dmmcnceuient de ce volume* Cette Kolice , qui a 100
pagçs^ offre de Tintérét, surtout par Ic^ détails qu'eUe
offre sur la persécution de tySS; détails au. surplus qui
avoicut étéf défà imprimés dans le tome II des iVou-
velies Lettries édifiantes. Après celle Kotîcc .Tiennent
les Lettres de révé<|ne^ qui sont au nombre de vingt-
trois, depuis 1773 iii«|u'eB 1781/et qui sont a^lressées
â ses pare^/et surtout à son frète/ dom- de Sajuti-
•Mr.rlitt, C<;s Leêtres ne ((Hmenl que 177 pages , c'est-â-
'dire^ environ le tiers du volume. Il ne paroît pas qu-ft 7
^n ait qui Ciasent paj^*tie'de la collection publiée r^cem-
«Vkcol par MM. .dfi^étfiinaire des Missions-Etrangères;
.«tiais on ne voi.t^pj9A|iOu plu| qu'elles apEnrençentlMiauv
Cioup. de choses ooiËKrUes /et d'un gt^ioa.m^^^ï^h^^^^''
tois %e suis loin de Jilftmer l'éditeux de la pubrrçatlon
^e ces Letinesy qaifàvti -ont été laissées par le ffére de
l'évêque^ elles montrent le pl-élat dans ses rapports' fa-
miliers avec ses parons^ elles attestent la persévérance
ri« sa \ocHtioiif malgré les sollicitations réîlétées de
$fm frère hii-méihe pour le rappeler en Europe, la vi-
^rocifé de sa foL^ sou zèle pour ses fonctions; on j
trouve rapportés qu^elques^-uns des résuluts des^on
ministère ^ et de& notions mememn* des objets étp^n-
gei's à la^religion^ par exemple sur la population^ les
mceurs et les arts dès Chinois, Toutes ce-s Lettres ïn-
diqurM donc dans M. de Saint^Martintun: CKcellent
<^sprity et des connoissauces même éti^iatigèires à son
( 4o5 )
état. On^y » foûH nnfac sirmle Ae son ^écriture , une .
listé de a«s^«Hywigés> et h grsrilre de quelques càràC'*
térp«--tli{îà:0i4, - ' '.' '' ' '
Mais ee qui tient beauodup de plqiée' dânsjce vohiMe;
œ isoBt les B0te» ^ ^1 W font jlùs de 170 pag^s , et- , -s^il
y «lia-dé conyeiiible» et d*instractîvé5> coîniAe fe lé
croîs, si l'éditeur » ce>!ip«il^ a^i^eic »oîtt« tbut c^ qui '
est relatif à là Cbine*> s'il donne beaucoup 'de nbf ron^
•ur les usâmes et 'les mœurs dé^ ce pays, on -potlrrcrit
trouver au5sî cfuTU porte ntk peu loifi lestaient' du .
^oinni«trtiitëur > et q^r'il 'explique ce qtll Vavoil ntil
liesoin d^èxplicàtion. On lie peut se dissimtiler qu'il y
a des iàùtèt assei inutiles , qu'il y èh a de sirtgullèrèis y et
«némè d'un peu déplacéesi Qui se seroît attendu » trdu^
ver à propos de la Chine des passaig;éé de Tèrtùllîèh, de
Lactàttcè, de saint Vincent de Paiil, de Bossuet> dé
Féèélon, deNicolej de Montagne, de BÏ. de Noé, etc.?
M. de Sàînt-Màrtîn prononce en passant te h om dé
"ÏMiint Dénis; voîlà tout de stiile une- note sur sisitat
Dénié et sur sk prédication en Finance. Il* parte de là
moH de Clément XIV, de celle de Juouîi XV ? l'éditeur
à éu'j^ùr que lioUs ne coiiniissièns pas bien' des' per-
^Stfnuagw, et il hotts donne en ilêté* tes |>rincipal€s cîr-
' côkslsfiiéies^^e leur vie jp en ayaht^iit dé marquie» ^ue
■Louis XV étoit roi de'f'rdnce eé^Je Jfauarre; de sfktb
qu'on ne sera plus excusable d-igtiorer ce fait. La noté
1 16, fort stngnlîère en elle-tnéme^ n'a aucun trsfHavcc
lé' pa$sage auquel elle se rapporte. M. de Ssint-Martin ^
écri i oit à ses parens ; On ne fait plus mourir persoftnè
en Prance pour cause de religion^ mais on y "voit une
fottle 4*impies qui s^en fhoquent; Là-dessus 1 éditeur dît
qu'il hii est souvent venu A^ns la pensée de retueîlHr
toutes les invectives que les s&ints et les docteurs ,d^-
pur> tes apôtres 0nt cbèbitées contre les mxeurs çerrotn*
Jmés de leurs contempOi'ains. Il cité la strophe d'H^i^
race': i^ovrr/to^a quid liort immimtit dUs $ peirsée'qît^ok
" -. e-c. a ■•-
( 4o4)
a , srion lai . .étûi^nêllemenf n^téë de siich en Jiècle,
par une espèce d^halfitii^^^ IVt. Tabbé Laboud«rîe tW
moque un peu 5 il est com^enu généralement^ dît-il^
^gue notre siècle est le siècle de fer; Bi lie des stççicsj le
siècle le pîu4 détestable ^ le règne de l'enfer j e.lç. IV
doonc la listé des âaiotd , des prédicateurs et des mp»
* ralistes qui put décrie leurs siècles \ et il en. cQUi^Iut
qa^iljn a toujours dar^s ce bas monde la mém0 somme,
de bien et de nial^ et que par conséquent nbt|s v^Iqus
à peu pi^ àûtaiiit'que les premiers chrétiens. IS^^pM'ç
siècle devra des remercirtiens à Fauteur^ qui, .bien qi^e
prédicateur. lui-m éme , à la bonté, de ptendre la dé-
fense de ses.coutemporaîns contre les prédicateurs, et
n Tair d'accuser ceuK-ci.d^ déclamer , par exagération
et par wutine , contre les moeurs de leur temp^ ,
fdi de Saiut-Martin termine une de ses JOeitrès par
cette jArase' si ''simple : Je vous réconj^mande à Dieu et
à tous les saints^ plirase souvent usitée, ^t p?^l^ laquelle '
fin n« prétend pas, sans doute, mett;i*e Die^i et les.^
