Skip to main content

Full text of "L'ami de la religion et du roi"

See other formats


This is a digital copy of a book that was preserved for générations on library shelves before it was carefully scanned by Google as part of a project 
to make the world's books discoverable online. 

It has survived long enough for the copyright to expire and the book to enter the public domain. A public domain book is one that was never subject 
to copyright or whose légal copyright term has expired. Whether a book is in the public domain may vary country to country. Public domain books 
are our gateways to the past, representing a wealth of history, culture and knowledge that 's often difficult to discover. 

Marks, notations and other marginalia présent in the original volume will appear in this file - a reminder of this book' s long journey from the 
publisher to a library and finally to y ou. 

Usage guidelines 

Google is proud to partner with libraries to digitize public domain materials and make them widely accessible. Public domain books belong to the 
public and we are merely their custodians. Nevertheless, this work is expensive, so in order to keep providing this resource, we hâve taken steps to 
prevent abuse by commercial parties, including placing technical restrictions on automated querying. 

We also ask that y ou: 

+ Make non-commercial use of the files We designed Google Book Search for use by individuals, and we request that you use thèse files for 
Personal, non-commercial purposes. 

+ Refrain from automated querying Do not send automated queries of any sort to Google's System: If you are conducting research on machine 
translation, optical character récognition or other areas where access to a large amount of text is helpful, please contact us. We encourage the 
use of public domain materials for thèse purposes and may be able to help. 

+ Maintain attribution The Google "watermark" you see on each file is essential for informing people about this project and helping them find 
additional materials through Google Book Search. Please do not remove it. 

+ Keep it légal Whatever your use, remember that you are responsible for ensuring that what you are doing is légal. Do not assume that just 
because we believe a book is in the public domain for users in the United States, that the work is also in the public domain for users in other 
countries. Whether a book is still in copyright varies from country to country, and we can't offer guidance on whether any spécifie use of 
any spécifie book is allowed. Please do not assume that a book's appearance in Google Book Search means it can be used in any manner 
any where in the world. Copyright infringement liability can be quite severe. 

About Google Book Search 

Google's mission is to organize the world's information and to make it universally accessible and useful. Google Book Search helps readers 
discover the world's books while helping authors and publishers reach new audiences. You can search through the full text of this book on the web 



at |http : //books . google . corn/ 




A propos de ce livre 

Ceci est une copie numérique d'un ouvrage conservé depuis des générations dans les rayonnages d'une bibliothèque avant d'être numérisé avec 
précaution par Google dans le cadre d'un projet visant à permettre aux internautes de découvrir l'ensemble du patrimoine littéraire mondial en 
ligne. 

Ce livre étant relativement ancien, il n'est plus protégé par la loi sur les droits d'auteur et appartient à présent au domaine public. L'expression 
"appartenir au domaine public" signifie que le livre en question n'a jamais été soumis aux droits d'auteur ou que ses droits légaux sont arrivés à 
expiration. Les conditions requises pour qu'un livre tombe dans le domaine public peuvent varier d'un pays à l'autre. Les livres libres de droit sont 
autant de liens avec le passé. Ils sont les témoins de la richesse de notre histoire, de notre patrimoine culturel et de la connaissance humaine et sont 
trop souvent difficilement accessibles au public. 

Les notes de bas de page et autres annotations en marge du texte présentes dans le volume original sont reprises dans ce fichier, comme un souvenir 
du long chemin parcouru par l'ouvrage depuis la maison d'édition en passant par la bibliothèque pour finalement se retrouver entre vos mains. 

Consignes d'utilisation 

Google est fier de travailler en partenariat avec des bibliothèques à la numérisation des ouvrages appartenant au domaine public et de les rendre 
ainsi accessibles à tous. Ces livres sont en effet la propriété de tous et de toutes et nous sommes tout simplement les gardiens de ce patrimoine. 
Il s'agit toutefois d'un projet coûteux. Par conséquent et en vue de poursuivre la diffusion de ces ressources inépuisables, nous avons pris les 
dispositions nécessaires afin de prévenir les éventuels abus auxquels pourraient se livrer des sites marchands tiers, notamment en instaurant des 
contraintes techniques relatives aux requêtes automatisées. 

Nous vous demandons également de: 

+ Ne pas utiliser les fichiers à des fins commerciales Nous avons conçu le programme Google Recherche de Livres à l'usage des particuliers. 
Nous vous demandons donc d'utiliser uniquement ces fichiers à des fins personnelles. Ils ne sauraient en effet être employés dans un 
quelconque but commercial. 

+ Ne pas procéder à des requêtes automatisées N'envoyez aucune requête automatisée quelle qu'elle soit au système Google. Si vous effectuez 
des recherches concernant les logiciels de traduction, la reconnaissance optique de caractères ou tout autre domaine nécessitant de disposer 
d'importantes quantités de texte, n'hésitez pas à nous contacter. Nous encourageons pour la réalisation de ce type de travaux l'utilisation des 
ouvrages et documents appartenant au domaine public et serions heureux de vous être utile. 

+ Ne pas supprimer r attribution Le filigrane Google contenu dans chaque fichier est indispensable pour informer les internautes de notre projet 
et leur permettre d'accéder à davantage de documents par l'intermédiaire du Programme Google Recherche de Livres. Ne le supprimez en 
aucun cas. 

+ Rester dans la légalité Quelle que soit l'utilisation que vous comptez faire des fichiers, n'oubliez pas qu'il est de votre responsabilité de 
veiller à respecter la loi. Si un ouvrage appartient au domaine public américain, n'en déduisez pas pour autant qu'il en va de même dans 
les autres pays. La durée légale des droits d'auteur d'un livre varie d'un pays à l'autre. Nous ne sommes donc pas en mesure de répertorier 
les ouvrages dont l'utilisation est autorisée et ceux dont elle ne l'est pas. Ne croyez pas que le simple fait d'afficher un livre sur Google 
Recherche de Livres signifie que celui-ci peut être utilisé de quelque façon que ce soit dans le monde entier. La condamnation à laquelle vous 
vous exposeriez en cas de violation des droits d'auteur peut être sévère. 

À propos du service Google Recherche de Livres 

En favorisant la recherche et l'accès à un nombre croissant de livres disponibles dans de nombreuses langues, dont le français, Google souhaite 
contribuer à promouvoir la diversité culturelle grâce à Google Recherche de Livres. En effet, le Programme Google Recherche de Livres permet 
aux internautes de découvrir le patrimoine littéraire mondial, tout en aidant les auteurs et les éditeurs à élargir leur public. Vous pouvez effectuer 



des recherches en ligne dans le texte intégral de cet ouvrage à l'adresse ] ht tp : //books .google . corn 



■Vi- ^^^ 



y^-*- 



.^ ::■) 






>.-^ 







FROH THE BEQtTEST OF 

JOHN HARVEY TREAT 

OF LAWRENCE, MASS. 
CLASS OF 1«62 



•4 
4 







c^? 




L 1 ' r ^^fl 


/■ ^^^^*'j^^^%>'>- t 1 




# 


^^M 




^ 


^J 




fe 


r^^o 




^^ 


Ij^^i 




mlj 


E^ 







if 



L'AMI DlftÀ RELIGION 7;) 

ET Dû ROI; :'^-^-^ 

JOURNAL ECCLÉSPASTIQUE, -^.-!!>* 
POLITIQUE ET LITTÉRAIRE. 



yidete ne quis vos decfpiat pèr philosophiam 
et inancm faUnciam. Coloss. II , 8. 

Prenez gajride Cfé''on ne vous sëtluise par leji faux 
.raisQDiieraenç d^unu vaine philosophie. 

AnHALES CATHOLIQUES. 

m' - • . . • '■ ■ ' 

TOME TRENTE-UNIÈME. 

Chaifue vol. 7 fratics et 8 francs franc de port. 



• fc .J 




A P A RI S, 

Chez Adrien Lb Clere, Imprimeur de N. S. P. le PAPE «t dç 
M«'. rArchcréque de Paris, quai des Augustins ^ n». 35. 



H. DCCG. XXII. 



Bwatd Oell08* UtomT 

j«.ei4.jwiTABLE 

TrestfoiiA 

DU TRENTE-UNIÈME VOLUME. 



JtjtBLE de Vence. Pages i et aSS 

Z,e Déisme ràfiué par lui-même j par Dernier. 3 

Conversions. 4, io6, 167, 233 et 277 

Mort de M. Blanche. 6 

Mofl de 1V1. l'évéque de Ifiantes. 8 

Notice sur TabLé Âloz/î. i3 

Sur les ëtablisseiuens des catholiques en Angleterre. 17 

Mandemens des évéques» 21, 36, 55, 86, i5i, 166, 

i85el3i3 
^Œuvres de charrité à Paris* 22 

Notice sur Volfius, ëvéque constitutionnel. 23 

Missions en provinces. 24,72, 87,88, 119, 167, 168, i85y 
217, 248 , 25 1 , 26Ô , 288 , 3 1 4 et 347 
Notices sur Thomas Elie ^t l'abbé f iemarié. 24 et 168 

Lettre du Père Antoniniiiu prince de Hohenlohe. 26 

Héflexions sur les Réot^alions de l'ahbé Baslon. . 3 1 

OEuyres complétée dç ^ainl François de Sales, 3^.- livrai-^ 

mih .33 

Manuel d^une Mère chrétienne, 34 

De rétat actuel des catholiques de Genève. 4^ 

Sur l'affaire de M. Douglas^Loveday. 4^1 i4' 9 ^3' et 319 
Lettres apologétiques de M, Gaschet, 49 

Communion de militaires. 52 , 265 , 296 , 3 14 9 327, 346 « 

364 et 365 
Sur la mission à Paris. 52, 70, 84» io3, 1049 io5, 116, 
i34>i36, 147, i83, 196, 197, 198, 2i3, 229, 
248, 277, 270, 295, 3o8, 325, 327, 34a et 373 
Notice sur l'abbë G rou. 65 

Lettre pastorale de Tévêque de Metz. 73 

Sur une circulaire xlu consistoire de Berne. 74 

Catéchisme dogmatique el moral; par M. Couturier. oi 

Nouveaux Justes dans les conditions ordinaires de la société; 

par Tabbé Garron. 82 



( 



5 ^ 



j 

KoUce sur Fabbë de Grimouville. Poge 89 

Amwaire ecclésiasiiquè de Savhh pour 18 sa, gb 

Les Marijrs , poème. gS 

Siir les nouvelles éditions du Dictionnairehiêiorique de Feller. 

97 
Mort de M. Tévêque d'Amiens. lôjTet 117 

Notice sur M. Séguier. 106 

Discours et chanson de M. de Mârcellus. 112 

Nouvelles Instructions familières de M . Bonnardel. 1 1 S 

Rwueiljde conversions remarquables de protestons. 1 14 

Conférences de M. l'abbé Frayssinoas. 117, 14^» ai3, 295, 

310,327 et 364 

Missions pour les colonies. 118 

Réflexions critiques sur l'Essai philosophique sur les Proba- 

bililés. 122 

De l'argent envoyé à Rome pour les affaires ecclésiastiques. 

129 
OËu vre d u Bon^Pasteu r. i 5o 

Réclamation du clergé d'Ecosse au gouvernement françois. 

l52 

Notice sur l'abbé Cossar t. i58 

Sur des faits et des écrits relatifs à l'église d'Allemagne. 161 
Encjrclopédie ecclésiastique; V Ami de V Italie, 169 

Discours de M. de Bonald sur les journaut. 170 

Dictionnaire unù^ersel des Sciences ectMfiasU'ques, ' i^6 
Instruction ^storale de M. 4'4véque de Troues sur l'éduca^ 
tîon chrétienne. j^ 

Discours de M. l'abbé Fayet. 184 

Notice sur Benoît Guiilet. * '^''' 186 

Journal de la J^ie de M"', la duchesse ^Orléans, douairière. 

Le Propre de V Oraison; la Science de r Oraison mentale. 1 93 
Détails sur la journée du i août 17g a. iq4 

Discours de M. l'évêque de Troyes. igo 

Condamnation à Rome de M. Verheylewegen. 202 

Libéralités du général comte de Boigne. 2o3 

La yérité sur renseignement mutuel, -*2o8 et 237 

Sur la Mission de la Louisiane. 300 

Assemblée de charité pour les victimes de la révolution. 21 5 
Mission militaire à Versailles. 21 7 et 23o 

Relation de deux guérisons extraordinaires opérées à Metz. 

2l3 



(4) 

Notice sur le Pcre Anlonin. Poge 2a3 

Condamnation de plosieurs Ouvrantes à Rome. 2^7 

Sur les affaires ecciesiastiques des Pay»*Ba8. 233 

Apologie de F Institut des Jésuites, 288 

Du Rétablissement des églises en France, 241 

Mort de M. Glory. 24<J 

Méditations pour hs Prêires aidant et après la Mêsse. aSb 

Sur les Jésuites d'Espagne. 257 

S^r la suppression du Catholique de Mayence. 267 
Bref de Pie VII au prince Frédéric de Hesse-Darmstadt. i^i 

OEuvPès de Fénélon avec des pièces inédites. 273 

Visite de révécjue de Bayonne. 279 

Publication de VOrdo par M. Morel. 200 

Disc<Yurs de M. Tabbé Frayssitwus sur les missions. 289 

Sur les exemples de piété qu'on trouve à Paris. 293 

Lettres écrites de TVurtzbourg. 297 

Discussions entre les catholiques des Etats-llnis. 2<p 
police et Eloge historique de M* Dubouig, évéque de Hi-^ 
moge$. 38, 69» 3o3 et 369 

Notice sur M. le cardinal Fontana. 32 1 

Noms des présidens des collèges électoraux. 334 

Rétablîsfement de révéch'é d'Annecy. 347 

I^jtre de M. Frédéric Fuchs. 348 

Théologie morale de Liguori. 35 1 

Votes des.conseils-généraui^ dedépai^tement* 353 

Bibliothèque chrë^ieutte k Oremhte. 374 

Mort de Ferdinand Panieri^ 3^9 

Notice sur le Zodiaque de Denderah^ 383 

«Sur les Annales des constitutionnels. 385 
Molion de M. Catioing pour les p^irs catholiques anglois. 396 

fjcftres de M. de Saint- Martin, ^01 

Souscription pour 1« terre sainte. 4^ 

Béiractation d'un consUlutionnei. 410 



Fin de la Table du trerUe^unième volume* 



{Mrreredi i3 février i8àa.) (N". 7^4.) 



L'AMI DE LA RFL^^Î^ÔN 



ET DU K^t\^HTf 



Sainte Bible , en latin et en français , avec d&i notes 
littérales, critiqims et historiques , des Pr^acés et 
des Dissertations, y*. livrakoD (i)* ' ; * ' 

iious clevons nous borner A décrire Jeà volumes de 
eétt* édition à mesure qu^ls paroîssèiii. La liinmispn 
que nous annonçons se compose des voliimbç aH et 
Xm. Le premier 9 outre le fivi'é de VEcdesiastiqWs 
i^^feme une Préface sur ce livre, cîn<j Dissertations^ 
et trou morceaux d'hîsloire* La Préface, àhr\X le fond 
est de dom Galmet,. donne une analyse de ce, lm*e, et 
des réflexions sur so9 auteur^ sur le temj^s qù il a été 
écrit, sur ses différentes versions, et su^r les instructionâ 
et les mystères qui y sont renfermés. Le^ cinq Disser- 
tations traitent des uabillcmcnsde^ au cîeiis Hébreux, 
de leurs repas, de letlr médecine, dé leurs funérailles^ 
et du 5*. âge dii monde. Les quatre ■bremîêres offrent 
une réunion de recherches sur des objets de eiiriosité. 
La Dissertation sur le 5*. âge du monde est de ftondet, 

(i) On 80U9cnt k Paris, chez Méquignoii fils aîn^,, ch^^ 
Méqaîçfion junior, et chez Adr. Le Clere, au hureaù de ce , 
jouniai; prix, pour les souscripteurs, 6 fr. chaque volume, 
et 8 fr. franc de porl. ' 

Tome XXX L VAmx de la IMig . a du Iloi. A 



,. .. / .('20 ._ ■.. - ■ ,•- , 

çt n'apprend pas gratid'chose ^ maïs elle est assez courte* 
EBe^^st suivie de trois morceauxd'iâstoirej jSôJ^lfc, 
t^'ii^'SSfetoïreaferégée du royanme d'Israël de Juda j 




^ itellige 

récisôixissement des prophéties, et il y considéroit, 

f>rlncipaleme]»t di|/s»^4 deux premiers^ l'état 4^ la.re- 
igion. Rondet n'a point trouvé le troisième abrégé su f- 
fi^*>*y^.it^*|EHiit une dernière partie sur l'histoire 
romaine, j5$qu*â la chute de l'empire en Occident. Je 
n'osioroi^déci^dei? si cette addition étoitbiennécessaiire; 
nçiaii^ elie éloit 'dans l'éditfoiï pVéc^denté, et on n'a pas 
voulu la supprimer dans celle-ci, de pmir que cette 
même édition ne parût moins complète. Rondet avou<{ 
d'ailleurs avec .bonne fqi que dans son travail il a^bead- 
coup profité du Discours de Bossuet sur T Histoire Mni^ 
>^er^?/ie., et dés écrits de Rollin, . 

Le XÎII*. volume renferme, outre les prophétijes 
d'Isaïe , .;^ept préfaces ou. Dissertations f savoir, ujae 
Préface gè^rale.sur les. prophéties, quiest. de dom 
Calmât,, une I)ij5sertation sur Jes prophète^, une Pré- 
face 4ur UpïCj unQ. Dissertîitiou 4^^ R<m4et ^ur J|es65 
ans dont IJ est parJé au chapitre yiird1[5aïe,.une autre 
Disserïatiou de dapi Galmet sijr ces paroles: du pro- 
phète : Une Fierge conce^^ra et enfantpr^ un fits , et il 
sera appelé Emmanuel^ une autre Dissertation, qui 
est en partie de dom Calmet et en partie de Rondet, 
sur Tambapsado dont il çst parlé au chapitre xvni 
dlsaïe; et enfin une dernière Ûissertation sur ces pa- 
roles d'Jsaïe en parlant de Notre Seîgueiu* : JV(m..est 
species ei neque décor.,... chapitre lui, , . , 

Ces Dissertations offrent plus ou moins d'intérêt^ et 
traitent de sujets ({ni ont plus d'uue fois excixé les cem- 
meotateurs* l,e firgo côncipiet, enlr'autres, a donné 
lieu à de sa^utese^plications, soit de la pairt dès anciens 



(5) 

Pères^ ^ôit de ia part deà iatexprèfô» moâémès. Mais 
k pièce k pluâ immortalité de ces volumes est la Z^w- 
sêrtation sur les Prophètes, pour sentir d'introduction à 
t intelligence des Prophéties. Bondét en couçut ie pla» 
d'après 'cdfeidu Père Houbigant^ auquel il à emprunté 

' lieaucoup de- cbose»; mais il aiiBoncë qu^ii y suit plus 
ipairticulièremeiit saint Jérôme. Cette Dissertation , qui 
tapposé beaucoup de connoissances' et de critique, :est 
fort éteiîdue , et forme i5o pages în-8*'. : nous nous 

, proposions d'en citer ici la conclusion, pour montrer 
•dans quel esprit elle est rédigée,, et queHe en peut être 
Futilité 3 tnaisrnoiis avons été contraint par rabondance 
des matlèi'es de supprimer te morceau. 



.Xè Déisme réfuté par lui-même , on Examen en forme 
de lettres , des principes d'incrédulité répandus dans 
les divers ouvrages de Rousseau ,• par rabbé Bergier. 

. 6*. éduion„(i). 

' Le Déiéme réJuté pàrtui-méme passe , avec raison , 

Îoùr un deig meilleurs ouvrages de l'abbé ^Bergier. 
auteur le 'fit pàilroître en 1^766 6^1766,' c'eÀr-à-^dii-e, 
dans le temp$ où reng^ouement pouï* les livres de Rous- 
seau étoit le plus fort. Il y a douze lettrés eh tout , 
qui traitent de la, révélation, de sa possibilité, de sa 
'nécessitfê, de son existence,, de sts pi^uves, des ob- 
yections qû'oi» lui oppose, de la tolérance, de là créa- 
tion et de là cUute de l'homme, du plan d'éducation 
•proposé dans Y Emile j dé l'accord du christianisme 

* avet: la politique, deà miracles, etc. La dernière let- 
tre est du 25 janvier ï 7615. - * 

, (i) 2 yoJ. ip-ia; «prix, 3 fr. 76 ç. el 5 fr, franc. ^e pprt, 
A Paris, che» Méqnignon junior je| chez Ad r. Le Çlere,.«u 

• buread d^ CQ journal. 

. A 2 



(4 ) 

Bergier se montre sur tôu& ces points ausat modéré 
dftns la iHscussioh qu'exact et soliae pour la doctrine, 
S'il na pas le style Lrillant et la veive entraînante de 
son adversaire, il compense, ces avantages-, souvent 
tronipeups > pur une marche méthadique et Taisoniiée* 
Nonftuniun exfulgore, sed ex fiano dare liœem cogi^ 
fat. Il démêle les sdphisYnes, il pelève>les erreur», etles 
în conséquences, il dissipé les nuages ; il estsimple^t 
clair, il va dirait an but. C'est une lecture faite pour 
les hommes réflé>chis, et qui veulent en pareille ma- 
tière des argumens et des preuves, et non pas de l'ima- 
ginalioii et d<?s saillies 5 celles-ci détournent en effet 
trop souvent du chemin dfe la vérité. 

La réimpression de cet ouvrage convient aux cir- 
constances,* et j'è sais gré aux éditeurs qui opposent ces 
sortes d'antidotes à tant d'entreprises conçues dans dés 
vues ç.outpîre^, et qui tendent à déraciner la religion 
du fond des coeurs. Puisse la jeunesse apprendre dans 
ce livre de Bergier, et dans les écrits des autres apo- 
logistes de la reJigion qu'on a reproduits de nos jours ; 
apprendre, dis-je, à connoître le cbristiâpisme teji 
quil est, et à se défier àe^ tableaU^c qu'en traitent des 
)»lum(is Irop ^nsp*Hites et trop fa||ieu»e9 1 - 



<si^^'9^r-<f^if>^S>^ 



NOUVELLES ECCLÉSIASTIQUES. . . 

Rome. Une conversion éclatante vien'^ d'avoir lien ; le 1 7 <!\5- 
cembre de l'année dernière, afrivà dans cette viîleOMuan Aga» 
ancien général mahométan , né en Candie , et âgé èé^oani ; 
il manifesta , lai et sa suile, le désir d'abjurer rAkoran^ et 
de recevoir le bapteipe.^ Après avoir passé plusieurs jours dans 
le couvent des Pères Conventuels, près j a basilique des XII 
Apôtres 9 après avoir édifié les' religieux par sa ferme réso- 
lution , et assisté à toutes les ^ instructions qui conviennent à 
un catéchumène , il a reçu le baptême dans la même ^'lise, 
le 25 janvier, jbur dé la Cèle de la Conversion de saint Paul. 
M. le cardinal Galeffi, cvêque d'Albano > lui a administré ce 



(5) 

sacrement, Ta confirma , et lui a donné luicommunion. L'in* 
fant don Clia ries- Louis , iUs Je la ducbessede Lucques, a été 
«on parrain , et lui a donné l^s noms de CharIe&4A>uis-P(i«l* 
Hercales-Josèph-Mane.- La duchesfiç de Lucques aâsi«(ok à 
la cérémonie, ainsi que beaucoup de personnes de di$Ûncli9!l> 
et chacun admiroit< la. généreuse démarciie du nouveau con- 
verti. Son cousin , issu de germaiii , ei les gens de sa maison , 
qui paroissent dans les.méme& senti mens,, n'ayant p^s encore 
filé tnoùvés assez disposés , suivent des itistructious dans la 
maison des convertis, et recevront je baptême plus tard. 

— L'auteur anonyme de Topuscji^le intitulé: Morale etReU" 
gion des Carbonari, publié à Aquila, en 1820, étant reqtré 
en ]tti*nxême , a abjuré devant le tribunal de la péniteucerie à 
Rome les niaxiioes anti^catUoliques de cet Opuscule., prin^ 
/«paiement ce qui y est dit du. célibat ccclésiaslique et àe.lsk 
.profession religieuse, et toute proposition qui ne seroit pas 
conforme aux dogmes et à la discipline de l'Eglise. 

— L'Académie de la Religion catholique a réélu . se» 
principaux oiliciers. M. Bertazzoli, archevêque d'Ëdesse et 
aumônier de S. S., a étécon6rmé, pour un nouveau IrUin^ 
niurn, dans la charge de président. Le secrétaire est le Père 
Joseph-Macie Mazzetti , assistant-général dès Carme». Lé'A.ca*^ 
dën^ie a »^u6si élu SOS; promoteurs et censeurs. 

^- lie jeudi 1,7 jjmy ler , mourut dans celle capilale , à l'âge 
de 67 ans» M. Caiixte Marini, de Pesa ro, prélatde ta maison 
de S. S, , préfet des arcbives du Yaticap ^ consulteur des rits 
et chanoine de Saint* Jean -de-La tran. Versé dans la connois» 
sance des monumensde l'antiquité , il aycHt accompagné dans 
sa nonciature le savant cardinal Garampi, ayoit consulté des 
aiGçli^ves.et des biblioibçç|Mes, et y ayoit fait ^ne ample pro- 
vision de documens précieux. Parmi ^^b Opuscules , il y en a 
rni €ui:ieux sur l'évêché de Pcsaro ; il laisse sa bibliotlièque 
à sa patrie. 

— On a rouyert , à Modène , le colley des Jésuites dans 
leur ancieii couvent de Saiut-Bartbélemi. 

— r II y .a à peine un mois que les Jésuites ont recommencé 
leurs exercices à Nap|e$ , et déjà l'on peut prévoir les résul*- 
tats de. leur zèle pour le bon ardre et Tinstruction. Dès le 
premier ^ur de 1 ouverture de leurs écoles, la jeunesse s'y 
est portée avicc tant d em|)ie&semeut que les salies se sont 
trouvées trop, pelïles, el la grande église du nouveau Jé.su*. 



peut à |)€{iie contenir U fouk qui s'y presse \ê dimainclie po«fr 
enlendrePexplication du Catëcnisine-. - 

PÀitiS: Nous n'avons pas bieSoin de rappeler k nos lecteurs 
qui^ le jour même oii nous sotuoies est Fanniversaire d'un 
criftte déplorable, et que cette circonstance nout invite k re* 
doublet* nos, prières' pour une auguste victime , pour sa royale 
famtilie , et pour toute la France , que des insensés voudroieni 
entraîner encore dans Tabîttie de» révolutions. 

r^M. l'abbé deCfaabrillant, aumônier de quartier de S. M. ^ 
ayant demandé et obtenu sa retraite ^ a été remplacé- par 
M. V'abbé de S^mand, chanoine et gràad-vicaire lioi^oraire 
de Tours, r 

—•On nous demande coinbieo il y a d'ecclésîastiqueswôm- 
més k des évéofiés, en 1817, et qui n'ont point encore été 
institués y ou mis en possession. Ils sont au nombre de^utn^y 
savoir : MM. de Pons, nommé à Moulins ; de La Châtre^ 
nommé à fieauvais; de Sagey, nommé à Saint-Claude; de 
Cbabons, nommé au Puy j du Perrier, nommé à Tuïles; de 
La Lande, nommé à Rodez; de Guërines, nomn^ à Cas^ 
très ; de Neirac , tiommé ^ Tarbes ; de Morlhon , nommé à 
Careassonne'; de Saunhac, nommé à Perpignan; de Pins, 
nommé à Béziers; de fieauregard, nommé h Montauban ; de 
Mazenod, nomtné à Marseilfe; de Kichery, nommé à Fr^us^ 
«t Mdii»! noi^omé à yiVÏers. Les autrefii$^n^ nio^,.ou .oÂl 
été transférés^è d^autire^^iéges; Nous n'avons pas fait entrer 
dans cette liste M; Tévéque de Careassonne, transféré, éà 
1817, k Anch, et M. Févêqu» de Bayent , transfiiré , à li 
Même époque , à Alby ; oii dit que ces prélats ont témoigne 
}e désir de rester dans lenrs prediiers sièges. 

-^ Nous citidns; dans on da no» derniers nuniéros ,'des eiteifl^ 
pies effrayans de morts subites. Nous pouvons opposer à cèS 
récits affligeans l'exemple de la mort la plus paisible et la pluf 
douce. Un jeune prêtre est. mort, le 10 janvier dernier, à 
Paris, dans les C|entimens de la résignation ht ptus parfaite , 
et de la piété la plus tendre. M. Micfael-Nicotas Blanche étoit 
de^is long-teiups d'une siernlé \d^Ucâte , et a voit même é^é 
forcé J>ar cette circonstance de sortir du' séminaire avant, le 
tsemps. Il avoit été ordonné' prêtre aux Quatre -Temps de 
septembre dernier, et attache à la paroisse de Bonne^Nofir- 
vellé, oii il n*a prescpie fait que se. montrer. Erappé d'une m^" 
ladie incurable, il est descendu lentement au tlbmbeau^ Il dit 



<7) 
«BCC[Ke lu Bieciis la '^iil» de là fiê^e de sainte Gei^èvi^ifé.; d«« 
pais il 'n'en lent nl'usla force , «t jhnévenoît ^bt ^uëTi^tèki'- 
A-e; encore 'falloû*rI' toute' ^a piélif poéff triottipHèf- de isà 
débilite progressive. > t}a€vs les dern iérs jbiirs , il c^'friittutiià 
deux fois en viatique , ni ne cessa ifedinraôn Bn0^iaJlre~iqoe 
)e jdipianche q^ui précéda sa liiort. Qa «derintr passag^'fwbit 
perdur.pour li^i toutes ses horreurs. Il vùuloit ioojbars iju'on 
lui parlât de t^ieù^ et ses amis^erelevoîe^ pour lut. teadre 
ce 6oii;<>ffice. Peu d'heures avant sa^OHM-t^ îKdevandd (fa'oîr 
le n^jt sur iir| ma|eJas par terré, et là à'^ebditlcr^ecnier soo» 
pir, tei^antdans ses mains un morcead.de'Ur>rnne«rotx-, dt 
porlaiit sur sa figure rt&pression d'un x:af me paffatl. Sa mei^è 
êJlç-méme., témoin de ce specAacIe^ s'élevoit par ia^foi aii^ 
dessus des Sentiment de la r^aturé,' et, en aevojabtHirr»» 
cber cet enfant si cher ^ poKMr l'éducation duquel d)e khraH 
fait tant de sacrifices, elle oublioit sa ^u leur pour né aengèr 
quVu bonheur de Son fils. Ainsi s'est éteint, k I âge ^e a5 ara^ 
un jeune ^ccléstàsiique estimable. pas sa piété, sa* doticeitr«t 
son heureux caractère^ et dont la »or| a véritabkna^it *êté<, 
.précie)ise devant Qiçu et les hommes. •' t ^ <t k 

-r^ Parmi les loyaux députés qui se.Éaèntrent lée dignesin^ 
tjB'ri^irëitesdu Voçu dM peuplées, et qui espèrent à renéfcè nntM 
légi^^Ûon le caracHiero religieuxqu'o* s W. attaché ,ipHid||r||^e 
|>res de trente ans , a lui ravir, il fautt!onapterMr: »il3Mçlit<éd^vAm» 
jbieres ^dép^^^^ du Puy dtt Etône^ qw avclt uropoj^xiABsi I» 
^ance* clti 3o fanviet^ dernier d'àjonter dans le p^*o|eitfeHài#^r 
la répression des délits de la presse iin améndemen^t poria^t 
^ue }è« 'signés publics, de la relif;tl[>n s^roient assjo^iié« a.4& 
jiignes de i'autofité royale , et que les outrages faiu 9^x .i»<Hi!i^t 
aux autres seroient punis d'un emprisonnement etd'uae ai^f^^nde 

âuî cirottroient selon la gravité du cas. Il nevcJçppa «oti^i^en- 
ement'dahs la séance ou 3o janvier dernier^ .paais lei.ipmu}te- 
qui remplit presque toute cette séance empêcha d^enteipdfe 
rok^teur, et le décida mèine k retirer son^amendeiiieihlit ^'^P^ 
qu*iï ne te criif pas nécessaire., mais parce qii'il voulut éviter 
vn nouveau su jet dé divisions ,^et pejit^tre uasçaoïtM^ ^^>^% 
iiU\\\ à tant d'autres. Toutefois il a faiti|rtpritnf}r|pn.opimQO^» 
afin qu^on lié se méprit pas sur ses intenti(>n^.Pa^ ce discotj|^f, 
'M. André d'Aublères jpade le langage }e {^s ft^cbemeiit 
<hréticn; il s^àfRtge du silence ou de la com|^licité dé ndlre 
législation sur les blasphèmes et sur les insultes âiites eux sU 



; (8) 

gîtes dcht religion^ ci il fait des vœux pour qu'on rempUêae 

unn heone auMÎ ôlonoante. M. André d'Aubières est maire 

die Glerœohiy e( on peut féliciter cette ville d'avoir donné sa 

confiance k un député si religieux et si sage. 

' ^ — «Lé lendemaîii de la mort de M. l'évéque de Nantes , le 

cbapitre a donné un Mandement pour mnonçer cet^ éyëne- 

ment au diocèse, ordonner des prières » et pourvoir' à l\idmi^ 

inistr«tîotî , le siège vacant. Dans ce Mandeoient, lés inem^ 

Jbres dttf^apltre rappellent les vertus, la simjiiic^é él là 

-bonté ^tt préUti Malgré sa mauvaise santé , il âvoit trouvé 

le moyen de rendre de grands services A ia ville et au diocèse. 

n acceléi^a l'arrivée des Sœurs <de la Charité, outrri lu infaî- 

son des missionnaires de Saint-Françoîs-de^les, visita tut«> 

même les missions , distribua de bona livres» procura dès Ye* 

traites h son clergé , encouragée de pieuses congrégatiôin, et 

idonna l'exemple du zèle et de la charité. Le ouipilrè a 

sommé pour grands-vicaires MM. QiarleS-Metbutin Bodî^ 

■ier, et Frençois«-AIexandre Bascher, supérieur des missions 

4ioGésuaes; M* Anjg^ebauU sera leur secrétaire. Le Mande^ 

meçt est stcné de MM, Delamare,. F. Bascher^ Gély, La^ 

• couture 9 BUv et J; M, Y. Bascher.. Le corps de M. Tévéque 

A été expose daus une salle du palais , et le clergé s'y est jf^ndji 

«pendant, trois jours jpour réciter des prières. £^ obsèques 

itoîenllSxées^ettJeudi 7. 

«»• ïjfiid nuiuon de S^urs dé Saint-Josepl^ vient d'ïêtre for- 
niée àBAimilly, eu Savoie, par les soins de M. Simond , curé 
et archijMvêtre , secondé par le conseil de la ville. Ils s^cû^ 
|Knent depujs deux ans de procurer un édifice et une dotation 
«onvenebles. Le 16' janvier , deux StBurs de rétablissement 
^ncipal de <3t^iitDérf sont arrivées par les ordres dç M. fair* 
chevéque , êtùRt pris possession du local qui lèiir étoit des^ 
tiiié. Le dimanche ao , M. le chanoine et grahd*ylcaire Bel* 
liet a prêché sur l^importance de l'éducation chrétienne y et, 
te lenaemain , une iàesse du Saint-Esprit a été célébrée à fa 

ÏaroisSé , ^ tia ma^ison^a été bénite en présence du clergé et 
es autorités. L^école compte dé}à trois cents élèves , et la 
ville attend des soins des deux Sœurs les plus heureux re&ul- 
»jiets, sôît*]|our.Ptnstruction de la jeunesse^ soitjpour.Ie son^- 
•flf^ttffpf^ pfttivm mdades. - • . . 



(9) 



NOUVELLES >OUTIQUS5« . 

Paris. Ms'. le d.MC d-Angoidéiiie Tient d^eavoy^r, ii^oo fr. pour les 
Incendiés d*ËguiUemont( Eure et Loir). - ;. 

-—M.' le duc d'Aibufèra a présenté à Mc le duc (TAngouléme^ pro- 
.tecteur de TAssociation pour ramélioration des prisons, àes modèles 
des priscttis d^Angleterre et des autres pays. 

— > MÀDAiu a entojé looo fr. à un père de famille, mùitre d*hôtel 
garni, qui a rendu en plusieurs occasions des services à des royalistes 
victimes de Ie6r dévonmént. 

' —M. le lieutenant-général Gudîn est nommé commandant xle là 
7^ divinon militaire, dont le chef-lieu est Grenoble. 

— M. Suyernay-^Desarbres , négociant -, et membre àvn conseil-çé- 
néral du départei^ent 4e la Lçire, «st nommé présideiit du ^ïollége 
électoral de ce département, en reinplacement de M. Léon de Lévis, 
^^i 0st malade, ^ ... '>' 

> — On dit que la police a saisi quinze cents exemplaires du Bon Sens 
■4iuciirê:Alesiet% chea un de^ commis de M. Touqnet, et une' autre 
,qtt9litité« en feuil^., ' chez ub pcMiièr de' la^ rue des Marmonzets; 
le Constitutionnel dément c0 bruit, an moins pour le conmiis'de 
M. Tououet „ . "■ '. 

— M. Mallevai, proyi^^^ du collège Louis-le-Grand, a rerais au 
bureau de charité de rarrondissemetit 829 fr. , recveillb dans son éta- 
Jbliflfement , pour les pauvres. 

-— M. Uallé, un des médecins les plus distingués de cette capitale^ 
qui avoit subi, il y a (iucîi(ufi!t jours, Fopt'rallon de 1* f>i:etj>é , Cst 
mort, le II, djBS suites lie cette opuraLion. ^ . 

— » Des leïtres Je Pfeufe* ànnQnrcuf: ml^on a cwfaji; cryrt nouvel er 

, ies. mêmes menées qu'il Breiit; W. générjil d'Ë^pinobt informé de ce.«; 
maqccpvres, a ra^^^scnibl^^ , la nuit « le t3^. rt^gimftil de ligiif^ , » pro- 
noncé un discours raiïitaire sur le dt^oùintot un Km , et a fatt arrêter 

*le capitsqne B« Tout la régiment a jure de re^tCcr liJèk U Thonneur. }i 
y a ordre d'arrêter iroîs oiïideM du ï3*. rt-giment ;; âaviïir , li^ymoml 
etDelbaye, lieuten.Tn,«(5 G-imeïon , soiifl^itcuttîiianLî H lîijijix nilîtier* 
en retraite ou en réforfue , four^^ cl Dupuy. Letir signalement a é\é 
donné à La gendarmerie. Le préfet a éciît également pour l'exécution 
des lois sur les passe-portç. 

— Dans là nidt du 7 au 8 février, des, voleurs se sont introdîiit^dat)^ 
- les i'ipises de Qrandcamp et de Sâint>Sylvestre , canton de Lillebonnc 
. f Seine-Inférieuro). Ils ont pour cela détaché de grosses pierres, et 
, ).>ri«é les croisées. Ils ont ensùte «i^vé le» troitcs, et volé environ 

75 fr. Ces ct^ès d'une eupi^itc sacrilège semblent^ se muHi))lier depuis 
quelque teiiqp«. 

— On avolt exagéré Une rixe qui a eu lieu à OrJéàns<^ il est yi^i 
4]n*un sepf^nt françois s'ètoit permis des exf^ressions outrageantes eoil- 
.tceSes Suisses» mais il a été arrêté. Le régiment françois n*a pas pris 



( 10 ) ; 

ff^irt It là querelle , et les Suisses de leur côté se sont conduits avec 
prudence et modération. » ^ 

— On &t enfin parvenu, k Londres, à fermer la boutique" du 
Iibraife Carlisîe, .«î oonQu par ton zèle a répandfè les ouvraee? con- 
tre la religion. On a fait chez lui une saisie prur les amendes qu'il 
a etieounJies , et qui^e motttpnt a 5oo liv. st. Tout a été enlevé , et la 
porte a été close ;. cette boutique àvoit pour enseigné le Temple ffe Ut 
Maison, ,'"''' 

-r- Il paroit que lés finance^ de M. Jérôme Buonapartiç , qui prend 
le tijbre de duc de Metvtfôrt, sont embarrassées, et que cet illustre^ 
personnage ne sait pa^ mieux conduire sa forfune que son royiuume. . 
Sa femme , qui est une princesse de Wurtemberg , a réclamé des. se- 
cours de Tempereur Alexandre , -qui lui a fait passer i5o»oop florins , 
«t lui 9 assuré une pension de 25,ooo floi;ins. 

•»— Une note officielle , du a février^ adressée par la Porte-Otto,- 
nane à lord Strangrèrt , ambassadoMv d'Angleterre à GopstantiaQpIjtf^ 
dîtcute.les points de contestation fatrcla prcraièt«de ceAcours'etl^^ 
Russie. Le grand-seigneur per&iste à ce qiii*on.lui rende les trUnsfugef^ 
il refuse d*ëvacûér la Vabchie et Li lilolda'rier oif d*eli rendre Tadini- 
nistration à des princes, grec» ; il consent à^ la reconstruction des an- 
etennes églises, et promet le libre exercice de ia religion chr^ie&ttev 
ioomme par le passé. . * -.. 

CUAMBRC DES PAiR$. î 

Le 8 février, M. le garde des sceaux, accompagné de MBÏ..€uVieV, 

Jacquinot-Pampelune et Vatîmcsnil, a porté à la chambre le ptojet' 

d« loi ,-adopté parla chawbf^' -des déjprutes ^ ifur les délits de- la i^esrà ; 

. îl en aeiposé les motifs. Ç^-^projet ^-^té vet»yàfé à r«XaK|efrtlêé bo* > 

réaux. ^ ^ >•''■ ' ' y' •■ 

Le 1 1, la chnnibre a di<%a^é dans les bureaux Ic^ projet dé loi sur !«« 
délits^ delà presse; s'étint ensuite réunie,- elle a nommé 'pourr>èx*- 
miner une commission composée de MM. les conites ï^orftilis, Desèzc^ 
de' Castellane, de Laforest et de M. le marquis dH>rtillienr.> 



CHAMBRE DES DEPUTES. 

Le 8 février, M. Pardessus donne lecture d'un projet de loi ton- 
cernant la police sanitaire. M. le président propose -de disc\Bter cette 
loiaprès celle des journaux ; ce qui (^tnnt adopté , -on revient k cette 
dernière. Mi Hnmoist-Cmité rejyroduit les objections déjà, p^posées, • 
•etiil^taque surtout ^la dispoiiitioii qui donne aux ministres la censure ^ 
dont ils pourrMcnt abb^icr h Tépomie des. élections. M. de Villèle 
montre, dans un long discours, que la charte garantit à tou» les Fr^iB- 
çois le droit de publier leurs opioioas, et que 1» loi discutée n'y «4 
pas contraire; elle né rétablit pa» la ceosure, noisq«t>lle accorde Tm- 
fcoriiation à tous lés }ournAux déjà eziiUiis, dont k nombre est bien 



juffisant) la suppredRion nc-<«cra pâSipvononcée.poni' ttûé faute, e^t 
^otque sorte aooi<lciiteile , mais dai|s Je.eas où/un.c «dcccssion d'avù-' 
des oiaiiife^teroit vu mauvais estait. Poiir ies.cûnrs royales, éiU.W 
doit pas craindre l'abas du pouvoir <|u on leur <&onne^ puÎMfiie le gou- c 
Teenemcnt conRerve toufiours le droit de faire reparoitre les journaux^ 
M. Labbey de Pompièves monte à.U tribune ; mais M/ Batine prétend 

3oe les ministres ayant la parole à la chambre toutes les foia qii^ila Ift 
eiiiandent, les men^res de la <d.TOite: doivent^ vçlonle n^glement, 
succéder à'ce«r)L de la gauche. Ge« incident excite des .mouveni«o« fini 
sens divers dans la chambre ; le câtë.gaaeheve prononce contre la de- 
mande de M.^Basire , qui n*e9t|M>îtft appuyëe'pnr lé côté droit , et la 
question piréalabJe sur sa proposition est adoptée à la pre^qu^unanimU^. 

M. Labb4By de Porapières demain oonimënt 'on conciliera là loi 
>profM»5ëe aT\ec Farticle de iA* charte qni donne à tout François le droit 
««rtrtibli^'ses opinions^ il prt'timdiqiierarficle 3 renferme uoe véri*- 
litanie confiscntien ; «fue le» dispoiitMkis vagues du m^ine atticle lais- 
sent aux juges et le droit et le fait. L*a»ttcle 4,4 selon lui, rétablit i* 
censure, non pas seulement temporaire,, mais périodiquement éte»- 
Betlè. M.- Duhamel parle pour le* ymjet- de loi-, et demande coM' 
menton peut se plaindre que le» discussions soient fermées trop tôt» 
tandb que danff la <lernière 3o8 orateurt ont été entendus. 

M. le général Grandjean , qui paroît pour la premiète ibis à la; tri«- 
l>wie , s*oppose an projet de loi comme contraire à Ja^hartf . M. Josse- 
Beanvoir, dans un discours semc de traits ins^cnitMix, montre )a né- 
cessité d'une bonne police sur les )Ournaux , dont l'I^rfioence ost trop 
grande dans Fétat actuel de la sooiété pour n'avoir pas besoin d'un 
ireÎB. . :,'..- 

Le 9 février , on romend la diseissûon 4ur le projot. de lai. relatif 
SLwt^emmmitir M.-Gariipi parle jcôntr^^ ce pidiet «qw, .M}oil.l4ii« ét^-^ 
fclit trti arbitraire dangereux, et n*est propre qu'à renouveler hu luttes . 
jadis si déplorables etitre le- pouvoir royal et le pouvsoir judtcijiire. 
M. Siryeîs de 'Martnhac fiut sentir le-nt^cessité d'une censure quelcon- 
que,^ vu la grande iaflaence d«s journaux. M. Darrieux trouve le 
projet, non-.«e«ile!!ment imitile , sortout aj^rès la Un' générale qui a été 
adoptée , mais en<î4>re destructif des droits publics ; cette nouvelle 
censure lui parolt pire que celle qu'elle va remplacer. M. le général 
Donadieu vote pour le projet de loi, et s'étonne des discours qu'il 
entend , des déclamations, des provocations , des assertions fausses 
4pii réWntisseirt trop souvent dan» cette enceinte. . 

M.' Bi^non cherche* à: établir, dan»' «t> long -discours, que la' non- 
velTe loi eit absolmnent contraire à ta chaire-, en créant un genre de 
AÉtil jusqij^à présent inconnu: qiie jhmUi^il^ presfrè n'a été aussi as- 
servie que de hos jour*} qit* lesminiftirtei ne l'ont propose' que 
pouf défendre leur Toiblesse : il tnonvfe une ressemblance efifrayantc 
eàtre TtHa* actuel de la France et celui oè ^ en Angleterre , la cou- 
ronne 6t divorce avec la nation. 'li|.Basir« s'étonne de l'injuste dé^- 
flàiice que l'on ténfoignc pour lés couw royales; il rappelle, «ommc 
mr titre de gloire pouf elle»^, ié'ju^ement deMoreau, où elles montrè- 
ipent tout d'énergie en iaveur de l'innodence (réclamations à gauche}, 



( 12 ) 

«t conclut k Ta^option dfi. projet/ «n^se ré^rvant èe parler sur les 
amend^menti. M, B. Constant, accuse par le préopinant d'avoir autr^ 
fois ë«rit cofitre la liberté de la presse et Tancienne noblesse, cherche' 
à «e jtîstiiten (Interruptions -et éclats de rire.) Il donne toute la- gloire 
du jugement de Moreau à un homme dontles opinions républicaines 
étoientbien connues (il vouloit parler de M. Garai). 11 dit dé Moreau 
<^u*il a «u le^mulheur dé .finir autrement qu*il n'a voit; commënci^ 
M. B. Constant semble faire d^ voâux pour la division .des propriétés. 
(A dDoite : Vous demandez doncla loi agraire?) U parle des progrès. 
du siècle, d'une crise nécessaire mie rien ne peuturi^ter, proteste 
avec énergie contre la loi, et voue a rexéctatipu. les membres qui Toot 
votée. ■ . ..■.-. 1-^ ■ . •• ' 

M. Bonnet y que M. fi. Constant avoit semblé inculi>er pour, sa* dé^ 
fense de Moreau , rappdile sa conduite dans le prociïs , et il rougit ^i 
|>eu des sendmens qui! a manifestésalors,, qu'il a livré à.l^impreasiion ie 
plaidoyer qu'il prononça à cette- occasion» Af . le gaorde des sceaux ré- 
pond à M. B. Constant avec beaucoup de fermeté. Nos efforts acront 
vains , a-t-on dit, et la crise ne sera que retardée. Lcs-vaîns efforts se- 
ront ceux dont je connois les actes, dont je «ais les projets , dont je 
surveille les complots. La clôture est prononcée sans réclaxnation. 

Le II février^ M. Basire fuit un rapporteur diverses pétitions, pour 
lesquelles on passe à Tordre du ^our. 

M. le rapporlf UT de la commission da projet de loi relatif aux jour- 
naux , est appelé pour son résumé. M. de Martignac examine si I<rs 
objections faites contre: le projet détruisent ^es raisom que la commis- 
sion a eues de l'approuYcr. Il p<^n8e que le projet discuté n'est con« 
traire ni à la charte , ni ù la raison ; que les journaux , beaucoup plus 
dange]i«,uj^ que les imparimeucs, doivent êtçe,. comme ces derniers, 
80umi8!à.1asurveillance^ qii^., dans les déUtj(.<le la pressé comme danç 
tous iesliutrcs", on doit rechercher si rintention eSf coupable. 11 ji^s- 
tifie ensuite le tribunal de Bordeaux, accusé dans Tune des séances 
précédentes, relativement à Tailaire des^frèrcs Faucher.. Les avocat» 
^e ce tribunal, lors de l'invasicun de 181Ô4 avokut; arrêté, à l'.ununin 
mité,. qu'aucun d'eux. ne «rem pliroit son ministère pendant réioigue- 
mentdu Roi,, excepté pour les. accusés en matièi^: criminelle. M. 1q 
rapporteur reçoit , en descendant , les félicita tioris (te fies collègues. 

M* le président donne lecture di^l'article. premier : « Nul journal ou 
'écrit, périodique-, consacré en tout oii en partie aux nouvelles Ou m«T 
tières politiques, et paroissant soit régulièrement et à jour fixe, soif 

rar livraisons etirréguli^emeat,.ne pourra être élubii et publié. sans 
autorisation du Roj* Cette disposition n'est pas applicable aux jour* 
«aux et écriupériodiqîiesexistansle !«*. Janvier iN'-:2 w. Divers anicii- 
^lemens ent été proposés par MM. Sébartiani, de Frcnilly, Foy, Brun 
de Vim*re*, Dauoon, de Puymaurin et de Coi-celUs. M. De vaux de- 
niande que l'article 3 soit discuté avant l'article i«f. Si» propwil ioa 
est rejciee. M» Sébastiani «t la parole, pour son amendcuiepL U pic* 
tend <^uç. la loi proposée n'a pour but-.^e d'atiscrvir les journaux au 
iuinistère, et que la suppression d'un journal est une vcrilailc con-- 
^i«caiiun. . . , ■ ,. , , 



( i5 ) 

M. l^foiid ne voit dafis Vaniendeinevit préposé, que le rejei a]>solit 
<1e Tarticie i«>^. , dont tes complots de Béfort et de Saumar jus- 
fifient la sagesse. M. Manml commence par se plaindre qu on a at- 
tenté à là hbené de la tribune^ArUës; ^uali6k»tfori9 que quelqacs 
membres de la droite ont données ^ difiérens difcdlirs. Il regrette 
qu'en France â -^'y ait pas la même liberté . d* opinions <|u en^ An^ 
gleierrçy. o.ù T ont se réunit publiquement dans les. clubtf, dans les 
tavernes. i ' 

M. de Corbière prouvé que les journalistes ne ^otit pas les'seulsr 
que Ton doive quelquefois priver d'une' propriété , et que, pour tout 
genre d'industrie qui compromet la salubrité ou la sûreté jpublique y 
Vaiitorité peut étroit arrêter Tei-ploitation entreprise^ tH montre 
combien sont peu fondées les craiqtes de J^'opposition de n'avoir bien- 
tôt ^Jiis de journaux. Au reste, on reproche au ministère d employer 
la violence, qui montçe sa foiblessé. On pourra juger, parles discours 
des deux partis',- dte quel cÀté se frbUvô la violènee et la foiblessé. 
( Marques générales.dapprobaëon adroite et au centire.^ Laclôture 
«t demandée , et, malgré les réçkimations de M. Girardm, acR>ptée 
à une grande majorité.. L'amendement de M. Sébastiani. est rejMé k W 
même majoûté^ La discussion est renvoyée au lendemain. 



Notice sur r abbé Mo^u 

Louis M0CZÎ9 né à Bergamei d'une famille^ booorabfe, le 
^ Quai 174^, entr^a che^ les Jésuites, ^e la province de IKilan 
«A 476^. Il ëtoit. professeur an, Çqilége des Nobles de cei4e 
ville V lors du Bref de suppression en 1773*^1^ se retiradana 
son diocëse , 011 il devint chanoine, et arcliiprétre de Bevgainie^ 
et fut chargé de re^amen des candidats pour te sacerdoce; 
. Pîeax et charil^Ie» il.n^jCu^ P^ ?Ç<>i|i^ j^borieVr^^ d^é, «^ 
y.Sff.sig^niila^dans les controverses excitées en ftafie nàr un 
parti qui vouloit, y. répandre les doctrines p&^V 1<^^^^iuell6s la 
France avoit été si lon^-tetn|)S troublée. 

Le premier écrit de Mozkî dans ce genre paroît être , les 
Lettres à un ami , si^r une certaine. Dissertation publiée à 
Brescia louchant le retour des J^ifs dans PEglisc, Lucques, 
1777, in-8". ; il y a trois Lettres. La Disseriâition avoit paru 
à Dreséia eh 1772, et avoit pour auteur nn religieux favo- 
rable aux noqvelles opinions. En 1778, IWozzi donna, sur 
le noénie sujet, ime. Lettre famitiere d*un Chéologieii à un 
lAéo/osg'/en,"Vice«ce, in-8*. On s^efforça de répondre à Mozzî, 
dans une Lettre 4^ un Ûtéologien aux auteurs des Ephémé- 
rides littéraires de Rome , 1778 , in-12 de 3o pages, et l'au- 
teur de la Dissertation eh donna depuis une seconde' , sur 



( »4 ) 

fépoqve dit retour des Juifs , Yenlse ^ '779 > înr8". de 
37.3 [>age5. , , ^ : . . ^ ' 

I( aVoit p9ru à Pam., eo. 1764^ un écrit jaméniste soi|s ce 
titre i La doctrine de saint AaguHin et de soùu Thomas vic" 
torieuse de celle de Motinà et des Jésuites, par èes armes tfae 
présente M. Varchévéqué de Paris dans son Instruction pàs^ 
tjorale du ^ S octobre i^63,. in- 12 4e 166 pages. Ce paoïpblet 
fut traduit en italien, et publié à Brescia en 1776. Moezi T^tr 
taqna , en 1779, par l'cçrit \n\Sia\éi Le faux Disciple de saint 
Augustin et è/e saint Utomas conuainçu tferrhur, ou Mém 
jîexions critiques et dogmatiques sur un nouveau livre ca/r- 
cernant tes doctrines courari tes , s Y enhe ^ in-8°. L'ouvrage 
étoit dédié au cardinal Mei^andre Àlbani. Les jansénistes se 
défendirent par queiques brochures ; savoir, i*. UsDifficut$és 
proposées à Vex-Jésuife chanoine Louis Mpzzi, sur ses Ré^ 
jlexions critiques et dogmatiques ( il y a deon Lettres in- 8' y 
la première de 28 p?ges, et la seconde de 74); et a*, le» 
7Wbuekemens ( ZoppicamentiJ sur la lecture du faux Dis* 
ciple, Bergame, 1780 j.ia-B® de S76 pa^es. L'autour de. ce 
dernier écrit étoil le P. Viator de Coccagho , Capiicin attaché 
au parYi janséjdiste , et auteur de livre» et ^''opuscules dans le 
'^émç sens (1). Mozzi répondit à ses adversaires' par le Court 
eœempk de la rare sagacité du P. Viator de Cbc<c/7^/io^*Btff* 
gaine , 1789, în-ra, e%y^tV Essai de réponse du chanoine 
M^zziau P. ...... ^ j>re)n]iëre Lettre , 1 7$i , in-i 2. • ^ 

ij^cpûis,, l^abbe JVigzzi s'^xerga enco|j| sur ces xn^ticirei ; il 
yiibliW^vremsiyemen % he Janséaismfid^tns sc^t Jkéau jottp, 

(i)Le P«re Viator, né à ÇoccagHo, daïis le- territoire de Brescia , 
mQuf«ttii 1a fin de janvier 17^ y a. Tage de 8*7' ans, dam ton coûtant 
<le SaintrJaçque» de Cplogue; ojn a de lui des ^Esàais de TJ^éologie , 
avec 2 vol. sur Fehronius, Bergame, i«^4> 4 ^^' in-8^»»; infrit phi- 
losophique dé saint Prosper d' Aquitaine ;. H^hcrclies 9Ut' te l:u$ de 
saint Prosf?^r, flans son poème des Ingrats-;, vne ^çaductipn abr^£(^« 
de Y Histoire de Auxilîis , de Serry, etc. Comme à ïa suite de ses 
Ti-ébucliemens il avéit réimprimé un piûnphlct janàénîste' /publié â 
Lugano , en .ly^Sg,. sui^.la lettre encyclique de Biûoit XÏV au clergé 
de France , ce pamjgblct , assrj itijurieux peur^es |)lq>dS^ donna lieu 
à l\'cri'î du céSi^urc'Zaccaria : néfensêd^ |/w,/'iyïM,;B^veniie , 178?. 
Zaccatitt y prit le nom de Pismfilo romain, yiatpr yrc'Dpndit. par un 
t'crit intitulé : la BuUe Unigeuil us noii déclarée refile dejoi par le saint 
Siège , Brfescia ,1782. On a eiicore de Ce Capucin d^autrcs Opuscules 
fnarqt^s au même coin. ': ' .-.*'. > . 



( i5) 

fm Idée dit fdnséntSffie, Venise, 1781 , 2*VôK in-Ç*. , dëjié^ 
à'ii cânKnaT Louis-Valenti Gonzaga; Le Culte ^e ramourii' 
vin, ou Siftr'la D'émotion' au sacré Cœur de Jésus, Sienne (au 
Kèù dlef Bologne , qUr est' marqué sur lé frontispice ), 1782, 
irf-^8*>. C'est ^rie tradticlioh^ dé l'ouvrage de M. de Pumel , 
A^équéde Lodëve. Mozzi. n'en fit que les notes et la dédî- 
èAte à'Ia rVine'de Porlugat, qui lui envoya une réponse très- 
flattetise; ■" ■ ■• ^ 

Il ëtoir dévenu. alors dé mode, dans quelques écoles d*Ita* 
lie ,*de prendre le parti de* l'église d'Ulrechl. Mozzî crut ije- 
ioir dissiper les fausses idées que l'on cherchoit à répandj^ à 
<Tet égard,. et il donna une Histofse abrégée du schisme de la 
nàus^elte ëj^Vse d'UlreùRl, adressée à M-''. .... .\parD,A. 

D, C,\ Ferrare', tjBÔ, îh-8". Il y a deux ||arties dans cet 
écrit j éavoir, udè lettre à un évéque, et l'abrégé propre** 
ment dit. PieYI témoigna sa satisfaclion h l'auteur, parçin 
Bref du 8 juih 1785. Mozzi ajouta depuis, sur le même suj^t, 
tttie Lettre à un àmi, sitr quelques inepcactitudes remarquées 
dans son Histoire abrégée de l'église d'Utrecht, Bergame ; 
Histoire dés ré'ôlitlions de t église d'Utrecht , Venise , 1 787 , 
3 ydï.-iit- 8*. ; Rép'onse pacifique au OievalifT rhilançd.s au^ 
tèùr des Lettres d'UirficM , Venise , 1 788 , in-8*. Ce prétendu 
chevalier étoît l'abbé Bossi , cFiahoine de Milan , qui avoit fait 
]^aroStre dans cette ville, en I786, Le catholicisme de VéjgUse 
d'Virecht , bu Analyse et réfutation de V Histoire abrégée. 

' Dans' les '-années Rivantes, Tàbbé Môzzi mit au jour. ZjCS 
cinquante Raisùm pùur préférer fEgÙsecàthôHque^ Hàssano, 
1789^ in-'-S*. (c'est l'ouvrage du duc Antoine-Alric de Bruns- 
wick, traduit de Tangloiset accompagné de notes de Mozzi ) ; 
Entretiens familiers entre une dame catholique et un ihéoio^ 
j^ien Janséniste '4ur la prohibition dss livres. Assise, 1790, 
W-8*. ; Les Projets des incrédules pour la ruine de la religion 
déifbilés dans les OEuvres de Frédéric, roi de Prusse, Assise, 
1791 , in-8". (c'est une troisième édition augmentée); on y 
Irouye joint un opuscule non moinscurieux, intitulé : L'Es- 
prit dti dix-huitième siècle découvert aux simples. 

On a ertcore dû même aufeurr, uii Abrégé historique et 
chronologique dès plus importons jugeniens du saint Siège 
sur le' hàïanisme , îe jansénisme et 7e quenellisme , FoTi- 
;rt6 , 2 vol. in-8*: , dédies'au savant Gerbert , abl>é de Saint- 
laise ; Pensez^jr bien j ou Réflexions sur les grandes vériié< 



% 



( i6 ) 

deja rtb*etort chrétienne f'^eniêe^ i5g;>, îb-8». (c'cH um ira" 
dltetton oe Tângloîs) ; Leilré à M. Aicci, sur spn Mémoire 
en réponse à des questions touchant Pétat actuel de t église 
de livtnbe, FolignOy 179a, inS"* y Le Modèle des dames 
chrétiennes dans la vie de jlf"'**. de Combes des Moreltes, 
morte le a septembre lyyi^ "79^> în-8*; Le Modèle des en- 
fans chrétiens , ou Abrégé de la vie du jeune François de 
Cofnbês des Marelles, mort au collège de La Flèche le ly 
janvier tyÇSy Venise, 179^1 in-8'.j Vie du serviteur de 
Dieu M, Jean Belotti , Detçame ^ i793; Vies de quelaueê 
jeunes ecclésiastiques du diocèse de Bergame ^ 179^; Vie de. 
la sçrvante de Dieu Marie- Ekcta^Cruci fixe GuaùiOp Béné^ 
dicline, 1794 ; Abrégé de la vie de Claire^Colombe Breda^ 
Bénédictine, ^79^; Eloge historique du comte Petrocca 
Onimelli, 1797 ; Règles et statuts pour la congrégation de 
6amt>»lAnàs de Gonzague , 1796 et 1800. 

La réputation de science et de piété de Tabbé Mouû le fît 




! ayant 1 

«établie à Naples , Mozzi s'y rendit aussitôt , et y fit les quatre 
vœux iteadgre son âge , ayant été dispensé , k cause de sa ca-* 
{tecité et de ses services., de l'examen préalable et des exer- 
cices prescrits chez les Jésuites. Il ne jouit pas loR^*tenip& 
du rfnos, et, dans les troubles qui suivirent, il se retira dana 
la villa ^u marquis Scotti, pr«s Milan, m il mojyirutf le z^ 
juin i8i3. 

Outre ses travaux littéraires, Mozzi montra beaucoup de 
zële pour le salut àes âmes : il dirîgeoit des personnes dans la 
]>iélé , et présidoit à des associations. Il publia , en 1802 et an** 
liées suivantes , des Règles pour les congrégations dfi la sainte 
Vierge f La Couronne dejleurs spirituelles^ Neuvaine pour 
préparer à la fête de la Sic, Vierge; A la Mémoire de Charles 
Azari; quelques*uns lui ont attribué Le mois de Marie , ou 
Pieux Exercices à pratiquer^ pendant un mois dans l'année^ 
en Vhonneur de la sainte Vierge , qui est du P. Jean Sor- 
manni , Jésuite ; des Réflexions sur la mort de Voltaire j d'A- 
lembert ft Diderot ^({m ne paroissent pas de lui; et des 
Lettres théologiques sur l'infaillibilité de V Eglise et du Papct 
qui sont au nombre de cinq , et qui pr.roissent /être du P. Jean* 
baplistePianciani, aussi Jésuite. ' • 



, Smr i^g é&abMwâ&mitm tctrgieax ficf tMftoVqmts éû 

- Mo*» a*f0ns t^fu i« Brrf^H Orào pour ii» tâtholiqdtî in- 
iota j (^ni s*i(if|irnifie i(Ki* ies nm ^ à Londrrt, KftfT* \e tt!re dfc 
Lai{^V Dirtcior}^; il renferme 4^** d^NtM sut* Tf^tat de ta 
MiigUa en Angteterre, 0» y trouvé lu Mfl«è d«r cK^^ielh» , irf' 
mioairei^ oMegtÊf pMëêfm û^éduéÊtnan pttat m tmàlt^ 
qaef V •Us. Un «aurait é^ aps dMttttieiur ne ^àtiroit 4ite Ailrt^ 
jgvr À Hoire pifti», m îtidiffiévfitii pmir lior tectetir». 

Bmis im dlerons }Miot ù«é iétt#« ttnf k niHivelté Imtaéèl 
«irdssée, «uîvftst l^ilagê, p^ Mi ^ ikàite^ff^M^^^ Ai 
Londves k son tcoafeatf. GHte l^arè ritiferni^ tbafoUri ttHà 
mitettclioD far un fmni 4è éàttHae 0<l &ê fààtéë. A k paSf 
ivl une attire kUr«| «ht mèmeprëM^ pùistt torèftcHl^ fa fo^ 
mole A» ôMfemiunoat av^e 1er sdttvetiin PbtiUm : oit r ir foifti 
k ikte éM jirAkretiVlniçofr «ai ont signé cette fUmlrié^ Rotli 
airoiM donaé aulrélm cette hst«, ^ se tMiptfsft w «rut dSi^ 
sept noms» 

• U est buidk^a^rttr ieî qne ïa mû^fon catholique ^An||1e' 
ter?» «st diviser «n-^Mitre dis iricUf go» vernies cliacun pat uû 
llv4^iiei»t|Miffi. H'vu»îreapoAt«t!<[u^. Ces pr^Uu soni, pour 
fo 4<slml<a« L — i i ci, tt^ roynier , évoque d^Hatte ; pimr J« 
^istMi fio Miiiair y M. MUner , ^véqtie de C«9lâbafa ; pour lé 
di»tnirt4t rOaest 9 R. Ç<ïllnign<lge, évcqu« de Thespie, t% 
peitr k dMtrkt dkt y<»td^ M. SdùiÏi , dvQr|iïe de Bolina. l£i} 
£ooése, iljr adtot'wcmn» al»oMoh'qtlos^ M. Caninroiî , poaf 
k pjkrlietfir lii<li oO'de kpbine , et M. M'Doiiàld, pour k 
Mrlie du Nord oif des motîifignes. 1/Irran<le A corWérvé les 
iiirés de ses> évoques j i^y t i^âm certe tle^piAluc itiéiropoles , 
ftyani cèuMame un certain nombre de &Q0régans. 
'■ Il y a yioa^una chaptiiea eafïoti<i|0e« k Londres et^dâits tet 
anviront ; déaias dfent/ettes sont sonlenues par det'sat($cfj|N> 
lîans. L» plaa jMitdia de oes ehafiéttsiCast eMé^ SflintiTr 
Marie da IftaoHkblsy i» kaneHe des nrétcstans 9ù%^Sfiém€f- 
est caiMribvd, Elk> C|M gmk ac Mk, etaarâ fi^nfilff ]^o«if 
k ^|if rlilr£ naak aMv esîM^ afi«ôi% èfts ddfH^ii^j^^ Ii0rttr 



(x8 l 

corations întierieiires et des dispositions accessoires, el on sol- 
licite à çclégArà la généiogîté de» .fidèles. On ïea invlUsnsÂ. 
h pourvoir aux besoius des conçrëga rions de Weslnimster, 
S. G^oi;|ç^V]F»fW«»*^^HTM"<ï» ^onierrtown, Wade-Sfreel, 
CheUesi, il y a aussi à Hainpslead une chapelle nouvelle, qut 
a été béiiile« le 17 août 1816, par M. Pojrnrer, viVaire apos- 
toIi()ue 4« di?l«*ipt,.el ouverte le lendemain. Parmi lés cha- 

fellçs de. Loodre* ^on|. celles, diito^dç France, d* Espagne , dt 
ardaignff, de Bavii:rc eldfi f^çriug^l , .parce ^n^eil^s^mi èii 
tublies .dau^ KQrigiii0 p*rj«» «niJ^Wfid^iir» ppur les sojeude 
cflç'diffiéreiïtes j>uis$anc€8; elles Àfui. élé «HHrefoi^^ fortrutiiw 
aux CatuoUqiHE^^ngloisv à ^ui c^n ne perineOoU pas 4'exereer 
hlirement leur culte. La cUapelle' dé .France a ,potir cliape-^. 
Uia» MM. Cliene, L^ne et .de, La; PokJc. i>a chapelle d'£s- 
bcigne |iar^t aussi desservie p^r de? Fr^nçoi&s MM. Catirii 
pue^ Massoi et.Picquot. Qite^ues .autres ecc(éstastiqu«9 dé 
fa Wfne n^lon , ftoigpent ,d*aMtres. congrégations, coiniue 
N/^iiyj^vtf^, de Fraiioux,,.ceUe4e Cbelse^ ; M* V>^1<, celle det 
Kcjns{f}f/iqn ; M. Belli^seot el M* Jacc^uifi, celles •^dliam* 
faersnuth j .el.M> ^|qre| ,. celle .d^ll^uipstead; Povr 4e» vin^t^* 
iing cliapeHe« d» Loudi^èst el dc^sienviroris.yil y sk,en tontr^ua-^v 
ràîite-deux ecclésiastiques chargés de les desservir. 1 

.'D^M; le.. reste de TAniglc^^^iT^,) il y ^ qnarantîB^cîrtq.c^a- 
P^TW i^ige<^s au eu çonslructipa ; di^*neuf s^iU sbuiennespan^ 
des ^UscnpîinM. M J ^*> ^ii^.qtii réçlaïAe»! le sçcôurs des 
^eK^^poiii* les dépens 5}^ ces .«Halitiasffnien»» IIti'j. » qtie 
^ùte-qûair^. préties 4é;^ign<f s^ poiir dcsservâr ces diapdi^^' 
cbacun d^ea& donnant ses soins fi plusfeiirr concrâgiitiOQ^ 
tarfttiç€s.pré(res il y en a pluçieuirs François, MM. Siinoirv 
CUevroliais, Delarue , .Fora^ud , (j^et^arrd , Demasnresi, .Gérfun-t^ 
dot; celni^ci e^t lin ancien cure .de^B^esmes , dana le. dtuc^seî 
dé SQiftfQns, ^t est i^atvralisé en Ançlelerre. t> . .; j: : .< 
II ^, a des projets ou des. coin intencemens âe coostrùctfiMs^- 
pour établir de», chapelles à Spuihaonplon , à Sfaemess , à'. 
Biingaj, -à Korthainpton , à Falmoulh.,. à Taunton et- a Ul- 
veirstpu; ej. les callioliqué» de cçs villes^' réclament rassistsàrce* 
de leurs compdlr^ote^ppur les aider d^ftStces etrirèprisès. 'Les*' 
chancllês de Buiigay ^ de Norihaioî)iop sont .dans le distrieê 
du .Mineu,^4oiUiU^/Mil^er ea vienjr^ ^poctoliqvtf^ le ducdr 
Norfolk. ^Jpiiiue^M^ U j^^nnièro uvriorraiR^!5p%liiv;iBt^k< 
Lef chapelles de ]^alui»utii çt /je XaHiftvti^soOliUn^lfi^i^- 



itici deTOuest) çetoi 4ui a cdniçu le \}rq\etâ^ ]a premièi^ f$fi 
un pré(;ré frà<içoîS) M. àé JLaGréiille. La cbapellc d*lJ\ver^U)p. 
est dans le district du Nord. , ,^^ 

On a aûissi coiniuencé une çli^pelle catholique a Gl^^gi^w 
en £cosse» dans le dû»ti*ict de M. Cameron. La con5truclîoa 
date de 181 4; niais les pertes du commerce ont interrov:^^ 
les travaux.. Cette congrégation est composée de vingt milla ' 
aines, qui font un appel à la générosité de leqrs frères.. 

Ne sont pas comprises dans cette liste lesxhapelLes établies 
dans plusieurs châteaux, en diverses parties du royaupae, \yeir 
dé riches catholiqui^s, et qui ,^ d'après un ancien usage,' ser^. 
vcni 4p points de réuniojir^ pour les catholiques du çau-ton ;^ .cea 
chapelles sont le sié^e de congrégations vérifabl^s ctessccvie^ 
par des.ecclésiastiques qui habitent dans. ces châteaux , ou qui 
y viennent à certaines époques. , 

' Après rélàt des chapelles , le Dirèciory doqne la listé dei( 
élablissemens do charité formés . à , Londres ; po^^ les cal||olii| 
qUes. Ce sont, i*^.*iles écoles de charité de Saint^Patricet a^i^ 
un asile pour les,Qrpheline&; 2**. Passociation de charité c^itho^ 
liqué formée pour élever^ habiller et nie tti'e en me lier, loiienr, 
fans- des pauvres catholiquiss et procurer un a«iile ^u^t orphplinii;, 
elle a cinq grandes écoles, oii environ sept cents enfaru son^ . 
éJevés; ^°. M société de biçuVeilIançe formée , en 1761, pour 
le' Soulagement cles;pauvresj. 4"' ^^ société pour le ioul^ige^ 
xuent de^ ps^ivres avancés en âge; 5*^. les écoles ^e chat-iid 
callioliqiùè de Sonti}%ark, oii'^lus décent enfans sont élerési^ 
6**.. les 'écoles de charité catholiques de l'Est de l.ortdri.^s » qui 
eut un local capable de contenir deux cent cinquante j^arçon^ 
el cent cinquante filles, avec des logèmens pour leâ m^Hiej 
et n?aî(^*essefi; 7*^. la société des Sœurs char ïi:ibJes, élabEie, \^ 
l*^ iânvier'i8i45 pour ^assistance. des pauvres catholicrvies^ 
nne brançj[ie de cette société est formée à Soïiiorstowrî ■ îi". kj 
éçolrs de charité de Saint-Louis, forii^ées k Som^râtown par 
l'abjîé Carron,et^outienues depuis par rnU? Trelaunej; mais, 
depuis" que sai mauvaise santé l'a forcée de quitter ce soin, 
M ; N er i n ck X ' , cha pel ai n de, Somers to wn , d i nge ces éc ol e^ ; 
9°. le^ amis des pauvres or(>h.elins catholiiqiies, association foi," 
mée enseptembre 1818 ^ io<*. les é(;9l^s callioliques de Ber-r 
moti^^ej(, / ' ! <>"> . 

On çit^ hors de Ji*ondres les école»; de charité 'Ca]lhqjiq.u^s 
de Stralfoit; les écoles de' Saint-Pierre , érigées à Cobfi/ig[C^ 



( »<» ) 

ftv M. h. (Siérarâ , prêtre fra^çMs, ]iiiA«ar (l« étUed<ingt4* 
èn\idft èaï\9^ \é '^is4^kt 4u MHîeti , H la «pciëté dt'ljôUl^feinènl 
qe^ catholiques de Prcstprt. 

''On a cmijin<*ncë 6 1. on Ares , en 1818 , nne assoevaii^n âUe 
Fonéh da là Misiîon de Londte^s; cHe a poar «bjet de farriç' 
^e6 foAds jxoor ëlever des fpiines gens qtif sfe destinent au sa*- 
éerdôce, ^'our érfgrr de^ cltaj^eHw, et polir favoriser loo te* 
les oetJVrei utHes a la religion. M. PojBler a adressé Ai» ca-** 
fltolîqiics une circulaire oii ri four rec^birimande vivement «n 
SI imporlant objet. CeUe cirçulvtire ,' d« ^2 mai 1818, t$t re-> 
produite dans le Dtrecionr âe 182?.. M. Wiîner, v4eaircapos-' 
logique dn district da MiHcu, a pris tine sémblabK mesure 
jour le ierrHoire soumis à sa }urtdîetiofi. 
* Les'séfl»niairei ou col+éges destines s|>écialèwé«i- poiiPce»^ 
^uî se destinent au sacerdoce fonl: les eoH^es de Satnt*Ed<% 
Âioiid, pour )e district de Londres; fe collège d-U-sliaw, jir^a^ 
Derbon^ , V^^ ^* cKsfriet du Nord; le collège de Sainie-' 
Mérie, k Osçof , prés Birmiti^bain, pour 4e'district du MiKvu^ 
et le icoHége de Sain^-Gré^twre , près Bélh , pour }f distrîcl 
dé l'Ouest. Il y a de plus le collège t}e Ston^burst, dans le 
ëen^id dé Lancastres tenu par les Jèswitçs ; le collège d^Am^ 
|>fefort /ji^rè» Yorcl; le collège èef bénédictins ^nglois, à 
Deutii-; et le colley Je-^ornheînt en Flandre. En Ecosse, il 
y a deux collé^ies eatkoliques,; l'un à Aquherties, ^^our ]tk^ 
fiiâine» ^»y est soo'S la J^eeti^h 4e M^ Cant#re|}>, vicauNP 
àposloHqnc d*Ediuilibiwg7 l'autre a Lisrtiore, potii» î^s mori- 
tiifgnes , 1î«<ls riwspe€ïion êë M. Roiiâk! M*Doiia)d , vicaira- 
ap-istoliqué do cette |>ar{ie. ' • ' ' •' « '' 

Il y a en outr* pltwlebrs co>lé^s et pensiomiaits pour le^ 
fennes pMi» eaihoWtjï»esî iFj<ié4ques-«ns ê^ ces ètabli^emfeii» 
font dirige» par des'^ctelèsîastiques i et joui««e*t «d\ine fionnè- 
réputation j d\icrtres stfut dirigés jjar des latel ^\ »ont plus eel 
nioins accrédités. Il' y a pareillement de» maisons pour l'edn-^ 
cation des jeunes- persoitnes de familles catholic^ùer,^ les uneir 
sont tenues par â^i >eH]gîouses vivani ei> cofliiirunailtef il y 
è0 a onie de cetteeépèrce^les auires sont tenues 6^v des éùmeê- 
ou demoiseller. pn.ciie aussi' sept insiiitHH)ns ae demoisellel 
aiigiotses fonnées sur le ceminent ) ^bne ce nofii|>re sont Je 
couvent des Ursulines et celai des Annonciades à Boulogne^ 
des Bèaèdictit»es irl&nduMses à Vpres , uii autre couyeai à. 



( ,04 ) 

^cUi^^»cb<ilîf«#ài»fl«i8 a perdu,. l'i^iiDéqLilerider^Y ilà 
f¥é^iMv M» Gibson; iMut prêtres sécuUers, et sîîi re(tgieux^ 
4»Pt ^<4Qifr« JésttÛQS^ liiiU eccl«siafliq.ues frauçois restes ^e^i 
Afigleleri'e sont rrlorts dans lè même espace die tempSr Ije Di^ 
vect&pf «ontiefa uite lu^lipe sur le v,i>rJtueuiL el!>bé Corrpn, 
dota U in<én>oi4re wt si révérée eu Angif terre, el ^tif|iiel on se 
pr^ycMe U'él'cver une inomunest da^is la cliapefje de. Saint*- 
4»6uift à-Somerstow», dont M tut le fon4atetir. tlae sauscrip,- 
lie» est ouverte à cet ei!*et, 

NafJYEl«r»ES eqCLE^IASTlf^UES. 

pAirist. Le 14 fétrieri M*'. Ja ducl^ssede B^rria entenidii 
^e tr^i»^riild nMtiu mne messe d^a uaiirta 4an^ SK>a l^atoil-e 
pMliiaulterT Tltettrcr éloit précisément celle ^ii, ii y « 4«aic 
«ns-^ Mm âu^tiste époux ^voit expire. Le Rpi a «galenoi^ni «enr 
tèâd<i}b U messe dans ses-afk^karii^meias. U^N&iEU-fi él JM^^^akc 
Abien^ sculfi 4 fa m^se' <kr]s I» <;bape(le <}ii .châJeuau j M'", lié 
«UkC d'Angoulénae l'éloft vaxi^ ^ryco^n/l^ à Sairi(4>enis^4«4 y 
«Vffit^ assisté «U: service fii4ièiMre€éybr« danâ i'ég^ise de l'abr 
baye. A Notre-Dfime, M. J abbé DcÀJardin«&y aroliidiaore/^ a 
tmc^i M^ rarcbc^éci^e â% Pfiris étoft prései^i, Des ruesset 
ioni éké dî4ël loute la câlinée dans les églises de la capiiale^' 
On a remarqué datié les églises, le i3 êt.le i4 » ^ plus grani 
li^mbce f de -fidèles qui yenoteiii oifpir teurs prie riif pour la 
rt^rafet^KSliiD?-. ' 

T-» M. Tar^lftev^que de Paris publie eiv ci? ixioi?M|<t 4in AÎaaw 
fdémtfnt (t) daté du 14 février poQr; le Ca^'6ii>e quiva s'euvriiv 
L^ prélat y Jén^loppi» ces pâmes da<^apUète i^CogUa^i duf 
anû^uos €i émnas mternc/iS' m.meM^habuL 11. e^hoctlte l«s 6dèr 
leaa ioi>gera«x/our^ anciens-^ c'est-^à-^ire,; au« teiivpsde <pé^ 
iiil>en€e0tde ferveur oliles laisd^r^Uif étoteiit exactement 
observ^es^ et auK années ^^moUes^ c'est-ànlirei à.raveniirquj 
«ftus atlé]^* Il finit par anaonçer Ja visfiedans Je Iroisièit»^ 
ftfraiiidisseoiaiit^ «|}€ s'ouvirtra , [t/f^mX^x poUs l'avions annoncé»! 
1^ praiQÎer dipoancbe.fla ilav^me* JÀ*'.ie.,g!raii4*Au^Ô4)ier da 
Fraocat datiti^soK Irtandtfikiani (tsj IMiLt^H^a^m pBrsonàas^^iatat 
bfîsseteieas sou« sa iaridictim) » ^^ur aanofiçe la tefitps de CaT 
rétua^comine uu temp^^e prcfpîùatioo «tda salut jat taontra 
la oéoessilé^ 4iÊ la péuîveacc^ poor â»àaip>ter aotrciorgueil^ 
U*ioiiif)her da aolre làcheié. M*, de la Tare , arcbevec}U9;,d0 

'' I ) Se troave au l»tireoii de ce |Durnu1 ; prifc. , ôo c. irauc île J^tt^ , 
{-t) Se frdiivé au même bùfe'au ; priji , 60 c. friuic de port. 



( a-2 y 

'Sens, fi^sFste atrsM demis son IWandemenl pour la ro^me cîrcon*- 
^feiîce Èuh fa nécessité de la pcrtîlencc , ot exhorte fortcnicÀt 
les fidèles à se pénétrer de l'esprit de l'Eglise, et à revetiîr 
rincèrement h Bîé«. • 

• -^ Le vendredi 22 de ce mois , premier vendredi de Carêiné, 
il V aura , suivant l*usàge,' one assemblée de rharité à Saînl'i- 
'thomas d'Aquin en fevcùr de la société pour le soulagenfreitl 
'Cl Fa délivrance des prisonniers. M. Tabbé CJansel de Montai»^ 
frédicaleur ordinaire du Roi et aumônier de Madame, ffé^ 
Pliera à deux heures très-précises; M*»", la marquise de Cler- 
mont-Tonnerre: el la comtesse Duplèssîs-ChAtîlIon feront Ja 
•qtiétê. On pourra aussi envoyer les dohsà îll"'*. li iWanquise 
de la Tour du Pin Montaubân ; trésortère de l'Œuvre ^rxic 
de Va rennes, ^«•.1(6. Cette damie a succédé à M*»**: de GiboA, 
, qtli ont ione^-tem^s rendue des servicfes k cette société, neforaîéfe 
en 1809. On y a depuis cette époque ïnis en liberté près de45<> 
'{^ri'sOnniers pour dettes^ assisté plus de douze cents autres dé- 
tenus' et secouru environ 8000 individus. Des magistrats, de* 
-médecins, des personnes <le toutes les classes concourent au bie«i 
que fait cette insliitulion. 

— Les œuvreà de charité, entreprises dans la capitale de* 
puis quelques années par des a'mes pieuses et zélées , se sôuH* 
tiennent jpar le dévoûmént de quelques fidèles , et par la g^ 
j>iérosii4.f!|iblîque. Lloeuvre dè*s Savoyards, qti av'ôît rbembk 
!^de crouler faute de fonds ^ a repris avec une nouvelle ârdedK ; 
les cntéclitsmes et fes'di^tribations de sëCburs continuent, et 
râtelier est eh activité. D*un autre cote , l'associa tion dés 
tlamés pour les cinq oeuvres dites de Vàbbé Duval, se main<- 
lient de la manière la plus consolante ; ces eeuVres sont^ 
comme on sait , les missions , le grand sén^in^îre, les Soeors 
«de Saint- André, l'Hètel-Dieii el le Bon-Prfsteur. Il y a eu, 
îe;8 de ce mois , à Saint-Thomas d'Aquih, tine*réunion gé- 
Ifi^rale des danses de Tassociation , sous la présidence de 
M: rarchevêqué de Paris. M. l'abbe Frayssinous a renda 
compte de rétât désœuvrés, et,' en racontant lés efforts dé 
là charité , il n'a pas dissimulé le vide que laissait pour bean« 
coup de détails la longue maladie de M"'*, la marquise de 
Croisy, celtie coopératnce si léléé des grandes vues de l*abbé 
Duval. Cette damie, at^ssi active que pieose, dirigeoit avec 
beaucoup d'intelligence le temporel de ces oeuvres, et on 
doit, entr'autres,,à ses soins infatigables les ëtabiissemensdes 
SoMirs de Saint^Andrc et du Bon-Tasleur/ Lci atoi* de fa ré- 



( 25 ) . : 

lîf^Ofi'êt ê^s'i^^tfes font' des vœux ponr qii'elle fim's^ $6^^ 
U^\ter bien (6l (le nouveau h ies travaux âpài die s^acquîiioijk^ 
arm- timt éehûévoànikïM et «le succèts. ' ' J"'^ / ,.! 

f .— ^M. Jé«n-Bïip!iî5re Voîfios, ancien ëvé<|(iê çimsiiiutîo|inclj 
lîela Côte-d*Or, vient de mourir à Dijon à I*Age de 88 flns. 
ll.étoit ne dans la même ville, en 1784, nvoit fli^ quelque 
VemfM chea le^Jéèuilès'el étoîl devenu professeur d'éloquence 
auîÇollé(re de.Dijon. C'éloil.un hpnifnedlespnl et un litte^ 
t>iiteiir djstingsë'par ses connoissances étsbrr £»oàl. La revo- 
Hition 1er lança datis une auire carrière, et le crédit dVin fière^ 
avocat 4 Dijrtn 'et' dcpdlé à" râsseTTiibfée cbnililuantej le fît 
élire évéqiie de la C6ie-d*0. Il fut sàcrç à Paris le « 3 mars 
vi^pi. Il parett oue pendant la terrenr on (Çnl h fui reproctiçr 
iftièlques aciei^ae foiblesse. Il adhéra depub aux pncyclîqiîef^ 
jiêê «onslîtutionnoU et députa à leurs, conçifp!?; du re^f^, îf' 
ne sfc montra pajr 1res- vif pour soutenir cette cause. Ajant' 
<1ohrié sa démii»sioif en i8ot , il fut nomtno chorioitie Je Dî- 
jnn par .RevjHond, qiii avoit ctc «on cnHegue, Depuis, 
M. Votfîus vivoit dans la retrat le, occupe de hlléralure* On' 
rengagea enfin , en 1816, a donner quelque siiiisfaclîon h 
TEgiise, et il signa le a6 février de cette n>i née u rie déclara ïîoii 
jilevenne publique, et ou il reéonnossoit avoir fait une 1res-* 
erandti faute d'accepter un évêché qui 11**^101 1 pas vacant, et^' 
.^'^yp.iV CfMiijEnis desitm^^ pendant le règne de Ta terreur- 

Quelques^- persofi nés anroiént^duhaité une rétractation plus 
précise^ «t nou« irtsérâmes, sur ce sufet , une lettre tlans' 
notre n*.. 190. M. Yoliiifs défeVa' èWx reprêsenlalïèns qnt tui^ 
forent ^ites, et souscrivît 'une rétraelatfnn humbte ei cir- 
oonslanciée , qui fui lue publiqdewènt d^ius \u cMhcêrù\e de 
Dijon. Il s'adressa au saint Siejge, et. obtînt rabsolutîon des 
censuÉres {vojez n*. 20S). Celte âêmoitche de sa part étoît 
d'autant plus raéntoire , que le siéec de Dijon étoit alors . 
occupé par un ancien constilu4ionneT. M. Yolfius ne passoit 
pas pour avoir beaucoup étlidié la tbëqlogie j; c 'étoit d'ail- 
.J«>ur&, un homme de mœurs douces, d'un- esprit cultivé et 
d'une société aimable. L'ambition d'abord^^, et ensuite là pear ' 
expliquent probablement &es écarts. 

— Nous' avions parlé, râutoitone dernier, des Iravatit de 
M. l'abbé Rev , grand-^vicaire de Chainbéri , et nous avîoh»* 
remarqué, avec élonnemenf , qu'il avoit donné conp sur coup 
plusieurs retraités ecclésiastiques, oail avoit déployé mitatit ' 
de taieiil f|ii0 de stle : màif ûoqs né savionsr pas encote & (j^t' 



E*i trois iiioit, il ft tiirfge liuJt jretrait«« « [^ pr^ittèr»'^ Ai 
Dï^ne . du 34 juillet au r". aoûl, é4Qil;C«fB^p0$|U 4P«M< cm« 

ifème , a Montpellier , 4u j 7 au a4 «WlAt, t^oifc 4è iteiiti'vîn^' 

*t fiiMt re 4 sejîlenArç ; cçnt cifjquante prélr«» y «totèlil pre<^ J 
lens ; la pimuièn?i? , à Toulouse ,,4ura 4ii 1 1 «» ïA np^m^ 
bre^l eVit coiïipoâéedç itois çeo^s pfêire»| U ailLièuii»^ à 
ijQrdeauï, ofi>oil une réuaion de pràtdt cetii 4r«Rte f réts«»^ 
#t les eiereice«, «ofFMïicncés le ^'^eptecpbi^y fufMttftiit^ti^ 
2^. Nous avons par^ ta déiailite b s€Xi«Ue4ir Ptitl ^.wii 
* ouvrit k r^ octobre, et fut iemm^U^v S»(m,M. l£m 
ftrma se^ travaux Je Vaujxée par iMi^e dernière felrai te dmiOM^. 
k La Roche le lâ octobre ^ et fir^ie le o^; <^Ue étoiV4c €«»fc 
treNe. prêlrei. Aiosi Ireue cents p^èu-^^ avqônH» daa* l'eft^^ 
paee de peu ^ç moï^ et dam des lieuat fort éloignai t» jkmh d» 
^èk è? rUabiJe et laboriet^x uii^sioaiHlirA. Oa ha p9«l c^*ad^« 
mtV^r le dévoAngient avec iecjueljM- Rey s« coii9acr» 4 itfiè 
•wcçesMon aussi lopide dWercfCf«,fal}piiw. Il* pa» 14 biî^ 
tneraé de rEghse, et il s'est ftGi|ui$ d«s droits à la neocMmoti^ 
ë^jïcç di/ clergé. , \^ -, 1 

-—La peîite ville d'Anse,, ftudïpob9edftj^4q:«yi<fMtd'mfi&^' 
une ml^^ton^ dirigée par râi4ocia4io!i de»'wMb9itwei>dM»^> 
ceWns. Ils qnt trïompFié de io^^»l^ l«y» prévmkiiamf et ht' 
f^uJe &V41 portée coûstammeuL ^ leurs^ taierciets. Là,.C0miMt 
aitleur* , tUs cliaugemen* édatans <H*fc mofktM le Boudoir dfi 
)* ^f pc ; ^ commuiiioii c^énérol^ « c^erl b JrénQioii }m phit 
nombreuse et h plo» eJîRante. M. V^i BocUcd » grmd^ 
yîeaire de Lvon , a présidé à b piaatution de- 1» c^otmieyâij^ 
JQDvïcr^ |/iiJMe«r3 piiroisses des environs s' j trou voîesi ,. et 
la pre^eri^e <b^clbyef dn sétpinam 4A9Qo£t ptiM do pompe l| 
k cérémonie. M.:(\(Iîo]ard^ »uperi#uf da Uilirstiioft, préqb«^ 
et e^ut pl^4 d'i^ue fois son .ittditoîre^ Sa» eo#péi^iw« pour 
fettc ioia>io» ëtoient MM. Cbev^te»^ Caûulro ^t Batttt. Ilà^ 
put qoitlé Anse le 38* 

— Or voi flittlre procbaiiicia;ietil^ ait jlo#r la j^i a </<r ï^imor^ ; 
^Ue^ vénér^bJe prêtre , tie am ^amiaaa«em<Qà dba ifèisilmi^ 
âWïlft , il Bivjll^ » e ïi dîocèse de CQ«lam;aa, 0« airoit dâyi, «n» , 
pffurle nolifle sur lui da^s le* Vià^ dan SmiiU» diiPi^Gir^; 
^^xm M Kli^i ^Uyt au^ pieui ^mt ji^^ Il)^ar«oti|ri||t iHt anii*r • 



1^ fiOui! pour être lodauBitoi^r if niai» EKe resta peu èwùê 
cetUt.|i[taçi^ U M^vial à QiviHe ^ fttt tore «léf Sirihtu|I«imcés ei 
9iC»i|x«U^a ^ie««i àt Vâ^vîlhé le li^ ocioère t^. La rëpti^ 
uUoli.de la MinièteitM^^raledÀM fe pajt» Jeaéd^fistert 
ç^ê({U« if OttUoceaV^lott e« 1^7^^ mibnua , jp'ar ordre ml 
jlKÎnl,Si%tY iur.sef v^rlt» et let mîrftcletvdpéres'pa^ sen iti« 
tercession v que l'on dît éUre eit lrfe»-gi^^iid iiotiibre« Àii^tt»^ 
^jj «9 pv|« 4aii^ iOR Martyrologe , et Lemir^ , Frantiftcam ^ 
M 41 recii^îlli les «çlesj Encore ftoiou^dliui, ikm le Oyfeti^ 
^^qa nedomie h filiej|ae<'le titre dé biebheufeax , et so» 
tMabeiMi eU.viiil» par «n» girand noinbre de fidèle», hè 19 oe« 
(QM^- «it'Co'iwaèré , tmi^ les «as ^ è lionorer la mraioire. .(^* 




grao(|«»vicaire^ elotl venu niettni sous là prot^ciioti 
oiissionnairé la mission (fui «ikvoif cmnaiencér peu après dvfis 
«on (Valise t et q^i a eu 4ts sftccës si* marqués. Après (àlrats^ 
iioi»& QiorbouKjr^dea^ des iniMsioninaires a(iërefit; Itussi eil 

ÎéUrûiage i Bivillis^ ift j préicbèreift^ Qf. Kévéque àtittel 
ê Cootanqe« ^ tisité la ilieine égUse, tl ^ a quelqu^s>hti^y 
ci a tim^i^v^ Yonâratièh poaî^ Tborâs Elîe; Feiridafit te 
lerretir, Id oIuB de Cherbourg avoit formé te projet d'enlévéi* 
«atdv»rofa«Mr les)«esl^da sm&tpi^tri. tlii fitvt^ tQtùciia^ 
iiaa»4n.iUlkn^nfA^if^ çoêM k Vrraride^ 

¥ÎiJe,^ piréyiiit et sinistre protêt^ et mit ces restés prëci^ux ètf 
lifiuéfiê&reié. EisiSol, on lé» reporta daiM h toitibean pla<*l 
•u.iniJiei^du ebttns« de IVsrlise'de «ville, et Tàbbé Lemadd 
oblÎBi settleloeiii ^a M. févéttàe àt Çmnhncé$ié garder!^ 



>^»«l tf fin lU 



( k}. Vikhtl lemarié mécîter t)ètfr-étSie tttte niwÀtfon partît ulf^fé. Né? 
«n ig^» ^ yvcto^, dîocè«6 cU Gootanee», il 6t bov g^ïirfWateu & C^«J 
Canres^et fu^ <rat>ord vicaite de Tabbé Iiai|i^^^(|»:oBAVcl« euréd« 
rottâc^, Eti 1785, flf vint à Piirîs avec Tabllé Foulon, dont nous avons 
pai4i l aixn^o «Unuère , eè %t chapehin dans un bo«pké, puis supé-, 
riearMiJe U Tçipit?^ il c^miti^Bça ki«^ Hwmr m.ltfpré^ùfAiôtt^ Lèr fSRit 
du jt^rmenf ttti fitpetdw» s« pliw^. Û ret«4iiri«« (Udj* son dl<k^^é > pûéf 
«embarqua, en septembre 179a, pour nie 4*4anS*f t «P^fî tl'e9e*|it'> 
trou Uiïu«» d^^.^ap /de. La Hôciie, «i ^\iflhm de cfen^prèittff it^poitës 
liftent accueillis par les soins du. g*u^iiMut aitf^ïs. te )4e^^fi4èi% té^^-J 
l^riéy rea^ peu de tejnn^efc osa i^ieati^ eiÉ.P»aner. Il tënt» céi»* 
Mmiftént cacbé'^ k YioindeniU ,. pendant Wmm le» on^cf^de h» révélftw' 
^, Coqra^m;, a xrré^ il se veodii ««ile^ cïams «e Iteé et daos les éb^ 
môAr» ^près le con^rdat, â refusa dés plaças impommttff rf ^«Itt 



^iiei aswsl.i »o>parUgie<Ws reh'ques, «forti on' fit là vérificarfloîû^ 
•ve<5 exBcti^file. Les IvahiUns çte Bîv4IFe; chag;rin$^<îTaVoTr^ 
pndti «me pardeJ» '<iépÀt auquel 'iîs attachée ibèMficôtirf'cfl* 

E»i , rëcianterefit » cl M^ Lemariéfitût par s6 r^ifdrè à ife<î/8? 

RivîJ^ h 5: avril i8i3. .©epnïs'ce té^s , l*ëg4»^fCdmtfftf«r 
delfc vf.'litée.parles5iïdèl|»9dtt Coleritin; ■ • ; • - ''^■^^^^'^■'* 
. -i— Lès gazelles protestante^ d*Alleniti^hé'<!rfyra 
]«xi«ser' le. prince. de flo^etilobi^ tranitfuilfe^ bn J'e^,iTài'î<é*d^ f? 
çajoiiini.er et.de le plaisanter^ et on s^èsi, J>.ciit**êtr6 at^eriW 
e+ifin que ce n'etoit pa» par ces ojoyéiis qù'oit ^prttti^rèît'^éfe^ 
crtdiVir htn f^iérisansvC^^èstw^cxikïirtiir^qikttiê'^^^^ 
lî«roiH caloiée» qu'il sera plus pi^^îMe d^«|^réèier \é^- ffS^iM 
dçs ^çles qui onlcictié TattentforV de-KAl^t«ignV. 'On^'n^S^ 
a CQiTmi unique une leUre in te tressante, ^cGrilé aii prirtci? paB 
M*» ré^Jigif ux de Tordre de« A Ujg»ii^ifts , Je P*'AWértîfi; II -p»** 
raU c^e 1^ prince Tavoil consuHé »HT*ês'jg^«^ris^'«J»' Lè-rw* 
glfux , après de$ considérations géivérafes^ suf fcs wir^èl^l^^^ 
trAuViÇ qu'if n'est, pas étonnant que , dans un iem^s- tïe yci^ 
tige et d'iinpiété, Dieu voulût ranimer la f.j p^r *dè5prcf^ 
4i^^* Il est dans Tordre de la Providente-j qti*àl[^séwaT(r*' 
mem prodigieux sur la< religion $oient o^pposées d'e^- pftpiiViéîf 
4ti pouvoir divtn»Le>€ireo|tstancex<i ^is de^niëré'â guêrîibn.if 
'bpc'i^ées'^'êa Allemagne pâroissent d*aiJl^ur.«'f an P, An tant n y 
i^épo$fir$mrfaveax Je leur origine su ri»atuFel)<».' Là pi»téd\i 
prince , rnrlh.odoxie> de «a doctrine , son «tlewtion ô • Knitra f^ 
porter k piea, sont de puissatre préjugés' ^en sa fo vêtir. ^^L* 
lettre finit par des avis aa'prince s^ii- ]m m^yè^VÔè cortsèrvér' 
le recueillement et l'humilité au miHeu de ces grâces extranri^ 
^dinaircs. Cette lettre , qui est en latin et datée ^e Vienne le^ 
9 octobre dernier, annonce un théologien exercé et un homme; 
«claire dan« les voie» spirituelles. Sans connoîlre lo P. Au** 

^ VifandcTille^ qu'il dcsscr voit, jofqi» en- i8o8. Dcpui* cette <?poqtiè' 
il scr livra à la prédicaiioB , et il mourut aa«nîlicu de ses travaux en ce 

-.genres çn<téc€mfeteii8i2» . . ; . 

vjij* Lemarié a voit saccc(Té , «îanj» la pkic» de s«pc*Fl(far de là maison 
de ta Trinité , k M^ Tabbé Lcviiel , dont noiis avons pûr^é n*,^ 762.. On. 
non* écrit mvùi 31. Lcvéel , doctcwr en thi*ologie de l'Uni vçrnté de 
Cacn , «t connu poin* avoir fait, rfes conférences ù Jersey, continue i, 
x-en Ire des service» i i£f^e^ et exerce te ministère avec snccès daak 
V^ ville de Valide. - - 



ionin, nous avouonf^qufr.cet écrit ^fwiis dooneroit utic idée 
fdA'arabk tle sa sa^sse et de ses ^uiuièr^rs. ' 



NQUVEli-LES .POWTiqUES. 

PÀ«if. Nos Prmccs. qui hoDorent là viîli' île Conofiègne de létirs 
boiitt^ partienUères, rty font presque point de Vojrage saus y laicser deii ' 
marquas de leiir géncrosité ;. dernièrement Moksieuh a bien voula 
.i\t>nae¥ lopo fr, ; savpir» 5oo fr< pour un ostensoir destiné à.l^égiise 
SaitÉt^Jacques, . et 5oo fr. pour le« pauvres. 

- — if, de Viviers, gendre de M. de r£pine, remplace 'son beawf 
jpèiTf ^ inort r&nttée '<leroiére , dqns U place de secrétaire du Roi à Im 
conduite des amfoassadf^urs. i- • j , r . ., 

. *--; Le 4*' «o^>?f$l« 4'jinrondi««nmnlid* la Se^e q po|nmcncé ses op<?- 
^•aUohs le i5.; ïï est partagé eu- trois sections» Il paroit qiw les rojcn*- 
l'aies portent M. Lejyrand de Vaux, un des maires. <le Paris, et pré- 
AÎdenl. du collège. Le Confitàutionnel sollicite des suffrages pour. M. Gc*» 
^un;Uint ■ 

*?T» Un arr^i de la chambre. datcttsation vient de. renyoyeV à la comp 
d'awises les tdeurs Bérenger et Baudouin , ; pour avoir 4PBprii»é. et.pi»- 
blié Tarrét dc'rQnvoi avec les cban«Qii5* . 

— Les personnes qui. ont faVoriséJ'éva^'on de DuvergieneUdiB 

Lâverderie, de la prison de Sainte - Péï-igie , otif. été condAram'os 

par le tribunal de policé eorrectionnei^e ; saroir , les sicnrs'dv Prad#I 

et Marchebout, à .troiii finpis de. pri^^;f^i™<^^ Patlhètf et ÇtHTiiif 

Ji, si^^ semaines ; ettront garrons de service à w\ moisr 

-r: On a fçdt à .^letjs df^ yisUes clvez M. Sahnon , )Hge:,K«ppl^aj^|>« 
>t chez nn auHon colonel, neveu de M., Koland de la.Mo#4I^, tp 
premier n'a pas été trouvé cbca lui. ^ ; 

• -^En Anglpterre, la chambre des communes a mi^M ,' ^dam là 
svtiqoe. du S , deux bills , Tun pour prendre des mesurer relatives «iMi 
^t'vcltes de ilriande , Tautro poi» y suspondr^ r^a&e<i<. o^fpm* Cfs 
deux.bills ont passé en une seule séance» vu leur importance ; on ne 
voit pas que Toppositlon aihgloise se soit plaint qu'on étouffoit la .dis* 
cu^sion. 

^ L'Espagne est toujours en proie k lesprit de faction et d'anale 
chio; Dans- une de« dernières séances àtn cortès , un député , M. ÇaT 
,JUlr,ava„ proposa de suspendre iou^e dbcàssion, p«rce que le rof 
n'avoît pas déieré aux vœux dies cortès sur le changement du mi« 
tilHère. Sa proposition a été rejet.ee à une majorité de six voix senle- 
mentv mai» eUfta excité une grande feryneniation parmi le peuple, «I 
on s attende des évènemens. Oni«aikque^les.éi^ctd«BS ont été diri^éet 
dans le sens, libéral. D^jk les nouveaux députés qui arrivent k Maçrid 
.forment de^ réunions dans ce sens. 

-r Le Père Honoré de Sainte-Marie, des Frères Mineurs do rOI>> 
servance, professeur dagrictilturc dansTUniversiié de Naplcs,et connu 
par qudques ouvrages, a été a^sassin'é, dans la nuit du 1 1 janvier, par, u* 
domestique » assisté de deux autres scélérat}.' Le crime a ^té con|iBia 
dans le eonTent deSainte-Marie-U-P<eove> où le 4i>niestique aveii 



Y a ) 



IhfttKfttU sh mmptkt» Ûe iKrit. Ce dbiAHH^tiè « <fép«i» âVoA^ tfàk 
crime , et est arrêté , ainst qs ub det anaMiiA O» dit qo'il^«|if»aHi«#' 
neat à des sociétés secrètes. 



citAMisni: ï>ks b£l»i[ilr£s. 

Lé ib (Kvtkr y oïl reprend la discussioB sur Tart. i«n delà loi 8«v lea 
{•umaMx. M. de Freniliy demande de yn^ciser encore daTaiitafb cdè 
•Hicfe, afin d*6ter à t'è«prit de pafti, maintenant pi m dangereu» ^n^ 
}aroaî<», tout nioy«n de l'éhider. M. Bri^de^ après d'immenses d^ 
veloppemens métaphysiques sur les ttiots légitimité et testaiirâtion^ 
peiulallt lésquelf M e«t soutent intertompu^ attirerue enfin directe^, 
aient la.pfùp^tioa àe M. de Fnsniliy, comme tendant à assvieltfr à 
la nouvelle mesure les feuilles purement litténdre. 

M* de Marf igfiat ^ rapporteur, expoie les raisons ^*a eites la eom--* 
ttîsm>n de ne {pas admettre la propontioa de M. de.Frenitly ; eoitu-^ 
fa retire» M. Bnra de Villeftl a la parole pour «on aiitendritMiot* ^ul 
«•Bstk'^ifi 1 rauforisnivon du Boi le dépi4t àw PtwpectuM et la qiiittaoo^. 
du caulignuement. Il compare, la nouvelle loi à celle des fiuspeet^, eft 
1793 ; ti <elte des dtag^É^ es l'aa VI ; à la entiftUe loi du vj p^»}rial 
«K XI, «t riftirotbie à <«i m«)Orké actaelte d*avoVr d'iratres v<etitiniens 
que lorsqu elle étoit en minorité. (An* voix ! ) M. Barthe Labastidé 
^rfc co»€N; rameâdeflient , el pour Fattifcle ; il s'attache à peindre les 
msmx qu*Oiit produit les jeurnansi pendant la ré^rolution , et raippeUa 
l%lfG0nédnitiy le» Briwot, le» père Dttchestte , les Wfarat , les Carra; . 

if. Féy SDttficmt un amendemtiit asfteî-sémbkble k cel«ii de M. Brim 
de Villeret ,, et q*ii 4 ^eloft hii , est néeessaire po4r ôter an gôovertte- 
tàetki h HcuAlé do mppritner tow les }ournâ«ix d«^ l'opiMÈsitàott : «Ce 
Wi AM» iiliï]>orre, dit-rl y ce n'est? pas de cotouoitre less.qotrelles d» 
1 aristocratie et des plébéiens de Rome^ raafe der cbùnoitre les etbrtf 
de l'àrfetMMïitle fr^nçoi^e swr les droits d» peuple », 11 parle «nsuite 
d«r Tabseftcfe de» elasies » de la Mlnerté de la pensée^ du j«ri 4 d« rin**: 
ieèdstit«rlidn alité dés életciobé. U est rapfielé ^ Tordve jur ce dernier ^ 
^^iAI^ La clôeiire est proti<9incée à un<$ grande majorité. •> 

Mi DuVf^gie^de- H^aratibé prdt>a$e de rendre la mesutlB temfiO'' 
raire.Il esfdjsposé U voter pour 1 article i«f., dans le cas du pejetdo 
r*rttcïe B ^' ft «ït dament intertoiopii pendant lés iHgressrifm» atnt- 




tf«€f fo4é âcéOVtWe Wt irt^touable,"^!! tooins qn'nJ ny eût des abu|:^ 
ffa^'ès. 9t* de GlMrâui li*tt« kiiig-4«Ai|)« contre les «^la^ A fa dôftff«! 
iqtii' t^oii^lïfft t^nc<^«^ hi tue d'an eahtcr <}« il a «a tnah». Apre» 
*vt>èr âffi àrf'lï?c%ttH}., il «diiôBee éjt»e t'opinion dti^îl vient de lire», 
est de M. de yillèl^, en 1817» dortt il a tratiwrk lo di4COttrs^da«4<^ 
^rt/m/». f Kdats' d« rire tt|iiv*rs»U. ) 

M. ^c yi«tèl« faotoW îi U 4^bdtie, et dédiire qwe l>pimtn*atf$fc 
4 iiUK ea t8tf7 e#t ecll|j^*il a eiieow BtfjAurd'M ; iwai» qûérappKes^ 
MM AU iti pHtimfiefr dotl être différente ; la loi actwcUe diii:érant 
'tfés^&etf d« k l»i de 1^17. (Marq«le»d'afp«^b«lîoli à Atc/à^.) La 49^ 



( lô > 

Iprc Mt pnMiMk«é« ^ ttn« lùbfa; mfîpHt^i ^ ieibftUU pour le teki 
<Lq r«l99iiiieme«a. M* de QhattTflio prqpqse d*cs<«pt«r de la loi le» 
jovfoafo&qm m- contieBi&ent q]|e Ufi débats det ehawhre». Il te Kvre 
à de« «(^resnon», atpuiFenl intcrronipye^ par ieiicrn:'A k 'CflrafiioBré 
San aiDea«U'moiit est r«)eté. M. Dauaov pîrupote encore ùm amencleo 
neot, qui cef r£|eié. M. de^La Boulayf^, à «lui M. de S^uint-A^Nihire 
a, «;édé $oB tour, parle dea avantiiges et de la ncco«pilé d'un paît» 
cV'opiieskion » qui ne peut subsister avec la nouvelle \m, Vowsiicat 
Q4*c|«t ^n rejet, ta olôi:i^e att pranoocée, et rerliele adopté à -wh^ 
majorité non équivoque. 

' C« i3 février. M: Gailm» Perrierf rofXMe un amendement d*après 
lequel le gouvernement ne p^rroiit refuser rautorisation à utt jeuiiqai|; 
demandé par cinquante déparés. Il y a quelque tntnulte avnnt que 
la ehambre soit en nombre. M. C Pernei* se plaint qu on veuit évi-ri 
ckaoMneiit réduii« Toppositioa au silence ; il reproche. M M. la sard«> 
4as sceaux d'avoir gardé le silence lorsque M. cKe F^eniBy attarr 
quoifcla'charte dans son dernier diseonrs, et d'avoir lui-même cher^ 
Àé'à inspires une vaine terreux en parlant de conspirAtioBs qn^'il siir^> 
'veiileît. M. Dâdon ne conçoit pas ooniinent on propoM de faire de 
cJIMBante dépotés , pris bolément , on corps d'hommes privilégies. 

- m; B. Cendant treitve^ qu'on n a «pas fait une .seule, réponse* k Ur 
prioc^ale objeetion tirées de ce que reiécuttoq de la kM proposé» 
I»ourroit nuire à la fiidclité dans t^ cQinf>te< remJu des séances ,< èti ii 
a'afflige de Voir qup chaque jour les rainisftres>font de noavscanx ef- 
lorts pour étnuiPsr les veix de Vapposilioo ; il fin«t:«ndi'i^rimt<}u» 
preciamer l'omnipoêence parlepieatair^, c'est se mettra en état é» 
^vo)te. Mi de Bc^ùrrienne soutient , confre le- préopinànt et Mb BWr 
qneîles trois ponVoirs auroicnl le dfoit de modifier -U diarte, «liifl» 
prottve par une ordonna nue du IVoi rendne apaès les cent jona^t 

M.' de Villète rassure Vof>poiit4on contre, la craintç qu'eîlo a dA 
Toir In» jonmanx supprimés ; J a loi d« 9: jura 18 H) le^ir viof^ertinial 
assea £>rte garantie; et d'aiUenrs , si le ministère ansiseît Àtoiàfi pettiê 
-«otr^ In chambre pourroift le :rappei^ à son. devoir. i( La^ildlare 1 ^ 
M. Sébastian! propose une légèrè'roodi&:iition h l^anumdement éir 
M. €. ïPerriev, et prétend que les membses-de la» droite onbcté-nir.- 
pris en flagrant délit contre la charte, lorsqu'ils ont soutenu :l'omi0«i*. 
potence pârlementiiire* L'aménd^ept'di> M. C. Pqrrier est. rejeté,. 
ftfce la modificalion de M. Sébastianî. * 

On passe à l'artidë n , qui^ d'après anc nonvellc nédactien: de 1^ 
eommissioir, établit qne m premier exemplaire do chaque feuilW 
périodiqtie sera déposé aii parquet ^n procureur du Bor k l'instant 
do premier ling&. Al. Foy demande ^e eette disposjitidn ne roiardm 
pa^ l'envoi do jofirnal. 

M. deBlartign^Oy rappocteiir, dlciar&qw^ Tarticle proposé* n'enw 
péehe pas qne lea jonmans^ n« soicUb^mtaaussiteè. hln poste et pnbliéa. 
M. ManueF prétende que le hnf de ramcndement de la eommmiion est* 
d*arréter les jonmaoju ^/'amendement de Mi Foy. est.'rejetfi. f/k Be^< 
marçav parte contre l'artichB. (Bfnrmiitei^d'impaticnce. ) 

- M. .de €irardîn^ veut qu'on supprime les mots : à l^imumt dÊê th- 
A^^ parce* que le procureur du Roi pOnrroit par là arrêtez pkisiéaB». 



tôîn te di t«>»bi]inort «In jfrâVnaîi et lui fîrfré pcfrdVc aiiiH fan* >(f*' 
iihontiés. L amend^misn^t dé' M. de 'Girardfn est rejeté , et riiiD<*n- * 
deraenedo la oommi^iofi adopté, mfllçté l<?s rétîlahiolioi^ de MM. Ma- 
iiiiel et de Cbaiivelfn. M. le nrési<!ent donne lecture de l'arl/cîfe 3 , 
4}o} ortfibue&ux cours royale:) la suspenMon ou la si]ppf«^^sion des jottr- 
iiinit^ion^rcsprit 8eroit tnauvai^. M. Mestadîer propc^é nn amende^ 
ment, qui est rcj«Tté. M. Bogne de F«yectt propose un second/ 
qui e.st atjopté , pour la partie q*ii donne actién cofttrc uu journal o^ir 
r«uiaBroit |)M4é ccftil^ê loe aëcpiéréurs des biehs nationaux. La discn»-' 
sien est renvoyée au lendemain. . . ; . 

M. de Pfoiracfait un rappoit sUr les dernière» élections; elles Sont 
apBBoUvëes, et les députés seront admis. • 

Le 14 février, M; le générai Géfard s'est placé h rextrétne garffcbc* 
Li'cti^ènssion continue. &in< ru^tticle 3 avec ramendemcnt dtvM* Bogrè** 
k\c Fayc* m, B* Constant propose de substituer aux cours. rojulcÂi^n' 
jeri spécial. Il rcjMoihiit une partie des ar^umens déjà proposés-, H^ 
provoc|uc les explications de* ministres mr les alarmes cju ils ont chcr-r* 
c4*é à inspirer. M. de Vilîcle répond au p>éôpinan4, «pie le juri quM» 
prroposc dire moins de gatanffes que les cours royales. Il ajôutei quel-' 
ques mots sur le< tcntntivrs de'Bellbrt , <le $auraur;de Kantès, ^'i** 
ngai'de comme rcifot des inculpations (piise renouvellent chaque jour 
il la cbainLre. ( Marque» d approbation à droite. ) M. de Laraetb son-' 
fient r.cimendcment , qui est rejett'. 

M. de Saint-Aulaire' propose son amendement, qui tend à diinir)ueî*^ 
le temps de la r suspension. Il fait tin grand éloge de l'intégrité dc# 
CQUi^ royales; inais il arvoue que leur )ugemmt tui «eroit so^ect ett 
matière de délits politiques. M* le rapport:eur-lai n^pond qu'un joril,! 
ccmiposé d'électeurs ou d'éii^hles, pourroit encore être plus sujet sf se* 
laisser entraîner par des opinions L'amendciucNt de M; de Soiaîi-i 
Aulaire est rejeté.; M. Menuet pn's4»nte wir amcndcnieii tassez scîk- 
lilftbh!jiu^.eeTu« dé M. B. ^irsfâit.' -11 rappcltîc lès alarmes dt:nnées ,' 
dil>*il ,.'{Mr M. le gardedes scvtiuSf : on kii r^ptcdbe d'être inexact dàfr»' 
«es eit&tM»ff$. (Grande «giriili«i»n.) 11- attribftc à l'oppression du poii->- 
•v^tfrtpus les maux de notre révolution et de eeMe d'Espagne. 

M* le garde des sceaux répond au préopîcant, que 1 importance 4ve 
ses occupatiotts ne Ini permet pas^de réfuter toutes lcs.caiomui.-8 «lonf; 
iJ ettdevenu'è'ofajét; qki'ân restait ne luiscroit pas difficile! de prnu^of; 
rioexaetitude de certains journaux :'i't,' an sujet des explications 




t pa9 étranger aux dtsrnie^s complotfw . 
Ducl est reji^té. M^ Knyer-Collard c mpare k's |;rtncipesde la Iji avec 
e^JBx qin turmèrcnt la jusliee rér^lutiorinaire , et prétend qu'ils ne 
peu-rent quc'défbonc^ir la majenté'royaic > cm divisant ainsi l'arbi- 
tmcc cntie le minislcrc et les ccnrs royales, dont le coneour^ sera né-, 
cesiïaire pour la suppression d'un jonrnul. M. de Corbitrrcs loi Tiprmd.^ 
L'article est «ndopié à nne forte majoiità'. M. Ljtbbey de Poiiipit'ie*: 
)>rupofle un article additionnel, qi-r est rejeté ûli?si'bi«n. ifi'un itKW- 
amendement de Aj« MunUc-l. . . i .• . -^ 



QM^l0ies,*iR0teiir:ns snr les JRécInmution» de M, Ttthhé 

, .j ffa&iéji ^ttute Votivragc de il/. </«• Maisite (i). • • ' 

, M^r«bbé 6jAât;Qr)« qui montre généralement dans ^ti hi\^ 

vragf^ dç Ui «mwlérîitiofiej de la retenue , ne peut trouve** 

ifiauvf^ift qu'9Mi*H?iS«iC}]ios toujours de aon>avis^; il fl combattti 

wclm^ fis<»ertiq99 de W* tte Ma^rsire, -il ïloil perftietirê qu'tw' 

dLci^l^ ,iiiK^Ji\tf!»^ii«(eft. C'est de detle> disciisçion que peut 

jaillir^ 1^ ;V^rité« j-.'jmtear deJa brooharc-cjuc nousarindnçon^ 

iiQ pCf^t^d pafr décider les. grandes quèsi ions quf divisent \H 

doctciurs 'gaUicaDs et Jeurà adversaires.. 11 se propose seiife« 

M>en)..de faire. y QÎrtquc M* de.Maistie n'a pas- toujours aussi 

maiii^^tJAonné qùcMi 0«stpii le suppose, et que les objeolfOfi» 

et les!argujtiens,de <:el»i^oi ne sont pas toujours péremptoires.' 

C*esl. aussi à peu pr^s 'rUIéê que je in'ctois faite des Récîd'^ 

ntatiotis, et qi|e y'ijvoi^ énx\9» dans. mon second article sur cet 

oiiyragc. J/avois^^ionlré quele ivprocbe fait à M. de IViattstr»- 

sur sa çqi«^pii>'£^isorbd0.rin(iDi))ii>tiité el de b souvetaiVieté étoiC' 

sans foud4imeQt, C'fstce que rauteùr de» Réflexions prouve- 

aussi f,j&X uiieux qpe mot -^ soi^ plan fui permettoit de s>etèndr0; 

plus que je u la vois pu l^.fiiire dans ttn article du jour-naf/' 

. Il trouve encoriç d'autres pa^sagos* où M« Btslona |i>^é * 

M. de.M^jfï^rp/avoç .iij^a4tQoup de sévérité.^ M* B. pacoïssoiK* 

aj^es.cUoqu^, pajp €zriupie,.dé cel«e^pn>pdsitian de M. de M. i^' 

/,ej? j7ç^%es lie. t^iffe^, ne pré^ioudroni^jms conir^ V Eglise ; iàr- 

cause dePUrre^ où jfqrce[.^H!cil0.e8t, foudt'e sur ^Picr^ 

ljautcu.r des .n^éj^iopf^ ciie Ues ;t^kie.s>.dc> Bossuet qui'^p«^^( 

sentent la mêiuc idée qM^:|«.pisoposii)pit> :^ttaquée.'ir)i])pdS(»*; 

également révéuue de MeauK à M, B.:k l'pccasioiilf^âéiS'AS'* 

sertion peu exacte dé celui-ci. On lit dans lé* Rtclàrnali0i/S ' 

que cette promesse ^ Je, 6 fi h aycc vou^ tous les jours ]US(fû*à >. 

la consommation des stjbcltis, .n^apçs été fdus adressée à. 

Pierre (fu*aux autres ^,niftis à, taus^çollçclivemeHl, s&ns. ^ 

Vombrfi d*une distinciîon. Bossuet.n'étoit pas de cet avis Idrs* 

qu'il disoil, dans sa première J/\u/>i4Ction sur, les Pronressr.s •' 

de Jésus- Chrht : Quand Jéj^its- Christ a, dit à. ses apôtres :,Je \ 

suis asfec vous,,, , saint Piepyy. éloit avec les a^tir^sj^ mais ' 

iljr êtfiit ^\^c ..f a 'prei:oga(iyei^ . ^i t-c gi'qud , éypqi|ç n^est . pa^i i 

moins préds' sur p^ point/ dans. son. &/«cioin*^<..s2/ri'21/m^''^ , 

VEglise: t' » '.■ ^•' ' v ; ^ ' , \ . ." : 

... ir»*i. i î I tii .; Il» ;'■*■■■ ,> i ' . 

{\) lp«-î$f6j: fÛKi 6o Ki ciàtfit. irabc^ dé pofrt. A* Phiîs , 'diez Busamî v ' 
et oîiez Ad* 'Le QhÎKQ , au lnircau,dc ce juuiaai. ?-" ' • ' ' ' "^ 



. tWtMT àH Bé^kxé^Hs d%e«il^M. As Ititikffé êàtUlêeÙ 
iUxn passage in ttiiniCyprkity et si»!" l^«Corité ^«m câMn 
ia cottdki dtt Chftlcêdotiiei. Il exwBfne ensuit» un pMsage «ia- 
gttlî«ff de M, B. , ipt dk, page i3» : \Mnii6Hp fde ApcUeùtâ 

Înlliçans ne tefaseroiaéH peui^itrepmw db r^conmiirt efrtr*éa^ 
iaerrance dt^ êoui^erains pamî/es, s'ils ne énnffnoi&iti fa'ûtf 
H*ahts4i dt œtie eoneession pomr en ^eonefnre l if^aOUéifêté, 
Quelle idée M. B. donaerott-il done d«e ces ê^tietm qui en 
]Wreille matière se dirîgeroient ft^rêe senibfafal^fl mdtift ^ e^ 
qui n'oserotenl avoaer ce qu'ils evoiroienl irrai , depein* ^u'^*^ 
s'en liratdescoofléqttenceBcoiftrMretà leurs opinions? Qu|ittr 
4 Liû^ il ne patfcage pat cette pelvtiqne tortueiùe; Il croit, if 
Iji dif CraiikcfaeiaeDt , qu^ancun iMpe ne s'est ëeartë de la tpi 
de Pierre y et cette ioerraBce 4e fait Inl parott tm faeoi^tiv 
f vésage pomr rav«ntr^ Lev docteurs gaNieans , dil-^il, p. 2i60| 
«fil wMjfermei cor^umee ^e Dieu ne permettra jamais ^ftfAU-'' 
itun de9 efiefs ée son Eglise alHundormelafoi , même mafMi^'' 
tmmément^pbssietên desnâlres, ajoii^-t«îP, V€mi fusqit^à eràùn 
^■U hur m iaeitement assuré ^inersance, L'autevr det Ré^ 
flexions voit là un grand ocliemîneaient à uir tmiié de pats 
entte les deait partis ; si- oo convient en eflipt qt/ancun papv 
ri% erré dana la foi , même monfentsmémenl , vôfFâ bien oletf 
diiffi^ttliés.récoltte8. Il devieiM: dësopoistH innlÎ4i< de chercher! 
à jtifrtifier les paper stur dès erreurs an^qoeftes on ne crt>Toit' 
d^ paxt ni d'autre , et les partisan» de KnfhilUbHilé n'«atre"erft ' 
pe«tl^4|re aucune objjeotiôn&^M're'iiil^ thëelogjienf qot te-* 
gardenoîent l'iaerrMiofr ^omuie' asaurée. 

Après avonr applaudi j^ ce ffrandjpas fait vers ùné concî- ' 
IktSon si déstrame, l^âuteur acBRéJliexions enamli^e. une prOr 
position assea bizarre de M* 1^. 9 sur ii<k' concile £^nérei f 
pi»ge sS6'; proposition qnî ri^ 'âoit pas moins déplaire auK 
G^Meansqu'âaKiritrariioat^iiff^. iKj^nit'par des considéra tiooS' 

Î[ëfi^ra}es siir les 4'^^^^^^* ^^ ^^^ l'abus qu'on en peut faire^ 
hdëehsre i>lu$ieurs f^is qu'itu'ènlend; point arborer de oou<* 
leurs dans cette éontr€rver.<é ^ et qu'il se. borne à clîl^fHfr dey 

Kibl9 de cri^que ihdëpend^ns ^ù fond dé là question. 0o â 
il die croire d^otNeure t^tet ëerivaiti èst^u tii<forog,ievi . 
eifeeraë^, et qui a étudié' ces matiërea ; el il* faut liiî rendre 1» 

Î^ttstice de dire que toutç sa brochmcfe xa&pîre la riiod émt se a y' 
a'^poliiesse et Iç sanf;rfroi4 qpii dnmiienjt tou^ovrv présîdet à 
ces sortes de discussianai ^ ^ 



{Mi^rcradi Qo février ï8ià,) ^ (K\ 786.) 



éi^ . i - . - i ^-j t ,. - -.- i > : . ^^^ ^J 



OEu^res complètes do saint François dé Sales; pU\ 
4i*aprhs l^s èditimis les plus^carr^ctes. 5" • li vraisoû 

Cette Kvrtiisoii se compose dfis tontes VI 'et XI II 
j>rcniH'r renferme le commencement à\\ Traité irfel 
monr de Jhmtj et le ^second, les Entretiens spiritnèk,' 

Ja^ Trailé Je t Amour de fJieu^ un de* ouvrages du 
, «aint évuque (|ui ont ^îii. le plus de succès, cûmmeiice 

Far xmiit^r^ace rètn^ie de.<d«i'ëé<liilft<iiià¥ili àWf^iM 
Aimable siniid^ité 4e M)n styiedobbe titief^cféli^fi- 

' vfeUe^ G«U<^ IV^CB est datée de fr&r6, ««t'I^nH^iy 
rap^lle.^uelqliea f^its q«klé)CteoefMl»tV[eii mn^fSL 
très 9 le séjour qu'il fit à Paris , en i6ofli «l'Iié^rWiftëbi 
qu'il y pvéoli^. Il ra[00ufeft)er«i?iid«'^âéJi4â'à'fiâ di- 

. y^4 <>utraf;i9s> etidéckm;^nl}#i«^jâb|r)|M»jiyNA^ 
d'être éçnyaifiS f^ là pe^MmurdB[s^n m^tetlkWh" 
éUtton ilé s4 ^ie eoopofée ma j«riP)fe« «e^id i^^ 

. sieurs j ne ie lui sanroientpetmmnpè:^Je nt-m^^lrlèrf ^le 
fûoi^me rappris dee <autrûs ', â j buto^îMI modeste^^eili y.^ 

, il me serait impossible de Me mef^m^t^^ J/tti pbi 

.r^cha4fue'ciûseen^pmttiaike9[{rU Sâ^é^Mf^^é^Jêa 
râô^e de tous ceux qiii ont éerit^avanf lafiur-kW^e 
inatîère, et il explique l e plan et le jbut de son ouTtaye . 
<ie Traéé ftn^Bféi'à oelix volumei dans cette édition f le 
tome VI en renferme la moitié.^ -.; ^^^^^ ^ \^,.^,^. 

Le to'm'e Xin est rempli par Içs Entretiens suirit^s, 

. jet pair diférehi' éterèi'ces et )èdiî$!<}liÀtiqD^^ Entre'- 

tiens spirittieïs^ni9LlaLë^mh^i^ ViA^^déui^ éflont 

adressés aux religieuses de la Visitation i ils offirral en- 

. . ., , SM, .. . . .■,?.jr.Jiini>: i:::.4 .•->iip i^'^^^ (uTrr'.Tt 

' ; ' * ' ■ ^ ' ,.' . . ' .âLr>U -J ' yi i^ tl\l,sc'{Cl\ J :■ '^; ;>J i n T J" 

' ( i}^' vol. în-é®. • prix' pour les 50 U9criptc uï^ , i4 fr . et 16 fr. So c. 

4Mific-t)e^%orfr A Pur», chez Biaisé ■ él c1lé^ AJ. Le 0«re V «u ^^Muvaa 
d^ rr i^aurnal. . . ^ .• rj • .*i ;*» '»« ^' - • 'i • '•' "• •^'''' "^ ^' ^ 

Ame JTJO:/, VAmiMi*'Ii*M(^:ei^ùni>t:' <î 





^ corè, ce semble, plus de sîmplieilé ùi ii'abàndon 

^ ses autres é et- ils. Oo reiaôrque surtout U* yîn^gt- 

îème entretien ^ qui etit lien la surveille de la mort 

^^^^nt évêqijie^ cet çnlî^»i«» ^cst T€wiii ici pocftrJla 

f^rfmçois de Suies ^ ! 762 , 3 voLIn-ia, II*. paitle. Les 
v,^lE^i/lpnjl4*e«.qui.sHi\'ent^ AeV'Exaitaii^n dèia'Mmte 
\.{?î*ojyr et la Cnmifisci&n th. JSotre Seigneur /oriikftk àlissi 
^eçat?U(is dtins des édîti(iii«nHOUveH«S', et ne >é- trou- 
^^%oi/^i^0, drin3 ie5\aûtiéiiiies;^'*L^Sa?^oioè 4fti màtin^ 
d^9i¥r:^mwn9^'l$^Yi»lotaêv«^t^^^^ celui qtii 

pJ^l«%iAVi^ 4f«i<^l lêl'VédiUobf ot^ii^il^^ des Sntret^hs ; 
^^if^\M^^'At9^tiXii\mài^e saint Fponêôis de ^ates, 
r l^^M^^i ^-t tt^ifolidy «I^GOntvent • de^ k\fi ' pouf^ biea 
«fjR^^^^iV N^i 9Ur9Mk)>> let: ; dés; cpusidéra^tiplis «iruec tueuses 
^^g^jloj^Sy^bo^e.MM ii'> ,. )- i ^v- :-: - --t'! ^ • : .' -'-^ 
-ib iP«it?'ôttitltie,i'éflit©Wf««u'â.cf»HT dereiKJve son édî- 
^(j^^^^^ vc^filp^ te^eti infeuAiOTtlonnée ^qu€!' len >prt ce- 
^^i^SSPtf^^'ii^W^^ i»e/pte«0û9\qut^ i -engager à p(»vrsuivTe 
^^|ipikv^pi^yii(Q^êies«T$oie>'iBjéii^ SCHU «tdi&oâiéAiê zèle. Il a 
c^^t^.^VîJtUur?^ ^c;}qtùévohangemettt à la^ première ^lîs- 
^ InbuJtî^ db^mailièis»i;« li =éditîdn aura 1 5 yoU- au Kcu 

„^'jB^;pâ^^ehèO«tl tï^ é^endés'poua-ûiôfOiPiB» qrfu^ 

Maniusl d'une MhjrG chrétienne, ou Ùourtes Homélies 
^^^èur^li^lÈp^ dimanches et^ fêtes, 

îaoPî^ i^^l^ciaft-Beligi^^., docteur, de. SorlMmiie(i). 

Jrenelon disoil que, pour tamuiariser les jeunes pei*- 
"srnines âVéc tes mystères et les makiines de la reïûrjoo', 

(i) a vol. in-ia ; prix, 6 fr. et 7 fr. 5o cent, franc de port A Paris, 
^jiz Hof^^r^^^«^€hee4.dAI#^|(^!Mf^^'««^i^^ iountftl. 



(55) 

. il falloit les accoutumer de bonne heure â la lectUrë 

de FEvangile ; et il eçt en çffet d'usage dans les famille^ 

r: cbrétîennes de faire apprendre aux enfehs l'évangile 

Mctu/^limancfaev Celte JauaUe coutume de vient plus .litila 

t«ttc<)i^è qùaiftd bn a «nia *dîac<:oaipagner ÏEvangile d'iris- 
tracèions qui développent led dogmes de notre fw ou 
les préceptes de nptre morale. C'est àurtt mètes^^fsc^ 
.mille qU il appartient de jeter . atrisî dans de ieunes 

..cœurs des germes d^ religion §t dfe yet*tu par d^s ex- 

FUcatiaa$^;et;des^réflçx{oiiSvprQppi:.tionnées à lage f l â 
inteUigenc^ d€^ en&n$* Maîsrtovytes les libères n'^u- 
roient-J^ le loisir ou lai&^îHié de^£^^ ces insti^uc- 
tioûs de vive vôîxy et ç^est-pOùr aideif leair zèîe que 
. .4';auteur a rédigé ce J/ii^!ic/> qAii offre de couttes-ré- 
Jtexions sur chaque Epître et Evangile. Le tout ne-de- 
mande pas plus d^un quart d'heure de lecture, et est 
..décrit avec une simplicité parfaiteiii^ent adaptée -au blit 
r^delou^ràge. : / 

r . ' Ij'auteur> .q»i ne s'est pas niOtmnié.^ mais que l'ènsait 
« .tetr0, un ecciésikstîque estimable^ et déjà connu par 
r -d'autres; ouvrages ^r^igii la lULO^estie.^ d^avettir qu'il^'a 
•^>riju;5^n vue qae rioêlfu^tion ?d:OiBjas qui doit se 

^Ibtlire da^^lSntwi^UlhPfc* f»aïft^» # flûi' |fè> dispears^! 
i>\fjif9 de suivra ks.iisfeuçtÎQn^ jCpm^UMes.eipuWi^ 
des pasteurs. Chacun de ses volumes contieatpius de 
cinquante instructions. Celle sur la passion est beau- 
coup plus développée $ il if ■ a des insttiict'iôns poui: 
çhaqiié jour des semaines jde Pâque et delà Pentecôte j 
' il y en a polir vingt-cinq fêtés", outre les dimanches. 
** Enfin; cet ouvrage noua paroît convenir aèx lamilleâ 
^ chrétiennes ,. et paurra contribue!* à immlqner aux 
enfans ces maxim^es salutaires dont il est si important 
*'* de les pénétrer de^ bonne r heure pour les pri^munir 
^' Ci^ntre les dângei-s du ihondie ; et néontre les pénehans 
=* de la- nature corrompue. 



( >'> } 

NOÎ^VEIJ.KS K4XLÉSIAST1QUES. 

Paris. Par une ordonnance du 1 5 de ce mois, S. M. vienf 
de pourvoir «ux sièges racaps. M. Jêan^Paul-Gastoq de Pins, 
fiommè à rêvéchë de Béziers en 1817, et inslitué dans le 
consistoire du 1". octobre de cette année, est transféré au 
siège de Limoges: M. de Pins esl issu d'une famille ancientie 
du Languedoc, qui a donné nn évêque de Rieux et dei/x 
grands^maUres de l'ordre de Malte. IVÏ. Joseph-Michel- Jean- 
Bapriste-Paul- Auguste Micolon de Guérines, grand-vicaire 
de Clermont avant et après Fa révohition, nommé à révéché 
de Castres en 1819, est nommé à l'évéché de Nantes. 

<^* Nous n'avions pu rien citer des Mandemeiis pour le Ca- 
rême dans notre dernier n**. , el aujourd'hui 'même nous som» 
înes fQrcés de nous borner à de très-cour Is extraits. Nous ^ 
rapporterons que le commencement du Mandement de M. Tàr* 
chevcque de Paris : 

« Nous sommes assurés, nos très-dbers frères, que vous parcourerez 
avec toute )a générosité de la foi la sainte quarantaine qui s*o«]vre de- 
Yaat vous, si vous avez soin de vous apbligoer à vous-xpémes , pendant , 
eetemj:vs de propitiation , ces paroles du tloi- Prophète : dans le désir 
*qac )'avoi.«! de me rapprocher de mon Dieu , et de m*unir a lui , « je me 
>» rappclois les jours anciens, et j'avois contihuell^nent a Tesprit les 
'31 années éternelles ». Cùgitavi diesantitfiios , et annos celernos in mente 
-^ttèur, 1iiei»en effet n'est pi us^capabie der;ious maintenir dansle devoir,, 
que la considération attentive ef soutenue àvs choses passées et des cho- 
ses futures; il n'est point pour une ame de moyen plus e0icace de re- 
tourner à la vertu, ou de s'y qnaintenir,, 4e se convaincre de la néces- 
sité de la pémî-ence, et de se déterminer à l'embrasser, malgré les ré- 
pugnaucesde l'a nature, que ces discussions intimes et fréquentes, 6ù, 
raisonnant francbcnrcnt avec elle-même ^ elle examine et rapproche k 
la fois ce qu'elle a été et ce qu'elle sera, ses œuvres et la rétribution 
qu'elle doit en attendre ;' enfin , où, s^lon le conseil du grand Apôtre, 
se Jugeant, se condamnant et se punissant eUe-même ici-bâsr elle pré' 
uieMla séuentécie la justice dwiie, et se prépare, après cette vie, une 
sentence favorable. 

» Si donc , N • T. C- F. , vous prenez l'heureuse habitude de repasser 
dans vos esprits , pendant ce Carême , les jours anciens et les années éter- 
nelles, nous pouvons répondre de votre exactitude à Tobserver, aaiis 
écouter ni les recherches de ia sensualité , ni les foiblesses du remet 
humain, encore moins les êonseils d'une orgueilleuse impiété, vous 
trouverez dans cet exercice le courage et les forces nécessaires pousMm- 
tenir, même avec joie , les difTérens travaux que TEglise tous prescrit; 
TabstineBce, le jeÙDe, la prière , Faum^ne, la confession de V09 péchés. 



( 50 ' 

I amendtiinent (le vçs mœurs , une €i>ti version solide . )a préparation et 
la participatiou à la solennifé piiscaio , ayec un cœur purifie de tout le 
ici^fil demc^lice ci de cçmiptlon, et rempli d* innocence et de sainteté, w. 

M. le grand- aumônier .de France, après avoir parlé avec 
niod«stie du ch(^ix que S. M. a fait dé lui pour remplacer un 
, prekt îuslemeot vénéré, Çonjipen te ces paroles de ^ Apôtre: 
Ecc^ nunc tempus acceplaôik , ecce mine di^s sqiutis,, 

' ' • '' . ' ■ . » 

« Voas.le sa,vez, N. T. C. F., dans riutfsnhoti de TEglbe, le saint 
t.e8Qipâ^de carême, en nous assujcttissnnt à des auvres expiatoires, eii 
lisant pltu pavliculièrehient.nos esprits et nos cœurs sur les niystèires 
douloureux «l'un Dieu descendu du tronc de s^ gloire pour opcjrçr noire 
«alut, nous dii'pp:îc à cette Piicjuc mystérieuse, ç|ue le divin Sauveur 
désire de ct'lctrèr avec ses disciple?. Plus atûrés encore par rincfîabîê 
bonté d'un Dieu, cpù veutse d.oimv rtout eniier a vous, qu'efirayés de 
ses menaces contre les vioiatcurs de su loi, vous irez pui-er à la source 
môme cetlc eau salutaire. qui rejaillit jusqu^à la vie éternelle. 

» Voulez-vous donc-, K. T, C. F. , participer dignement à ce grand 
bienfait ? nïontrcz-vous dp( ics à la voix de l'Egliie., qui vous avertit d« 
déchirer vos cc3ur*, et non vos vétemeosj de pousser vers le ciel ces 
jgéinissemen<$ qu cnfginte Tcsprit de coinponcîion , et de chercher dans 
le jeûne, la prière et raïunone, le moyeu d'appaiser li justice divine* 

.» Quel <Nst, en effet, celui qui n'a pas bcsuin de pénUcnce , et. qui 
pourroifîci se fuire iUusidn îràr sçs mfeéres? Loin de vous lk>rgueil de 
ces esprits superbes, qui, égarée par de funestes docti-ines, semblent se 
cçuirc' aan? reproche , mai? qui sont dcmcùtis ^ar le t/moignagiî njcme 
<ïe leur propre conscience : loin de vous aussi celte, lâcheté qui vous 
"eiqjpêcberoit de'rcconnoitrC biie notre» corps n'étant q'u'uTi^csclave, dglt. 
'éjiTe Soumis à Te^prit, et que*ba'nniri'a hiortifîcation , cV^t bannir le 
chrRtianisme mé:iie : loin aê Vous enlin, plns.que jamais; cette dureté 
■d'un coeur qui se.tiendroit fermé s\\t les misères des pauvres, étoufferoit 
4^ns vous <;ettc cél,^5te cbar,itt^ qyi tto«s fait voir fl^s. frèrçj diins nos 
semblables , qui viviiie tout, et sa*s laquelle toute^t mort d<ms nous et 
autour de nous )>• / . •• • . . ' : 

M. rapckeveque de ^irns trait? i^q^i dans S09 I^^£^^^çmen t 
lAt la nécessité de la péniteçc^.- Il exhorte ses diocésains à ce- 
pousser, et les coiweils de lioipiété, et fes maqœuyres de 
Tesprit de faction et de: révoUe , et la lecture,. des mauvais 
livras. .It les invite aussi.ii fpindre ^aumône k ^^ prière, et à 
iredoublerde zèle pour ies hemn«$ ûeHYr«»s, Les pouvoirs don- 
nés pfécédeinment par IVt. l'fveque de Troyes cesseront à 
TAscension prochaine , et devi'oi>t être renouvelés à celte 
éppiï«e* Nous cîieroas du Mandement un court passage: 

« Quelle est donc, N. T. C. F,, cette pénitence qui nous est si rc- 
ict^mmandte et nous devient si néce*»8aire ? C'esi, selon un Père de TE- 



■' ■ ■■■., .. .::r ■■•■■■/se') '..- ....,, .,^. 

glise,.{in aoiour ardent de ïa ju^tiêe, ({il}/^s*emparant dupëchepr». 
larme contre ]ui-méme, soi», pour combattre et réprimer la fQàgue.^l^.. 
ées passions, soit pour en châtier la turbulefiçe; et eii arrêter les ééarÊ;.' 
C'est une y engeance. se vène, aue le p^he^rjepeiîtant exerce; sur sè« 
sens rebelles, etjqui, suivai^t 1 expression de rApôtre, les réduit à t'était!-: 
d'esclavage» . ; r. . ( . 

» Il est donc vrai , Ni T. C. F, , que là péi^ifence, pour être elficaoe». 
doit l'iendre, sur toutes îes fàcnités denotve être ,.se» «Iroit^ indéclipa-:, 
blés. Le cœur dont elle règle le* laouve^ften^j Vesprit dont eil.c humilie 
roreneil, la raisi.n dont e^e dojnpte l'indoçifité, les seins incpiiéts qu'ellie- 
moitrise, la langue quelle capii^^^e» le? yeu.\ qu'elle détourne desob^ 
jetidangereux ; tout en nous doit ctre assujetti à vfs loi8r:''î ' ■^' -^ --j • .. 
^ )> Ces résolu! ion^ éphéinères que forme «ne volonté. incertaine, ,ir^ 
qiie bientôt détroit ui^e autre volonté, de «tj^iles^promesses , des^dé.<in 
vagues et s^ns êi^^icé,. ei| un -rapt: toutes ces coupables oscillations d'un 
çok^ur qui flotfe et qui hc'ite, sont autant li^iniures ù la |)énitencé qui 
les repousse. La pénitence veut des résolutions fermes, de« promesses 
ii| variables , dçs dt' sirs perse vérans* SJ la justice divine, courrouilée 
contre ïa coupable Mii^îve, se lais/^a - fléchir et pardonna, ce ne fut 
que par le repentir sincère dés Ninivitetet les fruits de pénitence 
qu'il produisit. Suivant la d^trioe des conciles, des larmes ^ondantésc 
et une satisf 'ctlon pénibU^ peuvent seules réconcilier le pécheur ave^a 
Dieu(ij.»-*.< ■:■'., 

— - Le« vertas de M. Dili^Arg , évéqud de Lii»oges> «t k» . 
Services qu'il ^rendhi s pendant vin^l ans «u dioeèse, bous 
(btit une feî de revenir sur te respecl^aLfe prélat. M. Duboiug 
^ioit iatsu d^ine; fa mttje «vienne ettbmorable du Lfl^ngvic^o^ôç^ 
^ui a donne à l'Eglise ef à 4*Etat dèrl4b)et5^<liAtti>gues. Lejôïàif 
célèbre de tous est Antmiie^ Dubourg^ qui fat cbanceiier i^ 
^France sous Pranf ois IJ''. , et moumt en i538. Parmi les ec- 
4:)ésiastiqaes de celte famille on .tronve deu^ évêques de 
Bieux; Gaspard Dubourg, abbé de Pibrac, et comte de 
prioude, mqrt en \no&; Etienne Dubours, son neveu, abbé 
de Gimont , et girand-vicîàiTe du cîtfrdinal & Nœilles^ Gaspar 
Pubourg ^ hktè, d'Etiénnis , n^ort supérieur des Jésuites de 
'Colmar; Pierre Dubourg ^ dit /& cA^i^a/lie/*, lieutenant de 
dragon,^ raort-en odeur de ^inteté-ià fa Trappe, oii i^ s-étoit 
'retiré, etcl Ml Mai^e«rJean-P)iiH|»pe Duboargse montsa 
digne dé àui^re ces exemptée domestiques; Fi)s d\in président 
,itu parlement de Toulouse, et pourvu jle bonne heure d'un ça« 
*n(>nic«(t dans H catlfédrate de cette ville ^ il y fiit itu ocnodisle 

^ ' ■'■■■ " ' ■■ .■ ■■ * . ' ., ' "" . ' ' IV ' ' ■ >■ ■■ 

(i) Nous soiriines ohJigcs dç renvoyer I^ autres Maildèni^ns a^ 
pumero proçhau\. 



Je triante-, onlttî^dkrt WA^iMîssemetitdl^Ffnei r^if»; * 
farttié» à ïeniteif «es Pirtiétàntla révolution, ftf. Dubourg né * 
qiif^a p4inlPtavPraDC« , ^t fêndlll de grandi services ûu dio-' ' 
cësé. Il"<aiétifew6ir, vwktolt lès malades, et «Uni l èd WaîsoA^ 
«n nftàtdGW.'jporfer '«dhes ieiiàurfii M. de Fanlffluges; ifcii'erlgde^^ 
de Totfibùse , ' fsiitkl nooiihé ton grand - vîeaîre , et cet " 
hmlTiecrr i3aitt«-^él 'létfijw* iî'iîtfîldîes^ ?^^^^ de grandf 

da«|^r$: H «ftlt ■^iivéifi;^reetté^rcïié *^l poor&u ivi i î\ nja nqua 
d'^li-è âiîrèlëj? tttâii'k Pi^oYidenct le protégea cbriire les për- 
sëi^it^r^i iTii éè itk i^tetté , conserKer au parfeinpnt de . 
Toii^<i9e,«f»iMlâaoè^'proscription gjénéi'aîe tjfe cette cem- 
paffntk^i Uf^i^^n i^ç^\ Le 7 jtiin 180^., M. Dubourg Fut 
saci^étéquè^ <le'Lrïiiiogèa.>€f^ diocèse avoiE éïé/ <iriinmÊr le 
rcsle de' ià Fraitçe , tiretibïé pa r d e g n nd§ sca niTales ; o ti a vo!t ' ' 
vu dâna ce pay^^lin' évé^ùe consiiïuiïotmct, Cayvetnon , >e 
marier^ apottasîer, volSr la morl dé Lonis XVI, et se 
signaler par de» éerite rem^i^tk dlmp^bV.Ml "mhhHf^'mfl^ 
mtiMrerï^âimteûee efttrê té pastéttf WHlâBl^éri'nJti'^l;^^^ 
pîëtë; éà aoudeur, séniëRé^, trioinpl«eUeif(;ide'tôutyè^é2Yfji^^ 
venlions. V^^alam^arler^kitaHécr èti^tî^lëyatt aàëè^^ iflâP 
minîstereol éenvit Ji m. d'ArgebWë^, <^^^^ tS^if ^êS^t^iiVàX^^ 
naire éeh\vAùgeitifilbti*0i\t4k Mister /^ti^efilmèla^és'fbillîi^" 




tottif Ufiére et 0ffec«tim«v pour ms pi4t«W>Il%Hèti1e tKàjfi^ 
aélroçvér parmi ew M hoitifÉre «hiéiit à'Ièâ^t^rli'i^t'^W^ 
n'a guère piibfit •d*auvrftge« eir il fi'èit M$lé dès ' j^iBuflte*]^ 
des reproches eoiHrê \& prélat. NoUs: ayons ^ëtt occaJfHkr 9^ 
^ parler de coMe petite p!Listr&,i[nPà'darè jti^q^ eés^dèrol^é'9 
temps; M. Vévêànéée Limogés «yanfcrti êtvovt cotf(À^M«R%> ^ 
par un décret dop ift ftévrier 1^18 ^ les Principes sur fo feJw-i"* 
tinction du Catitrùîf^h du Sacrement'^ Màrîa^,'V9^llS^^ 
pablta sueoessivemeiii'ideux letlfés -doiit' ntié% 9!^m prl^ ^^^ 
tomes XVI et XX. L# prélflft ne crtit-poitft idétèlîr^iiépoliV'^ 
dre. Ëkngfléde toat eqpritde oociteRtidn ,^ 'îflâi '^£(^oit à!l^^^ 
voir éoiairt sés<diocësatPS^^'anr s^Mé^e/iilâlii^éfkàc. M^'Dtr- '! 
bourg^asisu aa concile dé t6*f,* ^rîi pë^s^sta',^TÎIjlm«^ftpifes ; 
l'exil des trois évéqnes /à ife refu»r^'u{fei*kësiird(^îlm>èft'^ 
.auasi fiàd^easepoar l^£gliié ^u'jnj^fé^étfv^rè'IeiPâj^ Wê""^ 



nteji onje vil a;.^)!) sçr.U paille iiour e»l«Mnf:l» ç^aftwiom Arj-v 
«^ miiltveyreus motirans ; son. clergé imi[/f.*<in,»fW,^Ç»tn éA.\ 
"^Jf ?''5'î« vnfit-aenx pr^trei. viciitn<(d« leur 4Jir«4i««Uv 

eo^menccrçot des a» lU firent mienji; i(.viiit«-.|(^ i»(^«dw^^> 
Lun e^stij:^ onçrccbHte, et iiiouriit;.t'4||tr^^ rrfl^^. ^j^i, 
hOWiUheresjifccwbèrenl aussi i la vp^^g,,,. "jjfj r4vto«» • 

pem^ ]«l afbii^eji ecciesi^sliquei. Il cul (^ mailM»T, 1#«» twiin. 
«te P3StprAlfl , cJe »e casser la jambe, et, fH,t.f«rcé ^.««^ 
quelque IpinfisdaiM lin village, on le» «çquw éKnJMt ttift-' , 
eifes. Ce^ wpdçpt 6t éclater sa ptéKJ i^s^ pfltitwee. Toftkr*r» , 
maître de (ot;rtii|f^ne, le prélat,offr<HlàDi>m<»;«w«ffr»ieWfc„ - 
et i^otitc^t ttne mpertarbable sérénité. OaJ'a vo 'd« wtotr 
dansmJeTtnèi;e maladif conserver le oalmç de Ja pllii* par. 
fait^.rçsignatiûn. Sw qualiies I«i avoiefit .c{>v«ilifl rattaçhef- 
niMt ^t le respect de tout son cIcrRé, ei «a igMrt« ra^««I»< 
ter t(^s regrels i.ni'verseU. C'est pour nçin »nÀm(âtif^^UÙ' < 
notre foible Inlmt a ce concert d'clog^s^lfe prélat» «wii«u* 
noiM neussiMis pas l'honneor de le >Dna(^Ut«, p«nonneB^ 
ment, ^vort daigné encourager naa e^arls, etwwscQiikA'-i. ' 
HZ P'f ^"'«""enl une lettre, gage c^| «^ WinseHI«n«.potW; . 
««M, et de i iftl^ret qq'il por(oit i noH^ tpAvAit, ir>d aifaM <^~ 
Je^UX çvf que a fait dos dispositions «i»,e»v«ir «le ««»rfh»i- 
a^r5. qtai çijniple cçnt vingt sujet$ , saii»,parler4« cinc cent 
«Hwntt^TdiKjMnc! gens répartis dans !«« pM,'i, séminaiwa for- 
m« 4WS chaeiin des departemci.s du 4»cè«B..MiVL aïowain- ■ 
SMi^al , de Monlclar, Berthelot«tMouw«, swwafe -rands- , 
vicaire» par If cbapilrc de Limoge», ont dfeW. IcSÉevri^r, 
un W<fnde,nerjt pour annoncer la mort d» prélal, ondonnerch» 
priet»», et faire eopnoitrç la nouvelle adwniitwUJon.du dio- 
cese. lU^^roppelJent le. vcftiu de M. iD«bowg, m «baril* 
pour ui diftççsain», les travaux ,,u'il ei^tteprit'po«r eux. son 
M(« contre l^ nouveautés , ses visite, pastorales, aîi «oHici- 
tnjJe pour l^fj.pauvres, le tendre intérêt «»'« ik>r|»it anx éta- 
Wusewens religieux du diocèse, enfin tOM .le«.eMBi«lejL At- 
«lonMBrtt de pielé qn'il a donnés pend«ftt «vu épùcoMb. Ife 
«nja^nt les prêtre» et le* Qdèles à tém<H^ leorMcoiiBaiso . 



«^'-f?«PWTVijçaiff*!<MHl'»B«»raIr€fc Danliech/ résidais à] 
TuUei^f Ql* ]^/J«i«irftfCklf!U>,iirc«fcbnt «/ôucret. MM. les' . 

ff^d8rrYi<^rA4i<mt(fNiktvÈi^ «««lanfwiit ' 

Ut.pr4|at«<]fii<mi9leit||îf;dff(^'>d^tre/oon^^ ^deièuXé- 

dâ^ avril i8a0, >rt(i|niy4i{ (terite<l» plus affipctaeb^fe, «t ^' 

C€9%^fi'ih(^f^i^^^tifndàUjSés^ ]1 nhjatnûis fu eompiundt^' 
ce 0j^c*e$t ^p^lmftmnài'fl ïa^ijen^emiàe., et d^lare que , i^^ ' 
a}^>>4ffflMli|v<i/q«tt> 9^^ il n^ 1*3 fait 

^e; pkarcf/qu^ . 3a. «ansoieficc' ^ hif «parcassoi t l 'ex i g^ r. J I d o n ne 
3o(Kh fr. i^ seH séiÉnoaira ; ^MQfD-fV^J>à'sâ antfaédraîe , autant aux ' 
Ho«fiUllièfif< ^ aMl!^n t à^^nbqpâtat , i boo f r. au x S ce n rs d e Sa în t- ' > 
Vioce^éUWf »iàf Llnabgés^<iHit|int> oùio Fi^ërrt^ ^es E€r>T«â dhrc- * ' 
tieanest aulunl f>ouv.ppi ëtlMtssenient' de Filles rep^^nties. Le 
prélat (àiUon <pbi9 tenc|res acfoi» à W$ gran<) s- v i c a t res , à £on ' 
clergé , aux relîgîeases , aux magiilrAts , tnx Htlèles , ain^ * 
qQ')aat«ler^.lettaQt^âiblea.'da.^(Mièse di? TnuToDse, qu'il 

taateal€i}'iiii990eai}dis^idiroii«rnaar le^refi^s de £^n ame, 1^^ v^ 
aaitit aaortfioe! sbît ,* 'autant ^ja^^ïh'se pourra ^ a]>pl î({ uë prînci -'^ ' 
paleoMinl «tKHxr ift eontersiba )deS' pêcheurs , et il déclare qu'il ' 
c^tiaenûtoU^'lNienveloatierk à'restek; bien du temps de plus 
-an piiv^i4«)i)^» atV s ^ ]^^^^^ il j^ouvoi't obtenir v^e seule jè^^ 

-f-^ Lé 25 jajiitfÎQr: #ieai Itéb f^k - Cadîllac-sur-Garôiine { (Oii- ' 
rpadi^)» «Tvei'dlef ces. cévéHÊonvei qui «eonisèfetit et rëjôni^ént' 
l^ftaJ^Uida .la'rBligiaà<y.anC|MI qu'elles ailflîg'eht et <ftonTieb.t^ .■:^, 
ceuK qiut oe ce^saiU de la CDinbxttre^ Wn jeune homme de âQ> 
JMiff • BiL. Duptûfiy apparbonanfr k l'niie des farnilles qui )0,ui$^' 
senidaoa ces.contjrëea lé plus^de^ la considéra tioii publique , s^ 
fait ce ji€tur-^]àr ift'piiemiëre cciUMUiinion, et a voulu mettre à v^ 
caite acljîofi s^olé on^ pébHclilé copable de ^épâ^er fes map- 
vw. ww i »y l è a Wil seTqifecHoit d^av^oît donnés^ L'année dêrr ;, 
mèr)e,:4ouçfaé.ae:lA^h^é,. it^flHa dé Itiirméiàè prier le res;-^. 
peçtaUeciiiité/âe^GadftlIafi^eTfîder daii^son teiqur à la in^-jr ^ 
^n^iAoooeill^wr&ùitiûiêiit'^êÏMmté qne de joie, il a suivie 
'^^"M^^mcatlta îrtsir«GlrtMii'defik et irt^ fois pajr semaine^ 
^t.a ii^r%^l!ifrJuwaaèÊaàép(ait le'}éuir dé son admission à la' 



C ¥ )) 

isibh sao^ëe^ celui d^JadeÀ^ersioif 4« «ttiflt<MiI; ît à'imVîîlé^ 
lui-même tous. ses amis et tootftè «es OMiiiéîteanéM-à siè troii^ ' 
ver à la cérémonie, et a demâaSé If îAt61lÂ'â«i'o«<flltoii,tèr 
]^s cérémonws usitées ani joiirs.ee -j^fèinâve <$oibmiitiidti j^-' 
nérale. Son recueillement y >sd ^élev^fbtthtt^ètit à tous le^; 
a^is^açs combien son cceiitf'élok>1^efir)4i'^é:iMMÙrt|ens^ foi, 
de respect et àe reconnôisèamiè pôi»rîtet>grè£^ <!|iiMi aVolt' 
reçues,. et faisoient'conqeVfnr'l'esf»énmtêJa(yhky -^ive ^^iDê¥' 
sentimens se conserveraient lobg^'téiiifa^^.eib'Wej^ôtiHrèieiit" 
nijêrne que s^^ccrôître. lieux on trdisjowsr«pn*^A^'9 èVsri'€wd*> 
à BordeàuiE, avec' son cyrë', pcmr stimtter M«^; f'aVdievéMe 
de lui administrer le sacremeni de'Conârmal)i<fn. i^ véstèrMi^ 
et excellent |>re1at en a été .attendri, et a vbtfftt 11bidjfdetti% à 
sa table le jour même . Cet évfheméiii a il»|>ieiBèlit dédkiiAi'^' 
magé.Mj. Pubote:q , le digne fiastenr.d0^cetit& paroisse V* d<^ 
déstjagréméns qu'il a éj>rOuvés^) en iBan^ pour fkVoik' tenu âvèc^*^ 
fc.rineté k robservation tà^s règles qtie(^rert:rit'^ifr'les sépnl* , 
tujces la discipline ecclésiastique. ^ • .^ . '•»" ! m > • 
. -T-^Le conseil. d'Etat de Creoëve li ^bti^oné'fété'lavinéellè 
pour célébrer le rétablissement) ide'HqdépeMaiiee de cette 
ville , et 1^. réve(}«e de Lausapfte , (a^miël'letf (ni(iMlii|[àev è^ 
Qenève sontsoumi^ aùjourdUiui/a aatoriséla célëbràtidnd'ûn^ 
messe d'actions de ^râcel p^nrHea bienfarl^ fi^çm. ]^n^ cofiné^ 

Suence^ on célèbre tous les anï, -fe '3i déGemWeyiunë fêle 
ité de la RestaHraiîqn..j^V\ks^m^ ituré (}é Gënfevè,rA^roi' 
nonce y en cette occasion^ nridisccai ils oés /lè&t'dèVinl^^erlih'- 
nées, en présence des niembres catholiques 'du go.nteme'-^ 
nient, des tribunauret du to«isfiJrreprtseiftatsf. lie'disconrr 
qu'il a prononcé le 3^i déeemi»e i8iovi«)t d^ttre imprimé^' 
et mérite d'être remaraué. Le rwpeetaU#fpaisteur, remdrtàttt 
plus baut que les intetiêts pa^^gers èfà- temps ^ considète/ 
4ans }es derniers événemens , laviarche de. U "Providence , et 
célèbre surtout le rétabUsseoieht de hi' religion catboKque à 
Oenëve. C'est en effet un-speetocle assez ^towtant pour Tob- 
serirateur, que la rè5ianrati<m#ttuY:fiite«si iôog^^empa prcî^ 
^ Qrit. Tandis que d'autres villes die Smsse n-aooefdeiilaiix t9t*' 
tboliqoes qu'une simple tolérance vl^é^lis^^^bôUque de Ge*' 
vëve acquiert une exislence l^alé^.ke: anièif de Samb-Gër» 
main sont relevis, et cet édifice retmitîidef même» cbêttli-e|^ 
dé)i mêmes prières qn'il ententiil iliy a-Armiiëdea.^ got- 
^arnemeoll oe Gei^vie t fiit 4ta ^émMlita msft^tt^ •ock 



,,(45) 

verain pontife, ponr «^ine les c^fholiqaei ^à canton feievassetit 
d'i»n.«véqtte suisse; et èii effet. Pie VIF, par le Bref /nier 
tnilltiplkes ^ daté^dq ap septembre 1819 , a mîs les catftoH* 
«lies du cantop de Genève sous la juridiction de M. î'évéqué* 
Je Latisanne , résidant à Fribourg. Le conseil d'Etat a accepte ' 
cefref auec rt;connoissé$nàe , Je i*'. noyembrf'e 1819 , ef a or- 
donné qu'il fut poMié et^éxéçulé. \in$i ^ celui qu'autrefois on 
^ppeloit VAtUtchrist, e^t aujourd'hui menliontié avec hoii- 
i^e^uT et respect dans Ie$ arç|iives du gouvernement; et la 
p^éps^e yUle qiu refusoit'de recevoir ^ même pour quelques, 
ipsians . ses evéquesdans son sein., a^ accueilli avec distinction 
M. l'évêque de Lausanjne en 1829, et a vu le clergé catho* 




iques siegejit < 

ils sont en tout dix^sept mille sur une population de quarante* 
quatre mille. M. l'ablbé Vuariq a çélét>ré ces heureux ehan* 
l^emeris avec la mesure qui couvenoil à la cirçôn&Unee ; èCt 
sans dissimuler tout ce que cette restauration a de ilatteàr 
pour la foi du catholique, il a ^vité tout ce qui ppuvoil ch6« 
quer lo culte doniiuant. Son discours , plein à la fois de vûe« 
élevées et d'une sage réserve,' vient df'êrre'iraprim^, et est 
àvL prix de 76 cent. , chez Méquienon , fils ainéi On esllef'a 
^ûyoir publier inceâsauinlent le discours que le méo^é j^as^ 
^ett^..a pçooonçjj Je 3,i d^èoibre éèruief. ^ ^ 

NOinFEttES M{.ITIQUES. 

- ' Pam». Le Roi elles IhkiiMs ant lût pan^eair I4. somme dt. 3o5o fr^^ 
-MX iBcesdiés d^Sasoye* ( Auè<^)« Le euré a célébré une messe d'actions 
dei^ràees, et a pronoBcé im discours où il a appelé les bén^ictâona 
du ciel sur l'auguste famille 4les Bourbons. 

-.— Madamb , doeK^fse ^ngouléme , vient d'accorder, sur la de- 
mande de M. le ctiié de Oialeacey f Haute-Marne^, une somme de 
$00 fr. , destinée k la réparation du presbytère et de la niai5K)n d'école 
d»oette paroisse $• M« M «voit déjà ^ au mois de juillet dernier, 
ifionné une pareille somme«pour réparations à TégUse de cette même 
eomiaune? Ces deux actes 4e kieufa|,sance ont rempli de reconnois- 
can^e le cœur dés habitàiis 'envers là famille royale ^ et leur difjne pas- 
i^'f a célébré une messe d*actî<|tts de ^àees- k 6ette intention* 

^' ^^^4*6 f6^M"% là du«bes8e dé Betri est partk pour Boiuii , ^ 

-S#.Ai.B. doit passer huit »jpurF, . * / 

■.^...— ; te m'éme jour, M^^J^ie dM<î <l*i^g,ouW«^8.a visite le ooQége de 
Loaû-le-Grand /et a parcouru les diverses parties de rétablissement* 
I4 présence de Tauguste Prince a excité le piut vif entbousiasme • 



(44) 

£(1 sortent du collège de LouMe-^rand , le Prâce st. rendit au col* 
l^ge de. Henri IV ; S. A. R. fut harapgu^e à la grîllç extérieiire par 
M. le jjroviseqr, et à l'entrée de la chaplelle par M. Tabbë de Câuscns, 
j^iimônier. Les cris de f^iue le Roilv'we le duc d'Jiigoulêfne} accompa- 
gnèrent le Prince dans toutes les parties de rétablissement, qu'il vi- 
sita avec soin. 

-;- Le nombre des votans des 6«. et 8«« arrondissemeos , à Paris, 
étoitde 104^; M* Gevaudan a obtenu 633 voix, et M. Legrand<1>e- 
Taux« 386. Le premier est proclamé député. 

— Le jour de rouverture du nouveau marché aux poissons , M. le 
cure de Saint- Eiistache a célébré la mes^e sur un autel très-bfen dé« 
corc, que les danies du marché avoient fait élever. An moment du 
Domine, sahmm fac Begem, des cris unanimes de f^iVe te Rot i se 
80B.t fait entcnwe. 

— C'est par erreur que tous les jpurnaux ont annoncé le renvoi de 
M. de Béranger et rie son imprimeur devant la cour d^assîses; le tri- 
BunaT de preiniêre instance a seulement rendu ime simple ordon- 
nance de mwe en prévention contre les pi^évenufi 

' — Le numéro 65 du journal le FUoie a été sais» par ordre du minis- 
tère public. 

•—M. de Saint-Martin a lu, le 8 de ce mois, une notice sur le zodiaque 
de.Denderah, à l'Académie des inscriptions et belles-lettres; l'auteur 
pense que ce planisphère ne peut avoir tbtit au plus que 3700 ans d'an^ 
tîquité. C'est un nouveau démenti donné à ceux qiu /appuyoient sur 
ce monument pour eorabatlrè la G^èse. 

— La police a fait saisir unequaiiitité imraeiise d'estatnpes lithogra- 
fkhiées , représentant Buonaparte et sa famille , et des pli^aches allégo- 
ciqncs de nature à troubler 1 ordre public. 

— ' Le jpin: de FannîvcBsaîrc de la cartastrophc du i3 février, le* 
ftÀèlej^LilloSs ont fait linau^rktibii du^onumèiit'éîevé àFauj^^e^ 
victime ; c*est un obélisque en marbre noir, qui porte un buste en 
profil de M§*". le duc (lo Bcrri. Vers le milieu on voit deux figurer 
colossales qui représentient ,' l'une la viHc de Lille, et l'autre la ■ 
Bêligiof. On y lit ces mots que Me', le duc de Berri adres^ aux ha-- 
bîtans dt* Lillejrf Entre nom, c'est à la vie et à la mçrt/ Ce nionu- 
mont est élevé dan^ l'église de Saint-Maurice , où im service a eu lieu 
le 14. 

J— Le maire d'Angers a fait annoncer qu'il n'y aura poin: -ette an- 
née de bals masqués dans cette ville, et que toutes sortes i!e masca* 
rodes ef de lravcsti«emens y sont interdits. 

— Le 3 janvier, le prince héréditaire 'de Hesse, (ili unique de Téler- 
teur, s'Aant rendu a un bal masqué , à Cassel, avec une pcrsoûne àe 
sa suite , cette personne, qui étoit tfussi masquée , et qui venoit même 
de changer de domino avec Ic'prince , a été empcisounée avce un 
verre de punch, et est morte le lendemain, après avoir souiTert de 
v?vcs domenr'. Ce crime, dont le but n'est que tcop visible, excitée 
l'attention et refiroi dans toute rAllcnaghe. 

— En Espagnî' , les délibérations sur ta liberté de la presse ont 
«xcité dcfi rasscmbicmens trèff-turaultueux j cinq articles ont éU 
adoptés. La tranquillité est rétablie k Sévillc. 



( 45 ) 



CIIAMBRS DES PAIES. 

M. le eardtf des sceaux apporte le projet de loi relatif aux >oti^- 
Maux, adopté par la ehamhre des députés; la chambre dea ptMs se 
Jaunira mercredi, pour examiner le projet, et enteudre Je rap^rt de 
la commission sur le projet de loi relatif aux 'délits de ta presse» 



ClIAMBkE DES DÉiPiTTES. 

Le i5 jaD\ier, la séance a clé employée toute entière & disciitfer 
dc5 aniendemens présentés, par le cote gauche et le centre gauche. 
MM. Taraj^re, Humblot-Conté , de Lameth, Lal^flé de Ville vcsque. 
Manuel, proposent des modifications à Tarlicle '6\ elles sont succes- 
sivement rejefées. M. C. PerrîerJf^vc une question inciJente, et pré- 
tend que le ministre de l'intérieur a -dit que le ministère pourroit cor- 
riger les jûgemens des cours royales. JA. Corbières nie a\oir tenu ce 
propos, et., vériûcation faite, il se trouve que c'est le Courrier qixi 
l'a rapporté ainsi. La belle autorité ! s'écrie-t-on de toutes parts. . v 

Le président donne lecture de Tarticle 3, qui autorise le gouyernè- 
ment a rétablir la censure dans Fintervalle des sessions , si la gravité 
des circonstances Texigeoit. M, Foy propose une nouvelle rédaction ^ 
qu'il soutient par un long discours rempli de traits contre le nfiînistèi'er 
M. le ministre des aHafres étrangères lui répond. M. Manuel lie pa^le 
pas moins longuement que M. Foy, et'dnns le.méme sens ; on se plamt 
que c'est pour prolonger la discussion. M. ^lanuel finit par dh'ç âu'on 
ne veut plus régner que sur des muets ; il àyoit parle penflaûf une 
heure et demie. L'amendement «Je M. Foy est rejclc, . " 

A six heures, M. Courvoisier arrive pour proposer un antre' amen*' 
<lc^cnt, et le développe 4#m. un di«cpur5 qui a dure cinq quarla 
d'iicure. On rentend jusqu'au bout 1)1, .Sébastiani demande la paroles 
pour lui répondre. La séance, est l^y^à plus de* sept heures. 

Lei(). on a repris la discussion sur ramcncleutént de IVf.CotiitvoL'- 
fier. M. SébastiaQi le combat, et en^^roposc nn^iutre; il reproche, k 
M. Courvoisier, de favoriser la seryitiKlc. M. Courvoisier déclare qu'il 
n*a jamais varié , et qu'il vote suivant sa cohscience. M. le ininistr'e.de 
rintérictir paile contre l'aïQiJndemeht. Les deux araeÀdémrens die- 
MM. Courvoisier et Sébastiahi sont rejêtés. ' 

M. de Sïlint-Aulaire en a proposé un nouveau, et monte ^ la tti^ 
bune. pour iè soutenir.- Un débat s'élève entre loi et M. B. C/m^tajat, 
qui veut parler le premier pour soutenir aussi un amende;uent qu*îll a 
prQp6sé. Ce, débat paroit amuser le côté droit; enfin, M. (le Saiàt- 
Aulaîrc cède la parole à M. ïî. Conslaht , qui attaque 'le» dfecWrs*^- 
nonces, il y à pusieurs jcjurs, par lés ministi*e9 , et leur^i^proehe de 
faire l'apologie 'de la dictature. . On l'invite à rentrer dans 'la dis- 
cassioD. • . » ■•"••• !.. 

< M. de* Bcttiald prononce un discours qui a été écouté ayec.uE|,grtii{l 
silence: après avoir jiistifijè les principal^es dispositions du, projet ^'\il 
demande quel peut être U butdc l'o^pdsition, qui ksi'fbrt jet^ fes 



(46) 

kaufs cris poti^ imc mesure xiéc4 5j(aire après tant: d'otages. Son dior 
cours a paru plein à la fois tfe hautes pens't'cs et d*aperçus ing^nieux.r 
M. de Thiard vient se piniitdre dit ifeioisfère et de ceîix qui imagi- 
nent àts coiiSpirjiioDs. M. de Cori't.'Jiek propo:<e u|i'noti\el amtnde« 
' ment , qu'il appuie par un di'scoiirs ^ouyent interi-ompu.pi» drv^iaU 
•de rire. L'ataendeineut est rejeté. , ' . • . • ' . 

L'article 5 du pro)ct est adopU qans discussion j il. porte que le^ lofe 

antërieurev* non abrogées seront exc'cultes. On vote au scrutin secret 

fur IVnsfinble de la loi. L*appcl nominal donne 356 membres présens^ 

«ir lesquels' ^19 ont voté pem* la loi. et 187 contre» Plusieurs membres" 

., du cétc gauche ne votent pas; la loi* est adop£('e. 

Le 18 fé'^rier, il y a, eu un rapport, sûr diverses petit iobS; Cielî« 

des chevaliers de Malte est n^hvo^'ée aiij^ ministres ^e rintérienr et 

' des finances , et à la commission dtfbudjct.M. Spy, prêtre^, à Mcry 

liur Marne, demande quêta pension des religieux des^^ervàns ùë ÎÊor 

* soit pas comptée- eit oéductiott dans leur traifement de curé ou de 
vicaire. Le renvoi au ministre des finau^ee^ est proiloncé. L'ordre duP 

:'j«ur est la loi relative au cr-fdon sailitî^re. 

. M. de Kératry çojhb^t la loi, et. propose flétafblir une commission 
chargée d'examiner quel peut être îe danger, de la fièvre iaunfcr 
M. Str.-^forello fait observer que réxpérïence a prouvé que la rîèvre 
jaune peut être importée. M. Labbcy de Pompi^res propose un amcn- 

' demtnt aosez semblable à celui de M«de Eératr^.M. Viltcmain re> 

.'. connoit rimportancie de la mesure di»-cuf /'c, M. Pilastre trouve trop 

, fort^ les peines prononcées, contre les violateurs du cordon sanitaire ^ 
il seroitd avis qu'aux maisons où se trouve la petite vérole, on.alr- 
jboràtun drapeau sinistre, 'afînd'encoûrag«^r la pratique de là vac* 

"tînë, M. de Ccnyrol înâste^r^adépli<^n de la loi, et sur te courage . 
' ,def médecins (rançoi. La discii.««icn gi^éral*^ est fermée.* 
^- '. . ■'. . , ■ ■ ■ > ' ir " — . ' m i' ' • " ■ . ■ ■ .-•• :•.'■> 

3..- M* Jipxif(lti9^Lf^v€dpfrt\ieni.jfgM$9^er ie réff^tiàxfi MM 
.écrits publiés centre sa t>ochure«« iï a fait paroUre une^Pth- 

r. Hiion awpUathp , avec des pièces justificatives et4es obser- 
vations addiiionneHts ^ m-if* , èe 07 pages. C'est upejieconde' 
ëdition 9 an^tneiitée , œms non corrigée , de sa pétition. 

. M. Douglas ne rétracte rieii , ni lès expressions inçukanles , 
ni les exagérations manifestes » ni les faussetés qu'on a 5Îgna- 

* lées dans sa plainte : mal conseillé par d'iropru^ens amis , il a 

* jnieax aime laisser à sa pétition lé Caractère d*un parn^itet 
politique, que de lui ilonner la teinte de douleur qui e&t 

. convenu à un père véritablemeoA affligé. Qna&t aux ïiote$ 
t et obsenrajlions qu'il ajoute à spn^ premier écrit,; il iîous a 
- ^ru qu'elles n'apportoieni. aucune nouvelle lumière sur 
. jraffàîre en gercerai et aur ces principales cit conslanef s. 
II. y a même de^ particularités . qui pourroient teurper 
. .contre'M. Douglas. Il cite, par exemple , une lettre de sa» 
■ ■ ' ^ '■•'.... -.:•:■.- • ..V •" ■■ * ■"•/. • " - •' 



'('47 ) 

fillei Emilje ^d^hl il tcaitiîé, selon Vdi-méÂe, (pte, déj^ûU 
, dfiU^Anf.», fille éiçtU pana f;é/\ entre te iiééir et ta créirned'em' 

Âr^^er li^relMoiAcaihvKifHe^: c'est une pi*euvc qoc cette 
. d^iB«i6eil(et«e,9^s>.p#wl' décidée Itégerement ,'et quVtle a- mis 
^ dajis sa démarche louts^ift réflexion que demandoit la'gprïrvîlé 
. de la^ipalièçev: . > , .. • ' '. " . 

, : :J^t\ Doi^gla^ jpréteod :qu%l! n'a ieu àactiiie mauvaise inten* . 
- tioaidans: tel iii^t^aims fàcheofleé âue .sa^ brochure semblbit 

renferpaer c^tre l'b«Biieor. de.sasIHle. .Si c'étoiilai- ^( eût 

\. écrit la pélitÛMff, i) jest^^ble^lAievecmnie étranj^er, ri* n'eût 

. pas bien ^xfn^pr}^ t,9yiHe .te) valeur des teÉ'mes qu'il emplojoit: 

'^ mais c'est .squ âv^ç^t q«.i a^dresafi lia pétition; son avocat sait 

: Je f rapçpi$ , .il jÇQnr^ijL tQUte >la parlée des expressions , il passe 

niéme poi^i; ébr^.foirt HiMetdaiis: Fart dejïalttisB»nret des plaî- 
. santeries^et i} est di^ile, dcf ëtioire qu'un homme aussrfiii' 
. n'ait pas «opgé au^^ns qpcjea: ïAoU dont il se serv oit dévêtent 

exciter d^ns : l'esprit d^s^eis lecteurs.. : ' 

. ,. ,D^n^ ,12^ péûti9n4.:|Vl^ Dpujgflas^in-avoit noniiné aocon de» 
. ecclésiastiqiie>rq))i;pnt eu,part àèla conversion de. sa fille -ï il 
.est moins réservé d*l>8 leiS notes, et en désigne deux on trcds 
'pff les initiales ^.lfil)r/l;noms ,. MM, Fr. , d^ S. , O. , étc^ Je 
, çroif que ,iVl,^ Piqu^I^^, k encore Létémal conseillé^ 'cn' ceci ; il 
„ ^^t^oit pu (86 di^)[«qjfer > vttèmt. potur acm intérêt , de^ei^er des 
. no^s recpinina^^Jibles- • A qpi pJE^r»uadera*t-il que deshomuies 
. donj; tout, le moi\de ç<^nnoit la dfoiture et la sagesse, aient 
^ rpu ^cnl^r,4es llteproche:s^uUi« l^njtyU^rMe ? Qiïr neiait fenlre 

antres,, quelle éat la meswre parfaite, U dtaeréttoii •et'ià'^u-' 
.dence ^e M. Fr. ? C'est |NMri là iqù'il est connu dan» lenlonde 

alitait que paf spn)taleul;, et les hommes 4es moins religieux 
,ont sa^yent rendue 4iOBiiiia|»e, à la noblesse -de son caractère 
.et à la|ojaj4té;de ^ coQd4ji:te. Et o^est.un tel homme que i*ùn 

•prêtent^ ,sigi;iaier ço|nui« un fava tique, qui marche par ées 
.Toiesdétouruées^^rt qu^ se prêle à de petites intrigues! Eh 

vérité 9 Mv Douglas se fait tort à lui-même par àes accusa- 
tions si dépuees de toute vjaisamblance. 
. Il se plaint fréquemuient>.dahs sa pétition ^ des convertis^ 

sçurs.. A laihaniëre dapC il cm plf^îe cette dénomination , elle 

;Ppttrroit passer poui: inae i|i|0re^* et eu efiet V dans le^stjrle 

^ . des, gens h*réligiett«, cq titre. eatporte..ucie* sorte de dérision 

"" et, de, ridiculç.t II. est bou^ de dire à M. Douglas ^ que Tépi* 

\ihiie^iey^o/^vertisAefirJi»t Ifi, ^1imi;> bel éio|g^<que Ion puisse 

iaifé d'un prêtre. Les apôtres étoieut aussi des c^nn^rHsseurs* 



Quand foint Piul pArcoiireii rtiirapé et PAsîtf , aifiK>fl(atil 
J. €. aux Juifs et alix idolâtres , il V^ipirbit (fU'à hi^ des 
çoDversîoiii. Ce lont des con9fênè$teu^4fd H^hi étiMî le 
christiâfiisme en France et en An^lèimieV ^^ ^^ ^^^^ ^^'^ 
forts et leur zële , nous serions ^ttttftt cisfns lei ien^nsk du 
paganisme. L'ardeur qu'ils ont mise à détruite le étiHe dès 
idolès^f leurs successeurs dans lé minlMëre la nseltêtot à com« 
battre les errenifsetà triompher des fMissienci.' Ils- né -péâteiit 
tefuser d'instruire les ignoraiis,*d'éDWÎrër t^tft qui dôtftèftt, 
de ramener ceux qui Vc^neitt ,' d'jffl^rftiit' olètfx qtli'cfaiâncV- 
lent ; ils doivent se faire tout à tétifr', doftiMè dit VAf&îre. La 
foiblesse et renfance ont li» iàtôk S)Mlcibr4 lettl* appui ^ et ils 
ne pourroient sans injisdticQ dénfier di»S e0ilsbils à cëm qbi 
kur tn demandent. Béiii^ ! le nfôti^ éit ^U^ 4é petventk'' 
seursç «st-<e une chose si fâdheuieqy'il ;f bit des h&m^^è 
qui /s'efibrceat d'arrètev le «oi<rént ,.dè faire ciintioHre et ai- 
mer la religion, de piêcber là fm / d^in^irer 'la vertu? 