maints sur le même pied. Mais M. Laboù^e^rie y vqit ,
de Tmc^ûviéBient, et'fait Une longue note pour prou**
ver (|tt'il. fatit bien distinguer enti*e l'invocationj d^s
8ahits*et celle qu ou kSresseà pieu. Il rçprçcbjçJi'4!^T^" -
que- de Caradredo-{)ârl^er trpp|^oi]ven):.d(^m^ ^
sottîers, etc, 5 de s55ti;e rapetissé et abâtardi par VqC'^
cointance des ignor)àfh et des siipef^stitieuoc^^ 9'^st ui»
j>oint sur lequel t^atUeiir reyif^nt; plusieurs fois dans ^^
notes, et toujours pour donner une léçonjiu bon éye*^
Îue, pour se plaindre qtie l'on ne nous entretiçiit qiiie»
e miraôles. En vofàntV Eiuvpe , et surtout t Idilen^-
8^^* inondée de miracles, on ne peut se défendre
.d'une idée bien triste,. c' est qnt le progrès de no^^ lur
mières ne nous a point, éleyés iaundéssus des miseriibfes
méjugés qui asservissent les peuples jjnseyelis dcai^ les
l^biebres de V ignorance. Cependant rauteur yeiut bien
4f^ni$ un endroit excuier M . d« Sain t*<Martin , et il jpré-
tç>^ q^ii«'ccté«ré<jae n^ <^oiine pas te* pi^îges qit'il
rapporte coiiink^ de vérital>liés niiracles,, urniis eomrne
des grâces Jpéciaies qiH tiefinerit- dw miraele, M. La^
Ixoudcrîé se tromjpe en eiAa j :M. de Saint-Marim ,ne
lait point du tourt c€tte'dî(54Miclîoa. i. «diléuî? parelÇ
avoir tfti't aussi de stipposeï* qWîes Chinotjy éofi^èrlés^,
cou^eiVènt du gbftt pQu.r-lés siipei^sii,ti9ns dç le*» pays 5
un BSiissiènnaiiTe <|Ui a pass^ p&sîeili« annéies daas ces
laîé^îons. Io4utam£9 assure q«e les clii^Uens^ y s&ni
Iieâuceim méuls sup«l*stil>eu}c qte ïa^lupaH de*s ^eus
du peuple parmi ill^isr'
Dans les; noies 6 et te&y, VeâîiênT^ notts -pêr/oiV aussv
«dhenèhei* chicanera M. do^ Saiïit^Mài^Uii. Dans la' note
4ch,, il déclore çp*\l se*ii%j/ié du^eié d'un nqwemiooH''^
weï'ti; i^émavqctc^ qu'it étroit qirestidil, e|i ç«t endroit
des c (Ml veinions .dé :pa¥én^>'à la îToî catl]oli>rue^. Dana
)a notie 8d, i^ici-fii^cin^ 3»n>k peàU^fre-çoni^enaktèiii^^
leprécefff^ de Ir abstinence fut entiëretnent (Arogé pitr
' if'É^Nse, et ^ctte à ce s*ijet conini^.ûne ihuieyAltJ^ sa-
ifaht ciMionistedon. Lkoreniej, ^^uiut^i^it ek*pir saisi k r
^yràtjyoinii d^ là question}, mous a yo m d^fi* faîfc cQrt-« .
adi&'éxè^âôcieu^^^^ s'rft; incort^ mie 11 m dé-
masqué depuîè peu- paiî<tlesfcécrit3.irtin(î témérité ex^
M*éme*. Dans la BOte 36, l'éditeur détoiUe toutes les
saisons quW^ttés. Clament XliV pour .supprimer les Je-
atlites f zàaia il'.i»a ç<]fr cré à^^oÀr dire un motdes n^otifs-
di^ 1?^ YH pour ^rélîiIiUr ee\iorp»» Enfin <^ dans, k idiote
as ji^à'propêw^ de<cé pàssa^d'tme lettre' de IVC, de Saiiit-.
M^fi^ihVJbesçlmea, contre la i^i^n^urmilter^ M< Ëa<%
bouderie blâixte nettcineut I^^sJnkki^ti^Uis p%storaiea
de^ 'é^é(nles conti^e le^s ip^auv.a^ Ijjvi-esj il^tEpuvé quct-
cela n'est pas ei^cpédï^ùt^: qii^t ne ^tf^it pas^ d^youloin-
te bien^ c^\i\it^fsmt ^rj^irtt cofii4^am(Ormntj et dans l^-
temp^, çff},Qrtu^^(îu^ jtf^jpifat ifaui Wi sagQ €;n^imiqumf^.
q^ni infpnudent; ^V^U d^a^/letuis toi Hurc^.philos&piiffùe^
•C4o«)
f&s iroisifiiarês dis lieras de piété fourtmUlent d^erte^Êtn
091 malièp&.de foi^ ^^ Von recetnmmnfie deâ.esD&reicms
ji absurdes ^uils ne choiftunt jwzr hûnns le jban sens
fOite la^rtKgion^ etc. On troave.tonfciJa iila Pi^ge aâ4
de €€ volume. M. de'Saibt-Olartin seroît aK&s aonle ua
^eu étonné qu'on eAt dit UmX de choses à l'oècasioit
. d'un {>»si«g« fort to4>urt et trèi^viai d'Ii^e dé âes Lettres:
Mieuse^ AMmtt un sage ennemi quan ami imprudent;
c^ Youdréit-ii d«i<e jwir basera qv^ des tncrédvles
modérés , tels qn'Hdrétrâs et Voloej^ stliagit est «fa'ds
fussent modérés, valent mieux que M. de Boulogne tt
Mi Firayisinous, qui font des insti^uctions ou des dis-
cours, contre. Içs mauvais livres? Ce n'est pas sarns cFoule
Isr' ce q[u'a. voulu dire M* t. \ ciç^ndant n'est-ce pas
\k au fond ce qui résiske de sts irmanpies? Il est per<
■ tmis, il est chartiable de croire €fu^ toute cette page
•a été insérée dans le Uvi'e pur quelque eotoi^sni dj^-Vau-
teur y et qu'il s'empressera, de la désavoue^
ik Ja fin du volume est tax Estai sur la tjéeidatioH
ièhinoisej par M. l}'ellac» Mvocat. M« Lâèouavnri^ aan-i.
^igm^ (^t cèyÇjr^' est «j^eAfts^^ &[o^^M^^ç^^
tmui pettnt cel él^ie ^ A T^*^ P^^^^^^^^^^ ^
lamittt. Seulemen^iious auriooa v^ulu pwvMJr te^
iràncker:uné*iidie'i4srè$'»courte de là pbge j^, v^»
sur k foi de M- IMnure, tm attiiboe à mî évéque
dé .Vierduii Tinveiitioà é^'un supplice^ kiitiiapev Si
HjSHU»^ s'en ;ra|>portoit à tt« l>niaiure{pkicùr'<3èiqtti
cmiçéme le» ybis ^et les pi*ètr^ > il idomiinKritv^ce aem^»
l>U>:4ii« îdé*.peti avtntftgeuse de sa sagacité '0«a ^
sob 'ôny aortiaUté^ .
^ PiWi^- t^.T^Ienii^gedu Ubnt-Yalëriiif^^ fté CÀitstMmbient
f#él{ii^ttlé^dAirt r^làve^ét le temps' Ir^rè^cptfeioiifbbri &*
Tomsé hdévètian des fidèiti. Le dîi&aiM*ttaitf«Diit , ^ H. Tat^
(4«7 ) . *
et ëe éotoWéHS^s'tîôtitrtttwionsi ^fctti^ h écoiiter
lê4ïnsUiicfk)ii*'âer$'mÎ!rsiomiâi>és«t à striure !«s -si Wfbttsn été
g^«ér^; to^ihitilirtrès méiHe «« néni renéa s en\g,^cl noinbV-e
41^ Cuftvairé, et on 4\i qnW éiAi y avoir poiur euic. , éj^iranche
prodnÂii , 'jour «de lavcîôlirre^ des exercice» parlictjlicrs , aùx-
9iie4» pi^tklera M. Fa&bé.de J«iDsoii. M'*, le nttnce éàtt
— La fiotrv«]l« égKsé Ai tïros-Catlîoo sera sur le mémte
einpfacèmantqné ranciénifiêVe^sëra atisél séiis fîfiyociUiôii 6e
8dm;'N6m>é. Eliè aura eenl q\Kirâffte pî.eds délon^ «ur soixante
de laVeéV-et Mra ktAée desDâlimens voi^s. Une p^ti4« place
préoéuéra là façade-, él lé prcibytèrç «fera; consirnit au|>rès*
Af^ i'^rdMVêi^tie a;4)ëiti']e* terrotn samedi dernier, ainsi (}ue
là «première pi«rre. Ce prëlat.s'étdt fj&nda sur les ffeat avec
M. iBorderîes V i^icaîre-çénérafl , et M. le cure de Sàinfè-Và«-
lëtte. "M. le préfet de la Seine y élpit également avec lé maire
Ae P«rrondi#sefnent'; an Màeinl^re d^ consfil-gi^aei^al, M. Kél-
lèK; M. Hel)r «PQysitef/dlrï>ct^tif^'^d<»s travëat pubitbs, et
r^divtectie ée$ -églises ^ la «apital^. Le rtMÎrc , M-. Piâjrft ,
#t M'. fi^Uart'^ 'ont ofononcé^ dès êisdùoti ^eniplis^ de senti-
nMm re44^iiY. JM. r«rcliév<êqcie^a^P«fts leur a répondu aussi
^'^tm dwscewrs t'ob il a exprimé sa saiîsfàctibn de Vpir s'é-'
ievei^««6n mfitf «^Ike dans un c^uarit^r privé tirèp longktinpà
..ée-.€él-iivfaiâfie.. - ■ . ■ ^^ . « ■ » j ^ - : . : .^
•^ 0« a décoovèrt rèfetemnht 1ï 'irdtfv'eWé c^ap^île ^e
SiaiM^Roefi , *iiis tVçlise *Wînt^5ut{^ , èh M. AtreV dé/Vtii'
}i>l <a' e&^ëoiaé 'd^s ^Itiivftèèf h fres^éM^ik^ef ai 'histoire '^u!
sainL Ce travail lui a elé epmmandé |^r le ^oitvernert^vi^t;'
^ <sé proposé ^ 4il^on ^-d'encoiifag^ un ^enre de peipTure
. iié|;lî^âepttffi lou^'l^ktaps parik^t nous. On 9 cboisi Té^flse
Sa)filrSiil|p'iGe p<mr ces prenrîers essais» et W. Abel ié Pmo) ^
été chargea M décoration de la eliaj^ttrde Sai^t-T^och. Il
X «I peint ii«t5^ tabieata , ^ontMé' premier r^i^séme saint
Aooh ai» «iilk«^es p<^6!ms'!ii ITdme. Le séfîn^;; en hdl^ii de
oélenirt , prie pour e4iK ; vb ça^dflial est i i^$ éùlés y et Kenit
i68'ma(l#die«|'âtir<e*deraiH 9ulalM«aii $onl4e$ rnoûrj^ns, dont"
qttcl^tfes^cMjB parois^)»fy('bé iian^ifier %'hi Vite dtf saint. Le ta-^
Ueaii Vîs-è-^vMf *repré9eMfl«M1îi»lér2etfr/ilê h prison tfù saint
ftiwk'tientdVxpiMerr "«h ts^ohs tiimineiit fVot6ia*e, et 1^»
MMtant«€«i fra]^k Aece t>rodt|^.ti'^MfiUe'iHi saint La tQ^(
ccw^U a. une eroliç em(>reiiÀe sur sa -poitrine: Là YqAt»4^ I^ .
chapelle çepri^^eiUe le ^iiHenlerié auciel par les verlus^iliéalc*
gaies; au^'qijLaU.e an^Wsont lesstatues des villes où il exer^.
sa ctiaritë. Uri b^s^reluef au-'4e$sus de l 'autel représente ses fané-
railles. Les deux premiers iabieaar occupent chaçan un des.
côtés.dé Ia,c))a.pclle»et TaMlre tau te la voûte; les figures sont en
proportion. Il ne nons appartiéndroit pas de juger ces tableaux i
5ou&le rapport de l'art; il y a peut-être encore quelquç cboèe^v ^
de dur et de, heurté dans 'les couleurs, mais' on dit aue les «
loînles s'adpuqroqt insejisiblement. Quant aux sujets des. ta— .
hjeaux, il se. trpuveroit p^ul^étre, des gens qui chicane— ^
roient Tartisté; nous.n'avoiis point de reûs^ignemens. bien,
authentiques sur. la vie de saint Roch. On 'sait en gêne-
rai qu'il naquit à Montpcllieir , qu'il voyagea en Italie y.q^ 'il
y sççoprut les pestiférés^ etqn/il revint en France ; pi» croit •
qu'il. mourut à Montpellier^ niais la date de Sa mort n'est pa;»
certaiue, et les cirqonstai^ces qu'on: en rapporté ne parotsseot
pas l)ien constatées. Xouti^fois les deux tableaux de M. de>
Pujol n'ont rien,d'invrai$««]^lable'. Celui qui 're^trésenle saint;
Tloch priant pour Les pestiférés se codcilié Irçs^hien aveiç l^i.
tradition , et* celui qui le uoioa^e snr son lit de mort |)evkV.^n*A
core , être exact ;-. il l'est du ' moins dans la citcenstance prin*
<;ipalet'qni est, que la mort de saintHoch fut édifiante* (^àatn^
à Ja peinture de la c0np9le.de la chapelle ,. (j|^v représente ..|«, .