Encore une observation. M. DbHglas'^'lyUiinf d'aire op- 
primé en France V'et noiis'ofrpo^e ee qûi'së^ptfiëe en Aiv|[fé- 
r teaire : eh bien! o&'qviést ^tttivé h ka (ilfe 'èéà Heu rrëc(uekÀ- 
knent dans son pkys pendâiié la névolâlibt^. ïoin^ ceux qui oàt 
été en Angleterre à ettte^^époquiî Savent* qu'il 'y a.èu bi^ 
^s exemples de pensonattsqai ont^ eiHbifâfS^ë'la religion ca* 
tbolique malgré ieurs fattlâ^^S ^i^f qui <dnt >épr6di^é tt&ar te 
sujet ^s .traversée plus >bu: tn6ink ficbctrses. ^luéiénr^ fl^-* 
nvmâîlles ont été obligées , \mv ce -(Hotif , de quitter leors pnh* 
rens^qut s'opposoieift à feur cll3«gement. f/Etaft n*a pÉS été 
bouleversé pouroeia, et tf<>uB i9è véjroi^s pas €(àe lé parlé-* 
meiTt ail eu à pmlnonoer sûr eeé torttF^dictityiijl'dotne^lfquèi:' 

Nous en resterons là Sut' Id plft^'ti^n , et nbùs^ Wdûs étbiiéfé*- 
,rohs seulement que M. lîou^aS'àil cf^ dtevoiîr ewcore adop- 
ter , dans ses additioiri'; I)> sl^le ^ifro^iii et àtitH' qtil^h «voit 
blâmé dans sa p^ittibn. fl rêpfocbe' à %"♦. R'efbôikî dV<>îr 
-inspiré à «es fill^ dM prafiqtièrs jifnin^iëtiscn al moncttàfes , 
et- il. cite , comme uri fîxe>in))ie de cfes tWtiliques , lé chént dés 
-prières de ITEglise. filaistfn'est-cfe'qu'i! y â dbnb ÏS de fnôna-- 
'4)étll Tonte }a péiuioti esrdanst^è |;oât , él it e^t Vii^ible qà^àïi 
y a visé à l-efifeits eliqu'ôn a clieïrbé k tonrtiê^ éh ridicàfe ïés 
prêtre!» et les «bjMs:«rél4itrft'Â ii reli^'ôn Car des plaisanterai 
forc'ées^ par ^<s aibsions tnttlignes et piar Âeé%xa^atli6ns qtfi 
né sont pas ^pres à in-spirer àé Ei cbtiêwtkt et dé Tiittérét 
pour le pétitioiinaire> î 



( Samedi a^/èfrier 1 8àa . ) ( N*. 7 fin 



^\ 



K 



Sur des Lettres apologétiques de M. Gaschét, Londres # i 

J 



\ 8'2 1 , iu-24 de 5 i ç) pages. 



M: 



C/est encore sous le même titre un nonyeî biiVrage 
fVnn homme iotarissable dans sa fécondité; mais commcr 
on i*etronvc ici les m? me» err'elirs et les mêmes folies^ 
et qu'il est a la fois difficile et assez inutile de. suivre 
l'auteur dans les prodigieux égatemens d'une îmagî- 
uation en délire , nous nous bornerons à donner une 
idée de ce qui est particulier à ces nouvelles Lettres^ 

Il y en a trois distimctea; la première et la dernière' 
sont adressées à M. l'abbé Le Normânt, curé de Sainte- 
François de Paule, à Tours, et auteur lui-même d'un 
écrit contre les erreurs de la petite église {^le Cri de la 
Vérité^ , qui a été annoncé dans ce journal, n*. 47®* 
Ces deux Lettres sont datées du ao février et ig juil- 
let 1821, et, quoiqu'elles paroissent dirigées contre 
M. l'abbé Le Narmant, je m y trouve aussi attaqué moi- 
même pour ce que >'ai dit des arrangemens pris par- 
rapport aux constitutionnels en iBoa. Mais M. Gasciiet 
n'apprend ici rien de nouveau ; il conteste les récit» 
que j'a vois présentes de cette affaire, et en les contes- 
tant il les confirme 5 car il résulte de se^ observations, 
comme de mon exposé, que la cour de Rome a ignoré 
ce qui s'étoit passé alors, et qxi'on lui a donné lieu de 
croire que les constitutionnels s^'étoient soumis de 
bonne foi à la démarcbe que l'on exigeoit d'eux. S'il y 
u eu en celte occasioji de l'artifice et de la diiplicité^ 
o a ne peut donc l'attribuer qu'aux constitutionnels et 
aux intermédiaires qui se chargèrent de cette œuvre 
mystérieuse ; et le souver.- in Pontife réclama dès qu'il 
tut instruit de la vérité. Cette seide ciixonstance dé- 
Tom^ XXXI, VAmi de la Ilalig, et du Roi. D 



(5o) 
finiit toutes les objections que M. Gaschet accumutcf 
contre le.Pape , avec Une bauteut ei une téraréritc dont 
on ne trouve d'exemple que parmi les ennemis de Té- 
g^ise catholique. 

M. l'abEé Le ^^ormant peut d'ailleurs se dispenser 
de répond;i\e aux LeHres apoiogétiques de M. Gaschet; 
ç»r il lie s'y trouve rien de nouveau. L'antî-concorda- 
t^ire répète toujours les mêmes choses^ et if n'-a d'antre 
moyen de se défendue contré ceux qui lui reprochent 
d'aller trop Join , qu'en allant un peu plus loin encore. 
Vous le blàmi'« djes épithètes odieuses qu'il adresse au 
pape.; po\ir vous prt>uv€r qu'il a eu raison, il ren- 
chérit sur ses précédentes injures. Cette apologie-là . 
est neuve dans son genre. Du i*este, pas Tumbye de 
raisonraemeut; l-auleur élude perpétueilement les dii-* 
ficulté^. M. l'abbé Le Mormant la voit pi'essé par 
cette objection frappante qUe toute l'Eglise recott- 
noissoit Pîip Vil, et qu'il h'étoit donc pas faux Pâp*. 
Que répond M-^ Gascfeet? Ilparoitj dit-îl, que l'Église 
ignore, les faits; et sur cet ilparoit, l'écrivain scbisma- 
tîquf regte tranquille diins &e$ attaques fougueuses. 
11 e^t impossible de décider plus légèi'ement une,. 
j|prft)^de qqic^tL<tn \ Xo\k»^^ héf êstarqtiés ($fit ]^fl meft^ 
en av^tft le m^'me prétexte, et alléguer que i-Egliie 
ignoroit les faits ; il me parait que M. Gaschet les imite 

Earfaitement > et dans leur conduite, et- dans leur 
mgagfe. 

\a seconde des Lettres apologétiques de ce volume , 
qui est de beaucoup la plus longue puisqu'elle forme 
Celle, ^eule 4oo pages, est datée de Londres, le 20 
juîrt iSa.f , et adressée à M. Aug., écrivain anti-cou- 
^l-dafaire, etle même à iqui M. Gaschet avoit déjà, 
eniSaoi adi^ssé nné Lettre' apologétique , dont iiouii' 
tfvons narlé, n*». 666, tome XXVL M, AUg. n'a point 
«igné lit formule exigée par M. le vicaire apostolique 
d^ Londres , tuais il )m$ veut pas néanni4>in& se séparer 



^.àela. communion dû Pai>e, et il Combat vivement à ce 
«ujet M. Gasdiet. Celui-ci. îiivo(Jue tour a tour pour sa 
défense des argumens et des autorités ;^mai&il » est jms 
plus keureux dans le choix des uns que des autres 4 
Nous avons déjà pu nous faire, une 'idée de ses yiaison- 
nemènS; et. nous sommes dispensés d'en donner ^dé 
nouveaux échantillons, Nous ne dironai que deux mots 

.des autorités qu'il allègue. 

A Ven croire, MM. les.éyêques d'An^ouléme , de ^ 
Pigne et d*Uzès, réfugiés alors en Aligleterre, Tap- 
prouvoiept;^ais il est remarquable qu'il n'appelle ceé 
prélats en témoignage que lorsqu'ils . ne peuvent' plus 

J^uî.doj^iaer de démenti 5 et puis il avoue que M..l*évé- 
<|^e d^Â^gôuléme (d'Albîgnac) lui fit peh^nt quelque^ 
mois^ d^ns^cinq oif. six uxngu^s conférences ^ de près* 
santés sollicitations de se rétr^ter^,mLe,^j^txt }a demande 
du même prélat/ M'. J'évêque de Boulogne (le. savant 
t% pileux Asseline) eut avec-Uri deux conférences de deUbc 
heures et demie^ sur le même sujet 5. que MM. les éyè* 
â^es de Carca$sonne^ d*Aire et de Nantes j. ayoîent 
çh^r^é un grand-vicaire fort estimé, M:«rabUé Tailbet^ 
.^Hfx^ger de lui une ré^actatjioii,. ejt qu^ çet.eçclésiasCi^ 
jflfie JtftJui demandil yainemèBtt. .Mais Mi. (xa^ichét prouva 
aises, ce me semble , par tous ces aveUx,. que les. évé-» 
tfies les plus zélés pour les.Aéçlaikations dé^approû^ 
votent ses écrits et sa comdilite. Nous avons raconte ^ 
^". 539 , les efforts que fit un autre prélat aussi éclairé 
fjfkp .charitable (RI. de Bovèt , ancien évéqtiè . de Sisté- 
^on).,.pA>ur essayer^de.lui ouvrir Jes yeux, et, quoique 
M; G^sch.QtcQnl^èAte. quelques çitconsta.uces de notre 
i^it,> que nous tenons d'uUfs source trop r^peï^abbî 

^j0«ir' qu'il soit possible d-avoir'à cet é|^rd le moindre 
dpUté , toujours il réstilti^ .dê.ses- aveux que le sayant- 
évéquç \\xi fit plusieyi's fois , et de la manière' la pla$ 
Torta^^de^ répiriùi^^es sur lé scandale de ses déclâfaia'' 
tîons contre le Pape j noiuclïc preuve que les cliefs 

D 2 



flu clergé réfugiés en Angiclerre s*ae<ror(lofcni a LIA- 
mer ses fm^ovlemens. M, Gaachet. rst don<\. pris kï. 
pay ses pvopres paroks ; il disoit^ dans son Apologé^ 
'tique du lo ppiivlcr i8fo, nnx évoques franrots rési- 
daiis en Angleterre^, qu'il les prenoit pour juges; eiitix; 
Pîe yj|I et lui, eX^xxW leur sournettoic son ajjairc sans 
aucune réserue, fch bien! les cvécj^ucsse sont prononce» 
à son égard 5 qu'attend-il pôuv se rétracter? 



-=<^«^>?t>-^^:ïc^lÈ^^^ -- 



NOUVELLES TiCCLÉSIÂSt'.lQirES^. , 

, È.OME. î>e saÎQt Père a assisté , d^ns la chapMfe de son pa-^ 
laïs , à TofEce de la fêtô de îa Présentation , qui se célèbre' 
^ivec plus de poîiripe dans celte capitale , en mémoire de \sc 
cessation du tremblement de terre de 1703. Sa Sainteté- bcn il* 
et distribua les cierges /après qâoi se fit la procession accàu- 
lufnée. La messe fut tôr rainée plia r le TV Dèùm^ , 

• Paris; Le mercredi des cendres , MoNStEuit , M**. le dac 
d'AngoiiJéme et MAnAME , ont reçu les cendres, avant là 
Biçsse, dans là chapelle du château. C'est un aumonier'de 
Monsieur qui a fait la ccrémome. LL, AA^ RR, ont ensuite 
entendu fa messe, après laquelle d.rfférenlès personnes d« 
château, et des' officiers de service auprès îïxi Rot et des 
!^inces, ont égaleinenjt rcçti les cendres. . '* '''*.' 

. — Lé jeudi 21 , M. le prince de Croi^ gramT-Qum<)mer èo 
France, s'est rertdn à Vincènnes; as^'slé de M. Tabbé Feu- 
trîer, yrcaire-géiiéral delà graO(le*-auraônerie. Le prélat a 
célébré la messe, et a donne la communion à trente mili- 
taires du cinquième régiment d'artillerie de* la garde royale. 
Il leur a, en celle occasion, adressé une exhortation siir Fa ' 
fidélité a lenrs devoirs. Ces' militaires flbisoieht, eh cette cir- 
constance, leur première comniunionr. Ils ont aiiîsi reçu , des 
nçiains du prince, le sacrement de cohfii*maliori. M. Tabbc 
Feutrier a parlé aprës M«'. le grand ^auincmier, et>a,ajbuté 
encore à impression qu'avoieiit faile les paji^oie^ du prélat. 
La cérémonie a été.terini^ée par. le renou vêlement des vœui 
du baptême. ' 

—Demain, premier dimanche de carême. M»'. l'arcKe*- 
véque de Parii fera, dans Féglîse de Saint- Eus tache', Tou^ 



veriure de la visite pÂ&tacale pour le trmsiëti^ arrondisse- 
ment. Deux de MM. les archidiacres iront présider à cetl^ 
ouverhire dans les églises des Pctks-Peres el de Bonne-Nqu- 
%'eî1e. M.,ral>bé Rauzan , supérieur des missions, dirigera 
îes exercices à Sainl-Euslache; M. F'abbé du Mesmldot rerâ- 
plira les liiemes fonclîons aux Petits- Pérès, et M. Màrîus- 
Àubert, à BonRe-Noùvcllè. Ils seront secondés. par les rats- 
«ionnaîres qui, dans la dernière visîfé , éloîcht avec eux à 
^î*^^!!- Jacques H àSaint-Médard. Pendant ce temps, d'autres 
missionnaires continueront les exercices à Sainle-Geneviève. 
Le zèle et le dévoûmcnlâvec lesqiiels ces bonimeA, pleins de 
l'esprit de leur état,, semblehl'se multîpHer pour faire le bien 
et repondre anx vues du prccnicr pasieur, sont toujours un 
Mijel d'élonnement pour ceux qui les suivent dans.leut» 
travaux. 

— It y aiira, tous les sia médis de Carême, cx)mme .les an- 
nées jM'écédentes, une assemblée de charité dans l'égîise dçs 
Mi^sionsi-Étrangëres pour les besoins des pauvres de la paroisse, 
ri le soutien des divers élablfssemens de charilé qui y ont été. 
formes vA trois heures, un sermon sera prononcé; les prëdîca- 
leur^ seront, aujourd'hui 23,' M. l'abbé Feutrier; lé 55 niars, 
M. l'abbé Clauselde Montais; le 9, 1^1. Tabbé fa^ct; lé 16, 
M. rî.bbç Borderies; le aS, M. l'abbé de Mpulës., et le 3t>, 

* M. l'abbé Frayssinous*; , ^ . ' 

— Les voïo^ptaîres royaux ont fait célfbréir, ê^nè Téglise âe 
Nôtrè-pame.de 0oone*Nouvel?e, wp. service funèbre pour 
Wr. le duc dclBérry, léfaf gcnéiaî. Cette cérémbQÎe rçligieusje 
a été Suivie J*uné'qùété au profit dès volon titres roy«u;( q^oî 

'peuvent être dans fe bViôin. ' ' ' "'• '""''" ^"^ " ' ' 




i des Orphelins 

sera, suiyiV di'u" discours pfonoiicé par M^- Vp}>^é RsseaH. 
iit. Aii. RU .Mauam^, duchesse à Angçrufém^i et M"*«. la 
doclies&e/de Berry ^e proposent, cfitron, dWsi^tecà cetle ce- 
^éraonfe. Le«ènMnâ «eroïit présent.. '->,' 

' U^ On téchauffé encore en ce* ïnbnienf lf« qnei*el1e sur 1^ 
ca(échismçs\ tlne plainte ï)ortée à ce^«u[et à la tribune avoit 
ofHiou^,; etl/env.oi fait à la chambre dti. Çaléchispse de Sois- 
«pnB avoit prouvé que rantorité ecclésiastique avoit elle- 
wème fait disparoi tre l'article attaqué. HN'iinporte.^ on dissi* 



(54 ) 

mule celle réponse peremploirc , et on,cpniti)ire de lancer clçs 
reprQche5 et des accusations qui ont l'avjinlage de servir tes 
intérêts d'qn parfi. On vient de réimprimer un article <âe la 
Chronique religieuse, lomé V^ qui dcnonçoii différens çate- 
diisnies comme ordonnant de pajer Ja dime. Il faut r^afr- 
4|uer que ces catéchismes ay oient tous été imprimés en /8i4 
et ,i8i5; le Catéchisme impéria'r ayant cessé à cette ë^(|iiê 
d'être enseigné > il a voit .fallu le remplacer iq\hiédîateniént, 
et on s'étoit hâté dans beaucoup de diocèses .^e faire retmpri- 
xner les anciens catéchismes, sans se donner te temps de_ 
chercher s'il s'y trouN'ùit ,rien qui ne lut pas applicaWé V 
rprdre de choses actuel. Le. plus souvent ces réimpressions^ 
ctoient du fait des libraires seulement, et la CTro/Jl^âe çltér- 
même remarque que plusieurs évequès ont fait retranchci^ 
Tarlicle de la dime dans des éditions subséquentes; c'est ce 
qui est arrivé à Montpellier, à Bajonne^ au Puy ; cW âusiî, 
ce qui a eu lieu à Soissons , comme la dernière discussion de- 
là chambre Ta prouvé. De quoi donc se plaint-on^ et <^uet 
peut être le but, de ces clameurs affectés (i)/ c'est ce que nocr# 
demanderions volontiers, et à fauteur de l'article de la Otro*' 
m'ifue, et à M. Kératrj,'qui vient de publier sur lé méme^ 
sujet, dans le* Courrier, une lettre adressée à un ministre»^ 




, _ . . . f'Uçr dé lui t^itfiU même tépà 

Îu*à l^ Cnroftique. tï est probable qtff' personne ne sera dupé 
e ces aiâf mos chimériqiies. Qu; croil; ,au]ourd'lmt au retour 
de la dime? persQnpfv pas même cen^ iq^i ont feit le piqf 
de bruit aans cette affaire, lis sâyent i\Q^ que les habf^ns det 

~J" -- '^ ■ I .. ■ 4 ^ 1 ip p I - ■ - m T . ■ ■ . I ii _ \m t\ .1 I ■ 

^ ^i) L'iiTipoftjitiro f^u'on vtnt mettre ^ tuai^ ri^ifuprr wÏods lU Ci*ld-* 
^Hi«iije^ p^roit tiien tidiculr avaiid on str rappelle-. rfn'^Uea a voient lje« 
de mfimc 5(jufl Burifiap^iHe, fnnî* qwe lit p^lkr îrapériiki qui nV toit 

3 'M doufc fi*oteup^t de réprimer hq abu^c qae l'on .^'avhc au]cmr*l*hui 
f. trouvrr n ffcandalesu. M. Duplf^Hii: Grenedan vient de putïlifra ce 
^njfit iin« le lire iJaïv \çs )û«rr»ait.\ ^ il cite un*- ^itiop d'un Catéchisme 
imprimé en i8*>i, et fjiïi ï*;coraniitndoit de rtspecUr ie Moi, et d'Ao/u)^. 
r^r ïeg si'iLfieurs. L' imprimeur et tes di^tt-ibuteurs de cette rêimppcs- 
JKsn ntf fuiifut pf>int wiquit^tés sùu?\ un régime qu'fni n'accusoit pat 
d*iin excès dindtdgci^ct, ex ce cat^cHunie se v^^ndii. piibliqurïtientr 
ioi|.t radmlnMratiou de M- le baron M^ebin , alor« préfet à nenne^^ 
ï^es H bç rail JE d'aujourd'hui junt \>\m ^sigca^» <^uc Bq<>nApaTte ; timte* 
perfectâonii^ ,. '. ,• - i '. = . / ' ; :i 



i^armpagries , vn le sjSîti "qu'on a pris ^è les cclaiîrèr, sauroîenl 
5e défenâ're contre des prétentions opposées a leurs jnteréta» 
Les craintes qu'on « montrées ne sont donc pas sérieuses^ il 
7 en « oui veièni là des clécla mations fiypôcriteâ et une ÛinS* 




des appels à V énergie du peuple-, él des provocations telles 
j^uè Telles qui ont retenti naguère. Mais cenVst pas dians lel 
catéchismes qa'oh prêche rindépend'aiiçe, et que Péil fait 
rà(fologie iJe ra révolte et des révolutions^ Us ne parlent., ait 
contraire V q'"e de soumission , de respect pour Paatorité et 
«Vinour de l'ordre; seroit-ce par hasard pour cela «lên^ 
qu'ils déplaisent ? 

— M- l'évSqûe de Bayéûxa cliôîsl pour sujet de son Mand#* 
tnent dnCàrêr^e de cette 'année bn objet bien digne d*eiciter 
là spificn'udé dés évoques: savoir, ta TpcrEire des mauvais livres^ 
il présente il ies diècêisat^s ]es hsoliL les pluïf capables de lef 
is ruhèitcs. Qui n'applaudiroU , eii7 



jdélourner Ôe ces lectures ruhèitcs. Qui n'appla 

tr'autt-es V^ui rëffèxiônsiuivadtés^ que Je zéié prélat fait sur 

eéttè matiëreV ' ' . ' 

r Vous «iqioseries-vous aiijL niauxv^ffremE. doiit les ouvragés lai 
fiofMi^l^ source féconde^? l«Lde,,t«g|gs raiséiuic|DeÀs seroient' va^. 
^^|lps,;LV^i^ri^>nce du passé sifRitp<^ voiM^cOBV|ui)çre« Ils ne sont 
pà5«ii6orc èffactfs de votre tK>uvttiir cer iouf«de4^fiinoiif.derlnû!ti4^ 
blés, de discordes, « de fjareiir, dlit^pit^isé, on la France, piengëé 
4»d» un deuîl 'Universel^ frappée dVpèuvantc et de eonslerliation^ 
fut slifts 'Dieu , saas {loi , sans auiels , sans lot « sans mœurs; i^ Tfi^^ 
Ifion rép.acaut avec i^ein? les raines du san«:tiiaîre , la pà^ic oîealrisiuit 
SCS plaies encore sbîgnaiitès, vos (amittef klé»lorast leurs désastres^ 
attestent d'une tuanière trop sensible les 'catamitôs dont U plupart 
4*entre tous ont vtéles témouis on les victiaMs. Quelle fut la cause dé 
, tant de tnaux? L'irtélitsion » N. T;0. F., fui prit elle^méibe nais«» 
' «ance dans les écribs perincieux doot nous noUs efforçons de voua 
4 aspirer de rhorréttr. De ce* sources corrinnpues sortirent des tjrt» 
ténies monstrueux , destructeurs tle tout principe f«oî ont enfaûté^e» 
cHnietf inconnus jus^ alors , des attentats inouïs \ oès ferfatti exécra- 
bles , su)et d'étonnement et d*efiroi noursla justice elle-4iiéme* Queli 
pértls.n'avoiu-nousdonyc pas à ctaiadre de ces ouvrages détestaSka»^ 
reproduits de nos jours avec un ârtiftee «i propre à les pronaiger ? Lm 
iligue saerée de la religion une fois rompue^ rïen n^est capable à'^ittà'^ 
ter le torrent des paisiona, d*énohainer le <nrinie, de ^répriner le> ' 
vice. U n'y a pluv nt vcrliis , ni mœurs , «i loii , ^ ni« société. Si noua» 
•voua vu de nouveilea tempêtes se former au miiiefi'de tiens i la dis*' 



(56) 

eorde agiter encore s^s tor^iics ardentes; si* aialgré Utvs les efforts du 
ièle , U religion recouvre difficilement son saint et salutaive empire ^ 
«'en- cherdïons point d'autre cause, N. T. C. F., que. le poison de» 
lÀattvaiies. doctrine^. C-est sur la propa^afion des honteux dépôts oui 
les renferment que Timpiété ei la rébeiJion ont fondé leurs crimineltee 
espérances. Voulez-^ous garanfir vos personnes et vos familles de nou- 
veaux malheurs, éviter surtout la perte de la foi, ce don précieux an 
tiel, principe et soutien de la vertu, formez-vous le vœu de voir re- 
fiëurir parmi vous la piété , rinnocence et la pureté .des mœurs y 
aource» de la paix et de la jt)fe de l'amc , gagé infaillible d*nne im- 
raortelle félicité ? gardez- voqs d'approcher de vos lèvres la coupe 
empoisonnée qui vous seroit offerte. Bannissez loin de vous les pro.** 
diictions de Timpiété et du libertinage. Ç*est une peste publique^iu'il 
ikut écarter avec autant de précaution que ces maladies contiigieuses 
, ^ui portent; la môH et la désolation dans les provinces et les cités vgiT- 
tt^es ]>....„'.. . ; • • ■ . * 

M* de Villële, ëvéque de Soîssons, après avoir « dani^aii 
Mandement sur le Carénie, rappelé la loi de TÉgiise sur 
le jeûjiè, et montré l'obligatiopi de s*y soumettre » tant pour 
bbéir à un précepte positif, que* pour expier lips péctiés^ 
entretient les fidèlies des besoins de son diocèse. I^Tous laisse- 
rons le prélat exposer lui-incmc ses craintes et ses espérances 
avec un accent digne de sa sollicitude ; . , 

« Nous vous avons entretenus Tannée dernière, N* T. C. F,, do 
Tobjetleplus cher à notre cœur; de cet établissement où sont renier- 
«nés de ievBesfté^vitesy Tcspeir et la-eonsolation de notre ministère. Oh ! 
«ombten tto.ii9 avon» bosôiti d!«nvisager rdans Tavenir des jours -meil- 
Vfixas, pour supporter «la situation présente de ce diocèse! Nous en 
•vpas fKircouru tous les^doyennés dans notre dernière visite pastorale: 
paHoiit nous avons ^mi siir la disette des ouvriers évatigéliqtiès^ |ur le 
tra.Tailexce8sifaaquel.se livrent tant de pastecir» vénérables qui, con- 
sultant bien plus leuvzèle que leurs forces, bràtent la Un de leur eai<> 
prière, pour comnmniqner les grâces de-leur ministère à toutes les p. ra- 
tions du troupeau coané à-leurs sdins. Plasietirs n^us deitiandorent' avec 
jfutaitce dé lenrdonijMîFflteaboopérafeurï quiV en partageant leiSr s'cri-^ 
citude^ les aidassent fi mipportieV un fardeau que l'âge et les infirnâilés 
rendoient accablant pour eux; et nous avons été obligés de n:ons refuser 
à un Yfleu que notrccœur auroit vohlu prévenir, et -nous n^avons^pn leur 
«éfMMidrè que.pav <no8 regtets et notre profonde douleur. 
- 9 Si nous n'espérions pas parvenir, papnos soins et lios efforts , à amé- 
Uof0t la situaiion de ce diocèse, k consoler tant 4ie paroisses veuves de^ 
pitif long-temptde leurs pasteurs , et à 7 rétablir le règne de Dieii , nous 
m^autjons pa9>Ia Ibrce de conlîiniier à jexercer au milieu de* vous un mi- 
BJHère fraApé de stérilité ; mais Dieu daignev graver au fond de notre 
' oèeur u«e douce espérance ; qui est notre soutien et mitre consc larion, 
I»e nombre des élèves du sanctuaire , qui s'est accru censidérolilemënc 
f:^lfj^ «nqée, ^t4am;i0 séminaiise de notrfe initie épiscopale , et dons les 



, ■ .(■^7^- ■ ■ . • : ■ 

•ecol«« ccc\^5ÎaVtî<pies (de cc <Uocèse, im).us promet que daii» peu d'ati7 
nées, si les ressources ne sont pas égales aux- besoins, du moins nous au- 
rons pourvu aux. besoins les plus pressans , et que nous pourrons assi- 
gner un ternie prochain pu tous les besoins seront sQulagés, Que :iie 
nous est-il donné de hâter cette heureuse époque» où chaque paroisse 
«era pourvue d'un pasteur, où les minisfres de l'Evangile ^ en nombre 
suffisant^ offriront le «aînt sacrifice , distribueront le pain de la parole, 
et répandront partout les gràcef; et les consolations de leur ministère ! 
. » Nous n'ayons pas pu , N. T. C. F», recevoir dî^ns no* écoles un si 
■grand nombre de sujets, sans nous engager à pourvoir à toutes les dér 
penses que nécessite leur éducation ecclésiastique. Les enfans des riches 
ne se sbnt pas présentés k nou% Comme a l'époque de la formation dn 
christianisme, Dieu a choisi, pour le rdtabli^cment de l'Eglise de 
• France , des hommes peu fortunés dans le monde , des hommes faU>les 
selon le monde, pour confondre les grands el les puissans, ïl leur a com^' 
muniqué le don inestimable de^Utfoi, il les a rendus héritiers de ce myqume 
tfu'ila promis à ceux cfuiraiment; et riches du trésor qu'ils ont reçu , 
ils le communiqueront aux peuples qui leur seront confies. Nous aurions 
' été ingrats et injustes envers la Providence , si nous n'avions pas ouvert 
l'entrée du sanctuaire à ceux qu'elle nous a envoyés. Nous comptons 
entièrement sur son secours, pour le soutien des établisscmens que nous 
avons formés». 

M. d'Osmond, evéque de Nanci, rappelle dans son Man- 
dement pour la même circonstance, que les années précé- 
jdentes U ^ consacré une saUe d'tnstruejttofis liées entr'élles, à 
prouver la nécessité de la contrition , de ta concession et de 
là/ satisfaction ; aujoard'hui il reçMBoiandé Isûrtout la fidéUté 
it'la g^àce, la vigilance, la pet^évërauce. ii est aussi £or te - 
xnent occupé de la disette des prêtres qur afflige son diocèse , 
jet il présen^ç l'étai àes choses.à cet^gard avec une expressive 
jsimplicitc : ... 

« "Now nef ou?» le dissimulerons pas: lêscraiiitesetlés inquiétudes qui, 
•dès les premiers momens-de notre mission^ pi*ès de vous, agitèrent et 
.n'ont c&<»sc d'assiéger notre esprit, au lieu de s'atténuer et de s'éteindre, 
. ne font qup s'acqroitre chaque jour : ia4 paroisses Tîvcanfes ne îr» josti- 
'ficiit que trop; et les gQinissemrhs de leurs habjtans fidèles réclamant 
.jin guide spirituel- peur eux et leuys-e»6M!M , sans- qtte murs- ptrwsions 
sntlsfAire à un vceu aussi légi|iriie et aussi touchant, voil-i, le cri-qui dé- 
chire im cœur pastoral, et qui retentira da/is celui de tousios vrais chr^- 
=tien?. ' • . . .; * /\ 

» Ce n'est pas cependant que nous ayons à nousjiLiimtrc 'Iq refroidis- 
liement du zèle qui doit fournir.dejrléyitcs noservi.cr-dcsaufel'» Gi'ncps 
"ù Oîeu qui a inspiré h plusieurs de nos coopérateurs la bonne idée et le 
zèle nécessaire pour pjréparer des enfans sages et d'nu hetireux carac- 
tère aux qualités et aux premières études essentielles à rétat'cccîésias- 
tjque , nous cdmpton»au]oupd'hui dans nos quatres maisons ()V-dûcalion 



f 56 ) 

Je la It-çitimité et de la s.,.>cérit«^ ^e leur vocation j caf, ouj . Vd^uf^i 
trW*^"''"" attrait femporcî n'engage a.ïa simuler i^S. cenUd^Z 
♦L J Jf^"' rapproches du rtoincnt de 5c rendre uîi!es à' Icuré coidpatrio- 
tcsise disposent dans le gï-and séminaire f .) ù^^iH-venir pkis ou moins 
?tr.c,?m^'"f"i )ii^u,au sacerdQçe; et ce^ nombre paioitroit devoir 
être suflB^nt, dp moins 4ansdcs temps ordanwresv pour assurer la sur- 
cession de» serviteurs jj[u tejnplc dansée diocèse, qudquVtendju qujl 

» Ce n'cfsttftiy noti plus iiue ndus soyons înqni^ti» de leur subsistance , 
qnoique la plus grande partie de ces jeunes clèves «>ient dans VimpuM- ' 
spnce de potu-voir entièrement à leur entretien. La QuniBcence royale 
a voulu prendre a sa charge soix^tc^ix df ceux qui étoîcirt dénuc^s de 
toutrooyen, et vos hliéralités passées,, dont vos commune» ont déii 
goûté les fruits , leur assurent pour lavinîr que vous ne laisserez pas ^ 
votre bonne oeuvre imparfaite et inuJÎIc par rJmpossibilité où noufse- 
tic ► de soutenir seul des ctablissemens formes en grande partie pn vo« 
gen^reu:!: sacrifice<-« . * ^ r ^ 

» Mailla rapidité de fa mort,, mais Textes des travaux auxquels I^ 
Fcclfcsiastiqurj sont coniiiës par leur ?èle et j>ar la viduit^ à^ églises 4 
voisiner, enlèvent ou condamnent à une impuissante infirmit<^ une si 
grande quantité d entre eux . que tous les jours fenombre de* vacapces 
augmente dans une proportion qui dépasse ti^us.lc» c«lràl« d4: laproba- 
bUite, toscJe?;)rojets ïetpiieBxc!Stacérlésiît,pottèl«jrr6C^di«rrMe 
aes hoinnios.re!|gieux,A. 

j "^ l^'^orrtbtil lemp^^qùi a ^rf»!ë k Gênés ?a toiïît^ lèjottl- 
^•1 ^^/^"^ *'*'^ ^ M, Làtabrosctimi i archcvgdu^de <»ttb 
vijlf}, ife ftîrè *ç}*?;ftr swi acte. t>r> sitk qii^trt He tènro^ t^b^ 
t^ sentir dans 1^ fMmûe^êM$ êt»iir toute 1^ côlè j4t>f»îi' 
mrir4wftaucoùpde Utiim fa m^réionfvtr\é\x$e, et ittisnaçôtt 
d «fisevchV tout ce qui favoijiioôit. La ierrenl- et lu âèso^j^^ 
tionetoientaaco1nbl0.Au mijieudecesscënesdPefiroI^M.rai'- 
ebevéatie ordonna lies nrîfkiH^n tftfSn^rjiJM Ta »;«»« «v^u* «.,; 



.0] Ce grand séminaire , malgré le bâtiment considM-able qui a été 
élevé il y a quatorze ans, étoit eneoi^ insuffisant pour la quotité dc^ 
amrans : une charité éclairé^ est vei^ue de nouveau au secours du dio«i 
cesé, en nous ff'Urni^faot les moyens d'acquérir une, maison voisine qui 
ae fait plas qu*un avec le séminaire. Le. département des Vosges flia« 
voit pas d*école secondaire ; la dkarité enccrc. y a pourvu tout demiè- 
r^ment , e» nous aoo^ant une maison capable de conieim plus df 
cent élevas, (2fme4uMan4emeiit^) .; 



«Jrêjsa au pmple un. discours nour.Ie çoiisoter.p^r re$péraTtcé 
dc^U proleclirtn du saîii| patron Je la vîtle.^ D(»pins, le meniè 

Srélat a |)ublîé une Letlre pa$toralé sur les derniers désastres, 
^ous regrettons de ne pouvoir faite coitnoitre en détail cer 
deux pièces, où le vénérable ftrclievéc[ue montrfela perpétoîl* 
de la religion , et le triste destin dé cetm qni , fermant les yeux 
k la luiaièie,:s'ôt€pt à eux-rrfêmes, et le fretin de leurs pasi 
sions , et la consolation de leurs diftgrâces. Il engage son peu» 
plie à profiter de ce jour dû degil et d^httmiliation, à r,eotrei!.en 
lui-naéme, et à se renouveler dans l'esprit véritable du «i^risn 
tianisme; les fléaux dont Dieu no?i8 frappe sont souvent dw 
préséns d« Sa bdnté qui yçul nous rappeler a lui. , : ' 



«OU VILLES POLITIQUES. 

PAn»^. S. A, B-. Madasis, (Vçheste d'Angoulême , 'a fait compter au. 
•onraié Màuri, porfic/ J^ç'h manufiijéture de tabac de Toulouse-» 
la sjommc de i5o francs, pô.ur |e recoinpcnîscr du dëvoùinent qu^^l 
a tnonfrc 1 raùguVrts Princesse' Iprs d^e spij pasSî^e en cette ville. 

^-^ Uaé onlonnapce du Roi>tatu5ï sÀr un conSict négatif entre di- 
verses auterittVq^i refusent rpspectiireniçnt de connoitre de difl?pei:>s 
pourvois forniés par .d.es ^rdçs natioD^u;i contre des jugrmens de^ cou» 
grils de discipline de ce corps.. L*ordonn.inçe porte qutJ .nj a pa* lieu 
de réformer ces déelaradons dïncompé^Qp^. 

— - I^e^colli-gc électoral de là t^pjre à làotnïué M. Haudrc, Un jour^ 
|]#iedOfme:icoiniiU5. candidat jr4yalîslei*lc Cpnstiimonnel àaantG qyXL 
|f , . ;^n4re II «éjeë ^jins I9 chfitmhré de?' cent jours. - t ' 

-r Le général M'mélé a été nommé «léputé, en. reBipIaoefnent dit 
M. BoLmd, pfr le ç^l^éfif i^lççl^ral du Sarregueminçs (Moselle). Co. 
général couimandb^^ a Strasbourg 'pendant tes cent jours. I^e Çônsr 
ûauionnelte félicite' encore de cette nomination. 

rr Oueiques journaux javpient imnôncë |a >H>mînallou de M. d^ 
Pradt d^Qs. Ifi Ivoire. M. de, Pradt l'fivoifcru , et avoit déjii fait ini- 
primer, dit-o|^^ se& certes de vUite^ et préparé ^pn costume. Les?. 
ameSkSen^ibles seront touchées d*un désappointement si fàcbeux. 

c^-À la chambre dik^s pairs les orateurs q^i se sont inscrits pour par^^ 
Jer d^ns l;i discussion sur la loi lUi la£berlfi de 1» presse, «ont ainsi di- 
visés : pour, 6; sur, 4i coutî-e^ 17. 

-r-'(ar (chambre dVcu^yiJon th h cxjitr rojalc de Paris a rcfivoyù 
M. Bérenger et so^ Imprun^ur parf^rtcvatit ïa gcjut J^'^^^tîsr*. 

Tî-Des p^rauisjtion» pnt ét^ falti'e dans la maison ilu giJntral Bci<- 
tOn^ et son domestiqua ., en irtn ^ibsei^ce, a «iibi un înÊcrrogatoirc. 

}-rrPlunenrs jouruauïi aniK^nctrit que M. dv Forfis^secréUirc-généraî 
dé^a préfecture de police de Parb, e^t remplacé i*ar M. d'Auiecourt. 

^— Un membl» de la gauche «1 dit h in tribune qu'on a voit yu avec 
répugnance Ifls Bpurbons l'Cyenir ep. France ; un jouri^tt lui oppose 



( &0 ) . 

lin têiiioisn^igc d'un grand poids \ c'est celui de M. Carnet^ qui » dune 
son fiimciii Mentoife au Rot, en i8i4, a dit, au contraire,, que te re~ 
iQur des Bourbons produisit en France un enthousiasme untttcrsel , 
tt quV/.ç furent accueillis avec unn effusion de cœur î'nexprîmabhè. 
M. Carnot n'c^t pas siispecJ* quand il énonce un tel Tait. 

— La ville de Laugres a eu le mérite de protester la première , par 
une adresse au Roi , contre l'assertion du député quia dit, dans une 
des dernières séances , que la France avoît vu a\ec répugnance le 
retour des Bourbons. 

— Un commissionnaire, ayant trouvé un voile et de la dcntcïïc 
brodée, de la vajeur de f) à 600 fr. , a eu la délicatesse de le ren- 
dre au commissaire de police, qui a rendu les objets ù la. personne 
qui les avoit perdus. L*autorité lui a fait donner- uue gratification 
bien méritée pour un tel désintéressement. 

— On a permis à Marseille Tcntrée des bâtimens venant d[£spagne. 
• — La ville de Pau a rou\ert la souscription pour l'érection d'une 

statu*' à la mémoire de Henri IV, Des événemens malheureux avoient 
retardé l'exécution i\c ce projet, formé en 1814» 

— Le jeudi 14 de ce mois, à Orléans, deux assassins ont essayé de 
jeter dans la Loire un soldat suisse qui rcvenoit à la caserne Saint- 
Charles. Le militaire, d'abord surpris, s'est défendu avec courage, et 
a blessé l'un de sqs agresseurs à la joue, 

— ^M. Bousquci*Deschamps, qui avoit obtenu de rentrer, en France, à 
la condition de i'arré ter à Perpignan , a été arrêté dans le départe- 
ment de Lot et Garonne, où il étoit entré sans la peruii^ion du 
gouvernement. 

— Le roi des Pay«-Bas , par arrêté du. aS janvier, a approuvé et 
reconnu les Statuts de l'association des Trappistes de WcrthmaUc»T>rèar 
Anvers. Ces religieux, qui ife'font ijuc des vœux temporaires, s oc- 
cupent à défricher les terres et travaillent aussi k l'éducation de la 
jeunesse. 

— La clôture des cortès extraordinaires de Madrid deyoit avoir lieu 
le 14 de ce mois , et le roi devoit y asssister. 

^ — En Angleterre, la chambre drs communes s'est occupée ^e Ja mc- 
lioh de «ir Robert Wilson , pour que la correspondance entre S. i&» IL^ 
Je duc d'Yort, le vicomte de Sidraouth cl lui /an sujet "de. son renvoi 
de l'armée, fut mise sous Ic^ yeux de la chambraf.' ^a motion à 
été rejeter. . " . ' ' " / 

— Un corps de mille hommes de troupes aufricbiehncs a 'débarr 
que à Palerme , à la fin de janvier; neuf individus; qni faisoîpnt 
partie do ïm i cini'iratioii^îite dr^ fjonciatori ou les tanneurs , ont ét^ 
Pïéfiili'sj d.^n^ le nomiirt.^ il T a un prêtre, n'ômmë Villa. D'autres 
rondamné^ h la m^/m^ r(*iiiP n P^l pas été exécutés. * * 

— Les rnlU^^liquff* iVlrlande ne sont aîfeemblés dernièrement à Du- 
blin, ff rnt .T'tfpsîïé DUC pétition aux deux cb.imbres pour oMcnir 
iitT** rhi.incipûtion clviif romplète et entière; deux Irïandois de diw 
t rnrt ion 'ioril fhiiigés de soit rc rcttf, affaire au parlement. 

— D«in5 If^ .^camTs de?* S ef 11 février, la ctumbre dc^ députés de 
Bavière a refusé d'admettre, comme députés, deux ecclésiastiques^ 



(6i ) 

"MM-Eggcr cf Abbt, siir le motif qu'ils cumuloient deux bënëfices ec-' 
Àê^iastiquia. Voilà une chambre dfc députés bien sci'dpuleuse^ Ne $e- 
roit-ii pas possible que ce motif ne fût qu'un prétexte potir $e débar-» 
tasscrd'hommes dont les pHncipes déplaisent? 



CHAMBRE DES PAIRES. 

Le ao février , M. le comte Portalis a présenté le rappon si» le pro- 
jet de loi relatif aux délits de la presse. La discussion s'ouvrira Ivndi a5. 
La chambre a nommé , pour Texamen de la loi ^nr les Journaux , une 
commi.<!sioh , composée de MM. le comte Ferrand , le duc de Dou- 
deanvillc , le duc de Lévi^ , le marquis de Tàiaru et le cfHntc Jiiles^ 
de Polignac. 

CHAMBRE DES DEPUTES^ 

On avoit annoncé une séance pour le mardi 19; mais M. le pi'ési^ 
fient, après avoir altendn deux heures dam son fauteuil, ne voyant 
dans la «allé cpi'une centaine de membres, a déclaré que la délibéra- 
tion étoit renvoyée au lendemain. 

Le 20 février, MM. d'Estourmel et Couder t, députés, l'un du dépar-* 
tement du Nord, et V-autre du Rhône, prêtent serment, et se pla-^ 
cent.àrextréme gauche. On atcorde plusieurs congés. La diiïcussiou 
continue sur le projet de loi relatif à la police saivitaiife. M. le prési- 
dent lit le !«'. art*c?e , qui laisse au Roi les mesures k prendre pour 
arrêter le fléau. M. Foy propose , dans un amendement, qu'on rende 
compte aux. chambres des motifs qui auront déterminé ces mesures y 
afin que, sous ce prétexte, le gouvernement ne cache pas d'autres desM 
seins, comme le bruit en a couru. M. Pardessus combat l'amendemenfi 
comme contraire à tous les principes constitutionnels. M. Sébastiani 
-vote pour ramendement. M. de Corbière s'attache .surtout à réfuter 
ieS'insihoations do M, Foy, qui répHc^uc -à soa excelféncc. M. de Puy-^ 
maurin montre la nécessité uc la police sanitaire. L'-aniendemént est 
•rejeté. L'nrtîcle i«^ est adopté, ainsi que le a»., qui roucerne les 
communications de commerce avec les pays aetueMemvnt. sains ^ et le» 
arliclcs 3 , 4 et 5 , qui prescrivent différentes mesures selon la gravité 
des soupçons. ' ^ 

M. Sébastiani demande une indemnité pour les marchandises qui 
seront brûlées ou détruite»; il est appuyé par M- C. Perrier ,- et coiti^ 
battu par MM. de Corbière et Pardessus. M. Sébastiani ^e réunit à 
l'amendement de M. Manuel, qui a a peu près le même objet. Les 
murmures du côté droit ayant interrompu 1 orateur, il se pose, les 
bras croiséd , sur la tribune , pour attendre que le silence soit rétabli. 
•Une voix à di'oite : C'est bien insolent. M. Manuel défie. celui quia 
prononcé ce mot de se lever. M. le président fait observer que de pa- 
reilles provocations sont déplacées. L'amendement est rejeté. Le$ ar-s 
ticlés 6 , 7 et 8, qui établissent diffcrcntes peines contre les violateurs 
du cordon' sahitan'C , sont adoptés, malgré les récïamatioits du côté 
lî»niche, qui se plaint qu'on va trop vite. 

Le oi février; on continue la discussion sur le projet de loL relatif à 



(ێ) 



Htpolltei «a»ita»e; JacOBimissioii relire ses owendeittcofi , ce qui ex» 
cil# d« grandes réclamatipos de la partdu côtc^ gauche*. La discôssion 
dés articles suiVans, jusijii'à rarticle iao, offre peu d'inti-rétj ils oiït 
été tous adoptés, à rcxceptioli du 1 1«. , qui e.«t renvoyt^ a un nôuVèl 
examen de la commission. Tous ciit ^pour objet de déterminer' les 
peùies à infliger aux contfcvciian»i jDiV^râ fllnt*riâctoens cnjt tté prd- 
4>09és^ar MM. Foy; ^d'Avnbnigetfe-, t?t quelques autres membres; t^us 
ont été rejetés* Lesf principaux orateurs 6nt été MM. Foy, dfc àixitt* 
,velin,Ma]iufil, Sébastian! j les^miniHrcs'Ieurontrépotidiu 



Air. BÉDACTEUB/ 

. Mpnsîènt , dana- ytrtrè ïii«». . 7^8 ,' totis patof*isez ' croire que ce fut te 
vestentimcat d'avoir été poiusé pour une cbairê de théologie u Besan- 
çon, qui jeta Tabbé Moyfse dans le parti favCrab)e k la révolution. Je 
i% 8di4 si cette opinion est bien londée* J*ai' beaucoup connu autrefois^ 
Tabbé Moyscj nous avons ifait une grande partie de notre tbéotogi^' 
CBselnble krnniversifé ct«ti séminaire dé Besancon. Je l'ai touioofs 
trouvé enclin aux< opinions bardie;*. Il les soutenait avec s^t et avec 
opiniâtreté; on le connoissoit penr tel, et i*ai enleodu pRisieurfi fois 
91» Pocha^rd lui dire : JH» Moysé , priez Dieta je mourir cathoitque^j^&m 
isaveeque M» Pccbard^ depuis supéricâi' du séminaire dé Besancon , 
«toit un des professeurs les 'pluf; dihstin^és, et il joi^pit àl^ P^j^é le 
4iscememeut desespritF« Â^ssi Môyse portoiHÏ f^irmi ses câmarâdesie 
«utnom ^eir^teuf, et le iwv.ant BnlLet lui disoit un jour devant moi^ 
OnpeMbet^uCfiiupdeAempsikvecvof^Si à;cause^iie(a subtilité 4^ vos ai* 

•• #'ai va depuis Moytfe^l>6léV où it eitsieignoit la théologie avec dé 
hom «(poiuieiûéils; c*ét0j^ it-nicjBe'hdrtiîne , lo^jtoui's ,ari»ré de sa vdê- 
taphysi^e pointilleuse^ éisenibl^nt prebdre à t^phe 4*ob$curcir ce qiMf 
étoit clai^*$*il reprît se»f oncthîns après la terre-ur? on dit qu'il avoû 
fKéeédexnmcnt vendu les huilês^^et le. chrême qu-il avoit bénitf^ L4 
lifaliothèqne éotijtr vous parlez n*avoit fM dû Ipi coûter beaucoup dç 
peine h former. Ilavoitrècuerni sans doute ceire dès 'JésuitWcjiu'il rcm-^ 
plaçoit. Quant au Sdpplémënt^-il a [donné ftux réponses ciitiquef de 
fioUetyles hommes- versés d^ots la connaissance dc3 la^gi^es onent.a2«^ 
n'ont pas- trouvé beaucoup de déeon verted originjttlcf, WagenseiU, 
Buxtorf et autres protiest^n» d'Allemagne ont été.s^ guides, sans qu'il 
leH ait cité.*. 

Je^irai à cette occasion quelqui» ehc^e iy^n h^mme qui, fut colle gîif 
tliMoyse^ etdontles^gîârêmeus ontét^.plus scandarieuj^ encore; c ii^x 
6obel^ ^m ne passoit pas noÀ pin» pour ti voir un jugemeiit t|>è8-«6r. On 
trouve \àk article sur lui jtlans la Biographie ufti^erselle. J'y poyrvo^ 
ujonter qtielqucs fakf • 

, Go^el éloit np àColmàr, et étcjt fi'ls d'un con^eiUer'au consfeil supé- 
rieur de cette vilU -. U y fit ses études avec v^&a de disliiMîlîon, et, ayant 
einbnaiwéi'étUtlr'CiJé iastique, ildbti^ît Un cànbtiiçal dp la CTlhédcalc 
de BlIc, dont le chapitre ré idoit ù Arlesheim , village célèbre par le 



C 63 \ 

.Juonattieiit de Cesner, qui esl aujourd'hui xl<îtituit. Oir e&igeoit<4im» 
ce chapitre des preuvès.de noblesse, excepl4; pour deux places rt'scrvees 
aux docteiirj,en théologie. Ces* à ce dernier titre que Gk>bel obtint iin 
canonicat, 

h avoit de Vesprit et de la-gràee; H étoit însimiant et parloit bien* 
Il fut nomnié 8u0ragant de l'évêque de Bâle, sous le litre d'ciTéque-tte 
Xydda; ilétpit en cette qualité premier \icaJre général; et logeoit au 
château du princeré.véque , àrPorentrny. La France lui assigna une pen* 
«ion de 10,000 fr* ; il remploya en, pin-tie ^ se bitirune jolie maison de 
éampagne en Alsace, etiiy passoit volontiers la belle saison, loin du 
cérémonial de la petite cour dePorenttûy , où il ne jouoit qu'un rôle un 
pan subalterne» 

Des anabaptistes s'étant répandus dans la haute Abace, et y ayant 
donné iieu h. quelques désordres, jl fui question de* les réprimer, et 
révèqtie de Lydda rompît au contraire par son indiscrétion lesmesures 
qu'on avoit pri^eF. Dans la négociafion, enfrele prince-éyéque de Baie 
et la' France , pbui: rechange du spirituel de Porentruy , le snfiragant 
fit naître des incidens qui retardèrent la conclusion , et trouva lé moyeu 
d'obtenir ^n cette occasion «uclques avantages pour lui-même* 

U é toit asse? sévère dans Vadministration du^diocèse, qui reposoit 
toute entier^ sur lui. 11 apprit Un jour que dans une conférence, d'ail- 
leurs secrète, entre des curés^ un d'eux avoit dit que le^Pape n'étott 
. pas tnfjiâUible , si ce n'est lorsqu'il parle ex eathedm,VL le manda et le- 
men»^ , s'il ne se rétractoit (jui yut dit q^e cetlipmme devoit un jour 
donner Texemple du^chisme ? Ses belles paroles le firent élire- pour les 
Bt:^ généraux dans rassemblée baillagère du dergé de JBeUort,- cepco^ 
drint tout le inonde nVtoitpas dupe de sa facpnUe» et-jm. curé, sortant 
d*un entretien avec lui, disoit assez ingénieusement : C'est tm, ciboire 
, sans boMties, Un prctrc du T^-ij 1 njaiit appm a on étcctî'uri <ti i^&y » jugea 
4qn*pn. avoit élu un traître - revpi'rtcnte a juslilit son |H-oaoxtJC- * 

Pour fa^i:é jDiipux comprendre tout ce 1 fui est dit ici, li ejt bon d^r 
^voir que le diocèse de Bàlv a% oit de grandes ej^ten^^iom en AUacc ; aiS 
paroisses de èette provînt e t-toient de «1 juridiction, Aulrcfoii même i|' 
y en avoit 244 9 ™ais <^n * "79*4 y ^"*)*°, (échange canonique poiir le «pi- 
rituel du pays de Porentruy * qui fitiAoït par Je de la souvcrninct^Uem- . 
porelle de 1 évéque de Bàlc, el qui dépend oit pour \v spirituel de Be<^ 
sançon. L'évêqUc de Bâie soulmitdt vive nient cet LcUangc , et cela en 
dédommagement à Besançon i\^ paroi^cs en AUacf^É 

"Le diocèse de Baie, eu Alsace^ étoit borne ii l'est pnr le Rliiuet k 
Touest par les Vosge«;.On y comjîtoit plusieurs Lbapilrcs, aliLajes tU 
couvens. Au moment de l:i révoluiton tout Tévécht de Bâie éfuii lUvisé 
enonze arehiprétrés^ dont sept cl demi êtoient de la souveraitieté du 
iU>i de France. Les archiprétrét étoient ceux de Kaisechevg, d*£nsisr 
beim/de Huningue, dç Fortm<Mrtier« dAhiireii, de MaseYAux, ^ 
Ferretie el de TE^gaw» . e . 

Besançon avoit en Alsace 58 paroisses , savoir : 16 dans le décauat de 
Cîfanges', l'ô dans le décunat d'Ajoie, efcjcs 39 que lui avpit cidces IV- 
-vequc de Baie , et qui fprmoicnt un doyt nnO s{\m le nom <VAl«»c» B!i^' 
Ki5e» 



(H) 



11 est assez étonnant que cette ex^««ision <le Bile en France- ne (ù( 
pa» marquée dan»les anciens A linanaeh.s du cJergë* 

J'ai l'honneur d'éiie, 
'. J.J^C.D^ 



l)é F, de ïa Mcnnais yicnf de publier /a (|uafrïcmc édition du 
lume de son Essai sur rûidiffUrence (i)* L'illustre auieur a 



M. l'abbé 
second volume < 

ajouté beaucoup de d-éycloppc'mcns, soit pour éclaircir quelques en- 
droits , soit pour faire dispa^oif rc des laeuàes j ces déyeloppqniens sont 
quelquefois insérés dans le texte , et quelquefois ils forment des notes 
assez étendue.*-. Le nouve^iu volume a cinq feuilles d'impression de 



s principe.^* 11 a y dans le chapitre Aiil , rectiné deux passades < 
des théologiens étrangers lui ont tait remarquer quelque inexactitude* 
L'empressement de M. de la Mcnnais k reconnoStre et à réparer le 
défaut d'expression , et le soin avec lequel ifa tâché dVcIaircir ce qui 
avoit embarrassé plusieurs de ses lecteurs ,,annonent assez combien il 
e?t supérieur aux petites.«es de l'araour-propre. Nous rendrons compte 
plus au long de cette édition et des additions qu'elle présente. 

On vient de mettre en vente chez le même libraire deux autre» 
écrits auxquels les- circonstances ou le nom de leur auteur peuvent 
ajouter un nouvel intérêt. L'un est un Simule récit des é>>ènemeiis ar-^ 
rit^s m Piémont dans les mois de mars et d'auril 182 1, par un qfficier 
piémontoix (n). L'auteur suit la conjuration dans son origme^ ses progrès 
et ses résultats, rappelle la faute du ministère sarde, et accuse de com^ 
plicité ou d'imprévoyance diiférens personnages importauf,. Cet ou- 
vrage ne peut avoir été composé que par un homme fort au fait dea 
évènemens, qui les a suivis sut les hcux , qui connoît tous les masques 
«t qui de plus csîTdoué du talent de bien observer. C'est la qu'il fau- 
dra puiser des notions justes sur les derniers troubles tïu Pii^mont 

Le second écrit est intitulé : Ledres à un gentilhomme inisse , sur 
Vinquisition espn^vole ^ par M. le comte Joseph de Maistre (3). Il y 
a six lettres écrites de Mo."? cou, en i8i5, et signées Philomathe de 
Civarii>n, L'auteur cntivprend de justifier l'inquiî'ition espagnole, et 
il fignale en effet, dans les écrivains" cjui ont traité de cette matière, 
des erreurs, des contradictions, des inconséquences et des reproches 
qui annoncent plus de passion et de hafuc que d'amour pour la justice 
et la vérité. Nous reviendrons sur cet écrit', o« Ton retrouve ia ma- 
nière originale , l'esprit et les saillies de l'illustre auteur. 

(i) In-3?. ; prix, 6 fr. 5o cent, et 8 fr. franc de port. A Paris, chez 
Méquignon fils aîn|i ; et chez- Ad. Le -C-kre , -au bureau de ce journal. 

(a) In-80. ; prix , 3 fr. et 3 fr. 76 cent, franc de port, A Paris, chez' 
les même». 

(3) In-8». j prix , 3 fr. et 3 îr. 5o cent, frane de port, A Paris, chcir 
l«s mêmes. - * 



( Mercredi /l/ /^VnVr i ^ia a . ) (N". 7 fi8 . ) 



7^ 



Nofich S7tr l'ahhè ùroJK 

Partniles prêlrps franco is que ïa rëvofnfiçn avmt force* cîfe 
«"^expalnpr, et cjnî sont itiorls tlans une IfiVç etrangcTe, 
rabiae Grou , fiut^ar de plusieim rcnts rîe pîef e , a'iîréit k 
«ne tnenhori spéciale; nûos avions ar^nonce une norfco sur 
Juf, iious teviOTis auj«ord'hui notre prooiessfe. Les renseîfijtié^ 
•ihenstpie nous nous sernmes procurés 9ur cet homme estima- 
-iÀe noti» mettent en état cle suppiëer au silence cle plusîenrà 
•dictionnaires historiques, et d'ajouter beaucoup à l'article 
^ «ttccinct qu'on lui a consacré dans ? Examen critique ie M. B. 
Jean Grou , né au droccsie de Bouiofi;ne , le 24 novem- 
bre 1731, entra fort jeune au coHége des Jësnites, et fut 
admis dans leur noviciat à Tâge de i5 ans. Il niontra àkt 
aa jeunesse du goût pour les lectures et \es pratiques de 
piété , et il fai.«oît profession d'une ' dévotion patlicaliëre 
pour i^ sainte \ierge. Il prononça $es premiers ' vœu i À 17 
ans, et fut ensuite employé dans l'enseignement^ suhrant 
l'usage de la société. Là son goût pour la littérature te de-- 
veloppa ; il affeclionnoit surtout Platrni el Cicérob , dans 
lesquels il trou voit, avec une grande rtcliesse de style, de 
belles pensées , et une morale plus pure que dans lexommon 
des anciens auteurs. Le premier firuit de son trayail stir le jbbi<^ 
lesephe ^rec fut la ^République de Piaêôn , traduite en fWin^ 
çois, 1762, 2 vol. în-i3. Cette traduction itJt suivie de celte 
des Lois , du même auteur , et , plua lard , de Celle deê Ûia^ 
loques; elles virent Le jour à Annsterdam , en 1769 et en 177^^. 
Il nous paroît douteux néanmoins que le Père Grou soit alw-en 
Hollande , comme il est dit dans VEaytwen critique. Il habita 
plusieurs années Pont-à-Monsson, et c'est là qu'il fit ses der- 
niers vœux , à une époque oii le$ Jésuites éfoient déjà suppri- 
més en France. La mort de Stahîslas les ayant fait renvoyer 
aussi de Lorraine, le Père Grou vint à Paris, sous le nom 
de IfC Claire^ il y menpit une vie ît^n retirée , partageant 
y son temps entre l'étude et les exercices de piété. ' 

Dans- les commencemens , M. de Bc'aumont l'empldyà à 
écrire sur des matières relatives à la religion ; il lui nt quéf* 
Tome XXXI. Vjimiiie U llf^Ug. et du Rm. E 



(66) 

que temps nne pension , aiii cessa ensuite. L'abbé Groo te 
trouva dans un grand ewDarras.. Il yivoit avec une grande 
stnipticilé, et deincuroil rue de Sèvres ^ près les Filles de 
Saint -Thomas de Villeneuve , cbe^.les^uelWs il alloitdire la 
messe. Un de ses anciens confrères , qui dingeoit le couvent 
de la Visitation de Ia ruet du Bac , Robert Gderin du Rocber, 
lui pcocnra \k connoiss^nce d'une religieuse de cette maison 
.donl. la vie ëioit fort exlrarordtna^re, et qot jpassoit pour être 
favorisée. de grâces spéciales. Celte fille, qui étoit fort pieuse 
effort intérieure 9 engagea Tabbé. Grou dans les voies de la 
^rfcclion. II fit une retraite de buii jours , et se donna plei* 
jneo^ent ^ Dieu ; c'est de là qu'il datoit l'époque de sa conver- 
sion, coinme il l'appeloit. L'exercice de l'oraison, l'habitude 
de le présence de Dieu , un abandon total à la grâce |^ un en- 
tier renouceiiieni.à sa voloc^é propre, telles étoient ses vér- 
ins dominantes^ 11 avoit une confiance extrême dans la Mère 
Pélagie, c'est' le nom de la religieuse ci*dessus: il déféroit k 
ses conseils pour la direction dé sa conscience. Il demandoit 
la même soumission et la méoié simplicité des personnes qu'il 
dirigeoit , et . il leur faisoit faire par là des progrè» dans la 
piété. 

L'abbé Groa.donnoit au travail tout le temps que lui 
Jaissoient ses exercices spirituels et les soins du ministère. 
Le résultait de celte vie laborieuse fat la composition de 
j>lusieurs livres sur des ^crial'ièrés de pj^élé. Son j>remier ou« 
.vre^e en ce ^cnxe îu^t ]s( A'Jorale tirée des Confessions éet 
fiaini ,^ttgusun, Paris,, ^yS^î, a yolininés in* 1 2 ; le premier 
Jie ^la pages, et le secotid; de ^ÔQ^Bijec une approbation 
4e l'abbe Guyot, du ao deci*mbre 178^. L'auteur se propô- 
•oit d'oppo$er la morale ch^'étienne eu^ systèmes des incré- 
dules, et d'en puiser les prinfci^s dans les écrits de saint Aa* 
jHUSlin , eMI commençoit, dif-il, par ses 'Coi7/e'9.r/o/?5, comme 
T^ plus conni^de ses ouvrage(S. Il prend un certain nombre de 
Jïiaximes du saint docteur , ^M il les développe avec beaucoup 
i^'abondance et d'onction. A cet ouvrage succédèrent les Cà* 
rocteres de la vraie Dévotion ♦ Paris , 1 788 , in- 18 , avec one 
.approbation très-flatteuse du docteur Lourdet, du 8 janvier de 
cette année; Tauleur y défiait la dévotion, et en alsi^ne*lei 
fnptift,.robjel et les moyeusl Ce volume fui sittvi de prè« des 
dfaximes, sfvrf'iuei/es avec des Explications, Pans^ 178^9 
in* ta de 394 pages. Le docteur Lourde! approuva ctlécrtC, 



le âa févneir Vj88. Il ^ a en tout vingUquatre maum^s, 
ilonl cliâctiae e£^^ renfermée dans uq quatrain en vers, et dé- 
v'èliJpbée ensuite àâns une èlplicalïon ,^^^ 
^ L duléar âjfant a parler de dia lierez déficates , a èrli néccs- 
iaire dé prëyénir sçs lecteurs ; voici comment il termïViè Sson 
j4i/ani-Ptvp6s .• h Au r^ste, îe proteste de la droiture dé mes 
intenlions.' Je n'ai deSseîh aè jproposer que ce que Jésus- 
Christ a efiseignë et pratique. Ë'n parlant, quoique. sdtire- 
meht^ ^e ta voie passive» et de certains états peu ordinaires, 
il peut arriver que je ne mVxpttu'ué pas avec assez'de fùstf sse 
et de p'recisioii. Qui oseroît présumer d'expliquer des ma- 
tières si délicates d'une manière qui mette à Pabri de toute 
censuré f Mais jVspère qu*on sera convaincu que j'abhorre 
loutè espèce de quiélisme, et iout ce qui peut y conduire i». 
Cette déclaration n'empéclia pas qu'il ne sVievàt quelques 
jplafntes^ et nous les verrons se renouveler plus tard, à 1 oc- 
casion d'un autre ouvrage dé la même nature. 

Lé Supplêmehl à ta Bihiioihhque des Ecrivains jésuites , 
publiera Rome en ii8i6, cite encore' de Grou la Science du 
crucijîûc j Paris ,_ cliez Ohfrby ; et la Science pratique du cru* 
^ciJÎT dans l'usage des sacré mens (ie pénitence et â*eucha'* 
risiiey pour servir de suite au précédent. Il avoit rédigé, 
étan^ eiîcoré en France, de petits traités de piété : une dslme 
j^îéuse, qu'il dirîgeoit, avoit obtenu de lui de faire copier 
pouf elfe plusieurs de ces traités , qui forment 9 petits volumes 
in-12. Ces volumes existent encore entre les mains de cette 
darne, qui à bien Voulu nous permettre de les parcourir. Ce 
' ' sgbt des chapitre} détachées, dx>m cfitèlques-uns paroissentjétre 
"entrés dans les oiflr^rages que l'â/bbé Groa (it imprimer par la 
'jsuile. Il entreprit aussi un ^'rand travail, qui lui a coûté 
quatorze ans de recherches iot de peines : M. B. supposé^que 
1 abbé Bergier s'empara dé ces matériaux, les revit, les aug- 
menta, et publia l'ouvrage sous son nom «ipui , avec ce titre : 
'Vraiié do^matitfue de la vraie religion. Mais cet t)e' anec- 
dote, qui inculpe un homme estimà!)le et un apologiste du 
christianisme , parott au moins très-hasardée; iNôus appre- 
nons , par une voie très-sûre , que Pabbé Groû avoit. laissé 
les matériaux de son ouvrage lorsqu'il quitta ce pajs; il les 
avoit confiés à une dame que l'oii vint arrêter pendant la 
'terreur, .et' donf lès domestique^ livrèrent le mannsçriljgiux 
'ÏLànimès. dé peur de côminoinellre leur maîtresse 



pei 



E à 



• . _• . ( ^) . , . 

L*exîsJençe Je Yahbé Gfou sembloit heureuse et paîsilile r 
il éfoîl' estime , il jouîssoil cl'ùnè pension du Roi , il faisortda 
bien par, ?és conseils et par ses écrits. IVtais la' révolution «r-» 
riva. Il avoil <}'abor(î formé le projet <teJeni«ùrer caclie à 
l^aris, et d'y exercer îe iiiinisfere en'secrell Là me^iie reU- 
gjieuse dont nous' avons parlé, qui alors éioît sortie cfe son 
cpuvent , et aîii vivoît dans qhe retraite profonde, lui écrivit 
pour rengager à passer en Angleterre: If suivit cet avis, el 
fut .invité i par un dé ses anciens confrères, châpeFain d'uii 
riche catholique anglois , M. Thomas' Weld ,' a venir Té 
Joindre. M. Weld avôit Mti , puur son'chapéJain , urte mai- 
son près son château de Lultworih((»t'nbn Lutwortu, comme 
dit. M. ïi.) L*abbë Grou passa une animée dans cette maispâV 
éi vint ensAiite loger «nu château même , sur fes instances dé 
M. Weld. Toute la fairiilTe Weld étoit dans îa pieté : elle 
prit l'abbc Grou pour dirccleur. Sa douceur, sa sagesse , sk 
connoissance des voies intérieures, furent très-utiles aux per- 
sonnes qui lui avoîent donné leur confiance. C'est alors qu'il 
apprit que son grand ouvrage, lé fruit de Quatorze ans dé- 
travail, avoit été brûlé à Paris. II soutint' Celle perte avec 
heaucoup de calme , et dit simplement : Si Dieu avon voulu 
ttr^r sa gloire 'de cet ouin'age , il Vwtroil conservé,^ Il obser- 
voit , nulawl qu'il' le pouvoit, la règle des Jésuites , se îevoft 
tous les Jours à quatre heures du u>atin , sans luuiièî*€ et sans 
fçu , faisoil wne heure d'orafiôn,, récitoit son Bréviaire', et se 
préi)arôit pour là lûosse , qu'il rrà jamais 'ffiariqué dé dire'jns- 
q\i*| >a ii< infère malAflio. il pnilîquoit Fi' y^iuvrete i n*ayâni 
ri»Mi à lui, el tleuiaudant avec simplicité, fies livrés bu déis , 
Vt'temcrks » quand il en avoiC'Késoin. 11 ëlo'A presque touj'our» 
dans son çalnnet , occupé à écrire, s'abandonnarii aux idées 
qui lui venoient, et s'arrêtaul quand elles ne îui fournissoieTït 
rien. Dans ces inlervalles, il s'amusoît de travaux littéraires r 
il avoît pntrepxîs de remplir les lacunes des ouvrages. înco'nà- 
plels (ïe Cicéron. Ce qu'on rémarquoit te pi lis en' lui étoit 
une foi vive, une'amc toujours tranquille, beaucoup d'hu- 
milité, de candeur. et de zèle. 

En 4796', il fit imprimer, & Londres, des MrÂitattohs , en 
foifme de reimite , sur V amour de Dieu , avec un petit écni 
[sur le Don de soi-même à Dieu , petit in- 12 dé 38o pages. 
Cet ouvrage est divisé pour servir à une re frai td de huit 
jours» et il y a trois médiiatiôns par jour. Il pairoit» par 1'^* 



veiiissement ,j{VLe celle rclL'aite dey oit et ce suivie d'urte d^u- 
xiëmç , que nous ne croyons point' avoir élè publiée,' Lé^ 
Médiiqtîohs pour lii ret^^ite fornient 296 pages; el Véciil', 
Du bon de soimémf. à Dieu^ leiuplil le reste' du volume. 
Cet ouvrage ne fut pas wniversellemènt approuvé ; auelcjuè» 
tliéolopiens crurent y voir des idées fàVorûbles au quiétisrtie, . 
et M. Le Mintier, évéciue de Tréguier, cïiàrgea un eccfésîas» 
lique fort respectahfe d eq écrire à iVufeur. D'ufi autre côli*, 
nous savons qu'un évéqué françôis qui vit encore approuva 
ce livre, et en juge la doctrine saine etîiôrs d'alfeinle. Ce^d- 
Juine est assez rare en France , ayant éîé imprimé en Angle- 
terre, dans un .leUïps oii il n'y avoit poiu(de coinmtirtic*- 
tion entre les deux pays. On publia encore , en Angleterre', 
un autre ouvrage de l'alibé Grou : c'est une traduction ari- 
^^loise d'un de ses traités nianuscrils , qui n'a point vu ^e jot/r 
en fraiiçois; il est ^wViiM . S choot of Christ [Ecole du Chmtf; 
Dublin, in-i 2. Le traducteur étoit un confrère de GroO , 
qui se noiiimôit Clintoli ou Makensie: Lé'nicine a traduit eu 
«nglois la Morale "de àéiini AjLtgustîit et les Cnrati^res àéia, 
dévotion, ~ 

Deux ans avant sa mort, l'abbé Grou fut attaque d'iinr 
asthme trës7.pépible , mais -qui n'interf^mfd^ pas ses pieuic 
exercices , jusqu'à ce qu'une nuil.rapoplcxie s'y jpfgnit. Son 
dome^ique le trquva , le nuatlin, sans cbnnoissatjcé. On tè 
fit revenir à lui , mais peu après î'bydropisie se déclara , ses 
î^pbes deviîïïïîrït nioDstrueu&es.VJl ne Jioùvôît rester à ù Nf^ 
et il a passé les Jîx derniers môis^^if sa Vie dans un fantcl?il. 
It, étoit sans cesse occupé de la |nbVt,'èt s'y préparoit ^ap'fa 
patience, ne parlant *|iie de Diéu', et montrant une séi^nîté 
' iqaltérable. Il ce s^afllîf^eoU f[ue pour les autres de l'odeiir 
que rendoîont ses jambci , qui s'éloieiit ouvertes , et il 'cob»- 
tiniih jusqu'à la fin d'entendre les confessidris de la pietrle'ftî^ 
mille chez laquelle il df nieuroit. Oii li?i p6rtdit la eommii- 
nion deux, fois par' semaine. Sentant sa 'fin approcher, il' de^- 
manda et reçut les sacrehiens avec une pleine coïraoissanîè©. 
Peu avant de, r'éndrfe le dernier soupir^ tenant scfti triibifix 
entré ses mains, il s'écrioîl : O mon Dieu , Cfn^U éèt- doi^x da 
mourir entre lio-^ l^ras f ,Sù hiort arriva le 1 3 décembre l8o3:, 
i" cinfj heurps du' soir. 11 avoit soixàuté-douaB ans révolue. 
Dans ses dernières années, dit une notice niami«c*"ftè qin 
ndtis a été* comniuniquce. Dieu lui a^oir retfvé ' touf*?fr 7e«^ 



cpiisc^aiions s^tisiblcs ; il n'agissôit que, par ta pNire fef| mai9 
s^$ discours nVn'avoiehl pas inoinsd onction. |l praliqcU^t; 
tout ce.<)u'îI.eqseignoit, et sa vie fornioit le meilleur oom^- 
^léaient de se« conseils. 
. 5ps tuanuscritSy qui étoient en asseit grand noinbre, ont 
i\i remis à se^ anciens confrères , et plusieurs sont, à ce 
qu'on çrpil, susceptibles d'être publiés. Déjà on a fait pa- 
roûk-e V Intérieur de Jésus ei de Marie , Paris , chess Beaucé ^ 
l8ilSi, a vol. in- 1 a,, le premier de 490 pages, et le second ie 
384« La première partie , tlntérieur de Jésus , forme loiU le 
urcmier volume et 147 pages du*second ; là secondé partie , 
yjnlérièuf de Mari&j fait le reste. On n'y a Joint aucune 
juotice sur l!auteur. Quelques endroits die cet ouvrage ^ 
^retrouvent dans les mauûscrils que possède la dame pîeute 
dont nous avons parlé plus baut; et nous pensons que, s^t 
'^ans ces manuscrits , son dans ceux reiii» aux confrères de 
Jabbc Grou, on .pourroit trouver la matière dé nouveaux, 
.livres , non mqins femplb de piété q^ue les précédèus. 



piete 



NOlTVtÎLtES CCClkisi'ASTiqUflS^^ 




^s^lflîtipu, ^ peuple. iTijjç^grande foulé le ^iyi^ 

r^^u; Mr J^4|i>b4 Rauz^^ a paf lé. après IVf /l'arçW Alix 

.PetitSrPireSj,; M- laobe Ôésjarcijins a preisidé à l'ouverture î 
, 4t à 3fnne*-NouvjBllè , M. l^a^bé Jalafeert ; î'uii et l'autre 
<j9|ft pvoDoiicé an petit discours , et les missioiinaires leur ont 
.iiPACcédé,, ét.oiit exhort^ Ifs fidieles à profiler dé ces jours ;de 
.j^lalf. i«e9 àeuLX églises, étoiept aussi remplies de paonde! ; 
•m^ a fuième . remarqué beaucoup d'hommes âûx Pètîts-Pèré5. 
Tool s>^.pa$se convcnablefoent; il n'jr avoît point de gen- 
dafxaes , cpaime dans la préoédente visite, et il y a lieu^d'eî«* 
opérer qu'où p'aura pas besoin de recourir à' eux. Off saitqii# 
.M[. l'archeyéque ét^nt allé , un dé$ jours de la semaine àtp 
jntère ,. rendre ^s devoirs à S. M. ^ le monarque l«i parla tte^ 
intérêt de la visite,, et lui exprima le désir et respéri|i^^é 
qu'elle tferoit couronnée du succès. 



('ti V 

«^MADàiiB et M"**, la duc1ie59e deBêfri ont assîêt^, hmd! f 
h l'assemblée dexharilé lenne à Sninl-^Gerraïiin rA«*«rrots ^ 
pour l'œuvre dés FîIIm de la Providence. L'église éloîl' reini 
ptie^de beHHcoup de personnes de distinction , et le seif^mon jsl 
été suivi de la quêie. Les orphelines ajouloient , par tcaif pii> 
sence, à rinténètde la feunîon, . x 

—M; l'ébbéFfayssinous, pi-eraîer auhi6nierdu Roi , cOtit^ 
toiencera, dimanéhe prochain, ses conférences suir lii refî^ 
^on. EHesâuront Jieu à. Saint-Sulpice» à deux heures' pré^ 
cisés , et/CORtinuet'onjt les dimanches suivàns. 'Oh dit queTîia* 
tietir doit donner quelques «confërérices tionvelies^, une eWfrè 
fttflhss sur les mauvais livres. .-.::.> 

*«^Deu« de nos éyêques sont grifevémeiit-ntahuief. L*nhi 
qni se trouve à Paris , a reçu ces j6arS-ci les derniers àacr^ 
tnens; l'autre, qui est dans soij diocèse , éloit , d'après léli 
dernières nouvelles, dans un étal inquiétant. Les deui jiré^ 
fats n'étofientévéqsfes que depuis iÇrb. * 

— >-Pfdsteurs quartiers de. là ca pila te sont aksez mal potrfw 
vus en églises, soit qu'elles aient été abattues pendant le règne 
de l'impiété, sott que ces qii;ir tiers ne se soient )ienpMs' que 
récemment. C'^t dans ce dernier cas que se trouvent les fa H*- 
bourgs MoVitmartre et Poissonnière. Oiacun d'eux n'a qu'ufnte 
ë^Hse on plutôt one chapelle étroite ,- devenue encore plus fH* 

, suffisante par les progrès d'une population qui s'accroît tous les 
}Oiirs. De nouvel (^ maisons s élèvent ^ dé nouvelles riiês se 
•ekDpHssent dans c^tle partie de la capitale y^ et tè^ rélv^ienu 

»liabit«ma de ce^iy^Uer g^missei]^^^. K'^vôir'j^onr^fisé'f^ 
Ifaeal étroit et pe^ conyenàble.^ ti^hiiWistl^ionâoit 1^ 

:. iong-femps iolUci^ée de pourvo^^Hous'ce rapport aol besofns' 
de ees deux faubourgs , et il piÂ*ôlt qtk'^tin plan est arrêté pour 
y bâtir des églises )>|us en proportion' avec la dignité de la 
religion , et avec le nombre des paroissiens. Op coonnencerà 
par le faubourg Monttpartre , oU H hViiité qu*Qiie diapelte 
sous le nom de Notre-Dame de l^orçiie. On va élever, dans 
la même rue, et presque vîf-à«Vi$, niie nouvelle église, f^te 
terrain est |3éjS j/rcparé/et |e^' constructions doivent co^- 
tnencer prochainemeut. Ori cr^t ^ué là première pierre* ^t^ 
posée , au nioîs d'avril prochain ; par M. lé préfet du di?^^ 

. tement, qui â montré Deaucoup.de' b6Anè volonté poti^^fié^ 
terminer cètt^é dépense. Il proit i^u^ l'^gli^ Irera ^ jèu ift^ 
dans léméiiKl genre qné celle de iSiîàft-i^PhlK^pe^dtf ftotilè; On 



C 7^3 . 

esthn« qu*dl^ pomrA ^e terminée ea deux aii^., ,et tp^ U^ié^ . 
pense. ppurr^ se.oiptiter à 600,000 fr< Cetera iin grand b^n^m 

Sour, un quartier qui jcomple près de deux cent^Bi^'lle anea 
c popiilatioii. On dit que, xetle conslruçtioii terroinéai,- 011 
t'occupera d/un quartier vaxsrn^c'eat-^-âîrer du fi^ubour^* Poisr 
aonnière, qui n^'est pas inieux partage que fe faubourg Mont-* 
loartre.» et qui n'a aus^i qu'une église basse, étroite, et qui 
ne répond t ni à la majesté du service diyin^ ni à rétenaM 
de la population.. . 

-t-,L'M^lilé bien constatée des missions jT engagé plusieurs 
curés Ju dipcëse de Nanci à se réunir po|ir se livrer k cetle 
œuvre; Tannée dernière et cette anbée ils ont «o|nraencé «i| 
ce goire des travaux dont le succès sera pour eus un puis-* 
sant encouragement. Ils viennent en ce oioment deterjuinec 
une, ^lission à Flavigny^ près I^aidci. Cette- paroisse, qui esl 
/ort\>eùp)ée,.et Richarduiesnil , qui en est upe^nex^, ont 
été évangélîsées pendant cii^ semaines. Les missionnaire» j 
^irritèrent le i3 janvier; les premiers jours, les^ exercices 
étoîent peu suivis, à cause des prévention^ que Ton avoit 
cberçfaé à répandre parmi le peu ple« 'Mais bientôt le zèle. «t 
Ja charité des missionnaires triomphèrent de ces obstacles^ 
JLtes coeurs s'amollirent à leur voix; on accouroit de qoatrf 
ou cinq lieues pour les entendre; des majqu^s s^sibles àv 
religion et de repentin^emplaçoient les mauvaises habitudes^ 
Des pécheurs ne pouyoient retenir leurs larmes, soit dacjs le 
tribunal de ia pénitence 9 soh lorsque, réuhis. autour du qo^r * 
lessibooaïyjls at^nd|oiept le moment de ,s'^ p|[jéMnti^r-:Ai^ - 
bomiiKSvqui avoient )uIi^ fié fermer ^Toreille a^x iaslructioiif 
chrétiennes étoient les plus empressés à s'y^endre^ etsolliçir 
toient l'es autres à les imiter: Il n'y avoit pas moyeu de dojo^ . 
ter de ces conversions quand on yoyoit des sacrifices éclar 
tans, et dc>s démarches qui coûtent, beau coup à Taïuourr 

Sropre (ui à ,U /cupidité, des restitutions, des réparations, 
es récoi^ciliations, la paix dans les familles^ etc. Les diverr 
^issemens publics etoient^ abandonnés, et chacun s'honoroit . 
d'éir&et de paroitre chrétien. On ne pouvoit en quelque; jsorte 
.décider les fidèles à sortir de régljse après qu'ils y avoient 
assisté k A^s ei^ercices pendant des heures eptières. La cérér 
^npK>kiie dite du pardon de» injures .a fait éclater les. sentiment 
)es plus chf'étieps et les riMolutions les plus généreoseSvOa 
jpfift ^(Ve que tous U» habitans Ont profité de la mii^siop. L^ : 



tômamniofi géhj^raTiç .s^e$t trouyëe si ^ncymbreim^il'il a ùtUù 
U partager en phtsîeursjçurs, qui ont été des jours d'é^tiâ--» 
cationpâr le recueitletnent et la pieuse joie des coniiiiunians. 
Lors de la plantation de, laciroi^ , le maille ei le conseil mu- 
nicipal ont réclà tue l'honneur de la porter seub; l'a^uence 
éloit considérable f et beaucoup d'étrangers étbieoft venus «e 
joindre à la population de, vÇlavigny. Les .missionnaires sont 
partis , le 17 février, comblés des vœux des babitàns , et se 
fëlicitani; des dispositions qu ils les laissaient. M. l'évéque dé 
Nanci, qui a pris beaucoup d'intérêt à leurs travaux ,ét6ît 
venu Jui-^nénie les animeir par sa présence^ #1 une exhorta-- 
tion pa4ernéllë ^ue le prélat adressa, dans cette circonstance 
produisit tout rèffet qu*on devoit en attendre. M"?, k prin- 
cesse de Hohénlolie^ a voulu contribuer au bien de la mission 
en achetant des livres de piété queJes missiouiiaires ont dis- 
tribuée parmi le peuple. On a respoir que le bien qu'a fait 
cette mission sera durable; Iç Calvaire continue à é^tré visité 
par de pieux fidèles » qui s'y rendent même la nuit pour prier. 
— M., févêque de Metz vient 4e publier, à l'occasion du 
Carême', une Leitre pastorale , ^ il traite un sujet imf por- 
tant • la morale de V Evangile. , C'est l'Evangile .qui a fait 
connoître au monde une morale dont celle de fandenne loi 
n'étoit que comme une ébauche , et dont les désordres .des 
nations païennes font mieux scntiroencore la pureté. On ne 
inédite point assez , dit^M. Tivêque 4# Metz, £^r le degr^ de 
corruption oii étoient parvenn3 h$ Im^ me» avant J» G' pes^ 
maximes qui hôtis j^roissei^t a^j^oiTrd^i ^èutef ,natareUè9 
«toient^alors ignorées, et nous sonjupie^'ieRléjî.d'attribi^rii 
nos lumières ce qui h est que le résultai de la prédication 
évahgélique« Telle étoit jadis ^ même chez les peuples. les 
plus civilisés i la situa lion déplorable des, esclaves, que nous 
voyons Socrdte loué par un de ses disciples , non pas de sa 
douceur et de son humanité envers son esclave ^ mais dé ce 
c|u'il le faisoit déchirer a coups de fpuet sous ses yei?x, quand 
il le trouvoit ^n faute, sans en être plus ému. Q^i ne sait 
avec quelle barbarie les Lacédémoniens trailoicnt les IIptes> 
et qui n^a ouï parler des excès par lesquels. les idolâtras 
croyoient honorer leurs fausses diyini|.és? Les bi&toriens grées 
et romains sont pleins à. cet égard des révélations les plus' 
afflifieantes^ et tous les monuipens du tenips «attestent. la pror 
Ibnae corruption ^u^eurehuiuàiu a l'époque oii J. C. parut. 



'M^ . . . - ■ 

Alors un n^tfvêati joiir brîîla stir l'univers éi<mnéi\9î dëvoiVs 
de l'homitie furent* tracés avec préci^on , cîes dogmelr c^fisô* 
lans vinrent ôpnoyer une hioraie ctélpste , et un innidcle dl- 
vfn vihl forlifieV de ses exemples Tés leçons- de la plé^ hautes 
sagesse. Si. IVv^que de Me(«fâîl sentir cet heureux clt?irge- 
ment ; tl développe cette pi*ière simple et sublime que h*. Sau- 
veur nous â instruits à adresser a notre Pferè co^Timun ; il 
montre que le sermon sur la inontagne. rcitifétnie les idée» 
les plus saines et les plus pures sur ce <rui peut' tend le 
l'homme heureux ici-bas; il prouve la liaison ililime du 
tlc^fjne ôvec la morale, èl rimniènsc supêriorilé de là doc- 
trine, qui notis présente le modèle de toutes les ^erttis dans 
tt\\x\Ak iriéme qui tious brdoîînc de les' pratique i». Nous Tre 
pouvons qu'indioucr' ces considérations gCTié râles, ^ue lé pré- 
lat fbrfifîe par èift% réflexions accessoires tïoh moins solides. 
ÇeUe Lettre pastorale , qui est! datée do 23 janvier ilèrnief, 
et qui fôritae 43 pages ih-8*. , petit étire joitite à Vfhstrucffoh 
pasltStràle sur Vesprit dû sacerdoce chrétien , publiée l'àrméé 
derwière. par le même prêtât. Ces deux écrib sont digtics Yw 
de t*autre; la Lettre est même d'un intérêt plus générïiî , et 
convient mieux au commun des fidMes, tandis que Hnstroc- 
tion étc>it l^ite principalement pour les ecclésias^tiquel." ***-. 
•—Les journaux ont parlé d'unfe ch-ciilairc du conlistoire 
^e Sernè aux pasleiirs ,|(ioiesTans de ce canton. Geftè tirew- 
laire , quf à parti en tiôvembre deri^ier , a été pul^iél? datts 
qudqnesgii^ettcs çrot||5tantes d'Allétbagne; quoique le$p)^* 
testant eu t-mêmcs érî aient éiè-ftû iïlisîaïfr. 'Ol^ (Mtr^êle 
grand-eofisieif de Berne l'a foHem'élil désapprouvée^, ft te 
journal françpis de Francfort crôîj qb^on en est un peu hon*« 
teux dans le parti. En eff^t-, îa drnulaire est aussi peirme' 
surée pour le ton que pour le fond dés ]^eftsées. Oii'y qua- 
lifie la démarche de M. de Hallér d^ci]pb^/âi2>.' Je'voudrois 
bien savoir alors quel tiôm on lui 4pi)ner6it sM slvoitpris le 
turban. Le consistoire se plaint de séductions ^ de menées, 
èe% suppôts de la cour dé Rome , du papisme; et il recomr 
ttiande aux pasteurs une éurveil lance rigoureuse^ qui -ne f^a- 
roît pas bien se concilier avec la liberté naturelle doitt on 
doit jouir dans le protestantisme. Att^si un joufnJEil eatho^itfue 
acrn qu'6n ne pouvoit faire une meilleujé critique de la ci r- 
eu la ire que de l'insérer, éti y joignant seuléfbent cjuelques 
tiotes. pour eh faire sentir mii^ttY Tesprii; Le consiUoit^ ff^t 



( fS ) 

exentf^e, signaloit le prosel^'tismè âés .C9i\^o\\qu^ ; oft îùî 
répond que personne, n'a poussé plus loîn Vdspxii au prvséfy"" 
Usine i|Qe J. C. , qui |iarcoi/W>il. la Judec pour annoncer «à 
doclrine, et que le§ apôtres, qui alloienl par tout ïe inonde , 
enseignant cc^nrae leur nirJtre le leur avoit ordonné. San» 
cet esprit de prosélj^tisme , l'univers seroit encore idolâtre; 
et quand les prédicateurs de l*£vangiie arrivèrent en Suisse^ 
y il y avoit eu alors un consistoire à Berne , il se seroit peut- 
^»tre moqué de la séduction et des menées des envoyés d^ 
Rome; il anroit appelé les convertis. des anostatS'; il auroit 
vafîté les lumières de. l'idolâtrie, et qualifié de ténèbres la dor- 
Irine du chrislianisnie. C'est a peu près aihsî qu'en agit, lé 
consifitoiiè protestant 'de Berne : il repousse les catholiques ^ 
tandis qu^il tend la main à tontes les sectes. Il veut qu'on 
oppose ta doctrine de la réforme aux erreurs de rEglise ro- 
maine ; mais est-ce que la réforme a une doctrine corn-* 
xaiine-? est-ce qu'pq na pas des professions, de. foi différentes 
.jk Berne et à l^ittemberg , à Londres et à Oordrecht, à S^ock? 
bolm et à Genève*^ On s'est réuni , à la Vérité, dans cesser- 
niera temps $ mais qiue sont ces simularres de concorde , 
quand chacun a des symboles contrivires? ou plutôt ne se* 
. roit-ce point qu'il n*^ a plus de symboles, et que chacun ari 
â'imge sa foi à sa guise? Pourquoi donc refuseroil-on aux ca* 
thùliqûesx^e qu'on acç^jjrd^ aux sociniens? Pourquoi tant d*in- 
^dlttlgçm;« pQUf cçux^qiii ne veulen^lus rien 'croire, ^tlant 
'ride .sévérité pbQ-r cçux'qpi croient .o*ii^ewi feràie à ée qtiè 
';teur easeign;? une eali^^ç antique 7 On fait remarquer àvfiH 
que la circulaire de- Berne semble autoriser les^pasteurs à 
'•«ercer une aorte d'inquisition ; et on leur demande s'its yeu- 
lei^it-ériger i|n Iribonal redoutable dans le tnoment ou oh le 
croyoît renversé pour jamais? Enfin, comme le consistofre 
renvoie les pasteur5 au catéchisme d'H.eidelberg , on lui fait 
• 4)l>server que ce vieux catéchisme a beaucoup perdu de Son 
:crédii, que les principes coni me le style en étbient tout-à-faijt 
dignes des premiers temps de la reforme; mais que, depuis 
les, nouvelles réunions surtout, ce catéclHsmé gothique est 
.^toot-à-fait hors de saison , et a de quoi faire rougir les beaux 
esprits. 4cs^pdémies et les partisans de la nouvelle exégèse.. 
■Jfoua ne rendons que fort imparfaite/Dent le sens des notei 
' qu'un journal catholique a fointes k la circuraire , et qui mon- 
trent tout îe ridicule et toutes les inconséquences de cette 



( 7^ ) 

]>iëce singulière, raonoment digne d'un- autre siècle , Won # 
tire peut-être des vieilles archives du cousistoiré , et qui aussi 
Ibien a été pyblié sans date, parce qu'on n'a sana i^oute osé 
ni laisser l'ancienne, ni en mettre une nouvelle. 



NOUVELLES POLITIQUES. 

Paris. S. M, a accordé «ne somme de looo fr. pour l'érection d'tiii 
monument a la mémoii-c du comte de Précy ^ que la ville de Lyon va 
élever dans son cïuceinfe. 

— S. A. B. M«*. le duc d'Angouléme a fait remettre à M, le préfet 
des Bouches- du-Khône , 2,000 fr. pour être répartis entre les pécheurs 
qui avoient le plus souffert de la tempête du 24 décembre. Mr- Tar- 
cnevéqne d*Aix a reçu de Madasi£ une somme de 3o6 fr. p.(J«r d.c^ "pê- 
cheurs de son diocèse. 

— Le Bor a accordé une pension de ao,ooo, fr. à MM. Laine cl Si^ 
méon, et de i'j,ooo fr. à MM. Pasqùier et Portai, en qualité d'anciens 
miiiûtre,*^. 

^ — S. M. a daigné accorder à Tadministration' de.< hospices de Ci»ni- 
piègne un secours pour le rétablissement- de la lingerie de rhospicifr 
des pauvi-e?. . 

— M. de Bélissens* pré«dent du collège électoral de T<iwi et Ga- 
ronne , a été nommé député par ce collège;, il a réuni 206 voix, Siir.463» 
et M. le général J.amarque » 1 8o. 

— ■ Son Exe. le mini.<>tre de la guerre vient d'accorder dÎTerVes griitî- 
fîcations k plusieurs officiers et simples soldats du régiment des Imsssrrtffs 
dé la Moselle , à cause de'Tfcûr déToùment Jors de l'incenAic qui «a 
ëclaté à Beaufort. . 

— La couf royale (çh''i)^f>re d*app«l^ côrrcctionncjs) , ^ confirme ic 
ingénient de police correctionnelle ^ qui condamne \e *ie.ur Lefuel , 11- 
Drairc, à un mois de prison et a -.^oo fr. d*amcnidc pour avoir publié; sari» 
auforisation , une gravure ayant pour titre : të songe de Bertrantf,' 

— Le 20, lé deuxième conseil de guerre de Ja quatrième divBikAi 
»*est réuni à Tours , pour juger les militaires accusés d'avoir pris pari au 
complot tramé à Saumur; ils sont au nombre d,e on^e , dont voici iç» 
noms: Delon, officier, contumace; Sirejean, Mathieu, Coudert, Bou'- 
ru, de Fabcrt, Clément, Dethieux, Lemaîtrè, Dauniery et f.ebrun , 
tous sous-offIciers. Leur avocat a cherché à. établir rincoro|TU'tenc€ dû 
conseil^ qui a passé outre. Cette première séance a été enenite entrc- 
rement consacrée à la lecture des pièces, hors ia pré^^ncc des accuséf. 
Quarante-huit témoins doivent êfre entendur. Le 21, r n a continué la 
lecture des pièces, et coniniencé les interrogatoires. Lemaitrc , Dau- 
niery et Lebrun ont présenté Sirejcancommc j'un des.agrns du coîfi- 
plot ; c*étoit lui qui les avoit entraînés j il s'agissoit, cHscnt-ïlvdeïWi^é 
reconnoifro Napoléon II , d'emprisonner le l^oi ; on' leur ainiroît que 
MM. Berton, Laf^yette c(. Lafitte ctoient- du complot. Stfejoafi « 
tout rejeté bur P/elon j pOur lui^ il ne vouloit qu'enUcr dans Ujïc so- 



(77) 

«î^t^ secrète pour empêcher de lerer des contributions. Le ao , Ui 
autres accusés ont été interrogés , puis on a. entendu des témoins , et 
il s^est établi des débats entr'eux et les accusés. 

— A Lyon, à Vesoul, à Valence, à Germont, on a ressenti un léger 
tremblement de terre, le 19 de ce mois.' Le tremblement de tetrc 

So'on a légèrement renenti k-f^yon, a: été terrible d^ns le Haut- 
ugey ; .a Belley, plusieurs maisons se sont écroulées; la -voûte de 
•réglifi^e a été entr*ouverle j les 'cloches ont sonnées d'elles-mêmes. 
L ei^lise d*un -village voisin de la ville a été renversée. A Grenoble, 
|)lttsieurs personnes ont été renversées dans les étages supérieurs 
des maisons* 

. — 11 pâroit que les malveillans pensoiçnt aussi à exciter des troubles 
à Orléans ; Tadjoint du maire a fait afficher un avis , où il engage ses 
:|dministrés à se prémunir contre ces hommes dangereux y/'^'^^'^' ^ 
paix est un tourment et le trouble un bonheur» 

— On a arrêté à Çasscl un officier hessois fortement prévenu d'être 
Tautcur du crime tenté sur la personne du prince héréditaire. 

-^ S. A. R. le duc Albert de Saxe-Teschcn, oncle de Tempereur. 
d'Autriche, est mort à Vienne, âgé de 84 ans. Il avait épousé Tarchi- 
dqchcsse Marie-Christine , sœur d<i la reine Marie-Antoinette. S. A* T« 
l'Archiduc Charles est son légataire universel : on évalue la succession 
à un revenu de 10 millions en papier-monnoie. Chaque archiduc re- 
çoit , ainsi ique le prince de Saxe , un legs de 200,000 florin?'* 

— L'éditeur des ou^agesd& lord Byron avoit sollicité des tribunaux; 
anglois leur intervention peur empêcher un antre libraire dis publier 
le Cain, dernier ouvrage de cet auteur ; mais, le lord chancelier s'y est 
o|>posé , en se fondant sur ce que l'ouvrage lui a paru renfermer des 
principes opposés au christianisme. 

— Un complot devoit éclater à Palern^ç le 12 janvier; mais.il a.étâ^ 
révélé par un des complices. à M. le cardû^ial Gravina, archevêque âe 

. ceftc ville. On a arrêté plusieurs personnes le 10, et neuf d'eotr'elles 
ont àùyx été exécutée^. L'cx-<léputé DragOB^ti est j^u non^re des per- 
sonnes arrêtées. Les f^^clieiix avoicnt quitté Teliôm de earùqnari pour 
prentfre celui de libres européens. On désarme les environs de Palerm'e. 

— Un cnré du diocèse de Nicastro, daçs le royaume de Naples, ayant 
reçu- ordre de son évêque de communiquer a ^on troupeau la nouvelle 
"bulle contre les sociétés secrètes, s'avisa de faire en chaire un discours 
où ii avança cnic le Pape par cette bulle accordoit^une indulgence plé- 
nière aux carhonari. Les paroissiens furent très-étonnés de cette asseiv* 
tion, Jtt les murmures.de l'auditoire forcèrent l'ami âcs 4:arùonflri k 
abréger son discours. Il retourna à l'nutel , où peu après il fut frappé 
d'une attaque d'apoplexie, dont il est mort. 

— Lé 14 « ,1e roi d'Espagne a assisté à 1^ clôture dés certes. cxtracrt*-. 
dinaires, qu'il a félicitées dejeurs opérations; le roi a été accueilli par- 
tout aux cris de vit^e le roi» La veille, Riégo étoit entré à Madrid' en 
assez mauvais état; il avoit fait une chute de cheval, au milieu du 
triomphe que les libéraux vouloient lui décerner 

-^ On assure que. depuis deux ans plus de aoo juifs ont été baptisés' 
dans le royaume de Pologne. . ., . . .^- 

— On annoncé que tout est tranquille à Const'antinople; cepéndanC 



C2S) . ■ 



• ^ LWd^edu lourestja discist^ïsioii dtn^pvojMde loimlatif ô loirt^prC!»* 
taon des-dt'lit;^ (le 1» presse.: trois orateanS' oûtéfé enl£ndu*: HIVl. Je 
iluc de La Roeh«fouc«ilt,.oonlrv;.l<;œi|ited€ Saiiit*Romain,.j|[70irr,' le- 
^>€Oitede 'Bo^tartl^^ttrie projet de Ui«- • 
f .H y il huit piurs iiisciîis pour, dix^imit cotitn, et ciiuf. ««r le pro^et^ 



Lç 22 fé-vrier^ Sf, (je .^rriTrerd(ofaitufi'rappf(>i(l; ^jr diviurses. p.éti- 
.iioJCL^. Le« veuves «tje^epfaiisdes auieHrs;.dvf^QiatH|tte8 iknutiidlent 
qu^ôn leur rende Thi^ritage des €/UvrâgesS q«i, sBiVaQ^-lef kâ^ de. 1591 
ret i793,.dewBnQn^ )^, proprjélédes ihéé^ir^»^ illx a|i.i. après <U:inort 
. dfj. auteur;!^ Celte pétiljon.est ^outenuepat» M, Ëtienniei on pâs^e à 
.r^rdredu jour. Le- sienr :Àrt-haux ,>ofH4;ier^' h Parîis, qvtl av^it ppivi 
Buonaparle à Vj)e d'KIJ e., se plnint d'ayoirétë-rayé.des co»trQiies-<(e 
- X?Tmie,,^t demandç Mue: place qui puisse le faketsubsister.» On ^^asse 
à l'ordre du jour pcyr la prtniiére partie de l^p^lUiou, etp^nr^ft'^e- 
ceude elle estn^nvcyée au Jipinisfye dciaguwr. Plusieurs ^proprié- 
taires d^olmers dans ,1e pftidiidemaiidettt «a dégrèvement df^' contri- 
: J^utiotu, à caisse des, g^lée^ de» aonée» pffécédeirie.v Ia pëUtioi^' est 
^ ii:^i»yo9F<!e. a.«4?( i9ini$r««^ et à 1» commissieB cW bnd^t . 

On reprend la di^cusfïcn «ur 1 jaittide i«>|l«îprojetde^Joi relatif a« 

;,^rdçB sanitaire, qlri a>ciit,#^ remïpy<^ kvne nouvelle df libérât ion. 

.11 prononce la.peine^ de <pw3çt contre lowt in«Hvidu faisant partie du 

çordon^8anitairc,:^ui a wpit quitté sonposjej M. Parde^sus^ rapporteur, 

,. annonce <^/e k |^MiH^i§.««p& ptrsisie daAïj9ies:concla.4on8;.AL lofent 

. :ile Cba«aifliia« p«epf«e «ir 4P>eniû»tent âui est soutenu par ItfMw^é- 

. )>9sti«ni ,yFoif , iet juoiQbat^ par MM. Forbin^es-'kipin'ts et de Vogué. 

: ta clôluF* est piK>noQcéçu>)amend£ni£itilreJ6té, et l'art iek .adopté,* 

, le, côté i^auicho réclame, jéiM-^B. Constant frappe de ses deu& poîn^fs >sur 

son banc* ' .' . . . ' 

, MM* Teyssèrcet.Tarayre proposent chacun un article additionnel; 

. l'uiii et lauli-e eflt r^^eU\ On pocède au . scrutin «or rensemhle du 

, projet, qui est adopJeparai^ Yi>ix contre «^.MvJè ministre d« Finté- 

;, ricMr demande ^a «paroie pour une communication du gouvernentent; 

c'est un projet de loi, qui décerne ums pension de aooo fr. ÏMM»l«y 

.docteurs Parizet, BaiÛy , François et «Audouard , qui sent aUés donner 

. ^es séQoum aux malades d^ Bareeionne, et à la m^re de M. Mazet, 

, qui, a péri victime de son d^voûment; une pension de 5ôo fr^poittr le 

i^ sieur JDUwry.,; élève in(eirn&> à rhôpital.de Peq:ign«n, et pour les 

sa urs Josephe MoreUe et ^nne Merlin; €^i ont-partagé lesmcinefr 

i travaux • JL.adiscusfion préparatoire aura Jieu dans Ici bureaux. 

Le 23 février. Tordre du jour estia dissuiBsion du projet de l^relatif 



( n ) 

Il U coDstrUctibI) 'cTuDC péai die piecre à Bbuen* M» Rihard, rappof^ 
teur, luoatre la. néfxmXé il<; ce pont. M. de Girardin, après quelques 
réflexions sur ce qui fait rok)<et de U discussion, accose avec beaucoup 
de chaleur M. de •Vilifîte, d'aypif signé une ordonnance, qu'il' prétend 
eop(raiiwj s^ toutes les lois, et àla charte, laquelle ordonnance augnien'- 
toit, pour la miXïq de Bontny'lcs droits d'octroi, lourde prélever une 
«onime destinée k raçîlièveincnt dn.pont de pierre tle cette ville, it. de 
.Villèle répond ^que lO' conseil municipal a droit d'au|;i&entcr les oc- 
trois, et qu'il étoit de son devoil* de itigner une pareille ordonnance, 
M. de Girardift rçn^onite à la tribune , et M. Du,vergier de Haurftnne 
qui lui succède , cite les lois de 1816, 1817, i8i8, qui justifient M, de 
Villèle. La clôture de la discussion est prononcée. M. le président 
donne lecture des .différens artji^les du projet <fe loi, qui sont succes- 
sivement adoptés à une très- grande majorité. La ville de Rouen coa- 
tï-tbne k ta consltrùction'du pont j)our 900,000 fr., le département de la 
Sefirté-îiïférieote pour 600,000 fr. L'ensemble du projet est adopté par 
«55 voix c<>ntrCr7. ' « • : 

' On passe à la di.i>cussion du projet confcfernant les comptes de i8ao# 
M. Labbey de Pompières se plaint que chaque année les ministres 
passent leurs crédits, et il demande que les 5o,ooo francs destinés 
a rameubléumcnt de rhôtel Azs affaires étrangères, restant à p?iyer , 
»e soient point alIcNiés; que le supplément de un milliicirn 800,000 fr^ 
demandé pour la cbnstniction de !a nouvelle salle de l'Opéra, hé 
• ^oit point admis dans les dépenses ^c l'Etat, non plus q^ùe le dé- 
ficit de Mathéo. M. Duvergit'f de Haurntine, après avoir reiaar- 
mé qûë , sans les évènemens de i8ï5', nous paierions 120 million» 
et moins, se félicite de l'heureux état de nos 'finances, qui s'apaéiio- 
rent de jour en jour , qttoiqti'il ne soit pas encore de notre înléVét de 

Ï^rendrc part aux. giicrveis^di agitent l'Europe. M. de Caumartin vante 
es électroifè populaire», te' plaiiit qu'e'tfifirotège plus les écoles chré- 
tiennes qttjB l'enscigiieoàpéftt, mutuel ; il trouve inutile cette' garde , 
«eétle «9ndartti«i!te V àti^vM ^ éelan lui, If "^scofUt quelâpues agens du 
poitvolry ou. ces ùêtra^tt^ hdigi^t^<ju'kinpitbséêyiiitm pertur^tmr 
met emmùu%f4ment* ( violêns iaupnïores et f ntera-uption ). 'L'impressioa 
d,u discours est denumdé« «vcc beaucoiii» de chaienr par MM* de 
Girardin et B. Constant, mai^elle est' ^ombatf ue par M. de Gastcl- 
bajac,. et rejetée U une trè^-grande majorité. 

. Le 25 février , 'la discussion- est continuée sur le projet de loi relatif 
au règlement des compt^^. M..d« Saint-Gery t» plaint de la forme des 
discussions et des-digressions souvent inidécenres qu'oti se permet 5 il 
vote pour les amendement deda commission. M; Bignon, dans un long 
discours, après.s'étreiélicité d'une' araétibraHoi» assez sensible dans 
nos finances y parie de b. diminution du produit^dcs postes , de l'iné- 
galité des. frais de perception dansées contrifaufions indirectes, dé la 
nullité du compte rei|idu par le -midistèie des affaires étrangères, de 
l'absence d'une légidari(}n pour les colonies. M. de Boaville' d^nne de 
grands . éloges, aux. lumières et - à- l'expénenee éd ,r<»pporteur de la 
commission ^.puis il se iivte àde très-longs développemens ; les fohces 
manquent à l orateur, ^L«st snppléé. par M. de Castdbajéc dans Ift 
lecture de son cahier. 



( 8û) 

!y. <le Corcelles pense qii'I est impofsîBte à la ckaiiit>re des*0€cuper clé 
It ratiGcalion des^iomptés, k moins qu'on ne hli fournisse les mëmoirea 
«t les pièces justiâcAtives néeessaifes. Il égaie beaucoup rassemblée en 
parlant de la respoo«ibilité des ministres , et du déficit de Mathëo ; il 
inculpe en outre les commissaires du f^uyemement, nommés fen iflLi5y 
pour la créance sur la banque de Hambourg. M. Dudon prend la parole* 
p«ui* se justifier sur ce dernier chef. M. de Berbis prononce un discours 
en faveur du rapport de la commission , et répond aux assertions que 
M. de Caumartin avoit avancées dans la dernière - séance , taiit sur la 
religion , que sur la garde^oyale et la gendarmerie. Tous let discourt 
IvoDoncés dans cette séance seront imprimés. 



On a publié le Catalogue imprimé des Iwres de la ùibUo^^j/ue de 
Jâ* le cardinal de la Luzerne, dont la vente doit se faire le 4*""^^ 

Îjrochain, Ce Catalogue, in-8<» de 168 pages , est rédigé avec soin et est 
brt détaillé. La bibliothèque de S. Em. etoit nombreuse, bien choisie, 
et telle qu'il convenoit à un prélat instruit et ami de Tétude f il 7 « 
sur toutes les parties des sciences ecclésiastiques des ouvrages impov- 
tiins. Les apologistes de la religion sont surtout en grand nomore» 
On y trouve une belle collection de Pères grecs et latins; on y trouve 
aussi un recueil d«îs procès-verbaux du clergé , tant manuscrits qu'im- 
primes; rcxemplaire de M. le cardinal de la Luzerne est fort coinplet, 
et contient même des pièces qui ne se trouvent pas dans la bibliothèque 
du Roi; il est accompagné de plusieurs pièces et écrits accessoires 
relatifs auX matières dont il est question dans les procès- verbaux* 
Cet exemplaire conviendroit très-bien à quelque grand établissement, 
comme àlabicliothèque d'un évéché ou à celle d'un séminaire. . 



Cinq nouveaux volumes de la collection des Orateurs cfwetiensCi) 
ont paru successivement; ce sont les tomes XVII, XVIII, XIX, XX et 
XXI. Les deux premiers.sdnt la suite du Grand Carême de Maaiinon. 
Le torac XIX -renferme les sermons du même orateur pour les mjrs- 
tèrcs , et le tome XX le Petit Carême. On s'est ÏK)rné ici k ces éis^ 
eonrs qui forment la collection des sermons proprement dits <f e 
l'évéque de.Qerinont; les panégyriques, les oraisons funèbres et les 
conférences appartenant à un autre genre. 

Le tpmc XXI conimënce une nouvelle séricqui e«t la troisième de 
la collection et qui paroi t devoir rfenfermer un choix do.. discour» 
parmi, les prédicateurs du second ordre. Les noms qui paroissent dsns 
ce toïne «ont ceux du Père de La Rue, de Fénélon , de Fh'chier, 
de l'abbé du J.1rry et du Père Bretonneau. Il' y a douze sermons de 
ces divers orateurs, a^-ec des notices sur eux et des analyses de leur» 
discour?. Les notices sont assez cmirees; nous n*y avohs trouxé rien 
d'important à remarquer. Les analyses sont rédigées avec la clarté et 
la simplicité convenables. 

J 1) In-8»* Le prix de chaque voltinM: est de 6 fr. et 7 fr. 5o c. franc 
^e port A Paris, chez Biaise ieune ; et chez Ad. Le Clere, au bnresit 
tle ce.)ourn«l. . - " . . 



l^S0meiî a jnan lâua, ) ( N^. y^^ 



Catéehisme dôgmatùjue et meraif pAr M. Coutturier 
ancien Jésiïite, et curé de Lëry (i). 

Cet ouvrage a été composé pour servir d'expUc«U#JNi 
tt de 'commentàtre au Catéchisme publié^ dans ht 
tSrmiçr siècle^ par M. d^Apchoay évéquè de Dijoii;^ 
t|«î occupa ce sîéj^ depuis ij55 jusiju'eu 1776. Ce 
l^élati dont on tiie des traits héroïl|U€s de cbarité, 
jaimoît les Jésuites > et en attira j^usieurs dans son dio- 
cèse. M. Jean Couturier paroU avoir été de ce nombre, 
et devint curé de Léry, petite paroisse dans le même 
diocèse, et qui fait aujourd'hui partie du canton de 
.Saint-Seine. Zélé pour Finstruction de son troupeau , 
il rédigea l'explication du Catéchisme que nous ani- 
!tievçons en ce moment, et qui, tant pour Tétendtil^ 
lie» développemens que pour la claHé du style > con- 
iceMit i de&eufans, et leur offroit des notions justes 
Itt des. conseils salutaires. Cette explication ayant été 
eimKoauiii^uée à d'autres pasteurs, leur parut utile ^ et 
fam^tir, qui n^avoit que le bien en vue^ en laissa tireir 
'^fa^cK^i^a; l^ii cette maaiire de répan«brt Vtm^nm^ 
^t Jmte ft d|Ë£cib« C'est oe qvA a fait songer à la 

Aivafkt tji>ut> ie manuscrit fut soumis iî Tapprobai^ 
lion dt H' 0uboîs, évéq^e de Dijon, qu'une toort 
>îïléé vî^nt dé fîtipper à rentrée de sa canière^ }e 
i fit exatiiùier rouvrage pat M. t^abbé Deschamp^» 
an Orne de sa cathédrale, et anôien professeur en 
tbét^logie, qui en a rendu un compte ^ès-favOrable. 
Sur stsn approbation, M. Vévéque donna > le j*'. niars 

^ (lia vol. Wia^ f»i»r 6 ^' ^ 9 ^^ Avttc é^ port A MOB , 0it^ 
tf^ i et à Parié, abss 4#. U jC^fte , air hnnmu éê ûéjéirtiêh 





( 82 ) ^ 
de l'année dernière, un permis d'imprimer, oi\ Il re- 
commande la lecture de ce Catécliisme, tant aux ec- 

"clésiastiques qu'aux fidèles. Le suffrage d'un prélat si 
distingué est une puissante recommandation en iavetu' 
de ce livre, dont l'utilité ne se bornera mrme pas au 
diocèse de Dijon 5 car, quoique cette explication ait été 
faite pour le Catéchisnié qui s'y ensoigiic, cependant il 
ne seroit pas difficile sans doùle de Tadaptçr aux au- 
tres Catéchismes , dont le fond est toujours le même, 
et où il n'y a guèlpe de^Jifference que pour la distri- 
bution et la rédaction Aes matières. 

L'éditeur a un peu abrégé le travail de l'abbé Cou- 

-turier. Celui-ci avoit ajouté , après chaque chapitre , 
une espèce de récapitulation de ce même* chapitre, par 
demandes et par réponses 5 il avoit placé également, 
après chaque Icron , des prières pleines de sentimens 

.affectueux. Mais ces accessoires auroîent porté l'ou-^ 
vrage a 4 volumes , et il a paru qu'il valoit mieux se 
borner à l'essentiel ; afin de rie pas rendre trop coû- 
teux^ un livre qui peut être dune Utilité journalière. 
©h s'est-donc restreint à 3 volumes, dont le I•^ traite 

::deDieu, et donne l'explication du Symbole et des 

3 uatre premiers commandeméns ; le 11*. explique It^s 
ernièrs commandemehs de Dieu, éeux de l'Èglisif/, 
~-rCe qtfî*^iic*»ne les réttus -prîncipàflel^^ tèn pèches ca- 
pitaux, la prière î le IIP. volume est consacré aui sa- 
crémens. 



Nous^eaux Justes dans les conditions ordinaires de la 
\, , société', ou F'ies de six personnes pieuses^ par l'abbé 
*. Carron (i). 

Ce. volume fait suite à celui que M. l'àbbé Càrrou 
«publia, en 18 16, sous le titre de Fies des Justes dans 

.. I I ■ ■ J ll I * I i I I 1 I I ■ ■ ■■ . M I •> ■ • I ' I ' ■ I ■ 

(i)*'In-i3 ; prix, 2 fr. 5o c. et 3 fr. 5o c. frant de port; A Xy on, chez 
Rufftnd; et à Ptrris, chez* Ad. Le Glere» au bureau cle'ce lourna). 



( w ) 

hs conditions ordinaites «fe la société; il contient six 
nouvelles f^ies^ savoir: celles. de Victoire Côuen de. 
Saint-Luc , liée à Rennes , le 2 J janvier 1 7.6 1 , et mise 
à mort à Paris, le icj juillet 17945 avec soixante autre», 
victimes; de Jean-feptiste-Ignace-Isidore, comte de. 
Forbin des Bsards, né à Avignon > en lyîo, mort 
dans la, méjmç ville, le 8 février i8i4 > de Françoise*- 
MàriérThérèse Datgent^ née ^ le 5 décembre 1 75^8, à 
Chaussy en Beauce, morte le 29 avril 181'^; de Marie- 
Amélie Sauvage, née a Saint-Malo, en 1779, morte 
le i3 août 1817; de Célcste-Marie-Claiie Meltrie*- 
Offray, née près Sain t-Mal.o , le 3o juin 1766^ morte 
le i5 mai 1817 ; et enfin d*Adélaïde-Mane de Çicé , 
nie à Rennes , le 5, novembre 1 749 > et morte à Paris > 
Je26àvrilj8i8. ' 

, Ces différentes F^ies offrent de toudian» j^xi^nples 
des vertus chrétiennes, et surtout de piété et de bhsH> 
rite. On verra datas celle du cDmte de Forbin un i-e-^ 
tfliw: éclatant à la religion, une foi ferme, et un cou- 
.ïi^ge inébranlable dsyis les traverses. Les cinq. autres 
ilTies sont des anodèles pour les pers.onnes qui se trou- 
.vent dians une. situation semblable. Celle de M*.**, de 
Cicé est partiç^ièrement d'un grand intérêt par le àér 
Yoûiiient qjLi!el]^ [montra en toute &ccasio«rf>^r le» 
pauvres, et parles circonstances particulières où cette 
vertueuse fille se trouva placée. Impliquée, sousBuo* 
napaite, dans une affaire fameuse, elle n'écbappa à là 
condamnation que par le souvenir de ses vertus et de 
aes' bien faits. 

• L'éditeur a placé en tête du volume la Notiee sur 
l'abbé Can'on que nous avions donnée, l'année der- 
nière , dans céJournaJ. Nous ne trouvons assurément 




prévenir, 

biir par quelque témoignage que ces nouvelles. /^iejp 

Fa 



Itoiftit Ai« Fàlibé Cavroo^ civ ii*iDdii^«r «ùurmeut etlev 
étoienl entre ses maîiis. li'paroit qu'il tient ce manud»^ 
<^;jt dû nevçu même de iHÙtcur, et rautfaehticîté ne 
$embU pas.f^n être douteuse. Ceux qui ontla collectkii 
dest^uvrag^s^du Vertueux piètre, s!çinpresscront,dpD*^ 
de^è ^procurer ce nouveau voluiuéfcm iU tvou^ef&pt 
hsiÊttémt ^âtpH'ii de^tilété, et Je méme^oÎA d:4iMMli{ucf 
les sefitînfcns'de migîon etde diii^té^ui caifimt^ntbè 
▼êJttts elles boiiDfii(»uvi es. ,* u- ♦ ^ 

i— i,i ; ; .•" • 

pAtirK. NoDS ne coimoissîons paj encore toot le fanatitttiè ig 
IVsprH îenatii. L'égliae dey Petîtê^Përe^ a vii , ^| jûiin èui^ 
jiiers» cle déplctraUès excës^ De jennes inasnaéa.» éttiàmêw 
iwate jMir lat-dtclamiattons qve noaa entea^M^ i}|aii|tt»'.}duirt 
mii troublé Ifia prcdi^aiiooi àes. inÎMionnairei pfc das^crif^ ' 
4tl ^érisicma, et iiWUue par det chént» gromerf e|td«uUeiiif|gii * 
çoo>pables, va la sai^iteté du lien. Isb mukmimimkmi^.mài^ 
tré, en ceUe occasion « autant de pudenç^ que de.€0«ir«gi. 
Xi^xerdee du sbir s*eH acbevë , le mardi , an miiien <lk tt» 
'ixUiita. i.é mercredi 9 fe8:8eène9 ont recommeiieé «vee pliii 
dff force; des eroupea d'agîtatéurt ^ «onvroienl la.. place daf 
^tîlft*Krri et le» rues adjacentes. M. IVvdbéiséque dePaHi 
^ilrrivii', âiiil!^ riglise ei maota en eliairskaiB- m ^p^snit awoo 
-dij^nite , mats 'avec amertume » des contriidîcli<ms H7^c$;in^ 
snties a^cc leswiaHes on accoeilioit les prédicateurs de \m pfi«> 
jrole sainte « et déclara , au surplus , que lui et ses coopératetira 
f^iiroient se souvenir de IVxeoipIe du Sauvcnr, et des perséeu» 
lions qu*it a promises à son Eçtiseet à ses ministres. Mons n'o« 
aons djre que de si justes plaintes excitèrent d'indérentea ri* 
'léés;')a VOK du'))rélat fut couverte: par d'faorriblerclaoïeiirs^ 
-^n des missioiuiaires fut frappé : deux d'entr.^wK ne purent 
âoriîr de Péglise : H fallut jreconrir à la force armée , et ^ a 
>nrr|té quelques jeunes gens* Le jeudi soir, léa rassem^kmeiii 
1i*éloif at pas moins nombreux « etavoient tous Jejs. caractères 
d'^t^ffiapemtip «édifient: il a fallu les^dissiper^pardèscbarfùif* 
.^cavalerie. Où dit qu'on a vu, parmi. Jeaipompe^.^ 
^'Vf^alj^s k ebe^ttx Biraoeavqnt. oxeHoieMile^. ^nveé ffiàê* 



g ôeav <|tti cri««l «onm liMtoler«a€9 des p|4tres! Oi? «voil 
ttlBcii^ , à l'ËI:^ de droit , ow placeid pour inviter le$ Jeanev * 
geat à lî'tMtr contre (e/artùiisme rmligieuxm Etreng^ aboâd^' 
'fhèltt et oit eet le famiiiênm, n- ce n*e$t dan* eea imphea fi 
«e» «iMiooeà cofiire dta. homoirs pafiiiU«a..eiv dana }>ior^i|e 
■ilflio de lewra fiiHMcItQBa 2 L»e. }etidî ,. >« a .arrêté » dana Ifa 
Ifffovpea, MM. Demarçayot .de.Cor<:eiiea; ili ont dit qu'jla 
ae roadoîeiit doaa une maîaofi voisine. Les esefcices ont éii 
ifmooill«sà8eiiiftp£9^UNP|Mi H k A9P^TlS0¥ff\\^ i M. Ter* 
chovéqne estjntt9urod« le jeudi , aux Petîta*Përe. Le prélel 
a montre dates ceCfe ooçàkioii ui^ courage qui bonore son nâ« 

' -««/M. nM>tf Letbufneor , prédicateur ordinaire du Roi ^ 

^qui-aviNt ouvert vie a fcvner« la staiion duCa^iine ^ la çwr, 

• préeàé^ dimanche loir, pour la leconde fois. Son sefmew 

dfmrsÎNr I» vanité des joies du inonde; il a montré dana le 

^prtmhr pnint qnVIIes étoient Y&ines, parce quelle^ çloîent 

^'4ir4oiAnnSAflûcoiif « jans réalité ei. sans durée; et dons le se« 

cy n d'p o iu f ^ qofelles étotent pernicieuses^ parce .qu'elUs spnt 

-tottsè de nos désordres^, et par une suite ;i>é.cessairf.«euso€ie 

-«iids nvalheurs; M. 'l'abbé l<etoumeor a précâié écaletoeni lo 

•^niardretle )endî: Le sujet du $ernhôn de inardi^ptoil. rassis 

'liflfiri'c^ aux. b/&!ea ^ réalise;, et celui du sermofi 4«(|ç'. j^iii)^ 

ai¥duim^ftilfrei, ânni Itoratettr .a monlTÔ le devoie^fl l^e pojyjf» 

*^èitûVA jfrfirnal)<*tMin<9ice qii'U y a eu seman.F If cour 

-teméi^r^i deiî^fèlidres , après Ifoffice, et qoe{oé.sefoiOQ a 

**rottlé sur la mort. Il semble qu'on ne- sa urti^it révoquer en 

dn)îUë un fait si bien $pécifîé; cependant la vérité est qù*il 

' n'y a paint eu de sermon d^ins la cbapelle rpyale le m^rcjré^i 

.^scemdres; tel est l'usage. au cbÂleauv .> . 

•^ Le ^7 février, if y a eu , dans là grand'salle de .rerebo* 

* vêcbé , ^«e réunion cenérale des dames qui font^ partie. de_ 

ri:euvre.des petits séminaires. Cette réunion él oit présidée 

'«arM. nan&lievjéque. M; iabbéSiret^ Cf^ré-do Saint«Séyetin ^ 

ifcîl'ledieeotti's, après lequel le prélat a adeessé/iui damas 

.dee EfMeitolionS'Ol des encourageiséos. L*a#s^|nb)ée étof t briU 

4eniO"^ndinbfi*tt«e, et elle et fait voir ioiit Tiotérét qu'in<« 

ifett BéiaHiaaew^eot des> peitta séininntres ,,et le fêle eyec le^ 

qoeJ }0mm9ê pieuses se portent à favoriser une oauvfe si inv^ 

fRirlétite« 



( 86 ) 

— M. Tarchev^d de Tours, dans son Man^Reinent pour 
le Carême , combat également, et ceux quîrefa^nt de fairt 
périitetrce , et ceux qui cherchent à satisfaire leur sensualité 
dans les |xrivations même que l'Eslise leur impose. Il engage 
les uns et les autres à se bien pénétrer de la nécessite d'expier 
leurs péchés^ et à joindre à Pabstinence et au feûne la cb»* 
rite pour- les pauvres* et d^s secours pour les établtssemens 
formés dans le diocèse, et qui ont pour bai de pourvoir àJa^ 
perpétuité du sacerdoce. Deux quêtes «générafles auront lieu 
pour ce dernier objet dans le diocèse, Tune le jour de Râque, 
Vt l'autre le. jour de l'Assomption. Nous citerons on court 
passage du Mandement du vénérable prélat. 

fi Le Seigneur, touché des maux dout il avoit menacé son peuple 
dans son indignation , l'invite ù revenir vers lui : « Le jour «u Sei- 
» gneur est terrible , lui dit-il , c'est un jour d*orage et de temp'êle ; 
)» il e<it jf)rrcédë d'un feu dévorant , et suivi d'une flamme qui va 
» tout réduire en cendres. Maintenant , 6 Israël ! convertissez-vous 
D à moi de tout votre cœur ». Quel prodige de chanté ! un Dieu cher* 
cher lui-même à désarmer son infinie justice ! Ah î N. T. C. F. , si 
vous entendez sa voix , cette voix touchante qui vous parle p»* celle 
de son Eglise, nous tous en conjurons, n'enaurcisscz pas vos ctKvrs. 
Venez avec empressement à nos assemblées de religion, où TËglise re- 
doublera sti prières , où la parole et la loi du Seignciu* vous seront aa> 
Bonc^es plus souvent que aans tout autre temp« de l'année. Entres 
avec toi|s ks sentimens de la piété chrétienne daiy cette sainte carrière 
de pénitence que celte tendre mère va si prbchamement ouvrir à tous 
s.es enH^nv. îleceyea la loi du Jeune et de Tabîti^lêWce viét «ne dôc/Kïfé* 
d'autant pins digne de vous que c*e$t l'esprît (Se' Dieu qui a conduif' 
notre saihte mère l'Eglise dans l'établissement à^ cette salutaiie pra- 
tique idu Carême , cette épouse de Jésus-Christ ne pouvant jamais 
cesser d'être dirigée dans toutes ses démarches par Timpression de son 
divin Esprit. QUel empressement ne devez-vous pas avoir à vous pu- 
rifier dès rentrée du saint jeûne , pour n>n point perdre le mérite ? 
Avec quelle joie ne devrez-vous pas embrasser les moyens que les mi-p 
ni<^68 de FEvangile y présenteront de nouveau pour réparer vos ini« 
quités ? Que les préceptes de l'Eglise sont justes et précieux ? Ne de- 
vrions-nous pas de nous-mêmes les prévenir » ? 

M. révéque de Meanx expose la doctrine de l'Ecriture 
sainte et de U tradition sur la nécessité et les avantages de 




loriié des Prophètes et à celle de TËvangile. Le prélat a'alL 
flige des infractions que Ton se permet contre cette loi> ^ 



• . . , ( 87 ) .. 

cle rîndîfierence quç lanl de chrétiens mônlrent pour leur 
salut. 'II étigage ses dioce'sàins à consoler son ministère par 
o>î retour sincère à la religion, et finit en leur parlant en ces 
termes: 

K Le manque de pasteurs , Tétai déplorable, de la. plqpart de vos. 
églises,. leur honteuse nudité , surtout votre indifférence pour la re- 
ligion, la profanation des saints jours de dimanches cl de fêtes, le 
jïilence de nos tepiples, rotre éloigncment du tribunal de la péni- 
tence , de la table sainte , vos géûts et vos penthans pour les dtvdr-' 
tissemens et les plaisirs ' qui vous sont défendus, Toubli de vos de-: 
voirs, voilà rimage triste et lugubre qui* se pré^^ente sans cesse à 
notre esprit pour affliger notre cœur et le déchirer. Nous voudrions 
vous sauver au prix de ce que, nous avons de plus cher. Qu'elle 
douleur pour nous , lorsque nous apprenonis que*, restés insensibles 
k tous nos. vœux , à nos désirs , à nos sollicitations , vous, vous ex^ 
posez tous les jours k tomber entre les mains du Dieu vivant, et à 
TOUS précipiter dans un abirae qui vous, engloutira pour toujours ! 
N. T. C. F, , nous vous en conjurons de nouveau, empressez-vous 
de sortir d'un état qui poarroit vous devenir si funeste ; et si la crMute 
liVjU>it.p«fnt un motif assez fort pour vous arrêter sur le pehcbant 
4c votre ruine-, cédez au moins, nous vous çn suptplions , à la bonté 
de voir.e Dieu. Que de. preuves navez-vous point reçues depuis quel- 
ques années de son- amour? Comparez votre sort à ciiui qiie vous 
avez éprouvé si long-temps , votre position à celle des peuples qui 
vous environnent ...... 

-^La ville de Dammariin , diocèse de Meaux, vient de 
jouir du bienfait d'une iriission qu'elle dési'roit depuis lp"g'/ 
teoips : quaJrç oui^^rs evangçliquc^ y ont annonce les ve- 
rilés de la religiori depuis les, premiers jours dé janvfer. Les 
fia1)itans de la vill^, et ceu^ des^ communes cnvirpiitiantçs, 
ont suivi les exercices de celle mission avec une édiHanle as- 
siduité. La plantation de la croix ayant été fixée au mardi 
i g février, M. l'évèque de Meaux Ht annoncer qu'il pré^ide- 
roît.à cette cérémonie. Le prélat partit , en effet, le dimanche 
fjy donna , ce même jour, la confirmation à Saint-Soupplets', 
et'le lundi à Moussy-le-Vieux. Le mardi , il célébra la méssé 
clans l'église de Dammariin , et y donna la sainte commu-< 
nion à cinq cents personnes. Apres la messe, il adressa une 
exhortation touchante aux fîdcles , et administra ensnite le 
sacrement de confirmation à huit cents personnes. La p1an<r 
tatîon de la croix eut lieu dans la soirée. Au pied de cette 
croix , un discours plein de force et d'onction fut adressé., par 
un des missionnaires ^ à une population de quatre à cinq mille, 
âmes. Ce jour, ordiuairemenl consacré à des plaisirs bruyaiis» 



( ^ > 

fyt emifiùfi l<iHri ^tî«r k in txqrcMret d«r fUU etè' 011» c^ 
fëmonie lainte, qui doit autant consoler Ifi amis de la reh* 
gièn Qu'elle fait honneur au bon esprit etauiL tentimjeQ» re6» 
(teiik dés habitans de Dammaiiin. 

^hffê mi^sÎQonairçs dii diocèse de Qaveux n'ont point 
eesfd , cet hiver, de se livrer aux travaux de leur ministère^ 
Jkvant la niisstoQ d^Orbec , dont nous avons parlé ^ c*est-à<* 
• dire, depuis la nûrsepleinbre jusquA-. vers- la fia d'oclohve 
dernier, i:ls'ont doimé une naisston^â OonneviNe-sur^Ajon et 
4a«ix retraites , l>ne à GahagHes^ et L'aiiire à Honfleur, po«r 
Consolider et étoodre le bi^nque les-diissiona de Tanneédeir* 
• b%« avieieni produit dans ce^ de«x éndrQtU. Après laawi» 
liftt d'Ûrh^^^tiiwnt «Iléa.à U fok« Aumji ei àVîU«t* 
Beee^j». Quatre missioimaîres étoîestiOccppti^bii9^cluM»to 
de ces paroisses, et éloîenl «idés». ponr les Gonfi^tsions « fir 
les testeurs dés lieux et nar 1er prétr^ des «nvirebs.^ Ces demi 
inissions :ont commencé le. dimanche a3 décembre ,. et oeâ 
(duré quatre semaines : les «xeroioes j osii .été trè»>sutvis ^ ^et 
Jef conversions ont cépondu aux tbtssdes oawiera/ " 



KqueSrf Maintenant , ces homme» in&ttgaMes so^f ocinipd^l^ 
donner une retraite à Qrbec, afin d'y. effermir,.le résdIÉt 
Ik la deciÂère mission,. et de le ils vont se .rendiieyatt nembTiO 

> de neuf, à Falaise^, ou ils sont attendes ayjBCTÎmpeliepee^^t 
i .ok tlsm^iront , ïè 3 ^ai^ y. ..unie mèiiop 4aftvi^oa..er«iti:4e-' 
. mir s\.iK9^ojaget, pisf^'au dimfimifaefiée^QnelieM^ilt''^^^ 

- dUtt^ la nenveV^wéMiééÊMàUmêlf^ 
l^péraAdnt de M. l'évéquelie ]H|^FeQitv^fiisww^:t«^ 

> tracel^.dè aon zèle pour la |^lpîp«Hde Dtea^t.pour Je^dfrdb 
produnn.. ^ •'.'■-.;. .,'^ : ^ .*' .-.': 

. <^.La cathédrale d'Ortéatt» qui s'étoit^ restent , coenm 
tant d^aufres églises, des ravages 'dermoderiies Tattdabet 
irmt disparaître peu à peu les tnaces de leur pisseee* De* 
puis quelques années en sommes estes! çoradéraltttfi «ml 



êmi^Ièvées pour la restaoretion de ce bee« monument; .'noi^ 
f fai( de grandes répareUoBs à ^extérieur ,^ qo « travaillf 
encofe. Dans iWéneur* on s'eccope peu k .|ie« tle: jrélijUir 
tu wde^ ornemens de çevaisseeu» On>eèiMn|e.k.iFèiie 
ipîsj^o^l, dont les cçlenaes put. été coiiserfféet.;i ejles, eoni 

Eltfment .sculptéef «et ^Kont être rtmiseliiulèuc:jf^ce*:JLi« 
cTorgues dei^abheye-^e SeBoé-Beeok(es^:iurrtvé:4 Ûr* 
fit Tf «^irt ^pleçé d^ns lé^ottMwi*^^^ tnryaetribiiÀe' 



yntimM%n fenâ'ideJfëglile; im lactetHr dé f>«lff ëlt S^MAr 
pour le poier, IViagmenter €l le mettre «n iM. Il^evt touH 
ymvB qa9$tic^.ié terminer cttie grande église, à hiqiiellé il 
manque, comme on sait, ^ox arcades^ de là^oftle pour 

3[a'pn puissewla prolongée fasoa'anx lourt.^On jié flatte tpa^ 
e gotivemement accordera des- fondv pour ^c^le ilepëtifsl} ; 
nue roQteslkiie ponvdr monter à 6 eu Soi&,oùé hi Le n6«i 
JU Henri lY ,^ qui poan la pre«itère pielTé'de t^étte Mise , nto 

Si t{uVijoiiter im Aoovel tntérél à ràelffayement d'an edi- 
ipâj sermt a|d#» aa Jet pins beani tHonnihienl de Mt^ 
|iatfiÉ« En àitendêaly la ploMnieienne ëglisè^de la iiiéme vitte 
iritiH^^e i^aeeY^fr un ikt» «aqnel elle avoil dl^s droits. LVglîie^ 
êéSêkk^^igmwÊki «àpeane collégiale de fondatîëii tojà^f 

• U i»i4 moniHiMiit Tdigienx.qiii eài'a«trefot$*«<^m 
léeittt M» raiNigeedet protestant, n'avoit que:)e tm^lle fue<^ 

•. Mrsalé; elle vient dMtre dr%ée en cure. Les àntorités ont s^* 
' ts^nàik cet é^rd la denanae de M. Tévéque, quiu Vooki 
; «9 eetle occasion i^écompenser leaële d'un^p^^earestitosibfdt 

• iMOBirer l'intérêt qu'il porio aux piéax fidëlès, et' refeirer 
f fMfâ, à*wei égltié«cOnsàcree en l'honnenr d'an saintëvîqae 

4uiii«Bèfe^.eii4'dn illustre patron de la vîlte. 

. «^ i^nomfi'ta féTritr, lil. l'abbé Jarrit-^PeKTk, curé^ 

f&otcet, «1 grand^vicaifi 4e Limoges , pour le dëpàlteteéni 

4n 1* Crenie:^ ia cSikri dens son ëgliie un eenri<% poorlt 

u : |rtlii4|we1»dS>c>sr vient Je pntJre. Un nonibiiuiÉ cte^Bif 

^ l in l Ép isfean imi Ml iiJie a ùei«|^ jiè-fldete»s'y i trg d v d iê nt r&^ 

r.. M9»^mB/Mê^m pmmt^ eà « 




.çUMmstpmmmmaiktenn en-kur pemant les qualités de I ex-» 
«ettenipeélat, «t: l'impPBSsionqti'ira laite est a la fois .un 

; Imwaniage, wwida èla ntéoioirede M. Dttbottrg,-et une preuve 

< éhinBénte^l*of8lear.< 
i/: «v<«Cesl par erreur qn^il a été dit , dins ndtte miièéro. 776, 
<^pM( Ml l'abbé^ Grimottvllle, niort l'année dernière, ét^t^ 
mHÊni ki^ffévôlntion, chanoine de 6ou tances tif étoit cbaobioé 
#1 ^§r»nd««vicairat île MsieH , M téiioii dans<<;ette viQe dciP 
faàêiUèk^VuÊiaê. il avoif nuéiiÉe élegrand- vicaire, sonrl'dj^ 
opnli# li;.Jb CàAdor«it,.pré4éceéM(OV*d M.èt Uf^'^ 
° r ^ iXMJeii9|«:i4îVto»t on^enMiie ^«tffnalift ^ ^ne! êaà 



{ 9« ) . 

heureux caractère faicott généralement aimer. Bon, polî ^* . 
plein d'affabilité et de bienveitiance , il remplissoit exacte- 
ment tous ses devoirs. Il n'iiésita pas à sacrifier les avantages 
dont il jouissoit pour rester fidèle à la conscience et à l'hon*^ 
neur. 11 se retira .à Jersey, oii il a habité constamment la 
même maison ; tant il sa voit inspirer un attachement durable^ 
Il savoit se rendre u^ile aux émigrés françois, <*t il plaidoit 
leur cause auprès de .ceux qui pou voient les soulager. JL*euTiS 
intérêts faisoient l'objet de sa sollicitude particulière. Lors- 
qu'il fut nommé, ^ Tévêché de Saint«-Malo^ il écrivit à un - 
9rai de qui nous tenons ces détails ,. qu'il étoit résolu de 
mourir dans l'asile qqe la Providence llit 'avoit ménagé. Sa 
famille , une des plus anciennes de la Normandie, liroit son 
iiom de la terre dé Griraou ville, près Cou tances, qui é toi è 
autrefois «on patrimoine. Elle avoit été illustrée autrefois 
par les services de picolas de Grimoù ville , capitaine des 
gardes sous Henri III, guerrier vaillant et serviteur fidèle de 
son prince. On voyoit autrefois son tombeau aux Grands-^ 
Augustins. 

'^UAnnvaire ecclMasiique de Sauoie , pour iSss, fait 
connoître l'état actuel du diocèse de Chambéri. Peu de pays 
se trouvent, sons le rapport de la religion, dans une situa- 
tioti plus satisfaisante.. 11 y a, outre le grand séniin aire, huit 
petits séminaires. M. l'archevêque a ordônnf cinqoaiHe-troi$ 
prélres dans le cours de l'année dernière; il est mort^^itaisfe 
même espace de temps , vii|gt<K|ttaljre prêlras t ainsi , il y a{ 
dans ce diocèse, une tendance à' réparer.^ las partes précé* 
dentés , tandis que chez nous le nombre des morts excède ; 
en beaucoup dé diocèses, le nombre des nouveaux prêtres, et 
<|ue par conséquent le déficit augmente chaque année. Parnit 
les morts, on distingue un homme. singulièrement eslimable*, 
André- Joseph Prevaz , Jésuite, né au Pont-de<- Beau voisin le 
7 juillet 1781, et mort le a6 février 1831', à l'âge par cohsë^ 
quent de quatre-vingt-dix ans. Les missions /données, pen» 
dant Iç cours de l'année, dernière , .dans ■ les diverses parties 
du diocèse , ont continué à obtenir de grands succès. La pre«> . 
mière a eu lieu à La Motle-Servolex , près de X^hambéri. Elle 
a été ouverte par M. l'abbé Rey, chanoine et grand-vicaire ^ 
le même qu'on a entendu cet automne à Paris. Plusieuvs 
ecclésiastiques s'étoient réunis pour cette mission, qui 'a âiè 
close le 27févHer i82i^et'cfut a attiré une fimle def^ple» 



^fantaaz êvercîcesqu'aur tribunaux âeh pentlenc>. Lês mis- 
siofis données à FaVerges; au 'Grancl-Bornand,à Sallanches , 
à Doussard , n'ont pas opéré moins de fruits', comme nous 
lavons Remarqué ailleurs. A 'Saint-Martin de BeHevîHe, les 
exercices , présidés par M. Broudex , archiprétre , ont ea 
p6ifr pësuHat une cômmanion générale trës-noml>reuise. La 
mission de Thônes, cîôttimencée Je 4 novembre et finie le a 
décembre, avoil attiré toutes les paroisses voisines, et a pro- 
duit un renouvellen^ent général; de notiibréuses et ferventes 
communions- en ont été la suite. U Annuaire contient des 
notices sur la reine.de Sardaigne , Marie-Clodilde de-France f 
sûr les dardinanx di Pîetro ,'de la Lu^me et de Pérîgord : 
ces notices sent tirées de notre journal. Il y en a qoelques 
autres nouvelles sur des prêtres estimables de Savoie, entré 
autres sur Jean-Claude Gabet, Bénédictin, a(>bé de Mont<^ 
Cenis, chargé^ en 1801^ de la direction de l'hospice de ce 
nom , el qui eut l'honneur d'y recevoir trois foi« le Pape ré- 
gnant ; sur Jacques Pignarre, curé de Cernex, déporté à l'Ile 
de Rhé; sur François Bourret , curé de Corbonod , mort lé 6 
septembre 182 1, à l'âge de quatre-vingt-dix ans. IJAnnuaiM 
est terminé par différens détails et renseignemens qui peu** 
vent être utiles 5 il contient aussi les mutations arrivées dans 
la situation du diocèse ; la liste des évêques des Etâjts du roi 
d^ Sardaigne, etc. Ce recueil est toujours rédigé dans UB 
excellem esprit. > -^ 

. ■• ■ t, . '■..: . • \%:*-t^ ■ ■■■■ ■ V" ■»'■•'» i^' -'^ 

*" lii'OtryELLES POLITIQUES. 

- Pabi.* . La cour portera le deuil, pendant trois semaines, à roccasîo» 
de îi^ mort du duc de Saxe-Teschen. 

-—On a traduit m jugement le sieiir Cellier et M"*. Chardin 1 
pcin'+re en dmai! , pour quelques bijoux qui prc^entoient des allusions 
s:^diticuses. Cellier a été condamne en trois mois de prison et 5d fr, 
d*amènde ; la dame Chardin a été acquit tt'c par le jur*'. . 
, — M. le duc DcGazes.est arrivé , le 27..^ Paris , et s.csl rendu , le 
lendemain , chez le Roi , avec lequel il a pa^sé plus d*une heure. 

— MM. Rebut et Germeau ne sont plus employés au ministère de 
la juFtice. 

— Uu complota éclate à Thonars, le 24 février; quelques factieux 
ont paru dans^les rues, en proférant le cri de laréyolte, cf. leur troupe 
s'éfant peu à peu Tcnforcée , on a répandu des proclamations aii nom 
d*un cw^ain^meraà'ssùne des armées de TOuest; le général Berton pa- 
roit avoir été à Ja tête de ce niouvcinent. Aussitôt des troupes se sont 
acheminées d«2 Vendôme^ de CU^tteaitduu et d'Orléans Ters Tours ^ mais 



«•«I luU èi^k éSuâpé t Ton est à la pourrahé de la trovpeda ^^nML 
Berit» • et en attendant, le régiment suisse qui ëtoit à Orléans , «lit 
•lié à Tours, pour remplacer le n'giment de cayaterie qui y étoit en 
garnison. On a appris que Berton 8*étoit dirigé sur Saumur avec sa 
troupe ; qu'il ëfoit accompagné de Delon , cet ofiicier itxiplîqué dans 
la prcc^'dente affaire de Saumur; qu*il avoif demandé d'entrer à San- 
ninr, et que, ne Tayant pas obtenu , il aroit rebroussé chemin. L^ 
Mùsdre d« ^aumur a montré en cette occasion beaucoup de fbrmcTé. On 
«arrêté à Saumur un officier en demi-solde , nommé Roule , qui a^oît 
passé aux rebelle.*. M. de Ca^tries a fait arrêter aussi un oflicier 4e 
fon t-égiment. On dit qu'on a pris vingt-^ept de» hommes du rassem* 
blement de l^rton, qui étoit en pleine déroute. Les ami^ des factieux 
dln»it-ils encore ^û c'est-là une eonspiration forgée h plaisir ? 

—'M. le maire de Vendôme déclare, dans une lettre imprimée» 
qfn*aucun professeur na été renvoyé du collège, et oue les ehefr do 
«pUége n*0Bt reçu de M. Tévêque aucun; atis relatif ^ leur itabliii^* 
jfieot* 

r- Le 3$ , à Tours , le conseil de guerre a entendu les dfépositjoi|i» 
d^in grand nombre de ti'moins. L'e4,ém6in Quesnel, que ^^yçi^cs di^ 
positions ont chargé; a été arrêté à Taudienee, d'après le réquîàtoire i;te( 
il* le rapporteur. Dans lof séance du.a5,.le capitaine rapporteur a «o^ 
^u/k là peine de n^ort coutfe DeUn, Maitt)ueHj( l^ineicaii, QoijadQli^ 
tt'jDetlueux { le premier contumace. ,.,'.;.,' 



CHAMBRA DES PAIR». . i 

te a5 février, la chambre a continué ia discussion du pK>jet;de,W 
fiir la lïbcTt*: i\c h presse. Elle a enfcûdrf M^- 'fe^^rhice de'Taj-^^ 
tJUïd et M. le baron tiè Barente contre le / ' * * ^"'^'^' 



3^mc$ et Itf* le raînii^tre des aflfaires ébaiïgôres «iPr U^fîét^rwAî^i 
mtoqufs de Lally-Tolenrfal sur le projet: M, }e duq'.dej Lévis est, 
«bargt du rapport Je la loi sur lés journaux.. * ^ ' ^ 

Le ^7 fiWricr ^ la cliambre a entendu le rappprt.^nnuel de la c^-^ 
mhalotï (Je surveillance près la caisse d*am6rtiasen>é'nt. BUe a continué 
la di<N;ussioii suV k toi de la presse. MM. le comte de Poligtiac , le 
tûarqtiEâ <rHcrb on ville et le ministre de ,1a marine ,' ont parlé poui;» 
il. le comte Mole contre , et M* le dutf de Cbigny sur. 

Le 3B, mM. i€ iUic de Broglie et 1^ cointe de Ségur obt paHé coi>* . 
tre>le projet, M. le comie Desèze pour, et M» le marécna|d'Eck- 
IBâll w. 

CHAMBRl DBS DJPUT£s« 

lie ^i&vrler , M. Cornèt^d'Inciourl a la parole an p6m d^ia ceo- 
ifltibaièn, eomi)»e;rappbrteu1r.du.b'idget pour la p^jtie des dépensesLJU 
cotoménee par sèYclicitejr dés âhiélioratioDs dé]à obtenues, soit pour 
VécoDoraieT soit pour la connoissance du véritable état de la fortune^ 
pdbligué , tt , apr^ avoir parcouru lucccssiveBeAt les diAtMos tbaf Jb 



(95) 

trei des déjfyeBses, il se résume à fixer le jbodgM de i(ba II gt^ mittîoUt 
T3a>44> fr'» c'est-à-dire, qu'il propose une rédaction de â miUiofië 
i^6o&rr. M. OUtvier (de^ia Sei^e) , second rapporlewr du bod^tli 
exposé le trayail.de la commission* concernant la partie desreeetteu 
8 membres s'inscrivent pour parler en i'aveur du projet et 20 contre | 
ceux-ci sont tous ducoté gauche. On remarquecependant que AIM . Lm 
filté et Pcmarçay s'inscrivent poiw. 

,MM. Audry^de Puyraveau (de la Charente-Inférieure), le baron d« 
T«in<|MaIye (du Puy-de-rDome) , Galmiche (dc-la Baute-Saône), sont 
»ëc.0Bniis comme députés^. J^. de Trinaualye^J&^eul des trois isou*. 
ireaux députés qui soit présent , prend placeyaia ^en,tre droit. £<ft'dis» 
cussion est reprise sur les eomptes. M. Oanilh s^ {^Isint du. système de 
comptabilité suivi depuis plusieurs années, et surto«i« de raccumulatioa 
4c fonds qui a lieu sansiçesse dans les caisses du trésor, et qui^- seîon 
lui 9 a favorisé lè.Tol de Mathéo.Jlsè réserve, à proposer 'plus |«rd: 
divers amendemens sur les diiTérentes parties de la loi. M. le ministre 
des finances répond Sur-lé-cham'p ; il déclare que raccumulation habi- 
tdelle dé 160 millions , dont a parlé lé préopinant . est imaginaire . it 
fl|Q*aa ccmtiraîre le trésor a jusqu'ici éprouvé un déficit , qui tei^entàot^ 
•c eouvre tous les jours. Pour ce qui regarde le vol de Mathéo, pi doll 
Iff^biboer aux moyens mié cet homme avpit pris pour coitvttr $^ 
ÉTÉodé , et 1 là difficulté de la reconnoitre. 11 ajoute au reste qu'on 4 
mnëdeê moyens pour rendre dans la suite plus faciles et plus* sùrei . 
«è MnbkdUes véràâcations , et que toiis lés jours ie gouvememedt 
l^fètéjpe do jprcKfeetiomiément de la comptabilité $ la cour d^s eoBifittc' 
«it.eluurgéc a cet égard d'un. grand travatl. ■ . .-■ ^ ^ .> 

^ le 37 fëTTJer, la commission de surveillance , près la eai«e d*aaioff>- 
tiasemeat, est iotroduite et £iit son rapport annuel. M. Haodry de 
Viimveaii, nouveae' dépoté, prend pEwe au calé gauche, Oo rcpretiJ 
nicnseiiMàon mut les ^mptos. M. Beauséjonr te plaini: qnc cpUc dlicu»^ 
erep »4mis laqaellé Ofi né produit jamais les piùccs lu-^tiflcfiti vca , ntA 
qfQrnne représcnt^tiqn^f âtrale , jouée a la fato de la n ut ion * L'orW^ 
^^^.^si feppell ài * oiM p * ^ Brun de Vdleret fait de Jon|î«M*#.digrç^ 
taùmisvar la hi ^des aSBliôns cl sur le clergé; il g^i phi*ïeii|sfojsîû^" 
fierrom^ par des muhmires, et finit par conclure en fa: i^err du projetai 
Miyf quelques amei;tdemens. "^ ^ 

H- Duu<in se plaint delà facilité du l?réscr ^ prêter des ^mnfefaiÂez 
considérables, et dit qu'il ;|r aune maison dé banque qui à dûÀn fréter 
. plus de ^ix millions. Il icrÀiàt que les intérêts de cette somme ne de^ 
viennent dangereux entre les mains des particuliers , qui ^cvvelit ft efi^ 
«ervir contre Les intérétrdn Roi. M« LaiiCtê qui se croit désigné, tetfllte 
iil^ tribune, et défi«; qu'on puisse trouver au trésor une obt»le qui-lui . 
ait été fournie. On demande à gauche Timpression de son diseéHt^ 
oni est accordée; M. Dudon demande qu^on y ajoole une nele- tirée 
. ees commîtes de 1818 , qui énoiice la sjomme pelée à M. Lafltte: e^oK 
eîse plaint des insipoalioos contraires àteemtérètf^ qo'on i^ilèieii 
aoiiventii la chambre. La clôture de k disenanon ert iproneneée. y 

"'Oli pass^ àia'disçusèien des articles. Bans le prenne^ jpartgriplÉeikq^ 
iimêmdt 1 miUioniigfi,!^! fr« de:f«q)pléinenVd;« àiÀpeilr'fff'iiii^ 



(94) 

BJstère des affaires ctratigÂre«« M. Bogne de Faye propose dcsup-*/ 
primer 400,000 fr., et se ptiiint que l*aaservissemeDt de' la France a 
été décidé aux congrès de Treppau , de Laybach , etc. M. le ministre 
desÛDaiices répond que^n la France n*â pas encore la position qui lui 
appartienti, il faut Tattiibuer en partie à ces déchircmens iatérieurs , 
4K>uTent eausés par des inculpations calomniensé^. M. Foy est mt'coii«>. 
tent de ces dernières paro!es du miiri^tré ; il prétend que comme le 
miflîstre dés affoires étrangères ne rend aucvn compte , .c*est Jijoutcr 
l'inconnu à Tinconnu que de demander pour lui des sommes dont oix 
ji^explique pas Tudai^. M. de Villèie explique ce qu*il a voulu dire* 
Jl. de Cfaau\e)în ^rle* moins des comptes que de la marche du gou- 
Temement, L^ameiidMnent de Itf • Bogne de Faye est rejité , ainsi 
cpie cetnir de M. ile<Pompièrcs, qui proposott de retrancbcr de la 
somme demwidéev>5'o,ooo fr, 

Le 38 février y iM* de Thiard fait un rapport sur djverse& pétitiçn.*^ 
La plus remarquable est. celle du sieur Poubelle ; ancien ck-rc <le no- 
■taire , qui renouvelle la demande, faite déjà plusieurs fois, d'une au« 
torisation pour acheter une chargé de notaire, et se plaint. de- M. le 
garde des sceaux, qui la refuse. M. le rapporteur établit que !!• le 
garde des sceaux a droit drs*oppcfser, ^uand il le juge à propos, .à la 
nomination d*un notaii^c , et que les Opinions politiques sont «n'mctif 



ceux (pli pensoient mal de lui ; il prétend qu^à la chambre des pairs, où 
la même pétition avoit été présentée, M. Mole , qui étoit ràpporteury 
a avancé qiie , poiir la nomination d*un notaire , le gouvernrmeiit ne 
pouvoit exiger qu'un certificat de capacité et de moraliti'.]^. Basire 
soutient > le. Moniteur k H main , que M. Mole a dit le contraire , «t 
prouve que le gouvernement a pu refuser la nomination du sieur Pou- 
belle. La clôture est prononcée , et Tordre du jour adopté au milieu 
•4*ungcand tumulte et d« vives réclamations.' . ■. 

La discussion contitiue sur l'artide l*^ dû î^ojet de loi relatif aux 
coaoptes, on il est demandé 8i)6,i8i fr. pouinracquisition de. Thôtel 
de Wagram. M. de Pompières demande le retranchement- de la 
somme de iao,ooo fr. M. Laine combat Tamendement , et jusIiGe cette 
dépense , en faisant observer c|ue' lé mobilier de Thôtel Galif et , oc- 
• cupé jusqu'à présent par le ministère des affaires étrangères , tomboit 
de vétusté , et ^*ud nouvel ameublement étoit indispensable. M. Foy 
pense qu'il est important de. ne pas acqiiiescer facilement à de pareilles 
demandes, et que les ministres ne dbivent pas s'engager dans de pa- 
reilles dépenses , sans l'autorisation des chambres. M* Laine lui ré- 
pond. 

M* Bogne de Paye propose de retrancher 3ao,ooo francs ; son amen- 
dement est rejeté. Pour. celui de M. de Pompières, après deux. 
épreuves douteuses , l'on a recours à l'appiel nominal -, et il et re- 
jeté à. une majorité de 159 contre i56. L'article est adopté à une nia- 
j^té non douteuse. On vote sur l'ensemble du prcmkr projet , qui 
estad<^té à une majorité de 192 contre 7a. 



(95) 



Les Martyrs; poème en 4 chanls. 

L'auteur de ce pooiQ/e^ e^^t M. de Prëcv, de Semur ', nevea de feu 
M. le comte de Prccy, si célèbre par sa défense de Lyon. Non moins 
distingué par ses principes que par ses talens ', il s*est exercé dans la 
poésie , et public ^ dît-il , tes Martyrs, comme un essai , et pour sonder 
le goût du public. Son. poème est divisé ea cputre chants , dont le 
premier retrace la vie et la mort de l*Homrae^Dieu j le second les 

{>remlères persécution» de 1 Eglise jusqu*à ûoAstantin ; le troiûème 
es travaux des ï^ères et les fureurs de riiéréÀe'jasqu*au i6«. 'siècle ^ 
elle quatrième enfin les derniers efforts du géôie ou. mal pour ren- 
verser la religion. Notfs donnerons par. quelques 'citatiims une idée 
de la versification ^e M. de P/écy: 

Ces apôtres divins , tous viiinqueurs des enfers , 
A la religion conquirent T uni vers ,* 
Prodigues de leur san^, soutenus par la grâce , 
Bu Sauveur des humaines ils ont suivi lu trace : 
Ils meurent pour la foi qu'ils faisoient triompner, 
£t le flambeau divin, qu*un vooloit étouffer. 
Des antiques erreurs dissipant l'imposture , 
Verse aux heureux morlels la clarté la plus pure. 
X'apôtre des Genlils, instruit par THomme-Dicu, 
En bravant mille morts, triomphoit en tout lieu , 
Il g igné tous les cocu'rs par sa noble éloquence ; 
On voit les éicmens soumis à sa pni^ance. 
Les vastes régions de Tempire romain 
B'une gloire n^uveik: ont ouvert le chemin. 
Paul se montre partout j son zèle y sa sagesse , 
Brillent dans se( écrits ^ en eux .tout intéresse; ; • t' ^ 

Sa voix a confo^4u Taveugle impiété , 
Athènes a de lui reçu la vérité. 
. rTqfidij que Paul au loin répàndoit la hiiliière, 
L'Eglise s/illusiroit par les travaux de Pierre. 
Aniioche h sa voix abjure ses erreurs ; 
Il établit partout les principes, les mœurs. ^ 
Il se montre hautement digne chef de. rEglne ; 
A ses divins efforts la victoire est promise , 
Et dans Rome , é^yant le céleste flambeau , 
Il vient y méritei" le destin le plus beau. 

» Cette tirade n*cst pas sans mérite ; cependant elle renferine cpid- 
«ues taches que le travaijl de la correction auroit dû faire disparoltré* 
I^'autcur compose avec facilité ; je ne sais s'il revoit ses premiers es^ 
sais avec le soin et l'atteQtion convenables. Il lui est échappé , en» 
tr autres, dans ce morceau une faute assez étonnante dans un poète , 



( > 

Jkmtla première qiialité doit être de bien odanoltre m luepie. Cet 
ftëjBÎstiche : // se rnontre hautement, a Que syllabe de trop; M. dé 
Préey sak très-bien que dam hauument Vh est aspirée. Il laudioit 
eopprimer il; pent-^tre est-ce me fiiùte d*iiàpre^0B. Citons tm mor-* 
4Kau d*uB autre chonV: ^ ^ 

Une nouvelle erreur en Orient domine^ 

JNiant de TËsprit saint J'immertelle orifrne, 

Sous des dehors pieux déguisant ses complots^ 

JËlle va déchaîner des orages nouveaux* 

Toutes les vérités que le chrétien vénère « 

TiDur à tour sont en but te à lavengle seetaire ; 

On vit Apollinaire et Macédonios 

Imiter les excès du superbe Arius ; 

Hais le ciel confondit leur sacrilège audbee) 

Des mortrh t'ioquens, animés par la grAc#> 

Vengent les droits sacrés de la religion. 

Et i*Eglisc à jaBiais a consacré leur nom* 

La Gaule s^iilustra par. Martin, par HîUire| 

Rome du culte saint resta dépositaire ; 

Basile en Orient défend la vérité , 

Et son oHre nombreux est t«a}onr9 fiibeeté. 

De son ami Grtgotre on vitTheureus geaia 

Enfre les vrais chrétiens maintenir riiaMDOttîf ; 

De,. 1* Eglise attaqn^ il se montre Teapoir , 

Ire ciel semble en ses mains déposer son fNmteif* 

prigène* C/rille, 6 voos dont rvloi^aeiiee 

De la religf^on fitt la ferme défente ; 

T^Us Atebroise , Augustin , dont les savons éeriM 

Sont le cbanàe des cœui«, la force det esprits^ 

Pontifes et docteurs , si àie$ palnMS «anglatttet 

Ne couronnèrent pas vos vertus écUtantes ^ 

Travaillant .pour la foi , vptiBavezni^fM'^ 

ibes lauriers du martyre» et l*knmef tdl i l< 

Kons laisserons le lecteur apprécier le mérita di aeyy ag a « ^^|||^Mi 
nous permettrons seulement de remarqoer^id lep ^Hw^QiM ^ler^bantl 
ne sont pas assez nettement traeées , et 4|«6 1 eii tranve tpit^^Êtêgii 
dans un çkalftt des noms et des ëTénenens «nd , d'aprit |r^ pla^n 
devroîf^nt apparlcuir U nn autre. NtWs voyant g>i|iiÉi f^^mtmÊà 
de la fin dti poème tpie ravtcnr à beaiiéaf emf il t fx/ ym ÈÊt 
ffirUle up Poème luâtori^ue tfe Menât, nn anIfCjalrlairSIiiart, 4m 
:traductions eti ver^ fraiiçoîs d«. Wà^téhi » ^ lartl ? int^ e^ éjL 
poème d'Abc] , du PrœdmmruHietÊM , das PtayinWj d^fihit «ne ê^ 



lumruttieUMy das Vmàmêéi d^vjhit «ne Ê^ 
înoDdnttioti év^géliqne d^ès lé plan d^ wMim, ifÊtk lètit^ êê 
1 inflaejice du cïu-ii^viinD* avir la àvuisatiaQ éw#Ml^| «aarpaiM 
de poésies légère^ et de priées de divers gaore»: IfaMi l^^|Rmv«flf 

2o« déàrer que Tsateur mette la demièrtf BHÙii au» fini l ài pm ta É l 
e eei OfQvrages^ 



{Mcrcf'ffdi G mars i8ai.f ^ - A]^* ^r^ \ 



Sw' tes iiàiiyelles éditions; «^if'PicttOBnaijr^.hUtoniM» 

■ - ^•. _ • deJFkiierV '''•• ^' - 

On a^iHiWte i«ç;V*i et VI*. vbli»aie»Hie It itmivette éilifimf 
^tt Pi^^oHnmire hkff^e^èe FeHerv q*iJ s'exéeocé ea ce mdJ 
itte«t.à P^r44i ^;V^.yotèllM connut }«5 lettres £^r F B 
mtk^aCù^fm>in&grmiiwïeB ftmtéde^i et n** oue-lpehlé 
CMl««v ?itt Itouf^ue^^ les'.préeédcm en avoietit treÉte.dx of^ 

En ouvrant ce volume, noa« somme» toftityé à Fartldd 
-Fa^âr/«^:iiOP« ttouè at^tKJnnis à voir sous ce tiott «umoin» 
u» 4e* dau«^bWi i*piBy^fm^r4s iî y a UmîU trente àilfe> 
Mais aou« n'y avons ti!Ouvëi(|[tte le «i^ilent d'Eifrflly, tûott 
«n i636; 09 a i^qk«ie»t copiera k €»4t^«ioti anticle ee ûaé 
F^ler ayoit ajo«^ 4stm la êtffri^ééjkion ^onnëè de son 
mvB^ : ie fiomiTEœpaiy esi4w9nufimBeux ^ans e^s dtr^ 
mèfps.^ètunfy^ fior un ^àé d'Matpi^, eofmu pur deè spéeu^ 
Utitm gé^ffiphif^s €1 des <¥dcuis èmagérés $wr, la pMmia^ 
Uon 4e la Franog ^ eitplu^ encom pat la pan ifhê^àt^Svà 
^U^^.pIBi^ fk^ 9eki^niki,ei aèn empresHmmm lui envahi, 
l'épiscopai^ . o . . . •.■ 

i^iort 4e V^hé ^^Ihi^iàkiàmymkt Sasa li» tfiihrs>Aréti»«r- 
ok a Bîetpit pa« aw de 9é>pinBieiidird«a«t*iwf^ii^ettrfexacf^ 
sur Je4]peçs9finag«s; que Feiller , éU^ji , to èoil ikfnië è eè|t« 
indtcatioQ le^^pide ^ o« en est Émiw (sufn^nt. Hm h ntHlvet 
éditeur n.Vplu$ila aiéiae letdnse » et^ piiilifii^il «# «roposôit^ 
compléter feHfiri, il atoroiCp« , cejBBmblé, vefnpiaoêr.la courf^ 
1114e de celHirci par ttil artide pWjdétailfë.-«?Dfaurtftt W 
e^<^.pe<i^e $99$ 4eiile à reuiMr,^e« docniiieai sur l'ï^î^tW 
do^lparlcu î'écaÎYaio jwjiitfcj et ii tme. seiisMe« qu'^ ^tevbfr 
d'a^fttaet plusf&ins Jcir^n «rtide>iii>uveaii) inte celui de i^eileV"- 
HMMuque 4! ^hsmê k k * . .1 . . < ) ! /♦ 

£q lefifet^.la voie citée confond dete abbëiË^pitty/^iiîioHI' 
vécu dans k dtQrai^r nieeki Le géographe n'est pas le ni4lae' 
que le coastitu^io«nelr Uséis|i^t cDntempMai«s> tiiai$ii4te* 
Tome XXXI. V^ïth de la lUUgFot dit Mot. * G 



(9») 

f arott pas qa'ik fusieiit pareni; «I il est poitible ^olls né 9ê 
ioîeiit pas connus. 

liHin, Jêan-Joseph Expillps né à Saim-ftemî en Provence', 
Ctt 1719, occupa ai verset places, étroit Sur la fin chanoine 
ttoTaratcon ; Î1 v«>ya^ beaucoup , et s^occupa 4e recherchés 
fféographtqoes ; il publia 4ans ce genre dittërens ouvrages, 
dont le plusîili|lortant est XtDiciionnairé géographique, his* 

Uvot. in^^folia', le devnîer vohniie Va pointant, i^lék ttik 
fnvrage trèa-clelàtUé, ét^offreJét reuséi^pn^ineif^ c6rSë«« ; 
il est surtout pkis «néoiem aufonv^'huî parûtes iMtléUs^é^ 
4efine sur àen établtsasneM détn|it« jpar<^»i^Vëlutlon. Cet 
,ai>bé£xpilly mourut en 179$; il à un article daVillJa'^Jfi^ft^' 
graphie ^n^têeUe. ^ . i.t^-.tô ^'i 

. La.S6«0ttl abbé du niémé nonr4 LouiVY^let«ndto^JMiîl#. 
^il «é k Bi«st>-êt éludta à.Paris. H prit le gradl^'âé Htihêé 
09^ ihéolfigie ^ et devint <u#é, pu, oethmeon dit^BréVà»^ 
gusi^. reoteur de Sanl^ariin ^ie Muriuni; Il rëttèsit 1 ftM 
raliàtir son o|^se 4 d obtînt pckir ceiu ^^s^'se^tMii^i dft pât^^ 
m^ni de Breiagoe. £ii 1^89 ) h» t]ètfii^ du^di#6ëlé 4e SàSHV^ 
Pol de Léon le nomma député it>x EtMs^éfétâti t'M^^BT 
y«»*guet>« prieur de Rekc^. Cùeite 'dépuration tfèf^tb)|i^)ljpto^ 
tirks4iett^use«ient.-V>erguet te mànavdeputV; %iië^t 11 £^-^ 
yidk, il TOtft dans l'assènbléa isrec l»^pwi» ^ c ft irttiUftijre^ 
•t devînt membre du (Comité ecelësiàstia|^ , ou il ft^r«K«i'tè# 
iimpValiouilL^tVfit le aeiffaienti;^et^«iut Stu évé<|lll> '^stÛu* 
ti^wnel eu iPinialèrev le 3i octobre tl^i^j îi (à pfllc^^ 
11. Cmiesi 4e SamA^Luè, évéïpud» Quimper; iw^rc fé! 3è 
aapleiubre pitéoédeot. Eipdij «ut 1b tnste ai^antagen^Téii^e lif 
fveoiier «lu «Papres les noaiveUes forme»; mtf)s. il hiréîn be-^ 
min de rvcevoir l'imtitaiioii « et d^élra sacré. Il ft*i|dté&sà; pofur 
oet eietf.le ti janvier it^is à M, de Girac, évoque lele! 
ILennès» elsëpréséala chaalnt av^duun «btst^eiir^il^.re^' 
tpurnii: U t& ^anvierv et^]hro6Ma<cont#e le ftffis #è M. d^ 
Çàgm de: se pvèiec è son :iriirU8iol»^1iJrt éfiéf{tNi pturbbnliMr^ 
snot 1^ iacré^ oamme on suii; dans li'églisifr ete l^rst^rrrëà 
Paris, le 34 février 1791. Expîllj est nôwMé^^aife U.hf^f 
du i3 a^rit i^t)i t ék ^ isi dit ^u'»»' avait éarii u% ftt^, 
ia 18 nave«iW^79U« et qir^'l liii avoit env<»jfé éné' l;eiY^e 
pasIoriKle du aS limier^ Le' Pape l«ii<di>itffe( Sâ^ss cé1>l'er àe$ 
âvî^y-MSse son éleotlfn^^éiBlare sacousédralitfainégttiuie et 



,.. . , .;(99,). ... 

âàeriiégé / et lui défiénd , sotis peiiîé ié tnmmB0 ^ d'exerétf 
aucuii iricte de juHdictiitti. Ces «vi« et ces défenses ne retin- 
rent point EwUJTy qtii fettcMirnâ dàfM son p^jB^ et y trouiFa 
HP accueil diffei'e^t de celui qu'il làVoit èspérë. Les gens les 

{>ias reli^eux le olkniëi^rit'i et iPtaViit ponr lui aue les révo« 
àUonnaires et les ihdifféhens. I>evëod pi^ésident au directoire 
du d^parteuîent,' Il prit palrtt dans ce qu^bn «ppeloit lefédêm 
ràlisme, fat mis pour cèJa en }Qgement, et exécntë à Brestî 
avec les autres aqtninistraièurs du déparfemienti le. ai juin; 
»794. Ainsi il né périt poitlt poUr cause de religion, et n 
stiorty tout injuste qu'elle fut, ne peut lé- ranger piirmi ceuft 
^ ont été imtùbléi pôùl* leur attachement à la foi. Oa ne 
connott de Tabbé L. A. Expilly que quelques pastorates , et 
du ra|f|k)rt qu^l fit àTasseinblée ^ en '790, au tomdu comité 
îBcclé^astique, dont il étoit membre. Ce rapport avoit ppus 
objet lé traiiemjent du dereé, et étoit tout-è-rait dans le sens 
dtes innovations. L^âuteur rav4»it aftsai3pnné dé traits malins 
conti^e ïe haut clereé, e^ll j préseotoit renvabissettieiit dés 
luéiis ecctésiastiques comme Un moyen admirable de rè^hé-^ 
diéîr 4 tous le$ maux dîè TËglrse. 

\ Sans douté cet aîrticle , tel qfué iious te donnons ici eftt été 
ttA peu loiig pout (e platt de (à aotlvellé émiîon de ("eE^er ; mais' 
An eÂi: pu éii irédi|^er uti plii* sùC(Jinët /et oi^ devQît surtoiit 
éupbrîmer la liote iQexactediii.fel1er.Jl m(*a semU^i^oir dans 
çiç V^ yolUme d'auUes articles un peu étranglé»; il y en é 
mimé uni lorït entièrement omis, quoi<]u'i1s partissent deymV 
entrer dans le plan de Tonirrage, Ainsi j'ai été étonné de n^ 
point trouver Jean-t'béophile ^icbte. ce (ameàx kaoti^rey 
père d'une det branches de Técble allemande, tnOrt le 29^ 
janvieriéii; Jacques Fontaine» dît i/e/&iloc%^, l-éd^ctenr' 
dés Nàiiveues éccUslàsiiifues , çt <|iîi avbit été oublié par 
1fé}Ut\ Je^n-Xlehri de f^fankenibèrgi cahlinal et a^chevéque^ 
deRblinés» môri lé 14 juin 1804, et qui fut un des prélats 
les.piui estimables et les plus zélés de ces derniers, temps, ete. 
Les. babStans des Pays-Bas liîrtout regretteront de ne pas, 
ir/>UYer de notice sur un prélat 4oht lé tiopn leur est cher, et 
donjt le souvenir est tout réceiit parmi ^hi. 

Lé Vt^ volume de ta nouvelle .'édition a suivi de pt^. le' 
Ir*. ; il çontieni te lettré G et une partie de le lettre B , é( 
é . trente*deûx ieuiirés. $(ous y avons encofé remar^fié dé^ 
Wiissioâs inattendues. On n'y parle point du savant Antoîne- 

G ^ 



Auçu5tiH (iiorgi» r«;ligièpx Augustin', uidrt à Kjcime , l« 4- 
mai »,797j et doqt on a <)es ouTia|;cs pleins d'ërufliûo^. Il n'y 
a pôiÀl u article! sûr QiQt^el , ^vê(|ue CQnstituùonnel , qal etkt 
pu ofiVir'cej>endan^ des di^taiU assez curièux.ll û'y en a poiul^ 
sur l'évêque Ceor^es Jlaj^v^ v'<îaire àpostoliquie en Ecosse^ 
mort il y a dix ans,, çt auteur d'ouvrages de pietë et de çon« 
tfoverse. Ces noUiS al^parteuoient pourtant à un diction-^ 
naire tel quecelui-cL'A V ar.ùcïe Giannone ^ il n!y-esî point 
foil nicntioti dé la rc'tràctation de cet historien , quoique cette 
dém-j relie fût de nature à être citée. Ge fut je. ,4 avril 1-73^ 
âne Giannone abjura ses erreurs, à Turiri ,. entre les. mains 
aé l'abbé Alfieri , après avoir été exhorté par le Père Prëver,. 
de l'Oratoire. ,11 témoigna beaucoup de regrets d» passé. Le». 
acif's de cette rétractation sont cités dans plusieurs ouvrages ^ 
ii^hs\es Observations cfîtiques sur la pouce de VEgliié^^'^Hv 
J. À'. Tria; dans fè livre des Rétractations, de^accaria;' 
<îàn^ le tom? Il des OEm^res posthumes de Giannone i Vc-»- 
iiise, 1768: dans le Supplément à mistoire eccUsiaspmte 
au Père Aieœandre, Bassano, ,1776 ^ in-folio. Nous rèoiar-; 
querons ici que dans la Biographie universelle \ copiée par 
le nouveau Dictionnaire, i| y a une erreur sur l'époque de la 
niori de Gtannonc. Ç^tt^^orte^t marquée ^u 7 mar^.t75l3« 
tjitidî^i qu^^llti est du 17 mars 1743> comme on le'Voitptr:ti» 
lettre du Père Prever^» datée du 26 'ao<ît'rj49, et rafppôrtee 
dans îc i5*vW/<^i^<rK/ci-dèssus. lîlânnone iF(oit né en *i67&,'ét 
on diL «lu'il s^vo^L à/sa înorî 72 ans';' ceqiii confirmé là d«t'^ 
de -'^ ' '--' 




prise. l!?oûs ne saurions fair^ usage de toutes ces observations; 
i^ais nous indiquerons pourtant quelques erreurs , qui, ^an^ 
être d'un,e grande importance , méritent cependant cf'étre re^ 
levées. ' , ■-.....'... • ... 

X*a,suîte^ de la Chronojojgie ï>u commencement du !*'• vo-t 
lumç, paroit rédigée avec quelque précipitation. Dans la 
suite dès papes', on a laissé subsister, à' l'article de Pie VI > 
la date dp son exaltation, ittS, au lieu de mettre c^le de 
sa mort;, i7<j(),. Pour Charles lY, roi d'Espagne, on donne fan 
date de sa naissance au (ieu de celle de sa morti; poiir Marie,. 
rei^e de Portugfil^ la qséme^fstulé esrrépétée. Son fils el s^' 

) 



.... ._ Oo.i ) 

iKïccéiseiir est appelé Jean IV, îin lien'dê Jean Vf, etî'e'po- 
^ue cle $0D avènement au trône n'esjC pas ihdfqneé. Dafn!» la 
fcste des rois de Sardaigne , Ckn mer la mort de Cliarles-Era- 
manuei en 1802^ c'est rëpoque de son aèdicjatiôny ce prince 
n'est morV qu'en ïStq. Stanislas, roi dePoîogne , n'a pas ab- 
diqué en 179?., mais eri rjgS/Gqst ave- AdôTpbe, foi de 
Suède, n'est pas luortcn 1800, puisqu'il vil encore ; il an- 
roi t fallu dire , aixliqua en 1809. Dans h mêmeendrâit , on 
doit lire Cbarfes IflII au lieu de Charles III. 