saint porté au ciel parafes Vertus , c'est une allegprie.i(f(aR9 .y
légitime. On a , ili-^joa^ le^^projet^'ôrnef de ménpuç^^jjpij^qne^.îiit*
autri^ chapelles 4^1 l^ég^e SaintrStilpite ;Vet dii .tr^vaMie f^n.
ce moment à, restanr^it^e:. monument de M. Langnet.,^»^ -
la chape I^c" dl«.Saint-Jeatt.- . .« » . î 't >
1— .jU'ou.verture .des cours de la Jf acuité de. théologie s'est
faite,, jeudi., en Sorbpnne ^ comme rfîous l'avions annoncé. .,
Mi l'abb^ BurnieivFonianel a prbqçncéjdanSrune 4eS: Sftlfcs.
de ia.maiso^, ie.di&pours d'ouv^ture en latiW Ùa vii,;4ana
la. re;»ti fusion,, 4^, cjs bâtiifte|it à, une partie de ;s>on .anci^ane
4e$t jpaiipp , un ^o.n;^niagé;.rendu: àdbs non^ ill^ustlle^ ^Lk une
école si pelphre , et w»» retour, ^^dc* jnstiUtjons H(iles.ft,res-<
f)ecU|bles. Sont^ (Jisçoucs, a été plus d'une fois Kiyean^lïtiapp-,
pliuudu Des ecclésiastiques ».dçs profeSseiH^s , et ^/ticulière-.
ment Ifts^élèyeji du sémipaire^ r^iupJissoieDtJa salle^^M. !l!ar-
chevcque.^de Pàri^.étoit yen^u, q9elqae& jours àupai^avaftt^
visiter là m|kisop.,<et.)Vf ;^urnier<-Fontanél| dans sQinjdi^çoiucs^
(4o9> ; ; ;
a pari4 ^ jt^intérêt ^b« le préïart'^orte aui travaux ^ la Fa-*
cuHë; Les cours qui se Êaisoientoâna réglise-dé }à Sbi^nnéT '
sont sospendus , et l'on Irav aille , en ce inotuenît , à dégagei^ .
cette ëgUse.cle l'amphythëâtVe qaV>*i ^yavoit établi polir' ces^ , .
cours, et à la mettre en état de servir à son ancienne dest!""
nation. ••:■'• ^ ••>: . - ■ ' ' ' ** ^ ': '' '
•^M. Tabbë DesmaKures, mfsstonlda^re apostolique, a tait
^imprimer une Notice hismritqoe sttt la 'Situation acluéUe dejf
Pères gardiens du saint Sépulcre^, Celte Notice est suiVief
d'an plan de souscription pour venir au secotifrsdeii établis-»'
seniens religieux de la terre sainte. i:.'auteurdëploi>ete^Vexa^'
tîons exercées par les Turcs , et se plaint 'surtout désOrécà
schismatîques , qu'il regarde coinnipa'ïeis plus constans^tles^
plus perfklès ennemis des cathéliqtiesi 11 rappelle, entr'autres,^
ce dont il ^ été témoin en 1818, et espère q^iei^s fidèles voo-^
dront bien con^tribu^er à radoucir la'positiofr des religieux la-
tins, et à empéqher la. ruine d'érablissemeDS quf 'doivent iti^
téresser toute la clirëtienié.'M. Desnnnuires a déjà rectieilli ^
, pour cet objet , des fonds qui sontdéposés entre les»mâitisdë
M. àe Vhricoort , évêqiie d'Orléans. Ge prélat veut bien'iêli*e
dépositaire des aumônes pour la tierre sainte^ et c'est à lui
que les pasteurs et les fidèles peurent^traiism^lire' leorsddns:
Le goavernément a autorisé cette sbusci^iptloit , et M', le dèiâû^tè
Siméon , ninistce de l'intérieur), écrivit ;leH^îa«af 1810.^ k toii^^
les évec(ûes, pour leur recommander iVh {D^esnta^ttrêsi Le^n^
irislre rti^^iît e^^^ te^ps que e.'4Mt Iwx^'^vé^és %*
)4iger s'il élôit conyenab^f« qu'il fut faitjfKMur'cela des quéte^ '
«iahs les églises: É&emmenrt, 3. M. a.iac«DMlé unrpens^oi^
de 4<'oo fr: à M. Desmazures^ et l'a veconnu «comme' cliargfé
de recueillir les aumônes* pour Ifi terresainte. Cefcii^èt pro*^
pose donc rétablissement d'une • confrérie :de «fliarité, wm*^
posée d'associés qui s'engageroîcn^ à il onner annuellement* une
snmme quelconque^ avec imfacuhé néanmoins do cesser (tétté.
oSf^ndé suivant lescirconstjinres. Lat^oli&(^es& térilriiiée pdf
nne «iiivitation. à toutes. les classes de cotitribuei* ^ cicjttéi>oim#
œuvre. A PaVis.', •M'^*'. la baronne de MontbocéOiieb ^etii dépc-«
silaire de&dons , et d'an tt^s damas pieosas Êivdfiaéift lÀ soifi^
criplioiL de tout leur pou y oir< \iest. h^^le^- lir<mt avcrc imëhêt
cette Notice'^ et ap^kudiiuqpit au zeied^rauteur^pdur'leréia* ^ '
blissenoetis de la terre sainte^ dont ika «:«i^i|»te l«alrèiloftisi r
' —Le diocèse de Mëavx conitoue à être visité par det'mîail'^^
4lé À lu Fe<l«'^ioot^J(Mi«ffref k fJtnUiîoit >de.hi e*pâ s'est
fajiele si B^m»l. Las FB^è^éMenl tefifhi6«5.«t1e$anAÎsiMia or*
Bi^fide drapieao^ blAncs. M. JVv^que à» Mm» étoîi v<«i*
présider à la cérémonie, à laquelle les autorités et la g«rde
«dfîooak 0iit !f»m paift. LMtebitaaisdek F«rtsiiê;aDjA iMt-
iru ùnrl jneomomatvm ûvk-Mt tX èti h <hm^é ^nm ûwmnn -
ttairMy 4ai^ Jà commt aiUttur»^ ont donné lVjtr«R|vle de*
VjetiHia 4i|«rVs Mré(4Kn<t^ et owl iait aimer k retigÎMi qu'ils
priMivatffiU M* J'itad^ui?, ipM v^avec douleur laitt ^ R*
vaûaos vacanlet^ «t t^iui dienitte iaiM Jes moyens de rnnédter
4 i9e"DiQ)., sé félicite d'amr t«m%'« da«« les luissîonMinM «fcf
caopéiHfteiivS'Wsai *tmpvo9sé$ «i aïKfii «oastAaméBi appii^pé»
a«4ohiitdéSMtiefli.. , ^
^ Lf« mMSMonmmi dw dîooàie dé tijon «nt éir^is^éliaé
de«nMN?ote«ni le vM»^ de Taremlaûe , sitisé , dane les tno»^
t^jpm^ à deUK iiewasde Saibfc^EUeoiMHHk^Forea. TmÎ9d'«9^
ti^«i|lt y féloiétH «Itéi •« commeiioectietit de janvier ; aiais *•
eetle'iB|M»qne4a ciMftedesneîget, l<»a iMroutUaBdt «t le fr^i^r
t;:posaiit les Mêles, à de grands danaers «a se vesdànl a'û
imMio«.f 4m At foroédlÎDterresBpre les^wrciees; ija saîaovi
«IfiHt de^roiae plitr fiiy«mUe , les «lisaîoinnair^e» «oal .«««ir^
««a dans ce ;Im» ^ «Mml yu «esiNnis luontagn^rds e^cmpraser
' de ,^^jiir te^eaiteaâre. Il ^ a^fo «ne prenuëra iàB||t|^si)»
-^Vnlalrt^ et «ise CQ|«iiiiui»o»^érale<de fiMundes f i cwo w n e v
Aalsi le lièle deaaéiisiiaBnairei pénëliia )«tsqiic 4»« "« <^*<»**
MipM l«f f)ltta rendées^ el.bra\'e Jes dangeli ci^sie les
iniMiiiHnoditdtjpovrirMBei^er ies aines dans les va^e^ dn «aM.
- v«p^M. lAs t.o§taii||es.,^«i/)tqkie c2e Fériçue«ix , a coHunencé^^
le i<6 ai»rH«» 4a ^«sile générale de son Jiocèse, et est allé dk*
&ord!fd«na les-^tM- delBfaatônie, Nontimi , Mareul^^le.
Fartaiit ji ia lélé. aocoetèlâ avec des niArqujes non éqpivoqsea
dejeiittTfil dit respect ^ et-des^atts-édifions ont signâé te fMS»
aage (d«;|Mnékt.' M,:CI»mner , -curé de GoiiU,.:aviasi fast le
sernri^nCide kMoaii^titntton civile da clergé^ av-oijt ^c^Pté une
canS'dklntila'iitttiàice^tott wrattt , let s'têtott prètéÀ^elquea
aMwBlracies-.CMiAiafe'vea auK règles de V>Ef>ise;diBs<diKcan>ta ^ut i
âssè»<4oiHHies Msate»t eraindre «qu'il ne se /Al ^losvdlracté.
Bfv (I'>é^qate4titia parié aii^eclMMilé> ets<docrle àfla ¥oiKidn*ppiN>
àrier frfaîa«y»\»t^eettléffrâalafae^ estité id'aateao pannsa-ré^
raéMé'éu kihiAré 6af!S s)Mt ëgfSlt ^ -lï « fait k rétractation î»
îéu 'et ftuk ttdèlfeaf, et Vi,ttii«on<;é^ii'* tafedrt des'iièjrrttireâ
îqà'lî avoît tfnfc6otiiei, il h* ^iWi^rtwt tîëîebrer I9 nie^s* Ce
5<mr«.là. Un "[H-étrîSj énvoyë-l)at Mi l^evéqiie, » 6!ffidé li 8«
pîace. M. Gli^««téi- «st rëli^mié vcMhite i 1* TAttr-^BléircUe >
•k se ipéoYoît l« ^l^t ^ «et a «té (trçoifnt S. G.v «iiÀi «c^e
f>àr les ecclé^iûstKfttes qm y ik4»irt rééiiis^f aV€e tond la*
«îgaes d^Mie Vërifai»^ ciianle. Mff. }'•« terre dUnt ^sm èrWy «i
te« Gonfrerae^ éom*^ Vittd fëlitnéitvunffîificaietit de la ^onf*
thu<ie dé sa JëaHirçlw. LatoMMiM 4fl frc4at n'a fia éi;ë nioiiil
lmÉl'etiée*dabsd'«t]H>e< liawtt lè«c^l ttiiO|>patlBi«aiiitetovdi^
è ia vue d^un aMea. f^and wmrbrc da feufies: INlea<de la cou*
fhrgailîoik de là Sainte^Vîenre, «^aus^Wcspreesoîent pour tece^
wmr k benédictiaé du fmaft; ad> c'tet am maire ^ bamoui
ll*aiic cA loyar, ^nî^éUécile Inalniliëide'aoïi cinné , et J%if ite 4
oublterde ittàiheuremaofl»ttaKeèifOBii^leria5; sillewri^ «aaaiit
de* etâfam qoi se vëceaeiliettt a¥tc fcor père. Lsk vîÀie dà
IM^élarft^ on peut reeisaDery aura ides rétollats doeables f «Hé
réveiitera , da«8 atauiaon « i^ttadbmBalil à la relipoft; dtt
^tajmi^tre même viiAé saiwd^««ilre#vapf orls.. Geax ^a^Xh-
, ^iskiat ^«paré^ ^ irisiès di48e»ifas«Qy>fè^ep]»pecfaer<>iyt a6tt«
^ lii hèiilette d*àh' «i^ine paalcwr , ^ te ttijai d^u^i i^r« fleiti de
^oocea#<él^e'téndreiM eaNjcfm^ 1^^ ^U» aigHs')iar
le^' artifice» deê^iiMRa&a «emiaiirb JiaiÉft inourrîssDfis ^f v^^
^nMy'nam wnmtauewï eBlittoble acc)ésta«tiq«ll!'dtt di^Kii^ev''^
ia^t^toe •qveOieQ tfoti» a fiiite ^ iioas^cordei^'air^ir^isè
noua ûÂt eâp^er de sa aohërksai^e-d^aafiti fà¥éur$ ^t serottt
ia auîte de la prtsvnAr^. • . .» -
\a* <Jrte td»fiie'^list»mlm« ealkiyée f abf »«^^ ebtiHlé,
•I»». «de SailK?>Arccm8^»e•t lai^wev il y^ pHi'de Wmpsydttn*
la vîfle dn'Poy. Inerte- «a -vie ^itoit ^të^enissarée ii aetoarît
Ifes malheureux ; mais san aHfr (lartft^^ëfidhe itfn 'ùmh'eKàe-.
croissement à l'époque où une persécution cruelle s'attachoit
aux prêtres et aux royalistes, et remplissott les prisons de
«es victimes. M^. ide Saia^'AiiB»iira^fM^«ya ptiissamment
jppur adofié(r-]eur sort, et la raqanjmwaoïBe 4as «aUiaurcux
4}i»'eLle aTOftt consolas et ^se^laaiésraclata dans des fnecca de
^e>s ^ Curetrt mifHnnié»>apr4»mterfi^ A tMe^^adne^luk
inpprachée , dtes prifoiitiîers autricMeoB , vétirermes cbms tes
(4«1 .
iaèmeé «âchoU .* éloîent çn, proie 4i .une afireMM^ épUemie'^
M"", de Saînt*Are<>ns leur prodigua de» mus qui comiiroT
mirent même «es joar3# Au^si 9 ea i6i5,'Kempereiir d^Act*
tnclmjui adressa une lettre pleine de. bienveillance f et «Hie
nous» lîniea connottre* La mort de celte pieuse c;t çhantaUle
dame a élé pour les pauvres un sujet, de deuil ^et tousl^a
habùans lui ont dopne des prières et des regreU.