.Dans \eDic(ionnairè même il y a uu assez grand nombre 
de fautes lypograpTiiques, et d\iirlicles qui ne sont pas à leur 
place. Nous ne relèverons pas nninutieusément ccserrenrs| 

* «ous ferons remarquer seulehient que dans le 1*'. vohime il 
y a tjn arlicfe sur I abW Andra , professeur dTiistoire à Toii- 
lovse; dont l'ouvrage fit dti bruit en. 17^0; sonnoni n'étoit 

' |»afr Andra^ msas: Antfrà; cette fMrte ekistoit d^ à dans, le 
Supplément è^ ^%\Qi ' 
. M,,A,. F. de Lvott nous à fait passer une crifique trèsiVfve 

'- ée la «nouvelle cch.liojn rnM.s lui demandons la ;perfnissioh de 
«e pas insérer sa' lettre, qui paroît écrite ayec quelque amer- 
tume; mais nous, ne pouvons naus empêcher de.cotiv^îr 
^ifM^i-a totite rjiison quand il signale la fin de l'ârticîè'dbar^pn 
de tOisc y an 1*ëdi|Lttfir s'exprime .en ces termes, tom>II, 




f^c.et des tnientions, hormiiesdans des pi-cjets pre^qtfe fotjt' 
fouts ihhitnaihs. îî' fa lit croire que Tau tenir de T'a rticFe i>c 
s'eil xi^9 bien.eniendu !tn*raêrtie,'et qu*il y a plus Ae noh" 
trrts& que de mauvaise {ntention d»iis cette étrungè apologie 
ou. excuse dç.BourdQfi. ; ' '..'.' ^^*, . • ^r 

On sait t[tr'otfti^ cette édition dû Dwlîbimâîrè de FeÙer^ 
qui se publie à'' Paris , il en pâroU une autre a Lyon. £;es deux 
premiers volu tores ont été annoncés - dans ee journal; le t^l- 
àiëtiïe et le quatrième onr' cfe publies dèpm s v ib colttiéfl- 
nisnl l'un 4^ et loutre 4g femîTes ^'impression*. LV]prè'mîèr 
est.t^nipïi'^Mrr la lettre C toute enliè^ ,>t lé "suivant pdr ft»s 
l^Uipe»D,-E et'F; de sorte tfue lès lettres ne^ontpas'iJoii- 
]péi?s ; cequï est plus commode pour les rçche.rdies. La gros* 
seur des.^èliHtfes moiilred^ailleàrs Je désir qu'a Tédîteur de 
'fendre FouyVa^e complet èl dé feti^fairc'ses soiiscHpleiw^^ 



i:>tte.i|âmmi doit «v^r 4e<» yoliiiiièp 4e m^& <{iie^çdle 4e 
M. .M«qii^;uoiij| P9 y a suivi m «uJtrAjjstèQieq^ed^jBt celle 
^oièire. On i^'y iVit «u^uo d^aogeiyifnt #h travail 4e, F^ 
1er; l'éditeur n> pa» cru potuvoir se permettre U moîndjre 
correctjoD a l'oavra^e du Jésuite. J*fiveue que ce tcnipiile 
xne paroU e^cfsûf : il j a, dans Feiffjr, des articles inexacts 
on ipcoinplets, qu'il n'y «voit aqcun. inconyéçieiit |i rrclifiar. 
II anrpit été à propos « par exemple, de revoir Tartiele Di- 
derot, ne fôt-ce queipouc^n retjrançher ee que dit Feller^ 
quelijues ouvrages q^ il attribuoît au philosophe ^ et que t'oa 
convient aujourd'hui n'être jpts de lut. Cet édueur, en coptapt 
exactemient FeUer, renroduit ei|ssi U v^èa/M erreur 4ioe.o6aa 
9vpns signalée dans 1 édition de P^rls pour l'article ^Xfiil^^ 
et il coiuqnd sous le n»ime nom deux periooaegea difl^rens* 
Quant aux articles qu'il n ajot:^tés^ i)4 v>nt ^ases nombri^ut^ 
mais ils nouf out p^u généfalemeni bifn succincts liimi;» 
l'article Caprara est extrêmement maigre^ et e.nrfgiit demandé 
qojelqnes phrase # qui eussent lait.^pnnottre le caractère de ^ 
préifit , et l'esprit qui W dirigea dw se légaiioiii X lVfli4t 
JÇfurxmd de JUaiUanne, on ne dit rien de, la partque ce îniji^ 
«consulte pritiBQx innovations de rassemblée copstilufnte» et a« 
pode qn'on appel* constîti^tion civile do clergés J'^ rfèmarqs» 
d'auti:e# lacnnea, qui laissent Je lecteor, dans l'iiicertitwpk^ifr 
le degré ji'e^time qu'il doit aicifiorder ik ^1 persepnfge ^H^HMr 
.le^ opint^niret iessentimeAsde tel écrvMtn. Il semble snénul» 

Sarfoit) qne l^éditeiur, crai^e de i^cndre une cfla|iaif.«t 
'énoncer un avis sur. certains hommes,, isndis nnecaqna 
Vo]9 cherche, o^nairpment. dans on tdicfioonAivcJtiis^rsqnei 
VeH vn jngennMt «ni! Jés. éçrivaini. /£^-<e^ bien feure oon^ 
aojrti:e un aisteur ^.qpe de citfr le tit^e^de si^ onvragea, sans 
dire qoel eu est l'écrit et le but? 

£nfîn 9 î'ai une deni^ auereUe à i&ice a réditenr. A Tar» 

ticU C^a/&tfifr>.il. parJe des Hénmref de ce. prélat «mr V» 

i:Mbo)iq«fes^>nglQis immolé^ en' WrM^de U. iielig^4ni.et il 

ajoute : H n'est pas. surpréaunUqu'iU wni clé cwd^if»^ 

r.ctjjf^me.^wiff^ndsde.fèste'^m^ié; k eo^4^4ff ni^ff^g^ff^ 

.,ie .souverain comme ehefde la feligiot^iet osifMe.^ bit n^ 

fusaient eeUa. xpiaUtéf comme criminels da^ f^z^^mmeêêt, 

VoilÀ^ ilii9otravoiier, lùie éti;angiç.essertioq : mi^^Ki^^iex» 

trouve tout simple ce qu'on fitalers^en Angleterre contre, les 

catbohqaee; et parce qu'^n.a'étoit avisé d'etta^ft '^ notera 



miiil»>(fc<ln^'Mi)Mé à idbi'Iei.scièftdèMiKilieltévdèé^ 
h^tétéKjktàùw^ léê prMortflioiift^i les sapplktfsdtvenwnt 
lig^limùi^ thvr^yimvfi fi^nnènit ^urprermat: €etlé nuîmè 
mmï fct^nrimÉnnitepaortooi le« perfétoteurs. L'Miléiir b^ 
]MliiiF#iitov iaÉs4oti«e4 le Mre feur afielogîsl»; mab alors 
^'#>V»ili^«tt|it^«a7 U fMMirbit m fbvi correctif ÎMiiirdoi|te 
Mr à'ia phfèie^iMi teat raisonnable. 



l>4i^a€^ D*Tok**o« «htlei|4«i a leoîr reai^tra^és èS€èadi|^ 
4il>taaifitiaià 1*ifa||iâlé b plui'gimiiore ^omâiiokiianai nmia? 
«iir#Oftôil:€tiri{«iO MKUi eii»tk»is<li:araîi^re( tea profanatioïkt 
iU-%jc^'i'tX 'i|ao.lrf laMftlfVfr^a Iki rfligion Aiaamfe npotat à 
j^hf mtiiMa an nitliati4»iaQr»lbfioiîoÉa iea^pkiaaainlvs? A« 
■ mil' <Aa Ja Jîkcatif > on ma iroobler Jaê'^picitt' eirardeeir;4aa 
ijrtMai l 'Oitp^fwftrendlaiit'i'oiioaaté sacrer. on y ait ontén^iiè 
A 1 i o J tf t c *i B a rl aip a anay oipo«Mlo bs freibsatrara, o»aéi«ia 
-éfalnalidalr I la .olîaîaa ^ . o» cnowae d 'iw - iomalié efgoyaiilp la 
4NJ«4u poofifaiat» moteantoii il^vadonnar 1» iiÀiMiatîtNr .An 



'O O yiit aNfc oèOfi iri«b«|«< la pmlma aô manant oit il vacamlak 
00u4L> riÉ' aa8aii [M 6^» ikua^aotaaa mifMfinaiteaiBait éblifffe 
Ja afaadifr Amàiiaaaarirtia r ^aica ma^mm mâk iinam^tnltlai 



■MnHiif'iia d#aor>lr AéDKigiiBe v«i «I ttntovr la feandanatiioaiii-» 
èaftiroMor MCé^^ ioipaisaga A» |néM , i|Hâ étoïC véiaiîpatv 
ilagOr w aèiia et4oÉ> Jaa|fata 3a ><aco b | >ar a »oiwra -; m. toôt oa|è 
aolait^iNM'ilaiigfM.qfaji fparkfBt de :ia>eras; deluioib^ oi'Je 
4ialacaiiQe.:Oacnt»coiikeia£iaBH9ne fiaap^caaa hnmieÉt 
fttéaM ou on les outragé; on ies^MOutc 4i^niioléranee«ta«lefi 
lot lrafi|Mifii^ aa ailaava«bnavaitiafi!l«np«i«Geintf oQ^ks^^manea 
^fitttfOBi dè'koBà>idàèeè, defeones^iMraoMfiies, f|r}ealoii|^iiW 
, lanee^ ÔaeUa-absofdb.iaoània^ivetvai fiid ^rieua dakvaj 
twoayoïaicadttpa #ona daplacttnt; qai looaa Çarce de lat alkr 
ot H ood rtf ? IkîM aaîsiioniiairof nrwanl.ita» vous troaUar^'dafp 
^tm jraâNttOoafNPabaatiptdei^et dfaitkllea*ire«s p(>rtar Jo m* 
aértiio ^âana tewra fwMOiIar JMaarfdaés ? MUs.ie heX dateasesf- 
ces dtoiiasses clair; ces groufes, ces cris, ces menaçai^ cas 
w4<ta>fdfB &»!, fiarlaifotn» caraotcro 4e aédîliaa» a» loaAim» 
$ t^ m f%\i^itmfîéié : à» m hAwà :daf«? coMiiTitiafs isacrfcn» 



\tstm\vtré cbntre ootre repos. Periomie ne s*y «ttviépfèr^ Miit 
:toiis lei hOBryêtPs gens ont secondé lét m mmf M 'àt Twitorité. 
iLet.rmlîloIr^s. se soot poirtc* avec ardeqr à vé f màMê 9-t9é*fÊe^ 
^eîigi ; des;^rdes du corps v des officiewde liy i é i i i w iyg t e » 
•4yniii!étoifînt pm de service ;<e'MMil ^idttf4es»è'<égliié'pofir 
protëffer les missionnaire» « et en laipnitr àmx ^^liijsMmy^^ 
Dons jeunes gens accouroient nietio et soir des diSerent .<^iiar- 
tiers de la capitale poar se f ofndi%^ «n^x exerciee»^ et expier 
par leur recneillemei^t de scandaleuses clameur»; le» femme» 
même, ordinairement si timides, sémbloient électriaées par 
lêfseiittnient d'âne juateindignutioii^^et xAafiftotentM oafHî^tie» 
'avec pêli» d*avde«rv àa milieii dn t« nulle rquiécUilfit^vil^ de** 
daiit et an dehors. An milien Àê^mtlmât9rnmfiiï$i^^tà&W9^ 
«ioim^es ont montré qu'ils étotentlvvanftijîiriiéteolU^^i « 
souffert san». se ^plaindre le» âfiroat«*ètdes tf«iMiaienir4«e^8a 
aMHrt« M. du' Mesnildota sueoostrm* eo ckliire ionè mb MMM^ 
iFrbid'4 et n'a prcraint d« £Bire:«ntehdta«:ii tnHr ittlinNe éftëfêè 
de )ûi»»6 reproches eor une ai aodadevieftnipmé; ifcr»<%^ihti 
«i^qlievsuperieév àide vaine«'crMtM,^eMJvbia.clWfitf'|Oilr 
Ane «lie doéglia»; soir el matin il s2iêst mofiti^ à.'lirtèiè 
vde se» €»6péea telles: 11 û^w\imynkamiétké:4otfiâ99imit ; A 
4Mr a.fiHliycâr<|«»lci évéqtiés {|K»nrvitie>servff tdè l^eM^s^ 
É^H. Vdn «Ikiaéro jifëiet) eifi^assi iawj^jcp^ 
«iAveirt'4MlRer haâsM^ên* Cm uîstes evéïiénnii^ ti^orotcHie 
«Vespéffor^ âoeont. laatësxdtài tsùtdiffiéneift dè^oshn HfUê^iÊtl^ 
^oi|p«tilAB ttvéobaifs, Û meache ^iie>nt de ¥mfiém-^itH*M 
jKweootert;; ottedoi^dv.jipesi.violem^^flidecè* scéndilW; on 
«^it de .quel c^é est le EiiHitilflié;'Déj^ tar<y i» i;nM0 ^Mtû^ 
dyrrde^fidWe» se sont préeeitftés pour l« conftnioii ; onVeé»- 
fpr«S8rau«teKcrciees, oh adsnnre ie déyoûment de'œsrhciwdm 
'COoraffèuiL qor n*o|ipnant à ieavs ennemis «i«e b -pS^ieiiild; et 
*4»priën&;.<en. cëde^ '»f^K''é soi, à J'eienspledeieiif<«iiart0 
îe» coiltmsie avefe Je frénésie. de Unes «irtnadtenvé ^.^^le^frar* 
'drcefi'isehnes hnmênses'^erii de dissiper^ lesR|né«éatMs»déb 
i^^eiw -dé bonne foi4 et fto «oatoiar^ Ind ig s tg n no. Ai Tesprfeiptt 
-mHÎeilos pféire», et.deioelai ^i êxjoîMridssti^dfiionst 4^ 
-proroqtasidêsifesiiltès; deàm^wanss^ ^^des ^•imÀ^^Uk gé a» 
nwdléges*-. •< > . ,t!. » , v|. i -.-»»; :•<•/> x.*' .♦. i^»;'»*. ' 
• ^^*<LofreipÉiCiees.idea.nrôittPn>iresr^at-<»^.pkii. yiw 



' ( io5 > 

tUietits aiéKt«#'h6nee^é l^iirs cxcë^, soit que les hicsurcs 
. ||mes ootir les ^titenftr leur en aîènt impose. Àuxl^èliU* 
Pintes, m fâsiet&blemens ôiift presque entiëremèilt <ïisparu. 
Lvndrv q^neiqties iniiértblcs ont Voulu encore faire du bruit , 
et ont insulté la fbrce ^mée ; îTis ont été dissipés. L^s u^is- 
-skinfl^trèji rèéèubléut^de th]e\ et fiiffluence, non pas dès cu- 
Tteftx ou dés enheuiTs ," niais des bons fii!ëles qii! viennent 

rdés motifs de' religion , aru^mente chaque jo'ur^ M. Tabbe 
Mesnildut ; qui avbit ^çu un Coup dans la poitrine et qui 
«voit? cradié le sang à là suite de ce mauvais traitement^ a 
eu quelques accès de 'fièvre qui Tout forcé d'interrompre ses 
*itfMrtt<;tion8 i mais îl est mieut , et on espère qu'iï pourra 
-reprendre seç travaux. A Sainl-Eustacbe, lé vaisseau , quel- 
que vaste quSl soit, est rem)>K de monde. M. Tabb^Rauzan 
'Y fait éhâque jour dés iustruclîons , où il se trouve touioars 
'ii# frès-graud nombre d'hommes. Les agi t.*i leurs out éie pli^s 
- trâride» • surMrt?tte pariniî^sé , oii fori sait que le* gens dé U 
bfiHe skrAétii dfîsposés^SI faire respecter leur église, leur pas- 
'tèur et lés prêtres^ qu'if appeHe pouf lé seèonder': on s'est 
-kdmé -à lancer quelques Jïétôrds et' ^ jeter de niauvaises 

•. ^ .^.Oi% ai^oit ré{»ndu lundi" lé bruit dé' la Ynort de "M. de 
"*4id«idM4lé^; é^êcraé '19'Amféns ; eeUe Douvéne uc parotssoit 

fjoellk»^ vMsenWi/btçj^Vir^^^^ de ce prélat^ que les më- 
•weiM i^giird^ém cominé sànéi é^^^ ïl^âvoît reçu Tes 

nÉMrefUet» y Fa sénfaine dernière, avec les marques de la pîélé 
^d«|Ht if'fiiisoit prèfession. Au moment de clore le journal ^ 
'^DuÉ' âpprehons que ce' î^rélèt est décédé le 5 mars y à deui 

lléuresdff matin. ' : ' 

— Le -même jour tqû'e ïa Visité pastorale a commence dan» 
'leaf égHses du troisième arrondissement , elle a été ouverte 
^aàssi à llio^ce^elà Sélpêtrtèré. MM. Fauvet ët'ïharin y dj- 




' Ctetttoi'J Ml 'Pauniôniéf 'a prononcé un petit discours ,MàTTî 
-K-quél il s'est félicité* de leur sfrrivéè , et lès niissionnaîres sont 
^IhUnMè etix«-iiiéibes eii chîjiîrcv et ont an non et; Tordre des 
exercices. Il parott que d^à les habitahs de llioitpice s'em- 
'pfi^èsseift dé les entetrare , él on espère d'heureiU résulta b die 
'Mr^^éiw^ pourîtaiili^ë vièilhrJTs et ]f infirmes , qui o>i( plus 



/ Ta6 ) 

de ta yie.> et de. V iiécewtf ^:^ pif^puffif JWi^flvniçr fVt 

ics maîq< d'un^f^ VKjiû'W de ^ m^ropM* t *IW te <:k«p«^p 

X*êr lef $oMi& d*^e pcrfoiwie «U^^he^ ^ |a i|i|lsiïfî4^ M>vte4«j5 
d'Orléan^M ... .••• /.".^ ■ -'■• ' i- . ^•■,■•■^•.•J'» 

i9l|ndaM€ p»r ««S «rviçe* v^M 4'éim Wl«îHi II i'E^;!^ 
3Vf . fjwre Segoffr, çb^flo>n#rc}igf}çt|w du clifp^tce d« lS«wil^ 
J>enis et ^r^nd-VH^ire de T^p'^^illfl^, fH çf^f t à Sflt^ltO^nis 
le i8 février ^8^3. Il ejLpit ne k Vv^tU jiwfm^^ih^'^^^ 
famille Drote^aïilf!,. ^ rf A^Hodf de fpi^i^çi^aii^^ j^iji MUr^ 
çeyoir de bowwç l^Pre jfm^i\nélq}\^^pfB,i^^fM YW dv <•»«*!• 
l)éco.aynr h yénie e^ V?^'«P^F ^79^ v4wr^ fpf p^op lui 
la p^Fvii» clipse^ Après ^v^îf «feîfiré )'^ri^^r,4l4vil)»£»fit<»i^ 
latîoh de persuader à ses parent de stiivré son exenplii. JLt 
,»ële ^u'îliiyoil dè?,s^ ieifTiffsjB pour }^.^ittt d« |Nroci|aw «»- 
iionçoit uqe Y^ç^IJAn pï»rU<;uU^rê; H ^{fiif^^.s^amf^^ 

Saîprç Q^rdt^^^ Hsr PP19191 

d«ns Içf fçj^fs tçccIe/l^^U<^^çs. f%4^fm lu p^^* JU^mjartsii 

Cfine epfAgç daii* la» (ir^res f m:f.^ . j^f MV* àe iSrtillir 
arde V 9\\^fH hm.nv^ piis^<vP dai?^ Je CqoLtait, Ifppsfpièr^nt 
^ l^urs 1r«,vat)i|v ;Se^-^^ii»4fS ter^i{^çp4,,.i] r^v]^i49ri«^ir4^ 
cèse, et M. Bauyn , ëvéque d r ' 



Tzb, prélat pjf^ de;Mif9M* lit 
définie, >^ r^u^elij^/JV^ pspijAKep^f^iPulièTfl*^ fa 
ensuite ctanoijiie de ^,çîil|iç^r?ilfKv QeUf ,pJ4HC^.weJfiil|ipirtt 
pour Si. jS^guifr,, pf^ fi^^ce . d^ r^p^ -"-4 w Au éVr^V^'^ 
âiici^n genre de Men^ a ;iJ;çii^ et ^^ifftdejdipq^s^i ft:i) ijtfd^ 
des ^rviçes signale*, wt pp?ir rej^i:ffci^.<tif miipsle^, A«jit 
pour toutes sortei^ de |>oiine^ çpuvfea, LfiT^i^^lf»^pn é^anl ve* 
nue, il resta dari^ le pÀj^^ t^t qu'il pf^t jfj^e utiles et l« 
Veloigna que Içr$(|ué les l^fogrès d^.Ia perséçijjtîi» Itj? ptèreift 
Tf spoir do pouvoir rester enfiché f(fin# ^e^ Jieiix w il eVoi*! (r^ 
connu, Ce fuf ^jprs <(ti^| yipt V^^fjrili 014 U,^>hoçm 99)l fç- 
<î™'>fltWnc« ««j«5 q^ 9fi 4^YqÀP^t ?tt|..4f^gfr» 4« 4»îWt- 



jpii lui «iKore eiUptoyij k IVvanipgc du prdcîioiiu 'VàAii Se» 
çuier éôtfkÂi tes compagnons d^itiforttin.e par sesvertas , .r%- 
inenoii If • imt à Dieu « dnai^l Itfs pr«TèflUoB)s des autres , 
«t eut le bonhettr èe préparer à k &i6rt i^Derqaes-tiiies d«f 
vîclimes du régime «ffireiîx de ^ tetrips<*ià. Etatit sorti êp 
prison , il le rçtirji d»ti& |j| Ville de Mantes , éf M* Tévéque dé 
Versailles, lot dooaa des lettres de grand-^vicaire , et le chai^Qfi 
de dînger cette partie du diecèt^e. Sa douceur, «a ckarilé , 
«m «prîtide sagèné,. son sële pomr la discipline , luvent <rhy 
utiles ^ tonl le cler^ dé ^e canton , <i(n?HI addnfntstrâ pi^diflt 
plus de qqin^ an». L'li|;« et les infirmités lui ajraDffiiit âS^ 
fiîrer de prendre le parti de la retraite , il fut nommé meiiiI^riB 
4u iKMiveaâ chapitre de Saif»t^Dems ; et eut le thra de diao- 
«elier, itiit «ft one des digaîtéada chapitre. Il vint donc ie 
4liet! à Saiht-Denis. ^aitf ^n< àlMindonnér etilimoiicfnt m 
fodctîons de grand^vicàire déyersailles/II dîrigeoijien thêcap 
aeittps das amcs pieq^ea, et paasott tpas les^ )6i?rs pfijsia.ttrs 
lienres an confessionnal*» Il faisait des catiféreBCea à ae jeaaMa 
accUiMistîi|oes sur des matiêres^dv leur état; Il étoît sapértear 
éeê idaisoiis de Camiëlités'dé Fontoisé et ;de la nia de' Yàà|{f^ 
rard , Ji JPariSi Enfin , tous ses moyens étoietlt emploY&liii 
service de Dieu «et , à cel»i dif prochain, ai les $oins quil prf 
«toil pour la mioMbre aiLtérieur ae lai ftrani fanaais néghgO' 
^ses devoirs da'4B)âNtotnei 'H^ attai|iiéd« pèraH^siè, <piTH asK 
Ittjfa^tis lea preilîers )pénrà'dp jjairvierdérniai^ ayant résisté 
k iùtu \rs moyens de Tart , i\ a sdccottiM , l6 i8 révtîer, 4jp^ 
4e lon^oea soaffrancfs , qq^ii a suppoftécii u\ec une inall^'* 
aaMa rasigsatiaii. 9 Jaisaa à ie9 aaus l-exeipiila de ses vèrtqs:» 
et k ceux qu'il dirigeoit ^ de précieux souvenirs. Ses obtèqoaa 
eait été célébrées k Sëint'^Dènis , au mMieil des lémoiMases 
d'estime et de regrets da'tous ses confrères. Ot a'célébréaês 
messes pour lui toute la niatinée du veqdre4i t^^* H^ar^ , f|^Q5 
i'éfMse^daa Casmaside lama de Yaugirard^ 



rAngoi^éme, 

, ^_ -_ ,, _ «-^ ^^. rVend^e, ^ft- 

ai Ame a fait passer ^oo fr. aux nahiiaus pour les besoins d.e <;ette jeglise; 
Btw Ip curé du lien a fait célébrer sut^îe-chainp pne qscsse iTactious 




df. gràf'cs a Jajuclle tous les habitans ont assisté et onf offert leW 
'•Wbux pouf îa Princesi|c. 

— S. Ëxc. 1« ministre t^e Tîntérieiir a ac^or^é «n iteconn de 3ooo fr, 
; aux incendias de SaitiCnJiiUeii^lerPetit ( Hautes Vicaite) ,*qai pymtnt 

déjà -reçu nf^ ^mmç de 3oo (r^ d^ Si^ A* R. MiuuiuB, 4achfiS9«^ d*iM>- 
goiilénie. . - < 

— Dès cbangenic^i^s assez nomhreax ont clé faits dans Ic8.son»-pre- 
fcctUTCs :' ringt-troi* employét ont été ou .rcmercîéj, ou transférés a 
.d^àutrts places , ou ont donné leur -déraissmn. .... 

• •— Dans l'affaire eiitre M. Lafitte ^t les ezéciite«rs iesf^anieBfaircs 
de Buonapartç y M. le procureur du Roi a conclu k cç que 4qs deman- 
deurs, fussent déclarés. non recevablçs , p^rce que Bugnaparte., ajanl 
été déclaré hors de la loi, étoit mort civilement, et par conséquent 
'SncapaMe de tester. 

* «^ Uiie ordonnance du Rot autorise râccèptalicipi d« deux rentes tfe 
'4oo ffe chacune , 9u pro^t des pauvres et de la fabrique de }imél , dio- 
cèse d« Verrailles.^ ces rentes sont offecies .par les enCuDs de./eu 

.M"**'. de Beauharnois , qui. font «onstruire dans Téglise du lieu .un 
monument à leur mère. . ' ,. ; 

' ^ — M. le vicomte de Montiçlt'-^îcr est nommé commandâilt dé H 17', 
'Vision militaire , qui coniprebd la Corset' 

•^ Qn annoncé que le carps< dés officiera de paix de li pnUétfm^Àe 
.polii;ç à été réformé : suv vinçtr^pialïse offieieis.» dix4iiiltontét4*'f'^ 
jlDerciés ; il ne doit plu^^y avoir que douze oi^eiert et 9ix.ad][orntv ,^ 

' — Une commission vient d'être njpmmée pour traî^r deTâcquJâ- 
*tîon du zodiaque de Denderà ; les membres de cette commission >ont : 
MM. Cuvier etFourier , dé Tâcadémie des Scieiice<i, et M. Waki^er 

«-* M. Mari^lbert Dubois y étudiant eh di^^ récfmnç dans .W 
îpurpaux contre ce , qui avoit été ^piti^cédemm^t aqnoncé relative- 
inent k TEcoI? de droit. Il déclare que ceux qui o^t fait entendre dés 
sifBets et des provocations criminelles ne faisotent . point partie, de 
j*Ecole , et aa'k Tâppel nominal , ils se sont i^tirésv cénifut de lein-s 
-mauvais succè:»* 

, ~p. JLe 6ls de M. le duc de Maillé , premier gentilhomme de S. A. J^ 
MoBsiKViy est m«rt, le 2 mars au matih'^ipresaue subitement, dans 
son lit i la veille il jouissoît dVne parfaite santé , et étoit d'une trés^ 
grande g^eté : il étoit âgé dé ai h 2!i ans, 

«-^ Parmi les douze individtis arrêtes à Féglise d«s> Pettits^Pètf^* se 
trouve Dumoulin , qui a dé)à figuré dans la conspiration du ig août 
1830 ; après son interrogatoire , il a- été conduit à la préfecture de 
pulice. 

— On a reçu des détails plus circonstanciés^ sur laffaire ùé San- 
rour.« Le a4» '^^^ ^^'^. dix heures du soir, le général Berton .pa- 
rut sur la place publique de Thouars, et Iqt quelques proclama- 
tions , où il prend lui-même le titre de (généralissime du, Poitquet 
de la Bretagne, On entendit alors M confondre les cris de vwe la 
f%Birle! vive Napoléon II! vive la républit/uef Berton , avec sa petite 
armée, se dirigea sur îiaumur; et sa troupe s'acci^ut plisqn'au nombre 



«le i5o k àoo hommes, «lontSo, presque tons soi^-ofllclers, étoientk 



ga)hni»on et les élèves de 1 école, qui 
rencontre des -rebelles. Xés dispositions et le courage du maire dé-" 
concertèrent les rebelles, qui- se disperèè^ttt presque' tou^'. Bertoa 
il*ajjrànt j>Ius àyéc Hii qne lo à la liommej , voniut rentrer à Ilîbuarsy 
qui lui ferma ses porteur, Alprs il ne penssr cpi'à prendre Yh fiilte et 
se déguisa en paysan. Le a6 , il a été 'vu ainsi déguisé daiis fa* dt« ' 
rection de Tbouars. Dix à onze individus , qur faisoient partie de sa; 
• bande, ont été arrêtés, et parmi eux deux ex-colonels; 

-^ te 2râ féTriër, lé conseil de guerre séant h Tours a condàmqé à 
moH les nommés Delon , lieutenant, cohhimai; Sircjean et Côudert;' 
)^ un an de prison, le nommé Mathieu; & deux aus de prison, ïe$^ 
nommés Bourru, Clément , de Fabert, Lémaitre et Lebrun. DetEi)eûx! 
et Daumery ont été acquittés.- Sirejean et Goudert seront pourvus en 
révision.; . 

-^ A la nouvelle de la reddltiott^ de Thouarsy les anciens 'cfaefs'veh- * 
déens «'étoient réunis, pour délibérer s'ils n*occuperoteht pa» Partl^-^» 
nây au nom du Roi; et dans le-seul ttrron^ssement de Bressuire, if 
s'étoit dé)à formé uii corps de six mille hommes. L'autorité 's'e^t cm-' 
pressée dé rendre hommage à un dévoftment n généreux'. * ' ' ' 

-^*M. le comte César Balbe ,* Piémontois, réclame, dans tifteletite 
publiée daiis quelque* journaux-, contré çc qui est dittle son père, et 
de lui dans le Simple Réck des événemens'du Piémont, que nous avonf 
annoncé dans liotre n». 787» et <}ur paroft cependant réaigé par ^n té- 
snoin attentif et par im sujet dévoué. 

—-Les réfugiés espa^oU qui- se trouroîent h Bayonne ont reçu or- 
dre de quitter cett<; Ville ; iu se sont rendus dans le département dfe' 
la GirojBKde. M. TévétÀie de Tai»«9^çone , iBq«qsiteur-géîliéraU et le vi- 
càire^énéral des Capucins, ont seuls été exceptés de èifttte mesure. 

r- Les insurgé» dlÂande avôiënt'Tormé le projet de s'emparer de 
Cork; un prêtre catholique en a dçnné avis au goiivemenient , ce qui 
a fak éphouer le complot* Les inswgéi» con|in«ent leHrs.ravages; il% 
onlt dernicremcpt pillé et bçùlé deux églises. , 



CHAMBRE DES PAIRS* 

Le i«*. mars , la discussion continue sur le projet 4e lof relatif aux^ 
délits de là presse. La chambre a entendu, en, faveur. du projet, 
MM. le cpmte d*0rvillier3, et le baron Cùvièr, cônimissairo ou Boi; 
et contre le projet, MM. le tpmtc Darii et le marquis Dessplea. Aprèf 
la clôture de ladbcussion générale, on a entendu, M. le cQmJLc^^j^r, 
talis., rapporteur de la commission. . , ^ , • - ,- 

Le 3 mars, ;M. le courte de Lé vis a fait «ûh. rapport au. nom de.'l«| 
commission chargée de Texamen du projet ^ loi relatif aiix joui:? . 
naux, La chànibrç s*e8t ensuite occupée de la discussion de rartiiciçdu. 
projet de loi concernant les délits tiela presse. 



LWtîcle !«';, comiiaUgu parlM* le éoiate .tanjuinaAs, à ëtéâdoft'^j « 
ci DD a écarté un ameiidc^cot proposé par. M. Iç, eotmte Cornailçt f qui. 
éiabtissoit que rurticlc ne porte roitAucuse «tterntfi aux di^oits (l€i~ 
controverse. l< amendcBieot a été eomhattu parMM* le minislfe de 
rintérieur, le duc de Bro^ie et k comte de Ségiir. 

A Tart. d, 1^1 • le oemte.de Bostord a proposé nne nouvelle rédac* 
tiqn. qui wodifïe le mot atitù^ité du Roi par celui de cù9istrt\^ioiéf 
ntik* âet amendement y qui avoit tlé]^ été proposé dans TautTC chafa^ 
bre et rejeté par eUe^ a été combattu par MM. le comte de CasteU 
lane, de Vatiroesnil, commissaire du tioi^ et le ministre de rinté* 
r^ur^ et soutenu par MM. le comte de Pontécoiilant et le bait>tt 
PasqjMÎer; il a étéadof>té à une majorité ^e 112 coatrie 101. 

Le 4 ^^^ * ^ii^^ rccfifîcAtioii i^roposc^e p^r M. le comte de /Bâstard % 
lUmendement aflof té la surveille « été rcoieillie* l*art. 3 a été pareil- 
lement adopté , et uaamen«temcj^t de M. taU^-Tolcn(ia] ëcarté. JDans, 
cette discusiion, on a entendu MM. le marquise de Lally-Tçtendaf » le^ 
cnm^ Mole, le duc de Brissuc, le baron Pa8quier,ie comte Bois-sy . 
d^nglasy ei le baron Covier, commissaire du Bpi, Les art A^ 5^ ^^ 7, 
4, 9 et 10» n'ont été Tobjet d^aucune p|«po4tion d'amendement, è^ 
ont été adoptas, k Tart. 1 1 , deux amendemens ont été proposés; Iim 
par MM. «es comtes de Montalivet et Mole , et le second , par M. le. 
marqnis de Marboiy* Li-s denx amendf'mens font rejetés €;tl*art. lui* 
m^me adopté, aprèsi une (discussion, dans laquelle ont t té eiitc^Lduâ 
mf . le duc de Broglic . le comte Bpissy-d^An^as, le marquis de La^)>4 
Tqtendal^ le comte Lapîuinais, le marquis de Bonnay, le con^fft 
VLMy le marquis de Marbois, le comte Dam, le duc Dçcazes et 
M< le gairde des ice^ua* Lea àrt« la^ \% et i4« «at été insuit^ 



GIIAMBIIS DES Dl^PyfSS. 

Lé i«'^^ar5, Ta discussion s'oerrre jtvtt le second projet ïeltfif ttiii 
eomptes. M. LaH>e7 ée l^ompîères s^l^^^ cofttre lès foikàs demandé» 
pour la construction de rOpéi^à ; Tàréicle ^sl adopta , malgré sa réck-* 
Hiatiuh. M. de Caumartin propose une autre réduction sur Tarticle sui- 
vant* Il s*élève une discussion entre lui et M« de Beibis ; celui-ci dit 
que «loprLprii'tiL'^s joAt pour le moia&.atijifj anuenncs que celles d« 
M. raumariin. Le càï^ gaudic se récrie quVn vent éjtabllr une dyitinc^ 
tîtn e Titre les ancien nés cl lés ^nouvelles propriétés; après quelque , 
tumulte , If second projet de loi est adopté par aS^ voix contre ôa. 

Le troyème projet tl* tnanïîe un supplément de crédit ponjp le m^ 
niatrc cïc îà guerre , k cette occasion ,, MM. Demarçay é^ deÇorccUet 
se pïivîgneht d'avoir été aiTi-tés," hi veiille, dans les attf oo]^eibens ; il* 

F retendent que 1< ur inviolabilité a été compromi!«e. Le mintsircdé 
inférieur r^^pond qu'ils dévoient, respecter la. consigne , et ne pj«» 
votiloîr pas'^cr dan'î un lien oiVla circula fi on étoit interdite; que M. re 
Corcetlcit a lève îa ce.ueic contre 041 (gendarme. Le côté gaucae (A-enii 
fait et cause pour les deux députés. M. Mai^iet demande une enqtitiei 




( tu ) , 

M. Foy s'ccrie àa^oii vèiif les assassiner; M.liahù^ et rappj^^k tor- 
dre pour avoir dit que le côté droit avoit qualifié l'ancienne armée de 
Brif^andsde la Loiret Enfin , après un \ob% tumuUe, M. le président 
obiMnt a^ec peine qiie I'm« f«viétitie à ^ftilifèl en di<;èui9tt>a , «t le 
trojïème ptoiet de loi «s| adopté piii* ai 4 voi^v câiftre 3r; 

Le a ina«s^ la rédaftioh dn filrocès-^irerhal dé ii séàrtee de la'Veil*e 
4 e^itié 4ocl(mes réciaMàtion» de* k pWktt de M. Duilûît/ ^ui tOuloit 
^'on y. «péoitiât davantage la tMftiréaes atti-oiipeitiehs cbùtrè l6s tnil^i 



la justice «a «ùpi^lèment de ctédit de 025,025 fr poonr aù^^iariofi 
de Sftài de )ii9tice erimlneHe» M. B. Oonstant at^ibue àti vice du gbu- 
vêmeriient l'aughteiitàtie» 4^ erimes y et f)ar toité celle de^ Irais des 
procëdurel,^ et vote contre rdri^iclt | M« dé Puymauriti fait quelques 
plûsaa^iertèfs sur le c^té gauche , bà se tr<)ttte, selcm lui, Taii^tocrariè 
dan» t^ les fentes f celte des hrc'cbtlire^ -, dans M. B. Cdn^tàht $ ce)le 

preus 
5e ■• 



tion de» crimes doit 6e eheneher dan< rimprétë et rimxiiorMi'é toujour)? 
croissantes « et mii^ si cnt. kiiiée fiint ane'ceriàùiiB Jàbtton^ hiènto^ 
«eiH>ient dt^tmitès tooèe religion et toute ^tanirale. L'ârtitte i«r. è«t 
adopte-* ■ 

On paise k Tartiele fi , coneernant Hivers s\ipplémen^ dé (K-dit pour' 
le miniiitère des' finance^; où demande tin bap)p1élaaeht de'Ôi^jiSSç IV:^ 
Pj^ur les débenjçs de la chambre dt» dëptités , à causé de là pr<>lofisa*^ 
tion dé la cnanibre de 18:20. La chambre vote Tar^cle efttier. Ld cûm-' 
mÎMion propose un autre articlejgur le déficit de Mathé(>..MM»LecIerc 
de Beaulieu , de la Boiirdonn.'\ye , de Chauvelin, ^e plaident de 1 or- 
doniMMKe rojrale qui âMiiM^ de >tesite iMenshbill fè ie sieuf Pi^ca- 
tory et le mmistre^ors en fimction. MM. Dotettiier de Satiraune et - 
du. VflUle justifient l'oto et runtrei 

Le 4*^''^ la dismstioa eittoaterle sUr Tlrt. fl dU prcfjet de lof 
ceacernant les comptes. C^ dehnande poar le ministère des fihànce^ 
uil supplément de 1 inillidn SB^s^tvr fr^, pont* eétivrir le tel de Ma-.' 
tWo^ Al. €. Pétier demande ^ ptft un smiiHiAiéridcfiÉéiAY , que cette 
disposition ne pré)uéicie.|^s nu recours du goàvernenéent Contre le 
ninîslre qui a déiiiftffé ?le caissier centrât du tvésor. M. Badre relève 
plttsiews eitcdnitaneës îidportttife8>, ^ui eliargéklt fe câbstei^ cei^tràl , 
et |»èseritv'ditnil^.sur le aiiniétr^. LUw^endètiient de 'M. G. PifrSer» 
souttMM p« Mk CansDaèftÎB ; et^^uimbatNi piir MM» dé I^Ucàiilt« Fav^, , 
Laine, de Villèlc, est rejeté. L*arL lui-même, combattu par M» Ma- 
nnêl , est adopté. 

. Une- «atre pro{:loflllk^ ,* ptéékAtèt ptt la cé^mJssioiil.' porte ^u.à ^ 
r<ai^eair, l6r8qu*Mit déficit aura- Mé'fetitftiÀu. âueu^c^ d(^(,llarge .i]i^., 
pourra être accordée, isens tth aVrétpfcHIablè de !a'c«ur àçs coroplCv^. 
MM«to(ii4,de Villrté, dé'lii b^iirdôottâyc Cûttibafteht'ob modifiera , 
l'art, propo*érM.d«'fihaûVtîiffleiîéftn'd, Jinn que M. Pardessus, tu 



cKatnbre nc9t plus, en Aombje pour d<Hib<^rei:« La discu^sioiii est rmisr. 
à dettaiiti. , 

Mp le comte, de MarcçUuii a fait imptkmr ie dîtc^Nirs qa'il a pro»» 
noôce le i4 l^^vrier àans iH.disciusioa awc Ukpalke des ipHroaiiK. Il y 
a joiat tf deriudicici|8e« couuidératioos «vr la questicui priocipate, la 
réponse à quelques- rejurodiies^et digr^MH» des adveriairtt du finjet* 
L'orateur ç'étoune quon ne paisse^ plaindre de la libence des joiir- 
naux wns être accuse d*étre îauteur du fanatissie , de l*aiiciéii régime 
et du pouvoir absolu. Nos adversaires, dit-^il, ont tro|> d*ef|Wft jMor 
croire a ces acciisatipns; est>-il en France un homme éclairé qui exaione 
de bonne foi l'invasion du fanatisme «.quand riocréduUté «u rindiffé*» 
rence dévastent la société : dé l'ancien régiilie quand en n en retrouve 
blus même let débris; du ae8[»otisn]^sousle règne des Bourbons? M. de 
Ifarcellus répond aussi victorieusement à la mauvaise quer<Ule qne Ton 
à faite sur les catéchismes et sur U dîme, et il rappelte à celte occasioa 
ceite gi^mde vérité, que le Catéchisme est plup utile à la société qi^ tant 
dé brochures , d'écritai et de journaux que la presse eftf^nte enntînttel-' 
léiar»cnU £n même temps que ce discours, de M* de Atarcettos^ on a p»*- 
blié une chanson du même député en Thonneur des Bourbons. Nons ne 
partons pas oi-dinairement 4e. semblables piècfif; m«M cette chantea ^ 
pleine de verve et d'accent, a été faite pour être opposée à une chanso» 
horrible qui a circulé, et dont le refrain étoit plus de Bouréons» ML de 
Marcellus, sur le même (lir, et presque avec les mêmes paroles, a cobi-I' 
posé une chanson dans nn esprit hian d^^^nt., et qui prouve, que Tho- 
Borable député n'excelle pas moins à rendre en vers neiireax le senti» < 
ment de tous les bons François « qu*à déiendre à la tribune les intérêt» : 
de la religion et ceux du txone. 



La n^uvéll^ édition de» ÛÉfit/m de JhufMhua (i) se ponMiîC; 
k tome III avojt pfirp il y a.qii(rïqueJeBi|>s; le tome II a vu le jour 
la semaine dernière* il est le premier de la ttelion du Qif^me, et' 
renlermc douze sormpAs , depâiis le metcredi des. cendres Jtsqd'au 
mercredi de U seepnde.$e«iNntt* La béante dû papier, la' netteté 
* 5, le I * • • * - ^' 



du caractère « le soin, apportai à larco^veofion, tisos ces avtntages tticté- 
cieurç préviennent ,en iaveur de cette édkion» 11 ^rok qn'âie doit 
marcher de pair avec celle des Œuvras dif MaàaiBbii (q) , et^ees denx 
entïepriiesy si bien, faites ^M-i^'aecompagnet mqtttcllalnengyiirereM 
de ce concours, un^o^vel intérêt. On* anra daiis les bi btioihèqMStun - 
Boiqngfot^ e% un J^efj4ZiM»jd'iîne.exéctitiottsend>lable, etw 
tévurs auvqnt du pl«àsi| à,tr0«^vercesdeuk^gr«i>ii»oi«ftèiir»aiaci «éoilit. 

I ■ i T ... ..^..i:^ -•■■■ il-. -■•. .^ 1. ^ .,!'.,... * ■ 

(ij i6 vol. ^-^^î. j |>^ix..cl^qu^,yqlnme, ^pur les souscripteurs, 
6 (\t. 5o c. et 7 fr. 5o c, trîmc fle.pprt. A^Paris^ ch^il^équignon fils 
ahté i et chez Ad.. Le Clerc , au li^uveau de ce jiournal., 

('Sk) i4 vol, io-So.^.prix, chaque volume, pour les^seuscripfturs, 
6 fr. 5o c. çX 7 fr. 5p c. franc de port. A P^i«|| .çfrcj le»in^es«.' 



{Samedi g mars iSàa,) (N*. 791.) 



Nouvelles Instructions familières j faisant suite au 
Cours d'Instructions de M. Bonnardelj pour sentir - 
de Supplément aux six éditions données jusqu'à cèf ' ^ 

;W(.). ":^- 

La dernière édition du Cours dUnstructions fami^ ^ 
Hères de M. Bonnardel parut en 181 8, et nous en ren;* 
dîmes compte dans noti*e numéro du 22 janvier 1820, 
tome XXII, page 32i, où nous fîmes connoître le plan 
de l'ouvrage, la distribution des matières , et particu- 
lièrement les augmentations qu'avoit reçues l'édition 
nouvelle. Le volume actuel est une nouvelle suite de* 
éditions précédentes ; il renfeinne vingt-cinq instruc- 
tions, soit pour des fêtes et cérémonies, soit sur des 
vérités de la religion,- soit contre les désordres du siè^ 
cle. Nous citerons dans ce dernier genre des inst]ruc^ 
lions sur le scandale , sur la philosophie et les mauvais 
livres ; sur la jeunesse sans religion, sur l'impénitence 
finale, sur les désordres dominans, sur la liberté chré-> 
tienne , etc. Elles paroissent avoir beaucoup de rapport 
avec les instructions familières qui entrent dans Its édi« 
tions précédentes, et sont dignes également du talent et 
de la piété de M. le curé de Sémnr ; on ne sait pourquoi 
il est dît dans Y A\fertis semant qu'elles sont pour la plu-- 
part d*un ami de l'auteur. Nous avons lieu de pénseir 
qu'elles sont de M. Bonnardel lui-même, et nous avoiv 
cru y reconnoitre sa manière, et suilout son zèle pas- 
toral. Il s'attache à combattre les défisiuts et les abus qui 
régnent le plus communément dans une paroisse, et 
il montre sur ce point beaucoup de connoissanc^ 

I m ' 1 " . ■ I i it ■ ■ Il I» ■■ ■ ■ 1 . .• I ■■■ 

(1) t "foI. in- 13 : prix, a fr. et a fr. 76 c. franc de port. A P&rit, ches 
tUi^tand , roe de 1 Abbaye , n^. S ; et chez Ad. Le Clere , att bureau- ck 
€M jotirnaJ. 

Tome XXXI. VA mi de lu Hfilig. et Ai ttér. K ' 



( 1 14 ) 

dies mœurs qnl régnent parmi le peuple, et surtout 
parmi les habitans des campagnes» Il se plaint surtout 
en plusieurs occasions, et avec l>eaucoup de justice , 
des divertissemens par lesquels en tant de lieu on cé« 
lèbre les fêtes des saints patinons des paroisses, et il fait 
sentir toute Pinconséqueuce de cet abus. Ge sujet, et 

Îlusieurs autres qui sont traités dans ces Noiwelk^ 
instructions j convîendroient très-bien dans les pays 
où régnent des désordres dut même genre. 



Bécueil de Conversions remarquxibles nouvellemenj 
opérées dans quelques protestans (i). 

Ce Recueil, qui parut poiir la première fois en 

I jqi, étoit dû aux r^clierches dç M. Nagot, de^Saipt- 
Sûlpice , qui alla peu après fonder un séminaire à Bal- 
timore, et qui est mort dans cette ville , le p avril 1816, 

II en a été fait depuis d'autres éditions, et celle que 
nous annonçons est aiigmentée d'une Notice sur la con- 
version de M., de Haller. II est bon de rappeler ici 
soim»%irement les corivejçsîonç qui sont r^.cônj^ef!4^î^ 

.ce volume. - ■ \ 

La première et la plus éclataVite est celle de M.Thayer, 
ministre puritain à Boston^ qui, étant allé à Rome, et 
.ayant été témoin des miracles opérés par l'intercession 
du vénérable Labre, étudia la controverse avec un es- 
,prit dégagé de préventions, et fit abjuration le 20 mai 
j 783. Depuis il fut ordonné prêtre, retourna aux Etats- 
Unis, et y. exerça les fonctions de missionnaii^. Nous 
a^novH^mes sa mort il y a deux ans. Il a eu le bonheur 
4e ramener plusieurs protestans,^ et il est question, 
entr'autres dans le Recueil j d'une Ângloise qu'il coo- 
. ■ " - ,, .. ■ , , , ^ , 

(i) iTol* in-ïa ; prix, a fr. 5o c. et 3 fr. 5o c. franc de port. A Paris^ 
chez Kusand , rue de fAbbaje , no, 3 j et chez Ad, Le Cler«^ au Lu- 
rean de <;e journal. 



( n.5 ) 

Vjâitit peticlant é^n ^léjour àLoiicIreâ. On icitë sur 
M. "Thayer des pièces intéressantes^ et ^{>écialetnent 
une lettire de lai^méme où il rapporte les particulaj*ités 
de sa coorvetston. 

• Cette conversion fut suivie de celle de M. Alégre^ 
adioiiit au ministre protestant de Montaran , près \]tès, 
qui abandonna set plaee/ et entra au séminaire d'Avi»- 
gnon, en 1788. Lé i4 décembre de la même année, 
mourut au séminaire dé- Saint^Sulpice, à Paris, Un 
jeune protestant du diocèse d'Agen , M. Pierre-Mat- 
thieu-^ Fraînçois .Saint- Avit Martineau de la Jalque^ 
Né en 176^^ il ^voit ^ervi daboi^d dans la marine. 
Une maladie fut le moyen dont Dieu se servit pour 
le ramener dans le sein de l'Eglise ; il résista aux 
instances d'uû père irrîjté qui le déshérita. Il reprit 




conversion et dp sa, conduite au séminaire sont très- 
édifians. 

Les autres conversions racontées dans ce volume 
mont' celle de M'^*.'Pitt, AÀgloisé, patente du minis- 
tre, née protestante, «ui fit abjuration, le 23 fé\rier 
1786, dans l'église des dames de là "Visitation d'Abbe- 
' ville, et prononça même lès, voeux de religion dans ce 
couvent, le 26 novembre 1787 J celle de Catherine 
Wilson, aussi Angloise, qui fit abjuration à Boulogne ) 
celle de M^**. Blum, protestante, née en Suisse, en 
1746, qui embrassa ta religion catholique à Lyon ^ 
^ celle de Jeatone-Marguerite Snesbèké, atissi de Siiisse, 
qui se convertit également a Lyon 5 enfin, celle d'uue 
jeune personne engagée pfour le théâtre , el nommée 
Cantagrel , qui abandonna cet état, et se réfugia, au 
péril de sa vie , chez les Carméliles de Ridm , où elle 
fat ses vcBiix, en 1780. Ces replions font admirer lés 
voies de la Providence pour le salijt des âmes. 

H a 



{ irÔ ) 

Le volume finit par une Notice sut la cotiTcrsioii âv 
M. de Haller ; Thistoire en est bien connue de nos 
lecteurs. * . • . 

On auroît pu sans dente grossir cotte liste de con*» 
TersiOns récentes et bien authentiques^ mais on n*a 
pas voulu sans doute excéder la mesure d'un volume, 
r^ons nous proposons, comme mous l'avons déjà dit^ 
de présenter le tableau des conversions les pltis remar- 
quables opérées depuis deux siècles; nous eh avons 
déjà réuni lin trts-grand nombre, et nous attendons 
d'une main amie dé nouA'^aux reriseignemens qui tïout 
mettront en état d'achever un travail do».t l'idée noiis 
paroît de quelque importance. ' " ' . ' 



^;^^2;3W^-— ««WSc*- 



NOUVELLteS ECCLÉSIASTIQUES. - 

Paris. On a. célébré, le 7 mors, dans la chapelle du clii* 
tèan , une messe des morts pour M"»*. Clolilde de France » 
reine de Sardaip;he , et sœnr du Roi, morte à Napîes, en 
odeur de sainteté, il y a vinçt ans, et pour la bcaltficafion 
de laquelle il a été commencé des procédures; MôivsiifUR n'a 
point assisté à celte messe; S. A. R. eatHicomitrodée^éepuîs 
c|uel([tres jours d'une (Iui[iQn. £lte.i>'a point assisté non plus 
aux sermons celte semaine. M. Tabbé Letourncur a prêcha 
dimanche sur le désir du ciel que doivent exciter a la fois en 
nous et les plaisirs et les misères dé celte vie; mardi il a parlé 
sur la prière , dont il a moutré le devoir et le poQvoir ; et le 
jeudi sur le véritable bonheur. 

•i- Les missions sont tranquilles depuis quelques jours , et 

lès exercices se passent paisiblement. Les aptateurs ,, chassés 
de l'intérieur des.é^lises, ont essayé une fois ou deux d'exci- 
ter du bruit au dehors; mais les mesures qu'on a*pnses.ool 

• déjoué leurs tentatives. Les missionnaires continuent donc 

. leurs instructions, et les fidèles s'jr portent avec plus d'em-. 

. prêssement. Jeudi , M, Tarchevcque a visiié'l'égKse des Petit»» 
Pères, et a reçu de la part des fidèfes des témoignages de dé» 
voAment et de respect. Ce m^mé jour, des cris à bas lès mis» 
sionnairês se sont tail entendre an dehors; des patrouittesflOt 



( n7 ^ 

âiUipéies rAssefiSbkknejDf , «t arnSui 'qaelqaei«iuit- dt ceuc 
qui y Bguroierit. . r 

^-M. Frayssinous , premier aumônier dn Roi, a conx* 
tnencé, le diinanclié 3, !»oti coar& do conférences pour cette 
aittiee. Il a parlé sur 4a tolérance. Son discours eioft partap^é 
en Aroh points : de la tolérance civile , de la tolérance rel^- 
çifHise et de la tolérance philosophique. II a caractérisé celle 
clcrniërc tolérance, dont nous avons vu , depuis trente ans, 
de sitoochans exemples. II semble lucine que les ennemis de 
la «eti/^ion aient voulu fournir, il y a quelques jours , uqe 
tiouvelle preuve à l'appui du jugement qnc Je célèbre orateur 
ù porté de leur tolérance : les scènes récentes des Petits* 
PcrM sont ui| témoignage éloquent de la douceur et de. la 
tnodéralion de ceux qui ont pris le nom de libi'iaus;. On djt 
que quelques hommes fameux de ce parti assistoient à la cop* 
féreiice , et nous devons croire qu'il-j profileront de ceq^u'ils 
y ont entendu. Plusieurs prélats étoifnt dans le bancdVcuvre^ 
entre autres M. rarclie\èque de Paris et IM. k .nonce de S. S. 
M. Fra^ssinous donnera una deuxième confcrrnce le di- 
manche 10. Cet illustre apoJogistp de la religion doit- être in- 
cessamment préconisé évcquc, et recevra un tilre in part, inf. 
On croit que ce tilre sera celui d'HermopoUs ou ville d'Hcf* 
xaës , dans la haute Egypte. 

.X' -*^. M, Marc-Mario de Bombe.ncs, évcque d'Amiens, pre- 
mier aumônier de M"*^. la duchesse de Dcrri . est mort, conifQe 
fions l'avons dit, après une longue mal.idie. Le prélat éloit 
né .à Ditche ^t\ Lorraine, le 8 octobre 174/1 , et fut lone temps 
connu sous le nom de marquis de Bouibelles. Entré'jeune a|u 
service, il commanda une compagnie dans les hussards de Bcr-^ 
cheny, et fui successivement auibassadeur en Portugal et à Ve- 
nise, «li avoîi épousé M^'^ de Mackau, dont il eut nlusicurs en* 
.ians; quelques-uns d'eux occupent des places avec ]ionneur..I<a 
révolution, qui produisit t^inl de défections. fâcheuses, mén^e 
dans la classe de la noblesse ^ trouva M. 4^ Bombelles iné- 
branlable dans ^^^ priiici()cs et sa conduite; il refusa leftcç- 
• suent demandé aux ambassadeurs , et a^a olFrir fiQ% services 
.\k à^ princes proscrits. ÏI fu^ chargé de prusiours nêfçoga- 
. tioiis pour les inlerêls du Jlai , et monirt^ pour le soutien <^ 
. cette, uobip cause autant J'acû vite c^e de dév6i\ii>ent. Ayant 
..perdu, sa femuie, il ?e relira en Sii.esie,, entra dans l'état ec- 
eiésiasti^ue , et obtint dil roi de Prusse ûq cancin'eât de Bre^'- 



( TiS > 

laa; pais inie prëvAté qui lui doanoit le tilre de prélat. H ne 
rentra en France qu'en 1814» fut nomipé, en 1816, premier 
aumônier de M"^ la duchesse de Berri , puis évêque d'Amiens ^ 
l'année suivante frosris il ne fui sacré qu'en 1819. Il conservoit 
dans un âgé avancé tonte la vivacité de ses premières années , 
et remplissoit avec zèle les devoirs de Tépiscopat. Dans le 
peu de temps qu'il a gouverné son diocèse, il en a visité 
tine lionnv partie. Bon , bienveillant, affable, il joignoît les 

SutfHtés d'un digne ministre de l'Eglise aux nobles senlimeiis 
'un lidèle serviteur du Koi. Li^s gens du monde, comme les 
eixlésiffsiiques, admiroient son (leureux caractère et la pu- 
reté de sa vertu, toujours aussi aimable que vraie. Depuis 
son retour en France , M. de Bombeiles avoit perdu un HU 
qui se destinoit, comme lui, à l'état ecclésiastique , et qui 
mourut à la fleur de l'âge , déjà mûr pour le ciel. 

-^Des missionnaires parlent en ce moment pour les colô* 

nies. M.-Oobert s'est rendu au Havre, oii il doit s'embar* 

' quer pour la Guadeloupe.. Il a déjà exercé le roinistère*^à 

' Saint-Domingue 1, et son zèle pe sera pas mmns utile dans 

nne^ colonie qui a un grand besoin de prêtres. Il est acc6i£« 

' pagné de M. Lacombe , élève du séminaire du Saint-Esprit, 

'^qni se rend à la méine destination. Un autre élève du seim- 

ïiaipe , M. Lairez, a été ordonné prêtre aux Quatre-Temps* 

derniers , dans !a chapelle î» cette maison , par M. Tarçh^* 

vèque d'Arles : il e$t destiné pour l'île de Miqueîon , qui tfa. 

poittt de prêtre depuis long-tem^, et qui en attend un avec 

impatience. Nous avons parlé d une reqnête envoyée à cet 

' égard par de notables habitans de la colonie. Les vœux de 

' ces bons catholiques vont être enfin satisfaits. M. le supérieur 

du séminaire du Saint-Esprit désireroit pouvoir également 

* pourvoir aux besoins des habitans de ^oree , qui n'ont point 

de prêtresj et il espère que quelque ecclésiastique zélé sera 

'Houché d'un si triste abandon , et se dévouera à porter son 

' ministère d^ns tfne colonie ou il y a du bien à faire et des 

ConsolKtions à recueillir. 

— M. Halle , le célèbre médecin qui vient de mon ri r dans 

^uti kgè peu ava«icé, n'étoit pas seulement recommandable 

par ses talens ; il l'étoit aussi par $e& principes. Bien loin de 

partager les systèmes matérialistes de quelques-uns de ses 

^confrères, il honorolt la religion, et nous l'avons vu ^ dans 

nos églises , m^ié av«c le reste des fidèles et assist^nt^au saint 



C tîô ) 

sacrifice. On n*â fMfreo besoin de l'exhorter, Aams ses derniert 
momens , à recoiirîr aux secours ie la religion ; il^s'est ooii<» 
fesse fSt areça les sacreiaens avec toutes les marques d'une 
foi sincère. .Un tel exemple confond la .pusillanîntîté de ceux 
qui, avec moins -de lalens, ont peur de se déshonorer en 
s humiliant devant cette même religion que tant de grandi 
hommes ont professée , et que révèrent encore les noms les 

Eus illustres de notre temps. A ne parler qu'humainement^ 
société, des croyans,. qi}i compte dans son sein des sa vans 
et des écrivains du premier ordre, vaut bienvcelle desînoré^ 
dnles , aui n'ont que trop souvent fait tort à leur cause par 
leur déchainemeiit <^ntre le christianisme , ou par la. licence 
de leurs écrhs , ou par la funeste tendance de leurs ^s»- 
tëmes. 

•^ Le t2p janvier, il a été commencé^ a Boonétable (Sar^ 
tlie) , une jnission qui a été iermittée le 26 fiéviier. Desin»- 
tmctions fréquentes, de pieuses cérémonies ,^le aèle des mis- 
sionnaires , ont produit leur effet accoutomé ; on s'est porté 
en foule aux exercices. L^s prêtres de la ville et de«environsfle 
^font joints aux msssionnaii^s ]tour eiilendre les eonfessions-, et 
41e poH voient suffire aux^^Besoîns des Bdëles. On a vu des 
traits louchansde repentir, de xèie et:de charité. M. Févêque 
^u Mans, qui est venu en cette occasioÉi à BonnétaUe, a été 
^ ;frappe du spectacle de ce renouvellement ^. et en a félicité les 
*" liabiians dans uri df^ourS' pteih de sensibiKlé. La mission aub* 
;roit eu «ncore un succès plus ^complet ,* sans l'opposûion dé- 
clarée d'un 'homme eh ptace; on a affecté de donner. .des 
bals pendant ce temps , un entre antres 4e 1 3 février, et on a 
encouragé des inascaradeà' on les prêtres étoient tournés en 
dérision. L'esprit dé parti eslt le même partout : cependant 
les menées des ennemis des misions n'ont eu , k Bonnétid>le, 
d'influence que sur nn. très^pelit nombre d'individus quil^ 
•trouvoienftdans la .dépendance du personnage en question. - 
-* On nousa' transmis quelques détails ^ur la mission qni 
a eu lien aux 'Vans ^ département de l'Ardêche. Il, est tresK 
vrai, nous écrit-on, que les habitans de cet4e ville ont enr 
tendu la pamlede Dieu avec nti .religienx.empressement. Bs 
ont déposé an pied de la croix les. ressentiment et les divisions 
qui pouvoienl .exister entr!eux, et ont .justiEé loule& lÊ&.e&- 
pérances des missionnaires, lis seront les premiers .à rendre 
hommage au zi^le et aiix vtfriu$ de ees hommes pleins de chsir 



( 1*« ) 

rM. Mais en tnéme temps on a cru voir daiM l'article isk^&atê 
parlioiH'de cette mission une inculpation fâcheuse pour l'hôn« 
fieur des habitans; nous avions rappelé dans notre numéro 
du 3o janvier dernier le massacre commis nui Vans sur des 
prêtres, en 179^, mais nous n'avions point accusé les liabi— 
tans de la ville d'en être les auleiirs. Il est dit dans les Confcs'^ 
Sfttrs de In Foi (i) que ce cçime fut commis par des soldats 
éirangers au pajs. AI. le maire, des Vans nous certifie la 
métne chose dans sa lettre du 20 février de ri ner; la )W)pul»* 
lion de la ville , dit-il , ne prit aucime part a ces excès ; la 
plus grande partie des habitans en étoient consîernés, mais 
fi'avoiént aucun moyen de réprimer tes fureurs des assassins* 
11 ajoute que les missionnaires ont recueilli tous les renseigne- 
mens possibles sur ces événemens déplorables, et qu'ils ont 

Su rifie par des prières expiatoires la place qui fal le théètr» 
e ces cruautés. Nous déférons avec plaisir au veeu de M« te 
maire des Vans. pour consigner ici des détails qui justifient 
les habitans de cette ville d avoir coopéré à une scène alroc« 
et déplorable. 

-—* Nous avons reçu de nouveaux renseignemens sur l'état 
blissement fondé au Mont-des-Chat^ (Nord) par M. Rtiyssen« 
Cet' établissement et son auteur méritent d'être connus. M. Ni» 
colas- Joseph Ruyssen , né à Hazcbrouck , est un ]>ctntre di» 
tinffuéparson talent. Ce n'est point un jeune li^mme ,' ainsi 
^u^n nous i'avoit présenté d'abord ; il. est âgé de. près de 
soixante ans. Il a résidé long-temps à Londres, et a donné ^ 
pendant douze ans , des leçons de dessin à plusieurs membres 
de la fji mi Ile royale d' Angleterre v notamment à la princesse 
de Galles et à sa fille la princesse Charlotte.. La fortune qu'il 
s'est acquise par ses travaux ne lui. a rien fait perdre de sa 
.modestie et de sa simplicité. Il vient de consaerer.une partie 
ée son bien à une œuvre de c)»arilé. Il existoit avant la ré- 
volution , au ^Mont•*des»Ghats , entre Baiileul et Oassel , une 
école tenue, par des Frères ermites de l'ordre de Saint- Au- 
guslii) ; dn y enseighoit les premiers éléoiens à ées jecines 
feni. M,' Ruyssen a acheté les débris de cette maison ; il y a 
eonstrait un bâtiment assez vaste et une chapelle', <et il y a 
établi un pensionnat oii l'on^compte en ce moment quarante* 
é • ■ ' • ■ I .1 I . ' ■ ■ ■ ■ ■ 

fi) 4 ▼pl. in-8«.4 prix, i^fr, et a6 fr. 5o cent, franc de rorl. 
^ Paris , ehe% Adv. Lf Clera / an bupeft^ de oe journal. 



•tpl {ntemei et trente-ctnq externes. Trois !^rëres des iécoléf , 
chrétfennes et on ecclésiastique dirigent cet établissement, 
dont M. Rnj'sscn fait tous les frais. II a pris des mesurés 
pour que la maison se soutienne après lui. On peut estimer 
ce qui lui en a déjà coûte pour cet établissement, non pas 
à 10,000 fr , comme on l'a déjà dit, mais à plus de 100,000 fr* 
La modestie de M. Rnyssen s'aflfligera peul-clre, nous écrit- 
on , de la publicité donnée à ses libéralités; mais c'est bonorcf 
la reli;;ion que de publier de tels exemples, qui peuvent ins- 
pirer à des personnes riches !e désir de les imiter. 

.*— Le î5 juin 1821, éclata à Juvinas ( Ardèche) up de ces 
phénomènes qui n'ont été bien observes que dans ces derniers 
temps; une pierre tombée du ciel , ou un aérolUlie, comme 
disent les savans, effraya tous les habîtans; cet effroi est as* 
ses naturel , ces chutes étant tou|ours accompagnées de fortes 
détonations, et de bruits sourds et prolongés. La. pierre se 
brise quelquefois en l'air, et ses éclats, lancés avec violence , 
viennent tomber en si/Hant sur la terre ^ et pénètrent assez 
avant. A Juvinas l'aérolilhe ne se brisa point; mais il en 
tomba deux; le bruit fut terril^è, et les animaux eux-mêmes 
fuyoient et se cachoient. KeaUcoup'dé gens dii h'eu se crurent 
à la fin du monde; toutefois, le bruit passé, on alla à l'en- 
droit oii la plus grosse pierre éfoit tombée. On la lira de 
terre, on la divisa , cHe posoît deux cent vingt livres. Un 
procès-verbal de la cfiute fut dresse; ce procès-verbal est 
tombé" entre les mains du Constitutionnel \ qui a cru devoir 
s'en amuser; celoit une occasion de déplorer fe malheur de' 
rignorance et les abus de la superstition , et il ne falloît pas 
♦'ie priver d*un si beau texte. Le Journaliste s'étonne que des 
paysans soient effrayés d'un phénomène bien connu; efreclî- 
vc nient les habitans de Juvinas sont sans excuse. Que ne 
yiennenl-ils le matin au coursde M. pjol, dans le cqllcge'cfe 
France? et seroit-il possible qu'ihs n'eussent pas lu les savans 
Mémoires des minéralogistes, chimistes et physiciens, qui 
'ont examiné les âérolilhes? cette négHp;ence à s'instruire est 
• vraiment' honteuse dans on siècle de lumières. IMais ce n'est 
pas tout; les paysans tîe Juvinas ont cru être à la fin du 
inonde; les un^s ont fait lé sig»ie de la croix , tes autres ont récité 
leur acte de-contrition» Cela n'^st-il pas déplorable? le Cons- 
iîiuiÎQnnel n^ ^auroit asseft f^èmii^ de cette pasînanimité. Je 
ii€ doute pas que le journal iste ne 0oirf«rt aguerri contre léé 



( 122 ) 
terreurs de la supersiiiion ; mais je yonJroîs favoir quelle 
figure il fcroit si une pierre de deux cents livres pesant ve^* 
noit sifHer à ses oreilles ou tombera se» pieds. Cetle pierre 
pou voit dans sa chute écraser ou blesser quelqu'un des habî* 
tans du Juvinas , et ils trouveront sans doute que leur cen-* 
senr en parle fort à son aise , et -fait ainsi le brave à bon mar* 
cbe. Enfin le Constitutionnel ne conçoit pas comment le 
maire de Juvinas a pu signer un procës-verbal qui fait men- 
tion de la crainte que le. phénomène du i5 )uin avoit inspirée 
aux babitans. M. uelaigue ne pourroit-il pas alléguer pour aa 
justification qu'un procès-verbal doit être l'expression fidèle 
de tout ce qui s^est dit et s'est fait dans une circonstance 
donnée? Je ne pense pas qu'il se soit deshonoré en rappelant 
les diverses impressions que le phénomène produisit paroM 
ceux qui en furent témoins ; ce sont des faits qu'il racon^ , 
et il n'est point responsable de tout ce qui a pu être dit a Jn- 
vinas ce jour^là. Au lieu de signer toutes ces absurdités ,%t 
le Constitutionnel , ce magistrat auroit dû rectifier lès idées 
de ses administrés, et leur expliquer les causes de ce. phéno- 
mène. Mais il est possible que M« le maire de Juvinas n'ait 
pas d'idée bien arrêtée sur l'es aérolithes. Les savans eux-- 
mêmes sont divisés sur l'explication de ces chutes ; les vus 
font venir ces pierres de la lune, les autres de monta-» 

fnes lointaines et élevées. Le Cons'tiiutionffel en sait f«il— 
tre là-dessus p^ns que nos^'physîcieHi , et il serolt dign% 4e 
ion zèle d'aîler éclairer les babitans de l'Ajrdèche , et d'auVrir 
k Juvinas un cours po^rjciire disparaître les dernières tfes'^ 
tiges d'une époque ténébreuse. Pour un philanthrope si ar- 
dent, une telle perspective lui feroit oublier les difficultés de 
sa mission; il ne faut pas, s'il est .possible , ^ue les mission- 
naires de la philosophie montrent moins de dévoùment qilc 
ceux de la religion. 

— On vient de publier, à Modène^ un écrit qui paroîl f«t 
pour attirer l'altenlion des savons; il est en italien , et -ett 
intitulé : Riflessioni criUche..., » ou Méfierions critiques s^r 
r Essai philosophique sur les Probabilhés {i) ^ ,\\ér M. de La 
Place. L'auteur est M. Paul Ruffini , professeur de médecine 
. clinique à Modène^ racteur de rùmversrlé de çiçH* -ville , etc. 

(^) I vol. in-8®. ; prix, 5 fir*-et « fr» 6o c» frawc de port, Â Paris, 
chez Ad. Le Clerc, ^u bureau de i;e iomnal. 



ri25 ) 

Ce savant «st déjà connii par plusieurs écrits oli il se déclare 
en faveur de^a religion. l\ doTinh , en 1806, un ouvrage trës- 
profond sur rimmatérialiié de l'a rae, ouvra gf» rédigé dans 
la forme mathématique, et oii âont réfutés Darwin et leâ 
autres .physiologuf s favorables au matérialisinc. M. Ruffinî 
dédia cet ouyrage au Pape. Versé dan$ \e& sciences matbé* 
xnaliques , il a examiné avec soin le système de M. de l^a 
PJace sur lé calcul deis probabilités, système que Ton veut 
introduire jusque dans les questions de morale et de religion'^ 
et dont d'excellens .esprits ont déjà remarqué la dangereuse 
influence. On n'a que trop lieu de craitidrc , en effet, qae 
TappareSl iiij^posant ^es fèrqnules mathématiques ne couvre 
des .attaques' itidiréc tes contre les fondemens.de la religion-, 
la tradition, les miracles, etc. M. Ruffini signale, dans quatre 
Mémoires , les erreurs et les inconséquences du mathematîr 
cien Irançois. Dans le premier Mémoire , il examine les prin- 
cipes que M. -de La Place établit pour le calcul des probabi- 
lités, tant par rapport aux actions morales et volontaîrefe que 
par rappor4 aux phénomènes pl|ysiques. Le second Mémoire 
traite des lois de probabililé^^roposées par M. de La Place 
sur les rapports des causes et des effets. Le troisième Mémoire 
discute son système sur l'origine des planètes et des comètes; 
' ^t le quatrième , ses principes sur les probabilités des témoin- 
.gjiage». M. Kuffîni courbât aussi;, en passant , un autre ma* 
thématicien françois, M. Lacroix , auteur du 'Praité élér 
ntentaite dacalctd des Probabilités , qui n'est pas plus favo-* 
. rable que M. de La Place aux principes sur lesquels la relk- 

Sion repose. Le savant italien leur oppose tes mêmes armes 
pot ils se sont servis , et c'est par des raisonnemens mêlés 
de formules mathématiques qu'il attaque leurs théorèmes 
et renverse leurs inductions. Il est à désirer que ces Réflexions 
critiques se répandent chea nous , et nous formons même le 
vœu de les. voir traduites en françois, pbur détromper ceux 
, qui ont pu se laisser prévenir par des réputations ifïiposantcs 
ou par de spécieuses théories. Nous savons qu'un jeune sa- 
vant s'est occupé d'un travail en réfirtation de celui de M. de 
La Place. Il seroit plus en état que personne de bien rendre 
en françois l'ouvrage de M. l^uffinî, et d'y ajouter ses propres 
obser>'a lions, sur les vices d'un système qui fait des ravages 
dans nue certaine classe de lecteurs. 



C"4) 

■ ' ' ■ ■' " ■■ " V ' " ' 

NOUVELLES POLITIQUES. 

Paris. S. A» B* M ADA.»tB , duche8.^c crAngouIêmc , a réuni ^ le 5 , dH 
chflteaiu (les Tui erios , les dnines formant le conseil d^ûdminiitrat ion 
et de survi illancc de la Ma'ernîté. 

— r MM. Ternaiix et S Héron , colonels , le premier de 1» 3% l«*pîon-, 
ci le .«econd de la i2«. lotion de ta garde nationale , ont donné l«ur 
dcmisfion , qui a cfé accept/c, 

— Le Constitutionnel , qui avcit chante ^ictcî»'e pour TîntroductrcHi 
dû mot constitutionnelle dans lu loi sur les di'lifs de la presse , srra 
probablement moins ccnfcnt de la chambre des pairs , qui a fcjcte. 
Il une majori'é du 27 \oix, lïi proposi:ion de M. de i^astard poor 
rétablir le juri dans 1;! mémo lo". . . 

— M. Porlels, professeur de droit naturel , avoit arradM* lui-inimf< 
1) y a quelques jours, un pb card séditieux qui ^^agcoit les itu«» 
dians à prendre part aux atiroupen^ens qui ont eu li u aux Pdili* 
Pères. Le 5 , M. Portets a t'té a'ccui illi par deux eu tr. i? .'iffl« t^iinjn- 
rieux : la faine majorité du cours s'est jetée ausfitot sur-les perttirbà- 
tcurs; deux partis alors rc sont Armés >ur la place de 1 ('gli.<c lie 
Sainte-G( nevic^e ; la gendarmerie qui est aecourue , et \qh repn'fen- 
taf ions de M. Deh incourt, doyen <le la 'acult/- , et de M. Durantcn-, 
profcseeur, n'ont réus»i qu'as5«z lard à séparer les deux partis. Jeudi 7, 
Ter& onze heures et demie, il y a eu de nouveaux ras5Chi1 lemens sur 
Li place de Saintc-GenevicTe , rtmlgrc la\i^ afiiehé , qui ar n<»f'^çcit 
que tous les cours de TËcole de droit éfoient ru«pendus, les sé^iktus. 
ont fait entendre les cri< de f^ive la nation/ vi\>e la liberté! Qaeh|U€S 
gendaimes ont sufK pour tli^fiper ces attroupemens , qui se«tnt|"*ur-« 
tant renouvelés vers les trois heures-, mais avec au8i»i.peu 4* stibtè'^. 
On a \u quelqu<^s bandes errer de dilitrcî» cctés, et clicréliérTocca-*'" 
sion d'exciter des troubles. / . " '. 

— Le conseil roy!4 d'instruction publique a rendu on arrêté qui sir- 
pend provisoirement les cours de r£coie de droit.de l'acadéntic c'ê 
IParis , et déclare que tout ('lève qui , pcndi^nt la suspension , prentîra 
part à un ras cniblemcnt illégal , fera exclu, pendant" ^cwjl ans, de 
toutes facultés de raeacléniie. Cet arrêté ordonne en outre des eii- 
quêt-es sur les di'sprdres qui ont eu lieu. . . : ■ » 

— ^ le conseil académique a rendu un - arrêté iqni exclut pour tix 
moi* de l'acadén ic de Paris les sieurs Mmnlliez, Paysant , Pal;»^ 
et Feugeray, dont les deux premiers étudiansen droit, ej; les d^^vX 
derniers à udians en médecine , pour avcir pri? part aux troulles 
des Pelit^-Pèrcs. Tous les cours et tous les exercices des Ecoles de 
droit sont suspendus. , ' « : 'i 

— Oh construi«oit depuis quelque temps une sj'nogogiîedans )a me 
de Notre-Dame de Nazareth ; elle a été ouverte , le 6 inar« , a\*ec tes 
cérémonies usitées dans le rit juif. 

— Un journal annonce que le général Allix a été arrêté' à Nantes > 
art moment où il des'cendôit delà diligence» 

— Le Moniteur dément la nouvelle d'un changement diB« \ê eoin~ 
tnandement de l'de de Corse* 



( «5 ) 

— L^exemple de la ville de Langrc^ a été imité fyar celles de Luçôii 
et de Gisors, qui ont , comme elle , fait une adresse au Roi , où elles* té- 
zooîgnent combien elles sont éloignées de partager les sentiment indi- 
gnes de tout bon François, qu*un membre de Topposition na pas 
craint de manifester à la tribune. 

— On dit que les libéraux sont un peu «candalisés de ce que M. La<- 
fîlte , dans son procès pour la succes-îon de Buonaparte , a fait valoir 
contre ses adversaires les moyens tirés de la mortci>ilc de lanciea 
empereur. . 

' — Lorsque le sous-préfet de Thouars rentra dans cette ville avec 
les troupes qu^ii avoit conduites contre Berton , quelques rebelles,, 
qui avoient suivi le général, et qui, le vqyant reculer., s'étoicnfc 
empressés de reprendre leur.? places dans les rangs de la carde na- 
tionale, lui furent pré<;entés; on lui dit que c'éfoient de braves 
gens , momentanément égarés. « Je le crois, répondit le sous-préfet j 
iln seroient innocens s'ils avoient préféré la société des gens ue bien 
■V celle dos factieux»,, ■ ■ '^ 

— Des carùonuri ont été condamnés à Venise ; trois , comme cou-» 
piibles de haute trahison ^ à mort; deux, autres, comme complices^ 
a une rédusion perpétuelle. S. M. I» a commué et adouci la sen- 
tence. 

— Les cortex ordinaires de i8a2 ont été ouverts en E.<!pagne. Les 
libéraux ont vu leurs voeux comblés par la nomination de Riégô à la 
présidence. L« roi a choisi de nouveaux ministres. 

— Le trçmblcment de terre du 4^ février s*est surtout fuit sentir en 
Savoie et y a causé de fVicheux accidens. Il a concouru en plusieurs 
lijux avec les heures des exercices et des instructions clans les égln 
SCS» A Ycnncs, le prédicateur.étoit en chaire et rappcloit d'elfrayante» 

' 5} Il 1 ■ " 



vérités, quand un bruit siuijtre s'est fait entendre } li voûte de Tégli^e 
«'est ébranlée, et il en est tombé des morceaux de pierres et de plâtre. 
JLà terreur à été générale, et plusieurs personnes se sont blessées en 
Fuyant. Le curé et le vicaire ont sçul< conservé leur .sang-froid et ont 
— :>nru leurs oiiaille.', A Alby, même province, un mur de l'égiçe 

\ fendu; à Sainf-Jean de la Porîe, Tégli-e a aussi été encîommijgée; 

:ollége de Chamheri, on faisoit aux élèves une lecture sur la mort 



seconi 

8'estf 

au colié_ 

lor-squc la salle a été ébranlée ; h la Mothe-Servolex , la secousse est 

arrivée au moment où le curé f<ii^oit une exhortation à ses paroissiens. 

tuii se sont jetés à genoux, pleins de componction. Le Journal de ' 

iayoie fait sur ces évènemeos des réflexions aussi soliJes que chré- 

ti..nne«. 

— Si cela continue , les Etats ne sauront uuefaîre de leur popula- 
. tiop , et tl n'y aura plus de places pour les individus , ni de proportion 
entre le nombre des habitans d'un pays et les ressources qu ils peuvent 
y trouver. ^Angleterre comptoit, en 1801, 10,942,6^^ habitans: les 
rrcensemens de l'année dernière portent la. population à ï4»^7^;'>^77 
omes. Dans ce nombre, TAnglcterre proprement dite est compris 
poqr 11 ,260 ,565 habitans; le pays de Gallis pour 717,108, et TËcosse 
ponr 2,09390 14« L*armtc et la marine donnent 3io,coo. Ainsi il- y au* 
voit en vingt ans une augmentation de plus de 3,ooo,ooo d*habitans. 
L'Irlande n*est pas comprise dans cet état. 



( 196 ) 



CHAMBRE P|:9 PAIRS. 

Le 5 mafs, les articles i5 et r6 de la loi ^cdative.aux dc'lifs <fe 
la presse ont ^té adoptés, après une discussion dans laquelle ont 
été entendus MM. le comte de Ségnr, le comte de Lévis, ie comte 
Boissy .«d^Anglas, ie comte de Pontéconlunt, le comte Lan|ninaÎ8, 
le duc Decazes, le comte BeHiart, le comte de Tracy, le duc de 
Broglie^ et M. le garde des sceaux. Ces deux articles attribuent 
aux chambres le droit de poursuivre, ou par elle^mémes, ou par 
la voie ordinaire, les déhts commis contre ellçs. La chambre a 
ensuile entendu sur rnrûclc 17, qui renvoie te jugement des délits 
aux tribunaux corrcctionnols , MM. le comte de Bastard , le comte^ 
de Saint-Roman, le duc de la Rochefoucault , le duc de Fitz-Jamcs, 
le baron Pasquier, le comte Comiidet, et M. de Vatimesnîl, comr 
mlssaire du Roi. ' 

Le 6 mars , la discussion s'ouvre sur Tarticle I7 du projet de loi re- 
latif à la presse , qui attribue aux cours royales le jugement des-délity 
de la presse. L amendement de M. de Bastard en faveur du piri, dé- 
fendu par M. de Brogiic , a été rejeté par lai suffrages contre 94. L^al- 
tiele 17 a étéadopté. • ^ 

Le 7 mars , la chambre a terminé la discussion du projet de loi sur 
la presse. L'article 1^ a été adopté dans les termes du ji^rojet , malgré 
un amendement de M. le comie Comudet, et un article addition- 
nel proposé par ^. le duc de Coigny. Dan5 la discussic» de Tamen- 
dément on a entendu MM. le comte Portalis , le marquis de Casf cl- 
.lan^ le baron de Barante, et M. Jacquinot de Parapelane, commL-- 
saire du Roi. Dans celle de larticle additionnel on a enteùdu MM. ,-Ie 
comte de Castettnne, le morquÂs de I«ally-'^l oleiifdal, le>ct}mt^ <de 
Bastard , M. lézarde des sceaux , et MiH. le baron Cûviér et de Va- 
tîmesnil, commissaires du Rot. On a voté cnsuilc sur l'ensemble' de 
• la loi, qui a été adopté à une majorité de i3o voix contre St, 



CHAMBRE tIES DÛPVTÛS. 

Le 5 roarS) M. Héricart de Thury fait un rapport r^atifau canal de 
Saint-Maur , qui fera examiné après la discussion sut les comptes. 
MM. Deschamps de la Varcinne , députa de 1 Allier; Gévaudan, de 
la Seine ; de Belissen , âfd Tarn et (^aro^ne; le général Sémélé , de 
la Moselle „ sont reconnus et admis; aucun d'eux n^étoit présent. On 
repren<] la discussion sur Tarticlc 3 , proposé par la -commission* -Di- 
vers amendcmens avoient été proposés par MM. de la Bourdonnaye , 
de VilKle et C, Perricr. MM. Humhlot'Conté et Bonnet €on>battent 
tous les sous-ameodemens et Tame^ideraent de la commission. MM. de 

' Bouville et de la Bouillerie parlent pour rnmenr'eraent de ki-corami^ 
sion. M. de Villélc prétend qu'il est inadmissible dans sa totalité.- La 
clôture est prononcée malgré cpielques réclamations. -On écaite par la 

' question pn'alable tous les sous-amendemens et ramenderacnC de la 
commission* M. Teysscyre propose un article additionnel, qui est re- 



(127 ) 
\eié. MM. Deîalol cl de la Bountonnaye se lèvent avec le cAté gau- 
che. MM. Gévaadan et de Belûsen prêtent serment : le premier siv^q 
au côté gauche, et le second au côte droit. On vote sur Tenserable de 
la loi, qui est adoptée à une majorité de i8a voix contre 89. 

Le 6 mstSf on passe à Tordre du jour pour plusieurs pétition^, 
dont Tune , entp'autres , demandoit le rétablissement du divorce. 
L'ordre du jour est le cinquième projet de loi relatif aux. comptes , qui 
demande une réduclion de crédit, i<>. de 7 millions 220,325 fr. restés 
sans emploi dans les services de 1619 et antérieurs j 2»: de 8 millions 
069,209 fr.. pour les services de 1820. L'article I«^ , combattu parile 
ministre des finances , ef soutenu par M. de la Bouillerie', est adopté. 
Un amendement de M. Breton , qui propose d'augmenter les annula- 
tions p&up le ministère de l'intérieur, est soutenu par M. Foy, et eom- 
, battu par M. de Villèlcv M* Brelon le relire , et en propose un'se- 
.cond,. qui n'est pas appuyé. 

On passe à l'article 2 , et M. Foy se plaint que les fonds destinés 
au ministère dç la guerre sont divertis, et que Teffectif de J armée, 
tel qu'on le présente , n'est pas emict ; il demande le renvoi à un nou- 
v-el examen de la commission. M. Thyrat de Saint^-Aignan répond au 
préopinant, qui réplique. M. de- Villèle pense qu on doit sur cela s'en 
rapporter au travail de la commission , ù qui toutes les pièces néces- 
saires ne manquent jamais d'être fournies. M. C. Pcrrier parie dans lé 
sens de M. Foy. M. Matthieu Dumas défend l'eiuictitnde desr états dé 
revue. La discussion e^t fermée , eiJe renvoi proposé par M. Poy re~ 
jeté* La chambre n'est plus en nombre suffisant ; la discussion est con- 
tinuée au lendemain. . 

Le 7 mai9, on. continue la discussion sur les annullations de crédit 
po^nr aifférens ministères. M. Labbey de Pompières s'élève contre le 
ministère de la marine j.et'vft'étoniue qoiçje nombre des bàtimens en» 
tvctenus en 1821 étant inféiieur à ceux.de. iS9p, Je^ud^ct«oit plus fort 
f)Qiâr jâai que pour l'Steo, M. le.^eontre^amiral d'Augier reproche an 
préopinant des erreurs matérieilcF. M. Sébastiani se plaint de l'insuf- 
fisance des comptes rendus par les divers ministères. Il parle entre 
autres de sommes considérables diverties du service de Tartillerie pour 
bâtir à Auxonne un logement somptueux , .un^ espèce de palais , h fins- 
pecteur de l'arsenal d Auxonne^ M. Lafont de Cavagnac réfute le der- 
nier fait, et assure qu'on n a fait à l'ancienne maison de l'inspecteur 
d'autres dépenses de réparations que pour une somme de i3o m ( rirç ' 
jgcnéral ). M. Foy demande surtout qu'on rende compte des a misions 
destinés à la chambre des pairs. 11 prétend qu'une partie de ces fond^ 
et d'autres encore provenant des diminutions faites sur les pensions des 
anciens sénateurs , sont employés- à salarier des pairs privilégiés, pour 
maîtriser ainsi leur opinion. On demande riraprcssion du dwcours ;^ la 
droite s'y oppose, M. d^Amferugeac demande ^ju 'avant de voter «ur 
l'impression , M, Foy dépose sur le biA^eau de la chambre une feuille 
de papier qu'il avoit en main , et qui paroi<soit lui avoir fourni fes 
preuves des faits avancés par-lui. 

M. de Villèle. s'étonne qu'on vienne jeter, de pareOles insinuations^ 
tandis <|u'on a tous les yeux toutos le« pièces justiBeative'^ La* ctôtiira 



( ia8 ) 

Ml prononcée ef Tarticle àdoptVé Vsirt, 3 , qui fixe les crédits <lu budjet 
Ûe 1821 à l'a somme de 8;5,344»25a fr. , est adopté. Par i*art. 4, les ?«- 
crttcs de ci ttc onm'e sont arrêtées à la scranie de 913,315,873 fr. ; il c?i 
adopté rprès une discus5iob qui offre peu d'intérêt. On adopte sans 
di eus." ion l*art. 5, qui transporte au budjct de 1822 l'excédent dcj 
recettes de 1820 sur les dépenses de celte même anni'e. Les art. 6. et 7 
ne sont l'objet d*aucunc discussion et sont adoptes. M. dé Viîlèle fait 
rejeter le litiitièine article. La discussion est remise au joijir suivant. 



Teslapîent pollltque de Vannée 1821, ou A\fis et Leçons à 
?i/ie F///e. Ouvrage posthume (0. 

Cet écrit cache , sous le A-oile de la fiction , les réflexions d*uit 
■«œi de la monarchie. L'auteur , esprit sage et observateur habile » 
personnifie l'année 1821, et met dans sa bouche le réeit des é^ènc- 
mens qui se sont passés pendant sa duiée , et quelques considéra- 
tions siu; la marche suivie par le précédent ministère , et sur ce qu'on 
« droit d'attendre du ministère actuel. Ennemi dtclaré de l'esprit 
révolutionnaire , il le signale dans ses efforts pour troubler l'ordre , 
tant en France que dans des Etats voisins. Il parle convenablement 
de la religion j il prend la di't'ense des mis^ionnaire«i ; il cite, en- 
tr 'autre!?, les réstdtutj étonnans de la mission militaire donnée. Télé 
dernier , à Versaillej?. 11 en eonclut que le respeet humain est foulé aux 
pieds: .que la religion est reutri'e dann ses tlroits^ et que l'impiété» 
chaque jour plus décrii'e , ne, pourra plus rien désormais xontre elle. 
O lUùiam J Toute celte brochure est écrite dans le sens le plus loua- 
ble, et montre les sentimens et les principes d'un ami de Tordre 
et de la légitimité. 



Calendrier paroissial à V usage de Paris pour i8sta (a). 

Ce Calendrier indique les offices de toutes les églises, les sermons^ 
les retraites , les assemblées de charité , les saluts,les fêtes patronales, 
enfin toutes lés cérémonies qui peuvent intéresser les lideles. Ceux 
que leur piété porte à se rendre «.ces cérémonies, trouveront doue 
Ici des ind.c»' ions.su r les jours et le? heures où elles auront lieu* C'est 
une espèce d*On/<J ou ^/"e/pour les laïquef. C'est la première fois, à 
ce qu il paroit , quVn a enlrcjiris un pareil travail, qui ne pourra saiis 
âoute qu'être agréable aux personnes pieuses et zélées* pour l'assis- 
tance aux oflices de rEgiiie^ les indulgences sont aussi marquées avec 
JOJD dans ce calendrier. 

(i) Brochure ip-S*». j prix, 1 fr. 80 c« et a ij. 10 c. franc de port; 
A Parlî, chez Gosselin y rue de Seine , n9. la: et chez Jld. Le Cier^y 
An bureau de ce journal. 

(a) In-i8: prix, 5o c* et ^5 c. franc de port. Â Paris, ches Rnsand, 
rue de FAboaye , n». 3 ; et cbea Aàr. Le Ciere , an bureau de ce 
loornai. ^ . ^ . 



'^7 



{Mercredi lÙ tnar^ iSaa.) ^ (N*. y^a.) 



De l'argent, envoyé ries pays étrangers à lioftie pour 
les fiffaires ecclésiastiques^ 

ÀiVn nVst si commun cbec des écrîvaînt pfotf'Sldt^t , tt 
tnêiiK* clirs certains «uleurs calhoM<|ue8 oir réputés tels , qtie 
âc fVIever avec fisrce contre l'argent qui «toil autri rf>ift eii-.^ r'^ 
voyc à Rome pour les causes ccclësiastîqoes. Il sefribfoit * h \^% '^ "^^^ 

entendre 9 que des torrens d*or coulassent perpétuel letuont de ' 

toutes les parties de la chréttt*nté vers cette capitale , ci me-» 
naiçassent le r<>sle de r£uroped'un appau^^rîsseinent eiïr.ijant. 
L'historien Matthieu Paris, et» en dernier lieu , Fchrnnitîî, ne 
sont distingués dans ces plaintes exagérées; d'nn aufre côté » 
lioiue a trouvé des défenseurs. Dans ce norobl^e il Hitd rnrr-» 
ffer M. le prélat Marchetti* auteur du volume îiititniô ; Dtl 

Vanaro Straniero ; on de V Argent ttrnngfr qui vient à 

Jiçme, ON </i« en sort pour If $ irff aires eeclésiastiqnes) calcul 
raisonné du dçcleurJeanMarchctti, 1800, în-8*. de 271 pag. 
Un extrait de cet ouvrage nous a paru propre à di8si|)er des 
préjugés assez répandus. 

Dans jia Préface^ M. Mnrchettî nomme qnelqnes auteurs 
qui ont écrit sur cette matière , en4<r*aulrrs, dans les derniers 
H^mps , le oirdinal Boi^ia « Mamaehi , Zaccaria , etc. Il ctle 
un lait récent ; on avort réclamé auprès de 4*in^ratnce 
Marie-Thérèse contre tes «ommes énormes qui passoient, 
. disoit-041 ^ à Rome pour les dispenses de •ii>ariage , .et que l'on 
«nppo^it monter annuf'liemejil à 3oe,ooo florins. L*impéni« 
, trice vîÇmyve vouloit «lêiendre tout f>nvoi d*ai;g«>nt ; RI. Ga« 
ratnpi^ alors nonce à Vietme , cl depuis cardimit » obtint qu'on 
suspf^dit tonte «rdominnce à cet.c^.trd )u«qu*à ce qu'il eût 
^ reçu des écLwcissf loens précis. I^$ renseignetnens que l'on 
prit prmivèrent que ces dispenses avoietit rnpporlé i3,(>oo écus 
' en dix ans^ ce qui fait i3oo écus par an. Uns si petite sommé 
fie méritoit pas assurément qu'on en fit beaucoup de bruit» 
I>ans une occasion à peu près ^semblable , on eomuniniqaa da 
iqàrilinal de Bernis un extrait des registres qtiî consUtoient 
' VukêêgfrtpjHûKk fait k Rone de l'^u^gent provcnanl des dispe^-* 
Tme XXZL VAmlU ^a Helig. et éuRoi. t 



^ ( ï5o) 

sê0y et cet exfirait arrêta des plaiûtés et des réclama^ons qui 
s'éle voient déjà. 

Âpres quelques observations préliminaires de cette natare, 

M. Marchetti entre en matière. Il partage son sajet en sept 

« chapitres. Il se propose d'abord de montrer qu'il est conforme 

k la raison aussi bien qu*à r£vangile que les églises ricbés 

viennent au secours des pauvres, et qu'il est convenable aue 

f )e Pape préside à cette distribution. De tout temps Téglise de 

. Rome a reçu des revenus des aulres égirses, sans parler de. 

. l'argent qui provient. du domaine temporel du Pape. Il j a 

.^ plusieurs objets pour lesquels il est d'usage de percevoir quel- 

. que rétribution; ce sont les. dépouilles, les dispenses matri- 

. moniales, les brefs, les provisions de béuéfices, etc. Pour les 

|^éné6c€|5, l'usage étoit en France de ne payer que pour. Tes 

.!.]>énéfices consistoriauK, c'esti-à-dire , pour les évéchés et les 

.ab}\ayes. Il est notoire que ces taxes etoient fort an-dessotis 

' de; la valeur même présumée de? bénéfices ,, et encore pla- 

sieurs de ces taxes avoient été réduites dans ces derniers 

tenaps , lorsque les revenus des bénéfices alloient en croissant 

; âaos une proportion rapide. Ainsi l'archevêché de. Salzboorg, 

qui aiitrefois étoit taxe à 10,000 florins, fut réduit sous Be- 

, npU XrV k moitié. L'éyéçhé de Strasbourg , dont le revenu 

non toit en dernier lieu à 5 ou 6oo,cn>o n. , lie payoit que 

. ^§00 florins. .^ ^ ^ ,^ 

. : Quelle est la somme to%aU que Rome rjttiroit ant^Fofs pour 
, cesdifférens bénéfices^ et que reçoit-elle aujourd'hui ?.Nicola9 
. Pallaviciiii , qui écrivoit sous Innocent XI « calçuloît que tout 
ce qui arrivoit à Rome des différentes parties de la catholicité 
. pour le spirituel, y comprenant même l'Etat de FEglisey se 
. montoità 7IK»,ooo écus ou 3,5oo,ooo fr. par an. CéCoit la 
. fixation de Bxoyio, en iSgS. Cette sondme a bien diminué de- 
puisyaînsi qu'on le voit par le^ calculs que l&accaria a insérés 
dans son ArUifebronius J^indicatus. D'après ces calculs, dres- 
, aés année par année f Rome anroit reçu en dix ans, de 1710 
; à 1720, un total de 976,4^4 écus, équivalarit à 4)B82,ooo fr. , 
. et, dans le même espace de temps, pour les bénéfices, 
. 867,924 écus , ou 4)339,724 fr. ; ce qui tait )>ar an, pour les 
,, mariages ,976,646 écUs , et, pour les bénéfices , 86,792 écus. 
. Li'Espague çontribuoit alors pour les annales et autres objets , 
. ce qii^i .n'exi^toit pJi^s depuis le Concordat passé entre Be- 
noit Xiy et Ferdinand Vl. Le Père Berthier calcule y dans 



. ( th ) 

Èon ttistpire de t Église gallicane^ que la ^fance payoit aq- 
iiuelleiiièat pour annatea environ 2qo»ooo fi*., et un i*ecehse< 
inent fait pôuf i*Ai|eaiagne prouve que les sièges ëpîscopaut 
de cette contrée donnoient annuellement pour te uiéuie objet 
environ ^7 33 ecus. 

Au total, Rome recevoit antiueltement de TËspagne 3^,ôoo 
ecus, de la F^rance 70,000, de l'Allemagne 1^,000, et des < 
£tats de Venise i2^qoo ; en tonti3i,ooô écds ou 659,000 fr. 
IITaut y ajouter le reste de l*ltalîe , le Portugal , !es Pays- 
Bas, la âongrîe, la Pologne, etc. Ces Etats sont bien loin 
d^étre aussi riches que les premiers^ supposons néaninoins 
qu'ils donnent Ime somme égale , c'est -à-Hire, i Si, 600 êcusj 
ce sera donc 262^000 écusj et ajoutong-y même , si l'on Veut, 
quelque chose pour faire un compte rond^ nous aurons an- 
nuellement 3oo,ooo écus, ou un million et demi de F^ranCe j 
et SX ou compte 60,000,000 de catholiques èh Europe , comme 
on le croit , et qu'on partage la somme entré tous , il se trou- 
veroit que chacun seroit taxé à 3 cent, à peu près. Cela 
n'est-il pas bien exorbitant? 

Quai^d le Pape se réserveroit ces subside» étrangers pouf 
lui-même, il semble qu'où n'auroit pas lieu de s'en plaindre. 
Il paroit par l'histoire de l'Eglise qu'il étoît d^usage dans lés 
premiers siècles d'envoyer ainsi à Kome des offrandes pour 
les besoins du premier siège, pour le soutien des établisse^* 
inens. q^ui y éloiept formés, et p<>ur l'entretien des basili- 
ques et des hôpmbt oii les 'chrenëâs étoitent reçus Aé toutet 
les parties du monde. Toutefois if est aisé de prouver que les 
papes ont employé et emploient encore en secours pour les 
. églises étrangères plus qu'ils ne reçoivent du dehors. M. Mar-* 
chelti entre ici dans des détails oiâ nous ne pouvons le suivre; 
ir snpp4)te les sommes fournies, par les papes en différeus 
temps, soit pour soutenir la guerre contre les Turcs , soif en 
faveur de pays ravagés par les protestans, soit ipbut les ca- 
tholiques persécutés et expatriés, fiaronius assure que le Saînf 
Siège a contribué pour plus de i5 millions au soulagement Hes 
catholiques bannis lors des troubles de l'Angleterre et de l'AI«^ 
^ lemagne. En dernier lieu , on sait aVec quelle charité Piè VI 
avoil accueilli nos urètres déportés. 

Aujourd'hui )es tonds que Rome perçoit des pays étrangers 
sont employés aux dépenses de la congrégation de prvpa- 
gandâjide, qui envoie des missionnaires dan» les diffëreutét 



parties ivt foonde, chez les Turcs, en Afrique, en Asie , en 
j^iTicri(|iie,et dans les pays proiestins. Elle a fornié pour cela 
des et«n 1)1 isse mens à Rpnic et ailleurs ; dans tetté CajpîiaFe, le col* 
Jégp <îc la Propagaîido, le» cnlli'gt? GcritiatiKJiir, les col|ê>»es An- 
|»lois, lrlaii(1ois,.Ecossoi.s, Liégeois, Grec ei Maronite, rii6?pîcè 
cîrs Convcriis, la maison des Catécfnnncnrs ; hors de ïlnnie., 
diiréi'cns ééininairrs ou collrgrs que la congrégation dcffrajoit 
"en tout on en partie. Ain>i elle donnoit prcstfe 5qoo ecus ro- 
inains an séniinaire de Fulde, el i3oo à clincnn âos sëniinaires 
do Dilliiigen . de Tragne, d'Olnuilz el de Vienne. Elfe eiilrç* 
lenoil le collège tVil cic^s Jlfjnem h l.dredc, cl des collèges 
en divers pays, ei nolainuient en Poloj»ne. 
' On raconfe sn.r ce dernier pays C|nVn 17751, Frftlertc II, 
dit /tf C/vim/ , r^i dé Prusse, élan l allé prendie possession d^ 
Ja partie de la Pologne qui lui é^oii échue en lartage, \\i\ 
en passant à Elbing, un bel édifice qu'on lui dil flrc le col* 
jége pontifical. Ce nom et Taspecl du bâtiujenl, cjni éîoît 
vasle el magninqiie, (ïrenl croire au prince que cet çtahlî>* 
cément avoit des revenus dont il pouvoit grossir son trésor. 
Il donne ordre au recteur dw coUe^è de n'avoir plus.aucun0 
connnunicalion avec le nonce du Pape a Varsovie, et de ne 
'corièspondre qu'avec le ministre d*htat a lierlih. Le reclenr 
fait pari flo celte di.«iposilîon au nonce, qui lui répond qn'JI 
e*t tout siinplc d*ol)éir au ^souverain ^ mais que la'congregn»-» 
ti<m de la Pmp;igande n\^nl pins auCune^. insne^lÎTii'i sur le 
collège, et né pouv.uîl menn^ cire iurorn»ce s'il est bien ad- 
iniiiistré, il est naturel aussi qu'elle supprime la pension de 

'|3oo cens tjuVIIe fjiisoil. Le recteur fît paVser cette* lettre à 
I5ei'lin, où ou fut fort étonné d'apprendre que le collège re 
$ub4itoît que par les secours du .saint Siège, et oit 'trouva hou 
que la maison continuai a recevoir dès dons sans lesquels elle 
pe sani'oil >nb>isler. 

Aux sonimes que Rome fournit pour IVntretien de ces éia- 
blisseinens , r.t pour celui des nnssiotmaiies el des vicaires 
apostolique» dan» les difl'èrenles coulrcos., M. Marcheili joint 

-riuiérêt «les .soir.mes empruntées en divers temps par les 
p;»pes pour les ifilèrèts généraux de I.i chrétienté. H ôoiine la 
daie el le taux de ces eoiprunts, avec les circonstances qiii 
les oui occasionnés. Les intérêts dé ces emprunts &c mon- 

. ù^^t , suivant son calcul , à 400^000 écus ; en y joignant les de». 

'jir^psesde la Propagande et de ses collèges, 01^41 533,oooéciiS. ^ 



Àînsî , d'un xôtë Rome perçoit des pays étrangers 5oo,boi9 
ecus; dcTîmlTeT^He dépense pour Içs pays étrangers 533, opo 
écus : elle rsi donc igi'evce, p^'ir aiï, de 233*ooo crus ou de 
i,?.Gf>,ooo fr. Voilà, dit Kaulciir^ ce qu'elle gagne à cet 
'échange* 

Il répon(îrn<uîlpanx objections, et prîntrî|>aîenjent à celles 
du conseiller Vcccliîoni , qtiî publia, cii i^fkj^ une Di^Sf^rfà-' 
iion en réponse à 37, Bot^^û, l? y a , dans ceîlé fin du vnhihic 
de Kl. Marcbefi!, ainsi 'que Hans lë^ chapitres précédénS'^ 
beaucoup de consoler;» tions, de Cnlculs et de "f«nfs accessoires 
que nous avon^ été f«'>rcés de uégfîgér, et qui néainnoins art- 
roîcnl j'Ic beaucoup de jour sur la «juestjou. Nous n'y join- 
drons plus qu'une réflexion; c?'esl <|ue /dans l'ëlal dé ctjoî»es 
tïctuer, les subî>ides envoyés a Rome sont presque Unis, tandis 
.que les dépenses du soinl Siéj^e n'ont pas diutinué , et qu^il 
conlinue à envoyer des mîssionnrrtres et à soîiienir des età- 
bh'sséuiens précieux pour In piopagafion de Id foi. NeSfn>ir*il 
jws jusie el conve'nAbfe que res t\:;lises de la cfttholicité ton- 
liibuasseut au>si à un but si bouornble et si tilile? • 

Telle es! la substaiîcede IVcrit'de M. Marclietii. 11 est ple?a 
de r^etheiçlies vX de fiils, el nicritcToii d'efrc traduit eu iVau- 
jpois, au irioins par abi'égé. Nous ne pouvoirs tnirux (îihir cet 
cx4,rail que par un passage des Dht ours ,iirr rhistffiW , i\n 
C.ouite u*A.lb()n. Ce pa.csagt? renferfijc hn irtçenrertl qui vîf'ïrt 
h! \ appui de tout ce que nous venons ck» voîr, et t|ui (*Kt fort 
reinarqùablù soùis la plume d'un éconoinistc et d'un phjlô* 
S)pbe : \ / ' ' " . : > ■' ^ r; 

M Ln plupart des érviVains voùdrorrnt persil a^é'r 'que, pour 
î*ex.|>édiliou des bénéric»\'ï et les annates , il roule ifikns cesse 
des lléùvés d*or (piî, de France, vont se pf'fdrè dan* Uonid : 
dans Tes plii^ abonilaule^ années, !<• prodnff.<te cet- article ta 
a 6 ou ^oo.ôoofr. , et. , année cnn^tnuue-, a^oo,boo'fi'. Qtrand 
T'Ëtal , ponr dés objets '■éinoindré importance , a Versé des^ 
sommes considérables diins les luaînî» de Téf ranger, ou li'â 

1»as crié h la prodigalité, on n'a pas crti qn'd eti iH^sulioit 
'appauvrissemenl'de l;i liafion. Je ne dirai pas qu'au seul 
nom de'ïloiiie Jes eM>tits s'cflaroucbcnl ; yainie' à me per- 
isiKider que nos erreurs a 'fé^Vrd dé Rome ne xîemîc'nt pas de 
sources si éui poison nçds. >• (urscouf^s «//r l* his taire ^ Xàme H 
//âr/e;paigf'aà6."y '■•■-••:■•• ■• • .' --. ^" ;' • •• ■». 



( i54) 



NOUVELLES i;CCLÉS(IASirîQT;ES. 

Paris. Quand des jounes gens exaltes par Tesprit de parti în- 
- f ultent (es missionnaires, et portent le désordre daQS nos ëdisea 
.par des attroupeoiens et des cris 4caf>daleux , c'est sans doute 
une conduite généreuse que de venir blâœer , non pas deux 
qui frappent et qui insultent, mais ceux qui sont insultés et 
frappés, f^e Colis Ulutionnel ^ qui ne s'est pas permis Je moin- 
dre signe d'improbation contre les excès de ceux qui figii- 
roierit dans les attroupemens des Petits -Pères, . t(émoiçnoit 
dernièrement son mécontentement des exercices des missions. 
Pourquoi des missions? pourquoi des exercices le soir? pouir- 
quoi dos cantiques 'sur des airs profanes? Il est certain que 
tout cela est bien fâch«ux. Pourquoi des missions? comme si 
chacun ne remplissoit pas ses devoirs de cbrét^en , comme si 
tous les habitans des paroisses n'étoient pas réguliers dans les 
liiœurs , comme s'il y avoit des abus , des désordres , de* scàn« 

. dates k combattre et à faire cesser. Pourquoi des exercices le 

. soir? mais \Gn$ trouvez bon apparemment qu'il y ait des 
sprctacles le soir; et si qnelques-uns de ceux que vous anpeles 
dévots s*avisoient d*allerfaire tapage à la, porte des tl|éatres , 
et d*insii;Her cecht qui y^u«nt> serie«-4«»0s d>viî de^^Êir^ 

^ fermer le spectacle, au Ken de disperser les auteurs dû tu- 
multe? aîvec quelle vigueur ne tonnerieg-vous pas contre lés 
insensés qui oseroient troubler vos plaisirs?, qiie ne dirie^- 

^ vous pyas contre les excès de letir faux zèle , et contre leur 

. fanatisme? Mais ceux qui insultent les prêtres et lès ficjeles 
ont droit à toute sorte d'égards; c'fst a eux qu'il fauY cé- 

. der, et, nuisque les exercices du soir leur déplaisent , il 
faut interdire les exercices du soir : c'est là de^ l'impartia* 
lité. Le Constitutionnel insiste : Est-ce que des sermons pro-* 

. noncési dans le jour, dit-il^ seroient moins persuasifs <}ue des 
sermons prononcés- dans les ténèbres? Nous répéterons ici no« 
tre comparaison siir les spectacles; es^<:e que des pièces Jouées 
en plein midi ne seroient pas aussi amusantes que àes pièces 
que l'on joue le soir? est-ce qu'il n'est pas dangereux de pro^ 
longer des spectacles jusqu'à minuit? Mais, ^ sans reçounr à 
ces récriminations 9 quelque justes qu'elles if^ient,, nous dirons 
au journaliste que rheure des exercices des missionnaires est 
déterminée par les travaux et les occupations des fidèles i q^ii . 



yA poufroient venir datis le milieu de la journée sans nuîrë'a . 
'letirs affaires. L'abus le plus déplorable surtout aux jeux du 
jéumalistev c*est*de chanter des cantiques saints sur des airs 

firofànes : car il seroû à craindre que l'on n'oubliât les paroles 
icencieuses de plusieurs chansons pour né retenir que les 
cantiques, et tous juges quelles seroient pour les mœurs lès 
suites de cette substitution / Le Oonstùuiionnel a annoncé que 
plusieurs curés de Paris avoient prié M. l'archevcque de ne 
point envoyer de missions dans leurs paroisses, le nombre dés 
ecclésiastiques étant sui&sant pour satisfaire à toutes les pré*- 
ilîcations et a tous les eicercîces du culte. D'abord, fa non* 
velte est fausse , et àes curés de Paris n'ont point fait une sem-' 
blable prière 'à M. l'archevêque. On javoit répandu , entr'au-,' 
très, que M le ciiré de Saint-Sulpice avoit refusé de rece- 
.^yoir les inissionnaires dans son église, et ce respectable' 
fiasteur a témoigné publiquement dans son dernier prône' 
le désir qu'il àvoit ^oe sa paroisse pût jouir proehainê- 
ment d'un' secours dont il sentoit tout le prix.. De pliis,* 
le motif qd'on donne de la prétendue démarche âes cùré^ 
est on ne peut plus mal choisi : il faut être aussi inat in-^ 
formé que l'est \e Constitutionnel de ce qui touche là reli* 

fîon < pour avancer que le nombre des ecclésiastiques est suf- 
sa nt dans les '• paroisses. MlVf. les curés de Paris ne sont' 
Sue tro^ pcfrsuaoés dii contraire^ et cVst iin fait notoire que- 
ans pTÏ^qùe iMteS lesparoisses^. y a dep places qui ne sont, 
; pas remplies , faute de trouver des sujets : c'est donc pbur' 
suppléer à cette disette que l'autorité ecclésiastique s'est dé- ' 
ciaée à envoyer successivement des missionnaires dans quel-» 
quès paroisses ; et «i une mesure si simple déplaît à quelques* 
uns, rien ne l«t oblige à aller entendre les missionnaires. An 
lieu âoiic de s'en prendre à ceux-ci , il semble que le Cons^" 
iùuiionnel anrôit pu donner quelques avis aux auteurs et' 
fiiûteurs des rassemble mens; il semble que, quand i^ v é-dit^ 
tumulte, il faitdroit prêcher ceux qui 1 excitent plutôt que 
ceux qui en soufirent. C'est du moins ainsi que devroient en 
agir des amis de l'ordre , de la charte et de la liberté ; mais 
censurer les missionnaires ^juand certains esprits sent déjà st 
échauffés contre les missionnaires , ce n'est pas \^ un procédé ' 
bien généreux et bien prudent. Ouand on veut passer pour, 
libéral , il faudi^oic mettre au moms^sa conduite un peU ea 
harmonie &V€e la qualification que l'on prend. ^ ^ > 



«— Leii enefcîces des iiiissî«nn«ir«s «m èU Iramifçânff-Jffei^ 
Jours derniers 4 clt leurs instruction» unQtidiepneft. Mfli pW* 
HiH^ies 'qué^AmaiSc La grande nef de Sainl-CuMadie eat' 
cpnslamiiieni pleine; lesoeui^ autres églises, <|tfîy à la vérité » 
ne sont pas Irës^vastes, ne suffisent pas à la facile, llVjra. 
phts , de rasseinbtemens au dehors. 

—Il y atïra, le vendredi i S,À uiîdi otdemi, nne aasrmblée de ' 
charilc à S. Thornas«-d'A4|utn , pour l'œuvre de la société cha- 
ritable de^ écoles cliréiieiincsdn j o*« •'^rrondisseilienl. M . l'aUié 
Colifçnon ^ grand-vicaire de Versailles, prononcera le pané-. • 
gynqne de saint Vir»cernt de Pau le ^ et M***, les comtesses doi 
la Brille et de ISrou iferont la quête. La société cbaritabld- 
eiiAle^depuis envirofi. vingt; ans ; ^le enlretiient ùeê écolèf sut' 
le dixième arrondissement avec des quêtes ^^es sduscripHonf. 
et des dons, volontaires^ La quête faite a Saint*Tbomasr-d'A* . 
quin y Tannée dernière^ a produit 4^76 fr» , eti y compreiianl 
les dohs du Roi et àes Princes. De plus , M. t)(;lanoix , an- 
•cien curé de l'A bbaje-*aux- Bois , a légué «ne soinuie de 
1000 fr. i M. le curé de Saint-Tliomas-d'Acj^uîn a verse dans 
la caisse plus de 600 fr..; et difi'érens parliciiliers ont con- 
tribué par des dons plus ou mi^ins Qonsidcrable^. La êou^évé 
a eu une assemblée générale je (6 (evrier dernier, et M. lii- 
catte , qui en est secrétaire ^ ainsi que du bureau de charité » 
y a lu un rapport intéressant sur les succès de cette œuvre. 

•*^Une association pieuse fait célébrer le fetidi 14 * ^^n^^ 
régfise K^tre-P,*'ime, une mosse anniverf^atire pour le repoa 
de l'âme du vertueux abbé Carron, eulevé, l'<innée dernière , 
a ia religion et à la société* . Cette messe sera dite dans la. 
chapelle du catéchisme , à sept heures du matin. 
- ^--'M>I. les grands'vicaires noinmés par le cliapiire catbé*^ 
Aral d* Amiens pour go^vc ruer le diocèse pendant \à vacance • 
ont pubHé un AJandeinent sur ia mort de M<^« de Dombc'llcs. 
}l{^ le commencent aiusi : 

érTaHhlh tfiie tiàu< géitiiwfoti* arec tonte Tè^ht.d^^rûhce sur le* 
ftettew t^t.'(tctï\ei oKi nnî>tit4i('(î$ <îe r«^ii»co|«it ^ de \hrsiili»-me<, 
des eraini^s ftrb}> ioniUa se répmuliQâenf diim ce diotèse. Une n»ab<tie> 
g^ave rtctanoU Wenuis p]irii^ur« Hfioîj pot^ vt'Bi4*ai>le f ôotiie dftnila 
caf îtale, et innluetaent no>( vœux et n«s prières Tont redeinaDdc du, 
fiel : éllé'é'toit VeOuè pour Jui celte heure ânleroment Htisir«!e par Iç. 
|ram) Ap6rre* oit éùn ame, délivrée de soa corps, aitôit te réuiiirà 
san t>îei|. M la forcé de non fem[Wranienf , ni Ie<r «oins assidus d'irné. 
famîUe qui loi étopt tçndreméni d^yoï^fB^ m le aèle et les rcisoorces^ 



êt^ méderins4ts ^m célèhres, u'ohI pti Vaincre «a nml (^>miàû«* 
contre kcftieHevoit écjiouer tout, le pouvoir det kommc?. Mais dé«tt^ 
l>mé lYu ti^afit'd^uite exigence fragile, et flein^du sentiment de s4>ii' 
immortalité , le digne succcs^^cur des Macbault* des La MoMe, c<mibli 
comme ci« i\e joiip* cl «leWrite.^, n*a suiiîj;^ qnjx mùwi? va mi0i:frc 
de JtWi-Chri t et en t'.vï'qiie, Âvte quelle pi ti5 iou hante, av^-c 

3»e!le ré.''ij::nation snldime i| u «un^oitimt' su courte dun^ le pa ait 
c cc»fc pvÎMcçîtfç lu'roJqne don| ii *ut ad«îucir Hî- i-uffiiblcs douleurs |. 
et ^iii l'honore ;iii jourd*liiii de ses aiign tes r. gr4*t< i 

» D*ahord dans les engagement et dans le< dignités dn ^ic le , gtier- 
rier, ambassadeur. r*iii<-<lâ>>8 1rs rcv(\rs dan< iin^ liooorable infor- 
tuné, froit de sa fidélité aux plus nobles devoirs, promu. au sarcnloce 
dalH'unè cbnlri'e t'trangcre, humble pasteur de pauvres villigcoi»;, - 
enfin , rendu à sa patrie .. aprelé de nouveau au^ dignifVs de i» cour , 
«t fouf à la fbîo â'ce-Ics de l'Eglise, quelles «onKtes vTci:si'U'tcs d une , 
carrière bri'lf nte et orageuse que ne connut pcaat notre ^vélat? Mai* 
cette succesâon rapide d'évênem: ai diver.*, roinmc un lorrtnt oui 
noiH cnîTaine, semble précipiter le cours de' notre vie mort* lie. ' 
Eh! qo*e«t-cc, en effet, N. T. CF., que la vie dq Ihommc., 
môme^ Il plus longue, lorsqu'il. e est parvi»nuXî îf wn ferme? C'est 
le «.'Ho» qu'a tracé sur les flo^s le na\ire'qui tend ^ les mers à pîeljièt. 
▼oi^ei^ çVftt un songe qtii sVfface et s'évan uitet une vapeur qui *c 
dis'-inr, Au^fi n\'^lr-ce pan sans raison que no« Ii\re< sa int* nous 'mettent' 
«OMtiauellement sous lefi veuxces imapés frappanfcs, et ce nVst pas 
lion p!us saos motif que r£gli^-«, en répan-lant ♦a cendre sur notre 
Inont, fait reten ir ànJtre oreille .cette sentence irrévocabli* qui çon- . 
(tinn^ ntre corps k rentrer dans sun preaiiet' ^^cixtent et U tjte&cr en^ 
poiis'iè-^c w. ■.■ ■ ^'•. ' "- 

Apthê (K^^Védoxfons sor la ïiî»pI «t sur la' Wccssilé .w se 
préparer à cet elFrayant passage, MM. les grands- vicaires or- 
«cmtient qu'il soit célébré clans (ou les les églises n ri service 
pour le prélat défunt. Lécha pi tre.<^l le clergp crAwiîens ont 
obtenu que le corp<t île M, de Bombeilcf fiit transféré de Pai'is 
dans son église calhédrâle» et dé|)0$é dans le caveau de ses 
prédécesseurs. . \ 



NOUVttLES POLITIQUES. 

Pari*. On a pw remarqHér Vart xvrt lequcHes renî'lx»s lilïêraîes 
ont r.'îceii'é les dcrner^ raftnnblcimcns. Elles font réhogetîc cette 
partie de la )Cuo(»e qui a fiés fart hà tuimiltp} elles Ttippcilent 
#/W/«fM#« nu moment où elle courort les h i es , en pmi<sanl' de«! cris ci 
en rî'pandanl reffroi sjiir «m ravnge*, ercsite plaîgQ%>ot amârêmrnt 
def œerjires priites pour rétablir Tor/ire. On lie pourra donc ptiH'se^ 
promener nulle par^^disçatHilles^ sans être exposé ù des charges do 
caTa.erèè. li est sûrement fâcheux que Ton ait été forcé de recourir à 



ri58 V 

lappui *^s militaire!» ; mais à" qui la faute ? à ceUe partie de la jcn- 
nessequi, au lieu d'étudier , excitoit du désordre. Falloit-illa lai«cr 
faire? il est probable que le désordre n'eut fait qu'auginéntct'?Scroit- 
cc là par jiasard ce que l'on von droit? 

'—S. A. R;1Mai)amb, duchesse d'Angoulémè , a bien voulu con- 
courir par un don de Soo fr. à la réparation de la chapelle de la sunte 
Vierge dans la parois<;e de Crert ( Drôme). 

— S. A. R. M"«. la duchesse de Berri vient d^accordcrquolqucî}. se- 
cours à quatre particuliers de la commune de Saint-Sulpic«-le^-FeuiUcs, 
victimes d'un incendie. - •*. 

— M. Lambot de Fouç;èrï»s , sous-nréfct à . Saint-Calai^ ( Sarthc,) , 
<*«t nommé secréraire*général de la préfecture de police; quatre ch^fs 
de bureau ont reçu leur démission. 

— Le conseil acadcmique a rendu un arrêté par leipiel il exclutpowc. 
deux ans de l'académie ne Pari^ les sieurs Bruxelles , Arnoult, Fraii- 
côville , Saint-Roussct de Vauxonnc, rtudians en droit, et Tbom9*» 
éludians eu médecine ; pour avoir pris part aux rassemblemcns d» 
7 de ce mois. ' *■ 

— l-^S y quelque^ rasscmbirmens cmt encore eu Heu sur In place 
de Sainte-licneviètc ; la présence de quelques gttidarmes a s»ffi pour 
obliger les séditieux à chercher un autre champ de hatailie. Ils ont 
parcouru différentes rués, ont traversé le pont d'Aiistcrlitz, «an* 
payer , amn cri^ de f'iVe la nation! viim la charte/ et «c sont en- 
mite dittipés. Quelques-nus d'entr'eux ^auinoo^hre de soixante, qui 
s'étoient portés au Jardin du Roi, ont été saiâs et conduits à la 

Î préfecture de police, danf^.la salle des passe-ports. On a remarqué à 
a suite de ces b^àcs quelques ouvriers et de^ ramoneurs en petit 
nombre. Une ])ande de sept à *buit /nents iriatyitld^ dtat patcoitru , 
le soir, vers neuf Wures; li rue Neuve des^Pctits-Ghampt,' aux cris 
de Hve la nation! à bas la ctihtteJ vive IVàpoléén H! Ce» âltrôupe- 
mens .se sont portas sur- la place Vendôme, où un très-grand nom- 
bre ont été arrêtés. 

— 'Le Consù'tutionnel se plaint d'une saisie qui a été faite chez îuî 
de vingt-un numéros de son journal du 10, ou étoit insérée une lettre 
de quelques étudians en droit; de plus, ce «um^ro a été saisi à la 
poste. , 

-— Le mercredi & de ce moi* , le prince royal de Danemarck , et la 
prïâcesse sa femihiR , ont visité l'institution des aveugles travailleurs , 
rue Saint-Victor ; ils ont parcouru avec l>eauc0Hp dlotérét toutes le» 
parties de rétablissement ; M. Pignier , directeur de la maison , leur a 
rendu eompte de tout ; le prince et la princesse ont écouté les détails 
livec bonté , ont fait plusieurs questions , et ont montré autant d^ 
satisfaction de ce qu'ils voyoient, que de désir de voir de semblables 
établissemens dans leur pays. 

— Un serinent du 'i6^ régiment d'infanterie légère, qui commaiidoft 
un poste à la pUc^ Saint-Michel , et qui a conservé deux prisonniers, 
malgré les efiforts (te cinq cents étuaians , a été nomme dous-Ueu- 
tenant. - 



— Dajis Tune tics dernièfês seanci's de la soiiétv des Bonnes-Leltres* . 
un membre du bureau des longitudes, M. Nicollet, a lu une disier^ 
tafion sur le zodiaque de Denderah ; qui lui paroi> antérieur au temps 
Ae l'invasion de Cambyse ; ràutcur a déduit les raisons qui lui parois-^ 
sent appuyer son sentiment : il fait d'ailleurs profession de respecte? 
fa chronologie des livres saints, et croit qu'elle se concilie avec son 
système. . - , . 

-^On a imprimé par ordre de la chambre l'opinion de M. le duc de 
Bri^sac , prononcée dans la séance du lundi 4 « sur l'amendement ^de 
^M. le mî^njui^ de Lally-Tolendal , relatif à l'article ,3 du projet de loi 
contre les dt'lit«' de h ^ffw^ise. M. le diic a combaflu l'amendement 
<;omme inutile et comme dangereux ,. et a fait;. sentir combien étpient 
vaines les alarmée que l'on pourroit concevoir sur l'observation de la 
charte , et combien la chanbrç des pairs s'h( .noroit en prêtant son ap- 
|Hii an gouvernement dans un moment oq il demande des mesures né- 
cessaire» contre la licence. d% la presse. Ce discours a paru aussi sage 
^ue bien écrit; l'amendement a été rejeté. 

-r- Depuis les rassrrableme^ qui ont eu Iit?u au Jardin dq Roi , pour 
prévenir de paveils désordri»s, Ton n'étoit reçq aux différens. cours 
-qu'en. exhibant des cartes , et toute canne ou parapluie étoit déposé à 
• la porté. CesniHssures ont suffi pour maintenir la. tranquillité. 
' — Les nouvelles arrivées de Saumur et de Tours asvwrent que la 
tranquillité est. parfaitement rétablie dansrlec cantons où avott éclaté 
la dcrnîète révolte, ,^ 

— À Ken^es , le 4 et le 5 , deux oflifciers en non-activité onrété ar- 
. rètés. pour^voir prwéré dçs cris op teni^^des .propos séditieux. ' 

V, ..^ Dans la. fiuit au<33 au ^3 da^s vo^jçurs se sont' Introduits daits la ^a- 
crîHie de l'égli^ de Cépet (arrondissi;n)ent de Toulouse^ ; ils ont en* 
levé l'osjteneoir^ le calice. çt le ciboire, qui étoient en argent. 

— La nomination de Riego à la présidence des cortè» a affligé tout 
ce que l'Espagne renferme de personne*: tranquilles^ lesttbéranx dit 
pays en ont fait p.troitre beaucoup de joie. U^e émitute assez violente 
A eu Heu k Bar^lonne , le 24 février. 

— En Angleterre ,' trois commis ou garçons de boutique du Ubraire 
Carlisïe , acca«iés d'avoir vendu des ouvrages blasphématoires et sédi- 
tieux, parmi lesquels étoit le livre irapi« de Thomas Payne , ont été 
condamnés a deux années d'empri^onciement, et dis plus à. fournir 

' chacun une caution de 5oo liv. stert. (12,000 tr,) . 

•^ La population juive de Varsovie augmente d'une manière sur- 
prenante î elle se porloit , ' en 1807, k qooo j en 1816 , à 18,000 j. .en 
4820 , elle excédoit 20,000» - - 



XnAniBRE DES PAIRS. 

Le 1 1 mars, la chambre a commencé la discussion dtt projet de loi- 
relatif à la police des journaux. 



. Elle a en fendu -MM. le baron Pasquier, le comte de CBstettanne» 
le comte Siméon, le comte de Monialivet et le ministre des finanêrs; 
Voici la liste de» orateurs inscrits /^our, sur cl contre le projet: 
pour, MM. Ic'ccm'c de CasU*l'anc , le duc de Bri siC , le duc de Damas 
et le comte Defèze ; sur, MM. le comte Siiuéon , le duc de la Ro^ 
chcfbucnult , le comte de Mi*.ntali^et et le man|tiii de Riîgcccurt; 
contre, M. le baron Pasquier, ci M. Je marquis de Catclian contre 
1 » rt. 3. 



CnAMBBE DES DEPUTSS. 

^^ te 8 fi'vricr, M. Etienne fait uit rapport nu nrro de la conrmîs- 
«i on charge' c (?e l'examen du projet de l'>i tondanf à accord; r d^^s 
pensions aux médecins Trancois et aux Sœur^ de .Saint-faniitle qiiî 5Ç 
sont transpoTt'R d Uarre'onne. M. le rapporteur conc'iit à ra<'option 
du projet. L'on retient â la di'cu«î'ion sur les compte?». M. LablM-y 
de Pompi'res a proposé uu' article additonnel, qui demande que 
le» cahit ri <'e la cf ur des eomptes «oicpt annexé<« aux projelv d.e 1« î. 
fur Ici lurîpelj antVrieur*. Cet article est soutenu par MM. Foy, et 
de^hf>u^ein, qui fait 1 éloge du gouvernement de Biionaparfe « et 
combrttu par MM. Panlesfu* et de Villèle. La clrture et pronoo^ 
ct'e à une fci'jlc majorité, malgré les n'ctamalions de MM. de ta- 
in* th et Loui-. L^amendement e«t rejeta, 

MM. ^Lr.isné de - Ville vesq ue , Duver}»icr de Hanranne , de Saint- 
Aulah^e, B. •Cou'^tant et Foj, proposent divers amendem.ns^ qui 
sont rejetés. M. le l)résitlent donne lecture d'un fccjnd ;micii- 
deni<nt de M. Foy : M.. Key \eut en nnvoy<r la dicus?irn au 
lendemain , et , comme on persisti' à le <!pcufer de suite, il fc lève 
i>ru*qucmeu* , et se relire dans la salle à*^s conférences : on T€Tit 
me!tre ramenilement -aux voix; le coté gauche dt'^sere fes .bancs» 
'Le coté droit se plaint de ci tte t'ugiic : on s'écrie de (oute« parts 
t{i\t c e«t une indignité \ m: i* la ch: mbre n'étant plus en nombre,» 
0n e.st forcé de renvoyer la discumon. 

Le 9 mars, la di«eussion est continuée sur les cein^to<. Un amende- 
inent proposé par M. Foy, appuyé par M. Séba-stiani, et cond)at(u 
par M. de Vil èlc , est r<'jeté. On reje'te pareillement d'autres aroen- 
«ettiens pnjpnfés par MM. de Caumarii , Sébasliaiii, Begne dç Faj'r^ 
On T( te sur l'en emMe de la loi, qui e^t adop'éc à une majorité ('e 
aao voix contre (>: . M, Olivier (de la Drome) Jait prononcer l'admis- 
«iûn de M. de Méaudre (de la Loire),- et ncurrent. de M. dePradt, 
Oi^irc'* quelques expLoat ons sur une légère irrégularité dari5 Ip mVc. 
dVlett on. Oii pas c au projet de loi relatif au canal de Saint-Maur^. 
qui ctt adopte dans sa totalité sans l'iucune di<cu«.sion. 

Le 1 1 mar^. M, de Bourienne lait un rapport sur dlver<:es pétition-c,^^ 
€Îo \ plus remarquaMè a été celle de M. San<|iïàirc-Soul'gné , qri* 
se plai*^ t de la VxÀMt faite dans sa maiison, à l'occaîion de l'évasit n des 
deurs Duvergier et de Laverderie , 8^ amis, détenus à Saiiite-Pélagit * 
La comroic^ion pr «pose l'ordre du jour. M. de Giraruin se plaint lon-r 



( i4« ) 

Cernent At Tarbitraice ininisti'ncJ et des jrowpçons de là policé , fjnh 
«oas des pn'textes plus on moins spi'cieu^ , ne J-espccfe ancçine liberté; 
l'orateur fi.ijit en s appi^oyant sur le tri- te état de contrainte oi\ Von 
veut retenir une jrunçssc studieuse ci les hahi'ansde la cipitale^. U 
csf Foiiv< n/ Jntrrrarnpu,;» Jroiîc. M. de Pu3"niaiirin .«'l'tonne qu'au mi- 
!ieu de la chambre, on ose fairç l'apolnj;i • (le la révolJc, donttc foyer, 
velo^ lui, n'est pas ai.jcurs qu'à la.tri^iime même ; (violent or,sçc & 
igairchê. ) . * 

M. P.«Co^'tintjparî« moins de }\ pétition tlfisieiir Satiqiiaipe-5«»tf- 
-Jîçné qnc de l;i manière do'it se fait la polire; il rappelle , qu'à 1 occa- 
sion «le Tarrestalion M. de Dcmar^av, un ajçonï d ' po.'ico a c'fé promivli 
la pla- e d'in^pcc'cur-génér .1. ( A droite : tant mi mix î ) Il s'élcvc avec 
Jjcaucouo de vi'hémcnce conTi' les niesurc* par Icque les on provo- 
que , (!it- 1 , a la révolte une jeun «asc sludieuse ; (lnhoi' c r c*esl vous 
^•li tavrwjquetn ) fc lumultc va touj lurs croisv^•^n^ M. le nriniîîrc de 
■1 intérieur rt'poidi au préopinrnt', et mdnfrCqUw* les mesure* priuM 
.îMoient iit'ce!<«uirc*s:. toute \x France le sait assez et suit ausJ qui a 
provoqué les dé? ordres. 

Une au'rc pciitian aîfs^éée par «u ancien curé de la Drame, de* 
mande que i*intégra'i.'é des pen-'ions ec k'siasiiques >*:oit payi'e aux 
sep'uag'naîre^ r'e^ deux sexe-?. La eomnii s*on pri)po'P- le renvcJ au 
ministre deî'întcrieup, qui e t adapté. La chambre s'oçoupe ensuite 
«In projet de hd relatif aiix pen in? des mûlecin? etdct poeur-f qui «c 
sdnt tf-aa porté" à BarvClotmcj ce projeté t adopté presque san<} rc- 
c amaûon. M. deHlhrceJus avoit proposée, par un am(na4*mçntt la 
r;;vcr ii;i ité de? pen k.fts y»r les fenimcs et les cuf.as des médecins; 
Famen lèrceu[ est rejeté, ^. de Maud^e pr*:tc serment et se pUcç.à 
re:itréme drcitc, ' 



:V' ■ 



W. Douglas Lovcd.Vy cl ses atnîs continuent a çcrîrc on fa- 
veur d*ùn> cause qu*iïs ont rcii(lue plus inauvaisê encore par 
leurs ccH.ilradictions , hiirs écarts et rexagcralion de leyrs 
Y>\'Ai\\\es {vtvyez nos ii"*. ^83 et 786). M. Douglas a envoyé sa 
Pétition arnpltalwc. à la chambre ; on a eu soin de traduire 
sa pétition en allemand . atiti de faire croire au-delà du llhin 
que nous spnimes Ûes fanatiques, et que les prolèstaiis «ont 
opprunés chez lions. On cherche à égarer l'opinion par d'au- 
fnvs écrits dignes du premier. Il a paru successivement des 
Rr/lrxions .sur in Rt'ffofisr; d*ttn T{tdnvteur de //r Quotidimnc; 
le Boa Sens, o\x Entretiens d*un Fermier oifcc ses Enfans^ 
sur Miss Emiij' Ijoved^jr, par Ferdinatid S, L. ; «ne lirfu^ 
talion du Mémoire de M^ '• Réboiil^ suivie de Considéraiions 
^ur l^aùus du proséljrliàme , -et d'autres brochures oh l'oa 



1»! 



( ^40 

voit ies )eiiiie8 gens au sortir au collège prononcer sur les 
nlus gcavç!» queâlioos , rédiger des théories, insulter a h re« 
igioTi, et dicter au gouvernement la marche qu'il doit sui-' 
Vre; c*est la mode aujourd'hui, et ce renversement de toutes 
les convenances est une suite d« ce délire qui paroU avoir 
saisi tant de têtes. 

Les ecclésiastiques inculpés dans la pétition éfoient trop 
sages pour élever la voii au milieu de ce tumulte; des hommes 
passionnés ne les auroient pas compris , et les gens sages n'a-* 
voient pas besoin d'élire détrom pés sur leur compte. Mm . F. S. , 
et les autres désignés dans la pétition /ont donc gardé le si- 
lence , et n'ont aucune part h l'écrit qui a paru sous le titre 
de Réponse des hjtnislres de la religion catholique à la Pe- 
tition ampliative-, in- 8**; de 61 pages. La ferme comme le 
fond de cette brochure indiquent nnàuteuf étranger au vé- 
ritable esprit de la r<4)gion; on y trouve un ton d'eialtatrdn , 
un défaut de mesure, et des tfaits dé fausseté et d'ignbrâlrice 
dont assurément les ecclésiastiques attaqués sont în^apaMes. 
Que signifie cette assertion deuxTois repétée que M***i Lo- 
~ vcday a été clairement Vabjet de la révélaiton de Dieu ? 
Comment supposer qu'un homme tel que M. F. , ajànt à 
parler des Pensées ihéohgiques àe dom Jàifnin , se trompât 
deux fois sur le nbm de ce Bénédictin , et l'appelât Janùi 7 
"Vingt autres traits, èk% maiiiories outrées, des aveux niais on 

Îerfidëï, de^ fttits notoirement fauic , l'^^^talion de i^epro- 
ulre tes passa^i^es-les }r!usiûidîe^i de 1f*P^/iVïbft , et' de n'j 
' donner que des demi- réponses , enfin je ne sais quelle teitite 
d'exagération et de boursoufflure : tout cela rend cette /?<>' 

Î'ïonse fort suspecte, et il est bon de pire venir que, non-seU" 
ement les ecclésiastiques désignés la désapprouvent^ mais 
qu'ils n'eti oVit eu avant l'impression aucimé espèce de coB"- 
noissance. 

Un écrit plus sage et plus sur' est celuiqui vient de pa- 
roîtré soiis lé titre de Êpusrélle Réponse de M^ *', Reboul ^ 
provoquée par la Pétition ampliative dé M» Douglas, in-6*. 
de 44 P^g^s. Cette Réponse est signée de M^^*, Reboulel de 
ses deux avocats, MM. Billecocq et Hennequin , et aekëye 
' de renverser lotit; )\*chafaudd^é du rôîn^n de M. Douglas. 
M**«. Beboul s'est methe vue forcée, par lés' dénégations de 
sdp adversaire, à dévoiler quelques partkutarités peu ilat« 



( î45 ) 

. teûses! pour lui : aimsi « on voit que la maison «le M< DourgUs. 

n'étoU.pas l'agile du calme et du bonheur, et les fillèsV quatlti 

i0iie$ ailoient chez leurs parens , éloi$nt témoins de scènes 

4 fort tristes, et ne pouvoient à leur retour dissimuler leurs 

chagrins. 

, M. Douglas, f{ui fait au|ourd!hui Tanglican zëlë , n'a pas 
tOujours;eu tant d'attachement pour ^on église^ et quana il 
emmenoitsa -.fiile le dimanche, au lieu de la conduire à la 
. chapelle de rambassadeiar d'Angleterre y il alloit se promener 
. aivec. elle aux Tuileries ; il disoit alors aue toute relip^ion étoit 
-iitonae ^, et qu'il n'en.connoissoit pas d autre ^ue d'être hon- 
; néte homme* Comment coni:ilier tant d'indifférence- naguère 
. et tantde chaleur aujourd'hui daçs ses déclamations ? M. Dou- 
{[las .n'a pu ignorer ,d'ailletii?s le penchant dfe sa nièce pour la 
^religion catholique; sa femme dema^\rçit dans un pavillon 
ii^ M^K Reboul, et a voit pu instruire son mari de ce qui se 
. {^assoit sous se& jeux Aufsi M, Douglas, dans, toutes les édi« 
tions dé sa PéiUion , s'abstient^il soigneusement de parler 
de ce pavillon. Il a déclaré, dans une lettre insérée «lu Cons* 
tituiionnef, qu'il respecteroit la conscience de sa fille , et qu'il 
la. laisseroit libre de suivre la religion qu'eîle aurôit préfé- 
rée; et on voit, par une lettre du frère de miss Emilj à 
M"*, Rebout , de quelle manière la jeune personxie étoit trai- 
tée à la maison. Lp pèçe et la mèrc^«e réuni^soient pour l^c- 
jçabler des..i'eproç)|es et des qi|ali fictions lei^plus dures!^ et le 
bon frère paroissoit prendre un vif intéréit à lé situation de 
sa pauvre smur^ n 

Telle est la sensibilité de ce père, qui vient aujourd'hui 
chercher à intéresser le public à sa cause ? uuè douleur Té- 
ritable eût été moins fastueuse et surtout moin» emportée 
^ans ses plaintes ; un père bien tendre n^eût pas pris à tâche 
d'insinuer des chpses désavantageuses pour sa iille; un homme 
délicat nVût pas cherché à diffamer, par toutes sortes de 
moyens, l'institutrice de ses enfàns. Comment qualifier le 
procédé de M. Douglas , qui , depuis, que sa seconde fille et 
6a nièce sont rentrées chez lui , leur fait écrire sous, ses yeux 
des lettres fort aigres contre M'^^. Reboul , et prétend tirer 
•^ayajntage de^ceis lierUres dictées par lui? Il parle y à la page i5 
de sa Péiiuon anîpliatii^ç ,, d'une lettre de.M;*^*. Rebput à 
Slary, et il veut faire crpiré'que cette lettre éloit écrite myi» 
térîeusement ; mm Iu"«. Reboul avoit si pecr l'iatenlion de 



( '44 ) 

là cacher A» përe / que îa lettre lui étcat adressée k IttHOséidtf 
|w>i/r M namelire à ^a fille. 

Aa surplus, M^*'. Reboul a retnîs, an ra|»]tortcfir et k 
èominissitm des {lëlîtJoiis , toutes tes pièces à i'appm dé sa 
rrponse, clrlic attend de Tcquilé de \^ chambre une àèci^ 
sîoii f|tii îihpose silence aux clameurs de Tespril de parti. Sa 
NoHt»t*Ue Réponse n'est pas moins propre qoe son premier 
écrit à dissiper toutes les prcveniibns. Ces deux méfWÀre% 
sont rccfigés avec autant de i>im[dicilé que de modératioti : ils 
abondent en failSi, et les faits en paiteille matière valent mieux 
<|ne les phrases. Nous avons cru devoir revenir sur cette a(* 
faire, parce qu'elle a été l'occasion de piatnles, de reproches 
et de dôcla mations aussi injustes pour le fond que blâmables 
.|>oar la forme. Tout sert au}ounP(i.ut de prélexte aux enne- 
mis de la religion'^ et si nous ne pouvons réporHlreà toutes 
lehrs clameurs, nous ne d<;vons pas du moins négliger de }<f- 
^naler leurs plus répréhensibles écarts et ieurs ))ft«iipbleU ks 
plus remplis de venin. 



Etudes lluéraires et morales sur les Historiens latins^ par 
M. Laurentîe (i). 

L'auteur de cet ouvrage , qui ci^t en nivtne temps un de nos ëcrt^ 
vmkI pirioiliqiiC' h'is pliH ili lingtiés , nujiit: deux choses qui n«î se 
tr(Hl\cat pas toii^mrs rn-edibie. le gm'it de la liiti'ralure a\ec la 
ra^esjte des opi loà' politiques. Doué dautinl de rncflité que -d*a- 
laruur pour le trAvaii , taat't. ii donne dans une fenUle qnolidienoe 
dexce.lv-D? articles de c. non*, tan ce , tanfct il se. iûre à des coii.*4-' 
di'ratio is utiles sui* la littv'rai«ire dussique et sur lc9 aficiefi^ 11 avoit 
dt'jà traie, dans ua au Ire ouvrage, de l' Eloqucnca politique ^ au|aac- 
d*hni ii présente le fruîl du ses recherches sur la litlcraJure des Kt>- 
inain^, etsar leur manijre d'écrire rhistoire. ]| passe tçur à tour car 
•revue T»te-Livc , Salltite , César, Velltias-Paterculus , i-'JorusjTa- 
«i.e^ Saétone, Corootias Képos , Quinte « Cintse , Justin , etc. Kous 
npus pr<;^owiM d examiner cit ouvrage., et dVn remire an compte 
2>rpporfiooné à son impoHauce j ce n'esl pas seulement , çonoBe o|i 
pourroit le croire, uni livre de littérature, et i auteur a fa y rat- 
tacbi^r des con^i lérations morales » trop n 'gligées aiijourd'liuî dans ta 
f Itipar' des écrit» ^u'enAinte la démAnî^eatJon 4e se faire on jhma à 
Acut prix. 

' * ' ; ■>> M l ' 1 ■■ . , ly. '" ' ' ■ ' ■■■ l" 

fi) a 9ol. itt-^. ^ prix, lo fr. et la fr. 5o cenU franc de portr 
A Paris, ehea' Mé^igaon fih aîné, rue desSoiats-Pères, »f^* lo^ 
at<ibi|aAiLXaact^»aUtercaaéa4MioiiMuL - 



{Samfifii t6 mars iSiiQ.) (N*. 795.) 



jyérJiodc courte ef facile jjnvr' se chnvnincriR rîe fa w*- 
n(é de la religiort catltoliqiœ , d'aptes lés éciifs^ de 
JBikvsuety FénétOfij JRascal et Siultt (i). . 

L'îndifFépence de tant d'kommes à s'éclaîref suf^fe 
i^elîgîoïi a d aulant moins d'tixcuse qu'Hs .wnt enwoti- 
tiés à r4?t égard de tô!W les secours possibles.' Le fcélè 
vt lu scieuce ont multiplié dans >ces derniers temps le^ 
mojeiM d'Justrnetion j nous arans en faveHr du cbrî»- . 
tiaii isme et de longs ouvrages et de petits- écrits ; les' uns ; 
et les antres conviennent y suivant la position^ le loisir, 
les connoissances et la tournure d'esprit de ckacun.' L^ '"• 
pvésenUi Métliode est assurément oe qu'on |>eul trouvât 
i]e plus cfvià't sur d'aussi graves question». Ou sy-tét 
proposé de réduire la coàtrov^eiase à ses poiÀls lek plus 
es^eaotieliy et d'indiquer seulement quelques principes 
siinp]ies.y leurs preuves les plus coucjluantes et les pu^ 
clail^y et leurs conséquences les plus immédiates. 

Àp*ès<avoir déploré dans s&n . Introduction là' négK- 
gence de la plupart des hoiumes à s'instruire sur uu 
olkjet qui toudie a leur» iiitér^'les plus eliers , et; l^ûr 
avoir moatré l'inconséquence de leui* conduite, l'ati- 
ieor expo(»e> en qitatré chapitres , sa métliode pour 
étal^lirla vérité de la religion chrétienne. Dan^ le 
1*'. cliapiti^e, qui jiourrôît encore passer ptiur «ne in- 
troduction, ou pour une espèce d'exOrdey il fait voir 
qjorc l'examen dos preuves de la religion 'n^a rîeh qui 
puisse efl&àyer l'homoi^ le plus si^mplfe. La question se 
réduit i^n effet a trois chefs : Existe-t-il xm Dieu? Dîett 

^ . M -r .1,. ■■ ■ M 7 I • - 1 ■ , ' r iî — -.^ii^^ — -_;^ — ;;^ 

(1) I vol. iu-u»; prix, 60 c. et 90 <s franc clepdPU.À Pari«Vc^cs 
B«nioo ville , rué Christine-} et cW A^. .1^ Oe» ,. mvt huirtmi ée eé^ 
)V»rtrnn1. . 

Tomt XX XL L'Jm de la Bellffr et dit Rot. K- 



( i46) 

ç^-il IVutepr de la religion établie par Xésus-CIirist et 
Içs,ap6tïe5? l'église catUoligue es l-elle l'église étâbUe 
par Jésus-Christ ? 

Sur le premier point yXEoci^tence de Z>«Vi/^ ranteur 
se contente^de citer un passage 4es Lettres de^Fénéloa 
sur la reliçion, oace,dpgme6a}^taire>çst,p^OttTÉpar 
le spectacle des merveilles de cet univei*s. NoslBcrç- 
dules 4'atiioui'd'hui consentéut bien à admettre dans 
Ifl[ spéculation l'existence d'un Dieu, et c'est contre sa 
i^ligion qu'ils dirigent tous leurs efforts. Néanmoins 
il m<e semble que le chapitre ii de la Méthode est un 
.peu court, et qu'il auroit fallu plus de deux pa^es 
j»Qur asseoir sur des bases solides le fondement essen* 
tiei de toute religion et de toute société. 
. La seconde question est beaucoup plus développée f 
l'aùleui'^ se plaçant au (emps même de la public^ation de 
l'Evangile, montre qu'une telle entrepriafe ne poavQk 
^é\jfè liptroi^ée que ps^r c^elui q^i tient dans sa main les 
lipin^e^ et les évèneinens. Quel pi-ojet qtie cehiî de 
!re|iy|J^erVidolâU*Îj^; et dL'jr^b^itaer \à religion chi-é- 
tiéùpe! tout y paroissoitj;pptraire^ Je temps , les bl^^- 
teurs^ les may<Ms, les obstacles 5 et cependanlTtrè 
projet a i»éu5si; Lflff'i» ié U i»nt g«pÉli€ilogk> des poètes a 
cédé à i4ne^4oc|i*iuejg[raye et. sévère, l'Evangile a 
conquis les nations les plus civilisées; quelques juifs, 
'.âésâdœmés s9Lm lettres, ^des pécheurs, ont persESkdé 
■les habitans des eités lesplus^renommées par les talens 
de Tesprit et par les merveilles des arts; les câionjnîes 
le3 plus noires, les écrits les plus sédiiià'ans^* -des er- 
reurs sans . cesse renaissantes , tous les effdrts d'ttàe 
fuite, d'^empei^urs conjurés contre le christianisme , 
4eux cents ans; de persécutions et de supplices, tout 
a échoué contre |a force de l'œuvre divine. C'est là tm \ 
fait patent et décisif^ et l'auteur, en l'exposant dans,\ 
sa simplicité ^ n'en fait que mieux ressortir la force 
probante. . ; 



' Le ti^drsîème point, que l'église cathoKqué est Te- 
glîsfe dé Xé^us-CHrist, est démontré jpar rândènneté 
ae cette église, par son étebdue , parla succession non 
interrompue de ses pasteurs jusqu'à nous^ et par la 
continuité de «on zèle et de ses efTotts pouç la eon-, 
Terrion diSs infidèles 1 Ce. cKapitre lioùs &< paru aussi 
âontenablemen t tra ité . 

Enfin, dans une conclusion courte niàus serrée, lau-^ 
teur "insiste sur les conséquences qui découlent des 
principes qu'il à po^és. Donc il faut croire à la l'èli- 
jgion ; donc il faiit y coiifoi'mèr sa conduite. C'est ée 
qii^ l'auteur fait sentir pal* dés réflekîonsi rapides mais 
pleines dé justesse; Il ne veut point qu*on lui ^ache 
gré de ce qu'il y a de bon djfins son écrit, il eh rap-, 
poi*le loutrhoiineur à B(is3iiet;, à Fénélbn, à Bi^llet, 
dont il cité des fragmens, bu dont il analysé ka 
préUVes/L'àutOrité^dè ces grande' noms donnera uti 
tnouvél irifért't'k un écrit con rftî daiisle^ Vues lés pliis 

Furesj et qui paroît propre à éveiller, s'il est poissmlé^' 
atiention désTlomiiie^ sut désr' quëstiitos importai 
^t quîleôjlguçteût de sipi'és. , '' 



^ l^itnis; Le^ouveai» Bréviaire de Paris avoit remis }« îtî^ 
de saÎQt^Joseph auag ntitr^, comme dans le roriiain ;: istais 1a 
publica^n de ce Bréviaire ayant ét^ retar<iée p^rJ^impi^s* 
^ipn , nous sommes autorisés à àimoncfr aue la fête de sa^nt 
^ Joseph , ïiiajgré ce qui est dit dan^ le Bret, sera cette aânçei 
comme les précédentes, célébrée le 20 avril prochain. 

•«—Quoique lés scènes tumultueuses excitées par les enntf'^ 
^nis des missions eussent eeàsé depuis qiielqae^ jourà^ il y avoit 
encore eu par intérvaHe, soit ati> dehors, soit même au dedans^ 
quelques^ traces d'opposition et quelques tentatives, de > dé-? 
«ordres V ^^ <»» * l>e« d'espérer cjiue ces scandallei): sprt à leur 
fin. Là présence d'un grand no(nbre de fidèles, dont \^s ip* 
tentions ne sont pas suspectes , en impose aux agitateurs. C9 



f t48 ) 

jour, «i S.-ïirfl-EtJSladîe, pend^^l (jiie M,. Tabb* Rausôn étoît 
en chaire, <^fs inâiveiliaus, réiiuis dans un coin ùe régli$e » 
fic«n t. entend rç les cris. les plus déplaces, et celle inlerrup- 
tjon jndéçenlc insoiVa à l'oraleur un moùyenient d^ëlcrquerite 
indignation contre les profanateurs du lieu saiiit; céS dér* 
nîcrs jours tout s'est pa$sç fort tranquiiîeitient. Éfëglisc des 
PetilSTpèrci, où lés ^l"» grands troubles avoîctit écîalé les 
preiniei:^ jours , est nQa:inten«int fort calinfe. M. Tabbë dul Mes- 
inhlût y a repris le cours de ses instrbclidns , et ne parok plus 
3C, sentir .d.e rindi-sppsilion que lui avbient occasionnée les 
inaiuvais Iraileuiens dont nous avons parlé. Mercredi de!'* 
niiçr^ il est .monté en chaire avatit et après le sermon du soir. 
t/éghse jétoît pleine ; on v voypit surtout des jeunes gens el 
ûes officiers qui écoutoient attehlivenient lès instruction^ et 
prenoient part^u chant fies cantiq,ués. L'ordre n*a point été 
lLrx)nblé. Les exercices de Bonn é-Nouv elle ont été eonslam- 
s^ent plus paisibles. On ia été obligé d'agrandir l'enceinte dans 
tes trois églisesi lies inission|iaires sont fort oçcupeà^jpaur la 
confession , et les fidèles, en sortant dés exercices, ne sont 
plus exposée aux insultes et aux clameurs de jeunes insensés 
ou d« gens apostés. , 

.-*- La seconde conférence de M. Frayssinoùs , qni a ea 
lieu le dimanche io\,a eu poiir objet la nécessité de fa reli- 
gion. Nous nous son),riies cpriteiîïés d'indiquer le sujet délit 
"première iT^onl iiDu^^avions donné |^analyse il y a quelqirw 
année*; nou-s avons j3i}ssi en son tenips j^arle de Ta sécondiej 
tOHlefois nous en dirons encore ici quelque chose , cette iha- 
tière élant du nombre de celros sur lesquelles on ne sailroit 
frop revenir dans €*< siècîe.'(?eM, adit rorateur e»i comÂ&tft- 
pant; c'est étrtWir le principe le plus fcc«nd en ruines « et te 
plus. subversif des institutions Immaincs les plus nécessaires, 
quedtî-vouloir'imposer des devoirs aux hommes sani l'inter- 
vention de Dien; ■ cette prétentibn de quelques auteurs mo- 
dernes n-a montre que leur foibîeisse et leur inipui^sànce: En 
examinant "de près leursplus pompeuses théories , on est étonné 
^e voir qu'ielles -ne reposent sur rien de solide, et il né fant 
fM^ bf^ffucôtip de réflexions pour se convaincre que là religion 
«st'd'imé nécessité indispensable pour maintenir la morale et 
conserver la 'société. a?v Pour la morale., les belles maximes 
lie nous manquent pas; le monde en débite, le théâtre en 
^Italei^mais 1^ wondie.et le thëitre ne^s'occupenl pas de jw^er 



•tiiiebtse a la morale, et d^assigner cfestnolifs pùîaans à nu» 
devoifs. I)s parlent , il éit vrai , Aa tënnioîjnage d'une, bonne 
côascîeiice, de I9 l>Qautë d^la verld, elc; mars cela-sùffit-il 
pour Irionapber de nos pencharis? U faut l'a voutt-, .toutde* 
voir est une gêne, ei toute gjênè importune; x[uim\ à mot, j^e 
le déclare • jtî n'ai point l'amc assez élevée poiir prarliquef Ui 
verlu :ians iiiofif. Mais montrcz-moî dans Je eiél un témoin^ ^ 
un juge, un remunératour; alors je conçois 1a source de mes 
obligations et la raison de mes devoirs. Lès chercher aîHeurt, 
c'est vouloir des conséquences sans, prtucipe, et de l'o^éisr 
sauce sans autorité. La religion seule convient à toU'9' Us 
temps et à tons les lieux. We parlerez-vous de la gloire? elle 
n'est réservée qu'à un petit nombre, tandis que la vertu cloii 
jétrepoar tous. Me présent e2-vous lia postérité? et que me fait 
le jugement loinlain des siècles à venir que je ne Verrai point? 
Il faut d';rti très freins h des passions pressante^; il lant une 
garaplieaùx lois et un appai à la morale. L'instruction et 
les connoissances né suffisent pas; les mauvaises niœur^ ne 
sont pas inséparables des grandes lu uiièrcs. Jadis Mârc-Aurjïle 
reniercioit les dieux de lui avoir donné des niai très plus soi- 
gneux de lui apprendre k hiéi\ faire qu'à bien dire^ et Kon^- 
^.fieau lui-même a senti la nécessité d'teippujper 1^ morale son 
dçs dogiT^es. A^^ûçet |ioibniè inconséquent et èàt^ifèmea a|H 
^\é le bannissement et Ja n&ort au secours lie la ]nrofés-* 
sion de foi qu'il proposoit d''étab]ir ; et tef}|« étoiria théorie 
qiie prbjetoit ce philosophe ; dont on nous vapte encore 1» 
.tolérance! il avott beau }ea de se plaindre cle3 rtgneù#6i 
d'une loi divine, lui qui prononçoit la peine de IQOrt.eol^-. 
Ire qniconque refnsoit d obéiif à uiié religion tonte hn-« 
maine ! a". Si la morale a besoin 4é la re%ion y la société îte ^ 
réclame pas moins vivement ce secours nécessaire, hes^ païens, 
eux-uiémes l'ont senti ; tous les législatenrs ont appelé là relî^ 
giou à leur aide; il n'est point de peuple qm n^ait>iuie 
croyance, et ta civtKsation est plus où moinsimpiarfaîte, suîr 
vant que lés notions de la Divinité sont plus 6tt moins con* • 
fuses. Dfi nos jours même, Uyrsque la société étpit boulever- 
sée dan;9 ses fondeméns , le cri de l'existence d'un- I^u est 
^so^ti du niilien du chaos « comme si riuipiété a.voit élé.fonpée 
par Que main invisible à tracer suii le frontispice des) temples 
iles doctrines qui la coiidarunoient. Quelquo&Huns , en recon,* 
l»Qi«i8j|nt U nécessité de ia religion^ dans la sotciélé^ ont iiQft<^ 



gin€ un syiléine mito^ciii qui les dîspdns&l ae.la i^elfgîon; poi^r 
eox-fnéinea ; la relii^ion., ont^ik dit ^,e&i nécessaire, piour le 
peuple, mais elle n'est nécessaire que.poar Iui|; et àe là cet 
adage dont nos oreilles ont été si souv^t > el^attues : L^reUc 
ffion est bonne pour le peuple.. Maxiioae insensée l Si. vous 
admettes qn*il faut que le peuple ait une religion , cro^ejs-* 
vous qu'il la » conserve long«tenip3, s'il voit ceux qui sont 
«tt'-dessus de lut la mépriser ou l'attaquer? Si ceux, qui goii \ 
.Tiement doivent désirer que le peuple ait de la religion afik 

3tt'il soit plu« soumis, le peaple à son tour n*â-t-il pUs 
roit de demandier aussi que ceux, qui le gouvernent Ifii 
donnent par leur religion une garantie de leur équité 7 La 
religion n'est bonn^ que pour le peuple, di^es-yous; les grands 
n'ont donc point de passions , et la religion seroit pouf eiiic 
un ftpin inutile. Et par oiia commencé l'impiété? ^it-^e^ 
la. chaumière du pauvre que sont sortis tant durits et de 
libelles? n*est-K:e pas dans les salons de: la capitale qo'<^t été 
applaudis d'abord les écrks irréligieux? La licence des opi-r 
'mons a passé des académies et des assèmUées brillaiites .dans 
Je; ateliers et dans les campagnes. NonlTabrégeonsbêaueoiq^xe 
•niorccaus que nous ayons autç^fôis donne paf extrait dans C^ 
Hknrnal, ei^ui est iipe ék>qnente c^(^ vigooteim^ fléfirtctrao 
/^'une roàith^ ahsaI alMurdt /que da«§inmae,J|pi n'j ^ara j^as 
de c6nféreni:é dimanche prochain. » ^ 

. .'^^ M* l'abbé Jlausian ^ 8upé|^énr de la société doi mission* 
flaires,- et qui dirige en ce nioment [es exercices à Sâipt«- 
>Euslaebe , m prêché encore k Saiût-Sûlpîpe bfiercredi dérnifcF, 

êbur une às^remblée db charité : il s'agissoit de l'œuvre da 
on-^PasCeur ou des Filles repenties, dont nous avonsiracontc 




ceuvrê mérite davantage d'élre encouragée que celle qui a 
pour ol^'et de rendre à la société «t k la vertu des victimes 
de la corruption! Aussi une noxbbreuse réunion s^toit portée 
À Saint*Snlpice. Ma9AM« devait anssi s'y rendre^ mais, à 
deux heures et demie, on a appris oua S. A* B. nç' pourroit 
pas: venir. M. Fabba B^uzan Ji prêche sur le bonheur des 
fustèsi et a rempli ce sufet avec son talent accoutumé. La 
^uête a dû être avantageuse , vu la composition de. Taudi-i 
tpire^ où SI» tronvoient bc^acoMp de persoooes de distinction^ 



' — - Le Mandement que M. I'arclievéc|ae ie Besançon a pif» 
Ûië "pouf le Carême de cette année mérite à pitisîeiirs égards 
dTétre distingué parmi les actes émanés en cette occasion de 
Tautorité épiscopate. Le prêtât y a traité un important sujets 
rindîtfércnte en oiatTere de religion ; il la eonsidëre comme 
indigne de hi raison » el comme opposée au bonhepr des in*- 
dividas etàei familles; i\ repousse les objections de ceux qui 
stiivent ce système , et montre Inefficacité de la religion pour 
inspirer la vertu et réprimer nos mauvais penchans. Ce Man-- 
dément, qui est ane instruction solide et étendue, mévîteroil, 
une analyse que les bornes étroites de ce journal nous inter«; 
disent. I96us noo^ bornerons , parmi plusieurs passages djçnea * 
d'attention, à citer celui oii M. Tarchevéque indique les trastes 
résultats de F'ésprît d'irréligion : 

/ .i(iNABi0-«e^9«« l^déCmt d« raligion àuâ mât Targent aa-dt8su9> <)• 

.,|^ut, et faj^ conuster dans les richesses le supséme boaheur ? n'est-ce 

. pas.le défaut de reli^ron gui fait du cominèrce une professiea délicate 

et dangereuse, où là* ptns sévère pirobitc a peine a se «soustraire 4ux. . 

pièges ani 1 entourant? ti>5i-ce pas le défaut de reUgtoii' aûi dé-' 

chainé dans les ianitipf le. moastrc M b discorde , dérobe* 1 ebfant- . 

nqisatiÀ llâMtoritu patc^^ella^, ^ xti^iouveMe si souvent àujourd'ktfr 

«es scônps d^ sc^nda^es.^ui ^^At^ rougir la nature ? n'est-ce pas le 

•d'^iaiitr fc reli^ii ,qu'i arme l*qi3ux contre répouse , et l'époitse cou-"-; 

"ire l*épo*U7c . \erse h. cdûpé dii ridicule s«lir la: fidétàt^é conjugale «.-.et. 

religion qui a si fort accrédité' ce revol^iit paradoxe ; que wit 
.mijfeu'etf lou^pmtr tffrwér à- son but? n-est^c^ pas lo défaut de- te« 
lipop qui cou vise la. terre de nidnsonges, dé parjuveé, de perfidies*. 

.3c larcins /d'homicides; d*impifretés , d adultères, et qui ôtc ^ Tac» 
tion des lois réprimantes' lappni sacré de la conffoience r en. un mbt,. 
n*cst-cè pas reffrayante perspective dès funestes^ résultats du manaue 

' de religioni^ qui inspire de si justes craÎBtes sur ïe sort de la géné^* 
jratio» pressâtes» et iait si ardemment désirer de voir la génération 
ûitore-^çôser , dans une édmcation sage et religieuse » d'autres prin- 
cipes et a autres mœurs ? Vous n^ vous dissimulez donc pas à vous- 
mêmes, N.'T.C. F., les suites épouvantables de Tirréligiou ;^ous 
Ctemblez i la vue dés fondemen» de Fordrè public , ébranlés par cet 
«sprit de^ vertige; «t cependant yoiw restez indifféirens en matière' 
do religion*' Quelle monstrueuse inconséquence ! «k 

i<^La viQe de Castelianiie tBasses«-^Arrpes) vient de perdre 
dans la'peirsenne d^ûtie bàAible fille de Saint-François de 
SaW un modèle précieux de tertus et de piété. Marie-Del- 
phine d'Anvare V religieuee de la Visitation , y est morte ^ k 
>7 décembre dernier , k Tâ^ de 9a ans. Entrée de honnst 



( i5a A • 

hf^^ dîtii» lerouVent.de la Visiuiîon ^ Oa^htMtmntf^ Mé 
hérita de l'eiieJlerirt $sprit tj^ii régnoit dan» celte ukison , *»-» 
gardée dans la province couiine un des élablisscmea^'oii l'é- 
ducation des deiuoiselles é^toil le plus spignèc. La réy<^lqtiof| 
rr^aydiit-pas.épjirgné.un asile qui a^'oil rendu tant de servîceâ 
à la jeiyinessedexîetle (Montrée, M""*. d'Auvure se r/^tira thet 
un honnête et religieux habitant de Caétellaruie, <|ui ttful 
aussi plusieurs ^e ses compagnes, ^à elles observcuent \tùT 
rcgie autant qu'il leur étoît possible , et elles traversèreiit saii» 
accident les temps les plus fâcheux. La ijaort eoleva successif 
Teraenlces ferventes religieuses; M"**. d'Auvaré resta seule , et 
tout le couvent de Casteltanne sembloit revivre dans sa per«* 
' sonne. A/anl jierdu son hieiifaiteur, elle accepta un aailê ches. 
un eccfcaiasltque recotnniandahle du même iievt^ eÇ'elle y a 
passé ses dernières années dans l'exercice de toutes les vertus. 
Elle ne qniltoit pèîeft son; habit de religieuse; elle fte^V>r(oiE 
poiht , et M. l'évêque de Dign<» liiî avoit peruiis tr&vôir urte * 
chapelle dans sa maison. Mais elle n'en ]>reâoit pas moins part 
k beaucoup de bonnes oeuvres. Elle receVoit àes ]eu»es ptfi^ 
ftoni^çs qu'elle portoit à U vertu , et des pauvres ^uVile cou**' 
Moit. Elle favomoît de» vooaiiûiia poiir i%^î ee^ësiastiqnê^ 
▼ttitée pr des gens du mond6»^;diJe leur fi^soit aimer la re^ * 
ligîon ; son esprit et sa booti 4c réufiissoleiif "JM^tir gaener le% 
^urs. MTt^Auyjire ^âii^M^^ éaiMrdtMff|tia*eQrde p«éfé^' 
Jtgnes 4e Vfki d'un siëciè d'une >ie toute coasdcrée â Ùmù 
Telle est lidée ^uo l'on donne de cette reltgteoée estimable 
4«ns^ une Notice imprimée à Aix, et que l'on a eu la bonté it 
nous communiquer. 

. — JL-c clergé^ d'EcQSsé 41 envoyé en France un de ses évê- 
quel , pour préserver au gouvernement des fiéclama Mens à> 
iég^rd des biens que cette mission possédoit autrêfoi dan^ 
ce royauaç^e. Autrefois « c'étoient des £cossois seulement qut- 
avoient Padmiçislration, de ces biens, et les revenus éloienl 
.Qdoslamment ea^mloyés à former de jeunes ecclésiastiques pQur 
.aller prè^lfier la toi dan^ ce pays^^ Auîoard'bui., les Ëooftsoia 
ne jodissent pas de l'adn^înjslratîon dé ces biens , et ils Voient 
Jivec douleur que ]e$ reveniif jient employés ji àes usages CQn* 
trairez aux inAentioaides fqnjaleurs. m nvoieiit déjà récl^m^ 
auprès des précédens mi^îst'çres, etavoient échoué dat)$ l^outea 
^enrs démarches : ilji .^pev^nt être plup henreiix «après de 
^içistres pleias^e bie.^yeillance., pi qui l'intérjessent k ce qui '^ 



( i55 ) 

«U utile à')â Religion. • M" AleK««<]re Pàterson ,' é^qtie Jb Cy^ 
bûtra^t coad^uti^ur- du vicaire. apo8to)i<pe d'Ëâimboaiy 4 est . 
en cff'Qiojiieot à Ffirij^,- oUil «st venu paur U troûtème fâkù: 
On dU qu'il dpi^ prés<rQ^r,j|U]( mmiâtre» un Mémoire pdttr 
•00 (klûev.La. «idi^tiaii .de la mÎMioa d'Ëootse tst toot^*-fait , 
précaire. Dépouillée depuis long-lempa de ses bieii» dkns Se 
paysj» réglisè catbQlvii.Ke dlËQOsïe a èacore perda, par la r^ 
VQiulion ^ la plufiart des» élablisseniena formés sur lé contî*- ' 
nent, et qui lui fournissoient des prêtres^ Ëlle^avoit laiitre^ 
fois desv^colléges k Rome, à Parts /à Douai, à ValladoHd, à 
Ratisbonne et k Wurtzboui^. Ceux de Paris et de Douai ont 
«té détruits , celui de Valladolid est menacé ; celui de Rome 
m perdu là plus grande partie de ses biens; les autres ne - 
paroisse^t avoir qu'une e^sietice précaire. H ne reste à' I9 
mission , pour l'i^ntretten âe$ prêtres , que deux séminaires-^ 
collèges dâift le jjiajs tnéme , l un à Aquherties , comté d'A-^ 
befdeea , H i'autrê jk Lismore, comté d^Argjle; mais ces 
ëlablissemèfis itê icomptent cbacun qu'une douiiaine d'éço-? . 
liers , tant ppc^r les humanités que pour la théologie.. ïeUe ' 
«st la ^eule reasoar«fe de l'église caiholiqne d'£c6sse , qoi 
coraple dap» i^u >ûi| epvirOB ce»^ milte babharts dispersei 
dana tout le paj f 9 il n'y a , po^r cette population , quHmvi- 
ron cinquanld pi^treft^^fiurnK»fitcl>Ugés d'aller visiter les ca?- 
tboli|aes dans 4Éà partiea fort éloîgnéeé4es unes d^ autres ;| - 
dans de/f Vies., ^ns des c<mtré# montreuses et ^ difficile ? 
Accès. L'église ciatholique d'Ecosse a étédivtsée^comniie boni 
}'«v^ilMvdit ailleurs (t(N»a XX{| p. 176)1 en deux districts^ 
l'«n de la plaine et Vautré des montagnes. Le Vicaire âJ>o^t6* ' 
lique du preinier est M. Alexandre Cameron , sacré «n ijS^\ 
joos le.liirp d'évéqué de Maximianonçlis, Ce prélat' vint à' 
Paris, it y a quelques années , pour plaider les intérêts de son 
église. Il «si âgé de soixanlei-quinBe anayet a pour coadja'^- 
tcur M^. Alexandre Paterson, né k Achinhatîig , sacré évéquè 
dé Gybîstra le 48 aoàt 1816; ce dernier est âgé de étnqu^nte- 
cinq ans, «t réside .érdinairement à Edimbourg. Dànsles 
montagnes « le vicaire apostoljaiie est M. fixinald M'Donald<- 

aacrc en 1819, sous le titre n'évêque de ^ Il 

est âgé de soixante-sept ans , et demeure à Lismote. Il ii sw- 
cédé à M. Enée Cbisolmi évéqne de Césarée, mort en tSsS» 
^ui lui-même a voit succédé à ion frère Je^n Çhisolin ^ mpti 



(,54) 

en i8i3 (i). Ces prélats, qHotque paûTrês, ne demandent 
fien pour ettx*>inéme8 ; maïs iis rëclain'entles moyens de per<« 
pétuer le sacerdoce dans leur patrie; iU réçîament' la joats^ 
sanœ de» biens qui servoient k élever des missionnaires. Le 
rétablissement des collèges existant autrefois en France don*^ 
neroît les moyens de remplir peu à peu les lacunes dans ie 
clercs :éco$sois. Les amrîs de la feïigton doivent desîrér que 
M. I évêque de Cybîstpa réussisse dans ses dénuirches ; la coo-^ 
servalion dn catholicisme en Ecosse en dépend; ; 



NaUVELLÈS e^tlTiQt7B9^ 

Pabis* On parle du mariage fvochaia de S. Â. S« Ms'» le doc d^ 
Bourbon aver. S. A. B, Marie-Christine de Naiilea, sœur de M»«-. la 
duciiesse de Berriy cette prinçe^e est uée en 1806. . • ,^^ 

— UnciqesFe a été célébn^e a Saifit-Gcrmaîo^rAo^errci^, le J»,. 
qui ^siranniversaire du- jour. qù S. AvR. Jft^'^le dood^AngoaUme fut 
reçu à Bordeaux; plusieurs Ëordelpis, et à leur tèïc M-. del^nçh^ 
pair de France et maire honoraire de- Bordeaux^ y ont assisté , et en-* 
0ûife ont-été reçus chez le Roi , les Princes et les Priitacé5!se^; Msr. le 
due Bordeaux a salué de la main^, avee u^e gvàéc enfanfiiié, ces hdifn 
et fidèles iFraoçois.^ f 

«r- Le 1^ mars, à dix lieutes'eitdenniç^ilQ 9011^, utn individu fl^tentl 
de forcer, JU gvilje 4i^ri'Arçhftvéc|b^, pÔ* J:Hdfcei-Bieus i^* 1»^ 
contre le factionnaire, et a touIu lui arracher seswipçs; J!^sriv<cç^du 
fuisse r^ fait fuir; mais ayant Lassé son chapeau > et étant revenu 
' le chercher^ un instant après , il est tombé au milieu d'une p»* 
trouille, qui Ta conduit à la^ préfecture de police. Un antre indî-. 
vidu , qui pareissoit d*intelligence avec liii, a été aussi' arrêté^ On ne 
sait quel ^quvoit ê%r^ Iç but de ces hommes que l'on^ dit être deâ 
^tttrier5, . , i 

•*^1K. le' préfet de fïolice a publié un avis à ^occasion de< attroupe» 
iïiens qui ont eu lieu, depuis quelques jours j il y invité^ les hàbitans de 
Paris k s'éloigner d^ ces rassemblemens , qui doiNent être dissipés piar 
la force , en cas de résistance. Cette psoclamsition pMroit i^bir produit 
son effet ; on n\:ntend p^us parler de nasserablemett^* 

— Lé conseil rojtal de l^insImcUon publique vient Àe,.rendte un 



( I ) Dans 1 article sur TEcosse 9 tome XXI , nous^ avons dit que 
H. Chée Chisolm étoit évéque de Biverarea: il, y a lien de croire; 
<fue le nom de son sî'égé etoit plutôt t)iocesarée'ên Cîlicie^ iOUk 
lappeloit cônunw^émeat. évéque de. Gésarée, 



nouvel arrêté , d*après lequel les éludhns exçlw de raëàdémiè de 
Paris ne pourront prendre *le premrèrp îa^crîption dans d'aut-ries aca- 
démies pendant la présente annl^e scolaire , et ne pourroptm^me pro- 
fiter de celles qu'iU ont déjà , que d'après tiné pel'iii^ission spéciale* du 
«<»n^Êil royal. ^ - ., : *■.■■'-. 

'T ' .^^.L'esJivreff les plus -njéprisahleâ peuvent devenir dangereux p:)r . 
-41» dîspQsiilioii des iccteur»; Tesprit trirr^ligion avoit fait réimprimer 
XÂMgé iiel'Qrypnfi de tous Ms CuMes, p^rDupuis,< et la .Z>/i»j?rf<ï- 
tation, du même auteur^ . jur lé Zodiaque de Dendera^, La police, a 
fiait saisir ces deux ouvrages chez Chasseriau,, libraire. 

' — M. le juge d'instructionj» rendu un jnandat de dépôt contre plu- 
^urs jjBunes gens arrêtés le 8 mars ; ils sont au nemU'e de quarante , 
et, sur cet ordre , ils sont détenus k la Force. . . 

•*r- Le chef de bureau de la préfecture de police chargé de ta sur- 
' Veillànce djBS' hdtéls gArnis vient d'être remplacé. 

— Le tribunal de première instance a prononcé son Jugement y en 
audience publique , sur Taffaife entre MM.' Lafitle et Montbolon. Les 
exécuteurs teiftSunentaires afont déclarée non-recevablés dans leur de- 
nkmde , et M. Lafitte est autorisé à consigner^à la caisse des dépètâles 
«oiâmes qui lui restent entre les mains» - ' 

^ — ;.Le consiiil de révision a prononcé, le U^ 5ur le jqgemej^t du ço^' 
^/eil niilitairè (]piii condamne a U peine ..de. fiiort Delon, Sirejean et 
ICoudert; G^ jugemèiit a été' annulé pour un vice ^è forme dans la pro- 
cédure. L'affaire est renvoyée de nouweau dev^int un conseif de guerre 
* ééant aussi k Toufî. 1^9 auqEos accusée cbutre^^ui on a- prçiioncé la dé- 
^ tièntipn, d^iveni 'partir cèéiour»-oi^)9«air sabir 1e^ peîiiè dans la pri^ 
. son dé^Montaigiif à" Pari v^- ' T'-"\' '''^)'^ "f ': ' \ 

,. -^ Un officiel" du détacbenlent cfnvoy^ k la «our^uîte de BéiH:oh''a 
jété^W Je point de le )oîndre , le 7 au matin , daicis Une ttnùB kolée^ 
.où il veiiqit de passer la nuit, Le'7 mars, neuf prisonniers de la bande 
^e Berton ont traversé Loudun pour êtrfe conduits a Poitiers. 

— Un journal avoit annoncé qu'un grand nombre d'officiers <ean non^ 
-activité «voient pris part aux tentative» de Berton* M, le ct^te de 

'Cfaoiseul, commandant la subdivision des Deux-Sèvres V « cru devoir 
...TéGlamer; ildéçlare que quatre officiers seulemeotten noh^acHvité ont 

ntanqué k leur devoir , et que plusieurs autres, s'étoient émpressét k.lui 

offrir leurs services. 
, r— Mf \le comte de Tournon , préfet du Rhône , vient d'adresser 

une circulaire aux maires de son oéparÊcment, où il réfute les bruits 

que sèment les nialveillans mr le rétablissement des dîmes et des droits 
. féodaux» 

— Le 13, on a arrêté > près À^Engbién-Montmorency, un individu 
jaccusé. 4'avoir fabriqué et arboré un drapeau tricolor k Saint-Leu- 

'^âverny. . 

t» Le conseil de la ville de Mortagné a To(é. iûie adresse au Bo7,'oi 



(-r56 ) 

il^Hbnnê'un iiotiveair désaveu à la scandaleuse assertion de celui qal^ 
dit qUe la France avoU vu le retour des Bourbons avec répugnance. 
. — Le 7 de ce mois , 1 on a' posé à Saardam ( Hollande) l'a première 
pierre d une nouvel^ cgiise catkolique , sou» Tînivoçâtidn de saint 
Jfean-^Baptiste. 

— On A publié à Bonie un édit été S. $• qui ordonne qti*il J^SNnra 
tous 1^ ans daii4 ses Ët&ts une levée de 5oo hommes pour le main- 
tien' dn bon ordre et la garde des prisons; la population de rBtat 
ée FEglise est estimée au-delà de 2,4oo>ooo âmes. 

-— Une éruption du mont Vésuve, qui étoit calme depuis |îlujicui* 
ihbis , a coroinencé le 17 février , et s'est prolongée )usqu au 24 ; il pa- 
rèffc qu^elle n'a pas été dangereu«)e : on se plaisoit à considérer de loin 
le spectacle du fleuve de feu , roulatit des flots embrasés dans les air?. 

-^ Ali, pacba d'Albanie, qui avoit si long-temps tenu tête aux forces 
et la Turquie^ a été abandonné par ses gens , et mis à mor*. 