-— L'arehiduG d'Autriche, dnede Modcne , avpit appelé
les Jésuites à Reggio , en i8t5,'et leur avnit cotifié les ecole^
publiques de cette vilie. L*annëé dernière il les a rappelé»
dans sa capitale , et leur a renSu leur ancieit collège , déni
l-ouverlure a eu Ken ie ftS décembre dernier. Le prince $*y
tretuvoit avec rarchidiic>Maiiiàii]seD , sen frbire, et révé()uè
de Modëne. Le Père Jacii|oé9 Gianotti prartonça un "discoars
4>ii il félicita ié souverain de ses ^oins poùr^é bien de la ttti*-
gion et de ses sdjets , et. parla an déplride èa iocicté de^ééftat}^
dre.à d'aussi louables. iriies. Ge' Mà«el é4<ablisàèniéiit est lé
dix-huitièoie que les Jéeuîtee-^rir fermé eiï' llaHel lU' ^"^ i^
Rome une Aiatson ptofesse'ef^n^* noviciat^' une résidence a
GaJloro dans le dièeèse d'IAHiano , set dfiSf collèges à Tivoli>» -
Ferentirio , Teriii , OrViètèy V*terbe»^Urbln, PahoyFerrare-, -
l'orti/Reggio., G^neSf Nov«r»ee < Tusini, Nice ec4^aple9^/lls
ont de.ploil des 6o«i9Îuiiauléfr)à'YiterliCiV à Urbin , a Ae|gioy^
k K0T»rre ^kHice fiKe^^mvm noviciat. A là éijj^iWK^*'
il jr avoit en Sicile |^,é^btuseflltfn» suivcifis r à fvIeFnie une
maison professe, et )f;^ collège^ Hn.iSé«isBaire1à Atsdrrv un^
résidence à Monte-Albano^ ot àes oeilégéra Saler rai , à Mo-^
4licQ, .àiAlcamo et .4 CialatanîsiSnte. Cette Itsàe^'d'établifse-^
mens. a é^é publiée par les. Ménfoine» sur ia Religiàa^ qui
s'impriment à Modène, et qui félicitentiltalie de ces secoufà
si iuipprtaiis , .si^>lou|, foi\jr t'édutcatidn. On peut «j p>t»>dre
iCagliari , où^ le ^ ^la $Ardaigne 'a permis /loui récemsynlt
aux Jésuites de former une maiso», et àii croit, qu^ts au^*
r^fitbiçptôt de iipuveau4|>^légèf dans le Piéuiont..
Pi «M. C/est. onb 8iii{!;iilière> choaé que cette prcWatîon (tnn çcttafli*
Y«hrtl'à sefqaalifierékcliMivctaeîit^e cen^itnfioni^ff , fàadh ({ne nous
a on* tant 4^ f^eu\e»i qui ««|»wiit naiM-fam; )»3er du degré d*M<»
tâciicment de ee part? a Vwiri^ établi Cfesi en. eileli da c« fMrtltjMf
(4>5;)
»onVtortn (ton«.tdmiQent« ibpt^t quclq^f* aan^etft et n^^imweal ^en-
core, tons ieea coiHpirat«iir« plus ou^tanoios adroits» qui ont paru siir
tant de points difi'érens» Ber^on, Sirfj«aii, leurs amis, leurs, ooinpti^
ces v^se aisoieut ainsi iconstitutionnelt au ^esétn , et Louvel , la veille^
de 9oa crime, i^toit probablement- 1^ confitîtationheK' Sont- ils dea.
con^titutionnek qeux qui se son tplaints si souvent de la Charte comme
octTQxé^,. et qui déclament avec un acharnement ci passionner contre
tout ce qui est favorable aux. intérêt» delà, monarchie ?• ont-ils 'beau-
coup d'alTeclion poiir la Charte ceux, qui ont fait réimprimer la Gonsti«>
tution de 17Q1, et qui vantent à' tout propos celle des cortès?. Ce»
gens là parlent sans cesse de liberté et a'indépendance » sans cesse ib
font Tapologic des^réifolutionnairea et des révolutions. It faut être
bien bon pour ne na^ voir ,011, ils tendent^ et on ne si^uroit trop 8*é-
tonner de^ fai facilite, conêante de ces ^lecteurs qui croient travailler
|àqar le maintien de la eoniititulion en suivant docilement les avis de
ceis étranges, constitutionnels. S'imagineroîént-ils par hasard être plus
îndépeiidaDSL en nommant les candidats que' tel journal libéral leur
avoit imposés le malin, qu'en accieptant eeux que le gouvernemiëât
leur avoit proposés ? Trouvent-ils plus de garanties dans det gens qùî
4>nt été des instrumens' dociles <le l'ambition d'un despote, que. dans
ides b^mçs connus pour leurs principes et leur loyauté? Cfne telle,
crédulité ou plu^t un tel avenglément sont^en vérité inexplicables
. -7- Le-bulletin de U;SMP.té de Madamk , du 9 mai , porte que S. A. B •
A p4^ dormi', ie. sommeil étant; souvent interrompu par la touï. U
n'y a pas eu de fièvre. ■ . .
-^ Par une ordonnance' au 6 mai, M« Joseph Leroy,. agent de
«hange» honoraire, et membre du conseil général dii département,
. a été nommé président du collège électoral du huitième arron4î34^
ment dç fa Seine» en remplacement; de M.«d^'ChàteaugiroD|
^ -^ Une ordonnance du Hpf i- en date du ,6 imiiv ÎA^que les forma-
litésr a remplir aya^t la pujblicatioq^ ou mise 4i( ven^e des destfnr
gravA,^m^lid^g^ep)iîés. . ' ... 7
., -*,1. A-.S. M»»^ la.diichesse d*0?léahs, Mr.net MiK d'.Orléans./'
.vieniieni; de.donaer«sn. secours de 1,000 fr. ati& incendies de Aii-
.migay,' arrondissement. d'Amieii s )}«'
. —.Les collèges ciet-torav.x d'arrondisse^nent ont procède , le ^, à
Ja nomihatioT^' des,burf;affi^ .défîniti^ Le 6v et left^ oolk'git^s'ont'
confirmé les bureaux- provisoires nommés par les piiés^dens. Sur les
^dix^-hwit sections, composant les autres 'collèges , quatre ont maii^-
tcnu/les- buceaux proviqVes. Les autres , à quek{ues exceptions près,,
ont ^ommé les électeurs. indiqués par le CofistiuaÎQnHeL
— élections du dépai%emeat de m Seine^ -*? i^^f. coUége : M. le gc-
n^^ral Gérard, dcnuté sortant. ^ 2*. coUé%e.:, M. Lafitte , député
sortant. — 3«. .collège : M. Casimir Perrier, dépoté sortant . — 4*' col-
lège :. M. Gé^^audan, dépisté sortant. — 5<».. collège : 'Mr. Ben)amin
Bclessert, député sortant. — 6'* collège : M. de Lapanouze, banquier.
—7*. collège : M. Salleroj),.tsÉnneur. — ^ 8«««oUégé : M. Joseph Leroi,
.;tncien agent de change.
. — S4 Kxc« M 8*^. lézarde des sf:aaux a adressé, If i.t'* dc<^e,,raoi5».
i 4H^
une Irttr» h MM« les fMC«reiin^ëiii*niiitt de Patis^ de Kottên ef
d'AiiiN*n% n trqr j'flcefMtiaiiéé' arec #Mte de -pedï>«ibier'?ie* ^içilam^e
et de Roins p«ur srrctor le» itoeriidiaii^« , et d^employcH^'sAi^ç'Vfélaf «^
(oAm h^sitarioii, avec «ik Me ;éoura|(cuM' et inùÊi^Me ^ tom lef
* moyenr (|ii€r Fa loi niH tAfk leur ffûiivoir, pewr r<H<liè^clier; eofiVaiii^
cre «t punir leg etiinmtU aatelm ^de ce^ acrentats.
-i^ Le (4cm' Beti.««fcifet^de«ehmii|>8>^liTdt ^fé frappée çbiiime co«ftfil»le
d'^cHts fé4îtictiii, detepr c'oH^daifiiMitloii^; raceessi^rineiM proteùn-
c^es contre hii , p«f la coM d^irsÂlcs de Pari», dans Tanii^e ift^t» ;
par ces'âirèt*, il se frmivéit eéii<MiAé ir plii^' de dù-^r pi atinîëès
dVmpri onncffient ot h ^^^.oo fr. dVlittf^nde, il- se r^tfgia^ èii Ëï«pc*
tpë , eà il a meiitré , jiit'<9n , lé )plii» ^ if repentir , et dati» la pesf e de
dangeW deé lAéd^éiâs (ran^v. «(«M' le Psipr>ort de -M«>^r li^ igUrêe des
wrainL, à qui ëotirqnrl afolt /apt parvenir brç 9ap)>Mc(fle*, ^.'IH*. a
rédort à une ènrf^e >a peine d^em^rlfonn émeut, et Ini a'fait reiiyise
* enticre Ses aniêndc-9. Il faut esp^er que êe traîld«r. clémence ton-
cheta pour jam^^iH nu libtaame Cftti avdifr attiré sur hk VanftasA'^er-
^ Won d^' hC fu tke far tant d'ëcriti et de.prèvecatioBJt <eupalifle'«
— Le 2 mai, le tribunal de poliee correctionnelle a condamiiè le
ttouinié Lebertreiix ; ouvrier- maçoi< , h six mrls d'etnprisonncnient
^'t 5oo fr, d*anipnde ; eomme convaincu d-*aVoir proféré des tfis ^«
ditièux, et dcii œcnàeet et crff^âMe* envers là ^^ersonne en Bof ; et ^èan
Ovîaie et Prançoî» Larât,' le preniier & tpunke jours d'emprirâniie^
ment, et le second à 16 fr. d amende, pour Avoir tenti' des* probos
■^di\ieuî*. •'.••■ ■ ' ^ ' ^ ' • • ■ *--
• ^— Le 6 mai , un corarnivionnaire aperçut dans la me de Bô^tt
. -une met be sAlwin^ éemmUfiiquaUt à un piHard , et i*epîpte»û. de Vem.
\ sépafry. Au iiK'înê instaiît; Il ti^ troi<t Individu» prendre 11 ffute* Le
* T^étard avoit envlr^ ciuiq fôtiees de diamètre* 11 ù été déptaérkn
' lîureaér du co«nnR«dfre de poHee'du quartier. > • * > •-
^ ,^- Le Koi, par^n ordonnance du i3 févfler, avoit M^'¥tlViK&
accordera îAaklfJWhiei>i feriHé pâfr Itt. Tàl/bd' llaulard , • rue de
Notre-Dame des (^yfcihps, le titre de bdHëge Sta&islai», du Uofli' a*na
àe% patrons de S/^.* Les élèves^* impatiens de témoigner leur re^
, connoiniance de cette YaTeur, ont profité de la fêle de saint Sta-
nldas, le 7 mai, pour faire mettre sous les yeux du Réi phisieun
pit'fces de vers, grecs et latins, composées nour cet objet. -Le soir»
il y a en concert, flinminalion et feu d*artince; les élèves ont tioulm
eu mippérter les frai*. Le concept aroit été eïécutépar eul-mémes
' et par d^aneiens élèves de là maison/ Oa 'y a ehaiité des ceu^ets aeu^
vent iBlerrompué^'par lés cris àe^'P^wê tt Kori vmnt Us Bourbons f
-^ Le '9, Jean-Mârle Helt).uiéy, 'anden sons-officier de la garde Im-
périale , a* été 'arrêté à Versa flles , daus un état d^îvr'esse ; à Iff suite
de^ropcJs séditieux et ^1n?uttes envers' un officier de la gardé royale.
On a trouv'é k son domwîile uu Mmarùich du- Père Gérard, pdiir l-an-
• n^è i^^p ; par-Collot-d'Herbr.is ; un volume dé la P*îe dupr^ûf Bu-
" evne, un autre volume sur l'art de fairç dfs feui^ d'artifices , dix cy-
lindres ncufe pou^r la préparation de9 artifices y' enfm troif fortes' eiir-
èooeWs, de la Icngncur dcmiron cli& pouces, préparées potit sers-
vit èe ftisëer,
•^ Cest par menr et <I*apr^9 le rapport des autres j^pngrânx, qwe
<ii6u»avofMi>ai»ioiicc que (fen:i^ in(fi\idus armés^ a>nnh l'iuteiitioa ^e
mettre le feu-, a'votcnt été tués clan» rurron>îlssemênt de MaQte?»
• — Le^Q avrils tin aflCrenx incendie a dévoré en moins de l?ingt-
ciaq miputes là moitié de la co)nmune de Bi< rmout , arroiiai<9ÊAi( .nt
de Coftipiègne : \inç;t-l ois familles ont vu di'iparoître foutes %ir9
frsjtottrce.«« Un iudi^idu^ prÂveiin dé ce crio^c, a été arrêté et C9f^-
•tluil dftBs.k prison de Compiègne.