ÇHAItIBRE DE$ PAIRS* 

Le vî niars , la chambre , ap.rê^ avoir enteiidu M. le duc de Brj«afic 
«Bt' faveur du projet de- loi' sur les ]odrnail:t', a passé à I4 dS^usâon 
des articles • le^*". et le a», ont été adeti^éé sans discussion ; le i»»^ 
requiert fiôur la publication d'un JoumiEit quelconque i'autorl^aKoi». 
^u Roi ; le 3«. ordonne la dépd.^X)n du premier aKetnphire sie chdt-^ 

Se tjragfi au parquct'.4u procureur du. Roi. ^ Le 3.«. ârtide, qui «t^ 
btie AMX^Ctttits tY)>:ii}«A !e difoit de susy^^^ion^ çt même <'e; Sup- 
pression , oobtre un journal de ttiauvais esprit, a-^é mreilhmfM 
adopté à ^ne majorité de' lûi voix contre 79, après^ liçe discussion). 
daosiaqnelle ont été entendus sii&pfiirs et deux mini«^ttes. Deux aiuei)* 
flkmens proposés par Mv le duc de Riobejieu à l'article 4 ont été 
fartés j et une inajarité de 1 17 voi» contre S\ a adopté cet awide, 
4ni, en cas de circonstances graves ^ donne le droit de censure aux 
ministres pendant TintcrvaUe dessesisions des cbambres. „ 

Le i3 mars, Je ministre des Unaneçs ])réscnie les cinq projets de loi 
«elatifî^ aux roniptej;i^ 

On r^prçnd la discussion sur l'art iclc 5 du projet dé loi relatif aux 
journaux ; il est adopté sans réclamation; On rejette un âi'f îcle ad- 
ditidnnd proposé p^rjjf. le m^rc^uis de La|îy-Tol(:ndaL l^'epsèmbli 
de la loi est adpple à une majorité dé 124 v<nx contre. S3.- ~ 



CHAMBRÉ PJES DEPUTAS. 

Le 12 mars, M. le f^énéral Scmélé prête serment, elsicgeà IVi- 
^ùm^ gauche. On conlracnce^ la discussion de la loi d^s finances df 



( tSj) 

r$3!». M. Guitard se plaint , dans un long di^coHn , de raugmentation 
t^îiijouM progressive du budget et de l'emploi ((u'en font le« ministre^); 
i i 5'attaclie surtout au budget du c^e^é. Il désire cfue les dispenses k ce 
' ^/i|et «aient .dcfiuitivenieiit ûxées ; qu'il n^y ait plus de rapports p^çu*^ 
niaMTes entre le pasteur et le troupeau-; •qu'on rapporte la loi qui per« 
met au clergé dé recevoir par testamens et par donations (mut-mùlres)^ 
^ue ,'si le gouvemenient juge à propos de rétablir les convens et les 
vceux plerpétuels , on rapporte les lois qui les ont supprimés , afînjqti'ib 
ne s'introduisent pas, dit-il, illégalement en France , comntede^ 
marcbandises probibées. 11 propose aussi une diminution sur Tin^t 
«lu sel. M. de Siryeis de MarinbacftaTèit^ési^ei' uqc foule d'améliova-* 
f-îons^ qu'il .attend , dit-il^d^s ministres que k Providence itoas<it' 
donnés. ( Murmures ironiques k gauche. ) M. Labbey je Pompièreâ- 
fkretend que tous le^ministeresVourroient être réduits d'un vingtième, 
<^t quelques-uns même d'un ^Uxième. M. le Roux du Cbâtélet a ter<- 
miné la. séance par im long di^ours , qu'une partie de la chambre a 
paru écouter avec beaucoup d'intérêt. . 

Le i3 mars, oncontinuc la di.scussion sur la loi 4^9 finances. M., Hum^ 
hlot-Conté s'étoniie que les membres de la chambre qui, autrefois étant 
en minorité, s'opposoient à Taugnientatlon du budget, maintenant 
voient , sans s'effrayer , la progression toujours croissante de ce même 
budget. M. de S.iint-Gery di^tead le budget. M. Tern.iux se plaint 
beaucoup du ministère dans la distribution des places ; il l'accuse d'em- 
ployer les fonds destinés au clergé à rappeler les ordres monastiqnet ; 
«1 parcourt succefisivement le^ di v«rs ministères,>ct demande 4<^.gi;iindîes 
Séductions , .iïoit dans les . tr.'^it^meni , «oit ^dan/t'iç nombre, des ei^ 
ployés, sans lesquelles il v€^te contre le projet de^lol. M. <|e Bourjcnnç 
truite avec de lumineux développçmens toutes les partie; du budg)^^ 
et se réserve de proposer quelques aimeademens. 

M. B. Constant attaque successivement chaque hiinifftèro; et se |>Iaint 
i{ve U France n'a pas sccauT|t les ïitaii *Kî la liïArfé de i'ltu»lie , dd TR'^ 
pal^ne, de la Grèce; il rffppcllc Cobléntz , • qwî . dit-ih^oc'cupeî iijieî 
âi^plorable place duns l'histoire* tle i^onis XVI. ^ A drtiifc : Le Éoi j" 
éloilî^^cVst uoc' insLulie au Ko,'.) .Sur le nnai4(>t»c de l'intv'rleur ♦ 
3M.*.n. Q^U'îfartt trouve qb'on inquièle la jcim:'s>c sao? raisofl. , et 
<|U(R les contribuables sont forcés d'entretenir des nilssionnairc.*. L'imV 
j)res5ion demandée par le côté gauche csttort^inent rcpba?.sOe'par lit 
coté droit; M', de Castclba)àc déclare .qiic le discours cm préojànant 
«st im a(ipet a«bi ' paSMons j et une )astiRcation de -la révolte,". 

M, de Girardin, qui lui répond , appelle les mlsS*i6nnaires'îiîs crw^ 
irebaMfUers de la religion , et. w'<^>end que plui^^teurs curés de j^itrî» les 
XviTif^xxs^tXL^ , ('.Violcris cris : J4 /'ottHre / CJsêtjaux, M. de Maiccellus ^ 
Yoim lus pasteurs légitimes Us de'sù'eut^ c'est unf<4;tpositif"J,M, |5. Consr 
tant veut' remonter à la Irîbiine j le cofé droit déserte ses batics, en 
témoignant son indignation, et en criant : f^ous êtes unfttciieux^ 
vous mériteriez pour ce seul discours d*et*H> mis enfu,qrmeutf le sang 
Uûs rebelles retomlent sur votre téie. Le déyorJre .«'toit à son^cjomble. 



( i58 ) 

$t Une grande partie de. la chambre a témoigne, haulemeiiècoinluici» 
elle aVoit eàtcmlu àv^c répugnance le discours de M. B. Con^tan^t. 
• Le 14 mars , M. Donhàdieu, à qui M. Piel a cédé ton'tour, se livre 
a des considérations générales sur les dilférens états où s'e*<t. trouvé la 
Franee définis la- révolution ^ et sur les ' causes d«i nàilaise qu^eile 
éprouve .encore j il se plamt surtout dii dernier mioiAtèrè , vote pmkr 
TeniiemUe du projet de loi, et se réserve de: soutenir divert amefide- 
mens. M. Robih-Scévole indique les améliorations, dent notre sys- 
tème financier lui paroit susceptâ)Ie. Lar clôture est deniundé^.- !l(les- 
murs L«inéde ViiieVéqUe, de CorceUe», de 'Girardin , et surtout 
Mi Foy 4 s'y opposent fortement, ei pr^iendciit que J^anuiiB la discns- 
sion g^nC^rale sur. le budj^tt-n-a été si prceipilée.. La. clôture' est pte-^ 
noncée. .... 

M. CornetHl'Incourt, rapporteur pour la partie des djépenses, .fait 
un^^ résumé suscinct ,- où il engage ïed membres de loppositton à mon- 
trer .leur zèle pour le bien public,- non paisdes déclamations passionr 
nées, mais par une discussion rélOiéchie ; les appels à la réyoHe , difril , 
ne sont pa^ des.amendcmens au budjet^ On passe a la discussion des 
articles. M. le président ayani voulu mettre le !«>*. article, aux Voîx« 
^ s^cst élevé de la part du cote gaucbe de si viole jites réclamations, 
^ne la chambre, sur la repré.sentation de M. le miûilstre des financés i^ 
il consenti a remettre la duGÛssion au lendemain. ^'' ~ 



. N0Q8 avions noiRttid ioirefois M. l'abbé Cossart^ k Vwt» 
cttâotï du Ccttré de Prônes t^àvL Miroir du Chrgé, nûHL^ 

Suels il eut part , e\ no^s regrêUîon* de n'avoir point aiièék, 
a^rcnseignenien» sur ce dîgne'ecclésiasliqtie,-quta laissé ^iae 
mémoire prëcienseMans soii^^iocësd« On' â bien Voulu nbns 
c^RMouoi^ttef une'KPDtice^nténeMaâfe étLt dét hoÉùbié è^- 
inaU^ , éi nous 1 vous %aipi'(tson5 d'en dôniiéi^'im extrait. 
. Mi Laurent- Joseph Cossart , curé de WitiLiilie , au diè^cè^e 
de B^uloji^e , ëtoit né le 16 août 1753 , à Caucb^^à^ia-TdUi^, 
^rès Lilters. Sa famille coinplbit plùstièurs prétfes, dont Tuii 
étoitide la congrégation des prêtres dé Saint-Lazare, et rem-^ 
]»lt^<^it fes fonctions de supérieur du séminairt dé Beanvais. 
Launent-Joseph entra an séminaije des Trente -Trois , à 
Paris, et s*y fit remarquer par une piété- qui lé rendoit le 
modèle de tous ses camarades : <h n eût jHn^ osé enfreindre 
J'ordr^ sons ses yeux. Elevé au sacerdoce, M. Cossart entm 
au gratod séminaire de Saint-Nicolas-du-Cbardonnet , c'oinme 
mai (r^ de conférences de théologie. La\ifaniëre dont il te« 
noit sQs conférences' le fit juger capable de remplir une mis- 
sion fdrt difficile : on le charge» dt rétablir i*ordre et la dis- 



^tjplîne "âad^sJc' séminaire de SaîAt-MàrceL II ^ut noâlm^ 
siipérieur de là aiaisoq,'€tt parvint, sans secousse et sans. 
l>ruit„ à y mellre la réforme. Son gdùtU'auroit porté à se. 
oonsacrerà l'édacaùon des jeunes ecclésiastiques; mais M, d^ 
Pres^y, évoque dé Boulogne , l'ayant rappelé dans son dio-^ 
cèvê, il laissa la direction du séminaire à M. Tabbé Thtiiiia^), 
a ujolird'hai chef dé missions à Laval. 

. .M..Gossart, nommé à Ifi cure de Wiuiille , une des plus im- 
^>orUb(e5 du diocèse , parut tout à coupdoué deS'qualités d'ufà 
.p^sléur accompli ; on eût dit qu'il avoil vierllidans l^s fonctions 
du «linistère. SfS instructions fréquentes et solides , sa sagesse 
di^ns te tribunal de. la pénitence , son ingénieuse charité pour 
les Daiivrçs , sa vigilance pour les écoles , un mélange heureux 
de douceur et de ferttieté, eurent les meilleurs effets pour sa 
paroisse.' La piété commençoit à y être en Honneur ^ et e}!^ 
s';y est maintenue dans les temps fâcheux dé la révolution; 
t^es sQinç de son troupeau c tissent suffi pour occuper un 
homme ordinaire; M. Gossart trouva, le moyea^d'y joindre 
encore une autre bonne œuvre : il ouvrit , dans son presby- 
tère, un pensionnat ppiir lès jeunes gens du lieu. Le bon ordfre 
€{Wiiy établit augmenta ténonibrçdesjéjëves, et 'M. Cossart 
lP;Ua un château voisin^ ou il plaça- une «partie de ces jeunes 
^ens, séparant ceux qui étQtef^l4*à|[e trop disproportionnée. 
.^rjd. révéqi«9 de Boulogne fi«tr^ aatisfait de rétablissement^ 
qVil Qn forma cm petit <i!diiiinj|ii^..dont il fit tous^Iès fraisai 
O^aii il ijais^ % C^kAftarilrjç^U f^jdu çhiE)i3Ldi0s pn^paaeixi^s «t 
4e toutft radmiwstr^tioo. jntérifNVçç* l^i^cpnfiancf àvi prél«l 
Di? pourvoit et4*e micrux «placée ; M* Cosis^rt n 'était étrainger à 
riem 4^,ce qui pouvoit assurqf le succels de renteeprisé^ il 
a voit au souver-ain 4«gté l'esprit dWdre et d*éoûnamie. I) 
avoit établi ^ dans la maison , une boulangerie , un y^asïe pe«^ 
tager ,.ei. dirigeoit tous les détails avec autant d'aisance iqtie. 
4fbabiletp. ^^ • . i 

. La révolution. , qui vint tout détruire^ fit éclater la eapa* 
cité de M. Cossart pour loiu les emplois. U fut choisi pour 
ipair^; de sa paroisse et yi<îe?dépulédi^ clergé aux £tatsgérië«^ 
r;i.MX., Son caractère et ses principes dévoient lui -susciter des 
ennemis 4aiis le parlj .doiiijn9nt;rQn vit bientôt en lui -un 
liQ tu me nuisible aux fac^«^x , on lui dre$sa des (>iéffes, et ofi 
le for^a de s^ ifetiier. dâi9S:i^, Paiy^-Bas , où ^a evéque ^ le 



( t6o ) 

Aavant M. Assfriine , Tavoît prëcëdé. Sa reCraîté n'y lot poml 
oisive; il visita les établissemens consacrés à rédtieafion de la 
ieunesse, ce qui le mit en relation avec les princi]Ni»x iliexii- 
bres du clergé beïçique. Cen apports forent avanctageuit k- 
nos préires déportés; M.. Cossr.ct tnénagea des asiks à plvsde 
quatre-YÎngts ecclési;>stiques de son diocëèe. Il cotitribu» 
aussi, par di (Ter cns écrit» snr les matières contestées « à di- 
riger la conduite du clergé de Boulogne dans ces circons- 
tances difficiles* Retiré à Ënghien , il se rendit lUHe k beau* 
coup de ses confrères. L'invasien des Pafs«»BafS par les Frao- 
çois ayant obligé les déportés à quitter cette contrée, m. Cos-* 
sart se rendit a Dusseldorf , et c est Ih qu'il conçut le plan êvt 
Miroir du Clergé y ouvrage dont l'idée lui fut donnée ]rar 
vn manuscrit intitulé Exafnrn de conscience povriespriires, 
^t)e lui communiqua un oitii. Ils travaillèrent ensemble à Iv 
rédaction du Miroir, sur lequel on peut voir notre tome XII ,- 
pflge 385. 

M. Cossart changea d'asile plusieurs fois, et montra par^ 
tout la même activité. A Tournliotit, à DmfSeldorf , k HiN 
desheîm , et surtout à Mun«ler, il fit des conférences pour le 
pratique du ministère. Ces conférences étpient suivies yét 
des ecclésiastiques qui «voient vieilli eux->méraes ddiiS des 
places importantes, et qui écoutoteni M. Gossart avec in h^- 
i:ét , et lui témoignoient autant de confiante que d'estime. 
Ces travaux ne lui faisoient |>oint perdre de Tu^ ta jennesse» 
obfel nanslant de tan affection. Il forma , dans nne cum^ 
pagae , un pensionnat qui » fourni dViceH<n>S'Snfels dans drf« 
férens états. Maïs la mort vint l'arfréler dnns cette nouvel e 
carrière : il mourut .inprès de Munsl^r, au mois de décembse 
1Q02 . après une tnaladie qti'il soul^it avec coulage , et pen- 
dant laquelle sa patfenca et s.r sooiliisston ù U volonté d«' 
Dieu furent admirables. Il n'avoit pas cinquante ans ; maiï 
sa vie avoit été pleine. Une piété aimable, une veiOn ton- 
jours éf^ale, une abnégation entière, r'ciéyoieni cites lui u^ 
talent distingué. Il o'accordoit jamais rien à ^a propre satis- 
faction « et toute sa conduite étoitdingée par des yucs sur^- 
nulurelles. Son ^èle mesuré, son jugement r>cnélrant, son- 
air modeste et grâcieu x , enfin , la réunion dès quaKtés les 
plus solides et les plus attrayantes, autorisent à [fii>appNquer 
ce court mais expressif éloge : DUeetus Iho et- hertiiniùus. 



{^lifarcviulisio mars iScvJ.) (N*. 794-) 



Sunlçs fiiits et (h's cctifs rvlafifs à f église d\4lleniagnG, 
y*' 

Kotis conHiniejojis ^ ptiisrr cIp (cn^ps eti Içrups à la même 
«ource pour fd?re c^'iinoîtrc les ëyèneruensei les di&ciisstons qui 
int^rpss^iit Pcglise catholique eji Ajleinagnp^ Nous notfs b^v 
^«•rons en et gejire à ce qui nous parotlra le plu3 imporlatit^ 
L« jtHirnal de Mayence présentoit, dans son cahier d'oclobce 
dernier , des réflexiotis très- justes sur la sécularisation ôe»évé^ 
cites on Allemagne, sur rehvahisseuientdeçhie/is de^ nionafr- 
tëres , sur le droit des catholiques de nommer leurs évéqUes^ 
putsqn^on laisse aux )uifs la liberté d'élire leurs rahbtnsy elo. 
On a vu dntis ces derniers temps plusiet^rs pa^rs cath.QUquèf ^ift* 
sftr sous la domination de princes profcstans, c^ Ciç chaMe^ 
tneni a en presque partout âe$ suites funestes pour l'Eglise. 
FfYfpfMfz le pasteur, disoil le Prophële , ei Its brrbiê seront 
dispersées. Lés ennemis de la religion ont appaien^ment pris 
ces paroles pour un précejpte. Les diocësûi, les paroisses res^ 
lent dans un veuvage déplorable. Dans le grand^ittcli^ ile 
Bade , il se trouve environ cent quarante paroisses suns cnrês* 
On prétend obvier à cet abandon en donnant aux pasteur» voû- 
ftinsïa permission de biner. Triste ressource ! les fidèles lie aont 
plus instruits , consolés, visités par les soins jourtiab>rs«d'oii 
pasteur résidant. Dans le même ]>avs de Bade , il v à deaiondt 
considérables connus sous le nom âe fond^ de rt^Iigioti ; maîv 
Vadministcation en est souvent conAôe k des protestais > et iel 
dksservaus n'obtiennent qu'après les plus rebutantes diffi- 
cultés ce qui leur scrôit le plus nécessaire pour la décence du 
culte. Une célèbre collégiale, dont TËtol a tiré i ^3oo,ooo fr. « 
«.voit peine, (qui le croiroil?) à obtenir le vin iudispeu&abile 
pour le saint saprifkc. N'a-t-on pas vu ^ il ^ a quelques an- 
nées, lors de raecoucbemetvt d une princesse dans ce pays,'^ 
Tordunner des prières publiques qui «'tvoienrt été dreisséés par 
fies protesliins^ et qui , loin d'avoir le ton et la^gravilé coo-* 
venables, n'cloipnt pas même , orthodoxes? On cr^jroii en<- 
tendre un compliment académique , ou le prologue d'un- 
il rame. 

Tvmn XXXI. VJniiiv 1ù lidig, et Jn ttoî. L 



{i«0 

tJn discours dé M. Laar , mim'slre h Essen en Prusse , est 
«ne nouvelie preuve du peu de cas qqe font ]e$ prolestans dé 
la doctrine des chefs de la reforoiie; ilsji'ont plus rien de iSse* 
et ils parlent avec le ton IjC pMs léger de fa difierénce des 
dogmes. La séparation ne porte, selon M. Krug, que sur Ut 
forme extérieure du culte , ou Lien, comme dit M. Laar , sur 
^ divergence des opinions i^éligieuses. 

M. Scimeîdler, directeur du Gymnase de Worms, et aafeiu* 
d'un ouvrage sur V'Educdtion de t Esprit , et selon les bèioiffs 
de notre siècle , est un ennemi décidé des siècles précédetTs. U 
trace on tableau bideux dç Tancienne éducation ; il se moque 
de nos pères, qui payoient les impôts sans murmure, et qui 
-àouiFroient patiemment les vexations des despotes. Ce ne sera 
pas sa faute si le grand-duché de Hcsse n'est pas bientôt 
ëcintrë des plus vives lumières. Il donne le tableau des diffé- 
renS' objets qui doivent être enseignés dans les écoles pri- 
-maires; vous croyez que ce 2clé protestant mettra la religion 
à la première place; non, ce sera la morale. Les enfans n'ont 
pas besoin aujourd'hui de connoître Dieu et les mystères. On 
▼eut amalgamer par là les écoles catholiques et protestantes; 
"on l'a déjà tenté dans le grand-duché de liesse ; niais les curés 
«atholtques ont forflf ment repoussé un tel mêla ngf. 
• Deux ouvrages' intitulés', l'un : le Comte de Stolherg et h 
&>phronéÊon; et Pautre : sur la Primalie de sûint Piftyre^ 

«r, Bi{« Katerkamp^ professe«ir a la -Faculté de ihéflogvè'é^ 
unster , sont'ïïfrtiges contré lè'professeûr Paulus y'âe *ïl[ei- 
delberg, qui dans son journal (Sophronizon) , en 1820, ayoit 
attaqué les argumens de M. le comte de Stolberg, en faveur 
de la primatie de saint Pierre, et lui avoit reproché. d'altérer 
les textes. Katerka^p et l'anonyme montrent, au contraire, 

2 ue c'est M. Faulu» ^qur dénature les passages dans sa tra-r. 
uction ; ces deux écrivains ont souvent occasion de plaisanter 
un peu le théologien protestant sur son ignorance affectée et 
sur la l^èreté de ses décisions. 

Le cahier de novembre commence par une Dissertation sur 
te synode d'Elvire contre les rédacteurs du Journal théologi- 
que, MM, Drey,'Herbst, Hirscberet Feîlmoser, professeurs 
de théologie à la Faculté catholique de Tubingue. Ce journal 
.y«r«U depuis trois ans, et étott d'abord rédigé par les doc- 
teurs Gratz, Dréy et Hirsclier. Depuis deux ans le premier 
est professeur d'herméneutique à Bonn , et rédige un autre 



Joarqal aous le titre èfAfwtogétiifue do cathotictsme. Ce journal 
ftaroit ah peu pia^ ortiiôdQxe que celui des professeurs de Tu* 
btngue» qui ne sont pV^ exempts de préjugés. Très-îndulgens 
pour tes auteurs protestans , ils etatàin^nt avec la dernière r î- 
loueur les écrivaios catholiques, comme ils Pont fiait dernière'» 
ment pour le savant M. Nellessen , et pour ses Caracièrfs de 
la vraie Eglise. Ils déclament contré le célibat et contre les 
Jésuites ; on lès voyoit copier des articles de la Chronicfue. Ils 
ont été un peu plus rései'vés sur ce point dans les derniers 
temps; mais ils ont inséré sqr le concile d'ElWre uhe Hisser* 
tation oii ils donnent à dessein apx décrets de ce concile un 
sens tout exposé au véritable, pour avoir lieu de se incqu^ 
des évéques qui y a&sistoieai , et leur reprocher de ne pas con« 
noîlre Tesprit de leur siècle , et d'ignorer la psychologie.. 

M. J. H. de Wessenberg a voulu^ à ce que l'on croij; , dis- 
siper les soupçons sur son orthodoxie en puoliant^tfm/ J<?a/t, 
précurseur de notre Seigneur Jésus^Chtist, C'est un roman 
qui commence par une pièce de ^ets^ sui^tit l'usage de l'au- 
teur. Mais les vers, comme le portrait du saint, né'sont pas 
trës-dignes du précurseur , et l'écrit en lui-même est très- 
Ûsarre. Bes élans du cœur y sont mêlés de tirades satiriques', 




f^ qtK Mi flatter If i>^ Il parbit que dans: son ^BtjCgati M. Irba- 
jTbn avoU eti vue d^aîitres personnages que saint^an ^ Bérode 
ti Hérbdtas. Quant aux méprises qui abondent dans cet écrite 
coinme dans les priî^cédens an même auteur , il «st peu néçes' 
saire de les noter. Ce genre perd chaqfi^ jour de sou crédit , 
et le parti néocaOïqlique \ c'e^t le nom qu'il se donne, vÔit 
décroître graduellement son influence, au point que, si cela 
continue , M. dé Wessenberg pourroit voir s'évanouir ses pré- 
tentions à Tépiscopat. Les protestans en seroient inconso- 
lables. 

M. Frîederich , ministre k Francfort, à Joitit une Préface 
à un écrit sur la Foi et la manie des MiracUs , d'un ecclé>^ 
siastique hessois. Il s'y montre ennemi ardent de ce qu'il àp^ 

(i) J.caa-Michcl Sailer, doeteur et profeAsciir à 1 (Jniver il^ tfcf 
LaBcIsh lit, a publié, en décembre . 1826, une broobare hitiiuKè: 
/. M. Sailèr de se ipso 4 

La 



ûfîlte U pros«*W»isiHê, tè il déclame c^r|re^}<? pimc* de tfo-* 
fttfnlolm , cïMHrc M. Je HaVe^, et contre kr Caûu^liqiœ.; ce 
son^ là dans ce iiioiueni Ui sujets ]»b )»Ius ordinaires de&da-. 
dieijir^ du partt protcsiiitiK It fa^l laisser pttser cet ]^Hes 

iM. Hdssfcr, proArssenp éinêrtlie d% lanifties orî^'îitel^» i »f|T 
loUffd'hui conteiJter tcclésidDtîque au Vicariai« géfit^ral é\^h\i 
m Botlenbour^ ppur le Wurtemberg , a publilé de^r Rh(^les 
i^Xf^jt^ii\^ttpé «rr Icif passages les pbts difficiles de VB^^Hlftrti 
Sé^iniè. M'^HaasIer e^t un des savahs de VAl^leftiagne If s pAu^ 
ireU mes pour ses coenoissances e( ^on aitaot^fnefKt i la rjetit 
gion; il aeroit » désiner ({lue lù% profes^eiics de Tubîngiie 'm>if 
ia9$ent la sagesse ei la réserve «ie ce critiqua, clistiieg^'. S^t 
ftifgU^ t^égétiqufss oftrcnl pies de snbsfsOnée 5jt d^uliljFté ijuji 
lés conftmentéii'êfitiardi» d'aproFessêtir Sehua'ppihget, eu. beax 
des iDrotestans Mîei^eyer, FeuturSi Brelscbueider, .^h4, IoIU 
eu afSscianl liue prafbade vénération jpour le Bible , la "ié^ 
pouilloM de son oarftclëre divili. 

IjB Mantiii kxifft£ de Metnecke est r6.uvrage dVet proieâi- 
tenli 4}tti s'est formé ilie% ideet singulières de l'Eglise \ il disf 
flugue les catbbliifues et les papistes; il juge oue Je ?ep«i |t^ 
^t une grefttle faute en rappèlimi iea Jésuiieè.; n, réd»^ Dt>^ 
eroyauceà^rente^trofspoiuts^ il s'étonne eoiiuiiet(kti;ui| homn»^ 
iraisoniiab|^ëut se-faïre cafthoUc^ue. Nous en deiiiai«d«ns paip 
don à- M. ^jnecke : maïs cofimtent «n Itoinlae^ v^sfAail^ 
peut-il iflapi'mier. de ces clioses^là? 

\sBtt4^clopééi/e aUetnMtds de Brockhaus , à LeipsIcK % '^ 9%" 
sayé «le reumiveJcr l^cotUe populaire, ^ur Louis de Oki<^^'\ 
et sur la permission <|u'tl obtifit, dit-on, de B-oiue d'épouse? (fi 
ftlle d^ln soUati, «k^ vurant de'sa piteiiiière femi)9e. 1^ C^kor 
liifiie ne pçul concevoir comment on peut reproduire aiifour<r 
d^lioi cette fob)ê> surtout après la DisseKatioâ publiée sur ce 
sujet , en 1788, par tm retigieut d'EerEurl :! Diq^inUo, his^ 
^orh^^crinca circa bigamiam comitis de Glcichen, L# i?fe^ 
gr^ik umi^rseiig, artide Gléiêhnànn, paVle de 'cette per- 
-mission accondée an comte de Gteichen , eomme d'un^ k^içr 
rietie; il est à croire qu'on a voulu eopocèr cèUe fable au;|eit 
avéré de la bigamie du landgrave de Hesse , autorisée par 
les chefs de la réforme. 

Dans une pëce ^e vers sur Vlconotnachie ât nôtre tenipt, 
le Catholique si^ale le z^le ridicule de deux curés fl|ui prî- 



• ( i65 ) 

f^iiîiit dans 1eur$ églises ^es «ûrlués d« )a sainte Vn^rge ^t dé 
'éàint Jean Héponbùcëne. Ces «olnderoes 'icdrioclafites m^ aosà 
])as fiè^inés^ mais :on suit «{«c bcwé Brëchadéi, h FribonVg 
'en 'BrtsgnMT^' «si nn dus fïiMS.^tntùi tnxieiuïs dks slaludt, et 

' Dat.\^ un 'dernier article^, \e réda<;taur deniand« quel peut 

éltè ièfata du i^èle qi^e l'on mot dans te glrand-dudr« de éadè 

à Hitrodmre'da^ fes dcoles des coijumunes ^jcixe Bi^k'cta^sfqit^ 

f\m est justemeot suspecte au clergé catholique : esl-c»^ vk à^ 

la loflérafiçê ^ 6u n'êst^e ipars pi mot une fi^aniere tnc'irôele de 

'5lip«r ke cathofîcmoe ? a^. Le <JfHhoii^ife y^n^e ia «uémoif^ 

de.'W. DfiHer, sav^wit critique, ei edvensaiire déclaré de^Wéi- 

'sên^rg^t de-Kocb. Doller avoit dans son Monnmeni da £m- 

iher^ en i6i7j Téfûlé les réformateurs par leurs propres ëcriti. 

ifa A>u:levé coutré lui Ibule la lig«e prqlcs^ta^itte, qui «'ieicharn^ 

siir;liii après.eà morty et qui a d&riiiëreunetiit déchai rgé «a cA- 

lire dans V Indicateur ivfsi/^haiitin. 3**. Enfin » lerëdaclenir 

<j)ai4e.de5 év^iKiiien» âc Wurldjoiarget/deiBamberg, i^li sans 

^rend>re un parii aibsolu sur ces ëvèneiiKïns, tl le» fi'gBràé 

CrOtiilne di|;n(*8 de fixe* l'oUenlion des^mis di|.i*Hg!i«è^ éc 

ndj'éiw» e&a«ifmés avec le calme, l'impartialité ef la ' mâturît^ 

irC^mûaes 1^1 pareii1c^^u»aliè^e. • - , . *^ ^i,> ^. 

- Nôust^riifinalis ici cet extrait, qu)^ nous avons été co&t» 

•Irairii d^^brë^iir, • . • . * 



t>Aiii8. 1/^gljte, de ^aint«Germaîii ^ Fréi, lé pi^s «n*»» 
^iei Kionumeat de la capitafee, «Sotomevceli twtir des rtutié» 
Afkî mévtti\^6mfA lie |'etMev«lir, ^Qn ^oil qii9 )«$ pihVrs de 
ceUe ëgUj^ àyatitét^ minés >f»a^ le satp^re qd B*y ésC fait 
|)cndt}n4 la tendeur, il avpit faitu les .reprendre «n soim^ 
-flîuvw. Ôti vient de tbrmiiter cette \ï^f alto» ^pdiir la. nef ;: 
tb'x ^lii^rs i[)nt été restaurée, c*iMUàpaire que ^fe <bas a é|^ 
refait eo teiitifer. 4\ avoit faHu p6ar œh «tayér les prca^ 
des y efc eoipéchet*- que la voûte ne.isoiiftVât c|>endant les ira^ 
Jvaua. ToiU n été cnuduU ^vcc beaucoup d'intelligence par 
M. Gbdde> archilctle de la ville. Pendant ce tienips^ léis fidèles^ 
ëtoieiil relégués \>oW' les offices dans ce qui faisoft autrefois, 
la c(ia{)e]lede la sainte Viciée , Hcrrière le chœur ; ils v éloienlt. 



( i66 > 

fort à rëtroitjdimaiiclie crémier ils ont commence *jo^ àe 
la nef 9 dont les travaax sont entièrement terfninés. On a dit 
plaisir à voir ce beau ^aisseau rendu à la reltgioil : acluette?- ' 
ment on va faire la même opération aux piliers du hant-de 
l'église (jui sont aussi plus ou moins endommages^ et cette 
partie sera interdite k son tour aux fidèles : on espère que 
cette réparation sera moins longue et rooins'coûteuse que celle ' 
des piliers es la nef; cVst la ville de Paris qui fait cette jdé^ 
pense. 

-^Lâ semaine prochaine, il y aura des retraites pour les? 
fidèles dans presque toutes les paroisses de Paris. Cctlo sc-^ 
maille, il s'en fait une à Saiht*Germain*des»Prcs ; ii y a 
sermon matin et soir* MM. Fayet et Sîret ont prêché les 
deux premiers jours, lé malin; MM- Le Coq^ Guilfon et 
Clausel de Montais prêcheront les trois jours suivans. Li 
quête est pour le soutien de l'école ecclé^astiqùe établie>s«f 
la paroisse» 

•^Le mercredi 3o mars, M. Tabbé Feutrîer, vicaire^gé- 
néral de la j^rande-aOnïènerie.^ prêchera à deuK betfrtô, dàéf 
J*tS^h'se de $aint-Yitfc&ht-de* Paul, pour rétablissement de cLaf**^ 
rité fond^ f ans oefie paroisse ep faveur des eçolès, û€Sin$h*' 
lades et dètr'^ndigenjr^O^ 4ua M AÔkàafB ji pris-c»! élii^i^*^ 
sèment soiis M protection , et S* A. n. 3oit assister aô'^mSr^ 
cours. EHf: a nommé , pour faire la quête , M»~I lëà ce«>' 
tesses Alfred de Noaitles et de Lauriston, auxquelles on peét 
envoyer les dons. Le lendemain jeudi , à onze heures, il sera 
célébré une messe pour les bienfaiteurs de rétabirssemeot qtd 
sont décèdes.^ 

— -M. dé Boulogne* évéque de Troye^s, qui à déjà donné' 
à ses diocésains des Iqstrocttons étendues siir dHreJfa-^iiôÇf^' 
importans , vient encore, dans son Mandement ^u^ le çàwinef 
de traiter un sujet d'un intérêt général; c*ést Pédocatroa' 
chrétienne^ C^est surtout par ses écoles, dit le prél^it , que la 
France est malade, et c^^est ici la véritable plaie de PÉtat. Le 
prélat exprime le vœu que l'on adopte un système fixé et' 
■complet a'instruction publique , el que Fon ^asse cesser un 
provisoire funeste. On parle beaucoup, dit-il^ d'un systëma 
d'instruction publique élémentaire ; mais quel enseignemehl 
plus élémentaire que là religion, qui est le fondement dé 
tout? M. révêque de Troyes paie un tribut d'éloges et de 
regrets aux corps chargés autrefois parmi nonsi de Viduç^,^ 



( 167) 

tioh, et il appelle ie tous s^s cksîrs leur rétablissement : îi en 
mohirè Fa nécessité, et il rappelle k ce spjet une harrâ>Ie 
prolatiatioii arrivée réceastnent clan«.son diocèse , oii un jeune 
fiomme n*a pas craint d'insulter à la religion par une com- 
munion ouvertement sacrilège. Le prélat déplore ce scan» 
date, contre tec|uel nos lois sont insuffisantes par leur foi»-, 
blesse. Nous reviendrons sur cette Instruction y toujours digne 
du talent Comme du zèle dé Hllustre /Eiuteur. A la suite est 
un discours prononcé pair le prélat pour Tinstallalion dt$ 
Frères Ses écoles chréjûeones à Troyes. Ce discours n'est p«^ 
moins remarquable que l'Instruction , et roule à peu près sur 
le même sujet.. M. de Boulogne y venge une congrégalîen 
modeste des. reproches die #e4 détracteurs, et signale 1 esprib 
d'indépendance et de présomption de tant de jeunes^ gens^ 
moins coupables cependant encore que leé adulateurs qui lesr 
poBssent à l'irréligion et à. la licence par le,urs cruelles flat«^ 
téries. 

r^Unc mission commencée àk.Maoïbers,. diocèse. du Manf^ 
le 2o|anyierva ététerminée le 27 février. On pouvoit craindre 
«qe le temps de ra.nnéei qui est specialei^ent consacré à ]^ 
oififtipattoii et aux plaisirs » ne pacut peu^^propre-^^^ pieux 
«ifTctçef ^-i^iins r^^cendanJb di^^ hi religion % t|:iomp|fi des.sé^ 
dotctions dut monde ^ et des réunions édji&ntés oiil, remplaco^. 
des assemblées profanes. Les babitaps de ta yill^ études cam- 
pagnes ont eçiouréà Tenvi I9 chaire et [es tribtiiiai|ix de la 
véçonciKation ; les missionnaires ont fait de vives impressions^ 
tantôt en développant les. preuves de la ^ligion, tantôt ont' 
montrant les douceurs de la charité 9 tantôt en exposant les 
difiG$l*ens devoirs de la vie chrétienne. M. l'éveqûe du Mans a 




h l'église, il improvisa un remercHnent aux vertueux mis- 
sionnaires, et exprima le voeu que toutes les missions de son. 
diocèse obtinssent le même succès que celte dont il venoit 
d'être témoin. 

•—Aux conversions récentes de protestans dont nousavonx 

parlé, it faut ajouter celle de miss Sara Bost, jeune Angloise » 

qui a fait abjuration , le 23 décembre dernier, à Evreux. Cette 

> jeune personne a montre un grand courage dans cette occa-. 

«ioiij^ et a fait la dém^rbhe m<ilgré les oppositions les glus/ 



vive.*;. On «Kl. redevable de oettc coqverçio«,4ii -^l* <fe 
M: fjMfé Aùbé, Vfciiie âe Saintrt^imH , d'Evretfi^.^ni 
a «ppwffie (rtftr à tbn'r h divers genres cle bonoçd ctiuyré^ J^us 
^€m t^chhé'ne^ '^iiccWôè sort ininislcre pour le» $oJ4ltU, ft 
H rt*« J^îl liibmrfa arfîèiirpour le saîiii des pratoitans^,;- ./i 
~ -*• tW détails qnc hoiis avdns donnes, dans noire OMméro 
^, Jurrëfdèvemerttdft corps de Thoi»as Élfe^ & Bivjlle , 
«éfeèse dfe Confanceél , bnt fpurni Tocciasion,: à un ecclësîâs* 
ttjuev qiii ^c IrouVoit alors sur Jes lieux, de nous transpiieitrB \ 
dff hokîye^ux rénseï^iiémenssiirce qui se passa en ceUe occc« 
«c*. Cé^ i^nsèigheinetïs ne sont,^ sans inlerêt;. mais ce 
gfile ndus vdafohs^iirioeit reinarqiier âans celle Utlfe, c'est 
Vkii^pwisemént âe l'âuienr'à profiter de toutes les arçahsr 
Wflces pour réparer le^ écarts où il avoit pu tomber. M. Le- 
^rr.'cùté d'ifppfevîtie, au diocèse de CpuUncèj > e^ bien 
*se (}de IW Sâthe «juc; î'il a eu le mafeeur il'euiilier xm 
tttnps la sdttriiissiofi cju'ff devoit a l'Eglise, il w^a rien plm 
à cœurquedé faire connotire son repeplir du passé. U etoîl 
ptfr^ cohsiittitiotinel à Bîville, au coTOixieD€€tt*fnt 4e I» t«r* , 
îî^*!î*^^'^îi**'^ alors à ompécher quelque- profana don dan*;= 
Î2lf '"^.£11'***/ ^^^P*"^» que le corps du hienheurieux Tho- 
î^^Sr V''^^®' *"^^^® ^^ ''"'* par le;| soins dt'M. P^fcM 
Sf*^^™:*:**»* «ipA àvonsjjirfe , 3 pia^i^nl à;»é»^er «t»:^ 
1 - " ^''^•^^»'« ^« reglise, dont, les rëvoliifctonnittrîs# 

VOtrroieilt «Vmnarlkr. n^hnnro nan «.;«- ;i. r..fr ...i^fic» «» «««Cai; 




pfisoy 
;^et.oirie 
lilfc '"îiJ* — ' " " .I'^"*"."' ^^"^"^^i !▼*.. Lieinane, aqleur je 
cbl enlèveiwrit, il-bbuendroit sa Ifberlé. M. Leceif /efnia 

Î^Tacherer c» biénttii 4 lin lel prix, el il resta eit prison iv^ 
là la mort de RoUestpierre , se îrouyant heureux, dfe 
expier par 1*1 «es iort* antérieurs. Cetl» conduite et çfes sen. 
iftnens sei-oii l ap^îfédes par nos Teprears/ 
A^ '^^^^ * adresse Textrait d^une lettre d'^un coiniiKcn 
^pt'ovmce à un de ses amis: lettre: ^ne Ton dU être toiiib^ 
? ■ IS"**"^* «T? Airts , et ^ifi peint d'une manierfe assez p^qwa»le 
*f iWiàpponiiem0Ot de ces pai^v tes comédiens ruiiaés Dar! H 
prédications îles rnrftsionnaires.. On nous assure quçU lettre 
n^est pôii)t oné ffclîon, er iljparoît au^en loiU^a^ te foud 
Iti • ^^'- ^^^^^ «'expriipe le comédien, doiit k latlie est 
««èf^ul 52"^**' '® ar février derhi^r ; « A wirc de^M 
jpw^r Mt^s^è rJoHifaiidie, notjs npus proniettjqna un bçpreux 



( '«9 ) 

y0}'d^e ; HOU? avons "été cruellement dcçiis. Une rcvblqliâcn 
-»V$t opérée , l'anhée' derniêfe, dans celle conlféc, et cite y 
codtioue. À'Bayeux , à Saio(-Ld>, nous n'avons rien fait ; tés 
prédications des missiopn ai ^es a voient retenti dans céi tilles. 
On nous^ avoit fait es)>érer qvte Coutances nOos dédommage* 
roit; nous le crûmes, nous^ndus ra|)pe1lioiis jcju'il y.at qdel- 

r*s années noiis y avions été accueiiHs avec.Ufi^ sdrté d'eti- 
nsia&me. Que les temps sont changés! Coutances a eu 
Aussi des missionnaires. Le dimanche de CAVoeval iu>us avons 
ieu deux dou^inès de spectateurs, dont la moitié étoiënt Ail- 
glois; il n'y avoit qu'une Françoise. Pourrie» -vous l'inrtagi- 
iier? vingt-quatre persomies à la comédie iio dimanche^t^ as , 
dans une ville de près de dix mille âmes ; quelle boiite I Le 
lundi , la société eut encore moins nombreuse ^ et enfin Je 
nttfrdi, quoique nous eussions aussi annoncé spectacle,, il ^^ 
eut pas moyen' de commencer. Coiicevez* vous cela? Les da- 
mes /les demoiseUes^ les hommes mêmes , lisent des livres 
de dévotîoii^ fréquentent les églises, et se réunissent, dit- 
mi, pour des bomies cénvrès. A pdne a-t-on vu quelque* 
•masques. Toute la ville semble avoir reirogradé au iS". si<i- 
clc. Crbyex-moî, Monsieur, si .on laisse fjîre «#* gens-là ^ 
c^^n est ù\i àes lumières , nous reculant ver^ Lm barbarie ''. 
4«^tie'CoUh^ du comédien nous par oh fort plaisaole ; il e*i 
A}r que tout «si perdu à'-sesyeux si on ne' vient pas à ses 
^eces. Celui-'làf. il faut l'avouer, a quelque droit de ttèer 
à^ifè les mission nairesi qui le réduisent a la famine. 
' ' —Deux recueils périodiques, qui paroisscnt depuis quel- 
que temps en Italie, ((emblent devoir Exer Taitention du 
'l^blic religieux 6t éclairé. L'up e&i V Eticyclopédh ecclé- 
jiiûsiîque , qui s'impriùie k Naples « et dont il a déjà paru un 
certain nombre de livraisons. Là dernière , que nous avons 
reçue , est du 3o janvier de ^cette année. Ce rècqeil est dans 
les meilleurs principes,* et qoplbat les erreurs et les systèmes 
«les modernes tatlt erf religion qu'en politique. î^ous en extrai- 
rons ce que nous croirons pouvoir être otHe ou agréable à 
nos lecteurs. L'autre recueil a ^oàr iiimJ'Àfni de fltaSt, 
et s'imprime à Turin. Nous en avons vu deux cahiers : l'un 
contient une ntfalyse et un examen du Traùé^e la volonté,^ 
jdè jlf..DeslQtt de Tracy ; * un niorceau sur les otfuvres -de.' 
M., de Maistre,etd'cs réflexions sur la politique. La dixième 
livraison renferme une pièce dr vei'S de M. l'àbbé Baraldi , 



0- 
5. 



( 170 ) - 

«n rhonneur iu savant Moreelll; vme ^issériaiîdfi sur le li-» 
Lëralisme y son OFÎgîtie et se» effi^ls^ et dies {ugemens sur di- 
vers ouvr^gjes. L*Ami de VÏMlie parok fail peur avoi> du 
succès dans un pays oit le go4t de la lectere est fort répandu ; 
et les gen^ debien ne peuvent oue £iv<!Hrîser un recueil rédigé 
dans un bon esprit, sottsousle rapport religieux , Wt sous- 
le pcânt de vue politique. 

NOUVELLES POLlTIi^UES. 

Papi^,. Loltimli iSmars/à trois heures un quart* !« Roi , .qnin'éloife 
pas 60i4i depub lonc-temps^ est-^monté en c^fèche déco» vertc^ pour 
aller |^ promener à Choifly ; S. M. paroStioiiir de la racilleurc «m té ; 
a traversé dîA'ëretis quar fiers de la capitale, c* a été saluée siir son 
passage par le5 pins vives acclamation*:. 

— Lt.'AA. BB« MoîfSitVB et Ms*". !c du« d'Angonlomo eiii^ ac- 
cordé chacun une somme de looo fr. aux incendiés dé Plaisia f Jura).. 
S. A. R. MoraisvK a secouru auftsi d'une somme de ^oo fr. les incendiés 
de Drouncl:y (Corrèzç), Quelques hiois auparavant les Princes eX Prin- 
cesses de la- famille royale avoient répandu des sccouwahondansdattt' 
diverx* paroisses de ce dernier département qui^àvoieul éprwvé de 
pareils désaxes. 

•— Un vt^igeur mît étoît e» faction ii Bagatelle ayant été Wcssé par- 
f ex^losioB dit son fusil, S. >^« B. M»', la dachcsse de Berri Fa tait 
Tenir au ckÂteaiii des Tuileries ,*et'hiid fait tinatellre piflr %, Ai'IliV-^ 
M|f^ le due dl^B«r<]Nitti la sommé de 2W>o fr. W». lét *»«î*îè-ri^ dt| ?<^'^ 
r(^gîmént dinfanterie de b garde royale ouk été admis pour reniensier' . 
de cefle rreeiftpense S. À* R. 

•— > Le Moniteur et le BuUmin dès- Lois puhlienf Ri loi ^nt la polioef 
des journaux , qui commence par consrquetit à être obligiloîre. 

— Le i4 , la cour d'assises de Parir s'est occupée dto second preeé* , 
de M. Férenger, qui , cottdamné .d'abord à quelques rooi« de pri^eik* 
poàr de9 chansens iicentienses et. irréligieuses^ avoit fait réimprimer^ 
ces mémes^hattsoas ayec le jugement de l'a cour qoî Pavoil ronaatané/ 
H.-de Alarchàdgy, avocat^général , a «onchi à appliquer la lQ'i'dy-it&' 
mai 1810, contre ceux qui i^mipriiTieni des euvra^ès ppo«crît.«» W*. Du-' 
pin a défendu M* Bérengor *. et M«, de Berville a parlé po(Or M. Bau- 
douin ,' son imprimeur. Le juri , après avoir entend» lâ réplique de 
RI. favecai-général et le fésomé de Mâle président, a déidarélea ac> 
cusés pon coupables^ 

«^ Pj^mf^et^ discoQvt prouencés k la chambre des pairs dans la dis* 
cussion sur là police des journaux., nou» citerons encore le discours de 
M. lé duc de Brissac , en fayciir du- projet ,% il offre une réfutation trèc*- 
conchiante des difficultés que l'on opposoi.' a la loi nouvelle. 

•*^ Le i5 , ou a arrêté , sut la ten-asse du bord de Veau , deux indivi- 
dus-qui vooloient forcer la petîlte porte qui conduit au nont Louis XVI^ 

— M, Lacretellc jeune', professeur a la Faculté des Lettres, o*a . 
pas cra ctrjàn^ére à ses leço&t la eau^des i|iis8te»jiaires -, ^ui son^dC'^' 



( 171 ) 

puis quelque temps Tobjet de tant de cnloinnte.^ ot de tant d^otitrage.*?. 
Il a félicité SCS ciève<i djC ne pas imiter çetfe ]eunesse studieuse ({qv 
por^e partout le désordre > et leur a ripprlé ce qu'ont fait les mission- 
naires depuis )e commencement du christianisme pour le bonheur des 
peuples . et de la France en particulier. Les exemples de Las Ca^as , 
de saint; Vincent' de Paul , de Fénélon , ont été cités par le professeur 
à i'<ippui de. ses^éflexîons. 

—> Quelques jeunes gens que le^ journaux avoi ont nommés comme 
faisant partie des derniers rassemblement, ont fait insérer des récla- 
mations dans ces mêmes journaux , et témoignent avoir des scniimens 
tout opposés à ceux qui ont provoqué ces dé.^orJi^e5« 

— ^ Le ÇonstitùtMftuei p<aroit de mauvaise humeur en rapportant <}ue 
le ojonseii de licorne a supprimé, dans son can^on^ le Messager suisse, 
dont le lui, selon lui j n*estqued*anxichev le peuple à i'ignoranc^ 

--.Quatre Angloiâ, qui avoient as^ité à la réunion patriotique en 
rhnnneur de la république de Colombia, ont été arrêtés au moment 
où ils alloient partir pour TAngleterre ; ûs çnt été conduits à la pré* 
fecturfî de police. . 

«TI^M. Jaubert, .conseiller de cassation, ancien gouverneur de la 
Banque , et conseiller d*£tat 80US Bnonaparte, est décédé à Paris, le 
1 7 mars. 

-rUji journal parle < 
le 1 7 aux enVirons <' 
des eris. séditieux : 1 

t— Sur la demande de M. deBret<>uiï, préfet iïe h Grrfttir^e . dci 
teeainrs o|lt ^t^ accordé» p^r le m.ioi'^lrc H*; rtntM.^ur ;tuv réfuî;icî E>* 
pogçots.qui 4^tâieni, «à ^r4eau^, d ll^!^ In phi'^ Irî^l^ ^kuatton. 

r^ La coucdc Rouen, ^ laqncllc.lii rtinr de ra^îs^lion avoi* rertvey^ 
'l'aflfaire du cautionnement de M. Gaiiclmiï'Lernairf.^, a d^idé que le 
cautionnement lui seroU restituée 

— Le collège royal de Toulouse ^ éprouvé quelques déjîOTMlre? y lei 
élèves, ayant été privés dune promenade pour que ^uï' fân'e centra 
ïa^dl-cipline, témoignèrent leur mécrmufenf entent ^ h ptomeuade, 
suivante; ils se^éparèrent de ïeurssm veilbns , et ce rentrèrent q\i'îl 
buit^^ures du soir, et^ comme la pjv'tc du j^llcre leur fut lefiiH^Ci 
l'i^laneèrent quelques pierres contre les fenêtres cTu proviseur^. On a 
^ recherché les plus couj^ables , qui ont été rendus à leurs parens. 

-^ On parle du mariage de Ta princesse fiUê aînée du roldeDane^ 
marck avec le roi d'Anpleterre. . -, 

•— Le prince de Cànino ( Luçies Buon^parte) a passé h ^i:ancfort ; 
il voyage sous le nom de baron de Musignano , et se rend à Brux^e« » 
où son ûls doit épouser la fille aînée de jloseph Buonaparte» f 



«arlede quelques ra^semldcraens qui ont eu licule i5 ou 
as de Coiicy (Aisne]. On ,^ çonné le loc^in, et proféré 
: : la gardç n,ationali- du Ikii a dî^pcr^^é Ips sétliticux. 



CHAMBRE Dt:S PAlUS. 

. Le i6 mars ,. la chambre a nommé une commission chargée de Texa^ 
men des cinq projets de loi concernant les comptes de 1820. Celte 
fonimission ^e compose de MM. les c mies Mollien , de Villemanzj^, 
P^Ut (de la Lozère) , Leçoutçnx et )e mar^pûs d*Herbouville. 



( tfi ) 



CJIAMBRE DES PCPVTES. 

tr >5 Mars, gn con(iiM|e U discussion sur le budget ; par Tiirt/- 
rJe i«». \l est ouvert aii micisfre des (inances un crédit eïi rcnt* de 
Il Isr Aline de '3 inilHtins 4''8,i;58-fr. , dcfetîdcîs'îni lemlrourfcmeiît du 
second cinquicme des liquidations, évalué à utie somine dç 6p mi'- 
fions/ M. Ganilfa demande que ce remboursement soit opcrç avec 
. les fonds oisifs qui ïront aii trésor. M. de VHlèle os^nre qnB le trésor, 
Bien loîïi d'avmir des fonds oisifs,- eit grevé d*nn déficit dé 67 mil' 
lions. L'amcndéro«nt , sdufenu pat* MWu Lonis et C. Peirier, est rc* 
Jëtè y et rartièie' adopté. L'article 2 ,. qni'fix'e tes' dispenses de la dette 
tomoîid^'ectde'ramortisscment, pouH-exercice de 1822, à la somme 
de'ft38 millions 874 >o3^ ^^' •> est adopte , malgré tm amendràaent ]^rc- 
t>^é par M. Bogbo de La Fayo. Lejcoté garuchci se retire dans ïfes cou- 
loirs, et la chaidbre,n*est phis en tîombre. M. le présideht engage là 
cham'brô à montrer prlns d'exact itu(fe Jïoor 'se renate aux séances ^ ei 
pouv en attendre la fin. 

Le 16 mars, M. de Puy vallée fait nn rapport sur diverses péfjtli»hs, 
ijitt sôôf, les unes écartées par Tordre du jour, et les aiitrci* rcft^ 
voyées au mini*lre des finances. On reprend la discussion sur lé; 
oCidgét» Par*Pdï-ticle 3, des crédits sont ouverts iàsqûVla concur- 
rence de 66t) miilidns 686, i<^ francs pour les dépenses générales de 
VéXercice de 1822. Ce qui regarde. la liste civile est vot<? sans' dis- 
cussion. M« Cornet-dlncourt propose d'èxaminei', a-vant ràriitlé 3, 
Tarticle ^ , qui permet aux ministres d'em^oyer à à^ indemnités 
ieioporajres la ro»itiè âes'.économies prdvelîiint des réformes ^S^" 
ployés inutiles. L'article est adopté, sauf* ùnç légère modlficàlion 
pfoposcè jiaf %• dé Vîilèle. M. C. PeVriér dcma^ide que le tableau des 
^ndemnitel acêord|i'es soit distribué chaque àdnéfe âux: chambre^,' ce 
Ijuj est adopté aune iiâàmeùse majorité. 




iray re à 5o,ooo franc?, l'amendement de M« Rôsét, aiiquel M. 1*1^ 
rayre s'est réuni, est rejeté, et Taf location des i5o,ooo nr. adoptfiV 



j^asfrc^s d'administration centrale sont fixés à 74^«<K)ofr. la ccunuis- 
sibn ayanjt proposé^ une rédaction 4^ 3o, 000^ francs, M. de Caumartin 
veut porter. cet t^ réduction à ^Ojioj^o francs; ce dernier retranche- 
ment est rejeté. Il s'agit du budget du c»nseil du Hoi, qui eftfîxé 
à 9qp,éoo fi*. , dont 265 ^5ôo fr. pour Itô ministres d'Etat. M. Etienne 
réclame là suppression. totjHtt de cette somme; il parle' lénguéixietit 
contre ce conseil , comjpofé-^ •açtoii4iii% tfe-quarante-trois ménrfwM 
's-tn^ iotict^ion. 11 ru|>peUe .l'exeu^le. de. d'^gire«ieau, qui ; -exilé à 
KresDC», eut besoin , dit-il, des secours de la nation pour se irourrir, 
3^; de'Peyrohnet relève qUi5l<ïués erreurs du préopinant; lesmein- 
brci» Mù conseil isC sont pas au nombre de quarante-trois, mai'? ('f 
di\-M«pt; d'AguçsFfau, clans son exil de Fresucs, jouis?oit. cîc' S'"» 
l^^raiU'raeitt de chanceler, ctn*eut jamais besoin de rccLuniT les 5c-« 



f tj^ ) . 

toUrs i\r. 1^ nation; M. Foj parlie dans le .««mk <le M. Eticnnr^ ihiui in, 
t'ftranchciuf'nt est ri'jctc ; on ailopfe" celui de G5.'>o-» fraiirs prormsé 
|wr la conimksion ; on vote aoo,ooo franco pour les mLni:sIre.^(ri{tit * 
et en rout 834,500. i'rancs pour l(5s conseihi dti Hoi. 

Le 18 mars, M. Pie t fait un. rapport sur Jiverfe^'péîîlion», clotit \i's, 
unes 9onr éciiftées par Tordre du jour, et les autres renvo>i'ei à.U- 
roi/iiuission d 'S .douuneA. On rt^prend Ix digcus i»n sur ie^irtnnnç^ , et 
r< n adopte, sans.débat<)., le lii*. oJMipili'c des 4ép<'nsei.p6«r le n^iiiMw; 
tèrc de la pisiicc, ' ' -. v «. , 




dq 

r-T une .'împfe ordonnance, tfmxiqui'. hi rharfxî p'.v opf.o$:t. MM. ^l<fr 
Peyrpnnef , Bohnet ^t de-Cf»r;idcre juitiUenirordQunttUGe, LVuiûii-' 
dénient est rejeté. M. de Bouvjiie , par un anion U'inent^- qui eat.efj^ 
sifite niodifié par MM. Brun de VilJcret et. ^'bisliani, deni»n4l» wno - 
«ugnienta'ion dc.2oo«ooo fr. pour les cours et trllnintu^. M. de Pcf-^ 
r.»nnet se ^u^tifie f^ttr W perception et Veiuploi des fond^ provcnaat dit 
droit rW 5ic:cau ;. ^'amendement ci le^ .sous^amend^meiï^ sont rt'iètûs^ 
uialgré les n*cJamalioiis.de.la*gauclie. .. - . . . ?^ 

La ciiambre odopte , sua» discussion , les.autres elïiipilrc.^du niiniH 
♦ère de Injustice, dont le» dépeii'cs sVJçveut en ;tou*^ h v^ mil. ions 
^--^fOio francf. Le budget du ministère des /alTaires étrangèreji est 
portt^.à ^.niilUoQsitôa, 000 i'rancs, dont 740,000 jfranci pauc Jo service 
in^ôrieur. M. i^ianjon demande une réduction de 5o,o(lo tr* ; il paritf 
longuement sur. la .conduite de ce mirtistôrcripar rapport sitiix pui^-- 
saiicitt ( trangèrfet » et raccnse d'avoir , par sa.sou^He'we H se^. coolpiail 
sancct, diféabojyiors eta.vijli La Fcamce.^ / , '.''"■ 

Hfà se rap4>clle'que M. de Boriald pronotiçn , )âans fa .Sié(iDce 
de h chambre «lu 16 février (krtiii^r, un discoiifts saf^leproj^ 
dcibi r^lntif aaïc [ournaux* La foibtesse rlo son organe- prîra 
un grand nombre de personnes du plaisfr de l'enfcndrc, et ia 
pln^Mirt des journaux ne donnèrcnl qii'uTie idée* i ni parfaite 
de lion discours* L'ifKileuF Vu fait 4m prit h er, et on a.))u juger 
avec quelle «agacité il embrass^oit les pli>5 hautes considéra-- 
Xion% Qe/rordre sociaK On sait que c'est Je propre des ospriu 
.supérieurs de f^éoéraliser leur» idées , et de faire sortir dé 
grajrdes vérités 'du 'seîn des discussions les plus rebattues V / 
M. de Bonald a 'énftinerathetit ce talent"; il à ràp^cîé ce que 
les },eUre& chr^^tiénnes avaient' fait pour la civiltsalioù , et ce 
qne lès: lettres philosophiques ont fait pour la licence et lé 
désordre. Il a fait sentir i;uel étoit , dans J*état acinel de ja 
société, le pouvoir des journaux , et il a Hitil à ropposliion 
des reproches fhoUvés sur sa tactique et ses moyehs. Sqii$; 



(<74) 
éiteroBft èè ce âisc^urSy ou plutôt de Tappendice €[u( fe suit ^ 
un passage fort f-eiuârquabk sur un amendement qui aVoit 
été propose d^abord par la commi^on: 

« L'umendement fair par la cômDiissîoin à Tartide qui , dans la ré- 
preseion des outrages , ne distingue pas h. religion de FEtat des au- 
tres religions légalement reconnues, cet amendement qu^il eut été 
pins hcureuK sans doute qu elle n'eût pas proposé , puisqu'il devcit 
être retiré , pouvoit être pistific par de puissaàs motifs. 
. » On n'auroit pas sans doole manqué d altérer que la charte ac- 
corde k tous les eu 'tes une égale protection , rien de plus juste ; mais 
il faut considérer que la protection n'est égale qu'autant qa*elle est 
proportionnée à des besoins inégaux* 

» La loi n*acGorde pas plus de protectiop au Roi et auxeorps cons- 
titués qu'aux particuliers j mais le Roi est l'homme de l'Etat; les 
corps associés a son poaToir législatif «ont les corps dcb l'Elat/ex- 
pçpiés par conséquent aux passions de tous , parce qu'ils sont iàstitoés 
pour maintenir l'Etat contre toutes les passtot» t plus foibles par eim-^ 
séquent, s'ils ne sont pas plus défieudus : et. la protection que la loi 
doit à tous n'est Véritablement égale que lorsqu'elle met plus de 
fcurce du côté où il y a plus de foiblesse. L'autonté enroie- quarante 
hommes de garde ii TOpéra; elle n'en envoie que dix à ril6tel-l>teu ; 
dira-t-on qu'elle n'accorde pas une protection égale au théâtre àa 
plaisirs et à l'asile des misères ? Nos , mais elle proportionne la dé- 
jense au besoin. 

» Ainsi, la loi d<Mt une égale protection à tous le» sexes, à f^us 
les âgesr ^.tous les ét^tsnaturels de l'homme , et eèpendant'les irio-" 
lences exercées sur une Temme , un -enfant , un* infirme , «eront plus 
aéYéreoieilt puniet.aue -sj elles- xvoii'nt été eommise» sur uB'boaine 
«n état djifMpoiMcr.lA-force parla forée. ' ^ ^* 

» Ceift s applique entièrement à la religion de TEtat^ altaquétf far 

plus de panions que les autres, "parce qu Vile est ptué gênante et plus 

. c»plu6tve f et dans tous les temps , et partkn'ièremeot dans le nôtfe , 

peisécutée dans le >jpionde entier dans sta dogmes , dans son culte, 

dan» ses ministres , elle pourroit dire comme Enée : 

QiMv régie in jterris nostri non plentt k^em ? 

» D*ailleurâ , et cette observation est ilbportaéte , on peut y dans 
les temples protesfaits, comme dans lesi-^itses catholique^, détruire 
les objets purement matéirels, comme les bnncs et les chaises, et cette 
violence seroit une insulte que les lois ptiniroicnt aivcc sétéi^ité. Mais 
les religions qui ont aboli l'autel et le sacrifice , se sont mises à Tahri 
de la profanation et du sacrilège, la religion d^ TEtat, «m contraire, 
a seule des objets scnfibies, extérieurs, sacrés ou consacrés , 6fiert« 
k la vénéfjiiion on même tt l'adoration de ses sectateurs , et dam 
lesqueb on peut lui faire les plus crueb et les plus douloureux 'ou- 
tragea, EUe eu a dans les leroples , elle en' a même dans des lieux ii *- 
habitt*s, et qui font liviVf à la foi publique ^ et si la I6i protégclc^^ 
borhesqui divisent ÎCs luTitirgcs f ;>rlitu*i(.'rs, à plus fort<l> raison ihii- 



jelîc ptoti'gei le? signes augustes éïeyéa sw no^ chemim et nd^ pldcé? 
publiques, véritables limites entre la ciTilisation et la barbarie. Au 
reste , raiDend(>mcnt <le la comirik«ion n'a pas été soutenu , parce qti'il 
n*y avoit au fi»nd nulle proportion entre la peine, et le délit , et pas 
«plus dans raniendcnieni que dans le projet de loi. Le chiiSre c&t intif- 
lérent là où Tobjet est ineoBHnensurable »* ' , . 

L*orâtettr, yers la fin de son discours , après avoir réfuté 
• quelques asserttott&dejlf . B. Goostant et de M. Royer-CoUard, 
caractérise en ces termes Tesprit et la marche d'une opposi- 
tion qu'il appelle hostile etviplenlé sans motif i 

« L'orateur s'est toujours un peu trop adressé à la partie jeune < 
passionnée et inejtpértmfentée de la sodicté : je ne sfii> pas ce qu il 
en espère / mais je sai^'ce que la «ociétc doit en attendre, des di- 
visions éiernelles et l'impossibilité d'afi'crmir' aucune fofme de goii-^ 
^ernement. ^ ■>.- ' , 

. » Nos dernières discussions ont mhh. découvërtla plus grande plaie 
de notre société ;^ une opposition ^ toujours croissante en violence et 
en déraison^ qui^ au lieu de discuter paisiblement les lois , cberche, 
au dehors et dans les pasi^ions populairC't ; un point d^appui à seis pro- 
pres pa&HionSf et jette à pleines matns du haut cîe la tribune aligne- 
atiuce et À lu crédulité , de^ sophismes , dès maxtmeà séditieuses ^ des 
exagérations ou des mensonges. 

uSes orateurs se proclament eux-mêmes les défenseurs exclusifs dé 
la constitution , et ils en attaquent audacieusement leé principes les 
pluii fondamentaux, en refusant de votet'aVec la mç^rité, après, 
«VjQiir d;Hfbéré avec elle, et en s'élevant sans cesse oontrc des lois 
fi^^nlics danss les formes ConstitutioBnelJefr^par les tr^j; pouvoirs, 
et des rois comme celle des électiont, h^ Tezétàuléos dM«|a«lles ils^ Ont 
etHS-mâmcs participé » et de •qui plusieurs d*entr^u3[.pnt reçu le titre 
et les fonctions de député. Ils protestèiit de leur attttol^eioent ^1a 
JEhaisoA régnante , et ils imptiteot h la nation d'avoir aecuciili avec ré- 
pugnafice ces princes reconnus François ^ -nos pères et nos frères, qui 
apportoient le crédita l*E^t et la paix à tous* en échange de là gloire 
«t de la fortune de quelques-uns , payés par le sang et les larmes de 
tous les autref« Ils ne veulent -plus, disent-ils, de révolution, et ils 
rappellent avec affectation à tout propos , et «^omme menaee contre la 
maison royale, la révolution d'Angleterre de 1688, saps penser qu'elle 
eut deux causes, deux causes uniques > qui nVxistent pas du tout eu 
France, l'abandon total de la religion catliolique, et l'intérêt des 
puissantes familles qui s'étoicnt ennçhics dé sa dépouille. 

» On sait que le» improvisateurs itîdiens ont des morceaux tout faits 
dn.genre gracieux ou pathétique : un incendie ou un lever de l'aurore, 
un naufrage pu une description du printemps, qu'ils cousent, taut 
bien que mal , à tous les sujets qu'on, leur donne à traiter. Nos im- 

rovisateurs de tribune ont aussi de» lieux communs qui leur servent • 
.^tous , et qu ils trouvent le moyen de faire entrer dans tous leurs ^ 
discours, tous les ans, et dans les mêmes termes, les Suiise^, ieV 



. . . .^ '^ > 

mi<i^loii«, les Jt'suiles, ramîen régime, le» privAég4*s et la te irrtW' 



11 a paru ëucccssivemcnta nouveaux volumes de la rcimpreasion à^ 
tHctionhaii'e uitiversel des Sciences ecdéâpastiques ^ cet Toluaiei coii<^ 
tiefiDent la fin de la lettre A et le cornmçnceiiient du B. L-t*clitc|ir » 
]|tacû c1ap« l« L^^ Tolu»c-une note où il s'exctMè d avoir mis lasnite 
des évi^ciues d'Aire danis r/*tti> «'•difinn ; c'^e^t. A'^.<À\\ ntMÉÊ» ii^ikner soft 



dep évoques d'Aire dans cette édition; c'est, êLiiA\\ pour dc^er urfc 




et si fatigAnte. Dant cette même note, il est dît que la coastitutioiï 
civile du clergé est le pivot autour duquel toUÊ*iient toutes les hit et 
décrets concernant le clergé depuis 1789; )*ose croire que cette asser- 
tion n*est point exacte* 
VxM arKcles les plus importans du tome II sont ceux à' Anges, à^Àn*- 
■ tioche, (i.'Jnsaldi..*„ Ce dernier , qui contient à lui seul 16 eoionnes^ 
étonnera peut-être beaucoup de lecteurs, qui le tsoif vcuont déinesu^ 
réinent long j très- peu de personnes en Fragice confissent les ouvra- 

Î|e& du Père Ansoldi, Domiuicain de Plalsanco dan^ TËtat de Parme; 
e Père Richard avoit inséré cet article tel qu'il lui fut envojré par lé 
Père Fjd>ricy« son confrère. Les éditeurs actueb le reproduisent tel 
qu'ils l'ont trouvé, sans même indiquer la date dp. la mort d'Ansaldi^ 
ce qui sembloit cependant nécessaire pour compléter l'article. Ansaidf 
TÎvoit iencore a l'époque de la jpremière édition ; mais il est mort avant 
17^0, et c*est en indiquant l'àioque de cette mort que les nouyeaœi 
éoitéitrs auroient dmmé un échantiUon de la tâche qu'ils s'éùtient im^ 
posée ^ et des difficultés qu'ils / troùt^etu. 

Un antre articIeSût regretter l'absence de to«te addition ou coiree* 
tion ; c'est ccjui de VAmérique* Il .y est <tii que c*est te Koi oui ttommë 
a l'évéché de Québec: comment n'est -il pas venu dans l'idée de cor-- 
rîger cet endroir, et de dire que le Roi nommoiMr'cct évôcbé %vant 
lu conquête du Canada pur les Anglois ? Dans la méiiic page 011 parle 
des religieux qui desserY^^icot autrefois nos colonies, et oh indique les 
Jésuites, les Capucins et les Carmes comme occupant encore Ifîs cures^. 
à la Marfinique, à la Guadcloupp, etc. Est-ce qile ce n'c^toit pas la- 
ie cas d'indiquer, par une note, que cet état de choses avoit changé ? 
et à quoi serl-ilau lecteurs d'apprendre ce qui étoit il y a 60 ans , sans 
qu'on prenne soin de les instruire de ce qui est acUiellerocut? fca 
même remarque pourront s'appliquer à beaucoup d'autres endroits d» 
Dictionnaire. 

Lc< articles les plus remarquables du tome IH sont ceux dcsaiîit 
■Athanase et de saint Ai^usiifi, qui nous ont paru, offrir beancoun de 
développemens , particulièrement pour tout ce qui concerne lés eorits 
de ces saints docteurs. 

Depuis que nous avions rédigé cec article , il est survenu un événe- 
ment très-fàcUeiix , ef. qiiidojYne lieu de croire que cette entre.pri3»r 
ne ne continuera plus. 



(Samedi ùS mân léfak . ^^^ * ' • . { N'*. 7q5.) 

'■ '^■- ) I". -■••.! -ti--- "'^ ■■fiVrr.P... LiiLi; .un: .Un n^.>f>è-. ">tw i»l i tuu.^-ùM 

" . ■ ;'...,.•..;.. '■ • . M • 'i -.- ^-^ -vji 

IhstnÈCiion pastorale de ^M. l*évét[Ué de Tr'6^é's*^''$^^ 
Téducation cfirétienhe l(.i). ■ ■ t ,i ■ î.i 

"^ l^'importance d« cette In^tr uçtîpa ^ |>lu0. tttcœe jque 1er t«^ ^ V- 
l^Hit et U Géléhriléide sQn autemr^iaous fonvum loi dé ^'pîb 
jBouft borher i .1 - analyse iro^Di rapide gué noué eii àvtWu Q^hifë^ ' ' . 
^an!5 notre dentier numéro. Dans riœpbssibîîjle d,é Cite^" çjb - 
entier ce inonurae'nt du zqle p9S|oira1 (je J^. 4e'.Bpi4QMet 
tiOits e^ préseat^ron^ po exirâit «s^ea étendu,, f ni 'fisrii bb* 
caqtieUre à la fois et Tespril de oet|e instrdctioii' et le§ i&«|ut 
qu'elle déplore. Après des considérations générales silrr la s)^ 
tàation morale de lé Ftaticé, M;' Tëvéquie de Troyes viehi ^ 
l'objet propre dé i^on Instruction',' et. ji'expriai^ ei^.çef term^i 

« Nous luisions doiiie 1 d*aiàh«é*, »N: T. C. I^. , îé fom à'é dïlcuïeîfic 
«pi'il^faut pcnaftr de tel ad tel "pomi de discîï^Hae, 'de telle loî^éèr 
..miéthode; de tel oh tel màytn dëpèyfêctionti'er les riittiitieiispi^âf 
•«t let>étiidesrj|rattimatietflesVnià}s ce '^li ne peut nous êiré iAi)L^ 
rttit, ce qui' ifiDéresse essenHeltéâieiir notre saitif mi'siihtète , è^ n^ 
«awçoit être regardé tomme ëtrâiikger à notre sioltiiiilude'. c*est tél>uu 
la fin et' hr garantie de renseigneAkeiit moral' et .rëli^eux^; c'^eh U, 
eroyiiBca et la Vertb Men plus <pie rhablletè de ceux (jùi'enséîgni;nt; 
Vest le sèle'pour rnculqtter leiis stiintes maximes dii christiadlmie et «es 
premiers devoirs ; «^eit la préft^rent^e tfap tioll^ devons donner à Véfik" 
jM É ioi i sarl^ms^rcietion , ia(]fielle A>st pas jpAus îédtifcatîon' ^e. là 
stUence a -est la vertfi^ et que Teâprit ne forme le cteiir, Mai» t^^^^ 
se dissimuler que ce but et cette fin ne iioîe^t psM'asset drdlfeitiWm 
détemtnéff ? peut-on ne fsa^èùàt die'voît ippiè cette garantie nVstdcié 
trop souvent livrée à ta diiCassidn'ct'&i'aÂtortté de cédi dtu tfWsojûà 
pas les^ juges naturels? peut-oh ^^îr^hs pèitie la rareté dés h<Ai-^îS' 
titdtienr», ou plutôt tantdlnMituéeuHen eonfradietiûÀ oiuver^e ètpéj 
nanente avec leuvs ptastevtst, el anaà peu fait^ pbûr'donii/er la li 
que l'exemple? ". • ^'''^ 

' t> Peut-^ nks qu'en' ne s'obeupë bien plus atijotiMlitti deir règle» 
4xt langage ^ueidesTègl^s>^ mctturs; et ane rinstt^étîon ; qui'âa|STè 
ioékd n€ met dam la tête que des mots,' n ait aequtiriplds d'im^ortànti 
aRiye> fois/que l'éducatioé , qur<ne'met que de*bon^ sëÂtiinens âatiV 
I anse ? ^cut*oa pasv^r totis «ileiice le triète état de tant'd^éédlbf, 0u 

'■ ' '*• ' — ■ ' ' ■ ; .' ■ ; — ' ' ■ ■ V. ' ' . ■ ^ " ' -» ' ' 1 ' ^' ' ' ' ^ 

(i) Inr-V^; priXi t fr. fi% i fr. 'ûi5 ctitt. frane< d«' port.A' i^arfi^ 
^texid. LeÇlere^ a« bttneaadeaejôàrnaL » :.»».{• 

Tante XXXI. VAmi du ta Rëiig. ei éulloi.'^W 



chtciin peut st fomrer une dpclrinc II part , et un enseignemciit aassi 
mobile que ropt^iott , aussi changeant que le canrice cti l'mtérxjt ? et 
Jf0 pgMt on pta (lire en pltu d'tin «ear crae fétot àes fc<^es Irabçptses, 
Coures jeunes qii*clles;5ont , est é^^)k caduc, et qu'elles tombent en dé- 
ludence à for^& d'être iMUi^€lle8?i0u ne s'y applique niu» saot doute^ 
■fnçi qu'aux jours du despotmne , d*y former des "CSi^iavej et des sol- 
dats ; mais cherchc^^-on avant toiit à y former de bons chrétiens, piour 
faire ensuite phis facilement de bons citpyen« ? 11 est déjà sans dpnte 
l#tnrdr> n^■7^oe* s|^a«éttiè foniéif^ , qui i^'a VôH faif d*àb6r() de' Fiàsthn^- 
.tittu^UiqMO cfttr'tme cdnspnraAiim déguîséev et une traiMf sourde cot»- 
Ire la reljgion j uxai^ y çonserve-l-^le ee( ascendant^ et eette intefidé 
imposante qui lui appartient comme à la reine des esprits et :S.1i^ ^n- 
^îk^Affè'r'égnlatrice dés ra(Xiurs ^ On 'y pratique saiis ^gut.e ^e,^ e^terçices 
j'l^^€*#K j'tnais pL'ttt-bn ne pas voir le peu d'importance qu'on j at- 
jÉ«rbe>?et n^est-oa pas U^té de cfoi^c> par la manière dontilà se tUnt, 
jg^è la religî^Q y est etiecÉ'Q.pkis adnfl^fteqike* pratiquée -, ptu9 tolérée 
jw'tpnpriîe ? .. - ' 

. »fel-ce1a fai|te de^' ipiiti^teurs , N^ T, C F/? rst^-ce la fiiute de» 
fngKtulloris ? Est ce !<! sîèc!c âui'impo<'è la loi , oU est-ce la loi qui se 
pmé fiîPëèprft'dil sièdc? ef ^oerfe jpart fAut-ii donc faire ici ou aux 




■Jo . , ^ . „ ,, . ^-- 

jét accc&coire ilaiiï l\-rhjcu[iou* Kou^ ne pouvons que dép1<^er cette 
tenditDce miiilhdut-cu!;^ dvs i^sprirs i| n'en plus faire tméme qo'un.pvo*. 
Iiltme , et a ren^oluppir <le;taot^è tléU)urs et de réserve^ teiiejiiciit 
cauteleuEies ^ qui! l'oi^ ne puisse plus i^a voit', ni ee qu'il faut eHi croire , 
ni ee quil faut en en^eï^ner. Il n'est saas dou^ perspn«e ti^ sTiV osé 
dire , et qui pTt^rmi^lf' t ticnrc, qu*if"he fiïut pas**d*e entrer larrélmoB 
dan3 IVcUicJiiun piibiicjTtË ; les Ipommes tpénie les plus impies nîttt 
souvent \€»ptffahrs h i t^blir, ou du moins à no pa» odntrécltre eçtte 
évidente necç<isité : et ce n'ost pas sans douto on médiocre iiomnage 
rendu a Ja rkligion que cette hypocrisie de l'impiété, qiiia'oselH^ 
Ici ne frahîr tlJc-ménie^ H faire à cet égard ton plein divorcé a\ec 
lé gt^nri? Lu main. Maia qut-Ue est, celte religion, et- que iikvt-il «•- 
tendre par rc mot ? Ce^t ici que. ks cnfiths du wècU* se disputeat 
la p»lii>e lit: la Riibtjlifé ci de i'artifice ; qnolle svcAOssioB de\st3rsténe5 
p!uj tortueux le ^ uns que Jc3 autres! 

» Çd bous a dit d'abovd ^h il falloit laisser los é^méf, «t se satta- 
$Pr '^""^ ^ ' " * ""' " ' 




^lè. jburfinient hypocrite, où) ohiMsm te fait jufe de^.orôràîof <l 
où fehacun par co nséquent appi^^d à s'en passer. Après est j|_priî.é«.l» 
jnwatrTBttgtlfBsè , Taquéïïe n ê.sl autre chose qu une religion sjmm 
norafe ^ on» nw». vota^ éms^ religion ,' vrai fah^ri'otlie où ia'mdrUe 
se perd , et où la seule ^impiété 9ei«fyoiive^ Tanfôt riri iious ikotttrt 
Uftiii^^^êf^ ircnûi M^ajt ef^réco^é aédiii«nile\lcAij«Ai^r» 



fH^,Uq;CL^e ne pçui être préchée,^u|? tlaasje tensple de laTaispn; 
tantôt on nous là présente sou9 les màfiq^esmots de Iioerré et de 
tolérance , c^est-à-dire , la liberté de, la prèntl^^ ou de la lamer^^^et 
i'art de tout tolérçr , excepté ejUe ; c*est enfin je ne sais (juel faatâine 
de culte dont on veut ayoir Vslït de parler sa m en rien c'm- , ou d-en 
dtré ({iietque chwe pour «en pas .parler :, esclavage d* -n nou\eaii 
gê0r^ , spm lequel l3i i-efigiun a brefi jpliw. encore/à gémir des chaire» 
qu'ion lui cache > çfae.dks ctiaine? qu'on lui montre ; machination nou- 
-veile* sôrUc dé Tepfer pour porter a la religion, u^ coup d'autant i^us 
^asstiré q^'on s'en méfie moip^ ; pour la cl^a^iscr sans brp^t et sansjse- 
cou$se ; pour la jfaîi^. oublier :quand on n*osé pas ouvertement U 
combattre { pour la p^rsécutir par la ruse, lîe pouv^p^ plus la per- 

i déluge de paroles, pui:- 



... ^ . , .^ ^. -., - _ , paroles frauduleuse^ ^' et 

tes discours artiGcicuic, pour nous tenir plus termes que jamais- .^ur les 
.principes, inébranlables de la foi j ' laissons ce. !catéçhi<(me de morale, 

ÊQur now» borner in variaWemejut au' catécljisme de nos pateurs; 
dinoiiiS ce^lc morale religieuse , pour n'écouter que la morale é van- 
^^élique;l lissons cette religion liDre ,.pour nous soumettre a ta reli- 
. eioi|. obi%atoîre et: nécessaire , sans laquelle v^eroit abandonnée au. 
^lâ^cd toute la règle de nos devoirs; laissons enfin cette rflrgio!! pure , 
. Dtoîif nous. attacher sans réservé à eelTe de* notre div.rn )li»'tre, hoF^ de 
.laquelle Jl olY * rien de pur, rien dV^ijrjJpour le b<»nheurcc»inmc 

Juf lei salut ^ et sans bqyelle il ii^y auroit pj^ plus de bonne mo- 
e que Je bqnuip .éducation. 

9^ pt ceftes on,/oiçc«pe befiucûup d'un, système d*Justriiçtion publl- 

, ^e^ élémentaire^ m^is quel enseignement plus éiénieutain* que la 

. .religion 9 cette ;ra)|pn primordlfile , qui d^vai^e tiju^e raison , maère 

.',,;^.tAi^iUft aos cpjujioissances , et léjondement même des choses^ <X\t 

jTApp^e ! quell^in^t^uçti;..n plus faite pour l'enfance , pîus ap^propriée 

a ises premiers besoins , plus adaptée à ses foibte^ moyens! quel tan- 
.. gage -plus simple et plus à sa portée! Ou 'y a-t-il de plus fai^ pDùr 

onvm Iç CflBur des enfans^ et se fjrayer dan«î le ijr mémoire ? et n^^t- 
. pe doiio DM d*elle que llilsprit saint a dit : Qu'elle retut la langue, des 
^ 4nfim9 ^hqiM'Mte, avant jnéme qu'ib sahent bien part r ? i^iielle 
\ inorale pluf faite pour seirvir de oa«e à 1 iD>trùciiou pu tique, que 

4eîle que tout te monde ebtend,sa&s peine et sans effort! qui parle 
.. e¥i..6^9U'e buipaia.de Quelque kaliba que Ton. soit > quelque langue 

«uê l'on .parie , it trou jwîrsonpe n*est exe n , ni par sa pauvret^ , ni 
^. pftip K^, igpQrance .:. la Teùve a-vec son deniej*., le pauvre, avec son 
, W€tT9 4'i^ujroidff ie.fimjple avec son syialvole , renfaht. avec son.ca- 
f,.t8elMl99Q;;s4^ablâbleJî l'a manne, ce reste que tjout le monde pou voit 
: cueillvv ]ii qiiaod.RCfs, grands e>pri(s viennent nous dire qireJlé n'est 
. Ate-f ^ PP4^ '^ F^upH' f ce .peuple qu ils mépri ent tant ,,, ^out en 

en faisant un sou^^^aïUyils aisent plus yrâi qu'ils lie pensent f\et 
).ii)at:, «iMftSfle^fyc^^r.» sa,plu9bçtefpoiogic> ^"^ ^^^i y^^*^^^-^^ <^<u» 
i.cètt(ï 0iJ)gnttifii{eiQ^paii4&|| M i^*W^ti^* q^i «'appartient (juà elle, 
.-m'^^'^J^r^^^f^^^^M^^ **"? le* esprits^ ainsi 

Ma 



Wiict^apte H^U l«« jf^ixU" soïelï 4^ là i»?t»f.f' ^ tien su'jiAïcuf^.ltA e«té 
a<<e1te rai<(VB''iu't»ulcW, tant pri^cvhhct* a^jourd hii» , ^â arrive 5Î 
îeftlemcnf , qnV clôc! !»<? *i vile , ^t qui , pi;U ée^chi llainb,eaû de la ict- 
îiglon et livrée '. ses propres jricertuudcs , lie. donner^ )a«ï?îs pop,t 
systéine élj^mentaire que les éjémens du chaos..... '^ . ' ., 

«Mais pou vohs-noùs parler de cbï-pà èfaseignaût sang reporter ici 
nos esprits vers ces corps illustres atil orit %vé nos pètes, et^qoi 

"par leurs services t'mièebs ont laisse pârïm nous de.si grai^ds et dé « 
iVorieus. souvenirs? Quelle témj).6re a i-enversé ces^arLres antîqQfis^ 
Lus Voinbre tùtélaire desquels la jéuftesse ffançôis^ vémiit Se lûettjf^ 
à Vabri des. premiers orages des passion? ? 'Quel v^nt brûlan.t a dont 
tari ces sources fécondes Uc liïmières et de verfiis , hcurcnx fùjeh 

'd'^iïiàJdtion^t (le travail, ou toutes'lçs cbnnoissàpces' se jnèitoieirt 
eu rt>n?raun: nobles dépositaires de principes cOflS^emtev" et ««^ 
eVdtlitions sames? Et comlnent surtout ne pM afçcusçr iti cëgéni^ 
de la destruction, dont la lirtix dévorante , ainsi qit% ttW^ de la mwt, 
s'est promenée iiir'^les objets les plus , saci'és ,' et dont la sacrîlé^ 
main, ainsi mië parle le Prophète, s'est étendue ^iur tout ce que 

" Sion astoit de plus précieux et de plus désirable .f Hélas l eUès ne sont 
donc plus ces congrégations vénérables, aussi U/joriedsés me désin- 
téressées, qui ne conhoissoittil d'atitré anibltiôfi qtic celle dëtre 

•utiles, d'aiilre iécomperise que éelle de l'àirc d.a bien, 'et- d'êtres émo- 

^himeiis que tes progrès de leurs élèVesj ôù^rilldslratiô^v An cor»» 
ce répandoit sur chaque membre,, et où le zèle dé «îhhqde membre 
répondoit à la gloire de toot kf corps , et <j[ui , anîftiéés de cfe souffle, 
diviji qui a to^t cféé, sembloient bi'avèr le temps , cîJhrfoissdieïit 

^seules lé gi^ahd* art de se'pcWétuef, et affteistiiîefif ^ar leur longue 

* durée que tout ce que fôit et inspiré lafélieioniiortel'cteT^tlte ^er 
sd'torce et lé sceau -d«*rn î*im£fir«*iité. BHfà«»M«t dom:']^^ 

^ cotnbîen notre affliction redouble quaVjd nol^ peasoné ft^P^ ™>"* ^^ 

' pcul-être un.cîrime juj^uc de nos vœux,, jttsque de noT régrctti, pt 

jusque même de notre recC»nnotssancc ! ' J . "^^ ' 

» Au seul nom de CoUgrégartion rdigleOsC j Jifepilité rtrgrt tst V«m- 

' poi-tc, âin>i qu'au liom de missionnaire ; niais c>st ça fiarèurjlBêÉ^c 

" qui en fall le plus bel élogxr, qui dépose plus hantemènt -en Mit 

faveur, et devient une pvétivc dc'phis dti fccsôili xpifi nous en avoâs, 

dii bi( n' im'nierisc qu Viles ptwImsQierit , et du bien, «oh moins ^fSkà 

que produiroit encore'lêur retour» En varp'le sîèclé'vôïJdVwt Toublfer 

ou le mécOnnôitre : les faits parlent ; l'évidence nou^ mvcstit ic^^c. 

* toutes patts , iet il faiidroit 's aveugler Vcàonlairenwnt ppbr hé'^as 
voiV que rien ne peut lés remplaberi Quel' èsldbiic cet iifcdn^evdlle 
vertige, ^t tomment en^ trofre nos yeox, quand, nous voyons que 
c'est un parti pVis de la part de tes hommes si implaéables conitelc 
passée de ne rien vouloir de ce. qu'oiit vmilu nos pères-, àe -repousser 
bien loin d'eux' tout ce qui a été , païte cju'il a été » <©t à^ ptémter 
ainsi à la Sagesse d*s siècles letir sagesse d'uut jenr !' ' ' * v. 

» En vain Aous dïroit*on q&è ces sociélés en'jjèigiiaAt^ »« sont plku 

' eii harrûonie av^e nOs mceiirs, av^t !«« iio»TC*|«8*laHiiè^es,.èt , jpour 

parler le l^age eaipliMiq(tië'4a-8t^l«,'^«y<^fft oftnTelie-cvvâiMtigDé 



^Dieu peplaifft,. N. T^C. F.% c^ue bous jputssibi^ penser ainû» e^- 
tfuc n.oBs fasâiods k fâ natloiî fhmedise rhkjlire'de.lÂci^îre asâ<&,peû 
eclaiViè et assez enneinie d'dîe-mêmc ,' pour erafta<$ré et renoûisi^ 
loiu (Teïle ce même geni-e d'Miieatlon (fui Fa ci^lisée f ù feu nS 
glaise que, nous sûj^ôûs assez 'mauVaîN Françoi*-, pour croire îbçûnr- 
patiblc a.vec uos loîs çt nies. institiiliQ'Qs le retour de ces congréga- 
tions,* qiii, recréées «ôus.' les' âustoi'éës desHIoîs méine, tti solfient 
}gs plus sûrs appuis et" les prehiiers âuxïHkifcsI Et loin cienou^ à 
jamais çetre idée, que l*on ne ptirs^é', sdtis trahir l'araour qu^.nous 
jdevons au Roi, et le dévonment que noiii 'devons à 'la ' fratrie ^ in-- 
Jvoquer le' rétabfissemeût de 'ces mêmes associations' religiifusét que ' 
. nos Roîs'oht tant protégées ,' et'otfïïoiit fait là gloire de notre patne j 
au seiu desquelles ont été élevés tous ces grands* iirrmmt^s tjont là 
France s'enorgueillit j d'où sont sortis tarit d'écrits immortels qui 
honorent Tesprit humain; quf ont sauvé de la barbarie le dépôt, 
précieux des sciences et, des lettres , et avec lesquelles réduca^ioli 

• publique étoît parvenue à ce de^ré'de perfectfonifftdie spleiKle^ir au- . 
quel nop^ ne pourrons ian^ais atteindre avec nos péoiules cajçvls,. 
nos froides l'fcéorle.^ , nos sûvanj pivoccâés', 'hps.tacflÉfuè* iip'pro visées 
'et n oserais iiventîireHX.^... J>. "•' «^' ^ ' - ^ 

'Ici le prélat m félicite, des ë|abîissemens^'lns|raçtion cKr^.. 
tienne qu'îljpâjssède dans, son drocèse; des écoles noove)}eliCeQ,( 
"ouvertes à Tro^'espai'lés l^rëres; descommunaulé^des ltl$mes. 
*de la Vwîtatiap et ae$ Ursûlînies , qui:$e livrent - à ITédacalioil 
des jeunef pèrsoiuies^ des detit. maâ^ôn^ des JSœur^ de'-U chà^** 
*rhé , de îa nouvelle maison, çlu Refuge , de celle AU S^ité* 
t^oèrit*. tiè préhit*ecbttimaiid^ à se>;diocésàins l'ioeu vre; de. itîft^ 
'ïfâunàiVe , et âêflové avcè caméitiime^ Vëttëiitét 46n|; hbu^ 
avons parlé. Nous ne pouvons miéu;^ clore notrçextnn't^ue . 
)Mir ôel ifeqtten^ iticnrçfMiu t' . •; * . -^ 

• ** *FinîHoits-ndu8 , W. T. C F. ^ etetèe iMçnttkOï, San* épaUcber ici 
'notiîë dolilèoi' SuTtllhorrible prof^ntatiDn.dmit: vient' 4l<étre tényiin une 
4eji villes .4^ l^otr^ ^^oçèae, où l'»n a vur, cçmm^ àauas la .vjl)fc dç 
Beims, un jeune hpipWjC à çeine sorji'de ren(^i)icç » eft pary^çpu à c(j 
point d^aùdâce et de frénésie impie que -de venir braver ]usqu*uii\ 
pieds ^9 autels le plus auguste de* iu»-sacremens^.at^ plH&.coupabU 
encore qu'Osa, parler,, non uoe m aip téméraire sur 1. arche, mais 
•une bouche impure surle Sainl des saints ; et , dans une commuriibii 
'ouvertement sacrijégc , bq^re et maiiger so» propre jugemcht et. sa 
propre coildamrfation , en "bravant à la iofsV et l'indignatlpii de 1» 
terre , et les foudres du ciel-? Attentat mouï-, et qui n'a point d'éxem- 

jpfe dans rhisloire dn sacrflége I profanation »telWmcht affligeante 
^'on ne sait presque plus s'il estutilé-ou dtin^rcux dç lu publier ,'et 
'ril ri^èût pas vaki eticore mieu;i pcuè-étre nous priver de la leroti 
terrible mi\el|e 'donne, mie de relefiér avec trop d'i'vli»t Taffrcux 
'seaintsde ^'Telliç a^rodùijt'! Bftomljîeh s^gm^nte encore botre dqiï-. 



leur quftnd oA Y^tt <|u*ailEi srérimiiiel att^lft'.coiitre lés choèe« maté$ 
peut rester impiftii , ou que , s'il est suivi* d^iine ptiairion lésde , elle . 
ne peut être, paç spn îasiiifîsAJice.» qu^nn scamUle |J« phis ^i) ! Puis- 
sent 'lonc nos nouveaux Icgi^Iatéurs , (;t. vraiment disques de et ném, 
purifier <ie plus en jpliis Dott'é code de tant de triste^ eoncessioiis 
fattfsà rioipîété, de tant de taehes affliceantes qu'y à porté resprtflr 
du àèdc* PuifisenMlsae convaincre de pluseQ pins qne cha<ni«eôup 
qj»e l'un port« aux aufcb répond aux fondeBien<< de la société j qy« 
U religion doit reprendre tout son. eii^>ire sur Tçsprit d^^ peuples, 
80US peine de mort; et ijue tout Etat' assez aveu^é pour Tenae^r dn 
livre de Ja loi seroît bientôt^ iôr un arrêt irrévocable, efface dnf 
livre de tiè.....k ' •'• 



NOUYELLES >SCCLisiA5TItîUES. 

Roitï. Jjt êovtvéràiûVmiifé asiiste rëgnlièretaent atncprë^ 
dica lions et aux office» àa tarèwe dans lachapellé de Mm 
.{Valais. ^ ^ ' - 

-^ M. |if îche] Bellî , arcbevécjue lie NazîanjEc'^ c&bnQtfie dé * 
Saîtit« Jean fie l^f^tr^n » secrëlairç de li^ congrégalton de la djs^ 
cipfine régulière , et es^ainiiial^ur àea f>végues et du dergé JN)- - 
ma^ifi, est. mort le 3 .mars , i l'âge de M aQs^ Ce prélat, iië 4 
Rome^ ëtçiit profi^sspiir ëmërite de droit pÀbIiçv,'et âvott oot^ 
^éfié feigânnl^Xm ^ rarcbigj^piiîiiise mijfùfi^ W t*paîif > 
de droit Qfngfiîi|ue. On a 4e lui,, t^ir*Auire9,im^ ouyràgi^jA^ 
les Ëefs. . ' '.,♦-.>..*..,.*.*.._. 

--r On dit que la reîoe do Tibet ventmlrodatreJà relt(^ 
oatliolî^iie dans.^ses £UU, et <|uVn^ a demande 4ç«;m^^*<<^r 
flaires^ en censéofienùr, 5 religieux Ciipociiis sent partie le 
mois dernier de Lîvourne,.poor se rendre en Asie, il porot- 
troit qoeia réinè a conçu de Testii^ pour notre rdfgton par 

'*i ' ^ " I ' " ' ■ "' ' * * .' ■ I» ■■■' >■ ' I, I < i ' i ii \ , w a < u i ip» 

. Cl ) te maliieureux ienne bomme dont il «*a^ forma \é dessein , Iff 
veille de Noël , d'aller communier dam sa paroisse « à la «pésse de nn* 
lluit;2:.#ni<ttteai^nfcpour l'I^rrible plajnr dp. la p;>orana'ioj) i et il vint 
eiiMiitt 9.apprès df sea^ çomppgpoos de iibeituiage, jouir publiquement 
de son nmçsfrueui^ ti;iômpne. lïous épargnons à. nos lecteurs cérfaiitt 
di'tails trop affligions pour êtréllis, et pcut^tre pont être cw,!,* 
coupable est en ce mement dans les prisont de Troyes, en ^ttend«Al^ 
d'être jugé aux assises, Nous, na saurio|is..j(qnn^ trop .dëkg^.aujKJ^ 
Yraimant reUgieu^ jp]e]e«fv^f4t^|/9fiailfs4'il^y^^ ontinan- 

tré dans eette occasion* ' ' '{^NoUéuMtûiéèmekî:) ' 




f î85 ) 

lellïoy€fn'd*iin ftal?^ i^talilit dans cHié è^nMël'e^^^^ 

cimê mên)« une jiifac^ impartante.' ' - f. n '^ i ?i'^ ictt 

,;^^"" 

dit-Qn 
pfaiqui 

tats qu'elle a produits, H sembî^ qxi'iU. ai<^ii,tri|V|i|illé.jÇiqg^i| 
lu'éipe ail éucçë« de Ijoeay re ^'iU vi^l^ieiit, . cn3ipçicl^e.r» .fi 
Iciiri ro6jert<|\.à la.yénté asseaç yifs.ftta&sèv ytotei^j, ofU tOurn^ 
confr*epx.;iU.onl'trop ^Ujojj;, ^Offimfix^s l^yxn^ d^j^di^^ 
^e q^uel c&te «tpît.le tan^i^iiié; ils pntpuvért Jç;«!}(ffiiK,,|^^^f^ 
lioaimçs prév(Bnu5,.mais| dç Ij>pnne foi.; Us pfil Ai;i^né 10^,114;!^ 
vet intérêt. pour de$ prélres <:â1oR»nM?i fçt ittfâU^^.ai^grA^fViMvT 
menV..l/es eikerçic.e6.,999t ap|ôi^,(i'hui f)u&,fr4qaçQCëA qaeja» 
maïs /et sçfit ^xtrêni(^ine'nipaml>le9 dÀnslea, trai'^^^Ju|Ç9;,J(ffK 
roiîftîonn^îres w€.u€jlleïi> (e^iîruU^'ld^ i^Hfliçelf^t.^e^.teiff'^^^ 
tî'^nçç; teur».ij!ij$lrpctian» spnt^nti;ndae^iay/9ç<fesp«^çi^^4i^/ût| 
nV voit plufr de ces fi/»ûres sjnifiUres qui vjfnoieixi ipsû|tççj|iil| 
re)î/{ion, jumu^ daijsjejiçii çaiiïi./jf Varc|içv^Q^,K^^ 
ce.mvjemfBt les diverses edisfçs ^ spj.i If 9aajin^i^ijt.I^;M!v;5Î} 
paifVcïajcjuç fpîs'a.û pepplc^ete^l^éçofile' ayéç,aut^i(pi4^.«^ . 
çiiciKeqi^n^t (jM^, (f intérêt. Qn ne se/lniirne pas ^a .Çconjép;, j^ 
i^V^sif^pir^s ?J7.i;liaire,;,iIs wppt, fort oçcj^f^s ppiif Jf^'Cpi?^ 
f^ij[ô|^s^etoétiè;.^rt{e 4f '^4**^ W"i^îfe[f:^M /IP'MV^^^^^ 
^i,|èssiMe. pn ":<*ro?'*fl"J5 ^^'^. 9^l^*^^^^h^^^k^l~ 
cfard'a cômioaeacfî beaÂcpop pli^, 0^>qQa o^Je i^ua^ 
arrondisseiôenl^ .... ; ; : ^^ ^^c^ ..^ j. j, • f Kudi- . . -i.,! 

. ^ MIF*. ).6:p4^<^iin6ti^ tsasàaéUjiVâVtétéiiÊ Stânb 
PatflkW, «hiniôine'dfé£aiirt«-.Denîftyii lapfolpjpnitd'dechalRièisa* 
eu chapitre, ^iëtoh^ vacante'pac la morl'ide^ Mj'Véshétêé» 
gtttei:.' M. Tabbéde Villefort esà nmtuqrbhahrâtf^IrttilMmr^ 
«n rémpUctment de :M.^FabboideSaîft^9kid«ùi. DnUédvmb 
metil,,* M. i'abbé'AofadMr-f éhaimoesibonbraéiiC'yanroil'.^l^^ 
mommé chanoine ^eattitreiv^ik la..plaee,der M. V-âHhi Bhnwtr^ 

à. Le sariiiïdt^sS'miÉn; ^'^eéëhéWes, m: r^i^èlM^iatti 
r Arles hàiira là nèiivdfè'^apHrë'dé Saint-Ldàit ^«A^ 
«ague , dàiif ^^Kse de ràii«-UMJaiêh 1^/11: 'PAif .TMjT"' 
fera le dilcoitts ; qài* serrf »ùM d^uhe'lioéte difirtiocë'àPiîâ' 

Fi^er é* tréyûé' ré»d«ëbratton de la i^R^t^YlciV^t^ièièMfl 



mercredi dernier à èié non^f^uâe et.fcrilJautc* M^JsrAât n^f, 
e$t ^due, camme. elle Tavoit annpocë. M. l'abhe Feutrier 
aprét*!^ lâf iîaiïegyH<|Uc ^^é Svnt-Vîiicénl-de-^aaî ; et # 
Clf^tisidërë. spcc^ssiteoietit les sf^vjcesr ((ue èé grénà frWme « 
fénéki^s^ l*^gm<^ et il la so^iatë.* Oi^'a.rèmar(|no pài'tîcutîè^ 
fêWént;, dahs son dbcour8,,Un' passage sûr les pertes conti« 
guelfes da*$acerdj6ce , éf sur fbbligalnui.ëtroite , pour fes fà*-* 
Mlles', ^e' soQtepii' le siafnctaaiire*^ar t^V le^. nât)ye])5;qui 'sont 
enj-lèar 'pouvoir. TTest-it pi|S dëplor;abte,/â-^lMf dic; qnéctet 
fitiidlés nôitthrensés lie fburtihse^lltfudtjn sii{ët a.t*Egffsè', e< 
<;^e'dés 'pâ^ii, éëdiÉnt'.â' de< cbnsiji^ràl^ôôi^ Hlîdaaln^i^ r <Iei 
lojrffTèflBIëurs énfaès d'une, vocation si'hèhoraMé lèt ^st ^ainfe ? 
•r .^ Lii'n^raè^riier., Mf./TâH^Ï'àyet'a |jr«çfcëj à; -SaiWt-Gefi 
iit«W^s^Prës ^ .^ur le ifatfgef'dè» mauvais livt'és.''Yf > inobtrè 
&ék cétit lecttire ^toii Vnssi tini^blë à Ta vëritë que fiinesïe at 
FHinboencë. Dàrtâ'^lè premièt toofnt : Vùhxettr a riemar^dS 
fMiiÉtré;cAiHàctètes ^' la vil'hé'jTônné^e'riènsèiyfiènà^ 
fti«M$ëi^lté4a|is.la çoniroyerse ; la grkvttë dans fëi'.dfsbu^srfptis 1 
Et, 'pi>ui* rîési^Uat^ là làDifëre'dans lés' esprits: et 'TJ'ij;?fdrmé 
d^Ds les n^œiirs. Les liyrés conî^rç' la iibM^ùXï dSté^fjiiici^ 
WtA t'i?p]pfoàë d» ces tttiatre b^rarçtëres. Biëir^iK Hàmrgetkt 



¥iaLtéé\H '*iftfetïceaii''bi%h et) du îaïaf^, trt oti^ poUryttlî^ 
ter, coanne on a cite en effet, beaucoup d^ëcnVâitiV ^tnt»- 
àM »a » ^<4iiofi1iouléiûifài«et ë^vd levoptMMirleé pféé ^on- 
tféUtoleirea.eiiee j^liis bi^msr, et (jni li'ëtoient 'd*â«o<Miil 
jM^c^Mi.'àalMeS'V ni «vec èuaE«<n:Ééiiie»; 2^. II9 c|k t ilEiàiiqiië m^. 
9i«aëHtfiid«nf»<ia\diiiputef* aitërifit les' Kvrëë sà(n4a', par^r 
«Ittial ileoit .moîts: lis? ylûà '^toàdhatls ,f insultant à' le^rs pltts 
•igei imMiiMs^ (3?y Ib-^oh* :«dblié1fedcrter^aeidfl<t*èt teu té pifu 
^tvndlinsfilivirs. toWa^eai^ntàliairt* alir^ptwofitté», wnine 
quant de tOttiiQé'(^j«èuH^.li-tariniijgfo*^pa^jsAaM3h 
|»^>W?>H«i»;^«jy>rai«^« Vîi li'ofiat^i: 1^ ir^c/é.Je |>oi?<rait.dc 
#(!ft?^W »U^ f^fl^CMxëfnfiM^^jdjfiiipfJp^friïiejr, ^uj ^«^éhi» 
f^li^UÇ}.feqrs;j^oixteipj^<?r^ip^. iii^ frioast©' Wc^ipdimtS .ôt.on| 
npfMjJ^lft lrt% A^^^^ rabiu .4» ,^|^IlV. JPiinf. Je m^nà print r 



( *«5) 

q^ï pf^MpX Um» k eialter rîmagtnftUon y ài^BUisiser l'esprit v^èi 
gliter le. coeur ? On j peîotiles painom aoaà des. images sédwt. 
4anUs.v^ ^.foiP(aBj;e des fei.iciiiiB»«[iii «e Iroûvent déjà que 
lrop4'aRPQÎ<^^i>^i^^<<3<*wr; il niVél question là què^d'avei»' 
titres jQixii^Efiioairesit ^ fictian&briUaotfS^ ch'iin monde. idéal 
au milieu duquel on oublie ses devoirs; la sensibilité. s^puisié 
$ur desjçaal]^urs,i;hii»éffiqfic6^ le te«i|^se eonsmae dàns-ces 
Jecturps^ qui .exciteoit fans cesse une cunosité tott)ôi|rs fhik 
l^ipéfi^use ;, les.princijpet.s'effiiQeat , les sentilneBs se tXNrnr 
rompez^l j tout ee qai est gra¥e absérieuii enmae , etP^nriie 
peut. fJQSk ^o^tçr .d'autre distraction wn^ de» tomaos iMAl«t 
yei«iifz> des illusions^ des spectacles et Jesjoie^l^rayaîites dà 
jîècle. Cette seconde partie, qui a offert un tal|leaalroj^ «rai 
4 W désordre si cooimua aujourd'kui « a .été VàrqiMlee: pur 
vfl^ f»diortatio^ k sje défier de leclares funtMea pottrttouê'lef 
* i^^s.,ft/iurtbpjtpftttr la jeunesse^ • t i • ^ % • 

-^.Les libér^iAX de province ont profité 4ea exemples qvt 
^€^r opi^ ^nné ceuir de PairiV ^ne n^ission sivoM-été.ott^t^ 
ji Ç^^aùmp^it^ le i^o. février ^ par trois mÂsionnili^^ dUidiioT 
|pè|f e qXmieps^ on^a^^ris ^oas les n]K>yens4e Ja faire. .^c&^élir; 
jlief ;âittn|[upemeosr 4an> VégW» et au di^t>rs , des meriaoeei 
jiBs^déi^isiou^, des j^otu^lte^» tout a étéromployé', on'alloiliiii*^ 
qvi^jlL ai^^tér pe^;^•jKf^.ae cendoient aux Mtèr«ice«« SatMllecoi# 
r^ifie.à^.hQns 6imes,^ <|i^ O0tesqortC:té«.jcws|oiinawps^ <iéi^' 
aurpit peut-rétre ctn à^mir de qnc^lqoe vioie.^e.faitK^mmrr 

deswtï: 
p^ts de.J'incrédulilté. La commumon généraW a :^u iîau lé- 
jie.çona divfi^nphe de carêoLe.; ^s missionnaires 9e sont^relim 
%{^rès cefte céréou^nie, après avqir iopposé unepeti^nee ad^ 
wrable à des p^itrao^ oo^itijiue^* U est probable ^ue«#s^e«»> 
icès ji^uroiçntpaAiduré longr temps, si 0a avoit pi^St^ eomifi^ 
iii^4J(is^\des.ipe»iuTe8pQitf ^^^ *, . :— t:f> 

. -T IjSf v.r év^qHQ^da f 9iJîe!i^s,.ii'a pas. ^m p^^^mv )gt^àaf le 
5il«ï]^cç si^r J'a^^entat d^ ^qux^qai OQt,40se. laviHr^^ttodiirAd» 
Ja^ev'plte <iaf» s<|Yi4iocçAe^ Jl dépi^r*, dapilf.uiiMeni^emeM 
4u S'jnars^Jeur, éc^emctH- f t ^êur^udacfi^s et ranpaHe i%i 
ke^ia qççm<myM. dparinc.4«.^|a^eli|[ioji*fir.lo^ MolM^de^ 
aiMt ,iipuVfra^i}if.,L'£Y||igilc>. j€S;apq|fGs , la,.|rad!jiw!r idès 




eord. Lm prélat, puisse encore èe nouvètt^x uiotifs *(fe s^âtrtt»* . 
fîon daiia. rillu«tniUoi9 «t les vertu* 'êë\ (^antique H tiob^' f»» 
Bitiile que leeiel uoi»s « rçwliie, et i!l^ nnintre ,' p^r ^Viêrti^e . 
éwpauèj queUet <»il«iÀilés ^«timent d^'iiouvcllé» réVolti* . 
tions. M. «le BôuiUéfiiHi par ées yteqfpb|irJr 9.61 ei pcmr 
b' a^onmréhtt. ■■ ••; *■• , '«-^^ :•' 

d^ika évën^oÉent arvivé à OHéois l« 8 f^nviçr d^rhter, k 
imif htureu du '«9ir. Le feu' prit â^rys une jàh de bois ê^m 
ehanliér' C9nltgur«a touvent de§< tFrsé)ib^. .Les < premiers 
efforts poorl'eleîtidt^cl n'ayimt pa« réiini , aiifl 4^ feiigieâsea 
j«ita>^uii setff^'lairé. au milieu des. flannneà , et' le f^o^^^sa 
tout 4 ciéup. Le* leffdëfrrain> oti a irmive |e scaputâîrè evitfer . 
i«l imifiitt d«* la iH^aise éteinte. Cette- dernière ctrcoi^tatîce , 
ipii 'i«>'eàir>)ifll| ômiw cnitraordinaire qife la première , est cer^^ 
tifiée par le rapport du commisMihre de jifllfee; qui ^si aHé 
•a coiÎM^^'VefTquërif de toutes. leîfcjrcort^Uncés, et qui ^ 
féndti aux'rêH^ieuses le scapukiire parfaiten^enr intact. LÎi 
reiâtioB ^ <|ui est dressa av«ei soîir,. a -dcë eomiDuniquée k 
JâiVévèqme d*Oriéans^ à* qui. il .apparient ^ordonner ^^ 
eiM(i»âie»'poUr «cltftreiV un feit àh fes reKgténses tli^s0/il?6* 
ir<rieni m gage de liai protection <!le tr stirmi^ Vienne; sur leat: 
«fêîs^^ BtfaB«a«ift>4ë4^ âeiNnetfif peiilA^i^ disp^a^i- i^É& > 
moquer uti peuHde la sfmplici^ die c^i liénite^ relijj;ieji9e$y 
D«Mi| tiViurati» potni, Dieu inercî ; 'cette feccfrète dëdaigneuâp.^ 
et timia înoul co*iéitlerons de t ai p porter lé fait, tel qu'il e4 
}yr(^»m:«é>tAatis fa- relatioift , sani pprter à cet ëgard aucun \vl* 
^itient. ' •• ' '.*■■■'.■ 

<u» .Nous trouvons, &ên9'VAnnuo!rè étxtéHasti^ue 4^' Sù^ 
i'oêéi'pôw^ i«?^>, une notice iiî^ressantc Jiur'un exeél)éot 
prêtre dout.noa^ BVfms dé^àannonréun otivrtige^ .Nous e«- 
1rainan.<$ de C(«tté npli^e les faits 1^|>fus r^'ïharqaablés. Benoit 
GttiNet,'n<é%Cha«il)éiileJ2 fuiii 1*7%^ ftt ses études i^Vec 
distinction, et montra tant de pif^e et de goiHt potir îa re- 
Iraice et le travail ^ «que , dëH i^n^ flit Ciit preire^ Wlë plaça 
comaae directeur a» sémiriait^ ^Annet^.'ftdtccu'pa cette 

Ï^ace pendant dit ansvfnsqu'au monieint de FSnv^iioh dé là 
avoie par les trompes franfoises. Alors ft se retira li'TdrîiH; 
et entra comme preceptetxr dans utils -mais^tifaôbiSraldë ftif^s 
ensuite, tduraienté de Viâie qtiè mi comfàlxïàUi itolMt 



( tèj ) 

privés ^«ft sècownéé'^U rèHgîon ,41 Votikitafisdlanié)^ rentrer 
eu $avôie , et s'j livra aux fonetiotis êtx ai{ni<ifère. Cétoît lé 
temps ou le directoire iésoloii U patience des prêtres. Le 
sô mars 1708^ M. Guillet fut arrêté \ conduit a Chambëri , 
«t de là 3i Tne de Rbé , et abreuva d'ôutrages , au milieu des« 
quels toh courage ne sé'^itienfit phîntv II y aV6it alorï , dimsi 
cette île, huit cents prêtres de différens diocèses. On le char- 
gea, dans Tîle ,, de' /aire des céHfih'ènces spirituelles, jusqu'à 
ce qii*il trouvât une occàsi<ui favorable de sMvader. U re<» 
tOFiÉirna en Saypie^ h' travers mill^ périls; et, songeant que 
rten Ti*étôft si important que de ]^iirvoîr h la perpétuité ^IH 
sacerdoce , tf réunit quelques jeunes gens à Saint-Ombre, près 
Chambéri, etdonnoit en même temps ses soins à la paroisse. 
.En f8o3, M. de Mérinville ayant obtenu, )>piir soti semi« 
natre « le couvent des Cordeliers de ChambëH , nomma 
M. Guillet supérîeiir de la maMn , et celuf^t travailla aussi* 
tét i mettre le temporef et le spiritîiel en bon état. Des la 
pireiniëre année , il réunit près de cent élèves. Quelques an« 
nées après , il concourut à rétablissement du petit séminaire 
de Rtimilly, et it fonda celui de Saint-Louis-clu^Mont à sef 
frais. Actifs toujours occupé du bien de ta religion, il con- 
suma sa vie dans des travaux continuels l et dépîérit insènsi* 
litenient jusqu'au n novembre 181 a , qn^l ^ournt dans un 
i|^|petf%vancé; limiapitVe Icâ $t d^s ft^erlfi lies bon oral^ev^^' 
et tout It^deq^é luriia^pa un tribut de regrets. Doux, pieuc^ 
sévère pour jui seul , il savoit se faire tout à tous. C'est k lui 
que Von deiit \ei Projets pour un cours itinstruclians fand^ 
uhnss,4 volumes in-ia ; ouvrage qui a eu trois éditions , et 
dont nous avons rendu compte dans notre tome XXI. Il a 
laissé «ussi un pHURéghtnem de vit à la portée dès gens de 
énmpaçne^ ^4 p^g^ in^ii. Il se propos0it de faire, sur \e$ 
Evangiles des dimanches et fêtes , le même travail que sur 
le catéchisme, et de donner aussi un plan d'un abrégé de 
morale : la mort V% empêché d'exécuter ces ouvrages. 



NOUVELLES f>aLIT}QirC$. 

J^kJtm. . S. M. €oiKtiiiu'& ses prcmenadei \ elle e.<^t aMle ^ le ai.» -dit tàxJk, 
de Vlncennes* 

^^->S* ik. R. Mf^Jeduc d*Angouléme vient ^e remettre noe somme 
de 5oo fr. aux îpcendiét de Puîsèaux ( Loirei^) , et un^ pareille somme 
pour ceux d'Avesn<r» (Nord). • 



( i88 ) 

^5. A. B. MàDAMKy (imtelMï/d'AtogooIésifr, a ««cordé w^e sQViiçe 
<U aoo (t. pour la réparation de Téglise de Cavigoap ( GîroùdQ^^ 

, -^S* 'A/ R. Madame la duchetscdB Berri a accordé unfe çoi^me de 
aoo fr. pour les'ince^diés de la Commune d'Heilly ( Somme ). 
' — Par ordonnance du ^murs, le Roi vi»Dt d-arrêter que lei- listes 
électotraléA des cpUége» d'arrondiascBient et'de départemf ni seront 
•ffichées le 3 avril fiBoebaip. dans les dàpi^Uménsàelai première série. 
Cette mesure annoif ceroit. a^sez ui;ie seconde session cette année , 
comme le bruit enc'ouroit : on assuré que les coUég.es d'arronfdiasement 
«e réuniront le 5 mai, et ceux de. département !& i5. 

— P» une ordonnanee, du 1 3 février dernier, S. M. a déçfîdié «pie 
le collège de plein exercice dirigé par M. rabbcLiautacd porlerc^^ *■ 
Tavenir le nom de CoOége êùnnuias f iX ast djt dans Tordonnancf jque 
S. M. a voulu donner par là i/n témaigt^age de sa bienveiUance a 
M. Liautard. CeuX qui conifoissent' tous les services que cet habile ins- 
tituteur a rendus y depuis prés de vingt. Ans, dans la carrière à;laq««lle . 
ij s*est consacré, .applaudiront sans doute à ce témoignage d^iotéréi et 
de faveur.. . , ». / > « ,. ' 

. — Un arrêté du c^meil rojal d^ Tinstruction pubfîque porte qae 
les cours dc^ l'école de droit recommenceront le mardi dé Pâqul- ; 
chaque élève, recevra une carie dé -son professeur, et on ne 'pourra 
"entrer dans la salle, sans cette cai:tc. J^ conseil a pris, diverses aiitrci 
inesures, et s'est convaincu, est-il dît datis le considérant, que. la très* 
mnde majorité des élèves blàmoft les rassemblenièns qvi ont eu lieu. 
Les examens et les thèses p^t recommencé hier 2a niart. 

— M. le vicomte de Chateaubriand a eu, lei 21 ïnars*, une auJience 
du Roi j il a pris congé de S. M- pour se rendre en Angleterre. ' ^ 

— Jeudi 31 mars , un ^rvice funèbre, a ey Heu à.Vincennos, powr 
ie repos de Famé de M<r. le duc d'Enghim. Mif. t'archcrèque d'Arles 
A officié, pontificaieme^ntv et la messe a été suTvie des absoutes ordi- 
naires. Plusieurs officiers de la^iaisoni de M8>^. le due de Boyrbcii , des 
députés, et la troupe en garnison à Vlncennes, ont assisté a coUe cc^ 
rémoffie , qui rappelle tant' de souvenirs et dé regret«. 

" -r Le renouvellement par cinquième de la chambre 'des déput('*s , 
mmène cette année 87 dejnités , dont 23 du coté gauche , lo du cen- 
fre gauehe j 32 dti côté droit , et .2à du centré droit. ; 
; •-: Le.2-j, le collège deH«nri.IV a vu se reftou vêler dans son cn- 
ceinte^des désordres trop fréquent aujourd'hui. Cinq élèves avoieut 
été renvoyés à Jeurs parens pour avoir manqué à un maitre. ^Quatre- 
vingts élèves, sur trois cent vingt, ont aLort pris fait et. cause pour 
leurs coinp^gifôns exclus, et se sont bariâcadés «ans une'satic'd'ètudcs. 
M. le reetcur de i'Académiu de Paris , qui s'y est tran-spoitt! , a essa.vc 
en vain de les ramener au devoir j la nuit s^cst'passée dans cet état: 
le lendemain il est revenu /ivac la força J|rmée-j 1» salle a été forcée, 
.Hit dix- des phis mutins renvoyés à leurs paren5. . ^ ^: 

— M. Valentin Hauy, ancien ^ecrétahc interprète d.ij Roi, èf^iç*" 
.litu^eur des jeunes aveugles ,,esfc mort à •Pa|'is,,le.i9 do ce mois. Il 

étoit frère du célèbre abbé Hauy, e.t étoit assez çop\uij>nr 1a çiirt "qu'il 
avcit prise a la tliéophiiantropie, et par son ?èlè à coiiduirt'.w5~j< unes 



aveugles dans fdute» les fêtes républicaine^. Qu a li«u de croire ifa% 
^ott reyéiiu depuis IoDg>-tenp« 4e si trisles écerU. ... 

-— On ëcpîl de Thouarâ que tout est parfaitemeAl branauille ans 
eÂviros»; on a fait sans succès unis ^aUne^génér^ dans la torét deU 
J^eilleraye, où ion croydit Beiioncacbé* 

— Uq attroupement ,.çon^9sé de qui^lques misérables , a eu lien 

frès du Pont-de-Beauvoisid j la garde nationale. «et la |;endarmert0 
ODt blenfôf -dissi)3é , ' et lfe»Y:liefe oui été -s^ûsis sans, coup férir. 

•^ il y a quelques jours, quelqnes bourgeois de la ville de X^jon ont 
reçu' de Grenoble, des lettres, qui leiir annon^oieat que. le général 
Berton étoit dans cette ville a la tète de huit nulle hommes; ceux qui 
avèrient^rc^n lès lettres les ont reiDise&»de suite à la police. On voit 
■coîtkbien ces agens secrets de troubles se 'connoissent mal en hommea». 

-^ Le roi id-Ëspagtte a refusé «a sanction au décret des cortès-de 
1831, qui ordonnoit une enquête sur Torigine 4es bien seigneuriaux. - 

— - On lit dans un joutnal des détails assez circonstanciés sur la m6rt 
d'Ali^Pachâ, arrivée le 5 février. Ce fameux rebelle s*é toit, enfermé 
avec une poignée d'hommes déterminés à menrir'dans une forteresse^ 
la se trouvoient totts ses trésors, placés sur des barils de poudre; 
Seîm, l'un de'^es afi^dés , lés gardoit avec une mèche a la main. Ce» 
pcndaut, on parvint, à l'attirer hors de son repaire,- en lui faisant ei^ 
pérér^on pardon. Il ne tardii pas à rècbnniDitre qu'il avoit été trompé^ 
€t, quand on se fut Assuré die l'esclave qui gardoit les; trésors, on lai 
annonça qu'on demandoit sa tète. A celte nouvelle, furiettx, il saisit 
ses pistoTetft , et abat à ses pieds quatre dés chefs de l'armée turqn«| 
mais il tombe bientôt lui-méine criblé de balleè. On lui coupa U télé» 
qui fut portée aussitôt à'ÇoMtantinople,^ • .• 



Le 19 mars, l'ordre du jour est' la eontinualien. de, la discussion 4^r 
le budget des affaires étrangères.' M. de Montbron eômhatlcs r^triin- 
chemens proposés. M. Destouruel demande la suppression /le 3o,ooo fr. 
M. de Bonâld )ustiBe la' conduite du ministère -Irajoçois, par rapport 
aux puis^^ances étrangères, et se livre à des réflexions profonifes. sur 
les principes conservateurs des- Etats et ^e la* France en particulier 
dans, sa situation actuelle. M. Foy prétend que le préopinant a traité 
plusieurs points d'une manière légère;^ il se plaint que i^ous n'avons 
pas niéme d^ambassadeurs dans les principales cours de l'Europe, qqe 
ta Ffance a perdu- sa vieille dignité en Italie , en. Turquie, et en 
Aniérique. 

M. de Bfontmorfency donne qMelques ecKplicat^ons, et rçcUtne 1 ave- 
nir pour être jasé ;. il déclare que, le ministère sera toujours fr^çojs, 
fidèle' sk ses alliés, et religieusement attaché aux intentions du .Roi et 
aux intérêts de la Franêe.Ce discours a été accompagné de. marf|aes 
té itérées d'approbation de la majorité «le lUissen^blée. M. Sélastiani 
parle dans le sens de M. Foy; M. Laifné s'étctnoe qu on reproche au 
tninistctoe de «u'^mir dieu fait depuis cinq ans. il rappelle roccupation 



( 190 ) 

\mon , la i\eiie immetHmâonk Ve'tté^w ëfeml cltôi^é. Rniih mir obser* 
Tèfr qtie^his â^nUiMi été reu^tin&s pBtTmiptùilerttB de lean «Hra- 
tetirs <]U«^ par Thlaff Mté cke letrriniiiiilttre». La brillante ifÀf>rcfvû«^oa 
de M* Laisné a f)ro(luîtiin graine effer. ^aiis f '«isenfbi^e. La dûçussion 
est rerttiéej et TaMoéati^n ^éj^é, sauf ime réductidn ée ao,x}o6 francs 
propo^ëe par la coininisino»» : '< 

Le aoinars; la di^Mnon tèfilîtitiè «nr 't#%Bdjet dtn affaires étran- 
fcres ponr fè serTice fexlt^ïHi^. MM. Brtm de Viilcpet et de Catanartui 
.proposent rtm'uAer^rfutfiiwi de ^ôo,èdo fr. et riiotre de aSo^oo tr. 
M; Bo^ne de Fnye indique 'attssr quèlqn^s '$«ippre!««ion$« Quelifoet 
«kreurs dn préctf î-^anl ^ont ée^Técs p»r MM, ife Villèl* et €(ff^et 
dlrcoart. La clôture est fermée, les suppressions rejetées, et rarticle 
adopt^. Le chapitre 3 dtrtraftde pbilr lie# dépenses suppl^entaires 
I million 5oo,ooo fr. On propose diverses rëdnctJons ,. qui tonte^i sont 
ïeietées; M. Manuel prononce ita di<icoUrs souvent interrompu; îl.esf 
.^.—^^z j c^z: L 1^ --.^-«i^-. — 1 '-rj— » _* i^ conti- 



!le qne 
i plaintes 

«mères, «t la discussion est loR^>-teinps tnt<frreMftf«e par -des, murmure;* 
Le chapitre e^t adoffié. ■ < 

M. de Peyronnet rsçporte à la chambre la loi sur les délits de h 
Ttemitr et développe les mo^ife de F«men4emekt qu'elU a subi dans 
la chambre ,d&^ paiv^ On demande s'il feut lire là loi en entier, on 
seulement l'art amendé. Sur les bruyantes t^clamatiônf (^ela fauche. 
(M. déP^yronnet iit.la kn en entier: Une outre difteuftsioa^i'lcve 

Jour décider si la loi entière sera remise en Hi tumion, ^o r^anen* 
enent sent. MM. de I9 Bourdonnaye et de Martignac sotltieitneiit 
1^ seconde: prop4!»ntt«[^,. qui e^ fivenent i9Uii)att«c^p(ir MMvVe 
. Chauveiin et B«; CottiAaïlt.. La didtureeoti^rohoncée au milieu du 
tumulte. M« B. Constant veut s^appuyer de l'opinion prt'oédtfliuieAt 
teise par MM* de la Bourdonnayeet ïfe ViUèie •: .i'wet ïiatrt 
' expliquent kur pensée. La proposition de M. 'de ia fioufdooBaye efit 
«doplëe , et Fart, amendé sera se«tl remis en diseussioii sametH. 

M« Tassai de JHonvieHe^ nouveau député de Lot et Geronne; m 
ndmis. . : i ^ 

' Le 31 mars, 1^ ministre de f intérieur présente Qn|>Ko{et i^ Joi qlii 
aecordeii son mtni?tère un supplément de t unillion Ôô'o^oo fr* pour 
les dépendes du cordon sanitaire. ta'eh^mbKèdoit se réunir d<'nâm 
dflfns les bureaux pour rexraonen de ee projeta Ou plaise ^ubiniyet de 
Tinférieurj le premier chapitre poïte poli» dépenses dfadmintsCfatiôu 
Ifénérale. i roiih'on .865,ooo fr. M. Beauséjour prc^pose desréduclralis 
très-cQttsidérubles, qny prient à i4re2i iWembtée.'M. Comet-d'ln- 
eouyt soutient 1.1 «upf re^n d^ 5o^ooo fr. proposée tur b coBmEiîssf<w. 
M. Mëchin désite plus fje. détails .«ur le muUet .actiioUjunefit d«c8&i. 
M. de Girardin :.<é plaint beaucoup des -réronnes nrombreiUes laites 
idans la noKce, c% de lasévétité exee^îive de «etic police, nwi*sfK^ 
Hotni tenivérslcs haU^orfûtti , HtàiVcnversIèsétrangtdrs^ H se réduit il» 
stfppression que> la c^mmisslota ^ demandée^ Ji*impieision.'de ce di»- 



ft&sas « ilëfiiottclëe 'P»f'\é êM f^^ttéhe, tut cmAbàjMue^.plif' Mr 4ie Vàf^ 

inaMfM'^ <firtjQsti6el«^>0Hce', «telle e^trffetée. !';• r 

M. te'mimstréde Tînli^rieur déclare qfif la chÀéibre tte p^uil Itri 
deinanrtei^ aucun compte 4e» réfôt^nies c^ui ont iété jOiite» , et cf^i^dtsctiâ 
ne Ta 4U/i(Rm «a paHicipation ; •elati.x efine&t mtx observâliom. dé 
Hf. <\e Girardin sur 'la péliire , comiAle eites sont vogues, > il \e< trouvé - 
4)é|iiIac^eJ4. M. de Girardiri a la parole pou^r répozi:{re à M. de Corbière, 
Àftès ptiisiet^rs digre8â^ll9, qui ne parok'<eiit ..porter que . siir <!es 
faits personnels» la ri^duçtion de M.Beauséjour es( n* jetée , ainn^ofuè 
deux f.uf re9 proposées par MM. tj^r^yx Duchatelet et Lain^ de Vmc- 
▼éqne ; celle delà commission est adoptée, et le preraiçr chapitre, du 
budget de riatérietir est réduit à i miMion 6i5,fiK>o fr„ 



Journal delà Fie 4c S. À.$. M"''^ la duchesse d'Orléans^ 
douairière/ patr M» TieliWe y son secrétMire intime {\). 

Louîse-Màrie-Adelaide de BourboB-PenthieTré naquit à Pari>/le 
t3 mars i^ô^ ,* elle ctoit fille du duc de Penthièvre, et d'une prit)* 
ecs^e de la maison d Est Elle fut élevée à labb^ye de Montn^at- 
tre. En i'j68 , te dpc de Penfbièvre perdit son fils unjk(ue , le prince 
de Lainballe, et M**», de Pentbièvre se' trouva seule hcriticre d-ua^ 
grande fortune. Elle épousa , le 5 avril 1^69 , M. le duc de Chartres > 
depuis duc d'Orléans-, dont elle eut troi<r 61s et deux âlies. DanHes 

' vojrage^ qu^elle fît en Hollande, à Rome et à Naples, elle reçut raccued 
le plus flafrcur, et laissa des souvenirs précieux. En in'jGi, elle ^onscniit, 
tans doute par complaisance pour son épous»^ à se faire recevoir Hani 

H une logci^le francs-ma^ns ; mais la àrineesse iKel^trit point dans ce*» if'^u* 
nions ; «ujiqiiel^s elle' a^îsta. probablement ^srpeo 4 ;Ie goût de^ m^ 
|>o valions religieuses et politiques. La révolution , et tous tes dé.<)or4!ras 
qui en furent la suite, n*excitèrcnt en elle cni*horreur et dégovit; 
on sent aisément combien, dans la position ou elle se trouvoit, «Ue 
eut à souffrir de tout ce qui se passoit sous ses yeux. «'Aussi» «p?èa 
âv6ir vu sa. patience éprouvée par les chagrins les plus aaaers, elle se 
retira, ru commencement de 1791, auprès de son père, qu'elle ne 
quitta plus jusqua sa mort,, arrivée le 4 mars,t793. 

Le S avril 179^9 la convention Ja fit mettre en arrestation doua 
éon château de Vernon; le 16 du même mois,- ses biens soiit?4^iie^ 
ixée. Le 6 octobre, un autre décret ordonne de la traduire -à Panis, 
o^ elle fut en elfet apienée. , Elle passa onze moi^i >au Luxem^qrg , 
manquant de tout, malade et dévorée de chagrins. Pendant cet^fiis, 
ses deux derniers fîb^. HIM. de Mont(.ensier et de Beaujoloi<^, étoient 
détenus à Marseille. Le i4 septembre i794« elle. 4»btint d'être traps- 
■n I ■ , ■ I' 1 1 ■■■ I II ' i ■ t ; I ^ • I ' . ■ • I I II 

'"i^ I vol. iri-^. j prix, 5 fr. et 6 fr. franc de port. A Parïs, chez 
Biaise^ rue Pérou \ et chez Ad. Le Qlere , au bureau du ee j'ournal. 



( m ) 

Ik^ 4iitM, ui^ tHSêfit^m 4^ sûfïU., riM d^ (il^wmtk€ , ^ tA^j/i '««^ 
trois ans ; ' on lui avoit rendu «es Iiî^im , ,U ^i^am 1797 ; «Bais <ret.«ete 
de justice .1)6 fut pas Ions , et , après la f^yoliifipii du 16 fruoddoi', un 
nouveau (técretin dëpouilU, et^ le u sefiemhTe 1099, on fit partir 
la princesse pour l'Espagne j où e^e arriva U i«^ €>ctoDi«. Ofr lui avoit 

}')rom^s une pension sur ses bien». Elle 4€ A^a & $oria> pri^ Barce- 
onue , où.clemeutoitle prince de Contit ^t la duchesBe de Bourbon, 
banni^ au^si de France* En 1801, elle ai^la réa^der ai|prè^ de F^uiéref , 
4>ù sa Me vint la joindre Tannée suivante. Le$ deux princesses' j res* 
t«rent jusqu au n^oment de loccupation de TËspagne par Buonaparte. 
Alors Figuières ^y^nt été bombardée , M^^». d'Orléans se rend» au- 
près de son frère, ^ Malte , et M°^^* la dficbesse, après «voir eiré 
quelque temps dans difTérens asiles , s^embarqua pour l'île de MahoB« 
Elle s'y trouva dans la détresse » sa pénsion^yant, pendant plus d'Un 
an , cessé de lui être payée. 

En i$f>9» elle fit Je voyage de Sicile, p«ur\ assister. ;iu tn^age d^ 
lAl le duc d'Orléans j son fils, avec une ftlle du roi de Naples. Elle 
passa plus d'un an à Palerme , et ne retourna qu'en 181 1 2i Mahon, où 
elle resta jusqu^à la restauration. Elle en partit , le o,'] juin 18 14 y pow 
ï-entrer en iFrance , et aborda à Marseille. Elle rentra dans tous ses 
biens non vendus; le 20 janvier i8i5 , elle .se cassa la janobe par ac- 
cident, ce qui lempt'chïi de sortir de France loi« de l'iijivàsion .de 
Buonaparte, en t8 16. Elle fit commencer, en i8i6, un monument en 
l'honneur des membres de sa Famille enterrés dans l'église de l'ancien 
château de Dreu^. /' ^ 

Nous u'aTOhs rapporté ici que les principales circonstSuices de I4 vîé 
àe la princesse ,' et nov^ laissons au lecteur le plaisir d'apprendre les 
détaîfs.dans l'ouvrage de M. Dclille. Ce serviteur fidèle paroit conserver 
le plus'-i^espectueux attachement poui' la princesse-, auprès de laut^uelie 
il etoit placé.' 11 racont€f d'elle de nombreux traits de bonté. Ses récits 
di^at un houvel intérêt du ton de simplicité aui y règne. L*auteur a 
t&oinsvoufti sans (Ibute faire un Ijvre qu'exprimer les sentimem dont 
M'est pénétré pour M"»*, la duchesse d'Orléans. 11 règne même daps 
tdutson ortVrâge un ton de bienveillance générale qui semble tenir du 
«araetère ai la princesse. Elle n^aimoit point a se plamdre , et int^r- 
pn«étoil volohn'ti^rs de la hiànière la moins défavorable les choses qui 
dédient la mécontenter le plli*^. M. DciîUe montre le même esprit j 
il atténue les torts de ceux qui *ay oient eli des relations avec la prin- 
cesse , ou , quand il n'e.ft pas possible de les atténuer , il les passe sous 
silence. On sentira aisément que cette réserve lui étoît commandée 
quelquefois par de très-graves considérations. 

L aut«fur a joint à la fin de son volume plusieurs lettres de M"«, U 
duchesse d'OHëans ; ces lettres respirent la mêine bonté que les ac- 
tions. Enfin; l'intérêt de ce recueil est encore augmente par une 
bonne gravtire de la t)rineesse , et par un Jhc àimile de son ecrîïure.' 
Ces 4Krnemens setA «]i4eiités avec som-, ct-hi gia ï uie y-eptr'aotrer, 
reproduit fidèlement les traits de S. A. et la douceur de sa phy- 
sioiioniie. 



(àfercredi a/ mon i8qq.) (N\ 796) 

Ze Propre .^« ^ Oraison , ou Prières utiles à tous les 
Chrétiens qui 'i^ulcnt traînaillera leur salut ^i). 

La Science de tOrnison nient Ue (a). 

Le premîot cle ces volumes, qui est une réimpres- 
sion aun livre déjà conny , est un recueil de prières 
partagées en cinq parties 5 les unes sont pour le matia 
et le soir, pour la messc , pour approcher des sac>*e- 
mens ^ les autres sont patliculièrement relatives à Teu-^ 
charistie ; celles de la troisième pai'tie ont pour objet 
de nous exciter à Tamour de Dieu, à Thumililé et à la 
persévérance. La quatrième partie est consacrée aui 

Î>rières pour la pénitence, pour les maladies, pour 
es tentations; et la cinquième renferme les prières à 
la sainte Vierge et aux saints. 

Ainsi on trouvera ici des formules pour les circons- 
tances diverses où chacun pe«it être. Ces formules sont 
tiourrics de pensées de rÉcriture , et de passages ë« 
Y Imitation ou des ouvrages des saints. La plupart sont 
tournée^ en affections, et n'en conviennent que mieux 
aux fidèles qui aiment à trouver des actes tout dressés. 
Aussi ce livre a été jusqu*ci goûté des arars pieuses, 
et on ne doute point qu'elles ne continuent a y trouver 
][*expression de leurs scnliniens, et i*aliment d^ leur 
dévotion. 

La Science de V Oraison metitale a pour objet de fa*. 

f — '• ' ■ ^ • ^ " *— ' ' 

(i) i vol. in- 12 , orné tl^ cinq gravure*; prix , Q fr. 5o ccnK et 3 fr. 
a5 ci'Tk\. franc (le port. A Paris', cbez Avlr. Le Clere^ au bareau dé 
céjoiinir.l 

. (a) I voJrf in-ia ; priï , a fr. 5© cm*.- rt 3 fr. 25 rcrtl. Tranc de porf. 
A Pari«, cher Rusaud,ruc dé TAb^ayc, n*. 3; et ch« Ad. LeClew^ 
<u bureau de ec jouritol. 

' Tome XXXI. VAmi de la lielig, et du R91. W 



( Ï94 ) 

mîlîarîsev les lecteurs avec un exercice précieux potïr 
ceux qui veulent travailler à leur perfection. Après un 
Discours préliminaire sur la science de l'oraison y i«*7^.' 
ntînt trente sujets de méditation ; on y a eu Partout en 
vue les ecclésiastiques et les religieuses • mais les sim- 

5 les fidèles trouveront aUvSsi là uîie lectui'e et un sujet 
ignés d'être médités en silence. Chacun de ces suie (s 
est assez court , et a rapport aux matières qui convieu* 
nent spécialement aux personnes que leur état ou leur 
goût portent à marcher dans la voie des conseils évau- 
géliques. 



Détails particuliers sur ta journée du i,o août 1 792; 
par un témoin oculaire , suivis de deux Notices sur 
M. le duc d*Enghien et sur M. te prince de Conti ( i ) . 

La journée du 10 août iTpiit tient sa place pai*mi les 
époques les plus funeste» de riiistoire de la révolution. 
C/est là que fut consommée ta ruiné de la monarchie^ 
que-Fon sapoit à coups redoublés depuis plus de t| ois 
aija. Il peut être utile de rappeler comment lti^*'partî 
rtvolutionnaîre prépara cette triste catastrophé. Ou 
attaquoit alors la légitimité daiîs les journaux^ dans 
des pamphlets^ dans des réunions séditieuses^ par des 
attroupemens ; et par d autres moyens dont le secret 
n'est; dit-on, pas entièrement perdu. Il y avoît alors 
aussi des gens qui invoquoient à toul propos la cons- 
titution y tout en tâchant de la renverser : toute la 
consfitution, rien que la constitution ^ tel étoit à cette 
époque le cri de ralliement ; on n'en a pas beaucoup 
chapgé. Alors ïes factieux étoient d'autant plus rnsQ- 
lens qu'on usoit de plus de ménagement à leur égard ] 

(1)1 vol. in-8<>. j prix, 3 fr. et 3 fr. a5 c. franc de port. A Pari?, 
chez Biaise , rue Férou , n«. a4 \ et chec Ad. Le Gerc , au bureau 
dé ce iouraal. ♦ . . ^ 



lis ne nianquoîeiit pas de crïer plus taut ^andtètfrs 
trames étdient plus pktenleé j ils se plaignoient du des^ 
potîsme de k cotar> q[uand îl^ fen éprouvoient c'hâque 
jour la foibleatee,; ' ' * 

CTest; à cent quî'imîvcut la marché des évènemcns'à- 
liéùs dire srcé parti a éhcôte des hétîlîers, si ran roit 
Une tactimie à peu pl*ès semblable préparer de nou- 
veaux malheurs^ si ce ne sont' pas toujours à peu près 
les mêmes moyens, les mêmes cris, le méme'but. L'au-f 
ieur des DMaUs particuliers sur le i o août fait à ce su-» 
jet, dans une Iniroduction , des réflexions dont tout le 
noLonde saisira la justesse et l'à-propos. Mettant à profit 
rexpérîence du passé, cet écrivain montre ce qu'a faut 
Attendre des étcrhels ennemis de Tordre , et par quels 
moyens il convîent'de lès combattre. 

Mais si sts retours sur le 'passé et s^s vues sur Tave-* 
liir tl*ouvent aiséUient leur applicatioti dans un temps 
où il existe aussi itne conspiration active et flag^rante^ 
le récit qu'il fait de la. journée du lo ao&t offre dans sa 
simplicité la plus forte le4J(?n« Cç trône quî tomba de-* 
vaut it|ié poignée de^facticut^' qu*Un ^cU de liardiesàé^ 
et dé fermeté eAt fart'rénlrér dans la poussière; gailiît' 
plus éloquemment que tous lés discours* Il n'eût fallu 
pt'ut-rtre qu'imposer silence à vingt Orateurs de clùbsi. 
et à autant de faiseurs de pamphlets \ et combien on 
eût prévenu de crimes et de maux par cette mesure! 
que ae larmes on eût épargnées à ^humanité ! combien 
de victimes vîvrpieiît encore ! . . t 

$i de ces cOnsidét^tions générales nOus passons sîrf 
récit que trace l'auteur de la catastrophe dont il fut 
témoin, nous y trouverons cette affreuse [OTirnée peinte^ 
sinon dans son ensemble, au moins dai^s quelques-uns 
de ses plus tristes détails. L audace des factieux, leurs 
efforts combinés, et les scènes d'horreur dont ils resir 
plirent le château après leur funeste victoire, sont rc*- 
pré«entés ici sur un seul peint $ savoir, dârns /endroit 

N a 



miftu^ où :ie. fiouToit luutetsr. M^i^ ttiit partie d«. Ib'» 
))leau fait deviner le r^ste. La ûarrùtiou d ailleurs a nu 
caractère de candeur et de vérité qui commande là 
confiance. CVst un témoin qui parle, el un témoin 
sensible et dévoué^ mais exempt de ce charlatanisme 
et de cette jactance dont des esprits ardeos ou intéres- 
sés ne se fussent pas défendus aisément en pareiiia cir- 
constance. Néanmoins la manière dont lui et quelques 
amis échappèrent au massacre excitera l'intérêt , en 
même temps que les senti mens* qu'il montre au fort du 
danger honprent son caractère. 

Ce récit doit doux: être joint aux autres docum^ens 
que l'on avoit déjà sur le jo août« L'auteur y a )oint 
ceux autres morceaux sur des sujets différens -y l'un ast 
Une Notice sur les derniers momens de M. le ducd'En- 
ghien, que M. Biaise avoit déjà publiée, en 18169 à 
f occasion de la gravure du tableau de M. SoehUi re- 

Ê résentant le piince reçu par Louis XVÏ dans 1«3 
hamps-Çlysées. Le récit dej'assassinat d'un Bourbon 
lue sauroit être djéplacé à U, suite de l'histoire du ren- 
versement delà monarcliie., L'autre morceau, q^i^avoit 
"été destiné' pour !« Co^iyeP^>n$eaT, jnais qui ne put ^ 
puroitre clans le temps , est viue Notice sur M, le prince 
de Contî, mort à Barrvluunej le 10 mars i8i4- Ce 
prince, qui tevmîna s(*5 jours dans l'exil^ n'avoit eu. 
que l'on sadte^^ucun tribut d'bommage payé à sa mç- 
moirc, et c'est acquitter la dette générale que de don- 
ner quelques souvenirs à cette autre victime de la/:çé- 
tolution. * . 



' '^she^ — ^^«^ ^--. 

NO U VEILLES ECCLESIASTiqUES. 

PiRts. Le dimanche de- la'Passiony Ml rarchevéqae de 
Parts s'est rendu à l'église de Saînt-Euslache. Le prélat a as- 
•isté' à l\>ffice du matin , et • fut iui-méme ie prêoe. Apès 
ayoir .récité en chaire les prières d'usage, il les a fait suivra 



f 1^ ) 

cTune instruction i olide ti aff^ctutn^e. t/é^it ^toft remplte- 
3c; iîâèlef , dont pluiiears m^R^e étorent venus des autres pa-^ 
roiarses. pour $6 trouver. & J^ visite du prflat, et tous ont été- 
touchés de son zhW h rcmpfir ainsi Ion les les fonclîdns dua 
niinîstëre pasiorâUOn Ait qUe M. T'areîjevéaôeSoit aller soè» 
cêîfsivemeni faire le' prèiîfef dans les antres egKses de i'arron- 
A'sseirient. * ' '' * '*' ' 

>- L'ordination dtr safhtedi 'dé ya'fjuatrîènie semaine de Ca- 
rême a ëlé très-peu îioinbrefisé; W. l'archevêque Ta failcv 
dans Sa chapelle. I! y a eu 5 pi'erri?^» dont ^ de Paris, 6 dîa? 
cres ,^ sous-diacres vîîj.nirt^réiel 2 lonsmrés. Parmi fès soui- 
diacres se trouvoil un ancîefi mnïlalré «Cune Tâmilte honora- 
T)le , qufa servi pendant' une quinzame d'années. 

— On avoît répandti dans fe poLfié, on avbil îtàpriaié 
dans quelques Joarnank ^ 'on avoît iiiénié avance h Ja tribune 
que'Ies curés de Pari$ îraVoîolUr'eçu î^s ^ '■^Vîonaires qu'avec 
peine, on avoienl prîé M., l'archevêque dé ne pas leur ert* 
enVbver; et c'étoit un des prétextes rjuVni faisoil; valoir contre 
les missions. Cette nouvelle nyoil dî?jà élé.déuienlie, et vient 
.de l'élfe otjcore de la manière fa |>lns formelle par un dès. 
. plijs estimables ''veu*'s- Le qtialriJMijc dîmyîiche de Carémë, 
Kl. (é curé de btinire*^duVei1e 'a réipofgrié pùbliqné'me'nl sa* 
'rccOnnoîssance aux inisMonnatrcs qui prétbttai dans son' é'gKsé ;. 
dé plus, il a déclaré en cïiaire qu<î', s*étaM Trouvé^ qudtjd^ 
*-|bnrs«yi para van I , dam une réunion dt* ses 'cbUègu^ , if tes. 
"^avOif fous trouvés,utiaiimM?s^dan$\lë.ur eMî/ne pour lés ipissSjRp- 
naires, et dans le. désir de procurer k îeurs paroisses de c^s. 
laborieux et charitables mi^nsfre^; i! étoit chargé, a-l-it dft, 
par ses confrères deprocidmer hautement leurs sentittiënsJà'èet^ 
é^ard , et iï êloît bien aise de îé faire' ed pr&ertce d'iin nom- 
^fci-êux auditoire, alîn de dissiper coijipTètemënl «fi broit trop, 
répandu jiar les ennemis des niissions. Cette déclaration pu- 
l>lique est d*accord avec ce que Ton sait de plusieurs xlcs plus^ 
«stimables curés, et avec la iîond..>e personnelle de M. le- 
curé de Bonne-Nouvelle. Ce digne pasteur n'a pas voulu oue- 
]es raissionnaî'rès logeassent ailleurs qu« ehea lui , et il se fé- 
licite chaque jour de leurs travai^x. Cette Igîîse est ceîle qui. 
»*est le moins ressentie des ûévyiP,n tronfcles^ les agitateurs y 
offt toujours été rnoins tionjbiT»V«^ et inoins hardis. Aujour- 
dTiuî tout y est pirfaitcnient caîme, qiuviqu'U y ait beau*- 
^oop d« «ûoadft U matin «t U tcnr. Lm mû^&io»Jèati*fts atta*^ 



dfé^, k c^y« parofcae sont Î4J>|.. E(i>ire Au)>ert (c'est jptr 
ert-eur quo qous avions di^ Sf, -Mari i*$ Aube ri) > PcMiCfbt et 

J^gnier, Chacun d'eux préçh^ plu^ieur^ fo^ par }ou>^.«t^e 
nombreuses çoiife^ifiioiis attestent reffiçacité^âç leurs discours, 
et présageprua heureux rësalUif dp la visite pastorale. 

— Le» d^ux .mis^ÎQO.naires qui dirigent. les. exercices )i liios* 
pîce de la Salpétrière ne suffisant pas' aux besoins d'iin ëta* 

. blissement si considérable^ uo troisième leur a été adjoint, 

,$nr la demande de M. Tàumonieren çbçf de Ja maison s c'€5t 
M. Tabbé Beaucé 4]ui a été désigné pac M. Eauzan pooi^ se« 
contlçr ses coIlègnes^^Le 21, ^. IVrchevêque de Paris est 
Tenu présider aux exercices^ Le prélat éloit assisté de MM. ^e& 
grands-vicaires et de M. le supérieur des missions. Il a été 
reçu avec les honneurs convehabJes par M. Tabbé de Seillans, 

. chanoin? honoraire de ta métropole 9 qpi l'a eoiapiia%e«t6 
a r«nfrée de l'église. M. (*abbé Fauyet a prononcé im dis- 
cours, après lequel M. l'archevêque a itnVmeme adressé une 

. exhortati^i paternelle à la foule attentive. Le prélat a en-« 
suite, donné le salut, et a promis de revenir dans Ta quinjEaina 
ie Pâque , pour s'assurer par lui-même des heore'ux résaltats 
dp 1^ visite pastorale, 

. f-^.Le vendredi 32, M. l'abbé Clausel de MonUls a prêché 

^^ns. l'église de Saint-Germain des Prés pour la retraite de 

f[Uê paroisse. MjlPam « n*y est point venue ; mais raudîtoire 
qU orinani et nombreux^ LWateur a parlé sur Wsttceri* 
«e^ dont 9 a a^cmtré la sublnBiié^iHmportanceetlêH^a-» 
lait*. Cbe« toutes les natinns , à-t-il dit , tes ministres l^i^a-^ 
'çrés,aM culte de h Divinité ont toujours fait une classe à part; 
ion les. r^egardoit comme le lien entre, le cîel et la terre. Le sa- 

J;erdoçe chrétien auroit-îl moins d'honneurs que celui des 
ausses religion*, et le pouvoir que Jésus*fChri&t a donné à ses 
ministres n€ doit-il pas leur concilier tonte noire vénération? 
Cest rmtérét général de la société que le* sacerdoce soit en- 
.touré de considérations; c*est l'intérêt général de k société 
que les établissemens destinés à perpétuer le sacerdoce soient 
eocow^agés. C'est dans ces établissemens que se fortnént ces 
ministres qui vont porter dans las canwpagnes la connoissance 
de Dieu , le respect pour la morale, l'attachement à Tordre, 
q^n combattent les vices et les pcnchans déréglés, qui m^n« 
t]cnnent la paix dans les familles et dans les consciences. C^ 
«ont des prêtres ^ui suscitent tt soutiennent les bonnes çen^en. 



( ^ ) 

celui du mal qui résulteroil de rexttnctiôn du sacerdoce, Dieu 
méconnu , U-nrkorale oubliée , Îe4 passion» sans frein , Terreur 
se répandant de toutes parts , }es dissension*, \eê violences se 
multipliant à i'excës. Voyec qtielle^plàce le clergé occupe dans 
»otrë histoire , et tout ce <|u*il a fail pour la gloire et la pros* 
pértlé de la nation^ Quels homioes que les Suger, les d'Ain- 
boise, les Bossuet, les Fénélon , les Vincent de Paul! Âa« 
î,Ojurd'liui même, après tant de. persécutions et d'orages la 
vclei^ oe nous présente-t*il pas des noms recommandables ^ 
«les hoin mes d^un grand talent, des pasteurs pleins de zële , 
decourageux missionnaires? A cette occasion I orateur a pavé 
un tribut d'estiate aux .ouvriers apostoliques que Timpiéle a 
vohIu naguère réduire au silence, et il a lait sentir l'injuslice 
4e leurs ennemis , Fabsurdité de leurs plaintes-et tout Todienz 
de leurs violences. La religion s*afiïige à lè^ vue de cette jeu- 
nesse exaltée par des doctrines impies , et qjtii semble ne rêver 
que tuo^ulte, séditions et boulever^emens^ Quand on est té- 
moin de pareils excès, en seniniieux la nécessité d'une édu-* 
cation dirétie&ne , et toute rimportance des étahlissetnéns 
destinés à la pernétuité du sacerdoce. Ici M. Tabbé Clause] a 
iméressé son auditoire en faveur de la communauté di^s clercs 
formée sur la paroisse, et qui ne se soutient que par les Ubé-> 
raUtéft des fidèles. Il y a lieu de croire que l'orateur n'a point' 
>. ja^{tti^pé-efi vain, les secours <le la piété. 
- p^*^Al 1» snife de ïViiHnfiilion pastorale de M. Té%>êqtie i» 
Treg^e» sur l'éducation ohrsUefme , se troiav^ vxK.Dîii!C0^rs 
prononcé le 3o décembre dernier, par le même prélat »dan#.. 
son église cathédrale , pour l'installation des Frères . des écolea» 
chrétieaiies. Ce jpùeoun- n'est pas- Jnoins que l'/n^lri/c/icn 
une réclamation forte et éloquente contre l'esprit de ce siècle 
et contre les efforts que l'on fait pour pervertir les généra- 
tions qui s'élèvent. M. de Boulogne , après s'être félicité de 
venir présider k une cérémonie si capsulante pour son mi^ 
«astère, fait l'éloge des bons Frères que la ville de Troyesdé- 
siroit depuis long-teipps d'avoir dans son sein ; il les venge 
dea reproches d'un inonde dédaigneux e% frivole , et montre 
Combien leur éducation est préférable à 'celle oti on ne s'oc«- 
cupeni de Dieu ni de moralo, et où on ne forme que des 
enfaHS présomptueux et indisciplinés. I>ettx passages, aux— 
qi4els BOttS sommes çbli^és de bcqs bocner» feront $eaiir lê 



(' :3oa ) 

«lérîU d« et dîéeourf , tt rimporlanct d«f TMWàfmtf'fëlo^. 
' i|ueD| prélat y «nonce 2 

m El <)uaiHl »<-il été plus néce^ire «TaYoir dès Frères des écpîc* 
cïiré ic^Be5,.4|ue dans un temps <^ù rirr^truction ▼érîtafalemc'rit r^lW 
l^îcu<ic va devenir si rare par ia diseUe t<m)our.< croissnDtfedes. MÛttt» 
Diinis res; où .s'élèvent dans plus d'nii endroit des- éeokv .fihis ^foe 
9n.«pecte«, 0(1 des maitres «ans garantie ne nous montrent que. trop 
de$ élèves sans surveillance: écoles étrangères a notre sol, dont ïa 




et ui e affreuse politique d'entrainer vers ta ruine la gé.nératioQ fui 
atrive, après avoir perdu la génération qui 3*écoule^ x'est, di»-|e,: 
dans cette extrémité et telle position déplorable des choses qu*iî 
inporie plus que jamais de s'attacher au premier àgc, et d'écarter 
loin de lui tous les dangers qui 1 environnent et tons les pièges qa''oii 
^ème sous ses pa*". Eh ! quçls hommes plus £iitf pour opérer un si 
grand bien et plus propres a diriger les premiers mouvenieiis et 
llnnocence dés jeunes cœurs, c|ue ces pieux instituteurs dont le zèle 
égale le désintéressement, qui donnent k la fois la leçon et Tezcm* 
pie , et qui, avant de tenir leurs écoles, ont été à Técole de la vertu, 
iMïur y subir les épreuves les plus «évèrey? Combien il faudroît s'a- . 
veuglcr pour croire que Ton pourra trouver eq d*autre« mains la 
même s1Ire^é, les mêmes préservatif contre les séductions émykt 
et les tentations du monde; et que de maîtces sans noviciat, sans 
attcun rapport distinctif avec Dieu, i>'olés entre eux et pe. vivant 
■crae pour eux, ddtit le premier mobile ne peut être que VintéréV; 
toroés de partager leurs soins entre les enfans (Tautrui et leur ][)ropre 
famiUé* et non moins étrangers trop souvent à l'art de bien v4vre, 
qWa eelfû-^c bien enseigner ; que ces,^i^ipfi,-disettt^nocis/alll»nt 
le mime lèle'et le roèn|e talent pour inspirer à des âmes neuves 
le goàf ponr (2i pi^lé, l'amour des saints devoirs, enfin, cefte d'enté 
fh DiwUg iftii ast, dit Isaïe, te vrai trésor de l'homme, et plus;, paH 
ticulièreBwt»t It trésor de l'enfant et le trésor du pcawre!*..^ 

» LaiswBs 4o||£* '^* l'r f* ^*'> *^^ ^^ grands philoBophes, qui 
savent iout. ^tq^vX veulent a peipc nous permettre a ignorer «nielij^ue 
chose; l.iv«oas4es nous parler avec v^çdain d'ignorance et ae wat^ 

cette par 

son ignor:vnce même lait sa règle et sa stm^é. Hélas! ce ne sont pas' 
les honuac^ humbli's et modestes qu'il faut mépri.<^r; .co.ii>e sont pas 
les sir^plfis et 1^ pauvres d'esprit qti'U fautcnândre; s*i n^ .spnt p^^^ 
eux qi^i out' troublé 1^ monde et qui menacent dp le troubler en-» 
côrc 5 niais l;'8 faux savans], mais fous ces penseurs ai'rogans, si fiers 
de leuis lumières, qui veulent tout discttter, pdur ne rien croire, 
yel teqt approfondir pour ne s'attaober k rien ; mais tous ees hômmeit 
f^Hiuins ii Au4KJfu«i^ ^i pr^Qnei»e l^ur ia<|ui^tndt ponrlenr^-lé* 




( 30I T 

ttîe, >crdef»t Atpir Idua Ifes taleiM, payç« qu'Jli •fm| toolèt M^ttBilA^ 

lions, et, daju ïeut fol orgueil, veuteottoutr^eater dlepulrles en* 
fans ju9qu*aux rots, et tout bouleverser, ies écoijes eomme it$ çmj 
pires. Voilà les hommes véritablement dangereux et certaifieme^t 
méprisables y cpie Ton peut regarder comine les fléaux des nations et 
la vMTQe de fer dont' i)ieii se sert pour punir les'peaplfes, Dîsoni 
«ncore que tous' ces grands dispensateurs de la latnière «ont les yràil 
ignûrans de ce monde, les^iiels^> à forcé -de tout savoir, ne se con# 
noisscnt pas eux-rmêmes^ qui n'ont qu un ^ seul talent, celui de toUt 
mettre en question^ qu'Un seul principe,, celui de ne trouver pîuf 
rien* de certain qne' la mort, et auxquels nos bons Frères et nos 
«afanidin^e du catéchisme sont en état de faire la leçon, puisquUli 
ne say-ent ni d'où ils viennent, ni où-ilsTont, tii ee qu'ils sont, ni 
ce qu'ils doivent être; et, qu'à le bien prendre, qui' doute de tout^ 
Ignore tout, comme celui qui ne croit, rien ne sait rien» 

» Fnyons4es doijc plus que jamais ,^# -T. G. F. , C9$ komme$ sup^r*- 
bes atixqueU Dieu résiste pour donner 'sa grâce aux humbles^ ç'est-à- 
dire, à ces cœurs. droits, simples et craintifs au^^quéls U se révèle. e% 
$e platt à communiquer les trésors de ses secrets, Giardons-nous bien 
de croire que tout ce qoi brille est lumière, et que tbut ce qui éblouit 
édaîre ; et n'oabliez )iitnais ov'oit peut savoir très^peu de chose et être 
fort instruit , de même que i&k peut acquérir beaucoup de connois*^ 
sances, et être encore aux élémens de la moralis et aux premieif 
rudimens du bon sens, de ce bon sens si nécessaire à tou^, étranger 
à rien et ainpi^éànt à tant de choses ^ de ce grand, maître de la vie 
humaine, avec lequel l'homme peut faire tout ce qu^l doit, monte 
au«si haut qu'il peut aller,, ci devient tout ce <{u*il peut être; 

» Et voilà donc, N« T. C« F#, ce que nous ne saurions ^p noué - 
dire à .n<v»SHDfiêm«s, dans ce siècle de la fausse instruction et Aék 
fausses Iiimières: c'est que là grande science est d'i[|OQirer lei cboset' 
ou'qn né.doît pat savoir; c'est que1!i ^raié étendue de r*esptit iB9trdtt''*< 
bien connoitreses bornes et de s^ renfermer; c'est qu*il\y,a plut 
4e force d'esprit à croire qu'à dônter , et que le plus bel usage qu'on 
puisse faire de sa raison est de s'en ^ mener; c est que ri^ n'est 
^raim.enjb grand que ce qui est bon , que rien n'est bon que ce qui 
est utile, et que rien n'est vraiment utile que ce qui ne sort point 
àts règles ordmaires et des occupations commune? ,de la vie »» 

: «T— Parmi les siéget dont l'ërecrHon est rëcfatnée par des 
motifs puissans,. on' peut cotbpti^f Verdun , qui fait aajour-^ 
4i'hut partie du diocèse de Nancî. Verdun est à vingt lieues 
àe Nafici'*) etcet élo^hemeht fait que J'adminrstràtiori ne sau* 
roit dtrt£;er cette partie avec Ici même suctè^. 'Le diocèse dé 
Nanci comprend , comme on sait ^ trois dépai*teméns, et plus 
d'on million d'habitans ; dès-lors ir devient difS^dle au prélat 
ie plus actif de donner ies itiéme^ soins à toote9 les portions' 
à*un 8Î V#ile tèrritoir»^ 1^ presekicc d*un i^véque vivifieroit la 



(202) 

relî^on Sans ce pays ; ses tîntes c|>a8tor«Tes tireroîant les etose» 
de l'état de langueur ou elles sembient être, surtout depi|i& 
que l'annonce , faite il y a quatre ans ^ de Terection du noa* 
veau sié|;e , a dA apporter quelque iaoettitude dan^ la direc- 
tion de Vadministraiion ecdésiasiiqutf ^ et diBMS l'eiercice de 
son autorité. Verdun offre d'ailleurs tous les élablis«emens né« 
cessaires pour un ëvêque ; une belle cathédrale , un évéçhe 
bien conservé , un petit séminaire oii il y a plus de cent su^ 
. }ets. Il y auroit beaucoup moins de dépense à faire là qu'ail'- 
leurs: enfin on y désire vivement un ëvêqùe, et<.cett« diffio- 
^ilion faciliteroit extrémeinent tes succès du prélat qnr y seroit 
envoyé. La ville et le département ont dé)à fait plusieurs dé« 
niar<:hes pour obtenir l'exécution , en ce qui les concerne,, 
de la mesure arrêtée en r8 17. 

— Le 1 1 mars dernier , il a été célébré h Marseille (Oise) 
une messe d'actions de grâces poér les. bieniâît^ que. cett;e pa- 
roisse a reçus du Boi, de la famille royale, et de |)krsieurs 
personnes généreuses , après l'incendie du 1 3 aoÂt dernier. 
•M. Vu il borgne, curé du lieu , aVoit , le dimanche précédent, 
«annoncé cette cérémonie à son brône, et ayok invité les ha- 
bitans à venir y offrir leurs prières pour leurs bieufailettKS ; 
Ife qu'ils ont fait avec empressement. 

— tJn sermon , prêché tannée dernière par ungrand-vî- 
caire de IMalines, fit quelque .(^fMii dans Je» Pays-Bas. Ce 
grand-yicaire est M. F, G. Verheylewegcn ; son -^i|€««rs, 

<^ui fui prononcé dansj'^(|]tge ttiétropolilaine de M^téoês, le 
> aîmancfae de \a Quinquagesime, 4 mars 1821, cawsa une 
, espèce de scandale, et donna, lieu à la réimpression d'ua 
écrit que nous avons annoncé , qui a pour titre t Jm 
ferais Principes cathoUques sur les ntoyens âe saiuL On 
y combattoit les principes du discours. M, Verhèylewegen a 
publié une déclaration oii il avoue qu'on a repris phisieurs 
choses dans ce disc^Qurs, ei.oii ille soulnét à la censure du 
saint Siège. On l'a donc examiné a Rome , et la congcégatipn 
: de rinquisition « par un décret du 12 décembre demies, a 
condamné le Triomphe de JésuémChrisi (c'étoit le titre sont 
Joquel le discours étoit imprio^é) coriime contenant des pro- 
positions fausses, scandaleuses, induUani à terreur, crro^ 
n^es; subversiifes de r Eglise, et mime hérétique». Le décret 
fait défense de réimprimer ce discours , et rappelle d'ailU^n 
la déclaration donnée par i'auteurt On se doute paa, d'afrèft 



( iio5 ) 

"cette j^^cbfalfoti, «{ue cekiî-ci ne as mtWBaiie m]9)gemM 
porté Bnr son ouvrage. - ■ ^ » • . 

—On Dé sauroH trop<pdE]Î6r.K?f grands tratit d'une pîense 
manifîcenee^^ qui devivfrt de plus en' plus rare dans notre 
•aiècle. M. le ■généra)' comte de Boigne, qui a amassé, une 

Erande fortnne dana Tlnde , a oâert , le 4<"'. luar» dernier^' à 
I ville de Chamhèn^y i^o^éoé^ h. de rente y et 5oo,ooo fr. d« 
capital pour bâtir un collège de Jésnites et un dépôt de men- 
dicîté, et fonder quatorze ]it« à rHolel-Dien ; savoir, dix 

ÎfMir K^s maladies contagieuses, et quatre pour les vovageurs; 
t demande la démdiilion de quelques échopes et le percé 
d*ui)'e nouvelle rue. Il offre de plus 5o,ooo fr. pour faire une 

^fofade k rH6teMe-ViWe. Le conseil.de Ville a écrit au gé* 
neral pour le remercier , et va solliciter les autorisatiotis Ȏ- 

■ce8>*étre«. Le 7 mars, M. de Boigne a poSi, dans la même 
ville, la première pierre de l'égTrse des Capucins, nourU 
construction de laquelle il a donné So^oob fr. M. Tabbé Re^ 
a béni la pierre , et a adressé au général un discours oit it 
!'a f«4icité de ses inclinations généreuses. On ne sauroit , 

■en effet, user plus noblement d'une grande fortune, etM.de 
jBo4gne acquiert tous les jours de nouveaux droits à riaatimà 
et à la reconnoissance de ses concitoyens. On sait- que ce gé« 
«éral, dont le premier nom est Benoit Leborgne,né à Champ 
béri , étant entré au service de Isi compagnie angloise dei 
- I^d«ftj,^a commandé des armées dans Tlndoustan , et a rem^ 
dernêrvices important 4ti<f Ang^is dans 'cetteT contrée, j^e 
retour en Europe , en 1706, il a acheté une propriété auprès 
de Chambéfi , et s'y éu>tt défà signalé par les dons les pluf 
généreui( envers sa ville natale , dons qu'il vient de couroonef 
par l'immense libéralité qui a donné lieu à cet article. 

•^ M. Edouard Fenwick, nouvel évéque âè l'Etat dei'Ohio, 
a dû être sacré le dimanche i3 janvier Je celte année. La cé« 

-rémonie deveit «voir lieu à 5ainte-Ro$e ^ dans le Kentuçky. 
M. Flaget, évèquc de celle contrée, étoit désigné pour Tévé* 
que conçécratçur, et MM. Wilson et Nerinckx pour prêtres 
0ssislàns: M. Fenwick est de l'ordre de saint Dominique, et 
ses confrères paroissoient décidés de se retirer avec lui dan» 
l'Etat de l'Ohio ; ce qui feroit un grand vide dans la mission 
du Kentucky. Il vient de se former dans cette mission des éta»- 
IMissemens utiles. Un couvent de ' reh'çieuses a pris dernière- 
Hiëût naissance dans la congrégation de Saint-Michel ; il ae 



( ao4 ) 
préienté frëqaenunent des fille» pour entréir d«ns iTottilot 
créé il j a ooelqnet année» dans ce dipc«se« WT. Vérêqa^m 
établi on collège, dirigé par M. Byroe, et qui convpte dé|à 
trente pénsîomiaires et autant d'ertémea; ce collège dtMine 
de grandes espérances : on a pris pour lÀodële celui de M. I>é- 
rîgaud. Les élèves y montrent des dispiositions pour Ja piété ^ 
•t quelques-uns témoignent le désir de »e retirer du monder*.. 



NOUVELLES IPOLltlQUtS. 

Paris. "S. A. B. Mossisub, qui ayoit été indisposé, est b«aucoil|^ 
mieux ; ce Prince a paru dimanche à la chapefle ai chez le Rou 
• — Une ordonnance du Rôi , du 9 janvier , autori^^e le maire dé 
Caacate (Ille et Vilaine), et le conseil dé fabrique* de cette églûe, 
^ «ccepter le Ugs fait par ' le sieur Williams Homon « cdmistant i«. en 
43f36o francs, et|^. en tout ce qui restera ^i^OAÎbU après la mort 
de son épouse. Cette 'somme est destinée à I4 fondation d'un éta- 
blissement de charité, 

— M. le duc d'Orléans a fait remettre une 'iomme de aoo fr; poi* 
•Ubrepir à la détresse d*un vieillard octojgébaire die k ville de Cok- 
idmmien ( Seine et Marne ). 

--* Le gouvernement vient d accorder sr>oo fr. pour être di^ibuci 
jiux Espagnols réfugiés à Toulouse. . 

— M. le maire dp Lille a eu rhonneur de faire hommage au RiM 
"d^nne médaille qui a été frappée pour conserver le souvenir de la 
translation des enfirailles de Me^^ le dn<5'd€ Berri à Lille: la médaitte 
représéiite le mausolée érigé dans eette ville ,; et on lit autout ces p»- 
rôles du Prince aux Lillois : Entre noits c'est à la vie H à la morL 

. f- Le samedi aS , il y a eu unsé^vû^e §^éiiéral à Saint-Roch %0ur lek 
ijeafaîleui^ et membres de TAsile *foyal de la Providence ,' oécédés'. 
Fendant le service, des messes ont été célébrées pour les membres de 
la famille royale , décèdes, et / eu tr antres, pour les deux priacessev 
mortes récemment. 

-— La septième chambre du tribunal de police correctionnelle, à 
Paris , a condamné à une amende de 600 fr, le .«icnr Corréard, libraire, 
pour avoir imprimé la seconde pétition de M. Douglas-Loveday, vsif 
Ae& représentations lithographîees. 

— Le Moniteur conlenoit dernièrement l'arrêt de la courroyalé dlB 
9wï^ contre le jettne Victor-Brahain Ddcange , condamné , l« a6 jain 
<i8'Ji, à six mois d*en»prisiannement et à 5oo fraac.« d'amende, pour 
«voir composé -et publié un ouvrage licencieux, intitulé : Fàlen- 
ttnê , ou le Pasteur d*l/zès* 

— Plusieurs Piemontois miî avoient figurés avec éclat dans Ici trou* 
I»*e5 du Piémont viennent a être arrêtés h Paris, ei d'êtpa* déposés k 
ift préfecture de police. 

— Un arrêté du ministre de rintérievr fixe la dur^e de la quar&nK 
Saine il cinq jours pour ]&<*-persoiine0 , et à dix pour les marcbaadûec 
^tti'ârrivene dé TE^pagae dans les Bassei-Pyrt nées. 



( ao5 y. 

. -- L«'4t^, ré|iU0Cii, éi^Conné à La Roc^ile, vellfertaM»! ;iEfMl^|Beft 
hrouilloiM qui ont été découyerts, et Uent H # lui-méçie faU|ttst>e«r 
Le 19» le colonel a fait sabir, à neuf. heures du soifi Qnïe^aoïis*^. 
ofiiçien 9 mi ont été trouvés «aists de poignards et de chansons se*. 
ditieùses. Cette mesure , qui 'a prévenu Texécution prochaine d*un 
OMOplot foi^mé j n'a excité auèun- désordre dans la ville, où fnainte-< 
nant la procédure s'instruit» ? . 1 S 

— Des chansons licencieuses, a voient circulé à Ghâlonsrsur-Marne 
parmi les élèves de Tccole des arts et métiers. Quelques élèves, peuy 
sen^bles aux biienfaitsdu^ gouvernement-, ont mérité a en être privés ^ 
Ai .dlètce exclus de l'école.. 

— La ville de Toulon vient de témoigner, par une adresse au Boi«< 
combien les sentimens des François ont été calomniés par celui qui 
osa dire que le retour des.BourIbQns a été vu a^ec l'épu^nancem. La viilis 
de Gap a aussi ress^ti l\6utr^^ fait à la natiop françoise, et vient 
de. voter una adressé au.tioi, qui atteste son attàchentent à lauguste 
dynastie qui nous gouverne, 

— A la dernière revue de la garde nationale de Nantes quelques in- 
dividus ont fait entendre le cri de Fwe la chcute! ce cri , qui semble 
être devenu depuis quelque temps celui des factieux , a bientôt été- 
couvert par celui de ^iVe /le \fîo// 

^-M. Manain, imprimeur à Nantes, propriétaire de ^Ami de Ut 
Charte, a été condamné à 3ooo fr. d'amende, pour avoir imprimé 
une lettre sans nom d'impiâmeur. 

T-M. Marchand} ancien rédacteur du Patnote cUsacien., a reçurnn 
mandat di^ comparution devant M. le juge d'instruction : M. Marchand 
est sorti libre; il avoit di'ja été. compromis dans ràflairo de Bcfort. 

— U»ç très-grande partie du village de. Carle^îont (Oise) a été 
la proif d'un violent inoendi^, ^uL auroit détruit ti>ut le vîila|e , 
iians li^^ courageuse activité du maire » de la gendarmerie et du qni^ 
Quinze familles sont rc^duite? à la. mendicité. 

— M. le. desservant de la conwmnc d'Ys (Haute-Marne) a été as-* 
sailli dernièrement à coups de pierres par ])luoicnrs jeunes gens, à f^ 
forlie de l'église , où il venoit de faire la prière du soir." On assure que 
çc respectable ecclésiastique., ne voulant pas défcrcr les çoupahlca, a 
demandé «on changement de résiilence. . 

— La ville de Nice a demandé à S. S. la permission d'élever une 
âtatue qui conservera le souvenir de son passage, eu 1809 et en 1814. 

— Dans la séance des cortès d'Espagne , du 9 mars, oh a fuir diverset 
propositions relatives à l'état du clergé^ on a demaniîé, 1°. que les évé-r 




. V, ,. . . ccupàt 

jie dt.ter le bas clergé y afin de le gagner au parti libéral. Les trouble» 
continuent, et dans plusieurs endroits les troupes de ligne n'osent se 
présenter devant les ^u€nZ£a£ ro>altstes« 

— Quelques joiirnuux parlent d'un complot très-étcndu, qui ajuroil 
iétc découvert a Varsovie; le but des.eonîurés éloit de soulever U 
Pologne , k la première nouvelle -de la déclaration des hostilité» 
entra la Porte et la Russie. Un personnage distingué a été arrêté. 



( 206 

u^ Le congés d'Ai'go« paroi t encori" îndéots ^ir* U £mii^ âe ^cm^ 
Vernement qu'il a<lo{>t^ra. Le clergé givc- a fait pn^ifitre la i^tiolu- 
tion ée renvoyer I imprimerie et les iflipriiiMurs arrive*» d Biivopc h- 
Calamate » <]u|on û considér<^s avec quelque raison oooime dès-moyens 
de répandre l'impii'té dans-le pays. 

— •- Boy er> pr^»idc'Dt de la r<'<ipui>hk|ue d^aïti , a '«fttrepris la conquête ' 
de la partie espagnole de Sàint^Domingus ; il ciit eatrë le a ié\¥ier4ftt^ 
vainqueur à San-Domingo. Le reste de Tile ofiiri^a s'aii» doiite moins 
encore de r^sistiincc* 

s— Les Bri'siliens insurgés qui avflieitt renvoyé le gouvènef^ 
Dé Rego, ont également refusé de rrcevoirle nouveau gouVerB^Hp 
que le Portugal avoit nommé y on croit qbûle parti de rindép^ndaace 
finira par l'emporter* ^ -. . i 

. , .É. > , - , m' -1 . ii i - i • • • \ 

CHAMBRE DfcS PAIHS. 

Le 23 mars, M. le comte de Lactpède h obtenu la parole pdurfoirc^* 
l'iloge de feu M, te comte de Vulcncf. La d^cussion a ensuite* cté' 
ouverte siirle projet de r«!.sol"lion rclatil'à la cç.mp/teuce et au'^ode. 
dé prcci'der de Ui cour des pairs. La chambre', après avoir entendu 
MM. le con.to Cornuctfcr, le comte Ûqs^zç cX le comte Fabçé de rAu<fc,^ 
areiuislasuitede la di:K;ussion ù uiie autrcsilaiycer' ' 



<:jiambi^S DES f>i.v^Ti»0 

'le im ûiftrs , le çhai itre m dti budget dd rin'cri<nir porté, pour le» 
iiàrAs, commerce et manufactures/ ^ mi-lions 867,00c friiics. Deux 
réduction^ sur les haras, proposées pai* MM- Pàv'ée de Vandœuvre et 
Laisné de Viltevéque, sont combîillfies i^a!']!Îïl^, M(;rî»sef, d^^Ëobâld- 
cl^«c Corbière-; et siiuteiiues paf îljM*. Pl-ï^Vîau de Màgrtîcr èl'^.bas* 




quelques proptii'taires et négociaiis de Horijcaux : U se livre ensui(e à 
plusieurs digressions qui excitent beaucoup' de tumulte dans l'assem- 
Liée ; il est rappelé à l'ordre , ce qui othic à M. le président de vivcj 
plaintes de la part du côté gauche, M. IVîapuel se r4\«ume à demaAder 
poiirle.commewe et l'agriculture une aùgmcritairon de 000,000 francs, 
qui est rejette. M. de Marcellus ju-tifie Ici Eordclolf, dont le préopi- 
nant parcissoit avoir voulu calomnier les senlimens à rentnfe des 
troupes ilrangcres , en i8i4»\ 

Divers amcndcincns , propesés par MM. C. Pcrricr , Basterrèchi* 
et 'Bôgnc de Fàyc , sont rejeter. Le chapitre iv perte , pouir^^cs 
• collèges royaux et ctâblissemcns d'instruction pubjfique, a millions 
8i5,ooo francs. M. de Beauséjour propose iine réduction quf n[cst paS 
appuyée ; il fait l'éîoge de rcn':cignonrcnt mutuel. Le chapitre est 
adopté. Le chapitre v a pour dbjct les sciences et les beau x-aits , et 
perte I million Coo,ooo irancs. BI. H. Constant se plaint que le gou- 
vernement *^"-^ - '--"«'— • -•• - 1— -^f-v^*.-^ >.* ,... ;i - ; 

sonne i*esp 
ueux:) Mr 




( ÛOf ) 

pifre cH ai3o)ité. On ailopte an<ni t, après une dùcassioh pca int^reiH 
santé , le chapitre yi , qui porte , pour commissaires-généraux de po- 
lice, inspecteurs de Ja librairie, «censeurs dramatiques, imprécisions 
extraordinaires, repr^^sentatioas de 1» saint Louis, dépenses acciden- 
telles, estafettes « trais d>nvoi d'objets d'iofcërét public^ indemnité 
au Moniteur, ^00,000 franc*'* On adopfe une réduction proposée par 
lacommisition de 1 i^aoo franc? > et on rejette celles de MM. Bogne de 
F^ye et B. Cobstant. 

L*ordre du jour du a3 mars est la discussion de 1 amendement fait k 
Tarlt^a.du projet de loi sur le» dt lits de In presse j Vart. amendé est ainsi 
conçu : Toute attaque par Vun des mêmes mayvns, contre la dif^nité 
roo^U, l'ordre de successtdiA'té au trône, les droits que le Bùr tient de sa 
naissance, ceux en vertu desquels il a donné la charte, son autorite con* 
stitutionndle , Vinvûdabilité dtr sa p rsonne, ete, M. Lubbey de Pom» 
pières parcourt Tliistoife de France , et rupp.eile Ja proclamation de 
Saiat-Ouen^ pour prouver que le Roi n'avoit aucun droit antérieur à 
la charte, et il veut en €on§éqilence retrancher 'de Tart. h*s mof^ qui 
le lui attribuent. M. Cki<flet| rapporteur, rappelle touj les argumc ns 

Présentés pour et contre dans les dcM\ chambres , et vote on faveur 
è ^amendement. M. Manuel rejette la loi en entier. M. Bazire riftite 
M. Labbey de Pompières , et établit que le Roi avoit des droits anté- 
rieurs à la charte; u insiste surtout sur l'ordre de succ^ssibilité htrc- 
ditair&, toujours reconnu en France, et auquel Louis XVII 1 n'a jamais 
renoncé même dans le malheur* Ce (iisconrs a été fort applaudi pour Ica 
nobles seatimens dont.il ctoit rempli. L*umendement de M. de Potli-^ 
pi.ères., auquel se réunit M. Manuel^ est rejeté k une immense majo- 
rité* L'art. 2 est de même ad<>]>té; on vote sur Tenscmblede la loi« 
q%^i est 44ppté à une mérité de ^40 contre 99* 

On r<éprend la discussion stp je h^iUeU i.(x.ckttp. v^i porte aS^aoo^ooor^ 
pburlc.flei^c. Aucun amchdèmcQrn.^ élé propose. M. IcbMron^Uni 
Creuzé m vite le ministère k mettre Tannée prochaine le budjct en ■ 
rapport avec les besoins de la 'religion. Le chapitre est adopté aiis<i 
bien que ie vni«. , qui porte pour les ouïtes non catholiques 675^000 fr. 
Dtvçrses réductions et augmentation^ sont proposées au chap^ ix , qui' 
porte pour les ponts et chaussées 3o,5oo,ooo fr. ; toutes sont re]Qt6ea et 
le chap. adopté. L'on passé au diap. x, constructions et b:.t.'men$ 
d'intérêt général a Paris etk Saint-Denis, 2,400,000 fr. La commission 
propose une ri'duçtion de i million, qui est combattue par M. de, 
Cavro', La diicussion est continuée k lundi. 

Le 20 mars, après un rannort sur quelques pétitions qui n'offrent 
aucun intérêt , on reprena la discussion du budjct de Tintérieur au ' 
chapitre x , qui porte pour oonstruetions et bâtiment d'intérêt gôni'ral 
k Paris et a Sainl-Deni^ a,4ûpo,ooo fr. Lu coRtmi<siun propose une 
réduction de ioo,ooofr. , qui'est rejetéc; M. de Bouricnne rçti;eia . 
proposition qu'il avoit faite de rendre les bàtimcns de la rue de Rivoli 
au ministère des 6nancçs , et d'alîccter 1 million par an k rachèvement 
de ces bàtimens. M. de Girardin, qui a la paTOte sur Tart. concernant - 
régïise de Sainte-Geneviève, déclare quilne peut voter les fonds, 
avant de savoir ce que sont devenus les restes de J. J. Rousseau et de 
Voltaire, qui y cloient d^osés j il 9e plaint hautement dtipeu de rcs-' 



pHi «l'on a.ev )^«*r d€>«. i^roird^ kooinuw^ il récltmcr leè défiottffiie» 
mortcmidu |yremicr, pour le« replac«r k Erineboiivill*. Il regrette 
aussi qu'on ail cfiacé du froutispice , l'mscriptioa : Jux grands hommes 
ta patrie reconnois&aute, M. Pict : les granas hommes ont fait do mai à 
U France. M. le ministre <le rintcrieur répond a M, de'Girardio qit« 
les re*-tes de Voltaire et dt; Rofis^eou .^ont encore dans un caveau sépdr^ 
qiii est S0U4 une partie de l\'glise. M< de MarcelliM : quand un tefflple« 
d'abord pr(ffi)iii' , c^t ensiiiU' rendu ii sa première destlntaion ^ la croix 
teule doit remplacer -sur sun fronlispice toute inscription profanc.- 
M. de Girardiu > eut cticore parler; on lui crie que e*est aœz de scan* 
dale. Le chapitre est adopté. 

Chapitre xi. Tfat^aux .extraotxiinfiires à la charge àe l'Etat dan» le» 
départemens, 2, -io 1,620 fr. M. Leclcrc de Beauheu propose une 1^ 
duction de 400,000 ir. et M. de CorceUes une augmentation de aoo^ooo f< 
pour rassainissemcnt des prisons ^ il s'ércnd particulièrement sur celles 
de Lyon, etdescea i danfi.dc trt;s^griuid8 détails; les deux amendement 
sont combattus, Tiin par M. Duhamel, et Tautie par M.- de Corbière ; iU 
sont rcjctés et le chapitre actoj^tt'. Chap. xii. Dépenses Jixes au cont' 
munes à plusieurs déparlemens , 13 ,8^8,^)66 fr. La commission propoae 
de donner au rhapitri; xr, SS'-ji 124 fr» de pl»is qu'en i8ao* M* Chabaflier 
demande qu'on réduise d un cinquième le traitement des préfets et le» 
abonncmcns des préfectures ; il est appuyé par MA^ de Rooin-Scéyole, 
Leroux du Chatelet, Méchiu« M« de Berhis désire que Temploi des fonds 
affectés aux préfectures soit soumis ehaque aitnée au conseil du dépar-^ 
Tcjnent* 



La VérUé sur P Enseignement mutuel, considéré dans sst 
^nature , ion origine et ses effitê; par M. Dabois*Bet§eroti. 

Ce qui a été dit , Vannée dernière , k la tribune de la chambre de» 
députes sur l'cnsieigneinentmutuU, lors de la discussion du budget, a' 
donné lieu à M. Dubois-Bergero^ de revenir, sur une matière qu il a 
déjà tnti'ée avec le -^èle le plus louable^ Nous avons rendu compte de 
ses premiers écrits Fur ce sujet : celui-ci est plus étendu encore , et 
renferme des considérations et des. faits qui militent également, en fa^ 
veur des Eroïes chrétiennes. L'opinion pabliquc est sur ce point co- 
tîèrement d'accord avec l'auteur ; quelle que sort en elle-niêtte la mé- 
thode d'cnseigneu.ent mutuel, ses résultats n'ont paa été généralement* 
favorables : aussi ces écoles tombent de tous côtés. De triâtes excmfiles 
leur ont été toute coirfiwncc et tout crédit , et les écoles des Frères 
n'en ont obtenu que plus d'eslimc, et n'en sont que plus recherchées^ 
Nous parlerons plus au long de l'écrit de M«r Dubois-Bergeron , qui 
eonlient des détails curieux ; nous regretterons senlement que l'auteur 
n'ait pas été un peu plus court. Mais en peut dire quNl a battu l'en- 
seignement mutuel en ruines. 

(1)1 vol. in-S». ; prix, 3 fr. (t 3 fr. ^5 c. frtne de «port. A Parô^ 
«hec routeur; rt chez Ad* Le Clere, au bartaei dt «9 ^ournaU 



■ tfejl'jl I ".i!! T ■ 1,11 I " l^'l'i 'Vl'i- ,■,"(■'■!, .4 I >■ ■.*', ■■■,, ■'.!' , j- 

Snr la mission de la lonisUne. 

On «ît qti^ M. DuJbmirg vcvé<|iie cW la Louisiane ^ -t, «faiit\^^ 
son dernier voyage eu Europe, eiig»^é pluMetrr^ ctxlé&t»stî* f\ 



<|ae$ à le suivre clans celle niissimi iotiHaine. Qiîelt|(ii*s-iiTif 1_.1.H 
sont parlis de France, d*au4re$ des Pa\i<-Bas, d utilres d'ha^ .^. i V 
lie; parmi ces derniers se trouvent des prétrca de la congru 



•;u 



galion de la mission q^ie nous appelons i^t^iisHi. Ils <»rit ' ' j/ 
suivi M. Dubonrg dans Tinlenlion de diriger bm\ fértnitaire, T 

ott d*aller prcclier la foi chet les sauvages. Utt île ct>£ mission' ^ 
tiairiî^, M. Joseph Bosati , a rendu compte de J'erat de Li f^ 
lîgîon en ce pavs ^ par une lettre du 4 niai de Tannée dernfiercu 
Cette lettre, écrite a ht$ confrères d*£urope, a été inêétét 
dans un des derniers numéros de VEhcyclojjédie eceiéstaHi^ 
4/i'e.de Naples; elle 'est fort loiigtie » mais tiomê n'en estniiroiit 
^e ce qui nous paroUr;^ dVn plus çrand intérêt. 

M* Rosatî commence par remercier les bienfaiteurs de hi 
-mission qui y avoient envoyé des dons en nature, comme 
livres, ornemcns d'autel i vases sacrés, reliquaires , ett;. List 
l[raiMes M éioicnt arrivées en bon état, et le missiorniaim 
nomme avec rcconuoissance )e princ* Alfierî, le marquai 
mâssiini et M. Gîorgi , qui avoteat témoigné plus de sMt et 
•de àénérostié pour cetta église pauvre^ 

On n*avoit pu encore commencer les missions cbes les $ên^ 
Vages, M. de Andreis 4evpit s*y rendre lorscjii'il a ëtéènlevf 
par h mort. Depuis il ne s'est pas présenté d'occasions (avo* 
rabfcs y et tous les prêtres que M. Duboni^ a arttfrén d'^oropè 
sent k pf^ne suffi#ans pour Jet besoins du diocèse. Les Lsta^^ 
risles étoicnt employés dans (es paroisse* d«i pour le séminairev 
Ce dernier clablissement n*esl pas à Sainte-Louis , on résîdo 
M. révêaue ; inais dan# uii lien qu'on appelle les Barrentsi, à 
^etit lailies de Saint^LQuis. Ce -lieu , couvert de bois , coinpti^ 
environ cent quarante faroiNes cartiQli<|ues originaires d^Ao« 
gleterre ou d^rlande, qui occupent cèiaenna un > terrain» H 
^ui (oroienl la {laroisse » oii , cwMne on l'appelle^ laMPongr^» 
g;>tion. Le séminaire est nn centre de en teridéire, qui f 
^îiiiiie milles ^e 1^019; TégUle i^t i pen de âkJanp^ K »^ 
Tof^eXXXL L'jfmi fh In Metig. éi^ n^^ê. Œf^ 



( 510 ) 

h^bitaiM $*j rendent ie tous côtés les dimancUes et ti\é$* pa 
sont exacts et réguliers^ et s'approchent des sacriiAenl létts 
les mois. L'office se fait avec pompe , les instructiona sont 
suivies , et il y «i toujours uti certain nombre de communions à 
ia grand'raesse. ^^ . . • . 

M. Rosati passoit le samedi à confesser; il faisoit le .caté- 
chisme aux enfans, et les préparoil pour la confirmation ; car 
M. révêque venoit tous les ans passer quelaue leinps au se* 
tfiinai're. Dana lés familles la religion étoit nonorëe et. praiî* 
quée, la prière se faisoit en ;co m m un , les mœurs et oie ht ré- 
gulières) orf n'eiîIScndoil potùt parler dé scanda fes. A TégHsc 
jéhacuB se tevioit dans la ]^sture la plii convenable, et les 
^r<ltesjàns , quand ils y paroissbiéni , se conformoiétit à I^exétu* 
pie des autres. Il y liroit parmi les jeunes BUes des disporflio^ 
pour l'élat religieux. M. Ce1lini,cotirrëre de AU. Rosati, étoiJt 
(fharfié de ki visite des malades ; emploi pénible, vu la diilanc^ 
des heux, mais qui lui'donnoit moyen d'exercer sa charrie| 
«far il distribuoit des rennëdes ^ra/ra à de pauvres gens ^i 
fi^avoieni pas la ressource d'appeler des médecins , lesqii^^ 
ffmt rares , éloignée et fort thers* 

II y avoit au semin^re quatre rhlssionnàf res , trois ,.)èunes. 
clercs ) <|uî sont pareillement de la con^ré^aiiôn , et^hu.sé;*, 
lUinarisles , outre i\è$ frère» servaiis et des dom'estsqires. Lé 
tâiruent'du séminaire étàrt âuffî^nt, sans être Vaste: La jifâuvè 
gétijai ^t le produit d*gjn j^iHJ!!» W 

; tomrnissoient àla nôurrfturê des semîrrarisleti M/ |t^^l 



et 



entre dans quelques détails sur le temporel et =le spirituel de 
rétablissement, et demande avec instance qu'on leur envoie 
de Rome un supérieur; sa modestie lui faisant croire qu'il 
n'est poînt^ propre k cet emploi: M. ÇeMini^ outre ses autres 
occupations, atloit visitèr'de teiâps en temps une congrégation 
d'environ soixante-dix familles françoises, située à la Nou- 
velle-Madrid , sur le Mississipi , à plus de cent milles du sé« 
mioaire,' et qui n'avoit point de prêtres depuis vingt ans; il 
T alla pour la première fois, au mots de mars 1821, Baptisa 
beaucoup d'adultes , entr'^autres deux proteslans , et décid^ les 
liabitans à construire une église. M. Potini ,' ordonne prêtre,' 
en 1819/commençoii à parler l'angloîs et k eièrcér le mitiit- 
{èrej ilavoitidélir converti des protéstans. M. Rbssètti ^ autre 
jeune prétce , comnieD^it aussi à en exercer les foYiciioiis-; 
' uoe chute ^u'il 4 faite a priVé pour quelque tempt de 



soti Séçoarl. M. Picjhi.to.)i , jeune preUe,^ employa .4ans la 
basse Louisiane^ de^voit revenir au sëaiinaire pour, pro^ioncer 
ses voeux, Trois jeûnes n<^vices, MM. d« I^ekere, Rossi et 
Vcrgant^ faisoient leur c^urs de théologie. , 

Erautres confrères 40 iVJ. ïto^aii rempiissoient clés emplois 
liors du sëmifiatre. M* Jean-Bapliste Aquarooi étoit chargé 
.àe trois paroisses, savoir, Saint-Charles , le Porta^i^edes Sioux 
et les Daf-dennfs , toutes habitées par des^ l^^rAn çois; et située^ 
& dbiÎ2e ou qiiinee ^lilles les iinés jjes aujros, à tF:pnie ruilLea 
de .Saifit-4^ouls^ et a plus de cerit yingt dtf j&éminaire« i'/est, 
liji hôini&e apostolique qui vit très-pauvreoient , Pt qui.efi 
aiiigqltèreaieiit respecte par ses paroissiens « qui sont très-p4u«' 
vresapyisî*, il n'est occupé que de leur avancement sptritueKtJa' 
antre prêtm^ M'. Ferrari, qui a fait se* voeux en, 1819 ^ a eu' 
«ifssi^b^^aucoup de succès au posie Vincenaos, ancien établisse** 
tia^nt franfois ; il y a bâli ùnre égKse ^ et a rappelf à la religioii 
cetix que l'avoient oubliée. Enfin le dernief ,des prêtres 60* 
S^lfit- Lattre., employé hors du séuiinaire|^ est M, Borgua, qui 
S é\i envoyé dans \a basse Lôiiisian^,^ par .a y is de médç.cinsy^ 
et qui est aujourd'hui rétabli; fiiais aiii è,$k^re^é k la Nou-*' 
vellc-Orléans pour remplacer un. prctre.malaile. En Iput, 
^U;!^. ^^§a^^ *tou5 sommes neuf. prêtres ei Iruis clercs; 'di 
pfusjî y a trois pifHiluîans, don^deMx prêtres d'un i|içriie>dj^-^ 
Cn^iléjj.,51 ijfi «clerc qiy^ deipeur^gjpi CQ\ié(>^ e%- 

^lîi ^sî (çonyertï , ij[ jr ^ ^Mtdquèa^ années,. étant né de ijjarfns 
pfblestans) si^pi^lé et 's^ ferveur le^readront'trësrutile a celt.cf 
iniftsion.. • .j . > . * 

Au total, I^étatdela religion dans là LQuisiane est satisfais 
aani; il n*y ayoît, avant larrivée de M. l'^rêque , que diit 
prêtres, presque tous âgés et jn fi ryrjîçs; actueUemfnt it y en 
a quarantç , tpMs exemplaires. Us ont gagné ais^iripnt Testimç 
•l Ja fojil^rjce des ppuples. On a. élevé dans la. basse Loui« 
jiiane.j'pàys plus riche, des églisci^ en briques, non«seulehient 
Goavenabtes , mais même belles» Beaucoup de gens reviennen|: 
à la religion r la piété est en boum^ur: la jeunesse dbnne dç 
grandes espérances j il J a eu dé nombreuses premières com- 
munions. Il y a des collèges et des coiivens oii un donne unf^ 
éducation chrétienne; ce qui est très-important; car précé^ 
demment réducalioij étoit entre leS^ mains des poîestans ou. 
des cens sanë religion. Un de ces colféges, qui contient p\wf 
do Cliquante élèves /est établi à Saidl^Louis, près fa maisov 

O 2 



•( 2ÏÎÏ ) 

4» M- >yv^tt« , «rtfîngë pw de» pr^ttts- <jd» Vivent iiT^cM^ 
titi aulré, à la NouVelle-Orlëans, a plus de soixante étcweif 
Ql un troisième e»t commencé, dans un autre Heu. Nous noua 
proposons aussi d'en fortner un (i). Il 3' aim con\«ent dere-- 
lîgieuses pour réJucalion ôes jetin^ filles, à Florissant, et 
ce couvent en fornicra d'autres. Les Ursulincs font beautoxqy 
de bien à la Nouvolle-Orléans. 

J Ce qui est arrive dans- celle dernière vilîé est un coiip ad- 
Inirable de la Provi^lenco. Le 1ère Antoine, Espagnol, qtîi 
qloit fart opposé à i\l. révêque, s'est rcîconcîlié avec le pré- 
lat , et e*sl peut-être l*bcc}ésiasti()ue oui fui eft le plus «tlacKe 
4ans tout le diocèse. ]VI. Dnbourg, clans la visité qu^il a (aile 
de toutes les paroisses de la basse Louisiane, a été reçd avée 
des signes élonnàns de re$|>ect; cela a été d'au tafii filiis fe^ 
Qiarquable dans un pays républicain , oii le président même 

3u congrès est traité comme un simple particulier. On ttM" 
nîsoil le prélat 'd\me paroisse à Tautrc; le peuple et les ma*- 
?:is^rats lui rendoienl â l'envi des honneurs. On se port6iV«fl 
oùle à l'église pour rentendre^ dans la paroisse de rAss^oarp^ 
{ion il a confirmé douze "cents personnes. M. l'érêque a lemi , 
k fa Nouvelle-Orléans, un sjrttode diocésain , et a admiré la 
ie\c des cnrés de celle ])hrtie du diocèse , quf^ ayant appris 
les bcsonis du séniîn.'rirc , ont résolu d*envoyer'4touS les ans a 
H ^ouveïIe-Orléàris ufie Somme pour cet é!ablisseiiient;*Cè 
Irait de charrié de leur {xâi^l^^X fl[vssi^b0norobIè^ureHÎÉiqi*e 
rassurant pour la maison ; cor (a banle Louisiatie, où 1er «é* 
ininaire e^t élubli , nV>t pas riehe, et offre pende ressources. 

' PAltw. M. Jefrn-Pierre de GaMien de Cliabons, qttî msoil 
iïé nommé évéque du Puy, en 1817, et institué le »*'. .pctobre 
de cette anné^ ^ a été nommé par S. M: h l'évécbé d'ÀiuMos^ 
îpn remplacement de M. de Bombelles. M* de Cbdboi»« est 
tié au diocèse de Grenoble, et étoit en dernier lieu ausmiier 
de quartier de S. A. lU MoNstEOJi. 



(1) Il fêwM. q«e ce scrok dan» la- pardifsé île r^9o«iptioii , sûr 
le MiV)5fir^[,;oi4 il i^lc^t q^^e^tîon de iivrtier . niië mwm de la c»o« 

yri^gation. " . * 



( ai5 ) 

*-»t^ui9que les 13>^raox de'provmcf ié feghni ênr et qj^ 
9e passe dans )a capiiale, il sertMt bon qu'ils >ussihnt tons oife 
leurs amis de Paris seront amendés, et que les exercices des 
, uitssipnnaires sont parfaitement cnîiues* r^on-senlement il n*j 
fk |iliis de taniulte d.ins l'église, de cris , de dérisions et d'in* 
«u4(e&; mais le plus grand ordre et le plus édifintil recueille-* 
iiiPHt rognrnt à tous les exercices. Hommes , jeunes {?'*ms , 
Iqus écoulorjt, chanteiU et. |îrirnt tour à tour. Ou ci le d'Iieu* 
reux exemples de rclour à Dieu ; le nombre des confessions 
aii^meu{e,ou s'arraclie a de pernicieuses habitudes , on cède 
h !a force de la parole divine. Oe loudianl^'s cér^mopies ont 
eu, lieu. Mardi dernier, on a fait à lionne-Nouvelle fa consé» 
çnition des enfans; réghse éldit etificreiiieot pleineu M. lo 
4Cuvé,tL déliré présider Ini-mème à la ccrémonie, assisté des 
iJiissionuaires , rju'il srcoiide bien par. son zèle^ II à adressé 
^ux crffaiis et aux nieras les paroles les plus airectneûses, et 
a célébré pour eux la messe', ijui a été servie par les mission* 
lidiri'S. La bénédiction des enfans a élé accompagttéedes vœux 
tçs plus tendres pour «-iwc , Larit de la part du vénérable par- 
leur cpie de la part des miî»sionnairiî5, qui se sont montrés en 
reile occasion les dignes minihlirs de celui tpii divhit : l irissçg 
'ir'^iCt^ Uioi les enians. L/iimoceiice de cet ngr*, I,t sei^^flnlilé 
xies mères, ienr empresseméni à se rendi.e à la téréimnife et 
jd invoquer sur lejurs enfans ia pnrtjrclîon divine, Tiitr de bonté 
-♦l^îïlVic^'le cwi( et de sfs Cûopej;^U?ujs.^loul a doni-té à t'cHe 
ùmétiionic }in vif intérêt. On fail,tJans les diverses église^, 
des retraites çt des neovaines cpii sont toujours de pins en pUsji 
«uivies, et qui préparent les fidèles d'une manière plus prè' 
chaine à la grâce de la réconciliation', 

— La conférence de Saiul-Sulpice , dîmanclie dernier, 

«iToîl pour objet la nécessité de la relï^ion dans l'intérêt de h, 

^'^cîéié. Si tons les siècles, a dit l*oratenr, sont ' marqués ^ 

*^de$ traits qtîi les distinguent , on peut dire que le caractère 

• du nôtre est un amour exirénre de l'iiulépendancf. On se lasSè 

^c toute autorité tant civile que religieuse, et on ])r et end 

Voîisacrer des droits et fonder une société «sans* rinierveri* 

lion de la Divinité : noiis croirion» voir des arrchitectes imW 

prudens , qi\i eçsaieiit d'élever un édifice sans, l'asseoir sur 

des fondemcns solides. Pour cotubattre une idée trop con.* 

'Tnunié et' trop futi*esl^ , il importe de fdire \'x)ir oue la H* 

^îjfian peut seule' assurer ^'ofdrc public èl la Hî>0trte i^s paii 



;t&titievis. Vonr mteux prouver }a prpnfi«re,pêrfi«y M/TaHK 
^râysâi'nous a supposé un Etat sans religion : àlors^toiftès tes 

{k^ssions se déchaînent , les liens dé la société se relâchèift . la 
brcc seule peut arrêter les crimes , et il faiulrà bientât- ée$ 
lois de fer pour gouverhèr nn peuple sans Di^'u, C'«^ H'<m*> 
tesquieu qui V<k dit : IVlôiris la religion ést-réprimafite^-^tts 
la loi (loii réprimer ; ainsi l^bomme, en voulani se rendre in* 
] dépendant de Dieu, se rend esclave de Thonime; et cVst 
principalement'cKe? les naliotis impies qo'il s'élëve des Ij" 
'râns. Et ne crnyél'pasf, à âfjouté l'orateur, aiiNih sjpiriiua- 
lisme vague .s(rff;une rettgfon suffisante pour le bonh«urA« 
'jpeupirsi' Bossue t Ta dîi'avec beaucoup de «ens i hè déisme 
li'e^t ({ù*un athéisme déguisé V et nous voyons que tâiis ;tef 
légisiateurs , en faisant intervenir la" religion dans lé goo*'er- 
nemeht , ne se sont pas contentés de quelques idé^ ootifusi^s 
$ur la Divinité , mais qu'ils ont présente un cifkseéâUe 4t 
icroyances , de précepte* , de pratiques et de cuite ^flnvert 
Dieu, Arrivé à sa seconde partie , M. F^ayssinotis à amtoncjr 
qu'elle ne seroit eircoi^ qu*tin développement de la prémièn^ 
/et y après quelques cortsidératiofi s analogues, il examina il 
l'on peut appb^qUer à là' religion cet adage si rebalt^r aujOur* 
d'hui, quM faut marcher avet éon siècle. L'orateur a recoftnOf 
avec beaucoup d^ sagesse , de tact et deboniie fo%^de:^'«i^teitt 
y avoir de vrai daiië cette jortaitiiiié , et \*a sèfjstré 4e lVtte«i«k)ii 
..exagérée qii^on lui; dortçttrop^ »oàvént; (^ttitifê IV ifiêmifim 
, $cï^e$ , a*:t-il dit ^'^f^t* / éeiJÊêéétr^fm ^oêfâkUti 
constatées par PexperienceVde Kdbservation déH néixiàie^^ et 
' „ des différentes branchies dci coiinoissances hutaâtfies , #n petit, 
' sans doute «marcher fivec son siècle; cé)eterles théoim^d* 
.mises autrefois par les savant et les ph jÀ:iens, tt recevoir 
;iBvec empressement de« ïjjun'èl^s , frcrît àé$ travant et dw te. 
cherches des côntemporams. Qiiand il i'aejt d'inetîtbtioiM 
jwlitiques et de« tpCemes sur Torganisalioii dé h iociéfé, ne 
.parlons peint ayeé mépris des temps de nos pères ^ nufsi sages, 
peut-être, que nous; toutefois hiissons la société telle que U 
Jemps l'a f^ite , et ne nous roidissons pes contre l'esprit gé» 
jiéral. Mais quan4 »! i'agit Je vertu , de probité , d'hôMeiir, 
de religion ^ il faut le dire, marcher avec son siècle c'est &i« 
i)lesse.et pusillanimité, hei grands homme», dans tes tèfl|rpi 
anciens ^ les saints dam tous Jes siècles , ont lutté CoiiW^let 
vices d^ le«r Wœ|is j ils ne se çdtoCoraioicot pas w lp<îfHie] 



. ( 5i5') 

jtf <^p08oieii|l ^ au contraire, leur exemple à la cdnt»|^oi| idiés 
na^vjitses moaurs. U est génëreox, il est honorable de'^fi 
iraliter à la religion alors qu'elle est en bulte à plus d'attaqnçs 

4 fit d'outrages. L'orateur .a fini \air des v<)bux pour la perpf- 
itiilë de, la religion en France. La procl^ainé confërepce n'aura 
littt que le diinanclie da la-Quasimodo. 

•f^Le mercredi 271» il y a eu , dans un hdlel partieulier, rue 
de Yarennes, une assen^blée de cbarité pour l«s victimes dé 
la révolution. Madame et M»«. laducnease de Berfi y o^t 
•sststs , ainsi qu'un grflud notubre de personnes de distinc- 
tion. M., l^abbé .de Sajyigny: a prononcé le difcour^, oit, après 

;#voîiC p^injt , d'une manière gcuéfale ,/lefi désastres dune 

^épiqiie C^faestCy et les crimes commis contre Dieu et contre 
l'humanité vil en a montré l'expiation d'abord dans les soof- 
itûvicès des. victimes de la >cause royale , puis dans les bien* 
iaité di^ âmes fsénéreuses. U a considéré tant de malheureux 
. proscrits , tani d'illustres condamnés , comme portant le polda, 

• xteaîiuquilps généjraies. Les uns ont souffert la mort et réxil 
avec cou r^^.; les aul^res viv.enl encore^ inais éprouvent toutea 

rle& rigueurs du besoin., et. leur r^ou^^uans leur patrie semble 
leur reudre plus anoere la privation des biens qu^ils ont per^ 
due, /C'est, a;^. charité qu'il: appartient d'adoucir leur sorl^ 

-^dii. 4ej^igpy fi-invoqué en, leur faveur Us motifs les plue 
|iffedmmss.et2,!ei|)admirant]e ^lepoi^^r les bonnes œuvre^ qui 




moyen d'expier le passé et de garantir notre avenir, dan^im 
. anoweçt oi^ des. bruits de révolte et d'io&piété grondoïent est* 
>Nii?,de nous, ot menaçoient la. société toute entière. Ce dSs« 
cours , qi^i a paru, non moi^ renaaipffiiabîe par l'élégance de 
li^^compositiofi que par des mouvemens pleins de sensibilité 
en £^eur déà victipaes. de la cause royale, a été suivi de le 
y|uéte, que l'on dit avoir été çcmsidérabîè. 
> . -^11 y a eu , qetfe semaine, une retraité à Saint-Rbch , 
. comme dans la plupart des paroisses. Les exercices furent 
ouverts le dimanche- de la Passion » par JH. l'abbé 4'£<piBaS" 
!ioqs, chanoine de ilaint^Denis. dhaqué jour, il y a eu mé- 
ditation |e matin « sermon à ime heure <^^t conférence le soir. 
C'est .M. r^bbe Le Coq , predic^teu^r du 'Carême, qui a pré-' 
ch« 4f loQ^i ecie.)«udt| à une beaie j,Ifs Wtres.iokUrs^ c'M 



( iiô ' 

. «icttd« là j^iMiiiitf'Minte.tfuronk lieu 'cette ânb^ë, ii ISaîffsilloirl^*, 
^CMttme tt% Minëes précédentes. Le iundt, lé rtiû'irài et te'ittêr* 




par M. Tabbê Tùy^;. 
' Let }AO(H<râffltit , a trois : heures , i^rmôn pdr 'M. XJarnlrî^irx ; 
le vendredi ««aîrit, à midi, rexerctee de* trois liêàres* de* l%r 
IpoAÎe^de No1re«-Seijgncnrrf M. i'abbé Cotterct fefli'lès mécR^ 
49liQn&; le seir, k cinq heures, là Passion par M. d/EsjpiWaiîÀ 
laus.Toiitef tes quêtes auront pour but de soutenir refa)»Vts* 
«einétit'des Prèret des écoles et celui des Clercs , ïbroiés fn^ 
* éi Tautre sur la paroisse « et de^ fournir en outre ^Ux bièl6î|)f 
des pauvres. Il y a indulgence picnièré, te 'vendredi ^ pbtif 
l'exercice de ragonie. < 

mm Le lundi-saint) il y aura, comme à l'ordiAàirèV^îne 
nsseiiiblée de charité dans régli«e de Sairtt^Sulpice, pour les . 
knînvû délaissés de l'œuvre de M»*, de Carcado ; M. V^hié 
f ayel fera le> discours.. Cet orcTtéur a encore prêche liiér^i 
fiaini^Roich ; pour une asscikiblée de charité èo fâv^èàr dei^ 
Filles de Sain t. André; î r : ;» 

/ *^L^ Société de la moÈ^ltt' nhrétienne , û&kt notrs aVofis 
faitconnoître r.o&isleBce et- le pian ; a tëntif le 19 < 1 é eem fc fr e 
dernier y sa première assemblée générale^ et M. le docdérLa 
'Bochififoucauld-' Uancourtr «^'président > a' prènori^ ùn'dfsiïoaft 
j^i n^Wif » i«ra'ConfbnAM^^tMt <èe que noiH tpAéis" jKl^W^ 
Arndance de celte société; Il n'^ sent point quesKôn -d'o^ dev- 
int ^ toute disctission -sur oc poml àsiiéchtéé dànget^easejvl 
■■ ¥atk sent, en efiet, combien il seroit contraire à lli cliarîté de 
, 4f cher »de prouver à un sodnien la divinité di^J.C , èt^ccfîn- 
Imn il y aui*oiide ffubiimanité^ie Cônvaintireunanabap^TSte 
de la nécessité du baptéiiie. On peut crrtîre que pers«»hne, 
dans kl jipciéléy.ne se rendra^ cÀu|>ab!e d*e!i(îës de zèle a èét 
égard ; on y a mis. bon ordre. La )>reHiière liisfe g'éhérafe del 
^ouscri|Uéui^/qui eât à la suite d^ difïcours, présente ei^nfoft 
^ l]uatrc-^'ingts noius pria éam les diverses classes de Ta so^ 
ciété t lès protc&fani y sont les plus nombrenic ; leurs' pà5teQÏ*s, 
tant h»tliif.nefis que caivinisies^ plusieurs négocians alferaânds 
établit en France y ^quelques i^ns de Retires , et ' éh geiiéVat 
tbèaufDaiip de nom* ^lraiij|eri , voilà c0 qui réihpitt snrtot^la 
||^|e# O0 7>oi^ .4ett^ praires | <doftt V.m a dèpuû t^j;-teisipf 



( «f ) 

•h q^pe]le^coffn|»ai^ie iJ ^e.troovoît, et àe 'pri^posd^cfe «tV^ilf 
retourner f aussi bien oa^Jlt.que sa'présencè à un j^u et^imî^ 
l'assemblée; et je suis pcrsùâ<Ii qu'on y sera pl^s à 4'miè 

^tjtiand on. n'aura plus un témoin <qui pbarroit être inçcQiM 

' mode en plus d'une occasion^ ; 

•^ La m îSsfon mili laif e, qu e M . l 'abbé de J n n son a v oit coji|.- . 
iuencée « il'y a déjà qu^lque,tefnpsi èVersaîllés,' et.dênt les 
«sercices avoî<»nt lieii chaqqe senjairiCi vient d'être le i:mir*ipe 
par une rotn ni un ion généra le^ Des niifrtaires de tous |^r^dcs 
«t de différens corps, et les pages du Rôi.j ont pris part^a êçjt 
«c4e rie religion, ftl- le prince ih Croï, grand-au<iijônier do 
•France, s'éloit rendu pour cel.offetà Versailles, »vcc M. l'abbé 

.î'eutrîer, et a présidé h la cérémonie. Le préUta donné U 
. confirmation aux militaires , et a applaudi à leurs bettreusea 

.dispositions, ainsi qu'au zèle des ijiissioiinaires. \ 

r* On nous iuvile à faire luenîiou de Ja.inort édi liante ^'im 

. Jeune bom me • nommé Jaan-Louis-EléonorGy, élève en dTpîl 
Il Pans ^ qui , frappé 4'uné maladie grave , et ayant été obligé 
ide retourner dans son pay» n^lal^ à la Feuillie (Seînc-Inré- 
Vieuré), y a donné' l'exemple de la patience ei Je Cattadie^ 
snentÀ la relij»ioQ , et a reça les sacremens de l'Eglise- avec 

\, des 43ÇMirq[ue« d'une fui vive ;. ce. jeune homme n avoit :qi»ç 

. j^oans* 

.s>u./^ Ûnefçcsété dejuruissionnaifqt , -f»raiéte d^wis. le ^déparle^^ 

" 9ient.de l^'Meose , q(|i e^t eniMMre-^réjiiw en ce mom^iiliiiu dio- 
xese de Nafici, y a ,don^ié depuis quelque temps de^ wsstons 
)dont on a éprouvé déjà d'beurei|x effets. M. Prolh^ çâré^ 
CJuirny, arron«Jfs5em<*"t de Verdun, est à la tél,e de eesjnis^ 
âionnaires; leur prcmiBrc missipn s^'cst faite à Bp rlUeîainyilte, 

: .'dana'le m^i^^ arrondissement i le 3 février, iis^en ont corn-- 

inencé une antre à Orties, autre paroisse voisine, Getle mi&% 

. tiQu a été suivie île conversions, enir'aulre , dç celle d'un 

.-protestant. En dernier lieu , les missionnaires ont précké aulK 

^îlparpJes»' canton de Fresucs. L^a plantation de la crpix s'^st 

laite le vendredi avant le troisième din.ianche de carçme.Jl 

iÎLVoit fallu appeler des corjfcjseursdn dehors. Dec restitutions 

> ]>lus. ou moins considérables ont eu lieu ^ et ces preàves non 

ét|uivoques de conversion c^t mêiiiç telleinetit tpuebé an f i<« 

. jriikf qui jus^e là u'avoiipi^is aucune j^art à la mîsti'<i)|., jqit^l 

.aBA,a suivi alors les exerciçe^i ei^qu'il n'a^poim yonlil aQcep<- 



\Çt uper9$i}l.ui\on qu'pn étoît frenului offy^.*Ort.i;effi9rfM^ 
daiis Les campagnes une heureuse avidité peur Qniendiré ^Ijft 
parole de Dieu, et une disposition à retourner à: la-religiovi.; 
linais le pelil noiubrc des ouvriers ër^ngéliques .né permet 
'pas de s^ porter partout oii il séroil nécessaire, et de iiMân» 
tenîl- 1« bien coininencë en plusieurs endroits'. . < • 

\^ — IL ^ paru une Rekuionde deuy: guét^$o/is exinaupdi" 
nàires opérée^ 4 iWe/« (i), avec dcs-extrails de lettres ro- 
tatives à ces guérisons. On nous . avoit . cemmunifue pcé- 
cédcmment une lettre manuscrite oii une de ces guérisons 
ëtoit racontée, el nous avions différé d'en parler : plu- 
sieurs raisons QOdS;'iÀigagfoiefil k garder ce silence. Nous 
entendions di're ,, dans le merne temp^ , que ^e iembl^'i'S 

f uérisons avoient lieu ^n plusieurs endroits, ,ct nous .al lou- 
ions la ronfirinalion .des bruits qui circuloientâ cet égard. 
Aujaurd'hui, nous ferons a» nioitis mention de deus-failf 




fâpbeux, s'est trouvée guéi|ie, te 20 janvier dernier, au ifHK 
inent oix elle recevoit laKOOffimunidn. On av/dk écrit ^potir- 
etle au «prince de Qobenlolie, qui avbit répondu que, le 2« 
janvier; â telf« heure, il Feroitdet prières pour elle , c*t qu'elle 
devoit s'y unir. Elle s'y est unie en effet, et a éptoûve /à la 
ttiemé heure , wn mieux ^«û çontînufe ,* cpifiinè ^éî?é î^ttçs|e 

Ïôir une îéttré do 4 f'^vçjeiu^'ïjilî ^-^^^ "Ç»'^*'^^ 44^^ /p'^WI^ 
î? la M^ile, L'iMUre giidrison-esl ç^Hê'^e A4*r- 4e NÔidbm» 
l^ine f uée à Mezière& , religieuse , sous le nom de Soeur de 
saint Louis, dans le couvent ûe$ dames de Sainte-Sophie » k 
Metz. Elle éttoiit , deja^uis plusieurs années ^ dans ùii état de 
dépérissement qui faisoit entrev^ sa H n^ comme très-pro* 
ehaine. Oh la recouimant&ausri au prince de Hobenlolie, 
qui fixa des prières pour eîlè au 3o janvier. À l'heure indi* 
quée, on conduisit la malade auprès cle la chapelle de lâ.nîai* 
son : là elle se trt>uva tout à coup mieux, marcha seule 9 et» 
depuis ce moment, elle jouit d'une bonne santé. Â la suite 
de la relation est une lettre de M. Marchant, médecin k 
i/teiZi qui rend Tompie de ce dont il a été témoin relative- 

(i) I|)'^^ <|e ip pages^ pri)^»;j^o. cent., freine de port. À ]p«iia»'ck^ 
Ad, Le Cicrç , au bureàn a« ce journal, ..,.;-.* 



clHer, préiet de >aonc et'U.i 

hl}ïn ( Str^sbourç) , en rf mnlai 

. Vefigny» pr^ftt dé l'Oise ( Bea 

-ïhiciire (Nantes), en rrmplacei 



mm^t h la maladie de M**«. de Noîrfoola'îiie. Celte Jette»- n>fit 
,jMS atissi-prëcMe 9ur le fait de }a guërisonv'et semble diréoue 
le mieuK «voit commencé avant --le 3o janvier. Il paroit, 
-au nirplus, que ces'dfeux guénsons <^t'faitbéàucoi]>p de bruit 
à Afetz , et que beaucoup de personnes sont persuadées qrf'èHés 
doivent être at(ribu(^es éwi prifcres eu prince de Qohenfohè. 
On parle de semblables événemens arrives à Paris et ailleurs ; 
nous croyoM devdk- attendre pour en parler qu^iï ait été fafit 
•des ipfocjuation» plus précfies. 



KOtr VEILLES POI^ITIf^U»^ , 

' *Fari<», MADivE ,'f!uclre«««i cVAngoifïêmi^, a fait romèttr(f Ta mtàïne 5« 

%oo'ft. aux Sa-urs (lelarNattTÎté- de Ik Ville* de Cîfe8t(Drôi!ttc), qirî^e 

4e^iit'nt à iliiiiittucrion des yeimts filles iodi^Btes. * < ' 

4— Pai».orflonnnnfce du 24 de ec moi-ï, sont nommi's : M. de VauT- 

cltler, préfet de Saône et.Lrjr<? (JViacow)^ à la préfccfure dm Bea* 

*"'"'' ' ^ lacement de M« Malouet; Id. Qrodlet de 

. eapvais), h la préfectare de la Loire«-Infé« 

en rrniptacement de M. le comte ^6 Brost^es; M. dû 

Biiurl^lànc ; soiis^préfct à Dînan ^Cbtcs*tlij NortlJ, à In prëfixturç df 

Saénc et Loire j M. fc cbeTalier4HEM£ac , préftttïe Tarn et Gdronn'e 

. / Mootauhan^^ il la préfecture de l'Oise; M. de Limairac, membre 

jue U. cbambre âes députer et.çonseiler de juréfecture de la Haute- 

' Garonne , à la préfecture de Tarn et Garonne. 

^ — L^ cou^ r >^ale.a confirmé ^pac défaut, le jugement rfi^dup» le 

.^tribuiyil cotrcetionnel , et .qui coactitninQit k $ix i^in.ames.d.ç prison 

^W*»". la Datoûnel^a|llâs, pom''aTWr fawî.'é révasïop d<'>i)UVergiei' 

' -^ La coôir royale a co ffirmé {e'jiggoment rendu contre' le sie'ii^ Bar« 
ibierdO' Fay, aeciisé en -diffamation contré le comté de Monlélté^ier; 
a il est çondatmié. à un mois de prHon et à ât>o fr. d'amende* 
- ^^^ La police a sain , la semaine dernière ,' €h<iz un iadi^'idu-dan'» le 
faubourg S lint-Germain , un^ilépôt ê^ftttm^, qiii>ont été portée» •& la 

Jiréfcctùre-dc police. Deux jours apnV, on a saisi une autre-caisse de 
tiiuls , qu*|l ayoit mis en dëpÀt hors de son domicile. 

— L*école royale de cavalerie de Saùmur est dissoute. On assure que 
le régiment des carabiniers de Moksiisur doit se rendre à Saamur pour 

'-y rester en garnison. 

' — Un individu de la bande de Bèrton a été arrêté à Snint-Cdais 

.'(Sartfae); on croit que ce poiU'roit élre le g^nérd Berton lui-même. 

— M, de S^i^inte -Hermine , maire de Niort , dément les nouvelles 
Sonnées par certains )ournauX'8ur des troubles qui auroient eu lieu k 

y ^iorl> (Deux-Sèvres). Il prot04tedu dévouent de ses administrés à 
la i:9U8e royale, ' *' .^ . . . ^ ^ 



•«- X0^e Ida» , on â saisi à' Bajonne le sfenr IBif aorftk , tÉktfàvtM 
yuapefier , prévenu d^avoir fait des. propositions séditieuse» à titi officier 
de ligne faisant partie du cordon sairiraire» 

«^T-*: Le 14 de ce mois » le maire de Carol, son adjoint; M. Moor<rax« 
^vef de bataillon, et un adjudan t- major , 8*ét^ient ri ndus sur leç fieiTOr- 
lîçrè», av<c tes autorilcs esp^gnolfs du yi lage de GniJs, pour «!cicr- 
xpincr Tes lîmilcs c lî di'vcîrnt étr»* ^li'véfts les prciniÇire^ t'arraqncs dn- 
cordcn sànitaitc , 1; r qu'une bande de trente à qiKrrantc E^pugnolsa- 
fondu sur les aut^rift's lran< oi es , et les a emnten(*c.sd>>ii<! le vlU^gd. 
Bjentotslc vill >pp a élé cerné par les troupes françoiscs» et les priseor» 
Hiori ont cfc drlivn's. , - 

— pefn'qurn'' incendies tVlatcnt depuis quelque temps d n*» ?e dé^ 
paT*tcmçpt de ïaS iir!i|it>: dnns plusieurs v;i;; ges pu .«'cstAU «JJigé d'é- 
tablir une garde contre les inceoilfaires , qui ne craigacnt pas de m^L*^ 
•tre le feu e)i plein jour. '*■ ■■%■•<:- 

— U'audace <[!e5 brigand» redouble rbaque jour en Crrsè. etla lîedét 
in^|^i>trat$ est souvent en d^a^iper. Le 5 mans , à dix heuj-e^ dn rostm^, 
iroi* Rondannes- ont l'té as.^as. im's :ct mutilas. d'une luaitièrc affr<:iîTei. 
le brigadier s*est tcbappc aACc bien de la peine, et as&cz.'giiiù\er. 
ment blesstN ' ; ; ' - ^.u %-- 

-^ M.. de Tatiscbeff , pît'nipotentiaîre de Vemî>ercur de Bu!:5Îey estx 
arrivé., à Vienne , pour e»ayer ," par riotervention dti wUe conr ^ dft 
o^lmer les diff^'rends qui divisent la Busîie er la Porto. LaRusaiû.pa-v 
tçut cependant avoir tout prépj)j^4ip<iur la gucric. - ^ 



CHAMBRE DÈS PAinSr ; ^. v -t» ' 

' %tri6 rt^ars , W. le c oirtc MoWi^D a présenté son T^VP^^t}^!^^-}^^ ^nj 
J^ojett dp loi rebalifs a«x e<)fn5fx^j.dt* *^'^o. j,* diseusstmk s*ÇjU.\ïJ^^ 
jeUdij)rc«hnin. La çliainbre sVst eimiite occu|i4;.& dt* pryj'^fî^ç |>cfofi^^ 
tionrelaiiriila totnpé^eiice.'et'à lit manière de/ procéder de-ja ce«r-dcs 
^a»)**}. leptojet a étémipfAc, apeès-urte di>ciivi<)n dai*s IjBWfiielle. ont", 
été entendue MM- les cwtiicft.Ferraml, Fabre/de l'Apte), Iksèzç:, 
Xilolé/ de l^oDtccoulant».de Boi^sy^dlAnglus'Ct M, Dcc«ue^«# * 

' ' Le a8 wars-, M^ le bomte.de Vaudreuil a ('tc/admh à'stiecédcià 1»- 
mairie de feu M. ,1e comte de Vaudreui4 , son- pèiv. M. le mifii^tre de 
J'intitieura présenté ensuite t;rois projets de loi relatif:* , le premier.^ 
à la con<!lruction d*un pont à Honen^ le second , à facïbôvcBieat^flir 
^:mal de Sainf-Màur, et le troijièmb > aux penions ù accorder -aux 
.médvpins et aux Scéurs envoyés à Barcelonnc. Ct s projets scntrén^ 
Vûyx's dans les bureaux , et la discussion est fixée à samedi. ' - 

•. fM. de. Broj^ie a développé une pri>posili{)n tc4id.mt à rcxécutidU.» 
des lois, prohîbitives'de la traite des nègrcj?. L^ajournemcwt a été nrCf^ 
'notice , iipiès Une discussion diHrîs.L-KiucIÏ*? ontitf^eutendugMM. dAi<^ 
iKout» Mole, Lanjtfinàis , -iile Baranfe , lé comte de PoHgnac , ie-due^' 
Ùecaies , JViS» les ministres de la marine ., des fiuanoeè et de^ atrairoa 
étrangères. La "discussion dés cpinpi es à éic'çcfminencée, et pofiitr.Hié»; 
au lendemaiQi»' r ■ . ' ' " • ' ■•/'■- '*'•'.■ ■'•►j-'-^ 



ÔaAMBRE DSS DEPUTAS* J 

Li»'^f> n^an, la diwiMsion coptinuc sur le chapitre »ii dn budgi^t <f0 
IHntcriciir, concern.int les traitement des préfets. MM.de Ccrt-biètcf 
tt de Kergariou combattent les réductions proposées, qui sont sb'àte- 
une? par MM. de Berbis , Séba.«tiani et Méchîn. M. Corncr-tJ*lncbùrt 
persiste dans ses conclusions. Les amcud'emens de MM. Chaballief^^ 
Scévole , Lefoux du Ghàtelet et Méchin , jsont rejeté», et on adopfe' 
rc^ui de M* Syrieys, qui réduit d*un dixième le traitement des pré- 
fets. On pas«c à la riduction proposée par la commission :.M. de Cor-' 
tîère le èombat^ parce qu'une suppressiori plus considérable h été 
adoptée , et parce que le principe Je la spécialité doit être i^poussé. 
MM. C« Pcrrier et de Cha'uvelin attaquent la dernière proposition du^ 
tnifii«tre. M., de Villèle donne des explications sur la spéci ilité'/ tel1« 

a u'îl convient de Tadmettre, et représente que, si on, radmettoit 
ans^ le sens^ de» deux derniers préopinaos , Tadmini^tration scroiV 
transportée dans les chambres , et qu'il scroit en leur pouvoir de sup- 
primer les préfets , en supprimant leurs traitement. M. Comet-HTIn- 
conrt déclare qu'il retire 1 amendement de la commission. Le côté 
gtiûehe n'clame vivement. ^ 

M. de la Bourdonnaie pense qu*il .ippartient au gouverneraent de 
créer des préfectures', et a la chambre d'en déterminer les émolumensw 
(Vive interruption ù droite.) Il expliqua sa penséi*^ et semble la rcf* 



I 



tement, 21,821, o85 francs. MM. Cornct-d'Incoiirt 1 1 S*!^ba!tfi.mj' ont 
fùccessivement la parole. M. le présiJertt donne quclqiicj empiler* 
tîolis qfTe.semble ni'ces^tt^r l'inatteill^on dé la cbiimbr^. La tîhcitïsioa 
cjttrontinnéé au.lcnrfeniiin:. '^ ""■"_' ' 

Le 27 mars, M. de Villèle donne Wcjurc d'iin pmjet iU" hl qni t^^ 
ikil à 10 Ir.incs le minimum de la rente in«cripfîMe nu prand-îivrcqti 
i^'oit fixé « iio francs par la loi du 24 acMit 1793 ; le but ite ce projt t e^t 
|uc les ptlits C:»pitaux jouissent des avantages atÈirlu'.^ k In po^ e?t^îon 
les rcnti\« snrrElat : lexumen en e-t renvoyé aux î>Tire iïit- Ou n^prcnd 
la di'cns.îion sur les dépenses vari.ibles des dépai Uiucn , M, B, Lon ^ 
tant demande la 5uppres.'ion des 3io,.oooirancs portés rour les impro>> 
jfiresèiofns extraordinaires et la tenue des collèges éieitoraus. 11, fê 
plaini.de Tinfluence du gouvernement dans les éîcdions, et il est 
souscnt inlerroilipu par des murmures et des cris : A, U ^ufistion^ 
M* de Gurbièrc n-fute le prcopinant. Le chapitre »ii est ^tdopit . Lé 
chapitre xjv, relatif au secours pour grêle , incendie , etc. , est rec*»' 
vo^ ù un nouvel examen de la commission : on adcipte Je ^vv^ 
qm porte 53oo,coo francs pour secours aux. colons , enconr/igivneM 
aox gens de lettres , police secrète ,• etc., malgré une réduction ptçr. 
(Mvée par M. Méchin , qui parojt fort mécontent de la police- 
^ Le Jiudget de rinstruction poblîque est porté à 94^»^ &- Dî^ 
Ipcnet réductioni sont proposées par MM. Rondet, Camnartin etiM)ifi# 



( iii ) 

S^Ci^volc. fié Ciivicr appuie ral]oc-;iti<jn dcnoanilt'e, et^parlc (le Téiae 
ancien et actuel del'IJiiiTersifc ; les réductions «ont rejcttt". M. Foy 
se plaint de la multiplication extraordinaire des f.eli^s sëmin ires <^£> 
de ce que I instruction gratuite est donnée à une portion trop con^kltl- 
rai le de notre jeunesse, f Plusieurs voix : f^ous vaUà range parmi les' 
enfiemis.àesiumih'ei. ) Le cliapitre est adopté. On pasÂt* au bn/^êf <fo 
la gueri'e^; dont le i*'. chapitre porte , pour déni nN>s d'adminivftaife* 
centrât, 1,770,000 fr,3 sur !cs<(ucb n Cf.ftitoivîorT' propose une iè-' 
doction de 5t>,oco (V. M. le g^<fral Gérard , qui avr-it prepar<^ un ()k-' 
cours sujr tout le budget de la guerre , est un peu C tonné <|fiand onr Ifîf 
tapf>etle.qtre la dÎRcuyaipn .n'est ^u%^<c que sût le i".. chapitre. M.'Sfe^ 
bastiifoi ^^leniande lu paorc^l^?, et éberehe à protrvet, par rexrnipfe'idéf 
M. l)oanadicU & la deî^ère siemùti , que M* G'érard a droit de parler 
^UJt Ttniïemblo' du bocïgef. M:'*Dônnadieu donné flrs explicStîbni^, 
^t ei^pirinfe combien it espère ilitni>firr6an minii^tèré. M, GcVârd j^W 
à sa péroraison. '■ / v» 

L^e a3 ^ars , M. d« Bonuld se Htfc à quefques ebftÂdî^raf i^s ^é Ai-ralési 
' stir ce quifait la Térttablc force de la rraticc , et rc'fufe cerii Jl'^î^'^prf^' 
chcnt an minûtcfe de n'avoir pas soutenu la d^nifé de la France. lï 
rappelle Cette paru! e'der BuoftapaHe, selon lui, phis habile ardminiw 
ttateur que grtind politique : Omimeiit peut-on gouçentet' nnè naÙoh 
tfuilà t^oàaàr et Âousseau.^M. le duc de Bcllfine expose cofrtbienleff 
téduttionssoric biidjet deb guerre sont^diiîiciles , et donne (\és étàs^ 
a Farmée : en/vain la diseordeii^agite sous prétexte de di'lendre noâli-^ 
bertcs , .«pw personne né songç à attaquer. (Violent" ora'gt' à g^nçhê)* 
H. Le ftiinistre ^p«tc sa phrase avec icrnieté« I! est açcotnpagné 5: &» 
place pur les acclamations tfe* là droite. ; •' . v .;...'.. /r-» 

M« Sébastiani se plaint qu'on )i'exéeute pas la InJ éofi ast^ ant 
«DusK«fBctcfs;!€ fiers des pl:wcs tfet^Jèui-Ireotcnànt, et qwMéi pièr-'*^ 
m» les prif ilc4tî»'ilf >94e Caoi pf^^ti vts que. c^ff% 'dSkbrl 



tinns fi#fttèpoa» lespriTilcilk'Vï'Jl^^ilc Cattl pft^tlvt; qne c^ .^ 

ett faii!fcfolid«tii«nt».^^/<iatbnt itle ' C*vaign'h<fjfeue lia j[i»/f (w* du Roi 
réconipenset les ser % ices rt-ndiis /sans distincf rbn'^*6pinîbn ni de parth 
nais la jfisticc et la gi nértttité nt p«fù vent satisfaire des e<îprîfs orgiieU- 
leciat^qui ne Veulent recopn(^itre éncun d^it à la cïëhience'j'oj'alrr lli 
se Uàt une vi^e explosion à ganthc* on dcniandc que Toratcur suit 
ru^elé à Tordre j M ; le président s*y ppfus^* IWJ Foy déclare que Tar-i 
mee et la nation irançoiffen'd^tbésoilf dé la clémence de personne ^ 
et éenible vouloir insinuer que Berton a été poussé a ta révolte par des 
lûesnrçs arbitraires dont il atôit été l'objet.* ' ' " ■'"' 

M* de Peyrbhnet fécond qoècçtix dont pârl oit' 1^1 « Lafont ont ctt. 
besoin' et de elémènce et d'amnistie , et que , pour lo général Berton , 
il aVpît été déjà f objet i^e mosuVCs Sévères; inaïs qu'il avoir eu lç.nia1< . 
îieur de mérïtefl*. M, Labhey de Pompfèrcs propose une réduction qui 
est rejetée} on adopte le chapitre avec là fedoctiôn delà commission^ 
l^.'TernaUx se Hvreà de'lôn^ dévelojnpemèns^ir la politique de vos 
Voisins et.de la Bnssie en/particûlict j irparoit ne pas approuver tonc-ï 
nap^rtfe d'avcrirentretenii , peur sa seiiie oml^ifidti, des armées énôr-^ 
mes. Lés rédnetiotf? qu'il propC)§6 ', airii^i 'que celles de plusieurs autre» ^ 
membires, sontreiet^e«#. ' *- < . r_ . , , f 



( 2a9 ) 



AU REDACTEUR. . ' J 

Moti'îicnr , voHs avez parlé , dans votre n». 786 , <lu Pcrc Antomi) , 
religieux Augustin ^ Vienne, et vous paroisse^-regretter de ne pas le 
ironnoitre davantage. J ai connu particulièrement cet. estimable yelir 
gi4iu>, et j'éprouve, quelque plaisir à lui rendre' la justice 4t]ifi;lttl 

Destiné dfinssa jeune^çè au commerce, le Pite Aâtoni&.c^oçtittdé 
•bonne heure la (rKolité des plaisirs. et des biens de ce mpmte , et ôb- 
tint de sa famille dtcafrer dpns un des ordres reH^eujf fe» plus^héoCMOi'* 
mai^dubles dic TAxitribhe, savoir, cheastlcs A ugnstins rcfounéty <qiâont 
lUj^çouvcnt îi Vijçnne. auprès du paluis impcWial. Cette maison étoit fort 
régulière ; le Père Antonin s y distingua bientôt pardon mcrito'et soii> 
zèle. Le travail , In prière , le soin d& salut des amcs-, partageoient 
f OCI3 sics momens. Après s'être fbrratt aux connoissances de son ctat , il 
reçut le sacerdoce , et se rendit utile dans le miniftère c&térieiiri «• 

Ha^répiitatio^ le titcUoisir pourcpnfesilseurde Maua«b pcndatïtsoii'' 
sêjqiàt à Vienne, et, en quittant cette cour , S. A* R. lui fit présent 
de son portrait , que Iç bon religieuX'Coii<rerv« avec re^pNeel: Il a *ou- 

Î'ours témoigné bèaucoi\p tVintéaûl au>i:.j^ran«oiH, dont lirait hiiçik Uk '. 
angue , et a rendu de signalés serviccs?lwix émigrés et aax pf^e» dé'-^ 
purtés de notre nation. 11 donnoit; des leçons à la jeunesse militaire f 
il visiêoit nos prisonniers, de guerre ,' consolant et iii>tritisant les lins ^ 
et procurant aux autres des ressources du ns icurs besoins. 

Pendant iocçupaliou de Vienne p^r.les François, le «oaiteiit des 
Ausu^itiÂs tut i^,mpU de.palades k^ de^tblessét. Les religieux kM ^is-^^ 
topent aVec (^ charité 9ij^lûfitl(le.AailK)2KatR0Û qui^sc déela^^e ré^' 
frQiaît pas Icuf; stèle ^ iil^ iniiyire»t|Qciiw^(» ij»ala)}e5 1^ 
été transportée ^iileurs; lé Père Antonm re:|npli«soit av^ Ion* d*ar-' 
deur ec ministère de charité.^ que le simcriuttr fut obligé de. le loi in» v 
, teirdire. Plusieurs prêtres ou religieux furent victimes de l'épidémie^ 
et^ outre, ceux du pajs^ il y eut environ quaraote-^iaq prêtres fran- 
^ois, italiens ou flamands^ qui trouvèrent la mort dansVet excivice de 
la charité. Cest ain«i que 1q$ refraetaâres «te veagcoicnt d^ime iagrate 
patrie. ^ , , . -, -. > . ■ 

La science chez le Père Antonin va de pair avec la piijté , ej la «oii^ 
fiance que lui attirent ses lumières ne lui a rien fait perdre, de sa. mo- 
destie. Il a uiie q.ombro(i8e bibliothèque, qpi u*C9( point pour lui «n ob-' ■ 
jet dé luxe ou de ctifiosité inutile. La »imple vuo du Père est une scorie 
de prédicatipn, et sa figure ouvert^ , mais pleine de calme etderè-^ 
serve, prévient.en sa faveur, . • » - 

Lorjique je quittai Vienne , on je laissais de nombreux éfèves qui 
m^ë'toient chers , je ne crus pouvoir le^r cloçni^de meilleur» avis qile 
celui d accorder leur confiance an Père AntoniQ) ipt )*ai ^ que ceuX' qni ' 
iR^ oient été fîdèies à ce conseil s croient mamtettus dans 4e|>5«iittnieni^* 
. dignes dé leur première éducation. •♦ -* 



. ( *«4 ) 

Vom |H}«v«2 lafa« un utagé piilft^je di^ cette Néiico, ^ «Kt oatf 
4oHè ée dette de ma part ouven im estimable étroagèr. 

J'ai l'hoDHeur d'ttre 

J. 1. Ce DsSCKAÇKflUct^ 

Strasbourg, 21 fiWrier 1823. 



ùpamifierire hébraïque à fustige des écoles de SiH^onnt, ifiMP 
laqiteUe on peut apprendre les principes de l'ht^hrcu sans 
ie secours d*auôun maître; par l'abbé Liadvocat (i). 

. Jeaii-Bapti<te Ladrocat , doefeur et professeur de Sorbonne, fwt tiif 
lies plus.9nvan.^b^hraïsans du dernier j'iècle ; il- ctott né à Vaueoidcur^ 
en I70i)« l<e duc d^Orltans , qui demeuroit à Sainte»-Genexiùvc, innda 
pour lui en Sorbonne une chaire destinée à rexplicafion de fEcriMire 
^nte d*apres .le texte hébreiT«.i.*al>b^ Ladvoeat remplit ceitc chaire 
HT^c honneur^ et fit .«trntenir des thèses savantes ?ur Je Pentatetn^ 
que, les Psattit*es et le Uvrc de Job. 11 mourut à Paris, le 29 dt^^ 
j^cmbrc 176Ô , Lignant plusieurs écrits qui prouirent des connoissanei^t 
|rè|i-varii'cs et une sage criiiquo* Nous ne devons parler ici que de 
U% Qi^rnmaire lifératque,, qui parut d'abord en 1765 , et qui a été 
- téimpHniée plusieurs l'oii» dcnuis. L*anfe«r sVtoit jironosé , i-omine il 
le dit dans «a Bi'êface, de taire une grammaire f\ claire qu^on pût 
Vsipprendrc satts maure, et si eonrte qu'on ptit la sav<>ir en quinze 

J'oi^rs « 019 dans un mois au plus^ Da^s les commenceivens il ajoutcf 
i choque litt/e et à chaque mot hébreu sa pronoâciati <n en carac-* 
lères r^maius, afin d'y accDutumer peu à peu les étu((iitn«. Il dis« 
pose let. conjugaiiïoni dan5 des tables et des formules qui lui ont pwrtl 
d'un vsnie \Xm c'mmmk. KnO» il annoAre 4||]e, p«Ht épargM» à 
9S» C\l}\^ la peine ei le «l^fN»;it que les points et les neccns c;fusen£ 
Cu'diii»tremcnt , ii en a et art c rcutes les minuties et les inutilité*, 
ne se serv<jnt des point^^ qu'autant que cela est nécessaire pour ï'itf- 
tçl|igi>nce et'la pifononciatinn d« texte sacré. 
* Tii enf. Je compU» que l'abbé Ladviicat rend lui-même de son plan» 
Ceux oui 0tit cttllivi; depuis lui la langue swnH paroiscrent avoir an- 

F-ouvô .«il Q^éthode. jM. Andran , pro^sseur d'hébreu atr cbllége de 
rance, mort il y a qu(»lqui*s années, avoil pti-* ki p>-*înfc de fevoir 
«eite s;r.it9maire ^ et d*en perfeclionner quelques parties. On annopc^ 
ttu« r;#|te nouvelle édition a été revue et »oi^eusemrat cotrigt^e; 
Vnlsse^t-eiU c^Btribucr à répandre le goût d'une étiiéH qui se li<l, 
d<B n pré^ arec la cennol'isance de-la religion , c^ qu|. aui^ tiatDt 
bfis^ <)V^|re encouragée de nos jauri! 



(%) I toi. iir-*». ; pri*, 5 h., et j5 fr. franc de port^ A Saris, chtt. 
MèjlAisooftl^re, roè de FEcole de VédMÎne^ et ohe;r A4, te Ce»* 
fMBureao de-ce loomait 



( Meicrtnii «S avril t9a»,) 








Ty^, 



Sainte Bible „ mi întîn ri m fmnçois 
iifiéralGSf crîiiqtici H hisfonï^trrs ^ 
fies Dissertations 8*=. livraison (r). 

r]i^Ue livriisoii st; cninjïosr fies lumr'^ XI 

Îiii renfel»mciit', Vnn Jérémîe et Barucli , ri l'autre 
^échiel. Dans 1^ premier de ers deux volumes îl y a,^ 
outre le texte latin des deux prophtHes et- la vnsîoa 
du Père de Carrières, une Préface sur Jén^mic, une 
autre sur Baruch , une Dissertation sur les Réchabîlcs^ 
espèce de solitaires qui exîstoîent autrefois cîicjt les 
Juifs, et une Dissertation sur les. ruines de Rabylonc. 
La Dissertation sur les Récliabîtes est de dom Catmejt^ 
et est assez curieuse; elle n'est pas d'ailleurs tTèsJon- 
Çue. La Difisei-tatioli sur les ruines de B.ibjlone est 
■une addition des nouveaux éditeurs; cette Disserta- 
tion, qui avoit déjà paru dans le tome XLVIll de^ 
Mémoires de l' Académie des Inscriptions , est de feii 
M. le baron de Sainte-Croît, ce savant, si connu pai^ 
son Examen des Historiens d' Alexandre, et par set 
Jiechorc/ies sitr lès anciens Mystères y fet enlevé, il y t 
quelques années (le ii mars 1809), à la rrlii(îon et 
aux lettres. On doit fêlîcîtev les éditeurs d'avoir enrf- 
r,\n leur édition de ce morceaa • les conftoissances de 
M. de Sainte-Croix,^ son esprit de sagesse et de criti- 
que, et son attachement profond à la religion , don* 
nent lioe grande autorité à ses recherches. II établit 

■■■>■■ I ■ Il I I il M i ■■■■■ t I . I ^ i wwi. I i p ,i^y.^<^B^ 

(1} On souserit à Paris., chez Méquignoil fiis .alnë, nhet 

Mecjuiçnon junior, el chez Adr. Le Clere| au bureau <)<» ctf 

journal; prix, pour les souscripteurs, 6 fr. chaque volùvit^ 

a« ^ fr. frairc de porH.. ^ 

TMiit XXXI. /:Atm de la nelig. èl du ttot. f 



( 526 ) 

danlkSft Dissertation que les auciennes prophéties stfr 
Brfbylone ont jété accomplies à la î<Bttjre, et il le p«*o,uv.e 
'jpar le isinôiguage des historiens et des voyageurs, dont 
plusieurs très-modernes. 

Le tome X"V"contîent, avec le texte d'Èzéchîel et la 
Vei^slon dd Carrières, une Ptéfacé sut ce prophète, et 
quatre Dissertations /La première roule sur les 3^0 ans 
<lont^il est parlé dans le chapitre iv d'Ezéchiel, et exa- 
mine les divers sentimens des commentateurs sur cette 
prophétie. Les Dissertations sur le retour des dix tri- 
Bus et sur Gog et Magog sont de dom Calmelj mai« 
Rondet y a ajouté plusieurs choses. Il défeod le senti- 
ment de dom Calmet sur Gog et Magog contre Tahbé 
de Vcnce/le Père liouUigant et l'abbé Joubert ; ce 

auM a ajouté sur ce poiut à la Dissertation de dom 
almet paroîtra un peu long et chargé d'érutîitîon^ 
mais Rondet ne savoit pas être ccTurt. Une dernière 
Dissertation de lui dans ce volume traite de la Qoudéè 
hébraïque pour servir à Fintelligence du XL*. cUapitne 
d'Ezéchiel; Rondet s'y déclare encore pour. le. senti- 
ment de doin Calmet relatiyemetit a l'étaluation de la 
coudée, et il combat des Remarques critiques insérées 
dans \eJ4ercur0 <ti^*74*v et qui âvoieiat poui* autctçr 
i'abbé Bellènger, docteur de Sorlytfnne, mort à Paris 
le i^ avril i749« 

Nous nous contenterons de faire remarquer que cette 
édition marche assez rapidement f voilà i5 volumes 
publiés sur ft5 que doit avoir rentrepriseï Cette dili- 
gence ne ^>aroît point nUire au soin de TexécutioD* 
iXous avions en dernier lieu exprimé la crainte qu'un 
incident fâcheux ne vint arrêter cette édition , ainsi 
que quelques autres ouvrages commencés par le même 
libraire ; mais nous apprenons avec plaisir que les dît- 
ficttltés se ^tmt applanies, et que Féditeur~ n'a voit 
éj)r6uvé que quelques embarras qui n'étaient point 
d'une nature très*grave. L'impression n'a même pas 



été îtitert*(imptie. tïoùs \enoiïS de feeévôîr en ce mo- 
ihênl le III*. volume du nouveau Massillon^ qui est 
àbsoltttnënt conforme Aux ptemîei s volumes. On a pu- 
blié aussi le tome' IV du Dictionnaire' unwerset des 
Sciences ecclésiastiques, et on ateure que oe nouveau! 
Volumes dès autres éditions vont être mis au jout trèt* 
prochainement» ' 

NOtJYELLES tCCLESUSTlQUES* 
fiouÉ. S. &\ continue d'assister aux jp^rédicatîotis àix Ca« 
téme dans sacbapelle. . ' . * 

— Le 5 maris, a: éië tenue au palais uuifînal une séancK 
à\\^ anttpréparatôîte de ta Congrégation dps Éits, sur les mi« 
racles opérés par l'intercession du vénérable Hîppolvte Ga-« 
lanlini ,. qui , bien que séculier , fonda à Floreifce l*éclifiante 
co^igrégatipii d« la l)octrine chrétienne , dont les membres 
j^ontcoinnaun^men^ appelés ^^/i Chetoni{t)^ à cjatise de leui* 
maintien simple et modeste^ I^. le cardûial Galeffi présidoit 
la cette. réunion. On a eiposé le saint Sacrement dar^s l'église 
tfdttènale de Saint-Jéan des Floreiftins/ pour le succès d^ 
celte affaire. 

-«• Le 1:7 décembre i8ao, la congrégation de t^Ihdet à coif« 
4amné les livres suivans ; le Fanatisme et la Sitpentition ^ 

ÎQ)HneUa|ien,mrGMynSl. i deu9- HapOorts' préseiùés au pat> 
^i|içnt de.Napfes, ea novembre etu^mbre lâiaj V£ssat 
historique et critique sur l^ Institution canoniaue des évéquesy 
par M. TûïW^xiàyle Mariage des anciens prêtres et te Cébbai 
des modernes, 4 VoL en italiett) les Ruines ou Méditations sur 

■( r) Noi*^ copions eette. ootivelle du Diario ; mais 31 paroitroH qu'il 
y a ici quelque mcpri-e. Le nom des coniVrres dont il est questi>)n ici 
ne peut être yan Chetoni; ce mot n'est point italien* H est pruhaLle 
qu'on a voulu parler des BaccheUoni ^ c'eit le non» vulgaife d'une 
confrérie de pieax laïcs de Florence, qui i^e font. point de yamXi 
jmais qui vivent dans rexercice de la pc^nitence et de la charité. Ils s^ 
téuDÎii<ent da^s uhé chapelle pariidufièf'è ^our prier Dieu , et visitebt 
IjBi malades dans ies hôf)itaux et dàiî» les màisoTis particuilière>'tf''IIk 
•«ont ) di^-on < au Bombrede deiDt ou trois cents' bo«iJ*geois on arti^anf^ 
.le nom k\^ Baccheitoni , qui se prend* quelquefois en «lanvaise p^rl 
poar signiGcr de faux dévots , ne, doit pa<; être entendu ici dans Mpe 
aeception fâcheuse. Ge» coafr^res sont e:>tiia«bi«9 par leap zèle et lear 
chafité. - • 



535 

ffariâges m»^ics erure les t:hiholl^ues et ks proies tam ^ W 
ÙaddreVAn Ess, professeur et eu r^ à Marbèarg (enâiTé» 
Inaud) • \u Théorit cfPik et jréHnîè du Divorcej'hB Opuscule 
âe Gaéptthi Morardo sur divers sujets ( cet aoteiir prenôfi 
li litre dte premier apÀtre de la rëvofuiioW fraif^oUé^ii Pté- 
la^nt ); les Lgtireéi dti dan Rpqtw lA'al.à éin ami , sur les te-t 
présentations de l'archevêque de Valente aux corlès» *eo daïe 
du 20 octobre 1B20; Plaintes de V église d* Espagne , adrcs^ 
sëes aux cortes pai* la députation provinciale de OsiWcey 
Courte Bistqli'e an Céîihal (ces trois ou v rages sohl en espa- 
Jrtdtjrj'la iradtictîoii du non veau"Testa ment cnr allemand* 
par Ip même j |a Félicité de la Société politique et, dés. prSn* 
efpaits; moyens de t obtenir ^ H^flexiohs ^sur tes sdehc^é sar 




fiiit a fàW une rç'tractalTon ëdifiiantb) ; et \&'€b'niagion sncréè ôà 
JÎi^Loire npîbreftç^dé là superstition. Un décret. dfu 27 nov^m^^ 
tfri? tSio avoit condamrté )'//iyi/'4 et bu\)h 1er corrigeât le^ 
fnsiiimions dh Morale, chrétienne , d^Ajntoiire-Cbarfey Reyr 
terger, $*voI; • . • . * f 

— L'ordioi^tÎQn des'dçmîers Qualrç^Teipp» 9 et^ ftiiiepa^ 
Ht. Cipratto ,' qrcHttvéqne d^coniom. Il y a éii <^a'tre Ton- 
sorés , quatre minorés , sept soqs-dîacres , nenrdiacreis ettràh 
firttre^ ;:-_ ^it' .^-.--^ . .i^...i...r. .. .t. ^^ 

^ -?-On cué'cbinnic'unc preuve de ïâ faveur dfonl joiaîsiertt 
]e5i<;aj|ioJî<|nes en Eçypie auprès du pa.clilEi.Mèhemei A^Ji Q^* 
eeut et hjt ajânt demande de ]wuvoir' construire, parue» 
eôùtributions volontaires , Un ii6pital pdur ceux dé leur rèii* 
(ion vie paclia non-seulement leur à accordé la deroautie't 
mais s'est mis à ta^ léte des souscripteurs pour 5oo pièces. 

Paais, Le luAdi-saint, h huit Ikeures. du matin ^ ftiairsmuRf 
M*', le duo d'An^ouléme, Madahb et M*"^ la duchesse 
de.Berri, se sont rendus à Saint • Germain - TAuierreiï. 
• til,. AA. IIR. ont été reçues par M. le curé , à la tête de «oà 
derg4$ , ei conduits dans le choeur de l'église. M. Tévéque de 
Ûiartrea^ premier aumônier de MomâikubL , a oélébré k 
mease y et^ m dmnné la communion au& PritKMs «t Princeaiei^ 
9 ufiéioient açtompàgnés des officiers et iti damés de l'enta 
teiai$éns. Aprei ieuf action de grâces , LLé AA. RK. ont Ui 



re^ondùilei avec fei mentes honfi^urs )ttSn|]^à*l U; }»àti«jAi 
'FégKseyei sont réteni^nées «Ux Tuifert^s. Dé pi^mbrfiùx fidëljfii 
4*étoîent portes |t Sâ}nuGeriii8În<*rAutèrrôis pour êtrft Xfy^ 
moins de. celte pîetise cérémonie , ofa tws PrînçeS ont ménii^ 
lé sentirnent profond de religion qui lés anime. 

-i- La nomination de. M. dé Cnabons^ réyéciîié d'Amî^^s 
n'êioit 411e le prélude d'une faveur signalée <|ui Viènjt &tUt 
accordée à ce prélat. M*** là duchesse dé Berri l'a choisi 
hour son preinter iiuin^ter, et le Rot ayant agr^é c« c^joit >, 
M- de ChnbôrtS a prêté serjncrit en cette qualité entré !6J|! 
m .lit 15 de S. A. K. . 

' — Le dimanche des liameaût« M. rafxîievé^oe de PàHt 
S*e..sl rendu , à quatre heures ^ aux Petils^Përes , pour y firîéo 
si) vfsi^e pa&torale. Après s'être fait rendre C<»nipfé ^ dans nri* 
Saille particulière , de Tétat de la fabrique , le prélat. est ^tilti 
dans /église et a entonné leS vêpres; il est ensuite monté 4n, 
chaire, el^ aviressé au peuple une instruction pleine d'pnéli((n 
tt ^^^ P*été. Lé itèlé |)ûsleur a donné îe salut, et à visité 
f éf^lise dans (fiMl^^s svf parties. Le» ex<»rdcés nWt ^HÎ q^'i 
hiiii heures du soir. On croît que M. l'archevêque \t^ , iid dfe| 
dinianches suivans , à régîlse de ByniierWouvellé. Le» eii^É'- 
cfces des iriissionnaîres cunlinuetit à être paisibles et, à Opéri^r 
^aiicbup de fruits. . * .*: 

— Les" derniers jèurs dp Chrome ^ il* J^ a eu utï pi lis fe*"*»^ 
fitùtï\htfi d'asseinblees dé charité;. Hous avoiis parlé de çtf1)# 
poiir [es ▼iciiines dé 19 révolution, &' lâquéilé les Prlncès^t 
pni assisté, et oh M. l'abbé dé Salinis fet tioh dé Sâligiijr. 
c^mdre il a été dît par erreur dans notre dernier ndmérd'| a 

Sréché, Le vendredi suivant /jour oh l'Eglise célèbre fa fôfi 
é là Couipasstôn de ïd sainte Vierge, M*«. la daeîiessé ifc 
Berri s'est encore t-éndiieii Saint-Eôch poWr une a$SeH>bl^ 
de cbarité en. faveur 6es Sœur» Jle' Saint- André • ^rf. TaBbé 
Fâjçt'a prêché sur réducalîon. Le Jiiême joar il j aroit nne 
autre 'a,ssemblée de charité à 5^'1nt-^fi<;olaSHAeS'Cbamps pocfr 
le soutien. des écoles de lîHes de la paroisse; M. rabbé^BdirW 
dérie^ a fait le discours. Lé samedi io , M, iSibbé FraysrfnèiJa 
h prêché, aux Missions-KirangcreJi, pour les o^ùvr'é^ dé chafllf^ 
de !à pùroiMp. Scfn discours éloiî sur lés mahVàiÀ lîtréS^ ^J^V 
qné rorateûr irâîtiit pour !a première (bis. fl à'ifibl^Cfé' qttel 
réi auteurs , les distribulf tirs et lés féci^ufs di» ces otiVragée 
dangereux éioieul koo^ v<^t>ruheiJ&ibffs , quoiqu'ù ^ies éé^té*^ 



(aSo ) 

diiSerra^ Nons donn^roii9 plas tard mie ans^ljsé êê ce disr 

cour» , que l'oriteur doit , dit*on , donner à Saint-Sulpicé 

li^ns le cours de ses conférences de cf tte année. Une noai* 

irensç et. bridante assemblée étoit réùnict^ ce joitr-^là , aux 

Missions-Etrangères , et JJVIapame y est venue; beaucoup d« 

personnes ont été obligées de sVn allçr faute de place/ Le 

Jundi^^aint« M, Tabbé Fayel a précbé, à Saint-Sutpice , poiir 

les en fan s de l'œuvre de M™^ de Carcado. Son discours , V^i^ 

avoit été déîà entendu dans la capitale i) y a deux ans , étolt 

,sur1es causes et \eê remèdes de nos uialheurs^ et a ofifrt des 

considérations frappantes et des mouvemens très-îheureux , 

des tableaux pleins de vigueur et des morceaux oii domiùelt 

.VO senti luent profond de piété. Le mardi-saint , il y a e|i eh'* 

..core pne-assemblée de charité, aux Missions- Etrangères, ponr 

.* les. religieuses pauvres et dénuées de secours. M. l'abbé Fett- 

. trier a fait la discours, sur lequel nous noqs proposons de re-< 

venir. ^ 

«I- La cérémoQÎe qui a terminé, jeudi dernier, la rpîssion 
/militaire, de. Versailles, a été exlrâmemeot touctùinte. Des 
: iaisf eaux d'aripea ornoient le choeur de" la cat^iedrale , ^t une 
. enceinte avoit été préjiarée pour les militaires. Ces militaires 
'^ap|)artf noient presque tous 9u.4^- régiment de la. garde roya'# 



II- 



^t au régiment des grenadiers de la Roche jaçqoelein. Pli 

.^ieiif.^ dJftatrVux , qiu,n'ày oient pas^^dp bapUsés , ont reçu Je 

-;siacremeDt bi veille. Çe'jetwfi 38,c^*estKS|l^%U.çVa 

' qui a dit ta m^s^ff ^^':^^\ ^ dûnné la coippiunipn. hç prélat ai 

«dressé une exl^oitation aux comn^unians, et letir s( adininis** 

tré, le soir V le sacrement de conGrmation« Des ofi^cîçrs-gQ- 

. iiéraux, des officiers de tpus grades, des gardes du corps da 

;Roi, 1^ pa^cf de iS». M/et de pieux Gdèfes^jpnt pris paflk 

la^commumoR générale^.Le porabre et la ferveuf de ces heo- 

:reux c^rélii ns eflfroient le spectacle le plus consolant; ^on 

.nVntendoit n^s s|ios émotion les cantiques cbantés ayec un 

concert partait par tant de voix fortes et mâles. Le reoôu- 

.vellemeiit des vœux du baptême, qui a eu liea le soir, a é\é 

^eussi fort touchant. MM. de Jaqson et d^corbiac.ont r^^ 

cueilH en ce jour le fruit de leurs travaux et de leur ^le : il 

• y avoit plusieius mois qi^^ils faisoient Hux militaires des ins<« 

tructions suivies , et ils sont restés encore quelques jours à 

Versailles pour couronner leur œuvre par quelques exercices 

#t |Mir dei ei^bort^tions à Ta î>erséYériiticf . Mtte wssion, qyi 



f a5i ) 

est eri qnelquè sorte la continuation ëe telle de cet été par 
M. Pabbé Guyoh , est un nouveau démenti donné aux détraC* 
leurs de celte oeuvré ; et on aiinoit à voir d^ braves tnililaires 
entourer avec recueillement, et écouter avec respect, ce» 
vprétres que naguère rev^prît de révolte et d'impiété poursui- 
voit avec des cris fgrieux. Ce contraste prouve ae plus eh plus 
que lés missionnaires sont chers aux amis de Tordre et da 
trône, et ne déplaisent qu'aux ennemis de la pai« et de la lé** 
gîtimité. 

— On s'ag^ie emcore , en ce inothent , en faveur de la Pétî-r 
lion de M. Doùglas-Lôveday, et. on nous menace d'un écriJt 

. f^ui a dé) 3 circulé en manuscrit , et dans lequel l'auteur, prè- 
liant «in faux air d'impartialité, se montre disposéà excuser 
ilS}^*, Reboul, mais rejette tout le biàme sur les ecclésiastiques 
, respectables qui Font consfeillée , et dont il envenime les pa- 
role^ ou les démarches. On attribue Celte nouvelle attaque 
a un homme qiii appartient au clergé par son caractère, mais 

, qui tient k la. révolution par les liens les plus étroits , et qui 
en propage les doctrines avec zèle. Quoi qtf'il en soit de cet 

^4pri!l et de celui auquel on le prête , notas en annonçons au- 
jourd'hui un d'un genre différent /et qui se recommande plus 

. encore par la justesse des vues que par le nom de son auteur. 
Il a pour tifre : Réflexion» préjudicielles sjur la Pétition du 
rieur Lovedûjr^ par M. de Bonald , în-ff*.'de î4 pag; (i). M. de 

^^on^)Ji^ croit )pa|.^^^^ lé disèussion ^s 

; feîtsy il sVlonne' qiiè' îfiR^^ vien^ se plaîndrt^d'un fait 

dont lui-même a ]K>sé la cause en mettant ses filles dans vai^ 
pension catholiqae. « Sa Pétition , dit l'ilIuWçe et sage écri- 
vain, n'est m raisonnable ni légale : il Vouloit, sans doute, 

;, moins obtenfr justice que faire un éclat ; ou , peut-être j des 

'" Jhouimes qui sont à l'âfiTût de tout ce qui peutenflammer les 
esprits et jeter dans les chambres et dans la nation des bran- 
dons de discorde, ont abusé de son irritation et de son iefno- 
rance de nos lois et de notre langue^ pour le faire servir crins- 

^ trument li leur desseiti , sans qu'il puisse recueillir de cette 
déplorable aifaire aue du déshonneur pour sa. famille, et pour 
lui-même le malheur affreux, irréparable , de s'être pour 
Jamais aliéiic lé cœur de son enfant «. M. de Bonald juge 

. donc que la chambre doit repousser une cause de scandale > et 

• ' (O-'Pwx, 5o «ent et 60 cent* franc de port. A' Pari», chez Eçroa ^ 
çt ch^z Ad. Le Cl ère, au bureau de ce journal^ 



4^éUr^f 4"*i' P'j î» pts.lieu à dëlîBérer, Il eiQet ce4 ^\H 4*»* 
Pinfëré^ oîî ^. Loveday lui-rhéine', et ppur lui épargner cfe , 
trtf^i rév'éfatiohiy q^iu* ne reroieiit qu'aigrir encore Jesjçi» 
prîls divisé*. Deà démêlés de fainitle îie doivent pas .re^ellt^r/ 
à Jii* trïbune ,' et être livrés à l^'uletjjpéranèede déhals si^m-. 
biics et û orageux. C'est cç <Jue M. de Boriald''dévçlo|)pè en 
moraliste Jjagç et <*iî observateur profond. Nous citerons aussi , 
de ion é'cHt , on passage sur le reproche de proséi^iisine'que 
l"6tï fait à VÉglise calholiquc : . . ' 



rcQlioQilel, oa eifipéchîtfr le i^ëCôurs^u tribunal supérieur? Vatiifroit-' 
elle reuvoyeip aU'Oàfnîstre ? A quel ministre , et pourquoi? Pour int«f «^ ' 
dire auj; .étrangers deplac^ir leurs ent'ans dans àvs pensions fraUfoJ'«tt, 
ou aux mailles d^ receivoir des enfans d'une religion difl<^re<i;e <!e la* 
leur? l^durclefehjre au3^ instituteurs d'enseigner ieur religion àlejira, . 
élèves^, ou de n<; leur enseigûcr aucune religion? Tout cela estab- 
sttrdc* moti^trutot, hors de la compétence de tout pouvoir hutnaib, 
c<>ntraire. à la liberté de conscience / qui permet d'eii$eigner^ et à-U 
tolérunct^ des cultes, qui permet de choisir. 

» Et d'ailleurs, à parler philosophiquement, on ôterçit .plutôt à rair, • 
sa flniciUé, aq i'vu «a chaleur, à ritcmmc même la faculté, de parler j, . 
que Ib "prostlyfi^ine a Terreur du à la vérité. Tous lés syslèraes de po- . 
lUiqwla denrot-ale, de philospphie, de littérature, de physique, en^ 
un mpt, t<|Ut ce qtii est objet de troyance et de pratique , cherche »" 
gagner du tcjprain et à pénétrer dai» les esprits. 11 n y a que rignoranctf 
et la harbarlç nui ne. sachant rien, n'ont riçn à en«eijj,nur,«t^j^i çWeirMi*! 
ftmt des pr^iSytcs, c*es3hâ'eoii|>s d« sahrè; Pitk itf a iV esprit. vt dis ' .. 
cOnnoissancés dans la société, plus il y a parmi les hommes d'erreurg 
Ott «le véi'Jtéiefi circulation, et pîuîf il y a d'efibrts, de pas>iDn3, de 
moyeiis d^ ^es '■répandre ; et le ^.le vcloppcment de Tintell igence el le 

{trogr^s des.lumiàtet n^s^ohttOnnehCque par la communica^ton qntf 
es hcmme« se fqnt les uns au» autres de ce qu'ils sayeivt ou de ç« - 
qtl*îls crolcut lavoir. Et comment voudroit-on que la reli^^ion , le pre- 
nricr Jrtf érèk de la société , l\ plus importante aflaire de riiommc , n'eût 
pas *oii prwélytîsteé ? 

» Le'pfasi'l^yfiôtne-est un deveir pour la vérité; il est une né^Cessilé'. 
de rerreui. Une religidn ()ui ne fait plus de prosélytes eèt fieie, couimci 
une rei^^ipo qui fuit d^^ maiEyrs, eiH-elle Mngt sièele8 dVxiiS'«nc«.< pe 
fait qdc commencer, et a tofitê la ferveur de ses premiers (ej»ps..Cçr-. 
tes, lin'y aj^imais eu, 4e prosélytisme plus ardent que celui <!«>■ uhi- 
ld«^ophes du derniep ^écfe , oà l'on- faisoit , d'après les Con*Ji.'i|s dé Toi-' | 
taire, dè^livrel iiiipict, h. sik sou8„ pour les cui<<iniéres. (^trc ii'onl pus 




. ... lefwof élytittj , 

tOir ujftc adroite spéculation de cenq^iere* »• 



4U^lJn'prot6stant , âge de treilte-^dêuiii tttïB , a ASia^ti ral^^ ^ 
W ^ mari dernier, à âillanchess en SâVoîe< Sô^ courage et 
sa joie, dan$ cet acte 4e fdtgion , ont ëdiiié tous lès asiis» 
tant.'M. YuUiet , èur^^de la ville , Idi à adreisë tfn 'discours' 
propre aie conârmcr daris de si lietiraos^s dispcisitiô'ns. .'.^ 

'^ Ort avoit conçu dans les- Pajrs-BâS , ap^ës là teiort âc[ 
M. rëvéquc de Gand , de viveu espérances de voir se con-^ . 
clarê prochainement le Concordat iBIhHoncé-enIré le gouver- 
nement de ce pays et le saint Siège. Là côfidaite de M^. d^. s 
Brogh'e avott été plus d*une fois présentée, par lés nfiinisireS|^ .< 
comme un cxbstacte â un arrangement deiiiiilif; mais, depui^ 
huit naoîs que le prélat est ïnort^, les cboses restent, sor le 
inéiiie. pied qu'aiip*ravanl. On ne voit aucune apparence 
d'ufi^ heur^'use conclusion d'une àfiGaire si inr^porunte, et il 

Paroîlrott même qu'il existe peu d'accord entre le souverain 
onlifb et le gouvernement : du mbinis, une lettre officielle, 
adressée, le 24 août dernier, aux TÎcaires çapitulairesdéGând. 
let insérée danr les îourtifllàx ,' semble donner de^ craintes à 
cet égard. On peut se rappeler que le Pape, avoil déclaré 
oditsentrr , par son BreC du 14 octobre iBîJC)' à M. l'évêque 
de Gand, qu'à l'avenir le serment constilutiotiiiel eiigé deS 
fonctionnaire» pût être prêté dans lè sens civil ou dans celui. 
de la déclaration de M. rarcfaevêi}uc.de (Vlalines , du i5 mat 
1817 ;:ie gouvernement "consentant enfin qu'on se $é^vlc de , 
Tun^ 00 de râufr^)de cé^ £^r mu (es.. (lie xiirecteur génial dés 
ftfi'afrés du cuJle càlholique, dans sa lettre* du 24 ^<>ûl Seroier 
jtuK grands^vicaii^es de Gahd , àssbre que te g'ouvernemeat 
fie s'est jamaid opposé à ce qu'on prélat le serment .dans Tan 
«>tt dans l'antre sens, et même que le serment ii*a jamais "été 
ni pu être déféré (jue dans le sens chil. C'est aussi ce qiié 
prétendbît autrefois, parmi noas , rassemblée constituante l , 
qui, »ous ce prétexte , rejeloit tonte restriclion. PiéVII pro-v 
«lonçoilypat «on Bref du (4 «octobre , que le Serment Consti- 
tutionnel ne peut devenir licite qu'au ni'>yen àe^\iik restriction 
ironienue dans chacune des formules qu'il errVo3?oît , pour cet 
(eilel , à M. i'évêq^je de Gand ; il y joigrtoit, une formula de 
rétractation, pour ceux qui ayoif»nl prèle ce t^rnient pîirc- 
mciit et simplement.. M. te directé^ir géuéral n'en assure ])aa 
moins, dans. sa lettre citée , qqe touta çîtitjjie r^iHcit¥&, toiHê 
4tddilttin ,cl à plus forte raison louke réïnictation fpi*bn exigé 
$k cet^x qi^i ont prtUé le àcrmeni , sont nén^setttetntnt hors 



/ 



r a54 î 

de saison, mais incon^nanles , par la raison qt^eltès tdàk^ 
rènt , combattent ^ âetntisent même le s£ns ,dans letfoèl hs 
ferment a été déféré. Il s'cnsoivroit^de là quVn rféclaraot , 
ainsi que le demande le i^aint Père , 4u\>«i ne yevti prêter le 
serment qu*avec la restriction contenue darr^ les deux fVnrw 
''lïiules; on altère , on eowhat, on détvuit cette m^roe re$lrîç* 
tîon exigée par le chef de l'Egli^, et qu*cn rétracra»l le see- 
ment prêté sans resfrict ien , on rétracte au Fond le wxm licite 
-4ans lequel il avoit été déféré et prêté. Prétendre faire Ainsi 
ïa leçon au souverain Pontife et invoquer de telles subti^tlétf^ 
te *^ne seroit pas se motitrer disposé à entrer en accboimode* 
inent. Du reste , M .le directeur général parott persiiadé/<que 
sa lumineuse théorie, sur Je serment sera goûtée de MM. î«i 
grands-vicaires de Gand , et calmera les scrupules det.ecdé-' 
siastiiques et àe& fidèles dans ce diocèse. C^tte tliéorie ne re* 
pose pourtant que sur une lettre du rc^ des Pays-Bas ,;en <Ja!e 
du ID septembre 181 5; lettre adressé^ au prince de Méans, 
et qui ne dit pas grand'chose ; et sur.k déclaration de M. de 
ïféans, du i5 mai 1817, acte que ce prélat lui-même a de- 
puis assuré f lettre du 3 juillet 181 7^, dans }e Jbwrtutl d9 la 
jBeîgiûue) ne contenir aucune restriction. 

— Le gouvernement autrichien exécute en, ce moment le 
. projet formé depuis loq^-lenips de eréer une facuhé de- théo- 




décidé à cette mesure par une considération grave* Les aspi^ 
rans au ministère protestant alloient^asqu'icî étudier dans les 
universités d'Iéna , de Leipsick et de Gottingoe^ et y puîsoienl 
\e% doctrines sociniennes , et le sémi<«>déi8me qii*ob y professa 
euverteitient. Ils apprendront au moins à Viciine à réspcclef 
les grands principes de la réyclation , et à ne plus se jouer de 
VEçritare par des iitterprétaiionsqui la tournent enaUégeriea 
forcées et impies^ 



KOUVELtES POLITIQUES. 

Pakis. LL. AA. RB. les Princes et Prineesses de la famille rojale onl 
fait remettre une somme de é<^o francs au sieur Duprad et Michelin 
Petit» dont le niariage , célébré eo i8o5., leur a donné vingt-UD en" 
fans , dont onze sont encore en \i«. Mo", le duc d'Angouléme a daî-» 
gné recbxaœander çet^e imi^e, au aû«Û8tre de rii^Urieur , et Mp*"*^ la 



( S55 ) 

«.VnçiiCfli^ âe BèFrî à l>)eh >'6ut«. promettre >n prbloction pot^f faire en* 
irer l'un ^e'î enfaris <îe <wlt« famiile -<^ans Iccoie des arte et métiers. 

T^ ■%, Av R; Mabaïib a arc<m?é: une soràm£ di* 200 fr, pdur tin an# 
-cion l'^ryireiir^du^Rw, j^i Ipijavoit adf^àé uoepéti^ion par l'entr©» 
mise de 1^.» )e préfet. , * .,. 

— S. A. fii<, M"»«, ia duche^^e de Boni a con«?' n»i à élre la marraioe 
d*unê docbe fon'îue ponr lVgli«?e Saint-Elôi de Bordeaux. S. A. R. 
M«^ t' duc de Bordeaux en sera lé Parrain, Un magnifique califefi , 
.dci bur<'ties et Jeur pbteau , une patène, le foat en vèriBCÎl , un 
rkhe bas d'anbç , ont é^é offert, à cctîe égb>e par l'auguste Priû«» 
cesse.) an .«son nom et au. nom de Mgj. le duc de Bordeaux» 

,-^ M. Ifî comte Dieq.lonné de Yëz^ins est .nommé sou8-préf«* .^ 
Saînfe-'Afriqûe , tn remplacement de M. de Blaças , qiil passe à îa sonS* 
'pn-fecturc de. Lotlèvé. M,tîe* Lantivy, ancien 8ou<»-préfet, est nommé 
'% Il ik>U9^pré^cture de Ch^lloniosttr^Se^e, en remplacement de 
.M^, tac'.^sf.e. ■ . /. - ■•. ^ • . - 

— La cour d'aA-i^es de Paris a condaoïné à trxjis mob d'eropriîonne- 
.jinentjçt 5o fr, ramende Je UQmfné Hue, qui avoit profère publique^ 

ment un cri séditieux , et mîsJé à la force arm<^e; cet honûne avoit 
dtrjà/ttWôntîamrié potjriin semblable dt^it» 

— -^ La méine cour d'assises a jugé Terry* liiirdirf^ , pont àYoit vendu et 

diirriI)U'' le Supplément 4iux Ùiansons de M» Bérenger^ et un .ancien 

.pappbiet de CUénier-, qui a powr titre r Pie f^l et Louis X f^Ifl. Le' 

iniîti tère public a vu ç(ans la première .brochqrç une attaque potttrc 

l'aut r.té «u Roi, et, une provocation a la guerre civile; et dans la àc-» 

■ ipondë un outrage 'à Fa morale reHçi'eû«:e. Éeis jnré^* h, la majofilc de 

sept C4)ntrei*incf , ofet déclaré Terry coupable : la cour s'est réunie à la 

. mi>jorii^, «t a condamné l'aocusé ù;six'.moî|p d*cniprisonnjement et 

^^hoi9 fr^f^ d ara^i^e* £^^^ .olt-iloÀnç: «wrfl^f suçpyessioïi ,dç8 hro* 

«^hures- Lfs débats et plaidoicrics ont eu Uei^jà huîs-çlos, ^teadn la 

' gravité des offenses et des' provocations renfermées dans l^ dèo«. 

^^ On ne peut que 9*affliget> de la publicité qif*on donne an}ottrd'liuî 
aux duels , et qui semble rendre la légMation complice, du phis déplo-i« 

,.»^IV^ préjugé^ Samedi il y a. eu up dqel ^(re les généraux Lafontet 
Sciïiéie , tous deux députés, au sujet d'un mot offensant que quelques 
journaux àvbient attribué à celui-ci à l'égard du premier. Après queU 
'^u&( cdupB de' pistolet, qui heureusement n^ont atteint personne , les 

\ tétbofns^^, qui cteient quatre autres généraux > deux du cdté drnit, et 
deux du côté ganche , ont engagé le» combattans à se séparer à l'^a- 
miable. 

^ Le Moniteur dément la nouvelle donnée par le Conêtétutionnel, 
que les f vôfets de la Charente-Inférieure cft du Tarn reifeient d'être 
i:bangé.% ... ' ' 

■\ .^On i^accôutnme à faifé imprima ses pétitions ^sr^chambre. lin 

' M. Renaud , instituteur protestant / se plaint q»ji'on n^â pas voulu j[ni 
permettre d*c5B^cer ses fonctions dans le I2«. arrondissement à Partsf 
et pui' y à la fîn^e sa pétition , il dit qu*il continue ie donner se^ }«-* 
fofts k <IiiHx admseir qn'it îndi^^c. <^ue detnaadç denc ce bràre 



Htie courte disçussirn. M« B« Constant demande de» euplkationa surFe 
licenciement tîe l'école de Saiircuiy On l«ii répojad qti'el'e *éra ri'ta- 
tablie aiUeurs. M, ll^a^haud-Lavaux pfoposo^. une réduction qui c<« 
rejfctée. M. de Gîrardin se plaint d'al3a«| dans le senîc' de.« poudres et 
•alpétres ; nne réducHcii qu'iJdctnaîidoit sur cet article est rejetce. Le 
Iftudget de là guerre e<t terminé. . ' 

On pa58e *»u nûnistère de la marine. M. Labheyde Po»piéi'ês pro- 
pose un retranciienient qui est rejeté. M. Vi Icmjân lit an di^our» 
fort long , où il expose ses vues sur la marine. On se lasse de ne pas 
ek^lendre, et la plupart dey députés causent ou s'en vont. M. Vjilc- 
main , après avoir parlé pendant plus d'une àeure , conscAt k passer 
une partie de ses fcûilieCs. 

^ Le i©'. avril, le ministre des fîitanccs apporte «n p^fojel de loi pour 
autoriser la perception des impcts jusqu'à Vadoption «U^fiiijtiyc du 
budget, et il fait sentir rur»;Gnee de celte mesure^ Après q«jel<Jo<' 
discussion sur le mode à sni^rc pour ce projet, l'àssemblce se retire 
knmédiatement dans les bunaux, puis rentre en séance , 'et couh 
menée la dcllbéralion. Deux, ou ti-ci^ orateurs sontentenitusf !a etoturc 
«st prononcée : les trois arti. les du pn-jet çoht adoptés sépanîment^ et 
elifin l'enseuible du projet est adopté au scrutin par ^63 suffrage* t'»fl' 
tre 3i. Un vice-président et deux secrétaires partent snrrle-clïiiiiip 
ponr porter Je projet à S# M. ^ 

-La discnsfAon reprend sur le bttdgert de la marine. "M* Sébastiaxii àe" 
Ipande une réductton de 5 miilti>n8, et regarde là mariae ce mnie use 
brillante «uperfluité, et son administration' ci nime vicù:iist-« M- <^ 
Clermont-Toçnerre, ministre de la marine , s étonne que Ton veui/'e 
tayer la France du nombre des pii ssances maVitin/es , et répond aus 
plaintes élevées contre l'administration. Son discours ^ «jui ctoit im- 
provisé^ a^té entendu a\-ec beti'ucoup â'intéri^tj rameûdcmcnt <l< 
il« Sé||«liani a été ^^é , «tie l<^ cfaapitçé^ ado^tté ; i^ùc »n& légère 
f éduetJQn de }a cotnviiâsièn^A ' r^ '^*-^i > ' • •-' *^^ 

Sur le, cUapiire II, le général Foy provo^foe que n^q^oa -dé 
400,000 fraises. M. Jmien alj it lui répondre,- ui$iisJ9«liaBibreii!é{ai}^ 
plus en nombre , on est obligé de lever la séa<ke. ^ 

, t — '. — ^^^ 

Apologie de tInstUut des J&wiVeX Nouvelle écfilion (i). 

ti On ne pourrx^it jamais coduprendre, dit FfMasti^e historien 
de Pënélon, par quel esprit de vertige les gauvweemeosdoul 
les Jésuites avorcnt le mieux mérité ont eu nmpru?<k])ee <^f 
se priver de leurs plus utiles défenseurs^ et à peine se res»ott' 
vient-on aujburd'lmi des causes puériles et des accusâlioiit 



(i) r vol. in-12; prix, 3 fr. et 3 fr. ^5 cent. fra»c deportr A PaJ*V 
chez Pichard, quai Contij et chez Ad.* Le Clcre, auLureatt d«. et 
journal. . ' 



4ërtsdr«s qui «tit servi ^é ^prétexte à leur prôscfrptîon ; on ié 
. rappelle seulemeht qaé les juges qui déclarèrent lè corps en*' 
lier coupable des plus graves délits , x^e purent trouver ui^ 
«eul convaincu parmi tçus les membres qui le composoient^^é 
{Histoire de Fénéîon , tome I*'. , page 19) ^ 

. Quond on pr<?lat aussi dislingtie par son caractère, sa sa- 
gess^e et son' talent, tient un pareil langage, on a un peu 
droit d*élre ëtoniié des clameurs et des plaintes d'hommes qui 
ne se présentent pas sous des titres aussi imposans , et qui 
viennent aujourd'hui réchauffer ces causes puériles et ces oe* 
cusations dérisoires , confime les âvoit appelées M. le cardinal 
de Baiisset. Depuis qu'il avôitdans son Histoire payé un tri* 
but d^éstime aux Jésuites ,. et qu'il, avoit regardé comme en- 
jsevelies dans l'oubli lés accusations de leurs adversaires , là 
■haine s'est réveillée, et a enfanté de nouveaux pamphlets et 
des accusations nouvelles. D'un côté, des gens qui veulent 
qïi'on les croie religieux et charitables, ont 'reproduit con- 
li*e fa société les déclatuations les plus ridlcufes et les plus 
amëres que^ fit^éclore ^ >' Y & soixante an$, un parti qui jouis- 
«oit alors de quelque influence dans la magistrature; nous 
avons fait mention dan s^le temps des pamphlets de M. T. et 
ée M. -S. , et des articles de la' Chronique dirigés vers I^ 
ineme but. 

D'un autre côté , Içs ennemis déclarés tié la religion n'ont 
pia$ man<iué de cri^* cMtre:utt ct>rps qafib font pi^<^ssioï> 
d'honorer de leur haine pirticaliëre; Ot^^iou's a doo^é dej 
faistorres dcis Jésuites, écrites avec un ton d'empdrteibent à 
j>ei ne concevable. M. Cauchois Lém'aire, déjà connu par lé^ 
services qu'il a rendds à là cause libérale, et par les démêlé» 
que son zèle lui a attirés avec la justice, a fait réimprimer, 
la brochure de d'Alembert contre les Jésuites, et l'a fortifiée 
de notes violentes, dont le cauteleux acadéiilicien lui-même 
eût rougi. Les pères de la philosophie> quelle que fut leur 
ardeur à comhattre l'objet de leur antipathie , seroienf sans 
doute étonnés et confUs du progrès qu'ont fait leurs disciples 
dans la carrière des invectives contre ce qu'il y a de plus res- 
pectable , et ils condamoeroient des emporleniiens auxquels 
le mauvais godt révolutionnaire nous a jseul accoutumés. 

Outre ces deux classes d'equemis des Jésuites, il peut y 
avoir des hommes droits qui ^ient quelques préventions con* 
tre la société, et qui, à force de la voir en butte à taatd'atV 



(Mo) 

|ftqv«s. $t ftont persuadés qu'elle y aviMt donné liewil Ceti k 

fax prinçi paiement ^ue $Vcire»$e c^tte Apologie. £ile parut 
pour la première fou i) y q soixante ans, et fdt re§ard«e 
çoinine Touvrage de deux ou trois membres de la société. On 
dit que^ce fut le Père de Menoux et le Père Griffet qoi en 
fournirent les malëriaux. et que Cérutli^ *alora jeune, fut 
chargé de la rédaction; on ajoute que celui-ci obtint da 
Dauphin une pension pour ce travail. Cependant je 5uî« perte 
k croire que Griffet fît plus que donner le cannevas de l'on- 
vrape ; ce Jésuite écrivoit pour le moins aussi bien que Cé-^ 
fotti, et a laissé des ouvrages qui-^nnoncent du laient^ il étoit 
donc aussi propre à la rédaction qu'aux recherches , et je vo» 
eo effet que , dans le Supplémenl à la Bibliothèque des ^cri" 
v^îns jésuites f imprimé k Rome, en i8i6, on cite Griffet 
comnae auteur d'une Apol^ie des Jésuites', et de queiquel 
autres écnts pour la défense de sa société. 
. Quoi qu'il en soit , cette Apologie mériloit les hwiMVir» 
d'une nouvelle édition. L'institut des Jésuites y est examina 
en l'm-méme , dans ses règles, dans son esprit, dana son bot» 
dansées travaux ; on^ répond aux objections proposées coiitr« 
le corps, et surtout aux comptes rendus des magistrats en 1761 
et 1762. On y présente des extraits de ces constitutions stir 
I^quelles \\ fut dit dans le parlement tant de pauvretés dont 
nous sommes convaincu que les auteurs mêmes rougiroient au- 
jourd'hui. La discussion de l'apologiste de la société noaspa^ 
rolt aufsi mesurée que solide ; elle n'excbt pas àe% mouve* 
mens orAloirçs qui ne s on t»pîis dépourvus de chaleur. Ia cri- 
tique en t*st sîigc, le stile facile, et le ton aussi modéré 
qu'où pouvojl raisonnablement le demander pour des gca» 
qui avoient en têie «les adversaires aussi pasasonnés^ On Hra 
Ifunloulavecintérôl le nmixeau oii Tauteur répond à La Cbs- 
Iptais^ qui avott eu l'imprudence e| la mauvaise foi de ne p2« 
çonvctvir du gr^nd nombre d'écrivains , d'orateurs , de Mtaa» 
et d'hommes distinguée en i\\^évtix\% genres^ que la sociétés 
produits. C'est un des endroits oii l'apologiste coïifené k 
mieux le magislFat détracteur. 

Le vofume çsi accompagné de notta et de citations qui sont 
comme auiant de pièeesvjustifkotives. Nous osons eroire ^o'il 
resiéra peu de nnagf^s daua l'esprit de celui qui aisra In ^m 
l^ùion celte apoiogie.d'u^ corps %\ ctlU»re par ses servicfs** 
(•r tes disgrices. 



( SïiniiîfU (y iwril i8'^i, ) ' ( N ^ 799, ) 



Du iUtahHssemeut des Ki^hses en Fmnce à toct^sipti l 
de la réédijicatiov projetée de rêglise de S^nn'-^fieiiéfh 
de jfbi/r.ç/ par M. Jacquet de La Hnye-Avi'ovujQ^ihjf* ;. 

On volt par noire histoire (j^iellè étoît auU^ffois ia 
dévotion (les peuples poui' saîut Marliii* 1^ $ intçté de 
ce grand homme a voit eu tant d'éclat > il avoH rei^du dfe 
sî importans.sel'vices à la religion et à toutes leé^ Gaules^ 
qu'il étoît révéré à l'égal presque des apèlreîJ*. H étoit 
né eu Pannouîe en Ht6, étudia à Pavie, et servit d'a- 
bord dans les armées. Dès ce temps il étoit un modèle 
Ae régularité 5 mais ensuite il se donna tout à UiôUy 
étudia sous saint Hilair'e, évéque de Poititrs, et prit les 
ordres. Il bâtit, auprès de Poitiers, un monastère oA 
il résidait, et qui paroît éti'e le premier établisfieiocnt 
de ce genre dans les Gaules. Elu évéque de Touys, teFs 
3^1. il joignoit la vie monastique ^ux lonctioiiff' paa«- 
torales, et ionda labbaye de Marmouii^rs, ptès Tôurs^ 
Il convertit par ses prédications un grand nomrbre d'i- 
dolâtres, éleva des églises, et fut legardé comme le 
soutien du christianisme d^ns les GaviWs. Il alla pltif 
ai^urs fois pour les iJntér^èt^ de la religion , soit à Miko^ 
soit à Trèves> qui étoiçjït la résicUnoe des empc^'eurs^ 
et il fut respecté des princes cotnmt' des p«s|li». Hn 
nombi^ux miracles confirmoient ropinion que l'cm 
avoît de sa sainteté. Il mourût en novembre J^qù ^ i ^ 
qu'on croit. 

Il se fit Un grand concours « son tomb^^'àn , qui fiit 
déposé à six cents pas de la ville de Tours , telle ^u'eUe 

(1)1 voL ïn-4®. ; prix > 6 fr,- 5o ceiM, tt 7 (r^ 5o crnt.- iè^nt àê pttvk, 
A Paris, ihi'7. Egf'on , me. des Noycvs; et chc^ Adr. Lx: Oi:i'£, «ti 1^' 
ve.A\1 do tr. jonrn;il. 

/'orne XXXL VAl^ti rfr la. /Mq;. et du Hoî. Q 



étoit aîors. On bâtit atitôur une ville particulière, 
uommée d'abord Mattîiiopôle ou Cljàteaunéuf; niai^ 
insensiblemeut ces deux villes se sout réunies j l'en- 
ceinte commune ne remonte pas au-delà de Heiiri IV. 
Lei4Dmbeau de saint Marlhi fut d'abord renfermé dan* 
une chapelle. Dans le 5*. siècle, saint Perpet ou Per- 
pétue, évêque de Tours, éleva dans ce lieu une église 
3m fut regardée comme un des plus beaux nionumeus 
e la France, et qui fut consacrée en 482. U y arrîvoit de 
toutes parts des pèlerins qui ven oient prier sur le tom- 
beau du saint, et on construisit à côté, dit Tbistoirc, 
jusqu'à vingt-huit églises ou monastères oi\ on chantoit 
continuellement Tâge de Dreù. L'église bâtie par saint 
Pérpet fut plusieurs fois pillée ou brûlée, soit dans les 
guerres civiles', soit dans les invasions des Normandsj 
chaque fois la piété des fidèles s'cmpressoit de la ré- 
parer. 

La garde des reliques de saint Martin fut confiée 
à Un certain nombre de ses disciples, et c'est ce qui 
a dotMié lieu au chapitre de Saint-Martin, qui exis- 
toit encore au moment de la révolution , et qui fouîs- 
«oit de très-grands privilèges. Le tombeau du saint 
étoit uïi lieu de refuge inviolable. Se$ f elî^ues étoîent 
regardée^ comme iTn si précieux trésor , . que , dàm le 
9^. siècle, dans un temps où ¥on avoit'à craindre une 
noutelle invasion. des Normands, on transporta reli- 
gieusement ce dépôt à Orléans, puis à Auxerre, et on 
ne les rapporta à Tours que lorsque l'on dut le dan- 
ger passé/ 

L église ayant souflTert de nouveaux désastres , un tré- 
sorier du chapitre, nommé Hervé, résolut d'en rebâ- 
tir une autre plus belle, et il y réussit. Ce nouvel édi- 
fice fut consacré en ioi4> et Von conserva une an- 
cienne tom*, d'une structure imposante, qui avoit été 
bâtie par Charlemagne , et qui en retient le nom. Cette 
église eicistoit encore il y a quelques années^ elle avoit 



t^Dis cents trente-quatre pieds de long mv qixsttte^ing^ 
sîx de large. Elle éprouva dans là suite des siècles plu- 
sieurs dévastations et incendies. Kn 15.629 les protes- 
tans enlevèrent ou brûlèrent tout ce qu'ejle avoit de 
plus précieux j la perte fut évaluée à plus de i million 
2D0,ooo fr. Les reliques du saint ne lurent point épar** 
gnées 5 on n'en Sauva qu'une portion > laquelle a aussi 
échappé aux profanations ré volu^onnaîrés^ mais l'é^ 
glise a disparu* 

CVst sous le directoire^ et à une épaque<)ù on avoit 
décrété )a liberté des cultes, que cette bjell^ basilîqiiô 
fut vouée à la destruction. D'aUtres anciennes églises 
furent abattues vers le même temps, et l'impriété niet- 
toit à les démplir une ardeur prodigieuse. G est alors 
que Cambrai; Arras^ etc., virent disparoître leurs 
catliédrales. I>*autres furent mises en vente, et nousi; 
a^ons vu long-temps nous-mêmes , sur les murs de l'un* 
de nos plus belles églises (la cathédrale d'Orléans) , tin 
art été ae radministration dé ce temps Jà , qui la porta- - 
gepit en trois lots pour être vendus au plus offrant fTar*. 
rêté, il faut le dire, étoit«igné de trois prêtâmes* L'église^ 
de Saint-^IVLartin , d'abord profaniée , puis- négligée , se. 
dégrada - nue partie de 1^ voûte s'^^roulài^ le a n^r!^ 
venibre 1797: Le S octofcr^ précécïent^mf arrêté de 
l'administration départementale de Tours prdonna la 
Tente d'une partie de l'église^ le prétexti? étoît qu'ijL 
faudroit 3o,oop fr. pour la réparer. Las habitans^ofA- 
froient de former la sommé 5 on n'eut aucun égard à 
leur demandlB. Le 5 novembre suivant, nouvel ari^té 
qui déclare que la démolition est urgente, et, huit 
jours, après , tant on é loit pressé ep. effet , la démoli- 
tion fut adjugée à Un couvreur, qui n'étoitqu'un prête- 
nom ; et à quel prix? pPur i3,^oo i|*. D est clair que 
l'on étoît mu moins par Tappat d'une si modique 
somme, que par le plaisir de détruire une église. 

Les adjudicataires se mirent donc à démolir; pour 

q2 



' ^44. ) 

aller plu.v Yitt,,. au Ut joii^r la: miiic. Le to n-OTeml^ï^f 
1^981, veille de: W tèli^ dur aaini, £ut marqué par un- 
évèneiù^nt sinistré . La inîn« en. j;û!fraiitfitt<i«Lb«9: av^e 
uue portiou â«. l'église piu«ieurs< B^&isans- voisijM^, et 
le maliUmreux ouvrier qui aY<)4t ppété aou ftQin'à l'ad- 
juJici^taire fut éxîmsé aons^ Ie$ ruiae&. Cette movi fu^ 
n^ié nefftsL^^ poîi^ les- déiivoli5$eui^,,^et rÀdmîi]iali.a^ 
tioa, touf iié«^ même- de leurs- ioXérêiSj yintkl^ar st^ 
cours, et leur accorda une indemnité de 7980; francf^ 
tant oiv Gi^a igiuMJt. q u'LU n e fiisseâ4 lézél pair le premier 
miir4:hâ di^ ]i^,Jof> iiraiac»» Celte soUicitu^le; annonçoi^ 
8^5 doute ufte gsaade délicalefisie de Gens^ience» 

\ Ë]3ir s^o^y utf Coneoisdai fut conclu ^ puis ima à exé- 
cution rannée s^vaiit^^ Les églises- étoient rendues de 
tçiuâ. càtés à* la i*eIigion ^ les. autel» se relevoient^ le« 
p-rétj;es.rentroîent de totiiea pa^fs,. de» évéques étoient 
en.voy^é5( dan» leg sièges.. Ce fut le m^mnent ijUjc l'oo 
choisit, pour con^omnier I» ruiiïe dey Y église Saint- 
Martin. 0e& matériaux, ainsi que d'une partild de rem- 
placement'^, on forfiift^ seize lots^ que l'on vei^dftpoiu' 
1456*5 ft•a«c^'♦. M. de l^ Haye-Avronm eîtd ie*^ pn>cès- 
vxi'banK d'açij^icatiQUy qui sont datés^ d«D i^'.aeût 

i.8kx2^ et j)ap' G0nsét|U4înt po^térimlsà la publicatton 
du Çç^iGO) dat. Ces procès'-Veibatfx doii* Biîg»éar**de 
M. de P. y ajorâ préfet du déparlemeâi , et asse^ connu 
jja» ses] apinioa&; déddées sui* If^ rëlJg^ionet les pré- 
tye^. Par ses ^in» on ouvrît une ru« «sur remplace- 
VB^cntmêmede T^gli^e, et cette rite devoit 'porter 1« 
n<»^ de ra<}n|inff^teur qui ayoit contrib«é à iair* 
disparpitrç le eulte de saint Martin. On a voit cru sân* 
doute^ q^e qçtte dénôneiwiation seroit une espèce- de 
trioiupEe aur la sUp^rMition. Mais le peuple a< txQUàp^ 
cette prétention orgueilleuse 5 cette rue conserve ea- 
c^ré le noin de Sâint*Martin ^ et- une cliapeH^ formée 
dansce quartier reçoit les vœUx des fidèles qui viennent 
inYp4|uer' le saint évèque. 



'(^y .; ' ",; .... 

tFoutofoii les li«tJ>îliins i-^Kgîc w Ûe % rîlfe éfe Tcni^s 
VaffliigeTil de vohrtcette cité privée d'tin tacmutttteirt tn 
Vhxjùnettv d'uti «aittt $i fcélè'brç , et 'd'un *si gldriéfttx -pa- 
tron. M. clel.a Haye-Avi-omn a A&rxc proposé de ife- 
lia tir trnc églwe^oii pDmt aussi vaste et mîsîjl'rtragnPii- 
<[ne que celle qui a été abalttie, ;;ïraîs cpménAlc du 
moins poirr rectevoîr les reliques du ^-and él^qtie, ;et 
potir en tendre les Vœux^es fidèles. M. rarc4ievêque fle 
Tours a accttcilii Ylfi pifijet si religieux, et n ^-ousctit 
pour "une sotnînLect)ii«idéi';fïble. Plusieurs personti es (Ait 
«tiîv i et^ eiceîupîe , et on espèr^ tjn'aii dedans connue 
au dehors du diocèse les lidèles ^ empi'esstn'O^ de coti- 
iHbner à rc!evci^ Véçli^e dé Saînt-.M.arlitt,^lôî*it leiiom, 
ctoît «titiefois ^i fusléracnt véxévé par lonte la tVatJ'ce, 
4t dont lagfocre et le cn'ke ètoïetït coimiie.tmeespêee 
rfe doîiialue national . C'est pour cxcidêi- ;à eèt é^aid 
Fârtculion et îtï piété des iiôlMluns -tlir royaume ^ù*ila 
pu^>l-ié«ott HvTc^ dont riCus devoirs ftcturHemëut faite 
cotitTOilre lcpla*n. / ' . [ 

. Dans la première pfirtic , *raiHcnr ti-aité de la! des- 
truction des é^i«.es et dfe lètiT i-étaHissemvut.B tlontie 
* ^M«© tiotttx-è «wr H vijBe jdc Tours, iwir son tristoîre, Stir 

* sc« égKse*,' ^ur «es çt*atîds Irommes, îl pi'ésén-te en- 
suite la cbronoloçîe îustortque des éi?^f|ties "et aTclfe- 
vèffues tle Totirs , depuis ^mt Gàtiéii , ett !i5;o , jus- 
iqn à M. évL ChîHeaii , qui occupe anjoiraiiu'i ce siège.* 

- \^et\é chrirnoidgie , quoique à^Çrfg^e , n'Wt |ias néan- 

• nrmnrs ^an$ tnt|i*lp*t, Dfen$ la seconde partie , M; de La- 
Haye- AVroùîn offre nii lArég^ -de la vie de sraînt Mar- 
tin, et un lîrrftorîq«e sur les diverses égliise& cleVée« sur 
«on tombeau; Il i^acoritc les privilèges et lesboiinem^s 

^ de l'église Sàrinl-Marh'n, «ni tut en ridbiè des dons des 
sonvei'ain-s, ^t à lacJnvUc Cespeitsonhafges lés plus éiiii- 

''• ndis de rEgîfsc el de l'IOlat 8C fais oie ni Irônneur d'être 
èlladiésvMos Rois pï^mofent 1^ lit'Té CCtthh\é^ ^ tkefs W; 
protecteurs de celle égli.ve y it eîle e ont [^ loti panui se*. 



fa46) 

cKanoin^t d'honneur treize évéques d<e |[rands sièges , 
tant (.a Fja;ucç quVn ptiys éiX9UffRT yles anciens grands 
vas$ iux de la couroj|,pe ejt 4^.3eîgiieurs d'un nom illus- 
tre, L'auteur trace aussi une. courte Jiisto ire de Fabbajc 
de Mat moutiers, histoire qui se lie avec celle de Saint- 
Martin 5 cette antique abbaye, l^église qu'elle renfer- 
moit^ ce^ Keux sanctifiés par la.préseùce, les vertus et 
les .prières de tant de pieux cénobites > tout cela a été 
frippé du marteau de la destruction, et, au moment 
où nous écrivons, dit l'autem*, les derniei^s vestiges 
do ce célèbre monastère disparoissent sous les coup& 
de démolisseurs avides. 

Le volume est t€;rminé par huit gravures relatives à 
l'objet de l'ouvrage ; ce sont, i^. 1 ancienne église de 
Saint^Martin, bâtie par saint Petpet^ 2**. la tour d© 
Chnrlemague^ 3**. le plan de la nouvelle église bâtie dan* 
le 1 1 •. siècle j ^^. la tour dite du Trésor, et la pue J»a^ 
tiquée sur l'emplacement de l'église; 5". saint Martin 
à cheval, partageant son manteau avec un pauvre; 6*» 
et y**", deux divers 'projets d'église à élever à la place 
de éelle que la révolution a détruite ; 8'. enfin uilé tlie 
des iniines de ]V|ar|»putîf r&^,.Ces l^jEt gra^#és ^|^t 
faites avec soin,^ et font bien connoitre, et le^ anciens 
jinonUQCLens , et les nouveaux projets.. , 

Puissent les pieux desseins de l'auteur ae réaliser 1 il 
en trouve le présage dans les encouragemens ^e le 
Roi et la famille royale ont donnés à son auvrage , et 
dans le nombre des souscripteurs qui se sont présentés. 
L'écrit de M, de La Haye-A\|'Ouîn, si on le considère 
sous le rapport littéraire, auroit peut-être été suscep^ 
tible de quelques observaticms, sQÎt sur le plan, spit 
sur la rédaction et le style. Mais nous ne de^v.ons voir 
ici que le zèle de l'auteur pour rhonneur de saint 
Martin , et pour la construction d'une église digne de 
ce saint et glorieux thaumaturge. Ce zèle mérite tons 
nos éloges, et trauvera «ans doute des imitateiirs dans 



( ^47 ) 

. un diocèse et dans un pays que ce grand évêque a illus- 
trés par ses travaux, ses services et ses miracles. 

- NOUVELLES ECCLESIASTIQUES. 

Paris. Le Diario de Rome annonce qu'après une légère 
indisposilion^ le saint Père est parfaitement rétabli. 

— Nous apprenons, en ce moment, une perte fâcheuse 
pour FEglisé et pour le sacré Collège : M. le cardinal Fran- 

'«^oîs Fontana è^t mort à Rome le 19 mars. 11 étoit né ii Casais 
Màggiôre le ^7 ao4r 1750, et ctoit entré dans Tordre des*Bar- 
nabites , où so^ mérite l'avôft porté aux premiers èhipîois» 
Lié d'amttiéavec le savant et pieux Gerdil, il devint stipérient« 

.général de son ordre, et continua d'en porter le tître^ mén^ 
lorsqu'il eût' été promu au cardinalat en 1816. On sait qdè 
Buonaparie le fit prendre et transporter' en France, l'exila 
d'abord, piïis le renferma à Vincennés. Le cardinal Fibntanà 
n'étoit ))as moins distingué par ses connoissances et sa sagesse 

*-^ae par sa piété. Il était en dernier lieu préfet de la Pj»ofia- 

gande. - .•*... 

-^ La créukonîj» de la cène a eu bea , lejetidi-fiaint , dans, la 

/galerie de Diana, où. on a voit fait des dispositions nécessaires; 
..elle a jCoaunencQ à dix heures. M. rarchévéque d'Arles*a oM- 

.^ Clé à l'absQute, gui ,a été suivie du lavenieiit des pieds. S. À..R. 

^^!Mx>nsi EUR a replacé le Rca,«t a kervifisenfans qui représe»- 
toient les apâtres; Ms^ }e duc d'Angoalémc asstatoit son aaraste 
père. Chacun des pauvres a reçu ;treÎB« pials et treize eciosi 
h^ Princesses et. une cour nembregise. asMsiDÎeAl -à la )céré>^ 
monie. Le discours a été prononcé par M. Tabbé Feutner^ 
.vicaire*général de la grande-iaum6nerie^ et a roulé sur ToUi^ 
galion imposée aux grands de donner de bons exemples ^àé 
travailler au rétablissement de la religion, et de. secourir les 
j>auvres; ces trois considérations- ont fait le |)artage de ce disr 
cours, et l'orateur s'est justement félicité de traiter un pare^ 
"Sujet devant des Princes qui donnent de si grands exempjet 
des plus hantes et plus touchantes vertus* A onze heures et 
demie, les Princes et Princesses se sont rendus à la chapelle 
du château, où. une m^&^e so1ennel^e a été ^célébrée par lë 
chapelain de service. Le saint Sacrement^ a été déposé daris 
le tombeau , et les Princes sYsbpt rendlàélé soir pour ^doVéè 
'notre Se%nefû'r. • . - - ne^o^ •. ^ '--.^ ..j,,,.- .f- « ., ..:v . 



• _ (248) .. 

— Le jeudi-tain t , i trois heures^ MjknAinc el M**- la^dum 
«he^Se de 6«m sonl allées à l'Infirmerie de ]VIarie-T.hé- 
rète potir l'adora lion de ta croi^. M. le nonce, et pluâieurs 
daip«^ <|iii prernier»! inlërét à rétablissement, y éloienC déjà 
arnvé$. On fitiHbéculé le Sttii^&t en client grégorien; la cha- 
pellei floil décoréje avec beaucoup de goût. On Sîa^at^en mu" 
sritjàe a^éXi ététùié à la mêrfié lieure dans la nouvelle' éçlis(j 
de Sîïii^JtC-Geîjevièvè par dès pieux jeunes gen^ qiii avoient 
Vdutû fàicé ce religieiilc usage de )eur fafént poui; kî musique. 

■ — M. Tarclteveque de Paris a adressé .«««j <;îr€uiairie k 
IVl]lt« 1esx:uréf» a l'occasion de la .quête qui ^«ura liçu le dif 
m iiicLe de la Quasimodo ^ en £a.vear àe la jCa'fse 4igçécaîoe, 
te prélat, exhorté les pasteurs à annoncer cette q\iéu te jotif 
de Pâqdes., et à faire sentir aux fidèles T'Obligalion où il^coiii 
âe contribtier, autant qu'il leur est possible ^ fli^rtépat^er lef 
Ipet" tes dii sanctuaire. .. ^ 

f!^ Les exiènciizes de la mission<ofit été suspendu» f lé» 4rr« 
•f >iers fours , dans les égirses ^ à >caii!ie '^eis officies et étu ^tmfèf^ 
swm^ hè îeudi'-jaint , une comnounîdii général^ « em tien k 
lionne-Nouvelle, pour la Pàque. Dès six beures 4u iliatîn, 
IVfRjccîfite des comn^nmii , qui camprbnôitJpiresqu& toute-l'é- 
gltie ^ étoit déîù pk^e.' La mes5« a connA^eacé k tfefi h<areis% 
«i oeipenidant la cérémaine n*^ fim' qu'à pr^s de w^hé^3tfe9.' 
M. leturé et un ^tcatve ont clonné la t<knmQiiÀMi^\ftndé^ 
^aé 14. Hilpire A«4>«f t fétoit «tfi «chaire^ et mjggétéitâdx cùHH" 
flUMtiaas les sfentimen» et lesi aigect4ons qu i de voient le$ oc^ 
ooipêr.. Sed pnet€i ;eli> «es: a8rprrol«otts> éf^ierU i«mremê^eï da 
•daBot des oatftiques. ije ^aa ^profond «îlënce et IVrdré le 
. yhi» paitl'ak ^|^nÀ4eal dm relise ^ qaoicfcie 4te rt«mibi*e*df« 
péinihaa«diMs> fàt conA(iéral»kw On a , vu , dahi» ct^tte rir^ons^ 
^m:se>, ^inmsaltat marqué du aèle des dignes tnis^em^iaines. 

-A**f> iiWVetiUcSiîi'pitrfe *deia catbédrate de ïîîiries à é:é 
iWâl^^é'F|è iiS thah , ]oth d^ h Pété de rAnnoridaU'oii • M. l'é- 
V^èpite'à pi'éîfide à celle ci^rëuit/nic , qui coiiî^)lèt^ t'êlablisse^ 
*wetil Ihi ïtotrvjftàu djoc^e, • ' . . 

-^tlné |iiÎ5sîondp]nii/^^à ArcjS'Sur-A«b^/dioçê^4e XrOj^^!^ 
a etéjiérrrjioée |e 17 marsj plie 4qroii depuis pifè^ de, se»| 
femai^ie$V jpendant lesqueHes |tf. Coi^ria, ^t les. prêtifes oe 
ion aysoctalÎQ^ , n'ont p.ojnt, cewé leurs insinuctiouî*, ils pas^ 
fffl€}}l àp i^ chaîjre au confésOTnnQl, ei prc^oi^t à <fai\i^ 



■ ^^'^^ . . . 

un grand nombrt de pencniTies sont T«venites k \û vét^îon*; 
ides iiDiniaes.et des lemines^ nnêa^- d'un âge ««seK ava«idë , 
oiit* fait leur pt-ernîère cbimtiufnoiT. Des ilsaves pieoselFel'iés 
Ursùlines s'étoienl chargées de faire ie CAlëdiTsm^ à ce^t. qtli 
tuanquoteni d'înstruclion. La coiiHBuiiimi gënérate a élé rt^ni- 
l>nptise ^t édiifiaflte ^ des niiNtaires.y «nlf^s pliK. <La phin-» 
-taûcm <le la crêU qui a 6«ivt a «te reinit^quame |)ar'1e coil^ 
<:<Mirs des Mêles , et par la présence des autori téf» Les mis* 
•ionnaîres sont allës de là onvrir une miîsîxMi à Nf^gent-sUr- 
S^iiie^ qttî«s4 également dans le départetn^l de 1*4 uW. 

-*^ Le 1**. airril , il y a eut on exercice el; une distrïbutiotf ' 
•de prix 4i«i pelîl aém maire de Sétievaist , tîiocèsç -djfc Coulançes. 
M. ra)»bé Daticel, grând^vicaire du diocèse et cure 4e Va- 
^S*^^''? 7'^ présidé, i^s étèrès ont répondu 9ur les objets de 
leurs ëtadeè; trenfe-cinq d'enlr'cux t>nt été intetrogés, et ont* 
oirtenn -des priv-ii'eiicouragetivent. Celle moistyn ^ dirigée par 
JM^. Le Barkncbon , contitK>e k profs pérer ti à promettre d^ 
rendue de grands services a 11 •éiocë'^. ' 

— M.'Gkiry, ëvêqoe^e^wCrt , q^i avoïtëié cnToyé à Shlnt**. 
noDiingue eomme vicaire apostoNc^^ie. ^Voi^élé <^1igé., ctnmit^ 
ti«us Tjivoiis dit «•. 747, J'en partir l*élé derhîer , et s'étôit 
emiMirqué po«r les Ëiais-Unis, aVëc qciati^è ées jetilies tetxdé- 
«ias«^ii«s 4^'il «voit emfneiïés ^-Fratibë j^ivcc lui polir h» se- 
<xuider dan» sa 'imsnain. Oti iltoit ^tonné^ ne ptrs recevbif <3fe 
«çs. nouvelles^ qtiand ie bruit s'etft ré^Himlif qu^fl atoit péri , 
ileMtîinlentttir lequel il éloi^l a^yànt fait naufrage snr les cétés 
dlesfËtaâs^iJnis. Ofl né pefitfoé plaindre te tnstte Sotl de cet 
éwêsKi^ et de«0s eodémgiîques -, car cet «véhément ne paroît 
«ie <»npp cfTlain, «4 là iKMivelle en est ve^me-de plitsîeui*s eiîi- 
JirmU à La fois. M. Glorj n^avott pfc« 60 atiy; on ne peut dis- 
-aiim^r ique.dans aa miasievi ^e Saint* Domingue ii n^avoii 
|Kis nioftiré toiKe <a prttdenceet 4a mesure mui poiivoient farire 
«léuniç aod enilr^)ri9e. On ne sait p»5 quel éloit son projet , 
-fn* s'i4 Kipropaisoit'de np%'«fiir en Emope. Tout ce qui est cer- 
.tai« , cfeat iqne Sasrft-Domingiie elt 'Sfoas le ra^yport de la reî- 
iu;|BM|i dun» féttft Itè pl»s de|>loroble. La piirtie françoise e*t 
H vrée presque toute enlière è des prêtres dont la juridiclioh 
\fi9i éotf^éiiuèviM^ue , et •dont la conduite ii*esl pa^ propre à ifis- 
ptcef éVesCffue^t laronftdnce. M/Glory avoii éfé envoyé poulr 
/mméûiac k ott élut de ctMrtes ; <mms , "^par nne fatdti^ dépîo- 



( a5o ) 
tMe , sa teMsioD n'a fait qu'agmver le mal. Il-jaroit btefti 
désirer <{ue de» ecciésiasiîqoes reifuliers et munie des p9ny tnn 
nécessaires puisent aller s établir dans an pays où i) y a , d»e- 
on, du bien à faire; les nègres témoignant queIi[|oe désir 
.d'être instruits dans la religion ,'et planteurs d'entr'eux -mon- 
trant même des- dispositions pour la piété. ' 

— Un de nos abonnés qui a lu , dii*il ^ avec intérêt ce que 
.nous avons rapporté de l'accoeil^^ lait a nos prêtres dans quel- 
ques pays étrangers , désireroit que nous parlassions de la ma- 
nière dont ils ont été reçus dans Jes Pays-Bas. Non» savons 

en effet qae ceUe contrée,, si distineuee parsonattachemeal 
à la religion , a pris un tendre intérêt au sort de- nos* proscrits;, 
mais nous n'avons point assez de remeignemenB poaRoffrirà 
cet égard un tableau aussi complet qu'on poisrroit té 4ésîc«a^ 
ISous nous bornerons è faire mendon de l'ecntque neus trans- 
met l'abonné , et qui est une lettre de remeroiment dea peetres 
françois bannis à M. l'évêque de Gand de ce temps^ « le prince 
de Lobkowitz. Cette lettre imprimée, datée du 4 ™^ '79?^ 
et signée par près de deux cents ecclésiasiiqnes.» es^ en laita 
. et en françois , et est rédigée avec talent. Après avoir déploré 
les maux de leur patrie, et le complot q^i a'y étoit iorflaé 
contre la religion, lea signataires rappellent les procédés gé- 
.néretix dont on a usé à leur éffard «lans le diérèse de Gaw*^ 
L'évêque exhorta S9n clergé aies assister. €etté inviuiîo» i^^ 
fut paNi »tértle;}esiehapitrea, les monastèfvcs ^ lès eures-y? les 
iidèlesy rivalisèrent de soins et d'égards ; les uns danaërenk 
l'hospitalité aux bannis , hê autres leur envoyèneni ^^S;^* 
cours. Un comité d'ecclésiastîqnes fut nommé pour diriger 
cette bonne œuvre; on nomme spécialement parmi eux les 
chanoines Petit, de Bast, Van der Becken , Kervyn, un 
jeune prêtre nommé Van Crombrugghe, qui se cbargeoient 
de solliciter des secours en aident ou en nature ,'et les dbtri- 
buoient avec autant d'intelligence que de zèle. Les comma- 
nautés de femmes reçurent Tes religieuses françotses^ et les 
.babitans suivirent l'exemple du clergé. Noàs saisirons Too- 
casion de recueillir d'autres renseignemens sur les procédés 

Îénéreux ^u^éprouvèrent alors aos prêtres dans cette partie 
e la Belgique. 

— Une démarche impartante de M. Canninfp an parlement 
d'Angleterre excite Tattention dans ce pays. Cet homme d'£* 
taly un des membres les plus distingués du minislace, a «k 



rBoncé que, le 3o avrît, il feroit use motion au parlement, 
.pour rendre aux pairs cotUoltqves le droit de siéger dansia 
chambre haute; droit doiit< ils n'ont été privés que sous 
Charles II, a^irës l'absurde foi^rl^erie d'Oates. Cette motion 
•st fort remarquable de la part d'un homme qui occupe de«« 
puis long;-temps des places .imporlantes. A celte occasion , 
.M. Canning a demandé à M. Plunkett, qui fit , Tannée der- 
nière, une motion pour rémancipation des catholiques, ce 
qu'il comptoit friire cette année. M. Plunkelt a répondu qu'il 
eloll dans 1rs mêmes dispodtions à Pégard des catholiques ^ 
mais qu'il se détermineroit suivant les circonstances. 

— Tandis que nos libéraux déclament périodiquement 
.contre les missionnaires, on aime à voir <les protesta ns de 
|}orafie foi parler avec éloge de leurs travaux et de leur asële. 
La Gazette officielle de Berlin a coilsacré dernièrement un 
article aux missions catholiques. Après avoir cité avec bon- 
„ neur ks noms de Vincent de Paule et de BrjHlaiDe ^ elle re- 
. marque. que le besoin des missions s'est fait sentir encore da« 
; vantage en France , après une révolution qui avoit si fort di« 
minué Je nombre des prêtres , et qui avoit renversé tous les 
. étaUtissemens destinés à fortifier et à répandre la religion. 
Buonaparte lui-même, dit l'auteur de- l'article, sentit la né- 
cessité de recréer plusieurs de ces élablissemens. Le Rot d^ 
'Frafuoedev oit avoir cet obfet encore jpl us à cd^r : tant de 
. |)ar4>i^sf»s dépouevues de prêtres^ taUJ|f;a'hommes élevés dans 
la r-évolution et accoutumés à son langage et à ses doctrines ^ 
des générations entières croissant sa|)»' entendre parler de 
Dieu ; tout cela offroit de nouveaux m-otifs de recourir^ des 
m^^yens extraordinaires. Le rédocteur répond ensuite très* 
bien aux reproches de nos libéraux (iontre les missionnaires i 
. Ceux-ci , dit-il , prêchent la paix et le pardon des injures, ils 
recoHimandenl l'attachement à Tautonté; il n'en faut pas àa« 
vantage pour expUc|uer les clameurs et les plaintes dont il a^ 
sont 1 objet. Les prédicateurs. de la fidélité doivent déplaire à 
ceux' de la révolte, et ceux qui font aimer la religion ne peu« 
. vent manquer d'être importuns à ceux qui la dédaignent et 
^outragent. Tout cet article est conçu dans cet esprit, et 
montre que, même dans l'éloignement, les gens sensés ne 
sont [^ftint dupes des déclamations véritablement aussi ab- 
surdes quVn»portée& d'un parti qui se démasque œieiix. de 
-.jaur ea jour par ses œi^vres et par ses parories« 



( ^^52.) - 

— C'est nn sttigufier (contraste i dît qn joirrnal. cilffiMklite 
dttalîc" {V Encyclopédie ecclésiastiijue , de Naple») , .que le 
sMciade c|ti*a offin-t celle ville pendant le ijeriiièr carriavaf. 
Tand» que Irop d'faabilans se livroiénl à Ja disiipatioti et aux 
pJaÎMrs , et cnnsumoient , dans de» spectacles frivoles , dans dès 
repÀs et dc$ divertisscmens , la subsistance de leurs ÇainiFles et 
leurs ressources pour l'avenir , la piété et la cbaWté de iidèles 
antmées d'an autre esprrt, tendoiett ta expier ^ces désordres pâc 
nn redoublement de bonnes <vnyres. Les prières. ijesqtrarantfc- 
henres se sont faites tour à tonr, suivant f usage, d^ns toutes 
les églises de cette grande cité, pendant les quatre «etnarnes 
âivant le Carême , de manière a ce que lé saint 'Sacrement 
ffkl toujours exposé dans qtfefques-unes. C*es,t unp dévotroVi 
qni remonte à sarnt Gaétan de Tbtenne , et qui attire tonpurs 
la fpnle. A t;haque heure , il.y avoit, dans les ép^tsvs , bon 
nombre d'adoralenrs ; mais le soir, snrtont, raffliieitce du 

Siéuplé était très- considérable. A Wgli'se dife dn Vie»»- 
ésus, îl y a en des exercices particnîiers ; fce grand vatssctn 
était rempli dès avant le jour, et Ip soir les exerm-es 6C pro- 
fongcoien^ fort tard , juar l'empressement des "fidèles , qtii ne 
Se !«5so5ent point d'çcouter la parole de Dieu. ï>ans le même 
tt?mps, l<?5 anmônes ont redoublé dans îa capitale; c?jr la ctia- 
rilé csi îa compagne iméparrfblç de la 'pféié ; et tandis qne Its 
nmateurj^dn mondex^onsacrent leur supèrfln, et tiVérnc'sofl- 
veni leur néqesçaire , en lraveslis5'eftierVs ,' ^n fêtes et en Wé- 
'penses tout aussi frivoles , les yr^is dirétîens s*împo$cnt des 
«acri'fiçcs jpour sou loger fe procbain. Jamais oit n'a tant, vu 
de distrfbulions de secours et de pieuses larg'esses de loute es- 
'pèct : les matbf-ureut ont été visités et assistés avec un re- 
•itoublenient de ««le. Liç dernier jr^ithdn carnaval , a eu lieU, 
dans le «grand .bôpitar'des încurdbles,* là céréinonie accnoio- 
mée, A un. grand acte de religion se joigiril un grand 9c\e 
de .géuérosîlc t les Vhxfr6 de rOraioîre y ont porte» «wx iii- 
firinns, suivant leur usage, une abondatrte provision de'niels 
appropriés à le^urs besoins; ris otit été secondés ,flans la^<Hs- 
frilmtn»n de ces secours, par la congrégalinn des Jeunes élu- 
diaus, parcelle établie poor'lè s^'"" I a ge i n pn t des- î-nîîrm es", et 
<ju{ ji»!rt. c<>mp«eée de pt>rsonues de tous rari^s èl.par'beaucotip 
(recoféiiasliques. Tous ont ensuite assisté à la procession (lu 
Saint SacrcmenI, qui 'se ïait dans los cours de riiôpital, nfîn He 
montrer jii:x infirmes la sourqc de toutes les consolations àt 



Va^me^ «n même temps qu'on leur apportoit de» soulageinefi^ 
coq>ore1s Celle cërëmonie si touchante , oii la miséricorde 
ei la vérilé S'allioient si Inen, suivant Texpression du Pro- 
phète, ne valoic^elif pas hiea, dit le sage rédaetour, ces pom- 
pieuses et bruyantes folies oii le hite et la Hcenee ët»k>ient en 
ce moment même , dans un autre quartier de la vil te f leur» 
rotneuses et stériles jouissances? -^^ ; ' 



NOUVELLES POLITIQUES. 

Paris. ?• M. a fait ses Pâqaes le luDdi-saint à une ptetniére meiscf 
qu'elle a enteodue, a Jkuifc heures du> matin , dans se» appartemcfi».. 

— 5». M", a faîlf remettre a M. Làcrctelle jeune uiie tabatière en or 
avec st>n chiffre , comme un témoignage de sa satisfaction pour >C9 
travaux et le bon cspvit du professeur dans la carrière de Tenseigire^ 
Wfnt. ^ ., 

— Msr. duc (l'AngoaléiBe a envoyé i-ooo fr. poiiv les incendiés de 
Soin g-sur-Saoae* 

— M. Pingcret, peintre^ à eu Thonneur de prt^Sfnlèr à M"»«. lar* 
duchesse de Brrri nn tableau on. il a représenté. la comniunion de 
la Princesse à. Notrt-lkime de Liesse dans le TQ(yage. qu'elle y;ftt, 
il y a <pielqiie temps. ' . \, . • \ 

— M, de Cprcclles a publié une lettre au ministre de rintt'ricur., ovp 
il se plaiiit qu'oh le chansonne dans 'les rties, en akéf^.int l(>gèrcai«At 
son nom en cdai de Cuircelles, Le Constittaiofinêl s'élève an-«i tvès--*' 
-vivement eontre la licence des c^an^onnii'rs, qui èfcnb èourner «a 
riillcub*s quelques membres du coté gawcke «.€<«• )ournat no sVtoit pa» 
y>lainl quand .«ous le ministère de M. t)eca7.e'« on cliontoit.datîs Ici; rue^ 
<ïes.,inyer.tive^ ou des plaisanteries «onîrc ^e9^utt^'à• 

^»-- jV^. .Alhjprt, c^cf de bataillon , a fidt ii1îfi*rrr d 'Ufqritîlqiîc^ puf- 
nr>ux dfs cxplicitiohs sur un fait avancé pafM. -B. Con-fant , dans la. 
séance du 5o mars , à Toccasion i\es conseils <Ve g^icrre j-il résn to dç,ccs 
explications que les assertions de M. B. Constant sont kiut-à-ftiît 
dénuées de fondement. ', i . . 

— Unedame a:7oit foit dondc tous sc$ biens h. la snpéricur&des dan?e.T 
du (Calvaire, rue de Vaugirard. Son héritier, qui e»t un oncle octo- 
génaire, a attaqué le testament rommc fait a un e(abris<'ciiaent non au- 
torisé, la supérieure u'cfant. selon lui, que légataire. fictive. M. Gairnl. 
a défendu le testament qui a été maintenu sur les conclurions de 
M. Champanhet , avocat dii-Roi. Le tribwiot-a rejeté la preuve des 
faits demandée par Théritier naturel , et a ordonné l'exécution pure et . 
simple du testament. 

. — U vient Ue fe forver «Pans une société osiatîque « pour encoli- 
raser l'étude des langues de cette grande eonlrée; M. Sylvestre «le Sacy 
a été noronié préside&t , et M; Abel fi cmu^at .secrétaire. ' 

^ — L'individo arrêté à Saint-Galais^ efque l'on dit a<v^r fait poftte 



(234) - 

de laBanile cî<» Bcïton , est arH^^51e 2 avril à" Paris, ëï n'a paiyotilir 
encore dire son nom et sbù pajs. 

— Le préfet do la LozvrjCMai charge* les Frères de là cbarité , âits de • 
Saint-Jean de Dieu, des soinf de Tliospice des aliénés du département; 

à Rouen, ce sDnt I9S Frères des ^ç^wes. chrétiennes , qui doiY«nt être 
chargés des tDômes fonction' « /...,,, 

-— Des visites 4pniiciliaires ont été faites k Rennes, ichez M. Bçdin , 
capitaine dVlat-major en rélbrme provenu de correspondance avec 
le général Birton^ lui-même a ^té arrêté à Pont-rAbbé, (Finitèrcy et 
conduit dans les prisons de Qiiimper* 

— Il y a eu du ttiiiuiltc à Toulouse ; rî a commencé au spectacle, oîr 
certaine» gens applaudi ssoicnt' avec foreur toutce qui avcif trait à I4 
liberté. Une rixe s'en est suivie. On a arrêté plusieurs personnes; de». 
étudians des facultés se sont trouvée compromis daps ces mouvctticiis/ 
î*cl est le résultat des provocations libérales, des placards et descbàn* 
sons and-royali^tcs , par lesquels on a cherché à égare r les esprits. 

-^ Le 28 mars, le îgran(f-duc de Bade a fait rouverlure des Çfats r»r 
un discours où il a parlé de ses soins penr la prospérité du payev li a 
fait suivre , a-t-il dit , les négociations commencées avec le chef de 
Téglisc' romaine , et il peut en annoncer les progrès salisfaisaaar te» 
bases d'un arrangement sont posées; ie grand-dnché aura un siège 
archiépiscopal. Les membres ont prêté .serment, et le baron de Bers- 
tett^ ministre d'Etat, a prononcé un discours sur la situation du- 
V^J' . ' ■ , ' . 

r- De grands désordres ont eu lieu en Espagne , à Pampclane et à 
Valence; la guerre a éclaté entre les habitans et \e& soMnts, et le sang 
a coulé. On continne à échauffer les esprits par d'horribles provoca- 
tiqns, et les militaires st^rtout sont fort agités, 

— La rupture entre la Russie et la Porte parott inévitable. Lu dèi^ 
ni^re noie remise par;le divan n'annonce pas le. désfr deserapprè^ 
cherf on €roit que b ra^% d'AIj^ Pacha « dom^é aii[ Tntcr «ne nàti'^ 
Telle confiance* * ' * -^ .• 



GIIAMBAE DES PAIKS. 

Le \^f. avril, le projet de loi pour autoriser la continuation de la 
perceplion des impôts, et adopté le m^itin même par la chambre des 
députés, a été pûrté à la chambre des pairs, qui l'a adopté sur-le- 
ch^mp à la majorité de i3o rcix contre une. 



CHAMBRE QES DÉPUTÉS. 

Le 3 avril, on reprend la discussion sur le budget de la marine. 
M. Jurien répond aux objections du général Poy et soutient que toule 
i-éductiyn est impossible. M» Laine de Tillevesque n'en appuie pas- 
nioins rajneQdemeal, et signaleriez abus et des i^stices particoiièresj. 



( i55 ) 

son d/sçours est peu écouté, et les conversations parUculiôrcs font in 
trrrompues par acs cris à la question, MM, $(^basriani ef Foy repro- 
duisent leurs plaintes sur les vict^s de l'administration j MM« Rcvelière 
€t d^Augîer leur répondent. La clôture est prononcée, et le chapitre it 
vote sans réduction. 

Le chapitre m perte 16 millions pour le salaire des ouvriefs de ma-* 
rine. M. Labbey de Pompières paHe sur ce chapitre , maii sans pi'o- 
poser d^amendemcnt, ce qui paroit causer quelque surprise dans la 
chambre; il se plaint 'seulement qu'un ministre n'a pas parlé de lui* 
avec assez dëgards. Le chapitre m est adopté, ainsi que le chapitre iv; 
on ajoute à celui-ci, sur la demande dn ministre, 600,000 ir* pour 
approTisionneniens maririmes. M. Viilemain et M. ^ébastiani parlent 
contre Técole de marine formée à Angouléme, et youdroicnt qu'on la 
plaçât dans un port ctuon pas dans rintérievr des terrés. Une réduc- 
tion proposée par M» Viilemain estiejelée. 

On adopte sans discussion les chapitres relatifs auX:rchiourme8 .et adx 
hôpitaux. Le chapitre des vivres subit une réduction de 600,000 fr« . 
proposée par la commission et conifentic par le ministre. La discnssion 
commencé sur le chapitre des colonies, sur lequel MM. Humblot-Con- 
té , Boscol de Béais etB. Constant demandent des réductions. M. Bos- 
cal de Bvals développe son amendement, pendant lec|uei le côté gatlchtt 
commence à quitter ses bancs. La séance'estlevée à six heures et demie. .. 
' Le 3 avril. M, Boscol de Réals achève la lecture de son discours de^ 
la veille, et .le conclut en demandant une réduction de i^aoo,ooo fu 
pour la colonie du Si^négal. M. Duhamel combat toute réduction snr 
le chapitre des colonies, et fait sentir l'importance de ces établisse-^ 
mens. M. B* Constant prononce un long discours contre la traite dès • 
lioirs, qu'il assure subsister encore. Il rapporte quelques faits à çe.s^jet 
et sollii'itc des explications du ministère. M, ide Vaùblanc trouve que 
cctre discussion sort de la question principale , et qu^on peut s'en repo* 
ter mir les smns ^uc prend le gouvernement d'empêcher l.i traite. ' 

M., Laine d^ Ville vcsqiie et M. Laroche occupent tens deux ht 
tribune, et parlant aafis être' ent^néus \ qn les |ifi^ d'abrégef leurs dis^ 
cours aii'iis continuent avec intrépidité. M. de Lameth leur succédé » 
et est au moins plus court. L'impression de son discours divise rassem- 
blée; deux épreuves' sont douteuses, le côté gauche réclame Tappél 
nominal j le président fait observer qu'on pourroit par une troisième 
épreuve épargner les longueurs de rappel nominal. Le côté gauche 
n y veut pas consentir. L^appel nominal a pour résultat le refus de ^ 
l'impression: c'étoit bien la peine de nous fah>c perdre notre temi>s^ ' 
crie-t-on de la droite. * - • 

Qn reprend la discussion sur le bndget de la marme. Les réductions 
ci-dessus proposées par MM. Boscal de Béais, B. Constant et Laine de 
Villevesque sont rejetées ; d'autres que proposent MM. Foy , Manuel - 
et Labl^ey de Pompières ne sont pas plus heureuses. MM. de Puy- 
maurin , Laine et Jurien leur répondent. Toutle budget de la marine 
est adopté. . . . 

Le 4 avril , MM. Aupetit-Dorand , Babey y Olivier de la Drôme «et • 
d'Avberjeon, dem.andeiit des congés ; le premierest accordé , et le«« 



( j5d y 

hrtÀn antrea rcftiséf par Tassemblëe. A trois keurés Ul délibération com* 
inence sur )e budget du ministère des (inaneej. On adopte ssttu.dêhsiUf 
les chapitres i et ii stu* la dette vi.igcre et les pensions. Le présideirt 
s^loit mettre aux voix le chapitre m sur Jes intérêts des cautiopoemens, 
1 rsque M. Bogne de Paye demande sur ce ciiapitre une rédi^diiop, qui 
est combattue par M. le minière des fîn^nees et rejetée. - 

Le chapitre iv porte i i,5oo,ooo fr. pour frais de service et <1e négo^ 
ciations; M. Syrieys propose d'en retranclier 1,700,000 fr. Le mioistref 
combat ce retranchement, qui est appuyé par Mlil# Humblot-Coiité et 
C. Perrier^ d'après les explications du iiiinistre, Famendement est 
rejeté. Sur le chapitre v , relatif à la liquidation, M» de CorceUes ^le 
plaint de la manière dont cette liquidation Vest faite ; M^ Dudon , qui 
se croit incutpé, dit que cotte opération a été ùite sous M. XjOuîs, alors 
minisfre , et qui vote avec le côté ^uche* La proposition 4^ M. d< 
Cor<^lles est rejeter. 

Une discussion s'élève sur la dotation de la cham&re des pairs. MM. Sé^ 
bastiani , Foy et Laine de ViUevéque demandent des réduction*. Le 
premier se plaint qu'il y a des pairs nommés par le Eoi , ^et q^ con- 
tinuent de siégera la chambre des députés; ce qui frappe de nullké 
1^ opérations de celle-ci. M. Ûudon répond que tajott que Tordon* 
n^nce n'est pas publiée, le député nommé pair n'est que député* 
M. Foy fait encore a ce suj«t une critique sévère à laquelle M. de 
Villèle répond. Les explications qu'il donne font rejeter Us rëdac-* . 
tjons proposée.». . 

'. Il n'y a pas eu de séance le vendredi-saint , selon l'usage d« I» 
.chambre* 



Méditations pour les Préires aparU etapfts la Messe (i). 

Le faux ti're donne encore mieux une idée du plan de. l'ouvrage ; 
il porte : Méditations liour chaque jour du mois sur les principaies 
qualités de JésuS'Chn$t dans vEuchatistU, Ces Méditations pavois- 
sent déjà apcienncs. !Nofis avons vu une édition où se trouve une ap-' 
ptobation tktée de 1706; on y avoit joint un autre écrit relatif à Çuecr 
pfès à la même matière, mais qui n'est point reproduit dans l'édiiion 
que nous annonçons* Le nouvel éditeur avertit qu^il a retouche le 
styl-e , q'H avoifc vicUli dan» plus d'un endroit. 

Nous ne Pouvons dire exactement quel est l'auteur de ce petit lï- 
yre; un ecclésiastique instruit sur ces matières croit pouvoir l'attri- 
bfaer à un prêtre de Saint-Sulplce. Le ton de piété qui y règne le rend 
intér<essant et utile , non-seulement pourries prêtres , mais au&4 pour 
lés fidèles qui ont l'heureuse habituae dé la fréquentation des saere^ 
Biens. 



(1)1 vol. in-24î P''''^ » " ^^' et < fr- ^5 c. franc de port. A Limoges ^ 
ebez' Barboit; et » IHiri»,. cbex Adiicn Le Cterè, au biweau de w 

ioufernel. 



{^Mwcrudi to avril t3a;'i)' ' C ' . (N'^ Sa»-')" 



' Sur les (hjff'érentes traverses. îles Jésuites d*Esp^];te^^^r ^\ c. 
<îepuis îui dûiui-sihcle^ VV^ T '• '^'^'' 

Noire sîècîe est cAm (1« la 1oT€r»iii'^; la chose est hîen 
convenue, et i>eiU se prouver j^ar <('il lustrer exemples. De- 
puis soixante ans qii*\ln ])ht1os<ypliie a <|ttclqtie cr^it , ihius 
;avoTi« vu plu« d^utie fois comuient elle «ail en user. Elle sV- 
îcve centre les proscrijp lions, et les po^cnp(i«Atis se n4u)û- 
, plient cti 5ott nom et par son influence. JL'(ÏIs^^pagne , qui au- 
joui'd''lim signale par des pioicriplions ses pi-euiiers pas di^DS 
la carrière de la Ul'erté, et (|«i déporte sçs évêques en aUon- 
<lant mieux; f Espagne a voit, il y a. cînquarile-cin(| ans, 
<î^nné en ce genre un triste spectacle . au monde étonqë. 
Du seiu d'un royautne tout catholique partit. t<»ut à coup qn 
é<Jil de proscriplion contre tout un corps religieux. Noo-*eu- 
lement l'ordre fut aboli , luais ses mèiubres furent poursuivis 
«vec une rigueur extraordinaire. Les Jésuites avoient été 
chassés de France , mais seulement par des arrêts du parle^* 
inent; et l/ouîs XV leur avoit peryjis, peu après, de vivre 
clans le royaume en simples particuliers. Nos parlenjQns 
fnenies , quelqu animés qu'ils fussent conlr'eux , ne les avoient 
point arrélés tous à la ïiÀs^ et ne les av4>iej3t pas fait escorter 
jusqu'à la Iron Itère. , 

(!e surcroît de rigueur éloît réservé a^,P.orli]gal et à l'Çs- 
pngîie. Déjà e« «ySc) un ministre yUdeni 9 voit liii^igriic d;^ns , 

«m accès d'huini^ur dV^ilcrçr à la fois \rtv\s Ifis Jésn il es portu- 
gais, et de Us déporter dans' les Et^its du Pape. Le «iWnistere 
espagnol staivit cet exemple. Nous ne reVherc hérons jioint ici 
les causes f?pcrèle« dune mesure si sévère. Fut-elle, comuie 
^n France , le résultat d'une ligue entre une secte ancienne et 
une secte nouvelle? le comte d'Aranda fut il en celte occa- 
. «iofi un agent de la philosophie, secopdé par les agqn^ d'un 
autre parti qui comraençoit alors à se répandre en Espagne ? 
c'est ce qui paroît fort plausible, et appuyé sur de^. ipdiçes 
assez précis. Quoi qu'il en soit , la proscription 4es Jésuites 
fut accofppagnée de tous les signes d'une grande vengeance; 
Tome XXXL VAmiAa lu JU'(i^. ci lia liai. Ji 






r 558 ) 

Nous n^avons trouvé uulle pa^t de dûcuftiens complets sur ce 
point d'bistoire. 

D'abord un rescrit secret, du 27 feVrier 1767,. chargea le 
comte d'Arahda , président du conseil de Caslilley des délails 
de l'eupulsion des Jésuites , et toutes les autorité» et fes troupes 
dévoient lui prêter main-forte en cette occasion. On envoya 
k tous les juges des lieux oii il y avoit des Jésuites une cir- 
culaire accompagnée d'un paquet. La circulaire, datée du 20 
mars 1767, recommandoit de ne point ouvrir le paquet avant 
le 2 avril , et prescrivoit le spcret le plus inviolable. Ce pa- 
quet contenoit le rescrit du 27 février , et des instructions du 
comte d'Aranda pour Texécution de la mesure. Ces.instruc* 
lions pprtoient que les Jésuites seroient tous arrêtés dans ta 
Siuit du 2 au 3 avril ; qu'ils ne pourroient communiquer avec 

Personne sous les peines les plus sévères; qu'ils seroient con- 
uits an port de mer le plus prochain , et que leurs Lienfi. se- 
Toîent confisqués. On n'avoit omis aucune des précautions.aui 
pouvoient assurer l'exécution de ces ordres. Les troupcs^.ae- 
voient être sous les armes comme dan» un moment de grand 
danger pour l'Etat. Cet appareil extraordinaire avoit proba- 
blement pour but de faire croire à l'existence de quelc^ue 
complot, ou à la possibilité de quelque résistaoce ; ,mais la 
facilité qu'on trouva dans Inexécution ne laissa pas de jeter 
un peu de ridicule sur ces mesures si savamment. combtaée.<. 
Le 2 avril parut une pragmatique-sanction de Charle^^Hi , 
qui ordocinoit ^expulsion dé tous fes Jésuites d/Ësp^^gSâi^-^ ^^ 
colonies , et confisquoit leurs biens. Le roi déclarorf qiie les 
motifs de celte mesure resioient renfermés dans son cceur 
rqxnl; expression dont d'Alembert lui-même se moque un 
peu, ^ ' ^ / /• » -r .. . «. ._. j:. 

posit 

fendoit 

noit à sei sujets le silence sur cette matière , et vouloit ^ue 

les contrèvenans fussent punis comme coupables du crime de 





; que 

sent reçus à jamais dans ses Etats ; quiconque auroit de pa- 
reils desseins seroit puni comme perturbateur du. repos public. 
Les Jésuites dévoient recevoir unejpension fixée a 100 piastres 
pour Icf» prêtres y et à go pour les frères; mais ils perdroicat 



( â$9 > 

oette penstort s'ils^sortoient des Etats du l^ape , ou s'ils êon^ 
noient quelque sujet de mccoiïtenteinetit par leurs discours ou 

5ar leurs écrits. II éloit même dit que. tous les Jésuites per- 
roient à la f6is leur pension , si un de ses membres publioit, 
sous prétexte d^apolo^ie.ou de défen^ie, des écrits cotitraires 
ùu respect dâ à la volonté jdu roi. Tous ceul qui etitretien- 
droient Correspondance avec les Jésuites ^ ce qui étoit géné- 
ralement et abiolument défendu , <)evoient être punis suivant 
la gravité du délit. Un Jés4iite, même sécularisé, ne pouvoit 
rentrer dans le royaume sans une permiscion spéciale ^ et il 
se devoil l'obtenir qu^en promtttàtit de n'avoir aucune com- 
munication avec les membres de la société; et même *l;in.sce 
cas il ne pouvoit exercer aucune fonction du itiintstèfe ecclé* 
* siaslique. Les novices qui voudroieitt suivre les profès u'âu« 
roient>ucune pension. 

Tel étoit cet édit émané de la cléntende roynte, L^eïtécu-* 
lion y répondit. Elle fut avancée pour Mad'id <>t les eiivfronf 
>^e cette capitale. Dans la nuit du 3i mars au i*'. avril. 1767^ 
\es troupes cernèrent les six maisons He Jésuites de cette ville. 
; Au coup de minuit, elles y entrèrent avec les officiers de jus-^ 
lice, dont l'un deyoit rester avec le supéricuç^ et ne pas le 
' perdre de vue. On éveilla la communauté , on plaça des seri^ 
tin.elles à toutes les issues* Toas les religieux étant réunis, oif 
leur notifia les ordres du roi, en leur défendant absolument 
toute communication avec les personnes du dehors^ Joachim. 
^ liavarro étoit recteur du collège im^périal ; comme on lui de- 
'. manda s'il se soumettoit aux ordres du roi : Nous sommes 
"' Jftets , répondit-il , à souffrir^ non^seidemtnt Vextli mais ce 
gu'iij- a de plus dur, pour firouv*cr notre respttùl et noire sou» 
. mission au roi. Les gardes mêmes furent frappés de son cou- 
rage. Partout la résignation des victimes fui fa même; tlulte 
part il n'y eut l'ombre d'une tentative dç résistance. On eut 
d'ailleurs l'extrême générosité de laisser aux J* suites le» vê- 
. temens à leur usage et leurs livres de prières ; mais tous leurs 
autres livres et papiers furent saisis. Des voiiur<^ etoient pré- 
. parées d'avance; on y fit monter tous les re'igieux , et on 
.leur fit prendre la route de Carthagèné, sous une forte es- 
corte. Personne, avant six heures du matin , n*étoit instruit 
de l'expulsion des Jésuites, et à cette heure il n'y en avoit 
déjà plus dans la capitale^ tant M. lë comité d'Aranda étoii 
•Xrpéditff. 



La iiiéuie mrsiire fui répëléé dans louk» la pëninsute, et 
^es Jésuites , arrêrés tous \a nuit, furent jetés dans des voi-* 
tores,. et tUiigés vers le port le plus voisin. L'âge, hk répufa* 
tioii , les spi vices, ne furent comptés pour riéii. Ol| voyoii 
parmi ces proscrits l^rérre de Talafa^ud, missionnaire connu 
^ar ses (ravaux dans toute TEspagne , homme aposloliqtie , 
auteur de beaiîcpiip de livres de piété i alors âgé de ^8 ans; 
f rançois-Xavîer Idiaquez , dçs ducs de Gvenadb , savant et 
pi^i des lettres ; Joseph Pignatelli , des comtes de Fuentey^ 
Antoine IVIourin , hoiii me consommé en sdéncé^ en sagesse 
«t en piété, et uiii a voit joui de toute la confiance du feu roi 
fe'erdiuand Vï; Gabriel Bousemart, vieillard de 8b ans; des 
professeurs habiles, dès iiiaihcs quiavotent'vieîHî dairslé soirt 
ae la jeunesse, des théologiens , des orateurs, 'des dirécttors 
éclairés; tous subt^-ont la loi commune. Un d'eux ; Malfiiiem 
Âimerich , du diocèse de tiirûnne, chàrmoit:, dtt mi âuti*e 
de ces proscrits (0 ? »>os ennuis par die pietix entretiens, et 
nous etiioi'toit à prier Àour îe roi; ce que nous' fîmes souvent 
et de ^rand cœur. On avoit sépâi'é avec soin les ftbvices dès 
profes, afin de les préserver, disoit-on, de la sé'ductfon.'Mak 
plusieurs aimèrent mieux suivre des exilés c(ue d'abandentteV 
un corps oli ils avoicnt remarqué les plas hautes verftrt. Un 
jeune homn^c de i(jans, Gonsalve Aaoriio Hinojb^a , d'ane 
famille noble de Sarragosse , résista à toutes les instances, et 
'voulut Vcmbarquer avec les Pères, Joseph de Stlvà,*â'gé tfe 
t"] eus, se cacha, vl in^iHti isecfëtement s^rJebâjimcVri <jài 
portoil îW's maîtres. Un jeune protestant suéihfîS*,' L'atiieiil- 
Ignace Thiulçn , converti par le sayt-int ll'urriaga., 'renonça 
pour le suivit? U sa fortafie et à" sa patrie , (ét.s'efnhhraua sc»- 
crèleiiu'uL pour riuilie, oii' il prît lès ordres Sacrés. De t^s 
Jrajti* ii*tblJmi? et de dévoûment icpondoiehl victovieusemeht 
auK ace usa liions de la hâinë. .• .. • 

JJ f sfjjioit CM E.^pj>giié ceiit' dix-huit maisons de Jésuites, sans 
parler de celles d'Amérique et dès Ifidès. Ceïles-ci ne furéht 
, point épargnées , ei les Jésuites y subirent < quoique plus lard , 
ie même Iraïteiuenl. Ces iiiis&ions si céfebrës et si" florissantes 
furent renverâéejî; le Paràguai, la Califorîiie virent dispâ- 
roîire ces reductiuuîs oij une civilisation fondée sur la religidn 

(i) Kayniouil Diu^dado Caballoro, dans !>ùs Supplèmciis à la litùlf^' 
iht'que i^lcs ificriiHnnsjcsiiile.s, lUiiic , i8i4 » in-i"* 



( 26l ) 

avoîl rtjpandu $jÇS J>ienfails. On enleva awx Indiens leurs pas- 
teurs., leurs chefs, leurs ami?, leurs pjbres, sans que ceux-ci 
usassent de leur influence poijr se soustraire à un traitement 
injuste ; des missionnaifrs qui avoien.t vieilli dans les tra*- 
vaux,, :d';<u très qui aycienj squllcrl dès tpu'rnicns pour la 
foi , fntr'aulres,. joscpl» Crinrlç , furent, enlevés comme dès 
criminels. Un Flamand , qui li.nvftilioil dêpûrs quarante an» 
dans ce5 mLssi(vis., chez les Chiriguanes, Ignace Cboiûe ^ ctôit 
dans son lit presr|ue mouranl^ on l'en leva f;ans pilié , et ou 
le mit en roule pour IVxil; il mourut, té j septembre 1768, 
ayant d'arriver au port. Des Jésuifesarrivoienl'en ce moment 
.au Paragiiai ; on ne les laissa pas descendre à terré , et il leur 
. fa llu.^ parcourir, pQur se rendre en exil, l*Ocëan qu'ils venoient 
de traverser dans d'autres vues. On croît que le iiomfire total 
des Jésuites espagnols pouvoit se monter a cinq mille. Le lâ 
mai , le premier convoi qui porloit les exiles arriva à Cîvila 
Vecchia , avec huit cent cinquante <^'enlrVux. Leur arrivée 
çioharrassa la cour de Rome. CJe^nefùXllt avoil écrit ou roi 
d'Kspagtu? çn leur fuveur, et esj>croit encore flcçliir ce prince, 
p.'ijis rinlervolle la répul)li({ue <le Gènes ofiVit de recevoir en 
CofSt^ ces malheureux bannis; ils y débarquèrent donc, aprèÀ 
avaiv clé six mois en mpr , cl, au milieu de leur iudigénej^, 
^pm Ic^ vil rcprenç^re^ur-lf^çjiamp leurs Irpiivaux', ôt rbcrcUer 
i\ se rei^dre utiles. A Ajacclo , on les îf>ge.i danï» li' sémi^^^iire 
cpiscQp.'il, qui éloit abandonne, et où Ir ^nvanl Mourin ouvrit 
de suite .une école oii l'op dopnoil dt'-s r ours de philosophie,, 
de |)ljysiquc, de théologie et de înathèuiatique. Des prosent* 
çjiî^rifipitînlJeur exil par ces irayàux. A CaîvL Itbaqucz, qui 
y avoit |Lrouve un asile avec les Jésuilef^ de Casiille. célèbrû 
ç ^ui ser,vipe pour le vertueux Uauphin de France, inort en 1 '^Si 
. /I<>s. pièces <}^ vers et des inscriptions pleines de g«wlit* supplée-^ 
relit /i in pompe que des bannis ne pouvoient pas apporter à la 
céirén.ipnie, et le g^i^érol fr.Tuçoisqui çojnmaudoit lés troupes 
envoyées en Corse ppvaya à sa cour une relation ou il louoit 
, ie zèle de ces Jé&ûitts étrangers. 

Les réclamations' du Pape e» leur faveur n'eurent aucun, 
succès* Charles Jll étoil trop circonvenu pour qu'on pût es- 
pérer de Tadoucii*. Le bref de Clément XiIT, en date du 16- 
avril 1767, queUiue touchant et quelque paterriet qu'il fût,. 
ne lui attira qu'une réj)ons<.> forl courte du roi, en date du n^ 
mai ; réponse qui ne laissoit aucune cspérauce. On public 



( j»6a ) 

fném« un rapport da conseil êe CastiHe sur ce bref; tt y étoft 
dit que Je Pape, en inlercëdant pour les Jésuites, Se méloît 
de ce qqi ne le regardoil pa*; que, sî le roi avoil fait part k 
S. S. de la mesure prise con Ire- les Jésuites, c'étottun simple 
acte de politesse , et que le bref dji i6 avril auroit mérité 
d'êlre renvoyé. On n'étoil pas beaucoup accoirtumé , eu Es- 
pagne , à ce ton avec le saint Siéf^e , rt c'ctoit une prétentkm 
bien bizarre que de, vouloir faire regander comme une poli- 
tesse l'oMîgation ou on mettpit le Pape de recevoir cinq mille 
proscrits (i;. Mais le conseil de Castille étoit présidé par le 
coinle d'/Vronda, un des provocateurs de l'expulsion des Je* 
suites. Le même conseil rendit, le i6 septembre el le 21 oc-» 
tobre 1767, deux ordonnances au sujet aes Jésuites; ;la pre- 
mièr^ ordonnoit d'arrêter de nouveau ,.ei de reconduire jus- 
qu'aux frontières, ceux qui, après s'être fait séculariser a 
liome, avoient quitté la Corse , et éloienl rentrés en Espagne) 
ê*iis jjr rentroient de nouveau sans permission , ils seroient 
traites comme criminels d'Etat. I^'ar la seconde ordonnance, 
qui fut criée publiquement^ tout Jésuite qui rentroît enBi- 
pagne sans la permission du roi , enconroit , comme proscrit; 
la peine de mort , s'il n*étoit pas dans les ordres sacrés, et» 
bHI y étoit, la prison per|^étQelle : ceux qui auroient coop^^ 
à Aire rMitrer on JésuiN^ deypif^t f^tjt^^ fP^J}'^' eommé f^ 
turbateurs du repos public , et Ton réputqroîl comoie let qili4 
conque, étant instruit du retour d'un Jésuite, ne le rfénon— 
l^roit pas aux magistrats. Nous nous abstenons de toute ré-r 
flexion sur cette législat on douce et tolérante. 

Cependant Ja cour de Rome avoit long- temps hésité à t€^ 
cevofr les Jésuites espagnols. Déjà chargée des Jésuites por** 
tugais , elle crâignoit de ne pouvoir faire subsister une co» 
_ lonie beaucoup plus noipbreuse daps un pfiys oui venoit dV-» 
prouver trois années de disette. Elle etoit dérailleurs asse« 
justeiTient blessée de ce qu*on prétendoit l'obliger à recevoir 
Cf^s proscrits ; en effet , cet ordre donné impérieusement aux 
Jésuites de ne pas sortir des Etats du Pape paroissoit aussi 
peu civil pour la cour de Rome que rigoureu]( pour les Jé« 
cuites , qui nuroient de la peine k trouver des ressources i$aM 

(i) Le rapport dit conscii' de Castille ne trouvç da^s la cinquièn]^ 
suite ?u Recueil des Pièces concernai^ tee Jésuites d*^9p€igne, pobUé 
il Paris, ça 1767611768, . 



( 265 ) 

u« territoire pauvre et drcônscrîi. Jusque là, on laissoit du - 
moins a.u^bannis le choix du lieu de leur exil , et le souve- 
rain, quî^uvoit les expulser de ses Etats, n*avoit pas éa 
moins le droit de forcer un autre souverain à les recevoir. 
Toutefois la c^ur de Rome , ayant plus d'égards à la posi- 
tion des Jësuiles qu'à des procédés hautains , résolut de re- 
cevoir ces religieux proscrits , et les dispersa dans les diffé- 
rentes villes de l'Etat de TEglise, où on les vit sur-le-champ 
chercher à se rendre nliles, «oit dans l'exercice du ministère» 
soit dans les travaux du cabinet. Il y avoit , parnai eux , des 
tbéologiens , des savans et des littérateurs très» distingués , qui 
ont honoré là religion et les lettres par leurs écrits; et nous 
consacrerons un article à rappeler les service*^ de ces hommes 
recommandables à tant de tilTCS. Leur conduite dans l'Etat 
de l^Eglise donna le plus éclatant démenti k leurs accusa* 
teurs; ils se firent estimer de tons les halutans par leur piété , 
Faur modestie, leur charité. On ne les entendit point éclater. 
«n murmures contre leurs ennemis, et se plaindre de la dureté 
de la proscription. Jusque dans lenrexil, ils s'occùpoient des 
intérêts de leur pairie et de recherches relatives à son his- 
toire. Plusieurs même se sont fait une réputation dans toota 
l*Ëtirope par leurs productions : tels furent, entr'autres ^ 
Jean Andres, Fauslm Arevalo, François Gusta , Laurent 
JH^p^as i François-Joseph Isla, Jcan-FranÇois Masdeu , Jéaa 
jae O^suna, Joseph Pon's , ^^Chàrlès dé la fiierlia-Safiltinder^etir. 
La révolution firançoise n'avoit que trop &ii éclater^lea 
vues des ennemis de l'autel et du trône , et on ne pouvoît 
plus se dissimuler le but secret des promoteurs de l'expulnoa 
des Jésuites. Charles IV parut donc vouloir réparer, du moins 
en partie , ce qu'avoil fati son père. La proscription des Jé« 
^ ^suites duroit depuis trente ans, et la plupart d'entr'enx étoient 
'déjà descendus daiis la tombe. Ceux qui restoient encore eu"^ 
. rent {permission de rentrer en Espagne en 179^ Presque tcois 
profilèrent de cette liberté : mais leur retour importunoit en- 
core leurs irréconciliables ennemis; la présence dé ces vieil- 
lards étoit un reproche perpétuel pour quelques personnages 
en crédit. Ajoutez à cela les plaintes jd'un parti qui , depuis 
cinquante ans, cherchoit à prévaloir, en Espagne, dans la 
direction des affaires ecclésiastiques. Les Jésuites furent donc 
expulsés de nouveau, et on ne jparut les avoir fait revenir 
.c[uo pour se ménager le plaisir de les déporter noâ seçoadft 



( 264 ) 

fars. On 9avCtfo^^l< fawrrt.r.i»p^ré«, cfeT» ntîttiîere h ffef^ 
lioitomMv* , par .iFenïmârt J Vlï. Ce priiicp reikdyl /^ 2«^ aDai 
t8f5, wnriJéurrI ))c>rlâiiit #joe . pt>iir wdcr sth% v«e|ix (jni la» 
f^oient pai«Tér»u«' de*difréret»r<»s viF^e* et. pFC>\îi»*ces , et :k'presi 
»v*«hr ' f^ir ww ^wiwmi a|yj»rnrpmrî i cfrs mipi^ldûon» dmg^s» 
cowrrc l<»s Jëstiffft*, ifréfabfis^nîr fp»rs collèges, marsoiis et 
mfiisîmis,, llciédajmif qrie |p«r'ilc8frtTcf*€m a^voit elé f>péré«-pir 
la jalousie et IVsprfl ^ pârïi; qi^i?» n'a voient potrr tniitei»is- 
q»Mr ccmx fjo» rélw'cirt «îe 1* reliflfion et ôe în mèti.'<rckve,- ei 

?o'>|'s «voTciif rend'tïflcs servfciîs Ji^apprécMMes , snrtOBt pour 
cducâtion Je Fa jeunesse; 7.'ojrez Je texte de ee d^ecret darm 
ffoli'e n*. ii5, f orné V. Ce décret fut accuéilK avec joie 
ert Espagne, Plusieurs Jésuite» revinrrnt sttctessireineni a*ï-r, , 
tftîte^ ee rentrèrent dftrrs oiie}<{ue»-uns^e letir» ërablissémens- 
Au ro^nmerrceroeprt de 1017, ils aroieni; déjà treize in9t<ion^» 
II* .reçnrçTtt des rnovices. Le 1 g mai i Si 6 , ils fu roh* >étàhli$>4 
avec beaucoup de pompe y k Mfexico, La noêveMe rérolatioi» . 
YÎewt encfore «e renveT.*er ces heureux co>»imence»nens. Le» 
Jésuites ont été supprimés par un décret de» cortë»*di> 14 a«>ût. 
i8ao : cela devoit etrc; On peut voir, snv cette derniët'e 
wiesni-e , notre numéro 6S4, tome XXV. 