— Dans la nuit du i•^ au a moi, les bâfîmem de deux petitei
ferme» et une Lahitation du hameau de Bcauiardin, arrondissement
de Mante», ont été la proie des flammes. Cet é\èncmen( est attribué
à la malvcîUanco* . :
— Paiis ](a ouU du ^ au .5. mai, quatre, babitans de la commtine
<Vi'^lb«ci|f~8iir~And€jil« niseieiit patrouille. L'un deux tira afiif th>js
iiofumes. qu'il TÎt fuir. Un des brigands lut atteint; mais ^1 parvint
h 5c si^ver, après a,vcNir lais.«« sur. la pince an paquet enteldppé çrun
pApier ». et contenant quatre Oisées incendiaireji. . '■
: --r Nous avons dt'ji* parlé du proeèji du sieur Guy contre la TiUe
■d*Agde. .La.cour.rQj.ale de Toulouse a rendu , le iC) mars dernier^
: nu arrêt. qui, faute f^ur le sieur Guy de plaider ,Nvformé^ le jnge^-
ip4.'nt du tribiaiial. civil,. et alloue à U ville d'Agde tour^ sev fins et
c$)9clMiioAs,, en eond^mnant ladversaire au paiement de tous les^dé^
pt*n.«. Cet arrêt est devenu définitif par Texpiraiion dés délais pret*^
:Çrits pour former opposition*
-^ ^e i"^ .mai, le. passage du grand nont de pierre jeté sur Ut
Garonne à ftordeoui, a élé ouvert an public,;, depuis ce moment Un
•foule fi'y port<^ »vec empressemeotr Les çurieij^ ji*ont cessé H'admà-ef
dans soo ensemble, comme cUnsites moindre^ ..détails , ce l^eau mù*
^ — On dit q« nn omcter.'lrancois condamné à u déportation » attira
dans Ja Catalogne fln^feeurs soldats de la gami^^^e Sain!-Jean Pied de
Port, et qu'il s'est ensuite rendu dans celte vijOie, où il a cherché dt
nouveau .à séduire des soldats pour 8*rtnp<trer de la cHadelle, C'est à
ce motif qu'on attribue le départ de M» le Wron Saint-Hîlaire ,* cdiS*
mandant le département, qui, dans la nuit du 28 au 29 avril, est
parti de. Bayonne pour Saint-Jean Pied de Port.
-«^ Tous les Piémontoia et .Lombards qui s'étoiént réfugiés dans le
canton de Lausanne , ont .été renvoyé^ , -sur la demande qui en a
ité fait£. L9t mêmes mesures ont été prises à Genève*
^ — La gazette officielle de Naples pnplie une lettre d.'un &9 à son
|>cre , qui contient des détails sur une société secrète. Les adeptes
s assemblent pour connoitre la véritable et la par/mU ^t^inite\ Les
>nembres de cette société prennent le titre de voUihs. ta mort la
plus prompte et quelquefoK la ifim^ cruelle est le. prix de la moindre
lorideliU', L'auteur de la lettre vit poignarder de la tnanière la plus
cruelle un de ces. malheureux* ^
— Des colons rranc^iis établis d^ la péninsule de Saraana , par-
< 4^6 )
Ik ctpiignok d« Saint-Domfnfw© . |^ troUTeîent, par ksonulanon
honteuse des Espagnols aux ne«res, dana une position fâcheuse et
même périlleuse. Le ©Dntre-amiral Jacob est accooru ' tlana les eaux
de Saint-Domingue pour «ecourir o.u sauver nos compatriotes. 11 a
debarcjué douze cents hommes sur la côte de Sajijana. Ge débaraue^
'ment etoil protégé par quatre fri'gates , dont une a pu s'embosser ^ez
.prea du'nvage pour (Jué soft feu battit la plaine. Peu de temos après
.une division de I aynée iié Boycr est venue reconnoilre ce^ troupes-
un engagement tres-vif a eu lieu , et les François, appqyés par Je
feu de la frégate , sont demeurés niaitres du terrain. Le drapeau blaac
,«tt resté arboré à Samana. '^^
Nous avons encore à nous excuser auprès de nos abonnés de ne
point leur epvoyer en ce moment la Tal.le promise , et noas devons
î?"/. ""^Ti^ cowpfe franchement des raisons de ce nouyfeau retaw».
:Cctte Table e$t faife déjà depuis trois mois; «ayant pu entrcpren-
dre par nouMnéme ce travail , nous nous étions Aécidé à en sapnor-
ler la dépense , et nous nous étions reposé sur un ieUne homme a qui
pom avions, donne louïes Ici indiquions nécessaires, et que nous
avions même quelquefois fait opérer sous nos yeux. Nous eapcrions
qu avec ces cooseils et ces secoure H viendroi^,à bout de satâchc ;
mais, <iuand nous avons voulu vérifier ?oh travail, nous nWvom iias
tarde a nous apercevoir que , malgré sa bonnï vobnté , il n'ayoit fait
la chose qua demi, que sa Table offroit bien des défauts, ctquil
«y trouv oit beaucoup tfe méprises, d'omissions, de doubles emp?oi<,
enfin quil étoit^néces$aire de revoir le tout avec soin: car sans
doute, Il valoit iliieuîi différer hi publication dc.celte Table que dV«
donner une incompkte, et qui ne' répondit pas à Tatténte des abon-
»e<r. Noui espérions avoir Je temps de faire celte véwficafioe géné-
fale; mais ce trayad^ etoit guèpp ^cins long que celui ^laTahle
«^mc. La rédaction Su jourwâi, qwl demande une. applicafion quo-
tiaiennc < t non int<?frompne^ hq no^w a |rtffi encore laisse le temps
de nous charge r d un f^U m^eroi-t de besogne , et une santé assez va-
cillante a encore coutlrihué knùu% cinpc^aur de remplir notre pro-
ïncs6e.Nousespc.ian9q*ie nds.hetciu^ vbÙdiont bien Wer des ct-
cQses trop Icgiti^^;, «ous n'osons plus Itur assigner un terme après
d'tnt r L "^îf f-'' 'T^^'r **'^'^-^*^ = *'°"^^ ''^^ occuperons ee^^-
dant de les s^fi^h^irc le .plu, tôt pos,,lJç , ei, si nous voj'ions que nous
ne ppiivom teroHn,r.pe-.^.oaïipar «ous^méme^, nous tâcherons de
trouver queîqu un asjcz e^jcn;^ pour^mt-ttie ù fin une entreprise dont
«pus sentons, mitiai: quo-|)erponnt la néciiisité?»
: ; ■ . , Fï N DU TnÉNTTE- UNIÈME VOLUME.
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