Telles mrt été drpiiis cimjftantr» ans , en Espagne, les tr^-» 
Yerses d'nn corps céli^bre par se*' verttes et par ses services,, 
£st-if destiné à éîi-e encore utile à ta maHieureu^ P?'-^*^. V?^^ 
venkest couvert d» Itt^i dé Triia^es'poUi: qiié nous ba,sAr4i^iis^; 
à ee sujet >alic«ne conjecture. • ' : 



NOUVELLES ECCLESIASTIQUE». 

Paris. L'affluence des fidèles dans îei ég?ises, pcrwîanl Jeé- 
derniers Jouirs de la semaine sainte, n'a pas étéinoindre que 
lr$ années précéde'nfes.' Le, Jour de Pâqiie, surto»l } les pin» 
grandes dé nos églises ne pouvotent suffire au co»ieours gé- 
néral dé ceux qqi venoienl prendre part à cette grande fêle 
fies clirérrens'. ' . 

— M. Tabbé Letourneur â terminé le dîraa'ncbe de PAque 
sa italion a la cqnr. Son discours étpit sur la foi; roral«nr à 
montré ce que peut la foi pour éclairer Tesprit et pour régler 
le cœur. Son coinpliment a u^ Princes a paru plein de délita- 
sse et dç mesure y et le sermon e^ général a semblé cIofc 



^ 



Jîg^iement Ta station. Le serm.mi de la ])8SSÎony que Toraleiir 
âvoit pr^cBé le VenJreilî -safnt • à dîx,lieure$ du inatin, n'a-; 
voîl TTîas été moms eoûïe; Ips divisions et oient : Jésus-Chrisl 
abandonné paif* ^amitié, trahi par ringralîU/de et ccnKlamné" 
par la haine. M. ;Lplourtïeur a tiré de ces consMeratîons de», 
morceaux de' senlmtent, cl tout son discours. éloit trè$-bicn 
ëcri(. L'oraleur à été présenté an Roi le lundi de Pilque, sui- 
vant Tùsage; on dit que S. M. lat^a exprimé »on regret de né 
Favofr pas entendu , en fui. disant : Je sais tout fie é/tre ftii 
p(*rdu. 

— M: l'nhbé de Simonv, grand-.vîcaîre et archidiacre^ d^ 
Chartres, est nioriinié aumônier de qvarticr.de S. A. R» ftlow- 
itrEuR , en remplacement de ISI. de Chabons, devenu premier 
anmônicr dé. M"*, la. duchesse de Berri. 

•i— On avèit vu avec é h'fication ,.le 24 septembre dernier, 
cÎYiquanlc-sîx soldats du 42'. régiinentde ligne faire leur pre- 
iniere communion dans la cathédrale de Rennes, et s'àcquit- 
ler de cet' acte de religion avec nn recueil Ieoien.1 profond.. 
Leur exemple n'a point été stérile., et d'autres militaires ont 
eu récemment le courage de. triompher de' leurs passions et 
du respect humain, souvent plus^ Ijrannique encore. que les 
passions. Quatre-vingts soldats du niêine régiment ont fait 
aussi leur première communion , le j4 mars, dans la tùetné 
église de Saint-Piejrre. Ils oui été accom^Mignés dans celte ^f> 
lion sainte par plusieurs de leurs camarades q.ui avoient fait 
précédemment leur première comtn^ion , et avoient été con- 
firiiiés; quelques autres, qui\n*avoie»t pas fréquenté les sa- 
cremens depuis long-temps, se sont présentés au tribunal de 
la pénitence, et ont été admis aussi à la ta1>lé sainte. Trois 
chasseurs de la M.irne.onl fait leur première cotpmunion en 
jiT^ine tertips. Depuis quntre mois, M. Tabbé Ferrer, aumô- 
nier du 4^*' régiment, leur faisoit le catéchisme tous, les 
jours, et ils suivoientses instructions avec autant d'atrenliort 
que d'assiduité: M. Taumônier lenr »-ïvoil domié à chacun «n 
CnlMiisme et Vjne Jottnn^e du Chvéïim , et ifs s'en servpient 
])onr instruire eux-tnêroes leurs camarades. Il n'éloit pas rare 
«le les rencontrer dans la campagne . nn Catéchisme à la main, 
réludianl ou le faisant apprendre aux autres. xN^M. les officiers 
leur ont laissé pour cela tout le temps nécessaire. Dans les 
cinq dernières semaines ilr fréquentoient assidûment le^ 
églises. Le clergé de la paroisse de la cathédrale a ptiissam- 



f 266 ) 

•kcnt «i^^^dlf M. raumÂnter, soit «^r des inslructîons , soît 
««I (ribunè) èç la pétii tende,. M« le lîeatenant-^nëràl Je 
Vîiliers, cètnmUndant la division^ M. le uiarëchal-de-camp 
Joubert, Conifniindant le département; M. le colonel comte 
de la Serre; M. le préfet du département , cqrote de là Vil- 
legontier , ont assisté k la communion y ainsi qu'un grand 
tionibre de fidèles. IVl. l'abbé Légo, recteur ei chanoine , a 
célébré là. messe; avant la communion, M. Meslé>, an des 
vicaires, a prononcé une exhortation sur l'adorable sacré* 
mehl. Apres la messe, M^*^. l'éveque a administré te sacre- 
jiient de confirmation si soixante -treize militaires^ M. i'abbé 
(.iarnior , son grand-vicaire., leur a adressé un discours Ion t*» 
à-fait cônvcnai)le pour la circonstance. La cérémonie a finr 
à onze heures^, eties militaires ont été conduits au-sémînaiiie, 
où tin dîner leur étoit préparé da'ns le réfectoire. A troi^ 
Heures ils sont retournés à la cathédrale pour le i^noiiTell^ 
ineht des voeux du baptême ; cette cérémonie a été anssi for% 
louchante , et ces braves gens ont tous promis d'un, ton péni^ 
tré d'être fidèles à Dieu et au Roi. Us sont allés ensuite Mrtf 
leurs remercimens à M. l'éveque . et sont rentrés dans leurs 
quartiers, laissant dans Tadmiration Jes fidèles ténookis de 
leurs pieuses dispositions. Ce n'est pas sans doute de'tek mi- 
litaires que l'on verra entrer dans des complots ebhtm^le Roi. 
j^ Nous avons déjà cité l'exemple de sociétés <!^ prll«<ea*^ 
diocèse de Nanc1> qui ce réuôîi^nt, àu^môins teuipoi^^îrëf 
ment , pour don néV des missions. Des curéi d&da Lorraine 
allemande se sont aussi consacrés à cette oeuvre, a^, Uhrtch^ 
archiprétre de Bitche, et Decker, curé de Haut-Mârtin, ont 
obtenu de Rome le titre de missionnaires apostoliques, et> 
s étant adjoint plusieurs curés, ils viennent de donner UTte 
mission à Arscheviller , dans la partie allemande du diocèée 
de Nancî. Tous les habitans du lieu , sans exception , ont as* 
sisté aux exercices avec une assiduité persévérante, etilsdon^ 
noient de plus rhppitâlité aux étrangers qui venoient des pa- 
roisses voisines pour la mission. Il sembloit n'y avoir, dans 
toute cette foule , qu'un cœur et qu'une ame. L'affluence des 
fidèles , les instructions réitérées des missionnaires , le sèfe 
des confesseurs, la beauté des cérémonies, tout, dans cette 
Tnission , étoit fait pour toucher et remuer les cœurs. A fai 

Ïlantation de la oroix, il y avoit environ cinq mille anses^ 
'ous ceux qui ont suivi ics exiercices regardent cette <it« 



ctmêitmee comme un traift ie la bonté ie Diea , et comme 
une favf»ur signalée ponr re canton. 

-«* Les protestans d'Allemagne viennent de fournir un nou* 
vcl ei^mplede lol^rance et (rimparlialité; le CalhoHque àe 
Mav^nce, journal dont nous^Vons fait concioitre IVspnt, a été 
•uppriio^, ï> jk9 janvier dernier, le ministre de Hesse-Darm* 
■lad t.. provoque ^r celui de Bade, se plaignit d'un article où 
on critiquoii. q»Aetc|ues mesurer de ce dernier gouvernetoent, 
"voyez, notre ii«, ^gj 11 sornmoit les rédacteurs de nommer 
ce'ui c|ui avoit fourni l'article; MM. Raess cl Weiss refuse- 
Kent de fournir celtes indication, mais offrirent de prouver les 
£jii« avancés dans l'article. Le i3 février, pour toute réponse, 
^n porta contre leur journal un dé^>et de suppression, en me* 
iiv '^ni cette mesure sur c^ que le Catholique avoit, disoit-on , 
\kxM\ tendjancè intolérante .et odieuse, qu'il altaquoit la reli^ 
sia^ t\\- la majorité fies Hessois, et qu'il menaçoit de rpmpre 
j(é<> \'\vr\fi entre les différentes communions chrétiennes dans îe 
(|raml«-ducbé. On ajnutoit qu'on avoit voulu prévenir par 1^ 
J. s plaintes Af^ gouvernemens étrangers, notamment de celui 
di» Bade. Mais ce dernier gouvernement ne souffre t-il gas que 
IV1M. Paulus et Voss, qne le journaliste de Carisrulie, atta«« 
^uent et diffament les catholiques? ne faisse-t-il pas même 
Ififi^Xl^ toute religion en génëfai? le gouvernement Hessois 
X^i-»ni^me ne permetnl pas TO^piremier prédicateur de la coyr, 
JM,. Ztminermann, de publier, sous le litre de Gazette eccfe» 
siaêtique générale , une feuille dirigée nettement, suivant lè 
Pnm**<iitt», contre l'église catholique, les missionnaires et les 
Jésuites; une feuille remplie de traits contre lejanaùsme, le 
proéljrtisnue^ le monachisme et le calotisme, ou on se roo« 
.^l^ie de la béatification des saints, et où on cite une bulle de 
r.'trchevêque de Naples sur les pantalons étroits ; comme si 
. l'arcb^^véquè de Naples doonoit des bulles, et sur de tels sujets» 
Tout cela s'imprime sous les yeux du gouvernement, qui n'y 
trouve rien à reprendre. C'est pour répondre a ces atta^pes, 
et pour sigr?aier cps impostures., que le Catholique avoit été 
établi ; mais on ne trouve pas bon qu'il re])ousse l'insulte et 
la. calomnie. Ainsi l'injure et la diffamation contre les catbo* 
liques sont autorisées et encouragées ; mais la réfutation a nne 
cof'lrnr odieuse. Le fait est que Te Catholique étoit trop goûté 
m\ Allemagne; il avoit fait impression sur plusieurs, mèmp 
.prole>tans. Il avoit fallu, des la première année, en donner 
une deiuûème éditioQi et les abonnés pour 182a étoient im^ 



C 268 ) 

bics de Tannée précédent*». Ce journal co(t)bâl{oîl' Tindiflfe- 
rence desnns, et dissipoil les préjugés des Autres j ÎTitif irœ. 
Les rév6lulionn.iirés, les parlisanjt des sociétés secrètes, les 
ennemis de» l'ordre et de la légitimité se sont^lous ligués contre 
ce journal • ils trouvent que c'est une intolérance que de leur 
répondre , et ils ne savent se défendre qu'en inlerdùant la pa- 
role à leurs adversaires. Oh ! l'admirable tolérance . et la rare 
modération. 11 est donc probable que le gouverncnjont hes- 
sois a cédé dans celte occasion, sans sVn douter, à «ne in- 
fluence préjudiciable à ses intérêts. De plus, ce îournat pas- 
soit à la censure, et aucun article n'a été rayé ou împrouvé 
par le censeur. Coraraer^ le gouvernement peut-il Lléifter 
aujourd'hui ce qu'il toléroit hier? Telles sont les raisons ex- 
posées dans un Ménioire que les rédacteurs du CatlwUqtte oxiï 
adressé, le lo mars, au ministère de Darmstadt, Ils se Justi- 
fient Aes reproches qu'on leur fait, et s'étonnent que U dé- 
fense soit refusée quand l'attaque est permise. Leur Mémoire 
circule en manuscrit sur les bords du Rhin, èl on nous #n a 
envoyé un extrait, oii non» avons cru voir autant de solidité 
pour le fonds que de modération pour la forme. Ils deman- 
dent au gouvernement la permission de rédiger un nouveau 
journal , qui porleroit le titre de Voix du Cmholiqtte. W y a 
lieu de croire qu'ils n*ont pas encore reçu de' réponse ,t:»r 
rien n'a encore paru du nouveau journal. En attendant j'^le 
Catholique paroît à Soleure, oii il xCy a pas de censure pro- 
testante, et oii Pobscurantîsme et l'in tolérance sont tels c^u'ii 
y est permis de repousser les attaques . de réfuter les calôna- 
nies et de jépondre aux injures. Celle affaire a* fait beau- 
coup de bruit en Allemagne, et les protestans les plus mé- 
dérés sont fâchés que la régence hessoise ait donné cette s|^n 
tisfaction au parti qui soufFle . en Allemagne, l'esprit de dis- 
corde et la haine contre toute: espèce de religion et d'autorité-. 



NOUVE^r.KS POLITIQUES. 

PARi.<. Une ordonnance du Roi aotorisc racccnlation d*unc somme- 
dii oooo fr. , offerte par feu M™*, la duchesse d Orii'ons pour fonder d^s 
sjr\icos dans la chapelle qu'elle avoît fait ëlcTcr à Dreux en Thon- 
neur d« fa famille» 

i— S, A. R.'Mo^slBtJIl, informé que les travaux cwlrrpi*i&?ur la route 
d'Jutel à Auray dans la vue de procurer des moyens d c:^i$trDcc à de 
pauvres pav^îurs alloient être interrompus faute de fonder» a envoyé 
sur-le-champ une somme de looo fr. 

— S. A. R. Madame yicnt d'accorder i|tielque seenurs \\ «»nc familier 



r 269 > 

VrtAl\ic«fcutc (PUssol (CoVrôzc) dont les propjL'tés ont l'ii; iacciuli»'os. 
If <> j invicr dernier, 

— M. le (ur»î de Villeriî-Brt'tonncux (Somme) nous prie d'.mnon- 
v.rr que les inc -niliés de s:i parois^ic viennent de recevoir Scxi tr. de la 
générosité de M"'«. ta dticliesse de Berri. , 

— M. le comte de Mnrce.llus ayoit pcrdn dernièrement une bçïtc 
>Ticntre.de Bn-guet; le lendemain il en a reçu une autre avee 1:; por- 
tr.iir de Mè'^, le <luc (rÂngoulémc. 

— On a saisi à Paria, le 5 avril, un dépôt d'armes consistant en 
viiigf-scpt caiiises , «où se -sont trouvé» cinq cent cinquante fusils, 
quantité de baïonnettes , trois cents pistolets et cent sabres : ces. armc^ 
ont l'ti' porté43s ù la police, et .ensuite à Vincenne.". 

-^ On annonce que M. le. général Donadieu est noiqmé inspectcur- 
fjénéral du cordon sAnitaire , et qu'il doit partir incessamment pour les 
frqntiercs des Pyrénée.», 

— Trois officiers de la garde royale , en récompense des preuves de 
ficléiî'fé qu'iU ont dominée» ii -Béfort , ont été faits officiers de la Légion- 
«l'IIonnt'ur. 

— M- Catineau-Laroche a cessé, par une décision du 3i mars der- 
nier, de faire partie des agens du ministère de la marine. 

— Les libéraux sont infatigables dans leur zèle ; après avoir échoué 
n Béfort, à Saumur , à La Rochelle , il« ont essayé un mouvement, à 
Strasbourg} mais là comme ailleurs les troupes ont résisté à la séduc^- 
f.i(m. Plusieurs personnes ont été arrêtées : la tranquillité de la ville 
n'a point été troublée. 

— Par arrêt du ai) mars dernier , la cour royale d'Ai^ a rcn^Toyé 
<!e^ant la cour d'assises du Var les sieurs Vallée , Salooion , Chafi^- 
rod , Constantin , Blanchard , Orcel , Caron et Spinola-, prévenus de 
^oniJ3iicilé dans Un^ complot U Marseille et à Toulon , ou accusés, de 
non-révélation do ce complot. , , 

M — M. 4e Saint-Amand , auteur d'un ouvrage sur les colonies , -a 
perflu la -place qu'il occupoit dan« l'admini'Jtration de la marine. 

— ()n écrit cic Kennfej? que , le'a , dix a dortzc» indi\ idus de cetfie 
\iUé mit Hé arrêtée et conduits à la prison d<î la Tour-l^-Bat. On» as- 
sure qu'ils sput> impliqués dans Tafiâire de Saumur. . 

— Un journal avoit annoncé que deux oriiiiinels, exécutés derniè- 
rement à Versailles , Lecomte et Raoul , avoient donné juiqu à la fin 
des marques d'insensibilité et d'endurcissement ; M. l'abbé Ledoux , 
aumônier des prisons, atteste , au contraire , qu'ils ont édifié toiis l<cs 
dt^ tenus par les signes. d*un repentir f>rofoxid et d'une parfaite ré- 
signation. - . ... 3 

•—Des désordres ont éclaté à Toulouse^ un arrêté de M. de Saint- 
Chamans fait connoitre que de jeunes gens y ont manifesté des vœux 
coupables, et- proféré des cris séditieux. Le spectacle a été fermé, 
ainsi que les cours d% VËcole de droit. Tout attroupement dans les 
rues sera dispersé par la foroef onfdit qu'on a remarqué parmi les mo- 
teurs de troubles deux anciens militaires ({ui suivoient les cours de 
l'école.' On a essayé d'agiter aussi il« peuple : tnais ces tentatives ont 
échoué. Un professeur de Técolc , M. Delpech; tout en blémant, 
dans une lettre imprimée > l€s jeunet gens qui .ont été séduiti, s'af- 



flîge de voir imptiûis ceux qui, de j>rès «m de loin , f ravaudent à égarer 
cette jeunesse i Le cîiraanche des Kamcaux i) y a encore eu qae'qHt*» 
raR8etnbIcn)ens qui n'ont point eu de l'ésuî'at» faebcux* Onze per- 
^onneii ont cté ucccsçivcment arrêtées. 

. — L'extrt^me sen^ibilif*! île fios llbérabSk fç manifeste p.-iï' la marîrrc 
4ont lis parlent de TEspaglie* Ce roalbcureuiL p«y<ef»tïe fhé.-frc de 
scènes sang* aft tes qui se succèdent i^nr tous les pciJît* Eb bien î en: 
TOUS dit froidement c|ue ce .s(»jit les paWisuits de ran<iin n'gime qui 
s'agitent encore; mais que TEspagne mafcbe rapicUment ver? tm « tat 
caîme et prospère* Ce ne sont jamah les révoluiionn^iiresqui ont toi-t^ 
et , puisqu'on a pu dire que nos ('migres étaient cause (Je* la Inort de 
Louis XVI, on pourra bien dire au^^-i ciue ce sont les réfugiés cspa^ 
gnols qui excisent les cineutcs de Madrid , les désordres de Valence 
et les massacres de Pampelune. 

— On dit que ISl. de La Tour-Matibo<irg , .nouvel ambàssadetir de 
France à Con tant imf fie, a déjà obtenu (lu gou\ernement tuiç la 
prctoessr -verbale dt* n'parcr les excès commis i a Syrie et en CË^f re 
sur les chrétien^ iatin|? placés sons Ja proteeti- n de là France. 

— Le Brésil a décidément refusé de recevoir le troupes pojiu- 
gaiscs^ elles ont du se rembarquer peu de jours aprè* leur arrivé e. Le 
priucc royal a été obligé de se prêter au mouvement général; il ai 
promis de re^tc^ au Brc^ib ,. _, 



CÎIIAMBKE des DEPUT^d. 

te 6 avril, on procède, par la voie du sort, au renouv^nctnent 
des bureaux, M. de Liînairac f ait un rapport sur diverses pttiti- ns: il 
y a en a une f>our obliger les députés à se reudre à leur no -te, un^ pour 
accorder des ifidemîiités aux émigrés , une pottr faire fermer L-s'loi^es 
de francs-maçons : on passe a l'ordre du jour sur ces diflérentcs dc- 
"maûdes. On prend h» même décision sur la pétitiitn de Bourgeois v.wi- 
clen militaire , condamné aux tVaVa&x forces à [ierpéiuité., et'^iij^e- 
l&andc la riiil ion de son pro<;ès. 

On reprend ta dlscrission sûr le budget du ministère des finances. 
. MM# C. Perrier et de Cbauvelln se f)laigneni qq 'on n^ peut obunir 
d'éclâircissemens de la cour descon^ptes j U* dernier critique la luar- 
cbe de la majorité de la cbambre. Le minLlre d\es finances répond 
' ^c la cour des comptes ne dort point d explications à tous les députés 
isolés. M* de Martignac justifie la majorité Le cliapitre de la cour àta 
comptes e$t adopté, après de noiivi^aux grit6 présentés par M. B. exis- 
tant ^ et réfutés par M. de Yiiiéie. 

Le chapitre x , sur radmipistration des m^onnoies, donne lieaji un 
discours de M« de Cbauvelin , qui croit voir beaucoup d'abus d»is 
cette partie , et allcgue plusieurs faits pour le prouver* i'ne dîka$.«ioa 
y'élève à ce sujet entre lui et MM. deVitièle et de Pu3maiA'in , qiii dé- 
fendent l'admiaistration , et souti«Dii£At que les béinétice*- des admi- 
nistrateurs sont loin d'être oassi énormes que le prétend M. de Chau- ' 
velin. L'amendenient. de celui-ci est rejeté , ainsi qn'iui autre de 
M. de Martignac pour accélérer la reionCe des mounoics, et pour 
ajouter au budget loo^ooo fr, destinas À'cftUç dépense. 



' ( 27 t ) 

Oti passe rtu chapitre du cadastre ; M. àt Girarditt se pîamt que 

--X!ette opt'ralion lic soit pas régu!arî«5t'c par une loi; l'impresiion de sûo 

di>cours est refusée , et le chapici'e adopté , malgré les réclalnàlions 

(lu même député , qui crie qu'où étoutl'e toute discussion pat l'étei" 

Iiellc demande de la clôture. 

Le 8 avfril , M* de Bourionne fait un fapport, au nom cîe la coni- 
misslon chargée de Texameh du projet de loi sur lus douanes , pré- 
senté, le 19 janvier dernier, par M. le ministre des finances. L'ou- 
"verture de la discussion sera ultérieurement fixée : 20 orateurs sont 
, inscrits pour le projet , et 14 contre* M* le ministre de l'intérieur pré- 
sente plusieurs projets de loi relatifs à Tache vement de divers canau» 
dans le Tarn, le Pas-de-Calais^ les 6ouches~cKi-Bhône , dans la 
Bourgogne, la Bretagne , le Nivemois. Un autre projet d« loi a pour 
objet le rétablissement du séminaire de Chartres ; le département 
d*Éure et Loir est autorisé ù s^imposer pour cet objet jusqu'à 3 cen- 
times et demi ; roncicn séminaire sera rendu à sa destination , et le 
tribunal et la gendarmerie qui y sont ékibiis seront transférés ailleurs, 
suivant le vœu du conseil général. On reprend la .di^usslon sur^ le 
. budget des financer* Le chapitre xiv porte, pour ie service adminis- 
tratif du ministère ,' 6 millions iSo^ooo francs; il est adopté ,. moyen- 
nant une réduction de 4y»ooo francs , proposée par la commission. Le 
. c-hapitre xv est adopte sans di'cus.*ion ; û porte un fonds spécial de 
5o^oo fr« pour les frais de l'inventaire des biens mobiliers et immobi- 
liers affectés ù la dotation de la couronne. 

On passe aux dépenses pour les directions générales et les fonds de 

non-valeur, qni. s'élèvent en totalité à i38 millions i46,88o franc.*. 

Diverses réductions > proposées par MM. Gaitard , Leroux du Chas- 

; tcJct , Caiim^rtin , sont rejetées. On vote le budget de reurcgistre- 

•.ment et de l'administration des forêt.*'. Sur la directioa générale des 

.doua-ni's , la commission a proposé une augmentation de 4f>u,ooo fr. , 

'^jcnii a été appuyée par M. Sé{)a$ti/ini ^ MM* ^1^ Marinhac et Ûudon 

l^nt comlialtûe. ' .'. 



Il vient de paroître, ii Leîpsîck, un pamphlet intitulé: 
Quintessence du commencemeni , du m lieu et de lit fin de» 
jessais de guérisons miraculeuses à JVurtzbaurg et à Bam-^ 
* f>€rg; ce pamphlet , pïcin d'injures contre le prince de Ho- 
iKiienlohe et contre rëçlise catholique^ ne mérite pas la moin- 
dre réfutation } mais on y a inséré un bref adressé par le 
souverain Pontife an prince Frédéric de Hesse-^Darmsladt, 
et qui mérite d'être connu. L'auteur anonyme dit qu'il a eu 
communication de ce bref; il l'accompagne de notes malignes, 
€t prétend qu'on y trouve un nouveau monument de l'esprit 
de prosélytisme de la cour de Rome. Ce href eét, au con* 
traire , plein de charité et de modération ; on en yùgera par la 
tradaclion que nous albns en présenter, et on se «onvaincra 



( 272 
qo'nne malîc« prof4)i>de pou voit seule f nveniiuer une pièce 
si touchani^ <?t «i pmternelle. Le prince dont il esl ici question 
«si Frédéric- A «^«slc-Clurfes tie Hcsse-Darinstacit , né le i4 
taai' 1788, et imisiètne fils du grand-duc de ce nom. Ce prince 
ùiil |>roies5ion de la Veîioîon cuihoWquc ^ et c*est pour le féli- 
citer de son retour k J'Egîise que Pie y II liii adressa ce bref: 

(( Clier fîlé et f>rincc , salut et Lcnéuiction apostolique. C'c^t avec un 
grand plai^r (fue nous avoiu reçu dernièrement vos lettres remplies 
pour nous d'attachement et de dévoûment; ce témoignage nous a été 
tbrt<agi'éal)Je de Ja part d'un prince que nous sommes loin d'avoir ou- 
blié, comme vous paroissez Je croire, mais dont nous- nous souvenom 
toujours avec un tendre intérêt. Vous le méritez certaineinent par 
ce zèle et ce4le ardeur avec lesquels vous avez renoncé ii Terrear 
où vous étiez né , pour embrasser la religion catholique ; et , afin de 
la profiBMer publiquement, vous n'avez point hésité de renoncer à 
toute espérance du pouvoir souverain auquel vous avez dcâ droits par 
votre naissance. Nous avons appris d'ailleurs avec quelle fermeté vons 
persévérez dans oetfe prcfes^^ton de lu foi catholique , et nous en trou- 
vons encore ane preuve fignalée dans votre lettre, que aous avons 
relue avec la plus vive consolation. 

j* Comme le soin que nous prenons de vous écrire vous montre suf- 
fisamment notre estime. et notre bienveillance , vous potfrrez aussi la- 
citement comprendre combien votre projet de venir bientôt àans 
notre capitale nous a été agréable , et combien nous nous réjouirons 
.de pouvoir vous y faire laccueil le plus affectueux. Nous sommes rc- 
connoissàas des bonnes disponlions du grand-duc de Hesse^ votre 
père, a notre égard; dispositions qu'il nous a fait connoitre par vous: 
nous sommes surtout tres-touchés de ses inclinations favorables pocr 
Je4 catholiques do ses Ët^ts , et nous en avons eu plus d'une preuve. 
Plût à Dieu .<]ue aou9 puijfîons.clre unis ensemble par les liens d'uo« 
parfaite charité î 

h Nous vou^ exhortons vivement, non-seolement à suivre constant- 
t:uii«)cnt et. à pratiquer avec une çeligieusc fidélité Ja foi que voui 
ave^ embrassée, niais encore à excitei*, par tons lés 'moyens qui f^ont 
en votre pouvoir , vos {tarons ^i suivre votre CKcHuple j priez Dieu q«e 
ia miséricorde qui vous a été. laite rejaillisse sur vos proches qui sont 
da«5 Terreur ou vous avez élé vous-iiiéuic. Nous avons la confiance 
que vos exemples et vos prières pourront y contribuer beaucoup ,<;t 
flous l'espérons d'autant plus que plufiturs personnes de rîllAisIrenwi- 
^on <le Hes.<;e-Darm^tadt ont renoncé ii Terreur, et sont rentrées ^a»' 
le sein de TEgliFc, 

» AiX reste , sensibles à votre démarche ^ nous éplX)UVons pour vous 
un mouvement de tendresse, paternel le d'autant plus vif qiie OQ"< 
voyons mieux quel est votre zèle et votre piété^; nous vous accordop* 
donc dé tout notre cœur notre bénédiction apostolique. Donné à 
Bornât près Sainte^M^irie 'Majeure, Je 6 janvier 18 rf8, 18*. année «Je 
Aoti» ponibifîcat ». 

fttfs P, P. VII. 



{SatitetU îô avril itfaa}) (K^ Soi,^) 

CSiu^res de Fénélon, arche^^eque de Cambrai], pubHàès 
. d*<^rès les manuscrits iytiginaux et les éditions les 
. p/fi* correctes , ax-'ec un grand nombre de pièces iné-* 

r ' dites, i')' , . ] ' l\ iiiJK 

L'éditeiirde cfctic entreprise a clifTôré la publication ' K^ J^\ 
eu tome IX, qui doit terminer la suite des écrîï» aux 
le quiétisme, et il vient de donner le tomo Xj q^i 

■commence la troisième section des -ouVragts de tbéA- _ / 

logie} cett<? section renfermera les écrits sur le jansé-- _ -V 

nisme>, matière qui a beaucoup occupé FéiH'''o:i dan* '^ 

les douiie dernières années de sa vie. Ce- grand hpmme 
vayoit avec effroi les progrès d'unç erreur cjui en îm^- 

Sosoit par de séduisans dehors, et il crut iié6<'S3aire 
C la coinbattre par une suite d'instructions et d^ccrîts 
•preprès à éclaire ir les points contestés , et à veager 1^ 
doetrine et l'autorité dé l'Eglise. Ces instructions çt 
ces écrits doivent remplir plusieurs volumes de l'édî- 
lion nouvelle. Un tel objet a sans doute perdu de son 
îltiportance , et ne peut plus, comme autrefois^ ex- 
citer l'attention générale. Mais si les gens du i|iondjB 
Ifte s'intéressent plus aujourd'hui aux querelles s.UT ù 
rcKgion, les fidèles attachés à l'Eglise^ les ecclésiasti- 
ques, et surtout les pnsieurs et les tbéologieusi oie 
Jjeuvent rester indiiTéreus, ni à des questioBs si Iqog^-- 
emps et si vivement agitées, ni à l'opinion que spUr 
tient à cet égard un auteur aussi célèbre et un évéque 
aussi éclairé que Fénélon. Us aimeront k le suivre 
âans les détails de cette controverse ^ et ils admirerpiilC 

\i % ■\ I t '\tf I m t \ r ■ • • I I i;, - I '- T 

( i) La colleeUon , j comprit l'Histoire de Fénéhn, contiendrai en- 
Tlron ao Tolumes de 5oo pages chacun. Le pûx de ek|a<|ii^^TokvDê s>^ 



de 5 fr. 5o cent, pour les sou'^cr'rntcurff. Awsit^t que cûaquis Iji^aisofif 
««i en Tente , Un voTiiines publiés se paient 6 iV. , et ceux à psrdltrc' 
6 fr. <5o ceot^ On «oÙFcri^ à Paris , eiiéz Adi. Le Clere / an^reau d« 



ite journal; 4rt si Vrrsaillc<, chex Lf^brl. 

l'orne XXXÎ. L'^midr U lùlif;. el du Tlou ' * 



(374) 

^ Ja flexibilité et l^i vigueur dé son génie dans cette lutte, 
où il ei^tra pour le bien de TEgliae et pour rinstruction 
;4es£dèles. • ' 

On n'a pas cm <|u'il;i^t nécessaire de présenter 
comme une sorte ^^introoKiction à ceMe section tin pré- 
cis historique de toute la controverse du .jdménisme ; 
plusieurs bistoriens ayantâéjà J^raité .ce sujet, et M. le 
'^ardliiâl de Bausçet^ entr^aùtresy.ayaût, dans souJHù- 
'ioiri^ de F'énélon, raconté avec autant d^*na,pariîalit^ 
me de talent les principales circonstances de cette af- 
Jkité'j niais réditeur a, s^entenl pensé qu'il secoità 
propos de faire précéder Jesitcrits de Fénél.ou sur fe 
jansénisme par un préci^doginatlqae sur le foud d«Ià 
isontro verse. Il n'est que U-pp, commun daju^ le mbnji^, 
et méirie ^anni les persq^ines qui s'occupent des. objets 
de religion^ de n^avoir .pas, des idées bien nette^sm* 
Ces questions que les jansénistes ont cherché à ob&c«^ 

' •<Jir. Ils se plaisent à répéter que ce n'est qu'une Aisr 

pute de mots 5 qu'on ne peut leur reprocher auisun^ 

erreur 5 que le jansénîsqie est un fantonie/etc.^ et oii 

'retrouve epcore ces asscrtious, et dVulrcs de^ cçtte par 

'tui'e^ dans des, ouvrage^ réceps , et notamineiitp/iJ^iw 

l^àèmhÇHronu)ue. Uwo^ig^^ 

et une disserUktion courfe, claire et précise sur l'of jet 
de la question n£ po^uv.c^ être plus cônvenablçmeiiï 
placée qu^à la tête d une smte d'écrits relatifs à la mémo 
inatière. Nous avions à la vérité des traités de théolo? 
gie où ce point étpit discuté ^ m^is Us ne pouyoiiçat 
'par leur forme convenir à la plupart des fidcles. 

"Le JPrééïs dogmatique sûr fes erreurs du jansénisme 
-l»îa jas plus de 45 pages i il e&t partagé en deux airti- 
cles^ l'un qui est une exposition de ces erreurs^ l'auti'e 




l'Èglisê. Dans le premier article, l'éditeur présente 
Jes'principes foi^da^neiit^i^ du sjsté|me de Janséniu^; 



éi lés tiCin8éi{â«ftee4 de ces ptincipes ^ te$^€<>iisé({iitmé6l 
tfùâi les cinq .propositions que Bossuet appeloitf^fiie 
du liiH'ê de JairSéoiuf . Le^ j^nsénisles ont-chcvcbé à 
éluder la condamnation dé ces propositions^ en substi-^ 
tnant à lenr sçiis naturel nii Sens étranger et cbiméri- 
que, t'éditeur eipose donc id quel est sur chacune de 
tes ppoposîtiotis le sens calviniste / le sens dé Jansé^* 
nias et la doctr ne catholiqae. Les notions qu il; donue . 
sur cliacun de ces points\sont courtes / mais clatré;^ et 
Suffisantes. L^éditeur aunoticé qu'il s'est beaiiconp servi 
pour cette discussioii des Leçons tiiéoiogiques sut td' 
grâce i publiées en latin > en 1748» a vol. in-ia (cet 
ôuvi*age y qui parut sous le )aoni de Tonrudly^ est du 
docteur Monta^rne de Saint«8ulpicè)^ et du MîandèJ^ 
ihent de M, de iissjr contre Juârutii en 1 71 o# ' ' ^ 

' ^Nul parti n'a été plus iecond en sabtei*fagés que le 
jansénisme pour éluder les condamnations de l'Eglise { ■ 
ainsi' on a dit que les cinq propositions étoientçdn* 
'dà innées isolétnent y et daiÉts le senS de Calvin^ et die 
là la distinction du fait et du droit , si fameuse dàua 
l'histoire de cette controverse^ et si bien détruite p«r 
te teiEte de la bulle d^nocént X 1 jp^r la ràisoii et 
-|^r fes' atitoîrîtéfïes phis îiiÉÉbsaQté^^le sil^nS' tes* 

Îècfticitx*,. auquel 6n a voit 'imaginé de recourir sur - 
i question de fait^ n'est padi moins contraire à l'au-* 
torité de TEglise^ et est insnversé par la ' ti*adîtjlon 
comme par le sens, commun ; Fénélon à combacttu vie 
toriedsement ce système dans plusiears des écrits qui 
TOnt repardître'dan& la collection dé ses Œuvres. ' - 
Un aernier subterfuge des discii^l^s de Jansénius â 
été de soutenir qae'sa doctrine se réduit aux sentiin^t 
des au<.,UstinienS On des thomistes , qui admettent le 
système de la grâce efficace par elle^n^ême. Pour enlé^. 
ver aux partisans de Tcireur cette dernière ressource^. 
F-éditefir monti'e .les; différences qui existent entré, lei^ 
divâris systèmes; Les augiutintens et les thomistes^ tovt 

S a 



lé^mitf'DaïC I«.f opiniovii <}« leurs- ^de^î'^r^aH^ark 
9<UM. fie, lanséfiius^ et «onâcKiveptà b coiifl^m«a|îoli 
]iottc^.CQUtye «on livre 5 {%4^iitie.siûii d* làurt systén^es 
avec les principe^ 4c ia^^jiinâ est renflée pio* eux, çt 
i]« désavouent les coB5éqimii«68!quDn Yondrptt tmr 
4e leurs ouvrages en fa veop de ce» pi'ÎBcijM»; 
. TeUe est la subs^cè de cette disaertiktitiiir.'^ijiî #0119 
a |iai:u' rédigée avec ^euiùcoup de nnïpItbHi H de 
«krté. Lp& matières j si»iit discutées sans partinU^el 
iaoâ.aïuigératî&n.; uBé graad'e précâsit>â 4l^ lei^iptie^ ii^l 
iikittlfr.à ime i;ouAoissaucei^xa£te:de' la doctrm^^ (iW 
ten^estcèrtaineuçi^f un tbéolàgiem tjnis«i^içé^ M>n 
même temps un esprit trèsr»f«iste;et trés-^etj îl.itif 
«aèttre c(^s hautes questions i la partcfe 'de HiM k^ 
/lecteurs , et résQudve bèuiréifs^iiieiit m diffiçnltifa d*adt 
yèraaîres Irès^aùbtils. Son écrit a d'autant p|«ia de mé- 
dite qu'il est coiiYt^ et qu^il ne.gtôèslra pas be^ucoap 
Ctftte jédilii^B» / . . '^'z 

i ^JUi? scsonde partie, daJ'^i^en^^/mèffi^ 4$ (M^^^^çuf 
eat use Ni>ticevsu£ lou^ ks omrag^sc^ F49^Wn>qDt 
Aoiveut entrer dans cel^purtie de latcaliecti^^^ l*JQUf 
liarki^ns une autiie ibb dexetle Notice et de$,ouiH^g#i 
qî»î câra|i6«ent^ette tr<â4#&»Wiirecli«li^;X^ » >».in' &;« f4 

• • . .• .i .. ." » ... ...» '-'♦ïj' -'■•-< 

t BoM.e^i L^indisjxrtîticm de 8, 5*' est entièrethWif dissip»; 
Wlr le înafiffesla ilan« la noil du l9 aa «4'^*^M<^<* -^ &^t p^ 
nWoit fiait )a vèiiie €|^u*ane ctiilation légère > ii fmt ee|iiéa<i«H 
leHeèient tticominAde dsins la i9uit que les ni^ecina ne ^0»- 
jf^îfnl pas loi f»ier>BèUi^ de recevoir, le. lenulecoain i4« ïe^^^* 
£eitaLiQns de s^ cpuc pour VaanÎYersaire de ion exaltatipar 
f^al$ S S. , cachant que lés cardroànx , les prélats et lês.iui' 
nfstrès étrangers étoîént reums dans Son palais, voalotdesc^n^ 
dre , et les admettre en sa présence. H ne tint cependant péial 
dfajpeile, sur les représehutièns qoi tut forent laites» D«paî|^, 
^ «saint l^ère va demiesHçen iiiiéi|<xf les médeGÎns l'ontitriàb» 



( *70 
Mlmmimmt^^M 'ftp»i^»i^^ ^t $. S: m mpfi* it ^onrf drdir 
.9(tm JK» ie$ oeoupaUcins bibiii^eltes. 

, fr» ,Lt ai mâff^ il y a ea cbapelle |^p{iW au (takis Quirfr 

iwi f Qur J'/moîViérlaîrè du C9i|irotiiiâiR.eot du l^uvéraia Ponr 

i\(e^ le cfir^ifial Pacoa A çél^tiU nMMè.> Le soîr ^touii 1^ 

floteûde ia.villeéteteiHillmtiiaç»...: ; \v ■■ -, ' ' ' ' 'i' 

. -^ Le i8 maHi M.- Karlhiéleiài Mènochio^ .évéq^ue 4^ 

JRorphireel.s|i:rialt-i^.S.. ^. , •aceAféi'é lebapténiie, dans la 

.<illHif»eUe<piivée de ù dfjche^e. d^ Xucc^iiefii ,à Mu^taplia- 

-Ye^rieri j »(kndiol* ^gé îl'enyiroh 19 ans , et cousin de Louis 

^el.Gîgb'o , baptisé lui-ineine , il y a f>eU , dâiis rjégtise déis 

XII Apôircs* Apres le baptême, le préla.i.a adiiiijriiétré mi 

\nibphUë la confirmation et']*)^ueha»i8lie» L!înfa<it d'Espigne 

t>. Lewis'a fté lef»arrain de Vercie^i^ et l«jijidopiié Jçs^diiis 

de JoérpkrMarte-RaDbaelrTËdooard-^Baltfwair deVGigli^.4^ .^ 

, «^ On, a fiait pentUui. les- derniçres .sein aîne^. du CPreiae 
Jet :<»FlédHaiiie« aoQoiiUiisi«s .daps. les dtff^reiiles églises .de 
,éèUm capîlali^;.les,cikl<fs^ le# rf;slanrateu|rs. et foi iHarchand& 
Jeôoient Jetirs magasins et tifux de réunion ferin^ péhidaat 
'«ea^&eiicices. . • : •♦ 

«^ La belle cathédrale de. Muni -Hcd eti Sicile, iialiepar 
II» roi GuiUiiuiue, dans lé 12*. Hcde« et céiôbie \mr sea\marr 
bres et a'ff itiosaiM|Dè») aVok éié.fava4ée.en^tHi«Hi^ pa^i^par 
^mi tncemiie , ^jâlTiv^ Wk i^iajielle Vi«»M jcJr'êH-pietilatiréê.lMtr/ 
Jér#r4ref dti.r oiide NAfiks 4. «|<i|>ar le .^^e ,de J'ari:hfn'é<|ne / 
31 . Baisaùio, et .#m y Cfléimeff^^ »o4^ypau l'office è 1a fi^ 
.an Pâqacé . . .1 . '^ . < 

* . . Pjàaîs. Uesi f xerciceà onà «m lie«t /cetlè j^ein^ijie duns te» ^glîses- 
da 3*. arrondissement pour une retraite des^ée à préparer 
-plUs |iroôll4inAuient.les fidolel'à'kb^létiife deWâ visite pasto- 
rale^. îlja- hctraile ae- 6^1 «.'SeDiJ^eitrea lat dciDÎe dq soif, pp^r 
iés baluiiilts ^^et.ii niidi ffmt W feititnes.. Le nierdi^ Pâqpe-, 
(Mv.i!'arflbhv4<|iia: d^ Paria «jftil à Séiot^Su^taebe Touyerture 
de la retraite des feininos* MM. Rauzan et de. JansDii dirir 
^n^.leà eserCkasv et fU^Uéhi t^haqua jaW. i^. chant. 4«s 
.ei<ntiq<i>^s^r*la glos€[)0|'dinatre, elensuil^, nua 'grande instrû;er 
*Hoii>'soni:SMiTi^»^^)SaliAt« Vp'gt9n4 n^whrç de fld^I^f s'y 
4*endmt dd di'lféretie:!Q((Hi^;lio4's,. et W. spir .n<ltajiiJ9eal l^giis^ 
lé^totnEuétacbe est/pJeiaa d'InliiMMos^ Au^snp iffcidtfUt nV 
«vôttUé >leitr aâtentiitn an». i)rMKç^cU<»J9SH^ len^r re cueill^tiHïDi 



mtk ànfHMifAt ^*ib n'Aèrent yckiftèfffMêiyfÊf I 
les plus purg. Cdacuh étoH asm» cfaaenn eeoutoit ou dktmHiê. ' 
Wercfm ^^mier rafltience «toit pli» grande èiletwe-, -et to 
iif'fdé S»iQrt-E'aêfach« , tdât«ilti^>Dié <i|uVlléatl, étmtfai»' 
-j^fié «Tttièrenieiil é^bmmaes âttentîft «t recimllisi àpectacte 
consolant pour la r^Hjaiolr^. ^t qui élmî éùtd une sort^ <b 
prédioa tion non moins frapp)»aiîta Mê les ««liôrtadMii méniea 
ou mièsîotifiaire. Le diicoiirt cle M. VMaé-éê Jàttsini «otiveM» 
iioit partiéuKèreinéQt ati« hômmeft; if a panri^ s«r «ifi vîoei|ai 
est le plus grand fléau des fbiititlM, et le p}iia4evrAle olttta* 
cT'^ h la religiiM). M. J'èrebevéq[tte de Pafia devoit «é vendra 
ée pàr-là aux exereiees; uni» niidîspaêîtiiMi Ten a empdeb^ ; 
«nats nous savons que le )»#dtat est acttielienaeni beaueeùp 
ttieÀx. La refraile a eu égfaleiBent lieu atit Péiits^Përes el> 
Bonne-Nouvelle, at n*est pas moins sdivie dana tes égUsea* 
les missionnaires y sent tre s *acc»péa à confesser, et otf voit 
ivfK: plaisir qafe bon noi^bre^^OttHnes ont proftt4^ de-tann»* 
ti^n. Aot Petits^Pèvef la netivaine a «îoinniencé, le ii avift^ 
«n l*lionnear du Sacré^Cc^r^ ponr préparer les fidèles à'iâ 
comuiiniron générale^ l^a 18, M. Parchev^tle cdlébrera la 
meg^è dans c^tte église, k sept luforestrès-^recises do matiii 1 
Îl y aura ce jour-fli confœunron géniale de la paroisse, et 
lè soir la rénovation des vmtt% m Baptihase. 1^ Visite ^9* 
torale doit se ternftiner le diwanelle dô Bon-Past^r , ^ afei 
le 21 avril ; eè joar'^là il y aura «ne eomas^anion gévendé à 
«aijfti;ns|a«lie. M; I%refis4|||rti dÉr l>ira a <p i »ya # » i tf>t¥ i r . 
I>rer la messe dans cette éeliSe, et d*y donner la cotnittùnioii 
an^ fidèftea. Ce prélat adminiâiréra àii«H iriacrenentdeclmw 
firmàtti^n. ^^ * ' ^ 

•^ Le vend AdI 1 9 , à denv lienres , nnr aaseml^lée de clia* 
rite sVst tetioè à TArclievéclif pour lat mtiifOMi dé FVaneê. 
if Â04Ma\y a assisté « et M» Tabbé Fràyasinous a fait If di^ 
c^nrs, dont nous rendrons an compte détuilW ilâns notre 
prochain N^. 

' *^ Depuis l'oovertqre de TégHte Saînte-'Oeneviëve ;<lèl 
Tnis^otinaires n'^nt pas cessé d'y doitner des insl'rnçtioiTS flà» 
aîeuirs fois par semaine , et les ilidelea ne cessent pas de s'y Te»» 
dre« C'est sans doute» Isne chose sitogol^remetit édifiante cpe 
cette persévérance à se rendve dans une église qui n*esit pas 
paroisse, et oii Ton ne j|ieiit éîte^ conduit qiie par une dévotion 
|Mirtiçulière pour U aàmte paironoe dt la capitale) oii parti 



û6m d'enlMiâre fennétsàioHnaires. Traitfois la sepâîhe ils f^t 
JBft îiÊrtroclion§ «|ai scmt irès-sui vies. Les exi^rciçcs <!# ta se* 
mine sainte y ont eu lieu ; le lombeao avôit éti préparé da^fi 
TegHée basse, «ty protJnisoî^.^ trèt^lK^n efiet. Des Stabai 
tn musique xM. été enécatéa par <^ pieux amateurs y comme; 
nous favons dit; Le jour de Pâque,- Jeux missionnaires oat 
parlé. successjvem€»!it sut le myMère du jour. On a ensuite, 
exécuié, en musique^ VO filn et jiUce^ le Regina cœli et lé 
Domine, mlvumjac^ etc. Il y avoit beaucoup de mondie dans 
r4égUse, et le salut n*a fini ^u'à neuf heures* Il a été, suivi de 
k pnëre.. Nous engageons ceux qui se sont plaints de la res* 
titntîbn de Sain te-Gene vie ve à aller 9*assurer par eux-mêmes, 
combien cette ëgHse est fréqueRtée ^. ils pourront juger par \k 
qU'ifs n'ont poiffit «te les interprètes du voeu général des habi- 
tans de PjSrts. , 

' >*»'llf . l'ëvéc^ne de Bayonne^ dont le aële pour le bien dé 
schi diocèse ne .souffre point 4ç repoli, a termine à Dâx là 
ifoovefle visite iqa*il vient de faire dans. une partie de son 
vaste diocèse. Il s'étoit rendu de Pau k Aire poux assister à 1^ 
ddt^rede krpiTSsioA qu*y donnoit M« Mîquel.ayec deux curés 
voisins. Plusieurs jeunes élèves du petit séminaire d'Aire re- 
çurent la tonanre. 0*Aire le prélat se rendit à ^eint-Louîr 
bouer^ pour se trouver à la clotfire d'une autref mission don- 
née par l\issociation de prêtres auxiliaires que !ui*mème 9l 
^étab^ie pour tes besoins d« son diocèse', il dut être satisfait es 
^Wguuii le ^Aad^nii^c» doM^les ifai^Xoieat, vttius'des 
paroisses, voisine» k cette céréi^^ie» etin apprenapfque le|s; 
exercices de la mijssièn avoient| toujours été soivis avec le 
mente empressement. Le 20 mars , \p prélat arriva à t)ax , 
et alla loger au séminaire, oii près de ceiit ecclésiastiques 
Ibttt a«îoard*hui leur cootrs df tbéologie; c'est un frès-beau. 
IfâUment, qui avoit été construit , trente ans avant )a révo^ 
Jution , par tes soins et les largesses de M . de Suareis d'Aulan y 
évéc|ue de Dax. On y a voit établi ^ pendant la révolution , «n ^ 
hèptial mSftaii^e: mais depuis la maison a é|9é achetée, com- 
plètement répara ^ et meublée,, en iSia, pour être resdùe 
k $à destination priipitive. On en fut redevable à un estimable 
habitant de la métne ville , secondé par des âmes pieuses et 
Rentables. M. le maire de 0ax alla offrir à M. TévÔque les 
clefs de l'ancien palais épiscopàl , qui étoit devenu, il y à 
ijuelgues mmées, le cbeé-liea.dç la sénatocerie de Pau| se 



3tie4«'.<'er«irr tilulaii»^.A^>'»i( forlQfirbçllk TtMHr y. ev^ît^té* 
i*i>o$^ pour recevoir M . dTr/^îfUiH'fi sa ftutte^ La ville a de- . 
pillé. peu oe moi« acbeté ce bàiinbent dan», l'espoir ûe ^.ecovm. 
vVer lui titre dont ta perte lui a été st ji^'éjudic^ble. DaxL étoit 
lé plus ancien siège aé' la luérVQpole ^'Ausch;; sa position est 
cetiiratc, et tous les rappor'ls civils et cominerctatix semblent 
plaider pour elle. Peu l»èlre aussi ciue le diocèse, qui avp naî*. 
fre sailli Vincent de Paut pourroit se prévaloir de cet hoa- 
npur. pour récliiinér cbntre son extiiiclioii absolue. Enfio'Dax 
oQre tous lès ëléiuens nécessaires pour le. rëtablis^eôienl de 
sôH evéchc. Le 23 mar^'^ Mi fevéque de Bnyonn^ Bt wn« or*, 
diiiaiion dans l'église calhédrale^ cinquante ecd^siastiques 
fiireut pronius à driTérens ordres. Aprc^ la. cérém<^i4ç i« pré- 
lat .se rendit processionnéUeitient il révêché, et adressa luie. 
exhortahon très • touchante , tant aux nouveaux ordonnés 
qu'autres élèves du séminairei Le 2^^^^f^^oB^çi^ (lans U catbé- 
aralo,.et M. l'âbbç Tliibauïl, chanoine de Ba.ypun^, prêcha. 
Le jour de la fête de la saiiile Vierge^ IVI^ l'évéaiie monta 
|ûi-méine en chaire, et prononça nu p^anégyrique de la sainte. 
yfierge. Il partit, le lendemain, poi^r Bayonna, fo flatXailt 
ks II a bilans de Dax de l'espoir <le venir s'édifier ^q inilieu/ 
d*e«Ji, et dp passer quelque té/nps dan^ l'évéçhé,,.doi>t:il-a^'^ 
Quelque iortc pris possession. Le prélat acquiert chaq^e-jouc 
de nouveaux droits & l'estime et aja récpnnoissairce de ses ' 
dÎQcésa^'ns. r . . , \ .....' .-. • . ' ' 

— M. Maur^l , ciire de C^iitres lTljff^\$i^,wf^ç^pfi9&.iàS»v^ 
imprimâTï pour ràhViée prbcîÔfti^,^ un O/rfo qui pourra ser-*- 
yir à »>erjK*liiité , tant pour ta tecilatioa de roflioe que pour 
la célél>raiioii de la ines^è, aux prêtres qui suiveMt le lit ro-»' 
nîoiu. CpI Oi-iio^ qui exrsipît qëjâ ,,,et dopt plusieurs, pçr* 
^onne* A*iiij!aJîoïertl' 1^ réimpression.,, se jcojnpofQ dVue-Coli- 
leciiofi de î^'tfuie-ci/ia ralendiiers., parmi lesquels oii tiom 
vera iniijotïiTï cefuMie Tann^/e courante. Qn en façij itéra tr^*" 
sQjge par un avis et par i^ne- i(alb1e j^u,ÇQ(n|ipt çqeiésiasiiqui)/ 
C!etlc (?(îitio5 . romnfie la- ^ijemièré , pourra sej;y;c,pOMr tww 
les drotësej, piij5qû''on be s'y .£|t(dcue ppmt^à, u^^ Préyi**'^* 
partie u lier, et qu'ori ytharqiie Jc '|ril,galJic?m. popi: la- li«o«rr 
lation de quelques fêtes, eil con^cryant néani^oins. |e rit ^h^ 
«ffrvé dans le reste d|e rfiglise. Oo y, iindiquera aussi Jesioffices. 
jdes saints iutroduîls récemmeiît dans le Bréviaire rofivain » e|> 
^ Uble du cpuipul eéclésiastique y ijsra <9Qti;iuép ju^p^ 



( »»r ) 

^oa pagei « icnpriiiié^èn p«èitrte«0 neuf, aitt^bem pafier^ O» 
eft^ere t|06 ies «çclëMctiaves vert'Mit a.vtc jplaiftir mfte eolir^.^ 
priso conçue pour eux^M ^%)i;«roit devoir leur tèlre attté s*, 
ils sont invités à se bâter pour la SQiiscriplion, <|ui sera fef-- 
tnm sa^ i5 mai pn>cU4nn;l'ottvrag«if devant être imprimé 
avant- )« coauneneembnt de raimée ^^rocfaatne. On se ^rie;i 
posi* d*en tirer un ^ nombre d'ejtemfMdres prefortionné eni^ 
nombre des soneerîpieiirs. Le prix de |a son^riplsûin' est de 
4 fr« £ran6 de por4^ cftiM suffira de pajer. On peut s'adtesto^ 
^ M. Maiirel, curé de Castm, ou à J.Viilafi imprimeur d«n« 
la tuémt viUe; et r Paris ^ clies Adr. Le.Clere^ auiiuTee«ttl# 
ce jouf^J. Un liÀodële .d*it^i pression eet. joint «u P^sptvmë 
publié per rédileur« - t* > 

^^Si nous devbtis parler evec:^ réserve de^évéoeiilens^et*^ 
traordinaires ou Ton ' feihdr^ue ^ dans cèox qui lesoj^^ftlit ^'- 
de hi pi^ié et des in(enli€ms dréitee, nousne ^urioiis ûBé& 
des mêmes tnénageiûens pour Jes faits oii se montre clairéy^ 
firent Tespri^. d'illusion ou d*erreur;. Ainsi ^'iroue<eédons yo-*^ 
lontiers.a l'inviUitio» qu'on nous fati designaker de prétend* 
duf.mîracles qui ne portf^nt pias an t»ràeiire propre ii Irri^-' 
pir|B|\ la €Ofifiao<Se« Une dame Mel£brt« i| ai demeure, i eéf 
/qu'il paroit,: diins le déparlement des: Ardennes, prétën*! 
guénr les malades pac ses prières. Dans lés cbmmenceitt^lnf 
«Ile |>arloit de M»', sainte Ann^^et deMUf.^^aints^Cétiie'et 
Damien. £lle n'emiiléie.plus ,^ il q^j^rai , çef. 6>rmiil<tt tiimm 
^»rmais elle prescrit un certain nWbre dé Pater H4'ji¥el > 
à Jeun I c'est «ne conditîoa ûnportante^ Aycq cela , e*i 6b^ 
tient toutes les guérisons que ronf: demande ,pea»vtn'(^]M!*M'J 
dant que l'on ait la foi, £tle défend absolument ije rei:ouril$ 
du;c remèdes, : et veut avoir toute seule rhonneilr di^i gttër)*^ 
«OBS#. On dit qo'on lui a présenté deruiërèaient un eitfaMl qui 
Avc^t un.banoageielle i'a £ait Âter, et ]'ci»fasit fsi mort fe\i 
do; pur;fiap#ès:^ densde vives dôukuri. Laiméitieeltôte à faÂlii 
^yi^.^yd^.k^^ àithrueitqtie \ à qui celte dan^e nv^ dëfe^Jédé 
cracher. Il parôft que M. l'abbe Deirino6ttrt ^ i^itt^^l^ieèiré: 
et curé-doyen de Chàrlevilte, a clierclic à la détromper, et 
qu'il n'y a pas l'éussi , dé sbfie qu'elfe est aujourd^bui en op« 
position formelle avec \m snpértear^i i.iev personnes sensées , 
à ÇlHirleviUe , n'ont aucune confiance en ses procédés ^etoii 
ric voit pà» qite, dans cette ville, |e4 maMee aien|r re«H>urs ^ 



<âle; ce^n^estqnedmHlVttHi^eiBent qit*e?Ie ftti è^ prose* 
lfit\ et iqv^elle ftmii de i(uéi^ evéSt, TUm M J a ^itte ép-^ 
Mrtffice ^ue le duirtiie «era pasMger , et ^e J'expérieno» 
dé«roaip«ra les^ pcrMoHe» ^^HiMuljes j^^Â^i peo.de <jberiM«* 
HÛme «voit pu ëbi^uîr. . " , . - . 

': -^ L'eglite de S^inl-M^dilèii ; ie Moriaix , eH fermée di^-. 
puit prèn ié 4eM ans , parce qu'elle a besoin de féfmf^ùkms'^ 
maïs ces réparât imi» on ne les fait nas^ et une paroisse ^im« 
yîroDi trois mille âmes e^ privée de seii église et des seeottra 
êvtérieurs de Ut relî^pov. Les Itabitans ent défi feil j^tnieura 
démarches; ilaoDi présenté au Roi une edressie deiit nmi^ 
avons parla ; ils se soni adressés aux aaterités du; ddparte^r 
ment : ils n'ont rien obtenu jusqu'ici^ et il n^est nas\^ésâon 
de commencer les travaux, il ne s^igtroit eependant, en ^ 
moment, que d'une dépense moins considérable, mais qui 
na peut que s*afcrotUe par les délais. De plus , ceUe priva* 
tion d'église est nn grand ^malheur po^rie P^^I^^^ qu*Wlte 
accoutumé Ju -se passer de reserçi^^^e là religion : phis 
d'instructions, plus de prières eommunes ^ et, pér une suite 
nécessaice, les atosurs se relàckent, le^ devoirs Vbubtianiv et 
les amis du trouble ont plus de facilité pour remuer fee es- 
prits. Ce sont les observatTons que nous adresse lllii hdnmie 
f stimable , qui iroudrmt éveiller Tattantion de l'autorité su? 
un point important pour les habilans de Mariais. 

•^On a fait anx eorfès f^fiapagne la proposition de sAppn* 
«tf r^ne paalie ^roffiçe^^ Gi%pire V.til^ cfminelajiei^â- 
toîre aux droits des nations^ Le curé de Saint-Jacques ^e 
Madrid 9 qui passe pour être fort attadvé à un parti -aswe 
CO811U en France , et répandu depuis cinquante ans en Espa*> 
gne , a proposé aux certes d'adopter la constitution dvile do 
clergé décrétée en 1790 ; on peat s'etlendre k tout quand de 
Mlê §ê»s dominent. Il y a dans les eortèa vinçt-huit ecclésîas* 
tiques sur cent quarante^cinq'^membnesf noms les epinioas et 
ta conduite antérieures de la plupart de ces ecclésiaâttquesne 
sont pas de nliiture à rassurer neauconp ceux qui craignent k$ 
itinovalimis et le achisme» 



Paris/ Le trjbiihal de police correctionnelle a Jugé, le tH v}^ 
làeurs 4e^ jennas |'*ns inj|>liqué9 dans les inouvemcn» des^ préiaisi» 



< .385 ) 

fcn»!^ dé fnàr^tlàyiY , éér^m sur m/- taux ; Oallet , épiover , et Pcriff» 
fKs' enentier ,. ont été €on<UwklKr â ;2â fr.., loo fr* et ';o fr. d amende 
ppnr avoir outrage hi grii'iarm^'rîe j Bourbon, serrurier, a été rcof* 
^oyé <i« la4>laÎBre : flusîeur^ de^,)éiMVes gens «rrétéfài l»mèiiie éjMH 
' ipe ont été .ml>' en préTention par \e triboaal. 

»- Le . coure de Vf^x^e de du it ont étt .on-verti le 9 : les élèves s'y 
•ont pertes en grand nombre;, la plus parfaite tranqofflité a ré|nîé 
ifttt d^dan^ét anddiôrs del'ficole. ^ 

Vf^Uae brncbttre de M. Bargiaei/^ Grenoble, intitulée : TcheS^ 
Tc^/ou^jLx, maiMbum lettré , vient d'être saisie «hes son libraire k 
I^arfc. V ^ ' ,. . . 

•*^ Le« individni* arrêtés daa« le /complot de Berton oitt été reii» 
-Voyés, par met âh ki cour de cassaii^, derantla cour royale de 
Pûitier». . 

-^ I»e Omsttîfutwipiel, qui a^oit gunlé lefilettce pendant quelques 
jotirs sur 1^= événement de Toulouiie , en ^i parlé mercredi , maù pour 
£»ire l^'loge de la Jeunette libérale , fi.i f. : ire ri,^ tomber tout le t<>rt snr 
les royaîî^ipa ; \c$ rapports ofiiciels , et Farrété du préfet de la Haute* 
•Garonne , cohtredrent sul^âammept la version dg Omstîiutionnel; 

— Un 'journal publie les noms de citia personnages auxquels il a ^té . 
accordé , sous M. De«azes , des^ lettres ainstitulâon de pairie non ene» 
core mi^ à ettcufion ; ces^personn^e^ sont ; >1M. le prince de Bro« 
<gtie,Je marquis de Moatcaln^, DnpleiJi, de Mézy, 4e la Brifie e| 
Beugnot. 

.^ ^^-^ M, de Itajtpur vient d^çtrè envoyé h Toulouse en qualité de çom* 
mis^nre de police. On dit que les derniers mou vem#ns ont fait sentit 
4a Ijiéccssité d'une surveillance plus active dans ci tte viBe. • ' . 

— ^ Quelques journaux annoncent que le général Berton est aniré 1^ 
Saint^SéUàfitién , ville d*Ëipagne sur U frontière: 
-^.OeYr^^^^^^ cn'^càrdiip; fi« <4tf ^2 



i plusieurs i 
et tentatixes d'incendiés. Il faut espéter ique l'autorité les rendra i^u* 

— M, fè préfet de lH Hànte-Garotine vietit d'appeler Tattentiôà diw 
svttùfiUk de son dc^partément sur «eftaids individus quf, sons le nom 
deiihfiâfes-ambulansy font drculet dans les campagnes des otttrag4» 
^contraires à la re.'igion et 4Ugoaver|[|rment. 

.-— Là viUe de Oirpi-ntras sVst jointe aux autres villes qui ént ré- 
clamé cotitre Tassertion de M* Manuel , sur la prétendue répugnanct 
de là France pour les Bourbons. 

— I^e 4 ayril au soir, le paquebot frajiçois Vjéntieane est arrivé & 
Douvres, a^antà bord M. le vicomte de Châteaubriant, ambassadeur 
de France ,^et sa mite, il a été 8ft|«ié par l^eanons du port et des hau- 
teur • Lr tendemain , rambàssâdêur est parti pour Londres, ou il e# 
«rrivé le même iour. Le magnifîque hSAtel de Taeibésitade française , 
'^aii» JP^pttljqidkHacè , «voit éU 4iafo9é |Mr U rfoe^. Mf 4^ ÇkH^ 



%fM3iikàt -êioit aàcVwip^ipié d'une svite fMfiibireiMe «"et de cinq Tin« 
ttt#es âttxarméff de France. Il paroit qu*il déploiera à Londret- tiiif 
inmde inaenificeBce* 

— ^ Dans la féaneé des coHès td'Eipff^cr, du i •«. aTril , l'amkal Val'*' 
dèf , bhcle du général Riégo , a été nommé jnésidenfe du colhçfèrpev*'^ 
lé'Seeond mois de la présente seisionl Yaldès proCéèse les opinions po^ 
lidi|ues deJAM. Torreno'et Arguelles. 

' -^Des éruptions -volcaniaues ont eu lieu en Islande, à' la proximké 
dO'lfbht-Hecla, dan» un lieu qui n'avoit éprouvé aacone seconsse 
depuis i6i9. Les iles Oléonles oU des Renards ,^plaoécs aux bornes 
onentades de la Russie asiatique j ont aussi éprouvé , dans la nuit d6 
iw.^aii^a nrarsiSào-, uit bniit souteirain, qui fat bientôt accompagné 
d4HA .violent tremblement de 'terre. Lorsque Jca téiièbr«ft forent dqsî^ 
pées, on aperçut les effets d*un nouveau Tolcan* 
"^[Jl*i ' 



rimérîqtie septentrionaie^ 
ïêlôDg de rOcéan P.acifiquc. De leur éôté, les Ariglois, qui ont dé- 
eoUi^ért ces côtes; et y ont formé des établissetncns , pW tendent^ ^^ 
Àioir éeh droits. Un journiil anglois contenoit dernièrèmept iin article 
atttti; rif c«ntre resprit d'envabisseitient de la Russie. 
'-^ le généralissime do Mexique , Yturbide', a fait iiiie (vrodam^dio* 
flibiir engager les babitans à n-ommér les députée qui dcivé'itt' se réoni^ 
en çonjap-ès-à Mexico, et rédiger une constitution pour, Tempire ; H 
pfrlè de soii Yespcct pour le peuple 'sduverain ,- et Cî^t prêt à aodiqiafr 
râtfrôrlté qàa^cl t« pottvfel ordre de choses sera cCablit'.^ •; . 



... t^ t < aviil ;, M.lemarqui'A de Laïly-ToIcDtlaî a fait jirti*rapFO#l,'«w 
fyt]i}.de'lax(immifxion chargi^e de l'examen de <*îcux pétitiQBs relàîivêi 
é lexercicedc la contruinte paf corps .contre les membres de la pains; 
la dscus&joii s'^uyrira lundi' fTur cet objet. ' . ": 

;. 'I^eus. antre» rapports ont j^té ensuite iikits .par- M/ le , ij^rquiA dé 
•ilorteraart mr lés projets-dçlçi relatifs au ponl de f(oileii et âni^H 
4é.Sa^t-Maur. Ces deux- projets ont été adontt-s iurrle^cbainiv : ^ r 

Ijn quatrième ra|>port a été présenté par ]if , Je comte de Lacépcde 
mif If, proposition faite par le M. comte de Valciice» rcJaliT» ta révision 
.(!(^s. procès criminels daps certains cas non pi^^^i^ ps^r h' ùÇflé pepal 
l'es conclusions sur ce' rapport seront discutées saini^i, " , -. 



J •••• 



rêfft-énd la discossfcHi i^ 
Aftiqwé l«9 if âit^tteD^ élevée des prcmif^ 



le ()F)^Vri1 , oif rêfft-énd la discossfcHl i^r Ictdouiancs. M. 1. Consls9( 
iqîitt l«9 tfâit^tteD^ élevée des prcmif^rs ndmiQÎstratPva , H propoit 



duit des s«Js.. éfipropfisUÂQa «strejetëe, dpri? qwel^i^ eitpijk^tiott^ 
Ue M. ih S^wt-Cricq : qn rejette ég^ement mi ameo^QOitiit ie. M* Si* 
irt«y$ Je MjH-iohJie. pour Kétrducheç^ç somnie ^^.^^009 ft, Bcviik 

^i^Dreuvcs $iicc«9siT.ea>BW cet çibyet ayant été douteuses , ft^jx loi)» pro^ 
cider a Vappcl niMninal* «t ramendementa été rc)etc h uae'inajauité 
de 44 vok. Un dernier -amendement, de M« Budoa ,. .^lû propoiait 
^iie rédactioâ de laQ^ooo fr*, a été adopté y ce qui réi^t le cbapiliti 
^(e4 douanes à 'J$ million?* . . .. • ,'.:.' '^ \ 

. On airîvfr ^^ chapitre de$ cpntribtitiona indir4?cte^« M, Siri^js d«r 
Marinhac demande une réduction de 500,000^ francs, quituorteris if^ 
les troitemeiis exerb^O» des premiers administ/ateuis^ AL de Vil- 
l^vesque. propose une réduction moins forte. MjMI. Benoit et Cornctjr 
|]'Incourt soutiennent que ces retrimchemen^ sont impossibles. MM^.df 
|a Sourdpqnaye et B; (Wutani sont d'un avi^ contraire.. Âp?ès que£-< 
que di^cufôion , la diminution, de 5oo,oop francs est reiet^eq 'mdii vo» 
f n adopte une âe«'jbQ,0Qô>iTalftèà sur tbut lethapitre des^ contributions 
iudirfctes^ qui s'élève à près de 5o miliio^^^t • ' * -^ ' • •'<2> ; 

•. La eband[>re s'occupe ide là dirf^ction des postes.^rMt 4^ Girardila^ 

' xUins uU long discours:, «f^nsure toutes, les patties de cetxn admihisfa^ 
lion ; f impression de son discouFs est .refitisée ItiURe grande mayorltR.^ 
H» de Mézy reetifie. plusic^urs.asjieittoUS; du pr^opinant^^M. ianiaEquE^ 
jle^BoutbiOier.) ruo,di»s «dmini^trateur* dés fiostért' dgauedAsien^fr- 
jealio^rteiidant au m^èine bat. M^ pudon est t'taiskmlftue M^-derGliuf 
din se plaigne î\g9 desUtutiaos , lu» qui > n'tantftrfffeit ,-;« destitué eenl 
^fuaraiitè maires ; d'ailleurs un des^ owtcvit? lei |)lus fi^Àônds dia*é<!kté 
jgauche ( M. B. Constant) a foH bien établi ,-• daîn sa ton*€topôiidancfe 
avec Goyet , la néeesaite de» destitutians- en: certain»: i"a«, .. . : -1 

M. B, Constant veut répondre; mais, le -président mot au?(tts4ix*, 
maij^é ses réclamations, les réductions' ptcqrâflées; eUescsoiit reieliba, 
elle cbapirrc sur Jt»|»9stes a^«p. ]f||(j^Ciin«t'aB^.ee<tc à larttibiitRf*, 
•i»isii|ii'à oe qtuBbi séance soit levée. : ^ \ *, > >^-. 

- £e. loi^yril i Mi B. Constant donB<vqii4l<||te»^}(plkair«»^ n»&.bk:Stt 
<le U st^anct' pi!éaédeaie /et demaixle: Ia;re€tifieati09'fiii f>rQcè5^ vti^l^* 
M., it présithent pensé <jue l;ic»rateur.,ï<«^*élérolj^eJl d aucunH^^niiiîiiliaa*- 
-tîon pcr^onsieUe.î le procès-wbnl est mhpï^niki rêprcn 1 |atibfitt*r*- 
«Iratioii sur le vin ictère des finauffs. l^ c»apiii>tt d«îi{i doter» Vtqai 
tnoste à 4 néUfom 649^0* francs^ <;Qmb{«^pftr itf» Tc^siètc^-aîst 
adopté. Hflipas^e ad cbaq»i^edeafraitd^f(ci*«:edtmdejton'^ 
•tiixftticm fujf les boRiributions dir^otei, •cikttt.^ wililittot^s:iâ,â;[ttt!fp. 
Biverse<; réductions, proposées par la commission , et parAIM'.wàiBt- 
bli.fr-Ointé <t €« Pérrier, sont rejeté»^» Lacbambra àdoptéi^vclupi- 
tre , ainsi qu'une propoaition de M^ Siciie)Es dcMarinbâti, d'àptèxUoK 
quelle l'excédant qui resterait tans emploi sur lesfuiwb dûnosK^valcnr^ 
«eni destiné à augmenter les fonds de se^urspQur.cause de ^ute , n»- 
cendie , etc. On vote ensuite le cbapitte àes remises et taxations 
aux receveurs-géuéraux et parlieuliers sur les'impdts indirecl», ai^ef 
JMW rIducAion de. Soô^ooo ir» ^tq^onie car M> Siripy .** . ... ; v 



perçiici , montant en tout à 4 vidiion» d'i^yooo franc» , e«t adopté- smng 
«louttton. Dlven amendctoeoA , pvopo»^* par M. $rraforeUo sur le» 
ÀtoitM d*enre|i$tr€n)enty par MM^ Chabanier , €• Perriér, Pdyy, so^ 
le double droit perçu snr lés meA^iùià , «ont refiétés. M. B. ÇçHMtant < 
demande la suppressioii <tu drtrir sur les paase-poHs , et rt piaint que 




par 
suppreastn* 

cit' recelée , ainsi oue la propedtton laiie pafld^ I>ei(tarçsy de sop- 
pf imer le dit)it sur te pori-d*arme8. 

Le 1 1 aTril j k» tribune» éioteul retnf^ieR d'cdAe foAle de spectatenr j 
qu*9Vôit attiri^s ratténtedù rapport •ll^ la pétition to^day. Les iKé* 
ttUtés étoient plus nombreux qu^f or> tnaiie, sérlout an coté étroite 
&«<Humbcrtde Sesmaison*^ rapporteur de I» commitoion des péîàtjwm^ 
manU à hk tribune» ^ 

La pMmi^ pétition est sous le uoéi du chevalier de Septeuil, qui 
d^flftdeque lesirottles quieofldoi"ent à son château soient ^ntrèfe* 
aiuect^vec plus de scUu ()n a pri^s des fnforinatitins ^ et otis'e^t assoré 
^c M« df Septeuil t toit totâtfineil^t étranger k cette siofoli^pe de* 
^ndier<;t qu 'OU aveit ahosé de «on nom pour le rendre riaieule; 
^. Le asiirerde Parna^ ( Vospes) , demMioe & éft^ autori^ à ouvrir onif 
JlMTèUe école de Frirez; teavoy^ au nrinîstre de TJntërleUfC îk^aL 
-pàrtiei^içnrsollicitent une loi. eentre les duels / et propetent te nê^ 
«ores à prendre ; renvayé au bureau desireuseignemens. 

Uar sieiir Dancourt /détenu au fort du Hà à Bofdeaûx , rlelaifte ki 
AHc «fià lui (^«té enlevée ^ar nne^ceur de la chaAtt:. On avoit espérë| 
4it-3im.».quec^tté^pitit|onpei^it foire auM»^^ sujet de seaMale^ 
.Jneis les tenseig&emens que la cemmiMioD aprirsur Bénctiurt , ^toietit 
deftatur^ à afi'oiUir fiingolièrifttei.t 11nt<Mt que pou voit e^eiter ce 
Âét«tî«feittaiire. lâkéÊé «ond«afl|é a âe)tl?l^tta» fihptkéA poii^fol ; èBle 
Hteiqpf*étt lui a enlevée e^ ugrenfant îHégitime; ellcrne pontort ha« 
Ibiter ni av^ son père qni éteil'en prison , ni avec la KEmme de son 
'père f on Ta recueillie dans une maisoii di^^ de' li Providence. Le 
précédent garde des sceaux 9^éldit4éià assuré dea faîUv et avoit pensé 
qtt*en ne ponvoit avoir égaré t la* demande de 0aneonit, dont lA 
pétition était d'aifleonî remplie de détails dégeétan» et impossUbles k 
jvconter» La commission a denc pensé que la chambiK au îieu de 
blâmer renlèvemeat de Teniant , appkndiroît li la ehariilé qui Ta 
lecueillie -. c*est Une dame IkHàitâa, qui l'a reçue dime la maison dé 
la Providence* ■ 

Le c6té igauche paroît quelque temps indécis «il prendra le parfr 
d:*nn tel pétitionnaire. Bniin^v M. Manuel se déeidc à parler, et se 
plaint qo. on attaque I autorité paternelle et qu on favorise des con- 
^gatione non autorisées» M. de Martignae s'étonne qu*eb vifone' 
invoquer Tautorité paternelle dans une tcUe ciréoustancc , blâmer la 
piété qUi.aceUieine VinnocètKC et le malhcor, et défendre' les ri* 
clamations d'un liommc a<>ndantnc poi^ votet plus repoussant encore ^ 



(i87 ) 

.^arsoA if^mofâjité:. Lç dîscoun de M«.de Slatligiiae iéslt yiv^liiejit 
applaudi. M. Foy ^t .qu il ne cosBoit pas lès fftiU ; que «'ils font t^s 
q.u on lés pvcâcnte, il ^*y a aucune objeetion ù faire contre les eotf- 

-clustoiis du rapporteur ; mais que cel^ii-ci a paru dans son discours ai^ 
foiblir iautorUe paterrcUe. M* de Sesmaitons ^Ut cette partie de soli 
discours r. qui eft trouvée parfaitement couTcnable , et le côte gauclite 
âe lève avec le côté droit pour Tordre du. jour, 

ii.. de Sesmaiions arrive enfin à la pétition Loveday, et Tattention 
redouble. Il pourroit se- dispenser, dii-il, de rappeler les faits ,4a pé- 
tition ayant çii di^lribuée avec une profusion affectée ; toutefois il'prér 
sente Tanalyse de la pdtirion et un ci^posé de toute Taffaire* Cet exposé 
eèt entièrement confonne pour le. fond à celui que nous avons déjjà 
offert not»>mémes dans ce journal. Le rapporteur finit par faire, sen^ 




le pHis déplacée L*ini{>ressio'n' du rapport est ordonnée.^ 

M. Manuel monte encore à la tribune | il invoque; dit-il , les princ^ 
pea) il se plaint aussi du aèle dès convertisseurs. Il cite des faits du 
viéme genre. Bn 1819, un |uif de Cai|MBntr<is s*cst plaint à |a chaml^i^K , 
que des congrégal ions rrli^euses lui-a voient enlevé ses deux fijles.m^ 
ttenrcs^ En 1820 /un siêut 9rianôoa> d*jlnnonay, a réclamé contre u^ 
{irétre qui lui atoit enlevé son fils âgé de i3 ans pour le convertir à|^ 
aellgion catfaoliàué. Dcmtèremçnt un sieur Sades, de Nîmes > a réf 
damé aussi sa fille qui ayoit été convertie dans un 1i6pital^ et en* 
yojéç k Aix , puis à Avignon > pour la soustraire à a^s recherches, el 
qui , rendue à son père, a caufé des désordres si effroyables , qu'il a été 
tjbligédé consentir k ce qu'elle quittât \sa msdson. M» de Bausset^ de^ 
JBouches du Rhône , s'écrie que tous ces faits sont faux*. .. ; 

., M. Blani>eln*en continue pas moim son. discours, et parie/ lon^» 
içfiqfps çpntre 11n4o}éraitf;e,^^^rei^ii da|Éo^lytisiB«,'leè coMia^eUni 
lés congrégations non autorisés, .etc. Sïi/de CalviècQ9 rétablit lés f^^ts 
avancés par M. Manuel; il est icrai q|ie jarjeuneSadesy après éfa^en^ 
trée comme domestique d^ns une maison deNimeSy fut transportée-!^ 
rhospicc : quand ses parens la rcclan^âient , elle' conjura la supérieure 
de la sauver de9 traitemens des .barbares ; la même scène s'est renoo- 
yelée à Aix et à Avignon, Ces explications -catisfont la chambre, 
MM> de Saint-Aulaire et Devaux réclament ensem|f>le la parole, 
liaison demande la clôture. M. B. Constant parle con^trc la dô^ 



Inre; il a,.dit-îl» des pièces 9nthetttiqi»es snr un fait passé dans î^ 
département du Lot ; c est un instituteur qui a abusé de son ascen- 
dant sur un enfant de i4 ans pour lui laire prononcer son abjuratioti. 
On lui répond qu'il en est de ce fait comme des autres. La clôture 'esif 

{prononcée à une aîssez foible maiorité; une partie du centre droit s'esta 
evre. contre. Une forte majorité te prononce ensuito ponr Tordre diu 
jour sur la pétition Douglas. 

On reprend la discusi^en spr les finances; la plus grande partie' dé^ 
spectateurs quittent les tribunes^ on .Wtiiorlir cotr autres M. Douglas.' 



(m) 

, tel q|iica4ei^^iit ^%t iV)eU^ MM. àt Çovdère^ dcCr«itzé e« C^Miba^ 
.^er pa^oni. taM4,trcM-H cfintrf la perocfition du lot.. aifribiié à TEtat sm' 
.le produit 4«9.o^troi3j^ M* de ViuibiMic croit snmï ^ne ce prélèvemeffl 
,e$t tQ)^i)|0. Le iqiDifttre des fîiMatfct répond ({b-oii ne peut qii*l«er 
^î'ijlégal cç i^pi «st AUtoriié par unn loi positive. La^ chambre n^étiat 
plus en nombre , oti r^HT^ào la discuaiôa nir eet amendemeaC* 




'4e M« le in'âirâ de Cbaumont, datt!e du 5 avril , et que nous t^Utom 
suivant tom désir : 

* « Mionsiéur» on vient de me çommul^iier » à maK retour d^oir 
imya^e que des affaires m*avoient jforoé .de taire , h eofïie d w» article 
de votre iourpàt, du samedi aS marf, dam lequel voto^w» perawt- 
lezdê cAiomnier; ou du moins de r^p^ter dep caloamiea ,««r la ecp* 
'duite dos hal](itans de n(»tre ville pendant la W^e de la wîsiBon ^y 
'*voît été ouverte le lo février, dernier. » ^ ; ' 

>> Eh quoi! c'est dans xtti journal oui siotiiiile VJfni de Ja Bétgkm 
qu*on verra qualifier'd'attroupemenl la réui^ion dos fidèles dapssap 
-ifglise qui , quoique vaste , ne. po^ voit. contenir toua eeux qni dét»> 
Tolent y entendre profiçsse^ les vçais |)rinçip^s ! c'est dans ce vent 
loiimal que Tauforité locale se vers» acçt^ée 4e n'aveir bm «nployé 
les-mesiires nécessaires pom* ot)vier à dç prétendus désoi^res ! 
' * ^àxL nôfn dé tous fes'habitans de notre viUe , MoBsieup , et «n sum/ 
Iràin'pàrtrcilliér / je Tons somme «^ ^cdarer quels sont les documens 
4pii ont détermihé vos diatribes contre une population qui $*tA tou- 
}9nnr monà>ée Tairiie de U re)îgipB , et par ooswéiqvf ali 4e le 14P^ 
ftmité. 

' » JVe çspérfcr que vous vendrez bici) ins^'r^r ma lettre dbn*v:«ite 
totocliaiii numéro, et y )cm4re 1^ d^^araiÀHi qiir je vous doeendetf 
J*lit rbonncyr d*étre, L^ L^aâs i». 

Noms ferons observer a M. le maire de Chaamoqt que nôqs n*avons 
point insértf de, dia^KH^eê contre, ses administras. Woms aVons pn être 
tr^ompé sur le fait, et nous niusiterens point à le reeonnc^e; wk 
hous n'*avops rieii dit d'injurieuY contre les kabttan^ de 6%«^imen« , 
qui poqrroientétrQ fort estimable», fort royalistes etibrt bons chré- 
tiens , quand; n^éme il y auroit eu dans leiif ville mrelques di^sordres. 
M« le maire assure que ces désordres n'oiit point exHié; nous devonf 
feii^ croire. No^ pensons que cet explications- doivent su$re pour Itf 
satisfaire^ et qu U ne peut e;Li|er de vous antre cbosè. Il trouvera sam 
4oute une preuve de iipt«e ittiparfialitë et. de notre modération dans 
notre empressement à insérer toute entière une lettre, où il setroorsr 
^ien.. quelque» expressions un^ pen vives, <|ne nous aîtribuo» à u» 
]^emier moment de ressenlimenl^ 



(J/#wvi/i If avril igiiffé) (N". 8oà.) 



I?iscç^rs d0 M. /'i$olfé Frnysswous sur /t^f ml^iion^f. 

Uê^itn^hléé At charité tenue, vendredi dernier 13 «vrît, 
h rAwîKeyécbp , en. fav,rur âes ipisitons, ii*a pas cle moltin 
Hombr^Aise C|9C i^ années prcccdcntri;. Madame &toit pré- 
«fitt^ ilibêi que M. ^arcbeyéq^e de I^arfs* M. J^^ n<?nce de 
Sv S. ^ |4u sie itr^ ecclésia&liqurs et beaucoup de pcrsorine» de 
ditliîiicUcnt. La grande lalle de rArctieveclie t'^ak remplie 
\}« monde. M. l^bbé Frayssinous, ijui avoît T^nt fe di^cf^wrs 
i»fi 1JB19 ^ en 1820 , a <;jncore pd^rlé cette année, et « parlé 
syr l'œuvré mâaie des naissipni . J*âj dé)à , a-t-il dît , éîevé i^ 



Voit dans ctAte enceinte en faveur des missions ; j'étoU [ 
snadé d^avançe qu'elles se justifieroîe^t par eUes-intoies* Da* 
yura 4nr lêmy$ elles ont visité plusicoics ]provincesi : les mia-^ 
«ionnatres , de cpncerl; airec Içs pasleui:s résidetis, ont ramnv 
la paii ,dans Ifss (atoiïies^ on^ rendu h h religion pl^sicturs 
«if Hs enifans^ ont fortifié ratiacbemeni au Roi. A la iMpr- 
vjsHé de ces f accès la.baine de leurs ennemis s'est réveilléa^ ' 
oj» a f^nofsyel^ contr'eux les ipnçiennes accusations ^ on ks a 
Jj^înisj^poimâ des perturbateurs. Samnies-nons donc des sas» 
V^g^s, aH-inn dit? ne soffît^il pas des pstenrs ordinairas? A 
l|jQU^ fervent ces scènes et cet appareil) la FraAce a-t-eJ)e 
quelque (arfait à expier? le^ lussions eoni donc superflact. 
jbe plus«^lle^ portent le trau)rfe d^us 1^ .cités ai dana Us Ca- 
«ailles, «ff y profane le^ ipj^stares par trop Ha p^éctpi^lô{Ml 
et de <9)tt^descendai?çf« ou iiiilroduit de« chants qui rappattent 
le 1|ié4|re jusque dPA< l'^life ; fes sniif^ions sont «|om; miisîî» 
ble5. Enfin , tout leur fruii j^ réduit p/o triomphe qu'on dé» 
cerne aux missionnaires à leur départ ; .elles sont donc iiiÂiio- 
tueuses. Je ne dissimule fioûit les obfoctWs, pai^ qnajeiie 
.les craifi^ pas ; j!espece dissipéf tous ie^ iHNige s« 

1^. 1/ès laissions poiil supcril^irs» dtt Mn |«%>p}e de beaoa 

^.esjprit;» qui crient Sîius cesse .^u fsM^^tisnse , qae Ireate ans da 

câlainites n*ont pu éclairer^ ^t qui semUaiit appeler énicotê 

df^ réyqJiMiont: bpminea Cr^vpjes;f ^t^t.qu'orguei^lfttniy ^Ç^ 

tenr»ent ennemis de la religion et de la monard^. ï>f o&k. 

ëxifvs^ ^eteç eux, Vfi çanvtcspuwi |to j^a> quVua n^y" 

; r^mff JfXXl L'Ami driéi ttehg. ei 4u Iùh. 



mais qoand Tautorité publique a ëtë ébranlée jusqu'en s^s 
fondeinens, et que ]e$ lofs humaines sont inipiiissantes, n'est if 
pas heureux de pouvoir appeler lo religion à leur aide? y a-*Uîi 
çonc assez d'Union dans toutes les fahiilIfS, assez de calme daos 
]a société,, et nos lumières m4nfies n' ont-elles parleur e^ces^ 
Nous ne sommes pas idolâtres, dit-on ; le temps eM^il dotic 
si loin ou une vite déesse , sous le nom de Raison , av.oit parmi 
nous des autels et des adorateurs? les missions sont-elles d'ait- 
leurs si n ou Vjèll es- cheis les nations chrétienhes et civilisées? 
<[||ie faisoient cl^ez nos aïeux saint François d'Assise, saint 
pominique, saint Vincent Ferrior, et ce Vincent de Pau) qui 
fonda en.' France une société de missionnaires ? Sossoet et 
Fénélôn ont donné des missions ; le 17^. siècle^ si pVein dte 
grands exemples^ a vu plus qu'un autre 'des missions. Si on à 
senti le besoin de ces exercices exiraordinqires dans Un temps 
oit les secours 'étoient plus abonda ris, et les prêtres ploj 
nombreux, que sera-ce lorsque t^irt de paroisses sont pri- 
vées de payeurs? Parcourez une. partie de nos provinces, 
vous y trouverez des églises- abàtidonnées et des ouailles pri- 
vés d-instructi<«n$ et de secours. Dans les cités Firréligioak 
fait de çrands ravages, l'indifférence a] glacé les-ain^s. L'ha-* 
bitude de. voir les pasteurs ordinJàiréirend leurs efforts moins 
efficaces. Sortez de vos retraites,' h6mmr4^-aposl^ciliq}ief| vt^ 
nez réveiller ces peuples qtii idqrrnent d'un somniieil de mort* 
.Jié»u^Oirnt voue commfWqûWa cette parole puis^aore^^ 
réveilla (.azare du ton:il>eau.'. Les missions offrent une suite 
âe discours appropriés à tous* les besoins; ici des menaces, ta 
des promesses. Le remords se fait entendre ,' l'impulsion $e 
communique, la contrée entière, est émue , on accourt de 
tous côtés autour de la cnire de vérité J des cérémonies 
graves et touchantes excîtênt^ni le cœur des sentimens in- 
connus. Philosopha , ; ces poApes valent bien vos froides 
théories : ahî laissez la jeune vierge parer 4e ses miaitis pures 
l'autel de la reine des cieux, laissez le peûplo repentant 
s'anéantir devant le Dieu trois fois saint. J'aime a entendre 
vçette foule humiliée s'écrier iFû/cc, Domine, parce populo 
iuo. Hélas! après tant de c|4mes, si là France n'en rougissoit 
pus , cet endureissethent ne nous préparerôit-il pas de nou- 
veaux désastres? 

2*. On accuse les .missions d'être nuisibles; ces mission- 
çjptires , di.t*on , tropUent la traiiqiiiliité .publique. Oii oi^t^ilsr 



tftmseîHe 1« re^o4fé <?t lé desordre? Nous savons quel irouBlê 
Ils r''paiT<)ent ; ils portent dans les consciences une à^tatioft 
8a4titaire; \insT Nath^ti troitf)!^ nUlrefois Davic]!, ainsi 3onié 
troubla Ni nive, ainsi JésUs^Christ lui-même troubla tés Phir« 
risiens. Ef»t-ce un si grand niai de faire cesser le scSTldale qulr 
donfnoit cet épouk , d'in^îpirer quelque remords à cet avare , 
«{Unique tifimanilé à cet^ haoïine dur, quelque honte à ce vo* 
•luptucux?Plûl àa ciel que Ton pût ainsi' troubler toutes lés 
consciences! laès véritables perturbateurs sont ceux qui , àa 
inepris des lois , troublent les éxercité»- dé là religion , prl* 
ohent des doctrines impies"; et jellént parmi la-jeiinèisse dés "' 
germes d'indépendance et dé discorde. Quëlqttes' personne^ 
aëpiorent la facilité avec laquelle on admet dans les missiona 
k la participation des mystëres; quelques abus possibles rfe 
sevprent'pas une raison t^e renoncer à un bien wîdent.' L*o?- 
atvetéét.h débauche font un abus crithinêl de nos fété^j 
aboli ra-t-on pour cela ces saints jours? des intrrgtie.<i coujpj^ . 
blés se sont ibririées jusque dans nos temples j fei irjerâ-t-)^ît 
ces lieux consacrés ? Les missionnaires sont pliis faciles , ireàt 
vrai ;• mais les irapressioiis scfnt plus vives, les résolu Ubifts : 
plus généreuses, et six semaines d instructions et de remords [ 
peuvent être une préparation suçante. J'entt'nfis Blâmer Iks 
•camiqwg»'; les-lfvres saints ne nous fournissent-ils pas dé. ces 
expressions âniRfées? les Psaumes né sont-ils pas reinpljsd^ 
ces cé%f»paraft$pns wmpfes', dé' cés^îÉhages. vives , de^ cei irivd<^ " 
cations touchantes? Les airs que l'on chante sonf profanes; 
tnais ne nous servons-nous pas dans nos églises des ornenieni ^ 
que le monde emploie ? qjiel inconvénient aadopter des charft!('^ 
^piî ploi^ent ,' et des paroles qui peuvent faire oublier dps'pa« 
rôles profaTies? quel inconvénient de mettre jpar là dans les 
exercic*es dé* la reK^ibn une variété qui dispoisQ lé cteur a ïa 
piété? ' • .*" 

3*. Un dernier reproche q1i*on fait aux missions est d'êltrc 
infructueuses. Il est à croire que; si elles Pétoient réellemv tît,-^ 
elles n'excileroient pas tbnt de haine. (Combien, au contraire , * 
d'enfaus jf>rodi|i^ues raiàénés , d*^ scandales éléînls , dfé disôdrde^ 
pacrfiéesî conrtbteh-d'àssoriéîfons pour sèc^iinVfes pauvres et * 
visiter les maladies et \H prisonniers! on a vu'TaulQrité'pîus 
respectée, la' jeifné«^se* plus soiiniise. îe^ citoyens plus uiiîs. ; ' 
Les regrets qir'excitent l'*î» rhlsMdnnaires à leur départ vAiS ' . 
impart ntienl y ah^ nc: létr/ ertVicz pas ce dédommbgetùeflt de 

Ta 



( »»i ) 

Ât «rftliporitr 4ei 4ëii»oiMitrctH»n& 4!«||ajcbeip(ieai.:.^ d!inl«i^ 

^.*iJji4»i}oiiaieAt;«iutH«il»miit,M .;. , :, , .; -». .^^ 

ijHif iloîv^nliofit^ vo$ ]4irae»e<]^il^toh4igne,iCc..fte«iUe>v 
jUccUê ^cMdf ica|iîi«le , <l «voir ieê mimwinAimsê ^wâ 9m «•- 

^rcmirii ia^Fr^fice da oord au midi. AujiHird^wii ^l^:^w^ 
sCnmttleiin irsv^mà.eeiie .^sto ^W^ le pi;(apiî^ IMP^Iepr! M» 
Jtiic»uffiiç#]ptjr4a ]iné#eoce. Vga» pouvec ypf»% i-fppcferJenoiiifr 
lii yremièra miuiantf d«in. ujri; ««nd Jb ujbowv ilieu K*<*^iif 
^i<|»r4|ii]emenl oiacqiiccTaus i«nB doute. nViot, p^ét^i^iH^lïjl» 
.|0iis|ieiit-étre/oin f^n des iiuprtiéiDns sft|R|«î|ii!Sf U^^^ïii 
^^letUfigemefis ^uiprepareropt 8«ii«dp!itn^iuie.§^if«^iMiid^ 
rKi^Detwirae. £îamie. Qreiievtevc. Àvoiit été d&lr^itfe. ooffiiMM* 

/«aUirr^^r ttQ». temples, .et c|iii te)kPli$sei^VJpj^|i^^;|h«H^ 

^tiAv^^#rr<|li'i /vu^ndiioient <njre<Uirr df lifufv^ dqi^fiajef'e^fi^ 

:Q]|éiiH!, -suivi dii ftuei/|pes |»rèit:^!iy,qui anrtonç^n^t i«Mr!Q^^ 
Di^u; c'eâl lui» «lUrJc, 4ui c«ft roli)et .d<;,o»,lti«9»MMA''^^l^<^ 
. diaitf ie>ëd« de la liberté ^t faut au.x;i|iinulres,d»|a ftl^i^» 
)e m^iiie eoi^t^ i^mî leur éu>il ^'ç^#»ifffif, fpf»^^9.{îff|a^* 
liQl^dei ftoiénsr. On diroît qoe uo$. ennemis «eotewt ]ifiur-/9i9S^ 




\MrnMfyif ip^^ r/endre faes ff aiu,dei.fiiîi^OM fi^^bômim^^ 

If jp pom >Mê im^àfmr. ]^r oeini <|iii noua iHstnà^taaft • 

; •(.• «ui^«tt CjBlâ reieaqilf dk. la Prince^ raogivVte qWrf #b 

^i^ixijpher ilo malhenr^ eifi^;Y4MVi: de Mr ^nM^pinr.^ 

' Meiiî ne^ itadoiis tfim jMrës-^imptffikkttBiiefit les piâ^, 4p|9>« 



«oivf H disûMtf*'; ott dil'f|uf«tle:«. prindhtU 5o«l (Ér^ d«ns-|i 
\iA\à\ 'é«As comjgUMr M» d«n» ^i oui fMi|lr#«fiip«(ffc «If^puiffi 
l> Roi et let Fnacii diil voiiki c«iiftril»itr Mtr c«ttc.<çeiMrf!e/ 
4Mi iisMiriB <}tie S^^M. a envoyé ^«loo fi\ ; elle» dâjè. lémoî^tiç 
éi»'|»lii» dNtfte irc^lMloiiire Hnèarél qu'elle ^reii4â^ «ne^cmvrt 

gëiieirtffeuîeiitl répatidite s -béaucouf» de ^dlnr lelitvtMMi^t «i 

rovityoe 4 dk-'on, 4|tte l« i^Hgioii »\s«i pcetifae ye# érall<^tfè 
P&rM,*«i oiitf , 4i on voit eboorti <)tielqa«« imRieg d^nrlal 
éjl^M\ \99\iOWkjMp àm iJtotns, et tk^x tuxXoMX qui tm'l rrça 
mne édlioili^TV' pittt' B0ign«^ . cl qui ^ disimf^^^nr Je U fdul^ 
par feiip 'esprit, leiiuif^èlriiLtiûii, fpiir ta^ignu knr*pla<,&ft, né 
foni aii<^ acte d* tilligion , cl aiuiuietu hont» tSe paroîm; 
'etrélN»Vflr. Cette Q|>intoii qu'on »e forma de Ki c^pflaîe^^al 
"li^rédîtér par beaucoup de v 03- agents C{di alBuenl à Va^'n dcm 
triî«ê;m |MkVti«a doToyaume , «t qui. tout occupeft^ pour It 
''^ipâïi: ,^év^1è«rs«planiri ou de leur» afEaires , ne frêqu «nient 
iffùè kàKt»A oct'iiaipeàtenl &Wctip«r de ce» ol^jels ,et laiper* 
^%iM^^^a«^l^irillifo é^^ mifiies mèjel^ b# memnien r#la^ 
lion; iU voîenl tootl^ark dan» U cercla de teufs sociét^i; et 
««and ik om jMMoomlefl réunions poHii<|ue£ , ]ei ca^j eV 
-4ef spettêoIea^memèAtc^^ Pespritdela rapiula^ Iliéti 

-â^ fi comnmn ci a» Irmnpeiïr qui? €€tte manière ^ pgcr^ 
•c^atl /«r«tlc« len q«ek}ue sor^ à k ivrfaca , *^ natter cet 
%a»y#'9eMr« iqui ddccjfre^t one contrée qu'iU onr iwhvêtwàe eo 
'ffostr.' it^ y 'Il deo« a^oodes à Parb 1 outre calle popuJaiioii 
'eoive ou agitée Ifiii vitlbeau^oup au ckWr» a t qui ne «otinok 
^^be ke alaàrim o« iipaan^irr». ï\ y^ un îrmdA de population 
•^i^mtuaraoponltf poiai <i-i»j; les Keitx d«! divertûiiemtns pit* 
iîliff ,'etx|o»'i«stedlBa^èie à ce »ii>avetHefil tumullueum da 
-b^ èapk^le. XlaiM ietl^le« bi-cla&^r, 1! y e des f^aiiiJ«« oii 
ebâcMii tWeippo-fùiyaibt'i^ cmcluiaiai et ue «vdâU&« de sas 
iivaraoïi^ tjac' par de* xlfae«cAioM* tétérieorf f. «1 d 
et par Ja'fiv^fMeolaiion dé «ocietiM piirtîculifraf Jïv«ee#^#liai. 
«^iiiiiiatf oAis. 0aiii^;M;ràMJie»v'k ijpi^giott a céba^ri^f^^iiM. 



ne/ le- penss^daèsréimgiAenient. €e sont ces CamfH^s qui p»* 
roîs^nl dafM uos-^gii«és, et qui y donnent Texeoiple de te 
piét«.Xe ne soutes seulement àes .femmes pie4(i«^s ou- <ies 
nommes â|[és et d'une bnmble condition qu*on voit assidss 
«ians le lieu.sAint ; des hommes de tous les âges et de toiitf 
les rangs, des pairs, des députés , des magistrats-, des^a<i^ii^ 
xiistraipurs , des gens de lettres, des commerçans , des per— 
sonn(>s enfin de toutes Jes profc^ssions fréqiienu>n|, nos églisel. 
On les y voit non^i^'utemeot dans les solennités, mais encore 
iB^'Wr {ours ordinaires. Bon nombre de.cbrétiens ^s^îMent ré^ 
f uliër^ment à la messe dans le cours de la semaine. Des jemef 
m^n^i surtout « sont fidèles à cet exercice de piété , «t , d«ns 
le. quartier que nous habitons, il n'est pas rare dVn renoott"» 
trer.nii b»B nombre dont le maintien so|il à l'église est d'fiH, 
f;rand exemple. Rieu n'est siconsolan-t que de voir ainsi une. 

{Portion de la jeunesse , au miHeu de toutes les séductionade 
a capitale » se distinguer par un attacbcinent ini^ali&le et 
•pratique au christianisme , et ne connoitre-le r^fwct hnmAift 
que pour le fouler auit pieds. Les jours quenous venon^^de 
•passer oiH montré, phis ^e jamais , que Ht. rel^^on comple 
iUncore parmi nous » et dans toutes les classes^ âm eefons plema 
4*f firveur et de aele. 1ms grandes églisia él# Mi t i<tei iipfas.» I— 
.pelitat m iuffifoient paa à la foulantes isalroclicms 4» GiMT 

«l'oQt péim appelé v^inemén t ias. fidvles à ces pieux exarcjeea i 
tss Cûoi vumons ont été nombreuses, et quelques retour» à 
fia l!eIigion ont consolé les 'pasteurs. M exi&te» donc « à ^^^t 
^aucfoup «plus de bons exemples et d'aoïes vaiiée& à4a piété 
qu'on Ile. le croit - commuoément dana les pMviueca. Sanf 
^ote ce. bien est mélé.-de baaneoup de mal, et il 4i^j a, 
Ji^s' eette capitale.^ que trop de ffén» q ai ne fcvt aucun ae|e 
:de religion , et qui passent leur vte dans l'ignol^i^ice ou> da»a 
rbubli de leurs dévoila À cet égard. Mais si l'ihdiffaremedea 
•tms et la haine des autres pour tout ce qui regaisde tff4ri^U* 
^iôn forment le^apectacle le plus aHig^ant , il nVn fa ut point 
.copclure(qtie>e inalheiir «slgénéral et^ souffre trës-péa d'ei^* 
ceptiona: le Seigneur s*est réservé de siacères adcuraJeurs dans 




«ficôurag^r ia foib)esse des àcitres , et p^ùr ifons donner de 
léffitifoes espéranctts piour notre avertir:; car , soivaiit le Jfoc- 
taine de l'Etrilure, ce sont les prières et les bonne* oeuvres 
4€» juslçs qui arrêtent le bcas Je Dieu- levé poiir punir les 
ibiquilés de la terre. ' 

— Le dimanche die la Qnasimodo, M. l'abbé Frayssinons , 
premier ^aiHAÔni or du Roi , a donné , à Saint««Su-lpicc , isa^ 
conférence sur les mauvais livres.. M*^*. fa duchesse de Berri 
y étoit venue sans suite et sans escorte^ et a enlepdu le dis- 
cours dans U banc d'oeuvre.^ C'est pajr erwn* que quelques 
journaux ont annoncé que Mjldame étoit présente à ce dis- 
cours.' Nous doi^necons uTieidée de'cctieTc'oiiEéreoce dans 
nôtre-prochain numéro. r -.^ 

: ~ Le même jour^ ao soir» il-y a en un'>salut.en musique à 
5ainte*Geneviëver Les jeunes gens de l'institution des Jeunes 
Aveugles ont e^éeuté plusieurs morceaux avec beaucoup de 
goût et d'ensemble. M. l'abbé Ferail a ftiit rinslruclion. Le 
niait r^-au te) étoit illumiiié de la manière la plus brtilantc. 
Le eoficours des fîdcies continue à se. porter dans eetle église , 
et. des personnes de distinction étoient tenues sur tant di* 
Hianche. Le salut n'a fini qu'à neuf heures.^ La reir«lé,tlà»s 
les paroisses où se fait la visite pastorale , a offert juscju'ii la 
i|iV'la tnéme aifluence et le mên>e rccueilkment, â midi, le 
ncvtnbré des femmes, à Saint- Eustacfae /étoit très-Go«5idé« 
rab)é> mais il; est remarqua1>l« que, le soir , l'àudlf toi fe- des^ 
l|eilin(ies étoit pliiâ fiombrevx èi|boT^« L^^mHSjioàDairés^'ed 
«tut paru étonnes eux-méiaes s ces. SffvB^ atim^tresite k re- 
ligion ont acciuis dans cette nouYelle saission , par leur 
zèle infatigable , par leur sagesse et. leur charité^ de n&vn^ 

' veaux drous à l'estimé et à la reconneissaoçe publiques. 
— M. l'archevêque de Paris devoit atter, le jeudi 1 1 , à la 
Salpêtrière^^i^our y célébrer la messe et y donner la com- 
munion ^vinais l'indispotition que !e prélat a éprouvée la se- 
maine dernière l'a empêché aaller présider a cette céirémo^ 
^ie. La lettre par laquelle ilannonçoii qu'il étott au Ut et 
4^'âl avoit la fièvre ^.a été lue en cluiire par M. Tabbé R^u* 
flfan , supérieur des ais^pn^, et aibrt affligé les pauvres.^ quî 
se félicitpient d'entendre la voix du pi!eroier pasteur, M. l*ar- 
chevêque d'Arles a bien vpulv remplacer Ri#*i pour lacéré- 
x^ioniév Ce prélat est arrivé, le ti, à l'hospice,. à hui^heuces^; 
du mitlia, et a été re^ti 9 pac MM* les missionttaires efL Iç^ aui^^ 



minterf , hvfK ht honrùfuts âfâ$ à âoti ttttikitrt^ llàçéHIM^ 
l'a isfeMff >t domié la cQBÎtnunion ii ittîileoti choMutacetitl pér»-* 
sMmet,'- M; V«U)c iê Seiliant , piettà^ aumônier, V» ^etdfM- > 
dails celte tUstribulibn , i^i a durjé plus d'iMte îie)lre. Apièi' 
la messe 3 M- cle Beauiieu a donné la confirioàtiMi à ^nVh^H^ 
wtmîre^vw-ài'ipenoiiuésàgéeê, ToHtf. celte térém^mè a éléfor^ . 
eiiifîantè. Déat âdtniniftr.ateurs des hospieed , MM#^ msr^î^ - 
de Pibtdret etDe^portét, élpîeiit presens av«e le» aéaàkikti^' ^ 
teiirf parficti liera afr Ja hmison. Dana la arâtin^ , M « Tëi^he^ 
vAooè d'Aiiei a visité la màilon^ sW apnrocMl da Klf dM* 
mal^d^ a riniù-mierie , a adressé des paroles àe Hûns^tk^km"'^ 
mÊK indigente» dans k$ dortoirs , et a parlé à loiiter âiree hèMH' 
coup d'à-propos, de çële et de bonté. On a \¥Bk4épBtÊmfi^ 
lé Iruit de ses ekÛcfrtatîotis ne séra^pas pérdo^ À ^AarfTe'llcsff^ «^ 
ai denîie,le prélat est retourné à Féglise, attendu le iliiriMM>S' 
àé t9. l'abbé Fautret «^ a donné le «aiu>. Lés nSiiftikiMttirèir 
vont établir la vbièée /^ croijr^ ^t travailkr, avée les auittè-' 
làtttsdik la rofkiso'n v à disposer les nraJades et les inflhttrdi è IV 
communion générale. La plantationde ja crofftdt'la rtrtrf l W 
a'aurti lieu qu'après dne retraite. M. I atiméniér etï ïcHf^dV- 
la maison ainiff à faire coanoitre^ en totfl^ eccasioii , «oiii<''' 
\À^n i| est reconfioissaut des traivaax «I de fà eliatHé dO 
MMJiFaavet, ^hftrîn et Baàticé ppour le trèopeail tbnfié hOi^'^ 
foins. 



•* Fai^mf las prédicateur^ jouï ont, t^ttipIMUs < ,. 

élei^el* tfilllfiadkiisia capitale fWiîparii éliténdaÉ ayécpm' ^ 




\ per^ontiés 

s*acéordent k troutter dans sa manibré do l'érffcfldir , dtt hflttH 
rei . un heiirfeok ejièk d-exprOssiotH;, l'art de Hfep ft» gtMtfl' 
snjels dé I» reVaÎDri a%e^ iès pré^|^(t^ «l kl ]|)ratîqil& m #i^' 
Toirs èta chHétieii, aide d>eiK:^ndre stifts %f^fliai4té«iW MfSM 
jÊê lai vie éhih. On Ao«s tr^fn^ff^el ta^t^ft» <f«e ^. M^Ml* 
»*• ik%Uir a t^am» «4i lé vptahrt iH <prêéictHe\arà'ékbiéiÊ^ 
]n rapidement» bi ilî'dé)à' ou n'a pu tiéM q<»èk{A%6 jl|;liWir 
^nroi/ cette année liMtatfon pf^niiit^ ptmt h Jtanêttfè'» . . : • ^ 
^Mi i^bM dé 8ciiiie:wiftt/aticien ]ji«fld^vkifii'è ^ÂM^* 
gers; èf aùmdiiier dea om^assferi de QMidéi j^.ga#9ilM H' 
^im^ à )pris par rmtfv^Ùin it^ iliîlilin%* 4e ce eét^M 



'■ ^ ^7-.f . . ... . .. , 

«mtvsqiu Yiéfinmtt dTèité cîMil-ûlinës <f lin tiouveau sctcoè». lit . 
A •vrfi4eriM«r> MYAnt^-^At decea^niiKtliires oiitljlit leurs . 
'pêii^titik<sTÉj ; Hs f^t nf^o^tr^ dans celle aélipn le plus gr^d' 
reciMPÎ|l«^«nt , et orU écocité atec intérêt le cKscotir^ i^ue leur' 
« ddreftséM. ràdtndÉlét.Pltt8féihsd>o»i-VMX paroisfottbltitt* 
chÀ|fi9Cfti*afiit lâFriiiti*$,ei'Iéà fidèles présens étaient tous édiv 
M»4eieitr teétt^. Là ééréihonie ii él^é t^riîîînée ^r àé^ 
prières pour le Roi , qtïe tôtis ont cMiitéés en c(i<Buf^. 

«•^Des fdut'niKit bât annoncé qiië M. t^chMips^^ ciirJ 
idu Matliârei'a Riom, à^éit rétracté ses erréiirs jMmdittlU' 
rëvoitttiôNi : mkis àtipposons (|ti'ih«iiici^iMMi<^ll «lerAltct<|Mbè,^ 
corrstitiitfon'civvfe dtt çtergé. ' 

-«^•On à paMié ^ à'fibinte$; unre tf-adî]c(û>n des LtUresécritei 
âe tVnntJbout^ , #«#r /b* pandi SMiU-meru quiy ont ei» tieû 
ésnigstt^ ^ M. Sebaroid, 74 pages in- 1^. Ces Lellrei j^NI^ 
àa ttembre de'^itgt, et «ont d&téès dé Wurti^uri|.éf 1^ 
Bnickenan. M. fè ccrtHetller de~légiitton Scharr!»rd y rciidT 
iBompte d'àbdl^d èe^ prtdîÊÉlions du prince AletanJre de 
Mobéntoli»^^ ptl^ det gl»étf^ôrts (|u*oti kii attribue/ Il paraît 
^ae leè seroiolis dd grincé ûtii fait beaucoup fie sensation en 
Atlemagtie, el tm*\\6 n'orit 'pas ttioms coninbuê tycte ia pîiftf 
A sa l^f^tAttôit A h fa bàute estitiie qu'il s'e^t attirée. L'au-' 
latr des Leltlr<*s fié Mat^e |His à attribuer \tk ^uértsûns à la 
|»thisaft«ê Uniûie et à réfficacité dés prièreâ du pieux cha- 
lioiw^* J( la silit* de» Lettrés , tin a| ^nis sa Lettre au |o^vc« 
jaîii «Mfitift , él M WdàmUWI ddt â8 juilïet de l 'année der- 
f^tnê^M évéShéittlfHèàfiftériedrs. Nous avons déjà fait eoti- 
nottrê aetté Dé^lartftfim , à laquelle on a joint %i\ ou sept 
fioavelies Lettres relatives ^M mêraes faits, et inédil^îi pouf ' 
la ptttparh liyéti a déttx , éntr*âutrés , sur des gtiërisons té* 
ceritéê, i\nt Vbtk dit a'éti^ opérées, par rinlérvention da 
prwtcé V II VériAillini et à Lhnoetan , tn Breiagire. Ces Lettres 
HMit dé fiàtiifé è etcîéer nmérli ou la curiosîié. Qiietque 
^immll tjfiè l'onndtfpte sil* lel pft>di^e5 ijtie Ton rappoïie de 
fAIlélha^ , dt^ désira , MÎm ddate , corjnoître ce ttiie dit 
«tlf té mél t»li \iMèft%tt ^u^tM tth fëmoîo oculaire , dans U 
réfAffbft jd^iféLdksêbitti tliéféht^a pé^t-èlre des raisons pour 
éécer^ffif mer ftîtik «on 4»fitittiettl. N^iw dirons seulement io qug 
hsLèffr#*dà^M»8telian!^Id/^tm'éqti*'t]ïes soûl fort détaillées, 
'Mfmitfl^tb|f|lijHmpdé 1^ ftil e^ éi »>éme temps ïi«ï vive 



*- Un die 190$ journaux ^ publia les cîreonsiance^ Ae 1« ^fs« 
O»sion Kpii a eo lien a la chambre des dçpu tés de &nrldr#T 
relativement àlVlM. Egger et Abt, qui eR.avoîeQtété-.sMSin.- 
més ineiï)bres.'On les a exclus, pàrqe qu'ils ayoient pris des 
dispenses du «ouverain Potilife pour conserver leurs bénéfices. 
Ce scrupule des députés bavarois ppurroit parottr» é^tH^M, 
si on ne voyoit, par les disCcHtrs qui ont été tenii^ « qo^ri e^t 
le véritable motif de Texpuision. M, de Horntbal a parlée àvc^c 
une chaleur extraordinaire, contre l^e^prtl de dottiinadoo et 
d'envabisseœent de la cour de B^ome, et il a pTùuvé<fae tout 
étoit perdu, si on foibli&soit dans cet(e occasion. MM. Kcrésr- 
tcr, Scbutz et Haeker ont parlé dans lé mênie seos. Un ec- 
clésiastique , M. Zenger, s'est vanté qu'qà lui avoit oflert 
une place de chanoine, conime à MM. Egj^r et Abt; nkàh 
qu'il avoit préféré l'honneur d*étre représentant de landlioo. 
M. Zenger a été fort applaudi. Ce début de. la chauibredcs 
députés fait assex pressentir l'esprit qui y dominera. 
. — Des dissensions fâcheuses se sont élevées .çntre les càtbo« 
liques des Etats-Unis, à New-Yorck„et k PhiladelpVie- Koo» 
avons vu des lettres de la première de ces villes^.quiconie^ 
moient des détails d'une nature fort affligeante^. Un exceOest 
prêtre , qui jouissoit de la confiance et de l^estime de to«s les 
tïatholiques , avoit été obligé de quitter le diocèse; p«rt» 
d'autant plus grande que le nombre des prêtées dans ton t^ 
celle partie est b^'^n Ijpin ^cti-c en proportj|oii avec l|^t>es|^ft 
'JkêfimitSi On aiirib'uoît ces troublée i u« ecctéaiaaia|E|tie jr- 
tandols , que nous nous abstenons de nommer , et qui j^roii 
avoir abusé de son mQuence de la manière la plus étraciee. 
JLes bons catholiques de New'-Yorck étoient^ans là 4és<>ni- 
tion y et ne sa voient à qui recourir dans leurs peines. l«e mtt 
li'est pas moins grand à Philjsdelphie , ou un nouvel éyéqwey 
M* Henri Conwell , avoit été envoyé l'aînée dernière^ Les 

S lus tristes débats ont éclaté entre lui et un prêtre césidaiil 
epuis long- temps dam le pays^ Ti^Hse même. a été ep proie 
'ans plus grands désordres', et U a fallu que Tautorite pu- 
blique intervint dans ces querellta, dont les journaux dtt^pajs 
ont retenti : ont feuîHe américaine eo a rempli , il y a ^p^l- 
qtie i^mj»j te colonne^ Q paroU aoe la cùrtgrégaiti4>n pix 
^foiasé étoit fort éditntfee OMitre révé((oe« Nous ne de« 
vQns pas jeu dire davantage sor cas dissensions domestiques » 
^u'il élai4 f qwÉdijù tdiffiaile de dit&iiimler aatièreyenl apyeft 



r«elal qoVlIcsont eu. On allernî avec anxiété Iç part» qi»! 
prendra !e saisit Siège siir ces ëvéneriien*. On sait qiie M,. Tar- 
cheveqiic de Bahimore est en ce movneni à Rômeyet ce prfc» 
lar est pUis en état que personne, par sa sagesse et sa po- 
SÎJUo.T), de donner des. renscienemens -^ur les causes de ces 
tircwbies, qui affligrtit profondément hs amis delà religion', 
fet nuisent extrêmement^ à sa- cause,. M. Maréchal a reçu de 
S" $<. le bi*evet d'ëyéque assistant au trône pontifical. 



Pkias, Sp M. vient d'accoriler, aur ia pK>po i.ion du n|ini4trc de la 
tuerre,' dés récompenses à plusieurs inili faire j qui ont servi dan* les 
«rmt'rs fié rOoesf, 

• — MADAME a envoyé 3o6 francs k des reUgieuse» de la Visiratiort, 
pour les aidera former un é^tablissi^menf d'édncatîcto h AtiriJac. 

— S. A. R. Madame a accordé une somidc de 200 Irahcs pour le ré- 
tablissement de réglisG de Pétit-Totcy (Aube) : éHc atoit t té brûlée à 
l'entrée des alliés. Les dons du Roi et les impositions vèlastaires de la 
Commune a voient sufli pour la reconstruire; mais dte reatoit dèpou*'* 
-vue d'orncmeris : Madame est subvcnno à se» premiers )>esoîos. . 

' -— Vendredi la avril , anniversaire du jour' où S. A. B.^ Mo^wwwi 
«entra k Parb ,ûne nw^sse a é.té chantée en grundc sympbomf à la clw^ 
pelle du château (les Tuperies. S. â- B- a reçn à ce sujet les félicite»tion» -. 
des ministres ..des grunds-oilieicrs de lacotnronne , dii corps rolmicipal , 
ay::iit a sa tête M. le préfet de la $»eiae , et de MM. Içs officiers àc la 
ghr -e ifeifiouale toAdiiîto par M. Iç iftarcchal duc dr I^eggî^ , niajer- 
^'»^l» A midi , Ic^ postes occuffes ptai^Uci garded-^tlui<:orî»4a i^nca 
•«nstiéti'.j:çl«vé3 par la garde natioiu^. '. ♦■ - ' ■ . 

— Le la , le tribunal de police correctionnelle. a condamné à dix 
^lOnrsiJe prison lé nommé Leccq, pour ayouf' le 25 février dernwr io- 
'^Ué la gendarmerie lors des troubles contré les mission.', Valladier a 
•éié con^Tamné à quinze jours de pfi^on , pour' avoir proféré les cris de 
vùfe l^empereurJ 

. ^ Le i3, le tribunal a >ngéj>lusieurs individus arrétés^tes ^yet aMé* 
Trier dans l'éj^ise des Petit>-Père», Les accusés é^qient au ntinâae de 
cinq; Dumoulin , déjà impliqué dans la conspiration da mois d*août; 
Dudos^ ancien capitaine, qui a voit été dans raffaire de l^épin^ie noinif 
toilinet, tailleur; Lesueur, serrurier , et Dessaio, élève éà.peîhtnie. 
IMmioulin étnit accusé d*a voir troublé les -prédications par d&<i cris 
indc^eens, et d'avoir insulté une femme dans TégU^ ; les aiitîes étoient 
prévenus d'avoir excité^du tum.utte pendant ie di^our.i dé M* rarche* 
.Téqi^c* Dessain seul a avoué \eà faits, et a injipiré quelque intérêt; sa 
mérè, en apprenant Tarrestation de son 61s, • est jetée à la ritiérr. Les 
autres oât nié les faits, et ont prétendu trouver de ia contradiction 
dans Us dépositions des gendarmes* Le tribunal apré$ ai|orr eaiiûidtt 
lesdéfenMiiri et M* de Ip Palme, avocat du Roi, a condAnmé Du? 



. . . r 5wÈt r 

IMÎbîe «Talicntar» à !« pudeur. INidos a ^l4fC0M<iuiifté k-six j^àrs «W- 
prison, pour ipjorc envers la |emlarmerie , et Detnin à quinxc jjMin 
oe prJaoB et seize franco d'ameiicfc, pour injure enTe>« .un ministre difr 
larêltgioo, CoHinef et Lesoenr ont éfé-acqutîté*. , 

H^ ]niiii«^ato«ient après celle affaire, le iribunral a \u%è «ep^ atytrfif 
indlvidos im))lfquéf dans lesmouvemens des Petits-Pères; De^giteif» f 




— Le i5 , on a saisi , dans tous les llenx pub!ic« de la .^aplNife-i 
1$ Monùng'<jhronicle^ )Oornal. libéral d'Angleterre, dofit le a*. 12 
cofttenoit une chanson réyolutionnaire, en françois, adressiée.MiK 
troopei du cordon sanitaire. . «« *• . 

,«— JH. de Corcellea avoit accusé, dans Tune de» derrières »éa»ces , 
Ipt jrédacteorf de là Foudre .d'être dei agens de police flalarié^ p^4« 
g«|iiTernenioiit : les rédflictenrs de ce jourtfal paroissent difposcs a poar« 
•nivre an calomnie Fhonorable membre. 

<^Le CbnstitiifîormW annonce que M. Zea, envoyé de la rëpubli^ 
dtie deColombie, a remis au n)ini<ère iVançoIs , et 2i.loti^ les aml)ittUH 
4enn «Hrangers , une note far laquelle il réclame furmeDeroènt l^re-»- • 
cfliiMioitsance dé la nouvelle rrpdofiqne. v 

— ^« Jard-Panvilliers, président de cluunbre 'dif.la 4*o«ir des. 
ennaples et. membre de la ehamltredes députés, est mort , dansfâ nuit 
din i3 ail 14» ^ l'Âge de ^5 ans; Louis^Alexandre Jard-PanviHien 
ël|o!t se a ]Siort, en 174?» et fut d abord médecin , ptiis çrocnreiirf 
ijudîe^ pnia député à la première légilaiure , à la couventioti el MfA 
néienibléê^oai suivirent. 5W}n asrticlè âatmïàBmgrapIdf^es f^^lL^jl 
j^i^iî!^* t ^^** *^*.*pVf%i?V A^'i|»f Pft Vî^.» V^^a*^ J^«^eC^ 

vtwmt ofgi'htrée» et le même eélébrer ensuite, d'ans une aales^e,» 
|Im«. eB'J^i6^iere^nr des Bourbons. Ce 4éputéa^oiitélé npiéa 
dyilentkadé.JL«uisXVL . 

<— 0eus empioy'és des p#^ea mrt publié dans les journan^ des \ei<f 
très «1 vé()OiMc awx aaseHioiM de M^^e Girardln^ contre cette adml* 
■r tration ; Ms y asaureni que k c^tinfi aftreêypomr I oQvcrtnre ét§ 
lefiret est de rioventfMi dn propriétaire d*ErroénOB ville* 

^ije «vemier eeaseîl de ^rre de le qiialrtèvie division milil»irep 
i^^nti Afl*a»« A 4q ie réMUr kier .|6«. ponr >ii|ger de nouTea» Sirn^ 
im^ 4i>GMHlcrt jMb»»ieil a ét^ pçé^idé fMnr M« te marquis de Ca«Ciciâv. 
celoBel des chatK nia de t Anlèfe ; M* paillon ,. cbef tle jbèlaillit» » «A 
rapfàti^u^. . '. ». •• :. .:..^\'.f 

^fr-l^ ville de li^aAx e^ vnitlii .«on.^acr^r la m^oire do sao l'InhlK 
^féffAc par tt|ii»eo>«B<!Qt pnblie : une «owcripiicin eU 0m'stfU,pam 
iMeier it.Mmamoirc une stafine ;, on ofpére qne rinaugaration p«mf 
se, M» le !«•> mai proebaln, i^ur.Sfi^aiint Jacques,, pàtrôp'ilc HoisQrK 

^ La gelée a oceasiofuié un grand detnnu»ge aux environs de.'&'ert 
^«««:t ^ et Ton craint beMMOov^ q«e 4e fy^ià , «!ii te pvfdoiige , «ie nmiè 
«fUQjimd«yan«age.àUn«o««. , •» > 

•^ I«s incendies eonlinaeBt dans le département de rOive. l)ne 



^ou^ripiion « M 'OWfetU pofir les nialliciiccttsea victtni^ «faréîHrc 4Kt 
i|^<'lao^ Airieux : lés tQeelidiaire& oBt jusM'Sci trompé h f^rvellhnèt^ 
même ^e$ «ntorit&i cimente de la poputaiion si intéressée à,les déf 

' f-^Oàaàrrâté 2i ilsi^ux, Il Saixit--<)ue»tia et auprès def PAttàOfikif '^ 
tarpii indWidiîs^ dont iiif répaâdoit des écrits libéraux. A Paris, 
Itf. Jdotort,:«filaer del'ancicntte^mde, a été ^an^é- dans son âo" 
Wjpîle.. -••.-•...- • • . 

.' V-^ Un {éÛDe.hofnaie dn canton de PraCa-d^M o]l« (Pjrré«é«9-Or»efllr 
Jldies), ayant vouia franchir le cordon sanitaire > maJ^é tes «epréseï^ 
talions qu*on lui ayoit faîtes ^ faLa^ntineUe a fait feu sur lui , et il feil 
idmbé roi^e morf. 

. ' — Qna arrétéleSavril, JiTduliMuef MM. PinatètToten^Q, ai»* 
deas milkairei; on croit que c*<est Jil'occasion des demie» troàUes-ii^ 
.«nite ville. ^ . . . , 

. • «^ Le 5 de ce mois, deux dmpêaus tivcaldn 911 PPpiér;, partant dna 
îfiseriptions séditieuses , ont été trouvés dàds^une des ftoe»ae Wistemr* 
_)N)ttr| : une souscriptioa a été aussitâ|t «iiyerle fMOuro^ui qui en âèoàé^, 
. vuroit les auteurs* , 

•*- Le général Berton-a trouvé à Sa)nl'$ébâStien c|âell|bes îndlTidil; 

de M iMn^de ,^i y étaient arrivés âvaiit lui : ce sont Ra1m6ii(t DélagcV 
4icntciiai|t : €raniefa>n^ éons-Iicutenant ; B«Adqtos ; sei^ent-miijor , ^ 

Q90I1ÂS , adjudant. ., ' 

^ Le cortés d^Ëspâ^e , dans la séance du 4 avril ^ ont entendu Icf 

.irsqpport de la commission ecdésiastique'srïr la dotation dit ctér^; elf|i 

. pnopbfb ,. I*. qiie toutes lès dîmes qui ù'anrqiebt-pa» encore été rép|tf< 

Me» le soient sans délai; a?: quie le niùiununt^ la congrue des* Cures 

ioit iii k 3oo ducats. (i3ti5 fr.) LWçbctêqiie dé Sarr'agossc areça Mi 
mordre ides nwnisliré^ .potîr rentrer d»ns son dipcèse^ ce préfst pasM 
^pbv^'me (oh opposé au nouvel mxtnnftès é^otiÀ\ et'oircfâi^qkf^ st 
Jp^f^Aa^biînè: ^ •' * r ;- * ' 

'•-^Otf.Sjétipît , ancieb' ottciiH^ fi-an^oî^, à r^fyt eMrq d^ qdfH«^ Ift 
.BQfjaunie4e« Pays-Bas , et a été conduit insqu7i la diiigi'Àée |^ t\n o9^ 
sii^rit police ehirgé de s*àsBOrer'deson dépb^ . ' ' " * " 



CIIAJISRS DSS P^lll«,t : '% 

' Ia i3 avril, la chambre a nommé troij candidats poJi#ia'j|)<<'H<teiic(e 
.de la 'c^nuAitMmi de snrveiMlanôe de'1a'«ai«*edamor:i»eibfl»%péé;; 
.«jmdidarssoQrtrMlf* les comtes Mdliien , àd Vilfonlaèz^f'iiBt'itb^*'^ 
,* renvoyé à «ne cominissioii une pr6p<^<ton de M« ;de Ijkmhay*; siir 
rexerdcede la contrainte par corps contre les niomJbres de Ié^Itm*- , 
M; te dnc'de Ckosseiiil a annonèé qte^il.dév^lopperoit'^nff noo priv- 
fltaifib séance "les motifa d'une propositikMatonr la- délation tfe f^unCieti 
. sénat. L'ordrit du jour était la discussion dim projet' de vés4ilttilMi|iir 
la i^évifion des jv^meAs en eevtains cal; M.^e comité Ue PorHatit^ 
p«r^é tnr ee si^t« • 

La âiambre a continué la discussion sur Ic |>ro)et de résolitiieli ten^ 
•dâpwt à pr^^equcr diie^Ioi poor la révtsiaa dey jufémens crmiim»!! dafh^ 



( 5o2 ) - 

ef.rUirr»' cas non pruViis par 1<* cpiie : on a «nf endb MM-, le «ïar<îuîs àt 
Lâily-Tolcndal , lie. duc pcraze^, le comte Lanjuinais.et !e nug dé 
Broglie. La cl i.«cuî«î»iôn ayant été^fose , on a Voti'. au scriifin sur i;^ ^fo|» 
^psitipii y qui a été adoptée ù la izKaîx)tit4 de Ô9 'voiat contre Ô 2 . 

m» 1^ .1 I. ■III. .. ■■ 1. ^ , ■■ - i 

CIIAMBRB DES DÏPÙTii»! . 

Le la avril , la cliambre CJ-t inyiti'e , par une lettre djE M ^ le HUnisfre 
des Anances, à pTt tenter. trois candidats. ^curïe reiiiplaceincot dç 
M. Ternûux dans !« surveillance de la caisse d'f^oHî^^emcn». On pâsçff 
à la délibvration sur'les finances. La çbainbre rejette (te^'^amendeirreitt 
priseutés dans la s<*ancc précédente , et çeujt ât lyMcf'rancr is.Purârfd 
et de Marceîï««, f encrant a ïa sûppressién de? drmts >ur les îiuile^., M. de 
' Poubelle soumet de longues obscrvatidns sue la culiure du tabac' M . de 

Girardin , qui a hi parole siir les pcsfc^, te plaiqt beaucotip de cetfe 
administration , et attribue la dînitoi|lipn de.ses dn îfs au d^^fairfde 
confiance causé par la violation fn^uent,e. dû secret des fcttrer, M. de 
-Vilîcle répond au pn'oj^inam?, M^' Foy demande ' la suppression -d^^di- 
recteiïr-gt'uéral , comme une garantie du secret, et propose rf^ cùtà-- 
poser cette adminîs(jàtiop de nianbVès égaox. Mi' de Castelb» J9C pmif 
plùièan! er un peu M. de Girardin , ^ ^propose pour direeteîir-^^jiéiW 
des posfef i On adopte Tàrtiqle.ô , qui contieat^rénumératio^ deroonï- 
fributions indirectes de toute nature. .' . • . • . .'i- -*.• - 

M« Devaux propose xmt \é produit du' si^esm ^les rfitrés soit-véFFé an 
trésor royal : cet amendeçient , combattu par MM. de la BoiirdDDHayc, 
Dudôn et de yillêle , et appuyé par MM. Foy^ et Sébaftiani , e'^sécaà*. 
.M. C. Perriern*a,pas pinède sqcc-ès ^pour la proposition, qujii faxt*de 1 
I SQpprhnerentiéremeittt^e droit du. éce;^ . ' ' • '♦ '■ 

I ' te i3 avril/J^ <*bambres'c?it d^abprdryy ' 

I l*e£àiflcé'de» cHTer>spro}çts 4^bf pi-éseiitis dernjèremef^:^'I«k«éà«t^ 1 

! eubiique s*est ensmtq.oi|>artc à deux heures et demie, efconi-éprciid 

[ la discussion sur les financç-; Plusieurs amendeméns qui sont. Mi&pté« 

I modiHentidlfiérens droits; par exemple 3 sur. les lettre^!. de cUuvL^ftr 

{ sur les ditoits de pêch.€ dans les ttao^s'salés, mr la fabrieatioh -ttc hi 

► bière. Oh rejeté un apiendement de M. de Marcellus , qui dcroan-- 

! doit que lés piquettes pussent circuler liiSrcmeiit , .et un autre des 

\ députés d'Orléans, en faveur des vigueroijLS domiciliés dans les lindtes | 

i des droits d^trée. * " 

; . Oiuadppte après auelque discussion un article proposé par la coffl- 

£ nûsçi on , pour interdire la fabrkati on et la d^^ • | 

I , vie dans Paris. M. C. Perrîëi- élève un« discussion sur la contributtoa | 

, .des ]^rt£s et fenétres^et àce propos ilse pl^nt de^f diliîeukés-qiion \ 

fait pour lés impôstticvs et du rcHis'de commiiiiiqàer les listes .ékc- | 

toraies. Le ministre de rinténeur'répoitd qû*on a dû prefidredés 
précautions contre des fr^indes- établis^ quant au reftis, à'îl faWôit - , 
I accorder des listes éleetorales à tous ceuxqui^en den(iandcMe^,' oa \ 

n'en finiroit pasj elles sont allicbées dans tout Paris, ce q*ti éeii • 
sulKre.' * ' ^ ; ■ ' ' ' . . ; 

Le côté gauçbe n'en continue p^s moint jle se:p||ikid|e'detc»>(^9(r' ' 



( 5o3 1 

MM. Beraarçay'ct de Corcellcs crient le plus, fort* Le preciûlont \cs 
inxile ii se calmer, et déclare qu'ils troublent l'ordre. ^î- IT, Çoïiiitunt^ 
demande la parole, mais la clôture est nrononcée au n)ilit:it d'un pto-. 
digicux tumulte. M. de Chauvelin se distingue par ïa viTafitc dt: *£A 
plaintey. Le côté gauche sort de la salle pondant un discours d'ailleurs 
assez long de M» Galraiche , sur le mode de fixation du cfïntîft^ni de-*, 
département. . . , ; 

« Le i5 avril , M. de Bcllisen fait un rapport sur je projet de loi ten- 
dant k réduire li f'ix francs le minimum cfes rentes inicri les sur le grand 
livre ; il conclut à Tadoption du projet. La discussion eti sirraulttilr Vi- 
rement fixée. On reprend la discussion sur les finance». MM, de^t^rhii 
et Laisnë de Villeyéqué se plaignent de l'im'gaiité de la ré|î;irtitmfi 
des impôt?. M. Pilastre, ancien membre de la convenlioii . iail U cri- 
tique de la marche du gouvernement". M. Lafittc attribue 11' dijgr^ ve- 
inent proposé à rimpfudence du gi>uvcrnciiienl , qui veut diiidaut^s' 
les recettes sans diùiinuer les dépenses j il fait l'éloge da la rOvolutioFi 
ci du gouvernement impérial, auquel r;«gricuUuredtijf ti liche^É^e, 
selon lui ,• el l'industrie son plus bel élarl M. de Viîlcl*: peu>=;e que 1^ 
pn'opinant s'est e.nlicrcmçnt écarlé de l'étar t(e la qucstiouj il montre 
que le dégrèvement proposé est moins un_ dégrèvement propremeut 
' dit, (lu'une rectification de la coiîtrîbuî ion foncière. 11 ajout4; r]U€lqii.c.s 
consiilératÎMis sur le crédit acltiel, et sur lu prospérité publique, ^' 
xîéveloppc ce que la France doit ù la restaurai ion. M. Lafitte a répUr 
qiié, e.t, comme il avançoitque le dégrcyempnt ^proposé ne teiulûjft 
qw'à diminuer le nombre des. électeurs, il a. été vivement interrompu 
j>arM. Donnndieu : M. Foy sVcrie : Noiift voulons la' Charte et.l^ 
Fraiice! à droite : Dites donc aussi le Roi ! M. de Martignac , vous iif 
voulez donc pas du Bot! M. de Màrtignàç demandé l'impression du 
clhccouTs de M. La&lte^ afin que là ^"'roiice connaisse Ip YC{iu..S|eEttt~ 
mens des' amis du peuple; * \ . • . , ' > v 

M.. Ddidot s'étonne que l'opposîtion o'sc\se fairc^onheiir àès ré-^ 
dnciiotis adoptées: il ne éonçpit pas comment on reproduit sans ce«c 
reloge du gouverhemeht impérial devant la légitimité j il déclare qu'il 
veut la Charte, mais un peu autrement que le côté gauche, qui se rc-r 
fuse à prononcer le'no'm sacré du Roi, si naturel à placer daus U 
bouche des vrais franooi^. M. Foy , après avoir expliqué et appuyé 
les opinions de M. Lahtïc ,■ il faut enfin , a-t-il ôit J s'expliquer sur Ujs 
mots sJNs rALEvKde légitimité et d'usurpation ; ces paroles ont, excite 
une vive réclamation dans toutes les parties de la salle. ;M. Du(|qi) a 
pri^la parole contre le préopinant, qu'il a réfuté avec liii traient yt^^ 
raurquable* Les articles x, xi, xn, xui,'xiv, qui ont pourobjctla 
répartition dea' contributions indirectes,. sent adopté?. L^imprcssiofl. 
de^ discours prononcés dans cette séance par MM. Pilastre, Lafitte<çt 
Foy a été refusée. .... - . ,■ 

N*ayant pu encore rendre compte dé^ quelques' ouvrages q.uê atôu? * 
avons reçus depuis un temps plus ou moins long^ nou^ etj donnerons 
ici du moins les'tifres, eil attendant que nous les lussions coiinqUrt 
avec plus de détail. Nous' avons rc^:u de Limtîgcs uh\Ê^i^é historique 
dii M, Duhour^, évéque de cette ville 5 éloge qui paroit avoir été 



S 



( M ) 

.Mtk€^é en chaii-c . ti .qui pnt «ecocii|^«cn€ 4e Bot^t ; opt ccfjt i ^ 
bie cÉrir beaucoup «Tintérèt , et mérite uu examen particiilîer , qm 
tloiis loi consacrerons iacMsamment. 

n ^atoU ^n ce moment det 0^« notions sur un ardck dt ia Chro- 
mifue religieuse, relativement à la rétntetation dé M* Ricci» é^4fMt£ de 
'KfÈoie{%); elles sont traduites de litaiieii, -et pr<!*sciifejit Use rcs- 
leignemens les plus exacts %\xt un fait qif'ua certain parti avittft îd^ 
térét à obscurcir^ Nous çn doRB:'roiu uo ejUraît. 
' V • VMilk Labouderic a pub:i4^ des Lewès de M* de Sàin^ÈÊattim^ 
ëfÀiie de Caradre (7), avec une notice et des éote$; c>8t un iroiniBC 
in-é». dont les lettres n' occupent ^ue Iç ticr.< ; tout le reste tft dcVé^ 
ëîteur , oui y 'parla de tout ce qui a rapport à «on sujet, et jatee 
'^uel<|iieioi9 , ce semble , de ce qui n*y a point rapport. 

Qtt propose par souscription des rïes des saintes Femme*, tke 
Martyres et des Vierges , pour tous tgs jours de Panneé (3J ; le prcniicr 
irolume a paru, et ofiVe cfiectîrcmrnt une vie de sainte poureba^ur 
'jour des troi^ plumiers mots, et en tétc une vie de la $awte Vierge, 
«qttencfcis avons parcourue, et qui nous a paru susceptible de quel- 
'«■tes obsenpations critiques. On annonce que cet ouvrage est publîc 
Ans la direction de plusieurs eccléiastiques. Pour être souscripleur % 
fuffit de so faire Inscrire : le prix, des 4 volumes sera de ao fr. pour la» 
abBBflës. 

• Ou a donBé Un Recueil de Moineaux ekpùù de Bossuet, tk Péneém^ 
(te Bourdahue et de'Massitton (4j, quatre petit» toI«-h^i2 j ily ftUBYor 




i que 1 
tvr >è hieuneske le goût des vertus et des tettr. «• 

JH^âtmd^imet^ 5. vot»ifr-i9j i«^<'^ditioa du Bouveau TtsrtanNfBt^ 
tB latàft*, iruar l'exemplaire dn Voticaa \ éditioB Bçtte et dW ^boat 
jp^rtatlf; el le Jfientov clnrétien ou Ottéchisme de Fêûéfen » auiiV<Hlf 
IditiQi^; c ost l*ouTragc doi>t nous avons p^irlô dan^ notre oiuu(^«.C^ 
iTé»» dernières entreprîtes mi-ritcnt des iloges sans resincUon^ nom 
iBvienArbns une autre fbU sur tc9 Prônes , sur lesquels il jr 9 oef^Bd^nf 
1^ de- choses à dire, l'ouyra§e '^f a»t *dep\ii5 long-tempt. qonmi et 
fitin^* ' ■ ^ * 

*- ' '* ■' ^ ' '■ — ■ ' — ■ Ji ■ ■■ 

-' fl^ 1 ^0^* w**t** i P^x* 3 ^' ^o cent, el 3 ft* jt> cent, f^tnc 4t po>t 
A' Fm , cbes i^a. Le Oére , an buiiteiu de «e joArnal. 
* (9) i vdl. in-S«Vj pviX) 6'fr. 5o cent» et 8 fr. »o cei^t fea'm de.parV 
A 9fsm% diea Th. hk Clerc : et ebez Ad. Le Cl#rc , ou UiineÙMe «e 
jëiirifal. * - » 

(3) 4 '^•i m^* |»»x dé. cba^iic ▼ol*-5^. et 6 fr. 5b r* franc de pètt. 
A mil, chez Tberiot et BcU^^ etcluez Ad. Lç Uere , ^ biiRaQ de 

(|} Prix ife chaqoe yol* 1 fr. 80 e» et p îr» ^o c. franc déport. 4 
Farn , diÈt Boiste ,. filt aîné, et chez Ad* Le Qere , au burea» de cf 
)OttrBal^ 



{Samedi J2 aviil lifan.) (IN". 3o3.). 



^dbrégé de la Vie et des Ré\^élations de la Sœur detd 
. JVatiiâtéj précédé d'une réjutation des Critiquée de 
cet oui^rage (i). 

Après avoir examiné (n*. 758) la réfutation qij'ol| a 
voulu faire de nos observations sur la Vie de la Sœur fihçi^^i 
la Natis^ilé, il convient de faire connoître cet Abrégé, 
et d^aborcl nôiis applaudirons à l'idée premièrfe de ce 
travail. On ne pôuvoit se dissimiiler qu il y avoit dani>. 
la première édition des redites, des longueurs, des 
minuties, et de plus beaucoup dç désordre et de con-* 
fusion dans la distribution des matières. U y avoit ;un . 
cîioix à faire parmi les révélations racontées par la 
Sœur, et parmi les longs développemens où elle entre 
'quelquefois. Un abrégé de l'ouvrage pou voit donc être 
utile, étant fait avec discernement. L'éditeur actuel 
a sans doute mis tous ses soins à son extrait, et il a su 
renfermer en deux voluraies. ce qui en faisoit quatre» 
Ce cadre est suflSsant et convenable 5 il y a ici moins 
de confusion et d'irrégularité, moins de disproportion , 
dans les parties > et de minuties dans les détails. 

Toutefois j'avoue que cet Abrégé ne remplit pas 
parfaitement l'idée que je m en étois fait«. On n'y dit * 
[)as uu mot qui puisse apprendre où et quand est née' 
a Sœur, quel étoit son nom de famille, quelles furent 
les principales circonstances de sa vie, quelle fut l'éjpch 
que dé sa mort. Il n'y a pas de date dans l'ouvrage, et 
1 on y chercherbit en vain Tordre des évènemens* Ce' 
défaut li'en est peut-être pas un pQur tout le moqdei • 




i 



(i) '2 vo). ID- 12 ; prix , 6 ff. ért 7 (>• 5o centi franc çle port. A Paris, 
tb«z. M^cfuign^ :.et chez liai Le Clere , au hureaa de ce )Ouma)« 

Tome XXXI. L'amitié la helig. et rh^Hot. V 



( 5o6 ) 

idaîs i'avoue que j^aîme assez à savoir dans quel payr, [e 
|ais , ' et de' quelle époque ou me pprle. 
^ ^.'éditeur a cru devoir conserver des dé^ ils et des 
^xpres9ions que j'avôis pris la liberté die ne pa$ approa- 
5rer, n en: étoit bien le liiaitre ; mais je persiste à pen- 
ser qu'il eât été à propos de supprimer u^e'■partie de 
ce que la Sœur dit du sort des enfans morts saus bap- 
tême'. H me isemblé toujours qu'elle prononce en cet 
endroit sur des questions bien hautes et bien délicates. 
On a conservé aussi lé p^tssajge oi^ Jésus-Christ dit ans 
élus 9, au sujet de ces enfans : f^oiçi, mes àmîsj^ ce que 
je vous propose, et Tautre pavssage oi\, après avoir rap" 
porté une vision, la Sœur dit : Cela prouvée trèê^i- 
demment la pen/ersitédes discours nudicieuci^ des im- 
pies... Peut- oà dire qu'une révélation,. qui elle-même 
auroit besoin de preuves, prowe tres-évfidémrfient c<s 
qu'elle annonce? 

rll y a encore dand cet Abrégé des cb'oses quie je nen^ 
tjfllds pas bien : JésiiS" Christ, comprit que Dieu hiepar' 
il^fi de l'incamàri&n dé sotf^ fierté tovsquit'ri^'àitJ,.^;^ 
et ailleurs : Sachez^ rnafilk (c'eWNotré-Seigne'ur qui' 
parie), que; pnr rapporta nia créature, jèpuis me corn- 
fkÔrter en homme ou en Dietij iiiîyant ce que fe suis en 
mài-Htetne , ou suii^ant ce que Je suis de\^nu pour TKom- 
tke.^. La Srœur est-elle bien sûre d'avoir entendu cela? 
' I^ 'est-ce pas encore là un de ces passages qu'un eiames 
sévère auroit dû retrancher? A la page 3o6 du I*'. vo- 
lam«., la Sœur parle de la sainte tiumanité de Marie. 
Que Ton «distingue l'humanité de ÎSotre-Seigneur de 
^ divinité, on lé peut, puisque la personne du Say* 
Vdur.Téuniissoit ce double' caractère. Mais eàt<-il bi^n 
exact de parler de Vhumahitédé Marié? la sainte Vierg^^ 
n'a pas deux natures. ; 

Dans le volume suivant ^ la Sœur rapport^ trois as- 
somptions différeulèsde la sainte Vierge j la première 
airmom^nt de sa naissance, la see^nde avant le tsr}^" 



i^'^) 

iève àe rincartiaiioii, la troisième au moment (de l'a$^ 
cetislon de.Notrè-Seigneur, 11 me semble que ]es]ré^ 
cits des livrés saints âuffiroient pour infirmer Thisto ire 
des deux dernières assomptions. La Sœur ajoute que 
Jêsùs-Chrîst « révélé la troîsrème assomption de la 
sainte Vierge aU cieL Où cela a-t-il été révélé? ni 
FEvangile , ni les apôtres n'en font aucune mention. 
La Sœur s'exprime encore ainsi au même endroit : J^ 
ne pouvais dire que ce qui a déjà été révélé par Jésus-- 
Christ lui-^némcj çest^-^ire, que p'ois jours après la 
mort de la sainte Vierge^ ellejut enlevée dans le ciel 
parles anges pour lu dernière fois, La Sœur seroit 
sans' doute fort embarrassée de nous dire où cet^ 
dernière assomption se trouve avoir Aé </^'dreWfce, 
C'est une pieuse tradition à là vérité que la sainte 
Vierge résirnscita immédiatement aprèis sa mort ^ et 
que par un privilège spécial ^on corps^ réuni à son 
ame , fut jL-eçu dans le ciel ^ cette tradition est atlssi 
ancieçLue que yénéral^le ^ et TEgl^se^^'^est déclarée.eto 
sa faveiïr d'une manière trèsi-e^prt^se. Mais, ce n^st 

Îioint un article de foi; et celte assomption n'est tiul- 
^emeiit révélée dans les livres saints« 11 y a lieu de s'é- 
tonner que l'éditeur n'ait pas senti la nécessité de sup* 
? rimer de T^ir^e une mépriseraussi forte de la Sœur. 
)n lui aurôit indiqué encore d'autres retranchements j 
5ar exemple celui d'une vision que la Sœur eut à Fâgé 
e 7 à 8 ans, celui d'u*!! endroit.o4.U Sçeur est çomî- 
paréê à l'Eglise assemblée, etc. etc. 

^ous rappellerons^ en^nissant, ce q:uè i^pus avonsr^ 
dit en parlan tdiè l'édition en 4 vol ,, qu'il s.y trouve beauf* 
coup de choses propres à satisfaire et à nourrir la piété; 
La bonne Sœur n est pas uniforme dans sa manière ^ 
tantôt elle a des pei^sées très- élevées, tantôt elle des- 
cend'4 dés particularités un peu minutieuses, à des in- 
i^rprétatioçs qi^i §epablent Iprcées, jà d^s expressions 
que rpQ pQurroii ^Quver inexaptejB. On est quelque* 

V a 



( 5oa > 

fais-/ loi) n/î (U toutt; la, théoîoglç qui si: Irouve^so'u^ L* 
ffihe à^ aUtç rdigieuse f- mais cette théologie pi^f>ît 
aussi quelquefois eu défaut, et des traits singuliers 
donnent Keu de crftîndre que l'imaginsitiou ne joue. 
un rôle dans le récit de plusieurs de ces révélations y 
et surtout dans celui de tant de songes* 

NOUVÈLLKS ECCLisiASTIQUiS. 

pARift. Nous avoHs reçu \e D/iaria, de Eoxnt, dq 3 9vnl 
(mercredi-sainC). S. S. n'a voit point âisislé à l'office le di- 
manche des Hameaux. C'éloii M. }e cardinal di Gr^orio 
^tiî avoit béni et* distribué les palmes. Le consistoire, qui 
avoit clé' d'abord annohcé pour le a^ mars,. puis pouf îe 
lûndi-sflint, i". avril, n'avoit pùinl.eit lieu< Il n'y a point ea 
: dé corrsiiroire depuis^ c^luidtra4 saplembiédernier, oii furent 
yréqoniséSf entr'autres, trois évé^uasTrançois. Il se passera* 
remenl un si;; long temm saiis qit'd y- «t des promotions d'é- 
v^tjues ; mais l'clat de J'Espagne', do Portugal et de feors an- 
ciennes possessions dans les dénx mondes, laisse plusieurs sièges 
4e^hi ch ré rien té cla)is' un 'état de vacance f6rtaflfligeaiiLr'II&- 
voil y avoir, au consiisloire indiqué^ quatre évcques. françois 

Eréconîsésj Savoir, M. Frayssinous, poui: Tévéché d'Her/napo* 
i • M. du ChâUllier, f)o«r l'evccW d'Evreux ; M. de BoîsviUc, 
pqiiV celui de Dijon; ei M. delaBrunière,pour celnideMeode. 
ci le. consistoire (ardait trop, trois évéques noiuuiés plusni- 
ceinment, cl dont les iuforuialious n'avoicnt pu encore être 
fcrêtes, seroient probablement aussi institués : ce sont MM. de 
Pins; de Giie'rine et de Cliàbons, rvoinuiés à Limoges , à J^sn* 
fes et à Amiens. Six grands diocèses sont aujourd^ui sanf 
évéque. " • - 

^ ^ La communioh générale a cû lieu jeodi dans j^gîise des 
Petits - Pères. La céréa>onie a coinmence à sept heures dtt 
matin , et a été remarquable par le nombre et le recueîHenicBt 
d^s assislan^. M. Tarchevéque a célébré la i^fiesse, et a donné 
ta communion; près de mille fidèles ont participé à la tai>I« 
MÎnle. pendant cette distribution , M. Tabbé Caiileai^, co 
chaire , Tournissoit aux cômoiunians les réflexions et les sètt? 
lîitieiis les plus cobveisables pour ce moment L'église avait 
iU décorée avec magnificence ; et un autel, surmonté d'une 



( 5o9 ) • 

tklM tentorê, sVIevoit dans le chttttr. M. rarchevé<|ae a 
donne la eonfirmatiofi à- envirdo cent èfnqâatife personnel, 
dont la moitié ëloient des homnies? de pi a« de 3o anS) Le soîr, 
-*<>na fait ia rénovation de^ vœ4ix;^.u l^aplême; M. rarchevé* 
•que, n'ayant p:U.)n*éstder à la cérémonie , a été rem;placé par 
M. l'abbé Jalabert; qui a témoigné les regrets da prékt et 
la satisfaction que lui avoit fait éprouver la cérémonie du 
. matin. Il éloit impossible en effel de montrer plus de re- 
, caeilîement. et •cle.piété^^ cl ceux qui avoient vu 'naguère 
la même église en proie à un cfFrojable tumulte, ne,poi>- 
yoient asse^ remericier Dieu iVun spectacle' bieh dificrenf, 
]iua ferveur, Ve respect et le siltuiccde .tant de fidèles iétoient 
uit^ réparation des outrages et dc3 blnspbèmes, commis pré- 
* cédçujiment,. Ce soir, M, l'abbé du Mesnildot a prononcé 
.}e discours de clôture, et n félicité ceux' qui avoient suivi 
. le.^ exercices avec l^nt d'assiduité. Le vendredi matin , 
, lifte messe d'actions de gvaces a été célclft^ée , ict les fidël^a 
.«oût venus -en grand, nombre iémoigncr leur recannoi«- 
, sanv^ aux nussionnaires. Les exrrcicrs. sont enl-ièrr|itcntiter- 
minés dans celte paroisse , où M. l'abbé de ^Scqrbiavi; i^^J^^ 
flvoir donné la missipn de \ersiiii'I/?s, éloit venu seçon^dettSet 
trois collègues. La communion geaécale jiura Ijçu de{iHiin,à 
Skiril-Eusiarlie. A Bof>ne7]Nouve!U;.Qn,a fait celle seta|iM6 
. M»e néuvaitie pour demander à Dieu, sa protection .sur (a, 
, France, et sur le jeune rejetqn q.ui fait Tesi^éuafice d'upè fa- 
mille pùgusle. lly a eu ppur.ce^ujet une conjmunion, ,non>- 
l>feuse le dimancixe^dç Ja Q///2^f/729â^c?. Le .^èle des JS^issiop* 
nj^ires 4 paru çpdpubler. ces de rn je rs jours; i|s s^Dçcupent en 
[ce- momçnt de former, des associations. de cbarilé., de con- 
cert avec le véuérablç jcuré. dç .celte paroisse. Un (ait r^- 
c^nt vient de xnorntrer.qpels sont ies résultats du ministère de 
ces homau?s qu'on «'^ccuse de fahfilisme. IJn député du. Pas 4e 
'Calais, M. d.e T- ? a rrpu dernièrement par leur énlrejiiise, 
.une sommjp de 3ov>o (V. (u»i autre journnl avoit dit 5ooo fr. 
'par erreur j qu'il avpit pei;due au .jeu il y a ^^Sans, dans u^ne 
occasion oii On avoit al)\iso de scxn inexpérience e.t de sa. façw 
lito. Cedéixité^a rjiCQnlé lui-même la cbose à plusieurs do se« 
Volîognçs, en ajputanj qije !(à,pe.rlequ'il ayojt faite alor^I'avôit 
'fî;uéj:ide la passion du jeu. Ceux qiii se.pl5ifgnen.t yue les mif- 
{iiounaiies lrouble»l. Ifs consci<^ncxs , tronv.erqnt-ils niauv^i*. 
'(ju'on ait tr<>uWé la coris.ciencç de celui uui à fait |a reslituljc{u ? 



C $!*> ) 
C^ftt le ca< 4e .4iN{ avec M« 4é La. Mettnak éam un avifé 
écrit i Que ROi/# seriom heureux, $i bemuccÊêp de oonscieitott 
Soient (rouM4e4f' da la S9r4ej : • * ♦ ^ .^ 

•—Le mercredi* i7r.M. legrend-aumonier est allé , à Sanul* 
Dents , prendre i>0$ies6wii de. sa place de. prîmider tia clia<* 
pître et de «nperîeur de la inateoh royale d'éducation. Le 
prioca-éy^que doit retonrner deimain k Saint^Denis y et-offi- 
çîer pour lé translation des aeliqnet de saint Denis et dcaes^ 
compagnons* M. Tabbé Pichot, chanoine de Smt-^Deoitf 
pr^hera. 

«—M. râbbéFrayssinotis a, diins sa dernière cottf«^retlce ^ 
foHitune éloquente réclaméfidn h telles oui sVloient récenn 
ment élevées contre les mauvais libres/' Il è^ un mal, a-t-il 
dit , qui menace la S^rance des plus grands désastres , utt mal 
«fui s*est commdiiiqué du palais du riche k la chaamière du 
pauvte^ et dont ^les provinces les plus éloignées ne sont plus 
éterisptes : c'est 'la propagation des mauvais livres. Efie a 
diyk excité té Mt d'un illastre prélat, qui a honoré la chaire 

Sr 9^ talens , et a servi la cause de la feligfon avec counse 
tam les temps \eï plus difficiles. Je viens élever ma loibie 
vaix aprëa la sienne : il ne faut point se lasser de combatte 
vin mal qui ne cess^de se reproduire ^ouamilièferMi^: Toât 
mp t inï e de l'EvanMe e^ appelé à^ fé'Jéféndi'e stifvaift ta me- 
èùré dé ses forces. Tous me pàifdbnneriéc , sans ddu«^y d'user 
M dé toute *fii liberté que me donne mon caractère ^^m^ii ]é 
H^'Véprochérois k moi-mênfië W ittWaiidonnèr h de irîslei 
pêY^tobnalités : fè sais que la relij^oiii me prescrit k^tbhdéi 
ménagemens pour les personnes et èà zële contré les er« 
-i^urs; )e sais aùs^ qnVlte demande do courage à sén défen«* 
.seurs , e>t Qu'elle désavoué en eux une timide pusillanimité, 
ie satiâferai donc k &dn ministère; kna voit n'aura parvai^ 
vefaent retenti dans cette enceinte : j'éveillerai le sèlé dés 
^éres et dés maîtres, ^avertirai du danger une jeunesse inex;» 
périmentée^ Trois refléinôns partageront celte èonRfènce î 
')-etamitiera\ ce qu'il faut penser des sauteurs ydeis propaga» 
teurs et de» lectétirs 4k mjBitivàis h 

k^. Des auteurs. Il seroît iàjuste âé lés cbfitbndre tous dans 
les mémesranjp ! je les divisé donc en deux tiasses; fune't 
"des éct-ivèîns itnpiés qui hïént hardiment fusqu'à rëxistencè 
de Dieu; l'autVe, dés incrédoiés qui n'attaquent que çer« 
tâmes véritég; Paraisses d*âbbrd, écrivains împièaf, noti t>À 



-tlerantle tnbtmal de Dieu , <)ènt vont confites T^xisten^t, 
mm devant le Uibun») du genre huitaàin t cVst \k que j^ vou^ 
accuse d'être les ennemis de la sociéfë. 8ans daule il est coa«- 
fiabfe le ravisseur du bien d'atoiruî ; iliaf) le besfoili, les cris 
d*iine famille sirx abois, ont fiecH-étre ets plus de part à sens 
erime oue^la ihalvce ; au lieu que ceKii qui /étoufTant tbus lè« 
rémoras, cberdie à 'ëv^iller- lés passions', à efiflammer la cii*^ ' 
pidtté, n'a aucune eiECit^e. C^st ttn atterrtat d'ôler la vie i 
son semblable ; mais cet attentat â pu être provo(|ué parla 
vengeance; il ne cherche le plus souvent qu'une viclittie, et 
le mal finit av^c senauleinr; $ii Ijenque le sophiste atida- 
et^MK.qui, dans soa cabinet , mëdile froidement et lentement 
jses doctrines perrerses , qui cherche à les rendre sëduisantes^, 
%ie peut alléguer en sa faveur «ucun prétexte , fera longw 
temps des victimes, et laissera, même après sa mort, des 
germes de coiTU{!4:ien et. de discorde. Sans douté il est dtgti)r 
-d^exécraticio celui qui mê^e du poison à la tiourrituf-e d'une 
jftiintlie, et donne l**!. mort II plusieurs personnes à la fois ; niadlB 
qu^ peçser de celiu; c^ui dépOie dans le corps social un poisoft 
qqi pervertit ie)î esprits, desfiècbe les coeurs^ au^i^niit iofoj^ 
seutimeiys oobles et vertueux ? De là, passant amc éçriyaii» 
^^rédiil^S^ M. Frayssinous Jeur a reproçlié leur opiniâtreté 
contre Is^jreligion, véritable j^. leiir ^mauvijîse foi dans Je c^^jiix; 
des moyens^ les conaëq^uencés fâcheuses de leur système contrf 
la Qio^ale.; il a rappelé ce qu'il ayoit déjà.cit^ de Bossuet; 
.que le déisme n'étoit q^'un atbeisaie déguisé , et il a nioi|Af€ 
que cette classe d'écrivains ébranlotl au^ lés' fpademe^ '^<» 
I ordre et de la société. 

a*. Des propagateoris» tJne dépWableéinulation s'est fo^rméè 
de nos }onrs cotitre la religion ;. tous les arts semblent réunis 
contre elle, les livres corrupteurs se reproduisent sous touUè 
ie$ formes*. Le nombre des volumes pou voit effrayer) on fâft 
des^ebrégés oit on a soin de. recueillir ce qu'il y a de pto 
iicchcieux et di; plu^ imj>ie. Le prii^ en étbil élevé; on k/È 
met, par des procédés econoii^iques,* à U portée de toutéis 
Tes conditions* Le burifi et le pinceaii secondenDa Hcence de- 
'^presse. Ainsi tour i tour pointe et! chantée, gravée et écritev 
Vincrédulilé parcourt nos provinces, et s'oiEfre avec des près»» 
liges qui ne trouvent que trop d'à complices dans nos pussionsl 
On fait valoir en sa faveur le progrès des arts, comme si cé^ 
jui lasdégrade pou^oit Jes honorer et. I^t ses vi|r |^ oa ioyojç^ue 



(lia 9 

lea tatëi*éU do comacierce « comme si lés «aéiil«tt'rs moyeài ie 
1c faire prospérer n'étoieiit p»s la probité, qui rend sacrésln 
engdcemens réciproques; la inodératipit, qui'arrêlé une eu- 
pidi te effrénée ; Tordre, réeonorttîe, la sécurité publrqae. Or 
ces vertus et ces avantages sont détruits paît ceux qui , en at- 
taquant la religion, troublent la société. L'orateur a eu îci on 
beau mouvemeot sur ce qui fait la véritable gloire d'un pajs, 
yt il à. ter miné cette partie par des avis aux pères et aux niai- 
.Ircs sur le danger de laisser entrp les nïaifis des enfa«»des 
.livres oii ils peuvent puiser des impressions funestes. 

3"*. Des lecteurs. Nous ne soininea plus au teoips ok les fidèl» 
-recevoient avec docilité les décision^ de leurs pasteurs, et an 
les productions de Tinipiété ne circuloienique dans les ténèbres.^ 
Maintenant ces livres dangereux sont accueillis partout, tantôt 
pi^r une curiosité toujours indiscrèle et 'téméraire, tantôt parie 
^ésiir presque toujours trompeur d'approfondir.les preuves de 
Ja religion. En premier lieu, fa curiosité des uns esi iiri prudente 
et téméraire j car ils sont moins repoussés par ie ppison cacifcé 
dqnsun livre dangereux, qu'ils ne sont atlirés par les agrémens 
drt style : on commence par s'attacher à Fécrivaia, oo. finit par 
adopter ses idées. Quiconque est charmé sera bientôt persuade, 
et il n'y a pas loin de l'auteur qui plaît à l'auteur qui lentraifTe^ 
Ppiirqjioi aller puiser à d^s sources jcojrrom pues" le j^poût de la 
ionne littérature? les siècles de Détnoslhèneji, de,C*cerôn€t 
de Bossuet manai^eiit-iU d'ouvrages qui. réunissent la justesse 
et l'ulililé à toutes les délicatesses de l'art? celui-là seroit bien 

iiffîre. En sa^ 

Jion dans le* 

lusion daïTSce 

prétexte. Que diroit-on d'un jeune hQrpme venu dans cette 
capitale pour apprendre l'art de guérir, et qui comme nceroit 
.^es études par lire loutes les satires contre la médecine; c'e^t»- 
â-dir.e, qui se prépareroil à exercer cet art en compulsant le* 
jécrils aij. on le présente comme un pur chariatanismc. Veut 
voulez coqnoîlre la religion , dites-vous ; mais pour.ceU ^ 
faut se fl^ager de iQut préjugé, et seJivrer à un exajnco 
sérieux. CguiiTient se fait-il que. vpus pré férijezides lecture 
/rivoles et superÇcielles? vous vous croyez peut-être au- 
dessus delà séduction; mais, quand la peste exerce ses jravaçcs 
dans un pa^s, on ne va point par une indiscrète curiosité it 
Jeter a^u p^iieu du foyer du mal. 




Cependant \e$ livras dangereux sont dans toutes les madiif ) 
«ne lutle s'est dëctaréé entre la religion et l'incrédulité ; ]ê 
bien et le mal sont comme en présence. D'un côté , une parr 
tie de noire Jeunesse savoure avec excès les maximes de l'ir- 
réligion et de l'indépendance; d'un autre côté , une autre par- 
tie de celte jeunesse se déclare hautement pour la vertu , la 
religion et la monarchie. A qui restera la victoine? à Jésus- 
Christ, mes frères. Non, elle' ne périra point celte illustre 
église gallicane; elle Iriompherà de ta plume des sophistes*;, 
comme elle a triomphé du fer des tyrans. Il ne périra point 
ce trône auquel sont attachées les destinées de l'Europe. Nous 
en avons pour garant ce précieux rejeton que nôjjs a donné 
.une mère héroïque. L'orateur a terminé par un compliment 
à la Princesse qui étoit présente , et qui au sortir de l'église 
a été saluée par des cris unanimes et prolongés.- 

— Nous avons déjà parlé dé la sollicitude des éVcques nou-? 
vellement institués pour la formation de leurs séminaires. 
-M. l'évéquc de Luçon s'occupe constamment de cet impor- 
tant objet. Il a publié , le 25 février dernier, un Mandepi^t 
pour recommander celte œuvre à son diocèse. Ce n^est qlre 
par les séminaires que le prélat a conçu l'espoir dé pouvoir 
réparerles blessures profondes que la révolution et ses suites 
ont faites à l'Eglise ; ce n'est que dans les'sémitiaires que IJon 
"peut former les jeunes gens à l'esprit dé leur étal, elles arra*. 
cher anx funestes iitipressions du monde et des passions. Peut- 
être, dit M. Soyer, peul-êlre que ce jeune lévite dont ypçi^ 
aurez favorisé l'éducation cléncale sera un Jour un horfimè 
puissant en oeuvres et en paroles,, un Xavier, un Vincent de 
rPauJe, un François de Sales. Le prélat rappelle à ce sujet 
-la méirloire d'un- saint prêtre-, l'abbé Grignion de Monforl , 
,qui a fait tant de bien dans son diocèse par-ses missions et 
.par les élablissemens qu'il a laissés après lui. Apres avoir, 
.exposé les besoins des paroisses, M.i'évêque ordonne une 
-qucle générale, qui aura lieu dans tout le diocèse, aux fêles 
de P.V|ue, de l'Assomption , de la Toussaint et de Noël. Nous 
citerons do moins de ce Mandement le passage oh le prélat 
rend un bel hommage à la Vendée : * 

« Vcnd.'c , à jamais crlchfc par t)Ç5 trioîpphc?, raai.s mille i*oi» 
plus illustr*^ par tes vertu*;, tu \i\r.is àc\ni. \c souvenir (;c nos tl» rniL'K 
rfevcux ! Dans les gt^nc^ration? ]e>( plusVéciiirc'»,' le* pèr<^s dîronj ù lcn»« 
^nfanSf et cette iadomptablc valeur qui'uwUrisq si souvent la fortuné'. 



(5.4) 

«t cette lianteur ^t courage que tes rew» n^obt iamaiiî abnita, et 
CjUf ntnpliciti. que n'a pu altérer Vivresse de la gloire-, et cette hé- 
roïque (iKiriié qui a survt'cu à foutes Ie« rigueurs et pardonBe to* teê 
lê9 ifdiu Cices. Mab où • s-tu trouvé ce tnélanf^t* admirable^ de ce qoc 
l'honneur françois a de pius brillant , Ai: ce que \t chri^tiaiû iae a 
de plus austère, de ce que la vertu a de plus m'roïqtie?.Oii cmt c'té 
formés ces ht ro5 lVtnnncme«t de rEurop<*?lls Furent les hrebi»-- iPim 
nuihhle pasteur qm grava dans leur coeur ramour de la rrlfcion , du 
B()< et de la p*atri.-. Le^ur atoe apjV'ît. de bonne* heure à i tre infk^xible 
au vice et doci'e à la verru. Ou'il vive h jamais cef eîïprît religieux. 
Source de tant d'h«'roï>mc î qu ello^.vî vent .\ jamais !<»» noMes vtr'i» 

3HÎ l'ont inspiré! D<'iù nou^avon^ un gage certain de leur êicrnclie 
urée dnns la pictv it< vénérables pasteurs de ce diocèse, lU jiro- 
mettent à notre épîscopaf le?» plus-douces conj^olation^. €e B*est fVoinft 
une illusion de notre cœur qui nous fait tenir ce langage j il est l'ex- 
pression 'inc»>e de la vérité .-Oui, N. T, C F. ,. nous verrons encore 
refleurir dans ci tte illustre portiob de Ttgli^e gallicane le^ \er»u>^ qui 
Tout édifiée «i lottg-temps. Le glaive de la pewécuiion a inpîs5SDnné 
en yain les anciens du <:<<cerdoee : leur sang a été une scnvAcc fé- 
coade de nouYcaiflL lévites». -, 

««- Le \out 6e Paquet , cent qttafre»viftgt--dîi*huîl iuîIf- 
taîres du premier régiment d'io&Bterîe légère 'en gàflnisoii à 
Belfort , ont fait leur», pâques „p«r les êoios de M. Vuhbé de 
Lisle , aauiônier de ce corps* Parmi eux étaient cinquante 
voltigeurs, dont plusieurs ttës-ancicn» milîlailnès^ n^^voiept 
ff0 ftpprochë.des sftCreiipeas;<Ieptiis b^îen 4e# iwinées' Çesèravks 
gens ont rempli leurs devoirs df chréliei^ en présence d'une 
assistance ttès-nombren&ei qui a été touchée de teurmatii^» 
iifii, 'Un corps <|ui reoierme tant d'intrépides cnfàiis-rfe ]a rè- , 
ligton ; et qui est connu d'aiUeùVs par sa bonne dijScipUffe^ sii 
distinguera toujours par ^ori zèle pour le service du Roi. 

•r<- Les missionnaires de Provence,. <iui ont diéjà-cendit iatt 
de services an diocèse d'Aise, ont continué cet hiver leurs pé- 
nibles travaux. Ils ont donné succèssivèineht «nq nirssions, 
dont la dernière , à Lorgues dans le Yar, > duré sti semaines. 
A peine arrivés dans cette ville, ils ont su se, concilier Tes^ 
time et la confiance. Leur aèle ne s'est point, ralenti pendant 
tout ce temps, non plus ^ue rardeur à suivre leurs eaerctoes. 
Deux fois par jour ils faisaient une instruction en provençal 
pour le peuple, k qui cette langue est plus familière. A onfee 
neures, M. l'abbé de Mazenod , .supérieur de cette asi^ia* 
tîon , prononçott un discours » en français, sur les pr^uycsde 
la religion. Toutes les classes s'eaapre5spient pour l'entendre , 
.-et la jeunesse en partic^ier j»*est montrée fort assidue anfc 



éntitices. Le^ miftsîomiàîres ont passe souvent uiié partie êic 
la npît à confesser. On a vu près de deux mille femmes s'ap:». 
procher de fa table sainte, et , lé 3i mars , dimanche des Ra- 
meaux , Téglise ne pouvoit contenir touis les iiomme^s qui 
a*ëioient mis en état de jouir du même bonheur, et qui pa- 
rurent animés d'une sainte )oie , surlout lorsqu'il» «irent 
s'élever autour d'eux rétendard de la oroîx^ Des cris reii- 
gieus et unanimes attestoient la, vivacité des âenlimens de 
cette mal tilttde émue. Lés missionnaires sont partis, le i^. 
avril , ail milieu des témoignages éclatans de la reconnoisr 
fànce publique* 

> NOUVELLES POLITIQUES. 

Paris. S. À. É.. Mo^9lsvR. vient d'accorder la somme de 600 fr; k 
M. Tabbé Lounne, pour Vaider à fonder, à Bithune, une. école de 

i'euncs fines , confiée aux Sœurs dites de lu Providence; àéyn un éta- 
blissement des Frères des Ecoles chrétiennes a été fondé dans la même 
Ville. ' . ^ 

• — ; M. Bofihtîlemy, «ous-préfct de Sainte-Menebouîd, vient d*éti( 
destîtoé; il a été remplacé par M. de La Rbchcfoucaidd» ^''** " 

•— Le 17» on 9 jugé au tribunal de police corrécrionnelle plusieurs 
dc> |eiine.s gens impliqués dans les derniers rassemblemens contre l^e* 
tnîssionnnire!!. Jean Lasnél^ fabricant dé peignes^ âgé de 19 ans, àv^ 
«tié*î^ 3/*tâs les mùxio'nnàires , tofkbonÊ dessiâjW a été chargé traf 
las témoins , et a été condamné à quinze jou¥s de prison. Neuf au- 
tres jeunes ^ens ont ensuite comparu y el ont été condamnés ; Beanl'elr 
et Houel-Défaillant , à quinze jours de prison et 16 francs d'amenda 9 
poiir proyocajtion et voies de, fait contre les mi^ssionpoirçs ; Parvy» .w" 
maire et Ouiîy, à huit joui^ de prison; Dclarue clVaHéc, k5o fr»^' 
d'amende , et Morean , à i5 fr. : i& ëfoi nt accusés d'avoir outragti leS 
«HT les mÎJMonnaires , le« «utrps la getrdarmeric. Tinne et VaUbrecliel 
oui été oondamoéft ù »6 fr. d*ameade , comme ayant fait partie d'uk 
rassemblement séditieux. Corcelle ^ déjà condamné conune perturba- 
teur , Pa été de nouveau à un mois de prison. 

^ — Le tribunal de police correc'ionnfiile a jugé encore , le jS., plï\^ 
sieUrs individus prévTînns d*avoit excite des troubles et outragé le^ 
mitii^stres de la reliffion , à Saint-Eiistache et aux Petits-Pcres ; lia 
condamné les sieurx Huart , imprimeur en tat^le-donce , à on mois de 
prison, j Miirctuind et iN&i^^ot , à quinze jours ; Fabre^ Benoît et Lentî^ 
a huit jours; Potier, k trois jours, etpumont, à 16 fr. d'amende. 

—La chambre d\ippct de police correctionnelle s*est occupée derni^« 
rement de laffairr du sieur Touquet , qui avoil déjà succombé devant 
Iirtribnnal de première instsmce, dans* sa' plainte contre la Gazette je 
France» Ce jonmal avoît parodié l'un des Prospectus du sieur Tou^uct, 
'qjui annouçoit la i^impressioH du Voltaire des cb^unûères^^aSiled^^bte 
nfest en aide, faisoit-on dire a M» Touquet, je vous ofirii*ai tièe* 



(5,6) 

Snccfisaininenttoat ce que les Diderot, lès d^AteiâbéH, <Kt& of)lî écrit 
contre les rois et lès prêtres ; mais sans vous je ne pourrai; routent f 
mon entreprise : accourez dope, et si tous ri*avcz pas d'argent, ena»- 
phinfez en cachette celui (le vos parens; je vous prouverai qu'on pe«t 
▼oler en sûreli' de conscience ceux par qui .l'on né craint pas" 'd être 
envoj'^^ aux galère ». M. l'avocat géni'ral a req*ns la confirmaticm cfjft 
jugement lie prcniitr<' instance contre le sifur Touquet, q>iij.aprǤ 
avoir ïi'it un .«i grand usage de la liberté de la presse, aurcit dû » 
a-t-il'dit, en mieux connoilreie principe ef, en respecter le droit. 
-Cependant, la cour a cond«nmné la Gazette de France aux dépen« 
.pour tous dommages et intérêts. - . . ' 

— ? Les orateurs du côté gauche, se plaignent sans- cerise qu'on. êtouflfo 
les discussions : on peut juger de cette assertion par- la nofo sui^vantc):: 
le nombre des orateurs, qui ont parlé dans le hudjc't, est de 6i3 : 
le nombre des orateurs du coté gauche est de aiq ; ceux de la droite 
«e montent à iSa; les ministres commissaires d« Roi et les rappor- 
teurs ont parlé 187 fois «"t M. de Villèle ^i fois. . . ' 

— Une visite domiciliaire a t'té fiâfe , le 17, à cinq heures d« so4f , 
. paj: la policé, chez le sieur Buchon ; il paroit qu'elle avoit pour mot^f 
la recherche d'écrits et de correspondances politiques, 

— M™*. Marie^Eli>ab'eth d Haranguier de Quincerot^ née MorftXHi 
de la Vigrrie , est morte, le i5, àPari«, dans les phisgrands sent i- 
itiens i^c religion : M»"*', de Quincerotn'étoitpas moins distinguée pT^r 
la fermeté de ses principes que. par ses qualités de mère et d'époa>e, 

— M. de Chauvelin a\oit dit dans un de ses derniers discours qu'il 
n'avoit été fabriqué à l'hotcl des monnoics de Nantes , pendant l'an- 
■*e r , . . - ... 

P9Îre 




rôj,74o francs. 11 parott , dit la.letfre, que M. le marqui^v aurai de- 
*IH»ndé des notes à i|uelqu'un (p4 a«ra o»^'. ^^ moquer de lui. 

^**^^ \.>e Journal du Odyados annonce rarrestation de Mathurin :4c^*r 
liî, prévenu d'embauchajçc pour la troupe de Bcrton. 

— M, le préfet du départcjrtent dô la Meurtbe a adressé aux maire» 
de son ressort une circulaire par laquelle il les engage à redoubler 
d'activité et d'attention à l'égard des mab.eillans, à vérifier au pliw 
tct les rapports qui leur seront- faits, çt à Iç.s-lui transmettre. incon- 
tinent. , ' , 

— J.à petite ^ille de Trnce (ITautc-Loirc),jouisoik d'un établi»- 
semcnt i\t'^ Sœurs de "Saint- Jo.s-eph, charviée* dçrédiication des jeutt«s 
/l'îes :.le bâtiment \ient d'être la proie des flii^iimi?, Op e:ipcre.qiijç. 
la charité des fidèles ^icndra au secours des ^iuuses institutrices , .<i| 

'quelles pourront recomnieiîc^r au plus t<;t leurs, utiles travaux. 

— la gelée avoit donné des craîates dans le département du Ua.ut -' 
^'îin : heureusement il y a eu peu de dommage ;- le:? vignes de l'Aub* 
ont beaucoup plus ?cunert'r*t»rtoutà Bar-sur-Àube et à b'ur-sur-Sejtnrii 

— Les oUicicrs arrêtés à StrasboVu-g sont parti > $ucce5.<iivement poiir 
;paris , soys une e^co'te de gendarmes - l'un des pri^^onniers a, iaijt 

Hjiç déclaration écrite par laquelle A se recouuoit carbfntaii^ j 



( hf ) 

. «^ La ville du Ntues a ifu avec une joie difficile a peindre s^n négè 
^kicopal en(in rempli : pendant la semaine sainte, riÛiistre prélat a 
prt^idû k. tous les offices; aussi le concours des fidèles a-t-il été plu* 
nombreux qiie jamaisé Le samçdi-sain.t il y a eu ime ordination é 

• -^ On annonce que M. de Bellegardc , maire de Toulouse , a doniAé 
sti démission « 

— Un violent incendie a éclaté ces jour^s derniers à Joinville (Haute- 
Marne). Lefeu paroit avoir été mi^ simultanément aux quatre coins 
de rh6bitation de M* Hue , maitre des postes : vingt chevaux ont été 
brûlés ou étouffés dans les flammes. 

— Un mouvement a eu lieu dans la Catalogne* Une troupe nom- 
breuse des -défenseurs de la foi ont pardouru quelques communes aux 
cris de f^'ive le Jioi, et a renversé tous les emblèmes constitulionnelsv 
Les partisans de la foi sont supérieurs aux troupes qui les poursuivent 
dans rAmpuria«* 

— Une société secrète s^étoit formée à Calvello , province de la 
Basilicat», dans le royaume de ^aples , pour porter le peuple 4 la ré-> 
volte et au désordr^. Un médecin , un religieux et un prêtre séculier,, 
étoient parmi les principaux conjurés : le religieux ayant été saisi, sea 
complices avoient forcé la prison pour le délivrer; ils y avoient 
réussi, après beaucoup de violences; ei^ûn les coupables ont été ar-« 
rétés et condamnés à mort. 



CHAMBRÉ DES PAlEj^. 

. La cbambrç a ouvert la' discussion sur le prôjM d<B résolution rA# 
latif k rexercico de la contrainte par corps contre les membres de 
^a pairie. On a entt^'ndu plusieurs pairs; La chambre a déclaré- qu*ell«$ 
iic procéderoit point pat» une décision générale, aiftsi que lé pr«^ 
posoit la commission , mais par des drcisions spéciales et motivées «m! 
chacune des pétitions cTui avoient donné lieu u la proposition du 
prdjet f^p résolution. Elie a donc renvoyé ces pétitions à la commis*^ 
«on spéciale , pour lui faire- un rapport sur chacime d'elles^ 



GIlÀMBKC DÉS PEPUTE^. 

Le i6 avril , M. de Puyv allée a fait un rapport au nom de la cotti-»^ 
mi^oh chargée de Tiexomen . dû projet.de loi tendant ^ autoriser lé 
département d'Eure' et Loir à s'imposer extraordiaairement pour le^ 
rétablisscmenr du séminaire de Chartres; il a conclu à l'adoption du 

Sroiet , qui sera discuté après le b^dget. L'ordre du jour est la suite 
e la discussion sur le budgets. L'article xiv autorise les préfets k queU 
ques impositions -pour les dépenses d'ut ■litév.départemen taie : deus 
«miendemens , proposés par M. Brun de Villeret , sont rejetés ; un^ • 
antre amendement ^ pro^osaé par M< Sébastiani , relatif % la Corse ^ 
<ft adopté^^, -ainsi que Tarticle. M- Jouvenccl demande, par un ar^ 
tîde additionnel, que les bieiis productifs dépendant du domaine d|t 



(5.6) 

JnceBramment tont ce que les Diderot, lès â*'AUtûbtH, etc. oi^^éerH 

contre les rois et lès prêtres; mais sans vous j« ne pouirroi? eoxtteait 
mon entreprise : accourez dope, et «i tous n'avez pas d'argent , eni- 
pninfez en cachette celui (le vos parens; je vous prouverai qu'on î>c«t 
▼oler en sûreli' de conscience ceux par qui l'on ne craint pas^'d'étrc 
cnvojif aux galère ». M. l'avocat général a recjuis la conlirmaticm du 
jugcnieiit lie première instance contre le sieur To^quet, qbi , «pris 
avoir li it un ji grand usage de la liberté de la presse, .aurcit dà, 
a-t-ir<^it, en mieux connoifreie principe et en respecter le droit 
-Cependant, la cour a condamne la Gazette de France ;iux dépcnt 
•pour tous dommages et intérêts. * ' " 

— r Les orateurs du côté g<iuche se plaignent siuiseesse qu*on, ëtouSe 
les discussions : on peut juger de cette assertion par la nofb suivante : 
le nombre des oraf'curs, qui ont parlé dans le hudjc't, est de 6i3 : 
le nombre des orateurs du coté gauche est de 214 ; ceux de la droite 
«e montent à iSa; les ministres commissaires du Roi et les rappor- 
teurs ont parlé 187 fois et M. de Villèle ^i fois. . . 

■ — Une visite domiciliaire a été faife , le 17, à cinq heures d« scir, 
par la policé, chez le sieur Bnchon ; il paroit qu'elle avcit pour motif 
la recherche d'écrits et de correspondances politiques, 

— M™«. Maric-Eli>ab*eth d Haranguier de Qnincerot, ncV. Moreou 
^e la Vigrrie , est morte , le i5 , ii Pari* , dans les jïlus" grands senfi- 
mens de religion : ]\1»'»', de Quincerot n'é-toit pas moins distinguée pîir 
la fermeté de ses principes que. par ses qualités de mère et d'épou.-r, 

— M. de Chauvcliu a\oit dit dans un de ^es derniers discours qu'il 
n'avoit été fabriqué à Thotel des monnoies de Nantes , pendant l'an- 
■^e 1S20, qu'une -scnume de 5oo et queViu*"^ flancs. AL. le ccmmis- 

.Ftîre du ïloj près la Monnoie de ^Nantes, a déclaré dans ic« journaujL 
que, dans" ^ ^ trois prt^miers jiiois de 1820., il a été frappé à.îninti'i 
101,740 fraiics. 11 paroît, dit la. lettre, que M. le marqua giura dç- 

'inlmdé des noies à «quelqu'un cju^ aura osé se moquer de Iuj\ 
■*'*— l.e Journal du OtUados annonce l'arrestation de Mathurin 4 rfe^- 

liï , prévenu d'embauchage pour la troupe de Becton. . . 

— M, le préfet du dé-^partonicnt do la Meurthe a adressé aux maire* 
fie son resswf une circulaire par laquelle il les engage à redoubler 
^l'activité et d'attciition à l'égard des mabe.illans, à vérifier au phw 
tel les rapports qui leur seront- faits, çt à Içs-lui transmettre. incon- 
tinent. , . , 

— ■ J-h petite \ille de Tence (lîautc-Loire). joui soit d'un étaLIi>- 
sement ôt'' Sœur>' de ^aint-Jo.«ireph, chariiée* dciédiication des jciia«« 
fi'îesi.le ])idiîuent Aient dVtre la proie des fliuiimi?; Op e.xpéje.que 
la charité des fidèles AÎcndra au secours des^)iuuse.s inftitutrJccs , «il 
'qu elles pourront recomnieiic^T au plus tôt leurs, ulilcf^ travaux. 

— la gelée avoit donné des craîotes dans le déparlement du Haut 
^P'siii : lieureuscmcnt il y a eu peu de dommage ;- le? vignes <}e rAuli* 
ont beaucoup plus fCUfVeit'.-^tH'toutà Ba.r-sur-Aube et à liar-sur-SeJÉnr-» 

— Les oUieiers arrêtés à Strasbourg sont partie ^•ucce>:.*vJvet»ent|"t>Hr 
'paris, sous une CTO'te de gendarmes : l'un des pri-^onniers a. f.iij[ 

H*iç déclaration écrite par laquelle ij se recouuoit ç^irb^inaii^ ^ 



( tlj ) 

— La vàU de Ntmes a yu avec une ^oie aîfficfle a pem<l«-<i sqn «ég* 

4rti^«nil enfin rempli : pendaht-la semaine sainte, 1 lUustre prelat « 

terWo^lToIffice,; aussifc concours de. fidèles a-t-d ^té pIU. 

nombreui que jamais. Le sam^di-sami il y a eu une orilination. 

^ Cto Lionce que M. de BeUegarde, maire de Toulouse , a donné 

.a démBsioD^^^ irtcendie a édM ces jouri, derniers à JoinviUe f HSÙte- 
ÏUarne). Le feu paroit avoir été mi? simuUanémçnt aux quatre com» 
^ mbitation de M, Hue , maitre des portes : vingt chevaux ont été , 
IwhIbs ou étouffés dans les flammes. 

-Un mouvement a eu lieu dans la Catalogne. Une troupe nom- 
brease des^fenseursde la foi ont parcouru quelques communes au* 
cr?s de X7fe Jior, et a renversé tous les emkèmes çonstituUonnels. 
Les partisans de la foi sont supérieurs aux troupes qui les poursuivent 

'^Z ule ^s^daé secrète s'étoit formée k Calvello province, de là 
Bacilicat» dans le royaume de Naples , pour porter le peuple à 1" Té- 
vdie etti désordre. Un médecin , un reUgieux et un prêtre seçuber, 
Jt«i«t D.™i k-s principaux conjurés : le reUgieux ayant été sais», se. 
Sc«^voie-i? forci la pri^n pour le délivrer: ils y avoient 
Œ. après beaucoup de violences; eçBn les coupables ont été ar-. 
titén et oondainnés à mort. 

' - - . _ J 

, CHAMBRÉ DES PAIR*. : 

La chambre a ouvert la' discussion sur le projet dp résolution r«* 
latifVl Wace de la contrainte par corps contre le» 2^!î''''^eH* 
la nairie On a ent,-ttdu plusieuis pairs. La chambre a de^arcqu eH«. 
heCocéderoit point paf une défcision générale ams. que, le pr*- 
STacommirion, mais par des d.cisionssp.v,,des et motivées ^ 
?W..ne des pétitions qui avoient donné Ucu .la proposiUon du 
Srfic résolution. EÔea-donc renvoyé ce. p.H.tion, a k eomm.,^ 
ÎTon spéciale , pour loi faire un rapport sur chacmc A elles. 

CHAMBRE DÉS pÉPtJTÉ*. 

r o ifi avril M. de Puyvallée a fait un rapport au nom de la cote* 
.^liU cWeée^e l-exaien dû projet de loi tendant à autoriser Ui 
Biijnoh «""B^ "l,'*f , -:. s, giiin^er exlraordii^airemeiit pour te 

!2^4r^ S<me riticle. M. JoHveneel demande, nar un ar- 
Sde'adîUti;»^. qS^ lAw>o4«tifo dépeivdant du <Cmai«e d» 



VEtàï oa <9a <foiRarne de la couronne suppôHcnt les imposkioBf'ci- 
cicsjius dc^crérrcs. Cette propo.«itton , conibattuiî {>ar MM^-de Cka&rai 
et Pu^n j ést'rejett'c» Les articles xv €t x.vi*sont a^iopté^» Le prr- 
iiiîér ferme la clrture du iudget , qui a^lère ù la somme de^ ik»9 luii- 
lioQs 725, (}3i francs; le second. interdis toute eooiribolioa aufre-qœ 
celieii mii sont autci fsées par la présente loi. Un article -additiiHUMl 
de M. b. Côn.^tant cstfcivté. M. le.préskiçnt invfte l» clwinibre tr #e 
fbnner tn contité secret pour r^xaniep de ses. dé|)ea*^ev^i^* séance 
publique est levée. *^ : , 

Le i(i avril , après la séance publique j^ la chambre s-cst fonnée en 
eoiiiité secret , et à adopté , sans réclâniM-ion * la somme ck 800,000 Ir. 
|iour $es dépenses. La se ancv publique a iV* intmëdiateBM si rouvcarte, 
et Ton a eut( ndu < ivcrç amepdcn^ens sur 4a diminution de l'impôt 
<j^i sel, J>ré$entés par MM. K.tratry et FrijniUy. 

Le 17, M. Hnernc de Pommewe a fait «û rjippwi'sur le» offrefrde 
plusieurs capitulirtes pour la construction de divers canaux : rimprcs- 
sion du rapport est ordonnée. M. Duvergicr de Hauranne a ensuite 
la parole sur l'ordre de difcu>sîon des diflércns projets de loi sur les- 
quels des rap])or|s ont été faits; celui des douanes est écarté , etoa 
8 occupera 5i!ccc.ssiveinent;,des\lazaretSy du. séminaire de Chartres 
du minimum des rentes sur le grand- livre , et en6B des caBanx. 
MM. Ouittard, Labbey de Pomj^iéres.ct de ^erbis, pro^settt de» 
réd<ictiotis sur rimpct du «el , qui Sont combattjues parJlft. de Saint- 
iGricq, et rcjetéés. On vote, ensuite les crédits oavisrts ponr les dé- 

Îenses générales de 1839 , qui se montent \ (^70 million» 47* ,!6c6 h. , 
compris les dépeiisës^ de la chambre. , : .. ,- [^ .■ :^h . •■' -- • 

;-^î,. Ppy,, «Jemaïidf^jUn** fu^gmeolatîoaitdfa fondi de^stiais ^imx- pi?ji- 
4dné des vèiivjâ des 'militaires «lovtsenrreJUraite; MM. *d^ Tiueley 
l^idçn., de Ja Bourdonna^ e^ de Castelbajae , combattent cette* pro- 
npsition comme trop iwguc e4 contraire. kla prérogative' roj^ale ,* elle 
«$t âppÛYce par M(M. Lafont et Manuel. M. Laisné de Viilevesque 
^ikfvô«ed accord^ ci» p«n rions à titre dé gratificamit. ( Violens iTf ar- 
mures ii gauche. ) Ltamendement de M. -Foy est «lourné. On adopte 
nnc dis-pQsitipn de.M, de Berbis, rdative ùla reddition annule des 
comptes pour les frais de. bureaux des préfectures e€ des sous-préfec- 
tares. M. le présidept donnv Reclure d'un amendement proposé par 
M. Gùiitard , sur la. spécialité , d après Jequel les ministres ne pour- 
raient changer la destination d^ aHocaticns adoptées. La discussion 
est renvoyi^e\AU jour suivant.- , ^ . - */ 

Le 18, M* de CourVoisîcr combat lamelidemcnt d« M* Onitlard*/ 
mr la spécialité^ dç^nt l'admission, donneroit'^trop d*autorité aux 

. tbauibres, e'tdétrutroitla^ prérogative- ro^alo» M. Be^aux demsiide 
par un^sous-amendem^ut > que les ministre» ne puissent dépasser lenrs 
allocations sans une ordonnancé royalff»:M. Royer^Gollavd soutient Ic- 
systém'e de la spéetalité dans le sens de Mé ^Guittard. M* de Villéle 
montre par Te m barras et le peu d^^ceomi de^ctfux qui défèndmt U 
spi'cialite, ci mbirn cette question' cï^t insoutenable j il obser'V'e^es 
outre que ce^n*eit pa» dans le budget qu'elle doit être mtcscalée, niù» 
dans la disottss^B $ur<]e|.4^oinpUr» ^ . ii^:-.*:. ^^ -: : -^ 



r 5i9^ 

- Tous le» amondcmens sont rejettes 5 qo rejette ëgalement un aut^e- 

ratudimcTif lie M* de Pompièrcs, reJaiit'ii Ja rctluction tîu budget; 
cetfe occasion, M* Sébû^tiani s'éUvè contre Fintention du ^uyet^ 
nement cte convtMjueT cette aiinée une secondé sessioo* M, de YiUèlê 
«c conlenrB de rcpôiMlt'e qu'on a lieu de ?'élonner dé voir biâmçr une 
taesute commandée par les besoins de la France , et qui a ét^ saiîa^ 
doute accut'îUie partout avec faveur. On vote sur T^nsembledu bud- 
get, , qui est adopte a une majorité de 272 suffrages contre 53. 

On <ii«cute ensuite et on adopte la loi sur les lazarets,. qui accorde 
au niinifti ère de riiftcrieur un supplément de i,5oo,ooo fr. Le projet 
de ior qui autorise le département d*£nre-et Loire à s'Imposer ex* 
traordinairenient pour le rétablissement du séminaire de Cbartrcs , est 
adopté sans discussion. Qn procède lappel nominal, et le scrutin est 
nul, les votansnVtant qu'au nombre de i53* On proc/^dera le lende- 
main à un nouveau scrutin « 



.Le côté gauche se plaint souvent qu'on/i^ touffe les discussions, et 
que «es adversaires s arrangent pour parler «enl-?. Le nombre et la: 
longueur des dii^cours partis ^u c<tc gauche sultisrnl pour rcpous^ 
ce rcjroclic j on voudroit , il est vrai , pou voir .étouffer quelquefois, 
de» itiscusfibns scandaleuses , et le coté droit a dans plu? d'une t0^* 
contre sacriKé dan? ce but les distout-s de ses propres orateurç. C'est 
ce -qui est arrivé entr 'autres pour la pétition Douglas , oVr pi ujeuir 
estimables députés avoient prépaie des discours^c la cl^itui*e dft^ifk. 
di^tcnssion «empêché de prbniôncér. îls ont jTùfcU^dcpui^iiee péfieiîcpf. 
qu'ib sr pt^6soient de faire sur cette pétition fîUneuse. MM. de M^r- 
celîus. Clause de Coussergues , Loisson de Gnlnaumont, Dubruel,- 
Pavy et pubay, ont ttms porté le même ju^inént siir cette sca&d)»» 
liîUse affait-c. ' ^ ' f't 

Il convient d'abord de parler du rapport de M. !« çovte Huilli>erl 
de Scsn^oisons, au nom de la commisisaôn des pétitions;' on jr trouvé 
une analyse Ibrt^bien faire de toute l'affaire > et une appréciation fort 
juste ile la conduite du pétitionnaire^ 'A la suite du raopori se trodv^ 
la délibération de la quatrième chambre du tribunal de première io^ 
«tance de Paris, qui, u près avoir pris coangi^sance ded faits , déclara^ 
le 26 janvier dernier, qu*il n'y av oit pas lîeii de donner suite k la 
plainte de M, Douglas, Il est à regretef que celui-ci ne s'en soit pâé > 
tenu à cette première décision» ^ ' - , 

M. le comte de Marcellus , <pii profite de toutes les occaiiuns pour 

Ï>rofesser ks principes de religion et d'honneur, montre qu'il est de^ 
^essence de m vérité de chercher à se répandre et de faire des coft* 
^i'tes y, toutes les fausse» dottrines , toutes les erreur.^ i^ tpus lès parti-) 
sont ardens pour faire des prosélytes; pourquoi contc^tctoit^on a là 
religion le dr^t d^inspirer le bien pour le zèle que tant d'autres dé* ' 
ploient pour le mal ? ^ 
'M,. Clausel de-Coussergnes s^est attaché à montrer que la législation 
ongloise ellesnèmc repoii«tc»>ii la deOM»nde de M» Douglas, et qu'on a 



( 3ao > 

\u en Angicicrre pendant la ri^volution Leaucouj» d*exeinples de èoa-' 
tenionji optTi'es par ho< prêtres, v«aos gue le parlement anglois a'em 
«oit mêlé , et ;sans qne le roi et la nation cessassent de traiter avee 
générosité ccS courageux proscrits. M. Clîiusel de Coùssergues signale 
àusjii l'esprit qui a dicté la pétition , laquelle n'est à ses yeux cpi'un 
moyen imaginé par ïc parti libéral pour déclamer contre nos insti- 
tutions religieuses ei politiques, 

M. Lc'sson de Guînaumout , député de la Marne, traite la ques- 
tion à fopd j il regarde rindiH'çrence sur la religion comme la plus 
grande faute \Vnn gbuvernement , et comme le plus grand nkalheur 
de la société. L'esprit de la religion chrétienne a toujours été de 
â*é tendre j c'est ûinsi qu'elle a conquis le mondeé Etablie pour le 
bonheur des hommes, elle dev oit travailler à ce but en cherchant 
à être coiinue , en combattant les erreijrs et les passions , ei en pro- 
pageant la lumière et la vérité. Ce discours, que 1 auteur a bien voalu 
nous remettre, offre des considérations gédérales, d'autant plus )us£eâ 
qu'elles sont toutes fonde es sur la ba^se de toute politique et de toutéî 
, législation , sur la religioii. M. loisson de Guiuaumont n'est pas moin» 
bon chrétien que loyal déyuité. 

M. Dubruel combat ausji la tolérance indéfinie de quelques f>olï-" 
tiques qui mettent toutes les religions sur le même pied , et qui les 
traitent toutes comme des systèmes : son discours est aussi one di>» 
<$iission sage et raisonnée : il est terminé pat des réflcxKJns sur le mal- 
heur qu'a eu M. Loveday cle suivre de pernicieux conseils. 

M, Paxy, député du Rh^ne , analyse rapidement la pétition , et J 
trouve des raisons pour la coûibattrë et pour là r. jeter : son dii^ 
cours , pliis court que lest préc^dens , anhonce aussi la co&noissanccl 
des principes de U religion , et l'attachement à ses maxHuef. 
• Enfiii , i'ppinion de M. le baron Dubày, député de l'Ardèche, iné- 
râte une attention particulière i M. Dubay est protestant, et, comme 
8C8 oélli'gucs ci-dessus noînmés, il blàmc M. Doùglafi « Cet étranger, 
dit-il , ne peut accuser que son imprévoyance dans le choix de la 
penàou. De plus, de voit-il reproduire ici des expression* que l'ou 
a si jintrment accusées. de verser le ridicule et l0 mépris jur la reli- 
gion de l'Etat ? de voit-il ajouter à ce premier tort celui de se per-« 
mettre des allégations mensongères sUr la situation des protestans en 
France? de voit-il j aveugle instrutaeht dune faction ennemie , of- 
. fcir aux.mécontens un nouveau prétexte de calomiiicr nos Princes »? 
M. Dubày reconnoit que les protestans n'ont aucuiie plainte à faire 
contre le gouvernement, et qu'ils ont obtenu llcpurs la restauration ; 
de grandes faveurs. Il regrette qu'oi^n^ait pas sévi eoDtre. la pétition ^ 
et il parle avec estime en ])a>?sant des mjs^iotniaii'Cs , qui , en dernier 
lieu , n'ont opposé que la ])atience et la résignation aux plqs sanglans 
outrages. Ce discours de M. Dubay est une réfutation péremptoiré 
des plaintes par- lesquelles on cherche encore à égarer les protestans 
sur les: dispositions du gouvernement à leur égard, et à tromperies 
étrangers sur ce fait, te témoignage d(? M. Dubay ne sauroit être 
suspect, et nous ne pouvons que louer ici son ixhpartialité et stf 
b«nne ^oi< 






lunti fif 



Notice sur M. le cariiùial I^onlftn^^^c; J^Jl^ 

'" .' 'i ■ i i "* 1' ff 

Fl^riçoîs-Louî» Foolaiiij vit le jour, le aS^bâè'^^So , à CaJ^^ 
toaçgjôré, pctîle vJllé du duché de MilanV^ p^r^^ns r^^ 
etaisés, A Tâgè de 16 ans, iJ voulut, à rexeiu)fl4^tl£;;^fiird« 
sesfrèreày $è codsacrer à Dieu dans la congr4galion des cl^nv 
fëgulifers de !^(nt-I^aul ou Barnabites, dans laquelle il yrq^ 
l^>nça ses yœox , eh 1^67. Après bu'il eut fait avec dislinctioil 
jB0à cours dé philosophie et de tliëoiogie, sa santé ayant souffert 
^e ion application au trayait. îFfut notnihé pour actompagner 
l'a Père Erniénigild'éPtnî, célèbre naturaliste que rimperalHoe 
Marife-thérèse tenoJl d'appeler, en 1772 r P'^"»' visiter lef 
jttiitfe^ de Hongrie. Dans le séjour qu'il fit à Vienne, le jeul^ 
Fofitana (Connut ^usieurs gens de lettres, enlr'a^itres,: M^ 
tastasé, et 'oit le citoit déjà |>Qur son savoir et son goûty, éll 
même temps" que jpour sa piété et sa prudence. Il' revint «a 
Italie au bout d^un an , et son frère, Marien Fontana, le de^ 
Iti^pda pour le seconder dans la direction du collège de Saip^ 
Louis^de Bdtogne ; les^deuiL frèfes montrèrent dans cette plaeih 
autant de talent que de zèle. 

Peu après, François-Louis fut çhaj^|pë d'une chaire d'élow 

quenÊ^ dans le grand collège de IMilan, et c'est là surtoiH 

^'on put appréciei^ son mérite littéraire^ il ccrivoit égale-^ 

thehtbién en italien , enlatm et en grec » et il faisoif itléf»i' 

des vers improyisés d^tns cette d^érnfère langue. 8« s suQcièisr en 

4;e genre ne Teuipéchoient pas de ci^ltivcr aiis^i les scîeilces , 

surtout celles de son état, ^a congrégation l'élut su|>érieur dé 

là proviijce dé' Milan , et il se conduisit avec tant de pni<(eiiee 

au milieu des troubles de Tllalie, c|u'il sauva tous les c^lléf^ 

|irlaees sous sa suiveillance du nàufroge général dani lequel 

te gouvernement déuaocraliqiio dé ce temps^là voulait en Ver 

lôppér t^us les corps religieux. Après l'élection de Pie VU ^ 

le cardinal Gerdil , qui connoissoit le mérite et û çitpàcividiU 

Père l^on tària , 1^* fit appeler, a flo^ne , oU une nouvelle ùmry 

Hère s'duv rît pour le savant religieux. Qn le n9i^inii sîitces^ 

,^vement procureur-général (le son ordre , cofi^ltçurdei^n^ 

Tonke ÀXXL L Ami Aa la Aelig. ci du H»t* ' % 



( 323' ) 

et de rinquisition , et , en 18071 gënëral de sa congrégation; 
iJ accqynpagna le Pape , comme théologien , dans son premier 
voyage en France, en i8o4; mnîs* Je cardinal Borgia étant 
tombé malade à Lyon, oh il mourut, le 23 novembre i8o4t 
lèPëre Fonlana resta auprès de lui pour J'assister dans ses 
derniers momens, et ensuite pour exécuter ses dernières vo- 
loptés; il n'arriva donc à Paris que quelque temps après le 
sâîrit Père, et y mena la vie la plus retirée , ne se montrant 
jamais dans les cérémonies publiques. 

On ne cbnnoissoit encore de lui , en fait d'écrits , que les 
vies de quelques' savans italiens, qu'il publia eh 1790, élant 
professeur au collège des nobles à Milan, et que Fabroni a 
insérées dans son recui*il; Oh aaifssi de lui quelques inscrip- 
tions et poésies grecques, à l'imitation de celles f*e saint Gré- 
goire de *Nàzianze. Lorsque le cardinal Gèrdil eu t--été enlevé 
à r£glise, le Père Fôntana, qui avoit été lié avec ce sayaiit 
homme; prononça son Elo^è funèbre , le ig août 1802^ dans 
i'églLse de Saint-Charles de Cntiuari à Rome ; et , le 7 ian- 
vîer 1B04 , il >ut encore , à l*Académie àxts Arcades , un Eloge 
Vttéraire du cardinal. L'un et l'autre ont été publies ^ elle 
premier dé ces discours fût traduit en françois,,et accompa* 
gné de notes par M. l'abbé d'Auribeau ; il eii a été rendu 
compte dans lé* Annales Ultéraii*e.s et morales j tetrae I*'. , 
page 202. Le Père F«nt^na éleva bienr^t «n uioii.»nment pîuf, 
important à la gloire du caî dinal j il commença , en \^'o6, une 
édition in-4«. de ses Œuvres , dé concert avec IVî Pbre Léopold 
Scatî, confesseur etexécuieur testamentaire de GcrdiK L'ou- 
vrage est dédié au souverain Pontife, et V^ioge liuérairc 
par le Père Fontana -orne le P"". volume. ' 

H avoit paru quinze volumesde cette édition, lorsqu'arriva, 
en 1809, 'û nouvelle révolution , qui priva une seconde fois 
Rome de son souverain. PieVII fut amené en France, comme, 
aon illustre prédécesseur l'avoii été, onze ans auparavant. Le 
Père Fontana é^t aussi sa part de la pers'cution. On le fit 
partir inopinément de Borne avec les autres chefs d'ordres 
religieux , et on l'amena , à ses frais , à Paris. On lui défendit 
dé porter son costume, et on Ténvoya en exil à Arcis-sur- 
Aube, d'où on le rappela, à la fin de 1809, pour l'adjoindre 
à- une commission d'évêque$ qui avoit été1î>rmée poUr ré^ 
pondre k ^^s questions «ur les affaires de l'Eglise.. Le Père 
Fontana ne parut qu'aux premières séances j une iualkiie. vint 



Ç 5:r5 ) 

liçureusçmenl le flîspenser de se trouver à des reisnîons qut 
ne nouvoiciil lut elre agréables, et où J*aillcurs la peîiie qu'il 
avoit à sVnopGer en françois empéclioit qu'il né fùl. aussi ulile. 
llors cTe l'eclàt' pour leLref au cardinal Maury, le t^cre Pon- 
tana fiit compris dans la liste des personnes énFermées à Vin-* 
cennes : on à dil dans ÙYi journal qu'il avoil été chargé par 
le Pape^'de signifier le bref iiu cardinal; mais il j[ a lieu de 
croire qiiê son emprisônnehient fut provoqué par dps lettres 
et papiers que l*ori trouva darxs la visité que l'on fit dans le 
cabinet du Pape a Sàvbne. , . . . . .^ . 

Le Père Fontaîia pas5a trois ans et trois mois en prison, et* 
y donna l'exemple de la résfghation et de la. patience. Il ne 
fut délivré que par rarrivée. des alliés eu France. Jl pi'it Je^ 
ciiemin deVÏ^alie avoc^lNnfontîon de se retirer a ÎVIpnza ; mais 
le souverain Pontife rie voulut pas permettre qu,'il ^éloignai * 
deïtôme., et le nomma secrétaire avec droit dç suffrage de ' 
}a congrégation établie pour délibérer sur les affaires extraor- 
clinalres de l'Eglise. Il suivit Je saint Père a GrhêSj en i'8i$,, 
avec dix-neuf cardinaux et l'ambassadeur de, France. De re- 
tour à Rouie, il fut compris dans la nombreuse promotion de 
cardinàul du 8 mars 1816; il étoit, avec le cai^dinal Casellif ' 
le seul religieux, men-ibre du Sacré-GoUége. Le Pape lui coh- ' 
fera le titre de Siîiûtè-^tarie de la Minerve , et la* préfecture 
âe la congtégaliou de Vlndtwj il lui permît de conserver je, 
lîtrç de «upérieur-géiiéral de sa congrégalidfn , .et le nouveau ' 
cardiiiàt continua le même genre de vie , et demeura toujours 
au ipilieii de ses confrères et de ses en fans. Il fut nommé 
membre d'c pi uisieurs congrégations, et en outre de commis- 
sions exiraordiiiaires formées pour rédiger un plan d'études , 
et pour fixer les pouvoirs de I inquisition romaine. En l8i8, 
il quitta la place dé préfet do V Index , et devint préf?t de la 
Projîagaridè, et dé plus de la congrégation des études du col-* 
lége romain , et de celle sur la correction. des livres orientàui^* 
Le pieux et zélé cardinal s'acquiftoit de tous ces emplois^ 
avec autant de sagè^sç que d'exactitude. Les affaires de là P'ro- 
pagandc surioûl excitoient toute son attention; mallieureusd- 
inent ses forces et sa santé ne répondoient pas toujours à son' 
courage. Il avoîl eu , Tété dernier, plusieurs altaques^ on lui 
conseilla un voyagé à Naples. Il en étoit revenu mieux por- 
tant, mais trè's-'foibîe. Au commencement de mars, la fjèyr^ 
survînt^ \i fui suivie de KûttveW'Sittaques. S. JEoi. reçut'Ies 



( 524 > 

MtcrfmeiM àrec des. niarques i^une vive pieté, et môiiroC, le 
idimirf au soir^ au imlîeu dei larmes de aies ràîgieax. iSbs 
OM^ues ont eu lieu, le a3, dans l'élise de Sàmt-Cbkrtet 
de Caiinari, où se tint àicet effet «ha pelJe papale; les ca^H 
naux et prêlals y assistèrent suivant l'usage, et M. lecardiliaf 
Gregorioy Bittî du défunt et compagnon' de sa captivité ^ cë-^ 
l^ra. la mesMi et fit les absoutes. Le^^6f ^ les Pères JBàrtiabiiaii 
oi;^ .enoora célébré ^ clans la in.^mé egli^è, fi|i éerviitié pour' 
letttvénératrle supérieur 2 itlf^. Oipranip. archevêque dlciN> 
liîliiei^^v officia , et l-élcigc fonëbre dii cardîna|1|\il j^ronôhéiK 
par le Për^ al>l>é PWçide Ztirla, camaldulé, r|ui traita, d^-* 
€«^, ce sujet .ayèc< beaucoup^ de talent pt d'in tém. 

JL^.mojrt au savant, cardinal est une pefle pour l^lisé^ et 
•9' particulier pour la cprigrég;atîon de \)a Prop»(éànde , ehar^ 
fl^ de taiyt d'aftaîres déjicates et importantes. ]^|e est m,ia« 
yfï de deuil ponr $e$ aiuîs, et pour tou» .ceù|L.qui riôtf t èonifi^; 
HjOIIS avions eu persQiimelIcinent nionneur Je voir te PèW' 
Fonjta.na pendant, son séjour en Fraace. Il nmts témoigna dr^ 
l'Wérét^ et ewl, la bon té. de nous vbiter : nous lui ffcikmef 
qt^lqçes lÎTW qui pouyorçrit lui tîlre uiile* au milieii de Tli 
pjjvi^tioii de ressources en ce genre cm il ^ Ironvoit* et un! 
^ cet Ùvi*es fut. saisi dbea lulpar la ptïîfce , lors de son erb-^, 
|||piS9«n««nf^ni; iic^jl, iif^^ recouvre* K^as revlmet 

^ttè honorable victime ,4e la per&écutiofi après sTsortièâe 
'VinceniifS, et nous remarquantes avec peine que trois ans de 
Pjrison paroissoienl avoir altéré .sa fjgurc et 3a sataé. Ses tra^ 
vaux postérieurs el la, suçcessîoîi des années n'avoieut pu 
quWçroilre cette fuiresle tendance. C*c;st amsi que les souf- 
Ùmi^^ep de l*eird , les malbeûrade l*EgIisc , I^ pnso*. et toutes 
)è« fui^e^ de la rév;o!uliou ,. Mtem h fWt des hommes f^plua 
^îsUogués dâqs te.dergé. Le Sacid-Coïlege ie trouvé aujovr- 
sPhu^ réduH à quarantedn^ cardinaux. 
^ Ifé cardinal Fontan^ ^vok auntïncè , en'cmiimènç^fit^t'édî- 
fipi\ des Œuvres du Cardinal Gerdil , cju^iî iFavailloïC à une 
vie de son savant collègue, et qu'H avoït déjà réuni pour cet 
effet beaucoup dé matériaux. On espère que res inatériaux 
mirent pas perdus, et qu'ils seront remis au Pbre Antoine- 
Marie Grandi , procuire^r^général de» Ëarnabttes , qui conlî^ 
nue l'édition de Gerdtl , et qui en a publié 4 volumes en 1 ii^ 
Ces .volumes, cëiitieimeni un Traita du Maritige^ Qtt ^Juin^ 
Uàn des Sje$iémei eoniraite» à V amortie tk tEgiîsè mt k 



' 3?5 ) 

Mpriag^^^X un CçQM eiUijÇr.de tVo1o|(i€ aft#r^k.Xiâ«â1la:^ 
iiffli èoii ,étre tcr^nëe par la cbrri^f pojidaiice et ' la Viiê ln 
cardiniil. . ~ ' ' ," . '. 



' .^MÊ, Lèf cëreiDOniei de fa'sétiiaîae tainte ont eu lieu âi^ 
la i^injpe accoutumée.^ et prêtais ont asmle 

4iut ofluses des deimiers jours dans la chapelle Sixlineau Va- 
Vtcàn. 'Le {éùdi matin , lÛ. le cardinal deUa Spnîajglia | ê^jqoé 
dIOstie , et ddyeii du SàçVë^Gollége, à officie, et a porté nrdi- 
cessionnàlletiient te saint Sacrement h Ja chapelle l^anline. 
S. Ein. a^fait ehsiiltë, à genoux, 'dans là salle Clém^ntme ^ 
ic lavement de^ P>*=^^^ ^ treize prêtres ^erîns de dîverjiwt 
natibDs; ced prêtres olit ensuite été ' servis 1* tàt>le jpsr 
MlU. t'rosini , Inàlorddme , et Bérta'szolî /aumônier de S. 'S. 
Le soir/ VégI fseae Saint- Kerre offiroit t^llnriiinafieri accoii*^ 
luméé.de ïa croix. Le vertdredi -saint /c'est M. le cardioitl 
"Casttglioni , évéfqe die t^rascàti, qui à officié comme grand- 
'i)éniteqcier; S..Em. a entendu les confessions suivant Vu3ÎM[«f 
^Unt il Sàinte-Marie-Majeuré c|ù*ià Saiitt-Pierrc. Le foir« j^ 
[ciirdiniitix M>nt allés dans cette defnteré basi1tc|ue aâor^'fei 
j^ràiécro^V^t li'^^ autres, precîeT^1^^feîï^oés<|u*^ y c^naervil. 
Il;jLiir|nèux é&ercice des trotsT Hi^rés d'agonie duSauv*»^ 
et'^ffiitle f heure àéstinée à tnéditér sur lés douleurs dt^l^ 
éiiïiieVkr^e , ont eu liéti , le v'éndredi- saint , 4'iif dîvèffci» 
éj^liies; aVéc un grand Concours dé fidèles. 
r l:.'^^rkài Ui écclésiasûquéi qià Olit juridtii cje càrçra»^ à 
llotne, oïi diitinj^ue M. toicoîo /àfèhèvêi|ue-de Cortfmy^Êm 
'À jirfcché'devànt la gar^e-i^*o1>lè de S.1S.': «t M, C^doltm^ j^ 
lévê^iMt de téikùé ,' ^'ui a ptrêch^léft Slùdiahs de ta &^e««f<^ 
' et few dames de n)r)ittiiiSe dn iPërè 'Caravifâ. 
' ; pAAH. tya'ifs les nbuvetles'qiieiiiqus avons données tî-desiu» * 
dé Hoine'y et q^i Ibnt tit'ées du. /^<ar/o, il n'est point ques- 
tttQite dû siifnt Père. CoYhme 6n piuirroit en conclure que 1 état 
de ,51^9: eàt âltti^md'nt ^^u'ùni noirs, lifâtons d'annoncer quVn' a 
i*u, jMir dèsiéliyès arrivée» dé ftotub cesîou^ft-cî, que ïe sou- 
'i^erm Vonlfifé'^VoU célieliré tà^n^ U jour de PâquÉs , dans. 
« sè& appirtèméns. ;^ ' 
*'' Jii^l)id^9Qelie'dé^ im. ^rand? conco«r» dé (idèlcfc $^é|(ai% 



( 326 ) 

porte à Sftînl-Eoslache bien avant rh«ire indiquée pour Ta 
coiii^munion générale des paroisses de Saint-Eustache et de 
Boi^ne^Nouvelle. La nef étoit toute remplie ; les hommes 
occupoient la partie U plus rapprochée du chœur. M. Tar- 
chevéque de Paris est arrivé vers sept heures trois quarts, et 
a célébré une messe basse, pendant laquelle on chantoii des 
cantiques, M. l'abbé Rauzan est monté en chaire, et a eo- 
Iretenu ses auditeurs de îa grandeur du bienfait qu'ils al'- 
loient recevoir, leur fournissant les pîeujç sentiincns qui dé- 
voient les pénétrer en ce. moment. M. ^archevêque a dis* 
tribué la communion au centre de Péglise^ pendant qu'à 
droite et a gauche MM.' les curés la dislribuoient aussi. M. le 
curé de Sainl>Ëustache, malgré son Age et ses infirmités, a 
• voulu prendre part à cette distribution , qui a duré line heure 
et demie. Après la messe , M. rarchevêque a., donné la con- 
firmation, et. s'est retiré à dix heures. M. le préfet de police 
étoit présent, plutôt isans douté dans Tinteution de satisfaire 
sa piété par la vue de cette édifiante cérémonie, que par la 
nécessité de maintenir l'ordre^ qui n'a pas été troublé un ins- 
tant. Rien de fâcheux n'a allére le recueillement âes fidèles, 
et n'a nui.àl'efTetde ce spectacle religieux et' touchant. Le soir, 
â 'cinq heures , M. l'archevêque est a)|é à Bohne-Nouvel/e, 
ou les fidèles de cette paroisse étoient réunis pour Texcrcvcc 
-"^'du soir. Le prélat leur ff'âdresaé des (ïîrcrtàHop's's^fè* céré- 
monie du matin , et des exhortations à persévérer dans Ja pra- ^ 
tique de la religion et de la vertu ; il a visité l'église en dém 
tail, et a donné sa bénédiction au peuplé': puis,' se mùl|i« 
pliant en quelque sorte pour instruira et édifier son trouneau, 
' M«^ est retourné à Saint-Eustache vers sept heures. Lesbdëles 
' de cette paroisse y étoienfrassemblés depuis long«temps, oc« 
' cupés à chanter âes cantiques, où à entendre la glose de 
M. l'abbé de Janson. M. l'abbé Rauzan e&t monté en chaire , 
et a fait la dernière instruction sur la persévérance; il Ta 
terminée par les adieux. M. l'archevéquè a encore parlé du 
l>ajic d'oeuvre, et a exprimé aux missionnâii*es' combien il 
étoit touché de «leur ^èle et de leur courage pour répondre à 
' Bos vues, et évangéliser le 'troupeau qui lui est confié. Tout 
le moi^de dans l'auditoire partageoit les sentinaens du prélat, 
' et étoit pénétré de reconnoissance pour M. l'abbé Rauzan et 
, &e& estimabjesi coopéra teurs. L'église n'était pas moins rem-* 
plie que le matin, quoique les paroissien^ d^ Bonne-Nouvelle 



3 



( 537 ) 
fussent retournés dans leur église f et l'ordre et le recueille- 
ment n'ont pas été moins reiiiarquables. 

•^-*-Les exercices de la mission ont été clos aussi le dîroanche 
.^oir, à la Salpétrière. Les missionnaires se sont retirés au nai« 
Jieu dçs témoignages d'attacbement et de reconnoissance des 
^aumôniers et des îitfîrmes de la maison'.. Ceux qui les accu*» 
,.sent^ de mettre le trouble partout, nous ëcrit-oo^de cet hos- 
j>.ice', p9t reçu, en celte occasion comme en tant d'autres, un 
iK>lennel démenti. MM. les aumôniers , ^ntr'autres , nous 
.prient de consigner dans notre journal Tex pression de leur 
^&Mu^e et. de leuf gratitude pour les laborieux et' charitables 
missionnaires qui ont fait tant de bien dans cet bospice , et 

ui Tqnl fa^it avec tant de désintéressement, dé simplicité et 

e modestie. 

.— M. Tabbé Frayssinous a «ncore donné une conférence , 
dimanche, à Sainti-SulpiceJ L'orateur a développé ces p«- 
.roLesdu Sauveur : Ego sum vcritas et mtéi,- et a laontré les 
lumières et les bienfaits que le christianisme avoit apportés 
.au inonde. Cette conféreince, que Ton avoit déjà entendue, 
,ll*en avoit pas moins attiré un très^nonibreux concours. L« 
.prochaine. aura lieu dimanche. 

, — Il y a eu dimanche dernier, dans l'église Sainl-Ger*- 
.yaia., une nombreqse communiiHi de militaires. Quarante 
mlitairf^, du. dixiprai?: régiment>Qn|' pris part, à cette pieuse 
jcérépionie , à laqgelle tout le régiment étoit présent, les cheïs 
à ht tête, M« labbé Feulrier, vicaire-géuéral de la grande^ 
aumônerie,. a oélébré la messe, et a prononcé, avant et afMPes 
la communion, des exhortations adaptées à la circonstance-, 
et qui ont pgtrii intéresser aussi ceux mêmes qui oè commu- 
nioient pas, et leur inspireront peut-être le désir d'iniiiter cet 
exemple. La cérémonie s'eist pa$sée avec autant de recueille' 
ment que de pompe. 

— La première communion des Savoyards, qui a lieu tous 
les ans dans la semaine du Bon-Pasteur, se fera aujourd'hui 
même, mercredi 24 avril , dans l'église des Missions- Etran- 
gères. On instruit et on prépare ces encans depuis plu- 
sieurs mois^ et ils ont fait une retraite ces trois derniers 
ioucs# M. ^l'archevêque de Paris célébrera la messe à huit 
lieuresflu maûn,. et donnera la communion aux enfans, qui 
fioiv.en^t êli%, dit-on , au nombre de cinquante environ. 11 y 
aura ensuite une messe d'actions de grâces. Le soir, à trois. 



( Sa? ) 

heures , vèpm et fermoti ]Mir M. Vuhbé Letourneury pré4i?' 
«•iMHrjOffdftttAmidBr.llôi, «tensvite le mfÔMVétleiiienrt ée§ 
vœnx iàu baptême et^e Jalut. M. VmTchmêqQ^ ilè<Farb oft- 
«àfira auist lé soiniA^. la vicoititaMe d^acara fera la ^néte. 
/itlte céréivw»fne9 lao}oiira lî édifiaBte , ëitiré tpiis'^es i^ns léa 
laAas pîei(Mes,«t on «spèré qu'elles ne tmotgvieroiit piM c^ttf 
an^ée «noîns d'iolérét à une ôntvre ai prëdeuse, éc qil'etlef 
4r.oudronl bien «onlîmier à le sdo tenir par des tlbérà^lîtés qui 
ê^ 4i»ei&. néeetsaîrea à Fentréé d^une saison di Ton n^aura 
fins (te dans il espérer, «i w les dépenses contioueronl ^epinK 
Éàâmlà être à -peu près les mêmes. Les effriiiHies peuvent être 
^any»yéea )à MM. les ^rands^îcaîres , od à M* h ^^^ ^ 
dMisaîans. . 

.m-Si^r la demande, ou d'après la désir connu delà ^^upart 
des ecclésiastiques de son diocèse , M. Pévêqoe de GreiM^^e-a 
^éfdbii une association jde secours pouf les prêtres â^s et îjHr^ 
«finnacb Une souscription eat bu verte |à cet met parmi les ec<* . 
4>lesiastiqxios tdu. dioeëse r tous ceux qui voudront lousqwv 
.eu verront leur aoumtssîoii pour la sfimme qà^tb s'engagent 
.de paver, I jé mmimum sera de 1 5 fr. pour les curés de csbt 
4ton, de lo û'.pour IcsauireSy et deôfr. pour {les vici^resr 
M. Jouffrey, secrétaire de rsrciievêcbé , est trésorier de Pair 
«aociiatioB. 'Les 4«mandés de secours seront faites par l'arc&i» 
pWkjw et. deux. aulnes nrêires de son canton. Un çràisèil ^M^r . 
iftniattstmtson ^^^^mposé'dVîtaPJ^rand-Ticatfiâ , d'un 'c||ai|ni^[er ' 
iie ^VL .curés ^ ijî^lrîbuef^a les secOurS. M. l'évoque a tovité . 
4oiM Ji^ ecciéatastiques & se joindre a une association dont le 
jbuA f st é Jbonorable et si vttle , et qui offre ^n intérk ^érsl , 
^usi>le aeitJ rapport de Kl^inianité, ' \ 

.-r^Parmi 4cs vi^Mes de ia révolution, il faut compter 
^veç honneur M. Fr^inçoîs Rosselange , prêtre y vie. à Saint- 
M«bir|^ de parepa bonnétes , qui , ayant vécu dans la piété 
depuis son enfance, et se sentant a pfielé 4 l!état eoclé^ias^ 
lique , .fit; soip^ ^éniinaii>!ir % ^!o^\\ Devenu prêtiie ^ {I 1b t en* 
vf^^yéoQ^ue vieafpe.à Golombey, oh il trava^Ha avec aHe 9iVk 
aaljtit /le^ î^mea. Une aésignation iui procufa la cure de Vil- 
J^rs-I<srl)ila!ad^ cni il continua U9 fonctions du ministère avec 
Ja mêine jrxactîtiide. On le cMr{;ea de la direction àes Frèreji 
)^cs Àolea fibnétiemias de la maison âft ^oréviile. .£^ refus 
liit ^vmaat V en iijrff , Pajaiit it>bligé dé ftrir/îl passa ^elqàs 
{p4|»ps à ?r»yai , psqu^àr ce <|ua sopp aèle ie jiort|l p revfpir. > 



4ms M.pardiMè : mais.îl fat afinltë à C%ar^0i>NH||t;4)|MeUf^ 
et conduit iiiificec<>urt , pii ûjoérh sur l'éçlMMiâ révétuUoQ* 
naii^e , Je iff novétûBrie H^S. M. MapgHi f préfre et uumM^ 
cle la maîiOQ de ftfoHhrilIje ^ .fut execiité le même- four. L'im 
weti'autre ne loni pas mentiqnws^.dans tet Mar,fjrr^ 4ç. la fui, ' 
ilé M. râ'bl>ié 'Giïillon. Noui tenonji la présente qote ^riuid 
•oâroe très-sùre : efte nous a ét4 envoyée par M. Alaidoor, 
ancien curé de Saint-Kerre, faul^oiirg de Sa^hl^Maosoy, ji ) 
'T^iil, qi^i'ëtoit iieveii dfe M. Rosselange^ 4M. Alaiden, non 
moins zëfé qoé son oncle, remplit encore ^u)OttrdliHÎ , malgré 
•on grand Age. t lés fbnctionsdii ipîpfslëre à:Toiil , et réclame, ' 
a^ec raison I une place pour M. Bosselange parmi les prilMft 
victimes de leur att#cDen»ent aux r-ëglea de J'EgUse et aux 
4édisi<>ns des premiers pasteur^ 



M» I^a'bbé Deiean , qM.i ayoîl été.,nommé par Boona*^ 

riYte^ eo'iSto, à réyécfaé d*A9tî , et^î n'a pas été adriUi 
fafre valoir sén titre depuis la restauration dul^îénuoat, à 
fait îÂi^mer un Mémoire oii il e^po^, seji récUoaations ; il 
demande au Pape d'être npji^mé à uli évéxiii in pattihus, H 
d'étrè erifin sacré^ et au roi de Sardaîgne d'être indemnisé de 
la perte qu*on lui a fj«it éprouver, dit-i^ en mettant , en iBi4 1 ' 
|e sçellé'sur ses meubles et effets. M. FrMf oisi-Asidri Defèan , 
né à Caslelnàudary , le 24 mars 1 74$ , ét«j|t frère d'un miat^frè , 
de Biionapa^; il assista^ concile de^^St i« ht Pape.coa«entx(.è: ^; 
lur!ëx'jpédié]^ sés%ùltes^;iinsi qu'àMM.'bejeai et Jaubert., ooi»* 
piés> Iii%é et à Saint-FIour ; mais Buonaparte ne trouva pM 
ces' baltes rédigées dans son goût , ei pn les conservia sans ep 
jTaife usage. Elles étoient dans les cartons du ministère de 
l'intérieur, lorsqu'on 18 li^, ,8ur Ja demande de». Aroia nom-!- 
priés , elles leur furent remises par M., l'abbé de Montesquion* 
M. Lejeas essayé de faire, valoir son .titre auprès du gouvéc- 
nemept àei Pays-Bas ^ et se retraneha ensuite è demande* 
une indéinnîté : nous ;ie savons s'il Ta ob(eiiue. M^ 'Janbert, 
fière du conseiller dé cassation qui vient de mourir^ demanda , 
pendantles cent jours, ^ être $acré.pour Saipt-Flour, et échoua 
dans se^ tentatives à ce sujçt; il parott avpir obtenu une 
pension, 
r— n se fait êfî Ç0 Q|bment , en I^Ulie, un mouirement miif* 

3ué eii faveur dés prinjpipes. conservateurs de b sociétés Les 
emiers orages dé ce^tte contrée ont excité le sèle de quel* ^ 
f^i bons esprits , qui opt senti la nécessité d^ combattre, 



avec un redoublement cl'ardteur, tontes les fausses doctrines 
en religion et en polilîq^ue. Nous avons déjà par\é de deux 
ouvragps périodiques qui parpissent à Naj>]es et à Turin • son» 
les litres a Encyclopéaie ecc/ésià^tiqi^e'ei à^Ami de V Italie, 
'Une autre entreprise. du mê^e genre vient de se former à 
Modène : des gens de îcUrcs, aussi recoaiinandab] es par leur 
1)011 esprit que par leurs talens., publient des Mémoires de 
rdlîgiotiy de morale el de tiitctalùre; \ç^ savant bibliQ^héçaire 
de Môdène, M^ Talibé Baraldi , est à leur teté\ et l'arcliidoc 
régnant favorise leurs Ir^avaux. Le 'premier cabier des Mv^ 
rnoires a vu lé ]our ;. il ferme 112 pages în-o*. , et contient 
d'abord la Iraduclion , en italien , de îa Defetue de la reW- 
tatioti contre les ohpciions des csppis Jijrls , par Euler. : c*e^t 
le mqnic écrit que feu M, Eraèrj fît publier en^françoîs eo 
i8ô5. Le second article est un extrait d'un ouvrage. <fe 
M. Tabbé 5éverin FaLriani , Sur les Scrùiccs rendus p^p les 
cccle^M'astiijites etiix sciences^ aux lettres et aïtçç' a ris ^ il n*est 
qirrstion', aans ce premier extrait , que des services rendus 
pour les mathématiques; mais on continuera pour Tes autres 
urâncbes de connoissançes. Vient ensuite une analyse des 
'Réflexions critiques de M. Ruiïini sur V Essai sur les proba^ 
'bilUés de M. de la Place, et un morceau sur les avaufageS' 
qii'il'y auroit à p'jLibTiç'r d'anciens manuscrits ou' te mérU<ç da 
style ajoute à, l'inTéi^l clirsujel, IJia ns un ariurlé J^ciriéîé&^ 
qui termine le caliîer ,,se trouve , ^^ une notice très-bien 
faite sur le cardinal Gcrdil, par M' l'abbé Baraîdi; 2^. ua 
extrait des Pensées de H. de Bonald, el difiérentes nouvelles 
ou tin nonces de livres. Ainsi, des. discussions solides , d^s 
notices intéressantes , des réflexions el des faits concourent à 
donner à ce recueil une forme agréable , en même temps 
qu'un caractère incontestable d'atililé. M. l'abbé Baraldi a 
eu la bonté de nous citer plusieurs fois dans sa notice sur 
Gerdil, qui est beaucoup plus complète que ce que nous^ 
avions publié sur ce savant cardinal. Nous saisirons 1 occasion 
de profiter des recherches de M. Baraldi. Ceux qui sont 
nommés dans le premier cahier comme coopérant à la rédac» 
tion, sont MM. Joseph Bianchi et Antoine Parenli. Nous ne 
douions pas que les gens de bien , en ttaïie et. ailleurs, n'ap- 
plaudissent àu.x efforts de ces hommes esiimablçs CB faveur 
oie ia religion et.de la saine littérature* ^ . , 



( 55i ) 



NOÛV-ET.LES POLITIQUES. 

Pa,ris; s. a. R. -Moksibur , étant ù la chbsse près de Mawon-sur- 
Scinc, a remis au maire ■ la soin^ne de aoo francs pour les pauvrtïs. 
du lieu. . ' . 

— S. A., R. MoKSi£UR a fait remettre à M. le prcfet de. la Creuse 
la somme de 600 fr. pour' mettre en apprentissage les plus pauvres 
orphelins de ChAtclîerault. »~ ; 

' — Onrdit que'J^;'dcBoaville ,'inerabre de îa chambre des députés ^ 
c t nommé à la-placs de.présîdrnt de la cour des comptes, vacante 
par Ja mort de M. Jard-Panvilliprjf. 

— •• La nouvelle, chapelle que Ton coiiî't?'"jisoit au Temple est ter- 
minée. Des sculf'teurs travaillent au frontispice. ' ■ 

-^ La commission de la souscripti(m pour le monument à élever, 
dans la -ville de Lyon , à. la mémoire du co'mte de Précy,- a public 
. la troisi^'me liste des souscripteurs ^ où le Roi et les Prinoes de sa fti- 
luilie sont inscrits., /ivec plusieurs autres personnages distingués. 

— M. de Serre n'est pas parti pour son ambassade de Naplei , 
comme on Tavoit annoncé ; il s'est rendu dans scîs terres du dépar- . 

' tèmcnt de la Moselle , d'où il doit aller dans celnr du Haut-Rhin ,: 
. «u moment des élections. ■ - i ■ 

—Une circulaire de M. le ministre de la guerre annonce la li<|pida- 

. tion de la dette- arriérée de la guerre , et engag'e MM. vies préfets h en 

. pré venir leurs administrés , afin quils ne sr.icnt pas les dupes des tnsi- 

- nuntions perjBdes répandues par les m'zdvdilnns. 

i < *i^ Les sicURs Leplanquart et Ledôyenjacèusés d'avoir mis en vente, 
le 26 .février dernier, trcntoneuf exemplaires d'une contrefaçon des 
chansons de Béranger , ont été cités aujourd'hui devant la cour d'as- - 
gUes. L'affaire. a été instruite à l^uis-clos. Les prévenus ont été âc- 
quîtfés. Cep^dant la saisie^ des exemplaires a été maintenue , sur le 
téquisitoire de M. Tavocat-général. 

— M, Sauvage , parent de M. Decazes , et inspecteur-général de la 
navigation de là Seine , à Paris , a été remplacé. 

-.- D après les listes supplémentaires dos électeurs de département 
et d'arrondissement, affichées dans Paris ,. la cote ia plus fôiMe pour 
le grand collège est de 1^58 francs. M. B. Const^int est du nombre 
des électeurs retranchés pour iusuifisance de contribution. 

-^ La commission de la souscription pour l'acquisition de Gham- 
bord vient de faire un Appel à U générosité des dames ^ unç circulaire 
leur a été adressée , où on les engage à contribuer , autant qu'il stra 
en elles, à rendre au descendant de Françoiiî l^'j, \ç domaine de 
ses père-î. 

— Le Constitutionnel ne se donne aucune relâche ; les élections 
excitent maintenant sa sollicitude^ il trouve malivais que les pré- 
fets s'en mêlent; pour lui , on ne peut lui contester «a mission.' U 
- y a quelques jours , il prçpr^ntoil les canilida^ pour Paris; on pense 
%ï^n qu'ils nctoicnt pas pris daps les rangs de la majorité. Le jour^ 



Mklïile txébit impitoyablêiiiMit toag vevoL qui ne nié%t!tii fM» ail cAê 
■auchfc , ef. il nomiie h leur place éixs hommes chen atux lili^raam. 
H Htnd m^*rae m sollidhiâeYiir le grand cotk^ge, oà il ▼ à Kètide 
croire néamnoiiu que jes iodicaUoiu feront moins favofidbleineiit 1^ 
ptécUef» 

-^ M. llaiigin»inspecteiit^|éiiëral des halles &, ra*cUés, «lent «Têtrc 
fC0|ilafié par M. LatirenU 

^ Le lé et le 17 do courant, le premier conseil de gtserre > shati 
à Tdùri, Vest'oGcii^é de la IréTisîotf duprocè9d«Â>ie«nSi«$eaii et 
Cowl^r: MM. les drieneeurs ont demandé que là caisse ¥ûi resToyfe 
deTant la cour royale de Poitiers ; leur .hS^pitsitoIre a i^ r^eté i H 
Vàu à ensuite nrocedé' à rnuMbiicm des fcémoids, 0mii ià téàôet 4k 
iS, le conseil de faerre a prod&dé à rinterrégateJre/ie Sav|<*aii ct^e 
Conderl. Le resfe de la séance , et celle du iémàemêni 19 ^ ont «lé 
consacrées à r^uditibn' des t<^moini. Samedi »o^ M. le rapportfmrct 
les (U'fensrurs ont été entendus. Le jugemnit ^âit étreproMiaicé dms 
H même soirée. 

^^ M» ie procoreur eu lioide BeaoTaii fjQiae) s'est transporté, le 

i^, i| Cam^ig^y, accompagné de la gendarmerie : «n bon nombre de 

tr moins ont ^té mtenaus. Troi* bommét ont été t«>nduit^ ^ans lis 

, prisons dr Beau vaîst Depuis. cotte capture, les habttaiis dn «antoa 

ne. Bouillet sont, un peu rassurés. 

.-rr On a déccruve>t.4 Avignon, àufdesious du maîtr^anlcl de Vé" 
glise ie Notre-Dame des Dons, cio(| colonnes de masb^e.dc Pai^, 
aontënant une fable de marbre destinée aux. sacrifices. ''On dtsln^iie 
les israces du. feu, rt iç condjiit par oà ^\'ahan»oit le aang 4eà vie- 
time^. Les colonnes ?ont triès-bîcn ctmeryéitf* CeBe dn tiwten n^e^ 
m. d« marbre de P^jv^^EUes aont gourées ,d*«f e^kpivlanïk^ 
WHiles (pii nse «ont pas d acanHiA. On èspèj^ trdiiiver««<^ niéd«i{f«s 
qui {donnnrput reporte! de la con^tmcttcfn d< 4'é monurat»^ - . - 
..T^ La jii!le- di^flitilmf à voit au(i)efol« Mne ^'»e HmécM /Sntrcr 
•Dame de Mis4'rtcorde , qui , pendant bi «évcdiUÎen:, aictécoiMiKert'e 
âmn.uwge profone; de|mi<i la jnunîalpatité.fen ayant, dispelké , ><n 
«oulut y donner un bal> le 1 3. février dernier : an moment, «le Ja 
dali«e ♦'. iâ vw le s'-cs^ .otwf rte , et une prtte est trmb«'e <inr dlar« uf 
^ pemonnoK , qui , qiioiqiie Te^stéet. a^ milieu,,- n'ont . été ^tt , ^^%htf ^ 
meniblei(<>é4-s ' t«n a attribué le fait inné |>roleciion par;kufî«»c dç 
la SHénK; Vierge,. L*on 9, fait une prnécsMon publique rn tinn. lieii* 
«enr:, rt. Ton . a n'Mjii d-un commua accord de rctabitr rig.»<=e :rt 
la roufrérje de la Mère de Miséricorxle. . ^ . - . :' 

*—Oà éprouve à Toulouse une. grande sérheitwsc q*iû vavage 1rs 
^nip^lf^ni'if^Mf^J'arcKcyuque a ordonné dçs prières puldiqnes poîirr 
^ét^umcr la eonttnuaiiou de ce fléau. : * <• 
. yrr Efï Ëtpagnt ,.le9 plus jnf^c9 libelles fg muliipUent tQft« les 
JourA: la personne dû roi y est < iitragic de mille ni«oièjrer..Oii ne 
inamvt'pas 41)/. paittT de sa dépo^iont. el les ambassadeurs éùvMigcis 
n'y «c*nt pas non plus épai^nés,. - : ... 7 . 

.«^ On dit que les insncgés d'klandc commencent à. sappabcx,^ 
rinHucnce de pimietçrs Inembrpé du clergé catholique surira ^0^7 



' _ 1^9 n^ttt^es d'Uiûti doki||ff<i| de» déUUf sut rentrée d^s. ifjoupcfei' 
M Boyef dâa» ^ vil)ç c|e Santiago $ partie espagnole d« ^ile. 



CaAXBRK DES PAIRS. 



«û^Ye- 



. Lergf arvrif^. In dianlbre a reçq conmianication dq projet de fi^i 
iet 6iiance.t, adopté par Vautre chambre. Le projet , . exaUuné «or- 
olkam|j> ilaiu Je« miireaux^ a été renyo^ré à çne commission spéciad^ 
eomf>ù9ée. de MM. les ducs de L^^tt.ci de Bnisac-y et lea. coratet 
McdlicsiV Aoy; e^ Vdlêman^y*. . 

.M. le dujc dè.Choiseul a déveWpd «se pr4]f)otiitoiL dçj^ faîte ^r 
Ivi poMr là .dotation de llancien sénat : cette proposàtoir a été pris» 
e|i.Cûit<'iJération par la cbambrci : la chambre t'est ajpnmçe k .«ard^ 
. â3 de ce mois. 



€lt>AMBRlE I»B8 OTPÎJTis. ' J 

' Le fg , M. dcjBcthîsy donne lecfure dû proces-yerbal de* la séanc<r 
«le Jà veille , aiii excite c|[aelmie rédamatioU de là part.dè'MAf* de 
Bu!«QB et de Laéroix-Frainrille , dépufës d'Eure et Loir,, relative-» 
toent à Tadoption .par assiàr et par d|tvé dii projjet de lo» po^iir le'>é^ 
iiiiôairc de Chartre.«« Le proeés-TerHd est aaojité. M« Lacroix-rr4in<4 
-yitle dcÉmhde la parole V pliisietirt viepiées et avec vlhénnmre sur 
le projet de Ici. M. le préqfdent lahiVrçfiisej pareé V|niB la'dipcas*' 
.«Ion aToH élé ^fermée la^ ^v^ille^ et lev^aHbfes du projcit - adopté«ut. 
JifM;de LametK^èt C. Pierrî^ demahdeot'aiiflsi ^aifteteerit la* parole! 
il f^élève un grand tumulte, qui se prohnigé lon^temp « Le -iwl'ntinv 
rjeeotnmencé deux fôi< , est tou)ounnuI% )»rec que'le tèCé.gauehe 
et le contre gauche yt n«erit de 'roter. -** 

"M* C H^rrier,- à<jui M* le président accorde enfin la parolf^^pré-^ 
iend'atie In ri'glement a été tiolé, parce qa on n'aviilt |um. alinenoé 
à Vorcirts du jour le projet de lof cTn question. Jtf; le préiâdeat t^m 
poàd qu'«h ayoit dé^? fixé Tordre de dé^'i^ration-sur les diveH» pro^ 
\tU de ldt,'et^ail aToit ooAsulté là chanibfc k tte sujet; MM^.Pn^ 
vt B. Co^HiMXt appuient, les n^damatîous de M. C Perrîen. M*, dé 
Ostèlbajac accuse i Of^osition'de mauvaise foi dass^ ses procédés Mv-lir 
président,. v(>\ttnt qujç le scrutin jcst'ixUt)o.ssiblé v 4ève la sC-aoèè ,' et 
annonce que le scrutin sera repris le lendemain. . - 

Le aor afVrtfv ^ bancs du côté, d^oit' étbiept trèH^arnîiK .AprèA la 
lecture du pjrocài'verbal , M. It président a. annoncé que ee n*iMt 

rMv^ de UMueth qui avpit clMoudé unpasse-fiort la veiller nia» 
Larucllc. Un instant après , M. de Laméth s*es( heurlté Ju- të(« 
contre le burjeau;; «o l*)( emporté , «t.cfti lui a 'doniié- des aàitis^ 
M. Piet fait un i^apport sur^piel^^d pN^tkHisç^ H plus inipdrtmirif 
cst.oçllè ^*u9e dame Kabry, 4|ul se i^aint'd^HI dé»* die jtisiice^ réw 
tnyé au garde dés sceaux. 



C5S4;) 

On procède à im nouveau scrutin pour la loi sur le scminaîrc de 
CWtres. M'. Hutnhlbt^Conlé veut pîirîei' ; M. le pn'sidént déclare 
que la discussion ëtant t'eruiii^ , il.n*y, a -aufre chose à faire qu'à 
vbter. Le côté gauche persiî-tc i ne pas voter. 11 ne se trouve qiîc 
ai3 boules dans l'urne-; il m faudroit 2i5 pour que îc fcrulin fût 
bon. Les députés du ccttVgaiiche ..demandent qu'on tlélibère sur \vs 
projets de loi fofafifc aux canaux. On leur crie de la droite que , 
puisqu'ils nc'veulcnt^âsîacébrd'er le séminoire y ils- n'aui-ont pas leurs 
cantiux* La, chambre, s'aiourne indéiinim^t. La prochaine, scance 
sera probablement celle de clôture. . 

■* . '■»■■■■ 

Bcux ordonnances du Hoi , des 17 et' 20 avril , eonvocruent le? cbl- * 
léges électoraux , et en nomment le^ présiden?. Les collèges élecfo- 
raox d'arfondis.^ement sont convoqués pour le y mai : les collèges de 
département où il n'y a qu'un député h nommer se réuniront le même 
jour. Les autres collèges de département sont convoqués pour le 16 
mai. Les un« et les autre» se réuniront dans les viilcs indiquées par 
les ordonnances , com Aie il suit : . .- - 

Collèges élecU^niuxd'sartxin4i8sertiait^i$in'ont'fpi*un défjutéà nommer, 
convoKfués pour le 9 mai. . . 

. Côte-d'Or. — Dijon : Président , M. Brenet^ député sortant; vic&* 
président, M. Saunac» eônsciUcr de- préfecture. — ik^aune : M* Ba- 
chey,. président du tribunal.-— C)|utiUo6 : M. de Betl>t»> député sor- 
tant. ~ ,» 

Crettff. — Guerct ."M. Mcstadier, député sortant. -^ Au^usson : 
M. Tixier-de^la-Chapelle, ancien député. 

. Dordogne» — Périguei^^^v M. d'Abaaç^ ancien dépMé« — Kiberac : 
M. Meynard , député sortons — Rerf erac v M»M«iine dfe BiiNin, dépntc 
sortant. — Sarlat : M.de Mirandol, député soft^nt^. 

Gers* — Auch : M. de Laroux» — Conclom ; M. B^xfraux de CasP^x» 

— L*Isle-en-Jotirdain : IVL Duplan , député sortâWt. 

Hérault. — McntpcUicr : AJ. Dnr^xnd-Fajon , député sortant • — 'Rc- 
ziers : M. de Hauleroclic, député- sortant. > — Lodeve : M. de Caiser- 
gue , dépoté sortant. . . 

- lie^t'FHaine.r^ Saint^âlo : M. Garni er-Du fou gérais , député sor- 
tant, r— Rennes: M* Aubrée , con^eilier à la cortr royale. — Fougère*: 
M. Lebeschu de Chausavin , ancien dé^puté. — Kedon : M. Jousselin- 
de-Lahaye. ^ . 

Indre^t'LoÙHi. -^ Tôiirs : M.' Leti3l}ié^i dé|Hité sortant. — Chinon : 
M ; d'Effîat , maire. ' • • ,-;-■. 

Loiret» —Orléans: Président jM.'On^ond'Anz»ucr'*député sor- 
tant; vice-président , M.Hagnenaud ^e Vie ville. -^ Gien : M. Henry 
de Longuève^ député sortant .^HthtTier»: 3\5 . de Rocheplalte, dèpulc 
sortant. 

Meuse, — Bar-le»>l>ac : M.. LalleUiant d'Hairon ville , conseiller de* 
préfecture. — Verdun : M. Gabriel, juge. 

Oise, — Beauvais : M. Borcl de Brctisel , député portant. — CcA- 



(535 > 

jikiègnc : M. FloriiHi i\e. Kcrgorlay,. député sortant. —; ScnlJs : MaHl- 
ricailclc Thury', dé|^»jt«i sôrtahK ■ 

Orne, — Alençon : M . ïhiboust de Pui?act , député sortant. — Ar- 
gentan : Rî. d"'Oi*^lunde , député sortan!» ~ Domfront : M.Lcgonidec-^ 
député sortant. 

- I/aut-Rfan . — 'Altclirch i M. Molle, député sortant.— Colmar; 
JVÏ, Chauffour, avoca», membre du conseil-général. —Bélort : M. Tri-< 
poné, notiârc, nuiihhré du conseil-général. ' ' * ^ 

Rhône» — Lyon. i*"". arrondissement : président, M.^Eourhdn , pré- 
sitlent du trituilai de commerce j vice-présidetit,'"M,'Delphin, âdjelnt 
nu mairr« 2«^. arrond. président, M. Delhohne , ancien magistrat ^ 
•cice-président , M. 'Delacroix de Laval , lieutenant colonel de la garde 
nationale. -r yiU^franche : M. Couppicr, juge. 

~ Seine» — Pari'^. l«^ arrondissement: Pré^iJent^M. Lebrun, maire j 
■vice-présiden'î » MM". Chanù, négociant j Lapcyrièrc, receveùr-génécal,- 
Jauge', négociant. . - ■ '• 

2*'. arr. Président, M. Villot, lieutenant-colonel de la gai-dc nalio- 
lîaVé j vice-présî îcns , MM. Dusommerard , conseiller-réfé^reçdaire a la. 
coiir des comptes j Borrycr fils , avocat, 

3« arr. Président, M. Cretlé de Palluel , maire j vice-présidch?^ 
MM. Dupaty , président de la cour royale j Hulteau-d'Origny , maire. 

4^. arr. Président, M. Leprieur de Blàin v'illiers , maire du 8*^^, arr.j 
vice-présidens , MM. Caubert, avocat; Pugct, négociant. 

5^. arr. Président, M. Lambert de Saintc-Croi\ , juge de paixj vice-' 
présidons, MM. Cahier, avocat-général j Dinet, professeur. 

6. arr. Président, M. de Vaulgvenand, colonel de la. io«. légion 
' de la garde nationale, vice-président ,• M. de Marchangy, avqcat- 
généra'. . 

7*^. an-. Président : M. "Delvincour, doyc^'de la Faculté de droit,;- 
vicc-pré^i'icns, MM. Poisson, de Tlnstitut^ d'Haratigiiicr-de-Quince- 
rot, conwilltJr à la dourtoyalc, . ' . '\ \ ' 

8**. arr. Président, M. de Châteaugiroù,, membre du conseil'gé- 
néraf. . 

. />««jr-*S'm'e*. -t- Parthenay : ,M. Dabadie» ineml>re du con^eil^gc- 
serai. — Niort : M. MartinrBeâulieu , membre d-u conseiUgénéraL 

Collèges électoraux de département ^ ayant un ou plusieurs députésà 
nommer, con\K>efués pour le i6 mmi, . 

C6te-d*0r» —, Dijon : M. le duc de Brissftc , pair de. France. Deux 
députés. 

Creuse, — ' Gucrct : M. Augier-du-Chezeaud , député sortant. Un 
député. 

ifordogne, — Périgueux : M. le lieutenant-général de Lqgrangc^ 
• nverncur de la 2i6« division militaire. Trois députés. 

Gers, — Auch : M, l'abbé duc de Montesquieu , pair de France.' 

«X députés. ' f ' \ 

^ Hérault. — Montpellier : M-, de Forton , premier président de la: 

^r royale. Deux députés. 



( 5S6 ) 

m^^'FUaineM-^ lietfiiei^ M* de la Vk^viller Jépui^ Miriaal 
Trois députéf/ <rf 

hiàrt-^^Lfùre* — Toun : M. le duc de Dures , pair de Ftaoce« 
fkxoL àhpoXét» 

Loiret» — Orléans : M. le roaréobalHle-eamp , comte d'Andigné , 
l^irde France. Deux dëputé^. ^ , 

Metut* ^- Verdun : M* le liculenant^énéral Bordesoult. l3féÊ% 
dUpatët* 

Oûe^ — ' Beanyatt : M. le duc de Moifcliy , pair de Fraacc. Deux. 
député*. 

Orne. — AlençSofi : M« Charles de G^ontaiid' de Biron* Trou âî" 
pvtést 

Haut-Rhin. — ColiAar : M. le lieatettaxMHfétféral Puthôd^ ooji-<^^ 
malidalitla iS**.- dîvnioii miliraire. îfeux députéii. 

ÊhâM0 — Lyott : M. le fieuteDaét*géi»éràl yieonvt'edâ Digeon, pair 
de Franee. Denx députés. 

Seines — i^arîs : Prési(fên£ , M^ Bellart , dép'oté'sorlant , procucear-* 
iféaéral: yice- présidenir, IlffM. Charles Làcretelle; Saidbt - 0a|Be^ 
aauld, Imnquier; Gairal, avocat; LebeaWy atocat-g&nër^ a la. cour 
de cas^tioi». Quatre députéf* 

Beuxi-Sèi^r^s* -^ Niort : M. Chebron de W RoulièriSy ancien àir 
]iiité« Un déput<^ 

Gbliéfie$ du dêparumens ou il ny a qu'un sad cettè^e , et-quisonê 
eatiïHMfue's peur le 9 maiV 

Jht^iU^'Alpea, — Gap : M. BuceHe , député sortant. Deux <iépnftrf •• 
JL^zere. — Mende : SiL Hcoé de Btrnû , dft'puté rpftant^ Deux dt!^ 
ftMéL 

Il a paru trois nouveaux volumes de rédition îd^is d^ OÉutfrtv 
ékmdes de Boêsuet, par Leibcl ; oe sont les tfomcs XIX, X-X'etXXI^ 
Le premier comprend la> suite et la (iitf des Ai^rtiâsememe aux Pro^ 
t€êtans, on Tauteur répond îi Basaagc et à Jurieu. Le «oAe XX ren- 
ferme lé traité W!r àt Comtainmiee de P'euret de stn-mime , cdui ér 
Mbm Arbitre, et la Lettre à Innocent XI, «ur' l'éducation dfi Dait- 
aéiin. Le toma* XXI est rêiÉpU par \vt moiMé de la Jhlfë^ue tirée de* 
r Ecriture sainte* Ow voit que c^rte ^dHion inarèhe. rapidement k 
son terme; onïe volumes ont déjà vu le jour, et ménie qmnzjCfin* 
y eoHUpMmant les 4 voluntei^ de là Vie (lu< gnand évé<pEre de Meata. 



AVIS. 

iSévkiC de noa Sbuitcripieurs dont Ifabottneqki^tft etptrê le la tilA 
•uniprtéftdf le renouveler de Miitt. rAo de ne point éprouver de retard 
4bns renvoi du Jt>urBal; Cela est a^ autant plu» urgent p^r ceux f im 
^^pnt la eolleetitm , qu'Us. pQuirùidnt y parumpiuâ lot^ retard^ mem 
mettre dans timpossieilité da leur donner lee pfttmen niumàre^ 1^ 



^mhonnemetH. 



{Sahtetdtp^ avril iHaa.) (A", So5.) 



Îm t^&rifi- xtlt l'Eiis(<l^i:eme.ni mntnel conxifléré 4ant 
.u, nature, son ori-fine. et ses (fel^s par M. Duhoiju 
«ei-gcrou (i)., . - 

D n'éloU hFiiit, il y a qnrîquc, nni)«-es, ciiic dc/Wn 
scgfieraejit m<ttm<I, <l <Jes immenses bieuftiU dcteh* 
-Wétbodc, Jiourcum fruit du progrès dc^s luH]it\,f .^ Un 
W »;pargiia rien pour créer en Frjnice dos Violes àtfiV 
gees suivant le nouveau système; qn ministie y ,1w 
ploya tout son crédit, et recommanda iftsiairtment 4 
«es ageiis de fevoriser sur tons les poiiitsniie institution 
* précieuse. On efi fit un ^logeaccompli , t pavé dansd«» 
livres, dans des brocliures, tians des pièces île vers et 
insqBC dans k, almauachs; et on rédigea, en iaiQ,'nn 
Matthieu ÏMcnsherg. exprès pour préconiser l'ensei- 
cnemenl muUieL, et tourner en ridicule ses ennemi» 
• X.C8prefet8 «urent ordre d'user de tous leurs moyens en 
faveur de ces école», et on en cite plusieurs qoj firent 
pretlre en cette occasioa d'un zèle merveilleux ïl n'est 
pas permis d'oublier dans ce «ombre M. deGewninv 
piefet de 1 Oise, qui eut la gloire d'établir dans celX 
partemcnl cent cinquante écoles, av^c ou sans lé coà. 
sentement des comuMines ; mais hélos! tout passe, le. 
écoles ont disparu avec leur fondateur, et il en réste^ 
^.•*:**'ÎS •V^lî'^*'»'"' ^»"s «:c déj«rtemc»t, qui se fr' 
JlcUoit de,a d échapper car là aux ravages del'obsRU- 
tantismeetdelasnper^ition. ' f"*"*. 

Le même malheur est arrivé dans d'autres paye • co» 
écoles, «jn on a»oil Imposées attS communes, établies 1 

^rkà^fl'A'^' P"^' ^ ^'- f ^ ^ 7^ '' ^^^»<= ^<^ port. A Pari., 
tlici Ad. Le Clerc, an Inircau de ce >eiinia'* ' 

TmwXXXl. Vjmi de la lielig. et du /ton Y 




{ 338 ) , 

grands fraîs;, (lisptiroisseut successivement aveclemspro-» 
tectein s; de fâcheux incidens leur ont ôté leur crédit* Là 
on a reconnu que les ehfans n*appreu oient rîen, ici qu'ils 
n'apprenoient que trop. Dans tel lieu, le maître; s'est 
trouvé un beau jour sans écoliers , parce que les parens 
les avoient retirés les uns après les autres; dans un au- 
tre endroit, les écoliers se sont trouvés sans maître, 
isoit parce que celui-ci avoit fait de mauvaises affaires, 
soit parce qu'il avoit ti'ouvé à gagner davantage ail- 
leurs. Des abus d'une nature as3ez grave, des désor- 
dres, des scandales,, qui ont éclaté, ont beaucoup nui 
dans l'opinion générale aux nouveaux professeurs que 
•dans cette création subite d'eitiplôis on n'avoit pu 
choisir avec assez de soin, et de tristes exemples ont 
montré que l'enfance n'avoit pas en eux des moni- 
teiirs édîfians et dès modèles bien purs. 

On s'est de plus aperr.u aisément que ces écoles fen- 
dolentpresque tantes à favoriser de nouvelles doctrines. 
Tel étoit le but assez manifeste des propagateurs, et 
le choix des maîtres Tindiquoit assez généralement. 
Quel pouvoit élre l'avantage de l'enseignement mutuel 
pour fa morale ? Un maître qui ne parle pas, et, qui se 
Contenté d'îniptcter leîis Miouveèienjs 8e ^on bàfaiiion, 
ne présente à ses élèves ni instruction ni exemple. Est- 
ce le moniteur qui enseignera Ip. morale , et un enfant 
de 8 à 10 ans sera-t-îl chargé d'inspirer à ses camarades 
l'amour et la pratique de la vertu^ La morale ne s'ap- 
prend point en commandant l'excicîce, et des évolu- 
tions mécaniques ne sont pas plus propres à former le 
cœur que l'esprit. Quant à la religion., les ifauteurs de 
l'enseignement mutuel avoient décidé d'abord qu'€n ne 
devoit pas s'en occuper dans les nouvelles écoles , et, 
dans les premiers établissemens , on fut fidèle à celle 
recommandation; la religion, disoit-on alors, étoit 
l'affaire du curé. Mais l'ordonnancé du Roi,' du 3 fé- 
vrier i8i6, ayant prescrit que la religion fût enseignée 



dans les écoles, Us maîtres se trouvèrent fout à coup 

Ïiôurvus d'un grand zèle , et on en cite comme preuve 
e soin qu'ils prirent de faire récitei- le Catéchisme ef. 
des prières, et dé mettre sur les murs des cartonsxou- 
verts de maximes ou de passages tirés de la. Bible* 
Mais cela ne suffit pas tout-à*fait pout apprendre à cpu* 
noître et à aimer, sa religion 5 il faut joindre an Gâté- 
chisine des instructions qui en expliquent .la" lettré e;^. 
l!éspril, sans quoi les enfansnV comprendront rren;. 
ou nj attactierdnt qu'un 'sens taux ou inïpgirfaît. Utf. 
Catéchisme non expliqué , mais seulement "i*é cité àHtiié 
manière i*apide, ne laissera aucunëtriace dans l'esprit; 
ce sera comme une^léttre inOrte,'utric parole fugîttV^Î^ 
une espèce â'énîgnie , surtout dians dés classes àh ptrrf' 
pie qui n*ont poinbèu d!instrilclion prépài^toîre. fcés 
écoles d'enseignement mutuel ne sauroient donc irièùt 
quer la religion', ef oh peut dire qu'elle y est'né^gligjé<> 
et q\i'on ne sV en occupe point. • ' ; ;* 

L'ouvrage de M. Dub pis-Berger on , qui nous ja foinri 
plusieurs de ces faits, et de ces réflexions , est dWge 
contre rensciguemenl mutuel^. et en faveur des EbCrîeS} 
des Frères. Çet^uteur a déjà feit preuve de zèle sotcjif 
ce doublé rapport j il a publié "successivement fe^ M?a- 
velles Ecoles à la Lançaster comparées...,, 1} tlnsfitdt 
des Frères et les Nou^f elles Ecoles cités au tribunal db 
r opinion publique j et les Réflexions d'uncatholiijùb^ 
Aujourd'hui il embrasse trois questions : Qu'est-ce (jûB 
l'enseignement mutuel? d'où vient-il ? quels en seroiont 
les effets? c'est la matière de trois chapitres, dont le 
dernier surtout est fort étendu. ^^ 

Dans le 1*'. chapitre, l'auteur convieet que réùi» 
seignement mutuefa eu de zélés 'natrans ; mais,.<Wir, 
tré que ce zèle s'est un peu rèfroiai, les itiotifs tfen 
éloient pas toujours les mêmes. Il y eattoH : clïèz 
les uns beaucoup de complaisance^, et chez les au- 
ti'és l'envie de faire px'évaloir quelques' opinions*. 

y :* 



iwtes rrccmomt^dt» teipys et de tUjkeoses 5 Ml Dulioijs- 
tilérgei'on wt troU di à Vime ni çt laiitici'. Où rst T^^cd^ 
fu^mie de li^mpSy ai l4*« Hifauif n'a piirennehi rien êa^n 
c;es éçales/r.t s'il faut les retivojcv etismÇè chri^ li> 




ifscs bien ïj'i^*'^)^^ *^° iavèuip cep Vivrai», et qti 
^ta^i 4 gjpAndji fiiai^ Jes/ tôles muta elW oà des maîfi^s 
ijl^t largcmcot jwiyéspbur ih^htiiré un très-peiii tK^sw 
ilrc d^ctolîcrs, taiiclis cjiie les Fvét«« «ri insti^uisent iii) 
lïeji plus grand nombre pouï un moindre prix. RJ. ÎJf- 
Kois4îerjgjeroo revient sur tt sujet clan^ le ui*. clis- 
jpllrcy ^t établit entre ks deux genres d écoles dès rap«' 
iprocliemens qiil sont t(^us en faits , et quî sont nsset 
ciu*ieaY« 

î'0ans le p*. chapiUT, Fauteur remonte à Forigine 
^ie f eilséigneifient niutuel, et le trouve dan^ nir décret 
rendu pendant les cent jourti on, strbn veut, dans 
ïen rapports faits a la codvêiïtion sur 1 rnsèru«Uoii pà- 




VP^^r!^ ^" eml)ra«sc beaucoup 
leur se pr\>f ose dy inoiitiTr,ï{ue FiiiifclgQemetit Jtou- 
^el nVst pas simpirnuMit nnr procédé, mais un ftlt>ybA 
de propngation.: cjuc cette niéthode ne peut formc*r Ic^ 
Vniaus ui i la religion ni a la tnoriilci ; <|iir li<$ maitrr» 
)i'ônt d'ailleurs po'nt de missiou pour eela ; me les 
Frères ne, saurôient adopter la mêtliode nouvc^e, et 
ifoe l'intérêt ûts famillcts est qu'ils le i^fuseiit ; que les 
écoles mnUielifs ne peuvent pas s'étal^Iir dan^ les cam- 
pagnes. P rappelle les efforts de Vancietrinini^ièi e pour 
uioteger ces établissemeus, et la discussion qui eut 
lieu j 1 année dernière, à ce sujet d^ns la çluimbre. 9 
i:ite les \joUf dés conseils-généraux et communaux , et 
rtïpiotoii de plnsienrs écrivains et pérsonna|[es gr^vct 



. ,.. .■ (Mn ... r . 

«ui* ritièlruclkiil ^ii}>ii4lU€! ^n gén^ïn^ et «w renset*- 
f^m«ïit mpitiei €ti pàHicitltei^ et il conclut eil iiàtÉt" 
tani %%ïr h nÇ^èssHè. de it*vetiir à dte^ étôles é^prouvév^ 
*l conftacré^s par rcslîmc dès homdics Ws plussàg^f .^ 
leâ 'plm rxllgieiix. ,^ . 

L àtilcur ;à semé 4an^l«'S' notés ^itélqttçs fiaiît^ i l'aji- 
jHiJ d« èes «sAertîoiii, L'ordre de c<^s jf^tis n^rtjpii. tou- 
jours le plus Dalurèl et le pltis régiiliei* ^ irinis il y en i 
éàe piqiiàiis Mir jJiisîfeUï^ a**» école^jmtituellep, siir'jSi 




jMii- «es agCMS _^ -,.^-., ,.^..„... ^^„ ^,*„...-«.^*,w«- 

4]o on a fait épi'ouvei: aux Frères, Réçemmeiit-eMorc^ 
ail mois de décembre diaMittî-, il étoif cjnest ion de le^s 
loiirmenter par de nouvcUis demandes^ On vort eu# 
iiore que Tan ç! cil iniiiistèi*e ; ^piès aiolr promis, lan- 
^é^^ îWuîÊi* ^ À la cliBinbrè .de iwur la halirnee *é^a|e 
*>iiire îe«.deux 'msètlïD'deR) ne (îoiiirôft it< it itt\ ÎFrlrfefc 
^lt^iM 5o^o0o ;h*.>#5tji^^ il lVH;Qivivî|^ci>êJvt àe 
tvuûiati jp^iniail*0, .j . ^ n • ^ r 

Eiiflii,1^i -^^ l^?^f «"^'"^kwîp V*^*^^"Miïj,< I^*iç4^ 

à U^f]^ fk «on ee^;rt, ipu*,ifi»e^*U>^ «Qçî^é^è, ^ iMiyir«« 

djffèreuti fie lsLi^m^^K^g^ii(^^^^ 

rajbbé de La Salie. jÇi^Uie .^tii^ ^reoi^lé lèst dveiteÉiè 

(C^^l^^qu.^ti'e feu pé^i'^dn Oj^poaitiri^ii.àlailmlle,, et miW 
r«n t|roii%« pour t^ette kaîsoa huié d»m ie6 -jfV^tti^^^jr 
é(*^4r^«ïwr^/fi/^ir. On rppprïle iSoi&«^7^ dè^ JScÔièi chré^ 
tipftnest ^hij&nhoii;^ iSnùit'Jitiiçijr^ tïlé'à trois ëtaîdîék 
îsynt'li^ f |*âï{s, n MU iiiîJ[refe,Tun A Sainl-)tfw^^^^^^ 
TauUe 4 f i^^^v^-^^^V^^^'*^'^-^' '^ AiixciTe", liïlé cômptf 
yijjigl-Mu ipi-HÛir^^^ Y uortipretiHiirles ,0[oviQ9s et 

Ks.jibsUOfuieiw'.s <.t a liouvé le moyel^ d'élre i^Colk«. 
i)H«^ et.;aiiiQdv<ît'e.<Mi iBuD^ On tiit (juVlïè ià dans tinis^ 
trnciiôyi publicité de cji«iiut£ |îioh'Lteinis, et t^ d'elle ejst 
Udi^e k ti^Mt ùe «ton prttni*'!' ïi^mïflteitV, Sir» Ûiem^ 



; ' ■ (-540 

})re$. 90nt habillés à peu près comme les laïcs dans le 

jipou.(]e.> ;excepté qu'ils sont toujours en noir. Nous 
avons cru devoir donner ces indications «, afin que ceux 

rqui vondroient faite des établisseihens de Freines ne 
s0ieiit pas exposés à prendre le change j» et à recevoir 
des raaitr^s autres cjue^ceux qu'ils au roicnt soulidités. 

, li faut bien savo\r que les bons. F.rèi*es des Ecoles chré- 
tiennes, les. enfaiis de l'abbé de La Sâllp , les frères 
de saint Yen, les Ignorantins ^ „st on veut les appeler 
. ,ainsi-, n'ont ri^n de commun avec les maîtres TaÀôu- 
ririj oii du faujbcxur^ Saint-Antoine ,» ou de la rue de 
Xappe; c^ on les désigue par ces diverses dénomir 
nations. 



NOUVELLES ECCLESIASTIQUES. 

>. B»ME. Le samodi-saint 9 la mtsse solennelle fut célébrée 
Au Quirinal, par M. le cardinal Galefi, évéq.u^ d'All^ano; et 
le jour de Pâques, par M. le cardinal délia, Somaglia, dans la 
bàsfliqae da Vatican. Ce dernier dit lia messe sur lé gî^and^» 
autel de Saint-Pierre ^ d'après un privifége spécial de S^ S. 
lia vraie àrùix et les autres reliques ëloîerit exposées à Jâ*^4^^ 
iiération des fidèles. Le soir, fa coupole ,Tfâ "^façade et la Co- 
lonnade de 8ainl-Pierre ^toient îlluï^iinées > et la girandole a 
-été tirée sur )e château Safi^t-rAnge. 
' *— L*ordifiatton du samedi-saint a été faite à Sainte Jean- 
de-Latran, par M. Fortuné Ercolani . dtëla congrégation dea 
.Passîonistes , et évé'que de ^icopolis* Il y a voit en toQt cio- 
jquante^^ix lyrdinaDS. Le méœç prélat a dÀnné- le baptême à 
trois juives, Ester Servi, Eve Çapua el Bellafipre Ciopelti^ 
âgées l'une de vingt ans, la seconde de dix-huU, et la troi#- 
sieme de trente. Elles avoient pour marraine la ïnarqbise La 
GruaJ 

Pdt R is. La visite pastorale est terminée dans les trois églises ;^ 
elle ne pouvoiit être mieux dose oue par la cérémonie dç di« 
manche. l/afAuence et ^le recueiltement dés^lîdèles , le Bôqoi* 
I)re et la ferveur des communians, le silence et l'ordre qui 
r^noient dans l'église Saint-Ëustache > étoient une expiatioa 



(545) 

de ces fonrs nëfi^les ou le lieu saint gvoît été si indigneraêht 
pYofané. M. rarchcvééjue a dû ] ouïr singulièrement d*un si 
iféureux résultat de l'œuvre avJ\\ avoit entreprise. Il a paru, 
ce jour là deux fois à Saint-Eustache , et une fois à, Boaner. 
Nouvelle. Ce n'est pas une simple exhortation qu'il a pronon- 
cée dans celte dernière église, comme on auroit pu le croire 
d'après nôtre précédent numéro. Le prélat a parlé pepdant 
pTus d^une h^ure, et a exposé tous les motifs qui aevoieiit 
ptortér les fidèles à là persévérance. L'oaction de ses paroles «^ 
la sagesse de ses conseils, la solidité de ses réffexîons, trou voient 
dès cœurs bien disposés, et y laisseront des impressions du- 
rables. M: l'archevêque a parlé aussi d'un objet qu'il paroisr- 
soit avoir fort h cœur ^ c'est line association de charité entre 
lés dames de ta paroisse pour différentes bonnes œuvres. Lé 
prélat a témoigné le dé^ir que la mission fût couronnée par 
u>ie mesure si utile. M. lè curé de Bomie'Nouvelle a secondé^ 
avec son zèle ordinaire , les vues du premier pasteur. Déjà 
plusieurs dames se sorti présentées, et lés missionnaires ont 
été occupés les derniers, jours à régler, avec M. le curé de la 
paroisse, tout ce qui concerne l'association, dont on attend les 
plus heureux IfefFets pour le bien des pauvres , et pour le sou- 
tien de plusieurs bonnes œuvres qui ne peuvent que gagner 4 , 
ce concert. On regrette, aue quelque institution de cette na- 
ture n'ait pu encore être tormee ddps'le&deux antres paroisses , 
dé rârrondissement. , ^- 

' — Pendant que ïea missionnaires se lîvroïcnt^ a leur ît^èî? 
dans le troisième arrondissement, les fruits dé leur ministère 
se soutenoient d^une manière satisfaisante dans les parofssë» 
oii ils ont donné leurs exercices cet hiver. On a remarqué^ de- 
puis ce temps , plus de monde dans les quatre églises du dou- 
zième arrondissement : les offices de la semaine sainte ont 
été plus fréquentés , la pâque a été plus consolante. MM. les 
curés de Sami-Etienne et de Saint-Nicolas-du-Chardonnet 
en ont fait Tobservation en chaire, et en ont pris occasion de 
ffitire l'éloge des missionnaires. Le dernier a témoigné publi- 
quement toute sa reconnoissance à ces hommes excellensqui 
travaillent si bien à seconder les pasteurs, ordinaires. Ces 
etempfes prouvent de plus en pîus combien MM., les cuKéj^ 
de Paris sont supérieurs aux petitesses d'un amour-propre 
vulgaire et tout humain , qui scroit jaloux du bien qu'il né 
i'eroit pas lui-même. Quel prêtre digne de son cârâctëre ' 



( 544 ' 

ponrroit fi.e pni *e réjouir àe voir Dieu conti»«t ^oriûé pat' 
f^tir émé te isoit? Le^ oasteurs y k Pàr\s , n'oNt mxe trop k-gé^ . 
Ttiif cte VèlaignëîAeui aané partie âe leur« tNir6ifliieDS,qiiiii«' 
f6^t fcUcon acte* de reH^iôn : o'ont-il$ pas dot abUffaiion* amx 
inf^iidiitiairçs , qui s'Wffôrcent avec tant de zèle o« ramener' 
<fei$ dUaifiés au B^fcàit^ et cfui y réussissant scmveiH? Les tr»« 

I vaut de 6 'S k6mm«s. reépeciables «ont d^nc Jans i^iutérét des 
pa^tîeùrs côihtâe darl^ celui dei ûdh\e$. Qui pourroit n*ètrm 
f^i ^ôuché flus&i des Èuçchs qu'ils côntinuetît d avoir à $ain<e«< 
Oénevieve? &* cVftt la dévolien à l'antique patronne de la ' 
capitale qui rtl-ovôquc Cette affiuence, ()uel ami de la relt«' 
gièftrié se féHcitéroit de vofr cettç dévotion se ranimarpami 
nous? Si on se porliç à Sainte-tiertevieve pour enteoare les 
idstruèîioiis dès misMonfiaire^ , tant ôciîeùx encore. Je sai$i|aa' 
les fîdeièi doîvei)t se moiitrer à leurs paroisses, et qu'il eil 

' bon qu^s ^n tendent tes lostruçtiôns de leurs propres pas-* 
tcfurs , et ({uTIs assistent aux prières communes j: mais il o?/ 
a paâ liué obllçMiqp étroite de n'a 1 lei: (|u'à ta paroisse ^: et 
U précepie n'exige pas qu'on assiste à tout l'once tous les 
*f . . t - ^- f_ ...:- _i.-- ^ ^' J-. î ? 'se font 

les eoi* 
Sainte-^ • 
Gèrievîevafi'îi oient pas beaucoup à Içur paroiseey li cette 
jéefise étqit fermée. Avapt la.i^évoluiion ^ il^existoit ^ Éaieûkf j 
praâ de/énf^^inqu^nte ég.ti|^/L de çpmnui^st^flit^t^ 
régul^remeilt, içs offices^ ok il y aveildea mstfuctrâns^i ée» 
stations suivie^, des saluts et d'autres exercices reItgiettx..$oatj . 
le nildndé y étp^t admis , et personne ne songcoit à empèchav 
£és pieuses rémiions : les curés se fé|tciloientv au contraire ^^ 
de ces scc«uTs oilerts à leur» paroissien» ^ q«i ne pouvoient 
jloiis vt^iir à la paroisse* ,Ces ressources ont disparu depuis la 
révolution;, à ^ine y a-t-jl quatre ou cinq églises qui ne 
s^ni point par(»isses., et oh ^n fas^e les, oiBces. Si cme iégHsa 
dêvoil avoir cet avantage « c'étpit surtout celle ^qui eat con. 
sacrée sous J'in vocation da la pieuse vierge bon orée depilis si : 
îoiïg*if?m|ï?i pannî iifjus, 11 y a ai^jQurd^buI moins de paroisses • 
à Paris t(jti*;iLjtFefoi8, quoique *a pcpulalioa ait beaucoup* aug^ 
mente; pUfsjeur^ é^Ji^e^ ^^on| beaucoup trop petites pour le 
îiémbr^ des paroissiens : )l,ast donc heurenx qu'iLy ait qusl^ 
^ues é^lîse^ iji^i puisseut recevoir les fidàles. <|ue cfiviarsef rai« : 
|o^# 4£ péip m 4^ if u/5l^q.e !Çfïffil»pdité y çondiiiseul, >J'ai 




( 54« 3 

«ernUt ^pe les mtmU de k rèltgîoti dmvent passeir jéé jpre^ 
nuérf y et qvi*iï est boa d'ehcoQi^ager la dëvofii^ii de^ fiddés V 
jm quelque, cèié qu'elle se porte, quand 4*tffl]ëtifs tout 9é'' 
passe dans Votàt^» Lés exefeites de Seintë-Gedevièyé ne 
peuvent iftuîtisèrteus des paroisses < la gréàdW^se s'y dît W 
2lûiliiA<:he de, trêi^bmuie Aeere , ^ Teic^déé dki ébît eoni*' 
menœ quand l'office despafe^îsses finit. Nocig fidsons ces re^ ' 
flexions plutôt posr fré^tmf toute obifettion passible \ <|ue^^.> 
pour indiquer une objection déjà faite, tl n'jr a huilé apbsf-' 
rence qu'on, pût élever une sembla'blè di$t liTlé, et qrou' 
«Ât la pensée d'empêcher des exercices dé piété dàhs iinèr 
«gttse i pftrce que <:ele fait qu'il y ait moins de ctioseâ pafées 
dani Une antre église* Une <N>nsfdération de cette nature' 
pourro&t au ^us s'expliquer dant le ftfrûiier de^ chaise! , qui 
calcule les petits interdis ; ^ais eHe ne sauroft se relicontret 
dans des pasteurs lelés comma !•• curés de là capttaM y ou 
dans les talcs respectables qui tes sacotirdent pMt Tadminis^ 
tration des fabriques;' 

^^ Le mei^credi a^ylM pi^miëirè coiff iiiuniàn des Savoyarde 

a*est foitO) aux Missipns*£traingëre9 , avec autant de récueiltè^ 

suent que de pompe> LesenfanS Sésôtit rendus. proc^ioun^W 

iMieut de le«r atletieir à l'église, et «^t-ch&iité^ des 'eautiqties* 

iMi.allaiidant la flaesse, que M. l'ai*ichévê€(ue a <:^œè<icee,V 

près 4b.àeufbearas^ Le prélat â adfe^ la ]Mrolé aux ènfàns • 

avaaft et: a près la comttiMÎott i iseU axhérlià&difé éfiHétit hràiU' • 

ii-lait palemeHcs et à k portée del enfatts. A 4*oflhittdë , pf U- ^ 

siears penonnages disiîii^ds sa^ sont ndè à ta télé dés énutM^ 

n y a ea qiiaranèe>*<|iiatre enfaus de la première x^ôtnmutiiun ^[ 

et trente autres comoBunianSk soit de première t6tttmunroi|' 

de Tannée dernière, soit de Say6jards pVUfeâgé^. Beaucoup 

de pieux fidèles ont aussi comttiiiinié^. Il y a eu ensuite une* 

messe d'actions de gfAces. Â midt et déini; an dîner aboii-' 

dant a éié éwri aux enfans^ dans leur attelit^r, par \èi pfeux 

laks qui les instruisent, M. l'archevêque à béni }a table,' 

a assisté aa dîner ^ et a jparté au!K ënfans arec beaucolip de 

bpaté» A trois. heures et 4ettile,1es enfans tàùt retbdlme^ Ir^ 

rédise s on a cbanfté la» vébres, M. TAbbé Létîohiiinéfir a f^t^-*^ 

che sur l'amoar de Jésus^Cfal4st pour les «nfans ; tàà^ié âp^ 

. c^i que nnas klir détona» Aprèi 16 sermon, s^ést faitil là' 

proieessiolwaux; Ibnts x Mr Tmé Letoui^éor a £j[ft & ûtit' 



(346) 

lîoiivelle exportation , el'une «econdé à h ckapdiê de îâ saîiit^ 
Vierge. Ces pelils discours ont Àurtoul dié remarqnables pa<- 
]e naturel et la. sîmplkité^et oot toucha ^gaterneta-t - l'^*rai- 
tpire ei les enfan*. M. l'archevécjuc a ^Toimé te salât, ar^h^- 
lequel les enfana , descendus dans la charte basse , ont prié 
pour leurs bienfaiteurs défoots, devant la chapelle^ cotr^çrée 
au souvenir dirs vénérables abbés de Pontbriant / de Fén^on 
et' Du val .Toute cette journée a été cpnsoiante pour les Amrf 
pieuses, et surtout pour les cbrétiens zélés q^ut Se* coosSacrent ^ 
avec tant de persévérance: et de bonté, à une oeuvre sî pré* 
ciense. M°>". la vicomtesse dfEscars a^fail la quête matin et 
soir ; on dit qu'elle a été fort bonne.. 

— Nous avons reçu de nouveaux détails sur la térémonié- 
qui a. eu lieu dimanche à Sàint-Gervais. C'est.M. Tabbë Ter- 
racinta, aumônier du lo^. régiment dé Hgiiè, qui avojft dis-- 
posé les cinquante militaires à leur première communion , et 
il çn instruit encore 4.'aulres ence moment qui se préparent 
h remplir le même acte de religion. M. Vabbe Feu trier, qm 
a ))résidé à la cérémonie, a parlé aux militaires svec antanl 
d'onction que de facilité. On voit de 'plus en /plus dans les 
répmens les heureux eifets du rétablissement dés auinênîers' 
militaires. Celte mesure, quf est due au zèle de feu M. le 
cardinal de Périgord, et dont l'exécution itit confiée à M. l'abbé- 
jeutricr, a montré que la foi n'étoit poipt éteinte clans le 
cœur des soldats; ils retvouv'ent dans la religion la spnhdott 
des princf|)e$ d'h<^nneur qui les animent. MM. les ^umonftfr» 
sont considérés, et les re&ujiats de leur zële ne peuvent que 
8'accroître et s'étendre. M. le gra^-aumouter actuel favorise 
<îette œuvre de tout son pouvoir; il vient en ce montent de 
visiter, avec son vicaire -général, plusieurs régimens qui se 
trouvent à Paris ou dans les environs;, et dés eibortatîons. 
faites à propos , des instk-uctîons solides ont disposé favorable*- 
ment les esprits, et préparent de nouveaux succès aux a umô<^ 
n^érs des diiFërens corps, et de nouvelles consolations âuX 
simis de ia religion. 

^ — "Voilà plusieurs fois que M. l'abbé. DesnKizures sVst fait 
entendre dans d«s réunions particulières. Dimanche dernier, 
il a encore parlé dans le salon de l'ancien hôtel PrasUn , et a 
retracé l'état actuel de. la terre sainte, et les souvenirs que 
présentent ces lieux si chers à la piété. M. le nonce ^e S. S* 
et plusieurs personnes de disUû«Uon assistoient à c^tt» réu« 



( 347 ) 

Hîon; le discours a été sûm-^i'une quéle en faveur «les Pères 
de la terre sainte. Voilà déjà trois ans que M. Kabbé Desrna- 
;^jLiré5 est en France pour cet objiet, eton dit qu'il a recueilli ^ 
laot dans les^province^ qu'à. Paris, des dons* qui ne peuveut 
^U^ que très-précieux pour des établissemensL privés depuis 
long temps de tout secours* 

» — - Les missionnaires établis dans divers diocèses terminent 

la plupart, en ce raoriaen*, le cours de leurs travaux pour 

<:ette saison, Ceux de Bayeux qui avoienl ouvert une mis?it)i> 

à Falaise, le 3 mars, l'ont cbse le i4 avril; M. l'arcbievêqufe 

de Bayeux s'ëloit rendu à Falaise pour celle cérémonie; un«. 

procession pompeuse a eu lieu jusqu'au nouveau calvaire qui 

avoit été érige' le 2 avril. La foule éloit imniense, et les dis- 

icours- des missionnaires ont été entendus avec une vive émo-* 

lion. Les exercices de la mission n'ont été troublés par aucun. 

jncideât fâcheux, et ont produit là le même bien qu'ail-^ 

leurs. La paix et le retour à Ta religion, tel est le résultat du 

zèle des missionnaires. Dans le diocèse de Toulouse, une 

, mission- commencée à Rieux, le 17 février dernier, a été 

terminée le dernier jour de mars. M. Tabbé de" Chiëze , si 

connu dans tout le midi par son zèle pour celte œuvre j éloit 

secondé, en cette occasion, par MM. Clamens , Sans et Màs<« 

sol. Les exercices ont été très-suivis, même dès les premiers 

jours,'' et le fruit en a été abondaiit. Les missic>nndires ont 

quille la ville ,^ le 'i*'. avril, à trois héuref du mflin, pou» 

se dérober aux témoignages dé la reconnoiissânpé des liabi* 

lans. 

. — Le rétablissement de réveché'd'Anneci vient d'être con- 
sommé par une bulle du souverain Pontife, du i5 février 
dernier (i5 des kalëndes de mars). Cette bulle détermine la 
dotatloQ de la mense épiscopale , du cbaplre et du séminaire. 
Le chapitre est. composé de dix chanoines, dont trois digni- 
taires; les deux curés de Saint-Pierre et, de Sainl<(^aurice 
d'Anneci sont de droit chanoines honoraires^ avec voix dans 
le chapitre. L'évêque est chargé de nommer parmi les cha^- 
tioines un théologal et un pénitencier. C'est M. i'archevêque 
de Chambéri qui est nommé commissaire apostolique pour 
Vexécution de cette bulle. Le nouveân diocèse comprendra , 
en Savoie, les provinces de Cliablais^ de Faucigny,'de Ca- 
rouj;e; presque toute la province de Genevois, à l'exception 
de sept paroisses, qui resteront aiu diocèse de Chambéri; et 



(548) 

hs «làFoitses cl«Tft haute Sairoie traî af^rtêiidéikt ùiînsùm 
àa aîocèie de Genève. £n tout, le noavel ëviêclié atii^ kS$ 
paroisses. Ainsi voilà lie siège, illustre par saint' François ^ 
Siriies et par tant de pieux evéquès, réiabK après vingt ^ni 
d'éclipsé. Le duché de Savoie est trop grand poa# qit^l «l'y 
•àt pas quelque inconvénietit à le laisser tobt ên J f crs»wè Pad<>- 
Hiîmstratibn d'ua seul prélat, ^el que fût bgào aèle. On ?ail 
aoç M. de Thiollaa, grand^vicaire de Chambéri éi prêtait au 
enàpitre^ est destiné pour le siège d'Aoneci. ' 

-^Le^ journaux suisses ont parlé d'une lutte sérietlée qu'a 
engagée un controversiste d'un neuveàu genre. M. Emma-* 
àuel'- Frédéric Fucbs^de Berne , comiùis dans une niaTsim éé 
négoeîant, et fort zélé àpparémmet^t pour la rèlfigiéfi prd^ 
teslanle, crut devoir, Tannée dernière, paralyser les «H^M 
de la converstén de M. de Haller par quelque déniarebe écla*» 
lartte. Il fit insépel*,idans !è Correvpànéaht ffén^tai de Suisse , 
n*. &i ^ un article d'un style très-vert et très-^éoergiqttè $ dans 
lequel il aeinmoil les cntholiqiies de lui prouver qa'on ne peut* 
se sauver que dans Je seki de leur église; il prometMt, it. 
quiconque h cotivaincroit à cet égard, de liii éonner une 
xtsnle de 16^000 livre» de* Suisse* Ce sineoliH* défi a etcité 
l'attention de quelques catholiques^ qtii olit craint /«atfa- 
doute, l'effi^ de celle fahfaronade sur deaospHu foii^. 
M« Va» àêr Wyenbergh » h Friboiti^ ^ ««tMr^assî inémiilf 
qu^éclaîré /répondit^ te ajf-DClobré^dérflttF/fltf . tiitÊèvm^ 
accepta le combat. Le professeur Geigér , de Isùçerés ^ des*-* 
cendit aussi dans la lice avec le nég;ocianl- théologien. Vu 
autre éerivafifi ^ qui n'e pas ira dévm^ se ncmmet^ tnats que 
noue savons» é<lre un i^spectable ecdlésiastique du Valais, a 
ipablié une Réfome afhictih d'un càiholiqUe à M, Fiicksy 
ufvnève, 182^2 ^ in*«8^. de t6 pgea. Dans cette lettre ^ qttf est 
en JFrançoie et datée du 8 décembre dernier ^ on esptoe à 
M. Fué^^ , sans Ayeun espoir de récompense , qœl^âes-omeâ 
Àw raisons qui motivent la kn du catholique. Calvm et Lax^ 
«bel* R^^votent point de mission^ et l'Eglise Vomeine seu(è 
ttfré l'«Miqaité et ràsrtorité qiii répondent À tous lestdoules.' 
L^auteur fait aussi remarquer à M» Fucbs que la foi ne s'ac^^ 
quiért point à prix d'ai^g^t ou pSr des bravades hautaines , 
mais plutôt par des auindoes et des prières* il Tetigage ii 
ttre, dans le» Actes des Apôtres , ce qui est dit du ceoteoier 
Corneille* M* Fucbs feroit pent^ire bien ausn de cotisaJter 



Ce ^at Hi dit dans I/b tnéiiie Kv^'idl^ Simpn le ttiagicien. Nou^ 
ireviendrons pealr^ic^ s^r sa dëmarcbey ^^ae^iaelques-^uns^onl 
tax^ed^ véritable gascotifiade. tJn çotamis-négociant'qui défitf 
des théologiens 7 ceTa.pourfoit dbniier matière à que)c|ues ptal* 
^Qteries* L'auteur de. W- Réponse l^oiuîe à ce facile avail-^ 
tage, et né iyin% au provpcategr que. le langage de la sagesse 
et de la raiS/qu ; et nous sommes bien con3i»incas que, si lui oa 
tout antre docteur catholique parvjenoit èi persuader M^ Fucbfi 
Il exigeroit d'abord que celui-ci gardèt sa rente , de sorte qu^ 
tout ^r^it profit pour le converti. Il n'est. pas d'usage » chek 
liQiiSt 4^ mettre les conversions à prix d'argent^ 

-r-1^ sèle que les partisans de Timpiété et les fauteiars.de 
viifirolutions mettent à pervertir la Jeunesse , est un des plut 

Îrrai^s* malheurs de notre époque, cl une des choses qui ef^ 
raient le plus. les eS|>rils sages et prévojans. Qqe deviendra 
Hjjpe génération égaré.e dès Venfance par des maîtres indiifé«^ 
réns ou perfidea, et nourrie des maximes de l'irréligion et de 
l^indénendance ? C'est lÀ <;e qui devroil exciter, toute la sol?* 
Hçîtnde des goavernemens ; c'est aussi ce qui a paru occm7 
p^r le ministère napolitain. Un décret du i$ mars der-^ 
hier, qui vient d'être adressé par le mîpîstre de. Pintérienr, 
M* Vecchioni, «u cardinal archevêque de Naples, prescrit 
des mesures qui paroi tron t neut*étre ridicules k quelqueli 
beaux«*esprits f mais ^ut sont dictées par leis vues les plus pa* 
ie^^lle^. Le roi |f, déclare qu'il est informé que les pères d« 
fam,iUa ;^t les n^attiees nçgGgent^çk co»du%e les ^nrans «u» 
Cjtmgrégations.spiritueliea établies pour euiL dans l^ royaume ; 
et ou Tes instmctionsi et les exercices de piété sont drrrgéii 
spécialement à leur intenticm. S. M. ordonne donc quelle» 
énfans soient conduitsi ces réunions. JLes mahre^ prouveront^ 
par des^ certificats de^ éyéques , qu'ils pnt été exacts k remplilr 
ce devoir. S'ils y mettoienl de la néçligence , les éyéques 
pourront faire fermer les écoles. Les pères qui ne se'conior^ 
meroient , pas au présent décret sont déclarés incapables dû 
tout emploi. Enfin , le roi veut que les jeunes gens qui n^ 
pourront pas prouver qu'ils ont assista i ces réunions pîeuaejsy 
ne puissent I p#r la suite i aspirer à ancune place ni k aneune 
laveor.' 

NOUVELLES POLITI<lUxir. 

Pakis. C*est M. de Guilhenny, conseilïer d'Efat; maitrc des '<ompCçc' 
àneien membre dit eôtë droit dt ra^emfoléc cômfrtiianto , qnc , par 



' ( 55o ) 

W(îohnahfC <lù I7 de- ce raofc ; le* Roi a ribnimé à îa placfe ^ pré- 
sitli-Dt «^e ia cbiir cl<'s oc^mptes,- vacanlcr. pur; la mfJtt de^M. Jar<tî* 
Panvilliers. Par une qrdonoQPie tUi.«3 de ce mois » M. Jo-sjo-Rèau voir; 
députe de Loir et Chvi:,a.ctc nommé maître à la cour des ccmp{ es ^ 
en remplacement de M. de Guilherjmy. . *".■«. 

'—On asjurif* que' M. Bcrtin de Vaux va être nommé âcctétaircf-^ 
généi-a^ au ministère des fii^ancer* ! ' • ' . * " ^ 

,. — r Le njinitn; <\c la gurrre a adressé » le qq de «r. .raoiu, une Ictlffe 
à M. le comte de FontcaiUe , colonel. du i'j«, dei^ne , ù SciiiitrOni^r? 
son' Exceilcncc, loue la fidélité d<î- ce régi;mepf, cjur a rrpoussé des 
insinuaticti!» tendantes à rcjiitrafiicr dans uire «ociété sccrc^e. .. 

— Le a4 k\ti{, le nonioté iSifcoï^î ^iron a êié condamné, par lé 
tribunal de pQlJicc corrcctionncJÎIé, à un rtoi^-d'imprJKcnincmphfr/'poui' 




l avoir pror 
'. jours de 
prikon. ' - 

" — On dit que M. le colonel Tas^in ne cotaftiandéra phis la gendar-, 
-inerie de Paris : oti pense qu'il est ^dmis'à la rcti-aitev M. le lîtu- 
t6«9nt^colo;:el d'André commande -ce corps par ùiten'm. ' ' 

. — Dans. la s(/ance du 25. de ce laoisN, ; la cour (Je cassaition' à r-r* 
jeté le pourvoi d'un forçat libéré ," nommé Françoi&-Xa>ier VibCr'; 
"condamné, le 2*3 mars dernier, par' la. cour d*assises ^ aux travnu^ 
•forcés "à perpétuité , pour avoir soustrait frauduicuscment pendant 
Janùit, avec efllhaction , un saint ciboire en élain, contenant des' 
hosiief consacrée.'. - La cour de. cassation a ensuite «renvoyé devant 
cjui de droit pour ri^terprétation de la loi 3ur les vob daos les églises. 

— M. Cas.'^aignole et M. Benjan^in Constafit,^ tous deux députes v 
ont fait pa roi trc chacun une brochure pour iusti|îer le reftîs de voïcr 
•qu'a fait dernièrement le cité gauchie» Le premîer de ces âpbkçK'fcs' 
iioos dit que la voix septuagéUaire .et Zêi chev^eux lianes de M.' La- 
çroix-Frainville cWvoicnt suiJire pour faire violer le règlement de la 
chi-mbre. Le second tf*est. plongé dans fa métaphysique « et .a invoqué 
Yétat de nature , qu'on ne s'attemloit guère ii trouver en cette afiaire. 
Il est vraisemblable qu/î e'e n*èst pas poijr yiojcr le n'gkment et r'e- 
lu?er de voter que les départémens envoient des députés à la ciiani-^ 
bre. M. de Frenilly Vient aussi de publier une' brochure sur" cette 
jéquipee* 11. démontre tout ce qu'il y a d'inc<>U3titutionnël dans 'U. 
conduite de l'opposition. , et iqdique luie légère modifîcatL n dans 
le règlement pour empocher le renouvellement d'une pareille scè^e* 

— - M. F. A. Durand, de Poitiers, )eune docteur en mrdccine , 
'à préscn'té et soutenu*', le 18 'avril dernier, à la Faculté de méde- 
cine de Paris , une dissertation sur le rachitis , qui nous a paro in- 
diquer beaucoup d'instruction , et une étude réfléchijC du sujet. Mais 
ce que nous voulons y remarquer surtout, c'est qu'elle e.>t dédii'e 
Deo optimo et maxime. Puisse cet- exemple être imité , et nos jeunes 
médecin.s mettre .ainsi leurs trar,au» sous la 'pf otf?ction de la L>i\i- 
nité î M. Durand s'honore par cette profession .pubHquc cle ses ?en- 
timons religieux, qui lui donnlï déjà des droits ù la conbancc. 



• C 35-1 > 

■f t.è gouvernement a donné des ordres pour faire passer des troupes 

cuMombre sufTisant dânf les départemcns ravages par Içs incendiaires: 
on e5p<rre.que ks^^coupaWcs n'échapperont pas à la vengeance^ dCsS lois. 

— Après le jugement de police cbrrerricnnellc de Pans contre 
réditeur du Jourual du Nord , le iieiir Touquet fit faire au Ccnst* 
tutionnel un supplément potir l'insertion du )ug('mont , et p(.rta les 
frais df ladite inserûon à t355 fr. lo c. L'édifeur s'est refusé ù payer 
«ne. somme aussi forte. L'affaire a été plaidéc à Lille. Le ministère 

: public a conclu en faveur de Véditetu'. 

— Dans la nuit du 20 au tii de ce mois, le conseil de guerre de 
Tojurs a condamné Sircjean à la peine de mort, et Coudcrt à cinq 
ans d'emprisonnement, commOinon-réyélateùr. Sircjeari s'est pourvu 

,de nouveau en ré^i^ion. 1 5 

— Un fort détachement d'infanfèrie , parli de La Rochelle, est 
.arrivé a Tou:irs pour y tenir provisoirement garnisoi».' 

M. de Chateaubriand a été présenté , le 19 de ce mois, avec 

Je cérémonial d'usage , au roi d'Angh^tcrrCj qui a reçu les lettrés dé 
créance de l'ambassadeur de la manière la plus affoclueuse. 

— Un journal annonce que le» j-abhins soirt supprimés en P0Ï6- 
fçnj^, et sont renipîacég par une commission nommée par Tautorité * 
supérieure i On a peine à concevoir comment un gouvernement peut 
supprimer les ministres d'une religion quelconque. 

— Le comité des affaires étrangères des Etats-Unis a fait un rapport 
aux rcpré«en fans dans lequel ^l conclut à reconnoitre Buénoî-Ayrc, 

•4a ri'publiquc de Colombie, le Chili, le Pérou et le Mexique, comu.e 
nations indépendantes. L'empire du Mexique est le stul qui paroisse 
jiasq^i'à présent conserver les principes inonarchique?. 

' Lcîj troupes portugaises ont quitté te Brésil. Leur embarquement 

est du à l'éntrçic du prince roy?l , qui , après quelques négocations^ 
a. triomphé de leur i^stination. " . t > 

' .' - ' 1 1 4 ■ Il ... ii<tii ■<■•■ 

CUAMBtlE DES PA1R$. 

Le 23 avril , la chambre a entendu divers rapports faits au nom 
du comité des pétition?. M. le ministre de l'intérieur a présenté un 
projet de loi adopté par l'autre chambre, et ayant pour objet d' ou irir 
un crédit' de i,5oo,ooo fr. pour la formation de nouveaux établisfc- 
mens sanitaires. La chambre a continué la discus'^ion relative à i'cxer- ^ 
cice de la contrainte par corps contre les membres de la pairie. 
'■ Le 35 avril, la chambre a adopté le projet de loi ayant pour but 
d'ouvrir un crédit de i>5oc,ooo fr. pour les établissemehs sanitaire-'; 
en^fùite la chambre a décidé que la contrainte par corps ne peut 
être exercée contre la personne d'un pair pour dette purement civile. 



On donne en ce moment; à Anvers, une nouvelle édition de L 
Théologie ntorala du bienheureux Alphonse Lîguori , évéque di 
Sainte-Agathe-des-Goths, et fondateur de la tfongr; gation du héilcm 
pteur. Nous avons présenté un abrégé de la vie de ce saint prélat 



( 55a > 

H noQA ^oixi|)toof oflTtfr quelque jour h, li^té ^If t$ i^ark», q«ii eak-€oti 
nomb^èa«e , et qui montre combieiti il cWit l^boiieiix et s^ië f>oar 
1 idstMicfion des ecclésiastique» et pour IVdificâlÂoti ^es MiÀIeff. Âwr- 




un bref honorable. Ce savant p«ptf lui aniu>tiçoit «vo^ la 
▼rage avec aUention, et y avoir trouvé des obiervatfoiis utiles; il 
Hft ooiitoit point que cetre théologie Bé frfûi à tout cêox. .uiMLqmh 
dïc étoit tkslinée. 

La Z^éahei'e morale a étc en effet plusktttv foif réimprâD'^ëe. La 

, nniviripc en itioai parut » Hassano, en 1786 ,.3 vol. m-4^» et la oa« 

tièmc édition dans la mélne litie en 1816: Il pariait qn'il 7 en a ewèt* 

Ïm'tt une à Matines j de $oi4:e que cçlie qui se tait h Anvers est aa jihmii^ 
a trékième^ L'éditeur de celle-ci anncmce qu'A a corrué learlintes 
qui 9e trouvoieilt dans les précédente*^ et il en dimne q:jeu|iies exeat- 
p\e*-é II a renvoyé au dernier volume des appendices placés en éiwt» 
endroits, et qui paroksoient interrompre Tordre des matière^* H ofln 
cette édition au clergé âf la Belgique , et cite en ta faveer les &9§e» 
dé Benoit XIV, le cl^oU du séminaire de la Pfepaguftde, où celle 
théologie o été adopti''e, et le jugement de la C!ongr4'gaiioB def Bitv/ 
qui en a trouvé la doctrine saine et salutaire. Ob assnré autiî que 
cet ouvrage a été adopté dafM beaucoup de séminaires et de manens 
de mis5ion.<t en Italie et ailleurs ; et les éditions successives qu'cm ea 
a faites annoncent assez qu'on Tapprécie et qu'on s'en sert pour' 
rcn<^eighemen^ 

Le savant auteur rend compte dafis ta pré^e du plan cpi^il »fnivr« 
]1 q'est proposé , dît-il, de tenir un jujite milieu entre le reH^emest 
et la scvcrité.; s'il ne faut pornt mettre des conssinx fous la'léic dcf 
pécheurs, il ne faut pas non phi«t effrayer par isarr excessive r^new 
ecux qui Td«droiciM: revenir à Dieu , et leur doiinfer occa<H»p de tom- 
htr dans le déroUrn^'mt'nl en pensant qu'ils ne peuvent se saorcr. 
Liguori craignoit égalenfcnt de nililUfiHcr et de diminuer les péchés' 
mortels; on sait quel étoit. ron opiniun sur le probabiliswc ; il a dé- 
fendu ce systén c avec qnrlqiios n odificatioDS , et àijeattcoup écrit sw 
ectti* matièrr* 11 a été attaqué rnirauffcs parle Père PatnzsLi.DcmiB!- 
eain, et lui a répondu ; le sfntirHcnt de LigMori nVf>oint été ccn«wré^ 
et cêan< l'cxaracn d<* .«es t'cn.'è <jui a précédé sa béatihcafion, il a été dé- 
claré formellement par la Coug^iégalion des Ilits, le 14 mai i8oî,.quelef 
ouNj-ages^tant imprimés <pic majiuKcrit<j ne renferm oient rien quj fïifl 
dip4)e de ein-fure, et qu on poi\y oit procéder puis. èR'tint , c'c^t-à-dire, 
«iKre laeau.«c *k la bcatiMcatioi ^ Le souverain ^onlife ratifia cet xm, 
le .'8 mai suivant. 

. NftUi n a^on^ encore reçu- que le premier telnme de celte édition; il 
confient les traités de la Co«i>ti«^voe^ des Lois et des Vertus théolegaies. 
€oitune nous n'avons point vu le Prospectus, neias ne pouvons dire 
précisément combien Ton^rage formera de volumes; il paroitcepen^ 
dant qii'il y aura 9 vol, in-t>«^. L'ouvrage s imprime à^Anvers, ehee 









" ♦'■ ' ^ 



' rctfnicc dtHttèfre, ^ ' , • ' ^ 

l^ou* ^iifies soin, 1o« antiëes pn^pa^evifte^v ;dé rêctieïEfit 
ie^ votos 4^R conseirs-tgénf^raLM *le rféparffmcns Hir [oui tf© 
q^i v^.Telalif à la eeligion, à U çlîarifiï^i$i''à rtéirrntiiwt. 
t^ <H»5»$ JlaiAtt »4>le ïk «onlinuor iriuéteHtn T|i*eî» sont ïtJr 
-ce* différ;«»6 <%ï|)je»* rie» vtruit de cfQt ifui vmeAi'd^ prh ks 

<:<mvenaWe$ , ei <^ l'om tfst en %dït a« FegMIîer comme 
Jes inl^rprèlè» i>a<kireU du vteu des. pro^iJteS. Notis aW 
fonis . doflc encore t-àfssetubier k^rs uouvelfes JrraanJrt 
»ar co$ iiiAtièreS, fet donlier on èiôtraiti 4e ¥jihi^tt ^(Ê&s 
^roeh&^Vf^rfmu.v €&?« eonseiia^énépiHiu> dam 4a ^eltéibn kfb 
;^,^ I y c'i$n tw vol. in-'4*> dfe §72! ip»gei , httpiitln^k Viïitpt^ 
4^eji« myaJe ; et précédé d'an ifeppèrl fM , !t- 10' fév^ref âérf^ 
fiier^^M R(N p«r M, ie «lituVtre dei^tanè«K Amit Héil n*«Ét 
l^iof dadtenlH}ue. . . •> 

Rêîfgiott en ^ërtérdX 




f^tége el du 7V/r/i réclamât les s^çofi^r^ du ^^^ 
féttJe/ftién't pour ùii grand nonabrc^ de coaij[naiic«.iiiij,»s|Mil 
â^|i6<itVoeS <le prés'bjières. ']|> Cçie-^Oi:, la Ûonfo^jw^ {a 
AwYA^ jpl la f^ienne., demandent q^u*^on prgn^ defl^iafinfin 
Yrotrt- replacer la rôngîott cfa hs nos loïs avec ipule la d\gi|^ 
qui lui est due, el qu'on fasse disparoîïre de nos codes tous lef 
décrets révolutionnaires et ifh^îcs. U Indre, les Basses^Pyré^ 
r\ées,\e^Pj'rénécS'pnenU7Îe^ç\ lu /^itf//r/e,voicul avec douleur 
bé';^frç lot répi'éssive di-s otil rages envers b religion est élrati- 
"j^èré à iiotrè législation : il se roi L «nge d'aggraver les ptinej 
"JWnff îésf vTbls et pàur* les profn nations cgni<jiijies dans les êglisef^ 
■èl depottei' unfe W répressive des ouir.-ï^es envers la reUgîdti 
^llf^ieni^e. Vh tbbseil tlti ^farn appelle 3e tous se* vofui, Ti- 
iltbnsâç^etJt adn'e ÏUslîlQlion ou d'une mesure législalire twu 
^f^st âfféfniiir et défendre les croyances religîetisci. La Gim 
TàHi€,^XXt Vjimi dû la ndig. et du lUu Zr 



r 554 ^ 

ronde désîrcroît qu'un rëglcpienl d'fidminbtratîorLpuLliqv^ 
.'idéter initiât le mode de recours de rautorité ecclésiastique au 
bras séculier , aBu qp'un ^rélfe qui déshonore. le sacerdoce 
*iie puisse braver i m punémenl l'autorité dé son'évéque. UEurc 
el Waurhtse réclament rexéculiiin des lois et ordonnance» 
coiHieiTiaMt robserv3horî des diniiiTit;hes et fêtes conservées. 
Le conseil de Ea Somme solliciTp la rcrocartion des lofs 
du \C> mai 1791 ci 24 âoiU i7()3, et la restitution aux 
vill^ii Sei cime H'ëri'» qui n'ont pns été vendus; UEnrc et 
la tienne denimidefit qn^on présente une loi qui ordonne 
,que le ntafjnge ne ser» v^ilable i^ue lorsque 1^9 deuiL puis^ 
.^nces, civik *^t rèltgieupe y aiirnnt toitcoum. La Drame ^ 
la^I^oirr , k JI/<ïj <?*|^*e* * les Fjvênêcs^OHentalestl le Tûrn 
^ Çâjronie./ insisJeiit vifrement sur l'ëreciion de nouvelles 
^açcuF$ialei. hdi Seines Inférieure ^emznèe de nouveau, de la 
.joaniore la plus 'pressante , que cent nouvelles succursales 
.spient créées dans le dépÉrteinent. Une grande partie dés com- 
. jOAUnes du département de Y Indre se trouvent dépourvues de 
.toi»le cspbce d'inslruction religieuse et de secours spiritueh: 
des cantons tout entiers sont sans desservans. Si cet état à^ 
choses se prolonge, il est à craindre que lesrbabitans de$ h^jçi^- 
pagnes ne tombent dans iin état de barbarie qu| peut cpndnire 
«à tèns lès Crîmesi. Le conseil de Sà6ne et Lofre 6oI]jci(e.Vétfi- 
«bl&sëMiéut d'une secoride ébbl^ ècclésiasUcTHe aui seroijt^pîa^ 
-4^Mmùf. Le cdnséil de'iriSîdr/^e, rè<fdj|ijoîssanl''qHf X^ 
"bK^efhent'd^es dames du Siicré-CoeUr dans la ville du Mans 
Vnt'ti^-^utile , vote de^ fon^i en leur faveur. Le conseil i\x 
iTam prie le gouvernement d'accorder aux ^éligieu^e^ df 4« 
Orôn une 'autottsation définitive qui assure la stabilité 4^ 
4^0r« établlssemens. 

Evéchés. . • . > 



■ L'établissebient de nouveaux évéchés est vivemcçnt demai;id^ 




-Far.tJAré^ehè, V'jhiège , les Bouches du Rhptie^i \e Lo/i^ 

^ ^ * Cher, centrfbc^ront de (oiis leurs moyens . at^x dépen&^f 

^h WtaMiiscniertI des sièges devra occasionner. A Moulins , 

dis travaux siMit^bmflûeDcé^ptTùr iTcndre ltiâ>itable le palais 



( 555 ) 



epîsCQpal ^, lo ^épBTiéinerït oBîf^e de fournir, |^<enclant trois lliii^ 
|i fie sommé de 7800^ fr. pour Ijormer la inyitié du. lraij,emeQ^ 
àe l'êvéque/A MoptauMii , 3o',oo.q francs ont été dé pen^éi 
pour la catliëdrale ; 1^,009 fr. furent votes ,. en 1819, .pour 
subvenir aux premiers frais d'ç^tablisseinent d'un évêquê^ et 
25»dQO fr» sont alloués pour h même objet sur lei^ fonda 4^9 
1821. ' 

RépwmUon9 des^Uêet* . <• 

Êasses-^Atpes : le conseil voie reoiploi dp j^oofytt^ pôtft 
des aiiiçjprations indispensables kjl'égUsie^ c^t|iédrale et au se- 
niihàire. Corrhze : lâo fr. sont alloués pour réparer la iaça^e 
de l'église ^e Béauljeu , monumjent dWçhi lecture.. Dot^sx 
So.î'yq fr. sont affecliés a l'acquisiiion du .palais arcW,piSjÇfi7* 
jiài, É au ie^ Loire : on accorde i5oo fr^ pour Ica réparajûqos 
lirgénles des églises de Brioude et de Saint-L^ureiU du Puy* 
Xo/ et Garonne : 3oo3 francs sont consacre^ pour )^1gg^anc 
dissenieut des ouvertures du clocher de la cathédrale d/\aejlt. 
f^fcs^dc'" Calais /'le conseil destine 4)000 /rancs pour fitfCe 
émjilojrés en acquisition de tableaux, propres à embellir jHn^ 
lérteur de l'églfsé c^tbédrale d*Arr«cs< BasscsrPj'rénées t,apL 
Vote des fonds |)our ta constructLoi^ d'une église à Pau*. S^if^ 
inférieure : \è conseil , accorde apop fr. pour cou courijr.à la 
restau ratic]^ dé F^lis^ àe.T^G»ïlf^^,^JuïmviA&9ir\tie àe^Saa^ 
Voies danslebu^Çet pour les réparations dt'^ églises se • mop« 
trera d'une manière frappante par les demandes des cai^s^J^ 

fénérau^. Dajis \es Ûau^es^y^lpes, VArd^che, FaucIuse.etW 
^i^idec, des' secours sont récl^mé^ pour réparation» urgeptiçs 
''i plusieurs églises. Ardennes : qu demande viyeoieat^un fl^^* 
cpurs pour réparer l'église de Mousson, monument intéres- 
sant par la beauté de son architecture et par les souvenirs 
bistoriques aui s'y rattachent.. Chat:erite'Inféri^ur€.:^n.%er' 
CoUrV est sollicité pour la ^^éécJij&catÎQu 4es églises 4e jLiatrei;i|'- 
blade, du (iua, et de Saint'Pierre \\e d'Oléroa. Côtes du Nor^' 
q^u* un. secours so.it acçofcte a la ville de Lan nioupoi|ir. l'aider 
à réparer ou a reconstruire l'église par(iissiale^ qui Ipmjbc j^ft 




église , qui a besoin de ,plu3 gfande;s,j[^ar4)tioiis, à\ (yitj» 
conseil récommafti^e'aa gouvcrtiemeat. FiniSïerè : Ôxl q^ 

2. a 



iftditdi» que le fiiiiriMêrc. aiipue. jo,ooo ir. pq^r ^ri^iiner jet 
«N^atni'iiii^yrtrUtt' ^ ^it^e li lu c^thédrafe de Qiiiinper : d9ê 
«pemin tpnkréf:\$trttésfaaf hj êgHsçs d6 Quipipefiav e( df! 
m^rt^K , qiir oht )>esoin é^ répara Hoil, et yoar ^^le aH>ues:« 
imiitf qm est privée dVglbe. I^auïf ^Garonne t titi demaQcfv 
l^s ^eooûré pour rtfpfiraiioQS à des égiises dis l'arfondisseineut 
êé Safnrt-QraiiciYns', ;et ponr eelles ae La Réble et de SauVjç- 
terre « dans la Gironde, fie et Vilaine : de nouveaux fbnds 
•ont demandés pour «àet^rrÀ ooii^MMrt'h^ ouvrages de recons* 
iructio^ de la ca;h^d/û4e de Rentres. Loir fii Ch^r : açcojçder 
*{ti*i i5ectiuir»'p»".*'1w répara irons de p1ujsiei;ir$ égHseS| et par- 
1Ç|eûWç>^»^^* ^ celî« t£» î<eiitig-5ur-'Bcuvroo , inep^aeéte d'une 

hojkre : oti demafidi^ qn'ii $oU' a11t)tti au dép^rtémenl 
>^^odo Francs pnirr répara li«D« aux é^lfses el presbytères. 
'tfamei fà éaihédralc de ttein^s, dotil |c5 souvenirs se ratta>- 

«benl à. tontes lés épo(|ues de notre hisjoire , a l>csoii> cU 
lrraiii}|»s c,i tiwporlâtites répcrrations : accorder dès secours poul* 

ort objet Mtfttse .• ^a ville dç Slenajr a besoÎQ d'onç égU^P 
^f<^pbrT!Ôrmëc à 'sa populalîtin , et demande d'es. secours. 
'MàtèAmn z <JfeS seconr» sont récîaïué^ pouP-tefri^îner Tégllie 
'tte.&iemeoée Ç^\ actpjérir des presbytères dans Jes.commuDes 

4© Rfaoron et de Rohan. ^ord : on soHrcillB du gouvernement 
'^n ffccoirrs pour éltver une égHse dans la vîHe da^uesnojr; 
'«eHirôiiiVitiste est trop«peiit« pour la popi»||^i«Q. Cent x|niitre- 
*^j^l-îihé cmtifnnnes sont dépourvii^s <Jc presbjrtëres ; flfan' 
"drdfif7i6d,ooO fr. On d^mat^die àw gouverni^ment.une somuie 
^ènriùi^fte de (îooo fr. La ccCmmune de 5ahigl|,in en Weppea, 
*hti^ emifîent mille ileuF cents faabttan^', n*a nu*nntî chéUve 
"gfangc ^oar égliiie', et elle ^n f^iil élcvçr une dhoni la d^épénse 
'îWt se porter à 70,000 fV. ; il ïrti fandroit, nti sçcovrs de iS à 
'iio,t)oo fr: La comi^ndne de Moiw en PiielÎQ e«i datrs nne posî- 
"tlbil Setiif>M)k:. rà^-uXe-PAlais : accorder 66,060 fr. pour ' 
'^ntrifa^er \ !'a«hëvèm^i>t de, la ealhédrale d'Arras : le' nii;- 
ti^strc 'a dé|à'oti^ert sur cette somn^e un crédit provisoire Aï 
'*3o,0!6o fi*. ' Sfdnc'-Irff prieur e i ^ç conseil dbmatide de nouveau 
'UViè soinme de So^ooo fi», pour subv^enir aui fra^j die recona* 
:trtt«iîdn d^fftes. 9cine et Oièe : on réclame un secours de 

1^^006 fr. pour l'église 'àé Qlan'tes , seul édifice gptliiqae du 

':W^rtement. Torn^ fa u|éfro)pote d^Aiby doit être placée, au 

^^^mUt'T%j\g 6^% richesses gottifc|tio8 que possède la Franire: 



... (557 ) , . ^ 

onloniîer les iuc&uref. nécessaires h s» (^onsetfyfadfitL J^tmi.^ 
'Garonne : îes églises de Lavpl, E[4»fvî1Ie^>A$auç»eite<^Qlkr 
Ijjîèi 6 Je !M[au£ac i' oni^tasoin dfç gi^ifMfeA rqpa««^iot|&^. om 
solliciie en leur fàvâur yaaô, tp'^ :.le^coi|seît émet te VQ»]^<^ 
fâTre au% coHiinunes ihi pi^el,. çarid întév^t pruijant d^ix.^i]S|, 
pour venir à leur $eco¥à's, J^nehne t je& secours softil. «otr 
liciies |>9ur rêglise de Saiui^S^vin^^ ^itcj^rem : té^Ue. jm^ 
roissiulè (Te Mllhau. esl insufTi^nle pour contenir toua |^ 
fiilèlesj on demande qu-'U y soit étaulie\ une église ^ucçur,- 
sale. f^ienna : eiupécUcr qjie , sous de yains prétexleSY» o». iiç 
détniîse les ain ielines ég[i>cs |)arois^ia^es (j^ui-iyni é^diapp^ par 
niiracfe au vandalisme aes^rucleùr de i793r. /<a«/c//i^,- fc 
coîispil demande que Ta niélrowore d'Avi^ori soit éïalilie Jaws 
' rancièntié b^sîn»|ue de Nolro-Danje-des l)on&;.ç/i mmiuiTiçnif» 
qui a cle conservé avec soin j^usqw;^â oc lour^ cç^nme préy 
ci.rux sous le rapport de Fa ri ,, re'unit Imus le^av4nla^s-.jpF^r 
' rie' Dôme : la ville d<e Rîoni i^ehfcVn»eune'sai'i%l|e çdapejJeU^ 
arfliijife;* ce liiônuméni, précieux par le l^fan jsiyle 4e^jSÇi(i' 
'arcii i Inculte ffo<tti(|Heeî jiar les soHv.tWFa q^i'jf. Kelrajfte-y voir 
rite d-'fjlrt conserve: cependanjl on s^cçuee.d';)^ CoruU^LH£Ç 
une salle d'audience; U conseif desire vJA^enieut q^w.^ spii|k 
"te rappofi' d^ arts ^ il n'y soit, fa^i aucun diangenï.ifnU - - . 

"...■. ■ ^ . . SéMim^èè. ■• • / ; '';'' '\: 

'' ' *Chthdif sèûi^ires, — /i'iTsscs^Âlpesr: i aoo jfip^ sonlfi^>;ai4^ 
a litre d e secours 9«i séipirHii.re di<ikcésain^^4s2i^«;l^eoq^^f 
vot^ une sommé de Sëio tr. poiM*Je:paJ€U9^i^l| (^ nenn^^ 
*9i] cTix-tiuiCdéAii-poursçs «u sem.in'atr^ cïe VjjVïerÂ, » i:^|\ai;^)f 
*#^aTemént en^ï*e les Iroî» arrondissement. jC«</oî«(<;. i cç^isor 
'<rt^r utitqueméni; £^iiK jeunc»;gfïiîS paqvrc^.de ce j(lé^drjtftiriç^4 
ly'n se destinent a. Telat eea)ésiasiiq,ue., la spiïûHije de ^Poa/^. 
'accordée^ au séminaire^ 4'Aifgpu-Feiiie. -dorse.': «ne ^opin^ jcfe 




uaÎRC,' quvdevientr indi$f»enfial>le^ il ..alloue 2^000. fc.ipoçi: lins. 
'plumiers iTavaux.cfc lé^rhliQu, Ettrii el Loir-:\e co|)«eiji^i(piç 




( 55s ) 

tendant le rétablissement du séuiinail'è AfChn rires. Jb^inisière: 
olï dertaandfe que^ l«. fhînisfre aHcJiie i2,<^o fr. pour les tra- 
vaux du sdtàindlre de Qijiin]|^f. GirOnde : tn'soumXe le ^ou- 
vcrifcïièrit boUfr rtfitoélîdi^tion du mobiîîtor de ce sémîtiaîre. 
H^tré'l^iférfèurc^i le ntiifiisfre eftl prié dVëeorder huit nou- 
veneîl tôurses an gVand sén^ihairé; les profé^eûrs de Nantes 
devi^W^rit être" payés par ^gouve rive ment. Oise éi Pj'rénétfs^ 
Orientales : on' demande l'iëlabliâsement d'un séminaire. Cyrne:' 
un secours de 3oob ftr. est accorde à l'école ecclesiastlqae du 'dio- 
cèse. BasseS'Pjrréhées : on vote des fonds pour le séilninaire. 
Sarïhe : le ipiiiistre 4^1s finances est prié de réaliser la pro* 
niesse qu'il a faite d'une allocation de 3o,ooo fr. pour termi- 
ner Icitrâi^ati* de la icha pelle du séminaire. Sèine^ïnférLenre .' 
le' '•ônsefl Vote i2,5oo fV. p6ur être employés â fonder au sé- 
minaire' ^îifquante dèqii'-Dourses ; la nomination dcs^ éJèves 
rt leur renvoi , s'il y a lieni , appartiendront exclusîvéttient à 
Kàrcbevéqué. Seine et Marne : le conseil voit avec peine que 
Ta dépense relative aijx' directeur», supérieurs et professeurs 
des graiid et petit sémiilaires de Meaux âiè été retirée du biid- 
fiPÎ du trésor; il voie pour cet objet la somhie de 6545 'fi^* 
Kàuclùse : adcor^îer dès secours et des ertcoûiragem^is'èin à^ 
mfinairé dn département. Païenne s pour* hâter rétablissement 
du 'séminaire diocésain , il l^udroifcy appliquerais 80^000 fir* 
d 'éicoiîjbmie obtenue par la sQjpprçssiop du^déjpdt ïte i^n* 
w ei leè 

' Pet ris 'fiéminatres. -^ AlUer : 5o,6oO fr . èon t aîTôuâ pour 
\é$ ira vaut à faire au petit sémitiaire d*fteure ; t8oo fr, seront 
employée rfii paiement de quatre bourse^ au'^tît iiéipnînârVf , 
Charente : le conseil demande que la s6miti.e <fé 5ooo fr. âc* 
bordée; poû Me petit séminaire d^Angoulémé, soit exclusive^ 
ment employée , ou à commencer l^acquisition d*ane maison, 
ou a là location et renlrelien d*ûne. Corrèze ^ le godscîI 
a*empfesse de voter i5oo francfs pour le petit séminaire de 
^èrviëres. Gironde appelle rattenlion dû' gouvernement snr 
Ifeis pfetiU séminaires' ae Bordeaux et de Ban^a^. Lofr et Cher: 
le. coi^sâl\ satisfait de là situation du jpétit^^éntinâire ie 
Bloisy' Inî alloue une somme de 3400 francs, Loiré-Infe-- 
/ïài/lè .• on désire rétablissement d'uù petit séminaire (fins 
Ja vîHë de Guérandè, Maj-enne^^ on réclame rétablissement 
i\ià petit séminaire dans le dëparlethent; Otke ; en fiait' la 



naJme .demn^e pour les vijles de. Nojaa m 4t Cowfiisgw^ 
Seine- ta/érieure : 5pa(^ fr. sont ;içcordés .fl. . tilc«i de &cço^r,% 
pouf' les trfiyauiL d'j^i^randUssçin^Dt do pf tti sétaii^iaiii? d/^ 
AouçDt Deiix-Shvres : oh recommaodo à^la liiei{fj^sanpe_dAXi 
eouverneuient le co]Iége-s«?ininaire de Bressmi^ ^ coitopbs^ de 
deui^ cent cinquante élèves , et qui c'a d'âutrç (ji^nt^n ^vi# 
les* secours .de |a çb^rite ; Vél^i déplorable de la r.çligit^Q |}<|ns 
le dë|)a rie ment, où cent qualre^yHl^trçipq çpfes'jçj^i^que^ 
de pa s te ùr s y fai( v i ye oQien t dé^i rei; d <v K^^ ^* Pf o»|)é rér. ce t,-^(a^ 
Glissement. J^auclitse : ïï serbit trè6TH^i^^;4^****VP9Mt «âifuî^^ 
naxce,fûl établi <Jaii» chaque arrondUsiçoG^t. ^ ^ ., . . . ;* ,,^n 

' "*^ . . ' Curés, De^eryanset FicÉttfe^. '^' ■' ' "* "' • 

Les Basses- Alpes :^ U\<^i€'d'Or, hHayt€'G4^^fffHt^,i% 

Cirônde , 1* Indre , \ ^ Indre çt Loire ^ U Jufa , U H^HtiR^tfOÙ^tt^ 

^a Nièvre , les Basses -Pj-réo^'es, le*[^flw^^-/Jjri^i^W, .l|^ - 

ffattlcrSàône, la Sarihe,&ifiç et Ofise\ WJ^iemie et l-J^'fw^Ji 

désirent que le traiteipenl des curé^ et de^^fervans ^soit laffea» 

élevé ppur leur procurer uue existence, çquv(;nabte^3afu.^*4 

spit besoin de recourir à des supplén^ens votés^,pa|; lesi.ç^ji^ 

inunes. Charente' Inférieure s xXi^ufïïoxi acfotrdçjr^.uue ipeilj^ 

(ejuré dotation afi clergé ; 2,000 fr. |)Qvir ïes cpr^ dé preiujfïrii^ 

classe y .1600 fr. pour ceux de. deuxième,^ i^oq.At^ P^W l^ 

àesservans, et 800 fr. ppur les vj^ires. Jpetxhgne, Mofflif^ 

gl .Q^/27£ .- pof^ter^à iSqo fr« le trâ^itéiueiçil dgs eurés de i^<f« 

ton, et a loÀofr. celui des desservàojl. Majrènnei^,^tf\ 

désirer que Je traitement des desservans ^it pofU à.loop~^ 

par an , et celui des vicaire^ a 5oo fr* Un densande qq'çu. ^ 

tendant cette ^lignientation , les communes puifseot s. iipfo^ 

jusqu'à concurrence de celte somme, et que.f^ prefets^$oicfi|| 

^Mlorisés à en ordonner la perception. l/Ois^ demandf^q^ 

le traitemenk des desservans sQi.t,porté à iupp fr. 1> Slànc^ ,j 

engage à pourvoir, aux. frais dç l*£tat • au traiie«n^n^ des .yi^ 

çaires dans les communes ou leiu* utilité est.recoÀiuue«. fi^4e^ 

Alpes: une indemnité, est ^corde^e k de pauvres .v^^cai^e/^,.,. 

JEare et Loir : la soi^oie de 63,qoq fr. .est destîoép i^assu;^ 

le paiement' d^ini supplément ue trauêment aux defi8^rKiM{| 

des communes pruraW. Indre:. le i^^ouvepie^iieat, est pri<^ oS 

foiirvoir à rexistéqce dçspreic;es qui ^.en.ra^SfîU-^é \eur .gfft}«|[ 

âge ou pour/cause d^iji(îrmîté!„ se iro,uveiit dfitu»^ nipj>|pfî$îm]( 

lue de CQiitin.ufr Uun J^çjjffj^i^ ^Z/oir ei'jClMsr;\àuff(ieuX^^ 



./ 



C 38o > _ 

'^^vén fi^èt m>iJhr îên be^ns dâ culte, ft bôUr le.cterg^.dè 
lil c*fhfM^i(IP. )(«« '0ûrénié eniei ériocMN;' le yœu dç ne^p«i 
itMii^, ditns ee déjpdTfp/tiehi ; !es (tr^^resbéi eu od^ys Àranger. 

^ tA ftimfeMbn^eljïr^t>&u(Jôn imîversîlairç esldemandéa 
^r les tfçbdrlTpmetis des< ]$'àsseS'4t'pfs , de la, Ùhàrt^nl^tnfê^ 

Ëbihn , d'« la ilaWrë, dte la )^ùrne\ée% Pxrênéc^'Qiicriiatçi^ 
des Deux- Sèvres ; dà Wrr, dfe TV/rii ^/ Garonne, de ^^w- 
c/i#«e et de la ff^n4if'\ hs^^ déptPtefkienS' die^ VAin , de 1'^/- 
Itfr, des Bj^ises'-^lp^s , ^ç VAuhfi^g djOS Bowhes^du^JihÔRc., 
et \i €fièreh/e-hTff/if'nrè,èç TKuré; âfiA*^mrai^Ù\ è^ettnr 
dl^é, fie b îifihr,â)0;)M^à,me et Loirç\ d^s ^nssfS-Pjf-rêaéèSj^ 
ik^ Pjrénéès^Ort\ilrbçitièk , ^ù Maùl-Khin , ^e^ Deux^ySh^res^ 
À^ Th^', de Pûiiôittse , de ta Vendée et de fa Vîennç , sont 







détiiahde qde d^S bâ^hiôns' 4^ €astcînaitd;)ry. soient c^dés ^ 
éiftievtiffe poiiryëlabKr les^Frèk^es. Averrpn:. iooo fr. son%^ 
é^drd^s polif fcs frâli* de premier étafilwsenwîjit d*une ecoF^ 
a^Pt^S'.ïVWèfVmicbè. Cfia^eniç'y^otx' Ît3i,x\c% soht' v^t^ 
^nsttt te inéitie dj^iët à'Àngdplêmç/ Ço/rèj^ ; :4Ôoo fr. '900^ 
Sfe^oNlés- agx viUes dié' Tuiré,,BviVes et'Us$e|', pour (onâer 
^èt ëht$seii ^W^f^tcs p^T ïtV'Pi'êrc^. tespftè^rd!">iVorrf.- ît fàu- 
4h>ftdbiBn*'^dKkcncdaragetàens;aux frreres. l^n Crcuze 4e^ 
ICfié îôoo^fr. I ^'àcmiftitiori d\ine maispn dans' la vîi\c dT^y^ 
Atifsop, potif y eta^lflir' une ^cole (Je ï'rërçs. Dordo^n 




ttr'ihlt^dlt. iiti]Me 4é$^ëbohe^ dfe^ IBllei ténues m r les So^ur§, il^ 
Or eharilé^ Vfnà^ dHoandcr au^îiô Aofe dîj ççji ip.aflrçs eslî* 
I^Afléil sort ^teafarfè d^8 idh^uê ctt>f4iW dSrrqpdt^i^^ 
Hl- Brtte'.'cjff^ ëii éhiUîsse u^e dan* cliaaue cantwi,. L% 
JBttVHT e< t^fi^tit MyùootL pout les, ëcoTes de frere^ k 
^i^é^iSkttiàvii, et pOQr téfte^ def Sœurs 4^ hî' safiiçffe ^ 
j|ti^er9^ ^^-l^)r^iy;(^è;r ; Q^f' V^ijré dbs fcods^ pour J^ëtablis^ 



•Mmêilt êe$î frhten. Rhàne :' t$bo (r. seront J/strîbii.çi^ ^IM|L» 

le« moyens enipJV)yés* pat» tes Prerei. Le pi éfet «le la , W'4< 

ê*t ânldWsié'à pféîèvti* 9006 fr. pmir frais rfê premier éUbJis-^^ 

sèment d'écoles des Frères à la Flèchç , >{ainers et Sainl-Ca- 

lais. S ei ne- Inférieure f 5ooo fr. alloués pour ^ubvegir aux bc- 

«<^f lles'éo^«l leiuie*. par les Frères ;. ^000 fr. fictif àh aMs 

écoléfli cliftétîetines de .filles. Il esé accértlé jHit F#ères l^mgi» 

ile l'anciéofHMBOidOf? de-déteolion de'S«int-LÀ, pour y élal»ltr 

une écK>l€^noftiKiled'in4tilttJ«urs fmcs;- 5(io frisoitt s^é9 p^i&lf 

}«$ p^enij^rff» ifép^at ions d 0*4 ^-édiiice. - / 

; I,»e< «oiis«y. de [atSomnn renouvela la dem»ndf d^un ériK 

bUsfi9C»e!kiV dirif[é- psMT'Jet Frères et consacré fe^u ivovicist^ 

i.qi4.0Qt> fr»; HqjrH YiMbéé pour Ué prêirii^rs fn\k J^àn tnufti*' 

^«^ Q9^arn c|«e poàsiMe, i^tablissement de» Ft^resrj fitiî 

^^uhiidii 1^ eoiisetl de f^auclustir peu\nRrtt doi|i>er aiiK dasseir 

iiifQiiiauffe^ rédiKMtkOii 'cfui> itiir conViei»! , er l»s é^er datii 

ks pri^îpeé.de b toeU^en. VCcrw^ s \\ fàjuf cbrtftee» riAStrae« 

iMin pVimair^ dc^ gdmonsi ^\ri Fkères , et cêlU dy» fetiites Rite» 

^tt« So&fiF^ de f» iage*se\, de i» cm.» , eîv. Hait^Fî^nner 

W^^^mkxï piéfèct renseigneeneiSLl des Frères à reft^lgiTemen.t 

iQUtueK Lé cmiseîid'arrondisisemeril de Helhiy a oflTerr >20o ftv 

fFOur q4'itRe"«cj(iie db Frcrtas soit «^«iblte èç^ini celle yin.e*;;M 

ÊQ^Qs^U ^néra^ deitiine'' 4^000 fr; poiir (^ même- f j^et ; ÇÂâw 

)a^if^ ; oH n* offcA d'établir à AirgoAiléme^'nive éecyleiifattii^ 

fMir lec Mfes fendieentesL; eofisavrer pôar %tM ai%s^ à ce^ 

objet».» U m^ifé^a Ai^^eiiéé* Câtes^^Ân^K^rd : céfWr, ^iiît 

lUilies^ Ul'Sui«»».dle Dibao» la maison âi4é de'fir Vieioiire', tpïi 

«irait «fimiMiitié «n étabtlssesiiefi^t d'édûIcMkyfi reKgiHi^ pout 

|«» ^«iies f^etsomie». Orne .* il torrovt'ii.d^iFef iftié^ d^s-sè^t^ 

l^tiaiWAt é^ne* disfiribi^ée» dans mt cenliôti nombre- d^ et^ir- 

9l!p4MM «Ninedes ', po^r y- dotmerl Uu ^)f ««iiiêré ' ins î rtidtiUtK [jl^at f 

ûtuf^r-m ne^Mu-ok* tropi fiutortdtr ^es* 9tal>lKs*MfiMs xeli* 

(Éi^eufL ^énr Viàoctdiwt» (^9tk fifJeS. Attde* : \\ fl»itt or^Àrti^ét: 

l^italiriKfîoT» publnpi» sur de» pc^cîfe» iesien(i)>lléi)i(n)t ii;jb<^ 

HAWrbtiiveë eftfdigieiiXv.6%tffieMre.<il IHiid^^ disPrtb«er, pout^ 

{«vneA «lésbcfrfaaeesiy fesPrami^nf^l^e^ry^ dhDf'tudônné et 

V Histoire de Henri ÎV, par Pécéfii»e>L Im -^èirtef^lkfêrietn^ 

alloue i5oo fr. pour dis^i})t<W V^^ i^"^*-*^^ ^^^ livres' propres 

à lui inspirer d^ bons %^M\xï\en%^Ar4echç ;^\^o^Tx^ibn^t^y^ii^^ 

i:tA\é^ QttHhttitM\ 9 f^xxdroxV'én confier la (tirer tfon à une 



CArporation. religieuse. K,andfis .* confier le dtrectien^ii ceU 
•Kge de Mppt-de-Mars»ri à des eçc)ë$id5tiqûes ; le cofiseil je 
vcrroit avec plaisir la congre^alit^Fi des.Fère« de U foi. HauH 
Rhin : restituer, aux collèges e( autre:e ëiabltseeioens , leurs 
bîe^ns non vendus. . . 

.Hôpitaux et Prisons^ . . • ' 

' Un grand nooibrp de départemens se piaign'eiit de' la Y^ro-' 
gresst<m effra jante du nombre des. en fan» trouvés , qbf àbsor* 
béfil une grande partie des ressources doiff ^es' conseils prà-* 
vent disposer. Il de%'ient argent db prendre II cet égara d'és 
mesurés sévères. On réclapme les secours du g(mv«rneit^nf. 
Le sort des insensés ^ dont le nombre s^actrott chaî|«>e )ôur , a 
fixé Tatlen (ion dès conéeik généraux. fièaMcbtip dodcf^arte* 
Qiens ont voté dés fonda pour la coti«truciion bd l'ankétiora-^ 
Voa des prisons. y^//i!ér.' 3oO fr. sont destinés atitraiteihent 
d'un aomènier pour le» prisons de Monilkijpon. UEury^ et L^ir 
vote la^ même somme pour les ecclésiastf^oes qdi portent feî 
recours de la religion dans lei prisons des trois clicl-Kefix 
d^erfondissenient. La Cole^dCOr demande que le service des 
malades soit confié à d«$ sceurs de ta charité. £>t>r</o^fiey 
aooo fr. sont accordés aux steors de la cfaarit|S ,' à Pérrgloe'a^: 
La Drôme accorde ausii booo Êr. aux dameà du: Refuge qui 
vontx transférer leur établissement à Valence. Jî*!r5«?^7y ré* 
néesj pa demande (|ùé Tancten couvelit àé% Cordeliers. oc^, 
cupé par rartillecie^eoii cédé poui' y friWfflfrèf ^fao^é. 
Rhône : il est.v.<]4é.75,ooafri; poar:Vli08pi€e de- i*AnHquatlfev 
Deu X'Skv res i Qo\\wef\\v en un bospioe le déjpôt de mèndî-A 
cité de SaiotiMatxeot, devenu inutile. F'oe^es 9^\e conspîl 
propose de céder ,* à Tbospice de Plombicrcs j. tme renie "de 
tooQ fr. , il la charge , par cet établissement^ d^eii emplojet 
le montant k entretenir chaque annce ^ |^eiidan4 une sako* ^^ 
viat-i!iii> jours, tr^njle- trois malades indigens du déjMPrtefrteni 
des Vosges, h* Indre désire t(ue llun^ien ooavent des Orsii- 
lines d'Issoudun %o\i converti en un hoapioé d'uicuvablespou» 
les paAivres du département. On se chargera dfs: répar^lioffs. 
de tout genre. Plusieurs départemens solfie îteilt les secourt 
du gouvernement en faveur des hos^c«s,et volelit^es sottmes 
pbuF des ateJicirs de ehavîté. ' ' - \ ' ^ 

* : Ôùjets HtverB. 



( 5S3 ) 

ches^dét-Jlhâne , la Charente , la Charente- fnférienrè ^ la 
Côte^d'Or, \e Doitbs ^ \'£ure , la Gironde, V Hérault, là 
Jboire , \eLot, ]ei Baisses- Pjnént^eA , les Pj renées-- Orien^ 
gales, le 7'arh ^ \é Tatn et Garonne, le Var ,'\e Fauclmc 
el la T^ienne^ demandent qu'on donne plus de force à l'auto* 
rilë paternelle, et qu'on recule la majorité à vingt-cinq ans, 
UAvjron, la CÔie-ifOr, Vh^re, le £,0/» les Pj-réi^ées^^ 
Orientales et le 'farn, sollicitent dps lois pi u,«. sévères conlri» 
l'usure. Le département dV/e et J^ilnine demande l|i sup*. 
pression de la loterie. Ceujc à! Eure et Loir et» de Loiret Cher 
se plaignent de l'accroissement du nombre des maisons de jeu ^ 
cafés et billards. Loire^^lnférieure : l'arrondissement de Cbâ- 
teaubrianl a proposé d'établir \kno ferme expérimentale près 
de Meilleraye , aîin de. profiter ^es çoMiH>issance$ en agricul- 
ture' des religieux de la Trappe établis dans ce lieu. Un grand^ 
i\omt>re de aépartemens ont volé des sommes pour le, monu- 
ment à élever à la méoioire du duc, de Bcrri., et pour Tac* 
auisition de Cbambord. Ua.e souscription est ouverte dans le 
oépariement du Lo/j pour l'érec lion d'un .obélisque à la mé*, 
moire de Fénélon ; lé conseil a souscrit pour, une sorrime de 
1 Qoo fr, C6teS'4y-Nord^ : i ooo U. son t volés pour l'a cq 11 isi- 
libn Je deux stalues du connétable Dn Guçsclin/ qni sernnt 
pTac^'eS, l'une à Dinan , l'aulre à Saint-Brieux ; un obélisque 
en granit sera élevé au château de la Motb.e-Brooas^ lieu de 
ia imlssancG 4»«]j^gts bretod. 1,. ^ , .5. , 



NOÙVEr<LÇS «CéL^.SlASTIQUÏ^S. ] 

^/Pauïs. D'après lef îournau^ et le^ lettres de Rome, l'indis* 
position qui a empêché le s^int Père de paroUre aux oiHçesi' 
public^ .^e la semaine-sainte, n'étoit pas d'une nature alar- 
inante. Le jeudi de^Pâq.ue ,. S-. S. a pu reprendre ses prome- 
nades accoutumées, et a été salu^ée sur son passage par des 
^^ccla^natipns réitérées. Depuis , le saint Père est encore sorti 
plusieurs fois. On sait d'une manière positive que le consis«» 
toîre a en lipu le vendredi 19, et que les. quatre^ évéquci 
irançois y ont été préconisés. 

-^ Le vendredi 19 , M. l'archevêque de Parts a béni, dans 
l'église Saint-Etienne, une chapelle nouvellement décorée ,rei 
oui doil servir de raonuDient de la dernière mission. On y à 
èti^i tstoe crofx^ Ce sont les paroissiens qui oftt fait le^ frais 



âe ces embellissemens. A 5âînt*Ja<!qo<9t-<]iwBauUFa«, oo à 
iJtabU. ta semaine deriiîère, la station du ckemindéla croi«. 
Kf. l'abbé du Meinildot a Tait la cerémonje; on 8»tt <{ue cd 
ecclésiasiique' àvoîi dirigé la mission de ceUe paroistè. 
; — Dînianè&e 28 . M. Tabbé Ffayssinous a donne sa der^ 
ni ère confère Bce.de Tannée, Il a prononçé^^en cette orcasioe^ 
fe discours sur Tes missions qu'il aVoit fait entendre à- l'Arcbi- 
vécbé,.el dont nous a von* rendu copiple. Ce beau discours a 
èié entendu avec un vif intërci , et le morceau qui le tcrini- 
noit, et oii l'orateur parïoil des destinées fiUurcs de la France, 
a surtout fait impression. Comme on s'^llcndoit que celte 
conférence seroil la dernière, Taudîtoire éloit encore, pliu 
nombreux que de coutume. 

• — La neuvainc ordinaire pour la fct^ de Tlnvenlion de h 
sainte Croix, au iVtonl-Valérien , commencera le jeudi 2 m« 
par les premières .vêpres. Le 3,, M. l'archcvéqùe de Kouen 
officiera pontificsilemenl, assisté du cîorgé de^^aînt-LoiWs en 
inie, des clercs de fa. paroisse, et des a uni on i ers ne la.SaFp^ 
triëre. Le samedi ToÔice et les instructions seront Cnft8 parle» 
laissionnaires. Le dimanche, KT. l'archevêque de Pans oflS^ 
ciera matin et soir, assislé des ecclésiastiques du séminaire de 
Notre-Dam'e des Cliamps. Le lundi,, le Calvaire sera, visite" par 
)t clergé de Saînt-Tiwmas d'Aquin ^le mardi, par le clergjè 
Je Saiul-Wédard et de Sairit-lNîcoîas du Chflcdonner ; le m«f- 
credi^ifiar le clercé de Saint-Germain des Prés et de Ï^AhBaye 
aux Bois; le jetmf, par MM. Fleures de Saint-Denis, de 
Stains et de Pierrefiite.. lie veodrdsdi ho^ j^i-F de r«)Clavc , 
M» révêquc d*Aûtuii officiera , assisté du clergé de la .^ir- 
î*orsse des Missibns^Errangères'. te sameflî, office en' l'honnèiir 
de lu sn in te A'ieijge, e( pour rêinerder,Dîeu des gr&ces otete*- 
nuei pendant Tdnnée, ainsi q,ue pour aïtîrer (es bénédictions Sk 
cMisur le ïtoi et scht la ft rfjilîfe roynfe; M: <îé Chaînons*, fionaiii* 
à f'évilchéd*!^ niions,, offibîerâ'. iLe dimanche ii, M. farchr- 
S^éqijff de Nisîbe ,. nince ponrifical, ôfRciera Çô»ir /à' cîôXùrê. 
"Les fnsti*uctions seront' fnues fféuéraleiriént par 7os' missîôn- 
. nairés ; cependant le Tushrfi^M. l archevêque élu de Kodifes' pi;<?- 
chûra,.el le mard;, M^ l'abbé Boudôt,. chanoine de N*otre-p^ai?^\ 
-1^ Le î'eudï'sîS,, soixajil.ie rtiiîitaires bnt encore fait Teùr 
'première comrriunîon a Vilicennés, pai* l'es soins dé m-. V^bhé 
nttugier ,. chapfflaih dfu chSleau. M- l'abbé iTèulriér a célébré 
îâ me&se, éi ft plusieurs fois adressé la pjfrole aux mîhiarfe*', 



Ç565.). •''v - 

3ue ses extiortâtioQS ont *paru loucher vîVeÀent .Ces. sortes 
« cérëfnonies'sont |>lus frécjiieTiles surtaç^dàits cette s«ison. 
A Lîbourne , trente-^x chasseurs dié ie^Vieniie, ont £aît leur 

£remii^r« coo^nuinioa le mois derdier., et âf.i'arçhevéqae de 
oitJefattK , q»i éiott ailé faire la cIÀtnne de Ta mission de 
Sainle-Foi, s'est arrètié à Libourne, après son rétour, poui* 
cTermerla confirmation à ces.iûinf^ires.. * 

-^ M. de LoManges, évêque de.Pe'rJgiiewx, veut, que le* 
fliilitaires pasrlicipent aus^ eilei^s 4c «sou zèle. U va, secondé ^e 
plosieursde se« ecclésiasticfues, instruire les soldats du régi- 
«Dent eo garnison dans^sa vi4Je épîsco-p^Ie. Trente soldats se 
sont rrouvés .à la premier^ instruclion/et Icrur exemple a cn- 
^tratné W pUis grande partie du régiii^pt, qui suit aujourd'hui 
cette espèce de mission. Le prclali.Adent de lecevoir uwie lettre 
.de sokbts aux<{uek5 il. a voit distribué quelques dons lors dé 
-êân ««privée à Périgueux, et qui sont parfis depuis pour le cor*. 
d*n sanitaire; i^ls tui exprrinenl leur reConnoissançe , et lui 
parquent qu'un d'entre eurx ^'^tis^'nt rendu indigne de servir, 
iet. a^anl été chassé du conps, ik re»>^oieRt.au prélat ce q^'il 
jivqU bien, voulu donner à jcet homme. Celte réciprooit^ de 
4ténérosiié et de déh'catesse est d gne à la foÎB du firinrstèce 
'«ptficopal el dttciiracl ère français. 



K01?VELL£S POJ-iTiqUES^. 

pA.iU>*. S. M. TJêùt d'acconkr uit seeburs de 5oob fr. au;i^,iQiieii- 
*^t^ département de l*Ôise. . , ♦ . -^ 

• '-i-rPar onlonnance du Roi, du lo avril 18*22, le maire dg la viîie 
4^ ^oiQviU& e&t «utorisé à acceptée,. au, nom de cette ville , la do- 
|i9^tou '9 tHc faite par le sieur Gillet ^ au, nom d'une per. oniie qiM 
Vetifc teéster iheonmic , a une somme de 38,o6o fr. ponr servir a. \ç- 
^Mhsetûtnt d*lnie Ecole de Frvres de la T)octrm.e chrëtiiiune.*. 

v^ }5^ M*. , vottlntit honorer Jeé services lijtléraires et la conduite, p^f 
lîii^fttede MH^. Roger et Lacrcleilc jeune ^ membres «^e Ï^Acadi/.inie 
iVoBiçaJ^e ,. vient de leur envoyer des tjtres de noÙcssc . 

•*— S, Ai, f(. MadamIb vient de fah*e remettre' tiii secours de ^o fr. 
i-rétabrii'seinent religieux et charitaMe des Dames dç la Sagesse,, 
de Tréganon^ arfondissenàént de Dinan (Ccttt du Nûrd\ , 

• *^ S.\A» B'. Mo'vsfSTTR vient d>ccorder. 1000 fr. , i^tSf A, R, M^'*]e 
dnc d^Angouiéme 5oo fVancs, aux malheureux mccndiés de Sievo» 
iUère). .. ^ ■ r ';'••'.■' • i.. 

• *— ^. A'» B. Moifsijstjji , informé ,que le don de jooo fr^ rnul avo^t 
«eèord^ àThoispièe Saint-Charles de Sayerdun /Arit^ge) , n avoit p«a 
^IB pour Pacoat des ISts que lés besoins réclamoîent, vient d'en- 



(S66) 

toycr U cd ctablîss^pieiit une maveilc somme de fooo Ir. S. A* ^^ 
>]■»«. la dbciic9Fe de Cctri, voulant s'associer aitt tiepfaits de kod 
âneiute père, y^a joint celle <fe 200 fr. 

^«. A. K*M"i»'* la dncbésse d'Oriéaite; Mff»* et Mﻫ. d'Origans , 
viennent de donner nn seGOurs de 1000 ffan^ aux iiTcendfés de 1« 
commune de Bumlgny» arrondissemclif.d^'Ainîen*. 

. — ^. Exe* M. ïe gar<lt des sceaux %ient d'envoyer k la commis* 
«ion des hospices de Boutées une sbtnme de 1000 fr. po«r être ea- 
ftloy^ au besoin des |>aavres. 

• .^ Le nommé Daii^Mt , oo^ner iraprimenr , coqpabfe d'avoir feiyû 
des propos séditieux dans la pbce dn Carrousel , a été condamné , 
Iç 26 avril , par le tribunal de police correcUenneBe , à six auÀ de 
|irison et 5<.o fr* d amende, 

— Par suite de l'appel interjeté de là pari des éditeurs da Coru^ 
t^utionnel, x\u Jotamii des Débats, de Ta Gazelle' et de la QtMii^ 
àietme , Â'ctarés ccMipables du délit de diébmaiicn envers te sieur 
Pîcqweiiard , la cour royale de Paris a entends, le 26 de ee moîs^- 
H*« Gauliiicr-Biozal et M«. Hennequin : le 27, elle a rendu .«on ar» 

* rét dans cette atlhire. L'appellatioj^ a été mise an néant» et lesap» 
pclân.< C'-ndamnés aux dépen*. ' . . 

-^Conmic les jofimanx de Topposition ont. désigné au parti libéral 
les candidats <fii*il doit 'ndnrthcî* pour dépotés de la Seine , aoos al- 
lons ^ .de notre cédé , fiiire conneitre c(*ujk que ste firoposent de pots» 
4er les royalistes. Au coHége départements ùu porte MM. Oliviei^ 
l.ebrim , Bonnet < t Breton , tons députés sortaiis';.dans les coOéfiis 
d*arrondissement MM. François LaBbé , négociant j' Eugène Debrày 
de Walfrêne , référendaire à la cour des com|}tes ; Outreqnin , ban* 
qnier ; Berlin <le Vaux, aUcien juge au tribunal «le commerce) 
WaAckcnsiër , m< nbre de f Iia»litut j de * Laf aiMxc^^ j^apquiejr ^ 1>3^ 
jneco^t, jir</priélainp» *"' . ."i '* 

' - — II» police a fuit. Je '.^(Tâvi-iT, des reclierclics cEcz les lîhrairep 
4q P^aivRoyal, pour y saivir un rédtaeil d^; chansçins intitulé.;. îec 
£î&»ceiïes, |>ar Eogdire Pradelle." ^ .^, 

— A la suite dé la |)ropositiôn de M. le duc de Êboîseul^ .reUl|« 
vcment à la dotation de Tancien sénat , .^n tronvc la not^ ci-jointe : 
en 181 3 , le sénat se composoit de 14.1 membres; 6 étoii^nt étrangers^ 
83 ont été nommes pairs, en i6f4 ; 26^ ont clé élimioé^, en t8i5 : 
17 ont été rétablis, en iSl^ Il rcsle a Ta clkuuBr.e , en »é2a', 5a sé^ 
uatcurs. Les éliminés de i8i5 ont été réduits à 10,000 francs de pen- 
sion , comnir ceux oiiî n^arorcnt pas été nommés à la paierie., jusqu'à 
leur réttiblissement aans la chambre. ATépoque de 1819, tons» sanf 
exeeptinn , ont été j^grlés â 24,000 fr. : on en a excepté les votaiip 
et les étrangers j niais^ comme parmi ces derniers plusieurs s'étoicnt 
fait natqraiiscr , on Icut a acco.rdé là pension inlépalê» ' , 

— Le a3 avril, le colon^ AHx et uii autre in(U%i(lu,prévenntdV 
voir pris part à la révolte do. général Berto^» ont fKiissé a Angers^ 
conduits par la gendarttaerie , et se dirigeant vers Poitiers'. D'é)à dcr 
puis cpinuc'jonrs les quatre prévenus arrctés dans le départimenf 
de Maine et Le ire , et, cntr'autres, le notaire de Verncu, cnt clé 



( -567 ) 

transformas, sdUs tiûe fprtc escorte tic gendatiuerle , de cavalerie fi 
dmfantcrie, de Sauimir et Poilicrf* 

— ^ Le conseil de révision. séant à Tours doit s'être réuni, le ao 
a\fil pour .statuer sur le pourvoi de Sirojcan con tre. le jugement dn 
i*^é conseil de guerre, qui le condamne à la peine de mort* 

— Diaprés un arrêté du conseil académique de Toulouse, en date 
du 17 du mois d'avril , trçis éttidians , Faucon , Tafareau et Pinac, 
ont été exclus pour deUx ans de la Faculté de droit de cette ville , 
pour avoir pris part aux derniers troubles ; ffuairc en ont été exclus 
pour un an , et deux ppur six moi^ : TaUu*cau et Pinac avoient 
déjà été exclus pour un s^n , en i8a<}« Les insciipiions par qux prises 
dans' le troisième trimestre de cette «nnée sont annulées. 

— Le 'Constitutionnel , après avoir indiqué k la ville de Pafris \es 
di'putés qu'elle doit nommer, étend sa soÛicitade électorale sur les 
départcmens. Xes électeurs sont.assucés de trouver dans ce- journal 
un b boussole fidèle pour choisir des reprétentans parmi la p^usipilte 
fleur libérale. t /. . , 1^ 

-^ Les sôus-ol)ïciers Mathien , Bouru» de Fabert , Cléra^t, h&- 
maitre et Lebrun , condamnés ^ le premier ù cinq ans de prisot» , et Icft 
autres a deux, pour TafTairc de Saumur, ont. été extraits , le. 23 an 
matin ; des prisons jie la ville de Tours , )>our être condnits & Paris^ 
où ils doivent être Retenus dans la pri-on de Montaigu. 

— M. le préfet du Finistère vient d'adresser une circulaire aux 
administrateurs du département^ afin qu'ils s^assurent que les écoles 
dlhstructibn primâird soiëpt dirigées par dçs hommes capables 'de 
fonder les enfans^h'la rdigion et à la vertu, et, qui professent 'dès 
opinions moniiTcJiiquc*. ' . ,- 

— IVfM. Dclorcy, Paufiet , MÎcoIqb , ViJal et Persat, qffici«rft^ 
frîfnçoi«" qui s'étoi^îçt embarqués à Marseillç. , il y a qvelquésVm^is , 
'pèwr «Ifér èoùteni^'tii cause des Grecs, sont ^e rj^toMir *de la^Jttoréi^, 
et adrpswnt une lettre à leurs compatriotes, datée dniû stvrilf an 
Ihznrei de Pommcnse ; ils se plajigiient de n'ayoir trouvé que la .pins 
noirç ingratitude , et de n'avoir éprouvé que des traitemens ^arbar^ 
che2 le peu|)lc qu'ils étoient venus secourir , et engagent leurs con- 
ciboycns à profite? de feur expérience, 

— ^^Des nouvelles récentes de Bayonne annoncent qu'on. a sai^ de» 
Jdornafux eispapnols contenant dès articlci révolutionnaires. Un en- 
voyé de Nahtll et autres François qui se .«ont soustraits k Tac lion de 
la justice, a été arrêté j il étoit porteur d'une correspondance jçn 
chiiTres." "* ^ ' ^ , . „ j 

• — M. Zca , envové de la république de Coïiïmbic , a adre«sé ù tous^ 
les gouvërnemens eiiropùeiu , i^oinmt' nona T^ivou* annoncé , une note' 

{>oiir demande^ que ce nouvel Et:it soit rci'ounu. Beaucoup de nos. 
l'cteuri ignoreM pnjt-élre ou est situt'e ctllc république; en dit 
ûu'cHe est foriftéc dos provmcL's de YvnèiUi'U rt tic la Nouvelle- 
érenade , dans l'Aiiiérjquc méridionale- Mak ce goavenicmcut est^ 
il p<*ifie établi; la icia^ttUition, sE clli^ tist «irrOtt-e, n'est pas* encorf^ 
connue : les limites du territoire soût encore assez indécrscs, et la 



( 368 J 

IWrce mililaire te. réduit m biiit t>u dix mille hommes de troupes ré* 
Holièrés. T^hh (ist la éituaCton aft«z peu inipdsante àf cet Eut, qui 

Sr<ftt>nd s'ia.<crire au rang des vieines rtui^ances. M. Zèa s'est eflTorcé 
e dadicT la moigreiir du siijet sous Ri pompe des expressions et le 
èmx» èes prc messes. 



(JIIAMBllt DES PAIRS. 

Le 17 avril « la duosbre a ente mlu d- ab^rd 1c rapport pfésettt^ 
ipmr M. le «otnle Molii^n^ au noMi de te «onmdahoti méâm ctUtt^ 
«^e dis l'examen do projet de loi des fibaoeen La chamlire a or-' 
donné rimpresMOB du rapport. M. le marquis de Hàrbois a pronotité 
-•tie opinion sur k; budget de la morin^,- 

Le seca»d ob)et k i'ordro âm jour t'toil la proportion d<e H. le dnù 
lie Cfaoiseul, relative à la dotation de Tancien sénat; cette pro|>«M 
«ition a été rcnroyéc à nno >commi84eii spéciale* 

Lé ag, la chambre a enteudu un rapport fait par M. le duc d« 
.AèudeavTÎlie an nom du c<:»mité des pétitions : elle a repris en- 
màU la dûrcnssioo sur 1« pto*)^ de loi éts ùr.anéer. MM. les Coftite» 
Kn|^nt, Cnrias, B4>7, le ministre des fînanccs et H duc de Lovi«y 
fMii été snccossivemént entendus. LtMfs discours «erotit imprimée. 



Là sranee annuelle des qnatre académies a eu Heu le 04 '^nL 
Slle a Hé remplie par difTerens rapports et discours- IVÏ* Dupin « 

rrlé sur rinfluence do coriimerce , et a trouvé moyen de raltacber. 
spn cnj^t quelques, phrases un peu libéraleV. MM. Quatremère de 
'O^iiûCy*, fiaoul-Rochettc et Renouard, ont été pbis justement ap% 
niûikdis poor des nK^rcc^ux non moins rcmarquabUs pour «la p«rcl4 
«t^ pwc^pes fpïe pour le mérife du talent. L^Académie a ensuite 
fl6mié des priii • 1 un il des littérale' iirs étrangers, sur i|n sujet aste^ 
bttorre i^ronosé par feu Volney ; ï'aiAce à M™«, pmzot, pour TooTr^gi^ 
le plus ntire aux manirs : ce dernier prix avoit cfeé fom^é par M. oe 
' Mottthycrn. M***. Guizot l'a olîttnu pour, son livre de l'ÈcoUer^tfH 
Muoulet yicio3',J\ Tol. 1:1-12. M^*". Guizot a,, dit-on, b^aiMîonp d'c^ 
prit, et VAcadémic est à pcii près infaidiblc ; judkus, quand nous ^ou» rap* 
pelons ^ue , l^innée dcrni(M-e , elle donna un prix ù louvmge le plus 
Insipide et le plus ennuyeux qui exîetc , /)« jwm , ou. l EducaJ^^an an 
Cctut ("t^ez no? n»^. 664 et 702) , noiissonîmes tentés de nous dé- 
fier un, peu. du nouveau jugement dr l'Acadi'mie». Ae «çroit-il pas 
ptGMS^Me <ju*il y ent un peu de cou rioi.^^^ie clans ce jugement; ^ue les 
académiciens eussent voulu traiti^r Aivor^blcOient une dame, etun« 
tene auteur , et uu'ije nVussent pas plus, lu l^JEçoikr que JDamù .* 
(fr^i tine supposition que nous h{i«araons par suite mène de notre 
*ê»pect pour rAcadéniie j les acadrmicïens ont àssun^ment trop de 
ftofat potn' ne pas trouver Damis, ridicule, et ils ne lui auroieat pa| 
é^nni le pris, s'ris Tavoient lu. 



{<Sahia il 4 *f*^i i^^^ ) 




Hhf^r hîsforiffiie de M , Duhmtr^^ éxrêqS^^ml 
accompagne xlc fiote,^ (t). 

La haulé vcriil el îps ^^xempfos de cbarité , 4<^ tclc el d<?' 
fnclél c^ùb M. Duixïnr g, évoque clé Limoges, avoit donnas k 
son diotî'sc , mériloienl d*etre célébrés par t|iielques-un$ de 
ceux qui avcient vu de plus près cel estimable prélat. On àp^ 
plaudira donc à l'hommage- qui Vient de Idi être rendu pat 
un eccicsiasftque investi de sa confiance. (Quoique Tàuteur 
ne se soit pas nommé , tious sommes autorisé à penser que 
c'est im grand-vicaire du préldt. IZElo^e pa t'oit avoir été 
prononcé en chaire , probablement dans un service pour 
M. ptibourg; il a du moins la forme d*Un'discours , et est . 
divisé iTaUireUemCnt efï deux parlies ,' Tune pour la vie dé 
M. Dû bourg anlcrieurc à son épiscopat, et l'autre pour soii 
épiscopat même. Ce cadre est rempli d'une manière Ifès- 
atlachante, et Fauteur a peint afec fidélité le caractère dé 
modestie et de simplicité du prélat ^ sa charité active, son 
zèle ]>our les fonctions dn ministère , sa piété tehd 1-e, sa doù-» 
cear, sa patience. Il a même joint à son discours des not^f 
oii il entre dans des détails que le discours n'eût pas côm-» 
portés, et qui font encore mieux connoître le respectable 
ëvêque , la pureté de. ses vues , la candeur de son amc , son 
attachement profond à T Eglise , son détoûmefit nu bien d^ 

son troupeau. . „ _ 

m. Dnbourg a laissé une mémoire prccieusiç dans drux 
diocèses. On n'a point oublié à Toulouse sa vie édifiante 
comme chanoine, la part qu'il ont à l'établissenienl'd^uné 
tnaison de rffngo sous le nom du Èon Jésus, les services qu'il 
rendit comme grand-vicaire pendant la persécution; chargé 
de l'administration du diocèse, ainsi que de cellei.de quelqîies 
diocèses voisins, il se livroit encore aux fonctions du minis-»' 
tère. confessoit, visitoit les fidèles , portoit les sâcremens^' 
dislribuoil àes secours anX prêtres. Poursuivi plusieurs foisy 

■ ' ' ' ' 1 I II ■■ - r- i i ■■ , ' • • •' l ut ' '-M 

'. \ ) In-S*». ; prix , i fr. A f Jinoges , cli'cz Barboii. '[ ,.- 

Tœiiç XXXI, L Ami de ta Relise, cl du lîor, . À * 



«^j) nerdut sa coosenvâtion qV«u res^lq«i.*ît «ttiptrmi^éivaao»; 
doule aus4 ^ une proleclioii iHirticùlicre de 1^ f royldt^ce;^ 
Devenu évé^pe de LtRioges^ il témoignd coàistamiâcnl pour 
itm trou fieffu une aSéctiofi €i une soui'çUude ionte^ pi^i^.^1: 
nelfes,' rélablil des luaisons religieuses^ fit asijdûuient aes; 
visites pai^oraie», 11 alIoîC; deux fois U seinAÎne à Tb^piUi^ ^ 
r conFessoit aii^sî ^ue dans ses visites; i^ a voit aussi tii^con^ 
fesSionnal dans sa chajpeUef Î1 a rétabli dans son dtocëseie^ 
reirailcs ecclésiastiques , f t pt*eiioit beaucoup d'intilirét a l'qçvu 
Vfe dés |)etits séntiinaiVes et à'ceire desinfssions. . . : 

Si nous n'avions pas dé)à c<msacrë ûms ce joariial 4etf% àr^ 
tîcbs en l^honneur de M« Dùbourg., nous aurions aiviië à doiur" 
ner une analyse dé cet éloge ^, et k, cilerc|uél(^ues' irait» r^^ 

E' orlés dans les notes. Il jr en a plusieurs de fort inl^est^ft^^ 
*auteur nous apprend , entr'aulres, un fait cj^'il peut éUé, 
utile de consigner ici , et qui côrilîrme ce ùue nous aviottsdi^ 
dans une autre occasion;, c'est que M. d Argeùtre , éViêlfcW; 
Ae' Limoges (t)^ qnî refusa sa démission en ipoi^ )séfààhiM^ 
f6rt éloigné de favoriser ta division* Il avoji recpinnièifdé à ^ 
fés jgrands*vicaiFes de se soumettre au Pape , et d*inspii^r léî 
iuèmes senti mens 9ttx fidèles. LeiT grands* vicairesécrtvh'eii'r ' 
en ^nscquence aU cardinal^légat une lettre aîinsi çim^i: "^' 
*■ ' ' ' ' "" "" "■ " "^ . \^ ■' ':N >, V 

"-■ht le^Wiêposés à VafftniiiislÀtioè fpiritaéUe du diocèse de ïîmog^y 



fu^s il cet effet par Mf'. LouÉs-Cbarles Duiifbssis. d*i^ntré ;lf9lEècf«4^ 
de Limoges , ont Thoaiieur de prévenir V, Em. «pie » quot(p|el€ur 

» de remettî^é eiktrc ic9 rnl^s^ 



irénérablc payeur n*ait pas jîife i propos i 



(i^M. Louis-Cbaries Duplevtîsfl^Argeiitré , évéqiia de LiilîïBiges^ né 
an diocèse de Rennes en i^a3^ «acre ^vi^que le, i4 J^n'i^ >9^9» se r«f 
tira d.ins'le pays-dç Munster, et f àiourat^ apr^M^i^e aof d'cxit, ;^ 
%é iliars j6b8. Il fat enterré , suivait «on déffr, à côte de son frèt:e^ 
lçaa-Bapti!^te Diiplessds ^'Ârgéotrf, évéqucile Séea, né en 1720:, 
^véquft «e Tagastc en 1774 » et ifeiSi-eB en 155S , pHiniér aumônier de 
MoKsixjuâ ( le Roi actvd J , . tvtiré aussi daos le pay^» dé Motwter iiî4 .t|*> 
poquc de la révolution j. et m6rii€;i4 fiS^r^er |8o5,X'é}i'éque^e L^ 
moges fit graver une t^pitapbe bonora)>le jwir le tcinbcau de son ft^rip, 
etV loffqne lui-même oitt payé le triiiut VU nàturey M. Tabbé iHitf- 
(brat.,. son. grand r vie Jiir-a ,«<»iMiim et compagnon de son exiiv an}i>t«rr 
d'hui grand-vicaire de Mea«:t , fit aussi crater lur sa tombe une^^piva- 
phe qui rappelle les principales vertus au prtUa^v et qiii^st ij'un IWt 
b<m style, il y loue , entr^aulres^ les diadt^ de M. d Argent!^ > son 



delf«^$« P;^te^Ji^la (fiUttksida de s0v âiége ëpûcoj^al , il n^èn :èsi 
p» Kfvîos sôûmtt âru saint $iége»apo8t^j<}He^<;oiBiiije il paroit pjy* le^ 
«xtnala de deux de, ses lettres que nous ^Jpns transcrira ici ,. et. doue 
nous conservcms lès originaux. Dans là première,, datée du i5 no- 
f eiiibre 1801, il nom avbît déjà dit r 'Vous dei^z recevoir avec x^s^ 
jbeêt ve qtâ inms arrivera de ta- part dû sàùa Père,' et f o^eiKDans 
ta. dernière y .du ad raac8*dieraiér , il dit : le V(h(s répète <» ij/Ue'j9 
iMi^$,€fé_:d^ jMifrqu^ piftsmF$ Joù y f^ est ifufivoUê 

reçevifiSi -ataec respect. ^t smn!tUsi9n.j^equi9i9!^P^^^ 
notre Siiint père ie Pape f U Jàùt èuiber/fur. toute 4;hpse même jfts^it/i^ 
Vùmhrémi schismei jEni conVéçjùcncc > MonseîgnVur.^ nous ayons crii 
lieyokr adre^ier dette léttt*é à V. Etti. i pou* lui déclarer que notis 
sonunes dans leal le fi|«inei|s qi|#. aoti^ prélatcnoiura prescrits / et qif'^en 
fib soum et rîBspeqjtiicas de»^ sainte |Ê]^eie|.dj& JV.. S. P, Je Pape^fà^ 
yom, r^i^ésentez parmi nçms , ipus soniijf^es di^poisés k recev^r; àyiec 
resp«6t par votre organe tous les ordi^s qui nous seront adiëssésdë 
la'ipârtde S. S.-». ' " ;■-•••-■- ^ ■ ■ _-'» 

X Xetl« éondûite ide M. d'Atgj^tc^.^^qu^ii^eir^l^^ 
.quefA^ de f«ateur« du scl)UittedaniJi».<)ipcèap.4isXiQ{og^ 
^r)«s f^cetleo tés. qualités de jyi. .Duboiirg acbeyèrfiijt sans 
doate. .dMleiadi^:tQut.eft|irit.d'i>ppi)NsUi|9n^ Pers^^ pe 4«yoît 
nmum ^ue liil tetiifiérâr l'autoritc par,,la doi}^eur , et jl t^* 
«laigiiQit à tout w^ jMrêues une ^oaté presq^ie frateitieJl^^fi^ 
•tobleatt dt» $ci «er.tfi« e$t .d^a9te^|||ii$< attachant danf Y-Mlog^ 
qoe 1 auteur j a {oint , surtout dans les notes , des détails ^ur 
' Im afti^asr de l'EigUse daiis <e/ dfii»|peils l^mp^ 1 -le le«|tut^4e 

• ■■ '-:..^ '^ ■ ■..:■ ■ ■ .-.■'•■>:.: / . 

I ^ym t ^u I I . , . . . I 1^ . .1. >■ Il - I ^,yu^ .1 «... ■ !.- ■ ■■■ l^ li _, ..i \f 

ëlo^iMNiiciM: pQor toute noMyeaut^^ la^puee^r et la dignité de.SjCt 

"tAffi^-y "if., d*Argentré s^*éleyâ contre une thèse qbVvoit fi|lt sou- 
tenir à Lifliegésie. Père Làraberr, dominicain, alonr pirofe<4eur de 
rtkéelogie aU collège de eetle vitte. Ij^ PèpeLataberty.àToit^xpos^ 
. las erréurr de son» pMti sur r£gUse. Vé^é^e éeriiiit au.pn[>Tineîa| 
. 4i99;Dpmittîca9ns qu'i»n eCM à retira le . profes^ur, de son d^ecès^> 
^ il déféra la U>èse à Rome ,:.qà elle fut condjamnéé pa^ décret du i0 
Ifèvrier 1766. U ât uoir à son si^e l'abbaye de Grammônt; uniôii doi^t 
il profita 'd*^âilléurs peu de tcnips, la révclutfrDn ayant envabi , peu 
Mrès , les biens de Tabbaye comme eeux de réyéchi^. Il y eàt sâr ce& e 
âibire on M émoirse de raTOcat^GaiiKisv aàle {>tiiélat:é'tott'peu raétiagé ; 
vqyést las NoHveUes tedé$¥t^t4$9 ^ au^ée, i^^iQi pagç 1^^. \\Xpt 
. fana doute se dé£içr iieaucai^i des rapp^^^idn partial ^ju^Uet^^iVep' 
deur -éternel de Vépisçopat ; cçjïendantron voit avec peine qû*it la^ ;ç 
Ml d' Argenté d'â6enm^ilél' sepr bcnéfides^ ' vi' ' 

Aa a 



( -578 ) 



NOUVEU/FS ECCLFSIASTÏWES. 

koxB. l*e 19 avrils au matin, S. S. a tenu un coDâcstofrC 
où elle a préconisé a8 archevêques et évéques. .Ceuix »oar 
la France soîft : MM* €harle»<> Louis Salmon Du Chltel-^ 
fre^, transféré ^ de Laon et institué pour Ëyrenxl^ aJoseph-^ 
Frafiçoi$-M*arlin de Boisvifle, transféré, de.BIois çt Institué 
pour Dijon; Claude Jeâii/^ Joseph Brusîey de Xa Brai^re. 
•du diocèse de Troyes, docteur en théologie j ftislitu ; pour 
Mendé; et Denis^Aatoine-Luc Frayssinous, maître eo llié<v> 
logièy premier aumàiiier de S; M T. C. institué ponp Ber^ 
inopolis. Les autres évéques sont pbuf ritàlie et les. Eltl^ 
autrichiens. . . • > 

— Après la promotion aùi:'s»éges, les avocats cortsrateriaai 
ont fait à S. S. la demande du pallium pour'leis arcbey^^oct 
de Chieti, de Trani, de Vienne, de Cokjczaf, de Paris, ei^e 
Gnestre; et pour l'évéqu^ de Chartres. S. S: l'a accorde ^ et 
S. Ëm. M. le carditfat Consalyi a ensuite, dans: sa ck»peUe 
jyrivéé, conféré le pallium «Vec le rit accoutumé «ux^tarcbe* 
véques de Chieti et de Trahi , et am% procvreirrs des préitfe 
aibtens. .-.'.{■ ..•-•.,, .,^ »^s, .. • 

"^ Le ïï avriJ, VmfiMir ^^^tgnéy Chkffe^-^Lp^mth. 
Bburbon,. fit* de k 4iiipr-*duehBtsei^ei ljt«n|ii^j^ 

J>ar un beau discours le tiuitîif me lriefii!ial:4«^ Mbê rfëip ig 4^- 
& Religion catholique. Le prince y parcourut^ rapfdcQekenl 
l'histoire de la religion , «t mon^tra sc$ triomphes ^ur les er- 
reurs et les porsécutiofi» de toiis les lismps^ ccintne éér Uf 
efforts et les sophisnies des incrédules modernes. Ccdisejattri^, 

Ïdein de critique et de talent, a été surtout remes'quable ptr 
es principe! et les 3CQtîmen$ qu'y- a montrés i^llustre auteur, 
et par son attachement profond à F£g4ise et an saint Sié§e. 
Celte séance à la(|ue}te étoit présente la duchesse ide Loe- 
ques, ainsi que dix cardinaux et' beaucoup de préfats et de 
personnages distingués, sera mémorable dans les annale» (je 
racadémie. * . 

Pakts. La fête derinTention de )a Creix est répoaue de la 
rentrée du Roi à Paris, fi y-a huit ans. De pieux ndèles e| 
de Kélés amis de la monarchie fout célébrer, pendant to^le 
r&cCavede cette fête, tant au calvaire du MootrVatérieii <^iâ 



fleeïuî tk 'SâiiU-fW>ch ,:ùïie iiiêsse cli»qne j«uf à*htiU heurs$ du 
-iruiiiti ; ils nocoiJipa(^nenl ccl acte de piété «Puoe distribution 
-d'anriipnes- Tous les 6%lclcs sont invités âss\inir à ces prières, 

et à demancler à DÇeu la cowservalioridu Roi et de- son au- 
• gti sie fa.i MÎUe , un héu reu^ 'rap p rocWaien l des . çspri ts , et des 
^x;h6^x ((ui.eoticoareii^tà assurer le repos et le bonheur de la. 
cFjraijçe. Q» sait q-ue le» éleçlionS'CommenceDt Ie-9 mai , pen- 
^dj^nl,. Toctave de l'Invention, lia fête, et l'ootave seront céié-^ 
{iM'ées à Spitii-Rocli > conHtie par ie^pfi^sc* Le. jour de l'In^ 
svenlio.n , c'e»t Je clergé >de^ Sainl-Kiienne-du-Mont qui est 
.allé, faire roiBee; axijouo'tj'hui , celui .Je Notre- Dame-des^ 

Vicioii-cs doit ^'jf rcn^lce j le 6 ruai , .c£ sera ^aint-Jean eit 

Sainl-FrançoTs; le. 7, Saint-A^»*b^O'tsC'd«^PopiucQ^^rt« et-Satnt- 
. .Ijçkhs en nie; le' 8, Sainl-Lçu; le t),. Sai«ile-\'aU're; et le 
r i<,o, SaintriVerinainri'ftAuxen-ois. Les oilices et slalions sont 
. .floît heures marquées pai' las al}M>l'ie8» : . . 
4> /«^ vba dernière visite p^Morate queM. Tarclieveque a 
.faûe dau5 les paroisses dai?.^ arrQnilissriqeiU ayant .procuré 
♦ift retour df piuMeiirs lioiijmcs à 4a religion^ les^inissionnaire* 
JconÇurrjii; le. projet de les léujiiir eu g^socialion de piété , et 
.i;e-tte iiJée fut «idoplée avec ardetir |>ar un grand norubrendh» 
tfi^èlesi. Oh voitse.fortuer de toule»i|>a^-ts de$ réunions litté«« 

raires et politiques de tous les genres; cpiiinient pourroit^qa 
. tr-ôiVA'ét^^.iêiqnnaRtv qu'il s'établit Ausâiides associa jion)> de piéié 
^^0^h%rj^4o^tjt*oia SK:prjQposeroii<|>Bif|l!eff»eutde seryjçUieij^ 
,fà^\e 'ê%%c^ivi^ uvutuelleiueiUApar, Iç Jmui e|iempi.ç M )^ perse -^ 
•fil élance /la (I s les pratiqiu?^ de. ia religion? Op.a.d.o<))[; fortné 
.danjf. chaque patHMsse- upe QO^grégaÛon y dont le directeur e^i 
Je. curé de la paroisse., ou un de se< vicaires, pt doutées r<U:: 
ju'ioitS ;^.q4ii doivent. avoir lieu au^ moins une fois par i)?9is,.iie 
jjspilt rcni.plie« que par.dps xxcrciçes. religieux. JL,e. dii|iaoche 
.^tJ avrils la congrégation, de Sa^jL^Nicolas, a visité., par dér 
^putalion, celles; de. 5ainter.Genevicv.ei jet..de' $aiqt«Jdçque&. 
^Mt ds JLa Grandicrc. a parlé daufi I4 preaiière de qe^, églises., 
,e.l M; d^.Lafoii dans la seconde.. U n.exl^prté ses. confrères.^. 
.s'ul}ir pbur.la glpirc.de pipy et.rédificfftio^. du. p/Qcbain^, 
.e^ ^^Kap^isjé) les bienfaits^. le$ jiîuf signalés de . la, rejigjton, 
^., BoscbLCi^op ,. directeur aU la . cp|?Qçéga4ioîi. f[]e>^aini'«|^cr 
jfjj!ie$/Q r^çQ^du à,ce dispotu^,, c| lVl..^UcMpqiI(j|ot,,.aiîs^9iiT 
,l>;fire, a aiMjsi^ %d^'e»sé^qu,elque5. ^Jp^. dxdîHç^ti^^ l'audir 
j^ife.^ItLrtA^i^fowï^jL,, p^éïid^^^ dç 



■^■^74) 

Jébn teiAîiMis. Le cliemifi de l« crcSt iêmA ét(^ éu^ k 
S^iiH-ISîcolas^ le vendredi 26^0 soir, et le» stetions d[# cl|e» 
min de la croÎK; aarotit lieu à Sdinl-Jfcq^ies f }e:preiia^ Wii^ 
dredi de chaque mois. . \ - \\ . ' ,> • 

,. «-f-.Qn avpil an noricécfuelVI. Taiilyé de Gi^émnei , nommé 
à J!évècbé. de Nàates,.etoit paHi potir célie ville , et qn'ii J 
vBerott reçu cooolnië admintstratêur en al;iend.at](iiiQii însUtaiioti 
^tiîbnique. Jl i>'â~ janMi&eié d'usage es France, du moms dam 
4gs IciDM jple èaltnet^<>^ les évoques nomtiiés prissent la 
j^nalite a'admiiiistrateursi GeMe ntèsui^e avoii-pa être adcijfilée 
.^.aofi^un gouvernement oppresseur et enneibi , qui youlôit at» 
. i:outomer à se.paWrilu Pape; fliiaîs e1)e a été constamcfteiit 
^: repoussée depuis la restauration, et nâ^f ^ une époque <»ît 
Je gr^nd nombre de Vacantes des sièges anroit pu^ ofirir jT^^* 
.X|u€ jprétezte de recourir^^a cette e«]^ce de prouiito^riu 11 est 
/depuis long-temps, reçji.qoi^ les |>{ia^trfs eijvoientdèf; letlç** 
, ,de grà^-yicaire aus ^VSques nom^M^î.i'^^îs !^ »*^*(7^'4^ 
acle de courtoisie et un tîlre dlooneor /d^nt tes évèqo<wj9opi!- 
aies s'abstiiennent 4^ se.seryîr. Celle réserve, eft fondée^ Jfw 
^ ;d'^sez bonnes raisons , s^t j^t encore plus qortVefiable.iittjoàr- 
^bai , après i'expériefvef du paifsé^, j(Ui surplus, H^nlfi^Vpc^^ 
/^î^ne M^ de Gu^iiïc^j^pit allé à l^^tes^f^i^^^^le |of^ 
'^ revoit annotlcé, ieiq^tiin ei^uile denoientl oettiçf^^;J^^ 
, f tfroit pu rétractq* çe^^'î^avou dit W l« ^^JflKtéiJ^^bBiinif 
m$Umt4M 6ii ét»ii«4»îi^4i»#e4otî|#:w y^ 

-^11 a déjà été parlé,' n^. 5ift, de rétablissem^i ^ne 

bîblîotbêque chrétienn«i fiprqiée;àvGr^^ ^ la siâle4e' îa 

. vaimén de cette Yil^ ,;^#t 4«katiiiée k ft^urnit" gitattiit|«]éii%de 

vjbofis livtes â toûitei lea j:J#sses , 'Cl «pé^àlea;teflit .«» jj^f».^ 

* ^géns et âttit ouvHei^. Le. nombre 4^^ lecteurs i% Àoufùifih 

V crdî^iMknt ; il étoît de jquatre îçents en t$t8 ».^^ sh cen|&«n 

« t8iq, et de sept <ïentsi«À:i89o, Enré^i, la Bibliothèque pot* 

«M6tt près de quatre ynille volnines , parmi Ij^sq^el» jse trou* 

Voieht des ouvNiges trèi^înipottans.. An i^* {sinvier de. cette 

^nnëè^à, le total des dépenses se môntoK â 4^5^ fir. y \ef,^pji^ 

^ les ïN^ilsèriptionf n*^yc(i^nt formé, que 4^^ fr» , de sortie 

tjii'ii y àvoit ud léger déiei^'*vt[Qe Vo)it e$péroit voir couvrir 

'- iyfent^tpar la liliarffé^ desJMèies/ I^usleurs peifsonnè^ ayoient 

ildt»né des ouvrages , ei lu librairie ecclési^tsti^ue , établie au 

^mhiaire j nvoit fourni pour ^uf de J^ùùtx. de iiv/^. Un 

Prospectus imprimé recoimmairae cc%te cetivre an sèlè et î In 



cltafM;^* liolMlans de Grenoble , et stirj^t de%^NM^e«^^ 

renàiènséi <ïilea 4e U Mission , de U Vmnèençér ot%f9ini9 

^iSge ci Û€t U Chariîë cïyrçifenTie , qui ^ttt ^taWres' daiil 

' cette vftic. Tous l^s ans an célçljfe datrî Fég^iseitt séuiinatre, 

le second dîrnandie après PA^uc , ^ne tnésse pour les bien- 

-faiteursde l'œuvre, ef , le lerjileinain , ig^^rvîçe PôWf les 

lireflïaiteurs morts. M. TabW Kousaolot , professeundii «émi- 

nMej est à lî^ tête tle la Hbïiolhëque , et vient djen pa1>J»r 

ith Nonvcaii CataîogttG , Greufihle , drêz Baralîer, ifM , 

* in-lVde lâo prt^ep 11 y ci le un projet d*un semblable ëU- 
tlissèmént rnrmc par le Perc Diesbâclï , savant JësmfeVn>o^* 
le 3 déeèmbre 179^, et développa dans dn de sH btir!*î»|ge«^ 

~ Xie Oitciien carfo/uywe, Turin, 177 iV3 vol; iri-iîx); Dieè-p 
badè avbil îmnl à s^i piSEqet uw cat^lôgue/Célui de M : Ra^^ 

' sefol est^tiir étendu , $1 est dîviiSî èh Quatre parties , dont 
leh d^ptemiere$ fei^nnént tous les livres relatifs à ^a JJ*"" 

'' Ijgiofi , et lêi deftvf*érnîëres Vaàx tatvT lui •ont étrangers. 11 y 
a pâlis éé troîa mille volumes de pie>« , de hlorale ; de vies 
àei $ieitnts^'€t6. f tinq cents vol fl mes d*apoîd«siste8 dé la reli* 

* gioi^V^^ <^*"^ ®" «"* *^** ^^ llrtéfaUîire , tW sciences et de 
aiielanges. L*édîteuf a iridî^àé 1^ «ombre ^cPekém plaire»^ ^ne 

; Ton JLVoit diB^ choijue oiivra^e v'^«** "l^^*^ "^^ 

^ ity^blisSèment , et ée^x ^u'on né prêtoit qu'avec réserve et 

tK^âfieA)eiciefit. €é catalogiiov i^%é avec n»élhode et «At ^ 
" Wt àiisst seriiSr à céoit qài^budii^ent àVotr un iHati^Jne 

biblH>*«è|WSÉfci«tet«lé 4^^ lo«â lés livïti JÊf^ 



'^iMfeHLorf dé la diMm^on qoi * e« H*o , le ^ i averti , à^ la 
f^atrtbre deà deptilés' siii* *a pëtnilm Douglas, oh * parlée de 
iraélàfies ^tttires 4Fffatf«s d'une titflifrë h pctf nrèS' JBCiaWaèlc > 
etbn a'diérchë4^i*ossir fesctindare par des plainies surd'apii- 
ties cottvei^flSofH! qui oiil «u Iti^w xiaïir le midi. M. Manoél A 
èité f éntr'aitirés ^ ^histoire de Claudine Salle , qu'on avoit 
^nfévée àHsek pareiiii, «t q«ie nous ««iniis appelée «ÇiirftfJ psuf 
•rrénrl Vofd rexposé^s ému iiBlai:iV€^i|^tn à oelté ftWtfw C est 
une domestique qui s'étoi C' convertie , étant dàfti ùfl hospice* 
lia mrtir de ôet «taMissement, elle seironétt de Nimetà A«^ 
ob elle fut Tèçœ cfeea les 5cettf»$ de fe Cbariié. S« parens. 
fayani i^claixiée'): la mpértèiîwé se «ttMitf a disposée i fa lewe 
reftdre , mai||;ré les prières dé Claudine ^ <|ai s'écrioit' qfue' 4éi 
yantos Favoieat d^à malli*aiU^ ^i q*i'i»s^ïa t>aWroi<^. «octrre,, 



jet qut demaciiloit e^ù grâlce ii rester. 'Pn là r^écfdà U^vtslbis i 
4ciivre ses psrftis,: ils n'élevèrent aucune plainte sur la €X>Q4p«t* 
«ton dé leur (îlt<;; sruleutent ils prétendirent qu'elle dti^ oit èta* 
porher lés vét'Mncns qu'on, itu avoit donnéÂ.dâns la tisaison, 
«ans TÎeii pu^er/ soii pour. ces vêleinens^ soit pour tes frais 
dô noUrrrtu're; \jf^ Sœurs de la Oifarhé voiilureiR bîeiï n^ pas 
insister sur ce dernier point, à cause de Téta t de pâ litre té da 
père et de ia mère Salle. On ne voît^point darts tcMit éect «Tan- 
ti^el Corls que ceux des parena qui oui tourmenté leur '&f le , et 
ciui, aprèl avoir essayé yaioeuîent-dé lui* faire Viol^xc^ sur 
1 article de la religion, ont fini depuis par Ja cha^er»^e Ja 
jliaison paiemeile; procédés d'autant -moins excusables que 
cette fiilë est sujette à. des maux . de . nerfs ,. et qu,e la contra- 
diction ne pouvoit qu'augmenter son mal. Toute la broderie 
/jju^ les iiberaux avaient ajoutée à celte aftaire est d'ail leiirf 
iaos foixiement ; rintervènlion du curé est imagioair ç. JM^^.^ 
Calvi,èr^$ ej. d^e R^Qsset\ députés.dè Nimes et d'Aix, avciieiit 
^iéjii récjamé contre Jesallég^tions de M.. Manuel. C'est.atiut 
•qu'on. chercl^e 9 é^arérTopuion sur les faits les plus simp^^* 
• --^ M. Louis-Philibert- Joseph Joly de Bévy, .ancien preair 
ilent au parlement de Dijon, né dans cette ville^»: le ^.mars 
•i'j^i y est mort le 21 fé^^jner. Qn lui: a consacré une tfotîce 
jdan^ le journal de Dijon et de U G^le-^'Or;: On y cite ,.eiitr^ur 
1res,, de M; dé Bév^r, une nouvelle !^r^iic/^ilda/'j«ff«aijoff 
4è JésQs-Cbrist ^ Dijon, 18 ifi, in- ia^ dont i^j^y a^cti. dopais 

fin, 1B17, in-8*. ; instructions pour un Pécheur tomhé /es 
0Î0U, Urées 4qs Psaumes dû Père B&rihîert,' ifh-^ , w-^. ; 
Recueil d'Autorités gra^e^ prçfààsé^s à' l^ méditc^n des 
Fidiles^, 1821, in-89. Ceti autour^ Setoitril le ïnème'ifmpui> 
blia , en iÇiô, lin volqrae iù-8*, sous ce titre :-ifc Itt Noa-* 
$felie JE^lis.é rfe Frfl/ice/^ijyrage dont nous rettdîmes coaKpte 
.dans Bxjlre» n,*^^, a4ti. IS^us avons oui dire dans le.teHap^qut 
l'ouvritge éto:it de ^). d<^ Béyy, iinQien magistrat à Dilon. 11 
#'y déclaruit fortement contra le. Concordât, et Iranoit le 
pape et le ciergjj avec beaucoup de mé^ri^ et d'aigreur; Niius 
|relev4i9e9 dans, notre .article. de$ réflexions et des jnfefpeas 
également. r^pjréb^nsibles dans un Jaiic, à qui il convenoitde 
ae 40ufiiettre à l'autorjté.de TË^Iise plutôt que de préte^die Ja 
.jréj|«iter^'v.» :. 1 ...._;. ';^,,.:'- • . ^!. ^'f*' 

jSji^P iwpsç dl? Cfipbr^ijéÇui.oV^ jms U» de ceux oii:l§ 



■ .. .... <.577) ,..^,.. 

disette '-de. prêtres se 'fait le plus' Sentir, offre' cependant un 
ejc«ttfpte^é l'rfccroissement progressif des vacaiices des. cure». 
Eti ^809 1 il n'y avoit que cifi(| cureis vacantes; il y en.avoit 
-Vïngt-ane en 1817, et il y en a eu quarante-quatre en.i8ai\ 
Le hhtnbiFe des cures rempties dans ce.di^cëse , qui étoil de 
hait cent trente-cinq en 1009, n'éloit plus que de. six cent 
•quatre- vingc-trôis en 1821; ■' ^'■ 

- »-l En annonçant ,* dans notre n*>. 79g , les Médiiations, pour 
les Prêtres avant, èi affres' la Messe, iious avions paru croire 
^u'on pouvoit attribuer cet écrit a* un prêtre de la congréçAr 
iion de Saint-Sotpice. Nous avions suivi en ceîâ ropinion 
-d'un écoiésiastiqae instruit snr ces matières*, mais un autre ^ 
^eccié^iastiqae non moins curieux de ces sortes dé recherches 
-^mms a fait apercevoir notre erreur. lia Vu , dans un ari-^ 
cîen catalogue dé libraire V^rae les Méditations êloiçnt dû 
^ère^ Edoie-^Charles Cloysauit, prêtre de l'Oratoire, né à 
Clamecy, et mort, le 3 novembî-e ijiiS, à Châlons-sur-Marne, 
'ohil étoit supérieur du séminaire et gt'and-vicàire du (}iorëse -, 
■et en effet cet ouvrage [m est aussi attribué dans la ^zo- 
graphie iniiherseUe, Lé Père Cloysault y est aussi indiqué 
comme auteur de la F'ie de saint Charles* Bàrrom^e y itd^iié 
de l'italien de Guissano , i685 , irf^*' î ^^ ^? Vieyies Pères 
dileron et de Saintpé ,*\e l'Ôralbîre , et de Méditations pout 
iine^^etraite ecclésiastique de dix jours. Gomme jl faut ,- au- 
•4af|t-qii^on peut, rendre à dhacunèe qui lui appartient, QQM^ 
-pï^Wnf^vWplalsîirtfe l'avis qÙ*OT notis donné, y^our réilî- 
'tuer au Père- Cloysault l'ouvrage que iious avions cru pôu^ 
voir attribuer à un aat)re. , 

^'. — L'académie dé Bâte paroit 'd^éstiuée à servir d'asile aux 
•prafesneurs que leurs opinions ont fait expdUer ans autres lin?- 
versilés. Conformément aux décrels du congrès de Car!sliad\ 
iconfiraiés par la diète germanique, tOiût profêsseiir destitt^^ 
'pour ses principes révolutionnaires ne peut être àdniis dans 
-nne^utre université allemande. £^^ conséquence , ceux qirt 
^ont diins ce cas.se retirent en Suisso , oii il parôH ()u'on veut 
-bien tes accueillir. Le docteur Ock^n ,. artçiën prpfei^seur 
d'histoire naturelle à lëna, donne actuericment dns leçons & 
-Baie , ainsi que MM. Snell , Welte et Pollen. Shelt , prafés- 
-eeur de droit public d»n* le duché tlè Nassau ,.s*eloïl'icj'abor7l 
. retiré à Dcrrpat ,'e^ Livonie /oh il 0^oit obtenu uhé thàire 
oians l'uiiiycrsi^é; ntais ren^pereur Alexandre t'a afiisifî rci}^ 



vové. Wolte, orientaUsic et profe«se»r k Berlm ^ t«l c«tif» 
dut ■ voit écrit une i^Ure de comoUÛon k h mhpë^é Smmî. 
La ville de Brunswick l'avoît âemunèipàvf fsisietit j ihmt 
le gotivernetnent n'a pas conjfîriné celle vô<»tti>n. VôHén , 
doDl le frère atné e«it encore en friton k Berlin, ei f|m«a élé 
jwwwwiivi iui-^érae pour «on altacbemimt aot idée» révolu- 
tJowKiirés ; a été nommé atissî proressenr à B4te. On se pro- 
P^i^'^t-on ; d'aifîrer aasm dans^Ue otriversité > pr^es-. 
JMTir Troxrer, chassé de Luce^iie , et le professeur Gcerre^, qui 
réside en ce moment^ à Sfraisfeowrg. Avec de tels martrlTs , 
Bâie nepeu>raam{qer de^ev^enir le fojer do plospôr ffkera* 
Msme • onpcal prévoir aî^ment ce que la Subse, éi leeén* 
ton de Bâie en particulier, doivent gagnier à c^tè rcihiida 
q^liommes exalt<^s et mécon(ehs; et m» «<» demandé si lei^s^m- 
^erneinens vofsîris verront avec indilTérencéa'^laUir à Uïbr 
porte des chaires de i*vbIiuion , qoi acbcveft)î^nt dfe^pi^e 
I esprit d une jeunesse déj^ (rèp disposée è s'e^f^. 

— 1[ paroîi à Vienne en An triche Uof s îournanx iMigieux ; 
celui i<|«i a potir ritre : 0>i?corAVi , par M/ ScWégel , etqni 
est pnncipafeihenf dirigé contre IVdprit du sieciè'ei 1er inno- 
vatiçras politt<|«es avec feâqueiJes on prétend^ renot^elcr te 
wonde ; le Jofttnai ihéôiôgfque , pur M. Frinf ^^^ q^iii ^efl, ^l- 
«>n,d un grand îniérét,eticel|lf qui r;^^fîniffitléi àSMz^»^e 
onléiBrahcAes ifOlhlet, et qui a pouréufetni MVK Sdite- 
|*IS Albin Mttfler et Z«rt^riif Wernet. On sait«^^«atoH 
iifWur^ jint tolué irèit^ftmui^ê ^mifSê^;^ik n^^^f^ffisàr^ 
quable l^e voir les bonneé d^trines^bgfentxés|iriiic4^^Éteaièm 
en Autriche par des jiomtaes élevéadàns Ferréar^'eCFévéilss 
recemmenU la vériié. fni|$Éel«iirK«èloileftfvécg«^lrtcon- 
tre li^ ^ogrès de rindiAfeVehce et de HrrfiigtoD, qoî^^Bl 
tant de ravages en Allemagne î ^ .' : 

■^— Ferdinand PaiiieH, ckandrné et fmyfèisedr^de ti^elogfe « 
Fisioie, en Toscane, est mort le istf janvier Rentier. O^esl 
celui dont nous aVbtw tfttmyncé îa rétractation dans ilotrettu- 
méro 694, (ohve XXV II. €è lliéorogîen éioit né à Ptitoie.le 
M «nvembre Î759. et à féiiHi aVôil-îl ét^é ordonné ftètte, 
qoe 1 cvéque de Pirtoie, alor« Ife fameux Bicd,, le fit recteur 
et professeur de dogme dans «on sêmima^ev Nmi« avons^^^ra- 
<^nte la part qull avdl eue an svnodedeFtsiqîer^cs éémar- 
f«|Ç« qu il avoit fnifes p0*ir s'éehîrer , eé sot» eiifprtssènMiit 
#. publier «a rétractatiom MvFaldiî^ ^ccenaur de lUeci , 



itmoigna beaisconf «l'attachemenl h Panteri , se servît Se l«( 
^^s plusieurs affaires ;iin[iorUn|c« , el Je nomma professeur 
de morale dans son séisinairç, et directeur des conférences 
•cclésiasliciues da diocèse. L'évéque actuel^ M. Toli > lui 
donna la mêtne; con6dncc , et )e fit chanoine de sa çalbédral' • 
Il paroit Que la rétractation dont nousavons parlé lui avoit 
occasionne quiçiaues désagréinens ^ qi/il a so^jfFerl* avec J>eau- 
coupde résignation. C'étoit an Jiom me de prières et d'clude» 
qui joi(;Doit beaucoup de cand^PJç^à ses counoissances. Sa ma# 
Jadie a été courte, ^ a /ail éclater sa piété. Parmi les -ou* 
vrages qu'il a publiés , on cite unExamen pratique et ins^ 
iruçlifsur les péçht'^ gui se coinmtUeni.dans les fêUs èi les 
plaisirs du siècle , Pi^toie, i3o8ri:8j3, 4 voK ; une Expo^ 
Mtion des lois rfe? Di^u et de, PJSgUs^ sur l'usure , 1 8 1 3 , i vol. ; 
^1 ^^ Catalogue des saints dePisioie, i.SiÇ, a vol. V a ]^$si 
des manuscrits tods relatifs mux matières ecclésiastiques. 

— Les. cortës espagnoles se sont beaucoup occupées da 

c1<*rgé dans leurs derja^res séances. Il a d'abord été question 

• de la dotation du clergé. f.,e^ curés. ^ outre la congrue de 

300% ducats (le.duçAt vaut ici ii iréaux ou .a fr. 75c..)f çn- 

frfrjoiïten partage de la,deaii*i^^e avec, ceux qui y onl des 

droits. On se plaint (pie, dans la plupart dvs dïoci^iiês , on ne 

pai<» point le rjsubside imposé ^ur |es j>iens du clerg«. On a lu 

r une pétitiot)/de M. Ordugna^^j^l^. l'cxêculion de la cirçu- 

.^kaj^d|i!^^9|^ptem^re. i8ao,q^ aux r^Iigteui qui 

. f Y^erçoiehl le mini st ère de r éi^trer dan S; 1 e ti r c o u v^ 'i t . On a 

^, v^iscorté «nsuitje l'organisation dq.clergé. . La commission prc- 

. iendque la nqmbre des prêtres #xçëde (fie l>e au coup Us be- 

; -aoins de la population x elle spn^pose , en conséquence i^de 

fortes réductions, principalement dans les chapitreir^ Il n'a 

Bas encore été question des curés et -vicaires. D'après le plan 

, jle la commission I il y auroit soixante-treize raille qu<i.tre 

. cent qaalre-^vinglr'quinte ecclésiastiques ..considéré» comme 

inutiles : ce sont la plupart des dignitaTres<^9 chanoines rj^é'- 

' Jbendi^rs , bénéficiers , etc. Dans Je nombre , il y » quatre 

^ mil^a quatre cent quarante-^ept religieux séciv^risés et seize 

mille, trpis cent dix au très religieux, dont Mpe }wriie ont de- 

vinandé aussi leur sécularisation. Le projet de la cojmmii^ion 

-réiluit les métropoles a quatre dignitaires et seize chanoines, 

H lès cathédrales à douze chanoines , sans compter les cba.pé- 

laÎQs et les chantres. Le ig avril , ou a /ait la première tèc-- 



1^86) ' 

luire d'un p/djel de loi pouf ëublir des écoles ^'en^'eigniéme^l 
mutuel danâ tons les chef^lîeux de divisions uiilitairo^). ^ 



NOUVELLES. POLITIQUeIs. ' 

Paris. Hier,, 3 mai, anniversaire de. la rentrée du Roi, la garde 
nutionale a relevé tousle^ postes du château , et a fait seule le ser- 
vice auprès de S. M. 0t les Princrs. IVÎ. lé préfet do la SVinc , as- 
fisté du corps municipal , a présenté ses hommages au Roi. Tîous don- 
«leronr, dans !<• numéro proci\pin , de plus amples détiâ!c«. 
- *— S. A. R. MadXmh , duçHcsse d'Ângoulémc , a daigiié accorder 
P^o fr. pour des réparations indispensables à Téglise de Bcaupréai/. 
mS^, lé duc de Bfîurbon a fiiit , à la mcrae église / un don de .joo fr. 
Ce double Lit^nfait a pénétré les habitçins dVnc profonde gratitudi». 
— Le Moniteur au a mai j)ubJiè l'ordonnance dii Roi quîconvc- 
que la chambre des pairs et Fa cliambre'dcs députés pour le '4 }uin 
prochain. . , ' . ; 

— ■D*aprùd une décision du ministre de l'intérieur, la session* or- 
flmaire des conseils municipaux pour .1822, qui devoit s'oiifrir te 
i«^ mai, est ajournée au 25 du même mois, a cause des élections^ 
'et elle pourra se prolonger ju*iqu'au lô juin. 

' — M, le ministre des. finances a adressé aux dinecteûrs-^éBéranx 
une Wttre plt'ine de franchise , dans laquelle il les exhorte à con- 
, tribucr, dans les limites de leurs drcits , aux choix des déput*^s sin- 
cèrement attachés k la monarchie légitime et aux institutions qwV 
là sagesse du Roi nnuia données. Un joumar libéral Vest ttéchaidf^ 
«o»*»c cette circulaire , qui d^sitrne des candidats amis du Itôlie iît 
^f!s%ertés publiques., 11 seroit bjeh étonnant que le gouvernement 
îï^H^J^f* l<i^droit d'incliqi|cr,KiJjpmmes qut,iont digfiRSrdlîîa^cJM^ 
^ance de leurs ccnçiloj eus , tandis que les journaux d un' cérfeîn 
parti emploient tous h-.a inqjem jiour fiurc nommer d<!s pcrsounca 
dont Iç. détournent {tourna légiiimité poùrroitLien êtrte un sujet dfe 
proHémfc. ■ ' * ' . . • - 

-r- M. Je baron de Lavûrcêne , dépnté de l'AUier, c?t mort à Pa- 

r^*, le ifr'. inyï, M. de Lavaresn^ ayoit élu élu, au cqmmeuçeweût 

T' ^yi''*^^^^"*^*^ » *^n remplacement de M, lé baron à'Âlphon^c, 

d» cède. Sa mort va nécessiter la convocation tlu colîésccrârî-pndis- 

semeni'dc Montluçoiif • - •• 

' -^^^^ =*^. ^^ le ajJ^Tril, l'autorité a f;|iit faire des ppttiuisitrûns dicz 

drvers maicbands sounçonnés de recélier dés livres et «srayures pro- 

rhi..»e.s, sj^rflei^'ujets obscène^ ou de politique, Qii a saisi c(ivers porr 

.traitas , j,I\is de trois mille esta(npes. lic'enlicuses , et les planches en. 

cuivre de ces estamnes; plus dé trois cents exemplaires d'une'lifhd- 

Sraphie dite iJ/jqthéose, le Saint- Bernard, ( t un cnFôndrier dit Cd- 

^Im^î rfTçi^yoiiéon pàur runiè^^ii. On a toimvéi également dfe» li*«?s 

.d'obiicéalilé^i et. diiukpiétil^^Xe.siit-dr Desm^izurcs^ mairckmd: d estàiu. 

.pis^ a été çoijduità la.préfcctnr^ î. ' . f . 

. -^ tç 00 ayrjl^^ Je ^ribufinl de.ppUcc cwrectionncfle a^condaiiiiii 



( sat ) 

le nommé Pierre-Antoine P/piu à six mois cVemprlsônnetnent, pouf 
avbir tenu des propos sédij^eux, et outragé la garde; et le |iomm« 
Hii^con à six jours de prison, pour aVoir chanté des chansons sédl" 
tieuses. - 

— Le i«'. mai , les n9nimés Brusselle , Debord , Afno'ust , étudianfi 
en droit. Plumet, clèyc en médecine, et Clarté,' imprimeur , ont été 
traduits devant le tribunal de police correctionneUe , comme pré-* 
Tenus d'avoir, le. 7 mars dernier, fait partie d'attroupémens sédi-t 
tieux , et d'avoir commis le délit d'outrages- et de voies dp fait en- 
vers des agcns.dc la force publique d:ans l'exercice de leurs fbncUons« 
Clarté a ét^ comlamné à quinze jours do prison. Plumet à $0 fi* 
d'amende. Les nutres prévenus, ont été acquittés* 

— >MM, Gaiilard , Robert et Loritz, détenus à Saintç-Pélagié pour 
avoir pris part k la con.spiration du 19 août, et surpris au momei^t 
où ils étoicnt sur le. point de s'évadât de leur pVison , ont été mis 
sous, une surveillance plus rigoureus^e. . , 

, -r- La cour royale de Toulouse, chambre de misé en accusation.V 
a statué ftur Fauron , Melon et Mené, étudians en droit, prévenu» 
de rébellion à la police et à la force armée dans les troublef dont 
celtx; ville a été un moment le théâtre : le premier a été mis en 
liberté, et les deux autres ont été renvoyés pardevant.le tribune^ 
de police corrtctiqnhelle de Muret. 

— JDes poursuites judiciaires ont eu lieu à Orléans , par guitc. de 
la rixe qui s^éleva , au mois dé janvier dernrer, entre les h^itit^s 
de cctle ville et quelques soldats d'un, réginii^pt siiis.'î^. M- \r prd- 
cnrqur du Koi s'est rendu oppçsant l^une ordorinincc rk la cha&tr 
b/>B dn conseil, qui déclîjroit au'il n*y avoit paa IwnA s^iivre contre 
les q^fitre individus impliqués dans, cet^e afiaii*'' , t't In clmmbre d'ac- 



lc.3p;/ma]*! M. le général ay;ant été info nné que l;i fivTnliU' du ton- 
dafuné Oî^oic des démarches pour* obtenir tle la cli'mort^e du lUn une 
eoRimutution «le peine, rextxotîon a été swf'CiidïiL' jii'ï]ii';^ii :i niai, 

-r Le lii'utenant-colonel de Sanzillon est arrivt^ a Tom-; yér^ hi lîn 
d'avril, et a pris le commandement de la "/'. Ugun'iW; liniA^muc- 
rie, en remplacement de lyi. le cclon^'l Jamcron, admis à îa r< tratti, 

. — Le 38 avril , on a saisi sur la rivière , à Bordeaux-, tiriie caisjjts 
contenant- chacune vingt-^cinq fusils: ces eaisses ont été Arantportécs 
chez M. le lieutcn^^t-général commandant la divisior. 

-:- Le 20 avril , les incendiaire^ de S*'ine et Oise ont mis le fru à 
Mjgrcmont, ferme appartenante à M, Barbé-Mdrbois : des bestiaux 
et une grande quantité de grains ont été en peu d'instansja profc 
des flammes. L'audace des brigands augmente tous les jours. L^s 
maires font tous leurs efibrts pour garantir les communes de c«s 
épouvantables fléaux* Des patrouilles parcourent les cainpingnesr : l[a 
garde e^t montée jour et nuit par les habltans. Les proclamatioBs 
que des mains invisibles aflichent dans le département do l'Oise soht 
loujours menaçantes ijun de ces placards portoit : Si dans tixiis Jows 



( 3!l» ) 

ians seront fgot^és, et Uuri .§»Vfinéïés (Mèée$, CVlt «nrfoiit -e«j|9tPfe 
Ici nobles' ef'le» pktres çfÊe t€» konmc» coupable» 4>«»«i8fi<>2fti4iil- 
m^8. Depuis «ruelaues loors oa » arrête un grwd iMttibre 4*ii>di»»- 
das'dàns çé <!^rU,meiîf. On préti^ ifoe f>ariiM cuJi «e troU^ciit 
deuil P^lonvi^'it ^V ^^î&^^.c'n fkrMr«?6, 4râv«V80tfiit un vubfe 
bWrlé , , et tipâc^nt des Jpropos Ue nature « Mre «foite qoe l^dteffi 
•pproinve et prat)Qii€ mém^ ces aflTreux m«fEttdkf« • . ■ 
* — ^ L« 3o atrti , fibbé de c)iî»rante bàtimeâl^ «Mit étv mcéndiii^r^alw 
un \âtagc di femt d'une lieue de la Ti(î« de Dreux* Pend»iitJ|ti* 
le 80tt8-fréf<t de cetl4>! iiHe,^)ie€ondé ^kt les ènbitiitts et \^ cêilfe^^ 
|liie des çorD]riers-y finsoit toiis èM effottifreinr 'arrêter le inâl, on 
eal \enu ioforàiér le ma^ktrfit chi*MI autre villa^S^ à pcn de distance 
de celui-là éioit ausei la proiçde*. itammei'^. On tiVi p«s encore d«i 
nouvelles du' ravaige cpi^y aura caueë l^încèndie. 

-- Le Càiistitutitfnnel ^vp»^ 4^s|^»i^ fK|uir déj^té ans éttetc^m' de 
Ja Meuse le «irur Tticfaofei de Saint -Pauh H a^ reibonnir ^^'il «v«^ 
epmniis une jfiiute très^graTO y et auj^ourd*buiy ^peur tnm<piiilSscir «a 
conscience , 11 annom-e à $ê$ 4dMS»n^ ^ue son .pvot«:â^ «e'noianw 
Tiicboft Saint -Paul. On ne sauroit trop Iciter la déiftàteifte ètk^- 
scrupule de ce bon r^dacfeuN 

— M. Goyet, ce grand ëlocteur ^e la S^r^e , ijui coinpte pamir 
we» trionij>hes un iibg< ment* politique effet honneurs dç lalkbpgra- 
l^lef «rti de plus a inirôduit dans 'hi'^dt)ânbl« deux frér^ ei adîH 
bitMi êëlèbres , MM, L«fayttle e^ BeA)aBI in. Constant , ce çiùfv:tij»^ 
faiipLhle (tend sa soUratudÎ!* èii^Jcs^^ârtcilicàs vo^iiu. Il'eadi;/^^ 
une l^ro , ou plutôt une tMttdaJtAâtlO&V lUix électeurs de l'Oriie, 
Un journal s'égale à Juste fiire aux dépens du .puhli«iste ptnccau,. 
t,elJélci^cârs. de TOrne ««gÀÉètes^ >ùs$f du tb^è pliftisaftt "tt^te %tit^ 

lesiode jhreclainatior^ «uJT t Mi Bëlt e le ^le ^di»>l»o«i' ffi^ 

.i. L^ 9^ a^ril , est inor^V.^i^ii^ > dan» la «laèH» 4k^^ t!Mi- 
^on / tpuiseVCatheripe 4nM]xé^ So^ir çonvêf^ d«^ ^;)Vi^aiMl|9f ^ 
âgée. de.io3 ans.Sjtnois et 8 jours» dont. 7a de piX3fê9li9n,.C<tlîHii|U 
respectable avpit cpnservé,^ iusqn'au dernier sowpir ea j|*^l«^ .^v 
ainabi'.ité » sa j^rîlsaiice d^esptil, et ^nsage parfiîii de ti>ns «e^wnr» 
1^ Le professeur JList., membre' de ladi3nd>re des nm'éaeiitaas 
du Wurtemberg, co^da^iûté- ps^ le trilnma^ criminel 4 «is'^8^ •" 
dix mois Aé travaux forcés .^alis lîne fortetes^e , est arwté à ^sttu^ 
bourg ; le 14 a^fil , «but c|ierc)ier un afî|e sur le territoire français; 
--. Le Journal f^nheth^f de CorintKe , du v^ iéytwr\ porte que 
le hom dd Roi de France - sera |)eLur- lies Gtecs le premier entre cekd* 
des monarques chrétien»^ son pavillon- occiipera par moitié eelui-de. 
Tuniont Le geuvcmcinent ééil^ parmi le« Grecs e«t un goiiyermsr 
mfeot féderatif qui accordé |»la8 d^autorité au sénat et au peuToir eaé-- 
cutlf qàe nVn comporte ordtnaîrf nient le système fédevatif a(kf)té 
ailleurs .^ La cotisiituCipiçi a été. proclamée h Ëpîdaure, le m, janvier 
iSaà (-vieux s»yje).. Lc-sénat des^éUèni^5jpense.crae, s*il plaît à Dieu 
d'a$surcr 1 mdcpVn^ïpnrc de la Grèce, eue préfereiaet voudra un 
gou\erneoient monarcâique , comme le plus coftvèniiMe m« lïcaoias 



àt hihéû6n\ tt le |^U8 eonfomie au s^sf éihe politic^iie dë.r£^ro}>e. 
Lè^^gc provisoire du couvieiiiertent est a Ck)riii,the j rasS» il a c(è 
décide qu'A tbètiCB sera ta Riétropolf. 

— Jean-Pletre Boytr , pré-iderit d'ttaVfi , ft2îlre«sé, le 9 février 
i8a!>» dû pa^ai3 uationai ue Santa -Domingo^ une proclamation i:^ 
pi*uple hùjflieh : il' tV Utile la partie ïrancoî^ç de jouir *depuis lou^r» 
temps dii meifleur des |oU\ernénicns, et la. partie espagnole d avoir 
en (m secoué- le joug^ et |>foclaiité son indépendance pour s^unicatYCè 
Iwfrèrei de Tautre partie de i'Uè. '^ '^ .^, , 



Le âo avrft, le J^réjet d*î loi d*s finatïces a étt? adopté au 8eruti& 
pai^ la chambre* Plusieurs pair» ont prononcé* des discours, do^t otk 
ft ordonné rlmoréteion- * .,. . 

-Le i«'. mai, MM. le» ministre» des alfsutres étrangère?, dé la ^cire^- 
dèclamuriDe et de la maifon'tIu'Roi , ont comonmiqué k là eham« 
bfe l'ordonnance du Hoi^ ftui ntônonco la' elôlurc (le la session' de 
i8{M.: >4^ès la kcUu*»} de rotllonnàncé^ la chaibbre s'est s^nè 
iminédîatement. '-■ \- ^ ' -' '" ' 

tllAMBVE t)ÉS oél>UTÉ5. 

Ln ptoqlamnHpn ^ui termine la scçsjloii d^ 1^1 Wt: r«:mi$.e fsr M, le 

n^ni^rc de l'intérieur' k lû^ te, prm4f nt , qui en donne lecture. 

L^^rinjblée ne sfépare à rînitpnt. 1*01^ )q jeoté droiJi crie : Fi^ Ut 

^o/)^ m; Labbcy de Pompières^seul j^,met ù crier : A^«W Uf Cfiùiut 







Dendia^Afarrest aMvé' *n France , et e»tdévéhu Tôbje , 

^tu* attentif, ^ d\ne d^eusàton nouvelle^ 'Plusieurs savans ont étudié 
ai-cc soin ce monufivcBt soui^ le''rappot'tï>dè Tart et so.us celui de Tas-^ 
tn^oinie^ et oàt ehev'ébé à en assigner répoque. M. Saint-Martin ^ 
on des membres les plti^ di^lngnés de TAcadémie des Inscriptions» , 
a lu ; le 6 lévrier dernieV. dajis nne iréânce 9e cette compagnie , la 
présenté Tfdtjite; i|i.ril à de)^uis fait iiB^^^^ 

Après àv oit* décrit le nibnàinènt / et avoir rao^té «omment on. 
e^ parvenu à lé ti^ansporter eX Frincé ,1*â\iteur t^marque que it> 
copies qui en avoiefat été fuite8^1orf de Texpédition d'Ëgyptoiso^t^ 
fort inexactes II ne: prétend poln^ accuser pour cela iHM.. Jollois e|. 
De villiersy Auteurs du dessin, <jtti n^ont pu sans doute^^re micusc 
dans tes ciroOnâtances où il» étoieht placés ; mais jl croit devoir cUns. 
t'iatérèt de la vérité signaler des difl'éreaces , des erreurs, et dr!(,(yni>t 
sioas qui pôuvoient tî^'C^r à.coméqttcnce dans rexplicalion du-ino^ 

fi) Brodkir^ iiii8«*.'prw j a fr- «t^ fr, 20 c. franc 4e ^rt. A PaA-È^ 
chta Delannay ^ et chez Ad. Lt Qere, an bureau de ce jotirùa^ 



bufncnt, et en eftef , dt^-il, les eiteurs de. la cojMe otit tfoiOpé lei- 
de^tsinateurs oux-mcmo^ dan^ Vs explications qu^us ont donuéefj 

M. Saint-Marfin ne sauroit approuver ce« explications ^ et il ,pa- 
roît les attribuer à des motifs étrangers à la science ; des faits Irop 
eonnils confîMnrnt sa coiijrcturr * A l'cpoqiie où le 2odiac[«ie fut connu,' 
dit TauteiiV , le syst<êiite de Diipuis çomptoit un grand nomjjre de 
parti^afis; on crut, voir dans le luonumeni de Denderah la^contir- 
mation des idées de cet écrivain ; ainsi on adopta avidement unç 
éîiplication qui renvevsoit la Génèsr* Cette explication se retrouve 
dan» plusieurs ouvrages du même genre, et dans quelques* Mémoires 
publies par les membres de la commission ^'Ëgypte^ A^ cette occa^ 
sion, M# Saint-Marti» ne peut s'empcch«r de montrer son mépris pour 
un système plus ali^urdp encore qu impie^ nous citerons cet endroit 
de sa Notice : ^ ^ 

« L*ouvrage de Dupuis , aus5i mal cotiçu que' mal rédigé , fut un 
vaste répertoire d'idées hasardées, invraisemblables et fatisses, «m 
les teinps , tes lieux , les sectes , les religions , les traditions , évi-' 
demment de nature et d'origine diverses, étoient perpétu^ement 
mél^ et confondus. L'application que Dupuis fît de quelques- une? 
de ses idées peut seule expliquer aujourd'hui le succè& d'un èùyra^^' 
aussi indigeste, mais cependant bien supérieur aux essais informes 
de ses disciples. Au reste , je crois que maintenant les opinions de 
Dupuis sont réduites a leur juste valcitf ; les personnes même qaeUes 
«voient pu séduire un instant ont renoncé tout-k-ftiit à un systêna© 
qu'il est évidcmn^ent im^os^ible de concilier avec les faits, et qu'oit 
ne peut soutenir qu'à l'aide de suppositions toutes plus inv^aiscmbi»^ 
blés lesunes que les autre» >». . * ^ 

Les partisans de l'antiquité du zodiaque de Denderah pa/6«»ent 
Dé plus en effjpt songer .au|ourd*hui à y chercher la confirmation 
deSj rêveries de Du^>uis j e#fend<vnt ik n*t>tit pa» iotaleii^ent ahaji- 
donné le premier système^ ik se bornent seulement a_^iaccr Torî- 
gine du /.odiaque au vingt-cinquitmr siècle avant n^/frc èrCi C'est 
le senlimefit de la, plupart' des membres de la comni'/s^on d'Kgyptpy 
et il se retrouve dsns toutes les pir^ies de l'ouvrage qu'ils publient. 
M. Saint-Martin' ne partage point ce sentimeijf ^ il est persuadé 
que le planî^pliére de Oenderàli eft postérieu/ au douzième fiècfe 
avant nplrc ère.. 11 croit pouvoir en assigner i'époqute entre l'an 900 
et l'an 56o ayant Jé.4u«:-'Cbrit. Nous n'ent^l^roBs pçint dans la dis- 
en!«ion des relisons snriesqtivUrs il sc^ fondx?, et qui soiit tirées surtout 
des hiéroglyphes f^culpti^s sur le plafond fje Deriderah/IM- Saînt-Martiir 
rftlopte donc ^nc opinion mitoyertnc ontrjo les savansit^i liens- Visconti 
et Testa , et h's auteurs dcTcUvrage soi" l'Egypte* On dit que ccnx-c* 
ne lui ont poin^pardonnc de contredire leur système, et que la lecture 
de sa Notice a-tfonné lieu de leur part ;i de vives réclamatîon"*M*Sainl' 
Martih se /sonsolera sans doute aisément d'essuyer quelques contra- 
dictions de ce genre ; il ne cherche que la vérité , et il ne cède point 
à des eofisidérations étrangères , et dont le motif et le but ne sont* 
pas équivoque.?. L'esprit qui^ a dicté sa Notice, et les connoissance^ 
qu il y montre , recommanderont cet écrit auj^rès de tous les lee- 
léurs impartiaux. • 



{MercreHi 8 mai i8ià<A.) (K^ 8o8.) 



Sur \cs' Annales de la Religion, publiées J^ar les 
constitutionnels pendant la révolution» -^ 

Dans une Notice sur les Annales cà^Ugues et le^msutte, 
qu'on a lue dans notre n*. 422 , toaieu|VJI , fiage;6S^i9bus 
parlâmes incidemment d'un recueil dw^^ titre ;:<^tyas«eÈ 
semblable^ mais dont Tesprit étoit fort <riTiHMi^<lj)|îl|yi ëtoit 
intitulé ; Annales de la Religion , ou Minioifc^JfGur servir 
à t Histoire du i8^> siècle, par une sûciété-dtamis de la reU^ 
gion et delà patrie. Quelques détails sur ce journal meliroat 
eu état d'apprécier les principes et les vues du parti qui dî- 
rigeoit cette enlre|Hrise. :^ 

Le I*'. numéro des Annales de hr Religion cfi du 2 mai 
1795 ; il paroissoit tous les samedis un cahier de 34 P^^* iu*8^* 
Ou avoit établ^ pour cela , et pour les autres ouvrages rédigén 
jàuaê les mêmes vues, une imprimerie^librairie chrétiennes^ 
car c'étoit le titre qu'on lui donnoit. Desbois , ancien curé de 
Saint* André àe% Arts, et depuis évéque constitutionnel de 
la Somme, s'étoit mis à la tête de cett^ espèce de maison de 
xommerce, et fonrnissoit pour la province les livres et objets 
d'église, n ne parott paà qu'il se mêlât beaucoup de la réoao» . 
lion ; un de Wi confrères , aujourd'hui vivant , est prob^lé^ 
ment celui qui j présidoit plus directement , et les rédacfteurs 
habituels furent , .dans Xes^ deux premières années , MM. Gur*^ 
nin, dXi Saint' Marc , ancien rédacteur des Notii*elie$ ecclé*» 
sfastiques; Servois, aujourd'hui grand -vicaire ^e Cambrai; 
J. F. Pilât, et'E. L. Sauvtgny, depuis, curé de Jarnac*, 
mort en 1809, toiisatU^hés è Téglise constitutronnelle. On, 
y voyoil aussi des articles de MM. Grappin et MouIUnd , le^ 
premier aujourd^ai chanoine de Besançon, et le second curé 
de Balleroj ; de Dofraisse , depuis évêqùe constitutionnel di^ 
Cher , mort en t8o2 ; de Min^rd , dèctUilaire , mort en 1798;^ 
de Larrière , etc. Le Cpz, évêque dllle et Vilaine, y in- 
séroit aussi des morceaux. PilaV ^ quelquefois des articles 
plus modérés que ses confrères; la constitution civik^ dti 
clergé p dit*il dans un endroit, n^existeplus, et plat à Dlçu 
ifu^Me vteût jamais existé! Ce parnal étoîl surtout la 
Tome XXXI. L'Ami delà Holig. ci du Moi, B 1> 



( S86 .) 

V .fooyen dont se servoîeot les évéûttès eonsfitiflîbBiisb^réo^ 
nts à Paris,, pour ÎHS^r^r les écrits qu^Js-réâigiraîent^imiir 
le soutien je leur parti. Ces réunis, -«fétôitatDtf qu'on 
les appeioit, étoient^ outre les évéqoes de L<^r )ei:Cher et 
de la Somme ^ leurs. collègues Royer et Saurine, éVêqtres de 
l'Ain et des Landes , et quelquefois Pritnai , êyiwe du Nturd. 
^Ce furenC eux qm ima^nèrenii aptes la tcrrreur-de ressusciter 
leur église «tnotns frappoe encore {tâii: la perséoifti<ii« qu'abat* 
>ue par «es propres Kandaleii.^ Ilf ranivatëretit lé cotirage :de 
ietirs partisans vdiiSsimuWrt^lkùn pertes et lear ho»ief ^i 
•cherctièreiii surtimt à flétrir l<T:j»ariie 4] n t:lergé qui ^V<M l^ 
jîsté ank innovaiiona de i'assemolée «onaii (vante. > «1.' 
» j Leur haine qonlre «elte- pareil? dy .clergé éclaté dfe»^ iefiït 
Ji^% jiufnér<>; Us. ont la chaHté de^déftoncer les pK^ll^es^^^de^ 
/ portas qui reptroient dans leur patrie;' insultent aitt'évéqti^ 
^roscrita, et s'égaient du ta» lê plus grossier sur Jae' grOfid^ 
vicaires et les administrjMenrs'Jégitimes dés diocèses; la «la^ 
,tiière seule dont ,i^B les ^st^enl. aniionee des gens feuméa.^ 
l'école de la révolu(}on^ainsijils)e»appellent'to«it C6«rt Ahsi^"^ 
.pierre M Biain (»\^ e le. Us appliquent À^des lionnoés veliélfa* -• 
!ble$ les termes de rage^ à^efironieriefie nupldHé, ûiefif^iivt, 
«Ce qmi les irrite principalement vOeseiit les- tetr^ctatiohs ^a% 
jf^oWnencèreol à devenir asseé nosabrensés en ^t^S^ et oui^oni* 
^ .liimÀreiil les Mjsuiesiuiuaiiies^ £iq|ié^i4^ se Ycvt^^ abaaocMMuisv 
Jb taaent de ToiUesse et^Je lidiaté Ui^^ootiduité des ptélf^e^ 
i^i renonçoiei^t air sdnsine. Cest Ur^la suj9i (e-flus drdt«^ 
jàaîre (a) de leurs plaintes amères y-et^da leurs reprocbas^ôs: 
4>tu) vifs. Il y eutr, en 1 795 j^à? Paris «ne »éuliiôn de plusieui^ 
^€iirésyM^ii»:lé$iaâttqtie3 esse rfnentélÈ:<|m^rQCOaf)<i refit ràulôHté 
,deM. deiuigné, et abandonnèrent Jescomtiltitiomiele^rCiglta 
idémairclM» encita le dépit de cet dérmer$ yet'donna lieu > éft^ 

' ^ I v" . ' 'J ■ — — t— — ' • "V ' ' '\ — _^| — \^ ] y ■ 

j(i) Itf. dp Daippïcire, alor* gratid-viçairfi dciParisî, e^ Tévâ'qite 
xïiâ^uél de Cienn6nt« |Kf. )Blain,,a]ots grand-vicaire^d'priéa]ls,^ ct^U^ua 
l^^rë recommdtfdahic par sa^efS et sçiî 'm<TiteV et umyerfcUe- 
•menf rtsppcté. ' • ' ' ' ' ' . - 

, (a) Un do leuM soUrcrif fiHiib , M. M ^oa?»taln VrepTOclïë atiX'r<^r 
^acteors le \i^ d aintirtome et.,1>ir de dvpit'avcc lequel Ils Veye- 
^noient inccssapimçnt- «uç eetqbjct, >^u. ckonrilo ^eM^i^*^j.vaa.\^Tzyre 
\t plaij^nil dçfiJnnaîes , et ^it^^ne la véinté et la cl^a^m n'èti saur 
'i^ieHii ïipoùer ^uî le cohthhU: tcê >«tt>il'i firent a)oumcr îa délivra, 
tioi & cet v^?d/et dapmc^ il «éiïll»!^ |îïm qbestronr. -* ^^ ^ 



ti'aixtre&v'à tnvô'fvcrtestââcftt cPAudfem^ conveôtîènneF, qni 
avoît T6ir b mort de LottwXVI, et qui s'expifqua à celte 
occasion contré les inafetnielllé^ avec un atoertume <|ui choqua 
Iw auteurs même des i^ii/iaA«. 

■ Un «ndroit de leur I*'; volume noios a jparu montrer d'une 
tnahiere plus éclatante lem* mauvaise foi. 'Lors dé rcx[^i- 
tioB de Qdîbëron', ôri trouva dans? lés papiers du pieux évé- 
què de Dol dès mandemeos , des ieU^s et antres pièces rela- 
tives au mintsCëre qne léprëlat ferfM^posbrtd'éxetcer en Bre- 




pour guider lés années ett^omiatlTer ils pliHéni de Texpëdi 
i tien comm^ à^une exécrable croî^sade, Oétoit une idée'bieti 
llorrîl>tc m effet dé vouloir renverser cette eamvenHon si sage 
et st. dotee , et de chercher à t^pneler l'ordre, la religion et 
tafustice. Au surphu, Févéque de Dol, ses papiers m^me 
"^ le prouvent f ne venbit làqt^ comme ëvéque , pour ^ dé-- 
!vèiier à aon troupeau ,|^ottr s'exploser a»x; traverses et ^ ia 
■H iaicwt ion. Son cèle et son courage auraient dû toucher des 
<nommet moins épris de la révolution ) mats ils^ ne voient et 
. 'lii*admi refit qu'elle 7 et V au sortir des horreurs d'un 'régime 
^^rharè. ils vantent encore avec un imperturbable sang-Uroid 
il^tire regeiiératmi DOuveHt* Aoii« ovohs concouru à ém^Ur 
,-^m(^ aumnaer^lM/^f dis0i4'U»évéi(^uedé ce part^ t^èsi 
^û^niÊts^ékt'censalMet; ^nàué.h^feifûns^ je nfjr en^agtf^i vhoi, 
paqvtk'jna téie ineluêivefnent. Qf langage est cetnides é\4^ 
queér^Uéé prêtres asserhiéntés. (Extrait d'une lettre de: Le- 
fiNstér, ivi^uedePOrne, tomei*^, pa^ . 

-A traversâmes déclamations ^ \e$ Aanaies renferment quel* 
:#Eiefeb^dbs détails sur ta persécntioA^coiltré les prêtres ] et sur 
U condafle dé différens réprésen taris et adrotninrateurs , qui 
'dkfpoàiUërent les ifa;liseS , iot«rdîrei>t Pexercice de la religion, 
et i^tokotfèr^t publiquement par les discours les plu* gros- 
/'lier^. U' n'est pr<^Kme pas un vitlsge q»i n'ait rel<^nii dans le 
' 'tenipé, Je ces 'prédiqé^ c'était parmi \^$ hotunies 

êit^làCé à <)ui prend roit les arrêtés le!» plus vetaioires. Les 
\Annaksx\iexii a cet é^ard des faiis arrivée pendant la terreur 
àSotssdns, à CharleVtfle,'à Tours, à Nerers, à Toulouse, 
ik AtikK", a Bdof^ ^ k ^Blois , dahs lejg Vosges , et dans beau* 
i^p d^i^tife^ jcautons. U leur échappa xaèmé quel((uefoîs des 
aveux sur 'Wsjcimdal^s jdê: leur jpttu^ A Sois^ons, disent-- 

Bba 



i 583 V 

f U„.^ V4yè^n^ . M^roll^f donna Viexanpk , d!^,. la,- âéfpçiijon , 
f^n^pcut même dire ded\appstasifi^^ ei sur ç^^. siojunte-^KMf 
çoiujnfipes dont le district ëtoi( composé^. Iran te*cipq çafél 
seulement c/enirw/èrc/i/ fidèles , c'est-à-dire ^p'abjurërent^^. 
AGharleviJle, JVUs^ieti, évè^ue de l'Oise,, et représentant en 
inissioil , $e joignit auv clubistes pour protnener dansjef irtief 
un coannequin i^eprése^ilani je ^ape, et porté sor un âne; on 
pilla .les églises de la ville., oo par^di^ d'upç noanitre o^ieusf 
nos plus sain les cérémonies , on profana çqs vase^sacré^^^^si 
uo. prdlre, digne ^lembra de «cet à fireux, cortège, vpmit en 
cliairç des bU«^pliéines eiTrojrabl^s- Quaiit à PoAlard^^.ëvéqqe 
de la Dordpgne ^.ypici^çe ,que ses confrër/çsi^apportent àt sei 

' / <c li fiitdi» premiers' à }ei«T le masque.; auteur d« Jmtmmljmi^ 

phéiique^ .«*|i 1792 et. 179^, il se ;tnpntra aua$i futiçnx ^^^e Lutlier 
coi^lre Je chrf cTe rÈgUsc*, Çénafuriip^ les prophvtîes d'îsâîc, H k» 
inlcrpri ta sufvant la pervc r^ité de se« désirs j il jittribiia à âeu:t pré- . 
tènchies 'prophétes5es,'la Brotisse et'Broune, la prcdicti'on 'des «a- 
xïfilrges iîucc^s cîu parti {>Kllo^opbi({ii'e' dont il ^tott nrembve; et efe 




journal le mai-tii.Liine , ' pîiîs iteyenir ràpbldgîste du ttivorcé \ auto- 
rm-r le mariage des prétrfs; et fiiiîr par Tioler luiAftitèihè eëpoinrsi 
' >iién<^rûbfe ut^ ^a cli^clf^liile ti«irerselte 'de'^Eglise. Use tantbir^' 
eéiél»«?ir lus sAiBf»>iD)F.<tères<^ î»iia.«fiiniie.à }m^nmTUnc>m^n )e^ boMMl 
vatige^ut h tae, faisoit placctf sa jtel9B^e.«jr^i^ de rai|tel^<f&taiti^<i||' 




1^. ù63) ». 

Dans le Gard , réYê<|ue ^Ouoioachel , ancien rîeç^fçjfi.j^. 
XtJoiyçrsîté* oprhs as^oir reçu de son presfyière^le mauyais 
exemple â^itne aémissiôa volontaire» J^ a donné à ses curé^y 
qui n*onl qite trop imité sa pty^varicdtiôn. Dans. ce pajrÂ.t -P"^^!" 
aue tou,s Fés €,urés constitutionnels, a !*excep|ion^seulep)^t 
qé cîn^ où six qui étpient eu prison , liyrèrçnt leurs içi^res^, 
abjurèrent leurs fonctions et leur caractère saceraoUl» poi^r 
ue plus reconnoître que le culte de la Ri^isôn; plusieurs «cru- 
rent sauver leur foi en ajoutant au mot ci///è celui de pùèjicj 
d'autres ^postasîërent formelleilnént rdëi^x prêtres , Rovere 
et Gîret , qui avôiénl figuré parmi tes pNérsécnt^ùr^ , ont J|iii 
niisérablemeut , et so sont eux-n^rhcta oie Ta" vie {^nriajSs^t 



lome H'^ |>ftge8 67). Devillé ^ évéqvte êèiPytèrièti ', ëMîqiiS 

/dofona des scandales.^ Ils parleur «paiement des^ horrn>lès 
'pràrancatiôkis de Tornéj* il avofl ji^onot^éé à^àVbe»-, le 2S 
"mars iT<)4 » ^^^ di$c6oW dfgné de cet wofcW< à)!>M/ii/. «Oiitf;^ 
dîscnt-rfs, ce sa iy ré effronté a versé sor f'éjpîscopal l'infamte 
do seis mœurS; et les blasphèmes de son itn piété ; éprës-avok 
répandu «eérëtcmcnt, pas ftrop sêcrèleikient encore, la côrrup- 
-lidii dans le troupeau , il ft , s*élàiit une fois démas^aé \, poussé 
les principes de |)erséeutton plus loiu- que' n'ont fait lès plus 
•atidacieoi âgens de la tyrannie; Çést tii^e ^ tache sanfsdoulè 
«pour le cYerçé cohstitutioftiiel • ; Je le croîs iaiiiHi. Dans le* 
inéme cndrdit , tome III, page 4^3^. on dit qu'Heraudiii> 
lévécpic de l'Indre , a ife grandes fmtms:^ à se rcfroeher. Ott 
cite, tome IX , fiage 5i3, une 4etti'e insolente sjùr la m'ori* 
do Pie Vl I par -M. Gajvemon , -iartciert évêquc de la Hau4e* 
«Vienne, et depuis commissaire central dé la Sopfime; daiîÀ 
«etle lettre, le consliluttoi^ei -appeloit Pie Vl 1//1 impèç <tt 
-nn mbnéire, H faut avouer^ ûit ici le rédacteur , '^i/'m» Mqu^ 
apbstûl''esi un vïl corjttin (ji\ > . « - . . .• .; 

• ^ Lès Annales n'ont pas vmilu ci» pendant trop tntlUipHef ces 
-révélai ions ; elles se taisent sur tes 5çîiir<^ali?s où Qéhe) , éè 
•îWtiîée ,. de Snvines> de Huguet,de Pôrioi^ de^Laurenl, do 
'JiHfbert-^ et dos laotvts^^véquesMuariés-ou'noii' »iai-iésy iqjâi 
Ureni quelque acte d^apostasic; dtesdiss^isu!ii»ni les^iJa4ef«M 
^ DioU de Moliniiér, de Lefessier, de LàUnde , dooi^lds trois 
preMtérs^rrpi-ire^t iCàpsTaçoi lès fotacttontf épisoopales» It n4 
falloit pas se rendre difficile dans un parti qui avoit offert 
tant de jTéfections. Les réunis élorcnt les premiers a pressei- 
les aposlatsr de reprendre l'exereite du ttiinisfëre,'.le4oat pcMar 
ne pai laisser languir le schisme. Leur plus f^od- chagrin 
*ct.oit de voir qu'ilr ne pouvoîènt pénétrer dans un diocë.se ; clE 
tt y a voit' en effet un terlain nombre de département on ils. 
nVivoient point -de p^rti&ans-: Musi,..oa.5e plaiat^ dans lea^ 
Annales, oûe les inse/me)ités se fussent éin(paréa' de, toateSi 
les églises dans, le Gard , et que ceux qui a voient fâi^ le ser* 
•1 :; . ■ I ' U— --— . : ■ - ■■■ ' i 2 — •• ■ -; ' -^ 

; (i ) Nous avions dit clans iifl de " nos numéros, que M^ G.. « ctoilj 
miurié >oû nous fait, pîi.scrvrr (jii*ou ij-Vn aaùcuao cQfli|ois9anc&-dan» 
le payç où 11 est ti6 ,• et.oA il, vi( c.nconv ff ayez son :uiÀclc ^aus 1^ 



«unit «« T791 M fiismt réunH k VÂ^éq^ë ÙgUimâ ; ^rBx^mff 
que I9 fiarti coAstfi^tionne} étoit nul k L«riS[^s ^1. i^JB^ 1« ^ 
p«i^«HMfntdê9 Mn4«#.f««t on «n bit qo .réproche «HA évéq«i«» 
constîtuUonntls de ce$ pàys^ qui n<» résiqoîent p^»,. Sautât 
fl.Wand^Uiincoiirt. Il.en.ëtoit /de^méioe à Sejison« ^ à Or«- 
iinpf et danft 4'«ulr)M:i^«i> o^ ^1 n0 pnl pinvi^iiir à^ éuib|ir 

4eux.aQs fi^emî : il p«roîi>^t> tm «niinei^o ^mI |?s jMtmedjf , 

içt s|6iHimél^/oriiioi^^wyolamde,624^#^* V^*^,''*'^ 
4lOÎt « eveliisîvfmei^l c^nitcriE «mi:, oaalieres eeclj^ftstiî{a«t; 
ittajfi il sorioU 4a,4ii|ixNI fciir^Ma un aojtrt journiJ jpour l|i 
pqlHîqiie, ^ j^roifs^it a o^Htouf i«| owm i j I h .» et, qqi p^rM. 
4Mçce#ttve4ieiil ka.tiir#§ nt^AiUkih deM^^ménnep, du 7%^' 
i4sr«ijAfi ei <Im » JD«ifit^: </u çnU^enj il étoU rédigé par. .»« 
M. André ^ puis par un ecc|é«iattiâue qîie Ton n^ndiqoe 
que comme aalear d*ane BUtmrt 00 Henri llf. En i79f» 
^ concile tient . beaucoup de place d%ng lei Annales^ on 
j raicpnie lon|;«einepl. tes Opérattenf , et on y tosère ~weâ 
fete^» CependiMit on y treave^ tpme Vt» ifométo a, UM 
çritiqoe de èe cenoile ii>, et^ daim Je volume suivanlt 
on ^ui reproche de la toiMetie et de là lîmidîté; on prn^ 
voit regretter qo^il n*«it pas approuvé le fliarîage des f«il- 

|iu«oti# oetasioo de r«veot*.ftur ces .pr^^s^4Tnûoyiitioos. A^ 
commefeiceaient du tome VJ f les ^ffXMiiltf ch^nç^^ réf 
^Kittur : on en'eliovgM Noël Lanière (2)9 que Fob «iFoti'«pii 

• ■ . ■ • . ■ ■ ' • ' " • • ■'•■' . » > 

'* *' ' J- ' ' •; ^ ' ■ I / I i -l i i.i ■ ^ t , - I i l - «j <^ i M ' U , • i l l MIL l 4 l | l 

V (\) Con^ A*CBi MtiP Jt 4>vnSf nathnaff on f repré«m«oît celle 
iMsetoblëe, eomst divÎM* en^ciu parties., ft.ea r p«iioU de «» 
înembH^s d'iioe «uiaière foit irrériimtÂetMe^U y eut une lettre de 
H^ Orëgoire et de Desbpis , pe«r prolesl^ «ofi^e iei^ ari^sk » jqi»*i( 
éppellenJt uàt dùxtri^ amèrê, .^ .\. 

(3) Noitf doboonâ id note Notice mr édt ao^e^rf; e)le eut p|îé 

Ifoâ- Cakérâ-Lemèré V p^ -i Aîlks prè» Bazâiir , eii ^1733, d*ctta ft!^ 
^siltle hJoiuiête^ aaats pieu tidiè , fit le» pi^emièiav ét^a4».a^ ooliiqf^ 
de Condi^ , soas les Or4^tûnen«r. Après qu'il enl fini sa rbëteirînie^ 
il' di^pafut tdut h cOnp ; et- ce site' fîÉt que âoÉtt aas àprèà oae roi| 
apprit ^"iï éibith Paris, âbits ta direction de ^e^lqâeihiini^aei^beft 
d« patti appelant, ^s V^nrti^eAt eii ÉMaiàe: oà illléàleura lo«f- 
tttofsi ^ ce fat lu qq*il cciixposa la f^ie d*AmaiJct, qui parvt I 



pelé a Paris jpoiir assister le conciTe êe 9e» lumicrdi* tt on an* 
nonça qiicf ai aveïtfuffofê deff fautes c&Mté lu défilé irifla^ 
charité .ès^ieftt déparé ies^ .^nnaie:^^ k nouveau choLt est 
propre à teur rendre -la confiance des fidèles et feséime rfrtJ. 
océléàîasU^fUés:' ? 

La bodne foi et Véqirité auroiènl 'bien ^eioaiidlé quekpie • 
r^paralién plu« marqtiêe piinr les cbèsès faosaes où outra- 
geanles qu^voient offertes frëqueKonMrht Je$ Anwtles* Oa 
n'aoroft pas inal Ifiiitviït^ ^x^rtipï^?^^» I^ï'^ct^f »•»• «iécî- 
stôh ijftiî «e trouvé tbtne V, page4o/«t'oii îe rédacteur S.P* 
f Saùvrgny, prêtre) pîgé cfn^ùti pré! ré' peut rèJiiplir4e»^foo€- 
itODS de' fure claDSuti itibuiia^ criwinel> éîi- ii^auvoit |ms inal 
fait de' désàvonef^ tant d'aigré^^Htès oé deplaisanleriesin- 
décentes contre liée iév1êc)nes prosct-ris cl^'léf {H-étres déportés-^, 
on n'aiiroit' pas mal fait de w^mentrr d6s calomnies et des in* 
aiiltes contre T^ saint Steçe : muis , loîa de cela p les AnnaU^ 



Laaztmirc/ iii-4%,- cjt vf^i ncconipagne Trdition ^c» O^nyrej de ce 
doctcfir^Joqiwe.par lé». soins ite iabb«5*'de BelTc^wle.'LaiirvBrè tpa# 
vailtqif 9<HI9 les yeux de cei ^hhé\ qui lui faisoit, d.t^on , itnc p^Qu^ 
•iooJ On tai attribue des Pt^maipe» sm-^l'kifJipraùaUûn des QmfiissfiUrti 
1785.'.: • , . ;:•■/. <- .,:..-• , .^ . ;.. . -^ , 

* Xarr^re (i^^a ^ojiggc,^ F*3^^fi , çn 1776-,. ejt alla mùmit à j&omje^ 
f|9h^b^&i^p^<Vcp^fpe^i5sio9 d^^ K^bbé de Bellegarde ,,^ùi 6i!|4 
Ir^tcnoîf aq^orrefpolM^cef'daiis ce'pajk Tous léS deux ,antit «UbU 
passer'uii îbois ou dcùV-k Ai^^af, dah4 sa htdilHi^fii h ion âàfàtii 
ail- on , .IT'VtiiëlCoit tonlèufs à «on frère: nue quittaii^ de «0^^ re^ 
«niu/pakrimenial* U, /.iKifoit dan^ ia,^çtr;9ite ^ y^u.ên eccl^^sti:) 
que , quoiqu'il o eut reçu aucun ordre , et donuott i*cx( mplc de la 
i^giàaftUV Son jsoiÙ-pcMr.U niifiapi^sique kulip^^iveç l>)^b (!^Qp%^ 
diltac.^ 11 avoit aussi des rappott^ intimes avec Tayi càt Camur.. • 
"^ 'Xâ pl^vdlutrbtr trouva pn itfî itn pani^an zël^; oif, ^oique téservé 
|>slr caraçtèreviis'abstintdans las ^onvexMtions de foi}JlcQ.ir cette caui|f 
ayee ^c)at v il lui ménagea eependattt dei partisAiM j)ar ion inâuen«Q^ 
(es ^pitfiefn^^ien connue^r ^ ss «ipiitatâou d'babiletî , ot se» l'eriis ^en 
laveur de la constitution civile du^elerge, ravoieat âiit <lc'siguçrf)oue 
l^asembléé -législatif; il aUoîl.^re ékr.» quand ufi ^e w^ yoisiDS, 
et peut-être de ses fi va^ft,'détoamaieT.sofijnagiçs ^cn le tepitéâc^tanl^ 
Ç#ni9V^ un jaiiêénis^^.fijenfWfins'par /e./>a^^. Cette plaisanterie iSe 
teffet,.,et,L%n:^ei. ^pM.;èHi «lé e|u V>ut d VQO voU le matin; n.*ei% 

.^:p«8.>ufie le seirr,... .,• •; \ . .^ ;.^;:._;:' ■'. '■ \ ■ .; - 

? il se livra de nouv^u m . la -^éf eiMe . de la . cgiisti tuttivi ci vilcr dn 
^ergé,, et.pi|bl|a dafis ee sei^ Ui'Ptf!$0watijycftiu:^ ie schisme,. çui 



f 59? > 

Goniinucrcnl» sur cci deux derniers points^ h donner Jmf 
co«^f« ^ leur Tiefl; fMes déelameint contre la piiissaiicie, tenir' 
p^retle éps papes ^ et*, dàiis on article de 1797.9 elles regret- 
tent encore le jiéu que Buonaparte venoît de laisser à Pte VI; 
elles insèrent l'écrit d'Eybel : Qit* est-ce que le Papsp? elles se 
montrent satisfaites de la disgrâce de Pie VI éa 1798; enfin, 
df8ént<»elle», le gouvernement républicain est éïabU dans 
Borne ^ l^^courràntùîhe , qui, depuis tant de siècles',. pesait 
sut l-univérsy h' existe plus. Tout ce morceau est sur le mjême 
Ion j' et la fin a l'air d'une ironie aussi froide que lâciie. 
F'rançois catholiques, lit-on ailleurs y craignez qu'on r^ abuse 
encore de votre aftacherhent JUiài, de votre sensibilité si con^ 
nus'i pour vous égarer; souvenez-^vous que vous êtes citoyens 
avant d^étre chrétiens \ et François avant d'être adnus dans 
réfrlise romaine. T. \X,\i,iJiê. 

• Il est assez' vraisemblable que le rédacteur, otitre son pen- 
ebanl particulier, vooloit, par ces ihsuUes, faire sa cour au 
directoire ; flatter lé persécuteur, et insulter à la victime, le 

a54 pageA- A la Hn se trouve la date- du 35 B|iai9i79U Larrière j ditoît, 
bommé d<^» autorités , Tévéaue Soanen ^. le docteur Petitpied , les 
«n>éts des -i)arlehiens , etc. il 'donna depuis le Préséivatif contre h 
schisme accusé et non convaincu de graves eireurs\ 1 791^1 en réponse 
k T'écrit du Père Lambert contre cet^* ouvragé ; fa Suite du Présénnaif^ 
ou i^ouiHMu JDçveloppemeni^ des princtpei-^ui y jontnteWit, y)^\ 
tn-So«| 4c 354 pagaa; jme lettrikài'atM6eundêJ^Jutàrùéé»''tJS^lu^H 
dft ses Ministf^s ^fendus ( Màultrot) , et trois Lettre^ sur la Doctrine 
des d^oiogiens, de Vauvillien», Ces iMres, du 29 mai, +8 juillet 
et 5 août 179a, sont insérôes dans les Nouifèlles - ecclésiastiques âe 
ècttc année. Larrîère travàilloit abrs k cette feuille"; en i^çj^f il es- 
saya de faire paroitre , soulle litre d^Jnnates reli^éuses; un tWir- 
nal qui n'eut que huit numéros , et qui fut sijpprimé par le oircc* 
toirc. Larricrc n'avoit pas été inulile/au concile des constitution- 
nels, en 1797 ; il rédigea quelque temps Xts'Annaks de la Reti^hn 
de Desbois; le tome VI , et peut-être le tome VU, sont dje lîw. 
•' Lâ'per«écùtion du direcloii'e l'cngageçi à retourner à Aillas, ou il 
îivoitttéjiVpa^jsé le temps de la terreur. Oîi doit dire que; s'il aVoit 
aimé la révolution, il n^en approuva jamais les iâ'iinef. Eh 1^93*, 'H 
féloit occupé de l'éducation dé ses neveux , et les emmena ior»- 
quHl're\int à Paris,, après la terreur. Il.mooi'ut à Aillas, ajMMrt <-té 
wappé d'iinc apèplcfxîé foutiroyalité., en 'sortant de table , fe 3- jan- 
vier i8o3. Dsins ses- dernières années', il.aécrit qnelqujisff ^mvrages.iEfe 
|ro*ili<fue , que ses héritiers n'entpoftat fait impimer. Lé maDuscrit 
kitîMdé : Criitquie du Contrat sociat:, qu*jrav(nt*, disoit-K^'n, laissé, 
n'a. point été trouvé parmi ses, papiers. ^:. • • • ?. , 



r^5 ) 

ftociii îiôix géoëretiK et chrétien. Toutefois i cette oÂcfuse 
compl^iibacé lut mal récompensiée i liii'aï'rétë d'à ^irépliMre » 
en 5 juillet ^798, supprima les Annales, On mit le scellé 
sur leurs presses, et on effaça le tî(i*e à* Imprimerie^ Lihrame 
'ékréttennie,\i{9^cé sûr la porte de la maison. ..Il fallut user de 
rusé : oh ne datoit plus les articles ^ on varioît les litres et la 
pagination , on'oe metloit pllis aucune signature. On annonça 
ces Mémoires f€{m dévoient paroitre à des. époques éloignées, 
et fournir douze cahiers par an. Les archives constitution- 
helles furent transportées en divers lieux., pour sauver un 
dépôt si précieui: des recherches de la police. La manière 
dont le ]OÛrhial est rédigé à cette époque annonce asses la 
contrainte; mais en même temp^ il offre des détails sur la 
persécution du directoire. ■ Cette persécution éroit favorisée 
par l'impiété des adm^inistrateurs focanx. On s'empressoît 
partout de mettre ks églises en vente, et sous la condition de 
lès démolir. C'est alors que fà cathédrale de Cambrai, l'é- 
fçlise Saint-Nîcaise de Reims,- celle d'Arras , et tant d'autres, 
forent soumissionnées , et que Aes édifices , précieux par leur 
ancienneté ,« leur beauté oU leurs souvenirs, disparurent sods 
le marteau révolutionnaire. Les prêtres étoieïit déportés sur 
la moindre plainte.'' . ' .• 

- Le 17 npveuibre -1798 , Tes. ii^ufm présentèrent unepéli«- 
tipn aq jdUrcctoîre, pô^pr demander qne la Itn du 19 fraefîdoV, 
aur les déportation^ i»iie Akt par applicable a^ht prêtres àss^f* 
mentes : il n'y est pas dît un mot' en faveur des autres. Une 
dés choses sur lesquelles le directoire Jti ses stf^tï^ insistoiènl: 
le |>lus ,^ c'étoit la translation du dimanche au décadi; et il 
Xant reconnoitce que les chefs du parti co/istitutionnel se dé-^ 
clarèrent fortement contre cette innovatit>n'. Les nfumV don- 
-nërent snr ce sujet des instructions motivées : SaUrinc^etLe 
Cor combattirent particulièrement la translalian pnr àe^ ai^^ 
iicles solides. Cette mesure devint la cause où \9. préiextedes 
ycxations lés plus absurdes. Quelques pièces inlérces dans lé 
•recueil que nous parcourons**, montrent jusqu'à quel ^M^int \^ 
local * • ' • • . . - . 



administrations localer porlojent à cet égard letirinqiiisîltbn 

xrklnk*llA*«aA-« ^k»« «^Ak*i «rMia* Arit ■■'ai* •oAa m»k AliÂtWMWA « •*fil«fï>k)kliîf 




de favoriser 1^ fanatismes tome IX., page87 ; et un extrait 
de la séance du tribunal de polioe^mmndpalè à Paris ^ du 9 



( 594- > ' 
â^cpV^ 1 79$ , même uro.luiiie « pa^A 44^* &'f n .ft« hh mj^m 
connQitre.recpnl du te.joip^^ on vpU ^qs .la séance do tribnr '. 
nal qu'une trentaine.de luarchapcls y jétoîeut c^ét^pour^i'a?*' 
voir pas.ouveit leurs bouliqçiefi le dîinancbe présent ^Leura 
interrogetpires el leufc réponiei montrent dana^totii aon.jopir 
^ ri^icilled^ la tjreniuie: directoriale. . ^^ . i 



. BiOMjEf Dam le consîstoîi:e..^ci>ei du tc|#vriU outre tles 
q.i|alre évéqoea /rao(oia^ S.S,>^^u a encote .prëconiaé. d'au* 
trei, Mivoir: ./ , • .; 

En luHe, k Tarcbevécbe de Chieli , Cbarlc^-Mfarie JCçr-r 
nella , de Naplea; a celui de TrAni,, Gaétan Kranci, cfçrc 
régulier mineur; à L'ëvéchë de Cîvit|KCasteibna^.Forl4iiié7' 
]Marie Srcolani , ,de la congrëgaUon. des clercs de la.CroixeC 
4a la Passion , .transféré de Nicopolis; à.révêché êe Césënê^., 
Antoine*' Marie Cadoliniv Bernante ;. k celui ide Eeggio (du<*. 
cfaé de Modène) , Aiiffe Ficarelîi , .ckinoiôe âe celte égli9e ; à 
celui d'Alifet RaphaerjLongobardo, évéque de Telësé» qui. sera 
désofmaîs réuni k AH(e; àceluij'Andria» JeaprBf ptisie Çojo- 
f/»èsé^j trfnfrér<^^.XermoU;> celui d^^i^UipQJi^ 
ll^Blti.^ Minim^^,At^n$ÙBièàio MarsS»:*l|^D ei I^^ y 'i. 
celui d'Opjpido ^ Prançois^Marie Coppola ;. acelnijde TrÎTentOj! 
i|ean de Simone, de la mission de .dain:t* Vincent de Paul ; a 
ç^ljMi deiilarsico et Potenza^ Ignace Marpida, deJiqongré-, 
galion, du Rédempteur { k celui.de Carpi,, Philippe Çataai^ 
cbanoitie de M^ène. > , . >t , , /. ^ 

, Dans lesSlatsautricbiens^a Tanpbevécbé.df VieiKnèt LéoV 

Ï»ld*Maximilie« comte de Firoiian^ transféré de révéchéi 
e Layaiit; a rarcbevëché^de.Cpiocza) Pierre Klobusicski j^ 
transféré de Tévéché de Ssattbmar ; k révêché de Varadin;, 
Joseph Vurum> transféré d'Albe-RoyaJe; à celui c^AI^^ 
B.inrale , Joseph Kopatsy.; a celui de Szatibmar; Florian 
Ijkooacb , prévôt de celle église ;, à celui de Tynice , nouyei** 
bmeat éngé par S. S, ^ .Grégoire Ziegler ,. Bénédictin^ ^^ 
En Espagne, à Palencîa , Nafcis$e Coll Y Pr^ta, transfère' 
d0 Tacchevéché de Benezpelà,. en Amérique. ■ .-• x 

Ki pour les sièges in part, inj, , k ^archevêché de Damas ^ 



( 59âr) 

^oflepit Mit Toirta Rêfliâm, chanoin« Aâ Vaâtan et yicéS 
^(mntàé Home y k "eèïi^ ée Landîcce, Fattstin Zuceliini,\ 
prélat de -U maison da Si 5-; à cdni de Petra , Alexandre 
Oaifttîtiiam ^ nbnce^désigné pour Naplàs; è l'évtché de Dura 
•vac la coaé}u(«rèrié^de Coîinbre , François de Saint-Lôuîs ; \ 
Bénédictin j^ortugaîs; à celui d''Açatbi)pdlt8 , Grégoire Miic-^ 
ciolif cbanoine à R6nié, et à celui ^ Chrysopolis , Gaétan 
Oiunla , du diocèse de Nicosie, ro;^aun:ie de Naples. 

Paris. On doit férfdi pî^liairt p^o<»der à rinstaîlation de 
la Facnkc de théologie dansifes salles de rancîanoe Sorbonne^ 
qui lai Ont été affectées* L'é|^lise de Sôrbonne, oii on avpit 
ëliabri ' provisoirèfment des 'c<iinrs dé; l'Edole de droit , Va aussi 
éii^e rendu)» à^l^xeirdce de là religion ; c est ta seule destina* 
,tîoR .qui cpnvicnD» à ce* beau montaraent y et qui réponde atilE 
vues dé son iHustre aateun _ 

'i^Î4e4tiiaî, M. lé préfet dfe la Séirfe est aHé poser la pi-e^ 
ifiiëi^ pierre d'urié* église qtie l'on va construire au GrdfS^:;^ 
CaiHou. L'églised* ce quartier a été âbattàe pendant la 'té^^ 
vetutiôn ; ce iqoi est d'autant plus fâcheux', que la popuifftioft 
8*e$l beaucodp augméirtéé dàtîs ces derniers temps, etqtfèMé 
est fért'Ioin de;sault«s églises: Elle n'a dVntre; ressource que 
d'àlîer aux Invalides, car l'é^^e dé Sainte- Valëre n'e^t pas 
même asses graHde' jyéur réco voit*' ses propres paroissiens ; et 
éè quartier aurbii^ atûbisi' girai^4 besoin- liii'-tiiéÀe dVWé ji^^ 

Éus^ttiVnàf^ et pW^décerttiîi ll'pairoîf qiif^*]»; le'^^réftt 4^ 
' Seine a .les»irffeiHeitfes vuesàejet égaird,^et'0<ï atténd'dé* 
shtt tki^eq^il'férà tout cè^ qui éM-^ ïuf pour agrandir te t rcs^ 
faùrer nets églises ; 'etWtirtout ppur^ -dénnei? aux^àftrtki^^ 
quf n^én onat pas. Il avoil ét^ question diç penser, c^ jpriiitéw^l 
la premiëre pierre d'une nouvelle église, Ainboûrg^^Éont^ 
martres; iiom« a^pl^tions'' aVec peiné que- ce projat#e trdùve 
a|oultié. L'églfiM^ Saint- Jfan-^n^eist qu^unè petite ehépëneV 
quf né'isatiivaît cnntenîjp le vlngitëniedé ta populatidte dé ïa 
paroisse.' ''■ ' -*■ ' ^ - ■'•-•'' • • ' 
"ii^M. le duc de Rdhan , i^tri à été ordonné diacre Vànrié^ 
defitîëre, se dispose ^ l'eceVoir l'bncCio'â sTacerdolale aux proî- 
cbaînitf Qoatre-Tempr, et doit éti canséqàenee se niettré èii 
retraite an «énliliaircF^ nout se préparer if' l'éfcdina'trpn. ' Uii 
{eoné honine^ qur s'ëtdit déjà fait éônnoftré d'uWoiar 
niëre arantaj^euM , vient aosèi d'entrer àu:'5éhiinaiVe fM._ dé 



AiVi|[naQ ^ Hibstit^t du precûreur éa Roi ; pfèt le - tribunal 
de Fins-, qui avôit montré un talent dîstmgiié c^-cenainf 
magistrat et comme orateur^ qni, enti^aiilr«s> avfMt^ para 
avec tfciaty Tannée dernière / dans une affaire «poMtîqae, 
vient de renoncer aux justes eq>ér«nces d-nvàneemeoique 
4:e début avoît pu lui faire concevoir^ et a envoyé sa 
démission, pour se consacrer à Tétat ecclésiastique. Cet 
hiver, un jeune avocat a quitté aussi une <;arnère. oit son 
esprit , son appUcaiioir au travail et la safçesse de ses prin- 
cipes lui pronnetlotent d'beureûx succès ;. c'est M. Ji^aaet» 
fils d'un ancien député ; il est entré au séminaire, et tmt se» 
études de thécrfo^e^ On sait que M. Blanqnart-^iHeul , fils 
Jtt député I a Aris le même parti il y a quelnue iempfc Lés 
4frnières année» ont fourni plusieurs exemples d'un f^f^ 
déyoûment, et on croit niéme qu'il y en aura proche incuieBi 
encore d'autres; I) est fort reinarqu^le aue ces jeunes geti» 
4y oient presque tous de v»ngt*cinq« vingtrnuit an»> et éieienf 
.par conséquent- dans Tâge oii une. pareille démarche. ne peu& 
lire que l'effet d'une détermination bien réfléchie et d'un zèiB 
flvr^ble., . \- , . - , ' 

'. ^ -^ Parrnt quelques conversion» 4e pfoleslans- qui owvl eu 
Jiittt cet hiver, è raris, les pkis remarquables peut-être soi^ 
celles d'uii ministre proléslant H de M^V do Maotalemberlv 
Ilf Q||t faii abjj«riition , l'un et l'^îutre:; iiy a bient6idc«ix «oîs; ; 
Iid«îi^diN3ia|( pafoiti^uiT écrit sur Hiconvérsioli du tbii^s- - 
ti]e^ et nous, en parlerons alors avec plus d'étendue. Noui sa* 
.viens qu'il se disposoit depuis. longtemps k cette démarche, 
et iious en avçns dit quelque chose dan» un 4e nos ntfméroft», 
mais avec fa réserve qui CQAvenoit:à là circonstance/ M"*^* de 
iMontalembert a f|it Mn abjuralioU'dantla chapeUe destXui* 
leiies} sa ferveur, son zèU poiir les. bonnes œuvre» sont de» 
s&r» ffarans de la pureté de» vues qni ont provoqué sa démar- 
che. l*e Jcmrnal {fc Savoie nous, apprend ausn iaconver^n 
d'un angloiS) G. Biggs, qui résidoit k Tb^nes depuispitede 
dix. 9ns y et oui a l'âge de plus de quatre-^itigt» *em^ a fait »on 
al^uration à r£fflise avec une ardeur et ntie abondance d^ l«f<* 
mes qui ont cr&rt le spectacle ie plus édiBant; ce respecOible 
^vieilliard est mQrtpeu oprës dans les met lien rs-sentime^i}. • 
. — Le 3o avril , M. €anningr a fait , dan^ la chambic.des 
iéommunes d'Açi^Ieterre , la motion qu'il ayoit annoncée y 



powc ètrr auloriflë'à présenter an bîli qui ^rétablit Uà pdr$' 
Gatbolique« dans leur droit de siéger à là chambre haute. Il 
a prononcé , en cette occasion , un dîecours long^ éloquenti el 
plein dé réfiei^ons et de fails^ également remarquables. Il a 
wniarqué que les pairs oathoiîques^ avoietit siéçé à la chamér^ 
luiutejnsqa'en 1^8, et qu'ils n'avoient été aépojiillés alors 
quVn vertu d'one foiirberie recoQniie> et lors du prétendit 
complot d'QNitës. Ilne loi liée dans des temps de troubles île 
devait pias. y surv Wre. Au iart , de quoi s'agit^il ? de rendre 
À WL pairs ^tboliques relerdcè de^tettrs droitSv Qu'y a-t<^il 
là d'alarmant pour l'Etat ? LVrateor a tiré un grand avan» 
tage pours^ cause de' la <^]0duitè du roi régnant , qui aap'- 
peié le duc de Norfolk , cataôlique» à son couf ônnement , et 
Ta rétabli dans l'exercice de ti^ charge^ et qui, dans soii 
voya<ee d'Irlande, a conféré l'ordre de Saiilt-Patfice à un pair 
îrlanaois. Gea faveurs ont fourni à M. Cànning iin très-beàcî 
motivêtubot, et il a montré, dans toute cett^ discussion ; un 
taleqt digne âe sa catise. Après qu'il eut parlé pendant trou 
heures et demie , M. EUis se leva pour appuyer la motion. 
M. PeeU secrétaire d'Etat pour l'interienr, prit Ja parole pônr ' 
la combaUro. .Nous. ne- dûnnerons point Tatialyse de son dis«* 
cours r qui se rédui t. ,- en* dernijsre.; analyse , à dire tjue , puisV 
qil'on acomoUs «etCfr injustice ,. H faut la maititenir. Lot^ 
Fgmnd» Gorrer^lord Na|(ept et M; Wan^, se déd^rëréiii pi^ur 
la hitHion; M. Marli^rfesGalhrày^vent aussi parler dan/ 1«^ 
tnéme sens 9 mais on crie aux voix. M^ Pliinkett , qurTlit., 
l'année dèi^ière-, une, motion célèbre en faveur dés catlw>' 
liqvies, donne, toute son, adhésion à celle-ci.. M.' Wethereft 
prononce un discours contre U-pro|M>sition ; mais il e^t'enw 
4eit(lu'ayec heaucoup^e défav«i|r..M» Cannin^ répond ei) peu 
de rapts aux objections^ de IVIf ;P<e.el, et envisage la* mesura 
qn'i4. pf'opose comme un. acte bo^orable , consciTlé également^ 
par la justice et l'humanité^ Cette question avoit.attiré^ dans 
Kçhambre des communes , beaucou p plus de membres qu'elle 
n'en, cot&p^ .d'ordinaire. 'H y avoit 493 yqtans : 249 sesont 
prononcés pour la motion , et 244 contre. En conséquence^ • 
la motion a été adoptée à ntie majorité de 5 voix. La séancîs/ 
a été levée à une heure et demib& du matii^. Le jour ôii se fëra 
la première lecturç du bill n'est pas encore dxé. ., 




(30) . 

?ABi^. UHe'neM) «oleimclle a èUtiél^rét\U^9i^»^ à IVflM Blé- 

.,-..« " liM 

couui^aiicbiit 

, ^ , _^ ^ k cette cé- 

réÉionie, à lâqUf He «Vloit porté uH cÀhciMM hliil«clf"^ de 'fidèlcK^ 
M. Jalabcrta çéUhti Yi^lke divja. Fj|ti9;4e t^QQ.^tkrs ik la .^rde 
ifiâtlonalè ont eu (heûncur de rendre kuti vlè^yoini réspc^ztueitx m 
Itdi.' A trois' lieurex moins' un quart,' Ç. W. e^aorfie çd calf'^fa^ df- 
couTTrte , et a parcouru les faubocrie^ Saint-Jacques , S^ûnt-liarceaii 
«I $ahil-Aiitifhi6:^«rtoutMe R«r iE('tHé'r^.{d arec des transpoHsdal- 
«légr<eve. L escorté xlcf^i M. n*élofe't<m>pi>««-« que de U Rirde n»- 
iionnle à cheval. Le soir Idua le» e<fi6cèii |Miblk9 <dt «n iBvaiw Mumh^e 
de nuisons {Mirlicolières ont été iluiiiiné^ , , . . . ,. . ;\ - x. 

— - S. ^. B, J^OBSMiw, .ay9tttr4ip|>rÎ9 «ic HM.baHtmt:^4»-ç>oi»* 
mane, de Laplailie!,^arro|idijL«e|iiciit^dc Kaumar ySolUci^û^Ait d^fiuii 
long-temps des secours pour les réparations de Jeur iR\ÎBe^,B:fiiit re- 
'Actttt k Mi le cttfé il^e' cèfte pir^^e U.sdnftne de 4oôJ/r».i>9vr 
-être €«ifloyëe à èe» jH^àraffonri '. ' ' ' , 

— S. A. If. MApAtfs;.dfu«hes»ft d^in^bi^éiae , aTdit ctë quelques 
)ow9 a«ies 'gf avenicBt iiid»qiolée« Le biillttin en <I^cmI «si plnai m- 
feuraAt. 11 porte que S. A. rV n*a«pltts ^^' fi^re , nî m^ïi d« t;^ , tA 
irritation d'cntfailles. Le fkùntefaPape ^ It^X^hifl^Sfifi^^J^^ 
wlft ytmm 9vtttfM^l6îCtiV^^ ■' ^T-j :-.,;>- •...- 

^ Le 4.maï^ M"*, ta dupbf^re «le Berri^^^'Csl «iftnd^ «aaa -esttorfte 
'«u M'ont- Vah'ricu, pu cUe « açii^it^ aux /exercices tle U oenyaisr* 
Xa même Princiîsse. a visité, le 3o avril, le parc ^t I» château d'ir- 
'eocien, et s^est rendue ensuite à IVgliie. JS^ A. R. a dittlgné^ s'inlbr- 
mer à M. le maire dn iioBibrt des t^anvreii de- s» coAiminie, et 
lui a Aiit rem/eltret ui^. Midine pour f«bv«iiiir.^n« iMMÛns 4«i |te 
îniligenf • . .. . . ^ . , -.^ ;. ... , - . ; >;.,..•-•.- -^ 

; — r s. Cxc. le ministre de rintërjenr vkitt, /d'àptèsslca 4»dHes du 
Boi^ de mettre 4 ojoodJfV. à la disposition de M, le préfet ^ib <)é- 
partement de YOhe, , pour é|rè distribués aux f ropkimm dés ma»- 
'sbn's récemment ioeendlélï*^ ' '. -' 

-*- P^ une ordovBMice du Rpr, dn.^o afri!, Bl« ie eemte^o^ 
lÂen, fair de Fruièe, a été nWimé présidéntt 4e M jcomioitsîoti de 
^surveillance de'la'caivre d^amoi^issement Tt, clf lîclle d«^,44(i6ts.et 
Vonsign'atioUs. ^. le barbti Dèlçierrc , pré^ldeôt d'tiçeàés'jcbanibres 
:«te )a coai' deS eoit^tés^ est {iat^iUcmebt ^oitutné'mefÂJiSre'dc la mêmâ 
commi^ioii. - ^ 

— Une ot'doQnancc du R^t, du 5 Idi^i^. ïii\ciXït le iteotenan^^icé^ 
n^rai comte ^vaud de la RaffîhiOre ikk ppiiToirs né^e^iaii^^^flkir 



<^99) , ,, ' 

itlispt>sclr , selon ^Vufgehct des besoins , de toutes les troupes qui «e 
'trouvent dans Vëtendne d£^ la i5«. division, y compm la gendar- 
mcrir. Loi auforités administratives mettront Ii sa ais|>0sition tous 
les mfjycns nui sotat en leur fôuvoir. Il iaut csptrer que cette me- 
sure foettra nn aux incendies qui dc^solcnt les département de TOise, 
*de la S6ttifiileVt de rEbre. ^ 

— M. de Villeneuve de. Larocbe^B^maj't a eu Tiionnenr de pré» 
%éïitcT au R6i ses Mémoires sUr VÈxpéaitioa de Q^iléron, a voJ. 
îîi-B®. Nous rendrons coippte de cet ouvrage, qui t^iroit se recon* 
'mander également par riftti^rét du fulct et la varii\V^ des détails^ . 
r .-^ M. le comte de Potier, colonel d< s chasseurs de la garde royale» 
'^'si été nommé lentilhomme ocdiriaire de la chambre, en remplace- 
%neàt 'dé M. le ccikte Cutial, nommé premier chambellan .de l^ garde* 
Tob'e dii Foi. \, ^ ._. ,-. 

" i— M. CeutuVe,.avôcat ala eour royaW, vient d^étre nommé pré- 
sideàt du j^remier collège électoVal d'arrondissement de Paris^ eu 
-remplacerocnf de M. Lebrun, démi^ionnaire. I^M. Cliapu et Jange 
'sont au^i nommes vit(^présidens à Pariât en reniplacement de 
"MM. Tbomassin et Outrequin* "* ... 

" -^ M.jdeChampcetietz, gouvernetir du cbâteâu des Tuileries, ^st 
mort le 4 mai. M. le éomte de Bainas' est nommé à sa pl^ace. 

--'On a saisi le 4) chez Içs libraires Corréard et Belaunay, une 
petite brochure intitMléè : le Parapluie Patrùnonial, par M«^raIioi«. 
En même temps des agens de police se sont eropacrs, chez le li- 
braire Ponthieu, d'une vingtaine d*exemplarref( d\ine autre bro- 
chure du même auteur, ayant pour litre : Qu^en dis^fu, càoyen ? 
- Let incendier et ntiuueat ^ d<:jtol^r le di^ri^Heruenr de la Stirquic. 



î.fe aî5. avril,' le feu a éclal.^ dan* la c-ptnmuue dç T^ois *?t a tioa- 
clèniain a 7 , di^-^cpt in^'ii^ons ont étc brû- 
lées dans la comoaufie de D^ottM.' Le S^ le feu n été mis d^ns uu. 



^nmé neuf maisons; le lendemain 37 , di^-^cp 

iécs dans la comoaufie de DaouM." Le S, le i _ 

. village Ml r la roifte de Sonlis u Paris; ^5^ maisons ont été la proie dcfl 




«endiées. Les hrignnd^j 4li nombrQ de pepf on huit, ont, ttc atfjwiijét 



par les b:)bit3i)''. Deux^ûnt rcsti^t î«r la place ^ Tun luéroirie, î^^iu- 
Ire Vayiiut qui! b rtijiîfe ca^ïsve: 'maii , pendant que les ^itlâgc^jî 
étoient alKrs appeler dn ^^ctmts, il paroit que ces jrcéîcrTti ont achevé 
celui de Icuw eaiDjrjidcB qui n^'loit qwe blessé, et leur ont taïJJé l.t 
•ligure à lou^ deii\, afin qu'on ne pût pas le^ recoiinéitrr, 

■ ■=*- H y a eu, diiu^i le d*-partement de Va Somme, gnatoric incendies 
dafts'le eoui-:int du mot<[ de janvier, dix: d^ans te courant de celui de 
Téfrrcr, dix-huit du us le moi* de mars. Ceux de ce dernier moia ont 
xnosé des perles cnnsidcrablcs. LVflliinatlûn dc^ dorainagca de celui 
"de Bray est de plus de 3do,oojo îr. On parle de i|ULitorze à quinze 
Incendie*, depïiL«i le cominenctmcTif d'avril. Il y n eu en outre plu* 
'wwirs tentât ivr^ qui ont r^iioiii'j deite^Jrr» ici*len#iit d^p aiit, ^t 
BiCiivecs, «te. 



( 4oo ) 

— Le martfchal <les logis Sircjéan a fubî ,joiir jugemeiif te a msi 
a cin({| heures du. matin. Ce jeune sous-ofiicier est taort avcïe. b«a»<- 
€ûuf> de courage, et a lui-mcme commande le feu d'une voix^forie, 
en regardant avec fermeté le peloton qui devoit tirer sur lui ; U étoU 
accompagné de M. Vshhé Rocher, dont il a reçu lo« plu« touchantes 
consolations. Toute la garnison a -assisté à *rexéçution de ce JQ^e- 
ment« 

— Au commencement ^c cette année , le nommé VaUé ^ capitaine 
dans Tex^garde , forma h Marseille un complot dont le but étoit de 
détruire on «de changer le gouyernement du Rou 11 associa plosieui* 
personnes à son projet, entr'autres un chef de bataillon nommé CâroJir 
dont le régiment ét<oit en garnison à Marseille* Ils ne purent exé- 
cuter le dessein qu'ils avoient formé de s'emparer de cette yiDe 

'après s'être défaits du préfet et du commandant du département* 
Alors Vallé se rendit k Toulon pour çntrainer cette Ville dans son 
cotanplot» 11 découvrit ses projets k de vieux militaires qui le prirent 

λour i|n agent provocateur y et. laitctèrenf • On saisit des panieis qiiî 
or ment de fortes preuves contre Vallé : tel est du moins le précis 
de l'acte d'accusation. Cette afiairca été portée^ le .25 avril, devant 
la cour d'as.«i«es de Toulon. Yallé et 'six autres accasés sont préseof* 
'ht chef de bataillon Caron et un capitaine nommé Spinosa sont coo- 
tuAiaceF. Les séances des 25, 26, 27- et 28 avril ont été consacrées 
a la lecture de l'acte d'accusation, à rinterrogatoire des accusés, çt 
à l'audition ùes témpins. La cour d^assises a rendu son jugement, lé 
3 mai. Vallé a été condamné à la peine de mort , et dégradé é^ Tor- 
dre de la légion d'honneur. Salomon a été condamné a dix ans de 
bannissement. 

-^ Le n^ iavril, les sceHét ont été apposés li Libôurne sur miarantc- 
#tpl caitaes coiptemmt des aHntes. Cette iattie j^ et cefie dont noM 
avons parlé dank notre dernier n<»« , sont djàê* principalement au sèle 
-et à l'activité de la ^gendarmerie. 

T- M. le marqiiis^le Prié et M. de Saint-Michel, réiagiés Pi^ 
montais, ont été arrêtés, le 3p avril, an spectacle de Lille, par la 
gendarmerie, et ont reçu l'injonction de partir pour Bourges , le len- 
^main , à ^latre heures du matin! On croit que cette mesure a été 
prtie par smtc de l'évasion de M.' de Saint-Marsan ,_ autre réfugié, 
qui"» dijïparn de Lille le 27 avril. 

— ttlft jardinier de picn étpit entré ivre dans une égîiic de ccft« 
ville où il «ccasipnnoit des troubles j on le força de sortir. Quand il 
fut nous le pottaîl,iil se mit à crier : jf bas le^- prêtres, à èasiaca* 
lotte/ à bas L'inifuisition! lïvi^vhs tes faits, l'accusé étoit préyena 
d'avoir, par des cris €t des discours publiquement proférés, ch^hé 
h troubler la paix publique, en excitant le mépris et 1^ haine des 
citoyens contre une classe de personnes. Us ministres de la reliaon 
d» l'Etat, délit prévu par Vart. 10 de la loi du 25 mars dernier 
Le tribunal dé polite. correctionnelle dé Gaen, dans son, audience 
da 27 avril dernier, a oondanmé l'accusé h quinze fonrs d'ên^Yisn^- 
noment, à 100 fr. d'amende et aux dépens.* 



{Samedi ii mai iSaa.) (N^ îîOg.) 



JLoîfres de 31, de Sainl-Marihi ^ v%*eque de Citradve\ 

^ncaire (tfmstolique da Sti-tchttèn (en CUîuè) ^ a^^ei^ 

' une iVoficc et des noies par M. l'abbè Ljubonderie ( j ). 

Jean-Didier de Saïiit-Maïliii , lié à PîutÎSj le 18 yfc- 
yier i 74 * > f^it é\e\é par ïts soins d'mi frè|*t (ieàtK^np 
jilus âgé ([ua lui, et qui cioit B€iiédiclîïï. Il fit ses 
études de philosophie et de théologie dans le séininaii'è 
SaiDt-Louis, et devint en&iiJ le directeur dariii la même 
maison. Il y professa la théologie et l'Ecriture sainte , 
et prit le bonnet de docteur en théologie, le 27 mars 
1772. Une vocation secrèle le porloit à se consacrer 
aux missions étrangères^ il partit de Paris pour cette 
destination à la iin de cette même -année> sans avoir 

f>révenu ses parens, dont il redoutpit l'opposition. Il 
eur écrivit de Lorienf, le 4 janvier 177^^, pour leur 
annoncer son départ, arriva à Macao le 12 septembre 
suivant, et entra en Chiue Tannée suivante. On trouve 
dans les Nouvelles Lettres édifiantes (a) le récit de ses 
travaux. Eln 17849 1^ Pape le nomniia ! coadfUteu1^ de 
M. Pothier, évêque d'Agatbopelisi et vicaire àposto-^ 
iique du Su-tchuenj M. de Saint-Martin fut sacré, le 
ii juin de celte anué^, sous le titré, d'évéque de Car? • 
dre. L'année suivante éclata upe violente pci'sécutiiDii ; 
l'cvêque fut arrêté le 8 février, '>e.t resta en prison jus- 
qu'au 1 novembre. Un édil de. l'empereur lui xlônnoit 
le choix de demeurer â Péking, ou d'être transporté à 
Macao, le prince ne voulant jws qu'jl retouriial dané 
^es provinces prêcher la religion catlioliquc. M. de 

(1)1 vol. in-8*». ; prix, X5 fr. ©t 7 fr. 5o cent, frawc de p6rt. A Paris, 
chez Th. Le Clerc. . i . 

fa) 6 vol. in-i2'; prix , brochcîs , 18 fr. i Paris , chex Ad. ^ç Clerr , 
au bureau de ce iournaL 

;. Tome XXXI. VAmi de ta lieiig. tt du Hot. Ç g 



. ( 4o3 ). . . 

Saiat-rMarUn préféra de retoarner à Macao» dans Tes- 
péraace de trouver dans la suite le moyen de rentier 
en Chine. U passa en efiîet quelque temps à Mai^iUe^ et 
Tentra' en .CUine en 1788. U reprit ses fooclions.«V4p le 
méùn^ zèle, devint ^ eu tj(^^9 vicaire apostolique du 
Su*tchuen, par la mort dç M. Pothier, et mourut lui- 
-même, «%ténué de travaux ^ 'le .i5 no%einbre t8oi . . 

N#4M n'avons iait qu'extraire ici la. Notice biogra- 
.phiqueque M. LabouJerie a donnée sur lé prélat, au 
^dmmcnceuient de ce volume* Cette Kolice , qui a 100 
pagçs^ offre de Tintérét, surtout par Ic^ détails qu'eUe 
offre sur la persécution de tySS; détails au. surplus qui 
avoicut étéf défà imprimés dans le tome II des iVou- 
velies Lettries édifiantes. Après celle Kotîcc .Tiennent 
les Lettres de révé<|ne^ qui sont au nombre de vingt- 
trois, depuis 1773 iii«|u'eB 1781/et qui sont a^lressées 
â ses pare^/et surtout à son frète/ dom- de Sajuti- 
•Mr.rlitt, C<;s Leêtres ne ((Hmenl que 177 pages , c'est-â- 
'dire^ environ le tiers du volume. Il ne paroît pas qu-ft 7 
^n ait qui Ciasent paj^*tie'de la collection publiée r^cem- 
«Vkcol par MM. .dfi^étfiinaire des Missions-Etrangères; 
.«tiais on ne voi.t^pj9A|iOu plu| qu'elles apEnrençentlMiauv 
Cioup. de choses ooiËKrUes /et d'un gt^ioa.m^^^ï^h^^^^'' 
tois %e suis loin de Jilftmer l'éditeux de la pubrrçatlon 
^e ces Letinesy qaifàvti -ont été laissées par le ffére de 
l'évêque^ elles montrent le pl-élat dans ses rapports' fa- 
miliers avec ses parons^ elles attestent la persévérance 
ri« sa \ocHtioiif malgré les sollicitations réîlétées de 
$fm frère hii-méihe pour le rappeler en Europe, la vi- 
^rocifé de sa foL^ sou zèle pour ses fonctions; on j 
trouve rapportés qu^elques^-uns des résuluts des^on 
ministère ^ et de& notions mememn* des objets étp^n- 
gei's à la^religion^ par exemple sur la population^ les 
mceurs et les arts dès Chinois, Toutes ce-s Lettres ïn- 
diqurM donc dans M. de Saint^Martintun: CKcellent 
<^sprity et des connoissauces même éti^iatigèires à son 



( 4o5 ) 

état. On^y » foûH nnfac sirmle Ae son ^écriture , une . 
listé de a«s^«Hywigés> et h grsrilre de quelques càràC'* 
térp«--tli{îà:0i4, - ' '.' '' ' ' 

Mais ee qui tient beauodup de plqiée' dânsjce vohiMe; 
œ isoBt les B0te» ^ ^1 W font jlùs de 170 pag^s , et- , -s^il 
y «lia-dé conyeiiible» et d*instractîvé5> coîniAe fe lé 
croîs, si l'éditeur » ce>!ip«il^ a^i^eic »oîtt« tbut c^ qui ' 
est relatif à là Cbine*> s'il donne beaucoup 'de nbf ron^ 
•ur les usâmes et 'les mœurs dé^ ce pays, on -potlrrcrit 
trouver au5sî cfuTU porte ntk peu loifi lestaient' du . 
^oinni«trtiitëur > et q^r'il 'explique ce qtll Vavoil ntil 
liesoin d^èxplicàtion. On lie peut se dissimtiler qu'il y 
a des iàùtèt assei inutiles , qu'il y èh a de sirtgullèrèis y et 
«némè d'un peu déplacéesi Qui se seroît attendu » trdu^ 
ver à propos de la Chine des passaig;éé de Tèrtùllîèh, de 
Lactàttcè, de saint Vincent de Paiil, de Bossuet> dé 
Féèélon, deNicolej de Montagne, de BÏ. de Noé, etc.? 
M. de Sàînt-Màrtîn prononce en passant te h om dé 
"ÏMiint Dénis; voîlà tout de stiile une- note sur sisitat 
Dénié et sur sk prédication en Finance. Il* parte de là 
moH de Clément XIV, de celle de Juouîi XV ? l'éditeur 
à éu'j^ùr que lioUs ne coiiniissièns pas bien' des' per- 
^Stfnuagw, et il hotts donne en ilêté* tes |>rincipal€s cîr- 
' côkslsfiiéies^^e leur vie jp en ayaht^iit dé marquie» ^ue 
■Louis XV étoit roi de'f'rdnce eé^Je Jfauarre; de sfktb 
qu'on ne sera plus excusable d-igtiorer ce fait. La noté 
1 16, fort stngnlîère en elle-tnéme^ n'a aucun trsfHavcc 
lé' pa$sage auquel elle se rapporte. M. de Ssint-Martin ^ 
écri i oit à ses parens ; On ne fait plus mourir persoftnè 
en Prance pour cause de religion^ mais on y "voit une 
fottle 4*impies qui s^en fhoquent; Là-dessus 1 éditeur dît 
qu'il hii est souvent venu A^ns la pensée de retueîlHr 
toutes les invectives que les s&ints et les docteurs ,d^- 
pur> tes apôtres 0nt cbèbitées contre les mxeurs çerrotn* 
Jmés de leurs contempOi'ains. Il cité la strophe d'H^i^ 
race': i^ovrr/to^a quid liort immimtit dUs $ peirsée'qît^ok 

" -. e-c. a ■•- 



( 4o4) 

a , srion lai . .étûi^nêllemenf n^téë de siich en Jiècle, 
par une espèce d^halfitii^^^ IVt. Tabbé Laboud«rîe tW 
moque un peu 5 il est com^enu généralement^ dît-il^ 
^gue notre siècle est le siècle de fer; Bi lie des stççicsj le 
siècle le pîu4 détestable ^ le règne de l'enfer j e.lç. IV 
doonc la listé des âaiotd , des prédicateurs et des mp» 
* ralistes qui put décrie leurs siècles \ et il en. cQUi^Iut 
qa^iljn a toujours dar^s ce bas monde la mém0 somme, 
de bien et de nial^ et que par conséquent nbt|s v^Iqus 
à peu pi^ àûtaiiit'que les premiers chrétiens. IS^^pM'ç 
siècle devra des remercirtiens à Fauteur^ qui, .bien qi^e 
prédicateur. lui-m éme , à la bonté, de ptendre la dé- 
fense de ses.coutemporaîns contre les prédicateurs, et 
n Tair d'accuser ceuK-ci.d^ déclamer , par exagération 
et par wutine , contre les moeurs de leur temp^ , 

fdi de Saiut-Martin termine une de ses JOeitrès par 
cette jArase' si ''simple : Je vous réconj^mande à Dieu et 
à tous les saints^ plirase souvent usitée, ^t p?^l^ laquelle ' 
fin n« prétend pas, sans doute, mett;i*e Die^i et les.^ 
maints sur le même pied. Mais M. Laboù^e^rie y vqit , 
de Tmc^ûviéBient, et'fait Une longue note pour prou** 
ver (|tt'il. fatit bien distinguer enti*e l'invocationj d^s 
8ahits*et celle qu ou kSresseà pieu. Il rçprçcbjçJi'4!^T^" - 
que- de Caradredo-{)ârl^er trpp|^oi]ven):.d(^m^ ^ 

sottîers, etc, 5 de s55ti;e rapetissé et abâtardi par VqC'^ 
cointance des ignor)àfh et des siipef^stitieuoc^^ 9'^st ui» 
j>oint sur lequel t^atUeiir reyif^nt; plusieurs fois dans ^^ 
notes, et toujours pour donner une léçonjiu bon éye*^ 

Îue, pour se plaindre qtie l'on ne nous entretiçiit qiiie» 
e miraôles. En vofàntV Eiuvpe , et surtout t Idilen^- 
8^^* inondée de miracles, on ne peut se défendre 
.d'une idée bien triste,. c' est qnt le progrès de no^^ lur 
mières ne nous a point, éleyés iaundéssus des miseriibfes 
méjugés qui asservissent les peuples jjnseyelis dcai^ les 
l^biebres de V ignorance. Cependant rauteur yeiut bien 
4f^ni$ un endroit excuier M . d« Sain t*<Martin , et il jpré- 



tç>^ q^ii«'ccté«ré<jae n^ <^oiine pas te* pi^îges qit'il 
rapporte coiiink^ de vérital>liés niiracles,, urniis eomrne 
des grâces Jpéciaies qiH tiefinerit- dw miraele, M. La^ 
Ixoudcrîé se tromjpe en eiAa j :M. de Saint-Marim ,ne 
lait point du tourt c€tte'dî(54Miclîoa. i. «diléuî? parelÇ 
avoir tfti't aussi de stipposeï* qWîes Chinotjy éofi^èrlés^, 
cou^eiVènt du gbftt pQu.r-lés siipei^sii,ti9ns dç le*» pays 5 
un BSiissiènnaiiTe <|Ui a pass^ p&sîeili« annéies daas ces 
laîé^îons. Io4utam£9 assure q«e les clii^Uens^ y s&ni 
Iieâuceim méuls sup«l*stil>eu}c qte ïa^lupaH de*s ^eus 
du peuple parmi ill^isr' 

Dans les; noies 6 et te&y, VeâîiênT^ notts -pêr/oiV aussv 
«dhenèhei* chicanera M. do^ Saiïit^Mài^Uii. Dans la' note 
4ch,, il déclore çp*\l se*ii%j/ié du^eié d'un nqwemiooH''^ 
weï'ti; i^émavqctc^ qu'it étroit qirestidil, e|i ç«t endroit 
des c (Ml veinions .dé :pa¥én^>'à la îToî catl]oli>rue^. Dana 
)a notie 8d, i^ici-fii^cin^ 3»n>k peàU^fre-çoni^enaktèiii^^ 
leprécefff^ de Ir abstinence fut entiëretnent (Arogé pitr 
' if'É^Nse, et ^ctte à ce s*ijet conini^.ûne ihuieyAltJ^ sa- 
ifaht ciMionistedon. Lkoreniej, ^^uiut^i^it ek*pir saisi k r 
^yràtjyoinii d^ là question}, mous a yo m d^fi* faîfc cQrt-« . 
adi&'éxè^âôcieu^^^^ s'rft; incort^ mie 11 m dé- 

masqué depuîè peu- paiî<tlesfcécrit3.irtin(î témérité ex^ 
M*éme*. Dans la BOte 36, l'éditeur détoiUe toutes les 
saisons quW^ttés. Clament XliV pour .supprimer les Je- 
atlites f zàaia il'.i»a ç<]fr cré à^^oÀr dire un motdes n^otifs- 
di^ 1?^ YH pour ^rélîiIiUr ee\iorp»» Enfin <^ dans, k idiote 
as ji^à'propêw^ de<cé pàssa^d'tme lettre' de IVC, de Saiiit-. 
M^fi^ihVJbesçlmea, contre la i^i^n^urmilter^ M< Ëa<% 
bouderie blâixte nettcineut I^^sJnkki^ti^Uis p%storaiea 
de^ 'é^é(nles conti^e le^s ip^auv.a^ Ijjvi-esj il^tEpuvé quct- 
cela n'est pas ei^cpédï^ùt^: qii^t ne ^tf^it pas^ d^youloin- 
te bien^ c^\i\it^fsmt ^rj^irtt cofii4^am(Ormntj et dans l^- 
temp^, çff},Qrtu^^(îu^ jtf^jpifat ifaui Wi sagQ €;n^imiqumf^. 
q^ni infpnudent; ^V^U d^a^/letuis toi Hurc^.philos&piiffùe^ 



•C4o«) 

f&s iroisifiiarês dis lieras de piété fourtmUlent d^erte^Êtn 
091 malièp&.de foi^ ^^ Von recetnmmnfie deâ.esD&reicms 
ji absurdes ^uils ne choiftunt jwzr hûnns le jban sens 
fOite la^rtKgion^ etc. On troave.tonfciJa iila Pi^ge aâ4 
de €€ volume. M. de'Saibt-Olartin seroît aK&s aonle ua 
^eu étonné qu'on eAt dit UmX de choses à l'oècasioit 
. d'un {>»si«g« fort to4>urt et trèi^viai d'Ii^e dé âes Lettres: 
Mieuse^ AMmtt un sage ennemi quan ami imprudent; 
c^ Youdréit-ii d«i<e jwir basera qv^ des tncrédvles 
modérés , tels qn'Hdrétrâs et Voloej^ stliagit est «fa'ds 
fussent modérés, valent mieux que M. de Boulogne tt 
Mi Firayisinous, qui font des insti^uctions ou des dis- 
cours, contre. Içs mauvais livres? Ce n'est pas sarns cFoule 
Isr' ce q[u'a. voulu dire M* t. \ ciç^ndant n'est-ce pas 
\k au fond ce qui résiske de sts irmanpies? Il est per< 
■ tmis, il est chartiable de croire €fu^ toute cette page 
•a été insérée dans le Uvi'e pur quelque eotoi^sni dj^-Vau- 
teur y et qu'il s'empressera, de la désavoue^ 

ik Ja fin du volume est tax Estai sur la tjéeidatioH 
ièhinoisej par M. l}'ellac» Mvocat. M« Lâèouavnri^ aan-i. 
^igm^ (^t cèyÇjr^' est «j^eAfts^^ &[o^^M^^ç^^ 
tmui pettnt cel él^ie ^ A T^*^ P^^^^^^^^^^ ^ 

lamittt. Seulemen^iious auriooa v^ulu pwvMJr te^ 
iràncker:uné*iidie'i4srè$'»courte de là pbge j^, v^» 
sur k foi de M- IMnure, tm attiiboe à mî évéque 
dé .Vierduii Tinveiitioà é^'un supplice^ kiitiiapev Si 
HjSHU»^ s'en ;ra|>portoit à tt« l>niaiure{pkicùr'<3èiqtti 
cmiçéme le» ybis ^et les pi*ètr^ > il idomiinKritv^ce aem^» 
l>U>:4ii« îdé*.peti avtntftgeuse de sa sagacité '0«a ^ 
sob 'ôny aortiaUté^ . 

^ PiWi^- t^.T^Ienii^gedu Ubnt-Yalëriiif^^ fté CÀitstMmbient 
f#él{ii^ttlé^dAirt r^làve^ét le temps' Ir^rè^cptfeioiifbbri &* 
Tomsé hdévètian des fidèiti. Le dîi&aiM*ttaitf«Diit , ^ H. Tat^ 



(4«7 ) . * 

et ëe éotoWéHS^s'tîôtitrtttwionsi ^fctti^ h écoiiter 

lê4ïnsUiicfk)ii*'âer$'mÎ!rsiomiâi>és«t à striure !«s -si Wfbttsn été 
g^«ér^; to^ihitilirtrès méiHe «« néni renéa s en\g,^cl noinbV-e 
41^ Cuftvairé, et on 4\i qnW éiAi y avoir poiur euic. , éj^iranche 
prodnÂii , 'jour «de lavcîôlirre^ des exercice» parlictjlicrs , aùx- 
9iie4» pi^tklera M. Fa&bé.de J«iDsoii. M'*, le nttnce éàtt 

— La fiotrv«]l« égKsé Ai tïros-Catlîoo sera sur le mémte 
einpfacèmantqné ranciénifiêVe^sëra atisél séiis fîfiyociUiôii 6e 
8dm;'N6m>é. Eliè aura eenl q\Kirâffte pî.eds délon^ «ur soixante 
de laVeéV-et Mra ktAée desDâlimens voi^s. Une p^ti4« place 
préoéuéra là façade-, él lé prcibytèrç «fera; consirnit au|>rès* 
Af^ i'^rdMVêi^tie a;4)ëiti']e* terrotn samedi dernier, ainsi (}ue 
là «première pi«rre. Ce prëlat.s'étdt fj&nda sur les ffeat avec 
M. iBorderîes V i^icaîre-çénérafl , et M. le cure de Sàinfè-Và«- 
lëtte. "M. le préfet de la Seine y élpit également avec lé maire 
Ae P«rrondi#sefnent'; an Màeinl^re d^ consfil-gi^aei^al, M. Kél- 
lèK; M. Hel)r «PQysitef/dlrï>ct^tif^'^d<»s travëat pubitbs, et 
r^divtectie ée$ -églises ^ la «apital^. Le rtMÎrc , M-. Piâjrft , 
#t M'. fi^Uart'^ 'ont ofononcé^ dès êisdùoti ^eniplis^ de senti- 
nMm re44^iiY. JM. r«rcliév<êqcie^a^P«fts leur a répondu aussi 
^'^tm dwscewrs t'ob il a exprimé sa saiîsfàctibn de Vpir s'é-' 
ievei^««6n mfitf «^Ike dans un c^uarit^r privé tirèp longktinpà 

..ée-.€él-iivfaiâfie.. - ■ . ■ ^^ . « ■ » j ^ - : . : .^ 

•^ 0« a décoovèrt rèfetemnht 1ï 'irdtfv'eWé c^ap^île ^e 
SiaiM^Roefi , *iiis tVçlise *Wînt^5ut{^ , èh M. AtreV dé/Vtii' 
}i>l <a' e&^ëoiaé 'd^s ^Itiivftèèf h fres^éM^ik^ef ai 'histoire '^u! 
sainL Ce travail lui a elé epmmandé |^r le ^oitvernert^vi^t;' 
^ <sé proposé ^ 4il^on ^-d'encoiifag^ un ^enre de peipTure 

. iié|;lî^âepttffi lou^'l^ktaps parik^t nous. On 9 cboisi Té^flse 
Sa)filrSiil|p'iGe p<mr ces prenrîers essais» et W. Abel ié Pmo) ^ 
été chargea M décoration de la eliaj^ttrde Sai^t-T^och. Il 
X «I peint ii«t5^ tabieata , ^ontMé' premier r^i^séme saint 
Aooh ai» «iilk«^es p<^6!ms'!ii ITdme. Le séfîn^;; en hdl^ii de 
oélenirt , prie pour e4iK ; vb ça^dflial est i i^$ éùlés y et Kenit 
i68'ma(l#die«|'âtir<e*deraiH 9ulalM«aii $onl4e$ rnoûrj^ns, dont" 
qttcl^tfes^cMjB parois^)»fy('bé iian^ifier %'hi Vite dtf saint. Le ta-^ 
Ueaii Vîs-è-^vMf *repré9eMfl«M1îi»lér2etfr/ilê h prison tfù saint 
ftiwk'tientdVxpiMerr "«h ts^ohs tiimineiit fVot6ia*e, et 1^» 
MMtant«€«i fra]^k Aece t>rodt|^.ti'^MfiUe'iHi saint La tQ^( 



ccw^U a. une eroliç em(>reiiÀe sur sa -poitrine: Là YqAt»4^ I^ . 
chapelle çepri^^eiUe le ^iiHenlerié auciel par les verlus^iliéalc* 
gaies; au^'qijLaU.e an^Wsont lesstatues des villes où il exer^. 
sa ctiaritë. Uri b^s^reluef au-'4e$sus de l 'autel représente ses fané- 
railles. Les deux premiers iabieaar occupent chaçan un des. 
côtés.dé Ia,c))a.pclle»et TaMlre tau te la voûte; les figures sont en 
proportion. Il ne nons appartiéndroit pas de juger ces tableaux i 
5ou&le rapport de l'art; il y a peut-être encore quelquç cboèe^v ^ 
de dur et de, heurté dans 'les couleurs, mais' on dit aue les « 
loînles s'adpuqroqt insejisiblement. Quant aux sujets des. ta— . 
hjeaux, il se. trpuveroit p^ul^étre, des gens qui chicane— ^ 
roient Tartisté; nous.n'avoiis point de reûs^ignemens. bien, 
authentiques sur. la vie de saint Roch. On 'sait en gêne- 
rai qu'il naquit à Montpcllieir , qu'il voyagea en Italie y.q^ 'il 
y sççoprut les pestiférés^ etqn/il revint en France ; pi» croit • 
qu'il. mourut à Montpellier^ niais la date de Sa mort n'est pa;» 
certaiue, et les cirqonstai^ces qu'on: en rapporté ne parotsseot 
pas l)ien constatées. Xouti^fois les deux tableaux de M. de> 
Pujol n'ont rien,d'invrai$««]^lable'. Celui qui 're^trésenle saint; 
Tloch priant pour Les pestiférés se codcilié Irçs^hien aveiç l^i. 
tradition , et* celui qui le uoioa^e snr son lit de mort |)evkV.^n*A 
core , être exact ;-. il l'est du ' moins dans la citcenstance prin* 
<;ipalet'qni est, que la mort de saintHoch fut édifiante* (^àatn^ 
à Ja peinture de la c0np9le.de la chapelle ,. (j|^v représente ..|«, . 
saint porté au ciel parafes Vertus , c'est une allegprie.i(f(aR9 .y 
légitime. On a , ili-^joa^ le^^projet^'ôrnef de ménpuç^^jjpij^qne^.îiit* 
autri^ chapelles 4^1 l^ég^e SaintrStilpite ;Vet dii .tr^vaMie f^n. 
ce moment à, restanr^it^e:. monument de M. Langnet.,^»^ - 
la chape I^c" dl«.Saint-Jeatt.- . .« » . î 't > 

1— .jU'ou.verture .des cours de la Jf acuité de. théologie s'est 
faite,, jeudi., en Sorbpnne ^ comme rfîous l'avions annoncé. ., 
Mi l'abb^ BurnieivFonianel a prbqçncéjdanSrune 4eS: Sftlfcs. 
de ia.maiso^, ie.di&pours d'ouv^ture en latiW Ùa vii,;4ana 
la. re;»ti fusion,, 4^, cjs bâtiifte|it à, une partie de ;s>on .anci^ane 
4e$t jpaiipp , un ^o.n;^niagé;.rendu: àdbs non^ ill^ustlle^ ^Lk une 
école si pelphre , et w»» retour, ^^dc* jnstiUtjons H(iles.ft,res-< 
f)ecU|bles. Sont^ (Jisçoucs, a été plus d'une fois Kiyean^lïtiapp-, 
pliuudu Des ecclésiastiques ».dçs profeSseiH^s , et ^/ticulière-. 
ment Ifts^élèyeji du sémipaire^ r^iupJissoieDtJa salle^^M. !l!ar- 
chevcque.^de Pàri^.étoit yen^u, q9elqae& jours àupai^avaftt^ 
visiter là m|kisop.,<et.)Vf ;^urnier<-Fontanél| dans sQinjdi^çoiucs^ 



(4o9> ; ; ; 

a pari4 ^ jt^intérêt ^b« le préïart'^orte aui travaux ^ la Fa-* 
cuHë; Les cours qui se Êaisoientoâna réglise-dé }à Sbi^nnéT ' 
sont sospendus , et l'on Irav aille , en ce inotuenît , à dégagei^ . 
cette ëgUse.cle l'amphythëâtVe qaV>*i ^yavoit établi polir' ces^ , . 
cours, et à la mettre en état de servir à son ancienne dest!"" 
nation. ••:■'• ^ ••>: . - ■ ' ' ' ** ^ ': '' ' 

•^M. Tabbë DesmaKures, mfsstonlda^re apostolique, a tait 
^imprimer une Notice hismritqoe sttt la 'Situation acluéUe dejf 
Pères gardiens du saint Sépulcre^, Celte Notice est suiVief 
d'an plan de souscription pour venir au secotifrsdeii établis-»' 
seniens religieux de la terre sainte. i:.'auteurdëploi>ete^Vexa^' 
tîons exercées par les Turcs , et se plaint 'surtout désOrécà 
schismatîques , qu'il regarde coinnipa'ïeis plus constans^tles^ 
plus perfklès ennemis des cathéliqtiesi 11 rappelle, entr'autres,^ 
ce dont il ^ été témoin en 1818, et espère q^iei^s fidèles voo-^ 
dront bien con^tribu^er à radoucir la'positiofr des religieux la- 
tins, et à empéqher la. ruine d'érablissemeDS quf 'doivent iti^ 
téresser toute la clirëtienié.'M. Desnnnuires a déjà rectieilli ^ 
, pour cet objet , des fonds qui sontdéposés entre les»mâitisdë 
M. àe Vhricoort , évêqiie d'Orléans. Ge prélat veut bien'iêli*e 
dépositaire des aumônes pour la tierre sainte^ et c'est à lui 
que les pasteurs et les fidèles peurent^traiism^lire' leorsddns: 
Le goavernément a autorisé cette sbusci^iptloit , et M', le dèiâû^tè 
Siméon , ninistce de l'intérieur), écrivit ;leH^îa«af 1810.^ k toii^^ 
les évec(ûes, pour leur recommander iVh {D^esnta^ttrêsi Le^n^ 
irislre rti^^iît e^^^ te^ps que e.'4Mt Iwx^'^vé^és %* 

)4iger s'il élôit conyenab^f« qu'il fut faitjfKMur'cela des quéte^ ' 
«iahs les églises: É&emmenrt, 3. M. a.iac«DMlé unrpens^oi^ 
de 4<'oo fr: à M. Desmazures^ et l'a veconnu «comme' cliargfé 
de recueillir les aumônes* pour Ifi terresainte. Cefcii^èt pro*^ 
pose donc rétablissement d'une • confrérie :de «fliarité, wm*^ 
posée d'associés qui s'engageroîcn^ à il onner annuellement* une 
snmme quelconque^ avec imfacuhé néanmoins do cesser (tétté. 
oSf^ndé suivant lescirconstjinres. Lat^oli&(^es& térilriiiée pdf 
nne «iiivitation. à toutes. les classes de cotitribuei* ^ cicjttéi>oim# 
œuvre. A PaVis.', •M'^*'. la baronne de MontbocéOiieb ^etii dépc-« 
silaire de&dons , et d'an tt^s damas pieosas Êivdfiaéift lÀ soifi^ 
criplioiL de tout leur pou y oir< \iest. h^^le^- lir<mt avcrc imëhêt 
cette Notice'^ et ap^kudiiuqpit au zeied^rauteur^pdur'leréia* ^ ' 
blissenoetis de la terre sainte^ dont ika «:«i^i|»te l«alrèiloftisi r 

' —Le diocèse de Mëavx conitoue à être visité par det'mîail'^^ 



4lé À lu Fe<l«'^ioot^J(Mi«ffref k fJtnUiîoit >de.hi e*pâ s'est 
fajiele si B^m»l. Las FB^è^éMenl tefifhi6«5.«t1e$anAÎsiMia or* 
Bi^fide drapieao^ blAncs. M. JVv^que à» Mm» étoîi v<«i* 
présider à la cérémonie, à laquelle les autorités et la g«rde 
«dfîooak 0iit !f»m paift. LMtebitaaisdek F«rtsiiê;aDjA iMt- 
iru ùnrl jneomomatvm ûvk-Mt tX èti h <hm^é ^nm ûwmnn - 
ttairMy 4ai^ Jà commt aiUttur»^ ont donné lVjtr«R|vle de* 
VjetiHia 4i|«rVs Mré(4Kn<t^ et owl iait aimer k retigÎMi qu'ils 
priMivatffiU M* J'itad^ui?, ipM v^avec douleur laitt ^ R* 
vaûaos vacanlet^ «t t^iui dienitte iaiM Jes moyens de rnnédter 
4 i9e"DiQ)., sé félicite d'amr t«m%'« da«« les luissîonMinM «fcf 
caopéiHfteiivS'Wsai *tmpvo9sé$ «i aïKfii «oastAaméBi appii^pé» 
a«4ohiitdéSMtiefli.. , ^ 

^ Lf« mMSMonmmi dw dîooàie dé tijon «nt éir^is^éliaé 
de«nMN?ote«ni le vM»^ de Taremlaûe , sitisé , dane les tno»^ 
t^jpm^ à deUK iiewasde Saibfc^EUeoiMHHk^Forea. TmÎ9d'«9^ 
ti^«i|lt y féloiétH «Itéi •« commeiioectietit de janvier ; aiais *• 
eetle'iB|M»qne4a ciMftedesneîget, l<»a iMroutUaBdt «t le fr^i^r 
t;:posaiit les Mêles, à de grands danaers «a se vesdànl a'û 
imMio«.f 4m At foroédlÎDterresBpre les^wrciees; ija saîaovi 
«IfiHt de^roiae plitr fiiy«mUe , les «lisaîoinnair^e» «oal .«««ir^ 
««a dans ce ;Im» ^ «Mml yu «esiNnis luontagn^rds e^cmpraser 
' de ,^^jiir te^eaiteaâre. Il ^ a^fo «ne prenuëra iàB||t|^si)» 
-^Vnlalrt^ et «ise CQ|«iiiiui»o»^érale<de fiMundes f i cwo w n e v 
Aalsi le lièle deaaéiisiiaBnairei pénëliia )«tsqiic 4»« "« <^*<»** 
MipM l«f f)ltta rendées^ el.bra\'e Jes dangeli ci^sie les 
iniMiiiHnoditdtjpovrirMBei^er ies aines dans les va^e^ dn «aM. 
- v«p^M. lAs t.o§taii||es.,^«i/)tqkie c2e Fériçue«ix , a coHunencé^^ 
le i<6 ai»rH«» 4a ^«sile générale de son Jiocèse, et est allé dk* 
&ord!fd«na les-^tM- delBfaatônie, Nontimi , Mareul^^le. 
Fartaiit ji ia lélé. aocoetèlâ avec des niArqujes non éqpivoqsea 
dejeiittTfil dit respect ^ et-des^atts-édifions ont signâé te fMS» 
aage (d«;|Mnékt.' M,:CI»mner , -curé de GoiiU,.:aviasi fast le 
sernri^nCide kMoaii^titntton civile da clergé^ av-oijt ^c^Pté une 
canS'dklntila'iitttiàice^tott wrattt , let s'têtott prètéÀ^elquea 
aMwBlracies-.CMiAiafe'vea auK règles de V>Ef>ise;diBs<diKcan>ta ^ut i 
âssè»<4oiHHies Msate»t eraindre «qu'il ne se /Al ^losvdlracté. 
Bfv (I'>é^qate4titia parié aii^eclMMilé> ets<docrle àfla ¥oiKidn*ppiN> 
àrier frfaîa«y»\»t^eettléffrâalafae^ estité id'aateao pannsa-ré^ 



raéMé'éu kihiAré 6af!S s)Mt ëgfSlt ^ -lï « fait k rétractation î» 

îéu 'et ftuk ttdèlfeaf, et Vi,ttii«on<;é^ii'* tafedrt des'iièjrrttireâ 
îqà'lî avoît tfnfc6otiiei, il h* ^iWi^rtwt tîëîebrer I9 nie^s* Ce 
5<mr«.là. Un "[H-étrîSj énvoyë-l)at Mi l^evéqiie, » 6!ffidé li 8« 
pîace. M. Gli^««téi- «st rëli^mié vcMhite i 1* TAttr-^BléircUe > 
•k se ipéoYoît l« ^l^t ^ «et a «té (trçoifnt S. G.v «iiÀi «c^e 
f>àr les ecclé^iûstKfttes qm y ik4»irt rééiiis^f aV€e tond la* 
«îgaes d^Mie Vërifai»^ ciianle. Mff. }'•« terre dUnt ^sm èrWy «i 
te« Gonfrerae^ éom*^ Vittd fëlitnéitvunffîificaietit de la ^onf* 
thu<ie dé sa JëaHirçlw. LatoMMiM 4fl frc4at n'a fia éi;ë nioiiil 
lmÉl'etiée*dabsd'«t]H>e< liawtt lè«c^l ttiiO|>patlBi«aiiitetovdi^ 
è ia vue d^un aMea. f^and wmrbrc da feufies: INlea<de la cou* 
fhrgailîoik de là Sainte^Vîenre, «^aus^Wcspreesoîent pour tece^ 
wmr k benédictiaé du fmaft; ad> c'tet am maire ^ bamoui 
ll*aiic cA loyar, ^nî^éUécile Inalniliëide'aoïi cinné , et J%if ite 4 
oublterde ittàiheuremaofl»ttaKeèifOBii^leria5; sillewri^ «aaaiit 
de* etâfam qoi se vëceaeiliettt a¥tc fcor père. Lsk vîÀie dà 
IM^élarft^ on peut reeisaDery aura ides rétollats doeables f «Hé 
réveiitera , da«8 atauiaon « i^ttadbmBalil à la relipoft; dtt 
^tajmi^tre même viiAé saiwd^««ilre#vapf orls.. Geax ^a^Xh- 
, ^iskiat ^«paré^ ^ irisiès di48e»ifas«Qy>fè^ep]»pecfaer<>iyt a6tt« 
^ lii hèiilette d*àh' «i^ine paalcwr , ^ te ttijai d^u^i i^r« fleiti de 
^oocea#<él^e'téndreiM eaNjcfm^ 1^^ ^U» aigHs')iar 

le^' artifice» deê^iiMRa&a «emiaiirb JiaiÉft inourrîssDfis ^f v^^ 
^nMy'nam wnmtauewï eBlittoble acc)ésta«tiq«ll!'dtt di^Kii^ev''^ 
ia^t^toe •qveOieQ tfoti» a fiiite ^ iioas^cordei^'air^ir^isè 
noua ûÂt eâp^er de sa aohërksai^e-d^aafiti fà¥éur$ ^t serottt 
ia auîte de la prtsvnAr^. • . .» - 

\a* <Jrte td»fiie'^list»mlm« ealkiyée f abf »«^^ ebtiHlé, 

•I»». «de SailK?>Arccm8^»e•t lai^wev il y^ pHi'de Wmpsydttn* 
la vîfle dn'Poy. Inerte- «a -vie ^itoit ^të^enissarée ii aetoarît 
Ifes malheureux ; mais san aHfr (lartft^^ëfidhe itfn 'ùmh'eKàe-. 
croissement à l'époque où une persécution cruelle s'attachoit 
aux prêtres et aux royalistes, et remplissott les prisons de 
«es victimes. M^. ide Saia^'AiiB»iira^fM^«ya ptiissamment 
jppur adofié(r-]eur sort, et la raqanjmwaoïBe 4as «aUiaurcux 
4}i»'eLle aTOftt consolas et ^se^laaiésraclata dans des fnecca de 
^e>s ^ Curetrt mifHnnié»>apr4»mterfi^ A tMe^^adne^luk 
inpprachée , dtes prifoiitiîers autricMeoB , vétirermes cbms tes 



(4«1 . 

iaèmeé «âchoU .* éloîent çn, proie 4i .une afireMM^ épUemie'^ 
M"", de Saînt*Are<>ns leur prodigua de» mus qui comiiroT 
mirent même «es joar3# Au^si 9 ea i6i5,'Kempereiir d^Act* 
tnclmjui adressa une lettre pleine de. bienveillance f et «Hie 
nous» lîniea connottre* La mort de celte pieuse c;t çhantaUle 
dame a élé pour les pauvres un sujet, de deuil ^et tousl^a 
habùans lui ont dopne des prières et des regreU. 

-— L'arehiduG d'Autriche, dnede Modcne , avpit appelé 
les Jésuites à Reggio , en i8t5,'et leur avnit cotifié les ecole^ 
publiques de cette vilie. L*annëé dernière il les a rappelé» 
dans sa capitale , et leur a renSu leur ancieit collège , déni 
l-ouverlure a eu Ken ie ftS décembre dernier. Le prince $*y 
tretuvoit avec rarchidiic>Maiiiàii]seD , sen frbire, et révé()uè 
de Modëne. Le Père Jacii|oé9 Gianotti prartonça un "discoars 
4>ii il félicita ié souverain de ses ^oins poùr^é bien de la ttti*- 
gion et de ses sdjets , et. parla an déplride èa iocicté de^ééftat}^ 
dre.à d'aussi louables. iriies. Ge' Mà«el é4<ablisàèniéiit est lé 
dix-huitièoie que les Jéeuîtee-^rir fermé eiï' llaHel lU' ^"^ i^ 
Rome une Aiatson ptofesse'ef^n^* noviciat^' une résidence a 
GaJloro dans le dièeèse d'IAHiano , set dfiSf collèges à Tivoli>» - 
Ferentirio , Teriii , OrViètèy V*terbe»^Urbln, PahoyFerrare-, - 
l'orti/Reggio., G^neSf Nov«r»ee < Tusini, Nice ec4^aple9^/lls 
ont de.ploil des 6o«i9Îuiiauléfr)à'YiterliCiV à Urbin , a Ae|gioy^ 
k K0T»rre ^kHice fiKe^^mvm noviciat. A là éijj^iWK^*' 
il jr avoit en Sicile |^,é^btuseflltfn» suivcifis r à fvIeFnie une 
maison professe, et )f;^ collège^ Hn.iSé«isBaire1à Atsdrrv un^ 
résidence à Monte-Albano^ ot àes oeilégéra Saler rai , à Mo-^ 
4licQ, .àiAlcamo et .4 CialatanîsiSnte. Cette Itsàe^'d'établifse-^ 
mens. a é^é publiée par les. Ménfoine» sur ia Religiàa^ qui 
s'impriment à Modène, et qui félicitentiltalie de ces secoufà 
si iuipprtaiis , .si^>lou|, foi\jr t'édutcatidn. On peut «j p>t»>dre 
iCagliari , où^ le ^ ^la $Ardaigne 'a permis /loui récemsynlt 
aux Jésuites de former une maiso», et àii croit, qu^ts au^* 
r^fitbiçptôt de iipuveau4|>^légèf dans le Piéuiont.. 



Pi «M. C/est. onb 8iii{!;iilière> choaé que cette prcWatîon (tnn çcttafli* 
Y«hrtl'à sefqaalifierékcliMivctaeîit^e cen^itnfioni^ff , fàadh ({ne nous 
a on* tant 4^ f^eu\e»i qui ««|»wiit naiM-fam; )»3er du degré d*M<» 
tâciicment de ee part? a Vwiri^ établi Cfesi en. eileli da c« fMrtltjMf 



(4>5;) 

»onVtortn (ton«.tdmiQent« ibpt^t quclq^f* aan^etft et n^^imweal ^en- 
core, tons ieea coiHpirat«iir« plus ou^tanoios adroits» qui ont paru siir 
tant de points difi'érens» Ber^on, Sirfj«aii, leurs amis, leurs, ooinpti^ 
ces v^se aisoieut ainsi iconstitutionnelt au ^esétn , et Louvel , la veille^ 
de 9oa crime, i^toit probablement- 1^ confitîtationheK' Sont- ils dea. 
con^titutionnek qeux qui se son tplaints si souvent de la Charte comme 
octTQxé^,. et qui déclament avec un acharnement ci passionner contre 
tout ce qui est favorable aux. intérêt» delà, monarchie ?• ont-ils 'beau- 
coup d'alTeclion poiir la Charte ceux, qui ont fait réimprimer la Gonsti«> 
tution de 17Q1, et qui vantent à' tout propos celle des cortès?. Ce» 
gens là parlent sans cesse de liberté et a'indépendance » sans cesse ib 
font Tapologic des^réifolutionnairea et des révolutions. It faut être 
bien bon pour ne na^ voir ,011, ils tendent^ et on ne si^uroit trop 8*é- 
tonner de^ fai facilite, conêante de ces ^lecteurs qui croient travailler 
|àqar le maintien de la eoniititulion en suivant docilement les avis de 
ceis étranges, constitutionnels. S'imagineroîént-ils par hasard être plus 
îndépeiidaDSL en nommant les candidats que' tel journal libéral leur 
avoit imposés le malin, qu'en accieptant eeux que le gouvernemiëât 
leur avoit proposés ? Trouvent-ils plus de garanties dans det gens qùî 
4>nt été des instrumens' dociles <le l'ambition d'un despote, que. dans 
ides b^mçs connus pour leurs principes et leur loyauté? Cfne telle, 
crédulité ou plu^t un tel avenglément sont^en vérité inexplicables 
. -7- Le-bulletin de U;SMP.té de Madamk , du 9 mai , porte que S. A. B • 
A p4^ dormi', ie. sommeil étant; souvent interrompu par la touï. U 
n'y a pas eu de fièvre. ■ . . 

-^ Par une ordonnance' au 6 mai, M« Joseph Leroy,. agent de 
«hange» honoraire, et membre du conseil général dii département, 
. a été nommé président du collège électoral du huitième arron4î34^ 
ment dç fa Seine» en remplacement; de M.«d^'ChàteaugiroD| 
^ -^ Une ordonnance du Hpf i- en date du ,6 imiiv ÎA^que les forma- 
litésr a remplir aya^t la pujblicatioq^ ou mise 4i( ven^e des destfnr 
gravA,^m^lid^g^ep)iîés. . ' ... 7 

., -*,1. A-.S. M»»^ la.diichesse d*0?léahs, Mr.net MiK d'.Orléans./' 
.vieniieni; de.donaer«sn. secours de 1,000 fr. ati& incendies de Aii- 
.migay,' arrondissement. d'Amieii s )}«' 

. —.Les collèges ciet-torav.x d'arrondisse^nent ont procède , le ^, à 
Ja nomihatioT^' des,burf;affi^ .défîniti^ Le 6v et left^ oolk'git^s'ont' 
confirmé les bureaux- provisoires nommés par les piiés^dens. Sur les 
^dix^-hwit sections, composant les autres 'collèges , quatre ont maii^- 
tcnu/les- buceaux proviqVes. Les autres , à quek{ues exceptions près,, 
ont ^ommé les électeurs. indiqués par le CofistiuaÎQnHeL 

— élections du dépai%emeat de m Seine^ -*? i^^f. coUége : M. le gc- 
n^^ral Gérard, dcnuté sortant. ^ 2*. coUé%e.:, M. Lafitte , député 
sortant. — 3«. .collège : M. Casimir Perrier, dépoté sortant . — 4*' col- 
lège :. M. Gé^^audan, dépisté sortant. — 5<».. collège : 'Mr. Ben)amin 
Bclessert, député sortant. — 6'* collège : M. de Lapanouze, banquier. 
—7*. collège : M. Salleroj),.tsÉnneur. — ^ 8«««oUégé : M. Joseph Leroi, 
.;tncien agent de change. 
. — S4 Kxc« M 8*^. lézarde des sf:aaux a adressé, If i.t'* dc<^e,,raoi5». 



i 4H^ 

une Irttr» h MM« les fMC«reiin^ëiii*niiitt de Patis^ de Kottên ef 
d'AiiiN*n% n trqr j'flcefMtiaiiéé' arec #Mte de -pedï>«ibier'?ie* ^içilam^e 
et de Roins p«ur srrctor le» itoeriidiaii^« , et d^employcH^'sAi^ç'Vfélaf «^ 
(oAm h^sitarioii, avec «ik Me ;éoura|(cuM' et inùÊi^Me ^ tom lef 

* moyenr (|ii€r Fa loi niH tAfk leur ffûiivoir, pewr r<H<liè^clier; eofiVaiii^ 
cre «t punir leg etiinmtU aatelm ^de ce^ acrentats. 

-i^ Le (4cm' Beti.««fcifet^de«ehmii|>8>^liTdt ^fé frappée çbiiime co«ftfil»le 
d'^cHts fé4îtictiii, detepr c'oH^daifiiMitloii^; raceessi^rineiM proteùn- 
c^es contre hii , p«f la coM d^irsÂlcs de Pari», dans Tanii^e ift^t» ; 
par ces'âirèt*, il se frmivéit eéii<MiAé ir plii^' de dù-^r pi atinîëès 
dVmpri onncffient ot h ^^^.oo fr. dVlittf^nde, il- se r^tfgia^ èii Ëï«pc* 
tpë , eà il a meiitré , jiit'<9n , lé )plii» ^ if repentir , et dati» la pesf e de 

dangeW deé lAéd^éiâs (ran^v. «(«M' le Psipr>ort de -M«>^r li^ igUrêe des 
wrainL, à qui ëotirqnrl afolt /apt parvenir brç 9ap)>Mc(fle*, ^.'IH*. a 
rédort à une ènrf^e >a peine d^em^rlfonn émeut, et Ini a'fait reiiyise 

* enticre Ses aniêndc-9. Il faut esp^er que êe traîld«r. clémence ton- 
cheta pour jam^^iH nu libtaame Cftti avdifr attiré sur hk VanftasA'^er- 

^ Won d^' hC fu tke far tant d'ëcriti et de.prèvecatioBJt <eupalifle'« 
— Le 2 mai, le tribunal de poliee correctionnelle a condamiiè le 
ttouinié Lebertreiix ; ouvrier- maçoi< , h six mrls d'etnprisonncnient 
^'t 5oo fr, d*anipnde ; eomme convaincu d-*aVoir proféré des tfis ^« 
ditièux, et dcii œcnàeet et crff^âMe* envers là ^^ersonne en Bof ; et ^èan 
Ovîaie et Prançoî» Larât,' le preniier & tpunke jours d'emprirâniie^ 
ment, et le second à 16 fr. d amende, pour Avoir tenti' des* probos 

■^di\ieuî*. •'.••■ ■ ' ^ ' ^ ' • • ■ *-- 

• ^— Le 6 mai , un corarnivionnaire aperçut dans la me de Bô^tt 

. -une met be sAlwin^ éemmUfiiquaUt à un piHard , et i*epîpte»û. de Vem. 
\ sépafry. Au iiK'înê instaiît; Il ti^ troi<t Individu» prendre 11 ffute* Le 

* T^étard avoit envlr^ ciuiq fôtiees de diamètre* 11 ù été déptaérkn 
' lîureaér du co«nnR«dfre de poHee'du quartier. > • * > •- 

^ ,^- Le Koi, par^n ordonnance du i3 févfler, avoit M^'¥tlViK& 
accordera îAaklfJWhiei>i feriHé pâfr Itt. Tàl/bd' llaulard , • rue de 
Notre-Dame des (^yfcihps, le titre de bdHëge Sta&islai», du Uofli' a*na 
àe% patrons de S/^.* Les élèves^* impatiens de témoigner leur re^ 
, connoiniance de cette YaTeur, ont profité de la fêle de saint Sta- 
nldas, le 7 mai, pour faire mettre sous les yeux du Réi phisieun 
pit'fces de vers, grecs et latins, composées nour cet objet. -Le soir» 
il y a en concert, flinminalion et feu d*artince; les élèves ont tioulm 
eu mippérter les frai*. Le concept aroit été eïécutépar eul-mémes 

' et par d^aneiens élèves de là maison/ Oa 'y a ehaiité des ceu^ets aeu^ 
vent iBlerrompué^'par lés cris àe^'P^wê tt Kori vmnt Us Bourbons f 
-^ Le '9, Jean-Mârle Helt).uiéy, 'anden sons-officier de la garde Im- 
périale , a* été 'arrêté à Versa flles , daus un état d^îvr'esse ; à Iff suite 
de^ropcJs séditieux et ^1n?uttes envers' un officier de la gardé royale. 
On a trouv'é k son domwîile uu Mmarùich du- Père Gérard, pdiir l-an- 

• n^è i^^p ; par-Collot-d'Herbr.is ; un volume dé la P*îe dupr^ûf Bu- 
" evne, un autre volume sur l'art de fairç dfs feui^ d'artifices , dix cy- 
lindres ncufe pou^r la préparation de9 artifices y' enfm troif fortes' eiir- 



èooeWs, de la Icngncur dcmiron cli& pouces, préparées potit sers- 
vit èe ftisëer, 

•^ Cest par menr et <I*apr^9 le rapport des autres j^pngrânx, qwe 
<ii6u»avofMi>ai»ioiicc que (fen:i^ in(fi\idus armés^ a>nnh l'iuteiitioa ^e 
mettre le feu-, a'votcnt été tués clan» rurron>îlssemênt de MaQte?» 
• — Le^Q avrils tin aflCrenx incendie a dévoré en moins de l?ingt- 
ciaq miputes là moitié de la co)nmune de Bi< rmout , arroiiai<9ÊAi( .nt 
de Coftipiègne : \inç;t-l ois familles ont vu di'iparoître foutes %ir9 
frsjtottrce.«« Un iudi^idu^ prÂveiin dé ce crio^c, a été arrêté et C9f^- 
•tluil dftBs.k prison de Compiègne. 

— Dans la nuit du i•^ au a moi, les bâfîmem de deux petitei 
ferme» et une Lahitation du hameau de Bcauiardin, arrondissement 
de Mante», ont été la proie des flammes. Cet é\èncmen( est attribué 
à la malvcîUanco* . : 

— Paiis ](a ouU du ^ au .5. mai, quatre, babitans de la commtine 
<Vi'^lb«ci|f~8iir~And€jil« niseieiit patrouille. L'un deux tira afiif th>js 
iiofumes. qu'il TÎt fuir. Un des brigands lut atteint; mais ^1 parvint 
h 5c si^ver, après a,vcNir lais.«« sur. la pince an paquet enteldppé çrun 
pApier ». et contenant quatre Oisées incendiaireji. . '■ 

: --r Nous avons dt'ji* parlé du proeèji du sieur Guy contre la TiUe 
■d*Agde. .La.cour.rQj.ale de Toulouse a rendu , le iC) mars dernier^ 
: nu arrêt. qui, faute f^ur le sieur Guy de plaider ,Nvformé^ le jnge^- 
ip4.'nt du tribiaiial. civil,. et alloue à U ville d'Agde tour^ sev fins et 
c$)9clMiioAs,, en eond^mnant ladversaire au paiement de tous les^dé^ 
pt*n.«. Cet arrêt est devenu définitif par Texpiraiion dés délais pret*^ 
:Çrits pour former opposition* 

-^ ^e i"^ .mai, le. passage du grand nont de pierre jeté sur Ut 
Garonne à ftordeoui, a élé ouvert an public,;, depuis ce moment Un 
•foule fi'y port<^ »vec empressemeotr Les çurieij^ ji*ont cessé H'admà-ef 
dans soo ensemble, comme cUnsites moindre^ ..détails , ce l^eau mù* 

^ — On dit q« nn omcter.'lrancois condamné à u déportation » attira 
dans Ja Catalogne fln^feeurs soldats de la gami^^^e Sain!-Jean Pied de 
Port, et qu'il s'est ensuite rendu dans celte vijOie, où il a cherché dt 
nouveau .à séduire des soldats pour 8*rtnp<trer de la cHadelle, C'est à 
ce motif qu'on attribue le départ de M» le Wron Saint-Hîlaire ,* cdiS* 
mandant le département, qui, dans la nuit du 28 au 29 avril, est 
parti de. Bayonne pour Saint-Jean Pied de Port. 

-«^ Tous les Piémontoia et .Lombards qui s'étoiént réfugiés dans le 
canton de Lausanne , ont .été renvoyé^ , -sur la demande qui en a 
ité fait£. L9t mêmes mesures ont été prises à Genève* 

^ — La gazette officielle de Naples pnplie une lettre d.'un &9 à son 
|>cre , qui contient des détails sur une société secrète. Les adeptes 
s assemblent pour connoitre la véritable et la par/mU ^t^inite\ Les 
>nembres de cette société prennent le titre de voUihs. ta mort la 
plus prompte et quelquefoK la ifim^ cruelle est le. prix de la moindre 
lorideliU', L'auteur de la lettre vit poignarder de la tnanière la plus 
cruelle un de ces. malheureux* ^ 

— Des colons rranc^iis établis d^ la péninsule de Saraana , par- 



< 4^6 ) 

Ik ctpiignok d« Saint-Domfnfw© . |^ troUTeîent, par ksonulanon 
honteuse des Espagnols aux ne«res, dana une position fâcheuse et 
même périlleuse. Le ©Dntre-amiral Jacob est accooru ' tlana les eaux 
de Saint-Domingue pour «ecourir o.u sauver nos compatriotes. 11 a 
debarcjué douze cents hommes sur la côte de Sajijana. Ge débaraue^ 
'ment etoil protégé par quatre fri'gates , dont une a pu s'embosser ^ez 
.prea du'nvage pour (Jué soft feu battit la plaine. Peu de temos après 
.une division de I aynée iié Boycr est venue reconnoilre ce^ troupes- 
un engagement tres-vif a eu lieu , et les François, appqyés par Je 
feu de la frégate , sont demeurés niaitres du terrain. Le drapeau blaac 
,«tt resté arboré à Samana. '^^ 



Nous avons encore à nous excuser auprès de nos abonnés de ne 
point leur epvoyer en ce moment la Tal.le promise , et noas devons 
î?"/. ""^Ti^ cowpfe franchement des raisons de ce nouyfeau retaw». 
:Cctte Table e$t faife déjà depuis trois mois; «ayant pu entrcpren- 
dre par nouMnéme ce travail , nous nous étions Aécidé à en sapnor- 
ler la dépense , et nous nous étions reposé sur un ieUne homme a qui 
pom avions, donne louïes Ici indiquions nécessaires, et que nous 
avions même quelquefois fait opérer sous nos yeux. Nous eapcrions 
qu avec ces cooseils et ces secoure H viendroi^,à bout de satâchc ; 
mais, <iuand nous avons voulu vérifier ?oh travail, nous nWvom iias 
tarde a nous apercevoir que , malgré sa bonnï vobnté , il n'ayoit fait 
la chose qua demi, que sa Table offroit bien des défauts, ctquil 
«y trouv oit beaucoup tfe méprises, d'omissions, de doubles emp?oi<, 
enfin quil étoit^néces$aire de revoir le tout avec soin: car sans 
doute, Il valoit iliieuîi différer hi publication dc.celte Table que dV« 
donner une incompkte, et qui ne' répondit pas à Tatténte des abon- 
»e<r. Noui espérions avoir Je temps de faire celte véwficafioe géné- 
fale; mais ce trayad^ etoit guèpp ^cins long que celui ^laTahle 
«^mc. La rédaction Su jourwâi, qwl demande une. applicafion quo- 
tiaiennc < t non int<?frompne^ hq no^w a |rtffi encore laisse le temps 
de nous charge r d un f^U m^eroi-t de besogne , et une santé assez va- 
cillante a encore coutlrihué knùu% cinpc^aur de remplir notre pro- 
ïncs6e.Nousespc.ian9q*ie nds.hetciu^ vbÙdiont bien Wer des ct- 
cQses trop Icgiti^^;, «ous n'osons plus Itur assigner un terme après 

d'tnt r L "^îf f-'' 'T^^'r **'^'^-^*^ = *'°"^^ ''^^ occuperons ee^^- 
dant de les s^fi^h^irc le .plu, tôt pos,,lJç , ei, si nous voj'ions que nous 

ne ppiivom teroHn,r.pe-.^.oaïipar «ous^méme^, nous tâcherons de 

trouver queîqu un asjcz e^jcn;^ pour^mt-ttie ù fin une entreprise dont 

«pus sentons, mitiai: quo-|)erponnt la néciiisité?» 

: ; ■ . , Fï N DU TnÉNTTE- UNIÈME VOLUME. 




V 







^ 



*^2 i : 


a *, 'vit- ■ ^^ 


.5: t-^v 






■' ''is^ 


^■^\WT -^r *.' 


^v^ v'w 




^-v ^ *^ J^ 


h >^ ^ 


i> ^**^ 


^^ 


?i<^ï^4F 



' "i^^